Point sur la situation Ukrainienne par Jacques Baud

[Source : Cercle Aristote]




La vraie politique de Mélonie, selon le philosophe italien Diego Fusaro

[Source : E&R]

Diego Fusaro est un philosophe et essayiste italien de 38 ans, considéré comme le théoricien ayant inspiré le rapprochement de 2018 entre le Mouvement cinq étoiles (M5S) et la Ligue du Nord (Lega). En 2019, il participe à la création du parti populiste et souverainiste Vox Italia (rebaptisé en 2021 Ancora Italia), parti qui s’oppose au libéralisme, à l’atlantisme et à l’américanisation et plaide en faveur d’une sortie immédiate de l’OTAN et de l’Union européenne. Il a également fondé en 2017 Interêt National, une association culturelle éditant une revue.

E&R : Selon les médias français, Giorgia Meloni serait une représentante du « post-fascisme »… Comment présenteriez-vous cette candidate et son programme ?

Diego Fusaro : Je la présenterais tout simplement pour ce qu’elle est ! C’est-à-dire une droitarde classique, néolibérale, qui œuvre pour le marché souverain et l’impérialisme atlantiste. Il n’y a pas l’ombre d’un quelconque fascisme !

Exactement comme la gauche du « Parti Démocratique » peut être néolibérale et atlantiste ; c’est juste l’autre face d’un parti unique articulé et néolibéral.

Le néolibéralisme d’aujourd’hui est comme un aigle dont l’aile droite est celle du dollar et l’aile gauche fuchsia, celle du déguisement…

[Voir aussi :
François Asselineau : « La victoire de Giorgia Meloni est un non-événement »]

Quels sont les rapports réels entretenus par Giorgia Meloni avec les courants représentés par Silvio Berlusconi et Matteo Salvini ?

Dans cette coalition, le véritable maître reste Silvio Berlusconi. Lui qui imposa dans les années 90 le tournant néolibéral à la politique italienne en considérant et gérant l’État comme une entreprise.

Quand Berlusconi claque des doigts, Salvini et Meloni accourent immédiatement chez lui, à Arcore.

Enfin, concernant Giorgia Meloni, elle fut lancée politiquement grâce au parti Forza Italia de Silvio Berlusconi. La droite italienne, comme je le disais juste avant, est une droite néolibérale, atlantiste, thatchérienne et totalement distante du fascisme. Autant que la gauche arc-en-ciel est distante du communisme d’ailleurs !

Comment comprendre l’éviction de Mario Draghi à l’aune de cette élection ?

Mario Draghi, banquier soutenu de la même façon par les droites néolibérales et les gauches fuchsia néolibérales, incarne et représente parfaitement la vision du monde capitaliste, cosmopolite et financier.

Il s’est retiré un temps non pas pour ne pas porter la responsabilité des incroyables dégâts que l’Italie va subir, mais plutôt pour les faire justifier par le fait qu’il soit parti. Sous cet aspect, Mario Draghi reste un génie absolu de la politique. Un génie qui œuvre pour le camp du Capital et contre les travailleurs et les classes moyennes.

Mais vous savez, Mario Draghi ne s’est pas retiré ! Il continuera à œuvrer, comme il l’a toujours fait, et peut-être même en se trouvant un meilleur poste que celui de président du Conseil.

Quelles répercussions de cette élection pouvons-nous envisager à l’international ?

Sur le plan de la politique internationale, les marchés et la ploutocratie néolibérale peuvent dormir sur leurs deux oreilles ! La droite de Giorgia Meloni reste fermement atlantiste ; et donc, favorable aux guerres impérialistes de l’OTAN, comme celle menée en ce moment contre la Russie, et peut-être bientôt contre la Chine.

En ce qui concerne l’Union européenne, la droite de Giorgia Meloni aboyait contre l’euro et les technocrates de Bruxelles mais elle a déjà abandonné tous ses projets de sortie de l’euro et de la zone euro. Même sur cet aspect, elle s’est rapidement transformée en force européiste alignée sur le discours unique.

Elle aura juste le droit d’essayer de contenir un peu l’horreur de la cancel culture et du Nouvel Ordre érotiquement correct, mais ce seront juste des petites manœuvres de cabotage qui n’affecteront en rien sur les rapports de force néolibéraux qui sont garantis et protégés autant par la droite que par la gauche.

Comment imaginez-vous l’avenir proche de l’Italie ?

Le futur de l’Italie n’est pas très positif, comme il ne l’est pas non plus pour les autres pays européens. Je pense surtout à la guerre impérialiste en Ukraine déclenchée par les politiques expansionnistes de l’OTAN, menée depuis les années 90 environ, dont le but est de mettre sous la domination de Washington l’entière zone post-soviétique.

Nous ne saurons pas qui la gagnera mais on sait déjà qui l’a perdue : et c’est l’Union européenne. L’UE joue le rôle du vase en terre cuite au milieu des vases en métal dans le célèbre roman de Manzoni, Les Fiancés. Les sanctions que l’Europe est contrainte d’imposer contre la Russie n’affectent en rien la Russie mais font beaucoup de mal à l’Europe, laquelle s’affaiblit et se soumet toujours plus à Washington.

Pourquoi Washington, qui est allié de l’Europe, demande à cette dernière d’imposer des sanctions qui ne nuisent pas à la Russie mais qui nuisent à elle-même directement ? Je pense pour deux raisons : en premier lieu, pour punir l’Europe d’avoir regardé avec un peu trop de sympathie la Russie et la Chine ces dernières années. En second lieu, pour séparer l’Europe de l’est, affermir son aspect colonial et pour la rendre encore plus dépendante de la civilisation du hamburger.

L’unique espoir que nous pouvons avoir réside dans la genèse d’une force non-alignée qui dépasserait les clivages gauche/droite, qui opposerait à l’atlantisme impérialiste un monde multipolaire, et qui invoquerait un communautarisme et une métaphysique issus de la culture grecque face à l’individualisme relativiste.

N’oublions pas qu’à la souveraineté du marché s’oppose la souveraineté du demos, et plus précisément, celle des peuples d’Europe.

Pour cela, il faudrait réaffirmer les raisons de la souveraineté populaire par le populisme et le souverainisme, précisément ceux que les groupes financiers dominants diabolisent.




Vladimir Poutine officialise l’annexion de quatre territoires ukrainiens

[Source : RT France]



Mise à jour : Transcription

[Source : donbass-insider.com]

Le 30 septembre 2022, les chefs de la RPD, de la RPL, et des régions de Zaporojié et de Kherson ont signé avec Vladimir Poutine des traités d’intégration des deux républiques et des deux oblasts au sein de la fédération de Russie. Voici le discours de Vladimir Poutine à l’occasion de la signature de ces traités.


Chers citoyens de Russie, citoyens des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, habitants des régions de Zaporojié et de Kherson, députés de la Douma d’État et sénateurs de la Fédération de Russie !

Vous savez que des référendums ont été organisés dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Zaporojié et de Kherson. Leurs résultats ont été compilés, les résultats sont connus. Les gens ont fait leur choix, un choix sans ambiguïté.

Aujourd’hui, nous signons des traités sur l’admission en Russie de la République Populaire de Donetsk, de la République Populaire de Lougansk, de la région de Zaporojié et de la région de Kherson. Je suis sûr que l’Assemblée fédérale soutiendra les lois constitutionnelles sur l’admission et la formation de quatre nouvelles régions en Russie, quatre nouvelles entités constitutives de la Fédération de Russie, car c’est la volonté de millions de personnes.

Et c’est, bien sûr, leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans l’article premier de la Charte des Nations unies, qui énonce explicitement le principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.

Je le répète : c’est un droit inaliénable du peuple, il est fondé sur l’unité historique, au nom de laquelle des générations de nos ancêtres ont gagné, ceux qui, depuis les origines de l’ancienne Rus », au cours des siècles, ont construit et défendu la Russie. Ici, en Novorussie, Roumiantsev, Souvorov et Ouchakov ont combattu, Catherine II et Potemkine ont fondé de nouvelles villes. C’est ici que nos grands-pères et arrière-grands-pères ont combattu jusqu’à la mort pendant la Grande Guerre Patriotique.

Nous nous souviendrons toujours des héros du “printemps russe”, ceux qui n’ont pas supporté le coup d’État néonazi en Ukraine en 2014, tous ceux qui sont morts pour le droit de parler leur langue maternelle, de préserver leur culture, leurs traditions et leur foi, pour le droit de vivre. Il s’agit des combattants du Donbass, des martyrs du Khatyn d’Odessa et des victimes des attaques terroristes inhumaines du régime de Kiev. Ce sont des volontaires et des miliciens, ce sont des civils, des enfants, des femmes, des personnes âgées, des Russes, des Ukrainiens, des personnes de nationalités les plus diverses. C’est le vrai leader du peuple de Donetsk Alexandre Zakhartchenko, ce sont les commandants de bataillons Arsen Pavlov et Vladimir Joga, Olga Kotchoura et Alexeï Mozgovoï, c’est le procureur de la République de Lougansk Sergueï Gorenko. Il s’agit du parachutiste Nourmagomed Gajimagomedov et de tous nos soldats et officiers qui sont morts de la mort des braves au cours de l’opération militaire spéciale. Ce sont des héros. Des héros de la grande Russie. Et je vous demande d’observer une minute de silence en leur mémoire.

Merci.

Derrière le choix de millions de personnes dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson se cache notre destin commun et une histoire millénaire. Les gens ont transmis ce lien spirituel à leurs enfants et petits-enfants. Malgré toutes les épreuves, ils ont porté leur amour pour la Russie à travers les années. Et personne ne peut détruire ce sentiment en nous. C’est pourquoi tant les anciennes générations que les plus jeunes, celles qui sont nées après la tragédie de l’effondrement de l’Union soviétique, ont voté pour notre unité, pour notre avenir commun.

En 1991, dans la forêt de Belovejskaya, sans demander la volonté du peuple, les élites du parti de l’époque ont décidé de dissoudre l’URSS, et le peuple s’est retrouvé arraché à sa patrie du jour au lendemain. Cela a déchiré et divisé notre peuple, et s’est transformé en une catastrophe nationale. De même qu’après la révolution, les frontières des républiques soviétiques ont été découpées en coulisses, les derniers dirigeants de l’Union soviétique ont déchiré notre grand pays en dépit de la volonté directe de la majorité lors d’un référendum organisé en 1991, simplement en présentant le fait accompli aux nations.

J’admets qu’ils n’ont même pas pleinement compris ce qu’ils faisaient et les conséquences que cela entraînerait inévitablement au bout du compte. Mais ça n’a plus d’importance. L’Union soviétique a disparu, le passé ne peut être ramené. Et la Russie d’aujourd’hui n’en a pas besoin, nous n’y aspirons pas. Mais rien n’est plus fort que la détermination de millions de personnes qui, par leur culture, leur foi, leurs traditions et leur langue, se considèrent comme faisant partie de la Russie et dont les ancêtres ont vécu pendant des siècles dans un seul État. Rien n’est plus fort que la détermination de ces personnes à retourner dans leur véritable patrie historique.

Pendant huit longues années, les habitants du Donbass ont été soumis à un génocide, à des bombardements et à un blocus, tandis qu’à Kherson et à Zaporojié, on a essayé, de manière criminelle, d’inculquer la haine de la Russie, de tout ce qui est russe. Or, pendant les référendums, le régime de Kiev menaçait de représailles les enseignants et les femmes qui travaillaient dans les commissions électorales, intimidant des millions de personnes venues exprimer leur volonté. Mais les populations unies du Donbass, de Zaporojié et de Kherson ont eu leur mot à dire.

Je veux que les autorités de Kiev et leurs véritables maîtres à l’Ouest m’entendent et je veux que tout le monde se souvienne de ceci : les personnes vivant à Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporojié deviennent nos citoyens pour toujours.

Nous appelons le régime de Kiev à cesser immédiatement le feu, toutes les hostilités, la guerre qu’il a déclenchée en 2014, et à revenir à la table des négociations. Nous sommes prêts pour cela, cela a été dit à plusieurs reprises. Mais le choix des habitants de Donetsk, Lougansk, Zaporojié et Kherson ne sera pas discuté, il a été fait, la Russie ne le trahira pas. Et les autorités actuelles de Kiev doivent traiter cette libre expression de la volonté du peuple avec respect, et pas autrement. C’est le seul moyen de parvenir à la paix.

Nous défendrons notre terre de toutes nos forces et de tous nos moyens et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est la grande mission de libération de notre peuple.

Nous reconstruirons les villes et villages détruits, les logements, les écoles, les hôpitaux, les théâtres et les musées, nous restaurerons et développerons les entreprises industrielles, les usines, les infrastructures, les systèmes sociaux, de retraite, de santé et d’éducation.

Bien sûr, nous allons travailler pour améliorer le niveau de sécurité. Ensemble, nous veillerons à ce que les citoyens des nouvelles régions ressentent le soutien de l’ensemble du peuple russe, de tout le pays, de toutes les républiques, de toutes les provinces et régions de notre grande patrie.

Chers amis, chers collègues !

Aujourd’hui, je voudrais m’adresser aux soldats et aux officiers impliqués dans l’opération militaire spéciale, aux soldats du Donbass et de la Novorussie, à ceux qui, après le décret de mobilisation partielle, rejoignent les forces armées, accomplissant leur devoir patriotique, et qui se présentent eux-mêmes aux bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires à l’appel de leur cœur. Je voudrais aussi me tourner vers leurs parents, leurs épouses et leurs enfants et leur dire pour quoi notre peuple se bat, contre quel ennemi nous nous battons, qui précipite le monde dans de nouvelles guerres et crises, tirant un profit sanglant de cette tragédie.

Nos compatriotes, nos frères et sœurs en Ukraine — une partie originelle de notre nation unie — ont vu de leurs propres yeux ce que les cercles dirigeants du soi-disant Occident préparent pour l’humanité entière. Ici, en fait, ils ont tout simplement jeté leurs masques et montré ce qu’ils avaient dans le ventre.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident a décidé que le monde, nous tous, devions supporter ses diktats pour toujours. À l’époque, en 1991, l’Occident espérait que la Russie ne se remettrait pas de tels bouleversements et continuerait à s’effondrer d’elle-même. Cela a failli arriver — nous nous souvenons des années 90, les terribles années 90, de la faim, du froid et du désespoir. Mais la Russie a survécu, renaît, se renforce et reprend la place qui lui revient dans le monde.

Dans le même temps, l’Occident a cherché et continue de chercher une nouvelle occasion de nous frapper, d’affaiblir et de détruire la Russie, ce qu’il a toujours rêvé de faire, de fragmenter notre État, de dresser nos peuples les uns contre les autres, de les condamner à la pauvreté et à l’extinction. Ils ne supportent pas le fait qu’il existe un pays si grand, si énorme dans le monde, avec son territoire, ses richesses naturelles, ses ressources, avec un peuple qui ne peut pas et ne veut pas vivre selon les ordres de quelqu’un d’autre.

L’Occident est prêt à tout pour préserver ce système néocolonial qui lui permet de parasiter, de dépouiller en substance le monde au prix de la puissance du dollar et du diktat technologique, de percevoir un véritable tribut de l’humanité, d’extraire la principale source de richesse non méritée, la rente hégémonique. La préservation de cette rente est leur principale motivation, réelle et absolument intéressée. C’est pourquoi une dé-souverainisation totale est dans leur intérêt. D’où leur agression contre des États indépendants, contre les valeurs et les cultures traditionnelles, leurs tentatives de saper les processus internationaux et d’intégration qui échappent à leur contrôle, les nouvelles monnaies mondiales et les centres de développement technologique. Il est d’une importance capitale pour eux que tous les pays abandonnent leur souveraineté en faveur des États-Unis.

Les élites dirigeantes de certains États acceptent volontairement de le faire, acceptent volontairement de devenir des vassaux ; d’autres sont soudoyés, intimidés. Et s’ils échouent, ils détruisent des États entiers, laissant derrière eux des catastrophes humanitaires, des désastres, des ruines, des millions de vies humaines détruites et mutilées, des enclaves terroristes, des zones de désastre social, des protectorats, des colonies et des semi-colonies. Ils s’en fichent, tant qu’ils obtiennent leur bénéfice.

Je tiens à le souligner une fois de plus : c’est la cupidité, l’intention de maintenir leur pouvoir sans entrave, qui est la véritable raison de la guerre hybride que l’”Occident collectif” mène contre la Russie. Ils ne veulent pas que nous soyons libres, ils veulent nous voir comme une colonie. Ils ne veulent pas d’une coopération égale, mais d’un vol. Ils ne veulent pas nous voir comme une société libre, mais comme une foule d’esclaves sans âme.

Notre mode de pensée et notre philosophie sont une menace directe pour eux, c’est pourquoi ils attaquent nos philosophes. Notre culture et notre art sont une menace pour eux, alors ils essaient de les interdire. Notre développement et notre prospérité constituent également une menace pour eux – la concurrence s’intensifie. Ils n’ont pas du tout besoin de la Russie, c’est nous qui en avons besoin.

Je voudrais vous rappeler que les prétentions à la domination mondiale ont été à plusieurs reprises écrasées par le courage et la fermeté de notre peuple dans le passé. La Russie sera toujours la Russie. Nous continuerons à défendre nos valeurs et notre patrie.

L’Occident compte sur l’impunité, sur le fait de s’en tirer à bon compte. En fait, elle s’en est tirée jusqu’à présent. Les accords stratégiques de sécurité sont jetés à la poubelle ; les accords conclus au plus haut niveau politique sont déclarés comme étant une mascarade ; les promesses fermes de ne pas étendre l’OTAN vers l’est, autrefois achetées par nos anciens dirigeants, se révèlent être une sale supercherie ; les traités sur la défense antimissile et les missiles à portée intermédiaire sont unilatéralement abandonnés sous des prétextes farfelus.

Tout ce que nous entendons de toutes parts, c’est que l’Occident défend un ordre fondé sur des règles. D’où viennent-elles ? Qui a vu ces règles en premier lieu ? Qui les a négociés ? Écoutez, c’est juste un non-sens, une pure tromperie, des doubles ou triples standards ! Ils sont simplement conçus pour les imbéciles.

La Russie est une grande puissance millénaire, un pays-civilisation, et elle ne va pas vivre selon ces règles truquées et bidon.

C’est ce qu’on appelle l’Occident qui a piétiné le principe de l’inviolabilité des frontières, et maintenant il décide à sa guise qui a le droit à l’autodétermination et qui ne l’a pas, qui n’en est pas digne. La raison pour laquelle ils ont décidé de le faire, qui leur a donné ce droit, n’est pas claire. Ce n’est même pas clair pour eux.

C’est pourquoi ils éprouvent une colère noire face au choix des habitants de Crimée, Sébastopol, Donetsk, Lougansk, Zaporojié et Kherson. Cet Occident n’a aucun droit moral de l’évaluer ou même de parler de la liberté de la démocratie. Ils ne l’ont pas fait et ne l’ont jamais eu !

Les élites occidentales ne nient pas seulement la souveraineté nationale et le droit international. Leur hégémonie est d’une nature nettement totalitaire, despotique et d’apartheid. Ils divisent impudemment le monde entre leurs vassaux, les pays dits civilisés et tous les autres qui, selon les desseins des racistes occidentaux actuels, devraient rejoindre la liste des barbares et des sauvages. Les fausses étiquettes – “pays voyou”, “régime autoritaire” – sont déjà en place, elles marquent des peuples et des États entiers, et ce n’est pas nouveau. Il n’y a rien de nouveau là-dedans : les élites occidentales sont restées ce qu’elles étaient – colonialistes. Ils font de la discrimination, ils divisent les peuples en deux classes, la première et la seconde.

Nous n’avons jamais accepté et n’accepterons jamais un tel nationalisme politique et un tel racisme. Et qu’est-ce que la russophobie, à part le racisme, qui se répand maintenant dans le monde entier ? Qu’est-ce que, sinon le racisme, la conviction inébranlable de l’Occident que sa civilisation, sa culture néolibérale, est le modèle incontestable pour le reste du monde ? “Celui qui n’est pas avec nous est contre nous”. Cela semble même étrange.

Même la repentance pour leurs propres crimes historiques est reportée par les élites occidentales sur tous les autres, exigeant des citoyens de leurs pays et des autres nations qu’ils s’excusent pour ce qu’ils n’ont pas fait – par exemple, pour la période des conquêtes coloniales.

Il est bon de rappeler à l’Occident qu’il a commencé sa politique coloniale dès le Moyen Âge, suivie de la traite mondiale des esclaves, du génocide des tribus indiennes en Amérique, du pillage de l’Inde, de l’Afrique, des guerres de l’Angleterre et de la France contre la Chine, qui l’ont obligée à ouvrir ses ports au commerce de l’opium. Ce qu’ils faisaient, c’était rendre des peuples entiers dépendants de la drogue, exterminer délibérément des groupes ethniques entiers pour les terres et les ressources, et mettre en place une véritable chasse à l’homme comme à la bête. C’est contraire à la nature humaine, à la vérité, à la liberté et à la justice.

Et nous – nous sommes fiers qu’au vingtième siècle, ce soit notre pays qui ait pris la tête du mouvement anticolonial, qui a ouvert à de nombreux peuples du monde la possibilité de se développer, de réduire la pauvreté et les inégalités et de vaincre la faim et les maladies.

Je tiens à souligner que l’une des raisons de la russophobie séculaire et de la colère non dissimulée de ces élites occidentales à l’égard de la Russie est précisément que nous ne nous sommes pas laissés dépouiller lors de la conquête coloniale et que nous avons forcé les Européens à commercer pour notre bénéfice mutuel. Cet objectif a été atteint par la création d’un État centralisé fort en Russie, qui s’est développé et a été renforcé par les grandes valeurs morales de l’orthodoxie, de l’islam, du judaïsme et du bouddhisme, ainsi que par la culture russe et la parole russe, qui sont ouvertes à tous.

On sait que des plans d’intervention en Russie ont été élaborés à plusieurs reprises, qu’ils ont tenté d’utiliser la période des troubles au début du XVIIe siècle et la période de bouleversements après 1917, mais qu’ils ont échoué. En définitive, l’Occident a réussi à mettre la main sur les richesses de la Russie à la fin du XXe siècle, lorsque l’État a été détruit. Ils nous appelaient amis et partenaires, mais en réalité ils nous traitaient comme une colonie — des milliers de milliards de dollars ont été siphonnés du pays sous diverses formes. Nous nous souvenons tous de tout, nous n’avons rien oublié.

Et ces jours-ci, les gens de Donetsk et de Lougansk, de Kherson et de Zaporojié ont pris la parole pour restaurer notre unité historique. Merci !

Les pays occidentaux affirment depuis des siècles qu’ils apportent la liberté et la démocratie aux autres nations. C’est exactement le contraire : au lieu de la démocratie, c’est la répression et l’exploitation ; au lieu de la liberté, c’est l’asservissement et la violence. L’ordre mondial unipolaire dans son ensemble est intrinsèquement antidémocratique et non-libre, il est faux et hypocrite de bout en bout.

Les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir utilisé deux fois des armes nucléaires, en détruisant les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Au passage, ils ont créé un précédent.

Je vous rappelle également que les États-Unis et les Britanniques ont réduit en ruines Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale sans aucune nécessité militaire. Et cela a été fait de manière démonstrative, sans, je le répète, nécessité militaire. L’objectif était unique : comme dans le cas des bombardements nucléaires au Japon, intimider à la fois notre pays et le monde entier.

Les États-Unis ont laissé une marque terrible sur les peuples de Corée et du Vietnam avec leurs bombardements barbares en tapis de bombes, le napalm et les armes chimiques.

À ce jour, ils occupent en fait l’Allemagne, le Japon, la République de Corée et d’autres pays, qu’ils appellent cyniquement des alliés égaux. Écoutez, je me demande quel genre d’alliance c’est ? Le monde entier sait que les dirigeants de ces pays sont espionnés et que leurs dirigeants sont mis sur écoute non seulement dans leurs bureaux, mais aussi à leur domicile. C’est une véritable honte. Honte à ceux qui le font, et à ceux qui, comme un esclave, avalent en silence et sans se plaindre cette ignominie.

Ils qualifient de solidarité euroatlantique les ordres et les cris grossiers et insultants adressés à leurs vassaux ; ils qualifient de noble recherche médicale le développement d’armes biologiques et les expériences sur des êtres humains vivants, y compris en Ukraine.

Ce sont leurs politiques destructrices, leurs guerres, leur pillage qui ont provoqué l’énorme poussée actuelle des flux migratoires. Des millions de personnes endurent des privations, des abus, meurent par milliers en essayant d’atteindre cette même Europe.

Maintenant, ils exportent du blé depuis l’Ukraine. Où va-t-il sous le prétexte de « garantir la sécurité alimentaire des pays les plus pauvres du monde » ? Où va-t-il ? Tout va dans les mêmes pays européens. Là, 5 % seulement sont allés aux pays les plus pauvres du monde. Encore un autre canular et une tromperie pure et simple.

L’élite américaine utilise en fait la tragédie de ces personnes pour affaiblir ses rivaux, pour détruire les États-nations. Cela vaut également pour l’Europe, pour l’identité de la France, de l’Italie, de l’Espagne et d’autres pays ayant des siècles d’histoire.

Washington exige de plus en plus de sanctions contre la Russie, et la plupart des politiciens européens acceptent docilement. Ils comprennent clairement que les États-Unis, en poussant l’UE à abandonner complètement l’énergie et les autres ressources russes, sont pratiquement en train de désindustrialiser l’Europe et de s’emparer entièrement du marché européen – elles comprennent tout, ces élites européennes, elles comprennent tout, mais elles préfèrent servir les intérêts des autres. Ce n’est plus une simple servilité, mais une trahison directe de leurs peuples. Mais que Dieu soit avec eux, c’est leur affaire.

Mais les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons, ils ont eu recours au sabotage – incroyable, mais vrai – en faisant sauter les gazoducs internationaux de Nord Stream, qui passent sous la mer Baltique, détruisant de fait l’infrastructure énergétique de l’Europe. Qui en tire bénéfice, c’est évident pour tous. C’est celui qui en tire un bénéfice qui l’a fait, bien sûr.

Le diktat américain est construit sur la force brute, sur la loi du poing. Il est parfois joliment emballé, parfois sans emballage, mais l’essence est la même – la puissance du poing. D’où le déploiement et le maintien de centaines de bases militaires aux quatre coins du monde, l’expansion de l’OTAN et les tentatives de formation de nouvelles alliances militaires telles que l’AUKUS et autres. Un lien politico-militaire entre Washington, Séoul et Tokyo est également activement recherché. Tous les États qui possèdent ou aspirent à posséder une véritable souveraineté stratégique et qui sont capables de contester l’hégémonie occidentale sont automatiquement désignés comme des ennemis.

C’est sur ces principes que sont construites les doctrines militaires des États-Unis et de l’OTAN, qui n’exigent rien de moins que la domination totale. Les élites occidentales présentent leurs plans néocoloniaux de la même manière hypocrite, même avec la prétention d’être pacifiques, en parlant d’une sorte d’endiguement, et un tel mot sournois court d’une stratégie à l’autre, mais, en fait, il ne signifie qu’une seule chose : saper tout centre souverain de développement.

Nous avons déjà entendu parler de l’endiguement de la Russie, de la Chine, de l’Iran. Je pense que d’autres pays d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, du Moyen-Orient, ainsi que les partenaires et alliés actuels des États-Unis, sont les prochains sur la liste. Nous savons que lorsque quelque chose ne leur plaît pas, ils imposent également des sanctions contre leurs alliés – une contre une banque, une contre une autre, une contre une entreprise, une contre une autre. C’est une pratique, et elle sera étendue. Ils ont tout le monde dans leur ligne de mire, y compris nos voisins les plus proches, les pays de la CEI.

Dans le même temps, l’Occident a manifestement pris ses désirs pour des réalités depuis longtemps. En lançant une blitzkrieg de sanctions contre la Russie, par exemple, ils ont pensé qu’ils pouvaient à nouveau mettre le monde entier à leur disposition. Il s’avère toutefois qu’une perspective aussi rose n’enthousiasme pas tout le monde, à l’exception des masochistes politiques complets et des fans d’autres formes non conventionnelles de relations internationales. La plupart des États refusent de se mettre la Russie à dos et choisissent plutôt la voie raisonnable de la coopération.

L’Occident ne s’attendait clairement pas à une telle défiance de leur part. Ils sont simplement habitués à tout prendre par la force, le chantage, la corruption et l’intimidation, et ils se convainquent que ces méthodes fonctionneront toujours, comme si elles étaient figées dans le passé.

Cette confiance en soi est le résultat direct non seulement du concept notoire de leur propre exceptionnalisme – bien que celui-ci soit, bien sûr, étonnamment simple – mais aussi de la famine informationnelle en Occident. La vérité a été noyée dans un océan de mythes, d’illusions et de faux, à l’aide d’une propagande prohibitive et agressive, en mentant comme Goebbels. Plus le mensonge est invraisemblable, plus vite les gens y croiront – c’est ainsi qu’ils fonctionnent, selon ce principe.

Mais on ne peut pas nourrir les gens avec des dollars et des euros imprimés. On ne peut pas les nourrir avec ces papiers, et la capitalisation virtuelle et gonflée des réseaux sociaux occidentaux ne peut pas chauffer une maison. Ce que je dis est important, mais ce qui vient d’être dit ne l’est pas moins : on ne peut nourrir personne avec du papier – il faut de la nourriture, et ces capitalisations gonflées ne peuvent chauffer personne non plus – il faut de l’énergie.

C’est pourquoi les hommes politiques européens, par exemple, doivent convaincre leurs concitoyens de manger moins, de se laver moins et de s’habiller plus chaudement à la maison. Et ceux qui commencent à poser des questions justes « Mais en fait, pourquoi ? » — ils sont immédiatement déclarés ennemis, extrémistes et radicaux. Ils rejettent la faute sur la Russie, en disant : c’est la source de tous vos problèmes. Ils mentent encore une fois.

Qu’est-ce que je veux souligner ? Tout porte à croire que les élites occidentales ne vont pas chercher de solutions constructives à la crise alimentaire et énergétique mondiale, qui a surgi par leur faute, précisément à cause de leur politique de longue date, bien avant notre opération militaire spéciale en Ukraine, et dans le Donbass. Ils n’ont pas l’intention de résoudre les problèmes d’injustice, d’inégalité. On peut craindre qu’ils soient prêts à utiliser d’autres recettes, qui leur sont familières.

Et il convient ici de rappeler que l’Occident est sorti des contradictions du début du 20e siècle par la Première Guerre mondiale. Les récompenses de la Seconde Guerre mondiale ont permis aux États-Unis de surmonter enfin les effets de la Grande Dépression et de devenir la première économie mondiale, imposant à la planète la puissance du dollar comme monnaie de réserve mondiale. L’Occident a largement surmonté la crise des années 1980 – et la crise s’est aggravée dans les années 1980 – en s’appropriant l’héritage et les ressources de l’Union soviétique, qui s’est effondrée et a fini par s’écrouler. C’est un fait.

Maintenant, pour se sortir d’un nouvel enchevêtrement de contradictions, il leur faut à tout prix casser la Russie, et les autres États qui choisissent la voie souveraine du développement, afin de voler encore plus la richesse des autres et à ce prix de boucher, de colmater leurs trous. Si ce n’est pas le cas, je n’exclus pas qu’ils tentent de provoquer l’effondrement du système, sur lequel tout pourra être imputé, ou, Dieu nous en préserve, qu’ils décident d’utiliser la formule bien connue : « la guerre va tout effacer ».

La Russie comprend sa responsabilité envers la communauté mondiale et fera tout pour ramener ces têtes brûlées à la raison.

Il est évident que le modèle néocolonial actuel est condamné à terme. Mais là encore, ses vrais maîtres s’y accrocheront jusqu’au bout. Ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est le même système de vol et de racket.

En substance, ils crachent sur le droit naturel de milliards de personnes, la majeure partie de l’humanité, à la liberté et à la justice, à déterminer leur propre avenir. Maintenant, ils sont passés à un déni radical de la moralité, de la religion, et de la famille.

Répondons à quelques questions très simples pour nous-mêmes. Je veux maintenant revenir sur ce que j’ai dit, et je veux aussi m’adresser à tous nos citoyens, pas seulement aux collègues présents dans le public, mais à tous les citoyens russes : voulons-nous avoir « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois » au lieu de « maman et papa » dans notre pays, en Russie – sommes-nous devenus complètement fous ? Voulons-nous que les enfants dans nos écoles, dès l’école primaire, soient exposés à des perversions qui conduisent à la dégradation et à l’extinction ? Voulons-nous qu’on leur apprenne qu’il existe d’autres genres que les hommes et les femmes et qu’on leur propose une opération de changement de sexe ? Est-ce cela que nous voulons pour notre pays et nos enfants ? Tout cela est inacceptable pour nous, nous avons notre propre avenir.

Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes. C’est un défi pour tous. Cette négation totale de l’homme, la subversion de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté prennent les caractéristiques d’une “religion à l’envers” – le satanisme pur et simple. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit que c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Et ces fruits empoisonnés sont déjà évidents pour les gens – non seulement dans notre pays, mais dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes en Occident même.

Le monde est entré dans une période de transformation révolutionnaire, et c’est fondamental. De nouveaux centres de développement se forment, ils représentent la majorité – la majorité ! – de la population mondiale et sont prêts non seulement à faire valoir leurs intérêts, mais ils voient aussi dans la multipolarité une occasion de renforcer leur souveraineté, et donc de gagner une véritable liberté, une perspective historique, leur droit à un développement indépendant, créatif, original, à un processus harmonieux.

Dans le monde entier, y compris en Europe et aux États-Unis, comme je l’ai dit, nous avons beaucoup de personnes qui partagent les mêmes idées, et nous sentons, nous voyons leur soutien. Un mouvement de libération, anticolonial, contre l’hégémonie unipolaire se développe dans divers pays et sociétés. Sa proportion ne fera qu’augmenter. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique.

Chers amis !

Aujourd’hui, nous nous battons pour une voie juste et libre, avant tout pour nous-mêmes, pour la Russie, pour que la dictature, le despotisme appartiennent à jamais au passé. Je suis convaincu que les pays et les peuples comprennent qu’une politique fondée sur l’exceptionnalisme de quiconque, sur la suppression des autres cultures et des autres peuples est intrinsèquement criminelle, que nous devons tourner cette page honteuse. L’effondrement de l’hégémonie occidentale, qui a commencé, est irréversible. Une fois encore, les choses ne seront pas les mêmes qu’avant.

Le champ de bataille sur lequel le destin et l’histoire nous ont appelés est un champ de bataille pour notre peuple, pour une grande Russie historique. Pour une grande Russie historique, pour les générations futures, pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Nous devons les protéger de l’asservissement, des expériences monstrueuses qui cherchent à mutiler leurs esprits et leurs âmes.

Aujourd’hui, nous nous battons pour que personne ne pense jamais que la Russie, notre peuple, notre langue, notre culture puissent être pris et effacés de l’histoire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une consolidation de toute la société, et seules la souveraineté, la liberté, la créativité et la justice peuvent constituer la base de cette unité. Nos valeurs sont l’humanité, la miséricorde et la compassion.

Et je voudrais conclure avec les mots du vrai patriote Ivan Alexandrovitch Iline : « Si je considère la Russie comme ma patrie, cela signifie que j’aime, que je contemple et que je pense, que je chante et que je parle à la manière russe ; que je crois aux pouvoirs spirituels du peuple russe. Son esprit est mon esprit ; son destin est mon destin ; sa souffrance est ma peine ; son épanouissement est ma joie. »

Derrière ces mots se cache un grand choix spirituel qui, pendant plus de mille ans d’existence de l’État russe, a été suivi par de nombreuses générations de nos ancêtres. Aujourd’hui, nous, les citoyens des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et les habitants des régions de Zaporojié et de Kherson, avons fait ce choix. Ils ont fait le choix d’être avec leur peuple, d’être avec leur patrie, de vivre son destin et de gagner avec elle.

La vérité est de notre côté, la Russie est de notre côté !

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Georgia Meloni élue en Italie serait-elle réactionnaire, car opposée à la théorie du genre ?

Il est désormais de notoriété médiatique que considérer qu’un homme est un homme et une femme est une femme est conservateur. Et comme a expliqué A Buzyn : « un oncle peut être la mère… ». D’ailleurs, regardez les cartes d’identité instituées par l’UE avec un être humain d’un nouveau genre si l’on peut dire sans humour déplacé. Quant aux Polonais, Hongrois ou Russes, puisqu’ils ne cautionnent pas cette théorie, ils ont déjà subi la même qualification de réactionnaire dans nos médias.

D’où vient la théorie du genre ? 1

Pour comprendre ce qui nous est arrivé en seulement quelques années, de la falsification de nos cartes d’identité et des carnets scolaires de nos enfants (avec parent 1 et parent 2 et bientôt parent 3) en fonction des progrès d’une prétendue science, je me suis finalement décidée à étudier les différents aspects et conséquences de cette fameuse théorie qui régit maintenant les écoles, universités, hôpitaux, livres, et théâtre. Ne va -t-on pas jouer Roméo et Juliette entre deux homosexuels et représenter Blanche-Neige par un Africain noir ? Ils ont bien le droit de jouer des pièces de théâtre, mais pourquoi se moquer des auteurs classiques, tout casser, tout salir, tout déconstruire ?

Il faudra approfondir les fondements et les conséquences de cette « révolution » sociétale, mais voici déjà quelques éléments pour ceux qui comme moi, avaient considéré qu’il en allait de la liberté de chacun et n’ont pas cherché plus loin. En fait c’est notre liberté, notre équilibre mental et celui de nos enfants qui sont menacés de disparaître en moins d’une génération les bases des sociétés humaines, par la volonté sectaire de ces déconstructeurs.

Cette fumeuse théorie a progressivement et insidieusement envahi, depuis les années 1980, l’enseignement à l’école publique — plus obsédée par la formation des jeunes à la sexualité diversifiée et aux notions de genres (masculin, féminin, neutre, trans ou autre) — qu’à l’écriture et au calcul. L’enseignement universitaire en est transformé avec l’exclusion des voix divergentes (ou seulement ouvertes à la discussion), interdites de conférence à Science Po ou à Grenoble et Clermont-Ferrand. Quant à la désastreuse écriture inclusive, dans une époque où l’orthographe a perdu pied et où 9 % des jeunes sont illettrés2, n’en parlons même pas…

La théorie du genre a imprégné en une trentaine d’années le contenu des séries et des films, particulièrement sur Netflix, dans lesquels doivent nécessairement figurer les symboles des minorités : un handicapé, un individu d’origine africaine, un couple d’homosexuels féminins ou masculins, si possible un transgenre, en tentant de n’oublier aucune minorité. Seul l’Asiatique est le plus souvent ignoré.

[Voir aussi :
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION]

Les discours politiques doivent faire preuve de bienveillance envers ces minorités agissantes pour être considérés comme bien-pensants, appartenir au camp du bien et donc être présentables dans les médias. Les émissions des chaînes publiques supposées être neutres comme France Info, France Culture, France Inter et autres éliminent soigneusement les interlocuteurs non politiquement corrects, appauvrissant ainsi leur contenu et limitant tout débat démocratique. Les autres discours, comme ceux de Mme Meloni (et bientôt même de Madame Badinter ?) sont rapidement taxés de réactionnaires, puis d’homophobie, d’extrême droite, de fasciste ou post fasciste ou pourquoi pas d’antisémite.

Définition : le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance

John Money sexologue et psychologue néo-zélandais, spécialiste de l’hermaphrodisme3 à l’université américaine Johns Hopkins, a défini en 1955 le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance4, après avoir étudié des cas d’enfants nés intersexués.

Test in vivo sur des jumeaux nés en 1966

La première expérimentation de la théorie du genre avait pourtant bien mal commencé, aboutissant à une catastrophe sur un couple de jumeaux nés garçons, 5 dont les parents avaient été convaincus par John Money d’élever l’un des deux comme une fille. Les parents de jumeaux âgés de huit mois souhaitaient les faire circoncire, mais l’un d’eux, Bruce subit la brûlure de son pénis à la suite d’une cautérisation électrique. John Money sauta sur l’occasion, espérant démontrer que le sexe biologique ne serait qu’un leurre et proposa aux parents désespérés d’élever Bruce comme une fille, sans jamais lui révéler son sexe de naissance.

Bruce-Brenda recevra des hormones, subira l’ablation des testicules, sera élevée en fille avec robes et poupées. Tout se passa, semble-t-il, assez bien pendant l’enfance, si bien que son initiateur crut à une réussite et publia de nombreux articles à la gloire de sa « découverte » et même un livre en 1972, Homme-femme, garçon-fille, dans lequel il affirma que ce serait l’éducation et non le sexe de naissance qui détermine si l’on est homme ou femme.

Mais le réel revint au galop 

À l’adolescence, la voix de « Brenda » devint grave et elle fut attirée par les filles. Les parents avouèrent la mystification. Elle eut le courage et la force de caractère pour renoncer à ses hormones femelles et reçut de la testostérone, hormone mâle.

« Dès lors, Brenda redevient un homme, David, auquel on recréa chirurgicalement un pénis et retira les seins. Ce dernier se mariera même à une femme, à l’âge de 24 ans. Mais cette expérience identitaire hors norme a laissé des dégâts irréparables chez les jumeaux. Brian se suicide en 2002 et David en mai 2004. »

LES DÉGÂTS EN MÉDECINE D’UN MARCHÉ PROMETTEUR

Il faudrait plus d’un petit article pour décrire la longue liste de drames, conséquences de cette négation du réel et des extraordinaires instrumentalisations de la folie collective, de la manipulation des jeunes, puis des enfants et de leurs parents par l’appât du « fric » et aussi de la jouissance de pouvoir sur les autres êtres humains. Se prendre pour Dieu, remodeler ce qui serait une erreur de fabrication et en même temps devenir super riche, quel bel avenir pour des chirurgiens dégoûtés des mesquineries bureaucratiques et pour les pédiatres et endocrinologues frustrés par la routine grise quotidienne. Jouer à Dieu, qui y résisterait ?

Collusion de l’argent et des intérêts politiques et psychiques. Les « spécialistes » endocrinologues, dealers de drogues hormonales d’une clientèle devenue captive à vie et les chirurgiens plastiques peu regardants sur les ablations d’organes sexuels, puis les reconstructions en fonction des souffrances de l’individu maltraité (sous prétexte de répondre à ses pulsions du moment). Après trente ans de business majeur, les scandales commencent à apparaître. Nous y reviendrons. 6

Par exemple celui de la « clinique transgenre pédiatrique » du centre médical de l’Université Vanderbilt qui « soulève de graves préoccupations morales, éthiques et juridiques qui font l’objet d’une enquête judiciaire ».

Depuis le 1er janvier 2017, conformément à la Loi Obama « sur les soins abordables » (Obamacare), les compagnies d’assurance américaines sont tenues de couvrir les frais médicaux des personnes qui veulent changer de sexe. Le reportage de Walsh a mis en évidence que Vanderbilt « drogue, castre chimiquement, et effectue des doubles mastectomies sur des mineurs », et calme l’opposition parmi ses médecins par « des menaces et de la coercition », emploie des militants transgenres pour assurer la conformité du personnel, et le fait à des fins lucratives.

Walsh a rappelé les prix de diverses opérations : 40 000 $ pour la « reconstruction thoracique » de femme à homme, 20 000 $ pour une vaginoplastie, et jusqu’à 100 000 $ pour les chirurgies complètes de femme à homme. L’ensemble de ces problèmes justifie l’enquête judiciaire en cours.

Aux USA, le coût des médicaments et des interventions chirurgicales peut atteindre 200 000 $ 7pour un seul « patient ».

La propagande d’identité trans est maintenant une mode qui cible spécifiquement les jeunes

« Es-tu un enfant qui souffre de dysphorie de genre et qui a besoin de produits chimiques bloquant la puberté ? Selon la clinique d’identité sexuelle Tavistock de Londres, la plupart des enfants en ont besoin. Et elle a fonctionné en toute impunité de 1983 jusqu’au mois dernier. La clinique a récemment été fermée par le NHS, alors que les enquêtes se multiplient et que le public s’indigne des allégations selon lesquelles Tavistock diagnostiquait au hasard des troubles de l’identité sexuelle chez les enfants, même s’ils étaient normaux.

Le concept de transsexualité étant largement promu par les médias d’entreprise, les parents gauchistes, les enseignants des écoles publiques et de nombreux gouvernements occidentaux, il n’est pas étonnant que tant d’enfants commencent à ressentir le besoin de rejoindre la tendance et de signaler leur vertu. En général, la plupart des enfants veulent rendre les adultes qui les entourent heureux et la pression pour se conformer aux modes en matière d’identité sexuelle est immense. Tavistock, la seule clinique de changement de genre et de sexe en Grande-Bretagne, est passée d’environ 130 enfants patients par an en 2010 à près de 2400 en 2021. »

Le féminisme des années 80 déclinant, les néoféministes se sont saisies des délires de la théorie du genre pour alimenter leur discours à une époque où la contraception, le large droit à l’avortement, et l’élargissement de la place des femmes en politique et dans l’entreprise stérilisaient leurs discours.

Bienvenue la théorie du genre, et peu importe les nombreuses vies gâchées qu’elle engendrera. Car le mal être de ces enfants est à terme habituellement aggravé par les mutilations et les traitements qu’ils subissent et les conduits à un risque important de suicide. Une étude libanaise 8 montre que 55 % des participants transgenres avaient des pensées suicidaires actives contre 0 % chez les témoins. Dans la population trans, le passage à l’acte « suicide » dépasse 40 % 9 soit dix fois plus que la population standard et 2 fois plus que les bisexuels ou homosexuels.

Ils ne se seraient peut-être moins suicidés si au lieu de leur faire croire que les transformer les rendrait heureux, on leur avait appris que le bonheur nécessite l’acceptation de soi tel qu’on est (et tel que l’on naît ?) et aider avec des prises en charge psychologiques et/ou psychiatriques de qualité.

LES DÉGÂTS À L’ÉDUCATION NATIONALE

C’est environ 2014 que les dégâts dans l’Éducation Nationale apparaissent avec une première tentative de stopper le mouvement appelé pudiquement « abc de l’égalité » conduisant à l’intrusion dans l’école publique de discours qui n’ont rien à y faire.

Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur (lefigaro.fr)

Une tentative de résistance apparaît dans les médias via le site internet du mouvement « JRE2014 » : « une action nationale inédite pour sauver nos enfants », explique le tract :

« Vous justifierez l’absence de votre enfant le lendemain par le motif: “journée de retrait de l’école pour l’interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires”,

« Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, sur les traces de son prédécesseur Luc Chatel veut généraliser et officialiser l’enseignement de la théorie du genre (…) à la rentrée 2014 (…) Des centaines d’écoliers sont déjà victimes de ces programmes à titre expérimental », développe le texte en référence aux ABCD de l’égalité, lancés conjointement par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, dans dix académies.

« D’ores et déjà, des militants du lobby LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) s’invitent en classe », explique-t-il. « L’éducation de nos enfants nous appartient », martèle le tract qui milite pour le retour d’« un ministère de l’instruction publique ». Sur le site, une soixantaine de contacts locaux assurent le relais du message en région ».

Commandé par Najat Vallaud-Belkacem, un rapport vise à « lutter contre les stéréotypes », notamment à l’école.10

Une infiltration douce et discrète de l’école avec des termes trompeurs

 « Le rapport “lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance”, du Commissariat général à la stratégie et à la prospective remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, ne contient aucune proposition détonante. »

« Cela résonne plus joliment que les oukases à la Peillonqui voulait s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ! », commente Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre. C’est juste un début de propagande douce : on va essayer, par une série de micro-incitations insidieuses, de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre.

NOUS SOMMES EN 2014

Les controversés « ABCD de l’égalité », censés lutter contre le sexisme, arrivent dans 600 classes. 11 ÉLÈVES COBAYES SUR DÉCISION DES « ÉLITES »

Les « ABCD de l’égalité » : le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, et sa collègue des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, portent conjointement cette expérimentation.

Au total, dix académies volontaires, soit plus de 600 classes, sont concernées par ce dispositif visant à « déconstruire les stéréotypes de genre » et à « transmettre, dès le plus jeune âge, une culture de l’égalité et du respect entre les filles et les garçons, en agissant sur les pratiques des acteurs de l’éducation et sur les préjugés des élèves ». Objectifs affichés : sensibiliser les élèves aux représentations et aux rôles assignés aux filles et aux garçons, et agir ainsi sur les orientations professionnelles que l’on sait sexuées » (…), démarche plus globale se proposant d’agir sur les mentalités, et dont l’école est un volet.

Olivier Vial, président du syndicat de droite UNI, invite à la vigilance, comme des responsables de l’Association des familles catholiques, qui craignent à l’école une démarche de déconstruction des repères transmis par les parents.

Des heures de formation spécifiques

En 2014, plusieurs milliers d’élèves, de la maternelle au CM2, ont fait l’apprentissage de cette « égalité », via des séquences pédagogiques mises en œuvre par les enseignants.

Exemple d’une séquence pédagogique autour des « représentations esthétiques de l’enfant, de la femme et de l’homme » au fil des siècles, du portrait par Rigaud de Louis XIV portant des talons hauts, au smoking pour femme d’Yves Saint Laurent en 1966 ; ou cette réflexion sur « la figure de la belle » dans les contes.

Objectifs: démontrer aux enfants que les notions de féminin et masculin évoluent suivant les sociétés et les époques.

Pour les deux ministères, le but est de « sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons » et d’aider les enseignants dans cette tâche en offrant « des entrées au sein de programmes officiels existants: sciences, éducation physique et sportive, maîtrise de la langue, histoire… ». 12

Néanmoins, il semble bien que selon les enseignants bénéficiant d’une certaine liberté dans leur classe, le message ait été plus ou moins doux, limité pour certains à tenter de limiter utilement certaines idées préconçues. Par exemple les filles sont aussi capables de faire de hautes études scientifiques que les garçons.

Finissons pour ce jour par une chronique de Russie rapporté par Boris Karpov dans la série « valeurs occidentales » : La littérature pour enfants a fait son chemin vers les histoires transgenres de la maternelle : le portail des enseignants du Royaume-Uni recommande My Sister Daisy comme une excellente lecture pour expliquer les problèmes d’identité de genre aux enfants.

« Tu es sûr d’être une fille ? J’ai demandé. — J’ai un ami qui est à la fois un garçon et une fille, tu dois lui parler comme “ils” et “eux”. “Je suis sûr ! Je suis une fille ! Et je m’appellerai ‘elle’ et ‘elle’, as-tu dit. Maman et papa pensaient que j’étais un garçon quand je suis né, mais ils avaient tort. Je sais qui je suis et je sais que je suis une fille.”

Le portail du blog des enseignants de littérature pour enfants dit que c’est un excellent livre pour les parents ou les enseignants pour parler aux enfants des questions d’identité de genre et de pronoms.

C’est l’histoire vraie d’une famille où le deuxième enfant est conscient d’être transgenre. L’auteur lui-même élève un tel bébé. Selon l’histoire, le frère aîné devra s’habituer au fait que son frère est désormais une sœur. Après que le garçon ait été envoyé à la maternelle, il a dit qu’il était maintenant une fille nommée Daisy” ».

Huit ans après l’arrivée des ABC de l’égalité, il sera capital de faire le point sur ses effets dans le monde réel. Suite à venir…





Nord Stream, Covid, « journalisme » : même délire !

Par Alain Tortosa

Enquête sur le sabotage des gazoducs et fonctionnement des journalistes

1

.

Michel :

« Maman, maman, y’a Mathieu qui a cassé son camion rouge2 ! »

Maman :

« Qu’est ce que tu racontes, c’est le camion qu’il adore et toi aussi tu l’adores »

Michel :

« Oui c’est vrai, il l’a cassé exprès parce qu’il voulait pas que je joue avec ! »

Maman :

« Tu me dis que Mathieu a cassé SON camion parce qu’il ne voulait pas que TU joues avec ? »

Michel :

« Oui maman, c’est vrai, juré, craché ! »

Maman :

« Mais mon chéri, s’il voulait pas que tu joues, il n’avait pas besoin de casser SON jouet qui coûte si cher3, il lui suffisait de ne pas te le prêter. ! »

Michel :

« Il doit être un peu bête ou alors ses parents sont très riches. »

Maman :

« Mais ce jouet il te le prêtait des fois pourtant ! »

Michel :

« Oui mais il m’obligeait à faire d’autres jeux pour me le prêter. »

Maman :

« Tu me dis que ce jouet lui permettait d’obtenir de toi des services 4? »

Michel :

« Oui c’est vrai, et ça j’aimais pas ! »

Maman :

« Et maintenant comment il va faire pour les obtenir s’il a plus le jouet ? »

Michel :

« Ben il peut plus ! »

Maman :

« Alors il n’avait aucun intérêt à le casser, il perd ce pouvoir. »

Michel :

« C’est vrai. »

Maman :

« Tu te rappelles en février5, tu avais dit que « de toutes les façons, Mathieu il aura plus ce jouet » ! »

« Et même Sylvie à qui tu avais dû en parler avait ajouté « de toutes les façons Mathieu perdra ce jouet6 ». Et là comme par hasard, il est cassé. »

Michel :

« Ça voulait rien dire, c’était une façon de parler. »

Maman :

« Et quand en novembre papa avait trouvé un gros paquet de pétards7 à côté du camion, c’était aussi Mathieu qui voulait faire exploser son beau jouet tout neuf ? »

Michel :

« Je sais pas moi, c’était peut-être le hasard. »

Maman :

« Tu te rappelles que tu avais cassé le jouet d’un autre copain8 il y a quelques années parce que tu voulais pas qu’il le garde pour lui ? »

Michel :

« Oui mais ça compte pas, j’étais petit ! »

Maman :

« Ok ça c’était il y a quelques années, mais en juin dernier tu as bien joué avec des pétards9 non loin du camion de Mathieu pour voir comment on pouvait exploser un jouet ? »

Michel :

« Oui mais c’était pour apprendre comment les éteindre ! »

Maman :

« Je viens d’apprendre que ton autre copain Martin vient d’avoir un super camion10. C’est pas un peu bizarre que ça arrive le même jour que « l’accident » sur le camion de Mathieu ? »

Michel :

« J’imagine que c’est encore un hasard…. »

« Et puis je vous avais prévenu11 il y a plusieurs mois, papa et toi, que le jouet de Mathieu risquait d’être cassé, c’est bien la preuve que je suis innocent. »

Maman :

« Et comment l’as tu appris ?

Michel :

« Je ne peux pas le dire, c’est un secret. »

Maman :

« Ben tiens !

Tu es innocent parce que c’est quelqu’un d’autre qui l’a cassé ou coupable parce que tu savais qu’il serait abîmé par toi-même ? »

« Et puis si tu savais, pourquoi tu ne l’as pas empêché ? »

Michel :

« Je pouvais pas savoir si c’était vrai et quand ça aurait lieu. »

Maman :

« Et là Mathieu il fait quoi en ce moment ? »

Michel :

« Ben il est en train d’essayer de le réparer. »

Maman :

« Donc tu me dis que Mathieu a cassé SON jouet qu’il adore et qui est hors de prix, juste pour t’empêcher d’y jouer alors qu’il suffisait qu’il ne te le prête plus, que ce jouet lui permettait d’obtenir de toi des services qu’il ne pourra plus obtenir ainsi, et que maintenant il essaye de le réparer alors qu’il vient juste de le casser, jouet dont tu avais dit en février qu’il ne l’aurait plus, que tu as déjà cassé d’autres jouets de copains par le passé, que tu avais annoncé qu’il allait être cassé et par « hasard » c’est arrivé le jour où ton autre copain Martin a reçu un nouveau camion, c’est bien ça ? »

Michel :

« Oui maman c’est ça ! »

Maman :

« Toi en revanche tu en veux à Mathieu, tu es jaloux qu’il ait un aussi beau camion, tu n’aimes pas qu’il obtienne des faveurs grâce à lui, tu voudrais qu’il utilise tes jouets pour pouvoir lui demander des services et tu me fais croire qu’il a cassé SON camion qu’il essaye désormais de réparer ? »

Michel :

« Oui maman, c’est la vérité vraie ! »

Maman :

« Tu te rappelles de l’histoire du bac à sable ? Mathieu était dedans et il est arrivé en pleurant en disant que tu avais jeté plein d’eau et que maintenant c’était tout mouillé et injouable12. »

Michel :

« Oui je me rappelle, c’est Mathieu qui avait ajouté de l’eau, pas moi. »

Maman :

« Donc c’est la deuxième fois que Mathieu casse ses affaires à lui pour te faire accuser, c’est bien ça ? »

Michel :

« Oui maman, il est vraiment méchant Mathieu. »

Maman :

« Alors qu’il avait la possibilité de te faire souffrir en gardant le contrôle du bac à sable et qu’il avait la possibilité de te faire chanter avec son camion, il a préféré les détruire juste pour te faire du mal quitte à perdre ses affaires et tout pouvoir sur toi ? »

« Et là en plus il est en train d’essayer de réparer son camion qu’il viendrait de casser13 ? »

« Alors que toi, en revanche, tu avais des raisons d’en vouloir à Mathieu, tu étais jaloux mais c’est pas toi, c’est bien ça ? »

Michel :

« Oui maman, c’est bien ça ! »

Maman :

« Tu imagines si Mathieu cassait tes jouets14 et en plus t’accusait, réfléchis s’il se mettait à faire comme toi ? »

Michel :

« il serait vraiment pas gentil, mais moi je suis gentil ! »

Maman :

« Attends, je vais parler de cette histoire à Papa, comme tu sais il est journaliste chez LCI et il aura donc de bonnes idées. »

« Maurice tu peux venir un instant ? »

Maman lui raconte les événements et Maurice de conclure.

Papa :

« Moi je l’ai jamais aimé ce Mathieu, il a une très mauvaise réputation, on dit de lui des horreurs,

Ça m’étonne pas de lui qu’il ait cassé son camion pour te faire accuser, c’est donc lui le coupable. »

Maman :

« Les bras m’en tombent ! »

Comment font les journalistes pour nous raconter toute la journée que le sabotage est probablement un coup des russes ?

Pour eux cela relève :

  • De l’évidence (toutes les preuves sont là) !
  • Du désespoir (Poutine est foutu).

Et

  • Du machiavélisme du dictateur.

Vous me direz « comment peut-on dire autant de conneries » si on analyse les faits (comme l’histoire du camion de Mathieu).

Si la question est posée ainsi alors la réponse deviendrait évidente pour tout vrai journaliste :

« Quiconque analyse les faits est contraint d’affirmer que le faisceau d’indices et de présomption accusent les USA et surtout innocente les russes. »

Et pourtant, je le répète, toutes les rédactions semblent trouver « évident » que le coupable est Poutine.

Même Cnews à qui il arrive parfois de dire quelques vérités nous raconte la même histoire.

Premier lieu l’absence d’enquête :

Cela a été dit et redit mais quiconque analyse les faits arrive à la conclusion que le crime profite aux USA et innocente la Russie.

Les « journaliste » n’ont donc mené strictement aucune enquête !

Une enquête est inutile si on connaît déjà les coupables.

Deuxième lieu, l’intime conviction :

S’ils ne mènent pas d’enquête c’est que cela est totalement inutile.

Allez-vous mener une investigation pour savoir si la Terre est plate ?

Seul un type comme moi (et oui je l’ai fait) va vraiment enquêter (à charge et à décharge) pour savoir si la Terre est plate.

Poutine est un enculé donc c’est lui le coupable, inutile d’aller chercher plus loin.

Troisième lieu, un monde binaire :

Le cerveau du journaliste de base est de toute évidence beaucoup trop petit pour complexifier le monde.

Dès lors que Poutine est le méchant, les américains sont les gentils !

Et le fait qu’il aient le sang de millions de morts sur les mains, qu’ils ont toujours menti comme fait croire aux armes de destruction massives et la fiole d’anthrax15 en Irak ou des bébés assassinés dans leur couveuse16 n’a strictement aucune importance !

« Gentil capitaliste, méchant communiste ! »

Intégrer dans leur cerveau qu’il puisse y avoir des enculés des deux cotés et, concernant l’Ukraine, beaucoup plus d’enculés du coté américain, est au delà de leur capacité intellectuelle.

« Les américains sont les gentils » donc inutile d’aller chercher plus loin.

Quatrième lieu, l’auto-confirmation comme preuve :

C’est un peu comme si je me demandais si j’étais d’accord avec moi-même.

Bon l’exemple n’est pas parfait car il m’arrive de ne pas être d’accord avec moi-même mais fonctionne parfaitement avec les « journalistes ».

Je vais demander à Paul qui va demander à Pierre, qui va demande à Jacques17 qui va demander à Marcel qui finalement va me demander à moi.

À aucun moment quiconque va amener la preuve de quoi que ce soit.

Le partage d’une opinion, « je pense que », en fera un vérité.

Cinquième lieu, trouver une théorie compatible :

Il a beau être inutile d’enquêter sur l’événement, le coupable étant connu à l’avance, il n’en demeure pas moins vrai qu’il faut trouver un sens qui est compatible avec la doxa.

La fausse science, basée sur des croyances, ne peut avoir tort.

Si par malheur les faits la contredisent, il suffit d’élaborer de nouvelles théories, qu’importe qu’elles soient ridicules.

À noter que pour les rendre ridicules il faudrait enquêter, ce qui serait pour le coup « ridicule ».

  • « Ils ont saboté les gazoducs pour priver les européens de gaz » (il suffisait de couper le robinet, non ?)
  • « Ils ont saboté les gazoducs pour être certain que le robinet ne puisse plus s’ouvrir » (au cas où un malade russe changerait d’avis, pas de retour en arrière).
  • « Ils ont saboté les gazoducs pour faire accuser les américains (théorie géniale car elle prouve le machiavélisme pervers des russes, faire accuser des « innocents »)

Sixième lieu, discréditer le messager :

Pour le Covid, il suffit de traiter de fou ou de complotiste celui qui questionne et ainsi rendre son discours inaudible.

Si on ne trouve pas d’explications rationnelles suffisamment convaincantes sur le gazoduc alors on s’attaque à Poutine.

Poutine est un dictateur !

Pourquoi ?

Parce qu’aucun peuple, même russe, ne saurait le suivre.

Poutine est fou :

Pourquoi ?

Parce que tous les dictateurs sont fous.

Pourquoi ?

Parce qu’il ne saurait exister de dictateurs sains sans quoi vous et moi pourrions l’être.

Peut-on comprendre un fou ?

Non, il est donc de fait impossible d’expliquer rationnellement les comportements délirants de Poutine et il est donc aussi impossible de trouver une raison rationnelle à l’auto sabotage des gazoducs.

Il est donc vain d’enquêter sur les raisons qui pousseraient les russes à faire un truc aussi illogique qu’un auto sabotage parce que :

Poutine est un fou irrationnel qui agit comme un fou irrationnel.

Je résume :

Vous, oui vous au fond de la classe, essayez de vous concentrer s’il vous plaît !

« Journaliste c’est un métier et ça ne s’improvise pas comme ça ! »

Étape 1 :

Je reçois une dépêche AFP sur laquelle il est écrit : « Explosion sur le gazoduc russe ».

Étape 2 :

Je note qu’il y a le mot « russe ».

Étape 3 :

Aucune enquête n’est nécessaire.

Les coupables sont donc les russes.

Étape 4 :

Si les russes sont coupables, il ne saurait y avoir d’autres coupables.

Étape 5 :

Toutes les personnes qui sont d’accord avec moi disent la même chose, cela confirme que c’est vrai.

Étape 6 :

Ils ont auto-saboté les gazoducs pour faire accuser les américains.

Étape 7 :

C’est logique, Poutine est un fou.

C’est ainsi que l’on construit une information « honnête, fiable et vérifiée ».

Nous savons vous et moi que les « journalistes » médiatiques n’ont plus rien du journalisme et il est peu probable qu’ils le redeviennent.

Je ne vois d’alternative que de reprendre l’AFP et y placer des personnes qui respectent la charte de Munich18

Il est vrai que si la charte de Munich avait valeur de loi, les rédactions seraient vides.

Merci

Alain Tortosa

29 septembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220929-nordstream-journalisme.pdf





« Tuer l’Europe avec l’Ukraine » : Les Suédois ont publié le plan secret du Pentagone

[Source : svpressa.ru via uncut-news.ch]

[Traduction automatique depuis le russe par DeepL, révisée à partir de celle depuis le texte allemand du site uncut-news.ch.]

Au cours des deux dernières années, les experts militaires du SP, tout en discutant de l’aggravation des relations entre les États-Unis, l’UE et la Russie, ne se sont jamais lassés de dire que les États-Unis, par le biais de l’OTAN, poursuivent deux objectifs principaux : expulser d’Europe l’URSS/Russie en tant que civilisation étrangère et garder l’Europe continentale sous contrôle afin d’éviter qu’un nouveau Führer ne s’y produise un jour.

Ainsi, l’expert militaire indépendant Igor Mykolaychuk a déclaré que les Yankees avaient infligé à l’Allemagne la troisième plus grande défaite de son histoire en omettant, dans une guerre hybride, de lui « donner » l’Ukraine, que les Allemands convoitaient depuis le début du XXe siècle, la qualifiant de colonie (sous Guillaume II) ou de zone de peuplement (sous les nazis) et, plus récemment, rêvant de placer le pays ukrainien entièrement sous leur contrôle économique.

[Dans le même sens, voir les deux articles suivants de Michael Hudson (USA) :
https://www.nakedcapitalism.com/2022/02/michael-hudson-americas-real-adversaries-are-its-european-and-other-allies.html (datant du 7 février, soit avant le début de l’intervention russe en Ukraine.)
et
https://www.nakedcapitalism.com/2022/02/america-defeats-germany-for-the-third-time-in-a-century-the-mic-bare-and-ogam-conquer-nato.html
(datant du 28 février, soit quatre jours après le début de l’intervention russe)

ou leur traduction automatique :
Les vrais adversaires de l’Amérique sont ses alliés européens et autres
et
L’Amérique bat l’Allemagne pour la troisième fois en un siècle]

« Les historiens internationaux ont dit à plusieurs reprises que l’Allemagne n’a pas d’histoire normale », a-t-il par exemple souligné en mars de cette année. « Ils n’ont, disent-ils, que 12 ans de nazisme et le principal site commémoratif — Auschwitz — et ils doivent constamment se repentir de ce qu’ils ont fait. Depuis soixante-quinze ans, trois générations d’Allemands ont grandi dans ce paradigme. Les Allemands en ont assez et recommencent à caresser des rêves impériaux. Mais Biden les a écrasés avec le “soft power”, en s’emparant de l’Europe sans un seul coup de feu. Il est évident que l’Amérique ne permettra pas à l’Allemagne de dominer le Vieux Continent de quelque façon que ce soit. »

Pendant tout ce temps, l’Europe en général et l’élite politique allemande en particulier ont répété comme un mantra que les États-Unis étaient leurs amis et la Russie leur ennemi et que toutes les inventions concernant la destruction de l’Europe par l’Amérique étaient des « machinations des ennemis russes ».

La raison de l' »affaiblissement » de Berlin, selon le plan, est de couper les approvisionnements russes en gaz et en pétrole et d’aggraver le désastre pétrochimique et métallurgique de l’Allemagne avec une perte de 300 milliards d’euros. En conséquence, le chômage et la migration augmentent en Europe, les meilleurs cerveaux européens migrent vers les États-Unis, et Washington finit par en tirer un bénéfice de neuf mille milliards de dollars.

[NDLR De ce point de vue, saboter les Nord Stream 1 et 2 sous la mer baltique peut aider.]

Pouvons-nous vraiment espérer qu’après cette publication, qui n’est pas la plus insignifiante des publications occidentales en termes d’importance des médias, l’Europe comprendra enfin ce qui se passe dans le grand jeu géopolitique actuel et qui est le principal intéressé dans la crise énergétique, et qu’elle commencera à changer sa rhétorique extrêmement haineuse envers la Russie en quelque chose de plus ou moins raisonnable ?

« En 1991, c’était la Russie qui pensait que la guerre froide était terminée, tandis que de nombreux hommes politiques en Europe souriaient poliment, mais continuaient à se préparer à une nouvelle confrontation avec la Russie », a rappelé Sergei Nazievsky, membre du CPRF et homme politique. « Ce n’est pas un hasard si, dans le contexte des récents événements politiques, l’Europe a adopté une attitude russophobe, comme sur un coup de tête. Après tout, un très grand nombre de ceux qui font de la politique dans l’Union européenne d’aujourd’hui ont été élevés directement dans des programmes éducatifs et politiques des États-Unis, ou sont sous une puissante influence de Washington. »

Les Suédois ont raison : le conflit actuel en Ukraine, avec toutes ses conséquences, a été orchestré par les États-Unis. Donc, dès que l’Amérique le voudra, ça s’arrêtera. Mais je ne vois pas de conditions préalables à cela, la Maison-Blanche profite de ce qui se passe. Après tout, l’Allemagne n’a pu construire l’Union européenne actuelle que grâce aux ressources énergétiques bon marché de la Russie.

On peut également se demander pourquoi une telle publication est apparue, alors que tous les médias européens sont contrôlés par l’Amérique. Peut-être s’agit-il d’un regard sur les derniers restes de bon sens qui subsistent quelque part. Nous devrions les soutenir d’une bonne manière et rappeler aux électeurs européens : les gars, regardez ce qu’ils vous font, pour qui vous vous engagez vraiment.

« Le seul espoir est peut-être qu’au moins des voix sobres s’élèvent en Europe, mais je ne pense pas que celle-ci revienne à la raison sur fond de telles publications », a déclaré Sergueï Oboukhov (docteur en sciences politiques, expert des processus sociopolitiques et des situations de crise en Europe centrale et en Russie, secrétaire du comité central de la CPRF) journal du SP. « La puissance économique européenne, qui n’a rien à envier à celle de la Chine et des États-Unis, est totalement inadaptée à la subjectivité politique des élites européennes. C’est la base du conflit actuel sur la reconfiguration des chaînes économiques mondiales en prévision du nouveau partage du monde sous les auspices du conflit ukrainien, et plus précisément du marché des matières premières, qui implique la virtualisation des marchés du pétrole et du gaz en les ramenant à toutes sortes de “futurs” et de “produits dérivés” qui permettent notamment aux groupes financiers américains de contrôler avec profit tous ces flux énergétiques.

Personne n’a invalidé le concept de marge bénéficiaire capitaliste, le « crapaud mondial » financier ne peut pas vivre autrement, donc l’Europe est pour ainsi dire sous pression.

L’Europe n’aura donc de « sens » que par une catastrophe comme celle de 1945, lorsque nos troupes ont envahi Berlin. »

SP : Peut-être qu’après cet article du Nya Dagbladet, la Suède réfléchira au rôle qui lui est dévolu dans le projet américain de suppléance de l’OTAN ?

« Cet article a probablement été publié parce qu’il y a eu un regroupement des forces au sein du gouvernement suédois, où les radicaux de droite qui s’opposent aux multinationales passent au premier plan. Ainsi, une partie au moins de l’élite politique suédoise tire la sonnette d’alarme. Mais je ne parierais pas sérieusement là-dessus non plus.

Nous avons parfaitement vu comment les positions internationales de la Russie ont basculé après les déclarations du régime de Kiev sur le « succès de la contre-offensive » à Kharkiv. Si l’Europe (et les Suédois) ne voit pas de percée fondamentale de la situation sur le terrain des opérations spéciales dans un avenir proche, les élites occidentales continueront à suivre la queue de l’Oncle Sam.

Tout dépendra de l’équilibre des forces dans un avenir proche. Je vois ici un parallèle avec la bataille de Moscou pendant la Grande Guerre Patriotique. Dès que nous avons pu renverser la situation à notre avantage, un mouvement antifasciste est apparu en Europe, et Roosevelt et Churchill sont devenus plus conciliants. C’est la même chose ici aussi — nous avons besoin du résultat d’une opération spéciale pour faire changer d’avis l’élite occidentale.

D’ici là, il semble que l’Europe, et en particulier la Suède et la Finlande, ne se débarrassera pas du joug américain. Après tout, de l’avis du politologue militaire Andrei Koshkin, chef du département de sciences politiques et de sociologie de l’Université économique russe Plekhanov, [ces deux pays] constituent un excellent tremplin pour l’OTAN et ses manipulateurs pour exercer une pression militaire et politique sur la Russie dans la prochaine bataille pour les ressources de l’Arctique. Car le prix du vainqueur du XXIe siècle n’est pas le rétablissement du statu quo en Ukraine ou l’expansion de l’OTAN vers l’est, mais l’Arctique, avec ses ressources inimaginables. »

« Ce qui se passe dans le monde en ce moment est sans aucun doute très triste et inquiétant. Mais ce n’est rien de plus qu’une certaine phase de latence », dit l’expert. « Je suis profondément convaincu que d’ici la fin ou même le milieu de ce siècle, ce sera très probablement l’Arctique qui fera l’objet d’un véritable combat. Cela pourrait très bien être beaucoup plus violent que ce qui se passe actuellement. Et en élargissant l’OTAN, les responsables américains de l’alliance ne font que créer un tremplin plus large pour la confrontation à venir. »

SP : On peut donc supposer que les USA n’auront rien épargné pour obtenir le plus de territoire possible au nord ?

« Il n’y a pas de barrières pour eux ici. Ni les obstacles militaires, ni les obstacles politiques, ni les contraintes morales ou éthiques ne seront pris en compte pour accepter absolument n’importe quelle provocation, juste pour avoir une occasion d’augmenter la pression sur la Russie. Dans une guerre hybride de longue haleine déclenchée contre nous, les Américains et les Britanniques ne reculent devant rien lorsque des enjeux aussi importants sont en jeu. »




François Asselineau : « La victoire de Giorgia Meloni est un non-événement »

[Source : TV Finance]

Invité de L’interview Politique, l’eurosceptique et partisan du Frexit François Asselineau revient sur l’accession au pouvoir de Giorgia Meloni, présidente du parti néo-fasciste Fratelli d’Italia, à l’issue des législatives italiennes. Pour le président de l’UPR, il s’agit d’un non-événement. Il considère la chef de file de l’extrême droite italienne comme une « atlantiste », et l’accuse d’avoir bénéficié d’une « médiabolisation » de la part des médias transalpins. Il revient enfin sur le conflit russo-ukrainien et les référendums actuels dans les 4 territoires contrôlés par les Russes.

[NDLR Asselineau confirme ce qui était mentionné en fin de l’article « Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne », à savoir que Meloni restera néanmoins dans le Système anglo-saxon.]

[Note de Joseph : Asselineau déclare qu’il est le seul politicien à vouloir sortir de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN. Cependant le moyen qu’il propose d’y parvenir en restant dans le cadre actuel serait au mieux compliqué, à l’image du Brexit anglais, et ne permettrait pas de sortir réellement du Système. Par contre celle d’Alexandre Juving-Brunet va nettement plus loin et semble beaucoup plus efficace dans le principe, même si elle peut être difficile ou lente malgré tout à mettre en œuvre, surtout si ce Système lui met des battons dans les roues, ce à quoi on peut s’attendre.]




Signal ! « Pour une presse libre, indépendante et objective. »

(édition1 du 26 septembre 2022)

[Humour. Texte à prendre au second degré.]

Par Alain Tortosa

Délinquance sans fin

Des criminels non vaccinés continuent de contaminer les bons citoyens vaccinés, c’est purement inadmissible ! Alors que la 8e vague arrive (elle est au large d’Hawaï), les services d’urgence sont saturés de vaccinés activement protégés par le vaccin et qui attendent leur nouveau rappel bivalent.

« 8e vague de Covid-19 : la circulation du virus accélère, Santé publique France appelle au respect des gestes barrières2. »

C’est d’autant plus immonde que les vaccinés sont de bons citoyens, eux3 !

Les indicateurs sont formels, nous assistons à une baisse perceptible de la diminution du nombre de personnes en soin critique4, preuve que la baisse va baisser et que le nombre de personnes en soin critique à l’automne va inexorablement augmenter vers la hausse !

Il faut donc amplifier la vaccination, car plus il y aura de vaccinés et moins les non-vaccinés pourront les contaminer. L’objectif est clair, passer de 100 % de transmissions par des non-vaccinés (avant l’arrivée des vaccins) à 100 % de transmissions par des vaccinés. Nous pouvons y parvenir, c’est à notre portée5. !

Sauvons la planète !

Nous devons poursuivre dans la dé-carbonisation comme l’a confirmé le chef de l’État. L’avenir est aux énergies renouvelables. Nous devons diminuer notre consommation d’électricité et augmenter le parc de voitures électriques.

Saluons l’initiative de RTE6 (le gestionnaire de la distribution électrique) qui propose de débrancher les bornes de recharge rapide des véhicules électriques durant les heures de pointe afin d’éviter la saturation du réseau.

D’autre part, afin de participer à l’effort national, les propriétaires de véhicules électriques se verront offrir (de force ?) la possibilité de vider7 leurs batteries pour fournir de l’électricité au réseau. Celles et ceux qui auront besoin de faire de nombreux kilomètres le lendemain matin passeront avec entrain au covoiturage diesel.

Au rythme d’une charge/décharge par jour les batteries pourraient durer extrêmement longtemps soit entre 3 et 5 ans8, la durée moyenne de vie d’une voiture moderne 100 % recyclable.

Sauver la planète n’a pas de prix, mais a un coût. Le remplacement des batteries d’une Tesla9 serait autour de 25 000 euros ce qui n’est rien au regard de l’objectif.

Covid 8e vague, on approche de la vague gratuite (la 10e).

Ne croyez pas que le Covid soit derrière nous. La 8e vague arrive enfin après des mois d’absence. Celle-ci comme les courants transocéaniques, ayant profité des vacances pour faire un tour du monde bien mérité. L’heure est grave, il pourrait y avoir des personnes grippées à l’automne !

Nous devons anticiper. Je vous rappelle que nous n’avions pas anticipé la 1re vague et ce fut une catastrophe à la différence des 6 suivantes. Heureusement nous avons appris de l’expérience.

Il va falloir à nouveau porter le masque. Mais il existe encore des esprits faibles qui ne comprennent toujours pas alors qu’il y a consensus scientifique sur le sujet :

« Le masque ne protège pas celui qui le porte, mais UNIQUEMENT celui qui ne le porte pas !

C’est pour cela que tout le monde doit le porter pour protéger les plus faibles.

Les virus ont un sens de circulation possible dans le masque uniquement de l’extérieur vers l’intérieur du masque, ceci expliquant pourquoi le porteur n’est pas protégé.

Des études pourraient être menées afin de déterminer si le fait de le porter à l’envers (dessus — dessous) ne permettrait pas à celui qui le porte d’être protégé des contaminations.

Notons que cette option ne présente strictement aucun intérêt dès lors que 100 % de la population le porte, raison pour laquelle il est inutile de s’intéresser au sujet. ».

Acclamation de la secrétaire générale du parti européen

Les membres du Politburo ont acclamé la secrétaire générale du parti de l’union des républiques socialistes libérales européennes. Mme Wonder Le Yen (future monnaie européenne) jubilait en annonçant les sommes récoltées auprès des gueux pour le « télecon » au bénéfice des oligarques ukrainiens.

Ces aides seront automatiquement financées par l’inflation et le chômage de masse.

Nous remercions les pauvres qui ne pourront pas se chauffer cet hiver ou se nourrir correctement pour sauver la démocratie et les droits de l’homme.

Pilule du lendemain une nouvelle opportunité pour les violeurs pédophiles

Seules les personnes se déclarant mineures (à partir de 11 ans) pouvaient obtenir gratuitement, sans ordonnance, sans pièce d’identité et sans en informer leurs parents, la pilule du lendemain. À partir d’aujourd’hui elle sera aussi gratuite pour les adultes10.

Le SNPP++ (Syndicat National des Pédophiles Pervers++) aurait accueilli la nouvelle avec bienveillance. Il aurait déclaré :

« Notre mouvement se veut ouvert à la différence. Il sera désormais possible de nous diversifier et violer des adultes sans devoir dépenser les frais de la pilule du lendemain.

Les pizzas11 et les hot-dogs c’est sympa, mais ça peut aussi lasser. »

Merci le gouvernement !

Le prince Andrew (aucun lien avec le sujet précédent) aux obsèques de la vieille

« Andrew12 remercie “sa maman” Elizabeth II pour sa “confiance et sa compassion” malgré les scandales. Le prince Andrew, fils cadet de la reine Elizabeth II tombé en disgrâce après des accusations d’agression sexuelle, a rendu dimanche hommage à la “compassion” de sa mère et “sa confiance”, à la veille de ses funérailles nationales… Souvent réputé comme étant le fils préféré de la souveraine, décédée le 8 septembre à 96 ans, le prince Andrew a été banni de toute apparition publique officielle en raison de son amitié avec le pédophile Jeffrey Epstein et privé de ses titres militaires en début d’année après des accusations d’agression sexuelle sur une jeune fille de 17 ans, Virginia Giuffre… »

Réhabilité lors des obsèques, il faut bien se serrer les coudes en famille. Selon un témoin désirant garder l’anonymat, celui-ci aurait déclaré « C’est nul, y’a que des vieilles » (information non vérifiée).

Ce à quoi Biden aurait rétorqué :

« Mais non, regarde y’a les arrières petits enfants de la reine qui ont l’air bien tristes et que l’on pourrait consoler »

(nous ne pouvons citer nos sources ni vérifier l’information).

Le drame de notre époque est qu’elle regorge de personnes malintentionnées et perverses. Tenez, prenez les déclarations de Joe Biden le 24 septembre devant une assemblée de professeurs :

« You gotta say hi to me, » Mr. Biden said mid-speech. « We go back a long way. She was 12, I was 30. But anyway, this woman helped me get an awful lot done, » the US President added13. »

« Tu devrais me dire bonjour », a déclaré M. Biden à voix basse. « Nous revenons de loin. Elle avait 12 ans, j’en avais 30. Mais quoi qu’il en soit, cette femme m’a aidé à faire énormément de choses », a ajouté le président américain ».

Il voulait dire « j’avais 12 ans et elle en avait 30 », vous aurez rectifié par vous-mêmes.

Et bien pour Andrew c’est la même chose, des rapaces malintentionnés qui inventent ce qui n’existe pas. Le pauvre qui a vu tant de personnes de valeur disparaître comme son ami Jeffrey Epstein qui se serait suicidé par auto-strangulation, mais aussi le décès d’un grand ami de Charles 3, Jimmy Savile.

Les militaires russes les plus cons de la planète ?

Dans la série « Régis est un con14 ». Kiev vient à nouveau d’accuser les Russes d’avoir bombardé la centrale nucléaire qu’ils contrôlent. Cette information ne peut être mise en doute étant donné qu’elle a été reprise par tous les médias occidentaux.

Ouest-France15 a précisé :

« La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie,

« Les troupes russes ont bombardé le site “à plusieurs reprises au cours de la dernière journée”. »

Selon nos sources, Poutine aurait déclaré :

« La première fois c’était drôle, mais les meilleures blagues ont une fin. Je vous rappelle que nous devons tirer sur les Ukrainiens, mais pas sur nous-mêmes ».

Équilibrer le régime des retraites

Réforme des retraites. Notre bien aimé chef spirituel est déterminé à poursuivre son action qui permettra d’apporter encore plus de justice sociale.

Capital16 déclarait :

« En 2021, le système de retraite a été excédentaire de près de 900 millions d’euros, alors qu’il enregistrait un déficit de 18 milliards d’euros en 2020. Mieux, en 2022, il connaîtrait un excédent de 3,2 milliards d’euros. Cette amélioration s’explique, d’après le Cor, “par la croissance importante des ressources due au rebond de l’activité, alors que l’effet de la surmortalité des retraités liée à la Covid sur les dépenses de retraite est resté limité”. »

Je vous rappelle son calendrier en trois temps :

  1. Utilisation du Rivotril17 et interdiction de soin pour les personnes âgées en établissement pour personnes dépendantes.
  2. Légalisation de l’euthanasie active pour des raisons humanitaires.
  3. Augmentation de l’âge légal de la retraite à taux plein, ce qui permettra de réduire drastiquement la retraite des gueux qui n’obtiendront jamais le nombre de trimestres suffisant.

Nous voyons d’ores et déjà que l’agenda porte ses fruits. Mais posons-nous la question, ne devrions-nous pas aller encore plus loin ?

Le film18 « Plan 75 » nous ouvre les portes d’une solution enviable et durable :

« “Plan 75” : un incroyable film d’anticipation japonais sur l’euthanasie.

Cette fiction, en salles ce mercredi, imagine la mise en place par le gouvernement japonais d’un système où les plus de 75 ans pourraient choisir de mourir de façon anticipée. Un long-métrage magnifique et terrible. »

Racisme en France

Le Ministre de l’Éducation a déclaré à New York :

« Le concept de race reste très sensible en France. »

« Je suis parfois considéré comme trop américain en France, un peu trop “woke”, un peu trop influencé par les États-Unis, ce qui est suspect parfois dans le discours politique français qui a des traces d’anti-américanisme souvent bien évidentes. »

Saluons notre Ministre qui a ajouté :

« Nous devons parler d’éducation à la sexualité à l’école19 »

… Y compris à partir de l’école maternelle.

Quel parent n’a pas été confronté aux questionnements de son enfant de 3 ans face à ses interrogations sur son orientation sexuelle ? Vous et moi avons passé de nombreuses heures à expliquer l’acte sexuel à nos enfants, ce qui est bien naturel, vous en conviendrez. Mais pensez aux pauvres bébés qui ont des parents arriérés, qui doivent découvrir le sexe et la masturbation sans l’aide de leur famille ?! Nous devons les aider à découvrir leur corps avec le soutien actif des enseignants adultes.

C’est ainsi que nous aurons plus tard des citoyens adultes et équilibrés.

J’invite celles et ceux qui veulent en savoir plus à lire l’excellent livre « Sex education for 8 – 12 years old20 » qui explique notamment que les parents devraient inviter leurs enfants à être présents lorsqu’ils font l’amour.

Ajoutons que le Ministre veut mettre fin aux « stéréotypes de genre ». Bien évidemment, il a eu le soutien de syndicalistes déclarant :

« Les stéréotypes de genre sont très installés à l’école. Rien que dans la dénomination, par exemple, de l’école maternelle, qui laisse entendre que les mamans sont dédiées à la gestion des petits »,

Ici encore qui pourrait critiquer cette initiative qui relève du bon sens ? Quel arriéré pourrait penser que le rôle des mères est de s’occuper des bébés ou les nourrir au sein ?

Nous sommes tous choqués par ces petites « filles » (sexe biologique de la naissance) habillées en rose et qui se déguisent en princesse pour le carnaval. Et que dire des « garçons » condamnés à ne pas s’habiller en rose et contraints de se déguiser en cow-boy et en Superman ?

Nous devons dire STOP aux stéréotypes de genre et organiser une journée robe rose obligatoire pour les « garçons » ainsi que tenue de foot obligatoire pour les « filles » au moins une fois par semaine. La Reine des neiges sera réservée aux mâles et Spiderman aux femelles. C’est par ces mesures fortes et volontaires que nous mettrons fin à ces coutumes barbares qui relèvent d’un autre temps.

Imaginez un monde idéal dans lequel les « femmes » seraient au front et pourraient éventrer l’ennemi dans la parité tandis que les hommes resteraient à la maison pour nourrir le bébé !

Soldes d’automne, deux pour le prix d’un !

Le vaccin bivalent à ARN messager contre le « Covid » va être disponible à partir de cet automne. Il comprendra à la fois la souche de Wuhan disparue depuis plus de 2 ans et la souche Omicron qui aurait elle-même eu des mutations.

  • Qui pourrait douter que cette mise à jour sera, à minima, quatre fois plus efficace ?
  • Qui pourrait douter que le fait de mélanger un vaccin contre une maladie qui n’existe plus avec une maladie qui existe peut-être encore n’aurait pas ces avantages ?

Bruno Lina, est un virologue indépendant de l’industrie. Il dirige notamment le conseil scientifique du GIEG21, Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe.

Le Parisien22 écrivait à ce propos dans ses colonnes en 2009 :

« Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet financé à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD ».

Pas de quoi fouetter un chat ! Il a précisé le 20 septembre 2022 :

« Une reprise rapide de la circulation du virus à l’automne reste inévitable. Donc plus on vaccine tôt, plus nous serons protégés avant ce rebond. Le problème est que ce vaccin sera disponible au moment où l’épidémie va connaître une accélération, comme déjà observé les deux hivers précédents ».

« Rien n’est pour le moment certain, mais ces vaccins bivalents pourraient réduire de 40 à 50 % le risque de transmission, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent23 »

Celui-ci affirmant24 sans se tromper en décembre 2020 :

« Quant à l’efficacité (des vaccins), les laboratoires ont communiqué le chiffre de 95 %. C’est très impressionnant par rapport à l’efficacité de nos vaccins classiques. Cela veut dire que sur 100 personnes ayant participé à l’étude, et qui ont par la suite contracté le Sars-Cov-2, 95 n’avaient reçu que le placebo et 5 le vaccin… »

Comment ne pas être convaincu ? Souhaitons que les Français se vaccinent massivement y compris leurs enfants.

Dans le cul pour les non-vaccinés !

Mauvaise nouvelle pour les non-vaccinés (de la souche qui n’existe plus). Pour des raisons triviales et logiques, le vaccin bivalent ne sera disponible que pour celles et ceux qui sont déjà vaccinés contre le Covid.

C’est « exactement » comme pour la grippe, vous vous rappelez ? Seules les personnes qui ont bénéficié de l’injection 2021 peuvent obtenir la 2022 et ainsi de suite, non ? Attention tout n’est pas perdu pour la grippe, il suffit de rattraper son retard et se faire injecter les précédentes versions de 1951 à 2021 pour bénéficier de la version 2022.

C’est donc avec la même « logique scientifique » que les non-vaccinés de la souche Wuhan devront se faire injecter les 4 doses de la v1 avant de pouvoir bénéficier de la mise à jour v2.

Mise à jour contenant, comme de bien entendu, la souche d’origine ce qui explique pourquoi il faudra d’abord s’injecter la souche d’origine toute seule avant de s’injecter la souche d’origine contenue dans la mise à jour. J’espère que c’est clair pour vous, même un enfant de 3 ans pourrait comprendre cette logique qui relève du bon sens.

Vaccin bivalent, les animaux vous remercient !

La ligue de défense des animaux ainsi que la ligue des droits de l’homme ont une fois de plus salué les fabricants de vaccins.

L’expérimentation animale, mais aussi humaine remonte aux temps barbares, elle est indigne de notre époque. Sans compter le manque d’efficacité et toutes les vies perdues en mettant 10 ou 15 ans à étudier les effets secondaires d’un nouveau vaccin.

Au 21e siècle il serait fou de tester des vaccins pendant plus de trois semaines avant leur diffusion dans la population !

C’est ainsi que pour des raisons de dignité humaine, mais aussi d’efficacité, le vaccin bivalent ne fera l’objet d’aucun essai avant sa mise sur le marché.

Mais dites-moi :

« Pourquoi faudrait-il faire des essais pour une première mondiale, l’introduction de deux ARN messagers dans le corps ?! ».

Totalement ridicule, car si cela fonctionne parfaitement avec UN ARNm (et sans le moindre effet secondaire), pourquoi ce qui fonctionne pour UN ne fonctionnerait pas pour DEUX ?

Je vous rappelle que les enfants sont vaccinés en France pour 11 maladies différentes alors deux petits vaccins c’est vraiment anodin !

Décidément, cette crise du Covid n’est pas compatible avec les crétins qui ne comprennent rien.

Poutine, la débandade

Le dictateur a déclaré il y a quelques jours qu’il allait mobiliser les réservistes, sans doute 300 000 hommes, pour tuer et dépecer femmes et enfants en Ukraine.

De très nombreux spécialistes occidentaux ont déclaré « c’est bien la preuve qu’il ne s’en sort pas ».

L’Ukraine, la 2e armée du monde selon des experts, va en faire une bouchée avec ses 200 000 soldats.

Le Figaro25 déclarait en 2014 que le pays avait 130 000 soldats et la Russie 800 000. Tandis qu’elle avait 1 million dans la réserve contre 2 chez les Russes. 211 avions vs 1600, 3000 tanks vs 18 000 !

Nous voyons bien que les Russes qui avaient engagé 10 % des soldats professionnels sont aux abois en faisant appel à la réserve ! Espérons que le psychopathe Poutine ne cherche pas à utiliser l’arme nucléaire pour camoufler sa défaite cuisante.

La propagande26 russe bat son plein en annonçant le chiffre ridicule de 5937 morts. Heureusement le nouveau Churchill, Zelensky nous apporte un éclairage honnête et objectif comme à son accoutumée :

« Selon le ministère de la Défense ukrainien ce mercredi, 55 110 soldats de l’armée russe ont péri depuis le 24 février 2022. »

La Russie est à ce point verrouillée (médias, réseaux sociaux…) que nous n’avons aucune image des manifestations monstres organisées par les mères russes désespérées.

Installation d’un nouveau terminal pétrolier dans les eaux internationales

Les pétroliers russes27 bientôt sous embargo transvasent en pleine mer et dans des conditions de sécurité optimales leur cargaison vers d’autres pétroliers sous pavillon étranger. Ainsi le pétrole change de nationalité, ce qui nous permet de ne plus acheter de pétrole russe à l’enculé de Poutine. Bon, le prix au final est multiplié par dix, mais lorsqu’il s’agit de démocratie, de sauver le monde libre et de faire tomber un dictateur, on ne va pas pinailler.

Et oui « en France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées28 ».

À noter qu’aussi bien l’Inde que l’Arabie Saoudite achètent aussi du pétrole russe puis nous le revendent une fois blanchi comme nous l’indique le magazine Les Échos :

« Les raffineurs indiens achètent massivement le brut de Russie à prix cassé dont les importateurs occidentaux se détournent depuis l’invasion de l’Ukraine. Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l’Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. »

La morale est sauve, point de pétrole russe dans nos voitures ou dans nos centrales thermiques ! Imaginez le moral de Poutine voyant que plus une goutte de pétrole « Made in Russia » ne pénètre sur le sol français.

Économies d’énergie, dans le cul Poutine !

Pour lutter contre l’enculé de Poutine, démarrons la cuisson après 19 h !

Transition écologique oblige, nous devons fermer les centrales nucléaires qui n’émettent aucun CO2 pour la production. Ajouté au fait que ces centrales sont à l’arrêt en été pour les révisions annuelles, il est possible que nous manquions d’électricité. Et ce d’autant plus que nous bradons notre électricité pour soutenir nos amis allemands qui sont dépendants du gaz russe grâce à la fermeture de leurs centrales nucléaires et l’accroissement du « renouvelable ».

Pour éviter des coupures d’électricité29 causées par Poutine, nous avons des solutions :

« Il ne faut pas faire cuire le repas à 19 h où de nombreuses entreprises sont encore ouvertes, mais décaler la cuisson vers 20 h. »

Vous voyez bien, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées, même s’il est probable que cette idée géniale nous vienne de McKinsey… ça valait bien quelques millions en cabinet de conseil, non ?

Lutte contre le gaspillage : le génie français

Avec l’arrivée du nouveau vaccin bivalent, que vont devenir les anciens vaccins ?

Le ministre de la Santé François Braun l’a d’ailleurs rappelé sur l’antenne de France Inter30 lundi : les vaccins d’origine « sont toujours efficaces, ils avaient une efficacité de l’ordre de 80 % au départ, ce qui est beaucoup pour un vaccin » (Ils l’étaient à 95 % selon Bruno Lina). En attendant de nouvelles données, laboratoires et autorités sanitaires travaillent à rallonger les dates de péremption des premiers vaccins.

« La Direction générale de la santé (DGS) a informé le 13 mai les syndicats pharmaceutiques que la date de péremption du vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) était à nouveau allongée d’un délai de 3 mois supplémentaires, soit dorénavant une conservation prolongée à 12 mois (au lieu de 9 mois)31 »

Comment n’y ai-je pas pensé moi-même plus tôt ?

Il suffit d’allonger la date de péremption !

Nous proposons donc d’allonger d’une semaine ou deux la date de péremption de la viande ou du poisson. Ah, quand le génie français se met en branle, tout est possible !

Et ce à la différence des Suisses qui sont complètement idiots et ont pris la décision de jeter des doses32 :

« Covid-19 : la Suisse doit jeter 10 millions de doses de vaccin Moderna.

En juin, le site de Swissinfo news avait estimé que le pays helvète disposait d’un excédent de 38 millions de doses des différents vaccins contre le Covid-19, qui expireraient avant la fin de l’année. »

Encore un réflexe de pays riche qui ne pense pas à l’écologie. Ils auraient pu au moins les envoyer aux Africains !

Unanimité pour notre Président et sa quête de justice

Celui-ci a déclaré à l’ONU33 que :

« La justice internationale devra établir les crimes et juger les coupables. ».

Contrairement aux habitudes, cette annonce a fait l’unanimité, saluée à la fois par la majorité présidentielle, mais aussi l’opposition. Nous sommes allés dans la rue interroger des passants et un complotiste nommé Robert, d’habitude hostile à notre monarque, nous a répondu à notre grand étonnement :

« Je suis entièrement d’accord avec Macron, les coupables seront jugés et condamnés ! »

Comme quoi tout n’est pas perdu, même les plus débiles peuvent avoir des instants de lucidité et d’honnêteté.

Ne pas se tromper de coupables, le seul et l’unique, c’est Poutine !

La présidente du Groupe de la Gauche au Parlement européen34 a demandé à Mme Wonder, comment les personnes à petit revenu pouvaient payer leur facture.

Après un instant de sidération au regard de la stupidité de la question (qui selon notre hebdomadaire relève de la trahison), celle-ci a mouché la fille en lui répondant :

« Vous devriez envoyer ces factures à Moscou, car c’est Poutine qui est responsable ».

Personnellement je n’aurais pas eu cette gentillesse vis-à-vis de cette présidente de groupe qui aurait mérité une baffe. Cela prouve une fois de plus que si Mme Le Yen est au pouvoir c’est grâce à ses qualités intrinsèques et certainement pas une histoire de copinage ou de corruption.

Il est bon de rappeler des évidences. Tout le monde sait que Poutine est l’unique responsable de l’augmentation du prix de l’énergie. Cela n’a strictement rien à voir avec les mesures prises contre la Russie, la spéculation, les fermetures des centrales nucléaires, la politique industrielle, etc.

Poutine condamné à acheter des munitions en Corée du Nord

Les services de renseignement américains35 ont laissé fuiter un document officiel « prouvant » que la Russie en est réduite à importer des millions d’obus et de roquettes depuis la Corée du Nord.

Une aubaine pour cette dictature qui n’était pas connue pour ces exportations36 d’armes.

Et oui la Russie est à ce point au ban de la société que ni les Indiens, ni les Chinois ou même les Pakistanais n’acceptent de lui vendre des armes. Certains pensent à tort que le commerce des armes est sans foi ni loi. Mais que nenni, même les trafiquants d’armes refusent de vendre des armes à cette pourriture bolchevique ex-membre du KGB.

Arrêtons de prêter foi à la désinformation. Rendez-vous compte que The Telegraph affirmait en avril dernier que la France et l’Allemagne auraient fourni des armes à la Russie37 pour 273 millions d’euros y compris des bombes, des roquettes ou des missiles. Qui pourrait croire à pareilles balivernes.

Pour ce qui est de la capacité de production, d’environ 2 millions d’obus guidés par an ou de dizaines de milliers de missiles anciens, cela relève du complotisme et je vous invite à ne surtout pas lire le document suivant publié par le centre français de recherche sur le renseignement38.

Les Russes sont foutus comme cela est répété toute la journée par nos confrères et puis c’est tout !

Discours de l’Union

La secrétaire générale du parti communiste libéral européen a prononcé un discours brillant le 14 septembre et il était déraisonnable de ne pas vous fournir d’extraits (tout est vrai).

« Aux quatre coins de notre Union, les Européens se sont réveillés, accablés par le poids des nouvelles qui arrivaient d’Ukraine. Ébranlés par le retour d’un Mal implacable. Hantés par le bruit des sirènes et la brutalité de la guerre. Mais dès cet instant, le continent tout entier s’est dressé dans un élan de solidarité… Il y a quinze ans, lors de la crise financière, il nous a fallu des années pour trouver des solutions durables. Quelque dix ans plus tard, lorsque la pandémie nous a frappés, il ne nous a fallu que quelques semaines… Nous avons ravivé la force intérieure de l’Europe. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Il s’agit d’une guerre contre notre sécurité énergétique, contre notre économie, contre nos valeurs et contre notre avenir. Une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Et je me tiens ici, devant vous, animée de la conviction que, grâce à notre courage et à notre solidarité, Poutine échouera et l’Europe vaincra. LE COURAGE DE SE TENIR AUX CÔTÉS DE NOS HÉROS… L’Ukraine fait front, car des personnes comme votre mari, le président Zelensky, sont restées à Kiev pour mener la résistance, à vos côtés et aux côtés de vos enfants, chère Olena.

Depuis le premier jour, l’Europe se tient aux côtés de l’Ukraine. En fournissant des armes. En mobilisant des fonds. En ouvrant ses portes aux réfugiés. Et en imposant les sanctions les plus lourdes que le monde ait connues. Le secteur financier de la Russie est à bout de souffle. Nous avons coupé les trois quarts du secteur bancaire russe des marchés internationaux. Près d’un millier d’entreprises d’envergure internationale ont quitté le pays. La production de voitures a chuté de trois quarts par rapport à l’année dernière. Aeroflot immobilise les avions au sol, car les pièces de rechange viennent à manquer. L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire, car elle est à court de semi-conducteurs. L’industrie russe est en lambeaux.

À ce jour, l’Équipe Europe a fourni plus de 19 milliards d’euros d’aide financière.

L’an dernier, le gaz russe représentait 40 % de nos importations de gaz. Aujourd’hui, ce gaz acheminé par gazoduc ne représente plus que 9 %.

Mais les Européens font face à cette situation avec courage.

C’est pourquoi nous présentons des mesures pour que les États membres réduisent leur consommation globale d’électricité.

L’hydrogène peut changer la donne pour l’Europe. (NB : produite avec de l’électricité ou du gaz bien entendu.)

Nous traversions la plus forte récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes parvenus à la reprise la plus rapide depuis le boom de l’après-guerre. »

Que de paroles merveilleuses emplies d’espoir. Vous n’imaginez pas notre souffrance à ne pas pouvoir publier en intégralité ce chef-d’œuvre de vérité, d’humanité, de générosité, de compassion et de fermeté.

Nous pensons que la lecture du texte complet39 devrait être obligatoire sous peine de poursuites judiciaires et suppression du passe carbone, celui qui devrait autoriser les déplacements pour se rendre au supermarché une fois par semaine.

Les Russes utilisent des puces de lave-vaisselle pour leurs missiles !

Mme Le Yen a été lumineuse une fois de plus s’il en faut :

« L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire »

Vous rendez-vous compte ? La Russie est à ce point aux aboies qu’aucun pays, y compris les Chinois, n’accepte encore de lui vendre des puces électroniques !

Pire encore, elle n’a plus ni ordinateur ni smartphone pour les récupérer… Elle en est à les prendre sur des lave-vaisselle ou sur des frigos.

C’est dire à quel point c’est un peuple de débiles qui ne sait même pas qu’il n’y a AUCUNE puce dans un réfrigérateur !

Dans leur malheur les Ukrainiens ont de la chance d’être face à l’armée russe qui a connu de si nombreuses défaites dans l’histoire et dont le pays a été si souvent envahi et colonisé par des agresseurs externes.

Mais les Russes sont aussi chanceux d’avoir affaire aux Ukrainiens, un peuple et des institutions si bonnes, qui respectent les droits de l’homme, le droit à la différence, les accords de Minsk et qui ne demandent que la paix.

Nous savons vous et moi qu’ils pourraient atteindre Moscou en quelques jours s’ils étaient vindicatifs et revanchards.

C’est donc bien l’affaire de quelques semaines avant que la Russie n’abdique. Des membres de la résistance russe ont indiqué à nos correspondants AFP que des émeutes de la faim se produiraient tous les jours dans le pays et que les cimetières déborderaient.

Scandale en Iran où une femme dévoilée a été tuée

Une femme qui a enlevé son voile en Iran aurait été tuée par la police des mœurs. De nombreuses femmes iraniennes se révoltent et enlèvent leur voile.

Si le gouvernement français s’est indigné, notre quotidien n’a pas été en mesure de trouver la moindre déclaration d’un personnage politique français se réjouissant de ce mouvement d’émancipation des femmes iraniennes.

Il faut dire qu’en France le voile islamique est plutôt perçu comme une preuve de liberté des femmes.

« Polémique sur le voile : “Blanquer doit se taire”, selon Jean-Luc Mélenchon40 »

Disons que cela doit être un problème de latitude ou de longitude.

Un voile en Iran est signe de soumission tandis qu’un voile en France est signe de démocratie et de liberté.

Concours pour la coupe du monde (information non vérifiée)

Des informateurs anonymes nous rapportent que pour la future coupe du monde organisée au Qatar, Pfizer et Zelensky se seraient associés pour offrir un voyage de rêve inoubliable aux femmes enceintes qui on fait leur 5e dose bivalente.

Nous vous rappelons que le rapport bénéfice vs risque de la vaccination pour les femmes enceintes est toujours favorable quand bien même celle-ci n’a pas été évaluée et encore moins pour le vaccin bivalent.

Rien n’a encore été publié, mais notre magazine est en mesure de vous fournir des informations sur le déroulé de ce sympathique concours (qui n’a pas été confirmé).

Il suffirait d’envoyer une photo de son bébé mort-né en n’omettant pas de joindre les vignettes des 5 doses de vaccin. Les candidates et les candidats (je vous rappelle que les hommes peuvent aussi avoir des bébés) qui auraient/auront fourni les 10 meilleures photos de leur bébé mort gagneraient/gagneront un voyage VIP au Qatar et auraient/auront les photos de leur bébé affichées sur écran géant dans les stades.

Quant au vainqueur ou à la vainqueuse du concours, celle-ci se verrait offrir un bébé de moins d’un mois volé à une Ukrainienne du Donbass. Rassurez-vous, ce bébé serait lavé de toute trace russe et donné avec une garantie décennale et bien évidemment vacciné.

À vos doses pour mettre le maximum de chances de votre côté !

Ravages de l’alcool

Voici le déroulé du fait divers qui nous a été rapporté et dont nous ne pouvons vous confirmer l’exactitude :

Mercredi soir 23 h, Marcel et Maurice de la rédaction de LCI se seraient rendus dans un bar plus de deux heures auparavant. Ils auraient enchaîné vodka sur vodka en trinquant « Fuck Poutine ! ».

Maurice aurait alors navigué sur le site d’Amazon41 et tapé « mini bombe nucléaire ». Il serait tombé sur une boîte de rangement au look rétro d’une bombe nucléaire (tiré du jeu vidéo fallout 4).

C’est à ce moment-là, à moitié effondré qu’il aurait déclaré à Marcel qui montrait alors son cul à une photo du dictateur :

« Je te parie que je peux faire passer à l’antenne la bombe et faire croire que Poutine possède 2000 mini bombes nucléaires de ce type. »

Marcel complètement bourré, le pantalon sur les chevilles, lui aurait répondu :

« Arrête tes conneries, on raconte n’importe quoi au public sur la guerre depuis des mois, mais là ça passera pas, c’est trop gros. Si tu y arrives, c’est moi qui paye demain ! »

Le lendemain, Maurice dicte le sujet à une présentateuse et lui dit :

« t’inquiète pas, je m’occupe du visuel : »

Je vous fais grâce de la suite des événements. Le fait est que Maurice a gagné le pari et la « bombe » est passée à l’antenne42 (information vérifiée).

L’alcool semble être un problème systémique à la rédaction de LCI qui quelques jours auparavant déclarait qu’il n’y avait eu aucune manifestation à Paris samedi et que c’était de la désinformation russe (information vérifiée).

Nous qui pensions que seuls les russes étaient saouls toute la journée, visiblement il n’en est rien.

À noter que LCI a réagi suite à la réaction des internautes en précisant :

« Contactée par CheckNews, la chaîne indique que ces “mini-nuke, comme la journaliste le mentionne, suscitent l’interrogation quant à leur existence réelle et à leur représentation”. Si effectivement les journalistes en plateau questionnent le fait que les bombes nucléaires tactiques russes aient pu être déjà testées ou qu’elles soient même opérationnelles, ils n’abordent toutefois pas la question de leur représentation. Reste que pour la chaîne, “le visuel utilisé à l’antenne est une évocation”. Et LCI de s’interroger : “Aurait-on dû sourcer cette évocation par une mention écrite ou orale ? Il s’agit d’un manque de précision43.” »

Comme quoi on peut dire et montrer n’importe quoi et ça passe. Il est probable que Marcel et Maurice recommencent à faire une autre blague. Sujet à suivre…

Plus léger :

Blague de potaches à l’ONU !

Nous vivons une période extrêmement anxiogène entre le Covid, la variole du singe, la grippe de la tomate, le dérèglement climatique, l’agression de Poutine, la crise énergétique et j’en passe… Il est donc indispensable de décompresser régulièrement.

Le magazine 20 Minutes44 a publié une Photo du président à l’ONU devant une salle quasiment vide qui pourrait laisser croire que les paroles de notre grand monarque n’intéressent personne. Un peu comme la blague du Président et Poutine45 assis à une table de 10 mètres qui a tant faire rire…

Immédiatement les complotistes se sont emparés de cette photo faisant croire que notre Chef d’État était un pantin ridicule dont personne ne prenait les discours au sérieux.

Nous avons donc enquêté et appris que les 193 pays et délégations avaient décidé de faire une blague au Président, lui laissant croire que personne ne voulait l’écouter. Instant de franche rigolade à l’ONU…

Bien entendu la salle était comble 10 minutes plus tard sans compter une foule de 10 000 personnes devant l’écran géant au pied de l’immeuble de l’ONU.

Notez que Biden ne bénéficie absolument pas de la même popularité. Lors de son intervention, nous avons constaté que la salle était totalement pleine pour son discours46, Preuve que les chefs d’État et leur délégation n’ont pas la même complicité qu’avec notre Président si humain et sympathique.

Le peuple russe vent debout contre Poutine le barbare

Une quarantaine de manifestations ont eu lieu dans le pays suite à l’annonce par le tyran d’une mobilisation partielle des réservistes. Sur l’antenne de notre excellent confrère BFM un reportage diffusé ce jeudi 22 septembre à 9 h 10 nous annonçait :

« Des dizaines de manifestants jeunes qui ne veulent pas être enrôlés dans l’armée ».

L’Ong Ovd Info qui compte une centaine de bénévoles47 a déclaré que 1 300 manifestants48 auraient été interpellés. Nous pensons, de source sûre, qu’ils ont aussi été torturés.

Si nous prenons les données de l’AFP qui aurait vu 50 interpellations, le fait qu’il y ait eu des manifestants dans une quarantaine de villes, qu’au lieu de dizaines de manifestants, il y en avait une centaine, nous voyons bien que cela tient la route… Nous pouvons même penser que 100 % des manifestants auraient été arrêtés, ce qui prouve bien le côté répressif du monstre.

Tout ceci est bien la preuve de l’impopularité grandissante du dictateur qui vit ses derniers jours.

La propagande russe a beau essayer de nous faire croire qu’il est populaire et que des milliers d’appelés se rendent avec joie à la guerre, nous ne sommes pas dupes. Poutine voit bien combien il est impopulaire dans son propre pays. Il ne peut l’ignorer.

Simulacre de démocratie dans les territoires de l’est de l’Ukraine — Demander l’avis au peuple ? Une pratique de barbares anti-démocrates !

L’enculé de Poutine organise des référendums49 dans les régions russophones de l’Ukraine. Notre lumineux Président a vivement réagi à l’ONU en disant que :

« Les référendums n’ont aucune existence légale ».

Et d’ajouter :

« C’est un retour à l’âge de l’impérialisme et des colonies »

Impérialisme, colonies, deux mots qui n’ont strictement rien à voir avec l’Histoire de France.

Selon certaines sources non vérifiées, il en aurait profité pour rappeler que le référendum d’adhésion de l’Ukraine à l’Europe pourrait être organisé dans les 3 prochains mois. Afin de garantir la démocratie, seuls les électeurs pro-européens pourraient y participer. Nous attendons avec impatience les résultats des votes qui sont déjà comptabilisés, mais non encore publiés (pour préserver la démocratie).

À partir du vendredi 23 septembre, les habitants de ces régions ont été amenés à répondre à la question suivante :

« Voulez-vous entrer dans la Fédération de Russie ? »

Aucun chef d’État occidental n’a été dupe et ils ont déclaré que « quelque soit la décision du peuple à s’autodéterminer celle-ci n’aura aucune valeur. »

En toute logique l’ONU a décidé de ne pas envoyer d’observateurs afin de vérifier si les élections auront été organisées de matière démocratique.

De toutes les façons on s’en tape ! Même si les russophones veulent retourner dans le giron russe, on n’en a rien à foutre. Ils resteront dans le territoire ukrainien, ce qui permettra à l’armée ukrainienne de continuer de les bombarder comme ils le font depuis 2014.

Inauguration d’un parc éolien par notre lumineux guide

C’est par une belle journée que notre sérénissime a inauguré un parc éolien au large de Saint-Nazaire. Le soleil était au rendez-vous pour notre roi du même nom et afin de prouver au Président que les éoliennes étaient l’avenir, le vent a eu la gentillesse de souffler sur 2 éoliennes parmi les 80 !

Il faut dire qu’une inauguration d’un parc avec 0 éolienne tournant aurait manqué de panache.

Ce parc, les jours où il y a du vent… mais pas trop non plus, pourrait fournir 480 Mégawatts.

Heureusement la centrale thermique au charbon de Cordemais50, d’une puissance de 1200 Mégawatts et située à une trentaine de kilomètres de Saint-Nazaire était là pour palier les jours où il n’y a pas de vent. Tout le monde sait, et en premier lieu les Allemands, que les centrales à charbon ou au gaz polluent beaucoup moins que les centrales nucléaires. C’est donc spontanément que la centrale à charbon a fourni son électricité au parc pour faire tourner deux éoliennes du parc comme le montrent les images51.

Le vent52 soufflait entre 5 et 10 km/h selon la météo, ne permettant pas aux éoliennes de se lancer. Celles-ci fonctionnant entre minimum 15 km/h (avec une faible production) et 90 km/h où elles passent en sécurité53.

À moins que, hypothèse très logique, le vent ne se soit focalisé sur 2 éoliennes, prenant soin d’éviter toutes les autres qui étaient autour.

Euthanasie active : enfin de la place !

Un projet de loi pourrait être déposé sur l’euthanasie et le suicide assisté54.

Enfin une loi pour l’égalité des chances !

Étant donné que de nombreux Français ne peuvent pas vivre dans la dignité, le projet est de permettre à tout un chacun de mourir dans la dignité.

Le gouvernement n’en est pas à son coup d’essai. Nous savons tous que le Covid nous est tombé dessus sans que nous soyons préparés.

  • Il n’y avait aucun traitement.
  • Il était irresponsable de fournir un traitement habituel pour une maladie mortelle.
  • Il fallait donc empêcher les médecins de mal soigner et donc leur interdire de voir leurs patients.
  • Il fallait protéger les médecins impuissants qu’ils auraient pu contaminer.

Et comme les réas étaient débordées et les services fermés :

  • Il fallait absolument empêcher les personnes trop âgées d’occuper des lits de réanimation.

Ici encore l’équité et la morale ont primé !

Au lieu de faire une sélection totalement arbitraire entre les patients qui avaient des chances de s’en sortir et des patients considérés comme foutus, le gouvernement a décidé d’une limité d’âge (uniquement pour les gueux).

TOUT LE MONDE SUR UN PIED D’ÉGALITÉ !

  • « Tu sembles avoir les symptômes du Covid, quand bien même ils ressemblent à ceux d’une grippe. »
  • « Tu as plus de 80 ans. »

Alors :

  • Interdiction d’aller à l’hôpital pour protéger les jeunes.
  • Interdiction de tout traitement parce qu’il n’existe pas, soyons logiques.
  • Un petit paracétamol pour soulager à fièvre.

Et…

C’est là que l’humanité et le respect de la dignité humaine s’inscrivent totalement dans le projet.

On finit le vieux ou la vieille au Rivotril ! Si on ne laisse pas souffrir un chien pourquoi laisserions-nous souffrir un vieillard ?

Et bien pour le nouveau projet d’euthanasie c’est la même chose ! Au nom de quelle barbarie laisserions-nous vivre, le mot est impropre, survivre, un déchet de l’Humanité à qui il ne reste que quelques mois de fonctions biologiques ?

Soyons humains, finissons les vieux !

Économie tout va mieux !

L’Insee annonce qu’il y a une baisse de la hausse de la dette… Si, si !

« La dette publique française ralentit sa progression avec une hausse de 6,2 milliards d’euros au deuxième trimestre55 »

Attention, ne nous méprenons pas, il s’agit bien d’une baisse de la hausse et non d’une hausse de la diminution de la dette ! Comprenez que si nous avions assisté à une hausse de la hausse, c’eut été une mauvaise nouvelle.

La dette n’a donc augmenté que de 6,2 milliards ce trimestre. Ce qui est la preuve d’une excellente gestion. Pourquoi, me direz-vous ?

Tout simplement parce que celle-ci avait augmenté de 89 milliards, soit 3 % le trimestre précédent. Ce qui prouve que le gouvernement avait extrêmement bien anticipé le besoin supérieur de dette et qui a donc permis de réaliser une économie substantielle de diminution de l’augmentation pour ce trimestre.

Quant au chômage « il est presque stable56 » c’est-à-dire qu’il augmente peu en passant de 7,3 à 7,4 %.

On dit merci qui ?

Les Russes bientôt affamés

Le magazine Slate57 dont le principal actionnaire est Rothschild et un des fondateurs Jacques Attali, ne se trompe pas, les Russes sont au bord de l’abîme.

« Les baisses des exportations du pétrole, de métaux, de produits chimiques pour le bois, pourraient être si durables que “ces secteurs cesseront d’être les moteurs de l’économie”. Quant à la coupure du gaz destiné à l’Europe, si elle est une nouvelle difficile pour cette dernière, elle pourrait coûter chaque année à l’État russe 6,6 milliards de dollars, soit à peu près la même chose en euros, en taxes diverses. Comme l’embargo sur le pétrole du pays, cette perte nette risque de peser lourd sur les investissements du pays dans son si précieux secteur énergétique, et mettre ainsi en grand péril ses revenus futurs. »

Et de rajouter :

« Même le secteur agricole et agroalimentaire souffre, au point de peut-être rapidement pousser les Russes à changer et à réduire leur consommation de nourriture. »

Mais attention ! Des agents russes ou pro- Russes sont à la manœuvre.

La propagande est partout comme cette Russe payée par Poutine qui diffuse des prétendues images d’un supermarché russe Globus58 débordant de victuailles et montrant des Russes faire leurs courses tranquillement. Cette vidéo publiée le 19 septembre est un faux, bien entendu.

Elle a été tournée bien avant la crise avec des figurants, comme du temps de la guerre froide !

Les faussaires vont jusqu’à présenter du porc avec une fausse date d’emballage du 15 septembre 2022 et une date d’expiration du 20 septembre 2022. Le prix affiché de 619 roubles le kilo, soit 11 euros étant aussi un faux grossier, le prix d’un kilo de viande étant désormais l’équivalent d’un mois de salaire59.

Il faut être d’une extrême vigilance et c’est bien pour cela que YouTube devrait être définitivement fermé. Nous ne le dirons jamais assez :

« Si ce n’est pas dans les médias, c’est que c’est faux ! »

Le traître Régis le Sommier, quant à lui, osait déclarer récemment sur Cnews60

« J’étais en Russie j’ai pu constater comment un axe commercial anti-sanction entre Istanbul et Dubaï61 était mis en place. »

Et de rajouter :

« Les sanctions marcheront lorsqu’il y aura des queues dans les magasins et ce n’est absolument pas le cas en ce moment en Russie. »

Bien heureusement, il existe encore des hommes forts, courageux, intègres, honnêtes, dévoués qui n’hésitent pas à prendre le risque de tacher leur costume pour sauver la veuve et l’orphelin. Vous aurez compris que je parle de l’immense philosophe que le monde nous envie, le philosophe humaniste désintéressé Bernard Henry Lévy.

Et quand l’immonde Le Sommier cherche à le salir en lui demandant pourquoi il ne porte ni casque ni gilet pare-balles62 sur la ligne de front et pourquoi les héroïques Ukrainiens ne lui en prêtent pas, le grand homme renvoie dans ses cordes l’immonde personnage :

« Moi je ne me balade pas dans mes bagages avec un casque ou un gilet pare-balles. »

« J’ai pour règle, quand j’en ai le choix, de laisser le casque à ceux qui en ont le plus besoin ! »

Comment ne pas avoir une larme à l’œil, ne pas être submergé d’émotion en entendant les propos de ce héros !

Plus de visas pour les Russes

Selon La Tribune63, dans un article du 29 août 2022 :

« L’Union européenne a acté, ce mercredi, la suspension complète de l’accord en vigueur entre Bruxelles et Moscou facilitant l’attribution de visas aux ressortissants russes voulant voyager dans les pays de l’espace Schengen. Une mesure demandée par la République tchèque et les pays voisins de la Russie. Reste encore à trancher la question d’une interdiction totale des visas pour les Russes. »

Mais ici encore la propagande russe64 a encore frappé. Des comédiens russes ont prétendu pouvoir obtenir un visa vers l’Espagne en quelques minutes et pour 50 euros… Tout ceci n’est que mensonge.

Les Russes sont prisonniers, aucun pays européen ne veut d’eux !

Boom éconologique

Le marché du quota de CO2 en explosion65. Saluons le génie de l’homme qui a réussi à convertir la lutte contre le réchauffement climatique en marché florissant. Le « rien » se négocie désormais à prix d’or atteignant presque les 100 milliards de dollars.

Pendant que les Chinois ou les Américains se maintiennent en dehors du marché du carbone, les Européens ont mis en place en 2005 des quotas d’émissions de CO2, gaz au combien polluant et mortel comme nous le savons tous… Imaginez ces pauvres plantes contraintes de grandir plus vite du fait de l’augmentation du gaz mortel pour la planète.

Bref, il faut désormais payer pour « polluer » (émettre du CO2). Cela pousse les entreprises à être écolos ou délocaliser leur production ! Mais comme les Européens sont intelligents, toutes les entreprises « polluantes » qui pourraient délocaliser disposent d’un crédit carbone gratuit, d’un droit à « polluer » !

C’est ainsi qu’il existe une bourse d’échange de la tonne de CO2. Le prix est totalement libre et fonction de l’offre et la demande. Celui qui en a moins besoin peut en vendre et celui qui en a plus besoin en acheter. Bien heureusement des spéculateurs se sont emparés du marché en essayant d’acheter à bas prix et revendre à prix fort. De l’art de s’en mettre plein les poches pour « sauver la planète ».

Oui, car la mesure est 100 % efficace. Il est important de la maintenir et même de l’augmenter ;

Les émissions de CO2 en Europe66 sont passées de 11 % des émissions mondiales à 7 % en 2019. Grâce à nous le monde va mieux, car dans le même temps, les émissions sur la planète sont passées d’environ 38 000 mégatonnes de CO2 par an à 47 000 mégatonnes. De l’art de délocaliser la pollution vers les pays pauvres qui « polluent » de plus en plus, mais pour nous !

Grâce à ces belles lois européennes, nous sommes donc moins « pollués », mais aussi moins riches.

Drame en Italie

« La candidate néo-fasciste Giorgia Meloni revendique la victoire aux élections législatives italiennes » BFM67

« Législatives italiennes : le parti post-fasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni sort en tête » La Tribune68

« Législatives en Italie : victoire historique de l’extrême droite69 »

Alors que la secrétaire générale du parti socialiste libéral européen, Mme Leyen avait menacé les Italiens s’ils votaient « mal », rien n’y a fait.

« Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments », a mis en garde la présidente de la Commission européenne en réponse à une question sur les élections de dimanche en Italie pour lesquelles une coalition droite/extrême droite est annoncée favorite dans les sondages70 »

Nous avons les outils pour… (vous pourrir la vie si vous votez mal).

La presse est unanime pour souligner les heures sombres :

« Si Giorgia Meloni l’emporte, avec ses alliés berlusconiens de Forza Italia et d’extrême droite de la Ligue, l’Italie est promise à des heures sombres. Sa formation est truffée de nostalgiques de Benito Mussolini71 »

« Si l’Italie est bien le laboratoire politique de l’Europe que l’on dit, alors ce sont des heures sombres qui se dessinent… En Italie comme en France, mais aussi en Grande-Bretagne, dans les pays de l’Est ou aux États-Unis bien sûr, la gauche s’est effondrée. La droite “classique”, elle, a été phagocytée et puis détruite par une extrême droite xénophobe et nationaliste qui se pose désormais en seule alternative crédible à une social-démocratie essoufflée72. »

« Italie : cinq raisons qui montrent que Giorgia Meloni ne fera pas avancer les droits des femmes. Mais pour les médias et les observateurs politiques, elle est vue comme l’héritière des heures sombres fascistes de l’Italie73. »

« L’étude montre également que les populistes sont plus susceptibles de porter atteinte de manière durable à l’État de droit et aux institutions démocratiques par des réformes remettant en cause le principe de séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice ou encore la liberté de la presse74. »

« Le risque que s’instaure un gouvernement autoritaire et rétrograde sur les libertés civiles75. »

« Les partis démocratiques traditionnels. Ces derniers feraient mieux de faire leur autocritique en se demandant comment et pourquoi une telle situation où les partisans de l’autoritarisme, de la restriction des libertés ou encore de la division entre les populations sont en train de gagner du terrain. Sans cette introspection, la peste brune poursuivra sa progression au point de contaminer d’autres pays de l’Union européenne76. »

L’heure est grave ! Après la Suède, la France (législatives), la Hongrie, voici que l’Italie plonge dans les heures sombres du fascisme.

Comment les électeurs peuvent-ils être aussi bêtes pour ne pas voir que la social-démocratie européenne et Mme von der Leyen sont les garantes des droits de l’homme et des libertés ?

Ni l’Europe ni la France n’ont produit la moindre censure de médias ou leur interdiction. Seuls les désinformations et les médias ennemis comme RT sont supprimés.

Jamais il n’y a eu la moindre restriction des libertés ! Obligation du masque, confinements, pass sanitaires, QR-codes, obligations vaccinales n’ont été mis en œuvre QUE pour protéger les citoyens et les libertés.

Jamais il n’y a eu destruction de nos valeurs, de la famille ou de ce qui nous unit ! L’Europe nous ouvre à la différence, à la GPA, au droit à l’avortement jusqu’au terme, au suicide assisté, au Wokisme, à l’identité de genre, aux privilèges blancs et j’en passe.

Les futurs confinements énergétiques et passe-carbone seront aussi garants des libertés pour sauver la planète et la démocratie.

Les institutions ont été remplacées par des conseils de défense, Von der Leyen s’est retrouvée à la tête de l’Europe, mais uniquement pour protéger les institutions et les droits de l’homme.

C’est bien pour cela que :

  • Il faut lutter contre le fascisme.
  • Il faut lutter contre l’antisémitisme.
  • Il faut lutter contre ces arriérés qui croient que la famille ou l’hétérosexualité ne sont pas des maladies.
  • Il faut lutter contre tous ces populistes qui veulent rétablir le pouvoir du parlement désigné par un peuple irresponsable.
  • Il faut lutter contre Giorgia Meloni et tous ses amis.

Ils sont criminels en voulant supprimer les pass vaccinaux ou carbones et laisser des non-vaccinés assassiner hommes, femmes et enfants vaccinés protégés par leur injection efficace ! Ils sont irresponsables en voulant mettre en place des référendums d’initiative populaire ! Ils sont fous en voulant séparer les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ! Ils sont malades en voulant limiter le pouvoir des banques et autres Goldman Sachs, des lobbies et lutter contre la corruption systémique !

La France et l’Europe se souviennent encore du référendum de 2005 et la décision folle et irresponsable du peuple français que nous avons dû contrarier pour rétablir la démocratie et sauver l’Europe.

Ces fascistes veulent le chaos, la suppression de la démocratie et la suppression des libertés.

Nous devons descendre dans la rue et dire non au fascisme, non à l’autodétermination des peuples, non à Giorgia Meloni et oui au contrôle de la population par l’État, oui à l’autocratie pour sauver les droits de l’homme et aller vers le Grand Reset !

Je finirai par cette merveilleuse phrase de notre grand oracle Klaus Schwab :

« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »

Signal
C’était l’hebdo du 26 septembre 2022.

Merci

Alain Tortosa
https://7milliards.fr/tortosa20220626-signal-pour-une-presse-libre-et-objective.pdf


1 Première publication 15 avril 1940

2 https://www.ladepeche.fr/2022/09/23/8e-vague-de-covid-19-la-circulation-du-virus-accelere-sante-publique-france-appelle-au-respect-des-gestes-barrieres-10588210.php

3 https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-envie-d-emmerder-les-non-vaccines-j-assume-totalement-declare-emmanuel-macron-apres-sa-declaration-controversee_4907985.html

4 https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=sp_jour.t&s=2022-09-20&t=a01&view=map2

5 Ceci était un communiqué du Ministère de la Vérité

6 https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/crise-energetique-pourra-t-on-recharger-les-voitures-electriques-cet-hiver_5377450.html

7 https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-instant-tech-comment-rte-va-recuperer-l-energie-des-batteries-des-voitures-pour-equilibrer-le-reseau.N1789067

8 https://www.caroom.fr/guide/voiture-propre/electrique/recharge/batterie/duree-de-vie

9 https://www.tomsguide.fr/tesla-combien-coute-le-remplacement-dune-batterie/

10 https://www.cidj.com/vie-quotidienne/psycho-sante/pilule-du-lendemain-une-contraception-d-urgence

11 https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/’’’-Pizzagate-’’’—R%C3%A9sum%C3%A9-complet:e

12 https://fr.sports.yahoo.com/news/andrew-remercie-maman-elizabeth-ii-141200321.html

13 https://www.ndtv.com/world-news/joe-bidens-she-was-12-and-i-was-30-remark-shocks-internet-3373556
https://www.youtube.com/watch?v=fuQflEmf1Ug

14 Cf Les Nuls Canal+

15 https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-tirs-d-obus-et-risques-d-incendie-a-zaporijjia-le-point-au-185e-jour-218ceccc-2633-11ed-9d6f-e4e04df431ef

16 https://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-le-regime-dans-le-vert-en-2021-et-2022-avant-une-rechute-1445903

17 Un décret exceptionnel permettant de les finir proprement avait été mis en œuvre pour l’odieux Covid

18 https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/plan-75-un-incroyable-film-danticipation-japonais-sur-leuthanasie-07-09-2022-J7MZO2YLH5HRTLP5KYV6NHSA3U.php

19 https://www.anguillesousroche.com/education/des-ecoles-woke-enseignent-aux-enfants-de-4-ans-comment-se-masturber/

20 https://www.amazon.com/EDUCATION-8-12-year-olds-PARENTS/dp/1549718371

21 http://www.grippe-geig.com/LeGEIG.html

22 https://www.leparisien.fr/archives/les-multiples-casquettes-du-professeur-lina-29-10-2009-691695.php

23 https://www.huffingtonpost.fr/france/article/ces-vaccins-anti-covid-etaient-tres-attendus-ils-arrivent-enfin_207695.html

24 https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/vaccin-anti-covid-professeur-bruno-lina-repond-aux-questions-que-vous-vous-posez-1903214.html

25 https://www.lefigaro.fr/international/2014/03/04/01003-20140304ARTFIG00312-l-armee-ukrainienne-un-david-face-au-goliath-russe.php

26 https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-5937-soldats-russes-sont-morts-depuis-le-24-fevrier-un-chiffre-bien-en-deca-des-estimations-occidentales-2232962.html

27 https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vrai-ou-fake-la-grece-transporte-t-elle-le-petrole-russe_5364403.html

28 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/on-n-a-pas-de-petrole-mais-on-a-des-idees-en-1976-on-passe-a-l-heure-d-ete_1774731.html

29 https://twitter.com/rtlfrance/status/1570307628256923654

30 https://www.radiofrance.fr/franceinter/covid-que-vont-devenir-les-50-millions-de-doses-de-vaccin-de-premiere-generation-4808707

31 https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/vaccins-anti-covid-19-date-de-peremption-a-nouveau-prolongee.html

32 https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-la-suisse-doit-jeter-10-millions-de-doses-de-vaccin-moderna-2233332.html

33 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

34 https://linsoumission.fr/2022/09/15/envoyez-vos-factures-a-poutine/

35 https://www.japantimes.co.jp/news/2022/09/06/world/russia-north-korean-artillery-us-intelligence/

36 https://duckduckgo.com/?t=ffab&q=pertes+russes+durant+les+pr%C3%A9cedents+conflits&ia=web

37 https://www.telegraph.co.uk/world-news/2022/04/22/exclusive-france-germany-evaded-arms-embargo-sell-weapons-russia/

38 https://cf2r.org/rta/russie-munitions-guidees-stop-ou-encore/

39 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/SPEECH_22_5493

40 https://www.lejdd.fr/Politique/polemique-sur-le-voile-blanquer-doit-se-taire-selon-jean-luc-melenchon-3927239

41 https://www.amazon.fr/rangement-stockage-r%C3%A9sine-cr%C3%A9ative-mini-rangement/dp/B09Z2F56WZ/ref=sr_1_2?crid=P2HU33LN7II9&keywords=mini+nuke+bomb&qid=1663774152&sprefix=mini+nuke%2Caps%2C75&sr=8-2

42 https://t.me/trottasilvano/26436

43 https://www.liberation.fr/checknews/lci-a-t-elle-illustre-un-sujet-sur-les-armes-nucleaires-avec-des-images-du-jeu-video-fallout-20220921_QHMEARC2HNGLPA4GLFTD25SHAY/

44 https://www.20minutes.fr/monde/4001816-20220921-onu-emmanuel-macron-accuse-moscou-faire-revenir-monde-age-imperialismes-colonies

45 https://www.letemps.ch/monde/cette-longue-table-separait-emmanuel-macron-vladimir-poutine

46 https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/ukraine-le-discours-de-joe-biden-a-l-onu-en-integralite_VN-202209210538.html 6 min 46 s

47 https://www.lepoint.fr/monde/russie-ovd-info-la-petite-ong-qui-tente-de-venir-en-aide-aux-opposants-04-08-2019-2328260_24.php

48 https://www.tf1info.fr/international/video-manifestations-en-russie-contre-la-mobilisation-militaire-de-vladimir-poutine-plus-de-250-personnes-arretees-2233009.html

49 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

50 https://www.edf.fr/centrale-thermique-cordemais

51 https://www.confort-energie-renouvelable.com/pourquoi-les-eoliennes-tournent-quand-il-n-y-a-pas-de-vent/

52 https://www.ouest-france.fr/meteo/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/la-meteo-du-jour-a-saint-nazaire-ef3f6dae-73ce-540d-bfb7-d069404be584

53 https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/le-fonctionnement-d-une-eolienne

54 https://www.letelegramme.fr/france/fin-de-vie-euthanasie-suicide-assiste-le-comite-d-ethique-rend-un-avis-attendu-ce-mardi-13-09-2022-13177872.php

55 https://www.lopinion.fr/economie/la-dette-publique-francaise-ralentit-sa-progression-avec-une-hausse-de-6-2-milliards-deuros-au-deuxieme-trimestre

56 https://www.journaldunet.com/management/conjoncture/1038148-chomage-en-france-le-taux-de-chomage-reste-presque-stable-160822/

57 https://korii.slate.fr/biz/economie-rapport-russe-confidentiel-confirme-sanctions-occidentales-font-tres-mal-energie-production-recession-rouble

58 https://www.youtube.com/watch?v=TuI_ESaQpJQ

59 Salaire moyen Moscou 1562 €.
https://www.combien-coute.net/salaire-moyen/russie/moscou/
Salaire moyen Marseille 1527 €
https://www.salairemoyen.com/revenus.php?Commune=13055

60 https://twitter.com/i/status/1573963682362675206

61 https://vk.com/wall706212792_3304

62 https://twitter.com/Europe1/status/1573958609150656513?s=20&t=LqvMyfbYM2arWVC83asFdw

63 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/ue-discussions-autour-de-la-suspension-des-visas-pour-tous-les-russes-928752.html

64 https://www.youtube.com/watch?v=eJ70wVZPPKE

65 https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-revenus-du-carbone-frolent-les-100-mds-usd-dans-le-monde-en-2021-1672e218d2d932952187381ae568847c

66 https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/indicateurs-environnementaux/emissions-gaz-effet-serre-echelle-mondiale.html

67 https://www.bfmtv.com/international/europe/italie/la-candidate-neo-fasciste-giorgia-meloni-revendique-la-victoire-aux-elections-legislatives-italiennes_VN-202209260015.html

68 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-le-risque-d-une-coalition-d-extreme-droite-au-pouvoir-inquiete-bruxelles-et-les-marches-934050.html

69 https://www.lepoint.fr/monde/italie-la-coalition-de-droite-largement-en-tete-25-09-2022-2491281_24.php

70 https://www.lefigaro.fr/international/italie-salvini-exige-des-excuses-ou-la-demission-de-von-der-leyen-20220923

71 https://www.humanite.fr/monde/italie/legislatives-l-extreme-droite-italienne-en-position-de-force-760921

72 https://www.dna.fr/politique/2022/08/13/l-avertissement-italien

73 https://www.elle.fr/Societe/News/Italie-cinq-raisons-qui-montrent-que-Giorgia-Meloni-ne-fera-pas-avancer-les-droits-des-femmes-4060611

74 https://basta.media/Elections-suede-italie-la-resistible-ascension-de-l-extreme-droite-europeenne-fratelli-d-italia

75 https://www.24heures.ch/meloni-doit-choisir-entre-devenir-une-ducetta-ou-une-draghetta-392626775458

76 https://lpost.be/2022/09/26/un-automne-gris-en-italie-qui-sonne-comme-un-avertissement-pour-leurope/




Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?

[Source : LHK]

Par Vincent Held

C’est comme on le sait à l’auteur canadien Naomi Klein que l’on doit la notion de « stratégie du choc », à laquelle elle a consacré un livre éponyme paru en 2007. Pour expliciter cette notion de « stratégie du choc », Naomi Klein commence par décrire la méthodologie des célèbres expériences de « contrôle mental » que la CIA avait élaborées à partir des années 1950 :

« La torture, ou « l’interrogatoire coercitif » comme on l’appelle à la CIA, est un ensemble de techniques conçues pour plonger les prisonniers dans un état de choc et de désorientation grave et les forcer à faire des concessions contre leur gré. La logique de la méthode est exposée dans deux manuels de l’agence qui ont été déclassifiés à la fin des années 1990. On y explique que la façon de vaincre les résistances des « récalcitrants » consiste à provoquer une fracture violente entre le prisonnier et sa capacité à comprendre le monde qui l’entoure.« 

L’essentiel étant de faire en sorte que le prisonnier prenne « peur au point de perdre toute capacité à penser de façon rationnelle et à protéger [se]s intérêts ». Plongé dans un état « d’apathie » et de « paralysie psychologique », la personne concernée devient alors « une page blanche ouverte à toutes les suggestions ». C’est « le point de frappe idéal pour le bourreau, [le moment] où le sujet est le plus susceptible de coopérer ».

Pour Naomi Klein, des techniques de « fabrication du consentement » basées sur cette approche n’ont depuis lors cessé d’être appliquées à grande échelle à des populations entières, aux quatre coins du monde. Les séances d’électrochocs infligées aux cobayes involontaires de la CIA deviennent ainsi une allégorie de la manière dont les maîtres du jeu politique imposent leurs choix à des populations entières, en exploitant délibérément des situations traumatisantes. Comme lors des attentats du 11 septembre :

« Les attentats terroristes […] provoquèrent un choc différent de ceux qu’on imaginait dans les pages du manuel [d’interrogatoire de la CIA], mais leurs effets furent remarquablement similaires : profonde confusion, peur et angoisse extrêmes, régression collective. À l’image d’un interrogateur qui s’érige en « figure paternelle », l’administration Bush ne tarda pas à exploiter cette peur pour camper le rôle du parent protecteur, prêt à défendre par tous les moyens « la patrie » et ses « enfants » vulnérables. »

Dans idéal, il faudra que le « choc psychologique » et « la peur » qui paralysent la volonté des populations et les renvoie à l’état « d’enfants dépendants » s’accompagnent de mesures « d’isolement » physique et social :

« La privation de stimuli provoque une régression en empêchant le sujet d’avoir des contacts avec le monde extérieur, ce qui l’oblige à se replier sur lui-même. En même temps, la présence de stimuli bien dosés pendant l’interrogatoire fait en sorte que le sujet en régression tend à voir en l’interrogateur une figure paternelle. »

Il nous faut ici remarquer que cette « privation de stimuli » qui mène à la « régression » psychologique du sujet n’est pas sans évoquer l’effet des « mesures de confinement » (ou « lockdowns ») qui ont été imposées à des millions d’individus de par le monde ces deux dernières années.

« A l’origine, au XIXème siècle, le terme « lock-down » désignait […] une cheville utilisée pour tenir ensemble les poutres d’un radeau […] Ce n’est que dans les années 1970 que le terme « lockdown » a commencé à être utilisé pour signifier un état de confinement prolongé dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques. » (The Guardian, « Les significations changeantes du terme lockdown », avril 2020)

De fait, ces véritables mesures d’incarcération à domicile auront eu pour principal effet observable d’empêcher les personnes concernées « d’avoir des contacts avec le monde extérieur » – et ce parfois de nombreuses semaines durant (comme en France en 2020)… Couplées à la désorientation causée par la peur d’une épidémie aussi redoutable (en apparence) que mystérieuse (modes de transmission inconnus), cet isolement et cette claustration arbitrairement imposés ont ainsi causé des dégâts psychologiques fort bien documentés…

En novembre 2020, le ministre de la Santé français constatait une explosion des « syndromes dépressifs » et autres « états anxieux » parmi ses administrés. Une évolution causée en particulier, d’après ses propres dires, par « le confinement ». Or c’est bien lui qui avait présidé audit confinement (long de 7 semaines !) quelques mois auparavant…

En résumé : c’est en apeurant et brutalisant les populations – puis en adoptant une attitude protectrice, qu’on les convainc de « coopérer » à des politiques qui vont directement à l’encontre de leurs propres intérêts – et même de leur simple bien-être physique et mental. En leur offrant ponctuellement des marques de compréhension – voire même de compassion – ainsi qu’une porte de sortie de crise (p.ex. un miraculeux vaccin « qui va permettre d’éviter un nouveau confinement »), la figure tutélaire qui préside aux sévices se transforme comme par enchantement en une « figure paternelle ». Si tout le monde « joue le jeu » tout se passera bien, nous prendrons bien soin de vous. Dans le cas contraire, on peut tout aussi bien retourner à la case torture. A vous de voir…

Les manuels d’interrogatoire de la CIA nous fournissent ainsi une clé de compréhension décoiffante pour expliquer le but véritable des « confinements sanitaires » qui auront été mis en œuvre avec tant de zèle sur tous les continents. Il est ainsi parfaitement envisageable que ces quarantaines généralisées, souvent imposées avec une brutalité impitoyable, aient en réalité participé d’une véritable ingénierie de la soumission. Les personnes traumatisées (à des degrés divers) par les rigueurs du « lockdown » se trouvant dès lors plus vulnérables aux « suggestions » du pouvoir politique, en particulier en matière vaccinale.

Mais comment revenir à la case « confinement », alors même que les tout nouveaux vaccins « omicron » seront prêts pour l’automne et qu’ils seront bien évidemment présentés comme efficaces (quoique sans avoir jamais été testés sur des humains) ? Quel « choc » suffisamment brutal pourrait-on alors bien administrer à un public qui manifestement se montre de plus en plus récalcitrant, afin de le convaincre de tendre à nouveau le bras pour une énième piqûre salvatrice ? D’autant plus que l’objectif affiché est aujourd’hui de passer à deux injections au cours de la saison froide !

L’enthousiasme de la population pour les piqûres semble connaître un petit coup de mou. Il est vrai que « le virus » s’avère moins létal qu’escompté. Et que la fréquence – et la sévérité – des « effets secondaires » liés aux injections précédentes commencent à être relativement bien connues…
En Allemagne, seules les personnes vaccinées au cours des trois derniers mois pourront désormais être considérées comme étant parfaitement « à jour » (frisch geimpft) en termes de statut vaccinal. Il s’agira donc de se faire vacciner deux fois au cours de la saison automne-hiver. Les critiques parlent de « vaccination-en-continu » (Dauerimpfen).
« Les ‘boosters’ [doses de rappel] sont recommandés au plus tard six mois après la vaccination complète – et le certificat covid demeurera valide pour un délai supplémentaire de trois mois après cela. »
(Ursula von der Leyen, 16 décembre 2021)

Face à ces ambitions vaccinales sans cesse croissantes, la solution qui permettra de « vaincre les résistances des récalcitrants » (elles aussi croissantes) pourrait bien venir d’un événement dont on tend à fortement sous-estimer la violence pour les populations appelées à le subir…

L’hypothèse du blackout se précise

Dans un article intitulé « Un blackout coûterait de nombreuses vies », la Frankfurter Allgemeine Zeitung se penchait récemment sur le « scénario de crise » d’une petite région rurale du Sud de l’Allemagne, le district de Rheingau-Taunus. Prenant au sérieux un récent audit commandé par les autorités locales à des spécialistes de la sécurité énergétique, le quotidien de référence allemand nous détaillait les désagréments que causerait dans cette région « une panne de courant complète » :

« Que faire si les stations-service ne fournissent plus de carburant faute d’électricité, si les réseaux de téléphonie et de téléphonie mobile tombent en panne, si les groupes électrogènes de secours se vident faute de diesel et si les chauffages tombent en panne sur tout le territoire ? […] À peine deux heures après le début de la coupure, de nombreux systèmes d’incendie et d’alarme ne fonctionneront plus et le réseau mobile sera en panne. Après huit heures, la radio numérique des services d’urgence sera également hors service. Au plus tard lorsqu’après 24 heures, les premières stations d’épuration du district cesseront également de fonctionner. […]

Des coupures de courant de courte durée, par exemple dans le cadre d’un rationnement, sont supportables. Mais un véritable blackout aurait des conséquences auxquelles le district ne pourrait que difficilement se préparer. Ce sera alors une autre vie, difficilement imaginable aujourd’hui. »

L’analyse prédisant en outre « plus de 400 morts dans les 96 premières heures » de la panne, dont 300 patients d’hôpitaux et 140 « autres décès ». Or, on parle bien ici d’un territoire minuscule (de la superficie d’un petit canton suisse), et peuplé de moins de 200’000 habitants !

Parmi les facteurs qui contribuent à l’engorgement des hôpitaux au cours d’un blackout prolongé, l’on compte : les incendies (p.ex. liés à l’usage de réchauds de secours, bougies et autres matériels inflammables), les accidents (notamment de circulation – il n’y a plus de signalisation) et autres hypothermies (liée à l’arrêt du chauffage – et pas seulement des chauffages électriques !). Des phénomènes qui, conjugués à la baisse (éventuellement drastique) de la capacité de prise en charge hospitalière, ne peuvent que contribuer à accentuer le coût humain de ce qui, a priori, pourrait passer pour une bête panne d’éclairage et de réfrigérateur.

On peut également se demander ce qu’il pourrait advenir dès la première nuit de coupure dans des villes déjà modérément sûres en temps normal telles que Paris, Londres, Berlin… Dans son célèbre « discours de Harvard » de 1976, Soljénitsyne relevait déjà la situation quelque peu bancale des États-Unis à cet égard :

« Le centre de votre démocratie et de votre culture est-il privé de courant pendant quelques heures, voilà que soudainement des foules de citoyens américains s’y livrent au pillage et au grabuge. »

Or il apparaît qu’aujourd’hui, même en Suisse :

« Il faut se préparer à des scénarios extrêmes, prévient le directeur général de la police Fredy Fässler. En cas de coupure du réseau, il est ’envisageable que la population se rebelle ou qu’il y ait des pillages’. » (Interview du président de la Conférence des directeurs cantonaux de justice au quotidien au quotidien Blick, 20.08.22)

Gageons alors qu’en cas de panne d’électricité de plusieurs jours, les habitants de bien des grandes villes européennes n’oseraient plus même mettre le nez dehors, indépendamment des éventuelles coupures d’eau courante et des problématiques de chauffage (et de cuisson) auxquelles ils pourraient dès lors se retrouver très rapidement confrontés…

Quoiqu’il en soit, le « choc psychologique » lié à un blackout prolongé serait assurément considérable. L’engorgement des hôpitaux, en particulier, permettrait de justifier aisément (et sans doute avec l’assentiment de vastes pans de la population « en état de choc ») de nouveaux « durcissements des mesures » en matière de « lutte contre le covid ». Dans ce contexte, le « traçage numérique complet » de la population déjà acté en Suisse par exemple (et qui permettrait de détecter sans l’accord des intéressés les « contacts avec des personnes infectées »), ainsi que la surveillance automatisée du « respect des gestes barrières » dans les lieux publics (gares, trains, supermarchés…), pourraient subitement devenir acceptables pour nombre de citoyens désorientés.

Outre d’éventuelles restrictions dans l’accès à l’argent liquide (réputé vecteur de microbes), de nouvelles contraintes pourraient être appliquées en particulier aux non-vaccinés, p.ex. en termes d’accès aux stations-service (comme ce fut le cas en Slovénie à l’automne 2021), voire même de prélèvements fiscaux.

On notera par ailleurs que le récent appel à la « responsabilité citoyenne » d’Emmanuel Macron en matière de consommation d’énergie (assorti de la menace d’user de « contrainte » si les efforts consentis devaient être jugés insuffisants) pourrait subitement s’imposer comme une évidence. Et ce, indépendamment du caractère quelque peu infantilisant de cette approche supposément basée sur « la solidarité ».

Les appels d’Olivier Véran (encore lui !) à consentir un « effort citoyen » basé sur « de petits gestes » à réaliser « au quotidien » s’apparente fortement à une technique de manipulation bien connue des psychologues sociaux (et en outre très utilisée en marketing) : celle dite du « pied dans la porte ». On notera également qu’il n’est pas question ici d’encourager le public à réduire ses factures d’électricité (ce qui pourrait bien être la motivation réelle de nombre d’auditeurs), mais bien de soutenir la collectivité en faisant quelque chose de « bon pour nos réserves [énergétiques] » et de « bon pour la planète » (ce qui renvoie aux notions de « requête socialement valorisante » et « d’attribution d’une étiquette d’altruisme », cf. ci-dessous).
Dans son ouvrage de référence sur les techniques de manipulation, le Prof. Guéguen présente la technique du « pied-dans-la-porte », les « requêtes socialement valorisantes » et « l’attribution d’une étiquette d’altruisme » comme autant de méthodes visant à obtenir « la soumission librement consentie » d’une partie de la population-cible qui, en l’espèce, sera dès lors « engagée » en faveur de la logique de rationnement esquissée par le gouvernement. Le fait d’insister sur le caractère volontaire de la démarche et de montrer que l’on se satisfera de toute contribution (« Il n’y a pas de petit geste. Chaque énergie [sic] économisée aujourd’hui, c’est une énergie dont nous serons sûrs de pouvoir disposer à l’automne et l’hiver prochains […] ces gestes du quotidien ont un très fort impact ») participant quant à eux de ce que l’auteur appelle « la soumission par induction sémantique » (cf. en particulier la technique du « Même un sou nous suffira »). Il apparaît donc qu’Olivier Véran applique ici des techniques standard de manipulation prévues pour « impliquer » le public et l’engager dans un « engrenage ». Une approche qui, en l’occurrence, pourrait bien préparer le terrain pour la phase plus « coercitive » de l’exercice déjà évoquée par le président français…
Face « à la pénurie de gaz » qu’il anticipe pour l’hiver, le gouvernement suisse aura pour sa part d’ores et déjà officiellement annoncé une limite de chauffage à 19 degrés le cas échéant. Un chiffre a priori peu inquiétant, mais qui pourra toutefois très certainement être revu à la baisse en fonction des conditions météorologiques.
En Suisse, des coupures de courant forcées et ciblant spécifiquement « certains utilisateurs » ont déjà été pratiquées des mois durant par la société Romande Énergie « en vue d’atténuer les pics de consommation ». Sans que cela pose de problème juridique, manifestement. Et si l’on coupait purement et simplement le jus (pour quelques heures, par exemple) aux clients qui consomment trop ?

Même des mesures aussi invasives que les « délestages » – soit des coupures de courant planifiées de plusieurs heures d’affilée – d’ores et déjà annoncées en Suisse ainsi qu’en France (cf. ci-dessous), ne manqueraient dès lors pas d’être accueillies de bonne grâce par bien des gens. Du moment qu’il s’agit d’éviter le blackout et son cortège de misères…

Se pourrait-il alors que les « confinements énergétiques » prennent le relais des « confinements sanitaires » ? On notera que cette hypothèse, qui n’était qu’une « rumeur de web » jusqu’à il y a peu, semble aujourd’hui en voie d’être adoptée par les médias officiels !

Enfin, un tel événement pourrait également représenter l’opportunité rêvée (les banques étant fermées et les bancomats hors-service) de procéder à des confiscations de l’épargne similaires à celles déjà réalisées à Chypre en 2013 (et qui auront été débattues dans le cas de la Grèce en 2015). Une mesure d’expropriation parfaitement légale donc, et dont France Stratégie nous expliquait il y a quelques années de cela qu’elle représenterait « la solution la plus évidente » au problème de la dette européenne…(([1] « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? », France Stratégie, Note d’analyse d’octobre 2017))

Une « pandémie de cyberattaques » comme catalyseur de la nouvelle normalité énergétique ?

« Il se peut que la Russie soit en train de planifier une cyberattaque contre nous. Et comme je l’ai dit, les capacités de la Russie en matière de cyberguerre sont tout-à-fait conséquentes – et ça va arriver. » (Joe Biden, 22/05/2022)

Il est impressionnant de constater à quel point les préoccupations du président américain rejoignent aujourd’hui celles du président du World Economic Forum, qui s’intéresse tant depuis plusieurs années au danger « effrayant » que représenterait pour nos sociétés « une pandémie de cyberattaques » :

« Nous avons prêté une attention insuffisante au scénario effrayant d’une cyberattaque d’envergure, qui provoquerait l’arrêt complet des approvisionnements énergétiques, des transports, des services hospitaliers – de notre société tout entière ! L’épidémie de covid passerait pour une perturbation mineure en comparaison d’une cyberattaque d’envergure. » (Extrait de l’allocution de Klaus Schwab à l’occasion de l’événement « Cyberpolygon 2020 », le 8 juillet 2020)

Une sombre prophétie qui, aujourd’hui, semble justement à deux doigts de se concrétiser par le truchement de la confrontation avec la Russie dans l’affaire ukrainienne…

Les menaces transparentes du président du Conseil de sécurité russe de recourir à des cyberattaques pour mettre hors ligne les centrales nucléaires européennes s’insèrent parfaitement dans le « scénario effrayant » dépeint par Klaus Schwab en juillet 2020.

Il n’est à cet égard pas anodin de constater que les exercices Cyberpolygon sont organisés par Sber Bank (le n°1 bancaire russe) et que les autorités du pays y sont également activement impliquées (le premier ministre Mikhail Mishushtin ayant notoirement participé à l’événement « Cyberpolygon 2021 », en compagnie de nombreux autres officiels russes – et de Klaus Schwab, bien évidemment). Or, si le « Cyberpolygon » vise à « renforcer la cybersécurité », il n’en inclut pas moins l’organisation de « cyberattaques à grande échelle » :

« Le 9 juillet 2021, le Forum économique mondial et ses partenaires ont simulé une cyberattaque mondiale. L’exercice de formation, organisé pour la troisième fois cette année, impliquait une simulation de cyberattaque à grande échelle sur la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise et la réponse en temps réel à celle-ci, le scénario étant qualifié de cyberpandémie. » (Extrait d’une question posé par le député de l’AfD Christine Anderson à la Commission européenne le 20.10.2021)

Un état de fait confirmé non seulement par le commissaire européen Thierry Breton dans sa réponse à l’interpellation de Christine Anderson que nous venons de citer – ainsi que par le quotidien autrichien Die Presse, mais encore par le World Economic Forum lui-même sur une page (désormais supprimée de son site, mais toujours visible dans les archives du web) consacrée à l’exercice « Cyberpolygon 2020 » :

« Même les entreprises dont la cybersécurité repose sur des technologies de pointe ne sont pas à l’abri des cyberattaques. Dans de tels cas, les équipes d’intervention doivent être prêtes à réagir rapidement et efficacement. […] Cette année à Cyber Polygon, notre objectif est de simuler des situations très réalistes permettant à nos participants de traverser une crise sans dommage et de discuter avec des leaders mondiaux de la manière de prévenir et de gérer de telles situations dans la réalité. »

En tout état de cause, force est de constater que le « scénario effrayant » auquel le Prof. Schwab consacre tant de soins – avec les coupures d’électricité prolongées et autres interruptions de services critiques qu’il comporte – se prêterait particulièrement bien au déploiement d’une « stratégie du choc » au sens où l’entend Naomi Klein. Le « traumatisme » général causé par la violence de l’événement permettant, le cas échéant, de projeter des populations entières dans un univers de surveillance, de pénuries, de rationnements et de taxation « éco-citoyenne » à la tête du client, auxquels il s’agirait dès lors de se soumettre sans faire de vagues. Entre deux piqûres, cela va de soi.

Vincent Held

https://reorganisationdumonde.com/produit/asservissement/

BONUS VIDÉO – BANQUES CENTRALES, CYBERATTAQUES & MONNAIES NUMÉRIQUES

Comme l’aura relevé le très fin Éric Verhaeghe, les banques centrales pourraient également mettre à profit un scénario de « cyberattaques » pour introduire leurs fameuses « monnaies numériques » (on notera à toutes fins utiles que la Banque de Russie participe activement aux exercices Cyberpolygon, avec comme objectif assumé d’introduire un rouble numérique intégralement traçable). Il est également de fait que la BCE présente son « euro numérique » comme « une solution de secours pour les paiements électroniques qui peut continuer de fonctionner même quand les services [bancaires] ne sont plus disponibles », en particulier du fait de « risques de cybersécurité »… (([2] «  Report on a digital euro », European Central Bank, October 2020))





Opération Ukraine : « Biff ! Allez jouer à colin-maillard au bord de la falaise ! »*

Par DJERRAD Amar

[* : citation extraite du film Retour vers le futur 2, de Robert Zemeckis, lorsque Lorraine s’adresse à Biff Tannen.]

Ces « journalistes » et « analystes » occidentaux, en particulier français, sont arrivés au plus haut degré d’abrutissement et d’aliénation, jusqu’à ne rien voir des dangers. Ils croient encore que les gens écoutent leurs excentricités intentionnelles ou dictées. La pire corruption d’un journaliste ou d’un analyste est de distordre la vérité pour tromper les gens ! Ils sont ainsi plus dans le gangstérisme avec des malfaiteurs des crimes organisés. Le comble, est qu’ils ne le cachent plus ! La guerre, dans cette Ukraine, avec la Russie a mis tout à nu !

Avec la guerre en Ukraine on voit bien que les atlantistes impérialistes ont perdu — non pas le nord et/ou le sud — mais carrément la boussole et la vue ! Ce sont des signes effrayants et implacables qui prouvent la déchéance de l’ordre impérialiste occidental qui n’a que trop duré avec ses injustices, ses prédations et ses agressions ! Ils n’ont plus de morale et d’intelligence.

Leurs « plans et actions » ne sont que des réactions instinctives ; tels des sangliers blessés. Leur arrogance et leur faux sentiment d’invulnérabilité les poussent à agresser d’abord, puis à réfléchir aux conséquences ensuite ; pour répliquer avec plus d’insanités et ainsi de suite pour se retrouver face à des situations inextricables et dévastatrices qui leur font dire, par effronterie et inconscience, que c’est parce qu’ils n’en ont pas assez fait !

En fait, c’est de bonne guerre ! Plus ils en font avec leur « système » diabolique de pensée, de menterie et de propagande, plus ils sombrent dans la déchéance, plus ils perdent du terrain, plus ils touchent le fond et bizarrement… plus ils continuent à creuser ce fond !

Il ne leur reste plus qu’à enjamber la falaise ou admettre les changements irréversibles dans le monde et s’y accrocher !
Gageons qu’ils vont poursuivre cette voie jusqu’à la limite du précipice !

Cette aliénation touche encore plus les intellectuels et les responsables qui décident ou veulent décider de l’avenir de leur pays et celui des autres pays (par esprit néocolonialiste) ! L’exemple de F. Bayrou avec son intervention « cosmique » (comme disait Asselineau) est typique : « Si Vladimir Poutine ne livre plus de gaz à l’Europe c’est justement la preuve que les sanctions européennes lui font du mal… ». À ce point ? Il nous rappelle cet autre titre de dingue sur « Libération » : « Derrière la chute de Marioupol, une défaite russe ». Ils s’offusquent (tout en condamnant) des ripostes russes à leurs sanctions, même de l’arrêt du gaz qu’ils ont décidé pourtant de proscrire ; se voyant les maîtres qui sanctionnent et non l’élève ! Mieux, la Ursula va jusqu’à menacer les Italiens « nous avons des outils » s’ils votent dans le « mauvais sens » (lors des prochaines élections italiennes !). Les responsables non élus sont souvent enclins à plus de culot pour imposer les choses par la menace et le dictat sans risquer une sanction populaire. C’est l’avantage des bureaucrates. C’est le cas aussi de Borrell et de ses collègues de l’Union Européenne. Quelle dégénérescence !

Vu ainsi, les pays anciennement colonisés, dits du tiers-monde, sous-développés, sans culture, apparaissent, avec cette affaire ukrainienne (que dénude la Russie), plus raisonnables, plus sages, plus habiles, plus moraux et plus humains que cet occident qu’un léger vent ouralien a mis à nu, laissant se manifester ses tares, ses travers, ses manques de principes et ses maléfices ! 

Malgré leur position de victime, les Russes sont plus méthodiques et raisonnables. Tout ce qui est perçu par les atlantistes comme une faiblesse de l’armée russe, cette dernière semble les laisser le croire pour mieux les impliquer et se découvrir afin de les réduire. Quand c’est le cas, ils les laissent encore dans leur doute et leurs narratifs débiles pour qu’ils en fassent davantage ! Curieusement, à tous les coups ça marche, car les leçons de l’Histoire ne sont pas du niveau de l’incompétence des dirigeants occidentaux ! Elles ne sont pas dans leur activité intellectuelle préférée, prioritaire et compréhensible ! Pour eux, l’objectif de « dénazifier et démilitariser » l’Ukraine n’est qu’une vue de l’esprit de Poutine, une propagande, pour échapper à une débandade militaire et économique assurée face à une coalition d’une « communauté internationale » composée des États-Unis (le chef de file), l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon ! Leur « vérité » et leur puissance, croient-ils, ne peut que triompher face à un seul pays !

Ces six premiers mois nous ont donné plus qu’un aperçu, malgré l’engagement de 10 % seulement des capacités russes semble-t-il.

En effet, pour l’Armée russe, pourquoi faire dans la précipitation en lançant de fortes forces terrestres de la coalition russo-donbassienne, et perdre inutilement des soldats, quand la tactique de se retirer, en laissant les champs libres à être occupés par les ukro-nazis, a fait ses preuves du fait de l’incompétence crasse des Otaniens. Laisser les forces otano-ukro-nazies essaimer les terrains à découvert puis permettre à la redoutable artillerie et à l’aviation d’accomplir leur mission à distance. Un ennemi est plus vulnérable étant visible qu’en défensive bunkérisé. Cela a réussi et ça réussit encore ! Alors, « n’interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur. » (Napoléon Bonaparte)

Contrairement aux atlantistes qui feignent, par arrogance, tout savoir sur la Russie, cette dernière feint aussi leur faire croire qu’ils sont dans le vrai tout en leur distillant habilement ce qu’ils veulent savoir pour élaborer leurs tactiques. Ils doivent bien se demander, in fine, quelle est cette « main » mystérieuse qui met en échec toutes leurs actions. Disons que c’est la « main » qui veut prendre en même temps la Russie et l’Europe pour dominer le Monde. Cette main qui veut, comme dit un proverbe perse, porter « deux pastèques dans une seule main. »

Pendant que les atlantistes – ayant épuisé leurs ressources disponibles, leurs idées saugrenues et leurs boîtes à mensonges – voient leur échec imminent devant les coups de boutoir de l’armée alliée russo-donbassienne, ils s’évertuent encore à faire, dans la diversion, de ce qu’ils nomment « mobilisation » partielle en Russie. Une occasion pour détourner l’attention des médias internationaux d’Ukraine vers les manifestations anti-guerre en Russie, sans envergure, pour les présenter comme une « révolution Russe »; au même moment où le monde voit des populations entières russophones (de l’est et du sud) des régions du Donbass, de Zaporijia et de Kherson (Odessa suivra), martyrisées depuis au moins 2014 par le régime de Kiev, organisent des référendums d’intégration à la Fédération de Russie. Ironie du sort, ils répondent, d’une certaine manière, à Zelensky qui a demandé à tous les prorusses d’Ukraine (qui sont des millions) de quitter le pays pour la Russie ! Ils l’ont fait collectivement tout en restant sur leur terre, dans leur ville, dans leur maison !

En voulant tout avoir par insolence, dédain et complexe de supériorité, ils se voient par leur abrutissement perdre irréversiblement l’essentiel de « leurs » territoires, suivi d’une recomposition du monde en leur défaveur !

Quand on observe l’ONU et ses satellites, les organisations dites ONG devenir des structures entièrement contrôlées par les États-Unis…

Quand on entend un Macron reprocher aux pays « non alignés » – ayant plus la plupart subit la colonisation, l’agression atlantiste, la néocolonisation, l’impérialisme occidental, l’ingérence, la ‘‘printanisation’’ en vue d’un « regime change » pour les pays réfractaires à leur hégémonie, les coups d’État – leur ‘neutralité’ et de ne pas avoir condamné « l’hégémonie et l’impérialisme russe » (rien que ça !), ‘‘oubliant’’ les génocides de la France en Afrique, ses ingérences, taisant qu’il a cédé la souveraineté de son pays la France aux Américains en jouant leur partition, c’est que le bonhomme est, soit inapte à gouverner, soit il est « gazé », soit habité par un « djinn » anglo-américain, soit venu d’une autre planète !

Quand on voit toute leur philosophie « humaniste », tous leurs « principes », toutes leurs « valeurs » tomber comme peau de chagrin pour devenir instruments de tromperie et d’escroquerie des nations, le reste du monde est bien en droit de les réfuter, dans le fond et la forme, quand cela vient précisément d’eux ! Des valeurs qui ne valent d’ailleurs que par le bon usage qu’on en fait dans la vie et non que l’on prétend avoir ; dans ce cas on rabâche des mots !

Quand il n’y a de modèle de civilisation et de règles dans le monde que les leurs qu’ils veulent imposer pas la contrainte sans possibilité de faire admettre les différences naturelles, historiques, culturelles, religieuses, coutumières, géographiques, climatiques — tout y entre !

Quand toutes les relations internationales dans tous les domaines, régies par des lois et des règles concertées, sont bafouées par une minorité se sentant puissante, au point où vos biens sont séquestrés, volés, où l’on se ligue pour vous bloquer, par chantage, tous les moyens d’échange, de transport, de communication et de paiements dans le but de vous contraindre à vous soumettre à ses désidératas sinon vous détruire, la situation devient grave, car on touche à l’existentiel. Ce qui pousse à réfléchir à d’autres issues et moyens.

… Alors, il y a bien de quoi choisir rapidement un autre camp plus sécurisé, sans plus de réflexion. Le camp de la diversité, de la souveraineté, du vrai respect des valeurs humaines, de la non-ingérence, du respect des droits des conventions et des contrats, de la coopération véritable, sincère et équitable ! 

Certainement celui d’un « nouvel ordre mondial multipolaire » qui laisse les peuples et les États souverains vivres leur volonté, dans leurs libres choix des voies pour leur développement dans tous les domaines et ce, sans veto, sans ingérence, sans dictat ou tutelle d’une puissance hégémonique quelconque !




Le plan américain pour démanteler la Russie

[Source : Dialogue Franco-Russe]




Avec des œufs durs on ne fait pas d’omelette, plutôt une salade composée…

Par Lucien SA Oulahbib

Et c’est ce qui manque, partout, comme si l’alternative était la fusion ou chacun chez soi… Prenez par exemple les supposés « amoureux de la France » pourquoi ne viennent-ils pas aux réunions organisées par Philippot le samedi toutes les trois semaines pour exposer, jouer leur composition ? Eh bien non, les rancœurs recuites, les prétentions à croire qu’il suffit de s’énoncer « chef » pour l’être, on est bien loin de cette salade composée en passe de gagner en Italie, Suède, Danemark, le tout malgré les jeteurs de sorts (extrême droite, fasciste, antisémite, complotiste…).

Tout avait mal commencé sans doute. Les tentations totalitaires de l’UE sont très mal perçues ou minorées (« vous allez voir ce que vous allez voir », alors que la BCE peut couper le robinet d’euros à tout instant) ; et ces « amoureux » n’ont même pas la position somme toute équilibrée d’une Ségolène Royale question conflit Moscou-Kiev, c’est dire…

Ne parlons pas de la manipulation hygiéniste qui n’est jamais attaquée bille en tête par ces partisans d’œufs durs (et d’un p’tit noir Gaston !) se remémorant avant d’aller au taf le temps des caravelles des Trente Glorieuses des Blousons Noirs et du yé-yé (« Et Dieu créa la femme“).

Cette nostalgie encore pérenne envers les sixties reste toute mignonne, mais ne fait pas avancer d’un pouce le schmilblick. Pendant ce temps l’arrivée au bord du précipice s’accélère et pour les partisans du “progrès” ce dernier consiste justement à s’y précipiter… Sous sédatif assisté le cas échéant, particulièrement les “sans dents” et “gens de rien”…

C’est bien sûr pitoyable. Toutes ces luttes d’ego, doublées ces temps-ci de crêpage de chignons et autres torgnoles insoumises, les Français restent des Gaulois qui attendent toujours le “sauveur suprême”, même s’ils chantent pour certains qu’il n’y en a pas… Qu’à cela ne tienne ! Car, comble du vice, et pour s’assurer qu’il ne puisse en émerger un, tout sera fait pour lui scier la branche, même si l’on est assis dessus, la connerie étant la chose au monde la mieux partagée.

Au lieu de sonner le tocsin, d’organiser des comités de Salut Public partout, d’organiser des manifestations devant un Parlement inutile, alors que la guerre contre la Russie a été déclarée, les “amoureux de la France” agitent leurs maigres deux œufs durs respectifs dans leurs guerres picrocholines, cassant les saladiers de peur qu’une composition niçoise basque ou lyonnaise émerge, à la recherche hypothétique d’une salade jacobine parisienne, qui a fait pourtant son temps ; d’où d’ailleurs leur frilosité à soutenir les référendums dans le Donbass… (Alors qu’en Corse et en Nouvelle-Calédonie…).

Misère des coqs solitaires. Et des poules mouillées.




L’utilisation de la technologie sans fil modifie le cerveau — voici comment

[Source : epochtimes.fr]

Par MINGJIA JACKY GUAN

Nous faisons tout avec nos téléphones : les provisions, le shopping, nous parlons avec nos amis, nous jouons, et des dizaines d’autres choses. Certains d’entre nous travaillent avec leur téléphone. Parfois, la table du dîner compte plus de téléphones que de personnes. Souvent, notre bien-aimé regarde son téléphone sans nous prêter plus d’attention. Nous-mêmes avons le nez collé dans le téléphone alors que nos enfants nous parlent.

Le téléphone a été inventé en 1876, l’ordinateur personnel en 1974 et Internet la même année. La première tentative commerciale de smartphone a été réalisée par IBM en 1992. Il comportait plusieurs fonctions, notamment les appels, les textos, les mails, une horloge mondiale et bien d’autres fonctions qui font partie intégrante du téléphone d’aujourd’hui. Mais, 30 ans plus tard, le téléphone fait beaucoup, beaucoup plus de choses. Et les 50 000 unités vendues par IBM Simons au début des années 1990 semblent bien ridicules face aux 6 milliards de smartphones fonctionnant de par le monde actuellement.

Il est intéressant de noter qu’à l’époque où l’IBM Simon est sorti, le gouvernement américain procédait à une réduction importante de son financement.

Le Dr Joel Moskowitz a mené des recherches sur les effets des radiations sans fil dans le courant de la dernière décennie à l’Université de Californie-Berkeley. Il déclare :

« Une grande raison pour laquelle il n’y a pas plus de recherches sur les risques sanitaires de l’exposition aux radiations radiofréquences est que le gouvernement américain a cessé de financer ces recherches dans les années 1990. »

« Une recherche de 30 millions de dollars menée sur des souris fait exception. Elle a été publiée en 2018 par le Programme national de toxicologie du National Institute of Environmental Health Sciences. »

« Ils ont trouvé des “preuves claires” de la cancérogénicité des radiations des téléphones cellulaires. »

Une recherche de Harvard (PDF) de 60 pages rédigée par Norm Alster montre que la Federal Communications Commission (FCC), chargée de réglementer la technologie sans fil« est à la merci des industries qu’elle est censée réglementer ».

Matière blanche, matière grise et problèmes de mémoire

Le cerveau est composé de deux parties, la matière blanche et la matière grise, ainsi nommées en raison de leur apparence relative. La matière grise a fini de se développer totalement vers les 20 ans. La matière grise est responsable de tous les mouvements moteurs du corps et, surtout, des capacités cognitives. La matière blanche joue un rôle clé dans le relais et l’accélération des signaux nerveux en provenance et à destination du cerveau et continue à se développer plus tard, la cinquantaine dans certains cas.

Ces deux substances sont principalement présentes dans le cerveau et dans certaines parties de la moelle épinière et sont considérées comme l’une des parties les plus mystérieuses, mais aussi les plus vitales du corps humain, jouant un rôle essentiel dans l’exécution de toute tâche, pour relayer les informations et les traduire en actions. Des études montrent que de plus petits volumes de matière blanche, par exemple, peuvent être associés à des déficiences liées à l’attention, à la mémoire, aux fonctions exécutives, à l’intelligence et aux résultats scolaires.

Dans les cas extrêmes, la détérioration de la densité et de l’intégrité de la matière blanche et grise est la principale cause des maladies neurodégénératives. La maladie d’Alzheimer, par exemple, proviendrait de la croissance de plaques de protéines à la place de la matière blanche et entraînerait ainsi des troubles moteurs et de la mémoire. La sclérose en plaques est due à une maladie inflammatoire du système nerveux central qui entraîne également une détérioration de la matière blanche. La toxicomanie et les traumatismes cérébraux peuvent également entraîner une détérioration de la matière cérébrale.

Les téléphones peuvent faire de même.

Il a été cliniquement démontré que l’utilisation régulière du téléphone entraîne une détérioration de la matière grise, la partie du cerveau qui permet les mouvements moteurs, la mémoire et les émotions.

Ce phénomène est probablement dû aux champs électromagnétiques de radiofréquence (CEM-RF) émis par les smartphones.

Une étude suisse menée en 2015 indique que l’exposition aux CEM-RF émis par les téléphones portables était liée à des problèmes de mémoire.

Une autre étude suisse a conclu de manière préliminaire que l’exposition aux CEM-RF était associée à des déclins des fonctions cognitives dans le cerveau, ce qui inclut les problèmes de mémoire.

Les IRM de patients dépendants des smartphones révèlent déjà que la composition de leur matière grise cérébrale ressemble à celle d’une personne souffrant de troubles liés à la consommation de substances : elle est détériorée.

Il a déjà été cliniquement prouvé que l’exposition aux CEM-RF est liée à des modifications de la biochimie et de l’électrophysiologie du cerveau, comme indiqué précédemment. On peut donc logiquement en déduire que l’exposition prolongée aux CEM-RF des smartphones est liée à la détérioration du cerveau.

Une étude publiée récemment détaille les effets de la 5G dans diverses situations : en cas des maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer et la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ainsi que d’autres problèmes neurocomportementaux comme l’autisme, la production de mélatonine par la glande pinéale et la perturbation de la barrière hématoencéphalique. Les recherches sur la 5G et ses effets sont quelque peu limitées, mais les études préexistantes montrent déjà que les ramifications sont nombreuses.

Il existe actuellement près de 300 études sur les champs électromagnétiques/rayonnements de radiofréquence (CEM/RF) qui documentent leurs effets neurologiques, ou leurs effets sur le cerveau. Compte tenu de l’abondance des preuves, un groupe composé de plus de 250 scientifiques dans le domaine de la recherche sur les CEM a lancé un appel aux États-Unis et à l’OMS pour une plus grande protection de la santé en matière d’exposition aux CEM. Cet appel est d’autant plus pertinent que les études sur les effets néfastes de la technologie de réseau mobile 5G sur la santé en conditions réelles se multiplient.

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]

Comment les CEM-FR provoquent le cancer

Un projet de recherche des National Institutes of Health (NIH) portant sur les effets néfastes des rayonnements 2G et 3G sur les souris, publié en 2018, a révélé que l’exposition aux radiofréquences liées aux réseaux téléphoniques est associée de manière flagrante à des tumeurs dans divers organes de souris et à d’autres types de cancer.

En plus de cela, les preuves scientifiques actuelles démontrent clairement un risque accru de gliome et de neurinome de l’acoustique, types de cancers du cerveau et de la moelle épinière, liés à l’utilisation de téléphones mobiles et/ou sans fil.

Un examen systématique effectué fin 2020 a abouti aux mêmes conclusions :

« [il existe] des preuves très nettes associant l’utilisation des téléphones cellulaires à un risque accru de tumeur, en particulier chez les utilisateurs de téléphones cellulaires ayant cumulé au moins 1000 heures d’utilisation au cours de leur vie (ce qui correspond à environ 17 min par jour sur 10 ans). Cette association est d’autant plus nette dans les recherches ayant employé des méthodes de pointe. »

Le narratif actuel en matière de technologie sans fil est que la technologie des ondes millimétriques pour, disons, la 5G ou le WiFi, n’est pas considérée comme suffisamment forte pour pénétrer dans la peau. Elle est non ionisante, et ne fait donc aucun mal aux humains.

La Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) a établi diverses directives, mais ces directives :
– n’empêchent pas une augmentation inacceptable de la température ;
– ne limitent pas l’intensité des pics de rayonnement ;
– exigent qu’un téléphone mobile 5G soit tenu à 8 cm de la tête ou du corps.

Le professeur Yuri G. Grigoriev, membre de plusieurs commissions et comités russes et internationaux sur la sécurité des rayonnements et des CEM, ainsi que président adjoint du Bureau de radiobiologie de l’Académie des sciences de Russie, qui a publié son livre « Fréquences utilisées dans les télécommunications – Une évaluation radiobiologique intégrée » peu avant sa mort.

Dans ce livre, le Dr Grigoriev souligne que l’ICNIRP n’est pas forcément crédible. Il s’agit d’une ONG allemande cultivant des liens étroits avec l’industrie, régulièrement critiquée pour présumer de son autorité.

Selon le Dr Grigoriev, les directives de l’ICNIRP sont inadéquates parce qu’elles ont été conçues uniquement pour protéger les gens des effets thermiques des rayonnements.

Dans son livre, il fait référence à des études qui mettent en évidence les dommages causés aux cellules nerveuses, les altérations des membranes cellulaires, les niveaux de protéines cérébrales dans l’hippocampe, les cassures de l’ADN, la reproduction, et bien d’autres effets encore.

Selon le Dr Moskovitz, il existe pléthore d’études sur la technologie 5G, et la plupart d’entre elles vous diront que la 5G est tout à fait sûre et qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Mais en lisant les petits caractères, on voit que sur les 408 études existantes, seules sept sont des études médicales ou biologiques.

« Un examen plus approfondi, cependant, révèle que, bien que ces [sept] études aient employé des fréquences porteuses utilisées dans la 5 G, aucune de ces études n’a modulé ou pulsé le signal comme l’exige la 5 G ou utilisé d’autres caractéristiques de la technologie 5G (par exemple, la formation de faisceau, le MIMO massif et les réseaux phasés) qui sont susceptibles d’affecter la nature et l’étendue des effets biologiques ou sanitaires de l’exposition à ce rayonnement. »

Cependant, une étude qui a modulé le signal dans les conditions du monde réel a conclu que les rayonnements radiofréquences, pas nécessairement la 5G, peuvent entraîner des effets cancérigènes, tels que des tumeurs cérébrales/gliomes, des cancers du sein, des neurinomes de l’acoustique, des leucémies et des tumeurs de la glande parotide. Ces résultats sont basés sur des expériences menées avec des niveaux de radiofréquences inférieurs aux directives de la FCC. La même étude a révélé que les radiations des téléphones portables peuvent également provoquer des inflammations, des maux de tête, de l’irritabilité, de la fatigue, des difficultés de concentration, des dépressions, des acouphènes, des troubles digestifs, et bien d’autres choses encore.

À partir de là, on comprendra que les smartphones et leur impact sur le corps humain ne concernent pas une zone ou une autre, mais semble attaquer l’ensemble de l’organisme.

Comment vaincre la dépendance aux smartphones

Il est inutile de nier que les gens sont aujourd’hui dépendants des smartphones. Des études ont montré qu’un adolescent sur quatre était sujet à une addiction aux smartphones, mais les estimations prévoient que les chiffres réels sont bien plus élevés.

On peut constater partout autour de soi que les smartphones n’affectent pas seulement les adolescents. Ils affectent également les relations, les familles et les personnes de tout âge. La dépendance aux smartphones entraîne de nombreuses conséquences défavorables sur le plan clinique (troubles du sommeil, oculaires et musculo-squelettiques), psychologique (distraction, modification de l’humeur, perte d’intérêt) et social (approche superficielle de l’apprentissage, isolement).

Les smartphones sont conçus pour créer une dépendance, c’est dans leur ADN.

On a constamment envie de taper sur l’écran, de faire glisser l’écran vers le bas et de le rafraîchir parce que cela procure une satisfaction inexplicable — les accros du jeu ne peuvent pas résister à l’envie de tirer sur le levier de la machine à sous, tout comme les accros des smartphones ne peuvent pas résister à l’envie de faire défiler l’écran. Les similitudes sont palpables, et Tristan Harris, ancien « éthicien du design » chez Google, explique que les fonctionnalités, telles que la fonction « pull-to-refresh », sont inspirées des machines à sous et autres jeux de casino. Le son d’un message entrant (petit tintement) a été conçu pour déclencher en quelque sorte la dopamine dans le cerveau. Comment faire pour réduire sa dépendance au smartphone ?

Admettre sa dépendance

La première étape consiste à analyser la façon dont on utilise son téléphone. L’utilise-t-on pour des choses indispensables ou pas. Certains parmi nous ont simplement besoin d’utiliser leur téléphone pour leur travail et ils ne peuvent pas se permettre de le mettre de côté. L’accent est mis sur cette dichotomie : « nécessaire » vs « inutile ». La dépendance consiste à ressentir constamment l’envie d’utiliser son téléphone même si ce n’est pas utile. Faire défiler son fil d’actualité pendant des heures sur les médias sociaux est un exemple assez classique. Papillonner sur son téléphone pour rien en est un autre. La frontière est parfois mince.

Une fois qu’on a bien analysé la situation, on peut alors réfléchir aux étapes suivantes.

Trouver d’autres divertissements

La première étape consiste à trouver des activités non liées à la technologie, telles que le dessin, la cuisine ou autre.

On peut privilégier le rapprochement physique avec les amis aux interactions téléphoniques. Faire des promenades en laissant le téléphone derrière soi, jusqu’à un lac, un sentier ou une ville à proximité, visiter un nouveau café ou aller dans un restaurant réputé.

Le but est de réaliser qu’il y a toute une vie non numérique en dehors de notre zone de confort en ligne, et c’est tout à fait agréable simplement parce que c’est la vraie vie.

Avoir quelqu’un qui nous soutient est très important.

Être strict avec soi-même

Une chose délicate face aux addictions est de rester TRÈS ferme avec soi-même. S’en tenir à un objectif, surtout celui-ci, exige beaucoup de détermination et de résistance. Parfois, cela peut sembler presque impossible, mais avec un bon état d’esprit et une attitude positive, on peut y arriver.

Il ne faut pas considérer cela comme un fardeau ou comme un devoir, mais plutôt comme une façon de se « libérer » du harcèlement constant des messages entrants ou du dernier tweet. Il existe de nombreuses fonctions, comme les paramètres « ne pas déranger ». On peut les régler afin qu’ils s’activent automatiquement au cours de la journée. Le téléphone se fera alors un peu oublier. Ce qui nous amène à un autre point crucial.

Certaines personnes regardent leur téléphone juste pour regarder leur téléphone, tandis que d’autres y vont délibérément pour « envoyer des messages à maman ». Oui, envoyer des messages à un ami en permanence est amusant, mais les relations sociales saines impliquent des pauses, quelle que soit la proximité.

Rester constamment en contact 24/7 peut conduire à une apathie sociale, ce qui signifie qu’il n’y a pas de derniers potins à attendre avec impatience, pas de nouvelle voiture à évoquer, ou rien de ce qui s’est passé qui n’a pas été dit. Ne pas se connecter l’un à l’autre pendant une semaine ou deux et se retrouver ensuite pour passer un bon moment ensemble est mieux que d’avoir des textos qui fusent de gauche à droite et de passer un après-midi silencieux dans une chaîne de cafés. Une véritable interaction sociale est tout simplement meilleure.

Se mettre hors ligne

Si l’envie d’attraper le smartphone est trop forte, il faut l’enfouir quelque part.

Une tradition japonaise appelée « Shinrin-Yoku » consiste à se rendre dans une forêt et à profiter de l’immense beauté de la nature. Les gens passent généralement des heures dans la nature de cette façon et prennent le temps de se désintoxiquer, de se détendre et d’être en paix.

Pour aller plus loin, on peut organiser une escapade tout le week-end, seul ou avec des amis. On laissera le téléphone dans le sac, rangé et éteint. Un bon moyen de l’oublier est d’aller camper.

Un autre moyen radical pour se sevrer est de troquer son smartphone pour un téléphone à clapet. Voilà une initiative efficace pour se déconnecter tout en restant joignable et envoyer des SMS.

Tout cela montre simplement qu’on peut parfaitement vivre sans smartphone.




Les États-Unis ont soigneusement préparé l’Ukraine à un affrontement avec la Russie et ils font mine d’être surpris du résultat

[Source : histoireetsociete.com]

Même si ce texte tout à fait important a été publié dans un site russe et traduit par Marianne, son auteur dont nous avons déjà publié un texte hier est une intellectuelle australienne qui écrit la plupart de ses œuvres avec son mari Tim Foley. Elle dit elle-même “Ce qui est cool avec le fait de prêter attention à la façon dont le récit diffère de la réalité, c’est qu’il ne change pas seulement votre compréhension de la politique et du pouvoir à travers le monde. Vous commencez à remarquer que toute votre vie est dominée par des récits, pas seulement sur le monde, mais sur vous.” 

(Note de Danielle Bleitrach. Traduction de Marianne Dunlop.)

Par Caitlin Johnstone

https://svpressa.ru/politic/article/346143/

Au début de l’Opération spéciale de la Russie en Ukraine, Boris Johnson a été envoyé pour dire à Zelensky que même s’il est prêt pour la fin de la guerre, ses partenaires occidentaux ne l’étaient pas.

Dans un récent entretien avec le podcast Useful Idiots, Noam Chomsky* a répété son argument selon lequel la seule raison pour laquelle nous entendons le mot « non provoquée » chaque fois que quelqu’un mentionne l’invasion russe de l’Ukraine dans les médias grand public est qu’elle a été absolument provoquée, et qu’ils le savent.

« Maintenant, si vous êtes un écrivain respecté et que vous voulez publier dans des magazines grand public en parlant des événements ukrainiens, vous devez appeler cela “l’invasion russe non provoquée de l’Ukraine” », a déclaré Chomsky. « C’est une phrase très intéressante, elle n’a jamais été utilisée auparavant. Vous regardez en arrière, vous regardez l’Irak, qui n’était absolument pas provoqué, mais personne n’a jamais appelé cela une “invasion non provoquée de l’Irak”. En fait, je ne sais pas si le terme a jamais été utilisé — s’il l’a été, c’était très marginal. Maintenant, vous le recherchez sur Google et vous obtenez des centaines de milliers de résultats. Tous les articles qui sortent doivent parler d’une invasion non provoquée de l’Ukraine. »

« Pourquoi ? Parce qu’ils savent très bien qu’elle a été provoquée », a déclaré Chomsky. — Des diplomates américains de haut rang en parlent depuis 30 ans, même le chef de la CIA. »

Chomsky a raison ici, bien sûr. Les médias impériaux et leurs automates soumis à un lavage de cerveau ont passé six mois à répéter sans réfléchir le mot « non provoqué » à propos de ce conflit. Mais une question à laquelle aucun d’entre eux n’a jamais eu de réponse directe est la suivante : si l’invasion de l’Ukraine n’a pas été provoquée, pourquoi tant d’experts occidentaux ont-ils passé des années à avertir que les actions des gouvernements occidentaux provoqueraient une invasion de l’Ukraine ?

Parce que, comme le souligne Chomsky, c’est vraiment ce qui s’est passé. Quelques jours après le début de l’invasion en février de cette année, un dénommé Arnaud Bertrand a créé un fil Twitter extrêmement viral faisant référence à divers diplomates, analystes et universitaires occidentaux qui avaient prévenu au fil des ans qu’une dangereuse confrontation avec la Russie était à venir en raison de l’avancée de l’OTAN vers ses frontières, de l’interventionnisme en Ukraine et de diverses autres agressions.

On y trouve des personnes telles que John Mearsheimer, qui a averti sans équivoque en 2015 que « l’Occident conduit l’Ukraine sur le chemin des primevères**, et le résultat final sera que l’Ukraine s’effondrera », et Pat Buchanan, qui a averti dès 1999 qu’ » en plaçant l’OTAN en plein devant le seuil de la Russie, nous avons planifié une confrontation du XXIe siècle ».

Les apologistes de l’Empire aiment prétendre que l’invasion de l’Ukraine n’a rien à voir avec l’expansionnisme de l’OTAN (leurs affirmations reposent généralement sur une déformation éhontée des propos de Poutine sur les raisons de la guerre pour la Russie), mais c’est absurde. La machine de guerre américaine a continué à se moquer de la possibilité d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN jusqu’à l’invasion. Elle a refusé de retirer cette menace de la table depuis qu’elle y a été placée en 2008, tout en sachant pertinemment qu’il s’agissait d’une provocation pure et simple à l’encontre de Moscou.

Le plus surprenant dans le conflit en Ukraine, c’est le nombre de penseurs stratégiques de premier plan qui, depuis des années, nous mettent en garde contre ce qui pourrait arriver si nous continuions sur la même voie. Personne ne les a écoutés, et nous en sommes là.

Sans parler du fait que l’empire américain a activement fomenté un violent soulèvement à Kiev en 2014 qui a renversé le gouvernement en place et divisé la nation entre la population plus fidèle à Moscou à l’est et la population plus favorable aux États-Unis et à l’UE à l’ouest. Cela a conduit à l’annexion de la Crimée (massivement soutenue par ses habitants) et à huit années de guerre brutale contre la population du Donbass soutenue par la Russie. On sait que les attaques ukrainiennes contre ces régions ont augmenté de façon exponentielle dans les jours qui ont précédé l’invasion, et on prétend que c’est ce qui a déclenché la décision finale de Poutine de lancer son opération spéciale (qui, selon les renseignements américains, a été prise à la dernière minute).

Les États-Unis et leurs alliés auraient très facilement pu éviter cette guerre avec quelques concessions peu coûteuses — comme le maintien de la neutralité de l’Ukraine, le retrait de ses équipements militaires des frontières de la Russie et la recherche sincère d’une désescalade des relations avec Moscou — plutôt que de déchirer les traités et d’intensifier la guerre froide.

Bon sang, cela aurait pu probablement éviter cette guerre en protégeant simplement le président Zelensky des nationalistes d’extrême droite antirusses qui ont ouvertement menacé de le lyncher s’il commençait à respecter les accords de Minsk et à rechercher la paix avec la Russie, ce pour quoi il a été élu à l’origine.

Au lieu de cela, ils ont délibérément choisi la voie inverse : continuer à faire miroiter la possibilité d’une adhésion formelle de l’Ukraine à l’OTAN, fournir des armes au pays et en faire de plus en plus un membre de facto de l’OTAN, le rapprochant de plus en plus de la machine de guerre américaine.

Pourquoi l’empire a-t-il préféré la provocation à la paix ? Le membre du Congrès Adam Schiff a donné une assez bonne réponse à cette question en janvier 2020, alors que le chemin de la guerre était en train d’être pavé : “Ainsi, nous pouvons faire la guerre avec la Russie là-bas et nous n’avons pas besoin de faire la guerre avec la Russie ici”. Si l’on écarte l’idée infantile selon laquelle l’empire américain aide son bon ami ukrainien parce qu’il aime le peuple ukrainien et souhaite qu’il jouisse de la liberté et de la démocratie, il est facile de voir que les États-Unis ont lancé une guerre par procuration commode parce qu’elle servait leurs intérêts géostratégiques et parce que ce ne sont pas leurs vies et leurs biens qui seraient en jeu.

Brian Berletic a posté il y a quelques jours une bonne vidéo sur le document de 2019 de la RAND Corporation financé par le Pentagone et intitulé « Extending Russia — competing from advantageous ground » et c’est exactement comment se présentent les choses. Le document, commandé par l’armée américaine, explique en détail comment l’empire peut utiliser la guerre par procuration, la guerre économique et d’autres tactiques de la guerre froide pour pousser son ennemi géopolitique de longue date au bord du gouffre sans gaspiller de vies américaines ni déclencher de conflit nucléaire.

Il mentionne l’Ukraine des centaines de fois et évoque explicitement les mêmes tactiques de guerre économique que celles que nous observons aujourd’hui, telles que des sanctions et une attaque contre les intérêts énergétiques russes en Europe (cette dernière, comme le souligne Berletik, servant également à renforcer la domination des États-Unis sur leurs vassaux dans l’UE).

Le document suggère même explicitement de continuer à menacer la Russie de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN afin de provoquer une réponse agressive de Moscou, en déclarant : “Alors que l’exigence d’unanimité de l’OTAN rend improbable l’adhésion de l’Ukraine dans un avenir prévisible, pousser Washington à cette possibilité pourrait renforcer la détermination de l’Ukraine tout en forçant la Russie à redoubler d’efforts pour empêcher une telle évolution.”

Le président Biden a lancé des appels au changement de régime à Moscou qui ne peuvent même pas être qualifiés de mal déguisés, et le secrétaire à la défense Lloyd Austin a ouvertement déclaré que le plan consiste à utiliser cette guerre pour affaiblir la Russie, ce qui, selon d’autres responsables américains, est effectivement leur ligne politique. Les commentaires de l’administration Biden n’ont cessé d’indiquer clairement que l’alliance américaine se prépare à maintenir cette situation pour les années à venir, ce qui cadre bien avec le bilan bien connu de Washington, qui a délibérément entraîné la Russie dans des bourbiers militaires contre les mandataires américains, tant en Afghanistan qu’en Syrie.

Ne vous y trompez pas, derrière toutes les fausses déclarations et les drapeaux agités, l’empire américain centralisé obtient exactement ce qu’il veut de ce conflit.

C’est pourquoi, lorsqu’aux premiers jours du conflit, il semblait que la paix était en jeu, l’empire a envoyé Boris Johnson dire à Zelensky que même s’il était prêt à mettre fin à la guerre, ses partenaires occidentaux ne l’étaient pas.


Auteur : Caitlin Johnstone est une journaliste australienne indépendante.

Traduction [d’anglais en russe] par Sergey Dukhanov.
Publié [en russe] avec l’autorisation de l’auteur.
Original en anglais :
https://caitlinjohnstone.com/2022/09/07/its-not-okay-for-grown-adults-to-say-the-ukraine-invasion-was-unprovoked/


* Éminent linguiste, essayiste politique, philosophe et théoricien américain. Professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology, auteur de la classification des langages formels. Son nom est souvent et incorrectement orthographié “Nahum Chomsky” dans les médias russes.

** Référence à un chemin parsemé de fleurs, soulignant une attitude insouciante envers la vie. Cette métaphore est utilisée par Ophélie (dans Hamlet) lorsqu’elle conseille à son frère de ne pas choisir la voie du plaisir mais celle de la dignité.




Discours du Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, du 21 septembre 2022

[Source : donbass-insider.com]

Chers amis !

Le sujet de mon intervention est la situation dans le Donbass et l’évolution de l’opération militaire spéciale visant à le libérer du régime néonazi qui a pris le pouvoir en Ukraine en 2014 à la suite d’un coup d’État armé.

Je m’adresse à vous aujourd’hui, à tous les citoyens de notre pays, aux personnes de différentes générations, âges et nationalités, au peuple de notre grande Patrie, à tous ceux qui sont unis par la grande Russie historique, aux soldats et aux officiers, aux volontaires qui combattent actuellement sur les lignes de front, qui sont en service de combat, à nos frères et sœurs — aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Kherson et de Zaporojié et d’autres régions libérées du régime néonazi.

Il s’agira de prendre les mesures nécessaires et urgentes pour protéger la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de la Russie, de soutenir le désir et la volonté de nos compatriotes de déterminer leur propre avenir et de s’opposer à la politique agressive de certaines élites occidentales, qui tentent par tous les moyens de maintenir leur domination et, pour ce faire, de bloquer et d’éliminer tout centre de développement indépendant souverain, de continuer à imposer leur volonté aux autres pays et peuples et d’implanter leurs pseudo-valeurs.

L’objectif de cet Occident est d’affaiblir, de diviser et finalement de détruire notre pays. Ils disent déjà explicitement qu’ils ont réussi à diviser l’Union soviétique en 1991, et qu’il est maintenant temps pour la Russie elle-même de se désintégrer en une multitude de régions et de zones qui se combattent mortellement.

Et cela fait longtemps qu’ils préparent de tels plans. Ils ont encouragé les bandes de terroristes internationaux dans le Caucase, favorisé l’infrastructure offensive de l’OTAN à proximité de nos frontières. Ils ont fait de la russophobie totale leur arme de prédilection, y compris les décennies de culture délibérée de la haine de la Russie, notamment en Ukraine, à laquelle ils ont préparé le sort d’une tête de pont anti-russe, et ont transformé le peuple ukrainien en chair à canon pour le pousser à entrer en guerre contre notre pays. Ils ont déclenché cette guerre dès 2014, en utilisant les forces armées contre les civils, en organisant un génocide, un blocus et la terreur contre les personnes qui refusaient de reconnaître le gouvernement qui a émergé en Ukraine à la suite du coup d’État.

Et après que le régime actuel de Kiev ait publiquement rejeté une solution pacifique au problème du Donbass et, de plus, annoncé qu’il revendiquait des armes nucléaires, il est devenu absolument clair qu’une nouvelle, une autre attaque à grande échelle sur le Donbass, comme cela s’était déjà produit deux fois auparavant, était inévitable. Et ensuite, tout aussi inévitablement, une attaque contre la Crimée russe suivrait – contre la Russie.

Dans ce contexte, la décision de mener une opération militaire préventive était absolument nécessaire et la seule option possible. Ses principaux objectifs — la libération de l’ensemble du territoire du Donbass — étaient et restent inchangés.

La République Populaire de Lougansk a déjà été presque entièrement débarrassée des néonazis. Les combats se poursuivent dans la République Populaire de Donetsk. En huit ans, le régime d’occupation de Kiev a créé ici une ligne profondément échelonnée de fortifications pérennes. Les attaquer de front entraînerait de lourdes pertes, c’est pourquoi nos unités, ainsi que les unités militaires des républiques du Donbass, agissent de manière méthodique et compétente, en utilisant les équipements militaires, en économisant du personnel et en libérant pas à pas le territoire de Donetsk, en débarrassant les villes et les villages des néonazis et en aidant les personnes que le régime de Kiev a transformées en otages et en boucliers humains.

Comme vous le savez, l’opération militaire spéciale implique des soldats professionnels servant sous contrat. Des unités de volontaires se battent également à leurs côtés : des personnes de différentes nationalités, professions et âges — de vrais patriotes. Ils se sont levés pour défendre la Russie et le Donbass de tout leur cœur.

À cet égard, j’ai déjà donné instruction au gouvernement et au ministère de la Défense de déterminer intégralement et dans les meilleurs délais le statut juridique des volontaires et des combattants des unités des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk. Il devrait être identique à celui des militaires de carrière de l’armée russe, y compris le soutien matériel et médical et les garanties sociales. Une attention particulière doit être accordée à l’organisation de la fourniture d’équipements et de matériel aux unités de volontaires et des milices populaires dans le Donbass.

Au cours des principales opérations de défense du Donbass, nos troupes, sur la base des plans et des décisions du ministère de la Défense et de l’état-major général concernant la stratégie générale d’action, ont également libéré des zones importantes des régions de Kherson et de Zaporojié et d’autres zones des néonazis. En conséquence, une longue ligne de front s’est formée, qui s’étend sur plus de mille kilomètres.

Qu’est-ce que je veux dire publiquement pour la première fois aujourd’hui ? Déjà après le début de l’opération militaire spéciale, y compris lors des négociations à Istanbul, les représentants de Kiev ont réagi très positivement à nos propositions, et ces propositions étaient principalement liées à la garantie de la sécurité de la Russie, de nos intérêts. Mais il est clair qu’une solution pacifique ne convenait pas à l’Occident, de sorte qu’après avoir atteint certains compromis, Kiev a en fait reçu l’ordre direct de démolir tous les accords.

L’Ukraine a encore été gavée d’armes. Le régime de Kiev a déployé de nouvelles bandes de mercenaires et de nationalistes étrangers, des unités militaires formées aux normes de l’OTAN et placées sous le commandement de facto de conseillers occidentaux.

Dans le même temps, le régime de répression à travers l’Ukraine contre ses propres citoyens, établi immédiatement après le coup d’État armé de 2014, a été intensifié de la manière la plus dure possible. La politique d’intimidation, de terreur et de violence a pris des formes de plus en plus massives, horribles et barbares.

Je voudrais souligner que nous savons que la majorité des personnes vivant dans les territoires libérés des néonazis, avant tout les terres historiques de la Novorussie, ne veulent pas être sous le joug du régime néonazi. À Zaporojié, dans la région de Kherson, à Lougansk et à Donetsk, ils ont vu et constaté les atrocités commises par les néonazis dans les districts occupés de la région de Kharkov. Les descendants des Banderistes et des punisseurs nazis tuent des gens, torturent, emprisonnent, règlent des comptes, massacrent et torturent des civils.

Plus de sept millions et demi de personnes vivaient dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson avant le début des hostilités. Beaucoup d’entre eux ont été contraints de devenir des réfugiés, de quitter leur foyer. Et ceux qui sont restés – environ cinq millions de personnes – sont maintenant soumis à des attaques constantes d’artillerie et de roquettes par des militants néo-nazis. Ils frappent des hôpitaux et des écoles et commettent des actes terroristes contre des civils.

Nous ne pouvons pas, nous n’avons aucun droit moral de livrer nos proches aux tortionnaires, nous ne pouvons pas ne pas répondre à leur désir sincère de décider de leur propre destin. Les parlements des républiques populaires du Donbass et les administrations civilo-militaires des régions de Kherson et de Zaporojié ont décidé d’organiser des référendums sur l’avenir de ces territoires et nous ont demandé, à nous la Russie, de soutenir cette démarche.

Je tiens à souligner que nous ferons tout pour garantir des conditions sûres pour les référendums afin que les gens puissent exprimer leur volonté. Et nous soutiendrons la décision sur leur avenir prise par la majorité des résidents des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk et des régions de Zaporojié et de Kherson.

Chers amis !

Aujourd’hui, nos forces armées, comme je l’ai déjà dit, opèrent sur une ligne de front qui dépasse les mille kilomètres, affrontant non seulement des formations néonazies, mais en fait toute la machine militaire de l’Occident dans son ensemble.

Dans cette situation, je considère qu’il est nécessaire de prendre la décision suivante — elle est pleinement adaptée aux menaces auxquelles nous sommes confrontés — à savoir, pour protéger notre patrie, sa souveraineté et son intégrité territoriale, pour assurer la sécurité de notre peuple et des populations des territoires libérés, je considère qu’il est nécessaire de soutenir la proposition du ministère de la Défense et de l’état-major général de procéder à une mobilisation partielle en Fédération de Russie.

Je le répète, nous parlons d’une mobilisation partielle, ce qui signifie que seuls les citoyens qui sont actuellement des réservistes seront appelés au service militaire, avant tout ceux qui ont servi dans les forces armées et qui ont certaines spécialités militaires et une expérience pertinente.

Les personnes appelées au service militaire suivront une formation militaire supplémentaire avant d’être déployées dans les unités, en tenant compte de l’expérience de l’opération militaire spéciale.

Le décret sur la mobilisation partielle a été signé.

Conformément à la loi, les chambres de l’Assemblée fédérale – le Conseil de la Fédération et la Douma d’État – en seront officiellement informées par courrier aujourd’hui.

Les mesures de mobilisation commenceront aujourd’hui, le 21 septembre. Je donne instruction aux chefs de région de fournir toute l’assistance nécessaire au travail des commissariats militaires.

J’insiste particulièrement sur le fait que les citoyens russes appelés au service militaire dans le cadre de la mobilisation bénéficieront du statut, des paiements et de toutes les garanties sociales des personnes servant sous contrat.

J’aimerais ajouter que le décret sur la mobilisation partielle prévoit également des mesures supplémentaires pour remplir l’ordre de défense de l’État. Les directeurs du complexe militaro-industriel sont directement responsables de l’augmentation de la production d’armes et d’équipements militaires, ainsi que du déploiement de capacités de production supplémentaires. Par ailleurs, toutes les questions relatives au soutien matériel, financier et en ressources des entreprises de défense doivent être résolues par le gouvernement sans délai.

Chers amis !

Dans sa politique anti-russe agressive, l’Occident a franchi toutes les limites. Nous entendons constamment des menaces contre notre pays et notre peuple. Certains politiciens occidentaux irresponsables ne parlent pas seulement de plans visant à organiser la livraison d’armes offensives à longue portée à l’Ukraine – des systèmes qui permettraient de frapper la Crimée et d’autres régions de Russie.

De telles frappes terroristes, y compris celles utilisant des armes occidentales, ont déjà lieu dans des localités frontalières des régions de Belgorod et de Koursk. L’OTAN effectue une reconnaissance en temps réel dans tout le sud de la Russie en utilisant des systèmes modernes, des avions, des navires, des satellites et des drones stratégiques.

Washington, Londres et Bruxelles poussent directement Kiev à transférer les opérations militaires sur notre territoire. Ils disent déjà ouvertement que la Russie doit être vaincue par tous les moyens sur le champ de bataille, suivie de la privation de sa souveraineté politique, économique, culturelle et de toute autre forme de souveraineté et du pillage complet de notre pays.

Le chantage nucléaire a également été déployé. Nous ne parlons pas seulement du bombardement, encouragé par l’Occident, de la centrale nucléaire de Zaporojié, qui menace de provoquer une catastrophe nucléaire, mais aussi des déclarations de certains hauts représentants des principaux États de l’OTAN sur la possibilité et l’admissibilité d’utiliser des armes de destruction massive – des armes nucléaires – contre la Russie.

Je voudrais rappeler à ceux qui font de telles déclarations sur la Russie que notre pays dispose également de divers moyens de défense, dont certains sont plus avancés que ceux des pays de l’OTAN. Si notre intégrité territoriale est menacée, nous utiliserons bien sûr tous les moyens à notre disposition pour défendre la Russie et notre peuple. Ce n’est pas du bluff.

Les citoyens de Russie peuvent être assurés que l’intégrité territoriale de notre patrie, notre indépendance et notre liberté seront garanties, permettez-moi de le souligner une fois de plus, par tous les moyens à notre disposition. Et ceux qui tentent de nous faire chanter avec des armes nucléaires doivent savoir que la rose des vents pourrait se retourner contre eux.

Il est dans notre tradition historique, dans le destin de notre peuple, d’arrêter ceux qui aspirent à la domination du monde, qui menacent de démembrer et d’asservir notre patrie, notre Mère Patrie. Nous allons le faire maintenant, et nous le ferons.

Je crois en votre soutien.

Vladimir Poutine

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider

Source : Site officiel du Kremlin




La déclaration de guerre de la Secte globaliste envers tous ceux qui refusent ses “valeurs”

Par Lucien SA Oulahbib

La guerre a été déclarée. Mais, bien sûr, deux faces de Janus sont au feu, l’une officielle en UE à l’ONU s’inquiétant « d’impérialisme et de colonialisme », voire de « corruption », en Hongrie (on croit rêver lorsque l’on songe aux conditions d’acquisition des injections Spike-C-19) l’autre montrant son réel visage tordu par le mépris totalitaire au Parlement européen, sommant ce même pays de se soumettre aux injections comportementalistes de la néo-charia verte (immigration forcée, queer domination) sous peine de se voir débranché des subsides de ladite Solidarité européenne.

Pendant ce temps, l’État profond US accélère les préparatifs de la IIIe guerre mondiale en livrant bientôt selon certaines sources des missiles à très longue portée aux nervis néonazis installés à Kiev afin de pouvoir toucher la Russie même. Le tout sur fond de pénuries, coupures, rationnements, bref la guerre dans toute son horreur.

Alors que le respect des accords de Minsk 2 et leur ajustement à Istanbul (refusé par le Royaume-Uni au nom des USA) auraient pu sauver la mise.

Pendant ce temps également, on fait croire que l’inflation et la pénurie énergétique proviennent de Poutine alors que la première est là depuis 2008 (en sourdine amoindrie par le Q. E., mais éclatant aujourd’hui au grand jour) et que la seconde a été provoquée bien en amont par le refus d’ouvrir Nord Stream II (fomenté par l’état profond US avec l’aval de Trump en 2019), donc avant même l’affrontement de 2022 avec Kiev, tandis que les sanctions empêchant Moscou d’utiliser ses avoirs en dollars et en euros ont d’autre part fait le reste, comme l’obligation de payer en roubles dans ce cas…

Le mépris glacial et sanguinaire de la Secte est en fait tel qu’elle est persuadée que Poutine est lui aussi adepte du sadomasochisme acceptant de se faire payer en devises dont il ne pourrait se servir…

Tout est de cet acabit. Les pays vassaux peuvent être ainsi sous perfusion financière si et seulement si ils acceptent l’application des « valeurs » dominantes « trans » élargies à tout : genre, frontière, climat, démographie, santé ; remodelage forcené fait par des forcenés en vue de créer une race nouvelle (à l’instar du nazisme canal historique) débarrassée de ces oripeaux « sionistes, libéraux, cis-genres, blancs, frontiéristes ».

Et comme la “vieille Russie” refuse de se faire ainsi transférer et transfuser (à l’instar du Royaume-Uni d’un Churchill refusant l’appel au “djihad” aryen du “cousin” germain made in Hitler admiratif de l’islam), tout est bon désormais pour lui rendre gorge (depuis 2013, précédant les jeux de Sotchi en 2014 avec l’affrontement Obama-Poutine sur la propagande LGBT), d’où la nécessité depuis cette date (les affrontements en Ukraine commencent en 2014 avec le coup d’État à Kiev) de lui rendre gorge en utilisant les idiots utiles du relativisme gauchiste recyclé dans la pan-idéologie “trans”.

Les guerres sont certes pilotées par des « intérêts », mais ces derniers sont à la fois matériels et immatériels, et le fait par exemple d’empêcher l’approvisionnement de l’UE par du gaz russe n’est pas seulement une manœuvre géopolitique d’empêcher un rapprochement économique avec la Russie en pleine restructuration depuis 2000, mais aussi une manœuvre géosymbolique (voir Dogma printemps/été 2020) visant à ce que ne s’installe pas à nouveau à l’Est un contre-modèle s’opposant à l’idéologie totale du « trans » travaillée par le « sans, cent » derridien patrie, genre, « je fêlé » foucaldo-deleuzien… du déconstructionnisme néo-léniniste désormais cheval de Troie de la Secte SHA en compagnie de l’islam canal historique d’Eurabia.

Il s’agit d’une sorte de « groupe témoin » qu’il faut supprimer coûte que coûte (« éradiquer » tout « virus ») alors que, comble du paradoxe, il pérennise ces valeurs ancestrales occidentales arrivées mondialement à stance, mais que les nouvelles « valeurs » actuellement en vogue dans cette espèce de post-progressisme « trans » veulent dé (cons) truire avec leur universalisme à la fois doux et belliqueux (hard, soft, smart power) semblable à celui qui prévaut encore avec l’islam et promulgué naguère par certains envahisseurs mongols, espagnols, anglo-saxons, puis sur le tard français et germains.

Mais comme cela résiste (les « sanctions » ne se sont pas mondialisées), rien de tel qu’une WW III pour y arriver… Et il y a aussi cette démesure esthétique du devenir artiste façon Blanchot revisitant le mythe d’Orphée (il faut tuer Eurydice) et dépassée par Stockhausen ou comment jouir étant le dernier homme (der letzte Mensch) ?… D’un futur Who’s who intersidéral.




L’« opération militaire limitée » du Kremlin en Ukraine était une erreur stratégique

[Source : legrandsoir.info]

Par Paul Craig ROBERTS

La troisième guerre mondiale sera la conséquence la plus probable.

Je déteste entendre « Je vous l’avais bien dit » et voilà que j’utilise ces mots.

Comme les lecteurs le savent, je crains depuis de nombreuses années que la tolérance de la Russie à l’égard d’insultes et de provocations sans fin ne continue à encourager des provocations plus nombreuses et plus graves jusqu’à ce que des lignes rouges soient franchies, entraînant un conflit direct entre les deux grandes puissances nucléaires. Pendant toutes ces années, le Kremlin, incapable de comprendre ou d’accepter que son rôle d’ennemi n° 1 de Washington était gravé dans le marbre, s’est appuyé sur une stratégie de réponses nulles ou minimales afin d’atténuer l’image d’une Russie dangereuse et agressive déterminée à restaurer l’empire soviétique.

Cette stratégie diplomatique, comme celle de la Russie en Ukraine, a complètement échoué.

La stratégie désastreuse du Kremlin en Ukraine a commencé lorsque le Kremlin a accordé plus d’attention aux Jeux olympiques de Sotchi qu’au renversement du gouvernement ukrainien par Washington.

Les erreurs du Kremlin se sont accélérées lorsque le Kremlin a refusé la demande du Donbass d’être réuni à la Russie comme l’ancienne province russe de Crimée. Cela a laissé les Russes du Donbass, qui faisaient autrefois partie de la Russie, subir la persécution des milices nazies ukrainiennes, le bombardement de zones civiles et l’occupation partielle par les forces ukrainiennes de 2014 à février 2022, lorsque l’armée russe a commencé à débarrasser le Donbass des forces ukrainiennes afin d’empêcher une invasion ukrainienne préparée des républiques du Donbass. Après avoir attendu 8 ans pour agir, le Kremlin fait maintenant face à une grande armée entraînée et équipée par l’Occident ainsi qu’à des régiments nazis fanatiques.

On aurait pu penser qu’à ce moment-là, le Kremlin aurait appris de ses extraordinaires erreurs et réalisé qu’il devait enfin démontrer qu’il avait été provoqué. Sans aucun doute, ce qui était demandé était une attaque russe qui aurait fermé l’Ukraine, détruisant le gouvernement, toute l’infrastructure civile et mettant fin au conflit immédiatement. Au lieu de cela, le Kremlin a aggravé ses erreurs. Il a annoncé une intervention limitée, dont l’objectif était de chasser les forces ukrainiennes du Donbass. Il n’a pas touché au gouvernement et à l’infrastructure civile de son ennemi, permettant ainsi à ce dernier de résister à l’intervention dans des conditions très favorables.

Pour être clair, il ne fait aucun doute que les Russes peuvent débarrasser le Donbass des forces ukrainiennes et qu’ils ont pratiquement achevé cette tâche. L’erreur du Kremlin a été de ne pas se rendre compte que l’Occident ne permettrait pas que l’intervention soit limitée.

Le Kremlin a mis en garde l’Occident contre toute ingérence dans l’opération, déclarant que si les États-Unis et l’OTAN s’impliquaient, la Russie considérerait ces pays comme des « combattants ». Mais l’Occident s’est impliqué, d’abord lentement et prudemment pour tâter le terrain, puis de plus en plus agressivement, car ce que l’Occident prévoyait à l’origine comme un conflit d’une semaine tout au plus est maintenant dans son septième mois, le Kremlin parlant à nouveau de négociations avec Zelensky et l’avance russe étant apparemment en attente. Loin de traiter les pays de l’OTAN comme des combattants, le Kremlin continue d’approvisionner l’Europe en énergie dans la mesure où l’Europe permet à la Russie de le faire. De hauts responsables russes ont parlé comme si prouver que la Russie est un fournisseur d’énergie fiable était plus important que la vie de ses soldats qui se battent contre des forces ukrainiennes entraînées et équipées par des pays européens dont les industries d’armement fonctionnent grâce à l’énergie russe.

J’ai correctement prédit que les demi-mesures russes entraîneraient l’élargissement de la guerre.

La justesse de mon analyse vient d’être confirmée par un rapport de The Hill, une publication de Washington lue par les initiés. Le rapport s’intitule « Why the US is becoming more brazen with its Ukraine support » et peut être lu ici.

Voici la première phrase du rapport et quelques extraits :

« L’administration Biden arme l’Ukraine avec des armes qui peuvent faire de sérieux dégâts aux forces russes, et, contrairement au début de la guerre, les responsables américains ne semblent pas inquiets de la réaction de Moscou. »

« “Au fil du temps, l’administration a reconnu qu’elle pouvait fournir aux Ukrainiens des armes plus puissantes, plus performantes, plus dangereuses et plus lourdes, et les Russes n’ont pas réagi”, a déclaré l’ancien ambassadeur américain en Ukraine, William Taylor, à The Hill. »

«  “Les Russes ont en quelque sorte bluffé et fanfaronné, mais ils n’ont pas été provoqués. Et il y avait des préoccupations [à ce sujet] dans l’administration au début — il y en a encore dans une certaine mesure — mais la crainte de provoquer les Russes a diminué”, a ajouté Taylor, qui est maintenant à l’Institut américain de la paix. »

« Depuis juin, les États-Unis ont régulièrement augmenté le nombre de systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité dans le pays, que les membres des services américains ont formé les troupes ukrainiennes à utiliser par lots. »

« À plus long terme, de nombreux rapports indiquent que les États-Unis prévoient d’envoyer prochainement des munitions d’artillerie à guidage de précision Excalibur — des armes qui peuvent parcourir jusqu’à 70 kilomètres et qui aideraient les Ukrainiens à cibler les positions et les postes de commandement russes enfouis. »

« Une partie du changement de message peut être attribuée au fait que Kiev a défié les attentes internationales et n’est pas tombé rapidement lorsque la Russie a attaqué pour la première fois, selon Nathan Sales, un ancien fonctionnaire du département d’État qui a récemment occupé le poste de sous-secrétaire par intérim pour la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’homme. »

Comme je l’avais annoncé, l’opération limitée du Kremlin a été perçue en Occident comme une demi-mesure qui a donné à l’Occident l’occasion d’élargir la guerre. Maintenant, à l’approche de l’hiver, le conflit s’élargit avec des livraisons d’armes puissantes à longue portée capables d’attaquer le Donbass, la Crimée et d’autres parties de la Russie depuis l’Ukraine occidentale qui a été épargnée par l’invasion russe.

Comme je l’ai également dit, en prolongeant la guerre avec ses tactiques de ralentissement afin de minimiser les pertes civiles, une noble intention, la Russie a donné à l’Occident la possibilité de caractériser l’intervention russe comme étant à bout de souffle en raison de l’épuisement des munitions et du nombre élevé de victimes russes. L’image de l’échec russe a eu l’effet escompté de rendre l’Occident plus confiant quant à son rôle de combattant. Voici des extraits du rapport de The Hill qui le confirment :

« Une autre partie de l’équation : Des renseignements récents qui indiquent que la Russie ressent la piqûre des sanctions imposées par l’Occident et une force de service militaire qui diminue en puissance à mesure que la guerre s’éternise. »

« Le mois dernier, Reuters a rapporté que les principales compagnies aériennes russes, telles qu’Aeroflot, ont immobilisé leurs avions afin de les dépouiller de leurs pièces détachées, en prélevant des éléments de certains de leurs appareils pour maintenir les autres en état de navigabilité. »

« Et face aux pertes sur le champ de bataille, Poutine a cherché le mois dernier à augmenter les effectifs de combat de la Russie de plus de 130 000 soldats en éliminant la limite d’âge supérieure pour les nouvelles recrues et en encourageant les prisonniers à s’engager. »

« Les responsables américains pensent que cet effort a peu de chances de réussir ».

« Pris dans leur ensemble, les renseignements dressent le portrait d’un pays [la Russie] qui peine à maintenir ses propres institutions, et encore moins à riposter aux nations occidentales pour avoir aidé l’Ukraine. »

« “Je pense que l’instinct des gens dans les départements et les agences, en particulier l’État, la Défense et la communauté du renseignement, est d’aller plus loin et d’être plus agressifs”, a déclaré un ancien haut fonctionnaire du gouvernement. »

« “Nous avons beaucoup plus d’espace de notre côté, je pense, pour prendre des mesures qui aideront l’Ukraine sans avoir une peur injustifiée de la façon dont Poutine va répondre”, ont-ils ajouté. »

On peut raisonner que le Kremlin a fait toutes ces erreurs parce qu’il ne voulait pas effrayer une plus grande partie de l’Europe dans l’OTAN en démontrant ses prouesses militaires dans une conquête éclair de l’Ukraine. Mais ce sont les demi-mesures de la Russie qui ont donné à la Finlande et à la Suède la confiance nécessaire pour rejoindre l’OTAN, car elles ne voient aucune menace pour elles-mêmes du fait d’être membres de l’OTAN. Un coup dévastateur de la Russie en Ukraine aurait amené toute l’Europe à repenser l’adhésion à l’OTAN, car aucun pays européen ne voudrait être confronté à la perspective d’une guerre avec la Russie. Au lieu de cela, ce que le Kremlin a produit, c’est un Premier ministre britannique prêt à engager la Russie dans une guerre nucléaire, et une OTAN qui a l’intention de poursuivre le conflit ukrainien.

Un lecteur négligent ou hostile pourrait conclure de mon article que je suis un partisan du succès militaire russe. Au contraire, je suis un partisan de la minimisation du risque de guerre nucléaire. Steven Cohen et moi sommes les deux personnes qui, dès le début, ont vu comment l’ingérence de Washington en Ukraine avec le renversement du gouvernement traçait une voie qui pouvait aboutir à l’Armageddon nucléaire. Cohen a été honni par sa propre gauche libérale, et j’ai été déclaré « dupe/agent de Poutine ».

Les insultes que nous avons subies ont prouvé notre point de vue. Le monde occidental est aveugle aux conséquences potentielles de ses provocations envers la Russie, et le Kremlin est aveugle aux conséquences potentielles de sa tolérance des provocations. Comme nous pouvons le constater, aucune des deux parties n’a encore pris conscience de cette réalité. Le rapport du Hill démontre la justesse de mon analyse de la situation et de ma prédiction que le résultat serait un élargissement de la guerre et une plus grande probabilité d’erreurs de calcul pouvant aboutir à une guerre nucléaire.

Source : https://www.paulcraigroberts.org/2022/09/06/the-kremlins-limited-milit…

URL de cet article 38221
https://www.legrandsoir.info/l-operation-militaire-limitee-du-kremlin-en-ukraine-etait-une-erreur-strategique.html




L’UE mise à genoux par les Straussiens

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Pour le professeur Leo Strauss, il valait mieux être Hitler que tomber dans ses mains.

À partir de 1949, le philosophe allemand juif Leo Strauss enseigna à l’université de Chicago. Il constitua bientôt un petit groupe de disciples juifs, choisis parmi ses élèves. Il leur délivra un enseignement oral, bien différent de ses écrits. Selon lui, les démocraties avaient montré leur incapacité à protéger les juifs de la solution finale nazie. Pour éviter que ce drame ne se reproduise et que le marteau ne s’abatte à nouveau sur eux, ses disciples devaient donc se placer de l’autre côté du manche. Il leur conseilla d’édifier leur propre dictature.

Organisant ses disciples, Leo Strauss les appela ses « hoplites » (les soldats de Sparte). Il les éduqua à aller perturber les cours de certains de ses collègues professeurs.

Plusieurs des membres de cette secte ont occupé de très hautes fonctions aux États-Unis et en Israël. Le fonctionnement et l’idéologie de ce groupuscule ont fait l’objet de controverses après les attentats du 11 septembre 2001. Une abondante littérature a opposé les partisans et les adversaires du philosophe. Les faits sont cependant indiscutables.(([1] Les spécialistes de la pensée politique de Leo Strauss l’interprètent de manière très contradictoire. Pour ma part, je ne m’intéresse pas à ce que pensait le philosophe d’auteurs classiques, mais à ce que professent ceux qui, à tort ou à raison, se réclament de lui au Pentagone et, désormais, au département d’État. Political Ideas of Leo Strauss, Shadia B. Drury, Palgrave Macmillan (1988.) ; Leo Strauss and the Politics of American Empire, Anne Norton, Yale University Press (2005) ; The Truth About Leo Strauss : Political Philosophy and American Democracy, Catherine H. Zuckert & Michael P. Zuckert, University of Chicago Press (2008) ; Leo Strauss and the conservative movement in America : a critical appraisal, Paul Edward Gottfried, Cambridge University Press (2011) ; Crisis of the Strauss Divided : Essays on Leo Strauss and Straussianism, East and West, Harry V. Jaffa, Rowman & Littlefield (2012) ; Leo Strauss and Anglo-American Democracy : A Conservative Critique, Grant Havers, Cornell University Press (2013) ; Leo Strauss and the Invasion of Iraq : Encountering the Abyss, Aggie Hirst, Routledge (2013) ; Leo Strauss, The Straussians, and the Study of the American Regime, Kenneth L. Deutsch, Rowman & Littlefield (2013) ; Straussophobia : Defending Leo Strauss and Straussians Against Shadia Drury and Other Accusers, Peter Minowitz, Lexington Books (2016) ; Leo Strauss in Northeast Asia, Jun-Hyeok Kwak & Sungwoo Park, Routledge (2019).))

Des auteurs antisémites ont amalgamé, à tort, les straussiens, les communautés juives de la diaspora et l’État d’Israël. Or, jamais l’idéologie de Leo Strauss n’a été discutée dans le monde juif avant le 11-septembre. D’un point de vue sociologique, il s’agit d’un phénomène sectaire, pas du tout représentatif de la culture juive. Toutefois, en 2003, les « sionistes révisionnistes » de Benjamin Netanyahu conclurent un pacte avec les straussiens US, en présence d’autres dirigeants israéliens(([2] « Sommet historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu », Réseau Voltaire, 17 octobre 2003.)). Cette alliance ne fut jamais publicisée.

Une des caractéristiques de ce groupuscule est d’être prêt à tout. Par exemple, ils voulaient faire revenir l’Iraq à l’âge de pierre. C’est effectivement ce qu’ils ont fait. Pour eux tous les sacrifices sont possibles, y compris pour eux-mêmes, pourvu qu’ils restent les premiers ; pas les meilleurs, les premiers !(([3] Pour une brève histoire des straussiens, voir : « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.))

Paul Wolfowitz

En 1992, un conseiller du secrétaire à la Défense, le straussien Paul Wolfowitz, rédigea le Defense Planning Guidance. C’était le premier document officiel US reflétant la pensée de Leo Strauss(([4] Le rapport de 1976 de l’« Équipe B » accusant l’URSS de vouloir dominer le monde n’était pas un exposé de la doctrine, mais un argument de propagande pour la justifier.)). Wolfowitz a été initié à la pensée de Strauss par le philosophe états-unien Allan Bloom (ami du Français Raymond Aron), il n’a lui-même connu que brièvement le maître à la fin de son enseignement à Chicago. Cependant, l’ambassadrice US à l’ONU, Jeane Kirkpatrick, l’a reconnu comme « une des grandes figures straussiennes ».(([5] Entretien avec James Mann, cité dans Rise of the Vulcans : The History of Bush’s War Cabinet, James Mann, Viking (2004).))

Dans le contexte de la dissolution de l’Union soviétique, Wolfowitz développe une stratégie pour maintenir l’hégémonie des États-Unis sur la totalité du reste du monde.

Le Defense Planning Guidance aurait dû rester confidentiel, mais le New York Times en révéla les principales lignes et en publia des extraits(([6] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler, New York Times, March 8, 1992. Le quotidien publie également de larges extraits en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » ».)). Trois jours plus tard, le Washington Post en révéla d’autres détails(([7] « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.)). En définitive, le texte original ne fut jamais rendu public, mais une version retouchée par le secrétaire à la Défense (et futur vice-président), Dick Cheney, circula.

On sait que le document initial se fonde sur une série de réunions auxquelles trois autres personnes, toutes straussiennes, ont participé : Andrew Marshall, le « penseur » du Pentagone (qui fut remplacé trois ans après sa mort par Arthur Cebrowski), Albert Wohlstetter, le penseur de la stratégie de dissuasion atomique, et son gendre Richard Perle, le futur directeur du Defense Policy Board. Le Defense Planning Guidance a été rédigé par un élève de Wohlstetter, Zalmay Khalilzad (futur ambassadeur à l’Onu).

Le document évoque un nouvel « ordre mondial […] au final soutenu par les États-Unis », dans lequel l’unique superpuissance n’aurait plus que des alliances conjoncturelles, au gré des conflits. L’ONU et même l’OTAN seraient de plus en plus mises sur la touche. Plus largement, la doctrine Wolfowitz théorise la nécessité pour les États-Unis de bloquer l’émergence de tout compétiteur potentiel à l’hégémonie états-unienne, notamment les « nations industrielles avancées » telles que l’Allemagne et le Japon. Particulièrement visée, l’Union européenne :

« Bien que les États-Unis soutiennent le projet d’intégration européenne, nous devons veiller à prévenir l’émergence d’un système de sécurité purement européen qui minerait l’OTAN, et particulièrement sa structure de commandement militaire intégré ».

Les Européens seront ainsi priés d’inclure dans le Traité de Maastricht une clause subordonnant leur politique de défense à celle de l’OTAN, tandis que le rapport du Pentagone préconise l’intégration des nouveaux États d’Europe centrale et orientale au sein de l’Union européenne, tout en leur faisant bénéficier d’un accord militaire avec les États-Unis les protégeant contre une éventuelle attaque russe.(([8] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.))

Or, depuis trente ans, ce document est patiemment mis en œuvre.

Le Traité de Maastricht inclut effectivement au titre V, article J4, un paragraphe 4 qui stipule :

« La politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant pour certains États membres du traité de l’Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre ».

Ces dispositions ont été reprises dans les différents textes jusqu’à l’article 42 du traité sur l’Union européenne. Les États, anciennement membres du Pacte de Varsovie, ont presque tous adhéré à l’Union européenne. Cette décision a été un choix imposé par Washington et annoncé par le secrétaire d’État James Baker juste avant la réunion du Conseil européen qui l’a avalisée.

En 2000, Paul Wolfowitz fut, avec Zbignew Brzezinki, l’orateur principal d’un vaste colloque ukraino-US à Washington, organisé par les « nationalistes intégraux » ukrainiens réfugiés aux USA. Il y prit l’engagement de soutenir l’Ukraine indépendante, de provoquer une entrée en guerre de la Russie contre elle, et au final de financer la destruction du rival renaissant des États-Unis.(([9] Cf. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.))

Ces engagements ont été mis en application avec l’adoption, le 28 avril 2022, de l’Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022(([10] Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022, US Congress.)). L’Ukraine est désormais dispensée de toutes les procédures de contrôle des armements, notamment des certificats de destination finale. Des armes très coûteuses sont cédées en prêt-bail par les USA à l’UE pour défendre l’Ukraine. Lorsque la guerre sera finie, les Européens devront payer ce qu’ils auront consommé. Et l’addition sera lourde.

Victoria Nuland et Anthony Blinken dans le bureau de John Kerry

Bien que les élites européennes aient jusqu’à présent bénéficié de leur alliance avec les États-Unis, elles ne doivent pas s’étonner, au vu du Defense Planning Guidance, que ceux-ci tentent de les détruire aujourd’hui. Elles ont déjà vu ce dont Washington était capable après les attentats du 11 — Septembre : Paul Wolfowitz interdit aux pays qui avaient exprimé des réserves sur cette guerre, comme l’Allemagne et la France, de conclure des contrats pour la reconstruction de l’Iraq.(([11] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau Voltaire, 10 décembre 2003.))

Actuellement, la hausse des prix des sources d’énergie à laquelle s’ajoute désormais leur raréfaction menace non seulement le chauffage et le transport des particuliers, mais surtout la survie de toutes leurs industries. Si ce phénomène se prolonge, c’est l’économie de l’Union européenne dans son ensemble qui s’effondrera brutalement ramenant sa population au moins un siècle en arrière.

Ce phénomène est difficile à analyser, car les prix et la disponibilité des sources d’énergie varient en fonction de nombreux facteurs.

En premier lieu, les prix dépendent de l’offre et de la demande. Ils ont donc remonté avec le redémarrage économique global de la fin de l’épidémie de Covid-19.

En second lieu, les sources d’énergie sont les principales cibles des spéculateurs. Plus encore que les monnaies. Le prix mondial du pétrole peut être multiplié par 2,5 uniquement par effet de la spéculation.

Jusque là, tout est habituel et connu. Mais les sanctions occidentales contre la Russie, à la suite de son application de l’Accord de Minsk II dont elle s’était portée garante devant le Conseil de sécurité, ont cassé le marché mondial. Désormais, il n’y a plus de prix global, mais des prix différents selon les pays des vendeurs et des clients. Il existe toujours des prix cotés en bourse à Wall Street et à la City, mais ils n’ont aucun rapport avec ceux pratiqués à Beijing et à New Delhi.

Surtout, le pétrole et le gaz, qui étaient abondants dans l’Union européenne, commencent à y manquer, alors qu’au plan global, ils sont toujours surabondants.

Tous nos repères sont bousculés. Nos outils statistiques, conçus pour le marché global, ne sont absolument pas adaptés à la période actuelle. Nous ne pouvons donc que poser des hypothèses, sans aucun moyen de les vérifier. Cette situation permet à beaucoup de raconter n’importe quoi avec un air docte ; en fait nous évoluons tous au jugé.

L’un des facteurs actuels est le reflux des dollars qui servaient aux échanges et à la spéculation et qui ne sont plus utilisables pour ces transactions dans certains pays. Cette monnaie, principalement virtuelle, quitte la Russie et ses alliés pour aller ou revenir dans les pays où elle a encore cours. Il s’agit là d’un phénomène gigantesque que la Réserve fédérale et les armées US ont toujours voulu éviter, mais que les straussiens de l’administration Biden (le secrétaire d’État Antony Blinken et son adjointe Victoria Nuland) ont délibérément provoqué.

Persuadés à tort que la Russie a envahi l’Ukraine et tente de l’annexer, les Européens s’interdisent de commercer avec Moscou. En pratique, ils consomment toujours du gaz russe, mais ils se persuadent que Gazprom va leur couper le robinet. Leur presse a, par exemple, annoncé que la compagnie russe fermait le gazoduc Nord Stream, alors qu’elle avait annoncé une interruption technique de trois jours. Habituellement, les livraisons des gazoducs sont interrompues pour maintenance pendant deux jours, tous les deux mois. Ici, Gazprom a été entravé dans son entretien par le blocus occidental qui empêchait qu’on lui retourne les turbines qu’il avait envoyées en réparation au Canada. Peu importe, les populations ont compris que les méchants Russes leur avaient coupé le gaz à la veille de l’hiver.

La propagande européenne vise à préparer l’opinion publique à une fermeture définitive du gazoduc et à en faire porter la responsabilité à la Russie.

Dans cette affaire, les dirigeants de l’Union ne font qu’appliquer les directives des straussiens. Ce faisant, ils sabordent l’industrie européenne au détriment de leurs citoyens. Déjà quelques usines à forte consommation d’énergie ont réduit leur production, voire ont fermé.

Ladislav Vrábel a organisé la première manifestation pro-russe dans l’Union européenne. Cet entrepreneur de 44 ans s’était déjà fait remarquer en contestant les mesures contraignantes de Bruxelles contre l’épidémie de Covid-19.

Le processus de décrépitude de l’Union européenne se poursuivra tant que personne n’osera s’y opposer. À la surprise générale, une première manifestation favorable à la Russie s’est tenue, le 3 septembre à Prague. La police a admis la présence de 70 000 personnes (pour un pays de 10 millions d’habitants), mais ils étaient probablement beaucoup plus nombreux. Les commentateurs politiques les méprisent et les considèrent comme les « idiots utiles de Poutine ». Mais ces insultes masquent mal le malaise des élites européennes.

Les experts en matière d’énergie considèrent inévitables des coupures de courant dans toute l’Union. Seule la Hongrie, qui a obtenu préalablement des dispenses, pourrait échapper aux règles du marché unique de l’énergie. Ceux qui pourront produire de l’électricité devront la partager avec ceux qui en sont incapables. Peu importe que cette incapacité soit le fruit d’une malchance ou d’une imprévoyance.

Bruxelles devrait commencer par des baisses de tension, puis décréter des coupures la nuit, et enfin le jour. Les particuliers auront des difficultés à entretenir des ascenseurs, à chauffer leurs logements en hiver, à faire la cuisine s’ils utilisent des plaques électriques et ceux qui utilisent des trains, des autobus ou des voitures électriques, devraient avoir des difficultés pour se déplacer. Les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, comme les hauts fourneaux, devraient fermer. Des infrastructures devraient devenir impraticables, comme les tunnels longs qui ne pourront plus être aérés. Surtout les installations électroniques conçues pour fonctionner en continu ne supporteront pas des coupures répétées. Ce sera par exemple le cas des antennes indispensables aux réseaux de téléphonie mobile qui seront bonnes à jeter au bout de trois mois de ce traitement.

Dans les pays du tiers-monde où l’électricité est rare, on utilise des leds à batterie pour s’éclairer et des UPS pour alimenter des machines à faible consommation, comme les ordinateurs ou des télévisions. Mais ces matériels sont pour le moment absents des commerces dans l’Union.

Le PIB de l’UE a déjà baissé de près de 1 %. Cette récession se poursuivra-t-elle comme le planifient les straussiens ou les citoyens de l’Union l’interrompront-ils comme tente de le faire une partie du peuple tchèque ?

Les straussiens iront jusqu’au bout. Ils ont profité de la décadence états-unienne pour s’arroger le vrai Pouvoir. Puisqu’un junkie, jamais élu, peut utiliser des avions officiels à gogo pour faire des affaires partout dans le monde(([12] « La décadence de l’Empire états-unien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 septembre 2022.)), ils se sont discrètement installés dans l’ombre du président Biden et gouvernent à sa place. Les dirigeants européens, eux, sont soit aveugles, soit trop engagés pour s’arrêter, reconnaître leurs trente ans d’erreurs et faire demi-tour.

Ce qu’il faut retenir :
► Les straussiens forment une secte fanatique prête à tout pour maintenir la suprématie des États-Unis sur le monde. Ils ont imaginé les guerres qui endeuillent le monde depuis trente ans et celle d’Ukraine aujourd’hui.
► Ils ont persuadé l’Union européenne que Moscou voulait annexer d’abord l’Ukraine, puis toute l’Europe centrale. Sur ce, ils ont convaincu Bruxelles de stopper tout commerce avec la Russie.
► La crise énergétique qui débute dirige l’Union européenne vers des coupures d’électricité et de courant qui feront des ravages sur le mode de vie de ses citoyens et sur son économie.





Et encore un gros média-mensonge sur le conflit en Ukraine

Le paroxysme d’une outrance mensongère !

[Source : alawata-rebellion]

Par Erwan Castel

Le 11 septembre dernier, dans un article titré « Population russe en danger », j’avais évoqué la forte probabilité de voir apparaître des cadavres dans le sillage médiatique de l’offensive ukrainienne de Balajlaïa, et dans l’intention réchauffée depuis des mois de diaboliser encore et toujours Poutine cet ennemi public n° 1 intergalactique de la pensée unique occidentale dont je rappelle que les pays qu’elle prétend représenter ne constituent que 17,8 % de la population mondiale. 

Et bien, cela n’a pas loupé ! Et les caniveaux médiatiques occidentaux de déverser dans les rues un nouveau « média-mensonge », pour reprendre l’expression de Michel Collon, exhibant un « charnier » de l’armée russe découvert près d’Izioum (front de Kharkov, au nord de Slaviansk).

Donc rien de surprenant concernant cette nouvelle théâtralisation russophobe du conflit, sauf peut-être le paroxysme toujours plus haut de cette grossièreté du narratif mensonger dont l’outrance et l’aplomb propagandistes révèlent surtout à mes yeux l’extrême naufrage du sens critique des populations occidentalisées dont la liberté de conscience est ravalée dans les culs de basse fosse de l’esclavage de la pensée unique.

Car il suffit, même pour un quidam arrivant dans cette tragédie européenne, d’ouvrir les yeux quelques secondes pour comprendre de qui sont les corps exhumés par les autorités ukrainiennes près d’Izioum !

De quoi s’agit-il ?

Car il s’agit ni plus ni moins que d’un cimetière où ont été enterrés des soldats ukrainiens (environ 500 au total) tués lors des combats d’Izioum de mars 2022. Les forces russes, devant le refus du commandement ukrainien de récupérer immédiatement leurs corps ont donc enterré ces soldats plutôt que de les laisser pourrir et en leur donnant de surcroît une sépulture chrétienne !

Et la bien-pensance occidentale veut aujourd’hui nous faire croire que ces cadavres déterrés « présentant des traces de morts violentes » (comme généralement tout soldat mort au combat !) seraient les victimes d’un crime de guerre de masse, mais dont les auteurs, plutôt que de faire disparaître les corps, se seraient donné la peine de les enterrer individuellement et de marquer leur sépulture ? 

Sérieusement de qui se moque-t-on dans les officines médiatiques occidentales ?

Ici encore, les thuriféraires occidentaux de ce manichéisme dominant toutes les propagandes, coiffant leur arrogance du mortier des procureurs, n’attendent même pas comme d’habitude ni la conclusion ni même le début d’une quelconque enquête pour nous jeter à la figure des conclusions fantasmées par leur haine russophobe incontrôlée. Et dans les forêts d’Izioum, ces Torquemada et ces tartuffes de la bien-pensance ukro-atlantiste tentent de nous rejouer cette fois le théâtre de Timisoara avec une dramaturgie mode Katyn !

Mais le plus pathétique reste certainement ce troupeau de drogués cathodiques qui — dans leurs salles de shoot que sont France 24, BFM TV, France 2, etc. — avalent des anacondas en s’agenouillant en chœur devant l’autel d’une bien-pensance occidentale qui pourtant, de plus en plus ouvertement, les prend pour des cons.

Jamais la « servitude volontaire » occidentale qu’Étienne de la Boétie décrivait déjà en 1574 n’a atteint un tel paroxysme de stupidité suicidaire que celui de cette russophobie hystérique !

Erwan Castel


Boutcha 2.0 à Izioum : L’Ukraine utilise des civils tués par des bombardements et les tombes de ses soldats pour jouer la carte du massacre

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Sans surprise après la reprise d’Izioum, près de Kharkiv, par les forces armées ukrainiennes (FAU), l’Ukraine nous fait une réédition de Boutcha, en essayant d’utiliser les tombes de civils tués par des bombardements et celles de ses soldats tués pendant la bataille pour la prise de contrôle de la ville, pour faire croire à un massacre de civils par les Russes.

Si le « massacre d’Izioum » est une réédition de celui de Boutcha, ce dernier était lui-même une réédition de celui de Timisoara. Après autopsie des corps de Boutcha, la presse britannique a annoncé que des dizaines de civils trouvés dans les fosses communes à Boutcha avaient été tués par des tirs d’artillerie et non exécutés.

Plus précisément, ils ont été tués par des fléchettes en métal qui se trouvaient dans des obus. Sans surprise les médias britanniques disent qu’il s’agit d’obus russes, sauf que personnellement j’ai pu constater que les fameuses fléchettes métalliques sont utilisées par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014 (j’en ai trouvé plusieurs à Zaïtsevo, qui est quotidiennement bombardé par l’armée ukrainienne depuis le début du conflit) !

D’ailleurs, les officiers du bataillon Vostok (que nous avions interviewés il y a quatre ans sur la mort d’Andrea Rocchelli, un reporter italien) à Slaviansk en 2014) en parlaient déjà :

https://www.youtube.com/embed/UxOB1iAazT0

La Russie qui a de bien meilleures armes que l’Ukraine n’a pas besoin d’utiliser ces fléchettes métalliques pour infliger un maximum de dégâts aux troupes adverses. L’armée ukrainienne oui (information pour mes « confrères » britanniques, l’Ukraine aussi dispose d’obus d’artillerie de 122 mm, et pas seulement la Russie). En clair, une bonne partie des civils morts à Boutcha l’ont été lors de bombardements ukrainiens !

Et pour ceux qui montrent des traces d’exécutions, je rappelle ce que j’ai déjà démontré dans mon deuxième article sur Boutcha, à savoir que les forces ukrainiennes qui ont « nettoyé » la ville ont exécuté ceux considérés comme des collaborateurs des Russes.



Méthode qu’elles utilisent de nouveau en région de Kharkiv, sans s’en cacher.





Le conseiller de Zelensky, Alexeï Arestovitch a d’ailleurs clairement menacé de mort ou de prison les gens qui collaborent avec la Russie, y compris de simples maîtresses d’école !



Des groupes ukrainiens sur Telegram publient même les données personnelles des « collaborateurs » façon Mirotvorets pour qu’ils soient traqués. Et si ces gens se font assassiner par les Ukrainiens, nul doute que leur exécution sera mise sur le dos des Russes.

L’Ukraine peut aussi compter sur un autre facteur pour jouer la carte du massacre : ses nombreux soldats tués lors des combats pour la prise de contrôle d’Izioum, dont l’armée ukrainienne avait abandonné les corps dans sa retraite. Au lieu de laisser les corps pourrir dehors, les soldats russes les ont enterrés dignement, dans des tombes collectives ou individuelles, surmontées d’une croix portant la mention « ВСУ» (Forces Armées Ukrainiennes), comme on peut le voir sur les photos de Radio Svoboda. Sur l’une d’elles, il y a même une photo avec le nom du soldat concerné.

Dans l’article, l’auteur parle de tombes de soldats et de civils ukrainiens, en disant que ces derniers sont enterrés dans des tombes sans nom. Sauf que sur les photos, on voit bien que plusieurs tombes comportent des plaques nominatives, et certaines sont même fleuries, ce qui indique qu’il s’agit de tombes d’habitants de la ville qui y ont encore de la famille !

De plus, si les Russes avaient réellement massivement exécuté des civils à Izioum, pourquoi se seraient-ils embêtés à les enterrer individuellement avec une croix et tout le rituel funéraire adéquat ?

Le fait d’avoir enterré civils et soldats ukrainiens autant que faire se peut dans des tombes individuelles avec une croix, et le nom de la personne, ou une indication du fait qu’il s’agisse de soldats, montre que les Russes ont fait preuve d’humanité envers les morts qu’ils ont trouvés après les combats pour la prise d’Izioum.

D’ailleurs dans un autre article de Radio Svoboda, un responsable ukrainien, Oleg Kotenko, dit que sur certaines tombes la date de la mort est indiquée et qu’elle correspond à des moments d’intenses bombardements de la ville.

« Certains ont la date du décès écrite dessus, nous comprenons que pendant ces jours, il y a eu de lourds bombardements d’Izioum. Les personnes décédées dans des maisons, des appartements, dans la rue ont été enterrées ici », a déclaré Kotenko.

En clair, comme à Boutcha, une bonne partie des civils enterrés ont été tués lors des combats par des bombardements. Rien à voir avec des exécutions de masse.

Pour se faire une idée de la façon dont les civils vivaient sous contrôle russe dans cette zone, allez voir le reportage de Patrick Lancaster (en anglais) :

https://www.youtube.com/embed/3iFv5jxInOc

Le premier homme interviewé dit clairement que 70 % des bâtiments endommagés l’ont été par des bombardements ukrainiens, et seulement 30 % par les bombardements russes. Le deuxième raconte comment des soldats russes ont sauvé un homme touché par des shrapnels. Plusieurs hommes se trouvant à l’hôpital racontent comment l’armée ukrainienne a détruit leur maison, ou les a blessés en bombardant une zone civile.

Pour en revenir au « massacre » d’Izioum, je passerai rapidement sur les tentatives pitoyables de nous inventer des histoires de chambre de torture en filmant une cave où rien n’indique que quoi que ce soit s’y soit passé. À part qu’il y a du linoléum au sol et que c’est bien pratique pour nettoyer le sang au cas où (oui on est tombé aussi bas niveau propagande éco+)… Mais il n’y a aucun moyen de savoir où se trouve cette cave, et il n’y a aucune trace de quoi que ce soit.https://t.me/warfakes/6681?embed=1

Quant au chiffre annoncé du nombre de corps de soldats ukrainiens enterrés dans cette forêt (à peine 20 à 25 sur plus de 400 tombes) il ne tient pas la route au vu de l’intensité des combats qui ont eu lieu pour la prise de contrôle de la ville il y a quelques mois. Surtout que l’abandon des cadavres de ses soldats par l’armée ukrainienne est une constante depuis le début du conflit dans le Donbass. Régulièrement la RPD et la RPL (Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk) devaient publiquement rappeler à l’Ukraine qu’elles avaient des corps de leurs soldats pour que ces derniers soient enfin récupérés.

De plus, un post de la chaîne Telegram russe « Zapiski Veterana » datant de juillet indique qu’environ 500 corps de soldats avaient été abandonnés par l’armée ukrainienne près d’Izioum, et enterrés là par les soldats russes. D’après cette même chaîne, le commandement russe avait contacté à plusieurs reprises les commandants ukrainiens pour leur demander d’envoyer des équipes funéraires afin qu’ils récupèrent leurs morts.

Un couloir humanitaire était même prévu pour ça afin de garantir la sécurité de ces équipes. Mais le commandement ukrainien n’a jamais répondu et les soldats ukrainiens ont été enterrés par les soldats russes.

Un fait confirmé par Andreï Medvedev, un journaliste russe, qui a filmé la récupération et l’inhumation de soldats ukrainiens abandonnés en plein champ par les FAU près d’Izioum. Or on voit à la fin de la deuxième vidéo, filmée en mai 2022, un endroit ressemblant à celui des photos de Radio Svoboda !

Au vu de tous ces éléments, il devient évident que le nombre de soldats ukrainiens enterrés dans cette forêt à Izioum est très certainement supérieur au chiffre donné par les autorités ukrainiennes, qui « convertissent » ces soldats ainsi que les civils tués lors des bombardements, en « civils exécutés par les Russes ». Une technique bien pratique pour hurler au massacre…




France — Pourquoi le gouvernement pousse-t-il à l’euthanasie ?

Une nouvelle loi sur l’euthanasie ? Pourquoi faire ?

Par Nicole Delépine

Chômage, retraites, ouverture des mines de charbon ? Tant de sujets qui dérangent et que le décès de la reine Élisabeth II ne pourra pas masquer éternellement. Alors parlons d’autre chose en relançant un sujet qui clive facilement si on sait le présenter astucieusement. Technique classique, mais très utilisée depuis cinq ans au moins.

L’euthanasie sans consentement a été quasiment légalisée de fait par le duo Veran Philipe en 2020.1

Avons-nous déjà effacé de nos mémoires ces dix mille personnes disparues de nos vies sans un au revoir, via le Rivotril imposé par la main de robots obéissants, complices et victimes à la fois ? Ils osent nous reparler d’euthanasie !

Une nouvelle fois, le marronnier réapparaît, alors que le système de santé s’écroule, que les urgences sont fermées au moins la nuit dans certaines villes, dont certaines importantes, que des soignants sont suspendus, sans salaire, que les suicides se multiplient, que les Français s’inquiètent du froid de l’hiver, et de la pénurie alimentaire, ou de la guerre en Ukraine ou en Arménie, une nouvelle fois on ressort le sujet de la fin de vie.

Marronnier cache-sexe, combien de lois sur ce sujet en moins de 20 ans ? Facile d’émouvoir, facile de rallier tous ceux qui ont vu souffrir des proches, tous ceux qui s’imaginent savoir ce qu’ils voudraient ou voudront, alors qu’ils sont encore en bonne santé. N’oubliez jamais que vous ne saurez jamais d’avance ce que vous ressentirez quand votre heure approchera vraiment.

Comment oser parler de l’euthanasie après le décret Philipe-Veran de mars 2020 qui a entraîné près de 10 000 décès de vieillards et personnes âgées présents dans les EHPAD ou en hospitalisation à domicile non demandé par les victimes ni par leurs proches, sans oublier certains handicapés jeunes auxquels on avait enlevé leur bouteille d’oxygène et de surcroît ces « euthanasiés » d’office ont été privés d’adieux à leurs proches ? Peut-on oublier l’horreur inhumaine ?

Après le refus de trop nombreux médecins d’aller examiner à domicile les patients suspects de covid, et leur refus trop fréquent de leur prescrire autre chose que du doliprane, après l’injection mortelle de Rivotril à trop de patients abandonnés, et à l’extorsion du consentement à une injection expérimentale à répétition, comment peut-on imaginer qu’un malade puisse faire confiance aux médecins ? Une telle trahison trop répandue de leur serment d’Hippocrate a brisé la confiance des malades envers les médecins.

Les autorités veulent utiliser l’euthanasie pour détourner la conversation et faire oublier les nombreux sujets qui fâchent (réforme des retraites, réforme de l’assurance chômage, rationnements voulus par nos gouvernants qui ont saboté le nucléaire pour récupérer les vois des verts et imposé des sanctions contre la Russie pour faire plaisir à l’OTAN et à Ursula) ont-elles pensé à l’effet boomerang si suffisamment de personnes rappellent ces meurtres prémédités de nos vieillards, sur circulaire puis décret envoyé aux médecins de garde fin mars 2020 ? Et comment oublier aussi les nombreuses euthanasies de petits patients cancéreux en fin de parcours depuis les années deux mille, sans grande médiatisation ni discussion  ? Comment faire comme si tout cela n’avait pas existé ?

Qui pourra donner un droit de vie ou de mort à la gent médicale après ce déshonneur collectif qui sévit depuis deux et demi sous la crise covid et qui a pour très longtemps élevé un mur de méfiance, voire de défiance entre patient et médecin, même avec ceux qui ont été fidèles, car comment faire la différence a priori ?

Fin de vie : le Comité d’éthique juge possible une « aide active à mourir » (orange.fr)2

13 septembre 2022

Le Comité d’éthique s’était jusqu’alors s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

« Après 20 années de lois et débats en France sur la fin de vie, le Comité d’éthique a rendu mardi 13 septembre son avis sur ce sujet difficile. “Si une nouvelle loi sur la fin de vie devait être discutée en France, il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir” », a déclaré lors d’une conférence de presse Alain Claeys, l’un des rapporteurs de cet avis. Cependant, « cette évolution supposerait certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger », a immédiatement tempéré le membre du CCNE, dont le rôle est purement consultatif. (..)
Dans la foulée, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d’un possible nouveau « cadre légal » d’ici la fin 2023.

Une convention citoyenne, organisée par le Conseil économique, social et environnemental, sera « constituée dès octobre » et rendra ses conclusions en mars, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Des débats seront aussi organisés dans les territoires « afin d’aller vers tous les citoyens » et le gouvernement engagera un « travail concerté et transpartisan » avec les parlementaires, a ajouté la présidence.

L’avis du CCNE constitue donc une première étape vers une telle évolution, même si l’institution l’assortit de nombreuses prévenances. Le comité estime ainsi qu’une nouvelle loi ne saurait uniquement se concentrer sur le sujet de l’euthanasie ou de l’aide active à mourir. « On ne comprendrait pas une loi uniquement axée sur ce sujet, car aujourd’hui on sait très bien qu’il y a des situations inacceptables sur (la mise en œuvre des) soins palliatifs », a déclaré M. Claeys. Le comité plaide donc aussi pour accélérer les efforts en faveur des soins palliatifs, une position qu’il avait déjà tenue dans de précédents avis.

Il marque toutefois une rupture avec ses positions passées en jugeant possible d’introduire dans la loi une aide active à mourir. Jusqu’alors, il s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté. Désormais, le Comité accepte d’établir un cadre éthique pour envisager de légaliser de telles mesures.Une éventuelle « assistance au suicide doit accompagner la volonté de la personne », mais il « faut s’assurer que cette demande soit ferme, éclairée, constante et motivée », a expliqué Régis Aubry, autre rapporteur de l’avis.

La position du Comité n’apparaît néanmoins pas unanime : certains de ses membres ont émis des réserves quant à la mise en place d’une aide active à mourir. « Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française », a admis M. Claeys. »

Nous avons en tant que cancérologue, pédiatre et coll. longuement réfléchi à ce difficile sujet qui ne devrait pas être jeté en pâture à des fins politiciennes en quelques mois pour masquer d’autres réformes majeures comme celle des retraites ou de l’assurance chômage.

Le dilemme reste identique aux réflexions que nous publiions en 2013.

D’un côté des familles sincères et démunies qui ont vu souffrir leurs proches sans réponse à leur demande de fin de cette vie qu’ils ne supportaient plus, sans l’aide expérimentée d’un médecin dans le secret et l’intimité du cabinet, comme depuis toujours avant cette période de judiciarisation délirante de la médecine.

De l’autre, tous ceux qui instrumentalisent le profond drame qui se joue parfois pour en faire un argument politique et rameuter quelques voix tout en diminuant le prix des retraites, en diminuant la durée des séjours hospitaliers coûteux et en libérant des lits d’hôpitaux devenus si rares depuis que nos gouvernants sabotent l’hôpital trop coûteux à leur goût.

Déjà en 1993 beaucoup d’euthanasies n’étaient pas pratiquées à la demande explicite du patient. Voici ce que j’écrivais 3:

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined.

Toutes les questions concernant la fin de vie ne sont pas solubles dans celles relatives à l’euthanasie, loin s’en faut »

Douleur, compassion, liberté de choix du patient, dignité, respect de la volonté de l’autre (qui sera moi demain)… Tous ces bons sentiments sonnent bien et pourraient conduire à un consensus extorqué pour légaliser l’euthanasie comme si elle ne l’était pas déjà tolérée en pratique.

On nous dira que c’est pour avaliser ce qui se passe dans l’ombre et éviter les risques pour les bonnes âmes qui s’y livrent dans la nuit de l’hôpital… Justement lorsqu’on « aide » quelqu’un à mourir, ce doit être un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre.

Il ne faut pas banaliser le fait de « tuer » dans notre société, car achever un mourant est bien « tuer ». Si on franchit la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont menacées. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces « sous hommes » déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, des infirmes voire à l’extermination de catégories gênantes, bref, au fascisme qui rode toujours » ceci fut écrit en 1993. La preuve de la déshumanisation de notre société s’est affichée avec l’interdiction de soigner les malades discriminés sur leur âge et leur handicap, et pour tous l’interdiction d’utiliser les médicaments peu chers et efficaces comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine et antibiotiques. Et pour tous aussi l’exigence d’injections expérimentales d’une substance génique dont les effets toxiques étaient prévisibles et maintenant démontrés. Et vous confieriez votre vie à une corporation médicale, pharmaceutique, soignante (qui a injecté le poison) et qui a failli largement et longuement… Encore aujourd’hui on refuse au patient de l’Ivermectine. Et certains confrères dénoncent le collègue qui soigne à l’ordre qui le poursuit alors qu’il n’a pas poursuivi les médecins de plateau qui nous pas déclaré leurs liens d’intérêt comme la loi anticorruption l’exige…

Encore aujourd’hui des médecins et soignants sont interdits de travail et de RSA ou chômage pour désobéissance et aucune grève générale des soignants qui réglerait le problème en quelques jours n’éclate même un an plus tard, alors que le mythe de l’efficacité du pseudovax a explosé. ET VOUS FERIEZ CONFIANCE ?

Déjà trop d’euthanasies en France la mort précipitée dans un cas sur deux ! Elle concerne principalement les malades souffrant de cancer. Ce nombre important de fins de vie « accélérées » dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle. Les gouvernements et en miroir les soignants voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : « cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue » (et la leur ?). Ou bien « pourquoi réanimer cette enfant handicapée ? » (Entendu hier : ce sont des faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ? On utilise la souffrance des familles pour les amener à prendre la décision qu’ont choisie les médecins en leur faisant croire que c’est eux qui la prennent. Perversion, peur des responsabilités ? On fait croire à une famille qu’un patient jeune doit être amputé pour se sortir d’un épisode infectieux qui met sa vie en jeu (sans l’avis de son orthopédiste référent qui le suit depuis 13 ans). On le dit à la jeune fille intubée, ventilée qui fait comprendre que dans ces conditions il faut abréger sa vie… De quel droit imposer des souffrances psychologiques de ce type à une adolescente et à sa famille. Est-ce là le monde médical dont nous rêvions quand nous avons choisi les études de médecine ?

Ne faut-il pas chercher d’autres explications à cette véritable mise en condition pour légaliser l’euthanasie après avoir mis en exergue les soins palliatifs en les opposant de fait aux soins curatifs qu’ils ont fini par écourter même lorsqu’il existe encore des possibilités de traitement potentiellement curatif ?

L’argument pour légaliser l’euthanasie est le même qu’on entendait il y a quelques années pour développer les soins palliatifs de façon autonome. Car pallier la douleur des gens avait toujours fait partie du travail des cancérologues en combinaison avec les soins à visée curatrice. Les isoler comme une entité à part revenait à faire admettre l’arrêt brutal des soins curatifs. Or si ces soins palliatifs ont été développés, le traitement de la douleur a été contrôlé, chacun sait maintenant dans le milieu du cancer traiter la douleur, même s’il reste parfois des situations difficiles (par exemple les douleurs neurologiques peu sensibles aux morphiniques). Dans les situations résistantes à la morphine et ses dérivés d’autres médicaments sont utiles (Laroxyl, Rivotril, Neurontin etc..) et à la limite la sédation (diminuer la vigilance et endormir le patient par des anesthésiques) est possible et utilisée de façon fréquente et ne doit pas signifier euthanasie. Cependant le patient doit avoir le choix et être informé : celui-ci préfère parfois tolérer une certaine douleur plutôt que de perdre contact avec la réalité et ses proches. Quand on souffre, c’est qu’on est vivant et certains le réclament haut et fort malgré la mode ambiante.

Alors pourquoi ces campagnes depuis la fin des années 1990 pour mettre en avant les soins palliatifs et les mettre en concurrence avec le traitement du cancer par exemple ? On avait vite compris à l’époque que la morphine coûte quelques euros et la chimiothérapie des centaines. Maintenant, comme si cela ne suffisait pas de ne plus soigner les gens pour leur pathologie, mais seulement les « accompagner », la bataille de l’euthanasie commence…

Des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivent peut-être certains de ses promoteurs. Les soins palliatifs seraient encore trop coûteux. Les hôpitaux seraient « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher. Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaires qui ne veulent pas avouer ses raisons profondes à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion ambiant.

La mise à mal du système de santé depuis les années 1990 avec les ARS, les SROS, les différentes réformes et plans successifs (plan cancer, plan hôpital 2003-2007, et finalement la loi Hôpital patients santé territoire de 2009 dite HPST qui achève la casse de l’hôpital et la mainmise des gestionnaires pour ériger l’hôpital-entreprise).

Quant a commencé la grande vague de médiatisation pour la diminution « nécessaire » des dépenses de santé vers les années 1995 pour soi-disant « sauver » la sécurité sociale (dont il s’agissait de fait de préparer la privatisation pour rendre à la Bourse les milliards d’euros qui y échappent encore), les fusions d’hôpitaux, les fermetures des petites maternités et des hôpitaux de proximité ainsi que la fermeture de milliers de lits de psychiatrie ont modifié radicalement le paysage du système de santé.

Le coût pour la Sécurité sociale des six derniers mois de vie

Les analyses publiées pour l’établissement du SROS en 1995 (schéma régional d’organisation sanitaire) ont rapidement montré que les dépenses de santé d’un patient pendant ses six derniers mois de vie équivalaient aux sommes qu’il avait consommées dans le reste de sa vie.

Quoi de plus simple que d’imaginer « raccourcir » ces six mois de vie par les soins palliatifs d’abord et l’arrêt des traitements coûteux de chimiothérapie au prétexte d’obstination déraisonnable puis l’euthanasie passive ou active, mais toujours discrète inavouée, innommée ou innommable. On préfère la notion d’aide, de sédation un peu poussée qui raccourcira la vie mais « pour le bien du patient ». La loi Léonetti a encadré ces pratiques en les dégageant du risque médicolégal. Cela devrait être bien suffisant vu déjà les dégâts en termes d’autorisation que se donnent les équipes médicales sur la vie et la mort des malades. L’image de Dieu personnifié n’est jamais loin du médecin et la différence bien connue entre un médecin et dieu est que Dieu ne se prend pas pour un médecin.

Effets pervers d’une loi bien équilibrée dans les textes, mais dont l’application dépasse déjà ses buts. Les équipes se réunissent et se croient légitimes pour décider de la vie du patient, de la sédation qu’il nécessite pour pallier sa douleur. De fait c’est à lui de décider, mais à personne d’autre. Et l’on connaît maintenant la grande infériorité et l’incohérence des décisions prises en collectivité [6], l’abus de faiblesse des équipes médicales sur les familles auxquelles elles font accepter la décision du staff qui passe pour motivée, objective et raisonnable. Notre vie ne tient qu’à un fil surtout en réanimation ou en oncologie. Vous avez intérêt à avoir comme famille et/ou personne de confiance des gens non influençables qui vous aiment et n’attendent pas l’héritage.

Et puis la Tarification à l’activité s’en est mêlée (célèbre T2A).

Mis en place dans les hôpitaux progressivement depuis le début du nouveau siècle, il s’avéra rapidement que seuls les « actes » payaient (pose de cathéter central, fibroscopie, biopsie, ponction, etc., interventions évidemment).. Règne et dogme du quantitatif, cette tentative a priori saine de payer les hôpitaux en fonction du travail fourni réellement eut rapidement ses effets pervers et fut détournée de ses objectifs.

Il apparut vite que toutes les activités humaines auprès du patient n’étaient pas « valorisées ». La toilette d’un malade devait se faire rapidement, plus question de passer du temps avec lui ni de bavarder, de l’écouter, le consoler, le cajoler. Fini l’infirmière autorisée à nurser son patient devenu client. Quant aux médecins vissés sur leur siège devant l’ordinateur pour récupérer les protocoles à appliquer à la maladie qu’ils devaient traiter, ils oubliaient trop souvent que cette maladie survenait chez un être humain à prendre en charge globalement.

Ainsi malgré la rentabilité exigée de plus en plus du personnel, il fallut réduire la durée des séjours « en court séjour » habituel et en soins palliatifs. Ils devinrent non rentables, pas plus qu’en long séjour ou en maison de retraite médicalisée. Il fallut « raccourcir » la durée des hospitalisations en soins palliatifs aussi et on m’expliqua clairement quand je me renseignais pour un proche qu’au-delà de douze jours le malade devait être sorti… Retour à domicile ? Parfois exceptionnellement. Sinon… Nombre d’entre eux probablement réclameraient l’euthanasie avant qu’on ne les mette franchement à la porte. Ils sauraient se tenir et s’effacer à temps. On tournerait autour d’eux et de leurs familles leur demandant de trouver un autre point de chute… Ils seraient conditionnés et surtout se sentiraient de trop, gênants, pesant sur la société et leurs proches… Même dans les services d’oncologie pédiatrique, des adolescents en soins entendent « qu’ils creusent le trou de la sécu ». Mais personne n’avoue jamais avoir prononcé une parole pareille…

Alors que signifie une demande d’euthanasie si tant est qu’elle existe, sinon une sensation d’être un poids pour la société ou/et sa famille. Une société digne de ce nom traite mieux ses malades, ses parents, ses enfants, et ne les pousse pas au suicide, au nom de la compassion et de la dignité.

Un exemple : en service d’oncologie de court séjour à l’hôpital public une journée d’hospitalisation avec comme diagnostic principal ; soins palliatifs (Z515) rapporte à l’hôpital environ 1400 euros payés par la sécurité sociale ; deux jours environ 2400, de quatre à douze jours de l’ordre de 4400 euros. Toute journée supplémentaire ne sera payée que 200 euros. Il vaudra mieux « libérer le lit » rapidement et y traiter un patient, ou plutôt une pathologie, plus rentable comme une septicémie chez un malade en aplasie (trop peu de globules blancs) où 5 jours rapporteront plus de dix mille euros à l’hôpital. Et étant donné la pression des gestionnaires médecins et administratifs qui nous donnent des objectifs financiers d’activité à remplir… le sort du malheureux malade est oublié. Parfois les soignants essaient de prolonger le séjour possible en prescrivant quelques actes qui le rentabiliseront et permettront de s’autoriser à le garder un peu, telle une pose de cathéter central chez un sujet cachectique par ailleurs en arrêt de soins. Quid de sa souffrance au bloc, dans les couloirs sur le brancard ? Celui-là va vite demander qu’on en finisse. On n’est pas à une contradiction près dans les services. On fait comme on peut. Pour la défense des soignants au centre de ce cercle infernal, soulignons que les distorsions psychiques liées aux injonctions paradoxales deviennent permanentes et causent de grandes souffrances qui mènent souvent au suicide des médecins et cadres, à de nombreuses dépressions chez les soignants et à l’abandon de la profession.

En résumé comme l’écrivait le professeur Lucien Israël dans « la Vie jusqu’au bout », la demande d’euthanasie est rare, exceptionnelle même chez les patients adultes et âgés gravement malades, mais correctement pris en charge. Elle correspond le plus souvent à une dépression profonde en rapport avec la perte de l’estime de soi liée à la façon dont vous êtes traité. Des couches à l’arrivée du malade avant même de savoir s’il est continent, économiseront du temps soignant, mais transformeront la personne âgée valide en incontinent, plus ou moins confus (les somnifères de la nuit sans modération) en quelques jours. La honte effacera l’envie de vivre.

Puisque notre société marchande rêve d’indicateurs, elle pourrait prendre comme indice de la maltraitance dans nos hôpitaux le nombre de demandes véritables d’euthanasie.

Au-delà du caractère transgressif du tabou de tuer qui contribuerait à déstabiliser un peu plus une société psychologiquement fragile et à la faire basculer subrepticement dans la barbarie, il faut que les futurs patients (nous tous) se rendent compte des dangers de donner quitus à tous ceux qui pratiqueraient l’euthanasie à la demande. Vous connaissez tous l’état de faiblesse d’un malade couché dans son lit face au médecin debout, fier et droit dans ses bottes pleines de certitudes. La fragilité de leurs familles effondrées par la maladie (pour ceux qui aiment le condamné) désireuses de faire cesser les souffrances de leur proche et encore plus les leurs ou, dans le cas contraire, pressés d’être débarrassés du fardeau et éventuellement de récupérer l’héritage, complètent le tableau. Pas d’angélisme, pas de garde-fou possible. Et ne parlez pas de procédures. Aucun papier ne peut protéger les malades même pas d’eux-mêmes, car les intentions affichées quelques mois ou semaines plutôt étaient des paroles de bien portants et en tous cas pas de mourants. Au seuil de la mort, seule la famille, parfois de bonne foi, exige que l’on respecte les « directives anticipées ». La plupart des mourants souhaiteraient qu’elles soient perdues. Certes on m’opposera tel ou tel rare cas, je ne le nie pas. Chaque patient, chaque situation est différente, mais dans les cas exceptionnels, le dialogue singulier médecin — patient permet de résoudre le dilemme dans le secret du cabinet et en assumant ses responsabilités comme cela a toujours été le cas.

Les situations impossibles et insupportables médiatisées largement sont des constructions politiques ou sociétales utilisant des personnes en souffrance. Leur cas particulier aurait dû et pu être résolu par leurs médecins personnels comme d’autres le sont et le furent dans le silence médiatique depuis toujours. Rien à voir avec une loi qui banaliserait l’acte de tuer et qui favoriserait toutes les dérives médicales familiales, politiques.

L’euthanasie peut être un business aussi comme l’est déjà en Suisse l’assistance au suicide dont le coût est d’au moins 10 000 euros pour le séjour fatal de trois jours. Avant même qu’elle ne soit légalisée, trop de patients meurent sédatés, donc inconscients alors que ces moments riches sont souvent l’occasion de relations irremplaçables entre parents, enfants, d’échanges forts de confidences, de révélations de secrets de famille quand ils ne sont pas volés par l’Hypnovel. De quels droits les en priver, sans leur consentement ? Combien de parents révoltés d’avoir trouvé leur enfant sédaté qui ne s’est jamais réveillé à leur retour auprès d’eux après une absence de quelques minutes à leur chevet. Ils se sentent privés à jamais d’un dernier échange avec leur malade. De quel droit ?

Je ne prétends pas détenir la vérité sur ce difficile sujet, car il n’en existe pas une seule ; chaque malade est unique, chaque maladie est différente, chaque environnement familial aussi, comme chaque demande d’euthanasie. Ma contribution se borne à faire remarquer plusieurs choses à verser au débat indispensable avant toute législation dangereuse en soi. Les soins coûtent chers et les politiques ont intérêt objectif à raccourcir les hospitalisations et diminuer la masse de personnes qui nécessiteront des soins à domicile prolongés. Le vieillissement de la population pose le problème en termes clairs : augmentation de la dépendance et de son coût. Faut-il le résoudre par l’absurde (supprimer les dépenses en supprimant les malades) ?

L’euthanasie a été établie comme loi par Hitler dans le cadre de la suppression des handicapés et de l’eugénisme régnant (Action T4)4. Cet antécédent doit nous faire réfléchir.

La loi Léonetti a déjà abouti malgré elle à la multiplication des euthanasies selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), pratiquées en France sans l’accord ni la volonté du patient comme le cite le rapport Sicard de 20125, faut-il aller plus loin ? Le minimum serait d’éviter d’utiliser ce sujet à des fins politiciennes. Il est trop facile de manipuler les foules à l’évocation de la mort.

Je citerai, en conseillant sa lecture, le rapport sur la fin de vie de 20116. Il présente une série d’observations à inscrire dans la durée. Les analyses qui y figurent devront être lues dans leur évolution, année après année, pour mieux réaliser l’ampleur de l’évolution professionnelle, culturelle et sociétale autour de ces questions essentielles pour notre démocratie. Il est en effet indispensable pour une démocratie, et ceci particulièrement dans une période de grandes contraintes économiques, de savoir réaliser un « arrêt sur image » pour réfléchir collectivement sur la valeur et le sens de la vie humaine (la vie individuelle, mais aussi la vie collective) de manière à toujours garantir le respect des personnes les plus vulnérables. Arrêt sur image indispensable. »

« Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification »

Et réfléchissons aussi à la position de M Houellebecq en 2021 lors d’une xième discussion au parlement pour étendre la loi Leonetti.7

Michel Houellebecq fait clairement partie des opposants à ce projet de loi. « Personne n’a envie de mourir », expose-t-il dans une lettre publiée par Le Figaro. « Personne n’a envie de souffrir », non plus. Mais, surtout , « on peut éliminer la souffrance physique », ce qui, selon l’écrivain, vient clore le débat. Sur ce point, Michel Houellebecq justifie : « Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l’hypnose ; demeure peu utilisée en France. »

« La supposée méconnaissance de ces sujets par le grand public (qui plébiscite le droit à l’euthanasie, selon les dernières études) provoque, considère-t-il, “une polarisation caricaturale du débat, réduit à la question Préférez-vous qu’on vous aide à mourir ou passer le restant de vos jours dans des souffrances épouvantables ?” Souffrances surmontables, donc, selon lui, par la morphine et l’hypnose, notamment. Soulignant l’utilisation récurrente des termes de “compassion” et de “dignité” par les défenseurs du projet, Houellebecq écrit : “Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification à un point tel qu’ils ne devraient même plus avoir le droit de les prononcer.”

Un pays qui légalise l’euthanasie “perd, à mes yeux, tout droit au respect” (…) »

Alors que dire aujourd’hui dans une société de plus en plus totalitaire et de moins en moins humanisée ? Feront-ils leurs directives anticipées dans une télécabine de supermarché ?

Mon souci n’est pas le principe pour les situations de souffrances insurmontables et où les vrais médecins dans le secret du cabinet ont toujours pu ou su faire le nécessaire (le médecin de campagne était plus pragmatique…).

 Le sujet est celui d’une loi qui va permettre tous les excès au nom de la liberté qui ne sera que celle des accompagnants et pire des docteurs qui comme avec le Rivotril n’auront aucun scrupule pour le grand-père riche qui fatigue ni pour le handicapé jeune dans sa chaise roulante qui encombre un lit…

De toute façon c’était déjà la pratique trop courante dans beaucoup d’hôpitaux et ce ne pourra que l’aggraver.

Nous l’avons vécu, vu en gériatrie dès les années 80, en oncologie pédiatrique et adulte, de plus en plus depuis les années 2000 avec des “protocoles” bien rodés au lit du malade en HAD bien avant le covid.

 Je l’ai tant vu faire par les pédiatres “modernes” qui depuis 2002 pratiquaient des euthanasies chez des enfants déclarés incurables par eux et pas forcément en réalité (on en a remis en forme !! [voir mon livre de 2000 “neuf petits lits au fond du couloir”]) et sans évidemment l’avis du patient. Des parents furent intarissables sur le sujet 8 après avoir vécu les propositions des pédiatres “d’aider leur enfant”.

 J’avais ouvert le livre par l’histoire d’une jeune fille adressée en chirurgie et finalement euthanasiée par les anesthésistes en accord avec la mère sous prétexte que la vie à venir ne serait pas sympathique [problème d’une paralysie des membres chez une adolescente de 17 ans]. Doit-on tuer tous les paraplégiques sans leur avis ? La Maman l’aimait, et ne s’en est jamais remise.

Le premier danger des soins palliatifs est l’abandon du traitement curatif possible, mais méconnu ou méprisé

Un petit gars de dix ans avec une seule métastase mal située sur la carène ; l’intubation permet à la radio de thorax de redevenir normale, mais le chirurgien appelé par le réanimateur dit que cette localisation est difficile et qu’il ne pourra pas enlever la tumeur. Le réanimateur débranche la machine, l’enfant décède ni son père ni moi-même en réunion dans un autre hôpital [avant le temps du portable] n’auront eu notre mot à dire ni pu lui dire au revoir…

Dans des circonstances comparables, un chirurgien thoracique a opéré une jeune fille en imposant une pneumonectomie sur poumon normal : elle a vécu 25 ans de plus et mis au monde un garçon. Elle est décédée d’une infection pulmonaire…

La notion d’incurabilité est très incertaine…

Combien de patients déclarés inopérables sans avoir vu de chirurgien ? Il faut le chercher… Je dis souvent qu’il y a très peu de malades inopérables et seulement des malades pour lesquels on n’a pas trouvé le chirurgien adéquat pour cette localisation, pour ce type d’intervention… Il faut le chercher parfois à l’étranger…

Pas de chirurgie possible => palliatif
Chirurgie réalisable => curatif

La nuance est capitale et ne dépend que de la vision d’hommes plus ou moins compétents et tenaces. Bien d’autres exemples alimenteraient des volumes entiers.

ALORS POUR L’EUTHANASIE LÉGALISÉE PAR UNE LOI

 Si vous trouvez une solution compatible avec ce dilemme, véritable liberté versus abus de pouvoir, je suis preneuse… attention aux dérives surtout en ce monde pré totalitaire

 J’ai été formée par le PR Leon Schwartzenberg à Villejuif, dans les années 80, qui défendait et pratiquait l’euthanasie à la demande éclairée de ses patients qu’il connaissait très bien. Il disait qu’il se mettait en avant pour protéger les docteurs ou familles qui seraient poursuivies si elles avaient agi en conscience, mais qu’il ne fallait en aucun cas légiférer ! J’ai aussi eu le privilège d’être formée par Lucien Israël, le premier cancérologue à se battre chez les patients confrontés aux cancers du poumon… Lui aussi était très vigilant sur ce qu’une loi générerait.

 Donnez-nous la solution… Quant aux “directives anticipées, ‘ce ne sont que des protections juridiques pour l’hôpital ou le médecin, et des discours de bien portants dont, je vous l’assure, beaucoup ne les reconnaissent plus quand l’heure arrive… Prudence !

Écoutez pour conclure le discret professeur d’éthique médicale à la faculté parisienne, le 13 SEPT 2022 :

Emmanuel Hirsch : « L’acte d’euthanasie est un meurtre »

Le professeur d’éthique médicale université, Paris-Saclay, Emmanuel Hirsch, dans l’émission Morandini Live : « Il ne faut pas légiférer ou banaliser l’acte d’euthanasie qui est un meurtre ».

Tout est dit !

Dissimuler le meurtre sous des arguments médicaux9

« Faut-il désormais légaliser l’euthanasie — l’acte de mort sous forme d’injection létale exécuté par un médecin — et estimer que nous serons alors parvenus au terme d’un parcours législatif ? Notre confrontation personnelle à la mort sera-t-elle enfin apaisée et digne des valeurs de notre démocratie ? Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du ‘bien mourir’ là où les conditions du ‘mal mourir’ hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de ‘mort sociale’ qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ? »


1 Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen

2 Les membres sont désignés par le président de la République de même que son président. ils ne représentent donc pas la profession médicale soumise au dilemme de l’euthanasie.

3 Publication sur Économie Matin — 2013 :  | Publication sur le site du média : 
L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé Nicole Delépine

4 Nazisme : Aktion T4, la mise à mort des « inutiles »
https://www.geo.fr/voyage/nazisme-aktion-t4-la-mise-a-mort-des-inutiles-161366

5 Rapport Sicard — Penser solidairement la fin de vie
https://ethique.unistra.fr/master-ethique/ressources-documentaires/ressources-en-ligne/rapport-sicard-penser-solidairement-la-fin-de-vie/

6 Observatoire national de la fin de vie : rapport 2011 — Fin de vie : un premier état des lieux
https://www.vie-publique.fr/rapport/32311-observatoire-national-de-la-fin-de-vie-rapport-2011-fin-de-vie-un

7 Le plaidoyer de Michel Houellebecq contre l’euthanasie — Le Point

8 Nicole Delepine — Soins palliatifs et oncopédiatrie

9 Fin de vie : « Légiférer sur l’euthanasie n’est pas une urgence politique » (lemonde.fr)




Non je ne veux pas savoir !

Le goût acide de la liberté et de la « pilule rouge1 »

Par Alain Tortosa

La quête de vérité est un débat sans fin qui anime les hommes depuis la nuit des temps.
Tandis que certains vouent leur existence à cet idéal impossible, d’autres, au contraire passent leur temps à la fuir de peur de n’être rattrapés.

Le choix plus ou moins conscient de l’illusion

Une des scènes les plus intéressantes du film Matrix2 premier volet se déroule dans un restaurant.
Le traître nous explique ses motivations en « mangeant » un steak alors qu’il se trouve dans la Matrice et non dans le monde réel.
Il explique avoir connaissance du fait que ni sa viande, ni son goût, ni sa texture n’existent, mais fait le choix de rester dans ce monde d’illusions en toute conscience.

De très nombreuses personnes qui ont adhéré (durant un temps) au narratif Covid, ressentent qu’il y a « quelque chose qui cloche », que le monde qui est décrit par les médias serait une illusion.

Ils ont de très nombreux indices, ils touchent du doigt des contradictions flagrantes et pourtant refusent catégoriquement d’en savoir plus.

L’absence de discours cohérent comme interrogation

Vous souvenez-vous du masque inutile mais indispensable ?
Vous souvenez-vous des plages dynamiques ou statistiques ?
Vous souvenez-vous du confinement qui devait réduire à néant l’épidémie ?
Etc.

Le dernier exemple de manipulation m’est venu d’une vidéo de Maître Di Vizio qui se faisait l’écho des médias sur la « déroute de l’armée russe face à l’offensive ukrainienne ».
Si vous regardez LCI, vous avez droit toute la journée à Poutine qui vit ses derniers instants et d’une armée russe à l’agonie face à Zelensky3 le Churchill des temps modernes.

Cela m’a fait penser à l’armée Irakienne qui était décrite comme la 2ème armée du monde avec ses armes chimiques prêtes à être déversées sur l’occident par Saddam Hussein.

Si cette armée russe est nullissime au point de se faire balayer par l’armée ukrainienne (ne riez pas c’est pathétique), comment Poutine et son armée pourraient constituer une menace vis à vis des européens ?
Je connais des personnes qui ont peur « pour de vrai » de l’arrivée des chars russes sur les Champs Élysées.

  • Alors soit cette armée russe est la deuxième armée du monde et les ukrainiens n’ont strictement aucune chance. Il faudrait de fait arrêter toute aide militaire pour que le conflit cesse immédiatement pour épargner des morts inutiles…
  • Soit l’armée russe est à ce point nullissime au point qu’elle achèterait des munitions à la Corée du Nord (re fou rire dans la salle) et il n’y a strictement aucune raison d’en avoir peur. BHL est convaincu de cette hypothèse et affirme qu’elle est « foutue ».

Ceci pour dire que les incohérences ne manquent pas dans la petite histoire du monde.

Pour autant le leitmotiv des hypnotisés est principalement « laissez-moi dans l’ignorance ».

Tout comme ce personnage du film, ils font le choix de demeurer (ainsi que leur famille) dans une illusion, dans un monde de « faisons comme si ».

Globalement ils vivent dans une forme de présent qu’ils espèrent immuable et ce alors même que les médias passent leur temps à répéter que le pire est à venir.

« Laissez-moi tranquille, ne me dites rien, je ne veux pas savoir, je ne veux pas être bouleversé, je veux continuer à faire semblant, la vérité serait trop angoissante, etc. »

Un faux sentiment de sécurité

Il est évident que la réalité dans Matrix n’est pas glamour, en l’occurrence un monde apocalyptique dirigé par des machines qui utilisent les êtres humains comme source d’électricité.
Si l’objectif du traître est de ne pas être angoissé ou disons « raisonnablement angoissé » et d’avoir un confort bourgeois alors il est évident que la « vie » dans la Matrice est plus agréable.

Une « vraie » matrice, n’est-il pas ce qui est proposé par Facebook et son Metavers4 ou dans le film « Ready player one5 » de Spielberg ?

Qu’en est-il de notre monde actuel ?

Si l’on fait le choix d’ouvrir les yeux sur sa réalité, sur les fausses épidémies, le Grand Reset, un objectif qui voudrait l’asservissement des peuples, la dictature chinoise, la diminution de la population mondiale, la fausse crise climatique, la fausse crise énergétique, etc., il devient bien difficile de faire semblant que tout va bien et d’imaginer que les médias relatent la réalité.

Continuer à ignorer les menaces réelles qui nous entourent revient à faire la politique de l’autruche.
Une conduite les yeux fermés sur l’autoroute se termine inexorablement par un accident mortel.
N’en est-il pas de même en ignorant la réalité du monde ?!

La réalité tangible de la menace face à l’imaginaire

Les fumeurs se pensent « immortels » au même titre que les non-fumeurs.
Si le risque de cancer des poumons puis du décès prématuré ne relevait pas de la statistique, alors seuls les suicidaires fumeraient encore.
Typiquement le genre d’information qui est à la fois connue et à la fois de l’ordre de la « légende urbaine ».

Il en est de même des vaccins classiques et des injections expérimentales Covid.
L’aveuglé accepte l’idée qu’il puisse y avoir des effets secondaires, il peut même accepter l’idée que des enfants meurent des injections ou que des femmes deviennent stériles.

Mais ici encore, cette donnée relève de la statistique, « c’est les autres qui meurent, les autres qui deviennent stériles »… comme pour la cigarette.
Le danger n’est donc pas vécu comme réel mais théorique.

Quand la réalité devient la fiction et inversement

C’est d’autant plus cocasse que ces mêmes covidistes qui ne croient pas à la dangerosité réelle du masque, des confinements, des qr-codes ou à la dangerosité des injections Covid ne doutaient pas de la gravité « d’un virus inconnu et mortel ».

  • Un virus qu’ils n’ont vu que dans les médias ou dans le discours d’autrui.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des masques obligatoires.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des tests PCR sur des personnes en bonne santé.
  • Un virus qu’ils auraient pris pour une grippe totalement banale sans le concours des médias et du gouvernement.

Le plus incroyable s’est produit lorsqu’un voisin ou parent a développé des symptômes, cette fois-ci bien réels, suite à l’injection expérimentale.
C’est alors que ces effets réels ont été vécus comme imaginaires.

« Ce n’est pas le vaccin mais la douche, le sport, le sédentarisme, le chaud, le froid, les vitamines, etc. (rayez la mention inutile) qui a provoqué l’avc ».

Il en est de même avec Poutine où la menace est considérée comme « réelle » alors qu’il s’agit d’un conflit armé débuté en 2014 dont personne n’avait entendu parler et qui ne touche pas la France.
Menace dont nous pouvons nous « protéger » en mettant un embargo sur l’énergie russe selon nos hommes politiques.

Et dans le même temps, voir le litre de carburant passer factuellement à 2,20€ ce qui est une menace bien réelle.
Pesant sur les finances actuelles du ménage, mais aussi futures du fait de l’inflation et du chômage de masse qui va se produire.

Cette réalité factuelle étant presque vécue comme un non-événement alors même que les Gilets jaunes étaient descendus dans la rue pour un litre à 1€50 !

L’apothéose de la fantasmagorie est sans doute l’élection présidentielle .

Nous disposons pour M. Macron du bilan d’un Président qui a factuellement :

  • Détruit le système de santé.
  • Suspendu (encore aujourd’hui) sans salaire des soignants et des pompiers alors que la France brûlait.
  • Détruit l’hôpital public.
  • Supprimé le parlement.
  • Supprimé les droits de l’homme (masque, confinement, pass sanitaire,…)
  • Mis en place un apartheid avec d’un coté les « bons » citoyens et de l’autre les « moins que rien » qui refusaient l’injection expérimentale et que l’on emmerde selon les mots du Président.
  • Pris des mesures économiques contre son peuple comme l’embargo contre la Russie.
  • Divisé les Français.
  • Et j’en passe.

En face nous avions Mme Marine Le Pen :

  • Jamais élue Présidente de la république.
  • Contre le passe sanitaire et vaccinal.
  • Pour la réintégration des personnels exclus.
  • Contre les sanctions stupides contre la Russie qui « croule aujourd’hui sous le cash »6
  • Contre l’Europe technocratique anti démocratique.
  • Pour les référendums.

Et que c’est-il passé ?
Emmanuel Macron a battu Marine Le Pen !
Un Président pour lequel on pourrait résumer ses allocutions par « une phrase, un mensonge ».

Batiste Foisy7 le disant plus élégamment :

« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. »

Pourquoi Marine a-t-elle été battue ?

  • Parce qu’elle « faisait peur ».
  • Qu’elle « menaçait les libertés et les droits de l’homme ».
  • Qu’elle était « d’extrême droite ».
  • Qu’elle était « pro-russe et une ennemie de la France ».
  • Qu’elle allait « fracturer l’unité nationale ».
  • Qu’elle allait « avoir dans ses mains le bouton de l’arme nucléaire ».
  • Etc.

Le récit imaginaire, la peur irrationnelle, la propagande médiatique a été plus forte que la réalité d’un bilan catastrophique et inédit pour l’économie et les droits de l’homme.

Nous voyons donc que pour les humains, ou tout du moins les covidistes, la menace n’est absolument pas corrélée au réel mais à une fable.

Le seul moteur est l’adhésion à un récit servi tout cuit, quand bien même il est totalement déconnecté du fait.

Le bonheur est dans la Matrice ? Paradoxe des univers angoissants

Les hypnotisés sont-ils pour autant heureux et épanouis ?
J’entends qu’il faudrait définir le bonheur ce qui est impossible.

Mais sans entrer dans des pensées philosophiques qui pourraient s’apparenter à de la masturbation intellectuelle, je ne le pense pas.

Sont-ils rassurés pour l’avenir et leurs enfants ? Certainement pas !
Nous pouvons même affirmer sans crainte que la vie dans la Matrice n’est pas un long fleuve tranquille.
Et pourtant, ils ne veulent surtout pas en sortir, pourquoi ?

Perfusion permanente d’angoisse

C’est là le paradoxe de notre époque.
L’humain fuit les situations angoissantes alors même que le monde qui lui est conté l’est de plus en plus.

Si l’Europe des années 60 a tué les conflits militaires (sur nos terres), elle a en revanche fabriqué une succession de dangers et d’angoisses.

Nous avons eu :

  • La crise énergétique sur le Pétrole.
  • Le chômage et l’absence d’avenir pour nos enfants. Même les bacs +10 n’ont plus la garantie de trouver un travail décent.
  • La pollution.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les virus mortels.
  • Etc.

Et l’on vient de nous ressortir du placard le remake de « les chars russes sur les Champs-Élysées ! »

Alors même que notre enc…, que notre cher Président nous répète que nous sommes en guerre, que c’est la fin de l’abondance (Parle-t-il du fromage de Haute-Savoie ?), cela n’empêche pas une majorité (hum) d’électeurs de le reconduire à la tête du pays.

Celui qui nous rassure et nous inquiète devient de fait celui qui sème factuellement le chaos.

Avions-nous connu de pareilles angoisses sous la 5e république avant Macron ? Non !
Avions-nous connu un tel recul des libertés et de la démocratie avant Macron ? Non !
Avions-nous connu une telle destruction de l’économie avant Macron ? Non !

Et alors même qu’il ne promet que le pire, les Français ne sont pas dans la rue et le considèrent comme un « bon » Président qui « fait ce qu’il peut » pour nous protéger dans un monde terrible.

Alors qu’il n’offre QUE de l’angoisse, celle-ci devient paradoxalement rassurante pour les hypnotisés.

Notre Président serait ainsi un « destructeur protecteur » !

Il est le pompier pyromane qui interdit aux pompiers non vaccinés d’intervenir tandis qu’il fait venir de l’étranger des pompiers au statut vaccinal inconnu.
Il est celui qui amène le chaos et nous dit qu’il n’y est pour rien et que demain sera un enfer, enfer qui de bien entendu, serait tellement pire sans lui.

Nous sommes à ce point manipulés et perfusés de dangers qui nous menacent que nous piétinerions l’homme providentiel qui nous montrerait qu’un autre (notre) monde serait possible.

La démocratie, le mur infranchissable

J’ai pensé de tout temps que nous vivions une mascarade démocratique et je souffrais de vivre dans une dictature au point d’avoir publié en 2018 le livre « 7 milliards d’esclaves et demain ? ».

Croyez bien qu’à cette époque il était beaucoup plus difficile de tenir un discours de « dictature » alors que notre société avait la couleur et le goût de la démocratie.

J’ai parcouru depuis un chemin semé de douleurs et mon monde de 2018 était un monde de bisounours à coté de celui que je perçois aujourd’hui.

Nous sommes formatés dans l’idée que nous sommes les « gentils », nous vivons dans une France et une Europe « démocratiques ».
Il nous est quasiment impossible de ressentir le fait que la France soit devenue une vraie dictature tant elle est décrite comme le pays des Droits de l’homme.

Autant nos concitoyens peuvent entendre qu’un pays africain ou d’Amérique latine est une dictature, no problem, autant l’affirmer pour un État européen relève de la folie !
Dans l’imaginaire collectif, une dictature est un pays dans lequel les opposants politiques sont torturés et éliminés, de fait « nous sommes donc bien en démocratie ».

Pour autant nous disposons d’éléments objectifs prouvant que nous ne le sommes plus :

  • Le coup d’État du referendum de 2005 pour la constitution européenne.
  • L’impossibilité pour les candidats du frexit8 d’avoir leurs 500 signatures pour se présenter.
  • Le coup d’État de 2020 assignant les français à résidence sans procès ni condamnation.
  • La censure des réseaux sociaux et des médias pour les vaccins, la crise sanitaire, la crise ukrainienne ou la crise climatique (il n’y a QUE du consensus dans les médias subventionnés).
  • Une 5e république qui a supprimé les pouvoirs du parlement et donné la majorité décisionnelle à une minorité qui obtient une « majorité » grâce à la pirouette des élections à 2 tours.
  • Des votes au parlement à 15h00 qui dérangent et que l’on refait à 3h00 du matin pour obtenir une autre décision.
  • La suppression du parlement lors de la crise sanitaire et la création d’un « conseil de défense » totalement opaque au seul bénéfice du Président.
  • Des corrompus non élus qui décident de notre sort en Europe.
  • Etc.

Ici encore les hypnotisés de la démocratie ne vont pas prendre chacun de ces faits réels pour les placer dans un dossier à charge, mais trouver les éléments de langage pour le dédouaner et les rendre anecdotiques.

Hier les Droits de l’homme faisaient passer l’individu avant l’intérêt de la nation,
Aujourd’hui, la « nouvelle démocratie » glorifie son sacrifice au profit (propagande) du groupe.
L’interdit devient de fait le garant des libertés individuelles et la preuve que nous sommes en démocratie.

Il n’est pas possible de remettre en question le récit national « nous sommes une démocratie avec des élections libres ».
Seul un « non-citoyen », un « ennemi du peuple » pourrait tenir de tels propos.

Surtout n’apprenons pas de l’Histoire !

Imaginez le pauvre juif un peu lucide dans les années 1930 qui disait :

« Nous sommes en dictature, cela va mal se terminer »

A-t-il été entendu ?
La communauté juive a reçue combien de dizaines d’alertes durant cette période ?
Et à chaque fois le même refrain « ça va s’arranger, tu exagères ! »
Même devant l’entrée des chambres à gaz à coté des cheminées fumantes et de la puanteur certains n’y croyaient toujours pas9 !

La réalité factuelle du monde n’est pas de nature à modifier les croyances.

C’est probablement notre erreur à nous les « complotistes » de penser que si nous amenons la preuve de la vérité de nos propos alors l’aveugle retrouvera la vue.

« L’autre » n’est pas comme nous

Ah ils peuvent bénir les médias :

« Vous n’avez pas à penser par vous-même, vous n’avez pas à vous forger votre propre opinion critique, vous n’avez qu’à convertir notre propagande en Vérité. »

Le principe est le même depuis que le monde est monde.
Comment voulez-vous obtenir d’un soldat qu’il tue son voisin s’il se rappelle qu’il est un humain comme lui avec une famille et des enfants ?

Il est indispensable de le déshumaniser et vous convaincre qu’il n’est pas comme vous, qu’on peut l’emmerder10, qu’on peut le priver du droit d’aller au restaurant, qu’on peut et même que l’on doit le priver de son travail surtout si son travail est au service de la communauté !

« L’autre est dangereux pour autrui. »
« L’autre est manipulateur. »
« L’autre voit des complots partout. »
« L’autre est stupide, il vit dans un monde simple,… »
« L’autre est égoïste, il ne pense qu’à lui. »
« L’autre vit dans un monde imaginaire. »
« L’autre est de mauvaise foi. »
« L’autre est paranoïaque. »
« L’autre n’ouvrira jamais les yeux, vous ne pourrez pas lui faire entendre raison. »
« L’autre est un malade mental. »

Et quand cela ne suffit plus, servons-nous du génie de la lampe et affirmons comme François Cluzet que « l’autre », moi-même , mes amis, « est antisémite ».

Qui irait discuter avec un manipulateur pervers qui plus est antisémite ?

L’impossible débat

J’ai essayé de débattre, essayé d’ouvrir les yeux, mais c’est peine perdu face à celui qui ne veut pas sortir de la Matrice.
Je n’ai jamais pu établir un dialogue avec eux.

Cela termine pas des « pff », des « allez on parle d’autre chose », des « que vous êtes con », des « on ne peut pas parler avec vous », des « vous n’êtes pas un spécialiste », des « vous allez aussi me dire que la Terre est plate » ou « de toutes les façons vous resterez dans votre délire », etc.

Ce qui me différencie d’eux, entre autres, c’est que je suis prêt à changer d’avis.
J’ai passé des centaines d’heures, des mois à essayer de prouver que je me trompais et que le Covid existait (plus aujourd’hui pour être honnête) en tant que nouvelle maladie plus mortelle que la grippe.

J’ai même essayé de savoir si la Terre était plate11.
Je suis disposé à réviser toutes mes croyances si l’on me fournit des éléments scientifiques de nature à me le faire croire.
Mais eux vivent dans la foi.

Avant de débuter toute discussion il faudrait pouvoir leur poser la question :

« Es-tu prêt à prendre le risque de voir tes croyances (par exemple sur le Covid) s’effondrer et découvrir que ton monde est construit sur une montagne de mensonges ? »

L’ignorance et le mensonge !

La société, l’éducation, les médias, les loisirs, les émissions TV…
TOUT est fait pour vous maintenir dans l’ignorance ou plutôt dans une réalité alternative.

Depuis la crèche on apprend au bébé à obéir, ne pas de poser de questions et s’abreuver de « Vérité ».

Celle-ci nous est déroulée et nous devons y adhérer si nous voulons être membres à part entière de cette belle société.

Il ne saurait y avoir d’opinions, de réflexions, de divergences et encore moins de preuves selon lesquelles il pourrait exister une vérité alternative.

Prenons l’exemple des Ovnis (sujet que je n’ai pas encore étudié).
Si vous l’abordez lors d’un dîner en France, ce sera probablement l’occasion d’une bonne rigolade.
Et ce alors même qu’il existe des commissions sénatoriales aux USA qui discutent sérieusement du sujet !

Ici, dès lors que les médias mainstream disent la même chose, c’est qu’il y a « consensus » sur le sujet.
Douter, poser des questions, ne relève QUE de la débilité et du complotisme !

Ceci devrait être de nature à vous éveiller car :

La représentation médiatique d’un événement comme faisant consensus est de nature à introduire le doute.

En sciences dures, en économie, en médecine, en biologie, en écologie, en climatologie, en histoire, il n’y a JAMAIS de consensus !
Et comme disait le professeur Raoult que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur.

« Le consensus c’est Pétain12 ! »

Interdire le débat (comme nous avons pu le vivre dans le cadre du Covid) constitue une preuve de la manipulation de la vérité.

Un fait qui ne peut être débattu13 ne relève plus du fait, de la réalité, de la science, de l’histoire, mais de la foi, de la mythologie, de la doxa, de la manipulation, de la propagande, etc.

Le mensonge répété qui devient vérité

Imaginons que je pose la question suivante à un covidiste convaincu et que celui-ci me réponde sincèrement :

« Est-ce que le Covid était une nouvelle maladie dangereuse pour laquelle il n’y avait aucun traitement, etc. ? »

Nous connaissons tous sa réponse : « Oui bien sûr ! »

Si j’ajoute alors ; « Comment le sais-tu ? »
La réponse sera « Parce que tout le monde l’a dit, les médias, les médecins, les politiques, l’OMS,… »

Moi : « Les politiques qui passent à la télé ? Les médecins qui passent à la télé ? »
Lui : « Oui mais pas qu’eux.., mon médecin, mon infirmière, ma pharmacienne, tout le monde ! »

Moi : « Mais ton médecin, ton infirmière, ta pharmacienne, comment ont-ils construit cette « vérité ?» ».
Lui : « Ils ont dû étudier le sujet ! »

Moi : « Tu penses qu’ils ont lu des études scientifiques, qu’ils ont étudié les statistiques internationales, qu’ils ont écouté les arguments de leurs collègues qui pensaient différemment, qu’ils ont passé des heures ou qu’ils se sont contentés d’écouter les médias, les autres collègues, etc ? »
Lui (si il est honnête) : « Je ne sais pas, je ne suis pas certain qu’ils aient le temps. »

Il pourrait ensuite vous rétorquer que vous n’êtes pas épidémiologiste (eux non plus), que vous n’avez pas la compétence (eux non plus), que l’on n’écrit n’importe quoi sur Internet (eux aussi), etc.

[Note de Joseph : la plupart des gens qui utilisent un ordinateur ne sont pas du tout des informaticiens, sont incapables d’écrire une ligne de code dans quelque langage informatique que ce soit, mais savent pourtant utiliser un logiciel et même constater certains de ses bugs. N’importe qui sans handicap majeur et ayant passé son permis de conduire peut utiliser une automobile et constater ses problèmes éventuels de conduite, voire même être capable en étudiant le manuel de découvrir lui-même leur cause. Il n’est pas indispensable de l’avoir fabriquée ni d’être garagiste. De même, avec simplement un esprit suffisamment observateur, un minimum de connaissances, de logique et de bon sens, n’importe qui peut se rendre compte lorsqu’une théorie, comme la virale, connaît des bugs plus ou moins problématiques. L’argument de la spécialité ou de l’expertise est purement rhétorique, mais pas scientifique. Il s’apparente à l’argument d’autorité.]

Nous voyons bien que la répétition à l’infini d’un mensonge en fait une vérité indiscutable.

Plus une croyance est ancrée, plus elle devient une vérité.
Plus elle est une vérité et plus elle est ancrée.

Ne croyez pas que le matraquage médiatique et sociétal que nous subissons soit de l’ordre du hasard.
Le mensonge répété des milliers de fois devient cette vérité, raison pour laquelle il est si difficile de réviser ses croyances.

Si je vous dis que l’efficacité des vaccins (y compris classiques) n’a jamais été prouvée ou que l’éradication de la Polio relève au mieux du mythe et au pire de la manipulation, vous aurez d’autant plus de mal à le croire que vous avez entendu le contraire depuis votre naissance.

Tolstoï disait à juste titre :

« Les sujets les plus difficiles peuvent être expliqués à l’esprit le plus lent s’il n’en a pas déjà formé une idée ; mais la chose la plus simple ne peut être expliquée à l’homme le plus intelligent s’il est fermement persuadé qu’il sait déjà, sans l’ombre d’un doute, ce qui se trouve devant lui14. »

Trop grosse ?

Alors me voici devant un croyant et je lui dis :

« Si vous prenez la pilule rouge voici ce qui peut vous tomber dessus »

Vous allez pouvoir vous pencher et étudier les sujets suivants :

  • L’assassinat de JFK.
  • La marche de l’homme sur la Lune.
  • Le 11 septembre.
  • Le Covid (existence, dangerosité, traitements, confinement, masque, vaccin,…)
  • Les virus.
  • La victoire de Biden sur Trump.
  • Brigitte Macron.
  • La guerre en Ukraine.
  • L’industrie du sucre et le cholestérol.
  • La crise de l’énergie.
  • Paperclip ou le recrutement de scientifiques Nazis par les USA.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les éoliennes.
  • Mk Ultra.
  • Les chemtrails.
  • Le nucléaire.
  • Les petits gris (extra-terrestres supposés méchants).
  • Les voitures électriques.
  • Les ovnis.
  • La Terre plate.
  • Les réseaux pédophiles et les élites.
  • Les vaccins.
  • Etc. Etc. Etc.

(Lorsque j’écris cette liste je ne peux m’empêcher de penser au gentil Julien Pain de France Info qui fait du fact-checking en nous démontrant par affirmations successives que tout ce qui précède n’est que délire et qu’il ne saurait être question d’y prêter foi.
Si ce monsieur faisait son métier au lieu d’être au service du Ministère de la Vérité, il organiserait des débats contradictoires en invitant des spécialistes opposants à la doxa et en leur donnant un temps de parole équivalent.
Dans les faits celui qui rompt le consensus est banni d’antenne.)

Si vous désobéissez, si vous allez étudier par vous même alors vous allez pouvoir dire (définitivement) adieu à ce monde où la vérité était exclusivement répandue par les médias et ainsi basculer dans un autre monde plus proche de celui cité par Coluche.

« La seule chose exacte dans le journal, c’est la date. »

Prendre la pilule rouge c’est se retrouver contraint d’ouvrir les yeux sur d’autres vérités entremêlées de théories plus que bizarres.
J’ai volontairement persillé ma liste de quelques théories à priori loufoques afin que chacun puisse se faire son opinion.
Mais n’espérez quand même pas utiliser tous vos doigts pour additionner le nombre de sujets délirants indiqués ci dessus.

Point de label « garanti sans fake news ! »

Nous sommes d’accord qu’il existe des théories d’illuminés, soit.
Mais aussi des vérités issues d’un travail colossal de recherche, de statistiques, d’études médicales ignorées, d’expériences scientifiques, de faits avérés qui sont volontairement dissimulés au public.

Nous en sommes à un stade d’omerta et de mensonges que même les données officielles issues des agences de suivi des effets secondaires des injections relèvent officiellement du complotisme !

Lorsque vous aurez avancé dans votre cheminement, vous aurez acquis l’intime conviction qu’il n’existe aucun média officiel de confiance pour vous dire lesquelles sont réelles et lesquelles sont du délire.

Rejeter ou gober tout serait folie

Plus vous allez avancer dans vos recherches…
Plus vous allez lire d’informations sérieuses et recoupées…
Plus vous avancerez dans votre cheminement…

Et plus vous allez découvrir que certaines théories qui peuvent sembler folles à priori, reposent sur des éléments d’une extrême robustesse.
Tandis que d’autres appartiendront (définitivement ?) à des délires non prouvés.

Ces révélations vous seront d’autant plus « folles » que les médias mainstream vous auront déjà martelé qu’elles relèvent du complotisme et de la folie et qu’il ne faut surtout pas y prêter foi.

Par exemple :

« Le 11 septembre. »
« L’homme sur la Lune. »
« L’éradication de la Polio par les vaccins. »

Quel être humain raisonnable pourrait douter de ces trois « vérités15 ».

Il vous suffit simplement d’étudier les faits pour parvenir à votre intime conviction.

Nous vivons dans un monde où il serait à la fois irresponsable de croire la vérité issue des médias et tout aussi irresponsable de ne pas se poser la question concernant une thèse à priori folle « et si cette théorie à priori délirante était vraie ? »

Du travail, du travail, du travail

Il est possible de s’appuyer sur les recherches de personnes de confiance mais pour autant il sera vital de s’assurer qu’elles apportent des sources fiables à leurs affirmations.
Quant on observe le travail colossal qui a été produit ces derniers mois ou années, il serait idiot de ne pas en profiter.
Il existe notamment d’excellentes vidéos qui résument parfaitement chaque dossier particulier.

Quand bien même, la vérité n’arrivera jamais sur un plateau, il sera nécessaire d’avoir un certain investissement intellectuel et en temps pour vous forger votre propre opinion.

Le scientifique sera toujours perdant dans une conversation de comptoir (comme chez Hanouna).
Il suffit de quelques secondes pour affirmer une connerie, une énorme contrevérité.
En revanche, il faut des minutes, des heures ou des jours pour démontrer qu’elle en est une.
C’est là la différence entre l’affirmation et la démonstration.

Raisons pour lesquelles les « journalistes » font mouche à la télé.
Ils ne font qu’affirmer sans jamais démontrer.
Et lorsqu’ils « vérifient » l’information, ils ne font que reprendre les affirmations d’un tiers, toujours sans la moindre démonstration.

Point de non-retour

Que vous soyez un apprenti complotiste ou 4e dan, il y aura systématiquement un avant et un après.
Il est impossible de retourner dans l’innocence dans laquelle vous baigniez depuis votre enfance.
La pilule rouge est définitive et il faut être en capacité d’en assumer les conséquences.

Raison pour laquelle de nombreuses personnes qui pressentent l’arnaque freinent des 4 pieds pour rester dans l’illusion.

Violence de la pilule rouge

Elle sera d’autant plus violente que vous aurez des années d’aveuglement ou de naïveté.

Je m’adresse ici aux résistants de la première heure (nommés complotistes).
Placez-vous dans l’esprit de celui ou celle qui a cru que ce virus était une peste noire, que les confinements ou le masque sauvent des vies, qu’il n’existe aucun traitement et que le « vaccin » expérimental sauve des vies.
Essayez de vivre la violence de la révélation.

Quid des aveuglés ou de moi-même sont dans la meilleure situation ?

Vous qui me lisez et qui avez avalé cette pilule êtes bien conscients de la facture à payer lorsque l’on s’éloigne de plus en plus de la Matrice.

  • Une désillusion.
  • Une perte de confiance dans l’espèce humaine constituée principalement de spectateurs hypnotisés et d’une poignée de monstres (dont certains vouent un culte à Satan).
  • Une angoisse du lendemain avec l’attente d’un messie (ou pas) qui ne viendra peut-être jamais.
  • Une innocence perdue.
  • Une perte de repères. « Mais qu’est-ce qui est vrai dans ce qui m’a été transmis ? »
  • Des interrogations perpétuelles qui ne doivent pas tourner à la paranoïa.
  • Le risque de ne plus croire en rien.
  • Etc.

Bien entendu, si mon répertoire téléphonique s’est vidé de personnes que je pensais être des amis (que je retrouverai peut-être un jour, qui sait), cette dictature au grand jour m’a apporté la chance de découvrir des amis sincères avec qui nous partageons tellement.

Sans la dictature mondiale il est peu probable que j’aurais eu la chance de les rencontrer.
Mais ici encore à quel prix ?
Vais-je aller jusqu’à dire « merci Macron » ?

Nous sommes vraiment dans le film Matrix avec d’un coté le monde qui nous est raconté tous les jours dans les médias et de l’autre des complots (dont certains peuvent faire sourire) et des horreurs qui semblaient relever uniquement de fictions hollywoodiennes.

Ici encore je comprends celles et ceux qui veulent pouvoir échapper à la vérité et qui sont contraints de minimiser jours après jours l’horreur de la réalité.

Coupable ou victime ?

Une question inévitable se présentera pour l’amateur de pilule rouge :

« Comment ai-je pu être assez aveugle pour gober ce flot de mensonges (il ne s’agit pas de dissimulations mais de mensonges) médiatiques ou étatiques ? »

Qu’allez-vous dire au père ou à la mère qui a fait pression sur son enfant pour qu’il s’injecte une substance expérimentale pour « retrouver la vie d’avant » ?

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de les alerter, mais ils ont préféré écouter les médias mainstream plutôt que nos « délires complotistes ».

Nous avions pourtant tout annoncé depuis le début.

Lorsque la vérité commencera à être publique, aussi bien les coupables que les victimes chercheront à se dédouaner.
Le « on ne savait pas » sera une porte de sortie classique.
Si vous reprenez mes textes vous verrez que c’est une contre vérité, le « on ne savait pas » est une distorsion de la réalité pour échapper à sa propre responsabilité ou culpabilité.

Devons-nous écrire sur la notice des lave-linges ou des micro-ondes « ne pas y mettre de chats » ?

Pourtant il n’est pas possible de mettre sur un même plan de culpabilité la victime d’une escroquerie ou d’un viol avec la culpabilité de l’escroc ou du violeur.
Il existe un gouffre entre ces « culpabilités ».

Toutes celles et ceux qui ont cru ou croient encore tous ces mensonges en payent le prix et parfois un prix exorbitant.

Que dire de ceux qui se sont fait injecter uniquement pour continuer à faire du sport et qui se battent aujourd’hui contre des effets secondaires qu’ils garderont peut-être à vie ?
Et je ne parle pas de ceux qui ne sont plus là pour en parler et qui méritent à minima une justice posthume.

Il n’en demeure pas moins vrai que plus les mois défilent et plus la responsabilité de celles et ceux qui refusent toujours d’ouvrir les yeux ira grandissante.

Il existe un moment où le semblant confort de la matrice sera balayé par la réalité.
Réalité à ce jour inconnue du grand public mais qui pour autant commence à se faire entendre dans des médias mainstream étrangers et même à la commission européenne.

Pour résumer :

Nous avons pu voir que le choix de prendre la pilule rouge n’avait rien d’anodin mais surtout, comme pour un vaccin, le retour en arrière n’est pas possible.

Mais avons-nous le choix ?

Pouvons-nous faire autrement pour nous sauver ou sauver nos enfants ?

Il est impossible d’influer sur sa vie si la base est fantasmagorique.
Le seul et unique moyen d’agir est de combattre la réalité quand bien même elle est horrible.
La pilule rouge devient de fait indispensable si l’on ne veut pas être une marionnette, un jouet et un esclave dans les mains des puissances occultes de ce monde.

Merci.

Alain Tortosa
15/09/2022
https://7milliards.fr/tortosa20220915-je-ne-veux-pas-savoir.pdf





Comment s’opposer aux récits malsains ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 18 Aout 2022 – Source Club Orlov

L’une des principales techniques de guerre psychologique contemporaine est l’utilisation forcée de récits. Un récit établit un ensemble de définitions qui servent ensuite de filtre à la réalité : tout pas hors du chemin étroit que ces définitions fournissent est considéré comme automatiquement offensant et nécessitant une action disciplinaire, tandis que contester l’exactitude de ces définitions est aussi inutile que de contester des axiomes géométriques. Certains récits équivalent à un discours de haine et, en tant que tels, peuvent être combattus par des moyens légaux en tant qu’extrémistes, pour avoir encouragé la division sociale et les conflits. D’autres sont fondés sur une sorte de fausse moralisation, faisant appel à nos meilleures natures et réprimandant et cherchant à punir ceux qui refusent de suivre le programme.

Il est difficile de s’opposer à de tels récits, car ceux qui tentent de s’y opposer commettent souvent une seule et même erreur fatale : ils tentent de combattre le récit dans ses limites et ses définitions. Mais dès que vous acceptez la terminologie de la narration, vous en devenez le prisonnier. Dès lors, toute lutte pour s’en libérer devient futile. L’approche correcte consiste à priver le récit de toute sa validité en refusant d’accepter ses termes clés. Prenons quelques exemples.

Une cible particulièrement facile est le récit des « droits des homosexuels » : les journalistes étrangers, faute de pouvoir poser des questions plus utiles, s’enquièrent souvent des droits des homosexuels, par exemple en Tchétchénie, une république musulmane qui, conformément à l’enseignement coranique, considère l’homosexualité comme haram (interdite). Exiger d’eux qu’ils changent leurs habitudes en raison de la préférence culturelle d’une autre nation est une atteinte à leur liberté religieuse ; de plus, c’est complètement futile.

Ce qui n’est pas futile, c’est de combattre le récit. La première étape consiste à disséquer le concept de « droits ». Un droit n’est pas quelque chose qui est généré ex nihilo et qui existe in vacuo : c’est un privilège social spécifique qui est accordé en contrepartie d’une responsabilité sociale spécifique correspondante. Les « droits de l’homme » généralisés sont le reflet des normes sociétales et sont, par essence, la responsabilité de chacun de les sauvegarder ; ils ne peuvent donc pas être spécifiques à un groupe donné, comme les homosexuels.

La plupart des sociétés civilisées et même de nombreuses sociétés tribales accordent aux femmes des privilèges spéciaux pendant les derniers stades de la grossesse (pas de port de charges lourdes), ainsi que des congés payés pendant l’accouchement et l’allaitement des bébés. Porter et élever des enfants est une fonction socialement essentielle. Étant donné que, biologiquement, cette responsabilité incombe entièrement aux femmes, celles-ci se voient accorder certains privilèges pour s’en acquitter et pas autrement.

Autre exemple, les enfants bénéficient normalement de nombreux privilèges spéciaux, notamment des crèches gratuites, des cliniques, des sanatoriums pour les malades, des jardins d’enfants, des écoles, des sections sportives, des camps d’été, des transports publics à prix réduit, des billets gratuits pour les musées, une allocation de subsistance si les parents ne gagnent pas assez, des hypothèques à taux réduit pour les familles ayant plusieurs enfants, des fêtes de fin d’études ridiculement somptueuses à l’échelle de la ville (c’est le cas en Russie ; votre expérience peut varier) — parce que la fonction socialement essentielle des enfants est de grandir et de prendre la relève.

Maintenant, quelles sont les responsabilités spéciales, socialement essentielles, des homosexuels ? Il n’y en a pas, et ils ne méritent donc pas automatiquement de privilèges spécifiques, c’est-à-dire de « droits ». Ils pourraient se voir accorder une certaine considération spéciale basée sur des sentiments de pitié ou de sympathie de la part d’un individu ou d’un groupe, mais ceux-ci ne peuvent être contraints ou défendus sur une base rationnelle. D’un autre côté, une grande partie de la population de la planète considère l’homosexualité comme une perversion et donc odieuse, et la forcer à nier ces sentiments sur la base du faux récit des « droits des homosexuels » est une forme d’injustice assez flagrante. De plus, de tels efforts sont totalement futiles et risquent de provoquer un retour de bâton considérable.

Plus récemment, le faux discours sur les « droits des homosexuels » a été étendu à une multiplicité de « genres ». Ici, le problème est, à sa source, mi-biologique et mi-linguistique. La moitié linguistique du problème est liée au terme « genre » qui vient du latin « genus » (pl. « genera »). Il a deux significations : l’une est une catégorie taxonomique principale qui se situe au-dessus de l’espèce et au-dessous de la famille ; l’autre est un terme grammatical désignant une propriété des noms dans de nombreuses langues indo-européennes, qui peuvent être masculins, féminins ou neutres, correspondant aux pronoms il, elle et on. Se classer au-dessus de l’Homo sapiens semble être une proposition très risquée ; en revanche, se désigner comme « ça » semble moins litigieux, bien que peu attrayant.

La troisième signification, en tant que substitut libre du terme « sexe » (masculin, féminin, plus un arc-en-ciel de distinctions spécieuses) est un abus de langage. La première étape pour s’opposer à ce récit est de le priver de son vocabulaire : le genre n’est pas réel. La contre-proclamation selon laquelle le genre est socialement et culturellement réel nous fait sortir de ce qui est généralement considéré comme réel : ce qui peut être prouvé sur la base de preuves physiques. Les elfes aussi sont culturellement réels, vous savez ! OK, amenez-moi un couple, j’aimerais séquencer leur ADN. Ensuite nous parlerons.

[Voir aussi : https://www.anguillesousroche.com/actualite/pour-une-biologiste-laureate-du-prix-nobel-affirmer-quil-existe-plusieurs-genres-est-une-absurdite-non-scientifique/ :

« Il n’existe que deux genres, masculin et féminin ».

« Tous les mammifères ont deux sexes, et l’homme est un mammifère. Il y a le sexe qui produit les œufs, qui a deux chromosomes X. C’est la femelle. On l’appelle la femelle. Et il y a l’autre qui fabrique les spermatozoïdes, il a un chromosome X et un chromosome Y. C’est ce qu’on appelle un mâle. »

« Il y a des hommes très « féminins » et des femmes très « masculines », ce qui n’est pas seulement lié à des facteurs culturels, mais aussi à des niveaux hormonaux différents, entre autres choses . »

Ce que vous ressentez peut être modifié par des circonstances sociales et psychologiques. Mais pas le sexe biologique. Partout où la science est réellement pratiquée, cela est également totalement indiscutable. »

Christiane Nüsslein-Volhard, lauréate du prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1995

]

Ce qui est biologiquement réel, c’est le sexe. Il est défini à la conception et il n’est pas du tout mutable parce qu’il est basé sur l’absence ou la présence du chromosome Y. Si celui-ci est présent, c’est que le sexe est réel. S’il est présent, c’est un homme ; s’il est absent, c’est une femme. Il serait très utile de disposer d’un appareil portatif pour effectuer cette détermination, comme celui illustré ci-dessus. Pointez-le vers une personne et appuyez sur le bouton. Si une diode bleue s’allume, c’est un garçon ; si elle est rose, c’est une fille. Et si quelque chose ne semble pas normal, c’est un patient.

Et si cette lumière rose vous fait penser aux « droits des femmes » (c’est-à-dire aux privilèges spéciaux des femmes), veuillez nommer les responsabilités spécifiques des femmes qui sont supérieures à celles des hommes ? Est-ce le fait de se battre et de mourir à la guerre ? Est-ce que c’est de remorquer des barges et de soulever des ballots ? Est-ce que c’est de réparer les fils électriques défectueux, les fuites de plomberie ou les voitures qui ne démarrent pas ? Est-ce que c’est le droit de porter des enfants et de s’en occuper – désolé, ce sont les droits des mères, pas des femmes. Est-ce que les droits des femmes devraient être les mêmes que ceux des hommes ? Bien sûr, c’est facile : les hommes n’ont aucun droit particulier, donc les femmes non plus.

Quoi qu’il en soit, revenons aux garçons et aux filles qui ne correspondent pas à leur dichotomie génétique bleue/rose respective… à l’heure actuelle, certains pays sont tellement sous l’emprise de la dysphorie sexuelle que des pourcentages à deux chiffres de garçons et de filles ne sont pas sûrs de leur sexe et sont castrés chimiquement pendant qu’ils tentent de s’y retrouver. Une vieillesse sans enfants, s’ils parviennent à éviter de se suicider aussi longtemps, suivra certainement. Ce type de folie collective semble provenir de l’extérieur : quelqu’un veut conduire ces nations à l’extinction biologique. Compte tenu de leur taux de natalité déjà très bas, cela ne devrait pas être difficile à réaliser. Les nations s’éteignent de toutes sortes de façons. Certaines sont purement et simplement massacrées, d’autres réduites en esclavage, d’autres encore dévorées par des troglodytes cannibales… peut-être devrions-nous simplement détourner le regard et laisser faire.

Mais si c’est une maladie, nous ne devons pas la laisser se propager, et la première étape consiste à tuer le récit. Il existe une ligne de démarcation claire. Le « genre » est-il une question de culture ou une maladie mentale ? La culture est un trait humain évolué qui aide les sociétés à prospérer. Les sociétés primitives ont des cultures primitives ; les sociétés avancées ont des cultures avancées. En revanche, les malades mentaux ne parviennent généralement pas à s’épanouir.

Et une maladie mentale qui empêche la reproduction, alors là ! Biologiquement parlant, pour toute espèce, la reproduction est l’acte principal. Les personnes qui se stérilisent doivent-elles bénéficier de privilèges, de dispenses ou, si vous insistez, de droits particuliers ? Si oui, quelle est leur responsabilité particulière, essentielle au bien-être de la société ? C’est une question rhétorique ; la vraie question est : leur maladie est-elle contagieuse ? Parce que si elle l’est, alors — s’il vous plaît, tirez en vos propres conclusions.

Dmitry Orlov

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Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président

[Source : RL]

Par Jacques CHASSAING

Au moment même où le président de la République prépare les Français à mener une guerre militaire contre la Russie et la Chine, que l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale prétend défaire la Marine chinoise et que le général Michel Yakovleff veut envoyer des militaires français en Ukraine, rappelons aux Français et à la présidente de l’UE l’origine totalitaire de la création de l’Europe des technocrates.

[Voir aussi :
De l’empire britannique au IVème Reich
Les valeurs familiales de Schwab]

Chaque jour apporte la preuve de l’oppression de l’Union européenne sur les peuples des pays qui la composent.

Dépouillées volontairement de toute souveraineté nationale par leurs politiciens qui ont souvent méprisé leurs référendums, ces populations en subissent tous les maux prévisibles et ceux qui viennent de s’ajouter.

Immigration, paupérisation, dictature sanitaire, surveillance de masse, voici que les « États-Unis d’Europe » initiés par les Ricains de 1945, sont forcément les vassaux des États-Unis d’Amérique, et à leur remorque dans la guerre Ukraine/Russie. 

Des trains de sanctions inutiles et imbéciles contre la Russie, en légitime défense contre l’Ukraine manipulée par les USA et l’OTAN, frappent en retour les pays de l’UE, et la France en particulier.

L’escroquerie de l’indépendance de l’Europe des peuples, de la paix et du plein emploi, est aujourd’hui démontrée. Les peuples vont bientôt assister à l’effondrement de l’euro et de la Commission européenne qui les privent de toute souveraineté nationale. 

Bien avant le Traité de Rome, Maastricht et Barcelone, l’issue était prévisible pour quiconque veut faire un peu d’Histoire.

Jean Monnet et Robert Schuman étaient arrosés par les USA et le juriste Walter Hallstein avait été désigné sous le Reich hitlérien pour bâtir le projet de la nouvelle Europe, avec pour principe que les décisionnaires n’auront aucun compte à rendre aux peuples.

C’est ce que rappelle l’association « Temps d’y croire » qui entend jeter un regard instructif continu sur le contexte politique français, européen et international. Histoire d’informer le citoyen et de le placer devant ses choix. 

L’instruction civique fait aussi partie des buts que « Temps d’y croire » veut promouvoir.

Mais pour respecter les codes de la fabrique nationale de crétins (cf : JP Brighelli), elle a ironiquement intitulé cette vidéo de rétrospective — prospective de la création européenne : « Le jour où la France est mourue » :

Walter HALLSTEIN, un NAZI, 1er Président de la Commission Européenne :




Vladimir Poutine, le nouveau De Gaulle ?

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]

Pour vous procurer le livre « Vladimir Poutine, le nouveau De Gaulle » :
https://bit.ly/3D9TK36

Comment l’Ukraine est-elle devenue une plate-forme pour de sombres affaires d’armes biologiques et de traites d’êtres humains ? Pourquoi la Russie est-elle redevenue l’État pivot dans l’ordre du monde ? Pourquoi la création monétaire des banques centrales entraîne-t-elle de si graves crises ? Morad El Hatab, conseiller expert en investissements stratégiques, répond à toutes ces questions avec la présentation de son ouvrage « Vladimir Poutine, le nouveau De Gaulle », publié chez Perspectives Libres. Pour l’auteur, la guerre à laquelle nous assistons à l’Est était inévitable…




Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

[Voir aussi :
Résilience et Résistance pour la France
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
La résistance truffée d’espions ?
Comment s’unir]

[Note de Joseph : d’un point de vue eschatologique, nous avons affaire aux quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les mesures sanitaires amènent la maladieLes mesures économiques (notamment contre la Russie) amènent la famineLes mesures pour la paix amènent la guerreLes médias amènent la peur. Et le tout produit la mort des corps et des âmes.]




L’Ukraine perd ses soldats, l’Europe son économie, tout cela pour rien

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Moon of Alabama – Le 7 septembre 2022

Lorsque l’Ukraine a lancé sa « contre-offensive » sur Kherson le 29 août, cela m’a effaré et j’ai jugé qu’elle était vouée à l’échec :

Pour briser les lignes russes, renforcées maintenant, il aurait fallu plus de troupes que celles qui étaient disponibles. Je suis sûr que les militaires ukrainiens savaient que cette offensive allait échouer. Pour des raisons politiques, Zelenski leur a ordonné de la lancer quand même. Plus d’un millier de vies ukrainiennes et russes ont été perdues pour rien d’autre que des gros titres à sensation et des considérations politiques.

Plus de 3 000 Ukrainiens sont morts maintenant dans l’offensive de Kherson, sans que celle-ci ait fait de progrès significatifs. Des centaines de chars et de véhicules blindés ont été perdus. Une douzaine d’avions et d’hélicoptères ukrainiens ont été abattus. Tout ce matériel provenait de « l’Ouest », qui a maintenant vidé son stock d’armes soviétiques. Il n’y en aura plus de sitôt.

L’Ukraine a ainsi laissé passer sa chance de s’opposer à toute nouvelle action significative de la part de la Russie. Actions qui se produiront bientôt.

Mais ce qui me dérange vraiment, c’est le bilan humain de cette offensive.

Je n’ai jamais été en guerre. Mais j’ai suivi une formation d’officier militaire à temps plein pendant plusieurs années, ainsi que des périodes de réserve de plusieurs mois dans des bataillons de service actif. J’ai lu beaucoup de livres et regardé des dizaines de films sur les combats en première ligne pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, en Corée, au Vietnam, en Afghanistan, etc. Si l’on réfléchit à ces événements et aux détails décrits dans les descriptions, on peut se faire une idée de ces conflits. Ensuite, il y a les calculs opérationnels, comme le nombre de tirs d’artillerie par kilomètre carré, la densité des troupes et le bilan de ces bombardements d’artillerie.

Les soldats ukrainiens n’ont jamais eu la moindre chance de résister à la puissance de l’armée russe. Pas la moindre. Cela était évident dès le début de la guerre. Il est illogique que le gouvernement ukrainien et ses partisans aient tenté de résister à cet assaut.

L’« Occident » aurait dû abandonner et faire les concessions que la Russie avait exigées. Il devra les faire de toute façon.

Le gouvernement ukrainien a étroitement contrôlé les médias et toute information provenant de la ligne de front. Nous n’avons eu que des rapports russes faisant état d’un grand nombre de victimes ukrainiennes. Certains doutent des chiffres donnés par les Russes. Moi, je n’en doute pas. Ils correspondent pour la plupart à ce que j’ai appris et à mes calculs.

Aujourd’hui, un journaliste du Washington Post a eu accès aux hôpitaux où les soldats ukrainiens blessés et impliqués dans cette « contre-attaque » tentent de se rétablir. Le rapport de John Hudson est sinistre, même s’il ne vient pas de la ligne de front et ne parle pas des scènes les plus graves :

Des soldats ukrainiens blessés révèlent le lourd tribut payé pour l’offensive de Kherson

Comme l’article est payant, je vais en citer de larges extraits :

Dans des chambres d’hôpital faiblement éclairées du sud de l’Ukraine, des soldats souffrant de membres sectionnés, de blessures par éclats d’obus, de mains mutilées et d’articulations brisées ont raconté les désavantages considérables auxquels leurs unités ont été confrontées dans les premiers jours d’une nouvelle offensive visant à expulser les forces russes de la ville stratégique de Kherson.

Les soldats ont déclaré qu’ils ne disposaient pas de l’artillerie nécessaire pour déloger les forces russes retranchées et ont décrit un écart technologique énorme avec leurs adversaires mieux équipés. Les entretiens ont fourni certains des premiers comptes rendus directs d’une poussée pour reprendre le territoire capturé qui est si sensible que les commandants militaires ukrainiens ont interdit aux journalistes de se rendre sur les lignes de front. …

« Nous perdions cinq personnes quand eux en perdait une », a déclaré Ihor, un commandant de section de 30 ans qui s’est blessé au dos lorsque le char dans lequel il se trouvait s’est écrasé dans un fossé. …

Les drones russes Orlan filmaient les positions ukrainiennes à plus d’un kilomètre au-dessus de leurs têtes, ont-ils dit, une altitude qui signifie qu’ils n’entendaient même pas le bourdonnement de l’avion qui suivait leurs mouvements.

Les soldats ukrainiens blessés ont déclaré que les chars russes émergeaient de fortifications en ciment nouvellement construites pour faire exploser l’infanterie avec de l’artillerie de gros calibre. Les véhicules se repliaient ensuite sous les abris en béton, à l’abri des tirs de mortier et de roquettes.

Les systèmes radar de contre-batterie détectaient et localisaient automatiquement les Ukrainiens qui visaient les Russes avec des projectiles, déclenchant en réponse un barrage d’artillerie.

Les outils de piratage russes ont détourné les drones des opérateurs ukrainiens, qui ont vu leurs appareils dériver, impuissants, derrière les lignes ennemies. …

Oleksandr a déclaré que les tirs d’artillerie russes étaient incessants. « Ils nous frappaient tout le temps », a-t-il dit. « Si nous tirons trois obus de mortiers, ils en tirent 20 en retour ».

Les soldats ukrainiens ont dit qu’ils devaient soigneusement rationner leur utilisation de munitions, mais que même lorsqu’ils tiraient, ils avaient du mal à atteindre les cibles. « Quand vous donnez les coordonnées, c’est censé être précis mais ça ne l’est pas », a-t-il expliqué, précisant que son équipement datait de 1989. …

La guerre électronique russe constituait également une menace constante. Des soldats ont raconté qu’à la fin de leur service, ils allumaient leur téléphone pour appeler ou envoyer des SMS aux membres de leur famille – une décision qui attirait immédiatement les tirs d’artillerie russes.

« Lorsque nous allumons les téléphones portables ou la radio, ils peuvent reconnaître notre présence immédiatement », a déclaré Denys. « Et là, les tirs commencent ». …

Les déclarations ukrainiennes de reprise de villages tels que Vysokopillya n’ont pas pu être confirmées, bien que les soldats interrogés aient déclaré avoir pu avancer dans certains villages précédemment contrôlés par les Russes. Ces soldats ont refusé de nommer ces villages, citant les instructions de leurs supérieurs.

Un groupe de journalistes du Washington Post qui s’est rendu lundi à moins de cinq kilomètres de Vysokopillya, dans le nord de Kherson, a été empêché d’entrer dans le village par les troupes ukrainiennes et n’a pas pu vérifier son statut. Un responsable local a déclaré que les forces ukrainiennes et russes se disputaient toujours le contrôle du village.

Il n’a pas été possible d’obtenir une image claire des pertes subies par l’Ukraine. 

Denys, assis bien droit sur son lit d’hôpital, a déclaré que presque tous les membres de son unité de 120 personnes avaient été blessés, mais que seuls deux avaient été tués.

Un soldat de 25 ans soigné pour des blessures dues à des éclats d’obus a déclaré que, dans son unité de 100 soldats, sept ont été tués et 20 blessés. Ihor, le commandant du peloton, a déclaré que 16 des 32 hommes sous son commandement ont été blessés et qu’un a été tué.

Les soldats ukrainiens blessés ont été répartis dans différents hôpitaux du sud de l’Ukraine afin de libérer les principales installations médicales de la région de Kherson pour l’arrivée de nouveaux patients.

Les soldats de la deuxième tentative de « contre-offensive » au sud-est de Kharkiv connaîtront le même sort.

À mon avis, les pertes ukrainiennes ne sont pas cinq mais dix fois supérieures à celles du côté russe. Une attaque, en traversant une steppe ouverte, contre une force blindée technologiquement supérieure est une mission suicide.

Les soldats russes ne sont pas autorisés à porter des téléphones portables. Je ne comprends pas pourquoi les soldats ukrainiens sont autorisés à en avoir et à les utiliser. Veulent-ils se suicider ?

Le suicide est aussi le destin vers lequel les politiciens européens ont engagé leurs économies et leurs sociétés. Qui ne sait pas que l’on a besoin d’énergie, aussi bon marché que possible, pour fondre l’acier, l’aluminium et le verre ?

SGM World News @SGMWorldnews – 10:13 UTC – 7 Sep 2022

BREAKING : 40 PDG de producteurs européens de métaux ont écrit une lettre ouverte à Ursula von der Leyen et à la Commission européenne pour mettre en garde contre la « menace existentielle » à laquelle fait face l’industrie à cause de la flambée des prix de l’électricité.

Pas de fonderie d’acier, pas de taxes des fonderies d’acier et de leurs travailleurs. Pas de fonderie d’acier, pas de remboursement des crédits qui lui ont été accordés. Les grosses pertes bancaires qui arrivent maintenant vont provoquer une autre crise bancaire grave. Moins d’argent pour l’État signifie moins de retraites et de soins de santé.

C’est ruineux pour les États européens et leurs habitants. Pendant ce temps, les politiciens américains, les idéologues néoconservateurs et les financiers à l’origine du projet d’utiliser l’Ukraine contre la Russie sont morts de rire.

Tuomas Malinen @mtmalinen – 8:53 UTC – Sep 7, 2022

Je vous dis que la situation en #Europe est bien pire que ce que beaucoup comprennent.

Nous sommes essentiellement au bord d’une autre crise bancaire, d’un effondrement de notre base industrielle et de nos ménages, et donc au bord de l’effondrement de nos économies.

Nous sommes également totalement à la merci des autorités, et nous savons très peu ce qu’elles ont prévu.

Seront-ils capables d’arrêter la crise bancaire, une fois de plus ? Je ne sais pas, mais j’en doute. 🤷♂🤔

L’Allemagne est probablement dans la pire des situations. Le chancelier Olaf Scholz a réagi à l’opération militaire russe par une moralisation hystérique dépassant toute rationalité. Son gouvernement dépend des politiciens verts de son cabinet. Ce sont des crétins idéologues. L’Allemagne, gravement menacée par des pannes d’électricité, va maintenant mettre hors service trois centrales nucléaires en parfait état et redémarrer de vieilles centrales à charbon sales qui étaient censées être démantelées. En quoi est-ce vert ?

Voici comment le président de la Russie voit les choses :

L’Europe est sur le point de jeter dans la fournaise des sanctions les résultats qu’elle a obtenus dans le développement de ses capacités de production, de la qualité de vie de ses habitants et de la stabilité socio-économique, épuisant ainsi son potentiel, comme le veut Washington au nom de la fameuse unité euro-atlantique. En fait, cela revient à faire des sacrifices au nom de la préservation de la domination des États-Unis dans les affaires mondiales. …

La capacité concurrentielle des entreprises européennes est en déclin, car les responsables de l’UE eux-mêmes les coupent des matières premières essentielles et de l’énergie abordables, ainsi que des marchés commerciaux. Il ne sera pas surprenant qu’à terme, les niches actuellement occupées par les entreprises européennes, tant sur le continent que sur le marché mondial en général, soient reprises par leurs mécènes américains qui ne connaissent aucune limite ni hésitation lorsqu’il s’agit de poursuivre leurs intérêts et d’atteindre leurs objectifs.

[Note de Joseph : d’un point de vue eschatologique, nous aurions affaire aux quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les mesures sanitaires amènent la maladie. Les mesures économiques (notamment contre la Russie) amènent la famine. Les mesures pour la paix amènent la guerre. Les médias amènent la peur. Et le tout produit la mort des corps et des âmes.]

Les prochaines élections fédérales en Allemagne auront lieu dans trois ans. On espère vraiment une sorte de coup d’État, mais je ne vois pas encore de mouvement dans ce sens.

Où sont les politiciens rationnels qui peuvent prendre la relève ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Nicolas Dupont-Aignan : « Macron nous prend pour des cons ! »

[Source : Sud Radio]




Les Agents Smith (Biden, Macron, Véran…) montrent les crocs (atomiques)

Par Lucien SA Oulahbib

Biden (prononcez à la française) c’est M et V en plus déglingué, mais avec la même verve vache de ratés qui ne tiennent debout que par l’envie frénétique de le c(r)acher. Ces « rien » — pas du tout « petit chose » façon Daudet (Alphonse) qui servirait au moins leur pays, leurs « frères » — se gonflent de narcissisme boursouflé, alors qu’ils sont atteints d’insuffisance non plus rénale, mais cérébrale.

Ne voilà-t-il pas en effet que le premier désigne plus ou moins les Républicains pro-Trump « d’extrémistes » tandis que Macron traite le président d’EDF d’irresponsable et Véran ironise sur Raoult en l’accusant de charlatanisme, alors qu’ils sont tous trois exactement ce qu’ils dénoncent : extrémistes, irresponsables, charlatans.

Extrémistes en poussant à la guerre avec la Russie, en l’utilisant même pour accélérer leur “transition” au nom de pseudo-études méritant une médaille Lyssenko, ce qui fragilise mortellement l’organisation sociale dans son alimentation énergétique, son assise financière, son système économique, sa civilisation.

Et ce sont eux les irresponsables ayant fragilisé mortellement désormais le corps et l’esprit occidental par la désorganisation financière (planche à billets, spéculations à foison, inflation…), énergétique (lois toujours en vigueur pour liquider le nucléaire en France), mutilation mentale (déconstructionnisme), harcèlement physique (attaques répétées du système immunitaire par des injections intrusives en interne, attaques au couteau du quotidien par le djihadisme l’un de leurs bras armés, le second étant celui du néo-léninisme revanchard tel le 4/4 Mélenchon même pas capable d’attendre son tour avant de postillonner à la Braderie de Lille).

Bien sûr pour masquer leurs méfaits ces charlatans déploient, telles de pieuvres géantes, un jet d’encre médiatique multifonction, mais essentiellement fait de formules magiques comme “complotisme », « extrême droite”, autant de sorts qu’ils jettent sur les peuples afin de les marabouter, les paralyser, les rendre esclaves d’une Secte. Celle-ci est en effet de plus en plus “diabolique”, en ce sens que leur psychopathie relève plus de la tératologie.

Ce qui fait qu’il n’y a rien à « débattre » avec de tels monstres qui maquillent désormais de plus en plus la réalité (style LCI nouveau village Potemkine) jusqu’à bombarder une centrale nucléaire pour montrer au fond que ce mode énergétique est somme toute dangereux, ou le comble de l’absurde, celui de la prédiction autoréalisatrice, symbole en même temps du crime presque parfait, presque, parce qu’il reste encore des groupes témoins que nos trois monstres cherchent précisément à réduire en s’attaquant aux fabricants de contrepoisons que sont les Raoult, Perronne, et tous ces gens courageux comme Daria Douguine qui croyaient que la démocratie cela voulait dire débattre, dialoguer, respecter l’adversaire et non pas faire des coups, préparer en douce la guerre, pousser la Russie à la déclencher à force de la piquer depuis 2014, remplacer le système immunitaire naturel pour transformer les humains en cyborgs, en Playmobils « nomades » voguant à la dérive sur l’océan du Sans (territoire, genre, culture), transformer enfin les journalistes en propagandistes sauf exception telle Anne-Laure Bonnel avec son dernier Donbass huit ans après. Ou le journal France-Soir.

Les monstres veillent. Nous aussi. Pot de fer contre pot de terre ?… Pas sûr…




Le vrai prix des biens de consommation

Nucléaire, énergie, sécurité, ce que les médias ne vous diront pas
Pénuries d’électricité ? La grande arnaque !

Par Alain Tortosa

Au commencement de l’argent, celui-ci se voulait une facilitation du troc.

Il n’était pas toujours facile de pouvoir échanger son blé contre une brouette si une des parties n’en avait pas besoin.
Ainsi fut inventée la monnaie dans le but de faciliter les échanges.

La valeur d’un bien étant conditionnée au labeur nécessaire pour l’obtenir, mais aussi de la rareté du produit.
Viennent ensuite des paramètres de plus en plus complexes comme l’économie d’échelle où la spécialisation, etc.

Comment se fabrique un prix ?

De nos jours le prix d’un produit est déconnecté de la réalité productive même si l’apparence peut parfois être trompeuse.

Si vous êtes un chef d’entreprise, vous pourriez me dire que le prix de votre produit est la somme :

  • Du prix d’achat des matières ou produits le composant,
  • Du coût des frais fixes (loyers, énergie, salaires).
  • De la marge bénéficiaire.
  • Des taxes et autres impôts.
  • Etc.

Mais même ceci est totalement faux, car votre prix final va être impacté à la fois par le marché (la concurrence), mais aussi par le prix que le client est prêt à considérer comme « acceptable ».

C’est ainsi que le prix public de certains produits peut être multiplié par 2, 5, 10, 100 ou même plus.

Tandis que pour d’autres ce sera l’inverse et vous devrez vendre votre lait à perte.

Même produit, différents prix

Comment expliquer que le prix d’un litre d’essence en Hongrie soit à 1,30 € tandis qu’il est de 1,80 € en France ?
Vous pourriez me dire que c’est les taxes. Oui… mais non.

Par exemple le site, l’Internaute1 a comparé le prix d’une cannette de coca au restaurant dans divers pays.
Le prix oscille entre 30 centimes en Inde et 3€ en France.

Ici encore, vous pourriez me rétorquer que c’est logique, car les salaires, loyers, etc. sont différents selon les pays, soit, mais…

Si la cannette n’est pas à 3 euros en Inde, ce n’est pas parce que les gentils commerçants indiens ne veulent pas escroquer leurs gentils clients, mais parce que le consommateur indien bouderait le produit qui serait inaccessible.

D’un point de vue comptable ou des charges fixes, une chambre d’hôtel coûte la même chose en basse saison sur la côte atlantique que le 15 août.
C’est même plutôt l’inverse, car un fort taux d’occupation permet des économies d’échelle.

Pourtant la nuit est facturée 3 fois plus cher en plein été uniquement parce qu’il y a plus de demande que d’offre et qu’il est admis par les vacanciers que ce soit plus cher.

Il y a ce facteur d’acceptation.
En octobre 100 % des chambres ne sont pas encore louées pour le mois d’août suivant. Et pourtant le propriétaire a déjà fixé son tarif habituel, soit 3 fois la somme hivernale.

Mais qui vérifie que l’établissement est plein pendant le mois d’août ?
Si tous les hôteliers affichent un prix identique alors rien ne leur interdit de garder un prix fort quand bien même la moitié des hôtels seraient vides.

De l’importance des trusts et des accords de non-concurrence.
Vous ne verrez jamais deux sociétés d’ascenseur se faire la guerre sur les contrats de maintenance afin de ne pas détruire la poule aux œufs d’or.

« Ce qui est cher est de qualité » et « ce qui est rare est cher »

Plus le prix est élevé et plus le produit est considéré comme ayant de la valeur.
Une Ferrari produite par millions et au prix d’une Twingo perdrait toute valeur ajoutée.

Pour une chaussure2 Air Jordan vendue 140€, le prix de production chez nos esclaves du tiers monde serait de 12€.
Vous pourriez me rétorquer qu’il faut bien payer le transport, les intermédiaires, etc.

Pourtant il est possible de trouver en France des chaussures neuves à 10€ en incluant le transport et les marges de tout le monde.
Imaginons que le coût soit de 0€ (je ne suis, hélas, pas loin de la vérité au regard du prix d’achat de quelques centimes et de la piètre qualité) nous pouvons dès lors affirmer qu’à marge identique, une Jordan pourrait se vendre 10 + 12 = 22 € en France !

Ce qui rendrait le produit sans le moindre intérêt aussi bien pour le fabricant que pour le client !

Le prix du carburant

Revenons un peu à notre essence3, nous voyons qu’au Venezuela, en Iran ou en Libye, le prix du litre est inférieur à 5 centimes (si ! Si ! C’est sérieux).

Ces pays producteurs ont fait le choix de faire profiter la population au lieu de la taxer.
D’autres comme la Norvège la vendent une fortune à leur peuple… il n’y a pas de petits profits.

En 2018 (avant la super escroquerie Poutine), un litre4 de sp95 coûtait environ 1,53€ le litre à la pompe et le prix du carburant arrivé en France ET raffiné était de 31% soit 47 centimes.

Comme vous pouvez le penser, ce tarif de 47 centimes est déjà un tarif d’escrocs qui inclut les marges colossales de Total aussi bien à la production qu’au raffinage ! (cf. quelques centimes à la pompe au Venezuela)

Notons que le coût du transport5 est marginal, estimé entre 5 et 10% de la marge brute du pétrole, soit peanuts.

Et pourquoi n’y a-t-il pas de concurrence sur le marché du pétrole ?
Tout simplement parce que les pays ont créé ou rejoint l’Opep6 qui, pays par pays, organise la production et donc la pénurie afin que le prix ne s’effondre jamais.
Tout ceci avec l’accord des États alors même qu’ils pourraient légiférer pour l’interdire.

Je n’ai jamais entendu l’Organisation Mondiale du Commerce annoncer qu’elle allait dissoudre l’OPEP.

Je précise que l’on nous bassine avec le pic de production depuis les années 1970.
Ce pic se veut le jour à partir duquel la production d’hydrocarbure ira à la baisse du fait de l’épuisement des ressources.
Cela fait plus de 50 ans qu’on nous le promet dans 2 ou 5 ans et cela fait 50 ans que la production ne fait que croître.
Il y a de fortes raisons de penser que ce pic de production n’existera jamais (des siècles) et que c’est un mythe.
Mythe entretenu à la fois par les écologistes pour nous faire croire que nous n’avons de choix que de passer à l’éolienne ou à la bougie, mais aussi par les industriels, car ce qui est rare est cher.

Escroquerie écologique qui nous vend du photovoltaïque ou de l’éolienne pour alimenter les voitures électriques7
Petite anecdote, la Californie a voté une loi annonçant la fin des voitures thermiques en 2035 tandis que le gouvernement local a appelé les propriétaires des voitures électriques à ne pas les recharger pour ne pas saturer le réseau électrique8

À propos des éoliennes je ne résiste pas au plaisir de vous dire que lorsque vous en voyez quelques tourner en l’absence totale de vent, cela ne relève pas d’un trouble visuel.
Afin de ne pas trop énerver le voisinage, il semble d’usage de les faire fonctionner à l’envers :

de l’électricité est injectée dans leur turbine pour les faire tourner.
Bien entendu ce gaspillage énergétique et cette manipulation sont justifiés autrement9.

Je suis incurable, dès que j’entends le mot « énergies renouvelables », je monte au créneau.

Je rappellerai donc que si les Allemands sont si dépendants du gaz russe c’est du fait de la fermeture de leurs centrales nucléaires sous la pression de la secte verte pro-dictature.
Gazprom10 a soutenu financièrement des ONG « écologistes » pour la construction de parcs éoliens et la fermeture de centrales nucléaires.
Je le rappelle pour la nième fois, non seulement les éoliennes ne sont pas renouvelables (utilisation de matières fossiles et terres rares), non seulement elles ne sont pas recyclables, mais surtout :

Elles fonctionnent peu la nuit, elles ne fonctionnent pas par grand froid (dans des pays comme l’Allemagne, quelle bonne idée !) et obligent donc à avoir des centrales thermiques au gaz qui tournent au ralenti, 24 heures sur 24 pour pouvoir être mises en route instantanément pour palier le manque de vent.

La mondialisation des prix

Pourquoi sommes-nous impactés en France par l’embargo russe (fou rire dans la salle pour le mot « embargo ») ou par le prix des tomates à Bogota ?

Nous devons cela principalement à Reagan qui a mis fin au peu de régulation qui existait encore11.
Le prix des matières premières, fer, aluminium et aussi de l’énergie (pétrole, charbon…), mais aussi les denrées alimentaires sont fixés au niveau mondial.

Cela veut dire que les prix sont désormais totalement déconnectés du coût réel de production mais uniquement le fruit d’une offre et d’une demande.

Si la demande mondiale sur le lait augmente alors l’éleveur français verra le prix d’achat de son lait augmenter et vice-versa.
L’exemple n’est pas parfait, car le lait liquide n’est pas un produit très transportable et donc le cours sera plutôt national, mais en revanche le lait en poudre ou le beurre le sont.

Le prix d’un produit agricole n’est même plus dépendant des aléas climatiques sur la planète, mais de la spéculation.
Spéculation qui peut même jouer sur le prix actuel du blé en pariant sur la prochaine récolte que l’on présumera bonne ou pas.

Notre monde est à ce point « merveilleux » qu’il est possible de spéculer sur des sécheresses et des famines.

Donc si aujourd’hui la moutarde est (était?) hors de prix ou introuvable en France, cela n’est pas directement lié aux stocks disponibles mais au bon vouloir des spéculateurs.
Certains ayant un pouvoir financier colossal.
Sans compter la contagion des marchés.
Si les prix augmentent alors tout le monde va acheter et cela va faire exploser les prix et inversement.
Les intermédiaires et les détaillants en profiteront aussi pour augmenter leurs marges toujours au détriment du client.

Prix de l’électricité et conflit ukrainien

En France nous avons décidé que le prix de l’électricité serait indexé sur le prix européen.

Ce même prix de l’électricité est lui-même indexé sur le prix de l’électricité fabriquée par des centrales thermiques et donc gaz et pétrole.

Ce qui est extraordinaire dans un pays ou plus de 75% de l’électricité était d’origine nucléaire (68% environ de nos jours depuis la dictature « verte »).

Pour « lutter contre la Russie » (version officielle) les fossoyeurs de la France et de l’Europe ont décidé de mettre en place un embargo sur le gaz et le pétrole russe.

Aubaine pour les marchés !

  • Qui dit embargo fait croire « pénurie ».
  • Qui dit « pénurie » entraîne une augmentation de la demande et des prix.

En réalité, seul le téléspectateur de BFM ou LCI peut croire qu’il y a un embargo.

Il n’y a évidemment ni embargo ni pénurie sur le marché mondial.
La Chine12, l’Inde, ou les Émirats arabes (pour ne citer qu’eux) ont augmenté leurs achats d’hydrocarbures ou gaz russe.
Russie qui croule désormais sous le cash grâce aux sanctions13.

Ces pays nous le revendent à prix d’or14, capitalisme oblige.

Et l’électricité dans tout ça ?
Le MWh15 est passé de 85€ à 1000€ en 1 an !

Pourquoi ?

  • Parce que le prix du gaz a augmenté uniquement par spéculation.
  • Parce que le prix du pétrole a augmenté en suivant le prix du gaz uniquement pas spéculation.
  • Parce que le prix de l’électricité a augmenté en suivant le prix des hydrocarbures.

Notre électricité nucléaire est-elle plus chère à produire depuis le début de la guerre entre l’Ukraine (les USA) et la Russie en 2014 ?

Bien sûr que non !

Le pétrole et le gaz sont-ils plus difficiles à produire, plus rares qu’avant la guerre alors même qu’il n’y a aucun embargo mondial ?
Absolument pas !

C’est exactement le même processus qui se produit avec la moutarde et nos importations de moutarde ukrainienne qui sont marginales.

Production d’électricité et de gaz en France

Le gaz16 représente 6 % de notre électricité, probablement à cause du parc éolien et des centrales nucléaires à l’arrêt.
Il permet de répondre rapidement à un accroissement temporaire de la demande.
Le gaz russe17 dans tout ceci ne représente que 17 % de nos achats !
De fait, il ne représente que 1 % de notre production électrique.
Et ce serait de nature à entraîner des coupures ou nous contraindre à ne plus nous chauffer ?

Hélas ! de nombreux Français ignorent cette réalité et gobent cette escroquerie.

Bilan production, importations, exportations

En 2020 la France a exporté18 77,8 TWh et importé 34,6 TWh.
Ce qui veut dire que nous avons 43,2 TWh de surproduction, de « marge »
La consommation totale était de 460Twh en 2020 (473 TWh19 en 2019), soit un excédent de 9 %.

Et ces 9% ne compenseraient pas la perte de 1% de gaz russe ?

Je ne peux résister et me dois de rajouter une couche « écologique ».

  • Si d’aventure il y avait un changement du climat mondial.
  • Si d’aventure ce changement était anthropique (dû à l’homme).
  • Si d’aventure la cause en était le CO2 (je vous rappelle que la quantité de CO2 dans l’air20 est de 0,04%).

Il se trouve que les centrales nucléaires rejettent 0% de CO2 et qu’elles sont donc « écolos » !

À noter que la température sur Terre serait de -18°C sans l’effet de serre21.

« Maintenance » des installations nucléaires françaises

28 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l’arrêt22 à la mi-août.
Les dernières nouvelles parlent plutôt de 32 réacteurs en sommeil.

Reporterre23 nous alertait déjà en septembre 2020 :

«  Sur 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt, soit près de la moitié. Les causes dépassent largement la fermeture récente de Fessenheim. La sécheresse, les avaries techniques d’EDF et le décalage d’opérations de maintenance à cause du Covid-19 ont profondément bousculé la gestion des centrales nucléaires. »

Ces 24 réacteurs arrêtés en 2020 n’ont pas empêché la France d’exporter 43 TWh cette même année.

Nous en avons actuellement 32 à l’arrêt deux ans plus tard, soit seulement 8 de plus.

D’autre part Reporterre24 précise que pour cette année :

« Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre (2022) : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, “afin d’optimiser leur disponibilité cet hiver” »

Cela veut dire qu’il n’y a déjà strictement aucun problème pour en relancer 18 sur 32 !

Il est précisé :

« D’après le calendrier envoyé par EDF à Reporterre, 26 des 31 réacteurs arrêtés au lundi 5 septembre devraient redémarrer d’ici le 25 décembre 2022. »

Quand bien même il y aurait un petit optimisme sur le calendrier, il semble évident que le nombre de réacteurs remis en route sera important !

Et oui, les réacteurs sont à l’arrêt pendant l’été, rien d’anormal25 !

« Les arrêts des réacteurs pour maintenance sont habituellement effectués pendant le printemps et l’été »

Les centrales nucléaires c’est comme les chauffe-eau au gaz ou les conduits de cheminée, on fait le ramonage ou la maintenance avant la saison froide.

Jouer sur la peur en affichant leur fermeture naturelle en été n’est que manipulation des masses.

Les réacteurs nucléaires ont produit26 379,5 TWh en 2019 (en tenant compte des arrêts pour maintenance). Ce qui correspond à une moyenne de 6,8 TWh par réacteur.

La surproduction en 2020 de 43,2 TWh correspond donc à l’équivalent de plus de 6 réacteurs.
Nous avions en 2020 une marge de production de 6 réacteurs !

Fukushima, sécurité nucléaire et danger du nucléaire, il faut raison garder

Revenons un instant sur l’accident de la centrale de Fukushima27.
À la différence des centrales françaises, celle-ci n’avait qu’un seul circuit d’eau dédié à la fois au refroidissement et à la production de vapeur pour les turbines.

En France il y a 2 circuits isolés avec un échangeur.
L’eau qui est chauffée par le réacteur est radioactive dans un circuit fermé (dans l’enceinte de confinement) tandis que le circuit qui fait tourner les turbines (à l’extérieur du bâtiment) n’est pas radioactif.

Les ingénieurs japonais avaient calculé une hauteur de vague de 9 mètres alors qu’il aurait fallu 14 mètres pour se protéger des tsunamis.
C’est la vague qui a noyé le système de refroidissement28 et détruit toutes les alimentations électriques qui n’étaient pas étanches.

À la différence de Tchernobyl, le système d’arrêt du réacteur a immédiatement fonctionné et il ne demeurait plus qu’un problème d’évacuation de la chaleur.

Le danger qui demeurait était le risque de fusion causé par la température extrême dans le réacteur.

À Fukushima, ils ont dû envoyer de l’eau de mer dans le réacteur pour le refroidir.
Cette eau combinée aux éléments radioactifs a entraîné la fabrication d’hydrogène qui a, par la suite, provoqué une explosion.
La grande différence entre Fukushima et Tchernobyl étant l’existence d’une enceinte de confinement.

Il est à noter qu’une petite partie du combustible s’est retrouvée sans eau, ce qui a provoqué un début de fusion et d’évaporation de matière radioactive.

Le nucléaire est-il dangereux ?

Un travailleur29 est reconnu décédé des suites de l’accident au Japon tandis que 4 autres sont reconnus malades.
En 2017, une dizaine de travailleurs30 parmi les milliers d’ouvriers du site étaient décédés, mais pour des causes diverses indépendantes de la radioactivité, comme des crises cardiaques ou des accidents.

En revanche, le Tsunami31 a officiellement provoqué 18 000 morts et disparus.

Une étude publiée en 2021 sur l’incidence de Cancer32 à Fukushima entre 2008 et 2015 (l’accident datant de 2011) n’a fait apparaître aucun changement significatif. Il faudra suivre l’affaire mais je vous invite à lire le chapitre de mon ouvrage consacré à Hiroshima.

Une autre étude s’est penchée sur les cancers de la thyroïde33 chez les enfants de Fukushima entre 2011 et 2017 soit jusqu’à 6 ans après la catastrophe.

Leurs conclusions étaient :

« Les différences régionales de dose de rayonnement n’étaient pas associées à un risque accru de cancer de la thyroïde chez les enfants de Fukushima dans les 4 à 6 ans suivant l’accident de la centrale nucléaire.

L’obésité peut être un facteur important pour un suivi ultérieur à Fukushima. »

En 2016 le charbon34 aurait provoqué la mort prématurée de 23 000 personnes uniquement en Europe !
Bien évidemment, tout le monde s’en fout !

Ce sang est sur les mains des « écologistes » allemands et des politiques corrompus qui ont fait fermer les centrales nucléaires entraînant mathématiquement la réouverture de centrales à charbon et au gaz.

Imaginez 23 000 morts dus à la centrale de Tricastin dans la vallée du Rhône ! Cela se traduirait par une révolution !

23 000 ce n’est rien à côté des 366 000 personnes qui seraient mortes en Chine35 en 2013 du fait des particules fines.

En 2018 on estimait que les énergies fossiles36 provoquaient 8 millions de morts par an, soit largement plus que le faux Covid.

Corrosion des centrales nucléaires françaises, il faut raison garder

J’ignore la raison principale ou la vraie raison qui a conduit à l’arrêt des 14 centrales pour corrosion.

Lors de visites de maintenance, on s’est aperçu qu’il y avait des microfissures dans un des circuits dit RIS37.
Ces RIS ou « circuits d’injection de sécurité » ont pour vocation de ne jamais être utilisés sauf en cas de grave accident.

Pour pallier le problème de perte de liquide dans le circuit primaire les centrales françaises ont non seulement un circuit primaire séparé, mais aussi le fameux RIS (utilisé dans toutes les centrales du monde).
Les RIS (il y en a plusieurs pour des redondances de sécurité) sont des réservoirs d’eau borée38 reliés au circuit primaire qui permettent de le réalimenter pour refroidir le réacteur dans le cas de perte d’eau.

Pourquoi de l’eau borée ?
Parce que le bore absorbe les neutrons et contrôle (ralentit) la réaction nucléaire.
Pour autant, le problème est et demeure la température.
Elle est de l’ordre de 400 à 500° et c’est la raison pour laquelle il faut absolument un système de refroidissement.
Le circuit primaire, l’échangeur et le circuit secondaires doivent pouvoir fonctionner pendant des mois après l’arrêt du réacteur jusqu’à l’obtention d’une température « acceptable ».

Pour qu’il y ait une catastrophe nucléaire due à une perte d’eau du circuit primaire, il faudrait que le réacteur soit au sec, que les deux RIS ne soient pas en mesure d’injecter de l’eau, que le circuit d’aspersion soit défaillant, que le circuit secondaire ne refroidisse plus (avec de l’eau ou de l’air), que les barres de combustible fondent et enfin que l’enceinte de confinement (le seul endroit qui contient de la matière radioactive) soit compromise.

Actuellement, il s’agirait de microfissures détectées par radiographie ou par ultrason dans des tuyaux en acier inoxydable de 30 cm de diamètre et d’une épaisseur de 3 cm !

Il y aurait aussi ce phénomène de corrosion dans certains circuits secondaires (non radioactifs).
J’entends qu’il est plus que raisonnable de les inspecter régulièrement, de remplacer des sections ou des coudes qui pourraient présenter un risque, mais de là à projeter des millions de morts…

Je précise que ce problème de corrosion n’est pas un problème de vieillissement car il semble apparaître QUE sur les nouvelles centrales. Ce serait donc un problème à la construction, problème qu’il est assez facile de résoudre.

Alors :

  • Sont-elles fermées parce qu’il y a un vrai problème ?
  • Sont-elles fermées pour vérifier s’il pourrait y avoir un problème ?
  • Sont-elles fermées pour une maintenance somme toute « normale » ?
  • Sont-elles fermées pour des raisons politiques (lobbies écolos, etc.) ?

Et surtout, vont-elles être redémarrées en temps et en heure, comme promis par le président d’EDF ?

N’oublions pas que notre « cher » Président avait promis la fermeture de 14 réacteurs39 d’ici 2035.

Cet effet d’annonce a eu des conséquences sur la filière et sur les investissements mais aussi sur la formation de personnels spécialisés bien que le nucléaire militaire (sous-marins, etc) ait continué à se développer en parallèle.

La filière pourrait ainsi souffrir de tensions dans les personnels comme il y a des tensions dans les hôpitaux suite à des décisions purement politiques.

Gaz, nucléaire, production, le principe de réalité permet donc de couper court à ce délire économique et énergétique qui nous est promis.

Risque de pénurie ?

Celle-ci relève bien d’une grande mystification et c’est un marronnier comme la rentrée des classes ou la saturation des réas à l’automne.

20 Minutes40 titrait en 2016 (il y a 6 ans!).

« Avec 21 réacteurs nucléaires à l’arrêt, la France va-t-elle manquer d’électricité cet hiver ? »

On vend de la peur tous les ans avec ce faux problème.

Alors la France pourrait-elle vraiment manquer d’électricité ?

Nous avons vu que si nous perdions l’intégralité du gaz russe sans compensation, nous aurions une perte de production de 1% alors même que nous sommes excédentaires de 9%.
Nous avons vu qu’il n’y aucun problème de production nucléaire et aucun problème pour les remettre en route.

La seule cause de pénurie ne pourrait être QUE politique

  • Si d’aventure l’Allemagne n’achète plus de gaz russe et ne compense pas par du pétrole, du charbon ou du gaz en provenance d’autres pays.
  • Si d’aventure la France fournit à l’Allemagne des quantités colossales et abusives d’électricité.
  • Si d’aventure la décision politique est prise de ne pas rouvrir les centrales à l’arrêt pour maintenance ou à l’arrêt parce que l’on est censé les fermer pour « sauver la planète » du réchauffement climatique.

Il serait effectivement envisageable de manquer d’électricité.
Et il suffirait alors de changer de Président pour retrouver la surproduction !

À qui profite le crime ?

Je ne suis pas dans le secret des Dieux et comme d’habitude il peut exister des intérêts convergents, concomitants ou divergents sur cette crise de l’énergie.

  • Elle est un moteur puissant de la peur et de la sidération.
  • Elle fait partie du plan du Grand Reset pour nous réduire en esclavage.
  • Elle est un des maillons de la lutte contre le « réchauffement climatique » et la mise en place du futur passe-carbone.
  • Elle permet donc d’accélérer la fin des droits de l’homme et d’installer la dictature mondiale pour des dizaines d’années.
  • Elle permet aux producteurs d’énergie d’accroître leurs fortunes colossales grâce à la peur et la spéculation.
  • Elle rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres (vive le libéralisme !).
  • Elle permet de renforcer Poutine et la Chine (ce qui n’est pas du goût de tout le monde).
  • Elle permet de relancer la filière nucléaire (tuée arbitrairement par Fukushima) garante d’une énergie dé-carbonée, d’une indépendance énergétique et d’une énergie peu onéreuse (quoi qu’en disent les manipulateurs de chiffres).

Retour à l’augmentation des prix

Le « ça augmente » constaté par le consommateur n’a donc pas de sens.
On lui en confère un parce que le blé ou l’électricité augmentent et qu’il « faut » le répercuter sur le prix de vente.
Alors même que cette augmentation n’en a pas d’un point de vue productif mondial.

Il n’y aucune raison pour que le gazole du tracteur soit plus cher.
Il n’y a aucune raison pour que le blé français coûte plus cher à produire et soit donc plus cher à la vente.

La « noblesse » du sacrifice de l’individu au profit d’un grand tout

D’un point de vue politique, tout ceci est présenté comme un acte altruiste, le sacrifice au service des autres (comme les injections expérimentales).

Il devient « noble » qu’une mère au foyer ne soit plus en mesure de nourrir ses enfants dès lors que la cause l’est aussi, « lutter contre le dictateur Poutine ».

Vous et moi savons que tout ceci n’est qu’une vaste escroquerie.

Mais imaginons un instant que ce soit vrai, où est la noblesse dans l’autodestruction de son pays, de son capital productif, de son autonomie alimentaire, de son autonomie énergique (centrales nucléaires) et de la capacité de sa population à vivre dignement ?

Pouvez-vous me citer une guerre, un conflit dans lequel les riches ne sont pas devenus plus riches et les pauvres plus pauvres ?

Les famines se déclenchent principalement dans les pays pauvres (et peut être bientôt chez nous) non pas par la diminution « naturelle » (climatique) des productions agricoles mais :

  • Soit par la suppression des cultures vivrières (exemple : manioc) au profit de cultures d’exportation (haricot vert). Le comble étant l’utilisation de terres nourricières pour produire du « bio » carburant.
  • Soit par la spéculation sur les matières premières (exemple : cacao) qui privera les autochtones de la capacité financière à se les procurer.

Je rappelle à celles et ceux qui l’ignorent (cf mon ouvrage) qu’il suffirait de 10 milliards par an pendant 10 ans pour éradiquer (probablement définitivement) la faim dans le monde.

Le marché amasse actuellement des fortunes colossales sur notre dos de moutons dociles ou ignorants.

Dans un monde « normal », il n’y avait aucune raison pour que les nectarines coûtent une fortune cet été.

Mais ultralibéralisme oblige, chacun cherche à augmenter ses marges, ses profits, du producteur au détaillant.

Nous sommes les dindons de la farce, les imbéciles qui regardent les prix augmenter et qui se disent « qu’est-ce qu’on y peut ? ».

Noirceur

Où sont donc les politiques qui nous promettaient un monde meilleur, plus égalitaire et avec moins de souffrances ?

Les Français ont (officiellement) choisi de replacer à la tête du pays un homme qui nous explique année après année que l’avenir est horrible, et ce avec le concours zélé des journalopes.

  • Le pire est à venir.
  • Les prix de l’énergie vont exploser.
  • On va avoir des coupures de gaz et d’électricité (mais pourquoi donc?).
  • Les ménages devront se laver à l’eau froide, prendre une douche par semaine.
  • Ils devront se chauffer à 17°c, abandonner leur voiture puis perdre leur emploi.
  • Pour mourir dans quelques années du fait du réchauffement climatique.

Mais pour quoi (en 2 mots) ?

La réponse d’un point de vue économique et social est :

« Pour rien ! »

Il suffit aux maîtres du monde de claquer des doigts pour que la crise disparaisse en quelques heures.
Il suffit que des hommes politiques au service de leur pays (il y en a?) sifflent la fin de la partie et disent à tous les protagonistes : « vous reprenez les marges que vous aviez avant la crise !»
Et c’est tout…

Il n’y a aucun élément objectif pour créer une crise économique.

  • Ni virus.
  • Ni conflit armé.
  • Ni réchauffement climatique qui mettrait en danger l’avenir de l’homme.

La révolte, c’est pour quand ?

Mais pour cela, ce n’est pas en écrivant ce texte que les murs vont bouger !
Ce n’est pas en se fabriquant sa petite vie à l’abri du système dans un îlot de bonheur que les murs vont bouger !

Ce que d’aucuns appellent « solidarité » (d’un petit groupe) peut s’envisager comme « égoïsme ».

Devons-nous crever pour aider une Europe ou une Allemagne qui est trop conne pour avoir fermé les centrales nucléaires et trop conne en refusant d’acheter du gaz russe ?
Devons-nous par « solidarité » crever avec elle ?

Nous avons fait bouger les murs un tout petit peu aux dernières élections législatives.
Et pourtant nous n’avions pas les candidats du renouveau et de la liberté que nous désirions.

Malgré cela, en votant pour des professionnels de la politique, en votant pour ces candidats qui vivent du système, les murs ont un peu tremblé.

Naïfs sont ceux qui croient que si Macron avait eu la majorité absolue à la chambre nous en serions au même point.
Les masques seraient là, le passe sanitaire aussi et le passe climatique aurait déjà été voté.

Il nous faut profiter de cette petite accalmie, de cet œil du cyclone, pour partir ou repartir au combat dans l’union !
La classe moyenne de certains pays n’arrive plus à vivre dignement et se nourrir !
Les peuples en Europe (anglais, allemand, italiens, etc.) n’en peuvent plus !
Ils n’en peuvent plus de cette caste politique qui nous conduit à la dictature mondiale, à notre appauvrissement, et à la fin de nos libertés.

En France la dictature utilise encore la planche à billets pour nous museler.
Miraculeusement le litre d’essence et passé de 2,2 euros à 1,50 euro alors même que l’embargo russe est toujours présent.
Le gouvernement a acheté la paix sociale à l’école en augmentant les enseignants qui n’hésiteront pas à obliger à nouveau la muselière si elle était obligatoire.

Nous voyons bien une forte augmentation du prix des denrées alimentaires mais la baguette n’est pas à 100 euros.
Pourtant si l’hyperinflation arrive elle passera à 100 ou même à 1000 euros.
Mais là il sera probablement trop tard.

Alors la dictature a prévu le coup, elle s’est bien débrouillée pour dire que si nous bougeons, la loi martiale sera promulguée et que cela terminera dans un bain de sang.

Mais n’avez-vous pas compris que si nous nous levons, ils n’auront de choix que de s’exiler dans un pays lointain pour éviter d’avoir leur tête au bout d’un pic ?

Allons-nous être aussi paralysés et stupides que les peuples opprimés à travers l’histoire ?
Allons-nous attendre, ne rien faire, dire que ça va passer ou qu’il n’y a rien à faire ?
Allons-nous dire « il est hors de question que je manifeste avec machin car il est d’extrême droite ou trotskiste » ?
Allons-nous faire passer les ego avant l’objectif présent qui est de détruire cette dictature mondiale qui n’est qu’une dictature de chiffons ?

Vous n’entendez pas le bruit des bottes ?

Qu’attendons-nous donc pour harceler pacifiquement les médias du monde entier et leur montrer que nous sommes du côté de la justice, que nous allons gagner et qu’ils doivent choisir leur camp ?

L’AFP est à nous, pas à une minorité de pourritures !

Allons-nous laisser Radio-France41 être officiellement la voix de la dictature climatique stalino-libérale ?

Le gouvernement est à notre service, il n’est pas là pour diriger mais entériner les décisions du peuple, de la majorité du peuple et non d’une minorité au pouvoir.

Il est à notre service et non l’inverse.

NON !

Merci

Alain Tortosa

6 septembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220906-prix-produits-energie-penurie-arnaque.pdf

Notes et références



L’Europe sera-t-elle vaincue avant l’Ukraine ?

[Source : investigaction.net]

Yves Smith (Naked Capitalism) distingue le temps de la guerre militaire et celui de la guerre économique. Sur le champ de bataille, une victoire des troupes ukrainiennes semble hors de portée. Reste à voir quelle tournure prendra le conflit. Pour ce qui est de la guerre économique, les choses vont beaucoup plus vite. Et l’Europe apparaît d’ores et déjà comme la grande perdante. Explications. (IGA)


Par YVES SMITH

Pendant la période qui a précédé la crise financière, votre humble blogueur a fait remarquer que le temps de la finance allait plus vite que le temps du politique. Les acteurs du marché ont souvent eu un accès meilleur et plus complet aux informations importantes que les fonctionnaires, et ils étaient fortement incités à agir en conséquence.

En revanche, les entités réglementées étaient conduites à tergiverser et à bredouiller jusqu’à ce que les problèmes deviennent indéniables… Par ailleurs, les régulateurs eux-mêmes espéraient trop souvent que les blessures par balle se guériraient d’elles-mêmes comme par magie, plutôt que de risquer de devoir répondre à des questions embarrassantes qui nécessiteraient de passer en mode d’urgence.

Ces problèmes institutionnels et comportementaux ont été aggravés par le fait que des décennies de déréglementation ont produit un système financier étroitement interconnecté. Cela signifie, en termes simples, que lorsqu’un problème survient, il se propage dans tout le système trop rapidement pour être arrêté. Il n’y a pas assez de pare-feu naturels ou artificiels pour arrêter l’embrasement.

Dans le cas du conflit ukrainien, les commentateurs ont fait une fixation sur le calendrier de la poursuite de la guerre. Leur principal argument? Le fait que la Russie n’ait pas encore « gagné » (quelque soit le sens donné à ce mot) implique que la Russie est en train de perdre. La Russie et ses alliés ont pourtant repris 20% de l’Ukraine et continuent de gagner du terrain avec une simple force expéditionnaire de temps de paix. Les responsables russes ont également indiqué clairement qu’ils ne suivaient pas de calendrier. Certains analystes ont même affirmé que le rythme apparemment lent est à l’avantage de la Russie. Il ne leur permet pas seulement de poursuivre le conflit sans recourir à une mobilisation générale, il amène aussi l’Ukraine à mener la guerre sur la ligne de front russe, ce qui facilite la destruction de l’armée et des équipements ukrainiens loin des grandes villes où les pertes civiles seraient plus importantes. En outre, la ligne de front n’est pas trop éloignée de la Russie, ce qui facilite les ravitaillements.

Il existe toutefois une grande différence entre le moment où une guerre est gagnée ou perdue, et le moment où le vaincu dépose les armes. Par exemple, le sort de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale a été scellé lors de la bataille de Koursk, mais il a fallu attendre près de deux années complètes avant que l’Allemagne ne se rende.

Certains experts militaires occidentaux ont affirmé que l’Ukraine a perdu quelques semaines après le début de l’attaque des forces russes. Larry Johnson notamment a affirmé que l’Ukraine était fichue dès que la Russie a détruit ses radars, le commandement et le contrôle de ses forces aériennes ainsi que la plupart de ses avions. L’Ukraine ne pouvait pas organiser une contre-offensive contre des troupes utilisant une opération d’armement combiné si elle ne disposait pas d’un soutien aérien. Le colonel Douglas Macgregor a également déclaré publiquement que l’Ukraine avait perdu un mois après le début du conflit ; pour lui, la seule question ouverte était de savoir combien de temps nous allions poursuivre les combats pour tenter d’affaiblir la Russie.(([1] Certains, comme Scott Ritter, qui reconnaissent que la Russie est en train de gagner la guerre, soutiennent que ce serait quand même une défaite pour la Russie si elle ne l’emportait pas de manière décisive. Je ne sais pas trop à quoi cela ressemblerait, à moins que Ritter ne pense que le fait que la Russie ne s’empare pas de la partie occidentale de l’Ukraine équivaudrait à une défaite russe. Un changement de régime ou la « libération » des parties non russophones de l’Ukraine n’ont jamais été un objectif. Si la Russie prend la côte de la mer Noire, ce qui reste de l’Ukraine sera économiquement faible. Et Medvedev a laissé entendre que la Russie aimerait beaucoup voir l’Ukraine occidentale divisée. Mais je ne sais pas comment cela va se passer.))

Ainsi, si les officiels, les généraux de salon et la presse ont prêté une attention au moins intermittente au calendrier de la campagne militaire, ils n’ont pas fait grand cas du calendrier de la guerre économique.

Nous aurons l’audace d’affirmer que non seulement la guerre des sanctions contre la Russie a eu un spectaculaire effet de boomerang, mais aussi que les dégâts causés à l’Occident, et à l’Europe en particulier, s’accélèrent rapidement. Et tout cela n’est pas le fruit d’actions menées par la Russie(([2] C’est l’Europe qui a juré qu’elle se passerait de l’énergie russe d’ici l’hiver, sans mentionner que cela dépendait du remplissage complet de tous les stocks de gaz et que le robinet ne devrait pas être coupé avant l’automne. C’est déjà un comportement de « client infernal » : « Nous allons manquer à notre engagement de la manière qui nous convient le mieux et nous en vanter. »
Rappelons également qu’une partie de la perte d’approvisionnement de l’UE est due au fait que l’Ukraine a interrompu le transport par une ligne passant par Lougansk des semaines après que les séparatistes ont pris des territoires près d’une jonction stratégique, montrant ainsi que l’affirmation de l’Ukraine selon laquelle les séparatistes pourraient faire quelque chose de mal était inventée. Pourquoi ne pas attendre un incident pour priver l’Europe du gaz dont elle a besoin ? Mais personne, pas même un chroniqueur européen, n’a reproché aux Ukrainiens d’avoir pris une mesure préjudiciable à l’Europe.
L’approvisionnement de l’Europe a également diminué en raison du refus de la Pologne et de la Bulgarie de payer le gaz dans la monnaie contractuelle à la banque de Gazprom.
Rappelons également que l’Allemagne a volé les actifs de Gazprom Germania, mais que la Russie a riposté de justesse en sanctionnant les entités impliquées dans le vol (je n’ai encore vu aucune discussion sur cet impact…. la presse occidentale ne veut-elle pas l’admettre ?)
Quant au tollé provoqué par la réduction des expéditions sur Nord Stream 1, Poutine a proposé à plusieurs reprises de laisser l’UE utiliser Nord Stream 2. La Russie ne peut donc pas être accusée de refuser l’approvisionnement de l’Europe. Il s’agit de faire passer les egos institutionnels et personnels avant de servir le bien public.)), mais des coûts engendrés par la perte ou la réduction de ressources clés provenant de Russie, ces coûts s’accumulant au fil du temps.

En raison de l’intensité du choc énergétique, le calendrier économique évolue donc plus rapidement que le calendrier militaire. À moins que l’Europe ne s’engage dans un changement de cap majeur, et nous ne voyons pas comment cela pourrait se produire, la crise économique européenne est amenée à devenir dévastatrice avant que l’Ukraine ne soit officiellement vaincue.

C’est alors qu’ils rentraient de leurs vacances d’été que les dirigeants européens ont semblé réaliser que l’Europe traverse une crise économique grave et certainement durable.

Bien entendu, ils étaient suffisamment inquiets fin juillet pour consentir à réduire de 15% leur consommation d’énergie à partir du 1er août. Mais l’absence de toute planification ou de tout délai de mise en œuvre, avant même d’en arriver à cet inutile « volontarisme », a confirmé que cette mesure était surtout du vent.

La semaine dernière, Emmanuel Macron a fait trembler les experts en disant à la France qu’elle était confrontée à la « fin de l’abondance », c’est-à-dire qu’elle devait accepter une réduction permanente de son niveau de vie. L’Agence France-Presse a rapporté ses propos :

Cette vue d’ensemble que je donne – la fin de l’abondance, la fin de l’insouciance, la fin des présupposés – c’est finalement un point de bascule que nous sommes en train de traverser et qui peut conduire nos citoyens à ressentir beaucoup d’anxiété.

Face à cela, nous avons des devoirs, dont le premier est de parler franchement et très clairement sans être catastrophiste.

Franchement, davantage de catastrophisme serait approprié. Les prix de l’électricité sur le marché au comptant constituent un sérieux avertissement quant aux conséquences de la réduction de l’approvisionnement en gaz russe. Bon nombre de citoyens et d’entreprises sont désespérés face aux augmentations récentes et prévues des prix de l’énergie à court terme. Et pourtant, Macron présente ça comme quelque chose que les électeurs devraient accepter… parce que l’Ukraine! Et nous n’avons même pas abordé l’autre facteur de stress mentionné par Macron, à savoir l’augmentation des prix des denrées alimentaires en raison des sécheresses et des incendies.(([3] En France, il n’est pas déraisonnable de lier la crise énergétique au changement climatique, étant donné que dans l’équation, le facteur de l’eau complique le fonctionnement des réacteurs nucléaires.))

Nous nous en tiendrons à la crise énergétique. Comme nous l’expliquerons, si rien n’est fait – et nous verrons qu’il est difficile d’imaginer que quelque chose de suffisamment significatif soit fait, ce choc sera si grave que le résultat en Europe ne sera pas une récession, mais une dépression.

L’embargo pétrolier des années 1970 avait rapidement entraîné une multiplication par quatre des prix US, ce qui avait conduit à la fois à une grave récession et à l’inflation, c’est-à-dire la désormais célèbre stagflation. Si l’on compare avec la situation actuelle: la semaine dernière, les contrats à terme d’un an pour l’électricité en France et en Allemagne étaient plus de dix fois supérieur qu’il y a un an. Et ce, alors que le taux d’inflation sous-jacent dans les pays de l’UE était déjà élevé (9,8 % en glissement annuel en juillet pour l’Union européenne) :



Les prix au comptant ne sont pas encore aussi mauvais :

Notez que la plupart des subventions de prix et des limites aux augmentations concernent les ménages. Malgré tout, les augmentations à venir alimentent la crainte et la colère. Le 1er octobre, les foyers britanniques verront une augmentation de 80 % du plafond de leurs tarifs combinés de l’énergie et du gaz, avec une nouvelle augmentation prévue en janvier. Cette hausse fait suite à une augmentation de 57 % plus tôt dans l’année.

En temps normal, les entreprises paient le plein tarif. Par conséquent, il y aura des faillites d’entreprises à grande échelle.

Nous voyons déjà les premiers signes de détresse, comme les fonderies d’aluminium qui réduisent leur production ou ferment leurs installations. Extrait de l’article de Reuters du 25 août (visitez l’article original pour voir tous les détails du graphique) :

La capacité de production d’aluminium de l’Europe est d’environ 4,5 millions de tonnes. Sur ce total, environ 1 million de tonnes ont été mises hors service depuis 2021 et 500.000 tonnes supplémentaires sont menacées, selon les analystes de Citi.

Voici une liste des fonderies qui ont réduit leur production.

Les fonderies d’aluminium ne sont pas les seules victimes de la première heure. D’après France24 :

Les industries sont également touchées par la flambée des prix de l’énergie.

Les usines qui produisent de l’ammoniac – un ingrédient pour fabriquer des engrais – ont annoncé la suspension de leurs activités en Pologne, en Italie, en Hongrie et en Norvège cette semaine.

Et si les pertes peuvent survenir rapidement, la reconstruction prendra beaucoup de temps.

En théorie, l’Europe peut plafonner ou subventionner les prix.(([4] On peut supposer que cette pratique conduirait les compagnies d’électricité à devoir vendre de l’énergie en dessous du prix de revient… et qu’elles auraient donc besoin de subventions ou d’un éventuel renflouement. Cette réponse imposerait donc également des coûts fiscaux aux gouvernements. Et comme l’UE souffre déjà de l’inflation et a des règles budgétaires très strictes, il y aura beaucoup de réticence à sauver les gens en faisant exploser les budgets. L’UE pourrait recourir à davantage d’émissions d’euro-obligations, mais cela sera considéré comme inflationniste et pourrait affaiblir davantage l’euro… ce qui entraînera une hausse des prix des matières premières et des importations. Il n’y a donc pas de solution miracle.)) Or, les prix élevés servent de mécanisme de rationnement. Par conséquent, si les prix sont subventionnés, d’autres formes de rationnement seront mises en place. Des coupures de courant ? Des plans de délestage ? Quelles entreprises et quels foyers seront privilégiés et quels autres seront sacrifiés ?

Sans tenir compte de l’affaiblissement de l’euro par rapport au dollar, l’UE n’a pas été confrontée ces derniers mois à une forte pression sur le marché pétrolier. Mais la situation pourrait se dégrader dans ce domaine également, sans atteindre le même niveau que pour le gaz et l’électricité. En effet, de nombreux experts pensent que la modération des prix du pétrole est due en grande partie à la baisse de la demande de la Chine, d’abord à cause des arrêts de production de Covid, puis à cause des vagues de chaleur. Si la demande de la Chine augmente, les prix du pétrole augmenteront aussi. Et si cela ne se produit pas, les Saoudiens menacent de réduire la production.

Tenant compte d’un déficit démocratique notoire et du fait que les Européens sont plus enclins que les Américains à descendre dans la rue lorsque les choses vont mal, il n’est pas difficile d’imaginer que les syndicats et les consommateurs vont protester… D’autant plus qu’ils ont déjà prévu de le faire. Extrait du Guardian :

La Grande-Bretagne est confrontée à une vague d’actions industrielles coordonnées par les syndicats en grève cet automne pour protester contre l’escalade de la crise du coût de la vie, révèle l’Observer.

Une série de motions déposées par les plus grands syndicats du pays avant le Congrès des Syndicats (TUC) le mois prochain exige qu’ils travaillent en étroite collaboration pour maximiser leur impact et « gagner » la lutte pour des augmentations de salaire liées à l’inflation.

Cette initiative, à laquelle participent les deux plus grands syndicats, Unison et Unite, intervient dans un contexte de colère croissante face à l’incapacité du gouvernement à convenir d’un ensemble détaillé de mesures d’aide aux familles après l’annonce, vendredi, d’une augmentation de 80 % des factures moyennes de gaz et d’électricité.

Bien qu’une action coordonnée ne soit pas une « grève générale », comme le proposent certains dirigeants syndicaux, la motion d’Unite donnerait au TUC la tâche de s’assurer que les débrayages soient synchronisés ou délibérément échelonnés pour avoir le plus grand impact possible.

Si la part des bénéfices des entreprises britanniques en pourcentage du PIB est comparable à celle des États-Unis, elles disposent d’une certaine marge de manœuvre pour augmenter les niveaux de rémunération sans augmenter les prix ou réduire la production. Mais étant donné les opinions néolibérales profondément ancrées et l’absence d’un gouvernement prêt à intimider les PDG pour qu’ils vivent avec moins (en commençant par réduire les salaires et les primes des dirigeants), nous risquons plutôt d’assister à des jérémiades et à une augmentation des prix.

Si les actions syndicales se généralisent en Europe, attendez-vous à une nouvelle version de la lamentation capitaliste qui avait marqué le début des années 70 aux États-Unis et selon laquelle les syndicats sont devenus « ingérables ».

Mais plus sérieusement, les entreprises et les ménages ne peuvent tout simplement pas supporter des augmentations de coûts énergétiques aussi élevées, surtout en hiver.

La réalité est que la coupure l’approvisionnement russe ne peut pas être corrigée par des dépenses budgétaires. L’intervention des pouvoirs publics ne peut rendre la situation moins douloureuse qu’à la marge. Il s’agit d’un problème d’économie réelle et il ne peut être résolu que dans l’économie réelle, soit en récupérant une grande partie de l’énergie russe, soit en trouvant de nouvelles sources d’énergie. Nous savons à quel point cette dernière solution a peu des chances de réussir. Le Premier ministre belge a ainsi été assez courageux pour dire tout haut ce qui est pensé tout bas, à savoir que la crise énergétique en Europe pourrait durer dix ans.

En théorie, l’UE pourrait essayer de se rattraper auprès de la Russie. Mais le temps pour cela est passé. Pas seulement parce que trop d’acteurs clés en Europe – comme Ursula von der Leyen et Robert Habeck – sont allés trop loin pour reculer dans la haine de la Russie. Et de toute façon, même s’il devait y avoir du sang dans les rues en décembre, ces responsables ne seraient pas chassés assez rapidement.

Le problème est surtout que l’Europe a fait sauter ses ponts avec la Russie, au-delà des seules sanctions. À plusieurs reprises, Poutine a offert à l’UE la possibilité d’utiliser Nord Stream 2. Même si la Russie n’utilise plus que la moitié de sa capacité, elle pourrait toujours se substituer entièrement aux anciennes livraisons de Nord Stream 1. Poutine a toutefois prévenu que cette option ne resterait pas ouverte très longtemps et que la Russie commencerait à utiliser le volume restant.

Poutine est sans doute plus enclin à la modération que beaucoup d’autres au sein du leadership russe. Mais il semble désormais politiquement intenable pour lui d’accepter de laisser l’Europe utiliser le Nord Stream 2 – en imaginant qu’il serait toujours disposé à le faire. Tout d’abord, la plupart de ceux qui ont plaidé la mise en service de Nord Stream 2 ont fait preuve de mauvaise foi, suggérant de remplir les installations de stockage de gaz de l’UE pour ensuite contester les paiements.

Il faut savoir que les installations de stockage de gaz de l’UE sont destinées à servir de complément. Elles ne peuvent pas contenir une année complète d’approvisionnement. Cette idée n’est donc qu’un pis-aller… qui montre que ses partisans ne savent rien faire à plusieurs niveaux. Par ailleurs, si l’on met de côté ce petit problème de l’UE, l’intérêt pour la Russie d’ouvrir le Nord Stream 2 serait de rétablir ses relations économiques avec l’Europe. Or, la position de l’Europe est qu’elle pense toujours que la Russie doit se plier aux intérêts européens, au lieu de traiter sur la base d’un bénéfice mutuel.

Deuxièmement, le déferlement de haine des Européens ordinaires à l’encontre de la Russie, comme en témoigne le boycott d’artistes et d’athlètes russes, et même la suppression de compositions russes dans des symphonies, a conduit de nombreux Russes à souhaiter bon débarras à l’Europe.

Troisièmement, alors même que la perte de l’énergie russe devient de plus en plus douloureuse, les dirigeants européens sont déterminés à continuer de punir la Russie, même si aucun des coups portés jusqu’à maintenant n’a été suffisamment. Ils discutent actuellement d’une septième série de sanctions. Les pays baltes ont fait pression pour que l’UE suive l’Estonie et cesse de délivrer des visas Schengen aux Russes. Si les Russes ne peuvent plus recevoir de visas Schengen, ils devront obtenir un visa pour chaque visite, et je comprends qu’il ne s’agit pas d’un visa de 90 jours, mais d’un visa qui spécifie l’heure d’entrée et de sortie.

Toutefois, la Commission européenne a déclaré que l’UE ne pouvait pas interrompre la délivrance de visas Schengen, mais que les États membres pouvaient le faire individuellement. J’ai l’impression que le fait que cette idée n’ait été dénoncée par aucun Européen de premier plan (même si c’est sous prétexte de saper Schengen et donc l’UE) n’est pas passé inaperçu en Russie.

L’issue semble donc inévitable : de nombreuses entreprises européennes feront faillite, ce qui entraînera des pertes d’emplois, des défauts de remboursement de prêts aux entreprises, des pertes de recettes publiques, des saisies. Et comme les gouvernements pensent qu’ils ont peut-être dépensé un peu trop généreusement avec les aides covid, leur approvisionnement d’urgence en énergie sera trop faible pour faire une grande différence.

À un moment donné, la contraction économique conduira à une crise financière. Autant une perte de confiance (justifiée) que des pertes et des défauts de paiement réels à ce jour pourraient conduire à un flux descendant suffisamment rapide.

Si la crise de septembre et octobre 2008 a été à ce point cataclysmique, c’est parce qu’il s’agissait d’une crise des produits dérivés. Ces produits ont généré un effet de levier considérable sur les pires expositions aux subprimes de l’économie réelle. Et ils ont considérablement concentré ces risques dans des institutions d’importance systémique comme AIG, Citigroup et Eurobanks.

Votre serviteur n’a pas une bonne idée de la situation actuelle de l’effet de levier, supposé mais pas vraiment caché. Bien qu’il y ait eu énormément de spéculation dans le domaine des cryptomonnaies, jusqu’à présent, leur descente en flèche ne semble pas avoir causé beaucoup de dommages à l’infrastructure critique des paiements traditionnels (les liens avec les banques de l’économie réelle ne semblent pas très importants).

Cependant, une préoccupation de longue date est qu’après la crise, les produits dérivés n’ont pas été apprivoisés. Le remède facile et évident serait d’exiger des marges adéquates. Mais des marges suffisamment élevées rendent les produits dérivés peu attrayants pour la plupart des utilisateurs… Et ceux qui sont sous-évalués, c’est-à-dire subventionnés par le gouvernement, sont un centre de profit important pour les grandes sociétés financières. On ne peut pas jouer avec ça !

Les produits dérivés ont donc été en grande partie transférés vers des chambres de compensation centrales. Ces chambres de compensation ne sont pas soutenues, mais elles sont largement considérées comme des entités trop grandes pour faire faillite. Elles constituent donc un point de rupture possible en cas d’effondrement du système financier.

En d’autres termes, la trajectoire de l’Europe semble susceptible d’entraîner une accélération de mauvais résultats, d’abord dans l’économie réelle, puis rapidement dans l’économie financière.

Et il semble tout à fait plausible que le ralentissement devienne aigu avant que la Russie n’impose ses conditions à l’Ukraine ou que le conflit ne soit gelé, à la manière de la guerre de Corée.

Une dernière note joyeuse : si les choses se dégradent à ce point, il est difficile de voir les États-Unis (liens bancaires et chaîne d’approvisionnement) et la Chine (forte perte de la demande d’un client clé) en sortir indemnes.

Source originale: Naked Capitalism

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

Notes :



Pio Moa (Les mythes de la guerre d’Espagne) : « Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment »

[Source : breizh-info.com]

Les gauchistes font et refont l’Histoire à leur guise depuis des décennies (et l’enseignent dans nos écoles et nos universités du fait de leurs positions majoritaires et influentes au sein de l’Éducation nationale notamment). La guerre civile qui embrasa l’Espagne de 1936 à 1939 n’échappe pas à la règle de la grille de lecture idéologique de la gauche, une grille qui, par définition, ne tolère pas la moindre remise en cause, pas le moindre débat (sous peine de mise à l’index, et parfois même, de poursuites judiciaires).

Alors quand l’ancien militant communiste Pío Moa sort, en 2003, un livre intitulé « Les mythes de la guerre d’Espagne » et qui a été traduit et édité cette année en Français (L’Artilleur), forcément, on s’étrangle à gauche. La thèse principale de Pio Moa ? L’ancien militant communiste, engagé dans les GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre), d’inspiration maoïste, remettait en cause la présentation établie de la guerre d’Espagne comme une réaction républicaine à un coup d’État « fasciste ». Il défend l’idée que la guerre civile et l’instabilité qui en a découlé (avant reprise en main par Franco) furent volontairement recherchées dès 1931 par la frange radicale de la gauche espagnole pour promouvoir la révolution.

Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l’origine du conflit n’est pas, en effet, le coup d’État raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole, mais bien la «  menace rouge  » que représentaient pour la démocratie les factions d’extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.

La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d’édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l’escalade  : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie.

Il n’en fallait pas plus pour qu’un mot soit lâché par les pourfendeurs de la liberté d’expression et de recherche historique : « Révisionnisme ». Il y a des sujets historiques qui confinent manifestement à la vérité religieuse. De nôtre côté, n’ayant que faire des hurlements hystériques de gauchistes qui sentent aussi sans doute le vente de l’Histoire tourner (et qui ont déjà suffisamment fait table rase de notre passé, ou tenté de le faire), nous avons lu le livre de Pio Moa, et incitons les esprits critiques à le faire, puis avons interviewé celui que la presse de gauche diabolise sans même lui tendre un micro. Le minimum pourtant lorsque l’on se prétend journaliste non ?

Breizh-info.com : Tout d’abord, quels sont les faits qui expliquent que, en tant que partisan de la gauche, vous ayez changé nombre de vos opinions depuis des décennies ?

Pio Moa : Des événements tels que le triomphe des « révisionnistes » (Deng Xiaoping) sur les maoïstes en Chine ou l’invasion du Viêt Nam par la Chine m’ont obligé à reconsidérer mes convictions antérieures, en particulier la solidité de la doctrine marxiste (par rapport à la théorie de Marx sur la tendance à la baisse du taux de profit capitaliste). Le marxisme est une théorie très solide si certaines de ses bases doctrinales ne sont pas remises en question. Mais si celles-ci échouent, comme cela a toujours été le cas, alors le marxisme ne peut que conduire à des erreurs et à des crimes.

Breizh-info.com : Pouvez-vous expliquer dans quel contexte vous avez écrit sur les mythes de la guerre d’Espagne en 2003, un livre qui vient d’être publié en français ?

Pio Moa :  J’ai fait des recherches sur les origines de la guerre civile dans les archives du PSOE (de la Fondation Pablo Iglesias), dans les archives du parlement national et du parlement catalan, dans les Archives historiques nationales et les Archives de Salamanque. Je suis parti du point de vue habituel de la gauche, de l’antifranquisme. Et j’ai été scandalisé de voir à quel point le peuple espagnol était trompé sur son passé encore récent. Pas étonnant qu’ils aient besoin d’une loi de « mémoire » qui attaque la liberté intellectuelle et les libertés politiques.

Breizh-info.com : En France, depuis l’interview que vous avez donnée au « Figaro Histoire », de nombreux historiens (avec des opinions idéologiques aussi) ont commencé à expliquer que vous êtes un menteur, que votre travail n’est pas scientifique, que vous avez une idéologie. Comment leur répondez-vous ?

Pio Moa : Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment. Dès le début, ils m’ont insulté, puis ils m’ont fait taire dans les médias et à l’université, ils m’ont accusé de mentir, mais ils n’ont pas prouvé un seul mensonge de ma part, ils n’ont même pas essayé. Pour ma part, je me suis occupé de démontrer leurs manipulations, qui, dans l’ensemble, découlent de l’affirmation selon laquelle le Front populaire a défendu la démocratie.

[Note de Joseph : à notre époque caractérisée notamment par l’inversion, dont celle des valeurs, dans tous les domaines, il n’est pas étonnant de voir une tendance presque généralisée à l’inversion accusatoire. Ainsi, ceux qui accusent les autres de mentir sans apporter la moindre preuve de leurs affirmations cachent le plus souvent leurs propres mensonges. Voir aussi Une emprise sur l’Humanité.]

C’est une thèse de base des communistes, mais le noyau de ce front était composé de communistes et de socialistes bolchevisés, qui se sont soumis à Staline, ainsi que de séparatistes imprégnés d’un racisme aussi féroce que ridicule, et enfin de républicains de gauche (Azaña), des putschistes et des anarchistes. Il est certainement très « scientifique » de présenter comme démocratique un tel essaim, au sein même duquel il y a eu de nombreux meurtres et deux petites guerres civiles.

Breizh-info.com : Votre livre est-il un manifeste pour la réhabilitation du franquisme ?

Pio Moa : Non, il ne l’est pas, mais c’est l’une de ses conséquences. En 1930, Franco était favorable à une démocratisation ordonnée, puis la république s’est révélée chaotique et la gauche l’a détruite en deux coups : l’insurrection du PSOE et des séparatistes catalans en octobre 1934, qui a échoué mais a laissé le régime gravement blessé, puis les élections manifestement frauduleuses de février 1936, après lesquelles un véritable régime de terreur a été imposé. Franco ne s’est pas soulevé contre la république mais contre ceux qui l’avaient détruite. Une démocratie est impossible si plusieurs de ses principaux partis rejettent ses règles et imposent leur violence.

En bref, le camp de Franco a sauvé l’Espagne de la soviétisation et de la désintégration nationale. Mais ce n’est pas son seul mérite : il a sauvé l’Espagne de la Seconde Guerre mondiale, faisant de l’Espagne l’un des très rares pays d’Europe occidentale qui ne doit pas sa démocratie, puis sa prospérité, à l’armée américaine et, indirectement et non des moindres, à l’armée soviétique. Lorsque les gens veulent assimiler Franco à Hitler, ils oublient que Franco est resté en dehors de la guerre européenne et que Hitler a laissé son pays en ruines, alors que Franco l’a laissé prospère, pacifique et réconcilié, enfin apte à une démocratie non convulsive. Une démocratie mise en danger par les antifranquistes, qui s’identifient précisément à ce Front populaire.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que, presque un siècle plus tard, il soit de plus en plus difficile de parler de la guerre d’Espagne, de ses faits, de ses conséquences ? Existe-t-il une forme de terreur intellectuelle en Espagne, comme c’est le cas en France depuis de nombreuses années ?

Pio Moa : Oui, il y a une forme de terreur, qui se manifeste aujourd’hui par les lois mémorielles « historiques » et dites « démocratiques », qui s’attaquent précisément aux bases les plus élémentaires de la démocratie, les libertés d’opinion, d’expression, d’association, de recherche et d’enseignement. Ils ont dû recourir à ces lois précisément parce qu’il leur a été impossible de réfuter des livres comme le mien sur les mythes de la guerre civile.

Breizh-info.com : L’Espagne semble aussi divisée aujourd’hui qu’elle l’était il y a un siècle, avant la guerre d’Espagne. Êtes-vous d’accord avec ce constat ? Comment voyez-vous le paysage politique actuel en Espagne, avec la montée de Vox, par exemple ?

Pio Moa : La chose la plus importante qui s’est produite politiquement en Espagne depuis la transition a été l’émergence de VOX. Ce parti me donne beaucoup d’espoir, même si je pense qu’il doit encore progresser dans sa politique internationale et dans sa perception de l’histoire. S’il défend l’unité nationale et s’oppose à la destruction de la démocratie par les partis qui s’identifient au Front populaire, il doit enfin reconnaître que c’est le franquisme qui a sauvé le pays de la désintégration ou de la soviétisation, et qui a facilité son évolution vers une démocratie aujourd’hui menacée.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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Daria Douguine recommandait le dialogue des civilisations

[Source : nice-provence.info]

Daria Douguina

Par Patrice Lemaître

Le soir du 20 août 2022, Daria Douguina est morte à l’âge de 29 ans dans un lâche attentat terroriste près de Moscou.
J’avais eu la chance de la rencontrer lors d’une université d’été de journalisme, quelque part en Provence, il y a cinq ans je crois. C’était une jeune femme pétillante, brillante et passionnée, qui s’excusait de ne parler que cinq langues, alors que son père en parlait dix… Sa vision d’une politique eurasienne détonnait dans le monde actuel. Daria avait 29 ans, était diplômée en philosophie de l’université d’État de Moscou et avait étudié en profondeur le néo-platonisme, mais revendiquait également Antonio Gramsci, Martin Heidegger et le sociologue français Jean Baudrillard comme références culturelles. Le 4 juin, elle avait été incluse dans la liste des personnes sanctionnées par le gouvernement britannique (parmi lesquelles le magnat Roman Abramovic) pour avoir exprimé son soutien ou promu des politiques favorables à l’intervention russe en Ukraine.
Elle se présentait elle-même encore récemment :

« Je suis diplômée en histoire de la philosophie de la faculté de philosophie de l’université d’État de Moscou. Mes recherches ont porté sur la philosophie politique du néo-platonisme tardif, un sujet d’un intérêt infini. La principale ligne de pensée de la philosophie politique du néo-platonisme tardif est le développement de l’idée d’une homologie de l’âme et de l’État et de l’existence d’un ordre triple similaire dans les deux. De même que dans l’âme il y a trois bases, de même dans l’État (et les platoniciens décrivent le modèle indo-européen, plus tard parfaitement théorisé dans l’œuvre de Dumezil), il y a aussi trois domaines – ce modèle se manifeste dans l’Antiquité et au Moyen Âge. La compréhension existentielle et psychique de la politique est en fait perdue à bien des égards aujourd’hui, car nous sommes habitués à ne voir la politique que comme une technique ; mais le platonisme révèle un lien profond entre les processus politiques et psychiques. Aujourd’hui, il est urgent de rétablir une vision globale des processus politiques, c’est-à-dire d’examiner la « politique existentielle ».

Je suis une observatrice politique du « Mouvement international eurasien » et une experte en relations internationales. Mon domaine d’activité est l’analyse de la politique et de la géopolitique européennes. À ce titre, j’apparais sur des chaînes de télévision russes, pakistanaises, turques, chinoises et indiennes, présentant une vision mondiale multipolaire des processus politiques. Mes centres d’intérêt sont à la fois l’espace de la civilisation européenne et le Moyen-Orient, où une sorte de révolution conservatrice est en train de se produire – de la confrontation constante de l’Iran avec l’hégémonie américaine ou de la lutte de la Syrie contre l’impérialisme occidental à la Turquie, qui montre maintenant des tendances intéressantes à s’éloigner de l’OTAN et du bloc géopolitique anglo-saxon et tente de construire sa politique étrangère sur une base multipolaire, en dialogue avec la civilisation eurasienne. Je pense qu’il est important de suivre les processus dans la région du Moyen-Orient, c’est l’une des étapes de la lutte contre l’impérialisme. D’autre part, je suis également très intéressée par les pays africains ; ils représentent « l’autre » pour l’Europe et la Russie, dont l’analyse nous permet de mieux comprendre leur civilisation. L’Afrique a toujours été un élément de rêve pour les Européens et les Russes – rappelons-nous le Voyage en Abyssinie et à Harare d’Arthur Rimbaud, ou le poète russe Nikolaï Gumilev qui s’est inspiré de Rimbaud (« Journal africain ») et d’une série de poèmes sur l’Afrique, dans lesquels il révèle en fait l’Afrique comme une civilisation inexplorée et pleine de sens que le colonialisme occidental a cruellement essayé de défaire et de détruire.

Aujourd’hui, des changements tectoniques ont lieu sur le continent africain, et la comparaison entre les civilisations, l’occidentale et l’authentiquement africaine (si différente et si unique) est extrêmement intéressante.

Pour moi, une question particulièrement importante est le développement de la théorie du monde multipolaire. Il est clair que le moment mondialiste est terminé, la fin du libéralisme est arrivée, la fin de l’histoire libérale. En même temps, il est extrêmement important de comprendre qu’une nouvelle phase pleine de défis, de provocations et de complexités a commencé. Le processus de création du multipolarisme, de structuration des blocs civils et de dialogue entre eux est la tâche principale de tous les intellectuels aujourd’hui. Samuel Huntington, en tant que réaliste des relations internationales, a mis en garde à juste titre contre les risques d’un choc des civilisations. Fabio Petito, spécialiste des relations internationales, a souligné que la construction d’un « dialogue des civilisations » est la tâche centrale et « la seule façon d’avancer ». Par conséquent, pour consolider le monde multipolaire, les zones frontalières (intermédiaires) entre les civilisations doivent être traitées avec soin. Tous les conflits ont lieu aux frontières (dans les zones intermédiaires) des civilisations, là où les attitudes s’affrontent. Il est donc essentiel de développer une mentalité de « frontière » (d’entre-deux) si l’on veut que le monde multipolaire fonctionne pleinement et passe du « choc » au « dialogue » des civilisations. Sans cela, il y a un risque de « clash ».

Les sanctions anti-russes commencent à affecter l’économie européenne. Marine Le Pen, dans son débat avec Macron, les a qualifiés à juste titre de « harakiri » pour l’économie française. Mais réfléchissons : qui a besoin d’une Europe affaiblie ? Plombée par les mesures de la pandémie, affaiblie par les sanctions anti-russes, l’Europe va devoir concentrer toutes ses forces pour sauver son économie ; dans une telle situation, les bénéficiaires de tous ces revers sont les Etats-Unis, qui peuvent rétablir leur contrôle sur le continent. Un Rimland indépendant est inacceptable pour la civilisation anglo-saxonne, le sentiment anti-américain et anti-OTAN croissant (en France, il faut le noter, Mélanchon, Le Pen, Zemmour et de nombreux autres candidats ont activement critiqué l’adhésion de la France à l’OTAN et quasiment prôné la réédition du scénario gaulliste de 1966) est une menace pour la domination mondiale des États-Unis. Par conséquent, l’idée de sanctions anti-russes a été mise en œuvre dans le but égoïste d’affaiblir la région. Les élites de l’UE ont agi comme des intermédiaires, des mandataires des mondialistes dans cette entreprise, et ont porté un coup sévère au bien-être des peuples et des nations européennes.

Je demande instamment à tous les lecteurs de faire preuve d’esprit critique et de remettre en question les reportages des médias. Si les élites libérales occidentales insistent tant pour soutenir Kiev et diaboliser Moscou, c’est qu’il y a une logique de profit derrière tout cela. Tout doit être remis en question. Il s’agit d’un principe important qui nous permet de garder une vision sobre. Dans la société du spectacle, de la propagande et de la nature totalitaire des systèmes occidentaux, le doute est une étape essentielle pour sortir de la caverne… »

Daria Douguina

Merci à Pietro Missiaggia pour la publication de ce texte.




Et demain, vers quoi les prévisions du GIEC nous emmènent-elles ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
et Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

« Nous pouvons être la première grande nation à sortir de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon. »

Emmanuel MACRON, conférence de presse à Aubervilliers le 17 mars 2022, campagne présidentielle.

Le fait est que depuis le début de ce siècle, nombre de pays appliquent des politiques pilotées par des restrictions environnementales. Le tout se fondant d’une part sur les rapports du GIEC et d’autre part sur le rapport SRREN (Special Report on Renewable Energy sources and climate mitigation — Rapport spécial sur les sources d’énergie renouvelables et la lutte contre le changement climatique) qui date de 2011 et qui prétend que la transition énergétique doit passer par les énergies dites renouvelables, et que ces dernières peuvent couvrir à l’horizon 2050 80 % des besoins de l’humanité !

Le principe de réalité nous rappelle qu’en 2022, ce chiffre (total énergies renouvelables) est d’environ 1,8 % pour toute la planète. Nous sommes donc passées de 0,5 % en 2011 à 1,8 % en 2022, soit un peu plus de 1 % en presque 10 ans. Et les États envisagent sérieusement de gagner 78 % en 30 ans ? La possibilité d’un tel bond est d’autant plus grevée par le fait que selon la limite de Shockley-Queisser pour le photovoltaïque à base de silicium (capacité de conversion chimique en électron) et la loi de Betz pour les éoliennes (rendement maximum possible), les marges de progression dans ces domaines sont maintenant faibles. Il nous reste la possibilité de changer ces technologies, mais pour le moment les recherches ne donnent rien de tangible à moyen terme.

Soyons clair, passer comme le veut le « Green new deal » d’à peine 2% à 80% en 30 ans, se fera dans la douleur et engendrera des guerres.

Il n’est plus aujourd’hui un élément de notre vie courante qui ne soit pas impacté, pour arriver à ces objectifs délirants. Nos gouvernants ont décidé du sacrifice de nos sociétés, et du sacrifice des populations du tiers-monde, sur la base de rapports qui sont pourtant remis en cause par de très nombreuses instances scientifiques et économiques (cf. chapitre 2).

Même chez vous, dans le cadre de ce que l’on appelle en droit la propriété privée, vous êtes tenus de trier vos déchets, de changer tout votre équipement (électroménager, chauffage, voiture, isolation…) pour des versions plus écologiques, et d’avoir d’une façon générale un comportement écolo vertueux. C’est pour le moment une incitation, mais soyez certains que si demain les écologistes ne sont pas stoppés dans leur folie et terminent la révolution silencieuse en cours, cette incitation deviendra une injonction sous peine d’amende et de prison.

Dans la même veine, vos propres enfants sont endoctrinés depuis l’école maternelle et incités à rappeler leurs aînés à l’ordre. Des heures de mathématiques et de français ont été supprimées, pour faire de la place à des cours d’écologie et de tri des déchets. Idem dans votre environnement professionnel, où les contraintes environnementales prennent de plus en plus de place, et coûtent de plus en plus cher. Le tout pour viser la « neutralité carbone », alors même qu’en 50 ans le taux de CO2 n’a jamais cessé d’augmenter. Et que de toutes les façons cette neutralité est un leurre.

Nous pouvons ajouter à cela que nous allons payer le prix fort. Non seulement le rendement énergétique des productions intermittentes (éolien, solaire) étant ce qu’il est, c’est-à-dire mauvais, implique un prix de revient élevé en bout de chaîne, mais en plus le prix de notre énergie augmente via les diverses taxes écologiques destinées à subventionner la « transition » pour maintenir artificiellement le système à flot. Concrètement, le chiffre d’affaires de l’éolien est de 3.5 milliards d’euros en 2020, et en face, l’État (en fait nous !) a versé pour 2.3 milliards de subventions, soit les deux tiers ! Subventions qui doivent bien être payées par quelqu’un et qui se retrouvent dans votre facture d’électricité, de gaz, de fioul ou encore d’essence… Il est donc mathématique qu’au final le prix payé par le consommateur explose.

Le Manhattan Institute, avec la faculté de la McCormick School of Engineering and Applied Science de la Northwestern University, a publié un rapport (([1] https://media4.manhattan-institute.org/sites/default/files/R-0319-MM.pdf)) où l’on trouve un petit calcul intéressant : 1 million de dollars investis dans un parc photovoltaïque ou éolien généreront environ 50 millions de kWh sur 30 ans. La même somme investie dans une plateforme de forage de gaz, sur la même durée, générera 300 millions de kWh. Soit un rapport de 6 !

De 2007 à 2022, le prix de l’électricité a augmenté de 52 %, alors même que les tarifs ne cessaient de baisser depuis les années 1980. Et cette augmentation n’est pas terminée. Les entreprises paient aussi leur électricité, et donc les augmentations se retrouvent directement le prix des produits… Pour la seule année 2022, en France, l’État a dû compenser les hausses du tarif de l’énergie, via les « chèques énergie » ou les « boucliers » visant à plafonner les augmentations, pour un total d’environ 20 Md €. Ce chiffre représente plus de la moitié de notre budget défense ! Cet argent, que la France n’a pas, devra être soit emprunté sur les marchés (dette), soit récupéré via les impôts. Dans tous les cas, cette augmentation tarifaire sera bien payée par nous les « contribuables ». Et certains de nous expliquer que toutes ces augmentations sont le seul fait de l’inflation !

Non ! Nous payons là, de façon directe et indirecte, une mainmise des écologistes sur nos politiques, une lâcheté du législateur qui privilégie des intérêts poussés par des organismes supra-étatiques, et enfin un manque de vision sur le long terme de ceux à qui nous donnons mandat.

Ajoutons à cela qu’un État comme la France, qui s’avère être un des plus vertueux, selon les normes du GIEC, qui avec son parc historique nucléaire pèse pour quantité négligeable dans les rejets de GES, est un de ceux à imposer des lois environnementales les plus draconiennes. Non seulement sur les ordres de l’ONU, l’UE nous impose des textes de plus en plus contraignants en la matière, mais en plus, lorsque ces textes sont traduits dans le droit français, le législateur en profite pour en durcir les conditions et montrer à tous que nous sommes de bons élèves. Quand les Allemands, eux, relancent en masse leurs centrales à charbons pour maintenir leur niveau énergétique.

Taxes massives pour subventionner le renouvelable, mise en œuvre de technologies intermittentes et chères, contraintes législatives environnementales de plus en plus fortes, conditionnement des plus jeunes sur ces sujets…

Toute cette folie ambiante se traduit par des comportements totalement irréalistes.

En 2007, Al Gore reçoit conjointement avec le GIEC le prix Nobel de la paix. Dans son discours, ce dernier enchaîne les contre-vérités alarmistes, et annonce que sous 7 ans, selon les études qui ne peuvent et ne doivent être remises en cause, il n’y aura plus de banquise en Arctique durant la période estivale. Discours qui sera reçu par une « standing ovation » de la part du public constitué pour une bonne partie de membres éminents du GIEC. Bien entendu, les faits lui démontrèrent le contraire (comme la majorité des prévisions du GIEC — cf. chapitre 8 —).

Contre tout bon sens, convaincu que la banquise avait bien disparu, puisque le GIEC l’avait prédit, mais que l’information était cachée aux populations, un groupe d’écologistes, a, en août 2019, affrété un bateau, le Malmö, et annoncé qu’il allait traverser le pôle nord sans difficulté, prouvant ainsi à tous la catastrophe environnementale qui se jouait. On allait voir ce qu’on allait voir, le monde allait se réveiller face à la réalité ! L’expédition fit long feu ! Arrivée aux îles Svalbard, soit à encore presque 1 500 km du pôle, le Malmö se trouve bloqué par la banquise, enfermé par les glaces. Pris au piège… Ne pouvant s’en dégager, nos écolos se voient contraints, non sans honte, de lancer un appel de détresse(([2] https://www.economie.gouv.fr/mobiliser-100-milliards-de-dollars-par-dici-2020)). Des hélicoptères canadiens vinrent à leur secours. Pour l’anecdote, leur bateau, ainsi que les hélicoptères, était équipé de moteurs thermiques à énergie fossile…

Et pourtant, si ces écologistes avaient eu ne serait-ce qu’un début de démarche scientifique, ils auraient préparé leur aventure en se renseignant auprès de laboratoires qui suivent l’évolution de la banquise (comme l’Institut Météorologique Danois, ou le Centre de données sur la neige et la glace arctique de l’Université du Colorado). Ils auraient ainsi su que, si la surface de la banquise arctique s’est bien réduite dans le courant des années 1990, elle s’est stabilisée depuis. Et qu’en été 2019, quand nos aventuriers sauveurs de l’Humanité prennent la mer pour traverser la banquise qui pour eux n’existe plus, cette dernière a croît de plus d’un million de kilomètres carrés par rapport à sa surface de 2012…

Ah, au sujet de cette aventure emblématique de ce que nous vivons, faites l’expérience d’essayer de trouver un article dans un média mainstream… Vous aurez de grandes difficultés, aucun ou presque n’a relayé l’information, qui, sans doute, n’allait pas dans le sens de « la cause » (cf. chapitre 1 et le Climategate pour ce terme).

Vous pensez qu’il s’agit là d’un cas isolé ? Eh bien non. Par exemple, déjà en 2013(([3] https://www.maritimebulletin.net/2019/09/04/ship-with-climate-change-warriors-caught-in-ice-warriors-evacuated/)), un groupe de climatologues accompagné par la BBC et des députés verts, avaient eu la même idée. Traverser cette fois-ci l’Antarctique, persuadé de n’avoir rien à craindre de la banquise, pour démontrer les effets du réchauffement. Même cause, même effet : leur bateau, l’Akademik Shokalskiy, s’est retrouvé prisonnier des glaces. Glaces qui pourtant, d’après les modèles du GIEC, n’auraient pas dû être aussi nombreuses…

Il fut un temps, plus raisonnable, où les explorateurs soit ne s’aventuraient pas sous ces latitudes, soit prévoyaient de rester prisonnier des glaces durant quelques mois, et s’organisaient en conséquence. Mais, de nos jours, on se demande parfois où se trouvent le bon sens et la science…

Ces simples exemples nous montrent que nombre d’activistes sont totalement déconnectés de la réalité, et persuadés contre les évidences d’avoir raison (même leur mésaventure ne les fait pas changer d’avis, nous sommes ici dans une nouvelle religion au mauvais sens du terme). Chez eux, l’irrationnel règne en maître, ils font confiance uniquement à leur idéologie, même quand cette dernière est contraire aux faits. Et l’on retrouve ce type de personnage (des écologistes extrémistes sans aucune formation scientifique) à la tête d’organisation internationale très puissante.

Factuellement, notre vie est aujourd’hui impactée, non pas par le réchauffement climatique (+1°C en moyenne depuis 1850), mais bien par des lois liberticides, les nombreuses taxes, et la mise en œuvre de production d’énergie intermittente, tout cela pour contrer un potentiel réchauffement. Nous ne faisons pas face à un problème manifeste, nous essayons de contrôler les forces de l’univers ! Quand je dis « nous », je parle bien entendu des gouvernements de différents pays et surtout des organismes supranationaux noyautés par les écolo-communistes.

Ces gens ont « simplement » oublié que les puissances en jeu, celles qui régissent notre climat et plus généralement le climat des autres planètes, sont phénoménales, bien au-delà de notre capacité à les modifier. L’ensemble de l’arsenal nucléaire militaire mondial représente une goutte d’eau énergétique face aux forces dont nous parlons. Tout cela n’est qu’une vaste plaisanterie.

Comme vu au cours de cette conférence, le GIEC est, selon l’expression du Général de Gaulle, un « machin » ! Une création onusienne, servant à l’origine des intérêts particuliers étatiques, et qui au fur et à mesure des années, tel un mauvais génie, a échappé partiellement à ses créateurs, pour servir les intérêts de l’international écologiste (et toutes ses branches). Cependant, dans tout mythe il y a un fond de vérité, et ici, le GIEC s’appuie bien sur une réalité, celle de la variabilité climatique, mais en lui donnant une dimension catastrophique, et une origine humaine. Oubliant là encore que cette variabilité a toujours existé. La difficulté étant alors de trier le faux du vrai, le mythe de la science. L’Humanité est depuis son origine en permanence confrontée à divers risques climatiques. Nos ancêtres ont connu d’importantes variations, des âges glaciaires et des Optimums thermiques. Il en est ainsi, le climat est chaotique, instable, non réglé, et impossible à prédire comme, contre toute attente, l’écrit le GIEC lui-même dans ses rapports (cf. chapitre 8).

Il n’y a pas de dérèglement climatique puisqu’il n’y a pas de réglage du climat !

Ces variations nous sont parfois favorables, comme la forte expansion économique, culturelle et religieuse, qu’a connue l’Europe du XIe au XIVe siècle. Et parfois, non. Certains états climatiques ayant participé à la chute de civilisations, et répandu la misère parmi les communautés humaines.

Indépendamment du discours catastrophique ambiant, à quoi pouvons-nous faire face dans les décennies à venir, quelles sont les options scientifiquement valables ? Trois pistes se détachent :

Soit l’Optimum thermique qui s’annonce est hors norme, plus chaud que le Romain et le médiéval.

Soit nous sommes au début d’un Optimum thermique « standard » comme connu par le passé par nos ancêtres, avec une variation modérée de +2°C à +4°C environ durant un cycle de quelques centaines d’années.

Soit enfin, le début de variation positive (+1 °C depuis 1850) enregistrée stagne ou augmente légèrement, puis régresse vers 2050 (cycle solaire en baisse). Et nous retrouvons le climat du XXe siècle. Avant, de toutes les façons un Optimum thermique ou une ère glaciaire qui arrivera tôt au tard.

Quoi qu’il en soit, et surtout concernant les deux premières hypothèses, nos gesticulations (éolien, voiture électrique, photovoltaïque, isolation des bâtiments, etc.) n’y changeront absolument rien.

L’ensemble des programmes politiques visant à atteindre la neutralité carbone (alors même que le carbone n’a qu’un rôle tout à fait mineur dans l’augmentation de +1°C depuis 1850 actuellement mesurée – cf. chapitre 5) est complètement déconnecté de la réalité des chiffres.

Prenons un exemple tout à fait emblématique : l’atmosphère contient 3 200 milliards de tonnes de CO2 (vous noterez que ce chiffre ne vous est jamais communiqué sous sa forme massique, mais en ppm — parties par million —, ou en pour cent, car il est ainsi plus difficile d’effectuer une comparaison mentale). En face de ce chiffre, nous trouvons l’ensemble des véhicules en circulation de l’UE, qui rejette 0,3 milliard de tonnes par an de ce même gaz. Admettons que demain, à horizon 2050, l’UE impose une diminution du parc thermique (voiture, camion, moto, bus) de 50 %, ce qui est très peu probable, car financièrement les populations ne suivront pas, et techniquement les infrastructures non plus. Mais supposons. Cela impliquerait que cet énorme effort, qui se fera dans la douleur, pèsera pour 0,004 5 % de la masse de CO2 dans l’atmosphère CO2, une valeur si faible qu’elle ne serait probablement pas mesurée par les capteurs actuels. Des centaines de milliards d’Euros dépensés, et donc retirés à des tâches plus nécessaires, pour un gain insignifiant.

Ce qui est certain c’est que l’ONU force les pays à « cramer » (je ne vois pas d’autres termes) des milliards de dollars pour contrôler le climat, ce qui revient à essayer de courir plus vite qu’une balle. Le terme employé en anglais et que nous retrouvons régulièrement dans les rapports est : « fighting climat change ». Les climato-alarmistes parlent de « combattre » le changement climatique.

Au lieu de cela, puisqu’il existe une probabilité que nous entrions dans une phase d’Optimum thermique, sans que ce dernier ait un caractère catastrophique, nous devrions nous adapter. Nos gouvernements devraient avoir la sagesse d’investir dans des solutions destinées, non pas à combattre les éléments, mais bien à faire en sorte de vivre le mieux possible dans un environnement qui, potentiellement, change. Comme, climatiser tous les logements et les transports en commun, favoriser la décentralisation (pour vider les villes), adapter les villes à la voiture de façon à fluidifier les déplacements, adapter les Ephad, les hôpitaux, les crèches, adapter les productions céréalières, repenser les circuits d’importations de matières, recouvrer coûte que coûts notre souveraineté dans tous les domaines, faire le nécessaire pour augmenter les productions énergétiques nécessaires aux appareils visant l’adaptation, etc.

Notre civilisation technologique, bien qu’encore balbutiante, permet aujourd’hui de mieux s’adapter aux variations climatiques. Le système de climatisation via la compression et la détente d’un gaz, où les systèmes de contrôles informatiques d’irrigation des terres en sont des exemples.

Quelle que soit l’hypothèse qui se révélera comme la bonne, ce qui nous est actuellement « vendu » par le GIEC, ce n’est pas l’arrivée d’une variation climatique, mais c’est l’effondrement de nos civilisations sous 2 à 3 générations. Effondrement dû à la montée des eaux, à la chute de production agricole, aux famines, au manque d’eau douce, aux massives migrations de populations, à l’absence de résistance physiologique face à une augmentation sensible de la température, aux catastrophes naturelles qui dévasteront régulièrement l’humanité, aux pandémies, et autres réjouissances supposées.

Et face à cette fin du monde supposée, l’ONU oppose la « neutralité carbone ». Cette instance, contre tout le savoir dont nous disposons aujourd’hui fait peser tous les efforts vers des solutions visant à modifier notre atmosphère. Faisant fi au passage du Soleil, que nous ne maîtrisons pas, du champ électromagnétique terrestre, que nous ne maîtrisons pas, des cycles de Milancovitch (rapport Terre/Soleil), que nous ne maîtrisons pas, du rejet naturel des GES, que nous ne maîtrisons pas, de phénomène naturel comme El Niño, que nous ne maîtrisons pas !

Il a été ainsi décidé lors de la COP de Copenhague, de mobiliser annuellement 100 milliards de dollars pour, je cite : « lutter contre le changement climatique. » (1) Même si nous savons que l’objectif en question ne sera jamais tenu, il est bien question ici de « lutter » et non de s’adapter (si cela était nécessaire). Nos élites s’engagent dans un bras de fer avec « dame nature » qui est pourtant des millions de fois plus puissantes que nous le sommes. C’est totalement irrationnel, mais cela répond à une émotion! De l’argent jeté par les fenêtres ! Et des ressources intellectuelles dépensées en pure perte.

En ce mois d’août 2022, différents médias, parmi ceux autorisés à émettre une opinion, ont publié des articles/reportages, sur la fin des diverses civilisations. Arrivant à la cause climatique comme chute de ces empires.

Le journal Les Échos a publié une série de 5 articles évoquant la chute de Rome, la fin de l’empire Maya, l’origine de la Révolution française, la chute des Mings et enfin, l’effondrement de la civilisation Khmers au XVe. Dans la même voie, ARTE TV, a diffusé une série de 3 reportages sur la fin de différentes civilisations (L’aube des temps, Rome et Athènes, La chute de Rome), avec pour origine une variation climatique majeure.

Ces différentes présentations médiatiques appellent deux remarques :

Tout d’abord, ces civilisations n’émettaient pas de GES. Nos amis des Echos et d’ARTE, reconnaissent donc implicitement que les variations climatiques majeures peuvent être indépendantes de ces gaz.

Ensuite, ce qui a participé à la chute de ces civilisations n’a pas pour cause une variation climatique en tant que telle, mais bien leur incapacité à s’adapter ! Leur incapacité technique, bien entendu, mais aussi leur incapacité politique.

Et nous prenons le même chemin, en pire…

Les plans en cours et les milliards de dollars dépensés visent à contraindre la nature à nous obéir, à influencer le climat ! L’Humanité trop orgueilleuse depuis qu’elle se prend pour Dieu, ne supporte plus que les éléments ne lui obéissent pas !

Soit, nous faisons face à un Optimum thermique quel que soit son intensité, et nous aurons dépensé des sommes folles, et serons partis dans tous les sens, pour rien, pire, nous ne nous serons pas préparés à accepter et gérer la situation. Soit, il ne se passe rien de problématique d’ici la fin du siècle, et nous léguerons à nos petits-enfants une situation économique et des choix technologiques tels qu’il faudra plusieurs générations pour les amortir et en changer.

Dans tous les cas, ce vers quoi nous emmènent le GIEC et les écolo-communistes (cf. chapitre 6) ce sont des conflits à répétition. Y compris des conflits armés.

L’idéologie écologiste étant profondément malthusienne, le fait que leurs positions entraînent des guerres n’est moralement que très relatif. Car les guerres participent à la diminution de la population mondiale, et donc, par voie de conséquence à éliminer de Gaïa une partie du cancer que sont les humains. Bien entendu, les choses ne sont jamais dites ou présentées ainsi ! Mais, lorsque vous imposez des politiques qui vont contraindre certaines ressources comme le Nickel, le Cobalt, ou le Silicium, vous engendrez inévitablement des tensions autour desdites ressources. Tensions qui, comme l’Histoire nous l’enseigne, se transforment en guerre.

Voyons cela.

A/ Les politiques favorisant ce que l’on appelle la « transition énergétique » emmènent la quasi-totalité des pays occidentaux et développés vers des technologies dont les ressources nécessaires proviennent de quelques zones géographiques. Zones géographiques situées principalement en Chine, en Russie, dans quelques pays d’Afrique et dans quelques zones de l’Amérique du Sud pour le Lithium et le Graphite. Sachant que très majoritairement « l’or noir » de demain se trouve en Chine et en Russie. De plus, la capacité de raffinage desdites matières fait totalement défaut en Europe, qui a fait le choix hautement stratégique de sous-traiter. Usines de raffinage qui là encore se trouvent majoritairement en Chine…

Dit plus simplement, la transition énergétique telle qu’imposée actuellement, c’est-à-dire selon un calendrier très court, revient à donner les clés de notre souveraineté énergétique, et donc de notre avenir, à la Chine et dans une moindre mesure à la Russie.

Afin d’éviter d’avoir ainsi les pieds et mains liés, M. Macron avait en 2019 fait une grande communication sur la création prochaine d’un consortium européen, visant la place de leader dans la production de batteries. Bien entendu, comme toujours avec nos politiques, ce projet est resté à l’état de communication, servant uniquement des intérêts électoraux. De toutes les façons, il est certain que si ce projet n’est pas initié uniquement au niveau français, il ne verra jamais le jour. Jusqu’à preuve du contraire, l’UE n’a engendré aucun grand projet industriel commun, elle s’est uniquement contentée de détourner et de mutualiser, des grandes entreprises françaises (Airbus, Arianne, …) et quelques Allemandes.

À y regarder de plus près, nous constatons que la « transition énergétique » visant à se passer du trio pétrole, gaz, charbon, et qui nous est vendue comme la solution à tous nos problèmes, ne fait que déplacer les besoins en matière première. Nous passons des fossiles, aux minerais et terres rares, qui sont par ailleurs tout autant finis… Nous passons d’un mode de domination à un autre. Nos dirigeants ne font que déplacer le rapport de force. Et il y aura des guerres pour la maîtrise de ces gisements, d’autant plus que la situation géopolitique ne va pas se retourner en quelques siècles, non, l’ONU nous emmène vers un changement sous quelques décennies. Et il y a à la clé d’énormes intérêts financiers.

Des enfants au Congo meurent dans des mines de Cobalt pour que les occidentaux bobos parisiens ou berlinois, puissent rouler en vélo électrique. Des populations entières sont sous domination de groupes armés parce que leurs villages se trouvent sur des territoires où les minerais abondent, et que les Occidentaux veulent leur voiture électrique pour le bien de la planète. Comprenez que jadis, l’exploitation d’un puits de pétrole et de gaz demandait un savoir-faire conséquent qui n’était pas à la portée de n’importe qui. Mais demain, l’exploitation d’une mine, elle, peut se faire de façon artisanale, et facilement mise en œuvre par quelques seigneurs de guerre locaux.

Celui qui maîtrise la production et/ou la distribution de l’énergie maîtrise le monde.

En son temps, l’hégémonie américaine n’était due qu’à cela ! Qu’un pays, comme l’Irak tente d’annexer le Koweït pour en gérer l’énergie en son nom propre, de produire et distribuer du pétrole et du gaz sans un contrôle US, et il avait le droit à une guerre en bonne et due forme (au nom de la liberté et de la démocratie, bien entendu). Qu’un pays, comme la Libye, tente de réaliser des transactions énergétiques sur une base monétaire autre que le dollar, et là aussi, il se retrouvait avec le flingue de l’Oncle Sam et de ses alliés, via l’ONU, sur la tempe, toujours au nom de la démocratie.

L’ONU, nos gouvernants et les écologistes sont en train, main dans la main, de nous emmener droit vers une structure géopolitique mondiale dont la redistribution brutale déstabilisera de nombreux pays.

B/ La transition imposée par l’ONU à tous les pays du monde vise à diminuer de façon drastique l’émission de dioxyde de carbone en interdisant l’utilisation des énergies fossiles.

Or, les ressources fossiles permettent une progression sociétale à moindre coût, car elles sont associées à des technologies à haut rendement énergétique, simples, faciles à maintenir, fiables sur plusieurs décennies, et donc au bout du compte très rentable. Un moteur thermique sera toujours plus efficace et opérationnel dans le temps, face à un générateur électrique et ses batteries. C’est physique.

Le problème qui se pose ici est que pour tous les pays en développement, soit environ 85% de la population mondiale (chiffre FMI), l’accès aux énergies fossiles est la garantie d’un accès à une vie meilleure. Dit autrement, ce qu’est en train de faire l’ONU est d’empêcher sciemment la très grande majorité de l’Humanité de sortir de la pauvreté.

Le Financial Times, dans un article du 3 novembre 2021 écrit sur le sujet : « Alors que de nombreux Etats occidentaux se fixent 2050 comme délai, le gouvernement indien souligne à juste titre que ces pays se sont servis des énergies fossiles pendant des décennies, pour ne pas dire des siècles, afin d’élever leur niveau de vie. C’est une évolution dont des millions de ruraux pauvres en Inde commencent à peine à bénéficier. » Cet article fait échos aux positions de Narenda Modi, Premier ministre de l’Inde, qui régulièrement fait part de son inquiétude quant au fait que son pays puisse être interdit de l’usage des énergies fossiles à court terme. Ce qui serait une condamnation à mort.

Le 29 août 2022, lors d’une conférence donnée en Norvège, Elon Musk, génie de la technologie et première fortune mondiale, a rappelé la nécessité de continuer à utiliser les hydrocarbures. Rappelant qu’un arrêt brutal engendrerait une chute de la civilisation, et rappelant son rôle comme énergie bon marché pour les populations les plus pauvres.

Dans leur délire, l’ONU et le GIEC proposent à tous ces pays, à 85% de la population mondiale, de se tourner vers les énergies « renouvelables ». Ce qui est totalement irréaliste. D’une part ces technologies sont très chères à mettre en œuvre, même les très riches (grâce au pétrole) pays occidentaux, peinent à s’équiper et doivent dépenser des milliards en subvention. D’autre part, leur capacité faible et intermittente implique un usage en parallèle d’énergie fossile. Les pays en voie de développement ne sortiront pas de leur condition avec des énergies intermittentes, du moins pas à court terme.

Enfin, si les 4 milliards de personnes les plus pauvres atteignaient un jour l’équivalent de 15% du niveau de vie d’un américain, les besoins en matières premières et énergétiques viendraient inévitablement à faire défaut pour les pays les plus riches, avec en tête les USA. Dison que l’ONU verrait d’un bon œil que cela n’arrive pas…

Comment pensez-vous que vont réagir les 6 milliards de personnes qui vont voir leur niveau de vie, déjà bas, régresser ? Un dicton populaire dit : « Ventre qui a faim n’a pas d’oreille ». Et c’est ce qui va se passer, ces populations n’entendront pas les appels à la raison de l’ONU. Un jour, et cela interviendra sans que nous l’ayons anticipé, acculés, ils prendront les armes.

C/ Continuons avec cette transition énergétique à marche forcée.

La critique ne porte pas sur le mode énergétique choisi. Que vous rouliez en voiture à essence, à l’électricité, ou à toute autre ressource, peu importe (dans la mesure où vous pouvez prétendre aux mêmes performances). Ce qui compte ici c’est de se déplacer d’un point A à un point B. Idem pour le chauffage, ou l’alimentation de machines industrielles. La source d’énergie importe peu en soi.

Les technologies actuellement utilisables, dites renouvelables, relèvent de trois grandes catégories : l’éolien, le solaire, et l’hydraulique. L’hydrogène est pour le moment trop loin de pouvoir faire la course pour des raisons financières et de sécurité, et la méthanisation ne représente rien. Je rappelle que ces trois technologies sont à la portée financière et technique (ingénieur) des pays industrialisés, et pas des pays du tiers-monde.

L’éolien et l’hydraulique, utilisent des turbines pour générer de l’électricité, comme les centrales nucléaires, ou à charbon, gaz, pétrole. Seul le solaire implique un changement notable, avec une production par réaction chimique. Un des problèmes, parmi d’autres, c’est que pour le moment (et pas avant longtemps…), ces technologies ont, sans même parler de leur intermittence, un mauvais rendement (comparé par exemple au nucléaire ou au pétrole) engendrant un prix de production très élevé et la nécessité d’important volume de déploiement (nombre et surface au sol).

Le rendement du photovoltaïque est aujourd’hui en moyenne de 11 % (puissance reçue/puissance restituée) pour du matériel neuf, correctement installé et suffisamment ensoleillé. Et la production effective est en moyenne mondiale de 15 %. Cela signifie qu’un panneau fournit 15 % du temps de l’électricité, le 85 % restants étant dû à des conditions d’ensellement insuffisantes (nuit, nébulosité, orientation, maintenance). Ce type d’installation est aussi très sensible aux intempéries, un orage de grêle peut rayer de la carte votre centrale solaire.
Pour produire autant d’électricité qu’une centrale nucléaire moyenne française, il faut environ 32 millions de panneaux photovoltaïques (taille normée), pour une surface de 55 km2 (([4] https://mon-panneau-solaire.info/rendement/calcul-rendement-photovoltaique/)). Il y a actuellement en France en tout, 450 000 panneaux solaires installés, nous sommes très loin d’un potentiel 32 millions ! Sans parler du fait que comme nous ne fabriquons pas ce type de panneau et que nous ne disposons pas des ressources en matière première, en obtenir de grande quantité sera compliqué et très cher.

Idem avec l’éolien. Une éolienne fonctionne s’il y a un minimum de 4 m/s de vent, soit 15 km/h, et s’arrête pour des raisons de sécurité quand le vent atteint les 70 – 80 km/h (cela dépend des modèles). Lors d’une conférence sur la transition énergétique donnée en mai 2018, le délégué régional d’EDF en Nouvelle-Aquitaine a indiqué que pour remplacer une centrale comme celle de Blayais (([5] https://www.nouvelr-energie.com/pv/combien-panneaux-solaires-remplacer-centrale-nucleaire)), il fallait un minimum de 7 000 éoliennes de grande capacité. En 2022, la France compte sur tout son territoire un total de 8 000 éoliennes. Et, cerise sur le gâteau, les éoliennes ont un taux de production effectif de 27 % en moyenne mondiale ! En France, en 2020 le parc d’éoliennes pèse pour une production potentielle de 153 TW (17,5 GW installés x 8 760 heures annuelles), et nous avons eu une production effective de 39,7 TWh, soit un ratio de 26 %. Dit autrement, 74 % du temps, une éolienne ne fournit pas.

Concernant les éoliennes je ne saurais que trop vous conseiller de visionner le reportage suivant :

Résultat de ces choix, les coûts énergétiques explosent, et non seulement les foyers commencent à faire face à des factures difficilement payables (pour le moment l’effet est amorti par l’État qui pourtant est surendetté), mais en plus, tous les produits manufacturés ou alimentaires utilisant pour leur fabrication de l’énergie, augmentent également.

Le média France 24 publie le 26 août 2022 un article intitulé : « Flambée du prix de l’électricité en France : Les prix sont complètement démentiels ». Nous y apprenons que le prix de l’électricité sur les marchés est passé de 85 € le MWh en 2021, à 1 000 € en cette fin août 2022, soit une augmentation de presque 1 200 % ! Et, ce média subventionné, mais il n’est pas le seul, de donner pour cause l’arrêt de centrales nucléaires pour entretien, et la guerre en Ukraine ! La propagande est ici grossière, mais cela semble passer auprès de la population. Non seulement par le passé les centrales sont régulièrement à l’arrêt pour entretien sans que le tarif de l’électricité ait augmenté de 1 200 %, et d’autre part, la guerre en Ukraine n’impacte que modérément la France qui ne dépend pas de ce pays pour sa production électrique (7 % de notre électricité était en 2021 d’origine fossile). Ajoutons que les pays subissant cette explosion de tarif sont tous des pays qui sont très investis dans la transition écologique…

Cette explosion des tarifs est bien la résultante de 30 ans de choix politiques catastrophiques en matière énergétique. D’une part les taxes pour la transition énergétique, pèsent pour maintenant presque 30% de votre facture électrique. Et surtout, nous avons remplacé des centrales de production amorties, à haut rendement, et donc avec un coût en sortie bas (la France avait le prix de l’électricité le plus bas d’Europe), par des centres de production à faible rendement, coût élevé de production, technologie hyper dépendante de l’étranger, et intermittentes, impliquant un coût de production élevé, ce qui « en bout de chaîne » donne les tarifs auxquels nous sommes soumis. Et si les plans du « green new deal » continuent à être appliqués, nos factures continueront à augmenter. Sachant que cette explosion des coûts énergétiques fait partie du plan « Green new deal », visant à nous forcer à une décroissance (la fin de l’abondance comme l’a rappelé M. Macron fin août 2022, après avoir vendu le « quoi qu’il en coûte » quelques mois plus tôt).

En 2018, Macron annonce la fermeture de 14 centrales nucléaires à l’échéance 2035(([6] https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1067364936014286853)). Fessenheim est fermé en 2020, gage donné aux partis écologistes, mais depuis, rien. Rien, car ce gouvernement a été rattrapé par ce que l’on appelle le « principe de réalité » ! Si en l’état nous devions remplacer ces 14 centrales, il nous faudrait installer presque 100 000 éoliennes ! (nous en avons installé 8 000 en 15 ans). Ou soit, presque 450 000 000 (oui 450 millions) de panneaux photovoltaïques ! Je vous laisse juge des volumes et de leurs implications…

Cette emblématique fermeture de la centrale de Fessenheim, qui selon un rapport officiel de ASN (Autorité de Sécurité Nucléaire) était parfaitement opérationnelle, a donné lieu à une tribune publiée dans Le Monde(([7] https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/21/la-fermeture-de-la-centrale-de-fessenheim-marque-une-etape-historique_6030379_3232.html)), signée par diverses personnalités, dont des députés et surtout 6 ministres en poste : « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique ». Tribune où ces gens de nous expliquer que le bon chemin est celui de la fin du nucléaire et que les énergies renouvelables couvriront sans difficulté nos besoins. Résultat, le 2 août 2022 la France annonce devoir redémarrer la centrale à charbon de Saint-Avold pour la production d’électricité, en vue de pallier la fermeture de Fessenheim… Curieusement, nous n’avons pas entendu les personnalités qui avaient signé la tribune à peine deux ans plus tôt…

Tout cela à un coût, supporté par les contribuables que nous sommes.

Scrutez donc votre facture électrique, vous y trouverez diverses taxes destinées à financer les énergies intermittentes. À ce jour, le kWh est vendu aux particuliers sur une base de 0.18 €, dont 45% sont des taxes : notamment la CSPE ou la contribution au service public de l’électricité, finance le développement des énergies renouvelables. Sachez que cette CSPE a été augmentée de 650% (oui vous avez bien lu) entre 2003 et 2022.

Bref, nous payons, vous payez, doublement le choix des énergies intermittentes, directement car leur coût de production est élevé, et indirectement par des taxes pour subventionner lesdites énergies qui ne sont pas rentables (et qui enrichissent essentiellement des entreprises étrangères). Avant, notre électricité été bon marché et maîtrisée, aujourd’hui, sous la contrainte des écologistes et du GIEC, notre électricité est très chère (ce n’est que le début), et si nous continuons nous connaîtrons des coupures, comme les pays du tiers-monde.

En octobre 2018, la France a vu émerger un mouvement populaire de révolte appelé les « Gilets jaunes », dont l’origine était l’augmentation du prix de l’essence, et d’une façon plus générale l’étranglement financier des foyers les plus pauvres. Le 8 décembre, face aux émeutes le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) envisage un scénario d’exfiltration du président, et met pour cela en alerte un hélicoptère à l’Élysée. Cette évacuation n’aura finalement pas lieu, mais cela fut une première depuis plus de 50 ans et les émeutes de mai 1968.

Nous pouvons également évoquer le Sri Lanka, qui vient de renverser son gouvernement par une guerre civile. Ce pays connaît depuis le début d’année une pénurie de matière première comme le pétrole, une pénurie de denrées alimentaires, et une explosion du coût de la vie. Tout cela étant dû au choix du président sri lankais, de mettre en œuvre un maximum de recommandations écologiques demandées par l’ONU. Par exemple, le gouvernement sri-lankais a totalement interdit l’usage de produit phytosanitaire pour les cultures. En une saison les rendements se sont écroulés entraînant une famine. Parlons aussi de l’Angleterre, qui connaît actuellement (en août 2022), une grève générale, du jamais vu pour ce pays depuis plus de 30 ans. Là encore, l’origine de cette grève est liée au coût de la vie, et à l’explosion des prix, énergies et denrées.

La transition énergétique et les lois écologistes actuelles et à venir vont contraindre financièrement les foyers français et européens à un niveau bien supérieur qu’à l’augmentation énergétique subie en 2018. Il est très probable qu’au rythme où nous sommes, à moyen terme, nombre de foyers devront choisir entre se chauffer ou se nourrir. Dès lors, un mouvement comme celui des « Gilets jaunes » pourrait alors très facilement voir le jour, et faire basculer notre pays, et d’autres, dans une guerre civile.

D/ Enfin, la Chine et la Russie jouent double jeu, et agissent selon les intérêts de leurs populations, pour amener l’UE à la faute. Et cela fonctionne plutôt bien !

Ces deux grandes puissances sont depuis le début membre du GIEC, de l’ONU et de toutes les instances en rapport avec la « lutte contre le climat ». Leur communication est bien rodée, et même si leurs représentants se montrent un peu éloignés des grandes décisions, en façade ils s’alignent sur les déclarations de l’ONU et font preuve sur le papier de bonnes intentions.

Sauf que dans les actes cela n’est pas le cas. Ainsi, la Chine va créer 600 centrales électriques à charbon, et supprime fin 2022 les primes d’état liées à l’achat de véhicule électrique. Quant à la Russie, important producteur de gaz, non seulement elle continue d’en vendre massivement, mais elle n’a aucunement modifié ses planifications de fonctionnement de centrale électrique au gaz. La Russie n’a pour le moment installé aucune éolienne(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Russie))! Et elle n’a pas, a priori, l’intention d’en installer.

Ces deux pays majeurs au niveau international étaient également absents de la COP 26 qui s’est tenue en 2021 ! COP 26 où le discours d’ouverture commençait par ces mots : « Il est minuit moins une sur l’horloge de l’apocalypse ». Encore est toujours ce discours de fin du monde.

On notera que, eu égard la puissance économique et militaire de ces deux pays, le GIEC et l’ONU ne peuvent ni les soumettre, ni les endoctriner. Et que si l’on entend une Greta Thunberg faire la morale du haut de son ignorance scientifique du sujet, aux dirigeants français ou européens, à aucun moment nous ne l’avons vu essayer d’intimider Xi Jingping ou Vladimir Poutine… L’écolo-sphère ne peut s’en prendre qu’aux pays faibles, dont malheureusement nous faisons maintenant partie visiblement…

Nonobstant ces faits, Chine et Russie sont pourtant membres des différentes instances sur le climat et abondent dans le sens du réchauffement climatique anthropique. Mais, il est clair que cette position ne relève que d’une stratégie…

Stratégie visant à pousser une majorité de pays industrialisés à effectuer une transition énergétique vers le tout électrique. Comme sont en train de le faire la France et l’Allemagne par exemple. Ceci impliquera à court terme une dépendance absolue des pays qui auront abandonné les énergies fossiles. Une dépendance vis-à-vis des puissances qui détiendront les ressources énergétiques, ici Chine et Russie. D’autre part, cette fameuse transition, va fortement handicaper les pays, ne serait-ce que sur le plan financier où non seulement l’endettement pour arriver à nos fins va exploser, mais de plus, l’argent qui part dans les éoliennes et le photovoltaïque, ne va pas ailleurs. Ni dans la sécurité, ni dans la formation, ni dans la recherche.
Au début des années 2000, la Chine a cassé les prix de certains minerais et terres rares, ce que l’on qualifie en économie de « dumping », pour obtenir la maîtrise du marché. Ce qui est le cas aujourd’hui. Tout ce qui se rapproche de près ou de loin du marché des batteries (matière première, raffinage, fabrication, distribution) dépend à environ 90% de la Chine.

Bref, les pays qui vont prendre le train de la transition énergétique de façon brutale pour se convertir au tout électrique sans nucléaire, vont se mettre à genoux. Les autres n’auront plus qu’à se « baisser pour les ramasser ».

Ainsi, c’est là le quatrième volet du risque écologique, à savoir notre chute au profit de la Chine et la Russie. Qui demain détiendront les ressources dont nous aurons besoin pour exister, et détiendront aussi une partie importante de notre dette. En des termes plus cavaliers, nous dirions que ces deux grands pays de l’Est tiendront dans leurs mains « nos parties génitales » ! Leurs manœuvres de politiques internationales sous-tendent cet objectif, et le moins que l’on puisse dire c’est que nos dirigeants leur facilitent la tâche, non pas par intérêt, mais lié à leur indigence quant à la compréhension de ce qui se passe et à une vision dogmatique du monde !

Il nous reste cependant un moyen d’éviter cette dépendance totale, et c’est sensiblement la même équation à laquelle a fait face le Gal de Gaulle à la sortie de la guerre. Investir massivement pour retrouver notre totale et entière indépendance énergétique, en rouvrant des centrales nucléaires, en sécurisant les approvisionnements en matière fissibles, et enfin en finançant un grand plan pour la recherche sur la fusion nucléaire. Mais, malheureusement, ce n’est pas le chemin pris par les derniers gouvernements, bien au contraire. Nous allons payer très cher cette faute de vision stratégique, et cette volonté de nombre de nos élites de fondre la France dans un grand tout onusien et européen.

Résumons.

Voilà ce que vers quoi les folles utopies écologistes sont en train de nous mener :

  • Une révision de la géopolitique mondiale, d’autant plus rapide et contrainte qu’elle va engendrer des déséquilibres majeurs.
  • Une mise à mort des pays en voie de développement, qui n’auront pas le temps de passer par la case intermédiaire de l’énergie fossile suffisamment longtemps.
  • Des potentiels soulèvements armés de la part de 85% de l’Humanité acculée.
  • Des grèves massives, puis des émeutes, puis des guerres civiles au sein des pays industrialisés.
  • Une dépendance très forte, bien plus que celle du XXe siècle avec les USA, à la Chine et la Russie. Débouchant sous une mise sous tutelle de nos nations.

Et nous voyons, petit à petit, les signes annonciateurs de ces prévisions (explosion non maîtrisée des coûts énergétiques, Gilets jaunes, Sri Lanka, grève en Angleterre, déstabilisation d’États, impasse de divers pays face à l’indépendance au gaz et pétrole russe …).

Entendons-nous bien. La cause première ici n’est pas le type d’énergie, le passage au tout électrique, en soi. Non. Comme déjà expliquée, une énergie est une énergie, avec ses avantages et ses inconvénients, que je me chauffe au fuel ou à l’électricité m’importe peu. Dans la mesure où le coût est supportable, et que l’agrément d’usage n’est pas ou peu altéré.

Mais, le problème dans notre cas est double. D’une part l’agenda imposé par l’ONU et son bras armé qu’est le GIEC. Bien trop rapide, bien trop contraint. D’autre part, l’absence de regard critique quant aux choix technologiques retenus. Vouloir fournir suffisamment d’énergie à un pays industrialisé pour qu’il maintienne son niveau de vie, à partir de système intermittent et déplorable sur le plan de la rentabilité, est une gageure.

Selon le ministère de la « transition écologique »(([9] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/6-bilan-energetique-de-la-france)), chiffres 2020, la France dispose pour ses besoins annuels, de 2 657 TWh (téra Watt heure), dont 117 sont issus de l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Si on suit les ordres du GIEC visant à supprimer les énergies fossiles, et des écologistes visant à supprimer le nucléaire, quelqu’un au ministère peut-il nous expliquer comment le gouvernement compte s’y prendre pour passer de 117 à 2 657, en 20 ou 30 ans, sachant que notre pays est endetté à son maximum et ne maîtrise aucun des approvisionnements nécessaires à la mise en œuvre de technologies intermittentes ? Il réside là un très grand mystère, dont personne ne semble vraiment se soucier !

Nous aurions dû investir autant d’argent que nous l’avons fait pour l’éolien et le photovoltaïque, dans la recherche sur l’amélioration des centrales nucléaires et sur la mise en œuvre de nouvelles générations. Nous venons de prendre 50 ans de retard, qui seront très difficiles à rattraper. Nos politiques n’ont rien compris aux enjeux en cours, n’ont aucune vision sur le long terme. Ils réagissent à l’émotion, un ours seul sur une banquise, à une pression populaire manipulée par des partis politiques écologistes qui ont bénéficié après la chute de l’URSS, des méthodes et du savoir-faire en la matière des communistes (cf. chapitre 6). Et mènent avant tout une politique dogmatique au lieu de pragmatique.

L’exemple de l’automobile, objet commun et central de nos activités privées et professionnelles, évoque bien le changement de paradigme énergétique qui nous est imposé en dépit du bon sens. L’UE, toujours sous la pression de l’ONU, suite à la réunion des ministres de l’Environnement, a annoncé en juin 2022 l’interdiction de vente des véhicules thermiques pour 2035, soit dans un peu plus de 10 ans.

C’est bien entendu une décision totalement irréaliste, et qui ne va faire qu’amplifier les tensions déjà initiées. Irréaliste, car la très grande majorité des foyers de l’UE ne sont pas en mesure d’acheter ce type de véhicule eu égard leur prix prohibitif. D’autant que les prix actuels sont artificiels puisque subventionnés ce qui ne pourra pas durer éternellement. Et il y a fort à parier que l’augmentation de la production ne fera pas baisser les tarifs (pour des véhicules avec une autonomie suffisante) comme ce fut le cas pour les véhicules thermiques, car, je vous rappelle que les matières premières sont exclusivement fournies par la Chine et la Russie qui vont tout faire pour mettre l’UE à genoux. Si cette loi est réellement appliquée (ce dont nous pouvons douter), la Chine mettra moins de 10 ans pour liquider une marque comme Mercedes, au profit de ses propres marques automobiles. D’autre part, les infrastructures techniques, que sont les points de recharges et les capacités de fourniture de volume électrique suffisant, n’auront pas eu le temps nécessaire pour réaliser une adaptation fiable et efficace.

Enfin, un autre dilemme va rapidement se poser aux consommateurs que nous sommes : la durée de vie desdits véhicules. En effet, il faut savoir que pour des raisons physiques, les batteries, organe principal, voient leur capacité diminuer avec le temps. Vous connaissez bien ce phénomène avec vos PC portables ou vos smartphones. Sous 5 à 7 ans, les véhicules électriques perdent une partie de leur capacité (et pour le moment la recherche n’a pas mis à jour de moyens pour contourner cela), puis la perte va en augmentant année après année. Le pic, soit plus d’un tiers de perte, intervenant vers 9 ou 10 ans. Sur le principe, je vous déconseille fortement d’acheter un véhicule électrique de plus de 5 ans dont les batteries n’ont pas été remplacées (ce qui est peu probable attendu le coût de l’opération).

Tuomas Katainen est finlandais, et souhaite participer à « sauver la planète » en achetant une Tesla. Pour des raisons budgétaires, il se tourne vers un modèle 2013, le voilà donc propriétaire d’une Tesla S, dont les batteries sont garanties 8 ans par le constructeur. En 2022, soit 1 an après la période de garantie, la batterie commence à montrer des signes de faiblesse, et l’autonomie annoncée est loin d’être au rendez-vous. Tuomas consulte donc son garage Tesla qui confirme le phénomène naturel de perte de capacité, et lui remet un devis de 22 000 $ pour changer les batteries. Le véhicule est coté 35 000 $. Furieux, et face au refus de Tesla de toute négociation, Tuomas décide de faire exploser sa voiture avec 30 kg de TNT, et publie le tout sur You tube !

Cette anecdote, doit attirer notre attention sur le fait que les véhicules électriques ne sont pas faits pour durer, qu’il est impossible à un particulier d’intervenir pour changer les batteries (là où changer un moteur est une opération tout à fait faisable par un particulier averti), et que le coût matière et main-d’œuvre du remplacement de batterie équivaut à environ 60 % de la valeur totale du véhicule. Et j’ajouterai que le fameux bilan carbone d’une Tesla S n’est pas meilleur que son équivalent thermique (matière première, fabrication, cycle de vie, recyclage).

C’est là l’exemple type de ce que vers quoi nous allons. Une transition totalement irréfléchie, avec une vision très court-termiste et émotionnelle.

L’ONU, le GIEC et les États complices nous emmènent droit vers un destin qui ne nous est pas favorable. Sur les dires d’organisation supra-étatiques, où l’on retrouve de nombreux écologistes extrémistes, et qui sont très largement contestés, nos vies sont priées de prendre une tournure écologiste et climato-catastrophique, avec toutes les dérives que cela implique. Nous nous devons de rendre un culte à Gaïa. Et comme chaque COP est aux dires des organisateurs, la dernière avant la fin du monde, que chaque rapport du GIEC est « la dernière chance », et que nous allons être engloutis par les Océans, on nous vend une urgence absolue, immédiate. Or comme nous l’avons évoqué dans ce chapitre, cette urgence nous fait faire n’importe quoi, n’importe comment. Nous mettons en œuvre des techniques non maîtrisées, très coûteuses, peu rentables, qui ne dureront pas dans le temps, et dont la fabrication et l’entretien courant dépendent de matières dont nous ne disposons pas. Dans le même temps, nous faisons le pari fou de détruire un système de haute technologie que nous maîtrisons et sur lequel nous avions plusieurs décennies d’avance, et surtout, surtout, qui est très loin d’avoir montré tout son potentiel. L’avenir de l’Humanité est dans la maîtrise de l’atome, de l’infiniment petit, du quantique.

Alors, sans réagir plus que ça, sommés de faire confiance en ceux qui nous dirigent, le GIEC peut tranquillement dérouler son programme, toute opposition étant climato-sceptique, entendez négationniste, entendez nazi. Est-ce là une posture favorable à un débat scientifique sincère ? Et, à moins que les populations se mettent à analyser les faits, et à comprendre la science, nous allons commencer à payer la facture de cette folie dans quelques années, décennies. Comme évoqué dans ce chapitre, tout cela pour se rendre compte que soit nous faisons bien face à un Optimum thermique, et nous n’aurons pas mis en place les moyens d’adaptation adéquates, soit, le climat revient à des valeurs connues dans le courant du XXe siècle, et nos pays à genoux par de tels investissements et choix utopiques, seront déclassés, passant de pays industrialisés puissants, à pays de seconde zone.

Aparté : La question de savoir si nos civilisations doivent envisager, ou non, un changement dans leurs modes énergétiques, est pertinente, et doit se poser de tout temps. Non pas pour la fausse raison d’une fin imminente des gisements de pétrole, gaz et charbon. Car en la matière nul ne peut prétendre connaître la fin effective de ces gisements, concernant le pétrole et le gaz nous en avons encore pour minimum un siècle (plus si l’on découvre de nouveaux gisements), et concernant le charbon, là les ressources sont toujours très abondantes, avec, selon les analyses de JM Jancovici (jancovici.com) 10 fois la valeur des réserves pétrole/gaz. Non, l’idée de changement énergétique doit s’entendre dans le cadre d’une évolution, pour faire plus et mieux, et d’une indépendance souveraine.

En l’état actuel des choses, nos connaissances et nos investissements passés dans le domaine du nucléaire auraient dû logiquement nous amener à continuer nos recherches et à améliorer cette filière. Les prochaines évolutions se font vers la fusion, et l’emploi de minerai autre que l’Uranium enrichi. Le tout amenant à plus de production et moins de déchets. C’est actuellement la Chine qui est en passe de réaliser cette prouesse. Ce chemin nous aurait amenés vers 90 % ou 95 % de nos besoins en électricité couverts en toute souveraineté et à un coût très faible au regard d’autres filières. Dès lors, naturellement, car le marché s’oriente de façon spontanée vers ce qui est efficace et bon marché, les entreprises se seraient adaptées en s’équipant de machines et de système de production privilégiant l’électricité. De plus, les foyers auraient alors eu toute latitude pour des équipements du type climatisation réversible à base de PAC (pompe à chaleur) pour, d’une part chauffer les habitations, et d’autre part s’adapter à un éventuel optimum thermique. Tout cela se serait fait à horizon 2050, 2080, soit un siècle au regard du début de nos investissements dans le domaine. Une avancée progressive et douce.

J’ajouterai que la maîtrise de l’infiniment petit est le destin de l’humanité, qui a n’en pas douté aura besoin un jour de cette maîtrise pour quitter le système solaire.

Concernant les déplacements, et l’ensemble des moteurs thermiques (avion, bateau, voiture, camion …), il aurait été bien plus intelligent, et pour le coup, écologique, que d’investir en recherche afin de conserver les milliards de moteurs thermiques en exploitation dans le monde, en inventant des carburants alternatifs. En effet, un moteur thermique n’est rien d’autre qu’une chambre de combustion, à partir du moment où vous mettez dedans un mélange carburant / comburant, l’explosion est aisée à obtenir. Et s’il avait fallu quelques adaptations, elles auraient été mineures.

À l’image d’un Louis XIV et de son ministre Colbert qui au XVIIe siècle décident de relancer massivement des investissements en France en créant des entreprises et en soutenant de nombreux projets, pour rattraper son retard technologique (marine marchande et de guerre, verrerie, chimie …), l’État français aurait dû anticiper les enjeux du XXIe siècle et organiser le pays et les investissements dès les années 1980. Au lieu de cela, nous voilà à la traîne et aux ordres d’organisations onusiennes dont les intérêts ne sont pas les nôtres, à rembourser une dette colossale qui pèse maintenant comme le deuxième budget du pays (juste derrière l’éducation), à prier pour qu’un pays que nous défions ne cesse surtout pas de nous approvisionner en matière première, et enfin à financer de nombreux programmes faisant l’apologie du wokisme ou du lgbetisme !

Que de temps perdu, que d’erreurs, à cause des écologistes !…





Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

[Source : lesalonbeige.fr]

Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)

Cet article fait suite, dans l’ordre, à :
Le GIEC pour les nuls
Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97 %. Vraiment ?
Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?
Le climat mondial se réchauffe-t-il ?
CO2, accusé levez-vous !
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?
et Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?

Chapitre 8 : Les prévisions du GIEC se vérifient-elles ?

« Une étude récente nous avertit que la banquise pourrait avoir complètement disparu l’été dans 7 ans seulement. »,

Al Gore, co-récipiendaire du Nobel de la paix avec le GIEC, discours de décembre 2007.

« Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

rapport AR3 — climate change 2001 — du GIEC, chapitre 14.2.2.2. (page 774)(([1] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)).

Les prévisions du GIEC se vérifient-elles dans le temps ? C’est là une question fondamentale ; nos vies sont modifiées en vue de répondre aux alertes catastrophiques du GIEC, il semble donc normal de contrôler, à minima, et a posteriori, si les prévisions en question sont justes, un peu, beaucoup, pas du tout…

Cassons tout de suite le suspens, la réponse au titre de ce chapitre tient en un mot : non !

Et c’est là une des principales critiques que l’on peut faire au GIEC. Ce qui est intéressant, c’est que maintenant, en 2022, nous avons 30 ans de recul entre les premières prévisions du GIEC et ce qui s’est réellement passé (création du GIEC en 1988 et rapport AR1 en 1990).
Pour être un peu plus nuancé, le « non » qui vaut réponse à la question, peut aussi tendre vers le « parfois ». En effet, le GIEC émet tellement de prévisions et avec des plages de valeurs très larges (plage de variation de la température moyenne allant de 1,5 °C à 6 °C soit un rapport de 4 !), que dans le lot, on en trouve forcement des chiffres qui vont correspondre avec la réalité. Néanmoins, comme nous allons le voir, même quand il y a correspondance, elle se situe dans la fourchette basse des valeurs. Et qui dit « valeur basse », dit absence d’urgence…

Faire des prévisions est un exercice difficile, qui nécessite une excellente définition des variables en jeu, une capacité mathématique à définir des équations, et des moyens (puissance) de calculs adaptés. En science, la modélisation d’un système se rencontre presque partout, le but est de définir le comportement dudit système, quel qu’il soit, lorsque l’on fait varier un des paramètres. Et, parmi les paramètres habituellement sensibles, le temps est une variable majeure. Le principe est de prévoir le comportement dans le temps, de lire l’avenir avec plus ou moins de réussite…

Quand l’Agence Européenne Spatiale envoie la fusée Arianne mettre un satellite en orbite, l’ensemble de sa trajectoire est modélisé par des équations mathématiques, seconde après seconde. Chaque lancement a été x fois répété sur ordinateur. Les ingénieurs utilisent ici principalement les connaissances relevant de la mécanique des fluides, de la balistique et de la météorologie (vent, humidité, nébulosité, température…). Et, bien qu’ici les paramètres soient infiniment plus simples que pour la modélisation du climat, les erreurs sont très fréquentes. Lorsque Météo France vous propose de connaître le temps qu’il fera pour la fin de semaine, c’est bien entendu de la prévision mathématique. Et là aussi, le taux d’erreur augmente avec le temps. Ainsi, selon les rapports de Météo France, le taux d’erreur pour le lendemain est de 5 %, à 3 jours il est de 30 %, et à une semaine, ce taux dépasse les 60 % à 70 %. Nous en avons eu un exemple au mois d’août 2022, ou de violents orages en Corse ont fait des morts, alors même que quelques heures avant, Météo France n’avait émis aucune alerte, car les modèles mathématiques de calculs n’avaient tout simplement pas prévu cet événement. Et pourtant prévoir les composantes météorologiques, comme la température et la couverture nuageuse, à 48 heures est quelque chose de bien plus simple que de prévoir le climat (moyenne météorologique sur le long terme).

En effet, car en ce qui concerne le climat, nous nous heurtons à trois problèmes majeurs que notre civilisation n’est pas, pour le moment, en mesure de résoudre :

  • > D’une part les variables sont trop nombreuses pour que nous puissions espérer être exhaustifs sur leur prise en compte.
  • > D’autre part, la modélisation du système climatique est ce qu’il y a de plus complexe au monde (avec le quantique), car il s’avère être chaotique. Cela implique qu’il est désordonné, et que donc, par définition, sa modélisation est en théorie impossible (comme le rappelle le GIEC lui-même, et qui dès lors n’est pas à un paradoxe près). Il faut donc utiliser des équations mathématiques approximatives pour tenter une approche, plus ou moins juste, du système. Et il y a de très nombreuses discussions et désaccords quant aux équations utilisées par les laboratoires sélectionnés par le GIEC.
  • > Enfin, la modélisation du climat est si complexe et comprend de tel volume d’informations qu’elle nécessite des capacités de calculs énormes, capacités dont l’humanité ne dispose pas aujourd’hui si nous voulions espérer une modélisation exacte. Pour simplifier, il n’existe actuellement au monde aucun ordinateur suffisamment puissant pour envisager un calcul exact d’un tel volume de données (que nous ne savons définir), avec autant d’interactions.

Ces 3 points impliquent que pour effectuer des prévisions climatiques, nous devons nous contenter d’approximations. La modélisation du climat est quelque chose de très fragile et en théorie, aucun scientifique ne devrait accorder le moindre crédit à une modélisation projetée à plus de quelques mois, et encore, dans ce cadre, nous disposerions au mieux d’une tendance avec une marge d’erreur conséquente. Marge d’erreur dont la croissance est proportionnelle à la durée de projection. Prévoir le climat (donc une tendance) pour l’année prochaine est aléatoire, mais on peut obtenir une approximation, le prévoir à 10 ans est totalement fantaisiste. Dès lors, ce type de prévision doit rester dans le domaine de la spéculation technique, et ne devrait en aucun cas servir à fonder des politiques de quelques natures qu’elles soient…

Pour autant cela ne suppose pas qu’il ne faille pas faire ce type de calcul prévisionnel, bien au contraire, l’Humanité a besoin de projeter des données et des informations, et c’est là une des clés de nos progrès. Mais cela implique qu’il convient d’être très prudent avec les modèles.

M. Jancovici, partisan du réchauffement anthropique, Polytechnicien, créateur du principe de « l’équivalent tonne carbone » et membre du « Haut Conseil pour le climat », qui n’est donc aucunement un climato-sceptique, explique sur son site(([2] https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/quest-ce-quun-modele-climatique-quels-sont-leurs-premieres-conclusions/)) au sujet de la modélisation du climat, les limites de cette dernière :

  1. Notre système atmosphérique n’est pas entièrement prévisible,
  2. Il y a d’inévitables simplifications lorsque l’on construit un modèle,
  3. Il ne représentera toujours qu’une partie du système.

En dépit de cela, et de façon assez peu logique, M. Jancovici fait état de sa confiance dans les modèles prévisionnels climatiques actuels, et à ce titre fait partie des climato-alarmistes… Mais, car il y a un mais, M. Jancovici en qualité de président de la société Carbon 4 (www.carbone4.com), société de conseil en décarbonation auprès des entreprises, a tout intérêt à favoriser la potentielle véracité des modèles. À l’inverse, s’il émettait un doute, comme tout scientifique sérieux, quant à la réalité d’une modélisation qui selon ses propres termes « n’est pas entièrement prévisible », « est simplifié » et « est parcellaire », ses affaires ne seraient pas bonnes. Juge et partie…

À M. Jancovici, nous opposerions un autre Polytechnicien, M. Christian Gerondeau, qui lui n’hésite pas à exprimer, à travers de nombreux livres et interviews, ses profonds doutes quant aux projections du GIEC (cf. Les douze mensonges du GIEC, éditions de l’Artilleur, mars 2022). M. Gerondeau n’ayant, lui, aucun intérêt financier dans la partie qui se joue…

Le seul moyen de valider un modèle mathématique prévisionnel est de le confronter à la réalité ! Et aujourd’hui, ce travail de comparaison est adroitement évité par le GIEC et la presse mainstream.

Or, lorsque l’on fait cette comparaison, on voit rapidement que les prévisions données par le GIEC sont systématiquement surestimées. Ce qui a amené nombre de scientifiques à remettre en cause les modèles mathématiques, dits de projection, retenus par le GIEC.(([3] Un exemple parmi d’autres :
https://judithcurry.com/2020/06/20/structural-errors-in-global-climate-models/#more-26311))

Dans ses premiers rapports, dès 1990, et c’est toujours le cas aujourd’hui, le GIEC donne un indice d’augmentation moyenne de la température de la basse atmosphère de +0,27 °C par décennie à compter des années 80(([4] https://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/ICCC13-DC-Spencer-25-July-2019-Global-LT-ranking-scaled.jpg)) (moyenne des 102 modèles mathématiques retenus par le GIEC allant de +0,12 °C pour le modèle fourni par la Russie à +0.37°C pour le modèle fourni par le Canada). Or, la variation réelle mesurée par satellite de 1979 à 2018 est de +0,16 °C. Soit une erreur d’estimation de 70 %, ce n’est pas rien, quand on sait que ce type de données influencent les politiques mondiales et nos vies. À titre d’information, l’erreur du Canada entre ce qu’il annonçait avoir calculé, et la réalité est, elle, de 230 % !

Regardons par ailleurs les données de simulation produite par le GIEC, dites CMIP 5 et 6 (Coupled Model Intercomparison Project, données couplées issues de divers laboratoires d’analyse climatique), cette fois à la surface de la Terre (GSTP — Global Surface Temperature Projections —). Qui sont des simulations informatiques de la variation de température. La Global Warming Policy Foundation, association scientifique, fait une comparaison de ces projections avec les mesures de température réelles, dans le cas présent, la fondation reprend le graphique du GIEC et y superpose la courbe des températures réelles. Graphique que vous pouvez consulter ici : https://i1.wp.com/climatechangedispatch.com/wp-content/uploads/2020/06/cmip5-cmip6-chart.jpg?ssl=1

Ce qui nous intéresse ce sont les droites en pointillés qui sont des moyennes (rouge, orange et bleue). Sans rentrer dans les détails plus que de besoin, vous voyez en haut, la droite rouge qui est le modèle CMIP 6 du GIEC (le pire), puis la droite orange qui elle représente la moyenne du modèle CMIP 5. Et, le graphique compare ces deux courbes de projections, pour la période 1980 à 2020, avec la réalité des relevés satellite (droite en bleue). Et comme vous le voyez aisément, les estimations du GIEC se sont révélées là aussi totalement fausses lorsqu’on les compare à ce qui s’est réellement passé. L’écart d’erreur étant ici, pour la valeur projetée haute, de 200 %, soit une mesure de la réalité à 0.4°C contre une projection à 0.8°C. Certes il s’agit de l’estimation haute du GIEC, mais c’est celle qui est mise en avant dans les résumés à l’attention des décideurs, et systématiquement celle reprise par les médias pour vendre du catastrophisme et de l’émotion.

Nous allons également produire ci-dessous un second graphique qui est tiré des rapports GIEC et qui représente les différentes projections de la température (les estimations pour l’avenir). La courbe noire (Observations) a été rajoutée par-dessus, a posteriori, pour la période 1986 à 2012, puis poursuivie jusqu’en 2017.

Sur ce graphique confus, vous pouvez visualiser des dizaines de courbes de multiples couleurs qui sont les différentes projections retenues par Le GIEC en fonction des scénarios. Chaque groupe de couleur représentant un ensemble de modèles comme relaté dans la légende (nommés RCP). Par exemple, les courbes rouges en haut, sont issues du scénario RCP 8.5 (le pire) et prennent en compte 39 modèles mathématiques fournis par divers laboratoires de divers pays. Ce qui va nous intéresser, c’est la courbe en noir (sur la partie gauche), qui représente les mesures réelles de 1986 à 2017.

Que voyons-nous ? Que la réalité de la variation de température moyenne (courbe noire) se situe tout en bas des projections. Dit autrement, 90% des modèles de projection du climat sont faux.

A noter que ce graphique n’a rien de complotiste, d’une part, car il est issu d’une production du GIEC (sans la courbe noire bien entendu) et d’autre part, car il est repris par des médias pro-GIEC comme Libération (https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/19/les-predictions-climatiques-d-il-y-a-dix-ans-sont-elles-confirmees-aujourd-hui_1719635/). Journal qui interprète de façon très expéditive ce graphique en écrivant : « Les observations sont donc dans le champ des possibles anticipé par les modèles. Mais elles se situent plutôt dans le bas de prévisions. ». Dans le « champ des possibles », une façon élégante de ne pas s’attarder sur le taux d’erreur de presque tous les modèles !

Factuellement, les prévisions du GIEC qui nous promettaient il y a quelques décennies une augmentation de température hors normes se sont révélées fausses.

Ces diverses comparaisons entre ce que dit le GIEC puis la réalité quelques années plus tard, valident sans difficulté le fait que le GIEC surestime la réalité des faits. Comme évoqué au chapitre 5, ce phénomène d’erreur de projection, dénoncé de longue date par divers laboratoires et associations scientifiques, sera reconnu par le GIEC dans son rapport AR6 où il fait état du fait que ses modèles ont tendance à « chauffer », mais sans pour autant changer sa doxa.

Ces écarts entre prévisions et réalités sont tels que même des scientifiques pourtant favorables aux thèses du GIEC s’en sont émus en 2021 et 2022. À telle enseigne que le 5 mai 2022, le très célèbre journal scientifique à comité de lecture Nature publie un article(([5] https://www.nature.com/articles/d41586-022-01192-2)) intitulé « Reconnaître le problème du modèle chaud », et fondé sur la comparaison de 50 modèles récents dont les valeurs apparaissent maintenant comme totalement fantaisistes. Article signé par des spécialistes référencés GIEC…

Il y a clairement un problème dans les modèles de projection de la température tels que proposés par le GIEC depuis 30 ans, et, encore une fois, modèles sur lesquels s’appuie la majeure partie des gouvernements occidentaux pour décider des politiques à mener. Ne tournons pas autour du pot, le problème est que lesdits modèles sont faux ! Et pas de quelques pour cent, de quelque centième, non, les erreurs constatées dépassent très largement les 50%. Ce chiffre reste abscons, mais, pour le concrétiser, demandez-vous ce que vous feriez si votre salaire était diminué de 50% !

Cependant, il ne s’agit pas de jeter la pierre aux laboratoires référencés par le GIEC, même si ces derniers s’arrangent souvent avec la réalité pour ne pas perdre les subventions étatiques, car, comme évoqué en introduction de ce chapitre, prédire le climat, avec exactitude et une marge d’erreur acceptable de quelques pour cent, à moyen et long terme, est dans les faits impossible. Nous ne disposons pas des savoirs et des technologies nécessaires. Nonobstant cela, ce que l’on peut reprocher au GIEC c’est de faire de ces projections grand cas dans les rapports aux décideurs, sans jamais mentionner le fait qu’aucune décision politique ne doit être prise sur la base de ces projections. À la décharge du GIEC, c’est surtout ses porte-parole qui mettent en avant les modèles de climat sans précaution. Et que dire des médias qui prennent un malin plaisir à ne citer que les valeurs les plus hautes, ou à extraire d’un rapport de 4 000 pages, deux ou trois lignes évoquant la fin du monde. Dans ce cadre le comportement de nos politiques et des médias n’est pas déontologique, car des mentions sont tout de même portées dans les rapports du GIEC quant au fait que les projections proposées ne sont pas fiables (cf. par exemple le chapitre 14.2.2.2 du rapport AR4 que nous citons en introduction).

Oui, même le GIEC est depuis quelques années obligé de dire dans ses propres rapports que ses projections ne sont pas fiables, probablement en prévision d’éventuelles actions en justice dans les années à venir… Bien qu’en l’état cela soit difficile à prouver, il est très probable que ces mentions ont été reportées dans les rapports GIEC à l’initiative de services juridiques internationaux. Quoiqu’il en soit, quel politique, quel parti écologiste, quel journaliste, quel étudiant lisent lesdits rapports ?

Maintenant, regardons un second point majeur dans les prévisions alarmistes du GIEC : la montée des eaux !

Vous avez tous vu à la télévision ou sur internet, de magnifiques cartes du monde qui simulaient ce qui resterait de terres émergées en 2050 puis en 2100, montrant alors le fait que nombre de côtes du monde entier disparaîtraient. La mort par noyade menace une partie du monde.

Sauf que ce n’est pas ce que l’on constate dans la réalité ! Car oui, aux atroces prévisions qui nous sont rabâchées, il est bon d’opposer le réel…

Prenons le dernier rapport(([6] https://www.ipcc.ch/srocc/)) du GIEC sur les Océans et la cryosphère. Ce dernier rehausse les prévisions d’élévation du niveau des mers par rapport au rapport de 2013. Les nouvelles projections donnent pour la fin du siècle, une élévation moyenne comprise entre 40 cm pour le scénario optimiste, et 85 cm pour le scénario pessimiste. Avec comme vous vous en doutez des variations importantes d’un point à l’autre de la planète. Mais, le fantastique étant une marque de fabrique de certains médias, il n’est pas rare de lire des articles qui bien entendu s’appuient sur des « rapports scientifiques », du type : « Les experts n’excluent pas une élévation du niveau des mers de 2 mètres en 2100 », Le Monde, 21 mai 2019. Ou encore : « Montée des eaux : la France littoralement menacée. Selon le dernier rapport du Giec, publié mercredi, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1,10 mètre en 2100. Les côtes françaises subiraient alors de plein fouet l’érosion et la submersion. », Libération, 25 septembre 2019.

Submersion de 2 mètres, littoral français menacé de disparition, etc. Dans l’imaginaire collectif de nombreux adolescents, dont les connaissances sont insuffisantes pour avoir du recul, la mort par noyade est une quasi-certitude. Une perspective d’avenir qui en paralyse plus d’un !

En ce qui concerne l’Europe, les chiffres prévisionnels(([7] https://experience.arcgis.com/experience/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d/page/home/)) publiés par l’agence européenne pour l’environnement, sur la base des prévisions du GIEC, donnent une élévation moyenne allant de 30 cm (optimiste) à 70 cm (moyenne pessimiste). Le scénario pessimiste est en fait large puisque la fourchette indiquée va de 40 cm à 1 m (donc 70 cm en moyenne). Nous sommes là sur une vitesse d’élévation du niveau allant de 3,7 mm (optimiste) par an à 8,6 mm (moyenne pessimiste) par an, voire pour les endroits où la prévision est de 1 m de hausse une élévation moyenne de 12,3 mm par an.

Quels sont les relevés opposables à ces assertions ?

Il s’avère que depuis plus de 100 ans, de nombreux marégraphes permettent des relevés précis de la variation du niveau des mers. Une étude a été menée portant sur la période 1840 – 2018, en prenant en compte 12 marégraphes installés sur les principaux ports européens. Cela concerne l’Atlantique, la Mer du Nord, la Mer Baltique et la Méditerranée. Les relevés sont reportés dans le tableau que vous trouverez à la page 26 de ce rapport d’étude : http://www.pecheurdetoiles.com/IMG/pdf/maregraphie_cotiere___rev_9.pdf

Ce qui, dans un premier temps, nous intéresse c’est la troisième colonne qui donne la vitesse d’élévation réelle (mesurée), et comme vous pouvez le voir, les chiffres vont de 1,1 mm/an à un maximum de 1,8 mm/an. Nous sommes très, très, loin du maximum de 12,3 mm/an projeté par le GIEC. L’erreur est ici de 680 %. Est-il utile d’ajouter un commentaire ?

Cependant, nous pourrions objecter, comme le fait le rapport du GIEC, que la vitesse constatée sur la période ne traduit pas l’accélération du phénomène, qui laisserait donc penser que sur les dernières années la vitesse d’élévation est plus élevée, et que c’est cette accélération qui est catastrophique à terme. C’est pour cela que la présente étude a calculé, toujours à partir des mesures réelles, l’accélération de l’élévation (dernière colonne). Et, comme vous pouvez facilement le lire, sur tous les marégraphes l’accélération est infime puisque calculée en µm (micromètre = 0,001 mm), voire négative pour Marseille et Hoek.

Donc en l’état, la réalité du terrain nous dit que non seulement il n’y a pas d’élévation anormale des mers, mais qu’en plus on ne constate aucune aggravation de cette éventuelle montée. On notera que les Océans, durant notre ère, ont une tendance naturelle à la hausse, et que sous des délais que nous ne connaissons pas, probablement des milliers d’années, le paysage du monde est naturellement appelé à se modifier, comme c’est le cas depuis des millions d’années.

Pour autant, il y a, comme il y a toujours eu, des érosions de côtes, et des littoraux insulaires ou non qui sont rognés par la mer. Il convient ici de distinguer ce qui relève des modifications naturelles du paysage, de ce qui pourrait être le fait d’activité humaine. D’ailleurs, comme évoqué au chapitre 6, les sociétés d’assurances, qui sont les plus grands spécialistes mondiaux des calculs des risques (ici climatique), n’envisagent pas de surprime pour les habitats côtiers, ni de refuser de les assurer. Ils savent qu’à moyen terme, deux générations, soit la fin du siècle, il n’y aura aucun problème, si ce n’est des phénomènes locaux tout à fait naturels.

D’autre part, selon le GIEC, l’augmentation des températures et des eaux est essentiellement causée par l’augmentation en concentration de CO2 dans l’atmosphère. Or, comme expliqué au chapitre 6, le carbone ne peut avoir l’influence qu’on lui prête. Non seulement sa vibration ne couvre que 10% des émissions radiatives émises par la Terre (effet de serre), mais en plus, ce gaz a la particularité physique d’être saturé en absorption (il ne peut pas retenir plus de chaleur qu’il ne le fait déjà, même en augmentant sa concentration). Et ces faits jouent pleinement sur les surestimations diffusées par le GIEC, puisque la presque totalité des calculs est réalisée avec la variable carbone comme pivot.

Comme vous venez de le voir, sur les deux valeurs emblématiques que sont la température moyenne, et la montée des eaux, les prévisions du GIEC sont très au-dessus de la réalité.

Le problème c’est que ces surévaluations ne datent pas d’hier, déjà en 2008 un magazine scientifique comme Futura science, pourtant pro-GIEC, titrait(([8] https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/climatologie-rechauffement-climatique-venir-peut-etre-surestime-17410/)): « Le réchauffement climatique à venir peut-être surestimé ! », reprenant une étude publiée dans le très sérieux Nature Geosciences, et qui démontrait que le taux de CO2 émis était largement surestimé par le GIEC dans son rapport 2007.

En 2009 plusieurs scientifiques avaient tiré la sonnette d’alarme et pour certains quitté le GIEC face aux manques de sérieux dans les études retenues. Comme le professeur Paul Reiter, entomologiste à l’Institut Pasteur et contributeur pour le Giec, ou encore Chris Landsea, spécialiste des ouragans, dénonçant des « objectifs préconçus et scientifiquement non valables » du GIEC(([9] https://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/30/01006-20100130ARTFIG00029–les-bourdes-repetition-du-giec-.php)). Citons également l’étude des variations de température de Michael Mann, point phare des rapports, qui dans le rapport AR4 avaient tout simplement fait disparaître l’Optimum médiéval qui ne collait pas avec les théories que lui demandait de prouver le GIEC. Cet « arrangement » avec la réalité avait soulevé de nombreuses remarques acerbes quant au fonctionnement opaque du GIEC !

En 2010, face aux nombreuses critiques, l’ONU diligente une enquête(([10] https://www.actu-environnement.com/ae/news/onu-enquete-GIEC_9785.php4)) visant le GIEC, pour comprendre pourquoi certaines valeurs sont surestimées, ou modifiées indépendamment de la réalité, contre toute rigueur scientifique. Bien entendu, cette enquête ne débouchera sur rien. L’ONU ne souhaite pas porter préjudice à son outil climatique, même aux prix d’arrangements avec la réalité qui sont rarement repris par les médias, dès lors le grand public ne s’en émeut pas.

En 2013, Ross Mc Kitrick, un économiste canadien mondialement reconnu pour ses travaux sur l’environnement, et qui avait démonté une erreur manifeste dans le graphique des augmentations de température dit en « Crosse de Hockey », et qui s’avérera être à l’époque l’argument central des climato-alarmistes (le GIEC reconnaîtra l’erreur, mais ne le corrigera pas), avait résumé la comparaison entre les prévisions du GIEC et les mesures réelles de la façon suivante(([11] https://www.contrepoints.org/2013/10/30/144432-le-GIEC-et-les-previsions-de-rechauffement-requisitoire-contre-les-modeles-climatiques)): « Depuis que nous [le GIEC] avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutile au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95 % d’avoir raison ! »

On pourrait dire que Mc Kitrick résume en quelques phrases la présente tribune !

Concernant les rapports de 2012 (dits AR5), plusieurs scientifiques, qui ont lu l’intégralité du rapport technique, on fait savoir qu’il y avait de très nombreuses remarques de relecteurs (annexées) qui faisaient état d’erreurs de calcul. C’est, entre autres, ce qui avait valu la sortie de Ross Mc Kitrick. On rappellera que le GIEC a une obligation morale d’annexer les remarques des relecteurs, mais aucunement ni d’y répondre, ni d’en tenir compte. Ce qui se voit que très rarement dans un cadre scientifique. La relecture par les pairs est un pivot de la science en ce qui concerne les publications. Sachant que les publications jouent un rôle très important dans la renommée d’un scientifique et son niveau de compétence mesurée selon divers indicateurs.

Bref, qu’un organisme comme le GIEC se prétende scientifique et en même temps ne tienne aucunement compte des remarques des relecteurs devrait suffire à le disqualifier. En son temps (rapport AR5 de 2012), le Pr Gervais, spécialiste français de l’infrarouge (donc effet de serre), s’avéra être relecteur. Après avoir passé beaucoup de temps à analyser les rapports et avoir émis une liste conséquente de remarques, questions, et identifications d’erreurs, il se rendra à l’évidence quant au fait que son travail était finalement « classé à la verticale », et que les relecteurs ne servaient que de « cautions ».

Enfin, en décembre 2018, une étude publiée(([12] https://www.maxisciences.com/rechauffement-climatique/la-hausse-de-la-temperature-terrestre-surestimee_art11972.html)) par Eurekalert (USA), reprenant les données du GIEC, annonce une hausse des températures de 2,4 °C pour 2020. Encore une fois, plusieurs scientifiques s’étonnent d’un tel chiffre tout à fait impossible et mettent en exergue des erreurs dans les calculs, ce à quoi M. Osvaldo Canziani, alors responsable du GIEC a répondu qu’il était trop tard pour modifier la publication. De là à penser que cette « erreur » a été faite à dessein il n’y a qu’un pas.

À travers ces quelques exemples, mais il y en a des centaines, nous voyons qu’il existe un vrai décalage entre les projections faites par le GIEC et la réalité. Nous sommes en droit de nous demander pourquoi. La réponse à cette question tient principalement en deux points.

Tout d’abord, comme nous l’avons évoqué dans les paragraphes précédents, le GIEC part du postulat qu’il y a un réchauffement d’origine anthropique, et qu’il y a une urgence climatique. Comme l’a démontré le Climategate, pour un certain nombre de responsables du GIEC il faut, quitte, à déformer la réalité, prouver cette urgence, c’est devenu une question dogmatique. Comme ils bénéficient d’une très grande indulgence de la part des acteurs médiatiques, il est rare que leurs prévisions soient, quelques années plus tard, comparées aux réalités mesurées, ou quand c’est le cas, les valeurs sont soigneusement choisies. Dès lors, le GIEC continue de surestimer ses scénarios. C’est un moyen de justifier son existence même, et surtout de maintenir, à la demande de certains États, la pression (pour des motifs économiques et politiques).

Le second point est scientifique. En fait, comme vous l’avez maintenant compris, il est totalement impossible, ou, disons très aléatoire, de prévoir le climat dans 5 ans, 10 ans, ou pire 80 ans. C’est ce qui a amené le prix Nobel de chimie Kary Mullis, à dire que la climatologie est une « plaisanterie », dans le sens où prédire sur le long terme le climat avec une certitude élevée n’est pas à portée de nos connaissances et nos capacités de calculs (informatiques) actuelles. Le climat est un système chaotique extrêmement complexe. D’une part, le réglage des variables est très fin, une infime variation peut tout changer (ce que l’on appelle l’effet papillon). Et d’autre part, on ne connaît pas l’exhaustivité des variables, il y en a trop à prendre en compte. Retenez qu’un système chaotique se traduit très difficilement par des équations mathématiques, de nos jours personne n’est en mesure de s’assurer de leur validité. Et pire, les équations utilisées jusqu’à maintenant se sont révélées fausses, puisque les chiffres, comme nous venons le voir, ne correspondent pas à la réalité. Toute cela amène à ce que les résultats donnés par des équations de modélisation du climat ne sont que des approximations, avec tout ce que cela implique…

Si on parle d’éléments, comme la température d’une zone, la nébulosité, ou encore la pression atmosphérique, actuellement, les meilleurs météorologues, avec les ordinateurs les plus puissants du monde, peinent à obtenir des valeurs tout à fait exactes au-delà de 6 heures. En aéronautique, les pilotes préparant un vol prennent en compte des données avec une projection de quelques heures, au-delà, c’est trop aléatoire. Alors, quand quelqu’un vous dit avec certitude que la température à Paris sera entre x°C et y°C en 2100, ou encore, que la côte atlantique française verra l’océan monter de 50 cm en 2050. Soit c’est un devin capable de lire l’avenir, soit il dispose d’une technologie inconnue par l’espèce humaine…

Ce à quoi, face à cet argument implacable, certains de répondre que la météorologie n’est pas le climat, éludant la question. Mais, cette aversion est fausse, car la météorologie est une composante du climat, et pour tout dire la principale. Le climat est donné comme étant une moyenne météorologique sur 30 ans. L’ONU de spécifier sur sa page « Action climat » : « Les changements climatiques désignent les variations à long terme de la température et des modèles météorologiques. » Quand le GIEC annonce des projections de températures moyennes pour 2050 ou 2100, il fait de la météorologie prédictive, il donne des indicateurs météorologiques. Et quand les services de météorologie nous disent qu’à 5 jours le taux d’erreur est compris entre 60% et 70%, que dire quand vous essayer de projeter non pas une température fixe, mais une fourchette à 1°C ou 2°C sur 50 ans !

De nombreux mathématiciens émettent depuis des décennies de sérieux doutes quant à la validité de tels modèles. À l’exemple de Benoit Rittaud, mathématicien français, spécialiste des systèmes dynamiques (le climat est un système dynamique), chargé de mission auprès de l’institut mathématique du CNRS, enseignant-chercheur, maître de conférences, membre de l’institut Galilée, président de l’association scientifique des Climato-réalistes, auteur d’une quinzaine d’ouvrages scientifiques traduits en plusieurs langues. Et qui dans son livre « Le mythe climatique », édité en 2015, dénonce également, preuves à l’appui, le fait que les équations actuelles ne peuvent traduire le climat à venir sur le moyen terme, soit quelques années (ne parlons même pas du long terme).

Enfin, et peut-être surtout, comme évoqué en introduction, le GIEC lui-même reconnaît cette impossibilité de prévoir le climat !
On trouve ainsi dans le rapport AR3 de 2001(([13] https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf)), au chapitre 14.2.2.2, la phrase suivante : « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. »

Puis dans le rapport suivant, AR5 de 2013, page 16 du résumé la phrase suivante : « Les modèles climatiques incluent désormais davantage de processus décrivant les nuages et les aérosols, et leurs interactions, mais le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus dans les modèles reste faible. »

Et enfin, en 2022 dans le rapport AR6, le GIEC reconnaît que ses modèles mathématiques ont tendance à chauffer (à surestimer).

Même pour le GIEC, les prédictions sur le long terme sont douteuses, et le degré de confiance dans les prévisions reste faible. Un aveu qui devrait avertir le monde politique… Or ce n’est pas le cas… Il y a trop d’intérêts en jeu.

Pour terminer, un autre phénomène doit être mis dans la balance : le caractère millénariste humain. Ces idées de catastrophes menant à la fin de l’humanité sont apparues à la fin d’un siècle et d’un millénaire. Inconsciemment, l’être humain réagit souvent de façon désordonnée face à un changement, quel qu’il soit. Et, à plusieurs reprises, nos ancêtres ont eu à faire face aux mêmes peurs. La seule différence, c’est qu’en cette fin de XXe début de XXIe nous habillons cela de « science ». Cet état cérébral millénariste, propre aux humains que nous sommes, favorise l’illusion d’un état catastrophique, et d’une augmentation des phénomènes menant à l’apocalypse (qui bien que pour Saint-Jean il s’agisse de révélation, dans l’imaginaire populaire ce nom renvoie à une fin catastrophique). Ce changement de millénaire amène de nombreuses personnes, y compris scientifiques, à militer pour une fin du monde probable, de façon irraisonnée, mais correspondant à un réflexe humain.

En conclusion, de nombreuses informations données dans les rapports du GIEC ne tiennent pas face aux mesures réelles. Même si le GIEC s’inscrit dans des tendances, les données publiées s’orientent trop aisément vers des scénarios très élevés, amenant alors à des positions anxiogènes et à une notion d’urgence qui dispose de toutes les composantes pour s’avérer être dangereuse pour les nations occidentales (lois, contraintes, dépenses inutiles, tensions internationales, guerre, dictature, contrôle des populations, etc.). D’autre part, il n’est pas scientifiquement sérieux de prétendre aujourd’hui donner les orientations fiables quant à l’état du climat dans le temps. Là où jadis on faisait appel à l’astrologie pour prédire le futur, de nos jours on se pare de la cape scientifique pour faire la même chose. Peut-être qu’un jour nous disposerons de la puissance de calcul pour approcher des projections fiables à quelques années, mais cela n’est pas encore le cas.