De jeunes adultes meurent en nombre record et ce n’est pas du Covid

[Source : epochtimes.fr]

[Illustration : Rapeepat Pornsipak/Shutterstock]

PAR JENNIFER MARGULIS ET JOE WANG

Le Dr John Campbell, professeur en soins infirmiers, lance l’alerte suite à une vague de décès inexpliqués. Selon les chiffres officiels examinés par lui, le nombre de décès est beaucoup plus important que ce qu’on admet communément. Il a examiné les moyennes des cinq à sept dernières années, ainsi que d’autres bien antérieures au Covid. Un grand nombre de ces décès en surplus surviennent parmi les jeunes adultes, dont certains sont initialement en parfaite santé.

Sur sa chaîne YouTube comptant 2,44 millions d’abonnés, le Dr Campbell a récemment partagé certaines statistiques officielles. Ces chiffres montrent que de jeunes personnes en bonne santé continuent à mourir dans des proportions insolites. Elles ne meurent pas du Covid.

Une semaine après avoir été publiée le 28 août, sa vidéo intitulée « Excess deaths, the data » [Surplus de la mortalité : les chiffres, ndt.], a été visionnée plus de 916.000 fois et a suscité plus de 20.000 commentaires.

Généralement, les articles de presse sur la mort d’athlètes, d’acteurs et de célébrités de renom ne rapportent qu’une facette de l’histoire.

Un champion de VTT en parfaite santé meurt à 37 ans

Durant son émission, le Dr Campbell a évoqué un de ces cas : le champion de VTT Rab Wardell. Le 21 août, Wardell a remporté le championnat d’Écosse de VTT, à Dumfries et Galloway, dans les Hautes Terres du Sud. Deux jours plus tard, l’homme de 37 ans est officiellement « mort dans son sommeil », victime d’une crise cardiaque. Sa fiancée s’est exprimée le lendemain de sa mort sur les médias sociaux. Elle a essayé de le maintenir en vie en pratiquant un massage cardiaque jusqu’à l’arrivée des ambulanciers :

« Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé. Si c’est réel, pourquoi est‑il parti maintenant – si sain et heureux ? », a tweeté Katie Archibald le 24 août.

« Il a fait un arrêt cardiaque alors que nous étions allongés dans le lit. J’essayais et essayais [de le maintenir en vie], et les ambulanciers sont arrivés au bout de quelques minutes, mais son cœur s’est arrêté et ils n’ont pas pu le ranimer », a‑t‑elle poursuivi.

« Le mien s’est arrêté avec lui. Je l’aime tellement et j’ai besoin de lui ici avec moi. J’ai tellement besoin de lui ici, mais il est parti. Je ne peux pas décrire cette douleur. »

Une tendance inquiétante

En analysant les données, le Dr Campbell montre que ces témoignages dans les médias font partie d’une tendance extrêmement inquiétante de surmortalité.

Les statistiques confirment un nombre de décès bien plus élevé qu’à l’habitude – au moins 1000 par semaine rien qu’au Royaume‑Uni. Ces décès en surplus ne sont pas dus au Covid‑19.

Selon le Parlement écossais, la surmortalité a augmenté de 11% au cours du dernier semestre. On s’attendait à un pic de mortalité hivernale dû au Covid. Mais au cours des six derniers mois, une fois le pic hivernal passé, la surmortalité est restée considérable.

Cette surmortalité apparaît dans tous les groupes d’âge, y compris chez les jeunes adultes en bonne santé.

Décès soudains chez les athlètes

Le Dr Campbell cite une étude publiée en juin 2022 dans The European Journal of Preventive Cardiology, selon laquelle 80% des morts subites chez les jeunes athlètes surviennent chez des personnes qui n’ont pas de symptômes préalables ou d’antécédents familiaux de maladie cardiaque.

Sans aucun symptôme initial, il n’est pas possible de dépister les personnes vulnérables.

Les décès excédentaires inattendus pourraient dépasser les décès dus au Covid

Selon le professeur Carl Heneghan, directeur du Center for Evidence Based Medicine de l’université d’Oxford, au Royaume‑Uni, la surmortalité a sensiblement commencé à suivre une tendance à la hausse vers la fin du mois d’avril 2022.

Ces décès excédentaires sont associés à des problèmes de circulation sanguine, au diabète ou au cancer selon le gouvernement britannique. Mais, comme le Dr Campbell s’empresse de le souligner, cela n’explique pas le facteur précipitant.

« Le schéma est similaire dans de nombreux autres pays. »

Si cette tendance se poursuit, ces décès excédentaires dépasseront ceux du Covid‑19 d’ici la fin de l’année.

Le Dr Campbell et de nombreuses autres personnes, dont Carl Heneghan, appellent désormais à une enquête nationale et internationale sur cette surmortalité, en utilisant les données des certificats de décès et les diagnostiques médicaux, ainsi que les examens post‑mortem effectués par des pathologistes spécialisés dans la découverte des causes sous‑jacentes des décès inattendus.

« Nous devons savoir pourquoi il en est ainsi. Cela devrait vraiment être fait de toute urgence. »

Comme il l’a mentionné dans des vidéos antérieures, en tant que professeur en soin infirmier, le Dr Campbell a préconisé des protocoles d’hygiène plus sensés face au Covid. À l’origine, il recommandait les vaccins.

Dans ses vidéos, le Dr Campbell n’annonce pas avec une certitude absolue le facteur de la surmortalité : il se contente de partager les chiffres. Il encourage les spectateurs à examiner les statistiques médicales par eux‑mêmes, à rester informer de l’évolution scientifique et à garder un œil critique.

20.000 commentaires associent les complications et les décès aux vaccins

Entretemps, les commentaires sous ses vidéos montre qu’on soupçonne la campagne mondiale de vaccination Covid d’être à l’origine de toutes ses morts excédentaires.

Un internaute, Marko Hart, écrit :

« Un très bon ami à moi est mort deux jours après son 40e anniversaire, cinq jours après sa deuxième injection. Un type en très bonne santé avec plusieurs marathons. Il est mort d’une crise cardiaque chez lui après avoir être sorti de la salle de sport une demi‑heure plus tôt. Aucune autopsie n’a été pratiquée même si sa femme en a fait la demande. C’est arrivé il y a sept mois ici, en Suède. Tu nous manques Michael. »

Un autre, sous le nom de « DonTheFurious », décrit une randonnée extrêmement difficile après avoir reçu son premier vaccin. Il connaissait bien le parcours pourtant et l’avait déjà fait trois fois par le passé. Cette fois‑ci, sa poitrine était lourde et il pouvait sentir un goût acide sous sa langue. Arrivé à l’étape finale, il s’est évanoui, a fait une chute de 30 mètres et a été découvert inconscient par le chien d’un randonneur. Il a dû être transporté par avion à l’hôpital.

« Lorsque j’ai expliqué aux médecins que je soupçonnais le vaccin d’être à l’origine de ce malaise, ils ont refusé d’envisager cette possibilité », écrit‑il. « Leur raisonnement est que je me suis évanoui à cause d’un coup de chaleur/déshydratation ».

L’homme est âgé de 38 ans sans antécédents de problèmes cardiaques.

Un troisième, Joe Macdonald, écrit : 

« Une de mes amies est décédée l’année dernière d’une insuffisance cardiaque après avoir reçu sa deuxième injection de vaccin Covid‑19, elle était en bonne santé, âgée d’une trentaine d’années, et n’avait aucun problème de santé sous‑jacent… Les médecins n’ont pas pu trouver la raison de sa soudaine insuffisance cardiaque et lorsque nous leur avons demandé si l’injection de Covid‑19 était la raison de sa mort, ils n’ont pas voulu faire de commentaire et ont refusé de discuter davantage sur le fait que les vaccins Covid‑19 pouvaient être une cause sous‑jacente possible. »

Toutes les histoires de ces internautes restent anecdotiques, ces récits de complications après la vaccination, ou ceux de décès soudains survenus de manière inexpliquée parmi leurs amis ou proches pourtant en parfaite santé – toujours est‑il que sous une vidéo, on en décompte des milliers.

[Voir aussi :
Surmortalité post boosters — pourquoi ce silence médiatique ? STOPPONS L’INJECTION EXPÉRIMENTALE !
Surmortalité en Europe chez les jeunes depuis cet été : pourquoi le Sénat refuse-t-il de publier les données de mortalité post-vaccinale ?
Des médecins allemands confirment à nouveau la corrélation entre vaccin et surmortalité
Surmortalité hors Covid-19 en Europe]

Matières étrangères dans le sang

Des travaux scientifiques récemment publiés pourraient contribuer à expliquer l’augmentation du nombre de décès excessif. Comme le décrit une étude de 60 pages publiée en août dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, une équipe de médecins italiens a étudié le sang de 1006 patients auxquels on a injecté des vaccins à ARNm COVID‑19 et qui ont ensuite consulté un médecin pour différents symptômes. Des corps étrangers ont été trouvés dans 94% de leur sang. Bien d’autres études rejoignent leurs conclusions.

[Voir aussi :
Nouveau rapport alarmant du groupe de travail sur l’analyse des vaccins en Allemagne et dans d’autres pays]

Ces résultats concordent avec l’expérience de nombreux professionnels chargés de préparer les corps pour les rites funéraires. Plusieurs embaumeurs de par le monde ont observé de nombreux « caillots fibreux et caoutchouteux de grande taille », assez longs, à l’intérieur des cadavres qu’ils préparaient pour l’enterrement. On ne sait pas encore si la cause de ce qui semble être un nouveau trouble de la coagulation est l’infection au Covid‑19, les vaccins contre le Covid‑19, les deux, voire autre chose.

Plus terrible qu’il n’y paraît ?

Le Dr Campbell a également souligné qu’au cours des deux dernières années, un grand nombre de personnes officiellement mortes de vieillesse naturellement et d’autres causes naturelles sont mortes du Covid. Le Covid a touché de manière disproportionnée les adultes plus âgés et ceux ayant des problèmes de santé sous‑jacents. Comme ces personnes sont déjà décédées, les taux de surmortalité devraient logiquement être devenu plus bas que ceux des années antérieures au Covid.

C’est pourtant l’inverse, au lieu d’observer une baisse des décès non liés au Covid, ces décès sont en hausse.

Par conséquent, l’augmentation de la surmortalité est d’autant plus terrible. Selon le Dr Campbell, les États‑Unis ont plus souffert, cumulativement, de la surmortalité que tout autre pays. Toute mort inutile est tragique. Mais une surmortalité de cette ampleur, en particulier chez les jeunes, est un sujet de préoccupation nationale et internationale.




La poliomyélite n’a pas été éradiquée par la vaccination, mais par le traitement des eaux !

Une propagande marchande intense prétend en permanence que la vaccination permet d’éradiquer toutes les maladies infectieuses et cite en exemple la poliomyélite1. Les médias instrumentalisent même un cas récent de poliomyélite survenu à New York pour appeler à la re vaccination et justifier l’état d’urgence décrété par le maire de New York.

Pourtant ce cas de poliomyélite est dû à la vaccination orale par un virus vivant qui a retrouvé sa virulence ! La méconnaissance des mécanismes de la propagation de la maladie par les médias s’affiche sans fard lorsqu’ils prétendent : « la vaccination est le seul moyen d’éradiquer cette maladie ».

Ce rappel de l’état de la science sur la transmission du virus et les limites de la vaccination anti-poliomyélite s’impose donc, particulièrement en cette période où l’éducation nationale prétendrait instruire les enfants sur « les vaccins ».

Mode de propagation de la poliomyélite

La poliomyélite est due à un entérovirus qui se multiplie dans les intestins des personnes infectées qui l’excrètent ensuite. La contamination des personnes saines se fait par voie féco orale : par la bouche en ingérant de l’eau ou des aliments contaminés par les selles d’un porteur du virus. Il n’y a pas de réservoir animal connu de ce virus.

Pour empêcher toute diffusion de la maladie, il suffit d’interrompre la chaîne de transmission. La protection individuelle consiste à ne boire que de l’eau potable. La protection d’une population repose sur la distribution généralisée d’eau potable et sur le traitement des eaux usées pour éliminer les virus avant de remettre l’eau en circulation. En cas d’impossibilité de recevoir de l’eau potable, il suffit de stériliser l’eau disponible en la faisant bouillir, comme l’énorme majorité des villages africains par exemple l’applique.

Prétendre que « la vaccination est le seul moyen d’éradiquer cette maladie » constitue donc une grossière contre-vérité témoignant d’une ignorance totale des données scientifiques ou du désir de tromper ses lecteurs pour faire vendre des vaccins (corruption marchande ?).

Les vaccins anti-poliomyélite et l’apparition de poliovirus circulants dérivés d’un vaccin

Dans les années 1950, la distribution d’eau potable n’était pas généralisée et la poliomyélite représentait une angoisse pour les familles. La mise sur le marché du vaccin poliomyélitique injectable (VPI) développé par Jonas Salk a été un soulagement général. Il est totalement sûr, mais son coût de production et la logistique associée à son utilisation en ont longtemps limité la diffusion à certains pays développés comme la France. Depuis que la qualité de l’eau de boisson est soigneusement contrôlée et l’assainissement des eaux usées assuré ce vaccin n’a plus aucune utilité pour les Français sauf pour ceux qui vont visiter les pays d’endémie, car même si un malade revient de ces pays il ne peut plus transmettre le virus.

Le vaccin poliomyélitique oral (VPO) a été développé par Albert Sabin, également dans les années 1950. Le VPO est d’un coût très abordable et facile à administrer, car il ne nécessite pas d’injection, il confère une bonne immunité générale et une immunité locale au niveau de l’intestin, réduisant par conséquent la transmission du poliovirus sauvage.

Mais comme il s’agit d’un virus vivant, il peut muter, induire la maladie chez certaines personnes vaccinées et établir des chaînes de transmission dans les pays où les conditions d’assainissement des eaux sont mauvaises. Ces variants baptisés « poliovirus circulants dérivés d’un vaccin » (PVDVc) ont été à l’origine d’épidémies de poliomyélite dans plusieurs pays tout particulièrement en Afrique où l’OMS venait à peine d’annoncer fièrement l’éradication de la poliomyélite qualifiant cet évènement d’« historique ».

Poliomyélite vaccinale

Selon des données de l’OMS, 1 271 cas de PVDVc ont été enregistrés dans le monde entre 2010 et 2015 avec une recrudescence actuelle : 96 cas de PVDVc en 2017, 104 en 2018 368 en 2019, 348 pour les 8 premiers mois de 2020.

Depuis 2018, il dépasse celui des poliovirus sauvages. La plupart des flambées de PVDVc ont été observées en Afrique, les autres se situant au Pakistan, aux Philippines, en Birmanie, en Ukraine, en Inde et au Laos. C’est pourquoi, en avril 2016, l’OMS2 a recommandé de remplacer le vaccin Sabin trivalent (types 1, 2 et 3) par le vaccin antipoliomyélitique oral à virus vivant atténué bivalent (types 1 et 3).

En Inde3, au moins 3 lots de vaccin oral contre la poliomyélite contenant 150 000 flacons ont été trouvés contaminés par le virus vaccinal polio de type 2.

Des pédiatres et statisticiens indiens ont mis en évidence une corrélation statistiquement très significative entre les campagnes de vaccination et la survenue de flambée de paralysie flasque non polio dans leur pays4 :

« Le programme d’éradication de la poliomyélite a réussi à réduire considérablement la propagation mondiale de cette maladie, ce qui a été réalisé grâce à l’utilisation de la vaccination par le VPO. Tout en louant cet énorme effort d’éradication, notre observation soutient l’hypothèse selon laquelle la fréquence d’administration de la poliomyélite pulsée5 est directement ou indirectement liée à l’incidence de la paralysie flasque non poliomyélitique »

Il et particulièrement choquant de voir les autorités de de New York, de Londres ou d’Israël instrumentaliser un cas de poliomyélite pour pousser à la vaccination alors que ce cas est la conséquence du vaccin oral administré dans un pays où la distribution d’eau potable et l’assainissement ne sont pas assurés.

Prétendre que le vaccin antipolio serait sans risque est donc contraire aux faits constatés.

Comment éradiquer la poliomyélite sans risque ?

Pour éradiquer la poliomyélite définitivement, il suffit de couper la chaîne de transmission du virus par l’eau contaminée. L’exemple en a été donné dans les pays riches où la consommation exclusive d’eau potable et l’assainissement des eaux usées a définitivement banni le risque d’épidémie de poliomyélite, succès abusivement attribué aux vaccins.

Dans les pays où la distribution d’eau potable est assurée, il n’y a plus de polio. Dans les pays sans eau potable, la polio persiste malgré les vaccins (Afghanistan et Pakistan).

Nous écrivions en 2018 : En France métropolitaine, en 2018, pour un enfant (…)6 on risque d’attraper la poliomyélite est nul, aussi puisque le virus a disparu de notre pays depuis plusieurs décennies, et qu’il ne peut se transmettre que par voie féco-orale, autrement dit par la contamination de la nourriture ou des boissons par les excréments d’un porteur de virus. La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable. Ce n’est pas le vaccin qui a vaincu la poliomyélite en Occident, mais bien l’hygiène et les compagnies d’assainissement des eaux. D’ailleurs les rares cas de poliomyélite observés dans ces vingt dernières années en Europe sont dus au virus du vaccin lui-même qui a retrouvé sa virulence.7

Plutôt que consacrer des sommes considérables à la vaccination antipolio, l’OMS devrait s’efforcer d’assurer la distribution universelle d’eau potable et d’assainir les eaux usées. On obtiendrait ainsi l’éradication de la polio, mais en plus celle des autres maladies transmises par les eaux souillées : choléra, typhoïde, dysenterie, hépatite A…

L’eau potable est plus efficace que les vaccins contre les maladies à transmission oro fécale !





L’Ukraine perd ses soldats, l’Europe son économie, tout cela pour rien

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Moon of Alabama – Le 7 septembre 2022

Lorsque l’Ukraine a lancé sa « contre-offensive » sur Kherson le 29 août, cela m’a effaré et j’ai jugé qu’elle était vouée à l’échec :

Pour briser les lignes russes, renforcées maintenant, il aurait fallu plus de troupes que celles qui étaient disponibles. Je suis sûr que les militaires ukrainiens savaient que cette offensive allait échouer. Pour des raisons politiques, Zelenski leur a ordonné de la lancer quand même. Plus d’un millier de vies ukrainiennes et russes ont été perdues pour rien d’autre que des gros titres à sensation et des considérations politiques.

Plus de 3 000 Ukrainiens sont morts maintenant dans l’offensive de Kherson, sans que celle-ci ait fait de progrès significatifs. Des centaines de chars et de véhicules blindés ont été perdus. Une douzaine d’avions et d’hélicoptères ukrainiens ont été abattus. Tout ce matériel provenait de « l’Ouest », qui a maintenant vidé son stock d’armes soviétiques. Il n’y en aura plus de sitôt.

L’Ukraine a ainsi laissé passer sa chance de s’opposer à toute nouvelle action significative de la part de la Russie. Actions qui se produiront bientôt.

Mais ce qui me dérange vraiment, c’est le bilan humain de cette offensive.

Je n’ai jamais été en guerre. Mais j’ai suivi une formation d’officier militaire à temps plein pendant plusieurs années, ainsi que des périodes de réserve de plusieurs mois dans des bataillons de service actif. J’ai lu beaucoup de livres et regardé des dizaines de films sur les combats en première ligne pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, en Corée, au Vietnam, en Afghanistan, etc. Si l’on réfléchit à ces événements et aux détails décrits dans les descriptions, on peut se faire une idée de ces conflits. Ensuite, il y a les calculs opérationnels, comme le nombre de tirs d’artillerie par kilomètre carré, la densité des troupes et le bilan de ces bombardements d’artillerie.

Les soldats ukrainiens n’ont jamais eu la moindre chance de résister à la puissance de l’armée russe. Pas la moindre. Cela était évident dès le début de la guerre. Il est illogique que le gouvernement ukrainien et ses partisans aient tenté de résister à cet assaut.

L’« Occident » aurait dû abandonner et faire les concessions que la Russie avait exigées. Il devra les faire de toute façon.

Le gouvernement ukrainien a étroitement contrôlé les médias et toute information provenant de la ligne de front. Nous n’avons eu que des rapports russes faisant état d’un grand nombre de victimes ukrainiennes. Certains doutent des chiffres donnés par les Russes. Moi, je n’en doute pas. Ils correspondent pour la plupart à ce que j’ai appris et à mes calculs.

Aujourd’hui, un journaliste du Washington Post a eu accès aux hôpitaux où les soldats ukrainiens blessés et impliqués dans cette « contre-attaque » tentent de se rétablir. Le rapport de John Hudson est sinistre, même s’il ne vient pas de la ligne de front et ne parle pas des scènes les plus graves :

Des soldats ukrainiens blessés révèlent le lourd tribut payé pour l’offensive de Kherson

Comme l’article est payant, je vais en citer de larges extraits :

Dans des chambres d’hôpital faiblement éclairées du sud de l’Ukraine, des soldats souffrant de membres sectionnés, de blessures par éclats d’obus, de mains mutilées et d’articulations brisées ont raconté les désavantages considérables auxquels leurs unités ont été confrontées dans les premiers jours d’une nouvelle offensive visant à expulser les forces russes de la ville stratégique de Kherson.

Les soldats ont déclaré qu’ils ne disposaient pas de l’artillerie nécessaire pour déloger les forces russes retranchées et ont décrit un écart technologique énorme avec leurs adversaires mieux équipés. Les entretiens ont fourni certains des premiers comptes rendus directs d’une poussée pour reprendre le territoire capturé qui est si sensible que les commandants militaires ukrainiens ont interdit aux journalistes de se rendre sur les lignes de front. …

« Nous perdions cinq personnes quand eux en perdait une », a déclaré Ihor, un commandant de section de 30 ans qui s’est blessé au dos lorsque le char dans lequel il se trouvait s’est écrasé dans un fossé. …

Les drones russes Orlan filmaient les positions ukrainiennes à plus d’un kilomètre au-dessus de leurs têtes, ont-ils dit, une altitude qui signifie qu’ils n’entendaient même pas le bourdonnement de l’avion qui suivait leurs mouvements.

Les soldats ukrainiens blessés ont déclaré que les chars russes émergeaient de fortifications en ciment nouvellement construites pour faire exploser l’infanterie avec de l’artillerie de gros calibre. Les véhicules se repliaient ensuite sous les abris en béton, à l’abri des tirs de mortier et de roquettes.

Les systèmes radar de contre-batterie détectaient et localisaient automatiquement les Ukrainiens qui visaient les Russes avec des projectiles, déclenchant en réponse un barrage d’artillerie.

Les outils de piratage russes ont détourné les drones des opérateurs ukrainiens, qui ont vu leurs appareils dériver, impuissants, derrière les lignes ennemies. …

Oleksandr a déclaré que les tirs d’artillerie russes étaient incessants. « Ils nous frappaient tout le temps », a-t-il dit. « Si nous tirons trois obus de mortiers, ils en tirent 20 en retour ».

Les soldats ukrainiens ont dit qu’ils devaient soigneusement rationner leur utilisation de munitions, mais que même lorsqu’ils tiraient, ils avaient du mal à atteindre les cibles. « Quand vous donnez les coordonnées, c’est censé être précis mais ça ne l’est pas », a-t-il expliqué, précisant que son équipement datait de 1989. …

La guerre électronique russe constituait également une menace constante. Des soldats ont raconté qu’à la fin de leur service, ils allumaient leur téléphone pour appeler ou envoyer des SMS aux membres de leur famille – une décision qui attirait immédiatement les tirs d’artillerie russes.

« Lorsque nous allumons les téléphones portables ou la radio, ils peuvent reconnaître notre présence immédiatement », a déclaré Denys. « Et là, les tirs commencent ». …

Les déclarations ukrainiennes de reprise de villages tels que Vysokopillya n’ont pas pu être confirmées, bien que les soldats interrogés aient déclaré avoir pu avancer dans certains villages précédemment contrôlés par les Russes. Ces soldats ont refusé de nommer ces villages, citant les instructions de leurs supérieurs.

Un groupe de journalistes du Washington Post qui s’est rendu lundi à moins de cinq kilomètres de Vysokopillya, dans le nord de Kherson, a été empêché d’entrer dans le village par les troupes ukrainiennes et n’a pas pu vérifier son statut. Un responsable local a déclaré que les forces ukrainiennes et russes se disputaient toujours le contrôle du village.

Il n’a pas été possible d’obtenir une image claire des pertes subies par l’Ukraine. 

Denys, assis bien droit sur son lit d’hôpital, a déclaré que presque tous les membres de son unité de 120 personnes avaient été blessés, mais que seuls deux avaient été tués.

Un soldat de 25 ans soigné pour des blessures dues à des éclats d’obus a déclaré que, dans son unité de 100 soldats, sept ont été tués et 20 blessés. Ihor, le commandant du peloton, a déclaré que 16 des 32 hommes sous son commandement ont été blessés et qu’un a été tué.

Les soldats ukrainiens blessés ont été répartis dans différents hôpitaux du sud de l’Ukraine afin de libérer les principales installations médicales de la région de Kherson pour l’arrivée de nouveaux patients.

Les soldats de la deuxième tentative de « contre-offensive » au sud-est de Kharkiv connaîtront le même sort.

À mon avis, les pertes ukrainiennes ne sont pas cinq mais dix fois supérieures à celles du côté russe. Une attaque, en traversant une steppe ouverte, contre une force blindée technologiquement supérieure est une mission suicide.

Les soldats russes ne sont pas autorisés à porter des téléphones portables. Je ne comprends pas pourquoi les soldats ukrainiens sont autorisés à en avoir et à les utiliser. Veulent-ils se suicider ?

Le suicide est aussi le destin vers lequel les politiciens européens ont engagé leurs économies et leurs sociétés. Qui ne sait pas que l’on a besoin d’énergie, aussi bon marché que possible, pour fondre l’acier, l’aluminium et le verre ?

SGM World News @SGMWorldnews – 10:13 UTC – 7 Sep 2022

BREAKING : 40 PDG de producteurs européens de métaux ont écrit une lettre ouverte à Ursula von der Leyen et à la Commission européenne pour mettre en garde contre la « menace existentielle » à laquelle fait face l’industrie à cause de la flambée des prix de l’électricité.

Pas de fonderie d’acier, pas de taxes des fonderies d’acier et de leurs travailleurs. Pas de fonderie d’acier, pas de remboursement des crédits qui lui ont été accordés. Les grosses pertes bancaires qui arrivent maintenant vont provoquer une autre crise bancaire grave. Moins d’argent pour l’État signifie moins de retraites et de soins de santé.

C’est ruineux pour les États européens et leurs habitants. Pendant ce temps, les politiciens américains, les idéologues néoconservateurs et les financiers à l’origine du projet d’utiliser l’Ukraine contre la Russie sont morts de rire.

Tuomas Malinen @mtmalinen – 8:53 UTC – Sep 7, 2022

Je vous dis que la situation en #Europe est bien pire que ce que beaucoup comprennent.

Nous sommes essentiellement au bord d’une autre crise bancaire, d’un effondrement de notre base industrielle et de nos ménages, et donc au bord de l’effondrement de nos économies.

Nous sommes également totalement à la merci des autorités, et nous savons très peu ce qu’elles ont prévu.

Seront-ils capables d’arrêter la crise bancaire, une fois de plus ? Je ne sais pas, mais j’en doute. 🤷♂🤔

L’Allemagne est probablement dans la pire des situations. Le chancelier Olaf Scholz a réagi à l’opération militaire russe par une moralisation hystérique dépassant toute rationalité. Son gouvernement dépend des politiciens verts de son cabinet. Ce sont des crétins idéologues. L’Allemagne, gravement menacée par des pannes d’électricité, va maintenant mettre hors service trois centrales nucléaires en parfait état et redémarrer de vieilles centrales à charbon sales qui étaient censées être démantelées. En quoi est-ce vert ?

Voici comment le président de la Russie voit les choses :

L’Europe est sur le point de jeter dans la fournaise des sanctions les résultats qu’elle a obtenus dans le développement de ses capacités de production, de la qualité de vie de ses habitants et de la stabilité socio-économique, épuisant ainsi son potentiel, comme le veut Washington au nom de la fameuse unité euro-atlantique. En fait, cela revient à faire des sacrifices au nom de la préservation de la domination des États-Unis dans les affaires mondiales. …

La capacité concurrentielle des entreprises européennes est en déclin, car les responsables de l’UE eux-mêmes les coupent des matières premières essentielles et de l’énergie abordables, ainsi que des marchés commerciaux. Il ne sera pas surprenant qu’à terme, les niches actuellement occupées par les entreprises européennes, tant sur le continent que sur le marché mondial en général, soient reprises par leurs mécènes américains qui ne connaissent aucune limite ni hésitation lorsqu’il s’agit de poursuivre leurs intérêts et d’atteindre leurs objectifs.

[Note de Joseph : d’un point de vue eschatologique, nous aurions affaire aux quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les mesures sanitaires amènent la maladie. Les mesures économiques (notamment contre la Russie) amènent la famine. Les mesures pour la paix amènent la guerre. Les médias amènent la peur. Et le tout produit la mort des corps et des âmes.]

Les prochaines élections fédérales en Allemagne auront lieu dans trois ans. On espère vraiment une sorte de coup d’État, mais je ne vois pas encore de mouvement dans ce sens.

Où sont les politiciens rationnels qui peuvent prendre la relève ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La maîtrise de la météo – une guerre secrète

[Source : Kla.tv]

Bien qu’il n’existe aucune preuve solide que la Terre se réchauffe réellement, on veut nous faire croire que l’utilisation extrême de produits chimiques est urgente pour refroidir notre planète. Les traînées croisées dans le ciel, appelées chemtrails, sont de fausses « traînées de condensation ». Elles empêchent la formation naturelle de nuages. Des escadrilles entières d’avions civils et militaires bloquent ou affaiblissent le développement naturel des nuages et le perturbent en répandant des composés chimiques toxiques et dangereux.

[Voir aussi :
Chemtrails (documentaire)
Documentaires pour les jours de pluie sur la géo-ingénierie et les chemtrails
Documentaire sur les chemtrails
Chemtrails : une collection de photos probantes ?
Géoingénierie : Un expert révèle que les Chemtrails sont bien réels
Est-ce qu’on joue à rendre la météo folle ?]

Transcription

Les événements météorologiques tels que ceux que nous vivons actuellement en Europe depuis des semaines et des mois en raison de la sécheresse prolongée ne sont pas, comme beaucoup peuvent encore le penser, des événements séculaires. Bien que ce soit difficile à croire, ce sont des pièces de puzzle planifiées de longue date dans le cadre des plans de bouleversement visant à dominer et à contrôler le monde entier et le cosmos. Le phénomène des traînées de condensation des avions, qui apparaissent souvent de manière croisée dans le ciel, sont des interventions dans le système climatique. Ce qu’on appelle des chemtrails font partie des mesures de géo-ingénierie destinées à lutter contre le réchauffement climatique. Depuis plus de vingt ans, des catastrophistes ont entrepris de contrôler les événements météorologiques. Ces manipulations de la météo font le jeu de l’économie pour la domination et le contrôle des ressources mondiales. De plus, c’est une affaire rentable pour les spéculateurs, qui peuvent réaliser en un rien de temps des bénéfices faramineux sur les marchés financiers internationaux. Kla.TV résume pour vous, chers téléspectateurs, les aspects du documentaire « Géo-ingénierie solaire – la guerre secrète » que chacun devrait connaître.

Le mot chemtrails [traînées de condensation chimiques] est d’origine militaire et se trouve dans le « Space Preservation Act » une loi sur la protection de l’espace. En 2002, un membre du Congrès américain a présenté un projet de loi visant à abandonner toutes les armes non-conventionnelles, y compris les chemtrails. Par armes non-conventionnelles, on entend des armes développées dans le but, d’une part, de nuire à l’espace ou aux écosystèmes naturels ou au climat, et d’autre part, de détruire une population ou une région cible sur Terre ou dans l’espace. Le projet de loi a certes été approuvé, mais avec des coupes draconiennes. La référence à une quelconque arme non-conventionnelle a été supprimée.

Aujourd’hui, ces chemtrails en particulier peuvent être considérés comme des pratiques illégales de géo-ingénierie. Un document déposé en 1996 et intitulé « Programme national », recommandé pour la modification moderne de la météo, est considéré à ce jour comme une preuve accablante de l’existence de changements climatiques et météorologiques massifs. Il devrait être un signal d’alarme fort pour ceux qui continuent à nier l’existence des chemtrails. Le document révèle en détail de nombreux programmes de modification de la météo aux Etats-Unis. Il est également question d’une commission spéciale chargée de coordonner les mesures destructrices de géo-ingénierie du gouvernement avec les autorités, les indépendants et les universités.

Le documentaire poursuit : « En 1995, l’US Navy a entrepris une vaste étude comprenant des dizaines de documents sur des techniques spécifiques de conception d’un contrôle global. Ce document est connu sous le nom de « Owning the Weather in 2025 », c’est-à-dire la maîtrise de la météo d’ici 2025. L’étude prétend n’être que théorique, mais après avoir consulté les diagrammes et les images, nous en avons déduit que dès 1995, les opérations de contrôle climatique et météorologique étaient déjà intégrées dans une phase d’implémentation avancée [implémenter : introduire, mettre en œuvre quelque chose]. En fait, notre ciel est strié, opaque et brumeux depuis au moins 1995. »

Que se passe-t-il exactement lorsque des avions répandent des chemtrails ?

Les chemtrails se composent du carburant d’aviation ordinaire [kérosène] et d’un additif. Edward Teller, l’inventeur de la bombe à hydrogène, a proposé lors d’un congrès sur le changement climatique qui s’est tenu en Sicile en 1997 d’utiliser des additifs dans le carburant de l’aviation civile. Depuis lors, ces produits chimiques ne sont plus seulement épandus par les avions militaires, mais aussi par les avions de passagers. Les avions de ligne qui présentent des traînées de condensation remarquablement longues et plus ou moins stables volent à des altitudes basses et très basses, où il est en fait totalement impossible de former de la condensation. C’est un fait prouvé et irréfutable que des additifs ont été ajoutés au carburant des avions. Le physicien Penna Corrado décrit qu’il n’y a pas grand-chose à calculer pour étudier la différence entre les chemtrails et les traînées de condensation. Il existe des livres et des textes de météorologie qui expliquent bien que les traînées de condensation sont des phénomènes qui se produisent à des altitudes de 8 000 m, avec des températures d’au moins – 40°C et une humidité d’au moins 60%. Alors pourquoi les traînées apparaissent-elles malgré tout ?

Elles apparaissent parce qu’elles sont produites artificiellement ! Il ne s’agit pas de condensation, mais de la combustion de ces additifs dans le kérosène. Cela entraîne la formation de fausses traînées de condensation et la chute de polymères [substance chimique composée de macromolécules] sous la forme de fins filaments – comme une toile d’araignée.

Les analyses de ces substances ont révélé la présence de baryum, d’aluminium, de manganèse et d’une série d’autres éléments. Les biologistes précisent qu’il ne s’agit pas d’éléments normaux de l’atmosphère. Ils confirment : « Les « chemtrails » sont un phénomène artificiel ! Le baryum provoque de gros problèmes de capacité de régénération musculaire et endommage le cœur ainsi que les organes internes. L’aluminium est un métal neurotoxique qui a un impact négatif sur le système nerveux. Il contribue à la démence et déclenche des maladies comme l’Alzheimer et le Parkinson. On a également trouvé du dibromure d’éthylène, un insecticide classé dangereux pour la santé par l’Agence de protection de l’environnement. Ces produits, répandus par les avions civils et militaires, chutent assez rapidement vers le sol. Ils ont été clairement identifiés comme des polymères qui s’enchaînent en filaments. En 2012 déjà, ces fibres ont été analysées par un laboratoire français agréé et les résultats ont été consignés dans un rapport d’analyse. Ce sont des organismes polymères complexes à base de produits chimiques de synthèse. Il faut retenir qu’elles constituent une menace pour la santé publique et une pollution de l’environnement. »

Quatre échantillons analysés contenaient différents composés : des produits de synthèse toxiques. Trois d’entre eux contenaient du DEHP, un plastifiant redoutable qui affecte le système hormonal et peut être dangereux pour la reproduction.

Les conséquences de la géo-ingénierie illégale se font sentir sur les populations : Les maladies neurodégénératives, les accidents vasculaires cérébraux et les tumeurs se sont aggravés au cours des dix dernières années.

Mais à qui profite l’« arme climatique » de la géo-ingénierie ?

Le va-et-vient incessant des avions dans le ciel peut être expliqué comme une activité dans laquelle les responsables tels que les compagnies aériennes, les multinationales pharmaceutiques, les laboratoires de recherche, l’industrie de l’armement, les centres universitaires, etc. ont des intérêts différents. L’objectif principal est de créer, par le biais des éjections, une atmosphère adaptée aux exigences militaires et civiles dans le domaine de la communication sans fil. L’oxygène et la vapeur d’eau dans l’atmosphère affaiblissent les conditions de communication radio, la qualité de réception des satellites, des radars, du GPS, du WiFi des antennes relais. La géo-ingénierie doit permettre d’améliorer les communications radio.

Contrôler les phénomènes météorologiques signifie maîtriser l’économie et contrôler les ressources. Par exemple, les récoltes peuvent être endommagées ou détruites en raison d’une sécheresse prolongée ou de fortes pluies. Mais par ailleurs, les multinationales de l’agroalimentaire développent des semences génétiquement modifiées qui peuvent survivre dans les zones de sécheresse !!!

D’énormes profits sont également réalisés en spéculant sur les marchés financiers. Alors que les entreprises doivent faire face à des crises inattendues, il y a tout un tas de gens qui s’enrichissent en bourse à un rythme incroyable. La planification et le conditionnement des prix et de l’offre sont le moyen de réaliser des bénéfices exorbitants. La géo-ingénierie illégale est un gâteau géant. Sa valeur est astronomique. Après que l’ouragan Katrina a dévasté la Louisiane, des millionnaires appartenant au « cercle junior » de Bush ont remporté des marchés aux enchères pour reconstruire les usines.

Quels sont donc les défis auxquels nous sommes confrontés et comment pouvons-nous agir ?
Nous devons tout d’abord comprendre que s’opposer uniquement à cela revient à se préoccuper uniquement des générations futures. Nous devrions plutôt essayer d’impliquer des biologistes, des médecins, des pharmaciens, des écologistes, des politiciens sérieux et sincères, et leur demander de contribuer à la résolution des problèmes avec toutes leurs connaissances et compétences. Il faut mettre un terme à cette évolution illégale et ne plus permettre la dissimulation. La géo-ingénierie est une pollution aussi importante que celle de l’amiante, mais elle est 10 000 fois plus forte et s’étend à presque toute la planète. De plus, toute une série de comités jouent un rôle important dans la mise en œuvre de ces programmes de géo-ingénierie, pour laquelle les membres et les scientifiques de renom diffusent constamment de la propagande. Il est urgent de les démasquer, ainsi que les négationnistes professionnels payés par l’État et par ceux qui créent les crises et tirent ensuite de la misère de gigantesques profits. Nous devons donc atteindre le plus grand nombre de personnes possible, à commencer par nos voisins, nos parents et nos amis. Car il ne s’agit pas seulement de notre santé, mais surtout de la santé et de la vie des générations futures et de notre belle Terre, qui est manipulée de façon systématique et artificielle par l’homme.

de wou/avr/jtb

Sources / Liens

Geoengineering- Der geheime Krieg
https://odysee.com/@BehindTheMatrix:7/Solares-Geoengineering—Der-geheime-Krieg-(2015):e

Erklärung „exotische Waffen“ Text – H.R.2977 – 107th Congress (2001-2002): Space Preservation Act of 2001 | Congress.gov | Library of Congress Was ist Geoengineering? Geoengineering-Governance | Umweltbundesamt
https://www.umweltbundesamt.de/themen/nachhaltigkeit-strategien-internationales/umweltrecht/umweltvoelkerrecht/geoengineering-governance#was-ist-geoengineering

Zusätzliche Sendungen: Wetterpatente: Wo die Katastrophenmacher hocken
www.kla.tv/19915

Wird das Wetter verrückt gespielt?
www.kla.tv/23225

Dokumentarfilm: The Dimming – Kriegswaffe Wettermanipulation
www.kla.tv/19334

Wer die Nahrungsmittelversorgung kontrolliert, kontrolliert die Menschen
www.kla.tv/23292




Nicolas Dupont-Aignan : « Macron nous prend pour des cons ! »

[Source : Sud Radio]




Surmortalité post boosters — pourquoi ce silence médiatique ? STOPPONS L’INJECTION EXPÉRIMENTALE !

[Surmortalité post boosters1]

Par Nicole Delépine

Attention à la rentrée et à la volonté aveugle de nos dirigeants de poursuivre les injections toxiques et inefficaces, ne serait-ce que pour suivre aveuglément les ordres de la Commission européenne, non élue et non compétente en médecine qui veut écouler ses énormes stocks de pseudo vaccins et poursuivre le programme de dépopulation qui n’est plus caché par personne.

Le ministre de la santé « nouveau » aurait dit que pour résoudre le problème des urgences, il suffirait de « vacciner » plus de monde. A-t-on bien entendu ? Et pendant ce temps-là les citoyens des pays injectés continuent à compter leurs malades (de maux inexpliqués…) et leurs morts qui évidemment n’ont aucun rapport avec l’injection… Combien d’enterrements inattendus… une nouvelle pathologie inconnue ? Bah ! voyons, comme disaient certains.

Dans 29 pays, il est apparu une corrélation entre les injections de rappel anti covid et un excès de mortalité globale (du premier semestre 2022) par rapport aux années antérieures. Ce doit être le mauvais œil ou le mauvais alignement des planètes. Les gens vont-ils ouvrir les yeux, enfin ?

Prouvé : les rappels causent un excès de morts

Notre croque-mort national tenait chaque soir un décompte du nombre de décès attribués covid. Alors, pourquoi les morts de l’injection expérimentale appelée à tort « vaccins » sont-ils invisibles sur nos médias ?

Quelque chose de bizarre se passe et on ne le trouve nulle part dans les nouvelles ! Regardez un JT de 20 h : rien sur rien…

Beaucoup plus de personnes meurent maintenant que durant les années précédant la vaccination sans raison évidente et cette surmortalité est largement ignorée par les médias. Où sont les trackers de la télévision qui gardent une trace des décès quotidiens en excès ? Et ce qui est étrange, c’est que cela ne se produit pas seulement dans un pays, cela se produit en même temps dans de nombreux pays qui ont beaucoup vaccinés. Dans ces pays les gens meurent plus que la normale et personne ne semble savoir pourquoi ni vouloir en rechercher les causes.

Vous pourriez dire que c’est à cause de covid que nous assistons à tous ces décès en excès… Mais non. Trop de gens meurent et ce n’est pas à cause de covid.2

Quelque chose d’autre en est la cause ! Nous avons été soumis à de nombreuses restrictions et fermetures au cours des dernières années soi-disant pour éviter des décès. Maintenant, trop de gens meurent et personne ne semble se poser de questions ou même désirer d’en parler. Silence, on tourne et on enterre. Et bien non, ça ne tourne pas rond du tout… ce sont les vrais croque-morts qui alertent. Ils n’ont jamais vu cela.

Cet été, en Grande-Bretagne, il y a eu 10 355 décès toutes causes confondues en (Angleterre/Pays de Galles) en une semaine (Semaine 32) ! Ce sont presque 1000 de plus que la normale et en seulement une semaine ! Par rapport à la moyenne sur 5 ans, il s’agit d’une augmentation statistiquement significative (=qui ne peut pas être attribuée au hasard) de 10,1 %.

En Norvège, il y a également eu une augmentation massive du taux de mortalité, avec 18% de décès supplémentaires au premier trimestre 2022 par rapport à la même période en 2021, et aussi en Allemagne, en Suisse, etc.

Si nous examinons la surmortalité chez les enfants âgés de 0 à 14 ans à travers l’Europe, il y a eu une augmentation HORRIFIANTE de 1101% de la surmortalité jusqu’à présent cette année par rapport à la même période en 2021. POURQUOI ?

L’analyse statistique montre qu’il existe en 2022 une CORRÉLATION EXTRÊMEMENT FORTE entre les rappels des pseudo vaccins et les décès. Cette surmortalité globale constitue un signal d’alarme et un élément de réflexion qui doivent être analysés plus finement. Nous devons chercher plus loin pour mieux comprendre la causalité. Et en attendant, protégez vos proches, vos amis.

« Quel est le mécanisme sous-jacent entre la surmortalité en 2022 et les injections de rappel ? Pourrait-il s’agir de décès immédiatement après les vaccinations et les injections de rappel ? Se pourrait-il que les boosters n’offrent plus de “protection contre la mort”, mais augmentent plutôt les chances de mourir de Covid ? Pourrait-il s’agir de taux de réinfections plus élevés chez les personnes boostées ? » 

Les chiffres officiels montrent qu’il existe une association statistiquement significative très forte entre la surmortalité en 2022 et l’utilisation des rappels COVID.

RELATION PROUVÉE : Boosters COVID et surmortalité en 2022 dans l’article suivant :

https://igorchudov.substack.com/p/proven-relationship-covid-boosters

Les données de M. Plothe sont choquantes. Il partage des diapositives de ses graphiques sur un large éventail d’effets des « vaccins », surmortalité, mais aussi baisses de fertilité.

EN 2022 UNE SURMORTALITÉ TOUTES CAUSES CONFONDUES EST OBSERVÉE DANS TOUS LES PAYS APÔTRES DE LA PSEUDO VACCINATION ANTI COVID

Cette surmortalité n’est pas observée dans les pays qui ont échappé aux injections forcées et multiples : ni en Afrique, ni à Madagascar, ni en Inde, pays peu vaccinés.

La cinétique de la surmortalité suit celle des rappels de vaccination. De tels faits avérés justifient des recherches de causalité urgentes, mais le silence des médias permet aux gouvernements d’éluder le problème. Combien faudra-t-il de morts supplémentaires pour qu’enfin les médias et les citoyens se saisissent enfin du problème ?

Il faut cesser ces injections inutiles au moins pendant plusieurs années afin d’en faire un bilan objectif, mais ce n’est manifestement pas le souci des dirigeants occidentaux.3


1 https://igorchudov.substack.com/p/proven-relationship-covid-boosters

2 Nos autorités le crieraient bien fort pour inciter encore à plus de piqûres et de rappel encore et encore…

3 Au contraire, le plan des globalistes du World Economic Forum de Klaus Schwab est en train de se réaliser sous nos yeux : faire baisser la population mondiale, comme ne cesse de le réclamer Bill Gates et compagnie depuis plus de 2 décennies.




Le vrai prix des biens de consommation

Nucléaire, énergie, sécurité, ce que les médias ne vous diront pas
Pénuries d’électricité ? La grande arnaque !

Par Alain Tortosa

Au commencement de l’argent, celui-ci se voulait une facilitation du troc.

Il n’était pas toujours facile de pouvoir échanger son blé contre une brouette si une des parties n’en avait pas besoin.
Ainsi fut inventée la monnaie dans le but de faciliter les échanges.

La valeur d’un bien étant conditionnée au labeur nécessaire pour l’obtenir, mais aussi de la rareté du produit.
Viennent ensuite des paramètres de plus en plus complexes comme l’économie d’échelle où la spécialisation, etc.

Comment se fabrique un prix ?

De nos jours le prix d’un produit est déconnecté de la réalité productive même si l’apparence peut parfois être trompeuse.

Si vous êtes un chef d’entreprise, vous pourriez me dire que le prix de votre produit est la somme :

  • Du prix d’achat des matières ou produits le composant,
  • Du coût des frais fixes (loyers, énergie, salaires).
  • De la marge bénéficiaire.
  • Des taxes et autres impôts.
  • Etc.

Mais même ceci est totalement faux, car votre prix final va être impacté à la fois par le marché (la concurrence), mais aussi par le prix que le client est prêt à considérer comme « acceptable ».

C’est ainsi que le prix public de certains produits peut être multiplié par 2, 5, 10, 100 ou même plus.

Tandis que pour d’autres ce sera l’inverse et vous devrez vendre votre lait à perte.

Même produit, différents prix

Comment expliquer que le prix d’un litre d’essence en Hongrie soit à 1,30 € tandis qu’il est de 1,80 € en France ?
Vous pourriez me dire que c’est les taxes. Oui… mais non.

Par exemple le site, l’Internaute1 a comparé le prix d’une cannette de coca au restaurant dans divers pays.
Le prix oscille entre 30 centimes en Inde et 3€ en France.

Ici encore, vous pourriez me rétorquer que c’est logique, car les salaires, loyers, etc. sont différents selon les pays, soit, mais…

Si la cannette n’est pas à 3 euros en Inde, ce n’est pas parce que les gentils commerçants indiens ne veulent pas escroquer leurs gentils clients, mais parce que le consommateur indien bouderait le produit qui serait inaccessible.

D’un point de vue comptable ou des charges fixes, une chambre d’hôtel coûte la même chose en basse saison sur la côte atlantique que le 15 août.
C’est même plutôt l’inverse, car un fort taux d’occupation permet des économies d’échelle.

Pourtant la nuit est facturée 3 fois plus cher en plein été uniquement parce qu’il y a plus de demande que d’offre et qu’il est admis par les vacanciers que ce soit plus cher.

Il y a ce facteur d’acceptation.
En octobre 100 % des chambres ne sont pas encore louées pour le mois d’août suivant. Et pourtant le propriétaire a déjà fixé son tarif habituel, soit 3 fois la somme hivernale.

Mais qui vérifie que l’établissement est plein pendant le mois d’août ?
Si tous les hôteliers affichent un prix identique alors rien ne leur interdit de garder un prix fort quand bien même la moitié des hôtels seraient vides.

De l’importance des trusts et des accords de non-concurrence.
Vous ne verrez jamais deux sociétés d’ascenseur se faire la guerre sur les contrats de maintenance afin de ne pas détruire la poule aux œufs d’or.

« Ce qui est cher est de qualité » et « ce qui est rare est cher »

Plus le prix est élevé et plus le produit est considéré comme ayant de la valeur.
Une Ferrari produite par millions et au prix d’une Twingo perdrait toute valeur ajoutée.

Pour une chaussure2 Air Jordan vendue 140€, le prix de production chez nos esclaves du tiers monde serait de 12€.
Vous pourriez me rétorquer qu’il faut bien payer le transport, les intermédiaires, etc.

Pourtant il est possible de trouver en France des chaussures neuves à 10€ en incluant le transport et les marges de tout le monde.
Imaginons que le coût soit de 0€ (je ne suis, hélas, pas loin de la vérité au regard du prix d’achat de quelques centimes et de la piètre qualité) nous pouvons dès lors affirmer qu’à marge identique, une Jordan pourrait se vendre 10 + 12 = 22 € en France !

Ce qui rendrait le produit sans le moindre intérêt aussi bien pour le fabricant que pour le client !

Le prix du carburant

Revenons un peu à notre essence3, nous voyons qu’au Venezuela, en Iran ou en Libye, le prix du litre est inférieur à 5 centimes (si ! Si ! C’est sérieux).

Ces pays producteurs ont fait le choix de faire profiter la population au lieu de la taxer.
D’autres comme la Norvège la vendent une fortune à leur peuple… il n’y a pas de petits profits.

En 2018 (avant la super escroquerie Poutine), un litre4 de sp95 coûtait environ 1,53€ le litre à la pompe et le prix du carburant arrivé en France ET raffiné était de 31% soit 47 centimes.

Comme vous pouvez le penser, ce tarif de 47 centimes est déjà un tarif d’escrocs qui inclut les marges colossales de Total aussi bien à la production qu’au raffinage ! (cf. quelques centimes à la pompe au Venezuela)

Notons que le coût du transport5 est marginal, estimé entre 5 et 10% de la marge brute du pétrole, soit peanuts.

Et pourquoi n’y a-t-il pas de concurrence sur le marché du pétrole ?
Tout simplement parce que les pays ont créé ou rejoint l’Opep6 qui, pays par pays, organise la production et donc la pénurie afin que le prix ne s’effondre jamais.
Tout ceci avec l’accord des États alors même qu’ils pourraient légiférer pour l’interdire.

Je n’ai jamais entendu l’Organisation Mondiale du Commerce annoncer qu’elle allait dissoudre l’OPEP.

Je précise que l’on nous bassine avec le pic de production depuis les années 1970.
Ce pic se veut le jour à partir duquel la production d’hydrocarbure ira à la baisse du fait de l’épuisement des ressources.
Cela fait plus de 50 ans qu’on nous le promet dans 2 ou 5 ans et cela fait 50 ans que la production ne fait que croître.
Il y a de fortes raisons de penser que ce pic de production n’existera jamais (des siècles) et que c’est un mythe.
Mythe entretenu à la fois par les écologistes pour nous faire croire que nous n’avons de choix que de passer à l’éolienne ou à la bougie, mais aussi par les industriels, car ce qui est rare est cher.

Escroquerie écologique qui nous vend du photovoltaïque ou de l’éolienne pour alimenter les voitures électriques7
Petite anecdote, la Californie a voté une loi annonçant la fin des voitures thermiques en 2035 tandis que le gouvernement local a appelé les propriétaires des voitures électriques à ne pas les recharger pour ne pas saturer le réseau électrique8

À propos des éoliennes je ne résiste pas au plaisir de vous dire que lorsque vous en voyez quelques tourner en l’absence totale de vent, cela ne relève pas d’un trouble visuel.
Afin de ne pas trop énerver le voisinage, il semble d’usage de les faire fonctionner à l’envers :

de l’électricité est injectée dans leur turbine pour les faire tourner.
Bien entendu ce gaspillage énergétique et cette manipulation sont justifiés autrement9.

Je suis incurable, dès que j’entends le mot « énergies renouvelables », je monte au créneau.

Je rappellerai donc que si les Allemands sont si dépendants du gaz russe c’est du fait de la fermeture de leurs centrales nucléaires sous la pression de la secte verte pro-dictature.
Gazprom10 a soutenu financièrement des ONG « écologistes » pour la construction de parcs éoliens et la fermeture de centrales nucléaires.
Je le rappelle pour la nième fois, non seulement les éoliennes ne sont pas renouvelables (utilisation de matières fossiles et terres rares), non seulement elles ne sont pas recyclables, mais surtout :

Elles fonctionnent peu la nuit, elles ne fonctionnent pas par grand froid (dans des pays comme l’Allemagne, quelle bonne idée !) et obligent donc à avoir des centrales thermiques au gaz qui tournent au ralenti, 24 heures sur 24 pour pouvoir être mises en route instantanément pour palier le manque de vent.

La mondialisation des prix

Pourquoi sommes-nous impactés en France par l’embargo russe (fou rire dans la salle pour le mot « embargo ») ou par le prix des tomates à Bogota ?

Nous devons cela principalement à Reagan qui a mis fin au peu de régulation qui existait encore11.
Le prix des matières premières, fer, aluminium et aussi de l’énergie (pétrole, charbon…), mais aussi les denrées alimentaires sont fixés au niveau mondial.

Cela veut dire que les prix sont désormais totalement déconnectés du coût réel de production mais uniquement le fruit d’une offre et d’une demande.

Si la demande mondiale sur le lait augmente alors l’éleveur français verra le prix d’achat de son lait augmenter et vice-versa.
L’exemple n’est pas parfait, car le lait liquide n’est pas un produit très transportable et donc le cours sera plutôt national, mais en revanche le lait en poudre ou le beurre le sont.

Le prix d’un produit agricole n’est même plus dépendant des aléas climatiques sur la planète, mais de la spéculation.
Spéculation qui peut même jouer sur le prix actuel du blé en pariant sur la prochaine récolte que l’on présumera bonne ou pas.

Notre monde est à ce point « merveilleux » qu’il est possible de spéculer sur des sécheresses et des famines.

Donc si aujourd’hui la moutarde est (était?) hors de prix ou introuvable en France, cela n’est pas directement lié aux stocks disponibles mais au bon vouloir des spéculateurs.
Certains ayant un pouvoir financier colossal.
Sans compter la contagion des marchés.
Si les prix augmentent alors tout le monde va acheter et cela va faire exploser les prix et inversement.
Les intermédiaires et les détaillants en profiteront aussi pour augmenter leurs marges toujours au détriment du client.

Prix de l’électricité et conflit ukrainien

En France nous avons décidé que le prix de l’électricité serait indexé sur le prix européen.

Ce même prix de l’électricité est lui-même indexé sur le prix de l’électricité fabriquée par des centrales thermiques et donc gaz et pétrole.

Ce qui est extraordinaire dans un pays ou plus de 75% de l’électricité était d’origine nucléaire (68% environ de nos jours depuis la dictature « verte »).

Pour « lutter contre la Russie » (version officielle) les fossoyeurs de la France et de l’Europe ont décidé de mettre en place un embargo sur le gaz et le pétrole russe.

Aubaine pour les marchés !

  • Qui dit embargo fait croire « pénurie ».
  • Qui dit « pénurie » entraîne une augmentation de la demande et des prix.

En réalité, seul le téléspectateur de BFM ou LCI peut croire qu’il y a un embargo.

Il n’y a évidemment ni embargo ni pénurie sur le marché mondial.
La Chine12, l’Inde, ou les Émirats arabes (pour ne citer qu’eux) ont augmenté leurs achats d’hydrocarbures ou gaz russe.
Russie qui croule désormais sous le cash grâce aux sanctions13.

Ces pays nous le revendent à prix d’or14, capitalisme oblige.

Et l’électricité dans tout ça ?
Le MWh15 est passé de 85€ à 1000€ en 1 an !

Pourquoi ?

  • Parce que le prix du gaz a augmenté uniquement par spéculation.
  • Parce que le prix du pétrole a augmenté en suivant le prix du gaz uniquement pas spéculation.
  • Parce que le prix de l’électricité a augmenté en suivant le prix des hydrocarbures.

Notre électricité nucléaire est-elle plus chère à produire depuis le début de la guerre entre l’Ukraine (les USA) et la Russie en 2014 ?

Bien sûr que non !

Le pétrole et le gaz sont-ils plus difficiles à produire, plus rares qu’avant la guerre alors même qu’il n’y a aucun embargo mondial ?
Absolument pas !

C’est exactement le même processus qui se produit avec la moutarde et nos importations de moutarde ukrainienne qui sont marginales.

Production d’électricité et de gaz en France

Le gaz16 représente 6 % de notre électricité, probablement à cause du parc éolien et des centrales nucléaires à l’arrêt.
Il permet de répondre rapidement à un accroissement temporaire de la demande.
Le gaz russe17 dans tout ceci ne représente que 17 % de nos achats !
De fait, il ne représente que 1 % de notre production électrique.
Et ce serait de nature à entraîner des coupures ou nous contraindre à ne plus nous chauffer ?

Hélas ! de nombreux Français ignorent cette réalité et gobent cette escroquerie.

Bilan production, importations, exportations

En 2020 la France a exporté18 77,8 TWh et importé 34,6 TWh.
Ce qui veut dire que nous avons 43,2 TWh de surproduction, de « marge »
La consommation totale était de 460Twh en 2020 (473 TWh19 en 2019), soit un excédent de 9 %.

Et ces 9% ne compenseraient pas la perte de 1% de gaz russe ?

Je ne peux résister et me dois de rajouter une couche « écologique ».

  • Si d’aventure il y avait un changement du climat mondial.
  • Si d’aventure ce changement était anthropique (dû à l’homme).
  • Si d’aventure la cause en était le CO2 (je vous rappelle que la quantité de CO2 dans l’air20 est de 0,04%).

Il se trouve que les centrales nucléaires rejettent 0% de CO2 et qu’elles sont donc « écolos » !

À noter que la température sur Terre serait de -18°C sans l’effet de serre21.

« Maintenance » des installations nucléaires françaises

28 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l’arrêt22 à la mi-août.
Les dernières nouvelles parlent plutôt de 32 réacteurs en sommeil.

Reporterre23 nous alertait déjà en septembre 2020 :

«  Sur 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt, soit près de la moitié. Les causes dépassent largement la fermeture récente de Fessenheim. La sécheresse, les avaries techniques d’EDF et le décalage d’opérations de maintenance à cause du Covid-19 ont profondément bousculé la gestion des centrales nucléaires. »

Ces 24 réacteurs arrêtés en 2020 n’ont pas empêché la France d’exporter 43 TWh cette même année.

Nous en avons actuellement 32 à l’arrêt deux ans plus tard, soit seulement 8 de plus.

D’autre part Reporterre24 précise que pour cette année :

« Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre (2022) : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, “afin d’optimiser leur disponibilité cet hiver” »

Cela veut dire qu’il n’y a déjà strictement aucun problème pour en relancer 18 sur 32 !

Il est précisé :

« D’après le calendrier envoyé par EDF à Reporterre, 26 des 31 réacteurs arrêtés au lundi 5 septembre devraient redémarrer d’ici le 25 décembre 2022. »

Quand bien même il y aurait un petit optimisme sur le calendrier, il semble évident que le nombre de réacteurs remis en route sera important !

Et oui, les réacteurs sont à l’arrêt pendant l’été, rien d’anormal25 !

« Les arrêts des réacteurs pour maintenance sont habituellement effectués pendant le printemps et l’été »

Les centrales nucléaires c’est comme les chauffe-eau au gaz ou les conduits de cheminée, on fait le ramonage ou la maintenance avant la saison froide.

Jouer sur la peur en affichant leur fermeture naturelle en été n’est que manipulation des masses.

Les réacteurs nucléaires ont produit26 379,5 TWh en 2019 (en tenant compte des arrêts pour maintenance). Ce qui correspond à une moyenne de 6,8 TWh par réacteur.

La surproduction en 2020 de 43,2 TWh correspond donc à l’équivalent de plus de 6 réacteurs.
Nous avions en 2020 une marge de production de 6 réacteurs !

Fukushima, sécurité nucléaire et danger du nucléaire, il faut raison garder

Revenons un instant sur l’accident de la centrale de Fukushima27.
À la différence des centrales françaises, celle-ci n’avait qu’un seul circuit d’eau dédié à la fois au refroidissement et à la production de vapeur pour les turbines.

En France il y a 2 circuits isolés avec un échangeur.
L’eau qui est chauffée par le réacteur est radioactive dans un circuit fermé (dans l’enceinte de confinement) tandis que le circuit qui fait tourner les turbines (à l’extérieur du bâtiment) n’est pas radioactif.

Les ingénieurs japonais avaient calculé une hauteur de vague de 9 mètres alors qu’il aurait fallu 14 mètres pour se protéger des tsunamis.
C’est la vague qui a noyé le système de refroidissement28 et détruit toutes les alimentations électriques qui n’étaient pas étanches.

À la différence de Tchernobyl, le système d’arrêt du réacteur a immédiatement fonctionné et il ne demeurait plus qu’un problème d’évacuation de la chaleur.

Le danger qui demeurait était le risque de fusion causé par la température extrême dans le réacteur.

À Fukushima, ils ont dû envoyer de l’eau de mer dans le réacteur pour le refroidir.
Cette eau combinée aux éléments radioactifs a entraîné la fabrication d’hydrogène qui a, par la suite, provoqué une explosion.
La grande différence entre Fukushima et Tchernobyl étant l’existence d’une enceinte de confinement.

Il est à noter qu’une petite partie du combustible s’est retrouvée sans eau, ce qui a provoqué un début de fusion et d’évaporation de matière radioactive.

Le nucléaire est-il dangereux ?

Un travailleur29 est reconnu décédé des suites de l’accident au Japon tandis que 4 autres sont reconnus malades.
En 2017, une dizaine de travailleurs30 parmi les milliers d’ouvriers du site étaient décédés, mais pour des causes diverses indépendantes de la radioactivité, comme des crises cardiaques ou des accidents.

En revanche, le Tsunami31 a officiellement provoqué 18 000 morts et disparus.

Une étude publiée en 2021 sur l’incidence de Cancer32 à Fukushima entre 2008 et 2015 (l’accident datant de 2011) n’a fait apparaître aucun changement significatif. Il faudra suivre l’affaire mais je vous invite à lire le chapitre de mon ouvrage consacré à Hiroshima.

Une autre étude s’est penchée sur les cancers de la thyroïde33 chez les enfants de Fukushima entre 2011 et 2017 soit jusqu’à 6 ans après la catastrophe.

Leurs conclusions étaient :

« Les différences régionales de dose de rayonnement n’étaient pas associées à un risque accru de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima dans les 4 à 6 ans suivant l’accident de la centrale nucléaire.

L’obésité peut être un facteur important pour un suivi ultérieur à Fukushima. »

En 2016 le charbon34 aurait provoqué la mort prématurée de 23 000 personnes uniquement en Europe !
Bien évidemment, tout le monde s’en fout !

Ce sang est sur les mains des « écologistes » allemands et des politiques corrompus qui ont fait fermer les centrales nucléaires entraînant mathématiquement la réouverture de centrales à charbon et au gaz.

Imaginez 23 000 morts dus à la centrale de Tricastin dans la vallée du Rhône ! Cela se traduirait par une révolution !

23 000 ce n’est rien à côté des 366 000 personnes qui seraient mortes en Chine35 en 2013 du fait des particules fines.

En 2018 on estimait que les énergies fossiles36 provoquaient 8 millions de morts par an, soit largement plus que le faux Covid.

Corrosion des centrales nucléaires françaises, il faut raison garder

J’ignore la raison principale ou la vraie raison qui a conduit à l’arrêt des 14 centrales pour corrosion.

Lors de visites de maintenance, on s’est aperçu qu’il y avait des microfissures dans un des circuits dit RIS37.
Ces RIS ou « circuits d’injection de sécurité » ont pour vocation de ne jamais être utilisés sauf en cas de grave accident.

Pour pallier le problème de perte de liquide dans le circuit primaire les centrales françaises ont non seulement un circuit primaire séparé, mais aussi le fameux RIS (utilisé dans toutes les centrales du monde).
Les RIS (il y en a plusieurs pour des redondances de sécurité) sont des réservoirs d’eau borée38 reliés au circuit primaire qui permettent de le réalimenter pour refroidir le réacteur dans le cas de perte d’eau.

Pourquoi de l’eau borée ?
Parce que le bore absorbe les neutrons et contrôle (ralentit) la réaction nucléaire.
Pour autant, le problème est et demeure la température.
Elle est de l’ordre de 400 à 500° et c’est la raison pour laquelle il faut absolument un système de refroidissement.
Le circuit primaire, l’échangeur et le circuit secondaires doivent pouvoir fonctionner pendant des mois après l’arrêt du réacteur jusqu’à l’obtention d’une température « acceptable ».

Pour qu’il y ait une catastrophe nucléaire due à une perte d’eau du circuit primaire, il faudrait que le réacteur soit au sec, que les deux RIS ne soient pas en mesure d’injecter de l’eau, que le circuit d’aspersion soit défaillant, que le circuit secondaire ne refroidisse plus (avec de l’eau ou de l’air), que les barres de combustible fondent et enfin que l’enceinte de confinement (le seul endroit qui contient de la matière radioactive) soit compromise.

Actuellement, il s’agirait de microfissures détectées par radiographie ou par ultrason dans des tuyaux en acier inoxydable de 30 cm de diamètre et d’une épaisseur de 3 cm !

Il y aurait aussi ce phénomène de corrosion dans certains circuits secondaires (non radioactifs).
J’entends qu’il est plus que raisonnable de les inspecter régulièrement, de remplacer des sections ou des coudes qui pourraient présenter un risque, mais de là à projeter des millions de morts…

Je précise que ce problème de corrosion n’est pas un problème de vieillissement car il semble apparaître QUE sur les nouvelles centrales. Ce serait donc un problème à la construction, problème qu’il est assez facile de résoudre.

Alors :

  • Sont-elles fermées parce qu’il y a un vrai problème ?
  • Sont-elles fermées pour vérifier s’il pourrait y avoir un problème ?
  • Sont-elles fermées pour une maintenance somme toute « normale » ?
  • Sont-elles fermées pour des raisons politiques (lobbies écolos, etc.) ?

Et surtout, vont-elles être redémarrées en temps et en heure, comme promis par le président d’EDF ?

N’oublions pas que notre « cher » Président avait promis la fermeture de 14 réacteurs39 d’ici 2035.

Cet effet d’annonce a eu des conséquences sur la filière et sur les investissements mais aussi sur la formation de personnels spécialisés bien que le nucléaire militaire (sous-marins, etc) ait continué à se développer en parallèle.

La filière pourrait ainsi souffrir de tensions dans les personnels comme il y a des tensions dans les hôpitaux suite à des décisions purement politiques.

Gaz, nucléaire, production, le principe de réalité permet donc de couper court à ce délire économique et énergétique qui nous est promis.

Risque de pénurie ?

Celle-ci relève bien d’une grande mystification et c’est un marronnier comme la rentrée des classes ou la saturation des réas à l’automne.

20 Minutes40 titrait en 2016 (il y a 6 ans!).

« Avec 21 réacteurs nucléaires à l’arrêt, la France va-t-elle manquer d’électricité cet hiver ? »

On vend de la peur tous les ans avec ce faux problème.

Alors la France pourrait-elle vraiment manquer d’électricité ?

Nous avons vu que si nous perdions l’intégralité du gaz russe sans compensation, nous aurions une perte de production de 1% alors même que nous sommes excédentaires de 9%.
Nous avons vu qu’il n’y aucun problème de production nucléaire et aucun problème pour les remettre en route.

La seule cause de pénurie ne pourrait être QUE politique

  • Si d’aventure l’Allemagne n’achète plus de gaz russe et ne compense pas par du pétrole, du charbon ou du gaz en provenance d’autres pays.
  • Si d’aventure la France fournit à l’Allemagne des quantités colossales et abusives d’électricité.
  • Si d’aventure la décision politique est prise de ne pas rouvrir les centrales à l’arrêt pour maintenance ou à l’arrêt parce que l’on est censé les fermer pour « sauver la planète » du réchauffement climatique.

Il serait effectivement envisageable de manquer d’électricité.
Et il suffirait alors de changer de Président pour retrouver la surproduction !

À qui profite le crime ?

Je ne suis pas dans le secret des Dieux et comme d’habitude il peut exister des intérêts convergents, concomitants ou divergents sur cette crise de l’énergie.

  • Elle est un moteur puissant de la peur et de la sidération.
  • Elle fait partie du plan du Grand Reset pour nous réduire en esclavage.
  • Elle est un des maillons de la lutte contre le « réchauffement climatique » et la mise en place du futur passe-carbone.
  • Elle permet donc d’accélérer la fin des droits de l’homme et d’installer la dictature mondiale pour des dizaines d’années.
  • Elle permet aux producteurs d’énergie d’accroître leurs fortunes colossales grâce à la peur et la spéculation.
  • Elle rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres (vive le libéralisme !).
  • Elle permet de renforcer Poutine et la Chine (ce qui n’est pas du goût de tout le monde).
  • Elle permet de relancer la filière nucléaire (tuée arbitrairement par Fukushima) garante d’une énergie dé-carbonée, d’une indépendance énergétique et d’une énergie peu onéreuse (quoi qu’en disent les manipulateurs de chiffres).

Retour à l’augmentation des prix

Le « ça augmente » constaté par le consommateur n’a donc pas de sens.
On lui en confère un parce que le blé ou l’électricité augmentent et qu’il « faut » le répercuter sur le prix de vente.
Alors même que cette augmentation n’en a pas d’un point de vue productif mondial.

Il n’y aucune raison pour que le gazole du tracteur soit plus cher.
Il n’y a aucune raison pour que le blé français coûte plus cher à produire et soit donc plus cher à la vente.

La « noblesse » du sacrifice de l’individu au profit d’un grand tout

D’un point de vue politique, tout ceci est présenté comme un acte altruiste, le sacrifice au service des autres (comme les injections expérimentales).

Il devient « noble » qu’une mère au foyer ne soit plus en mesure de nourrir ses enfants dès lors que la cause l’est aussi, « lutter contre le dictateur Poutine ».

Vous et moi savons que tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie.

Mais imaginons un instant que ce soit vrai, où est la noblesse dans l’autodestruction de son pays, de son capital productif, de son autonomie alimentaire, de son autonomie énergique (centrales nucléaires) et de la capacité de sa population à vivre dignement ?

Pouvez-vous me citer une guerre, un conflit dans lequel les riches ne sont pas devenus plus riches et les pauvres plus pauvres ?

Les famines se déclenchent principalement dans les pays pauvres (et peut être bientôt chez nous) non pas par la diminution « naturelle » (climatique) des productions agricoles mais :

  • Soit par la suppression des cultures vivrières (exemple : manioc) au profit de cultures d’exportation (haricot vert). Le comble étant l’utilisation de terres nourricières pour produire du « bio » carburant.
  • Soit par la spéculation sur les matières premières (exemple : cacao) qui privera les autochtones de la capacité financière à se les procurer.

Je rappelle à celles et ceux qui l’ignorent (cf mon ouvrage) qu’il suffirait de 10 milliards par an pendant 10 ans pour éradiquer (probablement définitivement) la faim dans le monde.

Le marché amasse actuellement des fortunes colossales sur notre dos de moutons dociles ou ignorants.

Dans un monde « normal », il n’y avait aucune raison pour que les nectarines coûtent une fortune cet été.

Mais ultralibéralisme oblige, chacun cherche à augmenter ses marges, ses profits, du producteur au détaillant.

Nous sommes les dindons de la farce, les imbéciles qui regardent les prix augmenter et qui se disent « qu’est-ce qu’on y peut ? ».

Noirceur

Où sont donc les politiques qui nous promettaient un monde meilleur, plus égalitaire et avec moins de souffrances ?

Les Français ont (officiellement) choisi de replacer à la tête du pays un homme qui nous explique année après année que l’avenir est horrible, et ce avec le concours zélé des journalopes.

  • Le pire est à venir.
  • Les prix de l’énergie vont exploser.
  • On va avoir des coupures de gaz et d’électricité (mais pourquoi donc?).
  • Les ménages devront se laver à l’eau froide, prendre une douche par semaine.
  • Ils devront se chauffer à 17°c, abandonner leur voiture puis perdre leur emploi.
  • Pour mourir dans quelques années du fait du réchauffement climatique.

Mais pour quoi (en 2 mots) ?

La réponse d’un point de vue économique et social est :

« Pour rien ! »

Il suffit aux maîtres du monde de claquer des doigts pour que la crise disparaisse en quelques heures.
Il suffit que des hommes politiques au service de leur pays (il y en a?) sifflent la fin de la partie et disent à tous les protagonistes : « vous reprenez les marges que vous aviez avant la crise !»
Et c’est tout…

Il n’y a aucun élément objectif pour créer une crise économique.

  • Ni virus.
  • Ni conflit armé.
  • Ni réchauffement climatique qui mettrait en danger l’avenir de l’homme.

La révolte, c’est pour quand ?

Mais pour cela, ce n’est pas en écrivant ce texte que les murs vont bouger !
Ce n’est pas en se fabriquant sa petite vie à l’abri du système dans un îlot de bonheur que les murs vont bouger !

Ce que d’aucuns appellent « solidarité » (d’un petit groupe) peut s’envisager comme « égoïsme ».

Devons-nous crever pour aider une Europe ou une Allemagne qui est trop conne pour avoir fermé les centrales nucléaires et trop conne en refusant d’acheter du gaz russe ?
Devons-nous par « solidarité » crever avec elle ?

Nous avons fait bouger les murs un tout petit peu aux dernières élections législatives.
Et pourtant nous n’avions pas les candidats du renouveau et de la liberté que nous désirions.

Malgré cela, en votant pour des professionnels de la politique, en votant pour ces candidats qui vivent du système, les murs ont un peu tremblé.

Naïfs sont ceux qui croient que si Macron avait eu la majorité absolue à la chambre nous en serions au même point.
Les masques seraient là, le passe sanitaire aussi et le passe climatique aurait déjà été voté.

Il nous faut profiter de cette petite accalmie, de cet œil du cyclone, pour partir ou repartir au combat dans l’union !
La classe moyenne de certains pays n’arrive plus à vivre dignement et se nourrir !
Les peuples en Europe (anglais, allemand, italiens, etc.) n’en peuvent plus !
Ils n’en peuvent plus de cette caste politique qui nous conduit à la dictature mondiale, à notre appauvrissement, et à la fin de nos libertés.

En France la dictature utilise encore la planche à billets pour nous museler.
Miraculeusement le litre d’essence et passé de 2,2 euros à 1,50 euro alors même que l’embargo russe est toujours présent.
Le gouvernement a acheté la paix sociale à l’école en augmentant les enseignants qui n’hésiteront pas à obliger à nouveau la muselière si elle était obligatoire.

Nous voyons bien une forte augmentation du prix des denrées alimentaires mais la baguette n’est pas à 100 euros.
Pourtant si l’hyperinflation arrive elle passera à 100 ou même à 1000 euros.
Mais là il sera probablement trop tard.

Alors la dictature a prévu le coup, elle s’est bien débrouillée pour dire que si nous bougeons, la loi martiale sera promulguée et que cela terminera dans un bain de sang.

Mais n’avez-vous pas compris que si nous nous levons, ils n’auront de choix que de s’exiler dans un pays lointain pour éviter d’avoir leur tête au bout d’un pic ?

Allons-nous être aussi paralysés et stupides que les peuples opprimés à travers l’histoire ?
Allons-nous attendre, ne rien faire, dire que ça va passer ou qu’il n’y a rien à faire ?
Allons-nous dire « il est hors de question que je manifeste avec machin car il est d’extrême droite ou trotskiste » ?
Allons-nous faire passer les ego avant l’objectif présent qui est de détruire cette dictature mondiale qui n’est qu’une dictature de chiffons ?

Vous n’entendez pas le bruit des bottes ?

Qu’attendons-nous donc pour harceler pacifiquement les médias du monde entier et leur montrer que nous sommes du côté de la justice, que nous allons gagner et qu’ils doivent choisir leur camp ?

L’AFP est à nous, pas à une minorité de pourritures !

Allons-nous laisser Radio-France41 être officiellement la voix de la dictature climatique stalino-libérale ?

Le gouvernement est à notre service, il n’est pas là pour diriger mais entériner les décisions du peuple, de la majorité du peuple et non d’une minorité au pouvoir.

Il est à notre service et non l’inverse.

NON !

Merci

Alain Tortosa

6 septembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220906-prix-produits-energie-penurie-arnaque.pdf

Notes et références



L’Europe sera-t-elle vaincue avant l’Ukraine ?

[Source : investigaction.net]

Yves Smith (Naked Capitalism) distingue le temps de la guerre militaire et celui de la guerre économique. Sur le champ de bataille, une victoire des troupes ukrainiennes semble hors de portée. Reste à voir quelle tournure prendra le conflit. Pour ce qui est de la guerre économique, les choses vont beaucoup plus vite. Et l’Europe apparaît d’ores et déjà comme la grande perdante. Explications. (IGA)


Par YVES SMITH

Pendant la période qui a précédé la crise financière, votre humble blogueur a fait remarquer que le temps de la finance allait plus vite que le temps du politique. Les acteurs du marché ont souvent eu un accès meilleur et plus complet aux informations importantes que les fonctionnaires, et ils étaient fortement incités à agir en conséquence.

En revanche, les entités réglementées étaient conduites à tergiverser et à bredouiller jusqu’à ce que les problèmes deviennent indéniables… Par ailleurs, les régulateurs eux-mêmes espéraient trop souvent que les blessures par balle se guériraient d’elles-mêmes comme par magie, plutôt que de risquer de devoir répondre à des questions embarrassantes qui nécessiteraient de passer en mode d’urgence.

Ces problèmes institutionnels et comportementaux ont été aggravés par le fait que des décennies de déréglementation ont produit un système financier étroitement interconnecté. Cela signifie, en termes simples, que lorsqu’un problème survient, il se propage dans tout le système trop rapidement pour être arrêté. Il n’y a pas assez de pare-feu naturels ou artificiels pour arrêter l’embrasement.

Dans le cas du conflit ukrainien, les commentateurs ont fait une fixation sur le calendrier de la poursuite de la guerre. Leur principal argument? Le fait que la Russie n’ait pas encore « gagné » (quelque soit le sens donné à ce mot) implique que la Russie est en train de perdre. La Russie et ses alliés ont pourtant repris 20% de l’Ukraine et continuent de gagner du terrain avec une simple force expéditionnaire de temps de paix. Les responsables russes ont également indiqué clairement qu’ils ne suivaient pas de calendrier. Certains analystes ont même affirmé que le rythme apparemment lent est à l’avantage de la Russie. Il ne leur permet pas seulement de poursuivre le conflit sans recourir à une mobilisation générale, il amène aussi l’Ukraine à mener la guerre sur la ligne de front russe, ce qui facilite la destruction de l’armée et des équipements ukrainiens loin des grandes villes où les pertes civiles seraient plus importantes. En outre, la ligne de front n’est pas trop éloignée de la Russie, ce qui facilite les ravitaillements.

Il existe toutefois une grande différence entre le moment où une guerre est gagnée ou perdue, et le moment où le vaincu dépose les armes. Par exemple, le sort de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale a été scellé lors de la bataille de Koursk, mais il a fallu attendre près de deux années complètes avant que l’Allemagne ne se rende.

Certains experts militaires occidentaux ont affirmé que l’Ukraine a perdu quelques semaines après le début de l’attaque des forces russes. Larry Johnson notamment a affirmé que l’Ukraine était fichue dès que la Russie a détruit ses radars, le commandement et le contrôle de ses forces aériennes ainsi que la plupart de ses avions. L’Ukraine ne pouvait pas organiser une contre-offensive contre des troupes utilisant une opération d’armement combiné si elle ne disposait pas d’un soutien aérien. Le colonel Douglas Macgregor a également déclaré publiquement que l’Ukraine avait perdu un mois après le début du conflit ; pour lui, la seule question ouverte était de savoir combien de temps nous allions poursuivre les combats pour tenter d’affaiblir la Russie.(([1] Certains, comme Scott Ritter, qui reconnaissent que la Russie est en train de gagner la guerre, soutiennent que ce serait quand même une défaite pour la Russie si elle ne l’emportait pas de manière décisive. Je ne sais pas trop à quoi cela ressemblerait, à moins que Ritter ne pense que le fait que la Russie ne s’empare pas de la partie occidentale de l’Ukraine équivaudrait à une défaite russe. Un changement de régime ou la « libération » des parties non russophones de l’Ukraine n’ont jamais été un objectif. Si la Russie prend la côte de la mer Noire, ce qui reste de l’Ukraine sera économiquement faible. Et Medvedev a laissé entendre que la Russie aimerait beaucoup voir l’Ukraine occidentale divisée. Mais je ne sais pas comment cela va se passer.))

Ainsi, si les officiels, les généraux de salon et la presse ont prêté une attention au moins intermittente au calendrier de la campagne militaire, ils n’ont pas fait grand cas du calendrier de la guerre économique.

Nous aurons l’audace d’affirmer que non seulement la guerre des sanctions contre la Russie a eu un spectaculaire effet de boomerang, mais aussi que les dégâts causés à l’Occident, et à l’Europe en particulier, s’accélèrent rapidement. Et tout cela n’est pas le fruit d’actions menées par la Russie(([2] C’est l’Europe qui a juré qu’elle se passerait de l’énergie russe d’ici l’hiver, sans mentionner que cela dépendait du remplissage complet de tous les stocks de gaz et que le robinet ne devrait pas être coupé avant l’automne. C’est déjà un comportement de « client infernal » : « Nous allons manquer à notre engagement de la manière qui nous convient le mieux et nous en vanter. »
Rappelons également qu’une partie de la perte d’approvisionnement de l’UE est due au fait que l’Ukraine a interrompu le transport par une ligne passant par Lougansk des semaines après que les séparatistes ont pris des territoires près d’une jonction stratégique, montrant ainsi que l’affirmation de l’Ukraine selon laquelle les séparatistes pourraient faire quelque chose de mal était inventée. Pourquoi ne pas attendre un incident pour priver l’Europe du gaz dont elle a besoin ? Mais personne, pas même un chroniqueur européen, n’a reproché aux Ukrainiens d’avoir pris une mesure préjudiciable à l’Europe.
L’approvisionnement de l’Europe a également diminué en raison du refus de la Pologne et de la Bulgarie de payer le gaz dans la monnaie contractuelle à la banque de Gazprom.
Rappelons également que l’Allemagne a volé les actifs de Gazprom Germania, mais que la Russie a riposté de justesse en sanctionnant les entités impliquées dans le vol (je n’ai encore vu aucune discussion sur cet impact…. la presse occidentale ne veut-elle pas l’admettre ?)
Quant au tollé provoqué par la réduction des expéditions sur Nord Stream 1, Poutine a proposé à plusieurs reprises de laisser l’UE utiliser Nord Stream 2. La Russie ne peut donc pas être accusée de refuser l’approvisionnement de l’Europe. Il s’agit de faire passer les egos institutionnels et personnels avant de servir le bien public.)), mais des coûts engendrés par la perte ou la réduction de ressources clés provenant de Russie, ces coûts s’accumulant au fil du temps.

En raison de l’intensité du choc énergétique, le calendrier économique évolue donc plus rapidement que le calendrier militaire. À moins que l’Europe ne s’engage dans un changement de cap majeur, et nous ne voyons pas comment cela pourrait se produire, la crise économique européenne est amenée à devenir dévastatrice avant que l’Ukraine ne soit officiellement vaincue.

C’est alors qu’ils rentraient de leurs vacances d’été que les dirigeants européens ont semblé réaliser que l’Europe traverse une crise économique grave et certainement durable.

Bien entendu, ils étaient suffisamment inquiets fin juillet pour consentir à réduire de 15% leur consommation d’énergie à partir du 1er août. Mais l’absence de toute planification ou de tout délai de mise en œuvre, avant même d’en arriver à cet inutile « volontarisme », a confirmé que cette mesure était surtout du vent.

La semaine dernière, Emmanuel Macron a fait trembler les experts en disant à la France qu’elle était confrontée à la « fin de l’abondance », c’est-à-dire qu’elle devait accepter une réduction permanente de son niveau de vie. L’Agence France-Presse a rapporté ses propos :

Cette vue d’ensemble que je donne – la fin de l’abondance, la fin de l’insouciance, la fin des présupposés – c’est finalement un point de bascule que nous sommes en train de traverser et qui peut conduire nos citoyens à ressentir beaucoup d’anxiété.

Face à cela, nous avons des devoirs, dont le premier est de parler franchement et très clairement sans être catastrophiste.

Franchement, davantage de catastrophisme serait approprié. Les prix de l’électricité sur le marché au comptant constituent un sérieux avertissement quant aux conséquences de la réduction de l’approvisionnement en gaz russe. Bon nombre de citoyens et d’entreprises sont désespérés face aux augmentations récentes et prévues des prix de l’énergie à court terme. Et pourtant, Macron présente ça comme quelque chose que les électeurs devraient accepter… parce que l’Ukraine! Et nous n’avons même pas abordé l’autre facteur de stress mentionné par Macron, à savoir l’augmentation des prix des denrées alimentaires en raison des sécheresses et des incendies.(([3] En France, il n’est pas déraisonnable de lier la crise énergétique au changement climatique, étant donné que dans l’équation, le facteur de l’eau complique le fonctionnement des réacteurs nucléaires.))

Nous nous en tiendrons à la crise énergétique. Comme nous l’expliquerons, si rien n’est fait – et nous verrons qu’il est difficile d’imaginer que quelque chose de suffisamment significatif soit fait, ce choc sera si grave que le résultat en Europe ne sera pas une récession, mais une dépression.

L’embargo pétrolier des années 1970 avait rapidement entraîné une multiplication par quatre des prix US, ce qui avait conduit à la fois à une grave récession et à l’inflation, c’est-à-dire la désormais célèbre stagflation. Si l’on compare avec la situation actuelle: la semaine dernière, les contrats à terme d’un an pour l’électricité en France et en Allemagne étaient plus de dix fois supérieur qu’il y a un an. Et ce, alors que le taux d’inflation sous-jacent dans les pays de l’UE était déjà élevé (9,8 % en glissement annuel en juillet pour l’Union européenne) :



Les prix au comptant ne sont pas encore aussi mauvais :

Notez que la plupart des subventions de prix et des limites aux augmentations concernent les ménages. Malgré tout, les augmentations à venir alimentent la crainte et la colère. Le 1er octobre, les foyers britanniques verront une augmentation de 80 % du plafond de leurs tarifs combinés de l’énergie et du gaz, avec une nouvelle augmentation prévue en janvier. Cette hausse fait suite à une augmentation de 57 % plus tôt dans l’année.

En temps normal, les entreprises paient le plein tarif. Par conséquent, il y aura des faillites d’entreprises à grande échelle.

Nous voyons déjà les premiers signes de détresse, comme les fonderies d’aluminium qui réduisent leur production ou ferment leurs installations. Extrait de l’article de Reuters du 25 août (visitez l’article original pour voir tous les détails du graphique) :

La capacité de production d’aluminium de l’Europe est d’environ 4,5 millions de tonnes. Sur ce total, environ 1 million de tonnes ont été mises hors service depuis 2021 et 500.000 tonnes supplémentaires sont menacées, selon les analystes de Citi.

Voici une liste des fonderies qui ont réduit leur production.

Les fonderies d’aluminium ne sont pas les seules victimes de la première heure. D’après France24 :

Les industries sont également touchées par la flambée des prix de l’énergie.

Les usines qui produisent de l’ammoniac – un ingrédient pour fabriquer des engrais – ont annoncé la suspension de leurs activités en Pologne, en Italie, en Hongrie et en Norvège cette semaine.

Et si les pertes peuvent survenir rapidement, la reconstruction prendra beaucoup de temps.

En théorie, l’Europe peut plafonner ou subventionner les prix.(([4] On peut supposer que cette pratique conduirait les compagnies d’électricité à devoir vendre de l’énergie en dessous du prix de revient… et qu’elles auraient donc besoin de subventions ou d’un éventuel renflouement. Cette réponse imposerait donc également des coûts fiscaux aux gouvernements. Et comme l’UE souffre déjà de l’inflation et a des règles budgétaires très strictes, il y aura beaucoup de réticence à sauver les gens en faisant exploser les budgets. L’UE pourrait recourir à davantage d’émissions d’euro-obligations, mais cela sera considéré comme inflationniste et pourrait affaiblir davantage l’euro… ce qui entraînera une hausse des prix des matières premières et des importations. Il n’y a donc pas de solution miracle.)) Or, les prix élevés servent de mécanisme de rationnement. Par conséquent, si les prix sont subventionnés, d’autres formes de rationnement seront mises en place. Des coupures de courant ? Des plans de délestage ? Quelles entreprises et quels foyers seront privilégiés et quels autres seront sacrifiés ?

Sans tenir compte de l’affaiblissement de l’euro par rapport au dollar, l’UE n’a pas été confrontée ces derniers mois à une forte pression sur le marché pétrolier. Mais la situation pourrait se dégrader dans ce domaine également, sans atteindre le même niveau que pour le gaz et l’électricité. En effet, de nombreux experts pensent que la modération des prix du pétrole est due en grande partie à la baisse de la demande de la Chine, d’abord à cause des arrêts de production de Covid, puis à cause des vagues de chaleur. Si la demande de la Chine augmente, les prix du pétrole augmenteront aussi. Et si cela ne se produit pas, les Saoudiens menacent de réduire la production.

Tenant compte d’un déficit démocratique notoire et du fait que les Européens sont plus enclins que les Américains à descendre dans la rue lorsque les choses vont mal, il n’est pas difficile d’imaginer que les syndicats et les consommateurs vont protester… D’autant plus qu’ils ont déjà prévu de le faire. Extrait du Guardian :

La Grande-Bretagne est confrontée à une vague d’actions industrielles coordonnées par les syndicats en grève cet automne pour protester contre l’escalade de la crise du coût de la vie, révèle l’Observer.

Une série de motions déposées par les plus grands syndicats du pays avant le Congrès des Syndicats (TUC) le mois prochain exige qu’ils travaillent en étroite collaboration pour maximiser leur impact et « gagner » la lutte pour des augmentations de salaire liées à l’inflation.

Cette initiative, à laquelle participent les deux plus grands syndicats, Unison et Unite, intervient dans un contexte de colère croissante face à l’incapacité du gouvernement à convenir d’un ensemble détaillé de mesures d’aide aux familles après l’annonce, vendredi, d’une augmentation de 80 % des factures moyennes de gaz et d’électricité.

Bien qu’une action coordonnée ne soit pas une « grève générale », comme le proposent certains dirigeants syndicaux, la motion d’Unite donnerait au TUC la tâche de s’assurer que les débrayages soient synchronisés ou délibérément échelonnés pour avoir le plus grand impact possible.

Si la part des bénéfices des entreprises britanniques en pourcentage du PIB est comparable à celle des États-Unis, elles disposent d’une certaine marge de manœuvre pour augmenter les niveaux de rémunération sans augmenter les prix ou réduire la production. Mais étant donné les opinions néolibérales profondément ancrées et l’absence d’un gouvernement prêt à intimider les PDG pour qu’ils vivent avec moins (en commençant par réduire les salaires et les primes des dirigeants), nous risquons plutôt d’assister à des jérémiades et à une augmentation des prix.

Si les actions syndicales se généralisent en Europe, attendez-vous à une nouvelle version de la lamentation capitaliste qui avait marqué le début des années 70 aux États-Unis et selon laquelle les syndicats sont devenus « ingérables ».

Mais plus sérieusement, les entreprises et les ménages ne peuvent tout simplement pas supporter des augmentations de coûts énergétiques aussi élevées, surtout en hiver.

La réalité est que la coupure l’approvisionnement russe ne peut pas être corrigée par des dépenses budgétaires. L’intervention des pouvoirs publics ne peut rendre la situation moins douloureuse qu’à la marge. Il s’agit d’un problème d’économie réelle et il ne peut être résolu que dans l’économie réelle, soit en récupérant une grande partie de l’énergie russe, soit en trouvant de nouvelles sources d’énergie. Nous savons à quel point cette dernière solution a peu des chances de réussir. Le Premier ministre belge a ainsi été assez courageux pour dire tout haut ce qui est pensé tout bas, à savoir que la crise énergétique en Europe pourrait durer dix ans.

En théorie, l’UE pourrait essayer de se rattraper auprès de la Russie. Mais le temps pour cela est passé. Pas seulement parce que trop d’acteurs clés en Europe – comme Ursula von der Leyen et Robert Habeck – sont allés trop loin pour reculer dans la haine de la Russie. Et de toute façon, même s’il devait y avoir du sang dans les rues en décembre, ces responsables ne seraient pas chassés assez rapidement.

Le problème est surtout que l’Europe a fait sauter ses ponts avec la Russie, au-delà des seules sanctions. À plusieurs reprises, Poutine a offert à l’UE la possibilité d’utiliser Nord Stream 2. Même si la Russie n’utilise plus que la moitié de sa capacité, elle pourrait toujours se substituer entièrement aux anciennes livraisons de Nord Stream 1. Poutine a toutefois prévenu que cette option ne resterait pas ouverte très longtemps et que la Russie commencerait à utiliser le volume restant.

Poutine est sans doute plus enclin à la modération que beaucoup d’autres au sein du leadership russe. Mais il semble désormais politiquement intenable pour lui d’accepter de laisser l’Europe utiliser le Nord Stream 2 – en imaginant qu’il serait toujours disposé à le faire. Tout d’abord, la plupart de ceux qui ont plaidé la mise en service de Nord Stream 2 ont fait preuve de mauvaise foi, suggérant de remplir les installations de stockage de gaz de l’UE pour ensuite contester les paiements.

Il faut savoir que les installations de stockage de gaz de l’UE sont destinées à servir de complément. Elles ne peuvent pas contenir une année complète d’approvisionnement. Cette idée n’est donc qu’un pis-aller… qui montre que ses partisans ne savent rien faire à plusieurs niveaux. Par ailleurs, si l’on met de côté ce petit problème de l’UE, l’intérêt pour la Russie d’ouvrir le Nord Stream 2 serait de rétablir ses relations économiques avec l’Europe. Or, la position de l’Europe est qu’elle pense toujours que la Russie doit se plier aux intérêts européens, au lieu de traiter sur la base d’un bénéfice mutuel.

Deuxièmement, le déferlement de haine des Européens ordinaires à l’encontre de la Russie, comme en témoigne le boycott d’artistes et d’athlètes russes, et même la suppression de compositions russes dans des symphonies, a conduit de nombreux Russes à souhaiter bon débarras à l’Europe.

Troisièmement, alors même que la perte de l’énergie russe devient de plus en plus douloureuse, les dirigeants européens sont déterminés à continuer de punir la Russie, même si aucun des coups portés jusqu’à maintenant n’a été suffisamment. Ils discutent actuellement d’une septième série de sanctions. Les pays baltes ont fait pression pour que l’UE suive l’Estonie et cesse de délivrer des visas Schengen aux Russes. Si les Russes ne peuvent plus recevoir de visas Schengen, ils devront obtenir un visa pour chaque visite, et je comprends qu’il ne s’agit pas d’un visa de 90 jours, mais d’un visa qui spécifie l’heure d’entrée et de sortie.

Toutefois, la Commission européenne a déclaré que l’UE ne pouvait pas interrompre la délivrance de visas Schengen, mais que les États membres pouvaient le faire individuellement. J’ai l’impression que le fait que cette idée n’ait été dénoncée par aucun Européen de premier plan (même si c’est sous prétexte de saper Schengen et donc l’UE) n’est pas passé inaperçu en Russie.

L’issue semble donc inévitable : de nombreuses entreprises européennes feront faillite, ce qui entraînera des pertes d’emplois, des défauts de remboursement de prêts aux entreprises, des pertes de recettes publiques, des saisies. Et comme les gouvernements pensent qu’ils ont peut-être dépensé un peu trop généreusement avec les aides covid, leur approvisionnement d’urgence en énergie sera trop faible pour faire une grande différence.

À un moment donné, la contraction économique conduira à une crise financière. Autant une perte de confiance (justifiée) que des pertes et des défauts de paiement réels à ce jour pourraient conduire à un flux descendant suffisamment rapide.

Si la crise de septembre et octobre 2008 a été à ce point cataclysmique, c’est parce qu’il s’agissait d’une crise des produits dérivés. Ces produits ont généré un effet de levier considérable sur les pires expositions aux subprimes de l’économie réelle. Et ils ont considérablement concentré ces risques dans des institutions d’importance systémique comme AIG, Citigroup et Eurobanks.

Votre serviteur n’a pas une bonne idée de la situation actuelle de l’effet de levier, supposé mais pas vraiment caché. Bien qu’il y ait eu énormément de spéculation dans le domaine des cryptomonnaies, jusqu’à présent, leur descente en flèche ne semble pas avoir causé beaucoup de dommages à l’infrastructure critique des paiements traditionnels (les liens avec les banques de l’économie réelle ne semblent pas très importants).

Cependant, une préoccupation de longue date est qu’après la crise, les produits dérivés n’ont pas été apprivoisés. Le remède facile et évident serait d’exiger des marges adéquates. Mais des marges suffisamment élevées rendent les produits dérivés peu attrayants pour la plupart des utilisateurs… Et ceux qui sont sous-évalués, c’est-à-dire subventionnés par le gouvernement, sont un centre de profit important pour les grandes sociétés financières. On ne peut pas jouer avec ça !

Les produits dérivés ont donc été en grande partie transférés vers des chambres de compensation centrales. Ces chambres de compensation ne sont pas soutenues, mais elles sont largement considérées comme des entités trop grandes pour faire faillite. Elles constituent donc un point de rupture possible en cas d’effondrement du système financier.

En d’autres termes, la trajectoire de l’Europe semble susceptible d’entraîner une accélération de mauvais résultats, d’abord dans l’économie réelle, puis rapidement dans l’économie financière.

Et il semble tout à fait plausible que le ralentissement devienne aigu avant que la Russie n’impose ses conditions à l’Ukraine ou que le conflit ne soit gelé, à la manière de la guerre de Corée.

Une dernière note joyeuse : si les choses se dégradent à ce point, il est difficile de voir les États-Unis (liens bancaires et chaîne d’approvisionnement) et la Chine (forte perte de la demande d’un client clé) en sortir indemnes.

Source originale: Naked Capitalism

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

Notes :



Pio Moa (Les mythes de la guerre d’Espagne) : « Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment »

[Source : breizh-info.com]

Les gauchistes font et refont l’Histoire à leur guise depuis des décennies (et l’enseignent dans nos écoles et nos universités du fait de leurs positions majoritaires et influentes au sein de l’Éducation nationale notamment). La guerre civile qui embrasa l’Espagne de 1936 à 1939 n’échappe pas à la règle de la grille de lecture idéologique de la gauche, une grille qui, par définition, ne tolère pas la moindre remise en cause, pas le moindre débat (sous peine de mise à l’index, et parfois même, de poursuites judiciaires).

Alors quand l’ancien militant communiste Pío Moa sort, en 2003, un livre intitulé « Les mythes de la guerre d’Espagne » et qui a été traduit et édité cette année en Français (L’Artilleur), forcément, on s’étrangle à gauche. La thèse principale de Pio Moa ? L’ancien militant communiste, engagé dans les GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre), d’inspiration maoïste, remettait en cause la présentation établie de la guerre d’Espagne comme une réaction républicaine à un coup d’État « fasciste ». Il défend l’idée que la guerre civile et l’instabilité qui en a découlé (avant reprise en main par Franco) furent volontairement recherchées dès 1931 par la frange radicale de la gauche espagnole pour promouvoir la révolution.

Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l’origine du conflit n’est pas, en effet, le coup d’État raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole, mais bien la «  menace rouge  » que représentaient pour la démocratie les factions d’extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.

La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d’édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l’escalade  : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie.

Il n’en fallait pas plus pour qu’un mot soit lâché par les pourfendeurs de la liberté d’expression et de recherche historique : « Révisionnisme ». Il y a des sujets historiques qui confinent manifestement à la vérité religieuse. De nôtre côté, n’ayant que faire des hurlements hystériques de gauchistes qui sentent aussi sans doute le vente de l’Histoire tourner (et qui ont déjà suffisamment fait table rase de notre passé, ou tenté de le faire), nous avons lu le livre de Pio Moa, et incitons les esprits critiques à le faire, puis avons interviewé celui que la presse de gauche diabolise sans même lui tendre un micro. Le minimum pourtant lorsque l’on se prétend journaliste non ?

Breizh-info.com : Tout d’abord, quels sont les faits qui expliquent que, en tant que partisan de la gauche, vous ayez changé nombre de vos opinions depuis des décennies ?

Pio Moa : Des événements tels que le triomphe des « révisionnistes » (Deng Xiaoping) sur les maoïstes en Chine ou l’invasion du Viêt Nam par la Chine m’ont obligé à reconsidérer mes convictions antérieures, en particulier la solidité de la doctrine marxiste (par rapport à la théorie de Marx sur la tendance à la baisse du taux de profit capitaliste). Le marxisme est une théorie très solide si certaines de ses bases doctrinales ne sont pas remises en question. Mais si celles-ci échouent, comme cela a toujours été le cas, alors le marxisme ne peut que conduire à des erreurs et à des crimes.

Breizh-info.com : Pouvez-vous expliquer dans quel contexte vous avez écrit sur les mythes de la guerre d’Espagne en 2003, un livre qui vient d’être publié en français ?

Pio Moa :  J’ai fait des recherches sur les origines de la guerre civile dans les archives du PSOE (de la Fondation Pablo Iglesias), dans les archives du parlement national et du parlement catalan, dans les Archives historiques nationales et les Archives de Salamanque. Je suis parti du point de vue habituel de la gauche, de l’antifranquisme. Et j’ai été scandalisé de voir à quel point le peuple espagnol était trompé sur son passé encore récent. Pas étonnant qu’ils aient besoin d’une loi de « mémoire » qui attaque la liberté intellectuelle et les libertés politiques.

Breizh-info.com : En France, depuis l’interview que vous avez donnée au « Figaro Histoire », de nombreux historiens (avec des opinions idéologiques aussi) ont commencé à expliquer que vous êtes un menteur, que votre travail n’est pas scientifique, que vous avez une idéologie. Comment leur répondez-vous ?

Pio Moa : Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment. Dès le début, ils m’ont insulté, puis ils m’ont fait taire dans les médias et à l’université, ils m’ont accusé de mentir, mais ils n’ont pas prouvé un seul mensonge de ma part, ils n’ont même pas essayé. Pour ma part, je me suis occupé de démontrer leurs manipulations, qui, dans l’ensemble, découlent de l’affirmation selon laquelle le Front populaire a défendu la démocratie.

[Note de Joseph : à notre époque caractérisée notamment par l’inversion, dont celle des valeurs, dans tous les domaines, il n’est pas étonnant de voir une tendance presque généralisée à l’inversion accusatoire. Ainsi, ceux qui accusent les autres de mentir sans apporter la moindre preuve de leurs affirmations cachent le plus souvent leurs propres mensonges. Voir aussi Une emprise sur l’Humanité.]

C’est une thèse de base des communistes, mais le noyau de ce front était composé de communistes et de socialistes bolchevisés, qui se sont soumis à Staline, ainsi que de séparatistes imprégnés d’un racisme aussi féroce que ridicule, et enfin de républicains de gauche (Azaña), des putschistes et des anarchistes. Il est certainement très « scientifique » de présenter comme démocratique un tel essaim, au sein même duquel il y a eu de nombreux meurtres et deux petites guerres civiles.

Breizh-info.com : Votre livre est-il un manifeste pour la réhabilitation du franquisme ?

Pio Moa : Non, il ne l’est pas, mais c’est l’une de ses conséquences. En 1930, Franco était favorable à une démocratisation ordonnée, puis la république s’est révélée chaotique et la gauche l’a détruite en deux coups : l’insurrection du PSOE et des séparatistes catalans en octobre 1934, qui a échoué mais a laissé le régime gravement blessé, puis les élections manifestement frauduleuses de février 1936, après lesquelles un véritable régime de terreur a été imposé. Franco ne s’est pas soulevé contre la république mais contre ceux qui l’avaient détruite. Une démocratie est impossible si plusieurs de ses principaux partis rejettent ses règles et imposent leur violence.

En bref, le camp de Franco a sauvé l’Espagne de la soviétisation et de la désintégration nationale. Mais ce n’est pas son seul mérite : il a sauvé l’Espagne de la Seconde Guerre mondiale, faisant de l’Espagne l’un des très rares pays d’Europe occidentale qui ne doit pas sa démocratie, puis sa prospérité, à l’armée américaine et, indirectement et non des moindres, à l’armée soviétique. Lorsque les gens veulent assimiler Franco à Hitler, ils oublient que Franco est resté en dehors de la guerre européenne et que Hitler a laissé son pays en ruines, alors que Franco l’a laissé prospère, pacifique et réconcilié, enfin apte à une démocratie non convulsive. Une démocratie mise en danger par les antifranquistes, qui s’identifient précisément à ce Front populaire.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que, presque un siècle plus tard, il soit de plus en plus difficile de parler de la guerre d’Espagne, de ses faits, de ses conséquences ? Existe-t-il une forme de terreur intellectuelle en Espagne, comme c’est le cas en France depuis de nombreuses années ?

Pio Moa : Oui, il y a une forme de terreur, qui se manifeste aujourd’hui par les lois mémorielles « historiques » et dites « démocratiques », qui s’attaquent précisément aux bases les plus élémentaires de la démocratie, les libertés d’opinion, d’expression, d’association, de recherche et d’enseignement. Ils ont dû recourir à ces lois précisément parce qu’il leur a été impossible de réfuter des livres comme le mien sur les mythes de la guerre civile.

Breizh-info.com : L’Espagne semble aussi divisée aujourd’hui qu’elle l’était il y a un siècle, avant la guerre d’Espagne. Êtes-vous d’accord avec ce constat ? Comment voyez-vous le paysage politique actuel en Espagne, avec la montée de Vox, par exemple ?

Pio Moa : La chose la plus importante qui s’est produite politiquement en Espagne depuis la transition a été l’émergence de VOX. Ce parti me donne beaucoup d’espoir, même si je pense qu’il doit encore progresser dans sa politique internationale et dans sa perception de l’histoire. S’il défend l’unité nationale et s’oppose à la destruction de la démocratie par les partis qui s’identifient au Front populaire, il doit enfin reconnaître que c’est le franquisme qui a sauvé le pays de la désintégration ou de la soviétisation, et qui a facilité son évolution vers une démocratie aujourd’hui menacée.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Lettre ouverte à Mr Michel Onfray, philosophe et polémiste

Par DR Gerard Delépine

Monsieur,

Ce fut un immense plaisir de vous entendre sur Cnews sur l’émission de Yvan Rioufol, le dimanche 4 septembre 2022, plaider avec détermination et éloquence pour la sortie de l’Europe de Maastricht. Ce fut un ravissement de vous entendre défendre une ligne politique souverainiste cohérente en cette période où tant de politiques se comportent en girouettes, mais toujours pro Maastricht, pour plaire aux électeurs d’après les sondages biaisés dont nous abreuvent les médias dominants.

Créer un mouvement d’union large pour le Frexit qui se présenterait aux élections européennes donnerait enfin de l’espoir à la majorité des classes populaires et devrait les motiver pour sortir de l’abstention où les a enfermés jusqu’à présent l’absence d’alternance politique crédible.

Mais pour être totalement crédible, il est nécessaire que vous constatiez et admettiez votre erreur lorsque vous avez réclamé une « obligation vaccinale » anti-covid comme Ursula von der Leyen le demandait. On peut comprendre que vous ayez « cru » en un médicament abusivement qualifié « vaccin » présenté comme « la solution » à la crise covid. Je ne conteste pas non plus votre droit à vous le faire injecter, mais votre célébrité utilisée dans cette manipulation mondiale nous a attristé, effondré.

Ce traitement est expérimental, car ses essais phase 3 ne sont pas terminés (ils le seront peut-être en 2023). Imposer une obligation pour un médicament expérimental est contraire au code de Nuremberg(([1] https://famous-trials.com/nuremberg/1903)), base de l’éthique médicale depuis 1946(([2] https://nouveau-monde.ca/les-decisions-du-proces-de-nuremberg-sont-dune-brulante-actualite/)), mais aussi à la déclaration d’Helsinki de l’Association Médicale Mondiale(([3] https://www.wma.net/fr/policies-post/declaration-dhelsinki-de-lamm-principes-ethiques-applicables-a-la-recherche-medicale-impliquant-des-etres-humains/)), et à la convention d’Oviedo(([4] https://www.coe.int/en/web/bioethics/oviedo-convention)), texte juridique contraignant que la France a signé et transposé en droit national.

L’avis du conseil de l’Europe du 27 janvier 2021(([5] https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-004802_FR.html)) l’a rappelé en demandant instamment aux États membres et à l’Union européenne de :

« s’assurer que les citoyens sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ne souhaite pas le faire personnellement » et « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».

L’absence de consentement libre et éclairé pour un traitement expérimental a, en effet, été le principal motif de la condamnation des médecins nazis lors du procès de Nuremberg.

Je suis médecin, j’ai exercé en France près de 50 ans. De principe je ne suis ni pro ni anti-vaccin. J’ai toujours défendu les vaccins efficaces sans danger qui permettent d’éviter les maladies graves. Je suis contre les vaccins inutiles et contre les vaccins insuffisamment étudiés comme celui contre la dengue (qui a causé des centaines de morts aux Philippines), comme le vaccin Gardasil (qui augmente paradoxalement le risque de cancer invasif du col) et, pour l’instant, contre les pseudos vaccins Covid dont l’efficacité prétendue est contredite par les données officielles de l’OMS.

Les données officielles de l’OMS confirment en effet que loin d’éradiquer la maladie les campagnes de vaccination ont été suivies d’une accélération des contaminations (rythme mensuel de nouveaux cas par million multiplié par 3).

Cet échec des pseudo vaccins n’est pas dû aux non-vaccinés comme tente de le faire croire la propagande dominante, car les données officielles de l’OMS montrent que ce sont les pays très vaccinés qui souffrent de cette explosion de contaminations.

L’inefficacité totale des pseudo vaccins à prévenir les transmissions, maintenant prouvée, enlève toute justification à une éventuelle obligation vaccinale. De même les vaccins ne sont pas efficaces contre les formes graves, car les mortalités n’ont pas diminué depuis les vaccins.

Toutes les données présentées, officielles et publiées par l’OMS, démentent formellement la propagande officielle de la prétendue utilité des injections anti-covid. L’acceptation apparente des injections par la population a été extorquée par des mensonges permanents sur la nature et l’efficacité des pseudovaccins et des chantages répétés d’une violence extrême excluant des catégories de professionnels de leur sacerdoce et les discriminations exercées contre les vaccino prudents :

car la sécurité alléguée des vaccins n’a pas été confirmée, bien au contraire. De nombreux médecins le craignaient d’emblée, car leur élaboration a utilisé des techniques nouvelles jamais employées en infectiologie, a souvent sauté les étapes de sécurité :

pas d’études animales sérieuses, essai mélangeant phase 2 et 3, trop peu de sujets dans les essais, études sur des sujets en bonne santé de 18 à 55 ans qui ne constitue pas la population pour laquelle le vaccin pouvait être utile), recul de suivi ridicule (quelques semaines) et leur mise sur le marché trop rapide.

De même leurs indications, qui pouvaient se discuter pour les personnes à risques (pour lesquels existaient d’emblée des traitements précoces efficaces) n’auraient jamais dû concerner la majorité de la population (les moins de 65 ans) qui ne risquait presque rien et les enfants qui ne risquaient rien du tout. De ce point de vue, les chiffres actuels des organes officiels de surveillance des accidents vaccinaux (VAERS aux USA et Eudravigilance en Europe) sont angoissants et confirment qu’on aurait dû appliquer le principe de précaution tant que les essais n’étaient pas terminés.

Compte tenu de ces données, il paraîtrait utile que vous reveniez sur votre position passée sur l’obligation pseudo vaccinale (que d’ailleurs aucun pays démocratique n’a imposée). Étant donné la propagande actuelle pour un xième booster, et surtout pour l’injection des jeunes selon les préconisations de la Commission européenne que le gouvernement français suit rigoureusement, et par ailleurs votre célébrité, vous pourriez aider à protéger singulièrement les enfants et les jeunes.

Il est toujours difficile de reconnaître ses erreurs passées, mais une telle attitude grandit ceux qui en sont capables. La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, a reconnu à la télévision que le confinement était inutile et qu’elle l’avait décrété par peur ; elle a été félicitée pour cela par ses compatriotes. Merci de l’imiter !

Je regrette d’avoir été aussi long, mais l’énoncé des faits avérés est nécessaire tant les mensonges officiels sont permanents. Je reste à votre disposition pour vous fournir tout renseignement que vous pourriez désirer sur ce problème. En vous souhaitant beaucoup de succès dans vos projets.

Bien à vous.

DR Gerard Delépine, chirurgien orthopédiste cancérologue et statisticien





Pourquoi le couple Franco-Allemand est (devenu) un mythe

[Source : cerclearistote.fr]

Par Emmanuel Mawet

Depuis les années 80 nous sommes passés d’une réalité du couple Franco-Allemand, symbolisé par François Mitterrand et Helmut Kohl (le 22 septembre 1984 © Maxppp – Wolfgang Eilmesl), à un couple séparé dont l’une des parties refuse de voir l’autre.

C’était l’époque où l’Allemagne n’était pas encore réunifiée et où ce fameux couple était relativement équilibré, l’Allemagne déjà puissante économiquement et industriellement, la France encore crédible avec un outil industriel puissant, efficace et souverain, notamment dans le domaine énergétique et une armée puissante compte tenu de son rang. .

À cette époque, notre relation avec l’Allemagne nous a permis de créer des partenariats industriels forts avec d’autres partenaires européens qui ont conduit à de vrais succès industriels et commerciaux, les plus emblématiques étant Arianespace et Airbus.

Mais la situation a bien changé depuis, et le point de bascule peut être situé lors du deuxième mandat de F. Mitterrand, même si certains signes avant-coureurs étaient déjà présents lors de son premier mandat. Les premières graines de la déconstruction de la France allaient être semées par des élites françaises complètement déconnectées de la réalité économique nationale et internationale, qui ont cru que la chute du mur de Berlin rendait obsolète la construction d’une vision géostratégique, nécessaire à la bonne gouvernance de la Nation. L’époque actuelle se charge de nous rappeler cruellement que rien n’est plus faux.

Les partis de « gouvernements » responsables du déclin français

L’accession au pouvoir d’une majorité de gauche à la tête du pays a provoqué une première vague de déstabilisation économique. Avec non seulement une explosion de la pression fiscale sur les ménages et sur les entreprises, mais aussi une explosion des dépenses sociales qui n’a cessé de s’accentuer depuis.

En effet si la dette a commencé à se creuser sous la présidence de Giscard d’Estaing (il faut rappeler le contexte des deux chocs pétroliers subis à l’époque), ses successeurs n’ont pas eu les mêmes excuses, et pourtant la dette a explosé pour atteindre des chiffres abyssaux sous la présidence de Macron, qui ne s’expliquent que partiellement par la pandémie. On parle de 600 milliards d’euros en 5 ans (HYPERLINK “https://www.capital.fr/votre-argent/dette-publique-le-boulet-du-quinquennat-macron-2-1434857″Capital).

(Source : https://france-inflation.com/dette_publique_france_1950.php)

En parallèle, comme le montre le graphique ci-dessous, depuis 1995 la pression fiscale n’a cessé d’augmenter, tout impôt confondu. L’impact sur la compétitivité française est fort et contribue à tirer les entreprises françaises vers le bas !

On imagine sans peine que cette explosion de l’imposition s’explique en grande partie par l’explosion des dépenses sociales. Depuis les années 1950, ces dépenses ont fortement augmenté, passant de 14,3% du PIB en 1959 à 24,5% en 1981 et atteignant plus de 30% depuis 2010 (Vie publique), encore une fois la corrélation existe, même s’il est toujours délicat de parler de causalité .

On peut aussi mettre ce graphique en regard de notre commerce extérieur et de sa balance qui ne cesse de se dégrader, comme le montre le graphique ci-dessous (1971 à 2021) :

Ces chiffres sont suffisamment parlants par eux-mêmes, et on peut observer une corrélation (causalité ?) entre augmentation de la pression fiscale et chute de la balance du commerce extérieur. Mais pour être complètement honnête, le politique seul n’est pas responsable, nous avons pu constater des erreurs stratégiques majeures de la part de nos grands dirigeants d’entreprises (publiques et privées), notamment sur les délocalisations des usines de façon massive vers l’Asie. L’exemple emblématique de ce fourvoiement est celui d’un grand patron, Serge Tchuruk, imaginant au début des années 2000 notre pays sans usine (nouvel obs). Tout le monde en France a trouvé l’idée séduisante, on laisse la production et la pollution à l’Asie, la Chine en particulier, et nous aurons les emplois à haute valeur ajoutée, comme les postes d’ingénieurs, l’importance du numérique devenant prépondérante, cela allait de soi ! D’ailleurs de grandes entreprises de services informatiques sont françaises.

La réalité a été bien différente. En effet, avec les usines, le savoir-faire et de nombreuses compétences ont disparu. De même, une grande partie de l’innovation issue directement du milieu industriel et plus particulièrement des usines, nous a également échappé… Le poids de l’industrie dans notre PIB marchand est tombé à 13,5% (France-Industrie). Le chômage de masse est apparu et s’est installé en France plus qu’ailleurs.

(Observatoire des territoires)

Comparaison peu flatteuse avec l’Allemagne

Pendant ce temps, l’écart se creuse entre la France et l’Allemagne. Par exemple, même si la dette augmente aussi en Allemagne, elle reste toujours inférieure à 100% du PIB (vs 114.5% en 2022 pour la France), le rebond observé en 2020-2021 est explicable en partie par la crise Covid.

Si ensuite, nous comparons les balances commerciales des différents pays européens, le constat est sévère, nous sommes les derniers de la classe, tandis que l’Allemagne se situe à la première place.

Le dernier point clé dans cette comparaison est la part de la production industrielle allemande dans le PIB. Cette part s’élevait pour 2021 à 26.6% (Chiffres Banque mondiale) : comparés à nos 13.5%, la messe est dite.

Recul français pas seulement économique

L’ensemble de ces éléments économiques nous permettent de comprendre le grand déséquilibre qu’il existe entre la France et l’Allemagne et les rapports de forces qui en découlent.

La réunification de l’Allemagne, puis son passage réussi à l’Euro, lui a permis de renforcer son économie et son poids dans les institutions européennes.

Force est de constater que le poids de l’Allemagne est actuellement prédominant en Europe. La présidence de la Commission européenne, assurée par Ursula Van Der Layen en est l’illustration emblématique.

Le leadership de l’Allemagne s’exerce dans de nombreux domaines. En effet, sous prétexte d’apporter une contribution financière plus importante (ou du moins, proposée initialement comme telle) dans les grands projets de coopération industrielle comme Airbus ou Ariane espace, nos « partenaires allemands » nous imposent soit une implantation industrielle de la production chez eux, soit une présence plus importante au conseil d’administration( je vous renvoie à cet article publié sur la plateforme média réseau social #smartrezo ici).

On peut ajouter le combat incessant que nous a mené l’Allemagne par différents biais des institutions européennes (on peut citer le combat qu’il y a eu sur la taxonomie concernant les énergies, afin d’exclure l’énergie nucléaire des énergies « vertes ») afin de sabrer nos industries les plus stratégiques et leur laisser le champ libre. Nous avons tous à l’esprit le chantage de l’Europe qui a exigé le démantèlement d’EDF, notre fleuron énergétique. L’histoire se répète pour notre filière nucléaire où nos « partenaires » américains ont joué un rôle central (Affaire Alstom – turbine Arabelle). Procédés différents, mais mêmes effets : l’un de nos derniers fleurons industriels nous échappe et avec lui la perspective d’une énergie peu chère, un avantage compétitif, au contraire de l’Allemagne qui a fait des choix qui la rendent désormais totalement dépendante du bon vouloir Russe.

Ne parlons pas des projets de défense communs Eurodrone, SCAF ou le MGCS qui sont tout sauf équilibrés, et bien entendu en faveur des acteurs industriels allemands ! Parmi les industriels français impliqués, seul Dassault a été capable de dire non au pillage organisé de notre savoir-faire.

Le couple Franco-Allemand, ce mythe mortifère et le fossoyeur de nos ambitions universalistes

Devant ce tableau assez sombre que je viens de vous dresser, nous ne pouvons que convenir que le couple Franco-Allemand n’existe pas, et que cette relation est déséquilibrée et mortifère pour l’avenir de notre pays ! Il est temps de réagir devant un partenaire qui n’a aucun scrupule (comme les Américains) à nous mener une guerre économique qui vise à notre affaiblissement.

Il est complètement incompréhensible de voir nos dirigeants politiques continuer de faire les yeux de Chimène à notre « partenaire » Allemand, à croire qu’il pourrait encore y avoir une possibilité de partenariat équilibré entre deux pays aux comportements économiques et industriels totalement divergents. De même, imaginer que nous pourrions nous sortir de cette situation par une intégration plus complète dans l’Europe sous la forme d’un fédéralisme rejeté par les populations, sans réelle contrepartie avec l’Europe, est non seulement utopique, mais criminel en termes de responsabilités vis-à-vis des intérêts nationaux. D’ailleurs, continuer de croire en ce mythe ne fait qu’accélérer notre déclin et s’avère complètement funeste ; il est donc crucial de retrouver une volonté politique de puissance et d’indépendance. Notre pays a des ressources et de fortes potentialités sous-exploitées, il est donc important de reprendre de la hauteur, et de ne pas penser notre politique internationale et la géopolitique uniquement à l’aune de la géographie métropolitaine. En effet, en développant économiquement nos territoires ultra-marins, en s’appuyant sur les populations locales et en leur donnant de nouvelles perspectives, on redonnera à la France de l’ampleur et de la vigueur industrielle et économique.

Mais il nous faut avant tout du courage politique, actuellement totalement absent, aussi bien chez les membres du gouvernement que chez le Président. Un signe fort serait de sortir des programmes de coopérations de défense, notamment le SCAF et de missionner Dassault pour mener à bien le projet au profit de la France. Il serait bon également de reprendre le contrôle de nos marchés publics et d’obtenir une exception à la règle de concurrence, afin d’offrir à nos industriels un socle de contrats qui leur permettent d’assurer une partie de leur trésorerie et surtout d’investir avec confiance dans la recherche et le développement.

Mais hélas, je ne crains que cela ne reste qu’un vœu pieux !




Daria Douguine recommandait le dialogue des civilisations

[Source : nice-provence.info]

Daria Douguina

Par Patrice Lemaître

Le soir du 20 août 2022, Daria Douguina est morte à l’âge de 29 ans dans un lâche attentat terroriste près de Moscou.
J’avais eu la chance de la rencontrer lors d’une université d’été de journalisme, quelque part en Provence, il y a cinq ans je crois. C’était une jeune femme pétillante, brillante et passionnée, qui s’excusait de ne parler que cinq langues, alors que son père en parlait dix… Sa vision d’une politique eurasienne détonnait dans le monde actuel. Daria avait 29 ans, était diplômée en philosophie de l’université d’État de Moscou et avait étudié en profondeur le néo-platonisme, mais revendiquait également Antonio Gramsci, Martin Heidegger et le sociologue français Jean Baudrillard comme références culturelles. Le 4 juin, elle avait été incluse dans la liste des personnes sanctionnées par le gouvernement britannique (parmi lesquelles le magnat Roman Abramovic) pour avoir exprimé son soutien ou promu des politiques favorables à l’intervention russe en Ukraine.
Elle se présentait elle-même encore récemment :

« Je suis diplômée en histoire de la philosophie de la faculté de philosophie de l’université d’État de Moscou. Mes recherches ont porté sur la philosophie politique du néo-platonisme tardif, un sujet d’un intérêt infini. La principale ligne de pensée de la philosophie politique du néo-platonisme tardif est le développement de l’idée d’une homologie de l’âme et de l’État et de l’existence d’un ordre triple similaire dans les deux. De même que dans l’âme il y a trois bases, de même dans l’État (et les platoniciens décrivent le modèle indo-européen, plus tard parfaitement théorisé dans l’œuvre de Dumezil), il y a aussi trois domaines – ce modèle se manifeste dans l’Antiquité et au Moyen Âge. La compréhension existentielle et psychique de la politique est en fait perdue à bien des égards aujourd’hui, car nous sommes habitués à ne voir la politique que comme une technique ; mais le platonisme révèle un lien profond entre les processus politiques et psychiques. Aujourd’hui, il est urgent de rétablir une vision globale des processus politiques, c’est-à-dire d’examiner la « politique existentielle ».

Je suis une observatrice politique du « Mouvement international eurasien » et une experte en relations internationales. Mon domaine d’activité est l’analyse de la politique et de la géopolitique européennes. À ce titre, j’apparais sur des chaînes de télévision russes, pakistanaises, turques, chinoises et indiennes, présentant une vision mondiale multipolaire des processus politiques. Mes centres d’intérêt sont à la fois l’espace de la civilisation européenne et le Moyen-Orient, où une sorte de révolution conservatrice est en train de se produire – de la confrontation constante de l’Iran avec l’hégémonie américaine ou de la lutte de la Syrie contre l’impérialisme occidental à la Turquie, qui montre maintenant des tendances intéressantes à s’éloigner de l’OTAN et du bloc géopolitique anglo-saxon et tente de construire sa politique étrangère sur une base multipolaire, en dialogue avec la civilisation eurasienne. Je pense qu’il est important de suivre les processus dans la région du Moyen-Orient, c’est l’une des étapes de la lutte contre l’impérialisme. D’autre part, je suis également très intéressée par les pays africains ; ils représentent « l’autre » pour l’Europe et la Russie, dont l’analyse nous permet de mieux comprendre leur civilisation. L’Afrique a toujours été un élément de rêve pour les Européens et les Russes – rappelons-nous le Voyage en Abyssinie et à Harare d’Arthur Rimbaud, ou le poète russe Nikolaï Gumilev qui s’est inspiré de Rimbaud (« Journal africain ») et d’une série de poèmes sur l’Afrique, dans lesquels il révèle en fait l’Afrique comme une civilisation inexplorée et pleine de sens que le colonialisme occidental a cruellement essayé de défaire et de détruire.

Aujourd’hui, des changements tectoniques ont lieu sur le continent africain, et la comparaison entre les civilisations, l’occidentale et l’authentiquement africaine (si différente et si unique) est extrêmement intéressante.

Pour moi, une question particulièrement importante est le développement de la théorie du monde multipolaire. Il est clair que le moment mondialiste est terminé, la fin du libéralisme est arrivée, la fin de l’histoire libérale. En même temps, il est extrêmement important de comprendre qu’une nouvelle phase pleine de défis, de provocations et de complexités a commencé. Le processus de création du multipolarisme, de structuration des blocs civils et de dialogue entre eux est la tâche principale de tous les intellectuels aujourd’hui. Samuel Huntington, en tant que réaliste des relations internationales, a mis en garde à juste titre contre les risques d’un choc des civilisations. Fabio Petito, spécialiste des relations internationales, a souligné que la construction d’un « dialogue des civilisations » est la tâche centrale et « la seule façon d’avancer ». Par conséquent, pour consolider le monde multipolaire, les zones frontalières (intermédiaires) entre les civilisations doivent être traitées avec soin. Tous les conflits ont lieu aux frontières (dans les zones intermédiaires) des civilisations, là où les attitudes s’affrontent. Il est donc essentiel de développer une mentalité de « frontière » (d’entre-deux) si l’on veut que le monde multipolaire fonctionne pleinement et passe du « choc » au « dialogue » des civilisations. Sans cela, il y a un risque de « clash ».

Les sanctions anti-russes commencent à affecter l’économie européenne. Marine Le Pen, dans son débat avec Macron, les a qualifiés à juste titre de « harakiri » pour l’économie française. Mais réfléchissons : qui a besoin d’une Europe affaiblie ? Plombée par les mesures de la pandémie, affaiblie par les sanctions anti-russes, l’Europe va devoir concentrer toutes ses forces pour sauver son économie ; dans une telle situation, les bénéficiaires de tous ces revers sont les Etats-Unis, qui peuvent rétablir leur contrôle sur le continent. Un Rimland indépendant est inacceptable pour la civilisation anglo-saxonne, le sentiment anti-américain et anti-OTAN croissant (en France, il faut le noter, Mélanchon, Le Pen, Zemmour et de nombreux autres candidats ont activement critiqué l’adhésion de la France à l’OTAN et quasiment prôné la réédition du scénario gaulliste de 1966) est une menace pour la domination mondiale des États-Unis. Par conséquent, l’idée de sanctions anti-russes a été mise en œuvre dans le but égoïste d’affaiblir la région. Les élites de l’UE ont agi comme des intermédiaires, des mandataires des mondialistes dans cette entreprise, et ont porté un coup sévère au bien-être des peuples et des nations européennes.

Je demande instamment à tous les lecteurs de faire preuve d’esprit critique et de remettre en question les reportages des médias. Si les élites libérales occidentales insistent tant pour soutenir Kiev et diaboliser Moscou, c’est qu’il y a une logique de profit derrière tout cela. Tout doit être remis en question. Il s’agit d’un principe important qui nous permet de garder une vision sobre. Dans la société du spectacle, de la propagande et de la nature totalitaire des systèmes occidentaux, le doute est une étape essentielle pour sortir de la caverne… »

Daria Douguina

Merci à Pietro Missiaggia pour la publication de ce texte.




Et demain, vers quoi les prévisions du GIEC nous emmènent-elles ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
et Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

« Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon. »

Emmanuel MACRON, conférence de presse à Aubervilliers le 17 mars 2022, campagne présidentielle.

Le fait est que depuis le début de ce siècle, nombre de pays appliquent des politiques pilotées par des restrictions environnementales. Le tout se fondant d’une part sur les rapports du GIEC et d’autre part sur le rapport SRREN (Special Report on Renewable Energy sources and climate mitigation — Rapport spécial sur les sources d’énergie renouvelables et la lutte contre le changement climatique) qui date de 2011 et qui prétend que la transition énergétique doit passer par les énergies dites renouvelables, et que ces dernières peuvent couvrir à l’horizon 2050 80 % des besoins de l’humanité !

Le principe de réalité nous rappelle qu’en 2022, ce chiffre (total énergies renouvelables) est d’environ 1,8 % pour toute la planète. Nous sommes donc passées de 0,5 % en 2011 à 1,8 % en 2022, soit un peu plus de 1 % en presque 10 ans. Et les États envisagent sérieusement de gagner 78 % en 30 ans ? La possibilité d’un tel bond est d’autant plus grevée par le fait que selon la limite de Shockley-Queisser pour le photovoltaïque à base de silicium (capacité de conversion chimique en électron) et la loi de Betz pour les éoliennes (rendement maximum possible), les marges de progression dans ces domaines sont maintenant faibles. Il nous reste la possibilité de changer ces technologies, mais pour le moment les recherches ne donnent rien de tangible à moyen terme.

Soyons clair, passer comme le veut le « Green new deal » d’à peine 2% à 80% en 30 ans, se fera dans la douleur et engendrera des guerres.

Il n’est plus aujourd’hui un élément de notre vie courante qui ne soit pas impacté, pour arriver à ces objectifs délirants. Nos gouvernants ont décidé du sacrifice de nos sociétés, et du sacrifice des populations du tiers-monde, sur la base de rapports qui sont pourtant remis en cause par de très nombreuses instances scientifiques et économiques (cf. chapitre 2).

Même chez vous, dans le cadre de ce que l’on appelle en droit la propriété privée, vous êtes tenus de trier vos déchets, de changer tout votre équipement (électroménager, chauffage, voiture, isolation…) pour des versions plus écologiques, et d’avoir d’une façon générale un comportement écolo vertueux. C’est pour le moment une incitation, mais soyez certains que si demain les écologistes ne sont pas stoppés dans leur folie et terminent la révolution silencieuse en cours, cette incitation deviendra une injonction sous peine d’amende et de prison.

Dans la même veine, vos propres enfants sont endoctrinés depuis l’école maternelle et incités à rappeler leurs aînés à l’ordre. Des heures de mathématiques et de français ont été supprimées, pour faire de la place à des cours d’écologie et de tri des déchets. Idem dans votre environnement professionnel, où les contraintes environnementales prennent de plus en plus de place, et coûtent de plus en plus cher. Le tout pour viser la « neutralité carbone », alors même qu’en 50 ans le taux de CO2 n’a jamais cessé d’augmenter. Et que de toutes les façons cette neutralité est un leurre.

Nous pouvons ajouter à cela que nous allons payer le prix fort. Non seulement le rendement énergétique des productions intermittentes (éolien, solaire) étant ce qu’il est, c’est-à-dire mauvais, implique un prix de revient élevé en bout de chaîne, mais en plus le prix de notre énergie augmente via les diverses taxes écologiques destinées à subventionner la « transition » pour maintenir artificiellement le système à flot. Concrètement, le chiffre d’affaires de l’éolien est de 3.5 milliards d’euros en 2020, et en face, l’État (en fait nous !) a versé pour 2.3 milliards de subventions, soit les deux tiers ! Subventions qui doivent bien être payées par quelqu’un et qui se retrouvent dans votre facture d’électricité, de gaz, de fioul ou encore d’essence… Il est donc mathématique qu’au final le prix payé par le consommateur explose.

Le Manhattan Institute, avec la faculté de la McCormick School of Engineering and Applied Science de la Northwestern University, a publié un rapport (([1] https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf)) où l’on trouve un petit calcul intéressant : 1 million de dollars investis dans un parc photovoltaïque ou éolien généreront environ 50 millions de kWh sur 30 ans. La même somme investie dans une plateforme de forage de gaz, sur la même durée, générera 300 millions de kWh. Soit un rapport de 6 !

De 2007 à 2022, le prix de l’électricité a augmenté de 52 %, alors même que les tarifs ne cessaient de baisser depuis les années 1980. Et cette augmentation n’est pas terminée. Les entreprises paient aussi leur électricité, et donc les augmentations se retrouvent directement le prix des produits… Pour la seule année 2022, en France, l’État a dû compenser les hausses du tarif de l’énergie, via les « chèques énergie » ou les « boucliers » visant à plafonner les augmentations, pour un total d’environ 20 Md €. Ce chiffre représente plus de la moitié de notre budget défense ! Cet argent, que la France n’a pas, devra être soit emprunté sur les marchés (dette), soit récupéré via les impôts. Dans tous les cas, cette augmentation tarifaire sera bien payée par nous les « contribuables ». Et certains de nous expliquer que toutes ces augmentations sont le seul fait de l’inflation !

Non ! Nous payons là, de façon directe et indirecte, une mainmise des écologistes sur nos politiques, une lâcheté du législateur qui privilégie des intérêts poussés par des organismes supra-étatiques, et enfin un manque de vision sur le long terme de ceux à qui nous donnons mandat.

Ajoutons à cela qu’un État comme la France, qui s’avère être un des plus vertueux, selon les normes du GIEC, qui avec son parc historique nucléaire pèse pour quantité négligeable dans les rejets de GES, est un de ceux à imposer des lois environnementales les plus draconiennes. Non seulement sur les ordres de l’ONU, l’UE nous impose des textes de plus en plus contraignants en la matière, mais en plus, lorsque ces textes sont traduits dans le droit français, le législateur en profite pour en durcir les conditions et montrer à tous que nous sommes de bons élèves. Quand les Allemands, eux, relancent en masse leurs centrales à charbons pour maintenir leur niveau énergétique.

Taxes massives pour subventionner le renouvelable, mise en œuvre de technologies intermittentes et chères, contraintes législatives environnementales de plus en plus fortes, conditionnement des plus jeunes sur ces sujets…

Toute cette folie ambiante se traduit par des comportements totalement irréalistes.

En 2007, Al Gore reçoit conjointement avec le GIEC le prix Nobel de la paix. Dans son discours, ce dernier enchaîne les contre-vérités alarmistes, et annonce que sous 7 ans, selon les études qui ne peuvent et ne doivent être remises en cause, il n’y aura plus de banquise en Arctique durant la période estivale. Discours qui sera reçu par une « standing ovation » de la part du public constitué pour une bonne partie de membres éminents du GIEC. Bien entendu, les faits lui démontrèrent le contraire (comme la majorité des prévisions du GIEC — cf. chapitre 8 —).

Contre tout bon sens, convaincu que la banquise avait bien disparu, puisque le GIEC l’avait prédit, mais que l’information était cachée aux populations, un groupe d’écologistes, a, en août 2019, affrété un bateau, le Malmö, et annoncé qu’il allait traverser le pôle nord sans difficulté, prouvant ainsi à tous la catastrophe environnementale qui se jouait. On allait voir ce qu’on allait voir, le monde allait se réveiller face à la réalité ! L’expédition fit long feu ! Arrivée aux îles Svalbard, soit à encore presque 1 500 km du pôle, le Malmö se trouve bloqué par la banquise, enfermé par les glaces. Pris au piège… Ne pouvant s’en dégager, nos écolos se voient contraints, non sans honte, de lancer un appel de détresse(([2] https://www.economie.gouv.fr/mobiliser-100-milliards-de-dollars-par-dici-2020)). Des hélicoptères canadiens vinrent à leur secours. Pour l’anecdote, leur bateau, ainsi que les hélicoptères, était équipé de moteurs thermiques à énergie fossile…

Et pourtant, si ces écologistes avaient eu ne serait-ce qu’un début de démarche scientifique, ils auraient préparé leur aventure en se renseignant auprès de laboratoires qui suivent l’évolution de la banquise (comme l’Institut Météorologique Danois, ou le Centre de données sur la neige et la glace arctique de l’Université du Colorado). Ils auraient ainsi su que, si la surface de la banquise arctique s’est bien réduite dans le courant des années 1990, elle s’est stabilisée depuis. Et qu’en été 2019, quand nos aventuriers sauveurs de l’Humanité prennent la mer pour traverser la banquise qui pour eux n’existe plus, cette dernière a croît de plus d’un million de kilomètres carrés par rapport à sa surface de 2012…

Ah, au sujet de cette aventure emblématique de ce que nous vivons, faites l’expérience d’essayer de trouver un article dans un média mainstream… Vous aurez de grandes difficultés, aucun ou presque n’a relayé l’information, qui, sans doute, n’allait pas dans le sens de « la cause » (cf. chapitre 1 et le Climategate pour ce terme).

Vous pensez qu’il s’agit là d’un cas isolé ? Eh bien non. Par exemple, déjà en 2013(([3] https://www.maritimebulletin.net/2019/09/04/ship-with-climate-change-warriors-caught-in-ice-warriors-evacuated/)), un groupe de climatologues accompagné par la BBC et des députés verts, avaient eu la même idée. Traverser cette fois-ci l’Antarctique, persuadé de n’avoir rien à craindre de la banquise, pour démontrer les effets du réchauffement. Même cause, même effet : leur bateau, l’Akademik Shokalskiy, s’est retrouvé prisonnier des glaces. Glaces qui pourtant, d’après les modèles du GIEC, n’auraient pas dû être aussi nombreuses…

Il fut un temps, plus raisonnable, où les explorateurs soit ne s’aventuraient pas sous ces latitudes, soit prévoyaient de rester prisonnier des glaces durant quelques mois, et s’organisaient en conséquence. Mais, de nos jours, on se demande parfois où se trouvent le bon sens et la science…

Ces simples exemples nous montrent que nombre d’activistes sont totalement déconnectés de la réalité, et persuadés contre les évidences d’avoir raison (même leur mésaventure ne les fait pas changer d’avis, nous sommes ici dans une nouvelle religion au mauvais sens du terme). Chez eux, l’irrationnel règne en maître, ils font confiance uniquement à leur idéologie, même quand cette dernière est contraire aux faits. Et l’on retrouve ce type de personnage (des écologistes extrémistes sans aucune formation scientifique) à la tête d’organisation internationale très puissante.

Factuellement, notre vie est aujourd’hui impactée, non pas par le réchauffement climatique (+1°C en moyenne depuis 1850), mais bien par des lois liberticides, les nombreuses taxes, et la mise en œuvre de production d’énergie intermittente, tout cela pour contrer un potentiel réchauffement. Nous ne faisons pas face à un problème manifeste, nous essayons de contrôler les forces de l’univers ! Quand je dis « nous », je parle bien entendu des gouvernements de différents pays et surtout des organismes supranationaux noyautés par les écolo-communistes.

Ces gens ont « simplement » oublié que les puissances en jeu, celles qui régissent notre climat et plus généralement le climat des autres planètes, sont phénoménales, bien au-delà de notre capacité à les modifier. L’ensemble de l’arsenal nucléaire militaire mondial représente une goutte d’eau énergétique face aux forces dont nous parlons. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie.

Comme vu au cours de cette conférence, le GIEC est, selon l’expression du Général de Gaulle, un « machin » ! Une création onusienne, servant à l’origine des intérêts particuliers étatiques, et qui au fur et à mesure des années, tel un mauvais génie, a échappé partiellement à ses créateurs, pour servir les intérêts de l’international écologiste (et toutes ses branches). Cependant, dans tout mythe il y a un fond de vérité, et ici, le GIEC s’appuie bien sur une réalité, celle de la variabilité climatique, mais en lui donnant une dimension catastrophique, et une origine humaine. Oubliant là encore que cette variabilité a toujours existé. La difficulté étant alors de trier le faux du vrai, le mythe de la science. L’Humanité est depuis son origine en permanence confrontée à divers risques climatiques. Nos ancêtres ont connu d’importantes variations, des âges glaciaires et des Optimums thermiques. Il en est ainsi, le climat est chaotique, instable, non réglé, et impossible à prédire comme, contre toute attente, l’écrit le GIEC lui-même dans ses rapports (cf. chapitre 8).

Il n’y a pas de dérèglement climatique puisqu’il n’y a pas de réglage du climat !

Ces variations nous sont parfois favorables, comme la forte expansion économique, culturelle et religieuse, qu’a connue l’Europe du XIe au XIVe siècle. Et parfois, non. Certains états climatiques ayant participé à la chute de civilisations, et répandu la misère parmi les communautés humaines.

Indépendamment du discours catastrophique ambiant, à quoi pouvons-nous faire face dans les décennies à venir, quelles sont les options scientifiquement valables ? Trois pistes se détachent :

Soit l’Optimum thermique qui s’annonce est hors norme, plus chaud que le Romain et le médiéval.

Soit nous sommes au début d’un Optimum thermique « standard » comme connu par le passé par nos ancêtres, avec une variation modérée de +2°C à +4°C environ durant un cycle de quelques centaines d’années.

Soit enfin, le début de variation positive (+1 °C depuis 1850) enregistrée stagne ou augmente légèrement, puis régresse vers 2050 (cycle solaire en baisse). Et nous retrouvons le climat du XXe siècle. Avant, de toutes les façons un Optimum thermique ou une ère glaciaire qui arrivera tôt au tard.

Quoi qu’il en soit, et surtout concernant les deux premières hypothèses, nos gesticulations (éolien, voiture électrique, photovoltaïque, isolation des bâtiments, etc.) n’y changeront absolument rien.

L’ensemble des programmes politiques visant à atteindre la neutralité carbone (alors même que le carbone n’a qu’un rôle tout à fait mineur dans l’augmentation de +1°C depuis 1850 actuellement mesurée – cf. chapitre 5) est complètement déconnecté de la réalité des chiffres.

Prenons un exemple tout à fait emblématique : l’atmosphère contient 3 200 milliards de tonnes de CO2 (vous noterez que ce chiffre ne vous est jamais communiqué sous sa forme massique, mais en ppm — parties par million —, ou en pour cent, car il est ainsi plus difficile d’effectuer une comparaison mentale). En face de ce chiffre, nous trouvons l’ensemble des véhicules en circulation de l’UE, qui rejette 0,3 milliard de tonnes par an de ce même gaz. Admettons que demain, à horizon 2050, l’UE impose une diminution du parc thermique (voiture, camion, moto, bus) de 50 %, ce qui est très peu probable, car financièrement les populations ne suivront pas, et techniquement les infrastructures non plus. Mais supposons. Cela impliquerait que cet énorme effort, qui se fera dans la douleur, pèsera pour 0,004 5 % de la masse de CO2 dans l’atmosphère CO2, une valeur si faible qu’elle ne serait probablement pas mesurée par les capteurs actuels. Des centaines de milliards d’Euros dépensés, et donc retirés à des tâches plus nécessaires, pour un gain insignifiant.

Ce qui est certain c’est que l’ONU force les pays à « cramer » (je ne vois pas d’autres termes) des milliards de dollars pour contrôler le climat, ce qui revient à essayer de courir plus vite qu’une balle. Le terme employé en anglais et que nous retrouvons régulièrement dans les rapports est : « fighting climat change ». Les climato-alarmistes parlent de « combattre » le changement climatique.

Au lieu de cela, puisqu’il existe une probabilité que nous entrions dans une phase d’Optimum thermique, sans que ce dernier ait un caractère catastrophique, nous devrions nous adapter. Nos gouvernements devraient avoir la sagesse d’investir dans des solutions destinées, non pas à combattre les éléments, mais bien à faire en sorte de vivre le mieux possible dans un environnement qui, potentiellement, change. Comme, climatiser tous les logements et les transports en commun, favoriser la décentralisation (pour vider les villes), adapter les villes à la voiture de façon à fluidifier les déplacements, adapter les Ephad, les hôpitaux, les crèches, adapter les productions céréalières, repenser les circuits d’importations de matières, recouvrer coûte que coûts notre souveraineté dans tous les domaines, faire le nécessaire pour augmenter les productions énergétiques nécessaires aux appareils visant l’adaptation, etc.

Notre civilisation technologique, bien qu’encore balbutiante, permet aujourd’hui de mieux s’adapter aux variations climatiques. Le système de climatisation via la compression et la détente d’un gaz, où les systèmes de contrôles informatiques d’irrigation des terres en sont des exemples.

Quelle que soit l’hypothèse qui se révélera comme la bonne, ce qui nous est actuellement « vendu » par le GIEC, ce n’est pas l’arrivée d’une variation climatique, mais c’est l’effondrement de nos civilisations sous 2 à 3 générations. Effondrement dû à la montée des eaux, à la chute de production agricole, aux famines, au manque d’eau douce, aux massives migrations de populations, à l’absence de résistance physiologique face à une augmentation sensible de la température, aux catastrophes naturelles qui dévasteront régulièrement l’humanité, aux pandémies, et autres réjouissances supposées.

Et face à cette fin du monde supposée, l’ONU oppose la « neutralité carbone ». Cette instance, contre tout le savoir dont nous disposons aujourd’hui fait peser tous les efforts vers des solutions visant à modifier notre atmosphère. Faisant fi au passage du Soleil, que nous ne maîtrisons pas, du champ électromagnétique terrestre, que nous ne maîtrisons pas, des cycles de Milancovitch (rapport Terre/Soleil), que nous ne maîtrisons pas, du rejet naturel des GES, que nous ne maîtrisons pas, de phénomène naturel comme El Niño, que nous ne maîtrisons pas !

Il a été ainsi décidé lors de la COP de Copenhague, de mobiliser annuellement 100 milliards de dollars pour, je cite : « lutter contre le changement climatique. » (1) Même si nous savons que l’objectif en question ne sera jamais tenu, il est bien question ici de « lutter » et non de s’adapter (si cela était nécessaire). Nos élites s’engagent dans un bras de fer avec « dame nature » qui est pourtant des millions de fois plus puissantes que nous le sommes. C’est totalement irrationnel, mais cela répond à une émotion! De l’argent jeté par les fenêtres ! Et des ressources intellectuelles dépensées en pure perte.

En ce mois d’août 2022, différents médias, parmi ceux autorisés à émettre une opinion, ont publié des articles/reportages, sur la fin des diverses civilisations. Arrivant à la cause climatique comme chute de ces empires.

Le journal Les Échos a publié une série de 5 articles évoquant la chute de Rome, la fin de l’empire Maya, l’origine de la Révolution française, la chute des Mings et enfin, l’effondrement de la civilisation Khmers au XVe. Dans la même voie, ARTE TV, a diffusé une série de 3 reportages sur la fin de différentes civilisations (L’aube des temps, Rome et Athènes, La chute de Rome), avec pour origine une variation climatique majeure.

Ces différentes présentations médiatiques appellent deux remarques :

Tout d’abord, ces civilisations n’émettaient pas de GES. Nos amis des Echos et d’ARTE, reconnaissent donc implicitement que les variations climatiques majeures peuvent être indépendantes de ces gaz.

Ensuite, ce qui a participé à la chute de ces civilisations n’a pas pour cause une variation climatique en tant que telle, mais bien leur incapacité à s’adapter ! Leur incapacité technique, bien entendu, mais aussi leur incapacité politique.

Et nous prenons le même chemin, en pire…

Les plans en cours et les milliards de dollars dépensés visent à contraindre la nature à nous obéir, à influencer le climat ! L’Humanité trop orgueilleuse depuis qu’elle se prend pour Dieu, ne supporte plus que les éléments ne lui obéissent pas !

Soit, nous faisons face à un Optimum thermique quel que soit son intensité, et nous aurons dépensé des sommes folles, et serons partis dans tous les sens, pour rien, pire, nous ne nous serons pas préparés à accepter et gérer la situation. Soit, il ne se passe rien de problématique d’ici la fin du siècle, et nous léguerons à nos petits-enfants une situation économique et des choix technologiques tels qu’il faudra plusieurs générations pour les amortir et en changer.

Dans tous les cas, ce vers quoi nous emmènent le GIEC et les écolo-communistes (cf. chapitre 6) ce sont des conflits à répétition. Y compris des conflits armés.

L’idéologie écologiste étant profondément malthusienne, le fait que leurs positions entraînent des guerres n’est moralement que très relatif. Car les guerres participent à la diminution de la population mondiale, et donc, par voie de conséquence à éliminer de Gaïa une partie du cancer que sont les humains. Bien entendu, les choses ne sont jamais dites ou présentées ainsi ! Mais, lorsque vous imposez des politiques qui vont contraindre certaines ressources comme le Nickel, le Cobalt, ou le Silicium, vous engendrez inévitablement des tensions autour desdites ressources. Tensions qui, comme l’Histoire nous l’enseigne, se transforment en guerre.

Voyons cela.

A/ Les politiques favorisant ce que l’on appelle la « transition énergétique » emmènent la quasi-totalité des pays occidentaux et développés vers des technologies dont les ressources nécessaires proviennent de quelques zones géographiques. Zones géographiques situées principalement en Chine, en Russie, dans quelques pays d’Afrique et dans quelques zones de l’Amérique du Sud pour le Lithium et le Graphite. Sachant que très majoritairement « l’or noir » de demain se trouve en Chine et en Russie. De plus, la capacité de raffinage desdites matières fait totalement défaut en Europe, qui a fait le choix hautement stratégique de sous-traiter. Usines de raffinage qui là encore se trouvent majoritairement en Chine…

Dit plus simplement, la transition énergétique telle qu’imposée actuellement, c’est-à-dire selon un calendrier très court, revient à donner les clés de notre souveraineté énergétique, et donc de notre avenir, à la Chine et dans une moindre mesure à la Russie.

Afin d’éviter d’avoir ainsi les pieds et mains liés, M. Macron avait en 2019 fait une grande communication sur la création prochaine d’un consortium européen, visant la place de leader dans la production de batteries. Bien entendu, comme toujours avec nos politiques, ce projet est resté à l’état de communication, servant uniquement des intérêts électoraux. De toutes les façons, il est certain que si ce projet n’est pas initié uniquement au niveau français, il ne verra jamais le jour. Jusqu’à preuve du contraire, l’UE n’a engendré aucun grand projet industriel commun, elle s’est uniquement contentée de détourner et de mutualiser, des grandes entreprises françaises (Airbus, Arianne, …) et quelques Allemandes.

À y regarder de plus près, nous constatons que la « transition énergétique » visant à se passer du trio pétrole, gaz, charbon, et qui nous est vendue comme la solution à tous nos problèmes, ne fait que déplacer les besoins en matière première. Nous passons des fossiles, aux minerais et terres rares, qui sont par ailleurs tout autant finis… Nous passons d’un mode de domination à un autre. Nos dirigeants ne font que déplacer le rapport de force. Et il y aura des guerres pour la maîtrise de ces gisements, d’autant plus que la situation géopolitique ne va pas se retourner en quelques siècles, non, l’ONU nous emmène vers un changement sous quelques décennies. Et il y a à la clé d’énormes intérêts financiers.

Des enfants au Congo meurent dans des mines de Cobalt pour que les occidentaux bobos parisiens ou berlinois, puissent rouler en vélo électrique. Des populations entières sont sous domination de groupes armés parce que leurs villages se trouvent sur des territoires où les minerais abondent, et que les Occidentaux veulent leur voiture électrique pour le bien de la planète. Comprenez que jadis, l’exploitation d’un puits de pétrole et de gaz demandait un savoir-faire conséquent qui n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais demain, l’exploitation d’une mine, elle, peut se faire de façon artisanale, et facilement mise en œuvre par quelques seigneurs de guerre locaux.

Celui qui maîtrise la production et/ou la distribution de l’énergie maîtrise le monde.

En son temps, l’hégémonie américaine n’était due qu’à cela ! Qu’un pays, comme l’Irak tente d’annexer le Koweït pour en gérer l’énergie en son nom propre, de produire et distribuer du pétrole et du gaz sans un contrôle US, et il avait le droit à une guerre en bonne et due forme (au nom de la liberté et de la démocratie, bien entendu). Qu’un pays, comme la Libye, tente de réaliser des transactions énergétiques sur une base monétaire autre que le dollar, et là aussi, il se retrouvait avec le flingue de l’Oncle Sam et de ses alliés, via l’ONU, sur la tempe, toujours au nom de la démocratie.

L’ONU, nos gouvernants et les écologistes sont en train, main dans la main, de nous emmener droit vers une structure géopolitique mondiale dont la redistribution brutale déstabilisera de nombreux pays.

B/ La transition imposée par l’ONU à tous les pays du monde vise à diminuer de façon drastique l’émission de dioxyde de carbone en interdisant l’utilisation des énergies fossiles.

Or, les ressources fossiles permettent une progression sociétale à moindre coût, car elles sont associées à des technologies à haut rendement énergétique, simples, faciles à maintenir, fiables sur plusieurs décennies, et donc au bout du compte très rentable. Un moteur thermique sera toujours plus efficace et opérationnel dans le temps, face à un générateur électrique et ses batteries. C’est physique.

Le problème qui se pose ici est que pour tous les pays en développement, soit environ 85% de la population mondiale (chiffre FMI), l’accès aux énergies fossiles est la garantie d’un accès à une vie meilleure. Dit autrement, ce qu’est en train de faire l’ONU est d’empêcher sciemment la très grande majorité de l’Humanité de sortir de la pauvreté.

Le Financial Times, dans un article du 3 novembre 2021 écrit sur le sujet : « Alors que de nombreux Etats occidentaux se fixent 2050 comme délai, le gouvernement indien souligne à juste titre que ces pays se sont servis des énergies fossiles pendant des décennies, pour ne pas dire des siècles, afin d’élever leur niveau de vie. C’est une évolution dont des millions de ruraux pauvres en Inde commencent à peine à bénéficier. » Cet article fait échos aux positions de Narenda Modi, Premier ministre de l’Inde, qui régulièrement fait part de son inquiétude quant au fait que son pays puisse être interdit de l’usage des énergies fossiles à court terme. Ce qui serait une condamnation à mort.

Le 29 août 2022, lors d’une conférence donnée en Norvège, Elon Musk, génie de la technologie et première fortune mondiale, a rappelé la nécessité de continuer à utiliser les hydrocarbures. Rappelant qu’un arrêt brutal engendrerait une chute de la civilisation, et rappelant son rôle comme énergie bon marché pour les populations les plus pauvres.

Dans leur délire, l’ONU et le GIEC proposent à tous ces pays, à 85% de la population mondiale, de se tourner vers les énergies « renouvelables ». Ce qui est totalement irréaliste. D’une part ces technologies sont très chères à mettre en œuvre, même les très riches (grâce au pétrole) pays occidentaux, peinent à s’équiper et doivent dépenser des milliards en subvention. D’autre part, leur capacité faible et intermittente implique un usage en parallèle d’énergie fossile. Les pays en voie de développement ne sortiront pas de leur condition avec des énergies intermittentes, du moins pas à court terme.

Enfin, si les 4 milliards de personnes les plus pauvres atteignaient un jour l’équivalent de 15% du niveau de vie d’un américain, les besoins en matières premières et énergétiques viendraient inévitablement à faire défaut pour les pays les plus riches, avec en tête les USA. Dison que l’ONU verrait d’un bon œil que cela n’arrive pas…

Comment pensez-vous que vont réagir les 6 milliards de personnes qui vont voir leur niveau de vie, déjà bas, régresser ? Un dicton populaire dit : « Ventre qui a faim n’a pas d’oreille ». Et c’est ce qui va se passer, ces populations n’entendront pas les appels à la raison de l’ONU. Un jour, et cela interviendra sans que nous l’ayons anticipé, acculés, ils prendront les armes.

C/ Continuons avec cette transition énergétique à marche forcée.

La critique ne porte pas sur le mode énergétique choisi. Que vous rouliez en voiture à essence, à l’électricité, ou à toute autre ressource, peu importe (dans la mesure où vous pouvez prétendre aux mêmes performances). Ce qui compte ici c’est de se déplacer d’un point A à un point B. Idem pour le chauffage, ou l’alimentation de machines industrielles. La source d’énergie importe peu en soi.

Les technologies actuellement utilisables, dites renouvelables, relèvent de trois grandes catégories : l’éolien, le solaire, et l’hydraulique. L’hydrogène est pour le moment trop loin de pouvoir faire la course pour des raisons financières et de sécurité, et la méthanisation ne représente rien. Je rappelle que ces trois technologies sont à la portée financière et technique (ingénieur) des pays industrialisés, et pas des pays du tiers-monde.

L’éolien et l’hydraulique, utilisent des turbines pour générer de l’électricité, comme les centrales nucléaires, ou à charbon, gaz, pétrole. Seul le solaire implique un changement notable, avec une production par réaction chimique. Un des problèmes, parmi d’autres, c’est que pour le moment (et pas avant longtemps…), ces technologies ont, sans même parler de leur intermittence, un mauvais rendement (comparé par exemple au nucléaire ou au pétrole) engendrant un prix de production très élevé et la nécessité d’important volume de déploiement (nombre et surface au sol).

Le rendement du photovoltaïque est aujourd’hui en moyenne de 11 % (puissance reçue/puissance restituée) pour du matériel neuf, correctement installé et suffisamment ensoleillé. Et la production effective est en moyenne mondiale de 15 %. Cela signifie qu’un panneau fournit 15 % du temps de l’électricité, le 85 % restants étant dû à des conditions d’ensellement insuffisantes (nuit, nébulosité, orientation, maintenance). Ce type d’installation est aussi très sensible aux intempéries, un orage de grêle peut rayer de la carte votre centrale solaire.
Pour produire autant d’électricité qu’une centrale nucléaire moyenne française, il faut environ 32 millions de panneaux photovoltaïques (taille normée), pour une surface de 55 km2 (([4] https://mon-panneau-solaire.info/rendement/calcul-rendement-photovoltaique/)). Il y a actuellement en France en tout, 450 000 panneaux solaires installés, nous sommes très loin d’un potentiel 32 millions ! Sans parler du fait que comme nous ne fabriquons pas ce type de panneau et que nous ne disposons pas des ressources en matière première, en obtenir de grande quantité sera compliqué et très cher.

Idem avec l’éolien. Une éolienne fonctionne s’il y a un minimum de 4 m/s de vent, soit 15 km/h, et s’arrête pour des raisons de sécurité quand le vent atteint les 70 – 80 km/h (cela dépend des modèles). Lors d’une conférence sur la transition énergétique donnée en mai 2018, le délégué régional d’EDF en Nouvelle-Aquitaine a indiqué que pour remplacer une centrale comme celle de Blayais (([5] https://www.nouvelr-energie.com/pv/combien-panneaux-solaires-remplacer-centrale-nucleaire)), il fallait un minimum de 7 000 éoliennes de grande capacité. En 2022, la France compte sur tout son territoire un total de 8 000 éoliennes. Et, cerise sur le gâteau, les éoliennes ont un taux de production effectif de 27 % en moyenne mondiale ! En France, en 2020 le parc d’éoliennes pèse pour une production potentielle de 153 TW (17,5 GW installés x 8 760 heures annuelles), et nous avons eu une production effective de 39,7 TWh, soit un ratio de 26 %. Dit autrement, 74 % du temps, une éolienne ne fournit pas.

Concernant les éoliennes je ne saurais que trop vous conseiller de visionner le reportage suivant :

Résultat de ces choix, les coûts énergétiques explosent, et non seulement les foyers commencent à faire face à des factures difficilement payables (pour le moment l’effet est amorti par l’État qui pourtant est surendetté), mais en plus, tous les produits manufacturés ou alimentaires utilisant pour leur fabrication de l’énergie, augmentent également.

Le média France 24 publie le 26 août 2022 un article intitulé : « Flambée du prix de l’électricité en France : Les prix sont complètement démentiels ». Nous y apprenons que le prix de l’électricité sur les marchés est passé de 85 € le MWh en 2021, à 1 000 € en cette fin août 2022, soit une augmentation de presque 1 200 % ! Et, ce média subventionné, mais il n’est pas le seul, de donner pour cause l’arrêt de centrales nucléaires pour entretien, et la guerre en Ukraine ! La propagande est ici grossière, mais cela semble passer auprès de la population. Non seulement par le passé les centrales sont régulièrement à l’arrêt pour entretien sans que le tarif de l’électricité ait augmenté de 1 200 %, et d’autre part, la guerre en Ukraine n’impacte que modérément la France qui ne dépend pas de ce pays pour sa production électrique (7 % de notre électricité était en 2021 d’origine fossile). Ajoutons que les pays subissant cette explosion de tarif sont tous des pays qui sont très investis dans la transition écologique…

Cette explosion des tarifs est bien la résultante de 30 ans de choix politiques catastrophiques en matière énergétique. D’une part les taxes pour la transition énergétique, pèsent pour maintenant presque 30% de votre facture électrique. Et surtout, nous avons remplacé des centrales de production amorties, à haut rendement, et donc avec un coût en sortie bas (la France avait le prix de l’électricité le plus bas d’Europe), par des centres de production à faible rendement, coût élevé de production, technologie hyper dépendante de l’étranger, et intermittentes, impliquant un coût de production élevé, ce qui « en bout de chaîne » donne les tarifs auxquels nous sommes soumis. Et si les plans du « green new deal » continuent à être appliqués, nos factures continueront à augmenter. Sachant que cette explosion des coûts énergétiques fait partie du plan « Green new deal », visant à nous forcer à une décroissance (la fin de l’abondance comme l’a rappelé M. Macron fin août 2022, après avoir vendu le « quoi qu’il en coûte » quelques mois plus tôt).

En 2018, Macron annonce la fermeture de 14 centrales nucléaires à l’échéance 2035(([6] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1067364936014286853)). Fessenheim est fermé en 2020, gage donné aux partis écologistes, mais depuis, rien. Rien, car ce gouvernement a été rattrapé par ce que l’on appelle le « principe de réalité » ! Si en l’état nous devions remplacer ces 14 centrales, il nous faudrait installer presque 100 000 éoliennes ! (nous en avons installé 8 000 en 15 ans). Ou soit, presque 450 000 000 (oui 450 millions) de panneaux photovoltaïques ! Je vous laisse juge des volumes et de leurs implications…

Cette emblématique fermeture de la centrale de Fessenheim, qui selon un rapport officiel de ASN (Autorité de Sécurité Nucléaire) était parfaitement opérationnelle, a donné lieu à une tribune publiée dans Le Monde(([7] https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/21/la-fermeture-de-la-centrale-de-fessenheim-marque-une-etape-historique_6030379_3232.html)), signée par diverses personnalités, dont des députés et surtout 6 ministres en poste : « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique ». Tribune où ces gens de nous expliquer que le bon chemin est celui de la fin du nucléaire et que les énergies renouvelables couvriront sans difficulté nos besoins. Résultat, le 2 août 2022 la France annonce devoir redémarrer la centrale à charbon de Saint-Avold pour la production d’électricité, en vue de pallier la fermeture de Fessenheim… Curieusement, nous n’avons pas entendu les personnalités qui avaient signé la tribune à peine deux ans plus tôt…

Tout cela à un coût, supporté par les contribuables que nous sommes.

Scrutez donc votre facture électrique, vous y trouverez diverses taxes destinées à financer les énergies intermittentes. À ce jour, le kWh est vendu aux particuliers sur une base de 0.18 €, dont 45% sont des taxes : notamment la CSPE ou la contribution au service public de l’électricité, finance le développement des énergies renouvelables. Sachez que cette CSPE a été augmentée de 650% (oui vous avez bien lu) entre 2003 et 2022.

Bref, nous payons, vous payez, doublement le choix des énergies intermittentes, directement car leur coût de production est élevé, et indirectement par des taxes pour subventionner lesdites énergies qui ne sont pas rentables (et qui enrichissent essentiellement des entreprises étrangères). Avant, notre électricité été bon marché et maîtrisée, aujourd’hui, sous la contrainte des écologistes et du GIEC, notre électricité est très chère (ce n’est que le début), et si nous continuons nous connaîtrons des coupures, comme les pays du tiers-monde.

En octobre 2018, la France a vu émerger un mouvement populaire de révolte appelé les « Gilets jaunes », dont l’origine était l’augmentation du prix de l’essence, et d’une façon plus générale l’étranglement financier des foyers les plus pauvres. Le 8 décembre, face aux émeutes le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) envisage un scénario d’exfiltration du président, et met pour cela en alerte un hélicoptère à l’Élysée. Cette évacuation n’aura finalement pas lieu, mais cela fut une première depuis plus de 50 ans et les émeutes de mai 1968.

Nous pouvons également évoquer le Sri Lanka, qui vient de renverser son gouvernement par une guerre civile. Ce pays connaît depuis le début d’année une pénurie de matière première comme le pétrole, une pénurie de denrées alimentaires, et une explosion du coût de la vie. Tout cela étant dû au choix du président sri lankais, de mettre en œuvre un maximum de recommandations écologiques demandées par l’ONU. Par exemple, le gouvernement sri-lankais a totalement interdit l’usage de produit phytosanitaire pour les cultures. En une saison les rendements se sont écroulés entraînant une famine. Parlons aussi de l’Angleterre, qui connaît actuellement (en août 2022), une grève générale, du jamais vu pour ce pays depuis plus de 30 ans. Là encore, l’origine de cette grève est liée au coût de la vie, et à l’explosion des prix, énergies et denrées.

La transition énergétique et les lois écologistes actuelles et à venir vont contraindre financièrement les foyers français et européens à un niveau bien supérieur qu’à l’augmentation énergétique subie en 2018. Il est très probable qu’au rythme où nous sommes, à moyen terme, nombre de foyers devront choisir entre se chauffer ou se nourrir. Dès lors, un mouvement comme celui des « Gilets jaunes » pourrait alors très facilement voir le jour, et faire basculer notre pays, et d’autres, dans une guerre civile.

D/ Enfin, la Chine et la Russie jouent double jeu, et agissent selon les intérêts de leurs populations, pour amener l’UE à la faute. Et cela fonctionne plutôt bien !

Ces deux grandes puissances sont depuis le début membre du GIEC, de l’ONU et de toutes les instances en rapport avec la « lutte contre le climat ». Leur communication est bien rodée, et même si leurs représentants se montrent un peu éloignés des grandes décisions, en façade ils s’alignent sur les déclarations de l’ONU et font preuve sur le papier de bonnes intentions.

Sauf que dans les actes cela n’est pas le cas. Ainsi, la Chine va créer 600 centrales électriques à charbon, et supprime fin 2022 les primes d’état liées à l’achat de véhicule électrique. Quant à la Russie, important producteur de gaz, non seulement elle continue d’en vendre massivement, mais elle n’a aucunement modifié ses planifications de fonctionnement de centrale électrique au gaz. La Russie n’a pour le moment installé aucune éolienne(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Russie))! Et elle n’a pas, a priori, l’intention d’en installer.

Ces deux pays majeurs au niveau international étaient également absents de la COP 26 qui s’est tenue en 2021 ! COP 26 où le discours d’ouverture commençait par ces mots : « Il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse ». Encore est toujours ce discours de fin du monde.

On notera que, eu égard la puissance économique et militaire de ces deux pays, le GIEC et l’ONU ne peuvent ni les soumettre, ni les endoctriner. Et que si l’on entend une Greta Thunberg faire la morale du haut de son ignorance scientifique du sujet, aux dirigeants français ou européens, à aucun moment nous ne l’avons vu essayer d’intimider Xi Jingping ou Vladimir Poutine… L’écolo-sphère ne peut s’en prendre qu’aux pays faibles, dont malheureusement nous faisons maintenant partie visiblement…

Nonobstant ces faits, Chine et Russie sont pourtant membres des différentes instances sur le climat et abondent dans le sens du réchauffement climatique anthropique. Mais, il est clair que cette position ne relève que d’une stratégie…

Stratégie visant à pousser une majorité de pays industrialisés à effectuer une transition énergétique vers le tout électrique. Comme sont en train de le faire la France et l’Allemagne par exemple. Ceci impliquera à court terme une dépendance absolue des pays qui auront abandonné les énergies fossiles. Une dépendance vis-à-vis des puissances qui détiendront les ressources énergétiques, ici Chine et Russie. D’autre part, cette fameuse transition, va fortement handicaper les pays, ne serait-ce que sur le plan financier où non seulement l’endettement pour arriver à nos fins va exploser, mais de plus, l’argent qui part dans les éoliennes et le photovoltaïque, ne va pas ailleurs. Ni dans la sécurité, ni dans la formation, ni dans la recherche.
Au début des années 2000, la Chine a cassé les prix de certains minerais et terres rares, ce que l’on qualifie en économie de « dumping », pour obtenir la maîtrise du marché. Ce qui est le cas aujourd’hui. Tout ce qui se rapproche de près ou de loin du marché des batteries (matière première, raffinage, fabrication, distribution) dépend à environ 90% de la Chine.

Bref, les pays qui vont prendre le train de la transition énergétique de façon brutale pour se convertir au tout électrique sans nucléaire, vont se mettre à genoux. Les autres n’auront plus qu’à se « baisser pour les ramasser ».

Ainsi, c’est là le quatrième volet du risque écologique, à savoir notre chute au profit de la Chine et la Russie. Qui demain détiendront les ressources dont nous aurons besoin pour exister, et détiendront aussi une partie importante de notre dette. En des termes plus cavaliers, nous dirions que ces deux grands pays de l’Est tiendront dans leurs mains « nos parties génitales » ! Leurs manœuvres de politiques internationales sous-tendent cet objectif, et le moins que l’on puisse dire c’est que nos dirigeants leur facilitent la tâche, non pas par intérêt, mais lié à leur indigence quant à la compréhension de ce qui se passe et à une vision dogmatique du monde !

Il nous reste cependant un moyen d’éviter cette dépendance totale, et c’est sensiblement la même équation à laquelle a fait face le Gal de Gaulle à la sortie de la guerre. Investir massivement pour retrouver notre totale et entière indépendance énergétique, en rouvrant des centrales nucléaires, en sécurisant les approvisionnements en matière fissibles, et enfin en finançant un grand plan pour la recherche sur la fusion nucléaire. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin pris par les derniers gouvernements, bien au contraire. Nous allons payer très cher cette faute de vision stratégique, et cette volonté de nombre de nos élites de fondre la France dans un grand tout onusien et européen.

Résumons.

Voilà ce que vers quoi les folles utopies écologistes sont en train de nous mener :

  • Une révision de la géopolitique mondiale, d’autant plus rapide et contrainte qu’elle va engendrer des déséquilibres majeurs.
  • Une mise à mort des pays en voie de développement, qui n’auront pas le temps de passer par la case intermédiaire de l’énergie fossile suffisamment longtemps.
  • Des potentiels soulèvements armés de la part de 85% de l’Humanité acculée.
  • Des grèves massives, puis des émeutes, puis des guerres civiles au sein des pays industrialisés.
  • Une dépendance très forte, bien plus que celle du XXe siècle avec les USA, à la Chine et la Russie. Débouchant sous une mise sous tutelle de nos nations.

Et nous voyons, petit à petit, les signes annonciateurs de ces prévisions (explosion non maîtrisée des coûts énergétiques, Gilets jaunes, Sri Lanka, grève en Angleterre, déstabilisation d’États, impasse de divers pays face à l’indépendance au gaz et pétrole russe …).

Entendons-nous bien. La cause première ici n’est pas le type d’énergie, le passage au tout électrique, en soi. Non. Comme déjà expliquée, une énergie est une énergie, avec ses avantages et ses inconvénients, que je me chauffe au fuel ou à l’électricité m’importe peu. Dans la mesure où le coût est supportable, et que l’agrément d’usage n’est pas ou peu altéré.

Mais, le problème dans notre cas est double. D’une part l’agenda imposé par l’ONU et son bras armé qu’est le GIEC. Bien trop rapide, bien trop contraint. D’autre part, l’absence de regard critique quant aux choix technologiques retenus. Vouloir fournir suffisamment d’énergie à un pays industrialisé pour qu’il maintienne son niveau de vie, à partir de système intermittent et déplorable sur le plan de la rentabilité, est une gageure.

Selon le ministère de la « transition écologique »(([9] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/6-bilan-energetique-de-la-france)), chiffres 2020, la France dispose pour ses besoins annuels, de 2 657 TWh (téra Watt heure), dont 117 sont issus de l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Si on suit les ordres du GIEC visant à supprimer les énergies fossiles, et des écologistes visant à supprimer le nucléaire, quelqu’un au ministère peut-il nous expliquer comment le gouvernement compte s’y prendre pour passer de 117 à 2 657, en 20 ou 30 ans, sachant que notre pays est endetté à son maximum et ne maîtrise aucun des approvisionnements nécessaires à la mise en œuvre de technologies intermittentes ? Il réside là un très grand mystère, dont personne ne semble vraiment se soucier !

Nous aurions dû investir autant d’argent que nous l’avons fait pour l’éolien et le photovoltaïque, dans la recherche sur l’amélioration des centrales nucléaires et sur la mise en œuvre de nouvelles générations. Nous venons de prendre 50 ans de retard, qui seront très difficiles à rattraper. Nos politiques n’ont rien compris aux enjeux en cours, n’ont aucune vision sur le long terme. Ils réagissent à l’émotion, un ours seul sur une banquise, à une pression populaire manipulée par des partis politiques écologistes qui ont bénéficié après la chute de l’URSS, des méthodes et du savoir-faire en la matière des communistes (cf. chapitre 6). Et mènent avant tout une politique dogmatique au lieu de pragmatique.

L’exemple de l’automobile, objet commun et central de nos activités privées et professionnelles, évoque bien le changement de paradigme énergétique qui nous est imposé en dépit du bon sens. L’UE, toujours sous la pression de l’ONU, suite à la réunion des ministres de l’Environnement, a annoncé en juin 2022 l’interdiction de vente des véhicules thermiques pour 2035, soit dans un peu plus de 10 ans.

C’est bien entendu une décision totalement irréaliste, et qui ne va faire qu’amplifier les tensions déjà initiées. Irréaliste, car la très grande majorité des foyers de l’UE ne sont pas en mesure d’acheter ce type de véhicule eu égard leur prix prohibitif. D’autant que les prix actuels sont artificiels puisque subventionnés ce qui ne pourra pas durer éternellement. Et il y a fort à parier que l’augmentation de la production ne fera pas baisser les tarifs (pour des véhicules avec une autonomie suffisante) comme ce fut le cas pour les véhicules thermiques, car, je vous rappelle que les matières premières sont exclusivement fournies par la Chine et la Russie qui vont tout faire pour mettre l’UE à genoux. Si cette loi est réellement appliquée (ce dont nous pouvons douter), la Chine mettra moins de 10 ans pour liquider une marque comme Mercedes, au profit de ses propres marques automobiles. D’autre part, les infrastructures techniques, que sont les points de recharges et les capacités de fourniture de volume électrique suffisant, n’auront pas eu le temps nécessaire pour réaliser une adaptation fiable et efficace.

Enfin, un autre dilemme va rapidement se poser aux consommateurs que nous sommes : la durée de vie desdits véhicules. En effet, il faut savoir que pour des raisons physiques, les batteries, organe principal, voient leur capacité diminuer avec le temps. Vous connaissez bien ce phénomène avec vos PC portables ou vos smartphones. Sous 5 à 7 ans, les véhicules électriques perdent une partie de leur capacité (et pour le moment la recherche n’a pas mis à jour de moyens pour contourner cela), puis la perte va en augmentant année après année. Le pic, soit plus d’un tiers de perte, intervenant vers 9 ou 10 ans. Sur le principe, je vous déconseille fortement d’acheter un véhicule électrique de plus de 5 ans dont les batteries n’ont pas été remplacées (ce qui est peu probable attendu le coût de l’opération).

Tuomas Katainen est finlandais, et souhaite participer à « sauver la planète » en achetant une Tesla. Pour des raisons budgétaires, il se tourne vers un modèle 2013, le voilà donc propriétaire d’une Tesla S, dont les batteries sont garanties 8 ans par le constructeur. En 2022, soit 1 an après la période de garantie, la batterie commence à montrer des signes de faiblesse, et l’autonomie annoncée est loin d’être au rendez-vous. Tuomas consulte donc son garage Tesla qui confirme le phénomène naturel de perte de capacité, et lui remet un devis de 22 000 $ pour changer les batteries. Le véhicule est coté 35 000 $. Furieux, et face au refus de Tesla de toute négociation, Tuomas décide de faire exploser sa voiture avec 30 kg de TNT, et publie le tout sur You tube !

Cette anecdote, doit attirer notre attention sur le fait que les véhicules électriques ne sont pas faits pour durer, qu’il est impossible à un particulier d’intervenir pour changer les batteries (là où changer un moteur est une opération tout à fait faisable par un particulier averti), et que le coût matière et main-d’œuvre du remplacement de batterie équivaut à environ 60 % de la valeur totale du véhicule. Et j’ajouterai que le fameux bilan carbone d’une Tesla S n’est pas meilleur que son équivalent thermique (matière première, fabrication, cycle de vie, recyclage).

C’est là l’exemple type de ce que vers quoi nous allons. Une transition totalement irréfléchie, avec une vision très court-termiste et émotionnelle.

L’ONU, le GIEC et les États complices nous emmènent droit vers un destin qui ne nous est pas favorable. Sur les dires d’organisation supra-étatiques, où l’on retrouve de nombreux écologistes extrémistes, et qui sont très largement contestés, nos vies sont priées de prendre une tournure écologiste et climato-catastrophique, avec toutes les dérives que cela implique. Nous nous devons de rendre un culte à Gaïa. Et comme chaque COP est aux dires des organisateurs, la dernière avant la fin du monde, que chaque rapport du GIEC est « la dernière chance », et que nous allons être engloutis par les Océans, on nous vend une urgence absolue, immédiate. Or comme nous l’avons évoqué dans ce chapitre, cette urgence nous fait faire n’importe quoi, n’importe comment. Nous mettons en œuvre des techniques non maîtrisées, très coûteuses, peu rentables, qui ne dureront pas dans le temps, et dont la fabrication et l’entretien courant dépendent de matières dont nous ne disposons pas. Dans le même temps, nous faisons le pari fou de détruire un système de haute technologie que nous maîtrisons et sur lequel nous avions plusieurs décennies d’avance, et surtout, surtout, qui est très loin d’avoir montré tout son potentiel. L’avenir de l’Humanité est dans la maîtrise de l’atome, de l’infiniment petit, du quantique.

Alors, sans réagir plus que ça, sommés de faire confiance en ceux qui nous dirigent, le GIEC peut tranquillement dérouler son programme, toute opposition étant climato-sceptique, entendez négationniste, entendez nazi. Est-ce là une posture favorable à un débat scientifique sincère ? Et, à moins que les populations se mettent à analyser les faits, et à comprendre la science, nous allons commencer à payer la facture de cette folie dans quelques années, décennies. Comme évoqué dans ce chapitre, tout cela pour se rendre compte que soit nous faisons bien face à un Optimum thermique, et nous n’aurons pas mis en place les moyens d’adaptation adéquates, soit, le climat revient à des valeurs connues dans le courant du XXe siècle, et nos pays à genoux par de tels investissements et choix utopiques, seront déclassés, passant de pays industrialisés puissants, à pays de seconde zone.

Aparté : La question de savoir si nos civilisations doivent envisager, ou non, un changement dans leurs modes énergétiques, est pertinente, et doit se poser de tout temps. Non pas pour la fausse raison d’une fin imminente des gisements de pétrole, gaz et charbon. Car en la matière nul ne peut prétendre connaître la fin effective de ces gisements, concernant le pétrole et le gaz nous en avons encore pour minimum un siècle (plus si l’on découvre de nouveaux gisements), et concernant le charbon, là les ressources sont toujours très abondantes, avec, selon les analyses de JM Jancovici (jancovici.com) 10 fois la valeur des réserves pétrole/gaz. Non, l’idée de changement énergétique doit s’entendre dans le cadre d’une évolution, pour faire plus et mieux, et d’une indépendance souveraine.

En l’état actuel des choses, nos connaissances et nos investissements passés dans le domaine du nucléaire auraient dû logiquement nous amener à continuer nos recherches et à améliorer cette filière. Les prochaines évolutions se font vers la fusion, et l’emploi de minerai autre que l’Uranium enrichi. Le tout amenant à plus de production et moins de déchets. C’est actuellement la Chine qui est en passe de réaliser cette prouesse. Ce chemin nous aurait amenés vers 90 % ou 95 % de nos besoins en électricité couverts en toute souveraineté et à un coût très faible au regard d’autres filières. Dès lors, naturellement, car le marché s’oriente de façon spontanée vers ce qui est efficace et bon marché, les entreprises se seraient adaptées en s’équipant de machines et de système de production privilégiant l’électricité. De plus, les foyers auraient alors eu toute latitude pour des équipements du type climatisation réversible à base de PAC (pompe à chaleur) pour, d’une part chauffer les habitations, et d’autre part s’adapter à un éventuel optimum thermique. Tout cela se serait fait à horizon 2050, 2080, soit un siècle au regard du début de nos investissements dans le domaine. Une avancée progressive et douce.

J’ajouterai que la maîtrise de l’infiniment petit est le destin de l’humanité, qui a n’en pas douté aura besoin un jour de cette maîtrise pour quitter le système solaire.

Concernant les déplacements, et l’ensemble des moteurs thermiques (avion, bateau, voiture, camion …), il aurait été bien plus intelligent, et pour le coup, écologique, que d’investir en recherche afin de conserver les milliards de moteurs thermiques en exploitation dans le monde, en inventant des carburants alternatifs. En effet, un moteur thermique n’est rien d’autre qu’une chambre de combustion, à partir du moment où vous mettez dedans un mélange carburant / comburant, l’explosion est aisée à obtenir. Et s’il avait fallu quelques adaptations, elles auraient été mineures.

À l’image d’un Louis XIV et de son ministre Colbert qui au XVIIe siècle décident de relancer massivement des investissements en France en créant des entreprises et en soutenant de nombreux projets, pour rattraper son retard technologique (marine marchande et de guerre, verrerie, chimie …), l’État français aurait dû anticiper les enjeux du XXIe siècle et organiser le pays et les investissements dès les années 1980. Au lieu de cela, nous voilà à la traîne et aux ordres d’organisations onusiennes dont les intérêts ne sont pas les nôtres, à rembourser une dette colossale qui pèse maintenant comme le deuxième budget du pays (juste derrière l’éducation), à prier pour qu’un pays que nous défions ne cesse surtout pas de nous approvisionner en matière première, et enfin à financer de nombreux programmes faisant l’apologie du wokisme ou du lgbetisme !

Que de temps perdu, que d’erreurs, à cause des écologistes !…





Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
et Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?

Chapitre 8 : Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

« Une étude récente nous avertit que la banquise pourrait avoir complètement disparu l’été dans 7 ans seulement. »,

Al Gore, co-récipiendaire du Nobel de la paix avec le GIEC, discours de décembre 2007.

« Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

rapport AR3 — climate change 2001 — du GIEC, chapitre 14.2.2.2. (page 774)(([1] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)).

Les prévisions du GIEC se vérifient-elles dans le temps ? C’est là une question fondamentale ; nos vies sont modifiées en vue de répondre aux alertes catastrophiques du GIEC, il semble donc normal de contrôler, à minima, et a posteriori, si les prévisions en question sont justes, un peu, beaucoup, pas du tout…

Cassons tout de suite le suspens, la réponse au titre de ce chapitre tient en un mot : non !

Et c’est là une des principales critiques que l’on peut faire au GIEC. Ce qui est intéressant, c’est que maintenant, en 2022, nous avons 30 ans de recul entre les premières prévisions du GIEC et ce qui s’est réellement passé (création du GIEC en 1988 et rapport AR1 en 1990).
Pour être un peu plus nuancé, le « non » qui vaut réponse à la question, peut aussi tendre vers le « parfois ». En effet, le GIEC émet tellement de prévisions et avec des plages de valeurs très larges (plage de variation de la température moyenne allant de 1,5 °C à 6 °C soit un rapport de 4 !), que dans le lot, on en trouve forcement des chiffres qui vont correspondre avec la réalité. Néanmoins, comme nous allons le voir, même quand il y a correspondance, elle se situe dans la fourchette basse des valeurs. Et qui dit « valeur basse », dit absence d’urgence…

Faire des prévisions est un exercice difficile, qui nécessite une excellente définition des variables en jeu, une capacité mathématique à définir des équations, et des moyens (puissance) de calculs adaptés. En science, la modélisation d’un système se rencontre presque partout, le but est de définir le comportement dudit système, quel qu’il soit, lorsque l’on fait varier un des paramètres. Et, parmi les paramètres habituellement sensibles, le temps est une variable majeure. Le principe est de prévoir le comportement dans le temps, de lire l’avenir avec plus ou moins de réussite…

Quand l’Agence Européenne Spatiale envoie la fusée Arianne mettre un satellite en orbite, l’ensemble de sa trajectoire est modélisé par des équations mathématiques, seconde après seconde. Chaque lancement a été x fois répété sur ordinateur. Les ingénieurs utilisent ici principalement les connaissances relevant de la mécanique des fluides, de la balistique et de la météorologie (vent, humidité, nébulosité, température…). Et, bien qu’ici les paramètres soient infiniment plus simples que pour la modélisation du climat, les erreurs sont très fréquentes. Lorsque Météo France vous propose de connaître le temps qu’il fera pour la fin de semaine, c’est bien entendu de la prévision mathématique. Et là aussi, le taux d’erreur augmente avec le temps. Ainsi, selon les rapports de Météo France, le taux d’erreur pour le lendemain est de 5 %, à 3 jours il est de 30 %, et à une semaine, ce taux dépasse les 60 % à 70 %. Nous en avons eu un exemple au mois d’août 2022, ou de violents orages en Corse ont fait des morts, alors même que quelques heures avant, Météo France n’avait émis aucune alerte, car les modèles mathématiques de calculs n’avaient tout simplement pas prévu cet événement. Et pourtant prévoir les composantes météorologiques, comme la température et la couverture nuageuse, à 48 heures est quelque chose de bien plus simple que de prévoir le climat (moyenne météorologique sur le long terme).

En effet, car en ce qui concerne le climat, nous nous heurtons à trois problèmes majeurs que notre civilisation n’est pas, pour le moment, en mesure de résoudre :

  • > D’une part les variables sont trop nombreuses pour que nous puissions espérer être exhaustifs sur leur prise en compte.
  • > D’autre part, la modélisation du système climatique est ce qu’il y a de plus complexe au monde (avec le quantique), car il s’avère être chaotique. Cela implique qu’il est désordonné, et que donc, par définition, sa modélisation est en théorie impossible (comme le rappelle le GIEC lui-même, et qui dès lors n’est pas à un paradoxe près). Il faut donc utiliser des équations mathématiques approximatives pour tenter une approche, plus ou moins juste, du système. Et il y a de très nombreuses discussions et désaccords quant aux équations utilisées par les laboratoires sélectionnés par le GIEC.
  • > Enfin, la modélisation du climat est si complexe et comprend de tel volume d’informations qu’elle nécessite des capacités de calculs énormes, capacités dont l’humanité ne dispose pas aujourd’hui si nous voulions espérer une modélisation exacte. Pour simplifier, il n’existe actuellement au monde aucun ordinateur suffisamment puissant pour envisager un calcul exact d’un tel volume de données (que nous ne savons définir), avec autant d’interactions.

Ces 3 points impliquent que pour effectuer des prévisions climatiques, nous devons nous contenter d’approximations. La modélisation du climat est quelque chose de très fragile et en théorie, aucun scientifique ne devrait accorder le moindre crédit à une modélisation projetée à plus de quelques mois, et encore, dans ce cadre, nous disposerions au mieux d’une tendance avec une marge d’erreur conséquente. Marge d’erreur dont la croissance est proportionnelle à la durée de projection. Prévoir le climat (donc une tendance) pour l’année prochaine est aléatoire, mais on peut obtenir une approximation, le prévoir à 10 ans est totalement fantaisiste. Dès lors, ce type de prévision doit rester dans le domaine de la spéculation technique, et ne devrait en aucun cas servir à fonder des politiques de quelques natures qu’elles soient…

Pour autant cela ne suppose pas qu’il ne faille pas faire ce type de calcul prévisionnel, bien au contraire, l’Humanité a besoin de projeter des données et des informations, et c’est là une des clés de nos progrès. Mais cela implique qu’il convient d’être très prudent avec les modèles.

M. Jancovici, partisan du réchauffement anthropique, Polytechnicien, créateur du principe de « l’équivalent tonne carbone » et membre du « Haut Conseil pour le climat », qui n’est donc aucunement un climato-sceptique, explique sur son site(([2] https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/quest-ce-quun-modele-climatique-quels-sont-leurs-premieres-conclusions/)) au sujet de la modélisation du climat, les limites de cette dernière :

  1. Notre système atmosphérique n’est pas entièrement prévisible,
  2. Il y a d’inévitables simplifications lorsque l’on construit un modèle,
  3. Il ne représentera toujours qu’une partie du système.

En dépit de cela, et de façon assez peu logique, M. Jancovici fait état de sa confiance dans les modèles prévisionnels climatiques actuels, et à ce titre fait partie des climato-alarmistes… Mais, car il y a un mais, M. Jancovici en qualité de président de la société Carbon 4 (www.carbone4.com), société de conseil en décarbonation auprès des entreprises, a tout intérêt à favoriser la potentielle véracité des modèles. À l’inverse, s’il émettait un doute, comme tout scientifique sérieux, quant à la réalité d’une modélisation qui selon ses propres termes « n’est pas entièrement prévisible », « est simplifié » et « est parcellaire », ses affaires ne seraient pas bonnes. Juge et partie…

À M. Jancovici, nous opposerions un autre Polytechnicien, M. Christian Gerondeau, qui lui n’hésite pas à exprimer, à travers de nombreux livres et interviews, ses profonds doutes quant aux projections du GIEC (cf. Les douze mensonges du GIEC, éditions de l’Artilleur, mars 2022). M. Gerondeau n’ayant, lui, aucun intérêt financier dans la partie qui se joue…

Le seul moyen de valider un modèle mathématique prévisionnel est de le confronter à la réalité ! Et aujourd’hui, ce travail de comparaison est adroitement évité par le GIEC et la presse mainstream.

Or, lorsque l’on fait cette comparaison, on voit rapidement que les prévisions données par le GIEC sont systématiquement surestimées. Ce qui a amené nombre de scientifiques à remettre en cause les modèles mathématiques, dits de projection, retenus par le GIEC.(([3] Un exemple parmi d’autres :
https://judithcurry.com/2020/06/20/structural-errors-in-global-climate-models/#more-26311))

Dans ses premiers rapports, dès 1990, et c’est toujours le cas aujourd’hui, le GIEC donne un indice d’augmentation moyenne de la température de la basse atmosphère de +0,27 °C par décennie à compter des années 80(([4] https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/ICCC13-DC-Spencer-25-July-2019-Global-LT-ranking-scaled.jpg)) (moyenne des 102 modèles mathématiques retenus par le GIEC allant de +0,12 °C pour le modèle fourni par la Russie à +0.37°C pour le modèle fourni par le Canada). Or, la variation réelle mesurée par satellite de 1979 à 2018 est de +0,16 °C. Soit une erreur d’estimation de 70 %, ce n’est pas rien, quand on sait que ce type de données influencent les politiques mondiales et nos vies. À titre d’information, l’erreur du Canada entre ce qu’il annonçait avoir calculé, et la réalité est, elle, de 230 % !

Regardons par ailleurs les données de simulation produite par le GIEC, dites CMIP 5 et 6 (Coupled Model Intercomparison Project, données couplées issues de divers laboratoires d’analyse climatique), cette fois à la surface de la Terre (GSTP — Global Surface Temperature Projections —). Qui sont des simulations informatiques de la variation de température. La Global Warming Policy Foundation, association scientifique, fait une comparaison de ces projections avec les mesures de température réelles, dans le cas présent, la fondation reprend le graphique du GIEC et y superpose la courbe des températures réelles. Graphique que vous pouvez consulter ici : https://i1.wp.com/climatechangedispatch.com/wp-content/uploads/2020/06/cmip5-cmip6-chart.jpg?ssl=1

Ce qui nous intéresse ce sont les droites en pointillés qui sont des moyennes (rouge, orange et bleue). Sans rentrer dans les détails plus que de besoin, vous voyez en haut, la droite rouge qui est le modèle CMIP 6 du GIEC (le pire), puis la droite orange qui elle représente la moyenne du modèle CMIP 5. Et, le graphique compare ces deux courbes de projections, pour la période 1980 à 2020, avec la réalité des relevés satellite (droite en bleue). Et comme vous le voyez aisément, les estimations du GIEC se sont révélées là aussi totalement fausses lorsqu’on les compare à ce qui s’est réellement passé. L’écart d’erreur étant ici, pour la valeur projetée haute, de 200 %, soit une mesure de la réalité à 0.4°C contre une projection à 0.8°C. Certes il s’agit de l’estimation haute du GIEC, mais c’est celle qui est mise en avant dans les résumés à l’attention des décideurs, et systématiquement celle reprise par les médias pour vendre du catastrophisme et de l’émotion.

Nous allons également produire ci-dessous un second graphique qui est tiré des rapports GIEC et qui représente les différentes projections de la température (les estimations pour l’avenir). La courbe noire (Observations) a été rajoutée par-dessus, a posteriori, pour la période 1986 à 2012, puis poursuivie jusqu’en 2017.

Sur ce graphique confus, vous pouvez visualiser des dizaines de courbes de multiples couleurs qui sont les différentes projections retenues par Le GIEC en fonction des scénarios. Chaque groupe de couleur représentant un ensemble de modèles comme relaté dans la légende (nommés RCP). Par exemple, les courbes rouges en haut, sont issues du scénario RCP 8.5 (le pire) et prennent en compte 39 modèles mathématiques fournis par divers laboratoires de divers pays. Ce qui va nous intéresser, c’est la courbe en noir (sur la partie gauche), qui représente les mesures réelles de 1986 à 2017.

Que voyons-nous ? Que la réalité de la variation de température moyenne (courbe noire) se situe tout en bas des projections. Dit autrement, 90% des modèles de projection du climat sont faux.

A noter que ce graphique n’a rien de complotiste, d’une part, car il est issu d’une production du GIEC (sans la courbe noire bien entendu) et d’autre part, car il est repris par des médias pro-GIEC comme Libération (https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/19/les-predictions-climatiques-d-il-y-a-dix-ans-sont-elles-confirmees-aujourd-hui_1719635/). Journal qui interprète de façon très expéditive ce graphique en écrivant : « Les observations sont donc dans le champ des possibles anticipé par les modèles. Mais elles se situent plutôt dans le bas de prévisions. ». Dans le « champ des possibles », une façon élégante de ne pas s’attarder sur le taux d’erreur de presque tous les modèles !

Factuellement, les prévisions du GIEC qui nous promettaient il y a quelques décennies une augmentation de température hors normes se sont révélées fausses.

Ces diverses comparaisons entre ce que dit le GIEC puis la réalité quelques années plus tard, valident sans difficulté le fait que le GIEC surestime la réalité des faits. Comme évoqué au chapitre 5, ce phénomène d’erreur de projection, dénoncé de longue date par divers laboratoires et associations scientifiques, sera reconnu par le GIEC dans son rapport AR6 où il fait état du fait que ses modèles ont tendance à « chauffer », mais sans pour autant changer sa doxa.

Ces écarts entre prévisions et réalités sont tels que même des scientifiques pourtant favorables aux thèses du GIEC s’en sont émus en 2021 et 2022. À telle enseigne que le 5 mai 2022, le très célèbre journal scientifique à comité de lecture Nature publie un article(([5] https://www.nature.com/articles/d41586-022-01192-2)) intitulé « Reconnaître le problème du modèle chaud », et fondé sur la comparaison de 50 modèles récents dont les valeurs apparaissent maintenant comme totalement fantaisistes. Article signé par des spécialistes référencés GIEC…

Il y a clairement un problème dans les modèles de projection de la température tels que proposés par le GIEC depuis 30 ans, et, encore une fois, modèles sur lesquels s’appuie la majeure partie des gouvernements occidentaux pour décider des politiques à mener. Ne tournons pas autour du pot, le problème est que lesdits modèles sont faux ! Et pas de quelques pour cent, de quelque centième, non, les erreurs constatées dépassent très largement les 50%. Ce chiffre reste abscons, mais, pour le concrétiser, demandez-vous ce que vous feriez si votre salaire était diminué de 50% !

Cependant, il ne s’agit pas de jeter la pierre aux laboratoires référencés par le GIEC, même si ces derniers s’arrangent souvent avec la réalité pour ne pas perdre les subventions étatiques, car, comme évoqué en introduction de ce chapitre, prédire le climat, avec exactitude et une marge d’erreur acceptable de quelques pour cent, à moyen et long terme, est dans les faits impossible. Nous ne disposons pas des savoirs et des technologies nécessaires. Nonobstant cela, ce que l’on peut reprocher au GIEC c’est de faire de ces projections grand cas dans les rapports aux décideurs, sans jamais mentionner le fait qu’aucune décision politique ne doit être prise sur la base de ces projections. À la décharge du GIEC, c’est surtout ses porte-parole qui mettent en avant les modèles de climat sans précaution. Et que dire des médias qui prennent un malin plaisir à ne citer que les valeurs les plus hautes, ou à extraire d’un rapport de 4 000 pages, deux ou trois lignes évoquant la fin du monde. Dans ce cadre le comportement de nos politiques et des médias n’est pas déontologique, car des mentions sont tout de même portées dans les rapports du GIEC quant au fait que les projections proposées ne sont pas fiables (cf. par exemple le chapitre 14.2.2.2 du rapport AR4 que nous citons en introduction).

Oui, même le GIEC est depuis quelques années obligé de dire dans ses propres rapports que ses projections ne sont pas fiables, probablement en prévision d’éventuelles actions en justice dans les années à venir… Bien qu’en l’état cela soit difficile à prouver, il est très probable que ces mentions ont été reportées dans les rapports GIEC à l’initiative de services juridiques internationaux. Quoiqu’il en soit, quel politique, quel parti écologiste, quel journaliste, quel étudiant lisent lesdits rapports ?

Maintenant, regardons un second point majeur dans les prévisions alarmistes du GIEC : la montée des eaux !

Vous avez tous vu à la télévision ou sur internet, de magnifiques cartes du monde qui simulaient ce qui resterait de terres émergées en 2050 puis en 2100, montrant alors le fait que nombre de côtes du monde entier disparaîtraient. La mort par noyade menace une partie du monde.

Sauf que ce n’est pas ce que l’on constate dans la réalité ! Car oui, aux atroces prévisions qui nous sont rabâchées, il est bon d’opposer le réel…

Prenons le dernier rapport(([6] https://www.ipcc.ch/srocc/)) du GIEC sur les Océans et la cryosphère. Ce dernier rehausse les prévisions d’élévation du niveau des mers par rapport au rapport de 2013. Les nouvelles projections donnent pour la fin du siècle, une élévation moyenne comprise entre 40 cm pour le scénario optimiste, et 85 cm pour le scénario pessimiste. Avec comme vous vous en doutez des variations importantes d’un point à l’autre de la planète. Mais, le fantastique étant une marque de fabrique de certains médias, il n’est pas rare de lire des articles qui bien entendu s’appuient sur des « rapports scientifiques », du type : « Les experts n’excluent pas une élévation du niveau des mers de 2 mètres en 2100 », Le Monde, 21 mai 2019. Ou encore : « Montée des eaux : la France littoralement menacée. Selon le dernier rapport du Giec, publié mercredi, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1,10 mètre en 2100. Les côtes françaises subiraient alors de plein fouet l’érosion et la submersion. », Libération, 25 septembre 2019.

Submersion de 2 mètres, littoral français menacé de disparition, etc. Dans l’imaginaire collectif de nombreux adolescents, dont les connaissances sont insuffisantes pour avoir du recul, la mort par noyade est une quasi-certitude. Une perspective d’avenir qui en paralyse plus d’un !

En ce qui concerne l’Europe, les chiffres prévisionnels(([7] https://experience.arcgis.com/experience/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d/page/home/)) publiés par l’agence européenne pour l’environnement, sur la base des prévisions du GIEC, donnent une élévation moyenne allant de 30 cm (optimiste) à 70 cm (moyenne pessimiste). Le scénario pessimiste est en fait large puisque la fourchette indiquée va de 40 cm à 1 m (donc 70 cm en moyenne). Nous sommes là sur une vitesse d’élévation du niveau allant de 3,7 mm (optimiste) par an à 8,6 mm (moyenne pessimiste) par an, voire pour les endroits où la prévision est de 1 m de hausse une élévation moyenne de 12,3 mm par an.

Quels sont les relevés opposables à ces assertions ?

Il s’avère que depuis plus de 100 ans, de nombreux marégraphes permettent des relevés précis de la variation du niveau des mers. Une étude a été menée portant sur la période 1840 – 2018, en prenant en compte 12 marégraphes installés sur les principaux ports européens. Cela concerne l’Atlantique, la Mer du Nord, la Mer Baltique et la Méditerranée. Les relevés sont reportés dans le tableau que vous trouverez à la page 26 de ce rapport d’étude : http://www.pecheurdetoiles.com/IMG/pdf/maregraphie_cotiere___rev_9.pdf

Ce qui, dans un premier temps, nous intéresse c’est la troisième colonne qui donne la vitesse d’élévation réelle (mesurée), et comme vous pouvez le voir, les chiffres vont de 1,1 mm/an à un maximum de 1,8 mm/an. Nous sommes très, très, loin du maximum de 12,3 mm/an projeté par le GIEC. L’erreur est ici de 680 %. Est-il utile d’ajouter un commentaire ?

Cependant, nous pourrions objecter, comme le fait le rapport du GIEC, que la vitesse constatée sur la période ne traduit pas l’accélération du phénomène, qui laisserait donc penser que sur les dernières années la vitesse d’élévation est plus élevée, et que c’est cette accélération qui est catastrophique à terme. C’est pour cela que la présente étude a calculé, toujours à partir des mesures réelles, l’accélération de l’élévation (dernière colonne). Et, comme vous pouvez facilement le lire, sur tous les marégraphes l’accélération est infime puisque calculée en µm (micromètre = 0,001 mm), voire négative pour Marseille et Hoek.

Donc en l’état, la réalité du terrain nous dit que non seulement il n’y a pas d’élévation anormale des mers, mais qu’en plus on ne constate aucune aggravation de cette éventuelle montée. On notera que les Océans, durant notre ère, ont une tendance naturelle à la hausse, et que sous des délais que nous ne connaissons pas, probablement des milliers d’années, le paysage du monde est naturellement appelé à se modifier, comme c’est le cas depuis des millions d’années.

Pour autant, il y a, comme il y a toujours eu, des érosions de côtes, et des littoraux insulaires ou non qui sont rognés par la mer. Il convient ici de distinguer ce qui relève des modifications naturelles du paysage, de ce qui pourrait être le fait d’activité humaine. D’ailleurs, comme évoqué au chapitre 6, les sociétés d’assurances, qui sont les plus grands spécialistes mondiaux des calculs des risques (ici climatique), n’envisagent pas de surprime pour les habitats côtiers, ni de refuser de les assurer. Ils savent qu’à moyen terme, deux générations, soit la fin du siècle, il n’y aura aucun problème, si ce n’est des phénomènes locaux tout à fait naturels.

D’autre part, selon le GIEC, l’augmentation des températures et des eaux est essentiellement causée par l’augmentation en concentration de CO2 dans l’atmosphère. Or, comme expliqué au chapitre 6, le carbone ne peut avoir l’influence qu’on lui prête. Non seulement sa vibration ne couvre que 10% des émissions radiatives émises par la Terre (effet de serre), mais en plus, ce gaz a la particularité physique d’être saturé en absorption (il ne peut pas retenir plus de chaleur qu’il ne le fait déjà, même en augmentant sa concentration). Et ces faits jouent pleinement sur les surestimations diffusées par le GIEC, puisque la presque totalité des calculs est réalisée avec la variable carbone comme pivot.

Comme vous venez de le voir, sur les deux valeurs emblématiques que sont la température moyenne, et la montée des eaux, les prévisions du GIEC sont très au-dessus de la réalité.

Le problème c’est que ces surévaluations ne datent pas d’hier, déjà en 2008 un magazine scientifique comme Futura science, pourtant pro-GIEC, titrait(([8] https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-rechauffement-climatique-venir-peut-etre-surestime-17410/)): « Le réchauffement climatique à venir peut-être surestimé ! », reprenant une étude publiée dans le très sérieux Nature Geosciences, et qui démontrait que le taux de CO2 émis était largement surestimé par le GIEC dans son rapport 2007.

En 2009 plusieurs scientifiques avaient tiré la sonnette d’alarme et pour certains quitté le GIEC face aux manques de sérieux dans les études retenues. Comme le professeur Paul Reiter, entomologiste à l’Institut Pasteur et contributeur pour le Giec, ou encore Chris Landsea, spécialiste des ouragans, dénonçant des « objectifs préconçus et scientifiquement non valables » du GIEC(([9] https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/30/01006-20100130ARTFIG00029–les-bourdes-repetition-du-giec-.php)). Citons également l’étude des variations de température de Michael Mann, point phare des rapports, qui dans le rapport AR4 avaient tout simplement fait disparaître l’Optimum médiéval qui ne collait pas avec les théories que lui demandait de prouver le GIEC. Cet « arrangement » avec la réalité avait soulevé de nombreuses remarques acerbes quant au fonctionnement opaque du GIEC !

En 2010, face aux nombreuses critiques, l’ONU diligente une enquête(([10] https://www.actu-environnement.com/ae/news/onu-enquete-GIEC_9785.php4)) visant le GIEC, pour comprendre pourquoi certaines valeurs sont surestimées, ou modifiées indépendamment de la réalité, contre toute rigueur scientifique. Bien entendu, cette enquête ne débouchera sur rien. L’ONU ne souhaite pas porter préjudice à son outil climatique, même aux prix d’arrangements avec la réalité qui sont rarement repris par les médias, dès lors le grand public ne s’en émeut pas.

En 2013, Ross Mc Kitrick, un économiste canadien mondialement reconnu pour ses travaux sur l’environnement, et qui avait démonté une erreur manifeste dans le graphique des augmentations de température dit en « Crosse de Hockey », et qui s’avérera être à l’époque l’argument central des climato-alarmistes (le GIEC reconnaîtra l’erreur, mais ne le corrigera pas), avait résumé la comparaison entre les prévisions du GIEC et les mesures réelles de la façon suivante(([11] https://www.contrepoints.org/2013/10/30/144432-le-GIEC-et-les-previsions-de-rechauffement-requisitoire-contre-les-modeles-climatiques)): « Depuis que nous [le GIEC] avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutile au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95 % d’avoir raison ! »

On pourrait dire que Mc Kitrick résume en quelques phrases la présente tribune !

Concernant les rapports de 2012 (dits AR5), plusieurs scientifiques, qui ont lu l’intégralité du rapport technique, on fait savoir qu’il y avait de très nombreuses remarques de relecteurs (annexées) qui faisaient état d’erreurs de calcul. C’est, entre autres, ce qui avait valu la sortie de Ross Mc Kitrick. On rappellera que le GIEC a une obligation morale d’annexer les remarques des relecteurs, mais aucunement ni d’y répondre, ni d’en tenir compte. Ce qui se voit que très rarement dans un cadre scientifique. La relecture par les pairs est un pivot de la science en ce qui concerne les publications. Sachant que les publications jouent un rôle très important dans la renommée d’un scientifique et son niveau de compétence mesurée selon divers indicateurs.

Bref, qu’un organisme comme le GIEC se prétende scientifique et en même temps ne tienne aucunement compte des remarques des relecteurs devrait suffire à le disqualifier. En son temps (rapport AR5 de 2012), le Pr Gervais, spécialiste français de l’infrarouge (donc effet de serre), s’avéra être relecteur. Après avoir passé beaucoup de temps à analyser les rapports et avoir émis une liste conséquente de remarques, questions, et identifications d’erreurs, il se rendra à l’évidence quant au fait que son travail était finalement « classé à la verticale », et que les relecteurs ne servaient que de « cautions ».

Enfin, en décembre 2018, une étude publiée(([12] https://www.maxisciences.com/rechauffement-climatique/la-hausse-de-la-temperature-terrestre-surestimee_art11972.html)) par Eurekalert (USA), reprenant les données du GIEC, annonce une hausse des températures de 2,4 °C pour 2020. Encore une fois, plusieurs scientifiques s’étonnent d’un tel chiffre tout à fait impossible et mettent en exergue des erreurs dans les calculs, ce à quoi M. Osvaldo Canziani, alors responsable du GIEC a répondu qu’il était trop tard pour modifier la publication. De là à penser que cette « erreur » a été faite à dessein il n’y a qu’un pas.

À travers ces quelques exemples, mais il y en a des centaines, nous voyons qu’il existe un vrai décalage entre les projections faites par le GIEC et la réalité. Nous sommes en droit de nous demander pourquoi. La réponse à cette question tient principalement en deux points.

Tout d’abord, comme nous l’avons évoqué dans les paragraphes précédents, le GIEC part du postulat qu’il y a un réchauffement d’origine anthropique, et qu’il y a une urgence climatique. Comme l’a démontré le Climategate, pour un certain nombre de responsables du GIEC il faut, quitte, à déformer la réalité, prouver cette urgence, c’est devenu une question dogmatique. Comme ils bénéficient d’une très grande indulgence de la part des acteurs médiatiques, il est rare que leurs prévisions soient, quelques années plus tard, comparées aux réalités mesurées, ou quand c’est le cas, les valeurs sont soigneusement choisies. Dès lors, le GIEC continue de surestimer ses scénarios. C’est un moyen de justifier son existence même, et surtout de maintenir, à la demande de certains États, la pression (pour des motifs économiques et politiques).

Le second point est scientifique. En fait, comme vous l’avez maintenant compris, il est totalement impossible, ou, disons très aléatoire, de prévoir le climat dans 5 ans, 10 ans, ou pire 80 ans. C’est ce qui a amené le prix Nobel de chimie Kary Mullis, à dire que la climatologie est une « plaisanterie », dans le sens où prédire sur le long terme le climat avec une certitude élevée n’est pas à portée de nos connaissances et nos capacités de calculs (informatiques) actuelles. Le climat est un système chaotique extrêmement complexe. D’une part, le réglage des variables est très fin, une infime variation peut tout changer (ce que l’on appelle l’effet papillon). Et d’autre part, on ne connaît pas l’exhaustivité des variables, il y en a trop à prendre en compte. Retenez qu’un système chaotique se traduit très difficilement par des équations mathématiques, de nos jours personne n’est en mesure de s’assurer de leur validité. Et pire, les équations utilisées jusqu’à maintenant se sont révélées fausses, puisque les chiffres, comme nous venons le voir, ne correspondent pas à la réalité. Toute cela amène à ce que les résultats donnés par des équations de modélisation du climat ne sont que des approximations, avec tout ce que cela implique…

Si on parle d’éléments, comme la température d’une zone, la nébulosité, ou encore la pression atmosphérique, actuellement, les meilleurs météorologues, avec les ordinateurs les plus puissants du monde, peinent à obtenir des valeurs tout à fait exactes au-delà de 6 heures. En aéronautique, les pilotes préparant un vol prennent en compte des données avec une projection de quelques heures, au-delà, c’est trop aléatoire. Alors, quand quelqu’un vous dit avec certitude que la température à Paris sera entre x°C et y°C en 2100, ou encore, que la côte atlantique française verra l’océan monter de 50 cm en 2050. Soit c’est un devin capable de lire l’avenir, soit il dispose d’une technologie inconnue par l’espèce humaine…

Ce à quoi, face à cet argument implacable, certains de répondre que la météorologie n’est pas le climat, éludant la question. Mais, cette aversion est fausse, car la météorologie est une composante du climat, et pour tout dire la principale. Le climat est donné comme étant une moyenne météorologique sur 30 ans. L’ONU de spécifier sur sa page « Action climat » : « Les changements climatiques désignent les variations à long terme de la température et des modèles météorologiques. » Quand le GIEC annonce des projections de températures moyennes pour 2050 ou 2100, il fait de la météorologie prédictive, il donne des indicateurs météorologiques. Et quand les services de météorologie nous disent qu’à 5 jours le taux d’erreur est compris entre 60% et 70%, que dire quand vous essayer de projeter non pas une température fixe, mais une fourchette à 1°C ou 2°C sur 50 ans !

De nombreux mathématiciens émettent depuis des décennies de sérieux doutes quant à la validité de tels modèles. À l’exemple de Benoit Rittaud, mathématicien français, spécialiste des systèmes dynamiques (le climat est un système dynamique), chargé de mission auprès de l’institut mathématique du CNRS, enseignant-chercheur, maître de conférences, membre de l’institut Galilée, président de l’association scientifique des Climato-réalistes, auteur d’une quinzaine d’ouvrages scientifiques traduits en plusieurs langues. Et qui dans son livre « Le mythe climatique », édité en 2015, dénonce également, preuves à l’appui, le fait que les équations actuelles ne peuvent traduire le climat à venir sur le moyen terme, soit quelques années (ne parlons même pas du long terme).

Enfin, et peut-être surtout, comme évoqué en introduction, le GIEC lui-même reconnaît cette impossibilité de prévoir le climat !
On trouve ainsi dans le rapport AR3 de 2001(([13] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)), au chapitre 14.2.2.2, la phrase suivante : « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

Puis dans le rapport suivant, AR5 de 2013, page 16 du résumé la phrase suivante : « Les modèles climatiques incluent désormais davantage de processus décrivant les nuages et les aérosols, et leurs interactions, mais le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus dans les modèles reste faible. »

Et enfin, en 2022 dans le rapport AR6, le GIEC reconnaît que ses modèles mathématiques ont tendance à chauffer (à surestimer).

Même pour le GIEC, les prédictions sur le long terme sont douteuses, et le degré de confiance dans les prévisions reste faible. Un aveu qui devrait avertir le monde politique… Or ce n’est pas le cas… Il y a trop d’intérêts en jeu.

Pour terminer, un autre phénomène doit être mis dans la balance : le caractère millénariste humain. Ces idées de catastrophes menant à la fin de l’humanité sont apparues à la fin d’un siècle et d’un millénaire. Inconsciemment, l’être humain réagit souvent de façon désordonnée face à un changement, quel qu’il soit. Et, à plusieurs reprises, nos ancêtres ont eu à faire face aux mêmes peurs. La seule différence, c’est qu’en cette fin de XXe début de XXIe nous habillons cela de « science ». Cet état cérébral millénariste, propre aux humains que nous sommes, favorise l’illusion d’un état catastrophique, et d’une augmentation des phénomènes menant à l’apocalypse (qui bien que pour Saint-Jean il s’agisse de révélation, dans l’imaginaire populaire ce nom renvoie à une fin catastrophique). Ce changement de millénaire amène de nombreuses personnes, y compris scientifiques, à militer pour une fin du monde probable, de façon irraisonnée, mais correspondant à un réflexe humain.

En conclusion, de nombreuses informations données dans les rapports du GIEC ne tiennent pas face aux mesures réelles. Même si le GIEC s’inscrit dans des tendances, les données publiées s’orientent trop aisément vers des scénarios très élevés, amenant alors à des positions anxiogènes et à une notion d’urgence qui dispose de toutes les composantes pour s’avérer être dangereuse pour les nations occidentales (lois, contraintes, dépenses inutiles, tensions internationales, guerre, dictature, contrôle des populations, etc.). D’autre part, il n’est pas scientifiquement sérieux de prétendre aujourd’hui donner les orientations fiables quant à l’état du climat dans le temps. Là où jadis on faisait appel à l’astrologie pour prédire le futur, de nos jours on se pare de la cape scientifique pour faire la même chose. Peut-être qu’un jour nous disposerons de la puissance de calcul pour approcher des projections fiables à quelques années, mais cela n’est pas encore le cas.





À quoi sert la vaccination de masse ? De l’infertilité au transhumanisme…

[Source : LHK]

Par LHK

Ce qui est appelé vaccin aujourd’hui semble se rapprocher toujours plus d’un outil de bricolage génétique qui permettrait aux dieux de l’enfer du Great Reset de prendre le contrôle de la production et de l’exploitation humaine. Une image qui m’a frappée récemment est la suivante. Elle sort directement des tiroirs de sympathisants de l’UE.

Devant une tour de Babel, flanquée de 11 étoiles inversées, se trouvent des « humains ». À les regarder de plus près, on imagine que ce sont des personnages de Lego. Or, ces gens seraient les « Nouveaux » européens. Autant de transhumains ?

L’eugénisme est une étape importante du transhumanisme. Les concepteurs de cette sordide vision divisent le monde en 2 catégories. D’un côté, vous avez les dieux milliardaires qui aspirent à devenir immortels et de l’autre vous avez les descendants du grand singe selon le non moins sinistre Charles Darwin et son cousin Galton. Deux eugénistes de référence que les grandes universités ont décidé d’ériger en gravant leurs délires dans le marbre.

Alors l’hypothèse de travail forte serait pour nous la suivante : vous avez d’un côté des dieux qui veulent défendre leur pré carré ; et de l’autre une population qui se chiffre en milliards pour laquelle le groupe détenteur (capteur par ruse ou par semi-vérité) des ressources n’a d’autre considération que sa capacité à muter en robots humanoïdes et à les produire en quantité et en qualité pour satisfaire leurs besoins divins.

On peut supposer qu’il est tout à fait normal que l’ultra-minorité ultra-riche cherche à contrôler la population qu’elle considère envahissante avec un nombre trop élevé de bouches à nourrir en comparaison de ses propres besoins.

Le narratif de l’urgence climatique due à l’activité humaine telle que présentée par Greta est pourtant battue en brèche par un nombre important de scientifiques…

https://lilianeheldkhawam.com/2022/08/25/1200-scientifiques-disent-quil-ny-a-pas-durgence-climatique/

Elle essaye de le faire au travers d’au moins 3 étapes démontrables:

1.- Rendre l’humain infertile. Vous pouvez le constater dans ce film révoltant

Voici une vidéo émouvante sur la vaccination contre le tétanos qui a fait perdre à un nombre inconnu de femmes leur capacité de reproduction. Bref, elles souffrent depuis d’infertilité. https://infertilitymovie.org/infertilite-un-programme-diabolique-francais/

Les femmes éthiopiennes sont victimes de manigances contraceptives depuis un bout de temps. Elles sont les cobayes des laboratoires de la haute finance:

https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/03/y-a-t-il-volonte-politique-de-reduction-de-la-population-et-des-libertes/comment-page-1/

L’Inde est aussi un terrain de prédilection pour les développeurs de vaccins. Ici une publication de 1989…

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2665354/

… avec une volonté de contrôler la population jamais très loin:

https://lilianeheldkhawam.com/2020/12/27/comment-bill-gates-met-des-millions-dindiens-sous-surveillance-video/

Nous rappelons aussi que le vaccin anticovid a été dénoncé, et continue de l’être, en tant que source potentielle d’infertilité par nombre de scientifiques indépendants

https://www.bitchute.com/video/8MoNTpHbGbVg/

Des commentaires qui contrastent sévèrement avec ceux de cette professeure (vidéo ci-dessous) qui a pu affirmer l’innocuité des injections bien avant les résultats des industriels ! Principe de précaution jeté aux orties par les représentants de la faculté !

(Intrigant ce masque porté alors qu’elle est dans une pièce seule face à une caméra)

2.- Réduire la présence de personnes à faible apport productif

Si la question de l’impact du vaccin sur la vie de la population est brûlante…

Et ces chiffres sont largement sous-estimés puisque peu de liens directs sont possibles. Imaginons une personne qui développe une maladie auto-immune violente qui aboutit au décès. On vous dira que c’est la maladie qui a causé le décès, et ne sera pas reporté ici. Prenez un autre exemple une personne de plus de 80 ou 90 ans qui décède subitement après le vaccin, on vous dira que c’est à cause de l’âge et ne figurera pas dans ce genre de relevé…
https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/03/y-a-t-il-volonte-politique-de-reduction-de-la-population-et-des-libertes/comment-page-1/

… elle l’est encore plus sur la population vulnérable. On se souvient de l’augmentation de la mortalité à Monaco qui a suivi la vaccination des personnes « qui en avaient le plus besoin ». Évidemment, le décès de ces personnes n’était pas si inquiétant puisqu’elles n’étaient pas en grande forme.

https://lilianeheldkhawam.com/2021/05/03/les-personnes-vulnerables-semblent-penalisees-par-le-vaccin-pourquoi-persister-sont-ils-devenus-des-indesirables/

3.- Mettre en place l’ingénierie de la procréation : faire des bébés transhumains sur mesure

Les pseudo-dieux ont besoin d’un certain quota de serviteurs qui assument les tâches de leur quotidien. Problème, ils ont besoin de certains profils d’individus obéissants, hautement productifs, corvéables à souhait. Mais pas seulement. Ces individus ne vont pas être destinés à accomplir tous les mêmes activités. Par conséquent, il faut qu’ils puissent les « bricoler » en fonction de la finalité de leur « création ».

Et là une entreprise comme Moderna est très fière d’avoir hacké le corps humain.

https://lilianeheldkhawam.com/2021/03/14/bricolage-de-lhumain-le-vaccin-a-arn-messager-est-une-reecriture-du-code-genetique-selon-le-chef-de-moderna-therapeutics-ted-x/

Or, celui qui hacke est capable de reprogrammer les individus en fonction de son rôle dans l’organisation visée par le Great Reset. Une organisation où la vie sociale et privée n’est pas à l’ordre du jour. L’individu sera connecté exclusivement via le numérique après qu’il ait fusionné avec la machine. On parle de transhumain. La spirale dynamique montre bien que l’homme idéal du Nouveau Monde est pris au milieu d’une myriade d’interactions. Il a perdu au cours de son « évolution » ces relations qui en faisaient un être social. Les ordres auxquels il appartenait ont eux aussi explosé au passage, à savoir l’ordre politique, social, communautaire, ou familial.

Dans ce contexte où le couple lui-même est voué à disparaître, les bébés fabriqués naturellement par des parents très moyens n’intéressent pas. Ils seront autant de bouches inutiles à nourrir. Et dans ces cas, l’infanticide est souhaité derrière des arguments tendancieux.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/03/31/linfanticide-au-coeur-de-leugenisme-de-la-nouvelle-societe/

À quoi sert le vaccin anticovid?

Voici la grande question du jour: à quoi sert le vaccin anti-Covid? À l’heure actuelle, même les grands fans de vaccination se posent des questions sur la finalité de ce dernier. Nombre d’entre eux ne sont plus très enclins à se déplacer pour recevoir leur pseudo booster.

https://twitter.com/JCPEREZCODEX/status/1563534738312564739/photo/1

Même Pfizer fait profil bas. Une honnêteté un peu tardive!

https://nouveau-monde.ca/le-retropedalage-de-pfizer-en-vue-des-proces/

En attendant, la santé des populations semble dégringoler, et pourrait même inquiéter le plus placide des observateurs. La RTS parle du malaise en titrant Les Suisses se sentent en moins bonne santé que pendant la pandémie, mais sans aborder le sujet de la vaccination et de ses conséquences sur la santé publique. Une courageuse dame relaie des informations collectées auprès des secouristes et ambulanciers.

J’espère que le fait de la relayer ne provoquera pas la censure de sa chaîne… J’espère qu’elle a un back up ailleurs.

Dans ce lot de nouvelles peu réjouissantes, il y des bonnes. Dverses études sont publiées et montrent par a+b à quel point les « études » publiées en 2020 par les industriels étaient fausses. De plus, on nous confirme que ce vaccin est une source potentielle d’inflammation du système immunitaire et de maladies auto-immunes. Nous y reviendrons.

Bref, la science avance, mais APRÈS avoir envoyé au casse-pipe des centaines de millions d’individus. Un crime contre l’humanité qui sera très probablement sanctionné dans le cadre d’une opération de séduction que ne manqueront pas de promouvoir les nouveaux dirigeants.

LHK




Charles GAVE : le business man PUNCHLINER

[Source : VA Plus]

TOP 10 des meilleures déclarations de l’essayiste, fondateur de Gavekal (société de conseil financier) et président de l’Institut des libertés, Charles Gave.




L’histoire sombre de Fauci — Entretien avec Robert F. Kennedy Jr

[Source : Kla.tv]

Les Américains seraient devenus plus malades qu’ils ne l’ont jamais été, bien qu’ils dépensent plus pour la santé que les autres nations. Parmi les pays industrialisés, les résultats en matière de santé des Américains sont à la dernière place. Dans l’interview de Robert F. Kennedy Jr., la lumière est faite sur cet étrange illogisme : la face cachée d’Anthony Fauci. 

[Voir aussi :
Fauci et la grande arnaque du SIDA]

Transcription

En examinant la situation aux États-Unis et dans le monde, l’interview suivante avec Robert F. Kennedy Jr., le célèbre président et principal conseiller juridique de Children’s Health Defense, révèle des vérités choquantes.

Dans un épisode de « Conversations That Matter » (Conversations qui sont importantes], Kennedy parle du contenu de son livre « Le vrai visage d’Anthony Fauci », avec Alex Newman, le présentateur et rédacteur en chef du « New American Magazine ».

Au terme de recherches approfondies, Robert F. Kennedy Jr. a révélé la sombre histoire choquante de Fauci, jetant ainsi le doute sur tous les reportages des médias à propos du Covid-19 et alertant tous ceux qui ont à cœur la démocratie aux États-Unis ainsi que l’avenir et la santé de leurs enfants.

« Le vrai visage du Dr Fauci » montre en détail comment Fauci, Bill Gates et leurs consorts associés utilisent le COVID-19 pour subjuguer l’humanité et la placer sous une domination totalitaire mondiale. Grâce à leur contrôle sur les médias, les revues scientifiques, les institutions gouvernementales et paragouvernementales, les services secrets mondiaux et les scientifiques et médecins influents, le public a été inondé de propagande de panique sur le danger de contagiosité et le développement du Covid-19. Des agents dévoués pour faire taire les critiques, étouffer le débat et censurer impitoyablement les opinions divergentes. Fauci aurait orchestré, entre autres, la transformation de l’agence du ministère de la Santé publique (NIH) en un laboratoire de produits pharmaceutiques.

Découvrez d’autres informations dans l’interview suivante sur le vrai visage du Dr Fauci qui, avec Bill Gates, a servi les intérêts des entreprises pharmaceutiques et a contribué à faire des États-Unis la nation au monde la plus tributaire de la pharmacie.

Newman : Qui est le vrai Anthony Fauci, et pourquoi devrions-nous nous inquiéter ? N’est-il pas un sympathique spécialiste en santé publique qu’on voit à la télé ?

Kennedy : Anthony Fauci est à l’origine de la « capture » d’agences au sein des agences de santé publique. Il a orchestré la transformation du HHS, le Département de la Santé et des Services sociaux qui est devenu un laboratoire de produits pharmaceutiques qui promeut l’agenda de Big Pharma. C’est l’équivalent de J. Edgar Hoover de la santé publique. Je montre dans mon livre qu’il a réussi à rester au pouvoir pendant 50 ans, non pas en accomplissant des succès mesurables en matière de santé publique — la santé publique a considérablement décliné sous son régime — mais plutôt en servant les intérêts des sociétés pharmaceutiques, en aidant à faire de ce pays le pays au monde le plus dépendant de l’industrie pharmaceutique. Nous prenons trois fois plus de médicaments que la moyenne des autres pays occidentaux. Nous payons les prix les plus élevés pour ces médicaments et nous avons de loin les pires résultats du monde développé en matière de santé. Nous sommes au 79e rang mondial en termes de résultats totaux de santé. Cette génération d’enfants qui a atteint la majorité sous le régime de Tony Fauci — depuis 1984 — est la génération la plus malade de l’histoire. Lorsqu’il est entré au NIH, le Département de la Santé, les taux de maladies chroniques [chez nos enfants] dans notre pays étaient d’environ 6 %. Aujourd’hui, ils atteignent 54 %. Par maladie chronique, je veux dire, pas seulement l’obésité, mais les troubles neurologiques de développement comme le TDA, le TDAH, le retard de la parole, le retard du langage, les tics, la narcolepsie, le syndrome de Tourette, l’autisme. L’autisme est passé d’une personne sur 10 000 dans ma génération — ce qui est toujours le cas aujourd’hui — à un enfant sur 34 dans la génération de mes enfants. Sous l’administration de Tony Fauci, les allergies alimentaires sont apparues en 1989. Les allergies à l’arachide, les maladies cœliaques, les allergies au blé, toutes ces autres allergies alimentaires, puis les maladies auto-immunes : la polyarthrite rhumatoïde, le diabète juvénile, les lupus sont devenus épidémiques. C’étaient toutes des maladies qui étaient totalement inconnues dans les années 1960, et la science les fait remonter à des innovations contrôlées par Tony Fauci. Vous ne pouvez pas complètement blâmer Tony Fauci — une personne — avec cette avalanche, ce tsunami de maladies chroniques. Le travail de Tony Fauci au NIAID [Institut national des allergies et des maladies infectieuses] consiste à rechercher les sources de ces maladies chroniques, maladies immunitaires et maladies allergiques, puis à nous aider à les éliminer, à identifier les causes. Nous savons que c’est une toxine environnementale, ça doit l’être. Les gènes ne causent pas d’épidémies. Ce que je montre dans le livre, c’est qu’au lieu de faire cette recherche, il dépense la quasi-totalité de son budget de 7,7 milliards de dollars pour développer de nouveaux médicaments pour les sociétés pharmaceutiques et faire de la recherche sur les armes biologiques pour le Pentagone et pour le complexe militaro-industriel. 1,6 milliard de dollars par an de son budget vont essentiellement au développement d’armes — la recherche sur les armes biologiques. C’est la personne la mieux payée du gouvernement fédéral. Il reçoit 434 000 dollars par an, soit 34 000 dollars de plus que le président des États-Unis. Il a beaucoup, beaucoup d’autres sources de revenus avec ce travail. Soixante-huit pour cent de ce budget provient de sa gestion de la recherche sur les armes biologiques, et c’est pourquoi il a été contraint de faire les études sur le gain de fonction à Wuhan et de les gérer à Wuhan, parce que le Pentagone le paie pour faire ce genre de recherche. S’il ne le faisait pas, il perdrait la majeure partie de son salaire.

Newman : Alors, où se situe Bill Gates dans cette histoire ? C’est le gars sympathique avec le gilet qui donne simplement des milliards pour améliorer la santé publique, et pourtant votre livre suggère qu’il y a aussi un côté plus sombre à tout cela.

Kennedy : En 2000, Gates a convoqué Anthony Fauci dans son manoir de 87 millions de dollars sur les rives du lac Washington à Seattle et lui a proposé un partenariat entre eux qui imposerait toute une batterie de vaccinations différentes d’ici 2020 à chaque homme, femme et enfant sur la terre. Ils ont rebaptisé leur effort en 2009, la « Décennie des vaccins ». Ils ont promis que d’ici 2020, les enfants, mais aussi tout le monde sur terre seraient vaccinés non seulement par un seul vaccin, mais par toute une batterie de vaccins. Gates est fortement investi dans pratiquement toutes les entreprises qui fabriquent tous ces vaccins. Il utilise sa philanthropie – il l’appelle capitalisme philanthropique parce que ce n’est pas vraiment de la philanthropie. Il rafle 33 milliards de dollars et les protège des impôts, donc nous payons en fait ses politiques. Ensuite, il a utilisé cet argent pour prendre le contrôle de la politique mondiale de santé publique. Il possède essentiellement l’OMS [Organisation mondiale de la santé]. Il a créé une série d’organisations quasi gouvernementales qui dictent la politique de santé mondiale : GAVI, CIFI et d’autres dans lesquelles il a fortement investi et qu’il contrôle comme la Brighton Collaboration. Il utilise son contrôle sur ces agences pour exiger des pays en développement – Afrique, Asie, Amérique latine – qu’ils imposent des vaccins à leurs populations. Ces pays, par exemple les pays africains, dépendent fortement de l’OMS pour l’argent qui soutient leur ministère de la Santé et qui soutient leurs programmes de lutte contre le SIDA. Ce que Gates et l’OMS font, c’est dire à ces pays, vous devez administrer une certaine quantité de vaccins de Gates contre la polio, et ses vaccins diphtérie-tétanos-polio. Si, par exemple, 70 ou 80 % de votre population ne reçoit pas ces vaccins, vous n’obtiendrez pas l’argent pour votre ministère de la Santé. Les vaccins qu’ils achètent sont des vaccins fabriqués par des entreprises dans lesquelles il est personnellement engagé, et la Fondation Gates est personnellement investie. Lorsque des organisations indépendantes, comme le gouvernement danois, ont en fait cherché à savoir si ces vaccins sauvaient ou non des vies (ce que Gates prétend), ils ont découvert que c’était exactement l’inverse qui se passait. Prenons pour exemple, le vaccin le plus populaire au monde, le vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche, dont Gates avait fait la promotion en Afrique et en Asie pendant de très nombreuses années pour sauver la vie de dizaines de millions d’enfants. Lorsque le gouvernement danois a financé une étude en 2017, le gouvernement danois, le Statens Serum Institut au Danemark et une autre société de vaccins ont financé une étude. Ils ont examiné trente ans de dossiers en Afrique pour comparer comment allaient les enfants qui avaient reçu le vaccin par rapport aux enfants qui ne l’avaient pas eu. Ce qu’ils ont découvert, c’est que les filles qui ont reçu ce vaccin – alors qu’elles étaient protégées contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche – mouraient dix fois plus que les filles non vaccinées. Le vaccin les protégeait contre certaines souches de certaines maladies infectieuses, mais il avait anéanti leur système immunitaire et les avait rendues extrêmement sensibles aux infections mineures et notamment aux infections respiratoires. La malnutrition, l’anémie, le paludisme… les autres choses qui tuent de nombreux enfants africains… il s’avère que les enfants vaccinés étaient beaucoup moins capables de résister aux maladies que les enfants dont le système immunitaire n’avait pas été altéré.

Newman : C’est absolument terrifiant.

Kennedy : Permettez-moi d’ajouter autre chose. Gates a fondamentalement transformé l’OMS qui était une agence de développement, d’hygiène, d’assainissement et de développement économique en une agence qui s’occupe essentiellement des vaccinations. Cinquante pour cent du budget de l’OMS va au projet-phare de Gates, qui est le vaccin contre la polio, alors que la plupart des experts en vaccins dans le monde – très pro-vaccins – lui ont dit depuis le début que ça ne fonctionnerait pas. Vous n’allez pas éradiquer la poliomyélite. Et aujourd’hui, l’OMS admet que 70% des cas de poliomyélite dans le monde sont causés par le vaccin de Gates. En fait, au lieu d’effacer la maladie, ça aggrave le problème. Ça provoque des épidémies dans des pays où la poliomyélite a été éradiquée, comme le Congo et l’Afghanistan et de très nombreux autres pays.

Newman : L’Associated Press a même rapporté cela sur la base des données de l’OMS. Je l’ai également vu en novembre 2019. Donc tout cela soulève la question suivante : Ces gens font-ils cela délibérément ? Sont-ils des obsédés du mal ? Ou s’agit-il simplement d’une politique stupide mais bien intentionnée, et quel est, selon vous, leur programme ultime ? Gagner de l’argent ? Quel est leur plan ?

Kennedy : Ce n’est pas un mystère pour moi. Les mêmes motifs ont poussé les gens depuis le début des temps, le motif d’accumuler le pouvoir. Le pouvoir sur la santé publique et la promotion de la biosécurité ont désormais fondamentalement supplanté tous les autres objectifs de la politique étrangère. C’était délibéré. C’était intentionnel. C’est ce qui a été promu par ces deux hommes – Gates et Fauci – mais ils avaient de très, très nombreux alliés. Comme je le montre dans mon livre, les agences de renseignement sont profondément alliées au Dr Fauci et à Bill Gates. À partir de 2000 ils ont développé une série de… (en fait, la CIA a développé) une série de simulations impliquant des centaines de milliers de personnes, et Gates et Fauci y ont participé. Ils ont toujours été mis sur un piédestal par les agences de renseignement ainsi que par les militaires et les grandes sociétés pharmaceutiques. C’est un pacte très, très sinistre que j’explique dans le livre. Soit dit en passant, il y a 2 200 notes de bas de page dans le livre. Chaque phrase que j’ai écrite, chaque déclaration factuelle, est scrupuleusement, soigneusement documentée. N’importe qui peut les consulter. Ils ont développé ces simulations de pandémie qui ont formé des travailleurs de première ligne, des médecins hospitaliers, des responsables médicaux, des responsables du renseignement, des responsables de l’application des lois, des travailleurs de première ligne en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada. Pratiquement chaque année, ils reprenaient ces simulations, lesquelles étaient des simulations de pandémie. Que faites-vous si une pandémie de coronavirus survient ? Ils n’avaient rien à faire des réponses médicales. J’ai publié les transcriptions dans mon livre. Il n’y a eu aucune discussion sur la façon de renforcer le système immunitaire des gens, comment distribuer de la vitamine D ou du zinc ou de la quercétine, ou comment réorganiser les médicaments, faire un traitement précoce, comment mettre les malades en quarantaine et les protéger de la maladie, réduire les hospitalisations, et protéger la Déclaration des droits. Rien de tout cela n’a jamais été discuté.

La seule discussion était de savoir comment utiliser une pandémie comme prétexte pour réprimer, pour imposer des contrôles totalitaires et pour la destruction contrôlée de la démocratie libérale dans le monde. La série de simulations de pandémie qu’ils ont mise en place s’appelait Operation Lockstep parce que c’était un moyen de coordonner ostensiblement les activités de toutes les démocraties libérales à travers le monde pour faire basculer soudainement les défenseurs constitutionnels vers la censure, les contrôles totalitaires et l’effacement des droits constitutionnels et civils dans le monde. Beaucoup disent aux gens que cela ressemble à une folle théorie du complot, mais n’importe qui peut aller sur YouTube et rechercher l’événement 201, qui est l’un des plus célèbres. J’en ai trouvé beaucoup, beaucoup plus. Cela se produisait année après année après année. L’événement 201 a lieu en octobre 2019 et, à cette époque, le coronavirus circulait déjà à Wuhan. La meilleure estimation, c’est qu’il a commencé à circuler le 12 septembre 2019. Les Chinois le savaient déjà, et l’un des participants à l’événement 201, George Gao qui se trouve à l’hôtel Pierre à Manhattan, était à la tête du CDC chinois. Les autres personnes présentes étaient les militaires, les sociétés de médias sociaux, les grandes sociétés de médias comme Bloomberg et Washington Post, les plus grandes sociétés pharmaceutiques comme Johnson & Johnson.

Qui sont les hôtes ?
Les hôtes sont Bill Gates et Avril Haines, la directrice adjointe de la CIA, ancienne directrice adjointe. Elle est maintenant à la tête de l’Agence de sécurité nationale de Joe Biden. Elle est chef de la réponse aux coronavirus. Que fait la CIA en matière de santé publique ? La CIA ne s’occupe pas de santé publique. Elle fait des coups d’État. Ce n’est pas une blague. Il est prouvé que la CIA a participé à 73 coups d’État contre la plupart des démocraties, soit un tiers des gouvernements du monde entre 1947 et 2000. Si vous regardez en arrière, chaque année, elle simulait des pandémies et aucune d’entre elles ne concernait la santé publique. Elles portaient toutes sur la façon d’utiliser la prétendue pandémie pour réprimer les contrôles totalitaires et pour effectuer un coup d’État contre toutes ces démocraties mondiales. Il y a une très, très forte présence de la CIA dans chacune d’entre elles. Il y a parfois trois, quatre, cinq hauts responsables d’In-Q-Tel et de la CIA. Ils enseignent aux gens, ils les forment. Il y avait aussi toujours une grosse pointure. Il y avait une fois Madeline Albright, une autre fois, le sénateur Gary Hart, le sénateur Sam Nunn, chef du comité de la défense, ou un membre du Congrès ou Bill Gates. Il y avait toujours une sorte de figure de proue. Ça donne à l’ensemble de l’exercice le consentement de la légitimité et de l’autorité. Ils enseignaient aux travailleurs de première ligne comment réagir face à une pandémie. Vous verrouillez les entreprises, vous obligez les gens à porter des masques, vous vous débarrassez des processus démocratiques comme de la procédure régulière, il y a la censure de la presse.

Quiconque le souhaite peut aller faire des recherches sur l’événement 201. Le quatrième séminaire ce jour-là, le quatrième exercice et le plus long, était un exercice simulé, bizarre à tous points de vue – qui simulait une pandémie mondiale de coronavirus deux mois avant l’annonce du COVID-19.

Quel était leurs soucis ?
Ils se demandaient comment inciter les médias sociaux à censurer les rumeurs selon lesquelles il s’agirait d’une fuite de laboratoire. C’est ce dont ils parlaient tous en octobre 2019. Si vous revenez sur toutes ces simulations comme je l’ai fait et lisez mon livre, le chapitre « Jeux de microbes » décrit l’extraordinaire prescience, l’espèce de divination qui s’est concrétisée exactement comme ils avaient prédit, jusqu’aux vaccins à ARNm dont ils parlaient déjà il y a dix ans – et dont c’est la finalité. C’est très, très alarmant quand on le lit.

Newman : Pourriez-vous s’il vous plaît, nous dire en quelques mots ce que vous pensez que nous devrions faire à ce sujet. Quelle serait la solution ? Est-ce une question partisane ? Doit-on avoir peur ?

Kennedy : Je pense que la meilleure chose pour les oligarques et pour ce cartel regroupant les sociétés de médias sociaux qui s’enrichissent en se nourrissant des cadavres de la classe moyenne anéantie, les sociétés de médias, les agences de renseignement et les technocrates médicaux, leur intention stratégique est de garder les républicains en lutte contre les démocrates et les Noirs contre les Blancs, de semer la division et d’orchestrer la peur. Nous allons gagner une personne à la fois, en parlant à nos voisins, en convainquant les gens. Le taux d’évolution joue en notre faveur. Une fois que les gens comprennent la vérité, ils ne retourneront jamais de l’autre côté. Nous constatons maintenant ce formidable taux d’évolution croissant. Lorsque nous aurons atteint une masse critique, nous pourrons reprendre notre démocratie, mais nous devons littéralement faire cela avec une personne à la fois, c’est-à-dire en parlant constamment, en diffusant le message. Je dirais que l’une des façons de le faire est d’acheter mon livre, de le donner à vos amis pour Noël. Soit dit en passant, je ne gagne pas d’argent sur le livre. Tous mes bénéfices reviennent à Children’s Health Defence, pour nos procès, etc., pour notre travail de défense juridique.

de avr./ug.

Sources / Liens :

Robert F. Kennedy Jr.: Die dunkle Geschichte von Fauci aus dem Buch von RFK

Aus der website von „New American Magazine“ von Alex Newmann: die dunkle Geschichte muss aufgedeckt werden.




Tortures dans le Donbass : « ils » savent depuis 2016

[Source : nice-provence.info]

Par Georges Gourdin

Une note de service, parfaitement documentée et datée du 14 décembre 2016, alerte les Pouvoirs publics français sur les innombrables exactions des milices ukrainiennes à l’encontre des populations du Donbass.

Ce document est interdit de reproduction ou de diffusion. Nous ne le reproduirons pas. Nos lecteurs pourront très commodément le télécharger ici (sur le site de l’OFPRA, Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). Leurs auteurs avertissent en préambule :

Ce document a été élaboré par la Division de l’Information, de la Documentation et des Recherches (DIDR) de l’OFPRA en vue de fournir des informations utiles à l’examen des demandes de protection internationale. Il ne prétend pas faire le traitement exhaustif de la problématique, ni apporter de preuves concluantes quant au fondement d’une demande de protection internationale particulière. Il ne doit pas être considéré comme une position officielle de l’OFPRA ou des autorités françaises.
Ce document, rédigé conformément aux lignes directrices communes à l’Union européenne pour le traitement de l’information sur le pays d’origine (avril 2008) se veut impartial et se fonde principalement sur des renseignements puisés dans des sources qui sont à la disposition du public. Toutes les sources utilisées sont référencées. Elles ont été sélectionnées avec un souci constant de recouper les informations.

C’est un fait établi : dès 2014, année de la signature des accords de Minsk, les « bataillons de volontaires pro-ukrainiens » commettent des exactions barbares à l’encontre de la population russophone de l’est de l’Ukraine.

L’OHCHR(1), dans un rapport de décembre 2014, signale des cas répétés de détention arbitraire, tortures et disparitions forcées commises par le SBU/SSU et certains bataillons de volontaires pro-ukrainiens à l’encontre des personnes soupçonnées de séparatisme. Des allégations répétées de mauvais traitements du fait des forces pro-ukrainiennes sont de nouveau signalées dans le rapport de l’OHCHR de mars 2015 et dans celui publié par le Conseil de l’Europe en juillet 2016 ; ce dernier rapport mentionne des allégations de bastonnades violentes, chocs électriques, tentatives ou menaces de viol, simulacre d’exécution, usage probable de substances psychotropes. L’OHCHR, en septembre 2015, présente les mauvais traitements comme une pratique courante pour obtenir des aveux des présumés séparatistes lors de leur procès.

(1) Comprendre en français : HCDH. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme est le principal organisme des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme et a pour mandat unique de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme.

Nous sommes en 2015. Les accords de Minsk sont ouvertement bafoués par le régime de Kiev. C’est une institution publique — l’OFPRA — qui le dénonce en s’appuyant sur des preuves multiples qui émanent du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Qu’ont alors fait la France et l’Allemagne co-signataires des accords de Minsk ? Rien. Ces deux pays, et à travers eux, l’Europe de Bruxelles portent la responsabilité de ces exactions.
Ce constat affligeant pour tous nos dirigeants est conforté par une deuxième étude de l’OFPRA, datée du 13 novembre 2018 — 2018 — que nous avons pu nous procurer. Ce nouveau rapport dénonce les tortures systématiquement associées à l’administration de la justice.

Le plus récent rapport de l’OHCHR sur l’Ukraine, publié le 14 décembre 2016, confirme la persistance de ces pratiques :
« L’OHCHR a rassemblé des éléments suffisamment vérifiés pour conclure que les tortures et mauvais traitements attribués aux forces de sécurité sont étroitement associés à l’administration de la justice dans les affaires relatives au conflit en cours. »

La presse fait également l’objet de harcèlement. On lit, toujours dans ce rapport de l’OFPRA :

Selon l’ONG Amnesty International : « Dans les zones contrôlées par le gouvernement ukrainien, les personnes et les organes de presse perçus comme exprimant des opinions favorables à la Russie ou aux thèses séparatistes ont été la cible de manœuvres de harcèlement ».

Le rapport est terrible :

Selon l’OSCE, « l’usage extensif de la torture et le fait qu’elle soit pratiquée systématiquement prouvent que la torture constitue une stratégie intentionnelle des dites institutions [ukrainiennes] avec l’autorisation de leur commandement ». L’introduction du rapport résume les principales pratiques signalées : « Les prisonniers étaient électrocutés, battus cruellement et plusieurs jours d’affilée avec différents objets (barres de fer, battes de base-ball, bâtons, crosses de fusil, lames de baïonnettes, matraques en caoutchouc). Les techniques largement employées par les forces armées et les forces de sécurité incluent le simulacre de noyade• et la strangulation avec un « garrot banderiste7 » ou par d’autres moyens. Dans certains cas, dans un but d’intimklation, des prisonniers étaient conduits sur un champ de mines ou des véhicules roulaient au-dessus d’eux, pouvant entraîner leur mort.. D’autres méthodes consistaient à briser les os (des prisonniers], frapper avec la pointe ou le tranchant d’une lame, brûler avec des objets chauffés au rouge, tirer des balles d’armes à feu. Des prisonniers étaient exposés pendant plusieurs jours à des températures glaciales, privés de nourriture ou de soins médicaux, et souvent contraints d’absorber des substances psychotropes causant de vives douleurs. Une majorité absolue de prisonniers a subi un simulacre d’exécution ainsi que des menaces de tuer ou violer des membres de leur
famille. »
L’ONG Amnesty Intemational, dans son rapport annuel de 2014/2015 sur les Droits de l’Homme en Ukraine, mentionne aussi les exactions attribuées aux milices pro-ukrainiennes : « Des cas répétés d’enlèvements par des membres des forces pro-Kiev, particulièrement les groupes désignés comme « bataillons de volontaires » qui combattent aux côtés des forces régulières dans le Donbass, ont été signalés et documentés entre juin et août (2014) dans la région de Louhansk. Ceci inclut des enlèvements d’hommes accusés de collaboration avec les séparatistes et placés dans des lieux de détention improvisés avant d’être relâchés ou remis aux services de sécurité. Dans presque tous les cas, les captifs ont été battus et leurs possessions, y compris des voitures et objets de valeur, saisis par les membres du bataillon ; certains ont dû payer une rançon pour leur libération. »

Ce rapport de 2018 mentionne explicitement l’appartenance des agresseurs ukrainiens à des groupes néo-nazis. Le mot figure dans le rapport. Encore une fois, cette information figure dans le rapport d’un service d’État. Comment alors Macron peut-il avancer face à Poutine qu’il n’y a pas de nazis en Ukraine ? Imaginez l’estime que Poutine peut avoir de notre Président…

Le quotidien américain The Washington Post en juillet 2017, résume les principales actions attribuées à ces groupes et notamment à l’unité paramilitaire C14 : « La récente agression à l’encontre de Stas Serhiyenko, militant anti-guerre et d’extrême-gauche, frappé à coups de poignard, illustre la menace représentée par (les milices d’extrême-droite). Serhiyenko et ses camarades militants estiment que les agresseurs appartiennent au groupe néo-nazi C14 (dont le nom vient d’une phrase de 14 mots employée par les partisans de la suprématie blanche). L’attaque prend place le jour de l’anniversaire d’Hitler et, aussitôt après, le chef de C14 publie une déclaration célébrant l’agression contre Serhiyenko. »

L’action de ces milices nazies se perpétue avec le soutien du gouvernement ukrainien. Citons toujours :

Le même auteur, dans un article publié en mars 2018 par l’agence d’information Reuters, évoque le problème persistant des violences commises par les groupes d’extrême-droite et de leur impunité : le 28 janvier 2018, environ 600 partisans de la « Milice nationale », un groupe d’extrême-droite comprenant des membres du bataillon Azov, manifestent à Kiev pour réclamer le droit de « maintenir l’ordre par la force ». Le même jour, des partisans de ce groupe perturbent une réunion du conseil municipal de Tcherkassy (Ukraine centrale). C14 et d’autres groupes radicaux, à Kiev et au moins dans 21 autres villes, ont obtenu le droit d’établir une « garde municipale » et de patrouiller dans les rues.

Pour mémoire :

Le drapeau ukrainien, celui de l’OTAN et la croix gammée font bon ménage

Nous sommes en 2018. Tous nos dirigeants sont informés de la situation dans le Donbass. Ils laissent opérer ces milices barbares qui massacrent et torturent. L’Europe de Bruxelles ferme les yeux sur un massacre qui a fait 15 000 morts.

Voilà pourquoi ces populations considèrent les soldats russes comme des libérateurs

Écrire cela n’est pas de la propagande pro-russe ou pro-Poutine. C’est relater les faits tels qu’ils sont vraiment et non pas tels que nous les racontent les médias de l’oligarchie financière mondialiste.

Ouvrez les yeux ! Et soyez courageux !




Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?

Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Le dérèglement climatique au secours de Big Pharma ?

Par Alain Tortosa

Wikipédia(([1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_microbienne)) nous dit :

« Bien que très controversée lors de sa formulation initiale, cette théorie (des germes) a été validée à la fin du XIXe siècle et constitue désormais un élément fondamental de la médecine moderne et de la microbiologie clinique. »

(Je précise que cette théorie inclut les bactéries ET les virus.)

Le site précise qu’elle a été validée avant 1900 soit bien avant le premier microscope électronique fabriqué en 1930 permettant de « voir » des virus.

Rien sur cette page sur la découverte des virus, des preuves de leur existence, du moyen de les isoler, de la preuve de la contagion, rien…

Il existe pourtant d’autres théories qui arrivent à la conclusion inverse, que les virus n’existent pas (j’y reviendrai un peu plus loin).

Je vous invite à vous pencher sur les modèles de Béchamp vs Pasteur.(([2] http://www.ateliersante.ch/bechamp.htm#B%C3%A9champ))

« Les travaux de Béchamp.

Trente ans avant l’instauration de l’idée du monomorphisme, le microbiologiste Antoine Béchamp, docteur ès sciences, docteur en médecine, en chimie, et en pharmacie, découvrait, à la suite de travaux expérimentaux et d’observations minutieuses, que toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre après la mort de la cellule dont elles proviennent. Béchamp appela ces petits éléments autonomes, des “mycrozimas”.

Béchamp et Pasteur qui étaient contemporains s’opposèrent farouchement pour défendre leurs théories bactériennes devant les milieux scientifiques de l’époque.

Pasteur défendait la théorie selon laquelle toute maladie infectieuse était causée par des micro-organismes invariables dans leur forme et provenant TOUJOURS de l’extérieur de l’organisme, le milieu intérieur de tous les organismes vivants étant stérile.

Béchamp voyait à la maladie une origine interne, et affirmait que toute matière organique est sujette à des modifications naturelles dues à des processus normaux de fermentation. Ces processus provoquent, dans des conditions pathologiques, le développement des mycrozomas et aboutissent à la formation de bactéries ayant des propriétés de putréfaction et de fermentation. »

Béchamp aurait déclaré(([3] http://www.meilleures-citations.com/auteurs/antoine_bechamp.html)):

« Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie. »

Wikipédia, garant de la doxa, comme nous pouvons le vérifier chaque jour, vient encore à notre secours pour parler du « déni de la théorie des germes(([4] https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni_de_la_th%C3%A9orie_du_germe))».

Il est intéressant de voir que celle-ci n’est pas présentée comme une autre voie, un courant scientifique alternatif, mais comme un « déni » qui de fait relèverait du charlatanisme, de la foi ou de la psychiatrie, fin de non-recevoir :

« Le déni de la théorie du germe est une croyance pseudoscientifique qui prétend que les bactéries et virus ne causent pas de maladies.

Cette croyance est souvent rattachée à la théorie d’Antoine Béchamp, désormais réfutée par la science, qui affirmait que les tissus humains malades pouvaient produire des microbes, et donc que la présence de ceux-ci étaient une conséquence de la maladie et non l’inverse. Mais il a été démontré que les micro-organismes se transmettaient par contagion. »

Nous n’en saurons pas plus sur cette « démonstration ».

Il n’y a donc pas de sujet et seuls des illuminés ou des complotistes 4dan pourraient s’y intéresser.

Comme pour le Covid, il n’y a pas de débat possible sur l’efficacité du masque, des confinements, de l’existence de traitements, de l’efficacité ou de la dangerosité des « vaccins ».

Nous vivons dans un monde de « consensus scientifique » et « d’illuminés » qui gravitent autour.

Je vous rappelle que je ne m’interdis aucun sujet et que je me suis même interrogé sur la théorie de la Terre plate.(([5] https://nouveau-monde.ca/la-verite-revelee-la-terre-est-plate-et-jen-aurais-la-preuve/))

Si l’affirmation de la non-existence des virus est scientifiquement exacte ?

[Note de Joseph : ce qui est actuellement réfuté par des précurseurs tels que les Docteurs Lanka, Kaufman, Bailey et Kiseleva, c’est l’existence de virus « pathogènes », car ces derniers mentionnent qu’il existe bien des structures cellulaires d’apparence similaires à celle des supposés virus pathogènes, mais qu’elles ont été scientifiquement et rigoureusement démontrées comme étant produites par les cellules elles-mêmes sous forme d’« endosomes » (appelés « exosomes » lorsqu’ils sortent des cellules). Par contre, aucun des virus et rétrovirus supposés « pathogènes » (Ebola, HIV, Rougeole, Polio, etc.) n’a pu être correctement isolé et caractérisé du fait que la méthodologie utilisée depuis les années 1950 ne respecte aucunement la démarche scientifique et n’effectue aucune expérience de contrôle pour valider notamment les liens supposés de causalité.]

  • Il n’y a donc pas de sars-cov2.
  • Il n’y a donc pas de virus manipulé.
  • Il n’y a donc pas de gains de fonctions.
  • Il n’y a donc pas de virus volontairement répandu.
  • Il n’y a donc pas de Covid en tant que maladie nouvelle causée par un virus nouveau.
  • Il n’y a donc pas d’épidémie de Covid en tant que maladie nouvelle.
  • Il n’y a donc pas de variants.
  • Il n’y a donc pas de tests possibles.
  • Il n’y a donc pas de mesures préventives possibles axées sur ce virus.
  • Il n’y a donc pas de traitements spécifiques possibles contre ce virus.
  • Il n’y a donc pas aucun vaccin possible.
  • Il n’y a donc plus de dictature sanitaire possible.

[Note de Joseph : dans le cadre de la théorie alternative à la virale, il peut très bien exister des « virus » manipulés (en fait au mieux des « exosomes » ou autres composants cellulaires manipulés) et donc des supposés « gains de fonction » (dont il resterait cependant à vérifier la réalité par des contre-expériences adéquates qui n’ont pas davantage lieu que pour l’isolement supposé des virus).]

Le Covid serait de fait une épidémie médiatique s’appuyant sur les épidémies habituelles.

Revenons un peu sur l’hypothèse des virus qui n’existeraient pas :

Les virus seraient ainsi une théorie non prouvée.

Qui a vu un virus ?

Les représentations en couleur ou 3D [trois dimensions] que nous avons des virus sont des dessins ou des constructions informatiques directement issues de l’imaginaire des artistes.

On n’a donc jamais « vu » un virus en regardant par exemple un tissu pulmonaire d’un malade, jamais !

De plus nous n’avons jamais pu observer « en live » un virus « vivant », qui se déplace, qui rentre dans une cellule saine ou qui en sort après l’avoir tuée et utilisée comme usine de production.

Il n’existe que des « photos » au microscope électronique, donc des représentations statiques de « trucs » plutôt ronds que l’on a nommées « virus ».

Question : Qu’est-ce qui prouve que ces machins sont des virus et qu’ils ont les comportements qu’on leur prête ?

Croyez bien que sans ces représentations artistiques omniprésentes depuis notre naissance, notre regard sur le sujet en serait fortement bouleversé.

C’est du même ordre que les films ou documentaires dans lesquels nous voyons des dinosaures :

  • Se déplacer ou courir d’une certaine façon.
  • Avoir un type et une couleur de peau spécifique.
  • Se nourrir.
  • Émettre des sons ou même avoir une communication et un « langage ».
  • Se reproduire.
  • Etc.

Même si nous disposons de quelques maigres indices, nous n’avons strictement aucune idée de leur apparence et comportement réel.

Question : Pourquoi est-il impossible d’observer et photographier des virus dans le milieu dans lequel ils sont présumés se « reproduire » et tuer des cellules saines ?

(alors même que l’on peut observer des « bouts » de bactéries)

Une « isolation » du virus semble possible en ajoutant dans la mixture d’autres éléments vivants (avec leur propre patrimoine génétique comme des cellules de singe, des cellules fœtales ou autres), mais aussi des éléments chimiques comme des antibiotiques, conservateurs, poisons…

Brève histoire de la virologie

Pendant de nombreuses années, l’existence des virus était purement théorique, avant l’arrivée du microscope électronique.

Pour l’hépatite G(([6] https://books.google.fr/books?id=iizJZ0ZblGAC&pg=PA140&lpg=PA140&dq=%22culture+virale+in+vivo%22&source=bl&ots=WhDcg7NJBi
Les virus transmissibles de la mère à l’enfant.)):

« Diagnostic direct : La culture virale in vivo n’est pas réalisable en routine, et les tentatives d’isolement in vitro se sont soldées par des échecs.

À l’heure actuelle, bien qu’encore non standardisée, la technique de mise en évidence du génome par RT-PCR est la plus sûre et la plus pratiquée »

La raison (officielle ?) de l’échec in vivo serait qu’il y en aurait insuffisamment dans un prélèvement et… qu’une culture directe « se solde par un échec ».

Raison pour le moins étrange étant donné qu’ils seraient suffisamment présents pour contaminer une autre personne.

« L’interprétation (([7] RAPPORT DU CONTROLE DU MARCHE DES TESTS RAPIDES DE DIAGNOSTIC DE LA GRIPPE
(Avril 2013) )) et la comparaison des données fournies par les fabricants nécessiteraient de connaître la fourchette de charge virale retrouvée habituellement dans les échantillons de patients atteints exprimée avec chacune de ces unités. Or, il existe peu de données dans la littérature sur ce sujet (Cheng et al, 2010, Journal of Clinical Virology , Volume 47, Issue 2, February 2010, Pages 182–185 : Spécimens de patients avec charge virale exprimée en TCID50/ml, 103-107. Suess et al. PLoS One. 2012;7 (12) : spécimens exprimés en nombre de copies d’ARN viral/ml=102 -105, Loeb et al., J Infect Dis. 2012 Oct 1;206 (7):1078-84 : spécimens exprimés en nombre de copies d’ARN viral/ml =102 -10»

Mais bon, pourquoi pas.

Dans « Apport de la biologie moléculaire dans l’identification de nouveaux virus(([8] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7140284/))»:

« Les débuts de la virologie furent longs et difficiles, et le concept de virus lui-même n’a évolué que très progressivement entre la fin du 19e siècle et le milieu du 20e siècle. Près de soixante ans ont été nécessaires… La principale difficulté résidait dans le fait de concevoir des êtres vivants submicroscopiques, en les définissant principalement sur des critères d’exclusion (trop petits pour être vus, non-cultivables), à un moment où la bactériologie pouvait, chaque jour, faire état de succès bien tangibles. Les progrès réalisés grâce à la biochimie, la microscopie électronique ainsi que la maîtrise des techniques de culture cellulaire ont conduit à la certitude que les virus étaient des agents infectieux entièrement originaux. »

« Les progrès dans le domaine de la virologie seront plus lents pour deux raisons au moins : les virus ne sont pas visibles en microscopie optique, et ils ne sont pas cultivables en laboratoire sur les milieux usuels. »

Tour ceci confirme qu’il semble impossible de cultiver et voir un virus dans son milieu.

Question : Pourquoi cette culture est-elle impossible alors même qu’il se reproduit précisément dans ledit milieu et pourquoi ce fait ne semble-t-il pas être de nature à perturber les chercheurs et la médecine ?

« Pour étudier un virus, il faut donc 2 éléments essentiels : le virus et sa cellule cible. Cette découverte confirme que la virologie humaine est dépendante d’un autre champ de recherche, celui de la culture en laboratoire des cellules animales. Sans cellule permissive au virus, impossible d’isoler le virus en laboratoire, et donc d’en faire une analyse poussée. »

On a donc « trouvé » et « observé » l’effet cytopathique(([9] https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cytopathique)) ou « cytopathogène » pour les « cultiver ».

Le principe consiste à prélever des cellules de singe ou autres (selon le virus à étudier), les affamer sans les tuer, ajouter des tissus fœtaux de bovin (ou autres) pour ralentir le processus, ajouter des antibiotiques, de l’antigel, etc., mais surtout le prélèvement supposé infecté d’une personne malade afin d’assister en quelques jours à la « cytopathie ».

Il est alors possible « d’observer » au microscope électronique des cellules mourir “à cause [supposément] du virus” et voir apparaître les fameux petits machins ronds que l’on appelle « virus ».

L’effet cythopatique dans l’étude de Enders sur la découverte du « virus » de la rougeole représenterait l’étalon OR prouvant l’existence des virus et le moyen de les cultiver et les isoler.

C’est ce principe qui est utilisé depuis des dizaines d’années par tous les chercheurs et virologues qui observent des virus. Principe qui n’est nullement remis en cause par la communauté scientifique au pouvoir.

Pour autant l’auteur(([10] https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3181/00379727-86-21073
Propagation in Tissue Cultures of Cytopathogenic Agents from Patients with Measles.
John F. Enders)) lui-même n’était pas si affirmatif :

« Les résultats qui viennent d’être résumés appuient la présomption que ce groupe d’agents est composé de représentants de l’espèce virale responsable de la rougeole. »

Ces « virus » seraient la cause de la mort des cellules saines.

Question : Pourquoi affirmer que ces observations sont des virus alors même que l’on pourrait émettre l’hypothèse qu’ils ne seraient que des déchets de cellules mortes affamées ou empoisonnées par les divers produits ou les antibiotiques ?

L’effet cytopathique ou cytopathogène(([11] http://unt-ori2.crihan.fr/unspf/2010_Lille_Goffard_Virologie/co/06_diagnostic_direct.html)) ne se produit pas pour tous les « virus ».

« Certains virus ne donnent pas d’effet cythogénique au cours de leur réplication en culture cellulaire : virus grippaux…

Certains virus ne se répliquent pas en culture cellulaire : virus des hépatites, rubéole, etc., etc. »

Ils ne peuvent donc pas être cultivés ou n’ont pas d’effet cythopatique.

Question : Pourquoi le fait que l’effet cytopathogène ne fonctionne pas avec tous les virus n’est pas de nature à interroger sur la réalité du phénomène sinon de l’existence des virus ?

Quid de l’expérience témoin ?

Il est vital de savoir si la destruction des cellules et l’apparition des « virus » durant ces expériences sont dues au virus observé ou si nous assistons au film de la mort d’une cellule (empoisonnée) et que ces « virus » vus au microscope électronique ne seraient que des déchets de cellules mortes.

Enders lui-même semble apporter une réponse à cette question.

Il aurait constaté ce même effet cytopathique alors même qu’il n’avait pas ajouté de matériel génétique (exemple : crachat) « contaminé par un virus ».

Je le cite :

« Ce faisant, il faut cependant garder à l’esprit que des effets cytopathiques qui ressemblent superficiellement à ceux résultant de l’infection par les agents de la rougeole peuvent éventuellement être induits par d’autres agents viraux présents dans le tissu rénal du singe ou par facteurs inconnus. »

Question : Pourquoi Enders (et donc tous les successeurs), au lieu de déduire que les « machins ronds » (statiques, car microscope électronique) obtenus ne seraient peut-être pas des virus, mais des débris de cellules mortes, car on les trouve aussi sans ajouter un support présumé contaminé, a émit l’hypothèse que d’autres virus pouvaient être déjà présents dans les cellules du singe et donc que l’effet cytopathique était une réalité ?

N’importe quel imbécile se dirait que son essai ne prouve strictement rien !

Il a aussi précisé que cette observation « in vitro » n’était peut-être pas le processus qui se déroule dans la vraie vie c’est-à-dire « in vivo »

Question : Pourquoi tous les doutes et interrogations d’Enders ont-ils été balayés ?

Comprenez que toute la théorie virale moderne, et les vaccins qui en découlent ne reposent que sur cette expérience (puis les tests PCR), qui lui a valu un prix Nobel.

Les antigènes ou « protéines virales »

Ainsi pour « prouver » l’existence de certains virus que l’on n’a JAMAIS pu observer (incroyable, mais vrai) on va alors utiliser la méthode de l’antigène pour les détecter et confirmer leur existence supposée être à l’origine d’une maladie.

Question : Pourquoi la communauté scientifique ne semble-t-elle nullement traumatisée à l’idée qu’il existerait de façon « certaine » des entités que l’on appelle « virus » alors même que l’on n’a jamais pu les observer ?

La théorie est simple.

Si des personnes avec des symptômes grippaux ont dans leur sang un certain type d’antigène, alors cela constitue la « preuve » que le patient a contracté le virus de la grippe qui aurait induit la production de ces antigènes.

C’est ainsi que l’on a pu « prouver » l’existence de virus que l’on n’a jamais pu voir (comme, par exemple, le HIV).

Question : La présence d’un couteau ensanglanté sur les lieux d’un présumé crime est-elle la preuve qu’il y a eu meurtre et la preuve que le couteau est l’arme du crime ?

Les antigènes sont-ils la preuve d’une attaque virale présente ou ancienne ou ne seraient que la conséquence d’un autre phénomène ou des débris issus du processus de guérison, désintox du corps et ne prouveraient en rien la présence de tel ou tel virus ?

Il est couramment admis que l’on puisse être porteur d’un virus non détectable (Hépatite B, C, VIH…)

Selon le Dr Henri Agut(([12] https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2638471-virus-definition-mode-d-action-comment-le-combattre-adn-arn/)), médecin virologue à Paris :

« Un virus ne peut survivre très longtemps à l’état de particule virale libre dans le milieu ambiant. Il doit donc trouver rapidement une cellule à infecter. C’est essentiellement sous la forme de cellules infectées, des « usines » à fabriquer des virus, qu’il existe dans la biosphère. »

Question : Comment pourrait-on être un porteur sain ou porteur d’un virus non détectable dès lors que la survie du virus dépend de sa capacité à prendre le contrôle de cellules saines pour se reproduire et que cette prise de contrôle se traduira obligatoirement par la destruction de ces cellules saines, par la destruction d’autres cellules saines et donc de la production de déchets ou de mécanismes de défense (antigènes ?).

Question : Comment une diffusion à bas bruit dans les tropiques peut-elle exister alors même qu’un virus ne peut pas survivre sans attaquer des cellules saines et donc se multiplier ?

La biologie moléculaire (le RT-PCR)

« Les outils de la biologie moléculaire ont permis l’amélioration du diagnostic des infections virales et la découverte de nouveaux virus. En effet, grâce à des outils tels que la (RT — ) PCR ou le séquençage, on peut maintenant faire face à des situations de diagnostiques nouvelles.

On peut :

Mettre en évidence la présence de génomes de virus indétectables par d’autres méthodes :

Recherche des papillomavirus humains (HPV) responsables de cancers du col utérin

Détection des virus des hépatites(([13] http://unt-ori2.crihan.fr/unspf/2010_Lille_Goffard_Virologie/co/06_diagnostic_direct.html))»

« Cependant, il existe de nombreux inconvénients :

La mise en évidence d’un génome viral dans un échantillon ne signifie pas que les particules virales infectieuses complètes soient présentes…

La grande sensibilité de ces techniques les rend très sensibles aux contaminations par des acides nucléiques extérieurs à l’échantillon initial, »

On est donc peut-être en train de faire la PCR d’un moustique ou d’un pollen avalé par inadvertance.

Question : Comment la « science » a-t-elle la « preuve » de l’existence de virus qu’il est impossible de voir in vivo, qu’il est parfois impossible de voir dans la soupe cytopathogénique, qu’il est impossible de détecter par la présence d’antigènes et dont la « preuve » de l’existence repose sur un RT-PCR (douteux) sur quelques séquences issues de la soupe contenant un nombre impressionnant de matériaux génétiques (ou organismes divers dans l’échantillon prélevé) ?

La causalité

Trouver un « virus » n’est pas suffisant, il faut ensuite s’assurer que celui-ci est bien la cause de la maladie.

Pour se faire il faut que le « virus » ainsi trouvé soit bien le « coupable » de ladite maladie et donc l’inoculer à un porteur sain.

Il faut donc isoler le virus dans la soupe ou dans l’échantillon (en effet, les autres substances ou organismes présents dans celle-ci pourraient aussi causer des maladies).

Ici se pose un grand problème, car la soupe de Enders contient des cellules de singe (ou autre animal), des cellules fœtales de bovin et l’échantillon prélevé sur le malade (qui peut aussi contenir d’autres « virus », bactéries, mais aussi du matériel génétique comme des pollens, des insectes inspirés par le malade, etc.)

Sans compter toutes les toxines comme des antibiotiques et autres substances chimiques présentes dans cette soupe.

Ajoutons le fait que toutes ces substances biologiques et chimiques se sont peut-être mélangées et qu’il devient alors impossible de les filtrer ou les séparer pour ne prélever que le virus incriminé.

Question : Étant donné qu’il semble impossible d’isoler de façon certaine des virus dans un prélèvement in vivo,
comment serait-il possible d’infecter un porteur sain en ayant la preuve que l’infection transmise est UNIQUEMENT causée par cet agent pathogène dit virus et ce afin de s’assurer qu’il provoque bien la même maladie chez celui-ci ?

La Contagion

Une fois le virus « isolé », il faut contaminer le porteur sain avec une méthode compatible avec la vie réelle.

Par exemple s’il est admis que le virus étudié se transmet aéroporté alors il ne s’agira pas d’injecter directement le supposé virus dans le cerveau d’un cobaye ou par intraveineuse pour voir si le sujet tombe malade.

À ce stade, si le sujet sain « contaminé » par la soupe bactériologico-virale développe une maladie, il faudra s’assurer que c’est bien de la même maladie avec les mêmes symptômes et les mêmes marqueurs biologiques comme indiqué précédemment.

Question : Est-ce le virus qui va entraîner la maladie de la personne en bonne santé ou les produits chimiques et autres tissus en décomposition utilisés dans la soupe pour « isoler » le virus ou d’autres bactéries présentes dans le prélèvement du patient, voir même un effet placebo ou d’autres actions que nous ne comprenons pas ?

Le problème est que les rares expériences qui ont été menées pour prouver le principe de la contamination et de la contagion se sont soldées par des échecs comme celle de 1918 menée par Rosenau.(([14] Rosenau MJ: I. Series of experiments at Boston, November and December, 1918. Hygienic Laboratory U.S.P.H.S. Bulletin 1921
https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-422X-5-29))

L’objet était d’infecter par la grippe espagnole réputée extrêmement dangereuse par 100 « volontaires » sains et sans symptômes, fournis par la Navy :

« Ensuite, nous avons procédé au transfert du virus obtenu à partir de malades ; c’est-à-dire que nous avons recueilli les sécrétions matérielles et muqueuses de la bouche, du nez et des bronches de 19 malades et les avons transférées à nos volontaires. Nous avons toujours prélevé le matériau de la manière suivante : le patient fiévreux, au lit, a devant lui un grand aménagement peu profond en forme de plateau, et nous avons lavé une narine avec une solution saline stérile, en utilisant peut-être 5 cc, qui est autorisé à couler dans ce plateau ; et cette narine est soufflée vigoureusement dans le plateau. Cela est répété avec l’autre narine. Le patient se gargarise ensuite avec la solution. Ensuite, nous obtenons du mucus bronchique en toussant, puis nous tamponnons la surface muqueuse de chaque narine et aussi les muqueuses de la gorge. »

Ensuite, ils ont mélangé tous les « trucs » ensemble et ont pulvérisé 1 cc du mélange dans chacune des narines de 10 volontaires, et « dans la gorge, tout en inspirant, et sur l’œil » et ont attendu 10 jours pour que les volontaires tombent malades. Cependant, « aucun d’entre eux n’est tombé malade de quelque manière que ce soit ». »

Dans son livre, Eleanor McBean « l’aiguille empoisonnée(([15] THE POISONED NEEDLE Suppressed Facts About Vaccination By Eleanor McBean 1957
http://whale.to/a/mcbean.html#BIBLIOGRAPHY))»
nous rapporte :

« Au cours de l’une des plus grandes épidémies de poliomyélite (1949), “la contraction de la poliomyélite par contact précis avec d’autres victimes de la maladie n’a pas été établie dans une étude élaborée réalisée par le Département de la santé de l’État de New York. Le service de santé publique des États-Unis, dans ses études, a également trouvé la même réponse négative lors des épidémies successives de poliomyélite. Bref, ils ont appris que la maladie n’était pas contagieuse.” TIME Magazine a commenté cette révélation inattendue de ces enquêtes en remarquant que “quand et où les gens attrapent la poliomyélite reste un mystère”.

La supposition que les virus pénétraient par la bouche et le nez a conduit les expérimentateurs à faire des tests exhaustifs aussi bien sur des animaux que sur des êtres humains, pour la plupart des détenus et des orphelins en institution. Ils ont été exposés (par association étroite) à des patients atteints de poliomyélite et leur gorge et leurs voies nasales ont été fréquemment tamponnées avec de la matière (provenant des patients) censée contenir des virus. Aucune poliomyélite n’a été produite de cette manière et le seul effet secondaire notable était que les sujets des expériences avaient perdu leur sens du goût et de l’odorat en raison des effets néfastes des poisons contenus dans le sérum utilisé sur les écouvillons. »

Le site cv19(([16] https://cv19.fr/2022/02/20/quelques-etudes-ayant-tente-de-prouver-la-contagion-interhumaine/)) liste un ensemble d’expériences de tentatives de contamination soldées par un échec pour prouver la théorie de la contagion :

  • En 1919, Rosenau et Keegan sur la grippe.
  • En 1919, Wahl et al sur la grippe.
  • En 1920, Schmidt et al sur la grippe et le rhume.
  • En 1921, Williams et al sur la grippe et le rhume.
  • En 1924, Robertson & Groves sur la grippe.
  • En 1930, Dochez et al sur le rhume.
  • En 1940, Burnet et Foley sur la grippe.

Remarquez que si les expériences pour prouver le principe de la contagion étaient nombreuses dans la première moitié du 20e siècle, celles-ci se sont raréfiées tandis que Big Pharma prenait le pouvoir en imposant la médecine basée sur le pétrole.

En 2018 des chercheurs analysent l’état de la science sur les modes de transmission des virus(([17] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879625717301773?via%3Dihub
Transmission routes of respiratory viruses among humans)) pourtant censés être démontrés depuis fort longtemps et « nullement source de questionnement » selon Wikipédia ou la communauté scientifique au pouvoir.

Voici leurs conclusions :

  • « La plupart des études sur les voies de transmission interhumaines ne sont pas concluantes. »
  • « L’importance relative des voies de transmission des virus respiratoires n’est pas connue. »
  • « Les méthodes de détection modernes peuvent faire progresser les expériences de transmission. »

En 2018 aucune étude n’était donc en capacité de démontrer les modes de transmission alors même que c’est cette théorie virale qui conduit aux masques, aux confinements, aux gestes barrières et surtout à la vaccination !

Pierre Lécot de Décoder l’éco(([18] https://www.youtube.com/watch?v=xq2h2onD7tk)) nous livre des éléments statistiques pour le moins troublants

Sur ce graphique des décès nous pouvons voir que les épidémies se produisent chaque année au même moment dans divers pays dont la France, la Suède ou le Portugal.

À noter qu’il en est de même si l’on observe les hospitalisations.

Si les épidémies se propageaient par contagion c’est-à-dire de patients vers patients alors il serait logique de constater un décalage dans le temps entre le Portugal et la Suède quand bien même il existe des avions… Or elles se produisent en même temps !

C’est donc une preuve que le phénomène d’épidémie (réel) n’est absolument pas lié à la transmission interhumaine.

[Note de Joseph : sans compter que les analyses statistiques de Pierre Lécot démontrent que l’hypothèse de contamination exponentielle ne tient pas du tout. Ceci, car la « dérivée » devrait être elle-même exponentielle, mais se révèle plate !]

Question : Si le processus de contagion est le fruit d’une transmission virale d’un porteur A vers un porteur B, puis d’un porteur B vers un porteur C, comment le porteur A (ou patient 0) a-t-il pu être contaminé et par qui ?
Nous touchons à la théologie ou au Big bang… Il y avait quoi avant rien ?

Il est important d’être conscient que les médecins sont comme les maraîchers, ils ont leurs saisons !

Saison de la grippe, saison de la gastro, saison de l’angine, saison des rhumes des foins…

Ils ont ainsi une forte propension à donner le même nom aux pathologies qui se présentent à un instant donné.

Et ce d’autant plus qu’ils reçoivent les données du réseau Sentinelle qui leur fournit les dernières tendances.

Cette information obligatoirement différée dans le temps, car fournissant les données de la semaine précédente, sont certainement de nature à induire un décalage dans le temps et ainsi montrer une courbe d’évolution qui pourrait ressembler à un phénomène de « contagion ».

(L’information est aussi véhiculée par les médias qui, s’ils disent qu’il y a une épidémie de grippe, vous feront penser que vos symptômes respiratoires relèvent plus de celle-ci que d’une angine.)

Cela a été largement vérifié pour le Covid.

Plus de grippes, plus de pneumo, plus d’angines, plus de gastros, etc. plus rien sauf le Covid !

Point tout aussi intéressant Pierre Lécot a corrélé les décès au climat (à la température).

Il se trouve que plus vous êtes âgé et plus vous décédez lors des périodes de froid et plus vous êtes jeune et en bonne santé et moins vous décédez.

C’est ce qui expliquerait pourquoi les décès se produiraient au même moment dans des zones géographiques au climat équivalent pour une population à la santé équivalente ??!!

Il est à noter que ce constat apporte plus de questions que de réponses.

Le climat n’étant pas le même dans le sud de l’Espagne qu’en Suède ou dans les Alpes. Les saisons froides étant décalées de même que l’ensoleillement, l’enseignement principal serait d’affirmer que nous ne savons pas grand-chose.

En tous les cas les épidémies ne peuvent s’expliquer par le principe de la contagion (virale) interhumaine.

Où est le virus de la grippe en été ?

Science et Vie(([19] https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/que-devient-le-virus-de-la-grippe-en-ete-59085.html)) a posé cette question à un chercheur de l’Institut Pasteur (ils ont évidemment toutes les réponses sur les virus) :

« C’est simple : il déménage sous des cieux plus favorables à sa propagation, c’est-à-dire froids et humides.

« Le virus de la grippe est toujours quelque part en un point du globe », confirme Jean-Claude Manuguerra, de l’Institut Pasteur. Dans l’hémisphère Nord, il provoque des épidémies entre octobre et mars, tandis qu’il s’épanouit dans l’hémisphère Sud entre avril et septembre. C’est le « basculement hémisphérique » de l’hiver septentrional à l’hiver austral. » »

Question : Il est où au printemps qui correspond à l’automne dans l’hémisphère sud, saisons non favorables à son épanouissement ?

La diffusion virale à bas bruit (et ce n’est pas un extrait du journal de Mickey)

Nul point dans le globe me semble froid et humide à cette période (les pôles étant plutôt très secs)

Que nenni, le chercheur a sa réponse !

« Dans la ceinture intertropicale, le virus circule toute l’année, mais à bas bruit, avec des pics à la saison des pluies »

Cette région serait donc la zone d’échange entre le nord et le sud pour l’alternance de la grippe.

Question : C’est quoi une circulation virale à bas bruit ?

Tout le monde se le passe, mais il ne nous rend pas malade ?

Question : Comment fait le virus de la grippe pour se transmettre sans rendre malade ses hôtes ?

  • Un virus est un organisme à la fois vivant et mort qui ne peut QUE se reproduire et survivre en infectant des cellules saines de son hôte et en les tuant pour se multiplier !

Question : Comment peut-il se transmettre à « bas bruit » et comment puis-je contaminer mon voisin sans avoir moi-même une charge virale suffisante ?

  • Si j’ai une importante charge virale alors elle me rendra symptomatique et malade pour le lui transmettre en éternuant sur lui !
  • Si je n’ai que 2 ou 3 virus, je ne pourrais pas contaminer mon voisin, car je serai asymptomatique et donc dans l’incapacité de transmettre mes virus d’un hémisphère vers un autre.

Question : Si ma charge virale est faible, mon organisme va l’éliminer et comment pourrais-je ici encore le transmettre ?

Si en revanche j’ai une charge virale importante, je vais être malade, et si je suis malade ce n’est plus une diffusion « à bas bruit ».

L’article nous « éclaire » un peu plus :

« A contrario, si un Australien contaminé vient passer ses vacances en France au mois d’août, le virus ne s’y implantera pas, car les conditions “environnementales et comportementales” ne sont pas réunies. »

Alors là ça devient compliqué.

Si vous recevez votre correspond australien qui a attrapé la grippe pendant son hiver et vient vous voir pendant votre été alors :

Le gars est malade comme un chien, il vous crache dessus, il crache ses virus dans la soupe, il vous embrasse et pourtant vous n’aurez quasi aucune chance de l’attraper parce que vous êtes en été !

Et ce alors même que la température de votre corps est de 37 degrés aussi bien en été comme hiver.

Nous pouvons donc supposer que son arrivée en Europe va lui permettre de guérir quasi instantanément.

[Note de Joseph :
extrait de Le pour et le contre

— Pourquoi le gars isolé dans sa cabane au Nunavut ou en Alaska attrape-t-il tout d’un coup la grippe un certain hiver alors qu’il n’a rencontré personne depuis plus d’un mois ?

— Euh ! Bin le virus dormait dans son corps.

— Mais le système immunitaire n’est-il pas censé tuer les virus ? Pourquoi est-il assez sympa pour en maintenir en vie quelques exemplaires pour la saison prochaine ?

— Euh ! Il faut demander aux virologues. Ils doivent bien avoir une explication. Il y a bien des « porteurs asymptomatiques » pour la covid-19, d’après eux, alors pour la grippe, ça doit bien être pareil.

— Des porteurs asymptomatiques ? Des gens dont le système immunitaire est assez gentil pour laisser traîner quelques poignées de virus ici et là, le temps qu’ils récupèrent avant de pouvoir mener une prochaine invasion tranquillement ? Et pendant ce temps, ils ne sont pas malade ?

— Eh bien, ils ne sont malades que si suffisamment de virus les envahissent ?

— Combien ? 1 million ? 1 milliard ?

— Ça dépend.

— De quoi ?

— De la maladie et de l’état de santé de la personne.

— Et si la personne est en bonne santé, y a-t-il besoin de plus de virus ?

— Peut-être bien que oui.

— Mais un virus n’est pourtant pas un être vivant, puisque notamment il ne sait pas se multiplier tout seul ?

— Parce qu’il utilise le code génétique d’une cellule pour s’y multiplier.

— Et pourquoi celle-ci se laisse-t-elle couillonner ?

— Bin pas toujours ! C’est là que le système immunitaire intervient. Il empêche le virus de rentrer dans la cellule en supprimant son enveloppe qui possède la clef. Et là le virus est bien mort.

— Mais ce n’est déjà pas un être vivant. Tout ce qu’il est censé faire, c’est se faire multiplier dans une cellule. Ce n’est qu’un genre de grosse molécule qui demande d’être dupliquée. Pourquoi cette molécule rendrait-elle malade par ailleurs ?

— Bin, parce qu’elle se multiplie.

— Mais même des milliards de virus, ça n’occupe pas beaucoup de place. Pourquoi ça rendrait malade ?

— Peut-être parce qu’en plus cette molécule est mauvaise pour l’organisme.

— Admettons. Maintenant, pourquoi le fait d’avoir la Covid-19 empêcherait-il d’avoir la Grippe ?

— Les virologues disent qu’en quelque sorte ça bloque l’entrée pour les autres virus.

— Ah bon ? Pourtant, les deux ont une clef d’entrée et peuvent entrer n’importe où sur la paroi cellulaire, tellement il y a de serrures. Et je doute fort que tous les emplacements soient occupés en même temps par une seule variété de virus, sachant que ces virus ne sont pas censés traîner à la porte d’entrée, mais se précipiter à l’intérieur.

— Je ne sais pas. Il faudrait demander à un virologue.

— Ouais, admettons qu’il ait une réponse logique et satisfaisante, et pas une nouvelle rustine à leur théorie qui me paraît de plus en plus foireuse. En attendant, c’est quand même une étrange coïncidence que depuis la covid-19, presque plus personne ne meure de la Grippe, comme si celle-ci avait été rebaptisée.]

Notre système immunitaire va dire « là mon gars c’est pas la saison, alors le virus tu repasseras en hiver ! »

Les milliards de microbes que nous allons nous prendre ne pourront donc pas attaquer nos cellules ni se reproduire pendant l’été, période de vacances des virus !

(Sauf pour le coronavirus qui aurait provoqué la 4e vague en juillet, août 2021, sacré corona !)

Question : Au lieu de prétendre savoir, la communauté scientifique ne pourrait-elle pas avoir la modestie ou l’honnêteté de dire qu’elle n’a aucune idée sur l’existence réelle des virus, sur le processus de contamination (s’il existe) et pourquoi et comment on tombe malade ?

La théorie virale ne repose que sur des théories, sur un effet cythogénique douteux (notamment parce qu’il ne peut être reproduit pour tous les virus) et sur des tests RT-PCR encore plus douteux (cf. les propos de son inventeur dans la suite de ce texte).

Sujet sans intérêt ?

Si vous regardez la fiche Wikipédia de John Enders(([20] https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Enders)), vous y trouverez… rien… juste quelques phrases.

Cela n’est-il pas étrange pour un prix Nobel de médecine pour lequel les travaux sont la référence historique et méthodologique pour détecter les nouveaux virus ?

On trouve plus d’informations sur Casimir(([21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_(personnage) ))!

Le vide sidéral est tout aussi présent concernant l’effet cytopathique(([22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cytopathique)) alors qu’il ne saurait exister de détection ou visualisation de virus sans celui-ci.

Le mot cythogénique, quant à lui, n’est pas trouvé.

Si vous voulez en savoir plus sur Rosenau et ses expériences visant à identifier les modes de contamination de la grippe, vous pouvez aussi demander à Wikipédia qui vous dira que :

« Rosenau est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin »

Strictement rien sur ce chercheur !

Nous vivons dans un monde de virus mortels, avec 11 vaccins obligatoires, le Covid, des couvre-feux, des passe-sanitaires et le sujet semble être sans intérêt ou disons plutôt « blasphématoire ».

Sources documentaires

Je vous invite à vous documenter pour vous faire votre propre opinion.

[Note de Joseph : voir aussi les articles du dossier Vaccins et virus.]

Intéressons-nous maintenant au « virus » provoquant le « Covid ».

Comme pour les autres virus, celui-ci n’a donc jamais pu être vu dans des « humeurs » de malades (directement au microscope) et il n’y aurait aucune preuve que ce « Sars-cov2 » provoquerait les symptômes du Covid.

Le séquençage du virus…

Il n’existerait aucun séquençage réel complet de celui-ci, comme pour les autres virus.

En même temps si les virus n’existent pas ce serait plutôt logique.

Pour autant, un séquençage de la soupe virale est créé à partir de la soupe cytopathique.

On recherche quelques nucléotides supposés être présents via test PCR puis on assemble les morceaux qui semblent aller de pair et on fabrique informatiquement un génome totalement théorique et supposé probable.

Les séquences qui auraient servi à la fabrication des tests PCR, mais aussi du vaccin seraient ainsi à plus de 90 % imaginaires.

La pilule rouge(([28] Cf. Matrix.)) est bien entendu difficile à avaler.

Quand nous voyons le simple fait d’émettre l’hypothèse que les « vaccins » anticovid auraient des effets secondaires, imaginez-vous dire à un croyant que les virus et donc les vaccins ne seraient qu’une chimère ou une escroquerie !

Il est évident que le débat est totalement impossible.

L’histoire du Covid

Comment pourrait-on raconter l’histoire du Covid si les virus n’existent pas ?

Tout ceci se présente assez mal…

Fauci a avoué avoir investi dans le laboratoire P4 de Wuhan sur les gains de fonctions est-ce une escroquerie de plus qui vise à répandre la peur ?

Le Dr Cowan a déclaré(([29] https://odysee.com/@Johnny_Cirucci:4/Terrain%E2%80%94The-Film:4
1h14)):

« Ils ont inventé l’histoire du virus créé en laboratoire ou du “virus artificiel” pour donner à la communauté anti-vaxx quelque chose d’existant : “ils ont attrapé les méchants en flagrant délit”. Les méchants sont plus intelligents qu’eux et ils ont poussé à promouvoir l’histoire “Oh mon Dieu, il y a un virus artificiel mortel qui circule”. Ça maintient l’histoire du virus et effraie encore plus les gens. Ils sont les grands maîtres des échecs, la plupart des gens jouent aux dames ou ignorent l’existence d’un jeu. »

Il semble évident que si nous ne sommes pas en capacité de séquencer l’intégralité d’un virus, comment serait-il possible d’obtenir des gains de fonction ?

(Alors que ce serait possible sur des bactéries.)

Il est vrai que toute cette histoire de Covid est une vaste escroquerie, celle-ci pourrait-elle aller jusqu’au fait que les Bill et autres « bienfaiteurs » de ce monde sauraient que les virus n’existent pas et que l’objectif serait uniquement d’empoisonner les peuples avec des vaccins inutiles et dangereux ou une simple source de profits délirants ?

Le Covid une nouvelle maladie ?

Une méta étude publiée en 2020 dans Cochrane(([30] Signs and symptoms to determine if a patient presenting in primary care or hospital outpatient settings has COVID-19 disease
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32633856/ Cochrane Database Syst Rev. 2020 Jul 7)) nous apporte des éléments troublants :

« Nous avons identifié 16 études portant sur 7 706 participants au total. La prévalence de la maladie COVID-19 variait de 5 % à 38 %.

Nous avons trouvé des données sur 27 signes et symptômes, qui se répartissent en quatre catégories différentes : systémiques, respiratoires, gastro-intestinaux et cardiovasculaires.

Sur la base des données actuellement disponibles, ni l’absence ni la présence de signes ou de symptômes ne sont suffisamment précises pour confirmer ou infirmer la maladie. »

16 études, 7700 participants et impossible de conclure à l’existence d’une nouvelle maladie !

C’est le grand truc de Big Pharma, changer le nom de maladies existantes pour créer de nouveaux marchés et de nouvelles peurs.

Cette non-spécificité et donc cette non-existence du Covid sont indirectement confirmées par l’OMS pour la classification de la maladie(([31] Lignes directrices internationales pour la certification et la classification (codage) des décès dus a la COVID-19, 20 avril 2020
https://www.who.int/classifications/icd/Guidelines_Cause_of_Death_COVID-19-20200423_FR.pdf)):

« Définition des décès dus à la Covid-19.

Est considéré comme UN « DÉCÈS DU À LA COVID-19 » UN DÉCÈS RÉSULTANT D’UNE MALADIE CLINIQUEMENT COMPATIBLE, CHEZ UN CAS PROBABLE OU CONFIRMÉ DE LA COVID.

UN DÉCÈS DÛ À LA COVID-19 NE PEUT PAS ÊTRE IMPUTÉ À UNE AUTRE MALADIE (PAR EXEMPLE, À UN CANCER) ET DOIT ÊTRE COMPTABILISÉ INDÉPENDAMMENT DES AFFECTIONS PRÉEXISTANTES qui sont soupçonnées d’avoir déclenché une évolution grave de la COVID-19. »

Les médecins et les hôpitaux ont d’autant plus suivi cette règle que leur rémunération a été fortement accrue en codifiant « Covid » toute maladie respiratoire.

Il ne saurait y avoir de différences de rémunération pour des maladies à symptômes ou gravité comparable sauf à vouloir fausser les statistiques et donc la réalité.

Ce seul fait (parmi d’autres) constitue une preuve de la volonté de créer une fausse épidémie à partir de rien.

Nous avons assisté à une disparition magique de toutes les autres pathologies comme le confirme Pierre Lécot(([32] La bureaucratie sanitaire au centre de la fraude
https://www.youtube.com/watch?v=ceG8dd80JJU)):

Qui peut raisonnablement croire que le virus de la grippe (ou les autres virus respiratoires) n’a pas frappé en 2020 où il aurait entraîné 72 morts(([33] https://www.ladepeche.fr/2020/03/05/avec-72-morts-la-grippe-a-beaucoup-moins-tue-cet-hiver-en-france,8777067.php
Avec 72 morts, la grippe a beaucoup moins tué cet hiver en France.)) officiels ?

Le virus de la grippe qui ne travaille que 3 mois par an prend déjà des vacances bien méritées (Où ? Nul ne le sait), mais avec le Covid il s’est accordé plus de 3 ans de vacances et va peut-être revenir cet année frais et dispo pour reprendre son carnage annuel !

Va-t-on dire qu’il « circulait à bas bruit » ?

Le Covid identifiable par PCR ?

L’inventeur du RT-PCR Kary Mullis, prix Nobel de chimie disait(([34] https://odysee.com/@Johnny_Cirucci:4/Terrain%E2%80%94The-Film:4 1h24))

« S’ils ont pu trouver ce virus en vous, avec le PCR, si vous le faites bien vous pouvez trouver quasi n’importe quoi chez n’importe qui.

Ça vous fait croire à une sorte de notion bouddhiste que tout est dans tout.

Parce que si vous pouvez amplifier une seule molécule jusqu’à quelque chose qu’on peut vraiment mesurer, ce que la PCR peut faire, alors il y a très peu de molécules que l’on n’a pas dans son corps au moins une fois »

Cet homme n’a cessé de répéter de son vivant que son procédé était un outil de recherche et certainement pas de diagnostic.

Cela n’a pas empêché le journal Le Monde de déclarer(([35] https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/08/18/mort-de-kary-mullis-prix-nobel-de-chimie-1993_5500473_3382.html)):

« On peut être Nobel, avoir révolutionné la science et soutenir des thèses scientifiquement infondées. Les exemples ne sont pas légion, mais celui de l’Américain Kary Mullis, Prix Nobel de chimie 1993 pour l’invention de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) qui a bouleversé la génétique, est particulièrement éclatant. »

La démonstration soutenant la validité du test PCR et la « folie » de son inventeur reposent sur le fait qu’il est utilisé partout sur la planète, ce qui de fait apporte donc la « preuve irréfutable » de sa fiabilité.

C’est un peu comme la saignée, elle était utilisée partout jusqu’à ce que l’on découvre son inutilité et sa dangerosité (sauf pathologies spécifiques).

Le PCR est tellement « efficace » que Le Monde a précisé :

« la PCR est aussi la technique qui permet de ressusciter les dinosaures dans Jurassic Park… »

Même l’OMS(([36] https://www.who.int/fr/news/item/20-01-2021-who-information-notice-for-ivd-users-2020-05)) (non indépendante et corrompue) précise qu’il ne saurait constituer un outil de diagnostic à lui tout seul :

« La plupart des épreuves de PCR sont indiquées à titre d’aide au diagnostic et les prestataires de soins doivent donc examiner les résultats en tenant également compte de la date de prélèvement, du type d’échantillon, des caractéristiques spécifiques du test, des observations cliniques, des antécédents du patient, du statut confirmé des contacts éventuels et des informations épidémiologiques. »

Nous savons que des millions de tests ont été pratiqués sans consultation médicale préalable.

La quasi-intégralité des testés étant asymptomatiques (donc non malades) et ce à seule fin de rendre réelle une épidémie dont nous ignorerions encore l’existence sans les médias ou les masques.

Quand bien même le Sars-cov2 existerait, le RT-PCR ne serait pas en mesure de le détecter sans une marge d’erreur délirante !

Que les virus existent ou pas, que le sars-cov2 existe ou pas, que celui-ci soit naturel ou manipulé, cela ne change pas le fait que le génome de ce prétendu virus est une construction artificielle imaginaire sur la base d’un génome de Sars-cov1 (tout aussi imaginaire) et que les tests PCR ne permettent pas d’identifier catégoriquement la présence de la globalité de cette séquence imaginaire.

C’est aussi ce qui expliquerait pourquoi on a pu détecter du HIV (dont le génome est tout aussi imaginaire/inventé) dans le génome du Sars-cov2.

Question : Quelle est la probabilité pour qu’un individu ait dans son corps une séquence complète d’un génome qui n’existe pas et qui n’est qu’une construction humaine ?!

Dès lors que les personnes sont conscientes des réalités objectives suivantes :

  • Rien ne permet de caractériser le Covid 19 comme une nouvelle maladie.
  • Le Covid 19 est le nouveau nom donné à toutes les maladies respiratoires des précédentes années.
  • Le test PCR ne vaut strictement RIEN !

Alors le château de cartes s’effondre…

Toutes les mesures spécifiques de distanciation, de masque, de confinement n’ont strictement aucune justification.

Je vous invite à lire les dizaines d’études qui prouvent l’inutilité de ces mesures.

Si de plus nous intégrons cette donnée complotiste 4dan que les virus n’existent pas, qu’ils ne sont qu’une théorie jamais prouvée, que les expériences cherchant à contaminer des porteurs sains (grippe, rougeole, polio…) se sont soldées par des échecs (ou que le groupe témoin était plus malade que le groupe à infecter) alors cela enterre définitivement toutes ces mesures.

Je vous rappelle qu’aucun virus prélevé sur un malade n’a pu être directement observé in vivo ! (Comme, par exemple, le virus du sida).

De fait, si la contagion virale n’existe pas, pourquoi et comment s’en protéger ?

Sans compter le nombre d’études qui s’accumulent et que l’on prend bien soin de cacher au public assoiffé de volonté d’ignorer la vérité sur les confinements, distanciation, masques, couvre-feu qui n’ont aucune incidence positive sur l’épidémie.

Interdiction de soigner une « nouvelle » maladie « mortelle » ?

Cela devient « croustillant » lorsque l’on aborde le sujet du traitement et du vaccin.

Ne trouvez-vous pas « étrange » que les médecins aient été interdits de traitement lors de la première vague (la seule vague avec des malades) ?

On a forcé les malades à prendre du Paracétamol qui est reconnu pour sa dangerosité.

Question ; Qui peut être aussi stupide pour croire qu’en cas de nouvelle maladie la marche à suivre est “restez chez vous sans traitement et attendez d’aller très très mal pour aller (mourir) à l’hôpital” et de ne SURTOUT PAS utiliser les traitements et solutions habituelles ?

Au contraire on a attendu que les patients aient des poumons en très mauvais état pour les mettre sous respirateur avec une pression d’oxygène telle que cela faisait exploser leurs bronches et donc les achevait…

Et que dire des vieux dans les maisons de retraite interdits de soin non pas sur des critères de santé et de pronostic, mais uniquement d’âge ?

Ils ont été interdits d’hôpital, interdits de traitement (inexistant comme il se doit) et « terminés » au Rivotril !

Les médecins qui ont bravé les interdits, qui ont osé (et ils ont été punis pour cela) soigner leurs patients ont eu des résultats remarquables et n’ont pas constaté plus de décès que les années précédentes.

L’inversion des valeurs !

Question : L’interdiction de soin (et l’opération visant à fausser les statistiques) pour rendre réelle une maladie indétectable autrement que par un test PCR non fiable n’est-elle pas un point « étrange » de plus  ?

Le malade asymptomatique

Sans compter cette merveilleuse invention du patient contagieux asymptomatique, une première mondiale soulignant le mystère de la contagion !

Je vous rappelle que l’on n’a jamais observé le virus in vivo dans le crachat d’un malade, qu’il fallait obligatoirement aller chercher le « virus tueur » on fond de la gorge [ou du nez] et non dans la salive.

Qu’il fallait procéder à au moins 30 cycles d’amplification du RT-PCR pour détecter ce que l’on nommait magiquement sars-cov2.

Un peu de bon sens !

Nous avions donc des « positifs asymptomatiques » qui de fait ne toussaient pas et ne crachaient pas, asymptomatiques voulant dire « sans le moindre symptôme d’une quelconque maladie ».

On prétendait qu’un prélèvement salivaire ne permettait pas de détecter le virus.

Virus dont la présence était uniquement révélée par un PCR suite à un prélèvement au fond de la gorge.

Et il nous a été répété que cette personne sans symptômes pouvait transmettre ce virus, virus indétectable dans la salive !

Question : Comment des millions de Français continuent-ils à gober ce délire ?

Le « vaccin »

Vaccin dont les fabricants reconnaissent qu’il leur a fallu quelques heures pour le mettre au point.

On nous répète depuis des mois que celui-ci a été fabriqué sur la séquence du virus de Wuhan.

Je vous rappelle que ce génome est un génome imaginaire supposé être le génome du « vrai » sars-cov2.

Génome construit avec des briques du supposé sars-cov1 elles-mêmes tout aussi imaginaires et issues d’un autre génome imaginaire.

Si les virus existaient et si les vaccins permettaient de faire des défenses immunitaires pour ne pas tomber malade alors n’importe quel idiot concepteur de ce « vaccin » eut été conscient du peu de probabilité de l’efficacité de son usine à produire des toxines.

Le fabricant n’eût pu ignorer que la probabilité d’efficacité eut été extrêmement faible au regard du génome imaginaire utilisé.

Ce qui ne l’a pas empêché de dire qu’il était efficace à plus de 90 %.

Question : Alors même que l’on nous inonde de nouveaux variants. Alors même qu’il est reconnu que « l’efficacité » des vaccins diminue avec les mutations [tout aussi supposées]. Alors même qu’il a fallu quelques heures pour programmer le premier vaccin :
Pourquoi la première mise à jour est annoncée pour l’automne, soit 3 ans après l’émergence de la première souche ?

Si maintenant les virus n’existent pas alors il n’est plus question de parler d’efficacité vaccinale.

Vaccins dont la fabrication requiert de nombreux poisons et dont le rapport bénéfice vs risque ne peut qu’être catastrophique.

Consentement vaccinal

Je note aussi que c’est la première épidémie pour laquelle le consentement à vaccination n’a pas été basé sur les craintes et les convictions des personnes éligibles, mais à la mise en œuvre d’un crédit social.

À part quelques paniqués manipulés, les patients ne se sont pas injectés pour échapper à la mort (et ne me faites pas marrer en parlant d’altruisme), mais pour pouvoir aller au restaurant, au club de sport ou retrouver « une vie normale ».

C’est dire à quel point le peuple n’a pas gobé la supercherie du virus mortel et que cette épidémie était médiatique.

Je ne connais directement ou indirectement personne en bonne santé et jeune qui serait décédé de ce prétendu virus.

Donc la question qui demeure n’est pas de savoir si l’épidémie de Covid est une escroquerie, mais à quel point elle est une escroquerie (ainsi que les autres épidémies).

Si les virus n’existent pas…

Celles et ceux qui avaient mon « savoir » récent vont avoir du mal à avaler cette pilule rouge grande comme un porte-avions.

Une chose est certaine :

  • Si la science existait.
  • Si elle n’était pas dans les mains des industries pharmaceutiques et autres Blackrock.

Il serait indispensable de mettre des millions de dollars dans des études indépendantes et sans conflit d’intérêts afin de déterminer si nous vivons dans un monde de virus menaçants ou si nous sommes l’héritage d’une escroquerie majeure de Pasteur et autres acolytes.

Il n’est pas possible de rester dans cette incertitude !

Vérité impossible ?

Celui qui serait en capacité de prouver l’escroquerie et ouvrir les yeux du public ferait bien de prendre une bonne assurance vie.

Menacer à la fois des milliards de bénéfices annuels, mais aussi le maintien dans la peur du peuple ne peut se faire sans risques majeurs.

Je dis cela, mais je suis certain que les maîtres du monde et Big Pharma ont déjà prévu cette transition.

En septembre 2021 j’avais écrit un texte à ce sujet, « vous avez tué le principe de la vaccination(([37] https://7milliards.fr/tortosa20210926-deces-de-la-vaccination.pdf))»

Un nouveau marché émergeant

Il semblerait que la menace soit en train de se déplacer.

Poutine n’est qu’une diversion, un interlude entre 2 maux pour nous appauvrir un peu plus.

La variole du singe est un bide, elle ne prend pas, le scénario est trop identique, un mauvais remake.

En revanche le changement climatique est un franc succès avec une belle dictature mondiale à la clef.

Je constate autour de moi que celles et ceux qui ont gobé la fiction Covid gobent totalement le « changement climatique qui va annihiler toute forme de vie si nous ne prenons pas le taureau par les cornes » (synonyme de « si nous ne mettons pas en place une dictature climatique drastique »).

Les Français accepteront sans se révolter d’utiliser leur véhicule uniquement pour se rendre au travail.

Véhicule qui sera de fait interdit pour les loisirs et les vacances (sauf payer une taxe délirante ou être membre de la caste des demi-dieux).

Les importants pourront continuer à utiliser leur jet privé, mais attention « intégralement compensé CO2 ».

Quid de l’industrie pharmaceutique dans un monde où la vaccination est morte ?

Il faudra toujours des médicaments pour nous « soigner », des médicaments eux-mêmes et des produits chimiques répandus dans l’atmosphère ou dans la nourriture et qui nous rendent malades, mais quid des vaccins ?

Si le peuple reconnaît qu’il n’y a pas de virus, que toute cette mascarade mortifère est une escroquerie alors il n’y aura plus aucun vaccin !

Il en est de même s’il ouvre les yeux sur ce poison vaccin volontairement répandu.

Est-ce pour autant la mort définitive des vaccins ?

J’imagine qu’il leur suffira de changer de nom. Delfraissy les nomme d’ailleurs « vaccins médicaments »

Les médicaments préventifs de demain seront donc les vaccins d’hier.

Le changement climatique sera une source merveilleuse de peurs et de décès

Il suffira de faire officiellement mourir des millions de personnes à cause du CO2 et du réchauffement climatique puis de rendre obligatoire « l’injection de la survie », celle qui permet de ne pas mourir à cause des changements !

Le plus complexe sera sans doute les premiers mois de la mise en œuvre du plan.

En effet il faut que le peuple benêt et apeuré croie que des gens meurent à cause du changement climatique, mais surtout que chacun peut y passer, y compris ses enfants.

Car je vous rappelle une règle principale, si c’est le voisin ou l’Africain qui crève, on n’en a strictement rien à foutre !

Le génie de ces enculés, nommons-les tels qu’ils sont, est sans limites.

Si les effets secondaires des injections de « vaccin » Covid se poursuivent ou s’amplifient alors le fonds de commerce sera bien présent.

Ils ont commencé à le faire… aucune de ces morts subites des adultes, de ces AVC, fausses couches, cancers et autres ne sont imputables aux injections expérimentales à ARNm !

De nombreuses études financées par Big Pharma vont pouvoir sortir « prouvant » que ces décès ont été provoqués par le changement de la composition de l’air due au « réchauffement climatique ».

Vous n’ignorez pas que l’injection de la survie sera efficace à 99,99 % pour se protéger du fléau mortel.

Puis une petite étude « honnête » permettra ensuite de « prouver » que les non injectés, recracheront des gaz dangereux, voire mortels pour la santé des injectés, activement protégés par leur injection récurrente salvatrice.

Les non-injectés seront, comme pour le Covid, les assassins des injectés protégés (vous connaissez le processus maintenant).

« La liberté c’est l’interdit, elle consiste à ne pas nuire à son prochain ».

Mon cul !

Car c’est bien la capacité donnée à autrui de me pourrir la vie avec sa tondeuse le dimanche matin qui garantit MES libertés.

Cette dangerosité des non-injectés pour la planète, le climat et les injectés justifiera totalement le pass climatique qui interdira « enfin » aux non-injectés de fréquenter les lieux publics, travailler ou partir en vacances.

Puis l’injection miracle prendra le relais des décès dus aux injections anticovid, elle fera son œuvre en provoquant des décès et des maladies inédites grâce aux poisons intelligemment inclus dans la mixture « tous anti CO2 ».

Décès et maladies qui seront, comme pour le Covid, imputés uniquement au changement climatique et non à l’injection elle-même, et ce avec le soutien de tous nos grands médias indépendants qui salueront le consensus scientifique corrompu.

« Tous injectés, tous protégés du changement climatique » qui deviendra par la suite « l’injection protège des formes graves de changement climatique »

À force, ils vont bien réussir à dépeupler totalement l’occident…

Les fameux variants (tout aussi imaginaires) ne seront plus le fruit d’un virus imaginaire qui mute, mais issus de « la composition de l’atmosphère qui continuera à se dégrader du fait des non injectés ».

Car plus on sera en dictature, plus on diminuera les consommations des gueux et plus la situation ira en se dégradant comme il se doit.

Espérons que les Chemtrails existent vraiment et qu’ils permettent de contrôler localement la météo, afin de pouvoir provoquer ici et là des épisodes de canicule ou des inondations meurtrières bien anxiogènes.

Ainsi le public voyant visiblement les dégâts terribles causés par les variations climatiques (surtout chez les enfants, c’est plus vendeur) sera bien conscient de la nécessité de s’injecter la pilule pour lutter contre les nouveaux polluants invisibles, mais mortels.

Et je ne vous parle pas du masque qui permettra de filtrer plus de 90 % des gaz mortels dus au dérèglement climatique et de protéger le voisin, auquel nous tenons tant et qui respire nos gaz toxiques.

Vous voyez, l’industrie pharmaceutique peut mettre à mort les vaccins et les remplacer par des injections mensuelles à vie tout aussi rémunératrices et toxiques…

Celles et ceux qui penseraient que je pourrais donner des idées aux enculés qui nous exploitent et nous gouvernent, ne vous inquiétez pas, ils y ont déjà pensé bien avant moi.

Et aux incrédules je dis de garder soigneusement ce texte et de le ressortir dans quelques années.

Car à moins qu’il y ait enfin le grand réveil, ceci n’est pas de la fiction, mais un documentaire.

En même temps, comme dirait l’autre, ils n’ont pas ouvert les yeux sur l’escroquerie de Covid, alors que tout ce que nous avions annoncé s’est concrétisé.

Du moment qu’il nous reste suffisamment d’électricité pour regarder la télé et utiliser notre smartphone, à quoi bon se plaindre ?

J’en terminerais par cette question sur les virus qui n’est pas ou plus :

  • « Les virus existent-ils ? »

Mais

  • « Croyez-vous en l’existence des virus ? »

Une entité :

  • Que l’on ne peut voir in vivo !
  • Que l’on n’a jamais vue entrer dans une cellule saine, se reproduire, et la détruire en sortant !
  • Donc l’effet cythogénique n’a jamais été prouvé, sujet à caution et n’est pas reproductible avec certains virus !
  • Dont nul ne sait si les antigènes, parfois absent alors que le virus est présent, seraient la preuve d’une contamination ou le processus normal d’une maladie non virale.
  • Dont le test RT-PCR qui permettrait d’établir leur génome puis de les détecter relève de la construction humaine, de la magie ou de l’escroquerie.

merci

Alain Tortosa

31 août 2022
http://7milliards.fr/tortosa20220831-covid-virus-escroquerie-scientifique-foi.pdf





Des politiciens ignorants et stupides engagés dans la guerre nucléaire. Impensable ? « L’argent et les erreurs sont les principaux moteurs de l’histoire mondiale »

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée.

« À aucun moment depuis que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, l’humanité n’a été plus proche de l’impensable. Toutes les garanties de l’époque de la guerre froide, qui faisaient de la bombe nucléaire une “arme de dernier recours”, ont été supprimées ».

La Russie est qualifiée de « Plausible », mais « Non attendue ». C’était en 2002.
Aujourd’hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est envisagée par le Pentagone.

Faire exploser la planète pour « défendre la démocratie ». Liz Truss : « Je suis prête à le faire »

La guerre nucléaire fait partie de la campagne de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, pour la course à la chefferie du Parti conservateur. Elle s’est exprimée lors d’un événement du parti conservateur à Birmingham. L’hôte de l’événement, John Pienaar, lui a demandé si elle donnerait l’ordre « de libérer les armes nucléaires » du Trident.

Il a ajouté : « Cela signifierait la destruction de la planète… » « Que ressentez-vous à cette idée ? »

Truss a répondu :

« Je pense que c’est un devoir important du Premier ministre et je suis prête à le faire. Je suis prête à le faire.« 

« Big Money » et « Grande ignorance ».

Opportunisme politique en faveur du complexe aérospatial d’armes nucléaires : Il est question de « Big Money » et de « Grande Ignorance » derrière la déclaration audacieuse de Truss. L’auditoire du parti conservateur a applaudi en chœur.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, n’a pas la moindre idée de la nature des armes nucléaires et de leurs effets dévastateurs.

De plus, elle ne connaît pas la géographie de la Fédération de Russie, prétendant que Rostov-sur-le-Don ainsi que Voronezh appartiennent à l’Ukraine ; c’est comme dire que Manchester appartient à l’Écosse :

« … lors de leur réunion à huis clos jeudi [11 février 2022], le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, avait demandé à Mme Truss si elle reconnaissait la souveraineté russe sur Rostov et Voronej — deux régions du sud du pays où la Russie a déployé ses forces. »

… Truss a répondu que la Grande-Bretagne ne les reconnaîtrait jamais comme russes, et a dû se faire corriger par son ambassadeur. » (Rapport Reuters)

Ce n’était pas la première fois que Liz Truss se plantait sur la géographie de la Russie et de l’Europe de l’Est. Une semaine auparavant, les médias britanniques ont amplement rapporté cette erreur le 2 février 2022 :

Mme Truss… a déclaré à l’émission Sunday Morning de la BBC que « nous fournissons et offrons un soutien supplémentaire à nos alliés baltes de l’autre côté de la mer Noire. »

Liz Truss (diplômée d’Oxford) a reçu une leçon de géographie élémentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, « pour ne pas avoir su faire la différence entre la mer Baltique et la mer Noire, qui sont distantes de plus de 700 miles ».

Mme Zakharova a fait remarquer que les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) sont situés au large de la mer Baltique, et non de la mer Noire, qui se trouve à des centaines de kilomètres au sud.

« Les pays baltes sont appelés ainsi parce qu’ils sont situés précisément au large de cette mer [baltique]. Pas de la mer Noire », a écrit le responsable russe sur Facebook.

« Si quelqu’un a besoin d’être sauvé de quelque chose, alors c’est le monde de la stupidité et de l’ignorance des politiciens anglo-saxons. »

« Bombes nucléaires humanitaires »

Liz Truss n’est pas la seule politicienne occidentale ignorante occupant de hautes fonctions et favorable à l’utilisation d’armes nucléaires. Ces dernières années, « de nombreux responsables militaires et civils de haut rang, des politiciens et des experts parlent ouvertement de la possibilité d’utiliser des armes nucléaires dans une attaque de première frappe contre n’importe quelle nation sous de nombreux prétextes avec des charges nucléaires à faible ou à forte puissance » (No Guerra No NATO).

L’engagement à faire exploser la planète de manière préventive avec des « armes nucléaires humanitaires », qui sont « sans danger pour les civils », fait désormais partie du discours politique. On se souvient de la déclaration d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale de 2016 :

« L’option nucléaire ne devrait pas du tout être retirée de la table. Cela a été ma position de manière constante. » (ABC News, 15 décembre 2015)

« Une guerre nucléaire est gagnable » ? Bombes humanitaires

Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée. Le seul intérêt pour nos deux nations de posséder des armes nucléaires est de s’assurer qu’elles ne seront jamais utilisées. »

Néanmoins, il existe des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l’establishment américain et de l’administration Biden qui sont convaincus qu’« une guerre nucléaire est gagnable ». Liz Truss fait partie de ce dangereux consensus.

Depuis l’administration de George W. Bush, la doctrine militaire américaine se concentre sur le développement d’« armes nucléaires plus utilisables. »

La Nuclear Posture Review de 2001 de George W. Bush, qui a été adoptée par le Sénat américain fin 2002, envisageait le développement d’une « génération d’armes nucléaires plus utilisables », à savoir des armes nucléaires tactiques (mini-nukes B61-11) d’une capacité explosive comprise entre un tiers et six fois celle d’une bombe d’Hiroshima.

Le terme « plus utilisable » [“more usable”] émane du débat entourant le NPR de 2001, qui justifiait l’utilisation d’armes nucléaires tactiques sur le théâtre de guerre conventionnel au motif que les armes nucléaires tactiques, à savoir les bombes bunker buster avec une tête nucléaire sont, selon l’avis scientifique sous contrat avec le Pentagone « inoffensives pour la population environnante, car l’explosion est souterraine. »

Le coût du programme d’armement nucléaire « pacificateur » des États-Unis d’Amérique est de l’ordre de 1,3 trillion de dollars, s’étendant à 2 trillions de dollars en 2030.

Et il y a de l’argent derrière le programme d’armes nucléaires de 1,3 trillion de dollars de Jo Biden :

« Mais, ce que je ne comprends pas, c’est cette folie meurtrière, sauf qu’elle donne aux sociétés qui fabriquent ces armes d’énormes sommes d’argent. Et c’est Obama qui a accepté de dépenser 1,7 trillion de dollars dans les 30 prochaines années pour remplacer chaque arme nucléaire, missile, navire, avion. Et les reconstruire tous à neuf, pour quelle raison ? Aucune raison ! C’est de la pure folie nucléaire. C’est de la folie nucléaire ! » (Helen Caldicott)

En ce qui concerne la crise actuelle en Ukraine, l’administration Biden s’est-elle engagée à utiliser les armes nucléaires comme instrument de paix ?

Les armes nucléaires pacifiques sont devenues un sujet de discussion parmi les politiciens ignorants et corrompus, qui ont été amenés à croire que la guerre nucléaire préventive est une entreprise humanitaire qui protège la démocratie.

Flash back. Un autre menteur et ignare. Cela a commencé avec Harry Truman

« Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire du monde. Il s’agit peut-être de la destruction par le feu prophétisée à l’époque de la vallée de l’Euphrate, après Noé et sa fabuleuse Arche… Cette arme doit être utilisée contre le Japon… [Nous] l’utiliserons de manière à ce que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible, et non les femmes et les enfants. Même si les Japonais sont des sauvages, impitoyables, sans pitié et fanatiques, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, nous ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l’ancienne ou la nouvelle capitale. … La cible sera purement militaire… Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais on peut la rendre la plus utile. »

(Président Harry S. Truman, Journal, 25 juillet 1945)

Rappelez-vous Hiroshima : « Une base militaire », selon Harry Truman

« Le Monde notera que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, une base militaire. C’est parce que nous avons souhaité dans cette première attaque éviter, dans la mesure du possible, de tuer des civils… » (Le président Harry S. Truman dans un discours radiophonique à la nation, le 9 août 1945).

(Note : la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 ; la seconde sur Nagasaki, le 9 août, le jour même du discours radiophonique de Truman à la Nation).

L’impensable : Les erreurs sont un véritable moteur de l’histoire mondiale

Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais décrites comme des actes de « légitime défense ».

Une guerre nucléaire accidentelle imputable à des politiciens ignorants, stupides et corrompus ne peut être exclue.

« La menace d’une guerre nucléaire totale qui peut éclater très facilement soit en raison d’actions délibérées de tout État doté d’armes nucléaires, soit en raison d’une erreur involontaire, humaine, technique ou autre ».

Ne votez pas pour l’ignare Liz qui pourrait conduire le Royaume-Uni et le monde vers l’impensable, une guerre nucléaire qui menace l’avenir de l’humanité.

Michel Chossudovsky, le 25 août 2022

Article original en anglais :

Ignorant and Stupid Politicians Committed to Nuclear War: The Unthinkable: “Money and Mistakes” are the Driving Force behind World History

Traduction : Mondialisation.ca

À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




Paquet d’ondes radio

[Source : maisonsaine.ca]

Par : Arthur Firstenberg

Traduit de https://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2022/08/Radio-Wave-Packet.pdf

[PDF en Français :
https://cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2022/09/Paquet-dondes-radio.pdf
ou ici]

Première publication : septembre 2001 – Mis à jour en août 2022 pour tenir compte de la technologie actuelle

Sommaire

  1. Quelques effets biologiques des ondes radio
  2. Morbidité et mortalité dues aux technologies sans fil
  3. Maladie des ondes radio
  4. Références 

[Ndlr : l’auteur utilise ici « ondes radio » au sens large, car il inclut les micro-ondes.]

QUELQUES EFFETS BIOLOGIQUES DES ONDES RADIO

1 μW/cm2 = 10 000 μW/m2  https://www.slt.co/Downloads/Education/RFConversionTable.pdf

Densité de puissance (μW/cm2) Effets biologiques rapportés Références
0,0000000000001 Structure génétique altérée chez E. Coli Belyaev 1996
0,0000000001 Seuil de la sensibilité humaine Kositsky 2001
0,000000001 Modification de l’EEG chez les sujets humains  Bise 1978
0,0000000027 Stimulation de la croissance chez Vicius fabus (haricots) Brauer 1950
0,00000001  Effets sur le système immunitaire chez la souris  Bundyuk 1994
0,00000002 Stimulation de l’ovulation chez les poulets Kondra 1970
0,000005 Effet sur la croissance cellulaire chez la levure  Grundler 1992
0,00001  Réflexe d' »évitement » conditionné chez le rat  Kositsky 2001
0,000024 Vieillissement prématuré des aiguilles de pin Selga 1996
0.000024 Réduction des anneaux de croissance des arbres Balodis 1996
0,0004 100 mètres d’un routeur Wi-Fi domestique   
0,0017  Diminution de la germination des graines dans les pins Selga 1996
0,002  Troubles du sommeil, tension artérielle anormale, nervosité, faiblesse, fatigue, douleurs des membres, douleurs articulaires, troubles digestifs, moins d’écoliers promus étude contrôlée à proximité d’un émetteur d’ondes courtes. Altpeter 1995, 1997 
0,0027 Inhibition de la croissance chez Vicius fabus (haricots) Brauer 1950
0,004 100 mètres d’un téléphone cellulaire 2G, 3G ou 4G à puissance maximale  
0,01 100 mètres d’un routeur Wi-Fi commercial ou extérieur  
0,01 à 0,1 1 mile d’une tour cellulaire 2G, 3G ou 4G  
0,06 Modification de l’EEG, perturbation du métabolisme glucidique, hypertrophie des surrénales, modification des taux d’hormones surrénales, modifications structurelles du foie, de la rate, des testicules et du cerveau chez les rats blancs et les lapins. Dumanskij 1974 
0,06 Ralentissement du cœur, modification de l’EEG chez le lapin Serkyuk, reported in McRee 1980
0,1 Augmentation de la mélatonine chez les vaches  Stark 1997
0,1 à 1,8  Diminution de la durée de vie, troubles de la reproduction, anomalies structurelles et de développement chez les lenticules.  Magone 1996
0,13  Diminution de la croissance cellulaire (cellules épithéliales humaines de l’amnios)  Kwee 1997 
0,168 Stérilité irréversible chez la souris  Magras 1997
0,2 Leucémie infantile jusqu’à 12 km d’une tour de télévision  Hocking 1996
0,3  Altération de la fonction motrice, du temps de réaction, de la mémoire et de l’attention des écoliers, et modification du rapport de masculinité des enfants (moins de garçons) Kolodynski 1996 
0,4 Rupture de la barrière hémato-encéphalique par les téléphones portables  Eberhardt 2008
0,6   Modification de l’efflux d’ions calcium du tissu cérébral Dutta 1986
0,6 Arythmies cardiaques et parfois arrêt cardiaque (grenouilles)  Frey 1968
0-4 Modification de l’activité des globules blancs chez les écoliers Chiang 1989
1 Maux de tête, vertiges, irritabilité, fatigue, faiblesse, insomnie, douleurs thoraciques, difficultés respiratoires, indigestion (humains- exposition professionnelle) Simonenko 1998 
1 Stimulation des globules blancs chez les cobayes Shandala 1978
2 (seuil inférieur inconnu) Effets auditifs : cliquetis, bourdonnements, gazouillis, sifflements ou sons aigus. Frey 1963, 1969, 1971, 1973, 1988, Justeson 1979, Olsen 1980, Wieske 1963, Lin 1978
2 Perte de mémoire chez les rats exposés aux téléphones portables  Nittby 2009
5  Leucémie, mélanome de la peau et cancer de la vessie à proximité d’un émetteur TV et FM  Dolk 1997
5 Modifications biochimiques et histologiques dans les tissus du foie, du cœur, des reins et du cerveau  Belokrinitskiy 1982
8 Exposition de la tête et de la poitrine à un ordinateur portable sans fil posé sur une table   
10 Mitochondries et noyaux des cellules endommagés dans l’hippocampe du cerveau.  Belokrinitskiy 1982a
10 Altération de la mémoire et du temps de réaction visuelle chez les personnes vivant à proximité des émetteurs.  Chiang 1989
10 Diminution de la taille de la portée, augmentation du nombre de mort-nés chez les souris  Il’Chevich (rapporté par McRee 1980)
10 Redistribution des métaux dans les poumons, le cerveau, le cœur, le foie, les reins, les muscles, la rate, les os, la peau et le sang.  Shutenko 1981
150 Exposition de la tête et de la poitrine par tout téléphone cellulaire sur table   
1 000 Limite d’exposition du corps entier de la FCC FCC 2018, Racini 2015
17 000 Exposition des organes génitaux par un ordinateur portable sans fil posé sur un genou   
20 000 Exposition du cerveau par un téléphone portable posé sur la tête  

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]

MORBIDITÉ ET MORTALITÉ DUES AUX TÉLÉPHONES CELLULAIRES ET À LA TECHNOLOGIE SANS FIL

FLORE ET FAUNE

Les trembles

Dans un laboratoire d’arrière-cour situé au pied des Rocheuses, où les trembles déclinaient et refusaient d’arborer leurs couleurs à l’automne, Katie Haggerty a décidé de voir ce qui se passerait si elle protégeait certains d’entre eux des ondes radio. Après seulement deux mois, ses semis protégés étaient 74 % plus longs et leurs feuilles 60 % plus grandes que celles de ses semis non protégés ou de ses semis protégés par un écran factice. Et à l’automne, seuls les semis protégés affichaient les couleurs vives qui font la réputation des trembles. (Haggerty 2010)

Oiseaux chanteurs

À l’université allemande d’Oldenburg, des scientifiques, choqués de constater que les oiseaux chanteurs migrateurs qu’ils étudiaient n’étaient plus capables de s’orienter vers le nord au printemps et vers le sud-ouest en automne, ont décidé de voir ce qui se passerait s’ils protégeaient une volière des ondes radio. Soudain, les oiseaux ont pu s’orienter vers le nord au printemps pour la migration. (Engels et al. 2014)

Amphibiens

Sur la terrasse d’un appartement du cinquième étage à Barcelone, à un pâté de maisons d’une tour de téléphonie cellulaire, Alfonso Balmori a décidé de tester sa conjecture selon laquelle les ondes radio pourraient être responsables du déclin et de l’extinction de tant d’espèces d’amphibiens dans le monde. Pendant deux mois, il s’est occupé de deux bassins identiques de têtards, dont l’un était protégé des ondes radio par une fine couche de tissu. Le taux de mortalité dans le réservoir non protégé était de 90 %, et de seulement 4 % dans le réservoir protégé. (Balmori 2006)

Abeilles à miel

Un professeur de l’université Panjab, en Inde, a décidé de vérifier son hypothèse selon laquelle la technologie sans fil pourrait être responsable de l’effondrement des colonies d’abeilles. Elle a placé des téléphones portables dans deux des quatre ruches et les a allumés deux fois par jour pendant 15 minutes à chaque fois. Après trois mois, il n’y avait plus ni miel, ni pollen, ni couvain, ni abeilles dans les deux colonies équipées de téléphones portables. (Sharma et Kumar 2010)

Elle a ensuite décidé de découvrir ce qui se passait dans l’hémolymphe des abeilles, qui est le nom de leur sang. Elle a constaté que la respiration cellulaire était pratiquement paralysée. Après seulement dix minutes d’exposition à un téléphone portable, les abeilles ne pouvaient pratiquement plus métaboliser les sucres, les graisses ou les protéines. (Kumar et al. 2011)

Souris

Dans le village grec de Chortiatis, au troisième étage de l’école primaire publique, six paires de souris ont été accouplées et observées pendant cinq grossesses. Les trois premières grossesses ont produit une moyenne de cinq rejetons par femelle. Ensuite, toutes les souris sont devenues stériles et n’ont plus donné naissance à aucun rejeton. Depuis la fenêtre de la salle de classe, à environ un kilomètre de là, on pouvait voir une ferme d’antennes au sommet du mont Chortiatis, qui diffusait au total environ 300 kW de puissance.

Six autres couples de souris ont été élevés dans une réserve naturelle, le Refuge de la Vie Hypaithrios, situé sur la montagne. Ces souris n’ont eu en moyenne qu’un seul nouveau-né par grossesse dès le début, et ont été stériles dès la troisième grossesse. Il a été prouvé que la stérilité était permanente et irréversible. (Magras et Xenos 1997)

Fourmis

Marie-Claire Cammaerts, de l’Université libre de Belgique, a amené des milliers de fourmis dans son laboratoire, a placé un téléphone à clapet de modèle ancien sous leurs colonies et les a observées marcher. Lorsque le téléphone ne contenait pas de batterie, il ne les affectait pas du tout. La batterie seule ne les affectait pas non plus. Mais dès que la batterie a été placée dans le téléphone – même si le téléphone était toujours éteint – les fourmis se sont mises à courir d’avant en arrière avec vigueur, comme si elles essayaient d’échapper à un ennemi qu’elles ne pouvaient pas voir. Lorsqu’elle a mis le téléphone en mode veille, la frénésie des fourmis s’est encore accrue. Lorsqu’elle a finalement allumé le téléphone, elles ont toutes ralenti.

Mme Cammaerts a ensuite exposé une nouvelle colonie de fourmis à un smartphone, puis à un téléphone sans fil. Dans chaque cas, leur vitesse de changement de direction a doublé ou triplé en une ou deux secondes, tandis que leur vitesse de marche réelle a considérablement ralenti. Après avoir été exposées pendant trois minutes, elles ont eu besoin de deux à quatre heures avant de retrouver une apparence normale. D’autres fourmis, après avoir été exposées à un routeur WiFi pendant trente minutes, ont mis six à huit heures pour récupérer, et certaines ont été retrouvées mortes quelques jours plus tard. Lorsqu’elle a placé un téléphone à clapet en mode veille sous le nid des fourmis au lieu de leur zone de recherche de nourriture, les fourmis ont toutes immédiatement quitté leur nid, emportant avec elles leurs œufs, leurs larves et leurs nymphes. (Cammaerts et Johansson 2014)

Rats

L’équipe du neurochirurgien Leif Salford de l’Université de Lund en Suède a exposé des rats à un téléphone portable ordinaire, une seule fois pendant deux heures, et les a sacrifiés 50 jours plus tard. Les rats exposés ont subi des dommages cérébraux permanents à la suite de cette seule exposition, même lorsque le niveau de puissance du téléphone a été réduit au centuple. (Salford et al. 2003)

Vaches

Lorsque les tours de téléphonie cellulaire ont été installées dans toute l’Amérique en 1996, des agriculteurs ont signalé que des animaux de ferme étaient soudainement malades et mouraient, et que leur progéniture était née avec le cou et les pattes palmés à l’envers. (Hawk 1996). Wolfgang Löscher et Günter Käs, recevant des rapports similaires en Allemagne, ont visité ces fermes et examiné ces vaches. Les vaches mouraient de troubles cardiaques et

Les vaches mouraient d’un collapsus cardiaque et circulatoire aigu avec des saignements de plusieurs organes. Lorsque les vaches malades étaient déplacées dans un endroit éloigné, elles recouvraient la santé. (Löscher et Käs 1998)

Mouches à fruits

Dans le cadre d’une expérience scientifique, Alexander Chan, 15 ans, du lycée Benjamin Cardozo de Queens, New York, a exposé quotidiennement des larves de drosophiles à un haut-parleur, un écran d’ordinateur ou un téléphone portable pour observer leur développement. Les mouches qui ont été exposées au téléphone portable n’ont pas développé d’ailes. (Serant 2004)

Graines de cresson

Pour une autre expérience de foire scientifique, une équipe de cinq filles de troisième année à Hjallerup, au Danemark, a rempli douze plateaux de 400 graines de cresson chacun. Elles ont placé six plateaux dans une fenêtre à côté de trois ordinateurs portables et de deux routeurs WiFi, et six plateaux dans une fenêtre similaire mais sans ordinateur ni routeur. Au bout de 6 jours, aucune des graines irradiées n’avait germé, et beaucoup d’entre elles n’ont jamais germé. Après 12 jours, les germes du contrôle étaient deux fois plus gros que ceux situés à côté des ordinateurs portables et des routeurs. (Nielsen et al. 2013)

Plants de poivre

Des scientifiques de l’Université de Gaza ont cultivé 100 plants de poivron dans des conditions identiques, sauf que la moitié d’entre eux ont été arrosés quotidiennement avec de l’eau du robinet qui avait séjourné dans un flacon en verre pendant une heure à côté d’un routeur WiFi, et l’autre moitié avec de l’eau du robinet qui avait séjourné dans un flacon en verre identique mais pas à côté d’un routeur. Les plantes cultivées avec de l’eau irradiée étaient pâles et rabougries. Après 200 jours, les plantes témoins étaient 25 % plus longues, leurs tiges 5 % plus épaisses et leurs racines 40 % plus longues que les plantes cultivées avec de l’eau irradiée. Elles pesaient également 90 % de plus, avaient 74 % de feuilles en plus, étaient 12 % plus humides, fleurissaient et fructifiaient plus tôt, et produisaient des fruits 38 % plus gros. (Alattar et Radwan 2020)

Animaux munis de colliers émetteurs

Les mammifères munis de colliers émetteurs, notamment les lapins, les campagnols, les lemmings, les blaireaux, les renards, les cerfs, les élans, les tatous, les loutres de rivière et les loutres de mer, ont souffert d’une augmentation de la mortalité, d’une diminution de la capacité à creuser, d’une perte de poids, d’une réduction des niveaux d’activité, d’une augmentation de l’autogestion, d’une modification des interactions sociales et d’un échec de la reproduction. (Mech et Barber 2002)

Dans une étude sur les élans, les veaux sans aucune marque d’oreille et les veaux avec des marques d’oreille simples avaient une mortalité de 10 %, tandis que les veaux avec des marques d’oreille contenant des émetteurs avaient une mortalité de 68 %. La seule différence était les ondes radio. (Swenson et al. 1999)

Dans une autre étude, les colonies de campagnols aquatiques qui contenaient des femelles marquées par radio ont donné naissance à quatre fois plus de mâles que de femelles. Les chercheurs ont conclu qu’il était probable qu’aucune des femelles radio-identifiées n’ait donné naissance à une progéniture féminine. (Moorhouse et Macdonald 2005)

La maladie des ondes radio chez l’humain

Au cours des années 1950, des cliniques ont été créées à Moscou, Leningrad et dans d’autres villes d’Union soviétique et d’Europe de l’Est pour étudier et traiter des milliers de travailleurs souffrant d’une nouvelle maladie professionnelle – une maladie qui a également été signalée aux États-Unis mais qui n’y a été ni étudiée ni traitée. Cette nouvelle maladie a été baptisée maladie des ondes radio. Ces patients fabriquaient, inspectaient, réparaient ou utilisaient des équipements à micro-ondes. Certains travaillaient dans des installations radar, d’autres pour des stations de radio ou de télévision, ou des compagnies de téléphone. D’autres encore faisaient fonctionner des appareils de chauffage et d’étanchéité à radiofréquence utilisés dans un nombre croissant d’industries à l’aide d’une technologie mise au point pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ces travailleurs n’étaient exposés aux rayonnements micro-ondes que pendant les heures de travail. Et ils étaient exposés à des niveaux de rayonnement inférieurs à ceux auxquels le grand public est exposé aujourd’hui pendant des heures par jour, voire tout le temps, à partir de leurs téléphones portables et autres appareils sans fil.

Les patients de ces cliniques souffraient de maux de tête, de fatigue, de faiblesse, de troubles du sommeil, d’irritabilité, de vertiges, de troubles de la mémoire, de dysfonctionnements sexuels, d’éruptions cutanées, de perte de cheveux, de diminution de l’appétit, d’indigestion et, parfois, de sensibilité à la lumière du soleil. Certains ont eu des palpitations cardiaques, des douleurs lancinantes dans la région du cœur et un essoufflement après un effort. Beaucoup ont développé une instabilité émotionnelle, de l’anxiété ou de la dépression, et quelques-uns ont souffert de manie ou de paranoïa.

À l’examen physique, ils présentaient une acrocyanose (doigts et orteils bleus), un odorat altéré, des sueurs, des tremblements, des réflexes altérés, des pupilles de taille inégale, des arythmies cardiaques, un pouls et une tension artérielle instables. Ils présentaient des EEG et des ECG anormaux et, à un stade avancé, des signes de privation d’oxygène au niveau du cœur et du cerveau. Certains ont développé des cataractes. Les analyses de sang ont révélé une hyperactivité de la thyroïde, un taux élevé d’histamine, un taux élevé de sucre dans le sang, un taux élevé de cholestérol et de triglycérides, une augmentation des protéines sanguines, une diminution du rapport albumine-globuline, une diminution des plaquettes et des globules rouges, et un nombre anormalement élevé ou faible de globules blancs.

Bien qu’environ 15 % seulement des travailleurs des micro-ondes se soient plaints de leur maladie, et que 2 % seulement aient cessé de travailler (Sadchikova 1960, Klimková-Deutschová 1974), les travaux de laboratoire ont révélé des anomalies chez la majorité des travailleurs. Le cholestérol sanguin était élevé chez 40 % des travailleurs des micro-ondes (Klimkova-Deutschova 1974), les triglycérides étaient élevés chez 63 % d’entre eux (Sadchikova et al. 1980), la glycémie à jeun était augmentée chez 74 % (Klimkova-Deutschova 1974) et 70 % présentaient une activité thyroïdienne anormale. (Smirnova et Sadchikova 1960 ; Drogichina 1960). Des changements cardiaques objectifs ont été trouvés chez 18% à 35% des travailleurs des micro-ondes, selon la durée du travail.

En raison du grand nombre de publications sur la maladie des ondes radio provenant de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, un échange scientifique entre les États-Unis et l’URSS sur la recherche sur le rayonnement micro-ondes a été lancé au milieu des années 1970. Le gouvernement américain a chargé le Dr Zorach Glaser de répertorier la littérature scientifique mondiale (articles de journaux, livres, comptes rendus de conférences) sur les effets biologiques et sanitaires des radiofréquences et des micro-ondes. A la fin des années 1970, la bibliographie de Glaser comprenait 5 083 documents (Glaser 1984).

Au cours des années 1960 et 1970, l’ophtalmologue Milton Zaret, sous contrat avec l’armée et l’armée de l’air américaines, a examiné les yeux de milliers de militaires et de civils travaillant dans des installations radar aux États-Unis et au Groenland. Il a constaté qu’un grand nombre d’entre eux développaient des cataractes. La plupart de ces cataractes étaient causées par l’exposition chronique de l’œil à des rayonnements d’une densité de puissance d’environ un milliwatt par centimètre carré – un niveau qui est régulièrement dépassé par chacun des 15 milliards de téléphones cellulaires utilisés aujourd’hui (Birenbaum et al. 1969 ; Zaret 1973).

Au cours de ces années, le biologiste américain Allan Frey a découvert que le rayonnement micro-ondes endommageait la barrière hémato-encéphalique (Frey et al. 1975), et il a prouvé que les humains et les animaux pouvaient entendre les micro-ondes (Frey 1961). Frey, l’un des chercheurs américains les plus actifs des années 1960 et 1970, a rendu des rats dociles en les irradiant à une densité de puissance de 50 microwatts par centimètre carré (Frey et Spector 1976). Il a modifié des comportements spécifiques à 8 microwatts par centimètre carré (Frey et Wesler 1979). Il a modifié le rythme cardiaque de grenouilles vivantes à 3 microwatts par centimètre carré (Frey et Eichert 1986). À seulement 0,6 microwatts par centimètre carré, soit 15 fois moins que les niveaux couramment rencontrés aujourd’hui à une distance normale de fonctionnement d’un ordinateur portable sans fil, il a provoqué des arythmies dans le cœur des grenouilles, et parfois l’arrêt des battements, en synchronisant les impulsions de micro-ondes à un moment précis du rythme cardiaque (Frey et Seifert 1968). Les travaux de Frey ont été financés par la marine américaine.

En 1977, Paul Brodeur, dans son livre The Zapping of America, a averti que la prolifération des tours à micro-ondes et des installations radar mettait en danger la santé publique. Mais comparé à aujourd’hui, les installations de micro-ondes et de radio étaient encore très rares.

Lorsqu’en 1977, Apple a vendu ses premiers ordinateurs personnels (câblés), l’exposition à des niveaux élevés de rayonnement électromagnétique s’est étendue à la population générale, et les maladies électromagnétiques ont cessé d’être uniquement des maladies professionnelles. Cette année-là, les décès dus à l’asthme aux États-Unis, qui étaient en baisse constante depuis des décennies, ont commencé à augmenter pour la première fois.

En 1981, le représentant Al Gore a présidé la première d’une série d’audiences du Congrès américain sur les effets sanitaires des terminaux d’affichage vidéo (câblés). Ces auditions ont été organisées parce que deux rédacteurs en chef du New York Times, de jeunes hommes âgés de 20 à 30 ans, avaient développé des cataractes ; la moitié de tous les employés de l’UPI et de l’AP interrogés se plaignaient de problèmes visuels ou de maux de tête ; un nombre inhabituel de bébés présentant des malformations congénitales étaient nés d’employés du Toronto Star ; et des groupes de fausses couches se produisaient parmi les opératrices de terminaux vidéo partout aux États-Unis et au Canada.

L’industrie de la presse a été la première industrie à être transformée par la technologie informatique. Au cours des auditions menées en 1981 par la Commission des sciences et de la technologie de la Chambre des représentants, Charles A. Perlik, Jr, président de la Newspaper Guild, a déclaré que si ses membres avaient su que les terminaux numériques pouvaient produire des émissions dangereuses, « nous n’aurions pas tranquillement permis la transformation d’un lieu de travail essentiellement bénin en un lieu dangereux ». En 1985, l’auteur canadien Bob DeMatteo a publié un livre populaire intitulé Terminal Shock : The Health Hazards of Video Display Terminals.

Au milieu des années 80, Olle Johansson, un neuroscientifique de l’Institut Karolinska de Stockholm, a découvert une nouvelle maladie de peau. Depuis, seules les personnes qui travaillaient devant des écrans d’ordinateur en étaient atteintes, il l’a baptisée dermatite des écrans. Ces patients se plaignaient souvent aussi de symptômes neurologiques tels que perte de mémoire, fatigue, insomnie, vertiges, nausées, maux de tête et palpitations cardiaques – les mêmes symptômes neurologiques que ceux décrits trois décennies plus tôt par les médecins soviétiques – mais comme la spécialité de Johansson était les maladies de la peau, il a étudié la peau des opérateurs informatiques. Ses sujets allaient de ceux qui ne présentaient que des rougeurs et des démangeaisons à ceux qui avaient des lésions cutanées graves et défigurantes.

Au milieu des années 1990, l’industrie des télécommunications s’est lancée dans un projet qui devait exposer le monde entier à des micro-ondes à une échelle inimaginable. Ils prévoyaient de placer un téléphone cellulaire et un ordinateur sans fil dans les mains de chaque homme, femme et enfant sur Terre – et de parsemer notre monde d’un si grand nombre d’antennes de radiodiffusion que ces téléphones et ordinateurs fonctionneraient dans chaque maison et chaque bureau, dans chaque rue, dans chaque pays, sur la plus haute montagne et dans la vallée la plus profonde, sur chaque lac et dans chaque parc national, zone de nature sauvage et refuge pour la faune, sans exception. Ainsi, au cours des décennies suivantes, chaque être humain est devenu une source de rayonnement micro-ondes où qu’il aille. Et les niveaux ambiants de rayonnement ont été multipliés par mille ou plus, partout sur la Terre.

Les chercheurs ont commencé à établir une corrélation entre des symptômes tels que les troubles du sommeil, la fatigue, les pertes de mémoire, les maux de tête, la dépression, les vertiges et les tremblements – les mêmes symptômes que ceux signalés aux médecins soviétiques et américains un demi-siècle auparavant – et l’utilisation des téléphones portables et la proximité des tours de communication. En 2007, des équipes de scientifiques de 14 pays ont conclu que la santé de pas moins des trois quarts de la population de la Terre était considérablement affectée par la technologie sans fil (Haugsdal 1998, Hocking 1998, Cao 2000, Oftedahl 2000, Chia 2000, Sandström 2001, Santini 2002, Navarro 2003, Santini 2003, Zwamborn 2003, Wilén 2003, Oberfeld 2004, Bortkiewicz 2004, Al-Khlaiwi 2004, Salama 2004, Meo 2005, Preece 2005, Waldmann-Selsam 2005, Szykjowska 2005, Balikci 2005, Balik 2005, Hutter 2006, Abdel-Rassoul 2007).

D’autres scientifiques ont rapporté que les téléphones portables provoquaient de l’eczéma (Kimata 2002), la cécité (Ye et al. 2001), l’asthme infantile (Li et al. 2001), la maladie d’Alzheimer (Salford et al. 2003, Şahin et al. 2015), la surdité (Oktay et Dasdag 2006, Panda et al. 2011, Velayutham et al. 2014, Mishra 2010, Mishra 2011) et la sclérose en plaques (İkinci et al. 2015).

Le terme « hypersensibilité électromagnétique » (« EHS ») a été inventé parce qu’aucune autorité sanitaire d’aucun pays occidental n’admet que les rayonnements électromagnétiques ont un quelconque effet sur la santé d’une personne normale. L’EHS désigne donc les personnes qui ont découvert par hasard ce qui les rend malades, et qui ont cru à la fiction selon laquelle elles sont anormales et différentes de tout le monde.

Signes et symptômes d’EHS

Neurologiques : maux de tête, étourdissements, nausées, difficultés de concentration, pertes de mémoire, irritabilité, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, faiblesse, tremblements, spasmes musculaires, engourdissements, picotements, altération des réflexes, douleurs musculaires et articulaires, douleurs aux jambes et aux pieds, symptômes de type « grippe », fièvre. Les effets plus graves comprennent des convulsions, une paralysie, une psychose et un accident vasculaire cérébral.

Cardiaque : palpitations, arythmies, douleur ou pression dans la poitrine, pression sanguine basse ou élevée, rythme cardiaque lent ou rapide, essoufflement et crises cardiaques.

Respiratoire : sinusite, bronchite, asthme et pneumonie.

Dermatologiques : éruption cutanée, sensibilité extrême au toucher, démangeaisons, brûlures, bouffées vasomotrices.

Ophtalmologiques : douleur ou sensation de brûlure dans les yeux, pression dans ou derrière les yeux, détérioration de la vision, flotteurs, cataractes.

Auditif : Gazouillis, bourdonnements, sifflements dans les oreilles et perte d’audition.

Reproduction : Diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes, menstruations anormales, infertilité ;

Fausses couches ; anomalies congénitales.

Hématologique : Anémie, glycémie élevée, plaquettes faibles, globules blancs faibles ou élevés, cholestérol élevé.

Autres : troubles digestifs ; douleurs abdominales ; transpiration ; hypertrophie de la thyroïde ; épuisement des surrénales ; douleurs testiculaires/ovariennes ; dysfonctionnement sexuel ; sécheresse des lèvres, de la langue, de la bouche, des yeux ; lèvres gonflées ; gorge enflée ; grande soif ; déshydratation ; urines fréquentes ; saignements de nez ; hémorragies internes ; anomalies du système immunitaire ; redistribution des métaux dans l’organisme ; perte de cheveux ; ongles cassants ; douleurs dentaires ; détérioration des plombages ; odorat altéré ; sensibilité à la lumière.

Altération du métabolisme et conséquences de l’obésité, du diabète, des maladies cardiaques et du cancer

Les ondes radio interfèrent avec le transport des électrons dans les mitochondries de chaque cellule. Cela prive les cellules d’oxygène et nuit à leur capacité à métaboliser les sucres, les graisses et les protéines, tout comme Kumar et al. (2011) l’ont démontré chez les abeilles (voir ci-dessus). Il en résulte les pandémies modernes d’obésité, de diabète, de maladies cardiaques et de cancer. Ces maladies sont également des aspects de la maladie des ondes radio. Voir The Invisible Rainbow d’Arthur Firstenberg : A History of Electricity and Life, chapitres 11, 12 et 13.

Le niveau de puissance n’est pas pertinent

Comme le montre le tableau au début de ce document, les niveaux d’exposition ne sont pas pertinents lorsqu’il s’agit d’ondes radio. On constate des effets biologiques à 10 W/cm2, à 0,01 W/cm2, à 0,00001 W/cm2, à 0,00000001 W/cm2 et à 0,0000000000001 W/cm2.

Comme l’a écrit Allan Frey, les organismes vivants utilisent les champs électromagnétiques (CEM) pour tout, de la communication cellulaire au fonctionnement du système nerveux. « Les champs électromagnétiques ne sont pas une substance étrangère aux êtres vivants comme le plomb ou le cyanure. Avec les substances étrangères, plus la dose est grande, plus l’effet est grand – une relation dose-réponse. » Au lieu de cela, a-t-il dit, un être vivant est comme un récepteur radio. « Le signal CEM que la radio détecte et transpose dans le son de la musique est presque incommensurablement faible. » De même, même un signal radio incommensurablement faible peut interférer avec les fonctions biologiques. (Frey 1990, 1993)

Le Dr Ross Adey, de l’école de médecine de l’université de Loma Linda, a écrit que nos cellules « chuchotent » entre elles avec des signaux électromagnétiques. Il a déclaré que les CEM agissent au niveau atomique et qu' »un seuil pourrait ne pas exister » pour les effets des ondes radio. (Adey 1993)

Le biophysicien Neil Cherry, de l’université Lincoln en Nouvelle-Zélande, a écrit que les signaux radio « peuvent interférer avec les cœurs, les cerveaux et les cellules à des intensités extrêmement faibles, proches de l’exposition zéro » (Cherry 2000). Il a ensuite présenté des « preuves concluantes » que « le niveau d’exposition sans danger est de zéro ». (Cherry 2001)

Pour certains effets, il existe même une relation dose-réponse inverse, c’est-à-dire que plus le niveau d’exposition est faible, plus le dommage est important. En d’autres termes, plus le signal externe s’approche de la force infinitésimale des signaux internes de notre corps, plus il est reconnu par l’organisme, et plus il interfère avec la vie.

Ainsi, l’équipe de Leif Salford à l’université de Lund a constaté que les plus grands dommages à la barrière hémato-encéphalique se produisaient à la plus faible dose de rayonnement (réduite dix mille fois), et non à la plus forte dose. (Persson 1997).

De nombreux chercheurs, dont Carl Blackman de l’Agence américaine de protection de l’environnement, ont découvert que le rayonnement des micro-ondes provoque l’écoulement du calcium hors des cellules du cerveau. Pour cet effet, ces chercheurs ont trouvé des fenêtres de puissance d’effet maximal, c’est-à-dire que l’effet diminue à la fois à des niveaux inférieurs et supérieurs (Blackman 1980, 1986 ; Bawin 1977 ; Dutta 1986 ; Kunjilwar et Behari 1993). Et ce sont les fenêtres de puissance les plus faibles, et non les plus élevées, qui ont le plus d’effet : l’effet à un DAS de 0,0007 W/kg était quatre fois plus important que celui à un DAS de 2,0 W/kg (Dutta 1986).

Maria Sadchikova et ses collègues soviétiques ont régulièrement rapporté dans les années 1960 et 1970 que parmi les personnes exposées professionnellement au rayonnement micro-ondes, les plus malades étaient celles exposées aux niveaux les plus bas, et non les plus élevés. (Sadchikova 1960, 1974).

Igor Belyaev, de l’Université de Stockholm, a trouvé un effet génétique qui se produisait à des fréquences spécifiques. L’ampleur de l’effet ne changeait pas avec le niveau de puissance sur 14 ordres de grandeur, jusqu’à 0,00000000001 microwatts par centimètre carré. (Belyaev 1996)

Nikolai Kositksy et ses collègues de Kiev, en Ukraine, ont réaffirmé que les signaux radio externes interfèrent avec les signaux internes de notre corps et que c’est le contenu informationnel des ondes radio, et non leur niveau de puissance, qui est nocif. Ils ont passé en revue 40 ans de recherches menées en Union soviétique et ont conclu : « Les effets biologiques associés à ces interactions ne dépendent pas de la puissance de l’énergie transportée dans l’un ou l’autre système, mais de l’information qui y est transportée. » (Kositsky 2001)

Ainsi, la plupart des effets des ondes radio sur notre corps ne sont pas causés par leurs niveaux de puissance mais par leurs fréquences, leurs largeurs de bande, leurs pulsations, leurs formes d’onde et tous les autres attributs qui leur permettent de transporter des informations et les rendent utiles aux téléphones portables et aux ordinateurs. C’est la nature cohérente du rayonnement et de l’information qu’il transporte qui tue. Et donc la lumière (LiFi) et tout autre porteur de la même information est tout aussi nocif, tout comme les lasers. Un laser est une lumière cohérente.

Nous avons évolué sans micro-ondes et sans rayonnement cohérent. Le rayonnement micro-ondes du Soleil n’est pas cohérent, n’est pas centré sur une fréquence particulière, varie au total de .0000001 W/cm2 à 0,0001 W/cm2 lorsque le Soleil est le plus actif, et nous n’y sommes exposés que pendant la journée ; la nuit, seules les micro-ondes des étoiles, beaucoup plus faibles, atteignent la Terre.

Les êtres vivants ne devraient jamais entrer en contact, ou se trouver à proximité, d’une source de rayonnement cohérent, ou d’une source de rayonnement micro-ondes. Ni le WiFi, ni le Bluetooth, ni les moniteurs pour bébés, ni les fours à micro-ondes, ni les téléphones portables. Pas même pour quelques secondes. Les téléphones portables, en raison de leur omniprésence et de leur proximité avec le corps, sont de loin les plus nocifs pour la santé, la société et la planète.

Nombre de personnes souffrant de :

Des troubles de la tête : 4 milliards (Stovner 2022)

Douleurs chroniques : 2 milliards (Antunes 2021)

Maladies du cerveau : 1,3 milliard (American Brain Foundation 2022)

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Arthur Firstenberg

Arthur Firstenberg

Arthur Firstenberg est un scientifique et un journaliste à l’avant-garde d’un mouvement mondial pour déboulonner les prétentions gouvernementales et industrielles concernant la soi-disant innocuité des champs électromagnétiques. (CEM) De 1978 à 1982, ce diplômé en mathématiques de l’Université Cornell a fréquenté l’Irvine School of Medicine (Université de la Californie). C’est là qu’une surdose de rayons X a anéanti sa carrière médicale. Depuis 30 ans, il est chercheur, consultant et conférencier sur les effets des CEM sur la santé et l’environnement, ainsi que praticien de plusieurs arts de la guérison.
Il est l’auteur du livre The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life, par Arthur Firstenberg, AGP Press, 2017, 559 pages.
Quiconque s’intéresse aux effets de l’électricité, y compris celle des phénomènes météorologiques, sur la biologie humaine se passionnera pour ce livre. Avec ses 135 pages de références, c’est probablement l’ouvrage grand public le plus complet mais aussi le plus original publié à ce jour sur les effets des CEM. Arthur est aussi webmestre de l’excellent site cellphonetaskforce.org




La culture WOKE : l’arbre qui cache la forêt

[Source : @Kairospresse]

Débarqué dans le sillage des mouvements MeToo et Black Lives Matter, le mouvement Woke (de l’anglais « To wake », s’éveiller) s’attaque à toutes celles et ceux qui ne respecteraient pas les codes de l’antiracisme et de l’antisexisme. De l’écriture inclusive à l’installation de toilettes transgenres, de l’élimination de certains mots trop « connotés » à la révision de pans entiers de l’ histoire, rien n’échappe à la vigilance de ce mouvement qui se drape dans les meilleures intentions du monde : la lutte contre les discriminations en tous genres et l’antiracisme. Mais que se cache-t-il exactement derrière cette nouvelle mode idéologique ? 



[Voir aussi :
L’Internationale woke s’en prend aux enfants
Déconstruction : les dessous de l’attaque des « Woke » contre la science
L’idéologie woke saborde l’identité culturelle du Canada
Sept signes d’alerte indiquant que quelqu’un que vous connaissez est en train de devenir « woke »
La star hollywoodienne Kirstie Alley dit qu’elle croit que les démocrates et la foule « woke » sont déterminés à normaliser la pédophilie auprès des masses
Le wokisme est plus une idéologie religieuse que politique]




L’histoire fasciste de l’OTAN

[Source : histoireetsociete.com]

Ce n’est pas un hasard si la refascisation de l’Europe projet consciemment mené au nom de l’OTAN et de l’UE décrit ici est passé par une négation de l’histoire qui s’est menée non seulement dans la presse mais dans les manuels de nos écoliers. Il s’est agi non seulement de créer l’équation Staline, Mao égale Hitler mais d’inculquer la perte des repères concernant les conflits impérialistes. La notion conceptuellement inopérante de totalitarisme a recouvert cette opération négationniste. Les “élites” sur lesquelles s’appuyer pour une telle opération ont été sélectionnées pour leur passé personnel ou familial proche de l’Allemagne nazie le tout aboutissant à ce qui est à l’œuvre aujourd’hui : un impérialisme de pillage des ressources qui avance avec une idéologie néocoloniale suprématiste occidentale qui en font l’alpha et l’oméga du bien contre le mal avec ses deux nouveaux ennemis le terrorisme et l’autoritarisme destiné à masquer toute action contre le droit souverain des Etats et ce qui rend un nouveau monde possible, l’existence d’Etats socialistes avec un parti communiste à leur tête. Partout en France comme ailleurs, la destruction des Partis communistes s’est opérée par une forme de liquidation historique appuyant ce qui se faisait au niveau de l’OTAN.

(note de Danielle Bleitrach)

Source : L’histoire fasciste de l’OTAN | Al Mayadeen Français

Par Tim Anderson

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents.

L’histoire fasciste de l’OTAN

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents. Les États de l’OTAN ont soutenu des coups d’État fascistes au Venezuela, au Honduras et en Bolivie, imposé des blocus à des dizaines de pays, fomenté le terrorisme sectaire Al-Qaïda/ISIS/Boko Haram pour déstabiliser la Libye, l’Irak, la Syrie et le Nigeria, et arment maintenant des gens ouvertement néonazis en Ukraine.

Tout cela semble en contradiction avec l’image de soi fortement promue par les États de l’OTAN: en tant que modèles de libéralisme et de valeurs démocratiques, allant même jusqu’à donner des conseils à d’autres pays sur ce thème. Ils prétendent avoir combattu à la fois le fascisme et le communisme. Pourtant, c’est l’impérialisme et le colonialisme européens et nord-américains qui ont jeté les bases du fascisme du 20e siècle.

Depuis la Seconde Guerre mondiale – un conflit de masse qui a coûté la vie à plus de 70 millions de personnes – Washington et les Européens de l’Ouest ont fait de grands efforts pour cacher les contributions et les sacrifices de l’Union soviétique (principalement la Russie) et de la Chine, des nations qui ont perdu plus de vies pendant la 2e guerre mondiale que toute autre.

En effet, en 2019, le Parlement européen est allé jusqu’à blâmer à la fois l’URSS sous Joseph Staline, aux côtés de l’Allemagne nazie sous Adolf Hitler, comme étant conjointement responsable de la 2e guerre mondiale. Cette résolution affirmait que « la Seconde Guerre mondiale […] a été lancé à la suite immédiate du tristement célèbre traité nazi-soviétique sur la non-agression du 23 août 1939.

Si ce n’était pas entièrement cynique, c’était une auto-tromperie extraordinaire, et le point culminant d’une longue campagne où les dirigeants socialistes Staline et Mao Zedong ont été présentés, pendant des décennies, comme des équivalents moraux du fasciste d’Europe occidentale Adolf Hitler.

Cette tromperie a utilisé de fausses affirmations selon lesquelles Staline et Mao avaient provoqué des famines qui ont tué des millions de personnes. En fait, les famines en Ukraine et en Chine étaient les dernières d’un long cycle de famines de l’ère présocialiste. L’historien américain Grover Furr a démystifié le mythe selon lequel la famine ukrainienne de l’Holodomor était un acte délibéré de Staline.

De même, l’affirmation selon laquelle la 2e guerre mondiale était le « résultat immédiat » du « pacte de non-agression » germano-soviétique est un mensonge total. Il y avait un certain nombre d’accords européens similaires avec l’Allemagne nazie avant cela, et plusieurs étaient plus substantiels.

L’accord naval anglo-allemand de 1935, par exemple, a aidé l’Allemagne à reconstruire sa flotte, tandis que la Grande-Bretagne, la France et l’Italie ont concédé la revendication de Berlin sur une partie de la Tchécoslovaquie, dans le Pacte de Munich de 1938. Ensuite, il y a eu les collaborations fascistes actives entre l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, y compris le Pacte d’acier italo-allemand.

Une grande partie de la collaboration fasciste de l’Europe a fusionné sous un pacte anti-Komintern créé par l’Allemagne nazie et le Japon en 1936 pour s’opposer aux États communistes. Ce pacte a ensuite attiré le soutien de l’Italie, de la Hongrie, de l’Espagne et, pendant la guerre, de la Bulgarie, de la Croatie, du Danemark, de la Finlande, de la Roumanie et de la Slovaquie. Le fascisme s’est enflammé dans toute l’Europe dans les années 1930 et 1940. Les principaux accords européens avec l’Allemagne nazie sont présentés ci-dessous, dans le tableau 1.

Tableau 1 : Principaux accords européens avec l’Allemagne nazie

1933, 20 juillet
Concordat avec le Vatican
Reconnaissance mutuelle et non-ingérence
https://www.concordatwatch.eu/reichskonkordat-1933-full-text–k1211 

1933, 25 août
Accord haavara avec les sionistes juifs
allemands Accord pour transférer le capital et le peuple en Palestine
https://www.jewishvirtuallibrary.org/haavara 

1934, 26 January
German-Polish Non-Aggression Pact
To ensure that Poland did not sign a military alliance with France.
https://avalon.law.yale.edu/wwii/blbk01.asp 

1935, 18 June
Anglo-German Naval Agreement
Britain agreed to Germany expanding its navy to 35% the size of the British.
https://carolynyeager.net/anglo-german-naval-agreement-june-18-1935  

1936, July
Nazi Germany aids fascists in Spain
Hitler sent air and armored units to assist General Franco.
https://spartacuseducational.com/SPgermany.htm 

1936
Rome-Berlin Axis agreement
Italian – German fascist and anti-communist alliance.
https://www.globalsecurity.org/military/world/int/axis.htm 

1936, Oct-Nov
Anti-Comintern Pact
Anti-communist treaty, initiated by Nazi Germany and Japan in 1936 and which later drew in 9 European states: Italy, Hungary, Spain, Bulgaria, Croatia, Denmark, Finland, Romania and Slovakia

1938, 30 September 
Munich Pact
Britain, France, and Italy concede Germany’s Sudetenland (Czech) claims.
https://www.britannica.com/event/Munich-Agreement 

1939, 22 May
Pact of Steel
Consolidates the 1936 Italian German agreement.
https://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=228  

1939, 7 June 
German–Latvian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 24 July
German–Estonian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 23 août
URSS (Molotov-Ribbentrop) Pacte
de non-agression Recherché la paix avec l’Allemagne nazie, protocole défini des sphères d’influence.
https://universalium.en-academic.com/239707/German-Soviet_Nonaggression_Pact 
 

Qu’est-ce que le fascisme ? Le terme est utilisé beaucoup trop fréquemment, mais il a un sens réel. Nous ne pouvons pas être piégés par des histoires particulières du fascisme du 20ème siècle – des éléments conceptuels doivent être identifiés.

Le fascisme est un régime colonial fortement militarisé, antidémocratique et raciste qui s’engage avec une oligarchie capitaliste privée. Alors que le fascisme primaire est un projet impérial, il y a aussi un fascisme subordonné dans les anciennes colonies comme le Brésil et le Chili, qui s’intègre au pouvoir impérial de l’époque. Les régimes fascistes sont particulièrement hostiles aux États et aux peuples socialistes et indépendants. Ils ne diffèrent des régimes d’extrême droite qu’en écrasant ouvertement tout semblant de démocratie sociale et politique. Les cultures et les interventions impériales, qui nient toujours et partout la possibilité d’une démocratie locale ou d’une responsabilité, sont intrinsèquement fascistes et restent à l’origine du fascisme contemporain.

Le fascisme de l’OTAN a été construit par l’histoire impériale et coloniale de nombreux États européens (mais pas tous), où l’écrasement des communautés et des nations locales était justifié par des théories fabriquées de toutes pièces sur la race et la supériorité raciale. Le déni de cette histoire colonialo-fasciste a conduit à suggérer que, comme l’a dit un documentaire russe, la montée d’Hitler était « quelque chose d’atypique des démocraties européennes ; la doctrine du Führer des races supérieures et inférieures est plutôt apparue de nulle part en Europe en raison d’une tournure malheureuse des événements.

En fait, le fascisme de l’Allemagne nazie avait des racines profondes dans l’histoire et la culture coloniales européennes. Comme le souligne le livre de Gerwin Strobl « L’île germanique », Adolf Hitler lui-même était un grand admirateur de la « cruauté » de l’Empire britannique et rêvait de telles réalisations. Pour leur part, les États-Unis ont construit des mythes de « liberté » tout en dirigeant la plus grande économie esclavagiste de l’histoire de l’humanité. Comme l’a dit le grand chef de la résistance latino-américaine Simon Bolivar il y a deux siècles : « Les États-Unis semblent être destinés par la Providence à tourmenter l’Amérique de misère au nom de la liberté. »

Au-delà de « l’apaisement » européen de l’Allemagne nazie, il y avait une collaboration active entre l’Europe et l’Amérique du Nord et les fascistes avant, pendant et après la 2e guerre mondiale.

Tout d’abord, l’accord naval anglo-allemand de 1935 a aidé à réarmer l’Allemagne nazie, rompant avec les limites du traité de Versailles de 1919 sur les navires et les sous-marins allemands, mais prétendant garder la marine allemande une fraction des Britanniques. Ensuite, plusieurs entreprises nord-américaines, notamment General Motors, Ford et IBM, ont investi directement dans l’économie, l’infrastructure et l’armée du régime nazi. Il y avait beaucoup d’admirateurs nord-américains et britanniques influents des nazis. À l’approche de la 2e guerre mondiale, les banquiers britanniques ont acheminé de l’or tiers (tchèque) dans les banques contrôlées par les nazis.

Ford a aidé la machine de guerre nazie avant et pendant la 2e guerre mondiale par le biais de ses usines de véhicules automobiles en Allemagne et de la France occupée de Vichy. Elle a utilisé le travail forcé allemand des camps de concentration nazis, bien que l’entreprise se soit plainte plus tard qu’elle n’avait aucun contrôle sur ces régimes de travail. Alors que la société Ford luttait pour échapper à ces allégations, les responsables polonais et les anciens détenus ont nommé Ford comme « l’une des 500 entreprises qui avaient des liens avec [le travail forcé du camp de la mort nazi] Auschwitz ». IBM, une société du « New Deal » proche de l’administration Roosevelt, a également investi dans l’Allemagne nazie dans les années 1930 et dans les premières années de la guerre, aidant à construire des systèmes d’information nazis.

Les Suisses ont vendu des millions d’armes aux nazis, avant et pendant la 2e guerre mondiale. Malgré des prétentions de neutralité, entre 1940 et 1944, « 84% des exportations suisses de munitions sont allées vers les pays de l’Axe ». Pourtant, selon le chercheur Bradford Snell, « General Motors était beaucoup plus important pour la machine de guerre nazie que la Suisse. GM faisait partie intégrante de l’effort de guerre allemand ».

Les investissements nord-américains et européens dans les nazis et la collaboration avec eux se sont poursuivis pendant la 2e guerre mondiale. L’un de ces aspects était le désir de participer à ce qui était, entre 1940 et 1942, « un boom spectaculaire de l’investissement, principalement orienté vers l’élargissement de la base industrielle pour la guerre ». Sans doute cela a-t-il encouragé Ford et GM à continuer à collaborer avec Hitler.

Après 1939-40, lorsque l’Allemagne nazie avait envahi une grande partie de l’Europe occidentale, Berlin comptait sur le soutien de nombreux États fascistes et collaborationnistes européens, ainsi que de volontaires civils. Parallèlement à son alliance avec l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie pouvait compter sur le soutien de l’Espagne fasciste, malgré la prétendue politique de neutralité du général Franco.

Ensuite, il y a eu les États pro-fascistes mis en place par les nazis, la France de Vichy et le régime de Quisling en Norvège. Les Allemands ont créé plusieurs divisions SS, avec des dizaines de milliers de volontaires pro-fascistes volontaires, aux Pays-Bas, en Croatie et en Albanie. La France de Vichy sous le héros de la Première Guerre mondiale, le maréchal Pétain, a promulgué une loi raciste anti-juive (Statut des Juifs) qui a fait des Juifs des citoyens de seconde classe en France et donc plus facilement soumis aux prédations nazies. Le régime fasciste de Vidkun Quisling a également encouragé la participation aux divisions SS locales, aidé à déporter le peuple juif et exécuté des patriotes norvégiens.

Le roi danois Christian X a peut-être été amical avec la communauté juive, mais il ne s’est pas opposé aux nazis. Il est souvent affirmé à tort que le roi Christian “a revêtu l’étoile de David par solidarité avec les Juifs danois”. C’est tout à fait faux. En réalité, le régime danois s’est opposé aux activités de résistance et a partagé des renseignements avec les nazis. L’un des facteurs de cette collaboration était que le Danemark était “techniquement un allié de l’Allemagne”. Sous la pression, ils avaient signé le pacte anti-cominternes. Malgré de grands efforts pour aseptiser cette histoire, en 2005, le Premier ministre danois Rasmussen a présenté des excuses au nom du Danemark pour l’extradition de minorités et de figures de la résistance vers l’Allemagne nazie, dont beaucoup ont été envoyés à la mort.

Une collaboration nazie substantielle a eu lieu dans tous les États baltes: la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie avaient toutes des divisions Waffen SS. Avec des collaborateurs nazis ultranationalistes en Ukraine, ils ont joué un rôle clé dans les massacres locaux de communistes, de Juifs et de Tsiganes. 

Entre 1941 et 1944, des centaines de milliers de personnes ont été massacrées en Ukraine, souvent par des collaborateurs nazis ultra-nationalistes locaux, comme Stepan Bandera. L’historien russe Lev Simkin affirme que “dans la pratique, l’holocauste des Juifs a commencé en Ukraine”, avec l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Les massacres sont liés à la vision paranoïaque qu’avait Hitler des dangereux Juifs bolcheviques. Les massacres de Juifs à Kiev, Lvov, Kherson et dans d’autres régions d’Ukraine ont été bien répertoriés. Ce sont quelques-uns des sites où se déroulent actuellement les combats entre la Russie et les néonazis ukrainiens. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la majeure partie de la population juive de l’Ukraine, qui comptait environ 1,5 million de personnes avant la guerre, a été “anéantie”. 

Des études universitaires ont montré une « participation massive de ressortissants baltes au meurtre de Juifs dans l’Holocauste ». Plusieurs dizaines de milliers de Juifs ont été tués en Lettonie, en Lituanie et en Estonie, en grande partie par des mains locales. Il y a eu une forte réaction à la révélation de cette horrible histoire de collaboration fasciste. La Lituanie, par exemple, voudrait cacher sa « vilaine histoire de collaboration nazie » en accusant les partisans juifs de crimes de guerre.

Dans toute l’Europe, il y a eu une participation à grande échelle au massacre fasciste. En Hongrie, le dirigeant nazi Adolf Eichmann aurait « dépendu de la collaboration des autorités hongroises » pour expulser plus de 400 000 Juifs hongrois vers les camps de la mort.

Tout cela souligne le fait que la 2e guerre mondiale, du côté européen et nord-américain, n’était pas fondamentalement une lutte contre le fascisme, même si ces États ont combattu un « Axe » fasciste. La guerre était plus une compétition entre blocs impériaux, avec la coalition dirigée par Hitler déterminée à coloniser « l’espace vital » (lebensraum) à l’est. La lutte des patriotes en Europe de l’Est et en Russie, ainsi qu’une grande partie de la résistance occidentale, était certainement antifasciste. Ceux qui dirigeaient les États occidentaux, cependant, n’étaient pas des idéalistes.

Après la 2e guerre mondiale, les États-Unis ont immédiatement cherché à tirer parti de la science et de la technologie nazies dans leur « guerre froide » ultérieure contre le bloc socialiste émergent. Les puissances alliées ont écrasé les forces antifascistes en Grèce et occupé militairement l’Allemagne de l’Ouest. L’Union soviétique, pour sa part, s’assurait de dominer ces voisins proches, qui avaient été les plus profondément ancrés dans ses ennemis fascistes: en particulier les États baltes, l’Ukraine et l’Allemagne de l’Est.

Les États-Unis ont commencé un projet de recrutement secret de scientifiques nazis pour leur machine de guerre. L’utilisation nord-américaine du spécialiste allemand des fusées Werner Von Braun est souvent citée en référence au projet spatial pacifique Apollo. Cependant, Von Braun était un officier SS qui avait trié sur le volet le travail forcé dans les camps de concentration. L’armée américaine le voulait pour son expertise en matière de fusées et de missiles. Dans le cadre de l’opération secrète mais désormais notoire « Paperclip », des milliers de scientifiques nazis ont été recrutés et ont trouvé refuge aux États-Unis, pour leur valeur dans la construction de l’armée américaine. Le Pentagone s’intéressait particulièrement au développement nazi de « tout un arsenal d’agents neurotoxiques » et au travail d’Hitler vers « une arme bubonique contre la peste ».

Malgré toutes leurs plaintes ultérieures concernant d’autres États possédant des armes de destruction massive (ADM), l’armée américaine voulait tous les types d’armes de destruction massive à sa disposition. Et ils étaient prêts à les utiliser contre les populations civiles, comme l’ont montré leurs attaques biologiques et chimiques en Corée et au Vietnam, et comme l’ont démontré les attaques gratuites et horribles de « démonstration » nucléaire contre les villes civiles japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Maîtres du double langage, et avec une doctrine de « déni plausible », les responsables américains cachent leurs propres atrocités autant que possible.

Émergeant comme la puissance dominante après la 2e guerre mondiale, Washington, qui avait utilisé des tactiques fascistes – invasions, coups d’État, guerres sales – pour intervenir dans la plupart des autres pays des Amériques, a commencé à employer ces mêmes méthodes sur d’autres continents. Ainsi, la terrible guerre en Corée a conduit à une occupation militaire américaine permanente dans le sud de la péninsule, le gouvernement démocratique de l’Iran a été renversé et remplacé par une dictature en 1953 et la prochaine terrible guerre « anticommuniste » américaine contre le peuple vietnamien a échoué, seulement après que des millions de personnes aient été massacrées.

Au 21ème siècle, Washington a soutenu de multiples tentatives de coup d’État contre le Venezuela, le plus grand producteur de pétrole des Amériques et historiquement important pour alimenter la machine de guerre américaine. En 2002, les putschistes soutenus par les États-Unis et l’Espagne qui ont enlevé le président élu Hugo Chavez, ont faussement prétendu qu’il avait démissionné, déchiré la constitution, destitué l’Assemblée nationale élue et annoncé le chef de la Chambre de commerce Pedro Carmona, comme président. Carmona n’a duré que deux jours, mais plusieurs tentatives de coup d’État ont suivi. C’était du pur fascisme. Le Venezuela a décidé qu’un État fort, avec une grande milice civile, était nécessaire pour se défendre contre le fascisme implacable soutenu par les États-Unis.

Dans le même temps, craignant la perte de son rôle dominant dans le monde, Washington a lancé de multiples guerres au Moyen-Orient, dans des tentatives futiles de contenir l’influence croissante de l’Iran, de la Russie post-soviétique et de la Chine. Les guerres contre la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye, la Syrie et le Yémen ne font pas l’objet de cet article. Cependant, nous devrions observer l’utilisation par les États-Unis et l’OTAN d’armées massives par procuration, de style Al-Qaïda et ISIS, imprégnées d’idéologie saoudienne sectaire, dans toute la région de l’Asie occidentale et en Afrique, sous la forme de « Boko Haram ».

Dans la guerre de représailles de la Russie contre l’Ukraine en 2022 – provoquée par une guerre post-2014 contre la population russophone de l’est de l’Ukraine et par un renforcement militaire de l’OTAN, destiné à déstabiliser et à affaiblir la Russie – nous voyons une combinaison de la méthode fasciste américaine et de la mentalité coloniale européenne plus ancienne. Les États-Unis maintiennent leur double langage sur la « liberté », tandis que les Européens parlent de classes humaines inférieures. En Ukraine, les ultra-nationalistes comme Azov et Right Sektor se décrivent comme des nazis qui veulent tuer des Russes, des Juifs et des Polonais. L’OTAN et ses médias intégrés tentent de cacher cette horrible réalité.

Florence Gaub, responsable allemande et de l’Union européenne, par exemple, utilise une rhétorique raciste pour déshumaniser le peuple russe : « Même si les Russes ont l’air européens, ils ne sont pas européens, au sens culturel du terme. Ils pensent différemment de la violence ou de la mort. Ils n’ont aucun concept d’une vie libérale, post-moderne, un concept de vie que chaque individu peut choisir. Au lieu de cela, la vie peut simplement se terminer tôt avec la mort. » Les critiques ont appelé cela un retour très allemand au concept nazi de « Untermenschen » ou de races inférieures.

Le fascisme du 21ème siècle est apparu dans de nouvelles circonstances, mais porte les éléments clés du projet du 20ème siècle: un régime impérial, fortement militarisé, profondément antidémocratique et raciste-colonial intégré dans une oligarchie capitaliste privée. Il engendre un fascisme subordonné, tout aussi venimeux que son parent : un projet impérial mondial qui reste l’ennemi principal de tous les peuples démocratiques.Les opinions mentionnées dans cet article ne reflètent pas nécessairement l’opinion d’Al Mayadeen, mais expriment plutôt l’opinion de son auteur exclusivement.




Fauci et le Quotidien du médecin font la publicité pour un vaccin contre la variole du singe sans efficacité démontrée

Par Dr Gérard Delépine

Dans un éditorial du « New England Journal of Medicine »(([1] H. Clifford Lane and Anthony S. Fauci Monkeypox—Past as Prologue
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2210535)) repris par « le quotidien du médecin »,(([2] Elsa Bellanger Variole du singe, une épidémie limitée aux HSH ? La « ressemblance frappante » avec le VIH exige la vaccination, avertit le Dr Fauci Le quotidien du médecin 25/08/2022)) le Dr Fauci, grand responsable de l’échec catastrophique de la stratégie covid US, reprend son rôle de représentant de commerce des fabricants de vaccins et n’hésite pas à proclamer à propos de la variole du singe : la « ressemblance frappante avec le VIH exige la vaccination ».

Comment peut-il comparer la variole du singe, maladie parfaitement bénigne, au Sida qui a tué plus de 32 millions de personnes dans le monde ?

Comment peut-il recommander un vaccin qui n’a pas prouvé qu’il était efficace contre la variole du singe ?

Comment peut-il invoquer le Sida pour exiger la vaccination alors que cette maladie représente le modèle d’échec de la vaccination ?

Comment peut-il oublier de rappeler aux personnes à risque que le meilleur traitement est la prévention par l’hygiène ?

Comparer la variole du singe au sida est inapproprié.

L’un tue, l’autre pas. À ce jour, le Sida a tué plus de 32 millions de personnes dans le monde. Au contraire en Occident la variole du singe est une maladie bénigne comparable aux fièvres éruptives bénignes de l’enfant. D’après le dernier rapport de l’OMS(([3] OMS Multi-country outbreak of monkeypox External Situation Report 4, published 24 August 2022
Data as received by WHO national authorities by 5 p.m. CEST, 22 August 2022.)), sur plus de 41 000 malades recensés en Europe et aux USA on ne comptait au 27/8/2022 que 4 décès (0,01 %) et ces décédés souffraient déjà de maladies potentiellement mortelles comme le Sida ou des problèmes cardiaques.

Aucun vaccin n’a prouvé son efficacité contre la variole du singe, humaine

D’après le centre de contrôle gouvernemental des maladies infectieuses américain (CDC) :

« aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’efficacité clinique ou l’efficacité des vaccins JYNNEOS ou ACAM2000 dans l’épidémie actuelle. »

« Étant donné que nos connaissances sur l’efficacité de ces vaccins dans l’épidémie actuelle sont limitées, les personnes vaccinées doivent continuer à prendre des mesures pour se protéger contre l’infection en évitant tout contact étroit, peau à peau, y compris le contact intime, avec une personne qui a la variole du singe. »(([4] https://www.cdc.gov/poxvirus/monkeypox/considerations-for-monkeypox-vaccination.html))

De plus les vaccins de seconde génération ne sont pas dénués de risque :

« Risque documenté de myocardite après la réception des vaccins ACAM2000 et risque inconnu de myocardite après JYNNEOS. »(([5] https://www.cdc.gov/vaccines/acip/recs/grade/JYNNEOS-orthopoxvirus-primary-pq1-2))

« La prévalence incertaine de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou d’autres formes d’immunosuppression dans les zones d’endémie du monkeypox présente un risque de complications vaccinales graves, notamment l’eczéma vaccinatum(([6] Reed JL, Scott DE, Bray M. Eczema vaccinatum. Clin Infect Dis. 2012 Mar; 54(6):832-40

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22291103/)) et la vaccine évolutive. Ce dernier effet indésirable entraîne généralement la mort par la réplication incontrôlée du virus de la vaccine.(([7] Bray M, Wright ME. Progressive vaccinia. Clin Infect Dis. 2003 Mar 15; 36(6):766-74. doi: 10.1086/374244. Epub 2003 Feb 20. PMID : 12627361.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12627361/))

IMVAMUNE est un vaccin antivariolique de troisième génération qui a été testé chez des personnes infectées par le VIH et chez des personnes atteintes de dermatite atopique lors de six essais cliniques publiés qui ont démontré sa sécurité dans ces maladies. Contre le monkeypox, l’efficacité d’Imvamune a été démontrée sur des animaux, mais elle n’a jamais été l’objet d’essais randomisés chez l’homme. Imvamune reste donc expérimental, même si les agences ont autorisé sa mise sur le marché.

En France, l’objectif de l’expérimentation vaccinale, qui doit durer une quinzaine de jours, vise notamment à tester la logistique d’un vaccin anti-variole qui doit être maintenu à -80 °C puis, une fois décongelé, ne peut être conservé que pendant quinze jours dans les réfrigérateurs.(([8] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/variole-du-singe/vrai-ou-fake-la-campagne-de-vaccination-contre-la-variole-du-singe-est-elle-trop-lente-pour-controler-l-epidemie-comme-l-affirme-sandrine-rousseau_5305306.html))

Comment Fauci, Sandrine Rousseau et de si nombreuses associations(([9] https://www.leparisien.fr/societe/sante/variole-du-singe-dans-une-tribune-elus-et-associations-reclament-une-commission-denquete-02-08-2022-NLP3WGMYSFDXBJSVYEVULEIVHE.php)) peuvent-ils affirmer que la vaccination permettrait de juguler l’épidémie alors qu’il n’est pas démontré qu’elle soit efficace ?

Comment peut-on invoquer l’exemple du Sida pour exiger la vaccination contre la variole du singe ?

Le Sida constitue un exemple flagrant d’échec total de la vaccination malgré plus de 25 ans de recherches et les millions de dollars qui lui ont été consacrés.

L’annonce récente de Moderna sur l’arrivée prochaine d’un vaccin efficace(([10] https://www.journaldugeek.com/2022/01/31/premier-essai-clinique-pour-un-tres-prometteur-vaccin-contre-le-vih/))(([11] https://www.bfmtv.com/economie/moderna-debute-les-essais-cliniques-de-son-vaccin-arnm-contre-le-vih_AV-202108180136.html)) ressemble beaucoup à celle de Biosantech du 28 octobre 2015(([12] https://www.usinenouvelle.com/article/la-fable-de-biosantech-son-vaccin-miracle-contre-le-sida-et-la-communaute-scientifique.N359960)), affirmant que son vaccin thérapeutique “élimine le sida de l’organisme” à l’issue de tests menés sur 48 personnes, sans aucune confirmation de résultat depuis cette date.

“Que l’on arrête d’avoir des annonces de vaccins miracles à répétition. C’est très déstabilisant pour les personnes touchées”, implore AIDES.(([13] https://www.aides.org/))

Prendre l’exemple du Sida pour “exiger la vaccination” contre la variole du singe est donc particulièrement inadéquat !

Si on veut protéger les personnes à risque, il faut leur répéter que la meilleure prévention est l’hygiène et en rappeler les modalités

En France 99 % des plus de 2600 malades de la variole du singe sont des homos ou bisexuels masculins comme aux USA et dans le reste du monde occidental.

La Haute Autorité de Santé énumère d’ailleurs ainsi les groupes à risque(([14] https://has-sante.fr/jcms/p_3351443/fr/monkeypox-une-vaccination-preventive-proposee-aux-personnes-les-plus-a-risque-d-exposition)):

les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle”.

Mais pour éviter toute stigmatisation de ces communautés, les médias ne communiquent pas sur ces caractéristiques actuelles de l’épidémie. Pourtant pour éviter une panique injustifiée, il serait utile de préciser :

si vous n’appartenez pas à ces groupes à risque et si vous n’avez pas de contact avec eux, vous n’avez actuellement aucun risque d’attraper la variole du singe.”

La variole du singe, généralement bénigne, guérit le plus souvent spontanément en 2 à 3 semaines, mais au prix parfois de douleurs intenses qui peuvent même justifier l’hospitalisation. Quand on appartient à un groupe à risque, il vaut donc mieux éviter d’attraper la maladie et pour cela connaître les modes de transmission et respecter des règles d’hygiène simples.

Le contact peau à peau direct et les contacts sexuels sont les vecteurs essentiels de transmission de la maladie, mais la contamination par les draps ou vêtements infectés, quoique rare, est possible.

L’OMS par la voie du Dr Tedros(([15] https://www.bfmtv.com/sante/variole-du-singe-l-oms-conseille-aux-groupes-a-risque-de-reduire-le-nombre-de-partenaires-sexuels_AD-202207270559.html)) a clairement conseillé aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes — de réduire le nombre de partenaires sexuels et échanger des informations avec tout nouveau partenaire pour être en mesure de les contacter » en cas d’apparition de symptômes, pour qu’ils puissent s’isoler.

Les autorités sanitaires de San Francisco recommandent « d’éviter les contacts cutanés ou de partager son lit avec un étranger tant que l’épidémie dure ».

Celles de New York(([16] https://www.health.ny.gov/diseases/communicable/zoonoses/monkeypox/)) de :

« Demandez à vos partenaires sexuels s’ils ont une éruption cutanée ou d’autres symptômes compatibles avec le monkeypox. Évitez tout contact peau à peau avec une personne qui présente une éruption cutanée ou d’autres symptômes liés à la variole du singe ».

Grâce aux associations des groupes à risques, ces mesures de précautions sont de mieux en mieux suivies et expliquent la chute récente des nouvelles contaminations observée en juillet par santé publique France(([17] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/cas-de-variole-du-singe-point-de-situation-au-23-aout-2022)) et celles recensées en Europe par l’OMS.(([18] https://www.who.int/publications/m/item/multi-country-outbreak-of-monkeypox–external-situation-report–4—24-august-2022))

Les précautions d’hygiène sont sans risque, elles ne coûtent rien et font la preuve de leur efficacité.

Contre la variole du singe plutôt que de nous faire injecter des vaccins expérimentaux, pratiquez le « Safe sex ».





Emmanuel Macron ANNONCE le pass énergétique

[Source : DIVIZIONAIR]




Inflation, crise énergétique : un sondage révèle l’incompréhension et la colère des Français face aux explications de Macron

[Source : BV]

Dans les expressions dramatiques employées par Emmanuel Macron pour caractériser les changements imposés par l’inflation et la crise énergétique, il y a eu cette étonnante « grande bascule ». On a bien compris quel était le point de départ : l’abondance et l’insouciance, mais l’arrivée – et le cap – était beaucoup plus floue : pénurie ? Rationnement ? Transition énergétique heureuse ? Surtout, l’expression déborde le champ économique, elle est éminemment politique. C’est même le titre d’un essai décrivant le retour des tensions en Europe et des révoltes intérieures. Or, si Emmanuel Macron ne mettait pas forcément une charge politique derrière ces mots, les Français, eux, ne s’y trompent pas.

Une étude commandée par le think tank Destin commun à YouGov révèle que les Français n’adhèrent pas au discours déroulé par Emmanuel Macron et son gouvernement. Et d’abord sur les causes de la crise : 65 % ne comprennent pas bien les raisons de la crise – un chiffre considérable. Et un chiffre lourd de menaces, car ce sont les plus touchés par l’inflation qui sont les plus réticents à suivre les explications officielles. « Destin commun » pointe le risque de « contestation sociale ». Surtout, les Français ne sont que 38 % à incriminer la Russie comme responsable exclusive de l’inflation, le chiffre le plus bas des pays de l’Union européenne. Et ils sont 33 % à rendre le gouvernement et Emmanuel Macron responsables. En cause, certainement, ses choix erratiques en matière énergétique (abandon puis reprise précipitée du nucléaire).

Grégoire Poussielgue, dans Les Échos, a d’ailleurs surtout retenu de cette étude les chiffres impressionnants annonçant (65 %) et même souhaitant (40 % !) la reprise d’un mouvement de contestation fort du type gilets jaunes.

Ce sondage nous apprend encore – mais qui en doutait ? – que les Français, à 49 %, dans cette crise où on leur demande des efforts, souhaitent une diminution des flux migratoires, et que, dans le discrédit généralisé frappant la parole politique, « parmi les partis auxquels les Français font confiance pour répondre à cette crise, c’est le Rassemblement national qui arrive en tête ».

Donc, oui, la grande bascule est en marche, mais il apparaît qu’elle ne sera pas seulement énergétique et économique, mais surtout politique. D’ailleurs, elle a déjà commencé, avec la forte progression du RN aux dernières élections et le basculement de plusieurs dizaines de départements et de circonscriptions. Et si les événements inattendus comme la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation peuvent accélérer la transition énergétique, elles le feront aussi forcément pour la transition politique en renforçant la mobilisation de la France périphérique, la plus touchée par l’inflation et la question énergétique. Si Emmanuel Macron, comme le lui ont reproché beaucoup de commentateurs, peine à dessiner l’après, c’est peut-être qu’il sait, comme beaucoup de Français, qu’il sera l’une des principales victimes de cette grande bascule.




Hervé JUVIN : UKRAINE : DÉFAITE de l’OCCIDENT ?

[Source : Boulevard Voltaire]

Hervé Juvin est eurodéputé, membre de la commission Sécurité et Défense de l’Union Européenne et expert en géopolitique de l’Europe. Pour Boulevard Voltaire, il revient sur les six mois de conflit opposant la Russie à l’Ukraine. Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdront leur place d’unique super-puissance mondiale et où l’influence de l’Occident ne cessera de décroître.




Le déclin et la chute de l’empire d’Occident

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka – Le 5 Aout 2022 – Source The Saker Blog

Un jour, dans le futur, un savant universitaire écrira un lourd tome intitulé Le déclin et la chute de l’empire occidental. La page de sommaire comprendra peut-être, entre autres, douze chapitres dont les titres ressembleront à ceci : Première Guerre mondiale. Deuxième guerre mondiale. Corée. Vietnam. Palestine. Iran. Nicaragua. Afghanistan. Irak. Syrie. Ukraine. Taïwan.

En effet, Karin Kneissel, l’ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, écrit actuellement un livre dont le titre provisoire est Un Requiem pour l’Europe. Dans une interview accordée à Asia Times le 31 juillet, elle a déclaré :

« les pays européens deviennent de plus en plus faibles sur la scène internationale et que leur place est prise par les pays asiatiques« . Elle a aussi déclaré que l’Europe « où elle est née et a grandi et à laquelle elle était dévouée n’existe plus« . Les dirigeants européens, par ignorance et arrogance, négligent les réalités géopolitiques existantes et les principes de base de la diplomatie, ce qui a créé une situation dangereuse.

Elle a ajouté :

Cela est lié à l’eurocentrisme. Nous pensons que nous sommes si grands que personne ne peut se passer de nous… Il me semble que l’Europe a plus besoin de la Russie que la Russie de l’Europe. Si j’ai raison, alors est-il vraiment dans l’intérêt du Vieux Continent de traiter Moscou comme un ennemi, en la poussant vers Pékin ? Aujourd’hui, les Européens sont de plus en plus désillusionnés et désespérés, ce qui pourrait provoquer des désordres de masse et des violences antigouvernementales.

Kneissel, qui est originaire d’Europe centrale, donne l’impression que l’Europe vit dans le passé, avant 1914, lorsqu’elle était politiquement centrale dans le monde, au lieu d’être un trou perdu politique plus ou moins sans intérêt comme en 2022. Ce qui est certain, c’est que la chute physique d’un empire est toujours précédée de sa chute spirituelle. En quoi a consisté cette chute spirituelle ?

Tout d’abord, il y a eu deux générations de guerres (« mondiales ») euro-américaines avec leurs sacrifices humains génocidaires et sadiques de dizaines de millions de jeunes gens, en particulier de jeunes Russes et Chinois. Cela a conduit à l’effondrement des États-nations et des identités nationales, du moins en Europe occidentale. Deuxièmement, il y a eu deux générations de guerres culturelles destinées à briser la vie familiale. La première a commencé dans les années 1960. Les « parents isolés » sont alors devenus la norme, et non plus le père biologique, la mère biologique et les enfants biologiques, l’élément de base de toutes les sociétés et de tous les États-nations. Après seulement une génération de cette guerre, avec l’apparition des beaux-pères, belles-mères et beaux-enfants, sans aucun lien biologique entre eux, une maladie révoltante et longtemps réprimée est revenue au premier plan. Elle s’appelle la pédophilie.

Troisièmement, cet effondrement de la vie familiale qui se poursuit depuis deux générations a provoqué, au cours de la dernière décennie, une guerre des sexes. Il n’y a plus de père, de mère, de fils ou de fille parce que l’effondrement de la famille signifie que les enfants n’ont pas de modèles père/mère, de sorte que peu d’entre eux savent désormais qui ils sont et comment se comporter et avoir des relations. C’est ainsi que l’on assiste à la grande confusion, à l’invention du Parent UN et du Parent DEUX, au « mariage » homosexuel légalisé presque partout en Europe occidentale, promu par des politiciens homosexuels de plus en plus nombreux, et à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

En Ukraine, sous la pression de ses sponsors transatlantiques et ouest-européens, il est proposé d’introduire ce « mariage » homosexuel. Voilà le prix que les Ukrainiens doivent payer pour les milliards de dollars d’armes suicidaires qu’ils reçoivent pour promouvoir les « valeurs occidentales ». Habituellement, si vous vendez quelque chose, vous recevez quelque chose en retour. Mais si vous vendez votre âme à Satan, non seulement vous ne recevez rien en retour, mais vous devez même payer pour la vente. La chute spirituelle précède toujours la chute de l’État. En Ukraine, beaucoup ont remarqué les tatouages et pentagrammes sataniques sur le corps des voyous néo-nazis qui formaient l’élite des forces armées du régime de Kiev et beaucoup ont vu des vidéos montrant leurs rituels sataniques.

Tout cela au nom de « l’égalité » et des « droits de l’homme ». C’est la fin de l’Empire romain, que l’on appelle aujourd’hui le monde occidental. Cela se termine de façon ignominieuse par la guerre en Ukraine provoquée par les États-Unis, dans les feux infernaux aux senteurs de soufre dans lesquels l’Europe entière se jette. Comme à l’époque de Sodome et Gomorrhe, il en est de même aujourd’hui à l’époque d’Eurosodome et Gomérica.

Ce qui est extraordinaire, c’est l’autojustification par le monde occidental de son propre suicide et son refus d’admettre que quelque chose ne va pas chez lui. Au contraire, seules ses « valeurs » de « liberté, de démocratie et de droits de l’homme » sont correctes et doivent donc être répandues dans le « monde libre ». Tous ceux qui n’acceptent pas ses « valeurs », qui sont en fait des anti-valeurs parce qu’elles sont destructrices et non constructives comme les vraies valeurs, doivent être raillés, calomniés et, si nécessaire, soumis à des bombardements. Le monde occidental d’aujourd’hui ressemble visiblement à ces fresques médiévales montrant les tourments de l’enfer, qui sont ce qu’est la mort spirituelle. Le monde occidental a été diabolisé, les démons ont été appelés des entrailles de l’enfer pour l’occuper et lui infliger de manière visible et moqueuse ses « valeurs occidentales ».

Il y a un peu plus de cinquante ans, en 1971, un chanteur populaire américain du nom de Don McLean évoquait, de manière presque prophétique, ces tourments, c’est-à-dire la mort spirituelle, dans une chanson intitulée « American Pie ». Décrivant comment l’Amérique avait perdu la foi au cours de la décennie précédente des années 60, il chantait que « pendant dix ans, nous avons été livrés à nous-mêmes » et qu’il voyait « Satan rire avec plaisir », et que « les cloches des églises étaient toutes brisées / Et les trois hommes que j’admire le plus / Le Père, le Fils et le Saint-Esprit / Ils ont pris le dernier train pour la côte… / En chantant, ce sera le jour de ma mort ».

Le problème avec le monde occidental est qu’il ne veut pas écouter. En effet, la même année, McLean, qui a été élevé dans la religion catholique, écrivait une autre chanson intitulée « Vincent ». Ses paroles y trouvent un écho, peut-être encore plus prophétique, par rapport au refus actuel de l’Occident, lié par les chaînes de son égocentrisme narcissique, d’écouter. Il refuse d’écouter non seulement la Russie, mais aussi toutes les voix du bon sens et de la tradition universelle, où que ce soit dans le monde, même en son propre sein :

Ils ne voulaient pas écouter, ils ne savaient pas comment,…
Ils n’ont pas voulu écouter, ils n’écoutent toujours pas,
Peut-être qu’ils ne le feront jamais.

Batiushka, recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




La plus grande étendue de glace de mer d’été depuis 2008 piège les navires de l’Arctique

[Source : zejournal.mobi]

Par CAP ALLON

La masse d’air de juillet la plus froide en 70 ans traverse le détroit de Béring

Les médias grand public sont des chasseurs de chaleur. Ils ne rapportent que des histoires qui correspondent à l’agenda du parti AGW [Anthropogenic Global Warming = Réchauffement climatique anthropique]. Cette façon de choisir l’information conduit à un public douloureusement mal informé en ce qui concerne le climat, ce qui est exactement ce qu’ils veulent.

Cependant, il est généralement admis que si les MSM [MainStream Media = Médias dominants] se taisent sur un paramètre régional particulier, c’est probablement parce que ce paramètre régional particulier ne « se comporte » pas comme ils le souhaiteraient.

Exemple concret aujourd’hui : nous avons l’Arctique et le Groenland qui refusent de jouer au ballon.

Les parties les plus au nord de la Terre connaissent en fait un REFROIDISSEMENT persistant et de longue durée, ce qui est bien plus révélateur qu’une brève poussée de chaleur, par exemple, en Europe occidentale, qui, 1) devrait se terminer avant même d’avoir vraiment commencé, et 2) peut être lié à des forçages entièrement naturels, à savoir une faible activité solaire et un flux de courant-jet violemment « flambant » (plus de détails ci-dessous).

Summer Frosts In The Highlands Of Portugal & Spain, As Record Heat Sweeps Italy: Low Solar Activity & A ‘Meridional’ Jet Stream, Explained

https://electroverse.net/low-solar-activity-and-a-weakened-jet-stream-explained/embed/#?secret=AUrcG1ksQN

LA PLUS GRANDE ÉTENDUE DE GLACE DE MER EN ÉTÉ DEPUIS 2008 PIÈGE LES NAVIRES ARCTIQUES

Le silence du courant dominant re. l’Arctique cette année est assourdissant. Pourquoi est-ce que la perte de glace est digne d’intérêt alors que des GAINS substantiels sont jugés non pertinents ? Ce que nous voyons de la BBC et de CNN n’est pas un compte rendu honnête des événements du monde, c’est une programmation sélective.

Ces agences soutenues par les entreprises ne remettent jamais en question les problèmes de sécurité des vaccins, sans parler de l’efficacité – et c’est la même chose : leurs maîtres, ces bailleurs de fonds en haut, paient pour la livraison d’un récit ; et bien que la vérité tourne toujours autour de la périphérie dudit programme, ces bailleurs de fonds ont la richesse et l’influence nécessaires pour l’empêcher de s’infiltrer – la vérité est traitée comme une nuisance, comme un essaim de mouches qui a besoin d’être écrasé, constamment, pour toujours – ‘firehosing’ – et ils sont très bons dans ce domaine.

Le  Svaytoy Petr a quitté le port russe extrême-oriental de Petropavlovsk le 23 juin, en route vers les eaux arctiques. Deux semaines plus tard, le pétrolier avait atteint le détroit de Béring, mais il a rencontré un problème – une glace estivale inhabituellement épaisse.

Le navire, construit en 1992, avec une protection limitée contre les glaces, a appelé à l’aide pour percer une calotte glaciaire qui, même à la mi-juillet, couvre encore la majeure partie de la route maritime de l’Arctique.

L’ aide a été rapidement envoyée et, le 12 juillet, le brise-glace à propulsion nucléaire Sibir s’est frayé un chemin à travers la mer de Sibérie orientale et a rencontré le  Svaytoy Petr.

Sur la queue de Sibir se trouvait un autre vieux pétrolier, Ice Eagle, en route de Mourmansk à Pevek.

Ces deux pétroliers vieillissants sont parmi les premiers navires à s’attaquer cette année à la route maritime du Nord.

Jusqu’à présent, seul le méthanier  Nikolai Yevgenov a réussi à emprunter la route. Le transporteur de gaz naturel a navigué vers l’est vers les marchés asiatiques à la mi-juin; et bien qu’il ait réussi à traverser la majeure partie de la route de manière indépendante, le puissant navire nécessitait toujours une escorte de brise-glace sur certains tronçons particulièrement épais.

Comme le rapporte thebarentsobserver.com, c’est le milieu de l’été, mais la majeure partie des eaux qui relient l’est du détroit de Béring à la mer de Barents restent couvertes de glace de mer.

Les cartes des glaces du service météorologique russe Roshydromet (illustrées ci-dessous) révèlent que les couches de glace à la fin juin étaient les plus complètes dans la région du détroit de Vilkitsky, des îles de Nouvelle-Sibérie et de la mer de Chukchi.

Glace de mer dans l’Arctique fin juin 2022.
Carte de l’Institut russe de recherche sur l’Arctique et l’Antarctique.

Les ambitions de la Russie en matière de navigation dans l’Arctique ont augmenté, en partie stimulées par les sanctions sévères qui lui ont été imposées.

Le gouvernement russe fait valoir que le régime de sanctions ne fera que rendre la navigation sur la route maritime du Nord plus importante. Le vice-Premier ministre russe Yuri Trutnev a souligné que de meilleurs corridors de transport vers les marchés asiatiques sont nécessaires à mesure que les marchés occidentaux se ferment.

Cependant, et comme indiqué ci-dessus, la glace de mer arctique obstinément épaisse s’est avérée un problème cette année.

En regardant le graphique du cycle saisonnier de la glace de mer de l’hémisphère nord de la NASA, qui remonte à 2011, cet été a vu la zone de glace de mer arctique s’incendier au-dessus de toutes les années précédentes :

NASA ]

Passant au graphique du NSIDC, il montre que l’étendue de la banquise arctique est à son plus haut niveau depuis 2008 :

NSIDC ]

De même, avec le graphique du volume (épaisseur) de la glace de mer arctique de l’Institut météorologique danois – qui a mystérieusement « disparu » de gros volumes de glace l’année dernière – nous avons ici un autre point de données donnant des lectures remarquables :

IDM ]

Et pendant que nous sommes dans le nord, jetons également un coup d’œil au Groenland – l’enfant de l’affiche du réchauffement climatique anthropique.

Malheureusement pour le parti AGW, et la raison pour laquelle vous n’entendez rien sur le Groenland dans la presse non plus, c’est parce que la calotte glaciaire refuse de fondre comme prévu, alors même que nous approchons du pic de l’été.

Acc. La tendance des PME est bien au-dessus de la moyenne de 1981-2010 (graphique du bas) :

IDM ]

Plus à ce sujet ici :

Alice Springs, en Australie, subit la plus longue séquence de jours sous zéro jamais enregistrée ; + Le Groenland refuse de fondre comme prévu

LA MASSE D’AIR LA PLUS FROIDE DE JUILLET EN 70 ANS TRAVERSE LE DÉTROIT DE BÉRING

Dans des nouvelles connexes, une masse d’air inhabituellement glaciale tourne actuellement dans la région du détroit de Béring, apportant de rares chutes de neige en juillet et des avis de surf élevé.

« Ce genre de choses tourne autour des latitudes plus élevées toute l’année », a déclaré Rick Thoman, spécialiste du climat de l’Alaska au Centre international de recherche sur l’Arctique de l’UAF. «Habituellement, ce froid resterait plus au nord. Si cela se produisait sur le versant nord, il ferait froid mais rien de particulier à raconter. Le fait qu’il se soit déplacé si loin vers le sud est vraiment l’actualité ici.

En parcourant les enregistrements climatiques, Thoman note qu’il s’agit de la masse d’air de juillet la plus froide des 70 dernières années.

« Je mettrais cette tempête particulière sur le compte de l’une de ces variabilités aléatoires qui vont se produire de temps en temps, même dans un climat qui se réchauffe », a ajouté Thoman – qui sert d’autre exemple d’un soi-disant expert dirigé par un récit plutôt que les données devant eux.

La zone de basse pression a vu le vent à l’aéroport de Nome atteindre 48 mph lundi. Une telle vitesse pourrait être attendue pour une tempête de novembre, mais des rafales de cette force n’ont pas été observées au mois de juillet depuis que de tels records ont commencé au milieu des années 1980.

Tout aussi obscure, la neige estivale est tombée sur les îles Diomède, Ear Mountain près de Shishmaref et les montagnes près de Dexter et Banner Creek également. Thoman a déclaré qu’il ne serait pas surpris si le centre-ville de Nome voyait de la neige dans la nuit de lundi, ce qui, selon lui, serait un événement sans précédent après avoir échoué à trouver de la neige de juillet documentée dans l’ensemble des archives climatiques de Nome, qui remonte à plus d’un siècle.

Thoman a conclu avec une note sur les incendies de forêt, qui, selon lui, sont probablement terminés en Alaska maintenant, étant donné le début précoce de l’automne.

« La région de Nome pourrait voir de la fumée s’échapper des incendies en Sibérie… [mais] il a été relativement calme sur la Sibérie centrale en ce qui concerne les incendies de forêt cet été » – ce qui, encore une fois, est la raison pour laquelle les mentions médiatiques de cette région font défaut.

Les médias sont des chasseurs de chaleur.

Et les désinformateurs.

Ce sont des fraudes.

Pourtant, les masses crédules continuent de tomber dans le panneau.

Cependant, lorsque le sou tombera enfin , ce qui arrivera inévitablement, la désillusion et la confusion de masse qui suivront alors que le cadre sur lequel tant de gens ont construit leur réalité s’effondrera sous leurs yeux ébranlera les fondements de notre civilisation moderne.

Imaginez la méfiance et le chaos qui s’ensuivront alors que des décennies de mensonges préjudiciables seront révélés.

Beaucoup d’entre nous sont déjà là, bien sûr, mais imaginez la scène lorsque les 80 à 90% de coton restants seront allumés. Il apportera carnage et destruction, il verra un niveau de colère rarement vu dans l’histoire humaine.

De plus, cette colère sera également dirigée au bon endroit : contre « le système ».

C’est notre meilleur espoir de vaincre les élites.

Leur jour du jugement approche, et ils le savent.

Ils préparent la guerre.

Et nous aussi.


Record de frissons en août dans les Balkans

L’Antarctique plonge en dessous de -80C (-112F); 

De fortes neiges estivales frappent le Xinjiang, en Chine;

Le Texas bat des records de basse température, dont un de 1965

RECORD DE FRISSONS D’AOÛT DANS LES BALKANS

Alors que la moitié occidentale de l’Europe a connu un été chaud, c’est l’inverse qui s’est produit dans l’Est .

Poursuivant cette tendance, les Balkans et une grande partie de l’Europe centrale et orientale, ainsi que le sud de l’Italie, ont subi des conditions très fraîches et pluvieuses cette semaine.

Avec un maximum de seulement 15,3 °C (59,5 °C) mardi, la capitale slovaque de Bratislava – à titre d’exemple – a enregistré son plus haut niveau quotidien le plus bas au mois d’août depuis 2010.

Les gelées estivales balayent la Sibérie/l’Asie centrale ; La neige supplémentaire frappe l’Afrique du Sud ; Un record de froid balaie l’Australie et l’Amérique du Sud ; + L’Allemagne accordera la priorité aux trains à charbon par rapport aux services passagers

L’ANTARCTIQUE PLONGE EN DESSOUS DE -80C (-112F)

Le FROID féroce et véritablement historique qui a touché l’Antarctique au cours des dernières années devrait attirer davantage l’attention. Je ne suis pas naïf, je sais très bien pourquoi ce n’est pas le cas – et pour résumer brièvement cette « vérité qui dérange »…

Entre avril et septembre 2021, le pôle Sud a atteint en moyenne -61,1 C (-78 F) , ce qui en fait la période de six mois la plus froide de la région jamais enregistrée, brisant le précédent « hiver sans noyau » le plus froid jamais enregistré — le -60,6 C (-77 F) de 1976 ( minimum solaire du  cycle faible  20).

Il convient également de noter que les mois de juin, juillet, août et septembre (de 2021) ont tous affiché des valeurs moyennes inférieures à -60 ° C (-76 ° F) – un phénomène qui ne s’est produit qu’à trois reprises auparavant, en 1971, 1975 et 1978.

Toute l’année 2021 (pas seulement l’hiver) a également battu tous les records ; le pôle Sud était en moyenne de -50,5 ° C (59 ° F) , ce qui en fait l’année la plus froide du continent depuis 1987 (minimum solaire du cycle 21) et également la troisième plus froide jamais enregistrée dans des livres remontant à 1957.

La première moitié de 2022 a également poursuivi cette tendance au froid; le continent antarctique s’est maintenu en dessous de la base 1979-2000 (une moyenne utilisée par le Climate Institute de l’Université du Maine) TOUTE l’année, les mois les plus récents (juin et juillet) se terminant également bien en dessous de la norme multidécennale.

Et maintenant cette semaine , le plateau antarctique a plongé à -80.3C (-112.5F)-à la station italo-française de Concordia-liant la température la plus basse de l’année à l’ échelle mondiale qui a été fixée au même site le 8 juillet -le premier sous-marin de la planète -80C depuis 2019.

« Stefano Di Battista

Aujourd’hui à la station franco-italienne Concordia (3 233 m d’altitude) a été égalée la température annuelle la plus froide du monde (-80,3 °C), même valeur enregistrée le 8 juillet Le minimum mensuel absolu à cet endroit était de -84,7 °C le 13 août 2010. En Antarctique -88,3 °C à Vostok le 24 août 1960 https://t.co/PGps1HdECZ« 

Un Antarctique plus froid que d’habitude + un flux de courant-jet méridien faible et ondulé est une combinaison gênante.

Cet hiver, des vrilles de froid polaire sont régulièrement fouettées et envoyées s’écraser sur les masses terrestres de l’hémisphère sud.

Nous le voyons en Amérique du Sud, où l’Argentine souffre depuis des mois d’un froid et d’une neige record ; nous le voyons en Afrique australe – où le Lesotho, par exemple, connaît une neige historique dans la seule et unique station de ski de la région ; et peut-être le plus important, nous le voyons en Australie, un pays qui subit l’un de ses hivers les plus froids jamais enregistrés.

Vous trouverez ci-dessous les anomalies de température qui ont balayé le continent australien cette semaine , selon la dernière analyse GFS :

GFS 2m Anomalies de température (C) 23 août – 26 août [ tropicaltidbits.com ]

Alors que dans l’ensemble de l’hémisphère sud, les températures d’aujourd’hui, 24 août, devraient se maintenir à -0,4 °C sous la base de 1979-2000, selon le Climate Change Institute de l’Université du Maine :

Je ne doute pas que ce refroidissement à l’échelle de l’hémisphère soit lié à l’activité solaire historiquement faible que reçoit la Terre – la plus faible combinée en 200 ans ; mais l’éjection mésosphérique de Hunga Tonga-Hunga Ha’apai du 15 janvier, la plus haute éruption volcanique jamais enregistrée, joue également probablement un rôle :

L’Australie connaît-elle un « hiver volcanique » ?

DE FORTES NEIGES ESTIVALES FRAPPENT LE XINJIANG, EN CHINE

Le week-end dernier, une explosion soudaine et inattendue de neige abondante a frappé les régions montagneuses de la préfecture d’Altay, dans le nord-ouest de la Chine, envoyant le mercure s’écraser en dessous de zéro degré Celsius alors qu’il se déchirait.

Plus de 10 cm (4 pouces) de neige estivale ont été signalés samedi dans la préfecture du Xinjiang lors d’un événement rarement observé en été – et même au début de l’automne – selon les autorités météorologiques locales.

https://www.youtube.com/embed/Evgi2nYyZkc
https://www.youtube.com/embed/Tb9xFULjLls

LE TEXAS BAT PLUSIEURS RECORDS DE BASSE TEMPÉRATURE, DONT UN DE 1965

Cette semaine, les sommets diurnes à travers l’État américain du Texas ont connu des difficultés.

Lundi, un nouveau record low-max a été établi à Midland, selon le compte Twitter NWS de la ville (illustré ci-dessous).

À l’aéroport international de Midland, un maximum de seulement 79 F (26,1 C) a été atteint, une lecture qui a confortablement usurpé le précédent record de 81 F (27,2 C) établi en 1965 (minimum solaire du cycle 19).

« NWS Midland

Nous avons établi un record de froid pour la journée à Midland Intl. avec 79°F. Cela bat l’ancien record de 29 °C établi pour la dernière fois en 1965. Nous continuerons à profiter de températures inférieures à la moyenne au cours des prochains jours ! #txwx https://t.co/7V4taDGuWq« 

De même à Amarillo, le froid et les pluies qui l’accompagnent ont été considérés comme une sorte d’envoi de Dieu par les habitants.

« NWS Amarillo

À 11 h 30 HAC, Amarillo a une température actuelle de 64 °F. Une journée plutôt fraîche pour le mois d’août. En fait, le record de température « la plus froide » à cette date est de 71° en 2012. Si Amarillo n’atteint pas 71° pour une température élevée, nous pourrions battre ce record de quelques degrés. #phwx #TXwx »

De plus, les conditions hors saison de l’État ne se limitaient pas seulement à Midland et à Amarillo, car « Un petit goût d’automne » a saisi une grande partie du Texas Panhandle au cours de la première moitié de la semaine, selon NWS Amarillo sur Twitter :

« NWS Amarillo

Un petit avant-goût d’automne ce matin à travers le Texas Panhandle #phwx https://t.co/IfSdOGH7HV« 

Pour l’avenir, les premières «températures automnales» du centre-sud devraient persister, pour la plupart.

GFS 2m Anomalies de température (C) 21 août – 4 septembre [ tropicaltidbits.com ]

Cela pourrait être votre été terminé avec le Texas – il est temps de commencer à vous préparer pour cet hiver « froid »:

Islande plus froide que la moyenne ; Skier en Afrique australe ; Plus de neige en dessous ; + Farmers’ Almanac prévoit un hiver américain « record » et « enneigé »

Les  TEMPS FROID  reviennent, les latitudes moyennes se  REGELENT  en ligne avec  une activité solaire historiquement faible ,  des rayons cosmiques nucléant les nuages ??et un  courant-jet méridien  (parmi de nombreux autres forçages, y compris la libération imminente du  gyre de Beaufort ).

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L’étendue de la neige en Amérique du Sud atteint des sommets sans précédent – un précurseur de l’hiver à venir dans l’hémisphère nord 20 juillet 2022

Juillet en Antarctique a été un autre mois plus froid que la moyenne ; Record de frissons à Madagascar ; + La neige abondante ferme les routes néo-zélandaises 1 août 2022

– Source : Electroverse (Etats-Unis)




La France sous le véto des « princes » qui la pilotent

Georges Ibrahim Abdallah, otage des américano-sionistes.
La France sous le véto des « princes » qui la pilotent !

Par DJERRAD Amar

C’est ce qui se déroule en France ! Nous sommes à une époque où le puissant dicte sa loi dans ce qu’il croit être la jungle, où l’immoralité devient morale et vice-versa, où l’agresseur se dit victime, où les dérives de la raison font des droits des citoyens des faveurs, leurs devoirs de la soumission, le respect compris comme de la peur, la loi servant d’instrument pour subjuguer !

Plus on s’efforce de consoler nos sentiments avec l’idée que cela va changer, que les choses vont s’apaiser, plus les diables, s’imposant dirigeants du Monde, affinent leur délire ravageur ! Ils se croient tout permis, même l’absurdité.

Le monde est bâti sur les droits et les devoirs, la justice et l’humanité, selon des règles admises et convenues ; y déroger ne suscite que des antagonismes et des conflits.

Même cette France de De Gaule — avilie par des gouvernances proxy équivoques et antidémocratiques — n’est plus qu’une pâle République, décrépie, sans soubassement, sans attrait, sans aura, qui a perdu toute considération.

Quand un pays comme le Mali ose la chasser de ses terres (après l’y avoir invitée), tout en l’accusant de servir en armant les terrorismes qu’elle prétend venir combattre — en saisissant l’ONU —, c’est non seulement que le curseur de l’égard est au plus bas, mais c’est le comble de l’humiliation qui remet en cause tous ses fondements historiques ! Tout montre que les Maliens possèdent des preuves tangibles et irréfutables qui vont mettre les gouvernants français dans une éprouvante position. Dos au mur !

La France est devenue un pays franchouillard, souvent xénophobe, au même degré que les sionistes qui la dominent au sein même de ses propres Institutions. Elle n’agit, inévitablement, que dans les sens qui satisfont les USA et Israël. Ses lois sont érigées sur ce principe cardinal au risque d’être accusée « d’antisémite » ; un néologisme construit de manière délibérément ambiguë, érigé en loi imposée par les lobbys, qui permet de dompter les adversaires et de rendre silencieux le critique le plus patriote.

Comment un Israël, petit pays factice créé par l’occident de toute pièce, au sein d’un pays qui n’est pas le sien, arrive à dicter au monde des puissants ses desiderata et même à faire changer leurs lois ?! Comment depuis 1948, Israël qui spolie les terres palestiniennes, les bombarde, les assassine par milliers (vieillards, femmes et enfants), qui mène une guerre illégale de conquête, défiant les résolutions de l’ONU, et personne en Occident, en particulier la France, ne trouve rien à dire, que des sermons, sûrement « autorisés », sur le bout des lèvres ?

Que peut bien opposer cette France rendue impure face à une injustice des plus crasse, piétinant dans la crotte ses fondements moraux humanistes, face à ce prisonnier atypique qui purge la perpétuité et qui est à sa trente-huitième année (38) de détention ! Georges Ibrahim Abdallah est l’archétype du prisonnier rebelle, révolutionnaire et patriote à subir, en France, une injustice sans équivalent.

Condamné en 1984 à deux et plus tard à quatre années de prison pour détention d’armes, puis écope en 1987 de la réclusion à perpétuité pour complicité dans les assassinats à Paris d’un agent du Mossad israélien et d’un attaché militaire américain agent de la CIA, crimes qu’il a toujours niés. Libérable en 1999, il se voit refuser sa dizaine de demandes, sauf deux. Malgré ces deux avis favorables, la France laisse injustement dépérir dans ses prisons ce militant libanais, chantre de la cause palestinienne et ennemi acharné de l’impérialisme. Ces refus réitérés confirment que la justice française, loin d’être indépendante, se heurte au diktat américano-sioniste derrière cette décision illégale de priver de liberté le détenu le plus embarrassant.

Aucune des hautes personnalités politiques et judiciaires françaises (y compris le Président) ne s’est autorisée, jusque-là, à évoquer son cas et l’injustice dont il est victime, oubliant qu’« une injustice faite à un seul est une menace faite à tous » (Montesquieu). Aucun homme sensé et raisonnable ne peut assister sans réagir à une iniquité, sinon ce serait de l’aliénation mentale ! Abdallah est bien un « otage » détenu éternellement par la France, sans droit à sa liberté pourtant reconnu, afin de ne pas désobliger les tuteurs qui auraient certainement souhaité qu’il soit mort.

Il faut reconnaître toutefois que des milieux français patriotes s’évertuent depuis des années à rappeler son cas en osant interpeller leurs dirigeants sur cette grave injustice aberrante. À qui s’adressent-ils ? À une race plus préoccupée par leur « nouvel ordre mondial », leurs intérêts personnels, leur objectif de transhumaniser le monde suivant leurs règles dans un système unipolaire gouverné par eux. En fait, par les Anglo-saxons et les sionistes ; l’Europe, dont la France, n’étant qu’un faire-valoir !

Pauvre France ! Ses officiels et ses institutions supposées « indépendantes » sont incapables d’appliquer en toute souveraineté leurs propres lois sans un quitus des lobbys qui la dominent, en particulier sionistes et/ou américains, au risque de se voir mise au banc des renégats ! Leur liberté d’action est soumise au veto des « princes » qui la pilotent !

Avec toutes leurs compromissions dans des affaires douteuses, dans leurs mensonges et manipulations, dans leurs pratiques et méthodes les plus viles et dangereuses, dignes des bandits – qui viendraient d’un atavisme colonial pas si lointain – ces scélérats de dirigeants osent encore le culot, comme si de rien n’était, de donner des leçons sur les droits de l’homme et les libertés au reste de la planète en se considérant hautainement comme référence universelle en la matière, pendant que le peuple français subit la censure, le refoulement, la coercition, voire la répression !

L’affaire Georges Ibrahim Abdallah restera, malgré toutes les cachotteries et diversions, un caillou dans le soulier des dirigeants français. Même mort en prison, l’injustice dont il aura fait l’objet l’agrandira, stimulera ses partisans et soutiens en attendant que les auteurs paient leurs actes barbares tôt ou tard !




L’écume, la vague et la lame de fond. Dans quelle guerre sommes-nous ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
et Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Nous évoquons ici les phénomènes climatiques, comme les records de chaleur ou les intempéries catastrophiques (tornade, tsunami, feu, éboulement, etc.), qui seraient bien plus importants qu’il y a quelques dizaines d’années, et ce dû au seul réchauffement (ou variation) climatique. C’est du moins l’information que l’on nous donne.

Depuis dix ans environ, il n’est pas un feu de forêt, comme en Californie ou en Australie, qui ne soit une résultante du réchauffement climatique, ou un ouragan dévastateur que l’on affuble de la même cause. Tout semble dû au réchauffement ! Même en 2020 et 2021, les écologistes nous ont expliqué que le Covid-19 était un signe du réchauffement climatique ! Un article du 5 février 2021 dans Les Échos(([1] https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/covid-le-rechauffement-climatique-est-il-a-lorigine-du-coronavirus-1287950#:~:text=Une%20etude%20parue%20ce%20vendredi,est%20probablement%20pas%20le%20seul.)) titre :

« Covid : le réchauffement climatique est-il à l’origine du coronavirus ? Une étude parue ce vendredi 5 février avance que le réchauffement climatique pourrait avoir contribué au passage du coronavirus responsable de la Covid-19 de la chauve-souris à l’homme. »

Tout comme le CO2 est coupable de tous les maux (cf. chapitres 5 & 6), le réchauffement du climat est devenu en quelques années la cause universelle !

Le problème réside dans le fait que pour le grand public il est difficile de se faire une opinion juste de la chose, car il existe un véritable prisme médiatique. Ainsi, la moindre intempérie fait la Une de la presse, augmentant la sensation de croissance exponentielle des phénomènes climatiques graves, auxquels la cause du réchauffement climatique est appliquée à chaque fois. Il y a environ 400 catastrophes naturelles de grandes ampleurs, dans le monde, par an. Il y a 30 ans, ce chiffre était identique, mais, le journal télévisé n’en relatait que peu, aujourd’hui, à presque chaque édition du JT de 13 h ou de 20 h il est fait mention d’une de ces catastrophes… Dès lors, vue à hauteur d’Homme, la communication répétitive ainsi opérée modifie notre perception des choses, d’autant qu’il nous est matériellement impossible, à titre individuel, de comptabiliser les faits.

De plus, il est fréquent que les informations diffusées soient parcellaires, nous montrant que ce que l’on veut bien nous montrer, ou relevant de la désinformation en présentant les événements sous un certain angle…

Une preuve de ce type de détournement d’information peut être mise en exergue avec un article récent du journal Libération (repris par de nombreux autres titres). Ce journal publie un article le 27 juillet 2022(([2] https://www.liberation.fr/environnement/rechauffement-des-mers-les-coraux-portes-pales-20220727_2WMO3IFZSJEBDNADGBRBJQCJ5Y/)) dont le sujet est le réchauffement des mers, et l’impact sur les coraux. À la lecture de ce papier, nous apprenons que les barrières de corail meurent par milliers, la faute au réchauffement climatique. Et cette information vient conforter un discours ambiant depuis des années. Notre cerveau étant plus sensible, pour des raisons de survie, aux mauvaises nouvelles, cet article ne fait que valider une opinion que nous tenons pour factuelle, car rabâchée plusieurs centaines de fois par an. Vous-mêmes, cher lecteur, êtes probablement convaincus de cette fin inéluctable des coraux. Sauf qu’en réalité ce n’est pas le cas, du moins pas partout, en effet la plupart des grandes barrières voient une augmentation de leurs coraux ! Peu de temps après l’article de Libération, le 3 août 2022, l’Institut australien des sciences marine (AIMS), édite son rapport public annuel(([3] https://www.aims.gov.au/monitoring-great-barrier-reef/gbr-condition-summary-2021-22)), et nous apprend que : « le nord et le centre de la Grande Barrière de Corail ont enregistré leur plus grande couverture corallienne depuis 36 ans ». Cette étude porte sur l’analyse de 87 barrières. Et des analyses similaires sont aussi faites dans d’autres endroits du monde. En fait, de nombreuses barrières ont bien souffert suite à un réchauffement de la mer (le corail a tendance alors à blanchir puis à mourir), mais pas dû au réchauffement climatique, mais à un phénomène climatique bien connu El Niño qui a des cycles, et qui en 1998, 2002, 2016 et 2019 a été plus virulent. Passé ces épisodes ponctuels, comme la planète en connaît depuis son origine, les coraux reprennent le cours de leur vie, avec certes un délai pour se rétablir.

De la même façon, si je vous dis que les populations d’ours polaires sont en progression, cela va à l’encontre de ce que vous pensiez savoir faisant échos aux nombreux articles relatant le contraire : l’Homme détraque le climat avec pour conséquence la disparition des ours polaires ! Ours qui sont devenus, malgré eux, un emblème du climat : vous vous souvenez sans doute de la célèbre photo d’un ours polaire seul sur un morceau de banquise à la dérive, ou de celle présentant un ours rachitique qui soi-disant ne trouvait plus le moyen de se nourrir. Dans les deux cas, c’est le réchauffement climatique qui est incriminé. Sauf que ces deux photos sont des « fake » comme on dit dans la presse. Concernant la première il s’agit d’un photomontage (l’auteur expliquera qu’il voulait exprimer une idée, celle que les ours meurent à cause de nous)(([4] https://www.istockphoto.com/fr/photo/dernier-ours-polaire-gm135183496-4095333)). Quant à la seconde, elle n’a rien à voir avec le climat, puisqu’il s’agit d’un ours malade en fin de vie(([5] https://www.letemps.ch/no-section/lours-polaire-squelettique-cette-photo-faite-indigner-web))… Résultat, pour la majorité de nos contemporains, les ours polaires sont en voie de disparition… Et pourtant, les ours se portent très bien ! En 1970 ils étaient officiellement référencés entre 7 000 et 8 000 individus, en 2017 le chiffre était de 26 000, et en 2021 la barrière des 30 000 a été dépassée ! Avouez que cette information, dont la source est vérifiée, car établie par un rapport de Mme Crockford(([9] https://www.bretagne-economique.com/actualites/immobilier-breton-sur-le-littoral-le-prix-des-maisons-continue-de-grimper)), zoologiste à l’université de Victoria (Canada), qui est la spécialiste mondiale des ours polaires, change pas mal de choses quant à la vision de l’impact climatique sur ces animaux. Et aussi remet en question les flux médiatiques qui donnent un autre type d’information.

Le but est ici à chaque fois le même : jouer sur la charge émotionnelle du public.

À travers ces deux exemples, étendards écologistes, nous voyons la différence entre les discours médiatiques et politiques, et la réalité du terrain. Entre l’émotion et la réflexion. Au-delà des coraux et des ours, il nous est fait injonction plusieurs fois par jour d’avoir peur du réchauffement climatique cause de catastrophes naturelles dont l’augmentation est le signe du début de la fin du monde…

Alors, qu’en est-il réellement ?

Bien plus précis que les chiffres donnés par le GIEC ou encore par les nombreux articles de presse sur le sujet, il existe un indicateur qui constitue incontestablement le meilleur reflet de la réalité. Indicateur dont curieusement, ou pas, on ne vous parle jamais, les médias s’en faisant que très rarement l’écho. Et pour le trouver, il faut se tourner vers les assureurs !

En effet, ce sont les sociétés privées d’assurances qui disposent des meilleurs chiffres et projections concernant les phénomènes climatiques naturels et leurs conséquences financières. Les meilleurs data-analystes du monde, dont le rôle est d’estimer la probabilité d’un risque à venir, sont embauchés par les grands groupes d’assurances. Toute la réussite de ce marché, qui pèse des centaines de milliards de dollars, s’appuie sur sa capacité à estimer le plus justement possible les risques (qui sont donc par définition une projection potentielle). C’est une question de survie financière.

Et il s’avère que ces groupes éditent chaque année des rapports, qui sont publics…

Regardons une des plus grandes sociétés de ce secteur, le groupe britannique AON, qui est un assureur et un réassureur (il assure les assureurs), et qui dispose de bureaux dans plus de cent pays. Cette source est sans conteste possible la meilleure vision non partisane de ce qui se passe réellement sur notre planète.

Dans son rapport 2019(([6] https://static.climato-realistes.fr/2020/01/AON-natcat2020.pdf)) (cette tribune a été écrite à l’origine en 2020, le rapport 2021 qui donne les mêmes tendances est également disponible), AON analyse principalement : le nombre total d’événements ; La mortalité induite par ces événements ; l’activité cyclonique ; et les incendies. Or il s’avère que ce rapport, que je vous invite à lire, ne dénote aucune variation significative par rapport aux années précédentes.
Oui, vous avez bien lu. Ce très grand groupe international d’assurance, qui dispose des meilleures équipes en termes d’analyse du risque, qui investit en étude sur ce sujet des millions de dollars annuellement (soit bien plus que ne le fera jamais le GIEC), ne dénote aucune tendance manifeste à la hausse des catastrophes naturelles.

Ce rapport contient un graphique (page 13) qui donne une compilation du nombre de catastrophes pour les USA, l’Amérique du Sud, l’EMEA (Europe, Middle East & Africa) et l’APAC (Asia & Oceania), il en ressort les chiffres suivants :

en 2002 AON comptabilise 368 catastrophes naturelles,
en 2005 403,
en 2008 428,
en 2009 379,
en 2010 420,
en 2014 373,
en 2017 399
et en 2019 409.

Comme vous le voyez, depuis vingt ans, il n’y a pas de variation significative, la moyenne étant stable à environ 400.

La page 16 donne une analyse des phénomènes cycloniques mondiaux, sur la période 1990 à 2019. Et il s’avère que leur nombre a baissé ! Soit 58 en 1990, et 52 en 2019.

Le rapport 2019 du Global Warming Policy Foundation (que vous pouvez télécharger) fait un relevé des ouragans ayant frappé les USA depuis 1851, et arrive à la même conclusion : aucune augmentation.
À titre indicatif, le rapport du GWPF qui porte sur les divers sujets du climat, et pas seulement les cyclones, est introduit par : « 2019 a vu la poursuite de nombreuses tendances climatiques, la plupart peu alarmantes et même rassurantes. »

Concernant les incendies de forêt, une analyse des données satellitaires prouve une baisse de 25 % de la surface brûlée en 20 ans (Andela et al. juin 2017(([7] https://science.sciencemag.org/content/356/6345/1356))).

Concernant le risque d’inondation des côtes, et de façon plus empirique, vous noterez que les prix de l’immobilier pour les biens en front de mer des pays occidentaux n’ont pas baissé depuis plusieurs décennies, bien au contraire, et que les primes d’assurance n’ont pas augmenté (plus que l’inflation). Le magazine « Bretagne Économique » de nous apprendre que le prix de l’immobilier dans le Finistère a augmenté de 44% en 5 ans en ce qui concerne les biens sur la côte (4)… Or s’il existait un risque réel de montée des eaux sous un délai court, soit une ou deux générations, les prix des maisons avec vue sur la mer se seraient écroulés. Je vous invite à vous rendre sur les sites de vente immobilière en France, Italie, Espagne, Grèce, USA, Australie, vous verrez que les tarifs, comme en Bretagne, des biens en front de mer sont très élevés et augmentent chaque année. De la même façon, si un tel risque était manifeste, les groupes d’assurances l’auraient calculé et reporté dans leurs tarifs qui auraient explosé. Mais ce n’est pas le cas, en ce qui concerne les primes d’assurances, vérifiez donc auprès des professionnels du secteur, vous verrez qu’il n’existe aucune surprime pour un bien situé sur le trait de côte. D’ailleurs, selon les professionnels de ce secteur, s’il existait un risque réel de submersion des côtes à moyen terme, ils refuseraient tout simplement d’émettre des contrats pour assurer les biens en question, car le risque avéré serait trop important et donc l’activité d’assurance impossible à rentabiliser.

Dans la même veine, la plupart des États, dont la France, émettent des obligations (OAT obligations assimilables du Trésor), sur des durées qui vont de 2 à 50 ans(([8] https://www.aft.gouv.fr/fr/presentation-oat#:~:text=Pr%C3%A9sentation-,Les%20OAT,de%202%20%C3%A0%2050%20ans.)). Selon la logique du GIEC, des emprunts émis à plus de 20 ans (soit un peu avant 2050) ne devraient trouver aucun preneur, puisque le risque de faillite des États aux catastrophes annoncées est énorme, ou, à minima, les taux (qui est toujours indexé sur la durée et le risque) devraient être très importants. Or, ce n’est pas le cas ! non seulement des OAT à 30 ans ou 50 ans trouvent preneurs, 100 % des obligations sont très facilement vendus, mais en plus, les taux sont dans le marché sans aucune surprime. Là encore, pour nombre de spécialistes du risque, l’horizon n’est pas sombre…

On peut reprocher bien des choses au « marché », au système capitaliste, mais ce qui est certain c’est que ce système est très sensible aux risques et traduit directement dans la réalité du terrain d’éventuelles anticipations négatives. Idem en ce qui concerne les cotations de société, les opérateurs de marché (traders) savent parfaitement que les risques à venir sont en général compris dans les cours de bourse avant les événements…

À noter que concernant la montée des eaux, nous aborderons plus en détail ce phénomène sur la base de relevés des marégraphes au chapitre suivant (semaine prochaine).

En conclusion de cette rapide investigation, si vous voulez vraiment connaître l’état des catastrophes naturelles, mieux vaut se tourner vers les groupes d’assurances, les groupes immobiliers, et d’une façon générale le marché, que vers les batailles de chiffres issus des enquêtes médiatiques, ou encore de rapports scientifiques filtrés par le GIEC. Le marché paie « cash » une erreur d’anticipation de risque, et surtout il n’est pas dogmatique (pour le pire, mais aussi le meilleur). Soit il y a une augmentation des catastrophes et une projection dans le temps qui montre une probable continuité, soit ce n’est pas le cas. Et, pour les assureurs, pour le moment, et depuis au moins 50 ans, les données sont stables, aucune urgence à l’horizon.

Ce qui pour autant ne signifie pas que la situation sera identique ad vitam, si une aggravation systémique se fait jour, alors vous verrez vos primes d’assurances exploser, et votre magnifique maison avec vue sur mer valorisée à 1 € symbolique… D’ici là…

Quant aux records de chaleurs, plusieurs choses à savoir.

Il est fait régulièrement mention de records locaux dans différentes régions ou villes, ce qui ne présage pas de l’indice de température globale. Selon différents organismes officiels, dont Météo France, l’année 2019 a été mesurée comme la plus chaude enregistrée au niveau mondial depuis environ 50 ans, et bien entendu imputé au réchauffement climatique. Sauf que cette année a connu un phénomène naturel, El Niño. Certains chercheurs ont retraité les données en retirant l’effet El Niño(([10] https://www.climato-realistes.fr/el-nino-et-le-rechauffement-climatique-global/)) — ce qu’aurait dû faire le GIEC dans le cadre d’une démarche scientifique honnête —, et dès lors, vous obtenez un gradient de température tout à fait normal. Donc oui, 2019 a été une année chaude dans les faits (mais en réalité pas un record, car plus fraîche en moyenne que 2016), mais sans que le réchauffement climatique n’y soit pour grand-chose.

Et c’est ainsi que souvent les médias et certains scientifiques prétendent ne pas mentir. Le constat est juste, sa cause elle, bien plus discutable…

D’autre part, de 1995 à 2010 environ, la Température Moyenne Globale n’a enregistré aucune hausse significative (cf. Chapitre 5). Dis autrement, sur cette période de 15 ans, il n’y a pas de réchauffement (ce qui pour autant ne signifie pas qu’il n’y a pas de phénomène naturel de variation climatique). On notera que cette stabilité thermique continue dans la troposphère, à cette altitude, contrairement aux prévisions du GIEC, la température ne connaît aucune augmentation depuis 1995.

Enfin, un autre élément est apparu il y a peu, ce que l’on appelle « l’influence des îlots urbains ». Il s’avère qu’en 2020, différents organismes, non référencés par le Giec, comme l’Institut Heartland aux USA, ont mis à jour le fait qu’un nombre important de capteurs de température au sol était situé en zone urbaine ou périurbaine. Or les zones en question sont plus chaudes. De fait, la moyenne des relevés a une tendance à surévaluer les températures ainsi mesurées. Pour simplifier, disons que les relevés donnent une température moyenne en ville, qui n’est pas celle en campagne, et qui donc n’est pas le reflet de la moyenne de tout un territoire donné. Ainsi, quand une année est annoncée la plus chaude par exemple en France (selon les capteurs), dans la réalité la moyenne est plus basse. Ce biais de calcul devrait être corrigé depuis 2021, or ce n’est pas le cas.

Concernant les incidences humaines de ces variations : En 2003, la canicule a fait 19 000 morts en France, soit 0.03 % de la population. Bien entendu tout cela était la faute à l’Humanité polluante et au CO2. Sauf que la canicule (mesurée et notifiée…) la plus meurtrière en France a été celle de 1911 qui a duré 70 jours (du 11 juillet au 13 septembre), avec des journées à plus de 40 °C, un record absolu, et qui a fait 49 000 morts, soit rapportés à la population d’alors 0.13 %, quatre fois plus qu’en 2003 ! Et pourtant en 1911, même les climato-alarmistes ne peuvent accuser les Gaz à effet de serre anthropiques… Ajoutons à ces faits qu’il y a très probablement eu des épisodes encore plus chauds que 1911 dans notre Histoire, ne serait-ce que durant les deux Optimum romain et médiéval.

En 218 av. J.-C. quand Hannibal traverse les Alpes (guerre punique) il dispose dans son armée de 40 éléphants. Et cela impliquait alors plusieurs tonnes de végétaux par jour pour nourrir ces animaux, le tout au sommet des Alpes. Ce simple fait historique nous indique clairement qu’à ce moment, il y avait une végétation luxuriante dans les Alpes, donc une température bien plus élevée que celle qui y règne depuis plusieurs centaines d’années… Et pour autant nos ancêtres ne sont pas tous morts du réchauffement climatique. À la fin du Xe siècle, quand les Vikings s’installent au Groenland, ils lui donnent le nom de « terre verte », car c’est alors le cas. Et les fouilles archéologiques récentes ont mis à jour nombre de constructions traduisant une vie sédentaire d’agriculteur et d’éleveurs. Inutile de vous rappeler que de nos jours, il serait impossible d’y installer une colonie avec des activités agricoles.

De façon plus ponctuelle (donc qui ne donne pas une tendance climatique), sachez que la température la plus élevée dans le monde, depuis que l’on enregistre de façon fiable cette donnée, a été enregistrée en 1913 à 56.7°C aux USA. Ce record absolu est à ce jour non « battu », et, encore une fois, selon de nombreux spécialistes nos ancêtres depuis 3000 ans, ont nécessairement connu plus chaud. Pour mémoire, en 1913, le CO2 avait une concentration atmosphérique de 0.03%, contre 0.04% actuellement…

Il ne s’agit ici pas de nier le fait que nous avons actuellement une légère augmentation (+1°C, cf. chapitre 4) de la température moyenne globale sur presque 200 ans, mais il s’agit de les mettre en perspective les faits et de ne pas faire du catastrophisme là où il n’y en a pas. La variation thermique fait partie des éléments constitutifs de notre planète et de son climat, indépendamment du CO2 anthropique.

Ainsi, au regard des relevés mondiaux, les phénomènes de catastrophes naturelles, ou plus simplement les événements climatiques majeurs, ne sont pas en augmentation sensible, et ce depuis au moins plusieurs décennies. À ne pas confondre avec le coût financier desdites catastrophes, qui lui augmente, dû à l’augmentation de population et à l’installation de structures humaines dans des zones géographiques à risques. Concernant les températures, la variation actuelle est modérée, sans impact notoire, et déjà connu à de nombreuses reprises dans l’Histoire humaine.

La semaine prochaine nous nous attacherons à comparer les prévisions du GIEC faites il y a 20 ou 30 ans, sur lesquelles les politiques se sont appuyées pour modifier nos vies, et la réalité des mesures.





« Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire »

[Source : breizh-info.com]

Christian Bouchet : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire » [Interview] [MAJ : la réaction d’A. Douguine après le décès de sa fille]

La réaction d’Alexandre Douguine suite au décès de sa fille

Le père de la journaliste tuée Daria Douguine Aleksandr a réagi pour la première fois à la mort de sa fille et a remercié ceux qui ont transmis leurs condoléances.

Le fondateur de la chaîne Tv Tsargrad Konstantin Malofeev a publié le communiqué à la demande d’Alexandre Douguine lui même. Dans ce dernier il a expliqué que sa fille était « une magnifique jeune fille orthodoxe, patriote, correspondante de guerre, expert sur les grandes chaînes de TV, philosophe » et a remercié ceux qui ont exprimé leurs condoléances et leur soutien.

Alexandre Douguine a remarqué qu’elle n’avait jamais appelé à la guerre et à l’usage de la force, et affirmé qu’elle a été tuée par traîtrise, par derrière. Cependant cela ne le brisera ni lui même, ni le peuple russe qui souffre de ce meurtre.

« Ils voulaient briser notre volonté par la terreur sanglante contre les meilleurs et les plus fragiles d’entre nous. Mais ils n’y parviendront pas. Nos coeurs ne veulent pas la vengeance ou la punition – c’est trop mesquin, pas russe. Nous ne voulons que notre Victoire. Ma fille a donné sa vie sur son autel. Gagnez, s’il vous plaît ! », écrit Alexandre Douguine dans son communiqué.

Le père de Daria Douguine a aussi annoncé que la cérémonie d’adieux aura lieu ce 23 août à dix heures au centre de télécommunications Ostankino à Moscou.

La fille d’Alexandre Douguine, le géopoliticien dont les idées sont considérées comme étant influentes auprès du président russe Vladimir Poutine, a été assassinée à Moscou. Son père était visé par l’attentat et un concours de circonstances a fait qu’il a, pour sa part, échappé à celui-ci. Lionel Baland a interrogé, une nouvelle fois pour Breizh-info, l’éditeur français d’Alexandre Douguine et ami de ce dernier, Christian Bouchet.

Breizh-info.com : Daria Douguine a été tuée ce week-end. La connaissiez-vous ? 

Christian Bouchet : Oui, bien sûr. Je l’ai rencontrée à de nombreuses reprises, mais il y avait entre nous presque quarante ans d’écart, donc je n’ai jamais été proche d’elle.

C’était la fille d’un ami et je la considérais comme telle. Il y a une dizaine d’années, elle avait voulu faire un doctorat de philosophie en France, à Lyon, et je me souviens avoir contacté alors Bruno Gollnisch pour faciliter son intégration dans cette université. Finalement, cela ne s’était pas fait et elle était venue étudier, autant que je me souvienne, à Bordeaux.

Breizh-info.com : Quelles étaient les activités de Daria Douguine ? 

Christian Bouchet : Daria Douguine n’était pas la seule enfant d’Alexandre Douguine, mais elle était la seule de ceux-ci qui se soit engagée ostensiblement auprès de son père. François Bousquet a très bien défini qui elle était devenue en écrivant ceci : « Elle et lui [Alexandre Douguine], c’était un couple intellectuel, fusionnel. Les deux hémisphères d’un même cerveau. Quand on parlait à l’un, on entendait l’autre. »

Depuis son enfance, on la rencontrait dans toutes les manifestations eurasistes, mais, depuis quelques années on la voyait beaucoup dans les médias où elle s’exprimait avec brio et défendait une vue du monde traditionaliste – il est à cet égard signifiant qu’elle soit morte en revenant d’un festival dont le nom était Tradition – et des thèses géopolitiques et philosophiques favorables à un monde multipolaire.

Elle était l’auteur aussi de nombre de traductions du français en Russe pour les sites eurasistes et de multiples articles de doctrine sur ceux-ci.

Breizh-info.com : En quoi consistent les théories d’Alexandre Douguine ? 

Christian Bouchet : Alexandre Douguine est à la fois un traditionaliste, inspiré de René Guénon et de Julius Evola, et un géopoliticien héritier des penseurs russes eurasistes et nationaux-bolcheviques.

Dans ses livres, il propose un modèle de société profondément anti-libéral, respectant les identités et, donc, favorable à une construction impériale eurasienne, ce que moi, disciple de Jean Thiriart, que Douguine a rencontré et apprécié, j’appelle « La Plus grande Europe », celle qui va de Galway à Vladivostok.

Contrairement à ce que je peux lire ici et là, ce n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire. Il pense en termes d’Empire, pas de race, de nation ou d’ethnie.

Breizh-info.com : Pourquoi est-il devenu si influent ? 

Christian Bouchet : Est-il si influent que les médias occidentaux le disent ? Telle est la question.

Ces médias le présentent comme le « Raspoutine de Vladimir Poutine », comme le « cerveau de Poutine », etc. Or, en réalité, je crois bien qu’il n’a jamais rencontré le président Poutine et, il y a quelques années, il a perdu sa chaire à l’Université de Moscou car ses prises de position radicales gênaient le gouvernement Poutine alors favorable à la signature des accords de Minsk.

Contrairement à ce qui peut être écrit, il n’est pas celui qui murmure ses conseils à l’oreille de Vladimir Poutine. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il n’a pas d’influence, mais celle-ci s’exerce différemment : par ses livres, ses articles, ses conférences, ses interventions télévisées, ses prises de position sur la toile. Et cette influence est importante, même si elle est bien différente de celle qu’on nous présente. Si je peux faire une comparaison, il est plus proche, en Russie, du statut qu’a en France Bernard-Henri Levy que de celui qu’a pu avoir Jacques Attali avec François Mitterand.

[Voir aussi :
C’est Alexandre Soljenitsyne, et non Alexandre Douguine, qui est le « cerveau de Poutine »]

Par ailleurs, Alexandre est virtuellement à la tête de tout un réseau international qui fait qu’on le traduit et l’édite dans le monde entier et qu’il a des partisans dévoués aussi bien au Brésil qu’en Turquie, en Italie, en France, en Espagne, en Afrique, en Chine, aux États-Unis, etc. Son influence dépasse ainsi largement les frontières de la Russie. D’une certaine mesure, même si ses thèses sont hétérodoxes, il est un agent d’influence informel russe exerçant une influence mondiale, et cela n’est pas rien.

Vous me demandez pourquoi il a acquis cette influence, même si elle est bien différente de celle dont nous bassinent les médias ? Je serais bien en peine de vous répondre avec exactitude. Sans doute est-ce une question d’intelligence, de charisme ; sans doute aussi les solutions aux périls de notre temps qu’il nous propose sont-elles énoncées au bon moment et de la bonne manière ?

Breizh-info.com : Avez-vous une idée de qui en voulait à sa vie et pourquoi ? 

Christian Bouchet : On pense immédiatement aux services ukrainiens, mais ce peut être, aussi, n’importe quelle officine occidentale. Je crains qu’il ait été visé, et que sa fille soit morte, non pas pour ce qu’il était réellement, mais pour l’image que les médias occidentaux donnaient de lui.

Si vous lisez la presse écrite ou internétique occidentale aujourd’hui, qu’y apprenez-vous ? Que la fille d’un proche de Poutine est décédée dans un attentat qui visait son père. Quelle conclusion en tirez-vous ? Que c’est un coup d’éclat des services ukrainiens, que Poutine vient de subir un grave affront, que le FSB n’est pas capable de protéger les hiérarques du système russe, etc.

L’image médiatique de tout cela a plus d’importance que la réalité et je crois bien que c’est cet effet qui a été recherché.

Breizh-info.com : N’aurait-il pas dû être protégé par la police ? 

Christian Bouchet : Je ne sais absolument pas comment sont protégées les personnalités considérées comme potentiellement menacées en Russie. En tous les cas, il semble qu’il ne bénéficiait pas d’une protection particulière, ce qui va bien dans le sens de ce que je vous ai dit précédemment : ce n’était ni le cerveau ni le Raspoutine de Poutine car, dans ce cas, il aurait eu une protection. Les faits montrent qu’il aurait dû en avoir une. Il peut s’agir tout simplement d’une erreur d’appréciation du FSB qui a su, ces dernières semaines, déjouer plusieurs attentats à Moscou.

Breizh-info.com : Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les cercles du pouvoir à Moscou et sur l’action militaire russe en Ukraine ? 

 Christian Bouchet : Il est bien difficile d’en préjuger.  Ce qui est certain, c’est que la Russie et Vladimir Poutine viennent de subir un affront. Sans doute sera-t-il vengé d’une manière ou d’une autre.  Pour le reste, nous verrons à court et moyen terme ce qu’il en sera. Les fauteurs de guerre espèrent sans doute que cela contribuera à leurs desseins, espérons – c’est la seule chose que nous pouvons faire – que non.

Propos recueillis par Lionel Baland

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




L’OTAN est officieusement entrée en guerre contre la Russie

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guennadevitch Karpov

Les hypocrisies de l’OTAN qui d’une part depuis 6 mois fournit des armes à l’Ukraine contre la Russie, et d’autre part vient explicitement « d’autoriser l’Ukraine à utiliser ces armes contre la Crimée », touchent à leur fin puisque depuis quelques jours, même s’il n’y a pas eu de communiqué, des unités polonaises combattent en Ukraine contre les forces russes. Non pas « à distance » mais sur le terrain, avec des véhicules et des hommes.

C’est ce qu’a déclaré un député de la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, l’ancien Premier ministre de la République Populaire de Donetsk, Alexander Borodai. Selon lui, l’armée du personnel de Pologne prend une part active aux hostilités.

« Maintenant, dans la région de Kherson, nous sommes en guerre avec des unités régulières de l’armée polonaise. Officiellement, ce n’est pas annoncé, mais nous sommes en fait en guerre avec l’OTAN, puisque la Pologne est membre de l’alliance », a résumé le politicien.

On comprend le silence officiel à ce sujet puisque les pays européens sont en pleine crise économique et leurs populations auront à choisir entre se nourrir et se chauffer dans les semaines qui viennent.

Malgré celà dans les milieux militaires les choses sont claires. Un officier en France, sympathisant de la cause Russe, m’a informé que l’Etat-Major a ordonné à l’encadrement (aux officiers donc) de se tenir prêts à partir « défendre l’Europe contre la Russie » (je cite).

En Grande-Bretagne, c’est moins discret puisque les medias l’annoncent: Selon l’édition britannique du Mirror, on a dit aux soldats de se préparer à la guerre contre la Russie en Ukraine et de préparer leurs proches – faisant référence à l’adjudant Paul Carney et au général Richard Dannat.

« Les soldats doivent préparer leurs familles à la possibilité d’être envoyés en Ukraine pour combattre la Russie dans une guerre qui dure depuis six mois. »

Angleterre et France sont les 2 pays les plus hystériques mais d’autres ne se font pas prier pour suivre. La Pologne donc, en douce, est entrée en Ukraine. Son but n’est pas tant d’aider l’Ukraine mais de lui piquer ses territoires du Nord! Les Pays Baltes, eux, amassent du matériel militaire américain et serviront de plateforme de stockage. Dans le même temps ils donnent libre cours à leur anti-russisme primaire en allant jusqu’à demonter les monuments commémorant la victoire de la Seconde Guerre Mondiale. Rien d’étonnant dans ces pays où le nazisme est glorifié lors de parades régulières à la mémoire du régime d’Hitler.

Cette extension du conflit est nécessaire aux occidentaux car ils comprennent que le sort de l’Ukraine est déjà règlé et que leurs livraisons d’armes ne font que retarder la chute de Zelenski. Il faut donc aller plus loin et le seul moyen est d’envoyer des soldats. C’est donc ce qu’ils ont commencé à faire par les polonais, le reste suivra petit à petit.

Un « coup d’éclat » pourrait servir de prétexte à l’intervention officielle de l’OTAN, comme par exemple l’explosion de la centrale nucléaire de Zaporozhe, bombardée en quasi-permanence par les ukrainiens. La Russie, qui contrôle la centrale, pourrait d’ailleurs décider de la débrancher par sécurité, coupant de facto l’électricité à une grande partie de l’Ukraine.

PS. Je vous encourage vivement à suivre ma chaine Télégram qui donne des informations en temps réel sur l’évolution de la situation. Il y aura prochainement un nouvel appel pour celles et ceux qui veulent aider la Russie. Cliquez sur la bannière pour rejoindre la chaine!

Un ami officier supérieur Russe me disait ce matin « Tu vois, ils interdisent l’entree des Russes en Europe maintenant, nous allons voir s’ils pourront interdire l’entree de nos chars« .

A travers cette boutade, il montre que nous sommes parfaitement prêts à répondre aux menaces étrangeres, sur leurs propres territoires. D’ailleurs il est clair pour beaucoup d’entre nous que cette issue était prévisible depuis plusieurs années, et ce bien avant le lancement de l’opération spéciale en Ukraine: Les provocations permanentes des européens et américains, le mépris permanent affiché à notre encontre, le soutien ouvertement apporté aux forces d’opposition « non-systémiques » (mouvements révolutionnaires), les tentatives d’opérer des « révolutions de couleur » à nos frontières voire chez nous, et bien sûr la multiplication des bases militaires à nos frontieres, montraient bien qu’il y allait avoir un moment ou nous ne pourrions plus rester sans réagir.

Ce fut le lancement de l’opération militaire en Ukraine, prélude à une guerre globale contre les pays occidentaux. Nous nous y sommes préparés depuis des années, nous y sommes aujourd’hui prêts.

Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru