Aux responsables qui aiment leur pays : Qu’allez-vous faire quand la culpabilité des USA sera officielle pour Nord Stream ?

L’OTAN n’est pas notre alliée

Par Alain Tortosa

Que vous aimiez votre Nation,
Que vous soyez pour la construction européenne quel que soit son modèle,
Que vous soyez député, sénateur, ministre, militaire, gendarme, juge, policier ou autre,
Ce message est pour vous qui croyez en l’avenir de votre pays !

Le nom des auteurs du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 est un secret de polichinelle.

Il est encore possible de jouer à faire semblant d’ignorer qui est à l’origine de cet attentat terroriste.
Le jeu du chat et de la souris demeure encore possible, mais nous arrivons en fin de course.

La vérité factuelle ne pourra pas être camouflée éternellement, même si certains jouent encore à faire semblant de l’ignorer.

Les États-Unis d’Amérique sont les auteurs du sabotage1 !

[Voir :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream]

Qu’allez-vous faire lorsque la vérité deviendra publique et qu’elle sera relayée par les médias comme n’étant plus une hypothèse, mais une certitude ?

Que ferez-vous lorsque vous serez obligés de reconnaître officiellement que :

  • Nos « alliés » américains ont volontairement saboté des infrastructures vitales sur le sol européen.
  • Nos « alliés » américains ont voulu faire accuser les Russes.
  • Nos « alliés » américains ont détruit sciemment l’économie européenne.
  • Nos « alliés » américains ont provoqué une inflation délirante.
  • Nos « alliés » américains ont vendu à prix d’or leurs hydrocarbures, s’enrichissant sur notre dos.
  • Nos « alliés » américains ont voulu nous rendre totalement dépendants de leur pays.

En d’autres lieux, d’autres temps, cet acte de sabotage eut été une condition suffisante pour le considérer comme un acte de guerre.
Oui les USA ont déclaré la guerre à l’Europe dans un but politique, économique et hégémonique.

Je crains que suite à l’aveu, l’ensemble des dirigeants européens se contentent
de déclarations péremptoires et grotesques suivies d’aucun acte concret.
Un simple « ce n’est pas bien, nous sommes mécontents, il ne faut pas recommencer ! »

Peut-être iront-ils jusqu’à menacer les USA de représailles de pacotilles, mais qui au final fera qu’un hologramme de montagne accouchera d’une souris !

Allez-vous rester dans le silence ?
Allez-vous accepter que le pays que vous prétendez aimer et défendre demeure dans l’OTAN ?

L’OTAN n’était-elle pas censée être un outil au service de la paix ?
OTAN qui vient de prouver une fois de plus qu’elle n’est QUE le doigt armé des USA.

Comment pourrait-il y avoir un lendemain ?
Comment nos militaires pourraient faire confiance à cet « ami » qui n’hésiterait pas à vous balayer s’il en allait de son intérêt ?

Je n’aborderai pas les actions actives des USA et de l’OTAN pour déstabiliser l’Ukraine.

Cet acte de sabotage, qui aurait autorisé la Russie à déclencher une Troisième Guerre mondiale, ne peut pas rester sans conséquences.
Des mots ne sauraient réparer la faute, la folie, le préjudice moral et économique !

Allez-vous rester silencieux, allez-vous ignorer ou pardonner cette ignominie ou allez-vous vous lever pour exiger la dissolution de cette « alliance » qui n’œuvre ni pour la paix ni pour nos intérêts ?

Les USA n’auraient jamais accepté si les rôles avaient été inversés !

Si les dirigeants européens ne prennent pas des mesures contraignantes contre les USA et l’OTAN, ils se rendront coupables de haute trahison envers leur pays, leur peuple et leurs intérêts.

La paix est la seule voie possible.
Vous avez l’occasion de prouver votre fidélité et votre amour à votre nation !

Je vous remercie
Alain Tortosa2
13 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230213-nordstream-usa-sanctions.pdf





L’effondrement du dollar est lancé — L’Arabie saoudite annonce la fin du pétrodollar

[Source : olivierdemeulenaere]

Par Brandon Smith

Le déclin du statut de monnaie de réserve mondiale d’une devise est souvent un processus long et semé d’embûches. Il existe de nombreux « experts » économiques qui rejettent depuis des années tous les avertissements concernant l’effondrement du dollar. Ils ne comprennent tout simplement pas, ou ne veulent pas comprendre. L’idée que la monnaie américaine puisse un jour être détrônée en tant que mécanisme de commerce mondial par excellence est impossible dans leur esprit.

L’un des principaux piliers qui maintiennent le dollar en place en tant que monnaie de réserve mondiale est son statut de pétromonnaie, et ce facteur est souvent présenté comme la raison pour laquelle le billet vert ne peut pas échouer. L’autre argument est que le dollar est soutenu par toute la force de l’armée américaine, et que l’armée américaine est soutenue par le Trésor américain et la Réserve fédérale — en d’autres termes, le dollar est soutenu par… le dollar ; c’est une position très circulaire et naïve.

Ces sentiments ne sont pas seulement omniprésents chez les économistes traditionnels, ils sont également très répandus dans les médias alternatifs. Je pense que le principal blocage des analystes du mouvement pour la liberté est l’idée que l’establishment mondialiste ne permettrait jamais la faillite du dollar ou de l’économie américaine. Le système du dollar n’est-il pas leur « poule aux œufs d’or » ?

La réponse est non, ce n’est PAS leur poule aux œufs d’or. Le dollar n’est qu’un autre tremplin vers leur objectif d’une économie et d’une monnaie uniques dans le monde. Ils ont tué le statut de monnaie de réserve mondiale d’autres devises dans le passé. Pourquoi ne feraient-ils pas de même avec le dollar ?

Les livres blancs et les écrits des mondialistes soulignent expressément le déclin de l’économie américaine et la nécessité de réduire le rôle de la monnaie américaine, afin de laisser la place aux monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et à un nouveau système monétaire mondial contrôlé par le FMI. J’ai mis en garde contre cela il y a des années, et ma position a toujours été que le déraillement du dollar commencerait probablement avec la fin de son statut de pétromonnaie.

En 2017, j’ai publié un article intitulé « Le coup d’État saoudien annonce la guerre et la Réinitialisation du Nouvel ordre mondial ». J’ai noté à l’époque que le transfert soudain du pouvoir au prince héritier Mohammed Ben Salmane indiquait un changement dans la relation de l’Arabie saoudite avec les États-Unis. J’ai déclaré :

« Pour comprendre à quel point ce coup d’État a été radical, considérez ceci : pendant des décennies, les rois saoudiens ont maintenu l’équilibre politique en distribuant des postes de pouvoir vitaux à des successeurs séparés et soigneusement choisis. Des postes tels que le ministre de la Défense, le ministère de l’Intérieur et le chef de la garde nationale. Aujourd’hui, Mohammed Ben Salmane contrôle ces trois postes. La politique étrangère, les questions de défense, le pétrole, les décisions économiques et les changements sociaux sont désormais tous entre les mains d’un seul homme. »

L’ascension de MBS a été soutenue par le Fonds d’investissement public (FIP), un fonds composé de milliers de milliards de dollars fournis par les mondialistes au sein du groupe Carlyle (famille Bush, etc.), de Goldman Sachs, de Blackstone et de BlackRock. MBS s’est attiré les faveurs des mondialistes pour une raison précise : il a ouvertement soutenu leur « Vision pour 2030 », un plan de démantèlement des énergies basées sur les « combustibles fossiles » et de mise en place de contrôles du carbone. Oui, c’est vrai, le chef de l’Arabie saoudite soutient la fin éventuelle de l’énergie basée sur le pétrole, et cela inclut la fin du dollar comme pétromonnaie.

En échange de leur coopération, les Saoudiens ont accès à des financements de type ESG ainsi qu’aux progrès de l’intelligence artificielle et à ce qu’on appelle « l’économie numérique ». Cela semble fou, mais on parle beaucoup des développements de l’intelligence artificielle pour guérir de nombreux problèmes de santé et allonger la durée de vie. Avec ce genre de promesses, il n’est pas surprenant que les élites saoudiennes soient prêtes à se débarrasser du dollar et même du pétrole.

En 2017, j’ai noté :

« Je crois que la prochaine phase de la réinitialisation économique mondiale commencera en partie par la rupture avec la domination du pétrodollar. Un élément important de mon analyse sur l’abandon stratégique du pétrodollar a été la symbiose entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite a été la clé la plus importante pour que le dollar reste la pétromonnaie depuis le tout début. »

Je pensais que la menace qui pesait sur le pétrodollar serait finalement alimentée par une guerre par procuration entre l’Est et l’Ouest :

« La guerre économique mondiale est le véritable enjeu ici, car les mondialistes jouent les marionnettistes de l’Est et de l’Ouest. Il s’agit d’une crise géopolitique qu’ils auront créée pour obtenir le soutien du public à une solution qu’ils auront préalablement déterminée. »

À l’époque, je pensais qu’une telle guerre par procuration serait initiée au Moyen-Orient, peut-être en Iran. Mais il est clair que l’Ukraine est la poudrière que les mondialistes ont choisie, du moins pour l’instant, et que Taïwan sera la prochaine cible.

Depuis que j’ai fait ces prédictions, les relations entre l’Arabie saoudite, la Russie et la Chine sont devenues très étroites. Les contrats d’armement et d’énergie deviennent un pilier du commerce, ce qui a conduit les Saoudiens à s’éloigner lentement mais sûrement du dollar. La semaine dernière, les dominos ont été mis en mouvement pour l’effondrement du dollar lorsque l’Arabie saoudite a annoncé à Davos qu’elle était désormais prête à vendre du pétrole dans d’autres devises.

En réponse, Xi Jinping s’est engagé à intensifier ses efforts pour promouvoir l’utilisation du yuan chinois dans les transactions énergétiques. Cela s’inscrit dans la lignée d’un autre article que j’ai écrit en 2017, intitulé « The Economic End Game Continues », dans lequel je décrivais comment le conflit avec les nations orientales (Chine et Russie) serait exploité pour créer un catalyseur pour la fin du statut de pétromonnaie du dollar.

L’importance de l’annonce saoudienne ne peut être exagérée ; c’est le début de la fin du dollar. Le statut de réserve mondiale du dollar dépend largement de son statut de monnaie pétrolière. Sans l’un, vous ne pouvez pas avoir l’autre. C’est presque exactement la même dynamique qui a conduit à l’implosion de la livre sterling britannique il y a plusieurs décennies en tant que monnaie pétrolière mondiale, ce qui a entraîné l’essor du dollar pour la remplacer.

Cette fois, cependant, ce ne sera plus une devise étrangère unique qui jouera le rôle de réserve mondiale, mais un système de panier de devises contrôlé par le FMI, appelé droits de tirage spéciaux, ainsi qu’une monnaie numérique mondiale unique qui n’a pas encore été nommée, mais qui est en cours de développement.

Les conséquences de la perte de la monnaie de réserve seront dévastatrices pour l’économie américaine. C’est le seul ciment de notre système. La capacité de différer l’inflation en l’exportant est une grande force dont seuls les États-Unis bénéficient. La Fed peut imprimer de l’argent perpétuellement si elle le souhaite afin de financer le gouvernement ou de soutenir les marchés américains, tant que les banques centrales étrangères et les banques d’affaires sont disposées à absorber les dollars comme outil pour le commerce mondial. Si le dollar n’est plus le principal mécanisme de commerce international, les milliers de milliards de dollars que la Fed a créés de toutes pièces au fil des ans reviendront tous aux États-Unis par divers moyens, et l’hyperinflation (ou l’hyperstagflation) en sera le résultat.

Cette dynamique est déjà en jeu, car les détenteurs étrangers de dette et de dollars américains s’en débarrassent à un rythme record depuis 2017. Le processus se poursuit à un moment où la Réserve fédérale réduit son bilan et augmente les taux d’intérêt, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’acheteurs de dernier recours.

C’est peut-être la raison pour laquelle de multiples banques centrales étrangères ont relancé leurs achats de réserves d’or et stockent à nouveau des métaux précieux. Elles semblent bien conscientes de ce qui est sur le point d’arriver au dollar, alors que le public américain est tenu dans l’ignorance.

Les effets du déclin du dollar ne se feront peut-être pas sentir immédiatement, ou ne deviendront pas évidents avant un an ou deux. Ce qui se produira, c’est une inflation soutenue en plus des prix élevés que nous connaissons déjà. En d’autres termes, la Réserve fédérale continuera de maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé et les prix ne bougeront guère, voire augmenteront, malgré le resserrement monétaire. Même en cas de contraction récessionniste majeure, qui, selon mes prévisions, sera déclenchée à partir d’avril, les prix resteront TOUJOURS plus élevés.

Pendant ce temps, les médias grand public et les économistes du gouvernement diront qu’ils n’ont « aucune idée » de la raison pour laquelle l’inflation est si résistante, et que « personne n’aurait pu le voir venir ». Certains d’entre nous l’ont vu venir, mais seulement parce que nous acceptons la réalité que les jours du dollar sont comptés.

Brandon Smith, Alt-Market, le 25 janvier 2023

Traduction Olivier Demeulenaere

Rappels :




Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

[Source : soutienaucapitaine.fr via Profession Gendarme]

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des communiqués et écrits ci-dessous [et d’autres], ainsi que les originaux manuscrits sur le site de soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet sur le lien suivant https://soutienaucapitaine.fr/ rubrique « Communiqués ».

[Voir aussi :

Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

Toutes les nouvelles concernant le capitaine Juving-Brunet

Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet]

Moi, Capitaine Alexandre Juving-Brunet,

Je déclare, au travers de mon avocat être actuellement poursuivi et mis en examen pour différents chefs dont celui d’escroquerie en bande organisée. Ma garde à vue de 48h a été suivie d’une incarcération sans qu’à date aucune personne n’ait porté plainte contre moi dans le cadre du projet de la monnaie associative « Le Franc Libre ». Au service de l’Etat mais surtout du Peuple Français durant 12 ans de gendarmerie puis au renseignement militaire (D.R.S.D.), je ne conçois mon existence qu’au service de mes concitoyens. Je réfute toutes ces accusations diligentées par le ministère public et ne ferai aucun obstacle à la manifestation de la Vérité qui est … la devise du parti politique dont je suis toujours le président, PDF – Le Peuple de France,

Vérité qui est le préalable à la liberté qui fonde l’essence française et à laquelle le Peuple aspire profondément pour marcher vers sa souveraineté.

Vive le Peuple de France !
Vive la France !

Alexandre Juving-Brunet

Début Janvier

Françaises, Français, souscripteurs,
adhérents et soutiens,

Chers amis,

Voici ma seconde déclaration officielle suite à ma mise en examen et ces quarante premiers jours d’une injuste incarcération à cette date.

Les annonces télévisées et autres interventions de querelleurs, médecins ou généraux de plateaux, à défaut d’une expertise impartiale, ne font que confirmer les intuitions que nous partageons mais aussi la légitime détermination que chaque citoyen français devra prouver après avoir suffisamment médité puis accepté la triste situation dans laquelle se retrouvent la France et son peuple.

Nous voyons se lever tous les jours le voile sur un train ininterrompu de trahisons, train piloté par des imposteurs qui propulse la France vers un abîme certain. Ces imposteurs, traites et agents d’entreprises mais surtout de puissances étrangères ont été placés, protégés et rendus pénalement irresponsables en raison d’un système qu’ils ont progressivement démantelé. La loi n’a pas arrêté la valse des impostures et donc n’arrêtera pas leur sabotage délibéré et commandé afin de neutraliser notre puissance publique qui était le seul rempart citoyen à cette guerre des Etats profonds contre les Etats-Nations.

Autrefois un sabotage monétaire par le contrôle puis la neutralisation de la banque de France, suivi d’un sabotage institutionnel en vidant la Constitution de sa quintessence citoyenne, ont conduit au sabotage industriel et maintenant artisanal du cœur vivant de notre tissu économique en voie de déchirement.

Ils ont contribué à l’empoisonnement de toutes nos ressources naturelles et ont pillé notre patrimoine technologique, laissant des Français abandonnés à eux-mêmes, sans sécurité, ni soin, ni soutien, ni espoir.

Sacrifiés sur l’autel du profit. Je le répéterai ici : au moyen d’inductions de comportements créées par le conditionnement médiatique qu’ils contrôlent, les commanditaires du Nouvel Ordre Mondial ont mis en place un contre-système par l’infiltration, la subversion et enfin le parasitage de l’appareil d’Etat afin de le neutraliser et le détourner de son rôle légal et légitime de sauvegarde du peuple français et de ses intérêts.

Le Président comme le gouvernement, sont des agents de puissances étrangères qui auront un jour à répondre de leurs trahisons si et seulement si le peuple français se lève d’un seul homme son cœur battant à l’unisson. La système-parasite s’abreuve de la vitalité de ce pays et le rejettera comme un vulgaire cadavre si nous le laissons faire. Il doit tomber car il est contre-nature. Il doit tomber car il est anti-démocratique. Il doit tomber car il représente l’inverse de tout ce qui définit la France et son peuple.

Le mensonge permanent, aliment des injonctions paradoxales présidentielles comme ministérielles, est son instrument de prédilection. « France » n’est ni le synonyme de menteur et encore moins de perversion. Le Franc devenu Français par le baptême ou le sang versé a consacré près de quatre-vingts générations à l’honneur, la droiture, la loyauté, la force, l’intelligence de l’esprit, du cœur et du corps et enfin la transmission.

Quatre-vingts générations qui cheminant entre vice et vertu ont construit puis légué une des plus glorieuses civilisations terrestres, terre sacrée d’élection de Christ, deuxième Jérusalem, chantre de la Vérité et de la Liberté, arbitre de la Beauté de l’Homme sans cesse tiraillé dans son libre-arbitre entre le vice et la vertu, la laideur ou le sublime, la vie et la mort. On ne juge un arbre qu’à ses fruits. Et le chêne « France » arbore encore sa solide majesté.

Du moins l’est-il encore car de son écorce millénaire, de son feuillage protecteur et de sa sève nourricière, son futur ne dépend que du cœur de ceux qui l’habitent et doivent le transmettre sans en avoir scié les branches ou le tronc.

Chers amis, nous serons demain ce que nous ferons, pas ce que nous spéculerons. C’est à nous désormais de préparer notre futur, de nous en saisir pour le penser, le modeler puis le léguer. Beaucoup parmi nous ont vendu leur liberté à ces agents contre une sécurité précaire : leurs illusions confortables seront bientôt balayées aussi sûrement qu’ils ont confié leurs destins à des traites-fossoyeurs.

Les bonnets rouges avaient grogné, les gilets jaunes sonné l’alarme dans un indécent ricanement généralisé de rentiers publics comme privés, parfaitement inconscients de la légitimé de cette colère. Le ricanement cesse désormais et vire à la stupeur alors que toutes les strates de la société sont touchées et bientôt menacées dans leurs certitudes bourgeoises de confort éternel. Du plus haut aristocrate politique, médiatique ou financier jusqu’au citoyen le plus démuni, le Vent de l’Histoire soufflera pour tous.

Aux autres qui s’insurgent et dressent le même constat sans agir concrètement, vous subirez aussi fortement ce Vent quand il se lèvera car vos actions quotidiennes n’auront pas créé les liens humains nécessaires à notre survie puis notre rebond, fatalement collectifs. Vous l’aurez compris : nul ne sortira d’un tube cathodique ou d’une diode de votre téléviseur pour venir vous sauver dans votre bureau, votre salon ou votre atelier. Les plateaux télévisés ne sont que des empilements fragiles de constats tièdes et de spéculations inutiles. La Providence vous appartiendra quand votre cœur et votre esprit rallumés lanceront vos corps dans l’action collective qui seule détient la clé.

Individu debout dans une multitude fraternelle, de nos misères éparpillées enfin rassemblées en une foule généreuse, solidaire et désespérée, c’est alors la lueur de l’espoir qui brillera au bout de l’ultime impulsion de survie : la révolution va bientôt renaître.

Elle renaitra parce qu’ils l’auront provoquée par leur cupidité, leur arrogance, et surtout l’injustice dont ils s’échappent avec morgue. L’issue n’est qu’une fatale impasse. Dos au mur, subir ou résister. Se soumettre ou se rebeller. Alors en attendant cet inexorable tour d’un astre sur lui-même, je ne peux malheureusement pas vous aider dans ma situation actuelle. J’en suis infiniment triste. A l’exception de manifestations ou de structuration de C.S.P., nous devons interrompre pour l’instant toute initiative liée au Franc Libre pour laisser la justice établir la Vérité de nos intentions.

A la lecture de centaines de lettres reçues, je suis très ému de constater combien vous avez tous saisi le sens de notre action politique collective, aujourd’hui stoppée. Voilà quelle sera alors ma seule directive : patientez je vous prie tout en consolidant vos liens citoyens déjà établis.

Via mes avocats coordonnés par Maître Bertozzi, le général André Coustou et ma fiancée qui doivent tous travailler en bonne intelligence pour m’aider, vous pourrez recevoir des informations voire participer à des manifestations de soutien qui constituent également une clé importante de mobilisation afin d’engager un bras de fer avec les vrais commanditaires de cette mise en examen : un système politique à bout de souffle qui choisit de pourchasser ses opposants farouches plutôt que de mobiliser l’institution judiciaire pour la protection des français en tous lieux et en tous temps.

Dieu reconnaitra les siens, et les courageux Français épris de justice reconnaîtront les traitres.

Aussi, je finirais en vous souhaitant pour cette nouvelle année qu’à cœur battant, vous cheminiez vers cette vérité et cette liberté qui vous ouvriront les portes de nos bonheurs individuel et collectif.

Nous Français sommes les grands peuples réunis en Nation de la liberté donc de la vie. La vie c’est la liberté alors incarnez-la.

Vérité, liberté, Souveraineté.
Vive les peuples de France, vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

le 18 Janvier 2023.

Déclaration officielle du Capitaine
A. Juving-Brunet .

Des mouvements sociaux de janvier 2023

Revenant vers vous chers amis depuis le fond de ma cellule, mon esprit bouillonne et mon cœur se serre malgré le réconfort de quelques 1580 lettres reçues à ce jour de France mais aussi du monde.

Ces lettres qui m’ont fait sourire, rire, parfois m’émouvoir sont des cadeaux précieux, fleurs germées de semailles d’espoir lentement dispersées durant ces deux dernières années. Merci à vous tous, nous sommes une grande famille de valeurs.

Ce sera donc la plume qui vous rencontrera aujourd’hui, la vidéo m’étant depuis 60 jours interdite dans mon action politique et citoyenne alors que l’incendie social s’allume indiscutablement cette même semaine quand toutes les oligarchies davocratiques se réunissent en Suisse pour débattre de notre futur et préparer l’agenda pour les 20 prochaines années. Autrement dit, les mouvements sociaux ne sont que des stigmates ravivés et des colères immédiates des échos de discussions lointaines dans des enceintes où la démocratie est absente.

Vingt ans plus tard, ces discussions d’un gotha ultra-libéral deviennent des feuilles de route obligatoires de marionnettes politiques divorcées de toute raison d’Etat.

Sinon comment expliquer cet entêtement suicidaire à imposer la réforme des retraites quand le peuple français s’y oppose à plus de 80% ?

Les mensonges d’un soi-disant programme présidentiel allumés tels des contre-feux n’ont pas duré une semaine : la Vérité d’une manipulation électorale grossière, digne d’une démocrature selon André Bercoff, pourtant dénoncée par toute une opposition légitime mais interdite de plateau médiatique donc bâillonnée, fait son chemin en rappelant qu’une dernière fois, les Français auront été trahis dans les fumées du barrage républicain dressé face à un épouvantail faussement patriote car euro-otano-compatible.

L’illusion perfide règne, la Vérité est absente, l’Humanité étouffe. Pas de débat d’idées, pas de contradiction, un dogme progressiste et « vivrensembliste » hors sol asphyxiant la démocratie jusqu’à son trépas : j’y ai consacré une vidéo d’après 2ème tour.

J’ai jadis partagé une intuition forte avec vous tous lors des conférences des derniers mois. Le système actuel, bâti sur un humanisme perverti en individualisme-roi et protégé des colères sociales par un matérialisme corrupteur et stérilisateur de nos plus belles vertus de solidarité, de partage et de courage ; ce système donc verra son effondrement complet à rebours de toute logique naturelle, étant justement à l’envers de l’ordre naturel ancestral.

L’ordre naturel des choses et des êtres, dans une société saine, consiste tout d’abord à poser les conditions imprescriptibles de l’intégrité physique, morale et intellectuelle d’un individu en lien obligatoire avec sa communauté de naissance et d’adoption, allant de sa famille, de son environnement immédiat jusqu’à sa Nation. La sauvegarde des acquis matériels ne venant qu’après ces considérations ; la Vie étant la clé de voûte sacrée de ce type de société.

Aujourd’hui, la laideur, l’oisiveté, le mépris, l’égoïsme sont érigés en standard de société : un sacre du Vice donc une mort prochaine inexorable. Et la crise sanitaire artificiellement créée et propagée, loin de détruire ce système ancestral dans lequel nous ne vivons plus actuellement, n’a fait que démontrer que nous vivons justement dans un système qui se préoccupe plus du bien matériel que de l’Homme qui l’a pensé et produit par son génie.

Voilà pourquoi, cet épisode de Covid vite enterré n’est qu’un rai de lumière perçant le voile d’un système faussement humaniste, mais réellement opposé à l’Homme et à la Vie, en témoignera l’effondrement de notre natalité.

Pourquoi ce détours, chers amis et quel rapport avec les mouvement sociaux liés à la réforme des retraites ?

Voyez-y simplement que le peuple français s’est majoritairement rangé du côté de la force lui garantissant non pas sa liberté mais sa sécurité avec au passage la profanation du Saint des Saints : le « sanctum » c’est-à-dire la santé. Les Français, ce « sanctum », ils l’ont abandonné à des apprentis-sorciers qui les ont transformés en cobaye réel contre une prospérité illusoire.

On a troqué de la matière vile contre de l’esprit incarné. Et c’est cela qui détruit toute logique naturelle, valeurs et droits inclus. Donc à quoi bon travailler, cotiser et partir en retraite pour jouir d’une vie aliénée car la liberté a disparu et la Vie compromise par nos lâchetés et renoncements ?

La pulsion de vie est euthanasiée au profit de l’instinct de consommation : le diable en boit du petit lait. Le Covid n’a pas retardé la réforme des retraites comme cela nous l’est claironné. Il a simplement servi de retardateur d’une explosion financière d’un système humainement déséquilibré donc condamné à mort, pavant la voie à un grand test d’acceptation sociale nécessaire pour maintenir le contrôle des démocratures.

Si la Vie a pu être si facilement manipulée et condamnée à grand renfort d’induction comportementale médiatique, alors comprenez bien que le Pouvoir sait désormais, après analyse de tous les indicateurs de grégairisme béat (masques interdits puis obligatoires, auto-attestations, injections non-certifiées à des millions de cobayes sans responsabilité pénale), qu’il peut pousser les jeux sur ce qui est moins important que votre santé : votre portefeuille.

Pourtant stupeur ! Le Français se cabre, le syndicaliste réapparait après un coma de deux longues années, l’éditorialiste a la fièvre, le gouvernement doute et le président voyage.

Qu’on ne touche pas à l’idole post-moderne de la retraite. Car oui, cette réforme est d’une perfidie extrême. Dans un pays intentionnellement désindustrialisé par les Davocrates qui ont acquis des fortunes sans limite sur le dos de la commande ou de la dette publique, dans un pays quaternarisé où même nos ingénieurs voient avec inquiétude se dresser une concurrence de matière grise globalisée, un pays enfin où l’agriculture est poussé au suicide et le travailleur à l’euthanasie du chômage de masse, voilà nos brillants esprits viciés du capitalisme qui les nourrit vouloir défendre doctement le principe de travailler plus longtemps pour sauver notre régime par répartition hérité du Conseil National de la Résistance, et non pas de cet autre acronyme de CNR dévoyé et perverti du pantin Macron, bien décidé à sucer et vider le sens de tous nos symboles en bon élève bien noté parmi les « Global Shapers ».

Ces élites biberonnées par le capitalisme carnassier chaperonné par le rejeton d’un ancien officier nazi producteur de lance-flammes, un certain Klaus Schwab. Les pompiers-pyromanes ont leur mentor.

Travailler plus longtemps est un mensonge plus odieux encore que « Arbeit Macht Frei ». Car entre la courte espérance de vie des travailleurs manuels rongés par la pénibilité et le travailleur tardif bac+5 en poche, l’un comme l’autre sont condamnés.

Aux forçats des ateliers, des chantiers ou de la logistique, finir à 64 ans le corps démoli ne vous fera guère profiter statistiquement de plus de 10 ans de fin de vie douloureuse.

Pour les agents privés occupant des postes de conception ou d’encadrement, en démarrant une carrière professionnelle à 23 ans (bon élève/ Bac + 5), il faudra travailler bien au-delà des 64 ans pour disposer d’une retraite pleine (64-23 = 41 ans). Le bon sens en trompe l’œil, il ne s’agit pas d’une réforme mais d’une disparition programmée de la retraite avec en ligne de mire les profiteurs de crise. Ici, les fonds par capitalisation de type Black Rock, dont le président a reçu la légion d’honneur par Macron, qui poussent en coulisses les feux de cette réforme.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les Français seront obligés de panacher toujours plus leur régime de retraite par répartition avec de la retraite par capitalisation c’est-à-dire du fonds de pension. Infine, faire main basse sur la finance française. Et nous parlons ici de centaines de milliards rien que pour la France.

Autrement dit, quand la branche pharmaceutique de Davos « Big Pharma » s’est suffisamment engraissée sur le corps décharné de notre bien public, c’est au tour des fonds de pension de se joindre au bal des vautours de ce démantèlement complet des systèmes sociaux et de solidarité : santé, emploi, prévoyance, tout y passera.

Il ne manquera plus qu’une bonne inflation artificielle de l’agroalimentaire ou de l’électricité pour vider nos poches dégarnies et creuser de préoccupation nos visages émaciés. Alors les peuples du Monde, désenchantés et misérables, n’auront plus la force de résister au dernier temps de cette tragédie humaine en trois actes. Quand seront définitivement tombées nos libertés puis notre prospérité, seule demeurera bien qu’affaiblie notre intégrité physique qui sera sacrifiée sur l’autel de la guerre qu’ils préparent de toute leur folie. Car la guerre seule, cette tragédie, permettra de gommer toutes les perfidies et trahisons comme elle le fit toujours des sociétés ruinées par les oligarchies depuis trois siècles.

Cette tragédie, c’est le suicide de la fraternité européenne dont fait partie intégrante la Russie au profit exclusif du chef de file de l’Empire occidental, des Etats-Unis d’Amérique infiltrés et subvertis par l’Etat profond premier. La guerre prochaine de la Russie avec l’OTAN fera l’objet d’une déclaration dédiée.

Vérité, Liberté, Souveraineté.
Vive la France !

Capitaine Alexandre Juving-Brunet.




Macron déshonore la France en donnant la légion d’honneur à Zelensky

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Le 8 février 2023, lors d’une visite éclair du Président ukrainien à Paris, Emmanuel Macron a décerné la légion d’honneur à Volodymyr Zelensky, déshonorant ainsi définitivement la France.

[Voir aussi :
Macron à attribué la Légion d’Honneur à Zélensky]

Après n’avoir rien fait pour que l’Ukraine respecte les accords de Minsk, après avoir fourni des armes sans fin à Kiev pour qu’elle puisse continuer à massacrer les civils du Donbass, après avoir encouragé Zelensky dans sa folie suicidaire en refusant que la Russie puisse gagner cette guerre, poussant de fait l’Ukraine à envoyer tous ses hommes se faire massacrer pour rien (car Moscou gagnera cette guerre, même des experts militaires américains le disent) au lieu de la pousser à s’asseoir à la table des négociations, voilà qu’Emmanuel Macron vient de décerner à son homologue ukrainien la légion d’honneur, finissant ainsi de déshonorer totalement la France.

Il faut croire qu’il ne suffisait pas à Emmanuel Macron de décrédibiliser la diplomatie française par son inaction en tant que garant des accords de Minsk, de souiller l’honneur de la Nation en soutenant un pays qui glorifie les collaborateurs des nazis et les bataillons néo-nazis ukrainiens actuels, de dépouiller l’armée française de ses armes afin que l’armée ukrainienne puisse les utiliser pour tuer des civils innocents (ou les revendre au marché noir pour enrichir quelques corrompus ukrainiens), jetant ainsi la honte sur la France, il fallait qu’il aille jusqu’au déshonneur suprême, en décorant Zelensky de la légion d’honneur.

Je sais bien que cette décoration n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était depuis longtemps, et que Macron, comme ses prédécesseurs, la distribue à tout va à n’importe qui, mais là ça dépasse les bornes. Je rappelle que Napoléon Bonaparte avait créé cette décoration, pour récompenser ceux (civils ou militaires) qui avaient rendu d’éminents services à la France !

Quels éminents services Zelensky a-t-il rendu à la France à part en faire une co-bélligérante dans sa guerre contre le Donbass et la Russie ? Pousser Paris à dépouiller son armée, faisant de la France une proie facile pour n’importe quelle puissance militaire un peu sérieuse c’est lui rendre service ? Provoquer la destruction de l’économie française à coup de sanctions stupides contre la Russie c’est rendre service à la France ? Risquer d’entraîner la France dans une annihilation nucléaire mutuelle avec la Russie tout ça pour un conflit qui n’a rien à voir avec les intérêts du pays c’est lui rendre service ? Amener la France à soutenir un pays qui glorifie les collaborateurs ukrainiens des nazis c’est rendre d’éminents services au pays ?

La France s’était déjà déshonorée en donnant la légion d’honneur à des dictateurs, mais là on a touché le fond. Mr Macron, vous êtes et de loin le pire Président français de toute l’histoire de la 5e République, et je pense même qu’on peut vous décerner le titre pour l’ensemble de l’histoire de la République française ! Vous avez osé donner la légion d’honneur à un Président qui glorifie Stepan Bandera (collaborateur ukrainien des nazis, dont les hommes ont, entre autres, massacré des juifs, et des civils polonais) et ses descendants idéologiques comme le régiment Azov (organisation extrémiste interdite en Russie) ! Pourquoi ne pas la donner à titre posthume à Hitler pendant que vous y êtes ? Mr Macron, en décernant la légion d’honneur à Zelensky vous avez totalement déshonoré la France et la fonction que vous occupez !




Le retour des « années folles » (1920-2020…)

Par Lucien SA Oulahbib

À l’heure, fatidique, où TF1-LCI (groupe Bouygues à qui l’on promettrait de « reconstruire » l’Ukraine… du moins lorsqu’elle aura vaincu la Russie…) salit la réputation d’un célèbre journaliste d’investigation parce qu’il mettrait en doute la version officielle du sabotage des deux gazoducs (sans doute fait dans ce cas par des martiens, mais avec un fort accent anglo-américain et norvégien et/ou polonais) et que la Thaïlande décide de dénoncer les accords signés avec Pfizer concernant sa dite injection anti-C19, sans oublier la chute abyssale des exportations de l’automobile française, le déficit record de sa balance commerciale, sa dette exponentielle, la hausse vertigineuse des prix, les révélations du Mossad sur le nombre de morts dans ce début de troisième guerre mondiale, alors que se confirme le torpillage des accords de paix de mars 2022 comme le révèle l’ancien premier ministre israélien, tout cela, mis ensemble (sans compter la Légion d’honneur remise de plus en plus à n’importe quel pianiste à queue) s’avère bien être un tremblement de terre politique, aux répliques encore à venir, celles d’une pièce tragique qui montre déjà que ce n’est pas seulement qu’en Turquie et en Syrie que l’on « oublie » de construire de manière antisismique…

Car ils seront broyés, tôt ou tard, même les Révolutions dévorent leurs propres enfants, et l’Histoire prépare le terrain, ne repasse pas deux fois les mêmes plats, les journalistes et politiques « de grand chemin » y ont d’ailleurs encore plus diminué de taille : qui, par exemple, se rappellera de l’actuelle ministre de la Culture française (2023) menaçant de censurer certaines chaînes sans se douter une seule seconde qu’elle profère des propos anti-voltairiens, obscurs, et littéralement réactionnaires, eux, au sens de réagir négativement à la vérité des faits au lieu au moins de promouvoir la tolérance qui n’a décidément rien à voir avec ces maisons du même nom peu à peu mises en place cependant sous d’autres formes….

Cela pullule de partout, toutes ces officines et experts de plateau aux ouvertures multiformes proposant injonctions, injections et chars d’assaut « jusqu’à la victoire » contre C-19 et Poutine, delirium tremens à fond, tout en interdisant de boire à la population, foulant aux pieds les deux verres de vin bon pour le cœur en s’attaquant au célèbre » salute ! Bonne santé ! » dans une sorte de djihadisme hygiéniste qui s’ajoute à l’affairisme scientiste à l’alarmisme suintant les quatre lettres de l’acronyme SHAA de la Secte au pouvoir.

Et comme l’indique l’ex-porte-parole d’Extinction Rébellion, une « Secte » grignote les élites mondiales et les formate au plus près d’une démesure incommensurable porteuse de guerre puisque rien ne peut l’arrêter : de la guerre pivot pensée il y a quelques années par les bébés Brzezinski l’on affine la guerre façon Huntington, mais plus du tout contre le djihadisme, devenu un allié, mais contre une Russie post bolchevique (et c’est aussi peut-être cela que les néo-léninistes ralliés également à la Secte lui reprochent au fond) puisqu’il s’agirait d’y défendre « nos » valeurs queer cyborg tressées, semble-t-il, de plus en plus avec du sang de gamins à l’espérance de vie allant désormais jusqu’à… 4 heures (à 6:41)…

Mais comme une bulle irrationnelle s’est créée, elle génère, comme dans les années 20, soit il y a précisément un siècle, des « années folles » et, justement, avec la même prohibition de l’alcool, et l’allégresse de « l’État Total » censé nous sauver… avec le succès que l’on sait…

Du tragique existentialiste… à la farce (pédocriminelle)… de « l’humus humain »Soleil vert




Biden en ligne de mire

[Source : Vivre sainement]




Une responsable de Twitter très mal à l’aise lors d’une audition sur la censure concernant le PC de Hunter Biden et du covid (2023)

Nancy Mace, membre du parti républicain, interroge Vijaya Gadde, ancienne responsable juridique, politique et confiance de Twitter.
N. Mace révèle qu’elle souffre elle-même de l’effet des injections covid, qu’elle regrette, et estime que la censure de Twitter a empêché de nombreux Américains de faire un choix éclairé concernant la vaccination covid.
L’ex-employée de Twitter semble mal à l’aise lorsque Mace lui demande sur quelle expertise médicale se basait le personnel de Twitter pour censurer des scientifiques issus des meilleures universités






Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream

[Source : Le Cri des Peuples via RI]

Par Seymour Hersh

Le New York Times l’a qualifié de « mystère », mais les États-Unis ont exécuté une opération maritime clandestine qui a été gardée secrète – jusqu’à maintenant.

Nord Stream

Le centre de plongée et de sauvetage de la marine américaine se trouve dans un endroit aussi obscur que son nom, sur ce qui était autrefois un chemin de campagne dans la ville rurale de Panama City, une station balnéaire en plein essor dans le sud-ouest de la Floride, à 70 miles au sud de la frontière de l’Alabama. Le complexe du centre est aussi indescriptible que son emplacement : une structure en béton terne datant de l’après-guerre qui ressemble à un lycée professionnel de la banlieue ouest de Chicago. Une laverie automatique et une école de danse se trouvent de l’autre côté de ce qui est maintenant une route à quatre voies.

Depuis des décennies, le centre forme des plongeurs en eaux profondes hautement qualifiés qui, après avoir été affectés à des unités militaires américaines dans le monde entier, sont capables d’effectuer des plongées techniques pour faire le bien – utiliser des explosifs C4 pour débarrasser les ports et les plages des débris et des munitions non explosées – comme le mal, comme faire sauter des plates-formes pétrolières étrangères, obstruer les valves d’admission de centrales électriques sous-marines, ou détruire les écluses des canaux de navigation essentiels. Le centre de Panama City, qui possède la deuxième plus grande piscine couverte d’Amérique, était l’endroit idéal pour recruter les meilleurs, et les plus taciturnes diplômés de l’école de plongée qui ont réussi l’été dernier à faire ce qu’ils avaient été autorisés à faire à 260 pieds [80 mètres] sous la surface de la mer Baltique.

En juin dernier, les plongeurs de la marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN de mi-été largement médiatisé, connu sous le nom de BALTOPS 22, ont placé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines de Nord Stream, selon une source ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle.

Deux de ces gazoducs, connus sous le nom de Nord Stream 1, approvisionnaient depuis plus de dix ans l’Allemagne et une grande partie de l’Europe occidentale en gaz naturel russe bon marché. Une deuxième paire de gazoducs, appelée Nord Stream 2, avait été construite mais n’était pas encore opérationnelle. Aujourd’hui, alors que les troupes russes se massent à la frontière ukrainienne et que la guerre la plus sanglante en Europe depuis 1945 est imminente, le président Joseph Biden a vu dans ces gazoducs un moyen pour Vladimir Poutine de mettre le gaz naturel au service de ses ambitions politiques et territoriales.

Interrogée pour un commentaire, Adrienne Watson, une porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré dans un courriel : « C’est faux et complètement fictif ». Tammy Thorp, une porte-parole de la CIA, a également écrit : « Cette affirmation est complètement et totalement fausse ».

La décision de Biden de saboter les gazoducs est intervenue après plus de neuf mois de débats très secrets au sein de la communauté de sécurité nationale de Washington sur la meilleure façon d’atteindre cet objectif. Pendant la majeure partie de cette période, la question n’était pas de savoir s’il fallait effectuer la mission, mais comment l’effectuer sans que l’on laisse de preuve tangible indiquant qui était responsable.

Il y avait une raison bureaucratique essentielle pour s’appuyer sur les diplômés de l’école de plongée du centre à Panama City. Les plongeurs n’appartenaient qu’à la marine et n’étaient pas membres du commandement des forces spéciales américaines, dont les opérations secrètes doivent être signalées au Congrès et faire l’objet d’un compte rendu préalable aux dirigeants du Sénat et de la Chambre des représentants – le fameux « Gang des Huit ». L’administration Biden faisait tout son possible pour éviter les fuites alors que la planification se déroulait à la fin de 2021 et dans les premiers mois de 2022.

Le président Biden et son équipe de politique étrangère – le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, le secrétaire d’État Tony Blinken et Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État à la politique – avaient exprimé haut et fort leur hostilité aux deux gazoducs, qui s’étendaient côte à côte sur 750 miles [1200 kilomètres] sous la mer Baltique depuis deux ports différents dans le nord-est de la Russie, près de la frontière estonienne, passant près de l’île danoise de Bornholm avant de se terminer dans le nord de l’Allemagne.

Cette route directe, qui évitait tout transit par l’Ukraine, avait été une bénédiction pour l’économie allemande, qui bénéficiait d’une abondance de gaz naturel russe bon marché – suffisamment pour faire tourner ses usines et chauffer ses maisons, tout en permettant aux distributeurs allemands de vendre le gaz excédentaire, avec un bénéfice, dans toute l’Europe occidentale. Une action qui pourrait être attribuée à l’administration US violerait les promesses américaines de minimiser le conflit direct avec la Russie. Le secret était essentiel.

Dès ses premiers jours, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’OTAN comme une menace pour la domination occidentale. La société holding à l’origine du projet, Nord Stream AG, a été constituée en Suisse en 2005 en partenariat avec Gazprom, une société russe cotée en bourse qui génère d’énormes profits pour ses actionnaires et qui est dominée par des oligarques connus pour être sous l’emprise de Poutine. Gazprom contrôlait 51% de la société, quatre entreprises européennes du secteur de l’énergie – une en France, une aux Pays-Bas et deux en Allemagne – se partageant les 49% d’actions restantes, et avaient le droit de contrôler les ventes en aval du gaz naturel bon marché aux distributeurs locaux en Allemagne et en Europe occidentale. Les bénéfices de Gazprom étaient partagés avec le gouvernement russe, et les recettes publiques tirées du gaz et du pétrole étaient estimées, certaines années, à 45% du budget annuel de la Russie.

Les craintes politiques de l’Amérique étaient réelles : Poutine disposerait désormais d’une source de revenus supplémentaire et indispensable, et l’Allemagne et le reste de l’Europe occidentale deviendraient dépendants du gaz naturel à faible coût fourni par la Russie – tout en diminuant la dépendance européenne vis-à-vis de l’Amérique. En fait, c’est exactement ce qui s’est passé. De nombreux Allemands ont vu Nord Stream 1 comme faisant partie de la délivrance de la célèbre théorie de l’Ostpolitik de l’ancien chancelier Willy Brandt, qui permettrait à l’Allemagne d’après-guerre de se réhabiliter, ainsi que d’autres nations européennes détruites pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant, entre autres initiatives, le gaz russe bon marché pour alimenter un marché et une économie commerciale prospères en Europe occidentale.

Nord Stream 1 était suffisamment dangereux, selon l’OTAN et Washington, mais Nord Stream 2, dont la construction s’est achevée en septembre 2021, doublerait, s’il était approuvé par les régulateurs allemands, la quantité de gaz bon marché qui serait disponible pour l’Allemagne et l’Europe occidentale. Le deuxième gazoduc fournirait également suffisamment de gaz pour plus de 50% de la consommation annuelle de l’Allemagne. Les tensions ne cessaient de croître entre la Russie et l’OTAN, soutenues par la politique étrangère agressive de l’administration Biden.

L’opposition au Nord Stream 2 s’est enflammée à la veille de l’investiture de Biden en janvier 2021, lorsque les républicains du Sénat, menés par Ted Cruz du Texas, ont soulevé à plusieurs reprises la menace politique du gaz naturel russe bon marché lors de l’audition de confirmation de Blinken comme secrétaire d’État. À ce moment-là, un Sénat unifié avait réussi à faire passer une loi qui, comme Cruz l’a dit à Blinken, « a stoppé [le gazoduc] dans son élan ». Il y aurait une énorme pression politique et économique de la part du gouvernement allemand, alors dirigé par Angela Merkel, pour que le second pipeline soit mis en service.

Biden tiendrait-il tête aux Allemands ? Blinken a répondu par l’affirmative, mais a ajouté qu’il n’avait pas discuté des détails des vues du futur président. « Je sais qu’il est fermement convaincu que c’est une mauvaise idée, le Nord Stream 2 », a-t-il déclaré. « Je sais qu’il voudrait que nous utilisions tous les outils de persuasion dont nous disposons pour convaincre nos amis et partenaires, y compris l’Allemagne, de ne pas aller de l’avant avec ce projet ».

Quelques mois plus tard, alors que la construction du deuxième gazoduc touchait à sa fin, Biden a cédé. En mai, dans un revirement stupéfiant, l’administration a renoncé aux sanctions contre Nord Stream AG, un responsable du département d’État concédant que tenter d’arrêter le gazoduc par le biais de sanctions et de la diplomatie avait « toujours été une tentative vouée à l’échec ». En coulisses, des responsables de l’administration auraient exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors menacé d’une invasion russe, à ne pas critiquer cette décision.

Les conséquences ont été immédiates. Les républicains du Sénat, menés par Cruz, ont annoncé un blocage immédiat de tous les candidats de Biden à la politique étrangère et ont retardé l’adoption du projet de loi annuel sur la défense pendant des mois, jusqu’à l’automne. Politico décrivit plus tard la volte-face de Biden sur le second gazoduc russe comme « LA décision, sans doute plus que le retrait militaire chaotique d’Afghanistan, qui a mis en péril l’agenda de Biden ».

L’administration était en difficulté, malgré l’obtention d’un sursis dans la crise à la mi-novembre, lorsque les régulateurs allemands de l’énergie ont suspendu l’approbation du deuxième gazoduc Nord Stream. Les prix du gaz naturel ont grimpé de 8% en quelques jours, alors que l’Allemagne et l’Europe craignaient de plus en plus que la suspension du gazoduc et la possibilité croissante d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine n’entraînent un hiver froid très peu souhaité. La position d’Olaf Scholz, le nouveau chancelier allemand, n’était pas claire pour Washington. Quelques mois plus tôt, après la chute de l’Afghanistan, Scholtz avait publiquement soutenu l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une politique étrangère européenne plus autonome dans un discours prononcé à Prague – suggérant clairement une moindre dépendance à l’égard de Washington et de ses actions versatiles.

Pendant tout ce temps, les troupes russes se sont régulièrement et fatidiquement renforcées aux frontières de l’Ukraine, et fin décembre, plus de 100 000 soldats étaient en position de frapper depuis la Biélorussie et la Crimée. L’inquiétude grandit à Washington, et Blinken estima que ces effectifs pourraient être « doublés en peu de temps ».

L’attention de l’administration s’est à nouveau portée sur Nord Stream. Tant que l’Europe resterait dépendante de ce gazoduc pour obtenir du gaz naturel bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne soient réticents à fournir à l’Ukraine l’argent et les armes dont elle avait besoin pour vaincre la Russie.

C’est dans ce moment d’incertitude que Biden a autorisé Jake Sullivan à réunir un groupe interagences pour élaborer un plan.

Toutes les options devaient être mises sur la table. Mais une seule allait émerger.

Planification

En décembre 2021, deux mois avant que les premiers chars russes ne pénètrent en Ukraine, Jake Sullivan a convoqué une réunion d’un groupe de travail nouvellement formé – des hommes et des femmes des chefs d’état-major interarmées, de la CIA et des départements d’État et du Trésor – et a demandé des recommandations sur la façon de répondre à l’invasion imminente de Poutine.

Ce serait la première d’une série de réunions top secrètes, dans une salle sécurisée au dernier étage de l’Old Executive Office Building, adjacent à la Maison Blanche, qui était également le siège du President’s Foreign Intelligence Advisory Board (Comité consultatif du Président sur le renseignement étranger, PFIAB). Il y a eu les habituels échanges d’idées qui ont finalement abouti à une question préliminaire cruciale : La recommandation transmise par le groupe au président serait-elle réversible – par exemple, une nouvelle série de sanctions et de restrictions monétaires – ou irréversible – c’est-à-dire des actions cinétiques sur lesquelles il serait impossible de revenir ?

Ce qui est apparu clairement aux participants, selon la source ayant une connaissance directe du processus, c’est que M. Sullivan voulait que le groupe élabore un plan de destruction des deux pipelines Nord Stream – et qu’il répondait par là aux souhaits du président.

Au cours des réunions suivantes, les participants ont débattu des options d’attaque. La marine propose d’utiliser un sous-marin récemment mis en service pour attaquer directement l’oléoduc. L’armée de l’air envisage de larguer des bombes à retardement qui pourraient être déclenchées à distance. La CIA a fait valoir que, quelle que soit la solution retenue, elle devait être secrète. Toutes les personnes impliquées comprennent les enjeux. « Ce n’est pas une affaire de gamins », a déclaré la source. Si l’attaque pouvait être attribuée aux États-Unis, « c’est un acte de guerre ».

À l’époque, la CIA était dirigée par William Burns, un ancien ambassadeur en Russie aux manières douces qui avait occupé le poste de secrétaire d’État adjoint dans l’administration Obama. Burns a rapidement autorisé un groupe de travail de l’Agence dont les membres ad hoc comprenaient – par hasard – quelqu’un qui connaissait les capacités des plongeurs en eaux profondes de la Marine à Panama City. Au cours des semaines suivantes, les membres du groupe de travail de la CIA ont commencé à élaborer un plan pour une opération secrète qui utiliserait des plongeurs en eaux profondes pour déclencher une explosion le long du pipeline.

Un tel projet avait déjà été réalisé auparavant. En 1971, les services de renseignements américains ont appris de sources encore non divulguées que deux importantes unités de la marine russe communiquaient par le biais d’un câble sous-marin enfoui dans la mer d’Okhotsk, sur la côte extrême-orientale de la Russie. Le câble reliait un commandement régional de la marine au quartier général continental de Vladivostok.

Une équipe triée sur le volet, composée d’agents de la CIA et de la National Security Agency (NSA), a été réunie dans le plus grand secret quelque part dans la région de Washington, à l’abri des regards, et a élaboré un plan, à l’aide de plongeurs de la marine, de sous-marins modifiés et d’un véhicule de sauvetage en haute mer, qui a permis, après de nombreux essais et erreurs, de localiser le câble russe. Les plongeurs ont placé un dispositif d’écoute sophistiqué sur le câble qui a réussi à intercepter le trafic russe et à l’enregistrer sur un système d’enregistrement.

La NSA a appris que des officiers supérieurs de la marine russe, convaincus de la sécurité de leur lien de communication, discutaient avec leurs pairs sans cryptage. Le dispositif d’enregistrement et sa bande devaient être remplacés tous les mois et le projet s’est poursuivi allègrement pendant une décennie jusqu’à ce qu’il soit compromis par un technicien civil de la NSA âgé de quarante-quatre ans, Ronald Pelton, qui parlait couramment le russe. Pelton a été trahi par un transfuge russe en 1985 et condamné à la prison. Les Russes ne lui ont versé que 5000 dollars pour ses révélations sur l’opération, ainsi que 35 000 dollars pour d’autres données opérationnelles russes qu’il a fournies et qui n’ont jamais été rendues publiques.

Ce succès sous-marin, dont le nom de code était Ivy Bells, était novateur et risqué, et a permis d’obtenir des renseignements inestimables sur les intentions et la planification de la marine russe.

Pourtant, le groupe interagences était initialement sceptique quant à l’enthousiasme de la CIA pour une attaque secrète en haute mer. Il y avait trop de questions sans réponse. Les eaux de la mer Baltique étaient fortement patrouillées par la marine russe et il n’y avait aucune plate-forme pétrolière pouvant servir de couverture à une opération de plongée. Les plongeurs devraient-ils se rendre en Estonie, juste de l’autre côté de la frontière avec les quais de chargement de gaz naturel de la Russie, pour s’entraîner en vue de la mission ? « Ce serait un fiasco », a-t-on dit à l’Agence.

Tout au long de « toutes ces manigances », a déclaré la source, « certains collaborateurs de la CIA et du Département d’État disaient : “Ne faites pas ça. C’est stupide et ce sera un cauchemar politique si ça se sait.” »

Néanmoins, au début de 2022, le groupe de travail de la CIA a fait un rapport au groupe interagences de Sullivan : « Nous avons un moyen de faire sauter les pipelines ».

La suite a été stupéfiante. Le 7 février, moins de trois semaines avant l’invasion apparemment inévitable de l’Ukraine par la Russie, Biden a rencontré dans son bureau de la Maison Blanche le chancelier allemand Olaf Scholz, qui, après quelques hésitations, était maintenant fermement dans l’équipe américaine. Lors du point de presse qui a suivi, M. Biden a déclaré avec défiance : « Si la Russie envahit… il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ».

Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait délivré essentiellement le même message lors d’un point de presse du département d’État, avec peu de couverture médiatique. « Je veux être très claire avec vous aujourd’hui », a-t-elle déclaré en réponse à une question. « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant».

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Plusieurs des personnes impliquées dans la planification de la mission du pipeline ont été consternées par ce qu’elles considéraient comme des références indirectes à l’attaque.

« C’était comme mettre une bombe atomique sur le sol de Tokyo et dire aux Japonais que nous allons la faire exploser », a déclaré la source. « Le plan prévoyait que les options soient exécutées après l’invasion et ne soient pas annoncées publiquement. Biden ne l’a tout simplement pas compris ou l’a ignoré ».

L’indiscrétion de Biden et de Nuland, s’il s’agit bien de cela, a pu frustrer certains des planificateurs. Mais elle a également créé une opportunité. Selon la source, certains hauts responsables de la CIA ont déterminé que faire sauter le gazoduc « ne pouvait plus être considéré comme une option secrète parce que le président venait d’annoncer que nous savions comment le faire ».

Le projet de faire sauter Nord Stream 1 et 2 a soudainement été rétrogradé d’une opération secrète nécessitant que le Congrès soit informé à une opération considérée comme une opération de renseignement hautement classifiée avec le soutien de l’armée américaine. Selon la loi, explique la source:

« Il n’y avait plus d’obligation légale de signaler l’opération au Congrès. Ils n’avaient plus qu’à la faire, mais elle devait rester secrète. Les Russes ont une surveillance superlative de la mer Baltique ».

Les membres du groupe de travail de l’Agence n’avaient pas de contact direct avec la Maison Blanche, et étaient impatients de savoir si le président pensait ce qu’il avait dit – c’est-à-dire si la mission était maintenant lancée. La source se souvient : « Bill Burns revient et dit : “Fais-le” ».

La marine norvégienne a rapidement trouvé le bon endroit, dans les eaux peu profondes à quelques milles de l’île danoise de Bornholm…

L’opération

La Norvège était l’endroit idéal pour y baser la mission.

Au cours des dernières années de crise Est-Ouest, l’armée américaine a largement étendu sa présence à l’intérieur de la Norvège, dont la frontière occidentale s’étend sur 1400 miles [2250 km] le long de l’océan Atlantique Nord et se confond avec la Russie au-dessus du cercle polaire. Le Pentagone a créé des emplois et des contrats bien rémunérés, au milieu de quelques controverses locales, en investissant des centaines de millions de dollars pour moderniser et agrandir les installations de la marine et de l’armée de l’air américaines en Norvège. Les nouveaux travaux comprenaient, surtout, un radar à ouverture synthétique avancé, situé très au nord, capable de pénétrer profondément en Russie et mis en ligne juste au moment où la communauté du renseignement américaine perdait l’accès à une série de sites d’écoute à longue portée en Chine.

Une base de sous-marins américains récemment remise à neuf, qui était en construction depuis des années, était devenue opérationnelle et davantage de sous-marins américains sont désormais en mesure de travailler en étroite collaboration avec leurs collègues norvégiens pour surveiller et espionner une importante fortification nucléaire russe située à 250 miles [400 km] à l’est, sur la péninsule de Kola. Les États-Unis ont également agrandi considérablement une base aérienne norvégienne dans le nord du pays et livré à l’armée de l’air norvégienne une flotte d’avions de patrouille P8 Poseidon construits par Boeing pour renforcer son espionnage à longue portée de tout ce qui concerne la Russie.

En retour, le gouvernement norvégien a provoqué la colère des libéraux et de certains modérés de son parlement en novembre dernier en adoptant l’Accord complémentaire de coopération en matière de défense (SDCA). En vertu de ce nouvel accord, le système juridique américain serait compétent dans certaines « zones convenues » du Nord pour les soldats américains accusés de crimes en dehors de la base, ainsi que pour les citoyens norvégiens accusés ou soupçonnés d’interférer avec le travail de la base.

La Norvège a été l’un des premiers signataires du traité de l’OTAN en 1949, au début de la guerre froide. Aujourd’hui, le commandant suprême de l’OTAN est Jens Stoltenberg, un anticommuniste convaincu, qui a été premier ministre de Norvège pendant huit ans avant d’accéder à son haut poste à l’OTAN, avec le soutien des États-Unis, en 2014. C’est un partisan de la ligne dure sur tout ce qui concerne Poutine et la Russie, qui a coopéré avec les services de renseignement américains depuis la guerre du Vietnam. Depuis, on lui fait entièrement confiance. « Il est le gant sur mesure de la main américaine », a déclaré la source.

À Washington, les planificateurs savaient qu’ils devaient aller en Norvège. « Ils détestaient les Russes et la marine norvégienne regorgeait d’excellents marins et plongeurs qui avaient une expérience de plusieurs générations dans l’exploration très rentable du pétrole et du gaz en haute mer », a déclaré la source. On pouvait également leur faire confiance pour garder la mission secrète. (Les Norvégiens peuvent avoir eu d’autres intérêts également. La destruction de Nord Stream – si les Américains y parvenaient – permettrait à la Norvège de vendre beaucoup plus de son propre gaz naturel à l’Europe).

Au mois de mars, quelques membres de l’équipe se sont rendus en Norvège pour rencontrer les services secrets et la marine norvégiens. L’une des questions clés était de savoir où exactement dans la mer Baltique se trouvait le meilleur endroit pour placer les explosifs. Nord Stream 1 et 2, qui comportent chacun deux ensembles de pipelines, étaient séparés d’un peu plus d’un kilomètre sur la majeure partie du trajet, alors qu’ils se dirigeaient vers le port de Greifswald, à l’extrême nord-est de l’Allemagne.

La marine norvégienne a rapidement trouvé le bon endroit, dans les eaux peu profondes de la mer Baltique, à quelques kilomètres de l’île danoise de Bornholm. Les pipelines sont distants de plus d’un kilomètre, le long d’un plancher océanique qui n’a que 260 pieds [80 mètres] de profondeur. Ce serait tout à fait à la portée des plongeurs, qui opéraient à partir d’un chasseur de mines norvégien de classe Alta, plongeraient avec un mélange d’oxygène, d’azote et d’hélium sortant de leurs bouteilles et placeraient des charges de C4 façonnées sur les quatre pipelines avec des couvercles de protection en béton. Ce serait un travail fastidieux, long et dangereux, mais les eaux au large de Bornholm avaient un autre avantage : il n’y avait pas de grands courants de marée, qui auraient rendu la tâche de la plongée beaucoup plus difficile.

Après quelques recherches, les Américains se mirent tous d’accord.

C’est à ce moment-là que l’obscur groupe de plongée profonde de la marine à Panama City entre à nouveau en jeu. Les écoles de plongée profonde de Panama City, dont les stagiaires ont participé à l’Ivy Bells, sont considérées comme une zone secondaire indésirable par les diplômés d’élite de l’Académie navale d’Annapolis, qui recherchent généralement la gloire d’être affectés comme Navy Seals, pilotes de chasse ou sous-mariniers. Si l’on doit devenir un « soulier noir » – c’est-à-dire un membre du commandement moins désirable des navires de surface – il y a toujours au moins une affectation sur un destroyer, un croiseur ou un navire amphibie. La guerre des mines est la moins glamour de toutes. Ses plongeurs n’apparaissent jamais dans les films d’Hollywood, ni sur la couverture des magazines populaires.

« Les meilleurs plongeurs qualifiés pour la plongée profonde forment une communauté restreinte, et seuls les meilleurs sont recrutés pour l’opération et on leur dit de se préparer à être convoqués à la CIA à Washington », a déclaré la source.

Les Norvégiens et les Américains disposaient d’un lieu et d’agents, mais il y avait une autre préoccupation : toute activité sous-marine inhabituelle dans les eaux de Bornholm pouvait attirer l’attention des marines suédoise et danoise, qui pouvaient la signaler.

Le Danemark avait également été l’un des premiers signataires de l’OTAN et était connu dans la communauté du renseignement pour ses liens particuliers avec le Royaume-Uni. La Suède avait demandé à adhérer à l’OTAN et avait fait preuve d’une grande habileté dans la gestion de ses systèmes de capteurs sonores et magnétiques sous-marins qui permettaient de repérer avec succès les sous-marins russes qui surgissaient occasionnellement dans les eaux éloignées de l’archipel suédois et étaient forcés de remonter à la surface.

Les Norvégiens se sont joints aux Américains pour insister sur le fait que certains hauts fonctionnaires du Danemark et de la Suède devaient être informés en termes généraux des éventuelles activités de plongée dans la région. De cette façon, quelqu’un de plus haut placé pouvait intervenir et empêcher qu’un rapport ne soit transmis à la chaîne de commandement, isolant ainsi l’opération de sabotage du pipeline. « Ce qu’on leur disait et ce qu’ils savaient étaient volontairement différents », m’a dit la source (l’ambassade de Norvège, invitée à commenter cette histoire, n’a pas répondu).

Les Norvégiens ont joué un rôle clé dans la résolution d’autres obstacles. La marine russe était connue pour posséder une technologie de surveillance capable de repérer et de déclencher des mines sous-marines. Les engins explosifs américains devaient être camouflés de manière à ce que le système russe les perçoive comme faisant partie de l’environnement naturel, ce qui nécessitait une adaptation à la salinité spécifique de l’eau. Les Norvégiens avaient une solution.

Les Norvégiens avaient également une solution à la question cruciale du moment où l’opération devait avoir lieu. Chaque année, au mois de juin, depuis 21 ans, la Sixième flotte américaine, dont le navire amiral est basé à Gaeta, en Italie, au sud de Rome, parraine un exercice majeur de l’OTAN en mer Baltique, auquel participent de nombreux navires alliés dans toute la région. L’exercice actuel, qui a lieu en juin, serait connu sous le nom de Baltic Operations 22, ou BALTOPS 22. Les Norvégiens ont proposé que ce soit la couverture idéale pour poser les mines.

Les Américains ont apporté un élément essentiel : ils ont convaincu les planificateurs de la Sixième Flotte d’ajouter au programme un exercice de recherche et développement. L’exercice, tel que rendu public par la Marine, impliquait la Sixième Flotte en collaboration avec les « centres de recherche et de guerre » de la Marine. L’événement en mer se déroulerait au large de l’île de Bornholm et impliquerait des équipes de plongeurs de l’OTAN qui poseraient des mines, les équipes concurrentes utilisant les dernières technologies sous-marines pour les trouver et les détruire.

C’était à la fois un exercice utile et une couverture ingénieuse. Les gars de Panama City feraient leur travail et les explosifs C4 seraient en place à la fin de BALTOPS22, avec une minuterie de 48 heures. Tous les Américains et les Norvégiens seraient partis depuis longtemps à la première explosion.

Les jours défilaient. « L’horloge faisait tic-tac, et nous étions proches de la mission accomplie », a déclaré la source.

Et puis : Washington a changé d’avis. Les bombes seraient toujours placées pendant les BALTOPS, mais la Maison Blanche craignait qu’une fenêtre de deux jours pour leur détonation soit trop proche de la fin de l’exercice, et qu’il soit évident que les Etats-Unis étaient impliqués.

Au lieu de cela, la Maison Blanche a formulé une nouvelle demande : « Les gars sur le terrain peuvent-ils trouver un moyen de faire exploser les gazoducs plus tard sur commande ? »

Certains membres de l’équipe de planification étaient furieux et frustrés par l’indécision apparente du président. Les plongeurs de Panama City s’étaient exercés à plusieurs reprises à placer le C4 sur des pipelines, comme ils l’auraient fait pendant les BALTOPS, mais l’équipe en Norvège devait maintenant trouver un moyen de donner à Biden ce qu’il voulait – la possibilité de donner un ordre d’exécution réussi au moment de son choix.

Se voir confier un changement arbitraire de dernière minute était une chose que la CIA avait l’habitude de gérer. Mais cela a également ravivé les inquiétudes de certains quant à la nécessité et à la légalité de l’ensemble de l’opération.

Les ordres secrets du président évoquent également le dilemme de la CIA à l’époque de la guerre du Viêt Nam, lorsque le président Johnson, confronté à un sentiment croissant contre la guerre du Viêt Nam, a ordonné à l’agence de violer sa charte – qui lui interdisait expressément d’opérer à l’intérieur des États-Unis – en espionnant les leaders anti-guerre pour déterminer s’ils étaient contrôlés par la Russie communiste.

L’Agence a fini par acquiescer et, tout au long des années 1970, il est apparu clairement jusqu’où elle était prête à aller. À la suite des scandales du Watergate, des journaux ont révélé que l’Agence espionnait des citoyens américains, qu’elle participait à l’assassinat de dirigeants étrangers et qu’elle sapait le gouvernement socialiste de Salvador Allende.

Ces révélations ont conduit à une série d’auditions dramatiques au milieu des années 1970 au Sénat, dirigées par Frank Church de l’Idaho, qui ont clairement montré que Richard Helms, le directeur de l’Agence à l’époque, acceptait l’obligation de faire ce que le président voulait, même si cela signifiait violer la loi.

Dans un témoignage à huis clos non publié, Helms a expliqué avec regret que « vous avez presque une Immaculée Conception lorsque vous faites quelque chose » sous les ordres secrets d’un président. « Que ce soit bien ou mal, [la CIA] travaille selon des règles et des règles de base différentes de celles de toute autre partie du gouvernement ». Il disait essentiellement aux sénateurs que lui, en tant que chef de la CIA, comprenait qu’il avait travaillé pour la Couronne, et non pour la Constitution.

Les Américains à l’œuvre en Norvège fonctionnaient selon la même dynamique et ont consciencieusement commencé à travailler sur le nouveau problème – comment faire détoner à distance les explosifs C4 sur l’ordre de Biden. Il s’agissait d’une mission beaucoup plus exigeante que ce que les gens de Washington avaient compris. L’équipe en Norvège n’avait aucun moyen de savoir quand le président appuierait sur le bouton. Serait-ce dans quelques semaines, dans plusieurs mois, dans six mois ou plus ?

Le C4 fixé aux pipelines serait déclenché par une bouée sonar larguée par un avion à brève échéance, mais la procédure impliquait la technologie la plus avancée de traitement des signaux. Une fois en place, les dispositifs de temporisation fixés à l’un des quatre pipelines pourraient être déclenchés accidentellement par le mélange complexe de bruits de fond océaniques dans la mer Baltique, qui connaît un trafic intense : navires proches ou éloignés, forages sous-marins, événements sismiques, vagues et même créatures marines. Pour éviter cela, la bouée sonar, une fois en place, émettrait une séquence de sons uniques de basse fréquence, un peu comme ceux émis par une flûte ou un piano, qui seraient reconnus par le dispositif de chronométrage et déclencheraient les explosifs après un délai prédéfini. (« Vous voulez un signal qui soit suffisamment robuste pour qu’aucun autre signal ne puisse accidentellement envoyer une impulsion qui déclenche les explosifs », m’a dit le Dr Theodore Postol, professeur émérite de science, technologie et politique de sécurité nationale au MIT. M. Postol, qui a été conseiller scientifique du chef des opérations navales du Pentagone, a déclaré que le problème auquel le groupe en Norvège a été confronté en raison du retard de M. Biden est une question de chance : « Plus les explosifs restent longtemps dans l’eau, plus il y a de risques qu’un signal aléatoire déclenche les bombes. »)

Le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol apparemment de routine et a largué une bouée sonar. Le signal s’est propagé sous l’eau, d’abord vers Nord Stream 2, puis vers Nord Stream 1. Quelques heures plus tard, les explosifs C4 de forte puissance ont été déclenchés et trois des quatre gazoducs ont été mis hors service. En l’espace de quelques minutes, on a pu voir les mares de méthane qui restaient dans les pipelines fermés se répandre à la surface de l’eau et le monde a appris que quelque chose d’irréversible s’était produit.

Retombées

Au lendemain de l’attentat à la bombe contre le gazoduc, les médias américains l’ont traité comme un mystère non résolu. La Russie a été citée à plusieurs reprises comme coupable probable, sous l’impulsion de fuites calculées en provenance de la Maison Blanche, mais sans jamais établir un motif clair pour un tel acte d’autosabotage, au-delà de la simple vengeance. Quelques mois plus tard, lorsqu’il est apparu que les autorités russes avaient discrètement obtenu des estimations du coût de la réparation des gazoducs, le New York Times a décrit cette nouvelle comme « compliquant les théories sur l’identité des auteurs » de l’attaque. Aucun grand journal américain [ou européen] n’a creusé les menaces antérieures de Biden et de la sous-secrétaire d’État Nuland contre les gazoducs.

Si la raison pour laquelle la Russie chercherait à détruire son propre gazoduc lucratif n’a jamais été claire, une justification plus révélatrice de l’action du président est venue du secrétaire d’État Blinken.

Interrogé lors d’une conférence de presse en septembre dernier sur les conséquences de l’aggravation de la crise énergétique en Europe occidentale, Blinken a décrit le moment comme potentiellement bon :

« C’est une occasion formidable de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l’égard de l’énergie russe et donc de priver Vladimir Poutine de l’arme de l’énergie comme moyen de faire avancer ses desseins impériaux. C’est très significatif et cela offre une formidable opportunité stratégique pour les années à venir, mais en attendant, nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que les conséquences de tout cela ne soient pas supportées par les citoyens de nos pays ou, d’ailleurs, du reste du monde. »

Plus récemment, Victoria Nuland a exprimé sa satisfaction quant à la disparition du plus récent des pipelines. Témoignant lors d’une audition de la commission des affaires étrangères du Sénat fin janvier, elle a déclaré au sénateur Ted Cruz : « Comme vous, je suis, et je pense que l’administration est, très satisfaite de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez le dire, un morceau de ferraille au fond de la mer ».

La source avait une vision beaucoup plus proche de la réalité de la décision de Biden de saboter plus de 1 500 miles [2 500 km] de pipeline Gazprom à l’approche de l’hiver. « Eh bien », a-t-il dit en parlant du président, « je dois admettre que ce type a une paire de couilles. Il a dit qu’il allait le faire, et il l’a fait ».

Interrogé sur les raisons pour lesquelles il pense que les Russes n’ont pas réagi, il a répondu cyniquement : «  Peut-être qu’ils veulent avoir la capacité de faire les mêmes choses que les États-Unis ».

« C’était une belle couverture », a-t-il poursuivi. « Derrière le prétexte, il y avait une opération secrète qui plaçait des experts sur le terrain et des équipements qui fonctionnaient sur un signal secret ».

« La seule faille était la décision de le faire ».




La Reine des Neiges, plus grand complot de l’histoire ?

Par Alain Tortosa

Il existe des crimes ignorés de tous, mais celui-ci est sans doute le plus odieux, loin devant les millions de morts de guerres provoquées dans le but d’enrichir les pourritures.

J’ai longuement hésité à vous éclairer sur cet événement historique, mais je vous sais désormais suffisamment matures pour encaisser l’horrible « Vérité ».

Les complotistes 5e dan auront compris que je parle ici non pas de JFK ou du 11 septembre, mais de Elsa et Anna, personnages emblématiques de « la Reine des Neiges » du « merveilleux » studio Disney1.

Le fait est que les complots les plus immondes sont souvent là, sous nos yeux, et qu’ils passent généralement inaperçus tant ils sont énormes.

Mes propos peuvent provoquer chez certains un rire moqueur, ce fameux ricanement qui empêche de grincer des dents et de se forger sa propre opinion.

Mais je ne vais pas vous laisser en haleine plus longtemps.

Les plus pointus d’entre vous auront compris que Disney a volontairement inversé les prénoms de Elsa et Anna.

Je peux imaginer votre stupéfaction, voire votre désarroi, votre réticence ou votre recul.

Mais essayez de résister au rejet ou au dégoût inspiré par mon « affirmation délirante ».

Rappelez-vous votre première fois, quand on vous a dit que JFK avait été assassiné par la CIA ou que l’homme n’était jamais allé sur la Lune.
Vous aviez alors sans doute réagi « sainement » et balayé ces affirmations « débiles ».

Ceux qui sont allés au-delà de l’apparence ont appris que si un complotiste vous dit :

« Les petits pois sont des émetteurs mis au point par les habitants du 4e système solaire en partant de la gauche de la galaxie d’Andromède afin de modifier l’axe de la terre. »
Il est raisonnable de l’écouter avant de se marrer.

Combien de théories du complot se sont révélées exactes depuis l’introduction de la fête du Covid et de la fête du réchauffement climatique ?

Aucune bien évidemment !

Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps et voici donc la « Vérité révélée » :

« La Reine des Neiges aurait dû s’appeler Anna, tandis que sa sœur était de toute évidence une Elsa. »

Je sais, la révélation peut être violente, mais il en est de toutes théories du complot.

Rejet, moquerie, réflexion puis… évidence2 !

Je me devais de l’exposer au grand jour au péril de ma vie pour rassurer celles et ceux qui s’en doutaient :

« Non vous n’êtes pas fous, non vous n’êtes pas seuls. »
« Oui c’est probablement le plus grand complot de tous les temps ! »

Au-delà des mots, voici des preuves pour les plus incrédules, mais néanmoins curieux…

Je précise pour les factcheckers que ma source est au-delà de tout soupçon,
J’ai choisi Le Figaro et non un vulgaire torchon complotiste comme France-Soir.
(Organe subversif qui, je le rappelle, ne prend pas ses sources directement auprès de l’AFP, mais mène ses propres enquêtes.)

Et comme le dit le grand Julien Pain :

« Si ce n’est pas dans le journal, c’est probablement une fakenews »

Je me suis donc enquis de la signification officielle des prénoms.

Que lit-on pour Elsa ?

« Sous un abord réservé et doux, Elsa a un caractère joyeux, sociable et chaleureux. Dynamique et sûre d’elle, elle a besoin d’être le centre d’intérêt et a tendance à diriger son petit monde et à le materner3. »

Cela pourrait faire rire si ce n’était pas si dramatique !

La reine des neiges, dénommée officiellement « Elsa », serait ainsi « joyeuse, sociable » et — encore plus délirant — « chaleureuse » ?

Il y a des limites à la fourberie.

Attendez, la fille fuit le monde, ne veut voir personne, se construit un château de glace, gèle tout ce qu’elle touche et elle serait « chaleureuse » ?!

Comment Disney a-t-il pu oser tromper des millions d’enfants innocents à travers le monde en affirmant que :

« La reine des neiges est chaleureuse ! »

Mais quel mépris de l’humain, quel irrespect pour les enfants.

Le genre d’ignominie qui pourrait faire passer les mesures anti-covid en direction des enfants pour une rigolade.

Bon certains n’enlèveront peut-être jamais leur masque, hurlent quand papi ou mamie veulent les embrasser, ne savent toujours pas lire à 8 ans, hurlent la nuit, tandis que d’autres se sont suicidés.
Je ne nie pas ces quelques petits désagréments, mais ils demeurent globalement bon-enfant et anodins au regard de l’immonde virus qui menaçait toutes les personnes grabataires ou en fin de vie.

Mais merde, il faut raison garder !
Soyons un tant soit peu raisonnables, c’est peanuts, à coté du scandale de la Reine des Neiges et du traumatisme induit par cette supercherie.

Je vous rappelle aussi, bandes de complotistes, que ces mesures anti-covid ont évité des milliards de morts sur la planète et peut-être même l’extinction de l’espèce !
Il ne faudrait quand même pas l’oublier !

Non seulement ces complotistes sont stupides, mais en plus ils sont ingrats.

D’un autre côté, était-ce bien nécessaire, quand on sait que nul ne pourra survivre au réchauffement climatique, quelles que soient les mesures dictatoriales mises en œuvre ?

Bon, j’arrête de me distraire et je reviens à l’essentiel.

Nous faire croire qu’il existe une pandémie mondiale, passe encore, mais là !

Et ce n’est pas tout, je poursuis avec le prénom Anna :

« Anna est une personne intelligente, curieuse et cultivée. C’est simple, lorsqu’elle est passionnée, elle s’investit de tout son être. Un brin perfectionniste, elle a horreur de la médiocrité et du désordre. Dotée d’un sixième sens, Anna se trompe rarement dans ses choix4 ».

La petite sœur de la Reine des Neiges, officiellement dénommée Anna, « intelligente » et avec « horreur du désordre » ?
Ceci pourrait faire rire si ce n’était consternant.

Je vous passe le « se trompe rarement » quand on sait qu’elle tombe immédiatement amoureuse de la première raclure qu’elle croise.

Bref il suffit d’avoir un peu de jugeote et de bon sens pour s’apercevoir immédiatement de la supercherie qui va bien au-delà de l’homme sur la lune.

Tout homme, femme, iel ou amphibien de bonne foi ne peut que se rallier à l’évidence.

« Elsa a pour vrai prénom Anna et inversement ! »

À la lumière de ces faits, nul doute que vous êtes désormais acquis à ma théorie à moins d’être adhérent de « Renaissance5 ».

La question que l’on pourrait se poser est :

« Comment Disney, avec la complicité des maîtres du monde,
a pu nous (vous) endormir au point que le complot ne nous saute pas à la gueule ? »

La raison en est simple, nous sommes manipulés depuis des dizaines d’années, voire des siècles.

La Première Guerre mondiale dans le but de se faire un maximum d’argent et étouffer les velléités des travailleurs, des esclaves à réclamer des droits ?
Ridicule ! Nous savons tous que l’assassinat de machin en est la cause.

La Deuxième Guerre mondiale pour… (pardon je ne peux pas l’écrire là, c’est du « délire » hors catégorie).

L’homme sur la Lune ?

Je vous le dis, plus c’est gros et plus ça passe !
Imaginez que pour la lune, les gars sans ordinateur et avec un module recouvert de papier aluminium tenant avec du scotch ont réussi à passer la ceinture mortelle de radiation de Van Allen sans dommages.
Alors que la station spatiale (certains pensent que c’est aussi un fake) actuelle est en orbite basse pour s’en protéger.
Le plus drôle est sans doute lors de conversations en direct depuis la lune et sans délai de transmission.
La situation est d’autant plus risible quand on voit que 60 ans après la prétendue marche, des scientifiques essayent désespérément de résoudre les innombrables problèmes pour y « retourner ».
Bon je critique, mais ce complot-là est quand même un des plus drôles.

Je plaisante, vous vous en doutez, décidément vous n’avez aucun humour.
Nous sommes allés sur la Lune, il y a des images et des vidéos qui le prouvent !

Le monde reste bien étrange et mystérieux au demeurant.
Vous vous rappelez de ce grand singe énervé au sommet de l’Empire State Building qui donnait des baffes à des avions ? Sale affaire…

L’assassinat de JFK par un gars qui passait par là et qui a inventé la balle qui change de direction ?
Je vous rassure, il n’avait pas de complices, aucun lien avec la CIA, aucun lien avec la volonté de Kennedy de tuer l’État profond, aucun lien avec son opposition à la guerre du Vietnam, etc.
C’est une non-affaire, un non-événement.

Notons que la CIA a inventé le terme de « complotiste » à ce moment-là, non pas pour dénigrer celles et ceux qui se posaient des questions, mais faire gagner du temps aux imbéciles !
Je ne vois pas pourquoi il faudrait dépenser son énergie à convaincre des débiles que la terre n’est pas plate.
La meilleure chose à faire est de ne pas les écouter et les discréditer pour le bien de tous et sauver la démocratie.

En fait ces complotistes sont comme les virus (qui n’existent pas ?) ils sont contagieux et s’attaquent aux plus faibles.
Personnellement je ne m’en plains pas, ils sont mes seuls lecteurs assidus.

Le Vietnam, ben oui, si les méchants niakoués n’avaient pas attaqué un bateau fantôme on n’en serait jamais arrivé là…
Et puis c’était une guerre juste.

Le 11 septembre ?
Attention chasse gardée, en parler risquerait de vous brûler les ailes.
(Admirez au passage le calembour avec les ailes, ailes, avions, 11 septembre, boum, brûler les ailes).

Franchement qui pourrait douter ?
Nous savons tous que des tours qui n’ont même pas été touchées peuvent s’effondrer à la vitesse de la chute libre !
Arrêtons de rigoler et redevenons sérieux un instant.
Il faudrait vraiment que les organisateurs soient des pourritures pour tuer sciemment des innocents et provoquer une guerre en Irak ou en Afghanistan.

Hormis la Reine des Neiges, il n’existe donc aucun complot mis en œuvre par les enculés de l’ombre qui nous dirigent.

Sérieusement, tous ces prétendus événements n’avaient qu’un but (et la liste est bien plus longue que mes quelques exemples) :

« Détourner notre attention du grand projet et troubler nos esprits pour Elsa et Anna ! »

J’invite celles et ceux qui désirent occuper leurs longues soirées d’hiver pour s’informer sur des complots à consulter le fil Telegram « docus qui dérangent6 » sur lequel je cherche à faire une liste la plus exhaustive possible de documentaires interdits de mainstream.

Dénigrer la parole critique, la faire passer pour folie, irresponsabilité, d’extrême droite et, cerise sur le gâteau, antisémite, ceci afin que tout questionnement relève de la psychiatrie !

Réfléchissons un peu !

Il est évident que cette demande de réflexion ne s’adresse pas aux complotistes, chacun ses limites.

Le grand philosophe humaniste Rudy Reichstad disait si justement :

« Le complotisme est l’opium des imbéciles »

Sommes-nous en dictature et qu’avons-nous à envier à l’ex-URSS ?

Nous avons :

  • Les campagnes de dénigrement.
  • La Pravda comme média.
  • Le Ministère de la Vérité.
  • La censure.
  • L’interdiction de médias comme RT ou Rumble.
  • L’interdiction d’exercer son métier pour certains résistants.
  • Une interdiction de vous présenter aux élections si vous avez un discours d’opposant, cf. Asselineau.
  • Des élections truquées.
  • Des œuvres interdites.
  • Une réécriture constante de l’histoire.
  • Une inversion de l’accusation.
  • Des prisonniers politiques.
  • Etc.

Pour que cela colle mieux avec le cadre de l’ex-URSS, nous sommes en train de transformer la France et l’Europe en zone du tiers-monde.

Nos gentils gouvernants ont introduit le chèque énergie, le chèque carburant.
À quand les tickets de rationnement ?

Il ne manque que le Goulag que certains grands pays visionnaires et nostalgiques comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande avaient initié pour le Covid.

Mais à quoi bon faire des camps lorsque l’on peut transformer un grand scientifique en paria de la société au point que l’évocation de son nom provoque l’hilarité générale chez « les gens bien » ?

Le plus important pour les complots, c’est de bien préparer la population.
Plus c’est énorme, plus ça passe !

Je vous ai apporté une démonstration magistrale.
Qui, hormis vous, se doute désormais de l’existence du complot « opération Reine des Neiges » ?

Tous les (prétendus) complots qui ont suivi n’avaient qu’un objet : détourner l’attention pour camoufler l’indicible !

Vous savez c’est comme faire croire qu’il existe des laboratoires qui manipulent des virus, font du gain de fonction afin de focaliser les complotistes et éviter qu’ils ne découvrent le pot aux roses, « les virus n’existent pas ! ».

Ne lisez surtout pas mon dernier texte sur le sujet, vous risqueriez le fou rire ou la contamination.

« Virus », des décennies d’escroqueries7 ?
Couvertes pas l’industrie, les facultés de médecine, pharmacie, les médias et les politiques…

Je plaisante encore une fois.

« Vous et moi savons sans le moindre doute que les virus existent,
qu’ils sont méchants, et que les vaccins aussi ils existent et qu’ils sont efficaces. »

L’objet étant encore de nous détourner du complot Elsa et Anna !

Covid, guerre en Ukraine, réchauffement climatique, ne sont QUE le nouvel arbre pour masquer la forêt.

Il était indispensable de poursuivre les (prétendus) complots après la Reine des Neiges afin d’éviter que quiconque ne se penche sur le sujet.

Toutes les précautions doivent être prises lorsqu’il s’agit de complotistes.

Rappelez-vous du petit Rudy « les complotistes sont complètement débiles »

Quoi de mieux qu’une prétendue fausse pandémie au virus dont la réalité reposait sur des masques dans la rue et des tests permettant de faire croire à des personnes en bonne santé qu’elles étaient malades ?

Notons que ce petit exercice fort ludique au demeurant, a permis aux milliardaires d’être plus riches, aux pauvres d’être plus pauvres et aux psychopathes d’introduire une dictature sanitaire « pour notre bien ».
Avec comme cerise sur la gâteau un espoir de meurtre de masse et un effondrement de la natalité.
Ce que certains nomment avec justesse et honnêteté une « épidémie de coïncidences8 ».

Mais au cas où des illuminés se pencheraient sur le complot de la Reine des Neiges et afin de ne pas permettre aux gueux de souffler…
Vous enchaînez alors avec une guerre des USA contre la Russie (débutée en 2014) dans une partie du monde dont strictement personne de normalement constitué n’a à foutre.
Franchement qui savait précisément où se trouvait l’Ukraine avant la guerre et capable de citer les pays limitrophes.
Quant au Donbass, rigolons… en plus ils parlent russe, bien fait pour leur gueule !

Non, il n’y a que les gens « bien », ceux qui s’achetaient des bébés volés ou par GPA de force qui savaient où se trouvait ce merveilleux pays que nous devons défendre jusqu’à la mort afin de commémorer le grand Stepan Bandera9 !

Précisons que 74 % des Ukrainiens auraient une opinion positive de leur « héros » appelé « M. Propre » du fait de ses talents dans le nettoyage ethnique.
Il faut dire que liquider 100 000 Polonais durant la 2e guerre mondiale était un bon score.

Si avec ce texte j’échappe à l’internement psychiatrique, c’est à désespérer de l’institution (qui a tant fait pour nous ces derniers mois).

Les avantages de la guerre en Ukraine sont multiples comme :

  • Faire main basse par les USA sur les richesses minières de l’Ukraine.
  • Rendre l’Europe encore plus dépendante des USA.
  • Faire tourner l’industrie de l’armement qui souffrait un peu.
  • Transformer l’Europe en pays sous-développé pour asseoir l’hégémonie des USA.
  • Détourner l’attention des gueux.
  • Et surtout maintenir le bon peuple dans la peur.
  • Etc.

Force est de constater qu’il y a quelques lézardes dans le mur.
Le plan de la CIA ne se déroule pas totalement sans accroc.

Heureusement, je ne lis pas tous les délires sur les réseaux sociaux.
Je rappelle à celles et ceux qui veulent bouffer du Poutine 24 h/24 de regarder LCI.
Depuis le mois de février, l’armée russe est aux abois, depuis février elle n’a pas de missiles, depuis février elle ne fait que perdre du terrain.
À se demander si les Ukrainiens ne seraient pas arrivés à Vladivostok.
Et ne parlons pas de leur économie, elle aussi aux abois grâce à nos sanctions !

Je dis ça, mais je suis un peu taquin quand même.
Reconnaissons la présence de francs succès médiatiques.

Rendez-vous compte :

  • Poutine a saboté ses propres gazoducs pour priver les Européens de gaz oubliant qu’il pouvait fermer le robinet.
  • Il a même bombardé la centrale nucléaire qu’il contrôlait pour faire accuser les gentils Ukrainiens.
  • Il a fait sauter le seul pont qui reliait la Crimée à la Fédération de Russie pour empêcher son invasion par des Ukrainiens qui passeraient par la Russie.

Et les médias osent nous dire qu’il faudrait avoir peur du personnage ?
Non, ne vous étonnez pas si on le retrouve écrasé par un camion télécommandé par lui-même.

Le plus merveilleux, au sens mystique du terme, est que tout ceci passe comme une lettre à la poste !

Écoutez le gouvernement et vous saurez que les sanctions contre la Russie fonctionnent parfaitement et que la victoire de Zelenski n’est qu’une question de minutes.
Le fait que les prévisions de croissance du FMI soient deux fois plus importantes en Russie qu’en zone euro est une preuve indéniable du succès de l’opération !

Ce n’est que moral et ce n’est pas des putains de petits cons de français qui vont nous faire chier parce que leur essence est à 2 euros et que tous les prix s’envolent !

Je vous rappelle que tout ceci est pour soutenir l’Ukraine quand bien même la Russie est à 90 % autosuffisante pour nourrir sa population et qu’elle vend son pétrole et son gaz à d’autres pays !

Il en va de la dignité des Européens et du monde libre !

Chaque sanction qui fragilise les Européens et enrichit Poutine est un pas vers sa chute !

Nous devons tenir coûte que coûte, il ne pourra en sortir gagnant !

J’espère que vous réalisez à quel point le complot Reine des Neiges est une affaire d’État.
Risquer l’avenir de l’Europe et peut-être même une Troisième Guerre mondiale dans l’unique but de nous le cacher !

Si ce n’est pas une preuve, il vous faut quoi ?

Vous savez, ce qu’il y a de bien avec les grands enculés du monde et autres Soros, c’est qu’ils n’hésiteraient pas à rayer un pays pour éviter des embouteillages à l’aéroport !

Attendez, j’ai oublié de vous parler du coup de maître du réchauffement climatique…

Chapeau bas, les pourritures, je dois vous dire « bravo » !

Arriver à faire croire à la population mondiale et même à des scientifiques que le CO2 serait la cause de tous les maux relève du génie absolu !
N’oublions pas que le CO2 est source de vie sur terre s’il en est.

La contagion est partout, même si nos bons médias font tout pour discréditer les « climato-sceptiques ».

Il n’y a pas que le bobo parisien qui utilise son vélo le dimanche matin pour aller acheter sa baguette, qui croit que les panneaux Métro en ville sont des succursales souterraines de Rungis, prend uniquement des taxis électriques puis est catastrophé par la fin du monde lors de dîners végans, et passe ses vacances en Floride, qui soit le seul préoccupé par le sujet !
Non, des Français presque « normaux » renoncent à emménager dans le sud de la France, certains vont même jusqu’à vendre leur bien méridional pour aller dans des terres moins hostiles comme le nord de la France, future Riviera française s’il en est.

Aller jusqu’à modifier le climat pour camoufler le complot Reine des Neiges, il fallait oser !

À ce propos.
Au regard des records de températures hivernales.
De -50 °C en Chine.
De -43 °C au Mont Washington10, dans l’État du New Hampshire aux USA.
Ou de la calotte polaire qui se reformerait à un rythme inédit.

Il me fallait réagir énergiquement !

« Nous nous excusons pour l’interruption momentanée du réchauffement climatique,
nous ne manquerons pas de vous informer dès son rétablissement ! »

Toute personne un tant soit peu cultivée et suffisamment cortiquée, donc non complotiste, sait parfaitement que des températures exceptionnellement basses constituent la preuve absolue d’un réchauffement climatique !

Le réchauffement est d’autant plus dramatique que les températures sont basses !

Nous l’avons lu dans le journal scientifique dit « journal de Mickey ».
L’association des climato-réalistes11 devrait le lire plus souvent et arrêter de raconter n’importe quoi.

« La vérité est dans le Giec, mes frères, nous allons tous mourir. »

Le coupable est connu, le Mal c’est l’homme, il y a consensus sans faille parmi les scientifiques qui ont droit à la parole.

Le WEF a pu le confirmer lors du forum de Davos.
Vous savez les gentils petits gars qui ne pensent qu’aux autres.
Ils donnent même du travail au personnel navigant des compagnies aériennes privées en choisissant les pilotes exclus non vaccinés.
Ils sont gentils de faire bosser ces pourritures de non-vax quand même.
Rassurez-vous, les 2000 vols depuis et vers Davos ont été intégralement compensés carbone12 !

Je vous rappelle qu’il n’y a que les idiots de complotistes pour imaginer qu’il n’y aurait pas de réchauffement global à l’échelle de la planète ou que celui-ci serait naturel, notamment du fait de variations de l’orbite terrestre autour du soleil ou de son inclinaison.

À ce titre j’informe les enseignants qu’ils devront patienter un petit peu avant d’aborder le moyen-âge avec leurs élèves.
Les livres d’histoire sont actuellement à la réimpression (ainsi que ceux qui affirment qu’il y a des hommes et des femmes) pour effacer le réchauffement climatique, appelé optimum climatique, au début du moyen-âge vers l’an 1000.
Période qui a été propice à l’agriculture, à l’économie et aux habitants…
Et ce à la différence du petit âge glaciaire qui a suivi provoquant malheur, maladies et famines.
Ce « petit incident » n’étant pas vraiment compatible avec le narratif actuel, la « science » se devait de l’effacer.

Les maîtres du monde ne sont pas si nuls côté promotion de la fin du monde.

Il faut dire « qu’ils ont quand même la petite conne handicapée pour hurler à l’ONU. »
« Actrice écervelée totalement débile qui bénéficie d’une mise en scène de fausses arrestations en Allemagne pour “activisme écologique13” ».

Pardon, pardon, je me suis emballé, sans doute un retard sur ma dose de rappel qui provoque en moi un effet de manque.
Je voulais parler de « la gentille Greta scientifique de haut rang, amoureuse de son prochain, préoccupée uniquement par la souffrance humaine dont l’objectif est de faire de la Terre un paradis glacé ».

Comme vous le voyez, je ne me suis pas éloigné du sujet Elsa et Anna !
Qui, après tout ce cirque, pourrait encore se focaliser sur le complot de la Reine des Neiges ?

Mais attention, ces psychopathes sont prêts à tout pour l’enterrer au plus profond des abysses, jamais la moindre pause !

Voici que l’Institut Pasteur, au-delà de tout soupçon s’il en est14, vient de découvrir un nouveau virus perfide qui s’attaque à notre foie, ou notre foi, je ne sais pas encore.

Je me dois de reprendre les termes utilisés par le président du Conseil Scientifique en son temps, Jean-François Delfraissy :

« On a affaire à un virus diabolique et beaucoup plus intelligent qu’on le pense15 »

J’imagine qu’il n’était pas l’auteur de cette phrase savante inspirée de l’inquisition.
Mais l’esprit est là :

« Protégeons-nous du Malin mes frères »

Cocasse quand on pense que les maîtres du monde vénèrent plus Satan que le Christ, mais passons.

J’en reviens donc à ce nouveau virus dont le nom suffit à faire trembler les vieilles filles encore pucelles, j’ai nommé le « circovirus16 »

Sa simple évocation me glace d’effroi et me fait songer à ce chef-d’œuvre du cinéma que vous connaissez tous :

« Les clowns tueurs venus de l’espace17 »

Que je recommande vivement à mes amis érudits.

J’ai pu me procurer en exclusivité une photo du nouveau virus tueur d’enfants innocents et de vieux obèses, que voici :

Mais ne croyez pas que la terreur légitimement inspirée par ce nouveau coronavirus satanique soit de nature à me faire oublier l’ignominie du complot de la Reine des Neiges !

Vous me prenez pour qui, vous pensiez que lassé, j’allais lâcher l’affaire ?

Quelques lecteurs à l’esprit aiguisé par le grand Julien Pain pourraient me rétorquer la fameuse question coup de poing utilisée par les plus grands limiers qui nous éclairent jour après jour.

J’invite celles et ceux qui veulent se pencher sur le travail pointu de Julien, mais aussi être lynchés lors d’un dîner végan organisé par des bobos parisiens en mal de spiritualité, à lire la publication indiquée en note de bas de page18.

Nous en arrivons tout naturellement à la fameuse question du « pourquoi, pourquoi ce complot disnèque ? »

Je vais immanquablement me prendre la même question posée pour le Covid !

« D’accord ton virus il est peut-être gentil, mais alors pourquoi tout le monde ment ? »

Dans Gotlib, « Rubrique à brac » le « scientifique » de la doxa dit à celui qui réfléchit ou qui émet l’hypothèse que la Terre tourne sur elle-même :

« Alors là mon cher vous êtes en pleine science-fiction19 »

Lorsque je prouvais à mes interlocuteurs incrédules que cette « maladie » n’avait rien d’exceptionnel, données officielles à l’appui, qu’elle se traitait, que le masque était inutile et dangereux et j’en passe.

La question suivante était de mise :

« Mais qui, pourquoi et dans quel but ? »

Je prends un risque inconsidéré en écrivant le mot « qui » dans la phrase précédente.

Je vous rappelle qu’une manifestante contre la dictature arborant une pancarte « mais qui ? » avait été condamnée à 6 mois de prison avec sursis20.

Ça en dit long sur l’état de notre « démocratie » et une l’élite dirigeante…
Le complot est trop énorme pour des honnêtes gens qui croient encore que ni les monstres ni les réseaux pédophiles n’existent !

« Comment les politiques, les journalistes, les médecins de plateaux,
l’OMS, Bill le généreux et j’en passe, pourraient être tous de connivence et pour quel dessein ? »

Précisons qu’il y a à la fois « connivence », mais aussi « profonde débilité ovine » de la part des exécutants.

Il est ainsi logique de se poser la même question pour ce terrible complot de Disney :

« Pourquoi inverser les prénoms ? »

Je ne dispose pas de la réponse, n’étant pas dans le secret des monstres.

Imaginez les pauvres enfants déboussolés pour qui le monde perd toute logique ?

Ici encore, afin de brouiller les pistes, une stratégie identique a été mise en œuvre avec le Covid.

Le lundi le masque était inutile et dangereux et le mardi il devenait vital même dans la rue !
Le plus merveilleux est qu’une vérité devenait un mensonge au gré de la météo !

Je ne vais pas revenir sur tous les exemples pittoresques tant il y en a :

  • Un virus qui tantôt s’attaque aux personnes assises sur la plage et tantôt à celles qui bougent.
  • Un virus qui saute sur les piétons, mais épargne les personnes en vélo.
  • Un virus qui vous choppe debout, mais pas assis.
  • Un virus qui adore les petits commerces, mais déteste les grands magasins.
  • Un virus qui n’est dangereux qu’à certaines heures.
  • Un virus qui fuit les métros bondés, mais n’épargne pas le randonneur en montagne qu’il faut appréhender avec un hélicoptère.

De quoi passer d’excellentes soirées en famille.
Je devrais inventer un jeu de société, je n’ai pas encore le nom, mais « Le Convid » serait peut-être pas mal.

Moins drôle nous avons eu les enfants en bonne santé, sans le moindre symptôme, psychopathes de l’ombre, cherchant à tuer papi et mamie alors qu’ils étaient « activement » protégés par un masque « efficace » et un vaccin encore plus « efficace » qui ne nécessite qu’un rappel tous les 6 mois !

Dans ce monde délirant le vrai devient faux et inversement.
L’inversion accusatoire est perpétuellement utilisée.

Un cauchemar dans lequel on impose aux enfants de se sacrifier pour leurs grands-parents.
Version officielle si l’en est, car la réalité était toute autre.

Ces mêmes grands-parents ont été :

  • Parqués « pour leur bien ».
  • Interdits de visites « pour leur bien ».
  • Interdits de repas en famille « pour leur bien ».
  • Interdits de sorties « pour leur bien ».
  • Interdits de câlins « pour leur bien ».
  • Interdits de soins « pour leur bien ».
  • Interdits d’aller à leurs obsèques ou aux obsèques d’un conjoint « pour leur bien ».
  • Masqués « pour leur bien ».
  • Injectés de force « pour leur bien ».
  • Et certains terminés au Rivotril « pour leur bien » !

Mais pas uniquement un monde de sécurité sanitaire.

Non, un monde aux possibilités infinies dans lequel la biologie n’existe plus.
Les garçons ne sont plus des garçons, les filles ne sont plus des filles.
Les noirs ne sont plus des noirs, les blancs ne sont plus des blancs.

Sans compter le culte d’Orwell avec « la liberté c’est l’interdit » cf. le Covid ou « la guerre c’est la paix », cf. l’Ukraine.

Nous vivons dans ce monde d’espoir et de paix mes bien chers frères…

Rouler en véhicule thermique ou manger de la viande devient criminel, tandis que manger des insectes, injecter des femmes enceintes, des enfants et même des bébés avec une substance expérimentale tout aussi inefficace que toxique, relève du bien.
Bien aussi d’interdire à un enfant de faire du sport s’il n’a pas le poison dans son corps.

Mais aussi un monde aux dangers inédits !

  • Faire du sport.
  • Faire ses lacets.
  • Prendre une douche chaude ou froide.
  • Regarder trop la télé.
  • Manger des céréales.
  • Jardiner.
  • Dormir trop ou pas assez.
  • Les freinages brusques en voiture.
  • Être anxieux à l’adolescence.
  • Manger 2 saucisses par semaine.
  • Le changement climatique.
  • Boire de l’eau debout.
  • Etc.

Toutes ces actions peuvent provoquer une mort soudaine21, « naturelle ».

J’ai même lu dans Magicmaman qu’un enfant de 12 ans était décédé d’un arrêt cardiaque à cause de poux !

Vive Satan, gloire à lui, mes frères !

Une inversion totale des valeurs à mettre en parallèle avec l’inversion des prénoms d’Elsa et Anna !

Un monde dans lequel celui qui défend des libertés, rappelle l’inviolabilité du corps, du libre arbitre, du consentement éclairé, de la différence homme, femme, du droit à la vie, du droit à l’innocence pour les enfants, du droit à la dignité, est comparé à un violeur, un tuer ou un antisémite tandis que celui qui censure, dénigre, interdit de vivre, interdit de travailler, devient le défenseur des droits et de la démocratie.

L’objectif est toujours le même, troubler les esprits afin que l’on ne réalise pas que cette inversion de prénoms, cette inversion des valeurs est totalement délirante, échappant à toute logique « logique » !

J’en reviens ainsi au fameux « pourquoi ? » qui m’est si souvent rapporté pour tous les complots précédents et futurs y compris pour celui de la Reine des Neiges.

Le « pourquoi », ou plutôt l’absence de réponses étant l’argument permettant de balayer la réalité du « complot ».

Sous-entendu que n’ayant ni sens ni connaissance de leurs auteurs, il ne saurait exister.

Ma réponse est alors toujours la même :

Si vous vous rendez sur une scène de crime avec du ketchup du sol au plafond, une tronçonneuse dans la tête de la victime et que vous dites alors :

« Qui est le meurtrier ? »

Puis

« Quel est le mobile du meurtre ? »

Si d’aventure le policier présent vous répond :

« Je ne connais ni l’auteur ni le mobile. »
« je ne connais ni ceux qui tirent les ficelles ni leurs objectifs. »

Allez-vous déduire que le meurtre n’a pas eu lieu ?

L’absence de coupable n’est pas de nature à remettre en question le meurtre sur une scène de crime.

Il en est de même pour la Reine des Neiges ou le Covid.

Le fait que nous disposions uniquement de preuves de manipulation ou de mensonges est de nature suffisante pour prouver que « complot il y a » quand bien même nous n’aurions pas toutes les réponses.

Détourner l’attention est de ce fait indispensable.

C’est ainsi que les Français sont dans la rue pour défendre les retraites.
Alors que concomitamment nous perdons chaque jour un peu plus nos libertés, l’économie est aux abois, les inégalités n’ont jamais été aussi importantes et des psychopathes cherchent à provoquer une 3e guerre mondiale pour leur bénéfice personnel.

Rendez-vous compte que des lycéens et étudiants luttent pour leur retraite tout en portant un masque !
Des enfants contaminés par la plandémie Covid et la plandémie climatique s’inquiètent du nombre de trimestres acquis pour prétendre à une retraite à taux plein !

Le gouvernement ne peut que se réjouir de l’efficacité de sa diversion et de l’immobilisme des moutons sur les points essentiels.

Ces stratégies ultra efficaces ont permis à Disney de camoufler LE complot.
Et afin que la vérité ne sorte pas, il est possible que l’héroïne de la Reine des Neiges III soit transexusuel-le-s-x-z-w.

Sachez que je risque ma vie en vous dévoilant de tels secrets.

Si d’aventure mon corps devait être retrouvé inanimé dans une baignoire, sachez que je ne me lave strictement jamais et que ce sera un meurtre !

Merci pour votre attention.

Alain Tortosa22
6 février 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230206-complot-disney-reine-neiges.pdf





Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Pouvons-nous revenir sur la tentative d’attentat contre vous, tentative qui a coûté la vie à votre fille Daria le 20 août dernier ? Pourquoi vouloir assassiner un philosophe et une jeune femme innocente dont le seul tort était d’être la fille d’un philosophe ? C’est la première fois depuis Socrate et Sénèque qu’on attente à la vie des philosophes en Occident. Comment expliquer ce crime ?

Comme vous l’avez dit, je suis philosophe et ma fille était aussi une philosophe. Elle n’a jamais participé à des actions militaires et n’a jamais eu d’engagement sur le front. La seule raison, c’est ma position patriotique et mon opposition à la politique hégémonique de l’Occident. Avant cet attentat, on m’avait désigné comme le « philosophe le plus dangereux pour l’Occident ». J’ai été jugé si dangereux que moi et ma fille, qui était la plus belle part de moi-même, devions être assassinés.

Je crois qu’aujourd’hui le danger est devenu vraiment grand pour des gens comme moi. Pourtant, je n’ai fait rien contre l’Ukraine, je n’ai pas financé la guerre, je n’ai pas participé à la décision de lancer l’opération militaire spéciale, qui a été prise uniquement par notre président. Je suis simplement loyal à mon pays, à ma patrie, car je pense qu’il est nécessaire de défendre sa souveraineté contre l’agression de l’Occident. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé comment on devait réagir, quelles étaient les lignes rouges à ne pas franchir, comment on devait répondre aux menaces de l’OTAN. Je crois que j’ai été choisi comme cible parce que mes idées sont opposées à la domination des globalistes et parce que je critique la dictature libérale. Cet acte odieux montre que celle-ci est vraiment devenue terroriste. Cet attentat est d’ailleurs unique. Depuis l’intervention russe en Ukraine, c’est le seul attentat terroriste qui a eu lieu contre les civils sur le territoire russe et qui a été quasiment fêté en Occident.

En Europe, beaucoup de gens ont condamné cet assassinat, comme le pape, qui m’a transmis ses condoléances. Des millions de gens qui étaient peut-être réservés à mon égard ont été touchés par ce crime. Mais d’un autre côté de très nombreux représentants officiels de haut niveau l’ont approuvé et l’ont considéré comme le prix que je devais payer pour la guerre que la Russie mène en Ukraine.

Tuer sur le front est une chose. Mais s’attaquer à des gens innocents, dont le seul crime consiste à avoir une vision critique de la politique globaliste ultralibérale, est une autre chose. Ce passage des mots à l’action criminelle est à mon avis très sérieux parce que cela signifie que plus personne n’est en sécurité quand il critique les globalistes. C’est le signe qu’une nouvelle dictature arrive, la dictature libérale. J’ai toujours dénoncé la nature totalitaire du libéralisme. Mais aujourd’hui, la nouveauté est que celui-ci est devenu terroriste. Et cela alors que j’ai été peu actif au moment du déclenchement de l’opération spéciale. J’ai exprimé mes opinions, mais je ne suis pas beaucoup intervenu sur la scène publique et n’ai pas participé à la propagande russe en faveur de cette opération. Au contraire, je suis resté plutôt en marge et je n’étais en aucun cas au centre de la lutte idéologique contre l’Ukraine. Ce qui rend d’autant plus étonnant cet acte de la part de l’Ukraine.

Justement, où en est l’enquête aujourd’hui ?

L’enquête a montré que l’Ukraine était impliquée. C’est une femme originaire d’Ukraine qui a commis ce crime, qui est lié aux services secrets militaires et dont l’ordre est venu de Zelensky lui-même. (Cette implication a été reconnue par les États-Unis. Voir Guerre en Ukraine. Assassinat de Daria Douguina : l’Ukraine pointée du doigt par les États-Unis, Courrier international, 6 octobre 2022, NDA).

Mais c’est assez étrange puisque, comme je l’ai dit, je n’ai pas joué de rôle, même symbolique, dans cette campagne militaire. Si on a décidé d’organiser un attentat contre moi et de tuer ma fille, les raisons doivent être ailleurs. Non pas à Kiev, qui a été utilisée et instrumentalisée. La terroriste ukrainienne qui a accompli ce crime a été un instrument dans les mains de gens beaucoup plus haut placés dans le système de l’OTAN. MI 6 ou CIA, c’est difficile à dire. Je ne crois pas que les Ukrainiens aient eu de vraies raisons, dans ce cas précis, de s’en prendre à moi.

N’est-ce pas dû au fait qu’en Europe et dans les milieux atlantistes, on vous considère comme un champion de l’eurasisme et que cette doctrine fait de vous une cible parce que vous déconstruisez le discours hégémoniste de l’Occident et sa prétention à vouloir régenter le monde ? En quoi cet eurasisme est-il si dangereux qu’on doive assassiner celui qui le promeut ? Pourquoi faites-vous si peur à l’Occident ?

L’eurasisme est la théorie du monde multipolaire. Il propose une structure alternative à l’ordre mondial libéral. Il vise à s’émanciper de l’unipolarité, de la mondialisation, de l’Occident comme centre autoproclamé de la civilisation postmoderne, et à établir un dialogue entre les différentes civilisations, parmi lesquelles figure l’Eurasie. Les autres grands espaces de civilisation indépendants sont la Chine, l’Inde, l’Afrique, l’Amérique latine et le monde arabo-musulman bien sûr. La vision eurasiste diminue le rôle et le pouvoir de l’Occident. Elle affirme la liberté et le droit des autres civilisations d’exister en toute indépendance, et cela non seulement pour la Russie, mais pour l’ensemble du monde.

Je pense que l’Occident globaliste, unipolaire, hégémonique, ne tolère pas cette multipolarité dont la branche russe est le fer de lance. La croissance des autres pôles et notamment de la Russie, qui devient de plus en plus indépendante et qui lutte pour sa souveraineté, accroît la crise si bien que la confrontation devient de plus en radicale. Cette évolution dramatique est manifeste depuis quelques années. Je suis un des promoteurs de cette vision multipolaire, car je crois que toute civilisation a le droit de choisir sa voie en toute indépendance.

Pouvez-vous revenir sur les origines du concept d’eurasisme ? Il n’est pas tout à fait nouveau dans l’histoire russe des idées.

L’eurasisme est la continuation de la théorie des slavophiles, qui considéraient que la Russie n’était pas un pays européen, mais une civilisation particulière, qui résulte à la fois d’éléments occidentaux et d’influences orientales, asiatiques. Cette double influence est à la base d’un ensemble autonome axé sur des traditions propres, à savoir la tradition de Byzance et de l’orthodoxie d’un côté, et la tradition héritée des Mongols de l’autre. L’empire de Gengis Khan s’inscrit dans la grande histoire des empires des steppes touranien.

Les eurasistes du début du XXe siècle ont redécouvert l’importance de cet héritage mongol et de l’influence de l’Extrême-Orient. L’empire fondé par Gengis Khan rassemblait des dizaines de peuples et de cultures différentes et il a servi de modèle dans la construction de l’empire supranational russe. Les princes de Moscou, qui ont revendiqué cet héritage, s’en sont beaucoup inspirés.

L’autre influence, notamment sur le plan religieux, est venue de Byzance et de l’orthodoxie, qui ont développé l’idée du Katechon, de l’empereur qui, dans la tradition du basileus byzantin, possédait une dimension eschatologique, métaphysique. C’était à l’empereur que revenait la mission d’empêcher le diable, l’Antéchrist, d’accaparer l’entier du pouvoir temporel sur terre. Le Katechon est « celui qui retient » le destin du monde, qui fait exister le monde et l’empêche de sombrer dans le néant. Il repousse l’avènement de l’Antéchrist qui voudrait régner sans partage sur l’humanité en semant le chaos. Telle est la mission religieuse et métaphysique de l’empire spirituel héritée de Byzance et de l’orthodoxie.

Quant au grand empire touranien, mongol et des autres conquérants qui venaient des profondeurs de l’Asie (Timur et son Empire, nommé officiellement « Touran » [NDLR ou encore Empire timuride ou timouride]), il a fourni le cadre d’une organisation politique et sociale qui permet à des peuples d’origines, de langues et de religions différentes de cohabiter ensemble avec harmonie.

C’est ce double héritage qui a formé en fin de compte la conscience géopolitique, historique et civilisationnelle de la Russie. C’est grâce à lui que la Russie n’est pas seulement un pays, mais une civilisation à part entière.

L’Occident présente souvent cette conception du monde comme étant une sorte de suprémacisme russe, une vision grand-russe dominatrice et raciste par rapport aux autres nations et aux autres cultures. Que répondez-vous à ces critiques ?

C’est tout à fait faux. Si j’étais raciste, fasciste, nationaliste, suprémaciste, je le confesserais volontiers. Mais je suis à l’exact opposé puisque le monde multipolaire que je défends est tout le contraire du suprémacisme, quel qu’il soit, américain, russe ou autre. Je pense que toutes les civilisations, et notamment les cultures dites archaïques, traditionnelles ou basées sur des valeurs prémodernes ou antimodernes, sont aussi valables que la civilisation moderne occidentale, technologiquement développée, séculaire, athée et matérialiste. Je récuse toute hiérarchie entre les civilisations, tout suprémacisme et tout racisme. Je défends le droit de n’importe quelle civilisation, celle de la Russie comme les autres, à être elle-même. Et je défends donc le droit de l’Occident à être lui-même et à défendre ses propres valeurs postmodernes, ultralibérales ou wokistes si tel est son vœu. Chaque société humaine a droit à sa propre identité. Je suis tout à fait d’accord pour que les Chinois aient leurs propres particularités et leurs propres valeurs, de même que les musulmans, les Africains, etc. Si c’est leur choix, c’est très bien. Mais ce n’est pas une raison pour les tuer ou les éliminer. C’est l’Occident globaliste assassin qui empêche les autres civilisations d’être elles-mêmes. Nous, nous luttons pour notre droit à affirmer pacifiquement nos particularités et à développer notre voie sans être assassinés.

Ce reproche semble en effet d’autant plus étrange que la Russie, pour ceux qui se donnent la peine de la connaître, est un pays beaucoup plus multiracial, multiethnique et multiculturel que la plupart des pays occidentaux, qui reposent sur une conception de la nation beaucoup plus exclusive, États-Unis compris.

Je suis l’ennemi absolu du racisme, et du racisme blanc en particulier, parce que ce dernier a été à la base du suprémacisme et de l’hégémonie occidentale. Il faut absolument décoloniser les esprits de cette empreinte politique et idéologique. Il faut soutenir les efforts des peuples du monde qui cherchent à s’affranchir du racisme colonial et néocolonial du globalisme occidental.

Dans ce sens, je suis aussi l’ennemi des nationalistes. Je suis critiqué fortement par les nationalistes, car je ne suis pas favorable à la nation. La nation est une invention occidentale, moderne, bourgeoise et artificielle. Alors que je suis favorable à une organisation traditionnelle de la société humaine, avec des États différents et diversifiés, qui serait fondée sur une hiérarchie spirituelle et la primauté de l’aristocratie de l’esprit sur la domination exclusive de l’économique. Je suis anti-matérialiste et anti-bourgeois parce que je crois que le triomphe de la bourgeoisie a été une issue fatale. La bourgeoisie a usurpé le pouvoir aux autres membres du tiers état. La partie la plus importante du peuple a toujours été composée par les paysans et non par les bourgeois. Or c’est la petite minorité bourgeoise qui s’est emparée du pouvoir et l’a accaparé au détriment de la majorité du peuple. Elle a perverti la hiérarchie sociale non seulement vis-à-vis des classes supérieures, mais aussi des classes inférieures en confisquant le pouvoir aux paysans, aux artisans, aux ouvriers, aux corporations. L’avènement de la bourgeoisie a été une pathologie, une régression et non pas un progressisme. Je déteste la bourgeoisie. Je suis anti-capitaliste et anti-nationaliste.

J’ai écrit des milliers de pages et une douzaine de livres pour critiquer le racisme, le nationalisme, le colonialisme et toute forme de domination d’une élite particulière, d’un type de société ou d’un pays sur les autres. Et cela vaut même pour la Russie. Je n’approuve pas toute l’histoire de la Russie et notamment celle du nationalisme russe. Comme eurasiste, je pense qu’on doit respecter, cultiver, soutenir les identités qui ne partagent pas les valeurs orthodoxes au sein de la grande union eurasienne. On doit accepter les différents peuples et conserver leurs particularités à l’intérieur de l’ensemble plus vaste dont la Russie n’est qu’une partie, même si c’est la plus grande.

En conclusion, je suis aussi antilibéral parce que j’estime que le libéralisme est devenu la troisième forme d’idéologie totalitaire de l’histoire moderne.

Vous êtes croyant et orthodoxe pratiquant, mais vous êtes néanmoins opposé à la suprématie de l’orthodoxie au sein du monde eurasien ?

Toute suprématie est raciste. Chacun a sa propre vérité. Il convient d’être fort et indépendant pour conserver cette vérité, mais on ne doit rien imposer aux musulmans, aux autres chrétiens, aux athées ou aux « progressistes ». Si les gens veulent se convertir, c’est leur choix personnel et l’État ne doit pas insister pour leur faire changer de religion.

Cela étant dit, l’orthodoxie est l’axe de notre société, de notre conscience. Cette religion a formé notre culture, notre civilisation et le noyau du peuple russe.

Venons-en à votre critique du libéralisme. Pourquoi jugez-vous cette forme de pensée et d’organisation sociale comme totalitaire ? En quoi le libéralisme serait-il la troisième forme du totalitarisme moderne ? Et quelle serait cette quatrième théorie politique souhaitable qu’il conviendrait d’établir pour mettre fin à ces trois formes de totalitarisme ?

Je crois que l’Occident moderne a été dans l’erreur dès le départ. Je ne parle pas de l’Occident traditionnel, sacré, chrétien, qui est une autre chose. Ma critique se concentre sur la modernité occidentale, car je crois que cette modernité — et sur ce point je suis tout à fait d’accord avec Hannah Arendt qui a dit que cette modernité était totalitaire dès le départ — à tendance dictatoriale s’est explicitement manifestée et démontrée dans le communisme qui est une théorie née en Occident autour de la classe prolétarienne, dans le fascisme qui est aussi une théorie née en Occident, mais axé sur la nation, mais également, d’une manière un peu plus voilée, dans le libéralisme.

Aujourd’hui le communisme et le fascisme ont disparu, si bien que la nature totalitaire de la modernité occidentale s’exprime désormais principalement dans le libéralisme. Or la modernité libérale est profondément hégémonique, raciste, suprémaciste, coloniale. Elle considère ses valeurs comme des valeurs universelles applicables à l’ensemble de l’humanité. Aujourd’hui les libéraux se comportent de façon totalitaire en voulant imposer leurs normes LGBT+ et de genre, le mariage pour tous, le wokisme, l’ultracapitalisme comme les seules valeurs universelles possibles. J’accuse ce libéralisme-là d’être un nouveau fascisme en voulant imposer à tout prix ses propres normes à l’ensemble de l’humanité. Ce n’est qu’une manière de prolonger les comportements racistes et coloniaux du passé.

Ce que j’appelle la Quatrième théorie politique consiste à contrer ce totalitarisme libéral globaliste et à dépasser la conception politique occidentale selon laquelle on ne peut choisir qu’entre trois systèmes politiques : communisme,

fascisme ou

libéralisme.

Vous n’avez pas d’autre choix que ces trois options. Si vous n’êtes ni communiste, ni fasciste, ni libéral, vous n’avez pas de place dans ce monde. Il n’y a pas d’espace pour vous. D’ailleurs, les libéraux traitent de « fascistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, ce qui est contradictoire avec le principe même du libéralisme.

La Quatrième théorie politique n’est pas un autre « isme ». C’est un mode opératoire, une lutte pour conserver une indépendance de pensée par rapport à ce que l’Occident moderne veut rendre obligatoire. C’est une invitation à développer une pensée politique indépendante. Si vous voulez le faire dans le cadre de la religion orthodoxe, c’est parfait. Si vous voulez le faire au sein de la religion musulmane, du confucianisme ou toute autre école de pensée, c’est très bien aussi.

La Quatrième théorie politique est le contraire du dogmatisme. C’est la multipolarité, la lutte contre les dogmes néfastes de la modernité, comme celui du libre marché et du capitalisme comme seule forme possible d’organisation économique. Je n’ai pas de problème à ce qu’on soit capitaliste, mais à condition qu’on puisse aussi être anti-capitaliste si on le souhaite. On doit considérer tous les gens et toutes les idées.

La même chose vaut pour la démocratie libérale. Si des pays veulent s’organiser selon les principes de la démocratie libérale, c’est très bien. Mais si d’autres y sont opposés, cela ne devrait pas poser de problème non plus. La démocratie libérale n’est pas une valeur absolue. Or l’Occident se conduit comme si le capitalisme et la démocratie libérale étaient des valeurs absolues, universelles, applicables à tous les hommes. Il se comporte comme si les gens opposés à ce point de vue étaient des criminels, des terroristes et des cibles à détruire. Ce n’est pas une affirmation subjective, mais un fait : ceux qui n’adhèrent pas à cette vision du monde sont éliminés comme on l’a fait en tuant ma fille. Une fois de plus, ce meurtre est la confirmation de la nature terroriste du libéralisme tel que le conçoit l’Occident collectif actuel.

L’Occident a-t-il encore la capacité d’imposer ses vues ? N’est-il pas déjà affaibli ? Comment jugez-vous les chances de réussite de votre quatrième théorie politique ?

À l’époque de Trump, j’avais pensé que l’Occident pourrait pacifiquement accepter la multipolarité et continuer à construire son identité en se limitant à son espace propre, l’espace atlantiste, et éviter par là la Troisième guerre mondiale. Mais avec les fanatiques extrémistes tels que Joe Biden, Georges Soros et les Démocrates américains qui ont saisi le pouvoir aux États-Unis en 2021, le monde se trouve au bord de l’abîme. Ces globalistes sont prêts à sacrifier l’humanité pour imposer leurs idées. Ils ne veulent pas reconnaître qu’il existe aussi un non-Occident, d’autres civilisations en dehors d’eux et que ces civilisations-là rejettent leur hégémonie. Les prémices pour une organisation multipolaire du monde existent. Mais encore faut-il que des gens comme Trump, ou les vrais libéraux historiques, ceux qui reconnaissent aux autres le droit d’exister et de vivre côte à côte avec eux, l’emportent. Dans un tel cas, l’Occident continuerait à jouer un rôle très important, mais non plus hégémonique et totalitaire.

Mais avec Biden, je pense qu’on est entré dans une ère de catastrophe, car l’Occident est décidé à lutter à tout prix contre la multipolarité. Ce qui est très dangereux parce que la Russie a la volonté de résister et de lutter pour défendre sa civilisation. La Chine sera la prochaine cible et les autres suivront si on laisse faire les globalistes.

Aujourd’hui en Occident, ceux qui ne partagent pas cette vision hégémonique totalitaire se trouvent dans la même situation que les Juifs dans l’Allemagne nazie. Ils sont persécutés, ils sont accusés d’être « terroristes ». Ceux qui protestent risquent désormais leur vie (comme le montre par exemple le site ukrainien Myrotvorets qui a dressé une liste de plusieurs dizaines de milliers de noms d’Occidentaux critiques vis-à-vis à Kiev à abattre, NDA) parce qu’on a affaire à un système totalitaire qui détruit ses propres membres et parfois même ses propres dirigeants quand ils s’opposent à l’ordre globaliste. Le cas de Trump qui a été traité de « fasciste » et qui a été censuré par les réseaux sociaux quand il était président en est un exemple.

C’est un problème que seuls les Occidentaux peuvent résoudre. Quant à nous, nous luttons pour nous-mêmes. Nous aimerions que l’Occident accepte notre singularité et nous souhaitons vivre en paix avec les autres dans un monde multipolaire, mais on ne nous donne pas la chance.

Comment voyez-vous le conflit en Ukraine dans cette perspective ? Comme un clash de civilisations ainsi que l’avait prédit Huntington ? Pensez-vous que la Russie sera capable d’atteindre ses objectifs d’indépendance dans ce contexte de guerre frontale avec l’Occident par Ukraine interposée ?

La guerre en Ukraine est beaucoup plus difficile qu’on ne le pensait au début de l’opération militaire. Ce conflit ressemble à la guerre de Crimée au XIXe siècle. À l’époque, derrière la Turquie qui était assez faible, s’est dressée une grande coalition d’ex-ennemis de la Turquie qui se sont soudain ligués derrière elle par russophobie, formant une force difficile à vaincre.

Nous sommes aujourd’hui mis à l’épreuve et la Russie ne peut pas vaincre immédiatement. Mais il est important de savoir que nous ne pouvons pas perdre cette guerre, car il s’agit de l’existence même de notre pays. Nous sommes coincés, en quelque sorte : on ne peut pas perdre, mais c’est très difficile de vaincre. Et cela rend la situation dramatique, et peut-être catastrophique, parce que la Russie combattra jusqu’à la fin et que cette fin peut être l’apocalypse nucléaire. C’est une issue qui devient de plus en plus palpable. Comme la Russie ne peut rien accepter d’autre que la victoire dans cette guerre, cela rend la situation critique au niveau mondial.

Pour le reste, ce qui est en jeu n’est pas l’Ukraine, mais l’équilibre global de la sécurité mondiale entre la Russie et l’Occident. C’est une guerre de civilisation. La Russie n’avait rien contre l’Ukraine en tant qu’État national indépendant. Une Ukraine de ce type aurait été un pont entre nous et l’Europe, ouverte sur nous parce que la moitié de la population ukrainienne était russe d’origine, même si ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ouverte sur l’Europe puisque l’autre moitié de l’Ukraine est pro-occidentale. Comme pour la Belgique ou la Suisse, qui sont formées de deux ou trois peuples d’identité et de culture différentes, il aurait été parfaitement possible de construire une Ukraine fédérale. Mais cette opportunité historique a été perdue et finalement l’État ukrainien est devenu fasciste, ultranationaliste et russophobe. Il s’est transformé en fer de lance du combat contre la Russie, ce que nous ne pouvions accepter sans réagir. C’est pourquoi cette guerre a éclaté. Elle n’était pas voulue par nous, mais comme elle avait déjà commencé dans le Donbass, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’y aller et de gagner à tout prix.

Et quand nous disons à tout prix, c’est à tout prix. Poutine l’a rappelé, car il comprend parfaitement que si on perd cette guerre, on perdra tout et que la Russie n’existera plus parce qu’on voudra la diviser et la vassaliser.

À cet égard, il est intéressant de noter que dans la justification cynique des sanctions européennes qui ont été prises après l’assassinat de ma fille, j’ai été accusé de fournir le fondement théologique de l’intervention militaire russe. Cela figure de façon très officielle dans les documents européens. Cette référence à mon rôle « théologique » est surprenante sous la plume d’Européens qui par ailleurs répudient toute forme de théologie et de religion et ne jurent que par la sécularisation.

Mais peut-être ont-ils raison pour une fois. Je pense en effet que cette guerre possède une dimension religieuse, spirituelle, métaphysique. La Russie lutte pour être ce qu’elle est. À défaut elle ne peut plus exister en tant que telle et ne survivrait que sous la forme d’une colonie occidentale. Cette lutte ne se déroule d’ailleurs pas que sur le plan extérieur, mais elle est aussi intérieure à la Russie. C’est un retour aux racines spirituelles de la Russie.

Je pense que l’Occident pourrait vivre et être en sécurité en acceptant l’existence d’un monde multipolaire. Mais celui-ci constituerait un danger pour les colonialistes et les extrémistes qui ont usurpé le pouvoir. Leur domination et leur survie dépendent de leur capacité à diaboliser la Russie, la Chine et les autres nations qui leur résistent. Mais ils ne représentent pas l’Occident tout entier et il reste une chance pour que l’Europe accepte une Russie neutre et indépendante à ses côtés, car la Russie ne cherche pas à conquérir l’Europe.

Comment peut-on voir le futur de la Russie dans ces conditions ? Que devrait-elle faire pour opérer cette transition vers l’indépendance et la multipolarité ?

Il faut recourir ici à l’analyse de Gramsci. Gramsci a évoqué la question du césarisme par rapport à l’hégémonie. L’hégémonie pénètre dans la société de manière totale, directe et indirecte, politiquement, culturellement, grâce aux intellectuels, à l’éducation, mais aussi à l’économie, aux marchés et à la consommation. C’est ainsi que l’hégémonie libérale démocratique, gouvernée par les lois du capital, s’est mise en place. Le but de cette hégémonie, c’est de tuer toute forme d’indépendance de la société pour créer un gouvernement mondial totalitaire.

Selon Gramsci, on peut lutter contre cette hégémonie de deux manières. Pour lui, la meilleure manière de la combattre était le communisme. Mais ce n’est pas mon avis, car je pense que le communisme n’est qu’une variante de cette hégémonie, sur le plan culturel notamment. Son analyse formelle reste néanmoins pertinente.

Pour moi, la bonne manière de lutter contre l’hégémonie, c’est la multipolarité, la construction d’un monde multiple et donc anti-hégémonique. L’hégémonie est par définition unipolaire dans tous les domaines, économique, culturel, social, informatique, civilisationnel, idéologique, spirituel, scientifique, éducationnel, etc. On doit donc lutter contre elle sur chaque plan et à tous les niveaux. Capitalisme, non ! Démocratie libérale non ! Politique du genre, non ! Cancel culture, non ! Gouvernement mondial, non ! Scientisme transhumaniste, non ! Toutes les thèses de l’hégémonie doivent être systématiquement contrées afin de construire une contre-hégémonie.

Mais pour Gramsci, il existe encore une autre méthode pour lutter contre l’hégémonie, qu’il appelle « le césarisme ». Lequel consiste à accepter certains éléments de l’hégémonie, mais à en refuser d’autres, et notamment de céder en fin des comptes le pouvoir à une puissance extérieure. Il insiste à la fois sur l’indépendance et sur le réalisme, qui fait qu’on accepte de reprendre certains éléments de l’hégémonie tels que le capitalisme et certaines formes de démocratie libérale, mais avec un certain degré de pouvoir autoritaire de façon à ne pas laisser aux dirigeants hégémoniques extérieurs la possibilité de s’emparer du pouvoir politique à l’intérieur du pays.

Cela peut engendrer de la corruption et du népotisme, comme on peut le voir dans la Russie actuelle. On peut dire que le régime de Poutine est de type césariste. Il accepte beaucoup de choses de l’hégémonisme occidental, mais rejette ce qui menace son propre pouvoir. C’est un césarisme, mais ce n’est pas une contre-hégémonie. En fait, le moment de la contre-hégémonie arrive maintenant en Russie parce que la guerre en Ukraine ne permet plus de maintenir cet équilibre césariste entre emprunts à l’hégémonie occidentale et souveraineté de la Russie. Quand on est en guerre, on ne peut pas être à moitié d’accord avec son ennemi.

Pour la Russie, l’heure de vérité est donc en train d’arriver. La seule manière de vaincre dans la guerre contre l’Occident en Ukraine, c’est d’accepter la contre-hégémonie comme idéologie. Les derniers discours de M. Poutine y ont d’ailleurs fait allusion. Des lois ont été introduites pour défendre les valeurs traditionnelles et instaurer le primat de l’esprit sur la matière. L’État commence à reconnaître l’importance de ces valeurs idéalistes. L’introduction de facteurs idéalistes dans la politique de l’État marque la fin du matérialisme absolu. L’État change de sens. Ce n’est plus un État libéral, c’est un État chargé d’une mission, sacré, un « royaume » au sens métaphysique. Ce qui se produit aujourd’hui en Russie, c’est la transformation du césarisme en contre-hégémonie au sens de Gramsci.

Considérons maintenant les autres civilisations. Vous avez notamment exprimé votre admiration pour les civilisations chinoise et africaine. Qu’est-ce que vous admirez dans la civilisation chinoise ? Et dans la civilisation africaine, considérée avec mépris par l’Occident ?

J’ai étudié l’histoire des civilisations dans un ouvrage nommé « Noomakhia » qui fait 24 volumes. Je suis impressionné par leur richesse et leur pluralité. La civilisation chinoise est exemplaire dans le sens où elle réussit à concilier modernité et tradition. J’ai été professeur à l’université de Fudan à Shanghai et j’ai bien étudié la Chine. La grande civilisation confucianiste se base sur la primauté de la culture, qui structure les relations entre l’individu et l’État. С’est le génie caché de la culture chinoise que d’avoir su créer un équilibre entre l’individu et le collectif, entre la personne humaine et l’État. L’antique tradition confucianiste est la clé pour comprendre le maoïsme et le capitalisme à la chinoise. L’originalité du capitalisme chinois est de se baser sur la solidarité et non pas sur la compétition. On ne cherche pas la lutte les uns contre les autres, mais à agir en parfaite harmonie avec à l’autre. On ne se fonde pas sur l’égoïsme individuel, mais sur une sorte de trans-solidarité de l’initiative privée.

Ainsi, un grand oligarque chinois Eric Li m’a dit que, quand il est invité à une réunion communiste, il suit la ligne du parti parce qu’il se sent redevable à son égard. Il se sent reconnaissant à État d’avoir pu créer ses richesses. Il sait ce n’est pas lui, tout seul dans son coin, qui a pu les réunir. Il est conscient que celles-ci lui ont été accordées par la communauté, par l’État, la collectivité et qu’il doit donc les utiliser à bon escient pour développer le pays et maintenir l’harmonie sociale. Le capitalisme chinois n’est pas occidental. Il est le fruit d’une culture propre dont le parti communiste est partie prenante. De ce point de vue, la Chine est un exemple de succès. Elle a réussi à conjuguer les principes du capitalisme et ceux de la culture orientale pour créer la Chine moderne.

Le cas de l’Afrique est différent. L’Afrique possède une grande richesse de cultures qu’elle ignore trop souvent. Quand elle a commencé la décolonisation, elle a voulu imiter l’Occident. Elle a importé le capitalisme, le socialisme, le nationalisme, le communisme, qui n’ont été en fait qu’une perpétuation de la colonisation, car il s’agissait d’appliquer des théories fabriquées par les puissances coloniales pour se développer, alors qu’il aurait fallu au contraire s’en émanciper. Elle a continué à puiser dans l’imaginaire et les principes du colonisateur occidental.

Aujourd’hui l’Afrique doit entrer dans une nouvelle phase, commencer une décolonisation profonde et revenir aux origines de la conscience africaine indépendante, qui est très multiple et multipolaire. L’Afrique n’est pas homogène. Elle compte d’innombrables peuples, cultures, langues et ethnies différentes et il faut respecter chacune d’entre elles. Les frontières postcoloniales ont cassé de vastes ensembles et séparé des ethnies et des cultures en deux pour créer des nations artificielles qui ont ensuite lutté entre elles et ont empêché l’émergence d’une conscience panafricaine. Je crois que la richesse de la culture africaine doit être revendiquée à nouveau. Et nous devons accepter les valeurs africaines en tant que telles, comme elles existent aujourd’hui, et non pas seulement quand l’Afrique sera développée. Cette dichotomie entre tradition et modernité, entre cultures prétendument archaïques et cultures modernes, est un point de vue que l’Occident utilise pour deviser et dominer est à rejeter.

Ce développisme, ce progressisme forcé est un racisme. Il faut laisser les peuples africains se développer comme ils veulent, selon leur propre voie, avec leurs propres valeurs, en harmonie avec leurs propres cultures. Il y a tant de principes et de traditions admirables à redécouvrir. Au lieu de vouloir coloniser à nouveau, on devrait aider l’Afrique à s’affirmer et prendre le temps de contempler ses richesses humaines.

La culture islamique est une autre source d’inspiration, comme celle de l’Inde ou de l’Amérique latine, qui n’est ni européenne, ni libérale, ni asiatique. Elles cherchent à s’exprimer aussi. On doit les laisser s’affirmer et se construire en toute indépendance et non pas en leur imposant des préceptes préfabriqués, prêts à porter ou imposés. Les Russes peuvent d’ailleurs y contribuer, mais sans imposer leurs propres visions.

C’est la grande différence entre l’Occident et nous. Pour nous Russes, l’Autre a le droit d’être Autre. Nous ne voulons pas que les autres soient comme nous-mêmes. Nous n’exigeons pas qu’ils soient à notre image. Pour l’Occidental, l’Africain, le Latino-Américain ne sont respectables que lorsqu’ils ne sont plus africains ou latino-américains et qu’ils se sont occidentalisés en adoptant les coutumes européennes, de la manière de s’habiller aux théories du genre. C’est seulement au moment où l’Autre s’est acculturé et a adopté le costume de la modernité européenne qu’il est accepté. Il faut que l’Autre soit comme blanc, laïc, postmoderne, athée, LGBT compatible pour être reconnu.

Cette incapacité à trouver la juste attitude par rapport à l’Autre est le péché capital de l’Occident.

Vous êtes en train de publier un nouveau livre qui devrait paraître cette année et qui s’appelle « Être et Empire ». De quoi s’agit-il ?

Ce livre porte sur l’ontologie de l’empire, l’empire étant entendu non pas comme une organisation politique, mais comme entité métaphysique. J’analyse la notion d’empire depuis la Mésopotamie, Sumer, Ur, Babylone et comment le concept d’empire a été intégré dans le judaïsme, par la Grèce après Alexandre le Grand, puis par Rome, le christianisme avec Constantin et l’Empire byzantin, jusqu’aux empires modernes occidentaux et russe.

Comme je l’ai mentionné plus haut, il faut savoir que tout empire comporte un aspect eschatologique, une dimension métaphysique puisque chacun d’eux se trouve confronté à sa propre fin, et donc à la fin du monde. D’où l’importance vitale des questions dynastiques dans les anciennes monarchies et des élections dans les empires libéraux.

Si on applique cette idée d’empire métaphysique à l’histoire des civilisations, on constate que l’idée impériale est toujours vivante et vivra jusqu’à la fin de l’histoire. Même quand il s’agit d’empire à rebours comme l’empire américain. Des historiens comme Niall Ferguson acceptent de plus en plus l’idée d’un empire américain. Les États-Unis, qui se sont posés comme anti-impérialistes au moment de leur création, apparaissent en effet de plus en plus comme une parodie d’empire, un contre-empire qui veut imposer le royaume universel des valeurs LGBT, wokistes, ultra capitalistes.

Il est intéressant de constater que la Russie redécouvre cette mission katéchonique de l’empire traditionnel. C’est la guerre entre ces deux conceptions de l’empire qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux. Elle est à mon avis plus importante que la guerre pour les ressources naturelles, le gaz ou le pétrole. Il s’agit d’une confrontation métaphysique dans lequel l’empire joue le rôle de moteur caché de l’histoire. L’empire de Nabuchodonosor avait déjà été confronté à cette idée de fin, de disparition, comme l’avait prophétisé le prophète Daniel.

L’empire est le ressort caché de l’histoire humaine, son horloge. En étudiant son évolution, on peut savoir à quelle étape de développement, à quel moment historique nous sommes arrivés. Aujourd’hui, il est minuit moins une seconde. Nous sommes à la veille d’un basculement. L’idée de l’empire eschatologique se réveille et se redresse. Il ne s’agit pas d’une forme politique particulière, mais c’est une clé pour comprendre l’horloge de l’histoire.

Pouvez-vous revenir sur cette idée de Katechon, qui n’est pas familière à un public occidental ayant perdu ses références religieuses?

Le terme de Katechon est repris de la seconde épître de Saint-Paul aux Thessaloniciens dans laquelle il parle de la fin du monde. Il y est dit que le diable ne triomphera pas tant que celui qui retient le monde sera présent. C’est très important. Les traditions catholique et orthodoxe ont appliqué cette idée à la figure de l’empereur (conjointement avec le pape dans la tradition catholique romaine). L’empereur n’est donc pas seulement un chef politique temporel, mais une figure sacrée qui est l’adversaire de l’Antéchrist.

Carl Schmitt a développé cette idée en la transposant à la structure de l’État. Pour lui, l’État recèle une dimension katéchonique. Il repose sur un fondement métaphysique. Carl Schmitt a sorti ce terme de la théologie pour l’appliquer à la politologie moderne dans son livre « Le Nomos de la terre » publié en 1947.

Des auteurs italiens comme Giorgio Agamben et Massimo Cacciari (philosophe et ancien maire de Venise issu du Parti communiste italien) en particulier, l’ont ensuite utilisé dans une eschatologie de gauche. Ils l’ont introduit dans la doctrine politique de la gauche qui considère que le katechon fait obstacle au progrès. Ils pensent que la notion de katechon est non seulement importante pour les traditionalistes comme moi, mais aussi pour les gens de gauche qui le perçoivent comme un obstacle au développement d’une religion séculière de gauche.

Pour moi en tout cas, la notion de Katechon est centrale. J’ai fondé une revue et un site qui portent ce nom. Il appartient à notre héritage, à nos valeurs, et correspond à l’idée de Moscou troisième Rome développée dès le XVe siècle après la chute de Constantinople. Pour certains anti-modernistes, la guerre en Ukraine revêt d’ailleurs un caractère multipolaire et katechnique.

Une dernière question pour conclure. Pourquoi cette anti-modernité radicale ? N’y a-t-il rien à sauver à vos yeux dans la modernité actuelle ?

La modernité est un processus. Si on suit ce processus, on arrivera au dépassement de l’Homme par la Machine, à l’avènement de personnalités asexuées et à la reproduction du genre humain sans intervention humaine. Cela parce que l’individualisme, qui est le moteur de la modernité, le sécularisme, l’athéisme et la négation de la tradition nous mènent directement à la déshumanisation. Nous n’en sommes pas conscients, car nous jugeons la modernité à partir des critères de la modernité elle-même et des valeurs modernes.

Mais si nous la jugeons avec les yeux de la tradition, nous arriverions à percevoir la chute, la dégradation, la déshumanisation croissante et nous verrions comment l’humanisme, poussé à ses extrémités, mène à la déshumanisation.

Le transhumanisme et la politique des genres qui détruit la famille et impose des types humains étranges, joints à la croyance dans la toute-puissance du progrès technique, conduisent à une issue fatale. Si l’on déconstruit la modernité, on constaterait qu’un chemin erroné a été pris dès le début de l’épanouissement de la civilisation occidentale avec l’atomisme, le matérialisme, le rejet d’Aristote et de la métaphysique, le nominalisme et le développement de la physique Newtonienne, qui ont abouti à une vision complètement fausse de la nature de l’homme et du cosmos. En détruisant la dimension sacrée de l’Homme et de la Nature, on arrive à une déshumanisation totale. Le matérialisme individualiste d’aujourd’hui est la phase terminale de ce processus. Ce n’est pas le produit d’un excès ou d’une déviation, mais le résultat d’une logique implacable. Il faut donc casser cette logique infernale et prendre un autre chemin. C’est pourquoi il convient de rejeter toute la modernité, et pas seulement tel ou tel de ses aspects.

La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé, mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé, mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tridimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.




Démembrement sectaire de l’humain citoyen (sexe, famille, culture, sciences…)

Par Lucien SA Oulahbib

Que dire de plus qu’Alain Falento sur, par exemple, l’assassinat de la France ou encore que Béatrice Bourges sur le « nouvel ordre mondial » (terme « complotiste » pour les petits sbires de la Secte SHAA) ?…

Rien d’autre que quelques arguments concrets en plus, et, peut-être, ici ceci, mais juste en passant, en vue d’informer ceux qui pensent pouvoir (ne pas) œuvrer dans le transhumanisme chic :

« (…) La phalloplastie, c’est-à-dire la procédure permettant la construction d’un pénis, est en fait composée d’une série d’interventions chirurgicales espacées sur une durée pouvant aller sur quelques années. La première étape sera la création du phallus à l’aide d’un greffon de peau pris sur l’avant-bras ou le flanc du patient (ce qui laisse des cicatrices très visibles). Ce phallus, bien qu’ayant une longueur généralement satisfaisante, ne possède pas un gland qui procure une sensation semblable à celle du clitoris, car celui-ci ne peut être greffé. Ceci veut dire que le risque de diminution du plaisir sexuel est bien réel. Attention, ceci ne veut pas dire que le néo-pénis ne permettra d’avoir de jouissance. Cela veut tout simplement dire que la personne devra réapprendre à vivre sa sexualité et à tirer son plaisir ailleurs que dans des terminaisons nerveuses. Pour certains hommes trans ou personnes trans-masculines, le sacrifice en vaut le coup ; pour d’autres, la décision est beaucoup moins évidente. (…)»

Ainsi, même pour les adeptes transis, mais encore naïfs de la trans/formation queer (naïfs, car il ne faut pas le dire, à l’école par exemple) l’adieu au « plaisir sexuel » est une donnée de fait lorsque l’on prétend faire fi du sexe « biologique ». On pourra certes rétorquer que cela reste « subjectif » et qu’au même titre que ces arguments justifiant les « familles » monosexuées, le plaisir peut aussi s’être fané dans les couples « normaux », tout comme ces enfants battus et/ou violés dans les familles dites « traditionnelles » qui auraient pu être plus « heureux » chez un couple monosexué, etc., etc..

Sauf que la question première ne consiste pas, d’abord, à mesurer telle satisfaction, toujours relative en effet, mais à se demander, avant tout, comment un psychisme humain peut se constituer (et en jouir) sans altérité masculin/féminin. C’est-à-dire sans cette reconnaissance par le sexe opposé en particulier parental indiquant déjà que l’on est bien perçu mâle ou femelle dans son comportement, sa joie, son jouir, car le sexe ce n’est pas seulement de l’anatomie une excroissance comme des cheveux, la « biologie » étant bien plus que son substrat physico-chimique (ce qui ne veut pas dire qu’il suffirait de le déployer pour être comme le croit l’eugénisme en particulier racialiste.

En ce sens, l’attraction progressivement plus complexe de l’enfant envers son père ou sa mère ne relève pas mécaniquement/automatiquement d’un besoin énergétique comme s’ils étaient uniquement des sources de chaleur ou de protection lorsqu’il était bébé, mais, surtout, mais, d’abord, et au fur et à mesure comme ce besoin bio-psychique d’être de plus en plus reconnu comme étant capable de séduire lui-même aussi, et ce à tout point de vue, telle cette nouvelle symbiose bio-culturelle, en l’occurrence l’enfant en devenir, susceptible d’être, lui aussi, admiré, aimé, une personne comme son père ou sa mère qui sont ses canevas, d’où l’importance de leur double présence…

C’est en effet ce qui permet à l’enfant de développer sa spécificité d’être un animal humain et non pas seulement un animal tout court ; cette « humanité » n’est donc pas « seulement » anatomique, mais psychique. Joseph Nuttin, (1980, p.166) explique bien que le mâle humain est enclin à non seulement tester plutôt quantitativement l’étendue de son agressivité, de sa violence, d’être (au sens éthologique, voir aussi infra) comme ses performances topiques cherchant à marquer ses territoires, tel un félin, à se percevoir dans les territoires symboliques par la fierté, la vanité, le prestige, y compris, ou sa dextérité à non seulement se déployer, mais à se développer à court moyen et long terme. La femelle, elle, est encore plus à même d’œuvrer aussi ainsi dans l’étendue, mais aussi dans la qualité du relationnel : c’est ce que par exemple soulignent non seulement Joseph Nuttin (supra), mais également Peggy Sastre dans La domination masculine n’existe pas, surtout lorsqu’elle indique comment le mâle peut se méprendre sur les signes uniquement amicaux émis par la femelle (2015, p. 61).

Ce qui implique de ne pas réduire la femelle à la seule maternité, puisque le relationnel s’étend certes à l’ensemble des territoires topiques, mais aussi symboliques, esthétiques (qui n’est pas seulement la brillance plastique de couleurs et de formes, mais la manière d’être du monde ou la séduction même, bien analysée par Jean Baudrillard). D’où aussi le fait par exemple que la Nation française est symbolisée par une femme, Marianne, et non par un homme, la Marianne de Delacroix n’exprimant pas spécialement la seule réplique de la Vierge : elle appelle au courage, à l’abnégation à l’émergence d’un nouveau Créé ; c’est aussi le Geste d’Ève défiant Dieu en prenant, elle, et la première, le Fruit de la Connaissance du Bien et du Mal (et Adam l’accompagne…) ce qui va bien plus loin que sa « soumission » au Diable, car elle aurait pu, tel le Christ, ne pas le suivre…

Ainsi, les deux sexes, en cette altérité opposant, dialectiquement, quantitatif topique et qualitatif relationnel, cherchent alors par et dans la présence de » l’autre » ce désir insatiable de se chercher soi-même jusqu’au bout des possibles ; ou comment atteindre la pleine présence harmonieuse et jouissive de se sentir vivant, c’est-à-dire ce qui (se) révèle ; par exemple comment son soi intime s’enrichit aussi par ce l’on procure à autrui comme joies et jouissances ; ou le fait de sentir que l’autre est rendu lui aussi heureux ; ce qui mesure bien ce que l’on est devenu soi-même : sommes-nous capables (ou pas) de (se) comprendre (dans) l’autre en particulier la femelle d’une part, le mâle d’autre part ? ; soit d’ailleurs le principe même de l’orgasme à deux, mâle et femelle, une mise en phase bien plus singulière grâce à cette altérité, là, celle précisément du semblable, à la fois même et autre, que dans le seul identique du pareil (ou l’homosexualité, voir ici Jacques Balthazart) ou encore celle du seul narcissisme solitaire aujourd’hui de plus en plus robotisé avec apparence humaineUn narcissisme numérisé se vivant également à plusieurs

Aussi cette singularité, humaine, c’est-à-dire nécessitant une telle altérité non simulée, ne peut pas être perçue par l’analyse en « cisgenre » : celle-ci ne peut l’atteindre en effet tant son scientisme l’en empêche puisque réduisant la matière vivante humaine soit à son complexe physico-chimique soit à son environnement normatif, évacuant alors la singularité du psychisme a fortiori humain dans la seule technologie d’avoir ou non un « désir » de pénis ou une vulve puisqu’elle en fait même une nécessité ultime (du moins pour certains) ce qui s’avère être la porte ouverte au fond à la technologie des prothèses, dont ces poupées gonflables comme vu ci-dessus…

On voit bien d’ailleurs cette poussée scientiste (et affairiste) chez sa future grande » sœur » accompagnant toute cette transformation génitale qu’est Big Pharma réduisant déjà l’immunité à une « réaction » passive qu’il faut sans cesse exciter ou bloquer alors que sa constitution s’avère bien plus complexe aux dires des spécialistes…

Ce qui fait que ce scientisme rate également le fait que même le futur cyborg le plus accompli n’échappera pas à l’agressivité d’être (ce droit de nature des Anciens, dont Hobbes, Locke, repéré également par Darwin, Nietzsche, Lorenz, Laborit…) ou le fait de vouloir acquérir du pouvoir dans ses trois composantes (puissance à attirer, autorité dans la prestance, capacité à diriger selon sa compétence) afin de peser au sein des trois buts fondamentaux de l’aventure humaine comme le disaient également les Anciens : acquérir du pouvoir (dans ses trois composantes) posséder des richesses (symboliques également) chercher à être reconnu ou le prestige (tel le « respect », y compris déjà à ses « propres » yeux)…

Mais quel rapport à ce stade avec le « démembrement » non plus seulement de l’humain, mais de la Nation Citoyenne France incarnée aujourd’hui par Marianne ? Et quid du « nouvel ordre mondial » ? Davos, la Secte SHAA ? Etc..

Eh bien ce qui peut apparaître microscopique, local, lilliputien, lié au « hasard » des mutations de mœurs et des nouvelles modes du quotidien, etc., s’agrège aussi en tendances longues : éparses au départ, mais qui, récupérées, embrigadées, peuvent servir de relais, de tremplins, pour réaliser, mailler, un programme d’action par certaines forces politico-économiques organisées (globalisées en FTN, en technostructures interétatiques) comme profiter dans les programmes scolaires et les recommandations « sociétales » de tous ces questionnements plus du tout juvéniles face aux sollicitations esthétiques et comportementales d’adultes (comment parler de sexualité à… trois, six, même dix ans) solidifiées en ces produits symboliques bien trop crus pour leur « âge » comme si l’on voulait supprimer l’enfance cette perte de temps (et d’argent)

Idem pour ces publicités institutionnelles prônant le « multiculturalisme » afin de parachever la transformation de l’Europe en zone non seulement commerciale, mais zone à crever à précisément démembrer (ZAD) et non pas à défendre comme le prétendent les orcs de la Secte SHAA ou l’Europe comme terrain vague à l’âme labouré, bombardé déjà symboliquement par toutes ces séries détournant l’imaginaire séculaire contenu dans un conte et une rêverie en le cristallisant en purs objets propagandistes et non plus seulement en fantasmes et fantaisies cerfs volant au vent (sourire amical entre hommes transformés automatiquement en désir sexuel) à l’ombre des falaises rugueuses ou parsemées de « coquelicots jolis » attendant entendant le rire des amants et répercutant « le murmure de la ville » comme l’écrit Proust (À l’ombre des jeunes filles en fleurs, lui qui n’a jamais fait état de son homosexualité pas plus que Gide) tout cet effroi froissant fructueusement les âmes en joute se cherchant, sont alors happées par la nouvelle Toile idéologique et sa matrice Cyber-étatiste dont le moyeu scolaire viendra broyer au nom de « la » science SVT (voir les programmes de seconde) toutes leurs pétales printanières pour en faire ces médicaments mentaux d’adultes vendus pour devenir « ce que l’on veut » ; un vouloir hypothétique puisque voguant au gré des influenceurs du jour, mais servant de sédiment idéologique aux bonimenteurs, même assermentés…

Quant au « reste », à la France par exemple, rappelons seulement la politique familiale instaurée par le social-étatisme d’un François Hollande, loin d’aider à contrecarrer les tendances de plus en plus erratiques de l’agressivité de la violence, d’être (ou ne pas être) depuis la « mort » des « grands récits », loin de se battre pour plus de cette « cohésion sociale » promise, ce social-étatisme n’aura fait qu’affaiblir, fragmenter, selon le mot à la mode, les classes populaires et supérieures ; ne serait-ce qu’en manipulant déjà le quotient familial, car s’il y avait de l’idée à intervenir dès le second voire le premier enfant chez les familles dites modestes ce n’était pas pour réduire la possibilité d’en avoir plus dans les familles plus aisées comme ce fut le cas en rognant sur le quotient ; même les communistes étaient contre, à l’époque, car on ne touche pas à un acquis civilisationnel ; ce qui a eu pour résultat d’affaiblir l’ensemble, surtout articulé au refus de réformer/protéger le congé maternité empêchant par exemple les entreprises (certes étranglées par des coûts sociaux aux antipodes du dumping social propre au globalisme affairiste sous-traitant en Chine et… en Pologne…) de congédier les plus faibles dont les femmes et les plus de cinquante ans (blancs en plus) pour être plus compétitives au sein d’un marché déséquilibré par un libre-échange non régulé du fait de l’obsession anglo-saxonne américaine et allemande à réduire uniquement l’UE à une zone affairiste alors que la France aspirait à ce « plus » d’une Europe des « Patries »…

Celle-ci s’est fracassée peu à peu lorsque la normalisation globaliste (diffractée par zone de démembrement) exigeait de plus en plus d’économie d’échelle et, partant, une sous-traitance exacerbée entraînant les distorsions que l’on subit encore…

Bref, au lieu de redresser le bateau France, la branche française de la Secte SHAA s’empressa de commencer à le couler avec armes et bagages en 1992 malgré le sursaut de 2005 jusqu’à aujourd’hui lorsque l’on voit bien que c’est désormais ladite « Présidente » de la Commission Européenne, élue de nulle part, qui déclare la guerre à la Russie, mais oui, interdit à Frontex d’empêcher le nouveau trafic d’esclaves africains, mais oui encore, interdit aussi Russia Today et Spoutnik, — et pourquoi pas puisque la liberté est devenue chose ancienne, donc « d’extrême droite », tandis que cette Reine (celle de Blanche Neige) fait la leçon, entre deux tweets à Bourla (patron de Pfizer) au nouveau propriétaire de Twitter via l’un de ses Commissaires, français pour lui rappeler à plus de retenue ; tout en lançant sa nouvelle meute peuplée d’incontinents en insultes, tous ces nouveaux bandits de grand chemin que sont devenus les « journalistes » de cour, à l’assaut des « questionnistes », sus ! à Berkoff qui a eu le malheur d’inviter des analystes lucides et non pas stupides….

Pendant ce temps d’autres orcs de la Secte SHAA, drones transhumains spécialisés dans la torture sociale, s’en prennent à un docteur en pharmacie, une psychiatre, un sénateur radiologue, toute une ribambelle de soignants pour avoir eu raison trop tôt ou refuser de salir leur honneur ce mot effacé du dictionnaire d’un Véran par exemple…

Démembrez-vous dis-je ! Démembrez encore et toujours, l’Enfer reconnaîtra les siens…




Discours de Poutine sur la bataille de Stalingrad

[Source : Kearunn Mc EIRE]






Ukraine, histoire d’une guerre impérialiste ?

[Source : Anti | thèse]

Annie Lacroix-Riz est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 7. Elle a notamment écrit sur l’histoire politique, économique et sociale de la Troisième République et du régime de Vichy, sur la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale, sur les relations entre le Vatican et l’Allemagne nazie, ainsi que sur la stratégie des élites politiques et économiques françaises avant et après le conflit mondial. Elle est également connue pour son engagement politique en faveur du marxisme.

Sommaire :

00:00 Intro
02:49 Une historienne marxiste
08:14 L’Ukraine, son histoire et la guerre
21:55 Exfiltration des criminels nazis
27:41 Stepan Bandera
40:09 Victoria Nuland
45:43 Guerre en Ukraine, quelles responsabilités ?
52:42 La synarchie, définition et controverses
1:33:33 Carte blanche – affaiblir le « bourrage de crâne »

Lien vers le livre de Breitman et Goda : https://ecommons.cornell.edu/handle/1813/22078




« Primum non nocere » : que nenni ! Un coup d’État politico-financier sous prétexte sanitaire ?

Par Catherine Teilhet, retraitée des services informatiques de la Ville de Paris.

2020-2021

2022




L’Ukraine coule. Les élites occidentales s’en sortent-elles ?

[Source : reseauinternational.net]

Par Mike Whitney

Ce qui rend le dernier rapport de la RAND Corporation sur l’Ukraine si important, ce n’est pas la qualité de l’analyse, mais le fait que le groupe de réflexion sur la sécurité nationale le plus prestigieux du pays a adopté une position opposée à celle de la classe politique de Washington et de ses alliés mondialistes sur la guerre. C’est une très grosse affaire. Gardez à l’esprit que les guerres ne prennent pas fin parce que le public s’y oppose. C’est un mythe. Les guerres prennent fin lorsqu’un clivage critique émerge entre les élites, ce qui conduit finalement à un changement de politique. Le nouveau rapport de la RAND Corporation, « Éviter une longue guerre : La politique américaine et la trajectoire du conflit Russie-Ukraine », représente justement cette rupture. Il indique que des élites puissantes ont rompu avec l’opinion majoritaire parce qu’elles pensent que la politique actuelle nuit aux États-Unis. Nous pensons que ce changement de perspective va prendre de l’ampleur jusqu’à ce qu’il déclenche une demande plus affirmée de négociations. En d’autres termes, le rapport RAND est le premier pas vers la fin de la guerre.

Considérez, pour une minute, cet extrait du préambule du rapport :

« Les coûts et les risques d’une longue guerre en Ukraine sont importants et dépassent les avantages possibles d’une telle trajectoire pour les États-Unis ».

Cette citation résume effectivement l’ensemble du document. Pensez-y : Au cours des 11 derniers mois, on nous a répété que les États-Unis soutiendraient l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ». La citation ci-dessus nous assure que cela ne va pas se produire. Les États-Unis ne vont pas saper leurs propres intérêts pour poursuivre le rêve irréalisable d’expulser la Russie d’Ukraine. (Même les faucons ne croient plus que cela soit possible.) Les membres rationnels de l’establishment de la politique étrangère vont évaluer les perspectives de réussite de l’Ukraine et les mettre en balance avec la probabilité croissante que le conflit échappe à tout contrôle. Bien entendu, cela ne servirait les intérêts de personne et pourrait déclencher un affrontement direct entre la Russie et les États-Unis. Les décideurs américains devront également décider si les dommages collatéraux croissants en valent la peine. En d’autres termes, la rupture des lignes d’approvisionnement, la hausse de l’inflation, l’augmentation des pénuries d’énergie et de nourriture et la diminution des stocks d’armes sont-elles un juste retour des choses pour « affaiblir la Russie » ? Beaucoup diraient : « Non ».

À certains égards, le rapport RAND n’est que le premier d’une longue série de dominos qui tombent. Au fur et à mesure que les pertes de l’Ukraine sur le champ de bataille s’accumulent – et qu’il devient plus évident que la Russie contrôlera tout le territoire à l’est du Dniepr – les failles de la stratégie de Washington deviendront plus apparentes et seront plus vivement critiquées. Les gens s’interrogeront sur la sagesse de sanctions économiques qui nuisent à nos alliés les plus proches tout en aidant la Russie. Ils demanderont pourquoi les États-Unis suivent une politique qui a précipité un fort mouvement de désaffection pour le dollar et la dette américaine. Et ils se demanderont pourquoi les États-Unis ont délibérément saboté un accord de paix en mars alors que la probabilité d’une victoire ukrainienne est proche de zéro. Le rapport Rand semble anticiper toutes ces questions ainsi que le « changement d’humeur » qu’elles vont générer. C’est pourquoi les auteurs poussent à la négociation et à une fin rapide du conflit. Voici un extrait d’un article paru sur RT :

« La RAND Corporation, un groupe de réflexion d’élite très influent en matière de sécurité nationale, financé directement par le Pentagone, a publié un rapport historique affirmant que la prolongation de la guerre par procuration nuit activement aux États-Unis et à ses alliés et avertissant Washington qu’il doit éviter « un conflit prolongé » en Ukraine. (…)

(Le rapport) commence par affirmer que les combats représentent « le conflit interétatique le plus important depuis des décennies, et que son évolution aura des conséquences majeures » pour Washington, notamment le fait que les « intérêts » américains soient activement lésés. Le rapport indique très clairement que si les Ukrainiens ont mené les combats, et que leurs villes ont été « rasées » et leur « économie décimée », ces « intérêts » ne sont « pas synonymes » de ceux de Kiev ».(([1] « Rand appelle à une fin rapide de la guerre », RT))

Si le rapport ne déclare pas explicitement que « les intérêts américains (sont) lésés », il en déduit certainement que c’est le cas. Il n’est pas surprenant que le rapport ne mentionne aucun des dommages collatéraux de la guerre de Washington contre la Russie, mais les auteurs devaient certainement y penser avant tout. Après tout, ce ne sont pas les 100 milliards de dollars ou la fourniture d’armes mortelles qui coûtent si cher aux États-Unis. C’est l’émergence accélérée de coalitions internationales et d’institutions alternatives qui a mis l’empire américain sur la voie rapide de la ruine. Nous supposons que les analystes de RAND voient les mêmes choses que tout autre être sensible, que la conflagration malencontreuse de Washington avec Moscou est un « pont trop loin » et que le retour de flamme va être immense et atroce. D’où l’urgence d’en finir rapidement avec la guerre. Voici un extrait du rapport qui a été affiché en caractères gras au milieu du texte :

« Puisque éviter une longue guerre est la priorité absolue après avoir minimisé les risques d’escalade, les États-Unis devraient prendre des mesures qui rendent plus probable une fin du conflit à moyen terme ».

Il est intéressant de noter que si le rapport détaille les principaux risques d’escalade (les principaux risques sont une guerre plus large avec l’OTAN, un débordement du conflit dans d’autres pays de l’UE et une guerre nucléaire), il n’explique pas pourquoi exactement une « longue guerre » serait si dommageable pour les États-Unis. Nous pensons que cette omission est intentionnelle et que les auteurs ne veulent pas admettre que le retour de flamme des sanctions et la formation de coalitions étrangères anti-américaines sapent clairement les plans américains visant à maintenir leur emprise sur le pouvoir mondial. Parmi les élites, de tels propos sont interdits. Voici comment Chris Hedges résume la situation dans un article de Consortium News :

« Le plan visant à remodeler l’Europe et l’équilibre mondial du pouvoir en dégradant la Russie s’avère ressembler au plan raté visant à remodeler le Moyen-Orient. Il alimente une crise alimentaire mondiale et dévaste l’Europe avec une inflation à deux chiffres. Il met en évidence l’impuissance, une fois de plus, des États-Unis et la faillite de leurs oligarques dirigeants. Pour faire contrepoids aux États-Unis, des nations comme la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Iran se détachent de la tyrannie du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale, ce qui déclenchera une catastrophe économique et sociale aux États-Unis. Washington donne à l’Ukraine des systèmes d’armes toujours plus sophistiqués et des milliards et des milliards d’aide dans une tentative futile de sauver l’Ukraine mais, plus important encore, de se sauver elle-même ».(([2] « Ukraine – La guerre qui a mal tourné », Chris Hedges, Consortium News))

Hedges résume parfaitement la situation. L’intervention stupide de Washington ouvre la voie à la plus grande catastrophe stratégique de l’histoire des États-Unis. Et pourtant, même aujourd’hui, la grande majorité des élites corporatives et bancaires soutiennent résolument la politique existante tout en ignorant les signes évidents d’échec. Un exemple concret : Le Forum économique mondial a publié une déclaration générale de soutien à l’Ukraine sur son site Web. La voici :

« L’essence de notre organisation est sa croyance dans le respect, le dialogue et les efforts de collaboration et de coopération. Nous condamnons donc profondément l’agression de la Russie contre l’Ukraine, les attaques et les atrocités.

Nous sommes entièrement solidaires du peuple ukrainien et de tous ceux qui souffrent innocemment de cette guerre totalement inacceptable. Nous ferons tout ce qui est possible pour aider et soutenir activement les efforts humanitaires et diplomatiques.

Nous espérons seulement que – à plus long terme – la raison l’emportera et que l’espace nécessaire à la construction de ponts et à la réconciliation émergera à nouveau ».(([3] Klaus Schwab et Børge Brende, Forum économique mondial))

Cela ne devrait surprendre personne. Naturellement, les mondialistes vont se ranger du côté de leur équipe de démolition expansionniste (l’OTAN) plutôt que du côté du plus grand défenseur mondial des valeurs traditionnelles, des frontières et de la souveraineté nationale. Cela va sans dire. Malgré cela, le rapport Rand suggère que le soutien à la guerre ne fait plus l’unanimité parmi les élites. Et, puisque ce sont les élites qui définissent en fin de compte la politique, il y a maintenant une probabilité croissante que cette politique change. Nous considérons cet « éclatement du consensus des élites » comme le développement le plus positif de ces 11 derniers mois. La seule façon pour les États-Unis de modifier leur approche en Ukraine est qu’un nombre croissant d’élites reviennent à la raison et nous tirent du pétrin. Nous espérons que cela se produira, mais nous n’en sommes pas sûrs.

La section la moins convaincante de tout le rapport se trouve sous le titre de : « Engagements des États-Unis et des Alliés en faveur de la sécurité de l’Ukraine ».

Le problème est facile à comprendre. Les auteurs veulent s’entendre sur un plan pour assurer la sécurité de l’Ukraine afin d’encourager les négociations avec la Russie. Malheureusement, la Russie ne permettra pas à l’Ukraine de faire partie d’une alliance de sécurité soutenue par l’Occident. En fait, c’est la raison pour laquelle la Russie a lancé son invasion en premier lieu, pour empêcher l’adhésion de l’Ukraine à une alliance militaire hostile (l’OTAN) liée aux États-Unis. Il s’agit d’un sujet délicat qui constituera sans aucun doute un obstacle dans toute négociation future. Mais c’est une question sur laquelle il ne peut y avoir de « marge de manœuvre ». L’Ukraine – ou ce qu’il en reste – devra être neutre en permanence et tous les extrémistes d’extrême droite devront être écartés du gouvernement, de l’armée et des services de sécurité. Moscou ne choisira pas les dirigeants de l’Ukraine, mais elle s’assurera que ces dirigeants ne sont ni nazis ni liés à une quelconque organisation nationaliste d’extrême droite.

Le gouvernement américain va-t-il se diviser en deux camps antagonistes ?

Comme nous l’avons dit précédemment, nous pensons que le rapport RAND indique que les élites sont désormais divisées sur la question de l’Ukraine. Nous pensons qu’il s’agit d’une évolution positive qui pourrait conduire à des négociations et à la fin de la guerre. Cependant, nous ne devons pas ignorer le fait que même l’analyse la plus impartiale peut pencher favorablement dans la direction du groupe qui fournit le financement. Et cela pourrait être vrai ici aussi. N’oubliez pas que la RAND Corporation est un groupe de réflexion non partisan qui, selon le lieutenant-colonel retraité de l’US Air Force Karen Kwiatkowski : « travaille pour l’establishment de la défense, et si l’argent venait à manquer, le thinktank n’existerait pas sous sa forme actuelle. Il sert entièrement les intérêts du gouvernement américain, et en est dépendant ». (Lew Rockwell)

On peut en déduire que le rapport RAND pourrait représenter les vues du Pentagone et de l’establishment militaire américain, qui estiment que les États-Unis se dirigent à toute allure vers une conflagration directe avec la Russie. En d’autres termes, le rapport pourrait constituer les premières attaques idéologiques contre les néoconservateurs qui dirigent le département d’État et la Maison Blanche. Nous pensons que cette division entre le département de la guerre et le département d’État deviendra plus visible dans les jours à venir. Nous ne pouvons qu’espérer que la faction la plus judicieuse du Pentagone l’emportera.

Source : The Unz Review
Traduction Réseau International





Les stratagèmes totalitaires des génocidaires mondialistes, partie 1

[Illustration : source]

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Par Kelleigh Nelson

31 janvier 2023

Peu importe les droits que vous avez en vertu de la Constitution des États-Unis, si le gouvernement peut vous punir pour avoir exercé ces droits. Et peu importe les limites que la Constitution impose au pouvoir des représentants du gouvernement, s’ils peuvent dépasser ces limites sans aucune conséquence négative.

Thomas Sowell

Les gens ont ce qu’ils méritent. Quel que soit le parti politique, si les gens soutiennent les candidats qui promeuvent l’holocauste des vaccins, il y aura 200 millions d’Américains morts d’ici 2030. S’ils soutiennent les candidats qui encouragent la crise de la chaîne d’approvisionnement, il n’y aura plus de diesel pour transporter la nourriture des fermes aux épiceries. Et si les gens soutiennent les candidats qui fournissent des milliards de dollars aux voyous et terroristes néonazis du bataillon Azov en Ukraine, vous aurez droit à une Troisième Guerre mondiale lorsque Poutine en aura assez. Peu importe pour qui vous votez si votre candidat est un maniaque du génocide mondial.

Steven Fishman

Aimez votre pays, mais ne faites jamais confiance à son gouvernement.

Robert A. Heinlein (1907-1988), écrivain américain.

Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités.

Voltaire, écrivain français

Les bolchevistes étaient une faction marxiste révolutionnaire d’extrême gauche, fondée par Vladimir Lénine, qui s’est séparée avec les mencheviks du Parti ouvrier social-démocrate russe marxiste, un parti politique socialiste révolutionnaire formé en 1898. En 1917, deux révolutions ont eu lieu dans l’Empire russe. La première a renversé la monarchie impériale et la seconde a placé les bolcheviks au pouvoir après une guerre civile sanglante.

Le fascisme a dominé de nombreuses régions d’Europe entre 1919 et 1945. NAZI signifie Parti ouvrier allemand national-socialiste. Les nazis ne sont pas de droite, ils sont d’extrême gauche, mais les qualifier d’extrême droite persiste à cause des imbéciles et des amateurs qui souhaitent étiqueter toute personne à droite du centre comme un fasciste. C’est ce qu’ils ont fait à Donald Trump, et aussi frauduleux que cela puisse être, le mensonge répétitif s’est installé. (Des nuances de Joseph Goebbels) Trump est beaucoup de choses, mais fasciste n’en fait pas partie.

Lénine, Staline, Hitler et Mao n’ont pas eu leur pareil pour assassiner leur propre peuple et les peuples européens, même si d’autres ont été tout aussi cruels et délibérés dans l’extinction de millions de personnes. 100 millions de personnes serait-il un chiffre proche de celui des personnes assassinées ? Peut-être, mais je parierais que c’est beaucoup plus.

Aujourd’hui, des totalitaires du monde entier sont impatients de réduire en esclavage les survivants de leur dernier massacre de dépeuplement. L’anéantissement de la création de Dieu a toujours été le but de ceux qui sont possédés par le mal. Leur excuse a toujours été que la population dépasserait la production de nourriture. Cependant, les progrès réalisés au fil du temps ont prouvé que c’était faux. Les objectifs d’aujourd’hui sont à la fois la dépopulation et la pénurie de nourriture, et ils veillent aux deux afin de réaliser leurs aspirations et leurs prédictions.

Forum économique mondial

Il n’y a pas de normalité chez ceux qui sont attirés par la conquête et la révolution mondiales. Les sympathisants sont attirés par les membres ordinaires et viennent grossir leurs rangs. Pensez à ceux du Parti républicain qui sont membres du Forum économique mondial. Vous voulez que j’en cite quelques-uns ? Elise Stefanik, Dan Crenshaw, Darrell Issa, Debra Fischer, Eric Holcomb, Michael McCaul, Pat Toomey, Roger Wicker et bien d’autres. Kevin McCarthy, qui n’aurait jamais dû être nommé président de la Chambre des représentants, assiste à toutes les réunions du FEM et a dîné avec Klaus Schwab. De nombreux politiciens du Parti démocrate stalinien sont également membres du FEM. Ce sont des traîtres à leur pays et des traîtres à leurs serments d’office.

Schwab et son principal conseiller, Yuval Noah Harari, sont les deux hommes qui conduisent actuellement les États-nations dans leur monde de domination dystopique complète sur les masses. Ils ont infiltré tous les gouvernements et ont réussi à amener les dirigeants gouvernementaux dans le giron du FEM. L’économie malthusienne de Schwab et Harari est tout droit sortie du manuel de la dépopulation de Maurice Strong. Strong, père du réchauffement climatique et de l’Agenda 21 des Nations unies, sans doute le plan le plus important et le plus secret pour la transformation du monde, était l’ami et le mentor de Klaus Schwab.

La durabilité et les villes à croissance intelligente sont maintenant partout aux États-Unis. Mais il existe des projets plus ambitieux. Le milliardaire américain Marc Lore a entrepris de construire une ville du futur qui incarne l’équité, la diversité et l’inclusion. Telosa City devrait être construite dans une région désertique des États-Unis, probablement l’Utah, et son coût est estimé à 400 milliards de dollars. Oui, toujours le même plan : nous entasser tous dans une zone urbaine pour vivre ensemble dans ce qu’ils croient être une utopie. Voici le plan :

America’s INSANE New City Of The Future

Dans cet article, Mastering the Future : The Megalomaniacal Ambitions of the WEF, Michael Rectenwald écrit :

« De peur que nous n’imaginions que le FEM et ses réunions ne représentent que les délires grandioses de quelques clowns inefficaces, il convient de noter que le “capitalisme des parties prenantes” du FEM — introduit en 1971 par Klaus Schwab, le fondateur et président du FEM, dans Modern Enterprise Management in Mechanical Engineering a été adopté par l’ONU, par la plupart des banques centrales, ainsi que par les principales entreprises, banques commerciales et gestionnaires d’actifs du monde. Le capitalisme des parties prenantes est désormais considéré comme le modus operandi du système économique mondial. »

L’agriculture, le changement climatique, la durabilité, la crise alimentaire, l’approvisionnement en eau, les crises économiques, les catastrophes naturelles, les virus et tout ce que Strong a exposé dans son tome de l’Agenda 21 de l’ONU font partie du plan du FEM pour dominer le monde et ses habitants.

Klaus Schwab explique (en anglais) l’agenda de la Grande Réinitialisation en 15 minutes.

[Voir aussi :
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
L’ONU et Davos veulent accélérer la mise en place de « l’Agenda 2030 »
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Les mondialistes utilisent le COVID-19 pour inaugurer l’Agenda 2030 des Nations Unies « Brave New World »* avec dix ans d’avance sur le calendrier
But des Agendas 21 et 2030
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Le Forum Économique mondial de Davos promeut un contrôle total de l’information mondiale par les Big Tech
Le Forum économique mondial publie un guide sur la façon de contraindre et de manipuler le public pour imposer le vaccin Covid-19
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos]

Rectenwald termine son article par cette déclaration :

« En bref, avec l’agenda de Davos, nous sommes confrontés à une campagne concertée et coordonnée visant à démanteler les capacités de production dans les domaines de l’énergie, de la fabrication et de l’agriculture. Ce projet, dirigé par les élites et qui leur profite, équivaut au plus grand bond en arrière de l’histoire. S’il n’est pas arrêté et inversé, il conduira à un désastre économique, notamment à une réduction spectaculaire de la consommation et du niveau de vie. Et il entraînera presque certainement une augmentation de la faim dans le monde développé et des famines dans le monde en développement. Le président du FEM, Schwab, pourrait surpasser le président Mao. Si nous le laissons faire. » 

Ceux qui siègent au conseil d’administration de cette gigantesque abomination tyrannique et ce qu’ils ont prévu pour nous sont les mêmes acteurs qui s’y emploient depuis des décennies.

Le plan du Parti nazi

L’histoire du Parti nazi peut être racontée en termes de nouvelles formations au sein du mouvement, chacune devenant plus vicieuse et cruelle. Pensez au Nouvel Ordre Mondial, qui est devenu l’Agenda 21/2030 des Nations unies et qui est maintenant devenu la Grande Réinitialisation. Tous les objectifs sont les mêmes, mais le fait de changer les noms pour différentes générations empêche les gens de comprendre que, quel que soit le nom, nous sommes confrontés au même mal diabolique et qu’à chaque changement, les génocidaires deviennent plus maniaques. Ajoutez-y les principes du marxisme et du fascisme et vous aurez une image claire de ce à quoi l’humanité est confrontée.

Hannah Arendt explique dans son livre, Les Origines du totalitarisme (NDT : version anglaise), page 368 :

« Un autre avantage du schéma totalitaire est qu’il peut être répété indéfiniment et maintient l’organisation dans un état de fluidité qui lui permet d’inclure constamment de nouvelles couches et de définir de nouveaux degrés de militantisme.

« Les SA, les stormtroopers (fondés en 1922), ont été la première formation nazie censée être plus militante que le parti lui-même ; en 1926, les SS ont été fondés en tant que formation d’élite des SA ; après trois ans, les SS ont été séparés des SA et placés sous le commandement de Himmler ; il n’a fallu que quelques années supplémentaires à Himmler pour répéter le même jeu au sein des SS. »

Tous plus militants les uns que les autres, les SS ont d’abord créé les troupes de choc, puis les formations à tête de mort (unités de garde pour les camps de concentration) qui ont ensuite fusionné pour former la Waffen-SS, et enfin le bras exécutif de la « politique de population négative » et leur bureau des questions de race et de réinstallation. Soldiers of Destruction—SS Death Head Division, écrit par Charles Sydnor, Jr, donne au lecteur une image claire des atrocités et du mal perpétrés par la SS-Division Totenkopf.

Le mal mondial nous confronte à un nouveau titre et à une nouvelle menace, et cette fois, la majorité des gouvernements sont dans le coup, y compris les États-Unis.

Tout comme l’Ukrainien Zelensky.

Volodymyr Zelensky

Avant de devenir président de l’Ukraine, Zelensky était un comédien. On le voit dans une vidéo portant des talons hauts et faisant une danse gay érotique avec trois autres hommes. Et au cas où vous l’auriez oublié, voici Volodymyr Zelensky avec un ami, faisant semblant de jouer du piano avec son pénis.

Matériel présidentiel ? Je ne pense pas.

Jim Hoft du Gateway Pundit a récemment rapporté que les officiels ukrainiens ont gaspillé 100 milliards de dollars de l’Unipartisme américain en voitures de sport, manoirs, vacances de luxe, etc. L’argent de nos impôts au travail. En fait, c’est du papier sans valeur et sans aucune garantie. Notre président illégitime estime donc qu’il peut continuer à imprimer des dollars sans valeur et que les Américains paieront avec une inflation exorbitante.

L’Amérique a envoyé plus de 100 milliards de dollars à l’Ukraine, ainsi que des tonnes d’équipements militaires grâce à la reprise par Biden du Lend Lease Act de la Seconde Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le marxiste Harry Hopkins, qualifié de co-président de FDR, vivait dans la chambre Lincoln de la Maison-Blanche. Il était en charge du programme de prêt-bail à la Russie.

Extrait du livre de Diana West, American Betrayal, chapitre 5 :

« Victor Kravchenko était un fonctionnaire soviétique qui a fait défection en Amérique. Il avait été au siège soviétique de Lend Lease à Washington. Après la guerre, il a témoigné devant le Congrès que l’opération soviétique Lend Lease dont il a fait défection et qui était située à seulement trois pâtés de maisons de la Maison-Blanche était la commission soviétique d’espionnage, de vol et de saccage. Ils ont réussi à voler le plus grand nombre possible de secrets industriels et militaires. »

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La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré sans ambages, dans de nouvelles remarques, que les alliés occidentaux mènent une guerre contre la Russie. Les États-Unis et l’Allemagne ont déclaré qu’ils enverraient des chars à l’Ukraine. L’Allemagne envoie également trois bombardiers B2.

En décembre, Volodymyr Zelensky est devenu le premier dirigeant étranger en temps de guerre depuis Winston Churchill en décembre 1942 à s’adresser à une session conjointe du Congrès américain. Au moins, Sir Winston s’est présenté en costume, Zelensky a porté son sweat-shirt. Peut-être ne possède-t-il pas de costume, puisqu’il s’est présenté à Davos en tee-shirt. Pelosi a déposé un baiser sur la joue du fasciste.

L’Ukraine a remplacé le COVID. C’est un pays de corruption fasciste et les Bidens et ses copains, y compris les Républicains, ramassent le butin.

Les retraités ukrainiens qui sont arrivés aux États-Unis après le déclenchement de la guerre totale pourront recevoir la pension du Supplemental Security Income (SSI) du gouvernement. C’est ce qu’a annoncé l’Office of Refugee Resettlement du ministère américain de la Santé et des Services sociaux. Le SSI est une pension gouvernementale versée aux personnes à faible revenu âgées de plus de 65 ans et aux personnes handicapées. Lien

Financer des fascistes pendant que les Américains souffrent. Où est l’indignation ? !

Le bataillon fasciste Azov a été immédiatement intégré à l’armée ukrainienne par Zelensky. En fait, il a déclaré la même chose dans son interview il y a quelque temps sur Fox, mais sa déclaration a été supprimée. Apparemment, les médias ne veulent pas que nous sachions que nous finançons les descendants directs des nazis d’Hitler pour qu’ils combattent avec la Russie.

Zelensky est membre du FEM, et l’Ukraine possède déjà une forme de système de crédit social. Il a été rapporté l’année dernière qu’il avait suivi la Chine et combiné la surveillance des citoyens par le gouvernement et les entreprises. Ce système donne aux citoyens un « score » qui peut restreindre la capacité des individus à entreprendre des actions — comme l’achat de billets d’avion, l’acquisition de biens ou l’obtention de prêts — en raison de leurs comportements. Ce système est en cours d’élaboration pour fonctionner en Amérique.

Le colonel Douglas MacGregor nous dit que l’Ukraine est en train de regarder l’anéantissement en face :

Notre vie privée fait partie du passé, le quatrième amendement est foutu, tout comme le premier, et le deuxième est une cible de choix. La Déclaration des droits est en lambeaux, mais bien sûr, le dernier candidat à la magistrature nommé par Biden, ne pouvait même pas nommer un seul de nos dix droits garantis par Dieu. Duh !

La Russie de Poutine

À la fin du mois d’août 2022, la Russie avait détecté plus de 50 biolabs gérés par les États-Unis près de ses frontières, et elle prévoyait de présenter les preuves à l’Office des Nations unies à Genève au début du mois de septembre.

Vous vous souvenez de Victoria Nuland ? Elle était sous-secrétaire d’État aux affaires politiques et a témoigné devant une audience de la commission des affaires étrangères du Sénat sur l’Ukraine le 8 mars 2022 à Washington, DC. Elle a déclaré : « L’Ukraine a des “installations de recherche biologique”, elle craint que la Russie ne les saisisse. »

Le Pentagone a admis le jeudi 9 juin 2022 qu’il a exploité 46 biolabs en Ukraine manipulant des agents pathogènes dangereux, après avoir précédemment rejeté les accusations comme de la propagande russe.

Peut-être…

[Concernant les recherches en biolabs, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et la vidéo suivante en anglais entre 2:54 et 14:26 :
Biotoxines]

Le 22 septembre 2022, Konstantin Kosachev, vice-président du Conseil de la Fédération, a déclaré que les biolabs gérés par le Pentagone en Ukraine poursuivent des objectifs militaires, prouvés par des preuves irréfutables.

Poutine n’est pas satisfait de ces armes biologiques du DoD près de sa frontière ni du fait que Zelensky voulait rejoindre l’OTAN qui engage ses membres à se défendre mutuellement.

Vladimir Poutine n’est pas Zelensky.

Le 23 juin 2007, Der Spiegel a publié une interview d’Alexandre Soljenitsyne. Alexandre s’était vu offrir un prix par Gorbatchev dans le passé, puis un prix par Eltsine. Les deux ont été refusés. Mais lorsqu’un prix lui a été proposé par Vladimir Poutine, il a accepté. Voici ce qu’il a déclaré dans cette interview :

En acceptant le prix, j’ai exprimé l’espoir que l’amère expérience russe, que j’ai étudiée et décrite toute ma vie, soit pour nous une leçon qui nous préserve de nouvelles ruptures désastreuses.

Vladimir Poutine — oui, il était un officier des services de renseignement, mais il n’était pas un enquêteur du KGB, ni le chef d’un camp du goulag. Quant au service dans les services de renseignement étrangers, il n’est négatif dans aucun pays — il attire même parfois les louanges. George Bush père n’a pas été beaucoup critiqué pour avoir été l’ancien chef de la CIA, par exemple.

Avant la mort d’Alexandre Soljenitsyne, Poutine l’a rencontré et Soljenitsyne a dit à Poutine ce qui devait être changé, plus de contrôle local, moins de contrôle central.

Le dirigeant russe a écouté. Soljenitsyne est mort le 3 août 2008, quelques mois avant son 90e anniversaire. Deux semaines plus tard seulement, il a été annoncé que la Grande Rue communiste de Moscou (ulitsa Bolshaya Kommunisticheskaya) allait être rebaptisée « rue Alexandre Soljenitsyne », un honneur accordé par décret personnel du président Poutine.

Joseph Pearce écrit ce qui suit dans son article Soljenitsyne et Poutine :

En octobre 2010, il a été annoncé que L’Archipel du Goulag deviendrait une lecture obligatoire pour tous les lycéens russes. Lors d’une rencontre avec la veuve de Soljenitsyne, Poutine a décrit L’Archipel du Goulag comme une « lecture essentielle ». « Sans la connaissance de ce livre, il nous manquerait une compréhension complète de notre pays et il nous serait difficile de penser à l’avenir. »

Que faut-il dire de plus ? Dans la Russie de Vladimir Poutine, le plus grand classique de la littérature anticommuniste est désormais une lecture obligatoire dans tous les lycées de la nation. Si l’on pouvait en dire autant des lycées des États-Unis, nous n’aurions pas l’ignorance historique et politique endémique qui a conduit à la sympathie généralisée pour le communisme chez les jeunes Américains. À la lumière de ce qui précède, et à la lumière de l’admiration évidente de Poutine pour Soljenitsyne, n’essayons pas de prétendre que la Russie est une nation communiste. Nous n’avons pas besoin d’aimer Vladimir Poutine. Nous n’avons pas besoin de l’admirer. Mais nous devons reconnaître que la Russie a tourné la page sur les maux du socialisme, alors que nous risquons d’embrasser ces mêmes maux.

Et pourtant, nos politiciens américains communistes/fascistes veulent faire de lui l’ennemi alors que nous finançons massivement le véritable adversaire.

Conclusion

Dans la deuxième partie, nous examinerons les plans à venir des oligarques dystopiques pour l’ensemble de l’humanité.

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E-Mail de Kelleigh Nelson : proverbs133@bellsouth.net




Elon Musk, défenseur des libertés? 1re partie

#1 L’opposition contrôlée : Elon Musk et les Twitter files

Il n’a échappé à personne que suite au rachat de Twitter en 2022, Elon Musk et ses équipes ont révélé la manière dont certains politiques américains et un nombre de lobbys internationaux ont contrôlé les comptes et les messages des plateformes de réseaux sociaux. Cela s’est particulièrement produit sous l’influence des démocrates et de Big Pharma qui ont censuré un nombre invraisemblable de lanceurs d’alerte et de voix critiques, aux États unis comme en Europe.

Mais faut-il pour autant célébrer Elon Musk, lui faire confiance ? Ne s’agirait-il pas d’un « limited hangout », une « sortie limitée » d’informations, pour récupérer une situation problématique ? La censure massive exercée par les réseaux sociaux a poussé de très nombreux usagers à déserter les plateformes classiques. Comment rattraper le tir et restaurer la confiance du public dans ses applications et dans « le processus démocratique » ? Car si l’on perd le contrôle d’un côté, il faut bien le rattraper de l’autre en organisant et pilotant une opposition. Alors que fait véritablement Elon Musk et à quoi cette opération peut-elle aboutir ?

Depuis qu’il est passé aux commandes de Twitter en rachetant la société pour un montant astronomique de 44 milliards de dollars, Musk a divulgué des documents internes attestant des demandes de censure de certains sujets ou de certains comptes. Des journalistes et des lanceurs d’alerte concernés ont donc publié ces preuves, principalement sur leur lettre personnelle hébergée sur la plateforme Substack. À titre d’exemple, Matt Taibbi a révélé comment dès 2017 les services des renseignements ont pris le contrôle de Twitter sous l’influence des démocrates en supprimant les messages hostiles à Clinton et aujourd’hui les dossiers compromettants sur Hunter Biden. Alex Berenson a lâché ses bombes en révélant les pressions de Pfizer pour censurer les tweets de Scott Gottlieb sur la supériorité de l’immunité naturelle à celle du vaccin et le Dr Michael Shellenberger a révélé comment Facebook a rassuré la Maison-Blanche en expliquant que les informations défavorables à la vaccination sont supprimées, même lorsqu’elles sont vraies.

La liste des scandales est longue. Officiellement, les géants de la technologie ont fait savoir qu’ils ne supprimaient que les informations contenant « de fausses informations médicales », ce qui revenait déjà à laisser l’OMS décider de l’état des connaissances scientifiques et à supprimer tout débat contradictoire. Mais il apparaît désormais que l’ampleur de la censure est encore bien plus importante. La CIA, le FBI et d’autres agences gouvernementales ont donc régulièrement envoyé des demandes de suppression de tweets ou de comptes, et même appuyé leurs exigences par de solides compensations financières. Twitter a, par exemple, perçu 3 415 323 dollars du FBI pour les services rendus par ses employés.

La divulgation de toutes ces informations ouvre également la voie à des actions judiciaires. Ainsi l’avocat Robert F. Kennedy, Jr. a porté plainte pour violation de la liberté de la presse et de la loi antitrust contre le « Trusted News Initiative », un partenariat regroupant plusieurs groupes de presse dont la BBC, Associated Press (AP), Reuters le Washington Post et l’Agence France-Presse et d’autres médias ainsi que les plateformes de réseaux sociaux Google (Facebook, YouTube, Instagram) et Twitter. Ceux-ci s’étaient alliés pour censurer collectivement les informations concernant la Covid 19 et les élections présidentielles, qui n’étaient pas alignées sur les récits officiels. Plusieurs autres célébrités de la « résistance » américaine, telles que les époux Bollinger et le Dr Joseph Mercola, se sont associées à la plainte, savourant le plaisir d’enfin pouvoir contre-attaquer ces cartels qui les étouffent depuis plusieurs années.

Robert F. Kennedy Jr @RobertKennedyJr

Le vent tourne-t-il ?

C’est en tous cas ce qu’affirme l’eurodéputée Virginie Jauron dans une interview récente concernant les faits de corruption et de censure au sein des institutions européennes (voir l’excellente interview « Miss Pfizer au milieu de la tourmente » sur Kairos » dans laquelle elle finit par mettre en cause le nouvel ordre mondial et l’agenda de Davos) :

Je suis optimiste parce que le vent tourne. On l’a vu avec le rachat de Twitter. On a la certitude que la lutte contre la désinformation est en train d’être remise en question. Cela part des États-Unis, mais maintenant cela va se voir au sein de l’Union Européenne.

Dans son allocution de fin d’année, elle s’était déjà exprimée sur les Twitter files, expliquant que :

Bruxelles avait publié jusqu’en juillet 2021 des résultats de son programme de surveillance de la désinformation liée au Covid. En Europe, Twitter aurait désactivé plus de 1500 comptes, éliminé 43 000 tweets et contesté 11,7 millions de comptes pour cause de désinformation liée au Covid.

Prise par l’enthousiasme, la députée n’avait pas hésité à porter le milliardaire aux nues, en déclarant à la veille des fêtes de fin d’année :

Je voudrais terminer par cette 3e superbe nouvelle : nous avons eu un très beau cadeau de Noël par Elon Muskdans notre combat pour la vérité. Vous le savez Elon Musk c’est cet entrepreneur génial devenu milliardaire en lançant des voitures électriques et des satellites et qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en octobre dernier.

L’on comprend son enthousiasme et l’on ne peut que se réjouir du fait que ces informations soient divulguées. Il faut saisir les occasions offertes par Elon Musk et espérer que la commission d’enquête Corona des parlementaires européens parvienne à obtenir plus de précisions sur la manière dont la censure des réseaux sociaux s’est déroulée en Europe.

Mais en revanche, il est impératif de rester vigilant quant à la suite de l’opération lancée par Musk et à la confiance que l’on peut lui accorder.

Ironmusk à la rescousse

En quelques mois monsieur Musk s’est transformé en nouveau héros de la résistance, incarnant la figure du milliardaire donneur de leçons tel Tony Stark/Ironman, le personnage de la série Marvel qu’il affectionne.

Musk est l’incarnation du rêve américain vendu par Hollywood. Il jouit de la puissance du milliardaire qui peut tout se permettre, mais finit par se vouer à une bonne cause. Ses passes d’armes sont jubilatoires, il casse les codes du politiquement correct pour endosser ceux de l’imaginaire et met tout le monde au défi. (Par exemple lorsqu’il pousse à la démission d’Anthony Fauci, le monsieur santé qui a imposé la désastreuse politique Covid aux États-Unis). Musk est devenu le défenseur de la liberté d’expression, de la libre entreprise et de la décentralisation.

Il s’en était d’ailleurs également pris à PayPal (entreprise qu’il a co-fondée avec Peter Thiel, et dont il a revendu ses parts en 2000) et avait fortement condamné les manœuvres visant à étouffer le journalisme indépendant. Ces deux dernières années, la plateforme de payement a effectivement montré à quoi l’on peut s’attendre en matière de liberté, allant jusqu’à informer ses clients qu’en cas de diffusion de fausses informations, ils s’exposaient à des amendes de 2500 dollars, des blocages de compte pouvant aller jusqu’à 180 jours et la rétention de la totalité de leurs avoirs. La nouvelle avait provoqué un tollé et Musk avait déclaré que « cela ressemblait à un épisode de Black Mirror », une série britannique sur les dérives totalitaires de la technologie. PayPal avait alors rapidement corrigé le tir en invoquant « une erreur de communication ».

Comment expliquer que Musk soit animé par un penchant aussi aigu pour l’éthique et les valeurs démocratiques ? A-t-il eu une sorte d’épiphanie ? L’avantage du personnage fantasque, c’est que l’on ne cherche pas à le comprendre. Il suffit d’être excentrique et tout s’explique.

Et les médias participent à l’édification de cette épopée héroïque. Bien entendu Musk se fait aujourd’hui lyncher par la presse mainstream qu’il a dénoncée, mais cela ne fait que renforcer la crédibilité du personnage. N’est-ce point la preuve qu’il est dans le bon camp ? À titre d’exemple, le Nouvel Obs lui consacré un article au titre on ne peut plus éloquent : « Elon Musk de super-héros à super-vilain des Américains ».

En effet, le voici à présent dans la tourmente, son capital plonge et l’on exige sa démission. Le « pauvre » Musk risque de devoir abandonner son trophée gagné de haute lutte, et sera peut-être contraint de céder la direction de Twitter à, à…

À ses anciens amis de Paypal ?

Selon un article de Fox Business (que l’on pourrait qualifier de média de l’opposition contrôlée, en référence aux médias de propagande officiels) Elon Musk envisage déjà de démissionner de la présidence de Twitter et pourrait faire appel à ses anciens camarades de Paypal, notamment Joe Lonsdale qui en fut le co-fondateur et qui a participé à lancer Palantir le programme d’espionnage et de récolte de données de la CIA et du Mossad.

Pour l’instant l’on n’en sait rien, mais il est impératif de se demander quel est l’objectif derrière toute cette saga. Car l’idée qu’Elon Musk est une véritable force d’opposition du système est difficile à croire. Même en voulant, comment s’y prendrait-il pour réellement faire cavalier seul et s’opposer à ceux qu’il dénonce, tant il collabore étroitement avec « le régime » ?

Marié aux agences gouvernementales

Elon Musk, c’est avant tout l’un des principaux partenaires du gouvernement américain pour toutes les activités de renseignement, d’espionnage, de conquête spatiale et de technologie militaire.

Ses sociétés Space X et Starlink sont des sociétés qui dépendent quasi exclusivement de contrats gouvernementaux, la demande civile pour nombre de leurs produits étant quasi inexistante. Musk possède le plus grand réseau de satellites au monde et a obtenu des milliards de dollars de contrats pour produire et lancer des satellites-espions, des drones et d’autres technologies de télécommunications militaires. SpaceX a par exemple conclu des contrats (ici 150 millions de dollars, ici 130 millions) avec l’armée de l’air pour mettre en orbite son satellite de commandement, avec l’Agence de développement spatial pour envoyer des dispositifs de suivi dans l’espace, et avec le National Reconnaissance Office (NRO) pour lancer ses satellites-espions. Ces satellites sont utilisés par les « cinq grands » organismes de surveillance, dont la CIA et la NSA.

Récemment, le déploiement de milliers de terminaux Starlink en Ukraine, offerts par Musk en soutien à la population lui a valu beaucoup de sympathie. Officiellement, il s’agit d’aider la population à retrouver l’internet suite à la coupure du réseau dans une grande partie du pays. Starlink permet aux personnes disposant d’un terminal de se connecter à un système de 2400 petits satellites en basse orbite, la plupart lancés par SpaceX.

Cependant, il s’est rapidement avéré que le « don » extraordinaire de M. Musk a été discrètement financé par le gouvernement américain. Ainsi l’agence USAID — une agence gouvernementale a qui a régulièrement fait office d’organisation de changement de régime (« en résumé la CIA ») — aurait versé l’argent nécessaire à l’achat et à la livraison de la majeure partie des terminaux en question.

Car Starlink n’offre pas vraiment une solution commerciale. Les terminaux — qui sont en fait de minuscules antennes paraboliques portables — ont une portée nettement limitée et ne sont utiles que dans un contexte très local. Mykhailo Fedorov, ministre ukrainien de la transformation numérique, a estimé que les 10 000 terminaux Starlink permettaient à environ 150 000 personnes de rester en ligne, un chiffre assez modeste en réalité.

Par contre, en quelques semaines, Starlink est devenu la pierre angulaire de l’armée ukrainienne, lui permettant de continuer à cibler les forces russes via des drones et autres engins de haute technologie dépendant d’une connexion internet. Un responsable a confié au Times of London qu’il « doit » utiliser Starlink pour cibler les forces ennemies via l’imagerie thermique.

« Starlink est ce qui a changé la guerre en faveur de l’Ukraine. La Russie a fait des pieds et des mains pour faire sauter toutes nos communications. Maintenant, ils ne peuvent plus le faire. Starlink fonctionne sous le feu des Katyusha, sous le feu de l’artillerie. Il fonctionne même à Mariupol », a déclaré un soldat ukrainien au journaliste David Patrikarakos.

L’indépendant au service des idéaux ?

Elon Musk joue le personnage de l’outsider, du milliardaire indépendant qui s’oppose au système de subsides de l’état et défend la libre concurrence. Mais dans les faits, c’est autre chose. En 2015, le Los Angeles Times avait déjà calculé qu’au moins 4,9 milliards de subsides avaient été versés à ses entreprises.

Par exemple sa société Tesla profite largement des règles internationales complexes qui régissent la production de véhicules électriques. Dans le but de réduire les émissions de carbone, les gouvernements du monde entier ont mis en place un système de crédits pour les véhicules « propres », selon lequel un certain pourcentage de la production de chaque constructeur doit être constitué de véhicules à zéro émission. Tesla ne produit que des voitures électriques et remplit donc aisément cette condition.

Mais ce système permet surtout à l’entreprise de revendre les crédits carbone excédentaires aux constructeurs qui ne peuvent pas atteindre ces quotas. Sur un marché concurrentiel où chaque constructeur doit atteindre certains objectifs, ces crédits valent leur pesant d’or et rapportent à Tesla des milliards de dollars de bénéfice chaque année. Par exemple, rien qu’entre 2019 et 2021, Stellantis, qui possède les marques Chrysler, Fiat, Citroën et Peugeot, a déboursé près de 2,5 milliards de dollars pour acquérir les crédits verts américains et européens de Tesla.

Cela explique en partie pourquoi Tesla est le premier constructeur, en termes de capitalisation boursière. Jusqu’il y a peu, la société valait plus que ses cinq principaux concurrents réunis, alors qu’elle ne fait même pas partie des 15 premiers constructeurs automobiles en termes de véhicules vendus. Cela explique aussi l’engagement d’Elon Musk en faveur des politiques liées au changement climatique. Les voitures électriques et les énergies renouvelables rapportent considérablement en termes de subsides. (Idem pour les panneaux solaires avec Solar X qui récolte des tonnes d’incentives et d’avantages fiscaux). La fortune du milliardaire s’est donc aussi largement accrue avec l’argent des contribuables.

L’on sait pourtant que la production de véhicules électriques est loin d’être aussi écologique qu’on ne l’a affirmé et l’on connaît aujourd’hui les conséquences de l’augmentation de la consommation en électricité. Pourtant cela ne semble pas remettre en question la politique du « tout à l’électrique ». Ne serait-ce pas lié à l’immense avantage qu’auraient les gouvernements de pouvoir prendre le contrôle des déplacements de chacun ? Après tout, ces véhicules sont des ordinateurs sur roues commandés par des softwares, donc susceptibles de passer sous le contrôle d’autrui. (par ex. ici et ici).

Partenaire des coups d’État

Cette collaboration étroite d’Elon Musk avec les gouvernements se voit jusque dans la politique étrangère américaine et internationale. Outre l’exemple de l’Ukraine, l’on peut citer celui de la Bolivie où il a appuyé le coup d’État de 2019 contre le président Evo Morales qui s’opposait à l’exploitation des mines de Lithium, un minerai utilisé pour les batteries des voitures électriques Tesla. Critiqué par une internaute sur Twitter à ce propos Musk avait répondu : « we will coup whoever we want. Deal with it. » (Nous renverserons qui nous voulons. C’est comme ça !).

Enfin, même s’il s’en défend, il semble bien adhérer aux idées du Forum économique mondial. Selon certains, Musk aurait fait partie de la promotion 2008, mais son nom aurait été retiré de la liste. Quoiqu’il en soit, ses objectifs sont éminemment alignés sur ceux des élites de Davos et de leur agenda 2030. Quelques internautes ont d’ailleurs remarqué ses messages quasi « copiés-collés » du compte du Forum économique mondial, plaidant tour à tour pour l’introduction de la taxe carbone (qui rapporte indirectement à Tesla), le revenu de base universel, la vaccination avec les technologies génétiques ou l’identification des personnes par implantation de micropuces.

Une chose est certaine : Musk était bien présent au forum de l’an dernier à Davos et a même été considéré comme l’un de ses principaux intervenants. Il s’était exprimé sur la transition liée au changement climatique et les défis liés à la 4e révolution industrielle remplaçant le travail humain par la technologie robotique.

Mais depuis la saga des Twitter files, Musk et Twitter semblent être devenus des « indésirables » et ont été « supprimés des partenaires du forum de Davos » pour la semaine de réunion de janvier 2023, alors que l’on continue de promouvoir les plateformes chinoises comme TikTok, Weibo et le système de crédit social WeChat.

Tout ce combat d’Elon Musk prend donc sa place dans la confrontation ostensible entre « le modèle chinois » centralisé, avec sa censure draconienne et son système de crédit social et le modèle américain du marché libre et de la liberté d’expression issus des valeurs de la démocratie occidentale.

Avec cette polarisation de plus en plus marquée entre l’Est et l’Ouest, nous sommes amenés à croire que la lutte entre leurs deux « visions d’avenir » déterminera le futur des relations internationales et l’orientation des États-nations. Mais les choses sont souvent plus complexes qu’elles n’y paraissent. En réalité, la transformation mondiale n’est pas tant menée par les gouvernements nationaux, que par un réseau mondial de parties prenantes et d’intérêts privés qui œuvrent ensemble vers une forme de technocratie globale. Et Elon Musk est un pion important sur l’échiquier de cette « solution pour le futur », puisqu’il semble vouloir contrôler tous les domaines technologiques essentiels pour y parvenir. De quel côté cherche-t-il à faire pencher la balance ?

Article à suivre dans la 2e partie

[Voir aussi :
Le soutien d’Elon Musk à la « liberté de mourir » met en lumière l’impasse du libertarianisme
Quand Laurent Alexandre décrivait le projet d’Elon Musk de greffer des implants dans les cerveaux de nos enfants
Le grand jeu : Elon Musk et Twitter]




Pierre de Gaulle : « Ils ont détruit la France de mon grand-père ! »

[Source : Sud Radio]

Avec Pierre de Gaulle, petit-fils du général de Gaulle :





Gerhard Wisnewski : ce dont les journaux n’ont pas parlé en 2022

[Source : kla.tv]

L’auteur de bestsellers allemand Gerhard Wisnewski sort chaque année un livre intitulé « verheimlicht – vertuscht – vergessen » (« caché – dissimulé – oublié »). Dans ces livres, il résume à chaque fois les événements passés sous silence durant l’année écoulée. Sur la chaîne de télévision en ligne AUF1, il donne un aperçu de ce qu’on n’a pas pu lire dans les journaux en 2022.

Qu’en penseriez-vous si quelqu’un avait l’idée de vous implanter des opinions ? Ou d’effacer en vous toute croyance dans le bien et le mal ? Ou de vous faire croire que la neige est noire ? Impossible ? Scandaleux ? Mais non, c’est tout à fait possible. Après tout, nous croyons déjà qu’un homme est une femme et une femme est un homme. De là à la folie totale et à la neige noire, il n’y a qu’un pas. Et ce sont toutes des techniques du Tavistock Institute, qui a fêté son 75e anniversaire en 2022. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Ce n’est pas grave, je vais y venir.

Bonjour et bienvenue pour commencer. Je m’appelle Gerhard Wisnewski et je suis l’auteur de la célèbre rétrospective annuelle « caché – dissimulé – oublié », qui paraît ces jours-ci pour la 16e année. En effet, chaque fois que 365 jours sont derrière nous, je me penche sur l’année écoulée, joliment arrangée par la presse mainstream, et je la remodèle dans les règles de l’art. Et une nouvelle fois, j’ai l’honneur de jeter un regard en arrière sur l’année 2022 pour AUF1.

À propos de 2022, il est difficile de croire que nous nous en sommes tirés avec juste un œil au beurre noir, non ? Heureux ceux et celles qui ne sont pas encore fauchés, qui ont encore un revenu assuré et qui ne ressentent pas encore les effets secondaires de la vaccination, voire qui sont encore en vie. Car pas mal de personnes sont déjà mortes des effets secondaires de la vaccination.
Mais nous aurions encore quelques autres questions, par exemple : « À qui en fait profite la guerre en Ukraine ? Et qui l’a vraiment déclenchée ? Pourquoi nous assène-t-on sans cesse de nouveaux coups durs ? Covid, guerre, guerre nucléaire, inflation, explosion des prix de l’énergie, pannes généralisées, etc., etc. ? » J’aborde ces questions et bien d’autres encore dans mon nouvel annuaire « caché — dissimulé — oublié, 2023 ».

Et encore : « Quel rapport entre la météo, la guerre et la politique ? Des morts peuvent-ils encore téléphoner ? Qui paie la colle pour les autocollants climatiques ? Et qui est Annalena Baerbock ? Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ces changements de sexe qui font rage ? Et pourquoi les agriculteurs montent-ils aux barricades ? Comment l’actrice américaine Anne Heche est-elle morte ? Et où a-t-on encore menti, déformé, parfumé, enjolivé et passé sous silence » ? Et bien sûr : « L’Allemagne et l’Europe ont-elles encore un avenir » ?

Prenons trois sujets parmi tant d’autres dans le livre :

24 février 2022 :

La Russie attaque l’Ukraine. Le président russe Poutine appelle ça une opération militaire limitée. L’Occident parle de guerre d’agression. L’indignation est à son comble. Les trois coupables s’appellent Poutine, Poutine et bien sûr Poutine encore. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Car les médias grand public sont des médias de l’OTAN, fondés après la Seconde Guerre mondiale avec des licences des alliés occidentaux et faisant donc toujours partie de la guerre psychologique de l’OTAN. Et maintenant, ils font juste leur travail, qui consiste à faire de la propagande de guerre. Et comment cela a-t-il fonctionné ? D’un jour à l’autre, des drapeaux bleu et jaune ont flotté partout, des bâtiments ont été illuminés aux couleurs de l’Ukraine, pour l’Ukraine – et contre Poutine. Et pourtant, Poutine est le meilleur pion de Biden. Oui, vraiment ! Cela fait au moins 20 ans que les États-Unis investissent en Ukraine : putschs, aide militaire, conseillers militaires et armes. La Russie avait été provoquée à maintes reprises, en Ukraine mais aussi ailleurs. Mais jamais Poutine n’a voulu prendre les armes… pour traire des souris.

Tout était pourtant prêt. Et, le 24 février, les canons ont enfin tonné en Ukraine ; et à Washington, les bouchons de champagne ont sauté. Enfin, le « pion » avait attaqué et transformé en « guerre chaude » ce conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui durait déjà depuis si longtemps.

Le professeur de politologie américain Jack Rasmus énumère à lui seul dix raisons qui expliquent pourquoi les élites américaines pourraient avoir intérêt à ce que la Russie envahisse l’Ukraine. Citation : « Les médias américains, le gouvernement Biden et les faucons de guerre américains au Congrès prétendent vouloir empêcher une invasion par Poutine et la Russie. Mais ce qu’ils disent ne correspond pas à ce qu’ils font. De nombreux éléments indiquent que les États-Unis et l’OTAN veulent une confrontation tant qu’il s’agit d’une guerre par procuration entre la Russie et l’Ukraine, à laquelle ils peuvent assister, où ils peuvent alimenter l’incendie généralisé par les armes et atteindre par la même occasion d’autres objectifs US-OTAN. » Fin de citation, The World Financial Review, online, 07 février 2022

Concrètement, les dix raisons de Rasmus sont les suivantes :

  1. réunifier l’OTAN et renforcer l’hégémonie américaine,
  2. amener l’Allemagne à arrêter Nord Stream 2 et, à la place, acheter du gaz américain.
  3. créer un prétexte pour déployer encore plus de troupes et d’armes modernes dans les pays baltes et en Europe de l’Est.
  4. obtenir davantage de concessions économiques de la part de l’Ukraine pour les affaires américaines en échange d’armes US/OTAN plus nombreuses et de meilleure qualité.
  5. générer un soutien politique croissant pour les États-Unis afin d’être actifs en Moldavie, d’en chasser les soutiens russes et d’installer un régime fantoche américain sur l’ensemble du pays.
  6. justifier des efforts plus importants pour déstabiliser la Biélorussie et le Kazakhstan.
  7. augmenter le vent favorable pour les démocrates avant les élections de mi-mandat en novembre 2022.
  8. justifier une nouvelle augmentation du budget de la défense par le Congrès.
  9. créer un prétexte pour agir contre les soutiens pro-russes : Venezuela, Nicaragua et à nouveau Cuba.
  10. tester l’efficacité des dernières armes américaines contre les forces russes et l’efficacité des armes russes contre les États-Unis sans avoir à affronter directement la Russie ; découvrir les cybercapacités de la Russie.
    La guerre de Poutine est donc un coup de maître pour les États-Unis. Dans mon livre, j’ai énuméré une trentaine d’autres avantages que les États-Unis tirent de la guerre en Ukraine.

Pour nous, la guerre a bien sûr été un choc – un « Tavis-choc », comme je l’appelle depuis peu, en référence au Tavistock Institute de Londres, fondé il y a 75 ans. Le Tavistock Institute est issu de la Tavistock Clinic, où l’on avait découvert que les vétérans traumatisés de la Première Guerre mondiale étaient particulièrement faciles à contrôler. C’est ce qu’on a appelé le « shellshock », le choc des obus. Et en ce moment, nous assistons à un véritable feu continu de chocs. Après la crise du Covid, la guerre d’Ukraine, la résurgence des peurs nucléaires du siècle dernier, une nouvelle vague d’immigration massive, l’explosion des prix de l’énergie, la menace de pannes généralisées et de pénuries alimentaires, l’inflation, le chômage, l’angoisse existentielle, etc. En d’autres termes, trop de chocs pour pouvoir les assimiler. Les chocs, souvent artificiellement gonflés, ont l’avantage de rendre l’homme impuissant et contrôlable, exactement comme les chocs d’obus de la Première Guerre mondiale.

Citation : « Si les chocs étaient suffisamment proches les uns des autres, et s’ils se produisaient avec une intensité croissante, il serait alors possible de plonger la société entière dans un état de psychose de masse », ont écrit les deux personnes de Tavistock, EricTrist et Frederick Emery. Source : EstulinTavistock Institute –« Social Engineering the Masses, » 2015. « Après des chocs persistants, expliquent les collaborateurs de Tavistock, une grande partie de la population constate qu’elle ne veut plus prendre de décisions, ce qui réduit la force de ses intentions. Cette stratégie ne peut être poursuivie qu’en niant les racines plus profondes de l’humanité et la psyché individuelle qui relient les gens à un niveau personnel. »

Et plus loin : « Un tel groupe sera facile à contrôler et obéira docilement aux ordres sans se rebeller, ce qui est le but de l’exercice. » Fin de citation. Le psychiatre de Tavistock, le général de brigade John Rawlings Rees, voulait même envoyer de véritables troupes de choc dans le monde en 1945 pour effrayer les gens. Mais pour cela, nous avons aujourd’hui les journalistes, la télévision et des médias comme le SPIEGEL, le principal magazine de choc en Allemagne, fondé avec une licence du gouvernement militaire britannique. Spécialité : le choc – une grande histoire qui esquisse et justifie une nouvelle horreur, ainsi qu’une photo de couverture qui vous glace le sang. Le reste de la meute médiatique suit.

La question qui nous anime tous en fin de compte est la suivante : « L’Allemagne et l’Europe ont-elles encore un avenir ? » 2022 a marqué le début de la Grande Finale pour l’Allemagne, prise en tenaille par les faux amis, gouvernée par les amis des faux amis, écrasée et broyée entre les blocs. Les caisses de l’État allemand sont exsangues. Les crédits sont gonflés et des fonds spéciaux sont créés, qui ne sont pas des actifs, mais des dettes. Parallèlement, une nouvelle vague migratoire inonde le pays, l’Allemagne est coupée d’une énergie bon marché et livrée aux prix exorbitants du gaz liquide américain. La classe moyenne et l’industrie s’effondrent sous les prix de l’énergie et les nouvelles réglementations environnementales. Bref, la guerre hybride contre l’ancienne locomotive économique et technologique de l’Europe bat son plein. Aucun doute : pour l’Allemagne, l’enjeu est de taille. À quoi ressemblera-t-il, l’avenir des Allemands ?

Le poète Christian Friedrich Hebbel a écrit « Il est possible que l’Allemand disparaisse un jour de la scène mondiale, car il a toutes les qualités pour gagner le ciel, mais aucune pour s’imposer sur la terre, et toutes les nations le haïssent comme les méchants haïssent les bons. Mais s’ils parviennent vraiment un jour à le supplanter, il se présentera une situation dans laquelle ils voudront à nouveau le sortir de la tombe avec leurs ongles. »

Voilà, c’était notre rétrospective annuelle d’AUF1. Une rétrospective et des perspectives sombres ? Oui et non. Oui, parce que ces perspectives sont évidemment loin d’être positives. Non, parce qu’il y a au moins une lueur d’espoir, à savoir un regard lucide sur la stratégie de choc de ceux de Tavistock, avec laquelle nous sommes tous dirigés depuis des décennies.

Mais à l’avenir, nous ne devrons plus faire face à ces chocs sans nous défendre, mais nous pourrons les considérer d’une méta-perspective, une perspective d’en haut pour ainsi dire. Et nous avons enfin un terme pour désigner ces chocs permanents, à savoir : « choc tavistockien » ou plus brièvement « tavis-choc », comme je l’ai appelé. Les concepts aident en effet à comprendre les choses, à les conceptualiser et à s’en libérer. Et c’est notre chance. Ce n’est qu’en comprenant cette stratégie qu’on cesse automatiquement d’être paralysé par le choc et que ces manipulateurs diaboliques sont détrônés. Dis : « Le nouvel ordre mondial se tient et tombe avec les chocs. Alors, laissons-les tomber ! »

En outre, vous trouverez bien entendu de nombreux autres thèmes dans « dissimulé — caché — oublié, 2023 ». Et maintenant, je vous souhaite un merveilleux Noël et un esprit éveillé pour la nouvelle année 2023. Et n’oubliez pas : la neige reste blanche, l’homme reste homme, la femme reste femme et quatre doigts restent quatre doigts. Merci de m’avoir regardé et à l’année prochaine, j’espère.

Cordiales salutations
Gerhard Wisnewski.

de Sara

Sources/Liens :

https://auf1.tv/auf1-spezial/auf1-spezial-was-2022-nicht-in-der-zeitung-stand/




L’entrée en guerre sans le « dire »…

Par Lucien SA Oulahbib

Zelensky (n’)est (pas) une marionnette tirée à hue et à dia « en même temps » par la mafia du cru et la Secte SHAA. Noui. Certes au départ son clan à Istanbul s’était dit qu’ils avaient perdu, mais c’était sans compter l’aide, désintéressée, de la Secte qui a fait abattre le négociateur voulant signer. Puis, comme les milliards affluaient, après tout Courchevel et les Bahamas valaient bien l’euthanasie de cent quatre-vingt mille personnes (et dix millions en exil depuis longtemps d’ailleurs).

Dans les vapeurs opiacées sur canapé et piano sexué, mourir de rire fut choisi, mais sans le dire…

Sans le « dire » (sans le discours) de la Guerre. D’où les atermoiements savamment entretenus de la propagande US excluant l’envoi d’avions alors que sans eux la protection des chars deviendrait inopérante… Il faut donc faire semblant d’être « poussé » comme le disent si bien les médecins-maires-généraux de plateau : si l’on ne veut pas que Poutine vienne se baigner à La Lanterne à la place de Bri-Bri (à ne pas confondre, bien sûr, avec Brichel), « il faut envoyer les Rafales »

Pourquoi faire ? Les médias de grand chemin veulent quand même une justification à diffuser dans les chaumières chauffées à19°. La version officielle serait de défendre là-bas « les valeurs » dominantes incarnées de plus en plus par les queers insectivores ouvertes au « monde » (façon first fucking) dont l’action « civilisationnelle » s’allie certes à celle des djihadistes chics (députés aux US, lords à Londres), mais comme ils ne sont pas affiliés à la Fédération de Russie tout va bien puisqu’il s’agit surtout de détruire (démembrer) celle-ci (sans le dire encore une fois) afin de récupérer les matières premières et empêcher qu’un modèle « autre » émerge face au transhumanisme cyborg.

D’ailleurs un marchandage à haute intensité pourrait être effectué avec les maoïstes : vous lâchez Pou-Pou et vous prenez la Sibérie gorgée de gaz tout en la partageant avec le Japon. Les Mao hésitent parce qu’ils veulent d’abord dévorer Taïwan, héritière légitime de la République de 1911, et puis l’Inde, voire le ¨Pakistan, l’Iran. Laisseront-ils faire ce démembrement qui les encerclerait ?… Déjà les confettis turcophones ne sont pas d’accord, pas plus que la Turquie ce qui fait du poids dans la balance russe…

D’où se rabattre en attendant sur l’Europe : jamais deux sans trois, affaiblir durablement l’UE (développement durable) puis proposer un nouveau plan Marshall, un plan Biden (prononcez Biiden) ?…

Sauf qu’il ne faut pas « dire » (la Guerre), mais au contraire dire la Paix (celle de 1984) en avançant que c’est précisément parce que l’on veut défendre les « valeurs » (soit, rappelons-le, la paix queer insectivore anti-phobie anti-rassuriste et anti-complotiste) qu’il faut instruire les combattants anti-Poutine, et, pour le faire, il faut (sollen) bien envoyer des enseignants (en surplus) par exemple des Mozart, non plus seulement de la finance, mais de la grosse gâchette…

Voilà voilà… (Et si « vous avez compris ce que je viens de vous dire, c’est que je me suis probablement mal exprimé »…)




Stoppons l’escalade vers la guerre nucléaire !

Par Gérard Delépine

Depuis presque un an, notre président nous implique de plus en plus dans le conflit Ukraine-Russie et nous expose au risque d’une guerre nucléaire. Il faut stopper les incendiaires avant qu’il ne fasse consumer nos maisons et leurs habitants !

Cette guerre n’est pas la nôtre

Nous ne partageons aucun lien ni historique, ni culturel, ni religieux, ni économique notable1 avec l’Ukraine, qui ne fait partie ni de l’OTAN ni de l’Europe des 27. L’Ukraine n’a jamais été notre alliée contrairement à la Russie lors des deux guerres mondiales. La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la conséquence du démembrement précipité de l’URSS, de la volonté d’assimilation forcée des populations russophones, et du désir des Américains d’inclure l’Ukraine jusqu’ici neutre dans l’OTAN.

L’Ukraine n’est pas plus démocratique que la Russie. La « défense de la démocratie », volontiers agitée pour justifier notre engagement militaire, n’est pas crédible, car cet état, le plus corrompu du continent européen2, a refusé de procéder aux élections anticipées qui auraient permis d’exprimer la volonté des populations, alors qu’elles étaient prévues par le protocole de Minsk que le gouvernement ukrainien avait signé. Il a aussi refusé d’organiser la décentralisation des pouvoirs, et d’appliquer la loi accordant l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.

Drôle de démocratie qui continue de glorifier ses anciens collaborateurs nazis3 et refuse des élections promises et dont l’armée tire sur ses citoyens jusqu’à en tuer plus de 14000 au Donbass ces dernières années ! Cette guerre n’est vraiment pas la nôtre !

Comme le rappelle la tribune4 du général Henri Roure :

« la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN. »

Nous sommes les premières victimes des sanctions envers la Russie

La Commission européenne avait promis que les sanctions qu’elle imposait aller faire chuter le cours du rouble, bloquer l’économie russe et son effort de guerre sans nous coûter grand-chose.

Depuis les sanctions, la valeur du rouble a augmenté de plus de 50% par rapport au dollar et à l’euro.

Le PIB russe a augmenté de 2 %5 alors que l’économie française stagne, que notre déficit commercial et notre dette atteignent des sommets historiques, que le prix de l’énergie menace l’existence même des commerces et de nos petites et moyennes entreprises, que la pauvreté touche 20% de notre population et que l’inflation et l’augmentation du coût de la vie sont très préoccupantes.

Les seuls gagnants actuels des sanctions européennes sont les Américains qui bénéficient de l’ouverture inespérée d’un marché pour leur gaz de schiste très cher et écologiquement désastreux et d’une baisse de compétitivité de leurs concurrents européens liée à l’augmentation du prix de l’énergie.

Il faut abandonner d’urgence ses sanctions inefficaces contre la Russie mais catastrophiques pour nous !

L’envoi de matériel militaire prolonge inutilement la tuerie

Seuls les propagandistes de l’OTAN peuvent croire qu’un pays jeune et peu industrialisé de 40 millions d’habitants peut gagner une guerre contre un pays industrialisé de 144 millions d’habitants dont les parents, grands-parents et ancêtres ont vaincu Napoléon et Hitler, et disposant de l’arme nucléaire.

L’envoi d’armes ne pourra pas changer l’issue du conflit, mais seulement le prolonger, augmentant ainsi les pertes humaines et les souffrances des populations ukrainienne et russe.

Ceux qui aiment vraiment les Ukrainiens doivent tout faire pour les convaincre de négocier maintenant, avec la Russie avant que leur situation militaire, actuellement difficile, ne devienne intenable.

L’envoi de matériel militaire à l’Ukraine nous empêche de participer à la recherche de la paix

Lors de la guerre en Géorgie en 2008, la France était restée neutre, ce qui lui a permis de proposer ses bons offices, de jouer le rôle d’arbitre et d’accélérer le retour à la paix dans la région.

Malheureusement, dans ce conflit Russie-Ukraine, la livraison d’armes nous a rendus de fait cobelligérants et nous disqualifie pour proposer notre aide à l’élaboration d’une paix juste.

L’envoi de matériel militaire affaiblit notre défense et nous expose à des représailles

Nous avons diminué de près de 25% le nombre de canons César disponibles pour nos armées et leur remplacement nécessitera plusieurs années. Nous possédons beaucoup moins d’avions de chasse et de chars lourds qu’il y a 20 ans et toute livraison supplémentaire à l’Ukraine réduirait d’autant notre capacité de riposte à un éventuel agresseur de notre pays. Ne désarmons pas notre armée en une période d’incertitude !

De plus, la livraison d’armes lourdes nous rend encore plus nettement cobelligérants et nous expose donc à des rétorsions qu’elles soient économiques ou militaires.

Défendre servilement l’OTAN selon les intentions tirées de la déclaration signée le 30 novembre 2022 à Washington entre Sébastien Lecornu, notre ministre des Armées et Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des USA,est parfaitement contraire à nos intérêts nationaux6 comme les tribunes de trois généraux français l’expriment publiquement. Cet asservissement à l’OTAN ne nous protège pas, mais nous expose au contraire à des représailles de la Russie. Deux généraux allemands ont également faire connaître officiellement leur opposition à la livraison de chars par l’Allemagne à l’Ukraine. [Voir ]7

Depuis la dernière guerre du Golfe, les aventures militaires de l’OTAN, réalisées à la demande des USA se sont soldées par des échecs militaires et politiques sévères au prix de morts inutiles de nos soldats8 lorsqu’ils y ont été engagés. Le sacrifice de 88 de nos soldats en Afghanistan, auxquels cette photo publiée par Slate9 rend hommage n’a abouti qu’à une totale défaite militaire, à une retraite piteuse et une légitimation politique des talibans dans ce pays. Nous n’avions rien à faire dans ce pays et nos soldats ont été sacrifiés seulement pour plaire au suzerain US.

Mais ce que pourrait nous coûter notre implication dans le conflit ukrainien est sans commune mesure, car l’ennemi qu’on essaie de nous créer n’est pas constitué de paysans révoltés avec des fusils et des bombes artisanales, mais possède un arsenal nucléaire considérable.

Le sondage effectué par Place d’armes10 (site de la communauté militaire engagée) en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes est éloquent : 89,2 % des militaires considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis.

« 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine ».

L’Europe de Bruxelles facteur d’insécurité

Citons ici quelques phrases de la pétition11 d’Arno Klarsfeld sur la guerre en Ukraine12 :

« Nous n’avons pas besoin d’un troisième conflit sur le sol européen. Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union… »

Pour retrouver notre démocratie, notre indépendance et assurer notre sécurité, il faut sortir de l’Union Européenne qui a trahi ses promesses fondatrices d’assurer la paix, la protection et la démocratie. Frexit !

Répétons quelques brides du dernier discours de Jean Jaurès le 25 07 1914, quelques jours avant son assassinat le 30 07 et l’entrée en guerre, et redevenues d’une brûlante actualité :

« Citoyens, si la tempête éclatait, tous, nous socialistes, nous aurons le souci de nous sauver le plus tôt possible du crime que les dirigeants auront commis et en attendant, s’il nous reste quelque chose, s’il nous reste quelques heures, nous redoublerons d’efforts pour prévenir la catastrophe…Quoi qu’il en soit, citoyens, et je dis ces choses avec une sorte de désespoir, il n’y a plus, au moment où nous sommes menacés de meurtre et, de sauvagerie, qu’une chance pour le maintien de la paix et le salut de la civilisation, c’est que le prolétariat rassemble toutes ses forces qui comptent un grand nombre de frères, Français, Anglais, Allemands, Italiens, Russes et que nous demandions à ces milliers d’hommes de s’unir pour que le battement unanime de leurs cœurs écarte l’horrible cauchemar. »

Seul le combat des populations pourrait permettre d’éviter la guerre.

Battons-nous maintenant et dans tous les pays contre la menace de catastrophe générale vers laquelle nos dirigeants semblent vouloir nous précipiter.

La fin de la guerre du Vietnam a été imposée par la population américaine qui est descendue dans la rue pour crier sa révolte contre la guerre comme le rappelle cette photo publié par radio France13

La paix en Algérie a été imposée par les manifestations dans la rue, malgré les interdictions et les répressions policières comme celle du 8 février 1962 réprimée dans le sang à Charonne : 9 morts et 250 blessés dont on voit quelques-uns sur cette publiée par Géo14.

CONTRE L’ESCALADE VERS UNE TROISIEME GUERRE MONDIALE, MANIFESTONS !





Lettres ouvertes de deux officiers généraux allemands sur l’affaire des chars lourds

[Transmis par Claude Gaucherand]

[Voir aussi :
Défendre servilement l’OTAN est-ce défendre les intérêts de la France ?]

Les chars allemands contre la Russie — révolte de ma conscience

Par Manfred Grätz, général de corps d’armée à la retraite.

C’est à nouveau le moment. Redoutée par un nombre incalculable de personnes, souhaitée et évoquée par une minorité oublieuse de l’histoire ou la méprisant avec arrogance, qui se sent appelée à gouverner notre pays et suit avec vassalité l’allié transatlantique, soutenue avec zèle par un paysage médiatique aligné une fois de plus, et désormais annoncée officiellement par le chancelier fédéral. L’envoi de chars à l’Est est décidé.

Les cheveux de nombreuses personnes se hérissent, de mauvais souvenirs se réveillent, y compris chez moi. À l’époque, il s’agissait encore de souvenirs d’enfance.

Né en 1935, je suis ou j’étais en fait encore un enfant de la Seconde Guerre mondiale. Trop jeune pour être déjà utilisé pour la course aux armements du fascisme allemand, mais assez âgé pour comprendre que la guerre ne signifie que souffrance incommensurable, misère et extermination inhumaine. J’ai perdu mon père. Une lettre froide et sans cœur de son chef de compagnie annonçait qu’il était apparemment « tombé pour le Führer, le peuple et la patrie dans des combats défensifs héroïques contre l’ennemi bolchevique… ».

Occasionnellement, des souvenirs surgissent de manière fulgurante, comme lorsque nous étions des garçons adolescents assis au bord de la voie ferrée et que nous regardions les nombreux transports militaires, avec des inscriptions blanches géantes : « Les roues doivent rouler pour la victoire ». Aujourd’hui, on peut lire : « Les chars allemands en direction de la Russie ». Les parallèles, les similitudes sont sans doute faciles à reconnaître. Les nuits de bombardement, les alertes aériennes, la ville de Chemnitz en flammes non loin de mon village, tout cela a contribué à ce que j’apprenne dès mon enfance à détester la guerre et à désirer la paix. J’ai finalement vécu la fin de la guerre comme la libération de l’Allemagne du fascisme par l’armée soviétique.

Près de huit décennies se sont écoulées depuis ces événements. Le jeune garçon de l’époque est devenu un homme de 88 ans, qui a vécu une vie bien remplie à une époque riche en événements historiques.

38 années de service pour le maintien de la paix dans notre armée nationale populaire, dont six années d’études au SU, en font partie. Je l’avoue volontiers, j’aime ce pays, tout en sachant que la Russie d’aujourd’hui n’est plus comparable à la SU. Mais les gens dont les pères et les grands-pères ont combattu pour leur patrie contre le fascisme allemand et nous ont également libérés sont restés. Des gens chaleureux et aimables, des amis !

Tout cela et bien d’autres choses encore me viennent à l’esprit dans le contexte de tout ce qui se passe actuellement. L’esprit est toujours en éveil, même après 88 ans.

C’est tout un mélange de sentiments et de sensations qui m’émeut, dominé par la colère et la déception. La colère monte en moi lorsque je suis confronté à l’attribution unilatérale de la responsabilité à la Russie, généralement à Poutine, à Poutine l’agresseur, à Poutine le criminel de guerre, sans aucun fondement. Poutine est responsable de tout ce qui se passe actuellement dans le monde. Oublié ou sciemment passé sous silence tout l’historique de la guerre en Ukraine, oublié le manquement de l’Occident à sa parole concernant l’élargissement de l’OTAN à l’Est, oublié le discours de Poutine devant le Bundestag en 2001, dans lequel il tendait la main, proposait une coopération pacifique et était ensuite accueilli par une standing ovation, oublié également le discours prononcé lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2007, dans lequel il évoquait l’élargissement de l’OTAN à l’Est comme une menace pour les intérêts de sécurité de la Russie.

La colère monte lorsque Mme Baerbock, après tout ministre des Affaires étrangères de notre pays et diplomate au plus haut niveau, lance, sans se douter de rien et sans aucune habileté diplomatique ni même de décence, « nous allons ruiner la Russie ».

Au même niveau se trouve le bavardage fréquent sur la question de savoir si nous sommes déjà belligérants ou non, en donnant souvent l’impression de chercher et de sonder si nous ne pouvons pas faire un pas de plus ou non. Pour moi, c’est de l’art sans pain. Les fronts sont clairs depuis longtemps. Nous sommes en plein dedans. Que faudrait-il faire de plus quand on a déjà livré des chars et d’autres armes lourdes dans le « noble » but de vaincre la Russie ?

Il est également dangereux de voir des hommes politiques et des soi-disant experts évoquer le thème de l’escalade, peut-être avec des armes nucléaires, avec des « petites tactiques » d’abord, dans des talk-shows ou à d’autres occasions, sans se douter de rien et de manière imprudente. Oubliées déjà Hiroshima et Nagasaki, ces deux villes japonaises victimes du premier largage de bombe atomique sur un territoire habité, sans aucune nécessité militaire. À ce moment-là, la Seconde Guerre mondiale était décidée depuis longtemps, en Europe comme en Extrême-Orient. Et comme chacun sait, ce n’étaient pas les Russes ! Oubliées toutes les souffrances et la misère, tous les morts qui se comptent par dizaines de milliers, et les effets à long terme que ces « deux petits calibres » ont provoqués pendant des décennies, selon les critères actuels. Inimaginable et irresponsable de jouer ainsi avec le feu dans le présent ! En tant qu’ancien militaire, je dis à tous ceux qui ne font que penser à une telle aventure : crime de guerre !

À propos de crimes de guerre ! Quelqu’un en parle-t-il encore à propos d’Hiroshima et de Nagasaki ? On a oublié ! Classé, le plus grand crime de guerre de l’histoire de l’humanité, commis par les États-Unis.

Je trouve non seulement regrettable, mais aussi inquiétant que nos politiciens, qui ont des responsabilités gouvernementales, soient également réfractaires à la consultation. Je pense ici au fait que l’opinion de militaires expérimentés, spécialistes de leur métier, est de plus en plus reléguée au second plan, ou plutôt piétinée, et qu’elle n’est plus perceptible par le public. Ne faut-il pas s’inquiéter lorsqu’un général Kujath, excellent connaisseur de la matière, y compris et surtout de l’OTAN, doit présenter ses appréciations remarquablement réelles de la situation dans un journal suisse ? Ou lorsqu’un général Vad, ancien conseiller militaire de Mme Merkel, s’exprime dans le journal EMMA d’Alice Schwarzer (ne vous méprenez pas, respect pour Mme Schwarzer !).

Ou lorsque même le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Milley, s’est fait réprimander par l’administration Biden pour son évaluation réelle de la situation en Ukraine et que ses conclusions sont passées sous silence ?

Je ne veux même pas parler ici d’autres militaires, voire d’anciens de l’ANV, qui pourraient bien connaître les Russes !

Tout cela selon la devise « ce qui ne peut pas être ne doit pas être ». Il n’en reste pas moins qu’avec la vassalité allemande, nous suivons fidèlement la politique de guerre des États-Unis, notre principal allié transatlantique, qui vise à la domination mondiale. Quo vadis, l’Allemagne ? Je me pose la question. Ou pour paraphraser Heinrich Heine : « Si je pense à l’Allemagne la nuit, j’en perdrai le sommeil !

Encore un mot à tous les membres et sympathisants de notre association, à mes camarades et amis.

Élevez la voix, ne vous cachez pas.

Écrivez, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, et n’oubliez pas votre nom et votre grade.

Cherchez et trouvez nos alliés, participez aussi à leurs manifestations.

Ensemble, nous sommes plus forts.

Descendez dans la rue, si vous êtes encore en forme et mobiles. Parlez avec les gens, malgré les intérêts divergents qui y sont représentés.

Personne ne veut la guerre parmi les manifestants.

Tout cela, c’est ma conscience qui me le dit. S’il vous plaît, examinez aussi la vôtre.


Protestation contre la poursuite du soutien à l’Ukraine avec des chars et d’autres équipements de guerre lourds par l’Allemagne

Par Sebald Daum, major général à la retraite

Avec la décision du chancelier de la République fédérale d’Allemagne, M. Scholz, et de son gouvernement de livrer finalement 14 chars « Leopard-2 » à l’Ukraine et d’autoriser les autres pays de l’OTAN à mettre également ces chars Leopard à la disposition de l’Ukraine, l’Allemagne entre dans une nouvelle phase de participation à la guerre contre la Russie et concrétise ainsi la déclaration de sa ministre des Affaires étrangères d’être en guerre avec la Russie.

Par cette décision, l’Allemagne ne fait pas que prolonger l’hécatombe en Ukraine, elle devient partie prenante à la guerre. Dans le même temps, la Russie devient de plus en plus l’ennemi du peuple allemand et on détruit définitivement tout ce qui était important dans les relations amicales avec la Russie, en particulier à l’Est ainsi qu’en RFA dans son ensemble.

Je voudrais donc simplement rappeler quelques faits importants :

  • — que l’Union soviétique a pris la plus grande part dans la libération du peuple allemand du fascisme hitlérien, avec plus de 27 millions de morts,
  • — qu’après 1945, l’Armée rouge et le peuple soviétique ne se sont pas rendus coup pour coup et n’ont pas couvert l’Allemagne de haine, comme c’est à nouveau le cas actuellement en Allemagne contre la Russie,
  • — que l’Union soviétique et la Russie ont joué un rôle décisif dans la réunification de l’Allemagne, car sans leur accord, il n’y aurait pas eu de « patrie allemande unie »,
  • — que la Russie a volontairement retiré ses troupes d’occupation, en toute bonne foi, dans le cadre de bonnes relations de voisinage, alors que les troupes d’occupation américaines sont toujours présentes dans le pays,
  • — que la Russie a accepté que l’Allemagne ne soit pas neutre, mais reste dans l’OTAN,
  • — que ce n’est pas la Russie qui s’est rapprochée des frontières de l’Allemagne ou de l’UE, mais que les troupes de l’OTAN se trouvent aujourd’hui aux frontières de la Russie,
  • — et enfin, il convient de rappeler que ce sont les États-Unis et l’OTAN qui ont organisé un coup d’État en Ukraine en 2014, chassé le président élu hors du pays et armé militairement l’Ukraine et l’ont mise en position contre la Russie afin qu’elle puisse mener et mène une guerre contre son propre peuple pendant 8 ans.

A-t-on oublié tout cela ? Est-ce que c’est maintenant le remerciement pour tout ce que l’Union soviétique et la Russie ont fait pour l’Allemagne, ou sommes-nous déjà prêts à entrer en guerre une troisième fois contre la Russie ? Les chars allemands « Leopard » doivent-ils rouler contre la Russie comme les « Tigres » allemands autrefois ? A-t-on oublié si vite les résultats de Stalingrad et de Koursk, ou veut-on revenir sur ces défaites ?

Jamais plus la guerre n’était une loi non écrite en Allemagne. Plus jamais la haine et les cris de guerre contre la Russie ne doivent donc prendre le dessus en Allemagne, plus jamais les cris de « voulez-vous la guerre totale » ne doivent nous monter contre les peuples de Russie.

C’est pourquoi j’élève ma voix pour protester contre la livraison par l’Allemagne de chars et d’autres équipements de guerre lourds qui prolongent la guerre et les massacres en Ukraine. Que les voix de la raison l’emportent et que d’innombrables personnes contribuent dans ce sens à empêcher la guerre.




Défendre servilement l’OTAN est-ce défendre les intérêts de la France ?

Réponse de militaires deux étoiles.

ATLANTISME ET TRAHISON

[Voir aussi sur Profession Gendarme]

Par Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

Le 30 novembre 2022, une déclaration conjointe d’intention était signée à Washington entre M. Sébastien Lecornu, Ministre des armées de la République Française et M. Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des États-Unis d’Amérique.

Cette déclaration que l’on peut consulter sur internet dans son intégralité, en français et en anglais, appelle quelques remarques préalables tant sur la forme que sur le fond.

Pour ce qui concerne la forme, il est à noter plusieurs erreurs d’orthographe et de ponctuation proprement inadmissibles dans un texte d’une telle portée.

Sur le fond, il semble que le sujet traité, proprement politique s’agissant des relations de coopération en matière de Défense, sujet d’ampleur beaucoup plus large qu’une simple coopération entre nos armées respectives, relève pour le moins du Premier Ministre sinon du Président de la République. Touchant à nos rapports avec l’OTAN, la Communauté Européenne, l’Ukraine, la dissuasion nucléaire et le cyberespace, on ne peut qu’être surpris que l’engagement de la France soit ainsi délégué à un simple Ministre des Armées.

Toujours sur le fond, une lecture attentive des cinq feuillets de la déclaration permet de conclure à l’abandon de la souveraineté de notre nation par la signature de monsieur le Ministre des armées, révélateur d’une indéniable servilité d’une France vassalisée et consentante, presque fière de l’être d’un maître aussi puissant, flattée d’en retenir l’attention. Abandon de sa souveraineté portant non seulement sur ses armées mais sur sa défense et sa diplomatie pour dire le moins, remise entre les mains de l’Union Européenne et de l’OTAN dont chacun sait que ces deux entités politiques et militaires, créations des États-Unis, sont de fait placées sous l’autorité de la Maison-Blanche et du Pentagone.

À titre d’illustration, voici un extrait, avec ses fautes de syntaxe, de ladite déclaration en précisant ce que l’on doit entendre par coopération sur tous les théâtres, c’est-à-dire la mise sous le commandement américain des éléments de force que la France engage, chose déjà vécue avec le porte-avions Charles de Gaulle, de quoi faire se retourner le Général dans sa tombe :

Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à I’ amélioration de notre coopération sur tous les théâtres ou nos forces armées sont engagées dans des opérations conjointes, en particulier en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, dans la région lndo-pacifique et le domaine maritime. Nous devons renforcer notre interopérabilité et consolider notre culture stratégique et opérationnelle commune par un échange régulier de personnels visant a rendre plus efficaces nos opérations conjointes.

(…)

Nous entendons poursuivre le développement de l’interopérabilité déjà engagée entre chacune des composantes de nos Armées tant dans ses dimensions opérationnelle que technique, afin de pouvoir mener des opérations conjointes interarmées, y compris dans des conflits de haute intensité.

(…)

Sur le fondement de notre coopération historique, nous nous engageons à renforcer le partenariat stratégique OTAN/Union européenne.

Il est bien connu que lorsque l’on est invité à dîner avec le Diable, il faut se munir d’une cuillère à long manche. Mais peut-être que M. Lecornu ne le savait pas.

Sans aucun doute il aurait dû relire ce texte où Georges-Marc Benhamou relate une prise de position du président François Mitterrand en 1994 au sujet des relations entre la France et les États-Unis :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

Sans omettre cette autre déclaration d’un orfèvre en la matière quand, au printemps 2000.

M. Robert McNamara, secrétaire d’État américain à la défense de 1961 à 1968, a estimé :

« Les États-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un État-voyou ».

Qui peut affirmer que François Mitterrand a été un grand Président ? Toutefois personne ne peut nier sa lucidité quand, toujours selon M. Benhamou, il a déclaré :

« Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables. »

Ceci explique sans doute l’absence de vision historique de nos dirigeants concernant les relations de la France avec le monde en général et avec les États-Unis en particulier. Mais n’est-ce pas pour ce motif même qu’ils ont été sélectionnés pour accéder au pouvoir après avoir été adoubés du titre envié de Young Leader voire de celui de World Young Leader par le maître de Davos ?

Toutefois cela n’explique pas qu’une telle déclaration n’ait fait l’objet ni d’un débat à l’Assemblée Nationale ni d’une question écrite ou orale de l’opposition ni d’une réaction de la commission de la Défense et des forces armées, ni d’article dans les journaux de référence à l’exception notable du Figaro du 1er décembre, au lendemain de sa publication.

L’actualité se complaisait alors dans les déboires conjugaux d’un député de l’opposition qui ont occupé tant le parlement que les médias. On attache de l’importance à ce que l’on peut. On monte en épingle le dérisoire pour mieux cacher l’essentiel. Alors, est-ce important la souveraineté de la France ? Pas vraiment. Circulez, il n’y a rien à voir ! Mais comment s’en étonner quand notre intervention dans le grave conflit entre la Russie et l’Ukraine ne fait l’objet d’aucune saisie du Parlement !

Ceci se passe au moment où les Atlantistes qui tiennent le haut du pavé, vouent publiquement aux gémonies sur les plateaux de télévision, eux-mêmes inféodés à la grande finance, et dans les journaux à grand tirage appartenant aux mêmes, ceux qui ne partagent pas leur point de vue de bons serviteurs de l’Empire euratlantique, capitale Washington, sous-préfecture Paris. Allant jusqu’à leur dénier la qualité de patriotes… Eux, à propos de qui la question se pose pourtant de savoir si l’on peut être atlantiste sans trahir sa nation.

Charles de Gaulle ne disait-il pas qu’une nation n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ?

Qui donc ose affirmer sans trahir la vérité que les États-Unis d’Amérique ont les mêmes intérêts que la France quand l’actualité démontre chaque jour le contraire à condition de bien vouloir s’informer et réfléchir et constater leur volonté de nous asservir dans tous les domaines, économique, culturel, militaire, ceux de la recherche, de la langue, du mode de vie.

Alors, atlantisme ou trahison ? Vous avez dit collaboration ? Cela rappelle de bien mauvais souvenirs.

Il est grand temps de décoloniser les esprits de nos « élites ».

Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

Ore, le 29 janvier 2022


Aux ordres de la bannière étoilée

Général (2S) Henri ROURE, le 29 janvier 2023

Un ancien officier-général de la Marine, lié par ses activités civiles aux États-Unis d’Amérique, vient, dans une tribune, de vivement critiquer ses homologues. Il leur reproche sévèrement de ne pas penser selon la doxa euro-otano-étatsunienne dans l’analyse du conflit en Ukraine. Il ne les considère plus, sans nul doute, comme ses camarades. Je ne suis pas pro-Russie et encore moins pro-États-Unis, je suis un patriote. Je crois avoir fait mon devoir, jusqu’à ce jour, pour servir exclusivement mon pays. Au cours de ces longues années, j’ai pu découvrir toutes sortes d’actions visant à ruiner le patriotisme français et l’indépendance de la France. Elles sont insidieuses, mais procèdent toutes de la prétention étatsunienne à dominer le monde et du matraquage d’idées supranationales propagées par les idéologues euroatlantistes.

Dans de lointaines fonctions, j’ai eu sous ma responsabilité les observateurs français dans les différentes missions onusiennes. Lors de mes visites de contrôle, j’ai souvent été obligé de leur rappeler, contrairement à ce qui leur était seriné, qu’ils servaient la France dans une mission internationale et seulement elle. Ils demeuraient des officiers français, malgré le béret bleu qu’ils portaient. Il semble que cette simple vérité ait été oubliée par quelques officiers généraux minoritaires adoubés par les médias grand public.

Sans hésitation ni mouvement de conscience, dans ce conflit ukrainien, ils défendent les intérêts des États-Unis. Ils en viennent à reprocher à ceux qui examinent les faits, de simplement les constater. Dans cette affaire, les fauteurs de guerre sont précisément ceux dont ils se sont érigés en porte-parole. Curieusement ces officiers généraux, pour la plupart, ont servi dans l’OTAN et en ont tiré quelques avantages…

J’aimerais leur dire que la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais que ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires. Sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN, il continue, inlassablement à appliquer la doctrine de Monroe et son corollaire au nom d’une invraisemblable « destinée manifeste ». Les États-Unis croient avoir mission divine de dominer le monde. L’appui supposé de Dieu est le propre de quelques impérialismes. « In god we trust » a été concurrencé, un moment, par « Got mit uns ». Cette invraisemblable prétention a été confirmée par des personnages comme Kissinger et surtout Brzezinski, auteur du Grand Échiquier et du Vrai Choix, où il affirme, avec le même cynisme qu’Hitler dans Mein Kampf, que « l’amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l’hégémonie des États-Unis ».

J’aimerais préciser, à ces camarades égarés, que les États-Unis n’ont cessé de malmener la France depuis la victoire alliée de 1945 dont ils revendiquent l’exclusivité. Je note incidemment que sans l’énorme effort de la Russie des Soviets et sans les Armées alliées, dont la nôtre et sa composante Résistance, ils auraient eu bien de la peine à parvenir à la victoire.

Cependant ils possèdent Hollywood et tout un énorme système de contrôle, d’influence, de domination et de désinformation. Il passe par leurs ONG, le dollar, les fonds de pension, le Droit extraterritorial, la CIA, l’imposition de leur langue, une armée d’occupation avec 800 implantations dans le monde… et des politiciens étrangers, convertis, oubliant leur patrie et même, je le constate amèrement, quelques officiers généraux français.

Je note aussi qu’ils n’ont jamais gagné une guerre seuls et qu’ils ont perdu toutes celles qu’ils ont engagées. Dois-je énumérer leurs défaites et leurs retraits honteux ? En vrac, pour être bref : Corée, Vietnam, Somalie, Irak, Syrie, Afghanistan… partout ils ont créé le chaos, comme notamment en ex-Yougoslavie ou en Libye.

Que l’on ne me dise pas non plus qu’ils ont permis la victoire de 1918 face à l’impérialisme prussien. Ils ne sont pas rentrés en guerre en 1917 comme leurs sectateurs essaient de nous le faire croire, mais en juin 1918, après que les Français les eurent équipés de chars, d’avions, de mitrailleuses, de canons et instruits leurs officiers et soldats. Ils perdirent 100 000 hommes, bien peu au regard des armées française, britannique ou italienne, dont 50 000 par maladie.

Vous qui êtes subordonnés à eux, observez ce que nous leur devons véritablement sur une récente et brève période. Souvenez-vous du contrat rompu avec la Russie, selon leurs exigences. Il concernait deux porte-hélicoptères que nous avions construits. Rappelez-vous les millions de dollars d’amendes payés par nos banques et entreprises dans le cadre de l’externalisation de leur Droit, parce que certains de leurs clients ne plaisaient pas à Washington. Je passe sur leur rôle déterminant au sein de l’UE qui est une de leur réalisation et où, depuis toujours, directement ou indirectement, via leurs groupes de pression, ils pèsent sur la politique de cette organisation. Je souligne, au passage, que madame Von der Leyen, malgré son patronyme germanique, est d’ascendance étatsunienne. Sa famille jadis s’est enrichie dans la traite négrière, et son mari travaille aux États-Unis. Je termine ce panorama très rapide, et non exhaustif, par l’affaire de la rupture du contrat de vente de sous-marins conclu avec l’Australie où la France s’est fait spolier par son allié !

Mais pourquoi donc les États-Unis, qui ne sont pas nos amis, sont-ils entrés indirectement en guerre contre la Russie ? Ce pays s’intégrait lentement mais sûrement à l’univers européen et les échanges se multipliaient et s’intensifiaient. L’Ukraine n’a jamais été qu’un prétexte. Nous savons que Kiev malmenait terriblement les russophones du Donbass et que l’Ukraine avait émis le souhait d’intégrer l’OTAN. Nous savons que la CIA, était à la manœuvre depuis bien avant le coup d’État de Maïdan, et qu’un vaste système de mensonges et de désinformation allait tout faire pour justifier l’injustifiable. Pourtant James Baker avait promis à Gorbatchev que les anciens pays du Pacte de Varsovie n’intégreraient pas l’OTAN… Tromperie, évidemment ! il finit par ne manquer que l’Ukraine pour que la Russie soit totalement ceinte par cette organisation. Les Russes ont finalement compris qu’il n’y avait rien à espérer d’un pays à l’orgueil démesuré et systématiquement mensonger. Ils sont alors tombés dans le piège étatsunien et ont lancé leur opération militaire spéciale. Les soi-disant Occidentaux ont eu beau jeu, alors, d’accuser la Russie d’agression.

En fait, messieurs les quelques officiers-généraux qui critiquez les patriotes, vous soutenez les buts de guerre de Washington. Il s’agissait pour les États-Unis de détruire la Russie et de partager son vaste territoire en au moins trois parties, dont l’une, après modification de son régime, aurait pu se rapprocher de l’UE. Une UE déjà sous leur contrôle via, précisément, l’OTAN et l’Allemagne leur allié favori et obéissant. La Sibérie et l’Extrême-Orient devenant des protectorats étatsuniens complétant ainsi leur dispositif, au Sud, sur l’Océan Pacifique, pour encager la Chine, leur futur ennemi.

La France n’avait aucun intérêt à entrer dans ce conflit. Vous en avez vu les conséquences sur notre économie, déjà fragilisée, et sur notre société perturbée. Mais sans doute considérez-vous qu’il s’agissait là du prix à payer pour continuer à servir les ambitions étatsuniennes auxquelles vous adhérez. Ce ralliement stupide de la France a surtout miné sérieusement sa puissance. Désormais nous payons très cher notre énergie et nos importations. Parallèlement nous enrichissons la Russie. Bravo ! Vous ne direz jamais que les responsables sont ceux qui ont saboté notre production d’électricité nucléaire pour complaire aux Allemands et faciliter in fine l’importation de gaz de schiste en provenance des États-Unis d’Amérique… Vous ne l’avouerez pas, car les responsables sont exactement les mêmes qui nous ont impliqués dans cette affaire ukrainienne et, qui, comme vous, encensent les États-Unis d’Amérique et l’OTAN. Cette organisation a muselé l’ONU, ce qui a dénaturé notre siège permanent au Conseil de sécurité et effacé notre droit de veto. Notre dissuasion nucléaire, désormais, n’a plus de réelle utilité puisque notre engagement aux côtés des États-Unis nous amène à avaliser l’emploi tactique de l’arme atomique en contradiction avec notre politique d’emploi stratégique uniquement en cas de menace sur nos intérêts vitaux. Enfin la Russie, ayant fait l’analyse de nos faiblesses, a pu pénétrer notre dispositif en Afrique. Elle nous aura chassés, avec ses mercenaires de l’OMP Wagner, de plusieurs pays, pour lesquels nous avions pourtant engagé la vie de nos soldats. Sans doute n’aviez vous pas imaginé que la France pouvait être grande et indépendante, aussi, grâce à des atouts outre-mer.

Je croyais ingénument — semble-t-il — que tous les officiers français avaient, parmi leurs qualités, celle d’analyser le monde et de regarder les relations internationales au prisme de leur patriotisme.

Je me suis alors souvenu que notre histoire, dans ses heures les plus sombres, a toujours connu des personnages qui l’ont trahie. Quelques noms me sont venus à l’esprit. De l’évêque Cauchon, dévoué aux Anglais, en passant par le connétable de Bourbon et le Grand Condé, un temps à la solde des Espagnols, en arrivant à Laval, Doriot et quelques autres avec leurs miliciens au service des Allemands. Je n’ai pas voulu approfondir ni inclure dans cette courte liste quelques-uns des politiciens d’aujourd’hui qui mériteraient, selon certains, d’y figurer. Ils minent l’indépendance et la grandeur de la France.
J’espère que vous reconnaîtrez vos erreurs de comportement et que vous n’allongerez pas cette triste liste.

Général (2S) Henri ROURE


[Source : place-armes.fr]

Par Général (2S) Antoine MARTINEZ

Une tribune fratricide révélatrice

Dans sa parution du 18 janvier 2023, le JDD publie la tribune d’un officier général, vice-amiral précisément, intitulée « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts du Kremlin ». Après une première réaction d’étonnement sur le titre qui donne immédiatement le ton, on ne peut que s’indigner et déplorer le propos délirant qui suit et, plus grave, la dénonciation nominative, scandaleuse et calomnieuse, de certains de nos camarades parce qu’ils ont l’outrecuidance de refuser le narratif de l’OTAN sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie et de formuler leurs réserves sur le soutien à Kiev. Cette tribune suscite donc quelques questions légitimes et nécessite une réponse, une réplique sans concession à une attaque contre des patriotes ayant servi sous l’uniforme l’État et la nation avec honneur et loyauté.

Cette attaque ad personam ne s’apparente-t-elle pas en réalité à une chasse à l’homme ignoble organisée et téléguidée pour faire taire la prétendue minorité de ceux qui contestent le discours officiel et qui peuvent avoir une influence sur l’opinion publique par le biais des réseaux sociaux ou de médias alternatifs ? L’exemple de la lettre ouverte à nos gouvernants et à nos parlementaires d’avril 2021 constatant le délitement de la France et la nécessité d’un sursaut de nos dirigeants ne démontre-t-il pas cette capacité d’influence dérangeante pour le pouvoir politique puisqu’elle a été approuvée par une large majorité de Français ? C’est la liberté d’expression et de pensée qui est ici visée. C’est le refus catégorique d’une pensée différente ! Ce terrorisme intellectuel ne reconnaît qu’une liberté, celle de penser comme il faut ! Hors du discours officiel point de salut !

Pourquoi cette tribune aujourd’hui ? Cette démarche ne révèle-t-elle pas une sérieuse inquiétude sur l’évolution de la situation sur le terrain pour les forces ukrainiennes, en vérité différente du narratif officiel, inquiétude manifestée au sein de la direction de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) — dans lequel évolue ce vice-amiral — en lien direct avec l’État puisque lui fournissant son expertise ? Ne traduit-elle pas la prise de conscience des conséquences inimaginables à ce stade, mais potentiellement catastrophiques à tous points de vue pour la France dans son suivisme aveugle des États-Unis et de l’OTAN dans le cas de l’effondrement des forces armées ukrainiennes ? Quelle humiliation au bout du chemin !

D’ailleurs, comment expliquer cette soudaine tribune alors que depuis plus d’un an des anciens militaires de haut rang défilent, eux, sur les plateaux des médias pour délivrer et conforter le narratif de l’OTAN sans aucune contradiction ? Un droit de réponse de ces officiers calomniés aujourd’hui dans ce journal ne serait-il pas légitime dans une autre tribune intitulée, cette fois, « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts des États-Unis » ? Mais la tribune de ce vice-amiral ne constitue-t-elle pas une manœuvre de diversion pour occuper l’espace médiatique dans le but de cacher l’évolution défavorable de la situation des forces ukrainiennes et la conséquence — qui pourrait être dramatique — des livraisons de chars lourds par l’OTAN, sachant que la Russie ne peut pas se permettre de perdre cette guerre ? Jusqu’où notamment la France est-elle prête à aller, sans consultation du Parlement jusqu’ici, avec les risques de représailles militaires ? Et après ?…

Beaucoup de questions auxquelles chacun pourra apporter sa réponse. Mais les poser, n’est-ce pas déjà y répondre, au moins en partie ? Ces questions étant posées, il faut maintenant répondre plus directement au vice-amiral chargé de la rédaction de ce papier diabolique.

Une phrase dans cette tribune est symptomatique de l’attitude de ces élites qui s’érigent en permanence en donneurs de leçons : « Peu d’analystes se sont interrogés jusqu’à présent sur les causes de cette aberration intellectuelle et morale qui a cours dans un milieu où les notions de rigueur, d’éthique et de loyauté sont pourtant consubstantielles de celle d’engagement au service du pays ». Mais précisément ces notions de rigueur, d’éthique et de loyauté habitent ces officiers ou groupe de réflexion (Think Tanks) engagés au service de la France et vilipendés aujourd’hui parce qu’ils ont le courage d’exprimer leurs réserves au soutien de l’Ukraine dans un conflit qui aurait pu et qui aurait dû être évité et dont les causes sont bien plus complexes que celles brandies par les va-t-en-guerre de l’OTAN. Ils ont le courage, eux, de penser avant tout à la France qui n’a aucun intérêt à défendre en Ukraine ou en Mer d’Azov, une France qui a raté un rendez-vous capital avec l’Histoire au cours du premier semestre de l’année 2022 alors qu’elle présidait l’Union européenne. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !

Par ailleurs, les causes de cette aberration intellectuelle et surtout morale évoquées par ce vice-amiral ne doivent-elles pas justement être recherchées chez ceux qui, comme lui, défendent servilement les intérêts de l’OTAN, c’est-à-dire des États-Unis, et non pas les intérêts de la France ? De quel côté se trouvent, en fait, la rigueur, l’éthique et la loyauté ? D’ailleurs, il s’égare et se fourvoie avec sa dénonciation calomnieuse et perverse, n’hésitant pas à utiliser l’arme des lâches, la délation, lui, le produit d’un atlantisme pur et dur à l’allégeance sans équivoque, oubliant de surcroît et cyniquement ses multiples conflits d’intérêts avec le monde anglo-saxon. Cette allégeance est telle qu’il en oublie même la langue française notamment dans son profil sur Twitter dans lequel il se présente comme « Former French naval aviation — senior fellow — opendiplo, RUSI.org, InstitutIRIS, View expressed here are my own ».

Il essaie, en outre, de faire croire que ceux qu’il dénonce sont minoritaires. C’est vrai si on s’en tient à ceux qui sont régulièrement invités sur les plateaux des chaînes de télévision. En effet, le narratif présenté jusqu’à présent sur ces plateaux l’est sans contradicteur. Mais le croit-il vraiment ou, au contraire, sa dénonciation ne trahit-elle pas une nervosité et une inquiétude partagées au plus haut niveau de l’État sur les conséquences d’une possible fracture des esprits au moment même des livraisons annoncées à l’Ukraine de chars lourds par les pays de l’OTAN et en particulier par la France ? Car le sondage effectué par Place d’armes (site de la communauté militaire engagée), en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes, ne peut pas ne pas avoir été analysé : 89,2 % considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis, 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine. On le constate, le résultat éloquent de cette consultation ne peut pas être ignoré.

La livraison de ces chars et matériels lourds à l’Ukraine constituera non seulement un degré supplémentaire dans le processus d’escalade et d’engrenage engagé par l’OTAN depuis plusieurs mois, mais surtout un changement de nature qui pourrait représenter un moment de bascule dangereux débouchant sur une fuite en avant qui ne serait plus maîtrisable. Les pays membres de l’OTAN pourront toujours se convaincre et déclarer qu’il ne s’agit pas de co-belligérance, mais l’important c’est l’interprétation qu’en fera la Russie et les décisions qu’elle prendra avec ses conséquences. La démarche accusatoire et manichéenne de cet officier général qui commet une faute en jouant les procureurs sur la place publique contre ses frères d’armes pourrait, en fait, révéler les doutes, les questionnements, voire les désaccords sur le positionnement de la France dans ce conflit non seulement au sein de la communauté militaire ayant quitté l’activité, mais au sein même de nos armées d’autant plus que le Parlement n’a toujours pas été consulté.

Le 25 janvier 2023 Général (2S) Antoine MARTINEZ




Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




Des Panzers contre les Russes : inéluctable extension du conflit à l’Ouest

[Source : rusreinfo.ru via RI]

Par Martin Moisan

Tous les spécialistes sérieux développent des arguments tout à fait faciles à comprendre pour dire que les quelques poignées de chars que nous allons envoyer en Ukraine ne changeront rien au plan militaire ; pas plus que l’envoi d’avions, de missiles ou quoi que ce soit d’autre.

La tragique symbolique des panzers engagés par l’Allemagne contre les Russes 

En revanche, la symbolique des panzers engagés entre les mains des bandéristes contre la Russie va changer tout le contexte de cette guerre, tout son sens, toute sa dimension historique. Il en résultera malheureusement une inéluctable extension du conflit vers l’Ouest. Bien entendu, il y a tout lieu de penser que pour rendre les choses encore plus irréversibles, l’histrion déjanté de Kiev s’empressera de confier ces chars allemands aux bataillons ukronazis, Azov, Kraken et autres.

Une anecdote pour bien comprendre l’âme russe et le sentiment patriotique profond qu’a laissé la Grande Guerre Patriotique

Irina, une jeune femme originaire de l’Oural profond m’a expliqué un jour que dans son enfance, dans les années 90, les dames de la cantine qui avaient connu la Grande Guerre Patriotique les obligeaient à ramasser les miettes de pain sur les tables pour ne pas gaspiller. Parce qu’un jour, ça allait recommencer. Voilà, c’est anecdotique mais ça dit tout de l’état d’esprit profond des Russes par rapport au passé et à leur Histoire.

Un peuple qui sait souffrir

Lors de l’effondrement de l’empire soviétique, les années Eltsine ont été un véritable cauchemar pour l’immense majorité du peuple russe. Rien ne lui a été épargné : perte d’estime de lui-même, alcoolisme, pénuries, chômage ravageur, femmes seules et enfants sans père obligés de survivre dans les pires conditions, misère noire… Pourtant, malgré le désespoir, mais avec l’immense secours de la religion et en allant chercher au plus profond de lui-même, ce peuple a tenu bon. Si tout autour de lui s’effondrait, lui est resté debout pour renaître ensuite. Et de quelle manière ! Alors oui, ces gens savent souffrir. Oui, la religion est ce qui leur reste en dernier ressort et sur quoi ils savent pouvoir s’appuyer ; tout comme sur leur âme profonde.

Poutine l’homme qui a redonné sa dignité au peuple russe 

Plus que jamais Vladimir poutine incarne à lui seul ce qu’il y a de plus profond dans l’âme russe. Pour l’immense majorité du peuple russe, il est celui qui a su relever leur pays humilié par l’effondrement de l’empire, humilié par les années Eltsine, humilié par l’Europe et l’Amérique. Et ça, les Russes ne peuvent pas l’oublier. Si tant est qu’ils aient quelque chose à pardonner à Vladimir Poutine, c’est déjà oublié, car ce n’est rien en comparaison du redressement moral et du retour à la dignité qu’il a su leur apporter. Aucun Russe n’en doute, Vladimir Poutine s’est imposé comme le seul chef capable de sauver le pays contre la tentative de destruction menée par l’Occident global.

Un jour ça recommencera

Tous les Russes, même ceux qui ne l’ont pas connue, ont été élevés dans le souvenir des souffrances de la Grande Guerre Patriotique et dans le culte des héros. Voilà le sentiment patriotique profond qu’ils partagent tous et qui nous est totalement étranger : la mémoire des souffrances et un profond sentiment de reconnaissance pour les millions de morts et surtout, surtout, l’idée qu’un jour ça recommencerait.

Une différence de potentiel moral qui fera la différence 

Totalement incompréhensibles pour nos peuples qui ont été conditionnés dans l’idée de tirer les dividendes de la paix. Anthropologiquement, c’est le jour et la nuit. Militairement, ça fera toute la différence. On le comprend bien, ce n’est évidemment pas Macron ni aucun des dirigeants occidentaux contemporains qui peuvent mesurer ce que cette différence de potentiel pèse dans la dynamique d’une confrontation.

L’unité des peuples de Russie

Souvent on s’interroge sur les raisons de l’unité de la mosaïque des peuples qui composent la Russie. C’est très simple, avec les juifs et les tziganes, ils partagent tous le souvenir d’avoir été traités de sous-hommes et d’avoir fait le sacrifice commun de millions de morts pour repousser les Allemands qui voulaient les faire disparaître.

Ça y est, ça recommence, les Allemands veulent à nouveau nous éliminer

Voilà le message que l’envoi des panzers va communiquer de manière transversale au peuple russe dans sa diversité. Car le rapport entre l’Allemagne et la Russie est bien particulier. Il n’a aucun équivalent avec aucun autre peuple au monde. Avec celle des juifs et celle des tziganes, les Allemands sont les seuls dans l’Histoire à avoir théorisé et mis en œuvre la destruction des peuples slaves et de l’Orient russe et leur mise en esclavage. En chaque Russe demeure de manière irréfragable le sentiment d’avoir été traité « d’Untermensch » par les Allemands, d’avoir été promis à l’éradication ou à l’esclavage. En chaque Russe existe le sentiment qu’ils ont su triompher du mal absolu et qu’il va falloir refaire les mêmes sacrifices que ceux qu’on fait les héros avant lui. Chaque Russe sait qu’il va devoir un jour faire face et se sacrifier s’il le faut. Avec l’envoi des panzers en Ukraine, ils comprennent que le moment est venu, qu’il n’y aura plus de report d’échéance. Chaque Russe y est prêt. Sa mère et sa femme y sont prêtes.

Un moment historique où tout converge et où leur destinée se joue

Alors oui, les Russes savent que pour eux le tragique revient dans leur Histoire et que tout va se rejouer maintenant. Chaque Russe sait qu’il faudra encore faire des sacrifices pour ne pas disparaître. Il y a là une différence anthropologique fondamentale entre eux et nos peuples suicidaires. La volonté de vivre d’un côté, le nihilisme et l’autodestruction de l’autre. Là encore, ça fera toute la différence.

Résonance historique en Russie des mots Allemagne, panzers, bandéristes, nazis, Ukraine

Ils l’ont dit, si les Russes sont entrés en Ukraine, c’était aussi pour la dénazifier. Or aujourd’hui, la célébration du nazi Bandera par ce pays et l’affichage à tous les niveaux de symboles et d’insignes nazis par les Ukrainiens leur donne raison. Donner des panzers aux nazis ukrainiens, c’est rejouer l’Histoire. Pour les Russes, le message est très clair. Il résonne comme un coup de tocsin dans leur mémoire collective et dans leur cœur, au plus profond de leur âme. Ça y est, ça recommence.

Baerbock, « nous menons une guerre contre la Russie » 

Plus de doute possible. C’est bien la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères qui a confirmé devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe que l’UE et l’Allemagne menaient une guerre contre la Russie. Et ce sont bien des panzers allemands qui vont être livrés aux bandéristes ukrainiens. Appelez-les Léopard si vous voulez, pour les Russes ça ne change rien au symbole.

La Russie ne peut plus perdre cette guerre

Dans ces conditions, on peut confirmer ce que nous savons tous ici et qu’on a maintes fois répété. La Russie ne peut pas perdre cette guerre. D’autant moins maintenant ; que le retour tragique de l’Allemagne et de ses démons dans l’Histoire le lui interdisent. Nihilisme mortifère, haine de soi auto-destructrice ? À ce niveau, on se demande ce qui anime les Allemands pour tenter un tel retour après la branlée qu’ils ont prise au match aller. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Revoir les Russes à Berlin ? Si tel est le cas, il semble bien qu’ils leur aient envoyé un billet de retour.

Le plus probable à ce stade si on en reste aux armes conventionnelles 

On exclut ici l’hypothèse nucléaire. Les Occidentaux vont faire durer cette guerre sur le sol ukrainien le plus longtemps qu’ils pourront. Après les chars, ce seront les avions, les missiles et les personnels pour les servir qui seront envoyés dans la fournaise ukrainienne. Alors, oui, ça va durer. Mais tout indique que l’appareil industriel occidental ne sera pas en capacité de suivre le train d’enfer que va imposer cette guerre. Tout simplement parce que le matériel occidental est un produit marketing ultra-sophistiqué et donc coûteux, fragile et non durable. Il est conçu pour être renouvelé à toute allure en fonction de l’obsolescence planifiée et d’une course insensée aux évolutions technologiques ; ceci afin dégager du chiffre d’affaires et un maximum de bénéfices pour les actionnaires de l’industrie privée. Pas pour faire de manière parcimonieuse une guerre réellement longue et dure dont plus personne en Occident ne sait ce que ça veut dire.

Anecdote : pour la conquête de l’espace, les ingénieurs de la Nasa ont dû concevoir un stylo bille spécial pour écrire en apesanteur. Les Russes, eux, se sont contentés de crayons à papier. Ce n’est évidemment pas du tout la même approche. Et c’est ce qui fait que les Russes vont gagner cette guerre. Parce qu’eux ne la font pas pour les dividendes des actionnaires ou par progressisme compulsif, mais pour leur survie et par idéal patriotique. C’est toute la différence.

À l’inverse, l’industrie russe conçoit du matériel fonctionnel et relativement simple, facile à produire en grande quantité et à moindre coût, facile à entretenir et facile à servir pour les opérateurs. Au niveau du matériel, les stocks existants et les capacités de production de l’industrie russe finiront de faire la différence. Autrement dit, on s’épuisera avant eux. Ils auront le dernier mot au plan industriel.

D’autre part, le matériel occidental demande un niveau de formation des opérateurs, intenable dans une guerre longue forcément consommatrice d’hommes. Les Occidentaux n’auront pas la capacité de former les hommes pour servir leur matériel sophistiqué au fur et à mesure des pertes. Par ailleurs, il n’est plus temps pour les concepteurs occidentaux de changer de paradigme pour la conception de leur armement. Ils devront faire avec ce qu’ils ont et ce n’est pas à leur avantage.

Qui du côté ukrainien et occidental pour faire cette guerre ? 

Côté US, depuis 45 ces gens ne savent plus faire une guerre pied à terre et ils les ont toutes perdues. Quant à celle de 45, ils n’ont brillé que parce que les Russes étaient en train de consumer la Wehrmacht sur le front de l’Est. Sans quoi ils n’auraient jamais pu débarquer. Alors stop le mythe de la toute-puissance militaire US. De surcroît, entre les obèses, les drogués, ceux qu’il faut réformer, les délinquants, les asociaux, et ceux qui ne remplissent pas les conditions suffisantes au niveau cognitif, l’armée US n’arrive plus à recruter suffisamment. Ce seraient 70% des jeunes Américains qui ne rempliraient pas les conditions requises pour entrer dans l’armée.

• https://www.opex360.com/2022/07/23/lus-army-a-de-serieux-problemes-de-recrutement
• https://www.lesechos.fr/larmee-americaine-a-un-enorme-probleme-avec-les-americains

En plus, il faut savoir que la situation politique aux États-Unis est catastrophique, que de nombreux États sont au bord de la sécession et que ce pays est au bord de la guerre civile. Dans ces conditions, il n’y aura pas de consensus dans la population pour aller faire cette guerre. Et ce ne seront pas les rednecks blancs des États républicains qui iront suivre les démocrates hystériques dans cette aventure. Ceux qui s’engagent dans cette aventure en comptant sur les USA pour faire le job se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Le peuple US et l’économie US d’aujourd’hui ne sont plus ceux de décembre 41. La puissance US n’est plus dans le hard power. Elle n’est plus que financière et dans le soft power ; ce qui ne sert à rien quand seule la poudre parle.

Qui pour y aller pied à terre côté européen ? 

Clairement l’Ukraine est pratiquement à bout de ressources humaines. Alors qui d’autre dans la durée puisque c’est le parti que semble vouloir imposer l’OTAN ? Des Polonais ? Sans doute, ils y sont déjà et ce sont de bons candidats pour la suite. Savent-ils seulement à quoi ils sont candidats ?

Et ensuite ? Des Baltes, c’est zéro. Des Finlandais, c’est zéro. Des Roumains, des Bulgares ? Sans blague, qui peut y compter ?

D’autres pays de l’ancien bloc de l’Est ? Des Hongrois ? C’est non d’avance. Des Tchèques ? Peut-être quelques-uns, mais ça n’ira pas chercher bien loin.

D’autres alliés de l’OTAN ? Des Espagnols, des Italiens ? Sans blague ? Des Belges ? Oui, eux sont assez paradoxaux pour vouloir y aller, mais c’est zéro. Des pays du Nord ? Zéro ou à peu près. Des Britanniques ? Qui peut y compter aujourd’hui ? Ce peuple est détruit, il n’a plus d’armée et pas de possibilité d’en lever une.

Des Allemands ? Peut-être quelques-uns au début, mais ce pays n’est pas non plus en état de lever une armée de masse pour une guerre de haute intensité. Problèmes de consensus. Même question qu’aux États-Unis, qui va vouloir et qui va être en état d’y aller chez eux ? Et que pèse la Wehrmacht ? Réellement, pas grand-chose.

Des Français ? Je ne veux contrarier personne, mais notre armée est échantillonnaire. On a un peu de tout mais assez de rien. Et ce ne sont pas nos quelques commandos ou la Légion (certes brillants), habitués à des coups de mains dans des guerres coloniales ou à la marge d’autres conflits de basse intensité qui pèseront quoi que ce soit dans cette affaire. Quant à nos armes, n’en parlons pas, on est déjà à poil. Cela, sans parler de notre état-major.

Le compte est vite fait : zéro + zéro = la tête à Toto

Ou à peu près, en tout cas largement insuffisant quand on parle d’une confrontation de millions d’hommes de part et d’autre.

Une différence de potentiel et une dynamique largement en faveur de la Russie

D’un côté, une Russie acculée à se battre pour sa survie, ultra-patriotique, douée d’un réel idéal appuyé sur la religion et sur l’Histoire, en état de lever un sérieuse armée de masse, et dotée d’un complexe industriel capable de fournir des armes en quantité et dans la durée. De l’autre, une coalition hétéroclite, sans idéal, sans motivation, déjà mal armée à ce stade, hors d’état de lever des armées de masse, pas du tout prête à la vraie haute intensité et dotée d’un appareil industriel certes ultra-sophistiqué mais justement trop pour être efficace à ce niveau de jeu.

Cette différence de potentiel donne nettement l’avantage à la Russie qui va nous épuiser dans un conflit que nous allons vouloir faire durer mais que nous ne pouvons ni soutenir ni gagner.

Les Russes obligés de recréer un glacis en Europe de l’Est

Compte tenu de sa symbolique et du passé, l’entrée en guerre de l’Allemagne marque de manière incontestable la volonté de l’Occident global de détruire la Russie. Tel est malheureusement le sens du message qui vient d’être envoyé aux Russes. Dans ces conditions, ils n’auront plus d’autre choix que de pousser à l’Ouest quand ils en auront fini avec l’Ukraine. Certes, ce sera encore long. Mais quand la question aura été réglée en Ukraine et que l’Occident se trouvera complètement désarmé et hors d’état de résister, les Russes pourront pousser loin à l’Ouest pour recréer un glacis devant eux et se protéger dans la durée.

Ce n’est pas ce qu’ils voulaient faire, mais c’est ce qu’ils vont devoir faire

Ne serait-ce que pour que toutes les petites Irina puissent encore vivre en paix pendant 70 ans.

Les dés sont jetés

À ce stade, les Baltes, les Polonais et sans doute les Allemands ont déjà pris leur ticket. Les Russes ne vont pas les laisser recommencer de sitôt. C’est bien malheureux, mais ils vont devoir les écraser.

Quant à nous… 

On ne pèse plus rien depuis longtemps, on s’est déjà foutus à poil de nous-mêmes. Nous sommes déjà tellement insignifiants qu’on ne pourra que subir et espérer qu’ils ne jugeront pas utile d’arriver jusqu’à Paris. Espérons qu’ils se contenteront de nous châtier en nous privant d’accès à leurs ressources et en nous boxant dans un coin de la diplomatie mondiale, là ou est désormais notre vraie place.




Dieudonné et Soral… Néo-cons, néo-libéraux…

Par Lucien SA Oulahbib

Commençons par là : Dieudonné en répondant à Soral se dit, lui, sur le chemin du Pardon, traverse le Purgatoire (mais fait toujours des quenelles alors qu’il y a bien d’autres moyens pour se moquer de BHL-Béchamel ou d’Attila-Attali). Soral reste lui toujours en enfer et refuse l’évidence : sa filiation avec le djihadisme khomeyniste montre au fond qu’il s’empâte toujours dans le remugle célinien de la défaite « d’un château l’autre » sinon rien, parlant pourtant de « raffinement » alors qu’il s’agit du confort petit-bourgeois de la lumpen intelligentsia revancharde et cuistre maudissant, sans doute dans son dernier râle de virilité, Charles Martel (comme Mélenchon et l’autre naze aussi) d’avoir gagné à Poitiers. Il met tout ce qui a suivi sur le dos du « sionisme international ». Pourtant, il n’est pas sûr que les Maîtres de la Secte qui règnent à Davos fassent partie de ce couinement-là, s’en servant plutôt qu’autre chose, tels ces roitelets allant quémander quelques pièces puisqu’à l’époque le prêt était interdit aux chrétiens

Ce qui peut expliquer pourquoi certaines professions jugées « haram » furent investies par les juifs (et leur rouelle jaune) protestants métèques, d’autant plus qu’en effet « artistes et prostituées étaient dans la même catégorie » et nous eûmes avec la naissance du cinéma et du gramophone beaucoup d’acteurs, musiciens, chefs d’orchestre juifs, ces professions étant dénigrés par l’aristocratie ruinée, sur la défensive jusqu’à Maurras, et ce depuis au fond la naissance de Versailles, puis la nuit du 4 août 1789 bien sûr… annulée par celle du 5 août 2021 lorsque Macron (juif ? Pas vraiment…) raya les droits inaliénables de la liberté de se faire injecter, une liberté que Dieudonné pense encore vouloir défendre dans sa recherche de Pardon : « (…) que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Soral en parfait soldat djihadiste khomeyniste lui en a jeté une, comble de l’absurde…

Sur les néo-cons et autres néo-libéraux, un vrai fantasme de croire d’une part que les délires financiarisâtes des banques centrales soient du « libéralisme » même néo, Friedman s’en moquait royalement (rappelle Charles Gave sans cesse) jusqu’à prôner leur disparition. Autant traiter Crésus de « néo-libéral » (ou de « juif » voir ci-dessus). D’autre part, concernant les néo-cons qui seraient à la manœuvre contre la Russie c’est une galéjade, c’est bien plutôt les clans Bush, Clinton, Obama, Cheney qui sont aujourd’hui transis de guerre, les néo-cons du genre Fukuyama (et autres élèves de Léo Strauss qui, lui, n’a rien à voir là-dedans, mort en 1973 en plus) cherchaient plutôt à considérer que la chute du Mur de Berlin, la faillite du communisme soviétique (reconnue par Poutine, même s’il en est nostalgique territorialement parlant), ouvraient la porte vers une réelle « alliance des civilisations » non pas à la Gates et Buffet ou Soros, mais au sens d’une vraie gouvernance mondiale de type coopératif et non pas centraliste des problèmes qui se posent à l’Humanité tout en respectant nations et cultures, mais ce en émulation pour le bien commun à la différence des relativistes culturalistes qui trouvent très bien que l’on excise les petites filles du moment que cela ne se fait pas en France…

Or, précisément, la France en tant que « Fille Aînée de l’Église » a pour tâche de porter l’Universel aussi haut que possible, sans pour autant le faire par l’épée comme il a été mal rapporté, l’épée du Christ (Mt. 10:34) étant spirituelle autant que charnelle, car s’il s’agit de chasser les marchands du temple il ne les tue pas (rappelle Dieudonné à Soral ci-dessus). Personne ne peut tuer « au nom de Dieu », mais au nom de la loi des hommes, oui, d’où déjà la guerre, ensuite la sanction ultime, mais aussi toutes ces lois envieuses stupides qui font des « riches » (« puissants » en langage franc ou bas allemand) les parfaits boucs émissaires remplaçant les juifs pour l’extrême gauche qu’elle substitue cependant aux sionistes, tout en se soumettant elle aussi à l’antisionisme qui fait office d’antijudaïsme chic, mais également porté par les juifs de cour montrant ainsi du doigt un Zemmour parce qu’il aurait le malheur de critiquer leurs maîtres, alors que l’alliance de fait entre la Secte et le djihadisme global, symbolisé par la dernière coupe du monde de football au Qatar, exprime bien au fond et plus largement qu’autant ce dernier que l’extrême gauche sont à la solde de la Secte SHAA qui se fiche comme de son premier shoot des origines du dernier enfourné à partir du moment où les royalties tombent royalement dans les paradis fiscaux, car il n’y a pas que l’univers qui est devenu « multi » aujourd’hui…

Aussi est-il navrant autant que regrettable d’entendre à longueur de journée les vocables « néo-libéraux, néo-cons » repris par des « souverainistes » jouant faute de mieux peut-être aux néomarxistes alors qu’ils font plutôt la part belle aux néo-léninistes qui emploient ces mêmes termes ayant pourtant autant à voir avec le libéralisme ou la pensée de Léo Strauss que le néo-léninisme (queer aujourd’hui) aurait à voir avec l’esprit voltairien défendant les libertés d’opinion et d’expression. Le léninisme n’a jamais rien compris à la notion d’« acquis civilisationnel » (comme le lui reprochait Rosa Luxembourg, marxienne elle, au sens de préserver les acquis objectifs) encore moins les trotskistes et maoïstes (affiliés à Staline, on l’oublie : Bataille, Sartre idem…) aussi leurs « leçons de morale » sur la Russie actuelle illustre surtout leur filiation idéologique au scientisme sectaire qui sans l’affairisme alarmiste ne pourrait pas entraver comme il le fait avec sa triple injonction actuelle (injections sanitaires, vertes et militaires) le désir exprimé par les trois quarts de l’Humanité d’une coopération, libre, entre nations souveraines (ce qui va pousser maoïstes et djihadistes à lâcher prise) lasses du faux universalisme comportementaliste du progressisme « occidental » de surface alors qu’il est profondément totalitaire jusque dans ses viscères, ce qui nécessite(ra) de couper toutes les tentacules de cette Méduse d’un seul coup.




La ministre des Affaires étrangères allemande avoue que l’OTAN est en guerre contre la Russie

[Source : lemediaen442.fr]

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré ouvertement que les États-Unis et l’OTAN « mènent une guerre contre la Russie », suscitant de vives réactions.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat lors de son discours d’ouverture mardi à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, en France, concernant le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine. « Nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres. », a-t-elle déclaré.


Incompétence, folie pure, déclaration de guerre ? Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’Allemagne et les États-Unis fournissent des armements lourds à l’Ukraine, ce qui pourrait être considéré comme une provocation pour la Russie et entraîner une escalade de la situation. Quand la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, déclare que l’Union européenne « mène une guerre contre la Russie », il est probable que le Kremlin prenne cela très au sérieux et réagisse en mettant en alerte son pays et son armée.

Comme on peut s’y attendre, ces déclarations de guerre ont suscité de vives réactions, dont celle du journaliste russe Vladimir Soloviev, sur la chaîne de télévision d’État Rossiya 1, qui a qualifié les dirigeants allemands de « nazis », les Européens de « pharisiens » ainsi que de « salauds de nazis » et d’ajouter :

« Boris Pistorius [NDLR, le ministre allemand de la Défense] restera dans l’histoire comme un imbécile qui a fait de l’Allemagne un lieu de destruction. Il en va de même, d’ailleurs, pour Olaf Scholz [NDLR,le chancelier allemand] et Annalena Baerbock [NDLR, la ministre allemande des Affaires étrangères].Le peuple allemand saura quel genre de dirigeants nazis il a mis au pouvoir ».

De son côté, le politologue Yevgeny Satanovsky a déclaré :

« Des chars allemands avec des croix sur leur blindage vont à nouveau traverser l’Ukraine en attaquant des soldats russes. Cela me rappelle quelque chose : l’Union soviétique a déjà bombardé Berlin en 1941. Et pour moi, c’est un signal que le Reichstag, ou le Bundestag — qui remplace désormais le Reichstag — ne devrait tout simplement plus exister. Démolissons-le, transformons-le en terrain légèrement radioactif. »

Au lieu de chercher à désamorcer la tension, la ministre allemande, Annalena Baerbock, a commis une erreur grave en annonçant ouvertement que les États-Unis et l’OTAN la suivent dans cette guerre contre la Russie :

« Dans cette ère marquée par la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine, nous ne pouvons plus considérer comme acquis les progrès de la liberté et des droits de l’homme en Europe. Si nous voulons montrer que malgré la répression et la guerre, la force de la démocratie et l’âme de l’Europe restent intactes sur notre continent, nous devons nous lever et nous battre pour elles ».

Sur Twitter, les internautes dénoncent les déclarations irresponsables de la ministre allemande qui, selon eux, ne correspondent pas à son rôle officiel et mettent en péril la sécurité mondiale en risquant de déclencher une guerre nucléaire.

Au kremlin, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Zakharova, a déclaré que l’Europe avait comploté une guerre contre Moscou. Son commentaire porte sur l’aveu de la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, qui a déclaré que l’UE « menait une guerre contre la Russie ».

Espérons que la diplomatie russe soit d’un niveau supérieur que l’Allemagne.




Non à une guerre qui n’est pas la nôtre ! Exigeons la paix en Ukraine pour sauver des vies

Par Nicole Delépine

Le sacrifice de nos libertés ne sauve aucune vie

« Sauvez des vies ». Combien de fois avons-nous entendu cette phrase depuis mars 2020 ? Sous ce fallacieux prétexte, des vieillards ont été privés de toute visite dans leur maison commune qui devait les protéger de l’isolement (appelée EHPAD), et combien d’enfants et d’adolescents ont-ils été privés de réunion avec leurs copains, petits amis sans aucun bénéfice sanitaire ni pour eux ni pour leurs parents ? Le scénario Covid19 a si bien organisé la peur, la terreur mondiale, que des milliards d’individus ont accepté de se faire injecter une substance expérimentale jamais utilisée en médecine infectieuse auparavant.

Tout devait être accepté, même l’inacceptable pour prétendument « sauver des vies » ! Les vidéos et livres des grands prophètes du forum de Davos, tel Schwab, Bill Gates, Jacques Attali, Laurent Alexandre, etc. en France nous avaient bien prévenus depuis une vingtaine d’années de leur volonté de réduire la population mondiale, soi-disant trop nombreuse, pour sauver la planète (quelle vanité énorme, car quoiqu’il arrive la planète nous survivra !).

Qui, parmi les gens normaux, aurait pu croire à cette promesse de « génocide » de la part de psychopathes et milliardaires que nous prenions seulement pour des illuminés, et surtout dont nous imaginions que personne, au grand jamais personne ne les laisserait faire. Après les horreurs du XXe siècle, qui eut pu croire que l’holocauste avait suffisamment disparu des mémoires pour que les générations nées après les années 50 fassent l’autruche devant les attaques monstrueuses contre les acquis de la Résistance, contre la démocratie, contre la liberté d’expression, toutes valeurs en voie de disparition accélérée, dans le silence médiatique assourdissant.

Hélas, une partie importante du monde dit occidental que nous croyons le plus éduqué et le plus démocratique n’a pas pipé, manifestement conditionné depuis une cinquantaine d’années à obéir à condition que le pain et les jeux lui soient assurés. Le confinement est passé comme une lettre à la poste grâce au « quoi qu’il en coûte », et ses larges rétributions aux entreprises et aux salariés mis en congés devant Netflix et autres vidéos, le mythe de l’enseignement à distance en visio pour les ado et étudiants n’ayant pourtant compensé qu’une partie de la perte de longs mois d’études.

L’individualisme dans lequel les post soixante-huitards (qui ne représentent que la faible partie des boomers qui ont confisqué le pouvoir) nous ont élevés depuis cinquante ans, a fait le lit de la soumission généralisée des différentes générations et des minorités qu’ils essaient de diviser et d’opposer pour mieux régner. Le lent réveil actuel donne tout de même un peu d’optimisme.

Non au transfert d’armes qui prolonge l’hécatombe inutile des Ukrainiens et menace notre population

La propagande covid19 n’était que le début de l’attaque mondiale contre l’humanité. Aujourd’hui c’est la généralisation de la guerre qui pointe. Comme toujours quand les financiers sont en déroute, la guerre mondiale est l’ultime recours des puissants. Mais cette fois-ci, comme en 1962 et la crise des missiles de Cuba, c’est la guerre nucléaire qui menace. Des « Kennedy et Khrouchtchev » qui surent l’éviter existent bien encore, mais aussi des docteurs Folamour1 et un accident entraînant une réplique menaçant l’humanité est vite arrivé. Ce risque doit cesser.

Personne d’entre nous ne peut imaginer que soit rasée une grande partie de nos villes, de nos pays. Pourtant rien n’est impossible. Les tyrans qui dirigent le monde ont préparé leurs bunkers, croyant à l’illusion de se protéger (comme des pseudo-vaccins qu’ils ne se sont pas injectés pour la plupart). Ils semblent « jouer à la guerre », mais de fait espèrent sauver les banques pour beaucoup apparemment en faillite, et leurs vies privilégiées.

ALORS L’URGENCE EST MAINTENANT D’UNIR TOUS LES PEUPLES ET DE DIRE NON A LA GUERRE.

Des manifestations ont semble-t-il éclaté dans de nombreuses villes allemandes à la suite de l’annonce de la livraison de chars allemands à l’Ukraine. Mais le souvenir de l’humiliation de la Seconde Guerre mondiale est vif chez les générations allemandes qui ne peuvent accepter ce remake des années 40 (contrairement à la France où l’enseignement de l’histoire a été sacrifié à l’école) d’autant que cette cobelligérance a été décidée hors de leur volonté, de leurs parlements.

En France et dans tous les pays concernés, nous devons crier chaque jour NON À LA GUERRE !

Profitons des manifestations, justifiées par la vie qui continue, sur les retraites ou contre l’euthanasie ou la vaccination obligatoire et la discrimination des non-vaccinés suspendus, pour imposer ce cri qui vient du fond de l’âme des peuples. NON À LA GUERRE. NON AU RISQUE DE GUERRE NUCLÉAIRE !

Écoutons les voix diverses qui appellent à la paix

https://francais.rt.com/international/103892-guerre-ukraine-klarsfeld-redoute-que-position-ue-conflit-generalise

« L’avocat franco-israélien Arno Klarsfeld a lancé une pétition pour s’opposer à la perspective d’une troisième Guerre mondiale. Il reproche notamment à l’Union européenne de ne pas “rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine”.

Arno Klarsfeld, ancien conseiller d’État sous Nicolas Sarkozy, a mis en ligne le 24 janvier une pétition intitulée “Non à une 3e guerre mondiale pour le Donbass”. Dans la foulée d’annonces occidentales portant sur l’envoi de chars de combats à destination de Kiev, l’avocat franco-israélien y dénonce le rôle de l’Union européenne dans la guerre en Ukraine.

Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union. Nous nous y opposons”, a-t-il écrit pour expliquer son initiative. Deux décennies après avoir figuré au premier rang des plus fervents promoteurs de l’intervention militaire américaine en Irak, Arno Klarsfeld s’exprime depuis plusieurs mois contre l’implication de plusieurs chancelleries occidentales dans le conflit russo-ukrainien, redoutant que les livraisons répétées d’armement à destination de Kiev ne débouchent sur un conflit plus large. “Les deux régimes, Kiev et Moscou, sont aussi éloignés de nos valeurs l’un que l’autre. Ils se battent fanatiquement pour le Donbass qu’ils pourraient se partager. Ce n’est pas notre guerre. Nous devons les aider plutôt à trouver un compromis plutôt que de risquer une [troisième] guerre mondiale”, a encore tweeté ce 25 janvier le petit-fils de déporté. Alors que Kiev exhorte régulièrement ses alliés à intensifier leur soutien financier et militaire à son endroit, la Russie a de son côté mis en garde à de multiples reprises contre la participation de l’Occident à l’effort de guerre ukrainien, reprochant aux chancelleries concernées de jouer un “rôle destructeur” dans le conflit. La porte-parole de la diplomatie russe a récemment qualifié de “décision provocatrice” l’annonce d’une livraison française de blindés à Kiev. »

« Peuples européens entendez-vous de la part de vos dirigeants des propositions de paix, de compromis pour tenter de sortir l’Europe de la plus grave crise depuis la 2e GM ? Je n’entends rien sinon de promettre à l’Ukraine une victoire impossible.. Nous fonçons vers la guerre. »

Arno Klarsfeld @Arno Klarsfeld

NE RECOMMENÇONS PAS LES ERREURS DE 1914 ET 1940. N’ACCEPTONS PAS CETTE DRÔLE DE GUERRE QUI CHAQUE JOUR NOUS EMMÈNE UN PEU PLUS VERS L’ABÎME.

Des peuples réagissent et manifestent contre cette guerre usa-OTAN qui détruit l’Ukraine, L’UE et ne bénéficient qu’aux intérêts américains

Pourquoi le silence de nos médias sur ces manifestations allemandes, lourdes de sens, de mémoire en particulier ?

« Avec la livraison de chars au milliardaire Zelensky on se rapproche de plus en plus d’une guerre mondiale, il est minuit moins une et je vous assure, quand elle va éclater, le Monarque et sa princesse vont disparaître, sûrement un super abri quelque part. Pendant que les Français ?

Katell HENRY @katell8 #punchline est ce qu’à un moment donné on va demander l’avis des Français au sujet de la guerre en Ukraine ? Car pour l’instant Macron décide de tout, tout seul sans demander le vote de l’AN et toujours en suivant comme un toutou »

Dr Ilan Lamar
@IlanLamar 14 h 26 janvier 23

@vonderleyen, les Allemands et les USA. Stop ! La PAIX !

Emmanuel de Villiers

@E2Villiers 23h Ils nous avaient dit en se tapant sur les cuisses, « L’Europe c’est la Paix ! », avec la livraison de chars de combat à l’Ukraine, l’Europe des politiciens c’est la Guerre. C’est totalement anormal en démocratie.

Arno Klarsfeld, 17 janv. Pour une initiative de médiation franco-allemande de paix pour l’Ukraine

Écoutons Jacques MYARD2 :

« France, servile vassale ! »3

Le 24/01/2023

« Tribune. Je l’avais oublié, une connaissance-amie me l’a judicieusement rappelé, j’ai publié le 30 juillet

2014 dans le Figaro vox un article sur nos relations avec la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée, article dont je ne retire aujourd’hui aucune virgule :

En prenant des sanctions, l’Union Européenne internationalise ce conflit au lieu de le circonscrire. Il devient un conflit entre la Russie, l’Union Européenne et les États-Unis. Ces actions aggravent donc la situation, les tensions internationales alors qu’il faut toujours éviter une politique qui mène à l’internationalisation d’un conflit.”

J’ajoutais :

Il est pour le moins suicidaire de porter atteinte à nos exportations vers la Russie, qui sont importantes et nécessaires à l’emploi français et pour notre balance commerciale. C’est une politique de gribouille menée par le gouvernement et l’Union Européenne.”

J’entends déjà les véhémentes critiques : “vous êtes un suppôt de Poutine”, eh bien Non.

Depuis 2014 nous disposons d’intéressantes informations qui doivent susciter de fortes interrogations pour tous ceux qui estiment que Poutine n’est pas le seul fauteur et seul responsable de cette guerre.

J’entends à ce titre rappeler certains faits et analyses :

Il faut lire dans le Foreign affairs de 1998 l’analyse d’un grand ambassadeur américain George F. Kennan, qui fut un adversaire déterminé du bloc soviétique du temps de Staline ; il fut ambassadeur à Moscou en 1952, et le promoteur de la volonté de Washington de “contenir” les Soviétiques, mais en 1998 à la suite d’un vote du Sénat américain de voter l’élargissement de l’OTAN, il déclare :

Je pense que c’est une faute, les Russes vont réagir, l’élargissement de l’OTAN va enclencher une nouvelle guerre froide et diviser l’Europe”

Il y quelques semaines, on apprend avec stupéfaction que les accords de Minsk 1 et 2 signés en 2014 et 2015, qui nous étaient présentés comme des accords de paix, n’avaient pour objectif en réalité que de donner le temps à l’Ukraine de s’armer avec l’aide des Anglo-saxons.

Voir sur ce point les révélations de l’ex-chancelière Angela Merckel dans le journal Die Zeit du 7 décembre 2022, propos étonnants et confirmés par François Hollande peu après.

Ces révélations doivent être mises en perspective avec la politique américaine, aujourd’hui bien connue, dans les pays issus du bloc soviétique depuis la fin de l’URSS :

— Dès 2004 des opposants américains sont venus me présenter à l’Assemblée nationale les organigrammes des associations pro démocratie qui accompagnaient les “révolutions de couleur”, ces associations étaient truffées de membres des services américains dont les objectifs sont toujours les mêmes, contraindre Moscou à reculer.

— Le fameux coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014 a été, à l’évidence, fomenté par les Américains pour chasser un gouvernement pro russe !

— Peut-il y avoir encore des doutes sur le sabotage du gazoduc Nord Stream 2 ? De très nombreuses personnalités en Allemagne ne cachent plus leurs certitudes quant à la responsabilité de Washington.

La mise en perspective de tous ces faits et analyses devrait tempérer le zèle pro-Zelensky de nos médias où s’expriment les valeureux bellicistes des plateaux de télévision.

Cette guerre est une guerre américano-russe indubitablement voulue par Washington afin de mettre les vassaux européens sous leur coupe dans l’OTAN, une machine exclusivement américaine !

Qui peut en douter après la réunion du 20 janvier dernier qui s’est tenue en Allemagne dans la base de Ramstein de l’armée de l’air américaine, sous la présidence du Secrétaire de la défense J.Austin Lloyd, du groupe de contact des alliés de l’OTAN chargé de coordonner l’aide militaire à l’Ukraine ?

Il est vrai, cette réunion du groupe de contact a calmé les ardeurs guerrières du président ukrainien Zelensky, en refusant de lui livrer des chars lourds ; il devrait, au demeurant, s’interroger sur la solidité de son alliance avec les Américains qui le lâcheront tôt ou tard…lorsqu’ils jugeront qu’il les conduit trop loin contre la Russie.

De même, le Président Zelensky ne peut ignorer les lourdes pertes en hommes que l’armée ukrainienne a subies face aux offensives russes dont il est responsable devant son opinion publique.

Vladimir Poutine n’est pas le poussin de l’année, c’est certain ; mais il n’est pas le seul responsable de cette guerre par proxy qui doit se terminer rapidement pour épargner des milliers de victimes civiles ou militaires.

Ce n’est pas en livrant des armes et encore des armes que l’on pourra trouver une solution politique, ces livraisons croissantes constituent une escalade qui peut déraper !

La France doit se départir de toute inféodation aux États-Unis dont les objectifs, l’affaiblissement de la Russie et la mainmise sur l’Europe, sont contraires à nos intérêts et notre indépendance, tout en continuant d’apporter aux Ukrainiens une aide humanitaire.

Albert Camus notait qu’au 20e siècle “la passion la plus forte est la servitude” ; cette observation n’a malheureusement rien perdu de son actualité ! »

Jacques Myard

ET PIERRE DE GAULLE, petit-fils du général

20 janv. « En Ukraine, c’est une guerre économique menée contre Moscou par les États-Unis », affirme Pierre de Gaulle « Où est la France souveraine et respectée de mon grand-père ? »

https://lefigaro.fr/international/pierre-de-gaulle-un-prorusse-assume-20230120?utm_medium=Social&utm_campaign=echobox&utm_source=Twitter&origine=VWR22002#Echobox=1674225790-1

PEUPLE FRANÇAIS, IL EST TEMPS DE NOUS FAIRE ENTENDRE !

Nous avons su manifester en 1962 pour la paix en Algérie. Nous allons savoir inviter le mot d’ordre « non à la guerre » dans toutes nos manifestations afin que chacun sache que son ami, son voisin dans le métro ou à l’école sache qu’il pense comme lui et ose le dire.

Ne nous laissons pas influencer par le politiquement correct qui nous interdit de parler et qui fait croire que dire non à la guerre serait un abandon des pauvres ukrainiens. Actuellement ils vont au massacre et ceux qui refusent d’aller à la boucherie sont envoyés de force. Les opposants au régime, journaux, partis, sont censurés. Est-ce là la démocratie que nous défendons ? Imposons à nos gouvernements de négocier la paix comme l’avait fait Sarkozy lors de la guerre en Géorgie, ce sera le meilleur service à rendre aux peuples russe et ukrainien et aux peuples du monde entier.

Les écologistes veulent « sauver la terre ». La première chose à faire n’est-elle pas d’éviter la guerre nucléaire pour sauver l’humanité ?

La fin de la guerre d’Algérie a été accélérée par les manifestations populaires massives. La population a montré sa détermination malgré une répression policière féroce qui a causé de nombreuses victimes comme à Charonne le 8 février 1962 (8 morts, dont 3 femmes et un adolescent) justifiant une manifestation de recueillement d’une ampleur jusque là inégalée :

Près de 61 ans après cette manifestation décisive pour la paix, la population française saura-t-elle rappeler à ses dirigeants qu’elle refuse la guerre ?

(Voir aussi :
https://www.maliweb.net/international/non-a-la-troisieme-guerre-mondiale-les-reseaux-sociaux-senflamment-3008523.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter)


1 Dr Strangelove « How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb » ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe est une satyre militaire sortie en 1964 qu’il faut absolument revoir.

2 Jacques Myard, né le 14 août 1947 à Lyon, politique français. Membre des Républicains, il est maire de Maisons-Laffitte depuis 1989, a été député de la 5 ᵉ circonscription des Yvelines de 1993 à 2017 et conseiller général des Yvelines de 1988 à 1993.

3 Jacques Myard : « France, servile vassale ! » (entreprendre.fr)




« Nous n’avons plus que trois ans, dit le GIEC », tonne-t-on sur BFM business

Par Lucien SA Oulahbib

Même les partisans transis de cette verve réchauffiste tempèrent cette prévision apocalyptique de « la fin du monde dans trois ans » (en quelque sorte) ; avec New York sous l’eau, etc.. Il n’empêche que ce qui semble bien être devenu un sortilège alarmiste s’avère bel et bien claironné sous le vocable « urgence climatique » sur toutes les ondes y compris celles des radios « professionnelles » comme BFM business (le 26/01 vers 18 h 30) à propos de « l’urgence de l’énergie verte » très lucrative en réalité malgré son efficacité quasi nulle….

Or ce sortilège alarmiste (qui n’a aucun fondement sérieux sinon des projections) EST bien à la base de tout ce qui se passe actuellement en matière de « transition » (énergétique avec des éoliennes inutiles, alimentaire avec les insectes qui se substitueraient peu à peu aux animaux producteurs de « méthane »…). Ceci produit une « écoanxiété » qui entraîne alors un accroissement des angoisses (consommation encore plus effrénée d’anxiolytiques et de drogues), jusqu’aux refus de procréer parmi les jeunes générations engluées de plus en plus dans cette propagande homicide, et ce depuis leur naissance (d’où l’appel à l’immigration pour compenser). Alors que tout est sinon faux du moins très exagéré, et ce sciemment (ce qu’indiquent les vrais spécialistes qu’écartent bien sûr le GIEC et les médias sous son influence uniforme).

Une telle régression du jugement s’observe également pour la Covid alors que l’on s’aperçoit de plus en plus que le danger létal est plutôt venu du refus de donner des traitements précoces, mais d’injecter à la place une substance aux résultats éphémères et contre-productifs (effets indésirables en croissance chez les plus jeunes, besoin de renouveler plusieurs fois par an l’injection sans analyse des conséquences…).

Bref, tout ce tintamarre, agrémenté cependant de courbes très télégéniques, révèle déjà une chose : l’illettrisme croissant des élites en matière épistémologique : des projections statistiques ne restent que des spéculations, surtout lorsqu’elles reposent seulement sur des hypothèses non vérifiées comme la hausse du CO2 corrélée sans preuve aux températures météorologiques alors que l’histoire du climat montre l’inverse et ne peut être observé que sur un temps long (au moins trente ans) ; d’autant que, par exemple aujourd’hui, le Pôle Nord reconstitue ses glaces, la neige tombe encore y compris en plaine (alors qu’il y a dix ans elle devait disparaître) et qu’aucun lien sérieux ne peut être fait entre intempéries exceptionnelles et impact de l’activité humaine, même si celle-ci est bien sûr perceptible en matière de pollutions diverses qui sont cependant peu à peu prises en compte depuis les années 80 d’où par exemple l’excellence française en matière d’expulsion de gaz à effet de serre…

Mais rien n’y fait, le « narratif » ne bouge pas, alors que par exemple le nucléaire civil reste une solution d’autant plus raisonnable que ses déchets sont de plus en plus réductibles par les surgénérateurs — qu’un lobby pro éoliennes (articulées pourtant au charbon et au gaz) a réussi à briser en France (mais pas en… Russie) et ce même si aujourd’hui le gouvernement en place fait miroiter qu’il « va » rectifier le tir (alors que la facture électrique explose…).

L’illettrisme est en fait profond, par exemple en matière « scientifique » dont les champs sont souvent confondus avec la technologie, ce qui n’a rien à voir. Nombre de civilisations avaient des mathématiciens, mais la technique est née en Occident (puis est maintenant bien répandue) en tant que croisement incessant d’hypothèses formalisées en équations et d’expérimentations permettant de les vérifier ; d’où la constatation qu’il n’y a pas de différence de nature, mais de degré entre sciences de la matière, de la vie, de la société, ce qui implique qu’il n’y a pas de sciences « dures » ou « molles » ; vous aurez beau manipuler avec dextérité nombre d’équations, pas un seul téléphone portable n’en sortira ; et il ne suffit pas de poser une équation en système ouvert comme la Terre, la Vie, la Société puisqu’une succession de variables peut en s’enchaînant créer une distorsion dont l’accumulation peut faire émerger une bifurcation, une rupture, non prévisible sinon à court terme et encore comme un tremblement de terre, une tempête, une émeute…

Aussi ce n’est pas parce que nous sommes entourés de machines de plus en plus « intelligentes » (au sens d’être capables d’autogénérer des relations dont l’arborescence est déjà programmée par des « si, alors » et « si et seulement si ») que cela signifie que n’importe quel quidam ânonnant le manta » les chiffres cela ne se discute pas » ait raison. Bien au contraire (si l’on en croit Churchill d’ailleurs…). Et pourtant les « élites » (au niveau intellectuel de plus en plus médiocre) viendront parader avec, tout en traitant de « charlatans » ceux qui nuancent de tels propos ignares… Une sorte de nouvelle Numérologie avec sa Mystique et ses grands prêtres…

Pourtant comme l’avait écrit Raymond Boudon : « Rien, ni dans la physique ni dans la poésie, ne permet de démontrer ni que le physicien comprenne mieux la physis que le poète, ni que le poète la comprenne mieux que le physicien ». (, À quoi sert la notion de « Structure » ? Paris, Gallimard, 1968, p. 226 note 10).




Le cirque de Davos

[Source : Vivre sainement]




ANDRÉ BERCOFF humilie JULIEN PAIN sur son interview ratée de KLAUS SCHWAB

[Source : TRED]




Le Forum Économique Mondial de Davos est-il le nouveau Sodome et Gomorrhe ?

[Source : globalresearch.ca]

Par Peter Koenig

Le Forum Économique Mondial (FEM) a atteint un nouveau paroxysme. Il est apparemment devenu une plaque tournante pour la prostitution de haut vol et à prix élevé, pardon, « Services d’escorte ». Comme jamais auparavant. Ceci est amplement couvert par les médias internationaux. À quelques exceptions près, les grands médias suisses restent muets. Pourquoi ?

Pourquoi la Suisse accueille-t-elle toujours ce nouveau Sodome et Gomorrhe ? Poliment appelé le Chaos de Davos ? Les citoyens de Davos détestent de plus en plus la réunion du FEM. Cela détruit non seulement leur tranquillité, mais aussi leur plaisir et leurs affaires en matière de sports d’hiver. Les touristes restent à l’écart.

Ils ne veulent pas être confrontés à 5 000 — ou plus — policiers et militaires. « Pour la sécurité » bien sûr. Regarder un canon de fusil à chaque coin de rue n’est pas agréable.

Au cours des deux à trois dernières décennies — depuis l’ascension néolibérale sur l’humanité — toute imposition désagréable sur les peuples du monde est, en effet, « pour leur propre sécurité », et par inférence, « pour leur propre bien ». Cela fait taire tout critique. Et ça se répète si souvent qu’on commence à y croire.

Des plaisirs simples comme sentir un melon
ou presser un fruit seront mal vus
et pourraient même devenir une chose du passé.

Que le FEM ait été une attraction pour les putains de haut vol, qui maintenant pour mieux se fondre dans les participants réguliers du WEF, apparaissent dans une tenue d’affaires élégante n’est pas nouveau. Mais le WEF 2023 a atteint de nouvelles dimensions.

Cette nouvelle Haute Escorte et les thèmes de plus en plus dystopiques qui accompagnent la sexomanie des magnats du FEM pourraient signaler la phase finale du FEM. Le monde serait un endroit bien meilleur sans lui, et sans les oligarques et les mastodontes financiers comme BlackRock et coll. — envahissant Davos qui soutiennent et financent amplement le FEM.

Sans parler des millions d’argent des contribuables suisses que le gouvernement dépense pour soutenir les réunions annuelles du FEM et la protection policière et militaire.

Cet homme, Klaus Schwab, un mégalomane qui ressemble à un fantôme venu de l’espace et qui parle comme un monstre haïssant l’humanité est si impopulaire dans le monde qu’il semble lui-même n’en avoir aucune idée.

Son impopularité est peut-être mieux reflétée par le commentaire d’un lecteur après le discours de Schwab lors de la récente réunion du G20/B20 à Bali : « Je souhaite que Klaus Schwab obtienne tout ce que les gens dans le monde lui souhaitent… » N’en dites pas plus. Tout est embouteillé dans ces quelques mots. Voir ceci.

Ne serait-ce pas le moment de disparaître gracieusement et de laisser le FEM s’effondrer sans bruit — et disparaître ? Après 52 ans et 53 réunions de Davos, suffisamment de dégâts ont été causés. S’en aller !

Le FEM aura-t-il une fin bien méritée à la manière de Sodome et Gomorrhe — comme le montre l’histoire religieuse ?

Alors que l’élite mondiale prétend s’attaquer aux plus grands problèmes du monde — y compris l’inégalité entre les sexes —, le sommet de Davos alimente une montée en flèche de la prostitution. Les services d’escorte et de sexe sont en plein essor à Davos où les titans politiques et financiers se réunissent lors de la 53e édition annuelle du FEM du 16 au 21 janvier 2023.

Selon le Daily Mail :

Les prostituées se réunissent à Davos pour la rencontre annuelle de l’élite mondiale — où la demande de services sexuels explose pendant le sommet économique.
 Les prostituées font état d’une forte augmentation de leur activité pendant le rassemblement annuel des dirigeants.
 Des escortes sont réservées dans les hôtels des délégués, aux côtés des dirigeants d’entreprise.
 Les travailleurs du sexe s’habillent en tenue d’affaires et côtoient l’élite mondiale.

L’élite mondiale qui s’attaque aux plus grands problèmes de la planète, dont l’inégalité entre les sexes, au sommet de Davos, alimente une hausse de la prostitution dans la station balnéaire suisse.
La demande de travail sexuel monte en flèche chaque année à l’occasion de la réunion des dirigeants mondiaux et des magnats du monde des affaires, venus du monde entier pour se frotter les uns aux autres.
Des escortes sont réservées dans les mêmes hôtels que les grands patrons et leurs employés pendant les cinq jours du sommet, qui a débuté le 16 janvier.

Capture d’écran du Daily Mail

Le harcèlement sexuel par des hommes riches au FEM est « si courant » qu’il est conseillé aux femmes invitées de ne pas assister seules aux événements, a rapporté l’EXPRESS autrichien.

Selon un rapport de 2020 du UK Times, les femmes — même si elles sont des participantes accréditées au FEM — sont « régulièrement harcelées » par les hommes qui dominent le conclave. En effet, l’événement a commencé cette année-là à avertir les femmes de ne pas sortir seules après la tombée de la nuit, « parce que si quelque chose arrive avec un grand PDG, qui va être cru ? Toi ou eux ? »

Le personnel féminin du FEM à Davos a été averti de se méfier des politiciens et des magnats des affaires.

Comme l’a dit une escorte de luxe, « Croyez-moi, vous ne voulez pas entrer en litige avec eux. »

Pour plus de détails, voir ici et ici et ici.

Maintenant sur une note plus sérieuse. La critique et même le ridicule de l’approche dictatoriale et dystopique du FEM des problèmes du monde ont atteint en 2023 un nouveau sommet. Bien que les mots « démocratie » et « liberté » soient toujours au premier plan, ils ne sont guère appliqués. Ils ne sont que l’acte de propagande incessante pour quelque chose qui ne l’est pas. Et comme Goebbels, le ministre de la Propagande d’Hitler le disait déjà il y a près de 80 ans :

« Si un mensonge est assez souvent répété, il devient la vérité ».

Cette fausse vérité a lavé le cerveau de presque tous les citoyens occidentaux. Nous sommes progressivement réduits en esclavage tout en continuant à croire que nous vivons dans une démocratie. Le FEM fait partie du flot continu de la propagande, mais aussi un maître tyran, en la personne de Klaus Schwab et de son conseiller principal israélien, « You inutile eaters », M. Yuval Noah Harari.

La Suisse se vantant de « démocratie », s’ils étaient sérieux, ils auraient expulsé Schwab et le FEM il y a des années, voire arrêté Schwab pour crimes contre l’humanité.

Le président ukrainien Zelenskyy et son épouse ont été invités à prendre la parole au FEM, plutôt pour mendier plus d’argent et d’armes afin de « vaincre » la Russie. Eh oui, l’OTAN, aidez-nous s’il vous plaît et faites de nous un membre de votre clan de guerre. Le couple a dénigré la Russie et en particulier le président Poutine, mensonge après mensonge, après misérable mensonge.

D’autres crimes de guerre ont été commis par le régime Zelenskyy, qui a massacré son propre peuple dans la région du Donbass et ailleurs juste pour qu’il puisse blâmer les Russes pour le bain de sang. Les journalistes sur place qui ont vu la vérité ont été menacés de se taire, sinon. Plusieurs ont « disparu ».

D’un point de vue démocratique, le président Poutine aurait également dû être invité à présenter sa vérité. Il n’a pas été invité. Avec sa présence, le FEM aurait pu créer une plate-forme pour la paix. Le FEM fidèle à son énoncé de mission — « engagé à améliorer l’état du monde » — aurait pu parrainer des négociations de paix.

Au lieu de cela, Schwab et les hauts responsables politiques qu’il a invités ont facilité l’envoi de plus d’armes, de plus de machines à tuer, à l’Ukraine, sans aucune stratégie pour mettre fin à la guerre, de sorte que ce gouvernement dystopique soutenu par un leadership dystopique des États-Unis et de l’UE continue à donner au pays le plus corrompu d’Europe une aide inconditionnelle à la guerre, en envoyant sans cesse, sans aucun critère de « fin en vue », des canons, des chars et des missiles, en continuant à encourager Zelensky à se battre jusqu’au bout, jusqu’au dernier Ukrainien, pour ainsi dire.

Ainsi, Schwab et tous les autres livreurs d’armes de l’UE / de l’OTAN / des États-Unis ne deviennent-ils pas des meurtriers par association et ne devraient-ils pas être arrêtés immédiatement et jugés ?

À long terme, ou peut-être déjà à court terme, le FEM pourrait devenir un fardeau pour la Suisse. C’est déjà un fardeau pour la Suisse — et pour le monde.

En parlant de dystopie et de « fardeau », pour quiconque doit écouter ces absurdités, écoutez le ridicule de John Kerry, ancien vice-président américain et maintenant envoyé spécial pour l’environnement aux États-Unis. Les mots de Kerry, « Un groupe restreint d’êtres humains ont un plan pour “sauver la planète” et ses presque extra-terrestres ». Voir cette courte vidéo :

Pour l’amour de Dieu, empêchons-le de « sauver la planète » !

Le rédacteur en chef du « Weltwoche » (journal suisse), Roger Koeppel, résume l’événement FEM 2023 dans son Daily Special comme étant dépressif, donnant l’impression que nous vivons les pires moments de notre vie, que l’humanité se dirige rapidement vers une apocalypse climatique, surtout lorsqu’on écoute la marionnette des États-Unis et du WEF, le secrétaire général de l’ONU Guterres. Comment peut-il avoir oublié que depuis environ 30 ans, nous écoutons le même récit — « Nous sommes juste avant l’effondrement climatique final » — et pendant 30 ans, l’effondrement n’a pas eu lieu… Voir ceci (en allemand), vous pouvez également voir ci-dessous :

De la façon dont le FEM occidental et le cirque du mensonge évoluent, il est fort possible que l’apocalypse prédite par Guterres se produise sous une forme reflétant la légende biblique de Sodome et Gomorrhe.


Peter Kœnig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans dans le monde entier. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur de Implosion — An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed; et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press — 1er novembre 2020).
Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.

L’image en vedette provient du FEM

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Peter Kœnig, Global Research, 2023




La Turquie et la Suède s’opposent à l’OTAN

[Source : euro-synergies.hautetfort.com via RI]

Par Markku Siira

https://markkusiira.com/2023/01/22/turkki-ja-ruotsi-nato-…

Ce week-end, la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN a fait un nouveau pas de géant en arrière lorsque Rasmus Paludan, connu pour ses performances anti-islamiques, a été autorisé par les autorités suédoises à « protester » devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en brûlant un Coran.

Selon le bureau présidentiel turc, autoriser la manifestation, alors que la Turquie avait demandé à plusieurs reprises son interdiction, est susceptible d’alimenter « l’islamophobie ». Selon les autorités turques, « s’attaquer aux valeurs sacrées n’est pas de la liberté mais de la barbarie ».

Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, devait se rendre en Turquie la semaine prochaine, mais sa visite prévue n’aura pas lieu. Devlet Bahçeli, du parti nationaliste pro-turc Milliyetçi Hareket Partis, a pour sa part affirmé que « l’adhésion de la Suède à l’OTAN ne sera pas acceptée pour cette raison ».

Étant donné que les autorités suédoises n’ont fait aucune tentative pour empêcher cette manifestation provocatrice de Paludan, il semble de plus en plus probable que la Suède retire sa candidature à l’OTAN, rejetant ainsi commodément la faute sur la Turquie, qui ne peut accepter le concept occidental libéral de liberté d’expression et de manifestation.

Aujourd’hui, les plus ardents partisans suédois et finlandais de l’OTAN traitent déjà Paludan de « troll russe », bien qu’il brûle des corans depuis des années et qu’il ne serait pas anti-OTAN, dit-on. Les plus cyniques pourraient arguer que tout le spectacle a été mis en scène afin de n’inclure que la Finlande, plus importante stratégiquement et plus anti-russe, en première ligne de la frontière orientale de l’alliance d’invasion, tandis que l’élite suédoise resterait en sécurité à l’extérieur.

Entre-temps, The Economist, « le magazine britannique pro-millionnaire », a publié un « rapport spécial sur l’empire d’Erdoğan ». Avec sa couverture écarlate évoquant « la dictature imminente de la Turquie », il semble que l’obstination d’Erdoğan commence vraiment à agacer les puissances occidentales et qu’elles veulent le voir mis au pas – et de préférence remplacé lors des prochaines élections en Turquie.

Le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a également commenté les événements en Suède. En tant que musulman, il condamne naturellement l’autodafé du Coran, mais il appelle également le monde islamique à s’unir – après toutes les injustices, les guerres et les tentatives de changement de pouvoir contre les musulmans – contre le véritable ennemi commun, à savoir l’Occident de l’OTAN.

Alors que l’ordre mondial cherche une nouvelle position, les pays musulmans d’Asie occidentale sont également en pleine mutation. Qu’adviendra-t-il des ambitions de l’Occident si et quand la Syrie et la Turquie règleront leur différend ? L’Arabie saoudite a déjà annoncé sa volonté de commercer dans des devises autres que le dollar et l’Iran a des partenariats stratégiques avec la Russie et la Chine.

La Turquie est un partenaire géopolitiquement important pour l’Alliance de l’Atlantique Nord dirigée par les États-Unis, bien qu’elle entretienne également des relations étroites avec la Russie. La Turquie possède également les deuxièmes forces armées les plus importantes de l’OTAN. Elle joue un rôle important dans sa région et a également une influence dans les Balkans occidentaux, en Méditerranée orientale et également en Afrique.

Le premier ministre turc de longue date a un jour décrit la démocratie comme un voyage en tramway: « lorsque vous arrivez à destination, vous descendez simplement ». Aujourd’hui, l’Occident craint que si un Erdoğan de plus en plus « autocratique » est autorisé à rester à la tête de la Turquie, le pays de l’OTAN ne se retrouve dans le camp des rivaux de l’Occident.




Les jurés soumis au procès d’Axelle symbole de l’effondrement français

Par Lucien SA Oulahbib

Est-ce le syndrome de Stockholm, l’expérience de Milgram, la peur tout bonnement d’une réactivité mafieuse assassinant témoins jurés juges et autres, mais aussi l’empathie malsaine inculquée depuis le primaire présupposant que chaque immigré est une victime du colonialisme et chaque blanc un nazi, et pour « preuve » le frère d’Axelle qui « aurait fait un tel geste… » semblable à ces manifestants des Patriotes qui « auraient fait un tel salut… » ? Est-ce ceci, cela ?…

Tout cela à la fois sans doute, avec en plus la psychorigidité croissante des membres de la Secte SHAA qui chassent en meute. Le tout y compris sur d’autres terrains : la hargne entêtée :

  • à punir les soignants suspendus,
  • à détruire le matériel de protestation des masques blancs,
  • à brûler le drapeau,
  • à injecter de force des substances aux effets incontrôlables à tour de bras,
  • à imposer des migrants pour qu’ils se constituent de fait en enclaves,
  • à faire de la sexualité une « identité » politique se substituant à l’identité « nationale », parachevant ainsi la déchéance de la personnalité complexe au profit d’une individualité interchangeable — une variété parmi d’autres diff-errances,

tout cela « en même temps », certes, mais sans doute aussi :

  • à hiérarchiser, ventiler, selon les endroits et situations ;

sans oublier le rapport miteux/mité au « travail », aux ressources humaines dont la crise énergétique et le haro sur les « superprofits » montrent bien en quoi l’arbre cache la forêt et que la montagne des « protestations » n’accouche à chaque fois que de souris souriant sur le trajet Nation-République et puis basta après avoir écouté les retraités de la LFI bégayer « le droit à la paresse » en petits-bourgeois ronflants ;

et tout ce gouffre et ces trous noirs ambiants en guise d’esprit du temps montrent bien enfin que cette fin de civilisation à l’instar d’une fin de « race » animale engendre pour de bon, mais comme prévu, le fléchissement final de l’aurochs sur ses genoux, la tête volontairement bien tendue afin que le couperet puisse bien couper le cou d’une tête de toute façon disparue ou mise en automatique.

Automatisme psychologique ; dernier avatar de l’inconscient lorsque se détachant du subconscient le Soi (Sujet, acteur, agent) n’aperçoit même plus par exemple que son bras bouge, qu’il a des tics, parle à voix haute, énonce des propos abjects sans honte puisque tout « sur-moi » (éthique) aura été démembré et remplacé par de la propagande orwellienne bas de gamme — genre le blanc et l’homme sont des salauds — ou haut de gamme, style l’Ouest « impérialiste » peut cependant se racheter en disparaissant par l’implosion de son « genre », par ses frontières ouvertes au tout venant et par l’envoi de ses chars Leclerc (En attendant les F-machin chose)…

Dans cet état d’hypnose métapsychique que sécrète la croyance détachée de tout doute et introspection (interdits car susceptible de laisser de l’espace à une liberté de conscience), il est impossible de ramener quiconque à la raison, du moins à court et moyen terme, pour preuve les 12 ans donnés à « l’homicide » d’Axelle : « ceci n’est pas un meurtre », dernier avatar de l’art contemporain destroy ayant désormais pris possession également de la sphère juridique.

Aussi assistons-nous, en cinémascope et même 3D, au glouglou du Titanic France-UE entouré d’icebergs miroirs indiquant le contraire (les médias) et d’ours blancs sympathiques (milliardaires à la Musk, miraculés, eux…) tout en ayant l’impression cependant et pour l’instant de voir cet engloutissement en narrateur omniscient : dedans certes, mais aussi dehors ; sauf que ce dernier point s’avère illusoire, car hormis ceux qui sont déjà réellement dehors, en Suisse, aux USA, voire en Russie, « nous » sommes, nous les sans-dents et gens-de-rien, dans la nasse ; à l’instar des Juifs allemands qui n’y croyaient toujours pas, même après la Nuit de Cristal, ou des juifs français, même après que Pétain ait signé les lois interdisant aux juifs français tout un ensemble de métiers, même avant que la Milice par la suite n’entame elle aussi la Solution Finale (même après le « Je vous ai compris » de 1958…), une Milice que l’on retrouve aujourd’hui ressuscitée dans la Milice Antifa qui se comporte à l’identique (quasi…) se contentant via sa frange « soft » (gramscienne) d’empêcher pour l’instant les universitaires, les journalistes, les hauts fonctionnaires de faire leur métier, jusqu’à les détruire socialement avant d’ordonner indirectement à sa frange « hard » (redskins) de les massacrer par automatisme psychologique volontaire (ou l’auto-endoctrinement) ne nécessitant pas de donner des ordres pour y aller franco : le complot est partout tout en n’étant nulle part…

Reste, pour les contrer, à créer des îlots de combat en sourdine, des lieux pour se ressourcer, être protégé, reconnu, aimé, une entre-aide entre combattants de la France Libre saison deux… Vaste programme…




Davos ou la guerre ?…

Par Lucien SA Oulahbib

« Capri, c’est fini ». En gros, la mode est morte, « Davos, c’est fini », cela ne se « passe plus » là. Davos, c’est has been. Musk l’a bien compris, les N° 1 des pays qui comptent également, à part la fausse rebelle suédoise qui est obligée de se faire embarquer par des acteurs policiers pour faire croire encore à un enjeu. Or, même les personnes qui animent en sous-main la Secte n’y vont plus ou alors si peu ou encore invités si seulement si suite SPA et Escort girl/boy y sont inclus….

D’où la nécessité à nouveau de faire peur avec le prochain énième variant (préfabriqué lui aussi ?). Et bien sûr, les intempéries, mais celles-ci ne semblent pas suivre les modèles, ce qui est ingrat. Ou alors la guerre à outrance avec la Russie, sauf que l’Allemagne traîne des pieds ou du moins le fait croire par pudeur, un non qui pourrait dire oui au détour d’une décision en haut lieu exigeant l’escalade…

Peu importe. Soit Davos, soit la guerre. Et au milieu, une réforme improbable des retraites. Irréel. Soit Davos et les milliards à foison pour nous transformer en cyborg, les sans-dents sous réalité virtuelle, les sectaires sous cellophane médiatique ayant la permission carbone d’influencer ici et là ; soit la guerre et les milliards dépensés en vue de fabriquer encore plus de bombes et de missiles en attendant les premières destructions en représailles si l’escalade se confirme. D’un côté donc, les soumis injectés en permanence, désormais sous casque virtuel ; de l’autre, l’élite globale sautant de ville en ville ce qu’il y a d’important (méta) physiquement à visiter…

L’écart cependant s’avère de plus en plus grandissant entre ce qui se passe réellement sur le terrain et ce qui en est montré médiatiquement : banal. Ce qui l’est tout de même moins c’est bien l’écart qui s’aggrave sans trop d’effets convulsifs alors que même un élastique se casse à force de s’étirer, bref pourquoi ne « pète-t-il pas » ?…

Une hypothèse (déjà indiquée par ailleurs) : intuitivement tout le monde sent bien que « Capi, c’est fini » à gauche comme à droite, extrême compris. D’où la spirale du vide que les Gilets Jaunes ont cru combler ; mais comme il s’agit d’un Triangle des Bermudes très spécial, ils ont été absorbés ou du moins fragmentés, illustrant par là qu’un vide symbolique politique civilisationnel ne disparaît pas du jour au lendemain, d’autant plus que tous ces corps morts de la Secte SHAA encore présents dans les médias, le pouvoir, un peu partout persistent et signent à déployer leurs métastases mortifères qui leur permettent de se cramponner quoiqu’il en coûte.

Et comme les supposés remplaçants se chamaillent, s’excluent les uns les autres, bref reproduisent les mêmes tics que ceux qu’ils dénoncent, « nous » ne sommes pas vraiment sortis de l’impasse…

D’où la lente et inexorable chute en enfer, et, pour l’instant, le purgatoire : comme revoir au ralenti ou en accéléré les occasions manquées, les possibles rendus impossibles par bêtise, manque de courage, incommensurabilité entre ce qu’il faudrait faire et le manque évident d’hommes et de moyens émergeant là où ils devraient être. Tragédie, farce. Le tourbillon est lui bien en place. Vertige de l’absurde et de son abîme.

En attendant Godot : Davos ET la guerre.




Going, Going, Gone : jouer pendant que l’Occident brûle

[Source : reseauinternational.net]

Par Batiushka

Alors, quand l’offensive hivernale russe va-t-elle commencer ? Certains pensaient qu’elle aurait lieu en décembre, lorsque le sol aurait gelé. Nous approchons maintenant du mois de février.

Toutefois, n’oubliez pas que la soi-disant offensive hivernale russe a été imaginée par des généraux de salon. Bien sûr, il se peut qu’elle existe comme l’un des nombreux scénarios de l’état-major russe et qu’elle se produise encore et bientôt, mais une offensive d’hiver pourrait aussi se transformer en une offensive de printemps, voire d’été. La planification doit être flexible, compte tenu des nouveaux ingrédients qui entrent dans le mélange. Tant que les forces de Kiev, de manière inattendue, continuent de se détruire en se jetant dans le hachoir de l’artillerie, des missiles et des drones dans le sud-est de l’Ukraine, entre Soledar et Artemovsk, avec des pertes russes minimes, pourquoi se presser ? Il n’y a pas d’urgence. Les seuls à être pressés sont les Occidentaux. Ils ont besoin que ce conflit se termine et vite, car l’Occident est au bord du chaos social, économique et politique.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

Il y a donc eu un retard. Pourquoi prendre des risques quand Kiev veut se suicider ? Il suffit de les laisser faire. De plus, les derniers événements suggèrent d’autres raisons de retarder le processus – des divisions internes.

Tout d’abord, le 17 janvier, Arestovitch a démissionné de son poste de conseiller à la présidence, ostensiblement parce qu’il a dit la vérité, à savoir que l’immeuble d’habitation détruit à Dnipro l’a été directement ou indirectement par un missile ukrainien mal visé (ce n’est pas la première fois…).

Puis, le lendemain, le 18 janvier, l’hélicoptère français Super Puma s’est écrasé à Brovary (pas à Kiev). Plusieurs personnalités ont été tuées, notamment le ministre de l’Intérieur et son adjoint, ainsi que des enfants innocents dans une école maternelle. Un ami qui vit à proximité a pu me fournir des faits et des photos peu de temps après. Si l’on écarte l’hypothèse que l’Eurocopter a été abattu par un autre missile ukrainien mal dirigé, le crash semble s’être produit parce que le pilote volait à basse altitude dans le brouillard et a heurté un immeuble de 14 étages. Mon ami dit que le ciel au-dessus d’eux est rempli d’hélicoptères d’État tous les jours, c’est ainsi que le régime Zelensky se déplace. Trop effrayés pour faire autrement. Tôt ou tard, un accident était inévitable. Quelle que soit la raison de l’accident, cela signifie qu’il y a maintenant des postes vacants au sommet. Une lutte pour le pouvoir est probablement en cours. Et il faut s’y attendre, car les forces de Kiev ont été chassées de la ville stratégique de Soledar, Artemovsk (Bakhmout) est sur le point de tomber et avec elle le reste du Donbass. C’est une déroute car les pertes ukrainiennes y sont monumentales, pour ne pas dire suicidaires.

En conséquence, le régime de Kiev plaide auprès de certains pays occidentaux pour obtenir davantage de chars. Au mieux, il pourrait recevoir de divers pays occidentaux environ 200 (en réalité, probablement moins de 100) chars et véhicules blindés obsolètes assortis, et probablement seulement dans quelques mois. Alors qu’elle a besoin de 2000 chars et véhicules blindés hier. Mais pour l’instant, l’Occident divisé est réticent à donner quoi que ce soit à l’Ukraine, à part des mots doux. Des promesses, des promesses… elles ne coûtent pas cher, surtout quand on est à court d’argent et qu’on sait que les Russes détruiront probablement la plupart des équipements donnés avant même qu’ils n’arrivent au front. De plus, tout cela s’inscrit dans un contexte où l’économie ukrainienne est maintenue à court terme (personne ne lui donnera quoi que ce soit à long terme) par des aides occidentales mensuelles (sinon, aucun salaire ou pension ne peut être payé). Et cela de la part d’un Occident qui est au bord du chaos social, économique et politique et dans le contexte d’un système énergétique ukrainien qui, pour l’instant, a été détruit à 50% et d’un système logistique militaire qui a été gravement perturbé par les missiles russes.

Rien d’étonnant à ce que le régime de Kiev se méfie de l’Occident. Ce dernier n’a pas les poches sans fond. La mission de Zelensky touche probablement à sa fin. Il a déjà reçu un coup de froid à Washington avant Noël. Maintenant, il semble être contré par le commandant des forces armées de Kiev, Zaluzhny, qui semble avoir eu des conversations avec son homologue américain en Pologne dans le dos de Zelensky. D’une manière générale, les militaires détestent les guerres ; elles ne sont l’œuvre que des politiciens. Après tout, les politiciens ne courent pas le risque de geler, d’être mutilés ou de mourir dans l’agonie. Peut-être allons-nous assister à un remaniement à Kiev. Tout ce que les marionnettistes américains ordonnent. Mais le problème ici est que les marionnettistes américains savent-ils ce qu’ils veulent ordonner ? Ils semblent être divisés entre eux.

Alors que Washington et ses alliés de l’OTAN n’ont aucune stratégie pour gagner la guerre en Ukraine, sans parler d’une stratégie de sortie, les Russes en ont une. Au cours des quatre mois qui ont suivi l’ordre de mobilisation partielle donné par la Russie, 300 000 réservistes supplémentaires ont rejoint leurs unités dans l’est ou le long de la frontière nord de l’Ukraine. Pendant ce temps, dans le sud, la flotte russe de la mer Noire patrouille. Jusqu’à présent, l’infanterie russe n’a pas vraiment pris part à cette guerre. Jusqu’à présent, l’essentiel du travail a été effectué par les combattants de la liberté ukrainiens anti-Kiev (Donbass) et le groupe contractuel Wagner. Le décor est planté pour une guerre terrestre, soit par l’est, soit par le nord, soit par le sud, ou peut-être tous ensemble. Le cauchemar de Washington. Car personne à Washington, habitué à combattre des fanatiques mal entraînés, suicidaires et armés seulement de kalachnikovs, n’a jamais prévu cela. Plus de 500 000 Russes armés attendent aux frontières du territoire tenu par Kiev de libérer leurs frères et sœurs ukrainiens du régime fantoche américain de Kiev. Et les seuls fanatiques suicidaires et mal entraînés sont les forces de Kiev.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

N’oublions pas que le conflit en Ukraine concerne la lutte des États-Unis pour maintenir leur statut de dinosaure en tant que dernière superpuissance mondiale. Plus exactement, il s’agit de la tentative des États-Unis de détruire la Chine en tant que rival. Car puisque la Chine, alliée à la Russie, est imbattable, il faut l’attaquer par le biais de la Russie eurasienne. Dans ce fantasme néocon fou de jeu vidéo, les États-Unis ont négligé l’Europe occidentale. Dans un sens, c’est compréhensible, puisque ses dirigeants ne sont qu’une bande de chiens pavloviens sans cervelle, décidés à copier leur maître à Washington – et un tas de dollars aide grandement leur capacité d’imitation salivante. Cependant, l’erreur des États-Unis est, comme d’habitude, de ne regarder que leurs marionnettes. C’est la même erreur qu’à Bagdad et Kaboul, ou d’ailleurs à Téhéran et Saïgon, sans parler de Manille et d’une foule de capitales d’Amérique latine. Nommez un yes-man anglophone, donnez-lui un compte en banque suisse rempli de dollars et un passeport américain, assurez-vous qu’il contrôle la capitale et sa station de télévision et de radio et vous contrôlerez alors tout le pays. Seul Hamid Karzai ne l’a pas fait et vous ne le ferez pas non plus.

L’Europe occidentale, l’UE et le Royaume-Uni, avec quelques autres morceaux, est également habitée par 500 millions de personnes (les 50 autres millions appartiennent à l’élite). Certains, surtout parmi les élites, vivent dans les capitales. La grande majorité n’y vit pas et méprise généralement ceux qui vivent dans les capitales. Demandez à un Français ce qu’il pense des « sales parisiens », à un Roumain ce qu’il pense de l’élite de Bucarest, à un Polonais ce qu’il pense de ceux de Varsovie ou à un Anglais ce qu’il pense des Londoniens. Si vous ne me croyez pas, demandez à Macron en France. Sinon, demandez à n’importe quel Français ce qu’il pense des vrais dirigeants de la France – la super-élite surpayée de Bruxelles. Les Anglais les détestaient tellement qu’ils ont eu le Brexit. Beaucoup d’Allemands, qui, à une écrasante majorité, n’ont jamais voulu abandonner le deutschemark, en ont été jaloux, même si l’élite britannique, incompétente et perfide, a totalement malmené le processus de négociation du Brexit.

Si en Europe occidentale, la grande majorité n’aime pas ses dirigeants, ils finiront – même les Britanniques passifs – par s’en débarrasser et ils nommeront des dirigeants que Washington n’aime pas, Le Pen, Farage, etc. Vous vous souvenez d’Orban ? Il est déjà au pouvoir, tout comme Erdogan (bien qu’il soit en Turquie). Le conflit ukrainien est déjà en train de remodeler l’architecture de sécurité totalement dépassée (1945) de l’Europe et de forcer une reconfiguration. Ce réalignement ne sera pas en faveur de Washington. Des manifestations contre l’OTAN commencent déjà dans divers pays européens. Mais ce qui est le plus susceptible de faire tomber l’élite fantoche américaine, ce sont les grèves et les protestations. Les Européens détestent leurs élites. Les élites gâtées peuvent dire à leurs peuples : « Laissez-les manger leur gâteau ». Mais elles ont oublié que ce que les gens veulent, c’est du pain.

Une fois que l’Europe occidentale, y compris même le Royaume-Uni, aura disparu, la fin de la courte ère unipolaire sera là. L’effet domino, de Kiev à Dublin, n’est sûrement qu’une question de temps. Souvenez-vous de la chute du mur de Berlin en novembre 1989. En vingt-cinq mois, l’ensemble de l’empire soviétique d’Europe de l’Est est tombé, un pays après l’autre, jusqu’à ce qu’en décembre 1991, l’Union soviétique elle-même tombe. De Berlin à Vladivostok. Eh bien, le temps est maintenant venu pour l’Empire américain à son tour. Il va aussi tomber, et pour les mêmes raisons. L’Union soviétique est partie. Tout comme son contraire, les États-Unis. Étoiles rouges, étoiles blanches, ils ont tous deux fait leur temps. Gardez les yeux sur l’Europe de l’Ouest.

Going, going, gone. À Moscou, il y a ceux qui peuvent jouer du violon pendant que l’Occident brûle.

Source : The Saker
Traduction Réseau International