« On crée une énorme tromperie où des gens se croient compétents grâce à l’intelligence artificielle »

[Source : epochtimes.fr]

Propos recueillis par André Costa, NTD

Les résultats scolaires des étudiants français sont au plus bas, pour preuve le classement PISA qui montre que les résultats de la France sont en train de dégringoler. Afin d’identifier les causes de cette catastrophe, NTD s’est entretenu avec Oskar Freysinger, ancien enseignant, ancien député et conseiller d’État suisse, écrivain.

NTD : Il y a actuellement une baisse générale du niveau scolaire en France, mais aussi en Suisse. Selon vous, quelles sont les causes de ce phénomène ?

OSKAR FREYSINGER : Les causes sont très simples. On s’aperçoit qu’en forçant l’inclusion d’élèves d’horizons disparates, que ce soit au niveau des handicaps, que ce soit au niveau de leur provenance ou des connaissances linguistiques, on fait une sorte d’énorme melting-pot dans les classes et on détruit la cohésion du groupe.

Pour travailler en commun, les élèves doivent avoir plus ou moins le même niveau. Quand vous avez des disparités énormes entre des élèves qui ne savent pas deux mots de français et ceux qui le maîtrisent parfaitement bien, comment le professeur veut-il arriver à un enseignement qui soit plus ou moins cohérent ? Bon, il est perdu, il doit faire du domptage et il doit calmer le jeu. J’ai vu des situations de classe comme cela. J’ai pu observer ça quand j’étais encore ministre et je vous jure c’est à faire une dépression.

Vous n’arrivez tout simplement plus à faire ce pourquoi l’école est prédestinée, c’est-à-dire transmettre un certain savoir et des compétences. Pour moi, les compétences c’est que par exemple Mozart, pour devenir Mozart, il fasse ses gammes. Il faut une certaine compétence. Là maintenant, les compétences sont uniquement sociales. Il faut être gentil, il faut être tolérant, faut être ouvert. Mais ce sont des choses qu’on a toujours pratiquées. Moi j’ai été éduqué comme ça par mes parents donc ce n’est pas un problème, ça ne doit même pas être thématisé, ça coule de source.

Dans une société normale, les parents éduquent leurs enfants de cette manière, puis à l’école on continue dans ce sens. Maintenant, il faut être absolument compétent dans le domaine social. Mais avec ça, l’enfant ne sait toujours pas écrire et il ne sait toujours pas lire, ces deux piliers ont été abandonnés parce qu’en mettant tout le monde dans une salle de classe de manière disparate, vu qu’on s’aperçoit qu’on n’arrive pas à avancer, qu’on n’arrive plus à faire passer le programme, alors on a commencé à baisser les exigences.

Pourtant ce sont les deux piliers mêmes de toute notion de savoir. Si vous ne savez pas écrire, comment voulez-vous accéder au savoir ? Même question, si vous ne savez pas compter. C’est ce que je constate de plus en plus. J’ai quitté il y a environ 10 ans l’enseignement, car ce n’était plus attrayant. Qu’est-ce que je veux encore aller perdre mon énergie dans un combat qui est perdu ?

Pourquoi ? Parce que les hiérarchies, parce que le système politique lui-même, induit cette décrépitude de l’école publique. C’est presque à croire qu’ils ont l’intérêt à créer un maximum d’idiots pour pouvoir mieux les manipuler par la suite.

S’ajoute à tout cela un élément qui est exogène au système scolaire ou à la classe, c’est l’influence de l’image, c’est l’influence du portable, des jeux vidéo, etc. Ce sera ensuite étendu à travers l’intelligence artificielle qui va permettre à des idiots finis de croire qu’ils sont intelligents, parce qu’il y aura un mécanisme qui va écrire pour eux, qui va travailler pour eux. Nous tuons toute créativité, toute individualité. On crée une sorte d’énorme tromperie où des gens se croient compétents parce qu’il y a un instrument qui fait les choses pour eux.

Avoir un discours libre, pouvoir répondre en utilisant son propre cerveau, les prérequis qu’on trouve dans le siècle des Lumières, chez Kant, etc. tout ça, passe à la poubelle. On va penser pour toi, on va te donner tous les instruments qu’il faut, à condition que tu sois socialement compatible, c’est-à-dire que tu reproduises le dogme général, le dogme dominant. C’est l’extraordinaire évolution du système éducatif européen.

Sur le fait de mélanger des élèves de différents niveaux, on a vu des réfugiés ukrainiens intégrés dans des classes normales. Quelles seraient, selon vous, les manières de pallier ce problème ?

Ce qu’on faisait dans le temps, c’est que lorsqu’une telle personne venait et qu’elle avait un déficit linguistique ne lui permettant pas de suivre les cours normaux, il était intégré dans une classe intégrative, où il était fortement poussé à acquérir les compétences linguistiques qui lui permettront ensuite, après une année ou deux, selon l’évolution de l’élève en question, de rejoindre les classes régulières. Il y avait cette phase de transition, ce sas qui lui permettait de croître rapidement dans l’acquisition des connaissances et de ne pas handicaper les autres par son incapacité à s’exprimer et à comprendre. Il y a besoin d’un peu de bon sens, ce n’est pas discriminatoire du tout. C’est une chance pour l’élève. Il faut agir, mais ce qu’on fait là où on veut intégrer tout le monde, c’est l’inclusion.

Parlons aussi de pédagogie, et ça, je crois que c’est le péché numéro 1 de l’éducation en Occident. La pédagogie n’est pas une science exacte et pourquoi ça ne doit pas l’être ? Parce que si c’est une science exacte, n’importe quel élève devient l’objet d’une science. C’est-à-dire que la science ne connaît que des objets dans son analyse. Bien sûr, un élève autiste ou non, handicapé ou non, est d’abord un individu avec sa logique propre, avec ses droits inaliénables. Donc, vous ne pouvez pas venir, lui coller dessus une théorie et essayer de faire des expérimentations.

On a eu considéré certains êtres humains dans le domaine médical comme étant simplement des cobayes. Cette triste mémoire est encore présente et ça, ça ne va pas. Si vous considérez qu’un rapport entre des êtres humains est une science exacte, vous devenez celui qui va déshumaniser l’autre en l’objectivant. Et alors là, toutes les expérimentations deviennent possibles et on l’a constaté dans le système éducatif ces dernières années, toutes les expérimentations ont été faites.

Maintenant, ce sont les drag queens qui vont lire des textes aux enfants. On n’en a rien à faire que ce soient des Drag Queens, ce qui compte c’est que le texte soit bien lu. D’un point de vue littéraire, que ce gars soit habillé comme une femme, qu’est-ce qu’on en a à faire ? Mais dans le monde moderne, c’est ça qui est essentiel, c’est d’ailleurs une tendance générale parce que toute la société va vers un appauvrissement au niveau de la langue, au niveau de la lecture et à tous les niveaux.

Selon vous, est-ce qu’il y a un moyen de remonter la pente ?

Il faut absolument arrêter de niveler par le bas. Pour cela, il faut recréer des classes avec une certaine cohérence de groupes, disons avec des exigences et des niveaux qui sont plus ou moins homogènes. Ce ne sera jamais totalement homogène, mais il faut viser cette direction. Ensuite, il faut réintroduire les grands classiques dans les manuels scolaires et les cours. Quel est l’avantage des grands classiques ? Si je prends des romans de Stendhal, Proust, et autres, qu’est-ce que cela signifie ? C’est surtout le monologue intérieur que l’élève apprend à travers ce type d’œuvre, à lire les pensées exprimées dans le monologue intérieur. Par ces techniques de la littérature, il arrive à comprendre que l’apparence d’un individu ne correspond peut-être pas nécessairement à ses pensées.

Il devient donc moins facilement manipulable dans la réalité vécue. C’est une très belle leçon de vie. Il y a tout le travail sur la communication qu’on peut faire avec des poèmes. Il faut arriver à dire un poème, à l’apprendre par cœur. Il faut apprendre à le dire de manière que ça touche l’autre, à ressentir le côté esthétique du langage. Un poème de Rimbaud, de Verlaine, c’est beau, ça touche l’âme, ça exprime quelque chose qui dépasse le simple quotidien, la banalité du quotidien. Il faut redonner l’envie de découvrir ce monde-là.

C’est pour cela que je suis en faveur de limiter le plus possible l’accès à internet chez les tout-petits et le plus longtemps possible. Il faut d’abord qu’ils apprennent à utiliser leur propre ordinateur personnel, car on ne peut pas faire travailler un ordinateur si on n’y a pas mis d’informations. On ne peut pas se contenter de dire « Google sait tout ». Il faut réfléchir en situation face à des individus, et pour cela, il faut avoir nourri son ordinateur personnel d’expériences et d’erreurs commises qui nous ont donné des clés. Je ne suis pas contre la technologie, mais chaque chose a sa place. La technologie est un outil, ce n’est pas le contenu.

L’essence de la connaissance est en nous, dans notre cœur. Votre ordinateur, lui, n’a pas de cœur, et c’est cette dimension que nous devons préserver. Quelque part, nous sommes en train de créer des handicapés, non seulement en termes d’intelligence, mais aussi en termes d’expérience de vie.

Pour moi, il faut laisser les enfants jouer le plus longtemps possible, car l’enfant crée le monde, il est capable de recréer le monde à travers son jeu. Lorsque j’écris des poèmes, je me sens comme un enfant qui joue, en utilisant les mots, des Lego ou de la pâte à modeler. C’est cette innocence et cette joie du jeu avec le savoir, les mots et ce paradis perdu que nous avons malheureusement sacrifiés sur l’autel des prétendues sciences pédagogiques.

D’ailleurs, de nos jours, plusieurs scientifiques en neurosciences alertent sur les dangers liés aux écrans, mais aussi au manque de lecture. Avez-vous aussi fait ce constat ?

Je fais beaucoup de lectures publiques. J’ai publié 25 livres en français et en allemand. Maintenant, je commence à publier en anglais. Mais 80 à 90 % de mes lecteurs sont des femmes. Les femmes lisent des romans, mais les hommes moins. Les hommes liront ce dont ils ont besoin pour le travail, des manuels ou des journaux. J’ai relativement peu d’hommes qui assistent à ces soirées. C’est presque toujours le même constat. C’est dommage et c’est grave. On en revient presque à Madame Bovary, qui lisait trop de romans. Les femmes lisent, les hommes moins, et de moins en moins, en raison du système éducatif.

Comment expliquez-vous cela ?

Cela s’explique en partie par le fait que les filles vivent la période de la puberté un peu plus tôt que les garçons. C’est à ce moment que les bases pour la vie se mettent en place. Les garçons ont du mal à suivre, car les filles sont souvent plus studieuses. Elles s’adaptent plus facilement à la construction du savoir dans un système scolaire. Les garçons, en revanche, y sont moins enclins à cette étape de leur puberté.

Pour moi, l’éducation devrait être avant tout un apprentissage de la vie en commun, de la communication entre êtres humains. Transformer cela en une science exacte est une erreur. En parlant d’être humain à être humain, c’est simple : c’est une question de cœur, de cerveau qui communique avec un autre être humain qui est son égal — bien que le maître soit celui qui détient le plus de compétences et d’informations. Cela lui donne de l’autorité, mais rien de plus. Du point de vue humain, c’est une relation d’égal à égal, un échange intelligent.

Les mépriser ou les considérer comme des objets a conduit à la situation actuelle. La haine du socialisme envers la nature est également motivée par le fait que la nature ne repose pas sur le principe d’égalité. De plus, la nature impose des limites aux désirs prométhéens des socialistes d’atteindre une sorte de divinité. Les lois de la physique et de la nature entravent leurs grands projets. Cette haine de la nature conduit à leur désir de nier tout aspect naturel de l’être humain, car il naît, selon les socialistes, comme une feuille blanche. Ensuite, il est formé, manipulé et formaté.

Vous évoquez des lectures de drag queen et l’influence croissante de la gauche, voire de l’extrême gauche, dans le système éducatif. Pourquoi pensez-vous que ces éléments sont intégrés à l’école et quel est leur objectif ?

Il y a actuellement une tendance à sexualiser très tôt les enfants, et cela ne date pas d’hier. Dans les années 1980, les Verts, par exemple, promouvaient déjà cette idée. L’objectif était de susciter la sexualisation le plus tôt possible, de créer des incertitudes sur les rôles traditionnels des parents. On ne parle plus de papa et maman, mais de parents uniques. De plus, on ne peut plus être sûr du genre d’une personne, car il peut y avoir des contradictions apparentes.

Cette complexité crée de la confusion chez les enfants, car à la maison, les parents leur disent souvent des choses différentes de ce qu’ils apprennent à l’école. Cela crée un grand écart, et les enfants en pâtissent. Cela va au-delà d’une simple question de nature. Pourquoi le socialisme déteste-t-il la nature ? Parce que la nature ne se conforme pas au principe d’égalité. En outre, la nature impose des limites à leurs ambitions de devenir comme des dieux. Par conséquent, le socialisme n’aime pas l’idée que quelque chose de naturel soit inhérent à l’être humain à la naissance. Pour les socialistes, un individu naît comme une feuille blanche, puis est façonné selon leurs désirs. Cette perspective est problématique, car elle néglige les réalités fondamentales de l’existence humaine.

Moi, j’ai eu 3 enfants, et maintenant je m’occupe de 4 petits-enfants. Chacun de ces enfants est tout sauf une feuille blanche. Dès leur naissance, ils ont leur propre caractère et leurs particularités. Tout est déjà présent en eux. Il y a des aspects mystérieux chez eux, mais c’est là dès le départ. Il est important de ne pas croire que l’on peut obliger une petite fille à jouer tout le temps avec des camions ou un petit garçon à être attiré uniquement par les poupées. Vous pouvez mettre différents jouets à leur disposition, faire entrer deux enfants, et vous constaterez toujours la même chose, à part quelques exceptions.

Pour moi, l’objectif n’est pas le droit de ces ultra-minorités de plus en plus complexes. L’objectif est de détruire le modèle homme-femme et par là même la famille traditionnelle. Il s’agit d’isoler au maximum les individus pour les façonner selon une certaine idéologie.

L’extrême droite, où le nationalisme poussé à l’extrême aboutit à la même situation. Le totalitarisme a simplement revêtu de nouveaux habits. Le totalitarisme à la Staline et à Hitler ne fonctionne plus vraiment. Alors, aujourd’hui, nous habillons le totalitarisme avec des mots tels que « tolérance », « ouverture », et « vivre ensemble ». Cependant, ce n’est en réalité pas du tout un vivre ensemble.

Et en ce qui concerne l’éducation, nous l’avons abandonnée dans les années 60 aux mains de la gauche. Nous leur avons laissé les domaines tels que le social, l’éducation, la culture, les arts et les médias. Pendant ce temps, la droite s’est concentrée sur les affaires, les sciences et d’autres sujets sérieux. Cependant, c’était une grave erreur. Les quatre domaines que nous avons abandonnés à la gauche sont ceux où il est le plus facile de manipuler les individus et de les influencer en exploitant leur vulnérabilité. Le système social, la santé, l’éducation, et ainsi de suite, ce sont les domaines où nous pouvons les façonner. Nous devons reprendre le contrôle de ces domaines, et nous devons absolument avoir des enseignants de droite.

Actuellement, 90 % d’entre eux penchent à gauche. La situation est la même pour les journalistes, les auteurs, et ainsi de suite. Il y a très peu d’auteurs de droite, et ceux qui défendent des points de vue polémiques risquent de se heurter à des obstacles. J’ai trouvé quelqu’un pour publier mon livre, mais cela a demandé du courage, car beaucoup d’éditeurs ont peur de publier des livres écrits par des personnes ayant un passé politique comme le mien. Ils craignent d’attirer des critiques et des réactions négatives, en particulier de la part des musulmans en raison de mon engagement contre les minarets en Suisse. Nous devons restaurer ce courage, car sans lui, une civilisation est vouée à l’échec.

Parlons maintenant de la discipline. Autrefois, il existait des règles strictes à l’école, cependant, aujourd’hui, nous semblons aller vers l’extrême opposé. Pensez-vous que restaurer la discipline pourrait contribuer à rétablir une certaine cohérence entre les enseignants et les élèves ?

Pour répondre à cela, je dirais que la discipline repose sur la maxime « Aura et Labor » (Le souffle et le travail, ndr). J’ajouterais que la prière est tout aussi essentielle que le travail. Le travail exige de la rigueur. En Suisse, nous maintenons encore le système dual pour les apprentissages, où l’on enseigne que pour accomplir un travail de qualité, il faut suivre certaines règles. Vous devez laisser le chantier propre à la fin, respecter des normes strictes, et l’école fonctionne sur le même principe. Écrire proprement, dater sa copie en haut, il y a un formalisme qui sert de cadre. Ce formalisme est éducatif, car il offre un cadre au sein duquel l’intelligence propre de l’élève peut s’exprimer. Par exemple, lorsque vous rédigez un texte, il existe une structure formelle, avec une introduction, un développement, et une conclusion. Cette structure rappelle la forme sonate que l’on retrouve dans la musique et dans la nature. Les plantes et même notre corps fonctionnent de la même manière, apportant de l’ordre aux choses. Insister sur ce point me semble important.

Pour ma part, j’ai enseigné pendant 30 ans et je n’ai jamais eu besoin de punir un élève. La discipline se mettait en place naturellement. Pourquoi ? Parce que j’établissais mon autorité grâce à la qualité de l’enseignement. Vous gagnez en autorité grâce à vos connaissances, et les élèves le ressentent.

J’ai vécu cette expérience avec un professeur qui m’a inspiré à poursuivre mes études à l’université. C’était une révélation. J’avais 17-18 ans et je suis tombé sur ce professeur. Sans lui, je n’aurais jamais atteint l’université. Ce qu’il faisait avec les analyses littéraires, les commentaires sur l’histoire, m’a passionné. C’était une révélation.

Lorsque vous avez des enseignants capables de susciter cette passion chez les élèves, vous avez moins de problèmes disciplinaires, car les élèves sont captivés et vous suivent naturellement. L’enseignant doit éveiller un enthousiasme chez les élèves, car ils doivent surmonter une certaine inertie initiale. Nous sommes naturellement un peu paresseux, et l’enseignant doit aider à vaincre cette paresse pour ensuite guider les élèves vers un chemin plus gratifiant.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Lorsque vous lisez, votre esprit travaille pour imaginer un monde extraordinaire à partir de signes cabalistiques sur une page. C’est l’interaction entre votre esprit et les mots qui crée un monde unique. C’est pourquoi deux personnes qui ont lu le même livre auront des discussions complexes, car chacun a interprété le monde à sa manière. Pour communiquer, ils doivent d’abord définir leurs cadres de référence, ce qui est différent de la communication entre deux personnes qui ont regardé le même film.

La lecture est essentielle, et je suis un fervent défenseur de la lecture. Vous ne pouvez pas être un écrivain de qualité sans une grande expérience de lecture. Mozart a été poussé à être excellent par son père Leopold, qui était très exigeant. Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain, et c’est un principe qui s’applique à tous les domaines. Aujourd’hui, dans la postmodernité, on assiste à une déconstruction totale. Certaines personnes prétendent que la construction en elle-même est mauvaise, mais cela ne signifie pas que nous devrions déconstruire pour reconstruire différemment. La déconstruction est un objectif en soi, visant à garantir une totale liberté de l’individu. Il s’agit d’un changement de paradigme que je n’aurais jamais cru possible il y a quatre ans. Faisons attention à cela.

Je crois en l’humanité et en son désir d’explorer et de s’épanouir. Notre civilisation a accompli des choses extraordinaires, et nous devons les préserver. Nous avons encore de vastes domaines d’exploration, en particulier dans la compréhension de l’être humain. Éduquons correctement dès le début pour éviter de devoir apporter des corrections par la suite, comme nous le voyons aujourd’hui.

Pour conclure, n’utilisons jamais les êtres humains comme un moyen, mais toujours comme une fin en soi et continuons à chercher, à explorer et à préserver notre civilisation.




Recul du wokisme

[Source : rt.com]

Finies les guerres culturelles ? Les entreprises américaines se rendent enfin compte que le fait d’être « woke » est mauvais pour les affaires.

Les grandes marques et les studios hollywoodiens semblent remettre en question les avantages des messages sociaux, alors que des investisseurs comme BlackRock font marche arrière.

Par Dmitry Pauk

Des studios hollywoodiens aux fabricants de bière en passant par les marques d’hygiène personnelle, les entreprises américaines ont, au cours de la dernière décennie, mis en avant une idéologie de plus en plus progressiste, souvent au grand dam d’une grande partie de leur public cible et même au détriment de leurs ventes. Mais à en juger par les récentes déclarations de certaines des personnalités les plus influentes du monde de la finance, il y a peut-être une petite lueur d’espoir au bout de ce cauchemar « woke ».

Au fil des ans, l’expression « se réveiller, se ruiner » [‘get woke, go broke’ en anglais] s’est avérée être bien plus qu’une simple rengaine. Prenons l’exemple de Gillette, qui a coûté 8 milliards de dollars à son propriétaire, Procter & Gamble, après la diffusion de son infâme spot publicitaire qui tentait de s’attaquer à la « masculinité toxique ». Ou encore Budweiser, dont la Bud Light était l’une des bières les plus vendues aux États-Unis, mais qui fait aujourd’hui l’objet d’un boycott national après une collaboration catastrophique avec l’activiste transgenre Dylan Mulvaney.

Et, bien sûr, il y a Disney et Netflix qui essaient toujours de reconquérir leur public après avoir constamment sorti des films et des émissions de télévision formulés, prêchés et axés sur l’agenda LGBTQ, que le public refuse de regarder.

Mais malgré les boycotts, la baisse des ventes et une clientèle de plus en plus frustrée, ces entreprises ont refusé de renoncer à leur message « woke » et ne montrent aucun signe de faillite à court terme.

Le fait est qu’en dehors des écrivains, producteurs et directeurs marketing activistes qui cherchent à diffuser le plus largement possible leurs idées douteuses sur le monde, il y a toujours eu une autre raison sous-jacente pour laquelle ces entreprises ont cherché à diffuser des messages progressistes. Il s’agit de l’ESG, ou notation environnementale, sociale et de gouvernance.

Les normes ESG

Comme pour toutes les entreprises d’un milliard de dollars, l’argent ne se gagne pas seulement en vendant des produits, mais aussi en attirant des investissements. Pendant des années, des entreprises comme Disney, Netflix, Budweiser et Gillette se sont appuyées sur leurs notations ESG pour attirer les investisseurs et satisfaire leurs actionnaires.

Le concept d’ESG a été introduit pour la première fois aux Nations unies en 2004. Sur le papier, ces principes étaient censés être une force pour le bien et encourager les entreprises à être plus transparentes, plus responsables sur le plan environnemental et social. Les mesures non financières devaient servir de base aux entreprises pour évaluer et classer leurs engagements en faveur d’objectifs tels que la promotion de la diversité, la lutte contre le changement climatique et l’action sociale, entre autres.

Mais dans la pratique, les entreprises qui se conforment aux normes ESG sont régulièrement accusées de promouvoir exclusivement une idéologie progressiste, libérale ou « woke » et de se concentrer sur le maintien de leur notation ESG au lieu d’écouter leurs clients et de leur donner ce qu’ils demandent.

Le milliardaire Elon Musk, par exemple, a qualifié les normes ESG de « diable » et d’« escroquerie » perpétrée par de « faux guerriers de la justice sociale » après que plusieurs fabricants de tabac et géants du pétrole comme Exxon ont obtenu de meilleures notes que Tesla.

Elon Musk. © Theo Wargo/WireImage

Les forces derrière l’ESG

Des géants financiers comme BlackRock, Vanguard et State Street (alias Big Capital), qui gèrent des milliers de milliards de dollars d’investissements et contrôlent certaines des plus grandes parts de la plupart des entreprises du classement Fortune 500, ont usé de leur influence pour contraindre les entreprises du monde entier à adopter fébrilement les principes de l’ESG.

Les notations ESG sont effectivement devenues un moyen de faire chanter les entreprises pour qu’elles adoptent une idéologie progressiste. La responsabilité environnementale a été déformée pour devenir une exigence irréaliste de « Net Zero ». La notation sociale est utilisée pour évaluer dans quelle mesure une entreprise se concentre sur la promotion de l’idéologie moderne du genre. Et pour obtenir une bonne note en matière de gouvernance, les entreprises doivent embaucher des responsables de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) et s’assurer que leurs conseils d’administration sont dans le « bon » état d’esprit politique.

Comme l’explique Vivek Ramaswamy, entrepreneur et candidat à la présidence du GOP, les gestionnaires de fonds peuvent rendre les choses « très difficiles pour vous si vous ne respectez pas leur agenda ». Des sociétés comme BlackRock peuvent forcer les équipes dirigeantes et les conseils d’administration à respecter leurs règles parce qu’elles ont le pouvoir de « déterminer, dans de nombreux cas, la rémunération et les primes des dirigeants, ainsi que les personnes qui sont réélues ou reconduites dans les conseils d’administration », a-t-il ajouté.

Entre-temps, le PDG de BlackRock, Larry Fink, qui est devenu le « visage de l’ESG », a averti que si une entreprise, qu’elle soit publique ou privée, n’adopte pas l’ESG et refuse de s’engager auprès de la communauté et d’avoir un « sens de l’objectif », elle « finira par perdre l’autorisation d’opérer de la part des principales parties prenantes ».

Changement d’avis ?

Toutefois, cette année, ces mêmes gestionnaires de fonds ont apparemment commencé à faire marche arrière et à abandonner leur soutien aux stratégies d’investissement ESG.

En septembre, le groupe Vanguard a annoncé qu’il n’avait approuvé que 2 % des résolutions ESG présentées par les actionnaires cette année, contre 12 % en 2022. De son côté, BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, n’a approuvé que 7 % des propositions sociales et climatiques auxquelles il a été confronté cette année, contre 24 % en 2022.

Le responsable mondial de la gestion des investissements de BlackRock, Joud Abdel Majeid, a expliqué les faibles taux d’approbation en citant une baisse « continue » de la qualité des propositions, les décrivant comme « trop ambitieuses, manquant de mérite économique ou simplement redondantes ».

Même M. Fink, qui a presque à lui seul poussé ces normes au premier plan du monde des affaires afin de « forcer les comportements », a récemment déclaré qu’il « n’utilise plus le mot ESG, parce qu’il a été entièrement militarisé » et « politisé par la gauche et la droite ».

Cette déclaration a été faite après que M. Fink a indiqué au début de l’année que sa société avait perdu environ 4 milliards de dollars d’actifs gérés en raison de la réaction des investisseurs aux principes de l’ESG. Certes, ces pertes ont eu un impact négligeable sur la fortune de BlackRock, qui s’élève à près de 9 000 milliards de dollars.

BlackRock CEO Larry Fink. © AP Photo/Evan Vucci

Les entreprises « woke », en particulier à Hollywood, pourraient avoir à se concentrer sur autre chose que les guerres culturelles qui divisent

On pourrait toutefois affirmer que l’abandon de l’ESG, ou du moins de certains de ses aspects qui se sont avérés particulièrement contre-productifs, a déjà eu lieu. Par exemple, en ce qui concerne la gouvernance, un grand nombre d’entreprises, y compris de grandes sociétés comme Amazon, X (anciennement Twitter), Nike et Disney, ont déjà commencé à purger leurs divisions DEI et ont licencié des dizaines de milliers de « personnes chargées de la diversité » ainsi que leurs responsables en chef de la diversité au cours des dernières années.

Mais maintenant que les plus grands gestionnaires de fonds commencent à se détourner publiquement de l’ESG, les entreprises qui se sont appuyées sur ces notations au cours de la dernière décennie pourraient également devoir réévaluer leurs stratégies si elles veulent rester au top.

Selon un rapport récent de Laura Martin, analyste financière chez Needham, le PDG de Disney, Bob Iger, a déclaré à l’improviste lors d’une réunion d’investisseurs de 120 personnes en septembre qu’il voulait « faire taire le bruit » sur les questions de guerre culturelle parce que ce n’était « pas sain » pour les activités de Disney, soulignant que le contenu devait être « divertissant, pas axé sur les problèmes ».

« Notre objectif n’est pas de participer à une guerre culturelle. Notre objectif est de continuer à raconter des histoires merveilleuses et d’avoir un impact positif sur le monde », a également déclaré M. Iger en juillet.

On peut toutefois se demander si M. Iger souhaite réellement retirer Disney de la guerre culturelle ou s’il cherche simplement un moyen de rendre moins visible le rôle de l’entreprise dans la promotion de l’agenda progressiste et de minimiser les retours de bâton.

Jusqu’à présent, Disney n’a annoncé aucune mesure concrète pour s’éloigner de la « guerre culturelle » et il faudra probablement attendre au moins un an pour voir si l’entreprise a effectivement changé d’orientation. En attendant, le géant des médias, comme la plupart de ses concurrents, continue à remplir ses films, comme le prochain remake de Blanche-Neige, d’idéologie progressiste et d’attaques contre les valeurs traditionnelles.

Netflix, qui s’est rendu tristement célèbre pour avoir échangé la race de personnages populaires au nom de la diversité et pour avoir mis en avant un contenu LGBTQ prêchi-prêcha, semble également essayer de s’éloigner de la foule « woke », même si c’est à un rythme d’escargot.

Après avoir perdu plus d’un million d’abonnés en 2022, le service de streaming a commencé à revenir en forme en annulant des émissions progressistes sur des bébés antiracistes, en se concentrant plutôt sur des documentaires sur des crimes réels et en refusant de censurer des humoristes controversés comme Dave Chapelle et Chris Rock.

PHOTO DE DOSSIER. Une publicité de Neflix avec des messages de soutien aux personnes LGTB
est vue à la station de métro Chueca à Madrid avant l’ouverture officielle
de la Gay Pride MADO 2019. John Milner/Getty Images

À la suite de l’émission spéciale « The Closer » de Chappelle l’année dernière, qui a suscité l’ire de nombreux progressistes, le service de diffusion en continu a même indiqué dans une note de service à ses employés indignés qu’ils devraient chercher un autre emploi s’ils avaient des difficultés à travailler sur des contenus avec lesquels ils n’étaient pas d’accord.

Cependant, à l’exception de quelques films et émissions récents et réussis, comme Guardiens de la Galaxie 3 et One Piece, qui ont réussi à se distancer des guerres culturelles actuelles et à divertir leur public, ni Netflix ni Hollywood dans son ensemble n’ont vraiment abandonné leurs vieilles habitudes.

Outre l’accent mis sur la GSE, le caractère « bancal » de la plupart de ces projets peut également s’expliquer par le fait que la plupart des salles de rédaction d’Hollywood sont « peuplées d’incompétents et d’activistes en général », comme l’a souligné un scénariste hollywoodien qui se fait appeler Script Doctor sur X. Il a expliqué que bon nombre de ces « jeunes » qui travaillent actuellement dans l’industrie ont obtenu leur poste grâce à des quotas d’inclusivité.

Toutefois, la grève de la Writers Guild of America (WGA) de cet été pourrait entraîner des changements dans l’industrie, a déclaré le scénariste lors d’un récent podcast. Après une impasse de près de cinq mois, l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP) a finalement signé un accord avec la WGA en vertu duquel les scénaristes seront mieux rémunérés pour leur travail et bénéficieront de certaines protections, notamment contre l’IA.

Mais, dans le même temps, ces changements signifient également que les studios devront payer plus pour un seul projet, ce qui signifie qu’ils seront incités à maximiser la rentabilité en choisissant la qualité plutôt que la quantité. Script Doctor a également noté que les réformes du fonctionnement des salles d’écriture pousseront les showrunners à embaucher les meilleurs scénaristes possibles, au lieu de faire appel à des « recrutements diversifiés » coûteux qui n’apportent que peu ou pas de valeur à la table.

Avec les notations ESG qui font lentement mais sûrement leur chemin vers la sortie, on peut espérer que les entreprises seront enfin incitées à se concentrer davantage sur la satisfaction de leurs clients plutôt que de prêcher et de pousser des idéologies marginales sur leurs publics cibles déjà frustrés.

Par Dmitry Pauk, un journaliste et reporter qui aime toutes les formes de divertissement, y compris, mais sans s’y limiter, les jeux sur PC, la basse et le bon sens.




Effets des injections, de la 5G et des chemtrails

[Source : kla.tv]

Transcription

Vous avez maintenant entendu des mots et des témoignages très durs de la part des inventeurs de ces technologies. Mais ce qui est le plus catastrophique, c’est la combinaison de toutes les technologies déjà mentionnées. Aussi bien les injections d’ARNm que la 5 G ou les substances des chemtrails ont toujours le même effet — et se renforcent mutuellement : notre volonté, notre capacité de réflexion, c’est-à-dire notre capacité de concentration, est de plus en plus paralysée.

Lorsqu’un grand criminel est pris en flagrant délit, il lui reste exactement trois possibilités : la reddition immédiate, la fuite immédiate ou l’attaque ouverte. Big-Pharma et son escroquerie mondiale à la vaccination ont été pris en flagrant délit. Des milliers de témoins compétents ont encerclé Big-Pharma et son OMS depuis la pandémie de Covid et les ont démasquées à la lumière de la vérité. Comme le prouvent les développements actuels en politique, en médecine, en science, etc., Big-Pharma, son cartel de médias et les politiciens qui leur sont liés n’envisagent pas de capituler. Cette mafia mondiale n’envisage pas non plus de s’enfuir. Elle n’en a pas besoin. Au contraire, elle s’est déjà protégée juridiquement de manière drastique, avec l’aide de ses vassaux de la justice. Elle n’a donc pas besoin de s’enfuir. Elle s’est donc immédiatement préparée à une attaque de grande envergure contre ses dénonciateurs et, en fin de compte, contre le monde entier. Et elle s’apprête à faire le grand saut sur sa proie. Les armes qu’elle utilise dans sa guerre d’agression contre l’humanité sont des études complètement fictives et mensongères, réalisées par ses propres agents. Et comme ces agents sont impliqués dans des conflits d’intérêts majeurs, ils se présentent, comme le loup déguisé en mouton, déguisés en soi-disant experts indépendants. Et en s’appuyant sur des affirmations erronées totalement infondées, Big-Pharma, par l’intermédiaire des médias de son propre cartel, se félicite actuellement dans le monde entier, de ses formidables succès en matière de vaccination. Et c’est précisément avec ce mensonge enthousiasmant d’avoir sauvé des millions de vies humaines avec ses vaccins Covid que Big-Parma dissimule le fait, mille fois prouvé, que les coupables sont précisément ces vaccinations qui, en réalité, ont causé des dommages durables à des millions de personnes et en ont tué d’innombrables autres. Mais comme si ça ne suffisait pas, ils tirent déjà les ficelles pour les prochaines pandémies avec des mesures encore plus restrictives que celles du Covid-19.

À l’avenir, ces mesures devront être prescrites, imposées et appliquées rigoureusement par des institutions étroitement liées à Big-Pharma. Tout ce jeu est, en fin de compte, aussi incroyablement dérisoire que le jeu des enfants dans le bac à sable, vous savez. Vous vous souvenez certainement encore de ces enfants dominants dans le bac à sable, dans votre propre enfance. Ces méchants camarades de jeu transformaient alors arbitrairement toutes les règles du jeu connues, en toutes sortes de nouvelles « lois », à leur convenance. Ils le faisaient chaque fois qu’ils voyaient leur propre avantage, leurs avantages ou leur petit pouvoir menacés d’une manière ou d’une autre. N’est-ce pas ? Les enfants faibles étaient alors toujours immédiatement dépassés par ces têtes dominantes, tout comme nous avons été dépassés en tant que peuples entiers, lorsque tous ces décrets les plus absurdes, toutes ces nouvelles lois et règles du jeu gouvernementales nous ont été imposées par des politiciens aux ordres de la pharmacie et autres. Mais contrairement aux enfants, le monde des adultes s’est montré bien plus docile. En effet, les enfants dépassés quittent en général assez rapidement le bac à sable et le terrain de jeu ou quoi que ce soit d’autre lorsque des enfants malveillants et dominateurs leur imposent constamment de nouvelles règles. Le monde des adultes, quant à lui, reste comme hypnotisé dans son bac à sable, acceptant docilement une tyrannie après l’autre. Je dis, qu’avant de vous soumettre définitivement à cette dictature arbitraire de la santé mondiale de Big-Pharma, de son OMS, etc., s’il vous plaît, regardez autour de vous une fois de plus. Regardez à quel genre de personnes vous êtes en train de renvoyer la balle du pouvoir. Et je dis ce qui est : ni les partisans ni les adversaires de la vaccination n’apprécieront ce genre de personnes qui veulent tout dominer. Je dis qu’aucune personne normale sous ce ciel n’apprécie ces personnes. Car il s’agit d’un seul et même groupe de criminels qui, avec leur plandémie de Covid, nous montrent encore aujourd’hui de quoi ils sont capables. Je rappelle quelques éléments : ils viennent de nous imposer des vaccins dont il a été prouvé que ce n’étaient pas des vaccins ! Et ce, malgré les cris retentissants d’un grand nombre d’experts indépendants, et ce dès la première heure.

Ils ont injecté leurs substances génétiques hautement toxiques dans des dizaines de millions de personnes ignorantes, malgré tout, et ont ainsi mené des expériences strictement interdites sur les peuples. Il est prouvé que des cocktails toxiques nous ont été fournis en trois lots différents. L’un était inoffensif, comme un placebo, le deuxième était moyennement dangereux à dangereux, le troisième était même mortel. Tout est prouvé ! Et ce, en dépit de toutes les mises en garde antérieures de spécialistes de haut niveau. Ils ont tout imposé par négligence, sans aucune preuve ni test réussi. Et toutes leurs affirmations sur leurs vaccins, sur leurs mesures de masques et de plandémies se basaient en outre sur des données vraiment inventées, complètement folles, sur des théories absolument indéfendables sur le plan scientifique, voire sur des mensonges à faire dresser les cheveux sur la tête, il faut bien le dire, avec lesquels ils avaient sans scrupule rejeté toutes les découvertes pertinentes. Et voyez, les mêmes personnes qui veulent maintenant dominer le monde via le système de santé n’ont pas changé d’avis, même après que tout s’est passé exactement comme les personnes sceptiques compétentes du monde entier l’avaient prédit. Vous le voyez ? Au lieu de cela, ces cartels pharmaceutiques se sont même protégés juridiquement à temps contre toute poursuite et toute responsabilité. Et maintenant, c’est encore pire : ce même type de personnes a aussi habilement fait en sorte qu’aucune caisse d’assurance maladie ne doive prendre en charge les dommages causés par les vaccins.

Vous savez, à y regarder de plus près, les caisses d’assurance maladie ne sont que les bras armés de ces cartels pharmaceutiques criminels. Le paiement de dommages et intérêts par les caisses de maladie diminuerait gravement en effet la maximisation des profits de l’industrie pharmaceutique, vous comprenez ? Tu vois, ce genre de personnes a donc réussi à laisser avec leurs séquelles toutes les victimes de son expérience mortelle sur les peuples sans défense et sans ressources. Mais il y a encore pire. Écoutez bien maintenant ! Ce même type de personnes a en outre décalé et déformé toutes les bases juridiques de telle sorte que ces personnes sont les seules à être couvertes juridiquement en tant que coupables, en tant qu’agresseurs et bourreaux de toute l’humanité ! Ils sont les seuls à profiter massivement de toute cette crise, et ce à hauteur de milliards et de billions, comme nous ne cessons d’en témoigner. Cela signifie que partout dans le monde où des victimes de la vaccination demandent des dommages et intérêts ou veulent faire porter la responsabilité à Big-Pharma et à ses cartels, Big-Pharma ne doit même plus payer les frais de justice pour sa défense. Comprenez donc ce que sont ces gens ! Leurs lois bac à sable astucieuses sont en effet conçues de telle sorte que nous, les contribuables lésés, devons également payer les frais de justice de ces meurtriers insolents. Oui, nous, le peuple lésé, finançons donc aussi le combat de cette mafia meurtrière (je dis bien de cette tueuse par vaccins), contre toutes ses victimes de la vaccination. Réfléchissez-y !

Vous voyez, c’est précisément ce genre d’individus et aucun autre, qui veulent se faire élire à la tête des non-vaccinés et des vaccinés. Si nous n’opposons pas immédiatement à ces grands criminels et à leurs mentalités de bac à sable des prisons que je qualifierai de sûres. D’ici là, nous devrions toutefois poser trois exigences intransigeantes à nos gouvernements et aux médias de masse :

  1. le discours toujours ouvert sur tous ces crimes attestés,
  2. le traitement complet de tous ces crimes graves mentionnés ici,
  3. une interdiction absolue de profit en cas de crise pour Big-Pharma et tous les grands profiteurs qui, dans leur mentalité, tirent profit des crises et des catastrophes.

Voilà, vous voyez, c’était juste l’entrée en matière, parce qu’il y a encore plus grave. Restez avec moi jusqu’à ce que vous compreniez vraiment de quoi nous parlons.

Michael Nehls, médecin et généticien moléculaire, vient de publier un livre intitulé « Das endoktrinierte Gehirn » (Le cerveau endoctriné).

Nehls y documente cette attaque cachée et délibérée contre un mécanisme neurobiologique très important en nous, à savoir celui qui crée et préserve notre individualité. Tout est en effet conçu dans la tête. Il montre comment ce mécanisme central de notre développement personnel est perturbé et capturé de manière très ciblée par ces vaccins.

Le Dr Nehls témoigne que la société est ainsi consciemment rendue malléable. Nehls dit littéralement :

« Ce que nous vivons est une attaque ciblée contre notre cerveau, notre individualité créative et notre mémoire autobiographique. Quand on veut dominer les gens, il ne s’agit pas seulement d’affaiblir leur système immunitaire normal, mais aussi leur système immunitaire mental, c’est-à-dire leur capacité à se défendre contre les attaques. »

Il nous explique donc comment la protéine spike inhibe de manière spectaculaire la formation de nouvelles cellules cérébrales dans l’hippocampe. Le virus a également été modifié, dit-il, de manière à pouvoir franchir la barrière hématoencéphalique. Citation : « On savait dès le départ que le cerveau serait endommagé », souligne le généticien moléculaire.

En termes simples, l’objectif est de réduire les capacités de notre cerveau. De faire en sorte que l’hippocampe se réduise. Il s’agirait donc d’une attaque contre l’ensemble de notre capacité de réflexion et de nos souvenirs. Est-ce que c’est flagrant ou non ? Nehls est convaincu qu’il n’y a pas d’autre raison pour laquelle tous les vaccins, même contre la grippe, sont actuellement remplacés par des préparations à base d’ARNm.

Lorsqu’on a demandé au Dr Nehls quel était l’objectif final de tout cela, il a déclaré — je le cite à nouveau : « On veut nous préparer à une société dirigée par l’IA (l’“intelligence artificielle”), dans laquelle tout doit être prévisible et calculable. Nous devons faire tout ce qu’on nous demande de faire. » Fin de citation.

Cette transformation de la société a donc pour objectif, selon ce généticien moléculaire, que les gens finissent par ne plus vivre que dans la peur, que toute leur personnalité ne soit plus que peur, pour ainsi dire, afin que nous puissions dire un jour : « Je trouve ça génial que le gouvernement, l’OMS, prenne enfin les choses en main. Nous avons également besoin du FEM et du Great Reset prôné par Klaus Schwab, etc. — nous avons besoin d’un gouvernement mondial fort. » C’est à cela que tout se résume.

Le Dr Nehls a d’ailleurs recommandé, comme antidote efficace à ces actions d’abrutissement, que nous utilisions nos cerveaux le plus activement possible, par exemple par un travail d’information permanent ou par beaucoup de pensée créative, d’action, d’interaction avant tout. Il a également déclaré : « Si nous avions simplement consommé des quantités accrues de vitamine D (D comme “Dora”) pendant la phase de Covid, il n’y aurait pas eu un seul malade du Covid. » Une déclaration d’un généticien moléculaire, vous comprenez. On pourrait également réduire de 70 % la maladie d’Alzheimer de cette manière — avec 6 euros par an pour un peu de vitamine D — cela n’est qu’une remarque en passant.

Mais revenons-en à nos bourreaux : ce type de personnes, qui nous a fait et nous fait encore tout cela avec le Covid, dispose malheureusement de quelques autres domaines d’activité, c’est-à-dire de technologies extrêmement dangereuses. Mais au sommet de la pyramide, il s’agit d’une seule et même entreprise, ou, pour reprendre l’image d’ouverture, d’un seul et même agresseur derrière tout cela.

C’est donc le même type de personnes qui exploite par exemple les technologies de géo-ingénierie et de 5 G. C’est le même type de personnes qui gère les quelque 200 installations HAARP, c’est-à-dire des armes météorologiques, dans le monde entier. Et tous ces secteurs forment malheureusement ensemble un grand tout. Je vais vous le prouver maintenant, et ce de la bouche même des inventeurs de cesdites technologies, de leur propre bouche. Chacune des affirmations qui suivent est étayée par des sources de première main et peut être consultée sous le texte de l’émission.

Je sais que cela semble être de la folie pure, mais nous nous trouvons réellement dans une troisième guerre mondiale hybride. En d’autres termes elle est menée en silence avec des agents biologiques, des technologies d’intelligence artificielle, des armes à rayonnement, des armes chimiques, c’est-à-dire des armes et des moyens essentiellement invisibles à l’œil nu. Il s’agit d’une guerre invisible, c’est ce que veut dire hybride, mais cette guerre est d’autant plus meurtrière. Et je dis qu’elle fera finalement bien plus de victimes que toutes les guerres précédentes réunies, si nous ne l’empêchons pas maintenant ensemble en tant que peuple. Si possible, consultez également autant que possible les sources de première main mentionnées ci-dessous. Toutes les déclarations les plus importantes y sont réellement filmées, on y trouve les enregistrements originaux de ce dont je témoigne ici.

Je résume ici ce qui est en jeu : vous voyez, tant les vaccins ARNm que la géo-ingénierie et la technologie 5G forment, avec les compteurs intelligents, on peut encore les mentionner et quelques autres choses, un seul système homogène — c’est de cela qu’il s’agit. Il s’agit d’une seule arme d’attaque indiciblement dangereuse contre l’humanité. Et il faut le souligner à nouveau, le virus Covid est un produit purement militaire ! Il est impossible qu’il soit issu de la nature. Il est prouvé de manière irréfutable qu’il s’agit d’une arme de guerre biologique créée à 100 % dans le laboratoire de scientifiques fous. Ce fait est confirmé par un nombre croissant de chercheurs indépendants et compétents. Je ne peux toutefois pas les aborder tous ici.

Les protéines spike administrées par les injections d’ARNm pénètrent donc dans le sang et le cerveau humain et y produisent exactement les mêmes effets que les antennes de téléphonie mobile 4G et maintenant, cent fois plus puissantes, les antennes 5G. Les nanoparticules pulvérisées pendant des années et déposées dans les peuples par la géo-ingénierie des chemtrails travaillent également dans le même but. En fin de compte, il s’agit donc d’une attaque militaire ennemie qui veut en finir avec la prétendue surpopulation. Acceptez-le, vérifiez, nous avons tout documenté de manière solide à Kla.TV.

Et encore une fois, le même genre de personnes vient de nous montrer comment elles sont capables d’arrêter l’aide mondiale contre la faim pour financer les mesures de Covid contre nous avec cet argent économisé ! Les mesures ! Celles-ci ont englouti des milliards, vous le savez. C’est ainsi qu’ils ont envoyé d’innombrables personnes mourir de faim d’un côté, pour nous faire participer de l’autre côté à leurs vaccinations obligatoires. Toute obligation de vaccination, même toute vaccination seulement envisageable à l’avenir, doit donc être soupçonnée à 100 % d’être une offensive militaire — sous ces aspects. Vous comprenez ? Je répète donc : attention à toute vaccination à l’avenir, car chaque vaccin, quel que soit son nom, peut être une injection camouflée d’ARNm et de protéinesspike.

Mais chaque antenne 5G installée, chaque compteur intelligent intégré, etc. sert également le même agenda de ce type de personnes. Oui, en fin de compte, il faut dire — et c’est peut-être la chose la plus difficile à digérer, le morceau le plus difficile à digérer pour l’humanité actuelle : en fin de compte, chaque téléphone portable allumé sert aussi littéralement de module de poids dans cette construction de domination mondiale de ces surveillants totaux.

Mais passons maintenant aux preuves :

En ce qui concerne la 5G, le lanceur d’alerte le plus compétent qui existe sous ce ciel sur ce sujet témoigne, je le cite : « Je dois vous dire à tous que la 5G est un tueur. »

Mark Steel :

« Je dois vous dire que la 5G est un tueur. Je m’appelle Mark Steele et pour ceux qui n’ont pas encore entendu parler de moi, je suis l’un des plus grands experts mondiaux en matière de systèmes d’armes et de viseur tête haute. Et je suis un expert parce que j’ai inventé ces systèmes. »

Ivo : « Il est important de comprendre ce que fait la 5G et ce qu’ils prétendent qu’elle fait. Cette technologie a fait cuire les yeux comme des œufs pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous devons tous comprendre que ce sont des armes militaires, ce sont des fréquences d’attaque. C’est tout ce qu’il faut savoir à ce sujet. C’est de la torture par micro-ondes, c’est exactement ça. » Fin de citation.

Et maintenant une citation du spécialiste Thomas Joseph Brown, et il témoigne, je le cite aussi : « … C’est le même rayonnement qui est utilisé dans les systèmes d’armes pour disperser les foules. » Fin de citation. Vous voyez, tout le monde dit la même chose. Steele, l’inventeur de la 5G, continue à parler de lentilles de focalisation très puissantes qui peuvent même faire une carte en 3D de nos maisons via la 5G. Steele dit textuellement :

Mark Steel:

« La fréquence 868 MHz est utilisée spécifiquement pour la surveillance des champs de bataille, car le rayonnement inférieur au gigahertz est capable de passer à travers des murs en béton massif avec une grande facilité. C’est un système d’acquisition de cibles. Une “antenne réseau à commande de phase” est un radar de champ de bataille qui est extrêmement bon pour identifier des cibles sur un champ de bataille et se connecter à ces cibles. Et ce n’est pas tout, il peut t’attaquer en tant qu’individu, en tant que cible. C’est-à-dire que tout détective qui s’occupe d’une affaire, tout avocat, tout militant qui s’occupe de quelque chose de controversé est potentiellement en danger de mort avec ça. »

Ivo :

Au sujet des antennes placées au-dessus de l’éclairage public à LED, Steele témoigne qu’elles sont déguisées en système de contrôle et sont en fait des systèmes d’armes pour le champ de bataille. Laissez l’inventeur de ces choses vous le dire. Il dit que la première antenne réseau à commande de phase s’appelait « Mammut ». Selon lui, elle a été développée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et a été construite pour identifier les avions alliés en approche. Mais depuis, le développement a considérablement progressé, souligne-t-il.

Barrie Trower, l’ancien spécialiste de la Royal Navy pour le développement d’armes à micro-ondes, témoigne également de cet événement d’extermination par ces mots :

Barrie Trower :

« … J’ai ainsi compris la guerre avec les micro-ondes, comment on peut nuire aux gens et quels sont les dégâts qu’elles causent. Les micro-ondes ont ensuite été utilisées, et le sont encore aujourd’hui, comme une arme. C’est une arme parfaitement camouflée. »

Ivo : Vous voyez, pas de théorie du complot, ce sont les inventeurs et les développeurs de ces choses.

Trower étaye ses dires par des actions de gouvernements, qui n’aiment d’ailleurs pas certains groupes de personnes, comme les femmes qui ont protesté à Greenham contre les missiles américains, etc. Elles ont ensuite été bombardées de micro-ondes. Cela prouve tout. Les catholiques d’Irlande du Nord ont également été bombardés de micro-ondes pour les rendre malades. Et il souligne que cela se fait depuis longtemps dans le monde entier.

Trower ajoute littéralement :

« C’est aussi une arme qui permet de ne pas se rendre compte qu’on se fait tirer dessus, car la dose est très faible — ce qui est plus dangereux qu’une forte dose. C’est une dose très faible et cela peut durer un an — mais elle peut causer des lésions neurologiques et des cancers avec des micro-ondes à faible dose. On peut rendre ses adversaires malades. C’est une arme parfaite pour les gouvernements. »

Passons à l’expert Max Igan. Il souligne également que la cinquième génération de téléphonie mobile est complètement différente de tout ce qui existait jusqu’à présent. Il ne s’agit même plus de la même technique, parce qu’il s’agit d’une technique militaire millimétrique, dit-il. Ce sont tous des spécialistes (qui disent cela). Si vous regardez cette technologie, par exemple dans les publications de la DARPA, etc. (explication du mot : département du ministère américain de la Défense), vous vous rendez compte qu’avec la 5G, on peut vraiment tout influencer et tout faire : le contrôle ciblé des masses humaines, la guerre psychologique, la surveillance parfaite. Tout ce que vous pouvez imaginer, c’est ce que vous pouvez faire avec la 5G. Toutes les applications militaires qui ont des éléments électromagnétiques peuvent être réalisées avec la 5G. Voilà ce qu’on peut faire. Écoutez ce dont on témoigne ici. Voyez, et c’est précisément cette technologie 5G qui est en train d’être répandue sur toute la population.

En ce qui concerne le lien entre la géo-ingénierie, c’est-à-dire les chemtrails, et la 5G, Mark Steele, l’inventeur de la 5G, a littéralement attesté ce qui suit. Je cite :

Mark Steel:

« Tout est lié. Les particules métalliques permettent aux antennes 5G de vous identifier et de vous surveiller 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même dans votre maison. »

Ivo : Vous voyez, et nous avons tous été régulièrement recouverts de dizaines de milliers de tonnes de nanoparticules provenant de ces chemtrails au cours des dernières années — nous avons tous été témoins. Steel témoigne que nos corps en sont imprégnés. Donc ces particules, dit-il, produisent une sorte de lueur phosphorescente, de sorte que nous pouvons être détectés dans nos maisons, même dans les bunkers, où que nous soyons. Il dit que la 5G est capable de nous trouver n’importe où parce que ces particules agissent comme une sorte d’antenne ou de phare pour cette technologie.

John Patterson, lui aussi spécialiste de haut niveau, a testé des systèmes numériques pendant 20 ans, écoutez bien, pendant 20 ans, et au fil du temps, il a compris à quel point les rayonnements électromagnétiques étaient dangereux. Et aujourd’hui, il témoigne que ça détruit en quelque sorte le champ bioélectrique de tout notre corps, comme les champs bioélectriques de notre cerveau, de notre système nerveux qui communiquent avec nos muscles, etc.

OlleJohansson, de l’Institut Karolinska en Suède, a également souligné cela avec force :

Mark Steel :

« D’après OlleJohansson de l’Institut Karolinska en Suède, l’exposition actuelle aux rayonnements est d’un trillion de fois, soit 10 puissance 18 fois plus que le rayonnement naturel. »

Ivo : Mais le plus catastrophique dans tout cela, c’est la combinaison de toutes ces technologies déjà mentionnées. Les injections d’ARNm, la 5 G ou les substances des chemtrails produisent toujours un seul et même effet, et se renforcent encore mutuellement. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de notre force de volonté, de la limitation de notre capacité de réflexion, c’est-à-dire de notre capacité de concentration qui est de plus en plus paralysée. En d’autres termes, il devient de plus en plus difficile pour les individus d’être conscients du contexte, de résister — j’anticipe — de mémoriser des choses ou d’apprendre de nouvelles choses. Le cerveau humain devient conditionné pour devenir de plus en plus passif, en d’autres termes de plus en plus indifférent. Cette passivité a été conditionnée depuis des décennies par la télévision, l’industrie du divertissement, par les drogues introduites, la sexualisation, et ce jusqu’à nos enfants. Reconnaissez-le, tout est lié. Une grande cohérence. Tout cela a épuisé notre énergie mentale de réflexion. En d’autres termes notre activité cérébrale, notre curiosité est paralysée. De même, à cause de la publicité permanente, notamment pour les alcools forts et autres, nos neurones dits d’indexation ont été massivement attaqués. Nous ne pouvons plus mémoriser correctement ces choses. Cette diminution de notre capacité de réflexion est également aggravée par l’obscurcissement permanent du soleil dû aux chemtrails. Nous en avons tous fait l’expérience. En d’autres termes, ils nous privent de la vitamine D, si importante, D comme Dora. Et nos agresseurs remplacent naturellement cette vitamine, ce manque de vitamine, par leurs protéines de pointe — et c’est ainsi que se referme ce cercle diabolique. L’humanité est de plus en plus bloquée intellectuellement et spirituellement par cette alliance infernale. Cette paralysie — je dis bien paralysie — s’étend jusqu’à la perception spirituelle et à l’esprit des hommes de Dieu, jusqu’aux prières des hommes de Dieu. Sous l’effet de cette irradiation, ils sont de moins en moins capables d’adopter de nouvelles pensées, de s’occuper de problèmes, de lutter. Le manque de volonté et la tendance à la dépression ont au contraire triplé depuis les injections Covid en 2020. Écoutez ceci. Les élèves s’abrutissent à vue d’œil, deviennent de plus en plus incapables d’apprendre. Vous trouverez en dessous, comme je l’ai dit, toutes les sources pour approfondir ce sujet. La maladie d’Alzheimer est également un des principaux produits avérés de ces attaques. Chez les jeunes, la maladie d’Alzheimer a augmenté de 30 % depuis les vaccins. Voilà ce qui se passe. Il est particulièrement frappant de constater que même les bébés, qui n’ont encore jamais fait partie du groupe à problèmes, sont et ont été massivement touchés. Et du point de vue de tous les spécialistes, il s’agit toujours de rendre l’humanité docile — dès la naissance, si possible — oui, de produire une sorte d’abrutissement ciblé afin de rendre l’humanité réceptive à l’intelligence artificielle. C’est le grand plan. Celle-ci viendra alors comme la grande sauveuse et l’assistante pour surmonter notre faiblesse, pour la compléter. Vous voyez, la récolte de cette révolution de l’IA a été planifiée pour 2030 au plus tard. Nous avons tous ces documents. C’est-à-dire que d’ici là, l’attaque, la prise de contrôle de tous ceux qui ont été rendus passifs, c’est-à-dire crétinisés et de tous ceux qui sont sans défense, doit déjà avoir eu lieu. 2030, c’est le plan. Faisons en sorte de l’empêcher ensemble, d’accord ?

Revenons à Olle Johansson de l’Institut Karolinska en Suède. Il a notamment souligné que ces effets très dangereux des ondes électromagnétiques sur notre vie biologique ont déjà été démontrés par des milliers d’études depuis 1932. Et tout cela indique que nous nous dirigeons vraiment tout droit vers une catastrophe sanitaire mondiale, mes chers, une catastrophe pire que n’importe quelle addiction au tabac ou aux drogues et à leur consommation.

La 5G est un rayonnement électromagnétique concentré et focalisé, 100 fois plus élevé que n’importe quel autre rayonnement de téléphonie mobile. La 5G — encore une fois — correspond donc à ce rayonnement des systèmes d’armes qui fonctionnent avec de l’énergie dirigée. Une équipe internationale de 237 scientifiques du domaine des « champs électromagnétiques », provenant de 41 pays, a également demandé à l’ONU, et en particulier à l’OMS, d’élaborer rapidement des directives plus strictes pour une meilleure protection contre les rayonnements. Ils ont exigé des mesures de précaution et ont textuellement rappelé leur devoir d’informer la population sur les risques sanitaires considérables. En particulier sur les risques pour les enfants, les fœtus et leur développement. Mais vous voyez, tout cela n’a servi à rien. Et ce, même lorsqu’ils ont dénoncé les quelque 20 000 satellites qui doivent être placés en orbite basse de nos jours. Il est en effet prévu que ces satellites envoient ce signal 5G dans tous les coins de la planète. Voilà ce que vise cette clique. Et je dis qu’il n’y a vraiment qu’une seule bonne réponse à cela. Vous savez laquelle ? Ces armes mortelles, qui prennent la forme d’antennes de téléphonie mobile pointées sur nous, doivent toutes disparaître ! Je dis bien toutes ! Tout comme les expériences avec l’ARNm. Elles doivent de même disparaître complètement. Pas simplement être un peu réduites. Vous comprenez ? Sans compromis, il faut les supprimer ! C’est la seule bonne réponse ! Vous voyez, pour notre communication habituelle, des technologies complètement inoffensives suffisent, et de loin ! Nous pouvons parfaitement nous passer de tout le reste, ou peut-être y accéder à la maison par câble.

Toujours sur la question, qu’en est-il de la technologie émergente Smart ou intelligente. « Smart », qu’est-ce que ça signifie en réalité ? Écoutez encore la réponse de l’inventeur de la 5G, Mark Steele :

Mark Steel:

« Tout ce qui porte le terme de “smart” désigne une technologie secrète pour l’armement militaire dans les zones résidentielles, c’est cela “SMART”. Chaque élément de la technologie intelligente a été développé soit pour une utilisation sur le champ de bataille, soit pour la surveillance. Il est évident que ces développements doivent être exploités commercialement pour que les gens les emportent chez eux. Ce sont des antennes radar, des antennes radar à réseau phasé. »

Ivo : Et puis il a souligné, lui l’inventeur de la 5 G, que ce signal radar 5G finirait par détruire et tuer toutes les abeilles et, pour finir, toute structure biologique. Ce n’est pas une théorie de conspiration, mais la parole de l’inventeur de ces machines. Avec le temps, ces ondes rendraient le bétail et le sol stériles. La terre deviendrait alors de moins en moins précieuse et les agriculteurs disparaîtraient. C’est son témoignage, oui.

Donc, en résumé, Steele a confirmé que le développement de la 5G, à coup de milliards de nos gentils gouvernements, n’est rien d’autre que l’installation d’armes déguisée en moyens de communication. Cela va encore un peu plus loin. Selon lui, tout cela doit être classé dans la catégorie du terrorisme écologique. Vous voyez à quel point ces choses sont importantes ?

En réalité, la démence, le diabète, les maladies mentales et toutes sortes de maladies qui en découlent rendent le pays infirme. Vous venez d’entendre des mots durs et des témoignages directement de la bouche des inventeurs de ces technologies. Vous connaissez déjà les témoignages du professeur Bhakdi et de tous les professeurs renommés, de tous les scientifiques possibles sur le thème des vaccins à ARNm. Sinon, étudiez-les s’il vous plaît avec nos émissions de Kla.TV sur le sujet. Vous trouverez cela. Sacha Stone, qui a réalisé le film 5G-Apocalypse, a témoigné en résumé ainsi :

Sacha Stone :

« J’ai rencontré des biologistes cellulaires et moléculaires, des microscopistes du sang, des concepteurs d’armes, des activistes et des scientifiques, et toutes leurs opinions aboutissent à la même conclusion : la 5G est certainement la fin du monde. C’est un événement d’extermination qui sera introduit dans nos maisons, nos écoles et nos rues, jusque dans les cellules de notre corps humain. C’est un danger si énorme qu’il est difficile de le décrire. (…) Mais ça signifie simplement que tu seras visible et ciblé partout dans ta propre maison. Partout à la surface de la Terre, ils pourront te trouver et te prendre pour cible. Tu seras visible pour des maîtres invisibles, chacun de nous, à tout moment. »

Ivo : Je dis, s’il vous plaît, transmettez d’urgence ces graves témoignages à tous les êtres humains, aux journalistes, aux prédicateurs, aux responsables d’églises, aux politiciens, où que vous les trouviez près de vous, où que vous soyez. Le temps presse, mes chers !

Je résume : cette mafia des sociétés secrètes, qui s’est hissée au-dessus de tout, aux leviers de commande du pouvoir et au-dessus de tout dispositif de protection, de justice, etc., elle doit être reconnue par le peuple, renversée et mise sous les verrous ! Il n’y a pas d’alternative ! Mais si ce silence mondial de la justice, dont il est prouvé qu’il dépasse l’entendement, se poursuit, la justice elle-même contraindra les peuples sans défense à créer de nouveaux tribunaux populaires légaux.

Le système judiciaire se met immédiatement en branle si, par exemple, les grandes entreprises pharmaceutiques et leurs vassaux murmurent qu’il y a un nouveau variant du Covid dans certaines eaux usées, ou que seulement deux personnes ont été testées positives quelque part. Mais la même justice se tait de manière implacable lorsque, d’un autre côté, des millions de personnes crient que les injections antiCovid imprudentes ont blessé, estropié ou même tué leurs bien-aimés !

Kla.TV s’efforcera donc de mettre en place des cours de formation sur les démarches légales à suivre pour créer les tribunaux populaires nécessaires. Il faut qu’ils soient diffusés et qu’ils se basent sur les lois et les constitutions existantes des peuples. L’heure tourne, mes chers. S’il vous plaît, agissez et diffusez toutes ces informations partout où vous le pouvez !

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :




Note sur Poutine et Gates

Par Joseph Stroberg

ST. PETERSBOURG, 6 juin/TASS/. Les gouvernements commenceront à l’avenir à verser un revenu de base universel aux citoyens de leur pays, a déclaré Alexei Kudrin, président de la Chambre des comptes de Russie, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiya-24 en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

« À l’avenir, je pense que le revenu de base garanti, qui est également appelé revenu de base inconditionnel, est ce à quoi les pays finiront par aboutir », a-t-il souligné. « Toutefois, ce revenu sera trop faible pour permettre de vivre pleinement sa vie », a ajouté M. Kurdin.

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg 2021, organisé par la Fondation Roscongress, s’est déroulé du 2 au 5 juin. TASS était le partenaire d’information du forum et l’agence officielle d’hébergement des photos.

https://tass.com/economy/1299497

La plupart des pays semblent s’aligner mine de rien vers un revenu de base universel qui ne sera cependant pas gratuit, mais devra se mériter, comme pour le crédit social à la chinoise. La Russie n’y échappe visiblement pas. Et donc s’il s’avère que Poutine veut vraiment au fond de lui du bien pour son pays1, soit il est plus ou moins complètement dépassé par les événements, soit il est très mal conseillé, soit il n’a en réalité pas grande possibilité d’action, n’ayant qu’un pouvoir de façade (comme les autres dirigeants), ou une combinaison des trois.

De son côté, Bill Gates s’affiche en grand philanthrope qui veut le bien de l’Humanité et adopte une approche qui passe résolument par la technologie : informatique, intelligence artificielle, nanotechnologie vaxinale, pilotage logiciel de l’agroalimentation, etc.. Pour mener à bien ses nombreux projets censés améliorer la vie humaine, il utilise son immense fortune accumulée après des années à avoir été considéré comme l’Homme le plus riche du monde et figurant toujours dans le top 5 des multimilliardaires. Est-ce pur hasard si Gates est un grand ami de Xi Jinping2 et s’il s’affiche avec les grands apparents de ce monde3 ?

Dans la pratique et les faits, autant les Russes sous le règne apparent de Poutine que les êtres humains en général sous le règne antéchristique de Gates4 semblent se diriger tout droit vers l’asservissement complet sous l’effet d’une approche purement matérialiste de la vie, même si Poutine valorise encore une démarche spirituelle et témoigne de sa foi chrétienne. S’il est sincère dans sa démarche, alors il devient de plus en plus manifeste qu’il est sur le point d’être vaincu par le NWO (Nouvel Ordre Mondial) comme Trump l’a été avant lui5, notamment par la dimension financière, car le salaire moyen russe est en train de baisser nettement sous le coup des mesures économiques occidentales.

En poursuivant l’analyse des événements sous un angle eschatologique, alors il est hautement probable qu’aucune solution purement humaine ne pourra faire tomber ce NWO et mettre fin au règne de la triple Bête apocalyptique (mer, terre et Dragon). La seule qui le pourrait passerait par la destruction de la pierre angulaire de l’édifice — la théorie virale et sa mère la théorie des germes —, car c’est sur ces théories réfutées et non scientifiques6 que reposent les mesures sanitaires et les vaxins et que sans elles ces mesures et ces poisons injectés n’ont plus la moindre justification, alors qu’a contrario ceci permet pour l’instant la poursuite du plan d’asservissement total de l’Humanité.





La Chine — ce système de domination nous menace tous !

[Source : Kla.tv]

Il y a quelques décennies, la Chine était un pays agricole totalement appauvri et en retard au niveau technologique. En l’espace d’une trentaine d’années seulement, elle est en train de devenir une puissance mondiale de premier rang du point de vue économique, technologique et militaire. Pour bien situer cette ascension fulgurante de la République populaire de Chine, il est important d’examiner de plus près sa naissance et son développement. En effet, ce qu’on ne lit pas dans les livres d’histoire officiels ni même dans les médias grand public sur l’histoire de la République populaire de Chine, ce serait que, selon des journalistes d’investigation renommés, elle est indissociable de trois noms : Rothschild, Rockefeller et les Skull & Bones. Suivez-nous maintenant dans un voyage aventureux à travers l’histoire de la Chine, au cours duquel il apparaîtra clairement que la Chine a été délibérément construite comme un instrument du nouvel ordre mondial et qu’elle constitue un avant-goût du système de domination mondiale planifié.

I.) Regard sur ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre :

Skull & Bones est une très puissante organisation secrète occulte américaine, fondée à l’instigation de Lord Rothschild et financée par Rockefeller et d’autres banquiers de Wall Street. Selon Alexandra Robbins, une journaliste américaine, Skull & Bones a réussi à infiltrer presque toutes les grandes institutions scientifiques et politiques ainsi que les institutions financières, médiatiques et gouvernementales des États-Unis. Skull & Bones forme également le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR), également initié par Rothschild et financé par Rockefeller. Le CFR est le think tank américain le plus influent du siècle dernier, il a par exemple fourni à lui seul neuf présidents des États-Unis, dont l’actuel président Joe Biden.

Dans ses recherches Alexandra Robbins est arrivée à la conclusion suivante : l’objectif de Skull & Bones, et par conséquent des Rockefeller et des Rothschild, est de construire un nouvel ordre mondial dans lequel les libertés individuelles sont réduites et où tout le pouvoir est concentré dans les mains d’une petite élite.

II.) La naissance de la République populaire de Chine sous Mao Tsé-toung :

Dans le but d’établir un nouvel ordre mondial, Skull & Bones a fondé en Chine, au début du 20e siècle, une série d’écoles et d’hôpitaux qui ont donné naissance à l’actuelle Yale-China Association, connue sous le nom de « Yale-in-China ». Ils ont été financés par Rothschild et, plus tard, par la Fondation Rockefeller. Cette œuvre prétendument caritative poursuivait cependant en arrière-plan des objectifs totalement différents. Jonathan Spence, professeur d’histoire chinoise, a été le premier à découvrir les liens étroits entre Mao et Yale. Enfin, en 1972, le journal Yale Daily News a rapporté ce qui suit à ce sujet : « Yale a aidé de nombreux jeunes hommes dans leur ascension politique vers le pouvoir. Lors de la promotion de 1919, Yale-in-China a aidé, en plus des 1 000 leaders masculins…, un jeune homme du nom de Mao Tsé-toung » et « Sans le soutien de Yale, Mao Tsé-toung ne serait jamais passé de l’inconnu au pouvoir ! »

Lors de ses recherches, le journaliste d’investigation Alexander Schnarf est donc arrivé à la conclusion que de toute évidence Yale-in-China travaillait en secret à l’émergence d’un État communiste.

L’intervention de Skull & Bones dans la guerre civile chinoise (1927-1949), au cours de laquelle le Kuomintang nationaliste et le Parti communiste chinois de Mao Tsé-toung se disputaient la direction politique de la Chine, est également significative de leur influence et de leur approche subtile. Le conflit s’est terminé par la victoire des communistes sur le Kuomintang. Selon le Professeur Antony C. Sutton, chercheur et historien cette victoire a été remportée principalement grâce au fait que le général américain et franc-maçon George C. Marshall a discrètement désarmé les forces armées nationalistes qu’ils soutenaient initialement, en cessant de leur fournir des munitions en 1946. Le supérieur de Marshall était le secrétaire à la guerre Henry L. Stimson, un membre de Skull & Bones !

Les presque 30 années de règne de Mao Tsé-toung qui suivirent se transformèrent en un règne de terreur sans précédent. Avec des campagnes politiques telles que le « Grand Bond en avant » et la « Révolution culturelle », Mao a imposé par la contrainte une transformation de l’économie et de la société chinoises. La « révolution culturelle » avait pour but de détruire les anciennes coutumes, modes de pensée, habitudes, — en fait la culture chinoise et visait surtout les couches les plus âgées et les plus éduquées de la Chine, ce qui a coûté la vie à 2 à 5 millions de personnes. Le « Grand Bond en avant » devait permettre de rattraper le retard sur les pays occidentaux industrialisés et de raccourcir la période de transition vers le communisme. Malgré la grande famine qui en a résulté, Mao a imposé ses objectifs d’une main de fer. Selon Alexander Schnarf, les méthodes de répression pratiquées étaient d’une brutalité sans précédent. Les critiques ont été poursuivis sans relâche et des milliers de personnes ont été systématiquement torturées et assassinées. Même les enfants auraient été tués, broyés et utilisés comme engrais.

L’historien néerlandais Frank Dikötter estime qu’au moins 45 millions de personnes sont mortes rien que pendant la Grande Famine de Chine (1959 à 1961). Selon les estimations des scientifiques, la politique totalitaire et inhumaine de Mao a coûté la vie à 80 millions de personnes au total.

La politique de Mao était simple : quiconque ne respectait pas les règles était assassiné. Cela a conduit à une société dans laquelle toute critique était littéralement muselée. Ce qui restait n’était plus qu’une masse apeurée et soumise.

Le point de vue totalement différent de David Rockefeller est effrayant. Il a qualifié ce contrôle total et cette oppression du peuple « d’expérience sociale » ! Rockefeller a déclaré textuellement : « L’expérience sociale en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importantes et des plus réussies de l’histoire de l’humanité. » Lorsqu’on connaît les objectifs poursuivis par la fondation Rockefeller en Chine, cette affirmation devient extrêmement pertinente. Selon les journalistes d’investigation Alexander Schnarf et Tilman Knechtel, la fondation considérait la Chine comme un immense laboratoire où l’on étudiait la meilleure façon de contrôler et de gérer une société, afin de pouvoir ensuite reproduire cela dans le monde entier ! Le fait que Rockefeller ait fait l’éloge des crimes de Mao suggère que ce dernier avait manifestement répondu à ses attentes et que cette « expérience sociale » avait été menée à bien à la plus grande satisfaction de Rockefeller.

Comme nous le verrons au point suivant, ce n’était toutefois que la première manœuvre de Rockefeller, Rothschild et consorts.

III.) L’émergence de la Chine comme puissance mondiale

Après Mao, c’est Deng Xiaoping qui a dirigé de facto le destin de la Chine jusqu’en 1997. Il est entré dans l’histoire comme le grand réformateur qui a initié l’ouverture de la Chine et son ascension en tant que puissance économique et mondiale. Mais cela ne s’est pas fait tout seul et n’a pas été un miracle économique. Le coup d’envoi de cette évolution a été la rencontre orchestrée par Henry Kissinger en 1972 entre le président américain Nixon et Mao Tsé-toung. Sous le prétexte que la Chine devait être construite comme un contrepoids à l’URSS, de l’argent et des technologies occidentales ont commencé à affluer vers la Chine, ce qui a marqué le début de son ascension. Or, il faut savoir que Nixon et Kissinger étaient ou sont membres du CFR et que Kissinger est en outre étroitement lié aux Rothschild et aux Rockefeller [www.kla.tv/26153]. Par conséquent, ces derniers ont usé de toute leur influence pour favoriser l’ascension de la Chine tout en y renforçant leur position dominante. En 1982, Rothschild a pris le contrôle de la banque centrale de Chine et donc de sa politique monétaire. La Chase Manhattan Bank de Rockefeller est devenue le représentant officiel de la Banque de Chine aux États-Unis et a ouvert les vannes de l’afflux d’argent vers la Chine. Cet argent a été largement utilisé pour financer des instituts de recherche et de développement, ce qui a entraîné une fuite du savoir-faire occidental vers la Chine. Les groupes qui se sont engagés de cette manière en Chine sont également, pour la plupart, étroitement liés au CFR. Il s’agit des entreprises dites « Fortune 500 », comme par exemple Ford, General Motors, IBM et Microsoft. Parmi elles, 157 se sont installées en Chine, dont 53 y ont même établi leur siège social. Concernant cette évolution, le professeur Antony C. Sutton, scientifique renommé de l’Institut Hoover de l’Université de Stanford, écrivait déjà en 1986 : « Vers l’an 2000, la Chine communiste sera une superpuissance construite avec la technologie et l’expertise américaines » ! — construite par Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones !

IV.) La Chine, un outil fiable pour les mondialistes

Comme Rothschild et Rockefeller sont tous deux profondément impliqués dans la franc-maçonnerie, il n’est pas surprenant que cela ait également laissé des traces en Chine. Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut rang Gioele Magaldi, on sait que Deng Xiaoping a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super-loge « THREE EYES ». Celle-ci avait été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et le conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzeziński [www.kla.tv/10603 (en allemand)], et a longtemps été la super-loge la plus puissante et celle qui donnait le ton au niveau mondial. Deng Xiaoping, quant à lui, a initié d’autres hauts responsables du parti communiste chinois à la franc-maçonnerie. Cela a eu pour conséquence que depuis 1980, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, y compris l’actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont membres des super-loges qui coordonnent les francs-maçons de haut niveau. Ils poursuivent eux aussi l’établissement d’un « gouvernement mondial unique », ce qui a permis à Rothschild et Rockefeller de s’assurer que la Chine reste un outil fiable pour leurs plans mondialistes.

V.) La Chine : un fer de lance de la globalisation

Mais la Chine n’est pas seulement un outil quelconque, elle est devenue de plus en plus le fer de lance des Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones, qui aspirent manifestement à un nouvel ordre mondial de contrôle et de surveillance totaux. En voici quelques exemples :

Avec sa politique de confinement sévère pendant la crise du Covid, la Chine a joué un rôle essentiel dans l’effondrement de l’économie mondiale, générant ainsi des profits colossaux pour quelques super-riches.

Avec la Russie, la Chine est le grand partisan de la mise en place d’un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

La Chine est à l’avant-garde mondiale tant pour la suppression de l’argent liquide que pour l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale CBDC. Elle est ainsi à la pointe de ce projet mondial, coordonné et financé par la BRI, Banque des règlements internationaux.

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l’aide de l’intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l’intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100 % dans l’intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l’introduction de ce système de contrôle et d’éducation.

Tout indique donc qu’après le succès de leur « expérience sociale » en Chine, Rockefeller, Rothschild et consorts veulent désormais l’étendre au monde entier et poser ainsi les bases d’une dictature mondiale. Lors du Davos d’été 2023 du Forum Économique Mondial, le Premier ministre chinois Li Qiang a également laissé entendre comment cela devrait se faire. Il a souligné que la « sécurité » devait être considérée comme le sujet le plus important dans la hiérarchie des priorités ! Peu avant, Klaus Schwab, le père du Great Reset, avait fait la déclaration suivante, très révélatrice, en faisant l’éloge des « acquis » du Parti communiste chinois devant Li Qiang :

« Nous sommes impatients d’apprendre de votre vision de la Chine et du monde. »

Est-ce un hasard si les gens sont amenés à accepter des interventions de plus en plus profondes de l’État en raison d’une peur systématiquement entretenue par la politique et les médias ?

N’est-ce pas la peur du Covid, du terrorisme, de la menace d’une catastrophe écologique et climatique imminente, etc., qui fait abandonner petit à petit les acquis de notre société démocratique et libérale pour les échanger contre une apparente sécurité ? Est-ce de cette façon qu’on veut maintenant nous faire avaler le système de crédit social carbone prévu par l’UE ?

Il faut stopper les plans de cette petite élite qui, dans l’ombre, dirige sournoisement le destin du monde et qui veut maintenant mettre en place son système de crédit social dans le monde entier ! Aidez-nous et diffusez cette émission. Souhaitez-vous en outre contribuer vous-même, en tant que collaborateur bénévole de Kla.TV, à mettre en lumière une telle injustice ? Alors inscrivez-vous à l’adresse suivante : www.kla.tv/vernetzung.

Sources / Liens :

Le pacte Russie-Chine et la conspiration Marx-Rothschild
www.kla.tv/26499

Les 100 ans d’Henry Kissinger – Stratège mondial et criminel de guerre ?
www.kla.tv/26153


[Source : Ciel Voilé]






Le nombre de personnes arrêtées à la suite d’erreurs de reconnaissance faciale augmente

[Source : anguillesousroche.com]

Le déploiement de la technologie de reconnaissance faciale par les forces de l’ordre fait l’objet d’un nouvel examen, car un homme innocent, mal identifié puis incarcéré à cause de cette technologie, a intenté un procès.

Cet événement souligne les tensions en constante évolution entre les progrès de la technologie et la protection de la vie privée, ainsi que les implications pour les libertés civiles et la liberté d’expression.

Randal Quran Reid, un homme de 29 ans plus connu sous son deuxième prénom, Quran, se rendait en voiture chez sa mère après Thanksgiving lorsque la police l’a arrêté sur une autoroute de Géorgie. À son grand dam, Quran a appris qu’il était suspecté de crimes en Louisiane, un État qu’il n’avait jamais visité, rapporte l’agence AP.

Cette mésaventure, qui a duré plusieurs jours, n’est pas propre à Quran. Au moins quatre autres personnes, dont une femme enceinte de huit mois accusée à tort d’avoir volé une voiture, ont intenté des actions en justice contre les forces de l’ordre pour avoir été identifiées et arrêtées à tort grâce à cette technologie controversée. Malgré les avantages potentiels de la reconnaissance faciale pour résoudre des affaires criminelles, retrouver des personnes disparues et identifier des victimes de la traite des êtres humains, ses détracteurs affirment qu’elle pose de graves problèmes en matière de libertés civiles et de respect de la vie privée. Parmi tous les arguments avancés contre cette technologie, les allégations de préjugés raciaux sont au premier plan.

Conçue pour faire correspondre des images de surveillance avec des profils potentiels issus de bases de données gouvernementales ou de médias sociaux, la reconnaissance faciale peut cependant souvent donner lieu à des faux positifs. Dans un affidavit demandant un mandat d’arrêt contre Quran, le détective a utilisé la vidéo de surveillance et la parole d’une « source crédible » non identifiée pour identifier le suspect. Les soupçons abondent quant à l’ambiguïté de cette « source crédible », qui serait en fait le système défectueux de reconnaissance faciale, notamment non mentionné dans l’affidavit.

L’avocat de M. Quran, Sam Starks, a mis en doute la crédibilité de la source présumée du détective et affirme que le fait que le détective ait cherché à obtenir un mandat d’arrêt sans preuves corroborantes supplémentaires révèle l’utilisation abusive de cette technologie et la confiance excessive qu’elle suscite.

À la suite de l’arrestation injustifiée de M. Quran, des rappels ont été adressés aux forces de police sur l’importance de compléter les preuves lorsque l’on utilise la reconnaissance faciale pour obtenir un mandat d’arrêt.

Source : Reclaim The Net — Traduit par Anguille sous roche




L’Occident Importe la Révolution Culturelle Chinoise

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

ParJ.B. Shurk

Traduction du texte original: The West Is Importing China’s Cultural Revolution

[Illustration : la « révolution culturelle » a déjà détruit une grande civilisation, la civilisation chinoise ; peut-être, l’Occident devrait-il réfléchir à deux fois avant d’importer une révolution culturelle à sa façon.
Photo : un groupe d’enfants lisant le « Petit livre rouge » du président Mao Zedong devant un portrait de Mao pendant la Révolution culturelle chinoise, vers 1968. (Photo par Hulton Archive/Getty Images)]

La culture chinoise traditionnelle, vieille de plusieurs milliers d’années, est structurée par de belles philosophies confucéennes, des coutumes liées à la parenté, du symbolisme artistique, des mythologies et des rituels de dévotion aux ancêtres. Pour observer l’une ou l’autre de ces anciennes coutumes, c’est à Taiwan — et non en Chine — qu’il faut se rendre. Quand les communistes ont détruit au bulldozer le riche patrimoine culturel de Chine continentale, et que la « révolution culturelle » de Mao Zedong a purgé les « quatre vieilleries » de la société chinoise — les anciennes coutumes, la culture, les habitudes et les idées —, Taïwan est devenu de facto le dernier refuge de l’une des plus anciennes grandes civilisations du monde.

Le mode de vie traditionnel de la Chine a survécu à des milliers d’années de guerre civile intermittente, d’agressions étrangères, d’épisodes de famine et de sabotage occidental. Mais quand le virus du communisme a pris pied en Chine, une génération a suffi pour anéantir la vibrante histoire de ce pays. Il y a vingt-cinq ans, plusieurs universitaires ont, dans un effort louable, tenté de mesurer les dégâts du communisme au XXe siècle avec un ouvrage intitulé Le Livre noir du communisme : Crimes, Terreur, Répression. Ce travail répertorie avec compétence comment les communistes ont systématiquement assassiné cent millions de citoyens et torturé un nombre de personnes beaucoup plus important, mais il ne fait qu’esquisser la destruction du peuple chinois par les communistes.

Si une « révolution culturelle » de ce type s’était abattue sur la civilisation occidentale, toutes les grandes idées liées à la démocratie grecque, au républicanisme romain, à la théologie judéo-chrétienne, à la raison des Lumières, à la révolution scientifique et à la préservation de la liberté individuelle auraient disparues du jour au lendemain. Aristote, Cicéron, Augustin, Thomas d’Aquin, da Vinci, Michel-Ange, Shakespeare, Locke, Jefferson et tous les autres penseurs, écrivains, artistes, inventeurs et hommes d’État ? À la poubelle ! Telle est la profondeur du génocide culturel perpétré par le communisme contre le peuple chinois sans parler des dizaines de millions de personnes massacrées et effacées de la mémoire collective.

Il est donc permis de s’étonner quand d’estimables institutions multilatérales cherchent à se nourrir de l’expérience chinoise ! L’Organisation mondiale de la santé s’est largement inspirée des techniques de verrouillage de la population chinoise pendant le COVID et a préconisé un confinement qui a affecté tous les aspects de la vie en Occident. Le fondateur du Forum économique mondial (WEF), Klaus Schwab, applaudit régulièrement l’État policier chinois pour sa capacité à « inciter » les citoyens à se plier aux règles. Les admirateurs de la Chine ferment volontiers les yeux sur les génocides ininterrompus de l’État communiste à parti unique contre les chrétiens, les Tibétains, les Ouïghours, les adeptes de Falun Gong et d’autres minorités. Mieux, ils considèrent que le totalitarisme technocratique chinois incarne un modèle pour le reste du monde.

Il est profondément perturbant de voir un destructeur de civilisations présenté comme l’avenir de la civilisation mondiale. C’est ce paradoxe qu’implique le « Great Reset » (ou « Grande Réinitialisation ») du WEF. En dépit de l’importance qu’elle accorde à la science et à la technologie, et malgré ses visions prospectives éblouissantes, la « Grande réinitialisation » s’inscrit dans les pas de la désolation culturelle chinoise. L’organisation influente de Schwab promeut la généralisation d’un système chinois où une petite élite aboie des ordres auxquels les citoyens ordinaires s’empressent d’obéir. Cette association poursuit une existence en société morne où la libre pensée est considérée comme « dangereuse » et où les dogmes de l’État sont acceptés religieusement. Dans ce projet de civilisation dépourvue de culture vivante, l’innovation humaine s’étiole et laisse le monde à la merci d’outils d’intelligence artificielle. Le « Grand Reset » est une révolution culturelle » du XXIe siècle destiné à purger l’Occident de ses « vieilles habitudes ».

Si le WEF érigeait en modèle les idéaux des Lumières, le libéralisme occidental et les normes démocratiques, ce corps d’aristocrates non élus s’épuiserait à convaincre les dirigeants chinois de l’importance fondamentale de la liberté d’expression, de la liberté de religion, de la propriété privée, de l’État de droit et du respect de la vie privée. Mais ils ne le font pas, car les loyautés du WEF vont aux mandarins du Parti communiste chinois et rares sont les partisans idéologiques de Schwab qui sont prêts à le reconnaître.

« Le régime technototalitaire que le PCC perfectionne en Chine n’est pas destiné à y être cantonné », a averti Michael Gallagher, président de la commission spéciale de la Chambre des Représentants sur le Parti communiste chinois. « Il s’agit d’un modèle qu’ils cherchent à exporter dans le monde entier ». La synchronisation entre le Parti communiste chinois et le Forum économique mondial est telle que Schwab frétille à l’idée d’aider la Chine à exporter son État policier totalitaire à travers le monde.

Certains événements ont pris une tournure ironiquement malsaine. Ainsi, au moment même où « Le Livre noir du communisme » dévoilait l’horreur des crimes contre l’humanité commis par la Chine, les politiciens américains invitaient l’État policier à parti unique à rejoindre l’Organisation mondiale du commerce et l’aidaient à devenir une puissance manufacturière. Le refus de prendre en considération les violations massives des droits de l’homme en Chine et le statut de partenaire commercial permanent accordé à ce pays par le président Bill Clinton et un Congrès bipartite se fondaient sur l’idée douteuse que la Chine finirait par ressembler à l’Amérique. « Le peuple américain soutient cet accord » a affirmé à l’époque, le représentant américain Bill Archer, « parce qu’il sait que c’est bon pour l’emploi en Amérique et bon pour les droits de l’homme et le développement de la démocratie en Chine ». Vingt-cinq ans de destructions d’emplois aux États-Unis, la persécution continue des minorités ethniques par les Chinois et le pouvoir mondial croissant du Parti communiste chinois ont rendu cette déclaration remarquablement naïve.

Donner l’absolution au totalitarisme chinois et lui tendre les clés des marchés mondiaux pour lui permettre de s’enrichir pourrait bien avoir été la plus grave erreur de politique étrangère jamais commise dans l’histoire de l’humanité. Loin d’apporter plus de prospérité aux Américains, comme l’avaient promis à l’époque le président Clinton et la secrétaire d’État Madeleine Albright, la normalisation des relations commerciales avec la Chine a dévasté la cohérence industrielle et manufacturière autrefois robuste des États-Unis, appauvri les cols bleus à travers le pays, et rendu les Américains ordinaires dépendants d’un ennemi géopolitique souvent hostile pour l’obtention des matières premières et des produits finis critiques.

La délocalisation des emplois américains à l’autre bout du monde et l’utilisation des salaires américains pour financer les importations chinoises font que la richesse est drainée hors des États-Unis pour être capitalisée par le Parti communiste chinois et son armée rugissante. La Chine continue de contourner toutes les règles ou normes internationales qui pourraient entraver l’expansion de sa puissance ou de ses résultats économiques. Elle a aussi utilisé ses routes commerciales pour introduire clandestinement du fentanyl et d’autres stupéfiants mortels aux États-Unis. Tout aussi alarmant, le PCC a également fait passer des groupes d’hommes en âge de servir « en nombre sans précédent » — avec ordre de saboter l’infrastructure américaine si les États-Unis tentaient d’empêcher la Chine de s’emparer de Taiwan. Une énorme recrudescence d’immigrants illégaux chinois ayant des liens confirmés avec l’Armée populaire de libération a conduit le représentant américain Mark Green à conclure : « il s’agit d’un effort concerté des Chinois pour déstabiliser les États-Unis, nuire à notre société et faciliter la mise en œuvre de leur version de l’ordre mondial ».

Il est avéré que la Chine manipule sa devise et vole la propriété intellectuelle d’autrui, mais le Fonds monétaire international a quasi confirmé que le yuan chinois pourrait servir au remboursement de la dette. Plutôt que de mettre en place un mécanisme qui aiderait à la « démocratisation » d’un État communiste fermé, la Chine s’est vu offrir l’économie mondiale sur un plateau ce qui a aidé à durcir son autoritarisme de fer, encouragé son agressivité régionale, élargi sa capacité à infliger des dommages aux Américains ordinaires et cimenté son poids géopolitique. Les États-Unis apportent un soutien essentiel à la barbarie du Parti communiste chinois, conclut Tony Perkins, ancien président de la Commission bipartite des États-Unis sur la liberté religieuse internationale : « La Chine est en fait plus répressive aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a deux décennies, et elle peut se le permettre, car les consommateurs américains financent leur répression. »

À Washington. DC, les politiciens et les représentants au commerce ont sans doute cru qu’ils pouvaient attraper le dragon chinois par la queue, mais, un quart de siècle plus tard, il ne fait aucun doute que la bête cracheuse de feu a été rendue plus dangereuse. La sénatrice Marsha Blackburn décrit sans fards l’aveuglement de l’administration Biden envers le mauvais comportement de la Chine et les efforts délirants de cette administration « pour apaiser une dictature qui viole en série les droits de l’homme et opprime son propre peuple ». Plus de 80 ans se sont écoulés depuis la mort du Premier ministre britannique Neville Chamberlain, et une fois de plus, l’apaisement des régimes totalitaires brutaux est à l’ordre du jour — le tout au service de cette promesse souvent insaisissable de paix mondiale.

Outre qu’ils ont détruit leur ancienne civilisation, qui sont les dirigeants de la Chine communiste aujourd’hui ? Ils sont exactement le genre d’autoritaires que l’élite de Davos dénonce quand elle vante les vertus de la « démocratie ». La Chine envoie ses espions harceler et intimider partout dans le monde les dissidents qui parlent et écrivent contre le régime communiste. Le régime a mis à prix (un million de dollars) la tête de ceux qui se sont opposés à la prise de contrôle de Hong Kong par Pékin. Si « vous représentez une menace pour le Parti communiste chinois de quelque manière que ce soit », a prévenu le représentant américain Carlos Gimenez, « vous serez persécuté, vous finirez en prison, et, si nécessaire, votre vie pourra même être en danger ».

Les nombreux partisans de la normalisation des relations commerciales avec la Chine n’ont anticipé que le meilleur et ont refusé de considérer qu’il existait un risque à renforcer davantage un acteur indigne de confiance. Un an après que Clinton ait aidé la Chine à entrer dans le club du « libre-échange », le président George W. Bush a également déclaré : « Le commerce ouvert est une force pour la liberté en Chine, une force pour la stabilité en Asie et une force pour la prospérité aux États-Unis ». Ignorant le risque qu’il y avait à nourrir une bête dangereuse, il a ajouté : « ouvrir des relations commerciales, c’est ouvrir les esprits. Nous commerçons avec la Chine parce que le commerce est une bonne politique pour notre économie, parce que le commerce est une bonne politique pour la démocratie et parce que le commerce est une bonne politique pour notre sécurité nationale. »

Tous ces objectifs étaient louables, mais les chemins de l’enfer sont généralement pavés de bonnes intentions. Si Bush avait su en 2001 que les cols bleus américains dépériraient aujourd’hui, que la Chine tuerait des dizaines de milliers d’Américains chaque année avec du fentanyl tout en volant la technologie des entreprises américaines, et que des institutions mondiales telles que l’Organisation mondiale de la santé et le Forum économique mondial feraient activement la promotion de l’État de surveillance technocratique du Parti communiste chinois, peut-être aurait-il montré moins d’empressement à renforcer la Chine au moyen d’un commerce sans entraves. Peut-être aurait-il été encouragé à se demander si la démocratie, la stabilité, la prospérité et la sécurité nationale n’étaient pas finalement à risque. Peut-être aurait-il reconnu que la Chine réussirait à exporter son autoritarisme partout dans le monde plus efficacement que les États-Unis n’exportent la liberté.

Comme l’ont attesté de nombreux spécialistes des mouvements radicaux, « une grande partie de l’activisme qui déchire actuellement la civilisation occidentale est motivée par des idées qui s’originent dans le maoïsme ». La « révolution culturelle » a déjà détruit la grande civilisation chinoise ; l’Occident devrait rejeter l’importation de sa propre révolution culturelle avant qu’il ne soit trop tard.

JB Shurk écrit sur la politique et la société, et est Distinguished Senior Fellow du Gatestone Institute.




LES SM@RT CITIES : UN PARADIS OU UN ENFER ?

[Source : Iam Mazikeen]

Les villes intelligentes sont présentées comme une solution aux défis urbains, mais elles pourraient avoir des conséquences désastreuses pour nos libertés individuelles et notre vie privée. Dans cette vidéo, nous explorons les avantages et les inconvénients des villes intelligentes et les moyens d’en tirer avantage ou au contraire de les contrer.

Plongez dans l’avenir envisagé pour les membres du C40, avec des objectifs qui vont bien au-delà des normes actuelles. Découvrez comment les données sont devenues la nouvelle richesse et comment elles pourraient être utilisées pour exercer un contrôle inédit sur nos vies.

Le site qui répertorie toutes les smart cities :
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Médias numériques — « Perte de la réalité »

[Source : schweizer-standpunkt.ch via arretsurinfo.ch]

Joachim Bauer met en garde contre les conséquences psychiques de la numérisation

Le médecin et psychothérapeute allemand Joachim Bauer se penche sur l’influence des médias numériques dans sa dernière publication intitulée « Perte de la réalité. Comment l’IA et le monde virtuel nous envahissent et menacent l’humanité » [« Realitätsverlust. Wie KI und virtuelle Welt von uns Besitz ergreifen und die Menschlichkeit bedrohen»] (Heyne, 2023). Sa thèse principale : les mondes virtuels et les médias sociaux permettent, voire encouragent, l’évasion hors du monde réel. L’humanité et donc la société dans son ensemble en souffrent.

Avec cette publication, l’auteur s’inscrit dans la lignée d’un nombre croissant de spécialistes qui mettent en garde contre les conséquences psychiques et sociales désormais visibles d’une consommation médiatique irréfléchie.

Depuis la diffusion des smartphones connectés à Internet dans les années 2010, les habitudes de vie de nombreuses personnes, en particulier des jeunes, ont fortement changé. De nombreux jeunes passent une grande partie de leur vie devant des appareils électroniques. Joachim Bauer explique :

« Selon une étude menée par l’Hôpital universitaire de Hambourg (UKE) en collaboration avec la Deutsche Angestellten Krankenkasse (DAK), 89 % des enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans vivant en Allemagne utilisent régulièrement un compte de médias sociaux, 74 % le font quotidiennement.

Selon cette étude, plus de 1,2 million d’enfants et d’adolescents en Allemagne passent plus de quatre heures par jour sur les médias sociaux. Ainsi, plus de 23 % de cette classe d’âge remplit les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une utilisation dite risquée ou pathologique des réseaux sociaux.

Ces utilisateurs intensifs ne sont que la pointe de l’iceberg : si l’on considère la part de ceux qui ne passent “que” trois heures ou plus par jour sur les réseaux sociaux les jours ouvrables, cela représente 40 %, soit plus de 2,1 millions, de tous les enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans (le dimanche et les jours fériés, ce chiffre atteint 54 %). »

(Bauer, p. 73)

Bauer reconnaît que ces chiffres « reflètent plutôt la limite inférieure de la réalité ».

Ce temps manque aux adolescents pour développer leur personnalité dans les échanges interpersonnels directs, comme par exemple dans les associations.

Mais « à quoi » les enfants et les jeunes consacrent-ils exactement leur temps ? Bauer répond : « Les réseaux sociaux sont des plates-formes d’évaluation mutuelle permanente et impitoyable. » (p. 76) Il évoque dans ce contexte l’augmentation des dépressions, des sentiments de solitude et une forte perte de l’estime de soi. Bauer se penche en détail sur les jeux vidéo. Il aborde de manière détaillée la consommation des jeux dits de combat ou violents. Il souligne notamment que même les plateformes dites « familiales » invitent les enfants et les adolescents à torturer, à tuer ou à pratiquer le sexe en groupe. (p. 95)

Les conséquences négatives que l’on peut constater aujourd’hui, comme les troubles graves de la personnalité, l’obésité, les tendances suicidaires, etc. ne sont toutefois pas suffisamment perçues et discutées par le public. Il est frappant de constater que cet état de silence perdure, bien que les experts mettent en garde depuis longtemps.

Les réactions aux dommages consécutifs sont remarquablement faibles

Les mesures législatives découlant des conséquences négatives graves déjà connues de l’utilisation excessive des médias — on devrait plutôt parler d’abus — sont très timides. (Qui veut freiner le « progrès » numérique ?) Outre les règles de consommation médiatique telles que « 3-6-9-12 », elles-mêmes discutables, les parents et les pédagogues ne reçoivent guère d’aide. — Au contraire, dès l’école maternelle, on remet d’office des tablettes aux enfants. Bauer se réfère à son expérience avec les autorités compétentes qui, sans tenir compte des expériences des praticiens, publient des recommandations officielles tout à fait contraires.

S’agit-il d’une situation similaire à celle de l’industrie du tabac dans les années 50 et 60, lorsque celle-ci a réussi à minimiser les conséquences du tabagisme sur la santé (cancers, etc.) auprès du public à l’aide d’expertises « scientifiques » douteuses et de campagnes de relations publiques, et à exercer une influence décisive sur les autorités et les services officiels ? Les conséquences ont été des millions de cancers, de jambes de fumeurs, d’infarctus du myocarde, etc.

Fuite dans le monde numérique

On ne peut certainement pas reprocher à Joachim Bauer d’être technophobe, mais il met en garde contre les dangers de la numérisation :

« Si nous les utilisons comme des outils au lieu de nous laisser transformer en leurs instruments, les produits numériques peuvent enrichir notre vie. Mais nous sommes sur le point de franchir le point de basculement. Les offres numériques ont commencé à prendre possession de notre vie. Sans que nous nous en rendions compte, elles nous prennent doucement par la main et remplacent la réalité analogique, interpersonnelle, par leurs canaux de communication numériques et leurs espaces de “jouissance”. Le changement arrive comme une aide : on nous aide à marcher jusqu’à ce que nous ne puissions plus marcher. On nous aide à penser jusqu’à ce que nous ne puissions plus penser ».

Bauer constate que de plus en plus de personnes, au lieu de s’occuper de la réalité existante et de l’améliorer, sont occupées à élever leur sentiment de vie dans des mondes virtuels par le biais de jeux vidéo, de contacts sur les réseaux sociaux ou dans de nouveaux métavers.

« Métavers », voilà la nouvelle mine d’or des grandes sociétés numériques. Il est en train de se développer.

« Il offre aux “utilisateurs” un espace de vie virtuel jour et nuit en temps réel, dans lequel ils peuvent entrer à l’aide d’un ordinateur équipé en conséquence et de lunettes spéciales coûtant entre 400 et 1800 euros. »

(p. 99)

Aujourd’hui déjà, de grands groupes se font concurrence pour attirer les futurs clients. Dans ces environnements, les utilisateurs peuvent se créer une nouvelle identité, une nouvelle apparence, une nouvelle existence. Ils y participent avec leur « atavar ».

Des cabinets d’avocats renommés ouvrent aujourd’hui déjà des bureaux virtuels dans ces mondes fictifs, moyennant de grosses sommes d’argent, car des perspectives de profit les attirent. Car là aussi, on a besoin d’avocats. Cette fuite dans les mondes numériques a des conséquences pour notre monde et pour notre avenir.

Pour une saine estime de soi, il faut de réels contacts humains

D’un point de vue psychologique et individuel, une fuite dans le monde numérique ne peut pas réussir. Les médias numériques ne peuvent pas satisfaire le désir d’améliorer durablement l’estime de soi, car ils distancient l’« utilisateur » de son prochain et le privent ainsi de la possibilité de construire une véritable estime de soi par des contacts humains directs. Comme dans le cas d’une toxicomanie, le « consommateur » a toujours besoin de nouveaux « succès » et s’enfonce ainsi de plus en plus dans un monde numérique, sans devenir réellement plus satisfait.

Appliquée à l’ensemble de la société, cette fuite en masse vers des mondes fictifs de la numérisation a de graves conséquences sur les problèmes réels. Qui les résout ? Qui a encore le temps de s’en occuper ? Qui a encore appris à résoudre les problèmes en commun ?

Le « transhumanisme », l’idéologie du monde numérique

Parallèlement à cette évolution alarmante — loin du monde réel, présenté comme sombre et dangereux, vers un métavers numérique —, il se forme un courant de pensée, sous le terme de « transhumanisme », visant à légitimer le monde numérique comme un autre monde « réel », à côté de la réalité. En bref, la biologie humaine et la technique doivent fusionner. On ne pense toutefois pas ici à une prothèse de jambe, mais à une copie numérique du cerveau humain qui serait ensuite « téléchargée » pour l’« éternité ».

Ces conceptions sont irréalistes et inhumaines. Elles reposent sur une conception obsolète et réductrice de l’homme et du monde. L’homme devient une créature infantile, une créature nécessitant des prothèses électroniques pour être considérée comme une personne à part entière. Les conséquences de cette idéologie sont en fin de compte discriminatoires, l’homme est dépossédé de ses droits. Elles conduisent à une fuite totale du monde réel vers un « nuage numérique ».

Les êtres humains ont besoin de véritables contacts sociaux

Bauer s’intéresse à l’humanisme, non pas compris comme un slogan, mais comme une approche scientifique adaptée à la vie humaine. En s’appuyant sur ses propres décennies de recherche dans le domaine de l’adaptation génétique et de la psychologie, il démontre que les êtres humains, en tant qu’êtres dans et issus de la nature, ont impérativement besoin de contacts sociaux et ne peuvent se développer et se réaliser conformément à leur nature biologique et évolutive que si c’est le cas.

Un revirement s’impose d’urgence

Joachim Bauer a réussi à mettre des mots sur le malaise largement répandu face à une « numérisation » croissante de notre quotidien et à nommer les problèmes réels qui y sont liés.

Outre les implications pour chaque personne, il souligne les conséquences sérieuses pour l’ensemble de la société. Il met en garde contre l’ignorance des conséquences et appelle à un revirement. Grâce à l’ampleur et à la profondeur de son analyse de la face cachée de la numérisation, Joachim Bauer apporte une contribution essentielle à la résolution des problèmes actuels.

Joachim Bauer. Realitätsverlust. Wie KI und virtuelle Welt von uns Besitz ergreifen und die Menschlichkeit bedrohen. Heyne-Verlag, Munich 2023

Dr Joachim Bauer, professeur (ém.), est médecin, neuroscientifique, psychothérapeute et auteur de nombreux ouvrages spécialisés. Il est spécialiste en médecine interne et en psychiatrie et est également habilité à enseigner dans ces deux disciplines. Joachim Bauer est non seulement psychothérapeute formé à la psychothérapie psychodynamique, mais également thérapeute comportemental.

(Traduction « Point de vue Suisse »)




Le guerrier spirituel — Briser l’emprise envoûtante de l’intelligence artificielle

[Source : telegra.ph]

Par Julian Rose

Bonjour à tous,

Je suis honoré d’être invité à prendre la parole lors de cette très importante conférence internationale du Forum de Chisinau.

Son thème est très bien choisi et extrêmement prémonitoire. Je pense qu’il faut maintenant rassembler tous ceux qui sont déterminés à vaincre nos oppresseurs en élaborant une stratégie pragmatique, fondée sur l’action, pour aller de l’avant. Unissons-nous donc pour tenter d’y parvenir. Le titre de mon intervention d’aujourd’hui au forum est le suivant :

« Le guerrier spirituel. Briser l’emprise envoûtante de l’intelligence artificielle ».

Si l’on veut combattre les démons, et c’est bien ce à quoi nous sommes confrontés selon moi, il faut s’entraîner à devenir un guerrier spirituel. Et j’ai de plus en plus le sentiment que, malgré tout ce que l’on dit sur la « guerre », « c’est une guerre spirituelle » est l’évaluation la plus juste. La grande majorité de la population (dans le monde occidental) souffre d’une forme de psychose. Si l’on analyse cette situation, on s’aperçoit que l’influence omniprésente du pouvoir techno-industriel joue un rôle important en poussant les êtres humains à devenir des êtres « non-humains ».

La vie se numérise — et les gens aussi ! Ils sont sous le charme de l’hypnose de masse — et il ne s’agit pas seulement de l’effet secondaire d’être cloné sur son téléphone portable (je n’en ai pas) ; il s’agit d’un processus délibéré d’endoctrinement dans un monde où Dieu doit être remplacé par une intelligence artificielle. L’agenda transhumain.

Klaus Schwab, directeur du Forum économique mondial, nous dit qu’en adoptant son New Deal vert — et celui du roi Charles — et la quatrième révolution industrielle, « nous ne posséderons rien et nous serons heureux ».

Pendant longtemps, cette déclaration a figuré en bonne place sur le site web du FÉM [Forum Économique Mondial].

Ce qui est extraordinaire, c’est que des milliers, voire des millions de personnes, l’ont lue et n’ont pas semblé s’en émouvoir ! Se faire dire directement que l’on va se faire plumer et l’accepter sans broncher est un signe certain d’hypnose.

Ensuite, le professeur Yuval Noah Harari — conseiller en chef de Schwab — nous dit que l’ère numérique de l’intelligence artificielle va signifier que l’on sera connecté à un volume presque infini d’« informations ». Ainsi, dans une « ville intelligente », on sera connecté à « l’Internet de tout » — une grille électromagnétique invisible de 5G — et le cerveau ne sera plus le sien, mais appartiendra aux programmateurs du programme qui sera introduit dans le néocortex.

Harari dit à ce sujet « Nous ferons mieux que Dieu » — et des millions de personnes le suivent, les yeux écarquillés et la bouche ouverte.

Ce que je décris est réel — et pour lui donner ses lettres de noblesse, il s’agit d’une « anti-vie ». Nous pouvons retracer l’une des grandes lignes de cette ère de tromperie anti-vie en examinant le phénomène du téléphone cellulaire sans fil CEM [basé sur les Champs Électromagnétiques] — dont le joyau de la couronne est le téléphone intelligent — et les tours de téléphonie cellulaire qui ont envahi les toits des villes et, de plus en plus, nos paysages ruraux autrefois vierges.

La tour et le mât de téléphonie mobile qui coiffent le temple de la prouesse techno-industrielle sont des pièces d’acier laides et trapues qui sont l’expression même de la domination. La vaste infrastructure mondiale formée par ces structures d’acier saturniennes est porteuse d’une soupe de toxicité amplifiée par les CEM.

C’est ce « réseau » qui sert de passerelle vers le monde de la réalité virtuelle de ceux qui en dépendent pour leurs « signaux ». Des signaux qui ont une sorte de domination abstraite et une tendance prononcée à altérer le sang et à brouiller le cerveau.

La majorité des messages qui passent par cette passerelle concernent la façon de progresser dans le « système ».

Comment aller d’un point A à un point B plus rapidement ; les nouvelles plus rapidement ; les rapports financiers plus rapidement ; les relations avec la famille et les amis plus rapidement ; tout plus rapidement.

Être branché en permanence sur ce carrefour hyper électromagnétique de la vie est censé être le seul moyen de « rester en contact », de participer à la matrice mentale, de faire partie du « programme ».

Mais il y a vingt ans déjà, j’ai décidé de couper les ponts avec ce programme. L’abandon du téléphone portable s’est avéré être un acte de libération, bientôt suivi par l’éviction de la télévision.

Big Brother a été relégué au second plan et j’ai vu qu’il existait encore une vie qui m’appartenait, à condition toutefois de donner la priorité à ses valeurs avec une solide dose de détermination à être fidèle à ce qui est « réel » dans la vie.

C’est peut-être la raison pour laquelle je vois si clairement comment ceux qui continuent à participer au « programme » courent aveuglément vers une falaise abrupte et intransigeante, et comment leurs exigences voraces à l’égard de l’environnement naturel sapent de plus en plus sa résilience naturelle.

Je vois quelque chose de particulièrement choquant : cette course frénétique vers la falaise et la grande consommation de ressources finies qu’elle implique n’ont d’autre but que d’exercer une fascination quasi démoniaque pour des jouets de distraction toujours plus raffinés. Une distraction qui nous éloigne du véritable pouls de la vie.

Pourtant, cette machine à suicide techno-industrielle est animée par des humains qui ne semblent pas reconnaître que leur mission commune est programmée pour s’achever dans l’effondrement.

Au contraire, ils semblent penser qu’en augmentant l’efficacité et la vitesse des moyens de transport, ils parviendront à satisfaire leur propre besoin d’arriver là où ils se dirigent. La question de savoir où et de quoi il s’agit n’est tout simplement jamais posée.

Cependant, les dieux psychotiques du « progrès » insensible qui ont conçu le programme y ont intégré une série d’« événements » qui atteignent une certaine conclusion dans ce qu’ils appellent le Transhumain. Un état robotique où le cerveau est connecté et contrôlé par ordinateur pour ceux qui peuvent payer pour cela.

Payer pour avoir le droit d’être déshumanisé et privé du besoin — et même de la capacité — de penser. Libéré de toute émotion et de tout lien avec son Créateur.

Les étapes qui mènent à ce sombre point d’annulation de l’humanité sont décrites dans le credo du FÉM, connu sous le nom de « Grande Réinitialisation ». Une « réinitialisation » de l’humain au non-humain.

Voici quelques-unes des étapes qui jalonnent la route de la Grande Réinitialisation vers le transhumain :

  • L’arrêt des aliments cultivés dans le sol et la fabrication d’aliments synthétiques produits en laboratoire (au moins six d’entre eux sont déjà en production).
  • La fin de l’agriculture telle que nous la connaissons et le déplacement des agriculteurs et des habitants de la campagne superflus vers des « villes intelligentes » contrôlées par la 5G et la 6G et soumises à une surveillance totale.
  • Des paysages ruraux et agricoles réaménagés pour accueillir des projets de « rembobinage » et un accès clôturé à des « sites de loisirs » désignés pour ceux qui ont les moyens d’y accéder.
  • La fin des billets de banque et des pièces de monnaie, remplacés par une monnaie numérique contrôlée par l’État et dont la disponibilité dépendra du « crédit social » de chacun, à l’instar de la Chine.
  • La confiscation des actifs et de la propriété privée, avec la possibilité d’en « louer » certains aspects à l’État-entreprise qui en devient le nouveau propriétaire.
  • Des systèmes de transport guidés 5G « autonomes » fonctionnant entre les grandes villes.
  • Une surveillance à 100 % par satellite et « l’Internet de tout », ainsi que l’utilisation abusive d’algorithmes pour détecter dans les communications tout signe de résistance.
  • La répression de la véritable spiritualité en faveur d’une « religion mondiale unique ».
  • Le brouillage délibéré de la délimitation sexuelle « homme/femme » et le déclin de la reproduction sexuelle normale.
  • Le nombre de spermatozoïdes est encore réduit en raison des aliments synthétiques OGM dévitaminés, des vaccinations et de la pollution de l’air et de l’eau — contrôle de la population.
  • Des « villes de 15 minutes » imposées comme centres de contrôle des autorités locales.
  • Des bébés génétiquement modifiés par le clonage en laboratoire de séquences d’ADN et de tissus cellulaires.
  • La suppression de certains mots du langage courant, en particulier les mots poétiques et spirituels.
  • L’art véritable réduit à un pseudo-art en tant qu’expression de la volonté de l’État, y compris les rituels du côté obscur.
  • La « santé médicale » est considérée comme le domaine exclusif de Big Pharma, la médecine naturelle étant proscrite.
  • Un contrôle accru des médias et du gouvernement sur la diffusion de l’information publique.

Il y a bien d’autres choses encore. Mais cela suffit à montrer la composition de base des stations sur le chemin du « transhumanisme ». Le point d’arrivée est prévu vers 2035.

Derrière cette destruction en règle des libertés humaines durement acquises se cache un vaste exercice mondial de propagande et d’endoctrinement qui existe déjà depuis plus de vingt ans et qui s’articule autour du désormais tristement célèbre « Zéro carbone d’ici 2045 » ou « Net Zero » dans le jargon des journalistes (Orwell).

Lorsque ceux qui sont encore capables de s’interroger sur la nécessité de ces impositions mortelles le font, la réponse est toujours la même : « Sauver le monde du réchauffement climatique ».

Cette méthode de lavage de cerveau, initialement conçue au Club de Rome en 1972, est la clé de tout le « programme ». Tant qu’un nombre suffisant de personnes y adhèrent suffisamment longtemps, l’exercice d’esclavage sera irréversible. Si l’on se base sur le taux d’éveil actuel, la découverte que le réchauffement climatique anthropique est un mégamensonge sera probablement neutralisée par les impositions déjà en place pour empêcher un soulèvement.

Le dieu techno-industriel aura alors atteint son but. Comme le booster de la fusée qui met la capsule en orbite, il aura conduit la majorité de l’humanité au bord du gouffre, dans un état d’esclavage abject à sa culture de commodité hypnotique, avant d’imploser sur lui-même et d’emporter avec lui une grande partie de l’humanité et de la diversité de la nature qui entretient la vie.

MAIS, tout cela peut être évité. Il n’est pas nécessaire que cela se produise. Cela n’arrivera pas. Nos vies ne dépendent pas de l’adoption, aujourd’hui, de la technologie intelligente de demain. Nous ne nous laisserons plus séduire par la « commodité » une fois que nous aurons compris qu’elle nous mène à l’autodestruction, n’est-ce pas ?

Nous conserverons suffisamment de volonté pour nous débarrasser de cette dépendance aux distractions inhibitrices de la vie que sont les technologies de l’information et de l’intelligence artificielle, qui constituent la route de l’Armageddon contrôlée par l’esprit.

La seule façon de reconnaître à quel point le piège qui nous a été tendu est diabolique — et que nous nous sommes tendu à nous-mêmes — est d’avoir une prise sur notre sens du but profond de cette vie. Nous devons prendre l’engagement irrévocable d’écouter l’appel de notre âme et d’y répondre. Le vrai moi. Et de retirer ce vrai moi de toute association avec la machine à hacher du métavers.

Que personne en possession d’une âme ne se laisse jamais transformer en un produit sous-humain du mastodonte techno-industriel. Il faut s’en tenir à ce qui est solide, à ce qui est réel, et abandonner le monde virtuel contrefait qui piège ceux qui ne se fatiguent pas et transforme des esprits autrefois sains en victimes d’une ruée aveugle vers une terre numérique dystopique et sans avenir.

Mais il reste une question cruciale sans réponse : comment vaincre cette secte anti-vie qui tient notre monde sous son emprise et s’efforce de voler nos âmes ?

Comme je l’ai suggéré au début, « si l’on veut combattre les démons, il faut s’entraîner à devenir un guerrier spirituel ».

De quel type d’entraînement s’agit-il ?

  • Le premier élément doit être de vaincre la peur et de cultiver le courage. Et le meilleur entraînement pour cela est de se retourner et de faire face à son ennemi, en étant armé d’un acte de foi en ses pouvoirs divins.
  • Le deuxième élément est d’affronter ses propres démons en les mettant en lumière, en reconnaissant leurs caractéristiques particulières et en observant comment ils bloquent notre capacité à développer la force d’âme nécessaire à un guerrier spirituel.
  • Le troisième élément consiste à s’efforcer de « pratiquer ce que l’on prêche », c’est-à-dire de montrer l’exemple. Dans ce que l’on appelle le « mouvement pour la vérité », nombreux sont ceux qui échouent devant cet obstacle. — Ils finissent par devenir des hypocrites — et des exemples dégradés de ce que la vérité signifie réellement.
  • Le quatrième élément consiste à se fixer pour objectif d’unifier ceux qui font preuve de la force d’âme nécessaire pour rejoindre l’armée, mais qui restent à l’extérieur au lieu d’unir leurs énergies afin d’accumuler le pouvoir essentiel pour vaincre les sombres oppresseurs de l’humanité.

Ces quatre exemples suffisent à former une base à partir de laquelle nous pourrons aller plus loin.

Comme nous sommes confrontés à des démons (sous forme humaine) et à des psychotiques incapables de travailler avec de vrais sentiments (psychopathes), nous n’avons pas d’autre choix que d’utiliser tous les moyens à notre disposition pour reprendre le contrôle de notre planète, en utilisant à la fois des formes d’attaque de haut en bas et de bas en haut.

Je vois des dizaines de milliers d’affiches « votre planète a besoin de vous » — dans la tradition de la campagne de recrutement de Lord Kitchener en 1914 — placardées bien en vue dans les espaces publics, annonçant des réunions de « l’armée de la nouvelle résistance » dans divers hôtels de ville et lieux privés.

« Nous recrutons pour reprendre possession de notre monde. Rien de moins » pourrait être le slogan.

Ces rassemblements doivent être dirigés par des individus courageux en possession d’un plan directeur commun convenu à l’avance pour reprendre le contrôle de nos destinées.

Des êtres capables d’inspirer et de diriger. Des êtres qui terminent leur formation pour devenir des guerriers spirituels et qui travaillent en étroite collaboration afin de diriger correctement « l’armée de la nouvelle résistance » dans sa tâche de gagner la bataille pour débarrasser notre planète des entités démoniaques, anti-vie, humaines et non humaines qui ne reculeront devant rien pour s’emparer de nos âmes.

Avancer — et commencer à s’organiser — le temps est venu, l’endroit est là, celui qui doit agir, c’est moi !

Julian Rose est un pionnier de l’agriculture biologique au Royaume-Uni, un écrivain et un activiste international. Son récent livre « Overcoming the Robotic Mind » [Vaincre l’esprit robotique] est un puissant appel à résister à l’agenda transhumain. Visitez le site web de Julian à l’adresse www.julianrose.info 


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L’exploitation d’êtres humains pour alimenter l’IA

[Source : basta. media]

[Illustration : Image libre de droit CC BY-SA 2.0 Hillary via Flickr]

Ces petites mains humaines, précaires et exploitées qui rendent IA et robots plus intelligents [performants]

Par Emma Bougerol

Le développement de l’IA se fait sur le dos d’une main-d’œuvre sous-payée, chargée de tâches répétitives pour entraîner les machines. Venus du monde entier, les récits de ces « microtravailleurs » racontent cette nouvelle précarité digitale.

Helena est étudiante à Pretoria, la capitale administrative de l’Afrique du Sud. Au début du mois de juillet, un geste un peu trop brusque lui fait renverser sa tasse de thé sur son ordinateur. Son outil d’apprentissage est irréparable. Elle doit en racheter un, mais n’a pas d’argent. Alors, sur son téléphone, elle cherche « un emploi en ligne qui ne lui prendra pas trop de temps », pour qu’elle puisse continuer de se concentrer sur son travail scolaire. Là, un sigle apparaît sur son écran : UHRS.

UHRS, pour « Universal Human Relevance System » (Système universel de pertinence humaine), est le nom d’une plateforme créée par Microsoft pour entraîner des intelligences artificielles (IA). Helena a choisi cette plateforme parmi d’autres, qui proposent toutes ce que l’on appelle du « micro-travail ». Dans une étude issue du groupe de recherche DiPLab(([1] Clément Le Ludec, Elinor Wahal, Antonio A. Casilli, Paola Tubaro, « Quel statut pour les petits doigts de l’intelligence artificielle ? Présent et perspectives du microtravail en France »Les mondes du travail, 2020.)), des chercheurs donnent une définition de ces tâches, définies comme « micro », car elles naissent de « la fragmentation des activités courtes, standardisées et simples, qui peuvent être réalisées en ligne et que des plateformes numériques spécialisées externalisent à des prestataires tiers, dénommés microtravailleurs ».

La plus connue de ces plateformes spécialisées est celle d’Amazon, Mechanical Turk — nommée en référence à ce faux automate du 18e siècle, présenté comme un automate joueur d’échecs, qui était en fait un homme déguisé en machine. Derrière l’image d’une machine à la puissance de calcul phénoménal et autonome, l’intelligence artificielle dépend en grande partie de « petites mains » bien humaines, lesquelles classent, génèrent et fournissent des milliers d’informations essentielles au bon fonctionnement de l’IA. À se demander qui est devenu le robot de qui…

Quelques centaines d’euros par mois

Le microtravail consiste en des activités répétitives, payées quelques dollars ou centimes de dollars, comme de l’annotation d’images, la transcription de sons ou l’évaluation de contenus. Il s’agit par exemple de classer des captures d’écran de vidéos « et décider si elles sont acceptables, gores ou nuisibles », raconte un travailleur du clic. Parfois, ils prêtent leur voix pour lire un texte, ou prennent des photos d’eux ou de ce qui les entoure pour alimenter l’intelligence robotisée — tout dépend des demandes des clients de ces plateformes, qui ont différents besoins pour entraîner leurs « machines ».

Les chercheurs Paola Tubaro, Antonio A. Casilli et Marion Coville, dans un article universitaire, divisent ces tâches en trois parties : « Les activités de microtravail (…) ne remplissent pas seulement une, mais un continuum de fonctions cruciales, réparties en trois pôles que nous appelons, respectivement, “préparation de l’IA”, “vérification de l’IA” et “personnification de l’IA”. »

Certaines plateformes de travail du clic sont spécialisées dans l’IA, d’autres le proposent comme une activité parmi d’autres. Souvent, leur rôle est de fournir aux entreprises des « bras virtuels » pour entraîner leur IA. Dans ce cas, on parle aussi de « crowdsourcing », où l’on externalise une partie des tâches à une masse de travailleurs anonymes et interchangeables.

La facilité apparente du job et la promesse de pouvoir travailler quand elle le voulait ont séduit Helena. « L’idée de gagner de l’argent m’enthousiasme, car j’ai vu d’autres personnes annoncer qu’elles pouvaient gagner des sommes importantes sur la plateforme, comme 400 dollars américains [par mois], complète Helena. Comme je suis nouvelle, j’essaie encore de me familiariser avec les ficelles du métier. »

Sur son téléphone, l’étudiante sud-africaine télécharge une application de microtravail. Très vite, elle rencontre des difficultés : « J’ai commencé il y a trois jours, témoigne-t-elle au milieu du mois de juillet. Mais, pour être très honnête, je suis complètement perdue. » Elle doit passer différents tests pour se « qualifier » et ainsi accéder aux tâches rémunérées. La jeune femme y passe plusieurs heures. Tout cela, sans aucune rémunération.

Pour espérer accéder à des clics rémunérés à peine quelques centimes, les travailleurs doivent s’entraîner puis passer un test. Chaque évaluation varie selon la nature du travail demandé. Si par exemple la tâche est de classer des aliments selon s’ils constituent ou non les ingrédients de telle recette (voir l’exemple ci-dessous), le test de qualification est similaire à la tâche à effectuer ensuite. À la différence que ce test ne sera pas payé.

Les mécanismes de validation sont souvent opaques. Sur les espaces de discussion entre travailleurs, certains s’arrachent les cheveux à essayer de comprendre les exigences : faut-il faire au plus vite, ou attendre quelques secondes avant de cliquer ? Pourquoi, malgré une grande précision des réponses, leur travail a-t-il été invalidé ? Difficile de trouver une réponse, puisque chaque client de la plateforme de microtravail décide de ses critères — et certains sont plus sévères que d’autres, soulignent les travailleurs du clic interrogés.

Une étude menée en France par les chercheurs du DiPLab montre que le revenu moyen des travailleurs du clic est d’une vingtaine d’euros par mois. « Le très grand nombre “d’occasionnels” fait baisser la moyenne à environ 21 € par mois, précisent les chercheurs, alors que parmi les “très actifs”, certaines personnes arrivent à gagner jusqu’à 1500-2000 € par mois en microtravaillant à temps plein, ou presque ». L’étude précise que 22 % des personnes françaises interrogées vivent sous le seuil de pauvreté, et que la majorité sont des femmes.

Les personnes interviewées pour cet article, dont aucune n’est française, témoignent gagner quelques centaines dollars lors d’un « bon » mois. Saif est pakistanais, il travaille depuis plusieurs années sur ces plateformes de microtravail. Il raconte aider des gens à gagner un peu d’argent via cette activité : « Les taux de change du dollar sont plus élevés dans mon pays : 1 dollar US équivaut à 280 roupies en monnaie locale. Ainsi, même 150-200 et parfois 300 dollars leur suffisent. »

Quelques jours après son inscription, Helena n’arrive toujours pas à dégager de l’argent : « J’ai été qualifiée pour deux tâches, mais dès que j’ai été qualifiée, elles ont été supprimées de l’application, ce qui m’a un peu découragée. » Elle a rejoint un groupe Facebook de travailleurs du clic, œuvrant principalement pour UHRS, qui dépend de Microsoft et est accessible via des plateformes tierces, comme Appen ou Clickworker. Sur le fil de discussion, tous les jours, des dizaines de messages de microtravailleurs du monde entier traduisent les difficultés de leur activité.

Tâches « fastidieuses », charge mentale et perte de revenus

Ces travailleurs du clic utilisent leur téléphone ou leur ordinateur. Pour certains, c’est un complément de salaire, pour d’autres, c’est leur unique source de revenus. « C’était censé être une activité complémentaire, se rappelle Onah, Nigérian de 25 ans. Parce qu’il n’y a pas toujours des choses à faire. »

Mais, après une fracture et un arrêt de travail de plusieurs jours, le jeune homme s’est retrouvé à passer ses journées sur son téléphone. « Je travaille huit heures par jour, raconte-t-il. Si c’est une bonne journée, je peux gagner jusqu’à 10 dollars… Mon job habituel ne me paye pas autant ! » Quand il sera remis, il envisage de continuer le microtravail en parallèle de son emploi d’inspecteur contrôle qualité dans une usine.

Exemples de missions dites « hit apps ».
S’ils sont assez rapides et qu’ils passent les qualifications, les travailleurs du clic peuvent participer à des tâches rémunérées quelques centimes de dollars.

Malgré l’apparente facilité des tâches, elles sont définies par nombre des travailleurs du clic comme « fastidieuses ». Elles sont répétitives, avec des « consignes très (trop) souvent succinctes », décrivent les chercheurs du DiPLab. Cela entraîne chez les travailleurs une « perte de temps » et une « charge cognitive », puisque le respect des consignes conditionne leur paiement. Chaque clic est évalué, chronométré, et les raisons du refus d’une rémunération sont parfois opaques.

« On dirait qu’UHRS voulait me bannir aujourd’hui, se désespère une travailleuse sur un groupe Facebook. J’ai été temporairement suspendue sur les cinq “hit apps” [pour “human intelligence task”, nom donné aux tâches identiques pour un même client] sur lesquelles j’ai travaillé, malgré un taux d’exactitude de plus de 85 % et une vitesse prudente. » Certains commentaires avancent des explications : « C’est plus risqué de travailler les week-ends », écrit un membre. « Les consignes ne sont pas assez claires et elles cachent certains détails afin d’éliminer le plus possible de personnes », nous témoigne Ebuka, un autre jeune Nigérian, très actif sur ce fil Facebook. Sur ce groupe, les publications de personnes qui ont vu leur compte suspendu du jour au lendemain sans explications sont quotidiennes.

« Parfois, je reste éveillé jusqu’à 5 heures du matin »

Tsiri habite à Madagascar. « Je travaille dans un service de contrôle, raconte-t-il. Je gagne moyennement par rapport au pays, un peu en dessous d’un salaire de cadre supérieur. » Alors, il y a un an et demi, il s’est tourné vers le microtravail pour gagner un peu plus d’argent et réaliser des projets personnels.

« Mais ça s’est détérioré en termes de gains depuis quelque temps », concède-t-il. Il n’arrive pas à se qualifier pour beaucoup de tâches, et parvient surtout à faire de « l’évaluation des moteurs de recherche et de l’évaluation des résultats de recherche sur des vidéos ». Malgré son expérience, il reste toujours sur ce fil : « Le plus difficile, c’est de ne pas se faire bloquer. »

En plus de l’accès aux tâches, les travailleurs du clic sont en concurrence les uns avec les autres. Pour une même tâche affichée à, par exemple, « 100 hits » payés 0,05 $ l’unité, la répartition se joue « au clic le plus rapide », raconte Ebuka, à Lagos (Nigeria). Il passe ses journées les yeux rivés sur l’écran pour être sûr de ne pas louper une seule tâche. « Parfois, je reste éveillé jusqu’à 5 heures du matin, raconte le jeune homme. Quand il y a de l’électricité, je travaille depuis mon ordinateur. Mais une fois qu’il est éteint, je passe sur mon téléphone. » Sa première semaine de travail, il a gagné 21 dollars. « Ce qui est en dessous de mes attentes, souligne-t-il. Mais le salaire minimum dans le pays est inférieur à 50 dollars. »

Il ajoute, agacé : « La valeur de notre monnaie ne cesse de se déprécier, mais le salaire n’augmente pas. Ce n’est pas que je ne voulais pas d’un job normal, mais il y a 5 ans un dollar valait 400 nairas [la monnaie nigériane], et il en vaut aujourd’hui 900. » Il souhaite désormais partir étudier au Canada, mais sa demande de visa lui a été refusée à plusieurs reprises. Alors, il continue de passer ses journées devant l’écran pour quelques clics, et à mettre de l’argent de côté. Il raconte parfois passer 20 heures par jour devant son écran. « Quand je sens qu’il n’y aura plus rien, je vais me coucher. »

Il est difficile pour ces travailleurs du clic de savoir à l’avance les revenus qu’ils percevront. Sur les forums de discussion en ligne, beaucoup demandent pourquoi ils n’ont plus de tâches accessibles. Ebuka répond souvent à ces postes par un laconique « cela dépend d’où tu vis… ». Certains montrent des relevés d’une semaine à zéro dollar, faute de trouver des tâches.

« Une polarisation entre les travailleurs très et peu qualifiés »

Tâches proposées par Clickworker.
Sur la page d’accueil de l’application de la plateforme, plusieurs offres pour monnayer son image ou celle de ses enfants pour quelques euros.

Pour quelques dollars, on peut aussi vendre des photos de son visage ou de ses documents d’identité. Dans un article d’Algorithm Watch, la chercheuse Paola Tubaro explique que, malgré des craintes pour la protection de leurs données personnelles, « certains travailleurs qui se retrouvent à effectuer ces tâches sont les plus pauvres, qui ne peuvent se permettre de refuser une mission payée 5 dollars ».

Dans le domaine de l’IA et du « machine learning » (« apprentissage automatique » en français) qui permet à ces intelligences virtuelles de se perfectionner, les inégalités sont criantes. Dans ce secteur, apparaît « une polarisation entre les travailleurs très et peu qualifiés », écrivent les chercheurs dans Big data & society. Des milliers de petites mains permettent aux géants de la Silicon Valley de s’enrichir, mais elles sont largement invisibilisées. Seuls, sans statut ni lieu de travail, répartis sur les cinq continents et parmi les plus précaires, ces travailleurs ne parviennent pas à faire valoir leurs droits face à des multinationales lointaines.

Les seuls lieux où ces travailleurs et travailleuses du clic se retrouvent sont virtuels. Ce sont des groupes Facebook ou Telegram, comme ceux dont font partie Helena, Ebuka, Onah, Tsiri et d’autres. Ils sont Nigérians, Pakistanais, Sud-Africains, Malgaches…

En anglais, ils y échangent conseils et complaintes. Parfois, certains proposent même d’aider à passer des tests. « Ceux d’entre vous qui (…) doivent passer un test vocal comme l’anglais, l’espagnol, l’allemand, le français, etc. Je peux passer ce test pour vous si vous avez besoin de ces langues », propose par exemple un utilisateur bangladais. Dessous, un internaute kenyan commente simplement : « Tu es fantastique mon frère. »

Emma Bougerol




La Russie doit combler le fossé en matière de marquage de bétail !

Seul Moscou peut empêcher la domination de Washington sur l’ensemble du spectre du marquage

[Source : edwardslavsquat.substack.com]

Par Edward Slavsquat

[Illustration, en légende : Meuh !]

Pour vaincre le mondialisme, Moscou adopte à contrecœur, mais de manière responsable, l’agenda mondialiste.

Il n’y a aucun moyen d’arrêter le « progrès » technologique promu par Davos, le G20, le FMI, la Banque mondiale, l’ONU et l’OMS. C’est pourquoi Moscou doit collaborer étroitement avec toutes ces organisations mondialistes afin de maintenir la parité mondialiste avec l’Occident collectif, faute de quoi la Russie ne sera pas en mesure de se protéger des mondialistes. Pensez-y.

Nous sommes tous dans le même bateau, et même si le bateau coule et que Moscou perce à contrecœur des trous dans la coque du bateau, cela ne signifie pas nécessairement que le gouvernement russe est d’accord avec l’agenda du naufrage. Au contraire.

Vous venez de lire un résumé de l’essai de 5 000 mots de Lucien Cerise expliquant pourquoi Moscou est prudemment et intelligemment en phase quasi parfaite avec la Grande Réinitialisation : parce que Moscou résiste en fait à la Grande Réinitialisation.

[Voir :
La Russie et le Great Reset selon Lucien Cerise]

Je ne connais pas M. Cerise, mais j’ai appris qu’il s’agissait d’un écrivain et d’un intellectuel français respecté. Bien que nous évoluions dans des sphères médiatiques différentes, l’essai de M. Cerise mérite une brève réponse pour les raisons suivantes :

1. « La Russie est obligée d’adopter des politiques anti-humaines pour contrer l’agenda anti-humain » est devenu le cri de ralliement d’un nombre croissant d’experts très sérieux sur Internet. Par exemple : « Le rouble numérique est bon, tandis que les autres CBDC sont mauvais » est l’affirmation la plus tendance de 2023. Par coïncidence, Cerise fait exactement la même affirmation dans son essai qui donne à réfléchir.

2. Je n’ai aucun problème avec les personnes qui ont des opinions différentes des miennes, et je n’ai aucune rancune envers Monsieur Cerise, mais il y a certaines — comment dire — « affirmations légèrement trompeuses » dans son essai qui doivent être signalées (et, dans un monde idéal, corrigées).

3. Dans son essai, Cerise reproche gentiment à votre humble correspondant moscovite d’utiliser un ordinateur (ce qui est très mondialiste) pour critiquer l’obsession du gouvernement russe pour les armes à feu et les étiquettes à bétail (ce qui met fin au mondialisme). C’est une observation astucieuse et irréfutable, mais je dois quand même défendre mon honneur de blogueur. Le blog-décorum l’exige.

4. Je suis reconnaissant d’avoir de nombreux lecteurs dans le monde francophone, et parfois mes articles de blog sont même traduits en français, c’est donc ma petite façon de contribuer au dialogue francophone sur la Russie. Peut-être que quelqu’un pourrait traduire ce billet en français et le partager avec ses amis francophones ? Ce serait formidable. [NDLR C’est fait.]

Plongeons dans le vif du sujet.

L’importance de la parité entre les caillots et les aiguilles

Pourquoi Cerise a-t-il écrit une dissertation de 5 000 mots ? Dans ses propres mots :

L’objet de cet article est d’analyser cette illusion d’optique intellectuelle qui place sur le même plan le concepteur de l’agenda et ceux qui sont obligés de suivre l’agenda au niveau technique, et qui sont donc obligés de l’appliquer également, au moins partiellement, pour être en capacité de le contester, et avec le risque permanent d’en être finalement exclu et d’être alors dominé par l’adversaire

Moscou combat le feu par le feu, et tous les pompiers s’accordent à dire que c’est la meilleure façon d’éteindre un incendie. Cerise explique :

Pour être efficace sur un champ de bataille, il faut partager avec l’ennemi le même champ de bataille, voire partager les mêmes armes, afin de lutter au moins à armes égales. […]

Croire qu’il serait possible de gagner un conflit sans jamais aller sur le même terrain que l’ennemi apparaît comme une vue de l’esprit purement théorique, dont le principal effet consiste à déserter théoriquement, puis physiquement, le champ de bataille et à offrir la victoire à l’ennemi.

Cela semble très pragmatique, raisonnable et digne de Sun Tzu, sauf que… Qu’est-ce que la Russie gagne à imiter l’auto-immolation de ses prétendus ennemis ?
J’ai posé cette question il y a plus d’un an dans un article détaillé sur le penchant de Moscou pour les politiques inspirées de Davos, qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, même si le FÉM a coupé tous ses liens officiels avec la Russie il y a plus d’un an :

L’argument selon lequel Moscou reflète à contrecœur l’Occident dans le cadre d’une course aux armements technocratiques alimentée par la menace biologique soulève une toute autre série de questions. La Russie peut-elle exploiter de manière responsable des technologies dont les gouvernements occidentaux ont abusé et détourné l’usage ? Si un test PCR n’est pas adapté à l’objectif poursuivi en Occident, ce même test peut-il protéger la Russie des menaces biologiques dans le cadre de son programme de bouclier sanitaire ? L’adoption mondiale des CBDC constitue-t-elle une atteinte à la liberté financière aux États-Unis, mais une mesure nécessaire pour garantir la souveraineté économique de la Russie ?

Voilà le genre de questions que nous devrions nous poser alors que notre monde de plus en plus chaotique se fragmente en blocs apparemment irréconciliables.

Le gouvernement russe procède-t-il au marquage du bétail scolaire afin de pouvoir combattre l’ennemi « à armes égales » ? La Russie « abandonnerait-elle le champ de bataille » si elle cessait d’utiliser des tests PCR (qui ne permettent pas de diagnostiquer une maladie) et des injections génétiques dangereuses à peine testées (développées en partenariat avec AstraZeneca) pour préserver la « santé publique » ? Et pourquoi la Russie développe-t-elle maintenant des « conserves » à l’ARNm pour de futures campagnes vaccinales ? Parce que sinon Moscou « offrirait la victoire à l’ennemi » ?

Source : TASS

Toute l’argumentation de Cerise repose sur l’idée que la Russie serait laissée pour compte — ou pire, complètement détruite — si elle n’adoptait pas les « mêmes armes » que l’Occident occupé par les mondialistes. Mais les « armes mondialistes » que Moscou adopte à contrecœur sont complètement débiles et n’apportent rien de bénéfique à la Russie, alors à quoi bon ?

La thèse de Cerise n’aurait de sens que si l’OMS développait un condensateur de flux qui permettrait à la Fondation Bill & Melinda Gates de voyager dans le temps ou si le FMI préparait un élixir magique pour ramener Audrey Hepburn d’entre les morts. Si tel était le cas, alors oui : pour des raisons géostratégiques, Moscou devrait acquérir Audrey Hepburn dès que possible. Mais ce n’est pas le cas, et il ne s’agit pas des « armes » qui, selon Cerise, sont une question de vie ou de mort pour l’État russe.

Les « armes » que Moscou a été forcée d’adopter — contre sa volonté — comprennent, sans s’y limiter : les étiquettes à bétail, les ODD [Objectifs de développement durable], les injections de coagulation1, les CBDC, la grille de surveillance totale, les tests PCR, les passeports génétiques et toutes sortes d’autres « armes » amusantes qui sont utilisées en toute impunité pour porter atteinte à la dignité humaine élémentaire dans le monde entier. Admirés dans leur totalité, ces outils ont le potentiel de créer un goulag numérique mondial contrôlé par des algorithmes, dans lequel les détenus sont terrorisés par d’incessants théâtres de biosécurité et d’autres fausses menaces imminentes.

Pourquoi le gouvernement russe aurait-il besoin de telles armes ? En quoi contribuent-elles à la prétendue lutte existentielle de Moscou contre l’Occident ? En quoi ces outils d’autodestruction sont-ils utiles au peuple russe ?

L’essai de 5 000 mots de Cerise n’explique jamais pourquoi la Russie ne peut pas simplement… ne pas faire ces choses dégoûtantes. C’est un concept tellement simple, en fait.

Pourquoi ne pas laisser vos « ennemis » s’injecter, s’étiqueter et se terroriser pendant que vous mangez tranquillement des tacos ? C’est le vrai jeu de Sun Tzu, me semble-t-il.

Section suivante.

Laissez tranquille le rouble numérique !

Comme je l’ai mentionné précédemment, Cerise aime le rouble numérique et pense que vous devriez l’aimer aussi.
Selon ses propres termes :

L’Occident livre une guerre d’extermination aux Russes, sur le principe hitlérien de la « guerre totale », et les Russes le comprennent bien ainsi. La création d’un système de transactions financières numériques alternatif à SWIFT et la création de la monnaie nationale numérique idoine est donc une question de survie économique, donc de survie tout court, pour la Russie.

Le lancement du rouble numérique en août 2023 avant le dollar numérique vise à occuper la place de monnaie numérique de référence avant la concurrence — pour essayer d’occuper le centre de l’échiquier — et aura pour effet collatéral, à moyen terme, de dédollariser partiellement le monde dans le champ des transactions numériques. C’est la course aux armements aussi dans le domaine de la guerre économique, et si vous ne jouez pas le jeu tel qu’il est imposé par les nouvelles technologies, vous laissez l’ennemi gagner.

La Russie dispose déjà d’une alternative à SWIFT : Mir, qui est utilisé pour payer les employés de l’État et délivrer des prestations sociales et des pensions. Les cartes Mir sont actuellement acceptées dans au moins neuf pays. Pourquoi ne pas étendre Mir ?

Pourquoi la Russie devrait-elle adopter un jeton numérique centralisé, programmable et traçable, entièrement contrôlé par la Banque de Russie ? Quel est l’intérêt d’une démarche aussi radicale et risquée, d’autant plus que le gouvernement russe est déjà en mesure de contourner SWIFT ?

Cerise a écrit un essai de 5 000 mots, mais pour une raison quelconque, il ne répond pas à cette question.

Au lieu de cela, il défend son admiration pour le rouble numérique en citant un portail d’information francophone sur les cryptomonnaies, Coin Academy, qui a rapporté que la Banque de Russie déployait le rouble numérique « comme moyen de paiement entre les pays pour contourner les sanctions ».

Coin Academy est « spécialisé dans les monnaies numériques », et il est intéressant de noter qu’un site web aussi prestigieux et bien informé a déclaré que le rouble numérique avait été mis au point pour contourner les sanctions. Oh, sauf que : Coin Academy cite un article publié par Kommersant (un journal russe normal) qui ne fait que relayer le contenu d’une présentation de la Banque de Russie.

Le rouble numérique de la Banque de Russie, c’est cool ! Source : Banque de Russie.

Peut-être que Cerise devrait examiner les 10 millions d’articles, de pétitions, de messages Telegram, de commentaires vidéo, de messages VK, etc. sur le rouble numérique, rédigés par des Russes en Russie qui ne travaillent pas pour la Banque de Russie (ou les médias d’État) ?

J’ai publié une dizaine d’articles soulignant ce que les Russes patriotes de l’intérieur disent du jeton numérique centralisé, programmable et traçable d’Elvira Nabiullina. Mais qui est le plus fiable ? Les Russes patriotes qui vivent en Russie, ou un site français de pièges à clics sur les cryptomonnaies qui cite Kommersant, qui cite la Banque de Russie ? La vie est pleine de choix difficiles.

À propos, Kommersant a également écrit ceci à propos du rouble numérique :

La question de savoir si la population sera prête à accepter une transparence totale de ses transactions reste ouverte. Tout le monde n’appréciera pas que ses paiements cessent d’être anonymes et confidentiels, pense Timur Aitov [chef du centre « Numérisation des technologies financières » du Fonds de développement de l’économie numérique]. De plus, il ne s’agit pas nécessairement d’opérations ou de transactions illégales. […]
« Théoriquement, la transition vers les jetons peut garantir un anonymat élevé des paiements, mais on peut douter que ce soit le cas, surtout en ce qui concerne les petites transactions — la Banque centrale voudra tout savoir sur ce qui s’est passé avec les jetons avant l’échange entre deux détenteurs de jetons “numériques” », a déclaré l’expert.

Mais la Coin Academy de France m’a dit que le rouble numérique de la Banque de Russie était bon (Source : Banque de Russie).

Même les médias russes normaux le comprennent. (source : Kommersant)

Voici quelques autres observations sur le rouble numérique, tirées de sources russes :

  • 26 juillet 2023 : « [Cette semaine] Poutine a également signé la loi sur le rouble numérique, engageant la Fédération de Russie sur la voie tracée par les satanistes mondiaux du FMI et de la Banque mondiale… » [Katyusha.org, conservateur/patriotique/chrétien orthodoxe/pro-Poutine alt media].
  • 12 juillet 2023 : « [Le rouble numérique] pourrait être utilisé pour limiter vos achats, vos déplacements, votre liberté. Si vous rêvez d’un “camp de concentration numérique”… Un tel danger existe théoriquement. » [Eduard Kolozhvari, professeur associé au département des marchés financiers et des institutions financières de l’université d’État d’économie et de gestion de Novossibirsk].
  • 27 mars 2023 : « Votre compte numérique sera situé à la Banque centrale, et toutes les informations sur les mouvements de votre argent y seront fusionnées. Vos ressources y seront contrôlées et, bien sûr, en premier lieu, votre argent servira à couvrir les dettes des oligarques, de l’État et, enfin et surtout, de vous ! » [Député de la Douma Nikolay Arefiev]
  • 25 janvier 2023 : « [Un] projet mondialiste visant à introduire une “monnaie numérique” standardisée dans le monde entier a été lancé sur le sol russe. Ce projet est géré par les banques centrales de tous les pays du monde — dans le cadre de la structure supranationale du Consensus de Washington, en pleine conformité avec les plans des principaux actionnaires de la Fed, ainsi que des contrôleurs du FMI et de la Banque mondiale (dont les sièges sont aux États-Unis). » [La Commission publique pour la protection de la famille, un groupe d’activistes chrétiens conservateurs et orthodoxes.]

Il y a même une mise à jour amusante et passionnante sur le rouble numérique que j’aimerais partager avec vous.

En avril, la Banque de Russie a publié une FAQ sur son jeton numérique, qui comprenait une section visant à démystifier les « mythes sur le rouble numérique ». L’un de ces mythes terribles et blessants était que « les roubles numériques ne peuvent être dépensés que pour une liste limitée de biens ». C’est absurde. Vous pourrez toujours dépenser vos roubles numériques comme bon vous semble !

Mais le 5 septembre, Interfax a rapporté que l’idée de « colorer » les roubles numériques (les marquer pour qu’ils ne puissent être utilisés qu’à des fins spécifiques) était une possibilité réelle et qu’elle serait étudiée par la Banque de Russie. Oui, vraiment :

La question du marquage et du suivi des roubles numériques sera examinée à des stades ultérieurs de sa mise en œuvre, a déclaré le vice-président de la Banque centrale de la Fédération de Russie, Alexey Zabotkin.

« Cette possibilité sera envisagée à un stade ultérieur de la promotion du rouble numérique », a déclaré M. Zabotkin aux journalistes en marge d’un forum sur la finance numérique organisé par l’ACRA.

« Les restrictions sur l’utilisation de l’argent réduisent sa liquidité. Des restrictions importantes sur ce que vous pouvez dépenser pour une unité d’argent particulière rendent cet argent moins précieux par rapport à l’argent que vous pouvez dépenser pour n’importe quoi, donc la question de ce type de fonctionnalité doit être examinée avec soin. Théoriquement, une telle opportunité est réellement disponible », a déclaré le vice-président de la Banque centrale.

Il était impossible de le prévoir.

Cela n’a pas traîné. (source/source)

Je tape ce billet devant un ordinateur situé dans une ville à 25 km de Moscou. Le rouble numérique n’est pas encore en circulation (des tests à petite échelle sont effectués dans le cadre d’un programme pilote), mais d’après ce que je peux voir, les Russes survivent, ce qui est impossible puisque Cerise nous a assuré que la survie de la Russie dépendait du rouble numérique. Je ne suis pas sorti aujourd’hui (j’ai tapé ce billet), mais j’ai vérifié hier, et il n’y avait pas de gangs de Russes affamés errant dans les rues à la recherche de chats sauvages ou d’autres en-cas savoureux.

Cerise nous dit que sans le rouble numérique, les Russes « laisseront l’ennemi gagner » et seront même probablement exterminés à la manière d’Hitler. Mais est-ce vrai ? Non. Mais je vous promets de vous tenir au courant si la situation évolue.

Je pense que nous avons terminé.

Moscou partagera les joies de l’IA avec tout le monde

Cerise nous assure également que la Russie exploitera l’IA de manière responsable et humaine — contrairement à l’Occident satanique, qui utilisera l’IA pour rendre votre enfant gay.
Il rappelle les propos tenus par Vladimir Poutine en 2017 :

L’intelligence artificielle représente l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Elle amène des opportunités colossales et des menaces imprévisibles aujourd’hui. Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. Et il est fortement indésirable que quelqu’un obtienne un monopole dans ce domaine. Donc, si nous sommes les leaders dans ce domaine, nous partagerons ces technologies avec le monde entier.

C’est très gentil de la part du président russe, mais il y a une vérité qui dérange : La Russie n’est pas le leader dans le domaine de l’IA. Mais Moscou excelle dans la coopération fructueuse en matière d’IA avec d’autres nations et dans l’utilisation de cette technologie pour rendre le monde meilleur.

Par exemple, en février 2022, Interfax a rapporté que le PDG de la Sberbank, Herman Gref, allait déployer une technologie d’IA chinoise pour s’assurer que les caméras de vidéosurveillance puissent identifier les Russes masqués :

Selon M. Gref, la Sberbank a informé le gouvernement que la banque avait des développements dans le domaine de l’intelligence artificielle et un système de reconnaissance faciale.

« Nous développons également une technologie de reconnaissance faciale pour les masques. Nous avons essayé de comprendre ce que faisaient nos collègues chinois ; nous avons fait de même, nous avons essayé de trouver nos propres solutions », a déclaré M. Gref.

Plus récemment, cette même technologie de détection de l’homosexualité a été utilisée pour repérer les conscrits retardataires :

Source : TASS

Honnêtement, comment peut-on douter que le gouvernement russe utilise l’algorithme à mauvais escient, alors que Herman Gref et d’autres patriotes russes dirigent le développement de l’IA dans le pays ?
Ce blog a fait des observations pertinentes sur ce sujet en juillet dernier :

Votre correspondant est un véritable pragmatique et un réaliste endurci : Comment peut-on s’attendre à ce que la Russie ne développe pas l’IA ? Comme ce blog l’a déjà souligné, rien n’arrête la technologie, à moins d’être amish ou de vivre dans le Japon du XVIe siècle, lorsque les chefs de guerre du pays ont brièvement interdit aux paysans d’utiliser des armes à feu parce qu’ils tuaient trop de nobles samouraïs. Vous ne vivez pas dans le Japon du XVIe siècle.

Le problème, c’est qu’on ne peut en aucun cas faire confiance à Herman Gref, et le fait que Poutine l’ait apparemment anobli en tant que baron russe de l’IA est légèrement inquiétant.

Cerise n’est évidemment pas d’accord. Comme il l’affirme (en faisant référence à Poutine et à la haute administration russe) : « Certains acteurs politiques, plus avisés que d’autres, anticipent la catastrophe possible et tentent d’encadrer la technoscience pour qu’elle reste au service des intérêts humains et nationaux. » Si vous le dites.

La Russie est très investie dans l’informatique

Cerise nous informe également que l’une des « armes » que la Russie a réutilisées pour lutter contre les mondialistes sont les ordinateurs et les objets liés à l’informatique :

Deux ennemis mortels peuvent partager le même champ de bataille et les mêmes armes, donc se ressembler presque parfaitement, et rester des ennemis mortels. La guerre est aujourd’hui en grande partie informatique, il ne faut donc pas s’étonner que la Russie et les autres pays des BRICS investissent également ce domaine, condition sine qua non s’ils veulent soutenir le rapport de forces avec les Occidentaux dans ce domaine. 

On ne lutte pas contre l’OTAN avec des arcs et des flèches. Pourquoi ? Parce que l’OTAN n’attaque pas avec des arcs et des flèches. Cette alliance militaire et son complexe militaro-industriel imposent le choix des armes de leur guerre hybride au niveau mondial, d’autant plus facilement que c’est la technologie qui écrit l’histoire universelle, et que tout le monde est obligé de s’adapter à son rythme, celui de la découverte scientifique, ne serait-ce que pour rester compétitif et soutenir les rapports de forces à armes égales sur la scène internationale, et ne serait-ce que pour contester l’agenda de l’OTAN.

Cool, sauf que la Russie est très en retard dans le développement des logiciels, du matériel et de l’électronique qui l’aideraient à atteindre la « souveraineté technologique » et à lutter contre les mondialistes. Tout le monde le sait.

Source : CNEWS.ru
Source : Lenta.ru

Il faut reconnaître que des progrès ont été accomplis pour rendre le secteur informatique russe plus indépendant. Mais je me dois de poser la question suivante : pourquoi les injections de coagulation2 et les codes QR étaient-ils une priorité en 2021, et non « le développement de logiciels nationaux qui réduiraient considérablement la dépendance technologique de Moscou à l’égard de ses ennemis » ? Quelles sont les priorités ici ? Ou est-il impoli de poser la question ?

La bonne nouvelle est que Moscou se retire de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation mondiale du commerce.

La Russie se prépare à quitter l’OMS

Voici quelques nouvelles explosives, qui changent la donne, citées par Cerise pour prouver, au-delà de tout doute raisonnable, que Moscou est en train de couper au karaté ses liens avec les mondialistes :

En étant expulsée des soi-disant organisations internationales [le Forum Économique Mondial], la Russie prévoit de prendre les devants et de recréer son propre espace d’indépendance et de relations internationales alternatives en s’extrayant complètement du système contrôlé par l’Occident.
Pyotr Tolstoy, vice-président du parlement russe, la Douma, a publié un communiqué de presse explosif le 18 mai 2022 qui donne un accès aux coulisses de l’État profond russe et à ses projets de souveraineté à long terme.

Cerise copie ensuite une déclaration de Tolstoï selon laquelle les commissions de la Douma ont été chargées par le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, « d’étudier l’opportunité de la présence de la Russie au sein de l’OMC, de l’OMS et du FMI, étant donné que ces organisations ont déjà enfreint toutes leurs propres règles à l’égard de notre pays ».

Cela fait 488 jours que Tolstoï a fait ces commentaires. Que s’est-il passé depuis le 18 mai 2022 ? Rien. Pire que rien, en fait, car le ministère russe de la Santé a immédiatement réprimandé la Douma d’État, déclarant que « la coopération avec l’OMS est efficace et mutuellement bénéfique ». Puis Sergei Lavrov a téléphoné au Dr Tedros et a réaffirmé « le soutien de la Russie au rôle central de l’OMS ».

En mars de cette année, le ministère russe des Affaires étrangères a expliqué que Moscou « était obligée de se conformer aux règles de l’OMC, et que le fait de s’en retirer nous priverait d’un certain nombre d’avantages liés à la protection du marché commun de l’Union contre les importations sensibles pour notre économie ». Mais… Cerise… a dit…

J’ai écrit un article entier sur les raisons pour lesquelles ce commentaire de Tolstoï, vieux de plus d’un an, est en fait un rappel douloureux de l’engouement du gouvernement russe pour les clubs mondialistes. Vous devriez le lire.

Au fait, pourquoi Cerise ne mentionne-t-elle pas que presque toutes les déclarations communes signées par Moscou (qu’il s’agisse d’une déclaration du G20, d’une déclaration des BRICS ou simplement d’une salade de mots rédigée avec l’aide de Pékin) comprennent un passage louant les rôles vitaux de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Organisation mondiale du commerce et du Fonds monétaire international ? Cela semble être une information pertinente.

Ou peut-être que les lecteurs de Cerise seraient intéressés de savoir que le représentant de Moscou à la récente Assemblée mondiale de la santé a noté « [le] rôle [de l’OMS] dans le renforcement de la santé de la population mondiale » et a exprimé l’espoir que l’OMS et « ses États membres soient en mesure de développer et d’atteindre leurs objectifs, principalement les ODD [Objectifs de développement durable] » ? Encore une fois, peut-être plus pertinent qu’une déclaration vieille de 488 jours ?

Disons simplement que la citation de Tolstoï « manque de contexte » et que Cerise ne donne pas à ses lecteurs « toute l’histoire » en citant un commentaire vieux de 488 jours sans tenter d’expliquer ce qui s’est passé depuis. Disons-le simplement.

Si vous lisez entre les lignes, Cerise comprend clairement qu’il induit ses lecteurs en erreur puisqu’il fait suivre la citation de Tolstoï de cette phrase curieusement formulée : « L’État profond russe commence lentement, trop lentement — en raison du temps administratif et de l’inertie institutionnelle — à se rebeller contre toutes les menaces qui pèsent sur sa souveraineté. »

Euh, non. Le gouvernement russe a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’intention de se retirer de l’OMS, de l’OMC ou même du FMI. Il serait bon que Cerise mette à jour son article pour refléter cette réalité indéniable.

Et maintenant, il est temps de faire quelque chose de très spécial.

Vous utilisez aussi des armes mondialistes, espèce d’hypocrite !

Cela vient au début de l’essai de Cerise, mais j’ai gardé le meilleur pour la fin :

Est-il vrai qu’aucun État ne peut résister au mondialisme et que tous les pays suivent son agenda ? C’est ce que pensent également d’autres commentateurs de la situation, tels que Pierre Hillard, Nicolas Bonnal ou Edward Slavsquat (Riley Waggaman), qui passent beaucoup de temps à nous expliquer que la Russie fait partie, elle aussi, du Great Reset et du « Nouvel Ordre mondial ».

De fait, nous sommes tous dans le même monde, et contraints de nous battre sur le même champ de bataille et avec les mêmes armes que l’ennemi, y compris les auteurs cités, qui font un usage intensif de l’informatique, eux aussi, et ont déjà mis le doigt dans l’engrenage qui conduit au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial ». 

Oui, mais écoutez-moi : Il pourrait y avoir une différence entre le fait de contraindre des personnes à s’injecter une substance génétique non prouvée et le fait d’utiliser un ordinateur pour bloguer et participer à des tournois d’échecs en ligne ? Je ne veux pas simplifier à l’extrême cette question très complexe, mais il me semble que ces deux activités ne sont pas du tout les mêmes ?

Cependant, je reconnais mon rôle dans l’avènement de la Grande Réinitialisation en écoutant des fugues de Bach sur YouTube, et je vous demande de me pardonner.

Une dernière observation, et j’ai fini de taper [sur le clavier] pour aujourd’hui.

« Nous sommes tous dans le même bateau, qui finira peut-être comme le Titanic ».

À la moitié de son essai de 5 000 mots, Cerise fait une déclaration très profonde :

Du point de vue de la compétition techno-scientifique, nous sommes tous dans le même bateau, qui finira peut-être comme le Titanic, ce qui ne veut pas dire que nous soyons tous d’accord et unifiés par un agenda commun.

Je suis d’accord. Maintenant, je me sens mieux.

1 En anglais « clot-shots ». L’auteur surnomme ainsi les vaccins qui produisent des thromboses par coagulation du sang.

2 Idem




La Russie et le Great Reset selon Lucien Cerise

[Source : E&R]

Par Lucien Cerise

En 2017, le politicien et intellectuel moldave Yurie Roșca lançait l’initiative du Forum de Chișinău, surnommé le « forum anti-Davos », avec la contribution d’Alexandre Douguine et du président de la République de Moldavie, Igor Dodon. J’avais l’honneur d’être convié par Yurie Roșca à participer sur place à l’événement international organisé en décembre à Chișinău, ainsi qu’au troisième forum tenu dans la capitale moldave en septembre 2019. Quelques années plus tard, le 9 septembre 2023, à l’occasion de la quatrième édition du forum, intitulée « L’Agenda 21 de l’ONU et le Great Reset — La chute du libéralisme dans la technocratie et le transhumanisme », Yurie Roșca me faisait l’amitié de m’inviter à prendre la parole à nouveau. Je suis intervenu cette fois à distance avec un article et une vidéo pour en résumer le contenu.

La Grande Réinitialisation, ou Great Reset en anglais, est un programme d’inspiration cybernétique visant à informatiser totalement les sociétés humaines au point de « fusionner le biologique et le numérique », selon les mots de Klaus Schwab, président du World Economic Forum (WEF, forum de Davos). L’informatique doit devenir omniprésente, un passage obligé de chaque instant, un goulot d’étranglement universel, pour mener une existence normale. Plus largement, il s’agit de dépasser la condition humaine pour nous acheminer vers le transhumanisme au moyen d’un encadrement complet de la vie quotidienne par les technologies NBIC — nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Les organisations du capitalisme occidental (WEF, FMI, GAFAM) soutiennent ce programme avec enthousiasme. Mais comme l’explique Peter Töpfer :

« Il semblerait que le “Great Reset” des centres de pouvoir occidentaux prenne également pied dans les pays qui prétendent représenter des pôles géopolitiques alternatifs. L’application des mesures dictées par l’OMS contre la pseudo-pandémie, la numérisation complète de la société, le remplacement de l’argent liquide par des CBDC [monnaies numériques], etc. font partie de l’agenda officiel de tous les pays BRICS sans exception, ainsi que des pays musulmans qui revendiquent également leur autonomie par rapport à l’Occident. »(([1] Peter Töpfer, « Une contribution à la méthodologie multipolariste », Multipolaristen, 07/05/2023. https://multipolaristen.de/multipol…))

De son côté, Yurie Roșca revenait ainsi sur son intervention à la Conférence mondiale sur la multipolarité organisée le 29 avril 2023 par Alexandre Douguine :

« Je voudrais remercier notre ami d’Allemagne, Peter Töpfer, d’avoir noté mon intervention lors de la récente conférence internationale sur la multipolarité. Et si ma modeste contribution a été remarquée, c’est parce que j’ai essayé de souligner qu’en ce moment, malgré des conflits majeurs entre différents pays, ils suivent tous docilement le même agenda mondialiste. J’ai mentionné qu’il s’agit de ce qu’on appelle le Great Reset, Agenda 21 ou Agenda 2030 pour le développement durable, adopté au sein de l’ONU. Et si tous les pays, sans exception, suivent le même ordre du jour, le résultat qui sera atteint sera commun à toute l’humanité. (…) Les cercles occultes qui se cachent derrière des organisations telles que le WEF (Forum économique mondial), la Commission Trilatérale, le CFR (Council on Foreign Relations), le Groupe Bilderberg, le Club de Rome, etc. et qui opèrent par le biais d’organismes internationaux officiels tels que l’ONU, l’UE, l’OMS, l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, la Banque des règlements internationaux, etc. ont des instruments de domination, devant lesquels aucun État ne peut résister. »(([2] Yurie Roșca, « La mort du paradigme libéral et la montée de la technocratie », Geopolitika.ru, 12/05/2023. https://www.geopolitika.ru/fr/artic…))

Est-il vrai qu’aucun État ne peut résister au mondialisme et que tous les pays suivent son agenda ? C’est ce que pensent également d’autres commentateurs de la situation, tels que Pierre Hillard, Nicolas Bonnal ou Edward Slavsquat (Riley Waggaman), qui passent beaucoup de temps à nous expliquer que la Russie fait partie, elle aussi, du Great Reset et du « Nouvel Ordre mondial ». De fait, nous sommes tous dans le même monde, et contraints de nous battre sur le même champ de bataille et avec les mêmes armes que l’ennemi, y compris les auteurs cités, qui font un usage intensif de l’informatique, eux aussi, et ont déjà mis le doigt dans l’engrenage qui conduit au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial ». Nous sommes tous des Charlie Chaplin happés par les machines comme dans les Temps modernes. Il est un domaine d’études peu fréquenté : ce sont les règles universelles des rapports de forces, modélisées par la théorie des jeux, dont la course aux armements est un exemple bien connu. Deux ennemis mortels peuvent partager le même champ de bataille et les mêmes armes, donc se ressembler presque parfaitement, et rester des ennemis mortels. La guerre est aujourd’hui en grande partie informatique, il ne faut donc pas s’étonner que la Russie et les autres pays des BRICS investissent également ce domaine, condition sine qua non s’ils veulent soutenir le rapport de forces avec les Occidentaux dans ce domaine. On ne lutte pas contre l’OTAN avec des arcs et des flèches. Pourquoi ? Parce que l’OTAN n’attaque pas avec des arcs et des flèches. Cette alliance militaire et son complexe militaro-industriel imposent le choix des armes de leur guerre hybride au niveau mondial, d’autant plus facilement que c’est la technologie qui écrit l’histoire universelle, et que tout le monde est obligé de s’adapter à son rythme, celui de la découverte scientifique, ne serait-ce que pour rester compétitif et soutenir les rapports de forces à armes égales sur la scène internationale, et ne serait-ce que pour contester l’agenda de l’OTAN.

Une approche épistémologique, en termes de philosophie des sciences, dévoile que le transhumanisme et le Great Reset sont des retombées civiles des recherches menées par les divers complexes militaro-industriels nationaux de la planète, engagés dans une émulation concurrentielle sans limites. Dans le domaine scientifique, tout ce qui est faisable sera fait.

La condition humaine est animée par une démesure scientifique prométhéenne qui la mènera potentiellement à sa perte, mais à laquelle aucun acteur ne peut renoncer, sauf à renoncer aux moyens de se défendre, donc à sa souveraineté. Chaque acteur géopolitique souhaitant défendre sa souveraineté, son identité et son humanité est contraint de participer à la course aux armements et donc de prendre le risque de la déshumanisation par la technoscience. Dilemme cornélien. Les acteurs nationaux qui rechignent à s’engager sur la pente du transhumanisme seront bien obligés de se positionner, eux aussi, par rapport à ce débat — pour ou contre l’altération de la nature humaine par la technoscience — dans la mesure où ce débat est universel et incontournable, commandé par le moteur de l’histoire humaine, à savoir l’optimisation technologique inlassable des systèmes d’armements, et ses retombées et applications civiles. Le soldat augmenté conduit inévitablement à l’humain augmenté. Plus généralement, porter des vêtements ou des lunettes, se déplacer en voiture ou en avion, sont déjà des augmentations culturelles et technologiques des capacités du corps humain par les outils, les prothèses, les artefacts, les artifices. Notre génétique néoténique est inachevée à la naissance et a besoin d’être augmentée par de l’épigénétique culturelle pour être viable et fonctionnelle. On l’oublie facilement quand la technologie est appliquée depuis un certain temps, car la culture devient une seconde nature, mais l’être humain est augmenté par nature et ce processus est a priori infini et sans limites, comme celui de la découverte scientifique. Cette donnée anthropologique conduit à certains paradoxes. Par exemple, de nombreux individus critiquent et dénoncent le transhumanisme, l’identité numérique, la 5G, les Smart Cities, mais ils le font sur Internet ou sur des messageries de Smartphone comme Telegram, et deviennent ainsi des sujets connectés et augmentés, donc des acteurs du transhumanisme, de l’identité numérique, de la 5 G et des Smart Cities. Les dissonances cognitives qui naissent de cette situation sont rapidement « rationalisées », au prix de contorsions rhétoriques assez peu rationnelles ou du déni pur et simple, mais attention au retour du refoulé. En effet, personne n’échappe aux sirènes de la technoscience, qui permettent d’amplifier notre champ d’action et notre impact sur autrui, car personne ne veut renoncer à se faire entendre. C’est ainsi que la multipolarité, le respect de la diversité, conduit à une sorte d’unipolarité technocratique, et inversement, car tout le monde converge sur les moyens technoscientifiques d’assurer les divergences. Sur le rapport de la Russie au Great Reset, certains commentateurs ne parviennent pas à distinguer ce qui serait une simple obéissance à l’agenda occidental et, d’autre part, un positionnement de type « rivalité mimétique », application de la théorie des jeux, qui induit chez tous les acteurs d’un conflit deux mouvements contradictoires : des mouvements rivaux et divergents, mais aussi des mouvements mimétiques et convergents, comme deux sinusoïdes entrelacées. Deux ennemis mortels sont bien obligés de se croiser et d’entretenir des points de contact pour se battre, ce qui servira de prétexte à certains commentateurs pour dire qu’ils appartiennent finalement au même système. Ce qui n’est pas faux, mais qui s’applique en fait à tout le monde. La dialectique hégélienne est universelle et personne n’y échappe, car personne n’échappe aux contradictions, extérieures comme intérieures. Pour être efficace sur un champ de bataille, il faut partager avec l’ennemi le même champ de bataille, voire partager les mêmes armes, afin de lutter au moins à armes égales. Paradoxalement, ce sont ces convergences obligatoires sur le champ de bataille, la méthode et les moyens, qui permettent de soutenir le rapport de forces pour diverger sur l’agenda et la finalité.

[Note de Joseph : il semble que l’argumentation de Lucien Cerise ici soit pour le moment essentiellement d’ordre mécaniste ou matérialiste (à l’image de la théorie des jeux), mais néglige complètement la dimension de conscience. La « science sans conscience » peut probablement conduire à de telles extrémités que celles constatées ici et de nos jours. Cependant, la conscience peut mettre un frein salutaire à la dérive scientiste qui fait que la science devient une nouvelle religion (cette fois matérialiste et non à visée d’élévation spirituelle) et tend à envahir tous les aspects de la vie humaine. Elle peut fixer notamment des lignes rouges à ne pas franchir en matière d’invasion du corps physique individuel aussi bien que du corps social collectif. Qu’est-ce qui oblige par exemple la Russie à imposer la 5G à son peuple, alors que la fibre optique permet d’aboutir à un meilleur résultat en termes de capacités de transfert d’informations cybernétiques sans nuire potentiellement autant à la santé des individus ? Qu’est-ce qui oblige les Russes en particulier, et les êtres humains en général à utiliser un « smartphone » quand un téléphone filaire permet déjà des appels à distances et quand la plupart des autres fonctions de cet engin sont offertes depuis longtemps par l’ordinateur domestique ? Je vis personnellement très bien (et d’autant mieux) sans téléphone cellulaire, sans 4G, sans 5G et sans Wi-Fi, me contentant d’un ordinateur connecté par câbles. Et les amish vivent probablement encore plus sainement sans toute notre technologie. Et d’ailleurs, ils ne connaissent pas ou très peu de nombreuses maladies de civilisation, telles que cancer, diabète, autisme… dont une bonne partie découle de l’usage de la technologie et de la chimie. Doit-on automatiquement suivre la course aux armements contre l’Humanité sous prétexte que des nations font la course en tête ? Doit-on recourir aux mêmes armes qui finissent par asservir totalement l’Homme ? À un moment, il peut se poser le choix entre vivre esclave ou mourir libre, autant au niveau individuel qu’au niveau collectif ou national. Et de ce point de vue, la Russie et les autres pays des BRICS suivent visiblement plutôt la voie de l’asservissement, comme la plupart des pays occidentaux. Il est devenu une évidence psychologique (et scientifique) que la grande majorité des individus utilisant un téléphone cellulaire et les réseaux dits « sociaux » en deviennent drogués et finalement esclaves, abandonnant leurs capacités à la machine et perdant ainsi progressivement leurs aptitudes mémorielles, de réflexion, d’attention, d’analyse, d’intuition… (baisse reflétée par celle mesurable du QI). En matière d’artefacts techniques ou technologiques, il existe une différence fondamentale entre les supports externes et les invasifs. Si l’organisme humain est sacré, à l’image d’un temple, doit-il accepter de se laisser envahir par des vaccins ou des implants électroniques, microscopiques ou nanotechnologiques bien différents des prothèses qui pallient les pertes squelettiques et dentaires ? Quand les lunettes et les prothèses mécaniques sont de l’ordre de la carrosserie, les implants électroniques et vaccinaux agissent sur le moteur, les circuits et les organes internes. Il peut exister un juste milieu entre trop et pas assez, entre acceptable et intolérable. Les excès deviennent nuisibles, alors qu’un usage modéré peut rester bénéfique. Et seule la conscience est en mesure de déterminer ce qui convient réellement à l’individu comme à la société dans le respect de la liberté individuelle, de la souveraineté et du sacré. Enfin, deux ennemis mortels ne sont pas obligés de se combattre, surtout pas avec les mêmes armes. L’un des deux peut décider à un moment d’utiliser celle de l’amour et ainsi, au moins dans certains cas (lorsque l’on n’a pas affaire à des psychopathes) transformer les deux ennemis en amis. La Russie est-elle obligée de suivre les traces technologiques et les ornières de l’Occident ? Est-elle obligée de porter les mêmes œillères ? Le Nouvel Ordre Mondial ne tombera pas avant qu’une nation ou qu’un nombre suffisant d’individus ne montrent et ne réalisent par eux-mêmes une voie différente, radicalement différente. Et pour l’instant, la seule tendance qui écarte la Russie de l’Occident n’est pas celle de la technologie, mais d’ordre religieux.]

L’objet de cet article est d’analyser cette illusion d’optique intellectuelle qui place sur le même plan le concepteur de l’agenda et ceux qui sont obligés de suivre l’agenda au niveau technique, et qui sont donc obligés de l’appliquer également, au moins partiellement, pour être en capacité de le contester, et avec le risque permanent d’en être finalement exclu et d’être alors dominé par l’adversaire — ce que les militaires appellent le « décrochage capacitaire », pour qualifier ce moment où je suis dépassé par la technologie de l’ennemi. Ce mécanisme est à l’origine du phénomène de la course aux armements, qui est une course à l’innovation technologique et à l’augmentation des capacités du corps humain pour mieux soutenir les rapports de forces physiques, ce qui suppose de partager le même agenda de « recherche et développement » que l’adversaire, mais pour le surpasser — ce que la Russie est parvenue à réaliser dans le domaine des armes hypersoniques. L’histoire du monde avance de manière décentralisée par des interactions concurrentielles et conflictuelles, mais aussi coopératives et convergentes, y compris entre ennemis. En résumé : il faut nécessairement rester au contact de l’ennemi si l’on veut espérer le battre. Croire qu’il serait possible de gagner un conflit sans jamais aller sur le même terrain que l’ennemi apparaît comme une vue de l’esprit purement théorique, dont le principal effet consiste à déserter théoriquement, puis physiquement, le champ de bataille et à offrir la victoire à l’ennemi. Dans son conflit avec l’Occident, la Russie a bien compris qu’il ne fallait donc pas faire cette erreur consistant à s’exclure soi-même du champ de bataille technologique et économique. C’est la raison pour laquelle les mondialistes essayent d’expulser la Russie de la mondialisation contre sa volonté. Dès le 27 février 2022, seulement trois jours après le début de l’opération militaire russe en Ukraine, la finance occidentale utilisait la bombe atomique dans le champ économique et commençait à débrancher la Russie du système SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), le système universel de transactions informatiques entre les banques du monde entier :

« Les pays occidentaux ont adopté une nouvelle volée de sanctions financières contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine, en planifiant samedi d’exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale. Dans une déclaration commune, la Maison-Blanche a déclaré que les leaders de la Commission européenne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Canada et des États-Unis étaient résolus “à continuer d’imposer des coûts à la Russie qui l’isoleront davantage du système financier international et de nos économies”. “Nous nous engageons à exclure une sélection de banques russes du système de messagerie Swift”, des mesures qui seront prises “dans les jours qui viennent”, a ajouté la Maison-Blanche. »(([3] « Qu’est-ce que le système Swift dont des banques russes viennent d’être exclues ? », Euronews, 27/02/2022. https://fr.euronews.com/2022/02/27/…))

En 2023, l’exclusion de la Russie du système SWIFT est achevée : les Occidentaux qui veulent voyager en Russie doivent s’y rendre avec de l’argent liquide en poche pour faire du change sur place, car plus aucune carte bancaire occidentale, de retrait ou de crédit, ne fonctionne en Russie. Dans son bulletin Stratpol n° 144, Xavier Moreau saluait le lancement par le Kremlin du rouble numérique, la CBDC russe (Central Bank Digital Currency, monnaie numérique de banque centrale) et s’attirait une volée de commentaires négatifs venant de gens légitimement inquiets de voir la Russie participer à la disparition de l’argent liquide. Peut-être Xavier Moreau avait-il commis une erreur : laisser entendre que la Russie avait le choix de passer, ou non, au rouble numérique. En fait, personne n’a le choix, c’est comme la course aux armements : si vous ne le faites pas, les autres le feront de toute façon, et vous vous désarmez vous-même. Un pays qui ne développe pas sa propre monnaie numérique sera soumis à la monnaie numérique des autres pays, point à la ligne. Ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques. L’Occident livre une guerre d’extermination aux Russes, sur le principe hitlérien de la « guerre totale », et les Russes le comprennent bien ainsi. La création d’un système de transactions financières numériques alternatif à SWIFT et la création de la monnaie nationale numérique idoine est donc une question de survie économique, donc de survie tout court, pour la Russie. Le lancement du rouble numérique en août 2023 avant le dollar numérique vise à occuper la place de monnaie numérique de référence avant la concurrence — pour essayer d’occuper le centre de l’échiquier — et aura pour effet collatéral, à moyen terme, de dédollariser partiellement le monde dans le champ des transactions numériques. C’est la course aux armements aussi dans le domaine de la guerre économique, et si vous ne jouez pas le jeu tel qu’il est imposé par les nouvelles technologies, vous laissez l’ennemi gagner. Le site Coin Academy, spécialisé sur les monnaies numériques, rapportait en janvier 2023 :

« La Banque centrale de Russie veut faire de sa CBDC, le rouble numérique, un moyen de paiement entre pays pour contourner les sanctions. Pour ce faire, la Banque centrale de la Fédération de Russie a présenté deux modèles de règlements transfrontaliers sous forme de CBDC. La Fédération commencera à développer le modèle de règlement entre pays dès le premier trimestre 2023. »(([4] « CBDC : La Russie prépare son système de paiements transfrontaliers », Coin Academy, 11/01/2023. https://coinacademy.fr/actu/russie-…))

Autre conséquence de l’opération militaire russe en Ukraine : le World Economic Forum (WEF) prenait parti très logiquement pour l’Ukraine et excluait la Russie du Forum de Davos 2022, au titre de l’éventail des sanctions visant à l’isoler sur la scène internationale. La presse suisse nous apprenait début mai 2022 :

« Le porte-parole du WEF, Samuel Werthmüller assure que l’argent russe ne parvient plus au Forum. VTB, Gazprom et Sberbank ont disparu de la liste des partenaires stratégiques, et le directeur de la Sberbank n’est plus mentionné comme membre du Board of Trustees. Et le WEF va encore plus loin et fait disparaître les traces de coopérations antérieures : le Centre for Cybersecurity, créé en 2018, initiative commune de cybersécurité du WEF et de la Sberbank, ne mentionne plus ladite banque comme partenaire fondateur. Une volonté de dissimuler ces collaborations aujourd’hui devenues gênantes ? Samuel Werthmüller le réfute : “Nous respectons simplement les sanctions.” »(([5] « La Russie exclue du Forum de Davos, l’Ukraine pourrait prendre le devant de la scène », Le Matin, 01/05/2022. https://www.lematin.ch/story/la-rus…))

L’édition 2023 du Forum de Davos n’a pas réintégré la Russie, dont l’expulsion semble être définitive. À force de se faire chasser des organisations dites internationales, la Russie envisage de prendre les devants et de recréer son propre espace d’indépendance et de relations internationales alternatives en s’extrayant elle-même complètement du système sous contrôle occidental. Piotr Tolstoï, le vice-président du parlement russe, la Douma d’État, faisait le 18 mai 2022 un communiqué explosif qui permettait d’avoir accès aux coulisses de l’État profond russe et de ses projets de souveraineté à long terme :

« Les comités, les commissions, les députés et les sénateurs auront beaucoup de travail à faire dans un avenir proche, ce qui, je pense, pourrait prendre plus d’un mois. La liste reçue par la Douma d’État de la part du ministère des Affaires étrangères contient 1342 éléments : il s’agit de traités et d’accords internationaux qui ont été signés et ratifiés par la Russie au cours des dernières décennies. Nous devrons tous les analyser pour en déterminer la pertinence et, pour ainsi dire, l’utilité pour le pays. Nombre d’entre eux font désormais partie de notre législation nationale et, par conséquent, les commissions compétentes devront également évaluer nos lois russes et décider lesquelles des normes qui y sont introduites nous pouvons et devons abandonner. En outre, nous avons la tâche d’évaluer l’opportunité de la présence de la Russie dans les organes supranationaux et les organisations internationales. Nous nous sommes déjà retirés du Conseil de l’Europe et, en avril, le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, a chargé les commissions compétentes, en collaboration avec des experts, d’étudier l’opportunité de la présence de la Russie au sein de l’OMC, de l’OMS et du FMI, étant donné que ces organisations ont déjà enfreint toutes leurs propres règles à l’égard de notre pays. Oui, ces deux tâches ne sont pas faciles, il y a beaucoup de travail, nous devons peser le pour et le contre. Mais c’est la voie vers la pleine souveraineté de la Russie, qui ne devrait être guidée que par ses propres intérêts et ceux de ses citoyens. »(([6] Piotr Tolstoï, Telegram, 18/05/2022 : « Комитетам, комиссиям, депутатам и сенаторам в ближайшее время предстоит большая работа, которая, думаю, может занять не один месяц. Перечень, который поступил в Государственную Думу от Министерства иностранных дел, содержит 1342 пункта : это международные договоры и соглашения, которые были подписаны и ратифицированы Россией за последние десятилетия. Нам предстоит все их проанализировать на предмет актуальности и, так сказать, полезности для страны. Многие из них стали частью нашего национального законодательства, а следовательно, профильным комитетам предстоит также оценить наши российские законы и принять решение о том, от каких из внедренных в них норм мы можем и должны отказаться. Кроме того, перед нами стоит задача оценить целесообразность пребывания России в наднациональных органах и международных организациях. Мы уже вышли из Совета Европы, а в апреле Председатель Госдумы Вячеслав Викторович Володин дал поручение профильным комитетам совместно с экспертами изучить вопрос о целесообразности присутствия России в ВТО, ВОЗ и МВФ в связи с тем, что эти организации в отношении нашей страны все свои же правила уже нарушили. Да, обе задачи непростые, работы много, надо взвесить все « за » и « против ». Но это путь к полному суверенитету России, которая должна руководствоваться только собственными интересами и интересами своих граждан. » https://t.me/petr_tolstoy/1374))

L’État profond russe commence lentement, trop lentement — temps administratif et inertie institutionnelle obligent — à se rebeller contre toutes les menaces faites à sa souveraineté. Les menaces militaires classiques, comme celle incarnée par l’OTAN, sont identifiées par le cerveau humain depuis des siècles. Les menaces nouvelles représentées notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont plus difficiles à percevoir et combattre. L’humain moyen a du mal à concevoir que la médecine puisse être utilisée contre les peuples à une telle échelle, et il n’est pas encore accoutumé à ce nouveau champ de bataille technocratique et bureaucratique qui se déploie seulement depuis l’expansion du secteur tertiaire au XXe siècle, mais qui a désormais tout envahi. L’Organisation des Nations Unies (ONU) fournit un cas d’école, et un vrai dilemme pour la Russie et pour la Chine : comment ces deux pays peuvent-ils réagir à la menace que l’Agenda 2030 de l’ONU fait peser sur leur souveraineté, c’est-à-dire comment peuvent-ils sortir de l’ONU, quand leur position dominante à l’ONU renforce leur souveraineté ? La lenteur de la réaction critique du pouvoir russe vient aussi de sa division, car, comme partout, une fraction de ce pouvoir est sincèrement séduite par le globalisme transhumaniste — ce que certains appellent la « cinquième colonne ». Mais il faut distinguer cette fraction d’une autre apparemment indistincte, celle des individus ayant compris que la souveraineté nationale est inséparable de la souveraineté technologique, car c’est la souveraineté technologique qui permet la souveraineté nationale, et rien d’autre, c’est-à-dire la capacité à assurer par la force le respect de l’intégrité de son propre territoire national.

La question de la souveraineté en général rejoint donc la question du pouvoir et de la fuite en avant irrésistible qu’il engendre. Pour ne pas être dépassé par la volonté de puissance des autres, pour ne pas être réduit à l’impuissance, je dois moi-même cultiver ma propre volonté de puissance. Avant de dépasser mon concurrent, je dois, dans un premier temps, me mettre à niveau et me retrouver au coude à coude avec lui. Il n’y a pas de centre universel du pouvoir, mais il y a des lois universelles de l’exercice du pouvoir. Il y a des contraintes universelles qui sont les mêmes pour tous les sujets qui veulent exercer du pouvoir, sur soi-même ou sur les autres. Tout sujet souverain devra se plier à ces règles, ce qui induit une ressemblance du comportement de tous les sujets souverains, y compris ennemis, ce qui peut être interprété de l’extérieur comme une entente, une connivence, voire un complot, bref un projet intentionnel. Mais il n’y a aucun projet intentionnel à tomber si l’on saute par la fenêtre. Des ennemis mortels tombent de la même façon s’ils sautent par la fenêtre. Cela ne veut pas dire qu’ils ne s’opposent pas réellement, cela veut dire que les lois de la physique sont universelles et s’appliquent de la même façon sur tout le monde. Or, il existe aussi des lois universelles de physique sociale qui commandent aux ennemis d’adopter le même comportement, ou presque, dès lors qu’ils sont en quête de pouvoir et de souveraineté. La physique sociale est structurée par des rapports de force potentiellement nuisibles à tous les acteurs de la situation. Du point de vue de la compétition technoscientifique, nous sommes tous dans le même bateau, qui finira peut-être comme le Titanic, ce qui ne veut pas dire que nous soyons tous d’accord et unifiés par un agenda commun. Certains acteurs politiques plus avisés que d’autres anticipent la catastrophe possible et tentent d’encadrer la technoscience pour qu’elle reste au service des intérêts humains et nationaux. Le gouvernement russe publiait le 6 décembre 2016 une mise à jour de sa « Doctrine de la sécurité de l’information de la Fédération de Russie » :

« 8. Les intérêts nationaux dans le domaine de l’information sont les suivants : a) garantir et protéger les droits et libertés constitutionnels de l’homme et du citoyen en ce qui concerne la réception et l’utilisation de l’information, l’inviolabilité de la vie privée dans l’utilisation des technologies de l’information, fournir un soutien informationnel aux institutions démocratiques, aux mécanismes d’interaction entre l’État et la société civile, ainsi que l’utilisation des technologies de l’information dans l’intérêt de la préservation des valeurs culturelles, historiques, spirituelles et morales du peuple multinational de la Fédération de Russie ; b) assurer le fonctionnement durable et ininterrompu de l’infrastructure de l’information, principalement de l’infrastructure critique de l’information de la Fédération de Russie (ci-après dénommée “infrastructure critique de l’information”) et du réseau unifié de télécommunications de la Fédération de Russie, en temps de paix, en cas de menace imminente d’agression et en temps de guerre ; (…) »(([7] Доктрина информационной безопасности Российской Федерации, Утверждена Указом Президента Российской Федерации от 5 декабря 2016 г. №646 : « 8. Национальными интересами в информационной сфере являются : а) обеспечение и защита конституционных прав и свобод человека и гражданина в части, касающейся получения и использования информации, неприкосновенности частной жизни при использовании информационных технологий, обеспечение информационной поддержки демократических институтов, механизмов взаимодействия государства и гражданского общества, а также применение информационных технологий в интересах сохранения культурных, исторических и духовно-нравственных ценностей многонационального народа Российской Федерации ; б) обеспечение устойчивого и бесперебойного функционирования информационной инфраструктуры, в первую очередь критической информационной инфраструктуры Российской Федерации (далее – критическая информационная инфраструктура) и единой сети электросвязи Российской Федерации, в мирное время, в период непосредственной угрозы агрессии и в военное время ; (…) » https://rg.ru/documents/2016/12/06/…))

Comme on dit, tout le monde serait le perdant d’une escalade vers un conflit nucléaire mondial. Dans une perspective pacifiste et gagnant-gagnant, afin de contrôler, mitiger, brider et réduire dans la mesure du possible les dommages collatéraux universels de la course aux armements dans le domaine informatique, Vladimir Poutine prononçait en septembre 2017 un discours retentissant sur la stratégie numérique russe :

« “L’intelligence artificielle représente l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Elle amène des opportunités colossales et des menaces imprévisibles aujourd’hui,” pense le dirigeant. Il poursuit : “Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. Et il est fortement indésirable que quelqu’un obtienne un monopole dans ce domaine. Donc, si nous sommes les leaders dans ce domaine, nous partagerons ces technologies avec le monde entier,” affirme Vladimir Poutine. »(([8] « Vladimir Poutine : “Le leader en intelligence artificielle dominera le monde” », La revue du digital, 02/09/2017. https://www.larevuedudigital.com/vl…))

Deux ans après ce discours, le gouvernement russe publiait sa stratégie officielle pour l’intelligence artificielle :

« Décret du Président de la Fédération de Russie du 10 octobre 2019 n° 490 – Sur le développement de l’intelligence artificielle dans la Fédération de Russie ».(([9] Указ Президента Российской Федерации от 10.10.2019 №490 – О развитии искусственного интеллекта в Российской Федерации. http://publication.pravo.gov.ru/Doc…)) Thierry Berthier et Yannick Harrel, spécialistes français de cybersécurité et cyberstratégie, en proposaient quelques jours plus tard un commentaire approfondi sur le site The Conversation.(([10] « La stratégie russe de développement de l’intelligence artificielle », The Conversation, 26/11/2019. https://theconversation.com/la-stra…))

Le second, fin connaisseur de ce sujet, avait déjà publié en 2013 un ouvrage intitulé « La cyberstratégie russe », dont la quatrième de couverture résume le contenu : « La stratégie des pouvoirs à l’ère du numérique n’est pas un tout monolithique, et des spécificités nationales apparaissent, aux États-Unis, en Russie, en France et ailleurs. Jusqu’à présent, la cyberstratégie russe n’avait jamais bénéficié d’étude sérieuse ; elle était réduite à des approximations ou perçue à travers le prisme d’études très parcellaires. Ne faisant aucunement l’impasse sur la prégnance des services de renseignement comme sur l’intérêt croissant du monde militaire pour ce nouvel espace, l’auteur de ce livre analyse les capacités et alliances potentielles de la Russie en matière de cyberespace, tout en évaluant l’émergence d’un “art de la guerre numérique” spécifiquement russe. »(([11] « Yannick Harrel : » L’intelligence artificielle — révolution anthropologique » », Dialogue Franco-Russe, 12/06/2023. https://www.youtube.com/watch?v=dOQ…))

En 2021, l’Institut Français des Relations Internationales en diffusait sur son site un compte rendu :

« Signée par le président russe en octobre 2019, la stratégie nationale de développement de l’intelligence artificielle entend placer la Russie sur la carte des pays qui comptent, entamant un effort de rattrapage technologique et financier en intelligence artificielle (IA) et en robotique avancée. L’IA fondamentale (recherche) comme l’IA appliquée (destinée à être commercialisée) demeurent accaparées par le secteur de la défense, qui en fait un outil au service de la modernisation de ses équipements et de l’art opératif des forces armées. »(([12] « L’intelligence artificielle : enjeu stratégique de la Russie », IFRI, 21/04/2021. https://www.ifri.org/fr/espace-medi…))

Toujours en 2021, à l’occasion de la réunion annuelle du forum de discussion de Valdaï, Vladimir Poutine précisait encore les contours de la stratégie nationale russe sur les nouvelles technologies : « La révolution technologique, les réalisations impressionnantes dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’électronique, des communications, de la génétique, de la bio-ingénierie et de la médecine ouvrent des perspectives colossales, mais elles soulèvent également des questions philosophiques, morales et spirituelles qui, il y a peu, n’étaient posées que par les auteurs de science-fiction. Que se passera-t-il lorsque la technologie dépassera la capacité de penser de l’homme ? Où se situe la limite de l’ingérence dans l’organisme humain, au-delà de laquelle l’homme cesse d’être lui-même et se transforme en une autre entité ? Quelles sont les limites éthiques dans un monde où les possibilités de la science et de la technologie deviennent presque illimitées, et qu’est-ce que cela signifiera pour chacun d’entre nous, pour nos descendants, et pour nos enfants et petits-enfants ? »(([13] « Заседание дискуссионного клуба « Валдай » », Kremlin.ru, 21/10/2021 : « Далее. Технологическая революция, впечатляющие достижения в области искусственного интеллекта, электроники, коммуникаций, генетики, биоинженерии, медицины открывают колоссальные возможности, но они же ставят в прикладном плане философские, моральные, духовные вопросы, которыми ещё недавно задавались только писатели-фантасты. Что будет, когда техника превзойдёт человека по способности мыслить ? Где предел вмешательства в человеческий организм, после которого человек перестаёт быть самим собой и превращается в какую-то иную сущность ? Каковы вообще этические границы в мире, в котором возможности науки и техники становятся практически безграничными, и что это будет значить для каждого из нас, для наших потомков, причём уже ближайших потомков – для наших детей и внуков ? » http://kremlin.ru/events/president/…))

De toute évidence, Vladimir Poutine ne souhaite pas sacrifier la question identitaire sur l’autel de la compétition technoscientifique. La bioéthique, la transmission aux générations futures, la protection de l’enfance ont déjà une traduction légale en Russie avec l’interdiction de la propagande LGBT et du « mariage homosexuel », qui pose ainsi des limites au transhumanisme et qui rétablit un clivage fondateur avec l’Occident et ses développements pédophiles institutionnels (cf. les standards de l’OMS pour l’éducation sexuelle des enfants dès la naissance). Quand Poutine reprend le concept de « Nouvel Ordre mondial », c’est pour en subvertir la signification donnée par le président George H. Bush au moment de la chute de l’URSS et de l’avènement du monde unipolaire dominé par les USA, ce que Francis Fukuyama avait appelé la « fin de l’Histoire ». Poutine reprend le même signifiant, mais avec un signifié différent. Quel est ce nouveau signifié ? La doctrine du gouvernement russe est un matérialisme conservateur, une politique des antagonismes concrets, à la lumière de ce qui a été sélectionné par l’expérience, réalisant une sorte de synthèse de l’empirisme organisateur de Charles Maurras et du matérialisme dialectique de Karl Marx. Cette vision politique et géopolitique propose un traitement réaliste et pragmatique des interactions et interdépendances concurrentielles et conflictuelles qui écrivent l’histoire universelle, et qui se résument dans l’aphorisme d’Héraclite : « Le combat est père de toutes choses. » Quelques siècles plus tard, Nietzsche nous dira en substance que ce sont la violence et les moyens de l’augmenter ou de s’en prémunir qui écrivent l’Histoire, en tant qu’éternel retour du Bien, mais aussi du Mal. Le matérialisme conservateur est un archéo-progressisme, ni technophobe, ni technophile, ou les deux en même temps, assumant les rapports de forces matériels et physiques dans leurs propres termes, ceux de l’innovation technologique et de la course aux armements, évitant le prisme déformant de la métaphysique et de l’essentialisme, tout en restant capable de faire alliance avec les conservateurs adeptes d’une métaphysique, sur la base d’un projet commun de souveraineté technologique réfléchie, consciente des risques et gardant le contrôle critique de la science pour en limiter les impacts négatifs sur la nature humaine. Deux courbes vont se croiser : celle de l’informatisation croissante de nos vies, et celle de la baisse du quotient intellectuel des programmeurs informatiques que l’informatisation croissante de nos vies provoque, ce qui aboutira à une augmentation des erreurs humaines de programmation, donc à une multiplication des bugs et des pannes, et à un dysfonctionnement global de cette informatique devenue omniprésente dans nos vies. Encore une ou deux générations, et l’humain ne sera plus capable intellectuellement de gérer le parc informatique dans lequel il s’est lui-même enfermé. Quand l’intelligence artificielle augmente, l’intelligence réelle diminue, d’où ce phénomène dysgénique des générations X, Y ou Z qui est en train de précipiter l’Occident vers l’effondrement complet. Comme le disait Bernard Stiegler, la technoscience est un pharmakon, simultanément remède et poison, autorisant le meilleur et le pire, capable selon le dosage d’améliorer la condition humaine, mais aussi de la réduire à néant.

L’auteur de ces lignes espère avoir clarifié le rapport de la Russie au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial », et plus largement le rapport de tout être vivant à la technoscience. C’est un rapport intrinsèquement problématique. Ni tout blanc ni tout noir, tout dépend du contexte. L’erreur de l’essentialisme est de nous faire raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, alors que le réel s’analyse en termes de nuances et de pourcentages. La question n’est donc pas « La Russie est-elle globaliste ou non ? », mais « Quel pourcentage de la Russie est globaliste et quel pourcentage anti-globaliste ? » Il suffit ensuite de comparer avec l’Occident pour constater les différences. La même méthode par pourcentages doit être appliquée à toutes les entités, individus, communautés, organisations. Les commentateurs qui n’en tiendraient pas compte verraient leurs commentaires frappés d’obsolescence instantanée. Essayons maintenant de tourner la page sur un certain nombre de jugements hâtifs et portés sous le coup de l’émotion, afin de poser les termes du débat à l’étape suivante, dans le champ archéo-futuriste de la plateforme intellectuelle et revendicative commune à créer entre les bio-conservateurs de toutes origines à l’époque d’internet et des sujets connectés.

[Note de Joseph : plutôt que de raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, le véritable essentialisme part simplement de la supériorité de l’Esprit sur la Matière et donc pose que la Conscience n’est pas tributaire de cette dernière, mais doit au contraire l’organiser dans le respect des Lois universelles. A contrario, l’existentialisme centre son approche sur la Matière et la substance, plaçant ainsi l’individu et l’Humanité sous les lois de l’ego. Après, le pourcentage de globalisme ou d’anti-globalisme dépendra autant pour l’individu que pour le groupe de la proportion d’ego ou de matérialisme par rapport à la conscience ou à la spiritualité. Et cette proportion peut bien sûr fluctuer au cours du temps, chaque individu et chaque groupe ayant sa part d’ombre. Cependant, la conscience et la spiritualité doivent s’ancrer dans la matière, par les actes, grâce à la Volonté. Autrement elles restent lettre morte ou stériles. Et pour l’instant, il semble que la volonté collective de retour aux traditions et aux valeurs humaines et religieuses ne soit pas suffisamment forte en Russie pour sortir celle-ci du piège matérialiste occidental qui se traduit par son maintien dans les institutions internationales ou la plupart d’entre elles. Si Poutine souhaite une Russie véritablement souveraine, il n’est malheureusement pas seul, mais est confronté, probablement même dans son entourage proche, à des individus qui travaillent en sens inverse.]

Lucien Cerise

Annexes rétrospectives du Forum de Chișinău

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « 1er colloque eurasiatique : pour un destin commun des peuples eurasiatiques » https://www.youtube.com/watch?v=3mp

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « Jean Parvulesco et la géopolitique transcendantale », Laurent James. http://parousia-parousia.blogspot.c

Chișinău II, 14 décembre 2017 : présentation du livre de Hervé Juvin « Le mur de l’Ouest n’est pas tombé », avec Yurie Roșca, Igor Dodon, Alexander Dugin, Hervé Juvin, Valérie Bugault, Lucien Cerise, Emmanuel Leroy, et la traduction par Modeste Schwartz. https://www.geopolitika.ru/fr/studi

Chișinău II, 15 décembre 2017, séance plénière : « Le capitalisme financier et ses alternatives au 21e siècle » https://www.youtube.com/watch?v=Gif

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », première partie, avec Daria Douguine, Marion Sigaut, Marvin Atudorei, Antony Bonamy, Lucien Cerise, Arnaud Develay, Paul Ghițiu, Youssef Hindi, Ovidiu Hurduzeu, Gilles-Emmanuel Jacquet, Dimitris Konstantakopoulos, Alexander Markovics, Pierre-Antoine Plaquevent, Konrad Rękas, Irnerio Seminatore, David Shahnazaryan. https://www.facebook.com/watch/live

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Discours de Lucien Cerise. Après le moment unipolaire, après l’incohérence : une étude de collapsologie cognitive » https://www.cultureetracines.com/ac

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », deuxième partie. https://www.privesc.eu/Arhiva/88483

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Présentation de livres d’auteurs français traduits en roumain et édités par l’Université populaire de Moldavie » https://www.youtube.com/watch?v=zys

Notes




L’effondrement de la France et la « démocratie maçonnique »

Entretien avec Arnaud Upinsky — « On a une atrophie du cerveau, qui n’est plus capable de penser »

[Source : Nexus]

Docteur en philosophie, Arnaud Upinsky est aussi épistémologue — étude critique des sciences —, linguiste et mathématicien. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels La Perversion mathématique (Éditions du Rocher) et La Science à l’épreuve du linceul (Éditions François-Xavier de Guibert). Plus récemment, il a écrit Macron, le président ventriloque (Éditions du BIEF). Depuis 2007, il est président de l’Union nationale des écrivains de France. Dans cet entretien de près de deux heures, Arnaud Upinsky revient sur les causes historiques de l’effondrement de la France. Il analyse également le changement de la société par le biais des technologies.

L’effondrement de la France et la « démocratie maçonnique »

« Toute la civilisation est basée sur la vérité. C’est la seule civilisation qui est basée sur la vérité. Les Grecs ? C’est la science, c’est la vérité. Le christianisme ? Jésus a dit : “Je suis le chemin, la Vérité et la vie.” L’idéal du scientifique, c’est la vérité. L’idéal de l’écrivain, c’est la quête de la vérité. Et l’idéal du journalisme a été formulé dans la charte de Munich qui était violée en permanence, c’est que le principe, c’est la vérité. Alors, il faut douter de soi, mais le but, c’est la certitude. Le moyen, c’est la modestie, la prudence, etc. »

Poussant son analyse, Arnaud Upinsky estime que « ce sont les Rois, la lignée des Rois qui a fait les peuples. Il y a le religieux, le politique et les peuples français, donc c’est une construction. » Égratignant Rousseau et la franc-maçonnerie, les mathématiques modernes et la politique, il juge que la république est bâtie sur un énorme mensonge qui commence il y a plus de deux siècles. «

 N’oublions pas que nous sommes en démocratie maçonnique, c’est-à-dire qu’il y a les cons, c’est-à-dire nous, et les initiés ! Les francs-maçons qui sont “Liberté, égalité, fraternité”, qui prônent l’égalité pour tous, c’est-à-dire pour les esclaves, eux, dès que vous rentrez dans le temple, là, vous avez la pyramide avec tous les degrés ! Donc, il y a les Français, c’est une caste, y’a les initiés et puis les cons, les non-initiés. »


◆ La révolution est un énorme mensonge

Pour Arnaud Upinsky, 

« la révolution est le mensonge des mensonges. C’est le crime fondateur. On nous dit : “Le peuple se soulève, pour prendre le pouvoir d’une tyrannie.” Certains croient qu’il y avait l’esclavage, encore, avant la révolution. »

À propos de la prise de la Bastille :

« c’est un mensonge intégral ! Le 14 juillet, c’est la honte intégrale ! Chateaubriand, qui était présent lors de la prise de la Bastille, a dit : “Si le gouverneur n’avait pas ouvert les portes, la Bastille n’aurait pas été prise !” Ce n’est donc pas “la prise de la Bastille !” Il n’y avait qu’un petit nombre. Cela a été un symbole mis en scène, mais c’était parce qu’il fallait prendre la poudre. Et le reste de la poudre, c’étaient les fusils qui étaient aux Invalides. On voit bien qu’il y avait un plan préétabli. Mais en plus, ce n’est pas le peuple qui a pris la Bastille. C’est les gardes français ! Ce sont des troupes de ligne. »

« Ensuite, le symbole ignominieux, c’est que le gouverneur de la Bastille, qui perdra la tête avant qu’on la lui coupe, se rend en demandant la vie sauve pour lui et ses quelques invalides qu’il y avait là ! Vous avez un apprenti boucher qui va lui couper la tête, ce n’est pas le peuple qui coupe la tête ! Les gens normaux ne font pas ce genre d’ignominie. C’est absolument ignoble ! Nous sommes en esclavage au nom de cette prétendue liberté. »

Les droits de l’homme, l’œil et la pyramide

« Tout ceci nous amène au décryptage des droits de l’homme… que personne n’a lus ! Alors ça, c’est quand même extraordinaire ! Les chrétiens, vous leur demandez s’ils ont lu le catéchisme, ils vous disent oui ! Les chrétiens répondent ! Ils savent. Mais le fameux triangle !…

Les Français sont tenus dans l’analphabétisme politique. Si ce régime était fier de lui, le nouvel évangile, ce que j’appelle la troisième alliance, c’est les droits de l’homme. La première alliance avec Abraham, la deuxième, vous avez le Christ, et la troisième, c’est les droits de l’homme. Donc, il faut lire la partie du bas, ça, c’est pour les nuls ! Personne ne voit qu’au début, on vous dit “vous êtes libre” et à la fin “vous êtes esclave”.

C’est comme un contrat d’assurance, on vous dit ce qui est bien et, dans les petites écritures, qu’on annule tout ! Les droits de l’homme représentent une loge maçonnique ouverte. Le bas, c’est les non-initiés et le haut c’est les initiés. Ce qui frappe les yeux, c’est le triangle avec l’œil ! Il faut bien comprendre que le langage symbolique, c’est un langage qui permet une certaine flexibilité.

L’idée du pouvoir qu’il y a derrière, c’est “je te mens, tu vas m’obéir, mais tu vas pas comprendre où je te mène”. Donc, il faut qu’il y ait un double langage. »



[Voir aussi :
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité
Changer le Système ?]




Forum de Chisinau 2023 — Une urgence humaine

Une urgence humaine

[Transcription en français de l’intervention du Dr Jacob Nordangård]

Par le Dr Jacob Nordangård

Il y a urgence, mais pas pour la planète, pour l’Humanité. Le médicament prescrit pour guérir ostensiblement la planète semble produire des effets secondaires extrêmement graves qui pourraient causer de grands dommages à l’ Humanité si nous n’y mettons pas fin immédiatement.

Nations Unies  :

Notre programme commun comprend 12 engagements sur la manière de parvenir à un Nouvel Ordre Mondial multilatéral musclé. Il s’agit de ne laisser aucun citoyen de la planète de côté et de signer un nouveau contrat social qui définit nos obligations de protéger la planète des actions humaines néfastes.

Il nous engage à réduire à zéro les émissions de dioxyde de carbone d’ici à 2050 ou avant. Cela implique une restructuration totale des systèmes énergétiques et alimentaires.

La transition nécessite une surveillance par satellite à grande échelle et des villes intelligentes, ainsi que l’attribution à toutes les personnes et à tous les produits d’une identité numérique connectée à l’Internet afin que nos empreintes climatiques individuelles puissent être mesurées et corrigées en temps réel grâce à l’application d’un système de crédit social.

Nos avantages doivent être mis en balance avec le poids de nos actions sur le bien-être de la planète.

Un code de conduite mondial garantira un consensus sur les faits scientifiques fondamentaux établis par le Conseil scientifique des Nations Unies, tandis que toutes les données sur les attitudes, les opinions et les choix de vie des gens seront collectées par une agence mondiale d’intelligence collective, appelée Futures Lab.

Les comportements peuvent être analysés et les risques détectés à un stade précoce grâce à l’intelligence artificielle. Le laboratoire du futur sera supervisé par un forum pour les générations futures et un envoyé spécial qui s’exprimera au nom des générations futures.

Afin de mettre rapidement en œuvre le plan, une urgence climatique planétaire sera très probablement déclarée.

Cela déclenchera la mise en place d’une plateforme d’urgence qui suivra des protocoles prédéterminés et agira à l’unisson pour résoudre la crise.

Le système de contrôle mondial proposé peut être résumé comme suit :

  • Gouvernance exécutive
    L’ONU a évolué vers un gouvernement mondial doté d’un parlement mondial et d’une armée permanente qui, avec l’appui d’un conseil scientifique, établit des lois, des objectifs et des lignes directrices et les applique de manière exécutive.
  • Gouvernance anticipative
    Gouvernance anticipative grâce à la collecte de données sur les citoyens du monde afin d’étudier les réactions et le respect des règles, ainsi que de prédire les événements futurs et de fournir ainsi une base pour la prise de décision continue.
  • Gouvernance multipartite
    Gouvernance en réseau avec des partenariats public-privé pour mettre en œuvre les décisions à tous les niveaux de la société.

Ce plan appelé « Pacte pour l’avenir » sera — si les initiateurs parviennent à leurs fins — signé par les dirigeants mondiaux lors du Sommet de l’ONU pour l’avenir en 2024 et mis en œuvre en 2025. Tout cela pour créer « l’avenir que nous voulons ».

L’état d’urgence et les restructurations importantes sont motivés par le fait que plusieurs des neuf limites de la planète ont été dépassées ou sont sur le point de l’être, ce qui signifie que l’ Humanité est entrée dans la sixième extinction de masse.

Cette théorie, établie sous la direction de Johan Rockström au Centre de résilience de Stockholm, est soutenue par des acteurs tels que Future Earth, le Club de Rome, l’Institut de Potsdam et l’IIASA. Ceux-ci constituent la nouvelle prêtrise scientifique qui définit les limites de nos actions.

Parmi les partisans et les promoteurs de cet agenda figurent les personnes les plus riches, les plus puissantes et les plus influentes du monde. Il s’agit notamment de l’élite mondiale qui fait partie de l’organisation partenaire des Nations Unies, le Forum Économique Mondial, et des quelque 3 000 milliardaires qui possèdent et contrôlent l’économie mondiale.

Cela se reflète, par exemple, dans le projet Global Commons Alliance du Rockefeller Philanthropy Advisor.

Ce projet est soutenu par un certain nombre de familles milliardaires et leurs fondations et organisations affiliées. Ici illustré par André Hoffman de la Fondation MAVA. Vice-président du géant pharmaceutique suisse Roche, membre du Club de Rome et administrateur du FEM.

Au centre de ces efforts se trouvent la Commission Trilatérale, le groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations et son homologue anglais Chatham House. Ces deux derniers sont issus du groupe des tables rondes de Lord Milner qui, depuis plus de 100 ans, ont pour objectif de créer un système de gestion mondial, dominé par l’élite anglo-saxonne qu’ils représentent en fin de compte.

Ce sont principalement eux qui prendront la place de « dépositaires de l’univers matériel pour les générations futures ».

Le cerveau mondial numérique qui émerge présente des similitudes évidentes avec la forme de système mondial que l’écrivain H. G. Wells a propagée dans son livre The World Brain et le système cybernétique dans lequel l’individu doit être subordonné à l’organisme mondial collectif, que le professeur de philosophie Oliver Reiser a décrit dans son livre Cosmic Humanism and World Unity.

Dans ce contexte, il convient de citer une très bonne analyse de l’idée de Well sur le cerveau mondial par W. Boyd Rayward, datant de la fin des années 90.

En dernière analyse, il est donc possible de décrire le cerveau mondial de Wells de la manière suivante. C’est la dernière et la plus grande expression de l’évolution sociobiologique. Il sera l’organe qui sera à la fois façonné par, et responsable du succès final de cette « conspiration ouverte » par laquelle les scientifiques et d’autres créeront un Nouvel Ordre Mondial .

En tant qu’aspect fondamental de ce nouvel ordre mondial, il fournira les informations nécessaires à la suppression de la dissidence et de la diversité. Il sera sous le contrôle d’une élite administrative et scientifique antiindividualiste et antidémocratique, du Receveur compétent et de l’ordre des Samouraïs au nom grandiose.

Ces « officiels » exerceront leurs fonctions et maintiendront leurs régimes répressifs sur le plan administratif en s’appuyant sur les connaissances tirées d’une immense base de données dans laquelle sont intégrées des informations sur tous les aspects de la vie des citoyens dont ils ont la charge. Ils doivent gérer des questions sociobiologiques plus larges relatives au bien-être immédiat et au développement évolutif de la race humaine, y compris l’élimination des personnes inaptes à la détention ou à la destruction.

Comme je l’ai décrit dans mon livre Rockefeller — Controlling the Game [Rockefeller — Contrôler le jeu] et brièvement résumé dans The Global Coup d’État [Le coup d’État mondial] , l’ensemble du programme mondial repose sur la théorie selon laquelle c’est le dioxyde de carbone (CO2) d’origine humaine qui a provoqué le réchauffement modéré de la planète d’environ 1 degré Celsius qui a été observé depuis le début de l’ère industrielle, plutôt que les cycles solaires, les processus géologiques et astronomiques ou une reprise naturelle après la dernière période glaciaire.

La théorie du dioxyde de carbone a été développée par le physicien et eugéniste suédois Svante Arrhenius dès 1896, mais n’a pas été prise très au sérieux dans un premier temps. Elle a ensuite été mise en avant par le climatologue et météorologue allemand Hermann Flohn, d’abord pendant son service dans la Luftwaffe nazie, puis après la guerre, en collaboration avec des scientifiques américains et suédois.

Dans les années 1950, la Fondation Rockefeller, puis le Rockefeller Brothers Fund ont commencé à s’intéresser à la question et à financer d’éminents climatologues tels que Roger Revelle, le Suédois Carl-Gustaf Rossby et son doctorant Bert Bolin (qui, à son tour, a impliqué Johan Rockström).

La théorie du dioxyde de carbone est également intimement liée aux avertissements selon lesquels la croissance de la population mondiale conduira à une catastrophe malthusienne de famine et de pénurie de ressources si elle n’est pas freinée par un contrôle rigoureux de la population. Et ce, bien que ces affirmations catastrophistes aient été démenties à maintes reprises.

Les modèles sur lesquels tout repose semblent également avoir la même fiabilité scientifique que la divination dans les entrailles ou le marc de café. 1

Le climatologue suédois Lennart Bengtsson souligne que nous avons reçu :

… des modèles climatiques de plus en plus avancés, mais malgré cela, l’incertitude est aussi grande qu’avant, voire plus grande encore.

Les images menaçantes qu’ils ont produites ont toutefois servi un objectif plus grand et plus infernal. Étant donné que l’objectif de la famille Rockefeller et de ses alliés au sein de l’élite financière internationale était dès le début de créer une interdépendance et un contrôle central de la planète, l’océanographie, la météorologie et la santé mondiale étaient considérées comme des domaines de départ appropriés, car elles ne s’arrêtaient pas aux frontières nationales.

Cela a permis de conclure des accords internationaux susceptibles de favoriser les échanges internationaux ainsi que le développement scientifique dans ces domaines.

Ils ont ainsi contribué à faire du changement climatique la question clé de notre époque, entre autres, en finançant et en influençant pratiquement toutes les conférences, tous les rapports, toutes les organisations et tous les accords mondiaux importants sur l’environnement et le climat. Le travail de longue haleine des multimilliardaires sur plusieurs décennies pour développer ce qu’ils appellent le « développement durable » a finalement conduit à ce qui commence à se révéler être les deux événements les plus décisifs de l’histoire de l’Humanité :

  • l’adoption de l’Agenda 2030 lors du sommet de l’ONU en septembre 2015 ;
  • la signature l’Accord de Paris (lors de la réunion de l’ONU sur le climat à Paris en décembre 2015) qui signifiait l’objectif de maintenir le réchauffement climatique « en dessous de deux degrés, mais de préférence en dessous de 1,5 degré ».

Il ne reste plus que le Sommet de l’ONU pour l’avenir en septembre 2024, avec comme arme le Règlement Sanitaire International actualisé de l’OMS, pour que la technocratie totalitaire numérique mondiale devienne un fait. Cependant, il nous reste une petite fenêtre de temps pour contrer cet agenda en faisant connaître ses plans ouvertement déclarés et en cessant de coopérer avec toutes ses petites parties et étapes.

C’est donc pour essayer d’influencer une petite portion de ces 16 parties par million (ppm) de dioxyde de carbone dans l’atmosphère (auxquelles les activités collectives de l’homme contribueraient) que le monde entier et tout ce qu’il contient doit être numérisé, surveillé, contrôlé — et peut être fermé arbitrairement et complètement par les intendants planétaires choisis.

Cela soulève également quelques questions :

Quelle quantité d’énergie faudra-t-il pour faire fonctionner ce cerveau du monde numérique qui est prétendument nécessaire pour créer « notre avenir durable » ?

Est-il même possible de réduire considérablement les émissions de dioxyde de carbone sans nous assigner à résidence de manière permanente, sans revenir à la technologie de l’âge de pierre ou sans tuer la majeure partie de la population de la Terre ?

Quelle différence cela fera-t-il pour l’atmosphère et la température de la Terre ?

Cependant, ce « système parfait » qui est censé nous aider à prendre les « bonnes » décisions du berceau à la tombe et qui peut arrêter la société en appuyant sur un bouton a des faiblesses. Aussi bien planifié qu’il puisse paraître, il ne pourra jamais battre l’intelligence naturelle qui nous unit.

L’intelligence artificielle n’est pas une véritable conscience capable d’imiter nos caractéristiques humaines. Elle n’a pas la capacité de comprendre, de ressentir ou de donner de l’amour. Elle représente plutôt une vision vide, mécanique, froide et mécaniste de l’homme et de la vie, où nous ne sommes que des feuilles vierges qui peuvent être remodelées selon la volonté des démagogues.

Nous ne devons pas nous laisser duper et piéger en signant un contrat social dans lequel nous abandonnons notre pouvoir à une machine intelligente sans âme en échange d’une « sécurité personnelle ». Nous ne devons pas être tentés de choisir la voie de la dystopie numérique totalitaire pour « sauver notre planète ».

Les élites riches qui ont poussé ce programme ont, de manière insidieuse, essayé de contrôler la vérité en s’emparant de la production de connaissances et en la contrôlant. Mais la vérité n’est pas quelque chose qui peut être construit sur des mensonges. La vérité est absolue et constitue le véritable souverain. On ne peut pas posséder la science. La science est une méthode pour trouver la vérité, pas une vision du monde en soi.

Il n’est pas possible de se cacher derrière des couches de mensonges à long terme, quels que soient l’argent, le pouvoir et l’influence que l’on possède. Cela vaut en particulier pour tous ceux qui, par des moyens sophistiqués, ont fait du mensonge la religion de notre temps.

Le temps est venu de dévoiler ce jeu frauduleux. Il n’y a plus aucun coup d’échecs qui puisse sauver leur situation. Chaque coup joué réveille au contraire de plus en plus de gens qui commencent à voir et à poser des questions.

C’est maintenant que nous devons faire le choix d’être libérés par la vérité ou enchaînés par le mensonge. Je crois et je suis convaincu qu’une force prend vie en nous lorsque nous sommes menacés en tant qu’espèce et qu’elle nous rassemble avec toutes les personnes dont nous avons besoin pour renverser les forces qui, en fin de compte, nous menacent. C’est comme une loi de la nature. Aucune intelligence humaine ou machine ne peut en fin de compte vaincre l’intelligence naturelle ou la force vitale et se placer au-dessus de la vérité.

Amen

Dr Jacob Nordangård
Chercheur, auteur, conférencier et musicien suédois. doctorat en technologie et changement social à l’Université de Linköping. Master en sciences sociales en géographie et Master en sciences sociales en culture et production médiatique.

[Vidéo de l’intervention an anglais :]







Les dangereux fantasmes d’Ursula

Billet ursulien : de l’urgence de briser la machine infernale de l’Union européenne

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Ursula nous a gratifiés hier d’un discours sur l’état de l’Union parfaitement ubuesque, rien que l’appellation revendique l’allégeance. Ubuesque pour toute personne, qui tente de rester rationnelle face à ces processus d’évidement des États, des hommes et des sociétés en Europe par l’UE. Pour le reste, ce discours est la formulation de la nouvelle religion globaliste imposée sur nos terres européennes et comme toute religion, elle ne se discute pas, elle se révère. Je me suis toujours demandée si ces gens croyaient vraiment à ce qu’ils disaient. Quoi qu’il en soit, il est urgent de démonter cette machine — tant que nous en avons encore la force.

Pour ceux qui en ont le courage ou qui auraient raté la grande messe d’hier, voici l’intégral du service, diffusé avec tout le respect que l’on doit à ce culte sur la chaîne LCP :

Je ne vous imposerai pas une lecture exhaustive de son discours, mais je voudrais simplement attirer votre attention sur certains points, assez révélateurs de toute la distance qui existe entre le monde tel que dessiné dans la fantasmagorie de ces élites et la réalité de la vie dans laquelle nous vivons.

Ursula von der Leyen commence très fort. Il est vrai qu’elle parle devant les députés européens, c’est-à-dire devant des personnes, qui sont intégrées dans le système, en vivent, y font leur carrière. Même s’ils râlent parfois sur les détails (il faut bien montrer aux électeurs que l’on est dans l’opposition, patriotes, voire « souverainistes »), ils ne remettent pas en soi l’existence de ce système globaliste anti-souverainiste.

Ainsi, la présidente de la Commission européenne, sans le moindre humour, entame son ode européiste par la glorification de son caractère… démocratique. L’UE… démocratique…

« Dans un peu moins de 300 jours, les Européens se rendront aux urnes dans notre démocratie unique et remarquable.

Comme dans toute élection, ce sera pour les citoyens le moment de réfléchir à l’état de notre Union et au travail accompli par ceux qui les représentent. »

Ainsi, les Européens, par le vote, sont sommés de légitimer l’existence de cette structure, qui détruit les sociétés dans lesquelles ils vivent, en leur donnant l’illusion, ainsi à intervalles réguliers, de participer à la prise de décision. À aucun moment, la question de la prolongation ou de la fin de l’UE ne leur est posée. La question de confiance ne sera jamais à l’ordre du jour.

S’en suivent tous les cultes globalistes : gender, climat, écologie, diversité culturelle, intelligence artificielle, etc. Car l’avenir et la grande réussite pour ces élites se résument principalement à la transition numérique (la virtualisation de l’État, de la société et de l’homme) et à la transition écologique (la désindustrialisation et paupérisation par surconsommation d’électricité — en déficit). Rien à faire, c’est « l’esprit du temps », la vision du monde imposée dans le monde global. Et comme écrivait Jung (L’Âme et la Vie) :

« Il n’y a pas lieu de plaisanter avec l’esprit du temps, car il constitue une religion, mieux encore : une confession ou un credo dont l’irrationalité ne laisse rien à désirer ; il a en outre la qualité fâcheuse de vouloir passer pour le critère et la prétention de devenir le privilège du bon sens. »

Ursula, rassurons-nous, n’a aucun sens de l’humour — c’est trop dangereux, cela demande de l’esprit, donc de l’indépendance d’esprit. Elle développe ses dogmes sur fond des deux échecs profonds de l’UE : l’hystérie pandémique et le conflit en Ukraine. 

L’Europe de la Santé est lancée comme un paravent devant cacher la mise à mort des systèmes de santé nationaux et la gouvernance par la peur, lancée lors de la crise covidienne, qui fut, rappelons-le, l’occasion de conflits d’intérêts aussi sérieux que lucratifs, tant au niveau des structures européennes que nationales. Ce qui n’empêche pas notre Ursula oser cette formule, qui résonne assez étrangement dans ce contexte :

« Nous avons jeté les bases d’une Union de la santé, qui nous ont aidés à vacciner tout un continent, et de vastes régions du monde. »

Une certaine conception de la santé et de l’homme. Que l’UE n’a de justesse pas pu réaliser entièrement, grâce au lancement de l’Opération militaire par la Russie en réponse à l’agression ukrainienne : l’on se souviendra que la première victoire de l’armée russe fut la gestion covidienne, qui n’y a résisté dans aucun pays.

En ce qui concerne plus concrètement ce conflit géopolitique et civilisationnel, qui se déroule en Ukraine, il marque l’échec de l’UE et un échec fondamental — dans le sens direct du terme : cette UE, qui a été créée, soi-disant, pour lutter contre les guerres traditionnelles sur le sol européen, se retrouve impliquée jusqu’au cou, à entretenir, à financer, à armer, une guerre traditionnelle sur le Continent européen. Notamment, lorsqu’il s’agit d’accélérer l’intégration de l’Ukraine dans l’UE et d’importer ainsi directement un conflit, qui ne peut se résoudre sans une victoire militaire.

Mais la guerre en Ukraine présente un avantage de poids pour l’UE : expliquer le désastre social et économique de la politique menée. « C’est la faute à Poutine » est le leitmotiv de ces fanatiques. Ainsi, alors que l’UE adopte des sanctions, annonce sortir du gaz russe (pour se tourner vers les USA et les énergies « vertes » insuffisantes), c’est la Russie qui est pointée comme utilisant le gaz pour faire du chantage :

« Nous n’avons pas oublié que Poutine a délibérément utilisé le gaz comme une arme, ni oublié les craintes d’une panne généralisée et d’une crise énergétique comme celle des années 1970 que cet acte a suscitées.

Beaucoup pensaient que nous n’aurions pas assez d’énergie pour traverser l’hiver.

Mais nous y sommes parvenus.

Parce que nous sommes restés unis — et que nous avons mis en commun notre demande et nos achats d’énergie. »

Traduction : on n’est pas si nuls que cela, on a réussi à survivre — enfin, nous, nous en vivons très bien, mais vous, vous avez pu survivre. Au prix d’une crise profonde — mais qu’importe ! les cultes ne se discutent pas —, on ne change pas de voie. Alors que les factures d’énergie ne cessent d’augmenter, que les foyers ont de plus en plus de mal à les payer, que les PMI PME ferment à cause de cela (voir notre texte ici), Ursula von der Leyen ose affirmer :

« La bonne nouvelle est que l’Europe a commencé à faire baisser les prix de l’énergie. »

Un dernier aspect non moins important : le culte numérique. Il est remarquable que la question de la gouvernance soit indiquée comme le deuxième pilier de l’IA. Lisez très attentivement ce qui suit :

« Le deuxième pilier est la gouvernance

Nous jetons aujourd’hui les bases d’un système de gouvernance unique en Europe.

Mais nous devrions également œuvrer de concert avec nos partenaires pour avoir tous la même compréhension de l’impact de l’IA dans nos sociétés.

Prenez, par exemple, la contribution inestimable du GIEC pour le climat, ce panel mondial qui fournit aux décideurs politiques les données scientifiques les plus récentes.

Je pense que nous avons besoin d’un organe similaire pour l’IA, en ce qui concerne ses risques et ses avantages pour l’humanité. »

Vous avez réellement envie de ce monde-là ? Vous avez réellement envie de cette inhumanité ? Dans 300 jours, il faut sortir de ce « machin ». 


Rappel d’un député




L’ONU met le turbo pour diriger le monde « en cas d’urgence »

Catastrophes et géopolitique — La gestion du séisme au Maroc interpelle

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Un gouvernement mondial de crise

Au printemps 2023, l’Organisation des Nations unies a publié une série de 11 « notes d’orientation » autour de « Notre Programme Commun » (our common agenda). L’idée étant de définir les points clés sur lesquels il faut « mettre le turbo » pour atteindre l’agenda 2030, car cela ne progresserait pas assez vite. L’ONU cite l’urgence à prévenir les « grandes menaces sur l’humanité », à savoir la santé et le climat et estime qu’il faut refonder le contrat social pour favoriser l’égalité de tous et « retrouver de la confiance ».

En deux mots, il s’agit donc d’instaurer un organe de gouvernance mondiale de crise, mais dont le rôle serait permanent. Cette refonte passe aussi par une redéfinition des droits humains, avec notamment l’accès à internet qui devra être garanti pour tous. Dans le document de résumé, le premier objectif mentionné reste, sans surprise, la vaccination mondiale contre la Covid 19. Le second est une refonte du contrat social, par une « amélioration » de la gouvernance. Il s’agit donc de changer les mécanismes politiques et décisionnels. Le troisième objectif est de lutter contre l’infodémie (autrement dit d’instaurer un ministère de la propagande). Le 4e est de mettre en place toute une série de nouveaux « indicateurs » pour mieux gérer la planète (sans quoi la technocratie ne peut fonctionner). Le dernier objectif se concentre sur la mise en place du numérique, la gestion financière et monétaire et la gestion de l’espace extraplanétaire (qui contrôle les satellites, contrôlera peut-être le monde).

En arrière-plan, il y a bien entendu tout l’agenda de la société du numérique, de l’identification par les données biométriques, l’intelligence artificielle et la « surveillance » de tout ce qui bouge sur la planète pour « prévoir et répondre » aux catastrophes annoncées.

Les « chocs mondiaux complexes »

Au chapitre des « vocables fourre-tout », l’on avait brièvement eu droit au terme de « syndémie » suggérant des épidémies qui sont assorties de catastrophes « en cascade ». Apparemment ce vocable a du mal à passer. Voilà que débarque à présent la notion de chocs mondiaux complexes. Selon les documents évoqués ci-dessus, les Nations unies comptent prendre en charge la gestion internationale de certains « chocs mondiaux », soudains — mais ô combien attendus — mission pour laquelle elles souhaitent s’ériger en organe directeur permanent.

Quelles sont les situations d’urgence que les Nations unies pensent devoir gérer ?

Le document d’orientation n° 3 sur les chocs complexes propose une liste à la page 5.

Une situation d’urgence pourrait être déclarée à propos du climat (inutile d’insister sur ce sujet omniprésent), d’une catastrophe naturelle, d’une perturbation de l’internet ou du réseau électrique, mais aussi d’un événement « Cygne noir » ou d’un événement majeur dans l’espace. (L’on pourrait imaginer l’invasion imminente d’extra-terrestres — est-ce la raison pour laquelle on « ouvre soudainement » les dossiers OVNIS — ou une chute d’astéroïdes ?)

Quant aux « black swans » ou « cygnes noirs », il s’agit à nouveau d’un concept totalement flou et improbable. Celui-ci se réfère aux théories du statisticien Nassim Nicolas Taleb qui les décrit comme des événements dont la survenance est fort improbable, mais qui ont des répercussions d’une portée considérable et exceptionnelle. Il cite pour exemple la 1re mondiale (déclenchée par l’assassinat à Sarajevo), la chute de l’URSS ou les attentats du 11 septembre ! Cette énumération en dit plus long sur sa méconnaissance de l’histoire, des facteurs socio-économiques et culturels qui y contribuent et des phénomènes des faux drapeaux, que sur une quelconque « probabilité » improbable qui bouleverserait la planète.

Autorité permanente, centralisée

Toujours selon la note de l’ONU :

L’organisation constate qu’il n’existe pas d’agence unique pour rassembler les parties prenantes en cas de chocs mondiaux complexes. Les Nations unies sont la seule organisation capable de jouer ce rôle.

Elle propose donc que l’Assemblée générale donne au Secrétaire général et au système des Nations unies l’autorité permanente de convoquer et de rendre opérationnelle automatiquement une plateforme d’urgence dans le cas d’un futur choc mondial complexe d’une échelle, d’une gravité et d’une portée suffisantes.

L’utilisation des termes « autorité permanente » et « opérationnaliser automatiquement » est claire : en bref cela signifie que le Secrétaire général des Nations unies aura déjà reçu l’autorité des membres de l’ONU et qu’il pourra l’utiliser à sa guise. L’expression « opérationnaliser automatiquement » suggère qu’aucune autre concertation ne serait nécessaire pour que l’ONU puisse utiliser ses superpouvoirs d’urgence. Le Secrétaire général des Nations unies pourrait ainsi déclarer une situation d’urgence sur base de sa seule autorité, et les Nations unies prendraient alors automatiquement les choses en main, indiquant aux pays ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire.

La gestion des urgences est d’abord locale

À la base, l’idée d’une crise qui affecte tout le monde en même temps est déjà bancale. L’on a vu avec la pandémie que le Covid (quelle qu’en soit l’origine précise) n’a par exemple guère touché l’Afrique, alors que l’on prédisait la mort de la moitié de la population. Ensuite, la gestion des catastrophes est avant tout locale. Les secours locaux et nationaux traitent le problème immédiatement, lorsqu’une situation d’urgence se produit. Le plus important est effet d’avoir une connaissance « de terrain » de la situation et la plupart du temps une bonne partie de l’aide efficace et intelligente vient de volontaires qui se trouvent sur place. Ils connaissent l’endroit, la langue, les ressources, l’état des lieux, les dangers de la nature et sont motivés pour déployer les ressources maximales afin résoudre le problème au plus vite.

Par ailleurs, les Nations unies et les « pays solidaires » arrivent souvent avec du personnel ou des méthodes et du matériel inadéquats et — l’expérience l’a assez démontré — toute une série d’objectifs secondaires (de mainmise sur les ressources locales).

Enfin, des recommandations internationales, comme celles qui ont été déployées par l’OMS durant la pandémie, ont eu des répercussions catastrophiques sur des populations locales, au-delà de l’inefficacité des mesures, du seul point de vue sanitaire. Pour prendre un exemple de répercussions locales : en Afrique, les restrictions sur les déplacements ont entravé l’approvisionnement en nourriture et aggravé la famine et la pauvreté dans de nombreuses régions. Il ne fallait pas être un devin pour l’anticiper ! En outre, la fermeture des écoles préconisée par l’OMS en raison de la crise Covid a provoqué la déscolarisation de nombreux jeunes, et en particulier des millions de filles que l’on a ensuite mariées de force. L’on sait pourtant que ce continent n’a pas été affecté par la maladie…

Catastrophes et géopolitique, l’exemple du Maroc

Le séisme qui est survenu ces derniers jours au Maroc illustre parfaitement à quel point « la gestion de crise et l’aide humanitaire » sont au cœur des stratégies géopolitiques. Le Maroc a en effet refusé que la France, la Belgique, l’Algérie et les États-Unis volent au secours des sinistrés. En revanche, le pays a finalement accepté l’offre d’aide de quatre pays : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et l’Arabie saoudite.

La France était pourtant prête à voler au secours du Maroc et avait déjà dégagé un budget de 5 millions d’aide.

Un article édifiant publié par 7 sur 7 en témoigne de l’importance des enjeux politiques liés à cette situation :

En mars dernier, quand Emmanuel Macron avait décrit ses « relations amicales » avec le roi Mohamed VI, le gouvernement s’était empressé de démentir, affirmant qu’elles n’étaient, au contraire, « ni amicales ni bonnes, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais Royal et l’Élysée », rappelle-t-il. Le Maroc reproche notamment la position française sur le statut du Sahara-Occidental, territoire désertique du sud du pays qui revendique son indépendance depuis des décennies (sous l’influence de l’Algérie). Le roi du Maroc était en outre à Paris au moment de la catastrophe, mais l’entretien privé avec Emmanuel Macron n’aurait pas permis d’apaiser la situation.
(Note : cette information soulève évidemment la question de l’utilisation potentielle de l’arme climatique comme moyen de pression. Si rien ne le prouve, il est nécessaire de l’envisager dans un tel contexte)
.

Selon la géographe Sylvie Brunel, professeure à la Sorbonne et spécialiste de l’Afrique, interrogée par Le Figaro, le roi Mohamed VI veut tout simplement « garder la main sur son pays ».

Elle évoque également les ambitions géopolitiques des pays disposés à fournir de l’aide, comme ce fut le cas lors des interventions américaines en Haïti ou en Indonésie : « Les structures humanitaires sont un cheval de Troie pour s’installer, prendre des contacts, montrer qui sont les bienfaiteurs. Rabat refuse d’être un vaste champ d’opérations humanitaires dont il n’aura plus la maîtrise », conclut-elle.

À noter que c’est justement le Maroc et Israël qui été nommés conjointement l’année dernière pour « faciliter » la réunion de haut niveau sur la préparation et la réponse aux pandémies qui aura lieu la semaine prochaine au siège de l’ONU à New York. (Cette nomination intervient dans le cadre de la reconnaissance de l’autorité marocaine sur le Sahara occidental, qui a eu comme contrepartie la reconnaissance de l’État d’Israël par le Maroc, officialisée au mois de juillet.)

Une déclaration politique est attendue à l’issue de cette réunion, qui pourrait bien formaliser un peu plus la volonté de l’organisation internationale de s’ériger en gouvernement mondial de crise. Des événements à suivre avec attention…




Alexandre Douguine : « Le satanisme revient à faire primer la matière sur l’esprit »

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Le philosophe et activiste social Alexandre Douguine : « Le satanisme revient à faire primer la matière sur l’esprit »

Par Peter Vlasov

Source : https://portal-kultura.ru/articles/person/353369-filosof-i-obshchestvennyy-deyatel-aleksandr-dugin-satanizm-kak-postanovka-materii-nad-dukhom/?fbclid=IwAR0IPSMg2_uFgCncmYhIUACL_pR2bMU3hwPBAyu6T-YmW_HVmobcT-G0RAA

Ce texte a été publié dans le numéro 8 de la version imprimée du journal « Kultura » du 31 août 2023 dans le cadre du thème du numéro « Qu’est-ce qui ne va pas avec l’Occident ? »

Notre interlocuteur est le philosophe, politologue et sociologue russe Alexandre Gelievitch Douguine, professeur à l’Université d’État Lomonossov de Moscou.

— Alexandre Douguine, nous entendons de plus en plus souvent les dirigeants du pays définir la civilisation occidentale moderne par le mot « satanisme ». Qu’entendez-vous par là, quel est votre avis ?

— Le président a déclaré que l’Occident était une « civilisation satanique » dans le discours qu’il a prononcé lors de l’admission de nouveaux sujets au sein de la Fédération de Russie. Nous devrions prendre cela au sérieux et essayer de comprendre ce qui se cache derrière cette formulation, d’autant plus qu’elle a été répétée par la suite par de nombreuses personnalités politiques et publiques de haut rang. Il me semble qu’il s’agit d’une déclaration très sérieuse et profonde.

Après le début de l’Opération militaire spéciale, nous avons commencé à nous rendre compte de plus en plus clairement que quelque chose ne tournait pas rond en Occident. La civilisation occidentale moderne s’est soit égarée, soit détournée de la voie qu’elle suivait lorsque nous l’avons acceptée, accueillie, imitée, soit, ce qui est encore plus probable, quelque chose ne va pas depuis longtemps. Une civilisation que nous admirons, à laquelle nous cherchons à nous intégrer, dont nous partageons les valeurs et les règles et que nous embrassons de toute notre âme, ne peut-elle pas se révéler soudainement satanique ? Parallèlement à cela, nous voyons la question des valeurs se poser à différents niveaux dans notre État. Nous commençons à le répéter : nous défendons nos valeurs. Il y a un an, le Président a adopté un décret sur la défense des valeurs traditionnelles, parmi lesquelles la supériorité de l’esprit sur la matière. C’est une chose absolument étonnante ! Les valeurs traditionnelles de la Russie sont reconnues comme étant, si vous voulez, l’idéalisme, la religiosité, la domination de l’esprit. Et bien sûr, si nous commençons à nous considérer — pas encore avec confiance, mais de plus en plus — comme des porteurs de valeurs traditionnelles, c’est précisément face à ces valeurs traditionnelles, que nous découvrons tout juste en nous-mêmes que nous commençons tout juste à comprendre, à appréhender et à défendre, face à ces valeurs, bien sûr, les valeurs occidentales ressemblent à du satanisme pur et simple. Elles sont tout le contraire des nôtres. Elles reposent sur l’idée que la matière est primordiale par rapport à l’esprit, que l’homme n’est qu’un être biosocial qui est un reflet cognitif du monde extérieur. L’Occident perçoit l’homme comme un animal évolué, qui a atteint son stade final pour passer l’initiative à une espèce posthumaine, aux constructions transhumanistes, aux cyborgs, à l’intelligence artificielle. Et la préparation, l’échauffement, c’est la politique du genre, où l’on change de sexe au gré de ses envies — voire de ses caprices — et bientôt d’espèce, où l’on choisit d’appartenir au sexe homme, à une catégorie de machines ou à une espèce animale, ce qui fait déjà l’objet de discussions sérieuses au plus haut niveau des personnalités occidentales.

Ayant découvert que l’Occident est monstrueux et se sépare sous nos yeux de l’espèce humaine, la Russie s’en est éloignée. Un problème local, le conflit avec l’Ukraine, nous a soudain conduits à des conclusions fondamentales : l’Occident fait fausse route, il entraîne l’humanité dans l’abîme et nous devons l’affronter. C’est la nouvelle la plus importante, quelque chose d’absolument incroyable, car auparavant nous nous étions modestement limités à la lutte pour la souveraineté.

Et c’est ici que le concept de « satanisme » acquiert pour la première fois une signification très sérieuse. Il ne s’agit pas seulement d’un mouvement occulte marginal, le satanisme existe en Occident, il y a l’Église de Satan d’Anton LaVey, il y a même le satanisme direct de l’écrivain ultra-capitaliste Ayn Rand (Alice Rosenbaum) — qui était d’ailleurs populaire parmi les oligarques et les libéraux russes dans les années quatre-vingt-dix. Mais il s’agit dans l’ensemble de phénomènes marginaux, de sectes occultes et de productions théâtrales. Par « le satanisme de la civilisation occidentale », Poutine entendait quelque chose d’autre, de beaucoup plus profond. Le satanisme, c’est la primauté de la matière sur l’esprit, le relativisme postmoderne, c’est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l’être humain et de l’esprit. Et c’est la voie que l’Occident a empruntée, non pas hier, mais il y a environ 500 ans, avec le début du New Age.

Qui est Satan ? Il n’y a pas de Satan quand il n’y a pas de Dieu, pas de foi, pas de religion. Ce terme reste dans le vide, si pour nous les termes « Dieu », « foi », « éternité », « immortalité », « résurrection des morts », « jugement dernier », « salut de l’âme »… sont tout aussi vides. Si nous suivons l’image scientifique occidentale moderne du monde, il est bien sûr ridicule de parler de satanisme, car il n’y a ni Dieu, ni diable, ni foi, ni âme immortelle, ni vie post-mortelle, mais seulement un flottement d’unités biologiques, d’atomes, qui se collent les uns aux autres, se séparent, puis disparaissent dans l’abîme de l’espace noir et mort. C’est à peu près cette image du monde qui s’est imposée en Occident il y a 500 ans, et que l’on appelle généralement « l’image scientifique du monde ». Elle s’est accompagnée d’une déchristianisation progressive et complète de la culture occidentale. Ainsi, Satan en tant que phénomène a disparu de la « représentation scientifique du monde » en même temps que Dieu. Lorsque nous affirmons sérieusement que la civilisation occidentale est satanique, nous attirons l’attention sur le fait qu’il s’agit d’une conclusion hâtive, incorrecte, prématurée et, en fait, profondément erronée. C’est à tort que l’on s’est éloigné de la tradition, de l’esprit, de Dieu, de la religion, et c’est là que l’âge moderne de l’Europe occidentale a commencé. Nous l’avons perçue sans esprit critique dès le XVIIIe siècle, lorsque nous avons été emportés par les Lumières européennes. Mais jusqu’en 1917, nous avons maintenu d’une certaine manière le caractère religieux de notre société. Puis nous avons plongé dans l’abîme du matérialisme, et après l’effondrement de l’URSS, nous sommes descendus encore plus profondément dans cet abîme — dans un matérialisme capitaliste libéral encore plus débridé et flagrant. Et finalement, nous nous sommes retrouvés à la périphérie de la civilisation satanique occidentale, en tant que sa province.

En d’autres termes, le concept de Satan prend aujourd’hui, dans le cadre de la guerre contre l’Occident, une tout autre signification dans notre société que le concept de Dieu. S’il y a Dieu, s’il y a la foi et l’Église, la Tradition et les valeurs traditionnelles, cela signifie qu’il y a aussi l’antithèse de Dieu, celui qui s’est rebellé contre Dieu. C’est alors que l’histoire de l’Occident, l’histoire du soi-disant progrès, l’époque de la modernité des 500 dernières années s’ouvre sous un jour complètement nouveau. Il s’avère que l’Occident a rejeté Dieu, a dit : il n’y a ni Dieu ni diable, et le diable, comme après un certain temps, a objecté : il n’y a pas de Dieu, mais c’est moi, parce que c’est moi qui vous ai dit qu’il n’y avait pas de Dieu.

— Ce que vous appelez le satanisme peut-il être considéré comme une construction idéologique, ou s’agit-il simplement d’un principe de négation, de destruction ?

— Nous ne devrions pas commencer par le satanisme, mais par Satan, par la figure que l’on appelle par ce nom, si nous sommes des croyants, c’est pour nous un fait ontologique. Pour les non-croyants, le satanisme n’a pas de sens.

Qui est Satan, qui est Lucifer ? C’est un ange, c’est-à-dire l’esprit céleste éternel. C’est la première création suprême de Dieu qui s’est rebellée contre Dieu. C’est l’origine de toutes les attaques contre Dieu, du matérialisme, de l’athéisme, de toutes les notions selon lesquelles des personnes sans Dieu peuvent construire un monde meilleur. Nous retrouvons ce principe dans l’humanisme, dans le développement de la science moderne et dans la doctrine sociale du progrès. Satan n’est pas seulement la destruction ou l’entropie, mais une volonté consciente de détruire. C’est la rébellion, la destruction de l’unité au nom du triomphe de la multiplicité. Ce n’est pas seulement un affaiblissement de l’ordre divin, c’est la volonté de le briser. Quand le corps est affaibli, c’est une chose, mais quand il y a une force, comme le cancer ou une autre maladie naturelle, qui pousse le corps à la décomposition, c’en est une autre. Satan est l’esprit, la volonté de se décomposer, pas seulement la décomposition elle-même, qui est déjà une conséquence. En un sens, il s’agit d’une croyance, d’une religion, d’une anti-église. C’est l’« église noire » qui s’incarne dans la culture occidentale moderne, la science, l’éducation, la politique. Nous voyons ici non seulement la décadence, mais aussi le refus de construire l’ordre, la hiérarchie, d’élever les principes de la science, de l’esprit, de la pensée, de la culture à l’unité la plus élevée, comme dans la civilisation traditionnelle, au début de la hiérarchie — parce que la hiérarchie terrestre imite le rang angélique. À ce refus de faire le bien s’ajoute la volonté de faire quelque chose de directement opposé, de faire le mal. Quand on regarde les Ukrainiens, Biden, Soros, Macron, on voit une volonté de destruction active, agressive. Le satanisme présuppose nécessairement une stratégie consciente et une impulsion volontaire qui génère un mouvement puissant des masses humaines. Les masses peuvent détruire la culture traditionnelle par leur stupidité, leur passivité, leur inertie — c’est la propriété de la masse en tant que telle, mais quelqu’un pousse cette masse dans une direction destructrice, quelqu’un la dirige, l’oriente. C’est là qu’apparaît le principe du sujet opposé à Dieu (ainsi qu’à l’homme dans son sens le plus élevé). On le retrouve dans toutes les religions : il s’agit de cette volonté consciente du sujet de construire une civilisation anti-Dieu, inversée. Il ne s’agit pas seulement de détruire l’existant, mais de créer quelque chose de dégoûtant, de pervers, comme les femmes LGBT barbues de l’Occident.

— Y a-t-il là une image de l’avenir ?

— René Guénon, philosophe, partisan d’une société spirituelle traditionnelle, l’a appelée la Grande Parodie. C’est à cela que conduit la civilisation satanique. Si, au premier stade du matérialisme, il s’agissait de nier toute spiritualité, c’est-à-dire d’affirmer qu’il n’y a pas d’esprit, mais seulement la matière, l’homme, le monde terrestre, progressivement, au fur et à mesure que cette Grande Parodie prend forme, un nouveau projet émerge : non seulement le rejet de l’Église, mais la construction d’une anti-Église, non seulement l’oubli de l’esprit, mais la création d’une nouvelle spiritualité, inversée. Nous commençons par la destruction de l’église, nous comparons tout à la terre, il ne reste que l’homme, mais après cela, nous commençons à construire un temple souterrain vers le bas, dans la direction opposée, nous faisons un trou dans la matière. L’écrivain français Raymond Abellio a écrit un roman intitulé « La fosse de Babylone », qui traite de la construction de la civilisation dans le sens souterrain. Cette hiérarchie inversée, ce pouvoir inversé, cette spiritualité inversée, voilà ce qu’est le satanisme occidental.

— On a l’impression que même les vices sont inversés. Je ne comprends absolument pas comment une personne peut être séduite par de telles choses, par les déviations qui fascinent aujourd’hui l’Occident…..

— Contrairement aux vertus, les vices changent, les vertus sont immuables et les vices progressent toujours. Pour une personne progressiste, la débauche de l’« ancien régime » cesse à un moment donné d’exciter, d’affecter. Lorsqu’une personne s’arrête à un certain niveau de vice, qu’elle se fige, cela ne ressemble plus à un vice. Le vice est une décomposition progressive, et la décomposition n’a pas de limites, on ne peut pas se décomposer jusqu’à un certain point et se reposer là. Un homme a besoin de quelque chose qui le saisisse et l’entraîne de plus en plus bas, la décomposition doit aller de plus en plus loin. L’histoire même de la dépravation occidentale est une histoire de progrès. À chaque étape, de nouveaux vices sont découverts, la perversion elle-même devient la norme. Par exemple, aujourd’hui, l’homosexualité en Occident est reconnue comme la norme, ce n’est plus un vice, il faut donc aller plus loin, vers la pédophilie, l’inceste, le cannibalisme, le changement de sexe…. Tout cela est poussé par la législation. Le législateur occidental s’empresse de reconnaître la décomposition, de légaliser ce qui hier encore était interdit et immoral…. Michel Foucault l’a écrit : la décomposition est le dépassement de la loi, la transgression. Or il n’y a plus de loi, plus de vertu, plus de frontière en Occident, et par conséquent, il n’y a plus de vice après sa légalisation. Si nous considérons le vice comme une convention sociale, alors il n’y a pas de vice du tout. Il n’y a qu’un « élargissement de l’expérience », une « libération des préjugés » — comme la honte, la conscience, la moralité, la vertu, l’innocence, la retenue. Lorsque quelque chose n’est plus considéré comme un vice ou un crime, cela devient inintéressant, sans attrait, alors il faut passer à autre chose — changer vingt fois de sexe, se confondre avec les animaux, aboyer, marcher à quatre pattes, exiger que les enfants qui se prennent pour des chats soient nourris sur un plateau par les instituteurs à l’école. La décomposition n’a pas de limites, dès que la décomposition est légalisée, elle cesse d’être attrayante, il faut de nouvelles formes. Le Marquis de Sade, l’un des hérauts de la « civilisation satanique » occidentale, disait que la chose la plus importante dans le vice est l’innovation.

— Cette passion pour la décadence et l’autodestruction est-elle en nous depuis le début ?

— Si nous considérons la situation sans Satan, il n’y a qu’un homme et une aspiration à la déification de l’homme, dans ce cas, le refus de l’homme de faire un effort et d’aller vers le haut, vers le salut de l’âme, le paradis et l’immortalité pourrait être attribué à des causes naturelles, à l’inertie, à la matière, au corps. Elles poussent l’homme à ne pas garder son image de Dieu, à la disperser dans des objets matériels, dans de basses attractions. Mais ce n’est pas du satanisme, c’est une simple déchéance humaine. Le satanisme commence lorsque le processus de décomposition est associé à une volonté, à un projet, à un esprit, parce que les esprits déchus, selon le christianisme, ne sont pas simplement matériels (les esprits ne sont pas matériels), ils sont spirituels, intelligents, ils ont une volonté et un esprit. Un démon est un sujet. Par conséquent, le satanisme doit être strictement compris comme une stratégie de décomposition, la volonté de décomposition, l’élévation de la décomposition en une idéologie, en un programme, en un projet. Il ne s’agit pas d’un simple instinct animal. Cette volonté, qui vient des profondeurs de l’ontologie, qui vient du mental, de l’esprit, est imposée, comme le disent les ascètes orthodoxes, par des prilogies et des ajouts.

— Nous disons : c’est du satanisme, et pourtant nous continuons à exister dans le système que l’Occident a créé. Quelle est la probabilité d’une nouvelle confrontation mondiale avec l’Occident, comme à l’époque de l’URSS ?

— En fait, nous sommes déjà dans un état de guerre des civilisations, où notre ennemi — la civilisation de l’Occident — est appelé par son vrai nom. C’est une civilisation satanique, combattant Dieu, anti-Dieu, anti-humaine. Nous l’avons désignée, mais la question se pose : s’ils sont une « civilisation satanique », qui sommes-nous ? Il s’avère que notre seule voie est d’être une civilisation traditionnelle, religieuse, réunissant les confessions traditionnelles, mais alors nous devons être différents. Fondamentalement, nous devons repenser notre état intérieur. Ce qu’ils sont, nous l’avons déjà exprimé, et ce que nous sommes, nous ne l’avons pas encore réalisé.

Nous sommes déjà en guerre contre Satan, mais nous ne savons pas encore au nom de qui. Nous n’avons pas beaucoup de choix, ce choix nous est suggéré par nos ancêtres, nos grands écrivains, philosophes, penseurs, anciens, ce choix nous est suggéré par notre culture : nous sommes la Sainte Russie, nous sommes un peuple qui porte Dieu. Nous pouvons, bien sûr, tomber — Blok a vu la Russie tomber. Blok appelait la Russie « l’âme du monde », mais il croyait pieusement que nous, Russes, en tant qu’âme du monde, étions tombés pour nous élever. Nous ne réalisons pas encore pleinement qui nous sommes, ce que nous sommes appelés à faire, ce pour quoi nous nous battons, ce pour quoi nous donnons notre sang et notre vie dans cette lutte. Nous venons à peine de commencer à mener cette guerre, non seulement à la mener, mais surtout à la réaliser. Et maintenant, cette guerre est passée d’un massacre physique à une confrontation métaphysique de civilisations. Ce qu’il nous reste à faire, c’est un effort fondamental pour oublier enfin la culture de la décadence des 40 dernières années.

Je me souviens de la culture de la décadence de la dernière décennie de l’ère soviétique. Une décadence totale, une dégénérescence totale. Et sans surprise, cela a été suivi par les hallucinations monstrueuses des années 90 décrépies. Après être allés jusqu’au bout, jusqu’au fond des années 90 — il me semble que l’histoire russe ne nous a jamais menés plus bas — nous avons commencé à émerger de cette ère cauchemardesque de dictature libérale avec Poutine. Non pas d’un gouffre localisé, mais d’un pic mortel, du nadir de l’histoire russe, du point le plus bas et le plus noir. Face à ce point le plus bas, nous savons ce qu’est Satan, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. Il s’agit des maudites années 90, lorsque l’Occident est venu ici, chez nous, lorsque nous avons été achetés pour du bling-bling, humiliés, piétinés, violés et obligés d’applaudir.

— Vous ne pensez donc pas que nous allons, d’une manière ou d’une autre, faire la paix avec l’Occident, faire des compromis ?

— Satan, voyant que quelqu’un l’a défié, ne nous laissera pas revenir à des solutions tièdes. Il va maintenant exiger que nous renoncions enfin à Dieu, ce que nous n’avons pas fait même dans les pires périodes d’athéisme et d’impiété. C’est un mystère, nous ne pouvons pas l’expliquer rationnellement, mais nous sommes restés un peuple porteur de Dieu même à l’époque soviétique — en dépit de l’athéisme, du matérialisme, du progressisme, de la « vision scientifique du monde », de toutes les formes de dégénérescence de l’Occident….. Cette fois-ci, si nous faisons marche arrière, l’esprit russe n’aura plus de trous secrets. Il n’y a donc qu’une seule perspective : gagner ou ne rien gagner. Comme l’a dit le président : si nous ne gagnons pas, personne ne gagnera.

Nous avons des alliés — d’autres sociétés traditionnelles, elles ne sont pas comme nous, mais elles sont traditionnelles, elles sont aussi en opposition avec l’Occident, peut-être pourrons-nous gagner le monde multipolaire avec elles dans l’union des traditions et des civilisations. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous pourrons avoir une conversation plus équilibrée avec l’Occident, lui expliquer notre position — pourquoi nous ne voulons pas suivre son chemin vers l’abîme.

Peut-être le conflit passera-t-il à une phase brûlante et, qui sait, aboutira-t-il à la mort de la civilisation humaine. Nous sommes à l’aube d’une transformation si fondamentale et décisive que nous ne pouvons pas nous permettre de planifier à long terme. Tout se joue maintenant : le sort de l’humanité, de l’homme, d’Adam en tant que tel. Le destin de l’existence, et nous sommes concernés. Si nous gagnons, le monde sera complètement différent, si nous ne gagnons pas, il n’y aura pas de monde. Sans les Russes, c’est impossible.




La guerre cognitive contre les peuples

[Source : TNT TV]

Frédéric Vidal reçoit Frédéric Morin, directeur de publication du journal Morpheus pour évoquer la guerre cognitive menée contre l’humanité et l’utilisation des armes psychotroniques et de l’IA.

[Voici l’article qui est évoqué dans la vidéo visible plus bas :]

2020 : L’AVÈNEMENT DE LA GUERRE COGNITIVE

Le général français Philippe Lavigne, du « Commandement allié Transformation » (Allied Command Transformation – ACT) de l’OTAN, supervise les recherches sur les nouvelles méthodes de propagande.

Son commandement dispose de 21 centres d’excellence dont un pour la propagande, le Centre d’excellence des communications stratégiques (STRATCOM) à Riga en Lettonie. Il a créé le Carrefour d’innovation de l’OTAN (iHub) sous la direction du Français, François du Cluzel, ancien professeur au Collège militaire interarmes de Coëtquidan. Il finance des recherches de la John Hopkins University et de l’Imperial College of London sur les capacités cognitives. Celles-ci portent sur l’ensemble du domaine cognitif avec des applications variées allant des soldats bioniques à la propagande de guerre.

L’idée générale de l’OTAN est d’ajouter aux cinq domaines d’intervention habituels (air, terre, mer, espace et cybernétique), un sixième : le cerveau humain. « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur le domaine humain, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme », écrit François du Cluzel.

Ce document de l’OTAN de 45 pages, rédigé en novembre 2020, explique clairement comment manipuler neurologiquement, cognitivement, psychologiquement et émotionnellement l’homme. Il s’agit de déployer des moyens psychotroniques, assistés par intelligence artificielle, afin de pirater littéralement les cerveaux. C’est un nouveau type de neuro-propagande, fondé sur les sciences cognitives.

De telles méthodes forgent une pensée synthétique orientée à l’insu de la cible. Bien que prohibées et interdites par des traités internationaux, ces technologies sont développées en toute impunité à une échelle globale, grâce au support des smartphones par exemple. Les populations ignorantes de l’avancée de ces sciences sont des proies faciles qui peuvent être utilisées comme « armes de propagande participative » à leur insu.

Quelques extraits choisis :

« Les neurosciences et technologies (NeuroS/T) utilisent une variété de méthodes et de technologies pour évaluer et influencer les substrats neurologiques et les processus de cognition, d’émotion et de comportement. En général, les sciences du cerveau peuvent être de la recherche fondamentale ou appliquée. La recherche fondamentale se concentre sur l’acquisition de connaissances et approfondit la compréhension des structures et des fonctions du système nerveux sur une variété de niveaux en employant des méthodes des sciences physiques et naturelles. La recherche appliquée vise à développer des approches translationnelles directement utilisables pour comprendre et modifier la physiologie, la psychologie et/ou la pathologie des organismes cibles, y compris les humains. »

(page 19)

« Les objectifs des neuro-armes dans la guerre peuvent être atteints en augmentant ou dégradant les fonctions du système nerveux, de manière à affecter l’activité et les capacités cognitives, émotionnelles et motrices. De nombreuses technologies peuvent être utilisées pour produire ces effets… »

(page 21)

« Le domaine humain des opérations consiste à mettre en œuvre des stratégies ciblant les capacités cognitives des individus et/ou des communautés, avec un ensemble d’outils et technologies, notamment numériques. Ces opérations visent à influencer leur perception et altérer leurs capacités de raisonnement, gagnant ainsi le contrôle de leur prise de décision, de leur perception et des leviers comportementaux pour obtenir les effets souhaités. »

(page 34)

Pour vous donner un aperçu général, nous traduisons ci-contre le sommaire de ce document rédigé en anglais :


L’avènement de la guerre cognitive

  • De la guerre de l’information à la guerre cognitive
  • Hacker l’individu
  • La confiance est la cible
  • Guerre cognitive : une propagande participative
  • Économie comportementale
  • Cyberpsychologie


Centralité du cerveau humain

  • Comprendre le cerveau est un enjeu majeur pour l’avenir
  • Les vulnérabilités du cerveau humain
  • Le rôle des émotions
  • La bataille de l’attention
  • Impacts à long terme de la technologie sur le cerveau
  • Les promesses des neurosciences


La militarisation de la science du cerveau

  • Progrès et viabilité des neurosciences et technologies
  • Utilisation militaire et renseignement de NeuroS/T
  • Armement direct de NeuroS/T
  • Neurodonnées
  • La neurobioéconomie


Vers un nouveau domaine opérationnel

  • Définition de la guerre cognitive russe et chinoise
  • Il s’agit des humains
  • Recommandations pour l’OTAN
  • Définition du domaine humain
  • Impact sur le développement de la guerre

Source : « Cognitive Wafare » téléchargeable sur reseauvoltaire.org [le lien exact n’est pas précisé, NDLR]

Morphéus n° 111 mai juin 2022 téléchargeable

[Voir aussi, en relation avec les sujets traités ou évoqués dans la vidéo :
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Vers une tyrannie virtuelle gérée par l’intelligence artificielle ?
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE
Opération Crimson Mist
Une intervenante du Forum Économique Mondial vante une technologie qui va permettre à votre patron de lire dans vos pensées
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Actionner un interrupteur dans la tête
Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Nanotechnologie et « vaccins »
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA]






Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité

[Source : covidhub.ch]

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple »

(Edward Bernays, neveu de Freud et père de la propagande)

Qu’entend-on par une prise de contrôle du mental ? A priori les religions, philosophies, idéologies, la propagande et l’éducation ou la publicité exercent toutes une forme de contrôle mental des masses. Selon Edward Bernays, le neveu de Freud et père de la « propagande », il s’agit de « fabriquer du consentement », et de « cristalliser les opinions publiques » (titres de deux de ses œuvres écrites) pour :

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple, qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et à laquelle il faut fournir une illusion. »

Ainsi, ceux qui savent véritablement manipuler les opinions forment un gouvernement invisible et dirigent véritablement le pays.

Mais les tentatives de prise de contrôle de la personne ou d’un groupe peuvent aller bien au-delà. Que se passerait-il si nous perdions notre propre capacité à penser ? Le pire des cauchemars ne serait-il pas de ne plus être soi, de ne plus savoir qui l’on est ? Des dizaines de films ont exploré cette effroyable perspective où « un autre » prend le contrôle d’une personne : hypnose, zombies, extra-terrestres déguisés, possession démoniaque, expériences militaires secrètes et espions téléguidés… Quel soulagement de se dire que toutes ces violences ne sont que de la fiction ! Encore que, à bien y regarder, il semblerait que de nombreux gouvernements se soient secrètement lancés dans ce type de recherches, celles menées dans le cadre des programmes MK Ultra étant les plus connues. Et face aux transhumanistes et leurs technologies qui menacent de « pirater » l’esprit des humains à l’aide d’implants cérébraux, il y a tout de même de quoi s’interroger sérieusement.

Fabriquer du consentement pour « dompter le peuple »

Les bases de cette science de la manipulation sont exposées dans le documentaire « Propaganda, la fabrique du consentement » de Jimmy Leipold diffusé par ARTE. Le film part de la figure d’Edward Bernays, l’auteur du célèbre ouvrage « Propaganda » pour expliquer comment se crée une propagande de masse à des fins intéressées.

Philippe Bobola et Lucien Cerise échangent sur l’art et la science de la manipulation sociale

Deux têtes brillantes qui s’amusent à démonter les mécanismes de l’ingénierie sociale à partir d’exemples actuels ou hypothétiques. Comment s’y prendrait-on par exemple pour passer de l’interdit à la promotion du cannibalisme ? L’ingénierie sociale vise une transformation du réel au service de ceux qui tentent d’organiser scientifiquement la société pour l’adapter à leur fantasme. Tout l’art consiste à gagner la confiance des gens et à leur imposer un nouveau langage.

« Le grand récit »

Livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret (2022)

Après le Grand Reset, les programmeurs du monde de demain ont sorti un deuxième volume intitulé « le Grand Récit », histoire de trouver des « narrations » qui aideront à mieux accepter le « grand reset » en cours. Voilà donc une matière intéressante pour se livrer à un exercice pratique d’analyse de cette fameuse « fabrique du consentement ».

Esprits sous influence

The Master
Film de Paul Thomas Anderson (2012)

Film qui illustre comment les personnes fragilisées peuvent tomber sous l’emprise mentale d’autres personnes. Freddie, un vétéran du pacifique rentre au pays et se débat avec l’alcool avant de tomber sous la coupe d’un maître charismatique. Sans être explicite, le film dénonce les pratiques de la scientologie.

Kumaré
De et avec Vikram Ghandi (2012)

Pas de maîtres sans adeptes ! Un documentaire unique et fascinant réalisé par un homme qui s’interroge sur la spiritualité et se fait passer pour un gourou indien en Arizona. Le protagoniste tente une expérience et crée un personnage de toutes pièces pour qui il invente un enseignement et des pratiques. À sa grande surprise, il se retrouve rapidement entouré de croyants. Tout au long de son aventure, il documente la naissance de son ashram, jusqu’à ce que, au sommet de sa popularité, il finisse par révéler sa supercherie à ses disciples, en leur dévoilant ainsi « son plus grand enseignement ». Drôle, intelligent, sensible et subversif.

Un crime dans la tête (The Mandchurian Candidate)

John Frankenheimer (1962)

Un film qui raconte comment, au milieu de la guerre froide, les services d’espionnage se livrent à des tentatives de « prise de contrôle mental » (de type « MK Ultra) pour pousser certains individus à commettre des actes en dehors de leur volonté propre, comme par exemple l’assassinat du président des États-Unis. Le film connaît un étrange destin. Boudé par les studios, il sortira grâce au soutien du président Kennedy, mais sera interdit à la suite de son assassinat. Certains disent qu’il aurait peut-être inspiré Lee Harvey Oswald, le tueur solitaire qui a été tué quelques jours plus tard. Mais c’est plutôt le cas de Sirhan Sirhan, l’homme qui a été accusé du meurtre du second Kennedy, qui aurait pu être un cobaye « téléguidé ». Le film a été interdit dans de nombreux pays des deux côtés du rideau de fer.

La science du contrôle de l’esprit

Trance : l’histoire de Cathy O’Brien

Documentaire d’Adrienne Youngblood (2022)

« Je me souviens avoir perdu ma libre pensée ».

Trance tisse l’expérience de Cathy O’Brien en tant que l’une des dernières victimes survivantes de MK Ultra et du Projet Monarch, dans le macrocosme des événements mondiaux passés et l’agenda en cours.

« Une faction criminelle de mon gouvernement a utilisé des enfants comme sujets soumis au contrôle de l’esprit. J’ai été programmée (et torturée) de manière de plus en plus intensive, jusqu’à être utilisée au sein de la Maison-Blanche par les présidents Ford, Bush, Reagan et Clinton, non seulement comme esclave sexuelle, mais aussi pour réaliser des opérations criminelles ou délivrer des messages entre différents chefs de gouvernements. Le but ultime de cet agenda était d’instaurer un contrôle profond au sein de notre gouvernement, de l’éducation, de la santé et des médias pour créer une convergence au service d’un nouveau régime mondial ».

Les protocoles de contrôle de l’esprit, appliqués à l’échelle mondiale

Témoignage de Cathy O’Brien (2023, anglais)

La formule du contrôle de l’esprit est la même pour les individus, les nations ou le monde et c’est le traumatisme qui en est la base.

Dans une vidéo récente, Cathy O’ Brien explique que la peur du virus et la répétition incessante de messages angoissants par les médias ont été une occasion pour le monde de découvrir comment sont appliquées les techniques de contrôle de l’esprit. En tant que victime de ces expériences de torture, elle revient sur l’utilisation des masques, de l’isolement, des messages répétitifs et d’autres méthodes de contrôle qui ont été utilisées durant la pandémie.

MK Ultra
de Joseph Sorrentino, ancien agent de la CIA (2022)

Thriller inspiré des programmes MK Ultra, plus aisé à regarder que les témoignages réels. Le film suit les péripéties de Ford Strauss, un brillant psychiatre, dont les limites morales et scientifiques sont repoussées à l’extrême lorsqu’il est recruté pour diriger une sous-section du programme MK Ultra dans le Mississippi.

MK Ultra, abus rituels et contrôle mental

Livre d’Alexandre Lebreton (2016)

Un ouvrage monumental de plus de 600 pages qui explore les sujets complexes que sont les abus rituels traumatiques et le contrôle mental qui en découle, par l’induction de phénomènes de dissociation de la personnalité. Comment réagit le cerveau d’un enfant soumis à de telles horreurs ? Comment est-il possible de programmer mentalement un être humain ? Quelles sont les racines de telles pratiques ? L’auteur approfondit aussi la lourde question de la pédocriminalité élitiste et de son utilisation à des fins politiques.

Un futur « sous contrôle » ?

THX1138
de George Lucas (1971)

Film de science-fiction dans un univers aseptisé où l’homme est réduit à un matricule. THX 1138 tente d’échapper à la société à laquelle il appartient, un monde futuriste logé dans les entrailles de la Terre. Cette civilisation extravagante a entrepris d’éliminer toute trace d’amour et de sexe, en « anesthésiant » les individus avec des drogues inhibantes et réprimant tout sujet déviant.

Total Recall : mémoires programmées

Film de Paul Verhoeven (1990)

Thriller qui joue avec l’idée de souvenirs virtuels implantés. Doug Quaid, un ouvrier fabriquant des robots de sécurité, en a assez de vivre la même vie, jour après jour il se fait implanter les souvenirs d’un agent secret en mission. Il se retrouve brusquement embarqué dans une traque sans merci qui pourrait déterminer le sort de millions de vies, sans savoir s’il vit un rêve ou la réalité.

Matrix
La Quadriologie des Wachowski (à partir de 1999)

Faut-il encore présenter ces classiques, aussi riches dans leur réalisation que dans les multiples niveaux de lecture ?

Matrix dépeint un avenir dystopique dans lequel l’humanité est piégée à son insu dans une réalité simulée, la Matrice, créée par des machines intelligentes pour contrôler et soumettre la population humaine. Lorsque le programmeur informatique Thomas Anderson est contacté par le chef des rebelles Morpheus, il apprend la vérité sur la Matrice et le rejoint dans sa quête de libération de l’humanité de son esclavage physique et mental.

La série est à l’origine de deux idiomes cultes : « La matrice » signifiant le monde tel qu’il est présenté, un monde qui est mensonger et empêche de voir la vérité, et « la pilule rouge », le choix de voir le côté sombre de la réalité.

Alors Néo, pilule rouge ou pilule bleue ?

Inception
de Christopher Nolan (2010)

Thriller de science-fiction dans lequel est explorée la confusion créée par des techniques consistant à « voler » des pensées et des souvenirs, et même d’en implanter des artificielles. Un film d’action passionnant qui fait réfléchir aux risques de jouer avec les secrets de la mémoire.

Severance
de Dan Erickson (2022)

Une série qui fait entrevoir l’horreur d’un futur où la mémoire de certaines personnes est compartimentée à des fins utilitaires qui se révèlent aussi criminelles.

Mark Scout travaille pour Lumon Industries où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale dans le but d’induire une séparation entre les souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie personnelle. Soudain Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à rétablir le lien entre les deux réalités.

Et si c’était pour bientôt ?

Le futur sera-t-il humain ?

Conférence au Forum économique mondial de Yuval Noah Harari (2018)

« Nous pouvons pirater les êtres humains. Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous fournissent la force de calcul nécessaire et en même temps les progrès de la biologie et de la science du cerveau nous donnent la compréhension nécessaire. Les organismes sont des algorithmes biologiques que nous déchiffrons. Grâce aux capteurs biométriques, on peut traduire les processus biochimiques dans des signaux électroniques que les ordinateurs peuvent enregistrer et analyser. Une fois que nous aurons assez de données et assez de force de calcul,nous pourrons créer des algorithmes qui nous connaîtront mieux que nous-même ».

Update Neuralink, les implants dans le cerveau

Présentation du projet Neuralink d’Elon Musk et Tesla (2023)

L’objectif est d’introduire des puces dans le cerveau pour interagir avec un ordinateur ou un espace Cloud et le système nerveux de commande des fonctions corporelles. Les innovations de Neuralink visent à rendre l’interface ordinateur– cerveau suffisamment accessible pour que ces implants deviennent un aspect banal de notre culture. Cette interface lira et inscrira des données dans l’ensemble du cerveau à partir des millions de « signaux électriques qui constituent notre expérience humaine ». Pour cela, il faut implanter toute une série de minuscules électrodes à l’intérieur des neurones dans le cerveau…

Nous sommes confrontés à un parasitisme d’une autre espèce sur l’être humain.

Interview de José Luis Sevillano (2023). Considérés comme étant au sommet de la pyramide de conspirateurs covidiens, les chercheurs espagnols de la Quinta Columna affirment avoir investi de nombreux efforts pour détecter la présence de graphène dans les vaccins Covid et dans d’autres objets. Le graphène serait, entre autres usages, un matériau idéal pour les technologies d’interface entre le cerveau et la machine. Pour José Sevillano, expert en télécommunications, les nanoparticules injectées à l’insu des vaccinés se déploient dans le cerveau en attendant d’être activées par la 5G pour soumettre les humains au contrôle d’une interface homme-machine. Et ce plan machiavélique serait mis en place sous l’influence « d’une autre espèce » ! Faut-il en rire ou faut-il s’alarmer ?

Libère ton esprit

À partir d’une interview de Joe Dispenza

Pour ne pas se laisser influencer par toutes ces effrayantes perspectives, il ne reste plus qu’à reprendre le contrôle de notre esprit. L’être humain possède un gigantesque potentiel qui semble ignoré par les ténors de l’intelligence artificielle, mais qui n’attend peut-être que leurs provocations pour se révéler. Voici une petite session de remise en forme avec une interview de Joe Dispenza qui explique à la fois les mécanismes de l’attention et leur ancrage dans le corps, ainsi que quelques conseils pour apprendre à les maîtriser.

[Voir aussi :
Robert Kennedy Jr. explique comment la CIA a utilisé des expériences de contrôle mental pour apprendre à contrôler les masses
Comment fonctionne le contrôle mental réel
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
La fabrication des perceptions]




Les BRICS — un instrument clé pour l’établissement du nouvel ordre mondial

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca

Après avoir publié deux articles successifs sur le Sommet des BRICS à Johannesburg1, dans lesquels je montrais que ce conglomérat de pays ne représente pas une alternative à la mondialisation unipolaire, le document final2 de cette réunion confirme pleinement mon approche. Les BRICS représentent un élément clé de la stratégie mondialiste de mise en œuvre d’un coup d’État global et d’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Avant d’entrer dans l’examen de ce document, je ferai quelques remarques générales. Depuis l’émergence de cette organisation jusqu’à aujourd’hui, il existe un décalage frappant entre la propagande vantant les mérites des BRICS en tant qu’alternative au système international mondialiste et leurs documents officiels. Alors que la propagande présentait cette initiative comme une rupture majeure, issue de la volonté des économies émergentes de s’émanciper de la domination impériale de l’Occident collectif, les documents officiels, au contraire, montrent sans ambiguïté une obéissance totale à l’agenda fixé par les mondialistes pour la création d’un ordre mondial unipolaire sous un centre de commandement unique. Pour constater cette divergence, il suffit de parcourir attentivement les documents officiels de toutes les réunions de cette organisation.

Toute la philosophie politique qui émane de ces textes est imprégnée par l’esprit du néolibéralisme mondialiste, par le mythe du libre-échange comme élément clé, par l’exaltation des investissements étrangers dans les économies de tous les pays, par la primauté de l’économie et, plus largement, par le mythe du progressisme, du scientisme et de la technolâtrie.

Le premier constat serait donc que les « élites politiques » de ces pays ont été colonisées mentalement de manière irrémédiable. Le poison idéologique de l’Occident qui s’est répandu dans le monde entier a dévasté tout système de valeurs traditionnel, imposant son propre paradigme comme système de référence unique, indiscutable et axiomatique. Et les péroraisons de certains dirigeants officiels de ces pays sur la préservation des traditions nationales ne sont rien d’autre que des simulacres ou peut-être des illusions de quelques provinciaux incapables de saisir la vue d’ensemble des processus qui se déroulent à l’échelle mondiale.

La deuxième remarque fondamentale concerne l’affiliation totale de ces pays à tous les organismes internationaux par lesquels l’élite mondialiste établit le nouvel ordre mondial : ONU, FMI, OMS, OMC, Banque des règlements internationaux, etc. Comme nous l’avons déjà noté, s’engager fermement et servilement à mettre en œuvre les dispositions de l’Agenda de l’ONU pour le développement durable, à se conformer aveuglément à toutes les ordonnances de l’OMS relatives aux fausses pandémies, etc., à obéir au mythe du « réchauffement climatique », à mettre en œuvre la numérisation totale et le contrôle total des citoyens, etc. révèle une relation de subordination à un centre de commandement unique qui s’impose par le biais de ces institutions internationales.

Je rappelle ici une vérité bien connue. Avec le lancement du processus de déréglementation et l’imposition du libre-échange comme norme obligatoire pour tous les États du monde, les États en tant qu’acteurs des relations internationales se sont retrouvés subordonnés à des entités économiques, à savoir les sociétés transnationales, qui sont devenues les principaux acteurs à l’échelle mondiale qui façonnent le monde en fonction de leurs propres intérêts privés. Il suffit de citer ici le livre de David C. Korten « When Corporations Rule the World » [« Quand les entreprises dirigent le monde »] écrit il y a trois décennies. Et au cours des trente années qui ont suivi la publication de ce livre, les entreprises ont acquis un pouvoir infiniment plus grand, subordonnant totalement la politique, l’administration des pays et les organisations internationales. En ce sens, les pays BRICS ne sont pas une exception, mais figurent dans le registre commun des pays soumis à un profond processus de désouverainisation.

Je voudrais également préciser ici que toute la rhétorique du conglomérat des BRICS ne mentionne rien au sujet d’une éventuelle stratégie de développement alternative. Par exemple, pas un mot sur le rejet de la pensée unique en économie. Pas un mot sur le protectionnisme, le nationalisme économique, la défense des marchés nationaux contre l’invasion des capitaux et des biens étrangers, sur l’économie de proximité ou, pour citer un auteur célèbre, sur la splendeur d’une économie moléculaire. « Small Is Beautiful » [« Ce qui est petit est beau »], disait à juste titre E.F. Schumacher3. Et pour le plus grand bénéfice des gens, mais pas des requins du capitalisme mondialiste. Vous souvenez-vous de cette phrase brillante ? « C’est l’économie, idiot ! »4

Et parce que les braves dirigeants des pays BRICS ne sont pas stupides, ils rejettent toute hérésie qui mettrait en péril le système économique dominé et sa religion unique. La vision d’un Alexander Hamilton ou d’un Friedrich List est oubliée, de même que toute l’école de pensée basée sur le patriotisme économique, aussi appelé souveraineté économique.

La gigantomanie mondialiste, avec à sa base les quatre « valeurs fondamentales » — la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes — sous-tend les principes d’activité des pays BRICS, contribuant ainsi pleinement à la disparition définitive des États et des nations dans le melting-pot mondial.
Passons maintenant à l’examen de la déclaration finale du sommet des BRICS en Afrique du Sud. Nous reproduisons ici le nom complet de ce document : « Déclaration de Johannesburg II. Les BRICS et l’Afrique : Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif, Sandton, Gauteng, Afrique du Sud, 23 août 2023 »5. Nous citerons des extraits de ce long document sans faire trop de commentaires.

« 3. Nous réitérons notre engagement en faveur d’un multilatéralisme inclusif et du respect du droit international, y compris les objectifs et les principes inscrits dans la Charte des Nations unies (ONU), qui en est la pierre angulaire indispensable, ainsi que le rôle central de l’ONU dans un système international… ».

L’ONU est donc pour eux une autorité incontestable, alors que c’est à travers elle que s’exerce la gouvernance mondiale.

« 5… Nous appelons également à accroître le rôle et la part des femmes des EMDC à différents niveaux de responsabilité dans les organisations internationales ».

L’accent mis sur le rôle des femmes dans la politique, la société, les affaires, etc. fait partie de l’idéologie féministe en tant que stratégie visant à détruire la famille par la masculinisation des femmes.

« 6. À cet égard, nous soulignons qu’ils devraient être mis en œuvre au niveau de la gouvernance mondiale ainsi qu’au niveau national ».

Le terme de gouvernance mondiale implique l’exercice d’un pouvoir mondial à partir d’un centre unique.

« 7. Nous soutenons une réforme globale de l’ONU, y compris de son Conseil de sécurité, en vue de la rendre plus démocratique, plus représentative, plus efficace et plus efficiente, et d’accroître la représentation des pays en développement au sein du Conseil afin que celui-ci puisse répondre de manière adéquate aux défis mondiaux actuels et soutenir les aspirations légitimes des pays émergents et en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, à jouer un rôle plus important dans les affaires internationales, en particulier au sein des Nations unies, y compris de son Conseil de sécurité ».

La « réforme de l’ONU » est l’appât fondamental pour les dirigeants de ces pays, qui pensent ainsi échapper à la domination de leurs anciens oppresseurs. Mais comme ce ne sont pas les États, mais les entités privées qui déterminent la politique au niveau international, ces changements ne seront probablement que décoratifs.

« 8. Nous réaffirmons notre soutien au système commercial multilatéral ouvert, transparent, juste, prévisible, inclusif, équitable, non discriminatoire et non fondé sur des règles, dont l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est le cœur, avec un traitement spécial et différencié (TSD) pour les pays en développement, y compris les pays les moins avancés… ».

L’acceptation de l’OMC en tant qu’organe de régulation du commerce international est une autre preuve de la subordination de ces pays à la stratégie mondialiste. Toute revendication d’avantages et de privilèges au sein de cette organisation est la preuve d’une naïveté ou d’une hypocrisie flagrantes.

« 9. Nous appelons à la nécessité de progresser vers la mise en place d’un système de commerce agricole équitable et axé sur le marché… »

L’agriculture vue comme un agrobusiness pour conquérir de nouveaux marchés a déjà ses champions. Monsanto, Vanguard, Black Rock, Bill Gates, George Soros, etc. ils continueront à faire de toutes les terres du monde leur propriété privée. Et le régime de libre-échange et l’adhésion à l’OMC ne récompensent aucune mesure protectionniste au niveau national.

« 10. Nous sommes favorables à un solide filet de sécurité financier mondial, avec en son centre un Fonds monétaire international (FMI) fondé sur des quotes-parts et doté de ressources suffisantes… »

Reconnaître le FMI comme une institution qui aurait un rôle positif pour les pays du monde revient à ignorer complètement ses fonctions et les effets néfastes auxquels sont confrontés tous les pays du monde qui ont accepté de coopérer avec lui.

« 13. Nous reconnaissons l’importance d’une participation accrue des femmes aux processus de paix, y compris à la prévention et au règlement des conflits, au maintien de la paix, à la consolidation de la paix, à la reconstruction et au développement après les conflits, et au maintien de la paix… ».

Une fois de plus, « la participation accrue des femmes » implique une participation moindre des femmes à la vie familiale, c’est-à-dire l’inversion féministe des rôles sociaux des hommes et des femmes, qui sont complémentaires et non interchangeables.

« 22. Nous condamnons fermement le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, quels que soient le moment, le lieu et l’auteur. Nous reconnaissons la menace émanant du terrorisme, de l’extrémisme propice au terrorisme et de la radicalisation… »

L’adhésion au mythe de la lutte contre le terrorisme, imposée par les mondialistes après le 11 septembre, montre la subordination de ces pays à la stratégie de suppression des libertés au profit d’un État policier. Le sacrifice de la liberté au profit de la sécurité est la formule bien connue de cette manœuvre mondialiste.

« 25. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la coopération internationale et notre collaboration contre la corruption et continuons à mettre en œuvre les accords internationaux pertinents à cet égard, en particulier la Convention des Nations Unies contre la corruption… »

La « lutte contre la corruption » est une vieille astuce mondialiste qui couvre le désir de contrôler totalement la vie privée, les transactions, l’argent et les mouvements de chaque personne au sein d’une prison numérique mondiale.

« Partenariat pour une croissance mutuellement accélérée ».

Un slogan séduisant, mais qui ne profite qu’aux entreprises, pas aux États. Il ne présuppose que le libre-échange, qui est censé apporter la prospérité aux nations, alors qu’il ne profite qu’aux requins de l’économie transfrontalière.

« 30. Nous réaffirmons l’importance pour le G20 de continuer à jouer le rôle de premier forum multilatéral dans le domaine de la coopération économique et financière internationale, qui comprend à la fois des marchés développés et émergents et des pays en développement, où les grandes économies cherchent ensemble des solutions aux défis mondiaux… ».

Reconnaître le « rôle moteur du G20 », c’est condamner tous les pays du monde à un état éternel de vassalité, c’est promouvoir le colonialisme économique comme norme des relations internationales. Cette fois-ci, ce ne sont pas les États, mais des entités privées qui représentent les colonisateurs du monde.

« 31. Nous reconnaissons le rôle important que jouent les pays des BRICS en travaillant ensemble pour faire face aux risques et aux défis qui pèsent sur l’économie mondiale, afin de parvenir à une reprise mondiale et à un développement durable. Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la coordination des politiques macroéconomiques, à approfondir la coopération économique et à œuvrer en faveur d’une reprise économique forte, durable, équilibrée et inclusive. Nous soulignons l’importance de la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie pour le partenariat économique des BRICS à l’horizon 2025 dans toutes les voies ministérielles et tous les groupes de travail concernés. Nous chercherons à identifier des solutions pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable. »6

L’Agenda 2030 mérite d’être lu et relu avec un crayon à la main. Ceux qui s’y soumettent condamnent leurs propres peuples à la mort et à l’esclavage.

« 33. Nous reconnaissons le dynamisme de l’économie numérique qui favorise la croissance économique mondiale. Nous reconnaissons également le rôle positif que le commerce et l’investissement peuvent jouer dans la promotion du développement durable, de l’industrialisation nationale et régionale et de la transition vers des modes de consommation et de production durables. Nous reconnaissons les défis auxquels est confronté le développement du commerce et de l’investissement à l’ère numérique et reconnaissons que les membres des BRICS se trouvent à des niveaux différents de développement numérique, et reconnaissons donc la nécessité de relever les défis respectifs, y compris les diverses fractures numériques… ».

« L’économie numérique » signifie la mort de l’État et de l’économie productive basée sur l’industrie, le « capitalisme de surveillance », l’utilisation massive de l’IA, mais aussi une énorme masse de chômeurs. Les travailleurs deviennent inutiles dans les conditions de la révolution technologique. C’est pourquoi la masse des chômeurs, « mangeurs inutiles », doit être soumise à la dépopulation, et les survivants maintenus sous contrôle par le « tittytainment », selon la recette Zbigniew Brzezinski.

« 36. Nous nous engageons à renforcer la coopération intra-BRICS pour intensifier le Partenariat des BRICS sur la nouvelle révolution industrielle7 (PartNIR) et créer de nouvelles opportunités pour accélérer le développement industriel… Nous réitérons notre engagement à poursuivre les discussions sur la création du BCIC en coopération avec l’ONUDI pour soutenir conjointement le développement des compétences de l’industrie 4.08 parmi les pays des BRICS et pour promouvoir les partenariats et l’augmentation de la productivité dans la nouvelle révolution industrielle. Nous nous réjouissons de la coopération avec l’ONUDI et demandons au groupe consultatif PartNIR de se coordonner avec l’ONUDI ».

Cet article montre sans équivoque que les pays BRICS sont totalement assujettis au WEF et soumis à la même « révolution technologique mondialiste » prêchée par Klaus Schwas, Yuval Noah Harrari et d’autres représentants de l’élite mondiale. Cela signifie, selon leurs explications, que « l’expression “fusion des mondes numérique, biologique et physique” fait référence à l’intégration de la technologie, de la biologie et des objets physiques de manière transparente. Cette intégration est rendue possible par l’internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA) et d’autres technologies de pointe ». Par conséquent, bienvenue dans un avenir dystopique ! Les portes de l’enfer sont ouvertes ! Vous pouvez y entrer sous le signe triomphal des BRICS.

« 38. Nous réitérons l’engagement de promouvoir l’emploi pour le développement durable, y compris pour développer les compétences afin d’assurer une reprise résiliente, des politiques d’emploi et de protection sociale tenant compte de l’égalité des sexes, y compris les droits des travailleurs ».

Ainsi, tout est orienté vers la réalisation des projets du « parti unique des mondialistes » pour le développement durable, en incluant la théorie du genre dans cette stratégie. Nous vous rappelons que la théorie du genre remet en cause le fait que les personnes naissent avec une identité sexuelle native, masculine ou féminine. Elle prétend que nous naissons neutres, sans appartenance à l’un des deux « genres ». Dans l’acceptation de cette théorie, le genre est une construction sociale, qui est facultative et qui pourrait être sujette à des changements infinis au gré du libre arbitre de chaque individu. Bienvenue donc dans l’univers sataniste du transgendérisme9 ! Vous avez atteint cette destination par les portes des BRICS.

« 39. Nous reconnaissons le besoin urgent de redressement de l’industrie du tourisme et l’importance d’accroître les flux touristiques mutuels, et nous nous emploierons à renforcer davantage l’Alliance des BRICS pour le tourisme vert afin de promouvoir des mesures susceptibles de façonner un secteur du tourisme plus résilient, plus durable et plus inclusif ».

Même cette attraction aliénante du monde d’aujourd’hui, le tourisme, est encadrée par la formule procustienne de l’« économie verte », basée sur le mythe du « réchauffement climatique », prétexte à l’intégralité de la Grande Réinitialisation.

« 41. Nous convenons de continuer à approfondir la coopération en matière de concurrence entre les pays des BRICS et de créer un environnement de marché concurrentiel équitable pour la coopération économique et commerciale internationale ».

Voici un autre point qui témoigne de la religion du néolibéralisme mondialiste, sans frontières étatiques, sans barrières douanières, qui assure la domination totale et totalitaire des entreprises.

« 42. Nous convenons de renforcer le dialogue et la coopération en matière de droits de propriété intellectuelle par le biais du mécanisme de coopération des BRICS en matière de droits de propriété intellectuelle (IPRCM). Alors que nous célébrons une décennie de coopération entre les chefs des offices de propriété intellectuelle, nous nous félicitons de l’alignement de leur plan de travail sur les objectifs de développement durable. »

La subordination des pays des BRICS aux règles de la « propriété intellectuelle » les condamne à un sous-développement chronique et à une dépendance totale à l’égard des grands acteurs du capitalisme d’entreprise.

« 49. Nous continuons à soutenir les travaux du groupe de travail sur les partenariats public-privé (PPP) et les infrastructures en ce qui concerne le partage des connaissances, des bonnes pratiques et des enseignements tirés sur le développement et la fourniture efficaces d’infrastructures dans l’intérêt de tous les pays membres… »

Les partenariats public-privé représentent une forme d’asservissement des États par les entreprises.

[NDLR Il s’agit de la base du fascisme.]

« Partenariat pour le développement durable

52. Nous réaffirmons l’appel à la mise en œuvre du Programme 2030 pour le développement durable dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale, de manière équilibrée et intégrée, en mobilisant les moyens nécessaires à la mise en œuvre du Programme 2030 ».

Une fois de plus, les États des BRICS comme coquilles vides de l’empire mondial extraterritorial au service des mondialistes.

« 53. Nous reconnaissons l’importance de mettre en œuvre les ODD de manière intégrée et holistique, notamment par l’éradication de la pauvreté et la lutte contre le changement climatique, tout en promouvant l’utilisation durable des terres et la gestion de l’eau, la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable de ses éléments et de la biodiversité, ainsi que le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, y compris par un accès approprié à ces ressources… »

Comme nous le savons, ODD signifie Objectifs de Développement Durable, au nombre de 17, qui sont une sorte de « commandements divins » de l’anti-religion mondialiste-satanique, assumés avec une obéissance totale par les marionnettes des pays BRICS.

« 56. Nous soulignons à nouveau l’importance de la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et des accords de Paris, ainsi que du principe des responsabilités communes, mais différenciées et des capacités respectives (CBDR-RC), en améliorant le transfert de technologies climatiques à faible coût, le renforcement des capacités ainsi que la mobilisation de nouvelles ressources financières additionnelles abordables, adéquates et fournies en temps voulu pour des projets durables sur le plan environnemental. Nous convenons qu’il est nécessaire de défendre, de promouvoir et de renforcer la réponse multilatérale au changement climatique et de travailler ensemble pour que la 28e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC COP28) soit couronnée de succès ».

Le mythe du changement climatique est pleinement assumé par les serviteurs mondialistes au sein des BRICS. La même histoire du changement climatique est exposée de manière très détaillée dans les articles 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63. Il ne fait aucun doute qu’ils font partie du jeu mondialiste. Et nous sommes les victimes de leur conspiration ouverte.

« 64. Nous nous engageons à intensifier nos efforts en vue d’améliorer notre capacité collective de prévention, de préparation et de réaction aux pandémies à l’échelle mondiale, et de renforcer notre aptitude à lutter collectivement contre de telles pandémies à l’avenir. À cet égard, nous estimons qu’il est important de continuer à soutenir le Centre virtuel de recherche et de développement de vaccins des BRICS. Nous attendons avec impatience la réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies qui se tiendra le 20 septembre 2023 à l’Assemblée générale des Nations unies et nous appelons à un résultat qui mobilisera la volonté politique et un leadership continu sur cette question. »

Au cours des trois dernières années, nous avons acquis la conviction que le sinistre canular du Covid-19 est promu par des mesures tyranniques dans tous les pays des BRICS. Ils continuent de participer au dépeuplement, à la modification génétique et à la traque totale de tous les humains. Nihil novi [Rien de nouveau], il suffit d’ouvrir les yeux sur les réalités environnantes et de renoncer aux illusions et à l’auto-illusion. Dans l’article 65, on retrouve la même adoration de la religion du vaccinisme. Malgré toutes les preuves scientifiques frappantes de la nocivité mortelle des faux vaccins, la mesure de terrorisme d’État est imposée abusivement par les pays BRICS. La stratégie d’asservissement de l’humanité sous des prétextes médicaux, et en suivant les prescriptions de l’OMS, est également jouée par ces pays « rebelles ».

« 78. Nous reconnaissons le rôle essentiel des femmes dans le développement économique et saluons l’Alliance des femmes d’affaires des BRICS. Nous reconnaissons que l’entrepreneuriat inclusif et l’accès au financement pour les femmes faciliteraient leur participation aux entreprises, à l’innovation et à l’économie numérique. Nous saluons les initiatives qui amélioreront la productivité agricole et l’accès à la terre, à la technologie et aux marchés pour les agricultrices ».

Une fois de plus, l’héritage du clan Rockefeller qui a inventé et imposé l’idéologie du féminisme représente la valeur centrale de l’alliance des BRICS, géants démographiques et territoriaux, mais nains géopolitiques.

Nous pourrions rapporter encore plus de citations de ce long document officiel des BRICS 2023, mais je pense que les informations présentées ci-dessus sont suffisantes. La conclusion est la même. Les BRICS ne sont pas une alternative au mondialisme unipolaire, mais au contraire, ils font partie intégrante du processus de liquidation des États et d’établissement du Nouvel Ordre Mondial sous un gouvernement mondial unique dans un monde dystopique gouverné par des forces véritablement démoniaques.

À la question « Que faire ? », la première réponse est de se réveiller. Abandonnons toute illusion et tout espoir dans des conglomérats étatiques éphémères et vassalisés.

À mon avis, la solution est avant tout religieuse. Dépasser la laïcité matérialiste et revenir au Christ. Et si Dieu le permet, la révolte des nations est le seul moyen d’éviter une fin fatale et rapide pour toute l’humanité. Le monde de demain ne peut se construire que sur les ruines du monde d’aujourd’hui.

Iurie Rosca, le président de People’ s University, Moldavie

Pour me contacter : roscaiurieppcd@gmail.com

https://t.me/iurierosca





« La nouvelle loi européenne sur le numérique est un jeu de dupes irréalisable »

[Source : limpertinentmedia.com]

Par Amèle Debey

Éric Filiol est un scientifique de formation. Après 22 ans dans l’armée de terre française, où il a toujours fait de la recherche et de l’opérationnel, il a travaillé dans le domaine des technologies de l’information et dans le monde du renseignement. Ses connaissances en cryptanalyse expliquent son expertise sur certaines histoires suisses liées au canton de Zoug et de Crypto AG. Cet ancien lieutenant-colonel est spécialisé en cryptologie et en virologie informatique, dans le domaine de la défense et de l’attaque. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en cryptologie (BESSSI), d’un doctorat en mathématiques appliquées et informatique de l’Ecole Polytechnique et d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) en informatique, de l’Université de Rennes. Il possède également des qualifications OTAN dans le domaine du renseignement et de l’Info Ops. Et il est inquiet. Interview.

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Amèle Debey, pour L’Impertinent : Selon vous, nos décideurs ne sont plus formés à la technique, qu’entendez-vous par là ?

Éric Filiol : Ils ne l’ont jamais été. Si je prends le cas spécifique de la France, les politiques font des études littéraires, juridiques ou en sciences humaines — ce qu’on appelle un peu ironiquement les sciences molles en France. Dans le monde francophone, la connaissance est classée en sciences dures et sciences humaines. Les premières (les mathématiques, la physique, la chimie, etc.) ont pour objet tout ce qui concerne la nature et l’univers. Les connaissances et les certitudes que l’on peut démontrer, que ce soit par le raisonnement (les mathématiques) ou l’expérimentation reproductible. Les sciences humaines (droit, histoire, littérature…) sont tournées vers l’homme. Ce ne sont que des certitudes relatives et limitées dans le temps. Il n’y a aucun absolu possible : tout est à la fois vérité et mensonge. Les êtres humains ont toujours besoin de s’opposer les uns aux autres.

Pour revenir aux hommes politiques, il est rare de trouver des formations scientifiques. Je crois que la dernière en date était Madame Merkel, qui était chimiste. Peut-être que cela expliquait qu’elle soit un peu plus raisonnable que les autres. À la base, la formation des hommes politiques n’est absolument pas tournée vers la science. À dire vrai, cela tient peut-être au fait qu’en science, il est difficile de mentir. Quand les hommes politiques commencent à comprendre quelque chose, comme Thierry Breton par exemple, on le case à la Commission européenne pour être sûr qu’il ne gênera pas. On a un véritable problème de formation de nos élites. Et le problème n’est pas spécifique à la France. Autrefois, les hommes politiques savaient s’entourer de vrais spécialistes venant d’horizons différents, avec le service du bien commun et de l’État chevillé au corps. De nos jours, nous sommes dans l’information permanente, le buzz, la polémique, la recherche du lucre et autres. On n’interroge plus la légitimité des conseillers, leur expérience sur le terrain, mais d’autres considérations prennent le pas : la docilité, le copinage, l’effet de cour…

En science, une mauvaise décision peut être grave, mais elle l’est beaucoup plus dans les sciences humaines, en particulier dans le domaine des relations internationales et de la diplomatie. C’est une véritable catastrophe qui vaut de très nombreux déboires à la France actuellement. Dans le champ des relations internationales et du renseignement, les hommes politiques sont de plus en plus entourés de gens incompétents, beaucoup trop jeunes qui ne connaissent finalement rien alors qu’il existe des experts reconnus, sur le terrain depuis plus de vingt ans, qui parlent la langue et qui ne sont jamais consultés. Les jeunes conseillers se multiplient dans les ministères, qui donnent des avis absolument pas autorisés sur des affaires internationales ou sur des problématiques de zones — comment notamment en Afrique en ce moment — avec des impacts sur notre diplomatie et sur notre capacité à entretenir de bons rapports. Je suis convaincu que les hommes politiques sont désormais coupés de la réalité de manière préoccupante et qu’ils sont intoxiqués par des opinions et non plus des faits.

N’est-ce pas parce que la science implique le doute constant, quand la gouvernance demande des certitudes ?

Oui et non. La seule science pour laquelle on n’a pas de doute est les mathématiques. Et encore, tout dépend de l’ensemble des postulats de départ. C’est le mécanisme de la preuve. C’est la seule science exacte.

En sécurité informatique, beaucoup de choses reposent sur des suppositions qui n’ont jamais été démontrées (en sécurité par exemple, le célèbre problème P est différent de NP ?), mais on peut appliquer le principe de précaution. On peut quand même avoir des certitudes si ce principe de précaution est bien géré. En physique et en chimie ou autres sciences expérimentales, l’expérience est ce qui nous confronte au réel. En informatique, c’est la capacité de l’homme à résoudre un problème ou pas. Là où ça coince, c’est que dans les sciences expérimentales, on est toujours à la merci du mécanisme de validation scientifique qui veut qu’autrui rejoue l’expérience. Or, on assiste à un accroissement du nombre de fraudes scientifiques dues aux enjeux (humains, financiers, pouvoir) impliqués, au manque de temps et/ou d’experts consciencieux pour analyser, vérifier, retester.

En sécurité de l’information, le problème est qu’on ne publie pas tout ce qu’on sait faire. Si quelqu’un sait attaquer un système de chiffrement ou un système d’information, les gens qui ont les meilleurs moyens — je pense aux agences gouvernementales — ne vont pas publier une telle connaissance pour conserver un avantage sur l’adversaire. Le gros problème de la sécurité vient finalement du fait que c’est un jeu à variables cachées permanent. C’est toute la différence entre le monde de l’attaque et celui de la défense. Je connais quelques techniques de cryptanalyse — ce qu’on appelle l’attaque des systèmes de chiffrement — qui ne sont toujours pas publiques, mais qui représentent un avantage non négligeable pour celui qui les connaît et j’imagine sans peine qu’il y en a beaucoup d’autres. Cela, bien sûr, représente un inconvénient pour celui qui est chargé de développer un système de chiffrement ou plus généralement de sécurité puisqu’il ne peut travailler qu’avec les connaissances ouvertes. La sécurité n’est prouvable que par rapport à ce que l’attaquant a bien voulu rendre public.

(Re)lire notre enquête : Pass sanitaire mondial de l’OMS : l’inquiétude des spécialistes

Dans le monde de l’informatique et de la sécurité, les dés sont pipés dès le début. Comme la cybersécurité est un enjeu mondial, les États et les industriels qui travaillent pour eux ont toujours intérêt à ce qu’il y ait un delta de connaissances entre celui qui peut attaquer et celui qui peut défendre. De nos jours, le marché des zero-day est le plus bel exemple (ce n’est pas le seul, il faut aussi considérer le cas des portes dérobées ou backdoors). Les zero-day sont des failles connues d’un petit nombre de gens, qui se négocient très chères pour les plus critiques (quelques millions de dollars l’unité) qui ne sont volontairement pas corrigées pour permettre des attaques. L’affaire Pegasus l’a démontré, entre autres nombreux exemples plus ou moins publics. Il y a donc des gens qui savent qu’il y a des failles, qui n’avertissent pas la communauté pour qu’elles soient corrigées, mais qui les vendent sous le manteau. Et on connaît les sociétés (environ une bonne dizaine) dont c’est le principal business, dont les premiers clients sont les États.

Donc s’il n’y a pas de gens formés à cela dans l’entourage des politiques, si eux-mêmes n’ont pas le choix, ni la prudence de s’entourer des bons experts ou d’une variété d’experts suffisante, ils prennent des décisions avec une vision biaisée.

Vous parliez de Thierry Breton tout à l’heure. Il est au cœur de l’actualité en ce moment avec l’instauration de la nouvelle loi européenne sur le numérique qui se targue de « signer la fin d’une ère de non-droit ». Qu’en pensez-vous ? Est-ce réalisable sur le plan technique de surveiller tous ces géants du web et est-ce qu’on ne risque pas la censure sous couvert de lutte contre la désinformation ?

Ce n’est non seulement pas réalisable, mais c’est un jeu de dupes. Les lois européennes peuvent exister, à la fin si on veut les appliquer, on entre inévitablement dans un rapport de force avec les USA et de plus en plus avec la Chine. Les cas récents sont nombreux. L’Europe n’a pas de fondements politiques suffisant pour n’être rien de plus qu’une colonie numérique et économique de ces deux super puissances. Les GAFAM (les BATX, leurs équivalents chinois) sont trop puissants et surtout ils constituent une partie formidable de l’appareil de renseignement de ces États. La décision du 10 juillet 2023 montre toute la faiblesse de l’Europe et que, dans les faits, elle reste inféodée aux USA en se mentant à elle-même. La nomination par l’UE de Fiona Scott Morton (USA) pour surveiller les GAFAM est un autre bom exemple.

Les meilleurs hackers travaillent-ils pour des agences gouvernementales, selon vous ?

Il y en a. Cela dépend. Il y a un effet culturel. Les super puissances prennent les meilleurs là où ils sont. Elles regardent leur potentiel. La motivation peut être une véritable conscience nationale. Aux États-Unis, on va leur donner de gros salaires avec de fortes contraintes. S’ils sont un peu rétifs et anti-État, on passera à une méthode peut-être un peu plus musclée. En Chine et en Russie, par exemple, c’est plutôt le pistolet dans le dos. Encore qu’il y ait beaucoup de hackers patriotes. Il y a de nombreuses motivations différentes, l’argent étant la première et la plus forte.

« Le piratage est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences »

Le problème c’est qu’en Europe, où on s’autoflagelle à l’envi, on veut être plus vertueux que la vertu elle-même. Dans le cas de la France, si on n’a pas fait une grande école d’ingénieur, on n’a pas voix au chapitre. C’est dramatique, car nous avons toute une communauté de hackers assez reconnue dans le monde. On a un système éducatif particulier et encore plus un esprit unique (un mélange d’esprit gaulois et de Descartes qui nous fait exceller dans le domaine de la sécurité) et on se coupe d’un certain nombre de visions.

Souvent, ces hackers sont dans des sociétés privées, qui cherchent à faire leur business, mais qui ne sont pas valorisés comme ils le devraient humainement et techniquement, parce qu’on a encore une sorte d’élitisme de mauvais aloi qui fait que l’on regarde plutôt la naissance que le potentiel. Ce n’est pas un hasard si certaines communautés étrangères sont plus fortes que nous. Ce n’est pas forcément dû à la qualité, c’est simplement qu’ils sont beaucoup plus pragmatiques. En France, le pedigree de départ confronte très vite à l’effet « plafond de verre ».

C’est le cas dans le monde du travail en général, me semble-t-il…

Oui, c’est pour cela que je parlais de l’aspect culturel. Pourquoi la Suisse — qu’on identifie comme un monde de banquiers alors que la grande force de la Suisse c’est avant tout l’industrie. La Suisse c’est l’horlogerie, c’est la haute ingénierie. Nous Français sommes tellement ignares que l’on ne voit en la Suisse que les banques. Or, pourquoi la Suisse a réussi, comme l’Autriche et en partie l’Allemagne, c’est parce qu’elle sait encore fabriquer des ingénieurs maison. À travers l’alternance, mais pas celle à la française. Ils prennent les gens et en font de vrais ingénieurs tout au long de leur vie. C’est une approche culturelle différente. Ce n’est pas étonnant que ces pays-là soient en avance dans bien des domaines.

Il semblerait cependant que la Suisse soit un peu à la traîne sur le plan de la cybersécurité. Les sites de la Confédération ont récemment été victimes de sévères attaques par des hackers russes…

Que ceux qui n’ont pas été attaqués par les hackers russes lèvent la main ! Il n’y en a aucun. Les États-Unis et la France en sont victimes en permanence. Les autres n’en parlent pas. Il y a des attaques dont je ne peux pas parler parce qu’elles ne sont pas publiques, mais qui ont fait extrêmement de mal à des fleurons mondiaux de la sécurité, qu’ils soient européens ou américains. Les cas sont de plus en plus nombreux de vols de données très sensibles (données industrielles, mots de passe en clair de clients…). C’est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences totalement.

La Suisse n’est donc pas forcément en retard sur le plan de la cybersécurité ?

Non. Quand on regarde son système éducatif, entre l’ETH de Zurich, l’EPFL de Lausanne, la HEIG-VD d’Yverdon pour ne citer que ceux-là… il y a quand même de très beaux fleurons. Elle n’est pas en retard, elle fait moins parler d’elle. C’est différent. Mais, en termes d’attaque, elle n’est ni plus ni moins ciblée. J’aurais plutôt tendance à dire que son système fédéral fait qu’elle est un peu moins mal protégée.

« Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques »

Le vrai problème — et il s’agit d’une hypocrisie mondiale — est que tous les systèmes sont attaqués parce qu’ils utilisent les mêmes technologies. On utilise tous des technologies que plus personne ne maîtrise. Quand la Suisse se fait attaquer, c’est au niveau de systèmes dans lesquels il y a des failles. Ces failles ne sont pas suisses, mais américaines parce que la technologie est américaine. Il faut arrêter de voir la nationalité des victimes, mais plutôt celle de ceux qui fournissent les produits et les technologies. Les entreprises concernées, qui ne font rien de vraiment significatif sinon que de fournir des rustines sur les passoires qu’elles vendent, devraient être lourdement condamnées.

À tout concentrer dans les mains de quelques acteurs, le problème est que lorsque l’on trouve une faille dans un système que tout le monde utilise et qu’en plus on ne la documente pas trop, tous les clients en sont victimes. Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques, tellement puissants qu’ils ne veulent rien faire.

Pourquoi les Russes, les Ukrainiens, les Chinois, les Indiens ont ou sont en train de développer des technologies un peu plus souveraines et d’avoir leurs propres standards (en particulier en cryptologie) ? Parce qu’ils savent que d’une part ils ne peuvent pas faire confiance aux pays producteurs, mais surtout parce que dans l’informatique, la sécurité a été vers une uniformisation alors que l’on sait que, dans bien des domaines, la variété est un facteur de richesse et de sécurité. Le seul cas de la backdoor mise à la demande de la NSA dans un standard cryptologique (DUAL_ECC_RBG) résume à lui seul le propos.

Le simple concept de cybersécurité n’est-il pas une illusion ? Au bout du compte, doit-on accepter le fait que nous n’arriverons jamais à nous prémunir de ces attaques ?

C’est effectivement une illusion : on nous vend de la sécurité alors qu’elle n’est pas possible pour des tas de raisons : la concentration que je viens d’évoquer, le fait que les États n’ont pas intérêt à ce qu’il y ait une sécurité absolue.

Pourquoi la Commission européenne est en train de dire qu’il faut mettre des backdoors dans le chiffrement1 ? Pourquoi le marché très juteux des zero-day est toléré ? La plus grosse société, autrefois française, est maintenant aux USA et travaille activement avec la NSA. Imaginons que demain nous ayons un système réellement inexpugnable. Les premiers à l’interdire seront les États. Les pays veulent amoindrir leur sécurité, mais être les seuls à en profiter. Douce illusion puisque les hackers sont là aussi.

La Suisse vient d’achever la révision de sa loi sur la protection des données. Elle se veut plus efficace que le Règlement général sur la protection des données européen (RGPD). Qu’en pensez-vous ?

Le RGPD est une vaste plaisanterie depuis le 10 juillet dernier. Jusque-là, on avait ce qu’on appelle la directive Schrems II. Avant, les États-Unis « garantissaient » la protection des données transférées par l’Europe grâce au Privacy shield2, une garantie totalement illusoire pour ne pas dire un mensonge éhonté. Max Schrems (un activiste autrichien militant pour la protection des données, NDLR) a démontré que ce n’était pas vrai. Que les services de renseignement américains puisaient dans les données européennes. Ce qu’avait également démontré Snowden : les données européennes font l’objet d’un pillage systématique. Depuis l’arrêt Schrems II, il est interdit de faire ce que l’on appelle un transfert hors Union européenne. Que ce soit aux États-Unis ou en Chine, puisque maintenant on a des plateformes de cloud chinoises (qu’une partie de l’industrie automobile française utilise, pour info).

En mars 2022, quand le président Macron et le reste de l’UE ont toqué à la porte du président américain pour dire « on veut bien se couper du pétrole et du gaz russe, mais il faut nous aider en nous en vendant », Joe Biden a accepté à la condition de rétablir l’accès aux données. Ce qu’on appelle un chantage.

« La Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière »

Le 10 juillet de cette année, Madame Von der Leyen, sans consulter le Parlement européen, a autorisé le transfert des données hors Union européenne. Et le plus beau, c’est qu’en cas de contestation, c’est une entité contentieuse américaine qui tranchera les cas litigieux !

Les données des Européens sont de bien meilleure qualité, car elles sont mieux collectées et traitées. Les données américaines sont des paillettes d’or dans beaucoup de boue, tandis que nous ce sont de grosses pépites. Elles représentent 5000 milliards de dollars par an. Les Américains ont donc gagné le 10 juillet 2023.

Mais le même problème va se poser aussi avec la Chine, car la deuxième plateforme mondiale de cloud est Ali Baba.

Malheureusement, il semble que si sur certaines choses la loi suisse va plus loin que le RGPD, elle comporte en revanche des points préoccupants (l’article 6 en est un). Concernant l’envoi des données vers les USA, le constat est que la Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière. La notion de « sociétés américaines certifiées (dans le cas du DPF) » est une escroquerie intellectuelle destinée à masquer la faiblesse politique et économique des pays de l’espace européen. J’espère que Max Schrems repartira en guerre et que très vitre nous aurons un arrêt Schrems III pour y mettre fin.

En tant que citoyen, on a un peu le sentiment d’être démuni face à tout cela, que les révélations d’Edward Snowden n’ont rien changé…

Est-ce que le mot « citoyen » a encore un sens ? J’ai déjà reproché à des parlementaires d’avoir détruit le système éducatif, qui autrefois formait des citoyens critiques, pour en faire des consommateurs. Réponse d’un parlementaire dont je ne citerai pas le nom : oui, mais c’est quand même plus facile de gérer des consommateurs.

A-t-on vraiment un esprit citoyen ? Je ne dis pas qu’il a totalement disparu, mais on est noyé dans la masse. Quand on voit comment les gens s’abrutissent sur Tik Tok ou Instagram peut-on espérer vraiment les voir se poser les bonnes questions et s’interroger…

Cela ne va pas aller en s’arrangeant avec l’avènement de l’intelligence artificielle ?

On peut espérer que la bêtise naturelle soit plus forte que l’intelligence artificielle. Il n’est pas dit qu’Open AI fasse long feu : ils perdent 700 000 dollars par jour. Ils ont des serveurs monstrueux et ce n’est pas rentable. C’est une catastrophe écologique. Des data centers [Centres de données] monstrueux.

L’intelligence artificielle a prouvé son efficacité pour trouver des modèles quand il y en a beaucoup, mais lorsque ces modèles sont stables dans le temps : les lois de la nature. Dès lors que l’on applique l’intelligence artificielle à une activité humaine, cela ne fonctionne plus. Ce n’est pas modélisable, car les modèles sous-jacents ne sont plus stables.

C’est d’ailleurs toute la différence entre la sécurité et la sûreté. La seconde, c’est le code correcteur d’erreurs : je lutte contre une menace, mais qui n’est pas malveillante, c’est une loi statistique stable, donc on peut faire quelque chose (les codes correcteurs d’erreurs). L’attaquant, lui, il s’adapte. C’est le duel lance-cuirasse.

Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune

« Nous, pays occidentaux, sommes dans un confort coupable, sans conscience aucune »

Ce qui coûte très cher, c’est de requalifier en permanence les jeux de données. De comprendre comment évolue le cerveau humain. Les algorithmes sont connus depuis longtemps. Donc l’intelligence artificielle est un perroquet qui lit beaucoup et qui répète. Et le plus grave, c’est qu’il invente des faits.

Aux États-Unis, trois avocats ont été condamnés pour avoir demandé à ChatGPT d’écrire leur réquisitoire. Celui-ci a inventé des jurisprudences qui n’existaient pas.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que pour corriger les résultats, on a des armées de Kenyans et d’Ougandais qui souffrent et qui sont payés au lance-pierre afin de faire des corrections. L’intelligence artificielle est très efficace dans certains domaines, mais dans d’autres cas, on est en train de faire n’importe quoi et de perdre des savoir-faire.

Pas dans tous les pays : certains îlots ont le souci de maintenir la vraie connaissance. L’Afrique ne pourra pas se payer ChatGPT. Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune. Tout cela n’est que la chronique d’une mort annoncée. Je vois notre niveau baisser globalement et on ferait mieux de s’intéresser à ce qui se passe ailleurs. La Chine a passé des lois pour préserver les enfants et les jeunes étudiants. D’autres pays maintiennent un système éducatif de qualité où les sciences ont une part encore importante.

La situation a-t-elle empiré depuis l’affaire Snowden ?

Considérablement. Il faudrait que je retrouve la phrase d’Obama, mais grosso modo, après cette affaire, il a dit maintenant que tout le monde le sait, on peut y aller.

Pour moi Obama a été le pire président pour les Européens. À chaque fois qu’il y a un président démocrate aux États-Unis, c’est une catastrophe pour l’Europe. Il a accru la surveillance globale comme aucun autre avant lui. C’était vraiment un vautour déguisé en agneau.

Pour info et dans l’indifférence générale, les archives Snowden ont été fermées (voir https://www.mintpressnews.com/intercept-snowden-archive/256772/) et leur exploitation arrêtée. Laure Poitras et Glenn Greenwald ont été marginalisés et écartés. Quel journaliste — après en avoir bien profité — a écrit un seul mot sur le sujet et s’en est ému ?

Vous m’avez l’air assez indulgent envers la Suisse, mais elle est en train de mettre en place le dossier médical électronique du patient que tous les professionnels de la santé seront tenus d’utiliser. Est-ce que ça ne pose pas un petit problème cette histoire ?

Si je suis bien disposé envers la Suisse, cela ne m’empêche pas d’être critique. Je n’oublie pas que la Suisse a trempé dans à peu près toutes les sales affaires depuis les nazis jusqu’aux Américains. Ils ont quand même signé un accord de renoncement à la neutralité pour suivre les Américains en 1951. Le cosignataire était le général Montgomery. Maintenant il faut distinguer un peuple de ses gouvernements.

Il faut savoir que la Suisse est beaucoup moins indépendante qu’elle ne le pense. Elle était l’un des derniers pays à indexer sa monnaie sur les réserves d’or. Le FMI a imposé l’abandon de cela à la Suisse (1er janvier 2000). Elle obéit aux ordres.

Ce dossier médical du patient sera hébergé où et par qui ? Je crains que si la Suisse oblige les patients à l’utiliser ce soit démocratiquement grave. Les données médicales sont extrêmement sensibles.

On a pu constater ces dernières années que l’importance de les protéger était toute relative…

En effet. Certaines ont été utilisées à des fins de surveillance policière. Orwell n’avait même pas pensé à ça.

Sommes-nous écoutés en permanence ? J’ai remarqué qu’il m’arrivait d’avoir des conversations orales sur certains sujets que je retrouvais ensuite sur mon écran, alors même que je n’avais rien recherché en ce sens.

Vu votre activité, je pense que cela doit allumer quelques lumières rouges dans certains pays et certaines agences. Je pense que vous faites partie des personnes ciblées. Mais ce que vous décrivez -là, c’est la fonction Siri d’assistant vocal. Ces assistants écoutent en permanence.

Il y a eu une inflexion très, très nette des cours de bourse d’Apple lorsqu’il a annoncé Siri. Pourquoi ? Avant les assistants vocaux, on ne pouvait capter les données des gens que lorsqu’ils téléphonaient ou étaient devant un ordinateur. C’est bête. Et si on inventait un système qui les écoutait en permanence ?

(Re) lire notre interview de Solange Ghernaouti : « La surveillance de masse est déjà en place »

En réalité c’est pire que ça : intéressez-vous à ce qu’on appelle les balises ultrason (voir https://hackaday.com/2017/05/04/ultrasonic-tracking-beacons/). Quand on regarde la télé et qu’il y a une pub. Ensuite on va sur sa tablette, qui était dans la même pièce, et celle-ci propose le même contenu que celui que l’on a vu à la télé. Il faut savoir que de plus en plus de pubs intègrent ces balises ultrason qui peuvent communiquer avec un appareil comme une tablette ou un téléphone, dont la distance est de 7 mètres, qui va recevoir l’information, pour qu’on lui propose le même contenu quand il va prendre un autre environnement.

Quel était l’endroit où on pouvait parler à peu près discrètement et faire éventuellement d’autres choses ?

Les toilettes ?

Il commence effectivement à y avoir des toilettes connectées. Mais je pensais à la voiture. Les voitures ont maintenant des systèmes d’assistant vocaux. Il a été révélé récemment que des employés de Tesla avaient accès à toutes les données collectées par les Tesla et notamment des activités plutôt intimes dans les voitures. Parce qu’elles sont bourrées de caméras et de micros (voir par exemple ICI).

Le but des GAFAM est que chaque segment de nos vies doit faire l’objet d’une captation de données : quand on dort (montres connectées) quand on est mobile et l’on fait autre chose (smartphone, voiture…)

Dans un but commercial ?

Au début oui. Mais elles fournissent ces données aux services de renseignement. Quand ceux-ci font une requête, les sociétés n’ont pas le droit d’avertir leurs clients, sous peine de condamnation.

Ces données permettent également d’influer sur le cours de l’histoire, comme on l’a vu avec le scandale Cambridge Analytica ?

Ou l’élection de Trump, effectivement. Ou les 90 députés d’extrême droite du Reichstag. À chaque fois, on sait qu’il y a eu de l’exploitation de données qui a servi à alimenter, de manière ciblée, des fake news et de faire de la manipulation d’information.

Cambridge Analytica n’a pas disparu, elle a juste changé de nom. Elle s’appelle Emerdata maintenant. Et depuis, d’autres sociétés se sont créées. L’influence politique des sociétés s’est développée et plus aucun processus électoral désormais ne sera pas souillé par ce genre de choses, à des degrés divers.

Ce sont donc les GAFAM qui dirigent le monde ?

Les grandes sociétés, qu’elles soient américaines ou chinoises, oui.

Désormais, beaucoup de gens décident de quitter WhatsApp pour Signal ou Telegram. D’utiliser Protonmail plutôt que Gmail et de fuir Zoom pour Framatalk, par exemple. Est-ce que cela change vraiment quelque chose ou pas ?

Il vaut mieux utiliser Signal que Telegram, déjà. Mais oui, ce n’est pas inutile. Pour deux raisons : les systèmes sont ouverts et sont très bien documentés. J’ai analysé et fait analyser Protonmail, par exemple, par mes étudiants et ils ont plongé le nez dans les algorithmes.

Deuxièmement, les gens ont besoin de sécurité. Les entreprises, ou une activité comme la vôtre, les avocats et les journalistes sont des professions à risques et pas qu’en Iran. Dans des pays bien démocratiques, un journaliste d’investigation qui veut vraiment faire son travail peut se mettre en danger. Il y a quand même des journalistes qui ont été tués à Malte. Il y a un vrai besoin de sécurité.

Ces technologies sont crédibles, car elles offrent des outils qui, quand on sait bien les utiliser, peuvent effectivement nous garantir que, même en cas de duplicité, on serait protégés. Cela implique toutefois que les gens soient éduqués et informés.

Qu’ils soient soucieux du problème aussi. J’entends beaucoup l’argument « Je n’ai rien à cacher » lorsque l’on évoque la surveillance de masse.

Est-ce que l’on a envie que notre banquier à qui on va demander un prêt soit au courant de notre début de cancer ? Snowden disait : « ne pas se protéger parce qu’on n’a rien à cacher revient à dire que la liberté d’expression n’a aucun sens parce qu’on n’a rien à dire ». C’est une phrase admirable qui vaut toutes les explications.

Il y a deux choses qui sont constitutives de la vraie liberté : la propriété — or, les GAFAM veulent remplacer la propriété par l’usage — et la vie privée, avec ses corollaires le droit à l’oubli, à l’erreur, etc.

Comment a-t-on progressé en tant qu’humain ? C’est par nos erreurs. Par nos échecs plus que par nos réussites. Dans une dictature de la transparence, on pourrait sortir à tout moment une photo vieille d’il y a 20 ans, sortie de son contexte, qui permettrait à n’importe qui de juger. La vie privée est constitutive de la liberté. Il y a des moments où on a besoin de se retrouver avec soi-même. C’est très, très important.

Pour terminer, parlez-nous un peu de Crypto AG, puisque vous en savez plus que nous.

Je ne peux pas tout dire, parce que j’ai travaillé dessus et j’ai eu accès aux backdoors et aux algorithmes. Mais allons-y : à la fin de la guerre, la Suisse a opté pour une neutralité et les pays anglo-saxons avaient compris que celui qui contrôle la crypto contrôlera tout. Il y avait très peu de sociétés qui vendaient des systèmes de cryptographie (les machines à chiffrer) : Crypto AG, Siemens, Ericsson, Transvertex, Racal… Entre 120 et 130 pays en ont acheté, pour leurs besoins gouvernementaux, diplomatiques, des machines à chiffrer suisses en pensant être super bien protégés.

Parmi les clients de Crypto AG, il y avait l’Iran. En 1995, Hans Bühler, l’un des top VRP de Crypto AG, se rend en Iran et il est retenu prisonnier pendant neuf mois. Durée suffisante pour le faire accoucher d’un certain nombre de choses.

Hans Bühler3 a révélé que toutes les machines vendues à ces 130 pays contenaient des backdoors, donc des portes dérobées qui permettaient le décryptement plus facile. Et que les Américains revendaient les informations. Quand l’Iran a découvert que les informations étaient données gratuitement aux Israéliens dans le cadre du conflit Iran/Irak, les Iraniens ont fait des bonds. Quand le Pérou a découvert que, lors des négociations commerciales sur les accords de libre-échange avec les États-Unis, ces derniers étaient au courant de tout à l’avance, cela a été une catastrophe pour le Pérou. Les cas sont très nombreux et tous ne sont pas encore publics.

« Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels »

Crypto AG, mais aussi d’autres sociétés européennes, a ouvertement collaboré avec les Américains pour affaiblir toute la crypto mondiale de la plupart des pays et je peux le confirmer, car j’ai travaillé dessus.

Ce qu’on a vu à l’époque avec Crypto AG, on le voit maintenant avec le mécanisme des zero-day. Ces failles connues et volontairement non corrigées. Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels. On fait donc des affaiblissements, on met des backdoors ou on tarde à corriger des failles. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « control export » (désormais encadré par les accords de Wassenaar). Crypto AG s’est fait prendre, mais ce n’est pas la seule.

Il faut bien comprendre une chose : les États sont confrontés à un dilemme qui est d’un côté de protéger les citoyens et d’autre part que ceux-ci ne puissent pas se protéger de l’État. Il doit pouvoir attaquer et contrôler en permanence. C’est compréhensible quand il s’agit de lutter contre le banditisme et autre, mais on a bien vu que nous sommes dans une société de surveillance globale. Quand les valeurs démocratiques sont affaiblies, la tentation est alors forte de passer à une surveillance globale plus ou moins forte… même dans les pays européens.

Tout cela est très encourageant…

Soit on perd notre esprit citoyen et il n’y a plus d’espoir. Mais je pense qu’il faut rééduquer les gens et développer leur sens critique. Il faut se réapproprier une certaine hygiène de la sécurité et revenir à une certaine frugalité numérique.

Dans le monde virtuel, on a encore plus besoin de sécurité que dans le monde réel. Mais les gens semblent l’avoir oublié.





Poutine et « Le milliard doré »

[Source : brunobertez.com]

Par Bruno Bertez

Vladimir Poutine a participé à la session plénière du forum Strong Ideas for the New Times, organisé par l’organisation autonome à but non lucratif Agency for Strategic Initiatives to Promote New Projects.

Le Forum des idées fortes pour un temps nouveau vise à mettre en œuvre des idées qui peuvent apporter une contribution significative à la réalisation des objectifs de développement national de la Russie jusqu’en 2030. La campagne de candidature pour la collecte de propositions s’est terminée le 20 mai, le nombre de participants a dépassé 311 000 personnes de toutes les régions du pays.

Au cours de la session plénière, la directrice générale de l’ASI, Svetlana Chupsheva, la directrice de l’ASI Young Professionals, le représentant spécial du président pour le développement numérique et technologique Dmitry Peskov et le président de la société d’État VEB.RF, le président du conseil d’experts de l’ASI, Igor Shuvalov, ont présenté à Vladimir Poutine les projets qui ont reçu la note la plus élevée possible de la part des experts.


[Ce forum avec la participation de Poutine est évoqué aussi sur le site russe
https://www.kommersant.ru/doc/5470822 dont une traduction automatique est fournie ci-dessous :

Dans le texte provenant du site de Bruno Berthez, les propos de Poutine sont présentés ici en citation sur fond bleu clair et le passage important évoquant le « milliard doré » est surligné en jaune.

Le « milliard doré » est une expression inventée par Anatoli Tsikounov (écrivant sous le pseudonyme A. Kouzmitch) dans son livre de 1990 The Plot of World Government: Russia and the Golden Billion  pour décrire la population occidentale composée d’environ un milliard d’invididus et cherchant à capturer les ressources mondiales (dont celles de la Russie) au détriment du reste du monde.]


Svetlana Chupsheva :

Cher Vladimir Vladimirovitch !

Chers amis!

Aujourd’hui, nous sommes réunis pour le deuxième forum Strong Ideas for the New Times. Nous l’avons chaque année : au nom du président de la Fédération de Russie, nous le tenons régulièrement.

Je voudrais dire, Monsieur le Président, qu’il y a aujourd’hui 200 personnes dans la salle — 200 dirigeants — représentant la quasi-totalité de notre pays, toutes les régions. Mais ce n’est qu’une petite fraction de ces personnes actives, citoyens, entrepreneurs de notre pays qui sont prêts et désireux de participer au développement de leurs villes, régions et de notre pays.

19 000 idées sont venues de 85 régions de la Fédération de Russie. 300 000 participants sur la plateforme crowd, où chacun a eu l’opportunité de présenter son idée, son projet.

Par conséquent, je pense qu’il y aura aujourd’hui une discussion intéressante, Vladimir Vladimirovitch. Mais avant de passer à cela, je voudrais vous demander de faire un discours de bienvenue à nos participants.

Vladimir Poutine :

Chers amis !

Tout d’abord, je veux dire que je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui.

En votre personne, je souhaite la bienvenue et remercie tous ceux qui ont soumis leurs propositions au forum Idées fortes pour un temps nouveau, exprime ma gratitude à l’équipe de l’Agence d’initiatives stratégiques pour l’avoir organisé et note le travail de nos régions, qui a permis mettre en pratique des idées précises présentées lors du premier forum, fin 2020.

Il est évident que le mécanisme de recherche, de sélection et de soutien des projets et initiatives civiles proposé par l’ASI est de plus en plus demandé et pertinent. Svetlana [Chupsheva] et moi étions juste en train de marcher ici, de parler, et elle a dit que, malheureusement, un mécanisme aussi large et efficace pour des sélections appropriées au niveau de l’État n’a pas encore été créé. Mais ce que fait ASI est déjà bien. Nous allons pratiquer cela et étendre cette pratique.

Un tel mécanisme est pleinement conforme aux tâches de notre développement interne et de notre époque, où les transformations véritablement révolutionnaires prennent de plus en plus d’ampleur, gagnent en force. Ces changements grandioses sont, bien sûr, irréversibles. Et tant au niveau national qu’au niveau mondial, les fondements et les principes d’un ordre mondial harmonieux, plus équitable, socialement orienté et sûr sont en cours d’élaboration — une alternative à l’ordre mondial existant ou, pourrait-on dire, à l’ordre mondial unipolaire qui existait auparavant, qui par sa nature, bien sûr, devient un frein au développement de la civilisation.

Le modèle de domination totale du soi-disant milliard doré est injuste. Eh bien, pourquoi ce « milliard doré » de toute la population de la planète devrait-il dominer tout le monde, imposer ses propres règles de conduite basées sur l’illusion de l’exclusivité ? Il divise les peuples en première et deuxième année, et est donc intrinsèquement raciste et néocolonial, et l’idéologie mondialiste, soi-disant libérale, qui la sous-tend acquiert de plus en plus les caractéristiques du totalitarisme, freinant la recherche créative, la création historique libre.

On a l’impression que l’Occident ne peut tout simplement pas offrir au monde son propre modèle d’avenir. Oui, bien sûr, ce n’est pas un hasard si ce « milliard doré » est devenu « doré », a beaucoup accompli, mais a pris ses positions non seulement grâce à certaines idées mises en œuvre — dans une large mesure, il a pris ses positions en raison du vol d’autres peuples d’Asie et d’Afrique. Mais comment — c’était ainsi : l’Inde a été tellement volée. Par conséquent, même aujourd’hui, les élites de ce « milliard doré » ont terriblement peur que d’autres centres de développement mondial puissent présenter leurs propres options de développement.

Mais peu importe à quel point les élites occidentales et supranationales s’efforcent de préserver l’ordre des choses existant, une nouvelle ère arrive, une nouvelle étape dans l’histoire du monde. Et seuls les États véritablement souverains peuvent assurer une dynamique de croissance élevée, devenir un exemple pour les autres dans les normes et la qualité de vie des personnes, dans la protection des valeurs traditionnelles et des idéaux humanistes élevés, des modèles de développement dans lesquels une personne ne devient pas un moyen, mais le but le plus élevé.

La souveraineté, c’est la liberté de développement national, et donc de chacun individuellement : la viabilité technologique, culturelle, intellectuelle, éducative de l’État, c’est ça. Et, bien sûr, l’élément le plus important de la souveraineté est une société civile responsable, active et nationalement orientée.

Je suis convaincu que pour être forts, indépendants et compétitifs, nous devons améliorer, rendre plus équitables et ouvrir les mécanismes permettant aux citoyens de participer à la vie du pays, y compris les mécanismes de la démocratie, de la démocratie directe, de la participation populaire à la résolution les problèmes les plus importants pour la société et les citoyens.

Ne comptant que sur le potentiel créatif de notre peuple, avec vous et avec des gens comme vous qui ne sont pas là aujourd’hui, avez-vous dit aujourd’hui combien de milliers ont participé ?

S. Chupscheva :

19 000.

Vladimir Poutine :

19 000 ont participé à l’ensemble du forum. Mais en nous appuyant uniquement sur un potentiel aussi puissant, nous pouvons obtenir les résultats dont nous avons besoin.

Je considère votre forum comme l’une des principales plateformes pour un dialogue ouvert et significatif. De plus, l’Agence pour les initiatives stratégiques a toujours uni des personnes d’un type particulier – pensantes, actives, déterminées, prêtes à apporter une contribution significative au développement de la Russie, afin que notre pays soit prospère, prospère, confortable pour la réalisation de soi et le peuple des vies.

Je suis sûr qu’en tant que professionnels, vous êtes prêts à suggérer quoi et comment faire mieux dans le domaine de la technologie, de l’éducation, de la santé, pour le travail de nos entreprises, scientifiques, ingénieurs, etc. Vous avez des idées significatives qui ont déjà été élaborées dans la pratique. Et nous devons travailler ensemble pour leur donner vie. Quelque chose a déjà été fait — j’espère que nous en reparlerons. Mais les idées proposées à nouveau doivent également être mises en œuvre.

Bien sûr, aujourd’hui, nous ne pouvons discuter que de certaines de vos idées et de vos projets. Mais je dirai tout de suite : toutes les propositions constructives et judicieuses seront certainement soutenues. Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser pleinement le mécanisme de mise en œuvre de projets socialement significatifs des citoyens du pays, qui est en cours de création par le gouvernement, Vnesheconombank — Igor Ivanovich [Shuvalov] le confirmera maintenant — par l’Agence pour la stratégie Des initiatives avec la participation active de nos régions.

Je tiens à souligner qu’il faut non seulement organiser la formation des équipes, mais aussi leur allouer les financements nécessaires. Il est d’une importance cruciale de créer le plus tôt possible une base juridique dans des domaines spécifiques dans un mode pilote et expérimental, de mettre au point dans la pratique toutes les nuances de l’introduction à l’avance de bonnes idées audacieuses, parfois même non standard, afin qu’elles devenir la base de changements systémiques dans tout le pays.

C’est cette logique qui a permis de lancer des projets vraiment utiles qui ont été présentés lors de votre premier forum en novembre 2020. Je ne donnerai qu’un exemple précis : grâce à l’initiative exprimée lors du dernier forum, l’exploitation pilote de navires marins autonomes a commencé, ce qui constituera une étape importante pour le développement de véhicules sans pilote en Russie, l’utilisation de la navigation par satellite et les développements dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Avant-hier, nous avons discuté en détail avec des collègues du Conseil pour le développement stratégique et les projets nationaux de la création de conditions pour la création et la mise en œuvre de ces technologies avancées et nécessaires. Je suis sûr que vous avez également des idées révolutionnaires qui seront mises en œuvre. Discutons-en aujourd’hui.

Je parlerai surtout des projets publics et sociaux visant à sauver notre peuple, au développement démographique et, bien sûr, à éduquer, en règle générale, disent-ils — la jeunesse, mais je pense qu’une personne doit être éduquée toute sa vie, et éduquée sur la base des nouvelles connaissances devrait être toute une vie. Donc l’éducation, à mon avis, a un contenu beaucoup plus large que la seule éducation des jeunes.

Je veux que mes collègues du Gouvernement et les gouverneurs m’entendent maintenant : des initiatives aussi sincères, souvent promues même par de petits groupes de passionnés, ont certainement besoin du soutien intéressé et de poids des équipes dirigeantes en région, sur le terrain, car l’expérience acquise dans une région particulière, précieuse, utile pour tout le pays. Bien sûr, si l’expérience elle-même est précieuse dans sa mise en œuvre, si c’est une expérience de travail efficace, elle apporte des résultats concrets pour la région et pour le pays.

À cet égard, permettez-moi de vous rappeler qu’au dernier forum, des représentants du mouvement de recherche de la région de Novgorod ont fait part de leur désir de venir dans les écoles. Une initiative très intéressante. Après tout, vous savez, tout ce qui est ingénieux est simple. Les gars viennent dans les écoles, racontent l’histoire de la région, utilisent les exemples de leurs compatriotes, utilisent des exemples d’héroïsme — c’est beaucoup plus intéressant, c’est beaucoup plus efficace que de rester assis à un bureau d’école et de remettre à plus tard un manuel, même bien préparés par des spécialistes, des historiens et des enseignants. Un tel contact vivant avec l’histoire, surtout s’il est présenté avec compétence, beauté et créativité, fait bien sûr une impression beaucoup plus forte et laisse une marque sur la vie d’une personne pour la vie.

Permettez-moi de souligner que pour avancer vers l’avenir, vous et moi devons nous souvenir de notre grand et glorieux passé, compter sur nos traditions et nos valeurs et être fiers de nos réalisations. Et, je le répète, il est impératif d’aller de l’avant, bien sûr. Il est impossible — c’est absolument inacceptable — de se reposer uniquement sur nos lauriers et de ne regarder que dans le passé et de se réjouir de ce qui a été fait par nos prédécesseurs — nos pères, nos grands-pères, nos grands-mères, etc. Pas ! Bien sûr, en s’appuyant sur toute cette richesse, en s’appuyant sur cette expérience colossale, en s’appuyant sur ces réalisations de notre peuple, de nos peuples — notre avantage réside dans le fait que nous sommes un pays multinational et multiconfessionnel — alors, bien sûr, nous devons regarder devant, avancer seulement.

En ce sens, il est symbolique que le forum se tienne dans un lieu unique, ici même — je pense que vous vous êtes tous réjouis en pénétrant dans ces locaux — au GES-2, où notre histoire, les succès de l’école nationale d’ingénieurs et les technologies sont combinées, à l’aide desquelles un espace inhabituel, certainement créatif, a été créé, reflétant l’esprit de la nouvelle ère moderne.

Une telle atmosphère, j’en suis sûr, constituera un bon vecteur pour notre discussion, nous lancera dans la recherche d’approches créatives et non standard pour résoudre les problèmes auxquels notre pays est confronté.

Merci beaucoup pour votre attention.

Svetlana Chupsheva :

Vladimir Vladimirovitch, merci beaucoup pour cet appel et l’inspiration que vous partagez avec nous.

Nous avons tous écouté votre discours au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, et les 100 porteurs d’idées qui ont été présentés ont également participé à ce forum et ont eu l’occasion d’y prendre la parole, de parler de leurs projets, de les présenter à des dirigeants d’entreprises, des ministres, et partenaires potentiels. Et je tiens à dire que beaucoup ont déjà trouvé des investisseurs et des sponsors potentiels pour mettre en œuvre leurs décisions.

Vladimir Vladimirovitch, pourquoi est-ce que je me souviens de votre discours au Forum économique de Saint-Pétersbourg — parce que vous nous avez exposé à tous les principes de base du développement à long terme de notre pays. Et 19 000 idées et projets que nous avons collectés sur la plateforme de foule leur correspondent parfaitement. C’est l’ouverture, c’est la souveraineté économique et technologique, ce sont des projets liés à la justice sociale, c’est tout ce qui concerne les libertés entrepreneuriales.

Aujourd’hui, seules 11 personnes prendront la parole et partageront simplement leurs projets, mais ces projets sont à la base de l’orientation de ces principes et initiatives stratégiques.

Il est très important que, grâce à vous, nous parvenions vraiment à créer une plateforme permanente panrusse où chaque habitant de notre pays — un entrepreneur attentionné, un scientifique, un ingénieur, un jeune homme, un enseignant, un médecin — puisse partager son idée, son projet. Et surtout, ce ne sera pas seulement une idée dirigée quelque part dans le vide, mais nous sommes en mesure de construire, avec les régions, avec les institutions de développement, avec le gouvernement de la Fédération de Russie, l’administration présidentielle, un mécanisme permanent, lorsque nous, recevant des commentaires, écoutant la demande de la communauté, de nos résidents et citoyens, nous transformons ces projets, projets de leadership, en initiatives véritablement stratégiques, vastes et significatives, y compris que, Vladimir Vladimirovitch, vous présentez ensuite comme des programmes d’État, d’État projets.

Je veux parler de la façon dont ce travail a été effectué. 19 000 idées travaillées par plus de 2 000 experts sur cette plateforme. Des collègues ont donné des conseils, ont agi en tant que mentors pour chaque initiateur de projet d’initiatives, et grâce à un retour d’information constant, de nombreux projets ont grandi, trouvé des personnes partageant les mêmes idées et ont reçu un soutien. Au cours de ces quelques mois, nous avons également organisé des présentations, des performances et des discussions en face à face de toutes les initiatives et projets dans nos lieux Boiling Points, avec les gouverneurs, avec les clubs d’initiatives stratégiques.

Le comité d’organisation de notre forum était dirigé par l’assistant présidentiel Maxim Stanislavovich Oreshkin, qui s’est également personnellement immergé dans tous les sujets et a personnellement rencontré certains participants, et fournit également déjà un soutien à travers divers outils pour ces projets et initiatives. Igor Ivanovich Shuvalov, qui est le président du conseil d’experts de l’Agence pour les initiatives stratégiques, qui a également sélectionné plusieurs têtes parmi ces milliers de projets. C’est le meilleur expert — les meilleurs projets, selon les experts. Il s’agit du premier partenariat — où ces initiatives et projets ont déjà des partenaires potentiels, qu’il s’agisse d’entreprises, d’entreprises ou encore de régions. Au sommet du peuple et au sommet de l’Agence d’initiatives stratégiques.

Des dizaines de projets que l’Agence est également prête à prendre en charge et à prendre en compte s’inscrivent déjà dans des initiatives stratégiques qui vous seront présentées, Vladimir Vladimirovitch, lors du prochain Conseil de Surveillance [ASI] pour approbation.

Nous avons divisé tous les projets qui seront présentés aujourd’hui en trois volets. La première piste concerne la souveraineté technologique. La deuxième voie est la justice sociale, le partenariat social. Et la troisième piste, c’est tout ce qui concerne les libertés entrepreneuriales, tout ce qui concerne l’économie de la confiance. Nous allons simplement illustrer à travers des projets comment nous avançons. Et déjà à l’automne, nous vous présenterons des propositions de système pouvant être utilisées par vous et le gouvernement.

Je donne la parole à Dmitry Nikolaevich Peskov, directeur de l’ASI, représentant spécial du président pour la numérisation, qui présentera juste l’assemblage technologique.

Dmitry Peskov :

Monsieur Poutine, bonjour !




Le plan de dépopulation mondiale et sa stratégie

[Source : expose-news.com]

[Illustration : Getty Images]

Les chiffres de Deagel concernant la dépopulation en 2025 sont un objectif et non une estimation. Parce qu’on n’a plus besoin de vous en raison de la naissance de l’intelligence artificielle et que la prochaine étape du plan de l’élite est d’utiliser la propagande de l’ébullition mondiale pour vous convaincre que vous êtes l’empreinte carbone qui doit être éliminée.
Un plan effrayant a été découvert, qui devrait vous choquer au plus haut point.

Depuis des décennies, les puissances mondiales orchestrent une stratégie de dépopulation, dissimulée sous le couvert de crises de santé publique, d’instabilité économique et de préoccupations environnementales.

Aujourd’hui, à l’aube de la révolution de l’intelligence artificielle, que Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial, appelle affectueusement la quatrième révolution industrielle, le monde est confronté à un avenir inquiétant.

L’intelligence artificielle étant sur le point de remplacer la main-d’œuvre faiblement rémunérée, la main-d’œuvre humaine, autrefois indispensable, est soudain dépeinte comme le méchant d’une soi-disant saga environnementale qui a été baptisée de nombreux noms :

« Réchauffement de la planète », « Changement climatique » et maintenant même « Ébullition de la planète », comme le Secrétaire général des Nations unies l’a scandaleusement annoncé au monde le 27 juillet 2023 en proclamant à tort :

« Le changement climatique est là. Il est terrifiant. Et ce n’est que le début. »

« L’ère du réchauffement climatique est terminée ; l’ère de l’ébullition mondiale est arrivée. »

« L’air est irrespirable. »

António Guterres, secrétaire général des Nations unies, lors de sa conférence de presse sur le climat.
Source

En réalité, la prétendue crise du changement climatique n’est qu’un autre rouage d’un programme de dépopulation dissimulé, habilement mis au point par les pouvoirs en place.

Et la seule empreinte carbone qu’ils veulent éliminer, c’est vous.

Préparez-vous à vous aventurer au cœur de cette histoire qui fait froid dans le dos, en naviguant dans le labyrinthe des prévisions inquiétantes, des documents ultrasecrets, des politiques stratégiques et de l’histoire du changement climatique qui fait partie d’un grand dessein inquiétant.

Section 1 : Un monde piloté par l’IA et la proposition impensable

L’intelligence artificielle (IA) devient omniprésente et promet un avenir aux possibilités infinies. Mais y aurait-il un revers à la médaille ?
Imaginez un peu :
À mesure que l’IA continue d’évoluer, des millions, voire des milliards d’êtres humains ne seront plus nécessaires pour les emplois quotidiens qui, par construction, sont faiblement rémunérés.
Ils deviendront en fait des « mangeurs inutiles ».
L’establishment n’ayant pas l’intention de payer pour qu’ils vivent, un plan est en cours d’élaboration depuis des décennies, qui consiste à réduire délibérément la population humaine.
Bienvenue dans une vérité qui fait froid dans le dos et qui nous plonge dans les bas-fonds de prédictions inquiétantes et de schémas sinistres que vous ne trouverez pas sur BBC News.

Section 2 : L’oracle de la ruine — Les prévisions de Deagel en matière de dépopulation

Deagel.com est une obscure entité en ligne connue pour ses données exhaustives sur les capacités militaires et ses prévisions sourcilleuses de dépopulation pour 2025.
Nous pouvons révéler que des découvertes récentes relient directement Deagel à des acteurs importants sur la scène mondiale : La Central Intelligence Agency (CIA), le Département de la Défense des États-Unis (DoD) et la Fondation Rockefeller.
Les prévisions apocalyptiques de Deagel en matière de dépopulation pour 2025 annoncent une baisse significative de la population dans différents pays, ce qui suscite un certain malaise compte tenu des données actuelles sur la surmortalité enregistrées dans le monde entier.
Les [tristement célèbres] prévisions de Deagel.com pour 2025 ont été retirées de leur site web au cours de l’année 2020. Toutefois, grâce à la Wayback Machine/Internet Archive, nous pouvons consulter les prévisions originales avant qu’elles ne soient découvertes par des penseurs critiques.
En 2020, Deagel proposait une série de prédictions étonnantes : en 2025, ils prévoyaient que la population du Royaume-Uni diminuerait d’un pourcentage stupéfiant de 77,1 %.

Les États-Unis n’étaient pas loin derrière avec une diminution prévue de 68,5 %. L’Allemagne devrait connaître une réduction de 65,1 %, tandis que l’Australie devrait voir sa population diminuer de 34,6 %. Ces projections ont également mis en évidence des baisses significatives dans de nombreux autres pays occidentaux.

Source

Une liste complète des prédictions apocalyptiques originales de Deagel sur la dépopulation peut être consultée ici.
Nous pouvons confirmer que le Dr Edwin A. Deagle Jr, qui est décédé le 16 février 2021, est la figure de proue confirmée que les autorités voudraient vous faire croire qu’il est le seul à être à l’origine de Deagel.com.
Au cours de sa vie, le Dr Edwin a occupé les fonctions d’assistant du secrétaire à la défense et de secrétaire adjoint à la défense. Il a également été directeur des relations internationales de la Fondation Rockefeller, une influente organisation philanthropique mondiale.
Mais des documents déclassifiés, publiés à la suite de demandes présentées en vertu de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act), révèlent les communications de M. Deagle avec le directeur du renseignement central des États-Unis de l’époque, Stansfield Turner, ce qui prouve l’existence d’une relation avec les hauts responsables de la CIA.
L’un de ces documents, daté de 1977, fait référence à un événement décrit comme « le plus important dans le domaine du renseignement depuis 1947 ».

Source
Source

Le texte intégral de la lettre adressée à Stansfield Turner, alors directeur de la CIA, par Edwin A. Deagle Jr, directeur adjoint des relations internationales de la Fondation Rockefeller.

Source
Lettre complète adressée au Dr Edwin A. Deagle Jr,
directeur adjoint des relations internationales de la Fondation Rockefeller,
par Stansfield Turner, alors directeur de la CIA.

La CIA a publié 23 articles FOIA concernant le Dr Deagle, la Fondation Rockefeller, le ministère américain de la Défense et l’ancien directeur de la CIA.

Ces informations montrent que Deagel.com n’est pas l’œuvre d’un seul homme, mais qu’il s’agit plutôt d’un effort concerté des principaux éléments du complexe militaro-industriel américain, à savoir la CIA, le ministère américain de la Défense et l’énigmatique Fondation Rockefeller.

Ces liens confèrent une gravité inquiétante aux sombres prédictions de Deagel en matière de dépopulation. Elles soulèvent une question qui devrait vous faire frissonner : pourquoi une organisation, étroitement liée aux structures du pouvoir mondial, prévoit-elle un avenir aussi effrayant ?

Section 3 : Le fantôme de Kissinger et la stratégie de dépopulation

Se référant à un mémorandum rédigé par le général Taylor en 1973, le général Draper et ses collègues ont présenté leur point de vue selon lequel l’explosion démographique dans les pays en développement constituait non seulement une menace pour les intérêts américains en matière d’économie et de développement de ces pays, mais aussi, plus fondamentalement, un danger pour les intérêts politico-militaires des États-Unis.

L’ombre de l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger plane sur ce discours. C’est sous sa direction qu’a été conçu le National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200), connu familièrement sous le nom de « rapport Kissinger ».

« La dépopulation devrait être la plus haute priorité
de la politique étrangère envers le tiers-monde. » — Henry Kissinger

Le rapport, formulé en 1974, a représenté un changement radical dans la politique étrangère américaine, en plaçant le contrôle de la population au premier plan de sa stratégie de sécurité. Son objectif déclaré était de s’attaquer à la croissance démographique dans les pays en développement, mais les machinations qui le sous-tendaient étaient sans doute bien plus sinistres.

Le rapport NSSM 200 identifiait 13 pays considérés comme particulièrement problématiques en raison de la croissance rapide de leur population. Le rapport préconisait des mesures de contrôle de la population et approuvait même l’idée d’utiliser la nourriture comme arme pour faire appliquer ces mesures, donnant ainsi un aperçu d’un état d’esprit déconcertant.

Une analyse complète du rapport Kissinger est disponible ici.

Source

La NSSM 200 et ses implications effrayantes nous amènent à poser la question suivante : se pourrait-il que la même philosophie, l’idée même du contrôle de la population à des fins stratégiques, se soit infiltrée dans le récit du monde d’aujourd’hui ? Et cette philosophie pourrait-elle être à l’origine des forces qui façonnent notre présent et notre avenir ?
Les faits le suggèrent certainement.

Section 4 : Agenda 2030 de l’ONU, écoterroristes, propagande et mensonges : Problème, Réaction, Solution

L’objectif initial présumé de l’Agenda 21 était de parvenir à un développement durable mondial d’ici l’an 2000, le « 21 » de l’Agenda 21 faisant référence à l’objectif initial du 21e siècle.
L’Agenda 2030 des Nations unies, également connu sous le nom d’Objectifs de développement durable, était un ensemble d’objectifs décidés lors du Sommet des Nations unies (« ONU ») sur le développement durable en 2015. L’Agenda 2030 a repris tous les objectifs fixés par l’Agenda 21 et les a réaffirmés comme étant la base du « développement durable ».

L’Agenda 2030 prétend protéger la biodiversité. Mais dans les méandres de ses récits et de ses intrigues secondaires se cache un sinistre scénario pour un monde avec moins d’êtres humains.

Si nous regardons au-delà de la langue de bois qu’ils utilisent pour tenter de vous convaincre qu’ils sont une force pour le bien, nous pouvons voir quels sont leurs véritables objectifs. Les docteurs Michael Coffman et Henry Lamb ont une partie des réponses.

Le Dr Michael Coffman était un auteur, un chercheur, un conférencier et un contributeur fondateur de la lutte contre l’Agenda 21 pour le développement durable. Il a été président de Environmental Perspectives, inc. et directeur exécutif de Sovereignty International.

M. Coffman a joué un rôle crucial dans l’arrêt de la ratification du traité sur la biodiversité au Sénat américain. Il est malheureusement décédé en 2017.

Henry Lamb a été le premier à découvrir l’Agenda 21 et à tirer la sonnette d’alarme. Il a écrit le livre « The Rise of Global Governance, and Agenda 21 ». Il a également produit une série de vidéos sur l’Agenda 21. Celles-ci constituent des outils inestimables pour tous ceux qui veulent savoir d’où vient cet agenda maléfique et pourquoi il faut l’arrêter. Lamb est décédé en 2012.

La conservation de la diversité biologique fait l’objet du chapitre 15 de l’Agenda 21 et a été traduite dans l’Agenda 2030 en tant qu’ODD [Objectif de Développement Durable] 15.

Protéger, restaurer et promouvoir l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, stopper et inverser la dégradation des sols et enrayer la perte de biodiversité.

Mais ne vous laissez pas abuser par l’utilisation des mots « conservation », « protéger » et « restaurer », car vous verrez que l’ODD 15 n’a rien à voir avec la conservation. Il n’a pas non plus grand-chose à voir avec la diversité biologique.

Les véritables objectifs de l’ODD 15 sont enfouis dans trois documents fondateurs des Nations unies. Ces trois documents sont le traité sur la biodiversité de 1992, le projet Wildlands de 1992 et l’évaluation mondiale de la biodiversité de 1995.

Signée par 150 chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, la Convention sur la diversité biologique vise à promouvoir le « développement durable ». La Convention sur la diversité biologique est également connue sous le nom de Traité sur la biodiversité.

Si la Convention sur la diversité biologique, le traité sur la biodiversité, avait été signée par le Sénat américain au cours de l’été 1994, elle « aurait imposé une réduction de deux tiers de la population humaine de la Terre en 30 à 50 ans ».

Les États-Unis peuvent remercier le Dr Michael Coffman pour cela. Mais sa contribution au retard dans l’édifice du plan de l’establishment visant à dépeupler la planète a malheureusement été enterrée avec lui en 2017.

Le concept des terres sauvages est principalement l’œuvre de David Foreman, principal fondateur du groupe écoterroriste Earth First ! et ancien membre du conseil d’administration du Sierra Club.

Le groupe utilisait des tactiques d’action directe et, contrairement aux efforts de lobbying prudents des organisations environnementales établies, le « monkeywrenching » (sabotage industriel traditionnellement associé aux luttes syndicales) allait devenir la principale tactique du mouvement Earth First ! dans les années 1980.

Le Earth First! Journal, issu de la lettre d’information Earth First !, était édité par Foreman. Dans son premier numéro, Foreman définit les objectifs de l’organisation :

« Nous ne ferons pas de compromis politiques. Laissons les autres groupes s’en charger. EARTH FIRST exposera la position pure, dure et radicale de ceux qui croient en la Terre d’abord. »

Le journal a confirmé que Earth First ! était un groupe écoterroriste.

En 1990, Foreman a été l’une des cinq personnes arrêtées par le Federal Bureau of Investigation (FBI) à la suite de l’opération THERMCON, au cours de laquelle des agents du FBI ont infiltré un groupe d’Arizona Earth First ! et l’ont encouragé à saboter une ligne électrique alimentant une station de pompage d’eau.

Bien que Foreman n’ait pas joué de rôle direct dans la tentative de sabotage, il a finalement plaidé coupable d’un délit mineur pour avoir remis deux exemplaires d’Ecodefense à un informateur du FBI et a été condamné à une peine avec sursis.

David Foreman de World First!

Le concept inhabituel proposé par le Wildlands Scheme exige une réorganisation radicale de la civilisation humaine. Il s’agit notamment de fermer les mines, de supprimer les routes dans les paysages naturels, d’arrêter l’exploitation du bois et même de déplacer les populations humaines. L’objectif est de remodeler radicalement notre interaction avec l’environnement.

« À la page 15 de The Wildlands Project, Reed Noss affirme que nous devons convertir au moins 50 % de la superficie de l’Amérique du Nord en zones de nature sauvage interdites à l’homme.

« Ces zones centrales de nature sauvage doivent être reliées entre elles par des corridors de nature sauvage interdits à l’homme. Ces zones de nature sauvage doivent être entourées de zones tampons où l’utilisation des ressources peut être limitée, sous la supervision et avec l’autorisation du gouvernement fédéral, en collaboration avec des organisations non gouvernementales. »

« La population humaine doit être réinstallée sur les 25 % restants du territoire dans des communautés qualifiées de “communautés durables”. »

L’organisation environnementale Earth First!, créée en 1980, a inauguré une forme d’action directe pour mettre fin aux menaces perçues pour l’environnement, ouvrant la voie à des groupes modernes tels que Just Stop Oil et Extinction Rebellion.

Tout comme Earth First!, ces nouveaux groupes utilisent des stratégies d’action directe et de désobéissance civile pour sensibiliser l’opinion publique et faire pression sur les gouvernements et les entreprises pour qu’ils s’attaquent aux problèmes environnementaux.

Cependant, alors que les actions de Earth First! se concentraient principalement sur des menaces spécifiques telles que la déforestation et le développement urbain, Just Stop Oil! et Extinction Rebellion opèrent avec un mandat plus large, ciblant des problèmes systémiques tels que la dépendance aux combustibles fossiles et le changement climatique.

Elles visent à transformer radicalement la relation de la société avec l’environnement afin d’atténuer les effets du changement climatique. Cependant, ils partagent tous la même conviction, à savoir la nécessité de prendre des mesures radicales pour préserver et restaurer les écosystèmes de la Terre.

Mais il est extrêmement intéressant de noter qui finance réellement ces groupes. La principale source de revenus de Just Stop Oil provient d’Aileen Getty, l’héritière milliardaire de la fortune de Getty Oil. La Getty Oil Company était une société américaine de commercialisation du pétrole, issue de la grande société pétrolière intégrée fondée par J. Paul Getty.

Le plus grand donateur d’Extinction Rebellion est le milliardaire britannique Sir Chris Hohn, qui gère le fonds spéculatif TCI. Mais TCI a fait une grande partie de sa fortune grâce à un producteur de charbon indien et possède encore aujourd’hui des parts dans trois chemins de fer qui brûlent des tonnes de diesel et expédient des combustibles fossiles. Cela inclut les sables bitumineux, l’une des pires sources de prétendus gaz à effet de serre.

Pourquoi des entités profondément liées à l’industrie du pétrole et du charbon financeraient-elles des groupes qui prônent exactement le contraire, à savoir un monde libéré de la dépendance aux combustibles fossiles ?

Les réponses peuvent être multiples : il s’agit peut-être d’un stratagème astucieux pour paraître plus respectueux de l’environnement, ou peut-être d’une tentative de contrôler le discours et d’influencer la vitesse et la direction de l’inévitable évolution vers des énergies plus « vertes ».

Quelles que soient les motivations, cette étrange alliance met en lumière l’enchevêtrement des intérêts et des influences au sein du mouvement écologiste, laissant entrevoir un tableau bien plus complexe en filigrane.

Mais revenons aux véritables objectifs de l’ODD 15, enfouis dans trois des documents fondateurs des Nations unies.

En 1996, Henry Lamb s’est exprimé au Forum de Grenade. Son discours contenait des révélations sur l’évaluation mondiale de la biodiversité :

« La Convention sur la diversité biologique fait 16 pages. Très fade, extrêmement vague… [Cependant, elle stipule] qu’une Conférence des Parties [‘COP’] doit créer un organe subsidiaire qui produira une évaluation mondiale de la biodiversité… Lors de la première réunion [de la COP tenue en 1994 ou COP1], le Programme des Nations unies pour l’environnement [‘PNUE’] leur a présenté une évaluation mondiale de la biodiversité. »

Le plan visant à « étendre les habitats naturels et les corridors pour couvrir jusqu’à 30 % de la surface terrestre » est ce que l’on appelle aujourd’hui le plan « 30 par 30 ». Ce plan a de nouveau été présenté lors de la COP15 — la conférence de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (“UNCBD”) — qui s’est tenue en décembre 2022, 30 ans après que l’écoterroriste et le porte-parole autoproclamé des oracles l’aient conçu pour la première fois.

30 par 30 est le plus grand accaparement de terres de l’histoire, commercialisé sous le couvert de la « protection de la biodiversité ». Survival International estime que ce plan infâme déplacera environ 300 millions de personnes indigènes dans le monde entier de leurs terres et forêts d’origine au nom de la « conservation ». Ce faisant, il rendra quelques privilégiés extrêmement riches.

Mais le plan en faveur de la biodiversité est plus sinistre que l’appât du gain : il déplace des populations, les entasse dans des centres urbains et leur interdit l’accès à la nature et au monde naturel. L’alternative, comme l’indique l’évaluation mondiale de la biodiversité, est la dépopulation.

Global Biodiversity Assessment, UNEP, 1995, p. 773

Les principaux objectifs de l’ODD 15, une initiative clé des Nations unies, sont subtilement inscrits dans trois de ses documents fondamentaux : le traité de 1992 sur la biodiversité, le projet de 1992 sur les zones sauvages et l’évaluation mondiale de la biodiversité de 1995. En reliant ces politiques distinctes, mais interdépendantes, nous découvrons une feuille de route potentielle pour une réduction massive de la population mondiale.

Pris ensemble, ces documents brossent un tableau déconcertant. Sous le noble couvert de la conservation de la biodiversité, on pourrait interpréter ces initiatives comme un plan graduel et systématique visant à limiter les populations humaines, le tout sous les auspices de la protection de notre planète.

Une planète qui serait entrée dans une ère d’« ébullition globale » où « l’air est irrespirable », selon le secrétaire général de l’ONU António Guterres.

Secretaire Général de l’ONU : António Guterres

Les techniques classiques de propagande entrent ici en jeu, en particulier l’appel à la peur, qui est une méthode puissante pour influencer l’opinion publique et susciter des changements de comportement.

L’appel à la peur fonctionne en présentant une menace suffisamment grave pour inquiéter le public, puis en proposant une recommandation spécifique pour atténuer cette menace. Dans le cas présent, la menace présumée est l’« ébullition mondiale » et l’« air irrespirable ».

Un langage aussi vif et dramatique génère une anxiété immédiate quant à l’état de notre planète et à notre survie sur celle-ci. Et ce, même s’il s’agit de mensonges éhontés.

Une fois que le public est suffisamment préoccupé par la menace, le propagandiste peut alors présenter l’action recommandée. Dans ce cas, il peut s’agir de politiques climatiques agressives, de changements de mode de vie ou peut-être, comme le suggère l’objet de notre enquête, d’un plaidoyer en faveur d’une réduction de la population mondiale afin de diminuer l’impact de l’homme sur l’environnement.

Ces déclarations extrêmes créent un récit qui fait apparaître l’action souhaitée non seulement comme raisonnable, mais aussi comme absolument nécessaire à la survie. Le public, poussé par la peur et le désir de sécurité, est plus enclin à accepter cette « solution », même si elle implique des changements ou des sacrifices drastiques.

Malheureusement, ces mesures incluront le contrôle de la population/dépopulation, déguisé en réponse vitale à la fausse crise climatique.

Section 5 : Les documents confidentiels de Pfizer : Un regard sur ce que la FDA a essayé de cacher

Attachez vos ceintures, car notre enquête ouvre maintenant une boîte de Pandore : les documents classifiés de Pfizer sur son vaccin à ARNm Covid-19.

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a tenté de retarder de 75 ans la publication des données de sécurité du vaccin Covid-19 de Pfizer, bien qu’elle ait approuvé l’injection après seulement 108 jours d’examen de la sécurité le 11 décembre 2020.

Mais début janvier 2022, le juge fédéral Mark Pittman a ordonné à la FDA de publier 55 000 pages par mois. Ils ont publié 12 000 pages à la fin du mois de janvier.

Depuis, le PHMPT a publié tous les documents sur son site web.

L’un des documents contenus dans le dumping de données est « reissue_5.3.6 postmarketing experience.pdf », et il révèle ce qui suit :

90 % des femmes enceintes vaccinées par Covid ont perdu leur bébé

Pfizer indique dans le document qu’au 28 février 2021, il y avait 270 cas connus d’exposition à l’injection d’ARNm pendant la grossesse.

Source — Page 12

Compte tenu du fait que les organismes de réglementation médicale, les médecins et les sages-femmes ont contraint les femmes enceintes à recevoir le vaccin Covid-19 en affirmant qu’il était sûr à « 100 % », il est extrêmement préoccupant de constater que Pfizer déclare que sur les 270 cas connus d’exposition à l’injection d’ARNm pendant la grossesse, ils n’ont absolument aucune idée de ce qui s’est passé dans 238 d’entre eux.
Mais voici les résultats connus des grossesses restantes :

97 % de tous les résultats connus de la vaccination Covid-19 pendant la grossesse se sont soldés par la perte de l’enfant.

Mais si l’on inclut les 5 cas pour lesquels le résultat était encore en suspens, on obtient 82 %. Cela équivaut donc à une moyenne d’environ 90 % entre les chiffres de 82 % et de 97 %.

Pfizer et les autorités médicales ont caché les dangers de la vaccination par Covid-19 pendant la grossesse, une étude animale ayant révélé un risque accru de malformations congénitales et d’infertilité.

L’étude peut être consultée dans son intégralité ici et est intitulée « Absence d’effets sur la fertilité des femelles et le développement prénatal et postnatal de la progéniture chez les rats ayant reçu le BNT162b2, un vaccin Covid-19 à base d’ARNm ».
L’étude a été réalisée sur 42 rats Wistar Han femelles. Vingt et un ont reçu l’injection de Covid-19 de Pfizer, et 21 n’ont pas reçu l’injection.
Voici les résultats de l’étude :

Source

Le nombre de fœtus présentant des côtes lombaires surnuméraires dans le groupe témoin était de 3/3 (2,1). En revanche, le nombre de fœtus présentant des côtes lombaires surnuméraires dans le groupe vacciné était de 6/12 (8,3). Par conséquent, en moyenne, le taux d’occurrence était 295 % plus élevé dans le groupe vacciné.

Les côtes surnuméraires, également appelées côtes accessoires, sont une variante peu courante de côtes supplémentaires provenant le plus souvent des vertèbres cervicales ou lombaires.

Cette étude a donc mis en évidence des anomalies dans la formation du fœtus et des malformations congénitales causées par l’injection du Covid-19 de Pfizer.

Mais les résultats anormaux de l’étude ne s’arrêtent pas là. Le taux de « perte préimplantatoire » dans le groupe de rats vaccinés était deux fois plus élevé que dans le groupe témoin.

Source

La perte préimplantatoire désigne les ovules fécondés qui ne s’implantent pas. Cette étude confirme donc que l’injection de Covid-19 de Pfizer réduit les chances d’une femme de tomber enceinte. Elle augmente donc le risque d’infertilité.

Des documents confidentiels de Pfizer révèlent que le vaccin Covid-19 s’accumule dans les ovaires.

Une autre étude, qui figure dans la longue liste de documents confidentiels de Pfizer que la FDA a été contrainte de publier sur injonction judiciaire, a été réalisée sur des rats Wistar Han, dont 21 femelles et 21 mâles.

Chaque rat a reçu une dose intramusculaire unique de l’injection de Covid-19 de Pfizer, puis la teneur et la concentration de la radioactivité totale dans le sang, le plasma et les tissus ont été déterminées à des moments prédéfinis après l’administration.

En d’autres termes, les scientifiques qui ont mené l’étude ont mesuré la quantité de l’injection de Covid-19 qui s’est répandue dans d’autres parties du corps telles que la peau, le foie, la rate, le cœur, etc.

Mais l’une des conclusions les plus inquiétantes de l’étude est que l’injection de Pfizer s’accumule dans les ovaires au fil du temps.

Dans les 15 premières minutes suivant l’injection du vaccin Pfizer, les chercheurs ont constaté que la concentration totale de lipides dans les ovaires était de 0,104 ml. Cette concentration est ensuite passée à 1,34 ml après 1 heure, à 2,34 ml après 4 heures et à 12,3 ml après 48 heures.

Les scientifiques n’ont toutefois pas mené d’autres recherches sur l’accumulation après une période de 48 heures, de sorte que nous ne savons tout simplement pas si cette accumulation inquiétante s’est poursuivie.

Mais les données officielles britanniques publiées par Public Health Scotland, que l’on peut consulter ici, offrent quelques indices inquiétants quant aux conséquences de cette accumulation sur les ovaires.

Les chiffres relatifs au nombre de personnes atteintes d’un cancer de l’ovaire montrent que la tendance connue en 2021 était nettement supérieure à celle de 2020 et à la moyenne 2017-2019.

Cancer ovarien — Source

Le graphique ci-dessus montre les chiffres jusqu’en juin 2021, mais les graphiques trouvés sur le tableau de bord de Public Health Scotland [Santé publique d’Écosse] montrent maintenant les chiffres jusqu’en mai 2022, et révèlent malheureusement que l’écart s’est encore creusé avec le nombre de femmes souffrant d’un cancer de l’ovaire qui a augmenté de manière significative.

Une analyse complète des documents de Pfizer peut être lue ici, mais un résumé des conclusions est présenté ci-dessous :

Dans les documents de Pfizer obtenus grâce aux demandes de la loi sur la liberté d’information (FOIA), on trouve des détails notables concernant l’impact du vaccin pendant la grossesse et son accumulation dans les ovaires.

1. Risques liés à la grossesse : Les documents révèlent un taux inquiétant de fausses couches et de morts fœtales chez les femmes enceintes ayant reçu le vaccin Covid-19. Il est confirmé qu’un pourcentage significatif de femmes vaccinées pendant la grossesse ont perdu leur bébé.

2. Accumulation d’ovaires : Les documents confidentiels de Pfizer révèlent également que le vaccin s’accumule dans les ovaires, ce qui suscite des inquiétudes quant aux effets potentiels sur la fertilité des femmes.

Si l’on examine les données réelles, certaines observations semblent correspondre aux conclusions de ces documents :

– Augmentation des cas de cancer de l’ovaire : Les données post-vaccination en provenance d’Écosse montrent une augmentation des cas de cancer de l’ovaire à des niveaux jamais atteints. La question de savoir si cette augmentation est directement imputable à la vaccination est encore à l’étude.

– Taux de mortalité des nouveau-nés : L’Écosse a également connu un niveau critique de décès de nouveau-nés à deux reprises sur une période de sept mois.

Source

– Risque de fausse couche : Une étude de données réelles suggère que la vaccination Covid-19 augmente le risque de fausse couche d’au moins 1 517 %.

Ce résumé ne présente qu’un infime pourcentage des préoccupations soulevées dans les documents confidentiels de Pfizer et des données réelles qui étayent les conclusions.

Les révélations malvenues concernant les effets néfastes sur la grossesse et les dommages potentiels aux ovaires font dresser les cheveux sur la tête. Associées à l’augmentation des taux de cancer de l’ovaire et de mortalité néonatale, elles suggèrent que cette campagne de vaccination est plus complexe qu’il n’y paraît.

En effet, ces résultats contiennent à eux seuls suffisamment d’éléments pour conclure que la vaccination Covid-19 va conduire à la dépopulation.

Section 6 : La grande remise à zéro — un Nouvel Ordre Mondial ?

C’est là qu’intervient Klaus Schwab, l’énigmatique fondateur et président exécutif du Forum économique mondial. Schwab est un visionnaire qui a élaboré un plan baptisé « Grande Réinitialisation » ou « Quatrième révolution industrielle ». Sa vision laisse entrevoir un monde où l’intelligence artificielle (IA) et l’automatisation occuperont le devant de la scène, dépassant et surpassant les capacités humaines dans de nombreux secteurs.

La vision de Schwab est celle d’un monde où les machines, grâce à leur efficacité infatigable, remplacent des millions d’emplois. Dans ce monde, les machines ne se fatiguent pas, ne tombent pas malades et ne demandent pas d’augmentation de salaire.

En substance, Schwab envisage un avenir où le besoin de main-d’œuvre humaine faiblement rémunérée est considérablement réduit, ce qui nous amène à reconsidérer nos rôles dans une société dominée par l’IA.

À ce stade, vous vous demandez peut-être quel est le lien avec les inquiétantes prédictions de Deagel en matière de dépopulation.

La mise à l’écart des humains par l’IA entraîne-t-elle une réduction du « stock » humain, et est-ce là ce que les chiffres inquiétants de Deagel laissent entrevoir ?

Les points semblent se rejoindre, créant une ligne de spéculation surprenante.

Les progrès de l’IA et de l’automatisation, un programme fortement encouragé par des personnalités influentes telles que Klaus Schwab, pourraient-ils être le prélude à une stratégie de dépopulation ? Sommes-nous en train de nous diriger vers un monde qui n’a plus besoin d’humains en grand nombre ?

Section 7 : Le récit du changement climatique — un jeu de miroir et de fumée ?

En épluchant les couches de ce récit troublant, un thème provocateur émerge du discours dominant : le dioxyde de carbone, le gaz que chacun d’entre nous émet à chaque respiration, a été présenté comme le principal adversaire de la santé de la Terre.

Ce récit pourrait-il insinuer subtilement une vérité plus dérangeante ? L’« empreinte carbone » souvent mentionnée est-elle en fait une référence voilée à notre existence en tant que « problème » ?

Ce chemin que nous avons soigneusement démêlé indique un scénario troublant d’une réalité amère à laquelle l’establishment a décidé que nous étions destinés à faire face.

En guise de conclusion, une question déconcertante se pose : dans l’ère imminente dominée par l’intelligence artificielle, la race humaine pourrait-elle être la victime ultime ? L’avènement de l’IA, considéré comme l’aube d’une nouvelle révolution industrielle, est-il inextricablement lié à une stratégie globale visant à réduire la population humaine ?

La logique est d’une simplicité effrayante : l’IA et l’automatisation prenant en charge les tâches laborieuses, la demande de main-d’œuvre humaine diminue drastiquement. La « Grande Réinitialisation » pourrait-elle donc être en réalité une « grande réduction » du nombre d’êtres humains ?

Nous sommes à l’aube d’un avenir qui défie les paradigmes traditionnels. Pourrions-nous, sans le savoir, ouvrir la voie à notre propre perte, poussés par la vision du progrès ?

Avec Deagel.com, une plateforme influencée par des entités telles que la CIA, le ministère de la Défense et la Fondation Rockefeller, qui fournit des prévisions alarmantes de dépopulation pour 2025, il semble que nous nous rapprochions à grands pas de cet avenir.

En effet, les données actuelles sur la surmortalité en Occident suggèrent fortement que les prévisions de Deagel en matière de dépopulation ne sont pas seulement une estimation, mais qu’il s’agit en fait d’un objectif qui est en passe d’être atteint, en partie grâce aux effets mortels de la vaccination Covid-19.

Source

Au terme de cette exploration de l’impensable, considérons ceci : le dioxyde de carbone — un gaz que nous exhalons [et que les plantes utilisent pour la photosynthèse] — est présenté comme l’ennemi juré de la planète.

Est-il possible que nous soyons amenés à accepter une dure vérité : pour réduire notre empreinte carbone, nous devons réduire notre empreinte humaine ?

L’histoire que nous avons décrite brosse un tableau inquiétant. Mais s’agit-il d’une théorie du complot farfelue ou d’une vérité dérangeante ? Seul l’avenir nous le dira. En guise de conclusion, nous vous laissons réfléchir à une idée qui fait froid dans le dos : dans un monde où l’IA règne en maître, l’humanité sera-t-elle le prix à payer ? Préparez-vous à un avenir tout sauf ordinaire.




L’homme d’aujourd’hui entre Dieu et son singe

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Roșca

J’ai trouvé ce texte à travers mes articles des trois dernières années qui sont rassemblés dans le livre à paraître « The Fall from Capitalism to Technocracy. Notes from a dissident under the New World Order » [De la chute du capitalisme à la technocratie. Notes d’un dissident sous le Nouvel Ordre Mondial]. J’ai agrandi un peu ce texte et je le présente ci-dessous dans sa version anglaise.


Au cours de l’année 2020, nous avons découvert l’une des causes profondes qui empêchent de nombreuses personnes de comprendre l’essence des événements de la pandémie de Covid-19 et les objectifs ultimes de ce projet mondial. Il s’agit d’une infirmité spirituelle et intellectuelle extrêmement grave, à savoir l’absence d’une perspective chrétienne de la vie. D’où l’incapacité de saisir par l’esprit toute la dimension mondiale et les enjeux eschatologiques de cette opération. D’où l’incapacité à rassembler des composantes apparemment disparates de la réalité, telles que le gel économique mondial et l’assignation à résidence, l’imposition de masques et les vaccinations forcées, le développement rapide du réseau 5G, l’expansion de la robotique et de l’Intelligence Artificielle, la puce électronique, la suppression de l’argent liquide et l’annulation de la propriété privée, la dépopulation et la numérisation complète du monde, le génie social et génétique, le Développement Durable et le changement climatique, la déruralisation forcée et l’urbanisation accélérée comme forme d’incarcération moderne, et la censure de l’internet.

En fait, sans être un expert dans tous ces domaines, n’importe quel homme de bon sens pourrait commencer à bien comprendre cette question en faisant appel à la vision chrétienne. En d’autres termes, pour comprendre les plans de l’Occultisme Mondial visant à réduire radicalement la population de la planète, à assassiner par vaccination, par puçage, par bombardement électromagnétique et par d’autres méthodes technologiques, et à établir un contrôle total sur les ressources et les personnes, la première tâche consiste à comprendre l’essence spirituelle, maléfique et démoniaque de l’élite mondialiste.

Malheureusement, la majorité des auteurs antisystème qui critiquent l’agenda mondialiste qualifient cette hyperclasse mondiale de psychopathes ou de fous. Cette clique est pourtant parfaitement rationnelle. Ceux que nous appelons les maîtres du jeu ne souffrent pas de déviations mentales, mais représentent la forme ultime de la perversion, et ce parce que, comme nous le savons, celui qui inverse les valeurs et renverse les hiérarchies n’est autre que « le prince de ce monde » (Jean 14:30), et que les soi-disant mondialistes ne sont que ses outils dociles et les hommes de paille qui couvrent le visage de ceux qui se trouvent derrière le rideau.

Ses enjeux ne sont pas économiques, même si la Grande Réinitialisation qu’il met en œuvre est basée sur le concept appelé Nouvel Ordre Économique Mondial. Le but ultime est d’assassiner en masse la population qui est devenue un boulet pour les maîtres du monde après le saut technologique qui permet de remplacer les ressources humaines par des ressources techniques. Et les survivants de cet holocauste planétaire seront réduits à l’état de sous-hommes, génétiquement modifiés par des vaccins et téléguidés par des moyens d’Intelligence Artificielle, dépourvus de toute autonomie de pensée et d’action.

Ainsi, la guerre de Satan contre Dieu et sa création entre maintenant dans une phase décisive et finale. Et l’homme, chacun d’entre nous, se trouve au cœur même de cette guerre spirituelle ou religieuse. Dans les conditions de cette guerre totale, soit l’homme s’allie consciemment à Dieu et combat donc ouvertement, par la prière et l’action quotidienne, soit il se joint à Satan, tombant dans ses pièges tentateurs. Il est impossible de se soustraire à cette réalité.

La chute de la cosmogonie et de l’anthropologie chrétiennes vers l’anthropocentrisme (rationalisme, positivisme, matérialisme) est une forme de déshumanisation, un obscurcissement de la raison. Arrivés à cette condition ou ce conditionnement intellectuel, la grande majorité de ceux qui contestent et exposent le Système opèrent avec la boîte à outils théorique inoculée par celui-ci au cours de plusieurs générations.

Les experts de notre camp révèlent et décrivent avec la plus grande compétence et responsabilité civique les aspects scientifiques et techniques des moyens par lesquels les serviteurs du Nouvel Ordre Mondial mettent en œuvre nos meurtres de masse et la distorsion de l’identité organique des êtres humains par la fusion du biologique, du physique et du technologique dans la Quatrième Révolution Industrielle prophétisée par Klaus Schwab et l’homme sombre à ses côtés Yuval Noah Harari. L’« Homo Deus » qu’il promeut n’est autre que celui promis par le serpent à Eve :

« Car Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » (Gn 3,5).

L’homme augmenté n’est rien d’autre que l’homme démonisé.

Dans le camp de la résistance antimondialiste, nous avons de notre côté un nombre impressionnant de grandes personnalités qui guident notre combat d’idées contre les forces qui convoitent d’établir un gouvernement mondial tyrannique dans un très court laps de temps. Mais nous devons reconnaître que le système de coordonnées théoriques avec lequel ils opèrent est celui établi par la science moderne comme substitut à la vision religieuse du monde. En d’autres termes, alors que nous restons prisonniers d’une optique déformée, tronquée et façonnée selon les modèles de l’hérésie gnostique, nos ennemis savent très bien qui ils servent et qui est leur maître. Ils savent d’où viennent leur puissance et leur inspiration maléfiques, alors que nous aspirons à nous croire autosuffisants et autonomes.

Je ne me sépare pas du tout de mes camarades de lutte métapolitique qui sont incroyants ou d’autres religions. Au contraire, j’ai tout le respect et je suis sûr que face à un ennemi commun nous devons consolider nos forces au-delà de toute différence. Mais je me sens obligé de montrer la vulnérabilité de notre camp à nos adversaires. Ils ont choisi leur maître, nous avons rejeté le nôtre.

Le diable cherche à usurper le trône du roi du monde, à l’imiter, à parodier Dieu. C’est sa sinistre caricature. En ce sens, la définition du diable est bien connue, attribuée à Martin Luther : « Le diable est le singe de Dieu, qui est imité entièrement ». C’est que le diable n’a pas les qualités pour rivaliser avec Celui qui l’a aussi créé.

Et voilà qu’à l’aide de l’ennemi de l’humanité, obsédé par le pouvoir absolu et l’esprit de destruction de la création divine, arrive la Technologie. Celle-ci n’est pas neutre, ce n’est pas un simple outil de l’homme, elle a une profonde charge spirituelle de nature maléfique. Ce n’est pas la technologie au service de l’homme, mais l’homme serviteur de la technologie. De nombreux auteurs du XXe siècle, chacun avec ses moyens propres, comme Martin Heidegger, Jacques Ellul, Aldous Huxley, George Orwell et tant d’autres ont amplement démontré comment la technologie devient un moyen d’aliénation et d’asservissement de l’homme. En d’autres termes, la science sans la foi a des effets catastrophiques. Le scientisme, le positivisme, la technolâtrie sont en effet des outils démoniaques de destruction, de perversion, de mutilation de la création divine.

C’est ainsi que l’homme diabolique en est venu à se croire omnipotent, omniscient, omniprésent [ou voyant tout] et même immortel. L’œuvre du malin a atteint sa fin logique. La courbe descendante du monde moderne devient de plus en plus raide, et notre chute dans l’abîme de la technocratie diabolisée s’accélère de plus en plus. L’homme-masse (mais aussi l’homme-masque !) vit comme si de rien n’était, tend le bras pour recevoir le vaccin salvateur et se prépare avec joie à la folie du paradis terrestre offert par la technocratie démoniaque.

Comment les dissidents répondent-ils à ces défis ? Seulement par des commentaires compétents et des analyses pertinentes ? Est-ce suffisant ?

Sommes-nous encore capables de nous laisser envahir par la nostalgie du Paradis ? Sommes-nous capables d’invoquer le nom de Jésus-Christ sans craindre d’affecter notre prestige académique ? Pouvons-nous encore retrouver le sens mystique de la Croix ?




WORLDCOIN : L’IA exige la preuve que vous êtes humain

[Source : off-guardian.org]

« … la plupart des gens dans le monde ne sont même pas au courant des protocoles de preuve de personnalité, et si vous leur dites de tenir un code QR et de scanner leurs yeux pour 30 $, ils le feront. »

Vitalik Buterin

Par Karen Hunt

Dans la scène d’ouverture du film original de Blade Runner, Leon, un réplicant du Nexus-6 subit un « test de Voight-Kampff » pour déterminer s’il est humain ou non.



Le test est conçu pour provoquer une réaction émotionnelle. Les émotions sont lues en balayant l’iris, la partie colorée de votre œil. La couleur de votre iris est comme votre empreinte digitale ; c’est unique pour vous, et personne d’autre au monde n’a exactement la même couleur d’œil.

Au fil des questions, Leon devient de plus en plus agité. Lorsqu’on lui demande de « décrire en un seul mot, uniquement les bonnes choses qui te viennent à l’esprit à propos de ta mère », il en a assez. « Ma mère ? » dit Léon. « Laissez-moi vous parler de ma mère. » Et il sort une arme et tue son bourreau.

Les réplicants ont une date de fin, car s’ils vivent trop longtemps, ils commencent à développer des émotions et la peur est qu’ils ne se distinguent plus des humains. Leon et quelques autres réplicants avancés ont pour mission d’affronter leur créateur, le Dr Eldon Tyrell, et de trouver un moyen de prolonger leur vie.

Phillip K. Dick, auteur du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? sur lequel le film est basé, se retournerait contre ce qui se passe aujourd’hui. Non pas parce que c’est ce qu’il a prédit, mais parce que c’est exactement le contraire.

Ce n’est pas l’IA qui doit prouver qu’elle n’est pas humaine. Ce sont les humains qui doivent prouver qu’ils ne sont pas des IA.

J’ai mis en garde à ce sujet dans Digital ID And Our Obsession with « Identity » [L’identité numérique et notre obsession de l’« identité »].

« Il est presque impossible d’échapper à la vaste machine qui nous absorbe en elle. Elle insiste pour que nous prouvions qui nous sommes, encore et encore, et plus nous en faisons, moins il semble satisfait. »

Plus nous devons prouver notre identité, plus l’IA trouvera des moyens de la falsifier. Plus nous donnons d’informations à l’IA, plus ces informations peuvent être utilisées contre nous.

Par exemple, Amazon utilise la surveillance pour comptabiliser les secondes de la pause toilette de chaque travailleur ou chronométrer chaque étape de son travail. Et en fait, les travailleurs sont formés pour le faire eux-mêmes avec leurs appareils Fitbit enregistrant leurs pas en une journée. Dans certains lieux de travail, l’IA écoute chaque conversation, répertorie chaque mot, qui l’a dit et comment, puis note chaque agent.

« Dans le travail à bas salaire, nous constatons que beaucoup plus de décisions prises par un cadre intermédiaire sont sous-traitées à un algorithme », déclare Aiha Nguyen de l’organisme de recherche Data & Society.

De plus en plus d’entreprises collectent des données pour augmenter la production et former des machines pour imiter les humains. Aux États-Unis, des caméras ont été installées au-dessus de la tête de chaque travailleur dans les chaînes de montage lors de l’assemblage de pièces automobiles ou de composants électroniques.

Le résultat est que les humains sont tenus de se comporter davantage comme des robots, aucune spontanéité de pensée ou d’action, aucune excuse pour les erreurs, tandis que les machines apprennent à se comporter davantage comme des humains.

Comme l’a récemment déclaré un employé d’Amazon au Guardian :

« Pour eux, nous sommes comme des robots plutôt que des personnes. Les petites choses qui font de nous des êtres humains, vous pouvez les sentir être broyées. »

Les humains ordinaires sont relégués à une classe inférieure à la machine. Et n’imaginez pas que parce que vous appartenez à la classe moyenne, vous en êtes exempté. La classe moyenne disparaît rapidement. Oui, de nombreux nouveaux emplois sont créés dans les secteurs de la technologie et de la santé, mais ces emplois seront également surveillés par l’IA.

Dans une interview en 2014 lors d’un symposium du MIT, Elon Musk avertissait :

« Avec l’intelligence artificielle, on invoque le démon. Vous savez toutes ces histoires où il y a le gars avec le pentagramme et l’eau bénite et il est comme… ouais, il est sûr qu’il peut contrôler le démon, [mais] ça ne marche pas. »

Et pourtant, il est à l’avant-garde de la création et de la construction de l’IA et de son infiltration dans nos esprits. Il est loin d’être le seul dans cette entreprise. Sam Altman, qui a aidé à fonder OpenAI avec Elon Musk, a lancé l’une des entreprises les plus ambitieuses de « preuve d’humanité » :

WORLDCOIN

Worldcoin vous invite à vous approcher de l’orbe et à regarder dans ses profondeurs. Il promet d’apporter la réponse à la question de la preuve de la personnalité de chaque être humain sur la planète.

Selon son site Internet,

« Le protocole Worldcoin aspire à devenir le plus grand réseau public identitaire et financier au monde, accessible à tous, quels que soient leur nationalité, leur origine ou leur statut économique. »

L’Orbe a à peu près la taille d’une boule de bowling.

« Il utilise un système de caméras infrarouges, de capteurs et de réseaux de neurones alimentés par l’IA pour scanner votre iris et vérifier que vous êtes un être humain ».

Ces orbes sont mis en place dans des villes du monde entier. Les gens se voient offrir 30 $ pour regarder dans l’Orbe et abandonner leurs iris à la Vaste Machine. Jusqu’à présent, plus de deux millions d’humains l’ont fait dans plus de 30 pays, sur les cinq continents.

Les promoteurs de Worldcoin expliquent que puisque l’IA va bientôt évoluer vers l’AGI, ou l’intelligence générale avancée, rendant la machine plus intelligente que les humains, il est impératif que nous cataloguions chaque véritable humain sur la planète afin que personne ne soit laissé pour compte dans les opportunités de prospérité à venir.

[Note de Joseph : dans notre monde orwellien d’inversion des valeurs et des significations, la prospérité promise ne sera que pour les élites, alors que les autres ne seront que des esclaves déshumanisés, ne possédant plus rien, pas même leur identité qui sera contrôlée par la machine.]

Il y a beaucoup de problèmes avec l’AGI, qui méritent une exploration plus approfondie. Par exemple, alors que l’IA reçoit de plus en plus de données synthétiques au lieu de « données humaines pures », le chercheur en données de l’Université Monash, Jathan Sadowski, prévient qu’elle se transforme en ce qu’il décrit comme « “l’IA des Habsbourg”, ou “un système qui est si fortement formé sur le sorties d’autres IA génératives qu’il devient un mutant consanguin, probablement avec des caractéristiques exagérées et grotesques.” »

Richard G. Baraniuk, en collaboration avec des chercheurs de Stanford, a publié un article fascinant sur ce problème, intitulé « Self-Consuming Generative Models Go MAD [Les modèles génératifs auto-consommateurs deviennent fous] ».

Oui, AGI peut littéralement devenir MAD, un peu comme Leon. Mais tout cela signifie qu’à l’avenir, les données en or pur, ou les données humaines réelles, gagneront en valeur jusqu’à ce que l’IA atteigne un point où elle n’est plus nécessaire.

Naturellement, les humains ordinaires ne sont pas informés de tout cela. On nous promet que le bond en avant de l’IA dans l’intelligence créera une richesse massive pour nous. Comme le dit Vitalik Buterin, les gens ne comprennent pas vraiment ce qu’on leur vend. Au lieu de cela, nous nous accrochons aux concepts dont nous avons été nourris, comme les créateurs de Worldcoin affirmant vertueusement que « personne ne veut que toute cette richesse ne profite qu’aux milliardaires, elle devrait être distribuée équitablement à — littéralement — chaque humain de la planète, sous la forme de RBU »., ou revenu de base universel. Le RBU se présentera sous la forme d’une crypto-monnaie appelée Worldcoin (WLD) ».

Apparemment, cela donnera du pouvoir à tous les humains. C’est ce que disent les milliardaires qui ont utilisé ces dernières années l’hystérie de la Covid et maintenant la guerre en Ukraine — non pas pour bénéficier à l’humanité — mais pour accroître leur propre richesse et leur pouvoir, de sorte qu’ils sont maintenant en mesure de cataloguer et de contrôler chaque personne sur la planète.

« Le RBU m’intéresse même sans parler d’IA », a déclaré Altman dans une récente interview avec Zoom. « C’est une idée qui plaît à beaucoup de gens. Si nous avons une société suffisamment riche pour mettre fin à la pauvreté, alors nous avons l’obligation morale de trouver comment y parvenir. »

Ce qui est vraiment intéressant, c’est que lorsqu’ils veulent vous asservir, ils parlent d’une obligation morale de le faire. N’avons-nous pas déjà assez de richesses pour mettre fin à la pauvreté ? N’y a-t-il pas toujours eu assez de richesse pour mettre fin à la pauvreté ?

L’histoire nous a montré qu’une fois qu’une personne a goûté au pouvoir, elle ne le partage pas, elle en veut juste plus. Et plus. Et plus.
Altman veut partager la richesse, mais pour votre propre bien, elle ne peut pas encore être partagée :

« Je pense que nous allons avoir besoin d’une sorte de coussin pendant la transition et une partie de la raison d’être enthousiasmé par l’IA est que c’est un monde plus abondant matériellement. »

Le coussin sera un revenu de base universel, juste pour les aider à traverser cette phase de transition. Notez que Worldcoin est vendu comme offrant aux humains un « monde plus abondant matériellement ».

Combien de matériel de plus pouvons-nous obtenir ? Combien de choses pouvons-nous encore accumuler ? C’est le mensonge que nous avons été conditionnés à croire depuis les années 1950 environ, lorsque les entreprises ont réalisé qu’elles pouvaient manipuler psychologiquement les gens, même les enfants, à grande échelle (par le biais de la télévision) pour qu’ils achètent de plus en plus de « choses » avec la promesse que cela les rendrait heureux. Bien sûr, cela n’a jamais rendu personne heureux. Tout ce que cela a fait, c’est créer la dépendance d’en vouloir toujours plus. En cours de route, les gens ordinaires sont devenus désespérément endettés auprès d’un groupe de milliardaires de plus en plus puissants et triés sur le volet.

L’Américain moyen a une dette d’environ 90 000 $. La plupart des gens vivent de chèque de paie en chèque de paie et sont à un chèque de paie de la catastrophe. Dans Digital ID And Our Obsession with « Identity », j’écris sur l’histoire de la vie à crédit et comment cela nous est arrivé.

Si vous vivez dans un pays du premier monde mais que vous avez des dettes inquiétantes, imaginez qu’on vous enlève ce poids qui vous empêche de dormir, qui vous donne l’impression de vous noyer continuellement sans pouvoir vous soulager. Pouf ! Votre dette est effacée. Tout ce que vous avez à faire est de donner vos données biométriques à la Grande Machine. Quel est le problème avec ça ? Vous en avez déjà donné tellement au gouvernement, à Amazon, à Google, à chaque site Web sur lequel vous naviguez, qu’importe si enfin vous donnez tout. Quel soulagement ce sera.

Imaginez maintenant que vous veniez d’un pays du tiers monde et que quelqu’un vienne dans votre village pour vous offrir une connexion avec le monde extérieur et la possibilité d’être riche, vous aussi, et de participer à l’économie mondiale. Tout ce que vous avez à faire, c’est de fixer l’orbe et on vous donnera de l’argent pour cela.

D’ici peu, tout le monde, du villageois du tiers-monde au membre de la génération Z du premier monde, se retrouvera dans un appartement situé dans une ville de 5 minutes. Il aura fière allure, avec des espaces verts, des magasins, une salle de sport, des vélos et pas de voitures. Ils seront tous relégués au même niveau et recevront un certain nombre de jetons à dépenser, principalement dans un monde virtuel où ils vivront par procuration ce qu’ils ne peuvent pas vivre dans le monde réel qui est devenu si étroit. Lentement, mais sûrement, le monde réel se transforme en rêve tandis que le monde virtuel devient réalité.

Nous sommes déjà conditionnés à accepter cette transition loin de la réalité. Nous croyons que nous faisons l’expérience de la « liberté » en ligne dans des endroits comme « x ». Nous vérifions notre humanité, pensant que c’est une bonne chose, ou même si nous ne le faisons pas, nous le faisons quand même, en le justifiant parce que cela signifie que nous pouvons parler « librement ». En ligne, nous pouvons dire avec audace des choses à des millions de personnes désincarnées que nous ne dirions jamais dans le monde réel. Par exemple, vous ne crieriez pas vos opinions politiques sur le marché à un groupe d’étrangers. Mais vous le ferez en ligne.

Vous vous souvenez des « émissions de télé-réalité ? ». Elles n’étaient pas réelles. Personne n’a essayé de prétendre qu’elles l’étaient. Mais elles ont servi un objectif important, brouillant la frontière entre réalité et illusion.

Cela nous conduit encore plus loin dans les boîtes dont j’ai souvent parlé. Des prisons virtuelles qui nous semblent confortables et familières, où nous avons déjà créé des communautés de personnes qui pensent exactement la même chose que nous. Cette mentalité est continuellement renforcée au point que nous ne contrôlons plus nos propres esprits, nous sommes simplement nourris en boucle continue de la même propagande avec un « pépin » occasionnel pour nous donner l’impression de « lutter » contre « quelque chose » alors que nous ne faisons que vivre dans un rêve.

Imaginez voter pour un candidat, par exemple. Tout comme les céréales au supermarché, il peut y en avoir deux ou trois différentes, mais elles proviendront toutes de la même source : la Grande Machine. Peut-être qu’ils ne seront même pas de vraies personnes à un moment donné. Ce seront des représentations virtuelles de personnes.

En fonction de tout ce que la machine sait de vous, vous serez amené à voter pour un certain candidat. Oh, vous dites, cela arrive déjà. Mais c’est pourquoi cette affaire contre Donald Trump est si importante. Quoi que vous pensiez de lui, il menaçait le système. Ou du moins nous le pensons. Parce que ces dernières années ont tellement perturbé nos esprits, nous ne pouvons plus être sûrs de rien. Peut-être que ses prochains procès sont l’ultime émission de télé-réalité.

S’il est mis en prison, ses millions de partisans prendront-ils réellement les armes et se battront-ils pour ce qu’ils croient ? Ou continueront-ils à crier en ligne là où ils ont appris à se sentir en sécurité et à l’aise, reconnaissant ainsi que la Grande Machine est aux commandes et qu’ils s’y sont déjà soumis il y a longtemps — ils ne l’ont tout simplement jamais réalisé. Cela pourrait clouer le couvercle sur le cercueil de l’acceptation de la soumission complète à la Grande Machine.

Des courses divertissantes seront tracées entre les candidats à l’avenir, mais elles auront du mal à correspondre à celle entre Biden et Trump. Trump peut-il retarder les procès suffisamment longtemps pour pouvoir être élu président ? Peut-il être élu ?

Les gens sauront que les futures courses sont fausses, mais c’est ce qui les rendra sûres, tout comme regarder un film est sûr. Les électeurs pourront jouer des scénarios en ligne, fidéliser l’un ou l’autre des candidats, faire des paris, plaider leur fidélité comme ils le font pour des célébrités ou des personnalités sportives.

Bien sûr, personne ne parle de tout cela. Au lieu de cela, on vous promet la liberté en échange de votre passage à l’Orbe et de sa pénétration dans votre âme.

Alex Blania est le PDG de 29 ans, grand, athlétique et au visage de bébé de Tools for Humanity, une extension de Worldcoin. Il s’excuse d’avoir à prendre toutes ces données et à les transmettre à l’IA :

« Pour plusieurs raisons, nous ne voulions pas nous engager dans cette voie », dit-il. « Nous savons que ça va être douloureux. Ça va coûter cher. Les gens pensent que c’est bizarre. Mais c’était vraiment la seule solution. »

Un article du MIT Technology Review publié en avril 2022 intitulé Tromperie, travailleurs exploités et dons en espèces : comment Worldcoin a recruté son premier demi-million d’utilisateurs de test a révélé « de larges écarts entre la messagerie publique de Worldcoin, qui se concentrait sur la protection de la vie privée, et ce que les utilisateurs ont vécu. Nous avons constaté que les représentants de l’entreprise utilisaient des pratiques commerciales trompeuses, collectaient plus de données personnelles qu’elles ne le reconnaissaient et n’obtenaient pas un consentement éclairé significatif ».

Créateur d’Ethereum, Vitalik Buterin s’est récemment prononcé sur le phénomène Worldcoin.

Buterin décrit les façons malveillantes dont ces données pourraient être utilisées :

  1. Fausses personnes imprimées en 3D : on pourrait utiliser l’IA pour générer des photographies ou même des impressions en 3D de fausses personnes suffisamment convaincantes pour être acceptées par le logiciel Orb. Même si un seul groupe procède ainsi, il peut générer un nombre illimité d’identités.
  2. Possibilité de vendre des identifiants : quelqu’un peut fournir la clé publique de quelqu’un d’autre au lieu de la sienne lors de l’inscription, donnant à cette personne le contrôle de son identifiant enregistré, en échange d’argent. Cela semble déjà se produire. En plus de la vente, il y a aussi la possibilité de louer des identifiants à utiliser pendant une courte période dans une seule application.
  3. Piratage téléphonique : si le téléphone d’une personne est piraté, le pirate peut voler la clé qui contrôle son World ID.
  4. Contrainte gouvernementale pour voler des identifiants : un gouvernement pourrait forcer ses citoyens à se faire vérifier tout en montrant un code QR appartenant au gouvernement. De cette façon, un gouvernement malveillant pourrait avoir accès à des millions d’identifiants. Dans un système biométrique, cela pourrait même être fait secrètement : les gouvernements pourraient utiliser des orbes obscurcis pour extraire les identifiants mondiaux de toute personne entrant dans leur pays au poste de contrôle des passeports.

Quel beau gâchis !

Comme Alex Blania de Worldcoin, Buterin a 29 ans. Sa vision de l’avenir utopique est similaire à celle d’Altman et de Blania. Dans mon essai SoulBOUND, je raconte comment Buterin appelle en fait ses jetons Ethereum Soulbound. C’est une nouvelle religion où les membres se surveillent les uns les autres, responsables devant le nouveau Dieu, la Grande Machine.

Son inspiration pour son monde SouldBOUND [NDT Littéralement : lié à l’âme] provient des jeux vidéo auxquels il jouait quand il était enfant.

« Être SoulBOUND, c’est avoir votre âme liée aux autres par un contrat de sang, puisant dans l’essence de l’autre pour se protéger contre les serviteurs de Nagash, le dieu de la mort. »
WARHAMMER, un des jeux préférés de Buterin

[NDT Dans d’autres jeux vidéo, il existe des objets liés à l’âme du personnage joué par le joueur. On peut alors facilement imaginer ou envisager que dans la vraie vie le joueur soit une entité non humaine et que l’identifiant numérique imposé au personnage humain réel soit équivalent à un contrat signé avec le Diable.]

Dans son livre blanc, écrit en 2022, Buterin décrit un monde où le mot « âme » remplace le mot « portefeuille » et si vous êtes « réel » vous pouvez acheter et vendre avec votre âme même. Votre âme contient la preuve de votre identité. Être Soulbound, c’est être légitimé au sein de votre communauté. Au sein de votre communauté se trouvent des Soul Guardians [NDT Gardiens des âmes], qui attestent de la bonne moralité des membres.

Buterin répond à des questions comme comment ne pas perdre son âme. Un utilisateur organise un ensemble de « gardiens » et leur donne le pouvoir, à la majorité, de changer les clés de leur portefeuille. Les tuteurs peuvent être un mélange d’individus, d’institutions ou d’autres portefeuilles.

Si vous avez perdu votre âme, peut-être en faisant quelque chose avec laquelle la communauté n’est pas d’accord — et cela pourrait être littéralement n’importe quoi — pour récupérer les clés privées d’une âme, il faudrait qu’un membre de la majorité qualifiée de la communauté de l’âme y consente.

Les « Souldrops » [NDT Littéralement : Gouttes d’âme] sont des jetons qui peuvent être récompensés par de bons citoyens.

Et naturellement, dans un monde SoulBOUND, les citoyens peuvent aller au paradis ou en enfer, selon leur comportement.

« Tout comme l’inconvénient d’avoir un cœur est qu’un cœur peut être brisé, l’inconvénient d’avoir une âme est qu’elle peut aller en enfer et l’inconvénient d’avoir une société est que les sociétés sont souvent animées par la haine, les préjugés, la violence et la peur. L’humanité est une expérience formidable et souvent tragique. »

Buterin explique comment de grandes parties prenantes telles que BlackRock et Vanguard ont repris les banques et les plus grandes entreprises. Il parle de redonner le pouvoir au peuple. Et qui sait, peut-être dans sa vision du monde, influencée par les jeux vidéo auxquels il jouait enfant, il pense que c’est possible. Je ne retiens pas mon souffle.

[NDT Les actionnaires de BlackRock et Vanguard sont les mêmes que ceux des banques et des multinationales, dans un jeu complexe de participations croisées.]

Voici quelques-unes des entreprises que Buterin répertorie comme se bousculant pour être le meilleur chien en preuve d’humanité. Le premier est celui de Worldcoin :

Proof of Humanity

[NDT Preuve d’Humanité]

Proof of Humanity, un système combinant des réseaux de confiance, des tests de Turing inversés et la résolution des conflits pour créer une liste d’humains à l’épreuve des sybilles.

BrightID — Preuve d’unicité

L’identité est un droit humain.

Tout le monde mérite les droits fondamentaux d’accès aux biens publics.

Idéna

PREUVE DE PERSONNE BLOCKCHAIN

COORDINATION DES INDIVIDUS — devenez validateur

Circles

[NDT Cercles]

Circles est un système qui contribue à un revenu de base universel (RBU) pour ses utilisateurs.

Circles promet que tout est question de communauté et de confiance mutuelle au sein de cette communauté. Pour comprendre ce concept essentiel de confiance, il suffit de lire ce qu’il dit sur le site Internet de Circles :

Circles fournit un revenu de base dans le sens où chaque membre de confiance de notre communauté peut émettre des jetons Circles (CRC) régulièrement et de manière égale via leurs contrats intelligents, sans aucune autre condition. La valeur de ce revenu de base appartient à la communauté, qui offre des biens, des produits et des services en échange de notre monnaie complémentaire.

Circles est une question d’accords et de négociations communautaires.

Que sont les contrats intelligents de Circles ?

Les contrats intelligents sont inhérents aux technologies blockchain. Ils sont comme des chiens dressés, qui font des choses quand certaines choses pour lesquelles ils ont été dressés se produisent. Par exemple, ils reniflent de la drogue, ou aboient quand il y a un inconnu à la porte… etc.

Avec les contrats intelligents, si certaines conditions sont remplies, ces programmes exécutent une certaine action.

Dans le cas des Circles, les contrats intelligents définissent par exemple le nombre de Circles que vous obtenez lorsque vous vous inscrivez et votre montant RBU quotidien.

Dans le futur, il n’y a plus d’individualité. Il n’y a que la volonté du « cercle » qui est responsable devant la Grande Machine. Il n’y a que des contrats conclus avec l’IA et des règles sans dérogation.

Surestaries (([1] Montant que l’affréteur doit payer à l’armateur pour un retard dans le chargement ou le déchargement de marchandises. Cependant le mot prend ici une signification dérivée.)) dans les cercles — faites attention à ça !

Plus il y a de personnes qui rejoignent votre cercle, plus vous aurez de jetons, n’est-ce pas ? Pas vraiment.

Les cercles sont un type unique de revenu de base, car il n’est pas nécessairement destiné à épargner, mais à dépenser, donnant à chacun le même pouvoir d’émettre de l’argent.

Pour contrer l’augmentation constante de la masse monétaire à mesure que de plus en plus de personnes nous rejoignent, nous utilisons ce qu’on appelle des surestaries. Les surestaries signifient que l’argent a une durée de vie et qu’il se dégrade avec le temps, agissant comme une sorte de frais de stationnement ou de taxe sur la masse monétaire.

Il en résulte que votre solde net diminue et n’augmente pas par rapport au RBU.

L’objectif est d’augmenter la vitesse des dépenses, afin que vous et votre réseau soyez motivés à dépenser et à échanger des CRC contre des objets de valeur, au lieu de rester assis dessus. Cela soutient un système économique fluide et vital au lieu d’un système stagnant. C’est pourquoi il s’appelle Circles. Il est fait pour circuler. Tout comme un corps sain a besoin d’une circulation sanguine saine.

Vous serez pour toujours sur un tapis roulant sans aller nulle part. Vous ne pouvez pas « vous asseoir » sur des jetons, ce qui signifie que vous ne pouvez pas sauvegarder. Vous devez les dépenser en « choses de valeur ». Oui, il y aura des personnes innovantes et créatives avec plus de liberté pour faire des choses intéressantes, mais ce ne sera pas vous. Une fois que vous êtes bien implanté dans votre « cercle », vous n’en sortirez plus.

Tout ce qui compte, c’est de dépenser vos jetons et de maintenir la confiance au sein de votre cercle :

« En émettant votre propre revenu de base personnel, vos jetons seront différents des jetons des autres. C’est le cœur même de notre concept : le système saura et saura toujours les routes et les sources d’origine des jetons, même après de nombreux échanges. Cela vous aide à utiliser uniquement vos jetons Circles (CRC) via vos connexions de confiance et via les connexions de confiance transitives. Si vous recevez des CRC sans connexions de confiance significatives et de qualité, ou si vous avez fait confiance à de faux comptes, vos jetons CRC n’auront aucune valeur. Mais si vous faites partie d’une communauté vivante, où de vraies valeurs économiques sont disponibles, et que vous ne faites pas confiance aux faux comptes, vos jetons CRC seront très précieux. »

Comment savoir à qui faire confiance ?

« Lorsque vous choisissez de faire confiance à quelqu’un, cela signifie que vous êtes prêt à accepter sa devise comme valide. Par exemple, “Je vous fais confiance, donc j’accepte vos jetons” ou “Vous me faites confiance, donc je peux vous envoyer mes jetons”. Si quelqu’un ne vous fait pas confiance dans le système Circles, il se peut qu’il ne puisse pas accepter vos jetons Circles. »

CIRCLES EST LA VISION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ET ELLE PREND FORME MAINTENANT.

Imaginez si votre quartier devenait un cercle comme celui-ci, où chacun de vos mouvements est suivi, et ce n’est pas le gouvernement lui-même qui le fait. Cela aurait été le rêve de l’Allemagne de l’Est devenu réalité. Aucune poigne de fer n’est nécessaire. C’est votre voisin. C’est votre propre enfant. Et c’est couche après couche de suivi et de surveillance constants par la Grande Machine. Il n’y a pas d’issue.

Si vous ne suivez pas la règle du cercle, votre capacité à survivre au sein de la communauté vous sera retirée. Votre RBU sera limité ou supprimé. On vous refusera de la nourriture, des vêtements, un abri. Avec l’œil de Sauron partout, même à l’intérieur des maisons des gens, même en forêt ou au milieu du désert, grâce aux satellites Starlink et autres, personne ne voudra vous abriter, même s’il se plaint de votre situation. Ils ne voudront pas subir le même sort que vous.

Es-tu humain ? Si vous voulez survivre, vous devrez le prouver.

Plus les humains entraînent l’IA à être comme les humains, plus il sera difficile de faire la différence. Ajoutez à cela la façon dont les humains et l’IA sont fusionnés et vous avez une véritable crise d’identité entre vos mains.

À quel point êtes-vous humain ?

À quel moment l’humain s’arrête-t-il et la machine commence-t-elle ?

Si vous vous retrouvez dans une communauté de cercles, combien de temps s’écoulera-t-il avant que vous ne soyez plus sûr que votre voisin est humain ? Ou que vous le soyez ?

Peut-être que des dieux de la technologie comme Altman, Blania et Buterin devraient tirer une leçon de ce qui est arrivé au Dr Tyrell dans Blade Runner.

Roy Batty, un modèle de combat Nexus-6, parvient à entrer dans la maison de Tyrell en utilisant l’iris de l’un de ses employés pour passer la sécurité. Roy confronte son créateur, le Dr Tyrell, le regarde dans les yeux et demande une prolongation de sa vie. Quand il ne l’obtient pas, il creuse les yeux de Tyrell et le tue.

Le Dr Tyrell n’est pas comparable au Dieu de l’univers. C’est un simple humain, comme Sam Altman ou Vitalik Buterin, jouant à être Dieu. Dans le processus de ces géants de la technologie voulant devenir des dieux, ils pourraient bien être détruits par l’IA. Les créations mêmes qu’ils espèrent les conduiront à ce siège du pouvoir ultime.

Comme Blade Runner, il n’y a pas de fin heureuse à ce film.

Pour ceux d’entre nous qui croient au seul et unique Dieu de l’univers, il est bon de se rappeler que ce monde n’est pas notre maison. Nous n’avons aucune raison d’être liés par des possessions matérielles ou des jetons, comme ces dieux de la technologie veulent que nous soyons. Nous ne faisons que passer.

[À propos de l’auteur]

Karen Hunt [alias KH Mesek] est auteure et illustratrice de 19 livres pour enfants, de la série YA Night Angels Chronicles et du roman de science-fiction LUMINARIA : Tales of Earth & Oran, Love & Revenge, qui paraîtra en août. Elle est récemment revenue d’un séjour à Louxor, en Égypte, où elle a créé le premier club de boxe pour filles. Ayant vécu et beaucoup voyagé derrière le rideau de fer, elle consacre son temps à écrire des essais liés à la perte de liberté en Occident. Vous pouvez en savoir plus sur son travail ou vous inscrire à sa newsletter ici. Vous ne pouvez plus la suivre sur Twitter, car elle a été bannie.




L’UNESCO met en garde contre l’utilisation des puces cérébrales comme « armes de modification de la personnalité »

[Source : cogiito.com]

Par Ramon Tomey

Une agence des Nations unies a mis en garde contre les implants cérébraux tels que le Neuralink d’Elon Musk, qui pourraient être utilisés comme « armes de modification de la personnalité ».

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé cet avertissement par l’intermédiaire de son Comité international de bioéthique (CIB). Selon le CIB, les neurotechnologies pourraient conduire à « de nouvelles possibilités de surveillance et de manipulation de l’esprit humain par le biais de la neuro-imagerie [et] de [programmes] d’altération de la personnalité ».

C’est pourquoi l’agence des Nations Unies élabore actuellement un « cadre éthique » mondial destiné à protéger l’humanité des abus potentiels de la technologie des puces cérébrales. L’UNESCO craint que ces abus ne soient accélérés par les progrès de l’intelligence artificielle (IA).

« Nous sommes sur la voie d’un monde dans lequel les algorithmes nous permettront de décoder les processus mentaux des gens »

a fait remarquer Gabriela Ramos, sous-directrice générale de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines. Elle a ajouté que les percées en neurotechnologie qui pourraient « manipuler directement les mécanismes cérébraux [des êtres humains], qui sous-tendent leurs intentions, leurs émotions et leurs décisions » ont des implications « considérables et potentiellement dangereuses ».

L’économiste Mariagrazia Squicciarini, qui dirige le bureau exécutif du secteur des sciences sociales et humaines de l’UNESCO, partage le même sentiment. Elle a fait remarquer que la capacité des algorithmes d’apprentissage automatique à extraire rapidement des modèles de données complexes (telles que celles des scanners cérébraux IRMf) accélérera l’accès des puces cérébrales à l’esprit humain.

« C’est comme si on mettait les neurotechnologies sous stéroïdes », a déclaré M. Squicciarini, spécialiste des questions liées à l’intelligence artificielle.

Le CIB de l’UNESCO a organisé une conférence le 13 juillet, à laquelle ont participé 1 000 personnes. Les résultats de la conférence ont été publiés dans un rapport de 91 pages le 18 juillet.

« Le développement spectaculaire des neurotechnologies — ainsi que des nouvelles biotechnologies, nanotechnologies et [technologies de l’information et de la communication] — rend les machines de plus en plus humanoïdes », indique le rapport. « Les gens sont de plus en plus connectés aux machines et à l’IA.

« Il est nécessaire d’anticiper les effets de la mise en œuvre des neurotechnologies. Il existe un lien direct entre la liberté de pensée, l’État de droit et la démocratie. »

Musk décrit les implants comme une sorte de « remplacement d’un morceau de crâne par une montre intelligente »
Selon le rapport du CIB, les neurotechnologies remettent en cause « certains aspects fondamentaux de la dignité humaine, tels que la confidentialité de la vie mentale ou l’autonomie individuelle ». Pour y remédier, le comité a appelé à une plus grande transparence de la recherche en neurotechnologie dans l’industrie et le monde universitaire. Elle a également appelé à l’élaboration de « neurodroits » à inclure dans la législation internationale sur les droits de l’homme.

La mise en garde de l’UNESCO concernant les neurotechnologies fait suite à l’approbation fédérale accordée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis à Neuralink de Musk pour la réalisation d’essais sur l’homme. Les implants Neuralink connecteront le cerveau au nuage par l’intermédiaire d’électrodes filiformes cousues dans certaines zones du cerveau. Ces électrodes communiqueront avec une puce pour lire les signaux produits par les neurones du cerveau. (Voir aussi : La FDA approuve les implants cérébraux Neuralink d’Elon Musk qui visent à CONTRÔLER l’esprit humain).

« Comme les signaux des neurones sont directement traduits en commandes motrices, Neuralink pourrait permettre aux humains de contrôler des technologies externes […] [et de retrouver] des fonctions corporelles ou des mouvements musculaires perdus grâce à leur esprit », note le Daily Mail.

Musk lui-même a décrit les implants comme une sorte de « remplacement d’un morceau de crâne par une montre intelligente ».

[Voir aussi :

Blackrock ou Rockfeller aux manettes de la fusion cerveau-cloud. Bientôt l’internet des pensées

Par SENTA DEPUYDT

Juin 2023, Precision Neuroscience lance sa 1ère étude sur le cerveau et la technologie d’interface neurale.

Article publié le JUILLET 31, 2023 par Liliane Held Khawam sur son blog que je vous conseille de visiter ! www.lilianeheldkhawam.com (ne manquez pas non plus son e-book « Dépossession » téléchargeable gratuitement en fin de post).

FIGURE 1. Représentation artistique des neurones (avec des processus bleus) et des cellules gliales (blanches).
[Crédit image : Yuriy Svidinenko, Nanobotmodels Company].

]

Alors que le magnat de la technologie s’est concentré sur les avantages potentiels de Neuralink, les autorités fédérales de réglementation des États-Unis ont mis l’accent sur sa capacité de nuisance. L’entreprise a fait l’objet d’une enquête de l’inspecteur général du ministère américain de l’Agriculture pour violation potentielle de la loi sur le bien-être des animaux (Animal Welfare Act). L’enquête, lancée à la demande d’un procureur fédéral, s’est concentrée sur les « souffrances extrêmes » subies par les singes sur lesquels les implants cérébraux ont été testés.

Le rapport du CIB attire particulièrement l’attention sur les risques posés par les technologies de puces cérébrales à « double usage », qui peuvent être facilement reprogrammées à des fins malveillantes. Selon le rapport, ces technologies ont « le potentiel d’aggraver les inégalités sociales, de porter atteinte à la vie privée des individus et de fournir des méthodes de manipulation des individus ».

« Les progrès révolutionnaires de la neurotechnologie offrent un potentiel sans précédent », a finalement fait remarquer M. Ramos.

« Mais nous devons rester conscients de ses effets négatifs si elle est utilisée à des fins malveillantes. Nous devons agir maintenant pour nous assurer qu’elles ne sont pas utilisées à mauvais escient et qu’elles ne menacent pas nos sociétés et nos démocraties. »

Visitez FutureTech.news pour d’autres articles sur les neurotechnologies sous forme d’implants cérébraux.

Regardez cette vidéo qui explique pourquoi la neurosurveillance et les armes de modification de la personnalité — sous forme d’implants cérébraux — inaugurent la prochaine étape du transhumanisme.



Cette vidéo provient de la chaîne RogueRunnerRanch sur Brighteon.com.

Des sujets en rapport :

Neuralink brain implants are ready for injection into humans, says Elon Musk.

Elon Musk’s Neuralink wants to start implanting their own brain chips in people.

Ethical questions raised after Elon Musk’s Neuralink company implants chip in monkey’s brain.

Sources:

GlobalResearch.ca

DailyMail.co.uk

Brighteon.com




Qu’ils mangent des insectes ! Remettre en question la réinitialisation de l’alimentation par les entreprises du WEF

[Source : off-guardian.org]

Par Colin Todhunter

Le modèle agroalimentaire mondialisé actuel repose sur des politiques commerciales injustes, sur l’effet de levier de la dette souveraine, sur les déplacements de population et sur la dépossession des terres. Il alimente la monoculture de produits de base et l’insécurité alimentaire, ainsi que la dégradation des sols et de l’environnement.

Il est responsable de l’augmentation du nombre de maladies, de régimes alimentaires pauvres en nutriments, de la réduction de la gamme des cultures vivrières, des pénuries d’eau, des ruissellements de produits chimiques, de l’endettement croissant des agriculteurs, de l’affaiblissement et de la destruction des communautés locales et de l’éradication de la biodiversité.

Le modèle repose sur un paradigme politique qui privilégie l’urbanisation, les marchés mondiaux, les longues chaînes d’approvisionnement, les intrants propriétaires externes, les aliments hautement transformés et la dépendance à l’égard du marché (des entreprises) au détriment des communautés rurales, des petites entreprises indépendantes et des petites exploitations agricoles, des marchés locaux, des chaînes d’approvisionnement courtes, des ressources de l’exploitation, des cultures agroécologiques diversifiées, des régimes alimentaires riches en éléments nutritifs et de la souveraineté alimentaire.

Il est clair que la manière dont nous produisons et consommons actuellement nos aliments pose d’énormes problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires et qu’un changement de paradigme s’impose.

C’est pourquoi certains optimistes — ou ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités — auraient pu espérer de véritables solutions aux problèmes et aux défis décrits ci-dessus lors de la deuxième édition du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS) qui s’est déroulée la semaine dernière à Rome.

L’UNFSS a déclaré qu’il visait à fournir les dernières approches scientifiques basées sur des preuves provenant du monde entier, à lancer une série de nouveaux engagements par le biais de coalitions d’action et à mobiliser de nouveaux financements et partenariats. Ces « coalitions d’action » s’articulent autour de la mise en œuvre d’une « transition alimentaire » plus durable, plus efficace et plus respectueuse de l’environnement.

Fondé sur un partenariat entre les Nations unies et le Forum économique mondial (FEM), l’UNFSS est toutefois influencé de manière disproportionnée par les entreprises, manque de transparence et de responsabilité et détourne l’énergie et les ressources financières des véritables solutions nécessaires pour lutter contre les multiples crises de la faim, de l’environnement et de la santé.

Selon un article paru récemment sur le site web The Canary, les principales initiatives multipartites (MSI) présentes au sommet 2023 comprennent le WEF, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, l’EAT (Forum EAT, Fondation EAT et Commission EAT-Lancet sur les systèmes alimentaires sains et durables), le World Business Council on Sustainable Development [Conseil mondial des entreprises pour le développement durable] et l’Alliance for a Green Revolution in Africa [Alliance pour une révolution verte en Afrique].

Les entreprises mondiales du secteur agroalimentaire, dont Coca-Cola, Danone, Kelloggs, Nestlé, PepsiCo, Tyson Foods, Unilever, Bayer et Syngenta, étaient également présentes en force, de même que la banque néerlandaise Rabobank, la fondation Mastercard, la fondation Bill et Melinda Gates et la fondation Rockefeller.

Dans le cadre de son « partenariat stratégique » avec l’ONU, le WEF considère que les MSI sont essentielles à la réalisation de sa vision d’une « grande réinitialisation » — en l’occurrence, une transition alimentaire. Le sommet comprend une puissante alliance d’entreprises mondiales, de fondations influentes et de pays riches qui tentent de s’approprier le récit de la « transformation des systèmes alimentaires ». Ces intérêts visent à renforcer la concentration des entreprises et l’influence de l’agro-industrie sur les institutions publiques.

Hannah Sharland, l’auteur de l’article paru dans The Canary, écrit :

« … l’ONU donne sciemment aux entreprises qui parrainent la destruction de la planète une place de choix à la table des négociations. Ce sont précisément ces entreprises qui déterminent déjà l’état des systèmes alimentaires mondiaux ».

Elle conclut que les solutions à une crise mondiale en plein essor ne peuvent être trouvées dans le système capitaliste d’entreprise qui l’a fabriquée.

Lors d’une conférence de presse tenue le 17 juillet 2023, les représentants de la Réponse autonome des peuples à l’UNFSS ont souligné la nécessité d’actions urgentes et coordonnées pour lutter contre la faim dans le monde. La réponse a pris la forme d’une déclaration des représentants des mouvements pour la justice alimentaire, des organisations de petits producteurs alimentaires et des peuples autochtones.

La déclaration dénonce l’approche des Nations unies. Saúl Vicente, du Conseil international des traités indiens, a déclaré que les organisateurs du sommet cherchaient à vendre leur projet industriel et d’entreprise comme une « transformation ».

Les mouvements et organisations qui s’opposent au sommet appellent à un abandon rapide des modèles industriels pilotés par les entreprises au profit de systèmes alimentaires biodiversifiés, agroécologiques et gérés par les communautés, qui privilégient l’intérêt public par rapport à la recherche du profit. Cela implique de garantir les droits des peuples à accéder à la terre et aux ressources productives et à les contrôler, tout en promouvant la production agroécologique et les semences paysannes.

La réponse au sommet ajoute que, malgré la reconnaissance croissante de l’échec des systèmes alimentaires industriels sur tant de fronts, l’agrobusiness et les entreprises alimentaires continuent d’essayer de maintenir leur contrôle. Elles déploient la numérisation, l’intelligence artificielle et d’autres technologies de l’information et de la communication pour promouvoir une nouvelle vague de dépendance ou de déplacement des agriculteurs, d’accaparement des ressources, d’extraction des richesses et d’exploitation de la main-d’œuvre, et pour restructurer les systèmes alimentaires vers une plus grande concentration du pouvoir et des chaînes de valeur toujours plus mondialisées.

Shalmali Guttal, de Focus on the Global South [Focus sur le Sud global], explique :

«… des personnes du monde entier ont présenté des stratégies concrètes et efficaces… la souveraineté alimentaire, l’agroécologie, la revitalisation de la biodiversité, les marchés territoriaux et l’économie solidaire. Les preuves sont accablantes : les solutions conçues par les petits producteurs de denrées alimentaires et les peuples autochtones non seulement nourrissent le monde, mais font également progresser l’égalité des sexes, la justice sociale et économique, l’autonomisation des jeunes, les droits des travailleurs et une véritable résilience face aux crises ».

Guttal demande « pourquoi les décideurs politiques n’écoutent-ils pas cela et ne fournissent-ils pas un soutien adéquat ? »

La réponse est simple. L’ONU s’est ralliée au WEF et aux géants de l’agroalimentaire et du Big Data, qui n’ont pas de temps à consacrer à la gouvernance démocratique.

Un nouveau rapport de FIAN International a été publié parallèlement à la déclaration de la Réponse autonome des peuples. Le rapport — Food Systems Transformation — In which direction ? [Transformation des systèmes alimentaires – Dans quelle direction ?] — appelle à une révision urgente de l’architecture de la gouvernance alimentaire mondiale afin de garantir une prise de décision qui donne la priorité au bien public et au droit à l’alimentation pour tous.

Sofia Monsalve, secrétaire générale de FIAN International, déclare :

« La principale pierre d’achoppement à l’adoption de mesures efficaces en faveur de systèmes alimentaires plus résilients, diversifiés, localisés et agroécologiques est constituée par les intérêts économiques de ceux qui font progresser les systèmes alimentaires industriels pilotés par les entreprises et qui en tirent profit. »

Ces intérêts promeuvent le multipartenariat : un processus qui implique que les entreprises, leurs groupes de façade et leurs armées de lobbyistes cooptent les organismes publics pour qu’ils agissent en leur nom au nom de « l’alimentation du monde » et de la « durabilité ».

Un processus qui place de puissants intérêts privés sur le siège conducteur, orientant les décideurs politiques pour faciliter les besoins des entreprises tout en mettant de côté les fortes préoccupations et les solutions avancées par de nombreuses organisations de la société civile, de petits producteurs alimentaires et de travailleurs, de peuples indigènes ainsi que d’éminents universitaires.

Les entreprises mêmes qui sont responsables des problèmes du système alimentaire actuel. Elles proposent toujours la même chose, cette fois dans un emballage biosynthétique, génétiquement modifié, mangeur d’insectes, écomoderniste et faussement vert (voir l’article en ligne « From net zero to glyphosate : agritech’s greenwashed corporate power grab » [Du « net zero » au glyphosate : la prise de pouvoir de l’entreprise agritech par l’écoblanchiment]).

Alors que plus de 800 millions de personnes se couchent le ventre vide sous le régime alimentaire actuel, ces entreprises et leurs riches investisseurs continuent à rechercher toujours plus de profit et de contrôle. Le système économique garantit qu’ils ne sont pas motivés par la justice alimentaire ou toute autre forme de justice. Ils sont contraints de maximiser leurs profits, notamment en attribuant une valeur marchande à tous les aspects de la nature et des pratiques sociales, qu’il s’agisse de connaissances, de terres, de données, d’eau, de semences ou de systèmes d’échange de ressources.

En s’assurant habilement (et cyniquement) que les besoins des marchés mondiaux (c’est-à-dire les besoins des chaînes d’approvisionnement des entreprises et leurs stratégies de recherche de profit) sont devenus synonymes des besoins de l’agriculture moderne, ces entreprises se sont assuré un paradigme politique hégémonique et intéressé parmi les décideurs, qui est profondément ancré dans les esprits.

C’est pour cette raison que la réponse autonome des peuples à l’UNFSS appelle à une mobilisation de masse pour défier le pouvoir des grandes entreprises :

« [Ce pouvoir] doit être démantelé afin que le bien commun soit privilégié par rapport aux intérêts des entreprises. Il est temps de relier nos luttes et de lutter ensemble pour un monde meilleur fondé sur le respect mutuel, la justice sociale, l’équité, la solidarité et l’harmonie avec notre mère la Terre ».

La tâche peut sembler ardue, surtout si l’on considère la financiarisation du secteur agricole et alimentaire qui s’est développée parallèlement à l’agenda néolibéral et à la financiarisation générale de l’économie mondiale. Cela signifie que des entreprises extrêmement puissantes comme BlackRock — qui détient des parts dans un certain nombre des plus grandes entreprises agroalimentaires du monde — ont tout intérêt à consolider le système existant.

Mais l’espoir prévaut. En 2021, le groupe ETC et le groupe international d’experts sur les systèmes alimentaires durables ont publié le rapport A Long Food Movement : Transformer les systèmes alimentaires d’ici 2045. Ce rapport appelle les organisations de base, les ONG internationales, les groupes d’agriculteurs et de pêcheurs, les coopératives et les syndicats à collaborer plus étroitement pour transformer les flux financiers et les systèmes alimentaires de fond en comble.

L’auteur principal du rapport, Pat Mooney, affirme que la société civile peut lutter et développer des systèmes de production agroécologiques sains et équitables, construire des chaînes d’approvisionnement courtes (basées sur la communauté) et restructurer et démocratiser les structures de gouvernance.




Coup d’État Mondial de l’OMS — Première Partie

[Source : AGORA TVNEWS]

Introduction et présentation de la conférence du 13.05.2023 avec le Professeur Christian Perronne, le Dr Astrid Stuckelberger, le Dr Geert Vanden Bossche et l’avocat suisse Philipp Kruse organisée par Réinfo Santé Internationale. Présentation de l’OMS par Delphine Héritier de Barros et Shehnaz.

Avec l’apparition du nouveau traité pandémique contraignant pour les pays signataires et des modifications du Règlement Sanitaire International qui prévoient des décisions au-dessus de l’autorité des pays et qui impacteraient les libertés de la population, quels sont les réels enjeux pour les 194 états membres de l’OMS et comment sortir d’un totalitarisme qui se précise avec le suivi des populations ?

[À partir de 5:00]




Défis de santé publique mondiale avec l’OMS et l’ONU : De la biologie à la population

[Source : Réinfo Santé Suisse International]

L’expérience de la structure et des systèmes complexes des Nations unies (dont l’Organisation mondiale de la santé est le chef de file en matière de santé mondiale) de la Dr Astrid Stuckelberger lui permet de mettre clairement en évidence les incohérences de l’urgence de santé publique Covid-19. Elle nous détaille :
– ce qui a été fait contrairement aux normes précédemment établies dans la gestion d’une épidémie
– ce qui aurait dû être fait pour préserver la santé de la population

Dr Stuckelberger nous partage divers plans de contrôle de l’OMS tels que :
– la numérisation de la santé
– l’édition du génome à l’intelligence artificielle

Elle mentionne également les conflits d’intérêts de l’organisation ainsi que l’influence de l’industrie dans la politique de santé publique. Bien au-delà de la politique et de l’argent, elle affirme qu’il s’agit d’une guerre physique et spirituelle contre l’humanité, et que la réponse la plus dangereuse est de rester silencieux.

[Voir aussi :
Déclaration sur l’isolement des virus
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
Dr Sam Bailey sur l’histoire du Shedding vaxinal
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
et plus généralement les nombreux articles des dossier Vaccins et virus, 5G et ondes pulsées, Climat et Implants numériques qui apportent des informations complémentaires par rapport à ce que mentionne Astrid dans sa conférence.]

www.astridstuckelberger.com
www.reinfosante.ch

[À partir de 5:00]






Le dossier des Interfaces Cerveau-Machine non thérapeutiques sur la table de vos dirigeants politiques

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par LHK

« Que nous croyons au ciel ou que nous n’y croyions pas, tout ne nous est pas pour autant permis (…) Et tant que nous conservons l’ombre du discernement éthique, l’emploi d’immenses pouvoirs à des fins indignes constituera l’équivalent moral de la sorcellerie ou de la simonie. »

Norbert Wiener, God & Golem

La guerre qui se déroule actuellement cible l’humanité dans son ensemble. Après avoir accaparé les ressources matérielles, la supra-élite s’en prend au vivant. L’idée que quelques ultra-puissants cherchent à se rendre propriétaires de l’humanité doit être prise au sérieux. Et pour ce faire, il faut la ramener plus bas que terre en la dénigrant tout en magnifiant de manière fallacieuse le matériel technologique. Lorsque le moral des uns et des autres est cassé, que la jeunesse se sent impuissante et privée d’avenir, c’est alors que les tenants du système viendront proposer des « solutions d’avenir ». Des technologies qui vont, en théorie, les « augmenter » pour les rendre plus performants et plus compétitifs face à l’IA divinisée.

La réalité est que le modèle qui s’appuie sur une machine planétaire à gouverner a besoin des cerveaux humains pour rendre, comme nous l’avons vu précédemment, la fameuse IA artificiellement exaltée intelligente. L’obsession des promoteurs de celle-ci [fait qu’ils] mènent une bataille de tous les instants pour qu’elle quitte enfin son état de machine, passif qui est collé à sa nourriture en data et en normes, pour entrer dans une phase proactive, consciente d’elle-même, intuitive, etc.

Pour faire simple, l’IA doit acquérir les capacités cognitives humaines pour espérer provoquer une Singularité ; ou plus modestement devenir une machine à gouverner universelle, capable d’anticipation, de raisonnement au-delà des normes codées, etc..

Vous avez compris que le champ de bataille est le cerveau humain. Et pour en acquérir les capacités vertigineuses, il faut se l’approprier.

Alors pendant que l’on divertit le peuple avec de la politique locale et internationale gangrénée par toutes sortes de déviances, les plus grosses entreprises de la terre sont dotées de sommes inimaginables pour développer logiciels, dispositifs matériels, et études qui convergent toutes vers le cerveau humain. Le contrôle du cerveau garantirait la suprématie des conquérants et l’esclavage éternel des contrôlés devenus entre deux des cyborgs. Forcément.

Pour que notre hypothèse soit défendable, il faut que l’on trouve des sources pour étayer ne serait-ce qu’une vague volonté politique… Eh bien, figurez-vous qu’il y a pas mal de documents qui traitent de la chose loin des médias grand public. En voici un qui est disponible sur le site du Sénat français.

Bien évidemment, ce qui importe dans notre démarche est l’application non médicale, à seule visée d’« augmenter » les capacités de l’individu… On y écrit :

« L’intérêt grandissant du secteur privé et la question des applications non médicales »

De plus en plus d’entreprises investissent le champ des neurotechnologies, faisant le pari de l’hybridation du cerveau avec l’intelligence artificielle (IA) (14), à l’instar de Neuralink, fondée par Elon Musk en 2017, qui s’est fixée pour objectif de faire marcher des personnes paralysées, de traiter les maladies neurologiques, mais aussi d’améliorer les capacités cognitives naturelles.

La dernière version de son implant de 23 mm de diamètre, 8 mm d’épaisseur, rechargé quotidiennement par induction et composé de 1 024 électrodes (des fils extrêmement fins proches de la taille d’un neurone) a été testée en 2020 sur des cochons (après des rats et un singe) et attend une autorisation pour débuter des essais cliniques sur l’homme (15).
L’intérêt croissant des entreprises pour le neurofeedback et les ICM (Interfaces Cerveau-Machine) s’accompagne d’investissements massifs dans la recherche, en vue d’applications surtout non médicales en dépit d’un cadre juridique restrictif (16).

Il s’agit par exemple de commercialiser des produits grand public à l’efficacité souvent incertaine, en matière de contrôle d’interfaces numériques par la pensée (transmission et réception d’informations vers et depuis un ordinateur, divertissement et jeux vidéo…), d’aide à la concentration, à la relaxation, au sommeil et plus généralement au bien-être, ou d’amélioration des performances cognitives et sportives.

Le potentiel de développement du neurofeedback par EEG en tant que dispositif « individuel » est grand, même si les résultats sont très variables et ont tendance à être surestimés, pas seulement en raison d’effets d’annonces (17).

Il peut aussi s’agir de détecter la perte d’attention en voiture, en classe ou au travail. En Chine, selon plusieurs experts auditionnés, des expériences seraient menées pour surveiller les ondes cérébrales des élèves et des ouvriers grâce à des ICM, de manière à lutter contre les états émotionnels défavorables à la concentration. »

https://www.senat.fr/rap/r21-376/r21-3761.pdf

Et voici qu’à la même date, un autre document, parfaitement en phase avec celui du Sénat, préparé par l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE, organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.

On y traite des INTERFACES CERVEAU-ORDINATEUR ET LE SYSTÈME DE GOUVERNANCE. Ce document sert de référence pour la Recommandation pour une gouvernance réglementaire agile permettant de tirer parti de l’innovation (OCDE, 2021), adoptée par le Conseil de l’OCDE au niveau des ministres le 6 octobre 2021. Vous constaterez le lien qui y est établi avec un système de gouvernance puisque ces produits dépassent largement le cadre du simple dispositif thérapeutique que géreraient les autorités de Santé publique.

On nous dit que le but de ce document est d’aider les gouvernements à « élaborer et mettre en œuvre des approches réglementaires agiles et résilientes et à faciliter la coopération institutionnelle en réponse à l’innovation et pour la stimuler davantage ».

Nous avons extrait une fois de plus une application non médicale du BCI (Brain Computer Interface). On peut lire :

« La technologie BCI pour les applications non médicales ne fait que récemment son entrée sur le marché des consommateurs, et l’on s’attend à une croissance supplémentaire dans divers domaines, du divertissement (par exemple, casques de jeu EEG) à la formation (par exemple, casques EEG pour améliorer la concentration) en passant par le neuromarketing (par exemple, BCI pour mesurer la réaction des consommateurs) (UK, 2020). »

La défense est un autre domaine dans lequel différents pays augmentent leurs investissements, par exemple pour17 étudierl’amélioration des compétences cognitives ou l’aide à la prise de décision des soldats.

Enfin, l’application de la loi est un autre domaine d’application, où les BCI sont utilisés pourla détection des mensonges ou l’application de la loi, par exemple (OCDE 2017 a ; Garden et al., 2019).

Il est raisonnable de penser qu’il existe une volonté politique de faire connecter à la machine les cerveaux humains, hormis probablement ceux des propriétaires des ressources de la planète, ainsi que leurs proches. Cette approche considère l’ordinateur comme une extension du cerveau, et vice-versa.

Le célèbre chimiste Joël de Rosnay nous explique que l’homme devrait être transformé progressivement pour finir par devenir un neurone de la Terre, positionné au sein du système nerveux qu’il a lui-même créé.

https://www.letemps.ch/sciences/joel-rosnay-lavenir-lhumanite-reside-lintelligence-collective-augmentee

Les thèses de Joël de Rosnay saluées à la RTS,
mais aussi dans le journal de l’Église réformée !
https://www.reformes.ch/spiritualites/2018/03/joel-de-rosnay-lhyper-humaniste-rosnay-humanisme-biologie-laicite

Ainsi, on travaille dur à fusionner la technosphère et la biosphère avec en arrière-pensée, tenue à l’écart des principaux concernés, la constitution du cerveau planétaire et de la société en temps réel. Le terrien normal n’a aucune idée de ce qui se trame dans les coulisses de ce monde.

Voici quelques extraits de l’introduction du document de l’OCDE : IMPORTANT

Les systèmes BCI — Brain Computer Interface ou Interface neuronale directe — sont définis par leurs différentes formes de connexion et de transfert de données ainsi que par leurs applications possibles, et ces classifications aident à déterminer lequel des nombreux cadres réglementaires et de gouvernance pourrait s’appliquer. En effet, un accord sur la définition et la catégorisation des systèmes BCI est essentiel pour harmoniser et créer un cadre réglementaire solide, mais flexible, capable de stimuler la technologie dans toutes ses variantes tout en protégeant l’utilisateur et la société de conséquences involontaires.

En termes généraux, les BCI sont « utilisés pour détecter et décoder les modèles d’activité neuronale par des dispositifs externes — reliant les commandes de la pensée à des dispositifs externes » (OCDE, 2016 b). Ainsi, un système BCI de base comprend un capteur pour capturer le signal cérébral, un ordinateur (qui convertit le signal en un algorithme) et un élément informatique pour contrôler un dispositif externe. Néanmoins, certains auteurs étendent la définition de la BCI à des dispositifs reliant d’autres parties du système neuronal (interfaces neurales) ou à des dispositifs qui stimulent (également) le cerveau (c’est-à-dire comprenant un quatrième élément de stimulation en retour) (UK, 2020).

Il existe plusieurs classifications des ICB qui ont des conséquences en matière de réglementation et de gouvernance.

Acquisition de signaux cérébraux Les systèmes BCI peuvent utiliser différentes méthodes pour acquérir le signal cérébral, des techniques les moins invasives aux plus invasives (tableaux 1 et 2) (Royal Society, 2019) :

Invasif : l’implant nécessite une intervention chirurgicale avec le risque d’éventuelles complications ultérieures pour l’utilisateur. Cependant, il permet une acquisition de haute qualité du signal cérébral. Le plus connu au monde est l’implant cochléaire, utilisé par plus de 700 000 personnes souffrant de troubles auditifs (NIH, 2021).

Non invasif : les capteurs sont placés à l’extérieur, à l’aide de techniques non invasives. Ils ne présentent aucun risque de chirurgie, mais le signal obtenu est plus faible. La technique la plus utilisée est l’électroencéphalographie (EEG). On peut également citer la magnétoencéphalographie (MEG) ou la stimulation électrique fonctionnelle (FES).

Partiellement invasif : l’implant permet une meilleure acquisition du signal cérébral que la technique non invasive, mais nécessite une intervention chirurgicale minimale. L’électrocorticographie (ECoG) en est un exemple.

Ailleurs, nous découvrons que ces extensions de la machine vers le cerveau humain dépassent allègrement le cadre strictement médical. Des problèmes de risques et de sécurité des dispositifs BCI sont posés. Selon le cas, l’utilisation des BCI peut avoir un impact sur le bien-être physique et psychologique de leurs utilisateurs. Et dans cette rubrique, nous découvrons avec stupeur qu’il y a absence de maintenance des appareils, par exemple lorsqu’une étude prend fin. Plus grave encore est le risque de « neuro-hacking » (Yuste et coll., 2017) est réel puisque selon les dispositifs, ils sont connectés à Internet et ne sont pas à l’abri d’actes malveillants.

Dans ce rapport, on nous explique qu’un objectif visé par le BCI est l’amélioration de la condition humaine, inégalités sociales. Et comme nous pouvions le supposer, la frontière entre l’amélioration humaine et la thérapie est notoirement vague, d’autant plus que des technologies sont actuellement développées pour des traitements expérimentaux (Baldwin et coll., 2013).

Plus loin dans le document commencent à émerger les velléités militaires avec l’intérêt d’agences gouvernementales, telles que la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis. Là, on cherche à accroître la capacité cognitive des soldats au travers des BCI.

https://lilianeheldkhawam.com/2023/07/07/la-poussiere-neurale-implantable-permet-un-enregistrement-sans-fil-precis-de-lactivite-nerveuse-compilation-de-publications-de-darpa/

Les interrogations sur les droits de propriété ne sont pas en reste !

L’utilisation des systèmes BCI soulève des questions ELSI sur la propriété des données et la propriété intellectuelle, sans parler de la propriété de l’appareil. La quantité de données générées et partagées par les dispositifs BCI augmente considérablement grâce à la commercialisation de nouveaux dispositifs connectés aux réseaux et aux plateformes numériques… Et à qui appartiennent-elles ? On n’en sait rien. On nous dit que l’on pourrait faire valoir que les patients ont un droit sur les données personnelles générées dans le cadre de leur traitement ou de leur étude (Naufel et Klein, 2020). Selon la formulation, la chose ne semble pas si sûre…

Dernier mot au sujet du BCI. Il peut être bidirectionnel. Cela signifie que les flux d’informations circulent dans les deux sens machine-humain et vice-versa. La machine étant un outil aux mains de collaborateurs, nous pouvons imaginer les conséquences que cela peut avoir en matière de contrôle de la pensée des populations.

De fait, une société cybernétique pourrait mettre un terme à la vie naturelle sur terre. Wiener ne pouvait l’ignorer :

« Dans le passé, une vision partielle et inadéquate du but humain n’a été relativement inoffensive que parce qu’elle s’est accompagnée de limitations techniques… Ce n’est qu’un des nombreux endroits où l’impuissance humaine nous a protégée de l’impact destructeur total de la folie humaine. [2] »

Nous sommes en plein dedans.

Non seulement la machine à gouverner est d’ores et déjà opérationnelle, mais en plus, elle semble avoir des velléités de phagocytage de l’humanité et de la nature qu’elle cherche à vampiriser avec la complicité des représentants politiques.

Nous finirons ce chapitre avec une structure qui représente la machinerie globale qui permet à la machine de gouverner avec, par, et pour l’élite financiarisée.

Nous nous bornerons à représenter trois niveaux de composants constitutifs et autant de sources de data.

Le 1er niveau est celui de la technosphère qui correspond à la base matérielle, représentant l’ensemble des outillages disponibles qu’ils soient électro-informatiques ou pas. Nous y retrouvons aussi toute la famille de matériel GSM. Grâce à ce niveau, tout objet, tout animal, tout être humain, toute ressource peuvent être directement reliés aux serveurs collectant les data, puis gérés, compilés et stockés dans les fondations du modèle. Ce niveau correspond au corps technosphérique.

Le 2e niveau est celui de la biosphère qui recense et relie toutes les ressources vivantes. L’ensemble des ressources et des activités se déroulant à ce niveau est répertorié dans un système digitalisé de la famille de la blockchain. Le corps vivant de l’organisme machine correspond à ce niveau.

Le 3e niveau qui est le top niveau qui précède le point de convergence tant recherché par les adeptes de la noosphère (point Oméga) ou par ceux de la Singularité correspond à la connexion généralisée des cerveaux autour de ce qui est communément appelé intelligence artificielle. Les cerveaux humains vont alimenter l’IA pour la rendre plus intelligente et plus humaine afin de lui offrir les bases pour sa déification. L’ensemble de ce niveau correspond au cerveau planétaire qui servira les élites qui auront échappé au cyberesclavage par l’interface cerveau-machine. D’ici jaillirait l’esprit global planétaire conformément au référentiel matérialiste des élites.

Les échanges qui se feraient entre le 2e et le 3e niveau passeraient par le métaverse. D’où l’importance de la virtualisation de la réalité.

Cet ensemble de trois étages est posé autour d’un axe alimenté par la lumière bleue de la fibre optique. Cet axe luminescent véhiculé par la fibre optique dont la gaine intérieure porte le nom d’âme pourrait par extension représenté l’âme de la planète-machine.

Question ultime ? Qui a préparé les 2 documents avant qu’ils n’atterrissent sur les tables des uns et des autres. Autre chose, nous ne doutons pas que des textes similaires ont fait le tour des États de la planète…




L’Intelligence Artificielle n’existe pas !

Conférence de Luc Julia

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam

Discours d’introduction de la conférence « IA & éducation », organisée par France Université Numérique, et qui s’est déroulée les 8 et 9 juin 2023 à Pantin. France Université Numérique.

Voilà une excellente explication de texte de l’IA qui parle à notre propre intelligence. Rien à voir avec les discours propagandistes et biaisés des médias grand public.

Luc Julia est un intervenant des plus qualifiés du domaine de l’IA.

Nous retiendrons que :

  • il n’y a pas une seule IA, mais plusieurs,
  • les IA développées sont des systèmes experts qui fonctionnent grâce à des sommes de données gigantesques, qui d’ailleurs posent de très gros problèmes au niveau du stockage.
  • Les IA sont incapables de créer, d’inventer, de s’adapter, de négocier,
  • elles s’appuient sur des données vraies ET fausses, qu’elles ne sont pas capables de trier en fonction d’une vérité de référence,
  • quand on doit trier les données pour en évacuer les aberrances par exemple, il faut une intervention humaine rendue impossible vu la taille des bases.
  • le cerveau humain reste largement supérieur dans ses facultés multiples à n’importe quel système expert,
  • etc.

Nous commençons à comprendre grâce à ce genre de spécialistes que l’IA ambitionnée par Planète finance est IMPOSSIBLE à réaliser sauf si on lui adjoint les cerveaux des humains.

Cela explique la pression mise sur la société humaine pour connecter le cerveau à la machine. Bon gré, mal gré. La nanotechnologie devrait, en théorie toujours, s’occuper de nos réticences (aérosols, injections, etc.). Pour vous en convaincre, voici une vidéo que j’ai reçue récemment. On y voit le Dr James Giordano fournir des explications très détaillées de ce qui existe déjà. Pour le reste, je vous recommande nos précédentes publications sur la poussière neurale ou les conférences de Humanity 2.0 du Vatican.




Oswald Spengler et la stérilité des Européens vers 1920…

Par Nicolas Bonnal

On va parler de Spengler, mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens sont morts depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu…

Dans mon recueil sur les penseurs allemands, j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il amène ; on les retrouve chez tous les grands penseurs allemands ou autrichiens, y compris les juifs.

Dans son petit texte sur la guerre, voici ce Freud écrit sur la culture :

« Et voici ce que j’ajoute : depuis des temps immémoriaux, l’humanité subit le phénomène du développement de la culture (d’aucuns préfèrent, je le sais, user ici du terme de civilisation.) C’est à ce phénomène que nous devons le meilleur de ce dont nous sommes faits et une bonne part de ce dont nous souffrons. Ses causes et ses origines sont obscures, son aboutissement est incertain, et quelques-uns de ses caractères sont aisément discernables. »

Voici les conséquences de ce développement culturel si nocif à certains égards, et auxquelles nos élites actuelles se consacrent grandement :

« Peut-être conduit-il à l’extinction du genre humain, car il nuit par plus d’un côté à la fonction sexuelle, et actuellement déjà les races incultes et les couches arriérées de la population s’accroissent dans de plus fortes proportions que les catégories raffinées. »

Goethe lui rêvait déjà du paysan, pas encore trop pollué par la civilisation :

« Notre population des campagnes, en effet, répondit Goethe, s’est toujours conservée vigoureuse, et il faut espérer que pendant longtemps encore elle sera en état non seulement de nous fournir des cavaliers, mais aussi de nous préserver d’une décadence absolue ; elle est comme un dépôt où viennent sans cesse se refaire et se retremper les forces alanguies de l’humanité. Mais allez dans nos grandes villes, et vous aurez une autre impression… »

Et il insiste encore, au début du tome deuxième de ses entretiens avec Eckermann (voyez mes textes), sur l’affaiblissement des hommes modernes :

« Causez avec un nouveau Diable boiteux, ou liez-vous avec un médecin ayant une clientèle considérable — il vous racontera tout bas des histoires qui vous feront tressaillir en vous montrant de quelles misères, de quelles infirmités souffrent la nature humaine et la société… »

Venons-en au déclin de l’occident de Spengler. Dans le tome II et le chapitre sur les villes notre auteur écrit des lignes admirables sur la fin du tact cosmique. On écoute le maître :

« Ce qui rend le citadin de la ville mondiale incapable de vivre ailleurs que sur ce terrain artificiel, c’est la régression du tact cosmique de son être, tandis que les tensions de son être éveillé deviennent chaque jour plus dangereuses. N’oublions pas que le côté animal du microcosme, l’être éveillé, s’ajoute à l’être végétal, mais non inversement. Tact et tension, sang et esprit, destin et causalité sont entre eux comme la campagne fleurie et la ville pétrifiée, comme l’être et ce qui dépend de lui. La tension sans le tact cosmique qui l’anime est le passage au néant. »

Comme Mirbeau Spengler se rend compte que dans les grandes villes « toutes les têtes se ressemblent » :

« L’intelligence est le substitut de l’expérience inconsciente de la vie, l’exercice magistral d’une pensée squelettique et décharnée. Les visages intelligents se ressemblent chez tous les peuples. C’est la race elle-même qui se retire d’eux. Moins l’être sent le nécessaire et l’évident, plus il s’habitue à vouloir tout “éclairer”, plus l’être éveillé calme sa phobie par la causalité. D’où l’identification par l’homme du savoir et de la démonstration ; d’où la substitution aussi du mythe causal ou théorie scientifique au mythe religieux ; d’où enfin la notion d’argent abstrait, considéré comme pure causalité de la vie économique, par opposition au commerce d’échanges ruraux qui est tact et non système de tensions. »

Et comme je citais Mirbeau :

« … j’ai remarqué, à quelques exceptions près, que les villes, surtout les villes de travail et de richesses, qui, comme Anvers, sont des déversoirs de toutes les humanités, ont vite fait d’unifier, en un seul type, le caractère des visages… Il semble maintenant que, dans les grandes agglomérations, tous les riches se ressemblent, et aussi tous les pauvres. »

C’est dans La 628-E8, un livre prodigieux dont l’héroïne est une automobile.

Maigre divertissement urbain (Spengler de nouveau) :

« La seule forme de récréation, spécifique à la ville mondiale, que connaisse la tension intellectuelle est la détente, la “distraction”. »

Et tout amène logiquement à la stérilité qui frappe toutes les races et tous les peuples du monde en ce vingt-et-unième épris de grands remplacements et d’inintelligence artificielle. Spengler :

« Et de ce déracinement croissant de l’être, de cette tension croissante de l’être éveillé il résulte, comme conséquence suprême, un phénomène préparé de longue date, sourdement, qui se manifeste soudain à la claire lumière de l’histoire pour mettre fin à tout ce spectacle : la stérilité du civilisé. »

Ce n’est pas la culture de mort du pape polonais, c’est « le tournant métaphysique vers la mort » qu’incrimine plus justement Spengler (cela explique pourquoi les renaissances chrétiennes envisagées depuis deux siècles ont toutes échoué) :

« Ce phénomène est impossible à comprendre par la causalité physiologique, comme l’a tenté, par exemple, journellement la science moderne. Car il implique absolument un tournant métaphysique vers la mort. Certes oui comme individu, mais comme type, comme collectivité, le dernier homme des villes mondiales ne veut plus vivre : la phobie de la mort est éteinte dans cet organisme collectif. La crainte profonde et obscure qui s’empare du paysan, l’idée de la mort de sa famille et de son nom, ont perdu leur sens. Dans la continuité du sang, proche parent du monde intérieur visible ; on ne sent plus un devoir du sang, la condition dernière de l’être, une fatalité. »

Spengler sera rejoint par Freud sur ce point précis :

« Les enfants manquent non seulement parce que leur naissance devient impossible, mais parce que l’intelligence extrêmement avancée ne trouve plus de raisons pour sa propre existence. »

Problème auquel furent déjà exposés les Grecs et les Romains (voyez mon recueil sur leur décadence) et dont parla abondamment Ibn Khaldun. On voit bien du reste cette impossibilité — en Russie actuelle comme ailleurs — de repeupler. Les gens ne veulent/peuvent plus. Le dépeuplement venu de la civilisation nihiliste occidentale n’est pas ce besoin dont a parlé Hitler à Rauschning : c’est devenu un destin.

Sources :

https://www.dedefensa.org/article/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne

https://www.dedefensa.org/article/sigmund-freud-politiquement-incorrect

https://ia802903.us.archive.org/14/items/oswaldspenglerledeclindeloccident.esquissedunemorphologiedelhistoireuniverselle1923/Oswald%20Spengler%20-%20Le%20d%C3%A9clin%20de%20l%27Occident.%20Esquisse%20d%27une%20morphologie%20de%20l%27Histoire%20universelle%20%281923%29.pdf

https://lesakerfrancophone.fr/ibn-khaldun-et-notre-moderne-decadence

http://www.dedefensa.org/article/ibn-khaldun-et-le-modele-arabe-de-la-liberte-1

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2021/03/12/goethe-et-la-devitalisation-des-europeens-6303097.html

http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/09/28/goethe-et-les-entropies-du-monde-moderne-6093015.html




La France : état fasciste en route pour la guerre ?

[Source : mondialisation.ca]

Par Christian Leray

La liste des lois antidémocratiques passées depuis qu’Emmanuel Macron a été élu président de la France s’allonge quasiment chaque jour, ce qui commence à interroger sérieusement.

Des lois toujours plus liberticides

Début 2021, l’article 52 de la loi dite de « Sécurité globale » interdisait aux citoyens qui filmaient des violences policières de diffuser les images, car les agents « pouvaient subir des menaces ou voir leur vie privée atteinte ». Même si le Conseil constitutionnel (l’équivalent de notre Cour Suprême) avait retoqué cette mesure, les policiers ont depuis tendance à confisquer les caméras des gens qui filment, voire même à arrêter des journalistes…

https://www.cnews.fr/france/2023-03-23/manifestations-t-le-droit-de-filmer-les-policiers-1336002

Et ce n’était qu’un début. Toujours la même année, une autre loi avait permis aux policiers de ficher les gens en fonction de leur appartenance à un parti politique, à un syndicat ou en fonction de leur religion… On croyait ne plus jamais revoir cela après la 2e guerre mondiale. Mais Emmanuel Macron l’a fait !

https://www.la-croix.com/France/Le-Conseil-dEtat-valide-fichage-convictions-religieuses-opinions-politiques-2021-01-05-1201133268

Récemment, une loi a autorisé l’installation de caméras biométriques gérées par l’intelligence artificielle. Souriez, on vous géolocalise ! Le prétexte est la tenue des Jeux olympiques… Mais comment faisaient les autres pays avant ? Il n’est pas prévu de les retirer une fois l’évènement passé.

https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/03/23/jo-2024-les-deputes-autorisent-la-videosurveillance-algorithmique-avant-pendant-et-apres-les-jeux_6166681_3242.html

Cette semaine, une loi a été votée permettant aux autorités d’« activer à distance un objet connecté — comme un téléphone portable —, sa caméra et son micro pour géolocaliser ou procéder à des écoutes de suspects dans certaines affaires. »

https://www.lcp.fr/actualites/justice-l-assemblee-autorise-l-activation-a-distance-des-telephones-portables-pour

Dans le même temps, les autorités continuent d’avancer les projets d’identité numérique, de monnaie banque centrale, etc. Des systèmes qui une fois en place nous contrôleront totalement.

Mais ce n’est pas fini. Suite aux émeutes des derniers jours, le parlement français vient de voter une loi sur la « majorité numérique ».

Même si les autorités ne savent pas encore concrètement elles comptent s’y prendre, le but est de savoir (pour le moment) si la personne qui se connecte est majeure. Mais comment faire si ce n’est en créant une identité pour chaque internaute ? Cela signifie donc que l’on ouvre la porte à l’identification sur Internet, ce qui signifierait la fin de l’anonymat, avec des conséquences désastreuses pour la liberté d’expression…

Vers la mobilisation des personnes et des biens en cas de « menace » ?

Cela fait beaucoup d’un coup me direz-vous ? Et bien ce n’est pourtant pas terminé : le parlement français est actuellement en train de discuter de la dernière « loi de programmation militaire ». Celle-ci est quasiment adoptée et donnera au président français des pouvoirs exorbitants.

En l’état actuel du texte (qui doit être revu une dernière fois par l’Assemblée nationale), le président pourra déclarer la mobilisation des personnes et la réquisition de tous les biens pour à peu près n’importe quelle raison (menace de guerre, pandémie, changement climatique, etc.). Cet article de France Soir qui en traite est à lire absolument : Olivier Frot, La loi de programmation militaire impérative : vers un coup d’État masqué ?, le 5 juillet 2023).

Le paragraphe dans lequel l’auteur traite des « engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer » s’applique parfaitement à l’Ukraine par exemple.

Les mêmes mécaniques qu’en 1914 et dans les années 1930 ?

Tout comme le Canada et les pays de l’OTAN, la France est « engagée » avec l’Ukraine. Sachant que le président français, Emmanuel Macron, va disposer désormais du pouvoir de déclarer « la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services » en cas de « menace » et vus l’évolution de la situation et de l’arsenal législatif français, il devient tout à fait envisageable que la France s’engage militairement en Ukraine. Cela semble bien sûr inimaginable, surtout quand on pense à notre jeunesse, plus habituée aux écrans qu’aux « duretés de la vie ». Mais qui aurait pu penser dans les années 1930, seulement quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale, que le monde serait à nouveau plongé dans une guerre aussi horrible ?

Cette avancée vers la guerre est possible, car l’Ukraine est « neutre » : ce n’est ni un pays de l’OTAN (une organisation dont le but était à l’origine d’assurer la sécurité de l’Europe face à l’URSS et dont les membres doivent se porter une assistance mutuelle), ni la Russie (ou un BRICS). Donc il peut s’y dérouler une guerre « traditionnelle » sans crainte d’une guerre nucléaire (tant que le conflit reste cantonné à l’Ukraine et qu’il ne touche ni le territoire russe ni celui d’un pays de l’OTAN).

Actuellement la guerre d’Ukraine peut être considérée comme l’équivalent de la guerre d’Espagne (1936), lorsque les nazis ont utilisé leurs nouvelles armes, notamment les Stukas, tandis que les Français n’intervenaient pas. Elle permet de tester les nouvelles armes, les nouvelles stratégies, de mesurer la réaction et la préparation adverse. Résultat : même s’il y a bien sûr d’autres explications, la France se faisait balayer en 6 semaines quelques mois plus tard (la guerre d’Espagne se termine en 1939).

Sans parler des enjeux, côté russe, la guerre en Ukraine est l’équivalent de la guerre contre la Finlande (1939-40). L’URSS avait perdu cette guerre, pourtant facile sur le papier… mais a beaucoup appris, ce qui a lui permis de résister de justesse à l’invasion allemande en 1941. Sans cette guerre, l’URSS aurait perdu face aux nazis.

La guerre en Ukraine montre que l’armée russe est désorganisée. Cela va leur permettre de s’améliorer.

De l’autre côté, l’OTAN voit que sa capacité de production militaire est famélique : l’armée ukrainienne engloutit en quelques jours toutes les munitions et armes produites par tous les pays de l’OTAN… en un an ! De même l’OTAN a beaucoup de retard concernant les missiles hypersoniques (qui vont à plus de 20 000 km/h) et les avions de 5e génération.

L’OTAN comprend donc qu’il doit impérativement augmenter ses capacités de production et avancer le développement des nouvelles armes. Logiquement les budgets militaires explosent… comme dans les années 1930. On a vu ce que cela a donné.

On est aussi dans la situation de 1914. À cette époque, l’Allemagne montait en puissance et était sur le point de détrôner l’Angleterre. C’est cette montée en puissance qui a convaincu les Anglais de les entraîner dans une guerre (en utilisant les Français qui étaient faciles à fanatiser pour reprendre l’Alsace et la Lorraine). Par le jeu des alliances, toute l’Europe est entrée en guerre. L’OTAN pourrait conduire au même résultat.

Dans le même temps, il y avait de gros problèmes sociaux en Europe. La France, l’Allemagne, la Russie et l’Angleterre faisaient face à une montée du socialisme qui terrifiait l’oligarchie. Donc envoyer tous les contestataires se faire tuer n’était pas forcément une mauvaise affaire : le regard était détourné vers l’extérieur et le peuple ne pensait plus aux causes de sa misère. Les survivants n’ont pas eu la force de s’attaquer au système. Cela a très bien marché… sauf en Russie.

De nos jours, du point de vue de l’oligarchie la situation est inquiétante : on a l’« assaut » du Capitole aux USA, les camionneurs au Canada, les gilets jaunes et les émeutiers en France. L’oligarchie craint clairement des révolutions, surtout avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt qui provoquent une hausse ahurissante de la pauvreté si bien que la part du revenu des ménages pour le logement et la nourriture ne cesse de croître et atteint pour bien des gens des niveaux insupportables. Actuellement, en France, les dépenses de consommation alimentaire s’effondrent. Le peuple a faim et l’oligarchie sait que quand le peuple a faim, ça peut très vite basculer. Les révolutions commencent toutes comme ça.

Dans le même temps, il est possible que les Russes, voire les Chinois et les Iraniens, voire d’autres encore, soient eux aussi ravis d’envoyer leur jeunesse (et pas que) se faire massacrer. Poutine est populaire, mais moins chez les jeunes, qui n’ont connu que lui et veulent du changement. En Iran, où la contestation gronde, est-il nécessaire de faire un dessin ? Et en Chine, malgré son Crédit social et ses systèmes de surveillance dystopiques, envoyer des jeunes contestataires ne ferait pas forcément de tort.

Donc quand l’Ukraine ou le peuple français, ou les deux à la fois, seront vraiment au bout du rouleau, ce qui ne devrait plus tarder (d’autant que d’après Jacques Attali, le « porte-parole de l’oligarchie », un énorme krach financier devrait se produire dans les mois à venir)… il se pourrait que l’arsenal de lois passées par les autorités françaises risque d’entraîner mécaniquement le pays dans le conflit, avec fin des libertés, surveillance généralisée, mobilisation pour aller défendre l’Ukraine et confiscation des biens pour aider à l’effort de guerre.

Il ne s’agit là bien sûr que d’une supposition et cela paraît incroyable à seulement imaginer… Mais comme nous le disions plus haut, qui aurait cru dans les années 1930 qu’une énorme guerre allait à nouveau éclater ? Si les Français ne se réveillent pas maintenant, la ligne est toute tracée. Mais le problème est que la plupart ne se rendent pas compte de ce qui passe, persuadés que l’enjeu est de défendre un gentil pays attaqué par un grand méchant. Le fait que l’OTAN ne cesse de se rapprocher de la Russie, alors qu’il avait promis de ne « pas faire un pas vers l’Est » lors de l’effondrement du Rideau de fer en 1989, ne choque personne (en fait tout le monde l’a oublié). Et Poutine (loin d’être parfait) endosse, tel Sadam Hussein à la belle époque, le costume du grand méchant.

La table est donc mise, on n’attend plus que l’étincelle, comme en 1914, qui mettra le feu aux poudres. Une fois qu’elle aura éclaté, il sera trop tard : comme lors de toute guerre, la censure sera la règle et la propagande galvanisera les sentiments patriotiques. Nous ne serons que quelques-uns, inaudibles, à prêcher la paix. Il faut donc prendre la parole avant qu’il ne soit trop tard et nous devons appeler, voire forcer Russes et Américains à s’asseoir autour d’une table pour régler ce conflit ! Il est aberrant qu’en 2023 on ne puisse régler ce genre de guerres.

Et le Canada dans tout ça ?

Le Canada fait partie de l’OTAN et comme on l’a vu les statuts de cette organisation sont très clairs : à partir du moment où un membre est en guerre, alors tous les autres doivent lui porter assistance. Cela signifie que si la France (mais cela peut être la Pologne, l’Angleterre ou un autre) prend part au conflit, mécaniquement, tous les autres membres de l’OTAN, dont le Canada, seront impliqués. Nous sommes donc les premiers concernés par ce qui se passe en Ukraine, en France et plus globalement au sein de tous les pays membres de l’OTAN.

Christian Leray, M.A

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Christian Leray, Mondialisation.ca, 2023




Gilles Ghesquière : le CNT, les Khazars & l’Intelligence Artificielle qui ne remplacera pas l’Humain

[Source : Tribune Libre via PG]

Pour Tribune Libre, le 4 juillet 2023, Stéphanie Reynaud interviewe Gilles Ghesquière, architecte, ingénieur logiciel spécialisé dans la 3D, l’IA, le Web, etc., mais également ingénieur mécanicien/métallurgiste ayant une bonne connaissance des process industriels. Gilet Jaune et membre du Conseil National de Transition (CNT), il nous parle des objectifs du CNT, de Démosophie, de l’empire Khazar, de l’Intelligence Artificielle au service de l’Humain et d’espoir.
➡ Pour consulter le site de Démosophie : https://www.demosophie.com

[NDLR Gilles Ghesquière semble particulièrement optimiste et confiant dans les capacités de ce CNT.]