Royaume-Uni : le vaccin anti-Covid est finalement déconseillé aux femmes enceintes

[Source : France Soir]

Le 16 août dernier, le gouvernement britannique a recommandé aux femmes enceintes et allaitantes de ne pas recevoir le vaccin contre le Covid-19, admettant que « des garanties suffisantes quant à l’utilisation sûre du vaccin ne peuvent être fournies à l’heure actuelle ».

Que dit le rapport anglais ?

Les conclusions du gouvernement britannique ont été révélées dans un rapport détaillé du ministère de la Santé et des Affaires sociales du pays, intitulé « Summary of the Public Assessment Report for COVID-19 Vaccine Pfizer/BioNTech« , mis à jour le 16 août. Le document a été publié par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé du gouvernement.

La section « Conclusions sur la toxicité » du rapport explique pourquoi le ministère recommande de ne pas administrer le vaccin aux femmes enceintes et allaitantes :

« Dans le contexte de l’approvisionnement en vertu du règlement 174, on considère qu’il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de fournir des garanties suffisantes quant à la sécurité d’utilisation du vaccin chez les femmes enceintes : toutefois, l’utilisation chez les femmes en âge de procréer pourrait être soutenue à condition que les professionnels de la santé soient invités à exclure toute grossesse connue ou suspectée avant la vaccination. Les femmes qui allaitent ne devraient pas non plus être vaccinées. Ces jugements reflètent l’absence de données à l’heure actuelle et ne reflètent pas un constat spécifique préoccupant. Des conseils adéquats concernant les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent ont été fournis à la fois dans les informations destinées aux professionnels de santé britanniques et dans les informations réservées aux destinataires. […] L’absence de données sur la toxicité pour la reproduction reflète la rapidité du développement pour identifier et sélectionner le vaccin à ARNm COVID-19 BNT162b2 pour les tests cliniques et son développement rapide pour répondre à un besoin sanitaire urgent. En principe, une décision sur l’homologation d’un vaccin pourrait être prise dans ces circonstances sans données provenant d’études de toxicité pour la reproduction chez les animaux, mais des études sont en cours et elles seront fournies lorsqu’elles seront disponibles ».

L’absence de données cliniques pour la reproduction

Cependant, les raisons invoquées dans le rapport sur l’absence des données cliniques sont loin d’être la seule cause. En effet, il faut rappeler que la décision de vacciner les femmes enceintes contre le Sars-CoV-2 et le discours sur l’absence de dangerosité qui accompagnait la campagne vaccinale, a été l’une des mesures les plus surprenantes, puisqu’il n’existait aucune donnée associée à l’utilisation de ces nouvelles thérapies géniques pendant la grossesse et l’allaitement. Cette absence de données clinique s’explique par le seul fait qu’il s’agit d’une population protégée par les lois de protections des patients et que les femmes enceintes sont d’office sorties des essais cliniques.

Il faut également rappeler que dans son Plan de Gestion des Risques, Pfizer ne s’est pas caché qu’il existait des données manquantes pour certaines catégories de personnes et que le profil de tolérance des vaccins est non connu chez les femmes enceintes ou allaitantes du fait de leurs exclusions de l’étude de phase 3.

Plan de Gestions des Risques, informations manquantes

Pourtant, des cas d’effets indésirables ont été rapportés dans le premier rapport de la FDA sur la première déclassification des données de Pfizer. Bien que les femmes enceintes aient été exclues des essais cliniques, elles ont, elles aussi, fait l’objet de vaccinations en vie réelle, et le rapport fait état d’effets indésirables pour 270 grossesses rapportés comme suit : avortement spontané (23), résultat en attente (5), naissance prématurée avec décès néonatal, avortement spontané avec décès intra-utérin (2 chacun), avortement spontané avec décès néonatal et résultat normal (1 chacun).

On ne sait pas si depuis ces événements, le lien de causalité a été établi. Cependant, on peut néanmoins s’étonner de trouver des femmes enceintes vaccinées à cette époque. Il est vrai que la FDA avait donné l’autorisation pour toutes les personnes de plus de 16 ans et que les personnes à risque ont été vaccinées en priorité, ce qui sous-entendait les femmes enceintes.

Si elles ont été exclues des essais initiaux de Pfizer et Moderna pour les raisons évoquées ci-dessus, l’étude du 17 juin 2021 remaniée et publiée le 8 septembre 2021 dans le New England Journal of Medecine révèle que les cliniciens se seraient appuyés sur les données de Moderna sur le développement et la reproduction chez l’animal, qui n’ont montré aucun problème de sécurité. Les résultats sur les animaux sont-ils toujours transférables à l’homme ? Non, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, lorsque les résultats sur les animaux démontrent que le risque est faible, la substance peut être étudiée également chez l’homme, dans les essais cliniques. Par conséquent, en l’absence de données de sécurité chez l’homme, et malgré les risques que le Covid représente pour les femmes enceintes, il est étonnant de lire dans cette même étude qu’il « n’y a aucune raison biologique plausible pour que la technologie ARNm soit nocive pendant la grossesse ». En effet, on est en droit de se demander sur quelle base scientifique les chercheurs se sont appuyés pour écrire cela alors que tant de médicaments connus et approuvés depuis longtemps sont interdits ou déconseillés pendant la gestation.

La même interrogation subsiste pour les médecins, les cliniciens lorsque certains d’entre eux ont conseillé le vaccin aux femmes enceintes. Comment ont-ils pu mettre en balance les risques documentés d’infection par le Covid-19 et les risques de sécurité inconnus de la vaccination, et ce, afin « d’éclairer » leurs patientes ?

Si dans la première étude parue dans le New England Journal of Medecine, les auteurs affirmaient qu’il n’y avait pas lieu de s’alerter sur la vaccination des femmes enceintes et que le vaccin ARN messager était sûr, ils étaient par la suite revenus sur certaines des affirmations contenues dans l’étude initiale pour apporter quelques corrections dans l’étude remaniée.

Cette seconde étude se concluait sur la nécessité d’inclure les femmes enceintes dans les essais cliniques. Une remarque qui arrivait cependant, tardivement, alors qu’il existait déjà à cette époque de forts soupçons d’événements indésirables graves sur lesquels il aurait fallu faire toute la lumière pour établir si oui ou non, il existe un lien de causalité avec la vaccination.

Encore aujourd’hui, beaucoup d’inconnues subsistent, et ce, pour la simple raison qu’il n’y a à ce jour aucun résultat d’essai clinique sur les femmes enceintes ou allaitantes terminé, comme l’explique la biostatisticienne Christine Cotton. 

Fallait-il réaliser des essais cliniques sur les femmes enceintes avant le début de la vaccination en population générale ? Le débat est difficile à trancher. Les tests peuvent mettre en danger la santé du fœtus, mais le déficit d’information peut aussi être dommageable pour la mère et l’enfant. Et, commencer des essais cliniques plusieurs mois après avoir commencé à vacciner en population générale paraît dénué de toute logique. 




Des politiciens ignorants et stupides engagés dans la guerre nucléaire. Impensable ? « L’argent et les erreurs sont les principaux moteurs de l’histoire mondiale »

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée.

« À aucun moment depuis que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, l’humanité n’a été plus proche de l’impensable. Toutes les garanties de l’époque de la guerre froide, qui faisaient de la bombe nucléaire une “arme de dernier recours”, ont été supprimées ».

La Russie est qualifiée de « Plausible », mais « Non attendue ». C’était en 2002.
Aujourd’hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est envisagée par le Pentagone.

Faire exploser la planète pour « défendre la démocratie ». Liz Truss : « Je suis prête à le faire »

La guerre nucléaire fait partie de la campagne de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, pour la course à la chefferie du Parti conservateur. Elle s’est exprimée lors d’un événement du parti conservateur à Birmingham. L’hôte de l’événement, John Pienaar, lui a demandé si elle donnerait l’ordre « de libérer les armes nucléaires » du Trident.

Il a ajouté : « Cela signifierait la destruction de la planète… » « Que ressentez-vous à cette idée ? »

Truss a répondu :

« Je pense que c’est un devoir important du Premier ministre et je suis prête à le faire. Je suis prête à le faire.« 

« Big Money » et « Grande ignorance ».

Opportunisme politique en faveur du complexe aérospatial d’armes nucléaires : Il est question de « Big Money » et de « Grande Ignorance » derrière la déclaration audacieuse de Truss. L’auditoire du parti conservateur a applaudi en chœur.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, n’a pas la moindre idée de la nature des armes nucléaires et de leurs effets dévastateurs.

De plus, elle ne connaît pas la géographie de la Fédération de Russie, prétendant que Rostov-sur-le-Don ainsi que Voronezh appartiennent à l’Ukraine ; c’est comme dire que Manchester appartient à l’Écosse :

« … lors de leur réunion à huis clos jeudi [11 février 2022], le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, avait demandé à Mme Truss si elle reconnaissait la souveraineté russe sur Rostov et Voronej — deux régions du sud du pays où la Russie a déployé ses forces. »

… Truss a répondu que la Grande-Bretagne ne les reconnaîtrait jamais comme russes, et a dû se faire corriger par son ambassadeur. » (Rapport Reuters)

Ce n’était pas la première fois que Liz Truss se plantait sur la géographie de la Russie et de l’Europe de l’Est. Une semaine auparavant, les médias britanniques ont amplement rapporté cette erreur le 2 février 2022 :

Mme Truss… a déclaré à l’émission Sunday Morning de la BBC que « nous fournissons et offrons un soutien supplémentaire à nos alliés baltes de l’autre côté de la mer Noire. »

Liz Truss (diplômée d’Oxford) a reçu une leçon de géographie élémentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, « pour ne pas avoir su faire la différence entre la mer Baltique et la mer Noire, qui sont distantes de plus de 700 miles ».

Mme Zakharova a fait remarquer que les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) sont situés au large de la mer Baltique, et non de la mer Noire, qui se trouve à des centaines de kilomètres au sud.

« Les pays baltes sont appelés ainsi parce qu’ils sont situés précisément au large de cette mer [baltique]. Pas de la mer Noire », a écrit le responsable russe sur Facebook.

« Si quelqu’un a besoin d’être sauvé de quelque chose, alors c’est le monde de la stupidité et de l’ignorance des politiciens anglo-saxons. »

« Bombes nucléaires humanitaires »

Liz Truss n’est pas la seule politicienne occidentale ignorante occupant de hautes fonctions et favorable à l’utilisation d’armes nucléaires. Ces dernières années, « de nombreux responsables militaires et civils de haut rang, des politiciens et des experts parlent ouvertement de la possibilité d’utiliser des armes nucléaires dans une attaque de première frappe contre n’importe quelle nation sous de nombreux prétextes avec des charges nucléaires à faible ou à forte puissance » (No Guerra No NATO).

L’engagement à faire exploser la planète de manière préventive avec des « armes nucléaires humanitaires », qui sont « sans danger pour les civils », fait désormais partie du discours politique. On se souvient de la déclaration d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale de 2016 :

« L’option nucléaire ne devrait pas du tout être retirée de la table. Cela a été ma position de manière constante. » (ABC News, 15 décembre 2015)

« Une guerre nucléaire est gagnable » ? Bombes humanitaires

Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée. Le seul intérêt pour nos deux nations de posséder des armes nucléaires est de s’assurer qu’elles ne seront jamais utilisées. »

Néanmoins, il existe des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l’establishment américain et de l’administration Biden qui sont convaincus qu’« une guerre nucléaire est gagnable ». Liz Truss fait partie de ce dangereux consensus.

Depuis l’administration de George W. Bush, la doctrine militaire américaine se concentre sur le développement d’« armes nucléaires plus utilisables. »

La Nuclear Posture Review de 2001 de George W. Bush, qui a été adoptée par le Sénat américain fin 2002, envisageait le développement d’une « génération d’armes nucléaires plus utilisables », à savoir des armes nucléaires tactiques (mini-nukes B61-11) d’une capacité explosive comprise entre un tiers et six fois celle d’une bombe d’Hiroshima.

Le terme « plus utilisable » [“more usable”] émane du débat entourant le NPR de 2001, qui justifiait l’utilisation d’armes nucléaires tactiques sur le théâtre de guerre conventionnel au motif que les armes nucléaires tactiques, à savoir les bombes bunker buster avec une tête nucléaire sont, selon l’avis scientifique sous contrat avec le Pentagone « inoffensives pour la population environnante, car l’explosion est souterraine. »

Le coût du programme d’armement nucléaire « pacificateur » des États-Unis d’Amérique est de l’ordre de 1,3 trillion de dollars, s’étendant à 2 trillions de dollars en 2030.

Et il y a de l’argent derrière le programme d’armes nucléaires de 1,3 trillion de dollars de Jo Biden :

« Mais, ce que je ne comprends pas, c’est cette folie meurtrière, sauf qu’elle donne aux sociétés qui fabriquent ces armes d’énormes sommes d’argent. Et c’est Obama qui a accepté de dépenser 1,7 trillion de dollars dans les 30 prochaines années pour remplacer chaque arme nucléaire, missile, navire, avion. Et les reconstruire tous à neuf, pour quelle raison ? Aucune raison ! C’est de la pure folie nucléaire. C’est de la folie nucléaire ! » (Helen Caldicott)

En ce qui concerne la crise actuelle en Ukraine, l’administration Biden s’est-elle engagée à utiliser les armes nucléaires comme instrument de paix ?

Les armes nucléaires pacifiques sont devenues un sujet de discussion parmi les politiciens ignorants et corrompus, qui ont été amenés à croire que la guerre nucléaire préventive est une entreprise humanitaire qui protège la démocratie.

Flash back. Un autre menteur et ignare. Cela a commencé avec Harry Truman

« Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire du monde. Il s’agit peut-être de la destruction par le feu prophétisée à l’époque de la vallée de l’Euphrate, après Noé et sa fabuleuse Arche… Cette arme doit être utilisée contre le Japon… [Nous] l’utiliserons de manière à ce que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible, et non les femmes et les enfants. Même si les Japonais sont des sauvages, impitoyables, sans pitié et fanatiques, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, nous ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l’ancienne ou la nouvelle capitale. … La cible sera purement militaire… Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais on peut la rendre la plus utile. »

(Président Harry S. Truman, Journal, 25 juillet 1945)

Rappelez-vous Hiroshima : « Une base militaire », selon Harry Truman

« Le Monde notera que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, une base militaire. C’est parce que nous avons souhaité dans cette première attaque éviter, dans la mesure du possible, de tuer des civils… » (Le président Harry S. Truman dans un discours radiophonique à la nation, le 9 août 1945).

(Note : la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 ; la seconde sur Nagasaki, le 9 août, le jour même du discours radiophonique de Truman à la Nation).

L’impensable : Les erreurs sont un véritable moteur de l’histoire mondiale

Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais décrites comme des actes de « légitime défense ».

Une guerre nucléaire accidentelle imputable à des politiciens ignorants, stupides et corrompus ne peut être exclue.

« La menace d’une guerre nucléaire totale qui peut éclater très facilement soit en raison d’actions délibérées de tout État doté d’armes nucléaires, soit en raison d’une erreur involontaire, humaine, technique ou autre ».

Ne votez pas pour l’ignare Liz qui pourrait conduire le Royaume-Uni et le monde vers l’impensable, une guerre nucléaire qui menace l’avenir de l’humanité.

Michel Chossudovsky, le 25 août 2022

Article original en anglais :

Ignorant and Stupid Politicians Committed to Nuclear War: The Unthinkable: “Money and Mistakes” are the Driving Force behind World History

Traduction : Mondialisation.ca

À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




Comment « isoler » la bande de branquignols au Pouvoir

Par Lucien SA Oulahbib

Il n’y a pas un jour où l’on relève une énormité qui hésite elle-même entre la stupidité crasse et la cruauté maligne (l’intelligence étant bien sûr exclue à chaque fois malgré leurs « diplômes » style pochette surprise). Qu’il s’agisse de « victoire » finale made in Kiev (et ses offensives en cartoon comme l’indiquent les vrais spécialistes), de la 8e vague (en attendant la 9e et la 5e dose, alors que nous avons des traitements de plus en plus validés), de la baisse des impôts du fait de la suppression de la redevance (alors qu’il vaudrait mieux avoir un service public de qualité — voir ici cette notion haut de gamme), sans oublier cette charge indue contre le barbecue effectuée par des aigri(e)s s’accrochant aux racines des derniers pissenlits égalitaristes (au nom de la différence bien sûr), et du fait qu’une femme de 79 ans qui se défend avec un Opinel contre un malfrat doit le « justifier », toutes ces bêtises (incluant les sirènes de police trop bruyantes « viriles », voir barbecue/pastis plus haut) dont certaines sont auréolées de légitimité lyssenkiste ne mériteraient même pas un haussement d’épaules s’ils n’étaient pas symptomatiques du fameux « degré zéro de l’écriture » qu’il serait judicieux de rappeler de temps à autre.

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Sans phraser outre mesure, disons que les Japonais [ou plutôt les Babyloniens ? Voir ici] avaient inventé le Zéro, l’Occident a créé ces temps-ci le double 00, après avoir tenté d’aller jusqu’à 7 un moment (où le fameux 007 aujourd’hui quasi/queer, la nouvelle Hulk en avant-garde), mais la « fabrication du crétin » ayant aujourd’hui atteint des zones insoupçonnées (le terme abyssal ou infini restant trop imprécis), seul un triple 000 serait de mise (en remplacement du triple A) tant l’inflation de bêtise bat désormais tous les records. Nous y sommes.

La dernière en date serait ce naufrage (programmé, aux dires du patron d’EDF, et façon Titanic) de la filière nucléaire, certes aujourd’hui vaguement colmaté, mais uniquement parce que l’éolien n’aurait pas été encore mis suffisamment en place aux dires du diktat allemand alors que son échec est patent, y compris pour Berlin, refusant le fait ou incapable de le reconnaître, surtout en situation d’embargo du gaz russe.

En Grande-Bretagne, la facture grimpe à des centaines de livres mensuelles. En France bientôt, sans doute vers le 1er juillet 2023. En attendant, les restrictions sont de mise alors que le Pouvoir oblige à la voiture électrique comme il conseillait le diesel il y a quelques décennies… Bienvenue en Absurdie. Un autre exemple ? La fuite ou la mise en maladie de milliers d’enseignants qui refusent d’aller au casse-pipe dans des classes garderies ou dortoirs (la vie dans le virtuel est épuisante) et travaillent pourtant sur des textes à trous et de la propagande facile : racisme systémique de blancs avec barbecue (et pastis incestueux), propagande facile, parce que tout a été déjà dit, toutes les impasses ont déjà été prises, et qu’il ne reste que la soumission idéologique, la torture mentale et physique, parfois jusqu’au suicide collectif que toute Secte en fin de cycle propose en solution finale.

Pour les « isoler » il faudrait déjà que les quelques « résistants » se réclamant tels, boycottent tous les médias de grand chemin et leurs spécialistes lyssenkistes (tous ? Tous !) et acceptent d’aller uniquement sur les réseaux alternatifs… On verra alors qui pratique sérieusement le « jeu de la vérité »…

Ensuite, il faudrait que ces réseaux dits de la « réinformation » se réunissent et créent une sorte de Charte permettant de mettre en commun à terme un certain nombre de moyens sans oublier des diffusions simultanées lors de conférences dédiées. Vœux pieux ? Sans doute, mais les réseaux de résistance s’étaient bien réunis dans un C.N.R. [Conseil National de la Résistance], non ?… Le tri se fera alors de lui-même entre les « vrais » et les « faux » combattants (« ami entends-tu… »).

Il s’agirait d’opérer une césure entre la société réelle et la société du trompe-l’œil, non pas dans une optique sécessionniste, mais de Salut Public.




Paquet d’ondes radio

[Source : maisonsaine.ca]

Par : Arthur Firstenberg

Traduit de https://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2022/08/Radio-Wave-Packet.pdf

[PDF en Français :
https://cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2022/09/Paquet-dondes-radio.pdf
ou ici]

Première publication : septembre 2001 – Mis à jour en août 2022 pour tenir compte de la technologie actuelle

Sommaire

  1. Quelques effets biologiques des ondes radio
  2. Morbidité et mortalité dues aux technologies sans fil
  3. Maladie des ondes radio
  4. Références 

[Ndlr : l’auteur utilise ici « ondes radio » au sens large, car il inclut les micro-ondes.]

QUELQUES EFFETS BIOLOGIQUES DES ONDES RADIO

1 μW/cm2 = 10 000 μW/m2  https://www.slt.co/Downloads/Education/RFConversionTable.pdf

Densité de puissance (μW/cm2) Effets biologiques rapportés Références
0,0000000000001 Structure génétique altérée chez E. Coli Belyaev 1996
0,0000000001 Seuil de la sensibilité humaine Kositsky 2001
0,000000001 Modification de l’EEG chez les sujets humains  Bise 1978
0,0000000027 Stimulation de la croissance chez Vicius fabus (haricots) Brauer 1950
0,00000001  Effets sur le système immunitaire chez la souris  Bundyuk 1994
0,00000002 Stimulation de l’ovulation chez les poulets Kondra 1970
0,000005 Effet sur la croissance cellulaire chez la levure  Grundler 1992
0,00001  Réflexe d' »évitement » conditionné chez le rat  Kositsky 2001
0,000024 Vieillissement prématuré des aiguilles de pin Selga 1996
0.000024 Réduction des anneaux de croissance des arbres Balodis 1996
0,0004 100 mètres d’un routeur Wi-Fi domestique   
0,0017  Diminution de la germination des graines dans les pins Selga 1996
0,002  Troubles du sommeil, tension artérielle anormale, nervosité, faiblesse, fatigue, douleurs des membres, douleurs articulaires, troubles digestifs, moins d’écoliers promus étude contrôlée à proximité d’un émetteur d’ondes courtes. Altpeter 1995, 1997 
0,0027 Inhibition de la croissance chez Vicius fabus (haricots) Brauer 1950
0,004 100 mètres d’un téléphone cellulaire 2G, 3G ou 4G à puissance maximale  
0,01 100 mètres d’un routeur Wi-Fi commercial ou extérieur  
0,01 à 0,1 1 mile d’une tour cellulaire 2G, 3G ou 4G  
0,06 Modification de l’EEG, perturbation du métabolisme glucidique, hypertrophie des surrénales, modification des taux d’hormones surrénales, modifications structurelles du foie, de la rate, des testicules et du cerveau chez les rats blancs et les lapins. Dumanskij 1974 
0,06 Ralentissement du cœur, modification de l’EEG chez le lapin Serkyuk, reported in McRee 1980
0,1 Augmentation de la mélatonine chez les vaches  Stark 1997
0,1 à 1,8  Diminution de la durée de vie, troubles de la reproduction, anomalies structurelles et de développement chez les lenticules.  Magone 1996
0,13  Diminution de la croissance cellulaire (cellules épithéliales humaines de l’amnios)  Kwee 1997 
0,168 Stérilité irréversible chez la souris  Magras 1997
0,2 Leucémie infantile jusqu’à 12 km d’une tour de télévision  Hocking 1996
0,3  Altération de la fonction motrice, du temps de réaction, de la mémoire et de l’attention des écoliers, et modification du rapport de masculinité des enfants (moins de garçons) Kolodynski 1996 
0,4 Rupture de la barrière hémato-encéphalique par les téléphones portables  Eberhardt 2008
0,6   Modification de l’efflux d’ions calcium du tissu cérébral Dutta 1986
0,6 Arythmies cardiaques et parfois arrêt cardiaque (grenouilles)  Frey 1968
0-4 Modification de l’activité des globules blancs chez les écoliers Chiang 1989
1 Maux de tête, vertiges, irritabilité, fatigue, faiblesse, insomnie, douleurs thoraciques, difficultés respiratoires, indigestion (humains- exposition professionnelle) Simonenko 1998 
1 Stimulation des globules blancs chez les cobayes Shandala 1978
2 (seuil inférieur inconnu) Effets auditifs : cliquetis, bourdonnements, gazouillis, sifflements ou sons aigus. Frey 1963, 1969, 1971, 1973, 1988, Justeson 1979, Olsen 1980, Wieske 1963, Lin 1978
2 Perte de mémoire chez les rats exposés aux téléphones portables  Nittby 2009
5  Leucémie, mélanome de la peau et cancer de la vessie à proximité d’un émetteur TV et FM  Dolk 1997
5 Modifications biochimiques et histologiques dans les tissus du foie, du cœur, des reins et du cerveau  Belokrinitskiy 1982
8 Exposition de la tête et de la poitrine à un ordinateur portable sans fil posé sur une table   
10 Mitochondries et noyaux des cellules endommagés dans l’hippocampe du cerveau.  Belokrinitskiy 1982a
10 Altération de la mémoire et du temps de réaction visuelle chez les personnes vivant à proximité des émetteurs.  Chiang 1989
10 Diminution de la taille de la portée, augmentation du nombre de mort-nés chez les souris  Il’Chevich (rapporté par McRee 1980)
10 Redistribution des métaux dans les poumons, le cerveau, le cœur, le foie, les reins, les muscles, la rate, les os, la peau et le sang.  Shutenko 1981
150 Exposition de la tête et de la poitrine par tout téléphone cellulaire sur table   
1 000 Limite d’exposition du corps entier de la FCC FCC 2018, Racini 2015
17 000 Exposition des organes génitaux par un ordinateur portable sans fil posé sur un genou   
20 000 Exposition du cerveau par un téléphone portable posé sur la tête  

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées]

MORBIDITÉ ET MORTALITÉ DUES AUX TÉLÉPHONES CELLULAIRES ET À LA TECHNOLOGIE SANS FIL

FLORE ET FAUNE

Les trembles

Dans un laboratoire d’arrière-cour situé au pied des Rocheuses, où les trembles déclinaient et refusaient d’arborer leurs couleurs à l’automne, Katie Haggerty a décidé de voir ce qui se passerait si elle protégeait certains d’entre eux des ondes radio. Après seulement deux mois, ses semis protégés étaient 74 % plus longs et leurs feuilles 60 % plus grandes que celles de ses semis non protégés ou de ses semis protégés par un écran factice. Et à l’automne, seuls les semis protégés affichaient les couleurs vives qui font la réputation des trembles. (Haggerty 2010)

Oiseaux chanteurs

À l’université allemande d’Oldenburg, des scientifiques, choqués de constater que les oiseaux chanteurs migrateurs qu’ils étudiaient n’étaient plus capables de s’orienter vers le nord au printemps et vers le sud-ouest en automne, ont décidé de voir ce qui se passerait s’ils protégeaient une volière des ondes radio. Soudain, les oiseaux ont pu s’orienter vers le nord au printemps pour la migration. (Engels et al. 2014)

Amphibiens

Sur la terrasse d’un appartement du cinquième étage à Barcelone, à un pâté de maisons d’une tour de téléphonie cellulaire, Alfonso Balmori a décidé de tester sa conjecture selon laquelle les ondes radio pourraient être responsables du déclin et de l’extinction de tant d’espèces d’amphibiens dans le monde. Pendant deux mois, il s’est occupé de deux bassins identiques de têtards, dont l’un était protégé des ondes radio par une fine couche de tissu. Le taux de mortalité dans le réservoir non protégé était de 90 %, et de seulement 4 % dans le réservoir protégé. (Balmori 2006)

Abeilles à miel

Un professeur de l’université Panjab, en Inde, a décidé de vérifier son hypothèse selon laquelle la technologie sans fil pourrait être responsable de l’effondrement des colonies d’abeilles. Elle a placé des téléphones portables dans deux des quatre ruches et les a allumés deux fois par jour pendant 15 minutes à chaque fois. Après trois mois, il n’y avait plus ni miel, ni pollen, ni couvain, ni abeilles dans les deux colonies équipées de téléphones portables. (Sharma et Kumar 2010)

Elle a ensuite décidé de découvrir ce qui se passait dans l’hémolymphe des abeilles, qui est le nom de leur sang. Elle a constaté que la respiration cellulaire était pratiquement paralysée. Après seulement dix minutes d’exposition à un téléphone portable, les abeilles ne pouvaient pratiquement plus métaboliser les sucres, les graisses ou les protéines. (Kumar et al. 2011)

Souris

Dans le village grec de Chortiatis, au troisième étage de l’école primaire publique, six paires de souris ont été accouplées et observées pendant cinq grossesses. Les trois premières grossesses ont produit une moyenne de cinq rejetons par femelle. Ensuite, toutes les souris sont devenues stériles et n’ont plus donné naissance à aucun rejeton. Depuis la fenêtre de la salle de classe, à environ un kilomètre de là, on pouvait voir une ferme d’antennes au sommet du mont Chortiatis, qui diffusait au total environ 300 kW de puissance.

Six autres couples de souris ont été élevés dans une réserve naturelle, le Refuge de la Vie Hypaithrios, situé sur la montagne. Ces souris n’ont eu en moyenne qu’un seul nouveau-né par grossesse dès le début, et ont été stériles dès la troisième grossesse. Il a été prouvé que la stérilité était permanente et irréversible. (Magras et Xenos 1997)

Fourmis

Marie-Claire Cammaerts, de l’Université libre de Belgique, a amené des milliers de fourmis dans son laboratoire, a placé un téléphone à clapet de modèle ancien sous leurs colonies et les a observées marcher. Lorsque le téléphone ne contenait pas de batterie, il ne les affectait pas du tout. La batterie seule ne les affectait pas non plus. Mais dès que la batterie a été placée dans le téléphone – même si le téléphone était toujours éteint – les fourmis se sont mises à courir d’avant en arrière avec vigueur, comme si elles essayaient d’échapper à un ennemi qu’elles ne pouvaient pas voir. Lorsqu’elle a mis le téléphone en mode veille, la frénésie des fourmis s’est encore accrue. Lorsqu’elle a finalement allumé le téléphone, elles ont toutes ralenti.

Mme Cammaerts a ensuite exposé une nouvelle colonie de fourmis à un smartphone, puis à un téléphone sans fil. Dans chaque cas, leur vitesse de changement de direction a doublé ou triplé en une ou deux secondes, tandis que leur vitesse de marche réelle a considérablement ralenti. Après avoir été exposées pendant trois minutes, elles ont eu besoin de deux à quatre heures avant de retrouver une apparence normale. D’autres fourmis, après avoir été exposées à un routeur WiFi pendant trente minutes, ont mis six à huit heures pour récupérer, et certaines ont été retrouvées mortes quelques jours plus tard. Lorsqu’elle a placé un téléphone à clapet en mode veille sous le nid des fourmis au lieu de leur zone de recherche de nourriture, les fourmis ont toutes immédiatement quitté leur nid, emportant avec elles leurs œufs, leurs larves et leurs nymphes. (Cammaerts et Johansson 2014)

Rats

L’équipe du neurochirurgien Leif Salford de l’Université de Lund en Suède a exposé des rats à un téléphone portable ordinaire, une seule fois pendant deux heures, et les a sacrifiés 50 jours plus tard. Les rats exposés ont subi des dommages cérébraux permanents à la suite de cette seule exposition, même lorsque le niveau de puissance du téléphone a été réduit au centuple. (Salford et al. 2003)

Vaches

Lorsque les tours de téléphonie cellulaire ont été installées dans toute l’Amérique en 1996, des agriculteurs ont signalé que des animaux de ferme étaient soudainement malades et mouraient, et que leur progéniture était née avec le cou et les pattes palmés à l’envers. (Hawk 1996). Wolfgang Löscher et Günter Käs, recevant des rapports similaires en Allemagne, ont visité ces fermes et examiné ces vaches. Les vaches mouraient de troubles cardiaques et

Les vaches mouraient d’un collapsus cardiaque et circulatoire aigu avec des saignements de plusieurs organes. Lorsque les vaches malades étaient déplacées dans un endroit éloigné, elles recouvraient la santé. (Löscher et Käs 1998)

Mouches à fruits

Dans le cadre d’une expérience scientifique, Alexander Chan, 15 ans, du lycée Benjamin Cardozo de Queens, New York, a exposé quotidiennement des larves de drosophiles à un haut-parleur, un écran d’ordinateur ou un téléphone portable pour observer leur développement. Les mouches qui ont été exposées au téléphone portable n’ont pas développé d’ailes. (Serant 2004)

Graines de cresson

Pour une autre expérience de foire scientifique, une équipe de cinq filles de troisième année à Hjallerup, au Danemark, a rempli douze plateaux de 400 graines de cresson chacun. Elles ont placé six plateaux dans une fenêtre à côté de trois ordinateurs portables et de deux routeurs WiFi, et six plateaux dans une fenêtre similaire mais sans ordinateur ni routeur. Au bout de 6 jours, aucune des graines irradiées n’avait germé, et beaucoup d’entre elles n’ont jamais germé. Après 12 jours, les germes du contrôle étaient deux fois plus gros que ceux situés à côté des ordinateurs portables et des routeurs. (Nielsen et al. 2013)

Plants de poivre

Des scientifiques de l’Université de Gaza ont cultivé 100 plants de poivron dans des conditions identiques, sauf que la moitié d’entre eux ont été arrosés quotidiennement avec de l’eau du robinet qui avait séjourné dans un flacon en verre pendant une heure à côté d’un routeur WiFi, et l’autre moitié avec de l’eau du robinet qui avait séjourné dans un flacon en verre identique mais pas à côté d’un routeur. Les plantes cultivées avec de l’eau irradiée étaient pâles et rabougries. Après 200 jours, les plantes témoins étaient 25 % plus longues, leurs tiges 5 % plus épaisses et leurs racines 40 % plus longues que les plantes cultivées avec de l’eau irradiée. Elles pesaient également 90 % de plus, avaient 74 % de feuilles en plus, étaient 12 % plus humides, fleurissaient et fructifiaient plus tôt, et produisaient des fruits 38 % plus gros. (Alattar et Radwan 2020)

Animaux munis de colliers émetteurs

Les mammifères munis de colliers émetteurs, notamment les lapins, les campagnols, les lemmings, les blaireaux, les renards, les cerfs, les élans, les tatous, les loutres de rivière et les loutres de mer, ont souffert d’une augmentation de la mortalité, d’une diminution de la capacité à creuser, d’une perte de poids, d’une réduction des niveaux d’activité, d’une augmentation de l’autogestion, d’une modification des interactions sociales et d’un échec de la reproduction. (Mech et Barber 2002)

Dans une étude sur les élans, les veaux sans aucune marque d’oreille et les veaux avec des marques d’oreille simples avaient une mortalité de 10 %, tandis que les veaux avec des marques d’oreille contenant des émetteurs avaient une mortalité de 68 %. La seule différence était les ondes radio. (Swenson et al. 1999)

Dans une autre étude, les colonies de campagnols aquatiques qui contenaient des femelles marquées par radio ont donné naissance à quatre fois plus de mâles que de femelles. Les chercheurs ont conclu qu’il était probable qu’aucune des femelles radio-identifiées n’ait donné naissance à une progéniture féminine. (Moorhouse et Macdonald 2005)

La maladie des ondes radio chez l’humain

Au cours des années 1950, des cliniques ont été créées à Moscou, Leningrad et dans d’autres villes d’Union soviétique et d’Europe de l’Est pour étudier et traiter des milliers de travailleurs souffrant d’une nouvelle maladie professionnelle – une maladie qui a également été signalée aux États-Unis mais qui n’y a été ni étudiée ni traitée. Cette nouvelle maladie a été baptisée maladie des ondes radio. Ces patients fabriquaient, inspectaient, réparaient ou utilisaient des équipements à micro-ondes. Certains travaillaient dans des installations radar, d’autres pour des stations de radio ou de télévision, ou des compagnies de téléphone. D’autres encore faisaient fonctionner des appareils de chauffage et d’étanchéité à radiofréquence utilisés dans un nombre croissant d’industries à l’aide d’une technologie mise au point pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ces travailleurs n’étaient exposés aux rayonnements micro-ondes que pendant les heures de travail. Et ils étaient exposés à des niveaux de rayonnement inférieurs à ceux auxquels le grand public est exposé aujourd’hui pendant des heures par jour, voire tout le temps, à partir de leurs téléphones portables et autres appareils sans fil.

Les patients de ces cliniques souffraient de maux de tête, de fatigue, de faiblesse, de troubles du sommeil, d’irritabilité, de vertiges, de troubles de la mémoire, de dysfonctionnements sexuels, d’éruptions cutanées, de perte de cheveux, de diminution de l’appétit, d’indigestion et, parfois, de sensibilité à la lumière du soleil. Certains ont eu des palpitations cardiaques, des douleurs lancinantes dans la région du cœur et un essoufflement après un effort. Beaucoup ont développé une instabilité émotionnelle, de l’anxiété ou de la dépression, et quelques-uns ont souffert de manie ou de paranoïa.

À l’examen physique, ils présentaient une acrocyanose (doigts et orteils bleus), un odorat altéré, des sueurs, des tremblements, des réflexes altérés, des pupilles de taille inégale, des arythmies cardiaques, un pouls et une tension artérielle instables. Ils présentaient des EEG et des ECG anormaux et, à un stade avancé, des signes de privation d’oxygène au niveau du cœur et du cerveau. Certains ont développé des cataractes. Les analyses de sang ont révélé une hyperactivité de la thyroïde, un taux élevé d’histamine, un taux élevé de sucre dans le sang, un taux élevé de cholestérol et de triglycérides, une augmentation des protéines sanguines, une diminution du rapport albumine-globuline, une diminution des plaquettes et des globules rouges, et un nombre anormalement élevé ou faible de globules blancs.

Bien qu’environ 15 % seulement des travailleurs des micro-ondes se soient plaints de leur maladie, et que 2 % seulement aient cessé de travailler (Sadchikova 1960, Klimková-Deutschová 1974), les travaux de laboratoire ont révélé des anomalies chez la majorité des travailleurs. Le cholestérol sanguin était élevé chez 40 % des travailleurs des micro-ondes (Klimkova-Deutschova 1974), les triglycérides étaient élevés chez 63 % d’entre eux (Sadchikova et al. 1980), la glycémie à jeun était augmentée chez 74 % (Klimkova-Deutschova 1974) et 70 % présentaient une activité thyroïdienne anormale. (Smirnova et Sadchikova 1960 ; Drogichina 1960). Des changements cardiaques objectifs ont été trouvés chez 18% à 35% des travailleurs des micro-ondes, selon la durée du travail.

En raison du grand nombre de publications sur la maladie des ondes radio provenant de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est, un échange scientifique entre les États-Unis et l’URSS sur la recherche sur le rayonnement micro-ondes a été lancé au milieu des années 1970. Le gouvernement américain a chargé le Dr Zorach Glaser de répertorier la littérature scientifique mondiale (articles de journaux, livres, comptes rendus de conférences) sur les effets biologiques et sanitaires des radiofréquences et des micro-ondes. A la fin des années 1970, la bibliographie de Glaser comprenait 5 083 documents (Glaser 1984).

Au cours des années 1960 et 1970, l’ophtalmologue Milton Zaret, sous contrat avec l’armée et l’armée de l’air américaines, a examiné les yeux de milliers de militaires et de civils travaillant dans des installations radar aux États-Unis et au Groenland. Il a constaté qu’un grand nombre d’entre eux développaient des cataractes. La plupart de ces cataractes étaient causées par l’exposition chronique de l’œil à des rayonnements d’une densité de puissance d’environ un milliwatt par centimètre carré – un niveau qui est régulièrement dépassé par chacun des 15 milliards de téléphones cellulaires utilisés aujourd’hui (Birenbaum et al. 1969 ; Zaret 1973).

Au cours de ces années, le biologiste américain Allan Frey a découvert que le rayonnement micro-ondes endommageait la barrière hémato-encéphalique (Frey et al. 1975), et il a prouvé que les humains et les animaux pouvaient entendre les micro-ondes (Frey 1961). Frey, l’un des chercheurs américains les plus actifs des années 1960 et 1970, a rendu des rats dociles en les irradiant à une densité de puissance de 50 microwatts par centimètre carré (Frey et Spector 1976). Il a modifié des comportements spécifiques à 8 microwatts par centimètre carré (Frey et Wesler 1979). Il a modifié le rythme cardiaque de grenouilles vivantes à 3 microwatts par centimètre carré (Frey et Eichert 1986). À seulement 0,6 microwatts par centimètre carré, soit 15 fois moins que les niveaux couramment rencontrés aujourd’hui à une distance normale de fonctionnement d’un ordinateur portable sans fil, il a provoqué des arythmies dans le cœur des grenouilles, et parfois l’arrêt des battements, en synchronisant les impulsions de micro-ondes à un moment précis du rythme cardiaque (Frey et Seifert 1968). Les travaux de Frey ont été financés par la marine américaine.

En 1977, Paul Brodeur, dans son livre The Zapping of America, a averti que la prolifération des tours à micro-ondes et des installations radar mettait en danger la santé publique. Mais comparé à aujourd’hui, les installations de micro-ondes et de radio étaient encore très rares.

Lorsqu’en 1977, Apple a vendu ses premiers ordinateurs personnels (câblés), l’exposition à des niveaux élevés de rayonnement électromagnétique s’est étendue à la population générale, et les maladies électromagnétiques ont cessé d’être uniquement des maladies professionnelles. Cette année-là, les décès dus à l’asthme aux États-Unis, qui étaient en baisse constante depuis des décennies, ont commencé à augmenter pour la première fois.

En 1981, le représentant Al Gore a présidé la première d’une série d’audiences du Congrès américain sur les effets sanitaires des terminaux d’affichage vidéo (câblés). Ces auditions ont été organisées parce que deux rédacteurs en chef du New York Times, de jeunes hommes âgés de 20 à 30 ans, avaient développé des cataractes ; la moitié de tous les employés de l’UPI et de l’AP interrogés se plaignaient de problèmes visuels ou de maux de tête ; un nombre inhabituel de bébés présentant des malformations congénitales étaient nés d’employés du Toronto Star ; et des groupes de fausses couches se produisaient parmi les opératrices de terminaux vidéo partout aux États-Unis et au Canada.

L’industrie de la presse a été la première industrie à être transformée par la technologie informatique. Au cours des auditions menées en 1981 par la Commission des sciences et de la technologie de la Chambre des représentants, Charles A. Perlik, Jr, président de la Newspaper Guild, a déclaré que si ses membres avaient su que les terminaux numériques pouvaient produire des émissions dangereuses, « nous n’aurions pas tranquillement permis la transformation d’un lieu de travail essentiellement bénin en un lieu dangereux ». En 1985, l’auteur canadien Bob DeMatteo a publié un livre populaire intitulé Terminal Shock : The Health Hazards of Video Display Terminals.

Au milieu des années 80, Olle Johansson, un neuroscientifique de l’Institut Karolinska de Stockholm, a découvert une nouvelle maladie de peau. Depuis, seules les personnes qui travaillaient devant des écrans d’ordinateur en étaient atteintes, il l’a baptisée dermatite des écrans. Ces patients se plaignaient souvent aussi de symptômes neurologiques tels que perte de mémoire, fatigue, insomnie, vertiges, nausées, maux de tête et palpitations cardiaques – les mêmes symptômes neurologiques que ceux décrits trois décennies plus tôt par les médecins soviétiques – mais comme la spécialité de Johansson était les maladies de la peau, il a étudié la peau des opérateurs informatiques. Ses sujets allaient de ceux qui ne présentaient que des rougeurs et des démangeaisons à ceux qui avaient des lésions cutanées graves et défigurantes.

Au milieu des années 1990, l’industrie des télécommunications s’est lancée dans un projet qui devait exposer le monde entier à des micro-ondes à une échelle inimaginable. Ils prévoyaient de placer un téléphone cellulaire et un ordinateur sans fil dans les mains de chaque homme, femme et enfant sur Terre – et de parsemer notre monde d’un si grand nombre d’antennes de radiodiffusion que ces téléphones et ordinateurs fonctionneraient dans chaque maison et chaque bureau, dans chaque rue, dans chaque pays, sur la plus haute montagne et dans la vallée la plus profonde, sur chaque lac et dans chaque parc national, zone de nature sauvage et refuge pour la faune, sans exception. Ainsi, au cours des décennies suivantes, chaque être humain est devenu une source de rayonnement micro-ondes où qu’il aille. Et les niveaux ambiants de rayonnement ont été multipliés par mille ou plus, partout sur la Terre.

Les chercheurs ont commencé à établir une corrélation entre des symptômes tels que les troubles du sommeil, la fatigue, les pertes de mémoire, les maux de tête, la dépression, les vertiges et les tremblements – les mêmes symptômes que ceux signalés aux médecins soviétiques et américains un demi-siècle auparavant – et l’utilisation des téléphones portables et la proximité des tours de communication. En 2007, des équipes de scientifiques de 14 pays ont conclu que la santé de pas moins des trois quarts de la population de la Terre était considérablement affectée par la technologie sans fil (Haugsdal 1998, Hocking 1998, Cao 2000, Oftedahl 2000, Chia 2000, Sandström 2001, Santini 2002, Navarro 2003, Santini 2003, Zwamborn 2003, Wilén 2003, Oberfeld 2004, Bortkiewicz 2004, Al-Khlaiwi 2004, Salama 2004, Meo 2005, Preece 2005, Waldmann-Selsam 2005, Szykjowska 2005, Balikci 2005, Balik 2005, Hutter 2006, Abdel-Rassoul 2007).

D’autres scientifiques ont rapporté que les téléphones portables provoquaient de l’eczéma (Kimata 2002), la cécité (Ye et al. 2001), l’asthme infantile (Li et al. 2001), la maladie d’Alzheimer (Salford et al. 2003, Şahin et al. 2015), la surdité (Oktay et Dasdag 2006, Panda et al. 2011, Velayutham et al. 2014, Mishra 2010, Mishra 2011) et la sclérose en plaques (İkinci et al. 2015).

Le terme « hypersensibilité électromagnétique » (« EHS ») a été inventé parce qu’aucune autorité sanitaire d’aucun pays occidental n’admet que les rayonnements électromagnétiques ont un quelconque effet sur la santé d’une personne normale. L’EHS désigne donc les personnes qui ont découvert par hasard ce qui les rend malades, et qui ont cru à la fiction selon laquelle elles sont anormales et différentes de tout le monde.

Signes et symptômes d’EHS

Neurologiques : maux de tête, étourdissements, nausées, difficultés de concentration, pertes de mémoire, irritabilité, dépression, anxiété, insomnie, fatigue, faiblesse, tremblements, spasmes musculaires, engourdissements, picotements, altération des réflexes, douleurs musculaires et articulaires, douleurs aux jambes et aux pieds, symptômes de type « grippe », fièvre. Les effets plus graves comprennent des convulsions, une paralysie, une psychose et un accident vasculaire cérébral.

Cardiaque : palpitations, arythmies, douleur ou pression dans la poitrine, pression sanguine basse ou élevée, rythme cardiaque lent ou rapide, essoufflement et crises cardiaques.

Respiratoire : sinusite, bronchite, asthme et pneumonie.

Dermatologiques : éruption cutanée, sensibilité extrême au toucher, démangeaisons, brûlures, bouffées vasomotrices.

Ophtalmologiques : douleur ou sensation de brûlure dans les yeux, pression dans ou derrière les yeux, détérioration de la vision, flotteurs, cataractes.

Auditif : Gazouillis, bourdonnements, sifflements dans les oreilles et perte d’audition.

Reproduction : Diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes, menstruations anormales, infertilité ;

Fausses couches ; anomalies congénitales.

Hématologique : Anémie, glycémie élevée, plaquettes faibles, globules blancs faibles ou élevés, cholestérol élevé.

Autres : troubles digestifs ; douleurs abdominales ; transpiration ; hypertrophie de la thyroïde ; épuisement des surrénales ; douleurs testiculaires/ovariennes ; dysfonctionnement sexuel ; sécheresse des lèvres, de la langue, de la bouche, des yeux ; lèvres gonflées ; gorge enflée ; grande soif ; déshydratation ; urines fréquentes ; saignements de nez ; hémorragies internes ; anomalies du système immunitaire ; redistribution des métaux dans l’organisme ; perte de cheveux ; ongles cassants ; douleurs dentaires ; détérioration des plombages ; odorat altéré ; sensibilité à la lumière.

Altération du métabolisme et conséquences de l’obésité, du diabète, des maladies cardiaques et du cancer

Les ondes radio interfèrent avec le transport des électrons dans les mitochondries de chaque cellule. Cela prive les cellules d’oxygène et nuit à leur capacité à métaboliser les sucres, les graisses et les protéines, tout comme Kumar et al. (2011) l’ont démontré chez les abeilles (voir ci-dessus). Il en résulte les pandémies modernes d’obésité, de diabète, de maladies cardiaques et de cancer. Ces maladies sont également des aspects de la maladie des ondes radio. Voir The Invisible Rainbow d’Arthur Firstenberg : A History of Electricity and Life, chapitres 11, 12 et 13.

Le niveau de puissance n’est pas pertinent

Comme le montre le tableau au début de ce document, les niveaux d’exposition ne sont pas pertinents lorsqu’il s’agit d’ondes radio. On constate des effets biologiques à 10 W/cm2, à 0,01 W/cm2, à 0,00001 W/cm2, à 0,00000001 W/cm2 et à 0,0000000000001 W/cm2.

Comme l’a écrit Allan Frey, les organismes vivants utilisent les champs électromagnétiques (CEM) pour tout, de la communication cellulaire au fonctionnement du système nerveux. « Les champs électromagnétiques ne sont pas une substance étrangère aux êtres vivants comme le plomb ou le cyanure. Avec les substances étrangères, plus la dose est grande, plus l’effet est grand – une relation dose-réponse. » Au lieu de cela, a-t-il dit, un être vivant est comme un récepteur radio. « Le signal CEM que la radio détecte et transpose dans le son de la musique est presque incommensurablement faible. » De même, même un signal radio incommensurablement faible peut interférer avec les fonctions biologiques. (Frey 1990, 1993)

Le Dr Ross Adey, de l’école de médecine de l’université de Loma Linda, a écrit que nos cellules « chuchotent » entre elles avec des signaux électromagnétiques. Il a déclaré que les CEM agissent au niveau atomique et qu' »un seuil pourrait ne pas exister » pour les effets des ondes radio. (Adey 1993)

Le biophysicien Neil Cherry, de l’université Lincoln en Nouvelle-Zélande, a écrit que les signaux radio « peuvent interférer avec les cœurs, les cerveaux et les cellules à des intensités extrêmement faibles, proches de l’exposition zéro » (Cherry 2000). Il a ensuite présenté des « preuves concluantes » que « le niveau d’exposition sans danger est de zéro ». (Cherry 2001)

Pour certains effets, il existe même une relation dose-réponse inverse, c’est-à-dire que plus le niveau d’exposition est faible, plus le dommage est important. En d’autres termes, plus le signal externe s’approche de la force infinitésimale des signaux internes de notre corps, plus il est reconnu par l’organisme, et plus il interfère avec la vie.

Ainsi, l’équipe de Leif Salford à l’université de Lund a constaté que les plus grands dommages à la barrière hémato-encéphalique se produisaient à la plus faible dose de rayonnement (réduite dix mille fois), et non à la plus forte dose. (Persson 1997).

De nombreux chercheurs, dont Carl Blackman de l’Agence américaine de protection de l’environnement, ont découvert que le rayonnement des micro-ondes provoque l’écoulement du calcium hors des cellules du cerveau. Pour cet effet, ces chercheurs ont trouvé des fenêtres de puissance d’effet maximal, c’est-à-dire que l’effet diminue à la fois à des niveaux inférieurs et supérieurs (Blackman 1980, 1986 ; Bawin 1977 ; Dutta 1986 ; Kunjilwar et Behari 1993). Et ce sont les fenêtres de puissance les plus faibles, et non les plus élevées, qui ont le plus d’effet : l’effet à un DAS de 0,0007 W/kg était quatre fois plus important que celui à un DAS de 2,0 W/kg (Dutta 1986).

Maria Sadchikova et ses collègues soviétiques ont régulièrement rapporté dans les années 1960 et 1970 que parmi les personnes exposées professionnellement au rayonnement micro-ondes, les plus malades étaient celles exposées aux niveaux les plus bas, et non les plus élevés. (Sadchikova 1960, 1974).

Igor Belyaev, de l’Université de Stockholm, a trouvé un effet génétique qui se produisait à des fréquences spécifiques. L’ampleur de l’effet ne changeait pas avec le niveau de puissance sur 14 ordres de grandeur, jusqu’à 0,00000000001 microwatts par centimètre carré. (Belyaev 1996)

Nikolai Kositksy et ses collègues de Kiev, en Ukraine, ont réaffirmé que les signaux radio externes interfèrent avec les signaux internes de notre corps et que c’est le contenu informationnel des ondes radio, et non leur niveau de puissance, qui est nocif. Ils ont passé en revue 40 ans de recherches menées en Union soviétique et ont conclu : « Les effets biologiques associés à ces interactions ne dépendent pas de la puissance de l’énergie transportée dans l’un ou l’autre système, mais de l’information qui y est transportée. » (Kositsky 2001)

Ainsi, la plupart des effets des ondes radio sur notre corps ne sont pas causés par leurs niveaux de puissance mais par leurs fréquences, leurs largeurs de bande, leurs pulsations, leurs formes d’onde et tous les autres attributs qui leur permettent de transporter des informations et les rendent utiles aux téléphones portables et aux ordinateurs. C’est la nature cohérente du rayonnement et de l’information qu’il transporte qui tue. Et donc la lumière (LiFi) et tout autre porteur de la même information est tout aussi nocif, tout comme les lasers. Un laser est une lumière cohérente.

Nous avons évolué sans micro-ondes et sans rayonnement cohérent. Le rayonnement micro-ondes du Soleil n’est pas cohérent, n’est pas centré sur une fréquence particulière, varie au total de .0000001 W/cm2 à 0,0001 W/cm2 lorsque le Soleil est le plus actif, et nous n’y sommes exposés que pendant la journée ; la nuit, seules les micro-ondes des étoiles, beaucoup plus faibles, atteignent la Terre.

Les êtres vivants ne devraient jamais entrer en contact, ou se trouver à proximité, d’une source de rayonnement cohérent, ou d’une source de rayonnement micro-ondes. Ni le WiFi, ni le Bluetooth, ni les moniteurs pour bébés, ni les fours à micro-ondes, ni les téléphones portables. Pas même pour quelques secondes. Les téléphones portables, en raison de leur omniprésence et de leur proximité avec le corps, sont de loin les plus nocifs pour la santé, la société et la planète.

Nombre de personnes souffrant de :

Des troubles de la tête : 4 milliards (Stovner 2022)

Douleurs chroniques : 2 milliards (Antunes 2021)

Maladies du cerveau : 1,3 milliard (American Brain Foundation 2022)

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Arthur Firstenberg

Arthur Firstenberg

Arthur Firstenberg est un scientifique et un journaliste à l’avant-garde d’un mouvement mondial pour déboulonner les prétentions gouvernementales et industrielles concernant la soi-disant innocuité des champs électromagnétiques. (CEM) De 1978 à 1982, ce diplômé en mathématiques de l’Université Cornell a fréquenté l’Irvine School of Medicine (Université de la Californie). C’est là qu’une surdose de rayons X a anéanti sa carrière médicale. Depuis 30 ans, il est chercheur, consultant et conférencier sur les effets des CEM sur la santé et l’environnement, ainsi que praticien de plusieurs arts de la guérison.
Il est l’auteur du livre The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life, par Arthur Firstenberg, AGP Press, 2017, 559 pages.
Quiconque s’intéresse aux effets de l’électricité, y compris celle des phénomènes météorologiques, sur la biologie humaine se passionnera pour ce livre. Avec ses 135 pages de références, c’est probablement l’ouvrage grand public le plus complet mais aussi le plus original publié à ce jour sur les effets des CEM. Arthur est aussi webmestre de l’excellent site cellphonetaskforce.org




Quelques précisions sur le CFR, la Trilatérale et autres organisations secrètes ou semi-secrètes influençant la destinée des nations

Par Jeff

Les deux documents suivants ont été transmis par Pierre de Villemarest (1922-2008), fondateur et directeur du Centre Européen d’Information (ci-dessous, copie PDF de sa fiche Wikipédia). Ils datent d’un certain nombre d’années.

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Autres sources (journal solidarité et Express) :




La culture WOKE : l’arbre qui cache la forêt

[Source : @Kairospresse]

Débarqué dans le sillage des mouvements MeToo et Black Lives Matter, le mouvement Woke (de l’anglais « To wake », s’éveiller) s’attaque à toutes celles et ceux qui ne respecteraient pas les codes de l’antiracisme et de l’antisexisme. De l’écriture inclusive à l’installation de toilettes transgenres, de l’élimination de certains mots trop « connotés » à la révision de pans entiers de l’ histoire, rien n’échappe à la vigilance de ce mouvement qui se drape dans les meilleures intentions du monde : la lutte contre les discriminations en tous genres et l’antiracisme. Mais que se cache-t-il exactement derrière cette nouvelle mode idéologique ? 



[Voir aussi :
L’Internationale woke s’en prend aux enfants
Déconstruction : les dessous de l’attaque des « Woke » contre la science
L’idéologie woke saborde l’identité culturelle du Canada
Sept signes d’alerte indiquant que quelqu’un que vous connaissez est en train de devenir « woke »
La star hollywoodienne Kirstie Alley dit qu’elle croit que les démocrates et la foule « woke » sont déterminés à normaliser la pédophilie auprès des masses
Le wokisme est plus une idéologie religieuse que politique]




L’histoire fasciste de l’OTAN

[Source : histoireetsociete.com]

Ce n’est pas un hasard si la refascisation de l’Europe projet consciemment mené au nom de l’OTAN et de l’UE décrit ici est passé par une négation de l’histoire qui s’est menée non seulement dans la presse mais dans les manuels de nos écoliers. Il s’est agi non seulement de créer l’équation Staline, Mao égale Hitler mais d’inculquer la perte des repères concernant les conflits impérialistes. La notion conceptuellement inopérante de totalitarisme a recouvert cette opération négationniste. Les “élites” sur lesquelles s’appuyer pour une telle opération ont été sélectionnées pour leur passé personnel ou familial proche de l’Allemagne nazie le tout aboutissant à ce qui est à l’œuvre aujourd’hui : un impérialisme de pillage des ressources qui avance avec une idéologie néocoloniale suprématiste occidentale qui en font l’alpha et l’oméga du bien contre le mal avec ses deux nouveaux ennemis le terrorisme et l’autoritarisme destiné à masquer toute action contre le droit souverain des Etats et ce qui rend un nouveau monde possible, l’existence d’Etats socialistes avec un parti communiste à leur tête. Partout en France comme ailleurs, la destruction des Partis communistes s’est opérée par une forme de liquidation historique appuyant ce qui se faisait au niveau de l’OTAN.

(note de Danielle Bleitrach)

Source : L’histoire fasciste de l’OTAN | Al Mayadeen Français

Par Tim Anderson

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents.

L’histoire fasciste de l’OTAN

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents. Les États de l’OTAN ont soutenu des coups d’État fascistes au Venezuela, au Honduras et en Bolivie, imposé des blocus à des dizaines de pays, fomenté le terrorisme sectaire Al-Qaïda/ISIS/Boko Haram pour déstabiliser la Libye, l’Irak, la Syrie et le Nigeria, et arment maintenant des gens ouvertement néonazis en Ukraine.

Tout cela semble en contradiction avec l’image de soi fortement promue par les États de l’OTAN: en tant que modèles de libéralisme et de valeurs démocratiques, allant même jusqu’à donner des conseils à d’autres pays sur ce thème. Ils prétendent avoir combattu à la fois le fascisme et le communisme. Pourtant, c’est l’impérialisme et le colonialisme européens et nord-américains qui ont jeté les bases du fascisme du 20e siècle.

Depuis la Seconde Guerre mondiale – un conflit de masse qui a coûté la vie à plus de 70 millions de personnes – Washington et les Européens de l’Ouest ont fait de grands efforts pour cacher les contributions et les sacrifices de l’Union soviétique (principalement la Russie) et de la Chine, des nations qui ont perdu plus de vies pendant la 2e guerre mondiale que toute autre.

En effet, en 2019, le Parlement européen est allé jusqu’à blâmer à la fois l’URSS sous Joseph Staline, aux côtés de l’Allemagne nazie sous Adolf Hitler, comme étant conjointement responsable de la 2e guerre mondiale. Cette résolution affirmait que « la Seconde Guerre mondiale […] a été lancé à la suite immédiate du tristement célèbre traité nazi-soviétique sur la non-agression du 23 août 1939.

Si ce n’était pas entièrement cynique, c’était une auto-tromperie extraordinaire, et le point culminant d’une longue campagne où les dirigeants socialistes Staline et Mao Zedong ont été présentés, pendant des décennies, comme des équivalents moraux du fasciste d’Europe occidentale Adolf Hitler.

Cette tromperie a utilisé de fausses affirmations selon lesquelles Staline et Mao avaient provoqué des famines qui ont tué des millions de personnes. En fait, les famines en Ukraine et en Chine étaient les dernières d’un long cycle de famines de l’ère présocialiste. L’historien américain Grover Furr a démystifié le mythe selon lequel la famine ukrainienne de l’Holodomor était un acte délibéré de Staline.

De même, l’affirmation selon laquelle la 2e guerre mondiale était le « résultat immédiat » du « pacte de non-agression » germano-soviétique est un mensonge total. Il y avait un certain nombre d’accords européens similaires avec l’Allemagne nazie avant cela, et plusieurs étaient plus substantiels.

L’accord naval anglo-allemand de 1935, par exemple, a aidé l’Allemagne à reconstruire sa flotte, tandis que la Grande-Bretagne, la France et l’Italie ont concédé la revendication de Berlin sur une partie de la Tchécoslovaquie, dans le Pacte de Munich de 1938. Ensuite, il y a eu les collaborations fascistes actives entre l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, y compris le Pacte d’acier italo-allemand.

Une grande partie de la collaboration fasciste de l’Europe a fusionné sous un pacte anti-Komintern créé par l’Allemagne nazie et le Japon en 1936 pour s’opposer aux États communistes. Ce pacte a ensuite attiré le soutien de l’Italie, de la Hongrie, de l’Espagne et, pendant la guerre, de la Bulgarie, de la Croatie, du Danemark, de la Finlande, de la Roumanie et de la Slovaquie. Le fascisme s’est enflammé dans toute l’Europe dans les années 1930 et 1940. Les principaux accords européens avec l’Allemagne nazie sont présentés ci-dessous, dans le tableau 1.

Tableau 1 : Principaux accords européens avec l’Allemagne nazie

1933, 20 juillet
Concordat avec le Vatican
Reconnaissance mutuelle et non-ingérence
https://www.concordatwatch.eu/reichskonkordat-1933-full-text–k1211 

1933, 25 août
Accord haavara avec les sionistes juifs
allemands Accord pour transférer le capital et le peuple en Palestine
https://www.jewishvirtuallibrary.org/haavara 

1934, 26 January
German-Polish Non-Aggression Pact
To ensure that Poland did not sign a military alliance with France.
https://avalon.law.yale.edu/wwii/blbk01.asp 

1935, 18 June
Anglo-German Naval Agreement
Britain agreed to Germany expanding its navy to 35% the size of the British.
https://carolynyeager.net/anglo-german-naval-agreement-june-18-1935  

1936, July
Nazi Germany aids fascists in Spain
Hitler sent air and armored units to assist General Franco.
https://spartacuseducational.com/SPgermany.htm 

1936
Rome-Berlin Axis agreement
Italian – German fascist and anti-communist alliance.
https://www.globalsecurity.org/military/world/int/axis.htm 

1936, Oct-Nov
Anti-Comintern Pact
Anti-communist treaty, initiated by Nazi Germany and Japan in 1936 and which later drew in 9 European states: Italy, Hungary, Spain, Bulgaria, Croatia, Denmark, Finland, Romania and Slovakia

1938, 30 September 
Munich Pact
Britain, France, and Italy concede Germany’s Sudetenland (Czech) claims.
https://www.britannica.com/event/Munich-Agreement 

1939, 22 May
Pact of Steel
Consolidates the 1936 Italian German agreement.
https://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=228  

1939, 7 June 
German–Latvian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 24 July
German–Estonian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 23 août
URSS (Molotov-Ribbentrop) Pacte
de non-agression Recherché la paix avec l’Allemagne nazie, protocole défini des sphères d’influence.
https://universalium.en-academic.com/239707/German-Soviet_Nonaggression_Pact 
 

Qu’est-ce que le fascisme ? Le terme est utilisé beaucoup trop fréquemment, mais il a un sens réel. Nous ne pouvons pas être piégés par des histoires particulières du fascisme du 20ème siècle – des éléments conceptuels doivent être identifiés.

Le fascisme est un régime colonial fortement militarisé, antidémocratique et raciste qui s’engage avec une oligarchie capitaliste privée. Alors que le fascisme primaire est un projet impérial, il y a aussi un fascisme subordonné dans les anciennes colonies comme le Brésil et le Chili, qui s’intègre au pouvoir impérial de l’époque. Les régimes fascistes sont particulièrement hostiles aux États et aux peuples socialistes et indépendants. Ils ne diffèrent des régimes d’extrême droite qu’en écrasant ouvertement tout semblant de démocratie sociale et politique. Les cultures et les interventions impériales, qui nient toujours et partout la possibilité d’une démocratie locale ou d’une responsabilité, sont intrinsèquement fascistes et restent à l’origine du fascisme contemporain.

Le fascisme de l’OTAN a été construit par l’histoire impériale et coloniale de nombreux États européens (mais pas tous), où l’écrasement des communautés et des nations locales était justifié par des théories fabriquées de toutes pièces sur la race et la supériorité raciale. Le déni de cette histoire colonialo-fasciste a conduit à suggérer que, comme l’a dit un documentaire russe, la montée d’Hitler était « quelque chose d’atypique des démocraties européennes ; la doctrine du Führer des races supérieures et inférieures est plutôt apparue de nulle part en Europe en raison d’une tournure malheureuse des événements.

En fait, le fascisme de l’Allemagne nazie avait des racines profondes dans l’histoire et la culture coloniales européennes. Comme le souligne le livre de Gerwin Strobl « L’île germanique », Adolf Hitler lui-même était un grand admirateur de la « cruauté » de l’Empire britannique et rêvait de telles réalisations. Pour leur part, les États-Unis ont construit des mythes de « liberté » tout en dirigeant la plus grande économie esclavagiste de l’histoire de l’humanité. Comme l’a dit le grand chef de la résistance latino-américaine Simon Bolivar il y a deux siècles : « Les États-Unis semblent être destinés par la Providence à tourmenter l’Amérique de misère au nom de la liberté. »

Au-delà de « l’apaisement » européen de l’Allemagne nazie, il y avait une collaboration active entre l’Europe et l’Amérique du Nord et les fascistes avant, pendant et après la 2e guerre mondiale.

Tout d’abord, l’accord naval anglo-allemand de 1935 a aidé à réarmer l’Allemagne nazie, rompant avec les limites du traité de Versailles de 1919 sur les navires et les sous-marins allemands, mais prétendant garder la marine allemande une fraction des Britanniques. Ensuite, plusieurs entreprises nord-américaines, notamment General Motors, Ford et IBM, ont investi directement dans l’économie, l’infrastructure et l’armée du régime nazi. Il y avait beaucoup d’admirateurs nord-américains et britanniques influents des nazis. À l’approche de la 2e guerre mondiale, les banquiers britanniques ont acheminé de l’or tiers (tchèque) dans les banques contrôlées par les nazis.

Ford a aidé la machine de guerre nazie avant et pendant la 2e guerre mondiale par le biais de ses usines de véhicules automobiles en Allemagne et de la France occupée de Vichy. Elle a utilisé le travail forcé allemand des camps de concentration nazis, bien que l’entreprise se soit plainte plus tard qu’elle n’avait aucun contrôle sur ces régimes de travail. Alors que la société Ford luttait pour échapper à ces allégations, les responsables polonais et les anciens détenus ont nommé Ford comme « l’une des 500 entreprises qui avaient des liens avec [le travail forcé du camp de la mort nazi] Auschwitz ». IBM, une société du « New Deal » proche de l’administration Roosevelt, a également investi dans l’Allemagne nazie dans les années 1930 et dans les premières années de la guerre, aidant à construire des systèmes d’information nazis.

Les Suisses ont vendu des millions d’armes aux nazis, avant et pendant la 2e guerre mondiale. Malgré des prétentions de neutralité, entre 1940 et 1944, « 84% des exportations suisses de munitions sont allées vers les pays de l’Axe ». Pourtant, selon le chercheur Bradford Snell, « General Motors était beaucoup plus important pour la machine de guerre nazie que la Suisse. GM faisait partie intégrante de l’effort de guerre allemand ».

Les investissements nord-américains et européens dans les nazis et la collaboration avec eux se sont poursuivis pendant la 2e guerre mondiale. L’un de ces aspects était le désir de participer à ce qui était, entre 1940 et 1942, « un boom spectaculaire de l’investissement, principalement orienté vers l’élargissement de la base industrielle pour la guerre ». Sans doute cela a-t-il encouragé Ford et GM à continuer à collaborer avec Hitler.

Après 1939-40, lorsque l’Allemagne nazie avait envahi une grande partie de l’Europe occidentale, Berlin comptait sur le soutien de nombreux États fascistes et collaborationnistes européens, ainsi que de volontaires civils. Parallèlement à son alliance avec l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie pouvait compter sur le soutien de l’Espagne fasciste, malgré la prétendue politique de neutralité du général Franco.

Ensuite, il y a eu les États pro-fascistes mis en place par les nazis, la France de Vichy et le régime de Quisling en Norvège. Les Allemands ont créé plusieurs divisions SS, avec des dizaines de milliers de volontaires pro-fascistes volontaires, aux Pays-Bas, en Croatie et en Albanie. La France de Vichy sous le héros de la Première Guerre mondiale, le maréchal Pétain, a promulgué une loi raciste anti-juive (Statut des Juifs) qui a fait des Juifs des citoyens de seconde classe en France et donc plus facilement soumis aux prédations nazies. Le régime fasciste de Vidkun Quisling a également encouragé la participation aux divisions SS locales, aidé à déporter le peuple juif et exécuté des patriotes norvégiens.

Le roi danois Christian X a peut-être été amical avec la communauté juive, mais il ne s’est pas opposé aux nazis. Il est souvent affirmé à tort que le roi Christian “a revêtu l’étoile de David par solidarité avec les Juifs danois”. C’est tout à fait faux. En réalité, le régime danois s’est opposé aux activités de résistance et a partagé des renseignements avec les nazis. L’un des facteurs de cette collaboration était que le Danemark était “techniquement un allié de l’Allemagne”. Sous la pression, ils avaient signé le pacte anti-cominternes. Malgré de grands efforts pour aseptiser cette histoire, en 2005, le Premier ministre danois Rasmussen a présenté des excuses au nom du Danemark pour l’extradition de minorités et de figures de la résistance vers l’Allemagne nazie, dont beaucoup ont été envoyés à la mort.

Une collaboration nazie substantielle a eu lieu dans tous les États baltes: la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie avaient toutes des divisions Waffen SS. Avec des collaborateurs nazis ultranationalistes en Ukraine, ils ont joué un rôle clé dans les massacres locaux de communistes, de Juifs et de Tsiganes. 

Entre 1941 et 1944, des centaines de milliers de personnes ont été massacrées en Ukraine, souvent par des collaborateurs nazis ultra-nationalistes locaux, comme Stepan Bandera. L’historien russe Lev Simkin affirme que “dans la pratique, l’holocauste des Juifs a commencé en Ukraine”, avec l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Les massacres sont liés à la vision paranoïaque qu’avait Hitler des dangereux Juifs bolcheviques. Les massacres de Juifs à Kiev, Lvov, Kherson et dans d’autres régions d’Ukraine ont été bien répertoriés. Ce sont quelques-uns des sites où se déroulent actuellement les combats entre la Russie et les néonazis ukrainiens. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la majeure partie de la population juive de l’Ukraine, qui comptait environ 1,5 million de personnes avant la guerre, a été “anéantie”. 

Des études universitaires ont montré une « participation massive de ressortissants baltes au meurtre de Juifs dans l’Holocauste ». Plusieurs dizaines de milliers de Juifs ont été tués en Lettonie, en Lituanie et en Estonie, en grande partie par des mains locales. Il y a eu une forte réaction à la révélation de cette horrible histoire de collaboration fasciste. La Lituanie, par exemple, voudrait cacher sa « vilaine histoire de collaboration nazie » en accusant les partisans juifs de crimes de guerre.

Dans toute l’Europe, il y a eu une participation à grande échelle au massacre fasciste. En Hongrie, le dirigeant nazi Adolf Eichmann aurait « dépendu de la collaboration des autorités hongroises » pour expulser plus de 400 000 Juifs hongrois vers les camps de la mort.

Tout cela souligne le fait que la 2e guerre mondiale, du côté européen et nord-américain, n’était pas fondamentalement une lutte contre le fascisme, même si ces États ont combattu un « Axe » fasciste. La guerre était plus une compétition entre blocs impériaux, avec la coalition dirigée par Hitler déterminée à coloniser « l’espace vital » (lebensraum) à l’est. La lutte des patriotes en Europe de l’Est et en Russie, ainsi qu’une grande partie de la résistance occidentale, était certainement antifasciste. Ceux qui dirigeaient les États occidentaux, cependant, n’étaient pas des idéalistes.

Après la 2e guerre mondiale, les États-Unis ont immédiatement cherché à tirer parti de la science et de la technologie nazies dans leur « guerre froide » ultérieure contre le bloc socialiste émergent. Les puissances alliées ont écrasé les forces antifascistes en Grèce et occupé militairement l’Allemagne de l’Ouest. L’Union soviétique, pour sa part, s’assurait de dominer ces voisins proches, qui avaient été les plus profondément ancrés dans ses ennemis fascistes: en particulier les États baltes, l’Ukraine et l’Allemagne de l’Est.

Les États-Unis ont commencé un projet de recrutement secret de scientifiques nazis pour leur machine de guerre. L’utilisation nord-américaine du spécialiste allemand des fusées Werner Von Braun est souvent citée en référence au projet spatial pacifique Apollo. Cependant, Von Braun était un officier SS qui avait trié sur le volet le travail forcé dans les camps de concentration. L’armée américaine le voulait pour son expertise en matière de fusées et de missiles. Dans le cadre de l’opération secrète mais désormais notoire « Paperclip », des milliers de scientifiques nazis ont été recrutés et ont trouvé refuge aux États-Unis, pour leur valeur dans la construction de l’armée américaine. Le Pentagone s’intéressait particulièrement au développement nazi de « tout un arsenal d’agents neurotoxiques » et au travail d’Hitler vers « une arme bubonique contre la peste ».

Malgré toutes leurs plaintes ultérieures concernant d’autres États possédant des armes de destruction massive (ADM), l’armée américaine voulait tous les types d’armes de destruction massive à sa disposition. Et ils étaient prêts à les utiliser contre les populations civiles, comme l’ont montré leurs attaques biologiques et chimiques en Corée et au Vietnam, et comme l’ont démontré les attaques gratuites et horribles de « démonstration » nucléaire contre les villes civiles japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Maîtres du double langage, et avec une doctrine de « déni plausible », les responsables américains cachent leurs propres atrocités autant que possible.

Émergeant comme la puissance dominante après la 2e guerre mondiale, Washington, qui avait utilisé des tactiques fascistes – invasions, coups d’État, guerres sales – pour intervenir dans la plupart des autres pays des Amériques, a commencé à employer ces mêmes méthodes sur d’autres continents. Ainsi, la terrible guerre en Corée a conduit à une occupation militaire américaine permanente dans le sud de la péninsule, le gouvernement démocratique de l’Iran a été renversé et remplacé par une dictature en 1953 et la prochaine terrible guerre « anticommuniste » américaine contre le peuple vietnamien a échoué, seulement après que des millions de personnes aient été massacrées.

Au 21ème siècle, Washington a soutenu de multiples tentatives de coup d’État contre le Venezuela, le plus grand producteur de pétrole des Amériques et historiquement important pour alimenter la machine de guerre américaine. En 2002, les putschistes soutenus par les États-Unis et l’Espagne qui ont enlevé le président élu Hugo Chavez, ont faussement prétendu qu’il avait démissionné, déchiré la constitution, destitué l’Assemblée nationale élue et annoncé le chef de la Chambre de commerce Pedro Carmona, comme président. Carmona n’a duré que deux jours, mais plusieurs tentatives de coup d’État ont suivi. C’était du pur fascisme. Le Venezuela a décidé qu’un État fort, avec une grande milice civile, était nécessaire pour se défendre contre le fascisme implacable soutenu par les États-Unis.

Dans le même temps, craignant la perte de son rôle dominant dans le monde, Washington a lancé de multiples guerres au Moyen-Orient, dans des tentatives futiles de contenir l’influence croissante de l’Iran, de la Russie post-soviétique et de la Chine. Les guerres contre la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye, la Syrie et le Yémen ne font pas l’objet de cet article. Cependant, nous devrions observer l’utilisation par les États-Unis et l’OTAN d’armées massives par procuration, de style Al-Qaïda et ISIS, imprégnées d’idéologie saoudienne sectaire, dans toute la région de l’Asie occidentale et en Afrique, sous la forme de « Boko Haram ».

Dans la guerre de représailles de la Russie contre l’Ukraine en 2022 – provoquée par une guerre post-2014 contre la population russophone de l’est de l’Ukraine et par un renforcement militaire de l’OTAN, destiné à déstabiliser et à affaiblir la Russie – nous voyons une combinaison de la méthode fasciste américaine et de la mentalité coloniale européenne plus ancienne. Les États-Unis maintiennent leur double langage sur la « liberté », tandis que les Européens parlent de classes humaines inférieures. En Ukraine, les ultra-nationalistes comme Azov et Right Sektor se décrivent comme des nazis qui veulent tuer des Russes, des Juifs et des Polonais. L’OTAN et ses médias intégrés tentent de cacher cette horrible réalité.

Florence Gaub, responsable allemande et de l’Union européenne, par exemple, utilise une rhétorique raciste pour déshumaniser le peuple russe : « Même si les Russes ont l’air européens, ils ne sont pas européens, au sens culturel du terme. Ils pensent différemment de la violence ou de la mort. Ils n’ont aucun concept d’une vie libérale, post-moderne, un concept de vie que chaque individu peut choisir. Au lieu de cela, la vie peut simplement se terminer tôt avec la mort. » Les critiques ont appelé cela un retour très allemand au concept nazi de « Untermenschen » ou de races inférieures.

Le fascisme du 21ème siècle est apparu dans de nouvelles circonstances, mais porte les éléments clés du projet du 20ème siècle: un régime impérial, fortement militarisé, profondément antidémocratique et raciste-colonial intégré dans une oligarchie capitaliste privée. Il engendre un fascisme subordonné, tout aussi venimeux que son parent : un projet impérial mondial qui reste l’ennemi principal de tous les peuples démocratiques.Les opinions mentionnées dans cet article ne reflètent pas nécessairement l’opinion d’Al Mayadeen, mais expriment plutôt l’opinion de son auteur exclusivement.




La potentielle prochaine Première ministre britannique prête à utiliser la bombe atomique, même s’il y a risque d’annihilation totale

[Source : Nexus]

Liz Truss, candidate favorite pour succéder à Boris Johnson au poste de Premier ministre du Royaume-Uni, se dit prête à déclencher l’arme nucléaire, même si cela devait engendrer une « une annihilation totale ».

Invitée sur les plateaux de Times Radio le 23 août 2022, Liz Truss, actuellement ministre des Affaires étrangères et membre du Parti conservateur, a répondu au journaliste qui lui a demandé comment elle se sentirait si un jour elle devait « appuyer sur le bouton ».

◆ Placidité malgré la gravité

C’est en précisant que ça le rendrait malade physiquement s’il devait lui-même déclencher la bombe atomique que le journaliste a posé cette question à Liz Truss à laquelle elle a répondu : « C’est un devoir important pour le Premier ministre : je suis prête à faire ça. » Déclaration suivie d’applaudissements de la part d’une partie public assistant à l’émission. Comme elle n’a pas vraiment répondu à sa question, le journaliste lui a demandé à nouveau comment ce qu’elle ressentirait si elle devait agir ainsi. Liz Truss a répété « Je suis prête à le faire. »

Pas très rassurant lorsqu’on entend cette femme politique déclarer, notamment au sujet d’Emmanuel Macron, préférer les actes aux paroles.

◆ Le retour de la peur ?

Après le climat de peur instauré et exagéré délibérément pendant la crise Covid, technique qui a été qualifiée de « totalitaire » et « contraire à l’éthique » par des scientifiques en Angleterre, sommes-nous repartis pour un nouveau cycle de terreur avec ce vent de troisième guerre mondiale qui commence à souffler sur les plateaux ?




L’écume, la vague et la lame de fond. Dans quelle guerre sommes-nous ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Le monde se divise en deux

[Source : katehon.com]

Par Alasdair Macleod

Pendant que nous sommes distraits par l’Ukraine, le président Poutine a sensiblement avancé ses objectifs géopolitiques. Aidé et encouragé par le président Xi, Poutine prend le contrôle du continent asiatique sous son contrôle. Cette mission est en bonne voie d’être accomplie. Il attend maintenant les mois d’hiver pour enfin forcer l’UE à rejeter l’hégémonie américaine. Ce n’est qu’alors que l’extrémité ouest du continent eurasien sera vraiment libre de toute ingérence américaine.

Cet article explique comment il atteint ses objectifs stratégiques. Il examine la géopolitique de la masse continentale asiatique et des nations qui y sont liées, qui tournent commercialement et financièrement le dos à l’alliance occidentale dirigée par les États-Unis.

J’envisage la géopolitique du point de vue du président russe Poutine, puisqu’il est le seul dirigeant national qui semble avoir une vision claire de ses objectifs à long terme. Sa stratégie active est étroitement conforme à l’analyse prédictive de Halford Mackinder d’il y a près de 120 ans. Mackinder est considéré par de nombreux experts comme le fondateur de la géopolitique.

Poutine est déterminé à éliminer la menace américaine à ses frontières occidentales en comprimant l’UE à cette fin. Mais il construit également des relations politiques basées sur le contrôle des approvisionnements mondiaux en combustibles fossiles — une voie ouverte pour lui par les obsessions américaines et européennes sur le changement climatique. En partenariat avec la Chine, la consolidation de son pouvoir sur la masse continentale eurasienne a progressé rapidement ces dernières semaines.

Pour l’Alliance occidentale, financièrement et économiquement, son timing est particulièrement difficile, coïncidant avec la fin d’une période de 40 ans de baisse des taux d’intérêt, d’augmentation de l’inflation des prix à la consommation et d’une récession qui s’aggrave en raison de la contraction du crédit bancaire.

C’est la poursuite d’une guerre financière par d’autres moyens, et il semble que Poutine ait une main imbattable. Il est sur la bonne voie pour pousser notre fragile système financier basé sur la monnaie fiduciaire par-dessus bord.

L’héritage de Mackinder

Dans un article présenté à la Royal Geographic Society en 1904, le père de la géopolitique, Halford Mackinder, a effectivement prédit ce qui se passe aujourd’hui. Dans sa présentation, il a demandé :

« La région pivot de la politique mondiale n’est-elle pas cette vaste région de l’Euro-Asie inaccessible aux navires, mais ouverte dans l’Antiquité aux nomades cavaliers, et qui est aujourd’hui sur le point d’être couverte d’un réseau de voies ferrées ?

« En dehors de la zone pivot, dans un grand croissant intérieur, se trouvent l’Allemagne, l’Autriche, la Turquie, l’Inde et la Chine. Et dans un croissant extérieur, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, l’Australie, les États-Unis, le Canada et le Japon.

Ceci est illustré à la figure 1, tirée de l’article original présenté à la Société.

En 1919, après la Première Guerre mondiale, dans son  livre Democratic Ideals and Reality,  il résume ainsi sa théorie dans un langage légèrement différent :

« Qui gouverne l’Europe de l’Est commande le Heartland ;

Qui gouverne le Heartland commande l’île-monde ;

Qui gouverne l’île-monde commande le monde. »

C’est le destin de Poutine. En collaboration avec la Chine (plutôt qu’une Allemagne unie, ce qui inquiétait des politiciens tels que Balfour avant la Première Guerre mondiale), la Russie semble poursuivre avec succès son objectif de contrôle de l’île mondiale de Mackinder. Aujourd’hui, nous pouvons développer le concept du croissant intérieur pour inclure l’Iran, le Moyen-Orient, ainsi que les nouvelles nations issues de l’ancienne Union soviétique. Du croissant intérieur original de Mackinder, seules l’Allemagne et l’Autriche sont omises aujourd’hui. L’Autriche était le centre de l’empire des Habsbourg à cette époque et n’est donc plus importante sur le plan géopolitique.

Du cercle extérieur, nous pouvons désormais inclure la majeure partie de l’Afrique et une partie de l’Amérique du Sud, qui dépendent de plus en plus de l’île-monde pour la demande de leurs produits. Sans que les médias et le public occidentaux ne semblent s’en rendre compte, il y a eu et continue d’y avoir une extension de la puissance russe par le biais de partenariats asiatiques qui éclipse désormais celle de l’Amérique en termes de population mondiale couverte. Et si l’on ajoute la diaspora chinoise en Asie du Sud-Est, l’Amérique et ses alliés de l’OTAN apparaissent comme une minorité quelque peu isolée.

En plus du pouvoir politique qui s’éloigne de l’Occident, le pouvoir économique l’est également. Entravées par un socialisme démocratique de plus en plus coûteux et anticapitaliste, leurs économies se débattent sous le poids de leurs gouvernements. Et tandis que l’Occident décline, l’Ile-Monde connaît sa propre révolution industrielle. Le réseau de chemins de fer, auquel Mackinder faisait référence en 1904, s’est étendu du chemin de fer transsibérien aux nouvelles routes de la soie terrestres chinoises, reliant la Chine à l’Europe occidentale et aux grandes nations au sud de la route de la soie d’origine.

La Russie et ses anciens satellites soviétiques occupent la moitié du continent eurasien. Le continent eurasien est de 21 millions de miles carrés, soit plus de trois fois la taille de toute l’Amérique du Nord. L’Amérique centrale et l’Amérique du Nord mesurent ensemble environ 9 millions de miles carrés, soit plus du double de la superficie de l’Europe. Même sans ses satellites ex-soviétiques, la Russie est toujours de loin la plus grande nation en termes de superficie. Et avec la Chine, la Russie fait près de trois fois la taille des États-Unis.

La Russie est la plus grande source unique d’énergie, de produits de base et de matières premières au monde et, comme nous le voyons maintenant, elle peut contrôler les prix que l’Occident paie pour eux. À la suite des récentes sanctions, l’Occident paie le gros rouble, tandis que les alliés asiatiques de la Russie ont de l’énergie et des matières premières offertes à rabais payables dans leur propre monnaie, ce qui compromet encore plus la position économique relative de l’Occident.

Quant à savoir si Poutine a étudié Mackinder, cela doit être une supposition. Mais il ne fait aucun doute que s’il n’est pas ainsi guidé, Poutine suit le même cours prévu. En tant que leader incontesté de la Russie, il a joué le jeu géopolitique de main de maître. Il ne tombe pas dans les pièges qui taraudent le socialisme occidental. Il suit les directives étrangères dans le moule des Britanniques à l’époque du Premier ministre de Lord Liverpool il y a deux cents ans, lorsque la politique était de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des nations étrangères, sauf dans la mesure où elles affectaient les intérêts britanniques.

C’est un fait de la vie pour Poutine que ses alliés comprennent des régimes très désagréables. Mais cela ne le concerne pas – leurs affaires domestiques ne sont pas ses affaires. Ses affaires sont les intérêts de la Russie, et comme les Britanniques dans les années 1820, il les poursuit avec détermination.

La raison d’être de l’Ukraine

L’Ukraine a été un exemple inhabituel où Poutine a pris l’initiative d’agir contre l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis. Mais à l’approche de l’Ukraine, il avait vu la Grande-Bretagne quitter l’UE. La Grande-Bretagne était le vicaire de l’Amérique sur la terre de l’UE, donc le Brexit représentait un déclin significatif de la capacité des États-Unis à influencer Bruxelles. Après le Brexit, le président Biden a quitté précipitamment l’Afghanistan, emmenant avec lui le reste de l’OTAN. Par conséquent, l’Amérique était en fuite du Heartland. La voie était ouverte à Poutine pour pousser plus loin et expulser l’Amérique des frontières occidentales de la Russie.

Pour ce faire, il devait affronter l’OTAN. Et il ne fait aucun doute que c’était dans l’esprit de Poutine lorsqu’il a intensifié son « opération militaire spéciale » contre l’Ukraine. Il a dû anticiper la réaction de l’OTAN pour imposer des sanctions, dont la Russie a largement profité. En même temps, c’est l’UE qui a été durement écrasée, une compression qu’il peut intensifier à sa guise.

Le drame se joue toujours. Il doit maintenir une certaine pression sur l’Ukraine pour maintenir la pression. Il n’est pas prêt à faire des compromis. L’hiver dans l’UE sera encore plus rude, avec des pénuries d’énergie et de nourriture susceptibles d’entraîner une augmentation des émeutes parmi les citoyens de l’UE. Poutine ne s’arrêtera que lorsque les Européens se rendront compte que l’Amérique les sacrifie dans la poursuite de son hégémonie. Zelensky n’est guère plus qu’une marionnette dans ce drame.

En ce qui concerne la guerre sur le terrain, la Russie a déjà sécurisé son accès depuis la mer Noire en cultivant sa relation avec la Turquie. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie couvre ses paris. La mer Noire est vitale pour ses intérêts économiques. Pour cette raison, la Turquie maintient ses relations avec la Russie, tout en calmant son antipathie envers Israël (le président Herzog s’est rendu à Ankara en mars) et en réparant ses barrières avec les Émirats arabes unis – tout cela fait partie de l’île du monde qui se rassemble.

Pour les États-Unis, Erdogan est un partenaire de l’OTAN peu fiable. Les États-Unis auraient tenté de le destituer en déclenchant une tentative de coup d’État ratée en 2016, lorsqu’il a été averti par les services de renseignement russes et que le coup d’État a échoué. S’il doit une faveur à Poutine, l’adhésion de la Turquie à l’OTAN le conduit à la prudence. Et en tant que sunnite né de nouveau, il semble désireux d’étendre l’influence turque dans les nations musulmanes d’Asie centrale, rêvant peut-être des jours de gloire de l’Empire ottoman.

Pour renforcer le pouvoir de la Russie sur les sources d’énergie dont dépendent les belligérants occidentaux, Poutine a cultivé l’Iran et a également fait des ouvertures bienvenues à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Poutine, a pris soin d’informer pleinement les membres de la Ligue arabe de la politique énergétique de la Russie au Caire le mois dernier. L’argument est simple : l’Occident a tourné le dos aux combustibles fossiles, prévoyant de les éliminer complètement d’ici une dizaine d’années. En tant que producteurs de pétrole et de gaz, leur avenir est de rester solidaires de Mackinder’s World Island et de son Inner Crescent. C’est tellement évident que même l’Arabie saoudite chercherait à s’associer par le biais du groupe BRICS.

Quels que soient les mérites des politiques axées sur le changement climatique, en ce qui concerne l’énergie, l’Occident semble être déterminé à mener une mission suicide. Mais le message de la Russie à ses partenaires est que vous pouvez avoir du pétrole et du gaz naturel à un prix inférieur à ce que l’Europe doit payer. Poutine propose de les libérer complètement de l’idéologie occidentale du changement climatique.

Avec la pression qu’il exerce sur l’Europe occidentale, Poutine suppose presque certainement que les politiciens européens seront poussés à cesser de soutenir les sanctions américaines vers une position plus neutre. Et la Russie s’attend probablement à ce que les pays non alignés souffrant de pénuries de céréales fassent également pression sur l’Occident pour qu’il mette fin aux sanctions. Mais avant que Poutine ne renonce à la pression sur les nations de l’UE, il est encore susceptible d’insister pour que l’influence américaine de l’Europe occidentale soit retirée, ou du moins qu’elle soit retirée des frontières occidentales de la Russie.

La phase 1 est terminée. Que la phase 2 commence

Nous devons maintenant passer de la supposée mégalomanie de Poutine aux conditions auxquelles sont confrontés ses ennemis occidentaux, en particulier les nations d’Europe et de la zone euro. Le graphique 2, qui représente un panier de produits de base et de matières premières cotés en euros, montre qu’après une hausse significative, les prix pour l’Europe se sont détendus ces derniers mois.

Pour les Européens assiégés, la pause dans une hausse substantielle des prix des matières premières depuis l’introduction par la Fed de taux d’intérêt nuls en mars 2020 leur a apporté un soulagement temporaire et mineur d’un casse-tête inflationniste croissant. C’est peut-être prématuré, mais les investisseurs des marchés occidentaux considèrent le recul des prix des matières premières comme la preuve que la compression des matières premières est probablement terminée et qu’avec elle, le problème de l’inflation des prix à la consommation diminuera également.

En effet, dans son rapport du 1er août pour le Credit Suisse, Zoltan Pozsar a indiqué qu’il avait récemment rendu visite à 150 gestionnaires d’investissement dans huit villes européennes, et le consensus était simplement le suivant : ils pensent que l’inflation est léchée, que la récession est imminente et que, par conséquent, les taux d’intérêt vont bientôt baisser. déclin.

Mais tant qu’il tient les rênes des prix de l’énergie, Poutine peut jouer avec l’euro à sa guise. En manipulant son quasi-monopole sur l’énergie, les céréales et les engrais, il peut augmenter la pression sur les dirigeants de l’UE pour qu’ils rejettent l’hégémonie américaine. Et pour apprécier pleinement le pouvoir entre les mains de Poutine, il est important de comprendre la véritable relation entre les monnaies fiduciaires et les matières premières.

La preuve est que la volatilité des prix des matières premières se trouve dans la monnaie fiduciaire dans laquelle ils sont évalués, et non dans les matières premières elles-mêmes. La figure 3 montre cette relation, en comparant le prix du pétrole mesuré en monnaie légale (l’or) et la monnaie fiduciaire euro.

Au plus le prix du pétrole en or a varié à la hausse est le double au moment de la faillite de Lehman, alors qu’en euros à l’époque il était de seize fois. Jusqu’à présent cette année, il a été encore plus volatil lorsque le prix de l’or est tombé à 70 % du prix de 1950, tandis qu’en euros, il a atteint 15, soit 21 fois plus volatil.

Cette constatation bouleverse toutes les hypothèses de tarification de l’énergie. Le graphique montre que ce qui était vrai avant la fin de Bretton Woods ne l’était plus après 1971. [L’euro n’a commencé qu’en 2000, la monnaie utilisée auparavant était le mark allemand]. Étant donné que les prix du pétrole sont entièrement déterminés sur des marchés dont les participants supposent tous que la volatilité des prix est dans le produit de base, toute la base de la prévision des prix est sapée. Cela étant, si un analyste obtient une prévision à moitié correcte, c’est plus par chance que par jugement.

C’est tout l’intérêt de l’argent sain. Avec une monnaie saine, les marchands de matières premières et de tous les autres biens supposent à juste titre que le moyen d’intermédiation est une constante. Ils supposent que lorsqu’ils reçoivent un paiement, son utilité est invariable. Mais avec fiat non soutenu, c’est différent. Pour les transactions individuelles, même si nous supposons toujours qu’un dollar est un dollar et qu’un euro est un euro, nous savons tous que l’utilité d’une devise varie. Pourquoi alors, à des fins d’analyse, les prévisionnistes supposent-ils toujours que ce n’est pas le cas ? Pourquoi les analystes n’en tiennent-ils jamais compte dans leurs prévisions ?

La figure 3 ci-dessus prouve que les approches conventionnelles de tarification et les prévisions économiques les impliquant sont absurdes. Il en va de même pour toutes les autres matières premières, pas seulement le pétrole. Dans les circonstances actuelles, la base d’une analyse incorrecte est utilisée pour étayer les attentes selon lesquelles les prix commencent à refléter une perspective croissante de récession, ce qui, pour un esprit keynésien ou monétariste, signifie que la baisse de la demande de matières premières et d’énergie entraîne une baisse des prix. Mais le fait demeure que du jour au lendemain, Poutine peut à nouveau mettre la pression sur l’UE. Et armé de la connaissance que la volatilité des prix est dans la monnaie, nous savons que la chute de l’euro fera l’essentiel de son travail à sa place.

À l’approche de l’hiver européen, il ne faudra pas grand-chose pour faire grimper considérablement les prix de l’énergie en euros. Il est peu probable que Poutine commette l’erreur d’être vu en train de le faire délibérément. Mais selon toute probabilité, il n’a pas besoin de prendre de mesures importantes pour voir les prix de l’énergie et des aliments en devises occidentales augmenter à nouveau à l’approche de l’hiver.

Il existe une autre erreur de jugement commune aux marchés de capitaux occidentaux : cette fois sur les taux d’intérêt. Dans presque toutes les analyses de prévision de récession, l’hypothèse sous-jacente est qu’avec la baisse des économies, la demande de biens, de services et de crédit diminuera. Pour ces raisons, les pressions sur les taux d’intérêt devraient diminuer.

Cela méconnaît la nature du crédit. Presque tous les médias en circulation sont des crédits bancaires commerciaux. Par conséquent, le PIB est simplement la somme de tous les crédits bancaires utilisés pour les transactions éligibles. Par conséquent, le PIB nominal est déterminé par la disponibilité du crédit bancaire et non, comme on le suppose généralement, par un ralentissement de l’activité économique. Lorsque la cohorte bancaire contracte son bilan collectif, les taux d’intérêt augmentent d’abord en raison d’une pénurie de crédit.

Ces conditions sont désormais rencontrées par les marchés financiers. Les banques commerciales sont tenues de chercher des moyens de se protéger en ces temps incertains. Ils cherchent déjà à réduire le ratio de leurs actifs sur fonds propres avant que les créances douteuses ne dégénèrent réellement. Les banques de la zone euro ne sont pas les seules à subir ce changement de perspective. La soi-disant récession mondiale n’est pas vraiment due à d’autres facteurs économiques, mais principalement à la tendance du crédit bancaire à se retirer des secteurs économiques financiers et non financiers.

C’est un problème mal compris et jamais mentionné par les analystes dans leurs prévisions économiques. Mais dans l’environnement économique et financier actuel, les conséquences conduisent à une conclusion sur les taux d’intérêt à l’opposé de ce que l’on suppose communément.

Nous pouvons voir de ce qui précède que contrairement aux attentes exprimées partout par les gouvernements occidentaux et leurs banques centrales ainsi que l’ensemble de l’establishment de l’investissement, le problème de l’inflation et des taux d’intérêt ne disparaît pas. Parce que les taux d’intérêt avaient été supprimés et qu’ils ne pouvaient plus baisser ni plus longtemps, il y a eu un changement fondamental d’une baisse à long terme de ceux-ci à ce qui est de plus en plus sûr de se révéler être une tendance à long terme des taux d’intérêt à monter. Comme ailleurs, l’environnement du crédit bancaire en Europe se détériore pour des raisons évidentes. De plus, cela arrive à un moment où l’endettement des bilans bancaires atteint des niveaux records, laissant les banques très exposées au changement.

Une forte contraction du crédit bancaire n’en est qu’à ses débuts. Une deuxième phase de la guerre économique et financière contre la Russie de Poutine va bientôt émerger. Actuellement, nous semblons être dans une pause estivale après la première, indiquée par la consolidation des prix des matières premières. Les rendements des obligations d’État ont diminué par rapport aux sommets antérieurs. Les marchés boursiers se sont redressés. Bitcoin s’est rallié. L’or, qui est la seule monnaie légale pour échapper à tout cela, a décliné. Tout indique un faux optimisme, vulnérable aux chocs les plus grossiers.

La Chine pourrait être le seul joker de Poutine

Avec son économie basée sur des matières premières dont les valeurs sont alignées sur l’or et tant que la situation géopolitique actuelle ne dégénère pas en un conflit militaire plus large, la Russie semble être en position de renforcement économique alors que ses adversaires sont en déclin. S’il y a une menace sur sa position, elle vient probablement de son alliance avec la Chine, qui est exposée aux folies de l’Occident par le commerce. La Chine a quelques problèmes de caractères génériques.

Depuis la mort de Mao, dans son développement rapide, la Chine s’est appuyée sur l’expansion du crédit par le biais des banques d’État. Les dirigeants des banques sont des fonctionnaires de l’État, et non des gestionnaires au nom d’actionnaires à la recherche de profits. C’est cette différence qui a isolé l’économie nationale des cycles de crédit bancaire qui ont tourmenté le modèle économique occidental avec des crises de crédit répétitives.

Bien que cette absence de cyclicité destructrice puisse être considérée comme une bonne chose, elle a permis aux mauvais investissements de s’accumuler sans interruption au cours des dernières décennies. Ainsi, alors que les autorités chinoises exercent toujours un contrôle important sur les prêts, le degré de distorsion économique est devenu une menace pour de nouveaux progrès.

Cela se manifeste par une crise immobilière croissante, avec des promoteurs immobiliers en masse. Ce n’est pas qu’il y ait peu de chances qu’il y ait une demande pour les propriétés commerciales et résidentielles à l’avenir : les épargnants sont là pour acheter, les classes moyennes se multiplient et l’économie a encore du chemin à faire dans son développement. Le problème est que le marché immobilier a pris de l’avance sur lui-même.

En tant que secteur, l’immobilier et les activités connexes représentent environ un tiers de l’activité économique de la Chine. Les promoteurs ont suspendu l’achèvement des propriétés pré-vendues, que les citoyens ont achetées sur une base de prépaiement. Par conséquent, les versements hypothécaires sont suspendus par des acheteurs en colère. Les banques privées ont été touchées, avec des paniques bancaires contre certaines d’entre elles. Une trentaine de sociétés immobilières ont manqué le paiement de leur dette étrangère, Evergrande étant le défaillant le plus en vue sur 300 milliards de dollars de dette.

Les problèmes de propriété étaient et sont toujours aggravés par la politique de tolérance zéro de Pékin. Plus que dans d’autres juridictions, des mesures de répression strictement appliquées ont frappé la production et miné la logistique, des facteurs qui ont inévitablement miné les performances économiques. Alors que les exportations vers d’autres pays ont bien résisté — principalement en raison de l’escalade des déficits de dépenses des gouvernements étrangers et de l’absence d’augmentation de l’épargne personnelle — les bénéfices des exportateurs chinois sont voués à être comprimés par l’aggravation de la récession en Occident. À moins que la politique de change de la Chine ne consiste à affaiblir délibérément le yuan par rapport aux devises occidentales. Mais cela ne fera que déstabiliser l’économie nationale à mesure que la hausse des prix à la consommation s’accélérera.

Et enfin, si Pékin donne suite à ses menaces d’annexer Taïwan – ne serait-ce que pour détourner l’attention des échecs économiques nationaux – une série d’événements est susceptible de se déclencher qui pourrait aggraver les tensions avec l’Amérique et ses alliés de la défense au détriment de tout le monde.

Mais malgré les gros titres de la crise immobilière en Chine, il est trop tôt pour supposer que la Chine s’enfonce dans des problèmes beaucoup plus profonds. Elle doit abandonner les politiques macroéconomiques uniquement guidées par les statistiques et garantir à ses citoyens et à leurs entreprises une monnaie stable. Que cela soit compris à Pékin n’est pas clair.

La différence fondamentale avec son partenaire russe est sa plus grande dépendance économique à la consommation de matières premières plutôt qu’à leur production. Les conséquences des politiques économiques occidentales visant à saper le pouvoir d’achat de leur propre monnaie seront davantage ressenties par la Chine que par la Russie. Néanmoins, une crise bancaire et monétaire de plus en plus probable en Occident peut être surmontée par la Chine avec la bonne approche économique.

L’ère du dollar se termine

Alors que Poutine semble prendre le contrôle de l’île du monde, laissant quelques nations en marge adhérer aux États-Unis et à l’hégémonie de sa monnaie, une grande partie de ce qu’il a réalisé est due à l’échec lamentable de l’Occident à jouer à ce plus grand des grands jeux géopolitiques. . Une caractéristique notable du déclin de l’Occident est son adhésion aux cultures anticapitalistes et éveillées. Dans cet article, nous perdrions notre attention si nous dérivions dans le débat sur le changement climatique, si ce n’est pour souligner qu’en cherchant à éliminer les combustibles fossiles au cours de la prochaine décennie, l’Occident est sur la voie de l’autodestruction économique par rapport à Les partenaires de la Russie, qui se voient offrir du pétrole, du gaz et du charbon à prix réduit dans un avenir prévisible.

Lorsque le président Nixon a transformé le dollar en une monnaie entièrement fiduciaire en août 1971, il a déclenché une série d’événements qui se terminent maintenant. Depuis l’établissement du dollar comme monnaie de réserve mondiale et son accord avec l’Arabie saoudite qui a conduit à la création du pétrodollar, l’instabilité mondiale de la monnaie fiduciaire a commencé, comme le montre la figure 3 de cet article. Mais le dollar fiduciaire a donné au gouvernement américain et au système bancaire américain un pouvoir énorme. Cela a été efficacement exercé, forçant les nations récalcitrantes à se prosterner devant le puissant dollar.

Le pouvoir n’a pas été utilisé judicieusement, ce qui a conduit à une alliance entre la Russie et la Chine pour se protéger des actions américaines. Les leçons qu’ils ont tirées de l’impérialisme américain n’ont pas été perdues. Malgré les promesses antérieures faites à la Russie de ne pas le faire, l’armée américaine a directement menacé sa frontière occidentale. Pour la Chine, bien que sa révolution économique et industrielle ait été initialement saluée, elle a commencé à être perçue comme une menace pour les intérêts américains.

Cet impérialisme a fait de l’Amérique peu d’amis et de nombreux ennemis latents. Avec les échecs répétés de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Ukraine et, plus récemment, en Afghanistan, les États-Unis peuvent désormais compter sur des nations ne représentant qu’environ 19 % de la population mondiale de 8 milliards d’habitants, contre 54 % alliés aux Île du Monde. Ceci est illustré à la figure 4.(([1]  Voir  https://worldpopulationreview.com/countries))

Bien que la répartition des nations dans ces catégories soit quelque peu subjective, elle donne une approximation de la puissance relative du partenariat World Island par rapport à celle des États-Unis/OTAN. Alors que l’emprise du partenariat dirigé par les États-Unis se relâche, les intérêts acquis pousseront certainement les pays non alignés vers le camp des îles du monde, en particulier lorsqu’ils ont des produits à vendre.

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions qui ont suivi, aucune des 170 nations du tableau ne pouvait se passer du dollar. La Russie a été forcée de trouver des monnaies de règlement alternatives et ses proches alliés de l’Union économique eurasienne prévoient une nouvelle monnaie de règlement commercial pour éliminer le dollar. Mais le prix international des matières premières et des matières premières en dollars est impossible à surmonter, même pour la Russie.

L’île du monde ne peut pas complètement écarter le dollar – il est trop enraciné. Alors que le pouvoir du dollar décline, la destruction de son quasi-monopole dans le commerce international devra provenir de la politique monétaire américaine elle-même, un processus qui est sans doute en cours.

Depuis la financiarisation des économies occidentales au milieu des années 80, le dollar a conservé sa crédibilité en tant que monnaie de réserve mondiale. Cela a été réalisé en assurant un approvisionnement prêt à l’emploi international, comme l’avait prévu Robert Triffin dans sa description du dilemme du dollar à la fin des années cinquante. La demande a été renforcée par le développement de marchés dérivés réglementés et non réglementés, qui ont obligé les étrangers à acheter des dollars pour acheter des produits dérivés. Il s’agissait essentiellement d’une demande synthétique en dollars créée pour satisfaire la demande des spéculateurs en matières premières, y compris les métaux précieux, en créant une offre synthétique.

Lorsque ce concept est saisi, l’importance de la fin de la tendance à long terme de la suppression des taux d’intérêt devient mieux comprise. La suppression des prix des produits de base par l’augmentation de l’offre synthétique est devenue partie intégrante de la baisse des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt ne baissent plus mais augmentent. Il y aura des conséquences inattendues sur les prix des matières premières, sur lesquelles nous reviendrons dans un instant.

Il y a deux conséquences immédiates pour les prêts bancaires : leurs marges de crédit s’améliorent et les incidents de créances douteuses augmentent. Par conséquent, les bilans bancaires surendettés sont réduits par les banques qui n’ont plus à les travailler si dur pour maintenir leurs bénéfices nets. Et avec l’escalade du risque de crédit, c’est une raison supplémentaire de contracter un crédit bancaire dans son ensemble. Le crédit va se faire de plus en plus rare.

Il faut également tenir compte des conséquences pour les marchés financiers, y compris l’approvisionnement en matières premières synthétiques. Dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 récemment introduite, la négociation et la tenue de marché sur les produits dérivés constituent une utilisation inefficace de la capacité du bilan, de sorte que ces activités sont vouées à se réduire au fil du temps sous la pression des départements de trésorerie des banques. En effet, les conditions qui ont permis aux banques d’augmenter le crédit pour financer l’augmentation des activités de trading de produits dérivés entre 1985 et 2021 sont en train de s’inverser.

Selon la Banque des règlements internationaux, la valeur notionnelle des contrats à terme réglementés mondiaux s’élevait à 40 dollars. 7 000 milliards de dollars en mars dernier, et les options ont totalisé 54 000 milliards de dollars supplémentaires.(([2]  Voir  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d1))  À cela, il faut ajouter plus de 610 000 milliards de dollars de produits dérivés de gré à gré.(([3]  Voir  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d5.1
et  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d5.2))  Pour l’instant, ce sont les variations de cette offre synthétique qui déterminent les relations de prix entre les monnaies fiduciaires et les matières premières. Mais l’impact de la contraction du crédit bancaire conduira presque certainement à une hausse des prix des matières premières, car cette offre synthétique s’épuise et se retire de plus en plus.

De plus, contracter un crédit bancaire conduit invariablement à des faillites bancaires. Et avec les banques d’importance systémique mondiale de la zone euro et du Japon endettées plus de 20 fois en moyenne, l’ampleur des faillites bancaires devrait être nettement plus importante que celle de Lehman lorsqu’elle a fait faillite il y a quatorze ans le mois prochain.

Et enfin, comme assurance contre une catastrophe généralisée de la monnaie fiduciaire, la Russie et la Chine ont toutes deux stocké des lingots physiques. La Russie est connue pour avoir environ 12 000 tonnes, dont 2 300 tonnes sont détenues en tant que réserves monétaires. Elle extrait 330 tonnes par an, qu’elle ajoute maintenant à son trésor. Ayant accumulé l’essentiel de son trésor avant de permettre au public chinois d’acheter de l’or, l’État chinois dispose probablement de plus de 30 000 tonnes, dont seulement 1 776 tonnes sont déclarées réserves officielles. Depuis sa création en 2002, les citoyens chinois ont pris livraison de 20 000 tonnes supplémentaires de la Bourse de l’or de Shanghai, dont certaines seront restituées à la ferraille.

Par conséquent, les États russe et chinois contrôlent à eux seuls plus de 40 000 tonnes, ce qui se compare aux réserves américaines, officiellement répertoriées à 8 133 tonnes. En tant que nations, ce sont également les deux plus grands producteurs d’or en termes de production.

Il ne fait aucun doute que la Chine et la Russie comprennent mieux que les banques centrales occidentales la relation entre la monnaie, qui est légalement et en réalité l’or, et le crédit. Ils ne peuvent avoir construit leurs réserves et leur capacité minière qu’en anticipant que leurs devises auront besoin, un jour, d’une protection contre une crise des monnaies fiduciaires. Ce fut d’abord la Chine, qui a accumulé la majeure partie de son stock pendant le marché baissier de 1980-2002 à des prix aussi bas que 2 7 5 dollars, avant de laisser ses citoyens acheter de l’or. Avec la Russie, l’accumulation est plus récente, sans doute vue par Poutine comme un élément essentiel de ses ambitions géopolitiques. Les deux pays ont dissimulé leur véritable position en or, vraisemblablement pour ne pas menacer directement l’hégémonie du dollar et pour leur permettre d’augmenter secrètement leurs réserves.

En cas de crise de la monnaie fiduciaire pour le dollar, le rouble et le yuan ont plus de projections monétaires que dans n’importe laquelle des devises de leurs adversaires. Et bien que le jury ne soit pas d’accord avec la volonté géopolitique du président Xi, il ne fait aucun doute que Poutine fera tout ce qu’il faut pour protéger la Russie, le rouble et ses plans géostratégiques de toute crise qui pourrait envelopper l’Occident.





Comment les services secrets ont traqué les résistants sur Internet

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

On a jusqu’ici cru que la traque aux résistants — notamment les censures ou les fermetures abusives de compte étaient le seul fait des réseaux sociaux eux-mêmes. On commence à comprendre qu’il s’agissait en réalité d’opérations communes entre ces réseaux et nos services secrets chargés de traquer les résistants de tous poils. Nous n’en sommes encore qu’au début de nos découvertes, mais une chose est sûre : le COVID a donné lieu à une véritable militarisation de l’information en Occident, au nom de la lutte contre la propagande russe.

Les nombreuses fermetures abusives de comptes sur les réseaux sociaux, durant la campagne de vaccination, ont irrémédiablement posé la question de l’embrigadement des GAFAM dans la folie totalitaire de la caste. Mais ce qu’on commence à comprendre aujourd’hui, c’est que cette campagne de « nettoyage » des réseaux sociaux pour empêcher les résistants de s’exprimer n’a pas été menée par les réseaux sociaux seuls. Les services secrets britanniques reconnaissent avoir été à la manœuvre pour « retirer » les résistants hors des réseaux sociaux, selon un procédé qui s’éclaire progressivement. 

Le rôle du GHCQ britannique

C’est en consultant le 2e rapport de l’Hybrid CoE Research que l’on comprend comment, en Grande-Bretagne, la traque aux résistants a été menée sur Internet. Selon cet organisme qui se consacre à l’étude des méthodes de contre-influence dans les guerres hybrides (c’est-à-dire les guerres de l’information) les services britanniques ont en effet mené une campagne d’élimination systématique des résistants au vaccin sur Internet. 

Selon ce rapport (on consultera tout spécialement les pages 20 et 21), le Département du Numérique, de la Culture, des Médias et du Sport (DNCMS) a entre autres utilisé les services du GCHQ pour collaborer étroitement avec les plates-formes numériques afin de supprimer les contenus contraires à la doctrine officielle :

The unit works closely with social media platforms to help them identify and take action to remove incorrect claims about the coronavirus, in line with their terms and conditions.

(L’unité travaille étroitement avec les réseaux sociaux pour les aider à identifier et agir pour retirer des contenus incorrects sur le coronavirus, en lien avec leurs conditions générales.)

On pensait jusqu’ici que les Facebook, Twitter et Google avaient agi de leur propre chef. On comprend désormais que les GAFAM collaborent étroitement avec les services secrets, en leur livrant au jour le jour leurs données personnelles et en prenant directement leurs ordres en matière de suppression de contenus auprès de ces services. 

Jusqu’où est allée la manipulation de l’information ?

Si les services de renseignement demeurent intentionnellement discrets sur les méthodes qu’ils utilisent pour contrer l’influence des résistants sur Internet, le rapport que nous citons donne un indice révélateur sur la face cachée de l’information :

This DCMS unit has been working closely with the Communications team of the Department of Health and Social Care on vaccine campaigns to promote information and advice and increase uptake, particularly amongst certain groups within the population. They have regular meetings and share insights on narratives that we have seen
emerging which may drive hesitancy that might affect vulnerable groups in particular.

(Cette unité du DCMS a oeuvré en étroite collaboration avec l’équipe Communications du Département de la Santé et de l’Aide Sociale sur les campagnes de vaccination, afin de promouvoir une information et des conseils et afin d’augmenter le taux de vaccination, particulièrement parmi certains groupes de la population. Ils tiennent des réunions régulières et partagent des slogans sur les narratifs émergents qui pourraient semer le doute auprès de certains groupes vulnérables dans la population.)

On retiendra la formulation qui nous intéresse ici : “share insights on narratives”. Autrement dit, les services d’espionnage numérique ne se contentent pas de supprimer des contenus gênants et de clôturer les comptes des dissidents. Ils diffusent aussi des informations “correctes” dans certains groupes de la population. 

Les techniques utilisées pour ce faire ne sont pas explicitées officiellement, mais on peut se demander légitimement si elles passent ou non par de faux comptes ou par des trolls. 

Le rôle officiel des services secrets

Dans cette opération menée en Grande-Bretagne, c’est la très officielle agence Reuters qui a dévoilé, en novembre 2020 (citant un article du Times de Londres), le rôle joué par les services de propagande antiterroriste utilisés en leur temps contre Daesh, le GHCQ :

“GCHQ has been told to take out antivaxxers online and on social media,” the Times said, citing a source.

(“Le GHCQ a reçu l’ordre de retirer les antivax d’Internet et des réseaux sociaux” dit le Times, selon une source”)

On comprend ici que les ministères officiels se sont appuyés sur les services secrets pour mener la campagne favorable au vaccin, s’autorisant à bâillonner tous les opposants sans autre forme de procès, dans une collaboration active avec les réseaux. 

Le fantasme de la propagande russe

Cette violation allègre de la liberté d’expression a évidemment trouvé sa justification officielle : la lutte contre la propagande russe, toute réticence contre le vaccin étant forcément inspirée par Moscou, voire par Vladimir Poutine lui-même. 

Comme le précise Reuters :

This latest move by GCHQ, which gathers communications from around the world to identify and disrupt threats to Britain, is an attempt to counter disinformation activities linked to Russia, the report said.

(Cette action récente du GHCQ, qui collecte des informations à travers le monde entier pour identifier et contrer les menaces qui pèsent sur la Grande-Bretagne, est une tentative pour contrer les activités de désinformation liées à la Russie, selon le rapport officiel.)

Dans la pratique, on comprend comment le “narratif” s’est construit pour militariser la propagande du COVID : toute forme de scepticisme sur la question du coronavirus et du vaccin a été automatiquement classée comme activité pro-russe, ce qui autorisait toutes les opérations de sécurité nationale. 

Une opération de propagande occidentale

On notera que Reuters souligne le caractère très international de cette opération de “nettoyage” d’Internet. 

GCHQ is Britain’s main eavesdropping agency and has a close relationship with the U.S. National Security Agency, as well as the eavesdropping agencies of Australia, Canada and New Zealand in an intelligence alliance known as the “Five Eyes”.

(Le GCHQ est la principale agence d’écoute de Grande-Bretagne et entretient des relations étroites avec l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, ainsi qu’avec les agences d’écoute d’Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande au sein d’une alliance de renseignement connue sous le nom de “Five Eyes”.)

On peut penser que cette opération de nettoyage d’Internet a obéi aux mêmes procédures dans différents pays occidentaux. On découvre au passage que les écoutes et la surveillance numérique sont d’ores et déjà cartellisées dans les pays occidentaux…

Et en France ?

Pour l’instant, aucune information claire n’a percé sur les pratiques françaises durant le COVID. L’agence Viginum n’a par ailleurs été créée qu’en juillet 2021. 

Cela signifie-t-il que la France est restée inactive sur les réseaux sociaux pendant la campagne du COVID ? Certainement pas, comme le souligne le rédacteur du rapport que nous avons cité plus haut, en l’espèce Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, français, directeur de l’Institut de Recherches Stratégiques (IRSEM). Dès 2018, un réseau d’action s’est mis en place. 

Les modalités opératoires de ces réseaux sont encore secrètes. Mais peu à peu, l’histoire s’écrit. Tout laisse à penser, en tout cas, que les services de renseignement ont été, en France aussi, directement à la manoeuvre pendant la campagne du COVID. 




Ce qui reste à la littérature, de Salman Rushdie à Yasmina Khadra

Par Abdellali Merdaci*

Entre Salman Rushdie, qui vient de recevoir un coup de couteau au cou à New York, et Yasmina Khadra, qui vient de terminer une villégiature algérienne sans encombre, il y a un point commun : la littérature comme spectacle, ravivant des surenchères outrées. Salman Rushdie et Yasmina Khadra cultivent l’art de se vendre à peu de frais. Avant les fulgurantes messes d’automne de la littérature mondiale, ils sont déjà aux aguets derrière les ramures d’un été pourrissant.

Faut-il politiser le prix Nobel de Littérature ?

Sur la chaîne de télévision française BFMTV, un philosophe, tout bouleversé par l’attaque au couteau contre l’écrivain anglais Salman Rushdie à New York, a proposé de lui attribuer le Prix Nobel de Littérature 2022, en estimant que cette récompense ne devrait en aucun cas lui échapper. S’il est établi que les prix littéraires français relèvent plus des rapports de force entre différents acteurs de la scène littéraire germanopratine que de leur qualité d’écriture, devrait-il en être ainsi pour la célèbre consécration littéraire mondiale ?

Convient-il de rappeler que les prix littéraires, s’ils satisfont des ego démesurés d’écrivains bravaches, ne sont pas indispensables à la littérature ? Jusqu’au début du XXe siècle, il n’y avait ni Goncourt ni Nobel, encore moins de Pulitzer et de Booker Prize. Pourtant, c’est le XIXe siècle qui a donné ses grandes doctrines à la littérature en l’inscrivant dans l’universalité. Dans l’histoire mondiale des lettres, que pouvaient souhaiter les Allemands Goethe et Herder, le seul prestige reconnu était celui de la créativité littéraire. Les compétitions de légitimité restaient attachées à l’endogroupe des écrivains, jamais au-delà, et en dernier ressort, les lecteurs ne pouvaient que les pressentir.

Dans ce siècle, il n’y a plus de cénacles et de doctrines littéraires et la littérature est une vaste plaine nue et sans reliefs. Ce sont, désormais, des lobbies qui décident de ce que doit être la littérature et comment la consommer. En France, le Goncourt est vendu tout près des rayons de lessive dans les supermarchés au moment où les librairies ferment leurs portes partout dans ce pays où la littérature est entrée dans une consommation de masse. Un Goncourt moyen est généralement estimé autour du million d’exemplaires que les Français achètent, mais ne lisent jamais ; c’est seulement une idée de cadeau de fin d’année. C’est, présentement, le cas du Nobel qui peut culminer à plusieurs millions d’exemplaires non pas d’une œuvre en particulier, mais pour l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain primé en fonction de l’achat de droits de traduction dans des dizaines de langues.

En fait, relativement au Nobel où est la littérature ? Celle qui marque l’histoire de l’Humanité, celle qui rassemble. Le Nobel n’a jamais été un prix sans tache infamante. Au plan international, la liste des écrivains distingués fera toujours peser la balance du côté de la France, devançant des États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, en dévoilant un monde d’injustices. Philip Roth est certainement un grand écrivain américain du dernier demi-siècle, mais le jury du Nobel l’a radicalement écarté pour récompenser son compatriote le chanteur de folk Bob Dylan, en 2016. 

Il est rare qu’un Prix Nobel ne soit pas controversé. Quel Nobel de langue espagnole (en dehors de Pablo Neruda, en 1971) ferait oublier Jorge Luis Borgès, déclassé dans la course au prix pour de fallacieuses raisons politiques ? Il n’y en a pas. Que pèse, en termes de génie littéraire, Gabriel Garcia Marquez dont toute l’œuvre compilée ne vaut pas une seule nouvelle de « Fictions » (1944) ou encore celle du crapuleux Mario Vargas LLosa (2010), qui en est à sa troisième nationalité, évidemment française, après celle du Pérou et de l’Espagne ? Et comment, en Russie, faire passer peu glorieusement son tour à Maxime Gorki et à Vassili Semionovitch Grossman (« Vie et Destin », 1950-1962) ? Et dans la littérature de langue française dans le monde, passé aussi le tour de l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, littérairement supérieur aux deux derniers Nobel français Jean-Marie-Gustave Le Clézio (2014) et Patrick Modiano (2008). Certes, mais les auteurs de langue française Marcel Proust et Louis-Ferdinand Céline étaient disqualifiés alors que l’écrivain colonialiste Albert Camus (1957) était un prix de rattrapage dû à la France. Décidément recalés du Prix de l’Académie suédoise, les écrivains de langue allemande Franz Kafka, Stefan Zweig, Robert Musil, Hermann Broch (Autriche, Autriche-Hongrie), Berthold Brecht, Herman Hesse (Allemagne), l’Américaine Virginia Woolf, l’Anglais Graham Greene, le Tchèque Milan Kundera, l’Albanais Ismaël Kadaré (Albanie). Mais aussi Yukio Mishima, Yasunari Kawabata (Japon), Lu Xun, Mao Dun (Chine). Mahmoud Derwish (Palestine), Amos Oz (Israël), Tahar Ouettar (Algérie), Combien de consécrations du Nobel de Littérature furent-elles honteuses ? Celles de l’Anglais Winston Churchill (1953), qui n’a jamais rien écrit, et du Turc Orhan Pamuk qui ne le devait, en 2006, que pour avoir répandu dans le monde le génocide arménien, en accusant son pays ? 

Mais, enfin Salman Rushdie ? Ses « Versets sataniques » (1988) relèvent simplement de la provocation littéraire envers la religion musulmane et ses millions d’adeptes dans le monde. S’agissant de l’Islam, il n’a pas la clarté des écrivains chrétiens français Georges Bernanos ou Béatrix Beck, interrogeant plus les écarts des hommes de liturgie que la lettre biblique. Rushdie et son œuvre ne méritaient pas plus que le mépris de l’Imam Khomeiny et des fiqhs iraniens, qui ignoraient cette tournure fâcheuse, volontairement iconoclaste de toute littérature, fut-elle persane. Qui se sont empressés de tirer l’arme fatale de la fatwa au moment où la littérature dans ses débordements ne requérait que de sévères objurgations. S’il faut dénoncer impérativement les agressions et les insolites fatwas contre les écrivains, qui ne changeront pas d’un iota la destinée de la littérature, il convient aussi de ne pas laisser l’actualité, quel qu’en soit le registre, du fait divers au politique, prendre la place de la littérature. Cet asservissement du Nobel à l’histoire immédiate, à la politique n’est-il pas confirmé, ces dernières heures, par le soutien qu’apporte un autre philosophe français, le fauteur de troubles dans le monde Bernard-Henri Lévy, à l’attribution sans examen du Prix Nobel de Littérature 2022 à Rushdie ? Hélas !

Il est de plus en plus admis dans les nuées littéraires que la provocation d’écrivain lorsqu’elle est sûrement esthétisée devient un passe-partout pour la gloire littéraire — même si dans le cas de Rushdie, elle ne se fonde sur aucun talent d’écrivain. Ainsi, un coup de poignard dans une conférence à New York devient-il un irrécusable argument pour obtenir la plus fortunée récompense littéraire mondiale ? Il siéra, sans doute, aux académiciens de Stockholm d’ajouter à leur liste un écrivain au succès de scandale et un scandale au scandale. Mais, ils en ont l’habitude, n’hésitant pas, contre toute règle morale, de consacrer deux membres de leur académie ? Comment taire les navrantes péripéties érotico-littéraires qui grèvent le bon renom de l’institution royale de Stockholm ? Ces dernières années, le Prix Nobel de Littérature a témoigné de l’irrésistible déclin de son jury et de son administration, précipités dans une sordide histoire de sexe dans laquelle les Français et la France auront pris la plus détestable part. Et, c’est encore la France qui pousse à la politisation d’une consécration littéraire mondiale. Pourquoi la communauté littéraire internationale ne proscrirait-elle pas ce prix qui dénature les valeurs d’humanité de la littérature, espace de rapprochements dans le monde. Basta, la Suède et ses tripotages !

L’improbable « roman national » de Chems Eddine Chitour

Ahmed Bensaada m’a signalé la lecture d’un texte du professeur Chems Eddine Chitour, essayiste et ancien ministre du président Tebboune, publié dans les chroniques libres du site français d’information Médiapart. Chitour y défend, sans aucune distance critique, Yasmina Khadra, relativement à son récent séjour algérien. C’est son droit de le flatter et c’est aussi le droit de tout lecteur algérien de le faire, y compris a contrario. Je retire de cette lecture un concept inapproprié, que l’éminent professeur ne maîtrise pas. Confond-il, contre toute attente, « roman national » — ou « récit national » — avec « littérature nationale » ? Ce sont des phénomènes différents. Dans l’histoire littéraire, il est plutôt question d’« écrivain national » et, en Algérie, cette distinction a été consentie post-mortem, dans les années 1960-1970, à Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS, puissamment investi par l’institution scolaire. Aujourd’hui, et précisément depuis la fin du XXe siècle, il n’y a pas d’écrivain national, et Yasmina Khadra voudrait bien prétendre à cet habit trop large pour lui. N’ambitionne-t-il pas prendre la tête de la littérature algérienne depuis Paris ? Hallucinant.

Je me bats dans la plus grande solitude depuis plusieurs décennies pour enraciner l’idée d’un espace littéraire national algérien autonome et je n’ai rencontré aucune trace de Chems Eddine Chitour dans ce combat contre le néocolonialisme de la France littéraire et de l’État français. Qu’il se fasse le chantre d’un « roman national », c’est déjà une erreur conceptuelle gravissime. Le concept de « roman national » appartient aux discours de l’histoire (ainsi le fameux « Nos ancêtres les Gaulois » de l’historien Ernest Lavisse qui imposait aux écoliers de la IIIe République les sources lointaines de l’État français moderne) et de la politique. Dans l’Algérie de 2022, le président Abdelmadjid Tebboune entreprend d’écrire ce « roman » ou récit national, qui manque à l’horizon de l’unité et de la solidarité des Algériens autour de leur nation. Sa volonté de réunir tous les Algériens et toutes les Algériennes sans distinction politique, sinon éthique, dans la conviction d’un vécu national est une entreprise sans précédent dans l’histoire politique de l’Algérie. Dans ce projet rassembleur, qui confortera la grandeur de l’Algérie dans son voisinage et dans le monde, dans ce récit national qui affleure dans les traditions du pays, tout en le projetant dans la modernité, M. Tebboune devrait recevoir, au-delà de la classe politique, le soutien de l’intelligentsia algérienne. Car il est temps qu’un éminent responsable politique préfigure pour l’Algérie un récit national. 

Quant au « roman national » de Chems Eddine Chitour, le grand risque s’il y insistait serait de tourner à l’imbécillité. Chitour écrit : « Pour avoir même dans plusieurs de mes écrits appeler [sic] à une fondation d’un roman National je suis heureux de lire que Yasmina Khadra partage la même inquiétude que moi » (Cf. « La soumission intellectuelle des écrivains algériens off-shore : Le prix à payer »). Si l’ancien ministre, devenu chroniqueur sur Médiapart, entend par « Roman National » une littérature nationale, il serait nécessaire qu’il le précise. Dans ce cas, comment y associer Yasmina Khadra ? Notons que la seule préoccupation de « M. Yasmina », agent sans honneur de la France littéraire, courant derrière ses viles consécrations, faisant une carrière littéraire strictement française, est de combler son narcissisme mortel. Il faut bien espérer qu’un jour la baudruche éclate. Les Algériens méritent aussi d’avoir une grande littérature que ne saura jamais écrire « M. Yasmina ». 

Au XIXe siècle, en France, Eugène Sue tirait depuis « Les Mystères de Paris » (1842-1843) chacune de ses œuvres à plus d’un million d’exemplaires, ce qui était exceptionnel dans un pays peu scolarisé, au moment où ses contemporains Balzac et Stendhal, élus par la postérité, écoulaient moins d’une centaine d’exemplaires de chacune de leurs œuvres. Yasmina Khadra, comme Eugène Sue, ne rentrera pas dans la culture littéraire de son pays ; il ne l’incarnera pas. C’est juste un écrivain populaire, comme en suscite l’époque et une littérature globalisée qui lui permet de mettre en avant ses traductions en cinquante langues dont le kiswahili, ses tirages en millions d’exemplaires et ses centaines de milliers de lectrices, secrétaires et caissières de supermarchés dans le monde, concevant à leur mesure un produit de marché, une littérature de distraction et d’idéologie en prêt-à-porter, bien reçue par les cercles algérianistes en France (« Ce que le jour doit à la nuit », 2008) et sionistes en Israël (« L’Attentat », 2005). 

Ni les lampions ni les trompettes de la renommée, illuminant et assourdissant les pages des médias nationaux avec au premier rang leur cortège de crétins, célébrant sans l’avoir lu, un roman à paraître, ne feront oublier que Khadra est un piètre écrivain à la langue souvent biscornue. Ahmed Bensaada l’évoque dans le documentaire qu’il lui consacre sur YouTube (https://youtu.be/LdVaFVhbM68 ; https://youtu.be/yDESIQDb_ds) les lectures averties des critiques Jérôme Garcin et Éric Chevillard sur le style embrouillé de l’auteur de « L’Équation africaine » (2011) et de « Dieu n’habite pas La Havane » (2016). Jérôme Garcin pouvait mettre en cause à propos de Khadra son éditeur Julliard où officiait déjà sa directrice de collection, Betty Mialet, qu’il a rejoint dans sa nouvelle maison d’édition Mialet-Barrault, sous la coupe de Gallimard. « M. Yasmina » n’a jamais parlé sur les plateaux de radio et de télévision qu’un langage d’ouvrier du bâtiment. C’est avec ce mince bagage et l’effronterie en bandoulière qu’il est devenu une machine à cash de la littérature globalisée. Triste littérature !

Post-scriptum.

PAUVRE FRANCE, PAUVRE GONCOURT ! Selon les clauses testamentaires d’Edmond Goncourt (1822-1896), le prix littéraire rappelant et honorant son parcours et celui de son frère Jules (1830-1870) devait revenir à un jeune auteur de nationalité française exclusive. La mise en œuvre du prix, assez laborieuse, correspond à un moment de crise doctrinale de la littérature française empêtrée dans les survivances du naturalisme d’Émile Zola, du Symbolisme en déshérence, des Décadents de Jules Laforgue et de l’École romane de Jean Moréas. Il n’y a jamais eu autant de coteries littéraires à Paris. Et, rien ne devrait faire oublier que dans sa première décennie le Prix Goncourt a été contre ce tumulte doctrinal, selon les desiderata de ses jurés, un prix colonial, car la France littéraire attendait son second souffle de ses colonies, sacrant John-Antoine Nau (1903), Claude Farrère (1905), Jean et Jérôme Tharaud (1906), Marius et Ary Leblond (1909). Mais la France littéraire, ses auteurs et ses œuvres ont repris leur bien, effaçant le souvenir des colonies.

Que vaut, aujourd’hui en France, un testament littéraire ? La vieille littérature, blanchie sous le harnais, a effacé la jeune littérature. À un tel point que Yasmina Khadra, Algérien de soixante-sept ans révolus, n’attend que de tourner en bourrique les espérances d’Edmond Goncourt. Le caïd de Kenadza court encore frénétiquement après l’auguste récompense littéraire française qui n’a consacré que deux étrangers, le Roumain Vintila Horia (1960), qui l’a refusé, et le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr (2021) alors qu’il est entendu que Tahar Ben Jelloun (1987), Amine Maalouf (1993), Jonathan Littell (2006) et Leïla Slimani (2016) sont naturalisés français et que le Belge Francis Walder (1958), le Suisse Jacques Chessex (1973) et la Canadienne Antonine Maillet (1979) sont assimilés français. Cependant « M. Yasmina », jouant la carte du Français assimilé, n’a-t-il pas donné suffisamment de gages à la France littéraire et à l’État français, petit soldat de la diplomatie culturelle française à Djeddah, visitant M. François Gouyette, ambassadeur de France à Alger, pour discuter de l’avenir de la « francophonie littéraire », prenant la pose dans son Jardin d’Hiver ? 

M. François Gouyette, ambassadeur de France,
et « M. Yasmina » se sont entretenus sur la « francophonie littéraire »

Pour la littérature algérienne de langue française, le Goncourt avait encore un prix dans l’Algérie des années de guerre anticoloniale (1954-1962). Il n’en a plus dans le pays indépendant. Depuis la Libération et l’émergence d’une littérature nationale algérienne à Alger, il serait un facteur de confusion. La France officielle voudrait-elle pousser depuis le « Jardin d’Hiver » de M. l’ambassadeur Gouyette, à Alger, son candidat « M. Yasmina » et influer sur la décision du jury Goncourt en lui faisant octroyer un prix de basse politique, outrageusement manœuvrier ? Ni la France ni l’Algérie n’ont besoin d’ouvrir un nouveau front d’hostilités politico-littéraires alors que la question de l’emprise de la France littéraire sur la littérature nationale algérienne, qu’elle continue à barrer au plan international, n’est pas résolue. 

A. M.

* Linguiste, écrivain, critique et historien de la littérature




Lettre ouverte au député Sacha Houlié : les injections anticovid sont expérimentales et ne sont pas réellement des vaccins

Par le Dr Gerard Delépine, chirurgien orthopédiste et cancérologue et statisticien

Non, Monsieur le Député Sacha Houlié, président de la Commission des lois et avocat, les pseudo vaccins covid ne sauvent pas de vie !

Le 11 juillet dernier, vous hurliez dans l’hémicycle : « Il y en a marre des populistes contre les vaccins ! Non au mensonge ! Les vaccins sauvent des vies ! ». Certes, en démocratie, il est bon que toutes les opinions puissent s’exprimer, mais il est dommage qu’un député aussi expérimenté que vous se trompe aussi grossièrement deux fois en une seule courte phrase, car les injections expérimentales ne sont pas des vaccins et elles n’ont pas sauvé de vies ! Il ne s’agit pas d’opinions, mais de faits avérés.

Comme il n’est pas imaginable que vous puissiez mentir volontairement, je suppose que vos erreurs proviennent du fait que, n’étant pas médecin, vous ne savez pas ce qu’est vraiment un vaccin et n’avez pas l’habitude de consulter les bases de données médicales (comme PubMed), le site gouvernemental américain des essais thérapeutiques (clinicalTrials.Gov) ou le site officiel de l’OMS sur lequel elle publie les statistiques de l’épidémie (WHO Covid dashboard). Voici donc des faits indiscutables que vous paraissez ignorer.

Les injections anti-covid ne sont pas des vaccins, mais des médicaments expérimentaux

Un vaccin se définit par sa composition, dont les principes actifs sont un virus atténué ou inactivé, des antigènes obtenus à partir du germe pathogène (atténué, inactivé ou tué, des fragments de protéines de membrane bactérienne) ou d’une anatoxine. Les injections anti-covid n’en contiennent aucun, mais un ARN messager censé faire produire la toxine par les cellules de la personne injectée et ainsi susciter des anticorps. Il ne s’agit donc pas d’un vaccin, mais d’un médicament comme l’a d’ailleurs reconnu récemment le Pr Delfraissy : « c’est une forme, un peu, de vaccin médicament »(([1] Interview de J P Delfraissy France info 25/1/22
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-un-peu-un-medicament-avec-une-action-formidable-pour-jean-francois-delfraissy_4929057.html)).

De plus, cette technique de fabrication de médicament à ARN messager est utilisée dans d’autres pathologies, mais ne l’avait jamais été en pathologie infectieuse. En prévention d’infection, cette technique de création de médicament préventif à ARN messager est expérimentale.

Enfin, les essais phase 3 des injections covid ne sont pas terminés, ainsi que l’atteste la consultation du site gouvernemental US de référence.

Tant que leurs essais phase 3 ne sont pas terminés, ces pseudo vaccins restent expérimentaux et n’obtiennent que des autorisations conditionnelles des agences de santé FDA, EMA, etc.

Non, Monsieur Sacha Houlié, les pseudo vaccins covid ne sauvent pas de vie

La consultation du site officiel des statistiques covid de l’OMS est démonstrative : les USA et l’Europe, pour des populations très vaccinées, équivalentes à celle de l’Afrique très peu vaccinée, comptent 25 fois plus de morts (4,8 millions contre 0,178).

L’évolution des mortalités montre que celles-ci n’ont pas diminué avec l’apparition des pseudo vaccins

De plus, ce ne sont pas les pays non vaccinés qui ont subi une augmentation des morts Covid19. L’évolution des mortalités montre que celles-ci ont fortement augmenté dans les pays « vaccinés » après le début des campagnes de « vaccination ».

En Grande-Bretagne, championne européenne des injections, les chiffres officiels sont publiés selon le statut vaccinal par l’Office National des Statistiques (ONS). Depuis avril 2022 ce sont les triples injectés qui sont le plus à risque de formes graves et de mort attribuée au Covid.

Durant les deux derniers mois publiés (avril et mai 2022) 4935 décès dus au Covid-19 ont été enregistrés, dont 4 647 pour la population vaccinée (dont 4 216 chez les triplement vaccinées) et seulement 288 décès parmi la population non vaccinée.

Le graphique suivant montre le pourcentage de décès liés au Covid-19 par statut vaccinal en Angleterre entre le 1er avril et le 31 mai 2022, selon les dernières données de l’ONS.

Non, les pseudo vaccins covid ne sauvent pas de vie

Ces faits objectifs sont publiés par des sources indiscutables qui démentent formellement les présentations trompeuses des agences françaises, dont vous êtes apparemment une des victimes.

Au lieu de croire sans vérification les propagandistes des marchands de pseudo vaccins, je vous conseille de consulter des sources objectives indiscutables ! Je reste à votre disposition pour toute présentation détaillée de l’ensemble des résultats des mesures anticovid 19 et particulièrement des pseudovaccins anticovid 19.(([2] Balance avantages/risques des injections anti-covid 19, au 28 juin 2022 — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) Nous pourrions à cette occasion vous présenter également les conséquences dramatiques de ces injections expérimentales singulièrement chez les jeunes qui n’auraient jamais dû les recevoir, car ne risquant rien du covid et ne transmettant pas le virus. C’est une lourde histoire qui ne fait que commencer n’ayant aucun recul sur ces injections expérimentales.(([3] ARRÊTEZ LES INJECTIONS ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Je vous remercie de votre attention.

gerard.delepine@bbox.fr





Qui est derrière l’effondrement économique ?

[Source : crashdebug.fr]

Un billet qui fera date. Il confirme ce qu’avait dit Charles Sannat (qui depuis à viré sa cuti et est maintenant POUR le Grand Reset qui est « nécessaire », « inévitable », ha ! ha ! ha ! ha !) : qu’en fait la crise de 2008 n’a jamais été réglée ; ils ont juste imprimé de l’argent virtuel ; et ces mêmes banquiers qui ont planté le monde en 2008 vont le replanter en 2023-2025, ceci pour implémenter un « nouveau système financier » mondial amélioré.

Franchement vous faites confiance à ces gens qui sont la lie de l’humanité pour nous guider ? Bref, toujours le même piège que depuis 250 ans (je me répète, mais ! quand même !!!) et ça marche toujours aussi bien : Problème -> Réaction -> Solution.

l’Amourfou

Par le Dr Joseph Mercola

Résumé

Le documentaire The Untouchables de PBS Frontline, diffusé à l’origine en 2013, enquête sur la cause de la crise financière de 2007-2009, et sur les raisons pour lesquelles les escrocs de Wall Street ont échappé aux accusations de fraudes liées à la vente de mauvais prêts hypothécaires.

Aucun dirigeant de Wall Street n’a été tenu pour responsable de cette crise massive, alors que les preuves suggèrent que les dirigeants de Wall Street qui étaient prêts à frauder les clients pour arrondir leurs fins de mois en étaient la cause.

Le procès contre Bear Stearns et JPMorgan a résumé l’essentiel de la crise du crédit de 2008 : Les institutions bancaires ont intentionnellement vendu des titres qu’elles savaient être mauvais.

Les mêmes banquiers criminels détruisent aujourd’hui intentionnellement le système financier mondial pour le remplacer par quelque chose d’encore pire — des scores de crédit social, une identité numérique et des coupons numériques de banque centrale (CBDC), qui leur donneront la possibilité de contrôler non seulement vos finances individuelles, mais aussi tout le reste de votre vie.

La crise financière de 2008 nous a montré à quel point ils sont incompétents. Alors pourquoi accepterions-nous le système financier « nouveau et amélioré » qu’ils ont l’intention de mettre en place dès que le système financier actuel sera en ruine ?

08 Suivre La Piste De L Argent Orig



Le documentaire de PBS Frontline ci-dessus, The Untouchables, diffusé à l’origine en 2013, enquête sur les causes de la crise financière de 2007-2009(1) et sur les raisons pour lesquelles les escrocs de Wall Street ont échappé aux accusations de fraude liées à la vente de prêts hypothécaires douteux. Comme l’explique PBS (2).

« Les dirigeants de Wall Street sont-ils « trop gros pour être emprisonnés » ? Dans « The Untouchables », le producteur et correspondant Martin Smith… enquête sur les raisons pour lesquelles le ministère américain de la Justice n’a pas agi sur la base de preuves crédibles que Wall Street a sciemment emballé et vendu des prêts hypothécaires toxiques aux investisseurs, prêts qui ont amené les économies américaine et mondiale au bord de l’effondrement.

Grâce à des entretiens avec des procureurs de haut niveau, des fonctionnaires et des dénonciateurs de l’industrie, FRONTLINE rapporte des allégations selon lesquelles les banquiers de Wall Street ont ignoré une fraude généralisée lors de l’achat de pools de prêts hypothécaires. »

Revue historique

Vous vous demandez peut-être pourquoi je publie un documentaire vieux de près de dix ans. C’est parce que nous pouvons tirer de puissants enseignements de notre histoire. Il est clair que tous les banquiers qui ont été responsables du traumatisme financier n’ont jamais été poursuivis. Eh bien, vous pouvez parier votre dernier dollar que nous aurons le même résultat lorsqu’il s’agira de poursuivre les responsables de la mort de millions de personnes lors de la pandémie de COVID.

Plongeons donc dans l’histoire pour que vous puissiez apprendre. J’ai également inclus ci-dessous un documentaire intitulé All the Plenary’s Men (Tous les hommes du plénum), qui examine plus en profondeur la question de savoir pourquoi le ministère de la Justice n’a tenu personne pour responsable et n’a poursuivi aucune des grandes banques.

La crise financière qui a débuté en 2007 et a atteint son paroxysme en 2008 n’était pas le résultat d’une fraude à court terme. Non, le décor avait été planté des années auparavant avec des taux d’intérêt très bas et des normes de prêt hypothécaire laxistes, et la situation s’est aggravée à partir de là, lorsque les fraudeurs ont commencé à tirer profit de ce qui semblait être de l’argent gratuit et facile(3).

À l’origine, la baisse des taux d’intérêt devait relancer l’économie après la bulle Internet. Une bulle immobilière s’est formée et, comme toutes les bulles, elle a fini par éclater, laissant les institutions financières détenir des milliers de milliards de dollars d’investissements dans des prêts hypothécaires à risque sans valeur – des investissements qui avaient été frauduleusement vendus comme des instruments à faible risque de premier ordre.

Le désastre a été aggravé par le fait que la Securities and Exchange Commission a assoupli en 2004 les exigences en matière de capital net pour les banques d’investissement telles que Goldman Sachs, Merrill Lynch, Lehman Brothers, Bear Stearns et Morgan Stanley, ce qui leur a permis de multiplier leurs investissements par 40. Comme l’explique Investopedia(4).

« La Fed a commencé à relever les taux en juin 2004, et deux ans plus tard, le taux des fonds fédéraux avait atteint 5,25 %, où ils y sont restés jusqu’en août 2007. Les premiers signes de détresse sont apparus. En 2004, le taux d’accession à la propriété aux États-Unis avait atteint un sommet de 69,2 %. Puis, au début de 2006, les prix des maisons ont commencé à chuter.

Cela à cause de réelles difficultés à de nombreux Américains. Leurs maisons valaient moins que ce qu’ils avaient payé. Ils ne pouvaient pas vendre leurs maisons sans devoir de l’argent à leurs prêteurs. S’ils avaient des prêts hypothécaires à taux variable, leurs coûts augmentaient à mesure que la valeur de leur maison baissait.

Les emprunteurs à risque les plus vulnérables se sont retrouvés avec des prêts hypothécaires qu’ils ne pouvaient pas se permettre. Au début de 2007, les prêteurs à risque ont déposé leur bilan les uns après les autres.

En février et mars, plus de 25 prêteurs à risque ont fait faillite. En avril, New Century Financial, spécialisée dans les prêts à risque, a déposé son bilan et licencié la moitié de ses effectifs.

En juin, Bear Stearns a arrêté les rachats dans deux de ses fonds spéculatifs, ce qui a incité Merrill Lynch à saisir 800 millions de dollars d’actifs dans ces fonds. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qui allait se passer dans les mois à venir.

En août 2007, il est devenu évident que les marchés financiers ne pouvaient pas résoudre la crise des subprimes et que les problèmes se répercutaient bien au-delà des frontières américaines. »

Le marché interbancaire s’est gelé lorsque les banques du monde entier ont commencé à signaler des problèmes de liquidités et des pertes importantes dues aux mauvais investissements dans les subprimes, les banques centrales ont commencé à injecter des milliards de dollars de prêts pour soutenir les marchés du crédit, la récession a frappé, les marchés boursiers se sont effondrés, les banques d’investissement se sont effondrées et ont été vendues pour quelques centimes de dollars, et les prêteurs immobiliers comme Fannie Mae et Freddie Mac ont été saisis par le gouvernement américain.

Le « remède » à cet échec épique a été le sauvetage de Wall Street, où de nombreuses banques ont reçu des milliards de dollars pour rester à flot. En fait, le gouvernement a acheté les actifs toxiques (avec l’argent des contribuables, bien sûr) pour sauver les banques jugées « trop grosses pour faire faillite », tandis qu’environ 3,8 millions d’Américains ont été contraints à la saisie(5) et ont perdu toutes leurs économies.

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Qui est à blâmer ?



La responsabilité de l’effondrement financier de 2008 ne manque pas d’être attribuée à tout le monde(6) Les économistes accusent les politiques laxistes en matière de prêts hypothécaires qui ont permis aux gens d’emprunter plus qu’ils ne pouvaient se permettre.

D’autres rejettent la faute sur les prêteurs prédateurs, qui ont séduit les gens en leur faisant croire qu’ils pouvaient se permettre des prêts hypothécaires plus élevés que ce qui était réellement possible, et sur les « experts » en investissement qui ont regroupé les mauvais prêts hypothécaires et les ont revendus aux investisseurs comme des instruments à faible risque. Les banquiers, à l’époque, ont admis qu’ils avaient mal calculé les risques.

Les agences qui ont approuvé les paquets d’hypothèques toxiques, en leur donnant les meilleures notes d’investissement, ont aussi clairement joué un rôle, tout comme les investisseurs individuels, qui n’ont pas fait preuve de diligence raisonnable ou qui ont simplement revendu à d’autres ce qu’ils savaient être des créances douteuses.

Et puis il y a Wall Street. Les interviews de Frontline montrent clairement qu’au cœur de cette bulle se trouvaient des dirigeants cupides de Wall Street, prêts à escroquer les clients pour améliorer leurs propres résultats.

Des fraudes ont-elles été commises ?

La question posée par Frontline est de savoir si une véritable fraude a été commise. Pas un seul dirigeant de Wall Street n’a été tenu pour responsable de cette crise massive. Est-il vraiment possible que pas un seul d’entre eux n’ait commis de fraude avérée ? Et si c’est le cas, pourquoi n’ont-ils pas été tenus pour responsables ?

David Boies, fondateur du cabinet d’avocats new-yorkais Boies, Schiller & Flexner, a déclaré au correspondant de Frontline, Martin Smith, que des poursuites substantielles étaient effectivement attendues à l’époque. Dans les couloirs de Washington D.C., les appels à des poursuites étaient également forts et clairs.

L’ancien sénateur Ted Kaufman, D-Del, était parmi ceux qui insistaient sur le fait que les responsables de l’escroquerie à l’égard des travailleurs américains devaient être identifiés, poursuivis et jetés en prison.

Comme l’a fait remarquer M. Kaufman, le système financier mondial, et pas seulement celui des États-Unis, a été presque détruit, et « cela n’arrive pas s’il n’y a pas quelque chose de mal qui se passe ». En fin de compte, cependant, aucun coupable n’a été identifié. Personne n’a été tenu pour responsable. Personne n’est allé en prison. Et l’une des raisons de cette situation, selon le ministère américain de la Justice, est que « la cupidité n’est pas nécessairement un délit pénal. »

Comme le note Frontline, pour poursuivre Wall Street, les investisseurs avaient besoin a) de preuves de ce que les banquiers savaient, et b) qu’ils avaient une intention criminelle. Frontline poursuit en interviewant plusieurs souscripteurs de due diligence, des personnes qui calculent les chiffres pour évaluer le risque d’achat d’un portefeuille de prêts donné et déterminer si les souscriptions — les prêts — sont légitimes.

Ainsi, si une société de Wall Street veut acheter un portefeuille de prêts, elle engagera des souscripteurs chargés de la diligence raisonnable qui lui diront si un portefeuille particulier est un investissement sûr ou non en examinant manuellement un échantillon de prêts dans ce groupe.

Au cours des années qui ont précédé le krach immobilier, les souscripteurs chargés de la diligence raisonnable ont reçu l’ordre, prétendument de la part de leurs supérieurs, de ne pas examiner les prêts trop en profondeur ou de ne pas poser de questions qui auraient dû être posées, comme celle de savoir si une serveuse pouvait réellement gagner les 12 000 dollars par mois nécessaires pour payer le prêt. Même dans les cas où une fraude flagrante était suspectée sur une demande de prêt hypothécaire, les responsables de la diligence raisonnable n’étaient pas autorisés à l’appeler ainsi.

Activité frauduleuse ignorée/acceptée aux plus hauts niveaux

Certains hauts responsables ont également remarqué des problèmes. Richard Bowen, ancien vice-président et souscripteur en chef chez Citigroup entre 2002 et 2009, s’est inquiété lorsqu’il a découvert que 60 % des prêts hypothécaires achetés par Citigroup ne respectaient pas sa politique de prêt. À la fin, le taux de prêts hypothécaires défectueux chez Citigroup dépassait 80 %.

Bowen a essayé d’alerter la haute direction de Citigroup sur le fait que l’entreprise courait un grand risque, mais personne ne semblait s’en soucier. Il a ensuite été rétrogradé et a fini par démissionner. Citigroup a finalement plaidé coupable dans le cadre d’un procès pour fraude civile pour avoir omis d’exercer une diligence raisonnable de base de 2004 à 2010.

Frontline passe ensuite en revue certaines des nombreuses auditions du Congrès et les découvertes des enquêteurs. Il est important de noter qu’un rapport d’enquête sur la crise financière a révélé les conclusions d’une enquête sur une société de diligence raisonnable appelée Clayton Holdings, qui avait effectué une diligence raisonnable pour une vingtaine de banques qui achetaient des prêts hypothécaires, les conditionnaient et les vendaient aux investisseurs.

Bien que Clayton Holdings ait constaté qu’une partie importante des avoirs de chaque banque ne répondait pas aux normes de la banque en matière d’achat de ces prêts, dans chaque cas, les banques ont accepté les prêts et les ont vendus aux investisseurs. Pire encore, elles ont dit aux investisseurs qu’il s’agissait d’investissements de premier ordre et à faible risque, puis ont parié contre eux avec des positions courtes. Comment cela n’est-il pas une conduite criminelle ?

Les conclusions ont été transmises au ministère de la Justice, mais à part quelques amendes, aucune charge n’a été retenue. Il ne fait aucun doute que l’intention criminelle peut être très difficile à prouver, mais nombreux sont ceux qui pensent que le ministère de la Justice n’a tout simplement pas fait assez d’efforts.

L’action en justice de Bear Stearns résume le système de fraude de la crise du crédit

Cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas comprendre ce qui s’est réellement passé. Nick Verbitsky, un réalisateur de documentaires, a mené plusieurs entretiens avec des employés d’EMC Mortgage de Bear Stearns, qui ont expliqué en détail comment la société escroquait ses clients.

Après avoir visionné plusieurs heures de ces enregistrements, la journaliste d’investigation Teri Buhl a écrit un article à ce sujet. Peu après, elle a été contactée par des avocats de Patterson Belknap Webb & Tyler, qui représentaient un groupe d’assureurs hypothécaires appelé Monolines. Ils travaillaient déjà sur une affaire de fraude contre Bear Stearns et JP Morgan Chase, et souhaitaient que les dénonciateurs les aident à monter leur dossier.

L’affaire contre Bear Stearns et JP Morgan résume en fait l’essentiel de la crise du crédit de 2008, a déclaré l’analyste financier Mark Palmer à Frontline. Il pense que la crise financière était, à la base, le résultat d’institutions bancaires vendant intentionnellement de mauvais prêts hypothécaires. Palmer est également convaincu qu’il y avait suffisamment de preuves pour, au minimum, inculper de nombreux acteurs clés.

Enfin, en 2012, le procureur général de New York a intenté une action civile contre Bear Stearns et JP Morgan, pour fraude. Son dossier était largement basé sur le travail d’autres cabinets d’avocats privés, dont Patterson Belknap. La question est de savoir pourquoi le ministère de la Justice n’a pas pu faire le travail.

Les mêmes escrocs font à nouveau couler l’économie

Personne au sommet de l’échelle n’a été puni pour les malversations flagrantes qui ont conduit à la crise financière de 2008. Et maintenant, ils sont en train de provoquer une nouvelle crise, encore plus grave que la précédente. C’est ce qui se passe lorsque vous permettez à des criminels de poursuivre leurs agissements sans répercussion. Ils s’enhardissent et leurs crimes prennent de plus en plus d’ampleur.

Nous en sommes maintenant au point où les banksters se sont auto-sélectionnés pour diriger le monde entier, en jetant les notions de démocratie, de liberté et de dignité humaine à la poubelle au passage. Comme l’a noté le Dr Robert Malone dans un récent article de Substack(7).

«… Les contribuables américains ont renfloué les grandes banques lorsqu’elles ont fait s’effondrer l’économie mondiale en 2007-2008… Je n’ai pas été renfloué. Vous avez probablement aussi dû vous contenter d’encaisser.

Mais les grandes banques ont travaillé avec la Réserve fédérale (privée), le gouvernement américain et Blackrock, et ont détruit leurs concurrents (le secteur des caisses d’épargne et des prêts), les petites entreprises de tout le pays, et décimé les finances des propriétaires qui avaient été incités à de multiples cycles de refinancement.

Pendant ce temps, ces mêmes grandes banques qui étaient en grande partie responsables de la catastrophe économique ont essentiellement reçu de l’argent gratuit (de la monnaie fiduciaire en papier imprimée par la Réserve fédérale et injectée dans l’économie via les grandes banques, ce qui n’est en fait qu’une autre forme d’imposition — par la Réserve fédérale privée !)

Et ce sont ces mêmes banques, gestionnaires et fonds spéculatifs qui pensent qu’ils ont la sagesse, les connaissances et les compétences pour gérer le monde entier.

Et ils croient apparemment qu’il leur suffit de pouvoir suivre numériquement le comportement, les achats, les activités politiques, les comptes bancaires et tous les autres aspects de nos vies de chacun pour pouvoir nous gérer correctement via des scores de crédit social, des scores ESG, etc.

Ces grandes banques et fonds d’investissement (Larry Fink/Blackrock, State Street, Vanguard, etc.) semblent croire que s’ils disposent de toutes ces données et capacités de suivi au niveau individuel sur chacun d’entre nous, ainsi que d’une monnaie numérique mondiale centralisée, alors ils seront en mesure de nous gérer correctement.

Donc, la question. Qui a mis les banquiers en charge du monde ? C’est de la folie. Cela doit cesser. Ils ont démontré à plusieurs reprises leur incompétence, leur orgueil, leur arrogance et leur cupidité. D’une manière ou d’une autre, le pouvoir des milliardaires, des banques centrales privées, des fonds d’investissement massifs et de tous leurs petits clubs et sociétés privées doit être réduit ou (de préférence, à mon avis) détruit.

« Nous devons faire face à la vérité qui a été cachée derrière tout cela… Le monde a permis aux monopolistes (tels que Bill Gates) et aux monopoles de s’emparer de beaucoup trop de pouvoir et de contrôle. Ils doivent être mis au pas. Pour le bien de chacun d’entre nous. Pour le bien de l’humanité. Pour le bien de nos enfants, à défaut d’autre chose. »

Polycrise du malheur en perspective

La pandémie de COVID a mis en évidence la stratégie utilisée par la cabale mondialiste. Les banquiers sont des acteurs clés de cette cabale, mais ils ne sont pas les seuls. Ils créent des crises pour nourrir leur propre cupidité. La pandémie n’était que la dernière de ces nombreuses crises.

La crise financière de 2008 nous a montré à quel point ils sont incompétents. Alors pourquoi accepterions-nous le système financier « nouveau et amélioré » qu’ils ont l’intention de mettre en place dès que le système financier actuel sera en ruine ?

Mais la crise financière de 2008 nous a également montré à quel point ils sont incompétents. Ils ne maîtrisaient pas la situation à l’époque, et ils ne la maîtrisent toujours pas aujourd’hui. Alors pourquoi accepterions-nous le système financier « nouveau et amélioré » qu’ils ont l’intention de mettre en place dès que le système financier actuel sera complètement détruit ?

Il sera bien pire que le précédent. Il n’y a aucun doute là-dessus, car il ne leur accordera pas seulement un contrôle total sur vos finances personnelles, mais aussi sur tous les autres domaines de votre vie. Cela se produira après la Grande Réinitialisation dans les deux ou trois prochaines années, une fois que les banques centrales auront mis en œuvre leurs CBDC (monnaies numériques des banques centrales).

À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à une série de crises sans précédent, comme indiqué dans « Un expert en économie explique l’imminente polycrise du destin ». Toutes ces crises – inflation, pénuries alimentaires, pénuries d’énergie, escalade de guerre imminente – ont été créées dans le but de cacher le plus grand transfert de richesse que le monde ait jamais connu.

Une fois ce transfert de richesse terminé, vous ne posséderez plus rien, comme l’a prédit le Forum économique mondial, et serez sous le contrôle total des humains les plus cupides et les plus incompétents sur le plan fiscal de la planète. Il n’existe tout simplement aucun scénario dans lequel ces individus seront capables de créer l’utopie qu’ils prétendent promouvoir, et plus vite chacun s’en rendra compte, plus vite nous pourrons les remplacer par des personnes qui ont réellement les compétences nécessaires pour reconstruire ce qu’ils ont détruit.

Comment les banquiers prévoient de nous contraindre à la grande réinitialisation

Plusieurs pays, dont l’Allemagne, la France et les États-Unis, ont intentionnellement paralysé et/ou entièrement démantelé leur secteur énergétique au nom de l’agenda vert. En conséquence, la Deutsche Bank prévient maintenant que les Allemands devront brûler du bois de chauffage pour survivre à l’hiver prochain(8), et la France éteint les lampadaires pour réduire la consommation d’énergie(9).

À ce stade, il est important de réaliser que l’Agenda vert n’est qu’un outil de plus pour nous forcer à la Grande Réinitialisation, tout comme la pandémie a été utilisée pour armer Big Pharma en vue d’un réseau mondial de biosécurité.

Comme l’explique Town Hall, l’une des façons dont les grandes banques complotent pour forcer cette transition est de mettre en place des notes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) pour les entreprises et les comptes d’investissement individuels(10).

« Si les banques sont autorisées à décider collectivement de ne plus financer n’importe quel groupe de personnes qu’elles souhaitent, en se basant non pas sur des préoccupations financières, mais sur des considérations idéologiques, alors les banques et leurs alliés de la Grande Réinitialisation auront, de fait, un contrôle quasi total sur la société — surtout si elles commencent à lier les décisions de prêt à un vaste système ESG…

Le temps est venu pour une révolte populiste massive contre la Grande Réinitialisation, une révolte qui, espérons-le, aura le même succès que le mouvement populaire contre le Common Core sous l’administration Obama. Le sort du monde libre pourrait très bien en dépendre. »

Comprendre le jeu en Grande-Bretagne

Pendant ce temps, le leadership au Royaume-Uni s’effrite, et le Forum économique mondial se bat pour qu’un de ses membres prenne la place de l’ancien Premier ministre Boris Johnson. Comme l’a fait remarquer Maajid Nawaz(11), la course à la direction du Royaume-Uni a pour but d’obtenir un dirigeant qui inaugurera la grande réinitialisation :

« La division a été semée après le Brexit. Les normes civiles ont [sic] été écrasées après le COVID. Les “moyens de production” ont été perturbés après la guerre en Ukraine. Ce qui vient ensuite est le but qu’ils ont tous servi : La grande réinitialisation.

Combinées, ces crises cumulées de suicide fiscal monumental, de perturbation sans précédent de la chaîne d’approvisionnement et de pénuries alimentaires et énergétiques risquent de provoquer l’effondrement du système financier mondial, déclenchant des soulèvements mondiaux vraiment sans précédent. En fait, nous en sommes déjà témoins.

L’effondrement du système financier mondial semble désormais inévitable. Il s’est effectivement effondré en 2008. Ce qui s’est passé depuis n’est que l’exécution d’une démolition contrôlée soigneusement planifiée, pour ne pas dire vicieuse.

Cette démolition est orchestrée par les mondialistes de l’establishment du Forum économique mondial (WEF) afin que leur propre opposition contrôlée puisse orienter cette réinitialisation mondiale vers une plus grande tyrannie centralisée, au lieu de lui permettre de favoriser la démocratie décentralisée.

La résistance populaire sera désormais utilisée comme un prétexte pour réprimer et suspendre la liberté en déployant des forces militarisées pour soumettre les citoyens qui se rebellent.

C’est ainsi que l’establishment financier mondial cherche à profiter de la révolution mondiale actuelle pour conserver son pouvoir. Nous sommes à la fin d’un cycle générationnel naturel : un tournant historique. Nous sommes témoins de la partie “réinitialisation” de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab. Ils nous ont dit ce qu’ils comptaient faire. Après la réinitialisation, ils chercheront à “reconstruire en mieux” afin de créer leur nouvel ordre mondial…

Ce qui précède est le contexte approprié pour expliquer pourquoi l’establishment mondialiste britannique s’est retourné contre son propre leader et Premier ministre Boris Johnson.

Cela donne l’impression que les responsables de toutes les injustices passées pendant les chapitres du Brexit, du COVID et de la guerre en Ukraine semblent être suffisamment désignés comme boucs émissaires aux yeux du public infortuné, tandis que le prochain chapitre de leur transition mondiale souhaitée vers la technocratie est introduit sous notre nez par un nouvel acolyte au visage frais …

Le prochain chapitre des mondialistes nécessite un Premier ministre indemne – vivant dans l’imagination du public pour avoir distribué de l’argent gratuit au public – qui soit prêt à diriger l’effondrement du système financier et à inaugurer la technocratie planifiée par la banque mondiale : les scores de crédit social et les coupons numériques de la banque centrale (CBDC) ».

La cabale des banques centrales et ses nombreux alliés ont infiltré les gouvernements et les institutions à travers le monde pendant de nombreuses décennies, retournant lentement les systèmes contre nous. Nous sommes maintenant dans le dernier chapitre de leur prise de contrôle technocratique. Tout indique qu’ils vont réussir.

Ce que vous pouvez faire

Cependant, il y a un joker : L’esprit humain et son amour inhérent de la liberté. Si un nombre suffisant d’entre nous refuse d’accepter le « nouveau monde » que ces escrocs proposent, nous avons peut-être encore une chance de renverser ce désastre et de reconstruire véritablement quelque chose de meilleur.

Il est important que vous continuiez à vous préparer à l’inévitable catastrophe financière et que vous deveniez aussi indépendant et résilient que possible. Cette année, j’ai proposé de nombreux articles sur la façon dont vous pouvez vous préparer, et vous pouvez les consulter sur mon site Substack.

Il sera également vital de devenir aussi sain que possible. Une étude récente a montré que 93 % des adultes américains sont en mauvaise santé métabolique, et ces statistiques dataient de 4 ans. Il est probable que ce chiffre dépasse aujourd’hui les 95 %. Vous voulez être la seule personne sur 20 qui est en bonne santé. Faites-vous un devoir de faire partie de ce groupe.

C’est tellement important que je suis en train de concevoir un sondage pour savoir quel est ce pourcentage pour nos abonnés. Ce sondage sera un peu plus précis, car il inclura des paramètres tels que le taux de vitamine D, l’exposition au soleil et l’exercice physique. Alors, si vous ne l’êtes pas encore, commencez dès maintenant à vous mettre en forme métaboliquement pour pouvoir participer au prochain sondage.

Mon dernier livre, The Truth About COVID-19, est un best-seller instantané. Après des milliers de critiques, il a obtenu une note presque parfaite de 5 étoiles, alors achetez votre exemplaire aujourd’hui avant qu’il ne soit trop tard !

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Source : Activistpost.com




Coup de théâtre : 100 médecins anglais se révoltent et appellent à suspendre immédiatement la vaccination des enfants

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Dans une lettre adressée au prochain Premier ministre et lue par Lecourrier-du-soir.com, cent (100) médecins et scientifiques britanniques demandent au prochain gouvernement de mettre une pause à la vaccination des enfants le temps qu’une étude approfondie et indépendante soit entreprise sur la sécurité des vaccins. Dans la lettre, les 100 médecins et scientifiques émettent de sérieux doutes quant à la sécurité et la nécessite de vacciner les enfants.

La vaccination des enfants est-elle devenue le nouveau front dans la guerre qui oppose les Etats aux médecins? En tout cas, si dans beaucoup de pays au monde, notamment aux Etats-Unis, les autorités sanitaires appellent à vacciner les enfants contre le Covid, dans d’autres parties du monde, cette mesure est vue d’un mauvais œil.

C’est notamment le cas de la Grande-Bretagne où 100 influents médecins et scientifiques ont co-signé une lettre exigeant du prochain Premier ministre qu’il ou qu’elle mette une pause urgente au déploiement du vaccin Covid-19 pour les enfants en bonne santé le temps qu’une étude approfondie et indépendante de la sécurité de ce vaccin soit entreprise.

Dans la tribune lue par Lecourrier-du-soir.com, les 100 médecins affichent leur doute quant à la fiabilité de ce vaccin administré aux enfants. “Nous, agents sanitaires et scientifiques, nous faisons d’énormes soucis concernant la sécurité et la nécessité de ce vaccin administré aux enfants (…). Nous vous demandons de mettre en pause le déploiement de ce vaccin pour les enfants en bonne santé le temps qu’une étude approfondie et indépendante de la sécurité soit entreprise”, peut-on lire.

Dans la lettre, les médecins enfoncent le gouvernement. “Nous vous demandons fermement de renoncer au déploiement de ce vaccin (chez les enfants, ndlr) pour les raisons suivantes. Le Covid a toujours été une maladie très bénigne chez les enfants, provoquant 1 risque de décès sur 2 000 000”, notent-ils.

Pour étayer leurs arguments, les 100 médecins et scientifiques britanniques soulignent la disparition rapide de l’immunité conférée par le vaccin ainsi que l’absence de données fiables autour du vaccin Covid. Plus loin, les médecins crachent le morceau : “en gros, la balance Bénéfice/Risque, utilisée pour déployer le vaccin mRNA chez les plus âgés et les plus vulnérables, est totalement inappropriée et inapplicable chez les enfants en 2022.”

Pour lire la lettre dans sa version originale, cliquez ici : ChildrensUnion.org




PCB : Les pièces de € 20 du Vatican et la vaccination transgénique

Par Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

Nous sommes témoins d’un événement choquant. Le Vatican a commencé à faire frapper des pièces de 20 euros à la gloire de la vaccination des enfants ! Une face de cette pièce montre les armoiries de François. L’autre face représente deux personnes et un garçon prêts à recevoir une injection, ces trois personnes portant des masques sur la bouche. On peut observer un crucifix accroché en arrière-plan, suggérant qu’il s’agit d’un centre de vaccination chrétien. Cette association du Vatican à la politique vaccinale est choquante.


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Le pseudo-pape François est un fervent défenseur de la vaccination contre le Covid. Il a été le premier représentant de l’État européen à instituer le licenciement des employés non-vaccinés.

Cette caricature imprimée sur la pièce de 20 euros – l’homme, la femme et l’enfant – fait directement référence à la Sainte Famille. Le pseudo-Pape dirige ainsi sa propagande vaccinale vers les familles afin de les inciter à faire vacciner leurs enfants ! Marie et Joseph feraient-ils vacciner Jésus avec un produit expérimental et toxique ? Non, jamais ! Prendraient-ils le risque de tuer Jésus ? En AUCUN cas, ils ne prendraient ce risque !

La préparation de la vaccination obligatoire des enfants est un travail diabolique qui ai été débuté par Pfizer en janvier 2021.

Les données de 2021 de l’Office for National Statistics du Royaume-Uni, montrent que les enfants âgés de 10 à 14 ans qui ont reçu deux doses du « vaccin » contre le Covid-19 ont eu un risque 51 fois plus élevé de mourir entre janvier et octobre 2021 que ceux qui n’ont pas été vaccinés. Le pseudo-pape François boycotte de façon notoire cette effroyable réalité.

En France, sans l’annoncer publiquement, les autorités préparent la vaccination expérimentale des enfants pour la rentrée scolaire 2022-2023, comme l’indique le document de la plus haute autorité sanitaire de France : la Haute Autorité de Santé.

Le Dr Sucharit Bhakdi, microbiologiste, prévient que les injections transgéniques vont remplacer les vaccins conventionnels. La France et d’autres pays prévoient d’inclure ces produits dangereux dans la vaccination obligatoire des enfants de moins de 3 ans ! Mais ce sera une plus grande calamité que le Grand Déluge ! Il y aura toute une génération d’organismes génétiquement modifiés, et la question est de savoir si ces enfants pourront avoir une descendance, et si oui, de quel type. Tout cela se passe en accord avec les objectifs du Vatican apostat.

Le Vatican promeut sa stratégie diabolique en reprenant les arguments manipulateurs de Big Pharma. Le Vatican est déjà devenu le siège de « l’Eglise profonde » et de la collusion avec les grands maîtres du monde.

Que le Vatican ait été pénétré par des forces adverses est évident pour les catholiques. Mais qu’il accepte et promeuve ouvertement l’idéologie satanique actuelle du mal ébranle le monde. Le Vatican a abusé du pouvoir suprême de l’Église contre les enfants. Les catholiques, tels des filicides, vont à présent conduire leurs enfants vers les centres de vaccination. Et si quelqu’un les met en garde à ce sujet, ils répéteront stupidement comme un mantra : « N’offensez pas notre Saint-Père ! ».

Dans son livre « Le Nouvel Ordre des Barbares », le Dr Richard Day déclare : 

« Dès que l’Église catholique romaine sera à terre, le reste de la chrétienté suivra facilement… Certains penseront que l’Église s’opposera à tout cela, mais en réalité l’Église y aidera. »

[Voir : Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins]

Les évêques, les prêtres et les laïcs ne partagent pas tous la même opinion sur les injections transgéniques que le pseudo-pape. Il ne fait aucun doute que l’inoculation maléfique d’enfants divisera davantage l’Église exsangue.

Nous avons cité les faits d’un article informatif. Le Patriarcat Catholique Byzantin ne peut qu’ajouter les mots de la Bible. Dieu avertit par l’intermédiaire du prophète Isaïe : « Les chefs de (mon) peuple les ont égarés. Ils les ont conduits sur le chemin de la destruction ! » (Is 9,16).

+ Élie

Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr            + Timothée OSBMr

Evêques secrétaires




Les pleins pouvoirs donnés à la HAS par le nouveau parlement témoin de son incroyable inconscience

Par Nicole et Gérard Delépine

Faites-vous nommer présidente de la HAS vous serez payé 210 197 euros par an à condition de ne pas déplaire au président qui vous nomme.

Volet 2 suite de :
HONTE À LA HAS, ÉMANATION DU POUVOIR, DE REFUSER LA RÉINTÉGRATION DES SOIGNANTS – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) volet 1 par Gérard Delépine


À l’ouest, rien de nouveau. La libération totale viendra probablement de l’Italie ou de la Grande-Bretagne pendant que les Français continuent de se faire berner par les puissants et leurs experts pourris de conflits d’intérêts. Les concitoyens (occupés par les TV sur port de la cravate ou non) restent aveugles et sourds à la réalité du terrain, aux multiples raisons scientifiques réelles de refuser le pseudo vaccin et aux énormes raisons pragmatiques de laisser revenir sur le terrain sanitaire les soignants fidèles à Hippocrate, pour ceux qui voudront bien qui nous pardonner et ne sont pas encore partis à l’étranger ou dans des métiers extra sanitaires ou leurs qualités sont mieux reconnues.

Les RAISONS OBJECTIVES POUR LA RÉINTÉGRATION

L’Académie de médecine et la Haute Autorité de Santé ne se déshonorent-elles pas en mettent la santé des Français encore plus en danger en refusant la réintégration des soignants vaccino prudents ? — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Le pseudovax n’a pas ralenti l’épidémie

L’aggravation paradoxale du risque d’attraper le covid quand on est vacciné depuis plus de cinq mois a été initialement observée au Royaume-Uni :

Mais elle a aussi été constatée en France :

Et pendant ce temps-là, ceux qui en ont besoin se plaignent de ne pas être reçus à l’hôpital ou en ville dans des délais qui les mettent en danger, et de la dégradation vertigineuse du système de soins et se voient encore obligés d’exhiber un pass et/ou un test (bidon)(([1] La mystification des tests PCR continue en France via le Sénat et ruine la sécurité sociale — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) )) et même un masque.(([2] Les masques sont inutiles et dangereux : l’expérience désastreuse de la Nouvelle-Zélande —La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org) ))

Personne ne manifeste devant les hôpitaux ou les cliniques ni les EHPAD refusant les malades ou les visiteurs sans pass jusqu’à aujourd’hui alors que chacun devrait savoir s’il regarde les faits avérés, que ce vax ne protège de rien et que des soignants positifs, même symptomatiques sont autorisés à travailler dans ces mêmes établissements de soins. Mais un polémiste(([3] Patrick Pelloux qui commence à mesurer les désastres de la politique qu’il soutient depuis de longues années.)) a avoué qu’il s’agissait de les « punir » !

Enfin, grâce à la nouvelle loi sanitaire nous sortirons Le 1er août prochain de l’état d’urgence sanitaire et le gouvernement devra prendre en compte l’avis du Parlement pour toute nouvelle mesure restrictive de nos libertés qu’il souhaiterait prétextant l’apparition de nouveaux variants viraux ou toute autre excuse (moneypox et non monkeypox, etc..).

Malheureusement, la propagande de la peur, voire de la panique, se poursuit, et le gouvernement — via les mensonges répétés du Premier ministre, Mme Borne, celle qui vapote à l’assemblée, ou du nouveau ministre urgentiste et d’autres — continue à répéter comme un mantra que « les vaccins mêmes peu efficaces sont ce qu’il y a de mieux. » Oubliant une nouvelle fois les traitements précoces efficaces.

Les mondialistes voudraient tous nous injecter pour réussir leur dépopulation. « Les enfants sacrifiés du covid »(([4] Titre de notre livre paru en janvier 2022 chez Fauves éditions.)) sont dans le collimateur des puissants. C’est à nous tous de répéter les évidences démontrées maintes fois, les enfants ne risquent rien du covid et ne transmettent pas le virus. En revanche ils sont exposés aux effets secondaires des injections géniques, quelles qu’elles soient, y compris les nouveaux pseudovax dont on vous fera croire qu’ils sont sans danger. Comme les Pfizer ou Moderna, ils sont en expérimentation et sans recul. Vigilance !

COMME TROP D’ALLEMANDS DURANT LE RÉGIME NAZI et TROP DE FRANÇAIS PENDANT L’OCCUPATION, TROP DE NOS CONCITOYENS SONT À LA FOIS VICTIMES ET BOURREAUX (PAR LEUR TOLÉRANCE À L’INTOLÉRABLE).

Le gouvernement et les agences mentent quand ils prétendent que les pseudo vaccins protègent des formes graves alors que les chiffres officiels et l’OMS prouvent qu’ils sont suivis d’une surmortalité importante.

Mais ne comprennent-ils pas que derrière les soignants vaccino prudents suspendus de l’ordre de 15 000 (transformés en dix fois moins par nos menteurs permanents) se greffent ceux qui n’en pouvant plus de cette gouvernance dictatoriale qui nie leur vocation sont partis à la retraite plus tôt que prévu, souffrent d’arrêts maladie à rallonge, se sont mis en disponibilité ou ont démissionné. Le monde dit médical est devenu invivable et plutôt qu’applaudir les soignants sur injonction du gouvernement au printemps 2020 il vaudrait mieux les défendre aujourd’hui vraiment par tous moyens, manifestations, lettres aux élus, et rendez-vous, pétitions monstres, etc.. Et si nos concitoyens ne font rien, qu’ils ne viennent pas se plaindre de l’absence de soins par absence de soignants. Ces courageux qui ont mis leur carrière, leur maison et parfois leur famille en jeu pour vous avertir par un signal fort du danger des injections expérimentales deviennent des Héros.(([5] Ils auraient pu tricher comme cela a été démontré pour des puissants espagnols, stars, politiques, etc. Ils ont choisi d’informer et c’est probablement la principale crainte du pouvoir s’il les réintégrait… Qu’ils parlent du vrai monde.))(([6] https://odysee.com/@FabienMoineExuvieTV:9/soignants-suspendus-alexandra-henrion:9))

On laisse brûler nos forêts et des pompiers sont interdits de travail, pour ne pas contaminer les arbres ? La canicule bloque-t-elle le bon sens ou son expression ?

La France, pays des scandales passés inaperçus ou tolérés… depuis tant d’années : Alstom, EDF, Uberfiles, McKinsey, Cap Gemini, etc. Peu importe, on continue… Bah, voyons…

Le Sénat pour ne pas déplaire à la Macronie donne les pleins pouvoirs à la HAS, oubliant les avis désastreux de la HAS dans tous les scandales sanitaires récents : Médiator, Dépakine, Vioxx, Levothyrox…

Publié le 24 juillet 2022 par pgibertie

La HAS a été créée par la loi du 13 août 2004 relative à l’Assurance maladie. Le premier président de la HAS a été le PR Laurent Degos, grand dirigeant tout puissant de l’hématologie de Saint Louis dans une APHP encore florissante, entre 2005 et 2010, puis son alter ego nantais Jean-Luc Harousseau.

Depuis plus de deux décennies, les liens sont forts entre ces professeurs de faculté à la tête de gros laboratoires pratiquant les PPP (partenariat public privé en toute légalité) et l’industrie du médicament. Mme la Professeur Le Guludec connaît bien le monde de la recherche, puisqu’elle est la sponsor principale via l’INSERM (dont on a démontré l’absence d’indépendance), d’essais thérapeutiques en collaboration avec Oncology Clinical Trials | AAA (adacap.com).(([7] As part of the development process, our investigational radioligand products are evaluated in clinical trials to find new and better ways to image and treat disease. These studies are sponsored by Advanced Accelerator Applications (AAA).))(([8] Assessment of Radiolabeled rhAnnexin V-128 in Infective Endocarditis—Full Text View—ClinicalTrials.gov par exemple.)) Ses conventions affichées sur transparence santé, le site du gouvernement, sont aussi légales sans qu’on en connaisse les détails, mais montrent ses liens avec Pfizer ce qui aurait dû la disqualifier comme juge arbitre des problèmes covid19.

Tout ceci est légal, mais témoigne pour le moins de l’absence d’indépendance et ce type de profil à la tête des agences médicales devraient être interdit pour qu’elles soient dirigées par de véritables indépendants, perle rare tant l’organisation actuelle de la médecine mise en place à la fin du siècle dernier a rendu très difficile l’indépendance des chercheurs et médecins.

Le président de la République avait nommé le Pr Agnès Buzyn(([9] Recasée à l’OMS en Suisse et protégée des plaintes contre elle par son statut diplomatique.)), membre et présidente du collège, pour remplacer le Professeur nantais, par décret du 5 mars 2016. Elle avait été renouvelée dans ses fonctions pour un mandat de six ans par le décret du 7 avril 2017. À la suite de sa nomination comme ministre des Solidarités et de la Santé, elle a été remplacée par Dominique Le Guludec à compter du 4 décembre 2017, proposé par E. Macron. Mme Buzyn avait clairement suggéré à sa prise de fonction à l’institut du cancer quelques années plutôt que « les médecins qui n’ont pas de liens directs et forts avec l’industrie sont probablement incompétents ». En tous cas, ils sont peu nombreux, ignorés des médias et de nos politiques et jamais appelés aux responsabilités de l’état.

TOUS NOMMÉS PAR LE POUVOIR : ET PRÉTENDUS INDÉPENDANTS !

LA HAS, APPENDICE DU POUVOIR POLITIQUE, A FAIT PREUVE DE SES DANGEREUX LIENS AVEC L’INDUSTRIE DU MÉDICAMENT

« Avec du recul, nous nous apercevons que les leçons du passé concernant les scandales sanitaires n’ont pas servi et que la société répète les mêmes situations sans que la population en prenne conscience pour provoquer une réaction beaucoup plus rapide.

Normalement, les instituts de veille sanitaire, les comités de pharmacovigilance et d’autres structures de surveillance de santé devraient permettre de réagir rapidement.

Or, en réalité et en étudiant depuis un peu plus d’un siècle la longue histoire des scandales sanitaires, on s’aperçoit que les structures prévues pour réagir ne font rien pour anticiper et réagir rapidement à des situations préoccupantes ».(([10] Nous avons traité dans la face cachée du médicament (ND Éditions Michalon 2011) à la suite du procès mediator la longue suite de drames liés à l’aveuglement du pouvoir face aux intérêts des labos. À commencer par la thalidomide et les enfants sans membres ou le Distilbène dont les victimes se comptent encore à la quatrième génération, etc..
La face cachée des médicaments — L’influx (linflux.com) ))

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/220717/la-longue-histoire-des-scandales-sanitaires-en-france »

QUELQUES EXEMPLES :

HAS ET MÉDIATOR

La HAS a refusé de voir les dangers du Médiator : pas de dénonciation des effets secondaires mortels, simple refus de mieux le faire prendre en charge par la sécu, mais pas de déremboursement

HAS ET DEPAKINE et de nombreux handicapés à vie en laissant sur le marché le médicament pour les femmes enceintes alors qu’on savait depuis de nombreuses années sans que la HAS s’en préoccupe

HAS ET VIOXX

SCANDALE VIOXX CELEBREX/service médical rendu… Même aveuglement pour le Vioxx, une molécule anti-inflammatoire sur le marché entre 1999 et 2004 provoquant aux USA 27 785 décès impliquant le laboratoire Merck sans compter le monde entier ! Retiré du marché par le labo et jamais par nos instances chargées de notre sécurité sanitaire. D’ailleurs le Celebrex est toujours là en 2022 en France…

HAS ET CHANGEMENT DE LEVOTHYROX/AVIS FAVORABLE

Plusieurs milliers de patients traités avec la nouvelle formule du Levothyrox, indiqué pour troubles de la thyroïde, se sont plaints de lourds effets secondaires (maux de tête, vertiges, insomnies…) Ils ont porté plainte contre Merck en première instance, en mars 2019. Ils ont d’abord été diabolisés par les médecins incompétents ou complices, les habituels anticomplotistes qui les ont traités de tous les noms d’oiseaux… L’histoire se répète.

Nous avions cité dans le livre « La face cachée des médicaments »(([11] N Delepine 2011, Éd. Michalon.)) la thèse de doctorat de Louis-Adrien Delarue démontrant qu’au moins quatre recommandations de la HAS émises entre 2006 et 2008 sont erronées.

Il a étudié trois classes de médicaments utilisées pour soigner le diabète de type 2, la maladie d’Alzheimer et certains troubles articulaires. Ces pathologies fréquentes font l’objet de préconisations dans quatre guides de la HAS. « Les biais sont multiples », selon la thèse :

« Études scientifiques omises, présentations de données mal étayées ou connues pour être falsifiées, conclusions hâtives et mal argumentées. In fine, la HAS promeut des médicaments dont la balance bénéfice-risque est clairement défavorable et qui impactent les dépenses publiques à hauteur de centaines de millions d’euros par an. »

Et cerise sur le gâteau, c’est celui qui dénonce les conflits d’intérêt qui se fait rabrouer

« Symbole du tabou qui entoure ces conflits d’intérêts, le jury de thèse de Louis-Adrien Delarue lui a imposé d’occulter les noms des experts incriminés en les noircissant dans son texte ».

Quelques jours après la soutenance, la pharmacologue s’est inquiétée de voir la version originale de la thèse sur Internet. Dans un e-mail adressé à Louis-Adrien Delarue et copié à tous les centres de pharmacovigilance de France, elle a tenu à ne pas s’associer aux conclusions de la thèse devant ses confrères. Et a décrédibilisé la thèse sans préciser qu’elle avait obtenu la meilleure note et la mention « très honorable ».(([12] https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20110923.RUE4315/les-revelations-qui-ebranlent-la-haute-autorite-de-sante.html))

Dans ce milieu la corruption est institutionnalisée et beaucoup d’experts sont pourris jusqu’à l’os,(([13] De nombreux livres dont ceux du PR Even et Debré ou sites comme celui du Formindep le démontrent.)) mais les Français ne veulent rien voir, avalent de « nouveaux » médicaments à 3000 euros le mois, inefficaces et toxiques, et ne bénéficient plus des traitements avérés qui guérissaient de nombreux cancéreux, entre autres. Ils se taisent, anesthésiés par la propagande. Le travail de sape de la cancérologie moderne par les ukases des plans cancer et des agences INCa, HAS et ARS qui imposent les traitements qui rapportent, est dénié par les patients qui ne font que regretter quelques années plus tard.(([14] Le cancer un fléau qui rapporte N Delépine Éditions Michalon 2013.))

Et les députés votent aveuglément la confiance à cette institution qui ne remplit pas sa mission envers la population, n’a donc aucune raison d’exister et coûte un « pognon de dingue ».

POUR FAIRE RÊVER LES SMICARDS ET LES AUTRES QUI DOIVENT CHOISIR ENTRE L’ESSENCE POUR ALLER AU TRAVAIL ET LEUR NOURRITURE, RAPPELONS LES SALAIRES À LA HAS :

Ces multiples agences, simples alibis scientifiques du pouvoir ruinent le budget santé pendant que beaucoup d’hôpitaux tombent en ruine.

Et consultez les salaires publiés par certains employés qui donnent de plus une idée du nombre de postes… alors qu’on manque de médecins, de secrétaires, de soignants dans les hôpitaux, les lieux qui soignent !

21 salaires chez Haute Autorité de Santé publiés par des employés | Glassdoor

HAS, ministère, CNOM… ce que gagnent les dirigeants des autorités de santé | Le Quotidien du Médecin (lequotidiendumedecin.fr)

210 197 euros pour le directeur de la HAS, 119 280 euros pour la ministre

À la tête de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a laissé dire que le nuage de Tchernobyl s’arrêtait aux frontières, Bernard Doroszczuk touche 223 419 euros brut.

Dominique Le Guludec(([15] Dominique Le Guludec, 64 ans, est cardiologue et professeure de biophysique et médecine nucléaire, spécialiste en imagerie cardiovasculaire à l’APHP.
Elle était présidente du conseil d’administration de l’IRSN depuis 2013. IRSN institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) Créé par la loi du 9 mai 2001, il s’agit d’une agence française de sécurité sanitaire environnementale. Elle avait montré ses limites lors de la catastrophe de Tchernobyl en proclamant que la contamination avait épargné la France. …)), patronne de la HAS (Haute autorité de santé) 210 197 euros bruts.
Un beau chiffre qui justifie d’obéir aux injonctions du chef qui vous a mis en place !

Svoboda Vernut @SvobodaVernut 15 mai 2022 Entre l’has, l’ars et les salaires de l’assurance maladie, le peuple pourrait récupérer un pognon de dingue 👍

D’ITALIE VIENDRA LA RAISON


Comment les parlementaires ont-ils pu confier le sort des soignants vaccino prudents et des malades qui ont besoin de tous leurs docteurs à un organisme aussi peu indépendant du pouvoir, et autant lié aux scandales sanitaires récents et aux décisions covid, même les plus stupides du gouvernement ?





LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale

NOTE DE COPYRIGHT

Ce document [PDF. Voir plus bas] contient une sélection des informations les plus importantes présentées au cours de la deuxième journée de la procédure modèle du Grand Jury, dirigée par le comité d’enquête Corona de l’avocat, le Dr Reiner Fuellmich.

Il n’y a aucun droit d’auteur sur ces informations et, en fait, chaque lecteur est encouragé à diffuser ces informations à grande échelle sous la stricte condition qu’elles ne soient pas vendues à des fins lucratives.

Des copies imprimées de ce document peuvent être obtenues sur le site Web suivant :
StopWorldControl.com/jury

Ce document fait partie de la première des cinq sessions du grand jury.

Les autres sessions seront également disponibles en format imprimable.

Traduction française par Dawid E.R. et google translate, pour cogiito.com

CONTENU

GRAND JURY
Présentation des preuves pour crimes contre l’humanité
PAGE 3

LA CITY DE LONDRES
L’élite Britannique et leur agenda pour la domination mondiale
PAGE 6

MANIPULATION PSYCHOLOGIQUE
Contrôler les esprits de la population pour changer leur comportement
PAGE 33

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
L’OMS a été mis en place pour fonctionner comme un gouvernement mondial unique
PAGE 54

CONCLUSION
Entités privées s’emparent du monde
PAGE 81

RESOURCES
More information about the criminal elite
PAGE 86

[Traduction de la page 86 :

Assurez-vous de consulter les ressources critiques suivantes qui en révèlent beaucoup plus sur les entités criminelles qui prévoient de réduire l’humanité en esclavage. Ces ressources fournissent plus d’informations, ce qui vous permet de résister à leurs plans et d’aider à construire un monde meilleur de liberté, de bonté et de vérité.

MONOPOLY

Le documentaire MONOPOLY – Who Owns the World (MONOPOLY – Qui possède le monde ?) est un documentaire brillant et éblouissant que tout le monde devrait regarder dans ce contexte. Ce film montre toutes les preuves de la façon dont pratiquement tout ce qui existe dans notre monde est détenu par un très petit groupe de personnes super riches. Nombreux sont ceux qui ont fait l’éloge de ce documentaire, le qualifiant d’incontournable pour toute l’humanité et d’un des meilleurs documentaires de tous les temps. Monopoly peut être visionné ici :
StopWorldControl.com/monopoly
[Version française :
Qui possède le monde ?]

LA CHUTE DE LA CABALE

Il s’agit de la meilleure ressource au monde pour en savoir plus sur l’identité de ces oligarques criminels et sur le type de crimes qu’ils commettent depuis des siècles. Il existe deux séries : la série originale Fall of the Cabal [La chute de la Cabale], qui expose les horreurs indicibles infligées à l’humanité – et en particulier aux enfants. La suite continue avec plus d’informations sur qui ils sont, quel genre d’organisations ils dirigent, et ainsi de suite. Ces séries changent la vie et doivent être vues par tous ceux qui veulent aider à mettre fin à ces crimes cruels et à construire un monde d’espoir pour nos enfants. Regardez The Fall of the Cabal ici :
StopWorldControl.com/cabal

RONALD BERNARD

Le témoignage de ce courageux dénonciateur est l’un des plus choquants et des plus révélateurs de tous les temps. Une fois que Ronald a accédé aux plus hauts niveaux du monde financier, il a été invité à participer au sacrifice d’enfants. Il a découvert que la plupart de ceux qui opèrent aux plus hauts niveaux, sont impliqués dans une religion appelée Luciférianisme. Ronald n’a pas pu le faire et s’en est éloigné. En conséquence, il a été physiquement torturé pour s’assurer qu’il ne révélerait aucun de leurs noms au monde. Dans la vidéo suivante, il confirme une grande partie de ce qui est dit par les dénonciateurs dans le résumé du Grand Jury. À voir absolument pour tous ceux qui veulent construire un monde meilleur.

Regardez Ronald Bernard ici :
StopWorldControl.com/bernard

RAPPORT SUR LA MORT PAR LES VACCINS

Le Vaccine Death Report est le rapport le plus complet et le plus détaillé au monde sur les destructions innommables causées par la thérapie génique expérimentale, faussement commercialisée sous forme de vaccins. Des millions de personnes sont déjà mortes, et des centaines de millions sont handicapées à vie. Et ce n’est que la première vague de dévastation à court terme. À long terme, les effets dépasseront toute imagination. Il s’agit véritablement de la pire attaque contre la race humaine de tous les temps. Téléchargez le rapport sur les décès dus aux vaccins ici :
StopWorldControl.com/report
[Version française :
Une véritable bombe : le « Vaccine Death Report » du Dr. Vladimir Zelenko enfin traduit en français !]

L’ÂGE DES CYBORGS

L’une des réalités les plus inquiétantes révélées au cours de ce Grand Jury est la manière dont les oligarques prévoient de soumettre l’ensemble de l’humanité à un système sans précédent de contrôle total de nos esprits et de nos émotions. Nous préparons un documentaire qui montrera des dizaines de ces criminels parlant ouvertement de ce programme d’éradication complète du libre arbitre, de la libre pensée et de la libre émotion. Il s’agira du plus important cri d’alarme de l’humanité, de notre époque. Si ces psychopathes parviennent à réaliser leur projet fou, tout le monde sera un esclave contrôlé, dans son esprit, son âme et son corps. La 5G joue un rôle clé à cet égard, ainsi que l’oxyde de graphène, qui est ajouté aux vaccins, à l’eau potable, aux chemtrails, à la nourriture, aux compléments alimentaires, aux produits pour femmes, aux couches, etc. Une fois que le public sera suffisamment saturé d’oxyde de graphène, il pourra être contrôlé par la 5G. Inscrivez-vous à nos courriels gratuits pour rester informé de ce documentaire à venir, et pour recevoir d’autres informations critiques qui vous aideront à défendre votre vie.

Inscrivez-vous ici : StopWorldControl.com]

[Voir aussi les 8 vidéos du Grand Jury :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]




L’Académie de médecine et la Haute Autorité de Santé ne se déshonorent-elles pas en mettent la santé des Français encore plus en danger en refusant la réintégration des soignants vaccino prudents ?

Par le Dr Gérard Delépine

Jadis ces deux institutions analysaient les faits avérés et se comportaient souvent en scientifiques. Mais depuis le covid, leurs avis(([1] https://www.academie-medecine.fr/reintegrer-les-soignants-non-vaccines-contre-la-covid-19-serait-une-faute/)) sont manifestement dictés par le souci de ne pas déplaire et de justifier le crédo politique gouvernemental. Elles se comportent en grands inquisiteurs du dogme officiel. La dernière manifestation de cette dérive antiscientifique est leur refus de réintégrer les soignants vaccino prudents.

Si les membres de ces deux institutions avaient voulu répondre objectivement à la pertinence de la réintégration des soignants, ils auraient dû évaluer :

  • 1°) Le risque de contamination que représentent les soignants non vaccinés
  • 2°) L’efficacité des vaccins à prévenir la transmission et à diminuer le risque de formes graves et de morts
  • 3°) Les conséquences de l’exclusion des soignants sur leur déficit dramatique

Or curieusement leurs communiqués ne présentent aucune analyse argumentée des faits établis sur ces trois points cruciaux. Nous le ferons donc à leur place.

Les soignants sont-ils des vecteurs notables de contamination covid ? Non !

Les soignants seraient plus fréquemment atteints par la maladie que le reste de la population, mais comme ils se surveillent plus efficacement que les autres, qu’ils prennent davantage de précautions et qu’ils s’arrêtent précocement de travailler lorsqu’ils se sentent en phase d’incubation, ils ne représentent pas forcément un vecteur significatif de transmission de la maladie.

Le 23 juillet 2022, la base de documentation PubMed recensait 1242 articles répondant à « nosocomial covid ». L’analyse des articles recherchant l’origine de ces infections survenues à l’hôpital(([2] Grimalt JO, Vílchez H, Fraile-Ribot PA, Marco E, Campins A, Orfila J, van Drooge BL, Fanjul F. Spread of SARS-CoV-2 in hospital areas. Environ Res. 2022 Mar;204(Pt B):112074. doi: 10.1016/j.envres.2021.112074. Epub 2021 Sep 20. PMID : 34 547 251 ; PMCID : PMC8450143.)) montre que les causes les plus souvent retrouvées sont le non-respect des règles d’hygiène (lavage des mains) et le mauvais environnement des services (tout particulièrement le système de ventilation). Aucune de ces études n’incrimine les soignants comme source d’infection notable dans le monde réel.

Le cas d’un chirurgien infecté(([3] Gallo O, Peris A, Trotta M, Orlando P, Maggiore G, Cilona M, Trovati M, Locatello LG. Epidemiological analysis of a COVID-19 outbreak associated with an infected surgeon. Epidemiol Infect. 2021 Mar 25;149:e77. doi : 10.1017/S0950268821000650. PMID: 33762038; PMCID: PMC804238)) qui n’a infecté aucun de ses contacts alors qu’il était porteur du virus comme d’ailleurs celui d’un ophtalmologiste(([4] Saban O, Levy J, Chowers I. Risk of SARS-CoV-2 transmission to medical staff and patients from an exposure to a COVID-19-positive ophthalmologist. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2020 Oct;258(10):2271-2274. doi: 10.1007/s00417-020-04790-w. Epub 2020 Jun 21. PMID : 32 567 041 ; PMCID : PMC7306185)) est assez démonstratif.

L’examen des infections nosocomiales d’un hôpital indien conclut ainsi :

« Malgré l’admission d’un grand nombre de patients COVID-19 et une proportion relativement importante de membres du personnel hospitalier testés positifs pour la maladie, la proportion de COVID-19 nosocomiale dans notre centre est restée faible. »

D’ailleurs avant l’apparition des pseudo vaccins, la prévention des infections covid par ces moyens traditionnels d’hygiène s’est révélée efficace que ce soit en Espagne(([5] Caro-Martínez E, Abad-Collado S, Escrivá-Cerrudo B, García-Almarza S, García-Ródenas MDM, Gómez-Merino E, Serrano-Mateo MI, Ramos-Rincón JM. Nosocomial COVID-19 Infection in a Long-Term Hospital in Spain: Retrospective Observational Study. Medicina (Kaunas). 2022 Apr 21;58(5):566. doi: 10.3390/medicina58050566. PMID : 35 629 983 ; PMCID : PMC9143631.)) ou à Hong Kong(([6] KL, Yuen KY. Multipronged infection control strategy to achieve zero nosocomial coronavirus disease 2019 (COVID-19) cases among Hong Kong healthcare workers in the first 300 days of the pandemic. Infect Control Hosp Epidemiol. 2022 Mar;43(3):334-343. doi: 10.1017/ice.2021.119. Epub 2021 Mar 19. PMID: 33736729; PMCID: PMC8060541.ôle des infections Hosp Epidemiol)). Mais la croyance que les pseudo vaccins pourraient prévenir les transmissions risque d’inciter au relâchement de l’hygiène et d’augmenter les contaminations.

Accuser les soignants non vaccinés de constituer un vecteur de transmission significatif du covid ne repose sur aucun fait réel rapporté dans la littérature et repose sur un simple a priori quasi religieux.

Les députés pouvaient espérer mieux de ces institutions entretenues à grands frais par nos impôts !

Les pseudo vaccins sont-ils capables d’empêcher les transmissions ? Non !

Pour répondre à cette question, il suffit de consulter les données de l’OMS qui montrent que les grandes campagnes d’injection n’ont pas ralenti l’épidémie, mais au contraire l’ont plutôt stimulée. Au 19 juillet 2022 après un total de 12 219 375 500 doses administrées à près de 60 % de la population mondiale le rythme des contaminations a été multiplié par 3 passant de 8 millions par mois pendant les 10 premiers mois de l’épidémie (avant les vaccins) à 26,7 millions de nouveaux cas mensuels pendant les 18 mois de l’ère vaccinale.

L’aggravation paradoxale du risque d’attraper le covid quand on est vacciné a été initialement observée au Royaume-Uni. En 2021, entre les semaines 39 et 42, un total de 100 160 cas de COVID-19 ont été signalés parmi les citoyens de 60 ans ou plus. 89,7 % des contaminations sont survenues parmi les 89 821 Anglais complètement vaccinés contre seulement 3,4 % parmi les 3 395 non vaccinés.(([7] Agence britannique de sécurité sanitaire. Rapport de surveillance du vaccin COVID-19. Semaine 4328. Octobre 2021.
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1029606/Vaccine-surveillance-report-week-43.))

Cette augmentation des contaminations après vaccination s’observe dans l’ensemble des 185 pays qui ont publié leurs taux de vaccination et de contamination et confirme que « plus on est vacciné moins on est protégé » !

En Israël, une épidémie nosocomiale a été signalée impliquant 16 travailleurs de la santé, 23 patients exposés et deux membres de la famille. La source était un patient COVID-19 entièrement vacciné. Le taux de vaccination était de 96,2 % chez l’ensemble des personnes exposées (151 soignants et 97 patients). Quatorze patients entièrement vaccinés sont tombés gravement malades ou sont décédés, les deux patients non vaccinés ont développé une maladie bénigne.(([8] Shitrit P, Zuckerman NS, Mor O, Gottesman BS, Chowers M. Épidémie nosocomiale causée par la variante SARS-CoV-2 Delta dans une population hautement vaccinée, Israël, juillet 2021. Euro Surveill. 2021 ; 26 (39) doi : 10.2807/1560-7917.ES.2021.26.39.2100822.))

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont identifié comme des « comtés à transmission élevée » quatre des cinq comtés présentant les pourcentages les plus élevés de population entièrement vaccinée (99,9–84,3 %)(([9] Subramanian SV, Kumar A. Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States. Eur J Epidemiol. 2021 Dec;36(12):1237-1240. doi: 10.1007/s10654-021-00808-7. Epub 2021 Sep 30. PMID: 34591202; PMCID: PMC8481107))

Cette aggravation paradoxale du risque de contamination après vaccination a été soulignée par d’autres auteurs dans des revues médicales à comité de lecture(([10] Kampf G. The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is decreasing after booster vaccination, as shown by incidence rate ratios-author’s reply. Lancet Reg Health Eur. 2022 Apr 4;16:100376. doi: 10.1016/j.lanepe.2022.100376. PMID: 35392451; PMCID: PMC8978700.
https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S2666-7762%2821%2900258-1))(([11] Bohnert JA, Ulm L, Hübner NO, Seifert U, Becker K, Kramer A. The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is decreasing after booster vaccination, as shown by incidence rate ratios. Lancet Reg Health Eur. 2022 May;16:100372. doi: 10.1016/j.lanepe.2022.100372. Epub 2022 Apr 11. PMID: 35434686; PMCID: PMC8995670.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35434686/))

En France on a observé aussi cette évolution paradoxale avec un nombre mensuel de contaminations multiplié par 6 depuis les injections :

L’obligation vaccinale des soignants est incapable de protéger les patients. Au lieu de diminuer le risque de contaminations des malades, l’obligation vaccinale des soignants paraît donc même susceptible de l’augmenter !

Les injections diminuent-elles le risque de forme grave et de mourir ? Non !

La consultation des données de l’OMS dément là encore totalement la propagande gouvernementale reprise par l’Académie de médecine et de la HAS qui prétendent, sans rapporter de faits avérés autres que les communiqués biaisés d’Epiphare que les injections protégeraient des formes graves.

Les formes graves sont celles susceptibles d’entraîner la mort et la mortalité observée en représente un témoin fiable. Or depuis les injections la mortalité globale n’a pas diminué dans les pays les plus vaccinés bien au contraire.

Cette courbe des mortalités au 23 juillet 2022 issue des données publiées par l’OMS les situe entre 2000 et 3000/million dans les pays champions des injections contre 183/million en Afrique très peu vaccinée, mais apôtre des traitements préventifs ou précoces par antipaludéens ou artémisine.

Cette aggravation de la mortalité Covid devient plus évidente quelques mois après l’injection. Initialement remarquée en Grande-Bretagne où, depuis avril 2022, d’après l’Office National des Statistiques plus de 90 % des morts covid touchent les multi vaccinés.

Elle s’observe maintenant aussi en France. Depuis juin 2022 la mortalité attribuée au Covid atteint 3/10 000 000 chez les non-vaccinés contre 4/10 000 000 chez les vaccinés.(([12] https://covidtracker.fr/vaximpact/))

Les soignants qui ont refusé les injections ne sont pas des antivax comme les qualifient mensongèrement le gouvernement et les médias. Avant la crise covid ils avaient tous accepté les vaccins prévus par leur fonction, les avaient conseillés et souvent injectés à leurs patients.

Mais mieux informés que la population, ils n’ont pas voulu se faire injecter un médicament expérimental de plus issu d’une technique jamais utilisée en pathologie infectieuse avant la publication complète des résultats des essais phase 3 (prévue pour février 2023). Leurs inquiétudes avaient d’ailleurs été ravivées par les complications post injections qu’ont subies leurs collègues vaccinés avant eux.

Ces soignants ont appliqué le principe de précaution : ce sont des vaccino prudents et les très mauvais résultats actuels des pseudo vaccins montrent qu’ils avaient malheureusement raison.

Sandra, infirmière anesthésiste suspendue(([13] https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/violent-et-malveillant-des-soignants-non-vaccines-denoncent-la-maltraitance-institutionnelle-2475517.html)):

« Depuis le mois de septembre, nous sommes mis en marge de la société et précarisés pour avoir simplement fait un choix légitime qui est celui de préserver notre intégrité physique en refusant ces injections »

Les appels de certains à « punir les non injectés » sont donc médicalement stupides et éthiquement nauséabonds. Comme ils concernent des médicaments expérimentaux, il s’agit d’un essai non déclaré réalisé sans consentement libre et éclairé, ce qui réitère les pratiques des expériences vaccinales nazies qui ont justifié plusieurs condamnations à mort des médecins qui les ont pratiquées.(([14] https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/afe85002278/proces-des-medecins-nazis))

Dans cette propagande pseudo vaccinale scientifiquement infondée se disputent l’ignorance et la corruption qui mettent la vie de la population crédule en danger comme le rappelait récemment le Lancet

Les avis infondés de l’Académie de médecine
et de la HAS aggravent le manque dramatique de soignants
et mettent en danger la vie des Français.

Actuellement plus de 120 services d’urgence ne peuvent plus fonctionner normalement(([15] https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/sante/manque-de-personnel-16-des-services-d-urgence-en-grande-difficulte_AV-202205270139.html)) et de nombreuses interventions chirurgicales nécessaires sont retardées faute de personnel et les déserts médicaux se multiplient partout en France. Et la seule solution proposée par le ministre Braun est la fermeture des urgences la nuit !

Le manque chronique de soignants dû aux salaires insuffisants et à la gestion bureaucratique purement financière de plus en plus tatillonne n’est pas nouveau. Il a été dramatiquement aggravé par la gestion autoritaire de la crise Covid dévalorisant les médecins généralistes, leur interdisant de prescrire selon leur conscience, instaurant une censure sévère avec création d’un délit d’opinion.

La goutte d’eau responsable de la catastrophe actuelle est l’obligation « vaccinale » d’un médicament totalement expérimental issu d’une technique expérimentale en infectiologie. En plus des 15 000 soignants officiellement interdis d’exercer, de nombreux médecins ont préféré prendre une retraite anticipée, et certains soignants en formation ont interrompu leurs études aboutissant à un déficit réel proche de 50 000.

Il existe actuellement en France largement suffisamment de soignants diplômés (312 172 médecins), mais la densité des médecins en activité baisse et certains modes d’exercice sont boudés (urgentistes, anesthésistes, chirurgiens). La suppression de l’obligation « vaccinale » ne déciderait pas tous les soignants qui l’ont refusée à reprendre leur activité, car la discrimination ignoble dont ils sont encore victimes les a profondément marqués, mais le retour de même de seulement la moitié d’entre eux soulagerait le système sanitaire en rupture.

Le refus de l’Académie de médecine et de la HAS de réintégrer les soignants vaccino prudents pérennise le manque de soignants et mettent en danger la santé des Français. Cet été et à l’automne prochain, si vous trouvez les urgences de votre hôpital fermées et s’il n’y a plus de médecin dans votre région transformée en désert médical, vous pourrez en remercierles ayatollahs de l’Académie de médecine et de la Haute Autorité de Santé





Du chaos des aéroports à la sécurité des vols. La santé des pilotes au centre des questions

[Source : LHK]

Le chaos généré par le sous-effectif de manutentionnaires de bagages est qualifié de Armageddon par l’intervenante.

Vous prenez l’avion pour partir ou revenir de vacances ? Méfiez-vous des annulations de vols qui frappent le secteur de l’aviation au niveau mondial, mais aussi de la possibilité de perdre vos bagages dans les aéroports ! Une pandémie semble paralyser à un niveau ou un autre les processus d’activités de l’industrie aéroportuaire, ainsi que ceux des compagnies aériennes. Le chaos qui en résulte paralyse les déplacements par avion.

À qui la faute ? Au Covid-19 bien sûr, le point 0 du Nouveau Monde dont le narratif qui tourne en boucle est :

Le Covid a généré une crise économique dans le secteur de l’aviation suite à la chute drastique du nombre de passagers, à la suite de quoi les compagnies concernées ont dû licencier et mettre à la retraite anticipée passablement de monde. Alors quand la demande des passagers augmente, les prestations ne peuvent suivre par manque de personnel.

Mais voilà que ces arguments connus de tous occultent un problème de fond sévère qui concerne la santé des pilotes. Il y a ceux qui refusent la vaccination et se font virer, et ceux qui se font vacciner qui ont et qui posent des problèmes en termes de sécurité. Une audition au sein du Parlement européen est relayée ci-dessous.

Le problème de base, une pénurie de personnel

Certains médias francophones nous ont alertés il y a quelques semaines au sujet d’une suppression massive de vols. Swissinfo titrait récemment : Lufthansa supprime 900 vols cet été faute de personnel. CNBC l’avait annoncé plus tôt en mai : Une grave pénurie de pilotes aux États-Unis oblige les compagnies aériennes à chercher des solutions. Encore plus tôt en avril, c’est la compagnie Swiss qui avait anticipé la pénurie : Swiss supprime des vols cet été en raison d’un manque de personnel.

https://www.swissinfo.ch/fre/lufthansa-supprime-900-vols-cet-%C3%A9t%C3%A9-faute-de-personnel/47661332
https://www.rts.ch/info/economie/13041255-swiss-supprime-des-vols-cet-ete-en-raison-dun-manque-de-personnel.html

Les retards en tous genres et la désorganisation généralisée rendent de plus en plus de passagers nerveux, voire agressifs. Le média de Swisscom fait état de chaos à l’aéroport de Zurich.

Si vous voyagez en avion, vous avez besoin de patience. De nombreux aéroports en Europe sont en difficulté au milieu de la haute saison des voyages. (…) A l’aéroport de Zurich, la police doit désormais intervenir tous les jours. Swissport le confirme au « Tages-Anzeiger ». À titre de comparaison : Avant la pandémie, il y avait en moyenne une opération de police par mois.

https://www.bluewin.ch/de/services/bluewin-session-lost.html

Au cas où vous seriez concerné par ce genre de difficultés, voici une lettre type mise à disposition par Que choisir. Il s’agit de vous faire rembourser vos billets d’avion en argent et non en avoir comme pourrait l’imposer la compagnie :

https://www.quechoisir.org/lettre-type-vol-annule-par-la-compagnie-aerienne-coronavirus-demande-de-remboursement-en-argent-et-non-en-avoir-n78891/

ou à télécharger directement ici:

demande-de-remboursement-en-argent-et-non-en-avoir1Source Que Choisir

Le problème est donc réel, sérieux, et d’ampleur inédite.

Les bagages des passages jetés en vrac à Heathrow, le plus grand aéroport européen, et le 7e mondial.

L’aspect économique ne tient pas la route. Des paquets de milliards d’argent public évaporés

L’excuse des difficultés économiques ne tient pas la route (en tout cas à court terme). Des sauvetages massifs ont eu lieu dès le printemps 2020 grâce au robinet financier public que les gouvernements ont bien voulu ouvrir.

Ce sont des dizaines et des dizaines et encore des dizaines de milliards qui ont été versés aux compagnies aériennes européennes et américaines justement pour anticiper d’abord puis faire face à la baisse de clientèle en période de confinement et autres barrières posées aux voyageurs. Cet argent aurait dû normalement permettre de maintenir suffisamment de personnel pour relancer les processus le moment venu.

https://www.theguardian.com/business/2020/apr/14/us-government-coronavirus-bailout-airlines-industry
https://www.euronews.com/my-europe/2021/04/16/as-europe-s-airlines-get-billions-in-covid-bailouts-is-rail-being-left-behind

Avec autant d’argent dépensé, l’explication de la crise économique devient trop courte, ce qui n’a pas échappé au Congress américain. Ainsi, celui-ci a demandé des explications à fin 2021 déjà à cette industrie face aux vagues d’annulations de vols par les compagnies aériennes qui clouent au sol des milliers d’avions. A quoi a servi l’argent du sauvetage versé précisément pour faciliter la prise en charge des passagers à la sortie de la crise Covid?

Cela a également provoqué la colère des législateurs qui avaient donné à l’industrie du transport aérien plus de 50 milliards de dollars en fonds de secours contre la pandémie au cours de la dernière année et demie — sur la base de la promesse des transporteurs que l’argent les aiderait à être prêts pour le retour des voyageurs dans le ciel. Maintenant, le Congrès demande des réponses sur les raisons pour lesquelles les compagnies aériennes ont été si mal préparées à l’augmentation inévitable de la demande de passagers (…)

https://www.politico.com/news/2021/11/20/airlines-pandemic-bailout-cancellations-523100

Et voilà qu’en 2022, c’est l’association des pilotes américains qui monte au créneau et qui accuse l’industrie de l’aviation pour incompétence. Elle leur demande des comptes quant aux 63 milliards de dollars versés pour rien!

Selon l’ALPA, « actuellement, de nombreuses compagnies aériennes américaines affirment qu’elles ne peuvent pas embaucher de pilotes assez rapidement alors que l’industrie aéronautique se remet de la pandémie de COVID-19 et que la demande de voyages aériens rebondit. Ironiquement, l’argent des contribuables pris par les compagnies aériennes était expressément destiné à garder les travailleurs sur la liste de paie afin que les entreprises puissent répondre à la demande croissante de voyages que l’industrie connaît aujourd’hui ».

https://www.alpa.org/news-and-events/news-room/2022-05-06-airlines-mismanaging-taxpayer-bailout-funds

Nous abordons ici deux familles de causes: celles admises et donc relayées par les médias officiels et celles censurées, car elles remettraient en question la vaccination anti-Covid.

A- Une alerte sur la pénurie actuelle de personnel volant lancée en 2016

L’affaire est d’ampleur, et se justifie par un départ à la retraite des pilotes, voire leur licenciement pour des raisons économiques. Selon le narratif officiel, il y aurait pénurie de pilotes. Ainsi on aurait réduit l’effectif des pilotes, alors que les compagnies d’aviation recevaient des subsides dès 2020?

https://www.cnbc.com/2022/05/15/us-pilot-shortage-forces-airlines-to-cut-flights-scramble-for-solutions.html

Quel manager sensé se sépare de ceux qui portent l’activité principale génératrice des revenus de l’entreprise? L’acte devient franchement stupide lorsque la formation de ceux-ci est longue et coûteuse. Cette présentation des évènements repose sur une grande aberration à moins qu’il n’y ait volonté de liquidation du secteur d’activité concerné.

Cela vous rappelle-t-il d’autres secteurs vitaux sabotés par des mesures politiques et qui sont en crise aiguë à l’heure actuelle?

https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/entretien-fermetures-de-services-d-urgences-a-l-hopital-le-cri-d-alarme-de-patrick-pelloux-46920464-d69f-11ec-9b2d-786031940fdf
https://www.midilibre.fr/2021/11/26/grogne-des-sapeurs-pompiers-qui-se-disent-en-sous-effectif-9951645.php

Une pénurie attendue bien avant le Covid.

La National Aviation Academy commentait en 2018 un rapport émis par Boeing:

Boeing’s Pilot and Technician Outlook est une étude respectée de l’industrie compilée chaque année pour prévoir la croissance projetée dans l’industrie aéronautique. Depuis plus de 55 ans, Boeing étudie les données économiques, aériennes, de voyage et de flotte pour projeter la demande sur une période de 20 ans. Les études de Boeing continuent d’être la norme de l’industrie pour comprendre la croissance de l’aviation commerciale.

« À tous points de vue, le secteur de l’aviation commerciale est en plein essor. Plus de gens prennent l’air que jamais auparavant… », a déterminé Boeing. Les perspectives de cette année suggèrent que 754 000 nouveaux techniciens de maintenance seront nécessaires pour entretenir la flotte mondiale au cours des 20 prochaines années. (…)

(…)De plus, à mesure que la demande de personnel augmentera au cours des deux prochaines décennies, il sera impératif que l’industrie aéronautique trouve des solutions innovantes pour suivre le rythme des besoins de formation. (…)

https://www.naa.edu/boeing-pilot-technician-outlook-2018-2037/

Voici un autre commentaire fait du même rapport fait en juillet 2019. Toujours avant la crise Covid.

L’industrie aéronautique est confrontée depuis longtemps à une grave pénurie de professionnels qualifiés, mais ce n’est que depuis quelques années que le problème a atteint des niveaux inquiétants et sans précédent.

Qu’ils soient en grève en raison de bas salaires, découragés par des formations de plus en plus difficiles ou attirés par des marchés plus concurrentiels, les travailleurs des aéroports et des avions sont de moins en moins nombreux, ce qui entraîne souvent des perturbations des vols et un service limité à travers le monde.

Les chiffres du Pilot and Technician Outlook 2018-2037 de Boeing suggèrent que la situation pourrait même s’aggraver si elle n’est pas traitée de toute urgence. Selon les estimations de l’entreprise, l’industrie aura besoin de deux millions de nouveaux pilotes de lignes commerciales, de techniciens de maintenance et de membres d’équipage de cabine au cours des 20 prochaines années.

https://www.airport-technology.com/analysis/aviation-staff-shortages/

Et le site de Boeing de préciser:

Au cours des 20 prochaines années, la région Asie-Pacifique sera en tête de la croissance mondiale de la demande de pilotes, avec un besoin de 253 000 nouveaux pilotes. L’Amérique du Nord en nécessitera 117 000, l’Europe 106 000, le Moyen-Orient 63 000, l’Amérique latine 52 000, l’Afrique 24 000 et la CEI/Russie 22 000.

https://web.archive.org/web/20180704002734/http://www.boeing.com/commercial/market/pilot-technician-outlook/2017-pilot-outlook/

https://web.archive.org/web/20180704002734/http://www.boeing.com/commercial/market/pilot-technician-outlook/2017-pilot-outlook/
Plus de pilotes en 2022 qu’en 2019 selon l’association des pilotes américains, l’ALPA

L’argument de la baisse de l’effectif de pilotes est battu en brèche par divers sites. L’ALPA va jusqu’à dire qu’il y aurait plus de pilotes au sein des grands groupes qu’en 2019. On peut les croire, je suppose, non?

Contrairement à ce que les compagnies aériennes tentent de dépeindre, cinq des sept plus grands transporteurs aériens de passagers ont actuellement plus de pilotes qu’ils n’en avaient en 2019 avant la pandémie.

https://www.alpa.org/news-and-events/news-room/2022-05-06-airlines-mismanaging-taxpayer-bailout-funds

B- L’autre explication de la pénurie passée sous silence par les médias

Mais voilà qu’en creusant la problématique extraordinaire de la pénurie de pilotes, on découvre un autre problème de taille et particulièrement inquiétant. Dans les faits, le chaos aéroportuaire cache un volet bien plus problématique que celui des retards, annulation et autres bagages perdus, car il a de potentielles conséquences sur la sécurité même des vols. il s’agit de la santé du personnel et plus particulièrement de celle des pilotes, conséquence de la vaccination des pilotes contre le Covid.

Le personnel non-vacciné exclu

Comme pour les médecins hospitaliers, les pompiers et autres membres de la vie économique et sociale, les pilotes ont reçu une injonction pour se faire vacciner contre le covid, faute de quoi ils ont été licenciés. Le principe mondialisé est de mettre sous pression l’ensemble des agents économiques afin de les forcer à recevoir les injections expérimentales. Les récalcitrants ont été mis au ban de la société, grâce à des politiciens complaisants qui ont légalisé la chose.

https://www.tdg.ch/licencie-pour-refus-de-vaccin-legal-a-titre-exceptionnel-359176965969

En fait, il y aurait passablement de pilotes désireux de travailler, mais dont on ne veut pas. Leur tort? Ils ne sont pas vaccinés contre le Covid. La compagnie-fille de Lufthansa, Swiss, empêche ses employés non vaccinés de travailler.

À cause du manque de personnel, près de 100 vols de Swiss ont été annulés. Or, le personnel désireux de travailler ne manque pas. Le problème: ces employés ne sont pas vaccinés, et la compagnie aérienne ne démord pas sur l’obligation vaccinale de ses travailleurs.

https://www.blick.ch/fr/news/suisse/malgre-le-manque-de-personnel-swiss-empeche-ses-employes-non-vaccines-de-travailler-id17570813.html

Alors, sont-ils si nombreux que cela les non-vaccinés? Peut-être, mais cela n’explique pas tout.

La multiplication d’incidents en plein vol.

Les risques post-vaccination dus aux effets secondaires ont évolué en risques de sécurité des voyageurs. Voici la preuve du propos. Cela se passe au Parlement européen où une audition s’est tenue le 5 juillet 2022. Il y est question d’inquiétudes qui entachent l’aviation commerciale, la situation de celle-ci ayant radicalement changé depuis le début de la pandémie.

En plus des vols suspendus, des exigences multiples et variées plus ou moins contraignantes, voire absurdes, de l’obligation de porter un masque y compris pour des enfants de 2 ans, des évènements extrêmes de l’aviation sont apparus depuis le début des vaccinations contre le Covid.

Voir l’audition ici. Traduction en français.
https://www.europarl.europa.eu/streaming/fr.html?event=20220705-1930-SPECIAL-OTHER&rampActive=true&language=fr&fbclid=IwAR1yXmophcDxS8YMqq8hRXXRzrI3S2A1MqIsyILCUo4JXg6MO7N6pjtoJZk

Or, en plus du chaos aéroportuaire, des évènements -tus par les médias — mettent en danger la sécurité des vols.

Seuls les pilotes non vaccinés ne génèrent pas de risques en vol

Dans le numéro actuel 2022/02 de la revue allemande ZLW pour le droit de l’aviation et de l’espace du 2 juin 2022, l’article « Sur l’exigence de vaccination des pilotes dans la tension entre la sécurité des vols et les besoins opérationnels des compagnies aériennes » a été publié.

Lien vers ZLW — Journal de droit aérien et spatial :
https://shop.wolterskluwer-online.de/rechtsgebiete/verwaltungsrecht/verkehrsplanung-verkehrswesen/56054202-zlw-zeitschrift-fuer-luft-und-weltraumrecht-heft-2-2022.html

Et voilà ce que nous pouvons y lire:

« L’état de santé d’un pilote (…) Leur existence ne peut être considérée comme certaine que s’ils ne sont pas vaccinés. (…) Si les fabricants BioNTech et Moderna, en consultation avec l’Agence européenne des médicaments et le Paul-Ehrlich-Institut, estiment que les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques, alors cette évaluation inclut l’affirmation qu’il existe encore des risques (inexplorés). Considérer un pilote vacciné comme apte à voler dans cette situation serait donc un niveau inacceptable de sécurité des vols (…) En tout état de cause, cela doit s’appliquer tant que la complète neutralité des vaccins en termes de navigabilité n’a pas été positivement prouvée. » 

https://www.aerzteklaerenauf.de/luftfahrt/

L’association internationale « Global Aviation Advocacy Coalition » a réalisé une vidéo très instructive sur le sujet. La vidéo, intitulée « Fit to Fly ? », peut être visionnée sur le site Web suivant de la GAA Coalition :
https://gaacoalition.substack.com/p/global-aviation-fit-to-fly

Quelques incidents qui ont eu lieu en plein vol
http://www.aerzteklaerenauf.de/luftfahrt/

15/06/2022

Le 8 juin 2022, un Jazz Embraer ERJ-175, immatriculé C-FRQW, effectuait le vol QK-8944 de Montréal, QC (Canada) à Newark, NJ (USA). Il y avait 44 personnes à bord. Lors de la montée au départ de Montréal, à plus de 16 000 pieds d’altitude, un des pilotes a été victime d’hypoxie. Par mesure de précaution, les pilotes enfilent leurs masques à oxygène, descendent l’avion à 9 000 pieds et rentrent à Montréal. L’avion a ensuite atterri en toute sécurité sur la piste 24L environ 15 minutes plus tard.
Le BST canadien a signalé que l’équipage n’avait pas lancé d’appel de détresse ni demandé la priorité. Lors de l’inspection ultérieure de la machine, les mécaniciens ont pu ne pas découvrir d’erreur ou de défaut technique pouvant expliquer l’incident.
Sur le graphique du trekking, on peut aussi voir (marque rouge) que l’engin a dû remonter d’une altitude très basse avant d’atterrir et a dû refaire une approche d’atterrissage.

06/12/2022

Un Airbus A320-200 d’Easyjet immatriculé G-EZTK effectuait le vol U2-6938 d’Héraklion (Grèce) à Édimbourg, SC (Grande-Bretagne) la nuit dernière (11/12 juin 2022). Peu avant l’approche d’Édimbourg, le commandant de bord quitte le cockpit pour aller aux toilettes. Cependant, il n’est pas revenu dans le cockpit. Lors de la descente au FL160, le copilote a déclaré l’urgence et a fait atterrir l’avion en toute sécurité sur la piste 24.
La compagnie aérienne a déclaré que le copilote avait demandé un atterrissage immédiat en raison de la mauvaise santé du commandant de bord lors de l’approche d’Édimbourg. Les ambulanciers ont pris en charge le capitaine malade après l’atterrissage.

04/11/2022

Situation du trafic aérien 14
Un Airbus A320-200N d’Easyjet, immatriculé G-UZHA, effectuait hier le vol U2-2213 de Londres Luton, DE (Royaume-Uni) à destination d’Agadir (Maroc) au FL370 à environ 60 nm au nord de Faro (Portugal), lorsqu’un des pilotes déclare l’état d’urgence et signale que son collègue est tombé subitement malade et qu’il est dans l’incapacité d’agir. L’avion a atterri en toute sécurité sur la piste 10 de Faro environ 18 minutes après le départ du FL370.
Les autorités de Faro ont signalé que l’avion avait été détourné en raison de la maladie soudaine de l’un des pilotes. Après l’atterrissage, le pilote a été soigné et transporté à l’hôpital.
L’avion est toujours au sol à Faro environ 26 heures après l’atterrissage.
Les passagers ont été emmenés dans des hôtels. Le vol retour U2-2214 a été annulé.
(Addendum : Le 14 avril 2022, on a appris que le pilote avait abandonné en raison d’une luxation de l’épaule et de la douleur associée. Mais il est très étrange qu’un pilote attaché dans son siège de pilote se soit disloqué l’épaule.)

19/02/2022

Situation du trafic aérien 13
Hier, un Boeing 737-800 immatriculé PH-HXN de la compagnie aérienne Transavia effectuait le vol HV-5662 de Las Palmas (Espagne) à Amsterdam (Pays-Bas). Alors que l’engin se trouvait sur la route à environ 140 milles marins au sud-ouest de Faro (Portugal), le copilote est soudainement tombé malade. L’engin atterrit donc inopinément environ 25 minutes plus tard sur la piste 28 de Faro. Le pilote est immédiatement remis en charge médicale.

28/01/2022

Situation du trafic aérien 12
Le 17 janvier 2022, un Airbus A330-900 Corsair, immatriculé F-HHUG, effectuait le vol SS-925 de Fort-de-France (Martinique) à destination de Paris Orly (France). L’engin se trouvait au FL370 au-dessus de l’Atlantique, à environ 150 nm à l’ouest-sud-ouest de Lajes aux Açores (Portugal) lorsque le commandant de bord tomba subitement malade. Le premier officier a pris le contrôle de l’avion, a appelé mayday et a détourné le vol vers Lajes, où il a atterri en toute sécurité sur la piste 15 environ 30 minutes plus tard.
L’avion s’est immobilisé pendant environ 13 heures, puis a repris le vol et a atteint Paris avec un retard d’environ 13,5 heures.
Le BEA a qualifié l’incident d’incident grave et a ouvert une enquête.

26/01/2022

Situation du trafic aérien 11
Le 23 janvier 2022, un Boeing 787-9 Dreamliner d’All Nippon Airways immatriculé JA888A effectuait le vol NH-801 de Tokyo à Singapour. Il y avait 30 passagers et 11 membres d’équipage à bord lorsque le capitaine a soudainement développé des problèmes de santé au-dessus de l’océan Pacifique, à environ 480 milles marins au sud de Tokyo. L’avion a ensuite fait marche arrière et a atterri à Tokyo environ 2,5 heures après le décollage. Le commandant de bord a été immédiatement pris en charge médicalement et le vol a été annulé.

01/01/2022

Situation du trafic aérien 10
Hier, l’autorité canadienne de contrôle du trafic aérien TSB a publié un autre incident. Lundi dernier (27.12.2021), un Boeing 737-800 de WestJet immatriculé C-FUSM effectuait le vol WS-656 de Calgary à Toronto (Canada) à environ 70 nm au nord-est de la ville de Winnipeg lorsque l’un des pilotes est soudainement tombé malade et son ne pouvait pas continuer le service. Un commandant de bord de la compagnie aérienne voyageant en tant que passager a pris la relève du copilote malade. Les pilotes ont immédiatement fait demi-tour et ont atterri à Winnipeg environ 40 minutes plus tard, où des secouristes ont attendu le pilote malade et l’ont transporté à l’hôpital.

09.12.2021

Lundi dernier (12/06/2021), un Boeing 737-8 MAX de Westjet, immatriculé C-GXAX, sur le vol WS-1590 de Calgary (Canada) à Atlanta (États-Unis) se trouvait à environ 150 nm au sud-est de Calgary, alors qu’un du pilote a perdu connaissance. Alors que les agents de bord et un médecin et une infirmière de bord s’occupaient du pilote malade, l’autre pilote a atterri en toute sécurité à Calgary environ 35 minutes plus tard. Ici, le pilote malade a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale.

06.12.2021

Un Airbus A321-200 d’Asiana Airlines, immatriculé HL8071, effectuait le vol OZ-717 de Séoul (Corée du Sud) à Kaohsiung (Taiwan) le 29 novembre 2021 lorsque le premier officier a soudainement perdu connaissance environ 30 minutes avant l’atterrissage. Le commandant de bord, qui dirigeait l’engin avec 145 passagers et 9 membres d’équipage, a tenté en vain de réveiller son collègue en lui parlant et en le touchant. Le pilote inconscient a ensuite été sorti du cockpit, une recherche de professionnels de la santé a été effectuée dans la cabine et le commandant de bord a envoyé un message d’urgence à l’aéroport de destination, où des médecins attendaient le patient après l’atterrissage.
Le copilote a repris connaissance avant d’atterrir.

01.12.2021

Situation du trafic aérien 7
Le 29 novembre 2021, un Airbus A330-300 de Brussels Airlines a décollé de Brussels Airport avec 285 personnes à bord. L’engin immatriculé OO-SFF se trouvait sur le vol SN-277 de Bruxelles à Accra (Ghana) lorsque l’équipage a interrompu la montée au FL 250 après le décollage car le commandant de bord est soudainement tombé malade. Le premier officier a pris les commandes et a fait atterrir l’avion en toute sécurité à Brussels Airport après un temps de vol de près de 50 minutes.
Deux heures plus tard, l’avion a décollé avec un commandant de bord remplaçant et a atterri à Accra avec 3 heures de retard. La compagnie aérienne a déclaré que la maladie du capitaine n’était pas liée au COVID-19.

Des pilotes malades

Les conséquences dévastatrices des effets secondaires des injections expérimentales anti-Covid font l’objet de diverses vidéos et articles. En voici un qui vous permettrait de creuser le sujet en cas d’intérêt.

https://childrenshealthdefense-org.translate.goog/defender/pilots-injured-covid-vaccines-speak/?_x_tr_sl=de&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

Des pilotes décèdent

Et la chose dépasse les « simples » effets secondaires handicapants. On constatait fin 2021 une explosion du nombre de pilotes décédés. Et ce sont les fact checkers de Reuters qui rapportent lest chiffres. Et s’ils critiquent le manque de contexte, ils confirment la progression du nombre de décès. La page « in memoriam » d’Air Line Pilot Magazine, une publication mensuelle de l’Air Line Pilot Association (ALPA), répertorie les noms des pilotes décédés, ainsi que le mois et l’année du décès.

Dans l’édition d’octobre à novembre, les utilisateurs des médias sociaux ont noté que la page avait répertorié 111 noms de pilotes décédés durant les 9 premiers mois de 2021, contre six pour toute l’année 2020 et un seul en 2019.

https://www.reuters.com/article/factcheck-coronavirus-pilots-idUSL1N2T21YR?fbclid=IwAR2-g-NzukTvYZQ9G6vhIhO7dP6YUmt6B2ahxzLHLCzycoWMjq0RhT7CU3E

Je finirai ce papier en rendant hommage à cette jeune femme apprentie-pilote qui serait décédée suite à une piqûre de moustique. Ça vaut l’incident précédemment rapporté du commandant qui se luxe l’épaule alors qu’il est sagement assis sur son siège… Comme quoi l’imagination des médias narrateurs n’a plus de limites…

https://www.blick.ch/fr/news/monde/infection-au-cerveau-une-jeune-pilote-meurt-apres-une-piq-re-de-moustique-id17642022.html?fbclid=IwAR0Ff6JNqPz87NuNOkh4n46NeYY1a_YRB_R2xpCY_pM1vXraAWvEyKPPXFQ



Lettre ouverte à Julien Dray le « baron noir », éditorialiste à Cnews, ex-éléphant socialiste, sur les dangers et l’inefficacité des injections antiCovid

Par Nicole et Gérard Delépine

Julien Dray(([1] Toujours dans le combat il vient de créer un nouveau mouvement « réinventez » :
Julien Dray lance le mouvement « Réinventez ! » (20minutes.fr)
INFLUENCEUR
L’ancien député socialiste souhaite « réécrire un projet de société » dont les idées pourront être utilisées par les autres partis.)) à Paris en 2016.
— JULIEN DE FONTENAY/JDD

Cher Julien Dray(([2] Selon WIKIPEDIA Julien Dray — Wikipédia (wikipedia.org) Julien Dray, né le 5 mars 1955 à Oran (Algérie française), est un homme politique français. D’abord militant trotskiste, à la Ligue communiste révolutionnaire, il rejoint en 1981 le Parti socialiste. Il est l’un des fondateurs de SOS Racisme. Député de la dixième circonscription de l’Essonne de 1988 à 2012, il a été conseiller régional d’Île-de-France de 1998 à 2021.)), homme politique, éditorialiste omniprésent sur Cnews, es-tu conscient de l’inefficacité et des risques du vaccin et du pass ? Le 14 juillet 2022, tu morigénais les quelques députés socialistes qui ont refusé prolonger la tyrannie sanitaire et les pass, car « tout de même le vaccin a été efficace contre les formes graves ».

Or tu aurais dû te féliciter qu’enfin des députés élus par le peuple aient le courage de les représenter et de faire jaillir dans l’hémicycle la réalité du terrain : l’inutilité du vax et des mesures liberticides qu’il a justifiées et surtout ses innombrables toxicités que les politiques de terrain constatent de plus en plus. Bravo à leur union bigarrée comme les Français ! Et que celle-ci résiste aux pressions sans nom qu’ils subissent sûrement (([3] Les libertés d’opinion et d’expression limitées drastiquement par les censures internationales et nationales | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation)) depuis quelques jours !(([4] Bravo aux députés qui ont refusé la prolongation du pass vaccinal ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) Aide-les au lieu de les accabler !

L’importance des médias pour façonner l’opinion et singulièrement les personnes âgées privées des informations d’internet et scotchées à BFM ou CNews (qui comme par hasard auraient fait réélire E. Macron)nous conduit à revenir sur tes propos réitérés pour favoriser le pass et les vax, et à tenter d’attirer ton attention sur les faits réels : les dangers des passes couplés à l’inefficacité et à la toxicité du vaccin antiCovid.(([5] La catastrophe vaccinale du Pérou démontre encore qu’il faut stopper ces injections expérimentales. | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation))

Si tu veux reconstruire une nouvelle génération, il ne faut pas l’emmener dans le mur via la perte d’esprit critique et des libertés et plus encore de la santé, vu les conséquences dramatiques des injections.

« J’ai assez fait pour les autres en croyant à chaque fois que j’allais les influencer. Je n’y crois plus et personne ne me donne plus envie de l’influencer », explique l’ex-député socialiste qui a inspiré la série Baron noir. « J’ai décidé de ne plus perdre mon temps dans les batailles internes du Parti socialiste, dans les refondations, dans les combinaisons », précise-t-il.

« J’ai passé l’âge de jouer aux Lego »(([6] Gauche : Julien Dray lance le mouvement « Réinventez ! » (20minutes.fr) ))

Alors cher Julien, si tu ne joues plus aux Lego, résiste aux manipulations du pouvoir et des affidés de Big Pharma. Aide la population à sortir ceux qui le peuvent encore des mesures liberticides inutiles et des effets toxiques des injections qui ne protègent de rien et même pas des formes graves ni de la mort.

NON LE VAX NE PROTÈGE PAS DES FORMES GRAVES

Mantra des éditorialistes depuis plusieurs mois sur toutes les chaînes progouvernementales et même les autres qui font semblant d’être indépendantes (…), la fausse idée de la prévention des formes graves par l’injection génique a pourtant été démentie régulièrement par les FAITS AVÉRÉS. Mais il est vrai que les OPINIONS PERSONNELLES ont depuis bien longtemps remplacé la réalité qui déplairait au pouvoir.

Non, les vaccins ne protègent ni des formes graves ni de la mort et fragilisent les triple injectés

Covid-19 : les injections vaccinales multiples favoriseraient les infections. Un bilan. — Strategika

« Pénuries de main-d’œuvre

Par ailleurs, si, ces dernières semaines, les hôpitaux et les compagnies aériennes manquent cruellement de personnels, cela n’est pas dû à une pénurie salariale, mais à l’absentéisme massif occasionné par les arrêts maladie des salariés affectés par le Covid-19. Pourtant, dans ces deux secteurs sensibles, l’ensemble des salariés est multi-injecté, c’est-à-dire triplement vacciné.

Ce phénomène de l’arrêt de travail massif pour cause de maladie n’a jamais été observé auparavant. Tout se passe comme si la vaccination à base ARN-m était devenue un vecteur de pathologies, un agent pathogène. En particulier avec les injections vaccinales répétées, responsables de l’amenuisement du système immunitaire. »

Alors que Le tiers monde est protégé — par sa pauvreté et sa résistance du dogme vaccinal immunisé par ses expériences passées. Ils ont déjà beaucoup donné !

Que penses-tu, Julien Dray des appels répétés du conseil mondial de la santé ?(([7] Vaccins antiCovid : nouvelle alerte rouge par le Conseil Mondial de la Santé))

Une injection génique qui ne protège de rien et entraîne beaucoup de désastres : un nouveau témoignage, au hasard des milliers qui s’accumulent sur internet de tous pays :

Un guitariste a perdu huit de ses doigts(([8] https://childrenshealthdefense.org/defender/guitarist-jeff-diamond-jj-vaccine-rfk-jr-podcast/)) Il veut le faire savoir pour que cela cesse, enfin !

Un guitariste qui a perdu 8 doigts après le vaccin de J & J dit à RFK, Jr. : Les gens doivent être tenus responsables. Sur un épisode récent de « RFK Jr. The Defender Podcast », a décrit le guitariste Jeff Diamond qui a été amputé de huit doigts et qui a perdu sa voix chantante après avoir développé des caillots sanguins environ une semaine après avoir reçu le vaccin Johnson & Johnson contre la Covid-19.

Julien Dray, tu rappelais que le parti socialiste aurait décidé que « la seule solution au Covid était le vaccin ». Mais sur quelle planète vit-il et à qui se fit-il quand tant de grands professeurs dont D Raoult, C Perronne qui n’étaient pas des antivax ont donné tant d’informations sur les faits réels comme aussi les Prs Laurent Toubiana, Laurent Muchielli et tant d’autres ? Ton cher PS que tu as pourtant quitté regarde-t-il parfois les données de l’OMS ? INFORME-LES au lieu de leur faire confiance !

Nous rappelons ci-après les faits établis et publiés sur ce qui s’est vraiment passé dans le monde réel et sommes à ton entière disposition pour en discuter, camarade de longues décennies au cours desquels nos chemins ont dû se rencontrer, ne serait-ce qu’à l’UNEF(([9] Nos coordonnées sur notre site www.docteurnicoledelepine.fr et site ametist.org pour la défense des enfants atteints de cancer.
https://t.me/DrDelepine sur Telegram.)). Nous parions sur ton honnêteté.

Les chiffres de l’OMS montrent que les pass n’ont nulle part permis de ralentir l’épidémie

Que ce soit en France :

Ou en Roumanie :

Ou en Israël :

Ou dans l’ensemble des pays d’Europe dont la plupart (25/27) constatant cette inefficacité ont supprimé les pass nationaux :

Il n’y a guère que Malte et la France qui font encore semblant d’y croire et demandent encore le certificat numérique européen. Et bien sûr E. Macron pour « emmerder les Français », Braun, Olivier Veran et malheureusement toi-même, Julien Dray.

Les chiffres de l’OMS montrent aussi que les vaccins n’ont pas permis de ralentir l’épidémie

Cela a d’abord été constaté en Israël champion des injections Pfizer :

Puis en Grande-Bretagne, championne des injections AstraZeneca :

Mais aussi en France :

Et dans le reste du monde :

Car ce sont les pays les plus vaccinés qui souffrent des recrudescences les plus vives de l’épidémie et des chiffres les plus élevés de contaminations cumulés :

Comment Julien, peux-tu encore publiquement prétendre que les pseudo vaccins seraient la solution au Covid ? Informe-toi aux sources indiscutables et ne répète pas la propagande du gouvernement dont les objectifs, contrairement à toi ne sont pas l’Homme, mais bien les bénéfices de Big Pharma et les ukases de Davos et Cie ?

Les chiffres de l’OMS montrent aussi que les vaccins n’ont pas permis de diminuer la mortalité

Ce sont les pays les plus vaccinés qui totalisent les plus fortes mortalités par million :

Les chiffres montrent aussi que l’interdiction des traitements précoces a été catastrophique

En 2020 d’après l’OCDE (https://data.oecd.org/fr/pop/population-agee.htm), les pourcentages de population à risque (plus de 65 ans) du Japon, de l’Italie, du Portugal et de la France s’élevaient respectivement à 29 %, 23 % 22 % et 20 % et celle des Algériens de plus de 60 ans à 26 %

(https://www.algerie-eco.com/2020/03/12/pres-de-11-millions-dalgeriens-sont-ages-de-60-ans-et-plus/). L’âge ne représente donc pas un facteur de pronostic plus favorable du Japon ou de l’Algérie.

L’Italie, le Portugal et la France ont interdit les traitements précoces et imposé les vaccins ; le Japon a autorisé les traitements précoces et l’Algérie a utilisé le protocole Raoult. L’interdiction des traitements précoces a abouti à une mortalité 10 à 15 fois plus élevée soit en France à un excès de mortalité d’environ 120 000.

L’interdiction des traitements précoces pour imposer les pseudo vaccins et les prescriptions de Rivotril nous ont coûté 120 000 morts de trop !

Julien Dray, tu es un homme intelligent et cultivé, expérimenté. Alors pourquoi nies-tu les faits avérés que chacun peut vérifier par internet sur le site de l’OMS à https://Covid19.who.int/ ou celui de l’université John Hopkins https://OurWorldinData. Org/coronavirus ?

Quelles qu’en soient les raisons, tes « certitudes » et déclarations actuelles sont dignes d’un inquisiteur du moyen âge défendant la religion des pseudo vaccins et ressemblent trop à celles des services de communication de Pfizer. Comme tu n’es pas médecin, je n’ose pas croire que tu puisses avoir des liens avec l’industrie pharmaceutique contrairement à notre nouveau ministre de la Santé, F. Braun.(([10] François Braun, un parfait Playmobil sous contrôle au ministère de la Santé, par Éric Verhaeghe – Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr) ))(([11] Pour résoudre le problème des urgences, François Braun veut les supprimer la nuit ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

S’il te plaît, Julien Dray, réveille-toi, ouvre les yeux et considère les faits, rien que les faits. Rester négationniste, c’est faire injure à ton intelligence et à tes combats passés et tenaces, même si parfois erronés, mais toujours pour ce que tu pensais être le mieux pour l’avenir de l’Humanité.





Un législateur britannique propose d’attribuer aux citoyens un score de vérité sur les médias sociaux

[Source : aubedigitale.com]

Le législateur britannique John Penrose propose une idée dystopique pour donner aux citoyens un score de vérité sur les médias sociaux

Un dépassement massif des limites.

John Penrose, législateur du Parti conservateur britannique, a proposé un ajout au projet de loi controversé sur la censure d’Internet au Royaume-Uni, baptisé « The Online Safety Bill », qui devient de plus en plus orwellien à chaque nouvel amendement proposé.

Comme s’il sortait d’une fiction dystopique, M. Penrose, député de Weston-super-Mare, a proposé que le gouvernement oblige les plateformes en ligne à tenir à jour un score de la véracité d’une personne, déterminé par ses déclarations passées.

Voir les amendements proposés ici.

John Penrose
Pour faire avancer la clause suivante :
« Exactitude factuelle
(1) Le présent article a pour objet de réduire le risque de préjudice causé par la désinformation ou la mésinformation aux utilisateurs des services réglementés.
(2) Tout service réglementé doit fournir un index de l’exactitude factuelle historique du matériel publié par chaque utilisateur qui a…
    (a) produit un contenu généré par l’utilisateur,
    (b) un contenu d’éditeur de nouvelles, ou
    (c) des commentaires et des critiques sur le contact du fournisseur
   dont le contenu est visionné plus largement qu’un seuil minimum à définir et à fixer par l’OFCOM.
(3) L’indice visé au paragraphe (1) doit…
    (a) satisfaire à des critères de qualité minimum à définir par l’OFCOM, et
    (b) être affiché de manière à permettre à tout utilisateur de se faire facilement une opinion éclairée sur l’exactitude factuelle probable du contenu au moment même où il le rencontre. »

« L’objectif de cette section est de réduire le risque de préjudice pour les utilisateurs de services réglementés causé par (sic) la désinformation ou la mésinformation », indique la proposition, avec une coquille qui montre à quel point la formulation d’une législation qui supprime les libertés des citoyens est soignée.

La proposition prévoit que chaque utilisateur qui produit du contenu en ligne, y compris des « commentaires et des critiques », et qui reçoit un certain nombre de vues en ligne, qui doit être déterminé par le régulateur britannique des communications, devrait voir son contenu indexé et se voir attribuer un score de vérité.

Le discours de cette personne doit ensuite être « affiché d’une manière qui permette à tout utilisateur de se faire facilement une opinion éclairée sur l’exactitude factuelle probable du contenu au moment même où il le rencontre ».

Au cours des deux dernières années, la vitesse à laquelle l’idée de s’attaquer à la « mésinformation » a été utilisée comme un outil de censure et de suppression des opinions a été alarmante, et l’idée que les régulateurs suppriment la parole des citoyens s’est normalisée.

Le Royaume-Uni propose également une nouvelle législation qui obligera les entreprises de médias sociaux à s’attaquer à la désinformation par des adversaires étrangers comme la Russie.

En faisant cette annonce, la secrétaire d’État au numérique, Nadine Dorries, a déclaré que l’invasion russe en cours en Ukraine a prouvé comment la Russie utilise les médias sociaux pour diffuser des mensonges.

« Nous ne pouvons pas permettre à des États étrangers ou à leurs marionnettes d’utiliser l’internet pour mener sans entrave une guerre en ligne hostile », a-t-elle déclaré. « C’est pourquoi nous renforçons nos nouvelles protections en matière de sécurité sur Internet afin de garantir que les entreprises de médias sociaux identifient et éliminent la désinformation soutenue par les États. »

La loi, qui devrait être adoptée au cours de la session parlementaire actuelle, sera un amendement au projet de loi sur la sécurité en ligne et au projet de loi sur la sécurité nationale.

Elle obligera l’Ofcom, l’organisme de réglementation des médias, à créer des codes de pratique pour s’assurer que les plateformes de médias sociaux s’y conforment et à infliger des amendes en cas de non-respect.

Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale




RothschildGate : Macron dans la tourmente

[Source : off-investigation.fr via planetes360.fr]

Un second témoin confirme le versement de « bonus » en « Angleterre »

Un mois après la diffusion de « Patrimoine de Macron : où sont passés les millions ? », le président de la République n’avait pas réagi au témoignage selon lequel une partie des émoluments lui ayant été promis pour son rôle dans le rachat de la branche nutrition infantile de Pfizer par Nestlé en 2012 (pour un montant de 9 milliards d’euros) aurait été provisionnée dans un « trust » anonyme en Grande-Bretagne. L’hypothèse que chez Rothschild and co, les associés-gérants soient parfois rémunérés sous forme de « bonus » versés en Grande-Bretagne, à ce jour démentie par la banque, nous a été confirmée par une seconde source.

Suite à la diffusion de notre documentaire, une seconde source a souhaité témoigner auprès de Off investigation. Rencontrée à plusieurs reprises à Paris, elle nous a indiqué qu’un de ses proches, associé-gérant chez Rothschild (aux « fusions-acquisition », comme Emmanuel Macron en 2012) percevait depuis plusieurs années d’importants revenus versés en France, mais aussi des « bonus » liés aux opérations de fusion-acquisitions auxquelles il avait été associé versés, eux, « en Angleterre ». Et donc pas fiscalisés en France. Vérification faite, le banquier évoqué par cette seconde source est bien associé-gérant chez Rothschild, c’est un français résidant à Paris, en charge des fusions-acquisitions, et ce depuis plusieurs années. Ce second témoignage recoupe donc en partie celui de notre première source. Plus proche de la banque, cette dernière apportait une précision de taille : ces « bonus » versés « en Angleterre » par Rothschild and co seraient parfois provisionnés dans un trust anonyme basé dans les Îles anglo-normandes. Particulièrement embarrassantes pour Emmanuel Macron, nos révélations et ces deux témoignages ont été accueillies par un surprenant silence présidentiel. 

Pas de démenti d’Emmanuel Macron

Dès le 23 mars 2022, soit six jours avant la diffusion de notre documentaire, nous interrogions l’Élysée par mail à propos des 720 000 euros de BIC déclarés par Emmanuel Macron pour 2012 dans les termes suivants :

« Ce montant intègre-t-il l’ensemble des commissions qu’il a perçues sur le Deal Pfizer/Nestlé ? Sinon, quels sont les montants perçus par Emmanuel Macron sur cette opération ? Sur ces montants, combien ont été fiscalisés en France ? Et combien à l’étranger ? ». 

L’Elysée ne nous apportait aucune réponse. Le 25 mars, nous insistions par téléphone auprès de l’Elysée sur la gravité des affirmations de notre témoin. Sans obtenir de réponse. 

Suite à la diffusion, le Président de la République a persisté à ne démentir aucun des faits rapportés dans notre documentaire : 

  • – Il n’a pas nié avoir échappé durant plusieurs années au paiement de l’impôt sur la fortune grâce à des estimations immobilières que le fisc a jugé « sous évaluées » en 2015. Il n’a pas démenti avoir été redressé fiscalement pour les années 2013 et 2014.
  • – Il n’a pas démenti que dans ses déclarations de patrimoine adressées à la HATVP en 2014 et 2017, il avait omis de mentionner à son actif une somme de 350 000 euros mise à la disposition de son épouse pour qu’elle puisse rénover sa maison du Touquet. Ce bien appartenant en propre à Brigitte Macron, elle lui devait pourtant cette somme (à moins qu’il ne lui ait accordé une « libéralité », ce dont Emmanuel Macron n’a jamais fait état). Dans ses déclarations, Emmanuel Macron avait en revanche inscrit ces 350 000 euros à son passif, pour les avoir empruntés au Crédit Mutuel fin 2011. S’il avait mentionné la créance de 350 000 euros sur son épouse, son patrimoine n’aurait pas été de 308 000, mais de 658 000 euros. Voire 808 000 euros si on retient la somme de 500 000 euros dévolus aux travaux du Touquet évoquée par le « camp Macron » auprès du Journal du Dimanche en 2017. 
  • – Il n’a pas démenti que les travaux dans la maison du Touquet et le remboursement de ses dettes avaient été financés respectivement (au moins en partie) par les 350 000 euros empruntés fin 2011 au Crédit Mutuel et par la vente de son appartement parisien pour un montant de 980 000 euros en 2015. Et non pas par les millions qu’il avait gagnés chez Rothschild, comme il l’affirmait sur France 2 dans l’Émission politique le 6 avril 2017. 
  • – Il n’a pas démenti que la gratification convenue pour son rôle clé dans le rachat de la branche nutrition infantile de Pfizer par Nestlé en avril 2012 ait pu se composer d’un premier montant versé en France en 2012 sous forme de « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) et d’un second provisionné dans un « trust » anonyme (un instrument juridique opaque représenté par un prête-nom) comme ce serait généralement le cas pour les associés-gérants de Rothschild and co selon notre source. Suite à la diffusion de notre enquête, une source anonyme au sein de son équipe de campagne s’est contentée de déclarer à l’AFP : « pas de fraude, pas de faits, pas de preuves ». 

La prudence de Rothschild and co

Durant toute notre enquête, à l’exception d’un mail qu’Olivier Labesse, le communicant de Rothschild and co, nous a adressé le 17 février 2022 pour nous indiquer que concernant les montants perçus par la banque lors du « deal » Pfizer/Nestlé, « les honoraires versés à l’entreprise pour une opération de conseil, quelle que soit sa nature, sont du ressort du client. Ils n’ont donc pas vocation à être rendus publics », la banque Rothschild and co s’est murée dans le silence. 

Le mardi 8 mars 2022, par l’intermédiaire d’Olivier Labesse, nous demandions à connaître le montant perçu par Emmanuel Macron dans le « deal » Pfizer/Nestlé. Pas de réponse. 

Le vendredi 25 mars 2022, nous adressions à Olivier Labesse le mail suivant :

« Dans le “deal” Pfizer/Nestlé, M Macron aurait reçu une part significative de sa rémunération dans un “trust” basé à l’étranger. Certain que vous comprendrez l’importance de cette demande, je vous serais reconnaissant de bien vouloir demander une dernière fois à la banque Rothschild sa version des faits concernant la rémunération de M Emmanuel Macron dans le “deal” Pfizer/Nestlé et territoire de versement des honoraires de ses associés-gérants. »

Pas de réponse. 

Ce même 25 mars 2022 à 14 h 39, nous adressions à Olivier Labesse le texto suivant :

« Bonjour M Labesse, notre enquête évoque des honoraires versés à M Macron dans un “trust” à l’étranger pour le “deal” Pfizer/Nestlé. Rothschild ne souhaite pas répondre ? »

Pas de réponse. 

Le 30 mars, au lendemain de la diffusion de notre documentaire, Olivier Labesse se contentait de nous transmettre par téléphone une « déclaration » à « porter à la connaissance de nos lecteurs et abonnés » : « Rothschild and co dément formellement les informations selon lesquelles les banquiers en France seraient rémunérés à l’étranger. Les banquiers en France sont rémunérés en France ». Ces éléments de langage bien tardifs transmis aussi à l’AFP sont à accueillir avec prudence pour au moins trois raisons. 

D’abord, comme l’indiquait François Henrot, célèbre associé-gérant nommé « special senior advisor » par David de Rothschild en juillet 2021, à la banque Rothschild and co, « on apprend l’art de la négociation, mais on apprend aussi (…), et cela peut être utile en politique, à communiquer, à raconter des histoires… une histoire (…) on y apprend des techniques, pas de manipulation de l’opinion, mais de… un petit peu ». Rothschild and co aurait-elle cherché à manipuler certains confrères pour limiter l’impact de notre documentaire ? Premier constat : si Olivier Labesse a contacté plusieurs journalistes pour affirmer que la banque « démentait » nos informations, Rothschild and co n’a en réalité publié aucun démenti officiel sur son site suite à la diffusion de notre enquête. 

La « déclaration » selon laquelle les « banquiers en France » seraient « rémunérés en France » est un démenti laissant peu de traces. Pourquoi la banque Rothschild, qui a publié une dizaine de communiqués depuis deux mois, n’en a-t-elle publié aucun pour démentir que ses associés gérants recevraient parfois des « bonus » versés à l’étranger ? 

Suite à la diffusion de notre enquête, un fiscaliste interrogé par l’hebdomadaire Marianne confirmait que les associés travaillant pour les banques d’affaires « sont souvent dans une logique de fragmentation de leurs rémunérations » (comme la répartition 80 %-20 % évoquée par notre témoin). Ils profiteraient en effet de leur statut « à mi-chemin entre le salariat et de mandataire social pour créer en parallèle une société — une holding dans le jargon — qui percevra l’intéressement sur les deals auxquels ils participent ». De sorte que l’argent perçu « soit taxé à impôt sur les sociétés plutôt qu’à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales ». Un témoignage recoupant partiellement celui de notre première source, qui indiquait que les associés gérants de Rothschild créaient des « petites sociétés ». 

Dans Alternatives économiques, un banquier d’affaire ayant souhaité conserver l’anonymat recoupait le témoignage de notre source sur un autre point : il confirmait que le versement d’une partie des émoluments à Jersey, Guernesey ou l’île de Man dans un but d’optimisation fiscale était une pratique courante de certaines banques d’affaires : « Lorsque j’ai failli travailler pour une banque suisse dont je tairai le nom, on m’a proposé ce genre de montage salarial qui m’aurait permis d’être payé dans une île anglo-normande afin de réduire mes impôts ».

Le 1er avril 2022, après qu’un second témoin proche d’un associé gérant de Rothschild and co nous ait confirmé qu’au sein de la célèbre banque, des « bonus » étaient parfois versés « en Angleterre », nous demandions donc à Olivier Labesse de nous confirmer :

  • – que tous les émoluments des associés-gérants de Rothschild and co leur était bien versés via Rothschild and co
  • – que si certaines rémunérations sont versées via d’autres sociétés, ces sociétés sont toutes basées en France
  • – que les rémunérations ne sont jamais versées via des sociétés basées à l’étranger 
  • – que le « deal » Pfizer/Nestlé a bien été conclu et signé en France. À la mise en ligne de cet article, Rothschild and co n’avait répondu à aucune de ces questions.

Malaise à Bercy  

Le 23 mars 2022, nous posions au ministère des Finances la question suivante : 

« Dans les années 2000, les banques Lazard et Rothschild & co ont négocié des accords fiscaux particuliers avec la Direction générale des Impôts concernant la fiscalisation des revenus de leurs associés gérants (M&A). Les opérations de fusions-acquisitions étant des activités transnationales, ces accords permettent qu’une partie de la rémunération des associés gérants soit fiscalisée à l’étranger afin notamment d’éviter les doubles impositions dans les pays concernés. Pouvez-vous nous confirmer les dates où ces accords ont été passés ? 
– Avec la banque Lazard ? 
– Avec la banque Rothschild ? »

Dans la foulée, un responsable du service de presse du ministère des Finances nous répondait : « Les rescrits fiscaux nominatifs (particuliers ou entreprise) ne sont pas publics et sont couverts par le secret fiscal. C’est à l’entreprise concernée de communiquer sur ces informations ». Bercy ne démentait donc pas un article de Challenges révélant en 2012 que le 30 mars 2005, la Direction générale des impôts ait accepté — contre l’engagement de faire de Paris le « European hub » du groupe Lazard — que les revenus des associés gérants de cette banque (concurrente de Rothschild) en provenance de Lazard New-York (LAZ-MD Holdings et Lazard Group) soient traités en bénéfices industriels et commerciaux, avec un crédit d’impôt prévu dans une convention franco-américaine ». Selon l’un des négociateurs de l’accord interviewé en 2012 par Challenges, il aboutissait « à une très large exonération » des revenus des associés gérants de Lazard. 

Bercy ne démentait pas non plus l’authenticité du rescrit fiscal d’août 2007 (une sorte de note à l’usage des contribuables) cité dans notre enquête. Ce rescrit indiquait que pour certaines sociétés franco-britanniques, « la quote-part des revenus correspondant à l’activité du limited liability partnership exercé au Royaume-Uni par l’intermédiaire d’une base fixe située dans cet État » n’était « pas imposable en France ». 

Suite à la diffusion, le ministère des Finances n’a pas réagi auprès de Off-investigation. Mais suite à une question du député François Ruffin (La France insoumise) demandant à Bercy si un accord existait avec la banque Rothschild pour « défiscaliser hors de France les revenus de ses associés gérants», les services de Bruno Le Maire sortaient de leur silence pour déclarer : “Il n’existe aucun rescrit fiscal (accord entre l’administration et une entreprise, ndlr) entre Bercy et la banque Rothschild pour défiscaliser hors de France les honoraires des associés-gérants”. Dont acte. Mais sur Twitter, L’AFP présente ces rescrits comme des « accords entre l’administration et une entreprise ». En réalité, les « rescrits fiscaux » ne sont pas toujours des « accords entre Bercy et une entreprise ». Ce sont des sortes de notes à l’usage des contribuables pour leur indiquer comment interpréter les textes de loi ou les décrets. Ils ne sont donc pas forcément destinés à une entreprise. Ils peuvent être généraux, comme c’est le cas du rescrit de 2007 que nous évoquons dans notre enquête. En clair, la banque Rothschild n’a pas forcément besoin d’un « rescrit fiscal » qui lui serait spécifiquement destiné pour profiter de la mansuétude accordée le 30 mars 2005 aux associés-gérants de la banque Lazard. On voit d’ailleurs mal pour quelles raisons une défiscalisation partielle des revenus accordés aux associés-gérants de Lazard aurait pu être refusée aux associés-gérants de Rothschild, sauf à introduire une surprenante discrimination entre banques d’affaires. Par ailleurs, il est probable que Bercy n’ait en effet jamais autorisé explicitement que les revenus des associés gérants soient « défiscalisés hors de France ». Selon nos sources, Bercy a juste accepté que seule, une partie des émoluments des associés-gérants des banques d’affaires soient fiscalisés en France. Les éléments de langage d’une source anonyme au sein du ministère des Finances nous sont donc apparus peu convaincants. 

Le ministère des Finances en conflit d’intérêts?

Autre fait qui interroge : Entre 2005 et 2007, au moment ou selon Challenges et notre source, Bercy autorisait les banques Lazard et Rothschild à ne fiscaliser en France qu’une partie des revenus de leurs associés gérants, la porosité entre la banque Rothschild et le ministère des Finances atteignait des sommets. Nicolas Sarkozy ? Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de mars à novembre 2004, il avait choisi comme directeur de cabinet François Pérol, qui deviendra l’un des plus influents associés-gérants de Rothschild and co entre 2005 et 2007, avant que Nicolas Sarkozy ne le nomme secrétaire général adjoint de l’Élysée en mai 2007. Jean-François Copé, ministre du Budget de 2005 à 2007 ? Il était proche de Grégoire Chertok, autre célèbre associé-gérant de Rothschild. Après l’avoir incité à entrer en politique via la Fondapol, un think tank libéral dirigé par Dominique Reynié, Copé le choisira comme témoin de son second mariage, fin 2011. Thierry Breton, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de 2005 à 2007 ? Quand il est parti enseigner aux États-Unis, après son départ du gouvernement en mai 2007, il fut recruté comme « conseiller senior » de Rothschild and co, rejoignant à cette occasion l’important réseau de conseillers internationaux de la banque, dont l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder ou encore l’ancien patron de Coca-Cola, Douglas Daft. 

Contacté par Off investigation, le conseiller en communication de Thierry Breton, devenu commissaire européen sur proposition d’Emmanuel Macron, minimise en précisant que l’ancien ministre chiraquien ne s’était mis au service de Rothschild and co que durant « quelques mois » et que c’était « parallèlement à une activité d’enseignant à la Harvard business school ». Interrogé sur les concessions accordées par Bercy aux banques d’affaires quand il dirigeait le budget, Jean-François Copé ne nous avait pas répondu à la publication de cet article.

La HATVP et le PNF aux abonnés absents

Suite à notre enquête, plusieurs responsables politiques ont réagi. Christian Jacob, président des Républicains, a estimé sur Twitter :

« Les accusations sont graves. Le président de la République a-t-il menti sur son patrimoine ? Toute la lumière doit être faite sur cette affaire. Il en va de la crédibilité de la parole publique et de la classe politique tout entière ».

Quant à Nicolas Dupont Aignan, il déclarait le 6 avril sur Public Sénat : 

« Il y a un président de la République qui devrait faire l’objet d’une enquête du parquet financier sur son patrimoine personnel, sur ses déclarations de patrimoine et sur l’affaire McKinsey. Et il n’y a rien »

Suite à cette déclaration, le Parquet national financier annonçait avoir ouvert le 31 mars une « enquête préliminaire » pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale », suite au rapport du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques. Mais rien n’indique que cette enquête visant notamment Mc Kinsey s’intéressera au patrimoine d’Emmanuel Macron.

Quant à la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), elle s’est contentée de nous indiquer début 2022 qu’elle n’avait rien à ajouter à ses courriers en 2017 dans lesquels elle avait estimé « la Haute Autorité n’a révélé aucun élément de nature à remettre en cause le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration d’Emmanuel Macron »Pas sûr que la réélection du champion d’En Marche n’incite la HATVP et la justice à se montrer plus sourcilleuses…




Revue de Presse du 5 juillet 2022

Par MF

ÉDITO — Tchao Professeur et bonne retraite !

Notre « gaulois réfractaire » prend sa retraite et souhaite bonne chance à son successeur, tandis que la menace des injections pèse maintenant sur les tout petits de six mois à deux ans, que le passeport sanitaire est toujours d’actualité en Europe et en partie en France, que la mortalité toutes causes augmente tandis que la natalité s’effondre dans les pays les plus vaccinés, et que la résistance à l’hégémonie se poursuit en particulier au travers de films et vidéos.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Alençon, les soignants de l’hôpital en grève

https://actu.fr/normandie/alencon_61001/alencon-les-soignants-de-lhopital-en-greve-devant-les-urgences_51903931.html

Manque de moyens et problèmes d’organisation interne

Derrière la vaccination, trafics d’influence et phénomènes de cour

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/derriere-lideologie-de-la-vaccination-integrale-trafics-dinfluence-et-phenomenes-de-cour-par-laurent-mucchielli/

« Trafic d’influence des industries pharmaceutiques en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en discréditant les traitements précoces génériques pour mieux faire place aux très chers médicaments industriels brevetés, avec Prix et médailles pour les médecins de cour. Ces mécanismes font l’objet d’un déni en France et pour l’heure, c’est encore l’omerta qui règne. »

Neuromarketing gouvernemental, loto et vaccination un « jeu » qui se vaut ?

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/et-si-tout-ceci-n-etait-que-le-fruit-d-un-neuro-marketing-gouvernemental

« Pour le loto, 100 % des gagnants “ont tenté leur chance”, pour les vaccins 95 % d’efficacité des vaccins. Et malheureusement, 100 % des personnes ayant des effets secondaires ont aussi tenté leur chance en se vaccinant. »

ÉTRANGER

Algérie : la suppression du passeport sanitaire ?

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Autriche, fin de l’obligation vaccinale

Un peu de bon sens. Il faut vivre avec ce virus, comme avec quelques autres !

Chine, le PCC savait que le Covid était là lors des JO militaires de 2019

et personne n’a tenté de savoir si les jeux de Wuhan étaient, en fait, le premier événement international de propagation de la pandémie. De nombreux athlètes internationaux ont remarqué que quelque chose n’allait pas dans la ville de Wuhan. Certains l’ont décrit plus tard comme une « ville fantôme, » on dirait aujourd’hui CONFINÉE !

JUSTICE

Nouvelle action en justice après un décès

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6806950/aix-vaccination-anti-covid-nouvelle-action-en-justice-apres-un-deces.html

Eva, 30 ans, aurait, selon ses proches, succombé à une primo-vaccination anti-Covid Pfizer

COVID

Faut-il encore l’appeler « SARS-Cov2 » ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-95-faut-il-encore-l-appeler-sars-cov-

« SARS » en anglais signifie « Severe Acute Respiratory Syndrome » et en français SDRA pour « Syndrome de détresse respiratoire aiguë ». Cela n’a rien à voir avec les rhumes ».

Les vaccins prolongent la contagiosité

https://www.covid-factuel.fr/2022/07/01/les-vaccins-anti-covid-prolongent-ils-la-contagiosite/

Conclusion, « Au lieu d’être suspendus, les soignants non vaccinés devraient être promus pour leur meilleure sécurité vis-à-vis des patients, et le message qu’il faudrait délivrer au public serait “Pour protéger les autres, ne vous faites pas vacciner contre le Covid-19 !” »

TRAITEMENTS

« Les autorités sélectionnent les études » sur l’ivermectine : Tess Lawrie

https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/tess-lawrie « Nous avons encore besoin de l’ivermectine »… y compris pour traiter certains effets secondaires des injections anti-covid

STOP au Pass

Inefficace, il est abandonné par Israël, la Grande-Bretagne, et une dizaine de pays européens, quand la France s’obstine à le maintenir dans les structures de soins et imposer la vaccination aux soignants.

Les masques ne sont QUE NUISIBLES !

https://www.aimsib.org/2022/06/30/brulez-vos-masques-ils-ne-sont-que-nuisibles/

https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2022/06/eric-loridan-aimsib-25-juin-2022.pdf

Conférence basée sur des études faites en bloc opératoire, ou lors de l’épidémie de H1N1, et lors du Covid. Conclusion, aucun intérêt ! MAIS, danger pour les soignants (baisse de la saturation en oxygène, maux de tête) et dans la population générale (atteintes dermatologiques, neurologiques, obstétriques, dentaires, élévation du taux de CO2 dans l’air inhalé.)

Et

https://www.covidhub.ch/plus-de-150-etudes-comparatives-et-articles-montrent-linefficacite-et-les-effets-nefastes-du-masque/

INJECTIONS

Bilan avantages-risques des injections

Les contaminations et la mortalité sont plus élevées dans les pays les plus vaccinés.

L’injection du vaccin Pfizer chez les tout-petits, étude d’Hélène Banoun — CSI n° 60, 23/06/22

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/24/vaccinons-nos-enfants/

et

https://www.covid-factuel.fr/wp-content/uploads/2022/06/FDA-approuve-6mois.pdf

Conclusion, ni sûr, ni efficace.

EFFETS INDÉSIRABLES

Vacciner les femmes enceintes est une folie absolue

https://lemediaen442.fr/alexandra-henrion-caude-docteur-en-genetique-alerte-sur-le-danger-de-la-4e-dose-pour-les-femmes-enceintes/

« Pfizer n’a pas testé son produit sur les femmes enceintes et n’a même pas fini les tests de phase 3 qui précèdent normalement la mise sur le marché./ Pfizer ne recommande pas la vaccination des femmes enceintes, au contraire de l’OMS, l’ANSM/ Les études sur des anomalies fœtales n’ont pas été faites et la FDA demande une étude à Pfizer pour 2025/

Pfizer reconnaît ne pas connaître les effets sur les femmes enceintes »

L’injection rendra-t-elle les enfants stériles ?



Effondrement des naissances dans les pays les plus vaccinés

https://pgibertie.com/2022/07/03/un-brutal-effondrement-des-naissances-dans-les-pays-les-plus-vacxx/

Augmentation de la mortalité toutes causes

https://nouveau-monde.ca/en-angleterre-la-vaccination-anti-covid-est-suivie-dune-augmentation-de-mortalite-toutes-causes-confondues-au-dela-de-6-mois-apres-linjection/#identifier_9_38711

« Cette tendance s’est aggravée progressivement depuis mai 2021 et reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancers »

Personnalités et politiciens souffrant de graves effets indésirables, voire décédés



ITALIE — Plus de 15 médecins morts en deux mois, chiffre sans précédent

https://www.eventiavversinews.it/corbelli-oltre-15-medici-morti-allimprovviso-negli-ultimi-due-mesi-un-dato-senza-precedenti-in-italia/

Tous vaccinés et non malades, les plus jeunes avaient 33 et 37 ans.

RÉSISTANCES

La dernière vidéo du Pr Raoult



Tchao Professeur, et bonne retraite !

La liberté de conscience au cœur de la résistance à la dictature sanitaire

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/22/pourquoi-la-liberte-de-conscience-est-au-coeur-de-la-resistance-a-la-dictature-sanitaire/

« Cette conscience morale nous rappelle qu’il est de notre devoir de désobéir aux lois injustes, dès lors qu’elles combattent nos droits naturels inaliénables »

L’objection de conscience vaccinale est une affaire essentielle pour l’affirmation de l’Humanité.

À peine innocenté des accusations de Médiapart, l’IHU de Raoult attaqué à nouveau

https://www.francesoir.fr/politique-france/accusations-ihu-raoult

Attaques sur une seule étude, et pour raisons administratives, l’acharnement se poursuit.

La fin de l’hégémonie ? Le Pr Raoult demande la réintégration des soignants suspendus

Un nouveau film « La loi, la liberté » du réalisateur belge Bernard Crutzen

L’International Covid Summit — découpage

https://crowdbunker.com/channel/FY2YHpTT

Le mythe de la contamination épidémique, épisode 5

Avec Pierre Chaillot, de Décoder l’éco

« Dans le premier épisode, nous avons vu qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021 ; dans le deuxième, qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée ; dans le troisième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas non plus eu un “déferlement” de malades. Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dits “grippaux” du passé. Nous vivons une épidémie de “cas” entretenue par les fameux “tests” qui n’ont pas de rapport avec la moindre maladie. Dans le quatrième épisode nous avons vu le moteur même de la fraude : l’utilisation de codes spécifiques par les hôpitaux de façon à produire les “bonnes” statistiques, et dans ce cinquième épisode nous découvrons le socle de l’idéologie sanitaire actuelle qui ne repose sur aucune expérience et est contredite par les statistiques : la contamination. »




Que nous a appris l’Angleterre sur la crise covid et les vaccins ?

Par le Dr Gérard Delépine

L’Angleterre est la championne européenne des injections anti-covid. C’est aussi un pays beaucoup plus transparent que le nôtre dans lequel les données sanitaires brutes sont publiées sur internet par l’Office National des Statistiques. Chacun peut ainsi les analyser permettant d’apprécier les effets des pseudo vaccins avec le plus long recul européen connu.

Les données officielles du gouvernement britannique montrent qu’après six mois la vaccination anti-covid augmente le risque de décès par covid 19 et hors covid.(([1] New UK Gov. report confirms COVID Vaccination significantly increases the risk of Death and kills hundreds of thousands after five monthsBY THE EXPOSÉ ON JUNE 2, 2022
https://expose-news.com/2022/06/02/uk-gov-confirms-covid-vaccination-kills-thousands-after-5-months/))

Rappel de la politique vaccinale anti-covid anglaise

La première injection de Covid-19 a été administrée en Angleterre le 8 décembre 2020. La campagne d’injection a ciblé en priorité les personnes les plus âgées (>80 ans) puis très rapidement les autres groupes par âge décroissant.

La flambée d’épidémie et de mortalité post vaccinale

Les injections ont été immédiatement suivies par une augmentation franche des contaminations et de la mortalité covid pendant 6 à 8 semaines réalisant une véritable « hécatombe post vaccinale » semblable à celle observée dans tous les autres pays(([2] https://michelledastier.com/hecatombe-post-vaccinale-dans-le-monde-dr-gerard-delepine/)) qui ont injecté rapidement leurs populations.

Les données officielles du gouvernement britannique montrent que le nombre de nouveaux cas a alors considérablement augmenté.

Les chiffres et la courbe publiés par l’OMS montrent que la mortalité a également fortement augmenté après les injections, les mois de janvier et février 2021 battant les records mensuels du moment et totalisant à eux deux autant de décès covid que les dix mois d’épidémie d’avant les vaccins.

L’hécatombe post vaccinale a été suivie pendant plusieurs mois par une accalmie observée en Europe en même temps dans les pays vaccinés comme dans les pays non injectés

Le surrisque des vaccinés d’attraper la maladie, d’être hospitalisés et de mourir de covid

Six mois après le début des injections, partir de mai 2021, les doubles vaccinés ont progressivement souffert d’un surrisque d’attraper le Covid et cette augmentation de risque s’est confirmé au fil des mois atteignant au total 100 % à 200 % en mars 2022.

Cette augmentation de risque de contracter la maladie des vaccinés s’est traduite par l’envolée du nombre total de cas en Grande-Bretagne alors qu’elle n’a pas été observée au Nigéria ni à Madagascar qui ont préféré les traitements précoces aux vaccins.

La différence est d’autant plus démonstrative que le nombre de cas dépend peu de l’âge et très peu du climat (ainsi que le prouve la comparaison de l’Afrique et de l’Amérique du Sud).

Au bout de quelques mois, les Anglais vaccinés ont été hospitalisés plus que les non-vaccinés pour covid sévère :

Et aussi davantage de risques de mourir de covid :

Au total, en juillet 2022 la stratégie tout vaccin de la Grande-Bretagne a abouti à une mortalité cumulée soixante fois plus élevée qu’au Nigéria (20 fois plus élevée après correction selon la population à risque).

La vaccination augmente-t-elle la mortalité globale ?

Depuis mai 2021, les Anglais vaccinés ont commencé à souffrir d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues. Cette tendance s’est aggravée progressivement.

Elle est d’abord apparue chez les Anglais, les plus âgés qui ont reçu les injections de Covid-19 en premier (dès décembre 2020). Ainsi en mai 2021, les vaccinés de 70-79, 80-89 et les 90 ans et plus avaient un taux de mortalité plus élevé que les non-vaccinés du même âge.

Le graphique suivant montre les taux de mortalité standardisés selon l’âge pour 100 000 années-personnes par statut vaccinal et groupe d’âge pour le mois de mai 2021

En juin 2021 les 60-69 ans, vaccinés un mois plus tard, rejoignaient le groupe à mortalité le plus élevé :

Et en juillet celui des 50-59 ans rejoignait le club du taux de mortalité le plus élevé :

Ces données indiquent que les injections de Covid-19 prennent environ 5 mois pour augmenter la mortalité des vaccinés toutes causes confondues

Les plus récentes publications de l’ONS (juin 2022) confirment qu’en décembre 2021 et janvier 2022 la mortalité toutes causes confondues des vaccinés est nettement supérieure à celle des non-vaccinés à l’exception de ceux qui ont reçu 3 injections, mais dont le recul beaucoup plus faible ne permet pas une comparaison significative.

Cette augmentation de la mortalité hors covid des vaccinés n’a pas de cause établie avec certitude pour l’instant, mais reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse globale d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancer.

Cette augmentation de la mortalité des vaccinés est d’autant plus inquiétante qu’elle a aussi été constatée dans de nombreux autres pays : en France (+38 %)(([3] https://www.zinfos974.com/Mortalite-38-par-rapport-a-2019-la-plus-forte-augmentation-de-France_a184422.html)), aux USA(([4] https://resistance-mondiale.com/un-rapport-de-la-fda-revele-que-la-mortalite-toutes-causes-confondues-est-plus-elevee-chez-les-vaccines))(([5] https://www.epochtimes.fr/pourquoi-le-nombre-de-deces-a-t-il-augmente-de-40-aux-etats-unis-par-rapport-a-lannee-derniere-1932664.html))(([6] Il y a eu une augmentation inattendue de 40 % des « décès toutes causes » en 2021
https://www.kusi.com/there-was-an-unexpected-40-increase-in-all-cause-deaths-in-2021/)) en Allemagne(([7] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/11/22/des-medecins-allemands-confirment-a-nouveau-la-correlation-entre-vaccin-et-surmortalite/))…

Cette surmortalité des vaccinés, tant covid que non covid, apparaissant quelques mois après les injections nécessite en urgence des analyses approfondies et, en attendant un moratoire sur la pseudo vaccination Covid. La négation de ce paradoxe constitue, non pas une erreur, mais une faute de nos agences et de nos dirigeants et prépare un scandale bien plus grave que celui du médiator.





Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »

[Source : ns2017]

[Sur la banderolle de l’illustration :
« Plus nous nous conformons, plus la situation s’aggrave ».]

[Ndlr : le docteur Coleman est-il particulièrement pessimiste ? Ou simplement réaliste ?]

Par Dr Vernon Coleman

En avril 2022, j’ai réalisé une vidéo dans laquelle je prédisais qu’il nous restait huit mois de liberté.

Je maintiens cette prévision.

Il nous reste maintenant six mois, ce qui nous amène à Noël 2022.

Je ne suis pas en train de suggérer que nous allons tous mourir d’ici Noël.

Ce que je suggère (et c’est d’une certaine manière plus effrayant), c’est que les choses vont maintenant si vite que si nous ne nous levons pas et ne nous défendons pas, nous serons trop loin sur la route vers une existence construite autour des principes du crédit social ; trop loin pour arrêter la progression vers la Grande Réinitialisation.

Partout où vous regardez, il y a des preuves qui montrent à quelle vitesse les conspirateurs progressent.

[Voir aussi :
Le revenu de base universel et les six autres théories qualifiées de « conspirations délirantes » jusqu’à ce que l’an 2020 arrive
et les articles du site relatifs à l’agenda 2030 de l’ONU,
au Great Reset (ou Réinitialisation),
à Klaus Schwab,
à Davos, etc.]

Tout d’abord, regardez l’économie mondiale.

Nous nous dirigeons tous non pas vers une simple récession mais vers une profonde et longue dépression qui rivalisera avec tout ce qui s’est passé dans les années 30.

[Voir aussi :
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Prévisions 2022 – Un feu de poubelle à la frontière d’un âge sombre
Selon Bill Holter, l’effondrement économique est imminent
Derrière la collapsologie (ou étude de l’effondrement des civilisation)
Fit for 55 – Le Pacte vert européen et l’effondrement industriel de l’Europe
La guerre psychologique derrière l’effondrement économique
Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?]

La Barbade, le Liban et le Sri Lanka ont tous fait faillite. Tout comme, bien sûr, l’Argentine. La corruption gouvernementale (dont profitent les politiciens et les bureaucrates) en est largement responsable. Il suffit de regarder la corruption au Royaume-Uni, par exemple.

La situation est si mauvaise au Sri Lanka (longtemps indépendant pour l’approvisionnement en nourriture) que les agriculteurs n’ont plus les moyens d’acheter des semences. Le pays est en train de mendier de la nourriture.

En 2020, la dette mondiale était de 220 000 milliards de dollars. Elle est désormais de 300 000 milliards de dollars, soit trois fois et demie le PIB mondial.

[Note de Joseph : au début des années 1980, alors que j’étais jeune étudiant, la question de la dette était déjà présente et je trouvais bizarre que tous les pays du monde se trouvent (déjà à l’époque) endettés. Auprès de qui ? me disais-je. J’ignorais alors tout du système des banques centrales et surtout de ceux qui les avaient créées et sur ceux qui depuis lors les contrôlent d’une manière ou d’une d’autre.]

Partout, les gouvernements vont devoir augmenter les taux d’intérêt pour tenter de contenir l’inflation. Et lorsqu’ils le feront, le coût du service de toute cette dette entraînera la faillite de millions de personnes, détruira des milliers d’entreprises et mettra les nations en péril. Aucun pays sur terre n’est à l’abri. Le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement. Les services devront être réduits. Les retraites et autres paiements devront être interrompus.

Les dépenses de santé et d’éducation seront réduites alors que de plus en plus d’argent sera consacré à l’achat de bombes pour la guerre en Ukraine. Le coût de la reconstruction de l’Ukraine sera probablement proche de mille milliards de dollars. On attendra des contribuables qu’ils trouvent l’argent – qui sera sans doute en grande partie volé. Et, comme je l’ai prédit il y a plusieurs semaines, les gouvernements occidentaux se préparent à la guerre avec la Russie. L’OTAN se prépare à la guerre. Et le chef des forces armées britanniques dit que nous devons être prêts pour la guerre. Les seules personnes qui y gagneront seront les entreprises d’armement.

Partout où vous regardez, c’est le chaos économique.

En Chine, il est question de maintenir les politiques absurdes de zéro covide pendant cinq ans, tout en renforçant les règles de crédit social. Les tests de masse vont se poursuivre et les restrictions de voyage vont se durcir pour ceux dont le crédit social est faible.

Cela a été délibérément créé. Mais c’est toujours le chaos. Le Pakistan et l’Argentine ont emprunté d’énormes sommes d’argent au Fonds monétaire international. Ni l’un ni l’autre ne rembourseront jamais leurs dettes. Le FMI détient d’énormes dettes et contrôle effectivement de nombreux pays – en route vers un rôle dans le nouveau gouvernement mondial.

Les mêmes choses se produisent partout dans le monde. Est-ce une coïncidence ? Bien sûr que non. C’est délibéré.

Ce que personne ne mentionne, c’est que lorsque les économies s’effondrent, le nombre de personnes qui meurent augmente toujours. Les gens n’ont pas les moyens de se nourrir correctement, ni de se chauffer. Les entrepreneurs de pompes funèbres et les fleuristes sont les seules entreprises qui peuvent s’attendre à une période de prospérité.

Les conseils locaux se dirigent vers la faillite. Les services vont être supprimés – ou réduits pour protéger les pensions massives versées aux anciens directeurs généraux et autres employés surpayés. Votre bibliothèque locale pourrait fermer. Les piscines et les centres de loisirs vont être supprimés. Combien de temps les collectes de déchets continueront-elles ? Combien de temps les écoles resteront-elles ouvertes ? Des emplois devront être supprimés.

L’effondrement du marché boursier menace les retraites partout. Les marchés boursiers sont déjà à peu près au niveau où ils étaient dans les années 1990. Si les marchés s’effondrent encore davantage, la valeur des pensions chutera également. Très peu de gens sont conscients de la précarité de leur avenir.

L’envolée des prix des denrées alimentaires, du carburant et du chauffage entraînera de plus en plus de grèves. Les médecins veulent une augmentation de 30 %. Une grève ou une augmentation de salaire massive détruira ce qui reste du NHS [Ndlr : le Système de Santé au Royaume-Uni] en faillite.

Les soins de santé ne sont plus disponibles au Royaume-Uni.

Avant même que l’on parle de grève, les médecins démissionnaient en masse dans la cinquantaine. Pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux réglementations et à la paperasserie introduites par le gouvernement et le General Medical Council. Le système de revalidation détesté du GMC est une véritable folie. Les médecins passent tellement de temps à remplir des formulaires qu’il leur reste peu ou pas de temps pour les patients. Ils ne trouvent aucune joie dans leur travail.

Les dentistes prennent également une retraite anticipée à cause de la paperasserie. Les dentistes travaillent toute la journée à arracher et à soigner des dents, puis doivent régulièrement passer deux ou trois heures de plus à remplir des formulaires pour satisfaire les bureaucrates.

Pendant ce temps, le Royaume-Uni est à la dérive, sans gouvernement, et tout s’écroule.

Quelqu’un nierait-il que nos systèmes de transport sont un désastre ?

Les libéraux du millénaire parlent constamment de la semaine de quatre jours et de l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais il faut que quelqu’un soit prêt à travailler si l’on veut faire fonctionner le pays. Et la plupart des moins de 40 ans n’ont aucune idée de la distance qui nous sépare du bord de la falaise. Il y a près de 1,5 million d’emplois vacants au Royaume-Uni. Et plus de cinq millions de personnes qui vivent d’allocations que le pays ne peut se permettre.

Partout, les exploitations agricoles sont aux prises avec de nouvelles réglementations. Les jeunes ne veulent pas travailler dans les fermes car le travail est trop dur. Au Royaume-Uni, l’âge moyen des agriculteurs est de 59 ans. Le fermier moyen a gagné 15 000 £ l’an dernier. Ils auraient été mieux avec des allocations. Ces dernières années, quatre millions d’exploitations agricoles européennes ont fermé leurs portes, encouragées par les réglementations européennes visant à détruire l’agriculture et à faire place aux aliments de laboratoire.

Il n’est pas surprenant que les pénuries alimentaires arrivent très vite. Au sein de l’UE, on parle déjà de rationnement alimentaire. Le rationnement de la nourriture et du carburant est inévitable. Et ils seront contrôlés par une application. L’approvisionnement en électricité sera contrôlé par les compteurs intelligents que tant d’idiots ont chez eux.

L’argent liquide est diabolisé et de nombreux magasins refusent désormais de l’accepter. Les citoyens sont obligés de tout faire via une application. Les écoles introduisent des systèmes de points de crédit social pour contrôler les étudiants. Nous ne sommes qu’à quelques mois d’une société qui sera tout aussi oppressive que celle de la Chine.

Et les mensonges des médias et la suppression de la vérité continuent.

Cela fait maintenant deux ans et demi que je suis banni de tous les médias grand public. Comme je l’ai expliqué l’autre jour, j’ai même été réduit au silence lorsque j’ai essayé d’apparaître sur une radio Internet. J’ai un site web. Mais combien de temps avant qu’il ne soit retiré ?

Je ne peux rien voir de tout cela parce qu’il m’est interdit d’accéder à tous les médias sociaux, mais j’entends dire que les médias sociaux sont désormais remplis de fausses nouvelles (contrôlées par les gouvernements et les services secrets), de discours de haine (mis en place par les gouvernements et les services secrets), d’extrémisme (mis en place par les gouvernements et les services secrets), de trolls (organisés par les gouvernements et les services secrets) et d’intimidation (gérés par les gouvernements et les services secrets. Les grands moteurs de recherche et les sites Internet appartiennent aux conspirateurs tout autant que les médias grand public.

Trop de gens acceptent tout cela sans un murmure.

Le silence collectif causera notre perte.

Ils nous éliminent un par un.

J’estime qu’il nous reste six mois de liberté à moins que nous ne menions cette guerre avec plus de détermination.

Et si vous pensez que j’exagère, regardez les deux dernières années. J’ai prédit tout ce qui s’est passé. Mes anciennes vidéos sont encore disponibles (pour le moment) sur ce site.

Regardez quelques-unes de ces vidéos et vous comprendrez vite pourquoi je suis le médecin le plus banni au monde.

La vérité est la seule chose que les conspirateurs craignent. Pour eux, la vérité est aussi mortelle que le soleil et l’ail pour les vampires.

https://expose-news.com/2022/07/02/we-have-six-months-of-freedom-left/




Stop aux pass, chantages inefficaces sur la maladie et sources de méfiance contre la vaccination

Par Gérard Delépine

Le gouvernement s’est félicité de l’efficacité des pass et rêve de les prolonger. Pourtant dans le monde réel, les pass sanitaires se sont révélés sanitairement contre-productifs et économiquement et sociologiquement désastreux. Les chiffres publiés par l’OMS montrent en effet que les pass favorisent les contaminations. Une quinzaine de pays ont instauré des pass. Partout leur installation a été suivie d’une augmentation des cas et d’une épidémie échappant à tout contrôle.

Israël a été le pionnier du pass et y a renoncé

Lors de la première vague, le pic de nouveaux cas journaliers atteignait 6000. Depuis la campagne massive d’injection et l’instauration du pass sanitaire, puis vaccinal, les contaminations ont été de plus en plus nombreuses. Fin janvier 2022 le nombre de contaminations quotidiennes a dépassé les 100000 et en juin 2022 le total des contaminations cumulées dépassait 4,2 millions six fois plus qu’avant l’instauration des pass.

La comparaison des nombres de cas cumulés par million en Israël et en Palestine suggère que la stratégie du tout vaccinal et des pass pourrait peut-être même favoriser les contaminations.

Nadav Davidovitch, expert conseillant le gouvernement israélien constate « maintenir le pass vert sous sa forme actuelle peut créer de fausses assurances ».. Constatant cet échec, le gouvernement israélien a mis fin au pass.(([1] https://www.rtbf.be/article/coronavirus-pionnier-du-pass-sanitaire-israel-annonce-son-abandon-10937556))

Le sévère échec du pass en Grande-Bretagne a justifié sa suppression

La Grande-Bretagne a suivi la même politique vaccinale et restrictive des libertés qu’Israël. Depuis Omicron, l’échec est patent.

Constatant l’échec sanitaire et les lourdes conséquences économiques et sociales des pass, le gouvernement britannique en a lui aussi décidé la suppression dès le 28 janvier 2022.

Partout en Europe le même constat d’inefficacité des pass s’est imposé. Le Danemark, l’Irlande, l’Islande, Malte, la Tchéquie, la Roumanie, la Hongrie, le Portugal, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Suisse, la Suède, la Finlande, L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et l’Italie ont observé l’échec total du pass contre l’épidémie avec l’arrivée d’Omicron.

Et la quasi-totalité de ces pays (Suisse, Suède, Slovénie, Slovaquie, Royaume-Uni, Roumanie, République tchèque, Pologne, Pays-Bas, Norvège, Autriche) a abandonné cette mesure inefficace.

En France aussi les pass ont démontré leur totale inefficacité contre Omicron. Nous n’avons jamais été aussi « vaccinés », aussi soumis à autant de mesures sans justifications scientifiques (pass vaccinal dans les hôpitaux et obligation vaccinale pour les soignants et pompiers) et compté autant de contaminations !

Avant l’instauration des pass, en dix-sept mois d’épidémie, nous avions recensé un peu moins de 6 millions de contaminés. Depuis les pass en 12 mois ce chiffre est passé à plus de trente millions. Il faut être vraiment négationniste des faits établis pour croire encore que cette mesure puisse être bénéfique contre l’épidémie.

Tout dirigeant objectif reconnaîtrait l’échec de cette stratégie et abandonnerait toutes ses mesures inefficaces et mortifères qui démolissent notre jeunesse et notre économie. Mais comme toujours depuis le début de la crise nos dirigeants refusent de considérer les faits avérés et persistent dans leur autoritarisme religieux médicalement stupide et socialement tragique tant pour les professionnels concernés(([2] Rappelons le sort inhumain imposé aux pompiers et soignants vaccino prudents qui ont eu l’honnêteté (le tort ?) de ne pas se faire de faux certificat de vaccination alors qu’ils pouvaient probablement facilement les obtenir aussi facilement que les politiques, et qui se retrouvent sans travail, sans chômage, obligés de changer de profession pour ne pas devenir SDF. Une pareille brutalité n’avait jusqu’ici réservée qu’aux citoyens juifs par Hitler.)) que pour la population privée de leurs compétences avec plus de 20 % des lits fermés faute de soignants, des urgences incapables d’assurer leurs missions et des déserts médicaux qui se multiplient partout.

Même l’INSERM reconnaît la nocivité du pass qui aggrave la méfiance contre la vaccination

Le 25 janvier 2022 sur LCI après avoir réduit unilatéralement la validité de l’immunité « naturelle » de 6 à 4 mois, Olivier Véran annonçait avec gourmandise que des millions de Français allaient bientôt « perdre le bénéfice du pass vaccinal » confirmant ainsi qu’il ne s’agissait pour lui que d’un chantage brutal pour imposer la pseudo vaccination pourtant sans intérêt médical.

Mais même dans ce but les pass sont contre-productifs ainsi que vient de l’affirmer l’étude récente de l’INSERM parue dans Nature(([3] Jeremy K. Ward, Fatima Gauna, Amandine Gagneux-Brunon, Elisabeth Botelho-Nevers, Jean-Luc Cracowski, Charles Khouri, Odile Launay, Pierre Verger and Patrick Peretti-Wate The French health pass holds lessons for mandatory COVID-19 vaccination.)) :

« Le laissez-passer sanitaire a encouragé la vaccination de nombreuses personnes hésitantes ou réticentes, mais il n’a pas réduit l’hésitation elle-même. Une enquête de septembre 2021 a révélé que 42 % des personnes vaccinées étaient encore réticentes ou avaient des doutes sur le vaccin au moment de leur première dose(([4] Ward, J. K. et al. http://www.orspaca.org/sites/default/files/Note-SLAVACO-Vague2.pdf (2021) )). Plus important encore, la part des personnes vaccinées ayant des doutes sur le vaccin est passée de 44 % à 61 % après la mise en place du pass santé. Les leçons tirées du laissez-passer sanitaire COVID-19 en France suggèrent que des mesures coercitives telles que la vaccination obligatoire peuvent être efficaces pour augmenter les taux de vaccination, mais ne résolvent pas tous les problèmes qui affectent l’adoption. La vaccination obligatoire contre le COVID-19 risque de politiser davantage la vaccination et de renforcer la méfiance à l’égard des vaccins ».

« Rien ne laisse penser que le laissez-passer sanitaire a convaincu de nombreux sceptiques quant aux avantages de cette vaccination, et il reste une proportion faible, mais considérable (environ 5 à 10 % de la population) qui a décidé de ne pas se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination des personnes hésitantes ou réticentes a des conséquences potentiellement négatives, qui peuvent renforcer la méfiance à l’égard des institutions et du système de santé ».

Ces constatations publiées dans Nature par l’INSERM sont d’autant plus remarquables que l’institut national de la santé et de la recherche en médecine, est un fervent partisan des vaccinations tous azimuts.

Pour sortir de cette situation ubuesque et retrouver la confiance de la population, il est nécessaire que l’état cesse de suivre les recommandations sanitaires de cabinets de conseils trop liés aux industriels du vaccin, qu’il supprime les censures, qu’il reconnaisse ses erreurs, qu’il pratique la transparence totale sur les données sanitaires réelles au lieu de publier des analyses de pure propagande et qu’il base enfin ses décisions sur l’examen des faits réels au lieu de croire en des simulations biaisées.

Dans l’immédiat, il faut supprimer toutes les mesures restrictives des libertés et en premier lieu le pass sanitaire dans les hôpitaux et réintégrer les pompiers et soignants injustement exclus. Mesures qui ne coûteraient pas grand-chose et qui permettraient au système de santé de souffler un peu.






La Russie se bat pour la préservation de l’Humanité

[Source : russtrat.ru]

[Traduction automatique révisée, à partir de deux moteurs logiciels traducteurs différents.]

L’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur.

MOSCOU, 16 juin 2022, Institut RUSSTRAT.

L’Institut RUSSTRAT présente la retranscription du discours du membre du Conseil d’administration (ministre) chargé de l’Intégration et de la Macroéconomie de la CEE, Sergey Glazyev, lors de la table ronde « Russie : quelle image du futur répond aux objectifs de développement national ? Le 1er juin 2022 dans l’agence de presse REGNUM, organisé par l’Institut RUSSTRAT et l’agence de presse REGNUM.


Par Sergey Glazyev

Passons maintenant aux questions fondamentales de notre être. Et une opération militaire spéciale est un catalyseur pour ce processus de compréhension de notre place dans le monde et bien sûr, nous avons besoin d’une image de l’avenir. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que l’opération militaire spéciale, initialement annoncée comme une dénazification, une démilitarisation — nous comprenons ce que cela signifie pour l’Ukraine — a maintenant commencé à augmenter progressivement les enjeux sur ce front.

Tout le monde dit déjà qu’il s’agit d’une guerre hybride mondiale, même s’il était clair dès le début que l’opération spéciale devait être considérée dans un contexte beaucoup plus large. Beaucoup pensent maintenant qu’il s’agit d’une guerre de civilisation, où différents systèmes idéologiques sont confrontés. Il est clair qu’il s’agit d’une guerre du bien contre le mal et d’une guerre pour la survie de l’humanité à long terme.

Avant de parler de l’image de notre avenir, je voudrais attirer votre attention sur les modèles de développement socio-économique et politique à long terme. Nous — je veux dire un groupe de scientifiques de l’Académie des sciences qui travaillent dans des cycles longs de développement économique et social — avons d’abord réussi à prévoir cette guerre particulière de 2022. En 2014, il était clair que le défi auquel nous étions confrontés et dont le résultat était la réunification avec la Crimée affecterait certainement l’ensemble du monde russe, y compris le territoire de l’Ukraine. J’ai même eu un livre intitulé The Last World War : The US Starts and Loses [La dernière guerre mondiale : les États-Unis la commencent et la perdent].

Quelque part, ce que nous voyons aujourd’hui a été formulé de manière presque absolument précise, y compris le nombre des forces armées ukrainiennes et le rôle des Américains et des Britanniques dans cette occupation de l’Ukraine, ainsi que la culture du nazisme ukrainien. Tout cela a été prédit presque dans les moindres détails — nous poursuivons nos recherches, selon lesquelles le pic de confrontation tombe en 2024. C’est la prévision que mon collègue donnait il y a 10 ans, avant même l’opération militaire actuelle, et même avant 2014. Et puis il n’y avait pas nos nouveaux cycles politiques de sept ans.

Pourquoi 2024 et pourquoi sommes-nous dans cette situation de guerre hybride ? Le fait est que la période moderne est caractérisée par deux événements révolutionnaires simultanés. Le premier est la révolution technologique, dont on parlait beaucoup autrefois. On l’appelle différemment, on dit qu’il s’agit d’un changement dans les structures technologiques. Et ce changement de modèles technologiques se produit toujours à travers une dépression économique, qui dans ce cycle a commencé dans le monde depuis 2008 — depuis le début de la crise financière mondiale.

Et au cours de cette phase de transition, un nouvel ordre technologique s’est déjà formé, un complexe bien connu de technologies de l’information et de la communication de nano-ingénierie, qui évolue non seulement dans l’économie, mais aussi dans les méthodes de guerre. Nous voyons en fait que nous ne sommes pas seulement confrontés à un ennemi basé au Pentagone et au Mi-6. Nos troupes sont confrontées à l’intelligence artificielle. C’est déjà la guerre d’un nouveau paradigme technologique.

Mais un point plus important est le changement des structures économiques mondiales dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui. Le changement des structures économiques est un processus qui se produit une fois par siècle et au cours duquel le système de gestion change. Auparavant, nous l’aurions appelé un processus de révolution sociopolitique, mais, en termes modernes, il s’agit d’un changement radical des institutions des relations économiques mondiales, des relations de production et de tout le système de gestion du développement socio-économique, qui s’accompagne d’un changement des centres de l’économie mondiale.

L’économie mondiale se déplace rapidement vers l’Asie du Sud-Est, qui représente déjà plus de la moitié de la croissance du produit intérieur brut. Et dans ce nouveau centre de l’économie mondiale, un système de gouvernance complètement différent s’est formé par rapport à celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je dois dire que le changement des structures économiques mondiales, vous le voyez dans cette image ci-dessus. Ce sont des structures économiques mondiales avec un cycle de changement d’une fois par siècle. Et en dessous se trouve le stade technologique, dont le cycle de changement est d’environ 50 ans.

Les stades technologiques sont bien connus dans la littérature sous le nom d’ondes longues de Kondratiev ou, plus précisément, les cycles de vie des stades technologiques et leur phase de croissance sont une longue « onde de Kondratiev ». La phase de croissance de la structure économique mondiale est un cycle d’accumulation de capital qui dure un siècle.

Une fois par siècle, une résonance dangereuse se produit lorsque nous sommes confrontés simultanément à une révolution technologique, une révolution socio-économique et une révolution sociopolitique. Au cours de ce processus, non seulement la technologie change, mais aussi l’état d’esprit change. L’idéologie change, si vous voulez.

À titre d’exemple, citons la phase précédente du changement des structures économiques mondiales. C’est un processus qui, malheureusement, se déroule toujours à travers les guerres mondiales. Les guerres mondiales dans ce cas sont dues au fait que l’élite dirigeante de l’ancien centre de l’économie mondiale ne veut pas se séparer de son hégémonie et tente de toutes ses forces de la conserver, jusqu’au déclenchement d’une guerre mondiale. Il y a 100 ans, lors du passage de l’économie mondiale coloniale au monde impérial, elle a traversé deux guerres, la Première et la Seconde Guerre mondiale, entre lesquelles il y a eu une grande dépression.

L’économie mondiale coloniale est un système de relations industrielles fondé sur une entreprise familiale privée. En termes politiques, l’Empire britannique avait la plus grande marge de manœuvre pour cette économie mondiale. La combinaison des institutions de l’administration d’État, dont le noyau était la domination monarchique de la Grande-Bretagne, avec l’entreprise capitaliste privée a donné naissance à l’oligarchie bourgeoise anglaise qui a réussi à organiser de grands monopoles de type commercial et manufacturier. Ceci a assuré la domination de la Grande-Bretagne sur les mers et les océans.

Il s’agit de la structure économique mondiale des colonies, où l’Empire russe a également joué un rôle important. Ce mode de vie avait épuisé ses possibilités de développement à la fin du XIXe siècle. Cela était dû au fait que les possibilités d’utiliser la main-d’œuvre esclave étaient épuisées. Le modèle est bien décrit par Marx. Lorsque les gens ont été échangés en tant qu’êtres humains à grande échelle — non seulement dans les colonies, mais aussi dans les métropoles. Les gens étaient exploités 12 heures par jour sans jours de repos. Le capital privé a utilisé ce travail comme principale source d’enrichissement. Il n’y avait pas de droit du travail, pas de syndicats, pas d’État-providence. Tout cela est apparu avec la structure économique mondiale impériale.

Mais ici, il est important de comprendre que la Grande-Bretagne a atteint les limites du développement et que des pays dotés de systèmes de gouvernement plus progressistes ont commencé à marcher sur ses talons. Y compris l’Empire russe, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, les États-Unis. Les services secrets britanniques sont à l’origine de la Première Guerre mondiale qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir le leader mondial. Elle s’est renforcée autant que possible, mais seulement 20 ans plus tard, elle a été entraînée dans la Grande Dépression. Aucune mesure pour sauver l’Empire britannique n’a aidé. Ils ont alors — comme aujourd’hui les États-Unis contre la Chine — mené une guerre commerciale contre les États-Unis, imposé un embargo sur l’importation de marchandises américaines.

Il s’est avéré que pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Empire britannique, bien qu’il soit resté parmi les vainqueurs, n’a pas pu profiter de la victoire en raison du caractère archaïque de son système de gestion. Il n’était plus utile. Il n’apportait plus aucun progrès économique. La croissance économique basée sur l’exploitation de la main-d’œuvre esclave a cessé de produire des surplus. L’Empire britannique s’est effondré à peine 2 ans après la Seconde Guerre mondiale. Ceci est important pour nous maintenant du point de vue de l’analogie historique.

Un nouvel ordre économique mondial. Nous l’avons appelé impérial, car pour la première fois au monde, il couvrait la quasi-totalité de la planète, les deux tiers du monde. L’autre tiers était l’Union soviétique. Son ordre économique mondial reposait sur un État-providence, sur de grandes structures de production intégrées verticalement. Sur la question de la monnaie et de l’utilisation de la monnaie non pas tant comme capital, mais comme instrument de financement de la croissance économique.

En général, l’ordre économique mondial se composait de trois variétés idéologiques. Les deux premiers nous sont bien connus :

  • le système soviétique avec des associations de recherche et de production dirigées par le Parti communiste, qui a construit le socialisme en se réclamant du communisme ;
  • le système américain, qui était basé sur les sociétés transnationales et l’émission sans fin du dollar, qui leur a permis de mener l’expansion mondiale.

Et le troisième système, qui est tombé dans l’oubli grâce à l’exploit du peuple soviétique, est le système du fascisme européen, dans lequel le national-socialisme allemand, l’État corporatif italien et les nazis de tous bords de divers autres pays européens ont essayé d’imposer au monde leur version nazie de cet ordre économique mondial.

Je note que la structure économique du monde colonial s’est avérée en réalité absolument non compétitive. La Grande-Bretagne a perdu la guerre en Europe face au fascisme allemand en seulement deux ans, et seules la puissance de l’Union soviétique et l’aide des États-Unis, un pays qui avait déjà un nouveau système de gouvernement, ont réussi à écraser ce scénario fasciste. Et puis le système colonial britannique est mort.

En d’autres termes, cette expérience historique montre que le changement des structures économiques mondiales passe par la conscience sociale, bien sûr. Et l’émergence d’un nouveau système de gestion qui concerne avant tout les relations entre les personnes ne peut qu’être combinée avec un nouveau système d’idées, de vues et de principes.

Nous avons maintenant un processus similaire en cours. Nous nous éloignons de l’économie mondiale impériale, où seuls les États-Unis subsistaient. Là, cette transition a commencé avec l’effondrement de l’Union soviétique. Tout comme il y a 100 ans, cela dure depuis 30 ans. Tout comme la transition précédente a duré pratiquement de l’an 1914 à 1947. Ainsi la transition actuelle dure depuis un tiers de siècle.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, qui fut la première à ne pas répondre aux exigences du progrès scientifique et technologique, nous assistons maintenant à l’effondrement des États-Unis. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial. Dans une tentative de surmonter la crise financière mondiale en pompant de l’argent, les États-Unis ont finalement conduit la situation à l’effondrement de l’ensemble du système financier et à une inflation croissante, qui atteint déjà 30 % dans les prix des entreprises.

Nous avons vu l’autodiscrédit du système américain lors de la dernière élection présidentielle qui a été truquée. L’Amérique n’est pas une voie plus attrayante. De plus, comparés à la Chine et à l’Inde, qui ont brillé ces 15 dernières années, les États-Unis et l’UE, malgré une base monétaire multipliée par quatre, n’ont pas été en mesure de s’engager dans un développement économique durable. Si nous considérons le système de gestion occidental en termes d’efficacité, l’émission monétaire est de 20 à 25 %. Seul un euro émis sur quatre ou cinq va se retrouve dans le secteur manufacturier [ou productif].

En Chine et en Inde, un système de gouvernance fondamentalement différent a émergé qui combine la planification centrale stratégique avec la concurrence du marché, où l’État joue un rôle dominant dans l’organisation de la circulation de l’argent et offre aux entreprises privées un accès illimité à l’argent si cela conduit à la croissance du bien-être public.

Toutes les prévisions montrent qu’à la fin de cette décennie, l’ancien ordre économique mondial aura plus que diminué de moitié, et le cœur du cycle d’accumulation asiatique — la Chine, l’Inde, les pays d’Indochine, le Japon, la Corée — sera devenu absolument dominant dans tous les indicateurs macroéconomiques.

Ce processus est irréversible, mais plus cette transition, qui est évidente pour tout le monde, est proche, moins il reste de pouvoir au cœur de l’ancien ordre économique mondial, plus ils [ceux qui le défendent] deviennent agressifs. Et ici, le même mécanisme de guerre hybride est à l’œuvre, que les Britanniques ont utilisé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Nous les appelions hybrides parce que les guerres concernaient le territoire.

Dans le cadre du nouvel ordre économique mondial, des guerres se déroulent maintenant pour la conscience, pour l’esprit des citoyens de différents pays, et, contrairement à la guerre du siècle dernier, la guerre actuelle est une guerre, avant tout, pour la domination dans la conscience publique. Par conséquent, le front principal est le front informationnel-cognitif. Ici les questions d’idéologie sont primordiales.

Le deuxième front le plus important est le front monétaire et financier, où dominent encore les États-Unis et l’Union européenne. Et ce n’est qu’en troisième lieu que sont utilisés des chars, des missiles et des avions qui, en fait, dans le cadre de cette guerre mondiale hybride, sont appelés à punir les vaincus. C’est-à-dire intimider, détruire tout désir de résistance, etc.

Tout comme la Grande-Bretagne a déclenché la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a déjà compris que la puissance combinée de l’Allemagne, de la Russie, de l’Autriche-Hongrie dépassait les Britanniques et qu’il restait quelques années pour un tournant dans le leadership mondial, l’élite dirigeante américaine a lancé une guerre hybride mondiale. Dans le même temps, une guerre commerciale américaine se déroule, comme on peut le voir, contre la Chine. La guerre des sanctions contre nous dure déjà depuis plus de 8 ans — et cette aggravation des tensions géopolitiques se déverse aujourd’hui dans des événements dramatiques dans lesquels nous sommes aujourd’hui pleinement impliqués.

En quoi le nouvel ordre économique mondial diffère-t-il du précédent, impérial ? Veuillez noter que l’État qui se forme aujourd’hui en Chine et en Inde intègre toutes les réalisations de l’édification de l’État des époques précédentes. Il s’agit d’un État-providence. C’est un État de droit démocratique, mais en même temps souverain. C’est-à-dire que la particularité du nouvel ordre économique mondial est que l’État leader ne cherche pas à imposer ses modèles à tous les autres pays.

S’il y avait trois modèles dans la structure économique mondiale impériale, dont deux ont eu lieu — le soviétique et l’américain, et le troisième, qui n’a pas eu lieu — le fasciste allemand, ceux-ci ont essayé de refaire le monde entier à leur image et à leur ressemblance. Pour créer partout les mêmes fractales qu’au centre.

La souveraineté économique mondiale est restaurée dans le nouvel ordre économique mondial. C’est un point fondamental. L’État dans ce nouvel ordre économique mondial restaure les valeurs morales. C’est un État humain, juste, intellectuel, responsable et, pour le dire brièvement, idéologiquement, c’est un État socialiste.

Mais en Chine, nous voyons l’image familière du Parti communiste à la tête de cet État. L’Inde a la plus grande démocratie du monde, mais ne négligeons pas le socialisme de Gandhi. Toutes ces traditions sont vivantes et les modèles de gestion — j’attire votre attention — en Chine et en Inde sont assez proches : contrôle de l’État sur le système bancaire, prêts illimités pour la croissance de la production, utilisation du marché à des fins d’efficacité économique de la concurrence.

L’État stimule l’entrepreneuriat privé, et le stimule sans limites s’il génère des revenus. D’où l’augmentation du bien-être des gens. Si l’entrepreneuriat privé est destructeur, s’engage dans la spéculation, tente de profiter de la déstabilisation de l’économie, cet entrepreneuriat est sévèrement bloqué. La Chine et l’Inde ont des contrôles de change stricts et l’exportation de capitaux n’est pas autorisée. L’argent est prêté à des taux allant de 0 % à 4-6 %, en fonction de la priorité accordée aux prêts. L’émission ciblée de crédits est largement utilisée comme outil de planification stratégique.

Nous l’avons appelé intégral parce que l’État y rassemble la société. Il rassemble différents groupes sociaux autour du critère principal qui est l’augmentation du bien-être public. Dès lors, toute la politique économique repose sur ce critère. Comparons l’essence de la politique économique menée dans le nouvel ordre économique mondial [à l’ancien qui s’écroule].

Ici, en comparant aux modèles existants du Consensus de Washington, j’attirerai l’attention sur la principale différence. Premièrement, le but de l’économie n’est en aucun cas de faire de l’argent. Le but de l’économie est d’augmenter le bien-être social.

D’où la planification stratégique, d’où l’utilisation de l’argent comme outil. D’où une fiscalité progressive et des mesures concrètes de justice sociale. Toutes les exigences d’un État-providence concernent l’éducation et la santé qui devraient être libres et assurer la reproduction du capital humain de la manière la plus complète possible. Le système fiscal du budget fiscal est axé sur le développement, et pas seulement sur les soi-disant « fonctions d’un État bureaucratique policier ». Les prix sont réglementés en fonction des proportions souhaitées de la reproduction de l’économie.

Les relations de travail sont dominées par la coopération et l’antagonisme entre le travail et le capital disparaît définitivement. La forme dominante de propriété privée est, selon notre conception, l’entreprise du peuple. Une entreprise dans laquelle les travailleurs sont aussi les propriétaires.

C’est ainsi que se développent Huawei, Xiaomi et d’autres issus de coopératives. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une économie de partenariat social, où l’argent profite [à tous] et tout ce qui tourmente notre économie, comme l’exportation de capitaux, est limité dans le système de régulation économique pour que les revenus des gens augmentent. Et l’entrepreneur grandit en proportion de sa contribution à l’essor du bien-être public.

Et il ne fait aucun doute ici qu’une politique industrielle, agricole, scientifique et technique est nécessaire. Ce sont toutes des politiques publiques clés évidentes qui gèrent le mécanisme du marché de la manière nécessaire pour augmenter le bien-être public.

Passons maintenant aux versions idéologiques de ce nouvel ordre économique mondial. La construction du socialisme se poursuit en Chine, bien qu’avec des caractéristiques chinoises, mais il faut le comprendre de cette manière. Si le socialisme soviétique cherchait à rendre le monde entier heureux, nous voulions réaliser un système socialiste partout dans le monde en dépensant beaucoup d’argent pour cela, alors que le socialisme à la chinoise signifie que l’idée socialiste et l’idée nationale vont de pair.

Et en Chine, nous voyons les slogans suivants : voici une société de prospérité universelle, voici la grande renaissance de la nation chinoise. C’est-à-dire qu’ici l’idée du socialisme et du nationalisme positif, qui ne prétend pas être une exclusivité nationale, mais place le bien-être de son propre pays au premier plan, est une caractéristique essentielle.

Nous voyons la même chose en Inde : combinaison du socialisme, de l’économie de marché et de l’idée nationale, même si cette dernière est appliquée en termes de prospérité croissante. C’est compréhensible pour un pays qui a une population gigantesque qui a vécu dans la pauvreté pendant des siècles. Pour eux, la montée de la prospérité est un point déterminant, pas une idée nationale. De plus, contrairement au socialisme soviétique, qui a grandi dans un environnement de « forteresse assiégée » et avait en même temps inévitablement des caractéristiques de mobilisation et de suppression de la liberté individuelle afin de sauver la société et l’État, il n’y a pas de tels risques ici. Ni en Chine ni en Inde.

[Ndlr : au vu des systèmes de crédit social et de surveillance, il semble pourtant bien au contraire que la liberté individuelle soit en train de passer par-dessus bord.]

Mais il est évident que la poursuite du développement du monde dans un avenir prévisible se déroulera de la même manière qu’au XXe siècle, où il y avait une concurrence entre l’Union soviétique communiste et l’Amérique démocratique. Maintenant, la confrontation va se dérouler entre « l’Occident démocratique », la Chine communiste et l’Inde démocratique. La question est de savoir où nous serons.

Il existe une troisième version de cette idéologie du nouvel ordre économique mondial. Il est en fait une continuation du vecteur de vision du monde occidental nazi, pour ainsi dire. Le racisme a dominé l’Empire anglais au XIXe siècle, le nazisme a longtemps dominé l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Et maintenant, les récepteurs de cette forme misanthropique la remplissent du contenu du postshumanisme : un camp de concentration électronique, tout le monde doit marcher en formation et obéir aux exigences de l’Organisation Mondiale de la Santé ou d’autres analogues d’un gouvernement mondial.

[Ndlr : l’idéologie transhumaniste promue par Klaus Schwab et qui a effectivement de nettes racines nazies. Voir notamment Les valeurs familiales de Schwab]

Autrement dit, c’est l’idée d’une transition vers un état post-humaniste, post-humain, où les gens sont considérés comme un outil de manipulation. Plus précisément, l’objet de manipulation — et l’idéologie se construit pour atomiser la société.

Autrement dit, le principal vecteur idéologique est la privation des personnes de toute identité collective, identité nationale, identité de genre. En général, même l’identité humaine. Les gens commencent à se percevoir comme n’importe quoi : des cyborgs, des animaux, des plantes.

Il y a une inhumanisation en cours, et ce type de matériel posthumain est incorporé dans une intelligence artificielle et facilement manipulable, remplaçant les idéologues qui, en général, imposent déjà leurs modèles de comportement à cette posthumanité et font en sorte que les gens se comportent de la manière dont le contrôle oligarchique artificiel mondial a besoin.

En même temps, on voit se développer des méthodes qui permettent d’amener cette société posthumaine à n’importe quel état, jusqu’à l’autodestruction collective. Je suis sûr que s’ils commencent à injecter un vaccin avec une sorte de poison, il y a déjà des mécanismes en place : la plupart des gens vont se bousculer pour prendre le vaccin.

[Ndlr : c’est déjà ce à quoi nous avons assisté depuis 2020.]

Nous sommes dans cet État mondial en transition, à la périphérie, pour dire les choses crûment. Après l’effondrement de l’Union soviétique, nous nous sommes retrouvés à la périphérie économique des États-Unis. Notre pays était utilisé comme un pays périphérique typique, à partir duquel des milliards de tonnes de ressources ont été pompées, des capitaux ont été pompés. La fuite des cerveaux de chez nous vers là-bas est le but réel du système de Bologne.

Ceux qui ont poussé le système de Bologne étaient trop timides pour dire directement qu’il était nécessaire pour faciliter la fuite des cerveaux. Si nous formions ici gratuitement du personnel qualifié, il pouvait facilement et naturellement se déplacer, obtenir une maîtrise à l’étranger et y rester. Ils ont fait de nous un pays périphérique avec toutes ses caractéristiques.

Aujourd’hui, après que l’Occident nous a fait la guerre et a érigé des barrières dans presque toutes les directions, nous parlons d’un changement de paradigme dans la gouvernance. Mais nous devons comprendre que jusqu’à présent, ce changement dans notre système de gestion ne nous a pas du tout affectés. C’est de l’autre côté que des barrières ont été érigées qui ont effiloché notre système de gouvernance. Ils ont rendu plus difficile l’exportation de capitaux, mais je constate que dès que la situation s’est un peu stabilisée, nos autorités monétaires ont recommencé à exporter des capitaux.

Elles recommencent à stimuler l’exportation des capitaux ! Prenez-le en roubles, prenez-le de nous comme vous voulez ! C’est-à-dire que notre « pouvoir monétaire » fonctionne de la même manière qu’avant. Ils n’ont pas la possibilité de créer les conditions d’une sortie de capitaux. Ils ont en fait annulé la possibilité d’appliquer la règle budgétaire, mais tout cela demeure et la règle budgétaire n’a pas encore disparu. Elle ne peut tout simplement pas être appliquée dans une situation où les réserves de change sont saisies.

Ils ont introduit la vente obligatoire des gains en devises étrangères afin de stabiliser le taux de change. Ils veulent maintenant laisser les recettes en devises à l’étranger et voir si elles sont confisquées de la même manière que les réserves en devises de l’État. Autrement dit, notre politique monétaire reste profondément périphérique, elle suit toujours les règles du FMI et du consensus de Washington.

À cause des sanctions, la société s’est soudain rendu compte que nous étions un pays très riche, que nous pouvions vivre deux fois mieux que nous ne vivions, parce que la sortie de capitaux s’est arrêtée. Dès que la sortie de capitaux s’est arrêtée, le rouble a immédiatement augmenté, le pouvoir d’achat a été multiplié par 1,5 et le rouble s’est encore renforcé. Autrement dit, jusqu’à présent, la principale fonction cible des « autorités monétaires » était l’enrichissement des spéculateurs de devises.

C’est pour cela que la Banque centrale a travaillé. Le ciblage de l’inflation est ridicule, car le principal facteur d’inflation est la dévaluation du rouble dans une situation où la formation du taux de change du rouble est réalisée par des spéculateurs, principalement des spéculateurs internationaux. Et seulement 5 % des transactions sur la Bourse de Moscou sont des transactions pour les exportateurs et les importateurs.

Il est évident que le taux de change du rouble a été manipulé pendant toutes ces 8 années. Sur ce, des dizaines de milliards de dollars ont été retirés de la Russie. Ce sont les spéculateurs monétaires, où les spéculateurs américains ont joué le rôle principal, qui ont été les principaux bénéficiaires de la politique monétaire menée. Maintenant, à cause des sanctions politiques, cela est devenu impossible. Nous sommes obligés, contraints de passer à un nouveau système de gouvernance.

Quel devrait être le système de contrôle ? Il n’est pas nécessaire de deviner ici. Nous voyons des exemples d’un nouveau système de gouvernance réussi en Chine et en Inde. Il s’agit, bien sûr, d’un système mixte de gouvernement, où le cadre principal travaille dans le but d’augmenter le bien-être public. L’État est engagé dans la planification stratégique.

Voici Elena Vladimirovna Panina est l’une des auteures de la loi sur la planification stratégique, et elle s’est beaucoup investie dans sa promotion. Nous avons cette loi depuis de nombreuses années. Mais au début, son introduction a été retardée. Maintenant elle se retrouve dans la rédaction de dizaines de milliers de documents de planification stratégique, mais il n’existe aucun mécanisme pour sa mise en œuvre.

Bien que si vous regardez, nous avons tout séparément : le mécanisme de partenariat privé et étatique, les contrats spéciaux, les accords multilatéraux d’investissement, les outils de refinancement spéciaux que la Banque centrale pourrait utiliser pour apporter des prêts bon marché afin d’augmenter les investissements. Individuellement, tout cela est là, mais dans son ensemble le système ne fonctionne pas.

Depuis de nombreuses années, nous proposons de passer à un système de développement avancé, où l’accent serait mis sur la stratégie et la modernisation du développement économique fondé sur un nouvel ordre technologique. Selon nos estimations, nous pourrions atteindre une croissance d’au moins 8 % par an, en utilisant des installations de production inutilisées, en saturant l’économie d’argent et en permettant aux entreprises de recevoir des prêts à un maximum de 2-3 % pour l’emprunteur final, pour financer des investissements, pour augmenter la production.

C’est l’utilisation la plus complète possible de notre potentiel scientifique et technique, c’est le traitement en profondeur des matières premières. Nous n’avons aucune restriction à la croissance économique, à l’exception du coût artificiellement élevé du crédit créé par les « autorités monétaires ». Les entreprises ne peuvent pas contracter d’emprunt à 18 %, pas à 11 %. Elles devraient contracter un emprunt à 1-3 % par an, comme cela se fait en Chine et en Inde.

Ici, dans l’Union eurasienne, nous luttons contre l’exportation de bois rond, nous avons introduit un embargo, mais pour une raison quelconque, le bois est acheminé vers la Chine. Parce qu’en Chine, l’État a alloué autant d’argent que nécessaire, à raison de 0,2 % par an pendant 10 ans, pour que les entreprises créent une infrastructure de transformation, d’emballage et de récolte du bois sibérien.

Ils ont créé l’infrastructure, ils ont commencé à fournir des prêts saisonniers sans intérêt à nos bûcherons, et lorsque ceux-ci ne peuvent pas obtenir un prêt de notre part, ils vont en Chine et prennent des prêts là-bas. Et ils y apportent le bois, volontairement et sans aucune contrainte. Chez nous, ils n’ont pas la possibilité de contracter des emprunts pour récolter du bois pendant la saison, puis les rembourser après avoir vendu les produits.

En d’autres termes, nous pouvons réellement envisager la possibilité de taux de croissance élevés, pas moins de 8 % par an, et je ne peux donc pas être d’accord avec les prévisions de nos organismes officiels, qui (à la suite de Washington) nous indiquent moins 8 % cette année. D’où vient le moins 8 % ? De la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

De Washington, ils essaient de nous imposer une prévision si pessimiste que « vous aurez moins 10 parce que vous avez lancé une opération militaire ». D’où vient le chiffre moins 10 % ? L’UE coupe les exportations vers la Russie et les importations en provenance de Russie également. Ensuite, à l’aide d’un modèle économétrique, ils émettent l’hypothèse que le commerce extérieur russe se contractera de 30 %. Et selon ce modèle, qui, en fait, est une extrapolation des relations existantes dans l’économie, ils disent que dans ce cas, vous aurez moins 10 % du PIB. Bien que le président nous dise que nous devons utiliser les opportunités.

Lors du dernier Forum économique eurasien, il a déclaré que les entreprises étrangères partaient, et qu’il valait peut-être mieux les laisser partir et créer ces produits manufacturés nous-mêmes. Faisons une substitution des importations. Remplissons le quota sortant de l’Union européenne avec notre propre production. Nous allons développer la coopération au sein de l’Union eurasienne et développer les relations avec nos partenaires asiatiques.

Autrement dit, si nous traitons du développement de l’économie, où l’argent n’est pas une fin en soi, mais un outil de prêt à la production, alors nous pouvons complètement nous passer de récession cette année. Au contraire, nous pouvons faire de la crise, du retrait des concurrents européens, un boom économique, un boom entrepreneurial. Pour ce faire, vous devez accorder des prêts.

Il est nécessaire de réaliser les objectifs d’amélioration du bien-être public. Et pas par de simples injections d’argent pour soutenir la vie des gens, mais en créant de nouvelles industries, de nouveaux emplois. Le président en a parlé à de nombreuses reprises, mais du coup, ce que nous avons aujourd’hui en termes de mesures pour stimuler le développement économique est, en fait, une continuation de petits assouplissements covid en termes de réglementation. En termes de réduction de la pression bureaucratique, malheureusement, il n’y a pas de réelles opportunités d’augmenter les investissements de substitution des importations et de mettre en œuvre des programmes de développement à long terme.

En conclusion de mon discours, je dirai que l’image du futur, me semble-t-il, est assez évidente, si nous comprenons qu’avant la fin de ce siècle, très probablement, la guerre hybride américaine se terminera par un échec pour eux. Eux, dans leur russophobie, qui est dans leur sous-cortex, peuvent ne pas encore s’en rendre compte. C’est pourquoi, ayant pourtant la Chine comme principal adversaire, ils nous ont attaqués, car la russophobie est ancrée dans la géopolitique anglo-saxonne.

La géopolitique enseignée aux politiciens américains et britanniques est basée sur des livres des XIXe et XXe siècles — de Halford Mackinder à Zbigniew Brzezinski, et partout leur idée principale est « comment détruire la Russie ». La géopolitique est une pseudoscience classique sur le thème « comment détruire la Russie sous n’importe laquelle de ses formes historiques ».

Ils ont été victimes de leur orientation génétique russophobe. Ils ont perdu face à la Chine dans la guerre commerciale et maintenant ils se liguent contre nous. Lorsque la Crimée nous a été rendue, j’ai dit et répété qu’il y aurait eu des sanctions de toute façon. Que nous ayons annexé la Crimée, ou que nous nous soyons déshonorés en y renonçant, il y aurait eu des sanctions. Et la guerre d’aujourd’hui, nous le comprenons aussi, était inévitable. Il y a à peine 8 ans, il était possible de se passer d’une guerre et de prendre tout le sud-est de l’Ukraine sans tirer un coup de feu, les gens eux-mêmes étaient venus vers nous.

Il nous faut maintenant corriger ce retard au prix de grands efforts et de sacrifices.

Mais ce conflit était inévitable précisément à cause de la russophobie génétique de l’élite dirigeante américano-britannique, qui est essentiellement le noyau idéologique et économique du monde occidental. Et ils cherchent à nous effacer, comme ils disent, sans aucun scrupule, je dirais.

Ne sous-estimez pas cela. Lorsque le Premier ministre polonais dit « effacer », cela signifie naturellement effacer, comme c’était le cas en 1717 lorsque l’Empire russe a été effacé. Comme après le Temps des Troubles, lorsque le royaume moscovite a été effacé. C’est-à-dire qu’il y a eu des précédents lorsque la Russie a été anéantie, idéologiquement, culturellement, jusqu’à la destruction de tous les monuments, aussi loin qu’ils pouvaient atteindre, jusqu’à l’incendie des chroniques et ainsi de suite.

Ils ont un plan. Ils pensent que la Russie est la clé de la domination mondiale. Dans leur esprit délirant, c’est ainsi. Dans les fondements de leur géopolitique anglo-saxonne, depuis Mackinder, ils enseignent que pour contrôler le monde, il faut contrôler l’Eurasie, ils appellent ça une grande île. En Eurasie, le principal pays qui détient le contrôle, c’est la Russie.

Par conséquent, pour contrôler le monde, la Russie doit être capturée, écrasée, détruite. Ensuite, le prochain objectif est la destruction de l’Iran, c’est absolument évident. Et puis ils pensent qu’en encerclant la Chine de toutes parts et en l’isolant du reste du monde, ils conserveront la domination, l’hégémonie.

C’est un projet absolument utopique. Ils perdront la guerre. Ils sont déjà en train de perdre un avantage clé sous nos yeux. Les fameuses sanctions qui nous ont fait perdre nos réserves de devises et notre activité offshore ne savent pas aujourd’hui comment procéder.

En fait, du point de vue des perspectives futures d’une guerre hybride, il s’agit d’un atout majeur, car leur principal avantage était d’émettre une monnaie mondiale. Et puis ils ont joué leur as d’atout. Ils n’ont plus de monnaie mondiale, plus personne ne leur fait confiance, ni politiquement, ni idéologiquement, ni économiquement. Un exode du dollar a commencé.

Les Chinois vendent des réserves en dollars. Leurs satellites ont encore peur de le faire, mais ici, celui qui vendra des dollars plus vite perdra moins. C’est absolument évident. N’oublions pas que la moitié des dollars que les Américains impriment à grande échelle se trouvent en dehors des États-Unis. Cette vague de dollars revient en Amérique aujourd’hui. Si auparavant on considérait, disent-ils, qu’il était bon que des capitaux soient attirés dans le pays, maintenant l’avalanche acquiert clairement des conséquences inflationnistes et l’effondrement des bulles financières géantes qui composent le système financier et économique occidental n’est pas loin.

Nous réfléchissons aujourd’hui à la création d’une nouvelle monnaie comptable qui serait liée à l’échange des matières premières. Nous construisons une alliance avec la Chine « Un train, une route. » Nous essayons de rétablir le droit international dans l’intégration eurasienne et d’adhérer strictement aux principes de volontariat et de respect de la souveraineté, des avantages mutuels et de la transparence. Autrement dit, nous créons une image attrayante du Nouvel Ordre Mondial, un Nouvel ordre économique mondial.

Le problème, c’est que sans une croissance économique plus rapide, notre vision de l’avenir ne sera pas convaincante. Veuillez noter que nos idéologues eurasiens, par exemple, Trubetskoy, ont parfaitement prévu l’effondrement de l’Union soviétique à la fin des années 20 du siècle dernier qui venait alors de se relever.

Trubetskoy a dit qu’après l’épuisement de l’état des ouvriers et des paysans, une nouvelle communauté, au-dessus des classes, se formerait. L’Union soviétique perdrait son noyau idéologique et s’effondrerait. Ce qui vient ensuite est une ère de nationalisme. Des fragments de l’Union soviétique seront séduits par des idées nationalistes afin de rassembler à nouveau notre grand pays. Et puis, bien sûr, il faut vaincre le nationalisme et éradiquer le nazisme.

Aucune exclusivité nationale ou autre ne devrait être autorisée ! Et la base d’une nouvelle alliance ne peut être que la compréhension des points communs de l’histoire de chacun. Remarquez comment les Chinois reprennent les slogans des Eurasiens. La Chine appelle à l’unification de tous les peuples pour le destin commun de l’humanité. Que sont les « peuples d’un même destin » ? Ce sont les peuples d’un même pays. Cette compréhension du destin commun de l’humanité est, en fait, la base idéologique du grand partenariat eurasien dont parle notre président.

Mais pour être un leader dans ce partenariat, et non une périphérie, il est nécessaire d’assurer des taux de développement économique avancés. Cela nécessite l’idéologie de la cause commune, du bien commun.

En conclusion de mon discours, je dirai brièvement que cette idéologie devrait absorber les acquis du socialisme. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie socialiste domine à la fois en Chine et en Inde, et sous différentes constructions politiques. Le socialisme comme idée du bien commun, où le sens principal de l’État est le service à la société. L’État ne sert pas certains groupes sociaux, comme notre oligarchie ou notre bureaucratie, ou qui que ce soit d’autre. L’État s’est sérieusement et véritablement engagé dans l’amélioration du bien-être public.

[Note de Joseph : pourtant l’Histoire tend à démontrer que la restriction des libertés individuelles et collectives est proportionnelle à l’interventionnisme étatique ou gouvernemental. Et particulièrement dans les États à base socialiste ou communiste, la bureaucratie devient rapidement étouffante. Une humanité avancée, qui s’appuierait notamment sur la notion de responsabilité individuelle et collective ainsi que sur la gratuité et la Conscience, pourrait très bien se passer de gouvernements et d’institutions étatiques, à condition que les individus prédisposés veillent, d’un commun accord, au respect de la souveraineté individuelle et collective ainsi que des formes socioculturelles et des communautés existantes.]

Par conséquent, bien sûr, l’idée socialiste doit être présente. Sans elle, un nouveau mode de vie est impossible, d’ailleurs, il a déjà pris forme. Le socialisme doit redevenir l’idéologie dominante, le noyau du système économique mondial de l’Asie du Sud-Est. Si nous regardons le modèle japonais ou coréen, nous verrons également les traits familiers de l’idéologie socialiste. C’est un État qui planifie, un État qui vise au développement.

Quant à la question des valeurs éthiques, le nouvel ordre technologique défie vraiment l’humanité dans le sens où il est technologiquement possible de passer à un état post-humain : l’émergence des cyborgs, la manipulation de la conscience, l’intelligence artificielle. Ce sont tous des signes d’une transition vers une civilisation post-humaine, et si nous perdons nos normes éthiques traditionnelles, si nous laissons dominer ce nouveau gouvernement mondial oligarchique, ne vous attendez pas à de bonnes choses. Dans ce cas, l’humanité est finie.

Et, puisque nous sommes à la pointe de la guerre hybride, on peut en effet considérer que la guerre avec l’Occident est pour le sort de l’humanité. Et l’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur. C’est ce que l’Occident nous apporte. Puisque nous sommes en confrontation directe avec lui, nous pouvons supposer que nous nous battons vraiment pour la préservation de l’Humanité.

La question est de savoir quelle devrait être l’idéologie ici. Évidemment, elle devrait être basée sur des valeurs traditionnelles. Pour résumer, cela devrait être une image du socialisme chrétien, déjà largement vulgarisée en Europe. Avec la compréhension que nous avons non seulement le socialisme chrétien, mais aussi le socialisme islamique, le socialisme bouddhiste. J’appellerais cette idéologie une synthèse sociale conservatrice. Une combinaison de valeurs morales traditionnelles issues des grandes religions, avec les exigences de justice sociale, d’un État-providence et d’un État pro développement.

Merci pour votre attention.




La catastrophe des opioïdes aux USA, prescription sous influence de McKinsey

Par le Dr Gérard Delépine

La crise des opioïdes représente une catastrophe médicamenteuse trop peu connue en France.

Une catastrophe hors norme

Par son ampleur, la crise dépasse de très loin les catastrophes médicamenteuses précédentes.

Depuis 20 ans, aux USA le nombre de décès par surdose ne fait qu’augmenter. En 2002 on recensait 2 surdoses mortelles pour 100 000 habitants. En 2012, ce chiffre avait quadruplé (8/100000) et en 2021 il atteint 31/100000. Quinze fois plus qu’il y a 20 ans !

Depuis 2017, les opioïdes font chaque année plus de victimes que les accidents de la route.

Fin 2017, le président Trump a déclaré l’état d’urgence sanitaire et alloué un budget de six milliards de dollars pour améliorer l’éducation des patients et des professionnels et favoriser l’accès aux traitements sans que cela ait stoppé la croissance de la mortalité.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies(([1] CDC offices gouvernementaux)), près d’un demi-million d’Américains sont morts de surdoses entre 1999 et 2018

Morts par surdose impliquant des opioïdes aux États-Unis (2000-2016). Morts par 100 000 habitants.

Lors de la pandémie de COVID-19, une nouvelle augmentation importante du nombre de décès consécutifs à une surdose d’opioïdes de synthèse a été observée(([2] CDC Emergency Preparedness and Response: Increase in Fatal Drug Overdoses Across the United States Driven by Synthetic Opioids Before and During the COVID-19 Pandemic, 17 décembre 2020 – lien : https://emergency.cdc.gov/han/2020/han00438.asp)) avec pour la seule année 2021 plus de 107 000 morts (33/100000 soit autant que le diabète et la maladie d’Alzheimer réunis) et presque le double du nombre de soldats américains tombés durant les 20 ans de guerre du Vietnam !

Les salles d’urgence et les ressources de nombreux états sont mises à rude épreuve pour tenter de répondre à l’épidémie. Le Massachusetts, le Vermont et d’autres États ont décrété un « état d’urgence » ou créé des groupes de travail spéciaux pour faire face à la crise qui leur coûte chaque année des milliards de dollars, sans, non plus, d’amélioration visible.

Une catastrophe qui affecte même l’espérance de vie des Américains !

Le nombre de morts par surdose d’opioïdes est tel qu’il diminue l’espérance de vie des Américains. L’espérance moyenne de vie des Américains progressait depuis plus de 50 ans et atteignait 78,9 ans en 2012. Depuis, elle stagne ou diminue : 77 ans en 2020 et 76,6 ans en 2021.

Espérance de vie à la naissance en années (1980-2020).

La catastrophe des opioïdes ne touche pas seulement les États-Unis

Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis représentent 80 % de la consommation mondiale d’opioïdes et concentrent la grande majorité des morts par surdose.

Toutefois, l’usage abusif des opioïdes se répand dans d’autres pays notamment en Grande-Bretagne, phénomène favorisé par la hausse des prescriptions médicales laxistes et à un trafic croissant de drogues illicites.

Selon l’OCDE, hors États-Unis, les pays les plus touchés par les morts par surdoses d’opioïdes étaient le Canada (85 morts par million d’habitants, en 2015), l’Estonie (81), la Suède (55), la Norvège (49), l’Irlande (44) et le Royaume-Uni (41).

À l’origine de la catastrophe, un scandale médical

Il s’agit d’un problème de société qui a été initié par un scandale sanitaire : l’utilisation abusive d’opiacés de synthèse dans la prise en charge des douleurs chroniques non cancéreuses.

Ces prescriptions qui ont créé la dépendance de toute une partie de la population sont la conséquence d’une mise sur le marché trop laxiste (non accompagnée de mises en garde adéquates) puis mal surveillée par la FDA, de recommandations discutables de sociétés médicales et de campagnes de promotion intenses et mensongères des laboratoires pharmaceutiques.

La FDA a approuvé le fentanyl en 1968, puis les fentanyls à libération immédiate transmucosale (TIRF) conçus pour pénétrer dans la circulation sanguine en quelques secondes. Ils sont plus dangereux que la plupart des opioïdes en raison de leur très grande puissance et de leur délai d’action rapide.

Ils n’ont été approuvés par la FDA que pour les patients cancéreux adultes « qui reçoivent déjà et qui tolèrent un traitement aux opioïdes pour leur douleur cancéreuse persistante ».

L’origine de la crise actuelle date du début des années 1990, quand des campagnes d’information organisées par des sociétés savantes et des associations de patients (parfois sponsorisées par l’industrie pharmaceutique) ont sensibilisé l’opinion et le corps médical sur la prise en compte parfois insuffisante du traitement de la douleur.

Des sociétés savantes trop proches de Big Pharma ont émis des recommandations incitant les médecins à prescrire des opiacés pour des douleurs chroniques « même non-cancéreuses. »

Des campagnes de marketing agressives ont été répétées par les industriels, dont Purdue Pharma, suivant les conseils de cabinet spécialisés, dont McKinsey. Elles ont instrumentalisé des études mensongères du début des années 1980 prétendant que ces nouveaux opioïdes ne produisaient pas de risque d’addiction.

Ces manipulations des médecins ont été efficaces. Les prescriptions d’opioïdes ont augmenté de 350 % entre 1999 et 2015. Pendant vingt ans, laboratoires et distributeurs ont ainsi bénéficié d’un marché de 8 milliards de dollars par an.

Mais rapidement de nombreux malades traités par ces opioïdes ont développé une forte addiction aux opiacés les poussant à rechercher leurs drogues auprès des trafiquants lorsque les prescriptions médicales ne leur suffisaient plus. Les hospitalisations et les morts liées aux surdoses d’opioïdes ont alors fortement augmenté.

La FDA, agence captive, n’a pas rempli sa fonction de protection de la population

Lorsque le problème est devenu évident, la FDA n’a pas imposé de mesures strictes pour empêcher une utilisation inappropriée de TIRF. Elle n’a réalisé aucune enquête indépendante, mais s’est contentée des rapports lénifiants que lui adressait l’industrie du médicament.

Cette incapacité de la FDA de protéger la population de l’utilisation de médicaments dangereux n’est pas accidentelle, mais témoigne de sa « capture » par les laboratoires pharmaceutiques qu’elle est censée réguler.

La capture réglementaire (ou captation de la réglementation) est une corruption de l’autorité qui se produit lorsqu’un organisme de réglementation privilégie les intérêts commerciaux d’une industrie, ou d’une profession au lieu de défendre l’intérêt général pour lequel elle a été créée.

Cette capture réglementaire est une conséquence de la défaillance de l’État qui, depuis plusieurs décennies, n’assure plus un financement suffisant pour garantir l’indépendance de l’agence et lui demande de compléter son financement par les entreprises qu’elle doit réguler. Ainsi aux USA près de la moitié du budget de la FDA est assurée par les entreprises du médicament qui en ont ainsi effectivement pris le contrôle. Depuis lors, les décisions de la FDA privilégient presque toujours l’intérêt de l’industrie sur celui de la sécurité médicamenteuse.(([3] Lire à ce sujet le livre de R F Kennedy :
« Dès mon entrée à reculons dans le débat sur les vaccins en 2005, je fus stupéfait de constater que le réseau tentaculaire des profonds enchevêtrements financiers entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales de santé avait permis une capture réglementaire musclée. Par exemple, les CDC possèdent 57 brevets de vaccins et consacrent 4,9 % de leur budget annuel de 12 milliards de dollars (en 2019) à l’achat et à la distribution de vaccins. Les NIH sont propriétaires de centaines de brevets de vaccins et tirent souvent profit de la vente des produits qu’ils sont censés réglementer. Des fonctionnaires haut placés, dont le Dr Fauci, reçoivent des émoluments annuels allant jusqu’à 150 000 $ en redevances sur des produits qu’ils contribuent à développer puis à faire homologuer. La FDA reçoit 45 % de son budget de l’industrie pharmaceutique, par le biais de ce qu’on appelle, par euphémisme, les “frais d’utilisation” »
KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages 27 26/01/22 09:01 28 ANTHONY FAUCI, BILL GATES ET BIG PHARMA))

L’industrie s’était plainte de la lenteur des procédures de mise sur le marché qui l’empêchait de bénéficier pleinement de la période d’exclusivité octroyée par ses brevets. La FDA a considérablement réduit les procédures classiques et inventé différents motifs d’examens très allégés au détriment de la sécurité des malades, dont les injections anti-covid constituent un exemple démonstratif.

Mais cet allègement des procédures s’est fait au détriment de la sécurité médicamenteuse.

En témoigne la multiplication des scandales médicamenteux depuis plus de 20 ans.

Rappelons celui des antidépresseurs tels que le Prozac (susceptible de favoriser le passage à l’acte et en particulier suicide et tuerie de masse), resté sur le marché alors que Lilly savait depuis les années 1980 que la fluoxétine — principe actif du Prozac — pouvait altérer le comportement des malades, et l’a soigneusement caché ou minimisé.(([4] https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2005/01/04/la-pilule-ne-passe-plus-aux-etats-unis))

Pfizer a également été obligé de faire savoir que son médicament vedette, le Celebrex, pouvait entraîner des infarctus.

Et depuis trois ans, Bayer a dû cesser de vendre son Baycol à cause des graves troubles musculaires qu’il peut occasionner, pouvant conduire au décès des patients.

En 2004, devant une commission sénatoriale enquêtant sur le scandale du Vioxx(([5] Voir la Face cachée du médicament, N Delépine, éditions Michalon, 2011)) (responsable d’au moins 100 000 victimes, dont 40 000 morts aux USA sans que la FDA intervienne), David Graham, un des cadres supérieurs de la FDA, a déclaré devant la commission d’enquête du sénat(([6] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf)):

« d’autres scandales sont à venir, et le pays est pratiquement sans défense contre les médicaments à risque, qui entrent si facilement dans les foyers américains. La FDA est aujourd’hui incapable d’empêcher cela ».

Dès 2005, le Journal of American Medical Association (JAMA) constatait : « la FDA est dépassée et ne remplit plus du tout son rôle. Et nous ne sommes certainement pas les seuls à le penser ».

Le Wall Street Journal précise :

« sur les 327 millions de dollars que l’agence dépense pour les médicaments, seulement 27 sont consacrés à la recherche d’effets secondaires de ceux présents sur le marché. »

Cette incapacité de la FDA à s’opposer aux intérêts des firmes pharmaceutiques a permis à la corruption et aux campagnes mensongères de propagande médicamenteuse organisées par des cabinets de conseil de prospérer.

Les menées de McKinsey contre la Santé publique

Ce cabinet de conseil a fortement contribué à la crise des opioïdes en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals.

Durant la même période, McKinsey a omis de divulguer ses conflits d’intérêts graves et de longue date à la FDA, violant potentiellement les exigences contractuelles et la loi fédérale.

Lors d’un communiqué du 13 avril 2022, Maloney Carolyn B présidente de la commission d’enquête sénatoriale a déclaré(([7] United States. Congress. The Firm and the FDA:: McKinsey & Company’s conflicts of interest at the heart of the opioid epidemic : interim majority staff report / Committee on Oversight and Reform, U.S. House of Representatives.
https://permanent.fdlp.gov/gpo182429/2022-04-13.McKinsey%20Opioid%20Conflicts%20Majority%20Staff%20Report%20FINAL.pdf)):

« l’enquête du Comité de surveillance met en lumière le monde non réglementé et secret des cabinets de conseil privés comme McKinsey qui créent des conflits d’intérêts en travaillant à la fois pour le gouvernement fédéral et les industries réglementées. »

Le rapport d’aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA s’appuyait sur les conseils de McKinsey pour garantir la sécurité des médicaments et protéger les vies américaines, la société était également payée par les entreprises mêmes qui alimentent l’épidémie mortelle d’opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte de ces médicaments dangereux.

« McKinsey a employé au moins 22 consultants à la fois à la FDA et chez les fabricants d’opioïdes sur des sujets connexes, y compris en même temps. Dans les coulisses, les consultants de McKinsey ont tiré parti de leurs relations fédérales pour obtenir encore plus d’affaires dans le secteur privé et ont tenté d’influencer les principaux responsables de la santé publique au nom de clients comme Purdue Pharma. Les consultants de McKinsey ont discuté de la suppression de documents liés à leur travail pour Purdue :

les documents obtenus par le Comité révèlent que dès mai 2017, les partenaires de McKinsey ont discuté des moyens d’empêcher que les documents de McKinsey ne soient découverts dans les poursuites en cours de Purdue. »

Une cinquantaine de procureurs généraux, dont Maura Healey, la procureure générale du Massachusetts, tête de pont dans ce dossier, ont mis en accusation McKinsey.(([8] https://gunandsurvival.com/2022/04/28/maura-healey-blasts-mckinseys-opioid-schemes-in-house-hearing/))(([9] En France le scandale McKinsey a pour l’instant été étouffé à l’approche des élections. Néanmoins il ne saurait disparaître définitivement. «  Quelles missions McKinsey a-t-il effectuées pour l’État ? »
« Sous le mandat d’Emmanuel Macron, le cabinet McKinsey a été chargé de plusieurs missions. Il a notamment, pendant deux ans et avec le cabinet Accenture, été chargé d’évaluer la stratégie nationale de santé (coût : 1,2 million d’euros). C’est lui qui a également été missionné pour contrôler la viabilité des solutions informatiques de la CAF dans le cadre de la réforme des APL (3,88 millions d’euros). Surtout, de novembre 2020 à février 2022, McKinsey a été chargé de la campagne vaccinale avec l’organisation logistique, la mise en place d’indicateurs et d’outils de suivi ou encore l’établissement d’un plan d’action pour la campagne de rappel pour la 3e dose de vaccin anti-Covid ».
McKinsey : où en est l’enquête ? Le résumé de l’affaire (linternaute.com) ))

« Notre travail nous a permis de mettre en lumière des schémas marketing qui allaient bien au-delà des premières entreprises que nous avions ciblées dans notre enquête. Au terme de notre travail, il est devenu très clair où nombre de ces schémas marketing trouvaient leur origine : de consultants de McKinsey […]. Pendant ce temps-là, des millions d’Américains sont devenus accrocs, ont fait des overdoses et sont décédés », a-t-elle déclaré.

Il est reproché à McKinsey d’avoir contribué à la crise des opioïdes aux États-Unis en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals, d’avoir poussé à l’augmentation du nombre de visites de représentants commerciaux auprès des plus importants prescripteurs d’opioïdes, d’avoir ciblé des médecins avec des messages spécifiques pour les convaincre de prescrire plus d’OxyContin (le médicament produit par Purdue Pharma), d’avoir encouragé plusieurs producteurs d’opioïdes à s’unir pour résister aux régulations de la FDA qui cherchait à limiter les prescriptions et d’avoir tenté d’influencer des représentants du gouvernement, y compris le secrétaire de l’administration Trump à la santé et aux services sociaux (HHS) Alex Azar, pour faire avancer les intérêts de ses clients du secteur privé. .

Le 4 février 2022, pour éviter un procès public qui aurait possiblement révélé d’autres violations de la loi, McKinsey a proposé de payer 573,9 millions de dollars(([10] Dyer O. McKinsey agrees to pay $574m to US states to settle opioid claims BMJ 2021; 372 : n360 doi:10.1136/bmj.n360)) (5 % de son chiffre d’affaires) en réparation aux états. McKinsey paiera environ 80 % de l’argent immédiatement pour renforcer les programmes de traitement et renforcer les budgets de la police mis à rude épreuve par l’abus accru des opioïdes.

Un scandale médicamenteux aggravé par la corruption du corps médical

Les laboratoires offrent volontiers des cadeaux aux médecins qui prescrivent leurs produits vedettes en prétextant souvent qu’il s’agit de faciliter l’enseignement ou la recherche. Pfizer a ainsi déclaré avoir versé ces quatre dernières années 631 millions de dollars (465 millions d’euros) à environ 300 000 professionnels, dont 173 millions pour 2012 (pour un chiffre d’affaires américain de 23 milliards de dollars).

Fabricant et distributeurs d’opioïdes condamnés

Purdue, basée à Stanford, dans le Connecticut premier fabricant d’opioïdes, a demandé la protection contre la faillite en 2019 après avoir été engloutie dans un tsunami de poursuites (plus de 3000) déposées par les gouvernements des États et locaux.(([11] The Family That Built an Empire of Pain | The New Yorker))

Il a accepté de régler 8,3 milliards de dollars après avoir plaidé coupable de trois crimes pour sa commercialisation d’OxyContin.

C’était la deuxième fois en 13 ans que la société plaidait coupable à des accusations criminelles pour ses tactiques de vente d’opioïdes.

En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans et les distributeurs McKesson, Cardinal Health et AmerisourceBergen — fournisseurs de quelque 90 % des médicaments américains 21 milliards sur 18 ans. Ces sociétés espèrent ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

Danger des opioïdes en France

D’après les données de l’assurance maladie, environ 10 millions de Français ont consommé des opioïdes en 2015. En une dizaine d’années, la consommation de ces médicaments a fortement augmenté. Entre 2006 et 2017 la prescription d’opioïdes forts, dominée par l’Oxycodone, a cru de près de 150 %, et leurs mésusages ont plus que doublé entre. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a augmenté de 15 à 40 hospitalisations pour un million d’habitants. Entre 2000 et 2015, le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 1,3 à 3,2 par million d’habitants, avec au moins 4 décès par semaine.

Le Tramadol serait le premier médicament responsable de ces mésusages, et le premier responsable des décès observés suivi de la morphine, l’Oxycodone puis le fentanyl transdermique à action rapide.

Les modalités de prise en charge et de surveillance par les prescripteurs, ainsi que l’accès restreint à ces médicaments, ont pour l’instant permis d’éviter le pire. Rappelons les recommandations de la ANSM :

« UNE PRESCRIPTION D’ANTALGIQUE OPIOÏDE DOIT SYSTÉMATIQUEMENT S’ACCOMPAGNER D’UNE INFORMATION AU PATIENT SUR LE TRAITEMENT ET SUR SON ARRÊT, ET D’UNE SURVEILLANCE DE CES RISQUES MÊME LORSQU’IL EST INITIALEMENT PRESCRIT DANS LE RESPECT DES CONDITIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ ».






Seule la liberté des médecins et soignants peut sauver la médecine pour les malades

[Voir aussi sur la-verite-vous-rendra-libres.org]

Par le Dr Gérard Delépine, le 8 juin 2022  

L’échec des politiques sanitaires des 20 dernières années

D’après l’OCDE la France est l’un des pays qui consacre le plus de richesse aux dépenses de santé en pourcentage du PIB avec 12,4 %(([1] https://www.vie-publique.fr/fiches/37910-depenses-de-sante-par-rapport-au-pib)) derrière les USA (17 %), avec la Suisse et l’Allemagne. Mais alors qu’en 2000 nous figurions à la première place du classement OMS(([2] https://www.universalis.fr/encyclopedie/sante-le-systeme-de-sante-francais/2-le-parcours-de-soins/)), celui de 2021 nous a rétrogradé en 16e position, juste avant l’Italie.(([3] https://international-leader.com/classement-2021-des-6-pays-ayant-le-meilleur-systeme-de-sante-au-monde/)) Ce déclassement hospitalier de la France a été abondamment illustré par des attentes devenues interminables aux urgences se terminant parfois par la mort. Les très nombreuses grèves et manifestations d’appel au secours de soignants pendant plusieurs mois ont a été méprisées par le gouvernement Macron et n’ont reçu comme réponse que gaz lacrymogène et flash balls.  

Le Ségur de la santé de juillet 2020 n’a été qu’une parodie de discussion sans aucune décision permettant de remotiver les personnels et deux organisations syndicales ont signalé :

« l’absence de mesures efficaces pour les médecins en début de carrière et plus largement pour tous ceux qui assurent des gardes. »  

La dictature sanitaire de ces deux dernières années

Lors de cette crise Covid, le gouvernement craignait que l’incapacité de l’hôpital de répondre aux besoins prévus de la population ne démontre à celle-ci la gravité des dégâts occasionnés par sa politique sanitaire passée.  

Au lieu de remettre en question celle-ci, le ministère en a profité pour imposer des mesures de coercition inefficaces et au total infiniment plus coûteuses qu’une remise en état du système sanitaire.  

La maltraitance accrue des médecins a atteint des sommets incroyables avec la négation gouvernementale du rôle de l’examen clinique par les médecins de ville (n’allez pas voir votre docteur !), l’interdiction de prescrire les médicaments qu’ils estimeraient utiles (tels que la chloroquine, les antibiotiques, l’Ivermectine, la vitamine D etc..), la recommandation du Doliprane, l’incitation au meurtre par le décret Rivotril, la propagande officielle pour le Remdesevir et ses invraisemblables achats par la Commission européenne et dans une moindre proportion par l’État français (achats liés apparemment aux conflits d’intérêts de certains membres du comité scientifique, et alors que ce remdesevir a été déclaré médicament inefficace et dangereux par l’OMS), l’établissement d’une censure généralisée dans les médias et Internet et le rétablissement du délit d’opinion pour les médecins(([4] Avec poursuites intentées par l’ordre des médecins contre les docteurs dont les propos s’opposent à la propagande officielle comme Raoult, Perrone et les autres lanceurs d ‘alerte.)), la propagande sans limite et les chantages permanents aux libertés élémentaires pour forcer la population à se faire injecter des médicaments expérimentaux mensongèrement qualifiés de vaccin, culminant avec l’obligation pour les soignants et de nombreux autres professionnels de se faire injecter ces produits incapables de protéger de la maladie ni de la transmission et potentiellement dangereux.  

Comme le souligne le rapport du Sénat(([5] http://www.senat.fr/seances/s202102/s20210210/s20210210005.html#Niv1_SOM4)):

« Doit être aussi questionné l’hyper-présidentialisme, qui voit se concentrer autour d’un seul un conseil de défense, un conseil scientifique, un comité d’analyse et de recherche, puis un autre conseil scientifique sur les vaccins épaulé par trois cabinets de conseil privés, …et dont le fonctionnement reste opaque, sans contrôle public du Parlement et des acteurs du territoire ».  

En période de pénurie avérée, exclure des soignants sous un prétexte fallacieux est criminel !  

Désormais incapables d’exercer leur métier en respectant le serment d’Hippocrate auquel ils sont viscéralement attachés, beaucoup de confrères ont préféré démissionner, se faire exclure de la profession ou prendre une retraite anticipée. Ils sont en réalité beaucoup plus nombreux que les 15000 exclus que reconnaît le ministre de la Santé qui fait semblant d’ignorer les démissions, les retraites anticipées et les changements de carrière vers les métiers non soignants (de la recherche, de la fonction publique ou des laboratoires pharmaceutiques) ou même étrangers au secteur médical.  

Ces soignants ne sont pas des antivax comme le gouvernement le répète en permanence car la plupart ont, au cours de leur carrière, largement conseillé et vacciné leurs patients et se sont fait injecter de vrais vaccins : ce sont des vaccino prudents. La prudence s’impose en effet devant une mise sur le marché totalement précipitée de ces substances en essai thérapeutique, en moins d’un an, avant la fin des essais phase 3 alors qu’il faut en moyenne 10 à 15 ans pour de vrais vaccins.  

Le bienfondé de cette prudence a été malheureusement rapidement confirmé par les complications (officiellement imprévues)(([6] Mais dont les documents Pfizer cachés ont démontré que les premières semaines d’essai avaient révélé toutes ces complications rapides et parfois mortelles. Le mur de mensonges se lézarde depuis que la justice américaine a rendu obligatoire la diffusion des documents secrets des essais.
Les DOCUMENTS SECRETS DES ESSAIS PFIZER révèlent DEUX FOIS PLUS DE DECES PARMI LES VACCINES que les non injectés | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com)  ))(([7] Pfizer’s Documents – Public Health and Medical Professionals for Transparency (phmpt.org)  )) qu’ont subies les premiers soignants à se faire injecter, au point que la HAS pourtant très favorable à la pseudo-vaccination a dû recommander de « NE PAS « VACCINER » EN MEME TEMPS TOUS LES SOIGNANTS D’UN SERVICE » pour éviter les fermetures provisoires des dits services.  

La liste colossale des complications recensées en Europe par Eudravigilance, aux USA par le VAERS mais aussi en Grande-Bretagne, en Israël, et la divulgation grâce à la justice américaine du dossier Pfizer de la FDA montrent que ces injections ont été suivies en 16 mois de plus de morts et de séquelles graves que toutes les vaccinations depuis 30 ans.

De plus ces complications ont été imposées sans aucun bénéfice autre que celui des laboratoires pharmaceutiques qui avaient prétendu que leurs vaccins étaient efficaces à 97 %, alors que les données publiées par l’OMS montrent que depuis les grandes campagnes de « vaccination » le nombre des contaminations mondiales a été multiplié par 6,5 (de 83 millions le 31/12/2020 à 532 millions le 6/6/22) et celui des morts attribuées au Covid19 par 3,5 (de 1,8 million au 31/12/2020 à 6,28 au 6/6/2022).  

Eliminer des soignants pour des injections qu’ils refusent car elles ne les protègeraient pas plus que leurs contacts de la maladie tout en leur faisant courir des risques, est éthiquement et médicalement incompréhensible.  

Ces soignants exclus sont aussi victimes de leur honnêteté : du fait de leur profession il leur était particulièrement facile de faire semblant de se faire vacciner comme beaucoup de politiques et de journalistes, mais leur éthique leur a interdit de faire ou d’utiliser de faux certificats.(([8] Espagne : Vaccinés pour de faux : la liste de tous les chanteurs, sportifs et hommes d’affaires ayant fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’ »opération Jenner ». – Résistance (resistance-mondiale.com)  )) Mais ces mêmes politiques osent prétendre qu’ils manqueraient d’éthique !  

Pour l’urgentiste Christophe Prudhomme suspendre les soignants, « c’est catastrophique au niveau sanitaire ». Le Dr Patrick Pelloux, président de l’Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF a lui, plaidé pour un retour des non-vaccinés dans les hôpitaux jugeant que la situation est « catastrophique ». « Il y a le feu au lac ! La crise que vit l’hôpital est historique. Dans ce contexte, on ne peut pas se passer des 15 000 personnes suspendues » mais manifestement le ministère de la santé les considère comme de simples médecins ignorants des réalités virtuelles dans lesquelles vit le gouvernement.  

Début juin 2022, au moins 120 services d’urgence sont incapables d’assurer une continuité de service avec des difficulté majeures à boucler les listes de garde, une pénurie permanente d’effectifs médicaux et paramédicaux, un absentéisme fortement augmenté…  

Même choses pour les services de psychiatrie et d’obstétrique et de nombreux autres services.  

Les blocs opératoires ont dû réduire leurs activités retardant d’autant des interventions urgentes et encore davantage les opérations courantes.  

En même temps, en médecine de ville, les déserts médicaux se multiplient et les revendications ont pris de l’ampleur.

Et l’été approche avec les absences dues aux vacances qui aggraveront la situation.  

La qualité de la médecine et son attractivité nécessitent la liberté.  

Ayant exercé la médecine puis la chirurgie pendant près de cinquante ans j’ai vécu une période heureuse où je pouvais prescrire et opérer librement sous ma responsabilité directe. Je pouvais respecter le serment d’Hippocrate et assurer les meilleurs soins aux malades selon l’état de la science, mon expérience et mon imagination.  

Certes je m’exposais aux foudres d’un Conseil de l’Ordre peu ouvert aux progrès(([9] Ainsi en 1986 on me reprocha de ne pas amputer les malades atteints de cancer des membres car il s’agissait «d’une  méthode non validée par la science » alors qu’elle s’est depuis imposée dans tous les pays riches. ))(([10] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre…
https://ripostelaique.com/plainte-contre-le-pr-raoult-moi-aussi-jai-eu-affaire-au-conseil-de-lordre.html )), mais jamais l’administration ne s’immisçait dans mes indications. Et les malades témoignaient leur reconnaissance avec des sourires, des remerciements, des petits cadeaux souvenirs ; comme fromage ou vin de leur production familial. C’était le bonheur d’être utile, passionné et libre.  

Mais dans les années 1990 l’exercice médical est devenu plus difficile, car le coût à court terme est devenu la priorité absolue des gestionnaires hospitaliers.

Un jour, je n’ai obtenu la prise en charge d’une prothèse nécessaire pour éviter l’amputation d’un malade qu’en menaçant le directeur de l’hôpital (qui la refusait) d’organiser une quête nationale avec exposé des motifs dans les journaux !

Le malade a pu conserver sa jambe, mais mon dossier administratif en a fortement souffert.  

Quelques années plus tard, lors de la retraite de mon épouse, son service de Garches a été fermé alors qu’il pouvait parfaitement(([11] Durant son fonctionnement ce service n’a jamais été l’objet d’une plainte de malades ou de leur famille mais la bureaucratie et ceux que nous dérangions nous ont gratifié d’une dizaine d’audits. Les familles enchainaient manifestations devant le siège de l’aphp ou du ministère et ont même fait une grève de la faim en juin2014 ; la direction fit évacuer ces parents par des CRS…lire « neuf petits lits sur le trottoir » N Delepine ed fauves 2014. )) continuer à traiter les petits malades cancéreux grâce aux compétences reconnues de ses membres plus jeunes. Le directeur de l’APHP avait décidé de dédier ses établissements à la « Recherche », (celle des subsides de l’industrie pharmaceutique qui rémunère les établissements et les médecins) au lieu de se consacrer à remplir en premier lieu la mission de l’hôpital, les soins.  

Les dangers immédiats exigent un changement de méthode  !  

Deux ans après la pseudo concertation du Ségur de la santé(([12] Les Contes de Ségur, revus et corrigés par O. Véran. Communication ou véritable réforme ? | FranceSoir  )), c’est la totalité des soignants – des étudiants aux médecins et autres soignants en exercice, des prestataires de santé à domicile aux EHPAD – qui se demandent s’ils pourront enfin traiter leurs malades dans des conditions décentes de liberté et de qualité.  

La « perte de repères » qu’ils vivent vient d’être illustrée par l’enquête Odoxa pour la MNH(([13] Perception des Français et des professionnels de santé sur l’hôpital, le système de santé et l’attractivité des métiers de la santé
http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2022/05/CP-MNH.pdf  )), montrant aussi qu’une forte majorité d’hospitaliers subissent un niveau de stress « inacceptable »..  

Mais au lieu de traiter les vraies causes de cette désaffection croissance des médecins, les solutions autoritaires faciles que proposent les élus mal informés (telles que forcer les praticiens de ville qui restent et qui travaillent souvent 60 heures par semaine à prendre des gardes de nuit, ou obliger les nouveaux praticiens à s’installer dans les déserts médicaux) vont l’aggraver. En voulant rajouter des mesures contraignantes, ils risquent de faire fuir encore davantage les soignants. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre !  

Emmanuel Macron a promis 50 000 nouveaux postes d’infirmières et d’aides-soignants sur cinq ans, une promesse qu’il sera bien en peine de réaliser même en titularisant les soignants et tous les médecins étrangers vivants en France alors que les candidats font défaut, à moins de supprimer l’inutile obligation d’injection des soignants et de supprimer le poids administratif qui pèse sur leur exercice quotidien via les cadres de santé, le temps passé sur l’écran pour rien d’efficace et les plannings délirants.  

D’autant que la préparation du projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS 2023) se profile avec un parcours d’équilibriste très incertain : le redressement de la Sécu, exsangue (24,6 milliards d’euros de déficit l’an passé) alors que les revendications du secteur n’ont jamais été aussi fortes avec l’inflation approchant les 5 %.  

Dans ce contexte la réintégration immédiate des soignants ignominieusement démis et la suppression de toutes les mesures coercitives inutiles (masques, pass) qui persistent toujours à l’hôpital y compris pour les visiteurs (ce qui rend la vie des soignants encore plus difficile, par honte de cette maltraitance) et les EHPADs sont des mesures peu coûteuses qui pourraient faire immédiatement réapparaitre au moins 20000-30000 soignants et éviter de nombreuses démissions ou arrêts maladies supplémentaires.  

Élisabeth Borne affirme vouloir « des mesures efficaces pour l’été ».  

Mais ces mesures supposent que la ministre rompe définitivement avec son autoritarisme passé qui lui a fait supprimer le contrat de travail des salariés des entreprises recevant du public pour cause de non-vaccination, le tout sans droit au chômage ni au RSA, les transformant de fait en sdf en l’absence de gros soutiens des familles.  

Tout laisse craindre que le dogmatisme, l’autoritarisme et la corruption l’emporteront sur le pragmatisme et que l’été sanitaire sera chaud.  

Et la nouvelle ministre Mme Bourguignon a été formée par O. Véran, ce qui laisse craindre la suite.  

Espérons que nous nous trompons.  


Une injection acceptée, deux, des ennuis, combien en faudra-t-il ? d’autant qu’ils ne tiennent pas compte des « ennuis ». Une collègue injectée pour poursuivre son job a fait une myocardite sévère. On la force à se réinjecter. Comment survivre à une telle violence physique et morale ?

https://twitter.com/Le_General_off_/status/1532730031708983298?s=20

Et si le peuple ne se réveille pas pour soutenir les soignants … :  


Notes et références :  




Deuxième Guerre mondiale : faut-il vraiment commémorer le 6 juin 1944 ?

[Source : entelekheia.fr]

Par Corinne Autey-Roussel

« Quand les États conquis sont, comme je l’ai dit, accoutumés à vivre libres sous leurs propres lois, le conquérant peut s’y prendre de trois manières pour s’y maintenir : la première est de les détruire ; la seconde, d’aller y résider en personne ; la troisième, de leur laisser leurs lois, se bornant à exiger un tribut, et à y établir un gouvernement peu nombreux qui les contiendra. dans l’obéissance et la fidélité : ce qu’un tel gouvernement fera sans doute ; car, tenant toute son existence du conquérant, il sait qu’il ne peut la conserver sans son appui et sans sa protection ; d’ailleurs, un État accoutumé à la liberté est plus aisément gouverné par ses propres citoyens que par d’autres. »

Machiavel, Le Prince

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort . »

François Mitterrand

Le véritable vainqueur de la Deuxième Guerre mondiale n’est pas l’alliance des puissances occidentales, mais Staline. La terrible bataille de Stalingrad, la plus meurtrière de toute l’histoire de la guerre (17 juillet 1942 – 2 février 1943), le bourbier de la Campagne du Caucase (23 juillet 1942 – 9 octobre 1943) 1 et la gigantesque bataille de Koursk (5 juillet–23 août 1943), véritables points de bascule de la Deuxième Guerre mondiale, signeront l’échec de l’opération Barbarossa, l’enlisement de la Wehrmacht en Union Soviétique et à terme, la défaite de l’Allemagne. 2

Après ces retournements de situation, les tanks et les katiouchas de l’Armée rouge, à l’offensive, avancent vers l’ouest, luttant pied à pied contre les troupes nazies et menaçant de libérer à eux seuls l’Europe entière. Les Américains et les Britanniques s’en alarmeront et décideront d’une attaque en Normandie, ostensiblement pour vaincre l’Allemagne, en réalité pour préserver leurs intérêts en Europe.

Car les Américains, contrairement à ce que croit la majeure partie de la population, n’étaient pas, à l’origine, des ennemis du régime d’Hitler. Loin de là.

L’Allemagne nazie et les USA, un panier d’intérêts communs

Depuis le Traité de Versailles, des investissements américains acheminés via des des firmes d’avocats d’affaires, par exemple Sullivan & Cromwell (où œuvrent les frères Allen et John Foster Dulles, plus tard respectivement directeur de la CIA et Secrétaire d’État), Brown Brothers Harriman (propriétaires de la Union Bank of New York présidée par Prescott Bush, le père de George H. W. Bush) ou la BIS (Banque des règlements internationaux 3) bâtissent peu à peu le complexe militaro-industriel de l’Allemagne nazie. Les investissements de part et d’autre créent un inextricable appareil d’obligations et de complicités qui compte des entreprises comme DuPont, Union Carbide, IBM, Coca Cola, Gillette, Westinghouse, General Electric, Goodrich, Singer, Kodak, ITT, JP Morgan, Ford, General Motors et d’autres, y compris le mastodonte allemand I.G. Farben, qui détient des parts d’entreprises américaines comme Bayer Co, General Aniline Works, Agfa Ansco, Winthrop Chemical Company, etc 4 :

« Après les Rockefeller, le plus grand actionnaire de la Standard Oil [aujourd’hui Exxon] était I.G. Farben, le géant chimique allemand. Cet investissement faisait partie d’un schéma d’investissements réciproques entre les USA et l’Allemagne au cours des années nazies. Pendant la Grande Dépression, l’Allemagne était considérée comme un point de convergence pour investisseurs. » 

The Thistle, Volume 13, Number 2, 2000-2001, Massachusetts Institute of Technology. 5

Mais la Grande Dépression de 1929 entame sévèrement les profits et à Berlin, des accrochages explosifs entre communistes et nazis font craindre la récidive d’un scénario de type révolution soviétique. Pour contrer la menace, des puissances industrielles telles que Thyssen, la Union Bank de Prescott Bush, Krupp et Schacht financent la montée d’Hitler. 6

En 1933, Hitler accède au pouvoir. Les affaires sont sauvées. Le programme de réarmement du Troisième Reich, en particulier, voit prospérer des entreprises américaines implantées sur le sol allemand – même Coca Cola, avec son soda caféiné propre à « soutenir l’effort des ouvriers qui doivent travailler dur », passera de 243 000 à 4,5 millions de caisses entre 1934 et 1939.

En cette même année 1939, deux compagnies américaines, General Motors et Ford, contrôlent 70% du marché automobile allemand. Selon un rapport au Sénat US présenté par l’historien Bradford C. Snell en 1974 :

« Le début de la guerre, en septembre 1939, verra la conversion intégrale des usines de la General Motors et de Ford à la production d’avions militaires et de camions blindés… sur le terrain, des filiales de GM et Ford construisaient presque 90% des autochenilles Maultier/Sd.Kfz et plus de 70% des camions de transport du Reich. Ces véhicules, selon les services de renseignement américains, représentaient « la colonne vertébrale du système de transports de l’armée allemande. » Sur un ton très pince-sans rire, Snell ajoute « Grâce à leur domination de la production de véhicules automobiles, GM et Ford sont devenus les principaux fournisseurs des forces du fascisme tout autant que des forces de la démocratie. On peut, bien sûr, arguer qu’une participation aux deux côtés d’un conflit international, tout comme la pratique d’investir dans deux partis opposés avant une élection, est une activité appropriée de la part d’une compagnie. Si les nazis avaient gagné, GM et Ford auraient été considérés comme des nazis impeccables ; s’ils perdaient, ces compagnies apparaissaient comme impeccablement américaines. Dans les deux cas, la viabilité de ces corporations et les intérêts de leurs actionnaires respectifs étaient préservés. » 7

La version américaine du gagnant-gagnant.

Et la Grande-Bretagne ?

Pour les USA empêtrés dans les suites de la Crise de 1929, si le New Deal est un fiasco, la guerre en Europe offre de fascinantes perspectives économiques, moyennant quelques menues réformes. Mais à partir du 3 septembre 1939, les allers-retours entre les USA et l’Allemagne chutent à cause du blocus naval britannique, qui entrave les exportations vers l’Allemagne. 8

Étant donnée la défaite de la France et sa mise sous tutelle nazie, pour maintenir les profits de leurs exportateurs en Europe, il ne reste aux USA que le seul marché du Royaume-Uni, mais le système de « Cash and carry » américain (paiement immédiat, livraison à la charge de l’acheteur) et l’impécuniosité de la Grande-Bretagne en limitent le développement. Un nouvelle méthode introduite par Roosevelt en 1941, le prêt-bail (lend-lease), réglera le problème et lancera la machine à profits en accordant des crédits à l’acheteur, ce qui permettra de multiplier exponentiellement les livraisons à la Grande-Bretagne et pour les fournisseurs américains, de manipuler au passage leurs prix à la hausse. 9

De plus, « l’aide » américaine s’assortit de conditions, par exemple la promesse d’abolir le protectionnisme dès la fin de la guerre sur tous les territoires et dominions de l’empire britannique (les Etats-Unis n’aiment pas les anciennes colonies européennes, non pas par humanitarisme, mais parce que ce sont des marchés captifs qui leur sont fermés). Avant même la bataille d’Angleterre (10 juillet-31 octobre 1940), Churchill multiplie les appels à l’entrée en guerre des USA en utilisant tous les recours de la flatterie, mais ses offensives de charme auprès d’Américains influents 10 ne lui vaudront en tout et pour tout que le droit de signer la Charte de l’Atlantique (14 août 41) par laquelle la Grande-Bretagne renonce virtuellement à ses colonies impériales, et de s’endetter toujours plus par le prêt-bail. 11

A bout du compte, en engendrant des liens qui perdurent à ce jour, le prêt-bail se révélera un formidable outil d’interdépendance économique des USA avec le Royaume-Uni. 12

Même si initialement, le milieu du business américain a plus d’affinités avec le régime nazi 13 qu’avec le ronron des démocraties européennes, 14 la bonne marche des affaires entre le Royaume-Uni et les USA amèneront des revirements chez ces derniers, d’autant plus qu’Hitler, tout en restant dépendant d’importations pour soutenir son effort de guerre, s’oriente vers une économie autarcique mal vue par les USA. Entre 1933 et 1938, les exportations américaines en Allemagne plongent de 8,4 % à 3,4 %. Même si la situation n’a aucune incidence sur les entreprises américaines établies sur le sol allemand, elle alarme autant les dirigeants des USA, tous adeptes inconditionnels du libre-échange, que les entreprises exportatrices du pays. De plus, à mesure des conquêtes des Allemands, leur territoire isolationniste s’agrandit d’autant, de sorte que des divisions se creusent entre entreprises installées en Allemagne (dont les profits augmentent en flèche) et entreprises exportatrices américaines qui, voyant leurs débouchés européens s’amenuiser, se tournent vers la Grande-Bretagne.

C’est ici qu’intervient un élément crucial : pour que la Grande-Bretagne puisse continuer d’importer et d’honorer ses traites, elle ne doit pas être vaincue, mais elle n’a pas à être victorieuse non plus. En fait, le scénario le plus satisfaisant pour les différents acteurs américains du business de la guerre en Europe tient à une prolongation indéfinie du conflit.

Henry Ford, pourtant antisémite notoire et compagnon de route loyal du Troisième Reich, 15 ira jusqu’à demander que les États-Unis approvisionnent aussi bien les Alliés que les puissances de l’Axe avec « les outils qui leur permettraient de continuer le combat jusqu’à ce que les deux s’effondrent »16 Il appliquera lui-même sa vision de la « morale » égalitaire démocratique en fournissant aussi bien la Grande-Bretagne que l’Allemagne nazie en matériel militaire.

Ces sombres manigances ne peuvent bien sûr tenir que si les USA se confinent dans la neutralité, et effectivement, en 1940, Roosevelt se déclarera défavorable à toute intervention à l’étranger. Si les USA finiront par se joindre à la mêlée, ce sera plus tard et uniquement parce qu’Hitler leur déclarera la guerre.

Les USA entrent en guerre malgré eux

Le 22 juin 1941, quand Hitler attaque l’Union Soviétique, l’opinion américaine a déjà définitivement basculé en défaveur du nazisme. Outre que dans leur vaste majorité, les Américains prennent naturellement fait et cause pour leurs frères anglo-saxons, le répit économique apporté par la politique du prêt-bail renforce encore leur sentiment antinazi. Et puis, l’offensive allemande contre l’URSS n’inquiète pas Washington, qui n’y voit qu’un soulagement éphémère pour les Britanniques – pour les experts militaires des USA, les Soviétiques ne résisteront de toutes façons pas plus de quatre à six semaines à la Wehrmacht ; au mieux, selon les estimations les plus optimistes de Roosevelt, jusqu’en octobre.

Staline demande d’urgence des armes via le prêt-bail aux USA, elles lui seront refusées : on ne prête pas à un client dont la faillite est assurée. L’URSS devra payer comptant les miettes que les Américains veulent bien lui vendre (l’historien Bernd Martin parle d’une aide « purement fictive »), alors qu’ils prévoient déjà d’installer des gouvernements non communistes dans les territoires qui auraient la chance d’échapper au joug nazi, par exemple la Sibérie.

Mais, sur le terrain, la résistance acharnée, héroïque de l’Armée rouge change rapidement la donne. Dans un prélude à la défaite de Stalingrad, le 5 décembre 1941, la blitzkrieg allemande avorte aux portes de Moscou, l’URSS passe à la contre-offensive et s’avère un allié précieux pour la Grande-Bretagne. 17 Pour les Américains préoccupés avant tout par leurs comptes d’apothicaire, c’est une bonne nouvelle : l’enlisement des Allemands sur le front de l’Est allonge l’espérance de vie de la Grande-Bretagne (et donc, du business des fournitures militaires) et lui permet de continuer la guerre sans aide en troupes américaines. Et, comme l’Union Soviétique s’avère plus coriace que prévu, elle se mue également en débouché commercial prometteur.

Les USA tiennent la guerre de longue durée dont ils rêvaient.

En novembre 41, le nouvel ambassadeur soviétique Maxime Litvinov est reçu à Washington avec la plus grande cordialité, et les Américains signent un accord de prêt-bail avec l’URSS.

Bien que les Allemands aient fait exactement ce que l’élite américaine souhaitait en attaquant l’URSS, à ce stade, une victoire allemande aurait desservi ses intérêts en mettant un point final au négoce juteux du prêt-bail. L’Amérique des corporations, jusque-là partagée, met donc son anticommunisme de côté et devient viscéralement antinazie, mais ses aspirations restent inchangées : elle veut un conflit aussi long que possible. La fièvre des profits qui a poussé le sénateur Harry S. Truman à déclarer, quelques jours après le lancement de l’opération Barbarossa, « Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devrions aider la Russie et, si la Russie est en train de gagner, nous devrions aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre possible périsse des deux côtés » gagne les médias ; vue des USA, cette guerre est une « bonne guerre » non pas forcément parce qu’elle est menée contre le mal incarné par le nazisme, mais avant tout parce qu’elle panse les blessures économiques de la Grande dépression.

L’historien Jacques Pauwels met d’ailleurs en garde contre l’idée reçue selon laquelle sans le prêt-bail des USA, l’URSS aurait été perdue : en sous-main, les Américains implantés dans l’Allemagne nazie l’aidaient massivement depuis le début de la guerre, surtout en pétrole et en huile pour moteurs, des fournitures sans lesquelles l’opération Barbarossa n’aurait jamais pu être entreprise. De plus, les fournitures du prêt-bail à l’URSS n’arriveront qu’en 1942 et ne compteront que pour 4 à 5% dans l’effort de guerre soviétique. Et, même si 5% peuvent s’avérer déterminants dans une situation critique, rien ne prouve que sans eux, les Soviétiques ne seraient pas de toutes façons venus à bout des Allemands.

Notons par ailleurs que les ventes d’armes et de fournitures militaires aux deux opposants d’un conflit 18 ainsi que l’allongement artificiel de la durée des guerres 19 restent l’une des marques distinctives de la « politique étrangère » des corporations nord-américaines et de Washington.

Sur le front européen, les choses se déroulent donc à l’avantage des Américains sans qu’ils aient besoin d’y mettre un seul pied pour préserver ou développer leurs intérêts. Mais le 11 décembre 1941, pour des raisons encore obscures aujourd’hui, Hitler et Mussolini bouleversent le ronron des tiroirs-caisses des USA en leur déclarant la guerre. Pour l’historien Jacques Pauwels, Hitler se serait solidarisé avec le Japon (qui avait lancé son assaut contre Pearl Harbor quatre jours auparavant) pour tenter d’obtenir qu’il lui rende la pareille en déclarant la guerre à l’URSS, ce qui l’aurait affaiblie en ouvrant un deuxième front sur le Pacifique. 20

Quant aux motivations de Mussolini, mystère. Sa dépendance à l’Allemagne ?

Pour les USA, l’entrée en guerre marque le début d’une prospérité sans précédent. Les usines tournent à plein régime, l’armée absorbe des chômeurs en masse et les grandes entreprises engrangent des bénéfices inespérés. Parallèlement, les milieux d’affaires et industriels investissent l’arène politique, en particulier les secteurs de la défense et des affaires étrangères où ils établiront des bases d’opérations qui perdurent à ce jour. 21

Les USA, la Grande-Bretagne et la procrastination « stratégique »

Si dans le Pacifique, les USA n’ont d’autre choix que se battre, en Europe, ils traînent les pieds. Dès le printemps 1942, Staline demande l’ouverture d’un nouveau front allié sur les côtes de la Mer du Nord, en France, en Belgique ou en Hollande. Contrairement à ce que les livres d’histoire en disent, les alliés occidentaux ont à ce moment tous les moyens nécessaires à un débarquement, d’une part parce que leurs troupes réunissent désormais Britanniques, Américains et Canadiens et que les équipements y sont assurés, d’autre part parce qu’Hitler, très pris sur le front de l’Est, n’a laissé que des forces de second ordre en Europe occidentale.

Roosevelt approuve tellement l’idée d’un front occidental qu’en mai 1942, il le promet « avant la fin de l’année » à Vyacheslav Molotov, ministre soviétique des affaires étrangères. Mais Churchill rejette catégoriquement tout plan de débarquement, très probablement dans l’espoir que les Allemands et les Soviétiques s’affaibliront mutuellement au point de ne plus présenter de danger pour Washington et Londres. Une théorie plus indulgente voudrait que Churchill ait craint une réédition des boucheries de la Première guerre mondiale sur les plages de France ou de Belgique, mais étant donné son mépris total bien documenté des vies humaines, 22 nous n’y souscrivons pas.

Quoi qu’il en soit, Churchill gagne Roosevelt à la cause d’un attentisme bien plus prometteur qu’un débarquement précipité : plus les belligérants s’épuiseront, plus la situation permettra la planification d’une intervention décisive au moment le mieux choisi pour en tirer le plus grand bénéfice possible et minimiser les pertes. En d’autres termes, il est très probable que sous l’impulsion de Churchill, ils aient prévu d’attendre que l’Allemagne et l’URSS se retrouvent exsangues pour intervenir, s’approprier la victoire et arbitrer les négociations de paix à leur avantage. 23 Évidemment, cette stratégie digne d’un Machiavel n’aurait pu aboutir que si l’URSS s’affaiblissait, mais pas mortellement – si elle s’effondrait, la Grande-Bretagne et les USA se retrouveraient à endosser seuls l’effort de guerre contre la Wehrmacht. On transigera donc en multipliant les envois de fournitures militaires à l’Union Soviétique et en prévoyant un débarquement in extremis au cas où la guerre tournerait à l’avantage décisif des Allemands. Le scénario inverse, l’effondrement des troupes d’Hitler, n’était pas prévu au programme, ou juste en passant. On ne s’y attarda pas.

A ce stade, nous entrons dans une période de questions sans réponse : Les Britanniques et les Américains souhaitent-ils faire acte de présence tout en préservant leur stratégie de départ, à savoir une intervention terrestre au moment le plus opportun, ou sont-ils tout bonnement d’une rare incompétence ? Au lieu d’ouvrir un deuxième front sur la côte de la Mer du Nord comme il se devrait et comme la majeure partie de l’opinion occidentale le réclame d’urgence, la RAF et l’USAF bravent la DCA de la Wehrmacht pour bombarder des villes allemandes et des territoires occupés, au prix de lourdes pertes en vies civiles, en avions et en équipages (pour les seuls Américains, 40 000 soldats et 6000 avions seront abattus ou tués au cours de ces bombardements incompréhensibles).

De plus, le 19 août 1942, quelques dix mille soldats canadiens envoyés sur ordre britannique débarqueront à Dieppe, le port de la côte française le mieux gardé par les Allemands et, de par sa topographie, le moins propice à un débarquement : il est verrouillé par des falaises qui en font un piège sans issue. Les soldats canadiens se feront littéralement massacrer. Churchill a-t-il voulu prouver à l’opinion publique, aux médias, aux juifs, aux Soviétiques, à tous ceux qui pressent les alliés occidentaux d’intervenir, qu’ils ne sont « pas prêts à un débarquement » en sacrifiant volontairement des milliers de soldats dans une opération suicidaire ?

Personne ne donnera d’explication convaincante à cet atroce fiasco. Une malencontreuse erreur stratégique ? Un test préliminaire au débarquement de Normandie, qui ne sera mené que deux ans plus tard et pouvait très bien se passer de cobayes ? Une opération destinée à recueillir des renseignements, quitte à sacrifier autant de vies, comme cela a été suggéré ? 24 Qui peut le croire ? D’autres opérations étaient tout à fait réalisables sur des ports plus accessibles, avec des vols de reconnaissance, des renseignements préalables, des bombardements de soutien à l’infanterie, etc. Les malheureux de Dieppe n’ont eu droit à rien de tout cela. 25

Pendant ce temps, à Londres et à Washington, à part l’opération désastreuse de Dieppe et les bombardements de civils qui n’entravent en rien la montée en puissance de la production de guerre allemande (et pour cause, puisqu’ils évitent soigneusement les installations germano-américaines, par exemple les usines d’I.G. Farben 26), on continue d’atermoyer. Malgré tout, la nécessité d’une action concrète pousse Churchill à ouvrir un deuxième front, certes, mais là où l’appelle son sens des affaires rondement menées : vers Gibraltar, le canal de Suez et le pétrole du Moyen-Orient. En conséquence, les alliés débarquent en Afrique du Nord en novembre 42 et tentent ensuite d’accéder à Berlin par l’Italie.

La stratégie, mal conçue, offre deux ouvertures aux Allemands : d’une part, ils bloquent en toute facilité l’avancée alliée en Italie grâce à la topographie montagneuse des lieux et d’autre part, ils comprennent qu’aucun front occidental supplémentaire n’est imminent et qu’ils peuvent concentrer le gros de leurs forces à l’Est. Staline, dont l’armée sera d’autant plus harcelée, réalise qu’il ne peut pas se fier à ses « alliés ». Il est seul et il le sait. Mais au prix d’immenses souffrances, l’Armée rouge finit par battre les Allemands à Stalingrad (23 août 1942 – 2 févier 1943). Quelques mois plus tard, en juillet 1943 à Koursk, elle consentira encore de lourds sacrifices pour infliger une défaite décisive à la Wehrmacht dans la plus terrible bataille de tanks de toute l’histoire de la guerre. 27

Si les Allemands voient leur fortune fondre à Stalingrad, Koursk garantit leur défaite. Ce qui n’empêchera pas les alliés occidentaux, plus tard, de critiquer la « mauvaise stratégie » des « médiocres » officiers de l’Armée rouge et de s’attribuer les lauriers de la victoire de Koursk, qui aurait été selon eux « impossible sans l’aide cruciale occidentale » en matériel militaire dont Staline bénéficiait à ce moment.

Les victoires soviétiques de Stalingrad et de Koursk tireront néanmoins les alliés de leur torpeur et les lanceront dans de fiévreuses réévaluations de la nécessité d’un deuxième front stratégiquement cohérent en lieu et place du bourbier italien.

De fait, le plus sombre des scénarios prévus par les alliés occidentaux est en bonne marche : au lieu d’apparaître comme « une grande alliance » de sauveurs de l’humanité qui arriveraient à la rescousse de troupes soviétiques au bord de l’effondrement total et pourraient imposer leurs conditions, ils se font escamoter « leur » victoire par Staline. En effet, l’Armée rouge, désormais forte de ses succès, progresse mètre par mètre vers Berlin.

Les quartiers généraux des alliés se transforment en ruches où les spéculations les plus folles engendrent une pluie de mémorandums alarmistes : Staline va envahir l’Allemagne, peut-être même passera-t-il le Rhin et qui sait quoi d’autre encore ? Prendra-t-il toute l’Europe ? Chez ces libéraux recuits, la vieille peur de « l’expansion communiste » reprend comme un feu de broussailles mal éteint, mais comme la lente progression de l’Armée rouge se fait contre la très vaste majorité des forces de la Wehrmacht (les alliés n’ayant jamais à combattre plus de 10% des troupes allemandes), tout peut encore basculer en défaveur des Soviétiques. C’est une maigre consolation. 

Quid des Français ?

Les Français, à ce moment, ont éclaté en deux camps. L’un suit les consignes du régime de Vichy et collabore activement avec l’occupant 28 mais, réalisant rapidement les faibles chances d’une victoire durable d’Hitler, il bascule dès 1941 d’une soumission à l’Allemagne nazie à la prévision d’une soumission aux USA. « Déjà les États-Unis sont sortis seuls vainqueurs de la guerre de 1918 : ils en sortiront plus encore du conflit actuel. Leur puissance économique, leur haute civilisation, le chiffre de leur population, leur influence croissante sur tous les continents, l’affaiblissement des États européens qui pouvaient rivaliser avec eux font que, quoi qu’il arrive, le monde devra, dans les prochaines décades, se soumettre à la volonté des États-Unis. » – rapport du général Paul Doyen, président de la délégation française à la Commission allemande d’armistice de Wiesbaden, rédigé par son collaborateur diplomatique Armand Bérard, juillet 1941. 29 Même Laval, en 43, se rêvera un avenir américain tout en protestant de son absolue loyauté au Troisième Reich. Nous retrouverons cette tendance, après la guerre, chez les personnages qui prendront les manettes de la construction de l’UE sous les auspices du Plan Marshall. 30 Ils représentent le patronat libéral français que le seul mot « communisme » jette dans l’effroi, si bien que, déjà au cours de la guerre, Washington compte sur eux pour se débarrasser de l’encombrant de Gaulle, détesté pour son souverainisme et ses liens organiques avec une Résistance intérieure majoritairement composée de communistes et de souverainistes, tous gens voués à s’opposer à la Pax Americana prévue pour l’Europe de l’après-guerre.

Pendant ce temps, les Américains et leurs collaborateurs français manœuvrent pour imposer leurs hommes dans le meilleur style des républiques bananières d’Amérique Centrale : seront successivement choisis Maxime Weygand, délégué général de Vichy pour l’Afrique jusqu’en novembre 1941, le général Henri Giraud, puis l’amiral François Darlan, vice-président du Conseil du gouvernement de Vichy et successeur désigné de Pétain qui, le 22 novembre 1942, signera un accord avec le général américain Mark W. Clark 31 mettant « l’Afrique du Nord à la disposition des Américains », abaissant la France au statut de « pays vassal soumis à des capitulations » (sic) et attribuant aux USA des droits sur les déplacements des troupes françaises, le contrôle et le commandement des ports, des aérodromes, des fortifications, des arsenaux, des télécommunications, de la marine marchande, une liberté de réquisitions, une exemption fiscale, un droit d’exterritorialité et l’administration des zones militaires. Le maintien de l’ordre, l’administration courante, l’économie et la censure auraient été confiées à des « administrations mixtes »32

Le 24 décembre 1942, Darlan sera assassiné, très probablement par des gaullistes.

Les Américains se tourneront alors vers Pierre Pucheu, ministre de la production industrielle puis de l’intérieur de Darlan et Pétain, délégué de la banque Worms et du Comité des Forges et tortionnaire anticommuniste. En avertissement aux USA et à la Grande-Bretagne, Pucheu sera jugé et condamné à mort à Alger en mars 1944 par de Gaulle. Reste Giraud, mais de Gaulle n’attend que le bon moment pour s’en débarrasser. C’est que depuis le 26 septembre 41, il peut tenir tête aux anglo-saxons grâce à un allié en forme de poids lourd : l’Union Soviétique, qui a reconnu en lui et dans le réseau des Résistants français le « Gouvernement de la vraie France ». 33 Tout en traitant de Gaulle de « dictateur de droite » et de « pantin du Kremlin », Roosevelt finira par lâcher prise ; le 23 octobre 1944, il reconnaîtra le Gouvernement provisoire de la République française et renoncera à imposer le dollar dans les territoires libérés. Le 10 décembre 44, de Gaulle consolidera la position de la France libre en signant un traité d’aide et d’assistance mutuelle avec Staline. 34

Mais l’agent des USA Jean Monnet arrivera à s’insérer dans l’appareil du CFLN de de Gaulle. De là, il mènera un travail de sape qui, un jour, aboutira à l’UE.

L’autre camp se compose des résistants précités et des populations frappées par les bombardements aberrants des alliés, qui font pleuvoir depuis 1942 des tonnes de métal au hasard sur la banlieue de Paris, sur Nantes, Strasbourg, Annecy, Caen, Le Havre, Lorient, Saint-Nazaire ou Toulon, mais là encore, sans particulièrement viser les installations nécessaires aux Allemands 35 – les victimes sont majoritairement des civils, surtout des quartiers populaires et des cités ouvrières qui y voient une volonté des capitalistes anglo-saxons de mater leurs velléités futures de revendications sociales, 36 et aussi, dans les cas de cibles industrielles, d’annihiler la concurrence locale. La France, pays collaborateur donc perçu comme une simple région de la zone d’influence allemande, est appelée à subir le même traitement que l’Allemagne une fois vaincue : l’occupation par les vainqueurs. Il se serait donc agi, d’une part, de démoraliser l’opposition intérieure représentée par une classe ouvrière française à l’époque notoirement bagarreuse et pro-communiste, et d’autre part, dans une moindre mesure, de se débarrasser des industries locales – une théorie du complot que les bombardements des usines Renault de Boulogne-Billancourt, en 1942 et 43, 37 semblent bien étayer. Car, même si Renault est effectivement collaborationniste et fournit des camions aux Allemands, peut-être l’entreprise automobile a-t-elle surtout froissé certaines sensibilités en tentant de s’appuyer sur Hitler pour évincer la concurrence américaine, une ambition affichée par son administrateur François Lehideux avec la phrase « aucune voiture américaine ! » dans un rapport de collaboration de décembre 1940. 38

Bombardez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens

Quant à la « doctrine » militaire régissant ces bombardements sans but tactique précis (car il y en a une), elle est censément le fait d’un maréchal en chef britannique, Arthur « Bomber » Harris. A la tête du « Bomber Command » 39 de la RAF à partir du 22 février 42, il déclenchera l’enfer.

Au début de la guerre, la Grande-Bretagne a tenté des frappes de précision, mais elle admet dans un rapport de 1941 qu’elle n’arrive à endommager que très peu de ses cibles. Harris tient la solution : le bombardement « de zones ». Selon lui, il faut larguer des tapis de bombes sur des zones étendues, surtout des centres-villes, et causer autant de dégâts que possible dans l’espoir que peut-être, au passage, la RAF touchera des installations de la Wehrmacht. Mieux encore, ses tapis de bombes sur des populations et des infrastructures civiles « démoraliseront l’ennemi » et « abrégeront la guerre ». Ses massacres terroristes lui vaudront une telle réprobation de l’opinion publique britannique qu’après la guerre, entre plusieurs autres brimades, il se verra dénier tout rôle ultérieur dans l’armée et l’accès aux archives officielles – mais, précisément, l’examen des dites archives révèle que Harris n’a été que l’exécuteur des basses œuvres, puis le fusible d’un gouvernement tout aussi coupable que lui. La décision de bombarder des civils à tire-larigot a été prise bien avant l’arrivée de Harris, le 28 octobre 1940, par un criminel de guerre célèbre, Winston Churchill, qui déclarera devant son Cabinet de guerre « alors même que nous devrions adhérer à la règle selon laquelle nos objectifs devraient être militaires, nous devons faire sentir le poids de la guerre aux populations civiles qui vivent aux alentours des zones de ces objectifs. » Le 14 février 1942, une semaine avant l’arrivée du bourreau Harris, le Cabinet britannique donne déjà l’ordre aux bombardiers de la RAF de « se concentrer sur le moral de la population civile ennemie et en particulier sur les ouvriers, cible prioritaire du Bomber Command »40

Bien qu’il n’y ait aucune explication rationnelle à cette « stratégie », les Américains emboîteront le pas aux Britanniques. 41

Effectivement :

« Les dégâts humains provoqués par la campagne de bombardement sur la France entre 1940 et 1944 furent considérables. L’estimation des pertes n’est jamais complètement fiable dans le cas de bombardements, mais le bilan est certainement supérieur au chiffre officiel de 53 000 morts : on peut plutôt parler de 70 000 Français tués – c’est-à-dire autant que les pertes pendant le Blitz. Ces chiffres remettent les choses en perspective, car le Blitz est un épisode très connu, notamment en Grande-Bretagne, alors que le bombardement des civils français l’est beaucoup moins. Entre 1940 et 1944, Britanniques et Américains lâchèrent un nombre infiniment plus important de bombes sur la France que les Allemands sur la Grande-Bretagne. »

Richard Overty, historien britannique. 42

Un « nombre infiniment plus important ». Précisément, huit fois plus important. 43

Face à l’incohérence sanguinaire de l’action alliée et à son immobilisme contre l’Allemagne, tous les espoirs de la population se portent vers l’Union Soviétique. 44

L’après-Stalingrad

Après Stalingrad, Londres et Washington épluchent anxieusement les développements possibles : même le scénario le plus optimiste reste sombre, puisqu’il consiste, dans le cadre de l’assaut allié par l’Italie ou d’une opération par la France visant à soulager l’Armée rouge, à ensuite devoir laisser une place de choix à Staline à la table des négociations. Le pire donne la victoire totale à Staline, hissant les Soviétiques au rang de « maîtres de l’Europe » à même de dicter d’inacceptables conditions socialistes. Mais un troisième scénario possible est tout aussi dévastateur : que Staline repousse les Allemands hors de l’URSS et ensuite, qu’il négocie un accord de non-agression avec Hitler, et les alliés occidentaux n’auront plus d’autre choix que se confronter seuls à la Wehrmacht. Ces messieurs réalisent que Staline ne leur doit rien, qu’il est en position de force pour négocier avec Hitler et qu’il peut leur faire payer leur déloyauté en se retirant de la guerre. 45 Même s’ils sous-estiment la détermination antifasciste de Staline et partant, l’invraisemblance d’un second accord germano-soviétique, la stratégie de l’attentisme opportuniste a fait long feu. Il faudra agir concrètement et de plus, composer avec l’Union Soviétique.

Du 28 novembre au 1er décembre 43, la rencontre des « Trois Grands » à Téhéran voit les alliés occidentaux accéder à presque toutes les revendications territoriales de Staline – qui ne sont, au passage, pas plus déraisonnables que celles de ses « alliés » occidentaux. La bonne volonté de part et d’autre est telle que Staline accède à une demande de Roosevelt, celle de venir soulager l’effort des USA contre le Japon en lui déclarant la guerre après en avoir fini avec l’Allemagne. Et de fait, la spectaculaire invasion de la Mandchourie (le « Mandchoukouo ») entreprise par l’Armée rouge le 6 août 1945 constituera probablement l’un des éléments-clé de la reddition du Japon et non, comme on l’a martelé dans nos livres d’histoire, les bombes atomiques inutiles et meurtrières d’Hiroshima et de Nagasaki. 46

Les alliés occidentaux pris à leur propre piège

À l’été 43, l’ouverture d’un front en France devient cruciale. « Nous serons encore en train de discuter lorsque les Russes feront irruption dans Berlin » – Général Henry Arnold, USAF, mémo du printemps 43. Le problème suivant tiendra au transfert du matériel nécessaire au débarquement du front méditerranéen jusqu’en Grande-Bretagne. Il prendra des mois supplémentaires.

Les alliés ne seront prêts à lancer l’opération Overlord qu’au printemps 44, alors qu’en Italie, à Monte Cassino (12 janvier – 18 mai 1944), 47 Rome et Naples, des combats terribles entre alliés et Allemands ont ramené les boucheries de la Première Guerre mondiale.

Même si la course est désormais clairement perdue d’avance, les préparatifs du front de Normandie s’accélèrent à mesure des avancées des troupes de Staline, qui à ce moment finissent de libérer la Hongrie et de la Roumanie : il s’agit désormais non pas tant d’être les premiers à Berlin que d’empêcher les troupes de Staline de prendre toute l’Europe. Pire encore, les troupes d’Hitler pourraient s’effondrer d’un moment à l’autre et laisser le champ totalement libre à l’Armée rouge, qui pourrait dès lors foncer vers l’ouest en n’arrêtant ses colonnes que pour ses pleins de carburant. « La possibilité d’une victoire complète des Russes sur l’Allemagne avant que les forces américaines n’aient débarqué sur le continent constituait un cauchemar » – Mark A Stoler, historien spécialiste d’histoire militaire. 48 À telle enseigne que le plan du débarquement de Normandie se doublera d’une autre prévision d’opération militaire (nom de code Rankin) destinée à occuper autant de territoires d’Europe de l’Ouest que possible en larguant des troupes aéroportées un peu partout avant l’arrivée des Soviétiques.

6 juin 44, opération Overlord

A l’opposé de l’imagerie officielle du « D-Day », la population n’a pas accueilli ses libérateurs alliés avec toute la ferveur souhaitable, et pour cause : 

« Au matin du 6 juin, nous allons quand même au bureau et mon père va porter son lait à la ville ! On nous annonce, « Ça y est le débarquement a commencé. Ils sont à Sainte Marie du Mont ! » D’autres continuaient, « Oui, oui, ils seront là à 5 heures cet après-midi. » Mais, ils n’étaient pas là à 5 heures… Ils ont bombardé Coutances à deux reprises et nous en avons été sonnés. Nous leur en avons voulu pour cela car ils savaient qu’il n’y avait plus d’Allemands dans la ville… » 

Mme Dalarun, témoignage vécu. 49

Coutances finira détruite par ses sauveteurs, tout comme Vire, Saint-Lô, Lisieux ou encore Royan. Revenons aux propos de l’historien britannique Richard Overty, déjà cité plus haut : 

« Les bombardements alliés sur la France en 1944 – avant et après le Débarquement – furent parmi les plus violents de la guerre. Celui des lignes de communication dans le nord de la France jusqu’en juin 1944 a représenté 63 000 tonnes de bombes – c’est plus que les bombes lâchées par les Allemands sur l’Angleterre lors du Blitz. Le bombardement en 1944 des sites de lancement des armes V1 et V2 stationnées dans le nord de la France et aux Pays-Bas, c’est encore plus : 118 000 tonnes. Des tonnages comme ceux-là s’accompagnent nécessairement de gigantesques destructions, et de pertes humaines très importantes. » 50

Y avait-il moyen de faire autrement dans le cadre d’un bombardement de soutien à une opération militaire terrestre? Dans nombre de cas, par exemple celui de Royan (rasée à 85% par les bombes alliées), Overty dénie toute valeur tactique à ces bombardements. De simples tirs de barrage d’infanterie, dit-il, pouvaient se charger d’en démanteler les objectifs militaires en épargnant les civils. De plus, ajoute-t-il, les bombardiers lourds choisis pour l’opération bombardaient à trop haute altitude pour être d’une quelconque efficacité et rataient généralement leurs cibles ; des bombardiers moyens et des chasseurs-bombardiers opérant de plus bas, capables de voler en piquer et de bombarder avec précision des cibles délimitées auraient infiniment mieux rempli leur fonction de soutien à l’infanterie.

Ce ne sera qu’après le bombardement accidentel de cent soldats américains, en juillet 44, qu’Eisenhower mettra un point final à l’emploi des bombardiers lourds. 51

Comme on peut s’en persuader par l’étude du déroulement des débarquements en Méditerranée et en Normandie, ils n’ont été ni bien maîtrisés, ni comme nous l’avons longuement vu, exempts d’arrières-pensées sans le moindre rapport avec la libération de peuples asservis par le nazisme. Il est même douteux que les soldats américains aient pu se sentir très mobilisés par la lutte contre le nazisme. À cette époque, les théories racialistes et suprémacistes ne choquent pas grand-monde aux USA, au contraire. 52 L’armée américaine est elle-même profondément raciste : à son arrivée sous le commandement américain de Patton, Leclerc, la mort dans l’âme, doit abandonner ses tirailleurs sénégalais parce que les USA refusent catégoriquement de faire libérer Paris par des soldats noirs ; 53 en effet, la légende américaine des noirs qui seraient par nature « trop lâches pour se battre en première ligne » ne doit pas être contredite par des faits. 54 De la même façon, lors du défilé des troupes américaines à la libération de Paris, les soldats noirs devront rester « à leur place », à l’arrière, hors du champ des appareils photo. 55

Que ce soit par affinité avec le racialisme nazi ou, comme une théorie officielle l’avance, parce que les soldats américains manquent d’entraînement et d’expérience, la réticence de nombre d’entre eux à se battre (documentée par les historiens Max Hastings, John Keegan et Olivier Wieviorka 56) est telle que pour stimuler ses hommes, les médias comme le commandement américain doivent trouver autre chose que la haine contre le mal incarné par les nazis : les femmes françaises, leur supposée légèreté et l’accueil chaleureux que de toute évidence, elles réserveront à leur libérateurs américains. Selon l’historienne Mary Louise Roberts, 57 cette propagande aboutira à une épidémie de viols perpétrés par des soldats américains déçus de ne pas trouver « l’immense bordel habité par 40 millions d’hédonistes qui passent tout leur temps à manger, à boire et à faire l’amour » 58 annoncé par des magazines comme Life. Au bout du compte, entre leurs viols, leurs actes de délinquance et leur mépris envers les locaux – les Français sont affublés de l’étiquette « Surrender monkeys » (« singes défaitistes ») qui perdure aujourd’hui – les soldats américains en France se comportent non comme des libérateurs, mais comme une armée de conquête.

Après la guerre, tout le travail consistera à faire des occidentaux les « vrais vainqueurs » de la Deuxième Guerre mondiale, un travail accompli sur des décennies par une diabolisation systématique de Staline, la minimisation du rôle décisif de l’Armée rouge, la valorisation des alliés occidentaux et une amnésie générale sur les tractations qui, en coulisses, visaient à l’occupation de la France par les USA, bref, par tous les recours et artifices de ce qu’aujourd’hui, on regroupe sous l’euphémisme « communication ». Notons aussi, au passage, que l’anticommunisme primaire de de Gaulle, à l’époque, a servi ses opposants atlantistes en laissant le champ libre à des organismes-relais de la propagande libérale « de gauche » anticommuniste, par exemple le Congress for Cultural Freedom, une officine de la CIA implantée à Paris.

Une politique américaine pour les territoires libérés, l’AMGOT

Les USA n’ont que fort peu de considération pour la souveraineté des pays qu’ils libèrent, et espèrent même qu’aucune tracasserie locale ne leur sera opposée. Un mémorandum du Département du Trésor américain du 23 septembre 1943 établit que :

« L’argument selon lequel l’usage de monnaies non placées sous leur contrôle peut empiéter sur la souveraineté des gouvernements en exil semble fondé sur une fausse perspective. Ces gouvernements devront leur existence même aux efforts de la machine de guerre alliée. Sauf s’ils ont des objections à l’utilisation des armées alliées en tant qu’empiétement sur leur souveraineté, ils n’ont aucune base pour émettre des objections à l’utilisation d’une des armes économiques que ces armées jugent efficace pour assurer la victoire totale. » 59

Le cas de l’Italie apporte un bon éclairage. Après le renversement de Mussolini en juillet 43, l’Italie sort de l’Axe et le 3 septembre, signe un armistice avec les alliés dont les termes ne seront pas immédiatement rendus publics. Et pour cause : il s’agit d’une capitulation inconditionnelle. Deux ans après, le 5 février 45, le Premier ministre italien Bonomi la décrira en ces termes :

« l’armistice suit la formule de la reddition inconditionnelle et ainsi, confère aux Alliés le contrôle total de la vie interne, financière, économique et militaire de la nation. »

Même si ces conditions seront légèrement assouplies au cours des années suivantes, l’Italie est le premier pays a se voir infliger l’AMGOT (« Allied Military Government for Occupied Territories », en français « Gouvernement militaire allié des territoires occupés »), et ce jusqu’à la signature du Traité de paix avec l’Italie, le 10 février 1947, où la présence de l’URSS 60 et d’autres pays sourcilleux sur leur souveraineté à la table des négociations exclut la poursuite de l’occupation abusive de l’Italie. Malgré tout, à ce jour, l’Italie compte encore six bases militaires américaines sur son sol. 61

Suivante sur la liste, la France, pays vaincu et politiquement désorganisé, est tout aussi rétive à un interventionnisme sur son sol. La question de l’AMGOT est au cœur des conflits entre la France libre et les USA depuis l’arrivée de ces derniers dans la guerre en Europe. Rappelons pour commencer que les Américains ne reconnaîtront le gouvernement provisoire de de Gaulle que le 2 octobre 44, soit trois mois après le débarquement de Normandie et deux mois après la libération de Paris.

Comme exposé plus haut, depuis le début, Roosevelt se méfie de de Gaulle et tente de s’en débarrasser en lui substituant des séides de Washington, dont Jean Monnet. Après plusieurs passes d’armes au cours desquelles de Gaulle ne cède jamais un pouce de terrain aux pro-américains Monnet et Henri Giraud (commandant en chef de l’Afrique française depuis l’assassinat de Darlan, en novembre 42, et codirecteur du Comité national français), la patience de Roosevelt s’épuise :

« Je ne sais pas quoi faire de de Gaulle. Je suis de plus en plus sûr que nous devons considérer la France comme un pays occupé gouverné par des généraux Britanniques et Américains. »

Roosevelt à Churchill, lettre du 8 mai 1943.

Le 3 juin 43, 62 le Comité national français, co-présidé par de Gaulle et Giraud, se réunit pour la deuxième fois à Alger et vote à 5 contre 2 pour les propositions de de Gaulle. Étrangement, Monnet est de ceux qui votent pour. Il y a une bonne raison au revirement de Monnet, jusque-là un indéfectible outil des volontés de l’axe Roosevelt-Churchill : les manœuvres de plus en plus visibles des Américains indisposent nombre d’officiels français, de sorte que Monnet ne peut pas continuer à soutenir la ligne de Washington sans se discréditer et mettre sa position d’acteur privilégié en danger. Le Comité français de libération nationale (CFLN) est créé 63 – avec Monnet dans ses rangs.

Roosevelt pique une colère, mais s’en tient à des diatribes venimeuses contre de Gaulle. Le même mois, le Secrétaire d’État Cordell Hull, redoutant une prise de pouvoir de de Gaulle sur l’armée française, demande à Eisenhower de l’en empêcher par tous les moyens possibles. 64 Non seulement Eisenhower – allié imprévu de de Gaulle – n’en fera rien mais plus tard, il donnera le feu vert à la libération de Paris par le général français Leclerc, un symbole du retour de la France à sa souveraineté. 65

En août 43, de Gaulle évince Henri Giraud de la codirection du Comité national français et en prend seul la barre. Avec ce Comité, la France libre a son gouvernement, mais les USA se valent néanmoins d’une supposée « vacance de pouvoir » pour tenter de dicter, via la coopération d’hommes comme le diplomate René Massigli, des conditions équivalentes à une reddition. 66

Le 9 novembre 43, le CFLN entérine le commandement du seul de Gaulle. Giraud, l’homme de Roosevelt, est définitivement hors-jeu. Pour couper l’herbe sous le pied des Américains, à partir de septembre 43 et jusqu’en août 44, le CFLN émettra 400 ordonnances visant majoritairement à établir la légitimité du gouvernement de la France libre en préparant les structures de la république française de l’après-guerre. 67

Et déjà, Jean Monnet prend la responsabilité des fournitures et de la Reconstruction…

À l’hiver 43, Eisenhower et le général Bedell Smith discutent avec de Gaulle et Giraud de la participation française au débarquement de Normandie et au delà, de la libération de Paris soit par des troupes américaines, soit par leurs homologues français. Évidemment, comme les deux scénarios ont des valeurs symboliques opposées, de Gaulle insiste pour obtenir une libération de Paris par l’armée française. Techniquement, c’est illogique : la plupart des divisons françaises se trouvant en Afrique du Nord, le plus simple est de les débarquer en Provence, trop loin de Paris. 68 La libération de Paris par des Français, si elle doit se faire, nécessitera l’envoi d’une division sur le front de Normandie. Einsehower commence par arguer de son incapacité à transférer toute une division blindée de l’Afrique du Nord jusqu’en Angleterre, puis transige en proposant d’envoyer seulement les troupes et de les équiper sur place. Il s’engage en outre à ne pas libérer Paris sans troupes françaises et, à titre personnel, il reconnaît le gouvernement du CFLN. 69 Eisenhower travaillera ensuite à améliorer l’image de de Gaulle auprès de son administration, ce qui adoucira plusieurs hauts fonctionnaires comme le Secrétaire à la guerre Stimson ou le Secrétaire d’État Cordell Hull, mais ratera auprès d’un Roosevelt uniquement préoccupé de son AMGOT et à terme, de la mainmise américaine sur l’Europe de l’après-guerre. 70

Le 6 juillet 44, de Gaulle rend visite à Roosevelt à Washington et en revient sérieusement inquiet : d’après lui, à travers un interventionnisme incessant dans les affaires mondiales, le président américain vise à établir un réseau planétaire de pays-clients des USA. 71

Le fait est que de Gaulle a raison. 72 Selon les travaux de l’économiste Bertrand Roehner, qui a eu l’excellente idée de comparer les conditions appliquées aux différents pays où les USA se sont installés à la suite de guerres, 73 le schéma américain pour l’occupation de la France était très similaire au cas de l’Allemagne ou d’autres pays comme le Japon, le Danemark, l’Italie ou la Corée du Sud. C’était une mécanique hégémonique mise au point à Washington qui, avec des variantes locales mineures, s’appliquait telle quelle aux uns comme aux autres au gré des possibilités. 74 Par exemple, comme au Japon où, malgré un procès spectaculaire similaire à celui de Nuremberg, les USA remettront en selle une grande partie de l’administration de guerre de Hiro-Hito, ou en Allemagne où des nazis retrouveront un poste officiel, 75 les Américains avaient prévu de restaurer des officiels de Pétain dans leurs fonctions. 

« Nous devrions garder 90% des maires de Vichy. Les postes importants resteront sous la responsabilité du commandement militaire au moins pendant six mois à un an. »

Lettre de Roosevelt à Churchill, 8 mai 1943. 76

À la libération de Paris, deux défilés se succèdent : le 26 août 44, au milieu d’une marée humaine applaudissant à tout rompre, les généraux de Gaulle, Leclerc, Koenig, Valin, Juin et l’amiral d’Argenlieu descendent les Champs-Élysées derrière quatre chars de la « Nueve » du capitaine Dronne, de la 2ème DB. Le 29, c’est le tour des alliés : les troupes américaines investissent les Champs-Élysées pour s’y faire acclamer. 77

Deux armées de libération dans le même pays, deux défilés distincts. Tout un symbole.

De l’AMGOT à la construction de l’UE

Dans les mois et même les années qui suivront, les Américains tout comme les Français tairont l’étendue des pouvoirs civils que l’administration américaine s’est arrogée en France. Par exemple, un mémorandum du 3 mai 46 envoyé par le Département de la Guerre au général commandant des forces US sur le théâtre européen autorise le recours à la force contre les populations françaises en cas de « menaces sur les vies ou les propriétés américaines »78 Mais il n’est pas question d’admettre que les USA ont la main un peu partout : même si, surtout après le départ de de Gaulle en janvier 46, ils manipulent autant qu’ils le peuvent l’administration française et la vie politique du pays via le Plan Marshall (1947-51), tout doit sembler revenu à la normale aux yeux des populations.

En 1958, de Gaulle revient au pouvoir sans provoquer trop de grimaces à Washington, d’une part parce qu’à ce moment, son anticommunisme sert les intérêts américains et par ailleurs, parce qu’il s’est engagé à rester dans l’OTAN. De Gaulle tiendra parole le temps d’un mandat : il ne retirera la France du commandement intégré de l’OTAN qu’en 66, après sa seconde investiture. Malgré tout, avec une présence d’agents de Washington aux plus hauts niveaux politiques et culturels du pays héritée du Plan Marshall et des capitaux américains qui orienteront toujours davantage la vie politique vers une intégration économique européenne, les USA ont pris le dessus.
La construction de l’UE est en marche. 79

Références :

1 Caucasus Campaign 23 Jul 1942 – 9 Oct 1943
http://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=284

2 Bataille de Stalingrad: un tournant de la Seconde Guerre mondiale
http://fr.sputniknews.com/international/20120717/195382794.html

Battle of Stalingrad 17 Jul 1942 – 2 Feb 1943
http://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=3

Shadowy Bank in Basel Funded Nazis, Pushed Euro: Books
http://www.bloomberg.com/news/articles/2013-06-09/shadowy-bank-in-basel-funded-nazis-pushed-euro-books

4Trading With the Enemy: An exposé of the Nazi-American money plot, 1933-1949, par Charles Higham
http://www.amazon.com/Trading-With-Enemy-Nazi-American-1933-1949/dp/0440090644

A People’s History of the United States, The Thistle, 2000- 2001, MIT.
http://www.mit.edu/~thistle/v13/3/oil.html

6Profits über Alles! American Corporations and Hitler, par Jacques Pauwels.
http://www.globalresearch.ca/profits-ber-alles-american-corporations-and-hitler/4607?print=1

Bradford C. Snell, American Ground Transport: A Proposal for Restructuring the Automobile, Truck, Bus and Rail Industries. Rapport présenté au Sénat des USA, Washington, 1974, pp. 16-24.
http://www.corpwatch.org/article.php?id=4368

8British naval blockade of Germany – De Bello
http://ww2.debello.ca/1942/atlantic/blockade.html

9Jacques R. Pauwels, le Mythe de la bonne guerre, page 20.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

10Privately Churchill called them ‘bloody Yankees’ – but with a lover’s ardour he fawned, flattered and flirted to woo the U.S.
http://www.dailymail.co.uk/debate/article-1207763/Privately-Churchill-called-bloody-Yankees–lovers-ardour-fawned-flattered-flirted-woo-U-S.html

11Atlantic Charter
http://avalon.law.yale.edu/wwii/atlantic.asp

12Jacques R. Pauwels, le Mythe de la bonne guerre, page 21.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

13Arming the enemy: US industry, Hitler and the Holocaust, par David Turner, Jerusalem Post
http://www.jpost.com/Blogs/The-Jewish-Problem—From-anti-Judaism-to-anti-Semitism/Arming-the-enemy-US-industry-Hitler-and-the-Holocaust-366097

Before Hitler America sought racial improvement, its Aryan Master Race
http://www.jpost.com/Blogs/The-Jewish-Problem—From-anti-Judaism-to-anti-Semitism/Before-Hitler-America-sought-racial-improvement-its-Aryan-Master-Race-366208

14Jacques Pauwels sur Hitler, interview à l’occasion de la parution du livre Big Business avec Hitler (2013).
http://www.marx.be/fr/content/jacques-pauwels-sur-hitler

15Henry Ford receiving the Grand Cross of the German Eagle from Nazi officials, 1938
http://rarehistoricalphotos.com/henry-ford-receiving-grand-cross-german-eagle-nazi-officials-1938/

16Jacques R. Pauwels, le Mythe de la bonne guerre, page 22.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

17Hitler’s Failed Blitzkrieg against the Soviet Union. The “Battle of Moscow” and Stalingrad: Turning Point of World War II
http://www.globalresearch.ca/70-years-ago-december-1941-turning-point-of-world-war-ii/28059

18The US: Feeding the War Machine
http://www.counterpunch.org/2015/11/05/the-us-feeding-the-war-machine/

19Big money behind war: the military-industrial complex
http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2014/01/big-money-behind-war-military-industrial-complex-20141473026736533.html
et There’s No Such Thing as Peacetime
http://foreignpolicy.com/2015/03/13/theres-no-such-thing-as-peacetime-forever-war-terror-civil-liberties/

20Jacques Pauwels, Le Mythe de la bonne guerre », page 26.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

21The Military-Industrial-Complex 54 Years After Eisenhower
http://www.afsc.org/story/military-industrial-complex-54-years-after-eisenhower

22Winston Churchill: the Imperial Monster, par Michael Dickinson
http://www.counterpunch.org/2015/01/28/winston-churchill-the-imperial-monster/

23Pauwels, le Mythe de la bonne guerre. Page 31.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

24One Day in August: The Untold Story Behind Canada’s Tragedy at Dieppe, by David O’Keefe. Book review.
http://www.canadashistory.ca/Books/Lire-sur-l%E2%80%99histoire/Reviews/One-Day-in-August-The-Untold-Story-Behind-Canada%E2%80%99s

25Le débarquement de Dieppe
http://secondeguerre.net/articles/evenements/ou/42/ev_dieppe.html

26Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, par Annie Lacroix-Riz
http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du

27WWII’s Greatest Battle: How Kursk Changed the War
http://www.thedailybeast.com/articles/2013/08/31/wwii-s-greatest-battle-how-kursk-changed-the-war.html

28Industriels et banquiers français sous l’Occupation
http://www.amazon.fr/Industriels-banquiers-fran%C3%A7ais-sous-lOccupation/dp/2200277768

29Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, par Annie Lacroix-Riz
Chapitre « La Pax Americana vue par Armand Bérard en juillet 1941 »
http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du

30Quand les héritiers de la synarchie…, par Annie Lacroix-Riz
http://encyclopedie-marxiste.over-blog.com/pages/QUAND_LES_HERITIERS_DE_LA_SYNARCHIE_par_Annie_LacroixRiz-563449.html
et
L’intégration européenne de la France : La tutelle de l’Allemagne et des Etats-Unis, par Annie Lacroix-Riz
http://www.amazon.fr/Lint%C3%A9gration-europ%C3%A9enne-France-lAllemagne-Etats-Unis/dp/2841096971

31General Mark Clark
http://www.historylearningsite.co.uk/world-war-two/military-commanders-of-world-war-two/general-mark-clark/

32Quand les Américains voulaient gouverner la France, par Annie Lacroix-Riz
https://www.monde-diplomatique.fr/2003/05/LACROIX_RIZ/10168

33Lorsque le 18 juin 1940, le général De Gaulle décide de continuer la guerre au nom de la France à partir du territoire anglais, un écueil le guette lui et le mouvement qu’il s’apprête à mettre en place : devenir le chef d’une force d’appoint française vouée à ne jamais s’affirmer politiquement.
http://www.france-libre.net/alliance-franco-russe/

34Comment fut signé à Moscou le pacte franco-soviétique
https://www.monde-diplomatique.fr/1955/01/GARREAU/21307

35Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, par Annie Lacroix-Riz
Chapitre … contre les espérances populaires
http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du

36Le bombardement « allié » de l’impérialisme anglo-américain en 1944 sur la France
http://www.matierevolution.fr/spip.php?breve357

37Boulogne-Billancourt sous les bombes
http://www.boulognebillancourt.com/cms/images/pdf/BBI/2011/mars/memoire_vive.pdf

38La collaboration de Renault avec le fascisme durant la seconde guerre mondiale
http://www.gauchemip.org/spip.php?article16193
« Aucune voiture américaine », dans Industriels et banquiers français sous l’Occupation, par Annie Lacroix-Riz,  page 111

39About Bomber Command
https://www.rafbf.org/bomber-command-memorial/about-bomber-command

40His Master’s Voice: Air Chief Marshal Sir Arthur Travers Harris, 1892-1984, par Charles Lutton
http://www.ihr.org/jhr/v05/v05p431_Lutton.html

41Timeline of the Air War, 1939-1945 (le lien ne mentionne pas tous les bombardements menés sur le sol français).
http://www.pbs.org/wgbh/americanexperience/features/timeline/bombing/
Pour une liste plus détaillée des cibles françaises, voir ici :
http://www.matierevolution.fr/spip.php?breve357

42Pourquoi tant de bombes ? par Richard Overy
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/pourquoi-tant-bombes-27-05-2014-100381

43Bombing France: Allied Strategies, 1940-1945 / Bombarder la France: stratégies des Alliés, 1940-1945
http://blogs.reading.ac.uk/france-under-allied-air-attack/?page_id=396

44Le débarquement du 6 juin 1944 du mythe d’aujourd’hui à la réalité historique, par Annie Lacroix-Riz
http://www.lafauteadiderot.net/Le-debarquement-du-6-juin-1944-du

45Pauwels, le Mythe de la bonne guerre. Page 34.
http://www.communisme-bolchevisme.net/download/Pauwels_Le_mythe_de_la_bonne_guerre.pdf

46The Bomb Didn’t Beat Japan… Stalin Did
http://foreignpolicy.com/2013/05/30/the-bomb-didnt-beat-japan-stalin-did/

47 Bizarres et négligées : les campagnes sicilienne et italienne (1943-1945) (Seconde partie), par Carl Pépin, historien
http://carlpepin.com/tag/seconde-guerre-mondiale/

48Le Mythe de la bonne guerre, page 39.

49La population normande sous le bombardement américain du 6 juin 1944
http://www.parolesdhommesetdefemmes.fr/la-population-normande-sous-le-bombardement-americain-du-6-juin-1944-article0083.html

50Pourquoi tant de bombes ? par Richard Overy
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/pourquoi-tant-bombes-27-05-2014-100381

51Pourquoi tant de bombes ? par Richard Overy
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/pourquoi-tant-bombes-27-05-2014-100381

52The jewish Threat, Anti-semitic Politics Of The American Army par Joseph W. Bendersky
http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0465006175
https://www.h-net.org/reviews/showrev.php?id=4946

53French black soldiers excluded in ‘whites only’ liberation of Paris
http://afroeurope.blogspot.fr/2009/06/french-black-soldiers-excluded-in.html

54Yes, there were black-soldiers in the liberation of France during WW2
https://kathmanduk2.wordpress.com/2010/06/21/yes-there-were-black-soldiers-in-the-liberation-of-france-during-wwii/

55The Liberation of Paris: whites only
https://abagond.wordpress.com/2010/06/17/the-liberation-of-paris-whites-only/
Liberation of Paris: The hidden truth
Months before D-Day, American and British commanders decided that only French troops who were 100 per cent white could take part in the operation to free Paris. John Lichfield reports
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/liberation-of-paris-the-hidden-truth-434403.html

56Liberation of Paris: The hidden truth
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/liberation-of-paris-the-hidden-truth-434403.html

57D-Day GIs ‘raped and killed their French allies while US army generals turned a blind eye’
http://www.express.co.uk/news/world/422860/D-Day-GIs-raped-and-killed-their-French-allies-while-US-army-generals-turned-a-blind-eye

58What Soldiers Do: Sex and the American GI in World War II France, par Mary Louise Roberts
https://books.google.fr/books?id=UklBYaXMAp0C&pg=PA2&lpg=PA2&dq=time+france+brothel+hedonists&source=bl&ots=ojzcX5FUgZ&sig=r9Ds96MYCtC8FjDNiCOuppNla9I&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=time%20france%20brothel%20hedonists&f=false

59Voir page 51
https://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

60Treaty of peace with Italy
https://www.loc.gov/law/help/us-treaties/bevans/m-ust000004-0311.pdf

61US military bases in Italy
http://militarybases.com/italy/

62Le Comité français de la libération nationale
http://mjp.univ-perp.fr/france/co1943cfln.htm#3/6/43

63Le Comité français de Libération nationale
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/le-comite-francais-de-liberation-nationale.php

64Pages 57 et 58.
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

6530 décembre 1943 :À ALGER LE GÉNÉRAL de GAULLE REÇOIT LE GÉNÉRAL EISENHOWER
http://www.fondation-leclerc.com/252/il-y-a-70-ans/decembre-1943-alger-general-gaulle-recoit-general_85.htm

66Allied Military Government of Occupied Territories A.M.G.O.T
http://www.ffi33.org/cnr/amgot/amgot5.pdf

67Les ordonnances d’Alger
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/le-comite-francais-de-liberation-nationale/analyses/les-ordonnances-d-alger.php

68« La mémoire a blanchi le débarquement en Provence »
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140814.OBS6425/la-memoire-a-blanchi-le-debarquement-en-provence.html

69De Gaulle, Eisenhower et la Résistance en 1944
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/1940-1944-la-seconde-guerre-mondiale/la-france-libre-et-les-allies/les-etats-unis/de-gaulle-eisenhower-et-la-resistance-en-1944.php

70American Grand Strategy in the Mediterranean during World War II, par Andrew Buchanan. Page 179.
https://books.google.fr/books?id=r1tbAgAAQBAJ&pg=PA179&lpg=PA179&dq=President+Roosevelt+to+General+Eisenhower+France+march+15+1944&source=bl&ots=MpQUunwP9w&sig=vt_v1sXD0ITgcgCKCteb_-35vRU&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=President%20Roosevelt%20to%20General%20Eisenhower%20France%20march%2015%201944&f=false

71Pages 65 et 66.
www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

72Page 62.
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

73Occupation Cases, page de Bertrand M. Roehner
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/occupation.html

74How did Europe become an American turf?
Bertrand M. Roehner, University of Paris 6 (UPMC: University Pierre and Marie Curie)
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

75The Nazi past of Germany’s post-war political elite
https://www.wsws.org/en/articles/2015/07/07/nazi-j07.html

76 Page 55.
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf
et
https://rall.com/1991/11/05/dubious-liberators-allied-plans-to-occupy-france-1942-1944/embed#?secret=IaRzfFtbOH#?secret=xLSnqHTELq

77 http://collections.forumdesimages.fr/CogniTellUI/faces/details.xhtml?id=VDP7223

78 Page 72.
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf

79 Page 74
http://www.lpthe.jussieu.fr/~roehner/ocn.pdf




Halte aux mensonges de l’AFP et des médias subventionnés à propos des vaccins expérimentaux Covid19

Par le DR G Delépine

Comme encore aux USA, les médias français continuent de désinformer. Mais les Américains commencent à faire leur mea culpa.

9 exemples de désinformation des autorités de la santé sur la COVID | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation

« Le chef de la santé publique aux États-Unis, Dr Vivek Murthy, a lancé une campagne au mois de mars pour récolter des exemples de désinformation sur la santé et de leur impact sur le système de santé étasunien : #HealthMisinformation.

L’initiative un eu un effet boomerang.

Le ministre de la Justice de l’Indiana, Todd Rokita, et le Dr Jay Bhattacharya, co-auteur de la déclaration de Great Barrington et témoin expert dans la demande de jugement déclaratoire d’Entrepreneurs en action du Québec, lui ont transmis une liste de 9 exemples de désinformation du Centres for Disease Control (CDC) tout en exprimant leur accord sur les dommages causés par la désinformation :

Nous sommes d’accord sur le fait que la désinformation a été un problème majeur pendant la pandémie. La propagation d’information scientifique inexacte a compliqué les prises de décision du public [et] entraîné des conséquences graves sur la vie et les moyens de subsistance des Américains. Nous vous soumettons les exemples suivants de désinformation de la part du CDC et d’autres organismes de santé qui ont ébranlé la confiance du public dans la science et la santé publique, et prendront des décennies à réparer.”

Dr Jay Bhattacharya

Les 9 exemples de désinformation sont :

  1. Sur dénombrement de la COVID-19
  2. Remise en question de l’immunité naturelle
  3. Les vaccins contre la COVID-19 préviennent la transmission
  4. Les fermetures d’école ont été efficaces et n’ont rien coûté
  5. Tout le monde court le même risque d’être hospitalisé et de mourir d’une infection à la COVID-19
  6. Il n’y avait pas d’alternative raisonnable au confinement
  7. Les politiques de masque obligatoire sont efficaces pour réduire la propagation des maladies infectieuses virales
  8. Le dépistage de masse des personnes asymptomatiques et la recherche des contacts des cas positifs sont efficaces pour réduire la propagation de la maladie
  9. L’éradication de la COVID-19 est un objectif réalisable

Nos autorités ont elles aussi véhiculé une grande partie de cette désinformation. Voilà pourquoi l’auteure considère utile de partager ces informations qui seront probablement utiles à la défense des nombreux contrevenants pro-science qui ont osé défier les mesures antiscientifiques de la CAQ ».

Des médias allemands et anglais ont également fait mea culpa sur la désinformation des deux dernières années, et ce depuis plusieurs mois déjà.

« MEA CULPA – du journal Bild à la population allemande(([1] https://lesbelgessereveillent.be » mea-culpa-du-journal-bild-a-la
MEA CULPA – du journal Bild à la population allemande | Les Belges se réveillent (lesbelgessereveillent.be) ))

28/05/2021 — “Bild” affirme avoir indirectement collaboré au terrorisme sanitaire

Julian Reichelt, rédacteur en chef de la presse numéro 1 en Allemagne, le journal BILD, a présenté officiellement ses excuses à la population allemande et ses enfants, pour avoir infligé des violences, des négligences, de la solitude, de l’isolement et qu’à travers les médias, on leur a inculqué le sentiment qu’ils représentaient un danger pour la société.

Je voudrais dire à des millions d’enfants de ce pays, dont nous sommes tous responsables en tant que société, ce que notre gouvernement fédéral et notre chancelier n’ont pas encore osé dire : nous vous demandons de nous pardonner. Nous vous demandons pardon pour un an et demi de politiques qui ont fait de vous des victimes.–Victimes de violence, de négligence, d’isolement, de solitude émotionnelle. Pour une politique et une couverture médiatique qui, aujourd’hui encore, comme un poison, vous donnent le sentiment d’être un danger mortel pour notre société.”–Version originale : Corona — BILD entschuldigt sich bei Kindern

À quel moment nos journaux et médias vont-ils enfin cesser ce jeu morbide qui de plus les dévalorise ?

À quand une AFP objective ?

En France, ceux qui prétendent corriger les fausses nouvelles propagées sur les réseaux sociaux en sont très souvent les pires propagateurs. L’AFP et Juliette Mansour sont particulièrement actives dans la diffusion de fausses nouvelles pour la propagande vaccinale en dépit des multiples informations qui circulent sur les effets secondaires des injections basées sur les agences officielles de santé (VAERS, EMA Eudravigilance MHRA, etc.).(([2] Le « vaccin » anti-covid doit être immédiatement retiré du marché dans le monde entier | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation))

En voici malheureusement un nouvel exemple.

Dans un “désinfox” du 27 avril 2022 l’AFP et Juliette Mansour prétendent ainsi : “les vaccins ne sont plus en phase expérimentale”, “les vaccins mis sur le marché ont été testés correctement” et citent à l’appui de leurs dires l’Agence nationale du médicament prétendant que “l’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients”.

Leurs affirmations, comme celles de l’ANSM sont tout simplement mensongères.

N’ont-ils pas comme nombre de leurs confrères étrangers consulter les documents Pfizer finalement publiés sur injonction d’un tribunal américain(([3] Welcome to Daily Clout! What’s our story?)). Lourd, mais très instructif travail :

Les WarRoom/DailyClout Pfizer Documents Research Volunteers, un groupe de 3 000 médecins, infirmières, biostatisticiens, enquêteurs sur la fraude médicale, cliniciens de laboratoire et chercheurs scientifiques hautement qualifiés, ont produit rapport après rapport, comme vous le savez peut-être, pour dire au monde ce que contiennent les 55 000 documents internes de Pfizer que la FDA avait demandé à un tribunal de garder secrets pendant 75 ans.

Par décision de justice, ces documents ont été divulgués de force. Et nos experts rendent service à l’humanité en lisant ces documents et en les expliquant en termes simples. Vous pouvez trouver tous les rapports des volontaires sur DailyClout.io.

Les mensonges révélés sont stupéfiants.

Les Volontaires du WarRoom/DailyClout ont confirmé :

que Pfizer (et donc la FDA) savait dès décembre 2020 que les vaccins ARNm ne fonctionnaient pas — qu’ils” perdaient de leur efficacité » et présentaient un » échec vaccinal « . L’un des effets secondaires de la vaccination, comme ils le savaient un mois après le lancement massif de 2020, était la « COVID ».

Pfizer savait en mai 2021 que le cœur de 35 jeunes avait été endommagé une semaine après l’injection d’ARNm — mais la FDA a quand même lancé la vaccination pour les adolescents un mois plus tard, et les parents n’ont pas reçu de communiqué de presse du gouvernement américain sur les dommages cardiaques avant août 2021, après que des milliers d’adolescents aient été vaccinés. [[Voir ceci]

Pfizer (et donc la FDA ; de nombreux documents portent la mention « FDA: CONFIDENTIEL » à la limite inférieure) savait que, contrairement à ce que les porte-parole grassement payés et les médecins achetés assuraient aux gens, les nanoparticules d’ARNm, de protéine de pointe et de lipide ne restaient pas dans le site d’injection dans le deltoïde, mais passaient, dans les 48 heures, dans la circulation sanguine, pour se loger dans le foie, la rate, les surrénales, les ganglions lymphatiques et, si vous êtes une femme, dans les ovaires.»

(([4] Chers amis, désolée d’annoncer un génocide. Naomi Wolf sur le « rapport confidentiel » de Pfizer | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation ou Chers amis, désolée d’annoncer un génocide))

Mais aussi entre autres découvertes :

“Les bénévoles ont examiné en profondeur les rapports des documents de Pfizer concernant la grossesse et ont découvert que l’assurance que le vaccin est « sûr et efficace » pour les femmes enceintes était basée sur une étude portant sur 44 rats français, suivis pendant 42 jours (les scientifiques qui ont mené l’étude sont des actionnaires ou des employés de BioNTech).

Les volontaires ont découvert que, bien que les femmes enceintes avaient été exclues des études internes, et donc de l’EUA [Emergency Use Authorization: Autorisation d’utilisation en cas d’urgence] sur la base de laquelle toutes les femmes enceintes ont été assurées que le vaccin était “sûr et efficace”, environ 270 femmes sont néanmoins tombées enceintes pendant l’étude. Plus de 230 d’entre elles ont été oubliées dans cette étude. Mais sur les 36 femmes enceintes dont l’évolution a été suivie, 28 ont perdu leur bébé.

Les volontaires ont découvert qu’un bébé est mort après avoir été allaité par une mère vaccinée, et qu’il souffrait d’une inflammation du foie.” “etc.

Prenez le temps de lire, pour vous-même, pour les autres, pour vos lecteurs.

Madame Mansour, les pseudo vaccins sont toujours expérimentaux !

Un médicament ou un vaccin n’est plus expérimental lorsque son essai phase 3 est terminé et a été examiné par les agences du médicament. Or actuellement aucun essai de ces pseudo vaccins n’a atteint ce stade. La preuve indiscutable est apportée par le site gouvernemental américain « clinicaltrials.gov » qui recense tous les essais en cours et précise leur niveau d’avancement. Si Juliette Mansour avait pris le temps de le consulter, elle aurait pu vérifier qu’aucune étude phase 3 n’a été terminée au 1/6/2022. Chacun peut vérifier facilement.

Ce qui confirme d’ailleurs ce que nous avions observé pour l’essai Pfizer.

Il est vraiment triste de constater que l’AFP et une de ses journalistes ne respectent pas l’éthique de leurs métiers et ne prennent pas le temps, ni de consulter le site officiel des essais, ni d’interroger les médecins qu’elles critiquent, pour se comporter comme des propagandistes niant les faits établis même lorsqu’ils sont facilement vérifiables.

Non, MadameMansour, les pseudo vaccins actuels n’ont pas été testés correctement !

Avant le Covid, la mise au point et les essais des vaccins utilisant des techniques pourtant parfaitement rodées de stérilisation ou d’atténuation de virus pathogène nécessitait en moyenne 10 à 15 ans dont la majeure partie consistait dans les essais destinés à vérifier leur efficacité et leur tolérance. Il a fallu 16 ans pour les vaccins contre les HPV ou les rotavirus(([5] https://www.ledevoir.com/societe/science/579612/combien-de-temps-faudra-t-il-pour-elaborer-un-vaccin-contre-la-covid-19)), 20 ans de recherche pour le Dengvaxia, plus de 30 ans pour le vaccin Mosquirix contre le paludisme, peut-être 50 ans pour le vaccin contre le sida. Le vaccin développé le plus rapidement dans l’histoire des vaccinations, celui contre l’Ebola, a exigé cinq ans d’efforts et paraît moins efficace que les vaccins antivarioliques ou anti-fièvre jaune aux dires des praticiens africains qui insistent sur la nécessité de poursuivre les mesures d’hygiène qui avaient été utilisées avec succès lors des épidémies précédentes.

Entre chacune des phases des essais nécessaires pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché (animaux, phase 1, phase 2, phase 3), on marquait habituellement une pause pour permettre aux scientifiques d’analyser leurs résultats avant de passer à la phase suivante.

Comment peut-on croire qu’un vaccin autorisé seulement 10 mois après l’apparition d’une maladie nouvelle au lieu des 10 à 20 ans habituels ait suivi le protocole normal et complet de mise au point et de vérification ? Ce médicament qui n’est pas un vaccin selon la définition de Pasteur (car il ne contient aucun antigène) n’a absolument pas suivi le processus normal de validation.

Lorsqu’on analyse le calendrier du développement, on remarque les considérables manquements au processus habituel des essais. Il n’y a pas eu d’extraction d’antigène à partir du virus, ni de tentative d’atténuation de celui-ci. Les essais de toxicité sur les animaux(([6] Particulièrement important ici, car les précédents vaccins contre les autres coronavirus ont été abandonnés après des essais sur l’animal montrant qu’ils aggravaient la maladie avec de nombreux décès.)) ont été abandonnés ou tronqués sous prétexte qu’on ne disposait pas assez d’animaux adaptés à l’étude, alors que c’est à ce stade que les candidats vaccins anti-coronavirus précédents ont été abandonnés, car ils augmentaient la gravité de la maladie !

Les phases 1, 2, 3 des essais ont été entremêlées au lieu de se succéder, empêchant toute analyse détaillée qui aurait permis d’utiliser les données de la phase 1 pour concevoir la phase 2, et celle de la phase 2, pour planifier la phase 3.

Les sujets sélectionnés pour l’essai phase 3 ne représentaient pas ceux auxquels les produits ont ensuite été administrés avec, en particulier, très peu de personnes très âgées, ou souffrant de comorbidité, elles qui ont ensuite été vaccinées en priorité. L’essai ne comportait ni femmes enceintes, ni enfants. Ces biais visaient à minimiser au maximum la toxicité apparente des injections.

Les critères de jugement de l’essai ne sont pas pertinents. Ce qui importe pour juger de l’efficacité d’un vaccin est de mesurer la protection qu’il apporte au vacciné contre le risque de contracter la maladie, d’en mourir et sa capacité d’empêcher définitivement la transmission de la maladie aux autres. Or ces critères ont été totalement abandonnés au profit de la mesure du taux des anticorps et du pourcentage de “cas” définis par un test diagnostique non spécifique.

Ces essais trop brefs ont été conçus uniquement pour dissimuler les effets secondaires possibles et surestimer l’efficacité des injections et les agences chargées de notre sécurité sanitaire ont été complices de cette manipulation qui a exposé la population à des complications multiples et continue de l’exposer.

Il est étonnant que les médias ne se soient toujours pas intéressés à la somme faramineuse de documents sur les essais que la justice américaine a forcé Pfizer à publier

Les agences, l’AFP, les médias et le gouvernement ont menti sur l’efficacité des vaccins.

Ils ont prétendu que le vaccin était efficace à 97 %(([7] https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-le-vaccin-pfizer-efficace-a-97-contre-les-cas-symptomatiques-20210311))(([8] https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/11/covid-19-dans-le-monde-le-vaccin-de-pfizer-biontech-efficace-a-97-contre-les-cas-symptomatiques_6072790_3244.html))(([9] https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-le-vaccin-pfizer-biontech-serait-efficace-a-97-pour-les-cas-symptomatiques-11-03-2021-2417384_40.php)) sur la foi d’essais biaisés et répétés en boucle “tous vaccinés tous protégés”, alors que dès le mois de mai 2021 de nombreuses observations prouvaient que c’était faux comme l’épidémie apparue sur le porte-avions Queen Elizabeth dont tous les marins avaient été complètement vaccinés. L’examen des chiffres officiels de l’OMS retraçant évolution de la maladie montre qu’il n’y a pas eu de ralentissement de l’épidémie après les injections, mais au contraire un accroissement comme en Grande-Bretagne champion européen des injections.

Ou plus globalement dans le monde où les pays peu vaccinés ont été presque épargnés par la vague Omicron alors que cette vague a été particulièrement virulente dans les pays adeptes du tout vaccin.

La comparaison de l’évolution épidémique des deux pays frères ennemis, Israël champion de Pfizer et Palestine peu injectée montre que les injections ne diminuent pas le nombre de contaminations et paraissent même susceptibles de favoriser Omicron

Une constatation semblable peut être tirée de la comparaison entre les 2 îles africaines de l’océan Indien (Seychelles vaccinées à plus de 90 % et Madagascar et ses 2 % de vaccinés) pourtant semblables par les facteurs de risques de leurs populations et leur mode de vie.

Dans le monde réel, les injections anti-covid ne protègent donc pas des contaminations et paraissent même parfois les favoriser ! Le slogan gouvernemental “tous vaccinés tous protégés” est une contrevérité flagrante !

Les agences, l’AFP, les médias et le gouvernement ont également menti en prétendant que les pseudo vaccins protégeaient des formes graves

Ne pouvant plus dire que les injections protégeaient de l’infection, leurs propagandistes ont enclenché une propagande massive pour faire croire qu’elles pourraient diminuer le risque de faire des formes graves. Tous les médias ont été mobilisés pour diffuser les communiqués fallacieux de la Drees(([10] https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/)) qui a toujours refusé de fournir des chiffres bruts vérifiables par des statisticiens indépendants.

Mais les chiffres de l’OMS et les exemples de pays étrangers plus transparents démontrent que les pseudo vaccins ne protègent pas plus des formes graves que des Covids ordinaires.

Les formes graves sont susceptibles d’entraîner la mort. Pour évaluer la fréquence des formes graves, il suffit de mesurer la mortalité. Pour apprécier l’effet des injections sur la fréquence des formes graves, on compare la mortalité avant et après les campagnes massives de vaccination.

Les courbes de l’OMS sont très démonstratives : au niveau mondial les campagnes de vaccination ont été suivies d’une augmentation franche de la mortalité qui a globalement plus que triplé !

L’incapacité des injections Pfizer à protéger des formes graves est évidente en Israël qui comptait 3000 décès covid avant les campagnes d’injections et qui, après l’injection de 15 018 677 doses de vaccin, en recense trois fois plus (10 860 au 2 juin 2022). De plus, la comparaison des mortalités en Israël championne des injections Pfizer et en Palestine très peu vaccinée confirme que les pseudo vaccins ne diminuent pas la fréquence des formes graves.

Même constatation dans les îles africaines de l’océan Indien :

Plus globalement, dans le monde, les pays champions des vaccins sont ceux qui présentent les plus hauts taux de mortalité :

Comment pourrait-on croire à un miracle français qui permettrait aux vaccins de nous protéger des formes graves et de la mort alors qu’ils en sont incapables partout ailleurs dans le monde ?

Les agences, l’AFP, les médias et le gouvernement ont menti en prétendant que les pseudo vaccins protégeaient des formes graves. Cette désinformation systématique par l’appareil d’état est responsable de la crise de confiance croissante de la population.

Il est grand temps que ceux qui se présentent comme journalistes retrouvent leur éthique (enquête à charge et à décharge) ; analysent les faits avérés publiés par des sources fiables (OMS, université John Hopkins) et cessent de se comporter en propagandistes permanents des mensonges d’état.




Si le covid n’est pas un complot… — 2e volet

[Source : dondevamos]

Après avoir posé la question de la répétition des fausses alertes pandémiques et des traitements et vaccins toxiques développés par Bill Gates, fauci et leurs amis depuis 20 ans, en fait depuis 2001 et la création de la fondation Gates, la crise de l’anthrax et le 11 septembre, la question qui se pose forcément est : pourquoi retrouve-t-on les mêmes protagonistes ?

Nous allons en citer quelques-uns, d’abord en France, puis en Angleterre et aux USA, épicentres de la recherche sur les modélisations et les traitements à toutes les épidémies / pandémies.

3. Pourquoi les mêmes protagonistes d’une pandémie à l’autre ?

Si on voit arriver de nouvelles têtes, on compte un certain nombre de protagonistes du covid, parmi les plus acharnés à imposer la doxa covidiste, qui étaient déjà à la manoeuvre pour le H1N1 voire pour les autres « épidémies ». Cette persistance à la fois dans l’erreur et sur les écrans de télé est incohérente: normalement quand on fait des erreurs professionnelles, surtout si elles entraînent des gaspillages massifs d’argent public, on est sanctionné. 

Dans ces cas, on observe qu’il n’y a pas de sanctions, et on assiste à des évolutions de carrière vers les sommets.

Antoine Flahault :

Flahault

Référent grippe dans les années 2000, spécialiste des « modélisations mathématiques » des épidémies, il a été membre du Conseil d’Administration  du LEEM Recherche mais selon lui aucun « conflit d’intérêt » [1]

Il a officié comme télétoubib pendant le H1N1 puis le covid et a fondé à Rennes l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) qu’il a dirigée de 2007 à 2012, avant de devenir prof de santé publique à l’école de médecine de Genève où il a créé l’ « Institue of Global Health ».

Il a publié 12 articles sur le covid en 2021, et fait divers « scénarios » d’épidémies.

H1N1 grippe porcine de 2009 :

Flahault disait le 5 mai 2009 que « nous sommes en situation de pandémie ». À ce moment, selon le rapport de la commission du Sénat sur la gestion du H1N1, il « affirmait dans la presse que près de 35 % de la population française pourrait être touchée par le virus H1N1, ce qui pourrait entraîner 30 000 morts lors d’un pic intervenant après l’été ».

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Il a indiqué à la commission d’enquête « qu’il n’entretenait pas de liens d’intérêts directs avec l’industrie pharmaceutique et qu’il n’appartenait plus au conseil d’administration du syndicat des entreprises du médicament, le « LEEM recherche ». Néanmoins, son nom apparaît parmi les membres de cette structure au titre de ses fonctions de directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique, ce qui « ne constitue pas à ses yeux un lien d’intérêt ». En août 2009 Flahaut déclarait encore que « la grippe A cause 100 fois plus de morts directs que la grippe classique ».

Il déclarait dans Le Monde alors que seulement 1000 « cas » et 27 morts dans le monde étaient recensés :

« De fait, nous sommes en situation de pandémie. Tous les ingrédients sont déjà présents. Un virus grippal, nouveau du point de vue génétique et de ses propriétés immunologiques, se transmet de personne à personne et circule à travers le monde. L’épidémie n’est pas restée confinée dans le pays où elle a émergé et s’est diffusée via les connexions aériennes ».

Il présentait plusieurs scénarios dont un « soft » qu’il dit « proche de la pandémie de 1968 » soit « l’équivalent d’une grosse grippe saisonnière » avec « 20 à 30.000 décès« , qui  « serait susceptible d’entraîner une désorganisation du système de santé, de l’absentéisme et fragiliserait notre société, comme pourrait le faire un ouragan puissant ». On a eu une vingtaine de décès attribués au H1N1 au final. Son chiffre de 30.000 morts a été repris en boucle dans les médias.

Il recommandait d’utiliser le Tamiflu même s’il n’était pas super efficace car il servait seulement à « diminuer la pression virale ». En août 2009 il disait que le Tamiflu n’était « pas dangereux pour les enfants » après la parution d’une étude anglaise pointant les effets indésirables. Il misait sur le « vaccin » (pas encore créé) pour éviter la saturation des hôpitaux.

Quand tout le monde a compris que le H5N1 était passé tranquillement, il a Le déclaré le 18 février 2010 dans Le Figaro que le H1N1 « reviendra sans doute l’an prochain » et que les vaccins anti grippe devaient intégrer des souches du virus de 2009 et envisageait une vaccination de toute la population.

Flahault a tout de même admis en avril 2010 avoir exagéré ses prévisions du nombre de morts et que « le Tamiflu est très modérément efficace« , tout en recommandant de l’utiliser contre le H1N1.

Covid :

2022-05-29 15_24_47-_Dans cette crise, le masque est le préservatif du coronavirus_ _ Corse Matin -

Ce tenant du « zéro mort du covid » a appelé :

  • À « prendre des mesures fortes tout de suite, et jusqu’à l’été » type « confinement » dès le 13 mars 2020, soit 3 jours avant l’annonce de jupicrétin. Il voulait aussi que l’OMS « guide l’action des Etats ».
  • À porter des muselières.
  • À maintenir un état d’alerte permanent : « l’important aujourd’hui n’est pas tant de prédire que de se préparer à un scénario plausible et redoutable. Ma crainte aujourd’hui, c’est que la situation actuelle nous entraîne vers une augmentation très conséquente du nombre de malades et une poussée épidémique incontrôlable, à l’instar de ce que les Etats-Unis ont connu l’été dernier » disait-il en février 2021. De fait, il n’a cessé d’alerter sur les prochaines « vagues », comme ici en avril 2021 où il parlait déjà d’une « vague » à l’automne : « Pour cet expert, l’enthousiasme suscité par la vaccination ne doit pas nous exonérer d’une certaine vigilance vis-à-vis du virus, et du maintien de mesures de contrôle ».
  • À « vacciner » tout le monde régulièrement.
  • À ne pas utiliser la chloroquine car les essais n’avaient pas été menés selon les protocoles, qui pourtant n’ont pas été respectés pour le développement accéléré des « vaccins ». 

En février 2022 il est encore en train de dire qu’il ne faut pas de « relâchement » des « restrictions » pseudo sanitaires et garder le « pass vaccinal » jusqu’à la mi mars 2022 :

« La circulation du virus demeure très intense. En allégeant prématurément, les pays voisins risquent un ralentissement de la décrue et la mise en danger des populations vaccinées mais immunodéprimées, âgées, ou encore non vaccinées, comme les enfants ayant des facteurs de risque ».

Il est partisan des mesures les plus restrictives et ne se cache même pas de prendre l’Asie (comprendre : la Chine) comme exemple : « Préférons-nous revivre une année comme 2020, ou plutôt nous inspirer des pays d’Asie et du Pacifique ? ».

confinement

Début février 2022 il voulait imposer la « 3e dose », « Et les politiques peuvent traduire une telle recommandation par l’instauration d’un usage étendu du pass vaccinal » disait-il à Libération,

« Les hospitalisations pédiatriques atteignent aussi des niveaux records. Ne risque-t-on pas d’augmenter la circulation du virus en ôtant le masque trop tôt dans les écoles ? Le télétravail réduisait les interactions sociales sans trop peser sur l’économie générale. N’aurait-on pas pu attendre davantage avant d’en lever l’obligation ? Le vent d’optimisme qui souffle un peu rapidement en Europe risque d’inviter la population à baisser trop rapidement la garde et à renoncer aux gestes barrières, à la distanciation sociale qui la protégeaient contre la transmission du coronavirus. Cela pourrait retarder la décrue épidémique, voire relancer les transmissions et son cortège d’hospitalisations et de décès ».

Le 6 mai 2022, Flahault alertait sur le risque d’une énième « vague » de covid durant l’été et appelait les gouvernements à prendre « des mesures préventives »: « Si tous les indicateurs sanitaires repassent actuellement dans le vert en France comme dans toute l’Europe de l’Ouest, deux nouveaux sous-variants d’omicron, BA.4 et BA.5 pourraient dès la mi-juin relancer les contaminations, selon le professeur Antoine Flahault. L’épidémiologiste et enseignant de santé publique à l’université de Genève invite les pouvoirs publics à prendre des mesures préventives« . Et bien-sûr on le retrouve sur la variole du singe, qui selon lui pouvait évoluer en « pandémie ».

Jean-François Delfraissy

delfraissy

Cet expert du SIDA avait déjà 70 ans au début du covid. Quelques dates de sa carrière :

  • 1982-1986 : membre de la commission scientifique spécialisée en infection et immunité de l’Inserm.
  • 1984-1987 : Secrétariat général de la Société française d’immunologie.
  • 1990-1994 : conseiller médical auprès de la mission sida à la Direction des hôpitaux et membre du conseil d’administration Ensemble contre le sida
  • 2001-2005 : Dirige l’unité de recherche clinique Paris-Sud.
  • 2005-2017 : Directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS)
  • 2008 : Directeur de l’I3M à l’Inserm et membre de la fondation de GSK
  • 2014 : Chargé par Valls du plan Ebola
  • 2016 : président du Comité consultatif national d’éthique
  • Mars 2020 : Président du « conseil scientifique covid » du micron.

H1N1 :

H1N1

Lors de son audition au Sénat en 2010 il a admis des liens avec l’industrie :

« Je suis directeur de l’Institut de microbiologie et des maladies infectieuses, professeur de médecine à Bicêtre et je dirige également l’Agence nationale de recherche sur le Sida et les hépatites virales. Je n’étais pas, jusqu’à mai 2009, expert de la grippe. Je n’avais donc pas de lien particulier avec les laboratoires de vaccins, ni avec les produits antigrippaux. 

Par ailleurs, dans le cadre du Sida, je suis expert international pour le compte d’un certain nombre de laboratoires pharmaceutiques.Lorsque j’ai pris mes fonctions de directeur, j’ai annoncé à mon conseil d’administration que j’arrêterai toute relation au niveau national mais que je garderai pour certaines formes d’expertises les boards internationaux de l’industrie, que je revendique comme nécessaires pour participer à la collaboration internationale. Il s’agit de Merck, Gilead et Tibotec ».

À ce moment il est toujours membre du conseil scientifique de GlaxoSmithKline, et a fait partie de la fondation Roche. Il dirigeit l’IMMI (Institut de Microbiologie et de Maladies Infectieuses) à qui la recherche sur le H1N1 a été confiée :

« Dès l’annonce de l’émergence du virus A(H1N1) et du risque pandémique qu’il représentait, les ministères chargés de la Recherche et de la Santé ont confié à l’IMMI, au nom d’AVIESAN, la coordination des recherches H1N1″.

Quand le président Autain lui demande « A partir de quel moment était-il scientifiquement établi que la grippe H1N1 serait majoritairement bénigne ? Dès lors que la virulence du virus était similaire à celle de la grippe saisonnière, pourquoi une double vaccination sur le modèle du vaccin H5N1 a-t-elle été jugée nécessaire ? » il répond qu’il n’a « pas tous les éléments de réponse » et que 15 à 20 millions de français ont « développé des formes asymptomatiques ».

Il appelait à se faire « vacciner », disant que c‘était sûr, mais devant la commission il a dit qu’il n’est pas spécialiste des vaccins.

Covid :

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Dès le début mars 2020 il tourne en boucle à la télé en tant que président du comité consultatif d’éthique (ex le 11 mars 2020 sur France Info ou le 3 mars 2020 sur Radio Classique  où il appelait déjà à « des mesures encore plus restrictives »  et disait que « La vision collective doit dépasser le droit individuel, à condition que cela soit clair, annoncé, transparent et transitoire« !). Cependant il admettait à ce moment-là que la « létalité du covid » était « faible ».

Le 24 mars il déclarait : « Nous n’avons pas de traitement » et évoquait l’absence problématique de « vaccin« .

7 avril 2020 Delfraissy déclare que ne pas obéir au « confinement » était un « suicide collectif » et appelait à maintenir la rétention de masse : « Selon le médecin, l’isolation que nous vivons depuis plusieurs semaines devrait se poursuivre encore plusieurs autres. Au moins jusqu’au mois de mai. « Je pense qu’il vaut mieux le dire d’emblée maintenant. Il est trop tôt pour prévoir une date de sortie« . Selon lui l’afflux de « malades » saturait les zopitaux et il y avait des effets positifs au « confinement ».

Au milieu du 1er « confinement » en avril 2020 il déclare que le covid aura « un rebond » à l’automne. Delfraissy est un adepte des « rebonds », qu’il annonce tous les 3 ou 4 mois (juin 2021novembre 2021mars 2022…). Il nie tout le temps avoir le moindre conflit d’intérêts mais annonce sa présence bénévole à plusieurs conseils consultatifs de labos ces dernières années dont Gilead.

Il a été nommé par le micron dès le début du « confinement » dans le nouveau conseil « scientifique » spécial covid, opaque, dont aucun compte rendu réunion n’existe, et dont le micron ne suivait l’avis que si ça l’arrangeait. Ses positions :

  • Pour le « confinement » qu’il regrette de ne pas avoir réclamé plus tôt, et qu’il voulait continuer
  • Contre l’hydroxychloroquine (HCQ) dès le départ (3 mars 2020)
  • Pour les tests PCR à fond dès le 20 mars 2020, dès la fin du « confinement ».
  • Pour les muselières partout quand on en a eu (avant il ne les trouvait pas utiles)
  • A parlé à longueur de temps de « saturation des zopitaux » à cause du covid même si on sait que c’est faux. Il n’a jamais fait aucun mea culpa ni là-dessus ni sur rien.

Didier HOUSSIN

Houssin
  • 2005-2011 : Directeur général de la Santé et délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire.
  • 2013 : président du conseil d’administration de l’Anses
  • Janvier 2020 : président du Comité d’urgence Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé (nommé à 70 ans)

H5N1 :

Moins connu car moins médatique, il est aujourd’hui à l’OMS à plus de 70 ans. Dès le début de l’alerte de l’OMS en mai 2009 en tant que directeur général de la santé (même poste que Salomon) il a enclenché la machine épidémique en France : campagne de propagande, recherche des cas potentiels, délcarations intempestives sur les injections de masse déjà prévues en mai 2009… L’ « épidémie » n’a démarré officiellement qu’en septembre 2009 en France. À ce moment il prévenait déjà qu’il faudra sûrement 2 injections au moins pour les jeunes.

En tant que DGS il a poussé les gens à se faire injecter, signant même des conventions avec diverses multinationales pour qu’elles incitent leurs salariés (BNP, Air France, IBM, Micghelin, PSA,Renault, Sanofi, SNCF). Il a aussi préconisé le traitement « systématique » avec le Tamiflu de Roche et sinon avec le Relenzea de GSK. Et alors que les mutations du virus étaient connues, il disait que les « vaccins » basés sur la première souche de virus étaient toujours « sûrs » et efficaces.

Il était aussi très favorable à l’utilisation à tout va du Tamiflu; disponible gratuitement en France pour toutes formes de grippe, bien que la seule étude dont on disposait était celle du frabriquant et que les données brutes étaient secrètes.

2022-05-29 21_14_05-Alerte 6 dans le monde, alerte 5 en France - L'Express - Opera

Devant la commission d’enquête du Sénat sur la préparation de la pandémié H1N1, Houssin a expliqué l’échec de les injections de masse en France parce que « nous n’étions pas suffisamment armés pour battre en brèche les argumentaires et les rumeurs qui se sont développés sur le réseau« , contrairement aux Américains, où le CDC d’Atlanta et la FDA avaient des « équipes qui ont pour seule tâche de suivre Facebook ou Twitter et de réagir dès l’apparition de signaux inquiétants » c’est-à-dire des gens qui posent des questions ou donnent des informations n’allant pas dans le sens de la propagande épidémico-vaccinale.

« Nous aurions aimé avoir une couverture vaccinale semblable à celles obtenues en Suède, en Norvège ou au Canada, mais il se trouve que la population française ne s’est pas montrée assez inquiète, craignant peut-être davantage le vaccin« , ajoutait-il. Là encore, la question de la dangerosité du H1N1 n’entre même pas en ligne de compte.

Il était très satisfait de sa gestion du H1N1 et trouvait que l’alerte de l‘OMS avait été super. En 2020, il expliquait avoir fortement renforcé la gestion « pandémique » au cours de l’épisode de la grippe porcine, bien que la H1N1 n’ait pas du tout eu l’ampleur espérée :

« le plan pandémie grippale avait été élaboré entre 2005 et 2009, dans le cadre de la menace H5N1, puis il a été amélioré en 2010 avec des fiches précises, notamment sur la réduction des déplacements en période épidémique (fiche C9) et celle des rassemblements (fiche C10). Nous avions beaucoup travaillé sur les plans de continuité d’activité dans de nombreux secteurs, avec le recours au télétravail. Nous avions aussi créé le Centre opérationnel de régulation et de réponse aux urgences sanitaires sociales (CORRUSS) au ministère de la Santé, ainsi que l’Établissement pour la réponse aux urgences sanitaire (EPRUS), ce dont j’étais le plus fier.

Dans la gestion de ces crises, on avait également tiré les leçons avec la nécessité d’une dimension interministérielle des plans. Nous avons aussi travaillé dans l’interdisciplinarité, en mixant les données issues de l’épidémiologie, des sciences de la communication, du droit et des sciences politiques et économiques« .

Bref, l’artillerille lourde était prête à être déployée un peu plus, peu importe qu’on tue les mouches au bazooka.

Covid :

2022-05-29 21_42_38-Confinement_ l'ancien directeur général de la Santé Didier Houssin affirme que _

Président du Comité d’urgence Covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé et membre de l’académie de « médecine » en France. Dès avril 2020 il disait que tout le monde devait mettre un tissu facial y compris dans la rue, pour « se protéger mutuellement » y compris après la fin de la rétention de masse, mais comme ces machins ont une efficacité très limitée (on savait déjà qu’ils ne servent à rien) il trouvait que le « confinement » était tout à fait justifié. Bien-sûr, selon lui, le mieux était d’avoir un « vaccin ».

Il prenait exemple sur la gestion de crise à Wuhan pour expliquer qu’il « y aura une phase de transitioon, de réapprentissage de la vie normale« . C’est lui qui a lancé l’équipe d’enquête sur l’origine du virus qui n‘a rien donné, et considérait l’origine naturelle du virus comme la plus probable.

Selon lui il était « très peu probable » que le SARS Cov 2 vienne d’un laboratoire. Il défend une gestion préventive des maladies en mode guerrier face à un risque qu’il qualifie de « permanent »:

« On se prépare aux guerres, on a une armée, on l’entraine, on l’équipe, parce qu’on sait que les guerres peuvent survenir. C’est la même chose pour les épidémies. On n’est plus au temps de la peste et du choléra où il faut seulement subir, on peut aussi se préparer. Il faut intégrer dans les grands risques celui là »

Houssin livre

Le « comité d’urgence » covid de l’OMS basé à Genève qu’il préside, a maintenu la pression épidémique, par exemple fin octobre 2021 il annonçait que la « pandémie » était loin de finir et demandait aux Etats de « reconnaître tous les vaccins qui ont reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence » de l’OMS.

En avril 2022 alors plus rien ne se passait nulle part au niveau du covid, il considérait toujours que la « pandémie » était « une urgence de santé publique » et le comité de l’OMS déclarait -encore- que « la situation est loin d’être terminée«  et qu’il fallait continuer les tests. La situation était donc encore à l' »urgence », comme depuis 2 ans.

Il a poussé au développement des pouvoirs de l’OMS et à l’extension du règlement sanitaire international. Il disait « Et tout en continuant à faire face à la pandémie actuelle, l’OMS se prépare à la prochaine », et justement un mois plus tard, nouvelle alerte sur la variole du singe, dont Bill Gates avait parlé aussi.

Michel Cymes (télé)

H5N1:

cymes

Ce télétoubib par excellence a fait peur à tout le monde sur la gravité de la grippe A, puis a incité tout le monde à se « faire vacciner ». Le H1N1 lui avait déjà permis de faire « exploser l’audience de France 5 », annonçait un média télé le 2 décembre 2009, il a manifestement conservé la recette pour le covid.

En novembre 2009 il déclarait :

« À ceux qui prétendent que le vaccin contre la grippe A est dangereux ou qui m’accusent d’être à la botte des laboratoires pharmaceutiques, je réponds que c’est le devoir du service public d’inciter les gens à se faire vacciner. Il y aura probablement dans l’hiver plusieurs vagues de grippe. Et, si les corps politiques et médicaux ne sont pas clairs, moi, je prends position. C’est tout ».

Covid :

Pour le covid, il a d’abord été raisonnable en disant que c’était « une forme de grippe » et qu’il n’était « absolument pas inquiet« , puis a été critiqué, puis pris position en faveur des mesures les plus restrictives et des injections. Il a d’ailleurs fait deux doses puis a attrapé le covid.

Il traitait les critiques de « quelques centaines ou quelques milliers » de « complotistes complètement malades » et en août 2021 il traitait les « zantivax », « anti pass » et les manifestantspro libertés d’ « égoïstes » :

« L’énorme majorité des Français est pour la vaccination, l’énorme majorité des Français est pour le pass sanitaire. Il n’y a pas d’autre solution aujourd’hui. Et ces personnes égoïstes se baladent dans les rues en criant des slogans« .

En octobre 2021 il s’en prenait aussi aux soignants non injectés :

« Je pense qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner pour des raisons qui leur sont probablement personnelles. Je ne m’apitoie absolument pas sur le sort des infirmières ou des médecins qui ont fini par quitter ce métier parce qu’ils n’ont pas voulu se faire vacciner. C’est leur choix, c’est leur problème« .

Il a fini par prendre sa retraite des plateaux télé pour tourner des séries.

Simon Cauchemez

Ce spécialiste non pas de la médecine mais des modélisations informatiques était déjà présent pour le H5N1 en 2005 puis en 2009 pour le H1N1, pas vraiment dans les médias à l’époque mais avec des modélisations sur la transmission du virus qui ont fait la une de la presse. 

H1N1 :

ferguson cauchemez

Pendant le H1N1 il était un collègue de Neil Ferguson, autre modélisateur star des médias, au département d’épidémiologie des maladies infectieuses de l’Imperial College de Londres. C’est là qu’ont été réalisés les « modèles » alermistes qui ont servi à orienter les politiques publiques.

En 2008, il publiait avec Flahault et Ferguson notamment une étude sur l’impact de la fermeture des écoles sur la transmission de la grippe dont la conclusion était que fermer les écoles durant une période prolongée réduisait le nombre de « cas », mais que si les enfants avaient quand-même des contacts sociaux l’impact de cette mesure était réduit.

Tous ces travaux ont été repris dans la presse, et le Guardian demandait en juillet 2009 s’il fallait fermer les écoles pour limiter l’ « épidémie » de HN1, puisque « les enfants sont plus contagieux et plus vulnérables au H1N1 » : « Le gouvernement devrait repenser sa politique actuelle de laisser les écoles ouvertes pendant la pandémie avant que les 30.000 écoles primaires et secondaires de Grande Bretagne ne terminent les vacances d’été, avertissent Cauchemetz et Ferguson ».

Covid : 

2022-05-28 19_15_01-Simon Cauchemez_ «Vaccins et météo ne seront pas suffisants pour tout relâcher l

Au moment du covid il avait rejoint l’unité de Modélisation Mathématique des Maladies Infectieuses de l’Institut Pasteur[2], qui « développe des outils de pointe pour l’étude des épidémies, qui aident à mettre en lumière leurs facteurs de risque ainsi que les ressorts et les profils de leur transmission, en vue d’améliorer les mesures prédictives et les campagnes de prévention« .

On a donc encore eu droit à ses modélisations sur la propagation du covid. France Info nous expliquait en décembre 2020 que « ce sont ses calculs qui orientent les choix du gouvernement face au covid« , et aussi ceux du Conseil « Scientifique » dont il est membre. Ils ont servi à justifier les « confinements », les « couvre-feu », la « vaccination » forcée par exemple.

Beaucoup d’observateurs tels que le statisticien Vincent Pavan reprochent à ces « modèles » leurs incertitudes, en particulier pour de nouveaux virus, puisqu’on manque de données à mouliner pour faire des prédictions fiables et que sur le plan purement mathématiques ces modèles n’ont pas plus de sens que la lecture de l’avenir dans les entrailles de poulet.

Même Cauchemez l’a admis devant France Info, expliquant que « Dans les premiers mois, les données restaient très limitées et nous devions donc travailler dans un contexte de grande incertitude. Aujourd’hui, nous commençons à avoir plus de recul (…) En général, au démarrage d’une épidémie, les données sont très limitées et de mauvaise qualité. Il y a beaucoup de biais potentiels. Par exemple, au début, nous n’allons voir que les cas les plus graves avec un risque de surestimer la mortalité. C’est ce qui s’était passé avec le virus H1N1 en 2009« . Il aurait été intéressant de le préciser à l’époque: nous aurions peut-être évité de détruire nos économies et la vie sociale.

Toutefois, pas moins d’une trentaine de « modèles » différents, réalisés avec des données différentes par des équipes différentes, ont été utilisés pendant le longépisode du covid.

cauchemez 2

Cauchemetz est aussi membre d’un groupe modestement appelé « Midas Network » créé par le National Institute of General Medical Sciences (USA), et dont l’objectif est de « faire avancer la science pour améliorer la préparation et la réponse globale contre les menaces des maladies infectieuses, par la recherche, l’entrainement, la communication et les services« .

Sur la base de ses « modèles », il a poussé à des mesures ultra restritives : rétentions de masse, injections de masse censées réduire les hospitalisations, y compris bien-sûr les enfants (sans ça l’ « épidémie » ne pouvait pas être stoppée selon lui en avril 2021), ne voulait jamais « relâcher les efforts » (même en avril 2021) et a soutenu les politiques les plus liberticides au nom de cette grippe, se justifiant en agitant ses modélisations hasardeuses.

Cependant, cet oracle du covid qui n’a cessé de voir des « pics » et des « vagues » arriver a rapidement dit que même avec les injections de 90% de la population, la « vie normale » n’allait pas revenir. 

Ce sont encore des modélisations, auxquelles il a pu participer, qui ont affirmé que les mixtures anti covid étaient « efficaces ». Mais aucune modélisation n’a été faite sur les effets graves de ces produits expérimentaux.

Bruno Lina

Virologue au HCL (Lyon) et au CNRS déjà en 2009

Président du conseil scientifique que GEIG et conseiller de la directrice générale de l’OMS dans un comité technique sur l’évolution de la « pandémie « pendant le H1N1. Il était aussi membre du « comité de lutte contre la grippe » mis en place par Bachelot.

2020 : membre du conseil « scientifique » de macron et directeur du Centre national de référence de la grippe – Centre International de Recherche en Infectiologie – CIRI  à Lyon et coordonnateur au Centre national de référence enterovirus et parechovirus – Hospices Civils de Lyon.

Il collabore aussi centre de modélisation Covid de l’Institut Pasteur, pilotée par Simon Cauchemez.

H1N1:

2022-05-30 19_17_52-La-verite-sur-la-grippe-A-H1N1

Président du Conseil Scientifique du GEIG déjà au moment du H1N1 et encore au moment du covid. Le GIEG, financé à 100% par 5 grands labos[3], a été mis en cause pour avoir incité le gouvernement au tout vaccinal lors du H1N1.

Il a fait la promotion du test PCR développé par l’Institut Pasteur puis du Tamiflu de Gilead dont les effets favorables n’ont jamais été démontrés, et qui par contre a rapidement montré des effets toxique. Il répondait ainsi aux détracteurs en novembre 2011 qu’il  « n’existe pas d’essai clinique réalisé dans les règles qui permet de prouver l’efficacité du Tamiflu contre les cas de grippes sévères« , mais que « de nombreuses conclusions observationnelles montraient qu’il semblait réduire le nombre de morts dans les pays qui l’ont utilisé. En 2009, le Japon, qui a utilisé massivement le Tamiflu est aussi celui qui a eu le taux de mortalité le plus faible à cause de la grippe A« .

Dans les médias il a pris position en faveur des « vaccins », même développés de manière accélérée. Selon le Parisien du 29 octobre 2009, « le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de Roselyne Bachelot. Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus ».

2022-05-30 19_29_31-Grippe _ le Tamiflu accusé d'être inefficace - Opera

Il était parmi les alarmistes, déclarant par exemple (décembre 2009) que « tout est possible avec le virus de la grippe A« , même s’il devait admettre que rien n’était vraiment alarmant à ce moment.

Il a été défendu par Bachelot qui le trouvait très compétent et ne trouvait rien à redire sur ses conflits d’intérêts :

« En matière de grippe, je suis entourée d’un panel d’experts très large : Comité de lutte contre la grippe, Comité technique des vaccinations et Haut Conseil de la santé publique. Sans compter les réunions de travail avec des infectiologues, des pédiatres ou des urgentistes, ce qui fait au total plus d’une centaine de personnes.(…) Beaucoup des scientifiques remarquables que je consulte sont également sollicités par les laboratoires pharmaceutiques pour valider leurs produits et leurs procédures. Ces experts, qui font dans l’immense majorité des cas preuve d’une grande indépendance d’esprit, sont tenus de faire des déclarations d’intérêt public consultables par tous. Le professeur Bruno Lina, qui est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la grippe, a été mis en cause de façon injuste.« 

En septembre 2009 il a publié avec Jérome Salomon un bouquin au titre prometteur : « La vérité sur la GRIPPE A H1N1« . Mui aussi oubliait de mentionner ses nombreux liens d’intérêts, à la télé et ailleurs.

En 2010, il a mené des travaux sur le croisement de H5N1 (grippe aviaire, assez violent mais peu contagieux) et H1N1 (grippe porcine, contagieux et peu virulent), au labo P4 de Lyon : « L’expérience, qui va coûter provisoirement 200 000 euros — après cette gabegie nous ne sommes plus à quelques euros près — a officiellement pour but d’anticiper une éventuelle mutation des deux virus« , expliquait la journaliste Pryska Ducoeurjoly.

Covid :

2022-05-30 20_04_49-Covid-19 _ « L’épidémie n’est pas finie », selon Bruno Lina, virologue et membre

SI en janvier 2020 il afirmait que « nous ne sommes pas face à un virus extrêmement dangereux (…) Ce virus a affecté 400 personnes et fait 9 décès. Au même stade, le SRAS, lui, avait déjà causé 200 décès pour 400 cas. « , il a rapidement changé d’avis.

Bruno Lina a incité tout le monde à se faire tester, puis à appliquer les fameux « gestes barrières » et compagnie. En juillet 2020 il a contribué à une étude avec François-Xavier Lescure, Yazdan Yazdanpanah et d’autres qui annonçait l’efficacité du Remdesivir combiné à une autre moldécule.

Dès octobre 2021 il lançait la propagande sur les injections pour les 5 – 11 ans au nom du fameux « covid long »: « À partir du moment où le vaccin est disponible et que des enfants font des infections au coronavirus, la question se pose »

Il a soutenu l’essai Discovery auquel il a participé avec des patients à Lyon. Il a été stoppé avant la fin, après avoir traîné en longueur, et dit qu’on n’avait pas de preuve de l’efficacité de la chloroquine. En novembre 2021 il appelait à s’injecter la 3e dose appelée « dose de rappel » pour « retrouver une protection de très haut niveau« . Selon lui la 3e dose « remet les compteurs à zéro«  en termes de protection.

Au bout de la 4e dose il a dit qu’il fallait « changer la composition » des mixtures et s’est même interrogé sur l’intérêt d’une 4e dose tout en prévoyant des rappels sur « des années ».

Il disait aussi sur BFM qu’il n’y a aucun problème à s’injecter la mixture anti-covid en même temps que l’injection anti grippe saisonnière. Mais pour la chloroquine, il réclamait tout le temps des « preuves solides » ou davantage de patients pour les essais Discovery (inculant la chloroquine).

En janvier 2022 il admettait que tout le monde allait être immunisé : « il est probable que nous ayons tous acquis une forme d’immunité, par la vaccination, l’infection ou les deux » mais en mars 2022 ils déclarait que « l’épidémie n’est pas finie« .

Il déroulait dans le jargon covidiste l’argumentaire habituel fondé sur les « cas positifs » identifiés avec des PCR inappropriés:

« Certes Omicron est moins agressif que Delta ou Alpha mais il ne faudrait pas en tirer la conclusion erronée que c’est un virus banal et peu dangereux. L’épidémie n’est pas finie ; la vague BA.2 est le prolongement de la cinquième vague car nous ne sommes jamais retombés sous le seuil de 500 nouveaux cas positifs par jour pour 100 000 habitants en moyenne sur sept jours comme dans la période de calme de juin 2020 ou du début de l’été 2021« .

Roselyne Bachelot

H1N1;

2022-05-29 14_03_22-Grippe H1N1 _ quand la France s’était (trop) préparée à une pandémie _ Public Se

Ministre de la Santé après avoir travaillé plus 10 ans dans l’industrie pharma[4], elle a volontairement effrayé la population en annonçant la pandémie des mois avant que des cas ne surviennent en France. Par exemple, le 19 août 2009 -1 mois avant la déclaration de l’épidémie en France- elle disait qu’il fallait se préparer « au pire » et comptait sur le plan pandémies.

Elle a commandé 94 millions de doses de « vaccins » (alors qu’officiellement elle pensait qu’une seule dose surffirait) auprès de Sanofi, Novartis, Baxter, GlaxoSmithKline. Ces labos ont mis « la pression » sur les gouvernements pour passer très vite commande de bien plus de doses que nécessaire, avant même que les produits soient disponibles. 

Déjà, les labos étaient préservés de toute responsabilité, quoi qu’il y ait dans les produits injectés. Les clauses mentionnaient ainsi que « les opérations de vaccination de la population seront décidées par la seule administration et seront placées sous la seule responsabilité de l’Etat.

En conséquence, l’administration s’engage à garantir le titulaire [les labos] contre les conséquences de toute réclamation ou action judiciaire qui pourraient être élevées à l’encontre de ce dernier dans le cadre de ces opérations de vaccination, sauf en cas de faute établie du titulaire« . Un avenant a prévu qu’en cas de faute manifeste sur la conformité des produits, les labos pouvaient être poursuivis, mais sauf à démontrer cette « faute » c’était donc déjà au contribuable de tout assumer.

Les contrats, a juré Roselyne, ont été négocié par ses soins et pas du tout à l’Elysée.

Une fois ses commandes passées, Bachelot a très lourdement insisté pour que « toute la population » se fasse « vacciner », d’autant qu’en 2009 la France était le premier producteur de vaccins au monde. Le 16 septembre 2009 c’est elle qui a déclaré l’épidémie en France. Elle affirmait alors : « Nous avons décidé d’acquérir une quantité de vaccins suffisante pour nous permettre de proposer la vaccination à l’ensemble de nos concitoyens qui souhaiteront se faire vacciner. Les tout premiers vaccins nous ont été livrés début septembre.

Mais ces vaccins ne seront utilisés que dans le cadre d’autorisations de mise sur le marché (AMM) dûment délivrées par les autorités sanitaires européennes qui garantiront leur efficacité et leur sécurité (…) Je rappellerai simplement que, au-delà de la protection individuelle qu’elle procure, la vaccination est aussi un acte altruiste, en ce sens qu’elle contribue à protéger son entourage, ses proches, ses collègues.

vaccin-grippe-aviaire-bachelot_1

C’est particulièrement important lorsque ces derniers présentent des facteurs de risque qui les rendent plus vulnérables ou qu’ils ne peuvent pas être vaccinés eux-mêmes, du fait de contre-indications médicales« .

Elle a mis en place un « comité de lutte contre la grippe » dont elle a nommé les experts, tous liés à l’industrie pharma. Le H1N1 a été la première maladie pour laquelle des « vaccins » ont été développés si rapidement, sans avoir de recul avant d’être injectés à la population[5].

En août 2009, alors en  visite à La Réunion, en bonne VRP des laboratoires qu’elle fut pendant une vingtaine d’années, elle déclarait que « le pic épidémiologique sera certes dépassé à La Réunion à la mi-octobre mais la grippe n’aura pas disparu. Il faudra donc continuer à protéger le public et en particulier les populations les plus fragiles. Le vaccin restera utile et servira aussi à nous prémunir pour 2010 et 2011« .

C’est aussi la première fois qu’on utilisait un adjuvant à base de squalène et de polysorbate. Et bien que ce soit un bide, elle déclarait le 24 novembre 2009 que la campagne de « vaccination » était « un grand succès ».

En juin 2010 lors d’une audition au Sénat elle a déclaré : « En prévision des prochaines alertes, c’est bien notre capacité de préparation et d’adaptation que nous devons renforcer afin de choisir, le moment venu, la réponse la plus appropriée enrichie de l’expérience acquise.

Bachelot H1N1

Le virus grippal, vous l’avez bien compris, est un sujet de choix, puisque, dès juin 2009, vous avez initié un travail sur les mutations virales. L’émergence du virus pandémique H1N1 constitue un cas emblématique. Il s’agit bien d’un virus pandémique, mais nous avons su très vite qu’il n’était pas celui que nous attendions.

Je me réjouis qu’à travers vos travaux le Parlement ait pu produire sa propre expertise et, surtout, organisé un espace de dialogue fécond et serein entre le scientifique et le politique. Ainsi, pour la première fois, face à une alerte sanitaire, nous avons mis en œuvre une gestion pro-active, et non plus seulement réactive, en particulier grâce à la préparation et à la vaccination« . Cette campagne d’injections aurait selon elle coûté 500 millions d’euros, exactement le montant du déficit des hôpitaux publics cette année-là.

Les contrats passés avec les labos étaient déjà particulièrement opaques et favorables aux industriels, comme le fait de passer des commandes fermes, la confidentialité absolue des contrats, ou l’absence de toute responsabilité de la part des fabricants de « vaccins ». En janvier 2010 Bachelot a tout de même réussi à résilier une commande de 50 millions de doses tout en déclarant à la presse que « Cette grippe a tué 18 personnes ce week-end, en particulier des personnes qui n’avaient aucun facteur de risque« .

Covid :

Roselyne-Bachelot-une-insubmersible-au-ministere-de-la-Culture

Devenue ministre de la Culture, elle n’a pas hésité à sacrifier tout le secteur, qui a subi les « confinements » et autres « couvres-feu » avant d’être définitivement mis à terre par les laissez-passer « sanitaires » puis « vaccinaux ».

Aux artistes qui lui demandaient des sous ou des actions concrètes fin 2021, elle répondait contre toute évidence que « la culture n’est pas sacrifiée » et même qu’elle « continue« , se croyant obligée de souligner que « ce qui menace la culture, c’est la pandémie pas les mesures gouvernementales« . CQFD.

En tout cas, aujourd’hui en Europe la fréquentation des cinémas a chuté de 60% depuis la « crise sanitaire » et sa gestion lamentable.

En Février 2022, la fréquentation en France dans les salles de cinéma et de spectacle vivant (concerts, théâtres…) avait baissé d’environ 25 % par rapport à la même période avant la crise « sanitaire », selon les chiffres annoncés par le ministère de Roselyne Bachelot..

Neil Ferguson »

Ferguson cartoon

Cet informaticien hollandais financé par les labos et par Bill Gates était déjà à l’origine de modélisations dantesques qui ont littéralement créé la crise de la vache folle puis de la grippe dite  « aviaire » pour laquelle il avait pronostiqué jusqu’à 150 millions de morts alors qu’il y en a eu moins de 300 dans le monde.

« Comme le rapportait à l’époque le Daily Telegraph, c’était « la première fois que des épidémiologistes modélisaient une épidémie majeure au fur et à mesure qu’elle se déroulait, puis intervenaient pour changer son cours« . »C’est vraiment la pensée innovante de Neil sur le plan informatique qui a rendu cela possible », déclare Deirdre Hollingsworth, épidémiologiste de l’université d’Oxford qui a travaillé avec le professeur Ferguson à l’Imperial » (Financial Time, 20 mars 2020).

H1N1:

2022-05-30 21_25_58-First analysis of swine flu spread supports pandemic plan _ New Scientist - Oper

C’est encore à cause de ses modélisations pour le H1N1 que le tout début d’ « épidémie » a été repéré dans l’oeuf, et qu’en France l’Institut de veille sanitaire avait prédit jusqu’à 96.000 morts dans le pays (alors qu’on en a finalement dénombré 312). 

En 2009, celui qui est aujourd’hui surnommé « Dr Confinement » par les anglais était professeur de médecine à l’Imperial College et avait récemment travaillé de manière rémunérée pour Baxter, GSK et Roche.

Il était aussi membre du comité vaccination grippe A de l’OMS (créé en avril 2009), qui conseillait la directrice générale Margaret Chan, du groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI), et ses liens d’intérêts avec les fabricants de « vaccins » posaient déjà question.

Une étude qu’il a publiée en mai 2009 affirmait que le H1N1 était aussi grave que la grippe de 1957 qui aurait fait 2 millions de morts. Et alors que l’ « épidémie » régressait déjà au Mexique, l’OMS augmentait le niveau d’alerte mondial de 4 à 5. Un article de Futura Sciences expliquait : « Selon les auteurs, comme pour beaucoup d’autres, le nombre de cas réels ne peut qu’être sous-estimé car la maladie reste parfois bénigne chez des sujets qui, néanmoins, sont porteurs, et même colporteurs, du virus ». Au final il envisageait 65.000 morts en Grande-Bretagne en l’absence de mesures spectaculaires.

Le taux de létalité du virus était évalué entre 0,3% et 1,5%, ce qui change la donne, mais plus probablement à 0,4%. Ferguson et son équipe annonçaient donc qu’un tiers de la planète pourrait être infecté (The Guardian, 12/05/2009).

Comme Ferguson conseillait le comité d’urgence de l’OMS[6], son étude y a été prise très au sérieux. Quand il a fait ses modélisations en 2009 pour la grippe porcine, il n’y avait pas d’épidémie et l’OMS avait seulement détecté quelques cas avec des symptômes légers.

« Néanmoins, [l’OMS] décida, à l’issue de réunions secrètes, de déclarer une pandémie mondiale« , explique Kennedy dans son livre[7], et « fit pression sur divers pays africains et européens pour qu’ils passent des contrats avec GlaxoSmithKline et d’autres sociétés pharmaceutiques. Ces accords confidentiels obligeaient les nations signataires, dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Italie et la France, à acheter pour 18 milliards de dollars de divers vaccins contre la grippe H1N1 expérimentaux, non testés, adoptés en procédure accélérée et sans responsabilité pour les entreprises productrices ».

Covid :

Ferguson covid 1

Dès janvier 2020 l’équipe de Ferguson alertait sur la menace mortelle du SARS-Cov-2 qui était actif en Chine. En mars, une nouvelle modélisation annonçait 250 à 510.000 morts en Grande-Bretagne et 2,2 millions aux Etats-Unis. Elle a été diffusée auprès des gouvernements très rapidement début mars 2020, sans être publique ce qui empêchait de vérifier les calculs, qui de toute manière ne pouvaient à ce stade qu’être de la spéculation.

Le pire est que cette étude formulait des recommandations -baées sur les modélisations- pour enrayer ladite « épidémie », à savoir les mesures aussi liberticides qu’inutiles imposées dans les pays alignés : enfermement des populations pendant des mois d’affilée, traçage, injections de masse, sanctions, censure.

C’est cette étude qui a servi à justifier les mesures prises soudain par l’OMS comme par la plupart des gouvernements occidentaux. Elle était publiée le 16 mars, et le 17 le micron plaçait tout le pays en rétention à domicile. Même la fondation Héritage, dans un article de Kevin Dayaratna de mai 2020, soulignait l’opacité et les défauts des modèles de Ferguson :

« J’ai demandé à Ferguson et à ses collègues leur modèle à plusieurs reprises pour voir comment ils avaient obtenu leurs chiffres, mais ils n’ont jamais répondu à mes e-mails« . 

lockdwn london

En refaisant les calculs avec un collègue à partir de données récupérées à droite à gauche (comme Ferguson), « constaté que la mortalité prévue due à la maladie pourrait aller de près de 78 000 décès à 810 000 décès aux États-Unis au 1er août« . Un sacré écart, qui rend difficile un décision politique rationnelle en se basant sur de tels résultats. 

Concernant l’opacité des modèles de Ferguson, l’auteur de l’article ajoute :

« Après que nous ayons publié notre travail, la nouvelle a fait surface que Microsoft avait en fait fait des progrès dans la mise à disposition du modèle de l’équipe de l’Imperial College. Mais les codes qu’il a publiés sont une version hautement modifiée de ce que l’équipe impériale a réellement utilisé. Et, il s’avère que le modèle présente de graves défauts, dont un ancien ingénieur logiciel de Google discute longuement dans son blog« .

L’étude, dont les grandes lignes ont été largement reprises dans les médias, préconisait carrément de faire disparaître le virus. Sans aucune vérification, ni même temps de débat, l’OMS a repris ces chiffres alarmistes et fantaisistes pour effrayer les gouvernements et les populations, et les gouvernements occidentaux ont mis en application les mesures de Ferguson.

Ferguson ne conseillait pas seulement l’OMS, mais aussi le 1er ministre anglais qui l’a viré le 6 mai 2020 au prétexte [8] qu’il avait vu sa copine à plusieurs reprises en plein confinement qu’il avait lui-même inspiré. 

Pas plus tard qu’en mars 2022 il s’autocongratulait lors d’une conférence sur la pertinence de ses modèles, si utiles pour appuyer la décision politique.

ferguson model

Il contribue pourtant encore à diverses études, comme celle de janvier 2020 parue dans le Lancet (encore), pour assurer en se basant sur des modélisations que les injections avaient un intérêt vis-à-vis d’une dizaine de virus (papillomavirus, rotavirus, rubéole, fièvre jaune, encéphalite japonaise notamment). Celle-ci conclut que « la vaccination des dix agents pathogènes sélectionnés aura évité 69 millions de décès (intervalle de crédibilité à 95 % 52-88) entre 2000 et 2030, dont 37 millions ont été évités entre 2000 et 2019. De 2000 à 2019, cela représente une réduction de 45 % des décès par rapport au scénario contrefactuel sans vaccination » et surtout les meilleurs résultats concerneraient les enfants de moins de 5 ans.

Il est membre de la direction du Vaccine Impact Modelling Consortium créé et financé par la Fondation Gates et le GAVI, dont le président est José Manuel Barroso de Goldman Sachs, et qui lui-même est créé et financé par la fondation Gates, qui a pondu cette étude. L’objectif du Vaccine Impact Modelling Consortium est de « coordonner plusieurs groupes de recherche » pour modéliser l’impact des programmes de vaccination à travers le monde.

On retrouve comme « partenaire » de ce « consortium » avec le GAVI et la fondation Gates l’Imperial College de Londres où bosse Ferguson[9] et qui bénéficie de dons de la fondation Gates ainsi que de l’OMS, qui elle aussi reçoit d’importants financements de la fondation Gates.

En effet, Bill Gates se targue de modéliser les « pandémies » et finance les deux structures qui ont réalisé des modélisations du covid : l’institut de Ferguson à l’Imperial College de Londres qui a reçu plus de 184 millions de $ tout de même entre 2006 et 2018 de la fondation Gates, et l’institut de modélisation de l’université de l’Etat de Washington.

Anthony Fauci

Fauci H1N1

Avec Gates, Fauci, directeur de l’institut des maladies infectieuses du NIH, le NIAID depuis 1984, il est LE pilier de l’organisation de la gestion de crise « covid ». 

Durant son interminable mandat il a renforcé les liens du NIH et du NIAID avec l’industrie pharmaceutique au cours de la vague du SIDA –largement amplifiée par l’AZT dont Fauci a fait une promotion intensive. Sa femme Christine Grady est médecin et directrice du département de bioéthique du NIH depuis 2012, en charge des essais cliniques.

Il a commencé à collaborer avec Bill Gates dans le domaine de la santé dès 1998, deux ans avant la création de la fondation Gates en commençant par « vacciner » les populations d’Afrique et d’Amérique latine, avec une grande campagne contre la polio lancée en 2000, et en 2003 le lancement d’une douzaine d’essais de « vaccins » anti SIDA en Afrique.

H1N1:

Fauci 2022 - 1

À l’époque, comme il l’avait déjà fait pour l’anthrax, l’hépatite B ou le Zika par exemple, Fauci s’est montré très loquace dans les médias et très alarmiste, tenant absolument à parler de « pandémie » quand tous les signaux restaient au vert. Il expliquait qu’un tiers de la population américaine risquait d’être contaminée, si bien que le gouvernement US a commandé 195 millions de doses de « vaccins » (notamment en spray nasal) développés en express et à peine testés, livrables à partir d’octobre 2009.

Le développement desdits « vaccins » a été largement financé par le NIAID, dirigé par FAUCI. C’est le NIAID qui organisait les essais avec des médecins relais dans les hôpitaux depuis le mois d’août 2009, et l’OMS a recommandé d’y ajouter des adjuvants (comme le squalène qui se sont avérés toxiques) pour augmenter l’impact des mixtures et donc avoir plus de doses avec la même quantité de produit.

On doit noter que ces médecins relais touchent, comme les agents du NIAID, des royalties sur les produits développés, versées par les industriels. Il était questions de deux doses pour tout le monde même les enfants de moins de 10 ans, sauf pour les femmes enceintes qui étaient protégées avec une seule dose.

L’échec du H1N1, des « vaccins » et du Tamiflu n’a pas empêché Fauci de continuer à prêcher pour les vaccins à sa sauce, notamment un « vaccin universel contre la grippe ».

Covid :

Fauci Trump

Fauci n’est pas impliqué dans l’affaire du covid que par sa gestion de crise : il est aussi impliqué dans les recherches sur les gains de fonction qui permettent à des virus d’animaux de contaminer les humains, notamment sur des coronavirus de chauve-souris, et notamment au laboratoire de Wuhan. En effet, le NIAID finance depuis 2014 les recherches menées par une société appelée EcoHealth Alliance, qui pilote ce type de recherche à Wuhan[10].

En 2017 Fauci a encore filé 6 millions à EcoHealth Alliance pour tester le Remdesivir comme remède contre le SARS-Cov-2, toujours au labo de Wuhan.

En 2018, l’OMS a créé le Global Preparedness Monitoring Board pour préparer le monde aux futures « pandémies », dont Fauci a été co-président, et quand Trump a créé sa task-force covid le 29 janvier 2020 il mis Fauci à sa tête. Il y avait aussi plusieurs affidés de Fauci dans cette task force, comme Deborah Birx, ex médecin militaire et spécialiste des recherches sur le SIDA, ou Robert Redfield, directeur du CDC depuis 2018, ex médecin militaire spécialiste du SIDA également.

Durant l’été 2021, Fauci a contribué à l’organisation par Trump d’un grand exercice de simulation d’une pandémie appelé Crimson Contagion, qui impliquait des dizaines d’établissements de santé et d’institutions dans le pays. Le scénario était celui de touristes venus de Chine avec une « nouvelle forme de grippe ».

Fauci 2020

Avant le début de l’ « épidémie » à l’automne 2019, ce fanatique de ce qu’il qualifie de « vaccins » mais qui s’en éloigne de plus en plus en appelait à la création d’un « vaccin universel contre la grippe ».

Fauci était alerté depuis le 31 janvier 2020 par des scientifiques que le virus du covid avait l’air fabriqué et que son génome ne correspondait pas aux critères de l’évolution du virus. Kristian Andersen sous-entendait même qu’il pouvait avoir été développé dans le cadre de travaux financés par le NIAID. Le lendemain lors d’une conférence en visio deux virologues ont dit que le covid venait très probablement du labo de Wuhan.

Pourtant Fauci s’est empressé de qualifier de « théories du complot » toutes les interrogations sur l’origine non naturelle dudit virus. Comme c’est vers lui que les spécialistes occidentaux, comme chez nous Delfraissy, se sont tournés dès la fin 2020 et surtout en janvier et février 2021 pour prendre les informations sur la « pandémie », cette bonne parole s’est propagée sans difficulté à travers le monde occidental.

Fauci a vu dans le covid une nouvelle opportunité pour faire des affaires, et a créé dès le début de l’épidémie son « réseau de prévention covid » avec ses inspecteurs principaux les plus fidèles, pour obtenir l’approbation la plus rapide possible pour les « vaccins » qu’ils étaient déjà en train de développer pour le SIDA. Kenny explique : 

« Fauci a accompli cette mission redoutable en transformant ses essais de VIH existants, pratiquement du jour au lendemain, en essais de phase III sur le vaccin covid-19″.

En tous les cas, le 22 février 2020, Fauci a annoncé sur CNN : « on est au bord d’une pandémie« , et trois jours plus tard alors que seulement 14 cas de covid étaient déclarés aux USA, il lançait avec l’argent public du NIAID un essai de Remdesivir de Gildead à l’université du Nebraska. D’autres essais avaient lieu depuis février à Wuhan[11].

Deux mois plus tôt le Remdesivir n’avait donné aucun résultat contre le Zika, mais le 29 avril Fauci déclarait qu’il devenait aux Etats-Unis la « nouvelle norme de soins », donc le traitement de base donné aux gens contre le covid[12]. Certains pensent que c’est la raison du taux de décès hallucinant aux Etats-Unis. Et le 1er mai il était autorisé sans que les études n’aient été publiées[13].

FAuci CNN

En parallèle, il a tout fait pour dénigrer et bannir les traitements qui avaient déjà commencé à montrer leur efficacité, en premier lieu l’hydroxychloroquine et l’ivermectine qui, si elles avaient été autorisées, auraient empêché l’autorisation du Remdesivir. Le 29 août 2021 alors qu’on avait déjà des dizaines d’études disant le contraire, il déclarant « Il n’y a pas la moindre preuve que cela fonctionne, et cela pourrait potentiellement présenter une toxicité » et qu’il « n’y a aucune preuve clinique que cela fonctionne ».

Le NIAID et le CDC ont dépensé 79 millions de dollars d’argent public pour développer le Remdesivir. Lors des essais, un faux placebo toxique (le sulfobutyl) a été donné au groupe témoin, dont les résultats étaient forcément moins bons. Kennedy explique que Fauci a commencé à utiliser cette technique il y a déjà 40 ans pour bidonner les essais et dissimuler les effets indésirables de produits toxiques qu’il cherchait à développer.

Malgré ça les résultats n’ont pas été favorables. Fauci a donc changé les critères pour que les hospitalisations apparaissent plus courtes, mais une partie des cobayes ont du se faire réhospitaliser, ce qui montre qu’ils étaient sortis trop tôt. 

Et Fauci dictait les mesures à prendre, aussi bien au gouvernement US qu’au monde entier. En avril 2021, il expliquait sur France 24 que « une pandémie implique une réponse mondiale » pour dépasser les « divisions politiques ». Selon lui « Il y a eu beaucoup de divisions politiques qui ont rendu très difficile la tâche de faire face à la situation« .

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Ce qu’il qualifie de « politique » est ensuite précisé, et on comprend qu’en fait il s’agit de toutes les critiques par rapport à la doxa pseudo « sanitaire » qu’il a imposée :

« certaines questions liées à la pandémie ont acquis une connotation politique par exemple une réticence à porter le masque en raison d’une idéologie politique ou une réticence à éviter les attroupements ».

Selon lui « LA science a été très bonne parce que nous avons mettre au point des vaccins en un temps record« . On sait aujourd’hui par des dizaines d’études que ces « vaccins » sont complètement inutiles contre le covid. 

Selon une étude du Dr Michael Yeadon sur les effets des différents lots de vaccins, 5% des lots sont responsables de 90% des effets graves dont les décès.

« Si vous pensez que c’est par accident, détrompez-vous. Ce n’est pas la première fois que des « lots chauds » étaient, à mon avis, fabriqués et envoyés à dessein à travers le pays, généralement des vaccins conçus pour les enfants« , explique Russell L. Blylock, qui raconte un de ces scandales, étouffé : des lots pourris d’un « vaccin » se sont retrouvés dans le même Etat US et les dégâts sont donc devenus très vite évidents.

fauci vaccin

Du coup, pour éviter que ça ne se voie trop, le fabricant n’a pas retiré les lots mais les a dispatchés dans le pays pour diluer les effets graves.

Parmi les nombreux travaux sur les effets toxiques des « vaccins », Steve Kirsch qui a créé le Covid 19 Early Treatment Fund en mars 2020 a fait une étude de données basée sur huit méthodes différentes. Celle-ci attribue 150.000 décès aux « vaccins » aux USA depuis janvier 2020 jusqu’en octobre 2021. Il a été violemment attaqué dans des médias de masse et scientifiques.

« Il était évident qu’un groupe de personnes très puissantes en collaboration avec des conglomérats pharmaceutiques ne voulait pas que la pandémie se termine et voulait que les vaccins soient la seule option de traitement« , analysait en avril 2022 le neurologue Russell L. Blaylock.

Il détaillait le rôle de chef d’orchestre joué par Fauci, à travers une série d’actions qui avaient pour objectifs :

  • Réduire de 3 ans à 6 mois les essais cliniques, puis injecter le groupe témoin de manière à ne plus pouvoir comparer les « vaccinés » aux non « vaccinés ». L’essai Pfizer devait initialement durer jusqu’au 2 mai 2023.
  • Refuser d’améliorer le système de suivi VAERS « conçu pour échouer » selon Kennedy, et « qui supprime systématiquement la déclaration de la plupart des dommages liés aux vaccins » et ne détecte au mieux qu’1% des problèmes liés aux « vaccins »[14].
  • Rallier les médias de masse et les fournisseurs de réseaux sociaux pour soutenir sa propagande et censurer les paroles dissidentes.
  • Amener le CDC à refuser les autopsies de personnes décédées après l’injection.
  • Placer dans les instances comme la FDA et le CDC des financiers et des fidèles du NIAID, du NIH et de la fondation Gates, pour s’assurer que les mixtures seraient directement approuvées sans qu’il n’y ait d’études sur les effets à long terme : « Plus de la moitié du comité VRBPAC de la FDA qui a approuvé les EUEA de Moderna, Johnson et Johnson et Pfizer, a accordé l’homologation finale du du vaccin Pfizer, était composé de bénéficiaires de subventions du NIH, du NIAID, de la BMGF et de sociétés pharmaceutiques. Plus de la moitié des participants au comité ACIP (Advisory Committee on Immunization Practices) du CDC étaient aussi en situation de conflits d’intérêts« 
  • Vacciner l’ensemble de la population sans que cela soit justifié (d’ailleurs il a monté le taux de couverture immunitaire collective en cours de route), il s’est assuré qu’il n’y aurait plus de groupe contrôle. Et alors qu’il se disait contre la vaccination obligatoire, il a clairement changé d’avis quand tous les volontaires ont été piqués.

On sait parfaitement que les labos, notamment Pfizer, ont dissimulé les résultats des essais et menti dans les communiqués de presse qui étaient les seuls documents disponibles au moment où les premières décisions ont été prises.

Toujours à fond avec ses « vaccins », et après 40 ans de recherches infructueuses, le NIH lançait en mars 2022 de nouveaux essais cliniques pour tester 3 « vaccins » ARNm contre le SIDA. « Avec le succès de sécurité et de haute efficacité des vaccins contre le covid, nous avons une opportunité fantastique d’apprendre comme la technologie ARNm peut remplir les mêmes objectifs contre l’infection au HIV« avait déclaré Fauci.

Bill Gates

bill gates book

Bill Gates est bien connu, ce qui l’est moins ce sont ses liens avec le gouvernement et la sécurité US et la philosophie eugéniste de sa famille.

Son père Bill Gates Sr, avocat d’affaires, a été président du barreau de Washington et a créé le cabinet de lobbying Preston Gates & Ellis présent aussi en Chine. Il était aussi élu de la région de Seattle, était eugéniste et militait en faveur d’un « contrôle de la population », notamment en siégeant au conseil d’administration national du Planning Familial créé par l’eugéniste et raciste Margaret Sanger et de United Way, une ONG axée sur l’éducation.

Gates a pu bosser pour IBM grâce à sa mère qui était au conseil d‘administration et connaissait le PDG John OPEL. En 1982 il a éjecté son copain Paul Allen de Microsoft pendant qu’il a eu un cancer. En 1998 plusieurs procédures sont lancées contre lui pour abus de position dominante (trust) envers les consommateurs qui ne pouvaient pas télécharger d’autres logiciels que Microsoft sur leurs ordis équipés de Windows. Mais il a réussi à conserver sa branche « logiciels » et les ordinateurs et à n’avoir qu’une amende de 800.000$.

2022-05-31 21_49_50-Microsoft Co-founder Bill Gates Holding a CD-ROM Photo d'actualité - Getty Image

Bref, Gates se lance dans la philanthrope au milieu des années 90, avec la William H Gates foundation en 1995 déjà orientée sur la santé et sur l’éducation, l’International AIDS Vaccine Initiative (IAVI, lancé au forum de Davos sur le SIDA) en 1996, la Gates Learning Foundation en 1997, le Children’s Vaccine Program doté de 100 millions $ en 1998 année où il rencontre Fauci, puis le GAVI son alliance mondiale (argent) public- (bénéfice) privé pour les « vaccins » en 2000 année de création de la fondation Bill & Melinda Gates[15], devenue en quelques années la plus grosse fondation au monde par son budget.

Il a choisi le créneau des vaccins, expliquait un article du New York Times en novembre 2020, parce que les effets en termes de vies sauvées étaient facilement visibles et quantifiables, ce qui lui permettait de se refaire une image. C’est même lui a relancé l’industrie vaccinale, moribonde car ces produits, à la fin des années, n’étaient pas considérés comme « rentables » par l’industrie. 

De plus, il s’agissait de haute technologie, et il était à l’aise dans ce domaine. Au final, « Par ses dons, M. Gates a contribué à la création d’un nouveau modèle économique, qui mêle subventions, engagement anticipé sur des marchés et garantie d’un certain volume de commandes. Sa dimension incitative a attiré davantage de fabricants, dont certains issus de pays en développement, permettant ainsi de démultiplier la production de vaccins salutaires » s’enthousiasmait la journaliste du NYT.

D’aucuns ont même reconnu son « expertise technocratique », et on comprend que Gates est l’égérie de l’industrie phramaceutique et de se sactionnaires.

En 2003, il a lancé son Grand Challenge for Global Health (GCGH) destiné à orienter les financements du NIH vers des « vaccins » et autres traitements –mais surtout des « vaccins »- contre des maladies qui touchent d’autres continents ou n’existent pas encore[16]. Il a aussi lancé l’ère de la « santé globale », que certains qualifient de colonialisme sanitaire.

Gates 2

Depuis, il finance à tour de bras, via sa fondation, des programmes de recherche, des entreprises privées, d’autres fondations comme la Johns Hopkins University, des médias et même l’OMS, dans de nombreux domaines liés de près ou de loin à la santé. Cela lui a permis de créer un réseau mondial tourné vers ses propres objectifs.

En mai 2005 Gates a ouvert la 58e assemblée de l’ONU pour faire sa propagande sur les « vaccins ».

« Il a annoncé que sa fondation augmentait de 250 millions de dollars sa contribution au projet «Grands défis pour la santé globale». Cette initiative lancée en 2003, avec une première dotation de 200 millions de dollars, vise à pallier le manque d’argent dont pâtirent la recherche et le développement de médicaments pour les maladies spécifiques aux pays pauvres, comme la malaria. Elle financera, dès cet été, des projets sélectionnés parmi plus de 1500 idées provenant de 75 pays, par exemple des vaccins qui n’ont pas besoin d’être conservés au frais ».

C’est aussi en 2005 que l’OMS a lancé son « Règlement sanitaire international », qui risque de s’imposer en Europe à l’initiative du micron.

En 2007 il créé le H8 qui réunit pour des rencontres discrètes OMS, UNICEF, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l’UNAIDS, la banque mondiale, la fondation Gates, GAVI et le Global Fund[20].

H1N1 :

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Une petite sauterie discrète de 14 milliardaires « philanthropes » et eugénistes a eu lieu le 5 mai 2009 quelques jours après que l’OMS déclare la « pandémie » H1N1. Cette réunion de ce qu’on a appelé le « Good Club » a été organisée à l’Université Rockefeller à l’instigation de la fondation Gates, de David Rockefeller et de Warren Buffet (qui avait transféré la plupart de sa fortune dans la fondation Gates, qu’il copilotait avec le couple).

Il y avait aussi George Soros, Michael Bloomberg, le fils Rockefeller qui s’appelle aussi David, des milliardaires dirigeants de multinationales, ou encore Oprah Winfrey.

Dans l’invitation il était question de faire face à la récession et de préparer le futur en développant leur « philanthropie » (qualifiée par le Guardian de « philanthro-capitalisme) et disant aux gouvernements ce qu’ils doivent faire.

Un des problèmes à régler, selon les dires d’un invité, était celui de la croissance de la population mondiale qui engendre « une menace environnementale, sociale et industrielle » (en rapport probablement avec les matières premières). C’est là que Gates a annoncé qu’il consacrerait la plus grande partie de sa fortune à « améliorer le monde ».

2022-05-31 22_05_50-Bill Gates and his father Bill Gates, Sr

Les membres de ce club se targuaient d’avoir donné plus de 70 milliards en bonnes œuvres les 12 dernières années.

Pour H1N1, Gates a évidemment promu ses « vaccins », car ils sont aussi un moyen de réduire la population « Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, on pourrait la réduire de, peut-être, 10 ou 15 pour cent » a-t-il expliqué lors d’une conférence TED en février 2010.

C’est l’OMS qui a lancé la « pandémie » de H1N1 en avril 2009 avec moult alertes graduelles[17] et le changement de la définition de la pandémie pour enlever le critère de mortalité. En 2009, l’OMS était déjà largement sous le contrôle du geek timbré qui en était déjà le principal donateur[18].

L’année précédente, la fondation Gates avait donné 39 millions de $ au PATH (Programme for Appropriate Technology in Health) pour « soutenir le développement rapide de vaccins pour se protéger contre une future pandémie de grippe » vec des partenaires publics et privés. 

Il y avait 4 axes de recherches: 

  • les vaccins antigrippaux vivants atténués ;
  • la technologie des vaccins recombinants ;
  • les vaccins à base de peptides ;
  • de nouveaux adjuvants, des ingrédients vaccinaux qui aident à stimuler la réponse immunitaire, permettant potentiellement d’étendre davantage l’approvisionnement en vaccins. Car de « nouvelles technologies » de « vaccins » seraient selon eux apyes à fournir les 14 mlliards de doses nécessaires en cas de « pandémie », au lieu des 400 millions produites chaque année pour la grippe saisonnière.
Gates agenda 2030

En 2008 également, la fondation Gates, le Wellcome Trust anglais et l’Institut pasteur ont entamé une collaboration pour lancer des projets afin d’ « améliorer l’effort de recherche et réduire le risque issu des menaces d’épidémies de grippe durant les prochaines décennies« , comme l’expliquait Yamada, un affidé de la fondation Gates:

« Au cours des 18 prochains mois, nous développerons, maintiendrons et diffuserons un inventaire central des activités de recherche financées qui sont pertinentes pour la grippe humaine afin de nous assurer que les intervenants sont bien informés. Nous coordonnerons également des exercices de feuille de route pour identifier les lacunes dans les connaissances. Ceux-ci aideront les bailleurs de fonds et les chercheurs à établir des priorités de financement de la recherche, en mettant l’accent sur les vaccins, les pharmacothérapies et l’épidémiologie/la science de la population (par exemple, le diagnostic, la surveillance, la transmission et la modélisation) ».

Gates a aussi financé les modélisations flippantes de la « pandémie », qui déjà se sont avérées fausses et inutilement alarmistes[19]. Au tout début de l’épidémie, une étude financée par la fondation Gates et le National Institute of General Medical Sciences faisait remonter le H1N1 à la grippe espagnole et pôuvait donc se transmettre à l’homme et entre humains, ce qui a alimenté les titres de la presse.

Selon Kennedy, « En 2020 de nombreux essais de vaccins contre le VIH menés par Gates / Fauci en Afrique sont soudainement devenus des essais de vaccins contre le covid-19« .

En janvier 2010, vers la fin de l’ « épidémie », Gates a appelé à lancer la « décennie du vaccin ». 

Covid : 

gates fauci

La préparation du covid ou de la « pandémie » de covid, c’est selon, s’est accélérée avec la création en janvier 2017 au forum de Davos de la Coalition do Epidemic Preparadness and Innovations (CEPI) pour une gestion mondiale des épidémies et financer la recherche sur le développement de « vaccins » pour les « nouvelles épidémies« .

Financement : la Fondation Bill Gates, le Wellcome Trust, le forum de Davos au départ. Puis par des gouvernements (Belgique, Autriche, Australie, Canada, Danemark, Ethiopie, Grèce, Allemagne, Suisse, Arabie Saoudite, Luxembourg, Indonésie, Angleterre…) + USAID, Commission européenne + secteur privé (pas en 2021) + ONU via la fondation « Covid 19 solidarity reponse fund ».

Gates a toujours été très actif dans les « vaccins », jusque’à présent principalement en Afrique, et a redoublé d’efforts à l’approche du covid. En septembre 2017, quelques mois plus tard, c’est le 1er don du département de la Défense à EcoHealth Alliance pour des recherches sur les virus de chauve-souris dans l’ouest de l’Asie, puis en octobre a lieu un exercice pandémique organisé par Gates et Johns Hopkins sur une épidémie de coronavirus entre 2025 et 2028.

Bill gates 4

Cet exercice SPARS a eu lieu avec la participation de Luciana Borio vice-présidente d’In-Q-Tel une société d’investissement dans les technologies très proche de la CIA, Joseph Buccina d’In-Q-Tel et directeur de l’Intelligence Community Support, Walter Orenstein ex haut fonctionnaire de la Santé passé à la fondation Gates.

Dans cette simulation, les médias et les réseaux sociaux sont mobilisés pour diffuser en boucle les messages officiels de peur, rassurer sur les « vaccins » et occulter les vraies infos sur leurs effets toxiques, pour attaquer les voix dissidentes.

En mai 2018 après avoir financé trois exercices organisés par le John Hopkins Center for Public Health, Gates a mis en place le Global Preparadness Monitoring Board, créé officiellement par Tedros de l’OMS et par le président de la Banque Mondiale. Un de ses objectifs est de renforcer les pouvoirs de l’OMS et de mettre au pays défavorisés. 

On trouve au conseil d’administration qui est présidé par l’ancien secrétaire général de la Croix Rouge internationale, un représentant de la fondation Gates, Jeremy Farrar du Wellcome Trust, le directeur général du CDC chinois, et Anthony Fauci y siégeait encore récemment.

2022-05-31 19_08_57-Bill Gates, Emmanuel Macron, _Big Pharma_

Le 4 septembre 2019, la fondation Gates nouait un partenariat avec BionTech qui travaillait sur des vaccins ARNm, avec un investissement de 55 millions $ pouvant aller jusqu’à 100 millions sur la recherche autour de vaccins contre les « maladies infectieuses ». 2 mois plus tôt BionTech a levé 325 million $ et préparait son entrée en bourse (début octobre 2019) sans avoir jamais mis un seul produit sur le marché.

En octobre 2019 c’est l’Event 201 organisé par la fondation Johns Hopkins, le forum de Davos et la fondation Gates pour préparer une pandémie mondiale.

Un focus important était fait sur le contrôle de l’information, notamment sur les réseaux, sociaux, ce qui est amusant quand on relève qu’en octobre 2019, justement, Zuckerberg devait s’expliquer devant le sénat US pour la censure intempestive d’informations, principalement au sujet de la dangerosité des « vaccins ».

2022-05-31 22_03_31-Bill Gates , co-founder and co-chair of the Bill & Melinda Gates

En janvier 2020, Bill Gates et le Wellcome Trust annoncent mettre 150 millions de dollars chacun à la Coalition for Epidemic Preparadness Innovations (Cepi) pour développer des « vaccins » covid (en réalité un remixage de « vaccins » contre le VIH qui ne donnaient rien).

Gates dit vouloir lever 3,5 milliards et organiser une grande conférence des donateurs le 8 mars à Londres. Et le 23 janvier l’OMS alerte d’une « flambée » de SARS Cov2 et prévient les Etats qu’il faut agir :

« Les pays doivent prêter une attention particulière à la réduction de l’infection chez l’homme, à la prévention de la transmission secondaire et de la propagation internationale, et s’attacher à contribuer à la riposte internationale moyennant des efforts multisectoriels de communication et de collaboration et une participation active à l’amélioration des connaissances sur le virus et la maladie, ainsi qu’aux progrès de la recherche. Les pays doivent aussi suivre les conseils de l’OMS concernant les voyages« .

Le même jour, l’OMS déclarait les tests RT-PCR valables pour le covid, en s’appuyant sur les recommandations d’un groupe de recherche en virologie basé à l’hôpital universitaire La Charité à Berlin, financé par la fondation Gates.

2022-05-31 20_20_21-Advancing research into accessible coronavirus treatments - COVID-19 Therapeutic

Juste avant le grand déclenchement des mesures « sanitaires » dans les pays alignés, le 10 mars 2020, la fondation Gates, le Wellcome Trust et Mastercard ont lancé le « COVID-19 Therapeutics Accelerator » (accélérateur thérapeutique COVID)  doté de 125 millions $ (+150 rajoutés peu après par Gates avec son argent personnel) pour « accélérer la réponse au covid ».

La fondation Gates expliquait alors que « L’accélérateur poursuivra plusieurs aspects du cycle de développement afin de rationaliser le cheminement du produit candidat à l‘évaluation clinique, à l’utilisation et à la fabrication« . 

L’initiative, qui pour l’instant n’a financé que des projets US et anglais, a été rejointe par d’autres organismes comme le GLOPID-R une structure destinée à nous « préparer aux épidémies de maladies infectieuses », et on trouve à sa direction Jeremy Farrar proche des renseignements US et dirigeant du Wellcome Trust, ou Barbara Kerstiens, en charge de ce sujet à la commission européenne et le désormais incontournable Yazdanpanah.

Parmi les grands donateurs de plus d’un million de $, il y a Zuckerberg de Facebook, Madonna, l’entrepreneur du net chinois Zhang Yiming qui a été désigné par le ministère américain de la Justice en septembre 2020 comme une tête de pont du parti communiste chinois (il a démissionné en mai 2021).

Quand Trump a lancé officiellement la procédure de retrait du financement US à l’OMS, en juillet 2020 (moins 400 millions de $ par anpour l’OMS) il a maintenu le financement de 1,16 milliard de $ au GAVI (via l’USAID) ce qui renforçait mécaniquement le poids de Bill Gates dans l’OMS. En juin 2020 les US ont aussi donné 8,8 milliards au GAVI sur 5 ans lors du « Global Vaccine Summit ».

En août 2020, pour accélérer la finalisation des candidats « vaccins » d’AstraZeneca, Johnson & Johnson, et Novavax, Gates a encore organisé la levée de 350 millions de $. 

La première « pandémie moderne »

2022-05-31 20_02_29-Bill Gates_ «Nous n’allons pas revenir à la normale avant un à deux ans» - Opera

Avant même que l’OMS déclence le scénario « pandémique », Gates a mobilisé les gouvernements occidentaux pour financer des recherches et la fourniture de mixtures partout dans le monde, sans que les pays défavorisés soient consultés. Ils devaient pourtant payer 1, 2 $ voir davantage, sans savoir ce qui allait leur être livré ni quand.

Des masses incroyables d’argent ont été draînées vers l’industrie pharma grâce à l’activisme pro « vaccins » et pro Big Pharma de Gates.

Le tout, en faisant sa propagande médiatique, car étrangement ce geek timbré est considéré par les médias et politiques mainstream comme le référent santé mondial. Il était pour un « confinement total » fin mars 2020 pour faire face au « genre de scénario cauchemardesque » (le covid) qui selon lui survenait, affirmant que si on confinait bien on n’aurait à le faire qu’une seule fois. Alors qu’il savait que comme ses mixtures n’arriveraient pas sur le marché immédiatement, le cirque allait forcément continuer.

Il va sans dire qu’il a soutenu les 2e, 3e (censée combattre les nouveaux variants avaec une ancienne souche de virus), 4e doses de mixtures. Finalement il a dit (janvier 2022) qu’on devra avoir une « dose annielle » de mixture anti-covid pendant plusieurs années.

Dès le 7 avril 2020, il annonçait qu’il allait financer pas moins de 7 vaccins en développement et les usines pour les fabriquer. Tout en déclarant quelques mois plus tard (en août) que « le vaccin initial ne sera pas idéal en termes d’efficacité contre la maladie et la transmission. Il n’aura peut-être pas une longue durée et sera principalement utilisé dans les pays riches comme mesure palliative » mais comptait déjà sur les « vaccins » suivants qui selon lui seraient plus efficaces.

Irlande du Nord 2

On a vu qu’en effet ils n’ont pas été efficaces, mais les suivants ne l’ont pas été davantage.

C’est encore lui qui donnait le tempo des « confinements » « déconfinements », du degré de mesures liberticides et de traçage qu’il convenait d’instaurer, etc.

Fin avril 2020 il annonçait que le fameux « retour à la normale » qui était en fait la carrotte pour que les citoyens crédules se montrent obéissants, ne reviendrait pas avaant un ou deux ans.

Il considérait que « Les gens seront très préoccupés par l’idée d’être infectés et changeront drastiquement leurs comportements, (…) tant qu’il ne sera pas prouvé que les thérapies ou un vaccin rendent le risque de mort résiduel ».  Il posait déjà ses conditions, et tout le monde avait compris que le plan était bien d »injecter massivement de nouveaux produits à un maximum de population mondiale.

Les pays occidentaux sortaient à peine de la première grande rétention de masse d’une population ahurie par la propagande, que Gates faisait ses petites prescriptions car évidemment la vie ne pouvait pas reprendre comme avant: pas de rassemblements avant le printemps 2021 (et c’est ce qu’il s’est passé en plus!), des distances « sanitaires » entre les gens, et surtout le « produit miracle » qu’il fallait attendre comme le messie :

« Si au printemps 2021, les gens pourront aller à de grands événements publics – comme un match ou un concert dans un stade – ce sera parce que nous aurons un traitement miraculeux qui a donne aux gens la confiance nécessaire pour sortir à nouveau« .

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En décembre 2020, quand ses produits « miracle » commençaient à être injectés à la population occidentale, il annonçait que « les 4 à 6 prochains mois pourraient être le pire de la pandémie » aux USA. 

En février 2021 il disait qu’on ne sortirait pas du covid avant 2022, date qu’il a toujours annoncée. On peut maintenant se demander si ce n’est pas parce que d’autres épidémies devaient arriver.

Quant à la chloroquine, Gates lui a réglé son compte en finançant une « grande étude » à l’université de Washington, qui a conclu que l’hydroxycholorquine n’empêchait pas d’attraper le covid et ne réduisait pas les symptomes. On notera que les essais sur l’hydroxychloquine menés par l’OMS, par les Etats-Unis, par la France et certainement ailleurs ont été stoppés d’un coup. On nous a dit qu’aucune efficacité n’était apparue, mais comme rien n’a été publié on est obligés de les croire sur parole.

Il y a été si fort avec sa propagande que 28% des Américains considéraient qu’il s’agitait ainsi dans le but d’implanter des micropuces aux gens par le biais des mixtures.

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Une des dernières inventions de Bill Gates dans l’affaire du covid, avant de passer à celle du monkeypox, est la création de la GERM Team (Global Epidemic Response and Mobilization) : une équipe internationale de 3000 experts pour intervenir partout dans le monde et prendre en main la gestion des « épidémies » à la place des gouvernements.

Il l’a lancée avec l’OMS, avec un budget estimé à 1 milliard de $ par an. Objectif affiché : casser les foyers de maladie avant qu’elles ne deviennent des « épidémies » [21]. De la santé globale préventive, en somme.

Il veut aussi « améliorer les systèmes de santé« , qui ont été détruits et doivent être reconstruits, à sa manière. Mais il faut dire que ce volet-là n’est pas prioritaire actuellement, Gates étant concerntré sur les nouvelles technologies de « vaccins ».

Investissements et conflits d’intérêts

2022-05-31 20_45_28-Bill Gates, médecin du monde - Opera

La fondation Gates a des liens d’intérêts et même des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Et contrairement à ce qu’ont dit certains « débunkers », sa fondation gagne bien de l’argent grâce à ses « investissements » dans des grandes et petites entreprises, notamment les biotechnologies.

Elle a ainsi des liens anciens avec Gilead, qui vend le Remdesivir. Il y a quelques années, elle a investi ainsi que le NIAID dans le développement de produits anti SIDA que Gilead a récupérés. Les deux ont collaboré pour essayer le Remdesivir en Afrique contre Enola et le Zika, sans succès.

En fait, la fondation Gates –tout comme le GAVI- subventionne depuis des années de nombreux travaux de développement de divers produits médicaux menés par d’obscures start-ups comme par des multinationales telles que Pfizer, GSK, Sanofi, Roche ou même des hôpitaux comme le Birmingham Hospital and Women Health (BWH) de Boston… Et elle « investit » comme le Wellcome Trust par exemple, en prenant des partis du capital de start-ups, touchant parfois le gros lot en cas de rachat.

Au titre des retours sur investissement, en 2016 la fondation Gates a touché 80 millions de $ de la part de Pfizer lors de la revente d’une start-up de biotechnologies, Anaacor Pharmaceuticalls dans laquelle la fondation avait pris des parts, à Pfizer.

En 2019 elle a investi 55 millions de $ (pouvant monter à 100 millions) dans BioNtech, qui développait justement un des « vaccins » anti covid mis sur le marché. 

2 mois plus tôt BionTech a levé 325 million $ auprès d’investisseurs internationaux et elle préparait son entrée en bourse (début octobre 2019) sans avoir jamais mis un seul traitement sur le marché.

2022-06-02 19_55_55-Bill Gates_ ‘Vaccines are a miracle

D’un autre côté, le NIH a donné des centaines de millions de dollars aux programmes de recherche de la fondation Gates, notamment pour des « vaccins » contre le SIDA. En 2003 Fauci et Gates ont lancé une douzaine d’essais de « vaccins » anti SIDA en Afrique.

Avec Gilead, il était notamment question de traitements expérimentaux en Afrique contre le SIDA comme le Tenofovir[22], et Gilead Sciences est d’ailleurs le premier donateur pour les programmes anti-SIDA depuis au moins 2016, devant la fondation Gates sauf en 2020.

Il a financé dans les années 2000, via la fondation Gates, des travaux de Gilead -qui produisait le Tamiflu présenté comme le remède miracle contre le H1N1, sur le SIDA par exemple. À ce moment il y avait du beau linge au conseil d’administration de cette boîte qui démarrait seulement, comme Donald Rumsfeld (ex ministre de la Défense de Bush 2) qui en détenait aussi un paquet d’actions vendues avant que l’opinion ne se pose trop de questions sur l’inocuité ou l’efficacité de ce produit et George Schulz (ex ministre de l’Intérieur de Bush 2). En 2005 Bush 2 a mis 7 milliards pour la préparation d’urhence à une « pandémie » de grippe.

Angleterre

La fondation Gates collabore aussi avec Moderna  qui a reçu 125 millions de $ du HHS ainsi que des fonds de Gates pour un « vaccin » à ARN messager anti Zika en 2017 [23], et a subventionné Moderna pour  des « vaccins » à ARN messager contre le VIH. Elle a versé 20 millions de $ la première année en 2016 et les financements pouvaient monter jusqu’à 100 millions[24].

Moderna passait alors pour avoir « une approche disruptive » de la médecine avec ses « vaccins » à ARNm, qu’elle avait testé pour la première fois sur l’humain en 2010 avec un vaccin anti grippe. Et alors que toutes les grosses boîtes et start-ups qui avaient tenté de développer des « vaccins » à ARNm s’y étaient cassé les dents, il a été dit que les essais avaient été concluants et que ce produit était sûr.

En 2018 Moderna a encore levé plus de 500 millions de $ dont 230 millions de diverses fondations mais surtout celle de Gates, et valait 7 milliards. L’objectif était de « découvrir de nouveaux candidats-médicaments contre les maladies rares, tout en restant déterminé à faire progresser de nouveaux candidats au développement de vaccins pour répondre à de graves besoins non satisfaits ».

Forbes notait au moment de cette levée de fonds importante :

« Moderna affirme disposer de 1,4 milliard de dollars en espèces, en plus de la possibilité d’accéder à 250 millions de dollars supplémentaires en subventions de la Fondation Bill & Melinda Gates et de plusieurs agences gouvernementales, notamment la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA) et la Defense Advanced Research Projects. Agence (DARPA) ».

Avec tout cet argent, qui finit par faire la pluie et le beau temps dans de nombreux domaines de la recherche médicale à commencer par les biotechnologies et les « vaccins », Bill Gates est craint et l’autocensure à son sujet est la norme depuis bien longtemps aux USA. Il y a même une expression, explique le New York Times: le « Bill Chill« , comme un courant qui refroidit les ardeurs critiques dès qu’il est question de sa personne.

La commission européenne, soumise aux lobbys industriels et financiers, a aussi lancé son programme de financement de la « recherche » sur de nouvelles mixtures. En avril 2020, elle lance la « riposte mondiale au coronavirus », qui consiste à financer des recherches privées pour « développer et déployer des vaccins, des tests et des traitements contre le coronavirus » puis acheter des millions de doses de « vaccins » pour l’Europe et les pays défavorisés.

2022-06-01 22_12_33-(2) Commission européenne 🇪🇺 sur Twitter _ _

En décembre 2020 elle avait levé 16 milliards via une campagne de collecte menée avec l’ONG mondialiste Global Citizen. Un grand concert co-présenté par von der Leyen avec plein de stars made in USA (Shakira, Coldplay, Usher, Jennifer Hudson, Miley Cyrus, Justin Bieber…) a été organisé.

Le communiqué de la commission précise :

« Financée par Bloomberg Philanthropies, la Bill & Melinda Gates Foundation et le Wellcome Trust, cette campagne est axée sur les aspects suivants: remédier aux conséquences de la pandémie sur les communautés les plus vulnérables, garantir un accès équitable à des technologies abordables permettant de lutter contre le coronavirus et renforcer les systèmes de santé partout dans le monde« .

L’argent collecté devait être reversé à une série d’organismes bien connus :

Gates est en train de faire en Europe ce qu’il a fait aux Etats-Unis : réorienter l’argent public destiné à la santé des citoyens du pays vers la « santé globale », avec des canaux de financements mondiaux qui, on l’a vu, profitent toujours d’abord aux industries anglo-saxonnes.

4. Pourquoi une telle impunité, toujours renforcée ?

2022-06-02 20_46_47-Une gestion déplorable - ladepeche

La question qui vient logiquement ensuite est : Pourquoi des individus responsables de tant de désastres sont-ils toujours actifs lors de l’épidémie suivante ? On le voit avec la « variole du singe » : ce sont encore les mêmes protagonistes qui tournent en boucle à la télé, les mêmes qui sont aux postes de décision.

Par exemple, Delfraisssy, Flahault, Lina et Bachelot se sont retrouvés devant la commission d’enquête du Sénat « sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) », mais sont encore là, à des postes clés. Il est vrai que cette commission ne cherchait pas à comprendre pourquoi on a misé sur des « vaccins » expérimentaux, mais pourquoi la vaccination avait raté.

Du coup les conclusions ont été qu’il fallait mieux « communiquer » :

« le message sanitaire délivré par les pouvoirs publics a été opacifié par un véritable brouillard médiatique, tandis que la communication institutionnelle, utilisant des instruments traditionnels, n’a pas su prendre la mesure de l’état d’esprit de la population et réagir correctement pour susciter son adhésion ».

En effet, la « menace » n’était pas perçue comme assez importante par les citoyens pour prendre le risque de se faire injecter, et au fil du temps la motivation déjà faible a littéralement chuté. Du coup, les sénateurs disaient qu’il fallait davantage « susciter l’adhésion » ce qui veut simplement dire qu’on allait devoir manipuler le consentement des citoyens par la propagande.

« Ce qui est regrettable, c’est certes que la communication n’ait pas été ajustée en conséquence, mais aussi que les décisions prises concernant l’organisation de la campagne n’aient pas mieux intégré la faible perception du risque par la population et la nécessité de susciter son adhésion et celle des professionnels de santé, notamment libéraux, à une campagne de vaccination que l’on souhaitait massive mais qui reposait sur la liberté de choix ».

2022-06-02 20_41_32-Covid-19 - Retrouvez toutes les campagnes de communication de l'ARS Auvergne-Rhô

On se souciait aussi déjà beaucoup d’ « internet », qui diffusait des informations contraires à la propagande officielle, et où les « messages institutionnels » n’étaient pas assez présents : on l’a vu, ça a été corrigé avec le covid où on a connu à la fois une propagande massive sur tous les canaux, et une censure jamais vue de toute opinion contraire à la doxa.

On nous parlait d’un « échec » de la « vaccination » sans jamais se demander si elle était justifiée au vu du nombre incroyablement bas de décès (323). L’utilité de cette campagne d’injections expérimentales n’a même pas été un sujet.

Au lieu de se féliciter qu’on ait évité de nombreuses victimes d’effets indésirables, la commission disait que « Les résultats de la campagne de vaccination contre le virus A(H1N1) sont indéniablement insatisfaisants : seule une très faible partie de la population a adhéré à la vaccination, alors même que les moyens, logistiques et financiers, déployés pour organiser la campagne, ont été particulièrement importants. Toutefois, la France n’est pas le seul pays à accuser un tel échec : celui-ci est très largement partagé« . Le seul objectif des sénateurs était-il de piquer tout le monde, peu importe la dangerosité du H1N1? On dirait.

Une des propositions de la commission pour régler le problème de l’influence des labos sur les décisions était de renforcer le rôle de l’Europe dans les achats de mixtures. Le rapport demande ainsi de « Promouvoir, au niveau communautaire, une meilleure coordination entre les États membres en matière de gestion de crise sanitaire et la mise en place d’une stratégie mutualisée d’achats de vaccins« .

carte H1N1

Le député François Autain, président de cette commission, avait beau jeu de dénoncer « la pression des laboratoires«  et le « chantage de l’industrie pharmaceutique » si sa commission réclame en parallèle une centralisation accrue des décisions, rendant encore plus facile le contrôle de la décision par l’industrie.

Il n’y a pas eu à ma connaissance de procédure judiciaire contre les responsables de ce gaspillage, ni de sanctions disciplinaires puisque tous ceux qui ont été impliqués ont poursuivi leurs carrières sans problème. Même les indemnisations des victimes des injections se font encore attendre pour la plupart des victimes.

D’ailleurs, l’Etat a été condamné par des tribunaux à en indemniser certaines, par exemple en 2020 quand le tribunal de Nanterre a obligé l’Etat à verser 558.000€ à une jeune femme atteinte de narcolepsie suite à l’injection anti H1N. Mais seulement une cinquantaine de dossiers auraient été définitivement indemnisés en 2021, certains sont en cours et beaucoup n’ontpas été reconnus.

En évitant de faire un bilan, voire même de régler les comptes après le H5N1, le H1N1, ainsi que sur toutes les mixtures injectées par Bill Gates et Fauci depuis 20 ans, on s’assure que le scénario sera encore pire la fois d’après. 

Le Sénat réclamait aussi que les préfets renforcent les « zones de défense » au niveau territorial : il fallait « Instituer dans chaque zone de défense un conseil zonal de préparation aux crises sanitaires présidé par le préfet de zone et composé de représentants de l’ensemble des acteurs de la gestion de crise sur le terrain« .

L’impunité organisée

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Pharmacovigilance, négociation des contrats, absence de débat contradictoire et scientifique, précipitation: une bonne partie des ingérdients qyi ont réaillé pour le H1N1 ont été reproduits et amplifiés avec le covid.

Par contre certaines choses intéressantes ont été dites par cette commission, comme le fait que les professionnels de santé ont été laissés complètement hors des réflexions et du dispositif, problèmes qui a été encore plus marqué dans le cas du covid avec une véritable éviction des médecins de ville de tout le dispositif, avec le résultat qu’on connait (pour les explications je renvoie notamment vers les travaux des membres du Conseil Scientifique Indépendant). 

La commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le gouverne-ment de la grippe A (H1N1), créée par le groupe Communiste, a été un peu plus loin.

Mais les parlementaires continuaient à faire comme si le H1N1 avait été grave (bien qu’ils reconnaissent que la « pandémie » annoncée n’était jamais arrivée) et recommandaient d’ « Elargir les plans de lutte antipandémiques à l’ensemble des maladies infectieuses » ou encore de renforcer les pouvoirs de l’Europe pour « une action concertée » même si on voit mal en quoi déconnecter davantage la décision du terrain et concentrer les pouvoirs entre les mains de quelques individus pourrait avoir un effet bénéfique. L’affaire du covid, notamment les magouilles de Von der Leyen pour les contrats des « vaccins », l’a d’ailleurs violemment montré.

11 vaccins

On a l’impression d’un système qui tourne tout seul, quelle que soit la dangerosité du virus. C’est comme si chaque acteur jouait sa partition, celle pour laquelle il est payé, celle à laquelle il a été préparé, c’est-à-dire une menace grave justifiant des actions mondiales, même si on est face à une épidémie de faible intensité. 

Peu importe la réalité: on plaque dessus un scénario établi d’avance au cours d’exercices, de conférences, d’études et rapports diffusés à grand renfort médiatique.

C’est un processus en deux temps : d’abord on injecte de l’argent dans des travaux de recherche ou des ONG sur tel ou tel sujet, par exemple les maladies infectieuses émergentes, puis cet argent diffuse, corrompt, fait oublier l’éthique partout où il passe, et la « pandémie » qui n’existe pas encore devient un sujet.

« Cette préparation collective, notamment de la communauté scientifique, à l’émergence d’une pandémie s’est auto-alimentée, comme le soulignait M. Jérôme Sclafer, avec l’accroissement de l’activité éditoriale autour de ce sujet : selon la base de données américaine Medline qui répertorie les principales revues médicales, si deux publications seulement en moyenne par an, dans les années 1980, portaient un titre contenant l’expression « grippe pandémique », en 1997, dix-huit publications avec un tel titre ont accompagné l’alerte sur la grippe de Hong Kong.

L’intérêt pour ce concept a encore augmenté à partir de 2003 puisque cinquante et une publications ont titré sur la grippe pandémique en 2004, cent vingt-quatre en 2005, puis plus de deux cents par an à partir de 2006″ notait le rapport sur le rôle de l’industrie pharmaceutique.

On imagine où on en est aujourd’hui.

dictature sanitaure 2

Concernant le H1N1, l’opinion publique a dû se contenter de ces deux enquêtes parlementaires pour comprendre comment une telle gabegie a été possible, pourquoi on a insisté pour refiler du Tamiflu et des « vaccins » à une population désinformée par les autorités, pourquoi on a effrayé la population alors que rien ne l’a jamais justifié. Aucun des problèmes n’a été réglé, la seule chose qui a avancé depuis est la gestion disproportionnée des « épidémies »qu’elles soient réelles ou purement hypothétiques.

En avril 2010, l’OMS a admis des erreurs dans sa communication sur les « incertitudes » de la « pandémie ». Le quotidien Le Monde notait alors que « Face aux recommandations de l’agence onusienne, les Etats ont accumulé des doses de vaccins qui n’ont finalement été d’aucune utilité. D’aucuns se sont interrogés sur les liens de l’OMS avec l’industrie pharmaceutique, notamment des laboratoires comme GlaxoSmithKline ».

Il n’y a évidemment pas eu d’enquêtes à ce sujet, au contraire les décisions suivantes ont montré que l’OMS a renforcé son processus d’alerte et de gestion « pandémiques », mais on y reviendra.

Définition Pandémie - rapport Sénat H1N1

D’ailleurs, l’OMS a expliqué que si la « vaccination » a été un bide, ce n’est pas du tout parce que le virus était bénin, mais à cause des « nouveaux médias » : les réseaux sociaux ! Le Monde relatait : « Les nouveaux médias – Twitter, blogs, email… – ont en outre perturbé la communication autour de la grippe, ont souligné les experts de l’OMS. Il y a eu « des informations, des rumeurs, beaucoup de spéculations et des critiques dans de nombreux supports » médiatiques, a rappelé Keiji Fukuda », spécialiste de la communication pandémique à l’OMS[25].

L’impunité vient de plusieurs facteurs, dont l’un des principaux est que beaucoup d’acteurs de la gestion « pandémique » baignent dans la propagande de l’industrie pharmaceutique qui les transforme progressivement en VRP de cette même industrie. Elle vient aussi du fait que personne n’ose remettre en question la « doxa » car les carrières sont souvent liées aux financements privés qui ont un intérêt à vendre toujours plus de produits, toujours plus chers. $

Beaucoup ont travaillé sur ces liens d’intérêt, comme Laurent Mucchielli dans plusieurs articles et dans ses livres « La doxa du covid« .

Est-ce que cela a changé depuis le H1N1 ? Au contraire, l’industrie pharma a encore grossi (1200 milliards de chiffre d’affaires en 2019) et l’étau s’est refermé davantage : les liens d’intérêt se sont renforcés, les membres des plus hautes instances n’ont aucune indépendance par rapport aux industries avec lesquelles ils collaborent de plus en plus étroitement [26].

On a même passé un cap assez hallucinant avec le conseil de « défense » du micron, dont les décisions sont secrètes pour 70 ans. Du jamais vu en matière « sanitaire ». Et comme le micron est irresponsable, on ne peut pas le poursuivre pour ce qu’il fait sauf à prouver la corruption active. Ce qui est impossible vu l’opacité complète sur l’ensemble de ses décisions.

Big Pharma 2021

Des médecins et des politiques au service de Big Pharma

En 2019, le Corporate Europe Observatory a souligné l’augmentation importante des dépenses de lobbying de l’industrie pharma en Europe. Un article du Point expliquait ainsi que les dix groupes pharmaceutiques les plus actifs en lobbying « disposent de 60 laissez-passer pour le Parlement européen et ils ont organisé 112 réunions avec des membres haut placés de la Commission européenne. Le budget annuel de lobbying de la seule Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques (EFPIA) atteint 5,5 millions d’euros, et même 6 millions si l’on ajoute ses deux sous-groupes, l’European Biopharmaceutical Enterprises et Vaccines Europe.

Au total, les 3 organismes ont obtenu 42 réunions avec des commissaires, leurs cabinets ou leurs directeurs généraux, et disposent de 10 laissez-passer au Parlement européen. L’EFPIA siège également dans 8 groupes de conseil à la Commission, qui fournissent aux législateurs leur expertise sur des questions politiques« . 

von der leyen bourla

Ce lobbying poursuit deux objectifs principaux (mais pas exclusifs): diffuser des messages alarmistes sur les maladies pour lesquelles de nouveaux traitements viennent d’être repositionnés ou développés par les labos, et augmenter les prix. En 2020 et 2021, les investissements de Big Pharma en lobbying avaient encore explosé, aussi bien aux USA qu’en Europe où on a atteint la somme de 50 millions de dollars -déclarés (mais la transparence en la matière n’est qu’un leurre).

« Outre l’omniprésence des lobbyistes pharmaceutiques, les statistiques des réunions permettent d’identifier les cinq visiteurs les plus fréquents lors des réunions sur la production et la distribution de vaccins et de médicaments. Elles se répartissent en trois catégories : les organisations internationales, les fondations philanthropiques et une organisation de la société civile.

Avec respectivement 5 et 7 réunions, le CEPI et Gavi sont deux des quatre groupes à l’origine de l’initiative internationale COVAX (les autres étant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF), et ont été très actifs pour des raisons évidentes. Ils ont certainement besoin d’un soutien européen, financier et politique. Alors que leur objectif déclaré est de fournir au monde des médicaments et des vaccins contre le COVID-19, il y a un hic : ni le CEPI ni GAVI ne sont enclins à ouvrir une discussion sur les droits de propriété intellectuelle« , notait le Corporate Europe Observatory dans un autre rapport en mai 2021.

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On a vu avec le cas Bill Gates qu’un des moyens par lesquels l’industrie pharmaceutique diffuse l’argent est la rémunération d’études cliniques. Celles-ci peuvent aussi bénéficier d’argent public, mais ce sont bien les labos qui les mènent. Les médecins hospitaliers qui recutent des cobayes sont rémunérés par l’industrie, et cette rémunération peut mettre du beurre dans les épinards.

Ces médecins hopitaliers qui collaborent avec l’industrie pour des essais ou des travaux de recherche de molécules sont couvés par Big Pharma qui s’en sert comme « influenceurs », ou « Key Opinion Leaders », c’est-à-dire qu’ils sont en position de s’exprimer auprès des décieurs, des autres médecins ou du grand public.

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Du coup, ils touchent en moyenne 3.700€ annuels de cadeaux (davantage que la moyenne des médecins) pour faire la promotion de de tel ou tel produit, et surtout 41.000 € en moyenne pour des interventions à des congrès, des expertises spécifiques etc. Et cette rémunération augmente… en fonction du prix des traitements prescrits par le « médecin »: plus il prescrit de médocs chers, plus il touchera de l’industrie.

Des sommes qui sont dix fois plus importantes aux USA.

Evidemment, le top de l’influenceur est celui qui est présent dans des autorités décisionnaires en matière médicale. Il va être recruté comme « conseiller », ou carrément dans des conseils scientifiques et conseils d’administration des entreprises pharmaceutiques, ou même dans des organisations satellites. 

L’industrie pharma a aussi mis la main sur la presse médicale, en premier lieu les médias de référence comme le BMJ ou le Lancet[27]. Ce qui amène Laurent Mucchielli à parler de « trafic d’influence organisé par les industries pharmaceutiques, que l’on peut également qualifier de « corruption systémique » de la recherche médicale« . L’industrie ne rémunère pas tous les médecins, et cible des « influenceurs » (les télétoubibs qui oublient systématiquement de préciser leurs liens d’intérêts), qui ont reçu 3,5 milliards en France entre 2012 et 2018.

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Une étude française parue en 2021 dans le British Medical Journal a identifié 548 médecins « influenceurs » en France, qui interviennent dans des congrès, sont membres d’associations professionnelles, ont publié des recommandations entre 2014 et 2019. Durant cette période, les industriels ont versé 6 milliards d’euros pour les médecins dont 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature, et ces influenceurs ont une plus grosse part du grisbi.

Depuis 2016 une loi oblige pourtant ces gens à préciser leurs liens d’intérêt à chaque intervention publique. Mais cette loi n’est jamais appliquée et le CSA s’en tape.

Ces « influenceurs » n’hésitent pas à faire la promotion de la nouvelle pharmacopée. Par exemple en novembre 2019, donc quelques mois avant le début officiel du covid, 86 médecins regroupés dans un « collectif ACCèS+ » (dont Karine Lacombe) signaient une tribune dans l’Opinion pour accélérer la mise sur le marché des nouveaux médocs. À eux tous ils cumulaient 16 millions d’euros de liens d’intérêts avec l’industrie depuis 2013, soit une moyenne de 31.000€. Médiapart a ensuite montré que ladite tribune a été coordonnée par Agipharm, une association qui réunit 14 labos US.

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En 2020, Pfizer a annoncé un investissement de plus de 500 millions d’euros au macronistan. Objectif :

« travailler avec les établissements de santé en France pour augmenter de manière significative le nombre de patients inscrits dans ses essais cliniques au cours des cinq prochaines années. Cette démarche est soutenue par l’engagement continu du pays à vouloir simplifier les programmes d’accès précoce aux médicaments innovants, et permettre ainsi l’accès plus rapide aux patients en France dont les besoins médicaux ne sont pas couverts aujourd’hui« .

On ne reviendra pas sur la fameuse étude du Lancet contre l’hydroxychloroquine débunkée en 24h, qui est un cas emblématique du ridicule dans lequel s’est enfoncée une certaine « science ». Mais on notera que véran s’en est servi pour renforcer l’interdiction de l’HCQ dès le lendemain et qu’il n’est jamais revenu sur cette décision criminelle puisqu’elle a entraîné des décès qui auraient pu être évités. À ce moment, tous les « influençeurs » étaient vent debout contre l’hydroxychloroquine et contre Raoult, plus facile à attaquer que la chloroquine.

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Par ailleurs, il est devenu quasiment impossible de faire de la recherche dans le domaine médical sans recourir à l’argent du privé, grâce à la privatisation de la recherche universitaire introduite au début des années 2000 sur injonction européenne.

On notera aussi que l’industrie du « vaccin » est tenue par quatre géants : GSK, Merck, Pfizer et Sanofi dont les chiffres d’affaires de ce secteur en 2019 allaient respectivement de 9,2 milliards à 6,4.

Les manigances de big pharma sont connues depuis des lustres, il y a même parfois des condamnations (Pfizer les cumule, avec plus de 6 milliards versés en dédommagements aux USA), mais le système perdure et se renforce. La mainmise est aussi de plus en plus prégnante aux plus hauts niveaux politiques : on n’a pas fini d’étudier les liens de la micronie avec les labos, du micron avec Pfizer notamment[28], que ce soit ou non via McKinsey.

Avec le covid, des milliers de plaintes ont été envoyées à diverses institutions censées appliquer les lois, et aussitôt classées sans suite. Quand un tribunal décidait de faire sauter des mesures liberticides locales type couvre-feu, muselières obligatoires, déplacements limités etc. on a vu les préfets passer outre systématiquement.

L’impunité aujourd’hui est totale, et est facilitée par l’opacité totale dans laquelle sont prises les décisions : opacité du conseil de « défense » du micron où se décidait par exemple l’ouverture du Puy-du-Fou pendant une rétention de masse stricte, opacité des essais des labos, opacité des contrats, opacité sur les traitements efficaces, opacité sur les effets indésirables des « vaccins », censure systématique, en tous lieux et places, des contradictions.

2022-06-03 22_46_58-Emer Cooke, directrice de l'EMA et _apothicaire de l'Europe_, donne le feu vert

L’industrie aime aussi recruter les anciens décideurs politiques, ou envoyer ses dirigeants dans les instances de décision. Par exemple plusieurs membres de l’Agence Européenne du médicament ont aussi travaillé pour l’industrie pharma (comme sa directrice actuelle Emer Cooke qui a commencé sa carrière dans l’industrie et a notamment passé 7 ans à l’EFPIA, le lobby de Big Pharma auprès des instances européennes), ou bien y sont allés dès la fin de leurs fonctions, comme son Directeur exécutif, Thomas Lönngren, qui dès le lendemain de son départ en 2011 avait rejoint le conseil d’administration de NDA Ltd, société de lobbying au service des firmes pharmaceutiques, qui l’a recruté en tant qu’influenceur de premier plan. Il avait de nombreux autres liens d’intérêt avec diverses boîtes du secteur.

C’est cette agence européenne du médicament qui autorise les médicaments en Europe (Rmedesivir, vaccins etc.), qui assure l’opacité sur les essais cliniques et empêche le développement de médicaments génériques, par exemple.

L’infiltration est la même au niveau européen et international, notamment à l’OMS[29].

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Pourquoi cette corruption ne fait-elle que se renforcer ? Tout simplement parce qu’elle n’est pas exceptionnelle mais systémique et que l’argent est le nerf de la guerre. Et pour qu’elle soit systémique il faut bien que les conditions favorables soient réunies sur le long terme et cela n’est pas dû au hasard. Il n’y a qu’à considérer l’ampleur du phénomène dans le temps et dans l’espace, mais on va voir progressivement quels processus sont en cours.

On peut déjà être certains d’une chose : cette impunité ne va pas s’arrêter, au contraire elle va continuer à prendre de l’ampleur, probablement jusqu’à ce que l’industrie pharma et les instances de décision nationales et surtout internationales se confondent complètement.

Ne négligeons pas non plus la corruption, phénomène mal perçu aux plus hauts niveaux de l’Etat et des institutions internationales, mais qui pourtant est réel. Je ne donnerais qu’un chiffre à ce sujet: un rapport d’Interpol estimait qu’au bas mot 12,5 % des marchés publics passés en Europe sont des dessous de table. C’est-à-dire que si on paie 100 millions pour des « vaccins », 12,5 millions sont renvoyés aux politiques qui ont pris la décision et organisé le contrat des deux côtés. Selon l’OCDE, plus de la moitié des cas de corruption transnationale avaient pour objectif de remporter un marché public.

Selon le type de marché, les commissions et rétrocommissions peuvent représenter 10 à 25 % du montant des contrats selon Transparency International, 10 à 30 % pour l’OCDE. Au niveau européen, ça pourrait représenter 6,3% du PIB.


On sait qui a commis des erreurs mais on ne cherche pas à identifier les responsabilités sur le plan pénal. Il n’est donc pas question de protéger les citoyens mais les donneurs d’ordre. La corruption des différents niveaux de décision par l’argent de Big Pharma n’est pas un scoop; on le sait depuis des années. Mais rien n’est fait pour lutter contre, à part des règlements ineptes de fausse « transparence ». Ce qu’il faudrait, c’est cloisonner la décision politique ou sanitaire et l’industrie, empêcher l’infiltration. 

Au lieu de cela, l’influence de l’industrie pharma et de ses sbires ne cesse de se renforcer malgré les scandales. À ce stade la question à se poser est : à qui tout cela profite, et qui a les moyens d’empêcher que les citoyens ne se mêlent de leur prore santé?


[1] Dans son audition au Sénat le 28 avril 2010 devant la commission d’enquête il a déclaré : « J’ai été membre du LEEM Recherche, aux côtés d’ailleurs de la présidente de l’Institut Pasteur, du directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), du directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), au titre de ma fonction de directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique ». Le 26 février le LEEM Recherche est devenu l’Alliance pour la recherche et l’innovation des industries de santé (ARIIS) et Flahaut était mentionné sur leur site mais niait encore faire partie de la structure.

[2] Apparemment c’est l’Institut Pasteur qui est allé le chercher en 2013 pour « disposer d’outils d’aide à la décision en cas de nouvelle pandémie« .

[3] Le GEIG organise des congrès financés par l’industrie pharma.

[4] Elle fut déléguée à l’information médicale des laboratoires ICI Pharma de 1969 à 1976, et chargée des Relations Publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989, en gros elle gérait la com de ces labos. Entre les deux missions dans le privé elle a fait ses premiers pas en politique comme conseillère générale dans le fief de son père.

[5] Même l’OMS admettait en août 2009 que « par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d’innocuité et d’efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer« .

[6] Un comité dont quasiment tous les experts avaient des liens d’intérêts de longue date avec l’industrie pharma.

[7] « Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma – Leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique », paru en mars 2022.

[8] Ferguson était membre du Scientific Advisory Group for Emergencies (Sage) qui conseille le gouvernement anglais.

[9] Plus précisément au MRC Centre for Global Infectious Disease College créé pour modéliser les pandémies.

[10] Ce projet destiné à « comprendre le risque d’émergence d’un coronavirus de chauve-souris » devait initialement être financé par le NIAID jusqu’en juin 2024 mais il a été stoppé prématurément après que la DARPA ait compris qu’il y avait quelques problèmes de sécurité au laboratoire de Wuhan. On était alors en juin 2020.

[11] Les résultats de l’étude chinoise n’ont pas été favorables au Remdesivir, pointant ses dangers et son inutilité face au covid.

[12] La FDA l’a autorisé dans les jours suivants, ce qui a entraîné son remboursement à 100%, à un prix de plus de 2000$ le traitement.

[13] Une étude parue dans le Lancet en mai 2020 a montré que 12% des patients traités au Remdesivir avaient eu des effets graves et ont dû arrêter le traitement, contre 5% des patients non traités.

[14] En 2010 l’Agence fédérale pour la qualité des soins de santé (AHRQ) a évalué un système bien plus performant qui a été jeté aux oubliettes par le CDC car il a révélé que les « vaccins » causaient des dommages graves chez 1 personne sur 40. 

[15] La fondation Bill & Melinda Gates est née de la fusion de la Fondation William H. Gates et de la Gates Learning Foundation. En 2006 elle avait environ 30 milliards de $ de budget, quand Warren Buffet lui a donné une bonne partie de sa fortune, soit encore 30 milliards de $.

[16] Cf. « The grand impact of the Gates Foundation » de Kirstin RW Matthews et Vivian Ho. https://doi.org/10.1038/embor.2008.52

[17] Selon le rapport du Sénat sur le rôle de Big Pharma dans la « pandémie » H1N1, « l’OMS avait déjà, selon M. Ulrich Keil, directeur de l’Institut d’épidémiologie à l’Université de Munster, lancé plusieurs « fausses alertes » avant le déclenchement de la pandémie grippale de 2009. M. Ulrich Keil cite les exemples de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et de la grippe aviaire. Toutefois, à la différence des cas précédents, la grippe A (H1N1)v a donné lieu à l’engagement, pour la première fois dans de telles proportions, de mesures de production de vaccins, et à l’engagement de campagnes de vaccination de masse ».

[18] Gates finançait –et finance toujours- l’OMS via plusieurs canaux : sa fondation qui en 2008-2009 a donné 338 millions de $ (le gouvernement US, 1er donateur a donné 424,5 millions $), mais le GAVI qui reçoit des financements de sa fondation, a donné 85 millions à l’OMS, et le Programme for Appropriate Technology in Health (PATH) lui aussi principalement financé par la fondation Gates, a donné 9 millions $. De plus, la fondation Gates finançait déjà diverses structures qui donnaient aussi à l’OMS (par exemple la Johns Hopkins University, le International Development Research Centre, le Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria).

[19] Le centre de modélisation de l’Imperial College de Londres est financé par Bill Gates et c’est là que travaillait Neil Ferguson.

[20] Le « Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », créé par l’OMS en 2001 avec l’appui du G8 et bien-sûr des financements de la fondation Gates (2,74 milliards $ tout de même depuis sa création, et 760 millions rien que pour 2020-2022).

[21] La GERM team a été présentée par Gates en avril 2022 dans une conf TED, en version intervention hollywoodienne : « Ce serait une équipe à temps plein dont la seule et unique priorité serait la prévention des pandémies. Elle serait constituée de divers spécialistes couvrant des domaines très variés : des épidémiologistes, des spécialistes des données, des logisticiens. Il faut davantage qu’un savoir-faire médical et scientifique, il faut aussi des compétences en communication et en diplomatie…« .

Il dit aussi que l’Australie a très bien géré la crise covid, mais il n’y a jamais eu de morts là-bas et a parlé d’un « médicament à inhaler ». Mais les « vaccins » doivent « être plus faciles à inoculer ».

[22] Que Gates compte apparemment donner en priorité aux « jeunes filles des bidonvilles« . 

[23] Le PDG de Moderna Stéphane Bancel déclarait que « Nous avons défini Moderna pour imiter la biologie en donnant à votre corps les instructions pour que vos cellules fabriquent les protéines dont vous avez besoin pour vous protéger« . À l’occasion de ce partenariat, CNBC notait : « En cas de succès, les méthodes de Moderna pourraient conduire à la production rapide de médicaments thérapeutiques et d’une myriade de vaccins à moindre coût. C’est un argumentaire qui a fait de Moderna Therapeutics, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, actuellement évaluée à près de 5 milliards de $, la société de biotechnologie privée la plus valorisée des États-Unis. Sa réserve de 1,9 milliard $ en espèces a été levée auprès de financeurs et partenaires tels que les géants pharmaceutiques Merck et AstraZeneca et la Fondation Bill et Melinda Gates« .

[24] Les recherches étaient principalement menées par une filiale de Moderna spécialisée dans la recherche de « vaccins » contre les maladies infectieuses, Valera.

[25] On notera qu’il était toujours actif pour le covid, et n’a pris sa retraite aux Etats-Unis qu’en novembre 2021. Fukada a milité pour un renforcement du Règlement Sanitaire International pour que l’OMS puisse décider au niveau mondial des mesures à prendre en cas de « pandémie ».

[26] Les labos ont augmenté leurs actions de lobbying et les rémunérations diverses et variées auprès des médecins hospitaliers. Par exemple en 2020 Didier Raoult dénonçait l’entrisme de Gilead au sein du Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales (CMIT) : 97 des 114 médecins de ce comité avaient eu une rémunération ou un avantage de la part de Gilead depuis 2012.

[27] « En 2009, le docteur Marcia Angell, ancienne éditrice en chef du très célèbre New England Journal of Medicine déclarait qu’« il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies en tant que rédacteur en chef du NEJM » rappelle par exemple Mucchielli.

[28] Plusieurs éléments interrogent quant à la relation de jupicrétin avec Pfizer, comme l’argent qu’il a réellement touché du contrat Pfizer – Nestlé qu’il a négocié chez Rothschild pour 12 milliards de dollars (rachat par Nestlé de la branche nutrition infantile Pfizer Nutrition), la rpésence de VRP de Pfizer dans le cabinet de véran, comme le médecin de l’AP-HP François-Xavier Lescure conseiller covid de véran tout en étant rémunéré par Pfizer, ou le soutien actif de l’industrie pharmaceutique à sa campagne, en attente d’un retour sur investissement.

[29] Après le H1N1 déjà un rapport du conseil de l’Europe cité par Le Monde dénonçait « de graves lacunes (…) en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer à l’égard des principales décisions relatives à la pandémie ».




Pierre Hillard à la journaliste Ying Huang : « Le mondialisme est d’essence satanique »

[Source : NTD Français]

Pierre Hillard, essayiste & docteur en science politique est l’invité de Ying Huang.

« Le mondialisme c’est une pensée finalement d’essence satanique mais avec des guerres internes donc cela ne peut que finir en catastrophe. Le communisme c’est la version parachevée du mondialisme. Le mondialisme c’est quelque chose de profondément satanique de destruction du genre humain, de son abaissement moral, un collectivisme, un traçage dans tous les domaines, enfin un esclavage via l’intelligence artificielle, via le numérique. »