L’Art de la guerre — Ukraine : c’est l’OTAN qui a lancé l’attaque il y a huit ans

[Source : ilmanifesto.it]

Par Manlio Dinucci

La commissaire Ursula von der Leyen a annoncé que l’UE met au ban l’agence de presse russe Sputnik et la chaîne Russia Today afin qu’« elles ne puissent plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine avec leur désinformation toxique en Europe ». L’UE instaure ainsi officiellement l’orwellien Ministère de la Vérité, qui en effaçant la mémoire réécrit l’histoire. On met hors la loi quiconque ne répète pas la Vérité transmise par la Voix de l’Amérique, agence officielle du gouvernement USA, qui accuse la Russie d’« horrible attaque complètement injustifiée et non provoquée contre l’Ukraine ». Me mettant hors la loi, je rapporte ici en extrême synthèse l’histoire des trente dernières années effacée de la mémoire.

En 1991, tandis que se terminait la guerre froide avec la dissolution du Pacte de Varsovie et de l’Union Soviétique même, les États-Unis déchaînaient dans le Golfe la première guerre de l’après-guerre froide, en annonçant au monde qu’« il n’existe aucun substitut au leadership des États-Unis, restés seul État avec une force et une influence mondiales ». Trois années plus tard, en 1994, l’OTAN sous commandement USA effectuait en Bosnie sa première action directe de guerre et en 1999 attaquait la Yougoslavie : pendant 78 jours, décollant surtout des bases italiennes, 1 100 avions effectuaient 38 000 sorties, larguant 23 000 bombes et missiles qui détruisaient en Serbie ponts et industries, en provoquant des victimes surtout chez les civils.

Tandis qu’elle démolissait avec la guerre la Yougoslavie, l’OTAN, trahissant la promesse faite à la Russie de « ne pas s’étendre d’un pouce à l’Est », commençait son expansion vers l’Est, de plus en plus près de la Russie, qui allait l’amener en vingt ans à s’étendre de 16 à 30 membres, en incorporant des pays de l’ex-Pacte de Varsovie, de l’ex-URSS et de l’ex-Yougoslavie, et en se préparant à inclure officiellement même l’Ukraine, la Géorgie et la Bosnie-Herzégovine, de fait déjà dans l’OTAN (il manifesto, L’expansionnisme OTAN en Europe — ou : Ce qu’est l’élargissement de l’OTAN vers l’Est et pourquoi il est dangereux, 22 février 2022). Passant de guerre en guerre, USA et OTAN attaquaient et envahissaient l’Afghanistan en 2001 et l’Irak en 2003, démolissaient par la guerre l’État libyen en 2011 et commençaient par l’intermédiaire de l’ISIS la même opération en Syrie, en partie bloquée quatre ans après par l’intervention russe. Rien qu’en Irak, les deux guerres et l’embargo tuaient directement environ 2 millions de personnes, dont un demi-million d’enfants.

En février 2014 l’OTAN, qui depuis 1991 s’était emparée de postes clés en Ukraine, effectuait par l’intermédiaire de formations néo-nazies entraînées et armées à cet effet, le coup d’État qui renversait le président ukrainien régulièrement élu. Ce coup était orchestré sur la base d’une stratégie précise : attaquer les populations russes d’Ukraine pour provoquer la riposte de la Russie et ouvrir ainsi une profonde fracture en Europe. Quand les Russes de Crimée décidaient par référendum de rentrer dans la Russie dont ils faisaient auparavant partie, et les Russes du Donbass (bombardés même au phosphore blanc par Kiev) se retranchaient dans les deux républiques, commençait contre la Russie l’escalade guerrière de l’OTAN. Elle était soutenue par l’UE, dans laquelle 21 des 27 pays membres appartiennent à l’OTAN sous commandement USA.

Dans ces huit années, des forces et bases USA-OTAN avec capacité d’attaque nucléaire ont été déployées en Europe, encore plus adossées à la Russie, en ignorant les avertissements répétés de Moscou. Le 15 décembre 2021 la Fédération Russe a consigné aux États-Unis d’Amérique un projet articulé de Traité pour désamorcer cette situation explosive (il manifesto, « Manœuvre agressive »russe : Moscou propose la paix, 21 décembre 2021). Non seulement le projet aussi a été repoussé mais, en même temps, a commencé le déploiement de forces ukrainiennes, de fait sous commandement USA-OTAN, pour une attaque à vaste échelle contre les Russes du Donbass. D’où la décision de Moscou de stopper l’escalade agressive USA-OTAN avec l’opération militaire en Ukraine.

Manifester contre la guerre en effaçant l’histoire, signifie contribuer consciemment ou non à la frénétique campagne USA-OTAN-Ue qui marque la Russie comme ennemi dangereux, et qui casse l’Europe pour des desseins impériaux de pouvoir, en nous entraînant à la catastrophe.

Édition de mardi 1er mars 2022 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/ucraina-lattacco-lo-lancio-la-nato-otto-anni-fa/

Traduit de l’italien par M-A P




Thierry Meyssan à propos des bataillons nazis ukrainiens

[Source : voltairenet.org]

[Photo : bataillon néo-nazi Azov, en Ukraine]




Biden au secours des minorités mouxicaines ! Ou quand les USA éloignent l’agresseur et la menace rouge !

Par Alain Tortosa

(Fiction comme il se doit….)

Ce n’est une surprise pour personne, le président Biden l’avait annoncé depuis des mois et il est enfin passé à l’acte.

Les premières frappes aériennes américaines ont débuté sur des bases stratégiques mouxicaines.

Un peu de géopolitique…

Personne n’ignore que le Mouxique est coupé en deux avec les États du nord, pro-liberté, anglophones et anglophiles…

Et au sud tous les États, avec la vermine communiste, qui ne cessent de harceler les minorités du Nord.

Pour ceux qui l’ignorent, les États du sud se livrent à une guerre contre le nord depuis 2014, et ce dans l’indifférence générale des États occidentaux.

Même si ce terme est exagéré, les nordistes n’hésitent pas à parler de génocide !

Usant de leur droit à l’autodétermination, ils ont décidé par référendum de devenir indépendants avec l’espoir de rejoindre les USA avec qui ils partagent la langue, mais aussi les belles valeurs.

À noter que les soviétiques ont placé à la tête du gouvernement mouxicain un pantin, ancien acteur, qui n’hésitait pas à jouer du piano avec son pénis pour distraire ses concitoyens (Si, si).

(PS Je vous rappelle que vous lisez une « fiction »)

Et ce n’est pas tout !

Le Mouxique (les États du sud) ne rêve que de rejoindre le bloc de l’Est afin de faire partie de l’horrible Fédération de Russie.

Ceci n’est pas de nature à rassurer les USA qui voient cette implantation russe comme une menace directe.

Précisons que les Russes n’ont pas hésité à armer des milices nazies, bien évidemment racistes, afin de lutter contre les pauvres Mouxicains du Nord qu’ils considèrent comme des sous-hommes.

Vous pouvez bien évidemment faire des recherches sur Internet afin de vérifier que mes dires sont exacts. En leur temps des journaux comme le Figaro en ont parlé.

Tout ceci ne serait qu’anecdote si les communistes n’avaient décidé d’implanter des bases de missiles russes au Mouxique à quelques dizaines de kilomètres des USA !

Biden et son gouvernement avaient alerté la communauté internationale depuis des mois (des années) en disant que ces provocations étaient de nature à déstabiliser l’équilibre géopolitique du monde et menaçaient directement la sécurité des USA.

Le Président américain a posté des troupes à la frontière mouxicaine dans un premier temps afin de faire comprendre au monde et aux Mouxicains que leur comportement était inacceptable.

Et ce dans l’indifférence totale des Mouxicains, mais aussi de la Fédération de Russie qui clamaient que le Mouxique est un pays libre et qu’il a le droit de faire alliance avec qui il veut, y compris l’alliance soviétique.

Trop c’est trop et c’est ainsi que Biden a donné l’ordre de frappes aériennes sur les défenses stratégiques du Mouxique !

Il a aussi apporté un soutien terrestre aux États du nord autoproclamés indépendants et sous le joug du tyran mouxicain et de ses milices nazies…

Bien que l’action fut illégale du point de vue du droit international, cette même communauté internationale a réagi extrêmement positivement à l’action américaine indiquant que cela relevait de la simple autodéfense.

Menacer la sécurité des populations américaines par des missiles russes sur le sol mouxicain est une provocation totalement inacceptable, vous en conviendrez par ailleurs.

Et pourtant il y a déjà eu des précédents comme vous le savez, avec l’affaire des missiles russes installés à Cuba par l’Union Soviétique, qui avait valu une riposte américaine justifiée et une menace de guerre nucléaire.

Et nous en sommes encore là aujourd’hui…

C’est ainsi que Biden, excédé, brandit la menace nucléaire si les Russes ne renoncent pas officiellement à leur plan machiavélique et faire entrer le Mouxique dans la Fédération de Russie.

Biden ne veut qu’une chose, faire du Mouxique du Sud un pays neutre afin de garantir la sécurité des USA.

Encore une fois, force est de constater que la communauté internationale approuve totalement la position de Biden malgré son illégalité théorique.

Pour riposter, la Fédération de Russie a décidé de mettre en place des sanctions économiques contre les USA suite à leur attaque sur le Mouxique.

Ceux-ci étant une puissance nucléaire, il serait déraisonnable pour les Russes d’entrer dans un conflit direct entre les deux superpuissances.

Afin de faire cesser la propagande américaine, les Russes ont décidé de faire interdire CNN et toutes les chaînes d’informations américaines sur le sol russe afin leur population ne subisse pas cette propagande de l’agresseur et ainsi éviter toute manipulation du peuple.

Le Mouxique (du sud) quant à lui a, je pense, compris que les Russes se sont bien foutus de sa gueule en leur faisant des promesses qu’ils ne pouvaient pas tenir sans risquer de fâcher fortement les USA et risquer une escalade nucléaire.

Il dit encore espérer pouvoir intégrer la Fédération de Russie par une procédure accélérée, mais il est peu probable que la Fédération prenne ce risque inconsidéré face à l’agresseur américain.

Ne reste donc que les sanctions économiques contre les USA et un soutien logistique de façade qui n’est que de nature à entretenir une situation périlleuse dans une poudrière.

Qui peut croire que le Mouxique pourrait sortir vainqueur militairement face à l’armée américaine ?

C’est ridicule… et pourtant la propagande soviétique ne se prive pas de le laisser croire.

Fait pour le moins historique, les Russes ont décidé de livrer des armes de guerre à un pays déjà en guerre, ce qui ne devrait pas être de nature à calmer le jeu. Et ce au risque de voir une escalade de l’attaque américaine.

Soit la situation stagne dans le sang pendant des années avec les États du nord armés par les USA et les États du sud armés par la Russie, soit les USA frappent un grand coup et le Mouxique n’aura d’alternative que de se rendre, de négocier et d’accéder aux demandes légitimes américaines.

Quant aux sanctions économiques édictées par la Russie contre « l’agresseur » américain, les USA s’y sont préparés bien avant leur attaque et ne manqueront pas de rétorquer par leurs propres sanctions économiques.

Une grosse erreur stratégique serait de précipiter les USA isolés économiquement dans les bras des Chinois qui pourraient ainsi faire une alliance durable au détriment de la Fédération de Russie.

Au final et comme d’habitude, ce sera les peuples qui paieront la facture et les maîtres du monde qui seront encore plus riches.

Mais que pouvaient faire les USA qui, rappelons-le, ont alerté la communauté internationale depuis des années.

Rester spectateurs de l’avancée russe et de l’implantation de missiles à leur frontière ?

Les USA n’avaient donc de choix que de mettre le holà à cette situation, stoppant les Russes dans leur entreprise criminelle et protégeant les populations du nord du Mouxique.

Encore une fois l’attaque américaine n’est sans doute pas légale au regard du droit international en attaquant le Mouxique mais totalement légitime.

Tout ceci n’est que fiction… à moins que vous n’inversiez les noms des belligérants et que vous situiez la scène dans un autre pays que le Mouxique(([1] Je présente mes excuses aux Mouxicains J’ai choisi le Mouxique uniquement en raison de sa frontière commune avec les USA.)) et pourquoi pas en Ukraine ?!

Mêmes faits rapportés, même situation, mais pas même droit ?

À méditer…

Merci

Alain Tortosa

28 février 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220228-et-si-le-mouxique-menacait-les-USA.pdf




Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream

[Compilation par Nicole]

Plusieurs exemples flagrants

Dans la vidéo suivante en Allemand, il suffit de comparer les dates. Dans la première séquence, en haut, le média mainstream Bild prétend que l’énorme explosion observée a été filmée le 24 février 2022 en Ukraine, alors que la séquence du bas montre que cela provient en fait d’une explosion en Chine en 2015 à Tianjin.

Dans la séquence des parachutes, il ne s’agit pas non plus de quelque chose filmé en Ukraine le 24 février 2022, mais filmé à Rostov en Russie en 2014 !



Il est également possible que l’information sur l’île aux Serpents soit fausse :

Pendant ce temps

Pour faciliter les choses, l’Union européenne veut interdire RT et Sputnik, médias russes :

Pourtant, voici quelques faits concernant l’Ukraine

https://twitter.com/daryl888/status/1498095308718366720?s=11

Avant d’être président de l’Ukraine, Zelensky jouait du piano avec son pénis et dansait en talons aiguilles

Les gens ne le savent pas, mais le président de l’Ukraine a un autre talent que celui de vassal des Etats-Unis. Il sait jouer l’hymne national de son pays au piano et avec son pénis. C’est dire la considération qu’il a pour l’Ukraine. Quant à sa prestation tout de noir dévêtu sur ses talons aiguilles, elle n’aurait pas déparé la fête de la musique de notre président LGBT le 24 juin 2018.

https://www.youtube.com/embed/kgOSrw9Q8rc

https://twitter.com/ElleAilo/status/1498043757387825155



Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence. Mise à jour

[Source : anguillesousroche.com]

[Note de Joseph : d’autres sources, pas toujours fiables, ont également mentionné cela, mais les médias mainstream vont certainement crier « fake news », sachant que l’information est difficilement prouvable.]

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son armée de rechercher et de détruire les laboratoires biologiques de l’État profond des États-Unis, qui mènent des recherches top secrètes sur les zoonoses et les maladies infectieuses dans des dizaines de sites en Ukraine.

Ces derniers jours, des laboratoires d’armes biologiques situés dans des villes ukrainiennes telles que Kharkiv, Louhansk, Dnipropetrovsk et la capitale Kiev, entre autres, ont été pris pour cible par les troupes russes opérant sous les ordres directs de Poutine.

[Mise à jour :
Voir aussi
https://lesmoutonsenrages.fr/2022/02/27/une-operation-militaire-russe-a-empeche-le-lancement-de-bio-laboratoires-americains-en-ukraine-kiev-cache-des-preuves/
et :
https://aphadolie.com/2022/02/27/les-laboratoires-biologiques-americains-en-ukraine-sont-ils-lune-des-raisons-de-linvasion-russe-decouvrez-comment-le-gouvernement-russe-a-tire-la-sonnette-dalarme-sur-les-armes-biologiq/]

Pendant ce temps, l’ambassade américaine en Ukraine a été surprise en train d’effacer les preuves de l’existence de biolabs en Ukraine, tandis que les médias grand public et les vérificateurs de faits ont commencé à dire aux masses que les biolabs n’existent pas.

Le président ukrainien Volodmyr Zelensky a déclaré vendredi que les forces russes tiraient sur des « installations militaires », laissant les analystes spéculer que ce terme pourrait inclure les biolabs installés et exploités par les États-Unis.

Selon des documents du gouvernement américain, les États-Unis disposent de plusieurs biolabs en Ukraine. Dans le style typique du Pentagone, ces biolabs sont commercialisés en tant que « défense ».

La Russie avertit depuis des mois les États-Unis de cesser d’exploiter des biolabs dangereux à leur porte. Les médias grand public n’abordent pas le sujet aujourd’hui, mais ils ont couvert l’information par le passé.

Il y a quatre mois, la Russie et la Chine ont demandé à l’ONU que les États-Unis soient « contrôlés et limités » dans leurs capacités biologiques.

La Russie et la Chine accusaient les États-Unis d’être responsables de l’épidémie de Covid-19 et craignaient que les États-Unis ne disposent d’autres armes biologiques qu’ils pourraient lâcher sur le monde.

Quel est le rapport avec l’Ukraine ?

Poutine a admis qu’il était engagé dans une « opération militaire spéciale » visant à démilitariser l’Ukraine. Les analystes traditionnels ne comprennent pas la portée possible de cette déclaration.

Pendant ce temps, l’ambassade des États-Unis en Ukraine vient d’être prise en flagrant délit de tentative d’effacer les preuves de l’existence de laboratoires d’armes biologiques exploités par le gouvernement américain sur le sol ukrainien.

Comme nous l’avons signalé précédemment, au cours des dernières 24 heures, l’ambassade des États-Unis a supprimé tous les fichiers PDF du site Web de l’ambassade : 
https://ua.usembassy.gov/embassy/kyiv/sections-offices/defense-threat-reduction-office/biological-threat-reduction-program/.

Cependant, les fins limiers de l’Internet ont archivé l’information avant qu’elle ne soit oubliée à jamais.

Voici la liste complète des biolabs :

https://web.archive.org/web/20170130193016/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-kharkiv-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20210511164310/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-luhansk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170221125752/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20210506053014/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-vinnitsa-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170221125752/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170207122550/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-kherson-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170223011502/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-ternopil-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170208032526/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-zakarpatska-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170208032526/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-zakarpatska-fact-sheet-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170202040923/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-lviv-dl-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170201004446/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-lviv-rdvl-eng.pdf

https://web.archive.org/web/20161230143004/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-eidss.pdf

https://web.archive.org/web/20210506212717/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-pathogen-asset-control.pdf

https://web.archive.org/web/20170207153023/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/dtro-dnipropetrovsk-rdvl_eng.pdf

https://web.archive.org/web/20170211022339/https://photos.state.gov/libraries/ukraine/895/pdf/kiev-ivm-fact-sheet-eng.pdf

Les responsables américains se sont démenés pour tenter d’expliquer l’existence des laboratoires biologiques. Robert Pope, le directeur du Cooperative Threat Reduction Program, un programme du ministère de la Défense vieux de 30 ans, a admis que les laboratoires pouvaient libérer des « pathogènes dangereux ».

[D’après] un fonctionnaire américain : l’invasion de l’Ukraine par les Russes risque de libérer de dangereux agents pathogènes.

Dans la vidéo suivante, ils accusent également de manière préventive la Russie de diffuser de la « propagande » sur le véritable objectif des laboratoires biologiques gérés par les États-Unis en Ukraine.

Regardez :

Lire aussi : L’ambassade des États-Unis supprime discrètement tous les documents relatifs au laboratoire d’armes biologiques de l’Ukraine – Blackout médiatique




Ukraine : la fuite en avant de la Secte néo-nazie dominant l’Occident

Par Lucien SA Oulahbib

Au lieu de s’en tenir aux faits — Ce qui s’est passé réellement dans le Donbass depuis huit ans (les bombardements incessants et les actions de forces paramilitaires), sans parler de la violation des Accords de Minsk 2 par le clan au pouvoir à Kiev (mis en place sous Obama…) — et qu’il s’agisse de Biden (empêtré par diverses « affaires »), Johnson (idem : il est toujours sur la sellette suite à ses transgressions festives lors des confinements), Macron (une élection en vue…), mais encore également des seconds couteaux comme Bourlanges (sur Europe 1), tous, au lieu de soutenir l’offre de négociations (demandée par le président ukrainien, puis repoussée par Biden) mettent de l’huile sur le feu en voulant traiter la Russie en « paria » à l’identique de ce qu’ils font au fond pour les personnes non injectées…

Car au-delà des spécificités, il s’agit de la même rengaine, la même haine aigrie et méprisante envieuse de personnages qui voient la Russie et d’autres encore s’échapper de leurs griffes de papier (mais avec des dents atomiques aurait répondu Khrouchtchev à cette formule de Mao…). Ceux-ci veulent labourer frénétiquement les chairs et les âmes qui refusent leur modèle cybernétique, et veulent modeler, moduler de plus en plus les êtres singuliers (et nations) en « particules alimentaires », zombis branchés sur Métaverse et Netflix, voguant d’injection en injection (une fournée nouvelle achetée pour mai en France) pour les rendre dépendants médicalement. Ils veulent les transformer en nouveaux terreaux affairistes, scellant l’alliance objective entre Big Pharma, Big Tech et la Technostructure globale, le tout formant cette Secte hygiéniste, scientiste, affairiste avec le néonazisme comme cosmologie totale : création d’une race de Trans dont la démesure veut agir non seulement sur les corps, mais aussi le climat, en attendant de le faire sur l’univers (comme le réclamait l’une de leur pythie : Blanchot…).

Comment se fait-il que cette irrationalité « marche », que les médias, les grandes instances académiques et institutionnelles courent même, et ce non seulement sur cette question locale, mais aussi sur le sanitaire, le climat, la mondialisation « heureuse » ? À cela, peut-être deux réponses :

– d’une part, la séduction liée à la puissance de la Technique depuis deux siècles (bien analysée par Baudrillard) qui fait croire que cette dernière aurait réponse à tout, y compris résoudre pour de bon la souffrance dite existentielle à coup de pilules miracles (voir la baisse de l’espérance de vie aux USA chez les jeunes générations — Raoult en parle dans sa vidéo du 22 février 2022) ; d’où l’acceptation du discours scientiste prétentieux autour des virus et du climat, pensant qu’il serait possible d’éradiquer et de réduire sans se rendre compte qu’il s’agit surtout de syndémie et d’explosion de mégapoles qui ont créé des systèmes de saturation cependant de plus en plus régulés par les médecines alternatives et la réduction de la pollution (les moteurs thermiques d’aujourd’hui sont 98 % plus « propres »).

– D’autre part, l’intimidation liée au discours d’autorité qui fait que par exemple le journaliste en « questionnement » (alors que c’est son job) se verra rabroué par le cercle de référence supérieur (son chef, le relais intellectuel d’une revue jugée compétente, elle-même liée à d’autres cercles dits « académiques »), eux-mêmes filtrés aujourd’hui par tous les circuits de communication qui sont chargés autour des Pouvoirs de faire circuler l’électricité symbolique et d’en disjoncter les cercles « disruptifs » qui iraient à l’encontre du discours faisant office de perception nécessaire et suffisante.

Séduction et intimidation donc, ou les deux mamelles libidinales du syndrome de Stockholm où l’on voit la victime prendre le parti de son bourreau y compris jusqu’à le désirer physiquement tant, à force, la puissance brute fascine et donne envie de s’y soumettre ne serait-ce pour être reconnu, être au moins quelque chose plutôt que rien…

D’où la servilité de toutes ces jeunes générations fascinées, tels des lapins pris dans les phares, et s’en allant défendre bec et ongles une Secte qui les manipule pourtant jusqu’à leur faire prendre des vessies pour des lanternes : une femme est un homme en devenir (ou l’inverse) ; un enfant, un adulte en puissance ; la liberté serait la servitude (celle de « contaminer autrui » alors que l’injection s’est avérée contaminante…) ; et la paix serait la guerre continuée par d’autres moyens.

Dans cette inversion de plus en plus totale des perceptions. L’irrationalité devient antirationnelle et donc totalitaire au sens de ne plus accepter aucun débat, dialogue, discussion, car se poser une question serait déjà pour « eux » (les membres de cette Secte) devenir complotiste conspirationniste. Bref, nous nageons de plus en plus dans leur paranoïa, celle-là même qui déclenche la guerre, la vraie.

Comment s’en débarrasser ? En coupant leurs cordons toxiques. Lesquels ?…

Bonne question…

[Note de Joseph : une réponse plausible, même si elle sera souvent jugée irrationnelle ou délirante, se trouve sans doute plus facilement dans l’occultisme, l’ésotérisme ou même les religions, voire dans l’ufologie. Ces cordons y sont considérés comme l’influence directe ou la possession par des entités dites « satanistes », alors que les ufologues modernes parleraient plutôt de manipulation « reptilienne » ou « draconique » de la part de races non humaines. De telles influences, si elles existent bien, sont similaires à des mécanismes hypnotiques et la victime ne peut en sortir que par le biais d’un contre-hypnotiseur capable de déprogrammer l’individu en lui offrant par exemple un message plus fort apte à effacer le premier, ou bien lorsqu’elle vit un choc salutaire suffisant pour qu’elle se réveille d’elle-même, mais cette alternative entraînera probablement des séquelles psychologiques ou traumatiques plus importantes. Dans le monde, les chefs d’État, les « experts » de plateaux télévisés et les grands prêtres médiatiques les plus influents sont possiblement sous une telle emprise et utilisent à leur tour des mécanismes divers de contrôle mental sur les foules, notamment la psychose de formation de masse (voir Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin). Un message susceptible de les contrer est centré sur l’Amour, comme les camionneurs canadiens l’ont tenté. Cela n’a pas été suffisant, car il est nécessaire de parvenir à atteindre une masse critique de conscience positive avant de pouvoir contrebalancer l’influence malsaine de telles entités. Le convoi de la liberté aura cependant contribué à augmenter cette conscience au niveau planétaire.]




Quand une menace virtuelle est remplacée par une autre menace virtuelle… Le Sars-cov-2 a encore muté et le nouveau variant s’appellerait Poutine

Par Alain Tortosa

Quiconque a étudié le sujet et lu ne serait-ce que les données officielles (qui plus est mensongères), comme les rapports d’hospitalisation et de décès, n’ignore pas que le Covid n’a été qu’une grippe, voire une grippette.

Je rappelle que le réseau Sentinelle utilisé depuis des dizaines d’années pour observer les épidémies en France a constaté que le Covid n’a jamais atteint le seuil épidémique, pas même en mars-avril 2020.

Tout ceci pour radoter et répéter que nous ignorerions, encore aujourd’hui, jusqu’à l’existence même de cette « épidémie » sans le concours actif des médias et de tous les corrompus.

Dans le même temps de nombreux Français continuent de vivre dans la terreur de mourir du virus alors même qu’ils utilisent un gel « efficace », un masque « efficace », un passe vaccinal « efficace » pour tenir à distance les pestiférés non vaccinés ainsi que trois doses d’une injection « efficace » et « inoffensive ».

Nous vivions donc dans un monde « normal » de risque mortel du Covid, mais dans une parenthèse, un œil du cyclone le temps des élections françaises et le retour probable du méchant virus début juillet.

Mais il eût été irresponsable de laisser les Français et la planète souffler un peu après deux ans de pandémie mondiale.

Omicron a donc totalement disparu de la scène médiatique du jour au lendemain.

Celui-ci a été remplacé par « le variant Poutine encore plus contagieux et mortel ».

Alors que le Sars-cov-2 était « diabolique(([1] https://www.bfmtv.com/sante/jean-francois-delfraissy-on-a-affaire-a-un-virus-diabolique-et-beaucoup-plus-intelligent-qu-on-ne-le-pense_VN-202101240184.html))» selon les affirmations du président du conseil scientifique aussi nommé « tribunal de l’Inquisition », le variant Poutine est quant à lui un « psychopathe » (à la différence de notre gentil Président), « fou » (à la différence de…), et ressemble à Staline (à la différence de…).

« Le variant Poutine est le Mal et nous, les Occidentaux, sommes le Bien ! »

Nul doute que nos démocraties occidentales sont attachées aux droits de l’homme, à la démocratie, au respect des minorités, et contre toute forme d’apartheid… « pas comme l’autre enculé en face ».

Rendez-vous compte que ces jours-ci l’odieux personnage va jusqu’à réprimer des manifestations populaires, c’est dire le profil de l’individu !

Ceci n’est qu’évidence, bien sûr, et il n’y aurait qu’un complotiste antivax et de surcroît antisémite pour suggérer que la France ou les autres « démocraties » occidentales auraient basculé ces derniers mois d’une dictature molle vers une dictature dure.

Alors que se passe-t-il en Ukraine ?

Il est bien difficile de le savoir au regard de la propagande, néanmoins :

Version occidentale

Le malade mental, le variant Poutine a envahi par surprise (donc sans prévenir) la gentille démocratie ukrainienne.

Il a agi sans la moindre raison dans l’unique but de recréer l’ex-URSS puis de conquérir le monde.

Il prend plaisir à terroriser et tuer des civils.

Il est à ce point taré qu’il n’est pas impossible qu’il veuille aussi envahir les États baltes, la Roumanie ou la Pologne…

Heureusement l’OTAN est là pour nous protéger et de nombreuses troupes ont été déployées dans ces pays pour les protéger de l’invasion russe et de leurs chars qui pourraient bientôt défiler sur les Champs-Élysées.

(Je n’exagère absolument pas et ne fais que traduire le discours des médias français et occidentaux.)

Il est donc raisonnable de paniquer, l’apocalypse nucléaire est à nos portes, Sting(([2] « I Hope The Russians Love Their Children Too »)) a oublié si les Russes aimaient leurs enfants ou pas, bref l’horreur !

Version russe

La Russie voit son empire grignoté depuis des années.

L’Europe et surtout l’OTAN gagnent du terrain.

Si l’Ukraine rejoint l’OTAN, il y aura des bases américaines et des missiles à la frontière de la Russie, mais surtout la Russie perdrait le port de Sébastopol qui lui permet d’avoir un port qui n’est pas pris par les glaces en hiver.

Le pays (fabriqué après la chute de l’URSS) est divisé en deux parties.

À l’ouest les pro-occidentaux armés par l’OTAN et à l’est, dont le Donbass, les pro-russes russophones et russophiles tournés vers la Russie.

Les pro-occidentaux considèrent les Russes comme des sous-hommes et des milices nazies (niées aujourd’hui par l’occident(([3] https://www.lefigaro.fr/international/2018/05/18/01003-20180518ARTFIG00007-ukraine-les-milices-extremistes-du-bataillon-azov.php))) les oppriment depuis des années.

(À titre personnel je croyais que les Russes en faisaient un peu trop en parlant de nazis,(([4] https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/201505/01/01-4866065-aider-les-neonazis.php)) mais ces mouvements le sont vraiment.)

Sans compter le gazoduc russe qui passe par l’Ukraine, ce qui constitue un danger pour la Russie.

D’où la création de Nord Stream2 un gazoduc dont ne veulent pas les Américains qui ont menacé les pays qui l’utiliseraient de représailles et qui alimentera directement l’Allemagne.

Les Américains ne veulent pas pour des raisons économiques et géostratégiques que l’Europe soit dépendante du gaz russe.

Ils veulent que l’Europe commerce uniquement avec les USA et surtout pas l’empire russe.

Des faits

  • Il est un fait que Poutine a envahi l’Ukraine ce qui n’est pas légal… mais logique.
  • Il veut faire du pays une zone neutre démilitarisée dont la sécurité serait garantie et avec la certitude qu’elle ne rejoindra pas l’OTAN.
  • Il est un fait que Poutine veut récupérer l’est du pays dans la fédération comme le désirent les habitants russophones.
  • Il est un fait que l’OTAN est une menace pour la Russie. Imaginez l’implantation de bases russes demain matin au Mexique ! Imaginez le tollé occidental (à juste titre). La dernière fois, c’était à Cuba sous Khrouchtchev, et ça a failli mal tourner.
  • L’OTAN n’a jamais signé d’accords juridiques contraignants(([5] https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/DESCAMPS/59053)) de non-expansion, mais il n’en demeure pas moins vrai que des promesses n’ont pas été respectées.
  • Il est un fait que l’occident a armé des néonazis en Ukraine.
  • Il est un fait que l’Ukraine de l’Ouest mène une guerre dans le Donbass(([6] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014582/6-points-pour-comprendre-guerre-ukraine-russie-crimee)) contre les pro-russes dans l’indifférence de l’occident.
  • Il est un fait que la Russie veut pouvoir écouler son gaz vers l’Europe et avoir des échanges commerciaux.

Il est donc légitime de poser la question quant à savoir qui est l’agresseur. (cf. base russe au Mexique).

À qui profite le crime ?

  • Poutine va sortir gagnant militairement, l’Ukraine ayant été trahie par les Occidentaux et les promesses d’intégrer l’OTAN. Elle a le champ libre pour faire de l’Ukraine ce qu’elle veut et personne ne lui mettra des bâtons dans les roues mis à part des fous de guerre comme Bernard Henry Lévy.
  • Les gouvernements occidentaux vont pouvoir nous maintenir dans la peur du variant Poutine pendant des années.
  • Les budgets militaires à l’est et à l’ouest vont pouvoir exploser.
  • La main mise des USA sur l’Europe (OTAN) va s’accroître. De là à ce que nous ayons des bases américaines sur notre sol (refusé par De Gaulle), il n’y a qu’un pas si le peuple français ne réclame pas son indépendance.
  • L’augmentation du prix de l’énergie va profiter notamment aux Américains et leur gaz de schistes qui coûte cher à l’extraction (et super écolo) qui n’était plus rentable avec un pétrole trop bas. De fait, la dépendance de l’Europe vis-à-vis des USA va s’accroître aussi bien économiquement que stratégiquement.
  • Beaucoup d’intervenants vont se faire des fortunes.
  • Les peuples vont payer la facture.

Mensonges

Qui peut croire que la Russie va payer économiquement pour son « crime » sans qu’il y ait de représailles de sa part ?

Les grands discours annoncent qu’elle va être isolée alors même que l’Inde et la Chine ont officiellement annoncé qu’ils étaient prêts à commercer avec elle.

Si vous additionnez les populations des pays pro-russes, de l’Inde et de la Chine, vous arrivez à plus de 3 milliards d’habitants !

Les menaces de sortie du système Swift sont du vent, la Russie ayant développé un autre système de liaison interbancaire qui lui permettra de contourner l’interdiction (peu probable).

Nos menteurs promettent aussi que la Russie ne pourra plus avoir accès à la haute technologie alors que cette technologie est en Chine.

Nos menteurs promettent que les Russes ne pourront plus (ou moins) vendre leur gaz alors même que l’Europe a une dépendance vitale au gaz russe et que les pays producteurs ne pourront ni fournir ni acheminer des quantités suffisantes.

Sans compter que les Russes peuvent fermer le gaz quand ils veulent.

Alors les menteurs parlent de geler les avoirs occidentaux de Poutine et autres, comme s’il n’avait pas pris les devants.

Sanction contre nous-mêmes

Si vous avez des enfants lisez l’album de Luky-Luke(([7] https://www.dupuis.com/lucky-luke/bd/lucky-luke-tome-19-les-rivaux-de-painful-gulch/640 )) « Les rivaux de Painful Gulch »

Dans celui-ci deux familles se détestent et se battent.

Au plus fort de leurs différents le patriarche d’une des familles demande que l’on sabote la laiterie, et la mère de répondre : « mais on boit du lait nous aussi ».

Ordre est quand même donné, puis un peu plus tard on entend une explosion.

Le patriarche se réjouit et le fils revient, la mine déconfite, en disant « les autres l’ont fait sauter avant nous ».

Ce qui le met en rage, car les autres ont osé faire sauter la laiterie avant…

Nous en sommes là…

Toutes les mesures dites de « représailles » contre les Russes vont se retourner directement contre nous, mais avec un effet boomerang.

Cela n’empêche pas des guignols politiques comme Bruno Lemaire de nous faire croire que les Russes vont payer, mais que nous serons épargnés.

À les écouter, la puissance militaire de la France permettrait de faire plier l’armée russe !

Mais « il en va de l’honneur du monde libre, de la lutte du bien contre le mal ». (fou rire dans la salle, comme si un dirigeant au monde en avait quelque chose à foutre des droits de l’homme.)

Personnellement, j’attends encore les décisions fortes contre le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord ou contre la Chine pour défendre les droits de l’homme !

Il y aura bien des mesures, mais principalement pour la galerie…

Mais qui seront les victimes ? Les peuples bien évidemment !

Non seulement nos dirigeants n’en ont rien à foutre, mais en plus :

  • Ils vont gagner en crédibilité et stature de chefs d’État avec leur intransigeance de façade.
  • Ils vont pouvoir nous maintenir dans la peur pendant des années. Cela a été annoncé par le Président de la République nous indiquant qu’on va morfler pendant longtemps. Une majorité de Français s’apprête à revoter pour un président qui nous a donné de la souffrance et des larmes face au Covid et qui nous promet de la souffrance et des larmes face à Poutine.
  • Ils vont pouvoir créer de l’inflation et des impôts pour nous spolier un peu plus ou payer les intérêts de la dette.

Tout n’est que cirque médiatique, et l’Europe va continuer à acheter du gaz russe dont elle a un besoin vital.

Et on n’ira pas faire la guerre à une puissance nucléaire dont on dit que le dirigeant est un fou dangereux.

Le prix du gaz va exploser et donc celui de l’énergie (électricité…) aussi, ainsi que le prix du blé et d’autres matières premières pour notre plus grand malheur et le plus grand bonheur des entreprises du secteur et de nos dirigeants corrompus.

Nous serons les victimes comme le peuple russe sera aussi la victime subissant inflation, restrictions de libertés et angoisses.

Les « journalistes »

J’ai pris soin de regarder aussi bien les BFM et autres… que RT France (Russia Today), c’est dire à quel point je pourrais être condamné pour « intelligence avec l’ennemi ».

Il est intéressant de voir que la propagande occidentale n’est qu’à charge contre le variant russe.

Nous avons de nombreuses preuves que les journalistes présentent des fausses informations volontairement fabriquées afin de coller au récit.

Sur RT, où il y a bien sûr de la propagande, force est de constater que des pro-occidentaux ont aussi une libre parole.

Il est intéressant de voir que le niveau de mensonges de nos médias mainstream est au moins aussi délirant que pour la crise du Covid.

Le « journaliste » n’est qu’un pion actif au service de la propagande.

Nous sommes largement au-delà de l’incompétence, mais dans la fabrique du mensonge.

Conclusion ?

  • Oui, Poutine est un enculé, mais il fait bien le job et il a des raisons légitimes d’intervenir en Ukraine.
  • Les occidentaux, pour le coup, sont largement autant, voire plutôt plus, de sacrés enculés.

Comme pour le Covid, une majorité du peuple qui tire son savoir de l’AFP va gober et subir « avec joie » les mesures dictatoriales qui ne manqueront pas de surgir pour le « bien » de la nation et du « monde libre ».

Nombreux seront ceux, comme durant la guerre froide, qui vont avoir peur de voir des chars russes sur les Champs-Élysées.

Nous allons donc pouvoir continuer à vivre dans la peur d’un ennemi invisible… comme pour le Covid.

La question qui se pose est : comment allons-nous partager toutes ces peurs ?

Entre le Covid (ou son cousin) qui ne manquera pas de revenir, le « réchauffement climatique » qui menace la survie de l’espèce avec les « odieux humains qui expirent du CO2 » ainsi que le variant « Poutine le Barbare », nous sommes équipés pour un bon moment.

À la question « de qui avez-vous peur aujourd’hui entre Poutine et Macron » ?

Ma réponse est « Macron » sans hésiter (mais aussi les responsables de tous les partis présidentiables).

Merci.

Alain Tortosa

26 février 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20220226-covid-nouveau-variant-poutine.pdf





Poutine a appelé les militaires ukrainiens à prendre le pouvoir dans leur pays..un accord avec vous serait plus facile

[Source : almanar.com.lb]

Présidant une réunion du Conseil de sécurité russe, diffusée en visioconférence, le président russe Vladimir Poutine a appelé les militaires ukrainiens à prendre le pouvoir dans leur pays.

S’adressant  aux militaires des forces armées ukrainiennes, M.Poutine a affirmé : 

« Ne permettez pas aux néonazis et aux bandéristes d’utiliser vos enfants, vos femmes et vos vieillards comme boucliers vivants. Prenez le pouvoir dans vos mains. Il semble qu’il serait plus facile de se mettre d’accord avec vous qu’avec cette bande de toxicomanes et néonazis qui ont pris en otage tout le peuple ukrainien ».

Et de poursuivre: 

« L’armée russe ne mène pas les principaux combats contre les unités régulières des forces armées ukrainiennes, mais avec des groupes nationalistes directement responsables, comme il est notoire, du génocide dans le Donbass et du sang versé par les civils des républiques populaires ».

il a ajouté : 

« Des éléments nationalistes implantés dans les unités régulières ukrainiennes non seulement incitent ces dernières à opposer une résistance armée, mais aussi jouent, de fait, le rôle de forces anti-retraite ».

M.Poutine a indiqué : 

« selon les informations confirmées par les résultats du contrôle objectif, nous constatons que les partisans de Bandera  et les néonazis installent de lourds armements -lance-roquettes multiples compris- directement dans les quartiers centraux de grandes villes, dont Kiev et Kharkov. Ils envisagent de provoquer des tirs de réponse de la part des systèmes de combat contre les quartiers résidentiels. En fait, ils agissent tout comme les terroristes à travers le monde: utiliser les gens  pour accuser la Russie de faire des victimes parmi les civils ».

Et de conclure :

« Il est certain que cela se fait sur recommandation de conseillers étrangers, au premier américains ».

Zakharova : Il est insuffisant de parler de sécurité. Nous avons besoin de garanties à long terme

Pour sa part, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que « la Russie garantira la sécurité des employés des organisations internationales en Ukraine ».

« Les soldats russes prendront toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel des missions de l’ONU et de l’OSCE en Ukraine. Nous connaissons leurs emplacements », a affirmé Zakharova lors d’une conférence de presse, notant que « la menace qui pèse sur les organisations internationales en Ukraine provient de les bataillons nationaux ukrainiens. »

Elle a révélé qu’ « Hier, Moscou a reçu une note ukrainienne concernant la rupture des relations diplomatiques avec elle », ajoutant , « ce n’est pas notre option. Comme vous le savez, la rupture des relations diplomatiques est le résultat d’une politique anti-russe délibérée menée par les autorités de Kiev depuis 2014. »

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a expliqué que son pays est « prêt à former une délégation immédiate pour mener des négociations avec Kiev, mais cela exige un comportement responsable de sa part », notant qu’« il est trop tôt pour parler du niveau auquel la Russie sera représentée dans d’éventuelles négociations avec Kiev. »

Concernant les garanties de sécurité, Mme Zakharova a estimé qu’« il ne nous suffit pas de parler de sécurité, nous avons besoin de garanties de sécurité à long terme et juridiquement contraignantes de la part des États-Unis et de l’OTAN ».

Le Kremlin a annoncé aujourd’hui que le président Poutine était prêt à envoyer une délégation russe à Minsk pour des négociations avec la délégation ukrainienne. Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé son homologue russe à mener des négociations sur la situation dans la région du Donbass.

À son tour, M.Poutine, lors d’une conversation avec son homologue chinois Xi Jinping, a exprimé la volonté de son pays de négocier avec l’Ukraine « à un niveau élevé ».

Les forces armées russes poursuivent leur opération militaire spéciale en Ukraine pour la deuxième journée consécutive, avançant vers la capitale, Kiev.

Source: Traduit d’AlMayadeen




Guerre : la France nucléarisée est terriblement vulnérable

[Source : observatoire-du-nucleaire.org]

[Photo : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN, AFP
La centrale nucléaire de Cattenom, en France.]

Par Stéphane Lhomme

L’invasion de l’Ukraine par la Russie est une nouvelle occasion pour les promoteurs du nucléaire de mettre en avant leur industrie fétiche, parée de toutes les vertus.

La construction de nouveaux réacteurs est ainsi mise en avant pour lutter contre le changement climatique… alors que ces chantiers ne seraient pas achevés avant 2040. De même, le nucléaire serait la solution face à l’envol des prix de l’énergie alors qu’il est d’ores et déjà acquis que les coûts de production des futures centrales seront prohibitifs.

Et voilà aujourd’hui que l’invasion de l’Ukraine par la Russie démontrerait la pertinence de l’option nucléaire imposée depuis plusieurs décennies en France. Quant à l’Allemagne, elle serait désormais confrontée à une erreur majeure, celle d’avoir choisi la fermeture de ses centrales nucléaires et d’avoir parié sur le gaz, en particulier le gaz russe, pour assurer sa transition énergétique en attendant de fonctionner un jour avec 100% d’énergies renouvelables.

Il est certes exact que, comme ceux du blé ou de l’aluminium, les prix de l’énergie s’envolent depuis le déclenchement de l’attaque russe. En outre, les pays qui importent du gaz russe – dont la France ! – risquent de devoir se passer subitement de cette ressource, entraînant assurément un envol des prix, voire des pénuries.

L’Allemagne va assurément être confrontée à d’importantes difficultés. Pour autant, le nucléaire est-il l’option « magique » apte à protéger la France ? Certainement pas.

Commençons par rappeler que, tous les hivers, la France est fortement importatrice d’électricité, en particulier… depuis l’Allemagne, et ce malgré nos 56 réacteurs nucléaires, ou plus exactement à cause d’eux : l’option « nucléaire + des millions de chauffages électriques » entraîne de tels pics de consommation que la production nucléaire française est largement insuffisante.

Ce phénomène s’aggrave d’ailleurs chaque année avec le vieillissement des réacteurs et les pannes de plus en plus nombreuses et inquiétantes. Pour mémoire, EDF est actuellement obligée d’arrêter de nombreux réacteurs suite à la découverte de corrosions de systèmes de sécurité.

Si l’Allemagne ne peut plus exporter d’électricité suite aux conséquences de la guerre en Ukraine, la France va de fait se retrouver en situation critique. Encore est-il heureux que l’hiver touche à sa fin, mais il est très probable que de nouveaux hivers arriveront fin 2022 et les années suivantes !

Rappelons aussi que, même avec la production nucléaire la plus importante au monde – les USA comptent plus de réacteurs mais ils produisent moins de 20% de l’électricité du pays, contre 65% en France – le nucléaire ne couvre que 15% de la consommation française d’énergie. C’est d’ailleurs bien pour cela que les Français sont frappés comme leurs voisins par l’envol des prix du pétrole, du gaz, et de l’électricité : le nucléaire ne nous protège absolument pas.

Les promoteurs de l’atome en déduisent bien sûr que, pour que cette protection fonctionne, notre production nucléaire doit augmenter fortement. Mais, comme signalé plus haut à propos du climat, il faudra attendre au moins jusqu’en 2040 pour que de nouveaux réacteurs entrent en service. Poutine aura alors près de 90 ans  !

De plus, des dizaines de réacteurs actuels auront été fermés d’ici là, trop délabrés pour être indéfiniment rénovés à grand frais par EDF. On nous parle beaucoup ces derniers temps d’une électrification massive de notre économie, mais ce ne sont pas les 6 à 14 nouveaux réacteurs annoncés par M. Macron – cela ne coûte rien en période électorale ! – qui permettront un tel basculement : il en faudrait en réalité dix ou vingt fois plus !

Or, outre son aspect insensé – démultiplication des risques de catastrophe et de la production de déchets radioactifs – ce projet est totalement hors des capacités d’EDF sur le plan financier – l’entreprise est d’ores et déjà terriblement endettée – et sur le plan industriel – incapable de construire un seul réacteur, le fameux EPR de Flamanville, comment EDF en ferait elle des centaines ?

Mais l’incapacité du nucléaire à nous protéger, de façon générale et tout particulièrement en période de crise géopolitique, est évidente pour d’autres raisons que les déficiences d’EDF.

Il est même évident qu’un pays très nucléarisé comme la France est en réalité hautement vulnérable. En effet, qui peut raisonnablement écarter l’hypothèse dramatique d’une guerre qui toucherait le territoire français ? Alors que l’armée russe vient de prendre possession de la tristement célèbre centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, comment ne pas envisager que des centrales françaises soient attaquées ou bombardées ?

La France possède certes des armes atomiques, mais comment permettraient-elles de protéger nos centrales nucléaires ? En atomisant les attaquants… sur notre propre sol ?

Et même sans en arriver là, il est notable que la France nucléaire est d’une immense vulnérabilité du fait de la centralisation extrême de sa production : l’électricité est transportée sur des centaines de kilomètres par des lignes très haute tension (THT) dont les pylônes, situés pour la plupart en rase campagne, peuvent être dynamités avec la plus grande facilité. En une nuit, un groupe paramilitaire ou terroriste peut mettre la France à genoux. Et qu’on ne nous accuse pas de « donner des idées à nos ennemis », cette vulnérabilité extrême est connue de toute personne qui suit les questions d’énergie.

A contrario, les énergies renouvelables peuvent être déployées de façon harmonieuse et décentralisée sur tout le territoire, et continueraient à fonctionner en grande majorité même si plusieurs régions étaient attaquées. Cette résilience est d’ailleurs aussi de mise face aux évènements climatiques.

Instrumentaliser la guerre poutinienne pour tenter de promouvoir l’atome est cynique, irresponsable et absurde. Que ce soit face au péril climatique, à l’envol des prix de l’énergie ou aux crises géopolitiques, il est clair que la seule option d’avenir passe par le triptyque sobriété (éliminer les consommations non indispensables), efficacité (consommer moins d’énergie pour un même besoin) et énergies renouvelables.

[Note de Joseph Stroberg : malheureusement, les énergies renouvelables (solaire et éoliennes) ne sont pas non plus une solution viable à grande échelle pour les raisons suivantes :
– elles sont intermittentes et fortement dépendantes du climat, et notamment moins efficaces en hiver à cause de la neige, du verglas et du manque de soleil ;
– elles nécessitent de l’énergie et des matériaux coûteux pour être produites ;
– elles sont assez difficilement recyclables une fois usées.
Les mondialistes élitistes proposent bien sûr leur solution : réduire la population terrestre à 500 millions d’individus, contrôler la masse survivante avec un identifiant universel et l’espionnage de toutes ses activités, réduire drastiquement ses habitudes de consommation, lui interdire l’accès direct aux ressources en l’entassant dans les villes pendant qu’ils se réservent les campagnes…
Si une solution humainement acceptable passe par une réduction de la consommation et de la production, elle ne doit pas être imposée, mais guidée par une éducation adéquate qui relèverait non pas de propagande, mais de stimulation de l’intelligence et du sens de la responsabilité individuelle et collective. Cependant, les ressources énergétiques risquent de se révéler insuffisantes, ne serait-ce que pour assurer une transition en douceur vers un nouveau mode de vie et un nouveau paradigme civilisationnel. En conséquence, il sera probablement nécessaire de découvrir et de mettre en oeuvre de nouvelles formes d’énergie.]




Prise de Kiev : et après ?…

Par Lucien SA Oulahbib


La surprise, c’est bien la profondeur stratégique acquise très vite par l’armée russe commandée par Poutine allant très rapidement jusqu’à Kiev (sans réelle opposition, l’armée régulière déposant les armes) tout en proposant une négociation au Président en place, mais refusée par Biden, parce que celui-ci veut que cela perdure pour les trois raisons déjà indiquées ailleurs : affaires intérieures (rapport Durham, élections mi-mandat), géostratégiques (extension de l’OTAN, affairisme gazier), géo-symboliques (volonté de la part de la Secte néonazie au pouvoir en Occident de briser le pôle alternatif qui s’oppose en Russie au Trans/humanisme nomadisé et déterritorialisé).

Poutine (au-delà de ce que l’on pense de son autoritarisme contre les oligarques pro-occidentaux) veut d’ailleurs « dénazifier » l’Ukraine, il le dit bien sûr au sens ancien du terme, mais semble néanmoins prendre au sérieux son aspect « néo » (depuis l’affrontement avec Obama concernant la propagande queer/LGBT lors des jeux d’hiver de Sotchi en 2014)au sens où l’on voit bien dans ce conflit qu’il s’agit bien plus que d’un affrontement géopolitique et affairiste…

Les pôles de conflictualité se sont d’ailleurs tendus immédiatement, quasiment à l’identique des axes sanitaires et climatiques, au sens où d’un côté le nouvel impérialisme scientiste, hygiéniste, affairiste tente d’imposer un universalisme de pacotille fait de contraintes progressives (climatiques) et de manipulations génétiques (Big Pharma), génitales (fluidité imposée des genres enseignée dès la maternelle) et mentales (multiculturalisme, manipulations psychologiques façon Milgram en pis), tandis que de l’autre côté des courants composites tentent de résister à cette invasion spirituelle et organiciste en luttant pour la préservation des libertés d’être et d’entreprendre dans le cadre de formes culturelles et politiques singulières.

Bien sûr dans cette crise géopolitique spécifique, les lignes ne coïncident pas exactement puisque des régimes totalitaires comme l’Iran, la Chine, Cuba et le Venezuela penchent du côté russe, mais ils le font uniquement sur ce point précis visant à se heurter à l’extension de l’OTAN, pas sur celui plus fondamental du géosymbolique en ce sens où tous ces régimes sont d’accord avec les manipulations climatiques, génétiques, et l’emprise médicamenteuse sur les relations psychosomatiques entre corps et esprit (l’Iran se vantant de « vacciner » toute sa population contre C-19, négligeant toute alternative médicinale), mais il est vrai que concernant la manip génitale propre à la « fluidité des genres » les régimes maoïstes et khomeynistes n’ont pas franchi le pas.

En tout cas, cet affrontement montre bien une chose : si « l’enjeu du 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas », cela signifie que la guerre spirituelle (amorcée dans les années 60, approfondie depuis le 11 septembre, et aggravée tout aussi négativement avec les manipulations climatiques et sanitaires) devient de plus en plus « totale » au sens de prendre une nouvelle ampleur qui touche tous les niveaux — politique, culturelle, territoriale, sanitaire, climatique — en un mot, cosmologique.

Il s’agit donc bien d’une guerre civilisationnelle entre ceux qui veulent supprimer le terme même de « civilisation » avec sa manière d’être au monde, Cosmos compris, au profit du « Trans » (du « Sans » : cent, sang…) et ceux qui veulent préserver la possibilité que plusieurs civilisations puissent non seulement exister, mais « être » au sens de s’affirmer singulièrement sans cependant laisser la démesure tout emporter. Ceci du moins si l’on admet que les acquis civilisationnels des derniers siècles ont montré que les guerres d’extermination n’amènent à rien d’autre qu’à une vérification darwinienne de la Sélection naturelle des plus « forts ». Est-ce cela que « nous » voulons, nous, héritiers du judéo-christianisme ? Alors que la « force » n’est pas seulement « puissance » de l’émancipation, mais aussi « affinement » ?… Telle est, aussi, la question. Semble-t-il…




Zelensky prêt à se rendre

[Source : Réseau Voltaire]

Le président Volodymyr Zelensky a fait transmettre par l’ambassade de Chine à Kiev, dans la nuit du 25 au 26 février 2022, une proposition de cessez-le-feu à la Russie.

Le Kremlin a immédiatement fait connaître ses conditions :
 arrestation de tous les nazis (le conseiller militaire spécial Dmitro Yarosh, le Bataillon Azov, etc.),
 enlever tous les noms de rue et les monuments glorifiant les collaborateurs des nazis durant la Seconde Guerre mondiale (Stepan Bandera, etc.),
 déposer les armes.

L’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine n’a aucun rapport avec ce qu’en disent les médias atlantistes. Comme à chaque guerre, les grands médias se font intoxiquer.




Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies »

[Source : mondialisation.ca]

[Photo : Camions du Convoi de la Liberté. Photo par Micheline Ladouceur.]

Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies ». La loi sur les mesures d’urgence est révoquée

Chez nous et à l’étranger. « Raviver les flammes d’une urgence nationale injustifiée »

Par Prof Michel Chossudovsky

Actualisation Convoi de la Liberté 2022

Justin Trudeau a mené une opération policière illégale et criminelle dirigée par un chef de police intérimaire non approuvé contre le Convoi de la Liberté. Cette opération avait débuté le jeudi 17 février.

Les mesures prises ont comporté des violences policières, des arrestations massives, le gel illégal de comptes bancaires et la confiscation des véhicules des camionneurs.

Trudeau avait invoqué l’application de la loi sur les urgences de 1988 quatre jours avant le vote à la Chambre des communes, le lundi soir.

Le mardi, le Sénat s’est réuni et le représentant du gouvernement lui a demandé de prendre une décision sans avoir accès aux soi-disant « informations secrètes », un rapport qui aurait confirmé que l’application de la loi sur les mesures d’urgence était nécessaire et justifiée.

Visiblement, il n’y avait absolument aucune preuve à l’appui d’une opération policière majeure contre le Convoi de la Liberté.

Trudeau est un menteur. Il a été informé mardi que le Sénat pourrait refuser d’approuver l’extension de la loi sur les urgences.

Mardi également, le premier ministre de l’Alberta a intenté une action en justice contre Trudeau :

M. Kenney a qualifié cette mesure – que M. Trudeau a jugé nécessaire pour faire face à l’état d’urgence provoqué par les manifestations et les blocages de convois – de « l’une des plus grandes erreurs de tout gouvernement canadien moderne ».

Erreur est un euphémisme poli.

Et le mercredi 23 février, Trudeau a fait marche arrière. Dix jours après l’invocation de cette loi, il a confirmé que l’application de la Loi sur les mesures d’urgence n’était plus nécessaire.

L’article ci-dessous concerne les accusations de Trudeau (sans la moindre preuve) selon lesquelles le Convoi de la Liberté est antisémite, alors que les preuves suggèrent amplement que Trudeau lui-même est antisémite.

Un groupe de 23 éminents médecins et scientifiques israéliens a écrit une lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau, le réprimandant pour avoir assimilé les manifestants du Convoi de la Liberté à des nazis.

« L’importante lutte contre l’antisémitisme ne devrait pas être militarisée et dirigée contre une manifestation civile légitime qui vise à restaurer les libertés fondamentales, dans ce qui était, il n’y a pas si longtemps, l’un des pays les plus libres du monde », a déclaré le groupe dans une lettre vendredi ».

Mais il y a autre chose que les médias n’ont pas reconnu. La vérité interdite est que Trudeau est connu pour avoir soutenu le parti néo-nazi Svoboda en Ukraine, qui a commis d’innombrables atrocités à l’encontre de la communauté juive de Kiev.

« Assimilation des manifestants à des nazis » lorsque notre Premier-Ministre Justin Trudeau a accueilli en 2016 Andriy Parubiy (à gauche de Trudeau), chef du parti Svoboda à la Chambre des communes. (détails dans l’article ci-dessous).

Tout cela est bien documenté. Il ne s’agit pas d’une blague.

Je demande à la communauté juive du Canada d’adopter une position ferme sur cette question.

Michel Chossudovsky


Justin Trudeau ne cesse de faire référence aux croix gammées en laissant entendre que les organisateurs du Convoi de la Liberté ne sont pas seulement favorables aux symboles nazis mais sont antisémites.

Et le 16 février, il a dirigé ces accusations sauvages contre le Parti conservateur du Canada :

« Le Premier ministre Justin Trudeau a été mis en garde contre l’utilisation d’un langage « incendiaire » par le président de la Chambre des communes mercredi après avoir dit à la députée conservatrice Melissa Lantsman, qui est juive, que son parti se tient avec « les gens qui brandissent des croix gammées ».

Mme Lantsman, députée de Thornhill, au nord de Toronto, a déclaré à la Chambre que M. Trudeau « attise les flammes d’une urgence nationale injustifiée » et a demandé : « Quand le premier ministre a-t-il perdu le nord ? »

Il a répondu en disant : « Les membres du Parti conservateur peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent des croix gammées. Ils peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent le drapeau confédéré ». ( Globe and Mail )

En fait, Trudeau accuse les membres du Parti conservateur d’être des néo-nazis.

Vidéo (en anglais) : Justin Trudeau est-il antisémite ?
https://www.youtube.com/embed/ooi9rfFUcic
Vidéo (en anglais) : Trudeau a perdu le contrôle de la situation

Le 2 février, le premier ministre Justin, dans un « twit » plutôt inhabituel et RIDICULE, a fait la déclaration suivante (prétendument adoptée par un vote unanime de la Chambre des communes). VRAIMENT ?

Aujourd’hui, à la Chambre, les députés ont unanimement condamné l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme anti-Noir, l’homophobie et la transphobie dont nous avons été témoins à Ottawa au cours des derniers jours. Ensemble, continuons à travailler pour rendre le Canada plus inclusif.

La vidéo suivante réfute les accusations de M. Trudeau.

« Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies » ?

Au moment d’écrire ces lignes, l’application d’une urgence nationale dirigée contre le Convoi de la Liberté 2022 est débattue à la Chambre des communes. Selon M. Trudeau, la portée de l’urgence est « raisonnable », les mesures n’empiètent pas sur la Charte des droits et libertés du Canada, affirme M. Trudeau.

La Chambre des communes est divisée. Le NPD a fait savoir qu’il se rangeait du côté du gouvernement libéral minoritaire.

Pendant ce temps, le premier ministre Trudeau envisage une initiative policière majeure contre le convoi de la liberté, impliquant une opération des forces spéciales de haute technologie de style nazi.

Cette décision ne devrait pas être une surprise. Le premier ministre Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland (dans le cadre de la politique étrangère du Canada) ont tous deux soutenu « officieusement » la politique néonazie en Ukraine.

Le gouvernement Trudeau fournit-il des armes et un entraînement au bataillon néonazi Azov ?

La politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée à l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.

Selon le Ottawa Citizen (9 novembre 2021)

« Les fonctionnaires canadiens qui ont rencontré les membres d’un bataillon ukrainien lié aux néo-nazis n’ont pas dénoncé l’unité, mais étaient plutôt inquiets que les médias exposent les détails de la rencontre, selon des documents récemment publiés.

Les Canadiens ont rencontré les dirigeants du bataillon Azov et ont été informés par eux en juin 2018. Les officiers et les diplomates ne se sont pas opposés à la réunion et se sont plutôt laissés photographier avec les responsables du bataillon, malgré les avertissements précédents selon lesquels l’unité se voyait comme pro-nazie. Le bataillon Azov a ensuite utilisé ces photos pour sa propagande en ligne, soulignant que la délégation canadienne avait exprimé « l’espoir de poursuivre une coopération fructueuse.« 

Le bataillon Azov, qui fait partie de la Garde nationale ukrainienne sous la direction du ministère de l’Intérieur, est financé par les contribuables canadiens.

L’accord de coopération entre le Canada et l’Ukraine en matière de formation militaire a suscité l’inquiétude de la communauté juive. Les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC) « ont demandé une enquête au ministère de la Défense nationale du Canada :

« Nous exhortons au ministère de la Défense nationale de lancer immédiatement une enquête sur les preuves qui ont été révélées par l’étude de l’Université George Washington et de développer de nouvelles politiques et procédures pour s’assurer que tous les stagiaires étrangers reçoivent un certain type de vérification des antécédents afin d’éliminer la possibilité d’une affiliation néo-nazie ou autre extrémisme avant de recevoir une formation des forces canadiennes. » (cité dans le Jerusalem Post, c’est nous qui soulignons)

Voir le drapeau de l’OTAN (à gauche), l’insigne nazi du bataillon d’Azov et la croix gammée.
Ukraine-Neo-Natzi-Militia
Milice néo-nazie d’Ukraine

Qui brandit des croix gammées ?

Trudeau accuse le Parti conservateur de soutenir « les gens qui agitent des croix gammées ».

Cela ne décrit-il pas la relation de Trudeau avec le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy ?

Le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy est un « ami politique » de notre premier ministre.

Andriy Parubiy cofondateur du parti néo-nazi Social-National d’Ukraine (rebaptisé par la suite Svoboda) a été invité par Trudeau à Ottawa en 2016.

Andriy Parubiy Andriy Parubiy estime qu’il était nécessaire « d’introduire la démocratie directe en Ukraine, avec Hitler comme porte-flambeau. »

Justin Trudeau invite Andriy Parubiy à Ottawa.

Le vice-président du Parlement ukrainien, Andriy Parubiy, s’est rendu à Ottawa en février 2016 et a rencontré le premier ministre. Lors de cette réunion (de gauche à droite), l’ambassadeur d’Ukraine au Canada Andriy Shevchenko, le vice-président de la Verkhovna Rada Andriy Parubiy, le premier ministre Justin Trudeau et le député Borys Wrzesnewskyj.

Andriy Parubiy est un partisan du leader nazi de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera.

Antisémitisme

Alors que Trudeau accuse le Convoi de la Liberté d’antisémitisme (sans la moindre preuve), il apporte son soutien à  la Garde nationale ukrainienne qui est intégrée par des éléments néo-nazis.

Entre-temps (le 13 février), Trudeau a confirmé que le Canada allait « envoyer à l’Ukraine des équipements létaux et des munitions d’une valeur de 7,8 millions de dollars ».

Le parti néonazi Svoboda d’Andrey Parubiy mène la campagne contre la communauté juive de Kiev. Juden Raus ! (Les Juifs dehors !) est leur devise.

La communauté juive d’Ukraine

Oleksandr Feldman, président du Comité juif ukrainien, a accusé le parti Svoboda de « tenir un discours de haine antisémite ». Selon le Times of Israel : (rapport de janvier 2017)

Des nationalistes ukrainiens [partisans de Parubiy] à Kiev ont scandé « Juifs dehors » en allemand lors d’une marche du Nouvel An célébrant l’anniversaire d’un collaborateur nazi dont les troupes ont tué des milliers de Juifs.

Des milliers de personnes ont participé à la manifestation organisée dans le centre de la capitale ukrainienne en l’honneur de Stepan Bandera, l’un des leaders du mouvement nationaliste ukrainien des années 1930 et 1940. Ils ont brandi son portrait tandis qu’une personne non identifiée criait le slogan antisémite dans un haut-parleur, incitant de nombreux participants à le répéter, selon une vidéo publiée par l’Agence fédérale de presse.

Le mouvement de Bandera comprenait une armée d’insurgés qui a combattu aux côtés des soldats nazis pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale. Les partisans de Bandera affirment qu’ils se sont rangés du côté des nazis contre l’armée soviétique, croyant qu’Adolf Hitler accorderait l’indépendance à l’Ukraine.

En 2018, Parubiy a été accusé par les médias britanniques de faire l’éloge d’Adolph Hitler.

Andrey Parubiy a également été reçu par le Congrès américain.

Est-il inquiétant que les forces canadiennes dépêchées par notre gouvernement forment des forces paramilitaires nazies en Ukraine ?

Il existe de nombreuses preuves du soutien canadien et américain aux néonazis en Ukraine, qui remontent à l’Euromaïdan de 2014, (Vidéo en anglais)

Justin Trudeau’s Swastikas. “Democracy with Neo-Nazi Characteristics”. The Emergencies Act is Revoked

Traduit par Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022


Voir aussi :

Les troupes de Trudeau ont jeté un pasteur en isolement pour prière en faveur des camionneurs

Les troupes de Justin Trudeau ont arrêté un pasteur et l’ont jeté en isolement pour le « crime » d’avoir prié pour les camionneurs canadiens pacifiques qui se sont opposés aux passeports vaccinaux de Trudeau.

Trudeau « désobligeant envers les personnes handicapées »

Lettre de l’ancien président de Microsoft Canada au premier ministre Justin Trudeau. Objet : Demande d’éclaircissement concernant vos commentaires publics du 31 janvier 2022 au sujet des « chapeaux d’aluminium » et leur lien avec les préoccupations des Canadiens au sujet des rayonnements sans fil et de leur santé.

Justin Trudeau est un « politicien bien formé » contrôlé par Klaus Schwab pour le compte de « Big Money ».

Trudeau est un politicien préparé et contrôlé par l’establishment financier. Il a été un « élève » de l’initiative « Leaders of Tomorrow » (Jeunes Leaders de Demain) de Klaus Schwab (1992).
Klaus Schwab a fait la déclaration suivante en janvier 2016 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos, moins de trois mois après l’accession de Justin Trudeau au poste de Premier ministre du Canada à la suite des élections de novembre 2015.

Les « contre-manifestants » de Trudeau contre le Convoi canadien. Reportages ridicules des médias

Les contre-manifestants de Trudeau sont ridiculement peu nombreux en comparaison des Canadiens qui soutiennent le mouvement pour la liberté.

Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine

Trudeau a fait référence aux croix gammées, laissant entendre que les organisateurs du Freedom Convoy soutenaient les symboles néonazis.
Ce que les médias ne reconnaissent pas, c’est que le premier ministre Trudeau a toujours soutenu la politique néonazie en Ukraine. Et la politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée dans l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.

L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner

Le caporal Daniel Bulford, un ancien tireur d’élite de la RCMP (Royal Canadian Mounted Police) qui a été démis de ses fonctions après avoir refusé de se faire vacciner, a un nouvel emploi : il soutient les opérations de sécurité pour les bénévoles du programme “Adoptez un camion” pour le Convoi de la liberté 2022. De plus, il a déclaré qu’il disposait d’« informations très fiables » selon lesquelles personne directement associé à la manifestation n’avait été arrêté ou inculpé par la police, malgré les rapports faisant état de multiples arrestations liées aux manifestations de camionneurs en cours dans la capitale nationale.

Trudeau en Conflit d’Intérêts 

Quand il impose la Vaccination Obligatoire aux camionneurs et aux employés Fédéraux, M. Justin Trudeau est en Conflit d’Intérêts car il a déjà acheté 400 Millions de Vaccins pour une population de 40 Millions de Canadiens pour la somme astronomique de Mille Millions de Dollars qui lui rapportent des ristournes aux deux compagnies pharmaceutiques dont il est actionnaire. En effet, il détient 40% des actions de la Pharmaceutique Acuitas qui détient les brevets des nanoparticules utilisés dans les vaccins ARN… C’est illégal !

Carlson fustige Justin Trudeau sur les ondes de Fox News : « Il n’y a pas de despote plus effrayant que le premier ministre du Canada »

Lundi le 1er février, Tucker Carlson a accusé les médias canadiens d’être le porte-parole de Justin Trudeau et a déclaré qu’ils avaient « troué certaines lignes d’attaque empruntées à CNN et NBC News » pour salir les camionneurs qui protestaient contre les mandats de vaccination du Premier ministre. Dans cet épisode de “Tucker Carlson Tonight”, l’animateur de Fox News a reproché à Trudeau de ne pas avoir rencontré les camionneurs. « Donc, je rencontrerai les gens lors d’un rassemblement tant que je suis d’accord avec leurs objectifs, tant qu’ils sont d’accord avec moi, c’est tout à fait bien, comme Black Lives Matter », a déclaré Tucker, imitant le premier ministre. « Vous avez l’impression que même quelqu’un d’aussi faible que Justin Trudeau se rend compte que ce n’est pas un argument gagnant. Il avait besoin de ses amis dans les médias d’État pour l’aider. »

Trudeau corrompu par Big Pharma ? Mise à jour 2

Des indications de corruption du Premier ministre du Canada peuvent expliquer pourquoi son discours est à l’opposé de la réalité perçue au travers de multiples témoignages sur place à Ottawa. Mise à jour : vidéo montrant le décalage entre les mensonges de Trudeau sur la manifestation et ce qu’elle est réellement. Etc.




Fin de partie

[Source et auteur : Régis Chamagne]

L’ampleur et la nature de l’engagement militaire russe en Ukraine ont une signification qui me semble claire : la partie est finie !

Le changement de paradigme géopolitique que j’évoque depuis de nombreuses années à l’occasion de conférences ou dans des articles, sous l’aspect d’une courbe de Stuart Kauffman, est arrivé à son terme. Il ne reste plus qu’à l’accepter et à le traduire dans le droit international. C’est ce qu’avait proposé récemment Vladimir Poutine dans ce que la propagande occidentale avait nommé « ultimatum ». Le problème est qu’une puissance sur le déclin a du mal à accepter que sa grandeur soit passée. Par un phénomène naturel d’hystérésis elle continue à se voir dans la position de dominant alors que la réalité est déjà autre.

Différents scénarios sont alors possibles :

  • Le système de pouvoir est suffisamment intelligent pour percevoir l’effondrement de puissance, avec un temps de retard certes, et les dirigeants essaient de gérer au mieux « l’atterrissage ». C’est ce qu’avait tenté Mikhaïl Gorbatchev, mais il avait largement sous-estimé le manque de fiabilité des promesses anglo-américaines dont le génocide des indiens d’Amérique du nord offre un exemple saisissant. Je conseille au passage la lecture du livre d’Howard Zinn Une histoire populaire des États-Unis.
  • Le système de pouvoir est de type gérontocratique, réel ou symbolique (méfiez-vous des vieux qui ont l’air jeunes), et il vire à la paranoïa, au dogmatisme fondé sur une représentation désuète (le destin exceptionnel…) et devient totalement idéologique. Dans ce cas, on peut tenter d’amener ce système de pouvoir à revenir les pieds sur terre, petit à petit, de façon impressionniste, mais si cela ne fonctionne pas, il reste la douche froide ; c’est ce qui se passe en ce moment en Ukraine.

Anticipation

Si Vladimir Poutine a décidé l’action qu’il mène, c’est qu’il a envisagé tous les scénarios possibles et en particulier les réponses des pays occidentaux et qu’il a les moyens d’y répondre. Or la politique des pays occidentaux, qu’elle soit intérieure ou extérieure, est gouvernée par l’idéologie, non par la raison. Dans la situation actuelle, elle mène à l’hystérie. Mais surtout, du point de vue de V. Poutine, elle est prévisible car les idéologues sont prévisibles.

La suite sera pathétique

Les pays occidentaux ont commencé à « dénoncer très fermement et avec la plus grande vigueur cet acte d’agression russe ». En somme, ça pousse des cris d’orfraie, ça hurle, ça montre du doigt, ça donne des leçons, bref ça n’agit pas. Ça n’agit pas parce que ça ne peut pas agir, ça n’en a pas les moyens… Mais ça menace de sanctions, et c’est là que la situation risque de dégénérer pour les pays occidentaux, car la Russie, par la voix du porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, a annoncé « Les mesures de riposte suivront, bien évidemment. À quel point elles seront symétriques ou asymétriques, cela va dépendre de l’analyse des restrictions » imposées à la Russie.

Non seulement la Russie ne craint pas les sanctions, mais en outre sa réponse risque encore de surprendre tout le monde.

La Russie ne craint pas les sanctions :

  • En 2014, les sanctions européennes conséquentes à l’annexion de la Crimée ont renforcé la décision de Vladimir Poutine d’investir 52 milliards de dollars dans l’agriculture, afin de ne plus dépendre de l’extérieur en alimentation, et de ne plus craindre des pénuries en cas de sanctions occidentales. Depuis, d’importatrice de blé, la Russie est devenue le premier pays exportateur. D’ailleurs, en ce moment, les cours du blé et des céréales explosent. En outre, alors qu’avant 2014 elle n’avait quasiment pas d’élevages, aujourd’hui la Russie est autosuffisante en volailles et quasiment en viande de porc, grâce à des investissements massifs dans l’élevage industriel.
  • Dans la même dynamique, la Russie est un pays manufacturier en développement. D’ailleurs, elle manque de main d’œuvre pour soutenir ce développement. À cet égard, l’afflux de réfugiés russes d’Ukraine en Russie pourrait être une aubaine.
  • Dans le domaine des métaux, la Russie disposerait de 16 % des réserves mondiales de béryllium, 11 % du chrome, 22 % du cuivre, 38 % du manganèse, 79 % du mercure, 15 % du nickel, 16 % du niobium, 10 % du platine, 7 % du tantale, 49 % du vanadium, 24 % du zinc, ainsi que de réserves importantes en métaux rares comme le rhodium. En somme, des ressources variées qui couvrent les besoins dans les domaines stratégiques de la technologie du futur.
  • La Russie est autonome sur le plan de l’énergie tandis que les pays européens ne peuvent se passer du gaz russe. Le gaz russe, c’est 40 % du gaz européen. De plus, l’Europe n’a pas assez de capacités pour traiter le GNL américain. Elle manque de terminaux et de capacités de regazéification du gaz liquide. En particulier, l’Allemagne n’a aucun terminal ; c’est le maillon faible.
  • La Russie pourrait être exclue du système SWIFT, le système international de transactions financières. Mais là encore, la Russie a développé officiellement son propre système, ainsi que la Chine, et il y fort à parier qu’un système russo-chinois est déjà opérationnel. Or la Chine est actuellement « l’usine du monde », donc tous les pays qui importent des produits fabriqués en Chine devront utiliser le nouveau système de transactions ; ça fait du monde ! Ce n’est pas la Russie qui sera exclue de SWIFT, c’est SWIFT qui sera exclu des transactions internationales. Cela fait partie du changement de paradigme géopolitique.

La réponse de la Russie : une autre prise de judo ?

Que faut-il comprendre des paroles de Dmitri Peskov ? « Les mesures de riposte suivront, bien évidemment. À quel point elles seront symétriques ou asymétriques, cela va dépendre de l’analyse des restrictions. » Comme d’habitude, V. Poutine annonce la couleur.

La dépendance des différents pays occidentaux à la Russie (énergie, nourriture, métaux…) est très variable. Derrière les mots « symétriques » et « asymétriques », il y a une arme pour diviser le bel édifice occidental, pour créer des lignes de fracture. Il y aura ceux qui seront gentils avec la Russie et les têtus. Les premiers seront épargnés et invités à rejoindre le nouvel ordre mondial rapidement, les seconds auront du mal à passer l’hiver. Tout cela se passera sur fond de pièce de théâtre afin que les Occidentaux ne perdent pas la face. Gageons que Vladimir Poutine sera magnanime.

En résumé, Vladimir Poutine a décidé de siffler la fin de la partie de poker menteur avec les Occidentaux, USA en tête. Son jeu à lui sont les échecs ou le judo. Par cette action surprise, rapide et extrêmement bien préparée et coordonnée, la Russie démontre une fois de plus l’efficacité de son armée et sa supériorité technique. Le changement de paradigme géopolitique est en train d’être achevé et ceux qui voudront continuer à l’ignorer resteront un moment au bord de la route.

Régis Chamagne




L’ordre à partir du chaos : comment le conflit ukrainien est conçu pour profiter aux mondialistes

[Source : exoconscience.com]

Par Brandon Smith

Dans les deux prochains mois, il est probable qu’il y aura une implication militaire directe des États-Unis en Ukraine, la Russie soutenant et reconnaissant désormais ouvertement les groupes séparatistes dans la région du Donbass, à l’est du pays, et s’apprêtant apparemment à les aider militairement à se séparer. Ce n’est pas la première fois que la Russie envoie des unités militaires en Ukraine, mais c’est la première fois depuis 2014 et l’annexion de la Crimée que la menace d’une action militaire est manifeste plutôt que secrète.

Lorsque le conflit éclatera, vous verrez un essaim d’histoires médiatiques dans les nations occidentales, qui tenteront d’exposer la complexité de la relation entre la Russie et l’Ukraine depuis la chute de l’Union soviétique, tout en ignorant certaines vérités dérangeantes. Vous verrez beaucoup de ces articles construire un récit qui simplifie à l’extrême la situation et dépeint la Russie comme le monstrueux agresseur. L’objectif sera de convaincre le public que notre implication en Ukraine est une nécessité morale et géopolitique. Il y aura des tentatives pour gagner la faveur des Américains et un appel à l’envoi de troupes américaines sur le terrain. Joe Biden sera à l’avant-garde de ces efforts.

L’élément déclencheur de la confrontation est évidemment la décision prise en 2009 par les puissances occidentales et les responsables ukrainiens d’envisager l’adhésion du pays à l’OTAN. La plupart des actions de la Russie vis-à-vis de l’Ukraine sont dues à l’implication de l’OTAN dans la région, y compris l’invasion russe de la Crimée en 2014. D’un point de vue stratégique, cela a du sens. Imaginez que le Mexique annonce soudainement qu’il rejoint une alliance militaire avec la Chine et que des moyens militaires chinois vont être transférés près de la frontière sud des États-Unis ? Cela ne se terminerait probablement pas bien.

Certes, la Russie a un passé de comportement hypocrite lorsqu’il s’agit de son implication dans les affaires de ses voisins. Par exemple, il y a quelques mois à peine, le Kazakhstan était confronté à des manifestations de masse qui, selon le gouvernement, étaient dues à une « manipulation étrangère ». Aucune preuve n’a été présentée pour justifier cette affirmation. Toutefois, cette affirmation a suffi à justifier le déploiement de 2 300 soldats russes à la frontière pour mettre fin aux manifestations.

En réalité, les citoyens du Kazakhstan étaient en colère à cause d’un pic d’inflation et des prix élevés de l’essence qui continuent de broyer la classe moyenne et les personnes en situation de pauvreté (ça vous dit quelque chose ?). En 2019, seulement 4% de la population vivait sous le seuil de pauvreté officiel. En 2020, ce chiffre a explosé pour atteindre 14% de la population. Il est difficile de trouver des chiffres précis pour 2021, mais il est probable que les niveaux de pauvreté soient maintenant plus proches de 16%-20%. Les raisons des troubles civils sont évidentes et justifiées, mais les Kazakhs qui protestent sont accusés d’être les pions d’ennemis étrangers. Comme je l’ai noté dans de nombreux articles ces derniers temps, il s’agit d’une stratégie typique des gouvernements corrompus qui tentent de conserver le pouvoir lorsque le peuple se soulève et se rebelle pour des raisons légitimes.

Encore une fois, imaginez si le gouvernement canadien de Trudeau avait demandé l’aide de l’armée américaine pour disperser les manifestations des camionneurs contre ses mandats draconiens en matière de vaccins ? Nous devons examiner ces décisions dans leur contexte afin de saisir à quel point elles sont insensées.

Ironiquement, la Russie est heureuse de soutenir l’agitation des séparatistes en Ukraine tout en aidant à faire taire l’agitation au Kazakhstan. Gardez ce schéma à l’esprit, car il vous aidera à comprendre comment les événements entourant la Russie reflètent une tendance mondiale qui pourrait affecter les Américains à l’avenir.

Le désordre diplomatique entre l’Ukraine et la Russie peut être imputé en partie aux deux parties, et c’est dans ce genre d’ambiguïté historique que les mondialistes ont tendance à prospérer. Le brouillard de la guerre contribue à masquer les activités de l’establishment et il est souvent difficile pour les gens de voir qui profite vraiment du chaos jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Je suis convaincu que le problème ukrainien est au moins partiellement conçu et qu’il s’agit du premier domino d’une chaîne de crises prévues.

Je ne pense pas que le conflit ukrainien soit unique pour les mondialistes ; ils auraient tout aussi bien pu essayer de déclencher une guerre régionale à Taïwan, en Corée du Nord, en Iran, etc. Il y a de nombreux pays qui sont des poudrières et qu’ils cultivent depuis quelques décennies. Nous ne devrions pas nous concentrer sur la question de savoir qui est à blâmer entre l’Ukraine ou la Russie, mais plutôt sur les effets qui résulteront de tout désastre régional majeur et sur la manière dont les mondialistes exploitent de telles catastrophes pour faire avancer leur programme de centralisation totale du pouvoir.

Le scénario de l’Ukraine pourrait être facilement désamorcé si les deux parties prenaient quelques mesures diplomatiques de base, mais cela ne se produira pas. Les responsables de l’OTAN pourraient faire un pas en arrière dans leur quête d’ajouter l’Ukraine à leurs rangs. Les États-Unis pourraient cesser de déverser de l’argent et des armes en Ukraine pour un montant de 5,4 milliards de dollars depuis 2014. Plus de 90 tonnes d’équipements militaires ont été envoyées au pays rien qu’en 2022. La Russie pourrait cesser d’envoyer des unités d’opérations spéciales secrètes dans le Donbass et être plus disposée à venir à la table pour discuter de solutions diplomatiques. La raison pour laquelle ces choses ne se produisent pas est qu’elles ne sont pas autorisées par les courtiers en pouvoir derrière le rideau.

Nous sommes tous conscients des influences mondialistes derrière les dirigeants des États-Unis et de l’OTAN, nous en présentons régulièrement les preuves indéniables. Le penchant de Biden pour les institutions mondialistes est bien connu. Mais qu’en est-il de la Russie ?

Certains, dans les médias alternatifs et le mouvement pour la liberté, croient à tort que la Russie est anti-mondialiste – Rien n’est plus faux. Comme de nombreux dirigeants politiques, Poutine utilise parfois une rhétorique antimondialiste, mais ses relations racontent une autre histoire. Dans sa première autobiographie, intitulée « First Person », Poutine évoque avec tendresse sa première rencontre avec le mondialiste du Nouvel ordre mondial Henry Kissinger, alors qu’il était membre du FSB (anciennement KGB). Au fur et à mesure que Poutine gravissait les échelons politiques, il a entretenu une amitié constante avec Kissinger. Aujourd’hui encore, ils déjeunent régulièrement ensemble et Kissinger a été conseiller auprès de plusieurs branches du Kremlin.

Mais cela ne s’arrête pas là. Poutine et le Kremlin ont également entretenu un dialogue constant avec le Forum économique mondial, le projet du mondialiste désormais notoire Klaus Schwab. En fait, l’année dernière encore, la Russie a annoncé qu’elle rejoignait le « réseau de la quatrième révolution industrielle » du WEF, qui se concentre sur la socialisation économique, l’intelligence artificielle, l’ »internet des objets » et une foule d’autres intérêts mondialistes qui mèneront tous à la technocratie et à la tyrannie mondiale.

Encore une fois, le gouvernement russe n’est PAS anti-mondialiste. Cette affirmation est absurde et l’a toujours été. J’attribue le fantasme de l’opposition russe à un flux constant de propagande et à ce que j’appelle le faux paradigme Est/Ouest – la notion frauduleuse que l’agenda mondialiste est un agenda purement occidental ou américain et que des pays comme la Chine et la Russie s’y opposent. Si vous observez les interactions étroites entre l’Est et les mondialistes, cette idée s’effondre complètement.

Il est important de comprendre que la plupart des conflits entre l’Est et l’Ouest sont des conflits artificiels et que les dirigeants des DEUX COTES ne sont pas vraiment en désaccord les uns avec les autres. Ces guerres sont plutôt du théâtre Kabuki ; ce sont des guerres de convenance pour atteindre des objectifs cachés tout en hypnotisant les masses avec des moments de terreur et de calamité. Pour ceux qui en doutent, je leur recommande vivement de lire les travaux de recherche et de preuve de l’historien et économiste professionnel Antony Sutton, qui a découvert par hasard les faits entourant la conspiration mondialiste et a poursuivi en exposant leur habitude de jouer sur les deux tableaux dans presque toutes les guerres du siècle dernier, de la révolution bolchevique à la Seconde Guerre mondiale et au-delà.

La stratégie de l’ordre à partir du chaos n’a rien de nouveau, c’est quelque chose que les mondialistes font depuis très longtemps. Le nombre de révélations ouvertes post-Covid sur la « Grande Réinitialisation » que les mondialistes ont publiquement admises est si stupéfiant que leurs plans ne peuvent plus être niés. Tout sceptique à ce stade devrait être soupçonné d’avoir un QI à un chiffre.

Donc, maintenant que nous avons établi la réalité de l’implication des globalistes à la fois en Occident et en Russie, nous devons nous demander comment ils bénéficient du déclenchement d’une crise entre ces puissances à propos de l’Ukraine ? Qu’en retirent-ils ?

Comme je l’ai noté dans des articles récents, il me semble que l’Ukraine est une tentative de plan B pour produire plus de fumée et de miroirs là où la pandémie de covid n’a pas satisfait le plan de la Grande Réinitialisation. Comme Klaus Schwab et le WEF l’ont constamment affirmé, ils ont vu dans la pandémie l’ »occasion » parfaite d’imposer au monde la quatrième révolution industrielle. Comme l’a dit le mondialiste Rahm Emanual à la suite de la crise économique de 2008 :

« Vous ne voulez jamais qu’une crise grave soit gâchée. Et ce que je veux dire par là, c’est que c’est une occasion de faire des choses que vous pensez ne pas pouvoir faire auparavant. »

Le WEF est un habitué de cette tactique. Klaus Schwab a également utilisé exactement le même langage juste après le krach du crédit de 2008 que celui qu’il a utilisé après la propagation du covid, en essayant toujours de vendre la gouvernance mondiale comme la solution à chaque catastrophe :

« Ce que nous vivons est la naissance d’une nouvelle ère, un appel au réveil pour revoir nos institutions, nos systèmes et, surtout, notre façon de penser, et pour adapter nos attitudes et nos valeurs aux besoins d’un monde qui attend, à juste titre, un degré beaucoup plus élevé de responsabilité et de reddition de comptes », a-t-il expliqué. « Si nous reconnaissons que cette crise est réellement transformatrice, nous pouvons jeter les bases d’un monde plus stable, plus durable et même plus prospère. »

Klaus Schwab sur l’initiative de refonte mondiale, 2009

Schwab a sauté le pas à l’époque, tout comme il a sauté le pas en 2020 lorsqu’il a déclaré que la Grande Réinitialisation était inévitable face au covid. Les mondialistes devaient s’attendre à un taux de mortalité beaucoup plus élevé à cause du virus, car ils dansaient pratiquement dans les rues, ravis de la quantité de pouvoir qu’ils pouvaient voler au nom de la « protection du public contre une menace sanitaire mondiale. » Si vous regardez la simulation du WEF et de la Fondation Gates d’une pandémie de covid, l’événement 201 qui a eu lieu seulement deux mois avant que la VRAIE CHOSE ne se produise, ils s’attendaient clairement à ce que le covid fasse beaucoup plus de dégâts, prédisant un nombre initial de décès de 65 millions. Cela ne s’est jamais produit ; c’est loin d’être le cas.

Il est difficile de dire pourquoi une arme biologique évidente comme le covid n’a pas réussi à faire le travail. Les virus ont tendance à muter rapidement dans la nature et à se comporter différemment de ce qu’ils font dans un laboratoire. J’envisagerais même la possibilité d’une intervention divine. Quelle que soit la raison, les mondialistes n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient et ils ont maintenant besoin d’une nouvelle crise pour huiler les engrenages de la machine Reset. Avec le taux de mortalité déjà minuscule de la covid qui baisse encore plus avec la variante Omicron et la moitié des États des États-Unis qui défient totalement les mandats de vaccination, ce n’est qu’une question de temps avant que le reste du monde ne se demande pourquoi il est toujours sous l’autoritarisme médical.

La guerre en Ukraine et la simple menace d’une extension de cette guerre au-delà de la région pourraient accomplir un certain nombre de choses que la covid n’a pas accomplies. Elle fournit une couverture permanente pour l’effondrement stagflationniste qui bat son plein aux États-Unis, les problèmes de chaîne d’approvisionnement qui se poursuivent au niveau mondial ainsi que la déstabilisation de l’économie européenne. En particulier, l’UE est fortement dépendante du gaz naturel russe pour chauffer les maisons et maintenir son économie. La Russie a étranglé les approvisionnements en gaz naturel de l’Europe dans le passé et elle le fera à nouveau. Les exportations de pétrole russe comblent également les lacunes de la demande mondiale, et ces exportations seront étranglées par les sanctions ou par le Kremlin qui coupe délibérément les approvisionnements de certaines nations.

La guerre est toujours une distraction pour le sabotage économique. Même si les banques centrales plantent et arrosent souvent les graines des krachs financiers bien à l’avance, les banques ne sont jamais blâmées parce que les conflits internationaux occupent commodément le devant de la scène. Par extension, la crise économique provoque la pauvreté de masse, le désespoir de masse et l’hystérie de masse, et les mondialistes diront que ces dangers exigent une solution internationale qu’ils fourniront volontiers sous la forme de la centralisation.

Aux États-Unis et dans de nombreuses autres nations occidentales où un grand nombre de personnes défendent encore la liberté individuelle, les mondialistes veulent clairement utiliser les tensions avec la Russie comme un moyen de faire taire la dissidence publique sur les politiques autoritaires. Je vois déjà de nombreux cas de fonctionnaires de l’establishment et de gauchistes sur les médias sociaux suggérant que les défenseurs des libertés sont des « pions des Russes » et que nous sommes utilisés pour « diviser pour régner ». Ce sont des absurdités qui ne sont soutenues par rien, mais ils essaient quand même ce récit pour voir s’il tient la route.

Je ne doute pas que toute rébellion aux États-Unis contre les mondialistes sera imputée à une ingérence étrangère. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la dernière chose que les élites veulent, ce sont des mouvements de personnes libres qui font obstruction à la Réinitialisation au nom de la liberté. Nous en avons été témoins au Canada où Trudeau a annoncé des pouvoirs d’urgence unilatéraux contre les manifestations des camionneurs, se donnant ainsi des niveaux de contrôle totalitaires. Même le gouvernement russe est intervenu dans de telles actions publiques pour empêcher toute forme d’élan militant. Biden va essayer de faire la même chose, et la guerre, même une petite guerre régionale, lui donne une raison d’opprimer la dissidence au nom de la sécurité publique.

Il est intéressant de noter que la loi martiale aux États-Unis est également beaucoup plus facile à justifier légalement et historiquement pour le gouvernement, tant qu’elle est appliquée en réponse à l’invasion d’un ennemi étranger. Le récit de l’influence russe pourrait très bien être une préparation à la loi martiale en Amérique. Que cela réussisse ou non est une autre question.

Les conséquences d’une fusillade en Ukraine iront bien au-delà d’une distraction pour le public américain ; mon intention n’est pas de suggérer que seuls les Américains seront touchés. Mon propos n’est pas de suggérer que seuls les Américains seront affectés. Ce que je veux dire, c’est que certains endroits dans le monde sont naturellement résistants au projet mondialiste, et que les Américains épris de liberté constituent un obstacle majeur. S’il y a une rébellion à grande échelle contre la Grande Réinitialisation, elle commencera ici. Les mondialistes le savent aussi, c’est pourquoi les États-Unis seront sans aucun doute impliqués de manière centrale dans le bourbier ukrainien.

Alors que l’événement serait désastreux pour les Ukrainiens et probablement pour de nombreux Russes, il existe des menaces sous-jacentes plus profondes et plus dangereuses destinées aux États-Unis et une guerre en Ukraine sert de bouc émissaire efficace pour nombre d’entre elles.

Source : https://alt-market.us/order-out-of-chaos-how-the-ukraine-conflict-is-designed-to-benefit-globalists/

Traduction : https://exoconscience.com




Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple

[Source : RI]

Par Dominique Delawarde.

Ce matin à 6h00, heure de Moscou, Vladimir Poutine, s’est adressé à son peuple pour expliquer ce qu’il allait faire et pourquoi il allait le faire.

[Voir aussi :
Pourquoi Poutine intervient-il en Ukraine ?]

*

Moscou, Kremlin, 24 février 2022 – 06:00 (heure de Moscou)

V. Poutine : Chers citoyens de Russie ! Chers amis !

Aujourd’hui, je pense qu’il est à nouveau nécessaire de revenir sur les événements tragiques qui se déroulent dans le Donbass et sur les questions essentielles pour assurer la sécurité de la Russie même.

Je commencerai par ce que j’ai dit dans mon discours du 21 février de cette année. Je parle de quelque chose qui nous préoccupe particulièrement, des menaces fondamentales qui, d’années en années, étape par étape, sont créées de manière flagrante et sans cérémonie, année après année, par des politiciens irresponsables de l’Ouest contre notre pays. Je fais référence à l’expansion du bloc de l’OTAN vers l’Est, qui rapproche son infrastructure militaire des frontières de la Russie.

Il est bien connu que, depuis 30 ans, nous essayons avec constance et patience de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN sur les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe. En réponse à nos propositions, nous nous sommes constamment heurtés soit à des tromperies et à des mensonges cyniques, soit à des tentatives de pression et de chantage, alors que dans le même temps, l’Alliance de l’Atlantique Nord, malgré toutes nos protestations et nos préoccupations, ne cesse de s’étendre. La machine de guerre est en marche et, je le répète, s’approche au plus près de nos frontières.

Pourquoi tout cela arrive-t-il ? Pourquoi cette façon insolente de [nous] parler depuis une position d’exclusivité, d’infaillibilité et de permissivité ? D’où vient cette attitude indifférente et dédaigneuse à l’égard de nos intérêts et de nos demandes parfaitement légitimes ?

La réponse est claire, [pour nous] tout est clair et évident. L’Union soviétique s’est affaiblie à la fin des années 1980 avant de s’effondrer complètement. Toute la suite des événements qui se sont alors déroulés est aujourd’hui une bonne leçon pour nous ; elle a montré de manière convaincante que la paralysie du pouvoir et de la volonté est le premier pas vers une dégradation totale et une disparition complète. Il a suffi que nous perdions un temps notre confiance, et voilà le résultat, l’équilibre des forces dans le monde a été rompu.

Cela a conduit au fait que les traités et les accords précédents, ne sont plus dans les faits appliqués. Les tentatives de persuasion et les demandes ne servent à rien. Tout ce qui ne convient pas aux Puissants, à ceux qui ont le pouvoir, est déclaré archaïque, obsolète et inutile. Et vice versa : tout ce qui leur semble avantageux est présenté comme la vérité ultime, à faire passer à tout prix, sans ménagement, par tous les moyens. Les contradicteurs sont brisés.

Ce dont je parle maintenant ne concerne pas seulement la Russie, et ces préoccupations ne sont pas seulement les nôtres. Cela concerne l’ensemble du système des relations internationales, et parfois même les alliés des États-Unis eux-mêmes. Après l’effondrement de l’URSS, une redistribution du monde a effectivement commencé, et les normes établies du droit international – et les principales, fondamentales – adoptées à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont largement consolidé ses résultats – ont commencé à gêner ceux qui se sont déclarés vainqueurs de la guerre froide.

Bien sûr, dans la vie pratique, dans les relations internationales et dans les règles qui les régissent, il faut tenir compte des changements de la situation mondiale et de l’équilibre des forces. Toutefois, cela devait être fait de manière professionnelle, sans heurts, avec patience, en tenant compte et en respectant les intérêts de tous les pays et en comprenant sa propre responsabilité.

Mais non – un état d’euphorie né de leur supériorité absolue, une sorte d’absolutisme moderne, qui plus est, sur fond de faible niveau de culture générale et d’arrogance de ceux qui ont préparé, adopté et fait passer les décisions qui n’étaient profitables que pour eux-mêmes. La situation a commencé à évoluer d’une manière différente.

Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour trouver des exemples. Premièrement, sans aucune autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies, ils ont mené une opération militaire sanglante contre Belgrade, en utilisant des avions et des missiles en plein cœur de l’Europe. Plusieurs semaines de bombardements continus ont été effectués sur des villes et des infrastructures indispensables à la vie. Nous devons rappeler ces faits, car certains collègues occidentaux n’aiment pas se souvenir de ces événements, et lorsque nous en parlons, ils préfèrent pointer du doigt non pas les normes du droit international, mais des circonstances, qu’ils interprètent comme bon leur semble.

Puis vint le tour de l’Irak, de la Libye et de la Syrie. Le recours illégitime à la force militaire contre la Libye et la perversion de toutes les décisions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la question libyenne ont conduit à la destruction totale de l’État [libyen], à la création d’un immense foyer de terrorisme international et à la plongée du pays dans un désastre humanitaire et dans l’abîme d’une longue guerre civile qui se poursuit encore. La tragédie qui a condamné des centaines de milliers, des millions de personnes non seulement en Libye, mais dans toute la région, a créé une migration massive de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe.

Un sort similaire était réservé à la Syrie. L’action militaire de la coalition occidentale dans ce pays, sans le consentement du gouvernement syrien et sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies, n’est rien d’autre qu’une agression, une intervention.

Mais l’invasion de l’Irak occupe également une place de choix dans cette liste, bien entendu sans aucune base juridique. Le prétexte était que les États-Unis disposaient prétendument d’informations fiables sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Pour le prouver publiquement, devant le monde entier, le secrétaire d’État américain a secoué un genre de tube contenant une poudre blanche, assurant à tout le monde qu’il s’agissait d’une arme chimique développée en Irak. Et puis il s’est avéré que c’était une manipulation, du bluff : il n’y avait pas d’armes chimiques en Irak. Incroyable, étonnant, mais les faits restent les faits. Des mensonges ont été proférés au plus haut niveau de l’État et du haut de la tribune de l’ONU. Le résultat a été d’énormes pertes humaines, des destructions et une incroyable poussée de terrorisme.

D’une manière générale, il semble que presque partout, dans de nombreuses régions du monde, là où l’Occident vient établir son ordre, il y laisse des blessures sanglantes, non cicatrisantes, les plaies du terrorisme international et de l’extrémisme. Tous les exemples ci-dessus sont les plus flagrants, mais loin d’être les seuls exemples de mépris du droit international.

Cela inclut la promesse faite à notre pays de ne pas étendre l’OTAN d’un pouce vers l’Est. Une fois encore, ils nous ont trompé ou, dans le langage populaire, tout simplement arnaqué. Oui, on entend souvent dire que la politique est un sale métier. Peut-être, mais pas aussi sale que cela, pas à ce point quand même. Après tout, un tel comportement de pipeur de dés est non seulement contraire aux principes des relations internationales, mais surtout aux normes de moralité et d’éthique généralement acceptées. Où sont la justice et la vérité ici ? Rien que des mensonges et de l’hypocrisie.

D’ailleurs, les politiciens, les analystes politiques et les journalistes américains eux-mêmes écrivent et disent que ces dernières années qu’un véritable « Empire du mensonge » a été créé aux des États-Unis. Il est difficile de ne pas être d’accord avec cela – c’est vrai. Mais, disons-le : les États-Unis restent quand même un grand pays, une puissance à la base d’un système.

Tous ses satellites ne se contentent pas de l’approuver docilement, d’acquiescer, de reprendre en cœur [ses positions] à chaque occasion, mais aussi de copier son comportement et acceptent avec enthousiasme les règles qu’ils leur proposent. Avec raison, on peut dire avec certitude que l’ensemble du soi-disant bloc occidental, formé par les États-Unis à son image et à sa ressemblance, est ce même « Empire du mensonge ».

Quant à notre pays, après l’effondrement de l’URSS, malgré l’ouverture sans précédent de la nouvelle Russie moderne et sa volonté de travailler honnêtement avec les États-Unis et d’autres partenaires occidentaux, dans des conditions de désarmement réellement unilatéral, ils [l’Ouest] ont immédiatement essayé de nous enfoncer, de nous achever et de nous détruire pour de bon. C’est exactement ce qui s’est passé dans les années 90 et au début des années 2000, lorsque le soi-disant Occident collectif a soutenu activement le séparatisme et les bandes de mercenaires dans le sud de la Russie. Quels sacrifices et quelles pertes cela nous a coûté, quelles épreuves nous avons dû traverser avant de pouvoir enfin de définitivement briser les reins du terrorisme international dans le Caucase. Nous nous en souvenons et ne l’oublierons jamais.

En fait, jusqu’à récemment, les tentatives de nous utiliser dans leurs intérêts, de détruire nos valeurs traditionnelles et de nous imposer leurs pseudo-valeurs, qui nous rongeraient, nous, notre peuple, de l’intérieur n’ont pas cessé. Ces attitudes ils les imposent déjà agressivement dans leurs pays et elles mènent directement à la dégradation et à la dégénérescence, car elles sont contraires à la nature humaine elle-même. Cela n’arrivera pas [ici], cela n’a jamais marché pour personne. Cela ne marchera pas non plus maintenant.

En dépit de tout cela, en décembre 2021, nous avons tenté une nouvelle fois de parvenir à un accord avec les États-Unis et leurs alliés sur les principes de la sécurité en Europe et au non-élargissement de l’OTAN. Tout a été en vain. La position des États-Unis n’a pas changé. Ils ne considèrent pas qu’il est nécessaire de parvenir à un accord avec la Russie sur cette question essentielle pour nous, ils poursuivent leurs propres objectifs et ne tiennent aucun compte de nos intérêts.

Et bien sûr, dans cette situation, nous nous posons la question : que faire ensuite, à quoi s’attendre ? L’histoire nous apprend qu’en 1940 et au début de 1941, l’Union soviétique a tenté d’empêcher ou, du moins, de retarder le déclenchement de la guerre. Pour ce faire, il faut notamment essayer littéralement jusqu’à la dernière minute de ne pas provoquer un agresseur potentiel, ne pas prendre, voire de reporter les mesures les plus nécessaires et les plus évidentes pour se préparer à repousser une attaque inévitable. Et les mesures qui ont finalement été prises étaient désastreusement tardives.

En conséquence, le pays n’était pas préparé à faire face à l’invasion de l’Allemagne nazie, qui a attaqué notre Patrie sans déclaration de guerre le 22 juin 1941. L’ennemi a été arrêté puis écrasé, mais à un coût colossal. La tentative de plaire à l’agresseur à la veille de la Grande Guerre patriotique a été une erreur qui a coûté cher à notre peuple. Au cours des premiers mois de combat, nous avons perdu de vastes territoires stratégiquement importants et des millions de personnes. Nous ne ferons pas une telle erreur une deuxième fois, nous n’en avons pas le droit.

Ceux qui aspirent à la domination du monde déclarent publiquement, en toute impunité et, je le souligne, sans aucune justification, que nous, la Russie, sommes leur ennemi. En effet, ils disposent aujourd’hui d’importantes capacités financières, scientifiques, technologiques et militaires. Nous en sommes conscients et évaluons objectivement les menaces qui sonnent constamment à notre adresse dans le domaine de l’économie, ainsi que notre capacité à résister à ce chantage impudent et permanent. Je le répète, nous les évaluons sans illusions et de manière extrêmement réaliste.

Dans le domaine militaire, la Russie moderne, même après l’effondrement de l’URSS et la perte d’une grande partie de son potentiel, est aujourd’hui l’une des puissances nucléaires les plus importantes du monde et dispose en outre d’avantages certains dans un certain nombre d’armements de pointe. À cet égard, personne ne doit douter qu’une attaque directe contre notre pays entraînerait une défaite et des conséquences désastreuses pour tout agresseur potentiel.

Cependant, la technologie, y compris celle de la défense, évolue rapidement. Le leadership dans ce domaine a changé et changera de mains [souvent]. Mais l’aménagement militaire des territoires adjacents à nos frontières, si nous le permettons, se poursuivra durant des décennies, peut-être même pour toujours, et constituera une menace toujours plus grande et totalement inacceptable pour la Russie.

Aujourd’hui déjà, alors que l’OTAN s’étend vers l’Est, la situation de notre pays empire et devient chaque année plus dangereuse. De plus, ces derniers jours, les dirigeants de l’OTAN ont explicitement parlé de la nécessité d’accélérer, de forcer l’infrastructure de l’alliance jusqu’aux frontières de la Russie. En d’autres termes, ils renforcent leur position. Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder ce qui se passe. Ce serait complètement irresponsable de notre part.

La poursuite de l’expansion de l’infrastructure de l’Alliance de l’Atlantique Nord et l’aménagement militaire du territoire de l’Ukraine sont inacceptables pour nous. Le problème, bien sûr, n’est pas l’organisation de l’OTAN elle-même – elle n’est qu’un instrument de la politique étrangère américaine. Le problème, c’est que sur les territoires qui nous sont adjacents – je tiens à le préciser, nos territoires historiques – se crée une « anti-Russie » ennemie, placée sous un contrôle extérieur total, qui est intensivement colonisée par les forces armées des pays de l’OTAN et qui est gavée des armes les plus modernes.

Pour les États-Unis et leurs alliés, il s’agit d’une politique dite d’endiguement de la Russie, d’un dividende géopolitique évident. Pour notre pays, c’est en fin de compte une question de vie ou de mort, la question de notre avenir historique en tant que Nation. Et ce n’est pas une exagération – c’est tout simplement comme ça. Il s’agit d’une menace réelle, non seulement pour nos intérêts, mais aussi pour l’existence même de notre État, pour sa souveraineté. C’est la ligne rouge qui a été évoquée à plusieurs reprises. Ils l’ont franchi.

Dans ce contexte, [revenons sur] la situation à Donbass. Nous constatons que les forces qui ont réalisé un coup d’État en Ukraine en 2014, se sont emparées du pouvoir et l’ont conservé au moyen de procédures électorales essentiellement décoratives, ont définitivement refusé de résoudre le conflit de manière pacifique. Pendant huit ans, huit infiniment longues années, nous avons tout fait pour que la situation soit résolue par des moyens pacifiques et politiques. En vain.

Comme je l’ai dit dans mon allocution précédente, il est impossible de regarder ce qui se passe là-bas sans compassion. Il n’était tout simplement plus possible de le tolérer. Il faut arrêter immédiatement ce cauchemar – le génocide contre les millions de personnes vivant là-bas. Ceux-ci n’espèrent plus que [dans l’aide de] la Russie, ils n’espèrent plus qu’en vous et moi. Ce sont ces aspirations, ces sentiments et cette douleur des gens qui nous ont poussés à prendre la décision de reconnaître les Républiques populaires de Donbass.

Ce qu’il me semble important de souligner. Les principaux pays de l’OTAN, afin d’atteindre leurs propres objectifs, soutiennent en Ukraine les ultra-nationalistes et les néonazis, qui, à leur tour, ne pardonneront jamais aux habitants de Crimée et de Sébastopol leur libre choix de se réunifier à la Russie.

Ils [les ultra-nationalistes et les néonazis] tenterons, bien évidemment, de s’infiltrer en Crimée, comme ils l’ont fait dans le Donbass, pour y faire la guerre et tuer des gens sans défense.

Tout cela comme l’on fait les bandes punitives des nationalistes ukrainiens, les supplétifs d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique. Ils déclarent aussi ouvertement qu’ils revendiquent un certain nombre d’autres territoires de la Russie.

L’ensemble du déroulement des événements et l’analyse des informations qui nous parviennent montrent que l’affrontement entre la Russie et ces forces est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps : ils se préparent et attendent le moment opportun. Maintenant, ils revendiquent également la possession d’armes nucléaires. Nous ne permettrons pas que cela se produise.

Comme je l’ai dit précédemment, la Russie a accepté les nouvelles réalités géopolitiques après l’effondrement de l’URSS. Nous respectons et continuerons à respecter tous les pays nouvellement formés dans l’espace post-soviétique. Nous respectons et continuerons à respecter leur souveraineté, et un exemple de cela est l’aide que nous avons apportée au Kazakhstan, qui a été confronté à des événements tragiques et à des défis pour son statut d’État et son intégrité. Mais la Russie ne peut se sentir en sécurité, ne peut se développer, ne peut exister avec une menace constante émanant du territoire de l’actuelle Ukraine.

Permettez-moi de vous rappeler qu’en 2000-2005, nous avons riposté militairement aux terroristes dans le Caucase, défendu l’intégrité de notre État et préservé la Russie. En 2014, nous avons soutenu la population de Crimée et de Sébastopol. En 2015, nous avons utilisé nos forces armées pour mettre une barrière fiable aux infiltrations de terroristes depuis la Syrie vers la Russie. Il n’y avait pas d’autre moyen pour nous de nous défendre.

La même chose se produit maintenant. Vous et moi n’avons simplement pas eu d’autre possibilité de défendre la Russie, notre peuple, que celle que nous serons forcés d’utiliser aujourd’hui. Les circonstances nous obligent à agir de manière décisive et immédiate. Les Républiques populaires de Donbass ont demandé l’aide de la Russie.

À cet égard, conformément à l’article 51 de la partie 7 de la Charte des Nations unies, avec l’autorisation du Conseil de la Fédération de Russie et conformément aux traités d’amitié et d’assistance mutuelle avec les Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk ratifiés par l’Assemblée fédérale le 22 février de cette année, j’ai pris la décision de mener une opération militaire spéciale.

Son but est de protéger les personnes qui ont été soumises à des abus, à un génocide par le régime de Kiev pendant huit ans. Et à cette fin, nous chercherons à démilitariser et à dénazifier l’Ukraine, à traduire en justice ceux qui ont commis de nombreux crimes sanglants contre des civils, y compris des citoyens de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, nos plans n’incluent pas l’occupation de territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. Dans le même temps, nous entendons de plus en plus souvent ces derniers temps à l’Ouest que les documents signés par le régime totalitaire soviétique, qui consacrent les résultats de la Seconde Guerre mondiale, ne devraient plus être appliqués. Quelle pourrait être la réponse à cette question ?

L’issue de la Seconde Guerre mondiale est sacrée, tout comme les sacrifices consentis par notre peuple sur l’autel de la victoire sur le nazisme. Mais cela ne contredit pas les hautes valeurs des droits de l’homme et des libertés, fondées sur les réalités des décennies d’après-guerre. Elle n’annule pas non plus le droit des nations à l’autodétermination consacré par l’article premier de la Charte des Nations unies.

Permettez-moi de vous rappeler que ni lors de la fondation de l’URSS ni après la Seconde Guerre mondiale, personne n’a jamais demandé aux habitants des territoires qui constituent l’actuelle Ukraine la manière dont ils voulaient organiser leur vie. Notre politique est fondée sur la liberté, la liberté de choix pour chacun de déterminer son propre avenir et celui de ses enfants. Et nous pensons qu’il est important que tous les peuples vivant sur le territoire de l’Ukraine actuelle, tous ceux qui le souhaitent, puissent exercer ce droit – le droit de choisir.

À cet égard, je lance également un appel aux citoyens de l’Ukraine. En 2014, la Russie avait l’obligation de protéger les habitants de Crimée et de Sébastopol contre ceux que vous appelez vous-même des « nazillons ». Les habitants de Crimée et de Sébastopol ont fait le choix d’être avec leur Patrie historique, avec la Russie, et nous l’avons soutenu. Encore une fois, nous ne pouvions tout simplement pas faire autrement.

Les événements d’aujourd’hui ne visent pas à porter atteinte aux intérêts de l’Ukraine et du peuple ukrainien. Il s’agit de protéger la Russie elle-même contre ceux qui ont pris l’Ukraine en otage et tentent de l’utiliser contre notre pays et son peuple.

Encore une fois, nos actions relèvent de l’autodéfense contre les menaces que l’on fait peser sur nous et contre une calamité encore plus grande que celle qui se produit aujourd’hui. Aussi difficile que cela soit, je vous demande de le comprendre et j’appelle à la coopération pour que nous puissions tourner cette page tragique le plus tôt possible et avancer ensemble, sans permettre à quiconque de s’immiscer dans nos affaires, dans nos relations, mais en les construisant de manière indépendante, afin de créer les conditions nécessaires pour surmonter tous les problèmes et, malgré les frontières étatiques, nous renforcer de l’intérieur en tant qu’entité unie. Je crois en cela – c’est notre avenir.

Je dois également m’adresser aux militaires des forces armées de l’Ukraine.

Chers camarades ! Vos pères, grands-pères, arrière-grands-pères ont à leur époque combattu les nazis, en défendant notre Patrie commune, ce n’est pas pour qu’aujourd’hui les néonazis prennent le pouvoir en Ukraine. Vous avez prêté serment au peuple ukrainien, et non à la junte antipopulaire, qui vole l’Ukraine et maltraite ce même peuple.

N’exécutez pas les ordres criminels [de cette junte]. Je vous appelle à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous. Soyons clairs : tous les membres de l’armée ukrainienne qui se plieront à cette exigence pourront quitter la zone de guerre sans entrave et retourner auprès de leurs familles.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : toute la responsabilité d’une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.

Maintenant, quelques mots importants, très importants pour ceux qui pourraient être tentés de l’extérieur d’interférer dans les événements qui se déroulent. Quiconque tente d’interférer avec nous, et encore plus de mettre en danger notre pays et notre peuple, doit savoir que la réponse de la Russie sera immédiate et vous conduira à des conséquences auxquelles vous n’avez jamais été confrontés dans votre histoire. Nous sommes prêts à faire face à tout développement d’événements. Toutes les décisions nécessaires ont été prises à cet égard. J’espère que je serai entendu.

Chers citoyens de Russie !

Le bien-être, l’existence même d’États et de peuples entiers, leur succès et leur viabilité trouvent toujours leur origine dans le puissant système de racines de leurs cultures et de leurs valeurs, dans l’expérience et les traditions de leurs ancêtres, et ils dépendent bien sûr de leur capacité à s’adapter rapidement à une vie en constante évolution, de la cohésion de la société, de sa volonté de se consolider, de rassembler toutes les forces pour aller de l’avant.

On a toujours besoin de forces – toujours – mais les forces peuvent être de différentes qualités. La politique de « l’Empire du mensonge » à laquelle j’ai fait référence au début de mon discours est basée avant tout sur la force brute et directe. Dans de tels cas, nous disons : « Vous avez la force, vous n’avez pas besoin d’intelligence ».

Mais vous et moi savons que la vraie force réside dans la justice et la vérité, qui sont de notre côté. Et si cela est vrai, alors il est difficile de ne pas convenir que la force et la volonté de combattre sont le fondement de l’indépendance et de la souveraineté, le fondement nécessaire sur lequel seul on peut construire son avenir, son foyer, sa famille, sa Patrie.

Chers compatriotes !

Je suis sûr que les soldats et les officiers des forces armées russes qui sont loyaux envers leur pays rempliront leur devoir avec professionnalisme et courage. Je ne doute pas que tous les niveaux de pouvoir et les spécialistes responsables de la stabilité de notre économie, du système financier et de la sphère sociale, ainsi que les dirigeants de nos entreprises et de l’ensemble du monde des affaires russe travailleront de manière harmonieuse et efficace. Je compte sur la position consolidée et patriotique de tous les partis parlementaires et des forces publiques.

Après tout, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire, le destin de la Russie est entre les bonnes mains de notre peuple multiethnique. Cela signifie que les décisions que nous avons prises seront mises en œuvre, que nos objectifs seront atteints et que la sécurité de notre patrie sera garantie de manière fiable.

J’ai confiance en votre soutien et en la force invincible que nous donne l’amour de notre Patrie.

Texte original en russe : Site du Kremlin




Précisions et point de vue sur l’intervention russe en Ukraine

[Source : Qactus]

À 5 heures du matin des explosions sont entendues sur la rive droite de Kiev… Des attaques par drones sont faites sur des sites stratégiques, (Armes, matériel, commandement militaire, station électriques, gaz, pétrole.) ….

L’invasion des troupes Russes a commencé, c’est le service de presse du ministère de l’Intérieur Ukrainien qui rapporte ces informations.

Le lancement du BM-30 « Smerch » depuis le Belgorod russe en direction de l’Ukraine :



Les aéroports de Kiev, Kharkov Dniepropetrovsk fermés ainsi que les espaces aériens… Toutes les villes sont touchées… Les hackers Russes ont mis hors service les sites Web gouvernementaux, les banques de données du ministère de la Défense sont touchées…

L’arrivée d’un missile de croisière à Ivano-Frankivsk :



Poutine a officiellement déclaré à 5 heures du matin, que la Russie est en guerre avec l’Ukraine… et que ceux qui veulent se mêler de cette histoire sont attendus de pied ferme.
Il a déclaré que celui qui désire donner des ordres à la Russie devra bien réfléchir dorénavant…

Des troupes aéroportées sont déjà en position dans les villes et lieux stratégiques… Le pays est bloqué.

Embouteillage à Kiev

Les missiles viennent de frapper le centre de l’administration militaire, des aérodromes, des dépôts militaires stratégiques à Kiev, Karkhok, Dniepropetrovsk. Le bombardement d’artillerie de la frontière est en cours.

Carte des objets de l’infrastructure militaire des forces armées de l’Ukraine qui ont subi des frappes

Poutine vient de dire que cette opération d’envergure n’est pas dirigée contre le peuple Ukrainien, mais contre tous ceux et celles qui depuis 30 ans se moquent d’eux, des Russes et pensent diriger ou contrôler le monde…

Poutine est vraiment en colère et emploi un ton martial… Il invite tous pays complices et manipulateurs à intervenir directement comme ils le promettent dans les médias et journaux complices…

Malheureusement, c’est bien ce que nous disons depuis des années…

Il est très dangereux de vouloir humilier un peuple… Souvenez-vous de l’Allemagne et de son humiliation après la première guerre mondiale…

[Note de Joseph :
la partie suivante de l’article est nettement plus « complotiste », avec une part qui relève (très ?) probablement davantage d’opinions, d’espoirs, d’illusions et/ou de croyances que de faits avérés. À prendre avec un grain de sel, comme on dit au Québec.]

Les khazars Sionistes Rothschild sont vraiment dans la merde… Poutine vient de dire qu’il va désarmer l’Ukraine, mettre le drapeau Russe sur le pays, arrêter toutes celles et ceux qui ont été complices de cette situation depuis les premiers jours de l’indépendance de l’Ukraine…

Tous les oligarques fanfarons, ces imbéciles profonds et incompétents que nous avons connus, sont soit en fuite, soit-on déjà quittés le pays depuis 15 jours à destination de l’Angleterre, Monaco et autres…

C’est à la fin du bal que l’on sait si la musique était bonne…

L’addition vient d’être présentée à celles et ceux qui ont festoyé comme des porcs…

Maintenant, l’arbitre vient de siffler la fin du match…
Les grands spécialistes de politique, économie, stratégie et autres conneries vont devoir réapprendre l’humilité, le respect et le bon sens…

Ce n’est pas un vieux pédophile sénille qui n’est même pas président des États-Unis qui va pouvoir trop longtemps manipuler le monde avec ses fidèles et serviles vassaux…

Poutine a lancé le grand nettoyage mondial !!

La fin prochaine du virus bidon et des vaccins/poisons ou plutôt des piqûres mortelles… Une peur terrifiante va s’abattre sur tous les dirigeants crétins des pays idiots qui vont devoir se réveiller vraiment… Ce n’est pas une guerre de conquête, mais de nettoyage…

La peur fait parler et délie les langues… Ça commence par les journalistes ukrainiens qui commencent à raconter tout ce qu’ils savent et n’ont jamais dit…

Ce que disent les journalistes ce matin…

L’Ukraine est sous le contrôle total d’un groupe de Sionistes (ils ne parlent pas encore des khazars Sionistes Rothschild, mais je suis sûr que ça va venir) qui dirigent et contrôlent tout le pays, le SBU (ex-KGB services secrets), l’armée, les ministères et tous les ministres et politiques…

Une journaliste vient de téléphoner pour l’informer que Trump est avec Poutine pour mettre en place le grand nettoyage… C’est un plan bien ficelé, planifié et prévu depuis très longtemps… Pendant que les idiots voleurs et psychopathes dansaient, Poutine et Trump travaillaient dur et efficacement…

Prions pour que tout se déroule selon le plan de Dieu…




Pourquoi Poutine intervient-il en Ukraine ?

[Source : voltairenet.org]

Thierry Meyssan sur l’intervention d’Emmanuel Macron

[Source : RT France]

Discours intégral de Poutine




Le plan Biden au Dombass fait flop

Par Lucien SA Oulahbib

[Photo : djtnn.com]

Il semble bien qu’à force de pousser l’Ukraine à adhérer à L’OTAN et de lui faire bombarder par intermittence une partie du Dombass en particulier le Lougansk pour provoquer la réaction russe, celle-ci n’ait pu, à force, répétons-le, que se déclencher avec force. Mais cette attaque de Bide(n) s’effectue au détriment des populations de cette région, forcées de se réfugier en Russie, et aussi de se défendre, quitte à attaquer fortement les principales infrastructures militaires ukrainiennes de soutien comme cela s’est passé jeudi 24 février (2022) voire d’intervenir jusqu’aux frontières mêmes de l’Ukraine stricto sensu et du Dombass.

Bien sûr, la propagande de la Secte hygiéniste, scientiste, affairiste actuellement au pouvoir en Occident parle « d’invasion de l’Ukraine par la Russie » alors que rien n’est plus faux puisqu’il s’agit plutôt de faire respecter ce qui avait été décidé à Minsk, aujourd’hui politiquement caduc certes, mais ce par la faute même de l’hydre Obama/Biden qui utilise la « junte au pouvoir à Kiev » issue du coup d’État de 2014 comme « proxy ».

Il est d’ailleurs regrettable que même Fox News se « cnnise » en propageant la propagande Biden. Celle-ci fait feu de tout bois pour des raisons strictement intérieures d’une part (enterrer le rapport Durham, préparer les élections mi-mandat), et pour des raisons idéologiques globales majeures d’autre part, comme empêcher la Russie de devenir un pôle civilisationnel alternatif à l’ambition globale de faire du Trans (humanisme) le modèle cybernétique majeur de la Secte.

Nous nageons comme d’habitude en pleine confusion informationnelle avec toujours les mêmes protagonistes (et cela va durer des décennies) : d’un côté, les partisans du Trans(humanisme) ou cette Secte et son néonazisme, soft, mais tout autant hygiéniste, scientiste, affairiste et racialiste (au sens métaphysique de créer une espèce de « déconstruits », déterriorialisés) ; de l’autre côté, les partisans d’un Néo-modernisme conscients des errements qu’ont pu produire les secondes Lumières avec cette suprématie de la « planification idéaliste » (précession des simulacres) dans les affaires humaines.

Cela signifie que la Modernité réelle (l’universalisme authentique) implique le respect réel des libertés fondamentales qui sont au fondement morphologique objectif du Bios humain (voir Être et vérité du réel humain) ; ce qui s’institue également au niveau historique sensible à savoir le respect réel des singularités nationales d’une part, et des convergences entre elles d’autre part lorsqu’elles respectent précisément toutes les libertés fondamentales à savoir les libertés de penser, d’entreprendre, de persévérer dans la forme culturelle choisie.

Dommage que les partisans d’un souverainisme authentique ne perçoivent pas qu’en voulant ainsi isoler la Russie ils deviennent les complices objectifs de l’hydre Biden, ce tentacule en action de la Secte hygiéniste, scientiste, affairiste au pouvoir mondialement et qui aujourd’hui veut nous entraîner encore plus loin dans le Chaos : « mais là où est le Péril croît aussi ce qui sauve ».




Ukraine, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie : implications et compromissions !

Par Jean-Loup Izambert et Claude janvier

Emmanuel Macron, à propos de la crise ukrainienne, joue à cache-tampon entre Joe Biden et Vladimir Poutine ! Magistrale poudre aux yeux juste destinée à ce que vous votiez prochainement pour lui en avril ou l’un de ses complices. 5 ans de règne sans dialogues, sans partages, — sauf avec ses amis et relations — et sans compassions. Vous croyez que l’on exagère ? Lisez ce texte documenté issu du chapitre 8 de notre livre « Le virus et le président » IS édition, et faites vous votre propre opinion.

« Nous sommes en guerre ». En écoutant Emmanuel Macron prononcer ces mots à six reprises avec un ton martial lors de son allocution du 16 mars 2020, nous étions inquiets. Car en effet, un énarque-bancarisé en costard-cravate qui parlotte sur la guerre, ça fout la trouille.

Ça fout la trouille pour la simple raison qu’un tel chef des armées, constitutionnellement parlant, élevé au biberon de l’ENA et poudré-finance « pour plaire un peu comme une prostituée » — c’est lui qui l’a dit(([1] France’s Hollande Casts Fate With Ex-Banker Macron, par Stacy Meichtry et William Horobin, Wall Street Journal, 8 mars 2015)) — dans les allées de la Rothschild ne peut que nous la faire perdre.

Surtout celle contre la « pandémie » du SRAS-CoV-2. Du reste, celle-ci était déjà perdue d’avance pour cause de bousillage du budget de la Santé depuis des décennies. Donc, pas de gros soucis. Il restait juste à compter les morts, dont la plupart auraient pu ne pas mourir sur ce champ de bataille du déshonneur.

Nous avons pensé qu’il allait vous parler enfin du bilan de la guerre contre l’Afghanistan de 2001 à 2014 avec l’OTAN. Pas vous ? Non, c’est vrai, vous êtes complètement désinformés sur le sujet et vous vous contentez de payer les aventures militaires de l’Élysée contre les peuples.

L’Afghanistan, c’est loin, et officiellement terminé depuis décembre 2014. Interloqués nous fûmes. « Guerre », « ennemi invisible », « première ligne », « combat »… Nous nous sommes dit : « Tiens, il va enfin nous parler des guerres françaises en Afrique ». L’Afrique, c’est plus proche que l’Afghanistan, et la France y entretient sa vieille tradition de massacres afin de sauver régulièrement des dictateurs corrompus qui permettent à ses sociétés transnationales de piller les richesses.

Tenez, par exemple, la République démocratique du Congo (RDC), l’un des pays les moins développés du monde à force de Françafrique, détient près de la moitié des ressources globales en cobalt et assure 60 % de la production mondiale. La réglementation de cette industrie y est pratiquement inexistante, les institutions très faibles, en grande partie en raison de son histoire d’exploitation étrangère depuis la période coloniale. Le cobalt entrant dans la fabrication des batteries Lithium-ion, la décision de certains constructeurs automobiles de privilégier la voiture électrique a entraîné une augmentation considérable de la demande.

Derrière les publicités en quadrichromie des villes silencieuses et propres de ces constructeurs se cache une autre réalité, beaucoup moins belle : l’extraction du cobalt se fait dans des mines artisanales congolaises dans des conditions souvent déplorables.

« Généralement, des travailleurs — y compris des enfants — creusent avec un équipement de base dans des tunnels dangereux. Alors que le risque mortel d’effondrement est permanent, ils gagnent à peine assez pour se nourrir », indique Alexander Lefteris Papadovassilakis, chercheur au Centre de Politique de Sécurité de Genève.(([2] Le lithium et le cobalt : les producteurs doivent faire face à leurs responsabilités, par Alexander Lefteris Papadovassilakis, Le Temps, 13 février 2017))

Idem pour le lithium (Bolivie, Chili, Argentine), le nickel et le graphite destinés aux producteurs des mêmes batteries, dont l’extraction dans des conditions souvent inhumaines met de plus en péril l’équilibre écologique des pays d’où ils sont extraits en détruisant des sites naturels. Pratiquement pas de Code du Travail, peu ou pas de réglementation, surexploitation…

Mais non, rien sur le pillage de l’Afrique par les transnationales françaises. Pourtant, ce ne sont ni les pays, ni les destructions, ni les assassinats, ni les bains de sang qui manquent. Avec 4 500 militaires engagés en Mauritanie, au Mali — terminé depuis peu —, au Burkina Faso, au Niger ainsi qu’au Tchad et en Libye, « le guerrier » Macron avait le choix. D’autant que Florence Parly, l’énarque en jupon devenue ministre des Armées, avait préparé le terrain à l’énarque-guerrier assurant, en décembre 2019, que l’opération Barkhane en Afrique « c’est la France qui combat le terrorisme à sa source ». Mort de rire ! À se demander si Florence n’est pas nouvelle au bercail de l’Élysée-Matignon. Parce qu’en matière de terrorisme, le président français a côtoyé plus d’un expert de lutte antiterroriste qui soutenait le… terrorisme

Ministre, il participa au gouvernement Valls qui fut l’un des principaux responsables du développement du terrorisme sous la présidence de François Hollande. Devenu président, sans doute pour s’assurer que « la France combat (bien) le terrorisme à sa source », il fit embaucher par son premier Premier ministre, Édouard Philippe, l’un des principaux soutiens au terrorisme en la personne de Jean-Yves le Drian. Celui-là même qui, avant de devenir ministre de l’Europe et des Affaires étrangères au sein de ce gouvernement, fut ministre de la Défense dans les gouvernements Ayrault, Valls et Cazeneuve. Voilà qui fait beaucoup, mais Le Drian est un cumulard et pas seulement de mandats.

Un vrai trafiquant d’armes doublé d’un spécialiste du mensonge d’État. De son bureau, Le Drian alimentait « la source » du terrorisme — celle-là même que dame Parly dit combattre —, tantôt diplomatiquement à l’ONU, tantôt militairement en protégeant et en armant, par DGSE interposée, les groupes terroristes qui répandaient la terreur en Libye, puis en République arabe syrienne. Après l’échec du coup d’État de Damas du 18 juillet 2012, auquel participa la DGSE, certains chefs de ces groupes criminels furent reçus plus tard à l’Assemblée nationale, à Matignon et à l’Élysée, tandis que d’autres se réfugiaient en France.(([3] Lire sur les relations entre dirigeants français et chefs de groupes criminels 56, tome 1, L’État français complice de groupes criminels et 56, tome 2, Mensonges et crimes d’État, par Jean-Loup Izambert, IS Édition.))

« Le guerrier » allait-il vous parler de la Libye, dont vos médias vous désinforment sur l’engagement de l’Élysée ? Allait-il vous dire que sans aucun vote du Parlement, il embourbe la France, avec l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Fédération de Russie et Israël, dans les ingérences étrangères qu’il… dénonce en soutenant le maréchal autoproclamé Khalifa Haftar, homme de la CIA en Libye ? Celui-ci, en échange du soutien militaire de ses maîtres, doit leur donner accès libre aux ressources pétrolières — celles qui du temps de Kadhafi étaient investies dans la modernisation du pays —, à la recherche de gaz off-shore dans le Golfe de Syrte et, dit-on, « l’utilisation de la base aérienne d’Al-Koufrah pour faire le plein de kérosène des avions-cargos transportant l’uranium et l’or extraits au Mali ».(([4] En intervenant en Libye, la France déstabilise le Maghreb, par Gilles Munier, France-Irak Actualité, 1er juillet 2020, article publié en langue arabe sur le site algérien El Bahdja news le 1er juillet 2020))

Dans le cadre d’un « plan diabolique, pensé et mis en œuvre par la Banque mondiale, au profit des multinationales », des sociétés anglo-saxonnes et la Somadex, filiale du groupe Bouygues, pillent ces richesses du Mali, qui reste l’un des pays les plus pauvres du monde.(([5] Main basse sur l’or du Mali, par Oumar Babi, Mondafrique, 1ermai 2016, www.mondafrique.com))

Mais non, pas d’Afrique ni même de Syrie ou de Libye au rendez-vous présidentiel télévisuel.

Pourtant plus de 1 000 militaires français sont engagés en Syrie et en Irak, où ils n’ont rien à y faire si ce n’est de soutenir l’invasion étasunienne pour en piller les richesses. L’armée US et l’armée française y ont pris la place de l’État islamique après avoir protégé ce groupe terroriste dans son trafic de pétrole vers la Turquie. Les parents ont pris la place de leur enfant sauvage adoptif après l’avoir répudié.

Du mois de juin 2014, période de lancement par Washington de sa prétendue « Coalition internationale pour combattre le terrorisme », au 30 septembre 2015, début de la coopération entre l’armée russe et l’armée arabe syrienne, en quinze mois de violation de l’espace aérien syrien, cette coalition à laquelle participe l’armée française sous commandement US n’a ni révélé l’existence de ce gigantesque trafic ni réalisé aucune frappe pour le détruire !

Comme ces faits, que les médias vous ont également dissimulés, datent de 2016, nous avons pensé que « le guerrier » allait vous présenter fièrement le bilan désastreux, le coût des activités de l’armée coloniale française en Syrie et alentour.

Nous trouvions suspect le silence du « guerrier » après les bombardements de la Syrie qu’il ordonna en avril 2018 à la demande de Washington et sans consultation du Parlement ni mandat de l’ONU.

Lorsque des terroristes de l’État islamique capturés par l’armée arabe syrienne confessent qu’ils ont été entraînés par les forces d’occupation étasuniennes stationnées dans la région syrienne d’Al-Tanf, vous n’en avez rien su par les médias des milliardaires.

Lorsque d’autres terroristes du même groupe, tel Mohammad Houssayn Saoud, indiquèrent que ce sont les renseignements britanniques qui l’ont forcé, avec d’autres terroristes travaillant pour lui, à collaborer en recueillant des informations sur les institutions et les sites militaires syriens et russes en Syrie, les mêmes médias vous ont dissimulé ces faits mettant à jour, avec d’autres, le rôle de l’Élysée et d’autres capitales occidentales dans le soutien au terrorisme.

Lorsque les États-Unis, soutenus dans leur guerre par la France, l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique et la Turquie volent ouvertement 200 000 barils de pétrole par jour des champs de pétrole syriens, vous n’en savez encore rien par ces médias.

Lorsque les mêmes volent en plus 400 000 tonnes de coton, 5 millions de têtes de bétail, vous n’en savez toujours rien par ces médias.

Lorsqu’ils mettent le feu à des milliers d’hectares de champs de blé, se vantent de diviser la Syrie et de délibérément affaiblir la valeur de sa monnaie nationale, ces médias vous dissimulent ces faits.

De même que ces médias vous taisent les mesures économiques coercitives des États-Unis visant à étouffer le peuple syrien, qu’ils occupent certaines parties de son pays et protègent leur partenaire turc occupant d’autres vastes parties de terres syriennes.

Aussi lorsque la représentante des États-Unis à l’ONU parle du souci de son administration devant la détérioration des conditions de vie des citoyens syriens en l’attribuant à ce qu’elle qualifie de « régime », la question légitime devient : n’est-ce pas là une phase de maladie aiguë et ne sommes-nous pas face à des symptômes de schizophrénie politique ?

Et, vous ne serez pas informé non plus par ces médias que le 31 mai 2020, la République arabe syrienne a adressé une plainte officielle au Secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité contre les gouvernements de certains États membres, au premier rang desquels les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Turquie. Objet :

« Mettre un terme aux ingérences hostiles d’États étrangers dans les affaires intérieures de la République arabe syrienne et engager tous les États membres à s’abstenir de toute pratique visant à saper l’indépendance et la poursuite du processus politique. »(([6] Intervention du Dr Bachar Al-Jaafari, chef de la mission de la République arabe syrienne auprès des Nations unies, 29 juin 2020))

Tout au long de dix années de guerre meurtrière, de 2010 à 2020, les gouvernements des États-Unis, de l’Angleterre, de la France et de la Turquie ont soutenu, financé et armé des groupes et organisations de terroristes multinationaux de multiples allégeances et de diverses casquettes, ainsi que des milices séparatistes à leurs ordres. Ils ont délibérément mené des agressions militaires unilatérales et tripartites contre la République arabe syrienne, occupé certaines parties de son territoire, commis des meurtres et des destructions, procédé à des déplacements et à des changements démographiques, pillé ses richesses naturelles et historiques dont le pétrole, le gaz, les cultures agricoles et les antiquités, brûlé et détruit tout ce qu’ils n’ont pu voler, imposé toujours plus de mesures coercitives unilatérales au peuple syrien.

Mais qu’en avez-vous réellement su par les médias des milliardaires ? Une fois de plus, vous êtes complètement désinformés sur ces faits, bien plus graves que la petite pandémie de la Covid-19. Un peu comme si la guerre n’existait plus. Donc, pas de Syrie non plus dans le discours du président qui, il est vrai, a plutôt intérêt à faire profil bas sur le crime d’agression qu’il perpètre contre la République arabe syrienne, crime ouvert par la présidence Hollande.(([7] Lire sur les relations entre dirigeants français et chefs de groupes criminels : 56, tome 1, L’État français complice de groupes criminels et 56, tome 2, Mensonges et crimes d’État, par Jean-Loup Izambert, IS Édition.))

Les Gilets jaunes, alors ? Car, vous l’avez sans doute remarqué, les mouvements sociaux sont aujourd’hui assimilés par des grands patrons et certains politiciens à des actes de violence et « d’atteintes aux libertés par une minorité ». En décembre 2016, en pleine manifestation contre la « loi Travail », le « patron des patrons » du moment, Pierre Gattaz, avait donné le ton en comparant les militants de la CGT à des « voyous » et des « terroristes ».

Le tribunal correctionnel de Bobigny relaxa le Gattaz poursuivi pour diffamation, le juge du tribunal considérant que ses propos ne sont « pas suffisamment précis pour constituer une diffamation » (sic). En magistrature française, la diffamation oblige à la précision. Par exemple, dire qu’un magistrat est un con ne suffit pas. Il faut, afin d’être entendu en tribunal, donner son identité complète.

Depuis les attentats de 2015, 7 000 à 10 000 soldats ont été déployés en plus des forces de police et de gendarmerie. Leur rôle est surtout de réprimer les mouvements sociaux, comme celui des Gilets jaunes en 2019. Là, ça sent la guerre. « Le guerrier » allait-il monter au front, vous lançant un clairvoyant et tonnant « Français, je vous ai compris ! » et répondre aux revendications qui montent du cher et vieux pays en pleine ébullition ?

Rien de tout cela ! Le refus du dialogue est devenu permanent. Nous sommes bel et bien en dictature.

Révolution cherche mouvement révolutionnaire pour stopper les drames d’aujourd’hui et affronter les réalités de demain. Vous en êtes ?

Jean-Loup Izambert et Claude janvier. Auteurs du livre « Le virus et le président ». IS édition. Extrait du chapitre 8. www.is-edition.com

Notes :




La Dictature En Marche : les candidats prorusses privés de parrainages ?

Par Nicolas Bonnal

Nous affrontons en France l’an V de la dictature. Régis de Castelnau a rappelé :

« La campagne de l’élection présidentielle 2022 est un grand révélateur de la déshérence politique dans laquelle se trouve notre pays. En 2017, un trio constitué de la haute fonction publique d’État, de l’oligarchie économique et de la magistrature politisée, a organisé de longue main un coup d’État pour faire élire à la magistrature suprême un parfait inconnu.

S’appuyant sur l’essentiel de l’armature politique du Parti socialiste, Emmanuel Macron a ainsi réalisé un hold-up mettant la dernière main à la destruction des institutions républicaines. Une Constitution en lambeaux, plus de séparation des pouvoirs, plus de mécanismes de contrôle démocratique, corps intermédiaires mis hors-jeu, multiplication des règles et des initiatives proprement liberticides : la France, si elle ne peut être qualifiée de dictature, ne peut plus être considérée aujourd’hui comme une démocratie… »

En réalité il me semble que le coup d’État en France a commencé avant (s’il n’est, comme dirait Mitterrand, permanent) : arrivée du syndic de faillite Lagarde aux affaires, élection du pion yankee Sarkozy et surtout élection de Hollande qui avec Macron et Valls a tout pourri dans ce qui nous restait de république.

Comme on sait, l’absence de résistance rend les tyrans plus fous et plus sanguinaires. Tel joueur de tennis (Monfils) flingué par le vaccin sera vilipendé par les médias ; tel gosse vacciné mais dépourvu de son masque, fût-ce en faisant un effort sportif, sera viré de son école sous les applaudissements de ses petits camarades ; tel dirigeant russe occupant une région martyre sans tirer un coup de feu sera comparé à Hitler ravageant la Pologne. Mais comme la Russie n’est pas la Lybie et que l’armée US ne vaut plus tripette (cf. Scott Ritter), il n’est pas question de lui faire la guerre. On reparle de sanctions jusqu’au jour mérité où la Russie asphyxiera les Européens prostrés et anesthésiés et filera son gaz aux Asiatiques plus fiables, plus riches et moins moralistes. Car « la vieille race blanche » des boomers et bobos commence à nous les gaver.

Cela n’empêche pas l’animal blessé de devenir fou et dangereux. Il se venge alors sur les gilets jaunes et sur les petits candidats qui sont dépourvus de signatures s’ils sont jugés prorusses. Philippe Grasset a écrit :

« Face à Macron, sur ce sujet, une étrange ligne de bataille : Le Pen-Mélenchon-Zemmour. Peut-être se trouvera-t-il un grand esprit pour considérer que ces trois-là, qui représentent à peu près 40 % des votants selon les chuchotements sondagiers, doivent subir les foudres d’une justice quasi divine pour les punir d’être compréhensifs pour le Diable, en étant interdits des 500 signatures qui leur permettraient d’être candidats. Je pense que c’est bien la sorte d’état d’esprit qui conduit les raisons cannibalisées des toute inconscience-innocence, au Culte de la Doxa, ou divinum lumen. Avec eux le Déluge, comme disait Noé. »

En effet nous allons nous retrouver sans candidats d’opposition (même contrôlée, mais ce n’est pas la question ici), et avec un Macron réélu face à Artaud et Hidalgo, à charge pour la Pécresse de fournir un feu d’artillerie verbale dont on sait qu’elle a le secret.

Pour moi la république est une farce tranquille et je pense comme l’Auteur de la controverse de Sion que depuis qu’elle est républicaine la France est la terre du fiasco récurrent (the land of recurrent fiasco, p. 603). Ce n’est pas une raison pour bouder son plaisir et c’en est une (de raison) de rappeler qu’au pays du passe et du masque éternel, du vaccin pour tous et de la presse orwellienne, il est bon de relire Drumont : ne fût-ce, comme dirait Bloy, que pour exaspérer les imbéciles.

« Les Français sont admirablement dressés à toute cette organisation fiscale (NDLR : ou autre) ; ils sont comme les méharis qui s’agenouillent pour qu’on puisse les charger plus facilement ou comme les chevaux de renfort d’omnibus qui, leur besogne faite, vont tout seuls rejoindre leur place en bas dans la montée et attendent là qu’on les attelle de nouveau. »

Et Drumont ne les avait pas vus dans le métro et ailleurs à la pizzéria, codés et masqués.

La réélection de Macron sur fond de candidats et d’électeurs cocufiés, de passe éternel, de triplement du prix de l’électricité et de réforme des retraites enchantera au moins les rares Français lucides. Le petit nombre des victimes (Léon Bloy encore) ne tempérera pas notre joie cette fois. Car Macron réélu jettera à la poubelle avec leurs occupants neuf millions de maisons jugées polluantes. On espère que flics et gendarmes sauront montrer alors leur zèle coutumier.

Et le reste est littérature.

Sources principales :

https://www.revuemethode.org/m101828.html

https://www.dedefensa.org/article/la-montagne-qui-rugissait

https://ia800304.us.archive.org/35/items/LaControverseDeSion_874/DouglasReed-LaControverseDeSionversion2012.pdf

https://www.rt.com/op-ed/547526-us-power-biden-ukraine/

https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qae9lhOifiPBBl0c7yEsb9u8B2-gwAYNhSkMpC4q_gtMYM-C287gQyaTxOI-vYLqwwjn0TEBG12eRBbSIGqIwwM7VYns17a0uw4kCH98e4umepj9koEd8uR6ZDNx0pX8DdJK-CCwyphK__AxQA0qBGPEzNxN39awejBGqri0zvlif6lRmXK1dCt-qiRX90ZbQSiqO5GlO7vyeDaaHzxzKxAM7A0Ph9cBJr-FREWIXI0-0cPUAYvskC11Sx25VhxSFL78-mQJzWWb7zCBSm6VCpTlatgKhA

https://www.bfmtv.com/immobilier/renovation-travaux/sous-estime-le-nombre-de-passoires-thermique-est-une-bombe-a-retardement-pour-l-immobilier_AV-202202180294.html




Biden et l’« exportation » de la démocratie

Par Ahmed Bensaada

En janvier 2021, la Maison-Blanche a changé de locataire dans une réelle cacophonie. Joseph Robinette Biden, Jr. a succédé à Donald John Trump après une campagne électorale et un scrutin qui resteront dans les annales de l’histoire des États-Unis. Outre les accusations de fraude clamées par le camp républicain et d’ingérence russe claironnées par celui des démocrates, ce qui a frappé les esprits c’est l’image de ces émeutiers trumpistes envahissant le Capitole. L’« exemplaire » démocratie des États-Unis, le pays le plus puissant du monde (sic), pouvait-elle être ébranlée par des cornes de bisons et des fourrures de coyotes déambulant dans les couloirs d’un de ses édifices les plus représentatifs ?

Arborant coiffe en fourrure de coyote et cornes de bison, Jake Angeli est un des manifestants emblématiques de l’invasion du Capitole
(Washington, le 6 janvier 2020)

Jamais cette démocratie n’a semblé aussi fragile, aussi précaire et aussi chancelante que lors de cette insolite mascarade, alors que Washington investit des milliards de dollars afin d’« exporter » cette même démocratie dans différents pays ciblés à travers le monde. En effet, les États-Unis n’ont-ils pas coloré des « révolutions » dans les anciens pays de l’Est et « printanisé » certains pays arabes sélectionnés ?

Pour ce faire, l’« exportation » américaine de la démocratie dispose d’un arsenal d’organismes spécialisés dont les plus connus sont : l’United States Agency for International Development (USAID), la National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), Freedom House (FH) et l’Open Society Foundation (OSF).

Mais qu’en est-il de cette « exportation » avec l’intronisation de Joe Biden ? Et quelle était la position de Donald Trump envers cette ingérence des États-Unis dans des pays étrangers ? Était-elle différente de celle de son prédécesseur, Barack Hussein Obama ?

Obama : « Yes, we can »

Lorsque Barack Obama succéda à Georges W. Bush en 2009, le monde entier espérait un souffle nouveau en provenance des États-Unis. Il est vrai que l’élection du premier président noir de l’histoire du pays avait de quoi charmer les plus sceptiques. D’autant plus son élégance et sa maîtrise de l’art oratoire en avait bluffé plus d’un. Son discours du Caire, prononcé en juin 2009, avait séduit les pays de la région MENA (Middle East and North Africa — Moyen-Orient et Afrique du Nord) qui étaient bien loin de se douter du cataclysme que ce nouveau président allait leur réserver.

Ses promesses enchanteresses charmèrent même un comité scandinave qui ne lui octroya rien de moins que le prix Nobel de la Paix moins d’une année après son investiture. Non seulement il n’avait rien accompli de remarquable pour le mériter, mais ses deux mandats s’avérèrent plus belliqueux que ceux de son prédécesseur, ce qui est un exploit en soi.

Dès l’été 2009, c’est-à-dire quelques mois après son investiture, Obama a suivi la feuille de route concoctée par G.W. Bush dans les pays de l’Est. C’est ainsi que les États-Unis ont formé et soutenu les activistes iraniens qui ont envahi les rues de Téhéran pour réaliser un « regime change ». Même les géants du Web ont été sollicités par le Département d’État américain dans cette entreprise. Cela a été flagrant lorsque ce dernier est intervenu directement auprès de la direction de Twitter pour reporter des travaux de maintenance de leur plateforme de microblogging afin que les cyberactivistes iraniens puissent continuer à l’utiliser lors de leurs manifestations antigouvernementales.

Dès le début de l’année 2011, de nombreux pays arabes ont été « printanisés » avec les mêmes méthodes utilisées dans les révolutions « colorées » : Tunisie, Égypte, Libye, Syrie et Yémen. Les trois derniers pays ont été complètement détruits, leurs populations massacrées ou exilées. Non seulement ces pays sont en ruine, mais ils sont devenus des foyers de tension qui risquent de déstabiliser des régions entières.

Quant à la démocratie, on la cherche encore au milieu des décombres.

Syrte (Libye)
Homs (Syrie)
Sanaa (Yémen)

En 2013-2014, lors de l’Euromaïdan, le gouvernement américain a appuyé des groupes fascistes et néonazis qui ont créé un effroyable chaos en Ukraine. Leur action violente s’est terminée par un réel coup d’État applaudi (sic) par Washington et ses alliés occidentaux. Alors que ces pays, États-Unis en tête, prétendent « semer » la démocratie de par le monde, ils ont contraint à la fuite un président démocratiquement élu !

Certaines scènes resteront dans l’anthologie de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures d’un pays étranger. On se rappellera évidemment du beau « travail » de Victoria Nuland, la Secrétaire d’État adjointe de l’époque, distribuant allègrement des petits pains sur le Maïdan de Kiev, ou insultant l’Union Européenne avec son fameux « Fuck the UE ! ».

La Secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, Victoria Nuland, distribuant des petits pains aux manifestants ukrainiens sur la place Maïdan
(Kiev, le 11 décembre 2013)

C’est cette même responsable, épouse Robert Kagan, le chef de file des néoconservateurs américains et cofondateur du PNAC (Project for the New American Century) qui a déclaré que les États-Unis ont « investi plus de 5 milliards de dollars» pour la promotion de la démocratie en Ukraine.

Robert Kagan, John McCain et Bernard Henri Levy
(Washington, le 27 novembre 2012).
Rappelons que Bernard Henri Levy a été le « chef d’orchestre » de l’intervention militaire française en Libye.

On se souviendra aussi du sénateur républicain John Mc Cain prenant la parole devant la foule dense des manifestants sur le Maïdan.

Imaginez un instant Vladimir Poutine faisant un discours sur le Lincoln Memorial à Washington pour renverser le « régime » étasunien et Sergei Lavrov distribuant des beignes et des cornes de bisons aux manifestants qui ont envahi le Capitole !

Rappelons que John McCain était président du conseil d’administration de l’IRI pendant 25 ans et que Victoria Nuland a été membre du conseil d’administration de la NED.

Il est évidemment de notoriété publique que ce n’était pas la première fois que les États-Unis intervenaient en Ukraine. Déjà, en 2004, ils ont été très impliqués dans la « révolution orange ».

L’ingérence pour « disséminer » la démocratie à travers le monde s’est poursuivie durant la présidence Obama comme on a pu s’en rendre compte au Liban et à Hong Kong.

Au Liban, il s’agissait aussi de la « 2e dose » après la « révolution du Cèdre » en 2005. Dix ans plus tard, la « révolution des ordures » de l’été 2015 avait été fortement entretenue par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie cités précédemment.

Ces mêmes organismes ont financé et énergiquement soutenu les manifestants de la « révolution des parapluies » à Hong Kong lors des graves émeutes de 2014.

Cette rétrospective des ingérences de l’administration américaine dans différents pays ciblés à travers le monde durant les deux mandats du président démocrate Obama montre que la politique de ce dernier en la matière est une simple continuation de celle du républicain Bush Jr.

D’autre part, le cas particulier de l’Ukraine est très éloquent dans la mesure où il explique l’utilisation, à plusieurs reprises, de ce pays par les États-Unis dans le but d’affaiblir la Russie. De ce fait, la situation explosive qui prévaut actuellement dans cette région est une conséquence directe de la politique va-t-en-guerre des États-Unis et des révolutions « colorées » qu’ils fomentent, aveuglément suivis par ses vassaux occidentaux.

Trump : « America First »

De nombreuses critiques peuvent être formulées contre le président Trump et son style populiste, provocateur et imprévisible. Cependant, en ce qui concerne l’« exportation » de la démocratie, sa vision tranche avec tous ses prédécesseurs et le « America First » n’a pas été un vain slogan dans ce domaine.

Ainsi, dans son premier budget (2018), Trump a proposé des coupes de 28 % à l’USAID et au Département d’État et a recommandé une relation (encore) plus étroite entre les deux organismes. Le projet de budget ne leur accordait que 25,6 milliards de dollars, soit une baisse de 10,1 milliards de dollars par rapport à l’année précédente.

Pour justifier ses drastiques réductions, le président américain déclara :

« Il est nécessaire que nous investissions dans nos infrastructures, arrêtions d’envoyer de l’aide étrangère aux pays qui nous détestent et utilisions cet argent pour reconstruire nos tunnels, nos routes, nos ponts et nos écoles ».

Tout à fait conforme à ses engagements et à son slogan.

Néanmoins, le Congrès n’a pas accepté cette forte réduction pour l’exercice 2018. En matière d’aide à la « promotion » de la démocratie, la baisse n’a été que de 16 % par rapport à l’exercice 2017.

Cela n’a pas empêché Trump de revenir à la charge pour le budget 2019 en réitérant ses demandes de réduction.

Mais ce qui attira l’attention dans ce budget, c’est le sort réservé à la NED et ses satellites. Non seulement une considérable réduction d’environ 2/3 du financement de la NED était recommandée, mais une proposition de démantèlement de ses relations avec le NDI et l’IRI y était incluse.

Pour Carl Gershman, le président de la NED (depuis 1984 !), la coupure serait dramatique :

« Si elle était mise en œuvre, la proposition viderait le programme, forcerait des licenciements paralysants et la signification symbolique serait également bouleversante, envoyant un signal de loin que les États-Unis tournent le dos au soutien de personnes courageuses qui partagent nos valeurs ».

Kenneth Wollack, le président du NDI, y alla d’une déclaration qui donne une idée précise de l’organigramme synergique de l’« exportation » américaine de la démocratie :

« L’USAID, le Département d’État et la NED sont un tabouret à trois pieds. Le démantèlement de l’une de ces jambes saperait un pilier fondamental de la politique étrangère américaine — une politique qui représente une convergence de nos intérêts et de nos valeurs ».

L’organigramme synergique de l’« exportation » de la démocratie selon Ken Wollack

Le troisième et probablement principal défenseur de cette politique de promotion de la démocratie « made in USA » était feu John Mc Cain, sénateur et président du conseil d’administration de l’IRI à l’époque. Pour lui :

« Le travail que fait notre gouvernement pour promouvoir les valeurs démocratiques à l’étranger est au cœur de ce que nous sommes en tant que pays ».

De son côté, Robert G. Berschinski, un haut responsable du Département d’État, donna des détails sur le rôle de la NED :

« La NED est l’un des principaux moyens par lesquels le gouvernement américain promeut les activités relatives aux droits de l’homme et à l’état de droit à l’étranger et une réduction comme celle-ci serait tout simplement dévastatrice ».

Robert G. Berschinski a été sous-secrétaire d’État adjoint au Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail (DRL) du département d’État américain et a servi sous la direction de l’ambassadrice Samantha Power en tant que directeur adjoint de la mission américaine auprès du bureau de Washington des Nations Unies. Il a également été assistant spécial du sous-secrétaire à la Défense de l’époque, Ashton B. Carter, fournissant des conseils politiques sur les opérations, la gestion et le budget du ministère de la Défense.

Signifiant leur rejet de la proposition de coupure de la NED, cinq sénateurs américains écrivirent une lettre à Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget. Il s’agit de John Mc Cain, Lindsey Graham, Marco Rubio, Todd Young et Dan Sullivan.

Datée du 20 décembre 2017, cette lettre a été écrite pour :

« […] souligner l’importance du National Endowment for Democracy (NED) et des principaux instituts qu’il soutient, notamment l’International Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institute (NDI), qui promeuvent les valeurs démocratiques et soutiennent les programmes de développement et de gouvernance à travers du monde »

Tout en précisant que « ces organisations sont cruciales pour notre sécurité nationale et aident à créer un monde plus démocratique et pacifique », les sénateurs demandèrent « de reconsidérer les réductions substantielles du budget de la NED, ce qui désactiverait effectivement le travail vital de l’IRI et du NDI ».

Nous ne reviendrons pas sur le rôle de John Mc Cain dans les révolutions « colorées » et le printemps arabe puisque ce sujet a été longuement discuté dans d’autres articles.

John Mc Cain visite les pays arabes « printanisés » (Tunisie, Égypte) ou en voie de « printanisation » (Libye et Syrie) :
un simple contrôle de ses « investissements ».

Il faut cependant savoir que Lindsey Graham est un ami de longue date de Mc Cain et qu’il a été son compagnon dans ses pérégrinations moyen-orientales.

Marco Rubio, quant à lui, est un des sénateurs américains les plus impliqués dans le soutien des activistes hongkongais, ce qui lui a valu de figurer dans la liste des personnalités américaines sanctionnées par le gouvernement chinois, en compagnie de Carl Gershman et du président de Freedom House, Michael Abramowitz.

Tout comme Marco Rubio, le sénateur Todd Young est un faucon anti-chinois qui a affiché son appui à la dissidence hongkongaise.

Quelques semaines avant son décès, John McCain recommanda le sénateur Dan Sullivan pour le remplacer à la tête de l’IRI. Sullivan fut élu comme président d’un nouveau conseil d’administration qui avait comme nouveaux membres aussi bien Lindsey Graham que Marco Rubio.

Pendant les quatre années de son mandat, Trump a inlassablement proposé des réductions drastiques du budget du Département d’État, de l’USAID et de la NED. Ses recommandations se sont toujours heurtées aux décisions du Congrès américain qui les a soit timidement suivies, soit rejetées.

Dans certains cas, il les a même bonifiées au lieu de les réduire. Pour l’exercice 2020, par exemple, le président Trump a demandé une réduction de 63 % du budget de la NED : de 180 millions à 67 millions de dollars. Cette année, le Congrès lui a au contraire octroyé 300 millions de dollars, soit près de 350 % de plus que la demande de Trump ! Ce même montant de 300 millions de dollars a été reconduit pour la NED dans l’exercice 2021.

Au sujet de la vision de Trump en matière d’exportation de la démocratie, Larry Diamond, professeur à l’Université de Stanford, fit la déclaration suivante :

« À cet égard, je pense que le président Trump a été différent de tous les présidents des deux partis des 40 dernières années ».

Biden : « Build Back Better »

Juste quelques mois après l’élection du président Joe Biden, on pouvait lire sur le site officiel de l’USAID :

« La demande discrétionnaire du Président pour l’année fiscale (FY) 2022 pour le Département d’État et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) représente un engagement historique envers la diplomatie et le développement. Après quatre ans de réductions proposées de l’aide étrangère dans les demandes budgétaires du président, la demande discrétionnaire propose l’engagement le plus solide de l’histoire de l’Agence pour renforcer l’aide au développement et l’aide humanitaire de l’USAID dans le monde ».

Cette demande discrétionnaire inclut, selon la rhétorique de l’administration Biden « une augmentation significative des ressources pour faire progresser les droits de l’homme et les valeurs démocratiques […] ».

Commentant le projet de budget 2022, le premier de Joe Biden, l’organisme POMED (Project on Middle East Democracy — Projet pour la démocratie au Moyen-Orient) a titré dans son rapport de septembre 2021 : « Back to the business as usual » (Retour aux affaires comme d’habitude). Pour information, POMED est aussi un organisme américain dédié à l’exportation de la démocratie, mais ciblant spécifiquement les pays de la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Ce rapport nous apprend que le budget 2022 contient une demande de 300 millions de dollars pour la NED, montant identique à celui des deux années précédentes.

Cela n’est pas du tout étonnant puisque, déjà, dans sa campagne électorale de 2020, le candidat Biden avait promis qu’il ramènerait l’aide internationale au centre de sa politique étrangère avec des augmentations significatives des budgets du Département d’État et de l’USAID.

Cela n’est pas sans nous rappeler Barack Obama — dont Joe Biden était vice-président (2009 – 2017) — qui avait fait des promesses similaires lors de sa première campagne présidentielle. Dans une interview accordée au Washington Post (mars 2008), il avait confié :

« J’augmenterai considérablement le financement du National Endowment for Democracy (NED) et d’autres organisations non gouvernementales pour soutenir les activistes civiques dans les sociétés répressives ».

Cette volonté du président Biden de « faire de la promotion de la démocratie un élément central de sa politique étrangère», en complète opposition avec l’héritage trumpien du « America First » est clairement visible dans la nomination de certaines personnes faisant partie de son administration. En voici quelques exemples.

Biden et ses nominations

Le 13 janvier 2021, soit sept jours avant son investiture comme président des États-Unis, Joe Biden nomma Samantha Power à la tête de l’USAID. Cette nomination fit les manchettes de toute la presse américaine, montrant non seulement l’importance du poste, mais aussi celle de la personne choisie pour l’occuper.

Après sa confirmation, Biden a déclaré que Samantha Power était désormais prête à faire en sorte que l’USAID soit un « pilier central » de la politique étrangère américaine.

Il faut reconnaître que Samantha Power n’est pas du tout une inconnue. Proche du Président Obama, elle a intégré son équipe en 2005, lors de sa campagne sénatoriale, puis en 2008 pour les élections présidentielles. Entre 2009 et 2013, elle a été conseillère de Barack Obama au sein du Conseil de sécurité nationale, puis fut nommée Ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, poste qu’elle occupa de 2013 à 2017.

Samantha Power et Joe Biden
(1er février 2018)

Parmi ses « faits d’armes », notons qu’elle a été en faveur de la guerre en Libye et qu’elle a soutenu les bombardements qui ont mené à la destruction du Yémen.

Victoria Nuland, la spécialiste de la distribution des petits pains (et des dollars) dans les rues de Kiev, a été nommée par Biden au poste de Sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques, soit le troisième poste le plus élevé au Département d’État.

Tout comme son conjoint Robert Kagan, Nuland est l’archétype de la politique néoconservatrice américaine de ces 30 dernières années.

De 2000 à 2003, elle a été représentante principale adjointe des États-Unis auprès de l’OTAN lorsque Bush a attaqué et envahi l’Afghanistan.

De 2003 à 2005, elle a été conseillère principale adjointe à la sécurité nationale auprès du vice-président Dick Cheney, sous la première administration Bush qui a détruit l’Irak sous les fausses accusations de possession d’armes de destruction massive. Son CV, publié sur le site du Département d’État, précise qu’elle était en charge de la « promotion de la démocratie et de la sécurité en Irak, en Afghanistan, en Ukraine, au Liban, et le Moyen-Orient élargi ».

Il faut reconnaître que nous avons actuellement une très belle idée de la « démocratie » défendue par Nuland et consorts !

Elle retourna à l’OTAN pour occuper, de 2005 à 2008, le prestigieux poste de 18e représentante permanente des États-Unis auprès cette organisation.

Sous Obama, elle fut nommée Porte-parole du Département d’État, fonction qu’elle occupa de 2011 à 2013 avant d’être promue en qualité de Secrétaire d’État adjointe pour l’Europe et l’Eurasie (2013-2017). C’est à cette période qu’elle a développé des compétences dans la distribution de « friandises » aux « gentils » petits émeutiers néonazis de la place Maïdan.

Ainsi, la « neocon » Nuland a été une actrice principale du violent coup d’État, en 2014, qui a contraint à l’exil Viktor Ianoukovytch, le président ukrainien démocratiquement élu.

Et ce n’est pas tout : de par sa fonction, elle a été partie prenante du gouvernement américain dans la ruine de la Libye et de la Syrie.

Sans oublier que Nuland a été membre de conseil d’administration de la NED.

Victoria Nuland : membre du CA de la NED

Comme la politique n’est pas loin de l’argent et des marchands d’armes, il est important de souligner que Victoria Nuland a rejoint le groupe « Albright Stonebridge » lors de sa traversée du désert sous Trump. Elle a été conseillère principale de ce groupe présidé par l’ancienne et célèbre Secrétaire d’État Madeleine Albright. Sa célébrité a été principalement acquise par sa déclaration sur les enfants irakiens lorsqu’elle était en charge du Département d’État. La mort de 500 000 enfants irakiens est un prix qui « en valait la peine » avait-elle froidement déclaré dans une interview.

Sur le site de ce groupe dirigé par cette politicienne sans-cœur, on peut lire qu’il est « le premier cabinet mondial de conseil stratégique et de diplomatie commerciale ». Et, évidemment, il fait du lobbying pour l’industrie de la défense.

La trajectoire professionnelle de Victoria Nuland illustre de manière pédagogique qu’en termes de politique étrangère, il n’y a guère de différence entre un Bush et un Obama et, plus généralement, entre un républicain et un démocrate. Les néoconservateurs, faucons guerroyeurs et artisans du chaos à travers le monde, sont toujours aux commandes.

Charles W. Dunne est un ancien diplomate américain qui a été directeur des programmes à Freedom House, en charge de la promotion des droits de l’homme et de la démocratie dans la région MENA. Selon lui, Antony Blinkenle Secrétaire d’État choisi par Joe Biden, « a une réputation bien établie pour avoir soutenu la promotion de la démocratie et des droits de l’homme dans la politique étrangère américaine ».

Avant d’être nommé à ce poste, Blinken a été conseiller adjoint à la sécurité nationale de 2013 à 2015, puis Secrétaire d’État adjoint de 2015 à 2017 durant la présidence de Barack Obama.

Dans ces fonctions, il a « plaidé pour une implication plus robuste des États-Unis dans le conflit syrien» et a soutenu l’intervention armée en Libye. Pour lui, la diplomatie doit être « complétée par la dissuasion » et « la force peut être un complément nécessaire à une diplomatie efficace ».

Cette vision belliciste de la politique explique assez bien le bruit du roulement des tambours de guerre américains en Ukraine.

Les relations entre Blinken et Biden ne datent pas d’hier, mais de plus de deux décennies. En effet, Blinken a été un proche collaborateur de Joe Biden. D’abord en qualité de principal assistant lorsque Biden était au Sénat. Lorsque ce dernier est devenu vice-président, il l’a gardé dans son entourage comme conseiller à la sécurité nationale. Le New York Times précise que :

« dans ce rôle, M. Blinken a aidé à développer la réponse américaine aux bouleversements politiques et à l’instabilité au Moyen-Orient, avec des résultats mitigés en Égypte, en Irak, en Syrie et en Libye ».

Ajoutons à cela que Blinken a travaillé avec le président Clinton et, de 1999 à 2001, a été chargé de le conseiller dans le dossier des relations avec l’Union Européenne et l’OTAN.

Finalement, notons qu’en 2019, Blinken a cosigné un article avec le « neocon » Robert Kagan intitulé « “America” First ne fait qu’aggraver le monde. Voici une meilleure approche», histoire de critiquer la politique de Donald Trump et de préparer le terrain à Joe Biden.

Il est certain qu’avec des « neocons » de cet acabit, le monde entier doit se méfier du changement préconisé !

Anthony Blinken en guitariste rock

Écartée du Département d’État lors de la présidence de Donald Trump, Linda Thomas-Greenfield est un autre exemple de personnalités politiques ayant œuvré dans des administrations aussi bien républicaine que démocrate.

Nommée ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies par Biden en février 2021, Linda Thomas-Greenfield a occupé plusieurs postes importants sous Bush. En effet, elle a été sous-secrétaire adjointe du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (2004-2006) puis sous-secrétaire principale adjointe du Bureau des affaires africaines (2006-2008) avant d’être choisie par George Bush comme ambassadrice au Libéria (2008 – 2012).

De Retour à Washington, elle a été directrice des ressources humaines (2012-2013) et secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines (2013 – 2017).

Mais ce que ne dit pas son CV sur le site de la mission des États-Unis auprès des Nations Unies, c’est le fait que cette diplomate, spécialiste des affaires africaines, a été, tout comme Victoria Nuland, membre de conseil d’administration de la NED.

Linda Thomas-Greenfield: membre du CA de la NED

Décidément, les hauts fonctionnaires du Département d’État sont rapidement « recyclés » en période de disette dans des entreprises « amies ». Ainsi, Linda Thomas-Greenfield a été, elle aussi, recrutée par le groupe « Albright Stonebridge » en qualité de vice-présidente principale.

Après 37 ans de « bons et loyaux services » comme président de la NED, Carl Gershman a tiré sa révérence. Cette longévité, digne d’une dictature d’une république bannière ou d’une monarchie d’apparat, a pris fin l’été dernier. Il a été remplacé par Damon Wilson, vice-président exécutif de l’Atlantic Council depuis 2011, organisme qui est considéré comme le think tank non officiel de l’OTAN.

La carrière de Wilson montre qu’il a une connaissance approfondie de l’OTAN et de ses « exploits » à travers le monde. De 2001 à 2004, il a été directeur adjoint du cabinet du secrétaire général de l’OTAN et, de 2004 à 2006, il a été affecté au Conseil national de sécurité. De 2006 à 2007, il a rejoint l’ambassade d’Irak comme secrétaire général et chef de cabinet en pleine période de conflit. Par la suite, il a été nommé assistant spécial du président et directeur principal des affaires européennes au Conseil de sécurité nationale (2007-2009).

En novembre 2020, Damon Wilson publia un panégyrique de Joe Biden dans lequel on peut lire :

« Biden sera également confronté au retour de la concurrence entre les grandes puissances et au potentiel de conflit avec une Chine montante et une Russie revancharde, en plus des défis régionaux de l’Iran et de la Corée du Nord […]. Biden peut être plus efficace pour dissuader de tels conflits en développant une approche commune avec les alliés de l’Amérique pour faire face aux puissances autoritaires ».

Une rhétorique belliqueuse et prétentieuse, rédigée comme une demande d’emploi, qui a certainement dû flatter l’ego du nouveau locataire de la Maison-Blanche. Car il faut se le dire : Biden lui-même est un sacré faucon.

Biden : le faucon démocrate

Lorsque George W. Bush décida d’envahir l’Irak, il trouva en Biden un allié inespéré. Alors président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, il a relayé la propagande sur les supposées armes de destruction massives détenues par l’Irak à l’opinion publique.

Dans les mois qui ont précédé le vote, il organisa une série d’auditions au Sénat en étroite collaboration avec la Maison Banche où les voix antiguerre n’étaient guère audibles, carrément ignorées ou empêchées. D’après les observateurs de la scène politique américaine, Biden a utilisé son poste pour s’assurer qu’une majorité de sénateurs votent en faveur de la guerre.

Le rôle de premier plan qu’a joué Biden dans la destruction de l’Irak et de tout le chaos qui a touché subséquemment la région est explicité dans la vidéo suivante.

« Joe Biden et le déclenchement de la guerre en Irak »
Documentaire produit et réalisé par Mark Weisbrot (2020)

Biden alla encore plus loin dans son raisonnement jusqu’au-boutiste en proposant de diviser l’Irak en trois entités distinctes : sunnite, chiite et kurde. Il faut dire que cette idée de diviser les pays arabes en territoires morcelés n’est pas nouvelle, mais a été initialement théorisée en 1982 par Oded Yinon, un haut fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères.

Biden a aussi approuvé les révoltions colorées qui ont bouleversé le paysage politique de plusieurs pays de l’Est et qui ont été fomentées par la NED et les autres organismes américains d’« exportation » de la démocratie sous l’administration Bush fils. En ce qui concerne l’Ukraine, tout particulièrement, il a plébiscité la « révolution orange » et, plus tard, a ouvertement approuvé le coup d’État de l’Euromaïdan.

Nous ne reviendrons pas sur l’implication majeure de l’administration Obama et de son vice-président Joe Biden dans le « printemps » arabe qui s’est avéré être une saison funeste et macabre pour cette partie du monde, monde qui n’en finit pas de dépérir.

Mais attardons-nous quelque peu sur son implication personnelle dans le soutien des activistes de Hong Kong.

En 2014, quelques mois avant la « révolution des parapluies » Joe Biden, alors vice-président des États-Unis, avait personnellement reçu deux célèbres figures de la dissidence hongkongaise à la Maison — Blanche : Anson Chan et Martin Lee.

Anson Chan a eu une longue carrière dans l’administration coloniale britannique, la première Chinoise nommée Secrétaire en chef de l’administration en 1993, fonction qui correspond au numéro 2 du gouvernement. Après la rétrocession de Hong Kong à la Chine, elle continua à ce poste jusqu’en 2001, puis a ensuite été membre du Conseil législatif de Hong Kong de décembre 2007 à septembre 2008.

Avocat et président du Parti démocratique de Hong Kong, Martin Lee a aussi été membre du Conseil législatif de 1985 à 1997 et de 1998 à 2008.

Martin Lee et Anson Chan reçus par Joe Biden à la Maison-Blanche (Washington, le 4 avril 2014)

Ces deux activistes hongkongais sont très connus par les politiciens de premier plan des deux grands partis américains. Ils ont aussi d’étroites relations avec la NED (voir référence 1 et référence 2). Et ces relations sont très anciennes si on en juge par le prix décerné par la NED à Martin Lee en 1997.

Le soutien de Biden à Hong Kong n’a pas faibli par la suite comme en témoigne son tweet durant les grandes manifestations de 2019.

Tweet du président Joe Biden en faveur des activistes hongkongais

Et cela n’a pas cessé après son élection à la présidence des États-Unis. En juin 2021, il s’est offusqué à la fermeture de l’Apple Daily, un journal appartenant à Jimmy Lai, un magnat de la presse et milliardaire hongkongais. Cet homme d’affaires est propriétaire de journaux ouvertement pro-manifestants et opposés à la politique chinoise, ce qui lui vaut d’être souvent traité de « traître sécessionniste », « à la solde de la CIA » ou de « financer les émeutes » par les médias gouvernementaux chinois. Effectivement, Jimmy Lai est connu pour ses accointances avec de nombreuses personnes politiques américaines influentes.

L’affaire a été jugée si « importante » par la présidence que Biden s’en est allé d’une déclaration officielle publiée sur le site de la Maison-Blanche.

Nous ne terminerons pas cette section sans traiter des récentes et violentes émeutes au Kazakhstan qui ont toutes les caractéristiques d’une révolution « colorée », la première de l’ère Biden.

De nombreux observateurs, spécialisés dans l’analyse des révolutions « colorées », ont révélé l’implication de la NED et de l’Open Society dans le financement des activistes kazakhs. Il n’est, en fait, pas du tout étonnant que les organismes américains d’« exportation » de la démocratie soient actifs au Kazakhstan, un riche pays asiatique historiquement et géographiquement proche de la Russie et de la Chine. Rien de plus alléchant pour les « neocons » américains que de créer une zone de turbulence dans cette région sensible, comme c’est le cas actuellement pour l’Ukraine.

Les accusations ont été tellement nombreuses que l’influent magazine étasunien « Foreign Policy » s’est senti obligé de publier une tribune intitulée « Les protestations du Kazakhstan ne sont pas une révolution “colorée” ». Comme si, lorsqu’il s’agit d’une véritable révolution « colorée », il allait l’avouer à la une !

Nous reviendrons très certainement à l’analyse des évènements du Kazakhstan dans une étude beaucoup plus élaborée.

Biden et le Sommet de la démocratie

Les 9 et 10 décembre 2021, Joe Biden organisa un « Sommet mondial pour la démocratie ». À cette grand-messe furent invités plus d’une centaine de pays, choisis sur des critères qui ont même dérouté les analystes américains mainstream pourtant si facilement enclins à vanter la sacro-sainte démocratie américaine. Le journaliste et pacifiste italien Manlio Dinucci qualifia le sommet de « tragique farce» et l’éditorial du journal Le Monde a souligné qu’il avait déçu tout en soulignant « qu’il est autrement plus cruel de constater combien les États-Unis, naguère ambassadeurs de la démocratie libérale, sont désormais bien mal placés pour faire la leçon à qui que ce soit ». De la plume d’un éditorialiste de ce journal en particulier, ce n’est pas peu dire.

Même sur le site du « Carnegie Endowment for International Peace », on pouvait lire « Le mélange actuel d’invités comprend des démocraties libérales, des démocraties plus faibles et plusieurs États aux caractéristiques autoritaires ».

La liste des pays invités attire effectivement l’attention :

  • Tous les pays de l’OTAN ont été invités sauf la Turquie et la Hongrie ;
  • Tous les pays de l’Union Européenne ont été invités sauf la Hongrie ;
  • Aucun pays arabe n’a été invité, même pas ceux « printanisés » par les États-Unis eux-mêmes, sauf l’Irak. L’invasion et la destruction de ce pays l’aurait-il magiquement démocratisé ?
  • Tous les pays qui ont été « colorés » par les États-Unis ont été invités : Serbie, Géorgie, Ukraine, Maldives. Un seul manquait à l’appel : le Kirghizstan ;
  • Des pays qui ne sont pas jugés démocratiques selon des critères de classement américains ont été invités : République démocratique du Congo, Irak, Kenya, Malaisie, Pakistan, Serbie et Zambie.
Le sommet de la démocratie vu par Chappate

Comme on peut s’en rendre compte, ce sommet a été un flop. Surtout que le prestige « démocratique » des États-Unis a pris un sacré coup. Selon un sondage réalisé au printemps 2021, seules 17 % des personnes interrogées dans 16 pays développés « considèrent la démocratie américaine comme un modèle à suivre ».

En se transformant en juge « suprême » à l’échelle planétaire qui décide de qui est démocratique et qui ne l’est pas, Joe Biden a cherché à positionner son pays comme un « modèle » de la démocratie dans le monde. Il avait juste oublié une chose : les cornes de bisons et les fourrures de coyotes qui ont déambulé dans les couloirs du Capitole.

Conclusion

Les relations entre Joe Biden et les organismes d’« exportation » de la démocratie ne sont pas nouvelles. Déjà, en 2002, alors qu’il œuvrait de pied ferme pour envahir l’Irak, il était présent lors de la cérémonie de remise de prix aux lauréats du « Prix de la démocratie » (sic) octroyé annuellement par la NED.

Dans son allocution à l’occasion de cet évènement présidé par Laura Bush, la Première Dame de l’époque, il fit l’éloge de la NED :

« Je pense que [la National Endowment for Democracy] a fait plus pour promouvoir la démocratie dans le monde que toute autre organisation ».

Il poursuivit son allocution avec une étrange déclaration :

« Vous savez que nous [au Congrès] débattons et votons, et nous prenons des positions controversées », a-t-il déclaré aux destinataires. « Si nous perdons, nous sommes vaincus et nous touchons une pension. Si vous perdez, vous vous faites tirer dessus. Si vous perdez, vous êtes emprisonné. C’est le véritable test, le véritable test authentique d’un engagement envers la démocratie ».

Si on comprend bien, l’engagement de Joe Biden envers la démocratie peut se conclure, au pire des cas, par une belle pension fédérale alors que celui des activistes formatés par la « NED & Co. » pour les « regime change » dans leurs pays, peut les mener derrière des barreaux ou dans un cercueil. Quel bel avenir pour des personnes qui reçoivent des prix !

Cette volonté manifeste de Biden d’utiliser la « promotion » de la démocratie à travers le monde comme pilier de sa politique étrangère s’est confirmée par la nomination, dans son administration, de personnalités politiques ayant œuvré dans des organismes spécialement dédiés à cette mission. Elle est aussi visible dans ses décisions d’augmenter les budgets de ces derniers, et ce en complète opposition à la politique trumpienne qui cherchait à les réduire. Dans ce domaine, son administration est encore beaucoup plus généreuse que celles de Bush ou d’Obama.

Une autre caractéristique qui attire l’attention avec les nominations de Biden, c’est la proximité avec l’OTAN de certaines des personnes choisies, souvent des faucons « neocons ».

Il va sans dire que l’actuel locataire de la Maison-Blanche a toujours considéré l’OTAN un instrument primordial pour l’hégémonie américaine dans le monde. Ainsi, dans le rapport du 20e Forum parlementaire transatlantique (mars 2021), le ton est donné :

« Depuis le début de son mandat, le président Joe Biden a indiqué que le leadership et l’engagement des États-Unis resteront le socle de la sécurité mondiale. […] L’administration Biden est fermement décidée à reconstruire et à revitaliser les alliances des États-Unis, en particulier au sein de l’OTAN. […] Le président Biden et le secrétaire général Stoltenberg soulignent tous deux la nécessité d’un programme ambitieux et opportun qui permettra à l’OTAN de mieux se reconstruire ».

Revitaliser les alliances des États-Unis, en particulier au sein de l’OTAN ? Il s’avère que l’Oncle Sam considère les pays faisant partie de l’OTAN comme de vulgaires vassaux qu’il veut impliquer dans ses guerres sans fin. D’ailleurs, l’affaire des sous-marins français, les écoutes illégales des dirigeants européens et le « Fuck the UE ! » montrent clairement comment la Maison-Blanche traite ses alliés.

Quant à reconstruire l’OTAN, c’est bien plus pour mieux servir ses velléités guerrières contre ses propres « ennemis », car l’OTAN dans sa version post-soviétique est loin d’assurer la sécurité mondiale, bien au contraire !

Et les « ennemis » des Américains sont bien identifiés comme on peut s’en rendre compte en lisant un article publié en 2018 par le célèbre magazine « Foreign Affairs ». Cosigné par Joe Biden en personne et intitulé « Comment tenir tête au Kremlin — Défendre la démocratie contre ses ennemis », l’article est une diabolisation de la Russie dans le pur style du « Russia-bashing », dans lequel l’OTAN est citée 14 fois !

La crise ukrainienne actuelle, entretenue et alimentée par les faucons américains en dit long sur l’état réel du « socle de la sécurité mondiale ».

Il en est de même pour la Chine, un autre « ennemi » des États-Unis que ces derniers tentent de déstabiliser en finançant des activistes à Hong Kong ou en amplifiant à grande échelle une propagande dans le dossier des Ouïghours.

Au sujet de ce pays, signalons qu’en 2021, l’Atlantic Council (le think tank de l’OTAN dont Damon Wilson, l’actuel président de la NED, était vice-président exécutif) a publié un rapport qui n’appelait à rien de moins qu’un « regime change » en Chine tout en précisant, dans l’introduction, que « le défi le plus important auquel sont confrontés les États-Unis et le monde démocratique au XXIe siècle est la montée d’une Chine de plus en plus autoritaire et agressive sous Xi Jinping ».

Vaste programme !

Tout cela nous mène à conclure que l’administration de Joe Biden composée de faucons bellicistes aura certainement recours aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie pour déstabiliser certains pays où l’approche non violente peut s’avérer efficace. Néanmoins, le renforcement de sa politique otanesque et l’augmentation de son budget militaire ne laissent aucun doute sur ses intentions militaristes lorsque la situation l’exige.

Rappelons le slogan d’Anthony Blinken : « la force peut être un complément nécessaire à une diplomatie efficace ». Veut-il suivre les pas de Theodore Roosevelt et de son « big stick » ?

Ça semble plausible. À moins que le spectre des cornes de bisons et des fourrures de coyotes ne réapparaisse…

Source : Ahmed Bensaada
https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=601:2022-02-21-00-32-00&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119




Sentimentalité petite bourgeoise

[Source : chroniquesdepereslavl]

Par Laurence Guillon

On a commencé l’évacuation du Donbass. Les forces ukrainiennes se déchainent, avec les mercenaires américains, contre cette région martyrisée, otage de la mafia qui s’est emparée de ce pays pour son plus grand malheur. Je suis heureuse d’être ici, de ne pas être du côté des vassaux de l’OTAN qui ont bombardé la Yougoslavie, ruiné l’Irak et la Syrie, détruit la Libye, qui partout sèment la discorde et le meurtre avec une rare fourberie. J’espère que Poutine a une idée derrière la tête en mettant cette population à l’abri, et qu’il jouera fin en face des psychopathes qui détiennent l’occident. Car on peut penser ce qu’on veut de ce qui se passe en Russie, où tout n’est pas rose, du moins Poutine, lui, n’est pas fou, et il est intelligent, ce que je ne dirais pas des marionnettes suffisantes placées par des dingos transhumanistes milliardaires à la tête de nos pays. 

Je dis « détiennent » parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. Il n’y a qu’à regarder ce que fait Trudeau, avec sa tête de félon idéal, de la population canadienne, et c’est ce qui nous attend tous. Les masques tombent, enfin les leurs; car les nôtres, les muselières qu’ils nous ont infligées, restent encore trop souvent en place. J’ai regardé la vidéo d’un policier canadien honnête scandalisé par ce qui se passe, scandalisé est un mot faible, traumatisé. Il en appelle à la conscience de ses collègues, mais ceux qui servent Trudeau et Macron n’ont forcément pas de conscience, ils ne savent pas ce que c’est. Sinon, ils ne les serviraient pas, ils ne tabasseraient pas d’honnêtes gens avec une rare sauvagerie, ils n’arracheraient pas des enfants à leurs parents, ils ne gazeraient pas de vieux, ils n’éborgneraient pas de jeunes filles. J’ai le coeur serré de voir des gens normaux tout à coup confrontés à quelque chose qui dépasse leur entendement par son caractère démoniaque et pernicieux.

Il me paraît évident que des dirigeants capables d’ordonner cela, de ruiner et de détruire leurs propres peuples, en répétant des incantations absurdes déstinées aux imbéciles qui leur permettent de rester encore en place, le sont tout à fait d’exterminer une population dans le silence total de leurs médias, ou d’utiliser un virus étrange et son médicament expérimental obligatoire pour faire périr un grand nombre d’entre nous et asservir les autres. Si quelqu’un se croit encore en démocratie, qu’il arrête la dope télévisuelle. 

Ce qui me frappe aussi, chez le policier traumatisé, c’est son discours, bien différent de la rhétorique haineuse du révolutionnaire professionnel, telle que je l’entends débiter par des générations d’imbéciles depuis que je suis arrivée en fac, après 68. Il a la larme à l’oeil, une belle gueule virile et franche, il parle vrai, il parle avec son coeur et ses tripes. C’est ce qu’on appelait chez les imbéciles que je viens d’évoquer, de la « sentimentalité petite-bourgeoise », pour discréditer tout ce qui était noble et humain.

Je suis certaine que les Russes et Poutine ne veulent pas la guerre, car d’une part, il n’y ont pas intérêt et d’autre part, depuis les années 90, j’observe comment des semeurs de discorde ont tout fait pour dresser l’Ukraine contre la Russie, sans d’ailleurs y arriver aussi bien que souhaité. Certes, une partie de la population ukrainienne, essentiellement la partie occidentale uniate, règle les comptes de la dernière guerre, soutenue en cela par la diaspora banderiste du Canada. Mais je pense que la majorité orthodoxe du métropolite Onuphre, persécutée par des agents de la CIA en soutane, avec la bénédiction du patriarche Bartholomée, n’a pas de haine contre la Russie, car la sainte Russie, c’est les trois Russie, la petite, la grande et la blanche, pour lesquelles je prie avec le starets Elie. Ce même starets Elie ne pense pas que la Russie sera avalée par les démons qui ravagent l’occident, même si elle en compte aussi des complices et des exemplaires actifs. Que Dieu nous vienne en aide. Je ne voudrais pas voir s’installer complètement ici ce qu’on impose là bas, dans la vaste contrée de la démocratie et de ses célèbres valeurs.

Le village du père Nikita, près de Donetsk, a été évacué. Mais lui, il est resté, avec ceux qui ne sont pas partis, et avec son église. J’avais traduit un article sur lui, et il était venu un jour me voir ici. Un homme adorable, enthousiaste, sincère, un excellent conteur. Depuis sa visite, le Donbass a pour moi un visage concret, je l’ai rencontré en sa personne. Que Dieu le protège.

Le père Nikita: https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2020/09/lesperance.html#comment-form




Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien

Par Joseph Stroberg

Trudeau a accusé les parcipants au mouvement pour la liberté d’être des racistes

En réalité, nous pouvons observer en particulier que les Premières Nations [les autochtones amérindiens] y participent :



Voir aussi :

et

Du côté de Trudeau

Justin Trudeau photographié en blackface lors d’un événement en 2001.
(Académie West Point Grey)

Trudeau a accusé les participants d’être de soutenir les nazis

En réalité :

Du côté de Trudeau

Le vice-président du Parlement ukrainien, Andriy Parubiy, s’est rendu à Ottawa en février 2016 et a rencontré le premier ministre. Lors de cette réunion (de gauche à droite), l’ambassadeur d’Ukraine au Canada Andriy Shevchenko, le vice-président de la Verkhovna Rada Andriy Parubiy, le Premier ministre Justin Trudeau et le député Borys Wrzesnewskyj.
Andriy Parubiy cofondateur du parti social-national néo-nazi d’Ukraine (rebaptisé par la suite Svoboda) a été invité par Trudeau à Ottawa en 2016. Parubiy est un partisan du leader nazi de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera. (Voir mondialisation.ca)

Du côté du mouvement de la liberté

Les médias mainstream prétendent avoir vu un symbole nazi brandi par un manifestant. Dans l’hypothèse où un individu aurait été vu avec un symbole nazi parmi la foule des manifestants à Ottawa, il se pose les questions suivantes :

Quel est le contexte du symbole ? Sur certaines affiches ou images, l’usage d’un tel symbole peut notamment servir à dénoncer le nazisme ou une tendance similaire. Exemple :

Pour dénoncer la dérive totalitaire de l’Union Européenne

Est-ce qu’une poignée d’individus qui brandiraient des symboles nazis au milieu ou en marge d’une foule de manifestants peuvent prétendre pour autant représenter celle-ci ? Ou bien s’y sont-ils glissés, éventuellement à la demande d’agents gouvernementaux ou médiatiques, pour tenter d’apporter un discrédit sur la manifestation ?




Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Trudeau a fait référence aux croix gammées, laissant entendre que les organisateurs du Freedom Convoy soutenaient les symboles néonazis.

Les médias sont passés à la vitesse supérieure :

« Le Canada a besoin d’une interdiction explicite des croix gammées et d’autres symboles haineux « répugnants », déclare un député du NPD.

Le leader parlementaire du NPD, Peter Julian, dit qu’il envisage de présenter à nouveau un projet de loi d’initiative parlementaire visant à interdire la vente et l’exposition de symboles haineux au Canada, comme les croix gammées et les drapeaux confédérés arborés par un convoi de camionneurs à Ottawa ces derniers jours.

… « D’autres pays interdisent les symboles nazis et je pense que beaucoup de Canadiens ont été horrifiés de voir le drapeau nazi sur la colline du Parlement. »

Il y a eu quelques manifestations signalées de croix gammées à Ottawa couplées à un drapeau confédéré, confirmées par le Times of Israel). L’objectif était de salir le Mouvement du convoi pour la liberté, sans parler de la confiscation des dons faits au Mouvement pour la liberté par des Canadiens d’un océan à l’autre en faveur de la « démocratie réelle ».

D’autres pays interdisent les symboles nazis ? Qu’en est-il du Canada ? Et l’Ukraine ? Et Trudeau ?

Ce que les médias ne reconnaissent pas, c’est que le premier ministre Trudeau a toujours soutenu la politique néonazie en Ukraine. Et la politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée dans l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.

Aux frais des contribuables

Le bataillon Azov, qui fait partie de la Garde nationale ukrainienne sous la direction du ministère de l’Intérieur, est soutenu par les contribuables canadiens.

Le chef du parti néo-nazi Svoboda, Andrey Korubij, est un ami politique de notre premier ministre.

Faut-il s’inquiéter du fait que des forces canadiennes envoyées par notre gouvernement entraînent des forces paramilitaires nazies en Ukraine ?

Selon le Ottawa Citizen (9 novembre 2021)

« Les fonctionnaires canadiens qui ont rencontré les membres d’un bataillon ukrainien lié aux néonazis n’ont pas dénoncé l’unité, mais ont plutôt craint que les médias ne révèlent les détails de la rencontre, selon des documents récemment publiés.

Les Canadiens ont rencontré les dirigeants du bataillon Azov et ont été informés par eux en juin 2018. Les officiers et les diplomates ne se sont pas opposés à la réunion et se sont plutôt laissés photographier avec les responsables du bataillon, malgré les avertissements précédents selon lesquels l’unité se voyait comme pro-nazie. Le bataillon Azov a ensuite utilisé ces photos pour sa propagande en ligne, soulignant que la délégation canadienne avait exprimé « l’espoir de poursuivre une coopération fructueuse. »

Il existe de nombreuses preuves du soutien canadien et américain aux néonazis en Ukraine, qui remonte à l’Euromaïdan de 2014.

Le leader nazi Andriy Parubiy invité à Ottawa par Justin Trudeau

Andriy Parubiy cofondateur du parti social-national néo-nazi d’Ukraine (rebaptisé par la suite Svoboda) a été invité par Trudeau à Ottawa en 2016. Parubiy est un partisan du leader nazi de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera.

Le vice-président du Parlement ukrainien, Andriy Parubiy, s’est rendu à Ottawa en février 2016 et a rencontré le premier ministre. Lors de cette réunion (de gauche à droite), l’ambassadeur d’Ukraine au Canada Andriy Shevchenko, le vice-président de la Verkhovna Rada Andriy Parubiy, le Premier ministre Justin Trudeau et le député Borys Wrzesnewskyj.

Andrey Parubiy a également été reçu par le Congrès américain. (Voir la vidéo en anglais)

https://www.youtube.com/embed/mlh6gJmmlN8

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

Freedom Convoy, Whose Swastikas? Justin Trudeau Supports Neo-Nazis in Ukraine, publié le 5 février 2022

Version française : Mondialisation.ca 
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022