Le cerveaux et le corps des gens ne sont pas protégés contre les attaques des ondes électromagnétiques et les neurotechnologies

La sixième génération de téléphonie mobile prévoit de connecter les cerveaux humains à Internet

Par Mojmir Babacek

Samuel Koslov, une personnalité de premier plan du projet Pandora de la marine américaine et chercheur à l’Université John Hopkins, dans son discours de clôture de la conférence sur l’électrodynamique non linéaire dans les systèmes biologiques en 1983, a déclaré que la conférence avait prouvé que les champs électriques externes peuvent « devenir une clé du contrôle cellulaire… Les implications, sociales, économiques et même militaires sont énormes… cela peut être plus important pour la nation que les perspectives qui s’offraient à la communauté des physiciens en 1939 lorsque la fissionabilité du noyau prédite depuis longtemps a été réellement démontrée ». Les gens ne savent pas vraiment de quoi il parlait jusqu’à aujourd’hui, car une grande partie est classifiée et utilisée dans la recherche sur les armes.

Le corps humain est rempli d’événements électriques et électromagnétiques et peut donc être contrôlé par des rayonnements électromagnétiques, qui peuvent avoir des effets aussi bien bénins que nocifs sur ses états. Il peut même contrôler des événements tels que la division cellulaire ou l’activité des neurones, ainsi que l’activité synchronisée de masses de neurones dans le cerveau et produire ainsi une activité « artificielle » du système nerveux humain.

En 2021, le Comité international de bioéthique (CIB) de l’UNESCO écrivait :

« Les outils externes qui peuvent interférer avec nos décisions peuvent remettre en cause, voire contester, le libre arbitre d’un individu, et par conséquent les responsabilités d’un individu. De cette manière, la neurotechnologie pourrait affecter la liberté de pensée, de décision et d’action. Pris ensemble, ceux-ci pourraient avoir un impact profond sur les systèmes de justice et les organisations sociales » (p. 36). À la fin de l’article, l’IBC encourage ses États membres à « garantir les droits neurologiques de leurs citoyens » (p.38).

L’activité des cerveaux et des corps humains peut être manipulée par des ondes électromagnétiques, car les courants électriques sont des facteurs clés de l’activité neuronale et musculaire. Dès 1962, des sons étaient produits dans le cerveau humain par des micro-ondes pulsées dans les fréquences de l’activité nerveuse des systèmes auditifs humains. En 2007, le Washington Post a écrit sur une expérience déclassifiée :

« En octobre 1994, au laboratoire de l’armée de l’air… les scientifiques ont pu transmettre des phrases dans la tête de sujets humains, bien qu’avec une intelligibilité marginale ».

En 2020, l’Académie américaine des sciences a écrit dans le rapport sur les attaques de diplomates américains à Cuba et en Chine, bien connues sous le nom de syndrome de La Havane, que la cause la plus probable de leurs problèmes était les ondes de radiofréquence pulsées dirigées. Il est bien connu que ces crises s’accompagnent d’hallucinations acoustiques produites artificiellement. Ces événements suggèrent que les micro-ondes pulsées sont déjà utilisées comme arme aujourd’hui. En effet, si la parole humaine est convertie en ultrasons puis en micro-ondes pulsées ou en ondes électromagnétiques extra-longues, un être humain les percevra comme ses propres pensées puisqu’il ne les entendra pas.

Le 7 octobre 2022, vingt-trois pays ont signé un document demandant « au Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme (de l’Organisation des Nations Unies) de préparer une étude… sur l’impact, les opportunités et les défis des neurotechnologies en ce qui concerne la promotion et la protection de tous les droits de l’homme ». Ils ont fait cette demande :

« Gardant à l’esprit que la neurotechnologie permet de connecter le cerveau humain directement aux réseaux numériques par le biais de dispositifs et de procédures qui peuvent être utilisés, entre autres, pour accéder, surveiller et manipuler le système neuronal de la personne ».

En septembre 2021, le Parlement chilien a documenté ce danger en approuvant une loi garantissant aux citoyens chiliens les droits à l’identité personnelle, au libre arbitre et à la vie privée mentale. Les principaux médias mondiaux n’ont pas parlé de cet événement, prouvant que les technologies permettant de contrôler à distance le cerveau humain sont toujours classifiées.

De toute évidence, il est maintenant urgent pour les gouvernements du monde de suivre l’exemple chilien et de prouver qu’ils ne prévoient pas de transformer leurs États en États totalitaires où l’élite transforme les citoyens en bio-robots, contrôlés par des superordinateurs. Il y a des milliers de personnes dans le monde qui se plaignent d’être exposées à des expériences qui testent la capacité des dispositifs neurotechnologiques à priver les gens de leur liberté de pensée à distance et à leur causer des douleurs par ondes électromagnétiques.

[Voir aussi :
Opération Crimson Mist
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
Robert Kennedy Jr. explique comment la CIA a utilisé des expériences de contrôle mental pour apprendre à contrôler les masses
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?]

Les législations actuelles protégeant les droits de l’homme doivent être mises à jour pour couvrir les nouvelles menaces apportées par les progrès de la neurotechnologie. Ils devraient assurer la création d’équipes capables de détecter des attaques électromagnétiques ou autres qui produisent des courants électriques dans le cerveau ou le corps humain, privant les personnes de leur liberté de pensée et d’intimité ou blessant leur corps. Les équipes que les gouvernements devraient créer devraient également être en mesure de trouver les sources de radiations nocives et les auteurs des attaques neurotechnologiques et devraient inclure des représentants d’organisations de défense des droits de l’homme, afin de garantir l’indépendance de ces équipes par rapport aux puissantes agences étatiques. Sinon, l’avenir de l’humanité n’aura aucun respect pour les droits de l’homme et sera contrôlé par des manipulateurs de l’esprit humain, des émotions et des fonctions corporelles.

Cette manipulation pourrait être exécutée par les services secrets de gouvernements étrangers ou nationaux, en utilisant des micro-ondes pulsées de transmissions de téléphones portables.

Le rayonnement des systèmes de téléphonie mobile de cinquième génération (5G), est prévu pour être omniprésent et contrôler à distance les choses (par exemple les voitures autonomes).

[Voir aussi :
5G La nouvelle utopie
Premières victimes reconnues des antennes 5G
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
5G Apocalypse, film documentaire de Sacha Stone
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Appel urgent : des milliers d’oiseaux sont-ils morts à cause des ondes 4G/5G ?
« Le ciel nous tombe sur la tête ! Le ciel nous tombe sur la tête ! »]

La sixième génération de téléphonie mobile prévoit de connecter les cerveaux humains à internet et les premières ventes de cette technologie sont déjà prévues dans 9 ans (les gens veulent-ils être comparés à des voitures autonomes ?!). Cela peut être mis en œuvre avec l’utilisation de micro-ondes pulsées, connectant déjà aujourd’hui des ordinateurs et des téléphones portables à des antennes de téléphones portables.

Pour la manipulation des cerveaux humains, les activités pourraient être utilisées comme des grilles électriques, si elles sont conçues pour produire des ondes électromagnétiques extra-longues dans les fréquences d’activité des neurones dans les cerveaux humains (1 à 100 Hz). Ces ondes, en raison de leur longueur (de 300 000 à 3 000 kilomètres), sont capables de couvrir de vastes zones de « l’espace cérébral ». De telles ondes peuvent même être produites en manipulant l’ionosphère pour produire des ondes électromagnétiques extra-longues dans les fréquences cérébrales. En 1999, le Parlement européen enquêtait sur les capacités du système radar américain HAARP (point 30) (l’exploitation de cette installation a été transférée de l’US Air Force à l’Université de l’Alaska à Fairbanks le 11 août 2015). Le système radar russe SURA a des capacités similaires. La Chine est en train de construire son propre système, plus avancé, après avoir expérimenté le système russe Sura (voir ceci).

En 1994, le Strategic Studies Institute de l’US Army War College écrivait :

« Les partisans potentiels ou possibles de l’insurrection dans le monde ont été identifiés à l’aide de la base de données intégrée inter-agences complète. Ceux-ci ont été classés comme » potentiels « ou » actifs « avec des simulations de personnalité sophistiquées utilisées pour développer, adapter et cibler des campagnes psychologiques pour chacun »

(p. 24-25).

Si vous voulez aider à convaincre les gouvernements de vous protéger vous et vos enfants contre la privation de vie privée et de liberté, venez manifester le 10 juin à Bruxelles sur la Place du Luxembourg (devant le Parlement européen) à 12 h. Cette manifestation internationale contre les menaces à la santé humaine et à la démocratie posées par les rayonnements électromagnétiques s’y déroulera.

Pour plus d’informations à ce sujet voir ceci : « Menace psychoélectronique pour la démocratie » (cité par le Parlement européen dans l’étude Crowd Control Technologies, référence 354).

Mojmir Babacek

À propos de l’auteur :

Mojmir Babacek est né en 1947 à Prague, en République tchèque. Diplômé en 1972 à l’Université Charles de Prague en philosophie et économie politique. En 1978, a signé le document de défense des droits de l’homme dans la Tchécoslovaquie communiste « Charte 77 ». Depuis 1981 jusqu’en 1988 a vécu dans l’émigration aux États-Unis. Depuis 1996, il a publié des articles sur différents sujets, principalement dans les médias alternatifs tchèques et internationaux.

En 2010, il a publié un livre sur les attentats du 11 septembre en langue tchèque. Depuis les années 1990, il s’efforce d’aider à obtenir l’interdiction internationale du contrôle à distance de l’activité du système nerveux humain et de l’esprit humain grâce à l’utilisation de la neurotechnologie.

L’image en vedette provient de Children’s Health Defence

Lien vers l’article original en anglais :

People’s Brains and Bodies Are Not Protected Against Attacks by Electromagnetic Waves and Neurotechnologies , 24 mai 2023

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Mojmir Babacek, Mondialisation.ca, 2023




Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak

[Source : lecridespeuples.fr via arretsurinfo.ch]

Histoire juive, religion juive: le poids de trois millénaires”, du Professeur Israël Shahak, est un ouvrage majeur consacré au judaïsme et plus particulièrement aux lois talmudiques. Il apporte un éclairage saisissant sur le dogme religieux et l’histoire des communautés juives, ou encore le traitement des non-juifs par les juifs, dont seuls les lecteurs de l’hébreu sont familiers.

Publié en anglais en 1994, il reste une lecture incontournable pour comprendre les fondements idéologiques de la politique israélienne et l’action des lobbys pro-israéliens dans le monde, en particulier aux Etats-Unis et en France : comme le montre l’auteur, « ni le sionisme, y compris sa partie apparemment laïque, ni la politique israélienne depuis la création de l’État d’Israël, ni en particulier la politique des partisans juifs d’Israël dans la diaspora, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’influence plus profonde de ces lois talmudiques, et la vision du monde qu’elles créent et expriment…

Si les politiques israéliennes restent incompréhensibles pour les observateurs étrangers, c’est précisément parce qu’ils ne daignent pas s’intéresser au judaïsme tel qu’il est pratiqué et à ‘l’idéologie juive’, dont ils ne connaissent souvent rien d’autre que de grossières apologies. » 

Avec l’adoption de la loi fondamentale faisant d’Israël l’Etat-nation du peuple juif en 2018, l’avènement de l’ultra-droite nationaliste et religieuse au pouvoir en Israël début 2019, la censure et la répression de plus en plus sévère de toute action de dénonciation et de boycott d’Israël au nom de la prétendue lutte contre l’antisémitisme et la judéophobie, et le projet d’Accord du Siècle qui doit définitivement liquider la cause palestinienne, tant de développements qui confirment les craintes et prédictions d’Israël Shahak, ce livre est même plus indispensable que jamais.

Israël Shahak espérait que son ouvrage, destiné au public occidental, serait un précurseur à des écrits authentiques sur l’histoire et les réalités du judaïsme talmudique contemporain (surtout celui qu’incarnent Israël et ses partisans de la diaspora), dépourvus de mensonges par omission et de falsifications. Malheureusement, mais de manière prévisible, ce livre a été soumis à une véritable omerta médiatique. Aujourd’hui encore, on continue à rattacher spontanément l’Etat d’Israël à l’Ancien Testament alors que c’est le Talmud qui en compose le cœur.

Comme le souligne Israël Shahak, « Israël en tant qu’État juif constitue un danger non seulement pour lui-même et ses habitants, mais pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et au-delà. Je considère également que d’autres États ou entités du Moyen-Orient qui se définissent comme ‘arabes’ ou ‘musulmans’, tout comme Israël se définit en tant que ‘juif’, constituent également un danger. Cependant, bien que le danger d’origine arabo-musulmane soit largement discuté, le danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ne l’est pas. »

Cette traduction vise à remédier à ce manque, en rendant aisément accessible au public français cette analyse objective et documentée du talmudisme, et de son rôle dans le fondement et la politique d’Israël, tout à fait assimilables au wahhabisme et à l’Arabie Saoudite.

Sayed Hasan

HISTOIRE JUIVE, RELIGION JUIVE : LE POIDS DE TROIS MILLÉNAIRES

Par ISRAËL SHAHAK

Traduction : lecridespeuples.fr

Israël Shahak, né en 1933 à Varsovie, et mort à Jérusalem en 2001, était un Professeur de chimie à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il fut le Président de la Ligue israélienne pour les droits humains et civils de 1970 à 1990. Rescapé des camps de concentration nazis, il fut un ardent militant pour la paix, extrêmement critique des gouvernements israéliens et de la société israélienne.

Chapitre I

Une utopie close ?

Je rapporte ici ce que j’estime être vrai, car les histoires des Grecs sont nombreuses et à mon avis ridicules. (Hécatée de Milet, cité par Hérodote)

Amicus Plato sed magis amica veritas – Platon est mon ami, mais la vérité l’est davantage. (Paraphrase traditionnelle d’un passage de l’Ethique d’Aristote)

Dans un État libre, tout homme peut penser ce qu’il veut et dire ce qu’il pense. (Spinoza)

Ce livre, bien que rédigé en anglais et destiné à des personnes vivant en dehors de l’État d’Israël, est en quelque sorte une continuation de mes activités politiques en tant que Juif israélien. Ces activités ont commencé en 1965-66 par une manifestation qui avait provoqué un scandale considérable à l’époque. J’avais personnellement été témoin de la scène suivante : un Juif ultra-religieux a refusé d’autoriser l’utilisation de son téléphone le jour du Sabbat afin d’appeler une ambulance pour un non-juif qui s’était effondré dans son quartier de Jérusalem, victime d’une crise cardiaque. Au lieu de me contenter de publier l’incident dans la presse, j’ai demandé à rencontrer les membres du tribunal rabbinique de Jérusalem, composé de rabbins nommés par l’État d’Israël. Je leur ai demandé si un tel comportement était conforme à leur interprétation de la religion juive. Ils ont répondu que le Juif en question s’était comporté correctement, voire pieusement, et ont appuyé leur déclaration en me renvoyant à un passage d’un recueil de lois talmudiques faisant autorité, et rédigé au cours de ce siècle. J’ai rapporté l’incident au principal quotidien hébreu, Ha’aretz, dont la publication provoqua un scandale médiatique.

Les résultats du scandale ont été plutôt négatifs à mes yeux. Ni les autorités rabbiniques israéliennes, ni celles de la diaspora ne sont jamais revenues sur ce verdict selon lequel un Juif ne devait pas violer le Sabbat afin de sauver la vie d’un gentil (non-juif/goy). Elles y ont adjoint tout un chapelet d’âneries moralisatrices byzantines selon lesquelles si la conséquence d’un tel acte met les Juifs en danger, la violation du Sabbat est permise, pour leur bien. En m’appuyant sur les connaissances acquises dans ma jeunesse, j’ai commencé à étudier les lois talmudiques régissant les relations entre Juifs et non-juifs, et il est devenu clair à mes yeux que ni le sionisme, y compris sa partie apparemment laïque, ni la politique israélienne depuis la création de l’État d’Israël, ni en particulier la politique des partisans juifs d’Israël dans la diaspora, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’influence plus profonde de ces lois talmudiques, et la vision du monde qu’elles créent et expriment. Les politiques suivies par Israël après la guerre des Six Jours, et en particulier le caractère d’Apartheid du régime israélien dans les territoires occupés et l’attitude de la majorité des Juifs à l’égard de la question des droits des Palestiniens, même dans l’abstrait, n’ont fait que renforcer cette conviction.

En faisant cette déclaration, je n’essaie pas d’écarter les considérations politiques ou stratégiques qui ont également pu influencer les dirigeants d’Israël. Je dis simplement que la politique réellement appliquée est une interaction entre des considérations réalistes (qu’elles soient à mes yeux valables ou erronées, morales ou immorales) et des influences idéologiques. Ces dernières ont tendance à être d’autant plus influentes lorsqu’elles sont moins discutées et « traînées à la lumière du jour ». Toute forme de racisme, de discrimination et de xénophobie devient plus puissante et plus influente sur le plan politique si elle est considérée comme allant de soi par la société qui s’y adonne. Cela est particulièrement vrai s’il est interdit d’en discuter, que cet interdit soit formel ou tacite. Lorsque le racisme, la discrimination et la xénophobie sont répandus parmi les Juifs et dirigés contre des non-juifs, alimentés par des motivations religieuses, cela ressemble à son cas opposé, celui de l’antisémitisme et de ses motivations religieuses. Aujourd’hui, cependant, alors que l’antisémitisme est largement discuté, l’existence même du racisme juif contre les goym est généralement ignorée, plus en dehors d’Israël qu’à l’intérieur de l’État juif.

Définir l’État juif

Sans une discussion sur le comportement quotidien des Juifs vis-à-vis des non-juifs, même le concept d’Israël comme « État juif », tel qu’Israël se définit formellement, ne peut être compris. L’idée fausse, mais couramment répandue, selon laquelle Israël, même sans tenir compte de son régime dans les territoires occupés, est une véritable démocratie, découle du refus de se confronter à la signification du terme « État juif » pour les non-juifs. À mon avis, Israël en tant qu’État juif constitue un danger non seulement pour lui-même et ses habitants, mais pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et au-delà. Je considère également que d’autres États ou entités du Moyen-Orient qui se définissent comme « arabes » ou « musulmans », tout comme Israël se définit en tant que « juif », constituent également un danger. Cependant, bien que le danger d’origine arabo-musulmane soit largement discuté, le danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ne l’est pas.

Le principe d’Israël en tant qu’« État juif » a revêtu une importance primordiale pour les politiciens israéliens dès la création de l’État, et fut inculqué à la population juive de toutes les manières imaginables. Lorsque, au début des années 1980, une infime minorité de Juifs israéliens s’opposant à ce concept est apparue, une loi constitutionnelle (c’est-à-dire une loi prévalant sur les dispositions des autres lois, et qui ne peut être révoquée, sinon par le biais d’une procédure spéciale) a été adoptée en 1985 par une énorme majorité de la Knesset. En vertu de cette loi, aucun parti dont le programme s’oppose ouvertement au principe d’« État juif », ou proposant de le modifier par des moyens démocratiques, n’est autorisé à participer aux élections à la Knesset. Je suis moi-même fermement opposé à ce principe constitutionnel. La conséquence juridique pour moi est que je ne peux pas appartenir, dans l’État dont je suis citoyen, à un parti ayant des principes avec lesquels je serais d’accord et qui serait autorisé à participer aux élections à la Knesset. Cet exemple même montre que l’État d’Israël n’est pas une démocratie, en raison de l’application d’une idéologie juive dirigée contre tous les non-juifs, et contre les Juifs qui s’opposent à cette idéologie. Mais le danger que représente cette idéologie dominante ne se limite pas aux affaires intérieures. Ce suprématisme influence également la politique étrangère israélienne. Ce danger continuera de croître tant que deux développements actuellement en cours continueront à être renforcés, à savoir l’insistance sur le caractère juif d’Israël, et l’augmentation de sa puissance, en particulier de sa puissance nucléaire. Un autre facteur inquiétant est que l’influence israélienne au sein de l’establishment politique américain augmente également. Par conséquent, des informations précises sur le judaïsme, et en particulier sur le traitement réservé aux non-juifs par Israël, sont désormais non seulement importantes, mais également vitales sur le plan politique.

Permettez-moi de commencer par la définition officielle israélienne du terme « Juif », illustrant la différence cruciale entre Israël en tant qu’« État juif » et la majorité des autres États. Selon cette définition officielle, Israël « appartient » aux personnes que les autorités israéliennes définissent comme « juives », quel que soit leur lieu de résidence, et à elles seules. D’un autre côté, Israël n’appartient officiellement pas à ses citoyens non juifs, dont le statut est considéré même officiellement comme inférieur. Cela signifie en pratique que si les membres d’une tribu péruvienne se convertissent au judaïsme et sont donc considérés comme Juifs, ils ont immédiatement le droit de devenir citoyens israéliens et de bénéficier des quelque 70 % des terres de la Cisjordanie (et des 92 % d’Israël proprement dit), officiellement décrétés comme étant au bénéfice exclusif des Juifs. Il est interdit à tous les non-juifs (et pas seulement aux Palestiniens) de tirer profit de ces terres. (L’interdiction s’applique même aux Arabes israéliens qui ont servi dans l’armée israélienne et y ont atteint un grade élevé.) L’affaire impliquant des convertis péruviens au judaïsme s’est effectivement produite il y a quelques années. Les Juifs nouvellement créés ont été installés en Cisjordanie, près de Naplouse, sur des terres dont les non-juifs sont officiellement exclus. Tous les gouvernements israéliens prennent d’énormes risques politiques, y compris le risque de guerre, pour faire en sorte que de telles colonies, composées exclusivement de personnes définies comme « juives » (et non « israéliennes » comme le prétendent fallacieusement la plupart des médias) ne soient soumises qu’à une autorité « juive ».

Je soupçonne fortement que les Juifs des États-Unis ou de Grande-Bretagne considéreraient comme antisémite que des chrétiens proposent que les États-Unis ou le Royaume-Uni deviennent un « État chrétien », n’appartenant qu’à des citoyens officiellement qualifiés de « chrétiens ». La conséquence d’une telle doctrine est que les Juifs qui se convertissent au christianisme deviendraient des citoyens à part entière à cause de leur conversion. Il convient de rappeler que les avantages des conversions sont bien connus des Juifs par leur propre histoire. Quand les États chrétiens et l’islamiques pratiquaient la discrimination à l’encontre de toutes les personnes n’appartenant pas à la religion de l’État, y compris les Juifs, la discrimination à l’égard des Juifs était immédiatement supprimée par leur conversion. De même, un non-juif discriminé par l’État d’Israël cessera d’être traité ainsi dès qu’il se convertira au judaïsme — si sa conversion est acceptée par les autorités rabbiniques. Cela montre simplement que le même genre d’exclusivisme que la majorité des Juifs de la diaspora considèrent comme antisémite lorsque les Juifs en sont victimes est considéré par la majorité des Juifs comme proprement juif et donc tout à fait normal lorsque ce sont seulement les non-juifs qui en sont victimes. Mais s’opposer à la fois à l’antisémitisme et au chauvinisme juif est considéré par la majorité des Juifs comme de la « haine de soi », un concept que je considère absurde.

La signification du terme « Juif » et de ses mots apparentés, y compris « judaïsme », devient donc aussi importante, dans le contexte de la politique israélienne, que la signification du terme « islamique » utilisé officiellement par l’Iran, ou du terme « communiste » lorsqu’il était officiellement utilisé par l’URSS. Cependant, le sens du terme « Juif » tel qu’il est couramment utilisé n’est pas clair, que ce soit en hébreu ou lorsqu’il est traduit dans d’autres langues, si bien que ce terme a dû être défini officiellement.

Selon la loi israélienne, une personne est considérée comme « juive » 1/si sa mère, sa grand-mère, son arrière-grand-mère et son arrière-arrière-grand-mère étaient juives de religion ; ou 2/si la personne a été convertie au judaïsme d’une manière satisfaisante pour les autorités israéliennes, et 3/à condition qu’elle ne se soit pas convertie du judaïsme à une autre religion, auquel cas Israël cesse de les considérer comme « Juifs ». Parmi les trois conditions, la première représente la définition talmudique de « Qui est juif », définition suivie par l’orthodoxie juive. Le Talmud et la loi rabbinique post-talmudique reconnaissent également la conversion d’un non-juif au judaïsme (ainsi que l’achat d’un esclave non-juif par un Juif suivi d’un type de conversion différent) comme une méthode pour devenir juifs, à condition que la conversion soit effectuée de manière appropriée par des rabbins autorisés. Cette « manière convenable » implique, pour les femmes, leur inspection par trois rabbins dans un « bain de purification » où elles doivent être totalement nues, rituel qui, bien que notoire pour tous les lecteurs de la presse hébraïque, n’est pas souvent mentionné par les médias anglophones [ni par les médias francophones, si soucieux de défendre la « dignité de la femme » lorsqu’il s’agit de pourfendre l’Islam] malgré son intérêt incontestable pour certains lecteurs. J’espère que ce livre marquera le début d’un processus visant à rectifier cette contradiction [le moins qu’on puisse dire, est que ces espoirs ont été déçus].

Mais un autre motif impérieux nécessite une définition officielle de qui est et qui n’est pas « Juif ». L’État d’Israël discrimine officiellement en faveur des Juifs et contre les non-juifs dans de nombreux domaines de la vie, dont je considère trois comme étant les plus importants : le droit de résidence, le droit au travail et le droit à l’égalité devant la loi. La discrimination en matière de résidence est fondée sur le fait qu’environ 92 % des terres israéliennes sont la propriété de l’État et sont administrées par l’Autorité foncière israélienne conformément aux règles édictées par le Fonds national juif (FNJ), affilié à l’Organisation sioniste mondiale. Dans ses règlements, le FNJ refuse le droit de résider, d’ouvrir une entreprise et souvent aussi de travailler à quiconque n’est pas juif, uniquement parce qu’il n’est pas juif. Dans le même temps, il n’y a aucun endroit d’Israël où il soit interdit aux Juifs de s’installer ou d’ouvrir des entreprises. Si elle était appliquée dans un autre État contre les Juifs, une telle pratique discriminatoire serait immédiatement qualifiée d’antisémitisme et susciterait sans aucun doute des manifestations populaires massives. Mais lorsque de telles lois sont appliquées par Israël dans le cadre de son « idéologie juive », elles sont en général pieusement ignorées ou, dans les rares cas où elles sont mentionnées, excusées.

Le déni du droit au travail signifie qu’il est officiellement interdit aux non-juifs de travailler sur des terres administrées par l’Autorité foncière israélienne, conformément à la réglementation du FNJ. Nul doute que ces réglementations ne sont pas toujours appliquées, voire même sont souvent contournées, mais elles existent. De temps à autre, Israël tente de lancer des campagnes d’application de la loi via les autorités de l’État, comme par exemple lorsque le ministère de l’Agriculture s’attaque à « la peste qui consiste à laisser les vergers fruitiers appartenant à des Juifs et situés sur des terres nationales [c’est-à-dire des terres appartenant à l’État d’Israël] être récoltés par des ouvriers arabes », même si les ouvriers en question sont des citoyens d’Israël. En outre, Israël interdit formellement aux Juifs installés sur un « territoire national » de sous-louer ne serait-ce qu’une partie de leur territoire à des Arabes, même pour une courte période ; et ceux qui le font sont punis, généralement par de lourdes amendes. Mais il n’est pas interdit aux non-juifs de louer leurs terres à des Juifs. Cela signifie, dans mon cas, qu’en tant que juif, j’ai le droit de louer un verger à un autre Juif pour récolter son produit, mais un non-juif, citoyen israélien ou étranger résidant, n’a pas ce droit.

Les citoyens non juifs d’Israël n’ont pas droit à l’égalité devant la loi. Cette discrimination est exprimée dans de nombreuses lois israéliennes dans lesquelles, sans doute pour éviter tout embarras, les termes « Juif » et « non-Juif » ne sont généralement pas explicitement énoncés, alors qu’ils le sont dans la loi fondamentale du retour. Selon celle-ci, seules les personnes officiellement reconnues comme « juives » ont automatiquement le droit d’entrer en Israël et de s’y établir. Ils reçoivent automatiquement un « certificat d’immigration » qui leur fournit à leur arrivée « la citoyenneté en vertu de leur retour dans la patrie juive », ainsi que le droit à de nombreux avantages financiers, qui varient quelque peu en fonction du pays d’où ils ont émigré. Les Juifs qui émigrent des États de l’ex-URSS reçoivent « une allocation d’absorption » de plus de 20 000 dollars par famille. Tous les Juifs qui immigrent en Israël au titre de cette loi acquièrent immédiatement le droit de voter aux élections et d’être élus à la Knesset, même s’ils ne parlent pas un mot d’hébreu.

D’autres lois israéliennes substituent aux mots « Juif » et « non-Juif » les expressions plus obtuses « quiconque peut immigrer conformément à la loi du retour » et « quiconque n’est pas autorisé à immigrer conformément à la loi du retour ». Selon la loi considérée, les avantages sont ensuite accordés à la première catégorie et systématiquement refusés à la seconde. Le moyen habituel de faire respecter la discrimination au quotidien est la carte d’identité, que tout le monde est obligé de porter à tout moment. Les cartes d’identité indiquent la « nationalité » officielle d’une personne, qui peut être « juive », « arabe », « druze », etc., mais jamais « israélienne ». Toutes les tentatives visant à forcer le ministère de l’Intérieur à autoriser les Israéliens à se faire qualifier officiellement d’« Israéliens », voire même de « Juifs israéliens » sur leurs cartes d’identité ont échoué. Ceux qui ont tenté de le faire ont reçu une lettre du ministère de l’Intérieur indiquant qu’« il avait été décidé de ne pas reconnaître une nationalité israélienne ». La lettre ne précise pas qui a pris cette décision ni quand.

Il y a tellement de lois et de règlements en Israël qui discriminent en faveur des personnes définies comme « ceux qui peuvent immigrer conformément à la loi du retour » que le sujet exigerait un livre à part. Nous pouvons considérer un exemple, apparemment trivial par rapport aux restrictions de résidence, mais néanmoins importantes, car il révèle les véritables intentions du législateur israélien. Les citoyens israéliens qui ont quitté le pays pour un certain temps, mais qui sont définis comme ceux qui « peuvent immigrer conformément à la loi du retour » sont éligibles, à leur retour, à des avantages douaniers généreux, à recevoir une subvention pour les études secondaires de leurs enfants, et à recevoir une subvention ou un prêt à des conditions très avantageuses pour l’achat d’un appartement, ainsi que d’autres avantages. Les citoyens qui ne peuvent pas être ainsi définis, en d’autres termes, les citoyens non juifs d’Israël, ne bénéficient d’aucun de ces avantages. L’intention évidente de telles mesures discriminatoires est de réduire le nombre de citoyens israéliens non-juifs, afin de faire d’Israël un État plus « juif ».

L’idéologie de la « Rédemption » des Terres

Israël propage également parmi ses citoyens juifs l’idéologie exclusiviste de la Rédemption des Terres. Son objectif officiel de minimiser le nombre de non-juifs peut clairement être perçu dans cette idéologie inculquée aux écoliers juifs en Israël. On leur enseigne que cet « irrédentisme » israélien s’applique à l’ensemble de l’État d’Israël, ou, après 1967, à ce qu’on appelle la Terre d’Israël. Selon cette idéologie, la terre « rachetée » (ou terre « sauvée ») est celle qui est passée des mains de non-juifs aux mains des Juifs. La propriété peut être soit privée, soit appartenir au FNJ ou à l’État juif. Les terres appartenant à des non-juifs sont au contraire considérées comme « non rachetées » (en quelque sorte « occupées », « souillées »). Ainsi, si un Juif qui a commis les crimes les plus noirs que l’on puisse imaginer achète un morceau de terre à un non-juif vertueux, la terre « non rachetée » devient « rachetée » par une telle transaction. Cependant, si un homme vertueux non-juif achète une terre au pire des Juifs, la terre qui était pure et « rachetée » redevient « non rachetée ». La conclusion logique d’une telle idéologie est l’expulsion, appelée « transfert », de tous les non-juifs de la Terre qui doit être « rachetée ». Par conséquent, l’utopie de « l’idéologie juive » adoptée par l’État d’Israël est celle d’une Terre qui aurait été entièrement « rachetée », où aucun lopin ne serait possédé ou exploité par des non-juifs. Les dirigeants du mouvement travailliste sioniste ont exprimé cette idée abjecte avec la plus grande clarté. Walter Laquer, un sioniste dévoué, raconte dans son Histoire du sionisme1 comment l’un de ces pères spirituels, A.D. Gordon, décédé en 1919, « s’est par principe opposé à la violence et n’a justifié la légitime défense que dans des circonstances extrêmes. Mais lui et ses amis souhaitaient que chaque arbre et chaque buisson de la patrie juive ne soient plantés par personne d’autre que par des pionniers juifs. » Cela signifie qu’ils voulaient que tous les autres habitants de la terre de Palestine s’en aillent et laissent la terre être « rachetée » par des Juifs. Les successeurs de Gordon ont déployé plus de violence que prévu, mais le principe de « rédemption » et ses conséquences sont restés.

De la même façon, le kibboutz, largement salué comme une tentative de créer une utopie, était et reste une utopie exclusiviste ; même s’il est composé d’athées, il n’accepte pas les membres arabes par principe et exige que les membres potentiels d’autres nationalités soient d’abord convertis au judaïsme. Il n’est pas étonnant que les hommes du kibboutz puissent être considérés comme le segment le plus militariste de la société juive israélienne.

C’est cette idéologie exclusiviste, plutôt que tous les « besoins de sécurité » allégués par la propagande israélienne, qui détermine l’accaparement de territoires par Israël dans les années 1950, puis au milieu des années 1960 et dans les territoires occupés après 1967. Cette idéologie dicta également des plans israéliens officiels pour la « judaïsation de la Galilée ». Ce terme curieux signifie l’encouragement des Juifs à s’installer en Galilée en leur apportant des avantages financiers. (Je me demande quelle serait la réaction des Juifs américains si un projet de « christianisation de New York », ou même de Brooklyn, était proposé dans leur pays.) Mais la rédemption de la Terre suppose plus qu’une « judaïsation » régionale. Dans toute la région d’Israël, le FNJ, vigoureusement soutenu par les agences de l’État israélien (en particulier par la police secrète), dépense de grosses sommes d’argent public pour « racheter » toutes les terres que les non-juifs sont disposés à vendre, et pour préempter toute tentative d’un Juif de vendre sa terre à un non-juif (en l’achetant à un prix plus élevé).

Expansionnisme israélien

Le principal danger qu’Israël, en tant qu’« État juif », fait courir à son propre peuple, aux autres Juifs et à ses voisins, réside dans sa quête idéologique d’expansion territoriale et dans la série inévitable des guerres résultant de cet objectif. Plus Israël devient juif, ou, comme on le dit en hébreu, plus Israël « retourne au judaïsme » (un processus en cours au moins depuis 1967), plus sa politique réelle est guidée par des considérations idéologiques juives, et de moins en moins par des considérations rationnelles. Mon utilisation du terme « rationnel » ne fait pas référence à une évaluation morale de la politique israélienne, ni aux prétendus besoins de défense ou de sécurité d’Israël — et encore moins aux supposés besoins de la « survie d’Israël ». Je parle ici de la politique impériale israélienne fondée sur ses intérêts présumés. Si immoral et politiquement grossier que soit cet impérialisme, j’estime que l’adoption de politiques fondées sur « l’idéologie juive », dans toutes ses versions, est encore pire. Les défenses idéologiques de la politique israélienne reposent généralement sur les croyances religieuses juives ou, dans le cas des Juifs laïques, sur les « droits historiques » des Juifs, qui découlent de ces croyances et conservent le caractère dogmatique de la foi religieuse.

Ma propre conversion politique précoce du statut d’admirateur de Ben Gourion à celui de son adversaire acharné a justement commencé avec un tel problème. En 1956, j’ai avalé avec enthousiasme toutes les raisons politiques et militaires avancées par Ben Gourion pour justifier le déclenchement de la guerre de Suez par Israël, jusqu’à ce que celui-ci (bien qu’athée et affichant fièrement son mépris à l’égard des commandements de la religion juive) affirme à la Knesset, le troisième jour de cette guerre, que le véritable objectif de celle-ci était « la restauration du royaume de David et de Salomon » sur ses frontières bibliques. À ce moment de son discours, presque tous les membres de la Knesset se sont spontanément levés et ont chanté l’hymne national israélien. À ma connaissance, aucun politicien sioniste n’a jamais répudié l’idée de Ben Gourion selon laquelle les politiques israéliennes doivent être fondées (dans les limites des considérations pragmatiques) sur la restauration des frontières bibliques en tant que frontières de l’État juif. En effet, une analyse minutieuse des grandes stratégies israéliennes et des principes réels de la politique étrangère, tels qu’ils sont exprimés en hébreu, montre clairement que c’est « l’idéologie juive », plus que tout autre facteur, qui détermine la politique réelle d’Israël. Si les politiques israéliennes restent incompréhensibles pour les observateurs étrangers, c’est précisément parce qu’ils dédaignent de s’intéresser au judaïsme tel qu’il est pratiqué et à « l’idéologie juive », dont ils ne connaissent souvent rien d’autre que de grossières apologies.

Laissez-moi vous donner une illustration plus récente de la différence essentielle qui existe entre les projets impériaux les plus ambitieux d’Israël (mais d’inspiration laïque), et les principes de « l’idéologie juive ». L’idéologie juive stipule que toute terre qui était soit dirigée par un dirigeant juif dans les temps anciens, soit qui fut promise par Dieu aux Juifs, que ce soit dans la Bible, ou, ce qui est en réalité plus important politiquement, selon une interprétation rabbinique de la Bible et du Talmud, doit nécessairement appartenir à Israël, puisqu’il s’agit d’un État juif. Nul doute que beaucoup de « colombes » parmi les dirigeants juifs sont d’avis qu’une telle conquête devrait être reportée à un moment où Israël sera plus fort qu’aujourd’hui, ou qu’il y aura, espèrent-ils, « une conquête pacifique », c’est-à-dire que les dirigeants ou les peuples arabes seraient « persuadés » de céder les terres en question en échange d’avantages que l’État juif leur conférerait ensuite.

Plusieurs versions divergentes des frontières bibliques de la Terre d’Israël, que les autorités rabbiniques considèrent comme appartenant idéalement à l’État juif, sont en circulation. Les plus étendues d’entre elles incluent les zones suivantes à l’intérieur de ses frontières : au sud, tout le Sinaï et une partie du nord de l’Égypte jusqu’aux environs du Caire ; à l’est, toute la Jordanie et une grande partie de l’Arabie saoudite, tout le Koweït et une partie de l’Irak au sud de l’Euphrate ; au nord, tout le Liban et toute la Syrie ainsi qu’une grande partie de la Turquie (jusqu’au lac de Van) ; et à l’ouest, Chypre. Un énorme corpus de recherches et de discussions savantes basées sur ces frontières, matérialisées dans des atlas, des livres, des articles et des formes de propagande plus populaires, est publié en Israël, souvent avec des subventions de l’État ou d’autres formes de soutien. Certes, le défunt Kahane et ses partisans, ainsi que des organismes influents tels que Goush Emounim [mouvement politique et messianique israélien prônant la colonisation de tous les territoires bibliques d’Israël], souhaitent non seulement la conquête de ces territoires par Israël, mais la considèrent comme un acte ordonné par Dieu, et sûr de réussir, car il jouira d’un secours divin. En fait, d’importantes personnalités religieuses juives considèrent le refus d’Israël d’entreprendre une telle guerre sainte, voire pire, la restitution du Sinaï à l’Égypte, comme un grand péché national que Dieu a châtié à juste titre. L’un des rabbins les plus influents de Goush Emunim, Dov Lior, rabbin des colonies juives de Kiryat Arba et de Hébron, a répété à plusieurs reprises que l’échec israélien dans la conquête du Liban en 1982-1952 était une punition divine bien méritée pour le péché d’avoir « donné une partie du pays d’Israël », à savoir le Sinaï, à l’Égypte.

Bien que j’aie choisi un exemple extrême des frontières bibliques de la Terre d’Israël qui « appartiennent » à « l’État juif », ces frontières sont très populaires dans les cercles religieux et nationalistes. Il existe des versions moins extrêmes des frontières bibliques, parfois également appelées « frontières historiques ». Il convient toutefois de souligner qu’au sein d’Israël et de la communauté de ses partisans juifs de la diaspora, la validité du concept de frontières bibliques ou de frontières historiques comme délimitant les frontières d’une terre qui appartient de droit aux Juifs n’est pas rejetée pour des raisons de principe, sauf par la minuscule minorité qui s’oppose au concept d’État juif. Autrement, les objections à la réalisation de telles frontières par une guerre sont purement pragmatiques. On peut dire qu’Israël est actuellement trop faible pour conquérir toute la terre qui « appartient » aux Juifs, ou que la perte de vies juives (mais pas de vies arabes !) qu’entraînerait une guerre de conquête d’une telle ampleur serait plus importante que la conquête de la terre, mais dans le judaïsme normatif, on ne peut pas soutenir que « la Terre d’Israël », quelles que soient ses frontières, n’appartient pas à tous les Juifs. En mai 1993, Ariel Sharon a formellement proposé à la Convention du Likoud qu’Israël adopte le concept de « frontières bibliques » comme sa politique officielle. Il y eut assez peu d’objections à cette proposition, que ce soit au sein du Likoud ou en dehors de celui-ci, et toutes étaient fondées sur des considérations pragmatiques. Personne n’a pris la peine de demander à Sharon où se trouvaient exactement les frontières bibliques qu’il exhortait instamment Israël â atteindre. Rappelons que parmi ceux qui se désignaient comme léninistes, il ne faisait aucun doute que l’histoire suivait les principes énoncés par Marx et Lénine. Ce n’est pas seulement la croyance elle-même, si dogmatique qu’elle soit, mais bien le refus de la mettre en doute à quelque moment que ce soit, en empêchant toute discussion ouverte, qui crée un état d’esprit totalitaire. On peut donc dire que la société juive israélienne et les Juifs de la diaspora qui mènent une « vie juive » et sont organisés en organisations exclusivement juives ont une forte tendance au totalitarisme.

Cependant, une grande stratégie israélienne, non basée sur les principes de « l’idéologie juive », mais sur des considérations purement stratégiques ou impériales, s’est également développée dès la création de l’État d’Israël. Une description lucide et faisant autorité des principes qui régissent une telle stratégie a été donnée par le général réserviste Shiomo Gazit, un ancien commandant du renseignement militaire2. Selon Gazit,

La tâche principale d’Israël n’a pas du tout changé [depuis l’effondrement de l’URSS] et elle revêt toujours une importance cruciale. La situation géographique d’Israël au centre du Moyen-Orient arabo-musulman prédestinait Israël à être un gardien dévoué de la stabilité dans tous les pays qui l’entourent. Son rôle est de protéger les régimes existants : d’empêcher ou d’arrêter les processus de radicalisation, et de bloquer l’expansion du fanatisme fondamentaliste.

À cette fin, tout changement qui se produirait hors de nos frontières, mais qui serait jugé intolérable pour Israël sera empêché à tout prix, au point de se sentir obligés d’utiliser toute notre puissance militaire pour prévenir ou éliminer ces phénomènes.

En d’autres termes, Israël vise à imposer son hégémonie à tous les autres États du Moyen-Orient. Inutile de dire que selon Gazit, Israël a une préoccupation bienveillante pour la stabilité des régimes arabes. De l’avis de Gazit, en protégeant les régimes du Moyen-Orient, Israël rend un service vital aux « États industriellement avancés, qui sont tous soucieux de garantir la stabilité au Moyen-Orient ». Il fait valoir que sans Israël, les régimes existants de la région se seraient effondrés il y a longtemps, et qu’ils ne subsisteraient que grâce aux menaces israéliennes. Bien que ce point de vue puisse être hypocrite, il convient de rappeler, dans de tels contextes, la maxime de La Rochefoucauld selon laquelle « L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ». La Rédemption de la Terre est une tentative d’éviter de s’acquitter d’un tel tribut.

Il va sans dire que je suis également totalement opposé aux politiques non idéologiques israéliennes telles qu’elles sont expliquées de manière si lucide et adéquate par Gazit. En même temps, je reconnais que les dangers de la politique de Ben Gourion ou de Sharon, motivée par « l’idéologie juive », sont bien pires que de simples politiques impériales, si criminelles que soient ces dernières. Les résultats des politiques d’autres régimes motivés par des considérations idéologiques vont dans le même sens. L’existence d’une composante importante de la politique israélienne, qui repose sur « l’idéologie juive », rend son analyse politiquement impérative. Cette idéologie est, quant à elle, basée sur les attitudes du judaïsme historique à l’égard des non-juifs, l’un des thèmes principaux de ce livre. Ces attitudes influencent nécessairement beaucoup de Juifs, consciemment ou inconsciemment. La tâche que nous nous fixons dans cet ouvrage est de discuter du judaïsme historique en termes réels

L’influence de « l’idéologie juive » sur de nombreux Juifs sera d’autant plus forte qu’elle sera plus écartée du débat public. Nous espérons qu’un tel débat amènera le public à adopter la même attitude envers le chauvinisme juif et le mépris manifesté par tant de Juifs envers les non-juifs (qui sera documenté plus bas) que celle qui est communément adoptée contre l’antisémitisme et toutes les autres formes de xénophobie, de chauvinisme et de racisme. On suppose à juste titre que seul un exposé complet, non seulement de l’antisémitisme, mais également de ses racines historiques, qui doit être révélé au grand public, peut constituer la base de la lutte contre la haine des Juifs. De même, je considère que seul le fait de mettre au grand jour le chauvinisme juif et le fanatisme religieux en Israël peut constituer la base de la lutte contre ces phénomènes. Cela est particulièrement vrai aujourd’hui où, contrairement à la situation qui prévalait il y a cinquante ou soixante ans, l’influence politique du chauvinisme juif et du fanatisme religieux est beaucoup plus grande que celle de l’antisémitisme. Mais il y a aussi une autre considération importante. Je crois fermement que l’antisémitisme et le suprématisme juif ne peuvent être combattus que simultanément.

Une utopie close ?

Tant que de telles attitudes ne seront pas largement adoptées, le danger réel des politiques israéliennes fondées sur « l’idéologie juive » restera plus grand que le danger des politiques fondées sur des considérations purement stratégiques. Hugh Trevor-Roper a bien exprimé la différence entre les deux types de politiques dans son essai Sir Thomas More et l’Utopie3, dans lequel il les a appelées platonicienne et machiavélique :

Machiavel s’est du moins excusé des méthodes qu’il jugeait nécessaires en politique. Il a déploré la nécessité du recours à la force et à la supercherie, et ne les a pas appelées autrement. Mais Platon et More les ont sanctifiées, à condition qu’elles soient utilisées pour soutenir leurs propres Républiques utopiques.

De la même manière, les vrais croyants dans cette utopie appelée « État juif », qui s’efforceront d’atteindre les « frontières bibliques », sont plus dangereux que les grands stratèges à la Gazit, car leurs politiques sont sanctifiées soit par l’usage de la religion, soit, pire encore, par le recours à des principes religieux sécularisés qui conservent une validité absolue. Alors que Gazit estime au moins nécessaire de soutenir que le diktat israélien profite aux régimes arabes, Ben Gourion n’a pas prétendu que le rétablissement du royaume de David et de Salomon profiterait à quiconque, si ce n’est à l’État juif.

Utiliser les concepts du platonisme pour analyser les politiques israéliennes fondées sur « l’idéologie juive » ne devrait pas sembler étrange. Plusieurs érudits, dont le plus important était Moïse Hadas, y ont recouru, affirmant que les fondements du « judaïsme classique », c’est-à-dire du judaïsme tel qu’il avait été établi par les sages talmudiques, reposent sur des influences platoniques, et en particulier sur l’image de Sparte telle qu’elle apparaît dans Platon4. Selon Hadas, une caractéristique essentielle du système politique platonicien, adoptée par le judaïsme dès la période maccabéenne (163-142 av. J.-C.), était que « tous les aspects du comportement humain doivent être soumis à des sanctions religieuses qui doivent en réalité être manipulées par les dirigeants ». Il n’existe pas de meilleure définition du « judaïsme classique » et de la façon dont les rabbins l’ont manipulé que cette définition platonicienne. Hadas affirme que le judaïsme a adopté ce que « Platon a lui-même résumé [comme] les objectifs de son programme », dans le fameux passage suivant :

L’essentiel est que personne, homme ou femme, ne doit jamais être sans un officier placé au-dessus de lui et chargé de sa direction, et que personne ne doit prendre l’habitude mentale de prendre quelque initiative, que ce soit sincèrement ou en plaisantant, sous sa responsabilité individuelle. En temps de paix comme en temps de guerre, chaque individu doit toujours avoir les yeux rivés sur son officier supérieur. En un mot, nous devons façonner les esprits de sorte qu’ils n’envisagent même pas d’agir en tant qu’individus, ni ne sachent le faire. (Lois, 942 ab)

Si on remplace le mot « officier » par « rabbin », nous aurons une image parfaite du judaïsme classique. Celui-ci influence encore profondément la société juive israélienne et détermine dans une large mesure la politique israélienne.

C’est le passage cité ci-dessus qui a été choisi par Karl Popper dans La société ouverte et ses ennemis pour décrire l’essence d’une « société close ». Le judaïsme historique et ses deux successeurs, l’orthodoxie juive et le sionisme, sont tous deux des ennemis jurés du concept de société ouverte appliqué à Israël. Un État juif, qu’il soit fondé sur son idéologie juive actuelle ou, si son caractère juif devient encore plus prononcé qu’il ne l’est aujourd’hui, sur les principes de l’orthodoxie juive, ne pourra jamais être une société ouverte. La société israélo-juive fait face à deux choix. Elle peut devenir un ghetto totalement fermé et belliqueux, une Sparte juive, soutenue par le travail des Hilotes arabes, dont l’existence est maintenue par son influence sur l’establishment politique américain et par les menaces d’utiliser son énergie nucléaire, ou bien elle peut tenter de devenir une société ouverte. Le second choix dépend d’un examen honnête de son passé juif, de l’admission de l’existence du chauvinisme et de l’exclusivisme juifs et d’un examen honnête des attitudes du judaïsme à l’égard des non-juifs.

Chapitre II — Préjugés et supercherie

La première difficulté qui se présente lorsqu’on veut parler du judaïsme est que le terme « Juif » a été utilisé au cours des 150 dernières années avec deux significations assez différentes. Pour comprendre cela, imaginons-nous en 1780. À l’époque, le sens universellement accepté du terme « Juif » coïncidait essentiellement avec ce que les Juifs eux-mêmes comprenaient comme constituant leur propre identité. Cette identité était avant tout religieuse, mais les préceptes de la religion régissaient tous les détails de la vie quotidienne dans tous ses aspects, à la fois sociaux et privés, chez les Juifs eux-mêmes ainsi que dans leurs relations avec les non-juifs. Il était alors littéralement vrai qu’un Juif ne pouvait même pas boire un verre d’eau chez un non-juif. Et les mêmes lois fondamentales de comportement envers les non-juifs étaient également valables du Yémen à New York. Quel que soit le terme utilisé pour décrire les Juifs de 1780 — et je ne souhaite pas entrer dans une querelle métaphysique concernant des termes tels que « nation » et « peuple5 » —, il est clair que toutes les communautés juives de cette époque étaient séparées des sociétés non juives au sein desquelles elles vivaient.

Cependant, tout cela a été modifié par deux processus parallèles qui ont commencé en Hollande et en Angleterre, se sont poursuivis dans la France révolutionnaire et dans des pays qui ont suivi l’exemple de la Révolution française, puis dans les monarchies modernes du XIXe siècle : les Juifs ont acquis un niveau significatif de droits individuels (dans certains cas, une pleine égalité juridique) et le pouvoir juridique de la communauté juive sur ses membres a été détruit. Il convient de noter que les deux développements ont été simultanés et que le dernier est encore plus important, bien que moins connu, que le premier.

Depuis la fin de l’Empire romain, les communautés juives disposaient de pouvoirs juridiques considérables sur leurs membres. Non seulement des pouvoirs résultant de la mobilisation volontaire de pressions sociales (par exemple, le refus de traiter de quelque manière que ce soit avec un Juif excommunié ou même d’enterrer son corps), mais également un pouvoir de coercition absolu : flageller, emprisonner, expulser — tout cela pouvait être infligé à n’importe quel Juif en toute légalité par les tribunaux rabbiniques pour des infractions de toutes sortes. Dans de nombreux pays — l’Espagne et la Pologne en sont des exemples notables —, même la peine capitale pouvait être et était infligée, en utilisant parfois des méthodes particulièrement cruelles telles que la flagellation à mort. Tout cela était non seulement autorisé, mais clairement encouragé par les autorités des pays tant chrétiens que musulmans, qui, outre leur intérêt général à préserver « la loi et l’ordre public », avaient aussi parfois un intérêt financier plus direct. Par exemple, dans les archives espagnoles datant des XIIIe et XIVe siècles, de nombreux ordres détaillés émanant des très fervents Rois Catholiques de Castille et d’Aragon recommandaient à leurs responsables non moins dévoués de coopérer avec les rabbins pour faire respecter le sabbat par les Juifs. Pourquoi ? Parce que chaque fois qu’un Juif se voyait infliger une amende par un tribunal rabbinique pour avoir violé le sabbat, les rabbins devaient en remettre les neuf dixièmes au roi — un arrangement très rentable et très efficace. De même, on peut citer les responsa rédigées peu avant 1832 par le célèbre rabbin Moshe Sofer de Pressburg (aujourd’hui Bratislava), dans l’ancien royaume hongrois autonome de l’Empire autrichien, et adressées à Vienne, en Autriche même, où les Juifs s’étaient déjà vus accorder des droits individuels considérables6. Celui-ci y déplore le fait que depuis que la congrégation juive de Vienne a perdu son pouvoir de punir les coupables, les Juifs y sont devenus laxistes en matière d’observance religieuse, et il ajoute : « Ici, à Pressburg, lorsqu’on me dit qu’un commerçant juif a osé ouvrir son magasin pendant les fêtes religieuses mineures, j’envoie immédiatement un policier pour l’emprisonner. »

C’était le fait social le plus important de l’existence juive avant l’avènement de l’État moderne : l’observance des lois religieuses du judaïsme, ainsi que leur inculcation par l’éducation, étaient imposées aux Juifs par la contrainte physique, à laquelle ils ne pouvaient échapper que par la conversion à la religion de la majorité, ce qui équivalait alors à une rupture sociale totale avec toute leur communauté — et même leur famille —, et pour cette raison était très peu faisable en pratique, sauf en cas de crise religieuse. Tout cela est généralement omis dans l’historiographie juive traditionnelle, afin de propager le mythe selon lequel les Juifs ont préservé leur religion par miracle ou grâce à une force mystique particulière.

Cependant, une fois que l’État moderne a été créé, la communauté juive a perdu le pouvoir de punir ou d’intimider les individus juifs. Les liens de l’une des « sociétés closes » les plus fermées, de l’une des sociétés les plus totalitaires de l’histoire de l’humanité, ont été rompus. Cet acte de libération est venu principalement de l’extérieur ; bien que certains Juifs l’aient aidé de l’intérieur, ils étaient au début très peu nombreux. Cette forme de libération a eu des conséquences très graves pour l’avenir. Tout comme pour le cas de l’Allemagne (d’après l’analyse magistrale d’A. J. P. Taylor), il était facile d’allier la cause de la réaction au patriotisme, car dans les faits, les droits individuels et l’égalité devant la loi avaient été introduits en Allemagne par les armées de la Révolution et de Napoléon, et on pouvait donc qualifier la liberté de « non-germanique » ou « anti-germanique », car imposée par la force de l’envahisseur. Il était donc très facile pour les Juifs, en particulier en Israël, de lancer une attaque très efficace contre toutes les notions et idéaux de l’humanisme et de l’état de droit (pour ne pas dire de la démocratie) comme quelque chose de « non-juif » ou « anti-juif » — comme ils le sont effectivement au sens historique des termes —, et en tant que principes pouvant certes être instrumentalisés dans « l’intérêt des Juifs » (tel que déterminé par les rabbins), mais qui n’ont aucune validité contre « l’intérêt des Juifs », par exemple lorsque les Arabes invoquent ces mêmes principes. Cela a également conduit — encore une fois, tout comme en Allemagne et dans d’autres pays d’Europe centrale — à une historiographie juive trompeuse, sentimentale et ultra-romantique, de laquelle tous les faits gênants ont été expurgés.

C’est pourquoi on ne trouvera pas, dans les écrits volumineux d’Hannah Arendt, que ce soit au sujet du totalitarisme ou des Juifs, ou des deux à la fois7, le moindre indice de ce à quoi ressemblait réellement la société juive allemande au XVIIIe siècle : autodafés de livres « hérétiques », persécution d’écrivains, querelles sur les pouvoirs magiques des amulettes, interdiction de l’éducation « non juive » la plus élémentaire, telle que l’enseignement de l’allemand correct ou même de l’allemand écrit en alphabet latin8. On ne trouve pas non plus dans les nombreuses « Histoires du judaïsme » en langue anglaise les faits élémentaires concernant l’attitude du mysticisme juif (tellement en vogue actuellement dans certains milieux) envers les non-juifs, à savoir qu’ils sont considérés, littéralement, comme des membres du corps de Satan, et que les quelques individus non sataniques parmi eux (c’est-à-dire ceux qui se convertissent au judaïsme) sont en réalité des « âmes juives » qui se sont perdues lorsque Satan a violé la Sainte Dame (Shekhinah ou Matronit, l’une des composantes féminines de la déité, sœur et épouse du jeune Dieu mâle selon la cabale) dans sa demeure céleste. Les grandes autorités juives, telles que Gershom Scholem, ont prêté leur autorité à un système de supercherie et de falsifications dans tous les domaines « sensibles », les plus populaires étant les plus emplis de malhonnêteté et de falsifications, ce afin que les non-juifs ne sachent rien de la manière infamante dont ils sont considérés par les Juifs.

Mais la conséquence sociale de ce processus de libéralisation fut que, pour la première fois depuis les alentours de l’an 200 de notre ère9, un Juif pouvait être libre de faire ce qu’il souhaitait, dans les limites du Code civil de son pays, sans avoir à payer pour cette liberté en se convertissant à une autre religion. La liberté d’apprendre et de lire des livres dans les langues modernes, la liberté de lire et d’écrire des livres en hébreu non approuvés par les rabbins (tout livre en hébreu ou en yiddish devait auparavant obtenir un tel accord), la liberté de manger des aliments non casher, la liberté d’ignorer les nombreux tabous absurdes qui régissent la vie sexuelle, même la liberté de penser — car les « pensées interdites » font partie des péchés les plus graves —, tous ces droits ont été accordés aux Juifs d’Europe (et par la suite à ceux d’autres pays) par des régimes européens modernes, voire absolutistes, bien que ces derniers soient à la fois antisémites et oppresseurs. Nicolas Ier de Russie était un antisémite notoire et avait promulgué de nombreuses lois contre les Juifs de son État. Mais il a également renforcé les forces de maintien de l’ordre en Russie — non seulement la police secrète, mais également la police régulière et la gendarmerie — avec pour conséquence qu’il devenait difficile d’assassiner des Juifs sur l’ordre de leurs rabbins, alors que dans la Pologne d’avant 1795, cela était assez facile. L’histoire juive « officielle » le condamne donc pour ces deux chefs d’accusation. Par exemple, à la fin des années 1830, le « rabbin saint » (Tzadik) d’une petite ville juive d’Ukraine avait ordonné qu’un hérétique soit assassiné en étant jeté dans l’eau bouillante des bains de la ville, mais les sources juives contemporaines notaient avec étonnement et horreur que la corruption n’était « plus efficace », et que non seulement les auteurs du meurtre, mais également le Saint-Homme, furent sévèrement châtiés. Le régime de Metternich de l’Autriche d’avant 1848 était notoirement réactionnaire et assez hostile aux Juifs, mais il ne permettait pas que quiconque, même des rabbins juifs libéraux, soit empoisonné. En 1848, lorsque le pouvoir du régime fut temporairement affaibli, la première chose que firent les dirigeants de la communauté juive de la ville galicienne de Lemberg (aujourd’hui Lvov) avec leur liberté retrouvée fut d’empoisonner le rabbin libéral de la ville, que le minuscule groupe juif local non-orthodoxe avait importé d’Allemagne. L’une de ses plus grandes hérésies avait d’ailleurs été de défendre et de célébrer la cérémonie de la Bar Mitzvah, qui venait d’être récemment inventée — et qui est aujourd’hui centrale dans le judaïsme.

Libération depuis l’extérieur

Au cours des 150 dernières années, le terme « Juif » a donc pris un double sens, à la grande confusion de certaines personnes bien intentionnées, notamment dans les pays anglophones, qui s’imaginent que les Juifs qu’elles rencontrent socialement sont « représentatifs » des Juifs « en général ». Dans les pays d’Europe de l’Est ainsi que dans le monde arabe, les Juifs ont été libérés de la tyrannie de leur propre religion et de leurs propres communautés par des forces extérieures, trop tard et dans des conditions trop défavorables pour permettre un véritable changement social intériorisé. Dans la plupart des cas, et en particulier en Israël, l’ancien concept de société, la même idéologie — en particulier vis-à-vis des non-juifs — et la même conception totalement fausse de l’histoire ont été préservés. Cela s’applique même à certains Juifs qui ont rejoint les mouvements « progressistes » ou de gauche. Un examen des partis radicaux, socialistes et communistes peut fournir de nombreux exemples de chauvinistes et de racistes juifs déguisés, qui ont adhéré à ces partis simplement pour des raisons « d’intérêt juif », et qui sont, en Israël, de fervents partisans d’une discrimination « anti-Goys ». Il suffit de vérifier combien de « socialistes » juifs ont réussi à publier des milliers de pages sur le kibboutz sans se soucier de mentionner qu’il s’agit d’une institution raciste dont les citoyens non-juifs d’Israël sont rigoureusement exclus, pour voir que le phénomène auquel nous faisons allusion n’est pas du tout rare10.

En évitant les étiquettes basées sur l’ignorance ou l’hypocrisie, nous voyons donc que le mot « Juif » et les mots apparentés désignent deux groupes sociaux différents et même opposés, et du fait de la politique israélienne actuelle, leur contiguïté est en train de disparaître rapidement. D’une part, il y a la signification totalitaire traditionnelle évoquée ci-dessus ; d’autre part, il y a des Juifs par descendance qui ont intériorisé le complexe d’idées que Karl Popper a appelé « la société ouverte ». (Il y a également certains Juifs, en particulier aux États-Unis, qui n’ont pas intégré ces idées, mais s’efforcent de les afficher ostensiblement.)

Il est important de noter que toutes les prétendues « caractéristiques juives » — par lesquelles j’entends les traits que les pseudo- intellectuels en Occident attribuent aux « Juifs » — sont des caractéristiques modernes, inconnues durant la plus grande partie de l’histoire des Juifs, et sont apparues seulement lorsque la communauté juive totalitaire a commencé à perdre son pouvoir. Prenez, par exemple, le fameux sens de l’humour juif. Non seulement l’humour est-il très rare dans la littérature hébraïque avant le XIXème siècle (et ne se trouve que pendant quelques périodes, dans les pays où la classe supérieure juive était relativement libre du joug rabbinique, comme l’Italie entre le XIVe et le XVIIe siècle ou l’Espagne musulmane), mais l’humour et les plaisanteries sont strictement interdits par la religion juive – sauf, de manière significative, les railleries contre les autres religions. La satire contre les rabbins et les dirigeants de la communauté n’a jamais été intériorisée par le judaïsme, pas même dans une faible mesure, contrairement à ce qu’on peut observer pour le christianisme latin. Il n’y avait pas de comédies juives, tout comme il n’y avait pas de comédies à Sparte, et ce pour une raison similaire11. Ou prenez l’amour du savoir et de l’apprentissage. À l’exception d’un savoir purement religieux, qui était lui-même dans un état dégradé et dégénéré, les Juifs d’Europe (et dans une moindre mesure également ceux des pays arabes) étaient dominés, avant 1780 environ, par un mépris et une haine absolus pour toute connaissance ou apprentissage (à l’exclusion du Talmud et du mysticisme juif). De grandes parties de l’Ancien Testament, toute la poésie hébraïque non liturgique, et la plupart des ouvrages sur la philosophie juive n’étaient pas lus, et leurs noms mêmes ont souvent fait l’objet d’anathèmes. L’étude de toutes les langues était strictement interdite, de même que l’étude des mathématiques et des sciences. La géographie12 et l’histoire — même l’histoire juive — étaient complètement inconnues. Le sens critique, qui est censé être si caractéristique des Juifs, était totalement absent, et rien n’était plus interdit, craint et donc persécuté que l’innovation la plus modeste ou la critique la plus innocente.

C’était un monde plongé dans les superstitions les plus abjectes, le fanatisme et l’ignorance, un monde dans lequel la préface du premier ouvrage de géographie en hébreu (publié en 1803 en Russie) pouvait se plaindre du fait que de nombreux rabbins de tout premier plan niaient l’existence du continent américain en disant que c’était « impossible ». Entre ce monde et ce que l’on prend souvent en Occident pour « caractériser » les Juifs, il n’y a rien de commun, à part un malentendu sur la dénomination.

Cependant, un grand nombre de Juifs d’aujourd’hui sont nostalgiques de ce monde, de leur paradis perdu, de la société fermée et confortable dont ils n’ont pas tant été libérés qu’expulsés. Une grande partie du mouvement sioniste a toujours voulu le restaurer — et cette partie a pris le dessus. La plupart des motivations de la politique israélienne, qui, en Occident, déconcertent tant les malheureux et confus « amis d’Israël », s’expliquent parfaitement dès lors qu’elles sont considérées simplement comme une réaction, une réaction au sens politique que ce mot a depuis deux cents ans : un retour forcé, et à bien des égards novateur, et donc illusoire, à la société close du passé juif.

Obstacles à la compréhension

Historiquement, il est possible de démontrer qu’une société close n’est pas intéressée par une description d’elle-même, sans doute parce que toute description est en partie une forme d’analyse critique et peut donc encourager des « pensées interdites » critiques. Plus une société devient ouverte, plus elle est intéressée à réfléchir, d’abord de manière descriptive, puis de manière critique, sur elle-même, sur son fonctionnement présent et sur son passé. Mais que se passe-t-il lorsqu’une faction d’intellectuels désire ramener une société, qui s’est déjà considérablement ouverte sur l’extérieur, à son ancienne condition totalitaire et close ? Alors, les moyens mêmes du progrès et des avancées effectuées — la philosophie, les sciences, l’histoire et surtout la sociologie — deviennent les instruments les plus efficaces de la « trahison des clercs ». Ils sont pervertis afin de servir de dispositifs de mystification, et ils dégénèrent dans ce processus.

Le judaïsme classique13 avait peu d’intérêt à se décrire ou à s’expliquer lui-même auprès des membres de sa propre communauté, qu’ils soient instruits (aux études talmudiques) ou pas14. Il est significatif que l’écriture de l’histoire juive, même dans le style annalistique le plus sec, a complètement cessé depuis l’époque de Flavius ​​ Josèphe (fin du Ier siècle) et jusqu’à la Renaissance, où elle a été relancée pour une courte période en Italie et dans d’autres pays où les Juifs étaient soumis à une forte influence italienne15. De manière caractéristique, les rabbins craignaient l’histoire juive encore plus que l’histoire générale, et le premier livre d’histoire moderne publié en hébreu (au XVIe siècle) était intitulé Histoire des rois de France et des rois ottomans. Il a été suivi de quelques recueils d’histoire traitant uniquement des persécutions subies par les Juifs. Le premier livre sur l’histoire juive proprement dite16 (traitant des temps anciens) fut promptement interdit et réprimé par les plus hautes autorités rabbiniques, et ne reparut pas avant le XIXème siècle. En outre, les autorités rabbiniques de l’Europe de l’Est décrétèrent que toutes les études non talmudiques devaient être interdites, même quand on ne trouvait rien de particulier en elles qui méritât un anathème, car elles empiétaient sur le temps qu’il faudrait consacrer à l’étude du Talmud ou à gagner de l’argent… qui devrait être employé à subventionner les autorités talmudiques. La seule exception à la règle concernait le temps que même un Juif pieux doit obligatoirement passer dans les lieux d’aisance — WC. Dans cet endroit impur, les études sacrées sont interdites, et il était donc permis d’y lire des livres d’histoire, à condition qu’ils soient rédigés en hébreu et parfaitement séculiers, ce qui signifiait dans les faits qu’ils devaient être exclusivement consacrés à des sujets non-juifs. (On peut imaginer que les quelques Juifs de cette époque qui — sans doute tentés par Satan — ont développé un intérêt pour l’histoire des rois de France se plaignaient constamment à leurs voisins de la constipation dont ils souffraient…). En conséquence, il y a deux cents ans, la grande majorité des Juifs était dans l’ignorance la plus noire non seulement quant à l’existence de l’Amérique, mais également quant à l’histoire juive et à l’état contemporain de la communauté juive ; et ils étaient pleinement satisfaits de leur condition.

Une histoire totalitaire

Il y avait cependant un domaine dans lequel ils n’étaient pas autorisés à rester dans l’autosatisfaction : le domaine des attaques chrétiennes contre ces passages du Talmud et de la littérature talmudique qui sont spécifiquement antichrétiens ou plus généralement anti-Goys. Il est important de noter que ce défi est apparu relativement tard dans l’histoire des relations entre chrétiens et Juifs, à partir du XIIIe siècle. (Avant cette époque, les autorités chrétiennes attaquaient le judaïsme en utilisant soit des arguments bibliques, soit des arguments généraux, mais semblaient absolument ignorants du contenu du Talmud.) La campagne chrétienne contre le Talmud a apparemment été provoquée par la conversion au christianisme de Juifs qui étaient bien versés dans le Talmud, et qui furent souvent attirés par le développement de la philosophie chrétienne, avec son fort caractère aristotélicien (et donc universel)17.

Il faut admettre d’emblée que le Talmud et la littérature talmudique — indépendamment de la tendance générale anti-goym qui les traverse, et qui sera examinée plus en détail au chapitre 5 de cet ouvrage — contiennent des déclarations et des préceptes très choquants visant spécifiquement le christianisme. Par exemple, en plus d’une série d’allégations sexuelles calomnieuses et infâmes contre Jésus, le Talmud déclare que sa punition en enfer sera d’être plongé dans des excréments bouillants — une déclaration qui n’est pas exactement de nature à attacher les chrétiens dévots au Talmud. On peut aussi citer le précepte selon lequel les Juifs ont le devoir de brûler, si possible publiquement, toute copie du Nouveau Testament qui tombe entre leurs mains. (Non seulement ce précepte est-il toujours en vigueur, mais il est encore pratiqué aujourd’hui. Ainsi, le 23 mars 1980, des centaines d’exemplaires du Nouveau Testament ont été brûlés publiquement et cérémonieusement à Jérusalem sous les auspices de Yad Le’akhim, une organisation religieuse juive subventionnée par le ministère israélien des cultes.)

Quoi qu’il en soit, une attaque puissante, et pertinente sur de nombreux points, contre le judaïsme talmudique s’est développée en Europe à partir du XIIIe siècle. Nous ne nous référons pas ici à des calomnies ignorantes, telles que les accusations de meurtres rituels contre les Juifs, propagées par des moines incultes dans des petites villes de province, mais à des discussions et débats contradictoires publics tenus devant les meilleures universités européennes de l’époque et menées dans l’ensemble de la manière la plus équitable qui puisse être en contexte médiéval18.

Quelle fut la réponse juive — ou plutôt rabbinique ? La plus simple était l’ancienne arme de la corruption et des manigances de toutes sortes. Dans la plupart des pays européens, à toutes les époques ou presque, il n’y avait pas de problème qui ne pût être résolu par un pot-de-vin. Nulle part cette maxime n’a été aussi vraie que dans la Rome des Papes de la Renaissance. L’édition originale de la version intégrale du Code de loi talmudique, le Mishneh Torah de Maïmonide, regorge non seulement des préceptes les plus offensants contre tous les non-juifs, mais également d’attaques explicites contre le christianisme et Jésus (chaque fois que l’auteur cite ce nom, il ajoute pieusement : « périsse le nom de l’infâme ») —, a été publié dans une version non expurgée à Rome en 1480 sous Sixte IV, un pape très actif politiquement qui avait un besoin constant et urgent d’argent. (Quelques années auparavant, l’unique édition ancienne de L’âne d’or d’Apulée, d’où l’attaque violente contre le christianisme n’avait pas été expurgée, avait également été publiée à Rome.) Alexandre VI Borgia était également très libéral à cet égard.

Même au cours de cette période, comme avant celle-ci, il y avait toujours des pays dans lesquels une vague de persécutions anti-Talmud déferlait çà et là. Mais un assaut général et bien plus conséquent contre le Talmud prit forme avec la Réforme et la Contre-Réforme, qui amenèrent les lettrés chrétiens à des critères d’honnêteté intellectuelle plus rigoureux, et à une meilleure connaissance de l’hébreu. À partir du XVIe siècle, toute la littérature talmudique, y compris le Talmud lui-même, fut soumise à la censure chrétienne dans divers pays. En Russie, cela a duré jusqu’en 1917. Certains censeurs, comme en Hollande, étaient plus laxistes, d’autres plus sévères ; et les passages offensants étaient supprimés ou modifiés.

Toutes les études modernes sur le judaïsme, en particulier celles effectuées par des Juifs, ont évolué à partir de ce conflit et portent à ce jour les marques indiscutables de leur origine : la tromperie, la polémique apologétique ou hostile, l’indifférence ou même l’hostilité active pour la recherche de la vérité. Presque toutes les soi-disant Études juives sur le judaïsme, depuis cette époque jusqu’à nos jours, sont une polémique contre un ennemi extérieur plutôt qu’un débat interne.

Il est important de noter que c’était initialement le caractère de l’historiographie dans toutes les sociétés connues (à l’exception de la Grèce antique, dont les premiers historiens libéraux ont été attaqués par des sophistes ultérieurs pour leur manque de patriotisme !). C’était le cas des premiers historiens catholiques et protestants, qui ont polémiqué les uns contre les autres. De même, les premières histoires nationales européennes sont imprégnées du nationalisme le plus grossier et d’un véritable mépris pour tous les autres pays ou nations voisins. Mais tôt ou tard, il y a un moment où l’on tente de comprendre son adversaire national ou religieux et en même temps de critiquer certains aspects profonds et importants de l’histoire de son propre groupe ; et ces deux développements vont de pair. Ce n’est que lorsque l’historiographie devient — comme l’a si bien dit Pieter Geyl — un « débat sans fin » plutôt que la continuation de la guerre par des moyens historiographiques, qu’une historiographie humaine, qui vise à la fois l’exactitude et l’équité, devient possible ; et elle se transforme alors en l’un des instruments les plus puissants de l’humanisme et de l’autoéducation.

C’est pour cette raison que les régimes totalitaires modernes réécrivent l’histoire ou punissent les historiens. Les exemples staliniens et chinois sont suffisamment connus. Cependant, en ce qui concerne le totalitarisme nazi, il convient de mentionner que la persécution d’historiens allemands honnêtes a commencé très tôt19. La situation en Israël est analogue : les pires attaques contre moi ont été provoquées non pas par les termes violents que j’emploie dans mes condamnations du sionisme et de l’oppression des Palestiniens, mais par un de mes articles précoces sur le rôle des Juifs dans le commerce des esclaves, dans lequel la dernière affaire citée datait de 1870. Cet article a été publié avant la guerre de 1967 ; aujourd’hui, sa publication serait impossible. Quand une société entière tente de revenir au totalitarisme, une histoire totalitaire s’écrit, non pas sous l’effet d’une coercition venue d’en haut, mais sous une pression venue d’en bas, ce qui est beaucoup plus efficace. C’est ce qui s’est passé dans l’histoire juive, et c’est le premier obstacle qu’il nous faut surmonter.

Mécanismes de défense

Quels étaient précisément les mécanismes (autres que la corruption) employés par les communautés juives, en coopération avec des forces extérieures, afin de parer aux attaques contre le Talmud et contre le reste de la littérature religieuse juive ? Plusieurs méthodes peuvent être distinguées, toutes ayant des conséquences politiques importantes reflétées dans les politiques israéliennes actuelles. Il serait fastidieux de fournir dans chaque cas le parallèle chez Menahem Begin ou chez le Parti Travailliste sioniste, mais je suis sûr que les lecteurs qui connaissent un peu les détails de la politique au Moyen-Orient pourront eux-mêmes remarquer la ressemblance.

Le premier mécanisme que je vais aborder est celui de la défiance sournoise, combinée à une conformité extérieure. Comme expliqué ci-dessus, les passages talmudiques dirigés contre le christianisme ou contre les non-juifs20 devaient être modifiés ou supprimés — la pression était trop forte. C’est ce qui a été fait : quelques-uns des passages les plus choquants ont été physiquement supprimés de toutes les éditions imprimées en Europe après le milieu du XVIe siècle. Dans tous les autres passages, les expressions « Gentil » (goy), « non-Juif » (einoyehudi) ou « étranger » (nokhri) — qui apparaissent dans tous les plus anciens manuscrits et imprimés ainsi que dans toutes les éditions publiées dans les pays islamiques — ont été remplacées par des termes tels qu’« idolâtre », « païen » ou même « cananéen » ou « samaritain », termes pouvant être justifiés aux yeux des profanes, mais qu’un lecteur juif reconnaissait aisément comme des euphémismes pour les anciennes expressions.

Au fur et à mesure que l’attaque montait, la défense devenait plus élaborée, avec parfois des résultats tragiques et durables. Pendant certaines périodes, la censure tsariste russe devenait plus stricte, et ayant percé à jour les euphémismes susmentionnés, elle les interdisait également. Les autorités rabbiniques leur ont alors substitué les termes « arabe » ou « musulman » (en hébreu, Yishma’éli – qui a les deux sens) ou occasionnellement « égyptien », en calculant à juste titre que les autorités tsaristes ne s’opposeraient pas à ce genre d’abus. Dans le même temps, des listes d’Omissions talmudiques ont été distribuées sous forme de manuscrit, expliquant tous les nouveaux termes et signalant toutes les omissions et tous les passages supprimés. Parfois, un démenti général était imprimé devant la page de titre de chaque volume de littérature talmudique, déclarant solennellement, parfois sous serment, que toutes les expressions hostiles de ce volume ne visaient que les idolâtres de l’Antiquité, voire les Cananéens disparus de longue date, plutôt que « les peuples sur les terres desquels nous vivons ». Après la conquête de l’Inde par les Britanniques, certains rabbins ont recouru au subterfuge de prétendre que toute expression particulièrement désobligeante ou outrageante qu’ils utilisaient était uniquement destinée aux Indiens. De temps en temps, les aborigènes d’Australie ont également été ajoutés à la liste des boucs émissaires.

Inutile de dire que tout ceci était un mensonge calculé du début à la fin ; et après la création de l’État d’Israël, une fois que les rabbins se sont sentis en sécurité, tous les passages et expressions offensants ont été restaurés sans hésitation dans toutes les nouvelles éditions. (En raison du coût énorme qu’implique une nouvelle édition, une grande partie de la littérature talmudique, y compris le Talmud lui-même, est encore réimprimé à partir d’anciennes éditions. C’est pour cette raison que les omissions talmudiques susmentionnées ont maintenant été publiées en Israël dans une édition imprimée bon marché, sous le titre Hesronot Shas.) Ainsi, maintenant, on peut lire assez librement — et on l’enseigne effectivement aux enfants juifs — des passages comme celui qui21 commande à chaque Juif, lorsqu’il passe près d’un cimetière, de prononcer une bénédiction si le cimetière est juif, mais de maudire les mères des morts22 s’il n’est pas juif. Dans les anciennes éditions, la malédiction était omise, ou l’un des euphémismes était substitué à « non-Juif ». Mais dans la nouvelle édition israélienne du rabbin Adin Steinsalz (pourvue de notes explicatives et de la traduction interlinéaire en hébreu des passages araméens de l’original, afin que les écoliers n’aient aucun doute sur ce qu’ils sont censés dire), les mots sans équivoque « non-Juifs » et « étrangers » ont été restaurés.

Sous des pressions extérieures, les rabbins ont éliminé ou modifié de manière trompeuse certains passages — mais pas les pratiques réelles qui y sont prescrites. Il faut savoir, et en particulier les Juifs eux-mêmes doivent savoir que depuis des siècles, notre société juive totalitaire utilise des coutumes barbares et inhumaines pour empoisonner l’esprit de ses membres, et qu’elle le fait toujours. Ces coutumes inhumaines ne peuvent pas être expliquées comme une simple réaction à l’antisémitisme ou à la persécution des Juifs ; elles constituent une barbarie gratuite dirigée contre chaque être humain. Un Juif pieux arrivant pour la première fois en Australie, par exemple, et pouvant passer près d’un cimetière aborigène, doit — comme acte d’adoration de « Dieu » — maudire les mères des morts qui y sont enterrées. Sans affronter ce fait social réel, nous devenons tous partie prenante de la tromperie, et complices du processus d’empoisonnement des générations présentes et futures, avec toutes les conséquences que cela entraîne.

La supercherie continue

Les savants modernes du judaïsme ont non seulement poursuivi la supercherie, mais ils ont encore amélioré les anciennes méthodes rabbiniques, à la fois dans l’impudence et dans le mensonge. Je laisse ici de côté les diverses histoires de l’antisémitisme, indignes de considération sérieuse, et ne donnerai que trois exemples particuliers et un exemple général des tromperies « savantes » plus modernes.

En 1962, une partie du Code de Maïmonide susmentionné, le « Livre de la connaissance », qui contient les règles les plus élémentaires de la foi et de la pratique juives, a été publiée à Jérusalem dans une édition bilingue, la traduction anglaise faisant face au texte hébreu23. La version en hébreu a été restaurée dans sa pureté d’origine, et le commandement d’exterminer les Juifs infidèles y figure dans son intégralité : « C’est un devoir de les exterminer de ses propres mains. » Dans la traduction anglaise, ce propos est adouci comme suit : « C’est un devoir que de prendre des mesures actives pour les détruire. » Mais ensuite, le texte hébreu précise les principaux exemples d’« infidèles » qui doivent être exterminés : « Comme Jésus de Nazareth et ses disciples, Tzadoq et Baitos24 et leurs disciples, périsse le nom des infâmes. » Pas un mot de cela n’apparaît dans le texte anglais de la page en regard (78a). Et, ce qui est encore plus significatif, en dépit de la large diffusion de ce livre parmi les érudits des pays anglophones, aucun d’entre eux n’a, à ma connaissance, protesté contre cette supercherie flagrante.

Le deuxième exemple vient des États-Unis, encore d’une traduction anglaise d’un livre de Maimonide. En plus de son travail sur la codification du Talmud, il était également philosophe, et son Guide des égarés est considéré à juste titre comme la plus grande œuvre de la philosophie religieuse juive, et est largement lu et utilisé même de nos jours. Malheureusement, en plus de son attitude envers les non-juifs en général et les chrétiens en particulier, Maïmonide était également un raciste anti-noir. Vers la fin du Guide, dans un chapitre crucial (livre III, chapitre 51), il explique comment diverses parties de l’humanité peuvent atteindre la valeur religieuse suprême, le véritable culte de Dieu. Parmi celles qui sont incapables de s’en approcher, on trouve :

Certains Turcs [c.-à-d. la race mongole] et les nomades du Nord, les Noirs et les nomades du Sud, ainsi que ceux qui leur ressemblent dans nos climats. Et leur nature est semblable à la nature des animaux muets et, à mon avis, ils ne sont pas au niveau des êtres humains ; leur niveau parmi les choses existantes est inférieur à celui de l’homme et supérieur à celui du singe, car ils ont davantage l’image et la ressemblance de l’homme que le singe.

Maintenant, que fait-on avec un tel passage dans un ouvrage du judaïsme extrêmement important et incontournable ? Allons-nous faire face à la vérité et à ses conséquences ? À Dieu ne plaise ! Allons-nous admettre (comme l’ont fait tant de savants chrétiens, par exemple, dans des circonstances similaires) qu’une autorité juive très importante avait également des vues anti-Noirs farouches, et par cet aveu, s’efforcer de s’éduquer à une véritable humanité ? Qu’une telle pensée périsse ! Je peux presque imaginer les autorités juives aux États-Unis se consulter à ce sujet : « Que faire ? » Car ce livre devait absolument être traduit en raison du déclin de la connaissance de l’hébreu chez les Juifs américains. Que ce soit par consultation ou par inspiration individuelle, une « solution » heureuse a été trouvée : dans la traduction américaine populaire du Guide écrite par un certain Friedlander, publiée pour la première fois en 1925 et reproduite depuis dans de nombreuses éditions, dont plusieurs en format de poche, le mot hébreu Koushim, qui signifie « Noirs », a simplement été transcrit par « Koushites », un mot qui n’avait aucun sens pour ceux qui ne connaissaient pas l’hébreu, ou à qui un rabbin obligeant ne donnerait aucune explication orale25. Pendant toutes ces années, pas un mot n’a dénoncé la supercherie initiale ou les faits sociaux sous-jacents à sa perpétuation — et cela tout au long de la période exaltée des campagnes de Martin Luther King, qui ont été soutenues par tant de rabbins, sans parler d’autres personnalités juives, dont certaines devaient bien avoir conscience de l’attitude raciste anti-Noirs qui fait partie de leur héritage juif.

On peut supposer que bon nombre des partisans rabbiniques de Martin Luther King étaient soit des racistes anti-Noirs qui le soutenaient pour des raisons tactiques d’« intérêt juif » (visant à obtenir le soutien des Noirs pour le judaïsme américain et la politique d’Israël), soit des hypocrites accomplis, jusqu’à la schizophrénie, capables de passer très rapidement des jouissances secrètes d’un racisme forcené à un attachement proclamé à une lutte antiraciste — et vice-versa.

Entre parenthèses, un fait supplémentaire peut être mentionné à cet égard. Il était parfaitement possible, et apparemment respectable, pour un spécialiste juif de l’Islam, Bernard Lewis (qui enseignait autrefois à Londres et enseigne maintenant aux Etats-Unis) de publier un article dans Encounter, où il souligne de nombreux passages de la littérature islamique qui sont anti-Noirs à ses yeux, mais dont aucun n’est ne serait-ce que lointainement comparable en gravité au passage cité ci-dessus. Il serait tout à fait impossible pour quiconque, maintenant ou dans les trente dernières années, de discuter dans toute publication américaine réputée ce passage ouvertement raciste du Talmud ou les nombreux autres passages talmudiques anti-Noirs. Mais sans la critique de toutes les parties, l’attaque contre l’Islam seul se réduit à de la simple diffamation.

Le troisième exemple provient d’un travail qui n’a pas de si hautes prétentions — mais qui en est d’autant plus populaire : Les joies du yiddish de Leo Rosten. Cet ouvrage léger — publié pour la première fois aux États-Unis en 1968 et reproduit dans de nombreuses éditions, y compris à plusieurs reprises sous forme de livre de poche de la collection Penguin — est une sorte de glossaire de mots yiddish souvent utilisés par les Juifs ou même les non-juifs dans les pays anglophones. Pour chaque entrée, outre une définition détaillée et des anecdotes plus ou moins amusantes illustrant son utilisation, il existe également une étymologie énonçant (de manière assez exacte dans l’ensemble) la langue d’origine de ce mot, avant son entrée dans le yiddish, et sa signification dans cette langue. L’entrée Shaygets — dont la signification principale est « un enfant ou jeune homme Goy » — fait exception : l’étymologie y énonce de manière cryptique « origine hébraïque », sans donner la forme ou la signification du mot hébreu original. Cependant, sous l’entrée Shiksa — la forme féminine de Shaygets —, l’auteur donne le mot hébreu original, sheqetz (ou, dans sa translittération, sheques) et définit sa signification en hébreu comme « souillure, imperfection ». C’est un mensonge éhonté, comme le sait quiconque parle l’hébreu. Le Megiddo Modern Hebrew-English Dictionary, publié en Israël, traduit correctement sheqetz comme suit : « Animal impur. Créature répugnante, abomination. Fam. (prononcé shaygets) : misérable, jeune indiscipliné. Jeune goy. »

Mon dernier exemple, plus général, est, si possible, encore plus choquant que les autres. Il concerne l’attitude du mouvement hassidique envers les non-juifs. Le hassidisme — une continuation (et un avilissement !) du mysticisme juif — est toujours un mouvement vivant, avec des centaines de milliers d’adhérents actifs qui sont fanatiquement dévoués à leurs « rabbins sacrés », dont certains ont acquis une influence politique tout à fait considérable en Israël, parmi les dirigeants de la plupart des partis et plus encore dans les échelons supérieurs de l’armée.

Quelles sont donc les vues de ce mouvement au sujet des non-juifs ? À titre d’exemple, prenons le célèbre Hatanya, livre fondamental du mouvement Habbad, l’une des branches les plus importantes de l’Hassidisme. D’après ce livre, tous les non-juifs sont des créatures totalement sataniques « dans lesquelles il n’y a absolument rien de bon ». Même un embryon non-juif est qualitativement différent d’un embryon juif. L’existence même d’un non-juif est « non essentielle », alors que toute la Création a été créée uniquement dans l’intérêt des Juifs.

Ce livre est diffusé dans d’innombrables éditions et ses idées sont également propagées dans les nombreux « discours » du Führer héréditaire actuel de Habbad, le soi-disant rabbin Loubavitch, M. M. Schneurssohn, qui dirige cette puissante organisation mondiale depuis son siège à New York. En Israël, ces idées sont largement diffusées auprès du grand public, dans les écoles et au sein de l’armée. (Selon le témoignage de Shulamit Aloni, membre de la Knesset, cette propagande d’Habbad a été particulièrement renforcée avant l’invasion du Liban par Israël en mars 1978, afin d’inciter les médecins et les infirmiers militaires à refuser l’aide médicale aux « non-juifs blessés ». Ce conseil digne des nazis ne se référait pas spécifiquement aux Arabes ou aux Palestiniens, mais simplement aux « non-Juifs », les Goyim.) Un ancien Président israélien, Shazar, était un ardent adepte de Habbad, et de nombreux hauts responsables politiques israéliens et américains — dirigés par le Premier ministre Begin — l’ont publiquement courtisé et soutenu. Et tout cela malgré l’impopularité considérable du rabbin Loubavitch — il est largement critiqué en Israël parce qu’il refuse de venir en Terre Sainte même pour une simple visite, et se maintient à New York pour des raisons messianiques obscures, alors qu’à New York, son attitude anti-Noirs est notoire.

Le fait que, malgré ces difficultés pragmatiques, Habbad puisse être publiquement soutenu par tant de personnalités politiques de premier plan, doit beaucoup au traitement totalement mensonger et trompeur de presque tous les érudits qui ont écrit sur le mouvement hassidique et sa branche Habbad. Ceci s’applique particulièrement à tous ceux qui ont écrit ou écrivent à ce sujet en anglais. Ils suppriment les preuves flagrantes des anciens textes hassidiques ainsi que leurs implications politiques d’aujourd’hui, qui crèvent les yeux de n’importe quel lecteur occasionnel de la presse israélienne hébraïque, où le rabbin Loubavitch et d’autres dirigeants hassidiques publient constamment les déclarations et exhortations sanguinaires les plus enragées contre tous les Arabes.

À ce propos, Martin Buber fut l’un des plus grands artisans du mensonge, et un bon exemple de la puissance de la supercherie. Ses nombreuses œuvres faisant l’éloge de l’ensemble du mouvement hassidique (y compris Habbad) ne font à aucun moment ne serait-ce qu’une allusion aux véritables doctrines du hassidisme concernant les non-juifs. Sa supercherie est d’autant plus criminelle que les ouvrages de Buber faisant l’apologie de l’Hassidisme ont été publiés pour la première fois en allemand au cours de la période de la montée du nationalisme allemand et de l’accession du nazisme au pouvoir. Mais tout en s’opposant ostensiblement au nazisme, Buber glorifia un mouvement qui enseignait et professait des doctrines sur les non-juifs similaires aux doctrines nazies sur les Juifs. On pourrait évidemment soutenir que les Juifs hassidiques d’il y a soixante-dix ou cinquante ans étaient les victimes et qu’un « pieux mensonge » en faveur d’une victime est excusable. Mais les conséquences de cette supercherie sont incalculables. Les œuvres de Buber ont été traduites en hébreu, sont devenues un élément puissant de l’éducation hébraïque en Israël, ont considérablement augmenté le pouvoir des leaders hassidiques assoiffés de sang, et ont ainsi été un facteur important dans la montée du chauvinisme israélien et la haine de tous les non-juifs. Si nous pensons aux nombreux êtres humains morts de leurs blessures parce que les infirmiers de l’armée israélienne, incités par la propagande hassidique, ont refusé de les soigner, une lourde part de responsabilité en incombe à Martin Buber.

Je dois préciser ici que, dans son adulation du hassidisme, Buber dépassait de loin les autres érudits juifs, en particulier ceux qui écrivaient en hébreu (ou, autrefois, en yiddish) ou même dans les langues européennes, mais exclusivement pour un public juif. Dans les questions internes d’intérêt juif, il y avait eu jadis beaucoup de critiques justifiées contre le mouvement hassidique. Leur misogynie (bien plus extrême que celle commune à tous les orthodoxes juifs), le fait qu’ils s’adonnent à l’alcool, leur culte fanatique de leurs « rabbins sacrés » héréditaires qui leur extorquaient de l’argent, les nombreuses superstitions qui leur sont propres — ces spécificités et bien d’autres traits négatifs ont été commentés de façon critique. Mais le romantisme sentimental et trompeur de Buber a triomphé, en particulier aux États-Unis et en Israël, car il était en accord avec l’admiration totalitaire de tout ce qui était « véritablement juif », et parce que certains cercles « de gauche » dans lesquels Buber avait une influence particulièrement grande ont adopté cette position.

Buber n’était pas seul dans son attitude, bien qu’à mon avis il soit de loin le pire dans le mal qu’il a propagé et l’influence qu’il a laissée derrière lui. Il y avait le très influent sociologue et érudit de la Bible, Yehezkiel Kaufman, qui préconisait un génocide sur le modèle du Livre de Josué, le philosophe idéaliste Hugo Shmuel Bergman, qui, dès les années 1914-15, prônait déjà l’expulsion de tous les Palestiniens vers l’Irak, et bien d’autres encore. Tous étaient extérieurement des « colombes », mais utilisaient des formules qui pouvaient être interprétées dans le sens anti-arabe le plus extrême, ils avaient tous tendance à ce mysticisme religieux qui encourage la propagation de supercheries, et ils semblaient tous être des personnes douces qui, même lorsqu’elles préconisaient l’expulsion, le racisme et le génocide, semblaient incapables de faire du mal à une mouche — et justement pour cette raison, l’effet de leurs manipulations était d’autant plus grand.

C’est contre la glorification de l’inhumanité, proclamée non seulement par les rabbins, mais par ceux qui sont supposés être les plus grandes et certainement les plus influentes autorités du judaïsme, que nous devons lutter ; et c’est contre ces successeurs modernes des faux prophètes et des prêtres malhonnêtes que nous devons répéter — même face à une opinion presque unanime en Israël et au sein de la majorité des Juifs de pays comme les États-Unis — la mise en garde de Lucrèce contre le désir de soumettre son jugement aux déclamations des chefs religieux : Tantum religio potuit suadere malorum — « La religion peut mener les hommes à commettre les plus grandes atrocités. » La religion n’est pas toujours (comme l’a dit Marx) l’opium du peuple, mais elle peut souvent l’être, et quand elle est utilisée dans ce sens en tergiversant et en représentant de manière erronée sa vraie nature, les autorités et les intellectuels qui accomplissent cette tâche deviennent effectivement assimilables à des trafiquants d’opium.

Mais nous pouvons déduire de cette analyse une autre conclusion, plus générale, au sujet des moyens les plus efficaces et les plus horribles pour contraindre à faire le mal, à tricher et à tromper, et, tout en gardant soi-même les mains propres, à corrompre des peuples entiers et à les entraîner à l’oppression et au meurtre. (Car il ne peut plus y avoir le moindre doute sur le fait que les actes d’oppression les plus horribles qui sont commis en Cisjordanie soient motivés par le fanatisme religieux juif.) La plupart des gens semblent supposer que le pire totalitarisme emploie la contrainte physique, et feraient référence à l’imagerie de 1984 d’Orwell pour un modèle illustrant un tel régime. Mais il me semble que cette vue, quoique répandue, est grandement erronée, et que l’intuition d’Isaac Asimov, dont les ouvrages de science-fiction présentent toujours la pire oppression de manière intériorisée, est plus fidèle aux dangers inhérents à la nature humaine. Contrairement aux intellectuels dociles de Staline, les rabbins — et plus encore les érudits que j’attaque ici, et avec eux toute la basse-cour également silencieuse des écrivains, des journalistes et des personnalités publiques qui mentent et trompent encore plus qu’elles — ne font pas face au danger de mort ou d’internement en camp de concentration, mais seulement à une pression sociale ; ils mentent par patriotisme parce qu’ils croient que c’est leur devoir de mentir pour ce qu’ils conçoivent être l’intérêt juif. Ce sont des menteurs patriotiques, et c’est le même patriotisme qui les réduit au silence face à la discrimination et à l’oppression infligées aux Palestiniens.

Dans le cas présent, nous sommes également confrontés à une autre loyauté de groupe, mais qui vient de l’extérieur du groupe et qui est parfois même plus malfaisante. Un grand nombre de non-juifs (parmi lesquels des chrétiens, qu’il s’agisse du clergé ou de simples pratiquants, ainsi que certains marxistes de toutes appartenances) adoptent l’opinion curieuse qu’une manière de « racheter » la persécution des Juifs, c’est de ne pas dénoncer le mal perpétré par les Juifs, mais de participer aux « pieux mensonges » à leur sujet. L’accusation grossière d’antisémitisme (ou, dans le cas de Juifs, de « haine de soi ») contre quiconque proteste contre la discrimination des Palestiniens ou qui souligne tout fait sur la religion juive ou le passé juif qui est en conflit avec la « version approuvée » s’accompagne d’une hostilité et d’une force plus grandes de la part des non-juifs « amis des Juifs » que des Juifs eux-mêmes. C’est l’existence et la grande influence de ce groupe dans tous les pays occidentaux, et en particulier aux Etats-Unis [et en France] (ainsi que dans les autres pays anglophones) qui a permis aux rabbins et aux autorités du judaïsme de propager leurs mensonges non seulement sans opposition, mais avec une aide considérable.

En fait, beaucoup d’« antistaliniens » autoproclamés ont simplement substitué une autre idole à leur culte, et ont tendance à soutenir le racisme et le fanatisme juifs avec une ardeur et une malhonnêteté encore plus grandes que celles des staliniens les plus dévoués du passé. Bien que ce phénomène de soutien aveugle et stalinien à tout mal, tant que celui-ci est « juif », soit particulièrement marqué à partir de 1945, lorsque la vérité sur l’extermination de la communauté juive européenne est devenue connue, c’est une erreur de supposer que cela a commencé seulement à ce moment-là. Au contraire, cela remonte très loin, en particulier dans les milieux sociaux-démocrates. L’un des premiers amis de Marx, Moses Hess, largement reconnu et respecté comme l’un des premiers socialistes en Allemagne, s’est révélé par la suite comme un raciste et extrémiste juif, dont les idées sur la « race juive pure » publiées en 1858 ne sont pas sans comparaison avec les billevesées sur la « race aryenne pure ». Mais les socialistes allemands, qui ont lutté contre le racisme allemand, sont restés silencieux sur leur racisme juif.

En 1944, au cœur de la lutte contre Hitler, le parti travailliste britannique approuva un plan d’expulsion des Palestiniens de Palestine, similaire aux premiers projets d’Hitler (jusqu’à environ 1941) concernant les Juifs. Ce plan a été approuvé sous la pression exercée par des membres juifs de la direction du parti, dont beaucoup ont ouvertement adopté, envers toutes les politiques israéliennes, le principe de solidarité clanique, et cela dans une plus grande mesure que leurs homologues conservateurs partisans de Ian Smith l’ont jamais fait. Mais les tabous staliniens à gauche sont plus forts en Grande-Bretagne qu’à droite, et il n’y a pratiquement pas de discussion sur le soutien des travaillistes à Israël, même lorsqu’il s’agit de soutenir le gouvernement de Begin.

Aux États-Unis, une situation similaire prévaut et, encore une fois, les libéraux américains sont les pires. [On peut dire la même chose pour les socialistes français, bien que la soumission à Israël soit solidement ancrée de l’extrême droite à la pseudo-extrême gauche].

Ce n’est pas le lieu d’explorer toutes les conséquences politiques de cette situation, mais nous devons faire face à la réalité : dans notre lutte contre le racisme et le fanatisme de la religion juive, nos plus grands ennemis ne seront pas seulement les racistes juifs (et les thuriféraires du racisme), mais aussi les non-juifs qui, dans d’autres domaines, sont réputés — à tort selon moi — comme des « progressistes ».

Chapitre III — Orthodoxie et interprétation

Ce chapitre est consacré à une description plus détaillée de la structure théologico-juridique du judaïsme classique26. Cependant, avant de s’engager dans cette description, il est nécessaire de dissiper au moins certaines des idées fausses répandues dans presque tous les ouvrages en langue étrangère (c’est-à-dire autre que l’hébreu) consacrés au judaïsme, en particulier ceux qui propagent des expressions aussi à la mode que « Tradition judéo-chrétienne » ou « les valeurs communes des religions monothéistes ».

Pour ne pas être trop long, je ne traiterai en détail que de la plus importante de ces illusions populaires, à savoir que la religion juive est et a toujours été monothéiste. En réalité, comme le savent de nombreux érudits bibliques, et comme le révèle aisément une lecture attentive de l’Ancien Testament, ce point de vue anhistorique est totalement faux. Dans beaucoup, sinon la plupart des livres de l’Ancien Testament, l’existence et le pouvoir d’« autres Dieux » sont clairement reconnus, mais Yahweh (Jéhovah), qui est le Dieu le plus puissant27, est également très jaloux de ses rivaux et interdit à son peuple de les vénérer28. Ce n’est que très tard dans la Bible, chez certains des derniers prophètes, que l’existence de tous les dieux autres que Yahweh est niée29.

Ce qui nous concerne, cependant, n’est pas le judaïsme biblique, mais classique ; et il est tout à fait clair, bien que beaucoup moins largement compris, que durant les derniers siècles ce dernier était, pour la plus grande partie, très loin du monothéisme pur. On peut en dire autant des véritables doctrines dominantes dans le judaïsme orthodoxe actuel, qui est une continuation directe du judaïsme classique. Le déclin du monothéisme est dû à la propagation du mysticisme juif (la kabbale) qui s’est développé aux XIIe et XIIIe siècles et qui, à la fin du XVIe siècle, avait remporté une victoire presque complète dans presque tous les centres du judaïsme. Les Lumières juives, issues de la crise du judaïsme classique, ont dû lutter avant tout contre ce mysticisme et son influence, mais dans l’orthodoxie juive moderne, en particulier chez les rabbins, l’influence de la kabbale est restée prédominante30. Par exemple, le mouvement Gush Emunim est largement inspiré par des idées kabbalistiques.

La connaissance et la compréhension de ces idées sont donc importantes pour deux raisons. Premièrement, sans cela, on ne peut pas comprendre les vraies croyances du judaïsme à la fin de sa période classique. Deuxièmement, ces idées jouent un rôle politique contemporain important dans la mesure où elles font partie du système de croyances explicite de nombreux mouvements politiques religieux, y compris la plupart des dirigeants de Gush Emunim, et exercent une influence indirecte sur de nombreux dirigeants sionistes de tous les partis, y compris les partis de la gauche sioniste.

Selon la Kabbale, l’univers n’est pas gouverné par un Dieu, mais par plusieurs divinités, de personnalités et d’influences variés, émanant d’une Cause Première ténue et lointaine. En omettant plusieurs détails, on peut résumer le système comme suit. De la Première Cause, ont émané ou sont nés un Dieu masculin appelé Sagesse ou Père puis une Déesse féminine appelée Connaissance ou Mère. Du mariage de ces deux-là, une paire de Dieux plus jeunes sont nés : Fils, également appelé par de nombreux autres noms tels que « Petit Visage » ou « Le Saint Béni » ; et Fille, également appelée « Dame » (ou « Matronit », un mot dérivé du latin), « Shekhinah », « Reine », etc. Ces deux Dieux plus jeunes devraient s’unir, mais leur union est empêchée par les machinations de Satan, qui dans ce système est un personnage très important et indépendant. La Création a été entreprise par la Première Cause pour leur permettre de s’unir, mais à cause de la Chute, ils sont devenus plus désunis que jamais. Et de fait, Satan a réussi à se rapprocher de la Fille divine et même à la violer (en apparence ou en réalité, les opinions diffèrent à ce sujet). La création du peuple juif a été entreprise afin de réparer la rupture causée par Adam et Ève, ce qui a été réalisé momentanément sous le mont Sinaï : le dieu mâle Fils, incarné par Moïse, a été uni à la déesse Shekhinah. Malheureusement, le péché du veau d’or a de nouveau causé la désunion de la divinité ; mais le repentir du peuple juif y a quelque peu remédié. De même, selon la croyance, chaque incident de l’histoire biblique juive est associé à l’union ou à la désunion du couple divin. La conquête juive de la Palestine face aux Cananéens et la construction du Premier et du Deuxième Temples sont particulièrement propices à leur union, tandis que la destruction des Temples et l’exil des Juifs de la Terre Sainte ne sont que des signes extérieurs non seulement de la désunion divine, mais également d’une véritable « prostitution après des dieux étrangers » : Fille tombe étroitement sous l’emprise de Satan, tandis que Fils copule avec divers personnages sataniques féminins qu’il prend dans son lit à la place de sa propre femme.

Le devoir des Juifs pieux est de restaurer, par leurs prières et leurs actes religieux, l’unité divine parfaite, sous forme d’union sexuelle entre les divinités masculine et féminine31. Ainsi, avant la plupart des actes rituels que tout Juif dévot doit accomplir plusieurs fois par jour, la formule kabbalistique suivante est récitée : « Pour l’union32 [sexuelle] du Saint Béni et de sa Shekhinah… » Les prières matinales juives sont également organisées afin de promouvoir cette union sexuelle, ne serait-ce que temporairement. Les parties successives de la prière correspondent mystiquement aux étapes successives de l’union : à un moment donné, la Déesse s’approche avec ses servantes, à un autre moment, le Dieu lui passe le bras autour du cou et lui caresse la poitrine, puis l’acte sexuel est censé avoir lieu.

D’autres prières ou actes religieux, tels qu’interprétés par les kabbalistes, sont conçus pour tromper divers anges (imaginés comme des divinités mineures avec un certain degré d’indépendance) ou pour concilier Satan. À un certain moment de la prière du matin, certains versets sont prononcés en araméen33 (plutôt qu’en hébreu plus courant). Ceci est censé être un moyen de tromper les anges qui opèrent les portes par lesquelles les prières entrent au ciel, et qui ont le pouvoir de bloquer les prières des pieux. Les anges ne comprennent que l’hébreu et sont déconcertés par les versets araméens ; étant un peu simples d’esprit (ils sont présumés beaucoup moins intelligents que les kabbalistes), ils ouvrent les portes, et à ce moment, toutes les prières, y compris celles en hébreu, passent. Ou prenons un autre exemple : à la fois avant et après un repas, un Juif dévot se lave rituellement les mains, prononçant une bénédiction spéciale. À l’une de ces deux occasions, il adore Dieu, en promouvant l’union divine du Fils et de la Fille ; mais à l’autre occasion, il vénère Satan, qui aime tellement les prières et les rituels juifs que, quand on lui en offre quelques-uns, cela le tient occupé pendant un moment et il oublie de harceler la divine Fille. En effet, les kabbalistes pensent que certains des sacrifices brûlés dans le Temple étaient destinés à Satan. Par exemple, les soixante-dix bœufs sacrifiés pendant les sept jours de la fête des Tabernacles34 auraient été offerts à Satan en sa qualité de dirigeant de tous les Gentils35 (non-juifs), afin de le tenir trop occupé pour intervenir le huitième jour, lorsque le sacrifice est fait à Dieu. De nombreux autres exemples du même type peuvent être donnés.

Plusieurs points doivent être soulevés concernant ce système et son importance pour une bonne compréhension du judaïsme, à la fois dans sa période classique et dans son implication politique actuelle dans la pratique sioniste.

Premièrement, quoi que l’on puisse dire de ce système kabbalistique, il ne peut être considéré comme monothéiste, à moins d’être également disposé à considérer l’hindouisme, la religion gréco-romaine tardive ou même la religion de l’Égypte ancienne comme « monothéiste ».

Deuxièmement, la nature réelle du judaïsme classique est illustrée par la facilité avec laquelle ce système a été adopté. La foi et les croyances (à l’exception des croyances nationalistes) jouent un rôle extrêmement mineur dans le judaïsme classique. Ce qui est d’une importance primordiale, c’est l’acte rituel et non la signification que cet acte est censé avoir ou la croyance qui y est attachée. C’est pourquoi, aux époques où une minorité de Juifs religieux refusait d’accepter la Kabbale (comme c’est le cas aujourd’hui), on pouvait voir quelques Juifs accomplir un rituel religieux donné en croyant qu’il s’agissait d’un acte d’adoration de Dieu, tandis que d’autres faisaient exactement la même chose avec l’intention de gagner les faveurs de Satan ; mais tant que l’acte est le même, ils priaient ensemble et restaient membres de la même congrégation, quelle que soit l’antipathie qu’ils puissent éprouver l’un pour l’autre. Mais si au lieu de l’intention attachée au lavage rituel des mains, quelqu’un osait introduire une innovation dans la manière de se laver36, un véritable schisme s’ensuivrait.

On peut en dire autant de toutes les formules sacrées du judaïsme. Si la forme est laissée intacte, la signification est au mieux une question secondaire. Par exemple, la formule juive la plus sacrée peut-être, « Écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un », récitée plusieurs fois par jour par chaque Juif dévot, peut aujourd’hui signifier deux choses opposées. Cela peut vouloir dire que le Seigneur est vraiment « un » ; mais cela peut aussi signifier qu’une certaine étape dans l’union des divinités masculine et féminine a été atteinte ou est encouragée par la récitation appropriée de cette formule. Cependant, lorsque les Juifs d’une congrégation réformée récitent cette formule dans une langue autre que l’hébreu, tous les rabbins orthodoxes, qu’ils croient en l’unité ou en l’union sexuelle divine, sont extrêmement fâchés.

Enfin, tout cela revêt une importance considérable en Israël (et dans d’autres centres juifs), même à l’heure actuelle. L’énorme signification attachée à de simples formules (telles que la « loi de Jérusalem ») ; les idées et les motivations de Gush Emunim ; l’insistance derrière la haine des non-juifs vivant actuellement en Palestine ; l’attitude fataliste à l’égard de toutes les tentatives de paix des États arabes — tout cela et bien d’autres traits de la politique sioniste, qui déconcertent tant de gens bien intentionnés qui ont une fausse conception du judaïsme classique, devient plus intelligible dans ce contexte religieux et mystique. Je dois toutefois mettre en garde contre le fait de tomber dans l’autre extrême et d’essayer d’expliquer toutes les politiques sionistes par rapport à ce contexte. De toute évidence, les influences de celui-ci varient en étendue. Ben Gourion était maitre dans l’art de les manipuler de manière contrôlée à des fins spécifiques. Sous [Menahem] Begin, le passé exerce une influence beaucoup plus grande sur le présent. Mais ce qu’il ne faut jamais faire, c’est ignorer le passé et ses influences, car ce n’est qu’en le connaissant qu’on peut transcender son pouvoir aveugle.

Interprétation de la Bible

Les exemples qui suivent montreront que ce que la plupart des personnes supposément bien informées pensent connaître du judaïsme peut être très trompeur, à moins qu’elles lisent l’hébreu. Tous les détails mentionnés ci-dessus peuvent être trouvés dans les textes originaux ou, dans certains cas, dans des livres modernes écrits en hébreu pour un lectorat plutôt spécialisé. En anglais on les chercherait vainement, même lorsque l’omission de faits aussi importants sur le plan social déforme l’ensemble du tableau.

Une autre idée fausse à propos du judaïsme est particulièrement répandue parmi les chrétiens ou les personnes fortement influencées par la tradition et la culture chrétiennes. C’est l’idée trompeuse que le judaïsme est une « religion biblique » ; que l’Ancien Testament a pour le judaïsme la même place centrale et la même autorité légale que la Bible pour le christianisme protestant ou même catholique.

Encore une fois, cela est lié à la question de l’interprétation. Nous avons vu qu’en matière de conviction, il y avait une grande latitude. C’est exactement le contraire qui se produit en ce qui concerne l’interprétation juridique des textes sacrés. Ici, l’interprétation est fixée de manière rigide — mais par le Talmud plutôt que par la Bible elle-même37. De nombreux, peut-être la plupart des versets bibliques prescrivant des actes et obligations religieux sont « compris » par le judaïsme classique et par l’orthodoxie actuelle dans un sens est tout à fait distinct de, ou même contraire à, leur sens littéral tel que l’entendent les lecteurs chrétiens ou autres de l’Ancien Testament, qui ne voient que le texte littéral. La même division existe actuellement en Israël entre ceux qui sont éduqués dans des écoles religieuses juives et ceux qui sont éduqués dans des écoles hébraïques « laïques », où, dans l’ensemble, le sens manifeste de l’Ancien Testament est enseigné.

Ce point important ne peut être compris que par des exemples. On notera que les changements de signification ne vont pas tous dans le même sens du point de vue de l’éthique telle qu’on la conçoit aujourd’hui. Les apologétiques du judaïsme prétendent que l’interprétation de la Bible, qui trouve son origine chez les Pharisiens et qui est fixée dans le Talmud, est toujours plus libérale que le sens littéral. Mais certains des exemples ci-dessous montrent que c’est loin d’être le cas.

1. Commençons par le Décalogue lui-même. Le huitième commandement, « Tu ne voleras pas » (Exode, 20:15), est interprété comme une interdiction de « voler » (c’est-à-dire de kidnapper) un Juif. La raison en est que, selon le Talmud, tous les actes interdits par le Décalogue sont des infractions capitales. Voler des biens n’est pas une infraction capitale (tandis que la loi talmudique autorise le kidnapping de Gentils par des Juifs), d’où son interprétation. Une phrase pratiquement identique — « Vous ne volerez pas » (Lévitique, 19:11) — est toutefois autorisée à avoir son sens littéral.

2. Le fameux verset « Œil pour œil, dent pour dent », etc. (Exode, 21:24) signifie « amende-œil pour œil », c’est-à-dire le paiement d’une amende compensatrice équivalente à la valeur attribuée à la perte d’un œil plutôt que la mutilation physique.

3. Voici un cas notoire de transformation du sens littéral en son exact opposé. Le texte biblique met clairement en garde contre le fait de suivre la foule dans une cause injuste : « Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. » (Exode, 23 : 2). Les derniers mots de cette phrase — « en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice » — sont dissociés de leur contexte et interprétés comme une injonction de suivre la majorité et ainsi de violer la justice !

4. Le verset « Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. » (Exode, 23:19) est interprété comme une interdiction de mélanger tout type de viande avec du lait ou un produit laitier. Étant donné que le même verset est répété dans deux autres endroits du Pentateuque, la simple répétition est considérée comme une interdiction triple, interdisant à un Juif (1) de consommer une telle mixture, (2) de la cuire à des fins quelconques et (3) d’en bénéficier ou d’en tirer profit de quelque manière que ce soit.38

5. Dans de nombreux cas, les termes généraux tels que « ton semblable », « étranger » ou même « homme » ont une signification chauvine exclusiviste. Le judaïsme classique (et orthodoxe actuel) interprète le fameux verset « Tu aimeras ton prochain39 comme toi-même » (Lévitique, 19:18) comme une injonction à aimer son coreligionnaire juif, et non n’importe quel autre être humain. De même, le verset « Tu ne t’élèveras point contre le sang de ton prochain. » (ibid., 16) signifierait qu’il ne faut pas rester inactif quand la vie (le « sang ») d’un Juif est en danger ; mais, comme on le verra au chapitre 5, il est en général interdit aux Juifs de sauver la vie d’un non-juif, car « il n’est pas ton semblable ». L’injonction généreuse de laisser le glanage de son champ et de son vignoble « au pauvre et à l’étranger » (ibid., 9-10) est interprétée comme se référant exclusivement aux pauvres Juifs et aux convertis au judaïsme. Les lois taboues relatives aux cadavres commencent par le verset suivant : « Voici la loi. Lorsqu’un homme mourra dans une tente, quiconque entrera dans la tente, et quiconque se trouvera dans la tente, sera impur pendant sept jours. » (Nombres, 19:14). Mais le mot « homme » (adam) signifie « Juif », de sorte que seul un cadavre juif est tabou (c’est-à-dire à la fois « impur » et sacré). Sur la base de cette interprétation, les Juifs pieux ont un grand respect magique envers les cadavres et les cimetières juifs, mais n’ont aucun respect pour les cadavres et les cimetières non-juifs. Ainsi, des centaines de cimetières musulmans ont été complètement détruits en Israël (dans un cas, afin de faire de la place pour l’hôtel Hilton de Tel-Aviv), mais le fait que le cimetière juif du mont des Oliviers ait été endommagé sous l’autorité jordanienne (avant 1967) a suscité un tollé général. Les exemples de ce genre sont trop nombreux pour être cités. Certaines des conséquences inhumaines de ce type d’interprétation seront examinées au chapitre 5.

6. Enfin, considérons l’un des plus beaux passages prophétiques, la magnifique condamnation par Esaïe de l’hypocrisie et des rituels vides de sens, et l’exhortation à la décence commune. Un verset (Esaïe, 1:15) de ce passage est le suivant : « Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux. Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang. » Étant donné que les prêtres juifs « étendent leurs mains » lorsqu’ils bénissent le peuple pendant leur office, ce verset est censé signifier qu’un prêtre qui commet un homicide accidentel ne peut plus « étendre ses mains » durant une bénédiction (même s’il s’est repenti) parce qu’elles sont « pleines de sang ».

Même à partir de ces seuls exemples, il apparait clairement que, lorsque les Juifs orthodoxes aujourd’hui (ou tous les Juifs avant 1780 environ) lisent la Bible, ils lisent un livre très différent, ayant un sens totalement différent de la Bible lue par des non-juifs ou des Juifs non orthodoxes. Cette distinction s’applique même en Israël, bien que les deux parties y lisent le texte en hébreu. L’expérience, particulièrement depuis 1967, l’a corroboré à plusieurs reprises. De nombreux Juifs en Israël (et ailleurs), qui ne sont pas orthodoxes et ont une connaissance limitée des arcanes de la religion juive, ont essayé de faire honte aux Israéliens orthodoxes (ou aux membres de la droite fortement influencés par la religion) par leur attitude inhumaine envers les Palestiniens, en leur citant des versets de la Bible dans leur sens le plus manifeste (humaniste et sans exclusivisme juif). Cependant, il a toujours été constaté que de tels arguments n’ont aucun effet sur ceux qui suivent le judaïsme classique : ils ne comprennent tout simplement pas ce qui leur est dit, car pour eux le texte biblique signifie quelque chose de très différent du sens commun.

Si un tel fossé de communication existe en Israël, où les gens lisent l’hébreu et peuvent facilement obtenir des informations correctes s’ils le souhaitent, on peut imaginer à quel point le malentendu à l’étranger est profond, par exemple chez les personnes éduquées dans la tradition chrétienne. En fait, plus une telle personne lit la Bible, moins elle en sait sur le judaïsme orthodoxe. Car celui-ci considère l’Ancien Testament comme un texte de formules sacrées immuables, dont la récitation est un acte de grand mérite, mais dont la signification est entièrement déterminée ailleurs. Et, comme Humpty Dumpty (le Gros Coco) l’a dit à Alice, derrière le problème de la détermination du sens des mots, se trouve la vraie question : « Qui sera le maître ? »

Structure du Talmud

Il faut donc clairement comprendre que c’est le Talmud, ou, plus précisément, le soi-disant Talmud de Babylone, qui est la source d’autorité de toutes les pratiques du judaïsme classique (et orthodoxe actuel), la base déterminante de sa structure juridique ; tandis que le reste de la littérature talmudique (y compris le soi-disant Talmud de Jérusalem ou Talmud palestinien) fait office d’autorité complémentaire.

Nous ne pouvons pas entrer ici dans une description détaillée du Talmud et de la littérature talmudique, mais nous nous limiterons à quelques points principaux nécessaires à notre argumentation. Fondamentalement, le Talmud se compose de deux parties. La première partie est la Mishna, un code juridique succinct composé de six volumes, chacun subdivisé en plusieurs traités écrits en hébreu, rédigés en Palestine autour de l’an 200 après J.-C. sur une base juridique beaucoup plus étendue (et en grande partie orale) composée au cours des deux siècles précédents. La deuxième partie, de loin prédominante, est la Gémara, un volumineux compte rendu de discussions sur et autour de la Mishna. Il existe deux ensembles de Gémara, à peu près parallèles : l’un composé en Mésopotamie (« Babylone ») entre 200 et 500 de notre ère environ, l’autre en Palestine entre environ 200 et une date inconnue bien antérieure à l’an 500. Le Talmud de Babylone (c’est-à-dire, la Mishna plus la Gémara mésopotamienne) est beaucoup plus long et mieux organisé que le Talmud Palestinien, et c’est le seul à être considéré comme définitif et faisant autorité. Le Talmud de Jérusalem (Palestinien) bénéficie d’un statut nettement inférieur en tant qu’autorité légale, de même que de nombreuses compilations connues collectivement comme la « littérature talmudique », contenant des documents que les éditeurs des deux Talmuds avaient omis.

Contrairement à la Mishna, le reste de la littérature talmudique est écrit en un mélange d’hébreu et d’araméen, cette dernière langue étant prédominante dans le Talmud Babylonien. En outre, il ne se limite pas aux questions juridiques. Sans ordre ni raison apparents, la discussion juridique peut être soudainement interrompue par ce que l’on appelle le « récit narratif » (Aggadah), un mélange de contes et d’anecdotes impliquant des rabbins ou des gens ordinaires, des personnages bibliques, des anges, des démons, de la sorcellerie et des miracles40. Ces passages narratifs, bien que de grande influence populaire dans le judaïsme à travers les âges, ont toujours été considérés (même par le Talmud) comme ayant une valeur secondaire. Ce sont les parties juridiques du texte qui revêtent une importance primordiale pour le judaïsme classique, en particulier la discussion des cas considérés comme problématiques. Le Talmud lui-même définit les différentes catégories de Juifs, par ordre croissant, comme suit : la plus basse catégorie est composée de ceux qui sont totalement ignorants ; puis viennent ceux qui ne connaissent que la Bible ; puis ceux qui connaissent la Mishna ou Aggadah ; et enfin la classe supérieure, composée de ceux qui ont étudié et qui sont capables de discuter de la partie légale du Gémara. Seuls ces derniers sont aptes à diriger leurs semblables Juifs en toutes choses.

Le système juridique du Talmud peut être décrit comme totalement exhaustif, rigoureusement autoritaire, et pourtant capable d’un développement infini, sans toutefois changer sa base dogmatique. Tous les aspects de la vie juive, tant individuels que sociaux, sont abordés et régis, généralement de manière très détaillée, avec des sanctions et des peines prévues pour tout péché ou infraction aux règles qui se puissent concevoir. Les règles de base pour chaque problème sont énoncées de manière dogmatique et ne peuvent être remises en question. Ce qui peut l’être et qui est discuté très longuement est l’élaboration et la définition pratique de ces règles. Permettez-moi de donner quelques exemples.

« Ne réaliser aucun travail » durant le sabbat. Le concept de travail est défini comme comprenant exactement 39 types de travaux, ni plus ni moins. Le critère d’inclusion dans cette liste n’a rien à voir avec la pénibilité d’une tâche donnée ; c’est simplement une question de définition dogmatique. Un type de « travail » interdit est l’écriture. La question se pose alors : combien de caractères faut-il écrire pour avoir commis le péché d’écrire durant le sabbat ? Réponse : deux caractères. Le péché est-il le même en fonction de la main qui est utilisée (droite ou gauche) ? Réponse : non. Cependant, afin d’éviter de tomber dans le péché, la principale interdiction d’écrire est renforcée par une interdiction secondaire de toucher à tout instrument d’écriture pendant le sabbat.

Un autre type de travail interdit durant le sabbat est de moudre le grain. On en déduit par analogie que tout type de meulage est interdit. Et cela est à son tour renforcé par une interdiction d’exercer la médecine le jour du sabbat (sauf en cas de danger pour une vie juive), afin d’éviter de tomber dans le péché de moudre un médicament. Il est vain de souligner que, dans les temps modernes, un tel danger n’existe pas (il n’existait d’ailleurs pas dans de nombreux cas, même à l’époque talmudique) ; car, en tant que mesure de précaution autour de la mesure de précaution, le Talmud interdit explicitement les médicaments liquides et les boissons réparatrices pendant le sabbat. Ce qui a été déterminé reste à jamais déterminé, aussi absurde que cela puisse être. Tertullien, l’un des premiers pères de l’Église, avait écrit : « Je crois parce que c’est absurde ». Cela peut servir de devise à la majorité des règles talmudiques, « Je crois » étant remplacé par « Je le pratique ».

L’exemple suivant illustre encore mieux le niveau d’absurdité atteint par ce système de croyance. Un des types de travail interdit durant le sabbat est la récolte. Par analogie, cela s’étend à l’interdiction de casser la branche d’un arbre. Par conséquent, il est interdit de monter à cheval (ou tout autre animal), en guise de mesure de sécurité contre la tentation de casser la branche d’un arbre pour fouetter la bête. Il est inutile d’argumenter que vous avez un fouet prêt à l’emploi, ou que vous avez l’intention de chevaucher dans un endroit dénué d’arbres. Ce qui est interdit reste interdit pour toujours. Cela peut cependant être étendu et rendu plus strict : à l’époque moderne, il est interdit de faire du vélo le jour du sabbat, car c’est comme faire du cheval.

Mon dernier exemple montre comment les mêmes méthodes sont également utilisées dans des cas purement théoriques, n’ayant aucune application concevable dans la réalité. Pendant l’existence du Temple, le Grand Prêtre n’était autorisé à épouser qu’une vierge. Bien que pendant la quasi-totalité de la période talmudique il n’y ait plus eu de Temple ou de Grand Prêtre, le Talmud consacre l’une de ses discussions les plus animées (et les plus bizarres) à la définition précise du terme « vierge » pouvant épouser un Grand Prêtre. Qu’en est-il d’une femme dont l’hymen a été rompu par accident ? Est-ce que cela fait une différence que l’accident se soit produit avant ou après l’âge de trois ans ? Par l’impact du métal ou du bois ? Grimpait-elle à un arbre lorsque l’accident est arrivé ? Et si oui, est-ce qu’elle montait ou descendait ? Est-ce arrivé naturellement ou anormalement ? Tout cela et bien d’autres choses sont discutées en détail. Et tous les érudits du judaïsme classique devaient maîtriser sur le bout des doigts des centaines de problèmes de ce genre. Les grands érudits se distinguaient par leur capacité à développer davantage ces problèmes, car, comme le montrent les exemples, il est toujours possible de poursuivre le développement — même si c’est dans un seul sens, celui de davantage de sévérité —, et ce développement s’est effectivement poursuivi après la rédaction finale du Talmud.

Cependant, il existe deux grandes différences entre la période talmudique (se terminant vers 500 ap. J.-C.) et la période du judaïsme classique (à partir d’environ 800 ap. J.-C.). 1) Le Talmud est le produit d’une aire géographique limitée, et 2) La société juive qui y est décrite est une société « complète », fondée sur l’agriculture. (Ceci est vrai pour la Mésopotamie ainsi que pour la Palestine.) Bien qu’à cette époque, des Juifs vivaient dans tout l’empire romain et dans de nombreuses régions de l’empire sassanide, il ressort clairement du texte talmudique que sa composition — durant plus d’un demi-millénaire — était une affaire strictement locale. Aucun érudit de contrées autres que la Mésopotamie et la Palestine n’y a pris part, et le texte ne reflète pas non plus les conditions sociales extérieures à ces deux régions.

On sait très peu de choses sur les conditions sociales et religieuses des Juifs au cours des trois siècles qui se sont écoulés entre les deux périodes (de l’an 500 à l’an 800). Mais à partir de l’an 800 de notre ère, lorsque des informations historiques plus détaillées sont à nouveau disponibles, nous constatons que les deux caractéristiques mentionnées ci-dessus ont été inversées. Le Talmud babylonien (et dans une bien moindre mesure le reste de la littérature talmudique) est reconnu comme faisant autorité, étudié et développé dans toutes les communautés juives. Dans le même temps, la société juive avait subi un profond changement : peu importe où elle se trouve et ce qu’elle est, elle ne comprend plus de paysans.

Le système social résultant de ce changement sera discuté au chapitre 4. Nous allons décrire ici comment le Talmud a été adapté aux conditions — géographiquement beaucoup plus larges et socialement beaucoup plus étroites, et de toute façon radicalement différentes — du judaïsme classique.

Nous allons nous concentrer sur ce qui est à mon avis la méthode d’adaptation la plus importante, à savoir les dispenses ou exemptions.

Les dispenses

Comme indiqué ci-dessus, le système talmudique est très dogmatique et ne permet aucun assouplissement de ses règles, même si celles-ci sont réduites à l’absurde par un changement de circonstances. Et dans le cas du Talmud — contrairement à celui de la Bible —, le sens littéral du texte est contraignant et il n’est pas permis de l’interpréter pour actualiser ou rationaliser son sens. Mais à l’époque du judaïsme classique, diverses lois talmudiques devinrent intenables pour les classes dirigeantes juives — les rabbins et les riches. Dans l’intérêt de ces classes dirigeantes, une méthode de tromperie systématique a été mise au point pour respecter la lettre de la loi, tout en violant son esprit et son intention. C’est ce système hypocrite de « dispenses » (heterim, signifiant exemption ou dérogation) qui, à mon sens, a été la cause la plus importante de la dégradation du judaïsme à son époque classique. (La deuxième cause est le mysticisme juif, qui a cependant opéré pendant une période beaucoup plus courte.) Encore une fois, quelques exemples sont nécessaires pour illustrer le fonctionnement du système.

1. Le prêt à intérêt. Le Talmud interdit formellement à un Juif, sous peine d’un châtiment sévère, de percevoir des intérêts sur un prêt consenti à un autre Juif. (Selon la majorité des autorités talmudiques, c’est un devoir religieux que de fixer le taux d’intérêt le plus élevé possible à un emprunt consenti à un non-juif.) Des règles très détaillées interdisent même les formes les plus tirées par les cheveux par lesquelles un créditeur juif pourrait tirer profit d’un débiteur juif. Tous les complices juifs d’une telle transaction illicite, y compris le scribe et les témoins, sont qualifiés d’infâmes par le Talmud, et interdits de témoigner devant un tribunal, car en participant à un tel acte, un Juif déclare pour ainsi dire « qu’il n’a aucune part dans le Dieu d’Israël ». Il est évident que cette loi est bien adaptée aux besoins des paysans et artisans juifs, ou des petites communautés juives qui utilisent leur argent pour prêter à des non-juifs. Mais la situation était très différente en Europe de l’Est (principalement en Pologne) au XVIe siècle. Il y avait une communauté juive relativement importante, qui constituait la majorité dans de nombreuses villes. Les paysans, soumis à un servage strict proche de l’esclavage, n’étaient guère en mesure d’emprunter, tandis que prêter à la noblesse était l’affaire de quelques très riches Juifs. Beaucoup de Juifs faisaient des affaires les uns avec les autres.

Dans ces circonstances, le dispositif suivant (appelé heter’isqa — « dispense commerciale ») a été conçu pour un emprunt portant intérêt entre Juifs, ce qui ne constitue pas une violation de la lettre de la loi, car il ne s’agit pas formellement d’un emprunt. Le prêteur « investit » son argent dans les affaires de l’emprunteur, stipulant deux conditions. Premièrement, l’emprunteur versera au prêteur à une date ultérieure convenue une somme d’argent indiquée (en réalité, l’intérêt du prêt) à titre de « part (du prêteur) sur les bénéfices » (allégués) du débiteur. Deuxièmement, l’emprunteur sera présumé avoir réalisé un bénéfice suffisant pour donner sa part au prêteur, à moins que l’affirmation contraire ne soit corroborée par le témoignage du rabbin ou du juge rabbinique de la ville — qui, par arrangement, refusaient de témoigner dans ces cas. En pratique, tout ce qui est requis est de prendre un texte de cette dispense, rédigé en araméen et tout à fait incompréhensible pour la grande majorité, et de le placer sur un mur de la pièce où la transaction est effectuée (une copie de ce texte est aujourd’hui affichée dans toutes les succursales des banques israéliennes) ou même de le garder dans un coffre — et le prêt portant intérêt entre Juifs devient parfaitement légal et irréprochable.

2. L’année sabbatique. Selon la loi talmudique (basée sur Lévitique, 25), les terres détenues par des Juifs en Palestine41 « doivent être laissées en jachère tous les sept ans » (année sabbatique), lorsque tout travail agricole (y compris la récolte) y est interdit. Il est clairement établi que cette loi a été rigoureusement observée pendant environ mille ans, à partir du Ve siècle avant notre ère jusqu’à la disparition de l’agriculture juive en Palestine. Puis, lorsqu’il n’y eut aucune occasion d’appliquer la loi dans la pratique, elle fut maintenue théoriquement intacte. Cependant, dans les années 1880, avec l’établissement des premières colonies juives agricoles en Palestine, la question devint une préoccupation pratique. Des rabbins, qui soutenaient les colons élaborèrent avec bienveillance une dispense, qui fut ensuite perfectionnée par leurs successeurs au sein des partis religieux sionistes, et qui est devenue une pratique israélienne bien établie.

Voilà comment cela fonctionne. Peu de temps avant une année sabbatique, le ministre israélien des Affaires Intérieures remet au Grand Rabbin un document le rendant propriétaire légal de toutes les terres israéliennes, privées et publiques. Armé de ce papier, le Grand Rabbin se rend chez un non-juif et lui vend toute la terre d’Israël (et, depuis 1967, les territoires occupés) pour une somme symbolique. Un document séparé stipule que « l’acquéreur » « revendra » le terrain au Rabbin une fois l’année écoulée. Et cette transaction se répète tous les sept ans, généralement avec le même « acquéreur ».

Les rabbins non-sionistes ne reconnaissent pas la validité de cette dispense42, affirmant à juste titre que, puisque la loi religieuse interdit aux Juifs de vendre des terres de Palestine à des non-juifs, l’ensemble de la transaction est basée sur un péché et donc nulle et non avenue. Les rabbins sionistes répondent cependant que ce qui est interdit est une vente réelle et non fictive !

3. Traire les vaches durant le sabbat. Cela a été interdit à l’époque post-talmudique, par le processus de sévérité religieuse croissante mentionné ci-dessus. L’interdiction pouvait facilement être maintenue dans la diaspora, car les Juifs qui possédaient des vaches étaient généralement assez riches pour avoir des serviteurs non-juifs, à qui on pouvait demander (en utilisant l’un des subterfuges décrits ci-dessous) d’effectuer la traite. Les premiers colons juifs en Palestine employaient des Arabes pour cela et d’autres choses, mais l’imposition forcée de la politique sioniste de travail exclusif des Juifs nécessitait une dispense. (Cela était particulièrement important avant l’introduction de la traite mécanisée à la fin des années 1950.) Là aussi, il y avait une différence entre les rabbins sionistes et les rabbins non-sionistes.

Selon les rabbins sionistes, la traite interdite devient autorisée à condition que le lait ne soit pas blanc, mais coloré en bleu. Ce lait bleu du samedi est donc utilisé exclusivement pour la fabrication du fromage, et le colorant est ensuite éliminé par lavage dans le lactosérum. Les rabbins non-sionistes ont mis au point un système beaucoup plus subtil (dont j’ai personnellement été témoin dans un kibboutz religieux en 1952). Ils ont découvert une vieille disposition qui permet de vider les mamelles d’une vache durant le sabbat, uniquement pour soulager les souffrances causées à l’animal par des mamelles gonflées, et à la stricte condition que le lait soit déversé au sol pour ne pas être consommé. Voilà ce qui se passe réellement : samedi matin, un pieux kibboutznik se rend à l’étable et place des seaux sous les vaches. (Un tel travail n’est pas interdit dans l’ensemble de la littérature talmudique.) Il se rend ensuite à la synagogue pour prier. Vient ensuite son collègue, qui a pour « intention sincère » de soulager la douleur des animaux et de laisser leur lait couler au sol. Mais si, par hasard, un seau se trouvait sous leurs mamelles, est-il obligé de l’enlever ? Bien sûr que non. Il « ignore » simplement les seaux, remplit sa mission de miséricorde et se rend à la synagogue. Finalement, un troisième collègue pieux entre dans l’étable et découvre, à sa grande surprise, les seaux pleins de lait. Alors il les met dans une chambre froide et suit ses camarades à la synagogue. Maintenant, tout va bien, et il n’y a pas besoin de gaspiller de l’argent en colorant bleu.

4. Cultures mixtes. Des dispenses similaires ont été émises par les rabbins sionistes en ce qui concerne l’interdiction (basée sur Lévitique, 19:19) de semer deux espèces de cultures différentes dans le même champ. L’agronomie moderne a cependant montré que dans certains cas (notamment dans la culture du fourrage), les semis en mélange sont les plus rentables. Les rabbins ont inventé une dispense selon laquelle un homme sème le champ dans le sens de la longueur avec une sorte de graine et, plus tard dans la journée, son camarade, qui « ne sait pas » ce qu’a fait l’autre, sème un autre type de graine de manière transversale. Cependant, cette méthode était perçue comme un gaspillage de main-d’œuvre, et une meilleure fut conçue : un homme entasse un type de graines dans un lieu public et le recouvre soigneusement d’un sac ou d’une planche. Le second type de graines est ensuite placé par-dessus. Plus tard, un autre homme arrive et s’exclame devant des témoins : « J’ai besoin de ce sac (ou de cette planche) » et l’enlève, pour que les graines se mélangent « naturellement » et fortuitement. Enfin, un troisième homme arrive et on lui dit : « Prends ces graines et sème le champ », ce qu’il fait ensuite43.

5. Le pain au levain (et autres produits de fermentation) ne doivent pas être consommés ni même gardés en possession d’un Juif pendant les sept (ou, en dehors de la Palestine, huit) jours de Pâque. Le concept de « substances levée » a été continuellement élargi et l’aversion de les voir pendant la fête a approché l’hystérie. Ils comprennent toutes sortes de farines et même de grains non moulus. Dans la société talmudique d’origine, cela était supportable, car le pain (levé ou non) était généralement cuit une fois par semaine ; une famille paysanne utiliserait le dernier grain de l’année précédente pour cuire du pain sans levain à l’occasion de la fête, qui inaugurerait la nouvelle saison des récoltes. Cependant, dans les conditions du judaïsme européen post-talmudique, l’observance de cet interdit était très difficile pour une famille juive de la classe moyenne et encore plus pour un marchand de maïs. Une dispense a donc été conçue, par laquelle toutes ces substances sont vendues fictivement à un non-juif avant Pâque et rachetées automatiquement après. Ce qu’il faut faire, c’est enfermer les substances taboues pendant toute la durée de la fête. En Israël, cette vente fictive a été rendue plus efficace. Les Juifs religieux « vendent » leurs substances levées à leurs rabbins locaux, qui les « vendent » à leur tour aux Grands Rabbins ; ces derniers les vendent à un non-juif, et, par dérogation spéciale, cette vente est présumée inclure également les substances au levain de Juifs non pratiquants.

6. Le goy du Sabbat. Les dispenses les plus élaborées concernent probablement le « Goy (gentil/non-juif) du sabbat ». Comme mentionné ci-dessus, l’éventail des tâches interdites durant le sabbat s’est élargi continuellement ; mais l’éventail des tâches qui doivent être effectuées ou supervisées pour satisfaire les besoins ou augmenter le confort ne cesse de s’élargir lui aussi. Ceci est particulièrement vrai à l’époque moderne, mais l’effet du changement technologique a commencé à se faire sentir il y a longtemps. L’interdiction de moudre du grain pendant le sabbat était une affaire relativement légère pour un paysan ou un artisan juif, par exemple en Palestine au IIe siècle, qui utilisait un moulin à main à des fins domestiques. Il en va tout autrement pour le locataire d’un moulin à eau ou d’un moulin à vent — l’une des occupations juives les plus courantes en Europe orientale. Mais même un « problème » humain aussi simple que le désir de prendre une tasse de thé chaud le samedi après-midi devient bien plus grand avec le samovar tentant présent dans la salle, utilisé régulièrement en semaine, mais interdit le samedi. Ce ne sont que deux exemples parmi un très grand nombre de problèmes dits de « respect du sabbat ». Et on peut affirmer avec certitude que, pour une communauté composée exclusivement de Juifs orthodoxes, ces problèmes étaient parfaitement insolubles, du moins au cours des huit ou dix derniers siècles, sans « l’aide » de non-juifs. C’est encore plus vrai aujourd’hui dans « l’État juif », car de nombreux services publics, tels que l’eau, le gaz et l’électricité, entrent dans cette catégorie. Le judaïsme classique ne pourrait pas exister durant une semaine sans faire appel à des non-juifs.

Mais sans dispenses spéciales, il est très difficile d’employer des non-juifs pour ces travaux du samedi ; car les règlements talmudiques interdisent aux Juifs de demander à un non-juif de faire durant le sabbat tout travail qui leur est interdit44. Je décrirai deux des nombreux types de dispenses utilisées à cette fin.

Premièrement, il y a la méthode de « l’allusion », qui dépend de la logique casuistique selon laquelle une demande pécheresse devient irréprochable si elle est exprimée de manière déviée. En règle générale, l’indication doit être « obscure », mais dans les cas d’extrême nécessité, une indication « claire » est autorisée. Par exemple, dans une brochure récente sur l’observance religieuse à l’usage des soldats israéliens, ces derniers apprennent à parler aux travailleurs arabes employés par l’armée en tant que « Goys de sabbat ». Dans des cas urgents, par exemple lorsqu’il fait très froid et qu’un feu doit être allumé, ou lorsque la lumière est nécessaire pour un service religieux, un soldat juif pieux peut utiliser une allusion « claire » et dire à l’arabe : « Il fait froid (ou sombre) ici. » Mais normalement une allusion « obscure » doit suffire, par exemple : « Ce serait plus agréable s’il faisait plus chaud ici45. » Cette méthode d’« allusion » est d’autant plus répugnante et dégradante qu’elle est normalement utilisée sur des non-juifs qui, en raison de leur pauvreté ou de leur position sociale subordonnée, sont entièrement au pouvoir de leur employeur juif. Un serviteur non-juif (ou employé de l’armée israélienne) qui ne s’entraîne pas à interpréter les « allusions obscures » comme des ordres sera impitoyablement renvoyé.

La deuxième méthode est utilisée dans les cas où ce que le non-juif est tenu de faire le samedi n’est pas une tâche occasionnelle ou un service personnel, qui peut être « suggéré » au besoin par une « allusion », mais un travail routinier ou régulier sans supervision juive constante. Selon cette méthode — appelée « inclusion implicite » (havla’ah) du sabbat entre les jours de semaine —, les Gentils sont embauchés « pour toute la semaine (ou l’année) », sans que le sabbat ne soit ne serait-ce que mentionné dans le contrat. Mais en réalité, le travail n’est accompli quedurant le sabbat. Cette méthode a été utilisée dans le passé pour embaucher des non-juifs pour éteindre les bougies dans la synagogue après la prière de la veille du sabbat (plutôt que de les laisser se consumer, ce qui serait du gaspillage). Les exemples israéliens modernes sont la régulation de l’approvisionnement en eau ou la surveillance des réservoirs d’eau le samedi46.

Une idée similaire est également utilisée dans le cas des Juifs, mais dans un but différent. Il est interdit aux Juifs de recevoir un paiement pour le travail accompli durant le sabbat, même si ce travail lui-même est autorisé. Le principal exemple concerne les professions sacrées : le rabbin ou savant talmudique qui prêchent ou enseignent le jour du sabbat, le chantre qui chante uniquement le samedi et les autres jours saints (pendant lesquels des interdictions similaires s’appliquent), le sacristain et d’autres offices analogues. À l’époque talmudique, et dans certains pays, même plusieurs siècles après, ces emplois étaient non rémunérés. Mais plus tard, lorsque ces professions sont devenues salariées, la dispense de « l’inclusion implicite » a été utilisée et ils ont été embauchés sur une base « mensuelle » ou « annuelle ». Dans le cas des rabbins et des talmudistes, le problème est particulièrement compliqué, car le Talmud leur interdit de recevoir tout paiement pour prêcher, enseigner ou étudier le Talmud, même en semaine47. Pour eux, une dérogation supplémentaire stipule que leur salaire n’est pas du tout un salaire réel, mais une « allocation de chômage » (dmey batalah). En tant que résultat combiné de ces deux fictions, ce qui est en réalité un paiement pour un travail effectué principalement, voire exclusivement, le jour du sabbat, est transformé en un paiement pour chômage pendant les autres jours de la semaine.

Aspects sociaux des dispensations

Deux caractéristiques sociales de ces pratiques et de nombreuses autres pratiques similaires méritent une mention spéciale.

Premièrement, une caractéristique dominante de ce système de dispensations, et du judaïsme classique dans la mesure où il s’appuie sur elles, est la tromperie, en premier lieu la tromperie de Dieu, si ce mot peut être utilisé pour un être imaginaire si facilement trompé par les rabbins, qui se considèrent plus intelligents que lui. On ne peut concevoir un plus grand contraste que celui qui existe entre le Dieu de la Bible (en particulier celui des plus grands prophètes) et le Dieu du judaïsme classique. Ce dernier ressemble plus au Jupiter romain primitif, qui était lui aussi facilement berné par ses adorateurs, ou aux dieux décrits dans Le Rameau d’or de Frazer (ouvrage consacré à la mythologie antique).

Du point de vue éthique, le judaïsme classique représente un processus de dégénérescence qui se poursuit encore ; et cette dégénérescence en une collection tribale de rituels vides et de superstitions magiques a des conséquences sociales et politiques très importantes. Car il faut se rappeler que ce sont précisément les superstitions du judaïsme classique qui ont la plus grande emprise sur les masses juives, plutôt que ces parties de la Bible ou même du Talmud qui ont une réelle valeur religieuse et éthique. (On peut observer la même chose dans d’autres religions qui connaissent actuellement un renouveau.) Qu’est-ce qui est généralement considéré comme l’occasion la plus « sainte » et la plus solennelle de l’année liturgique juive, à laquelle même de très nombreux Juifs par ailleurs loin de la religion participent ? C’est la prière de Kol Nidré à la veille de Yom Kippour — la psalmodie d’une dispense particulièrement absurde et trompeuse, par laquelle tous les vœux privés faits à Dieu l’année suivante sont déclarés par avance nuls et non avenus48 (« Tous les vœux que nous pourrions faire depuis ce jour de Kippour jusqu’à celui de l’année prochaine — qu’il nous soit propice —, toute interdiction ou sentence d’anathème que nous prononcerions contre nous-mêmes, toute privation ou renonciation que, par simple parole, par vœu ou par serment nous pourrions nous imposer, nous les rétractons d’avance ; qu’ils soient tous déclarés non valides, annulés, dissous, nuls et non avenus ; qu’ils n’aient ni force ni valeur ; que nos vœux ne soient pas regardés comme vœux, ni nos serments comme serments. »). Ou, dans le domaine de la religion personnelle, la prière Kaddish, récitée durant les jours de deuil des Fils pour leurs parents défunts afin d’élever leurs âmes disparues au paradis — une récitation d’un texte araméen, incompréhensible pour la grande majorité. De toute évidence, le respect accordé par les masses juives à ces éléments, les plus superstitieux de la religion juive, n’est pas accordé aux éléments plus valorisants et plus dignes.

La tromperie de Dieu va de pair avec la tromperie des autres Juifs, principalement dans l’intérêt de la classe dirigeante juive. Il est caractéristique qu’aucune dérogation n’ait été autorisée dans l’intérêt spécifique des Juifs pauvres. Par exemple, les rabbins (qui n’avaient pas souvent faim eux-mêmes) ne permettaient jamais aux Juifs accablés par la famine, mais qui n’étaient pas sur le point de mourir, de manger la moindre nourriture interdite, bien que la nourriture casher soit généralement plus chère.

La deuxième caractéristique dominante des dispenses est qu’elles sont en grande partie manifestement motivées par l’esprit de lucre. Et c’est cette combinaison d’hypocrisie et de quête du profit qui a dominé de plus en plus le judaïsme classique. En Israël, où le processus se poursuit, l’opinion publique le perçoit faiblement, malgré tout le lavage de cerveau officiel prôné par le système éducatif et les médias. Les institutions religieuses — les rabbins et les partis religieux — et, par association, dans une certaine mesure, la communauté orthodoxe dans son ensemble, sont assez impopulaires en Israël. Une des raisons les plus importantes en est précisément leur réputation de duplicité et de vénalité. Bien entendu, l’opinion populaire (qui peut souvent avoir des préjugés) n’est pas la même chose que l’analyse sociale ; mais dans ce cas particulier, il est vrai que les autorités religieuses juives ont une forte tendance à la chicane et à la corruption, en raison de l’influence corruptrice de la religion juive orthodoxe. Parce que dans la vie sociale en général, la religion n’est que l’une des influences sociales, son impact sur la masse des croyants n’est pas aussi important que son impact sur les rabbins et les chefs des partis religieux. Les Juifs religieux en Israël qui sont honnêtes, comme le sont sans doute la majorité d’entre eux, ne le sont pas à cause de l’influence de leur religion et des rabbins, mais malgré elle. D’un autre côté, dans les quelques domaines de la vie publique en Israël qui sont entièrement dominés par les cercles religieux, le niveau de chicane, de vénalité et de corruption est notoire, dépassant de loin le niveau « moyen » toléré par la société israélienne généralement non-religieuse.

Au chapitre 4, nous verrons comment la prédominance de la recherche du profit dans le judaïsme classique est liée à la structure de la société juive et à son articulation avec la société générale au milieu de laquelle les Juifs vivaient à l’époque « classique ». Ici, je veux simplement faire remarquer que le motif du profit n’est pas caractéristique du judaïsme à toutes les périodes de son histoire. Seule la confusion platonicienne qui cherche « l’essence » métaphysique intemporelle du judaïsme, au lieu d’observer les changements historiques de la société juive, a obscurci ce fait. (Et cette confusion a été grandement encouragée par le sionisme, qui s’appuie sur des « droits historiques » tirés de la Bible au mépris de l’Histoire.) Ainsi, les apologistes du judaïsme prétendent, à juste titre, que la Bible est hostile à la quête du profit, tandis que le Talmud y est indifférent. Mais cela était dû aux conditions sociales très différentes dans lesquelles ces écrits furent composés. Comme indiqué ci-dessus, le Talmud a été composé dans deux régions bien définies, à une époque où les Juifs qui y vivaient constituaient une société basée sur l’agriculture et composée principalement de paysans, ce qui est très différent de la société du judaïsme classique.

Dans le chapitre 5, nous traiterons en détail des attitudes hostiles et des tromperies pratiquées par le judaïsme classique contre les non-juifs. Mais la tromperie à but lucratif pratiquée par les Juifs riches contre leurs compatriotes juifs pauvres est plus importante en tant que caractéristique sociale (comme la dispense concernant les intérêts sur les emprunts). Je dois dire ici, malgré mon opposition au marxisme tant en tant que philosophie que comme théorie sociale, que Marx avait tout à fait raison lorsque, dans ses deux articles sur le judaïsme, il le décrivait comme étant dominé par la recherche du profit — à condition que ce propos soit limité au judaïsme tel qu’il le connaissait, c’est-à-dire au judaïsme classique qui, dans sa jeunesse, était déjà entré dans sa période de dissolution. Certes, il a déclaré cela de manière arbitraire, anhistorique et sans preuve. Évidemment, il en arriva à sa conclusion par intuition ; mais son intuition dans ce cas — et dans les limites historiques appropriées — était juste.

À venir :

Chapitre IV – Le poids de l’histoire

Chapitre V – Les lois contre les non-juifs

Chapitre VI — Conséquences politiques

NOTES

1 Walter Laquer, Histoire du sionisme, Schocken Publishers, Tel-Aviv, 1974, en hébreu.

2 Voir Yedioth Ahronot, 27 avril 1992.

3 In Hugh Trevor-Roper, Essais sur la Renaissance, Fontana Press, Londres, 1985.

4 Voir Moses Hadas, Culture hellénique, fusion et diffusion, Columbia University Press, New York, 1959, en particulier les chapitres VII et XX.

5 Les Juifs eux-mêmes se sont universellement décrits comme une communauté religieuse ou, pour être plus précis, une nation religieuse. « Notre peuple n’est un peuple qu’à cause de la Torah (loi religieuse) ». Ce dicton de l’une des plus hautes autorités juives, le rabbin Sa’adia Hagga’on, qui vivait au Xème siècle, est devenu proverbial.

6 Par l’Empereur Joseph II en 1782.

7 Par exemple dans ses Origines du totalitarisme, dont une partie considérable est consacrée aux Juifs.

8 Avant la fin du XVIIIème siècle, les Juifs allemands n’étaient autorisés par leurs rabbins à écrire en allemand qu’en lettres hébraïques, sous peine d’être excommuniés, flagellés, etc.

9 Quand par un accord entre l’Empire romain et les dirigeants juifs (la dynastie des Nesi’im) tous les Juifs de l’Empire ont été soumis à l’autorité fiscale et disciplinaire de ces dirigeants et de leurs tribunaux rabbiniques, qui de leur côté s’engagèrent à faire régner l’ordre chez les Juifs..

10 Je ne suis pas socialiste. Mais j’honore et respecte les personnes qui ont des principes avec lesquels je suis en désaccord, si elles font un effort honnête pour être fidèle à leurs principes. En revanche, il n’y a rien de plus abject que l’utilisation malhonnête de principes universels, vrais ou faux, pour les fins égoïstes d’un individu ou, pire encore, d’un groupe.

11 En fait, de nombreux aspects du judaïsme orthodoxe ont apparemment été dérivés de Sparte, à travers l’influence politique funeste de Platon. Sur ce sujet, voir les excellents commentaires de Moses Hadas, Hellenistic Culture, Fusion and Diffusion, Columbia University Press, New York, 1959.

12 Y compris la géographie de la Palestine et son emplacement même. C’est ce que montre l’orientation de toutes les synagogues dans des pays tels que la Pologne et la Russie : les Juifs sont censés prier face à Jérusalem, et les Juifs européens, qui n’avaient qu’une vague idée de l’endroit où se trouvait Jérusalem, ont toujours supposé qu’elle était plein Est, alors que pour eux, elle était plutôt au Sud.

13 Tout au long de ce chapitre, j’utilise la formule « judaïsme classique » pour désigner le judaïsme rabbinique tel qu’il est apparu après environ l’an 800 et a duré jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. J’évite de parler de « judaïsme normatif », formule que beaucoup d’auteurs utilisent avec à peu près le même sens, car à mon avis, elle a des connotations injustifiées.

14 Les œuvres de juifs hellénistiques, comme Philon d’Alexandrie, constituent une exception. Ils ont été écrits avant que le judaïsme classique ait atteint une position d’hégémonie exclusive. En effet, ils ont été subséquemment réprimés et censurés chez les Juifs, et ont survécu uniquement parce que les moines chrétiens les ont trouvés plaisants.

15 Pendant toute la période allant de l’an 100 à 1500, les lettrés juifs n’ont produit que deux ouvrages (de ce type) : un livre de voyage et une histoire des études talmudiques — un livre court, inexact et aride, composé en outre par un philosophe méprisé (Abraham ben-David, Espagne, 1170).

16 Me’or « Eynayim par » Azarya de Rossi de Ferrare, Italie, 1574.

17 Les cas de conversion les plus connus eurent lieu en Espagne ; par exemple (pour utiliser les noms chrétiens qu’ils ont adopté) Maître Alfonso de Valladolid, converti en 1320, et Paul de Santa Maria, converti en 1390 et nommé évêque de Burgos en 1415. Mais de nombreux autres cas peuvent être cités partout en Europe occidentale.

18 Le ton de ces disputes, et leurs conséquences, étaient assurément largement préférables à ce qui se passait dans le cas des chrétiens accusés d’hérésie ; voir, par exemple, les controverses qui aboutirent à la condamnation d’Abélard ou des franciscains de stricte observance.

19 En 1874, H. Ewald, un professeur à Göttingen, a été emprisonné pour avoir exprimé des vues « incorrectes » sur les conquêtes de Frédéric II cent ans plus tôt.

20 En fin de compte, quelques autres passages ont également dû être supprimés, tels que ceux qui semblaient théologiquement absurdes (par exemple, où Dieu est décrit comme s’adressant des prières à lui-même, ou pratiquant physiquement certaines des pratiques requises du Juif individuel) ou ceux qui ont célébré trop librement les frasques sexuelles d’anciens rabbins.

21 Tractate Berakhot, p. 58 b.

22 « Ta mère sera couverte de confusion, Celle qui vous a enfantés rougira de honte… », Jérémie, 50:12.

23 Publié par Boys Town, Jérusalem et édité par Moses Hyamson, l’un des savants les plus réputés du judaïsme en Grande-Bretagne.

24 Les supposés fondateurs de la secte sadducéenne.

25 Je suis heureux d’annoncer que, dans une traduction récente (Chicago University Press), le mot « Noirs » apparaît, mais ce volume très lourd et très coûteux risque peu, pour l’instant, de tomber en de « mauvaises » mains. De même, en Angleterre au début du XIXe siècle, les livres radicaux (tels que ceux de l’anarchiste William Godwin) étaient autorisés à paraître, à condition qu’ils soient publiés dans des éditions très onéreuses.

26 Comme au chapitre 2, j’utilise l’expression « judaïsme classique » pour désigner le judaïsme rabbinique de la période allant de l’an 800 environ jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Cette période coïncide généralement avec le Moyen Âge juif, car pour la plupart des communautés juives, les conditions médiévales persistèrent beaucoup plus longtemps que pour les nations de l’Europe occidentale, notamment jusqu’à la période de la Révolution française. Ainsi, ce que j’appelle le « judaïsme classique » peut être considéré comme le judaïsme médiéval.

27 Exode, 15:11.

28 Ibid., 20:3-6.

29 Jérémie, 10 ; le même thème est repris plus tard par la deuxième Esaïe, voir Esaïe, 44.

30 La Kabbale est bien sûr une doctrine ésotérique, et son étude détaillée était réservée aux érudits. En Europe, surtout après 1750 environ, des mesures extrêmes ont été prises pour la garder secrète et interdire son étude, sauf pour des savants juifs expérimentés et sous un contrôle strict. Les masses juives non éduquées d’Europe orientale n’avaient aucune connaissance réelle de la doctrine kabbalistique ; mais la Kabbale les a percolés sous forme de superstition et de pratiques magiques.

31 De nombreux mystiques juifs contemporains pensent que le même but peut être atteint plus rapidement par la guerre contre les Arabes, par l’expulsion des Palestiniens ou même par l’établissement de nombreuses colonies de peuplement juives en Cisjordanie. Le mouvement croissant pour la construction du Troisième Temple est également basé sur de telles idées.

32 Le terme hébreu utilisé ici – yihud, signifiant littéralement « union dans l’isolement » — est le même que celui employé dans les textes juridiques (concernant le mariage, etc.) pour désigner les rapports sexuels

33 La soi-disant Qedushah Shlishit (Troisième Sainteté), insérée dans la prière Uva Letzion vers la fin du service matinal.

34 Nombres, 29.

35 Le pouvoir de Satan, et ses relations avec les non-juifs sont illustrés par une coutume répandue, établie sous l’influence kabbalistique dans de nombreuses communautés juives à partir du 17ème siècle. Une femme juive revenant de son bain de purification rituel mensuel (après lequel des rapports sexuels avec son mari sont obligatoires) doit se garder de rencontrer l’une des quatre créatures sataniques : le non-juif, le cochon, le chien ou l’âne. Si elle rencontre l’un d’entre eux, elle doit prendre un autre bain. Shevet Musar, l’un des ouvrages les plus populaires parmi les Juifs d’Europe orientale et des pays islamiques jusqu’au début du siècle, a prôné cette coutume (entre autres) en 1712. Il est encore largement lu dans certains milieux orthodoxes.

36 Cela est prescrit dans les moindres détails. Par exemple, le lavage rituel des mains ne doit pas se faire sous un robinet ; chaque main doit être lavée séparément dans l’eau d’une tasse (de la taille minimale prescrite) tenue dans l’autre main. Si nos mains sont vraiment sales, il est tout à fait impossible de les nettoyer de cette façon, mais de telles considérations pragmatiques sont évidemment hors de propos. Le judaïsme classique prescrit un grand nombre de tels rituels détaillés, auxquels la Kabbale attache une signification profonde. Il existe, par exemple, de nombreuses règles précises concernant le comportement dans les toilettes. Un Juif qui fait ses besoins naturels dans un espace ouvert ne doit pas le faire dans une direction nord-sud, car le nord est associé à Satan.

37 « Interprétation » est ma propre expression. Le point de vue classique (et orthodoxe actuel) est que le sens talmudique, même opposé au sens littéral, était toujours celui qui était appliqué.

38 Selon une histoire apocryphe, un célèbre hérétique juif du XIXe siècle aurait observé à cet égard que le verset « Tu ne commettras pas d’adultère » ne se répète que deux fois. « Il est donc vraisemblablement interdit de manger l’adultère ou de le cuisiner, mais en tirer jouissance est tout à fait acceptable. »

39 Le mot hébreu re’akha est traduit de façon assez imprécise par la version King James de la Bible (et la plupart des autres traductions anglaises) en tant que « ton voisin » (ou « ton prochain » en français). Voir cependant Samuel, II, 16:17, où exactement le même mot est rendu par la version King James, plus exactement par « ton ami ».

40 La Mishna est remarquablement libre de tout cela, et en particulier la croyance aux démons et à la sorcellerie y est relativement rare. Le Talmud Babylonien, en revanche, regorge de superstitions grossières.

41 Ou, pour être précis, dans de nombreuses régions de la Palestine. Apparemment, les domaines d’application de la loi sont ceux où la prédominance démographique juive était prédominante autour des années 150-200 de notre ère.

42 C’est pourquoi les Juifs orthodoxes non sionistes en Israël prévoient des magasins spéciaux pendant les années sabbatiques, qui vendent des fruits et des légumes cultivés par des Arabes sur des terres arabes.

43 À l’hiver 1945-1961, moi-même, alors un garçon de moins de 13 ans, participai à de telles procédures. La personne en charge du travail agricole de l’école d’agriculture religieuse que je fréquentais à l’époque était un Juif particulièrement dévot et estimait qu’il serait prudent que l’acte crucial, qui consiste à retirer la planche, soit exécuté par un orphelin de moins de 13 ans, incapable d’être, ou de rendre quelqu’un d’autre coupable d’un péché. (Un garçon de moins de 13 ans ne peut pas être coupable d’un péché ; son père, s’il en a un, est considéré comme responsable.) Tout m’a soigneusement été expliqué à l’avance, y compris le devoir de dire : « J’ai besoin de cette planche », alors qu’en fait personne n’en avait aucun besoin.

44 Par exemple, le Talmud interdit à un Juif de profiter de la lumière d’une bougie allumée par un non-juif durant le sabbat, à moins que ce dernier ne l’ait allumée pour son propre compte avant que le Juif n’entre dans la pièce.

45 Un de mes oncles qui vivant à Varsovie avant 1939 utilisait une méthode plus subtile. Il employait une femme de chambre non-juive appelée Marysia et sa coutume était, en se levant de sa sieste du samedi, de dire, d’abord à voix basse : « Ce serait bien que… » Et puis, élevant la voix jusqu’à crier, « … Marysia nous apporte une tasse de thé ! » Il était tenu pour très pieux et craignant Dieu, et ne rêverait jamais de boire une goutte de lait avant d’avoir laissé écouler six heures complètes après avoir mangé de la viande. Dans sa cuisine, il avait deux lavabos, un pour la vaisselle utilisée pour manger de la viande, l’autre pour les plats contenant du lait.

46 Des erreurs parfois regrettables sont commises, car certains de ces emplois sont assez confortables, laissant à l’employé six jours de congé par semaine. La ville de Bney Braq (près de Tel-Aviv), habitée presque exclusivement

par les Juifs orthodoxes, a été secoué dans les années 1960 par un horrible scandale. À la mort du « sabbat-Goy » qu’ils avaient employé plus de vingt ans pour veiller à leur approvisionnement en eau le samedi, il fut découvert qu’il n’était pas vraiment chrétien, mais juif ! Donc quand son successeur, un Druze, a été embauché, la ville a exigé et obtenu du gouvernement un document certifiant que le nouvel employé était un gentil de pure ascendance Gentille. Selon des rumeurs fiables, la police secrète a été invitée à faire des recherches à ce sujet.

47 En revanche, l’enseignement élémentaire des Écritures peut être effectué moyennant un paiement. Cela a toujours été considéré comme un travail peu qualifié et mal payé.

48 Un autre rituel « extrêmement important » est de souffler dans une corne de bélier à Roch Hachana, afin de déconcerter Satan.




Le mensonge et la manipulation pour diviser et détruire la nation

[Source : Places d’armes]

Par le Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Il y a deux ans, la lettre ouverte à nos gouvernants et parlementaires ou tribune dite des généraux sonnait l’alarme sur l’état de délitement de la France et sur ses conséquences. Le constat émis par cette lettre était approuvé par une large majorité de Français. Depuis ce moment, la situation n’a cessé de s’aggraver, le président de la République n’ayant même pas daigné s’exprimer sur ce constat pourtant accablant, car il refuse que le débat légitime sur des sujets vitaux pour l’avenir, voire la survie de la nation puisse se tenir.

N’oublions pas qu’après l’épisode « Gilets jaunes », avec une phase quasi insurrectionnelle en début d’année 2019, le Covid 19 a permis à nos dirigeants, par une gestion de cette crise sanitaire basée sur la peur, de soumettre les esprits, de porter atteinte aux libertés publiques ou individuelles, de monter les Français les uns contre les autres, d’interdire aux médecins de soigner, ce qui a provoqué des milliers de morts, sans compter l’utilisation du Rivotril dans les EHPADs. Ce dernier point devra d’ailleurs recevoir un jour une explication et certains devront rendre des comptes devant la Justice. Ce rappel permet de souligner la radicalité avec laquelle a été gérée cette crise par l’État avec son lot de souffrances endurées par les Français et confirme une dérive autoritaire du pouvoir exécutif qui transforme notre démocratie dite libérale en une démocratie totalitaire.

C’est dans ce contexte que l’association Place d’armes, à l’origine de la tribune dite des généraux ignorée par ses destinataires, a lancé un nouvel appel — au peuple français, cette fois-ci — et un rassemblement, comme elle l’avait fait le 26 mars 2022, devait se tenir à Paris le 13 mai. Les services de la préfecture avaient d’ailleurs félicité ses responsables pour les conditions dans lesquelles s’était déroulée cette manifestation. Mais cette année, le ministre de l’Intérieur a décidé de façon arbitraire d’interdire cette manifestation, se référant, pour se justifier, aux réactions suscitées après la manifestation tenue une semaine avant par le groupe ultranationaliste « Comité du 9 mai ». La préfecture avait pourtant justifié l’autorisation de cette manifestation du 6 mai en expliquant que « dans la mesure où cette manifestation n’avait occasionné, les années précédentes, aucun débordement ou trouble à l’ordre public, le préfet de police n’était pas fondé à prendre un arrêté d’interdiction à son encontre. » Mais, manifestement le pouvoir, aujourd’hui aux abois, préfère s’entêter dans sa radicalisation en bafouant la liberté d’expression et en classant Place d’armes dans le camp de l’extrême/ultradroite. Cette méthode despotique permet au pouvoir d’entretenir la fracture du peuple en dressant les Français les uns contre les autres.

Cela dit, la colère, contenue et accumulée depuis 2019 par les Français, s’est brutalement libérée après l’adoption de la réforme sur les retraites obtenue par l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution et perturbe sérieusement les déplacements du Président de la République ainsi que des membres du gouvernement, voire des parlementaires de la majorité présidentielle. L’inquiétude, sinon la panique, est en train de s’installer au sein du pouvoir exécutif. C’est dans ce climat de tensions que le mensonge et la manipulation sont utilisés par l’État contre Place d’armes.

En premier lieu, le pouvoir exécutif considère que tous ceux qui se réfèrent à la France, à son drapeau, à ses héros, au passé, donc à l’histoire du pays pour se projeter dans l’avenir et affirmer le droit du peuple français à sa continuité historique ne peuvent être que d’extrême-droite. Mais une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’ignoble, en passant de l’extrême-droite à l’ultradroite, les médias serviles relayant sans gêne ce slogan ! Place d’armes, composée d’anciens militaires ayant consacré leur vie à la défense de la France et de la nation, est donc classée à l’ultradroite ! Qu’en pensent nos camarades d’active ? Ils pourraient donc être eux aussi d’ultradroite ? Et nos morts, l’ont-ils été en donnant leur vie pour la France ? Mais alors, lorsque le président de la République, lui-même, préside les cérémonies à l’Arc de Triomphe pour rendre hommage aux morts pour la France, il rend hommage à l’ultradroite ? Et nos héros comme Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, qui est célébrée chaque année depuis sa canonisation et le vote par le Parlement, à l’unanimité, le 10 juillet 1920, de la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme ? Pourquoi avoir voulu interdire cette célébration par un mouvement royaliste ? Notre ministre de l’Intérieur ne doit pas savoir que Leclerc, de Lattre de Tassigny, Honoré d’Estienne d’Orves et Roger de La Grandière, morts pour la France, Pierre de Bénouville, Michel de Camaret, et bien d’autres, tous Compagnons de la Libération, étaient royalistes ! C’est notre histoire ! C’est consternant. Honte à vous, Monsieur le ministre !

En deuxième lieu, le président de la République est censé être le garant des institutions et notamment de notre Constitution. Or, la dérive constatée depuis la conduite brutale constatée dans la gestion de la crise sanitaire s’accélère aujourd’hui et mène vers une « démocratie totalitaire » dans laquelle il faut rendre le citoyen, sinon soumis, au moins passif en l’éduquant pour qu’il pense comme il faut. Les médias, pour une grande partie d’entre eux, collaborent activement à cet objectif et remplissent leur rôle à merveille en usant de la propagande et de l’intimidation. Mais cette conception tyrannique du pouvoir bafoue notre Constitution et menace notre liberté, notre liberté de penser, notre liberté d’expression, notre liberté de manifester. Dans le cas présent, le pouvoir démontre, en outre, son cynisme, le ministre de l’Intérieur ayant notifié à dessein l’interdiction le vendredi à 16 h 45, moins de 24 heures avant, ce qui neutralisait tout recours ou référé auprès du tribunal administratif pour Place d’armes. Seule la célébration de Jeanne d’Arc a pu avoir lieu, car prévue le dimanche. Nos dirigeants n’en sortent pas grandis et le ministre de l’Intérieur — curieusement beaucoup moins actif contre les vraies menaces — s’est même ridiculisé dans cette affaire. Car son interdiction a été invalidée par le tribunal administratif pour des raisons évidentes : l’arrêté « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester. » Et cette invalidation vaut également pour Place d’armes. Les PV infligés à ses représentants présents lors de la conférence de presse dimanche après-midi sont donc illégaux et doivent être annulés. Le désaveu est ainsi complet d’autant plus que l’interdiction d’une manifestation ne peut pas être imposée a priori comme un ordre du ministre aux préfets et la notion d’extrême-droite ou d’ultradroite utilisée est purement politique et ne tient pas juridiquement. Cette démarche du ministre de vouloir passer en force et reconnue illégale — le ministre est hors-la-loi ! — ne doit-elle pas le conduire à démissionner ? Par ailleurs, ne serait-il pas, dans ces conditions, judicieux de reconduire rapidement cette manifestation empêchée le 13 mai ?

En troisième lieu, il faut revenir sur les véritables raisons de cette volonté d’interdire notre rassemblement, avancées par le pouvoir. En effet, invoquer la manifestation du 6 mai et les réactions qu’elle a suscitées est un prétexte fallacieux et une manipulation sournoise des faits que le pouvoir ne souhaite pas mettre en avant. En réalité, l’interdiction notifiée à Place d’armes est à rapprocher de l’annonce de sa démission faite, le 11 mai, par le maire de Saint-Brévin, démission cependant prise depuis plusieurs semaines et probablement connue bien avant du préfet et donc du ministre. Car cette démission est la conséquence de la « politique d’immigration » voulue par nos dirigeants, mais qui a surtout — c’est le point capital — conduit à des réactions hostiles à l’instauration de camps de migrants dans cette commune comme dans d’autres. Et Place d’armes, ainsi que d’autres associations, est fermement opposée à cette immigration massive et de peuplement pratiquée depuis trop longtemps et qui mène le pays à sa libanisation. C’est la raison de sa mise à l’index aujourd’hui par le pouvoir qui a décrété qu’elle doit être classée à l’extrême/ultradroite. On se rappelle le choc médiatique et politique provoqué en avril 2021 par la tribune dite des généraux dont une soixantaine étaient signataires accompagnés de près de 30 000 militaires à la retraite et de 100 000 civils sympathisants. Permettre à Place d’armes de répéter l’exercice dans le climat actuel de tension et de colère des Français après l’adoption forcée de la réforme des retraites pouvait envenimer la situation. Pour le pouvoir aux abois, il n’en était pas question. Mais finalement cette interdiction suivie d’un désaveu cinglant rendu par le tribunal administratif doit nous inciter, plus que jamais, à dénoncer son action contraire aux intérêts de la nation et à s’y opposer par tous les moyens légaux. En effet, malgré tous les constats alarmistes et l’opposition d’une large majorité de Français, le pouvoir ne s’oppose pas à la submersion migratoire que subit le pays depuis plusieurs années de la part de populations de culture non seulement différente, mais hostile et met en grand péril la sécurité, la cohérence et l’unité de la nation. En réalité, cette immigration de masse injustifiée n’est-elle pas admise par un pouvoir acquis à une vision progressiste, mondialiste et immigrationniste de l’humanité visant à abattre les frontières et à détruire les nations, ambition déclarée de la Davocratie, apôtre d’un ordre nouveau privilégiant une gouvernance mondiale confiée à l’oligarchie financière ? Son flux continu et massif n’est-il pas précisément un élément essentiel pour déstabiliser/fracturer notre société dans sa cohérence interne, pour diviser les Français, pour diluer leur identité et, in fine, pour détruire la nation ? D’ailleurs, pourquoi le président de la République rejette-t-il tout projet de référendum sur l’immigration ? Son refus de consulter les Français sur un sujet aussi vital pour leur avenir n’est-il pas l’aveu de sa réticence à privilégier les intérêts de la nation face à une vision personnelle basée sur le mondialisme et le progressisme qui détruisent l’identité des peuples ? Car ce processus de déconstruction est bien engagé, plus d’une personne sur cinq et d’une naissance sur trois, en France, étant dès à présent d’origine extra-européenne. Alors, une question se pose à laquelle les Français vont devoir répondre eux-mêmes puisque nos dirigeants ne le feront pas : s’opposer à ce processus de submersion est-il légitime ou pas ? Pour qui a porté l’uniforme, ne pas répondre par l’affirmative serait, à l’évidence, trahir la nation et la patrie.

Ces observations nous conduisent à rappeler certains principes institutionnels scandaleusement bousculés impunément jusqu’à ce jour par nos dirigeants qui considèrent que le pouvoir leur permet de s’affranchir de certaines règles et notamment de décider de tout sans que le peuple ait son mot à dire, voire de décider contre le peuple. Le cas de cette immigration de masse porteuse d’une culture violente incompatible avec la nôtre — l’actualité le démontre quotidiennement, combien de morts les Français sont-ils encore prêts à supporter sans réagir — est emblématique. Le président de la République ne peut pas sur un tel sujet qui touche à l’âme de la France, à l’identité même du peuple qu’il dirige temporairement accepter de le sacrifier sur l’autel de quelque principe que ce soit. Il n’a pas le droit d’œuvrer contre le peuple, contre les intérêts de la nation, contre l’existence même de la nation. Car, en l’occurrence, c’est un génocide par substitution qui est en train de se réaliser à bas bruit. Le président de la République n’est pas élu pour laisser faire cela. Certes, il est le Chef de l’État, mais il est avant tout le fondé de pouvoir d’un souverain qui s’appelle le peuple. L’article 3 de la Constitution est très clair. Le président ne peut décider seul sur ce sujet. Il outrepasserait ses droits et manquerait à ses devoirs liés à l’unité et à la protection de la nation. Par ailleurs, l’article 5 stipule qu’il veille au respect de la Constitution et qu’il est le garant de l’intégrité du territoire. Or, cette intégrité du territoire national est violée depuis de nombreuses années par des flux réguliers de clandestins. Alors, dans ces conditions une autre question se pose : sur un plan purement juridique et constitutionnel, le président ne se place-t-il pas lui-même dans une position hautement critiquable qui se traduit par un manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de ses fonctions en ne s’opposant pas à cette submersion migratoire contraire aux intérêts de la nation ?

Le 22 mai 2023 Général (2 s) Antoine MARTINEZ




« Plus jamais Ça ! » — épisodes 1 à 3

[Sources : Kairos Presse et sentadepuydt.substack.com]

« Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial » réalisée par Vera Sharav, rescapée de l’Holocauste qui a vécu 3 ans dans les camps.
5 épisodes qui montrent les parallèles entre la montée du nazisme et le retour du totalitarisme lors de la « gestion » du Covid.
32 témoignages, des survivants ou leurs descendants nous expliquent à quel point les mécanismes de prise de pouvoir par la peur, la propagande et l’exclusion sont similaires.
Cette série est dédicacée au Dr Vladimir Zelenko dont Vera a recueilli les messages pour la postérité.


PLUS JAMAIS épisode 1. « Plus jamais ça » revient à toute vitesse. Des survivants dénoncent le retour de l’impensable…

Des rescapés de l’Holocauste alertent le monde sur les dérives totalitaires actuelles.

Vera Sharav, survivante née en Roumanie, a survécu a trois années dans les camps de concentration.

Mon nom de naissance est Vera Roll. Je suis née en Roumanie. En avril 1937. Et en 1941, nous avons été déportés et enfermés dans un camp de concentration en Ukraine. Mon père y est mort avant mon cinquième anniversaire. Ce n’était pas un camp de la mort, mais un camp de transit. On y mourait de faim. Et la peur d’être sur une liste pour être envoyé dans un camp d’extermination régnait sans cesse et terrorisait tout le monde…

À l’âge de 6 ans, en pleine opération d’évacuation, un acte de défiance fruit de son intuition, lui sauve la vie…

On ne peut pas nier sa propre expérience. J’aimerais que les gens aujourd’hui fassent confiance à leur expérience et à leur intuition, plutôt que d’écouter les autorités…

Sa vie durant, elle luttera contre l’aveuglement et l’indifférence face aux abus des puissants.

J’ai atterri ici en Amérique le 8 janvier 1948. J’ai eu du mal à m’adapter à l’Amérique. En regardant autour de moi ici à New York, tout était beau, tout était glamour. Les gens avaient une bonne vie. Et je me suis demandée : où étaient- ils tous [quand nous avions besoin d’eux] ? Qu’ont-ils fait [pour nous aider] ?

Avec le temps, j’ai appris qu’il y a souvent des événements terribles – y compris des génocides – qui se déroulent en divers endroits du monde, alors que le reste de la planète s’en désintéresse complètement.

Sarah Gross, survivante de l’Holocauste née en Hongrie, dont les deux parents sont morts dans les camps :

Je ne crois pas au Covid. Je n’y crois pas.

J’ai le droit de dire ce que je veux. Oui je perds des amis qui ne le supportent pas. Que puis-je y faire ? C’est comme ça que l’on découvre qui sont nos amis.

Je ne veux pas mourir avec les mêmes sentiments que ceux que j’ai éprouvés sous la botte des nazis. Comment en sommes-nous à nouveau arrivés là? Les gens n’ont-ils rien appris?

Je suis tellement en colère de cette situation !

Dr Vladimir Zelenko, petit-fils de survivants :

Même le concept de traitement précoce était vilipendé. Tout médecin qui s’élevait contre les diktats du gouvernement était immédiatement censuré. J’ai compris que le débat et la vérité n’avait plus d’importance. La seule chose qui comptait c’était le récit officiel que le gouvernement voulait imposer.

Ce qui était important c’était d’administer le bon traitement, au bon moment aux patients. Une méta-analyse a montré une réduction de 85% des hospitalisations et des décès en faisant cela. Pour vous donner une échelle de ce dont on parle: sur 900 000 américains décédés du Covid, on aurait pu éviter à 760 000 d’entre eux, d’aller à l’hôpital et de mourir….

Michael Green, rabbin, Chabad de Westoborough, petit-fils de survivants :

Lorsque la crise Corona, la prétendue pandémie, a commencé, j’ai estimé qu’il était de mon devoir de protester contre chaque aspect des mesures Corona et des politiques de santé publique qui n’étaient pas fondées sur la science, car c’était la justification de l’Holocauste. La science, c’était la justification de la persécution des Juifs par les staliniens, et cela a toujours été une justification du meurtre de masse et de l’exclusion des minorités. C’est pourquoi je voyais la politique du COVID comme une répétition, une sorte de répétition de l’histoire dont nous n’avons jamais tiré de leçon.

Hervé Seligmann, petit-fils de survivants :

Je suis un scientifique qui fait de la recherche biomédicale et qui s’est heurté par hasard à cette question des vaccins Covid…

Au niveau des parallèles, il y a d’abord cette lente succession de lois et d’obligations. C’est de cela que mes grands-parents m’ont parlé…

Cette progression lente à laquelle on assiste …Tout le monde se dit que cela ne peut pas être la même chose, parce qu’il n’y a pas de chambres à gaz. D’abord c’est faux, parce que les injections peuvent être comparables à une chambre à gaz, sous forme de bombe à retardement. Ensuite, il ne faut pas attendre d’en arriver là. Il faut avertir les gens, avant cela, quand les choses sont mises en marche. Quand on dit aux gens de ne pas sortir, de rester à la maison, de ne pas aller dans les bars, ni ici ou là…

Mon grand-père me disait toujours: “Tu verras, ça va revenir”. Il a vraiment vu que dans la société toutes les racines, tous les ingrédients étaient là pour que cela se reproduise.

Une des choses qu’ils avaient testées et pratiquées sur les gens c’est l’euthanasie. Et c’est un dénominateur commun, non seulement l’euthanasie, mais aussi l’eugénisme. On voit ça dans ces deux périodes de l’histoire.

Les gens disaient : “Il y a trop de monde sur la terre”. Cela signifie quoi qu’il y a trop de monde sur la planète? C’est ce qu’ils disent tous aujourd’hui, beaucoup de gens le répètent. Eh bien, c’est exactement l’idée du ‘Lebensraum’, de l’espace vital nécessaire qui était si chère aux nazis…Les Allemands justifiaient leurs conquêtes de nouveaux territoires et l’extermination de leurs habitants par cette idée qu’il leur fallait assurer leur ‘espace vital’.

Les gens me disent : “Tu supposes que les injections vont tuer autant de gens, mais pour l’instant, ce n’est pas ce que l’on voit”. Mais moi je connais des chercheurs qui disent qu’il y a différents lots de production dans les vaccins. Et même si je ne peux le confirmer par moi-même, j’observe par contre des changements périodiques dans le taux de mortalité des injections ou dans le nombre de gens qui meurent.

On en revient à la question des chambres à gaz…Non ce n’est pas la même chose, parce que les chambres à gaz, c’était la solution finale. Mais on peut extrapoler à partir de toutes les choses que l’on voit maintenant, tous les parallèles comme par exemple la surveillance et le contrôle que l’on voit aujourd’hui et qui d’une certaine manière est bien pire qu’à l’époque. Peut-être que ce n’est pas pire dans le niveau de cruauté avec lequel on a tué les gens, mais ce contrôle absolu dépasse l’entendement.

Henny Fischler, survivante née en Belgique, dont les parents sont morts à Auschwitz :

Mon nom est Henny Fischler, je vis en Israël. Je suis née en Belgique, en 1938. Quand j’avais 4 ans, les Allemands sont arrivés en Belgique. Mon père, ma mère, mon frère et moi avons tenté de fuir. Nous avons été attrapés à la frontière française et envoyés à Drancy….

Mes parents sont morts à Auschwitz. Je ne les ai pas connus. Tout ce que j’ai d’eux, c’est cette photo, prise en cellule à Drancy…

Je me suis battue avec mes enfants et mes petits-enfants pour les alerter. Ils ne veulent pas m’écouter. Ils ont peur de la vérité. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi ils sont si obstinés à ne pas m’écouter. Ni même à poser des questions, à chercher à comprendre quand je leur envoie des informations de médecins, d’avocats, du Dr Zelenko par exemple. Que dois-je dire ? Vraiment, je ne comprends pas.

Martineke Grossman-Boermeester, petite fille de survivants :

Ces gens doivent être tenus responsables pour ce qu’ils ont fait aux autres. Cela été terrifiant pour beaucoup de monde. C’est très difficile de se dire ‘: “Je me suis trompé” ou “Pourquoi n’ai-je pas posé de questions ?”

Mon grand-père m’a raconté que de ‘bonnes personnes’ ont fait des choses terribles, des personnes dont il n’aurait jamais imaginé qu’elles puissent écouter les Allemands ou plutôt les nazis. C’est terrible de se dire que les gens font des choses atroces en pensant que c’est ok, c’est pour le bien commun.

Il n’y a pas de bien commun.

Edwin Black, historien, chercheur, auteur de “The War Against the Weak” (la guerre contre les faibles) :

On a beaucoup parlé de l’antisémitisme, on a beaucoup parlé des souffrances que les Juifs ont endurées, mais tout cela aurait n’aurait pas eu d’ampleur, sans l’apport d’énergie fourni par cinq corporations.

La première était la Ford Motor Company et son patron, Henry Ford, qui ont répandu cet extraordinaire mensonge selon lequel les Juifs contrôlaient le monde et que les Juifs prévoyaient de s’emparer des militaires, de contrôler les médias et les gouvernements. Il l’a fait bien sûr par le biais de son journal « The Dearborn Independent », et ses idées ont effectivement été diffusées par la Ford Motor Company via ses concessionnaires. Les informations étaient traduites dans de nombreuses langues, y compris en allemand, et Hitler les étudiait intensivement. Grâce à Ford, l’antisémitisme [d’Hitler] a pris une nouvelle dimension. Et cette dimension ne consistait pas seulement à dire que les Juifs étaient différents, et mauvais, mais qu’ils étaient un ennemi qui tentait de détruire la planète et l’humanité.

La deuxième de ces entreprises était General Motors, car bien sûr General Motors a donné aux nazis le moyen à tout faire pour faire la guerre : Le camion OPEL-Blitz a été fabriqué par General Motors pour la Blitzkrieg. Avant cela, l’Allemagne était essentiellement non motorisée. Oui, ils avaient beaucoup de très jolies voitures à l’aspect antique qui circulaient, mais ils n’avaient pas de production de masse. General Motors produisait également des composants indispensables pour les bombardiers JU-88, des moteurs pour les chars, des explosifs pour les mines terrestres et des têtes de torpilles. Sur terre, sur mer et [dans les airs], General Motors a donc été l’arsenal du fascisme et du nazisme, avant d’être celui de la démocratie pour les Alliés. Cela nous oblige à nous confronter au fait qu’il n’y aurait jamais eu d’Holocauste à cheval.

La troisième et la quatrième de ces sociétés étaient, d’une part, la Carnegie Institution, une société de capitaux basée sur la fortune d’Andrew Carnegie, et, d’autre part, la Rockefeller Foundation, qui, ensemble, ont inventé toutes ces absurdités eugénistes selon lesquelles les Juifs étaient une tare génétique, que les Juifs étaient une sorte de bactérie organique qui devait être combattue pour ne pas infecter les générations futures. En fait, la fondation Rockefeller a financé l’assistant qui est finalement allé à Auschwitz pour mener les expériences sur les jumeaux : Josef Mengele.

Adolf Hitler et le chef d’IBM Thomas Watson

Il ne s’agissait pas seulement de ‘promouvoir la science’. Ils ont mis en place les instituts et financé les bourses. Ils étaient là jusqu’au début de la guerre et même après, et ne se sont retirés que lorsque les États-Unis sont entrés en guerre en décembre 1941. Mais à ce moment-là, il était déjà trop tard. Mais le coupable encore plus central à tout cela était International Business Machines, IBM, « l’entreprise de toutes les solutions », qui a offert à Hitler toutes les solutions qu’il souhaitait pour atteindre ses objectifs, même la solution finale, depuis le premier moment le 30 janvier 1933 jusqu’au dernier souffle du Troisième Reich en mai 1945.

Et c’est donc IBM qui a mis au point les cartes perforées personnalisées, les précurseurs de l’ordinateur, et qui a ainsi été en mesure de planifier. IBM a effectivement planifié les six phases de l’holocauste. Car le Troisième Reich ne pouvait marcher qu’aussi vite que la technique le permettait. Et ces phases étaient: 1. l’identification des Juifs, 2. leur exclusion de la société, 3. la confiscation de leurs biens, 4. la ghettoïsation des Juifs, 5 la déportation dans des camps et même 6. l’extermination des Juifs.

C’est IBM qui a développé et créé le programme « Vernichtung durch Arbeit » (extermination par le travail), dans lequel toutes les capacités des Juifs étaient identifiées et comparées aux besoins en main-d’œuvre, et ensuite, bien sûr, il y avait une liste de transfert établie par eux, et les Juifs étaient expédiés dans tous les sens via la liste d’IBM, connue en Allemagne sous le nom de liste Hollerith. S’il n’y avait pas eu ces cinq entreprises, la taille et l’ampleur de l’Holocauste auraient eu un quotient numérique qui n’aurait pas approché les six millions que nous connaissons aujourd’hui. Il existe des musées aux États-Unis qui ne veulent pas aborder le sujet de l’implication des entreprises américaines dans le nazisme.

On le voit, cette série documentaire à beaucoup, beaucoup de choses à nous rappeler…




Plus Jamais, Épisode 2 : La propagande hier et aujourd’hui, les mêmes objectifs et les mêmes stratégies…

Dans ce second épisode, Zelenko y va franco ! Il dénonce les plans d’asservissement, les parallèles entre l’eugénisme, le surhomme et les théories transhumanistes des acteurs du grand reset.

‘Le gouvernement finit le boulot d’Hitler !’ La preuve c’est qu’Israël a l’un des taux de mortalité les plus élevés soi-disant dû au variant Omicron…. Personne d’autre n’est mort d’Omicron, ce variant est contagieux, mais moins dangereux…mais Israël est le pays le plus vacciné, spécialement en terme de nombre de doses par personnes. C’est le pays où il y a le plus de gens ayant reçu 4 doses. Il y a plus de 30 études qui montrent à présent que ces vaccins endommagent le système immunitaire.

Il y a une explosion de cancers atypiques et de gens qui meurent d’infections opportunistes.

Albert Bourla, le CEO de Pfizer, a reçu le prix Genesis, c’est l’équivalent du prix Nobel juif. Il a appelé Israël ‘le laboratoire test du monde’. En réalité, ce qu’il a fait c’est de donner le sida au peuple juif. Ils ont détruit le système immunitaire de la moitié du peuple d’Israël.

Pour avoir dénoncé les mensonges et les malversations de l’industrie pharmaceutique depuis des décennies, Vera nous explique comment elle a immédiatement repéré les différentes fraudes et manipulations exercées sous couvert de réponse à la pandémie. L’utilisation de la peur et de la propagande, les mesures qui ont mené au meurtre par injection (Midazolam, même famille que le Rivotril) de 15 000 personnes âgées dans les maison de repos new yorkaises, les pass sanitaires ou la vaccination des enfants ont été pour elle une confirmation du « retour de l’impensable ».

Vera revient sur le rôle de la « médecine » et de la science dans les premiers meurtres médicalisés des nazis: le programme T4 d’élimination des enfants « inadaptés », et plus tard des handicapés, et des veillards, toutes ces « bouches inutiles à nourrir. »

Juive d’origine hollandaise en Israël, Shirley Maymon se désole face au déni de la population devant le retour des mesures totalitaires. Pourquoi Israël a-t-elle été « le laboratoire » du monde, les premiers cobayes à expérimenter le vaccin? Pourquoi personne n’ose parler des effets secondaires ? Comment le gouvernement qui a pour mission de protéger le peuple juif comme « un père et une mère », a-t-il pu trahir sa population?

Joshua Stylman, petit-fils de survivants qui a grandi dans un cercle de rescapés de l’Holocauste à New York s’est progressivement éveillé à l’idée que les mesures de réponse à la pandémie sortaient du cadre de la démocratie et de la bienveillance, et rappelaient plutôt les débuts du nazisme. En dépit de ses propos mesurés et modérés, il a été victime d’un piège médiatique tendu par un journal mainstream visant à le faire passer pour un extrémiste, négationniste, antisémite. Son récit illustre parfaitement les procédés auxquels se livre la presse de propagande afin d’éliminer tout espace de pensée critique et d’instiguer la haine et la violence.

Dans une école de son quartier les enfants ont du faire un spectacle en chantant « t’es pas vacciné, t’es pas mon ami »…

Une grand-mère partisane qui se battait dans la résistance, un père qui a dû se cacher dans les forêts et la campagne belge, d’autres parents moins fortunés qui ont péri dans les campsc’est en pensant à la bravoure de ses ancêtres que Revital Florman a trouvé le courage de sortir manifester dans les rues en Israël. Une dame qui n’a pas froid aux yeux et qui garde le sourire…

Ce n’est pas un hasard si Mathias Koie Levi Palsvig est psychologue. Son histoire familiale est d’une richesse incroyable, l’histoire de son grand-père est un récit de survie digne d’un film où l’amour et la cruauté se côtoient au pire de l’horreur.

Danois, Russe et Juif, Mathias jeune homme était aux avant-postes de la résistance en novembre 2020 lorsque tout était fermé et que les vikings harcelaient leurs parlementaires jour et nuit pour stopper le vote d’une « loi pandémie ».

Marion Schmidt raconte sa détresse et sa révolte lorsque les camps de concentration ont été interdits aux visiteurs non-vaccinés et lorsqu’on a empêché les travailleurs de ces lieux de mémoire de participer à des manifestations contre les pertes de libertés imposées par le gouvernement allemand. Fidèle à ses convictions et à ce qu’elle estime être un devoir de mémoire, elle s’est néanmoins rebellée!

C’est à nouveau des paroles et une réalité très crues qui nous sont présentées ici, avec une froide lucidité, mais sans pathos. Mais il est par contre réconfortant de se dire que toutes ces personnes gardent espoir en l’humanité, leur engagement en témoigne.




Plus Jamais. Épisode 3 « Lever le voile sur les vrais conspirateurs ».

Comment la dérive génocidaire a-t-elle eu lieu ? Y a-t-il une continuité dans ses acteurs ? Des récits poignants et des réflexions percutantes

Au fur et à mesure que les modèles et les parallèles sont identifiés, nous commençons à voir la continuité des opérations génocidaires par des idéologies utilitaristes et déshumanisantes déguisées en « pseudo-sciences ». L’on retrouve les mêmes puissantes dynasties familiales et les mêmes entreprises derrière les évènements de la seconde Guerre Mondiale et la tentative totalitaire du Grand Reset. Hier comme aujourd’hui, leur manipulation mentale a fait appel aux mêmes techniques de propagande, utilisant des slogans identiques, tels que « c’était nécessaire » ou « il a fallu répondre à l’urgence »…

Un témoignage particulièrement intéressant dans ce 3ème épisode, est celui de d’Isyyes Keidar, un Juif d’origine hongroise qui a grandi en Israël, et dont la grand-mère Myriam Kerpel Nierenstein, a vécu des moments particulièrement difficiles. Au cours de leurs nombreuses conversations, elle a tenté de lui expliquer « comment » les choses ont dérivé. « Pourquoi avez-vous collaboré, pourquoi avez-vous obéi? » Cette question le hantait. Face à son incompréhension, elle cherchait à identifier des éléments de réponse en lui faisant promettre qu’il ne se laisserait jamais duper à son tour.

Voici une réponse intéressante de ma grand-mère…Je ne sais pas si beaucoup de gens le savent, mais les nazis ne se sont jamais présentés comme des personnes négatives, destructrices. Ils se sont présentés comme des gens, comme un parti qui essayait d’améliorer les choses, et c’est ce qu’ils ont enseigné aux gens. Ainsi, lorsque vous étiez emmené dans un ghetto, c’était pour votre propre protection. Quand on vous emmenait dans un camp, on vous disait : « Ah, nous avons du travail pour vous là-bas, de la nourriture et un abri. » Il s’agissait toujours de dire : « Non, en fait, nous vous aidons. Nous voulons vous aider. » Ainsi, tous les Juifs qui sont montés dans les trains, et peu de gens le savent, ont bénéficié d’une fameuse propagande de la part des gens qui les ont convaincus que c’était bon pour eux. Et cela s’est poursuivi jusqu’à la fin. Car ce n’est qu’à la toute fin que les nazis sont devenus vraiment insupportables, ouvertement sadiques.

Au fur et à mesure que des conditions horribles étaient imposées, chaque changement était présenté comme un espoir d’amélioration, alors qu’en réalité il menait au pire. Keidar évoque les heures les plus sombres qu’elle a connues dans le ghetto :

La véritable obscurité, c’est lorsque vous rampez pendant des heures dans les eaux usées des égouts, comme elle le faisait chaque jour, pour aller chercher un demi-pain dans une poubelle à l’extérieur du ghetto.

Dans de telles conditions, la promesse d’un morceau de pain quotidien était facile à accepter…

Jeune femme en bonne santé, sa grand-mère avait participé à de nombreuses « sélections » supervisées par le Dr Mengele, avant d’être envoyée dans différents camps de travail. De quoi avait-il l’air ? Selon les mots de cette femme qui avait échappé à la mort de nombreuses fois :

Il était plutôt ennuyeux. C’était une personne froide, calculatrice, grise. On pourrait dire qu’il était très scientifique. Il se voyait comme un scientifique et on ne pouvait pas dire, quand on le voyait, qu’il ressemblait à cet horrible monstre que tout le monde a voulu dépeindre.

En fait, comme le rappelle Isyyes Keidar il avait juste l’air « neutre », comme tous les scientifiques et experts qui dirigent ces opérations aujourd’hui.

Une anecdote récente illustre aussi comme des notions présentées comme « neutres » et des décisions désignées comme nécessaires ont permis de manipuler l’esprit des gens.

J’étais près de Fribourg, je me promenais dans un village appelé Ebringen. J’ai rencontré ce type, un Allemand, qui s’appelait Claudius. Au fil de la conversation, il s’est passé quelque chose de très étrange. Il a commencé à défendre les raisons de l’Holocauste. Et les mots qu’il a utilisés, que tout le monde doit entendre, la phrase qu’il a utilisée et qu’il a répétée encore et encore, c’est « C’était nécessaire ». Cette phrase magique : « C’est nécessaire. C’est nécessaire. » C’est aussi, d’une certaine manière, ce qui est utilisé en ce moment, sauf qu’il y a un gros virus en cours pour justifier qu’ ‘il faut faire ceci et cela. »

Et donc, pour que tout le monde le sache, cette rhétorique a déjà été utilisée auparavant. Pendant la Seconde Guerre mondiale, on a expliqué à la population locale que tout ce qui se passait était absolument nécessaire parce que les choses devenaient trop importantes, qu’il y avait trop de monde, qu’il y avait toutes sortes de problèmes d’hygiène, etc. Cette attitude n’a donc rien de nouveau. De « c’est nécessaire », on passe à « c’est urgent », puis à « l’état d’urgence » et la force majeure. Telle est la progression. Mais cela commence par « Oh, c’est nécessaire ».

Vera Sharav et Vladimir Zelenko s’en prennent à Klaus Schwab, le vilain caricatural à qui il ne manque qu’un chat pour figurer dans un James Bond. Faut-il s’étonner du fait que le fondateur et président du Forum économique mondial provienne d’une famille d’industriels ayant collaboré avec le régime nazi ? La succursale allemande de l’entreprise Escher-Wyss à Ravensburg, alors dirigée par son père Eugen, avait même été désignée comme une « entreprise modèle du régime national socialiste » par le régime d’Hitler. Après la guerre, la famille a également été impliquée dans le développement d’armes nucléaires.

De toute évidence, les liens entre l’idéologie du surhomme des nazis et l’homme augmenté du transhumanisme prôné par Klaus Schwab dans son « Grand Reset » sont manifestes.

Fils de nazi convaincu, fondateur du forum de Davos et auteur du « Grand reset »

En 2016 Schwab annonçait que dans la prochaine décennie, les implants cérébraux ou cutanés mèneraient à une fusion entre « l’identité physique, numérique et biologique » de l’être humain.

Pour le Dr Zelenko, il faut donc prendre ses « prévisions » au sérieux et par conséquent poser la question qui fâche : comment et pourquoi 7 milliards d’êtres humains se soumettraient-ils spontanément à ce genre de procédure? Ou cela passerait-il par la vaccination?

Les familles eugénistes, toujours à la manœuvre depuis la montée du nazisme.

Un eugénisme « démoniaque » d’une élite délirante auto-proclamée, plutôt que de l’antisémitisme…

Pour le Dr Zelenko :

Le mal de la Seconde Guerre mondiale, qui s’est cristallisé dans la dépravation des massacres nazis, était enraciné dans un concept d’eugénisme. Il était ancré dans le concept de hiérarchie au sein de l’humanité. Il y avait l’übermensch, le mensch et l’üntermensch. Le surhomme, l’humain et le sous-homme. Pourquoi les nazis étaient-ils des surhommes ? Parce qu’ils étaient les descendants d’une sorte de dieu aryen. Qui étaient les humains ? Les Anglo-Saxons. Ils étaient destinés à être réduits en esclavage pour servir les surhommes supérieurs. Et les sous-hommes, dont vous et moi faisons partie, ainsi que les Slaves, les Tziganes, les handicapés et les prisonniers politiques, étaient destinés à être éliminés. Cela n’a pas fonctionné comme ils le souhaitaient, même s’ils ont tué au moins six millions d’entre nous. Mais le concept n’a pas disparu. Il est resté en sommeil pendant quelques décennies et il refait surface aujourd’hui.

Pour être honnête, cette fois, ce n’est pas de l’antisémitisme. Je ne le crois pas – et d’ailleurs beaucoup d’auteurs de ces crimes sont juifs. Ce n’est pas un programme antisémite. Il s’agit d’autre chose. C’est démoniaque, c’est comme le produit de la distillation du mal. Par contre, l’on retrouve aussi qu’il y a une classe de ‘surhommes’, la soi-disant élite auto-proclamée ; disons des personnes qui pensent évoluer à des niveaux de conscience supérieurs – c’est ce qu’elles croient. Moi, je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit d’évolué chez eux.

Le nouvel ordre mondial n’est pas une évolution de l’humanité. C’est un retour au paganisme, à l’idolâtrie et aux sacrifices d’enfants. Il n’y a rien de nouveau ici. Ils ont juste relooké le concept pour donner un emballage new-age au nouvel ordre mondial. Ils reviennent à un paganisme primitif . Cela vient de refaire surface avec ces dégénérés, je suis à court d’adjectifs pour les qualifier à ce stade, mais ils se sont démasqués et sont prêts à nous sauter dessus.

Fort heureusement, Ina-Maria Raschen a eu la chance d’avoir des parents éveillés qui ont vu la réalité et écrit des pamphlets pour dénoncer le totalitarisme en marche, avant de fuir à temps. Son père avait lu « Mein Kampf » d’Hitler en 1933 et l’avait pris au sérieux. Mais malheureusement, les gens pensent souvent « qu’ils n’iront pas si loin ».

C’est pourquoi, il faut continuer à alerter :

Je ne peux pas me taire et attendre en me disant que je n’agis pas. Je dois dénoncer ce qui se passe. Les Allemands sont tellement… Je ne peux plus les entendre. Ils n’ont rien appris. Et maintenant, la vérité se fait jour. Elle est difficile à accepter. C’est difficile à digérer, mais il est nécessaire que la vérité apparaisse pour que la vie soit meilleure. La guérison a donc commencé. Nous nous battons pour la vérité et nous restons positifs.

L’épisode ce termine avec une note spirituelle venant de Johanna Findeisen, dont le père qui avait perdu toute foi en Dieu et en l’humanité au sortir des camps de concentration, avait finalement pu retrouver la lumière peu avant de mourir.






Conspiracy Watch, Rothschild et la Shoah

[Source : Jean-Dominique Michel]

Cette officine de propagande [Conspiracy Watch] déploie son activité de désinformation et de manipulation de l’opinion aux frais du contribuable et de David de Rothschild. Tout en invoquant la mémoire des déportés. We have a problem…

[Voir aussi :
Pouvoir et médias : main dans la main pour torpiller l’info]

[Cependant, concernant les « virus », voir notamment :
Pourquoi s’inquiéter de vaccins quand l’hypothèse virale n’a jamais été démontrée après plus de 70 ans de tentatives faussement scientifiques ?
Dr Sam Bailey — Pourquoi les pathogènes n’existent pas
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et autres articles du dossier Vaccins et virus]




Pouvoir et médias : main dans la main pour torpiller l’info

[Source : elucid.media]

Jean-Baptiste RIVOIRE est journaliste d’investigation, fondateur d’off-investigation, et auteur de « L’Élysée (et les oligarques) contre l’info » (Edition LLL, janvier 2022). Dans cet entretien par Olivier Berruyer pour Élucid, Jean-Baptiste Rivoire raconte la manière dont Bolloré et son système tyrannique ont conduit à son exclusion de Canal+. Fin connaisseur du monde des médias, il dénonce la collusion entre les présidents de la République (Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron) et nos oligarques (Lagardère, Bolloré, Arnault, Bouygues, Drahi, Niel, etc…). Il explique la manière dont l’information est biaisée et orientée pour favoriser le pouvoir ou des intérêts particuliers. La détention des grands médias par des milliardaires est un scandale démocratique, et ne peut qu’aboutir à engendrer de la propagande, et une méfiance des citoyens français.

00:00 – 01:56 : Zapping
01:56 – 13:43 : Le système Canal +
13:43 – 18:26 : Qui possède les médias ?
18:26 – 22:08 : Pourquoi font-ils ca ?
22:08 – 33:41 : Empire Bolloré
33:41 – 35:24 : Barrosso : lobbying à Bruxelles
35:24 – 38:48 : C’est quoi un bon journaliste ?
38:48 – 45:50 : Syndrome de la page 27 et fin de l’investigation
45:50 – 51:56 : Résister, le journalisme de combat
51:56 – 56:05 : David contre Goliath : les médias indépendants
56:05 – 01:05:56 : Les fake news…
01:05:56 – 01:08:54 : La confiance dans les médias
1:08:54 – 1:12:45 : Médias, faiseurs de roi
1:12:45 – 01:14:25 : Les présidents et l’info
01:14:25 – 01:26:52 : Off Investigation, la liberté d’informer
01:26:52 – Question finale

Les Graphiques de l’Interview

   




Covid : Radio-Canada aurait censuré des journalistes

[Source : libre-media.com]

[Illustration : La nouvelle Maison de Radio-Canada, à Montréal. Photo: Simon-Marc Charron/page Facebook du diffuseur public.]

Par Laurie Smith

Une ex-journaliste de Radio-Canada a déclaré devant la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne que le diffuseur public avait interdit à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin.

Ce 18 mai se poursuivaient à Ottawa les audiences de la Commission d’Enquête Nationale Citoyenne consacrée à faire la lumière sur la gestion de la pandémie.

Dans ce cadre, Marianne Klowak, une ex-journaliste de la CBC basée au Manitoba et à l’emploi de ce média depuis 34 ans, a déclaré que le réseau d’État avait failli à sa mission en interdisant à ses journalistes d’écrire des articles sur les préjudices causés par le confinement et les effets secondaires du vaccin, mais aussi sur l’opposition d’une partie de la population aux mesures sanitaires contraignantes et obligatoires.

« Les règles avaient changé du jour au lendemain »

« Je sais qu’en tant que radiodiffuseur public, vous vous attendez à ce que nous vous disions la vérité, et c’est ce que nous avons cessé de faire », a souligné Mme Klowak durant son témoignage devant les commissaires de la National Citizen’s Inquiry, une « initiative dirigée et financée par les citoyens et totalement indépendante du gouvernement ».

Information biaisée

« Il s’agit d’un certain nombre d’articles que j’ai présentés et qui ont été bloqués, mais il m’a semblé, en tant que journaliste en poste depuis 34 ans, que les règles avaient changé du jour au lendemain. Et cela s’est produit si rapidement que j’en ai été étourdie », a poursuivi celle qui a quitté la CBC en décembre 2021.

À lire aussi : Wokisme et censure: les universités auront-elles le courage d’agir?

Selon elle, le diffuseur public l’a empêchée de rédiger plusieurs articles sur la pandémie, mais surtout sur sa gestion par les gouvernements, articles qu’elle avait présentés à ses rédacteurs en chef avant de voir son travail censuré.

Marianne Klowak estime que la CBC a trahi la confiance du public canadien en privilégiant systématiquement les experts favorables aux mesures sanitaires, tout en qualifiant de «dangereux et de diffuseurs de fausses informations» ceux qui mettaient en doute l’efficacité et le bienfait de ces mesures et de la vaccination de masse.




Macron : 50 nuances de pipeau en 1 an

[Source : BLAST]




La justice américaine révèle comment les autorités ont acheté le soutien de l’association des gynécologues obstétriciens pour injecter les femmes enceintes

[Source : pgibertie.com]

Par Maggie Thorp JD et Jim Thorp MD

Le Département américain de la santé et des services sociaux (HHS) a mené une campagne marketing digne du lancement d’une lessive pour promouvoir des produits expérimentaux, mieux elle a acheté les décideurs. C’est ce que révèlent les documents exigés par la justice américaine dans le cadre de la loi sur l’accès à l’information (FOIA).

Le 1er avril 2021, le HHS a officiellement annoncé le lancement d’une propagande des « vaccins » COVID-19 appelée COVID-19 Community Corpsune vaste entreprise de marketing.

Dans le cadre du COVID-19 Community Corps, le HHS a accordé des milliards de dollars fédéraux pour cibler ce que le HHS appelait des « dirigeants communautaires de confiance », la recherche montre que, lorsqu’ils prennent la décision de se faire vacciner, les gens veulent entendre des personnes en qui ils ont confiance, tels que les professionnels de la santé, leur propre famille et leurs amis, avec de nombreuses autres organisations médicales à but non lucratif influentes, l’ACOG a participé à la campagne en tant que membre fondateur de COVID-19 Community Corps 9 — recevant finalement des millions de dollars en subventions HHS/CDC 10 et approuvant plus tard imprudemment la vaccination COVID-19 pendant la grossesse, même si le clinique les essais n’ont pas inclus les femmes enceintes.

Le Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG). Fondée en 1951, l’ACOG se présente comme la « première organisation de membres professionnels pour les obstétriciens et les gynécologues » et est la principale organisation représentant les médecins et les spécialistes en soins obstétricaux. 2 L’ACOG est implantée sur deux continents — elle compte plus de 60 000 membres et est composée de 12 districts géographiques composés de 98 sections couvrant l’Amérique du Nord, du Sud et Centrale.

Les études de marché ont eu un impact sur chaque élément de la campagne depuis le début — de la stratégie globale à la publicité payante précoce, aux publications sur les réseaux sociaux et à d’autres stratégies de communication de masse. Le besoin d’interactions interpersonnelles avec les médecins, les ministres, la famille et les membres de la communauté était clair dès l’étude de marché initiale menée à l’automne 2020.

Dans certains cas, comme le rapporte ABC News sur une page désormais supprimée d’Internet, des organisations gouvernementales ont recruté et payé des personnes influentes pour donner leur avis sur la sécurité et/ou l’efficacité des « vaccins » — comme s’il s’agissait de leurs propres opinions indépendantes.

Des études de marketing ont montré que les femmes prendraient 90 % de toutes les décisions de santé concernant leur ménage. 28 Convaincre les femmes de se faire vacciner contre la COVID-19 était presque une garantie qu’elles deviendraient des messagères du « vaccin » pro-COVID-19 au sein de leur propre famille.

Le 1er février 2021, l’ACOG a reçu la première des trois subventions « d’accord de coopération » HHS/CDC accordées pendant la pandémie : 11 millions.

Comme le nom des subventions l’indique — les documents obtenus dans une demande de loi sur la liberté d’information (FOIA) montrent que la réception par l’ACOG de l’argent de la subvention COVID-19 était conditionnée à la pleine conformité de l’ACOG aux directives du CDC sur l’infection et le contrôle du COVID-19.

Et le 23 avril 2021, les directives du CDC sur la « vaccination » COVID-19 pour les femmes enceintes ont été rendues parfaitement claires. Ce jour-là, la directrice du CDC, le Dr Rochelle Walensky, a annoncé lors d’un briefing sur le COVID-19 à la Maison-Blanche que le CDC recommandait désormais à toutes les femmes enceintes de recevoir le « vaccin » COVID-19.

Le 30 juillet 2021, l’ACOG, avec la Society for Maternal Fetal Medicine (SMFM), a commencé imprudemment à approuver la vaccination COVID-19 pendant la grossesse, même si les essais cliniques n’ont pas inclus les femmes enceintes.

L’annonce de l’ACOG du 30 juillet 2021 recommandant fortement la « vaccination » contre le COVID-19 pendant la grossesse était une volte-face brutale par rapport à la position précédente sur la question.

Les archives du site Web montrent que de décembre 2020 au 21 juillet 2021, la recommandation officielle de l’ACOG était de laisser aux femmes enceintes la liberté de choisir, déclarant tout au long du premier semestre 2021 : « Dans l’intérêt de l’autonomie des patients, l’ACOG recommande que les femmes enceintes soient libres de prendre leur propre décision concernant la vaccination contre le COVID-19.

En échange d’argent, l’ACOG a abdiqué sa propre responsabilité médicale, abusant de la confiance des patients vulnérables, pour devenir le porte-parole d’un gouvernement fédéral qui pouvait tirer un profit financier des produits pharmaceutiques prescrits (le gouvernement américain a gagné au moins 400 millions de dollars grâce au vaccin Moderna seul).

Les documents FOIA révèlent l’existence des programmes de subventions suivants entre le CDC et l’ACOG :

  • « Engager les prestataires de soins de santé des femmes pour des conversations efficaces sur le vaccin COVID-19 » 40
  • « Améliorer la capacité des obstétriciens et gynécologues à soutenir la vaccination contre la COVID-19, la santé mentale et le soutien social » 41
  • Un outil de demande de ressources d’urgence ERR », réalisé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 30 avril 2021 (avant que l’ACOG ne commence à recommander le vaccin COVID-19 pour les femmes enceintes), dans lequel « l’ACOG utilisera le niveau de financement de 300 000 $ pour soutenir ses efforts de réponse à la COVID-19, ciblant les obstétriciens, les autres praticiens de la santé des femmes et les patientes qu’ils desservent. 42
  • Une subvention dans laquelle le géant des communications APCO Worldwide, un fournisseur mondial de communications de santé publique, 43 « soutiendra trois initiatives clés dans le cadre du COVID-19 », notamment

    • Soutenez l’ACOG dans le développement d’une boîte à outils de communication sur les médias sociaux et gagnés sur la COVID-19. 44
    • Organiser une « formation virtuelle pour les membres » pour promouvoir la boîte à outils de communication COVID-19, notamment en organisant une session de formation virtuelle en direct d’une heure et demie pour les membres de l’ACOG afin qu’elle « soit enregistrée afin qu’elle puisse être amplifiée et utilisée par d’autres membres ». 45
    • En partenariat avec l’ACOG, aidez à la production et au lancement d’une série de podcasts COVID-19, en partageant des informations sur la dernière recommandation COVID-19 pour les membres de l’ACOG. 46

  • Une subvention dans laquelle l’ACOG, d’ici le 29 septembre 2023

    • « développer une trousse d’outils COVID-19 pour les gestionnaires de district » et
    • « lancer une campagne payante sur les réseaux sociaux ciblant les zones à faible taux de vaccination et à forte hésitation à la vaccination. » 47

  • Un outil de demande de ressources d’urgence ERR », créé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 11 mars 2022, qui « poursuivra et élargira le travail effectué au cours des années 1 et 2 de cette collaboration. Au cours de la troisième année, l’ACOG se concentrera sur le développement, la maintenance et la promotion d’outils pour lutter contre la désinformation sur le COVID-19, qui est apparu comme un obstacle important à l’adoption de la vaccination pendant la grossesse. L’ACOG évaluera également lesquels de ses districts et sections ont le plus besoin d’éducation et de sensibilisation supplémentaires et concentrera ses efforts sur ces communautés. 48
  • Un ERR — outil de demande de ressources d’urgence, créé par un « demandeur » du CDC et nécessaire d’ici le 11 mars 2022, pour un deuxième projet PILOT impliquant à la fois l’ American Academy of Pediatrics et l’ACOG, qui note, « les activités liées à l’ACOG entre les deux projets sont complémentaires et non redondants. 49

Même avec les expurgations importantes, les documents FOIA ont révélé des informations surprenantes. Selon les termes et conditions des accords de coopération, l’ACOG doit se conformer pleinement à toutes les directives existantes et futures du HHS concernant le contrôle et la propagation du COVID-19. 50

https://www.americaoutloud.com/foia-reveals-troubling-relationship-between-hhs-cdc-the-american-college-of-obstetricians-and-gynecologists/


Références :




Alexandre Havard : « 2 grands prophètes ont prévu le drame qui arrive »

D’origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat plusieurs années avant de se consacrer au développement du système de Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

Pour Alexandre Havard, bien que notre civilisation soit obsédée par l’idée de « Progrès », la conception que nous en avons désormais, si elle se pare de toutes les vertus, est devenue étrangère à toute notion d’élévation spirituelle.

« Certains pensent qu’un système politique peut résoudre tous les problèmes de l’humanité, ils mettent toute leur foi dans la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le fait que le mal extérieur n’est qu’une conséquence du mal intérieur, qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cela mène à l’idéologie », observe Alexandre Havard. Nous vivons dans un monde où règnent le politiquement correct, le culturellement correct, le religieusement correct, etc. ».

« D’autres pensent que le progrès technique va provoquer le progrès moral, que la technologie va sauver l’humanité, poursuit-il. Le développement technologique permet de réaliser des choses incroyables, mais si l’on refuse de comprendre qu’il existe des tendances basses dans le cœur des hommes contre lesquelles il faut lutter, ce progrès technologique peut conduire à la fin du monde. »

« L’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système. Elle a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, pour que chaque individu dépasse ses tendances misérables et devienne une personne excellente, ajoute-t-il. Le vrai Progrès c’est le développement spirituel. Il faut encourager chacun à prendre de bonnes décisions, à vouloir faire le bien, à vouloir être bon », ajoute-t-il.

Selon Alexandre Havard, nous traversons une crise du leadership, la plupart des responsables politiques au pouvoir n’étant pas de véritables leaders à même d’exalter les aspirations les plus nobles de leur peuple.

« Nos dirigeants ne sont pas des leaders, ils ne méritent pas le pouvoir, souligne-t-il. Mais on se rend bien compte que ces hommes politiques ne dirigent rien du tout. Ce sont des marionnettes élues par la finance et les médias, ceux qui dirigent sont derrière eux, ce sont des gens très influents, qui ont beaucoup d’argent, et qui ont une vision désastreuse de la personne humaine. »

« Je pense que la société va vers un chaos total provoqué par ces manipulateurs, mais qu’il y a d’autres personnes au-dessus d’eux qui veulent ce processus pour se présenter comme des “sauveurs”, poursuit Alexandre Havard. Ces “sauveurs” sont très différents, ils ont l’air bons, ils ont l’air capables, ils sont très attrayants. Ce sont les plus dangereux. Beaucoup de gens regardent les manipulateurs, mais pas ceux qui viendront après. C’est là que sera le grand combat. »

Et Alexandre Havard de conclure :

« Le drame de l’homme moderne vient du fait qu’il perd le sens de sa propre liberté. Il ne faut pas renoncer à la liberté au nom de la sécurité, du pain et des jeux. Là où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’amour, il y a des esclaves et des zombies. Ce n’est pas l’objectif de notre existence. »

[Voir aussi :
Alexandre Havard : « On arrive à la fin des mensonges »]

00:00 Introduction

01:49 Quelle est la différence entre la vocation et la mission ? Pourquoi est-il important de découvrir sa mission dans l’existence ? Comment y parvenir ?

11:08 En quoi le monde moderne fait-il l’expérience d’une crise de la formation et d’une crise de l’éducation ?

19:26 Qu’est-ce qui distingue le tempérament du caractère ? Pourquoi est-il fondamental de faire la différence ?

34:02 Quelle est la différence entre l’éthique des vertus et l’éthique des règles ? En quoi l’éthique des vertus favorise-t-elle davantage l’épanouissement individuel et collectif ?

40:33 En quoi la notion de progrès a-t-elle été dévoyée ? Pourquoi le perfectionnement moral d’un individu constitue-t-il le progrès véritable ?

49:48 Nos dirigeants sont-ils de véritables leaders ? Incarnent-ils la grandeur ou la pusillanimité ?

01:00:22 Comment surmonter les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ?

01:14:10 Qu’est-ce que « l’Idée russe » ? Quelles sont les particularités qui distinguent la Russie de l’Occident ?

01:22:54 En quoi la France et la Russie ont-elles une affinité historique et culturelle particulière ? La guerre en Ukraine risque-t-elle de compromettre de manière durable les rapports entre nos deux pays ?




Les sacrifices humains de l’antiquité se poursuivent-ils aujourd’hui avec les mêmes rituels ?

[Source : favoris-alcyonpleiades]

Le point de vue de David Icke, ancien journaliste de la BBC devenu maître « complotiste ».

[Voir aussi :
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les nouvelles révélations du Pentagone sur les OVNIs : 75 ans d’opérations psychologiques de type MK Ultra
L’histoire secrète de Fort Detrick, la base de la CIA pour les expériences de contrôle de l’esprit
Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial (Fritz Springmeier)
Dossier adrénochrome
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
Lumière sur les bals masqués de l’UNICEF pour « sauver » les enfants
La synagogue de Satan
La fabrication des perceptions]






Comment la Secte globaliste en France absorbe le discours adverse pour des raisons purement électorales

Par Lucien SA Oulahbib

C’est tout de même lamentable, méprisable, voire ridicule : depuis que la cote de confiance envers les capacités de la France à rembourser sa dette aura été dégradée par une agence de notation — et en attendant la note des autres bientôt à venir —, il fallait bien accélérer le processus de propagande inouï mis en place. Ainsi, la machine à promettre, toujours promettre, accélère l’intensité de sa productivité (la seule qui fonctionne encore), alors que le poids de l’industrie française continue de s’affaiblir, y compris vis-à-vis de l’Italie (ne parlons pas de l’Allemagne) et que la priorité de la priorité aurait été plutôt d’annoncer la sortie française, immédiate, du marché inique européen de l’énergie, et aussi l’arrêt sine die des sanctions unilatérales contre la Russie puisque les tentatives de négociation ont été en réalité essentiellement bloquées par le bloc anglo-saxon (Istanbul, mars 2022), sans oublier la violation des accords de Minsk 1 et 2, reconnue comme telle d’ailleurs par les représentants allemands et français, ce qui nécessite dans ce cas d’en tirer, immédiatement, toutes les conséquences afin que la parole diplomatique de la France soit enfin pleinement restaurée.

Mais au lieu de déclencher sur le champ toutes ces mesures salutaires, la démagogie au Pouvoir est au contraire de plus en plus assumée, agressive, et s’avère être devenue le seul outil tangible en guise de politique gouvernementale. Celle-ci a adopté maintenant cette tactique (déjà ancienne) d’absorber l’énergie du discours adverse afin de prendre les parts de marché dans les publics encore indécis ou qui avaient voté in fine au second tour en faveur de l’Agent Smith mis en place par la Secte SHAA pour liquider les acquis nationaux français tout en disant exactement le contraire et traitant d’extrême droite et de complotiste toute question à ce sujet.

Promettre ainsi tout un tas de mesures « protectionnistes vertes » alors qu’elles ont déjà peu de chances de passer au niveau européen et qu’elles coûtent « un pognon de dingue » revient à s’approprier la fibre souverainiste à bon compte et qu’il est de bon ton de déclencher un an avant les élections européennes. Ceci permet ainsi de faire coup double : admettre une inégalité dans les coûts avec certains pays dont les importations alourdissent le déficit commercial français de plus en plus abyssal ; mais en même temps vociférer sur « l’administration » de l’UE qui empêchera bien sûr un tel protectionnisme ou alors le permettra mais à la marge….

Ainsi ce qui tient d’Agent Smith au pouvoir en France veut absorber en même temps les énergies souverainistes et écologistes, tout en absorbant également l’énergie de l’ultragauche nihiliste en interdisant toute manifestation patriote jusqu’à l’hommage à Jeanne d’Arc, ce qui est non seulement une honte (cette dernière n’a rien à voir avec toute hystérie d’où qu’elle vienne), mais aussi l’affichage brutal d’un mépris flagrant et absolu de toute démocratie constitutionnelle. Dans celle-ci, seul le Peuple EST souverain et non pas une Secte ayant cependant il est vrai réussi à se faire élire par une frange de plus en plus minoritaire du corps électoral, ce qui ouvre une crise de légitimité de plus en plus béante.

Ceci confirme aussi le basculement absolument sectaire du gouvernement actuel dit « français » en démocrature de facto qui associe autoritarisme et nihilisme pur et dur, y compris en décrétant que les principes du queerisme néonazi visant à la manipulation marchandisée des sexes doivent être ingurgités dès le plus jeune âge, tout en visant de façon plus générale à poser le mensonge comme vérité indiscutable sous peine d’être traité de complotiste et/ou d’extrême droite. Ceci est la caractéristique typique d’un comportement sectaire, celle de cette Secte globaliste ayant absorbé toutes les énergies précédentes (comme l’a théorisé Blanchot dans l’instant de ma mort) et qui a décidé d’accélérer la liquidation des nations, peuples, individus depuis les expérimentations à grande échelle réussies au niveau sanitaire et aujourd’hui climatique, et sans frontiéristes.

Ainsi, réduits à être de plus en plus des Lego interchangeables, nations, peuples et individus sont de plus en plus poussés, voire sommés, à survivre dans la réalité virtuelle (se déplacer tous en voiture électrique sera impossible), alors que la réalité imaginaire, celle du rêve qui se prolonge en « vrai » sera, elle, vécue par la seule élite de la Secte. C’est elle en effet qui peut de plus en plus se déplacer sans passe d’aucune sorte.

Un nouveau type d’immunité émerge ainsi, mais il sera de plus en plus dénié pour le grand nombre, lui arrachant alors celle qui lui est la plus naturelle, au profit de ce qui est de plus en plus construit et qu’il lui faut s’auto-injecter par injonction contradictoire : si tu ne le fais pas, c’est que tu es un blanc hétéronormé dans la tête, tueur de la planète et esclavagiste ; autant de mantras hypnotiques, typiques d’un endoctrinement, d’un envoûtement sectaire qui ne repose bien sûr sur aucun argument fondé (hormis quelques chiffres manipulés), mais plutôt asséné, cependant durci dans son énonciation médiatique avec la menace de se voir exclu socialement si l’on n’y acquiesce pas.

D’où la constitution de nouveaux parias, pestiférés qui peuvent également servir de boucs émissaires ou victimes expiatoires le cas échéant, comportement typique, là aussi, des dérives sectaires.

Alea jacta est.




Le complotisme expliqué

Par Gérard Le Maître

Ce que les médias de masse ne vous diront pas… préférant vous traiter de « complotistes » pour remplir leur part du contrat !

LES ENNEMIS DE LA NATION SONT AU POUVOIR !

Voici [plus bas] une vidéo très documentée de Jean-Dominique MICHEL1 qui explique le mécanisme pour traiter tous les opposants de complotistes qui est fait pour dénigrer, ostraciser toux ceux qui gardent les yeux ouverts et dénoncent justement les complots qui sont montés pour mettre les peuples au pas.

La macronie aux abois, sans majorité, ne maîtrisant plus rien, les manifestations continuent et les casserolades font de plus en plus de bruit, Macron s’agite, essaye de reprendre la main en se déplaçant plusieurs fois par semaine, protégé par des centaines de policiers et gendarmes, interdisant tout rassemblement partout où il va, idem pour le Premier ministre et tout autre ministre, espérant que le peuple gaulois, râleur se lassera…. et la dernière trouvaille c’est de monter en épingle une pseudo dangerosité d’une « ultra-droite » qui n’existe à peine que dans leur imagination, et tout ce qui n’est pas dans la doxa est désormais extrême droite et donc dangereux, à l’inverse de toute l’extrême gauche braillarde, mais tolérée qui peut casser impunément, évidemment tous les médias soumis, corrompus, gavés d’argent de L’État suivent et amplifient le mouvement et font monter la mayonnaise… alors que les ennemis de La Nation sont au pouvoir.

L’affaire (qui n’en est pas une) du maire de Saint Brévin qui démissionne (1 300 démissions passées sous silence depuis les dernières municipales, alors pourquoi celui-ci ? Parce que cette démission arrive à point nommé, c’est la faute à l’extrême droite !)2

LA LUTTE CONTRE LE « COMPLOTISME D’EXTRÊME DROITE » TOURNE À PLEIN RÉGIME

En réalité ceux qui sont montrés du doigt comme complotistes sont ANTI-comploteurs, dénonçant et RÉSISTANT aux complots !

Regardez cette vidéo, c’est passionnant :

Parmi les complots les plus gros (et il y en a eu beaucoup), celui de la fausse pandémie est sans doute celui qui a été fomenté avec les plus gros moyens et le plus grand nombre d’acteurs à tous les niveaux qui y ont participé pour manipuler presque tous les pays de la planète.

Les groupes pharmaceutiques surnommés Big-Pharma controlés par les plus grands organismes financiers du monde ont infiltré toutes les organisations mondiales en particulier L’OMS qui a été le maître d’œuvre en dictant à chaque gouvernement les mesures à prendre.

Savez-vous que ces groupes pharmaceutiques ont été multicondamnés à travers le monde pour leurs méthodes trompeuses, corruption aux plus hauts niveaux.

Le total des condamnations est de 96 milliards de dollars ! ! 

Mais ils ne s’arrêtent pas, sachant que JAMAIS aucun d’eux n’ira en prison et les bénéfices qu’ils réalisent sont supérieurs aux amendes et dédommagements c’est intégré dans leur « business-plan » !

La France est le dernier pays au monde à réintégrer les soignants, mais contrainte et forcée…


1 Jean-Dominique Michel, né en 1965 est un anthropologue suisse qui a acquis une certaine notoriété au début de la pandémie de Covid-19, tout d’abord invité à s’exprimer en tant qu’« expert en santé publique ».

2 France — démission massive de maires depuis 2020




Comment Staline a « cancellé » Hamlet en Union soviétique et ce que cela nous apprend sur la « cancel culture »

[Source : epochtimes.fr]

La peur collective peut déboucher sur une censure tout aussi étouffante et oppressive que les interdictions gouvernementales, comme le montre l’histoire.

Par Jon Miltimore

Hamlet de William Shakespeare est souvent considéré comme la plus grande histoire jamais écrite.

La pièce a tout pour plaire : des fantômes, des combats à l’épée, des suicides, de la vengeance, de la luxure, des meurtres, de la philosophie, de la foi, de la manipulation et un bain de sang final digne d’un film de Tarantino. C’est un chef-d’œuvre de grand art et de sensationnalisme, la seule pièce que j’ai vu jouer en direct trois fois.

Évidemment, tout le monde n’aime pas Hamlet. Joseph Staline, par exemple, était un de ses détracteurs.

La haine de Staline pour la pièce est presque devenue légendaire, en partie parce qu’on ne sait pas exactement pourquoi il la détestait. Des articles universitaires entiers se sont penchés sur la question.

Dans son autobiographie Témoignages, le célèbre compositeur russe Dmitri Chostakovitch suggère que Staline considérait la pièce comme excessivement sombre et potentiellement subversive.

« Staline ne voulait tout simplement pas que les gens regardent des pièces dont l’intrigue lui déplaisait », écrit-il. « On ne sait jamais ce qui peut venir à l’esprit d’une personne dérangée ».

Il n’a pas décidé d’interdire la pièce pour autant. Il a simplement fait part de sa désapprobation lors d’une répétition au Théâtre d’art de Moscou, son théâtre préféré.
« Pourquoi faut-il jouer Hamlet au Théâtre d’art ? » a demandé le dirigeant soviétique.

Il n’en fallait pas plus, selon Chostakovitch.

« Tout le monde était au courant de cet incident et personne ne voulait s’y risquer. Tout le monde avait peur », a observé Chostakovitch. « Et pendant de longues années, il n’y a pas eu de Hamlet sur la scène soviétique ».

La « cancel culture » et la peur

Hamlet ne risque rien aux États-Unis aujourd’hui, et c’est heureux. Pourtant, la « cancel culture » d’aujourd’hui a purgé de nombreuses œuvres d’art — certains livres de Dr Seuss, Autant en emporte le vent, des films de Disney tels que Peter Pan et Dumbo.

Ces œuvres d’art ne sont pas interdites par les censeurs de l’État ; elles sont retirées ou limitées par les fournisseurs de contenu eux-mêmes, par les magasins en ligne et les éditeurs, au motif qu’elles sont culturellement ou racialement insensibles.

Seuss Enterprises a déclaré à l’Associated Press qu’elle cesserait de publier six livres de Dr Seuss, dont And to Think That I Saw on Mulberry Street et If I Ran the Zoo, car ceux-ci « dépeignent les gens d’une façon qui est blessante et erronée ».

La question de savoir si ces œuvres d’art sont culturellement insensibles est une question subjective, tout comme celle de savoir si Hamlet est une pièce de théâtre moralement subversive. Certains nient d’ailleurs le fait que Dr Seuss soit « cancellé ».

« Nous pouvons débattre de la question de savoir si c’était la bonne chose à faire, mais il est important de souligner quelques points », a écrit le critique de cinéma Stephen Silver dans le Philadelphia Inquirer. « La décision a été prise par la société qui possède et contrôle les livres, et non par le gouvernement ou par une “foule” qui a fait pression sur elle ».

En effet, M. Silver a raison de noter qu’il existe une différence entre la censure gouvernementale et l’autocensure. Toutefois, affirmer qu’aucune pression n’a été exercée sur la décision mériterait d’être examiné de près. (Nous y reviendrons dans un instant).

Quoi qu’il en soit, s’il existe des différences entre la censure gouvernementale et l’autocensure, toutes deux sont dangereuses, comme l’a fait remarquer George Orwell.

« Il n’est évidemment pas souhaitable qu’un service gouvernemental ait un quelconque pouvoir de censure (…) mais le principal danger pour la liberté de pensée et d’expression à l’heure actuelle n’est pas l’ingérence directe du [gouvernement] ou d’un quelconque organisme officiel. Si des éditeurs et des rédacteurs en chef s’efforcent de ne pas publier certains sujets, ce n’est pas parce qu’ils craignent d’être traduits en justice, mais parce qu’ils ont peur de l’opinion publique. Dans ce pays, la lâcheté intellectuelle est le pire ennemi qu’un écrivain ou un journaliste doive affronter, et ce fait ne me semble pas avoir été discuté comme il le mérite ».

Ce qu’Orwell dit, c’est que la peur de l’opinion publique peut aussi entraîner la censure.

Pour être clair, nous ne connaissons pas avec certitude les motivations des éditeurs qui décident de cesser de publier certains livres de Dr Seuss, et nous ne pouvons pas savoir avec certitude pourquoi Spotify a soudainement fait disparaître 42 épisodes du podcasteur Joe Rogan. Mais il n’est pas déraisonnable de penser que ce qui est l’œuvre ici est similaire à ce qui a bouté Hamlet hors de l’Union soviétique : la peur.

La peur : une censure plus efficace que les interdictions ?

La mise au placard de Hamlet par Staline montre que les interdictions gouvernementales ne sont pas les seuls moyens de réprimer la liberté d’expression, ni même les plus efficaces. Comme l’a fait remarquer Chostakovitch, la capacité de Staline à « canceller » Hamlet d’une simple phrase était une démonstration de son pouvoir bien plus impressionnante qu’une interdiction officielle. Cela n’a nécessité ni loi ni annonce officielle. Il a suffi d’un mot discret, et la peur, une émotion bien connue des Américains d’aujourd’hui, a fait le reste.

Une étude récente de Cato montre que l’autocensure est en plein essor aux États-Unis, deux tiers des Américains déclarant qu’ils ont peur de partager leurs idées en public en raison du climat politique, de plus en plus dominé par le « wokisme ».

Ces craintes ne sont pas irrationnelles. Les exemples d’Américains qui ont perdu leur emploi, qui ont été humiliés ou « cancellés » pour s’être trouvés du mauvais côté de la culture « woke » sont légion. L’année dernière, le phénomène a donné lieu à une lettre dans le magazine Harper’s, signée par des dizaines d’universitaires de renom, qui condamnait le climat d’intolérance dans le monde des idées.

« Des rédacteurs en chef sont licenciés pour avoir publié des articles controversés ; des livres sont retirés pour cause d’inauthenticité présumée ; des journalistes se voient interdire d’écrire sur certains sujets ; des professeurs font l’objet d’une enquête pour avoir cité des œuvres littéraires en classe ; un chercheur est licencié pour avoir diffusé une étude universitaire validée par ses pairs ; et des dirigeants sont évincés pour ce qui ne relève parfois que de la simple maladresse », peut-on lire dans la lettre.

« Nous en payons déjà le prix, des écrivains, des artistes et des journalistes ayant développé une plus grande aversion au risque et craignant de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus, ou même s’ils manquent de zèle pour se mettre en conformité ».

Ce climat ne se limite pas aux écrivains et aux universitaires. Il s’étend aux salles de conseil d’administration et aux comités de direction des entreprises, où l’on fait pression sur les individus pour qu’ils décident quel art est acceptable et quelles opinions sont aptes à être partagées sur les plateformes.

Être du mauvais côté du débat vous expose aux risques d’être personnellement détruit. Il est tout simplement plus facile d’accepter de retirer les œuvres d’art « nuisibles » ou de licencier l’employé qui a suscité l’ire de la foule sur Twitter.

« Les gens ont peur de les défier », a déclaré Robby Soave, de Reason, à John Stossel l’année dernière lors d’une interview sur la « cancel culture ».

Comme dans le 1984 d’Orwell, dans la culture actuelle, il n’est même pas nécessaire de dire des choses erronées pour être condamné.

Demandez au Dr Howard Bauchner, qui a été démis de ses fonctions de rédacteur en chef de l’éminente revue médicale JAMA en mars dernier. Son crime est que, lors d’un podcast, son rédacteur en chef adjoint a mis en doute l’existence du racisme structurel. « Le racisme structurel est un terme malheureux », a déclaré le Dr Edward H. Livingston, qui est blanc. « Personnellement, je pense que le fait de retirer de la conversation la question du racisme sera utile. »

« Tout le monde avait peur »

Certes, dans l’Amérique d’aujourd’hui, on ne risque pas d’être liquidé pour avoir refusé de se plier à la pression de l’autocensure des œuvres d’art. On ne peut pas en dire autant de l’Union soviétique sous Staline.

Pourtant, il existe un point commun entre ces deux cas de censure : la peur.

« Tout le monde avait peur », a déclaré Chostakovitch.

Ces mêmes mots peuvent s’appliquer à ceux qui se plient aujourd’hui à la « cancel culture ».

Il ne s’agit pas de dire que les œuvres de Dr Seuss sont ou ne sont pas culturellement insensibles, ou que Hamlet contient ou ne contient pas de thèmes nuisibles ou subversifs.

Il s’agit simplement de dire que la peur se cache derrière la disparition de l’art et la suppression de la liberté d’expression. C’est pour cette seule raison qu’il faut s’opposer à ces initiatives.




Crimes au plus haut niveau aux USA

[Source : Jean-Dominique Michel]

« Mais où donc est passé Larry Page ?! »

Disparition inexpliquée du co-fondateur de Google, en lien avec l’affaire Epstein !

Pendant que le clan Biden est incriminé pour sa possible participation au crime organisé.

Tout ceci dans le silence de mort des mass-medias…




Indices d’une tromperie planétaire

[Source : Ciel Voilé]



Nick Hudson est président et co-fondateur de Pandemics ~ Data & Analytics (PANDA).
https://twitter.com/nickhudsonct




Comment la crise covid a servi de banc d’essai à la manipulation de masse…

La manipulation de masse lors de la crise covid expliquée par la politologue guadeloupéenne Paméla OBERTAN invitée par l’honnête journaliste Harold Luce. Vous comprendrez pourquoi en Guadeloupe on a eu que ~ 25 % de vaccinés (~ 75 % de non vaccinés). Ils ne regardent pas trop BFM et vous comprendrez pourquoi c’est le seul département où on a envoyé le GIGN pour « forcer » les gens à se faire vacciner !!

[Voir aussi :
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Comment fonctionne le contrôle mental réel
La fabrication des perceptions
Ariane Bilheran : « Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire »
Psychologie des foules : le désir de croire plutôt que de savoir
Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective
La clef de la libération]




Bill Gates prépare sa prochaine plandémie

[Source : dailytelegraph.co.nz]

Bill Gates et l’OMS se préparent à la prochaine « pandémie » — le virus SEERS en 2025.
La fondation Bill & Melinda Gates s’est associée à l’Organisation Mondiale de la Santé et au Centre de Sécurité Sanitaire de l’université Johns Hopkins lors d’un récent événement en Belgique.

Les invités ont participé à une « simulation sur table » dans laquelle un entérovirus mortel originaire d’Amérique du Sud en 2025 se propage dans le monde entier, tuant des millions de personnes. Les enfants seront particulièrement vulnérables à cette maladie, qui fait partie de la famille des virus de la polio.

Le virus est appelé SEERS (Severe Epidemic Enterovirus Respiratory Syndrome [Syndrome respiratoire épidémique sévère à entérovirus]).

[NDLR « seers » signifie prophètes, voyants, devins en anglais. Ils se foutent vraiment du monde. Et le pire est que ça marche.]

L’exercice belge a rappelé le désormais tristement célèbre Event 201, où les mêmes parties ont effectué des simulations d’une épidémie virale mondiale de type « grippe » en octobre 2019, deux mois seulement avant que les premiers cas de COVID ne soient détectés en Chine.

[Voir aussi :
Simulations de pandémies depuis 2010 : ce qu’elles nous apprennent de très déplaisant sur la Covid-19]

La chaîne indépendante d’information et d’opinion Redacted s’est penchée sur la dernière « clinique de préparation aux virus » de Bill Gates. L’ingénieur en informatique, qui a abandonné ses études, a multiplié par 10 ses investissements dans la santé et la technologie des vaccins avant l’apparition du COVID, transformant 10 milliards de dollars en 200 milliards de dollars, dans ce qu’il a appelé son « meilleur investissement ».




REVUE DE PRESSE DU 9 MAI 2023

Par MF

ÉDITORIAL
Fin de l’urgence de santé publique

Décrétée par l’OMS, tandis que l’abrogation de l’obligation vaccinale a été votée en France en première lecture, qu’en Suisse on arrête la vaccination Covid, que l’Ivermectine est dédiabolisée en Australie, que l’Académie de médecine ne rejette plus l’hypothèse d’un virus de laboratoire, que les secrets de Pfizer émergent des dossiers révélés par la justice américaine, et qu’on découvre maintenant que de l’ADN se cache dans les vaccins, pouvant s’inscrire dans le microbiome et contribuer à une production continue de protéines de pointe, y compris chez des non-vaccinés vivant dans l’entourage de vaccinés.

La résistance se poursuit et le 13 mai sera la journée mondiale d’hommage aux victimes des injections anti-covid.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Covid 19 et biopolitique au XXIe siècle

https://www.researchgate.net/publication/370300141_Que_revele_la_gestion_de_la_Covid-19_sur_la_biopolitique_au_XXIe_siecle_

« Il est urgent de relancer le débat sur les dangers des expériences de gain de fonction et des vaccins ARNm, produits géniques qui devraient être soumis aux stricts contrôles concernant les GTP (gene therapy products). Or il y a encore de gros stocks de vaccins à écouler et des commandes en cours et le biopouvoir continue à mener ses projets de vaccination généralisée et de [soi-disant] préparation aux pandémies futures. »

Santé publique et libertés

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/tracts-le-podcast/barbara-stiegler-sante-publique-et-libertes-1994435

« Pendant deux ans, le gouvernement a remis en cause les libertés individuelles et collectives au nom de la santé publique, par des mesures qui ont affaibli les personnes les plus vulnérables, mais aussi le champ de la santé publique. C’est le constat qu’établissent Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique, vice-présidente du Comité d’éthique du CHU de Bordeaux et membre du conseil de surveillance de l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, et François Alla, professeur de santé publique et directeur adjoint de l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (ISPED), dans Santé publique année zéro (Tracts, Gallimard). »

Abrogation de l’obligation vaccinale en première lecture

https://www.francesoir.fr/politique-france/l-abrogation-de-l-obligation-vaccinale-adoptee-en-premiere-lecture-sans

« Le jeudi 4 mai, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi visant à abroger l’obligation vaccinale contre le covid-19 dans les secteurs médicaux. Les amendements concernant la compensation financière des soignants suspendus ont toutefois été rejetés. Cette proposition de loi doit maintenant être transmise au Sénat. »

L’Académie de médecine ne fait plus de sciences

« L’Académie de Médecine émet des raisonnements paralogiques (son avis reconnaît l’insuffisante efficacité des vaccins Covid-19 contre la transmission, mais promeut le maintien de l’obligation vaccinale des soignants « tant pour protéger leurs patients que pour les protéger eux-mêmes. ) »

Histoire du covid masquée par le secret défense

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/l-histoire-du-covid-cachee-par-le-secret-defense-0#.ZDB5eouuvDI.linkedin

« Nous sommes en guerre…, en guerre bactériologique. Et dans une guerre, le premier objectif est de supprimer l’ennemi. L’ennemi, c’est la spike fabriquée, et on a fait la guerre à la spike, pas à l’épidémie. On n’était pas là pour soigner, mais pour faire disparaître cette spike de la surface du globe, avant que l’on ne découvre le pot aux roses. Raté, rien n’a marché comme souhaité. »

ÉTRANGER

AUSTRALIE — L’Ivermectine dédiabolisée

https://www.francesoir.fr/societe-sante/ivermectine-dediabolisee-en-australie-traitement-efficace

« Redonner une liberté de prescrire aux médecins afin de soigner les malades, une fois la Covid sortie des radars, une fois la bataille passée, apparaît hélas comme bien tardif. »

OMS — Fin de l’urgence de santé publique

https://www.francesoir.fr/societe-sante/oms-annonce-fin-urgence-sante-publique

« La décision avait été prise sur la base des projections de Neil Ferguson, connu pour ses multiples erreurs dans la gestion des crises sanitaires. »

SUISSE — On arrête tout !

https://report24.news/paukenschlag-schweiz-zieht-saemtliche-covid-impfempfehlungen-zurueck/

« La Suisse arrête la vaccination Covid, toutes les recommandations de vaccination ont été retirées. L’Office fédéral de la santé publique suisse a discrètement et secrètement adapté sa recommandation officielle pour la vaccination contre la Covid-19, totalement, avec effet immédiat. Le gouvernement SUISSE confirme officiellement : la vaccination est dangereuse. Les médecins ne peuvent administrer les vaccins controversés que dans des cas individuels sous certaines conditions, mais assument alors le risque de responsabilité pour les dommages causés par la vaccination. »

JUSTICE

Des vaccins exonérés de précautions car ce sont des armes !

https://pgibertie.com/2023/05/02/la-justice-americaine-precise-que-les-vaccins-covid-sont-des-systemes-darmes-militaires-et-ont-ete-traites-comme-tels-en-sexonerant-des-regles-de-precaution/

« Le recours au Pentagone, et à un contrat OTA, assimile le vaccin Pfizer non pas à un vaccin ni même à un médicament, mais à une contre-mesure « de nature militaire ». C.Q.F.D. !

La justice américaine transmet les documents secrets de Pfizer

https://pgibertie.com/2023/04/27/les-secrets-devoiles-des-documents-secrets-de-pfizer-transmis-par-la-justice-americaine-inimaginable-decouvrez-la-synthese/

« Parmi les 11 secrets identifiés, Pfizer savait que ses injections basées sur les gènes avaient une efficacité négative dès novembre 2020/les effets secondaires dans les documents de Pfizer sont bien plus graves que ce que le CDC et les médecins ont dit aux patients/expérience de type Mengele… sur la façon de perturber et d’altérer la reproduction humaine ». Les dossiers disponibles des participants à l’étude qui ont conçu des enfants montrent que 80% ont perdu leur bébé. »

Texas, ouverture d’une enquête contre Pfizer, Moderna et Johnson et Johnson

« Le procureur prévient que ces laboratoires seront obligés de lui rendre tous les documents confidentiels qu’ils cachent au public et devront également s’expliquer sur des mesures prises (en connivence avec les gouvernements) lors de la pandémie et qui ont été une violation totale des droits des citoyens. » 

Affaire Van der Leyen et mépris de la presse française

https://www.francesoir.fr/politique/affaire-ursula-von-der-leyen-quand-les-medias-francais-meprisent-le-devoir-d-informer

« La nature des SMS échangés doit être exposée au public de façon à ne pas discréditer davantage les institutions européennes, court-circuitées par la seule volonté de von der Leyen à traiter unilatéralement cette affaire. Des institutions européennes qui souffrent manifestement d’un point faible structurel inquiétant, celui d’être trop exposées à la puissance des lobbys industriels et financiers. Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, les médias français montrent une désarmante inactivité sur ces dossiers. La déontologie relative à la charte de Munich, qui doit garantir aux citoyens une information objective et factuelle quant aux périls qui menacent la chose publique et l’intérêt commun, est oubliée. »

COVID

Revirement de l’Académie de médecine, le virus pourrait avoir été fabriqué en laboratoire

https://baslesmasques.com/o/TextContent/origine-du-covid-19-l-academie-de-medecine-suspecte-une-recherche-dangereus_tco_21392897

« Avant la pandémie, le laboratoire P4 de Wuhan procédait bien à des expériences de gain de fonction, le projet Defuse, consistant à insérer des sites furine dans des virus de chauve-souris. Or, en réalisant plusieurs passages du Banal-52 chez des souris génétiquement modifiés ayant des récepteurs cellulaires proches de ceux des hommes, Marc Eloit a démontré que ce site furine n’a pas pu apparaître naturellement/La plausibilité devenue incontestable que la pandémie de Covid puisse provenir d’expériences de gain de fonction, montre l’impact potentiellement dévastateur de ces pratiques scientifiques à haut risque sur lesquelles le virologue Simon Wain-Hobson alerte depuis plus de 10 ans. Il a déploré devant l’Académie que ce débat ait été trop longtemps étouffé, aux États-Unis comme en Europe. »

Pandémie de Covid, la grande manipulation ( Pr Perronne à Nantes le 5 mai 2023)

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/christian-perronne-conference-nantes

« La France aura dépensé « 400 milliards d’euros pour le Covid » (alors que le pouvoir est à la recherche de 12 à 13 milliards pour les retraites !), et cela « pour un pseudo vaccin toxique« . »

Un décès Covid sur deux s’explique par une infection bactérienne

https://pgibertie.com/2023/05/06/un-deces-covid-sur-deux-sexplique-en-realite-par-une-infection-bacterienne-linterdiction-des-antibiotiques-une-mesure-idiote-et-criminelle/

« Une équipe italienne confirme les thèses de Montagnier et Escarguel : le virus de la covid utilise des bactéries « coopérantes  » pour se propager, ce qui explique l’efficacité des macrolides et des cyclines. »

TRAITEMENT et STRATÉGIES

Traitement précoce, place à l’escroquerie pour cacher la réalité

https://www.covid-factuel.fr/2023/04/08/traitements-precoces-quand-randomisation-rime-avec-escroquerie-intellectuelle/

« Des biais qui confinent au ridicule, mais sous-tendent des mensonges de l’ANSM, repris aussitôt par le Quotidien du médecin. »

Dangerosité des masques faciaux

https://www.zerohedge.com/medical/explosive-new-study-finds-face-masks-may-increase-stillbirths-testicular-dysfunction

« Il existe des données indiquant une toxicité testiculaire chez les adolescents à l’inhalation de CO2 avec une concentration supérieure à 0,5 %, et des preuves circonstancielles que l’utilisation prolongée du masque peut être liée aux observations actuelles de mortinaissances et à la réduction de la motricité verbale et de la capacité cognitive globale chez les enfants nés pendant la pandémie. »

INJECTIONS

De l’ADN dans les vaccins à ARNm

https://worldcouncilforhealth.substack.com/p/red-line-crossed

« Dans une publication récente d’un groupe de généticiens expérimentés, plusieurs méthodes ont mis en évidence des niveaux élevés de contamination par l’ADN. De l’ADN réplicable, sous forme de plasmides, a été retrouvé dans les vaccins monovalents et bivalents, ADN qui ne devrait pas être là du tout. Les chercheurs ont découvert une contamination de l’ADN qui dépassait de loin les exigences de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de la FDA américaine. Le corps humain contient beaucoup plus de bactéries que de cellules, connues sous le nom de microbiome humain. À titre informatif, l’origine du plasmide utilisé provient de la bactérie E. coli, qui fait également partie de notre microbiome intestinal, ce qui suggère qu’il existe une possibilité d’intégration du plasmide dans notre microbiome. La conséquence très préoccupante de l’intégration génomique dans les cellules du microbiome est que cela assurerait la production continue d’ARNm et, par conséquent, la production de particules virales pathogènes, les protéines de pointe…
Le potentiel d’excrétion chez les non-vaccinés pose une question sérieuse pour tout le monde sur cette planète. Nous ne pouvons que spéculer sur la façon dont cela se terminera, mais ce qui doit se passer aujourd’hui après la publication de cet article est un arrêt immédiat du programme « vaccin Covid-19 ».
»

Les données de l’ANSM passées au crible par le Dr Peter Mc McCullough, cardiologue américain

https://www.aimsib.org/2023/04/09/quand-peter-mc-cullough-se-penche-sur-les-statistiques-francaises-et-manque-de-tomber-de-sa-chaise/

« Malgré 335 victimes d’AVC ou accidents cardiaques, les auteurs commettent l’erreur de diviser le nombre de cas par le nombre total de personnes vaccinées et de comparer les taux d’effets indésirables entre récipiendaires du bivalent et du monovalent. Aucune de ces opérations n’est valable puisque la saisie des événements est incomplète et que la comparaison n’a pas été faite avec un placebo ou un groupe de contrôle. »

EFFETS INDÉSIRABLES

Vaccination sans danger pour les femmes enceintes ?

« Dans l’étude publiée dans le Lancet les femmes n’ont été suivies que sur 7 jours, par téléphone, et avec près de 10% d’effets indésirables significatifs ! »

RÉSISTANCES

CSI n°98 du 6 avril 2023

https://crowdbunker.com/v/u6PYSGnR

« Invitée : Emmanuelle DARLES, enseignante-chercheuse à l’Université, Docteur d’État en Informatique et spécialisée en science des données
Sujet : Défauts de vigilance ANSM, aspects juridico-scientifiques
Discutant : Me David GUYON, avocat. »



CSI n°99 du 13 avril 2023

https://crowdbunker.com/v/2Czfyu1J

« Invité : Surya Arby, informaticien, mathématicien, membre l’AIMSIB, docteur d’État en Informatique spécialisé en science des données
Sujet : vaccins anti HPV (Gardasil), synthèse des données mises à jour
Discutant : Dr Philippe de Chazournes, médecin. »



CSI n°101 du 20 avril 2023

https://crowdbunker.com/v/JzqkE5zf

« Invité : Vincent PAVAN, mathématicien, enseignant chercheur.
Sujet : L’école depuis Platon à nos jours
Discutant : Dr Marie Grenet, pédiatre, spécialiste du neurodéveloppement. »



CSI n°102 du 27 avril 2023

https://crowdbunker.com/v/QB4AKWYz

« Invité : Fréderic Boutet
Sujet : Identité Numérique
Discutant : Dr Eric Ménat et Emmanuelle Darles. »



CSI n° 103 du 4 mai 2023

https://crowdbunker.com/v/KiRRvJkgpY

« Invité : Christian Vélot
Sujet : Perturbateurs endocriniens
Discutant : Philippe De Chazournes et Carole Fouché. »



La centième du CSI les 18 et 19 mai à Saintes

https://www.cityvent.com/events/umoegch4/

HOMMAGES AUX VICTIMES partout le 13 MAI 2023




Le docteur Rima Laibow, lanceuse d’alerte, avertit que les mondialistes préparent une nouvelle attaque biologique

[Source : forbiddenknowledgetv.net via santeglobale.world]

Le Dr Rima Laibow, dénonciatrice de longue date, rejoint Alex Jones pour parler du canular génocidaire du COVID, qui se préparait depuis des décennies, selon les élites qu’elle soignait et qui lui en parlaient.
Elle demande :

Comment cela est-il possible ? Comment toutes les nations du monde (196 États-nations) peuvent-elle accepter de détruire leur peuple ? De renoncer à leur souveraineté ? D’éliminer toute forme de consentement personnel éclairé ? Comment un pays peut-il faire cela — et comment se fait-il que TOUS fassent cela ?

La source réelle du mal, de l’organisation, de la destruction vient de John D Rockefeller Sr et de son fils, John D Rockefeller Jr. Avant le tournant du 20e siècle, le premier milliardaire du monde, John D Rockefeller Sr et son fils Junior ont réfléchi à la société qu’ils voulaient voir naître.

Ces hommes étaient des génocidaires, des eugénistes, des impitoyables, des psychopathes. Ils ont compris qu’ils pouvaient utiliser la philanthropie prédatrice pour façonner tous les aspects du monde. Et ils ont défini le monde qu’ils voulaient voir — qui est le monde vers lequel les mondialistes se dirigent aujourd’hui.

Le mouvement social de l’époque s’appelait le socialisme fabien, il ne s’appelait pas le mondialisme, mais il s’agissait de la même chose : une domination totale, depuis le niveau de l’ADN jusqu’à l’extérieur.

Ils ont payé pour la science, ils ont dirigé la science et ils ont utilisé la philanthropie et l’influence gouvernementale, qu’ils ont achetées et qu’ils ont créées au fil des décennies, dans le monde entier.

Ils ont pénétré tous les gouvernements de la planète et ont créé la science qui leur permettrait de prendre le contrôle de notre ADN, de nous transformer en éléments de l’Internet des objets — leurs serviteurs, leurs classes inférieures, leurs Untermenschen [Sous-hommes en allemand] et de les laisser au sommet, eux les néo-aristocrates.

Ce plan a été mis en œuvre, n’attendant que la science de la manipulation génétique, la transmission par micro-ondes pulsées, la nanotechnologie, etc.

Et maintenant, ils ont la science et ils sont prêts à agir.

[Voir aussi :
La Dr Rima Laibow avait connaissance du plan mondialiste vaxinal il y a 20 ans
Guy Boulianne — « La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués »
(sur https://www.guyboulianne.info/)
Nous prépare-t-on une prochaine « plandémie » ?
Preuve que la pandémie a été planifiée avec un but
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019
Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
Ce que signifie VRAIMENT « vivre avec le Covid » et la prochaine étape dans le plan de la gouvernance mondiale
Doug Casey sur la prochaine « crise » que l’élite mondiale a « planifiée »
Vers une gouvernance médico-génocidaire mondiale planifiée ?
Rosa Koire : « le parti communiste chinois utilisé par l’aristocratie bancaire totalitaire mondialiste pour prendre le contrôle complet de cette planète.»
Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial (Fritz Springmeier)
Un scientifique met en garde : les vaccins à ARNm vont continuer à tuer des gens, et ceux qui survivront seront des marionnettes du Nouvel Ordre Mondial
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Un Plan Pour Le Monde]


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Agenda 2030 : Covid-19 Extinction

[Source : Infos et Culture via profession-gendarme.com]

Ils ont injecté à des milliards de personnes une technologie de pointe sans le consentement éclairé ?

Ce n’est pas un vaccin… mais plutôt de la nanotechnologie. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont déployé en même temps la 5G…

L’OMS s’empare du pouvoir suprême sur notre santé ! Leur mainmise sur la déclaration de pandémie, la vaccination et les passeports vaccinaux menacent nos démocraties. Il est temps de résister à ce coup d’État !

CitoiCitoyen, le 29/04/23

[Les dossier 5G et ondes pulsées, implants numériques et Vaccins et virus fournissent de nombreuses informations complémentaires.
Voir notamment les quelques articles suivants, en vrac :
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Comment le corona a tué Pasteur
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
Nanotechnologie et « vaccins »
Selon le Dr Ana Mihalcea, ils veulent nous transformer en automates sans libre arbitre, grâce à la technologie des vaccins
Les vaccins à ARNm sont une imposture. Les gens reçoivent une injection de nanotechnologie
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
5G Apocalypse, film documentaire de Sacha Stone
La convergence bionumérique
À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène?
Le but démontré des injections antiCovid
Transformation cybernétique de l’Humanité
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène]






Selon Mototaka Nakamura, scientifique du MIT, les données sur le changement climatique sont un outil de propagande

[Source : echelledejacob]

Le Dr Mototaka Nakamura a obtenu un doctorat en sciences du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et s’est spécialisé pendant près de 25 ans dans les conditions météorologiques anormales et les changements climatiques dans des institutions prestigieuses telles que le MIT, le Georgia Institute of Technology, la NASA, le Jet Propulsion Laboratory, Californie. Institut de technologie, JAMSTEC et Duke University.

Dans son livre The Global Warming Hypothesis is an Unproven Hypothesis, le Dr Nakamura explique pourquoi la base de données qui sous-tend la science du réchauffement climatique est « indigne de confiance » et ne peut être invoquée :

« Les températures moyennes mondiales avant 1980 sont basées sur des données non fiables », écrit Nakamura.

« Avant que l’observation complète de la surface de la planète par satellite ne commence en 1980, seule une petite partie de la Terre avait été observée pour les températures avec seulement une certaine précision et fréquence. Dans le monde entier, seules l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale disposent de données de température fiables remontant au 19e siècle. »

De 1990 à 2014, Nakamura a travaillé sur la dynamique des nuages et les forces mélangeant les flux atmosphériques et océaniques à des échelles moyennes à planétaires. Ses bases étaient le MIT (pour un docteur ès sciences en météorologie), le Georgia Institute of Technology, le Goddard Space Flight Center, le Jet Propulsion Laboratory, les universités Duke et Hawaii et l’Agence japonaise pour les sciences et technologies marines et terrestres.

Il a publié plus de 20 articles sur le climat sur la dynamique des fluides. Il n’y a aucun doute sur la crédibilité ou la base de connaissances de l’homme.

La « science du réchauffement climatique » d’aujourd’hui s’apparente à une pyramide à l’envers qui est construite sur le travail de quelques modélisateurs du climat. Ces pionniers du RCA [Réchauffement Climatique Anthropique] affirment avoir démontré que les émissions de CO2 d’origine humaine étaient la cause de la récente hausse des températures et ont ensuite simplement projeté ce réchauffement vers l’avant. Chaque climatologue par la suite a pris les résultats de ces modèles originaux comme une donnée, et nous en sommes même au stade où le simple fait de tester leur validité est considéré comme une hérésie.

Ici avec Nakamura, nous avons un modélisateur climatique hautement qualifié et expérimenté avec des références impeccables rejetant la base non scientifique des affirmations de la crise climatique — le pire cauchemar du parti RCA.

Le récent livre du climatologue Dr Mototaka Nakamura dénonce les données sur le réchauffement climatique comme « indignes de confiance » et « falsifiées ».

Falsification des données

Lorsque je plaide contre le réchauffement climatique, la chose la plus difficile que je trouve est de convaincre les gens de la falsification des données, à savoir la manipulation de la température. Si vous ne choisissez pas vos mots avec soin, si vous oubliez certains faits ou si vous vous trompez de ton, il est très facile de ressembler à un complotiste.

Mais maintenant, nous avons Nakamura…

Le docteur a accusé les scientifiques orthodoxes de « falsification des données » sous la forme d’un ajustement des données de température historiques, afin de forcer la tendance au réchauffement.

Le Dr Nakamura écrit :

« Les données sur le changement de température moyenne de la surface globale n’ont plus aucune valeur scientifique et ne sont rien d’autre qu’un outil de propagande pour le public. Et bien que les modèles climatiques soient des outils utiles pour les études universitaires, les modèles deviennent simplement des déchets inutiles ou pire (car ils peuvent produire des résultats gravement trompeurs) lorsqu’ils sont utilisés pour les prévisions climatiques ».

La prévision climatique n’est tout simplement pas possible, conclut Nakamura, et les impacts du CO2 d’origine humaine ne peuvent pas être jugés avec les connaissances et la technologie que nous possédons actuellement. Les modèles simplifient grossièrement le fonctionnement du climat.

En plus d’ignorer le soleil, la modélisation simplifie également considérablement :

  • la dynamique des océans à grande et à petite échelle ;
  • les changements d’aérosols qui génèrent des nuages (la couverture nuageuse étant l’un des facteurs clés déterminant si nous avons un réchauffement ou un refroidissement global) ;
  • les moteurs de l’albédo des glaces (« Sans une représentation raisonnablement précise, il est impossible de faire des prédictions significatives des variations et des changements climatiques dans les latitudes moyennes et élevées et donc sur la planète entière ») ;
  • et la vapeur d’eau.

Les prévisions climatiques souffrent également de « réglages » arbitraires de paramètres clés, qui ne sont tout simplement pas compris.

Nakamura sur le CO2

« Le système climatique réel ou simulé de manière réaliste est bien plus complexe qu’un système absurdement simplifié, simulé par les jouets qui ont été inventés pour les prévisions climatiques à ce jour, et il sera insurmontable pour les climatologues naïfs, qui ont une compréhension nulle ou très limitée, de dynamique des fluides géophysiques », poursuit Nakamura.

« La dynamique de l’atmosphère et des océans sont des facettes absolument essentielles du système climatique, si l’on espère pouvoir faire une prédiction significative des variations climatiques. »

De plus, l’apport solaire est modélisé comme une « quantité qui ne change jamais », ce qui est absurde.

« Cela ne fait que quelques décennies que nous avons acquis la capacité de surveiller avec précision l’énergie solaire entrante. Au cours de ces quelques décennies seulement, elle a varié d’un à deux watts par mètre carré. Est-il raisonnable de supposer qu’il ne variera pas plus que cela au cours des cent prochaines années, ou plus, à des fins de prévision ? Je dirais non. »

Vous pouvez lire gratuitement le livre de Mototaka Nakamura sur Kindle.

Armez-vous des faits, puis diffusez-les, des faits tels que les trois rassemblés ci-dessous (tous extraits du livre) :

« [Les modèles n’ont] aucune compréhension de la formation/du forçage des nuages. »

« Des hypothèses sont faites, puis des ajustements sont faits pour soutenir un récit. »

« Nos modèles sont des moqueries Mickey mouse du monde réel. »

Forçage solaire

La production solaire n’est pas constante, elle participe à la modulation de la nucléation des nuages, qui est un élément clé.

Pendant les minima solaires, le champ magnétique du soleil s’affaiblit et la pression extérieure du vent solaire diminue. Cela permet à davantage de rayons cosmiques de l’espace lointain de pénétrer dans l’atmosphère de notre planète. Il a été découvert que ces rayons cosmiques nucléaient les nuages (Svensmark et al), les nuages étant connus pour jouer un rôle crucial dans le système climatique de la Terre.

Roy Spencer, PhD. écrit succinctement :

« Les nuages sont le parasol de la Terre, et si la couverture nuageuse change pour une raison quelconque, vous avez un réchauffement climatique ou un refroidissement global. »

Source




Présentation du « Temps des peurs » de Michel Maffesoli

[Source : Jean-Dominique Michel]

Pandémie, crise climatique, inflation… Les élites au pouvoir, arc-boutées sur les anciennes valeurs, ne cessent d’instrumentaliser les dangers et les menaces afin de contraindre les comportements individuels et de restreindre les relations sociales. Jouant sur la peur archétypale, la caste dominante multiplie les procédés de contrôle et d’asservissement : injonctions autoritaristes, surveillances croissantes, théâtralisations caricaturales… Tous les moyens sont bons pour aboutir à la soumission généralisée et à l’anéantissement de la pensée. Mais les divers mouvements de rébellion du peuple, qui refuse cette idéologie mortifère, viennent mettre à mal la logique de domination et conduisent à un retour de la Tradition. Un essai capital pour comprendre les clefs de la renaissance postmoderne en cours. Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur d’une œuvre fondamentale. Il a récemment publié, aux Éditions du Cerf, L’Ère des soulèvements et Logique de l’assentiment.

https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/19961/Le-temps-des-peurs



Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste

[Sources : Crick Nerwald, nom666 et lumieresurgaia.com]

Disciple de l’essayiste québécois René Bergeron et de l’ancien commandant de la marine canadienne William Guy Carr, Serge Monast fut également proche des défenseurs du crédit social (Parti Crédit social du Canada).

Au début des années 1990, il se consacre à la rédaction d’ouvrages sur le thème du Nouvel Ordre Mondial et de conspirations ourdies par des sociétés secrètes, en particulier par les Illuminati. Il est particulièrement inspiré par les travaux de William Guy Carr.

Il fonde l’Agence Internationale de Presse libre (AIPL) où il publie la plupart de ses enquêtes.

En 1995, il fait paraître un document intitulé les « Protocoles de Toronto », un livre fait selon le modèle des Protocoles des sages de Sion où il dévoile l’activité secrète d’un groupe maçonnique, les « 666 », rassemblant tous les vingt ans les puissants de ce monde en vue de l’établissement du Nouvel Ordre Mondial et du contrôle mental des individus.


Serge Monast
Serge Monast

Serge Monast, journaliste d’enquêtes et membre de l’Agence Internationale de Presse Libre – International Free Press Agency – est mort le 5 décembre 1996 d’une « crise cardiaque », dans les bras de son épouse (russe). Victime d’armes psychotroniques ?

Serge Monast se disait traqué par les forces policières et militaires nord-américaines pour avoir trempé dans des dossiers interdits qu’il avait décidé de publier à son corps défendent. Pour Serge, l’histoire aurait mal tournée.

[Voir aussi :
« CIA, Vaccins, Médecine militaire expérimentale et Cristaux liquides » par Serge Monast
Ce que nous vivons était décrit par le journaliste Serge Monast en 1994]

Par Serge Monast

PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.)

FICTION OU RÉALITÉ ? Qui peut dire ? Quoi qu’il en soit, selon certaines informations obtenues en provenance de France, mais surtout, à la révision des événements survenus depuis les vingt-cinq dernières années, il apparaît que le scénario décrit dans ce « Document » nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraissait des plus incompréhensibles à plus d’un.

Nous livrons en entier ce « Document » avec, en plus, une analyse des nouvelles conditions économiques actuelles qui, en elles-mêmes, semblent plus que confirmer l’authenticité de ce dernier.

Fin juin 1967 : À Montréal, c’est l’Expo 67 ; à Ottawa, ce sont les derniers préparatifs du « Centenaire de la Confédération » ; aux États-Unis, c’est la contestation à la Guerre du Vietnam et, à travers le pays, le « Flower Power ». Nous sommes près des événements de Mai 68 en France, de l’explosion du Nationalisme au Québec, du Festival Woodstock aux États-Unis… mais en même temps, cette fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du Plan de la « Chute des Nations » par les hautes instances de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne à Toronto (Canada).

Cette réunion secrète, hautement « Confidentielle », est organisée par les « 6.6.6. » (c’est ainsi qu’ils se nomment eux-mêmes), c’est-à-dire ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole fait partie), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont fait partie le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « Stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « Commerce mondial » ; sur la possession de l’Arme énergétique (porte ouverte sur le XXIe siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire (lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « Vitamines » et des « Vaccins »).

Leur « plan » se résume à trois orientations majeures : « L’économique, le Politique et le Social pour les années 70 et 80. S’il réussit, il doit irrémédiablement déboucher sur la prise du « Pouvoir mondial » par la mise en place du « Nouvel Ordre Mondial » ; le même dont le Président américain George Bush fera tant la promotion au début des années 90.

Titre du Document des 6.6.6. : « PANEM ET CIRCENSES » :

(Du pain et des Jeux du Cirque)

But du Projet mondialiste : Le « Génocide du Vital au Profit du Rentable Occulte ».

Moyens de Financement du Projet : Entre autres :

  • – se servir de l’Aide Humanitaire,
  • – de l’Aide Alimentaire internationale,
  • – afin de financer les « Multinationales » des 6.6.6.

LE DOCUMENT :

Toutes les périodes historiques ayant mené à la décadence des civilisations étaient toutes marquées, sans exception, par « L’Esprit d’Errance des Hommes ». Aujourd’hui, nous devons faire en sorte que cet « Esprit » se traduise par une « Société Mondiale du Loisir » sous toutes ses formes. Ce « Loisir » doit se composer du [Sexe], des [Drogues], du [Sport], des [Voyages/l’Exotisme], et des [Loisirs] en général, mais accessibles à toutes les couches de la Société. L’Homme doit arriver à croire qu’il est « Moderne », et que sa modernité est composée de sa capacité, et de sa possibilité de pouvoir jouir largement, et maintenant de tout ce qui l’entoure.

Pour parvenir à cet objectif, il est impératif de pouvoir infiltrer les Médias (Radio, Télévision, Journaux), les milieux de la « Mode » et la « Culture » (les milieux de la Nouvelle Musique) par lesquels nous influencerons, à coup sûr, toutes les couches des Sociétés occidentales. Ainsi en tenant sous la coupe des « Sens » la jeunesse (les adultes de demain), nous aurons par conséquent la voie libre pour infiltrer, et transformer en profondeur, sans être inquiétés, le Politique, le Système légal et l’Éducation ; ce qui nous permettra de modifier en profondeur le cours, l’orientation future des Sociétés visées par notre « Plan ».

Les populations, nous le savons, n’ont pas de mémoire historique. Ils répètent inlassablement les erreurs du passé sans se rendre compte que ces mêmes erreurs avaient conduit leurs pères, avant eux, aux mêmes déchéances qu’ils vivront en pire avant la fin de ce siècle. Voyez, par exemple, ce que leurs grands-pères ont vécu au début de ce siècle grâce au travail acharné de nos prédécesseurs. Après avoir connu, sans limites, la libération des mœurs, l’abolition de la morale (en d’autres mots, l’errance de l’esprit), ils expérimentèrent la « Crise économique », puis la « Guerre ». Aujourd’hui leurs petits-enfants et leurs enfants se dirigent droit vers un aboutissement semblable, pire encore, car cette fois-ci, il nous permettra enfin de mettre sur pied notre « Nouvel Ordre Mondial » sans qu’aucun d’entre eux ne soit à même de s’en rendre compte, trop préoccupés qu’ils seront tous à satisfaire exagérément leurs besoins sensuels les plus primaires.

Une « Norme » générale plus qu’importante, et qui a déjà fait ses preuves au début de ce présent siècle dans la construction, et la mise en place du [Système communiste] par les regrettés Hauts Officiers de nos loges, est la rentabilité de « l’Exception ». En principe, nous le savons, l’Exception prouve la Règle générale qui lui est contraire. Mais dans notre vocabulaire, l’Exception c’est ce qui doit être imposé à tous. Nous devons faire en sorte de faire des « Exceptions » dans différentes sphères de la Société, comme devant être de nouvelles « Règles » générales applicables à tous, un objectif premier de toutes les futures contestations sociales menées par la Jeunesse des Nations.

Ainsi l’Exception deviendra le détonateur par lequel toute la société historique s’effondrera sur elle-même dans un essoufflement et une confusion sans précédent.

Les fondements de la « Société occidentale », dans leur essence, proviennent en droite ligne, de l’héritage judéo-chrétien. C’est précisément ce même héritage qui fit de la « Famille », le « Noeud », la « Pierre angulaire » de tout l’édifice social actuel. Nos prédécesseurs qui avaient financé les écrivains révolutionnaires de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle avaient compris l’importance de fractionner, puis de faire éclater ce « Noyau vital » s’ils voulaient, en Russie, parvenir à mettre en place le nouveau « Système communiste » d’alors. Et c’est précisément ce qu’ils firent en faisant minutieusement produire par les philosophes et les écrivains non conformistes de l’époque : « Un Manifeste à la gloire de l’Etat-Dieu » ; celui-ci ayant la primauté absolue sur l’individu, sur la « Famille ».

Pour aboutir avec certitude à la construction d’un Gouvernement Mondial, [Un Nouvel Ordre Mondial Communautaire] où tous les individus, sans exception, seront soumis à « l’État Mondial » de « l’Ordre Nouveau », nous devons, en premier lieu, faire disparaître la « Famille » (ce qui entraînera, du même coup, la disparition des enseignements religieux ancestraux), et en deuxième lieu, niveler tous les individus en faisant disparaître les « Classes sociales », en particulier, les « Classes moyennes ». Mais nous devons procéder de manière à ce que tous ces changements apparaissent comme étant issus de la volonté populaire ; qu’ils aient l’apparence de la « Démocratie ».

En nous servant de cas isolés, mais en les amplifiant à l’extrême avec l’aide de contestations étudiantes noyautées par nous, de journalistes favorables à notre cause et de politiciens achetés, nous parviendrons à faire mettre en place de nouveaux Organismes ayant toutes les apparences de la « Modernité », tel un « Bureau de la Protection de l’Enfance » protégé par une « Charte des Droits et Libertés ».

Pour la réussite de notre “Plan mondial : [Le Plan Rouge]”, il nous faut faire implanter dans toutes les Sociétés occidentales des années 70’, des « Bureaux pour la Protection de l’Enfance » dont les fonctionnaires (de jeunes intellectuels sans expérience, fraîchement sortis d’Universités où sont mis en évidence nos principes mondialistes), feront respecter à la lettre, sans discernement, la « Charte des Droits de l’Enfant ». Qui osera s’opposer à cela sans en même temps être identifié aux barbaries du Moyen Âge ?

Cette « Charte » laborieusement mise au point dans nos « Loges » nous permettra enfin de réduire à néant toute autorité parentale en faisant éclater la famille en individus farouchement opposés les uns aux autres pour la protection de leurs intérêts personnels. Elle encouragera les enfants à dénoncer des parents trop autoritaires parce que trop traditionnels, trop religieux. Elle contribuera ainsi à soumettre les parents à une « Psychose collective de la peur » ; ce qui provoquera inéluctablement, d’une manière générale dans la société, un relâchement de l’autorité parentale. Ainsi nous aurons réussi, dans un premier temps, à produire une société semblable à celle de la Russie des années 50’ où les enfants dénonçaient à l’État leurs parents, et cela sans que personne ne s’en aperçoive.

En transférant ainsi à l’État le « Rôle parental », il nous sera plus facile, par la suite, d’accaparer, une par une, toutes les responsabilités qui avaient été, jusqu’à date, du ressort exclusif des parents. C’est ainsi que nous pourrons faire considérer par tous comme étant un abus contre l’enfant, l’enseignement religieux traditionnel d’origine judéo-chrétienne.

Dans un même temps, mais à un autre niveau, nous ferons inscrire dans les plus hautes Lois des Nations, que toutes les Religions, les Cultes et les Pratiques religieuses de tous genres, y compris la « Sorcellerie et la Magie » doivent toutes être respectées au même titre les unes que les autres.

Ce sera par la suite d’une aisance déconcertante que de transférer ce rôle de l’État par rapport à l’enfant aux plus hautes instances internationales, telles les Nations Unies.

Comprenons bien ceci : “Notre but n’est pas de protéger les enfants ou qui que ce soit d’autre, mais bien de provoquer l’éclatement, puis la chute des Nations qui sont un obstacle majeur à la mise en place de notre « Nouvel Ordre Mondial ». C’est la raison pour laquelle les « Bureaux de Protection de l’Enfance » doivent être investis d’une autorité légale absolue. Ils doivent être en mesure, comme bon leur semblera, mais toujours sous le prétexte de la protection de l’enfant, de pouvoir retirer ces derniers de leurs milieux familiaux originels, et les placer dans des milieux familiaux étrangers ou des Centres gouvernementaux déjà acquis à nos principes mondialistes et a-religieux. Par conséquent, sera ainsi achevée la brisure définitive de la « Cellule familiale occidentale ». Car sans la protection et la surveillance de leurs parents originaux, ces enfants pourront ainsi être définitivement handicapés dans leur développement psychologique et moral, et représenter, par voie de conséquence naturelle, des proies facilement adaptables à nos visées mondialistes.

Pour la réussite assurée d’une telle entreprise, il est primordial que les fonctionnaires travaillant dans ces « Bureaux » au service de l’État, soient jeunes, sans expérience passée, imbus de théories que nous savons vides et sans efficacité, et surtout, soient obsédés par l’esprit missionnaire de grands protecteurs de l’enfance menacée. Car pour eux, tous les parents doivent représenter des criminels en puissance, des dangers potentiels au bien-être de l’enfant ici considéré comme étant un « Dieu ».

Un « Bureau de la Protection de l’Enfance » et une « Charte des Droits de l’Enfant » n’ont aucune raison d’être sans enfants menacés. De plus, les exceptions et les exemples historiques utilisés pour leur mise en place finiraient, tôt ou tard, par disparaître s’ils n’étaient pas constamment alimentés par de nouveaux cas se produisant sur une base continue. En ce sens, nous devons infiltrer le « Système d’éducation » des Nations pour y faire disparaître, sous le couvercle de la « Modernité » et de « l’Évolution », l’enseignement de la Religion, de l’Histoire, de la Bienséance tout en diluant, en même temps, sous une avalanche d’expérimentations nouvelles dans le milieu de l’Éducation, celui de la langue et des mathématiques. De cette manière, en enlevant aux jeunes générations, toute base et toute frontière morales, toute connaissance du passé (donc toute fierté nationale), donc tout respect d’autrui, tout pouvoir par la connaissance du langage et des sciences (donc sur la réalité), nous contribuerons à fabriquer une jeunesse largement disposée à toutes les formes de délinquance. Dans ce nouvel univers morcelé par la peur des parents, et leur abandon de toute responsabilité face à leurs enfants, nous aurons la voie libre pour former, à notre manière et selon nos objectifs premiers, une jeunesse où l’arrogance, le mépris, l’humiliation d’autrui seront considérés comme étant les nouvelles bases de « l’Affirmation de Soi » et de la « Liberté ». Mais nous savons, à même l’expérience du passé, qu’une jeunesse semblable est d’ores et déjà condamnée à son autodestruction, car celle-ci est foncièrement « Individualiste », donc « Anarchiste » par définition. En ce sens, elle ne peut aucunement représenter une base solide pour la continuité de quelque société que ce soit, et encore moins une valeur sûre pour la prise en charge de ses vieillards.

Dans la même foulée, il est aussi impératif de faire créer une « Charte des Droits et Libertés individuelles », et des « Bureaux de Protection du Citoyen » en faisant miroiter aux masses, que ces innovations font partie intégrante de la « Modernité » des « Sociétés Nouvelles » du XXe siècle. De la même manière, et en même temps, mais à un autre niveau, faire voter de nouvelles Lois pour le « Respect et la Liberté individuelles ». Comme dans le cas de la « Famille », mais sur le plan de la « Société », ces Lois entreront en conflit avec les Droits de la Collectivité, menant ainsi les sociétés visées, droit à leur autodestruction. Car ici, l’inversion est totale : “Ce n’est plus la société (le droit de la majorité) qui doit être protégée contre des individus pouvant la menacer, mais bien plutôt (le Droit de l’Individu) qui se doit d’être protégé contre les menaces possibles de la majorité”. Voilà le but que nous nous sommes fixé.

Pour achever l’éclatement de la famille, du système d’éducation, donc de la Société en général, il est primordial d’encourager la « Liberté sexuelle » à tous les échelons de la Société occidentale. Il faut réduire l’individu, donc les masses, à l’obsession de satisfaire leurs instincts primaires par tous les moyens possibles. Nous savons que cette étape représente le point culminant par lequel toute Société finira par s’effondrer sur elle-même. N’en a-t-il pas été ainsi de l’Empire romain à son apogée, et de toutes civilisations semblables à travers l’histoire ?

Par des hommes de Science et des laboratoires financés par nos Loges, nous avons réussi à faire mettre au point un procédé chimique qui révolutionnera toutes les Sociétés occidentales, et reléguera aux oubliettes pour toujours, les principes moraux et religieux judéo-chrétiens. Ce procédé, sous forme de pilule, ouvrira la voie toute grande à la « Liberté sexuelle » sans conséquences, et poussera les « Femmes » des Nations à vouloir briser avec ce qui sera alors perçu comme étant le joug du passé (l’esclavage des femmes soumises à l’homme et à la famille traditionnelle judéo-chrétienne). Jadis « Centre et pivot de la cellule familiale », la femme moderne, maintenant en tant qu’individu indépendant, voudra briser avec son rôle traditionnel, se détacher de la famille, et mener sa vie selon ses aspirations personnelles. Rien de plus naturel, nous le savons, mais là où nous interviendrons fortement, ce sera d’infiltrer tous les nouveaux « Mouvements de contestation féminins » en poussant leur logique jusqu’à ses extrêmes limites de conséquence. Et ces limites se trouvent déjà inscrites dans l’éclatement définitif de la famille traditionnelle et de la Société Judéo-Chrétienne.

Cette « Libération Sexuelle » sera le moyen ultime par lequel il nous sera possible de faire disparaître de la « Conscience populaire » toute référence au « Bien et au Mal ». L’effondrement de cette barrière religieuse et morale nous permettra d’achever le processus de la fausse « Libération de l’Homme de son Passé », mais qui, en réalité, est une forme d’esclavage qui sera profitable à nos « Plans Mondialistes ».

Cette porte ouverte pour l’encouragement à la « Liberté sexuelle », au « Divorce », à « l’Avortement » sur demande, à la reconnaissance légale des diverses formes d’homosexualité nous aidera à modifier en profondeur les bases historiques du « Droit légal » des Sociétés. Elle sera un atout majeur pour pousser l’ensemble des individus à un relâchement général des mœurs ; pour diviser les individus les uns par rapport aux autres, selon leur instinct et leurs intérêts propres ; pour détruire l’avenir de la jeunesse en la poussant aux expériences néfastes de la sexualité hâtive et de l’avortement ; et pour briser moralement les générations futures en les poussant à l’alcoolisme, aux drogues diverses (dont nos Officiers supérieurs des Loges internationales se chargeront d’en prendre le contrôle au niveau mondial), et au suicide (celui-ci considéré par une jeunesse désabusée et abandonnée à elle-même, comme étant une fin chevaleresque).

Décevons la jeunesse des Nations en lui montant ses parents comme étant irresponsables, irréligieux, immoraux ; ne cherchant, en définitive, que le plaisir, l’évasion et la satisfaction effrénée de leurs instincts au prix du mensonge, de l’hypocrisie et de la trahison. Faisons du divorce et de l’avortement une nouvelle coutume sociale acceptée par tous. Poussons-la ainsi à la criminalité sous toutes ses formes, et à se réfugier en groupes distincts, hors d’atteinte du milieu familial qu’elle percevra, inévitablement, comme étant une menace pour sa propre survie. Le tissu social étant ainsi bouleversé à jamais, il nous sera dès lors possible d’agir sur le Politique et l’Économique des Nations afin de les soumettre à notre merci ; pour en venir à accepter de force, nos Plans d’un Nouvel Ordre Mondial. Car, il faut bien se l’avouer, les Nations, dépourvues qu’elles seront alors de pouvoir compter sur une jeunesse forte, sur une Société où les individus, regroupés autour d’un idéal commun, renforcé par des remparts moraux indéfectibles, auraient pu lui apporter son soutien historique, ne pourront qu’abdiquer à notre volonté mondiale. Ainsi pourrons-nous alors inaugurer ce qui fut tant annoncé par nos créations passées : « Le système communiste qui prophétisait une révolution mondiale mise en branle par tous les rejetés de la terre », et le « Nazisme par lequel nous avions annoncé un Nouvel Ordre Mondial pour 1000 ans ». Voilà notre but ultime ; le travail récompensé de tous les valeureux morts au labeur pour son accomplissement depuis des siècles. Disons-le haut et fort : « Tous les Frères des Loges passées, morts dans l’anonymat pour la réalisation de cet Idéal qu’il nous est maintenant possible de toucher du bout des doigts ».

Il est bien reconnu par tous que l’Homme, une fois après avoir assuré ses besoins primaires (nourriture, habillement et gîte), est beaucoup plus enclin à être moins vigilant. Permettons-lui d’endormir sa conscience tout en orientant à notre guise son esprit en lui créant, de pure pièce, des conditions économiques favorables. Donc, pendant cette période des années 70 où nos Agents s’infiltreront partout dans les différentes sphères de la Société pour faire accepter nos nouvelles normes dans l’Éducation, le Droit légal, le Social et le Politique, nous veillerons à répandre autour de lui un climat économique de confiance. Du Travail pour tous, l’ouverture du Crédit pour tous, des Loisirs pour tous seront nos tandems pour la création illusoire d’une nouvelle classe sociale : « la Classe moyenne ». Car une fois nos objectifs atteints, cette « Classe » du milieu, située entre les pauvres séculaires, et nous les riches, nous la ferons disparaître en lui coupant définitivement tout moyen de survie.

En ce sens, nous ferons des États-nations, les nouveaux « Parents » des individus. À travers ce climat de confiance où nos « Agents internationaux » auront fait le nécessaire pour écarter tout spectre de guerre mondiale, nous encouragerons la « Centralisation » à outrance pour l’État. De cette manière, les individus pourront acquérir l’impression d’une liberté totale à explorer pendant que le fardeau légendaire des responsabilités personnelles sera transféré à l’État. C’est ainsi qu’il nous sera possible de faire augmenter d’une manière vertigineuse le fardeau de l’État en multipliant sans limites aucune la masse des fonctionnaires-intellectuels. Assurés pour des années à l’avance d’une sécurité matérielle, ceux-ci seront par conséquent, de parfaits exécutants du « Pouvoir gouvernemental » ; en d’autres mots, de notre « Pouvoir ».

Créer ainsi une masse impressionnante de fonctionnaires qui, à elle seule, formera (un Gouvernement dans le gouvernement), quel que soit le parti politique qui sera alors au pouvoir. Cette machine anonyme pourra nous servir un jour de levier, lorsque le moment sera venu, pour accélérer l’effondrement économique des États-nations ; car ceux-ci ne pourront pas indéfiniment supporter une telle masse salariale sans devoir s’endetter au-delà de leurs moyens. D’un autre côté, cette même machine qui donnera une image froide et insensible de l’appareil gouvernemental ; cette machine complexe et combien inutile dans beaucoup de ses fonctions nous servira de paravent et de protection contre les populations. Car qui osera s’aventurer à travers les dédales d’un tel labyrinthe en vue de faire valoir ses doléances personnelles ?

Toujours pendant cette période d’étourdissement général, nous en profiterons aussi pour acheter ou éliminer, selon les nécessités du moment, tous les dirigeants d’entreprises, les responsables des grands Organismes d’État, les Centres de Recherche scientifique dont l’action et l’efficacité risqueraient de donner trop de pouvoir aux États-nations. Il ne faut absolument pas que l’État devienne une force indépendante en elle-même qui risquerait de nous échapper, et de mettre en danger nos « Plans » ancestraux.

Nous veillerons aussi à avoir une mainmise absolue sur toutes les structures supranationales des Nations. Ces Organismes internationaux doivent être placés sous notre juridiction absolue.

Dans le même sens, et pour garantir la rentabilité de notre influence auprès des populations, nous devrons contrôler tous les Médias d’Information. Nos Banques verront donc à ne financer que ceux qui nous sont favorables tandis qu’elles superviseront la fermeture des plus récalcitrants. Cela devrait en principe passer presque inaperçu dans les populations, absorbées qu’elles seront par leur besoin de faire plus d’argent, et de se divertir.

Nous devrons nous occuper à finaliser, dès maintenant, la phase de dérégionalisation des régions rurales amorcée au début de la « Crise économique » de 1929. Surpeupler les villes était notre tandem de la « Révolution industrielle ». Les propriétaires ruraux, par leur indépendance économique, leur capacité à produire la base de l’alimentation des États, sont une menace pour nous, et nos Plans futurs. Entassés dans les villes, ils seront plus dépendants de nos industries pour survivre. Nous ne pouvons nous permettre l’existence de groupes indépendants de notre « Pouvoir ». Donc, éliminons les propriétaires terriens en faisant d’eux des esclaves obéissants des Industries étant sous notre contrôle. Quant aux autres, permettons-leur de s’organiser en Coopératives agricoles que nos Agents infiltreront pour mieux les orienter selon nos priorités futures.

À travers l’État, attachons-nous à bien mettre en évidence le « Respect » obligatoire de la diversité des « Cultures », des « Peuples », des « Religions », des « Ethnies » qui sont autant de moyens, pour nous, pour faire passer la « Liberté individuelle » avant la notion « d’Unité nationale » ; ce qui nous permettra de mieux diviser les populations des États-nations, et ainsi les affaiblir dans leur autorité, et dans leur capacité de manœuvrer. Poussé à ces extrêmes limites, mais sur le plan international, ce concept, dans le futur, poussera les ethnies des différentes Nations à se regrouper pour revendiquer, individuellement, chacune leur propre part du « Pouvoir » ; ce qui achèvera de ruiner les Nations, et les fera éclater dans des guerres interminables.

Lorsque les États-nations seront ainsi affaiblis par autant de luttes intestines, toutes fondées sur la reconnaissance des « Droits des Minorités » à leur Indépendance ; que les nationalistes divisés en différentes factions culturelles et religieuses s’opposeront aveuglément dans des luttes sans issue ; que la jeunesse aura totalement perdu contact avec ses racines ; alors nous pourrons nous servir des Nations Unies pour commencer à imposer notre Nouvel Ordre Mondial.

D’ailleurs, à ce stade-là, les « Idéaux humanitaires, sociaux et historiques » des États-nations auront depuis longtemps éclaté sous la pression des divisions intérieures.

Fin du Document des 6.6.6. daté de fin juin 1967.

Dix-huit ans plus tard, soit (6.6.6.) dans le temps, se tint une autre Réunion d’importance au Canada. Le Groupe des 6.6.6. se réunit encore une fois à Toronto, à la fin de juin 1985, mais cette fois-ci afin de finaliser les dernières étapes devant déboucher, et sur la chute des États-nations, et sur la prise du Pouvoir international par les Nations Unies.

DOCUMENT : « L’AURORE ROUGE »

Titre du document des 6.6.6. : L’AURORE ROUGE.

But du Projet mondialiste : ÉTABLISSEMENT DE L’OCCULTE MONDIAL

Moyens de Financement du Projet : Contrôle du F.M.I., du G.A.T.T., de la Commission de Bruxelles, de l’OTAN, de l’O.N.U. et d’autres Organismes internationaux.

Les dernières dix-huit années furent très profitables pour l’avancement de nos projets mondiaux. Je peux vous dire, Frères, que nous touchons maintenant presque au but. La chute des États-nations n’est plus qu’une question de temps, assez court, dois-je vous avouer en toute confiance.

Grâce à nos Agents d’infiltration et à nos moyens financiers colossaux, des progrès sans précédent ont maintenant été accomplis dans tous les domaines de la Science et de la Technologie dont nous contrôlons financièrement les plus grandes corporations. Depuis les réunions secrètes avec M. de Rotchild dans les années 56, et qui avaient pour but de mettre au point le développement, et l’implantation mondiale des « Ordinateurs », il nous est maintenant possible d’entrevoir la mise en place d’un genre « d’Autoroute internationale » où toutes ces machines seraient reliées entre elles. Car, comme vous le savez déjà, le contrôle direct et individuel des populations de la planète serait à tout le moins totalement impossible sans l’usage des Ordinateurs, et leur rattachement électronique les uns par rapport aux autres en un vaste « Réseau Mondial ». Ces machines d’ailleurs ont l’avantage de pouvoir remplacer des millions d’individus. De plus, elles ne possèdent ni conscience, ni morale aucune ; ce qui est indispensable pour la réussite d’un projet comme le nôtre. Surtout, ces machines accomplissent, sans discuter, tout ce qui leur est dicté. Elles sont des esclaves parfaits dont ont tant rêvé nos prédécesseurs, mais sans qu’ils aient été à même de se douter qu’un jour, il nous serait possible d’accomplir un tel prodige. Ces machines sans patrie, sans couleur, sans religion, sans appartenance politique, sont l’ultime accomplissement et outil de notre Nouvel Ordre Mondial. Elles en sont la « Pierre angulaire » !

L’organisation de ces machines en un vaste « Réseau mondial » dont nous contrôlerons les leviers supérieurs nous servira à immobiliser les populations. Comment ?

Comme vous le savez, la structure de base de notre Nouvel Ordre Mondial est composée, dans son essence, d’une multitude de « Réseaux » divers couvrant chacun toutes les sphères de l’activité humaine sur toute l’étendue de la planète. Jusqu’à ce jour, tous ces « Réseaux » étaient reliés entre eux par une base idéologique commune : celle de l’Homme comme étant le « Centre » et « l’Ultime Accomplissement » de l’Univers. Ainsi, grâce à tous ces « Réseaux » unis par le lien de la « Nouvelle Religion de l’Homme pour l’Homme », nous avons pu facilement infiltrer tous les secteurs humains dans tous les pays occidentaux, et en modifier la base « Judéo-Chrétienne ». Le résultat est qu’aujourd’hui, cet Homme, qu’il fasse partie du Politique, de l’économique, du Social, de l’Éducation, du Scientifique ou du Religieux, a déjà, depuis notre dernière Réunion de fin juin 67, abandonné son héritage passé pour le remplacer par notre idéal d’une Religion mondiale basée uniquement sur l’Homme. Coupé ainsi qu’il est dorénavant de ses racines historiques, cet Homme n’attend plus, en définitive, que lui soit proposée une nouvelle idéologie. Celle-ci, bien entendu, est la nôtre ; celle du « Village Communautaire Global » dont il sera le « Centre ». Et c’est précisément ce que nous lui apporterons en l’encourageant à faire partie, « Corps et Âme », de ce « Réseau Électronique Mondial » où les frontières des États-nations auront été à tout jamais abolies, anéanties jusqu’à leurs racines les plus profondes.

Pendant que cet homme égaré sera absorbé par son enthousiasme aveugle à faire partie de sa nouvelle « Communauté mondiale » en faisant partie de ce vaste « Réseau d’Ordinateurs », pour notre compte, nous verrons, à partir des leviers supérieurs qui lui seront cachés, à le ficher, à l’identifier, à le comptabiliser, et à le rentabiliser selon nos propres objectifs. Car à l’intérieur de cette « Nouvelle Société Globale », aucun individu ayant un potentiel de « Rentabilité » pour nous, ne pourra nous échapper. L’apport constant de la « Technologie électronique » devra nous assurer de tous les moyens pour ficher, identifier, et contrôler tous les individus des populations de l’Occident. Quant à ceux qui ne représenteront aucune « Rentabilité exploitable » par nous, nous verrons à ce qu’ils s’éliminent d’eux-mêmes à travers toutes les guerres intestines locales que nous aurons pris soin de faire éclater ici et là en nous ayant servi, et de la « Chute de l’Économie » des États-nations, et des « Oppositions et des Revendications » des divers groupes composant ces mêmes États.

Voici donc la manière détaillée par laquelle nous procéderons d’ici 1998 pour paver la route à la naissance de notre « Gouvernement mondial ».

1 — Décupler la « Société des Loisirs » qui nous a été si profitable à date. En nous servant de l’invention du « Vidéo » que nous avons financé, et des jeux qui lui sont rattachés, finissons de pervertir la morale de la jeunesse. Offrons-lui la possibilité de satisfaire maintenant tous ses instincts. Un être possédé par ses sens, et esclave de ceux-ci, nous le savons, n’a ni idéal ni force intérieure pour défendre quoi que ce soit. Il est un « Individualiste » par nature, et représente un candidat parfait que nous pouvons modeler aisément selon nos désirs et nos priorités. D’ailleurs, rappelez-vous avec quelle facilité nos prédécesseurs ont pu orienter toute la jeunesse allemande au début du siècle en se servant du désabusement de cette dernière !

2 — Encourager la « Contestation étudiante » pour toutes les causes rattachées à « l’Écologie ». La protection obligatoire de cette dernière sera un atout majeur le jour où nous aurons poussé les États-nations à échanger leur « Dette intérieure » contre la perte de 33 % de tous leurs territoires demeurés à l’état sauvage.

3 — Comblons le vide intérieur de cette jeunesse en l’initiant, dès son tout jeune âge, à l’univers des Ordinateurs. Utilisons, pour cela, son système d’éducation. Un esclave au service d’un autre esclave que nous contrôlons.

4 — Sur un autre plan, établissons le « Libre-Échange international » comme étant une priorité absolue pour la survie économique des États-nations. Cette nouvelle conception économique nous aidera à accélérer le déclin des « Nationalistes » de toutes les Nations ; à les isoler en factions diverses, et au moment voulu, à les opposer farouchement les uns aux autres dans des guerres intestines qui achèveront de ruiner ces Nations.

5 — Pour nous assurer à tout prix de la réussite d’une telle entreprise, faisons en sorte que nos Agents déjà infiltrés dans les ministères des Affaires intergouvernementales et de l’Immigration des États-nations fassent modifier en profondeur les Lois de ces ministères. Ces modifications viseront essentiellement à ouvrir les portes des pays occidentaux à une immigration de plus en plus massive à l’intérieur de leurs frontières (immigrations que nous aurons d’ailleurs provoquées en ayant pris soin de faire éclater, ici et là, de nouveaux conflits locaux). Par des campagnes de Presse bien orchestrées dans l’opinion publique des États-nations ciblés, nous provoquerons chez celles-ci un afflux important de réfugiés qui aura pour effet de déstabiliser leur économie intérieure, et de faire augmenter les tensions raciales à l’intérieur de leur territoire. Nous verrons à faire en sorte que des groupes d’extrémistes étrangers fassent partie de ces afflux d’immigrants ; ce qui facilitera la déstabilisation politique, économique et sociale des Nations visées.

6 — Ce « Libre-Echange » qui, en réalité, n’en est pas un car il est déjà contrôlé par nous tout au sommet de la hiérarchie économique, noyautons-le en « Trois Commissions latérales » : [celle de l’Asie, celle de l’Amérique, celle de l’Europe]. Il nous apportera la discorde à l’intérieur des États-nations par la hausse du chômage relié aux restructurations de nos Multinationales.

7 — Transférons lentement, mais sûrement, nos multinationales dans de nouveaux pays acquis à l’idée de « l’Économie de Marché », tels les pays de l’Est de l’Europe, en Russie et en Chine par exemple. Nous nous fichons bien, pour l’instant, si leur population représente ou non un vaste bassin de nouveaux consommateurs. Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir accès, en premier lieu, à une « Main-d’œuvre-Esclave » (à bon marché et non syndiquée) que nous offrent ces pays et ceux du Tiers-monde. D’ailleurs, leurs gouvernements ne sont-ils pas mis en place par nous ? Ne font-ils pas appel à l’aide étrangère, et aux prêts de notre « Fond Monétaire International » et de notre « Banque Mondiale » ? Ces transferts offrent plusieurs avantages pour nous. Ils contribuent à entretenir ces nouvelles populations dans l’illusion d’une « Libération économique », d’une « Liberté politique » alors qu’en réalité, nous les dominerons par l’appétit du gain et un endettement dont ils ne pourront jamais s’acquitter. Quant aux populations occidentales, elles seront entretenues dans le rêve du [Bien-Être économique], car les produits importés de ces pays ne subiront aucune hausse de prix. Par contre, sans qu’elles s’en aperçoivent au début, de plus en plus d’industries seront obligées de fermer leurs portes à cause des transferts que nous aurons effectués hors des pays occidentaux. Ces fermetures augmenteront le chômage, et apporteront des pertes importantes de revenus pour les États-nations.

8 — Ainsi nous mettrons sur pied une « Économie globale » à l’échelle mondiale qui échappera totalement au contrôle des États-nations. Cette nouvelle économie sera au-dessus de tout ; aucune pression politique ou syndicale ne pourra avoir de pouvoir sur elle. Elle dictera ses propres « Politiques mondiales », et obligera à une réorganisation politique, mais selon nos priorités à l’échelle mondiale.

9 — Par cette « Économie indépendante » n’ayant de Lois que nos Lois, nous établirons une « Culture de Masse mondiale ». Par le contrôle international de la Télévision, des Médias, nous instituerons une « Nouvelle Culture », mais nivelée, uniforme pour tous, sans qu’aucune « Création » future ne nous échappe. Les artistes futurs seront à notre image ou bien ne pourront survivre. Fini donc ce temps où des « Créations culturelles indépendantes » mettaient à tout moment en péril nos projets mondialistes comme cela fut si souvent le cas dans le passé.

10 — Par cette même économie, il nous sera alors possible de nous servir des forces militaires des États-nations (telles celles des États-Unis) dans des buts humanitaires. En réalité, ces « Forces » nous serviront à soumettre des pays récalcitrants à notre volonté. Ainsi les pays du Tiers-Monde et d’autres semblables à eux ne pourront pas être en mesure d’échapper à notre volonté de nous servir de leur population comme main-d’œuvre-esclave.

11 — Pour contrôler le marché mondial, nous devrons détourner la productivité de son but premier (libérer l’homme de la dureté du travail). Nous l’orienterons en fonction de la retourner contre l’homme en asservissant ce dernier à notre système économique où il n’aura que le choix de devenir notre esclave, et même un futur criminel.

12 — Tous ces transferts à l’étranger de nos Multinationales, et la réorganisation mondiale de l’économie auront pour but, entre autres, de faire grimper le chômage dans les pays occidentaux. Cette situation sera d’autant plus réalisable parce qu’au départ, nous aurons privilégié l’importation massive des produits de base à l’intérieur des États-nations et, du même coup, nous aurons surchargé ces États par l’emploi exagéré de leur population à la production de services qu’ils ne pourront plus payer. Ces conditions extrêmes multiplieront par millions les masses d’assistés sociaux de tous genres, d’illettrés, de sans-abri.

13 — Par des pertes de millions d’emplois dans le secteur primaire ; à même les évasions déguisées de capitaux étrangers hors des États-nations, il nous sera ainsi possible de mettre en danger de mort l’harmonie sociale par le spectre de la guerre civile.

14 — Ces manipulations internationales des gouvernements et des populations des États-nations nous fourniront le prétexte d’utiliser notre F.M.I. pour pousser les gouvernements occidentaux à mettre en place des « Budgets d’Austérité » sous le couvercle de la réduction illusoire de leur « Dette nationale » ; de la conservation hypothétique de leur « Cote de Crédit internationale » ; de la préservation impossible de la « Paix sociale ».

15 — Par ces « Mesures budgétaires d’urgence », nous briserons ainsi le financement des États-nations pour tous leurs « Méga-Projets » qui représentent une menace directe à notre contrôle mondial de l’économie.

16 — D’ailleurs toutes ces mesures d’austérité nous permettront de briser les volontés nationales de structures modernes dans les domaines de l’Énergie, de l’Agriculture, du Transport et des Technologies nouvelles.

17 — Ces mêmes mesures nous offriront l’occasion rêvée d’instaurer notre « Idéologie de la Compétition économique ». Celle-ci se traduira, à l’intérieur des États-nations, par la réduction volontaire des salaires, les départs volontaires avec [Remises de Médailles pour Services rendus] ; ce qui nous ouvrira les portes à l’instauration partout de notre « Technologie de Contrôle ». Dans cette perspective, tous ces départs seront remplacés par des « Ordinateurs » à notre service.

18 — Ces transformations sociales nous aideront à changer en profondeur la main-d’œuvre « Policière et militaire » des États-nations. Sous le prétexte des nécessités du moment, et sans éveiller de soupçons, nous nous débarrasserons une fois pour toutes de tous les individus ayant une « Conscience judéo-chrétienne ». Cette « Restructuration des Corps policiers et militaires » nous permettra de limoger sans contestation, le personnel âgé, de même que tous les éléments ne véhiculant pas nos principes mondialistes. Ceux-ci seront remplacés par de jeunes recrues dépourvues de « Conscience et de Morale », et déjà toutes entraînées, et favorables à l’usage inconsidéré de notre « Technologie de Réseaux électroniques ».

19 — Dans un même temps, et toujours sous le prétexte de « Coupures budgétaires », nous veillerons au transfert des bases militaires des États-nations vers l’Organisation des Nations Unies.

20 — Dans cette perspective, nous travaillerons à la réorganisation du « Mandat international des Nations Unies ». De « Force de Paix » sans pouvoir décisionnel, nous l’amènerons à devenir une « Force d’Intervention » où seront fondues, en un tout homogène, les forces militaires des États-nations. Ceci nous permettra d’effectuer, sans combat, la démilitarisation de tous ces États de manière à ce qu’aucun d’entre eux, dans l’avenir, ne soit suffisamment puissant (indépendant) pour remettre en question notre « Pouvoir mondial ».

21 — Pour accélérer ce processus de transfert, nous impliquerons la force actuelle des Nations Unies dans des conflits impossibles à régler. De cette manière, et avec l’aide des Médias que nous contrôlons, nous montrerons aux populations l’impuissance et l’inutilité de cette « Force » dans sa forme actuelle. La frustration aidant, et poussée à son paroxysme au moment voulu, poussera les populations des États-nations à supplier les instances internationales de former une telle « Force Multi-Nationale » au plus tôt afin de protéger à tout prix la « Paix ».

22 — L’apparition prochaine de cette volonté mondiale d’une « Force militaire multinationale » ira de pair avec l’instauration, à l’intérieur des États-nations, d’une « Force d’Intervention Multi-Juridictionnelle ». Cette combinaison des « Effectifs policiers et militaires », créée à même le prétexte de l’augmentation de l’instabilité politique et sociale grandissante à l’intérieur de ces États croulant sous le fardeau des problèmes économiques, nous permettra de mieux contrôler les populations occidentales. Ici, l’utilisation à outrance de l’identification et du fichage électronique des individus nous fournira une surveillance complète de toutes les populations visées.

23 — Cette réorganisation policière et militaire intérieure et extérieure des États-nations permettra de faire converger le tout vers l’obligation de la mise en place d’un « Centre Mondial Judiciaire ». Ce « Centre » permettra aux différents « Corps policiers des États-nations » d’avoir rapidement accès à des « Banques de Données » sur tous les individus potentiellement dangereux pour nous sur la planète. L’image d’une meilleure efficacité judiciaire, et les liens de plus en plus étroits créés et entretenus avec le « Militaire » nous aideront à mettre en valeur la nécessité d’un « Tribunal international » doublé d’un « Système judiciaire mondial » ; l’un pour les affaires civiles et criminelles individuelles, et l’autre pour les Nations.

24 — Au cours de la croissance acceptée par tous de ces nouvelles nécessités, il sera impérieux pour nous de compléter au plus tôt le contrôle mondial des armes à feu à l’intérieur des territoires des États-nations. Pour ce faire, nous accélérerons le « PLAN ALPHA » mis en œuvre au cours des années 60 par certains de nos prédécesseurs. Ce « Plan » à l’origine visait deux objectifs qui demeurent encore aujourd’hui : par l’intervention de « Tireurs fous », créer un climat d’insécurité dans les populations pour amener à un contrôle plus serré des armes à feu. Orienter les actes de violence de manière à en faire porter la responsabilité par des extrémistes religieux, ou des personnes affiliées à des allégeances religieuses de tendance « Traditionnelle », ou encore, des personnes prétendant avoir des communications privilégiées avec Dieu. Aujourd’hui, afin d’accélérer ce « Contrôle des Armes à Feu », nous pourrons utiliser la « Chute des Conditions économiques » des États-nations qui entraînera avec elle, une déstabilisation complète du Social ; donc augmentation de la violence. Je n’ai pas besoin de vous rappeler ni de vous démontrer, Frères, les fondements de ce « Contrôle » des armes à feu. Sans celui-ci, il deviendrait presque impossible pour nous de mettre à genoux les populations des États visés. Rappelez-vous avec quel succès nos prédécesseurs ont pu contrôler l’Allemagne de 1930 avec les nouvelles « Lois » mises en application à l’époque ; Lois d’ailleurs sur lesquelles sont fondées les Lois actuelles des États-nations pour ce même contrôle.

25 — Les dernières « Etapes » se rapportent à la « PHASE OMÉGA » expérimentée à partir des expérimentations effectuées au début des années 70. Elles renferment la mise en application, à l’échelle mondiale, des « Armes électromagnétiques ». Les « Changements de Climat » entraînant la destruction des récoltes ; la faillite dans ces conditions, des terres agricoles ; la dénaturation, par moyens artificiels, des produits alimentaires de consommation courante ; l’empoisonnement de la nature par une exploitation exagérée et inconsidérée, et l’utilisation massive de produits chimiques dans l’agriculture ; tout cela, Frères, mènera à la ruine assurée des industries alimentaires des États-nations. L’avenir du « Contrôle des Populations » de ces États passe obligatoirement par le contrôle absolu, par nous, de la production alimentaire à l’échelle mondiale, et par la prise de contrôle des principales « Routes Alimentaires » de la planète. Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser l’électromagnétique, entre autres, pour déstabiliser les climats des États les plus productifs sur le plan agricole. Quant à l’empoisonnement de la nature, elle sera d’autant plus accélérée que l’augmentation des populations l’y poussera sans restriction.

26 — L’utilisation de l’électromagnétique pour provoquer des « Tremblements de Terre » dans les régions industrielles les plus importantes des États-nations contribuera à accélérer la « Chute Économique » des États les plus menaçants pour nous ; de même qu’à amplifier l’obligation de la mise en place de notre Nouvel Ordre Mondial.

27 — Qui pourra nous soupçonner ? Qui pourra se douter des moyens utilisés ? Ceux qui oseront se dresser contre nous en diffusant de l’information quant à l’existence et au contenu de notre « Conspiration » deviendront suspects aux yeux des autorités de leur Nation et de leur population. Grâce à la désinformation, au mensonge, à l’hypocrisie et à l’individualisme que nous avons créé au sein des peuples des États-nations, l’Homme est devenu un Ennemi pour l’Homme. Ainsi ces « Individus indépendants » qui sont des plus dangereux pour nous justement à cause de leur « Liberté », seront considérés par leurs semblables comme étant des ennemis et non des libérateurs. L’esclavage des enfants, le pillage des richesses du Tiers-Monde, le chômage, la propagande pour la libération de la drogue, l’abrutissement de la jeunesse des Nations, l’idéologie du « Respect de la Liberté individuelle » diffusée au sein des Églises judéo-chrétiennes et à l’intérieur des États-nations, l’obscurantisme considéré comme une base de la fierté, les conflits interethniques, et notre dernière réalisation : « les Restrictions budgétaires » ; tout cela nous permet enfin de voir l’accomplissement ancestral de notre « Rêve » : celui de l’instauration de notre « NOUVEL ORDRE MONDIAL ».]

Fin du Document de Fin juin 1985.

CONCLUSION…

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ? Ce serait comme de demander si « Le Meilleur des Mondes » est lui aussi un mythe ou une réalité même s’il s’agit d’un roman. Pourtant, son auteur a lui aussi eu accès à des « Documents » d’époque pour le créer. Son auteur savait bien que la révélation, la diffusion des informations qu’il possédait, mais sous une autre forme que celle du roman, aurait éveillé chez les populations, beaucoup plus de méfiance que d’acceptation. Et combien d’autres auteurs ont dû, eux aussi, user du même stratagème pour avertir leurs contemporains, et les générations futures ?

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

L’urgence de la situation actuelle, celle engendrée par le début des « Restrictions budgétaires » qui marque le commencement de la fin, la réalisation proche du « Nouvel Ordre Mondial Occulte », ne permettait pas la rédaction d’un roman (ce qui aurait pris trop de temps dans le contexte présent).

Mais l’impact provoqué quant à la révélation de ces « Documents » est tout de même important, car, leur publication, aura pour effet de placer sur la défensive ceux qui en sont à l’origine.

Ce qui est souhaité, ici, c’est qu’au-delà de la désinformation véhiculée, et entretenue par des politiciens sans scrupules, et par des gens apeurés face à la possibilité de perdre des intérêts personnels, chaque lecteur puisse réfléchir, se regrouper avec d’autres, semblables à lui, et prendre maintenant des moyens pour survivre face à ce qui vient.

Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations.

Alors, le « PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6.) », mythe ou réalité ?

À vous de répondre…

À vous de voir, dans les événements récemment passés et futurs, si ces « Documents » appartiennent au domaine de la fiction ou de la réalité.

À vous de réaliser que la peur n’a d’autre objet que de vous paralyser, et de vous placer à la merci de ceux qui ne veulent que vous contrôler pour mieux vous asservir selon leurs intérêts qui, en fin de compte, ne sont pas les vôtres.

Alors, le «  PROTOCOLE DE TORONTO (6.6.6. ) » , mythe ou réalité ?






Étienne Chouard : « Une bonne constitution devrait empêcher l’accaparement des médias par les plus riches »

[Source : FranceSoir]

DEBRIEFING – Retraites, monnaie, finance, indépendance des pouvoirs et de la presse : Étienne Chouard revient dans cet entretien sur les sujets et les enjeux profonds qui agitent la France.

La question de la liberté d’expression est abordée : comment lui permettre de survivre ? Les médias, hélas, ne semblent plus garantir son exercice : “au lieu de médiatiser, ils censurent et ne font passer que la propagande du pouvoir”, selon le professeur d’économie et de droit à la retraite.

Chouard évoque par ailleurs la charte de Munich et le devenir du métier de journaliste. Peut-on imaginer la mise au point d’une “protection constitutionnelle” pour ce dernier, “d’origine citoyenne” ?

L’objectif serait de permettre aux journalistes d’exercer leurs enquêtes et autres fonctions en toute sérénité et de se tenir à l’écart de l’influence ou de la domination des intérêts financiers et politiques.



“Maximiser la vertu et minimiser le vice”, qui “existent en tout individu”, est toujours possible, selon Chouard. Est-ce là un espoir réduit à peau de chagrin de nos jours, en ce qui concerne les dérives inquiétantes de la sphère médiatique (invisibilisation de certaines thématiques, censures…) ?

Afin de garder l’espoir d’une évolution favorable à l’avenir, l’auteur de « Écrire nous-mêmes la constitution » (aux éditions Talma) cite Étienne de la Boétie : “Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libre.”

  • Ce nouveau débriefing avec Étienne Chouard ouvre une série de plusieurs entretiens à venir en sa compagnie.

Les temps forts de l’entretien : 








Pourquoi cet étalage de blancs-becs en Occident ?

[Source : EPR]

Les individus à la tête des principaux pays occidentaux ont tous en commun d’être totalement dépourvus d’expérience. Cette aberration n’est pas le fruit du hasard, elle résulte de la volonté d’oligarques qui placent leurs pions aux endroits stratégiques. En faisant élire, par des stratégies de manipulation d’opinion, des jeunes gens sans expérience, ils s’assurent la docilité d’obligés qui conduiront des politiques favorables à leurs intérêts.

François Asselineau analyse cette situation et dénonce les motivations des responsables de ce jeu de dupes dans lequel les peuples sont les grands perdants.






Pierre Chaillot répond aux critiques de Libération sur son livre
« Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels »

« Le vaccin est extrêmement efficace pour protéger du test [PCR]. »

Pierre Chaillot

[Source : lemediaen442.fr]

Pierre Chaillot, statisticien et auteur de « Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels », a récemment réagi à deux articles publiés par Libération le 6 avril dernier. Ces articles, écrits par le journaliste Luc Peillon, prétendaient nier toutes les explications de son livre. Selon Libé, le livre de Pierre Chaillot serait un « grand théâtre covido-sceptique ».

Ce n’est pas la première fois que Luc Peillon écrit des articles diffamants à l’égard de Pierre Chaillot. À chaque fois, il propose un travail bâclé qui s’épuise à réfuter en bloc tout ce que dit Pierre Chaillot jusqu’à l’absurde. Sur deux articles, un seul élément pertinent a été apporté et il n’est pas de Luc Peillon.

Pierre Chaillot défend son travail et ses recherches en affirmant que son livre « Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels » est basé sur des faits et des données vérifiables. Il invite les lecteurs à se faire leur propre opinion en lisant son livre et en examinant les preuves qu’il présente.






La dystopie totalitaire est déjà là

[Source : marie-claire-tellier via RI]

Par Caitlin Johnstone

Traduction MCT

J’ai fait un cauchemar dans lequel j’ai divulgué des informations classifiées et j’ai été arrêté et torturé par des journalistes du New York Times.

L’objectif est de nous faire combattre avec le plus d’hostilité possible sur des questions qui dérangent le moins possible nos dirigeants. Il est vraiment étonnant de voir à quel point ils y parviennent.

L’autre jour, j’ai vu une vidéo d’un type qui écrasait rageusement une caisse de Budweiser avec un monster truck pour des raisons qui n’avaient aucun sens pour moi, et tout le monde criait avec enthousiasme son opinion à ce sujet, et je me suis dit : « Oh, mon Dieu, nous sommes vraiment baisés ». Ils nous ont complètement emballés.

Il est impossible de concevoir une dystopie totalitaire plus efficace que celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Une dystopie où tout le monde subit un lavage de cerveau par la propagande sans même le savoir, où tout le monde pense, agit, vote et fait ses courses exactement comme leurs dirigeants le veulent, tout en pensant qu’ils sont libres.

[Voir aussi :
La bureaucratie contre la liberté]

Les gens s’inquiètent à juste titre des escalades technocratiques telles que la surveillance accrue, les cartes d’identité numériques, les monnaies numériques des banques centrales, etc. Mais beaucoup imaginent à tort qu’une future dystopie technocratique créée par ces mesures serait très différente de la dystopie dans laquelle nous nous trouvons actuellement, ce qui n’est tout simplement pas le cas. Ces mesures seraient utilisées pour aider à maintenir le système actuel en place, et non pour en créer un nouveau.

Les gens imaginent la dystopie totalitaire comme une sombre menace se profilant à l’horizon parce qu’ils ne comprennent pas à quel point nous sommes déjà profondément privés de liberté à l’heure actuelle. Ils pensent que nous sommes libres parce que nous pouvons choisir ce que nous achetons au supermarché et appeler le président « Brandon », mais ce n’est pas le cas. Ils imaginent que nos dirigeants ont une grande conspiration pour créer une dystopie où ils peuvent nous forcer à faire ce qu’ils veulent, sans se rendre compte que nous sommes déjà dans une dystopie où nous faisons exactement ce qu’ils veulent. Il n’y a vraiment pas d’amélioration possible. Ils ne font que la verrouiller.

Sérieusement, réfléchissez : qu’est-ce que les dirigeants de la société occidentale pourraient bien nous soutirer qu’ils n’obtiennent pas déjà ? Il n’y a pas d’opposition politique significative, pas de mouvement antiguerre, pas de mouvement anti-capitaliste, très peu de pensée critique — ils ont le contrôle total. Tout ce que nous faisons dans cette dystopie est conçu pour faire entrer le profit dans les coffres des oligarques et le pouvoir dans les mains des impérialistes, et tous les efforts pour résister et changer ces systèmes d’entonnoir ont été écrasés avec succès par une manipulation psychologique à grande échelle.

Cette dystopie totalitaire ressemble à la liberté parce qu’elle nous laisse plus ou moins faire ce que nous voulons, tout en contrôlant ce que nous voulons faire au moyen d’une manipulation à grande échelle. Ils renforcent encore cette idée en créant des systèmes dans lesquels ce que nous faisons n’a que peu ou pas d’effet significatif. Même si notre cerveau était doté d’un véritable logiciel permettant à nos dirigeants de contrôler totalement et entièrement notre esprit, les masses penseraient et se comporteraient plus ou moins de la même manière qu’à l’heure actuelle.

L’arme principale de nos dirigeants totalitaires n’est pas la surveillance, les robots policiers, les cartes d’identité numériques ou les CBDC — leur arme principale est la propagande. Le système de conditionnement psychologique à grande échelle qu’ils ont créé ne ressemble à rien de ce qui a existé dans l’histoire. La capacité à détecter et à réprimer une révolution naissante est largement inférieure à la capacité à utiliser le conditionnement psychologique pour empêcher les gens de penser à se révolter. Voilà à quoi ressemble le vrai pouvoir. C’est le contrôle total.

Il s’agit d’une dystopie dont les habitants s’alignent tous sur la volonté de leurs dirigeants, sans même penser qu’ils ne sont pas libres ou qu’ils devraient essayer de le devenir.

Essayez de concevoir une dystopie totalitaire plus efficace que celle-ci.

C’est impossible. Elle est parfaite.

La propagande est le véritable mécanisme de contrôle, et c’est ce que nous allons devoir combattre si nous voulons un jour devenir libres. Le seul moyen de sortir de cette gigantesque matrice de contrôle psychologique est de montrer aux gens à quel point nous ne sommes pas libres, à quel point ils sont trompés, à quel point les choses pourraient être meilleures. Réveillez les gens aux mensonges, à la vraie nature des institutions politiques, éducatives et médiatiques conçues pour nous maintenir en esclavage, affaiblissez la confiance du public dans la machine de propagande, et alors nous aurons peut-être les prémices de la possibilité d’un véritable changement. En attendant, nous sommes enfermés.

[Voir aussi :
Changer le Système ?]

La personne que vous considérez comme un héros antiautoritaire en dit long sur vous en tant que personne. Si je vous demande d’imaginer quelqu’un qui lutte contre le pouvoir et que vous pensez à Tank Man ou à Navalny ou à un autre personnage historique au lieu des personnes vivantes qui luttent contre la structure du pouvoir sous laquelle vous vivez réellement, cela signifie que vous avez avalé le mensonge selon lequel votre propre gouvernement et ses alliés sont bons et vertueux ici et maintenant, et que « lutter contre le pouvoir » est quelque chose qui ne peut se produire que pour de nobles raisons dans d’autres pays ou à d’autres époques de l’histoire.

En réalité, la nécessité de « combattre le pouvoir » est plus grande sous l’empire centralisé des États-Unis qui règne sur tous ceux qui sont susceptibles de lire ces mots, parce que l’empire centralisé des États-Unis est la structure de pouvoir la plus meurtrière et la plus tyrannique du monde à l’heure actuelle.

Ainsi, lorsque je vous demande d’imaginer une figure antiautoritaire qui vous vient à l’esprit, si vous êtes lucide, vous n’imaginerez pas quelqu’un comme Tank Man, Navalny, Gandhi, Mandela ou MLK. Vous imaginerez quelqu’un comme Julian Assange : quelqu’un qui combat le vrai pouvoir là où il se trouve, ici et maintenant.

Source






Macron et Machiavel

[Source : CNEWS]

« Emmanuel Macron a parfaitement lu et compris Machiavel à ce stade de son mandat »

Guillaume Bigot 







La guerre en Ukraine : la frappe meurtrière sur l’immeuble résidentiel à Slaviansk par un missile « russe »

Par Oleg Nesterenko,
Président du CCIE,
Ancien directeur du MBA, professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris.

Après la frappe meurtrière sur un immeuble résidentiel dans la ville de Slaviansk de la région du Donetsk, à Donbass, le 14 avril dernier, la propagande de Kiev diffuse largement la vidéo des restes d’un missile de fabrication russe en affirmant que ce sont les restes d’un missile lancé par les monstres russes, l’un de ceux qui ont touché l’immeuble.

La propagande sur les missiles russes bombardant les civils, répétée à de nombreuses reprises dès le début de la phase active du conflit en Ukraine est largement et aveuglement reprise par les mainstream médias occidentaux, sans le début d’une moindre vérification des faits.

Aujourd’hui, l’appareil de propagande du régime de Kiev a fait, une fois de plus, une grave erreur en montrant le numéro de série de la fusée (plus précisément, du moteur de celle-ci) : 5V55. Pourquoi ceci est-il une grave erreur ? C’est très simple : ce numéro 5V55 (5B55 en russe) est celui attribué à la première série du complexe S-300 PS de la défense aérienne. À savoir, que cela est justement l’un des seuls trois systèmes de missiles antiaériens que les forces armées ukrainiennes disposent depuis 1991 (hormis les toutes nouvelles livraisons des systèmes occidentaux) : S-300 PT, S-300 PS et S-300 V.

En ce qui concerne les unités de la défense aérienne des forces armées de la Fédération de Russie, elles ont été intégralement rééquipées des années auparavant, bien avant le début du conflit en Ukraine, par la version ultérieure et profondément modernisée de ce système de défense. Version structurellement distincte et qui comporte des numéros de série complètement différents de ceux affichés sur le corps du propulseur exposé par l’Ukraine actuellement.

Plus un seul système S-300 PS n’est en service au sein de l’armée russe.

Ainsi, l’appareil de propagande de Kiev, sans le vouloir, confirme que l’attaque meurtrière contre l’immeuble résidentiel à Slaviansk — ville, dont la majorité de la population est profondément pro-russe — a été infligée par un missile de leur propre système de défense antiaérienne.

Ce fait malheureux est, en soit, pas étonnant, étant donné que les forces armées ukrainiennes placent une partie de leurs lanceurs obsolètes équipés souvent de missiles défectueux, faute d’âge, directement sur les territoires des villes, en totale violation du droit international humanitaire. Par ailleurs, l’utilisation des missiles S-300 dans le ciel au-dessus de zones densément peuplées n’est nullement dissimulée par les autorités ukrainiennes qui se vantent régulièrement d’avoir abattu des fusées russes au-dessus de telle ou telle ville ukrainienne.

À noter que ce type d’« accident » n’arrive guère pour la première fois. Parmi les derniers, les plus connus, celui en date du 8 avril 2022, quand exactement la même modification obsolète du missile antiaérien a frappé la gare de la ville de Kramatorsk. De même que pour le projectile tombé sur l’immeuble résidentiel à Slaviansk, le numéro de série de celui retrouvé sur le lieu du massacre à Kramatorsk était bien celui en service dans les forces armées ukrainiennes. Vu que des restes de la fusée du même système ont été retrouvés par les forces pro-russes sur leurs positions bombardées dans le Donbass dès 2015 et qu’ils comportaient des numéros de série extrêmement proches de celui explosé le 8 avril 2022 — même l’unité précise des forces antiaériennes de l’armée ukrainienne qui les a lancés a été déterminée. Une affaire judiciaire est instruite et le tribunal du Donetsk attend les responsables pour les traduire en justice.

Nul besoin de commenter en détail un autre cas connu, quand ce même modèle de missile ukrainien est tombé sur le territoire de la Pologne, le 15 novembre 2022, et y faisant une victime civile. Une déclaration du mensonge prémédité de Zelensky a immédiatement suivi le méfait en accusant la Russie. Même après l’apport des preuves matérielles indiscutables du contraire par la Pologne, qui a dû le faire, vu l’évidence flagrante des faits, et non pas suite au zèle vis-à-vis de la vérité — aucun réel retour formel, direct et officiel sur sa déclaration n’a jamais eu lieu de la part de Kiev et aucune prise de responsabilité n’a toujours pas eu et, d’ailleurs, n’aura jamais lieu.

Bien évidemment, le pouvoir ukrainien a trouvé la parade, l’unique possible, pour expliquer ces faits plus que gênants en déclarant haut et fort que l’armée russe continue à utiliser les missiles de cette modification obsolète pour la raison que leurs missiles plus modernes sont à deux pas d’être épuisés. La première déclaration de Kiev sur l’épuisement imminent des missiles modernes russes date du mois de mars 2022 — second mois de la confrontation. Tout au long de l’année qui a suivi, cette annonce farfelue a été répétée à de nombreuses reprises, sans se soucier du fait que chaque mois suivant la réalité sur le théâtre des opérations démontrait le contraire.

En parlant de l’utilisation des systèmes S-300 par la Russie, Kiev en tire un double bénéfice : d’une part, en se soustrayant de sa responsabilité sur des crimes commis contre sa propre population, d’une manière volontaire ou involontaire ; d’autre part, en remettant cette lourde accusation sur les forces armées russes, le régime ukrainien fournit un des éléments clés pour le fonctionnement de l’appareil de la propagande « atlantiste » qui n’a certainement guère besoin de la moindre preuve à l’appui dans le cadre de la guerre de la désinformation qu’elle mène vis-à-vis de la population occidentale, afin de continuer à recevoir l’approbation de la majorité pour la continuation de l’alimentation militaro-financière de la guerre en Ukraine.

Les déclarations sur l’utilisation par l’armée russe des systèmes obsolètes S-300 PS comportant les numéros de série 5V55 sont mensongères et totalement coupées de la réalité.

N’ayant passé dans ma jeunesse qu’une année dans les murs d’une école militaire supérieure du commandement des régiments des missiles stratégiques de la Fédération de Russie, mais en ayant, néanmoins, toujours de bons contacts auprès des officiers des divers régiments russes de missiles qui sont une excellente source d’information sur le sujet, il ne m’est pas difficile d’exposer très en détail les preuves techniques prouvant les mensonges orchestrés par le régime de Kiev.

Un tel exposé prendra plusieurs pages — je me retiens donc de le produire au sein de cet article. Cela étant, je mets au défi les journalistes à l’esprit corrompu et principes moraux discutables des mass-medias de la propagande « atlantiste » russophobe de me présenter leurs « preuves » de l’origine russe des crimes de guerre en question et de m’obliger, ainsi, à présenter un dossier complet sur le sujet qui sera la preuve de leur profonde incompétence et de leur amateurisme dans le métier de journaliste qu’ils n’ont pas dû choisir et dont l’action frôle le crime, tout au moins sur le plan moral, vu les ravages qu’elle cause dans les esprits des masses crédules.

Oleg NESTERENKO
Président du CCIE






Falsification des données par des universitaires américains

[Source : breizh-info.com]

Curieux parcours que celui de ce professeur de criminologie de l’université d’État de Floride, aux États-Unis, qui a soudainement quitté son poste après avoir été accusé de falsification de données au cours de ses 16 années de service, affirmant notamment que le racisme était bien plus répandu qu’il ne l’est en réalité.

États-Unis : un universitaire accusé de falsification

Eric Stewart, professeur de criminologie à l’université d’État de Floride, a quitté son poste soudainement à la mi-mars 2023 au terme d’une enquête de plusieurs années sur sa fraude académique présumée. Six travaux de recherche de ce professeur ont été rétractés au cours de l’enquête, après accusation de falsification des données visant à exagérer la prévalence du racisme dans la société américaine. Si les première accusations datent de 2006, c’est la réunion d’une commission en 2020 pour lancer une enquête sur ses fautes professionnelles qui a visiblement précipité les choses.

Dans un article, Eric Stewart, qui gagnait 190 000 dollars par an à la « Florida State University » (un poste occupé durant 16 ans aux frais des contribuables de Floride), a faussement prétendu qu’il existait une corrélation entre l’origine ethnique d’un criminel et le désir du public de voir des peines de prison plus sévères pour ce criminel si celui-ci était afro-américain ou « latino ». L’enquête remettant en cause les affirmations du professeur a révélé qu’il n’y avait pas de corrélation et que la taille de l’échantillon avait été augmentée (1 184 répondants, alors qu’il n’y en avait en réalité que 500) pour obtenir le résultat souhaité par Eric Stewart.

Les premiers soupçons concernant ce dernier ont été émis par un autre professeur, Justin Pickett, lequel enseigne la criminologie à l’université d’Albany (université de l’État de New York) et a cosigné un article avec Eric Stewart en 2011. Au journal Florida Standard, Justin Pickett a déclaré qu’il y avait « une énorme incitation financière à falsifier les données et il n’y a pas de responsabilité. Si vous le faites, la probabilité que vous vous fassiez prendre est très, très faible », indiquant que le problème de la manipulation des données était très répandu dans le monde universitaire.

Floride
Eric Stewart. Source : New York Post

« Attiser le ressentiment racial »

Titulaire d’un doctorat en sociologie de l’université d’État de l’Iowa, Eric Stewart a donc, comme l’a relevé le New York Post, « falsifié des données dans le seul but d’attiser le ressentiment racial ». Pour le quotidien américain, « outre l’horreur morale de son crime présumé, […] il s’agit d’une trahison totale de la mission des universités ».

Ce scandale touchant le monde universitaire ne serait toutefois pas un cas isolé aux États-Unis. La même source indique qu’un certain Marc Tessier-Lavigne, neuroscientifique et actuel président  de l’université Stanford, « fait l’objet d’une enquête pour avoir publié des articles contenant des images manipulées ». Par ailleurs, toujours selon le New York Post, en février dernier, quatre anciens cancérologues de Harvard ont vu un article publié dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences rétracté en raison d’une apparente manipulation de données.

D’autre part, l’ancien biologiste de l’université Yale (dans le Connecticut), Carlo Spirli, a été identifié ce mois-ci par l’Office of Research Integrity (« Bureau de l’intégrité de la recherche »), un organisme fédéral américain de surveillance, comme un truqueur de données en série.

États-Unis
Carlo Spirli. Source : retractionwatch.com

Ainsi, au cours du seul premier trimestre 2023, ce sont déjà trois grandes institutions universitaires des États-Unis qui voient leur réputation entachée par trois cas majeurs d’escroquerie professorale…

[Voir aussi :
Climats sous influence : des modèles pas vraiment top (pour l’escroquerie de la courbe en crosse de hockey en climatologie)
Québec : La falsification des données sur la mortalité attribuable à la Covid-19
Les politiques « sanitaires » ont été imposées à partir de fraudes scientifiques massives
« Le délire scientiste » croqué par Patrice Gibertie
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
La corruption détruit la science, la médecine, le journalisme, la politique et menace la démocratie
Fauci et la grande arnaque du SIDA]

Des universitaires menacés d’être décrédibilisés ?

Pour en revenir au cas d’Eric Stewart, cette affaire pose aussi des questions sur la politisation des universités américaines, avec une potentielle incidence sur la recherche. Aussi, la dépolitisation des lieux d’enseignement ainsi que l’obligation pour les universitaires ayant bénéficié de financements publics de respecter des règles de transparence rigoureuses en matière de recherche et de données apparaît comme une urgence aux États-Unis. Tout comme le renforcement des sanctions à l’encontre des fraudeurs.

À défaut, le risque est de voir la parole de ces universitaires présentés au grand public comme des « experts » être encore davantage décrédibilisée.

Enfin, la lenteur de la réaction de l’université d’État de Floride face au scandale interroge également. Selon Justin Pickett, sa plainte a été ignorée par l’université pendant des mois et ce n’est qu’après que quatre autres plaintes ont été déposées contre d’autres études d’Eric Stewart portant sur la race que l’université a créé une commission chargée d’examiner l’affaire.



[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Fuites au Pentagone : 5 façons de distinguer le VRAI du FAUX

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Nous avions promis un article plus long sur les « fuites » du Pentagone, le voici. Les lecteurs réguliers connaissent probablement mon point de vue sur les fuites de documents en général, mais si ce n’est pas le cas, permettez-moi de citer mon propre article de 2019 sur les (absurdes) « documents sur l’Afghanistan » :

Un grand nombre de « fuites » modernes n’ont rien à voir avec cela. Il s’agit d’exercices orwelliens visant à contrôler la conversation […] en veillant soigneusement à ce que l’« establishment » et l’« alternative » se rejoignent au milieu, contrôlés par la même source.

Cela ne veut pas dire que TOUTES les « fuites » sont automatiquement et toujours des exercices de contrôle narratif. Il est clair que certaines sont réelles… mais il est généralement assez facile de les distinguer. En fait, voici une petite liste de contrôle.

1. Si votre « fuite » vous dit des choses que vous savez déjà, il s’agit probablement d’une fausse fuite.

La « fuite » d’informations largement connues et accessibles au public est une tactique très courante. Dans les « fuites » du Pentagone, par exemple, il a été « révélé » que les États-Unis espionnaient la Corée du Sud, Israël et l’Ukraine. Mais les États-Unis espionnent tout le monde, y compris leurs alliés, et nous le savons tous depuis des décennies.

En outre, tout le monde espionne tout le monde, c’est ainsi que le jeu se déroule. Faire croire qu’il s’agit d’une grande révélation et l’indignation du gouvernement sud-coréen est la marque d’une fausse fuite.

2. Si votre « fuite » renforce le discours dominant, il s’agit probablement d’une fausse fuite.

Les fuites peuvent être utilisées pour gérer et/ou renforcer le discours dominant. Les Afghanistan Papers en sont, une fois de plus, un excellent exemple. L’« histoire secrète » qui n’a fait que répéter les mythes et les mensonges sur la guerre américaine.

Ou encore les courriels de Fauci, qui ont ressuscité la théorie des fuites de laboratoire sur les origines du Covid, mais qui ont renforcé l’idée que le Covid existait et qu’il était dangereux.

3. Si votre « fuite » fait l’objet d’une couverture médiatique massive, il s’agit probablement d’une fausse fuite.

L’un des signes révélateurs d’une fausse fuite est le fait que les médias grand public expliquent soigneusement à tout le monde l’importance de la fuite et ce qu’elle signifie. La BBC, Sky News, CNN et d’autres ont tous publié des articles et des vidéos explicatifs détaillant le contenu des fuites. Des porte-parole américains, comme John Kirby, ont déclaré que la presse ne devait pas parler des fuites, mais cela n’a fait aucune différence.

Nous savons que les médias d’entreprise ne sont qu’une extension de l’establishment et qu’ils ne rapportent que ce qu’on leur dit de rapporter. Ils n’ont aucun devoir de vérité ni aucun lien avec la réalité. S’ils publient les fuites, c’est parce qu’ils en ont reçu l’ordre, parce que cela sert le grand récit. Les fonctionnaires qui critiquent la presse pour avoir publié la « fuite » ne font qu’utiliser l’effet Streisand, le manuel « s’il vous plaît, ne me jetez pas dans la bruyère ».

4. Si la source de votre « fuite » est révélée immédiatement et publiquement, il s’agit probablement d’une fausse fuite.

Dans les jours qui ont suivi la récente fuite, la presse a publié le nom et le grade de l’auteur présumé de la fuite, son arrestation a été filmée et les vidéos envoyées à la presse, et il a été traduit en justice en public. Est-ce ainsi qu’opèrent les agences secrètes désireuses de dissimuler des informations importantes ?

À titre de comparaison, prenons l’exemple de Seth Rich. M. Rich était présumé être la source de fuites de courriels prouvant que le DNC truquait les votes en faveur d’Hillary Clinton. Il est mort d’une balle dans le dos tirée par des agresseurs qui ne lui ont rien pris.

5. Si votre « fuite » vous dit ce que vous voulez entendre, il s’agit probablement d’une fausse fuite.

Ne faites jamais confiance à quelqu’un qui ne vous dit que ce que vous voulez entendre, et cela vaut également pour les médias et les agences gouvernementales.

Dans les « fuites » les plus récentes, nous voyons comment ils alimentent très commodément les deux côtés du récit de la guerre.

L’une des « révélations » est que l’armée ukrainienne est à court de munitions antiaériennes. Cela signifie que, dans un avenir proche, la Russie pourrait potentiellement aplatir l’Ukraine grâce à sa supériorité aérienne.

Il s’agit, de toute évidence, d’une propagande visant à soutenir l’idée que « l’Ukraine a besoin de notre aide ». Elle sera utilisée pour affirmer que l’Occident « n’en a pas fait assez » pour protéger l’Ukraine et pour réclamer plus d’argent et/ou d’armes.

D’autre part, les « révélations » concernant l’épuisement des stocks de munitions et le nombre de victimes plus élevé que prévu, ainsi que la présence de forces spéciales de l’OTAN dans le pays, alimentent la position pro-russe des médias alternatifs occidentaux.

« Vous voyez, la Russie est en train de gagner », disent-ils, « Et la présence des forces de l’OTAN montre que la Russie avait raison, ne croyez pas la désinformation occidentale ».

Tout cela contribue à entretenir l’idée que le conflit représente des différences morales et stratégiques vitales, bien réelles et profondément ancrées, et qu’il ne s’agit pas simplement d’une guerre de territoire entre gangsters mondialistes rivaux, aussi précieuse pour son potentiel de distraction que pour toute autre chose.

Nous avons assisté à quelque chose de similaire au début de l’année, avec la publication du rapport de Sy Hersh sur la « vérité » derrière le sabotage de Nord Stream 2, un initié anonyme affirmant que les États-Unis en étaient responsables. Les deux parties s’attribuent des responsabilités, les deux parties détournent l’attention de l’impact réel — et probablement de l’objectif réel — de la fermeture de l’oléoduc.

[Voir aussi :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream
et
Attaque terroriste du Nord Stream : Le complot s’épaissit]

*

Ayant établi comment repérer une fausse « fuite », nous pouvons voir que ces documents « hautement classifiés » du Pentagone entrent parfaitement dans la catégorie des « fausses fuites ».

La question qui se pose maintenant est la suivante : si les fuites sont des opérations psychologiques de l’État profond, quel en est l’objectif ?

Nous avons déjà partiellement répondu à cette question. L’Ukraine à court de missiles, par exemple, sera utilisée pour justifier encore plus de ressources et d’argent dans le puits sombre et sans fond des « dépenses militaires ».

Deuxièmement, nous pouvons d’ores et déjà constater que l’establishment se concentre sur Discord, la plateforme où les fuites ont été publiées pour la première fois. Il ne s’agit pas seulement de Discord, mais des services de discussions de groupe en général.

Comme c’est presque toujours le cas, la fausse « fuite » alimentera les appels à plus de sécurité et à un plus grand contrôle du contenu en ligne, car après tout, ces fuites « mettent en danger les actifs américains ».

Plus largement, elle alimente simplement un récit en perte de vitesse. Autant de faits à contester, autant d’arguments à faire valoir. Quelles sont les forces spéciales présentes dans le pays ? Quelles provocations mènent-elles ? Qui gagne « vraiment » ? Quels sont les chiffres les plus fiables ? Qui a mis en scène quelles atrocités pour discréditer quel camp ?

Les Chinois arment-ils la Russie en secret ? La Corée du Sud va-t-elle se retirer ? Qu’en est-il de l’auteur de la fuite ? Est-il un héros antiguerre ? Un narcissique qui a mis l’Amérique en danger ? Ou un traître raciste ? Doit-il aller en prison ? Pour combien de temps ?

Regardez les Rouges et les Bleus se disputer sur cette question.

Il s’agit d’un contenu conçu, dans le langage des médias sociaux, pour stimuler l’engagement. Parce que le système s’est adapté, ils ne fabriquent plus du consentement, ils cultivent la participation. Les réfutations hargneuses et les louanges chaleureuses s’enregistrent de la même manière dans l’algorithme. Ils ne veulent pas votre accord, ils veulent votre attention. Et lorsqu’ils sentent que l’histoire perd son public, eh bien, voici quelques faits super secrets que vous n’êtes pas censés connaître.

Voici la véritable histoire derrière l’histoire, pourquoi ne pas aller sur Facebook et en parler à tout le monde ?

Quel est le but ultime de ces fuites ? Le même objectif qu’un Cliffhanger (([[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Cliffhanger_ (film))) de fin de saison ou la mort d’un personnage majeur. Elles font parler les gens, elles les entraînent dans leur histoire.
Ils veulent que vous la lisiez, que vous en débattiez et que vous viviez dans la réalité qu’ils ont créée [ou dans leur « matrice »]






Enseignement : de la grande vadrouille à la grande déprime

Par Karen Brandin

« Les épreuves de spécialités ont concerné 536 081 candidats, et un peu plus de 35 330 correcteurs. La correction des copies a été dématérialisée, ce qui a représenté la numérisation de 3 millions de feuilles en 3 jours sans incident.

Cette année, pour la première fois, l’ensemble du processus (déroulé des épreuves écrites, réunions des commissions d’entente académiques et lancement des corrections puis réunions des commissions d’harmonisation) était organisé dans un calendrier normal (…). L’ensemble du processus s’est déroulé sans incident. »

Un chant d’allégresse, ponctué d’une salve de « Hourra, » auraient été du plus bel effet, me semble-t-il, pour clore cette déclaration ; mais la pudeur et la discrétion dont il est coutumier ont dû dissuader le ministère de l’Éducation nationale d’avoir un triomphe autre que modeste.

En effet, puisque le temps est venu de tirer les premiers enseignements de cette session du Bac estampillé Blanquer, un bac « éparpillé façon puzzle », force est de constater que l’on nous livre là un bilan comptable optimiste et en tous points prometteur. Ne boudons pas notre plaisir, car l’on se souvient « que l’on peut débattre de tout, sauf des chiffres. »

À bon entendeur, salut donc. Pour le moment, il nous manque malgré tout le nombre de réclamations qui pourrait donner quelques sueurs froides à nos dirigeants, mais ne soyons pas trop impatients.

D’autant qu’il faut croire que ce sont pour une fois les bonnes nouvelles qui volent en escadrille, car ne reculant décidément devant aucune audace, le ministre de la désinstruction massive, à savoir Mr Pap N’Diaye, a quitté durant quelques heures l’ambiance feutrée du club des Invisibles initié par son si prévenant collègue François Braun, pour annoncer au corps enseignant des augmentations de salaire imminentes et substantielles (3).

« Bienvenue au club », au passage ! car nous, le peuple, sommes adhérents depuis bien longtemps et ne quittons plus que très rarement notre cape d’invisibilité vu le peu d’écho qu’ont nos revendications ces dernières années…

Étrangement, malgré tous ces efforts, ces promesses main sur le cœur, regard embué et ce gain apparemment très net d’attractivité pour une profession souvent associée en outre au plus beau métier du monde, le nombre de candidats aux concours continue de chuter, et ce, de manière vertigineuse. (2)

Quelle indignité, quelle ingratitude aussi de la part de ces Gaulois décidément réfractaires d’autant que cette compensation salariale, absolument désintéressée, ne saurait être une manière discrète d’acheter une docilité ou un quelconque silence : cette fameuse ou fumeuse paix sociale.

Il ne faut pas y voir davantage une sorte d’indemnité visant à financer le poids de la honte, car, même si on le cache volontiers, le fait est que l’on peut avoir honte d’être prof.

En effet, à l’heure où l’on n’a d’yeux que pour les progrès de l’intelligence artificielle, où l’on n’a pas de mots assez durs ou assez forts pour se rassurer, revendiquer l’apanage de la créativité, il faut bien comprendre que les premiers développeurs d’IA, bien avant les ingénieurs spécialisés, ce sont désormais nous, les profs, et ce, d’où que l’on vienne, victimes trop souvent consentantes d’un système avilissant en plus d’être répétitif.

En effet, à quel moment, quand on est prof de maths en terminale par exemple, a-t-on encore le loisir de laisser place à l’intuition de nos élèves, à cette belle créativité dont nous revendiquons haut et fort l’exclusivité ?

À quel moment, pouvons-nous marquer une pause, nous asseoir sur un coin de table et parler à ces gamins de l’histoire des objets et des hommes qui les ont initiés ? Cette histoire des sciences, pourtant fondamentale et systématiquement sacrifiée dans le secondaire.

À quel moment, alors que nous disposons de six mois pour traiter dix chapitres, pouvons-nous nous permettre le luxe d’une digression en mettant les outils en perspective ? À quel moment, alors que la notion de vecteurs coplanaires est au programme, peut-on évoquer les notions de familles libres, de systèmes générateurs ou d’espaces vectoriels et jouer ainsi notre rôle de tremplin ?

À quel moment, peut-on encore oser un enseignement complice, spontané ? Vous savez, transmettre pour rien, juste pour le plaisir d’apprendre, de faire découvrir, d’attiser une certaine curiosité ; le tout sans arrière-pensée, ni menace d’une note à ajouter au dossier ou d’un bon point pour l’hydre ParcourSup ?

À quel moment, avons-nous le temps de laisser toute sa place à l’erreur pourtant si féconde et formatrice en mathématiques ?

Comment comprendre quand on n’a jamais le loisir de se tromper ? Comment découvrir quand il est interdit de s’égarer ?

Alors, puisque le lycée n’est de toute façon plus un sanctuaire depuis des années, est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer le transformer en un « Fort Boyard » ? On accepterait comme gage de répondre aux questions du maître délégué des horloges N’Diaye, pour gagner… du Temps ; ce bien précieux d’entre tous que l’on mendie en vain. Pénurie, quand tu nous tiens.

Du Temps avec les élèves, du Temps d’enseignement ; celui-là même qui nourrit et assure la permanence des vocations. Celui aussi qui permet de rester plus longtemps dans la salle du trésor de la transmission ?

Est-ce que, si on le demande vraiment très gentiment, on réussira à se soustraire à cette phrase quasi prophétique de Coluche qui prend aujourd’hui des allures de malédiction :

« Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous en expliquera comment vous en passer. »

Est-ce que l’on peut encore prétendre au plaisir d’expliquer et à celui d’apprendre ou est-ce que c’est vraiment trop demander ?

Du fait notamment de cette réforme en tous points absurde et dont les effets désastreux sont à ce jour encore trop largement sous-estimés, notre mission n’a plus rien à voir avec un quelconque apprentissage ; c’est un gavage en règle, un conditionnement humiliant et maltraitant pour celui qui le reçoit comme pour celui qui le prodigue.

On « instruit » au sens premier du terme, car on donne bel et bien des « instructions » sur un mode guère plus incarné que ne le ferait un algorithme.

On est réduits à éduquer ces jeunes gens comme on le ferait avec une machine : en les dressant à reconnaître les questions, les énoncés, renonçant à tout espoir de rendre autonome ; encore moins libre. Je ne sais même pas si l’on peut parler de « deep-learning » quand les seules choses réellement profondes sont notre désarroi, notre impuissance aussi.

Dans cette histoire tragique, les élèves ne sont pas les seuls à régresser, car nous les suivons de près bien sûr. Chez nous aussi la flamme, trop longtemps négligée, vacille et avec les années, le feu, faute d’être nourri, s’est éteint. Le bois est trop vert ou devenu trop vieux ; « l’eau, trop humide. »

On se souvient pourtant avoir adoré notre discipline ; s’y être réfugiés, mais on ne sait plus vraiment pourquoi, ni même comment. Car dix, vingt ans plus tard, on ne la reconnaît tout simplement plus jusqu’à être tentés par le divorce avant le piège du dégoût, celui de la rancune.

Et c’est alors que l’on a alors honte de ce que l’on est devenu figurez-vous : des professionnels du compromis quand il s’agit de la rigueur, des architectes du vide, ceux du fameux Grand Oral (1) (10) ; du Grand Rien autrement dit.

Pour plagier Gabriel Attal, on pourrait déclarer concernant cette vague épreuve d’éloquence, coefficient 10 malgré tout :

« Un tout petit pas pour le fond, un grand pas pour la forme. »

Et encore.

Mais sans nul doute, avec l’avènement de ChatGPT, cette mascarade va tourner court.

Examinateurs tour à tour naïfs, passifs ou résignés, nous sommes devenus trop peu regardants quant à la solidité des fondations d’un édifice décidément bien peu armé pour affronter les tempêtes et les exigences de l’enseignement supérieur.

On a honte de ce à quoi l’on participe tout simplement, car si les résistants existent, ils sont trop rares et toujours traqués. Il faut donc les remercier, les encourager aussi et avec eux les quelques parents impliqués et vigilants qui donnent l’envie de poursuivre la lutte pour un enseignement digne. Il faut remercier les élèves sérieux et sincères, car il en reste quelques-uns, parfois épaulés par des grands-parents merveilleux qui se reconnaîtront.

Voici justement un message cru, ou juste lucide en fait, à destination des familles, posté il a quelque temps par un enseignant agrégé de philosophie, Harold Bernat. Ces familles, parfois promptes à dénoncer une rupture d’égalité entre les sujets 1 et 2 du bac en maths notamment (et je le comprends), mais qu’à l’époque de cette funeste réforme, on entendait si peu. Quel dommage.

Reste que lorsque l’on prend connaissance des notes à l’épreuve de spécialité maths, force est de constater que cet enseignement brutal a plutôt bien fonctionné. Seulement voilà, ces notes exceptionnelles sont souvent en trompe-l’œil tant les épreuves de cette année étaient pauvres, frustrantes en réalité pour les lycéens sérieux et impliqués.

Dans le sujet 1 notamment, pas de trace de primitives, pas de convexité, pas de théorème de convergence monotone, pas de théorème du point fixe, une croissance comparée à appliquer, mais aucune prise d’initiative requise pour l’isoler, car le texte s’en chargeait. Une petite taquinerie néanmoins qui a fait paniquer bien des élèves, car il fallait souvent répondre « b » au QCM. Trop souvent forcément quand on est plus loin des rivages de la compréhension que de ceux de la superstition !

Quant à la géométrie dans l’espace, on était au comble de l’audace, car le triangle, systématiquement rectangle dans la plupart des annales de ce type, était pour une fois… équilatéral.

Le grand frisson.

Malheureusement, « toute notion mal acquise ne profite jamais » bien longtemps et lorsque l’on doit par la suite aider ces futurs bacheliers à préparer les concours pour accéder à certaines prépas intégrées notamment, on a la tristesse de constater que 15 petites journées depuis les épreuves du bac ont suffi pour qu’il ne reste presque plus rien de cet enseignement au forceps, sinon des souvenirs aussi flous qu’imprécis.

Mais qu’importe en réalité, car mis à part GeipiPolytech qui propose encore des exercices à rédiger, toutes les épreuves se présentent désormais sous forme de QCM, bien souvent via une interface digitale. Dans le cas des concours Accès ou encore Sésame par exemple (écoles de commerce), l’exception du « distanciel » est subrepticement devenue depuis l’hystérie sanitaire, la règle.

Alors à quand l’école hybride et le bac à la maison ?

Chez ces jeunes, cette habitude de fournir des réponses immédiates jamais réellement justifiées, jamais étayées, seulement pressenties, tourne à l’addiction.

On a créé et c’est impardonnable, une génération impatiente, parfois intolérante, allergique au temps long : celui de l’introspection, de l’isolement… pour la bonne cause. Une jeunesse où le délai de réflexion est perçu comme une souffrance et génère de la frustration.

Pourtant, réfléchir, ce n’est pas se confiner, ce n’est pas échouer ; c’est exactement le contraire.

Une génération trop souvent découragée aussi par des énoncés construits et que l’on ne parvient à « désensibiliser » qu’à grand-peine, si bien que chaque cours prend parfois des allures de lutte pour convaincre de la nécessité de justifier de la démarche suivie. De la nécessité d’argumenter ; de rédiger aussi. Quant à celle de lire…

On a parfois l’impression que certains ont trop bien intégré le slogan désormais célèbre :

« La meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas. »

Heureusement, pendant ce temps et décidément quelque part sur une autre planète (car il n’y a pas d’autre explication), l’un des principaux fossoyeurs du baccalauréat, Pierre Mathiot, directeur de Sciences-Po Lille, persiste et signe :

« Malgré les couacs et les critiques, Pierre Mathiot, principal architecte du nouveau bac, estime que sa réforme est la seule voie possible. Même s’il admet que des ajustements sont possibles. »

(Le parisien le 13/04/23)

Le directeur général de l’éducation, Édouard Geffray, lui a emboîté le pas quelques jours plus tard en semblant lui aussi satisfait sur France — Info de ce calendrier imbécile qu’il ne voit pas pour le moment la nécessité de modifier ; lui aussi s’est félicité de la bonne marche (logistique) des épreuves.

Qu’importe donc si le lycée, changé en start-up, a été vidé de sa substantifique moelle, si la notion de classe a explosé, si l’année de terminale a été atomisée, la philo massacrée puisque délaissée au profit des épreuves de spécialités avant mars et finalement délaissée « tout court », car la plupart des élèves ont déjà le bac.

Qu’importe aussi si un quart du programme ne sera qu’effleuré par les rares lycéens qui n’osent pas déserter complètement les salles de cours.

Les yeux dans les yeux, on avait pourtant osé nous vendre cette réforme comme la garantie de plus de perméabilité entre les disciplines alors que ce sont justement les outils qui sont les plus précieux garants de ces fusions qui sont sacrifiés, à savoir : les équations différentielles, le calcul intégral, les fonctions trigonométriques et les nombres complexes, grands absents du nouveau programme.

Il y aurait tant à dire, messieurs, sur vos mensonges et vos approximations ; tant à dénoncer aussi sur cette grande imposture que vous défendez sans trembler. Il faut dire que l’on se ressemble si peu, car il y a fort à parier que cette simple question qui nous hante : « À quoi je sers ? », vous ne vous la posez jamais. Vous ne doutez pas.

On ne vous en veut même pas de nous prendre pour des imbéciles, car c’est dans votre nature après tout ; on regrette simplement que vous le fassiez avec si peu d’élégance et de discrétion. Mais bien sûr, quand on a fait ses classes avec le maître du mépris et l’arrogance qui est à la tête de ce pays, on a des bases solides et des habitudes tenaces.

Malheureusement, les maths restant un langage souvent hermétique, je ne peux guère détailler plus avant l’ampleur de la manipulation. Je vais donc me limiter à un procédé strictement interdit dans ma discipline : une preuve par l’exemple.

Voici donc le dernier sujet de mathématiques session 2019 (les épreuves ayant été annulées en 2020 pour cause de covid) du bac technologique STI en Métropole, c.-à-d. avant la réforme Blanquer :

https://www.sujetdebac.fr/annales-pdf/2019/sti2d-mathematiques-2019-metropole-sujet-officiel.pdf

Voici, ce qu’est devenue l’épreuve de Maths dans cette même section dans la version 2023 :

Quand on vous dit que c’est l’année des maths ; leur grand retour, une priorité…

Karen Brandin



N.B : Il est de bon de clore cette tribune un peu triste en chanson, pour un peu de légèreté. Voici donc une petite ritournelle qui m’a été librement inspirée d’une chanson de Renaud, que les moins de 20 ans peuvent ne pas connaître, intitulée comme une prémonition : « Manu » (1981)

« Eh ! Manu vivre libre
C’est pas gouverner seul
Ça fait p’t’être mal au bide
Mais c’est bon pour ta gueule

La Rue est plus amoureuse
Manu, faut qu’tu t’arraches
Elle sera jamais heureuse
À la merci d’un apache
Quand tu lui dis “je réforme”
Si partout, on met le feu
Si à chaque fois qu’tu lui parles
Elle a des larmes plein yeux
Pense qu’on est désolés
Qu’on s’est gourés d’trottoir
Quand on t’a rencontré
On s’est trompés d’histoire
Eh ! déconne pas Manu

Ça sert à rien la haine,

Une réforme de perdue
C’est deux ans de vie qui r’viennent

Eh déconne pas Manu

Déconne pas. »

On pourra lire en complément :




L’escroquerie « SIDA » doit tomber

[Source : Jérémie Mercier]

Afin de contrôler les populations et faire des profits indécents, les dirigeants politiques et leurs alliés de l’industrie pharmaceutique sont prêts à tous les stratagèmes les plus sordides, y compris faire croire à de fausses pand€mi€s, pour ensuite proposer de fausses mesures de protection et de faux traitements. Le conformisme et la corruption généralisée en médecine permettent que ce genre de stratégie fonctionne finalement assez facilement.

Nous devons comprendre les escroqueries médicales passées (parfois encore présentes en ce qui concerne le « SIDA ») afin d’empêcher que de nouvelles se produisent à nouveau !

[Voir aussi :
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg
Le SIDA depuis 1984 : Aucune preuve d’une nouvelle épidémie virale – même pas en Afrique
Fauci et la grande arnaque du SIDA
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
et autres articles du dossier Vaccins et virus]

https://youtu.be/VJZpZ0804aE