RADIATION : AU TOUR DU DR MARC GIRARD éminent expert auprès des tribunaux. Personne n’échappe à la chasse aux sorcières. Jusqu’à quand ?

Par Nicole Delépine

HOMMAGE AUX PERSONNELS SUSPENDUS PAR MARC GIRARD (sur son site)

« Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance la maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles. »

INLASSABLE LANCEUR D’ALERTE DEPUIS LES ANNÉES 90, le Dr Marc Girard a informé ceux qui ont accepté de l’écouter (car la pensée unique ne date pas d’aujourd’hui) sur le distilbène, l’hormone de croissance, le vaccin contre l’hépatite B1, la dangerosité du vaccin H1N1, les dangers du Gardasil inutile et dangereux2, les inconvénients de la mammographie, du dépistage du cancer de la prostate par le PSA, sur la mascarade du procès mediator etc.. sur les risques des imprégnations hormonales des femmes… et bien sûr sa critique clairvoyante de la gestion du rhume covid.3 Son parcours émaillé de la révélation de tant de scandales médicaux-sociaux l’ont conduit à son propre drame personnel par la persécution des autorités depuis de longues décennies. Son roman de vie mériterait un volume en soi qui éclairerait son parcours personnel en le remerciant, mais surtout l’état de la pharmacovigilance en France depuis les années 90. 4

Que de sujets tabous a-t-il abordé au grand jour à l’heure où les médias étaient un peu moins fermés qu’aujourd’hui bien que déjà travaillés au corps par big pharma. Je l’ai rencontré sur le plateau de C dans l’air en 2011 environ, alors qu’il présentait un livre sur les dangers des médicaments et que j’étais invitée à propos de mon livre « la face cachée des médicaments ». Nous étions en phase, encore tolérés sur les plateaux (à peine) et cela ne m’étonne pas que ce médecin instruit, pionnier de la pharmacovigilance française, déterminé, honnête, d’un autre monde finalement, ait été persécuté jusqu’à la radiation… 5

INSUPPORTABLE une nouvelle fois, après la censure et l’interdiction d’exercer la médecine de nos parlementaires6, on apprend ce jour la radiation du Dr Marc Girard, en même temps que fleurissent à nouveau sur nos antennes (on va casser nos télés avant longtemps) des pseudo médecins statisticiens, généralistes, urgentistes ou autres qui en plus des mensonges avérés qu’ils recrachent, insultent les médecins. Le pseudovax éviterait les formes graves contre toutes les évidences statistiques. Ils traitent les collègues vaccino prudents de « rien », de déchets ou autres galanteries. Quand les citoyens les poursuivront-ils pour mensonges, intoxication aux conséquences dangereuses et insultes discriminatoires de leurs collègues médecins ? 7

Radiation définitive du Dr Marc Girard – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) 8

Qui est le docteur Marc Girard ? Voilà la description de son parcours sur son site fort instructif qu’il faut lire, en particulier pour ceux qui s’intéressent au scandale précurseur de la vaccination contre l’hépatite B (encore obligatoire chez les nourrissons suite à la loi de Mme Buzyn), mais aussi à l’histoire cocasse du médiator, etc..

Ses livres, tous riches en informations bien cachées par les médias sont sûrement autant d’aiguillons qui ont heurté les représentants de notre profession qui ne se préoccupent plus que de la censure contre tout ce qui n’est pas la doxa des pouvoirs publics au service de Big Pharma, lui-même serviteur parmi les plus « zélés » du Nouvel Ordre Mondial.

Et cerise sur le gâteau, à l’heure de la retraite, lorsqu’il déménage, l’ordre « perd » son dossier.

« Il refournit tous les documents, mais au lieu de délivrer la carte professionnelle en s’excusant, il est réévalué par des nuls et est radié ! »

https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/ 5:28 PM · 1er déc. 2022

La question à poser est jusqu’à quand la passivité des citoyens ?

Ils pleurent (à juste raison) à l’arrivée des services d’urgence quand ils attendent des heures sans boire, sans manger, sans soulagement, mais laissent nos médecins compétents, solides se faire virer sans ménagement… y compris les courageux médecins suspendus pour avoir eu le courage de leurs opinions, quand les ministres qui les insultent avouent eux-mêmes ne pas être injectés ou que beaucoup de leurs collègues députés ou sénateurs ne le sont pas. Et chaque jour, une nouvelle radiation ou nouvelle suspension pour avoir trop parlé !9

Si vous voulez que renaisse la médecine, il faut nous aider, vous tous citoyens et ne pas tourner la tête, à reconquérir notre pouvoir médical et supprimer celui des instances bureaucratiques et singulièrement celui des agences régionales de santé qui gèrent financièrement la médecine.

Pourtant la médecine n’est pas une marchandise et faire des pubs télé pour les pseudovax comme pour des parfums est insupportable.

Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation et ce qu’elle dissimule : la vie, la sexualité, la mort…

Étudiant en mathématiques, Marc Girard était frappé de voir que les collégiens mis en échec par les « math modernes » étaient naturellement adressés à des médecins, alors que ces derniers se targuaient plutôt d’avoir été formés aux « humanités ». En cette époque où la conscience écologique naissante s’exerçait sur le scandale du « veau aux hormones », il ne comprenait pas non plus pourquoi saturer le corps fascinant des contemporaines avec ces mêmes hormones sous prétexte de contraception devait être tenu pour une « émancipation ».

Devenu médecin non par vocation, mais par engagement politique à l’encontre d’un métier dont le potentiel totalitaire était déjà patent, il a cru bon mettre sa compétence de spécialiste du médicament au service de la justice, avant de constater qu’entre sanctionner les criminels de la santé et ceux qui les dénonçaient, la justice avait choisi la seconde option.

Le présent site récapitule les réflexions nées de ces interrogations anciennes, mais dont l’actualité serait difficile à ignorer. »

ET VOICI SA RÉACTION SUR SON SITE À CETTE MONSTRUEUSE INTERDICTION DE MÊME SE PRESCRIRE UN ANTIBIOTIQUE OU UN ANTICOAGULANT

Radiation définitive du Dr Marc Girard

30 novembre 2022

Eh bien ! Ça y est, c’est fait ! Je ne suis plus médecin. Plus du tout. Plus jamais. Définitivement radié de l’Ordre. Donc interdit de prescrire même des antalgiques banals, même des médicaments contre le rhume, même des somnifères réputés anodins…

Parce que je me suis lancé sur un sujet hautement polémique, comme le Covid, comme telle ou telle vaccination, comme la mammographie, comme le dépistage du cancer de la prostate, comme les nouveaux anticancéreux ? Que nenni ! Je suis radié parce que je mets en danger même mes proches, a fortiori des patients, par mon incompétence apparemment criante — en dépit du fait facilement vérifiable qu’en 40 ans de pratique intensive, je n’ai pas eu un seul sinistre…

Radiation d’autant plus sidérante que, aussi bien chez les experts judiciaires que chez les médecins, je n’ai quasiment jamais vu de suspension, si motivée fût-elle, qui ne soit temporaire : même après une faute grave, on tend presque toujours à passer l’éponge après un certain temps. Mais le Dr Girard, ça doit soulager de le virer définitivement.10 11

Sans me fourvoyer dans la doléance égocentrique, je crois qu’il est utile d’entrer un peu dans l’historique de cette situation. Après des études brillantes, menées dans un CHU prestigieux (Necker EM) et couronnées par un prix de thèse, j’ai eu une pratique intensive de médecin généraliste, pas intéressé par l’internat (concours dont la débilité m’est toujours apparue flagrante). Domicilié dans les Yvelines, j’étais dûment inscrit à l’Ordre de ce département durant 35 ans. En 2018, ayant décidé de me replier dans la Mayenne natale pour ma retraite, je me tournais naturellement vers l’Ordre de ce département pour obtenir le transfert de mon dossier et mon inscription en Mayenne. Là, première surprise : mon dossier s’est révélé introuvable. Après un moment de panique, j’ai retrouvé — et fourni — tous les documents attestant mon parcours et authentifiant mes titres : ils n’avaient pas été obtenus à la sauvette ou moyennant finance.

Comme un con, j’ai imaginé que le problème était résolu, et j’ai commencé à attendre mon caducée, ma nouvelle carte professionnelle et mes ordonnances. Mais au lieu de s’excuser pour cette gabegie dans son archivage, l’Ordre mayennais s’est mis en tête de m’évaluer. Malheureusement, surtout quand on est un médecin nourri de presse médicale type Le Quotidien du médecin, on n’évalue pas le Dr Girard sans avoir autant réfléchi que lui : sans apercevoir l’incongruité du propos, l’un des « experts » autoproclamés chargés de m’évaluer n’avait aucune notion des objections qu’on peut — qu’on doit — adresser aux statines et à leurs prescripteurs ; un autre refusait même l’idée qu’au-delà de trois médicaments par personne — surtout chez une vieille dame de 85 ans — on nage dans l’inconnu (outre les trois principes actifs, on a la bouteille à l’encre de tous les métabolites) — mais peut-être mes évaluateurs ignorent-ils ce qu’est un métabolite. On peut également alléger une ordonnance : l’expérience atteste que diminuer le nombre de médicaments prescrits tue rarement le patient concerné, alors que l’inverse n’est pas vrai.

Il est notoire pourtant que certaines régions françaises (la Mayenne, justement) souffrent d’une pénurie grave de médecins, conduisant à recruter soit des étudiants ayant échoué au concours, soit même des médecins étrangers baragouinant un français approximatif, mais ayant obtenu — Europe oblige — le titre de médecin dans un pays étranger au terme d’études non moins approximatives, par exemple en Bulgarie où la pègre fait sa loi et où, si l’on en croit Le Figaro (02/10/22), « la corruption est endémique ». Voici quelques semaines, la presse locale faisait état des files d’attente occasionnées par la réinstallation d’un médecin retraité (qui avait dû finir par s’ennuyer), à côté desquelles celles occasionnées par l’enterrement récent de la Reine d’Angleterre avaient l’allure d’un aimable pique-nique. Il est non moins notoire qu’Internet fourmille de menaces sanitaires et d’offres de soins plus que douteuses qui devraient appeler une réaction ferme et coordonnée des professionnels.

Bon, bref. Je ne compte pas me laisser faire ni prendre des cours de français. Mais il me paraît utile d’informer les gens de ce qui m’arrive et qui dit beaucoup du milieu médical français (à l’égard duquel j’ai toujours eu une position très critique). J’invite tous mes lecteurs à retransmettre cette histoire exemplaire à leurs proches, à la presse, à leurs responsables politiques…

L’Ordre n’a qu’à bien se tenir…

Sur le coup, c’est vexant d’être radié. Mais est-il si flatteur d’en être ? »

QUELQUES RÉFLEXIONS DE TWITTOS SCANDALISÉS

@FabriceMegrot
#radiation du Dr Marc GIRARD. Encore un grand médecin maltraité. À lire, ses travaux et son site Internet riche
@BanounHelene 1er déc.

Encore un médecin compétent et courageux radié par l’Ordre : il s’est opposé à Big Pharma depuis bien longtemps ! C’est un expert en pharmacovigilance
https://rolandsimion.org/radiation-definitive-du-dr-marc-girard/

Dès 2009, le Dr Marc Girard a contesté les affirmations de Madame Bachelot alors ministre de la Santé, ancienne pharmacienne sur la vaccination H1N1. Elle défendait son vaccin anti H1N1 avec les mêmes mots qu’elle a défendu la vax anticovid. Jouer sur la peur, on prend les mêmes et on recommence. Les représentants du pouvoir ont été beaucoup plus efficaces avec le covid dans la désinformation ; mais n’ont pas pardonné au Dr Marc Girard sa clairvoyance.

En 2020, il a alerté à nouveau la population et rappelé les techniques de manipulation utilisées par le gouvernement, qui auraient dû rendre prudents les citoyens.

Parmi les méthodes de promotion mensongère, on relève « la dramatisation de l’anecdotique » (p. 173), une « rhétorique de globalisation » (p. 175) et la collusion des professionnels de santé (p. 177), plus prompts à amplifier de leur autorité les sornettes glanées à la télé qu’à parler sérieusement de ce dont ils ont une expérience effective (qui se résume parfois à très peu). »

Et ce chapitre de réflexion générale : « Élever le débat en 2009, c’était — exemple parmi bien d’autres — créer les conditions pour que, sans éprouver le besoin d’en modifier la moindre ligne, ce livre soit remis dans l’actualité après “la divine surprise” (pour les patrons…) de Macron-président et son coup d’État du 16 mars 2020.

Élever le débat, c’est proposer des événements une triple lecture, politique, scientifique, morale.

  • Omniprésente dans les pages qui ont précédé, la lecture politique rappelle que la menace qui pèse le plus sur l’expertise, ce n’est pas celle des liens d’intérêts (à la révélation desquels je pense pourtant avoir puissamment contribué) : c’est celle de l’incompétence.
  • La lecture scientifique, c’est comprendre que la recherche clinique en général, et l’évaluation des médicaments en particulier, n’ont rien (ou pas grand-chose) à voir avec le travail dit classiquement “scientifique”, centré sur une épistémologie tirée des sciences physiques ou, à la rigueur, de la biologie. Rien à voir, donc, avec les références intellectuelles de tous “les sages et les savants” qui se prévalent bruyamment d’une agrégation, d’un doctorat d’État ou de quelque autre affiliation censément prestigieuse (CNRS, INSERM…), mais peu pertinente pour l’espèce.
  • La lecture morale, enfin, c’est comprendre que la faute des autres, pour patente qu’elle soit, ne saurait résumer à elle seule la misère du monde : se demander, par conséquent, en quoi les engagements personnels participent du processus général de récupération par lequel, pourtant condamné à mort par application des lois sacrées du “matérialisme historique”, le capitalisme renaît chaque fois de ses cendres, et chaque fois plus fort. Dans un livre consacré aux ravages de la médicalisation, c’est une invitation à y inclure les fausses “alternatives” des médecines douces, holistiques, homéopathiques, parallèles, ainsi que les emprunts aux traditions thérapeutiques du monde qui fascinent d’autant plus que, voyage organisé parmi d’autres, elles sont exotiques (et qu’elles n’impliquent évidemment rien des contraintes culturelles qui donneraient du sens à cette forme de tourisme…). »

et comme disent des commentateurs sur twitter : Patricia Chaibriant 19 août 2021

« Macron et Veran ne se sont pas foulés pour essayer de nous terroriser avec le covid afin de caser du vax, ils ont repris les rôles de Sarkozy et Bachelot dans l’arnaque de la fausse pandémie H1N1 de 2009 ».

« Marc Girard et la Bachelot qui nous a coûté des millions € »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale »

L’imposture de la grippe A dévoilée sur la chaîne « La Locale » Emission du 25 Octobre 2009 — 23 h.
Intervenants sur « La Locale » :
—Christian Cotten (Journaliste),
—Dr Vercoutere (Docteur),
—Jean-Frédéric (citoyen),
Intervenants sur France 24 :
—Jennifer Knock (Spécialiste Santé à France24),
—Marc Girard (Médecin) C*0*V*I*D* : TOUTES RESSEMBLANCES AVEC DES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS NE SERAIENT QUE PUR HASARD ! (lol si le hasard existe, bien sûr)

Le Dr Marc Girard a aussi combattu les effets secondaires des vaccins comme le Gardasil contre le HPV

@FrancoisTribun 23 nov.

« Je partage le travail de Dr Marc Girard, pionnier de la pharmacovigilance. Il expose le danger réel d’effets secondaires graves pour des vaccins comme le Gardasil (HPV). Si un casque peut vous étrangler alors son usage devient aberrant. »

En 2020 il croyait qu’on pouvait discuter ensemble des vaccins, etc..12 il avait beaucoup d’illusions comme la suite du scénario covid l’a démontré

https://www.facebook.com/watch/?v=1316075092092376

Plongez-vous dans son site, vous ne perdrez pas votre temps, car Marc Girard a été précurseur de la réflexion sur la conduite à tenir sur les sujets qui nous agitent depuis 2020. Par exemple

« Principe de précaution

Le quatrième chapitre est peut-être celui qui m’a le plus coûté compte tenu du débraillé terminologique qui règne à ce sujet, tout autant chez les “experts”, chez les présumés sachants (tels que les avocats), chez les victimes, chez les intarissables blaireaux de la Toile : “prudence”, “prévention”, “précaution”…

Ma réticence initiale à traiter du sujet venait du fait que le concept de précaution est né d’une réflexion sur la protection de l’environnement : il s’imposait d’autant moins en médecine que les médecins ont un concept bien plus ancien et bien plus fort, celui de prudence. D’où mon constat tiré d’une expérience assez intensive et dont la pertinence s’est démesurément confirmée depuis les quelque vingt ans où j’ai commencé de griffonner sur le sujet : quand, en médecine, on vous parle de “précaution”, commencez par rechercher le cadavre de la prudence — et retrouvez les assassins. »

Et même si Marc a parfois la dent dure, c’est un honnête homme, un tendre qui aime profondément les autres humains et refuse toute concession au politiquement correct et au langage diplomatique.

« Nous en arrivons à la conclusion de ce livre publié en septembre 2009

« La triste réalité, c’est qu’il n’est simplement pas possible d’être un professionnel du médicament sans devenir farouchement anti-européen au constat des éléments suivants dont les effets se font sentir à chaque instant : l’effarante efficacité des lobbies, l’impuissance rare des politiques, leur ignoble complaisance et leur déprimante incompétence(…) »

Alors chers concitoyens, si vous ne voulez pas collaborer à l’enterrement définitif de la médecine française, et la disparition de ses représentants authentiques les plus courageux, défendez bec et ongles les soignants, médecins, personnels administratifs, pompiers, enseignants13, etc. suspendus contre TOUTE LOGIQUE SANITAIRE. Ne laissez pas notre belle France devenir un état totalitaire où seules des injections « préventives » seraient proposées contre toutes les maladies.


1 Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)
https://www.rolandsimion.org/wp-content/uploads/2004/09/vaccin_hepatite_B_URGENCE.pdf

2 Gardasil et questions de tolérance – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

3 Un exemple de dictature médicale – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

4 L’exemple récent du dr amine umlil : Les experts de santé ont-ils droit à la liberté d’expression ? Le pharmacien Amine Umlil que nous avons eu l’occasion de recevoir dans les débriefings voit son poste menacé au Centre hospitalier de Cholet, dans le Maine-et-Loire. Son président, Pierre Vollot le dénonce au CNG (Centre national de gestion) le menaçant de « sanctions disciplinaires » ainsi que de « poursuites pénales ». Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste, intimidé par sa direction | FranceSoir

Dr Amine Umlil au Sénat : « Le seul critère juridique pour imposer le vaccin, c’est que le vaccin empêche la transmission virale » (lemediaen442.fr) 24 mai 22 « depuis décembre 2020, date du lancement de la campagne de vaccination, la preuve n’a pas été donnée de l’efficacité du vaccin sur les formes graves et la transmission virale. Le rapport, étant donné qu’il s’agit de personnes en bonne santé, est forcément défavorable. On a oublié d’informer les gens que l’essai clinique était toujours en cours et qu’il s’agissait d’un produit expérimental.

5 « Fin septembre 2009, en pleine panique “pandémique” (dûment attisée, entre autres, par des “experts” dont certains sévissent encore au Conseil scientifique COVID-19 réuni autour du président Macron), un éditeur, intrigué par le contenu antagoniste de mon blog, vint me demander d’écrire un livre sur la grippe H1N1. Je tins scrupuleusement le délai de 8 jours qu’il m’avait laissé pour lui remettre le manuscrit, et le livre parut le 8 octobre 2009, sous le titre “Alertes grippales. Comprendre et choisir”.

Dès l’Introduction, je posais que les gens avaient parfaitement senti que les autorités cherchaient à leur faire peur, mais que le scepticisme populaire autour de la menace H1N1 attendait qu’un professionnel (un vrai…) leur fournisse les mots “pour organiser un contre-discours rigoureux” : le présent livre, disais-je, est destiné à soutenir les “citoyens qui ne veulent pas se laisser faire”. D’où la question centrale, éminemment démocratique et que mes fidèles reconnaîtront sans peine :

“Lorsqu’on est profane, est-il possible d’auditer le discours des experts ?”.
Alertes grippales — comprendre et choisir — Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

6 A. houpert et M. Wonner

7

vidéo à écouter et partager !

8 Le site de Rolandsimion est le site du DR Marc Girard en hommage à son oncle résistant :

« Roland Simion était un jeune ouvrier de la France d’en bas, qui refusa de partir pour le STO institué par l’occupant durant la seconde guerre mondiale. Il resta durant des années dans le maquis aux alentours d’Evreux. Il fut capturé et immédiatement assassiné par les soldats allemands juste le jour précédant la libération de sa ville. Il était âgé de 20 ans.

Pour un spécialiste du médicament (cf. 29), il est moins héroïque de rester indépendant tout en s’astreignant à rester compétent — ce qui requiert forcément de travailler avec les fabricants : mais, dans un monde où “l’industrie pharmaceutique a fait main basse sur les autorités sanitaires” (Brit Med J, 16 Nov 2002), c’est aussi une forme de résistance.

Ce site est dédié à la mémoire de Roland, qui fut — et qui reste mon oncle. Il sera le lieu d’une réflexion sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort… »

9 L’Ordre des Médecins va juger le Docteur Loridan parce qu’il a entièrement raison sur les masques — AIMSIB :

« Après la sanction révoltante infligée par la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins du Grand Est contre l’ancienne Députée et médecin psychiatre Martine Wonner (*), c’est au tour du Dr Éric Loridan de se confronter à ses pairs vendredi 2 décembre. Son crime ? Il a eu le malheur de démontrer de manière parfaitement scientifique que le simple port d’un masque facial en polypropylène ne représentait absolument aucune protection contre la pénétration-expulsion respiratoire des virus. Qu’en plus, ce dispositif pouvait facilement menacer la sécurité de ses porteurs. Ce qui va se jouer à Lille sera capital : est-il dit dorénavant qu’en France, un médecin doit penser faux parce que son Ordre le lui commande ? Bonne lecture.

Quid de la liberté de parole dans une société qui, trop souvent, se contente d’un prêt-à-penser bien commode et arrangeant ? »

10 Il y a quelques semaines le dr Gayet médecin hospitalier toujours mesuré dans ses interventions fut aussi radié contre toute évidence. « Dr Stéphane Gayet Médecin infectiologue et hygiéniste.

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté ».

https://odysee.com/$/embed/@Cielvoile:e/gayetr:4?r=6rKHgmeCEdX1bto9c7WSjHtJta1RbQZy

11 « Pour être précis, comme expert judiciaire, je n’ai pas été viré (ce qui m’aurait ouvert la porte d’un appel), mais non réinscrit (l’inscription sur les listes n’étant pas un droit, il n’y avait aucun appel possible) »

12 ttps://www.lelibrepenseur.org/les-experts-sont-les-hommes-de-paille-des-lobbys-financiers-par-le-dr-marc-girard/

13

Et pourtant des autopsies ont prouvé que les microfibres entraînent de graves formations de nodules dans les poumons, etc..




Merci Dr Blachier. Blachier vs Wonner : victoire par KO du Dr Blachier !

(Du second degré ? Mais, non, mais non !)

À Martine.

1

Une fois n’est pas coutume j’ai regardé TPMP présenté par Cyril Hanouna.
Vous pourriez penser « Tiens, il n’y avait rien sur France Culture ? ».

Je vous le dis tout net, là n’est pas la raison, même si l’hypothèse était d’une grande logique.
Hier sonnait le retour de qui ? Du grand docteur Blachier !

Vous comprenez maintenant pourquoi entre un dîner avec belle-maman, un rendez-vous chez le dentiste ou une visite à l’hospice pour voir mon ami Carlo, j’ai choisi de regarder C8.

Il faut dire que ce grand spécialiste nous manquait, lui qui était présent toute la journée sur les chaînes d’information durant la Grande Guerre, je parle bien sûr de la Première Guerre mondiale.
Mais pas n’importe laquelle, de la première guerre mondiale contre le Covid !

Tel un général, il venait nous abreuver de stratégies de lutte, de conseil de défense, de fronts à occuper, d’ennemis, de confinements, de masques, de gestes barrière et bien entendu de vaccination ou de rappels, mais aussi de pertes parmi les troupes.

Cet homme était dévoué corps et âme au point qu’il était parfois possible de le voir au même instant et en direct sur deux chaînes d’info.
À sa décharge, il n’était pas possible de lui reprocher de délaisser des patients qu’il n’a jamais eus.

Pour celles, ceux et celleux2 qui me suivent, j’ai déjà écrit un texte sur ce grand homme3 que je vous invite à lire ou à relire.

Et oui, le docteur Blachier a préféré une carrière à l’abri des patients afin de se consacrer pleinement à des tâches plus grandioses et plus nobles que de soigner le rhume d’une chieuse de 9 ans voulant manquer l’école, amenée par une mère hypocondriaque.

Point inédit dans l’histoire de la science, il ne s’est jamais trompé durant la crise Covid !
A-t-il déjà commis des erreurs durant sa vie, la question peut se poser.

Toujours en est il que de mauvaises langues au cerveau plus étroit que celui d’Homo Floresiensis, faisaient courir le bruit que celui-ci avait passé son temps à se tromper dans ses prédictions plus ou moins apocalyptiques ou rassuristes selon les phases de la lune.

Nul doute que le Dr Blachier était un disciple du grand professeur Ferguson qui a toujours prédit une fin du monde qui ne s’est pas produite… grâce à lui.
Homme d’exception s’il en est, à qui l’on a malhonnêtement reproché4 de ne pas respecter le confinement qu’il avait fait imposer.

Revenons à Martine Wonner.
Je parlerai de cette odieuse personne plus tard, mais je me demande, sans en avoir les preuves, si cette Mme Wonner dont il est question dans ce texte n’avait pas critiqué aussi le Dr Blachier sur ce sujet.

Je ne le redirai qu’une seule fois, mais :

Si les prédictions de M. Blachier ne se sont (quasi ?) jamais révélées exactes,
c’est justement la preuve de l’exactitude de ses modèles prédictifs.

Étant conscient de la présence, parmi mes lecteurs, de complotistes qui ne pigent rien, je vais prendre la peine d’essayer de leur faire comprendre l’impossible.
Accrochez-vous comme vous pouvez !

Si le Dr Blachier n’avait pas fait de prédictions,
alors les autorités sanitaires n’auraient pas pris les décisions qui s’imposaient.
Décisions qui de fait ont provoqué un décrochage dans le continuum espace-temps,
faisant que les prédictions ne se sont pas réalisées.

Pour être plus clair :

Si les prévisions eussent été différentes, la réalité eût aussi été différente.

C’est donc la preuve de l’absolue exactitude de l’ensemble de ses prédictions, preuve du génie de l’homme et de son équipe.

S’il était nécessaire de vous convaincre, voici un nouvel exemple.

Le 6 avril 2020, il déclarait :

 « Tant que le premier pic n’est pas passé, le confinement est obligatoire5 »

Puis le 15 mai 2021 :

« Aujourd’hui, on a un niveau de décrue de l’épidémie qui est à peu près le même que celui que l’on avait eu lors du deuxième confinement, ce qui prouve bien que le confinement était une solution par excès », a-t-il poursuivi.
Pour cela, il ne « faudrait même plus le réclamer » en cas de nouvelle hausse des contaminations6. »

Certains pourraient s’étonner que le confinement dût être obligatoire en 2020 alors même qu’il était devenu inefficace, en tous les cas pas plus efficace que son absence, en 2021.
La raison en est pourtant simple.
Pour celles et ceux et celleux qui manquent d’attention, je vous précise que le premier confinement était en 2020 alors que le 2e était quand ? En 2021.
Vous voyez bien que ce n’est pas la même année !

Ces précisions ayant pour objet de vous rappeler les compétences hors du commun du personnage.

Avec le retour de la 9e vague, il était logique d’inviter à nouveau ce spécialiste, d’autant plus pour contrer Mme Wonner suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.

Petite parenthèse sur l’Ordre.

Il faut raison garder et cesser de rappeler à tout va que le conseil de l’Ordre a été créé sous Vichy.
Ce n’est qu’un malheureux hasard de calendrier.

Le mythe voudrait qu’il ait été créé afin de pouvoir recenser et exclure les médecins juifs.

La réalité est toute autre comme nous le rappelle le site du syndicat « les généralistes » :

« Xénophobie et antisémitisme étant intimement liés, la législation de Vichy a tôt fait d’exclure de la profession les médecins français de “race juive”, toujours dans une relative indifférence de leurs confrères : le 3 octobre 1940, la loi portant statut des Juifs leur ferme l’accès à la fonction publique et à l’enseignement ; rares sont les “grands patrons”, tel Robert Debré, qui bénéficient de dérogations. Le 2 juin 1941, le second statut des Juifs verrouille l’accès aux professions libérales conduisant dans chaque département à la mise en place d’un numerus clausus de 2 % de médecins juifs sur l’effectif total de la profession. Charge à l’Ordre de les recenser et de juger de ceux qui, parmi les médecins, remplissant les conditions dérogatoires (avoir rendu à l’état français des services exceptionnels ou être issu d’une famille établie en France depuis au moins cinq générations) pourront continuer à exercer ou non et le cas échéant, de dénoncer les contrevenants à l’autorité administrative7. »

C’est là que l’on voit le chemin parcouru par notre « civilisation ».
Qui au 21e siècle pourrait imaginer des médecins ou des pharmaciens dénoncer des confrères ?

Je poursuis par le livre « L’éviction des médecins juifs dans la France de Vichy » de Henri Nahum :

« La perte des illusions est évidente dans la correspondance échangée entre le Dr André Meyer et son ami et collègue d’internat, Bernard Ménétrel, devenu médecin personnel et secrétaire particulier du Chef de l’État. Au début André Meyer demande surtout à Ménétrel d’intervenir pour qu’il soit autorisé à se présenter au concours de médecin des hôpitaux ; il ne comprend pas pourquoi il est l’objet de mesures discriminatoires : sa famille est française depuis de nombreuses générations, il est lui-même de religion catholique, en outre il a toujours été « d’idées nationalistes » et regrette de ne pouvoir participer à « l’effort de relèvement du pays » ; il ne comprend pas pourquoi il a été convoqué par la police et a subi un long interrogatoire ; il ne doute pas que son ami Ménétrel fera cesser ces vexations.
Une circulaire du 16 juillet 1941 du directeur général de…. Quelques mois plus tard, le ton a changé. “Tout le monde se demande, écrit-il, pourquoi nous avons encore un gouvernement si celui-ci ne peut même pas préserver des plus odieux sévices des gens comme nous, purs Français, fiers de l’être et dignes en tous points de l’être, n’ayant jamais commis aucune faute, quelle qu’elle soit […] Que vais-je devenir ? Que vont devenir ma femme et mes enfants8. »

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est odieux de suspendre des médecins intègres qui plus est reconnus par leur communauté.
Médecins qui ne font que soigner et n’ont commis aucune faute.
Imaginez les suspendre sous prétexte qu’ils ne répondent pas à une loi discriminatoire édictée par un gouvernement dictatorial !

Dieu nous en préserve, ces pratiques barbares remontent à des temps révolus.

Ce qui me permet de conclure qu’il faut cesser de blâmer cet ordre.

Revenons donc à cette Mme Wonner, même si je m’en passerais bien volontiers.

J’ignore les raisons, mais il se trouve que M. Hanouna a invité Mme Wonner.
Rappelons que Mme Wonner, ex-médecin non vacciné et ex-député a été récemment suspendue pour un an par l’Ordre des médecins.
Je m’étonne de la clémence de la sanction qui a été prononcée.

Sanction ayant pour but de bien faire comprendre aux autres médecins
qui auraient la folie de désobéir le sort qui les attendrait.

De quoi s’est rendue coupable cette dame qui, rappelons-le, n’est toujours pas vaccinée à l’aune de la 9e vague ?

D’avoir critiqué la politique sanitaire !

Quand je vous dis que tout fout’le camp en France.

De plus, Mme Wonner avance des arguments totalement dénués de sens et frôlant la psychiatrie pour se justifier.

J’ai toujours parlé en tant que député, la preuve en est je n’étais pas en exercice, car suspendue.

Ce n’est pas tout, et de rajouter :

La constitution garantit la libre parole des députés ou des sénateurs (pour ne citer qu’eux).

J’ai déjà entendu des personnes de mauvaise foi, mais là cela dépasse l’entendement.

Depuis quand la constitution devrait être respectée à la lettre, depuis quand devrait-elle être garante de la démocratie et de nos institutions ?

Tout le monde sait que c’est une sorte de « guide de bonne pratique », un fil conducteur, un « état d’esprit ».
Guide que l’on peut suivre plus ou moins, mais certainement pas des lois gravées dans le marbre !

Imaginez-vous des lois qui s’appliqueraient à l’ensemble des individus sans distinction de couleur de peau, de race, de religion, de santé, de conditions sociales, etc. ?

Bien heureusement, il y a la théorie et les faits.

Liberté d’expression :

Pour exemple :

Le Conseil constitutionnel a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés9. »

Nous voyons bien que c’est purement théorique, bien heureusement !
La protection de la démocratie, ce que certains appellent abusivement « censure », est indispensable avec tous les complotistes qui nous entourent.

Il en va de la survie de notre idéal républicain.

L’eurodéputé Yannick Jadot10 est sans doute celui dont l’analyse pertinente résume pour le mieux la situation.
Il déclare à propos du controversé milliardaire Elon Musk qui a racheté Twitter, et annoncé mettre fin à toute censure d’expression qui ne tombaient pas sous le coup de la loi, y compris rétablir le compte d’un ancien Président des USA :

« Twitter tue la démocratie, tue la politique, avec Twitter à la fin c’est Trump qui gagne. »
« Ça veut détruire la pensée complexe, ça veut détruire au fond tout ce qui fait une démocratie. »

C’est là que l’on comprend pourquoi nous sommes des gueux tandis qu’il est député.
Seule une intelligence supérieure est en capacité d’appréhender la complexité du problème.

Je dirais pour le paraphraser :

C’est par la judiciarisation de la liberté d’expression et de la censure de tout ce qui est contraire à la doxa ou issu du Ministère de la Vérité, que nous pourrons échapper à la pensée unique et ainsi sauver le pluralisme et notre démocratie.

Nous voyons bien que les propos critiques de l’ex-député Wonner en direction du gouvernement et de la politique sanitaire menaçaient de fait la démocratie et qu’il fallait la faire taire.

Pour en revenir à l’émission, la coupable Wonner a bien tenté de défendre l’indéfendable.

Bien heureusement M. Hanouna avait eu l’intelligence d’inviter l’éminent Dr Blachier afin de rétablir la Vérité (du jour).

TPMP veut bien autoriser la présence de « malades » sur son plateau, mais prend toujours soin d’inviter une autorité au-dessus de tout soupçon (ou conflits d’intérêts) afin de rétablir la Vérité.

Ceci permettant au public abruti par nature de ne pas prêter foi aux délires déversés par des complotistes.

Probité, moralité et indépendance

À ce titre, le Dr Blachier dont l’entreprise propose à ses clients des modèles mathématiques prédictifs n’a de fait aucun conflit d’intérêts durant la pandémie Covid.
C’est ce qui lui permet de pouvoir s’exprimer en toute indépendance.

Même si, selon ses déclarations11, son entreprise a augmenté son chiffre d’affaires durant la période Covid, sa médiatisation aurait été de nature à lui faire perdre des clients.
De plus « le spécialiste Martin Blachier révèle avoir refusé de l’argent du gouvernement12… »

On n’en voit pas tous les jours des hommes comme le Dr Blachier
qui refusent un marché juteux pour garder sa liberté et on indépendance !

Je ne pourrais pas en dire autant de cette Mme Wonner.
Une femme qui brave son gouvernement, se fait virer de son parti, devient paria, n’est pas réélue, refuse de se faire un faux passe vaccinal comme nombre de ses confrères, ne peut plus exercer son métier de psychiatre, ni même à titre bénévole, et j’en passe… Et qui de plus poursuit son « combat ».
Convenez que c’est louche, non ?

Comment pouvez-vous croire qu’il puisse exister des personnes
comme Mme Wonner qui mettraient en péril leur assise dans la société,
leur réputation, leur confort financier,
voir même leur existence pour défendre les valeurs
auxquelles elle serait viscéralement attachée et les droits de l’homme ?

Réveillez-vous, il doit y avoir anguille sous roche !

L’homme qui ne se trompe jamais !

Je vous rappelle que Martin, quant à lui dit toujours la Vérité et ne se trompe jamais.
En fait ce n’est jamais lui qui commet des erreurs.
C’est juste la Vérité qui évolue au fil du temps en fonction de paramètres que des esprits simples comme les nôtres ne sont pas en capacité d’appréhender et de comprendre.

Il a parfaitement mis le doigt sur la culpabilité évidente de Mme Wonner.
Cette dame ne se cache même pas et revendique ses crimes avec une quasi-délectation.
Elle semble tellement déconnectée du réel qu’elle semble y voir une lettre de noblesse.

Responsabilité aggravée de Mme Wonner

Je n’ai pas la retranscription exacte de l’émission, mais le sens est respecté :

Mme Wonner, vous avez par vos propos dissuadé des personnes fragiles de se vacciner.

Sous-entendu que ces personnes sont peut-être mortes aujourd’hui.
On s’approche presque du meurtre avec préméditation.

Notez que le Dr Blachier, avec sa gentillesse légendaire, sa modestie et son besoin de ne heurter personne, ne l’a pas accusée frontalement de crime contre des petits vieux, quand bien même ce ne serait que vérité.

Le docteur Blachier a ajouté que :

Le produit est indispensable afin de se protéger des formes graves du Covid.

Il semblerait que la notion de protection d’autrui et de transmission soit passée aux oubliettes.

Le sujet de la transmission et de la protection est pour autant assez complexe, car dans la même interview13, celui-ci précisait en avril 2021 :

Le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain. »

Et de rajouter :

« Quand vous êtes vaccinés, vous avez une protection proche de 100 %.
Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres.
Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt. »

Notez qu’il répétait encore avec justesse cette vérité scientifique incontestable que je vous traduis :

Le masque ne filtre les virus que dans un sens, celui qui le porte peut attraper le Covid, tandis qu’il ne peut pas le donner.

Une vérité répétée est une vérité répétée !

À titre personnel je trouve dommage que l’on ne fût pas obligé de porter deux masques, un dans un sens et l’autre retourné afin que le porteur du masque soit aussi protégé.
Mais bon, je ne suis pas spécialiste comme le dirait si justement le Dr Blachier, je n’ai ni ses diplômes ni son expérience de terrain dans le domaine des virus et encore moins le chiffre d’affaires de son entreprise.

Le docteur Blachier a posé LA question à Mme Wonner lui demandant si elle préconisait une énième dose de rappel d’injection.

Celle-ci, avec sa mauvaise foi habituelle, a botté en touche voulant retourner la charge de l’accusation :

De quelles études disposez-vous prouvant que le vaccin est ou était efficace pour les personnes de plus de 60 ans ?

Un sous-entendu un peu bizarre laissant entendre que :

Pour préconiser une thérapeutique, il faudrait disposer tout du moins de preuves, au moins d’indices concordants sur son efficacité et son innocuité.

Ceci est globalement assez stupide comme nous le savons tous.

Preuve d’efficacité des vaccins

Je vous rappelle que l’étude de Pfizer BioNTech ayant permis l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché ne portait ni sur les enfants, ni sur les femmes enceintes, ni sur les personnes âgées, ni sur la transmission, etc.
Ce qui n’a empêché en rien une vaccination de masse de ces profils.
Rappelons aussi que l’autorisation a été basée sur les seules affirmations de Pfizer indépendamment de toutes études indépendantes, mais aussi qu’elle n’eut pas été autorisée s’il y avait eu des traitements efficaces.

Si vous êtes un lecteur naïf qui n’a pas regardé l’émission, vous pourriez imaginer que le Dr Blachier a été en mesure de citer des dizaines d’études prouvant que la vaccination permettait de réduire les formes graves chez les plus de 60 ans.

Une évidence me direz-vous et d’autant plus qu’il l’affirme.
Hop, l’affaire est dans le sac, terminée la Martine, fin de l’émission !

Vaccinez-vous, il est prouvé que c’est efficace !

Ici encore je vois bien que vous n’êtes pas médecin en santé publique comme le Dr Blachier.
Il ne s’est pas abaissé à fournir la liste des études demandées, ce qui aurait mis fin immédiatement à toute polémique.

Au lieu de tomber dans la facilité, celui-ci n’a pas hésité à sortir l’argument imparable :

Quelle est votre légitimité ?” (pour oser critiquer et demander)

Pour le paraphraser :

Vous m’avez dit que vous êtes psychanalyste, vous n’avez donc pas la légitimité et la compétence pour poser la question.

Ce à quoi Mme Wonner a tenté une pirouette bien pitoyable en disant qu’elle était médecin psychiatre avec un bac+12, sous-entendu qu’elle aurait une forme de compétence ou une légitimité à poser des questions, réponse pour le point curieuse.

Mme Wonner n’ayant pas la légitimité de poser la question sur l’efficacité du vaccin,
nous avons donc bien la preuve que le vaccin protège des formes graves
grâce à la démonstration magistrale de Martin Blachier.

Dernier point intéressant, et là, je ne remercierai jamais assez M. Hanouna.

Notons qu’il est quand même bizarre de s’interroger sur leur efficacité alors même qu’une cinquième dose est indispensable pour se protéger “efficacement”.
Ce seul fait devrait être de nature suffisante pour ne pas douter de la pertinence de l’injection.
Vous imaginez bien que si cela ne fonctionnait pas, on ne préconiserait pas des doses supplémentaires.

La complotiste a non seulement voulu discréditer ces vaccins “sûrs et efficaces” en voulant faire part d’effets secondaires dont certains seraient graves.

Le Dr Blachier n’a jamais douté de leur innocuité, la preuve en est qu’il a toujours refusé d’injecter ses enfants14.
Le 15 mai 2021, il déclarait à ce sujet :

Tant qu’on n’a pas vacciné tous les adultes, on ne va pas vacciner tous les enfants”’, le 26 avril son tweet disait. « La vaccination des enfants, c’est une hérésie ! Ce qu’il faut, c’est vacciner 100 % de la population vulnérable. »

Du fait que la quasi-intégralité des vieux a reçu au moins une dose selon le gouvernement, j’imagine qu’il a dû les vacciner depuis.

Mythe des effets secondaires

Les effets secondaires des injections expérimentales sont bien entendu un non-sujet.
Ici encore, le Dr Blachier nous a rappelé avec l’intelligence, le brio et l’honnêteté intellectuelle qu’on lui connaît, que :

Mme Wonner n’a pas les diplômes, l’expérience, la compétence, pour lire un document officiel de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament).

D’autre part Mme Wonner a affirmé que moins de 10 % (je n’ai plus son chiffre exact en tête) des effets indésirables étaient signalés.
Les mêmes maux engendrant les mêmes problèmes, elle n’a pas plus la compétence pour lire les études :

« La notification spontanée est une méthode passive, fondamentale pour générer des alertes, mais trop peu exhaustive (1 à 10 % des effets indésirables graves sont notifiés) rendant nécessaires des études pharmacoépidémiologiques qui visent à confirmer ou infirmer les alertes identifiées par notification spontanée15. »

Ni les affirmations sur le site du LEEM16

« On sait par ailleurs que seuls 5 à 10 % des effets indésirables sont déclarés seulement ce qui laisse beaucoup d’ombre sur la connaissance réelle des médicaments. »

Bien heureusement, Cyril Hanouna a mis fin aux propos complotistes de Mme Wonner qui n’avaient aucune valeur, comme cela a été répété, pour lire des documents officiels sur les effets secondaires.
Ainsi les millions de téléspectateurs de cette émission n’auront pas eu à subir de désinformation issue des autorités sanitaires et pourront continuer à dormir sur leurs deux oreilles.

Pour résumer

L’émission a été sauvée par la présence, la compétence et les arguments imparables de ce grand spécialiste.
Je n’ai aucune peine à comprendre pourquoi il a pu squatter les plateaux télé depuis des mois.
Grâce à lui les Français ont eu plein accès à la Vérité.

Non seulement il affirme, mais, qui plus est, nous cite systématiquement les sources qui lui permettent de tenir son discours au même titre que tous les médecins médiatiques qui nous livrent la Vérité sur les plateaux télé.

Ce n’est hélas pas le cas de ce pauvre Dr Wonner qui s’obstine à vouloir comprendre et diffuser des études ou des documents officiels alors même qu’elle n’a pas, comme le dit si bien M. Blachier, les compétences ni pour les lire, ni les comprendre.

Bien heureusement, les médias mainstream bloquent quasi intégralement le discours de personnes comme le Dr Wonner pour ne laisser s’exprimer que celles et ceux qui savent et à qui l’on ne demande JAMAIS les sources pour leurs affirmations choc.

La protection des Français est essentielle. Je me réjouis par ailleurs de la suppression du statut d’organe de presse17 pour le torchon complotiste « France-soir ».

« Soutenez la science, soutenez Martin Blachier et ses collègues,
soutenez les autorités sanitaires,
soutenez le gouvernement et surtout soutenez notre Président aimant18 ! »

Il en va de la sécurité sanitaire, des droits de l’homme et de la démocratie.

Merci
Alain Tortosa19
2 décembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221203-blachiervsWonner-wonnerko.pdf





REVUE DE PRESSE DU 3 DÉCEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
On saura si les vaccins sont dangereux en 2025 !

En attendant, il y aura d’autres effets indésirables, même si la propagande fait de moins en moins recette et si l’obligation vaccinale pour les soignants devient une exception française.

Les lignes bougent, lentement mais sûrement, avec cette confirmation de la Cour d’appel de Paris de la réintégration d’une soignante suspendue, ou au Royaume-Uni la culpabilité du PDG de Pfizer établie à propos de déclarations infondées, tandis que des recherches établissent le lien de causalité entre injections et encéphalites, ou qu’une autopsie révèle que la Spike responsable d’une mort subite est vaccinale et non virale, et qu’on commence à comprendre pourquoi certains vaccinés n’ont pas d’effets secondaires. Et sur les réseaux, un fact-checker disparaît et FranceSoir perd son accréditation.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La proposition de loi pour la réintégration des personnels suspendus est… suspendue !

https://t.palace.legal/nl3/tSYEQ2KlYvkwX-t9YcEt5Q

Grâce à l’obstruction du gouvernement dont un certain Olivier V…

Fact and Furious, une officine de la harcelosphère mise KO

https://www.francesoir.fr/societe/onde-de-choc-au-sein-des-reseaux-du-fact-checking-que-se-derriere-disparition-fact-and-furious

« Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée ».

Censure et répression des scientifiques et médecins pendant la crise sanitaire

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/censure-et-repression-des-scientifiques-et-medecins-heterodoxes-durant-la-crise-sanitaire/

« Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information. En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents. Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique. »

La corruption détruit la science, la médecine et la politique

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

ÉTRANGER

EUROPE — Les révélations choc de Michèle Rivasi députée européenne sur le mari d’Ursula..

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/politique/les-revelations-choc-d-une-eurodeputee-sur-le-mari-de-la-presidente-de-la-commission-europeenne

« Comment on peut justifier que le mari de notre présidente de la Commission européenne, qui a démissionné de ce consortium en Italie, mais qui reste quand même aussi directeur en Allemagne et ailleurs, peut toucher des fonds européens ? Comment vous l’interprétez ? Est-ce que c’est des conflits d’intérêts ? Est-ce que c’est du favoritisme ? Est-ce que c’est aussi, peut-être, c’est des hypothèses, une capture d’argent européen ? »

ALLEMAGNE — Fin de l’obligation vaccinale pour les soignants en 2023

https://www.francesoir.fr/societe-sante/allemagne-l-obligation-vaccinale-supprimee-pour-les-soignants-en-2023#.Y30VtlcUwtg.twitter

La réglementation « ne mérite plus d’être poursuivie » et « n’est plus guère justifiable sur le plan médical ».

CHINE — Protestations contre la politique du « zéro covid »

https://www.francesoir.fr/politique-monde/xi-jinping-demission-les-protestations-se-multiplient-en-chine-contre-le-regime

« Ce n’est pas une vie normale, nous en avons assez. Nos vies n’étaient pas comme ça avant ! »

Et

À ZHENGZHOU, confinement de six millions de personnes

https://www.francesoir.fr/monde/en-chine-debut-du-confinement-autour-d-iphone-city

« Vendredi, le nombre de cas en Chine a atteint 33 000, un record depuis le début de l’épidémie même si le chiffre reste très modeste dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants et que l’immense majorité des cas sont asymptomatiques. »

ET

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/28/en-chine-la-contestation-contre-le-zero-covid-prend-de-lampleur/

GRECE — L’obligation vaccinale inconstitutionnelle

https://www.francesoir.fr/politique-monde/conseil-detat-grec-declare-inconstitutionnel-maintien-obligation-vaccinale-soignants

Fin de 15 mois de suspension sans salaire.

USA — La FDA reconnaît qu’il faut attendre 2025 pour connaître la dangerosité des vaccins !!

« le Washington Post avoue que la pandémie ne concerne que les vaccinés.
MORT SUBITEMENT : les chiffres officiels montrent qu’au moins trois quarts de million de personnes sont “mortes subitement” dans seulement 20 % de tous les pays en 2022. Les rapports officiels du gouvernement prouvent que la vaccination par le COVID est à blâmer. »

JUSTICE

La Cour d’appel de Paris ordonne la réintégration d’une soignante suspendue

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/02/urgent-la-cour-dappel-de-paris-ordonne-la-reintegration-dune-soignante-suspendue-avec-paiement-des-salaires-dus/

« La Cour d’Appel de Paris a en effet confirmé une décision de réintégration d’un soignant suspendu avec paiement rétroactif des salaires rendue par un juge départiteur. Les motifs de la décision sont par ailleurs particulièrement clairs et tranchants, puisqu’ils indiquent que la suspension n’est pas conforme au Code du Travail ».

Sanction ordinale envers Martine WONNER concernant ses propos comme parlementaire

Bientôt le Dr LORIDAN devant le Conseil de l’Ordre

https://www.aimsib.org/2022/11/27/lordre-des-medecins-va-juger-le-docteur-loridan-parce-quil-a-entierement-raison-sur-les-masques/

Ses différentes interventions s’appuient sur des travaux scientifiques existant depuis 1975 !

Plainte contre Patrick BOUET, ex-président du CNOM, président du CNOM en 2020

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/son-medecin-voulait-lui-prescrire-de-l-hydroxychloroquine-pascale-muller

Pascale MULLER dont le frère est mort du Covid, faute de soins adaptés lance un appel pour que d’autres se joignent à la plainte contre Patrick Bouet comme partie civile mise en ligne sur le site Internet de BonSens.org.

ROYAUME UNI Le PDG de Pfizer déclaré coupable de tromperie

https://www.anguillesousroche.com/actualite/le-pdg-de-pfizer-qui-a-declare-que-la-desinformation-en-ligne-etait-criminelle-est-reconnu-coupable-de-declarations-trompeuses-sur-les-vaccins/

« Une commission d’appel a confirmé que le Dr Bourla avait induit le public en erreur, qu’il avait fait des déclarations déséquilibrées et qu’il avait fait des déclarations non fondées. »

SUISSE — Plainte contre Swissmedic (autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.)

« pour graves manquements ayant entraîné des dommages pour les individus et la société. La plainte s’appuie sur des analyses et expertises, avec la preuve des manquements juridiques.
Le vaccin ne présente aucun avantage, mais un potentiel de nuisance.
Les risques connus des vaccins doivent entraîner l’arrêt immédiat.
L
es décideurs doivent être tenus responsables des dommages causés ».

COVID

Mortalité selon le statut vaccinal

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mortalite-selon-le-statut-vaccinal-la-reponse-hallucinante-de-la-cada

« le ministère de la Santé ne veut pas savoir » !!

TRAITEMENT et STRATÉGIE

Politique sanitaire française, un bilan catastrophique

https://www.docdroid.net/Y8GC8WE/expose-g-bilan-catastrophique-de-la-politique-pdf#page=15

Dr Gérard Delépine, sans aucun conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.

INJECTIONS

Bientôt des vaccins contagieux ?

Effets ingérables et vaccination sans consentement.

Refuser l’injection des petits et des femmes enceintes

« IMPARDONNABLE — 125 enfants morts, 1 000 handicapés et 50 000 lésés à cause de la vaccination Covid-19 aux USA au 3 juin 2022 ».

EFFETS INDÉSIRABLES

Myocardites post-vaccinales, 800 cent fois plus que l’incidence habituelle !

https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/ESC-2022/Incidence-non-negligeable-myocardites-apres-3-dose-vaccin-ARN-messager-anti-COVID-19

Et contrairement à ce qui est rapporté habituellement, cette étude montre une prévalence chez les femmes.

Autopsie d’une mort subite

https://www.covid-factuel.fr/2022/12/02/covid-et-arn-messager-autopsie-dune-mort-subite/

« Si l’on veut cesser le doute, si l’on veut savoir pourquoi ces morts subites, si l’on veut démontrer que les vaccins ne sont pas en cause, si l’on veut rassurer les familles, il faut systématiquement faire des autopsies au lieu de les fuir. La vérité doit être un droit, surtout quand il s’agit de notre vie ou de notre mort. »

Une étude de l’hôpital de Dresde prouve le lien de causalité entre vaccins et encéphalites

C’est le premier rapport à démontrer la présence de la protéine spike dans l’encéphale et les lésions encéphalitiques et à l’attribuer à la vaccination plutôt qu’à l’infection.

Aggravation des cancers après injections

Lettre d’un professeur d’oncologie au rédacteur en chef du British medical journal.

Et

« L’argument selon lequel l’épidémie de cancer serait due au retard dans les dépistages ne tient pas, car l’arrêt des dépistages et le retard aux traitements aboutissent à des formes plus évoluées de cancers et peut en augmenter la mortalité, mais est incapable d’en augmenter significativement l’incidence. De plus si c’était le cas il s’agirait des cancers classiques. Or ici ce sont de nouveaux types de cancer, à des âges inhabituels avec des comportements particuliers tels leur vitesse majeure de développement et leur résistance à tous les traitements habituels. »

Pourquoi tous les vaccinés n’ont pas d’effets secondaires ?

En raison du très mauvais processus de fabrication, les contenus de début et de fin de chaîne ne sont pas les mêmes !!

Surmortalité en Espagne

https://www.francesoir.fr/societe-sante/hausse-des-deces-en-espagne

« Toute la lumière devra être faite sur cet excès de mortalité pour en déterminer les causes. »

Cause de la surmortalité des jeunes en Europe

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/hause-mortalite-jeunes-europe-que-peut-etre-la-cause

Des hausses de mortalité anormales partout en Europe, pour toutes les tranches d’âge exactement au moment des campagnes vaccinales.

Surmortalité au Japon

« “La moitié des décès à la suite de la vaccination sont dus à des lésions cardiovasculaires et cardiaques”/“Vous ignorez la science, la médecine et laissez les soins s’effondrer ! C’est un désastre…”
“Vous dépensez des milliards pour le vaccin et forcez les gens à se l’injecter”

“(Vos scientifiques) ne sont pas des scientifiques, mais des fossoyeurs de la science qui s’arrangent avec la vérité, avec un mépris total pour la science et la médecine !” ».

RÉSISTANCES

France-Soir — l’agrément n’est pas renouvelé, le journal fait appel

https://www.francesoir.fr/societe/decision-de-la-cppap-de-retirer-son-agrement-francesoir-la-reponse-de-xavier-azalbert

Selon la Commission paritaire des publications et agences de presse, FranceSoir présenterait un « un défaut d’intérêt général » et les contenus publiés à propos de la crise du Covid-19 porteraient « atteinte à la protection de la santé publique ».

ET

CSI n° 80 du 24 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/CNcoLqZp [Vidéo supprimée. Voici une reprise trouvée sur Odysee :]



Invité : Patrice TARAVEL ancien ingénieur au CNRS et informaticien.
Sujet : Surmortalité en Europe durant les années Covid, les données.

CSI du 1er décembre 2022

https://crowdbunker.com/v/3hkcdpJE

Invité : Hélène BANOUN ancienne Chargée de recherches INSERM et pharmacienne Sujet : État des connaissances sur la pharmacocinétique des vaccins ARNm.



Un livre, un film

https://nice-provence.info/2022/11/28/frejus-soignants-suspendus-venez-temoigner/

Le livre « on achève bien les soignants », le film « soignants suspendus ».




Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Le prix élevé de l’énergie pourrait tuer plus d’Européens que les combats en Ukraine

[Source : investigaction.net]

Par MARC VANDEPITTE

C’est gênant : les sanctions économiques résultant de l’invasion de l’Ukraine touchent davantage l’Europe que la Russie. Or, une étude récente de The Economist montre qu’en raison du prix élevé de l’énergie, le nombre de décès supplémentaires en Europe au cours de l’hiver prochain pourrait dépasser le nombre de soldats tués au combat jusqu’à présent en Ukraine. De quoi réfléchir.


Avant la guerre, la Russie fournissait environ 40 % de la consommation totale de gaz de l’Union européenne. En réaction à la guerre et pour réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe, l’Ukraine et la Pologne ont coupé certains pipelines acheminant du gaz de la Russie vers l’Europe occidentale.

Les pays, tels que la Finlandela Bulgarie et la Pologne, qui n’étaient pas disposés à payer leur gaz en roubles ont été déconnectés par la Russie. En outre, les opérations nécessaires pour maintenir l’important gazoduc Nord Stream I à pleine capacité ont également été compromises.

La forte réduction de l’offre de gaz, qui ne peut pour l’instant être entièrement compensée par d’autres importations, a fait grimper en flèche les prix du gaz et, indirectement, ceux de l’électricité en Europe.

Entre-temps, en raison de l’automne très doux et du fait que l’Europe a stocké de grandes quantités de gaz, les prix du marché ont chuté par rapport au pic de l’été. Malgré tout, le prix moyen du gaz aujourd’hui est presque deux fois et demie supérieur à celui de la période 2000-2019. Pour l’électricité, c’est presque le double.

Et maintenant, l’hiver arrive à grands pas. C’est un phénomène bien connu : à cause du froid, plus de personnes meurent en hiver qu’en été. En Europe et aux États-Unis, cela représente environ 20 % de plus en moyenne.

Dans le passé, les prix de l’énergie n’avaient pas ou peu d’impact sur cette surmortalité, car les fluctuations étaient très faibles. Mais aujourd’hui, les augmentations de coûts sont remarquablement importantes, si bien que l’on s’attend à un impact beaucoup plus grand.

Pour calculer cet impact, The Economist a développé un modèle statistique. Outre le prix de l’énergie, trois autres facteurs sont à l’origine du nombre de décès supplémentaires : le plus important est la rigueur de l’hiver, à laquelle s’ajoutent la gravité de la saison de la grippe (qui est en partie déterminée par le froid) et, enfin, l’allocation que les gouvernements accordent aux familles pour absorber la hausse des prix.

Les prix élevés de l’énergie peuvent exacerber l’effet des basses températures sur les décès s’ils découragent les gens d’utiliser le chauffage et augmentent ainsi leur exposition au froid. Dans une large mesure, il en va de même pour le soutien apporté par les gouvernements aux ménages pour faire face au choc énergétique.

Selon l’étude de The Economist, la « conclusion difficile » est que l’impact « se révélera très puissant » et que le nombre de morts « pourrait être supérieur au nombre de soldats morts au combat jusqu’à présent en Ukraine. »

Si les prix de l’énergie restent à leur niveau actuel, environ 147.000 personnes de plus mourraient en Europe par rapport à un hiver où les prix seraient « normaux ». Cette projection vaut pour des températures hivernales normales. Avec des températures plus douces, en supposant l’hiver le plus chaud des 20 dernières années pour chaque pays, ce chiffre de surmortalité supplémentaire tombe à 79.000. Avec un hiver rigoureux, soit l’hiver le plus froid enregistré depuis 2000 pour chaque pays, le chiffre passe à 185.000 décès.

On estime qu’environ 25.000 à 30.000 militaires sont morts dans la guerre des deux côtés et que 6.500 autres civils ukrainiens sont morts. Au total, c’est donc moins que dans le meilleur scénario du modèle de The Economist.

L’hebdomadaire note que l’effet peut varier considérablement d’un pays à l’autre. Dans les pays qui ont fixé des plafonds sur les prix maximums ou une facture maximum, il n’y aura pratiquement pas de décès supplémentaires. Le taux de mortalité pourra même baisser. C’est le cas de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne et de l’Autriche, entre autres.

Des décès beaucoup plus importants sont prévus dans les pays où le soutien gouvernemental est (pour l’instant) faible, comme l’Italie, l’Estonie et la Finlande. The Economist ne mentionne pas explicitement la Belgique. En matière de soutien gouvernemental, notre pays se situe quelque part entre les deux extrêmes.

À long terme, les sanctions contre Poutine affaibliront très certainement l’économie russe. Mais jusqu’à présent, ce n’est pas du tout le cas. Les recettes attendues des exportations énergétiques russes cette année seront supérieures d’un tiers à celles de l’année dernière.

Ce sont principalement les pays européens qui se tirent une balle dans le pied avec ces sanctions. Des données récentes montrent que le taux d’activité (indicateur d’activité courante) de la Russie est plus élevé que dans les autres grands pays européens.

En raison des prix élevés de l’énergie, de nombreuses entreprises pourraient être amenées à fermer leurs portes ou à se délocaliser vers d’autres régions où les coûts énergétiques sont moins élevés. En outre, pour lutter contre l’inflation, elle-même principalement due aux prix élevés de l’énergie, nous nous dirigeons presque certainement vers une véritable récession en Europe.

Ainsi, outre l’autoflagellation économique, le bilan des vies humaines en Europe sera particulièrement lourd. Il est maintenant temps de réfléchir sérieusement au sens, ou plutôt au non-sens, des sanctions économiques.

Source originale: De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par GL pour Investig’Action




Nouvelle vague de Covid — Et comment légitimer la suspension des personnels non vaccinés

Par Alain Tortosa

Que se passe-t-il dans les hautes sphères de la dictature ?

Depuis deux ou trois jours, les médias aux ordres ont sorti de la naphtaline les adorateurs de masques, confinements et autres gestes barrières.

Nous (certains) aurions pu croire (par erreur ?) que la plandémie Covid était derrière nous.

Tout le monde est de sortie, aussi bien des membres du gouvernement que ces « gentils médecins compétents et intègres » qui passaient plus de temps sur les plateaux qu’à soigner des malades. En même temps, au regard de leurs affirmations diverses et variées, il est évident que les malades étaient (sont) plus en sécurité que s’ils étaient à leur chevet.

Le discours est à ce point caricatural que je me suis demandé si ces « spécialistes » étaient à nouveau invités ou si les chaînes de désinformation avaient ressorti de vieux enregistrements.

Le discours demeure d’une grande banalité :

« le nombre de cas augmente, il y a en plus l’arrivée de la grippe, le fameux R0 (sorti d’un chapeau) est supérieur à un, etc. ».

Et ce sans compter la rougeole du perroquet ou le cancer de la souris qui circulent dangereusement.

Étant dans un jour faste, je suis allé jeter un œil au site santé-publique France qui nous délivre sa vérité. Pas de quoi fouetter un chat (hmm, j’imagine que cette expression est devenue illégale). Un grand classique : un peu plus de tests, donc un peu plus de positifs comme d’habitude, mais plutôt moins que la prétendue vague d’octobre.

On va tous mourir d’autant plus que l’on « dispose d’un vaccin efficace qui protège des formes graves », bref toutes les raisons de paniquer et de prendre des mesures liberticides si on les écoute.

La grande question est :

Pourquoi maintenant ?

Parmi les hypothèses les moins probables, nous avons :

  • Une tentative pour relancer le marché des injections qui s’est totalement effondré. Veran, détecteur de mensonges, a déclaré que seuls 20 % des injectés étaient à jour de leur poison. Des millions de doses partent à la poubelle et aux USA le prix de la dose de drogue est passé de 20 dollars à une centaine et elle pourrait passer à 400 si le marché ne rebondit pas.
  • Une tentative pour tester si le peuple est assez con pour replonger dans la peur. Il faut dire que les Chinois aident bien avec leurs millions de confinés. Les médias parlent de la Chine non pas pour critiquer la dictature, mais nous montrer la chance que nous avons. Si l’on compare les politiques Covid, la France avec son masque obligatoire et son obligation vaccinale est un paradis et il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour s’en plaindre. L’objet serait de savoir s’ils doivent définitivement refermer la page Covid qui ne fait plus assez peur pour permettre d’accélérer la dictature.
  • La proche fin du conflit russo-américain. Ici aussi la partie d’échecs serait terminée. L’OTAN a pu constater la supériorité de la Russie aussi bien en termes de quantité d’armes que de performance. Il n’y a que LCI pour répéter 24 heures sur 24 que l’Ukraine va gagner, que Poutine est foutu et que l’armée russe est aux abois. Disons qu’il ne faut pas qu’ils se trompent d’invité. La vérité serait plus proche d’une destruction totale de l’Ukraine en 24 heures avec des armes uniquement conventionnelles si les Russes le décidaient. Le retour du Covid signerait donc la fin du pantin Zelenski et le début de négociations.
  • La dictature climatique ne serait pas encore totalement au point. Il existe bien des spécimens qui vendent leur maison au bord de mer pour aller habiter plus au nord dans des terres au climat plus continental, et ce « à cause du réchauffement climatique ». Ne riez pas c’est vrai ! Imaginez la psyché et la panique de ces personnes qui pensent moins souffrir de la canicule en s’éloignant de la mer ??!! Ceci pour dire que cela a bien pris chez certains, mais globalement, le Français qui va baisser son chauffage et faire cuire à plus basse température (comme le conseille Veran) le fera parce qu’il n’a pas les moyens de faire face à l’explosion du prix de l’énergie et à une inflation galopante provoquée artificiellement. Les journalistes arriveront peut-être à trouver un ou deux naïfs qui baissent leur chauffage pour sauver la planète et détruire Poutine, mais ils seront plutôt rares. Les Français n’étant pas encore suffisamment chauds pour accepter un passe carbone, le retour du Covid permettrait de les faire patienter avant la grande réinitialisation.

La raison la plus probable ?

Je ne suis pas dans le secret des dieux, pardon dans le secret de Lucifer, mais les soignants non vaccinés sont l’hypothèse la plus probable.

La France est désormais le seul pays d’Europe (et même du monde ?) dans lequel les personnels non vaccinés n’ont pas été réintégrés.

Quand bien même ils ne seraient qu’une dizaine… En effet, plus le temps passe et plus les politiques, journalistes ou médecins de plateaux diminuent le nombre afin de nous prouver que leur retour n’aiderait pas les services qui manquent cruellement de personnels.

Je vous rappelle qu’il n’y a pas une journée sans que des professionnels de santé ne lancent un cri d’alarme en nous indiquant que la situation est aussi inédite que dramatique.

Si nous ajoutons à cela que le fait que le vaccin n’empêche nullement la transmission, information qui est devenue un secret de polichinelle, alors la non-réintégration devient problématique.

Il n’y a qu’un journaliste mentalement déficient pour affirmer chez Pascal Praud :

« Avec mon masque et mes 5 doses efficaces, je ne voudrais pas être soigné par un non-vacciné qui pourrait me contaminer1. »

Vous touchez du doigt le génie de ces gens-là qui vantent jour après jour une injection à ce point efficace que leur vie est menacée par les non-injectés… Je chipote, ce type d’affirmations est quotidien dans les médias sans que cela ne soit de nature à questionnement ou critique.

La plus comique est toujours :

« oui, mais cela protège des formes graves. »

Le gars dont le bras commence à ressembler à une passoire à force de se faire injecter, qui est certain de ne pas faire de forme grave a peur de se retrouver à l’hôpital du fait d’un inconscient non injecté.

Il n’a pas compris la différence au Monopoly entre la case « prison » et la case « simple visite ».

« Si tu vas à l’hôpital et que tu es positif au Covid, cela ne peut qu’être dû au fait que tu es allé voir un non-vacciné, une simple visite, étant donné que tu ne peux PAS faire de forme grave ! »

C’est vrai qu’il existe aussi le mythe des vaccinés qui saturent les hôpitaux, mais ils osent moins la faire maintenant du fait que les vaccinés meurent plus du Covid que l’inverse.

Aussi bien les conscients que les pourritures savent que cette politique de refus de réintégration
ne repose sur aucun critère sanitaire.

Les personnels non vaccinés, soignants, pompiers, etc., sont le symbole
de la désobéissance et de la résistance.

Les gouvernements (et le Malin) n’ont pas peur de contagions liées à un virus,
ils ont peur de la contagion du refus de la dictature.

Les millions (chiffre camouflé au maximum) de Français qui ont résisté au passe vaccinal et à l’injection forcée seront les mêmes à refuser les injonctions dictatoriales pour prétendument sauver la planète.

Le résistant, en l’occurrence le résistant soignant ou pompier doit être cassé, détruit… Il doit servir d’exemple au même titre qu’on laissait pourrir les pendus dans la rue pour bien rappeler aux autres ce qu’il advient quand on quitte la route.

Même si notre Président a eu grand plaisir à dire et répéter qu’il voulait emmerder les Français libres, il demeure relativement difficile d’affirmer publiquement :

« Je ne les réintègre pas, afin de les faire crever, pas pour des raisons sanitaires. »

Comment maintenir cette punition d’autant plus que l’on devient l’exception mondiale ?

La solution est simple (remarquez ma capacité à remplir trois pages pour écrire ce que j’ai mis dans le titre) :

« Il serait irresponsable de réintégrer des soignants non vaccinés alors même
que nous assistons à une montée préoccupante du nombre de Covid. »

(De personnes asymptomatiques testées avec un PCR positif.)

Plus cette « vague » sera forte, et plus le gouvernement pourra s’afficher « fier » d’avoir résisté à la pression et « fier » de laisser crever des soignants pourtant si indispensables dans le pays du tiers monde qu’est devenu la France.

Merci.

Alain Tortosa2.

30 novembre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221130-covid-soignants-danger.pdf





Inversion des valeurs et corruption juridique au cours de la crise Covid

[Source : anthropo-logiques.org]

Depuis le début de cette crise « sanitaire » qui aura vu les méthodes totalitaires chinoises être substituées aux bonnes réponses en santé publique (comme le Dr Fauci vient de l’admettre dans une déposition sous serment aux États-Unis !), l’avocate de Araujo-Recchia se bat pour faire connaître l’absolue gravité des transgressions en cours, lesquelles menacent littéralement la sécurité de l’état de droit.

Dans cette présentation, elle passe implacablement en revue les principales facettes de cette réalité que la plupart des gens (et des juristes !) préfèrent ne pas voir. Quelle absence en effet des professeurs de droit constitutionnel par exemple, mais aussi des juristes au service des gouvernements et même des cours de justice face à la redoutable gravité de cette inversion de la norme des hiérarchies juridiques !


Corruption juridique au cours de la crise Covid

Par Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate

Partie prenante à la procédure du Grand Jury du Dr Reiner Füllmich., Virginie de Araujo-Recchia a déposé de nombreuses plaintes dont une plainte pour « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ».

Liste de ses actions : https://dar-avocats.com/actualites/

[Voir aussi :
La liberté d’expression des médecins, enseignants et chercheurs est-elle protégée en temps de crise sanitaire ? Me de Araujo-Recchia répond
Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI
Lettre d’informations sur les actions juridiques menées contre les mesures sanitaires par Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris
Pass sanitaire et injection obligatoire : les conseils de « guerre » de Me de Araujo-Recchia et Me di Vizio
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Résumé de la conférence par Mme Tatiana Tislenkoff.

https://www.youtube.com/embed/JoPdWCMTpW4

Autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.

En effet, force est de constater que les grands principes juridiques applicables, en toutes circonstances, au sein/au cœur de toute société civilisée, sont désormais foulés au pied au détriment de l’intérêt des peuples et corrélativement au seul profit de la finance internationale mondialiste détenant notamment les groupes pharmaceutiques impliqués.

La fraude est commise sous l’égide de fondations, d’agences et de groupes de réflexion internationaux et au travers de la corruption des médias grand public et des plateformes numériques complices du cloisonnement de l’information et par conséquent d’un obscurantisme décomplexé.

Ainsi, une réglementation technocratique pullulante, incohérente et déracinée se substitue aux normes supérieures avec les conséquences désastreuses que nous connaissons.

Règne désormais un mépris total du droit à la vie, du principe de la dignité humaine, de la sacralité de l’esprit et du corps jusqu’à atteindre l’environnement du fœtus et le génome de l’être humain.

Ces questions nous mènent à la croisée du droit et de la philosophie.

I. Négation des lois non-écrites de la nature humaine et inversion de la hiérarchie des normes juridiques

I.1  Négation des lois non écrites

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITÉ HUMAINE

Le principe de dignité exige de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ».

La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même.

Les textes de lois ont essayé de définir cette vie digne : une vie indépendante qui permet l’autonomie de choix et la participation à la vie sociale et culturelle.

D’ailleurs, la définition de la santé en tient compte : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.»(([1] Extrait de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, adoptée en 1946 à New-York et entrée en vigueur en 1948.))

Kant distingue ce qui a un prix et ce qui a une dignité : « Dans les règne des fins tout à un prix ou une dignité. Ce qui a un prix peut-être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre, d’équivalent ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité.»(([2] Dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs de Kant.))

Par conséquent, toute violence, toute discrimination à l’encontre des personnes qui refusent de se faire injecter une substance expérimentale, surtout lorsque le produit pharmaceutique en question est inefficace et nocif, voire mortel, viole tous les principes rattachés au respect de la dignité humaine.

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITE HUMAINE A SON COROLLAIRE : LA RESISTANCE A L’OPPRESSION EN CAS D’ATTEINTE À CE MÊME PRINCIPE

Le principe de résistance à l’oppression appartient aux lois non-écrites de la nature humaine et préexiste logiquement à l’État et à sa norme fondamentale suprême.

En effet, lorsque les institutions d’un État, dont la vocation première est d’assurer la protection de l’ordre public, la sauvegarde des principes fondamentaux, de la liberté et des droits du peuple, ne font plus obstacle à la dérive des régimes totalitaires, il est du devoir de chaque individu de résister à l’oppression.

« Le moteur de la résistance ce n’est ni la foule, ni la tribune, c’est l’individu qui a le goût politique et qui juge ; c’est le citoyen qui ne se laisse pas fasciner par « l’hypnose exercée par le pouvoir » ; celui qui refuse d’être dupe ». Parce qu’il faut qu’il y ait « au début du mouvement populaire, une réaction des consciences individuelles », sinon « ce sera une émeute ou une révolte, ce ne sera pas, dans le plein sens du mot, ce refus d’accepter plus longtemps l’arbitraire des gouvernants qui caractérise la résistance à l’oppression. »

« La résistance à l’oppression n’est pas révolutionnaire. Au contraire, elle est de nature conservatrice, sa mission étant de défendre l’ordre constitutionnel établi et de contribuer au retour du statu quo ante ».

I.2. Inversion de la hiérarchie des normes juridiques

Les mesures prises par le pouvoir exécutif français ont été à l’origine d’atteintes aux droits fondamentaux et libertés publiques sans précédent.

Des lois, décrets et arrêtés préfectoraux ont prévalu sur les normes du bloc constitutionnel sans que ces textes ne soient jamais remis en cause ou invalidés tant par le Conseil constitutionnel, que par les juridictions judiciaires et administratives, alors que lesdites mesures étaient clairement disproportionnées et contraires à bon nombre de textes conventionnels et européens ainsi qu’aux normes suprême du corpus constitutionnel.

L’ÉTAT DE DROIT A CÉDÉ LA PLACE A L’ARBITRAIRE

J’ai pu relever les atteintes majeures suivantes :

  • Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
  • Violation du droit à la vie et atteinte à l’intégrité des personnes.
  • Violation de la liberté individuelle au mépris de l’Habeas Corpus qui prévoie le contrôle du juge judiciaire à bref délai lorsque les mesures privatives de liberté sont appliquées.(([3] Confinements forcés de l’ensemble de la population.))
  • Violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
  • Violation de la liberté de circuler/liberté d’aller et venir.
  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction de visiter des proches à l’hôpital, d’assister à des funérailles, de se réunir en famille.
  • Violation du droit de manifester et de se rassembler.
  • Violation du droit à l’éducation.
  • Violation de la liberté de culte.

Nous assistons à :

  • Une manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public.
  • Une gestion de crise disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en la matière.
  • Une « épidémie » de tests RT-PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade.
  • Une interdiction de traitements disponibles contre la Covid-19 en violation des droits du patient et de la liberté de prescrire.
  • Un homicide par administration de Rivotril dans les EHPAD.
  • Des crimes contre l’humanité.
  • Des actes de maltraitance et torture à l’égard des enfants.

Or, les magistrats de l’ordre administratif et les membres du Conseil constitutionnel ont utilisé le principe constitutionnel de protection de la santé pour entériner les mesures les plus iniques et les plus nocives pour la santé des français.

Pour le moment, il est devenu quasiment impossible d’échanger de manière objective devant les Cours et tribunaux français concernant les dommages causés par les mesures telles que les confinements forcés, les masques, les tests et la dangerosité des injections expérimentales.

Le principe constitutionnel de protection de la santé a été érigé en principe suprême, afin d’avaliser toutes les mesures prises par le pouvoir exécutif depuis mars 2020.

AFFAIRES DEVANT LES INSTANCES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

À compter du mois de décembre 2020, des associations m’ont accompagné dans le cadre d’une action civile collective. Malgré la production de nombreuses études scientifiques dont la crédibilité ne peut être remise en cause, le tribunal judiciaire a refusé la discussion.

Il s’avère aujourd’hui que d’autres études scientifiques sont venues depuis confirmer la nocivité de la mesure de confinement forcé et le président du Conseil scientifique l’a reconnu publiquement.

Nous avons engagé d’autres actions devant les juridictions pénales, la Cour de Justice de la République, la Cour Européenne des Droite de l’Homme, à l’encontre des membres du gouvernement, de certains parlementaires, des médias grand public, des plateformes de réseaux sociaux ainsi que des intervenants propagandistes de plateau radio et télévision, notamment sur la base des chefs d’accusation suivants :

  • Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse des français en état de sujétion psychologique résultant de techniques propres à altérer leur jugement.
  • Complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion de consentement.
  • Tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée.
  • Escroquerie et tentative d’escroquerie.
  • Complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement.
  • Participation à une association de malfaiteurs.
  • Crime contre l’humanité – génocide et complicité de génocide.

J’ai également réclamé l’expertise des solutions injectables expérimentales contre la Covid-19, étant donné de fortes suspicions relatives à la présence de nanotechnologies, d’oxyde de graphène et autres substances toxiques, ce qui n’a pas encore été traité par les magistrats en charge de ces dossiers.

En parallèle, j’ai rejoint un groupe d’avocats et juges internationaux travaillant avec mon confrère Reiner Fuellmich. Nous avons créé la Cour internationale de l’opinion publique, afin de présenter publiquement les témoignages d’experts essentiels ainsi que l’ensemble des éléments que nous présentons régulièrement devant les tribunaux nationaux et qui ne sont pas pris en compte actuellement.

II. Le cartel « Finance/Pharma/Médias »

II.1 L’Oligopole

Le rapport intitulé Génocide économique des Nations de Juliette Marin détaille la mainmise des fonds d’investissement américains sur les sociétés françaises du CAC40. Ces mêmes fonds détiennent ainsi directement et indirectement les médias dominants ainsi que les laboratoires pharmaceutiques.

Je cite :

« Selon nos informations, les dix plus grands investisseurs institutionnels contrôlent à eux seuls environ 22’000 milliards de dollars et sont également présents en Europe.

Parmi ces investisseurs, beaucoup sont à la fois grands et diversifiés, comme BlackRock ou Vanguard.(…)

Même s’ils se retrouvent rarement actionnaires majoritaires d’une seule et même société, les effets de cette situation sur la concurrence sont semblables à ceux d’une situation d’oligopole.

(…)

L’étude de l’architecture du réseau de propriétés internationales et nationales, ainsi que le calcul du contrôle exercé par chaque acteur mondial dans son ensemble nous révèle un monopole de fait sur l’économie des nations du monde entier avec un accent sur l’analyse des sociétés françaises cotées en Bourse (CAC40). Nous constatons que les sociétés transnationales formant une structure géante de nœuds papillons et qu’une grande partie du contrôle se dirige vers un petit noyau d’institutions financières très unies.

Ce noyau peut être considéré comme une « super-entité » économique qui soulève de nouveaux problèmes importants pour les chercheurs et les décideurs. »

Le rapport relève les dirigeants impliqués dans le secteur des médias et également dans le secteur des biotechnologies.

II.2. L’Organisation Mondiale de la Santé

Le rapport n°12283 intitulé « La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence » de M. Paul Flynn en date du 7 juin 2010 est édifiant :

Je cite :

« De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence du processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer eu égard aux principales décisions relatives à la pandémie. Il est à craindre que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance accordée aux conseils émis par les grands organismes de santé publique. (…)

L’Assemblée a noté que les activités de lobbying non réglementées ou occultes peuvent constituer un danger et miner les principes démocratiques et la bonne gouvernance. (…) »

Les liens capitalistiques entre les médias grand public, les géants du numérique, les géants américains de la finance et l’OMS démontrent une réelle situation de collusion.

II.3 Le World Economic Forum (WEF)/Young Global Leaders a infiltré les pouvoirs publics

Depuis plus de cinquante ans, les principaux responsables économiques et politiques de la planète se retrouvent fin janvier à Davos pour la réunion annuelle du WEF.

Pour Kees van der Pijl, le WEF succéderait à d’autres organisations qui l’ont précédé, comme la franc-maçonnerie, le réseau gravitant autour de la Round Table à l’apogée de l’Empire britannique ou les conférences Bilderberg tout au long de la guerre froide et au-delà. Mais selon lui, à la fin des années 90, le WEF constituait bel et bien « le groupe de planification transnational le plus accompli, […] une véritable Internationale du capital ».(([4] Kees van der Pijl, Transnational Classes op. cit., p. 133.))

Son fondateur Klaus Schwab est un partisan de l’eugénisme et du transhumanisme. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans son ouvrage « La quatrième révolution industrielle » paru en 2017 et publie l’ouvrage intitulé « Le Great Reset » en 2019.

Je cite :

« Le Great Reset, c’est l’appel officiel à utiliser la pandémie et les confinements pour changer les comportements sociaux et sociétaux, une occasion historique d’accélérer la quatrième révolution industrielle, celle de la digitalisation. C’est aussi un éloge de l’intervention de l’État pour imposer la transition écologique et l’économie circulaire. C’est encore une justification à la surveillance de tous les individus grâce à Internet et à la reconnaissance faciale ».(([5] Eric Verhaeghe, ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire, auteur du livre « Le Great Reset : Mythes et réalités », 2021.))

Or dans le cadre d’un article en date du 28 octobre 2021, Éric Verhaeghe fait le constat suivant :

« Entre Emmanuel Macron et Mario Draghi, nul ne sait quel est le meilleur agent du Great Reset, et il n’est pas impossible que l’un et l’autre se tirent la bourre aujourd’hui pour en être les héros. Pour tous ceux qui se demandent encore si Emmanuel Macron est de gauche ou de droite, il n’est en tout cas pas inutile de comparer son œuvre politique déployée depuis un an avec le projet du Great Reset de Klaus Schwab. Les ressemblances sont si frappantes qu’on se demande même si la France n’est pas le champ d’expérimentation d’une doctrine que nous avons commentée en son temps dans notre ouvrage consacré au sujet.

Macron met en œuvre le Great Reset depuis un an. »(([6] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/28/comment-macron-a-mis-en-place-le-great-reset-en-france/))

En effet, Klaus Schwab décrit comment son mouvement subversif a infiltré avec succès les cabinets de plusieurs gouvernements mondiaux.

« Quand je mentionne des noms comme Angela Merkel et même Vladimir Poutine, et ainsi de suite, ils ont tous été des Young Global leaders du Forum économique mondial. Mais ce dont nous sommes très fiers aujourd’hui, c’est la jeune génération comme le premier ministre Justin Trudeau, le président de l’Argentine, etc. Nous pénétrons les cabinets gouvernementaux. ».

Il ajoute que « ceci est aussi vrai en France, le président était un Young Global Leader ».(([7] https://humansbefree.com/2022/01/Klaus-schwab-brags-about-controlling-western-governments.htmlhttps://banned.video/watch?id=61f0562d17dfec17f412cd00))

II.4. Infiltration des pouvoirs publics par les consultants privés reliés au cartel

La commission d’enquête sénatoriale a publié en 2022 un rapport sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.(([8] Rapport n°578 de la Commission d’enquête sénatoriale présidée par M. Arnaud Bazin, publié le 17 mars 2022 intitulé Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques.))

Dans ce rapport, on peut lire les propos de M. Frédéric Pierru, sociologue chargé de recherche au CNRS et spécialiste du secteur de la santé dont voici un extrait(([9] Op. cit. p. 32.)):

« Ce qui m’a étonné, c’est de voir un cabinet comme McKinsey, qui ne connaît rien à la vaccination, assister un ministre, alors que des spécialistes de la question sont disponibles à l’intérieur de l’État. L’administration de santé publique est capable d’élaborer logistiquement une campagne de vaccination, et on va chercher un consultant de McKinsey. »

McKinsey couramment appelé « La Firme » est non seulement tentaculaire mais elle est également reliée aux laboratoires pharmaceutiques ainsi qu’à certaines Fondations « lucratives », ce qui expliquerait pourquoi différents États occidentaux ont adopté les mêmes mesures liberticides et criminelles lors de la crise Covid-19.

McKinsey et Boston Consulting Group semblent avoir un impact démesuré sur le secteur mondial de la santé(([11] Comment McKinsey s’est infiltré dans le monde de la santé publique mondiale, article paru dans Vox le 13 décembre 2019. https://www-vox-com.translate.goog/science-and-health/2019/12/13/21004456/bill-gates-mckinsey-global-public-health-bcg?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)). En effet, les deux entreprises ont toujours figuré parmi les cinq principaux prestataires de services professionnels de la Fondation Gates, selon les déclarations de revenus de la fondation, même après que l’organisation se soit engagée à réduire les dépenses de consultants à partir de 2015.

Comme l’a déclaré Devi Sridhar, titulaire de la chaire de santé publique mondiale à l’Université d’Edimbourg :

« Le défi est d’essayer de suivre l’argent et de comprendre les relations entre les bailleurs de fonds comme Gates, les sociétés de conseil et l’OMS. 

Comme Gates a commencé à payer régulièrement des consultants pour le compte d’institutions comme l’OMS, cela a créé une « dépendance » vis-à-vis des entreprises. Ensuite, il est devenu plus courant de faire appel à ces mêmes consultants pour la stratégie » (…)

Au total, la Fondation Gates a dépensé plus de 300 millions de dollars pour McKinsey et BCG entre 2006 et 2017 (…). C’est plus que le budget national de la santé pour tout un pays à faible revenu, comme Haïti.(…)

L’agence UNITAID a également été financée par la Fondation Gates, qui, dès le premier jour, a payé le travail de conseil de McKinsey, selon les procès-verbaux du conseil d’administration d’UNITAID de 2006 accessibles au public. (…)

Considérez le rôle de McKinsey dans l’épidémie d’opioïdes, qui a coûté la vie à près d’un million d’Américains depuis 1999. Les documents judiciaires qui ont fait surface dans le cadre d’un litige comprenait des allégations selon lesquelles McKinsey aurait conseillé deux sociétés sur la manière d’augmenter les ventes d’opioïdes sur ordonnance, du début des années 2000 jusqu’en 2014 au moins – lorsque l’épidémie de surdose était déjà bien connue. Une plainte alléguait que McKinsey avait conseillé à Johnson & Johnson de « faire prendre aux patients des doses plus élevées d’opioïdes » et d’étudier des techniques « pour garder les patients sous opioïdes plus longtemps », a rapporté le New York Times (…) »

Comme nous pouvons le constater, McKinsey et BCG travaillent étroitement avec Bill Gates, lequel affiche publiquement ses objectifs eugénistes et transhumanistes, qu’il partage avec Klaus Schwab, Henri Kissinger, Warren Buffet, tout comme les fondations Rockefeller, Rotschild, Open Society de Soros etc.

Toute cette oligarchie mondialiste considère que l’«hyper-class » doit inventer des technologies destinées à asservir les classes subalternes, réduire la population et faire scission avec cette majorité de sous-humains.(([12] Jacques Attali, Les clefs du XXIème siècle, édition avril 2000, p. 497s.))

À ce titre, un rapport(([13] https://twoplustwoequalsfournews-wordpress-com.translate.goog/2022/02/19/update-rockefeller-foundation-1968-annual-report-we-need-vaccines-to-reduce-fertility-and-address-the-population-problem/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)) de la Fondation Rockefeller datant de 1968 décrit parfaitement la peur des oligarques concernant l’accroissement de la population et les solutions envisagées, notamment par la vaccination.

Un autre rapport(([14] https://archive.org/details/scenarios-for-the-future-of-technology-and-international-development-rockefeller-foundation)) de la Fondation Rockefeller datant de mai 2010, proposait entre autres, l’utilisation des confinements forcés.

Un article(([15] https://www-rockefellerfoundation-org.translate.goog/news/mercury-project-to-boost-covid-19-vaccination-rates-and-counter-public-health-mis-and-disinformation-in-17-countries-worldwide/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc)) du 23 août 2022, publié sur le site de la Fondation Rockefeller nous apprend que :

 « Le Social Science Research Council fournit 7,2 millions de dollars à 12 équipes qui font progresser des sciences sociales et comportementales ambitieuses et appliquées pour lutter contre la menace mondiale croissante posée par les faibles taux de vaccination contre le Covid-19 ainsi que la mésinformation et la désinformation en matière de santé publique. »

Pour aller plus loin, un article résume bien l’action de la Fondation Rockefeller contre la médecine naturelle, à partir de 1910, avec le rapport Flechner(([16] https://fr.sott.net/article/40467-Toxicologie-contre-Virologie-L-Institut-Rockefeller-et-la-fraude-criminelle-de-la-polio)) et le financement des écoles de médecine occidentales. On notera que l’École de médecine de Lyon fut créée à la demande du Dr Alexis Carrel, prix Nobel de son Institut new-yorkais, eugéniste.

III. Censure des véritables experts et des lanceurs d’alerte

III.1. La dépendance des médias grand public vis-à-vis des géants financiers américains entraine une disqualification des informations qui pourraient aller à l’encontre du plan mondialiste

Voici les propos très éclairants tenus par le journaliste enquêteur Laurent Mauduit, dans un article(([17] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees?onglet=full)) datant du 13 février 2018, concernant les partenariats entre les médias grand public et les plateformes numériques dans le but de censurer l’information indépendante.

À propos du fact-checking :

« Ce type de nouvelle servitude acceptée par la presse française pose deux problèmes majeurs. Le premier est le lien de dépendance renforcé au plan financier vis-à-vis des géants américains de l’Internet dans lequel la presse française se place. Car accepter que Google et Facebook jouent ainsi un rôle majeur dans les circuits de l’information ne sera naturellement pas sans conséquence dans l’avenir :

Terrible situation de la presse française, sur laquelle une dizaine de milliardaires ont fait main basse et qui, comme cela ne suffisait pas, se jette dans les bras des oligopoles américains. (…)

En parallèle, une autre plateforme dont Google est partie prenante, et soutenue par Facebook, a également annoncé son lancement prochain : CrossCheck, au sein du projet First Draft. CrossCheck permettra au public de soumettre des questions et rassemblera les informations fournies par les seize médias français partenaires, dont à nouveau l’AFP, Le Monde, Libération, France Télévisions et France Médias Monde. (…)

Dans le cas du partenariat avec Facebook noué par ces journaux, un autre danger majeur plane : la transformation de la presse en auxiliaire ou en force supplétive des géants américains de l’Internet ; voire la constitution d’une sorte de police éditoriale, ayant un étrange pouvoir d’agrément ou de disqualification de certaines informations sensibles. ».

III.2. Le soutien des médias grand public au pouvoir politique

Les principaux détenteurs des médias grand public soutiennent le pouvoir politique pour des raisons économiques et financières.

Les médias grand public reçoivent les informations de Reuters ou de l’AFP. Cette dernière semble avoir reçu des fonds à hauteur de 45 millions de dollars de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, laquelle est au capital des sociétés pharmaceutiques Pfizer, BioNTech et Moderna.

Les géants du numérique tels que par exemple Google, Youtube, Facebook et Twitter, vérifient les faits et censurent les propos qui ne vont pas dans le sens des intérêts de leurs actionnaires, des géants financiers tels que Black Rock, Vanguard, la Fondation Bill & Melinda Gates, lesquels sont également au capital des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et BioNTech.

La Fondation Bill & Melinda Gates, qui est au capital des laboratoires Pfizer et BioNTech est désormais le plus grand contributeur de l’OMS, laquelle force les populations à participer aux essais cliniques des laboratoires pharmaceutiques cités plus haut.(([18] https://youtu.be/BrHVeHGgg2Y))

Le professeur Mark qui a enseigné les médias, culture et communication à l’Université de New York pendant des années. Au cours de son témoignage devant le Grand Jury (session n°7, ce professeur a pu confirmer ces mécanismes de censure et a détaillé les modalités de financementles mécanismes de la propagande des médias et leur responsabilité dans le cadre de cette crise.(([19] https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Mark-Crispin-Miller:d))

L’intervention de Mark Sharman, ancien directeur information Sky News, le 1er avril 2022, dans le cadre de l’émission « The Lockdown Inquiry » de la chaîne britannique GBN, corrobore les affirmations du Professeur Mark Crispin Miller.(([20] https://odysee.com/@QuadrillageTraduction:1/trim.0DE51587-9F25-44BB-9432-2C78AB0EA2C4:b))

Nous pouvons en déduire que les médias dominants et les plateformes de réseaux sociaux sont responsables :

  • de l’absence délibérée de pluralité des sources d’information et de la non application du principe du contradictoire afin de traiter de l’opportunité des mesures prises par le pouvoir exécutif et les instances internationales ;
  • de la censure, la stigmatisation, la discrimination et la disqualification soigneusement organisée à l’encontre des voix discordantes, dont les réels experts, les lanceurs d’alerte et les victimes.

Conclusion

Cet oligopole tentaculaire détient un pouvoir extraordinairement démesuré et abusif sur les nations et donc une emprise ô combien dangereuse et nocive pour les peuples.

En suivant cette idéologie mortifère, le pouvoir exécutif de chacun des États impliqués porte actuellement atteinte aux intérêts fondamentaux de leur Nation et mène le peuple au suicide collectif, ce qui nous a d’ailleurs amené à déposer une plainte contre ces dérives sectaires en France.





Comment le CFR a appris à Klaus Schwab à ne pas s’inquiéter et à aimer la bombe

[Source : crashdebug.fr]

Le Forum économique mondial n’est pas simplement l’idée de Klaus Schwab, mais il est en fait né d’un programme de Harvard financé par la CIA, dirigé par Henry Kissinger et mené à bien par John Kenneth Galbraith et le « vrai » Dr Folamour, Herman Kahn. Voici l’histoire étonnante des vrais hommes qui ont recruté Klaus Schwab, qui l’ont aidé à créer le Forum économique mondial et qui lui ont appris à ne plus s’inquiéter et à aimer la bombe.

[Voir aussi :
Les valeurs familiales de Schwab
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président]

Par Johnny Vedmore

L’histoire enregistrée du Forum économique mondial a été fabriquée pour faire croire que l’organisation était une création strictement européenne, mais ce n’est pas le cas. En fait, Klaus Schwab disposait d’une équipe politique américaine d’élite travaillant dans l’ombre qui l’a aidé à créer cette organisation mondialiste basée en Europe. Si vous avez une bonne connaissance de l’histoire de Klaus Schwab, vous savez qu’il a fréquenté Harvard dans les années 1960, où il a rencontré le professeur Henry A. Kissinger, un homme avec lequel Schwab a noué une amitié durable. Mais, comme pour la plupart des informations tirées des annales du Forum économique mondial, ce qui vous a été dit n’est pas toute l’histoire. En fait, Kissinger a recruté Schwab au séminaire international de Harvard, qui avait été financé par la Central Intelligence Agency des États-Unis. Bien que ce financement ait été révélé l’année où Klaus Schwab a quitté Harvard, le lien est passé largement inaperçu — jusqu’à présent.

Mes recherches indiquent que le Forum économique mondial n’est pas une création européenne. En réalité, il s’agit plutôt d’une opération qui émane des grands de la politique américaine des époques Kennedy, Johnson et Nixon, qui avaient tous des liens avec le Council on Foreign Relations et le mouvement associé de la « Table ronde », avec un rôle de soutien joué par la Central Intelligence Agency.

Il y avait trois hommes extrêmement puissants et influents, dont Kissinger, qui allaient guider Klaus Schwab vers leur objectif ultime, à savoir la domination mondiale complète de l’empire américain par le biais de la création de politiques sociales et économiques. En outre, deux de ces hommes étaient au cœur de la fabrication de la menace toujours présente d’une guerre thermonucléaire mondiale. En examinant ces hommes dans le contexte plus large de la géopolitique de l’époque, je montrerai comment leurs chemins se sont croisés et rapprochés au cours des années 1960, comment ils ont recruté Klaus Schwab par le biais d’un programme financé par la CIA, et comment ils ont été la véritable force motrice de la création du Forum économique mondial.

Henry A. Kissinger

Heinz Alfred Kissinger est né en Bavière, en Allemagne, le 27 mai 1923, de Paula et Louis Kissinger. La famille fait partie des nombreuses familles juives qui fuient les persécutions en Allemagne pour arriver en Amérique en 1938. Kissinger changera son prénom en Henry à l’âge de 15 ans lors de son arrivée en Amérique, après une brève émigration à Londres. Sa famille s’installe d’abord dans l’Upper Manhattan et le jeune Henry Kissinger fréquente la George Washington High School. En 1942, Kissinger s’inscrit au City College de New York, mais, au début de 1943, il est appelé sous les drapeaux dans l’armée américaine. Le 19 juin 1943, Kissinger est naturalisé citoyen américain. Il est rapidement affecté à la 84e division d’infanterie, où il est recruté par le légendaire Fritz Kraemer pour travailler dans l’unité de renseignement militaire de la division. Kraemer combattra aux côtés de Kissinger pendant la bataille des Ardennes, et deviendra plus tard extrêmement influent dans la politique américaine de l’après-guerre, influençant de futurs hommes politiques tels que Donald Rumsfeld. Henry Kissinger décrira Kraemer comme étant « la plus grande influence unique sur mes années de formation », dans un article du New Yorker intitulé « The Myth of Henry Kissinger », écrit en 2020.

L’auteur de cet article, Thomas Meaney, décrit Kraemer comme :

« Fauteur de troubles nietzschéens jusqu’à l’autoparodie — il portait un monocle à son bon œil pour faire travailler davantage son œil faible — Kraemer prétendait avoir passé la fin des années Weimar à combattre les communistes et les chemises brunes nazies dans les rues. Titulaire de doctorats en sciences politiques et en droit international, il a mené une carrière prometteuse à la Société des Nations avant de s’enfuir aux États-Unis en 1939. Il a averti Kissinger de ne pas imiter les intellectuels « intelligents » et leurs analyses coûts-bénéfices exsangues. Estimant que Kissinger était « musicalement à l’écoute de l’histoire », il lui a dit : “Ce n’est que si vous ne « calculez » pas que vous aurez vraiment la liberté qui vous distingue des petites gens.”

Henry Kissinger, Klaus Schwab et Ted Heath lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de 1980

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que Kissinger servait dans le corps de contre-espionnage américain, il a été promu au rang de sergent et a servi dans la réserve de renseignement militaire pendant de nombreuses années après la déclaration de paix. Au cours de cette période, Kissinger prend la tête d’une équipe chargée de traquer les officiers de la Gestapo et d’autres responsables nazis qualifiés de « saboteurs ». Après la guerre, en 1946, Kissinger est réaffecté pour enseigner à l’European Command Intelligence School, un poste qu’il continue à occuper en tant que civil après avoir officiellement quitté l’armée.

En 1950, Kissinger obtient un diplôme en sciences politiques à Harvard, où il étudie sous la direction de William Yandell Elliott, qui sera conseiller politique de six présidents américains et servira également de mentor à Zbigniew Brzezinski et Pierre Trudeau, entre autres. Yandell Elliott, ainsi que bon nombre de ses élèves vedettes, serviront d’intermédiaires entre l’establishment américain de la sécurité nationale et le mouvement britannique de la « table ronde », incarné par des organisations telles que Chatham House au Royaume-Uni et le Council on Foreign Relations aux États-Unis. Ils chercheront également à imposer des structures de pouvoir mondiales partagées par les grandes entreprises, l’élite politique et le monde universitaire. Kissinger continue d’étudier à Harvard, où il obtient sa maîtrise et son doctorat, mais il tente déjà de se forger une carrière dans les services de renseignement, cherchant apparemment à être recruté comme espion du FBI à cette époque.

En 1951, Kissinger sera employé comme consultant pour l’Operations Research Office de l’armée, où il sera formé à diverses formes de guerre psychologique. Cette sensibilisation aux opérations psychologiques se reflète dans son travail de doctorat au cours de cette période. Son travail sur le Congrès de Vienne et ses conséquences fait appel aux armes thermonucléaires en guise d’introduction, ce qui rend un travail autrement ennuyeux un peu plus intéressant. En 1954, Kissinger espère devenir professeur adjoint à Harvard, mais c’est le doyen de Harvard de l’époque, McGeorge Bundy — un autre élève de William Yandell Elliott — qui recommande Kissinger au Council on Foreign Relations (CFR). Au CFR, Kissinger commence à diriger un groupe d’étude sur les armes nucléaires. De 1956 à 1958, Kissinger devient également directeur des études spéciales pour le Rockefeller Brothers Fund (David Rockefeller est vice-président du CFR à cette époque), et dirige plusieurs groupes d’étude chargés de produire des rapports sur la défense nationale, qui retiennent l’attention internationale. En 1957, Kissinger scellera sa place en tant que figure de proue de l’establishment sur la guerre thermonucléaire après avoir publié Nuclear Weapons and Foreign Policy, un livre publié pour le Council on Foreign Relations par Harper & Brothers.

En décembre 1966, le secrétaire d’État adjoint aux affaires européennes, John M. Leddy, annonce la formation d’un groupe de 22 conseillers pour aider à « façonner la politique européenne ». Les cinq acteurs les plus éminents de ce groupe de conseillers étaient les suivants, Henry A Kissinger représentant Harvard, Robert Osgood du Washington Center of Foreign Policy Research (financé par des fonds Ford, Rockefeller et Carnegie), Melvin Conant de la Standard Oil de Rockefeller, Warner R Schilling de l’université Columbia et Raymond Vernon qui était également de Harvard. Les autres membres du panel comprenaient quatre membres du Council on Foreign Relations, Shepard Stone de la Ford Foundation, le reste étant un mélange de représentants des principales universités américaines. La formation de ce panel pourrait être considérée comme la pose de la proverbiale première pierre marquant l’intention de la branche américaine de l’établissement de la « Table ronde » de créer une organisation telle que le Forum économique mondial, par laquelle les impérialistes anglo-américains façonneraient les politiques européennes comme ils l’entendent.

L’Europe d’après-guerre est à un stade vital de son développement et le puissant empire américain commence à voir des opportunités dans la renaissance de l’Europe et l’identité émergente de sa jeune génération. Fin décembre 1966, Kissinger est l’une des vingt-neuf « autorités américaines sur l’Allemagne » à signer une déclaration affirmant que « les récentes élections en Allemagne de l’Ouest n’indiquent pas une renaissance du nazisme ». Ce document, également signé par des personnalités comme Dwight Eisenhower, était destiné à signaler que l’Europe prenait un nouveau départ et devait commencer à reléguer les horreurs des guerres européennes dans le passé. Certaines des personnes impliquées dans la création du document susmentionné étaient celles qui avaient déjà influencé la politique européenne depuis l’étranger. En particulier, l’un des signataires, aux côtés de Kissinger et d’Eisenhower, était le professeur Hans J. Morgenthau, qui représentait également le Council on Foreign Relations à l’époque. Morgenthau était l’auteur d’un article célèbre intitulé : « Scientific Man versus Power Politics », dans lequel il s’opposait à une « confiance excessive dans la science et la technologie comme solutions aux problèmes politiques et sociaux ».

En février 1967, Henry Kissinger accusait la politique européenne d’être à l’origine d’un siècle de guerres et de troubles politiques sur le continent. Dans un article intitulé « Fuller Investigation », publié dans le New York Times, Kissinger déclare qu’un ouvrage de Raymond Aron, Peace and War. A Theory of International Relations, avait remédié à certains de ces problèmes.

Dans cet article, Kissinger écrira :

« Aux États-Unis, le style national est pragmatique ; la tradition jusqu’à la Seconde Guerre mondiale était largement isolationniste ; l’approche de la paix et de la guerre avait tendance à être absolue et légaliste. Les écrits américains sur la politique étrangère ont généralement eu tendance à se classer en trois catégories : analyses de cas spécifiques ou d’épisodes historiques, exhortations justifiant ou résistant à une plus grande participation aux affaires internationales, et enquêtes sur les bases juridiques de l’ordre mondial. »

Il était clair que le professeur Henry A. Kissinger avait identifié la participation américaine à la création de la politique européenne comme étant vitale pour la paix et la stabilité futures du monde. À cette époque, Kissinger était basé à l’université de Harvard à Cambridge, dans le Massachusetts. C’est là que le futur fondateur du Forum économique mondial, le jeune Klaus Schwab, attire l’attention de Henry A. Kissinger.

Kissinger était le directeur exécutif du séminaire international, que Schwab mentionne souvent lorsqu’il se souvient de son séjour à Harvard. Le 16 avril 1967, on apprend que divers programmes de Harvard ont reçu des fonds de la Central Intelligence Agency (CIA). Il s’agissait notamment d’un financement de 135 000 dollars pour le séminaire international de Henry Kissinger, financement dont Kissinger a affirmé qu’il ignorait qu’il provenait de l’agence de renseignement américaine. L’implication de la CIA dans le financement du séminaire international de Kissinger a été révélée dans un rapport de Humphrey Doermann, l’assistant de Franklin L Ford, qui était doyen de la faculté des arts et des sciences. Le rapport de Humphrey Doermann, rédigé en 1967, ne porte que sur le financement de la CIA entre 1961 et 1966, mais le séminaire international de Kissinger, qui avait reçu le plus de fonds parmi tous les programmes de Harvard financés par la CIA, se poursuivra jusqu’en 1967. Klaus Schwab est arrivé à Harvard en 1965.

Le 15 avril 1967, The Harvard Crimson publiera un article, attribué à aucun auteur, concernant le rapport de Doermann qui déclare : « L’aide n’était assortie d’aucune condition, de sorte que le gouvernement ne pouvait pas influencer directement la recherche ou empêcher la publication de ses résultats. » L’article dédaigneux, intitulé « Les liens financiers de la CIA », se termine nonchalamment en déclarant : “Quoi qu’il en soit, si l’université refusait d’accepter les subventions de recherche de la CIA, l’agence de l’ombre n’aurait aucun mal à canaliser ses offres par le biais d’un autre accord. (agrecy étant un jeu de mots signifiant une forme d’intelligence).

Les preuves indiquent que Klaus Schwab a été recruté par Kissinger dans son cercle d’impérialistes de la “Table ronde” via un programme financé par la CIA à l’université de Harvard. En outre, l’année où il a obtenu son diplôme serait également l’année où il a été révélé qu’il s’agissait d’un programme financé par la CIA. Ce séminaire financé par la CIA a permis à Schwab de rencontrer des décideurs américains extrêmement bien informés qui l’ont aidé à créer ce qui est devenu le plus puissant institut de politique publique européen, le Forum économique mondial.

En 1969, Kissinger siège à la tête du Conseil national de sécurité des États-Unis, dont le président en exercice, Richard Nixon, va « accroître l’importance » au cours de son mandat. Kissinger a été assistant du président pour les affaires de sécurité nationale du 2 décembre 1968 au 3 novembre 1975, tout en étant secrétaire d’État de Richard Nixon depuis le 22 septembre 1973. Kissinger va dominer l’élaboration de la politique étrangère américaine pendant l’ère Nixon et le système qu’il apportera au Conseil national de sécurité cherchera à combiner les caractéristiques des systèmes précédemment mis en place par Eisenhower et Johnson.

Henry Kissinger, qui avait été l’un des artisans des tensions entre les puissances thermonucléaires au cours des deux décennies précédentes, devait désormais jouer le rôle de « pacificateur » pendant la période Nixon. Il se concentre sur l’impasse européenne et cherche à apaiser les tensions entre l’Occident et la Russie. Il négocie les pourparlers sur la limitation des armes stratégiques (qui aboutissent au traité SALT I) et le traité sur les missiles antibalistiques. Kissinger tente de se refaire une image d’homme d’État et de diplomate de confiance.

Au cours du second mandat de l’administration du président Richard Nixon, leur attention se tourne vers les relations avec l’Europe occidentale. Richard Nixon décrira 1973 comme étant « l’année de l’Europe ». Les États-Unis s’attachent à soutenir les États de la Communauté économique européenne (CEE), qui sont devenus des rivaux économiques des États-Unis au début des années 1970. Kissinger saisit le concept de l’” Année de l’Europe » et met en avant un programme, non seulement de réforme économique, mais aussi de renforcement et de revitalisation de ce qu’il considère comme une « force en déclin », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Tout au long de cette période, Kissinger a également promu la gouvernance mondiale.

Des années plus tard, Henry Kissinger prononcera le discours d’ouverture de la conférence du Forum économique mondial de 1980, déclarant aux élites de Davos : « Pour la première fois dans l’histoire, la politique étrangère est véritablement mondiale. »

John K. Galbraith

John Kenneth Galbraith (souvent appelé Ken Galbraith) était un économiste, diplomate, décideur de politique publique et intellectuel canadien-américain de Harvard. Son impact sur l’histoire américaine est extraordinaire et les conséquences de ses actions, rien qu’à la fin des années 1960, se font encore sentir aujourd’hui dans le monde entier. En septembre 1934, Galbraith rejoint la faculté de l’Université de Harvard en tant qu’instructeur avec un salaire de 2400 dollars par an. En 1935, il est nommé tuteur à la John Winthrop House (communément appelée Winthrop House), l’une des douze résidences de premier cycle de l’université de Harvard. Cette même année, l’un de ses premiers étudiants sera Joseph P. Kennedy Jr, et John F. Kennedy arrivera deux ans plus tard, en 1937. Peu après, le Canadien Galbraith est naturalisé américain le 14 septembre 1937. Trois jours plus tard, il épouse sa compagne, Catherine Merriam Atwater, une femme qui, quelques années auparavant, avait étudié à l’université de Munich. Là-bas, elle avait vécu dans la même maison de chambres-dortoir que Unity Mitford, dont le petit ami était Adolf Hitler. Après son mariage, Galbraith voyagera beaucoup en Europe de l’Est, en Scandinavie, en Italie, en France, mais aussi en Allemagne. Galbraith devait passer un an comme chercheur à l’université de Cambridge sous la direction du célèbre économiste John Maynard Keynes, mais ce dernier ayant eu une crise cardiaque soudaine, la nouvelle épouse de Galbraith le persuade d’aller étudier en Allemagne. Au cours de l’été 1938, Galbraith étudie les politiques foncières allemandes sous le gouvernement d’Hitler.

L’année suivante, Galbraith se retrouve impliqué dans ce que l’on appelle à l’époque « l’affaire Walsh-Sweezy » — un scandale national américain impliquant deux instructeurs radicaux qui ont été renvoyés de Harvard. Les liens de Galbraith avec cette affaire feront que son poste à Harvard ne sera pas renouvelé.

Extrait de l’interview de Galbraith avec Charlie Rose

Galbraith sera rétrogradé pour travailler à Princeton, où il acceptera peu après une invitation du National Resource Planning Board à faire partie d’un comité d’examen des dépenses et des programmes d’emploi du New Deal. C’est dans le cadre de ce projet qu’il rencontre pour la première fois Franklin D. Roosevelt. En 1940, alors que la France tombe aux mains des forces nazies, Galbraith rejoint le personnel du National Defense Advisory Committee, à la demande du conseiller économique de Roosevelt, Lauchlin Curry. Bien que ce comité soit rapidement dissous, Galbraith se retrouve rapidement nommé à l’Office of Price Administration (OPA), à la tête de la division chargée du contrôle des prix. Il sera renvoyé de l’OPA le 31 mai 1943. Le magazine Fortune avait déjà essayé de recruter Galbraith dès 1941, et l’a bientôt recruté comme rédacteur dans son équipe.

Le plus grand changement d’orientation de Galbraith se produit en 1945, au lendemain de la mort de Roosevelt. Galbraith quitte New York pour Washington, où il sera dûment envoyé à Londres pour assumer la direction d’une division de l’United States Strategic Bombing Survey, chargée d’évaluer les effets économiques globaux des bombardements en temps de guerre. Lorsqu’il arrive à Flensburg, l’Allemagne s’est déjà officiellement rendue aux forces alliées et la tâche initiale de Galbraith va changer. Il accompagne George Ball et participe à l’interrogatoire d’Albert Speer. En un seul geste, Galbraith est passé du statut de conseiller politique s’occupant de statistiques et de projections relatives à la fixation des prix à celui de co-interrogateur d’un criminel de guerre nazi de haut rang. Speer avait occupé plusieurs postes importants pendant la guerre, notamment celui de ministre de l’Armement et de la Production de guerre du Reich, l’un des hommes clés derrière l’organisation, l’entretien et l’armement de chaque partie de la Wermacht nazie.

Peu après, Galbraith sera envoyé à Hiroshima et Nagasaki pour évaluer les effets des bombardements. En janvier 1946, John Kenneth Galbraith participe à l’un des moments les plus importants de l’histoire économique américaine. Il participe aux réunions de l’American Economic Association à Cleveland, où, aux côtés d’Edward Chamberlin de Harvard et de Clarence Ayres du Texas, il débat avec Frank Knight et d’autres partisans de l’économie classique. Cet événement marque l’avènement de l’économie keynésienne, qui finira par dominer l’Amérique de l’après-guerre.

En février 1946, Galbraith retourne à Washington, où il est nommé directeur de l’Office of Economic Security Policy. C’est là, en septembre 1946, que Galbraith est chargé de rédiger un discours pour le secrétaire d’État, William Byrnes, exposant la politique américaine en matière de reconstruction, de démocratisation et d’admission éventuelle de l’Allemagne aux Nations unies. Galbraith, qui s’oppose au groupe de politiciens de l’époque appelé « les guerriers froids », démissionne de son poste en octobre 1946 et retourne au magazine Fortune. La même année, il reçoit la médaille présidentielle de la liberté. En 1947, Galbraith cofonde l’organisation Americans for Democratic Action, aux côtés d’autres personnes comme Eleanor Roosevelt, Arthur Schlesinger Jr. et Ronald Reagan. En 1948, Galbraith retourne à Harvard en tant que professeur d’agriculture, de foresterie et de politique d’aménagement du territoire. Peu de temps après, il est nommé professeur à Harvard.

En 1957, Galbraith commence à se rapprocher de son ancien élève John F. Kennedy, qui est alors sénateur junior du Massachusetts. L’année suivante, JFK déclare publiquement que Galbraith est le « Phileas Fogg du monde universitaire » après avoir reçu un exemplaire du livre de Galbraith, A Journey to Poland and Yugoslavia, où il examine de près la planification socialiste. C’est également en 1958 que Galbraith publie « The Affluent Society », acclamé par la critique, où il invente des termes tels que « sagesse conventionnelle » et « effet de dépendance ». C’est à peu près à cette époque que Galbraith devient titulaire de la chaire d’économie Paul M. Warburg à Harvard. C’est ce même poste qu’il occupera lorsqu’il sera présenté pour la première fois au jeune Klaus Schwab.

En 1960, John Kenneth Galbraith est devenu conseiller économique pour la campagne de Kennedy. Après l’élection de ce dernier, Galbraith se met au service de la nouvelle administration et est célèbre pour avoir recommandé Robert S. McNamara comme secrétaire à la défense. En 1961, Kennedy nomme Galbraith ambassadeur en Inde et, plus tard dans l’année, Galbraith se rend au Viêt Nam, à la demande du président, pour donner un deuxième avis sur le rapport Taylor-Rostow. Sur les conseils de Galbraith, Kennedy commence à retirer ses troupes du Viêt Nam.

En 1963, Galbraith rentre aux États-Unis, refusant l’offre de Kennedy d’occuper un poste d’ambassadeur à Moscou, afin de retourner à Harvard. Le jour de l’assassinat de Kennedy, Galbraith se trouve à New York avec l’éditrice du Washington Post, Katharine Graham. Galbraith se rendra directement à Washington et sera l’homme qui rédigera la version originale du discours du nouveau président devant la session conjointe du Congrès. L’année qui suit l’assassinat de JFK, Galbraith retourne à Harvard pour élaborer un cours de sciences sociales célèbre et très populaire qu’il enseignera pendant la décennie suivante. Il conserve son poste de conseiller du président Johnson, mais passe le reste de l’année à rédiger ses dernières revues universitaires, exclusivement en économie.

En 1965, Galbraith s’oppose de plus en plus fermement à la guerre au Viêt Nam, écrivant des discours et des lettres au président. Ce désaccord persistera entre Galbraith et Johnson, Galbraith prenant finalement la présidence de l’association Americans for Democratic Action et lançant une campagne nationale contre la guerre du Viêt Nam intitulée « Negotiations Now ». En 1967, le fossé entre Galbraith et Johnson ne fera que s’élargir lorsque le sénateur Eugene McCarthy sera persuadé par Galbraith de se présenter contre Johnson lors des prochaines élections primaires. Robert F. Kennedy espérait également recruter Galbraith pour sa propre campagne mais, bien que Galbraith ait noué un lien étroit avec feu JFK, il n’avait pas été aussi enthousiaste à l’égard du style distinctif de Robert F. Kennedy.

À la fin des années 1960, John K. Galbraith et Henry A. Kissinger étaient tous deux considérés comme deux des conférenciers, auteurs et éducateurs les plus éminents d’Amérique. Ils étaient également tous deux grands maîtres à Harvard, Galbraith en tant que professeur d’économie Paul M. Warburg et Kissinger en tant que professeur de gouvernement, et les deux hommes se concentraient sur la création d’une politique étrangère à la fois pour l’Amérique et pour la nouvelle Europe émergente. Le 20 mars 1968, il est annoncé que Kissinger et Galbraith seront les premiers orateurs de la session de printemps de ce que l’on appelle la « série de conférences Mandeville », qui doit avoir lieu à l’université de Californie, à San Diego. Le discours de Galbraith s’intitulera « Foreign Policy : The Cool Dissent », tandis que le discours de Kissinger s’intitulait « America and Europe : A New Relationship ».

Kissinger présente Klaus Schwab à John Kenneth Galbraith à Harvard et, à la fin des années 1960, Galbraith aide Schwab à faire du Forum économique mondial une réalité. Galbraith s’est rendu en Europe, avec Herman Kahn, pour aider Schwab à convaincre l’élite européenne de soutenir le projet. Lors du premier symposium/forum européen sur le management (le nom original du WEF), John Kenneth Galbraith sera l’orateur principal.

Herman Kahn

Herman Kahn est né à Bayonne, dans le New Jersey, le 15 février 1922, de Yetta et Abraham Kahn. Il est élevé dans le Bronx avec une éducation juive, mais deviendra plus tard athée dans ses croyances. Tout au long des années 1950, Khan rédige à l’Institut Hudson divers rapports sur le concept et l’aspect pratique de la dissuasion nucléaire, qui deviendront par la suite la politique militaire officielle. Il compile également des rapports pour des audiences officielles, comme celle du Subcommittee on Radiation. C’est dans l’hystérie primordiale des premières années de la guerre froide que Kahn se voit offrir l’espace intellectuel, et certains pourraient dire éthique et moral, pour « penser l’impensable ». Kahn appliquera la théorie des jeux — l’étude des modèles mathématiques d’interactions stratégiques entre des agents rationnels — pour élaborer des scénarios et des résultats potentiels concernant la guerre thermonucléaire.

En 1960, Kahn publie The Nature and Feasibility of War and Deterrence, qui étudie les risques et les conséquences d’une guerre thermonucléaire. La Rand Corporation résume les types de dissuasion abordés dans les travaux de Kahn comme suit : la dissuasion d’une attaque directe, l’utilisation de menaces stratégiques pour dissuader un ennemi de s’engager dans des actes très provocateurs autres qu’une attaque directe contre les États-Unis et, enfin, les actes qui sont dissuadés parce que l’agresseur potentiel a peur que le défenseur ou d’autres personnes prennent des mesures limitées, militaires ou non, pour rendre l’agression non rentable.

Herman Kahn (à gauche) avec Gerald Ford et Donald Rumsfeld

L’année suivante, Princeton University Press publie pour la première fois l’ouvrage fondamental d’Herman Kahn, On Thermonuclear War. Ce livre aura un impact énorme sur l’avenir proche et lointain de la politique mondiale et incitera les politiciens de l’establishment américain à élaborer une politique étrangère spécifiquement conçue pour contrer le pire scénario thermonucléaire potentiel. Lors de la publication de l’ouvrage terrifiant de Kahn, le sociologue et « communautariste » israélo-américain Amitai Etzioni aurait déclaré : « Kahn fait pour les armes nucléaires ce que les partisans de l’amour libre ont fait pour le sexe : il parle franchement d’actes dont d’autres murmurent derrière des portes closes ».

Les théories complexes de Kahn ont souvent été paraphrasées de manière erronée, la plupart de ses travaux étant impossibles à résumer en une ou deux phrases, ce qui est emblématique de ses idées concernant la guerre thermonucléaire. L’équipe de recherche de Kahn étudiait une multitude de scénarios différents, un monde en constante évolution, dynamique et multipolaire, et de nombreuses inconnues.

Sur la guerre thermonucléaire a eu un impact instantané et durable, non seulement sur la géopolitique, mais aussi sur la culture, exprimé en quelques années par un film très célèbre. L’année 1964 a vu la sortie du classique de Stanley Kubrick, Dr Folamour, et dès le moment de sa sortie, et depuis, Khan est considéré comme le véritable Dr Folamour. Lorsqu’on l’interroge sur cette comparaison, Khan déclare à Newsweek : « Kubrick est un de mes amis. Il m’a dit que le Dr Folamour n’était pas censé être moi. » Mais d’autres souligneront les nombreuses affinités entre le personnage classique de Stanley Kubrick et la vie réelle de Herman Kahn.

Dans un essai écrit pour le Council on Foreign Relations en juillet 1966, intitulé « Our Alternatives in Europe », Kahn déclare :

« La politique américaine actuelle a généralement été orientée vers l’intégration ou l’unification politique et économique, ainsi que militaire, de l’Europe occidentale comme moyen d’assurer la sécurité européenne. Certains ont considéré l’unification comme une étape vers l’unité politique de l’Occident dans son ensemble, voire du monde. Ainsi, la réalisation d’une forme plus qualifiée d’intégration ou de fédération de l’Europe, et de l’Europe avec l’Amérique, a également été considérée comme un objectif intrinsèquement souhaitable, en particulier parce que les rivalités nationales en Europe ont été considérées comme une force fondamentalement perturbatrice dans l’histoire moderne ; par conséquent, leur suppression, ou leur adaptation dans un cadre politique plus large, est indispensable à la stabilité future du monde. »

Cette déclaration suggère que la solution préférée pour les futures relations Europe/Amérique serait la création d’une Union européenne. L’idée de créer un super-État américain et européen unifié était encore plus préférable pour Kahn.

En 1967, Herman Kahn écrit l’un des ouvrages futuristes les plus importants du 20e siècle, The Year 2000 : A Framework for Speculation on the Next Thirty-Three Years. Dans ce livre, coécrit par Anthony J Wiener, Khan et compagnie prédisaient où nous serions technologiquement à la fin du millénaire. Mais un autre document a été publié peu après The Year 2000 de Kahn, qui avait été écrit simultanément. Ce document intitulé Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, devait indiquer comment réaliser la société future que Kahn avait envisagée dans son ouvrage « The Year 2000 ».

Dans une section intitulée « Besoins éducatifs spéciaux des décideurs », le document déclare : « Il convient d’envisager très sérieusement l’opportunité d’éduquer explicitement les décideurs afin qu’ils soient mieux à même, en fait, de planifier le destin de la nation, ou d’exécuter les plans formulés dans le cadre d’un processus plus démocratique. Une facette de cette procédure serait la création d’un ensemble commun de concepts, d’un langage commun, d’analogies communes, de références communes… » Il poursuit dans la même section en affirmant que : « Un ré-enseignement universel dans l’esprit de la tradition humaniste de l’Europe — au moins pour son groupe de direction global — pourrait être utile à bien des égards. »

Lorsque l’on étudie la rhétorique mentionnée précédemment et que l’on déchiffre ce qu’elle signifie, dans ce document, Herman Kahn suggère de subvertir la démocratie en ne formant qu’un certain groupe de la société en tant que leaders potentiels, ces quelques personnes présélectionnées qui sont préparées pour le pouvoir étant capables de définir ce que devraient être nos valeurs communes en tant que société. Herman Kahn serait peut-être d’accord avec le programme Young Global Leader du Forum économique mondial, qui est la manifestation exacte de sa suggestion originale.

En 1968, un journaliste a demandé à Herman Kahn ce qu’ils faisaient à l’Institut Hudson. Il a répondu : « Nous adoptons le point de vue de Dieu. Le point de vue du président. Grand. Aérien. Global. Galactique. Éthéré. Spatial. Globale. La mégalomanie est le risque professionnel standard. » Cette phrase aurait été suivie par Herman Kahn se levant de sa chaise, pointant son doigt vers le ciel et criant soudainement : « Mégalomanie, zoom ! ».

En 1970, Kahn se rend en Europe avec Galbraith pour soutenir la campagne de recrutement de Klaus Schwab pour le premier symposium européen sur le management. En 1971, Kahn assiste au discours de John Kenneth Galbraith lors de la première session historique de l’organisation politique qui deviendra le Forum économique mondial.

En 1972, le Club de Rome publie « Les limites de la croissance », qui prévient que les besoins de la population mondiale dépasseront les ressources disponibles d’ici l’an 2000. Kahn a passé une grande partie de sa dernière décennie à argumenter contre cette idée. En 1976, Khan publie une vision plus optimiste de l’avenir, The Next 200 Years, qui affirme que le potentiel du capitalisme, de la science, de la technologie, de la raison humaine et de l’autodiscipline est illimité. The Next 200 Years écarte également l’idéologie malthusienne pernicieuse en prédisant que les ressources de la planète ne fixent aucune limite à la croissance économique, mais que les êtres humains « créeront de telles sociétés partout dans le système solaire et peut-être même dans les étoiles ».

Les trois mentors de Schwab

Kahn, Kissinger et Galbraith étaient devenus trois des personnes les plus influentes en Amérique en matière de dissuasion thermonucléaire, de création de politique étrangère et d’élaboration de politiques publiques, respectivement. Tout au long de leur carrière, ces hommes se sont surtout concentrés sur l’Europe et la guerre froide. Cependant, leurs rôles divers dans d’autres événements importants de la période ont tous le potentiel de détourner facilement les chercheurs d’autres événements plus subversifs et bien cachés.

Ces trois Américains puissants étaient tous liés les uns aux autres de diverses manières, mais un fil conducteur intéressant et notable les relie entre 1966, avec la création du groupe de 22 conseillers dirigé par Kissinger pour aider à « façonner la politique européenne », et 1971, avec la fondation du Forum économique mondial. Les trois hommes étaient membres du Council on Foreign Relations, la branche américaine du mouvement anglo-américain impérialiste de la « Table ronde ». Kissinger avait déjà des liens profonds avec le CFR, puisqu’il avait été recruté par eux dès la fin de ses études. Galbraith aurait démissionné du CFR de « manière très publique » en 1972, déclarant que le CFR était ennuyeux et disant à un journaliste : « La plupart des procédures impliquent un niveau de banalité si profond que la seule question qu’elles soulèvent est de savoir si l’on doit y assister. » Bien qu’il n’y ait pas de date publique à laquelle Galbraith est devenu membre du CFR, il avait écrit pour leurs publications dès juillet 1958 avec « Rival Economic Theories in India », publié dans Foreign Affairs, le journal/magazine officiel du CFR. Khan a également publié certains de ses essais par l’intermédiaire du CFR, en écrivant « Our Alternatives in Europe » en juillet 1966 et « If Negotiations Fail » en juillet 1968, tout en travaillant comme conseiller officiel au département d’État.

Avant les années 1960, ces trois intellectuels américains extrêmement influents s’étaient tous trois profondément impliqués dans la compréhension des problèmes de l’Europe d’après-guerre et dans la définition de l’avenir de ce continent frappé par la guerre. Galbraith avait beaucoup voyagé en Europe, notamment pour étudier les politiques menées en Allemagne sous le Troisième Reich. Après l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne, Galbraith allait étudier les systèmes soviétiques de la même manière. L’influence de Galbraith sur le futur président, John F. Kennedy, dès son plus jeune âge, ne peut être sous-estimée, et Galbraith était suffisamment puissant pour que JFK commence à retirer ses troupes du Vietnam sur sa recommandation. Lorsque Kennedy est assassiné à Dallas, Galbraith sera l’homme qui rédigera le premier discours à la nation du nouveau président, mais il sera bientôt relégué au second plan. Au cours de l’agitation des années 1960, Galbraith sera proche de Henry Kissinger, tous deux professeurs à Harvard, membres du CFR, et ayant le même objectif de rendre l’Europe stable afin que le continent soit bien défendu contre toute agression soviétique potentielle.

Pour Galbraith et Kissinger, ainsi que pour l’Establishment politique américain au sens large, l’Europe était la principale menace non seulement pour la stabilité mondiale, mais aussi pour l’hégémonie américaine en général. La stabilité relative de l’Europe pendant l’après-guerre était perçue comme étant due à l’impasse thermonucléaire et, très tôt, Kissinger a identifié cette dynamique et a commencé à manipuler la situation au profit de la suprématie américaine. Henry Kissinger n’était pas le seul à essayer de comprendre la dynamique complexe en jeu dans la dissuasion thermonucléaire et la manière dont elle affectait l’élaboration des politiques. Herman Kahn était la figure de proue de la planification stratégique thermonucléaire à la même époque et le travail de Kissinger sur le même sujet à partir du milieu des années 50 l’a vu croiser Kahn à de nombreuses reprises.

Kahn a offert à Kissinger quelque chose que tous les politiciens et les décideurs politiques recherchent, la capacité de prédire les événements futurs avec une relative précision. Kahn était un véritable prophète concernant les avancées technologiques d’un avenir pas si lointain, et son travail, bien que souvent stoïque et dépourvu d’émotion humaine, a très bien résisté à l’épreuve du temps. Les objectifs de Kahn et de Kissinger se chevauchent au milieu et à la fin des années 1960, et à mesure que les évaluations des menaces faites par Kahn à cette époque deviennent plus optimistes, Kissinger considère que le travail de Kahn est fondamental pour offrir un nouvel avenir aux peuples du monde.

Cependant, la vision de l’avenir d’Henry Kissinger n’était pas celle d’une société libre et équitable avançant ensemble dans un « meilleur des mondes », mais plutôt celle d’une image du monde qui avait été déformée par sa propre perspective de l’Establishment friqué. Bien qu’il ait tenté de se faire passer pour un véritable homme d’État, Kissinger a continué à subvertir non seulement les processus démocratiques étrangers, mais aussi à saper le système américain au profit d’un programme mondialiste. Lorsque Schwab a été reconnu par Kissinger comme un futur leader mondialiste potentiel, le relativement jeune Allemand a été présenté à Galbraith et Kahn. Cela coïncide avec le travail de Kahn, qui identifie le besoin de former spécifiquement les individus ayant un potentiel de leadership, séparément de ceux qui suivent les modèles éducatifs standard.

Klaus Schwab lors de la réunion inaugurale du Forum économique mondial, 1971.

L’année où Klaus Schwab quitte Harvard, il est approché par Peter Schmidheiny, qui vient de vendre Escher Wyss au groupe Sulzer. L’usine Escher Wyss de Ravensberg avait été gérée par le père de Schwab, Eugen Schwab, pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à la fabrication de turbines à eau lourde pour l’effort secret des nazis en matière de bombe atomique. Dans une interview, Schwab parle du moment où Schmidheiny l’a appelé en disant : « Vous venez de Harvard et vous connaissez les méthodes de gestion modernes, aidez à faire de l’intégration un succès. » Ce que Klaus n’a pas mentionné dans cette interview, c’est qu’il allait aider Sulzer et Escher Wyss à fusionner, donnant naissance à une nouvelle société appelée Sulzer AG. Cette société, dont Schwab serait le directeur, violerait ensuite le droit international en aidant le régime d’apartheid sud-africain dans son programme illégal de bombe thermonucléaire.

Klaus Schwab venait à peine de quitter la sphère d’influence de certains des plus grands experts en matière de guerre thermonucléaire que, dans l’année même où il quittait Harvard, il dirigeait la fusion d’une société s’occupant de la propagation de la technologie des bombes thermonucléaires à des régimes despotiques.

Pour ceux d’entre nous qui n’élaborent pas de scénarios d’extinction terrifiants, il est possible que nous soyons amenés à penser que l’Afrique du Sud sous l’apartheid qui obtiendrait la bombe nucléaire à ce moment de l’histoire serait l’une des pires choses qui aurait pu arriver. Mais les scénarios de catastrophe thermonucléaire d’Herman Kahn avaient conduit le génie rondouillard à croire que, sauf catastrophe, sabotage ou accident, aucune grande puissance nucléaire n’oserait tirer une arme thermonucléaire en tant qu’acte d’agression dans un avenir prévisible. En fait, la pensée de l’Establishment avait considérablement évolué, au point qu’Herman Kahn et d’autres conseillaient que, dans certains scénarios, faire d’un pays comme la France une puissance nucléaire pouvait avoir des avantages significatifs pour la sécurité à la fois régionale et mondiale, tout en contribuant à réduire les dépenses de défense des États-Unis.

La guerre thermonucléaire n’était plus l’alpha et l’oméga de la politique de défense stratégique, et c’est dans les dernières années des années 1960 que les personnes qui avaient suscité la peur d’une apocalypse thermonucléaire ont vraiment cessé de s’inquiéter et ont appris à aimer la bombe.

Attention : Humains fragiles à venir

Klaus Schwab est-il le véritable cerveau de la création du Forum économique mondial ? Que penser de l’implication de la CIA dans le séminaire que Kissinger a utilisé pour recruter Schwab ? Les puissances qui se cachent derrière des organisations comme le CFR étaient-elles les véritables fondateurs de l’organisation d’élaboration des politiques mondialistes ? Le Forum économique mondial visait-il simplement à unir l’Europe ? Ou était-il en fait destiné à unir l’Europe et l’Amérique, puis les autres super-États, dans un nouvel ordre mondial conçu par les grands du CFR comme Kissinger, Khan et Galbraith ?

Ces trois hommes puissants voyaient chacun en Schwab le reflet de leurs propres désirs intellectuels. Klaus était né dans la seconde moitié de la décennie qui avait vu naître le mouvement technocratique et il était issu de la première génération à avoir vécu ses années de formation dans un monde d’après-guerre. Les prédictions de Khan pour l’avenir n’avaient pas seulement été un exercice d’émerveillement humain, mais aussi un projet visant à faire de ces prédictions une réalité aussi rapidement que possible et quelles qu’en soient les conséquences.

En 1964, Klaus Schwab essayait de décider ce qu’il allait faire de sa carrière. Il a 26 ans et cherche une direction, qu’il trouvera auprès d’une source familiale. Son père, Eugen Schwab, s’était trouvé du mauvais côté de l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale et avait participé à l’effort nazi en faveur de la bombe atomique. Eugen Schwab dira à son fils que ce n’est qu’à Harvard qu’il pourra vraiment s’épanouir. Dans l’Allemagne divisée de l’après-guerre, la peur intense que suscite la menace toujours imminente et dramatisée d’une guerre thermonucléaire est devenue un élément quotidien de la psyché des gens. Harvard est bien connu à l’époque pour son rôle central dans l’élaboration des politiques de la guerre froide visant les affaires européennes, et Klaus Schwab se place parmi les principaux acteurs de la scène de la catastrophe thermonucléaire.

Alors qu’il était à Harvard, Schwab a assisté au « séminaire international » de Kissinger, financé par la CIA par le biais d’un intermédiaire connu. Grâce à ce processus, Klaus Schwab est présenté à un groupe d’hommes qui tentent activement d’influencer la politique publique européenne par tous les moyens, y compris en utilisant la peur d’une catastrophe nucléaire imminente. Ils reconnaissent immédiatement son potentiel, à tel point qu’ils seront aux côtés de Schwab tout au long de la création du Forum économique mondial, Kahn, Kissinger et Galbraith apportant une crédibilité apparente au projet. Il n’était pas facile pour Schwab d’expliquer seul aux élites européennes ce qu’il avait l’intention de faire. Il a donc fait venir Kahn et Galbraith en Europe pour persuader d’autres acteurs importants de prendre part au projet. Galbraith sera le premier orateur principal du forum, la présence de Kahn suscitant également un grand intérêt, mais le deuxième Forum économique mondial s’arrêtera sans la présence des grands noms et Klaus Schwab sait qu’il aura besoin de quelque chose pour attirer les foules pour la troisième édition de la réunion annuelle de son forum.

En 1972, le fondateur du Club de Rome, Aurelio Peccei, avait publié son livre controversé « Les limites de la croissance », un ouvrage commandé par le Club de Rome qui adoptait une approche malthusienne de la surpopulation. Ce livre remet en question la durabilité de la croissance économique mondiale et Peccei est invité par Schwab à prononcer le discours d’ouverture du Forum économique mondial de 1973. Cette stratégie de relations publiques risquée a porté ses fruits pour Schwab et son organisation. À partir de ce moment, le forum ne cessera de croître en taille, en envergure et en puissance. Mais tout a commencé par un cours financé par la CIA et dispensé par Henry Kissinger à Harvard.

Aurelio Peccei (à l’extrême droite) lors d’une réunion du Club de Rome à Paris en 1975

Schwab est devenu plus qu’un simple technocrate. Il n’a pas caché son intention de fusionner ses identités physique et biologique avec les technologies du futur. Il est devenu la caricature vivante d’un méchant de type « evil bond », menant des réunions secrètes avec les élites, dans les chalets des montagnes suisses. Je ne pense pas que l’image que nous avons de Schwab soit un accident. Dans les années d’après-guerre, quelque chose de tout à fait unique s’est produit dans la culture occidentale, lorsque le gouvernement a commencé à utiliser les médias grand public comme un outil pour cibler le public avec des opérations psychologiques de niveau militaire. L’Establishment au pouvoir a découvert qu’il était extrêmement utile de combiner le drame des scénarios de conflit avec des médias tels que le cinéma, ce qui revenait presque à créer une propagande auto-propagée dans certains cas. Des films comme Dr Strangelove de Stanley Kubrick ont été des véhicules fantastiques pour faire comprendre aux gens l’absurdité de la planification de scénarios de catastrophes thermonucléaires.

Si les gens vous perçoivent comme un méchant tout puissant, vous n’obtiendrez peut-être pas le soutien du commun des mortels, mais vous attirerez l’attention de ceux qui recherchent le pouvoir et la richesse, ou, comme Klaus Schwab les appellerait, des « parties prenantes » de la société. Il est très important de le comprendre : la projection d’une richesse et d’un pouvoir extrêmes attirera et amènera les « parties prenantes » de la société à la table du Forum économique mondial. Avec ces « parties prenantes » à bord, le principal produit idéologique de Klaus Schwab, le « capitalisme des parties prenantes », verra le transfert du pouvoir loin des véritables processus démocratiques vers un système de gouvernance par un petit groupe de dirigeants présélectionnés, qui seront formés pour poursuivre l’agenda qui leur a été fixé par la génération précédente, comme l’a prédit Herman Kahn. Ils détiendront toutes les cartes, tandis que le commun des mortels n’aura plus que des processus pseudo-démocratiques illusoires, la pauvreté et des opérations psychologiques absurdes pour nous distraire en permanence. Klaus Schwab allait bientôt devenir tout ce que Herman Kahn avait craint lors de ses prédictions les plus pessimistes. Lorsque le Club de Rome a produit le rapport « Les limites de la croissance », Herman Kahn en a réfuté les conclusions et s’est rallié à son pessimisme, tandis que, dans le même temps, Klaus Schwab l’a placé au centre de sa machination et a fait de son fondateur l’orateur principal de son forum de Davos.

Notre situation géopolitique actuelle semble régresser vers la dynamique Est-Ouest de l’époque de la guerre froide. Encore une fois, avec les récents événements en Ukraine, les médias grand public régurgitent des points de discussion sur le nucléaire qui sont complètement parallèles à ceux d’il y a 60 ou 70 ans. Je pense qu’il y a une raison très évidente à notre retour à la rhétorique de la guerre froide — c’est un signe très évident que Klaus Schwab et ses partisans sont à court d’idées. Ils semblent revenir à un paradigme géopolitique dans lequel ils se sentent plus en sécurité et, surtout, qui suscite une peur massive de la guerre thermonucléaire. Ce cycle de rinçage et de répétition se produit toujours lorsqu’un mouvement idéologique est à court d’idées originales. Depuis la fin des années 1960, Klaus Schwab tente de créer le monde prédit par Herman Kahn. Mais la vision de l’avenir de Kahn, même si elle est assez précise, a plus d’un demi-siècle. Le mouvement technocratique de Schwab dépend du développement réussi de technologies innovantes qui nous feront progresser vers une vision largement fabriquée en 1967. Il suffit d’étudier une liste plus fine des prédictions de Kahn pour constater que toutes les idées promues par Schwab sont presque entièrement fondées sur l’« an 2000 » de Kahn et sur cette vision documentée de ce à quoi notre avenir pourrait ressembler, des prédictions qui remontent à la fin des années 60. Mais ce que Schwab semble ignorer, tout en nous imposant ce programme futuriste, c’est que nombre des prédictions de Kahn étaient également assorties d’avertissements sur les dangers qui résulteront des futures avancées technologiques.

Alors que Schwab arrive à la fin de sa vie, il semble être prêt à tout pour faire avancer un programme futuriste radical dont le potentiel de désastre mondial est évident. Je pense que le Forum économique mondial est en train d’atteindre son niveau maximal d’expansion avant son inévitable effondrement, car les personnes qui aiment leur propre identité nationale finiront par se dresser contre la menace immédiate qui pèse sur leurs cultures spécifiques et ils se battront contre la domination mondialiste. Tout simplement, vous ne pouvez pas faire de tout le monde un mondialiste, quelle que soit la quantité de lavage de cerveau appliquée. Il existe une contradiction naturelle entre la liberté nationale et la domination mondialiste, ce qui rend les deux totalement incompatibles.

Pour conclure, Herman Kahn a écrit quelque chose d’extrêmement important l’année même où Schwab a quitté Harvard. Dans le document susmentionné de l’Institut Hudson de 1967 intitulé, Ancillary Pilot Study for the Educational Policy Research Program : Final Report, Khan écrit :

« Il est devenu de plus en plus clair que nos réalisations technologiques et même économiques sont des bénédictions mitigées. Le progrès soulève des problèmes tels que l’accumulation, l’augmentation et la prolifération des armes de destruction massive ; la perte de la vie privée et de la solitude ; l’augmentation du pouvoir gouvernemental et/ou privé sur les individus ; la perte de l’échelle et de la perspective humaines et la déshumanisation de la vie sociale ou même du soi psychobiologique ; la croissance de centralisations dangereuses, vulnérables, trompeuses ou dégradables de systèmes administratifs ou technologiques ; la création d’autres nouvelles capacités, si intrinsèquement dangereuses qu’elles risquent sérieusement de donner lieu à des abus désastreux ; et l’accélération de changements trop rapides ou cataclysmiques pour permettre un ajustement réussi. Le plus important est peut-être que les choix posés sont trop vastes, complexes, importants, incertains ou globaux pour être laissés en toute sécurité à des humains faillibles. »

Auteur

Johnny Vedmore

Johnny Vedmore est un journaliste d’investigation totalement indépendant et un musicien de Cardiff, au Pays de Galles. Son travail vise à exposer les personnes puissantes qui sont négligées par les autres journalistes et à apporter de nouvelles informations à ses lecteurs. Si vous avez besoin d’aide, ou si vous avez un conseil à donner à Johnny, contactez-le via johnnyvedmore.com ou en écrivant à johnnyvedmore@gmail.com.

Source : Unlimitedhangout.com




Rémi Tell : « Ce qui nous a émancipés autrefois se retourne aujourd’hui contre nous »

[Source : sudradio.fr]

Rémi Tell, essayiste, chroniqueur et président du collectif « Peuple libre » et auteur du livre « La Chute de Prométhée » (Perspectives Libres, 2022), était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio le 23 novembre dans « Bercoff dans tous ses états ».

Dans son livre La Chute de Prométhée — Lettre à un démocrate américain, Rémi Tell écrit à un ami américain. Il lui explique pourquoi il a décidé de rompre. L’auteur fait l’inventaire de ce qui s’est passé entre un certain Occident, celui de l’ami américain, et un autre Occident, celui de Rémi Tell.

« J’ai essayé de décrire 2 visions irréconciliables, confirme-t-il. L’Occident prométhéen, ayant poussé la logique de l’émancipation tragique de l’homme par la technique, est en train de se suicider. On le voit sur le plan sociétal, notamment avec les enfants de 7-8 ans qui réalisent des opérations de changement de sexe, sans consentement parental. Et sur le plan économique avec la destruction de la biodiversité et l’émergence d’une “classe d’inutiles” selon les termes d’Harari ».

Pour autant, Rémi Tell n’est pas contre la technique :

« Cette émancipation de l’homme par la technique remplit son office en très grande partie au cours des 19e et 20e siècles. La pauvreté a reculé dans le monde, on se soigne aujourd’hui mieux qu’avant. Ça a mis fin aussi aux guerres [NDLR Pas vraiment, si l’on se base notamment sur les deux Guerres mondiales]. Mais ne connaissant pas la juste mesure, on a été trop loin. Ce qui nous a émancipés autrefois se retourne aujourd’hui contre nous, estime l’auteur. On l’a bien vu durant la crise du Covid, où la libération totale pour quelques-uns est l’asservissement généralisé du plus grand nombre ».

« La technique était un outil d’émancipation, elle est devenue une fin en soi »

La raison en est, selon Rémi Tell :

« La disparition de la matrice première du monde occidental qui est la matrice chrétienne. Lorsque Dieu disparaît, on lui substitue un autre absolu. Ça a été le développement de la technique. Ce qui était un outil devient une fin en soi. Elle se cherche aujourd’hui de nouveaux territoires au premier rang desquels : le corps humain. C’est le transhumanisme, la question de la transidentité, demain le certificat d’identité numérique européen. Tout ça procède d’une vision qui commence sans doute avec la Révolution française et s’achève aujourd’hui dans le crime ».

Rémi Tell aborde notamment « la façon dont l’avortement a été hystérisé aux États-Unis. Jusqu’à empêcher toute entrave à l’avortement dans une quinzaine d’États aux États-Unis, où il n’y a plus aucune restriction, les femmes peuvent accéder à l’avortement jusqu’au terme de la grossesse ». Le choix est-il donc uniquement entre le retour à la religion, ou le transhumanisme le plus dépersonnalisé ? interroge André Bercoff. Pour l’essayiste :

« Dans la domination occidentale sur le monde, il y a eu 2 périodes : européenne et américaine. La période européenne est empreinte de pensée grecque, avec une juste mesure. Ce qui a retenu un certain nombre d’excès. Les États-Unis se sont émancipés de cette vision des choses. Il s’agit de trouver une forme d’équilibre. Si on ne prend pas garde aux excès de la technicisation, nous finirons tous esclaves ! »




Zelensky piégé par Moscou et Washington

[Source : voltairenet.org]

L’évolution du rapport de forces sur le champ de bataille ukrainien et l’épisode tragique du G20 de Bali marquent un retournement de situation. Si les Occidentaux croient toujours vaincre prochainement Moscou, les États-Unis ont déjà débuté des négociations secrètes avec la Russie. Ils s’apprêtent à lâcher l’Ukraine et à faire porter le chapeau au seul Volodymyr Zelensky. Comme en Afghanistan, le réveil sera brutal.

Par Thierry Meyssan

Le président ukrainien s’adressant au G20.

Discutant , il y a une dizaine de jours à Bruxelles, avec un chef de file des députés européens que l’on dit ouvert d’esprit, je l’écoutais me dire que le conflit ukrainien était certes complexe, mais que la chose la plus évidente était que la Russie avait envahi ce pays. Je lui répondis en observant que le droit international faisait obligation à l’Allemagne, à la France et à la Russie d’appliquer la résolution 2202, ce que Moscou, seul, avait fait. Je poursuivais en lui rappelant la responsabilité de protéger les populations en cas de défaillance de leur propre gouvernement. Il me coupa la parole et me demanda : « Si mon gouvernement se plaint du sort de ses ressortissants en Russie et attaque ce pays, vous trouverez cela normal ? ». Oui, lui répondis-je, si vous avez une résolution du Conseil de sécurité. En avez-vous une ? Décontenancé, il changea de sujet. Trois fois, je lui demandais si nous pouvions aborder la question des « nationalistes intégraux » ukrainiens. Trois fois, il refusa. Nous nous séparâmes avec courtoisie.

La question de la responsabilité de protéger aurait dû être nuancée. Ce principe n’autorise pas à une guerre, mais à une opération de police, menée avec des moyens militaires. C’est pourquoi le Kremlin veille à ne pas désigner ce conflit comme une « guerre », mais comme une « opération militaire spéciale ». Les deux manières de parler désignent les mêmes faits, mais « opération militaire spéciale » limite le conflit. Dès l’entrée de ses troupes en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a précisé qu’il n’entendait pas annexer ce territoire, mais uniquement libérer les populations persécutées par les « nazis » ukrainiens. Dans un long article précédent, j’ai indiqué que, si l’expression « nazis » est juste au sens historique, elle ne correspond pas à la manière dont ces gens se désignent. Ils utilisent l’expression : « nationalistes intégraux ». Rappelons que l’Ukraine est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste.

Le fait d’observer que le droit international donne raison à la Russie ne signifie pas qu’on lui donne un blanc-seing. Chacun doit critiquer la manière dont elle applique le droit. Les Occidentaux trouvent toujours la Russie « asiatique », « sauvage » et « brutale », même s’ils se sont montrés eux-mêmes bien plus destructeurs en de nombreuses occasions.

RENVERSEMENT DE SITUATION

Les points de vue russe et occidentaux ayant été précisés, force est de constater que plusieurs évènements ont suscité une évolution occidentale.
 Nous entrons dans l’hiver, une saison rude en Europe centrale. La population russe a conscience, depuis l’invasion napoléonienne, qu’elle ne peut pas défendre un pays aussi grand. Aussi a-t-elle appris à utiliser précisément l’immensité de son territoire et les saisons pour vaincre ceux qui l’attaquaient. Avec l’hiver, le front est figé pour plusieurs mois. Chacun peut constater que, contrairement au discours selon lequel les Russes sont vaincus, l’armée russe a libéré le Donbass et une partie de la Novorussia.
 Avant que l’hiver ne tombe, le Kremlin a replié la population libérée qui habitait au Nord du Dniepr, puis a retiré son armée, abandonnant la partie de Kershon située sur la rive Nord du Dniepr. Pour la première fois, une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, marque une frontière entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux contrôlés par Moscou. Or, durant l’entre-deux-guerres, c’est l’absence de frontières naturelles qui a fait tomber tous les pouvoirs successifs en Ukraine. Désormais, la Russie est en position de tenir.
 Depuis le début du conflit, l’Ukraine peut compter sur l’aide illimitée des États-Unis et de leurs alliés. Or, les élections de mi-mandat aux USA ont enlevé la majorité de l’administration Biden à la Chambre des Représentants. Désormais, le soutien de Washington sera limité. Identiquement, l’Union européenne trouve aussi ses limites. Ses populations ne comprennent pas la hausse des coûts de l’énergie, la fermeture de certaines usines et l’impossibilité de se chauffer normalement.
 Enfin, dans certains cercles de pouvoir, après avoir admiré les talents de communiquant de l’acteur Volodymyr Zelensky, on commence à s’interroger sur les rumeurs concernant sa soudaine fortune. En huit mois de guerre, il serait devenu milliardaire. L’imputation est invérifiable, mais le scandale des Pandora Papers (2021), la rend crédible. Est-il nécessaire de se saigner aux quatre veines pour ne pas voir arriver les dons en Ukraine, mais disparaître dans des sociétés off shore ?

Les Anglo-Saxons (c’est-à-dire Londres et Washington) souhaitaient transformer le G20 de Bali en sommet anti-Russe. Ils avaient d’abord fait pression pour que Moscou soit exclu du Groupe comme ils y sont parvenus au G8. Mais si la Russie avait été absente, la Chine, de très loin le premier exportateur mondial, ne serait pas venue. Aussi, c’est le Français Emmanuel Macron qui a été chargé de convaincre les autres invités de signer une déclaration sanglante contre la Russie. Durant deux jours, les agences de presse occidentales ont assuré que l’affaire était dans le sac. Mais, en définitive, la déclaration finale, si elle résume le point de vue occidental, ferme le débat en ces mots : « Il y avait d’autres points de vue et différentes évaluations de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les problèmes de sécurité, nous savons que les problèmes de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes pour l’économie mondiale ». En d’autres termes, pour la première fois, les Occidentaux ne sont pas parvenus à imposer leur vision du monde au reste de la planète.

Le piège

Pire : les Occidentaux ont imposé une intervention vidéo de Volodymyr Zelensky comme ils l’avaient fait, le 24 août et le 27 septembre, au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, alors que la Russie avait vainement tenté de s’y opposer en septembre à New York, elle l’a accepté en novembre à Bali. Au Conseil de sécurité, la France, qui détenait la présidence, avait violé le règlement intérieur pour donner la parole à un chef d’État par vidéo. Au contraire, au G20, l’Indonésie tenait une position absolument neutre et ne risquait pas d’accepter de lui donner la parole sans autorisation russe. Il s’agissait à l’évidence d’un piège. Le président Zelensky, qui ne connaît pas le fonctionnement de ces instances, y est tombé.

Après avoir caricaturé l’action de Moscou, il a appelé à l’exclure du… « G19 ». En d’autres termes, le petit Ukrainien a donné, au nom des Anglo-Saxons, un ordre aux chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères des 20 plus grandes puissances mondiales et n’a pas été entendu. En réalité, le litige entre ces dirigeants ne portait pas sur l’Ukraine, mais sur leur soumission ou pas à l’« ordre mondial américain ». Tous les participants latino-américains, africains et quatre asiatiques ont dit que cette domination était finie ; que désormais le monde est multipolaire.

Les Occidentaux ont dû sentir le sol trembler sous leurs pieds. Ils n’ont pas été les seuls. Volodymyr Zelensky a vu, pour la première fois, que ses parrains, jusqu’ici maîtres absolus du monde, le laissaient tomber sans hésiter pour maintenir quelques temps encore leur position.

Il est probable que Washington a été de mèche avec Moscou. Les États-Unis constatent qu’à l’échelle du monde, les choses tournent à leur désavantage. Ils n’auront aucune hésitation à faire porter le chapeau au régime ukrainien. William Burns, directeur de la CIA et opposant à la ligne straussienne, a déjà rencontré Sergueï Narychkine, le directeur du SVR, en Turquie. Ces entretiens font suite à ceux du straussien Jacob Sullivan, le conseiller national de Sécurité US, avec plusieurs officiels russes. Or, Washington n’a rien à négocier en Ukraine. Deux mois avant le conflit en Ukraine, j’expliquais que le fond du problème n’avait aucun rapport avec ce pays, pas plus qu’avec l’Otan. Il porte essentiellement sur la fin du monde unipolaire.

Aussi ne faut-il pas s’étonner que, quelques jours après la gifle du G20, Volodymyr Zelensky ait contredit, pour la première fois en public, ses parrains états-uniens. Il a accusé la Russie d’avoir lancé un missile sur la Pologne et a maintenu ses propos lorsque le Pentagone a indiqué qu’il avait tort, c’était un contre-missile ukrainien. Il s’agissait pour lui de continuer à agir dans la droite ligne du Traité de Varsovie, conclu le 22 avril 1920, par les nationalistes intégraux de Symon Petlioura avec le régime de Piłsudski ; de pousser la Pologne à entrer en guerre contre la Russie. C’est la seconde fois que Washington faisait sonner une clochette à ses oreilles. Il ne l’a pas entendue.

Probablement, ces contradictions ne vont plus se manifester en public. Les positions occidentales vont s’assouplir. L’Ukraine est prévenue : dans les prochains mois, elle va devoir négocier avec la Russie. Le président Zelensky peut prévoir dès à présent sa fuite car ses compatriotes meurtris ne lui pardonneront pas de les avoir dupés.




Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Jusqu’à récemment l’éthique en médecine semblait concerner le respect du serment d’Hippocrate, le respect des conventions signées par la France comme la convention d’Oviedo, le respect du consentement éclairé. L’académie de médecine nous avait déjà surpris en juillet 2022 en disant que ne pas CROIRE en la science ne serait pas éthique… La religion scientiste et son intolérance inquisitoriale pointaient déjà le bout de son nez…

Est-ce éthique de faire soigner les hospitalisés par des soignants malades sous prétexte qu’ils ont accepté une injection expérimentale qui ne les empêche pas d’être contaminants ? Ou bien de respecter la liberté de choix de tout citoyen y compris celle des Blouses blanches qui ne sont pas des antivax (ils ont tous été vaccinés dans le passé et ont, presque tous, largement vacciné leurs patients) et qui sont généralement mieux informés que nos dirigeants de la balance avantages/risques des médicaments mis à leur disposition ?

On est interloqué par la prise de parole du nouveau ministre sur la réintégration des soignants :

« la réintégration des soignants non vaccinés au Covid-19 reste à ce stade en suspens. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre Braun a assuré qu’il rendrait son avis dans les mois à venir. Mais il prévient : cette situation pose deux problèmes, l’un sanitaire, l’autre d’“éthique professionnelle”.

« Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » Voilà la question soulevée par le ministre pour ce qui est de l’ordre sanitaire. « On meurt encore du Covid, tous les jours en France »

Lequel s’est ensuite longuement arrêté sur le second aspect, celui du « problème d’éthique professionnelle ».

Le même qui est « revenu » au ministre (une rumeur) « aussi par les soignants qui se sont fait vacciner », ont « tenu la ligne pendant deux ans » et ne comprendraient visiblement pas que leurs collègues non vaccinés puissent faire leur retour.

Pour démêler ce nœud, François Braun a expliqué avoir saisi la Haute Autorité de Santé, notamment sur la question des vaccinations obligatoires, ainsi que le Conseil national d’éthique. Ce n’est qu’en possession de ces deux avis que le ministre prendra sa décision, d’ici plusieurs mois.

Dans ce contexte, François Braun a aussi tenu à préciser que la situation ne concerne en vérité que « très peu de médecins » et « 1 050 infirmiers sur les 300 000 ». Il l’a donc assuré : ce n’est pas avec leur retour « qu’on va résoudre les problèmes de l’hôpital ».

Il est ahurissant de lire ces lignes semblant démontrer que le ministre est pour le moins mal informé1, en refusant l’hypothèse qu’il nous mentirait sciemment.2

Non, Mr le ministre, l’injection expérimentale ne protège pas du covid, voire rend plus fragile puisque tous les pays vaccinés sont beaucoup plus contaminés que ceux qui ont refusé la pseudovax de masse. Chacun en fait l’expérience avec ses proches injectés qui font un « covid » après chaque injection et le repasse généreusement à toute la famille. Non cette injection n’a jamais protégé personne comme la littérature internationale et les données officielles de l’OMS le démontrent abondamment.

Le même ministre qui prononce cette phrase : « Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » autorise les soignants injectés malades du covid « légèrement » à travailler… De qui se moque-t-on ? Les ARS n’en ont-elles pas averti le ministre ? Il est peu probable qu’un directeur d’hôpital autorise de son propre chef les soignants malades du covid même « légèrement » symptomatiques à approcher les patients, sans l’aval du directeur d’ARS, le grand manitou.

Le ministre a dit :

« On meurt tous les jours en France du covid ».

D’une part, les chiffres déclarés à l’OMS sont très bas avec une moyenne inférieure à 70 patients par jour déclarés covid, donc bien inférieurs par exemple à la mortalité des cancéreux de l’ordre de 500 par jour. De plus faudrait-il encore que ces morts affichés du covid ne soient pas simplement des morts d’autre chose AVEC le covid, et d’autre part que ce covid ne soit pas de fait un spike protéine syndrome, complication de plus en plus connue de l’injection et évidemment contagieuse3.

Pour affirmer ses dires, le ministre devrait exiger de ses services que soient communiqués au public les chiffres de mortalité covid19 chez les vaccinés en fonction du nombre de doses reçues, et chez les non vax. Pourquoi ce refus de transmission des résultats que communiquent les autres pays aux citoyens ?

On peut lire sur Telegram ce tweet hallucinant :

« Braun ment, il n’existe aucune statistique covid sur les morts :

Christine Cotton OFFICIEL (@StatChrisCotton) a tweeté à 4:14 PM on dim., nov. 20, 2022 :

Réponse EFFARANTE de la CADA commission accès aux doc administratifs au Pr Toubiana

Il n’existe aucune donnée relative au statut vaccinal covid des personnes décédées ?

Comment font-ils leurs études PROUVANT que le vaccin ⬇️la mortalité ?4

Mais Christine Cotton affirme :

« Une étude de plus qui prouve que le statut vaccinal des personnes décédées est bien disponible » 5

Le deuxième point abordé par le ministre est l’éthique. Parlons-en. Qu’est-ce que l’éthique médicale ?

On peut lire la définition du Larousse :

Les règles déontologiques, édictées dès le Ve siècle av. J.-C. (serment d’Hippocrate), en appellent aux notions de compétence, de générosité, de dévouement, de désintéressement et de secret médical. Les règles morales protègent le malade de la dérive que pourraient introduire en ce début de xxie siècle les grandes évolutions des sciences de la vie…6

Ou encore la mise au point du Pr Régis dans un journal féminin en juillet 2022 pour les citoyens 7 :

« Les lois permettent de maintenir des limites, des interdits, car ce qui est admissible pour un individu ne l’est pas forcément pour la société.

On parle d’éthique médicale lorsque les acteurs de la santé sont confrontés à la question des limites du supportable, de la vie ou encore du savoir”, 8

Quels sont les principes de l’éthique médicale ?

L’éthique est fondée autour de quatre grands principes :

1. L’autonomie :le respect de la personne de son autonomie, sa capacité à être acteur et à décider de sa propre santé.

2. La bienfaisance : faciliter et faire le bien, contribuer au bien-être du patient. “Il est nécessaire de bien peser le rapport entre les bénéfices et les risques potentiels.”

3. La non-malfaisance : l’obligation de ne pas nuire. “Ne pas intervenir sur le corps du patient dans son accord libre et éclairé”.

4. La justice : apporter le même traitement de façon juste et/ou équitable à tous les patients. “Tout ce qui est possible d’être fait doit l’être pour tous et pas seulement pour certaines catégories de personnes.”

Qui doit respecter une éthique médicale ?

L’ensemble des partenaires, qu’il s’agisse des professionnels de santé ou toute personne intervenant auprès de la personne malade, y compris le malade lui-même”, explique le membre du CCNE.

L’éthique appelle à réfléchir sur les valeurs autour d’un acte médical à l’inverse de la déontologie qui fixe des règles claires. (…)

La bioéthique concerne davantage les conflits de valeurs autour de l’avancée techno-scientifique dans le domaine du vivant comme la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), le don d’organes… »

En bref, car la liste pourrait être longue. Qui a violé les règles d’éthique médicale depuis bientôt trois ans si ce ne sont les grandes organisations internationales qui ont imposé au monde des mesures coercitives, et des injections toujours expérimentales (jusqu’en 2023 au moins), et tous les gouvernements qui les ont diffusés dans les pays occidentaux essentiellement et tous les suiveurs muets comme en particulier, trop de médecins français, trop de journalistes incultes et soumis, associations, éditorialistes désinformés et/ou subventionnés par le pouvoir, etc..

Médecins muets ou, pire, assez fous pour critiquer les vrais savants du domaine à commencer par le PR Raoult, Montagnier, Henrion — Caude, Péronne, etc. Médecins violant la convention d’Oviedo et les principes éthiques de l’Association Médicale Mondiale en proposant aux citoyens un traitement expérimental sans le consentement libre et éclairé sanctifié par le code de Nuremberg après les drames des essais nazis dans les camps et qui devait garantir que jamais au grand jamais on ne referait dans les pays des essais sans consentement.

Le code de Nuremberg et toutes les conventions qui le rappelaient ont été violés par ceux qui ont « imposé » l’injection et tous ceux qui ont obéi en injectant ce produit génique aux citoyens en leur affirmant qu’il était sans danger ÉTHIQUE ? .

Les médecins et soignants qui ont injecté des résidents d’EHPAD par du Rivotril sur injonction des autorités sanitaires sous prétexte de symptômes compatibles avec un covid ont effectivement violé l’éthique la plus minimaliste et tué, en plus des 10 000 personnes non traitées, de nombreux soignants cassés à tout jamais après ce geste infâme.

L’éthique a été violée tout au long des 30 mois de ce faux récit covid sur l’absence de fiabilité des tests PCR fondés sur des taux d’amplification trompeurs, sur l’efficacité du confinement jamais démontrée depuis le Moyen-âge et de la fermeture des écoles, et pire encore sur la colossale exagération de la mortalité covid19 qu’un ministre a osé comparer à la peste pour affoler la population, sur l’interdiction faite aux médecins d’examiner et traiter leurs patients en les menaçant de sanctions de l’ordre instrumentalisé dans ce but.9 10

Des pages entières, et de nombreux livres 11 12 13 14 15 ont été écrits avec d’innombrables références de travaux universitaires démontrant les mensonges répétés auprès des patients et la violation permanente de l’éthique médicale depuis bientôt trois ans.

LA RÉACTION DES AUTRES SOIGNANTS

Autre stupéfaction dans les propos de Mr Braun sur le prétendu refus des soignants injectés de recevoir du renfort des non injectés et du chiffre ridicule de mille soignants empêchés.



Comment un ministre peut — il être si mal informé par ses services ?

Voici les informations en direct du parlement européen :

Le chiffre annoncé par Michèle Rivasi est encore très en dessous de la réalité, mais il est devenu officiel !

Par Médecine du Sens Canal Info

« Une grave menace plane sur quiconque ne salue résigné, tête basse et dos voûté, les ignominies bavées par celui censé nous gouverner. Pris à la gorge, il a été décidé en haute instance que l’instinct de vie concourant à la sociabilité la plus primaire de chacun soit suspendu à la condition d’être vacciné et, pire encore, que soit humilié en son intimité et éloigné de la vie en société tout citoyen non vacciné ! Plus de 1 an ! Suspendu sans salaire, sans chômage ! Il est historique que des soignants soient suspendus pour leur refus d’un vaccin en phase d’expérimentation. Les gens ignorent-ils que des médecins, infirmières, soignants sont toujours suspendus, QUAND BIEN MÊME RIEN n’atteste de l’efficacité de leur mise à pied prolongée ? »

Plus de 240 témoignages dans ce film :



Les soignants sont en lutte pour la réintégration de leurs collègues

Courrier déposé à l’HAS par Huissier le 17/11/2022 : Pourquoi faut-il supprimer l’obligation de vaccination Covid des soignants et assimilés ? Par le Syndicat Liberté Santé

La lettre ICI
L’argumentaire scientifique ICI
Annexe « Obligation vaccinale en Europe » ICI
Annexe « Évaluation vaccins bivalents » ICI

Et rappelons les mots du Dr Hodkinson ancien président du comité du Collège royal des médecins et chirurgiens d’Ottawa, spécialiste en pathologie, y compris en virologie, formé à l’université de Cambridge au Royaume-Uni

Pour mémoire, en août 2021, dans son débriefing FranceSoir BonSens.org, il revenait sur les discours de peur utilisés pour encourager la vaccination et évoquait entre autres, les différents scandales autour de Covid-19. « C’est scandaleux. C’est le plus grand canular jamais perpétré sur un public sans méfiance. La Covid n’est rien d’autre qu’une mauvaise grippe saisonnière. Ce n’est pas le virus Ebola. Ce n’est pas le SRAS.

C’est de la politique qui joue à la médecine, et c’est un jeu très dangereux. LES VACCINÉS SONT DES INNOCENTS QUI VONT AU MASSACRE », disait-il…17

Des sénateurs s’engagent >

Soignants suspendus : des sénateurs accusent le gouvernement « d’obstination coupable » malgré « l’agonie » des hôpitaux (le 20 novembre 2022)18

« Les personnels concernés par cette mesure sont bien plus importants que vous ne le prétendez : à côté des personnels suspendus, combien de libéraux interdits d’exercice, non comptabilisés parmi les “suspendus” ? Combien de demandes de mise en disponibilité ou de démission de la fonction publique par suite de cette mesure non comptabilisées parmi les “suspendus” ? Combien d’étudiants en médecine empêchés de poursuivre leurs études ? », lit-on encore.

Le document, qui cite également les personnels interdits d’exercer en téléconsultation et même de trouver un remplaçant durant leur suspension, qualifie ces mesures de « punitives » et « d’humiliantes » et non pas de « sanitaires ».

Et terminons par ce témoignage de Betty Infirmière, qui est suspendue depuis 431 jours par suite de son refus de vaccination :

15 sept 2021 – 20 Nov 2022

« J’espère un jour pouvoir me dire que ce n’était qu’un cauchemar. »

Elle est syndiquée, Déléguée du Personnel, membre CSE, CHSCT (Comité Hygiène et Sécurité au Travail) et Commission de Soins Infirmiers. Refusant la vaccination covid, elle convient, avec sa direction, d’une rupture conventionnelle.

« En mars 2020, j’ai vu tous mes collègues s’organiser, se rendre disponibles, volontaires, ne comptant pas leurs heures.

Nous avons tout donné de nos personnes, de notre temps. Tous, nous sommes fatigués.

Alors quand cette obligation d’être vacciné pour avoir le droit de continuer à travailler nous est tombée dessus, alors que nous côtoyons quotidiennement de nombreux virus, de maladies, et que nous sommes conscients que nous devons garder tout le temps un système immunitaire au top, nous n’avons pas compris.

Perso, je n’ai pas compris non plus le refus catégorique de la médecine du travail de ne pas me recevoir. Alors que mon médecin lui-même, ainsi que mon employeur, l’ont réclamé.

J’ai rencontré de nombreux soignants suspendus, ou en arrêt maladie, ou qui ont démissionné.

À l’unanimité il en ressort une très grande souffrance, parce que oui, cette pression et cette culpabilité que l’on veut nous faire porter sont insupportables, inhumaines.

Comment peut-on accepter que la France “vire” des pompiers, Médecins spécialisés, Médecins généralistes, Kinés, Sage-femmes, Puéricultrices, Infirmiers, Aide-soignants, ASH, Secrétaires médicales, Techniciens, Aides médico-psychologiques, Éducateurs, Laborantin, Ophtalmo, Opticiens… Et on nous accuse d’être des personnes irresponsables ? C’est le monde à l’envers et ce monde-là je n’en veux pas.

J’espère un jour pouvoir digérer ce que la France fait à tous ces professionnels de santé. »

Betty Infirmière 19


1 Covid-19 : la réintégration des soignants non vaccinés pose un problème d’« éthique professionnelle », selon Braun Par Dinah Cohen Publié le 20 novembre 2022 à 14 h 45 le figaro

2 https://youtu.be/mfOBQiw3b8w 19 nov. 2022
En direct de la table ronde « Justice pour les suspendus : Réintégrons les intégrés ! » du réseau « On sans pass » avec la sénatrice Laurence Muller-Bronn

3 Spike Protein Syndrome. News | ImunoMedica Clinic (imuno-medica.ro) «  il a été largement identifié ce que le Dr Thomas Levy appelle le “syndrome de la protéine Spike”, une pathologie causée par la propagation de la protéine Spike dans tout le corps, soit à la suite de la maladie COVID-19, soit à la suite de la vaccination COVID. Les symptômes sont principalement des réactions auto-immunes et peuvent inclure : insuffisance cardiaque, lésions cardiaques, crise cardiaque, myocardite ; hypertension pulmonaire, thromboembolie et thrombose pulmonaire, lésions du tissu pulmonaire, fibrose pulmonaire possible ; augmentation des événements thromboemboliques veineux et artériels ; Diabète ; les complications neurologiques, y compris l’encéphalopathie, les convulsions, les maux de tête et les maladies neuromusculaires, ainsi que l’hypercoagulabilité et les accidents vasculaires cérébraux ; dysbiose intestinale, maladie inflammatoire de l’intestin et intestin perméable ; lésions rénales ; altération de la capacité de reproduction masculine ; lésions cutanées ; maladies auto-immunes générales, anémie hémolytique auto-immune ; dommages au foie. »

4 @MullerBronnL @noel_sylviane @SGoyChavent https://t.co/KvjloMKU1w

5 https://ansm.sante.fr/uploads/2021/09/24/20210921-cada21v210-covid-diapo3-2021.pdf

6 Komplette Liste auf larousse.fr

7 https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2835237-ethique-medicale-definition-exemple-pour-qui-principe/

8 décrit le Pr Régis Aubry, Président la Plateforme national de recherche sur la fin de vie et membre du Comité Consultatif National d’Éthique.

9 EN 2020 LA COVID A BIEN MOINS TUÉ QUE LE DÉFAUT DE SOINS ET LE RIVOTRIL, en 2021 et 2022 arrive le SURMORTALITE VACCINALE, toutes les preuves statistiques d’une pandémie médicamenteuse | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com)

10 L’académie de médecine a introduit cette notion d’éthique « En conséquence, l’objectif du maintien de leur suspension ne peut être que l’expression d’une volonté politique. Il faut à cet égard écouter l’Académie de Médecine qui considère que, “le refus de se faire vacciner est incompatible avec le métier de soignant”, mais surtout que “réintégrer les soignants non vaccinés serait une faute” et “compromettrait le climat de confiance et la cohésion qui doivent exister entre (les membres de l’équipe soignante) et avec les malades” (avis du 19 juillet 2022). Pour les opposants à la réintégration des personnels non vaccinés, on ne pourrait laisser des personnes soigner alors qu’elles ne croient pas en la science, mettant en doute l’efficacité des vaccins ou encore, parce qu’il serait normal d’exiger de ceux qui prennent soin des autres qu’ils prennent soin d’eux-mêmes. Certains vont jusqu’à dire qu’en refusant de se faire vacciner, ces personnels auraient démontré qu’ils n’adhéraient pas aux valeurs du soin. » « Le refus de réintégrer les soignants non vaccinés trahit une conception scientiste et puritaine de notre droit » (marianne.net)

On peut s’étonner que l’académie transforme la « science » en une croyance !

11 Christian Perronne, Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Poche 6 janvier 2021, Décidément, Ils n’ont toujours rien compris ! Livre grand format, 31 mars 2021, Les 33 questions auxquelles ils n’ont toujours pas répondu — Livre grand format, 2 novembre 2022

12 Laurent Toubiana, covid 19 — Une autre vision de l’épidémie : Les vérités d’un épidémiologiste

13 Jean-Loup Isambert, Le scandale Ivermectine, Comment et pourquoi ils ont bloqué l’anti-covid19 22 octobre 2021

14 Didier Raoult Epidémies : vrais dangers et fausses alertes 26 mars 2020 (Michel Lafon), Carnets de guerre — Covid-19 —, 11 février 2021, Au-delà de l’affaire de la chloroquine Broché – Livre grand format, 14 octobre 2021

15 Nicole Delépine et Gérard Delépine : Autopsie d’un confinement aveugle, paru le 15 septembre 2020 ; Les enfants sacrifiés du covid, paru le 24 janvier 2022 et tellement d’autres auteurs et livres importants que nous n’avons pas la place de citer.

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18 Soignants suspendus : des sénateurs accusent le gouvernement « d’obstination coupable » malgré « l’agonie » des hôpitaux | FranceSoir

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https://t.me/LaVeriteCensureeoff




Du système de domination au changement de paradigme – La dernière guerre de l’hégémonie financière

[Source : valeriebugault.fr]



1°) Il y a selon vos mots, Valérie Bugault, un “système de domination” qui s’exerce sur les populations occidentales avec un recul des libertés et maintenant une crise énergétique qui découle des sanctions contre la Russie. Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?

  • La crise énergétique française n’est due qu’à 15% au problème d’approvisionnement en gaz russe ;
  • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des intérêts énergétiques français par les dirigeants successifs qui ont d’abord :

  • Ces conditions de marché (de dupe) ont conduit, particulièrement pour la France et les Français (dindons éternels de la farce fédérale européenne), à des coûts plus élevés par rapport aux solutions reposant sur la coopération transfrontalière.
  • Stratégie, menée par l’UE et par des dirigeants français compradors, de sabotage de l’État français en le privant de ses moyens énergétiques.
    Cf. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019L0944&from=NL

Je rappelle que cette stratégie de soumission par le sabotage ne concerne pas seulement l’énergie mais toute l’économie, l’agriculture avec la PAC, et, bien sûr, la monnaie.

De trahison en sabotage, la France, ne dispose plus d’aucun levier pour assurer sa subsistance de façon autonome.

Nous avons été enchaînés et soumis à des intérêts supranationaux menés par les grandes banques internationalistes. Car la soumission aux intérêts supérieurs atlantistes ne doit pas être considéré du point de vue géographique, en particulier concernant les USA, mais d’un point de vue financier internationaliste.

Les objectifs recherchés sont évidemment, et aujourd’hui officiellement (cf. déclarations d’Attali, Davos, OMS…), le contrôle intégral des ressources et le pouvoir mondial par l’émergence d’un gouvernement mondial dédié.

2°) Concernant l’idée d’un revenu universel, le Sénat a créé une mission commune d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France le 11 octobre dernier. Quels en seraient les résultats ?

Avant de parler des résultats, il faut parler des causes de ce « revenu de base ».

A partir du moment où l’endettement de la France est irrémédiablement en augmentation exponentielle, il entraine de façon mécanique, une augmentation des charges publiques et une disparition des services publics, toutes les ressources étant accaparés par les créanciers du « non-État ».

Ce système entraîne également, de façon automatique, l’augmentation de tous les prix et la disparition du tissu économique formé par les PME – de moins en moins autonomes, tant juridiquement qu’économiquement.

Ce mouvement d’endettement se conjugue avec : 

  • Des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement dus notamment à des troubles, parfaitement organisés (par des fermetures arbitraires de l’économie pour des prétextes fallacieux : covid), dans les circuits logistiques ; sans même parler de l’aubaine des crises politique géopolitique utilisées par les accapareurs pour augmenter arbitrairement les prix en organisant la raréfaction de l’offre. Tout ceci aggrave l’appauvrissement général ;
  • L’énorme gain quantitatif (augmentation de la production et donc de l’offre) et qualitatif de production dus à la mécanisation et à la numérisation, bientôt renforcées par la mise en œuvre de l’intelligence artificielle, qui rendent la production de plus en plus facile et performante. Les coûts de production diminuent, mais les prix de vente ne suivent pas la même courbe = les propriétaires des entités de production deviendront toujours plus riches pendant qu’ils supprimeront les emplois et appauvriront les populations ;
  • La mise en œuvre, dans les services, de l’intelligence artificielle va entraîner une baisse mécanique de l’emploie dans ce secteur également.

La conjugaison de l’appauvrissement artificiellement organisé et généralisé avec la perte d’activité et d’employabilité des individus (remplacés par des robots et l’IA) va entraîner des troubles sociaux inévitables. Afin de garder une certaine paix sociale, les banquiers qui supportent l’économie, vont devoir assurer un niveau minimal de vie à une population qui n’aura plus d’activité – du moins celle qui survivra à l’époque troublée que nous vivons – ce qui se traduit en effet par un revenu universel.

Ce revenu universel marquera la soumission totale et définitive des individus aux banques créancières et, par voie de conséquence, la fin de toute liberté.

3°) Toujours dans l’idée d’un contrôle accru, le pass-carbone : où en est-on ?

L’idée du pass, ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.

Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.

Selon cette méthode, il ne fait aucun doute, qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.

Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :

  • Par la stratégie de long terme de soumission des États nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par « l’Union Européenne sous contrôle globaliste » ;
  • Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
  • Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques organisés par les dirigeants compradors des pays européens :

    • Sabotage des filières énergétiques ;
    • Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
    • Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
    • Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ;
    • Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…

Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.

Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.

4°) Brièvement, à quand remonte l’avènement de ce système de domination ? Les peuples n’ont-ils pas toujours été dominés d’une façon ou d’une autre ?

Il faut comprendre que si le concept de domination est aussi vieux que la naissance de l’humanité, ce dernier, tant que les oppresseurs étaient identifiables, soulevait des oppositions et initiait des confrontations, ce qui générait des contrepouvoirs réels.

Tout autre est le système de domination actuel qui repose sur l’anonymat et l’irresponsabilité des décideurs réels. Cet anonymat empêche mécaniquement la manifestation de réactions car il n’est jamais possible d’imputer une faute à une personne précise.

L’anonymat des décideurs réels impose leur irresponsabilité en même temps que leur absolutisme. Ce dernier absolutisme n’a rien, strictement rien à voir, avec le prétendu absolutisme monarchique sans cesse décrié, car il a organisé la disparition de tout type de contrepouvoir.

Le modèle de ce concept, nouveau et très efficace, de domination reposant sur l’anonymat remonte à l’année 1600, qui est la date de création de la première compagnie des indes, britannique en l’occurrence.

Ces compagnies ont servi de modèle à notre système mondial actuel, dans lequel le partenariat public-privé se traduit par la privatisation des profits et par la nationalisation des pertes, jusqu’à la disparition ultime de toute notion de « bien public » et de « bien commun ».

Ce système d’irresponsabilité a aujourd’hui été mis en œuvre à tous les niveaux : monétaire (par l’arrivée des banques centrales), économiques (par l’anonymat capitalistique), et même politiques car le personnel politique, payé par le con-tribuable, ne doit jamais rendre de compte à qui que ce soit pour ses décisions publiques létales.

5°) Ces forces économiques, constitutives de ce système de domination, comment se sont-elles imposées ?

Elles se sont imposées par la ruse, la malversation, le mensonge et la corruption tous azimuts, illimités ; qui se cachaient derrière un faux semblant démocratique, tant dans l’organisation même des États que dans l’organisation du système économique.

Dans cette imposture généralisée, la réalité cachée derrière l’apparence possibilité d’enrichissement privé et collectif (bien-être public), fut toujours l’accaparement par concentration ultime des ressources dans quelques mains anonymes.

6°) Cette crise énergétique et l’inflation qui l’a précédé vont-elles se poursuivre longtemps ? Le krach financier que beaucoup redoutent, comment le voyez-vous survenir ? (Italie, Allemagne, Pays-Bas, faillite de banque) L’UE aura-t-elle une chance de survivre à cet événement ? (chute de l’euro : 0,60 € pour 1$ ?)

Bien sûr, cette multi-crise va se poursuivre jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale soit de la haute finance mafieuse soit des populations libérées de son joug.

L’inaptitude du dollar en tant que monnaie mondiale et le krach financier qu’elle a engendré est à l’origine des problèmes politiques et géopolitiques actuels.

L’origine de la crise est à rechercher dans la défaillance du dollar en tant que monnaie mondiale, sa réalisation provient du fait que la haute finance (devenue spéculative pour cette raison) a mis en danger l’équilibre financier global, laissant une sorte de vide hégémonique dans lequel les pays les plus forts se sont engouffrés pour retrouver leur indépendance économique et politique : Chine en tête mais aussi, Russie, et dans une moindre mesure, Turquie, Iran, Indes, lesquels entrainent – par un mouvement de fond – dans leur sillage peu ou prou, tous les pays victimes de l’hégémonie financière (d’origine) anglo-saxonne depuis le XIXème et surtout le XXème siècle (Egypte, Afrique noire…).

La survie de l’UE n’est en aucune façon souhaitable car ces instances supranationales sont justement nées de l’hégémon financier, lequel contrôlait précédemment les États mais de façon moins centralisée.

Quant à l’euro, qui ferait contrepouvoir au dollar US, il s’agit de l’une des plus grandes supercheries de notre monde frelaté ! Les banques européennes sont toutes sous perfusion de dollars US, ce qui fait de l’indépendance proclamée de l’euro une vaste plaisanterie comme l’explique parfaitement Bruno Bertez[1] :

  • « Certes la BCE semble pouvoir émettre sa propre monnaie, mais c’est sans compter avec la situation réelle des banques euros ! les banques euros recyclent, elles sont suremployées en dollars.

Les banques euros en cas de pepin seront absorbées ou garanties par les pays d’Europe, et le système européen se retrouvera demandeur d’une masse considérable de dollars pour refinancer les engagements de ses banques !

Celles-ci sont surexposées en dollars alors que leur banque centrale, la BCE n’est pas créatrice de dollars. Donc la BCE sera obligée de faire comme elle le fait à chaque crise, elle devra mendier des dollars aux États Unis, elle devra baisser os pantalon pour bénéficier de Swaps en dollars.

Vous comprenez mieux je l’espère la vassalitude structurelle de l’UE ! »

Si les grands argentiers perdent la guerre totale qu’ils ont déclenchée, l’UE ne survivra pas. Si, au contraire, ils la gagnent, non seulement l’UE survivra mais le gouvernement mondial sera en marche.

Dans cette lutte à mort, les intérêts des peuples européens ne sont clairement pas les intérêts défendus par les instances dites européennes et par les dirigeants compradors des pays membres.

Tout ceci explique que le krach financier en cours s’accompagne inévitablement d’une crise géopolitique majeure – je parle ici de guerre mondiale – qui met en scène, d’un côté les pays sous contrôle de la finance anglo-saxonne hégémonique et, de l’autre côté, tous les pays qui entendent recouvrir leur indépendance économique, politique, culturelle et monétaire, Chine et Russie en tête.

7°) Où en est l’Union européenne de son projet de fédéralisation des nations ?

Les grands argentiers profitent des crises pour faire avancer leur agenda, lequel passe par une fédéralisation définitive des territoires compris dans l’UE : c’est ainsi qu’après avoir étendu ses pouvoirs sanitaires, ladite Union Européenne, peu à peu, étend et centralise ses prérogatives au niveaux énergétiques, militaires et policiers, numériques… Le tout dans la plus profonde violation des Traités européens qu’ils ont pourtant eux-mêmes écrits, à leur avantage exclusif…

N’oublions pas que le passeport numérique bio-codé (ADN disponible) est sur le métier européen, piloté par le français Thierry Breton en tant que représentant des tenanciers économiques qui enserrent et soumettent les peuples européens.

J’ajoute que parler de « fédéralisation des nations » n’a pas de sens. On ne peut fédéraliser que des entités politiques qui ne sont pas des nations mais des territoires plus ou moins indépendants.

Fédéraliser une nation signifie la faire disparaître, l’éclater jusqu’à disparition. La fédéralisation des nations passe, de façon mécanique, par le préambule de leur éclatement ; situation précisément vécue par la France depuis la vaste entreprise de « régionalisation » initiée par Mitterrand. Vous voyez que ce mouvement stratégique de disparition de l’État français a des origines lointaines… Il ne s’agit pas, et il ne s’est jamais agi, d’une régionalisation à la française mais d’une régionalisation à visée européenne, destructrice de la nation française.

8°) Dans quelle mesure le conflit à l’Est serait-il susceptible de se transformer en guerre mondiale ?

Dans toutes les mesures possibles. En particulier dans celle où l’hégémon anglo-saxon se trouve contesté par des puissances montantes.

On retrouve aujourd’hui le même schéma d’escalade que celui ayant abouti à la 1ère guerre mondiale. Alors qu’à l’époque l’empire britannique était contesté et mis en danger par la puissance germanique susceptible de s’allier à la Russie, c’est aujourd’hui l’empire américain qui est contesté par la puissance chinoise montante alliée à la Russie.

Mais il s’ajoute aujourd’hui un paramètre nouveau par rapport à la 1ère Guerre Mondiale : la dissociation, au sein des élites anglo-saxonnes dominantes, entre :

  • Les intérêts financiers reliés à la City qui contrôlent tous les paradis fiscaux de la planète (représenté aux USA par le clan Biden) et ;
  • Les intérêts américains stricto-sensu, ceux qui sont géographiquement centrés sur la domination mondiale au profit des intérêts délimités par le territoire américain (Trump).

Cette guerre, intestine à l’hégémon, s’est manifestée par la contestation du dollar en tant que monnaie mondiale par les élites rattachées à la City et au Delaware (plus grand paradis fiscal au monde). Elle a notamment vu la disparition de la banque Lehman Brothers, victime de la vindicte de la J-P Morgan. Elle a également généré la résiliation-démission, inouïe et indédite dans l’histoire de l’Église, d’un pape au profit d’un autre, plus centré autour des intérêts financiers apatrides.

Nous assisterons bientôt, le 8 novembre prochain, à un dénouement partiel de cette guerre avec l’arrivée des mid-terms américaine ; lesquels risquent fort d’entraîner, à terme, la dislocation des USA tels que nous les connaissons, dans un genre de guerre de sécession à rebours.

9°) Vous dites qu’après la volonté atlantiste d’en finir avec la Russie, ça sera le tour de la Chine. Les Américains ont-ils les moyens de soumettre Pékin à leur volonté de domination ? Comment jugez-vous l’opposition du régime chinois à l’hégémonie finissante des Etats-Unis ? Les Etats-Unis sont-ils voués au déclassement ? La Chine a-t-elle intérêt à cette guerre avec l’Amérique alors qu’elle a besoin du marché américain pour ses exportations ?

La Chine est le véritable ennemi des USA en tant qu’empire américain. Elle a, en revanche, longtemps été considérée, peut-être à tort, comme une alliée fidèle par la haute finance apatride, dont le QG est à la City.

Malheureusement pour l’hégémon financier anglo-saxon et heureusement pour les populations du monde, la Chine est aujourd’hui, après de nombreuses années d’assainissement de ses élites compradores par Xi Jinping, en mesure de s’opposer à toute domination externe.

Les Chinois ne veulent plus ni de la domination de la City, ni de celle de l’empire américain. Ils ont acquis, et sont encore en cours d’acquisition, d’une autonomie technologique (armement et espace, cybernétique, numérisation, intelligence artificielle…) qui, avec l’appui des circuits énergétiques russes, leur permettra largement de se passer dans un proche avenir du renfort technologique de l’Ouest.

Ils travaillent par ailleurs à développer, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique, leur propre pays ; ce qui passe par l’aide au développement de tous les pays situés sur les traditionnelles routes de la soie.

C’est ainsi qu’opérant un grand mouvement stratégique historique, la Chine a décidé de lancer les « nouvelles routes de la soie », qui leur permettra d’étendre leur zone commerciale naturelle, de s’affranchir de la domination des transits maritimes par les puissances de l’ouest et, in fine, de se passer de la con-sommation de l’ouest du monde. Inutile de préciser que ce mouvement stratégique de l’État chinois a été perçu par l’hégémon financier anglo-saxon comme une véritable déclaration de guerre !

Quant au papier vert, il est loisible d’imaginer que la Chine est prête à sacrifier ses avoirs en dollar pour reconquérir sa liberté et sa puissance politique.

La Russie, longtemps ennemie des seuls britanniques, pourrait également devenir l’ennemie des intérêts américains stricto sensu en raison du virage économique et politique que la démence occidentale l’a poussé à entreprendre au profit du grand Est, c’est-à-dire de l’Asie en générale et de la Chine en particulier.

Il résulte de cette analyse que non seulement l’empire américain mais aussi toute la zone d’influence occidentale soumise à la puissance financière des banquiers globalistes, est irrémédiablement compromise, promise au déclassement, voire à l’anéantissement, dans un futur proche.

Rappelons au passage que l’armée américaine et l’OTAN (laquelle est dirigée par l’armée américaine) sont les deux jambes de l’hégémonie impériale. Ces deux organisations militaires assurent la pérennité de la puissance financière de l’ouest. Ce qui signifie que la contestation de l’hégémonie monétaire et économique débouchera de façon automatique, sans aucune marge d’erreur, sur une guerre globale d’ordre militaire, la troisième guerre mondiale.

Toutefois, la scission au sein des élites financières impacte également les structures officielles de l’OTAN et de l’armée américaine puisque la stratégie militaire suivie par l’armée américaine et par l’OTAN dépend de l’orientation du Président américain, globaliste ou américaniste.

Mais, ici encore, il faut préciser que les structures secrètes et non officielles (utilisation de mercenaires…) de ces deux entités ont été et restent probablement sous le contrôle des banquiers globalistes siégeant à la City.

Ces subtilités rendent, quel que soit l’orientation du pouvoir politique américain, le jeu géopolitique partiellement imprévisible, et par voie de conséquence, la situation mondiale extraordinairement dangereuse.

Il faut aussi considérer qu’il existe, dans tous les grands pays (Chine, Russie, Inde, Iran…), des joutes et désaccords entre partisans de l’indépendance nationale et partisans du développement du gouvernement mondial lancé par les élites financières dont le Quartier Général se situe à la City of London.

Ainsi l’issue finale de cette guerre qui comprend, d’un côté la volonté de domination financière anglo-saxonne globale et, de l’autre côté l’émancipation des Nations, dépendra, en grande partie, des clans qui prendront le pouvoir interne dans chacun des grands pays : USA, Chine, Russie en tête, mais aussi Turquie, Iran, Brésil, Argentine…

Rappelons que la tendance de fond, devenue réalité politique, est à la prise de contrôle patriotique dans ces pays, en premier lieu en Chine mais aussi en Russie. Ce phénomène explique les multiples tentatives de l’hégémon global pour semer le désordre et créer des changements de régimes dans tous les pays tentés par l’émancipation menée par le tandem Chine-Russie.

10°) Les médias français jugent la Russie aujourd’hui isolée. Qu’en pensez-vous ? La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a-t-elle rompu ses liens avec la Russie ?

L’assertion consistant à prétendre que la Russie est isolée est tout simplement grotesque, à la mesure précise de ce que sont devenus les médias en occidents : de purs organes de propagandes au profit de l’hégémon financier dont le bras armé se trouve être, lato sensu (mercenaires y compris), l’armée américaine et l’OTAN.

Avec la réserve, indiquée plus haut selon laquelle il existe, au sein de chacun des grands pays, des partisans du globalisme, il suffit de savoir compter les pays et les populations pour comprendre l’ineptie d’une telle assertion.

La Chine et la Russie étant actuellement dirigés par des partisans de la souveraineté nationale, il faut considérer :

Ainsi, ce n’est plus seulement en terme quantitatif de territoire et de population mais aussi désormais en termes de poids économique et financier que les pays contestant la domination anglo-saxonne doivent être appréciés.

Rappelons que « la Chine est désormais, et de loin, le premier exportateur mondial de marchandises. En valeur, cela représente 2600 milliards de dollars pour l’empire du Milieu, contre 1400 milliards de dollars pour les États-Unis. »(([4] Cf. https://www.lejdd.fr/International/la-chine-est-elle-devenue-la-premiere-puissance-economique-mondiale-4108118#:~:text=La%20Chine%20est%20donc%20d%C3%A9sormais,dollars%20pour%20les%20%C3%89tats%2DUnis)).

Dans cette lutte pour l’émancipation de la Chine et de la Russie du carcan créé par l’hégémon financier, l’UE ne joue qu’un rôle de figurant, de pion amené à être sacrifié militairement après l’avoir été économiquement. Il est tout à fait inutile de mentionner l’UE qui, soumise à la domination globale anglo-saxonne, est un acteur secondaire, déjà sacrifié, en termes de compétitivité économique : aucun État membre de l’UE ne peut, par sa fonction même d’État membre, échapper à cette règle d’airain ; l’application de la dure loi de causalité fait que « soumission » et « sacrifice » vont de pair.

Si, de jure, la Banque des Règlements Internationaux comprend toujours la Russie comme membre officiel(([5] Cf. https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/la-russie-peut-toujours-compter-sur-la-banque-des-reglements-internationaux/article-normal-1531229.html?cookie_check=1665507848#:~:text=La%20Banque%20des%20r%C3%A8glements%20internationaux%20(BRI)%20compte%2063%20membres%2C,fait%20%C3%A9galement%20partie%20des%20membres)), de facto, les liens sont rompus en raison des sanctions infligées par l’occident à la Russie et, en particulier, par la rupture des toute les relations interbancaires avec des établissements russes depuis que Swift a généralement désactivé les banques Russes(([6] Cf. https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2022/03/11/pourquoi-couper-la-russie-de-swift/)).

11°) Pourquoi faites-vous de la réforme de l’entreprise un combat d’avant-garde quant à la sauvegarde des peuples ?

Tout simplement parce que les tenanciers du système économique, ceux qui l’ont instauré et répandu comme la peste au niveau mondial, ont pris le contrôle du pouvoir politique – qui n’en est plus un – dans tous les pays occidentaux mais aussi, bien au-delà, dans tous les pays ayant adopté le parlementarisme représentatif et une banque centrale.

Ainsi, il faut déconstruire le radeau de la méduse économique fondé sur l’anonymat et l’irresponsabilité pour avoir une chance de retrouver un réel champ d’action politique disponible aux populations.

12°) Quel modèle politique prônez-vous pour la France et quels seraient les moyens pour y parvenir ?

J’invite toutes les personnes à se préparer à un avenir qui ne ressemblera en rien à ce qu’elles ont déjà connu. Il va falloir faire montre de souplesse et d’adaptabilité, « entreprendre comme si nous étions immortels, et vivre au jour le jour comme si nous allions mourir demain »…

En un mot, j’invite tous les auditeurs à faire face à la réalité de l’effondrement imminent de tout ce en quoi ils ont cru, et à rejoindre le combat de Révoludroit pour préparer un avenir nouveau en réinventant la politique et les institutions.

Comprendre en profondeur les mécanismes de notre asservissement actuel m’a permis d’élaborer les solutions historiques nous permettant d’en sortir. J’ai regroupé ces solutions dans un concept appelé Révoludroit, exposé dans le site internet du même nom(([7] Cf. https://revoludroit.fr/)).

Encore une fois, il ne s’agit pas de réécrire toute l’histoire humaine et repartant de zéro, supprimant au passage tout lien avec notre passé et notre histoire. Car une telle démarche relèverait purement et simplement des mécanismes de domination actuelle, véritable système totalitaire qui appelle à l’avènement d’un homme et d’un État nouveau.

Il s’agit tout au contraire, de tirer des leçons de l’histoire et de faire la synthèse bénéfique de nos expériences politiques :

  • Il s’agit de redonner aux gens un pouvoir politique effectif qui s’applique dans la réalité de leur quotidien => ce qui se traduit dans Révoludroit, par l’instauration de Groupements d’Intérêts ;
  • Il s’agit de réinitialiser le concept de hiérarchie de normes et donc d’État de droit en redécouvrant les grands principes du droit naturel, qui ont été élaborés en Europe tout au long du Moyen-Âge par les grands penseurs de l’Église, en particulier au sein du clergé régulier ;
  • Il s’agit de réinstaurer le concept de droit commun, qui est civil ou n’est pas, dans le respect des normes du droit naturel ; tous les droits d’exception doivent disparaître ;
  • Il s’agit de rendre au pouvoir la responsabilité qui l’accompagne de façon naturelle ; comme de rendre, par principe, à chaque droit le devoir qui va avec ;
  • Il s’agit de rendre à la monnaie son sens naturel initial, perverti par la domination, de type mafieux, des banquiers coalisés au niveau mondial.

Ces quelques principes fondamentaux doivent évidemment être mis en œuvre dans la régulation des relations économiques, ce qui impose une réforme de l’entreprise, mais aussi dans la redéfinition des relations politiques ; la Réforme de l’État s’imposant au même titre que la réforme de l’entreprise.

13°) Croyez-vous à la victoire des nations et des patriotes ou à celle du nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial ?

Je crois définitivement à la victoire du plus fort et du plus déterminé ; ce dernier élément restant à identifier.

Rien n’est encore écrit :

  • Si les peuples acceptent de se relever et de combattre leur véritable ennemi, le Gouvernement Mondial n’aura aucune chance d’arriver à son terme.
  • Si, en revanche, les populations abruties de propagandes massives, se retournent contre elles-mêmes, en se répandant en guerre civile par exemple, au lieu de combattre leur adversaire, le Gouvernement Mondial arrivera de façon certaine, et probablement plus tôt que nous ne le pensons…




Pour bénéficier de médecins, il faut les libérer ! Les contraintes les font fuir

Par le Dr Gérard Delépine

La liberté est le meilleur stimulant de l’activité médicale et de toute activité. Maintenir l’exclusion des soignants non vaccinés et supprimer la liberté d’installation ne peuvent qu’augmenter le nombre des déserts médicaux.

La tyrannie politique et bureaucratique décourage les médecins

Depuis plus de 20 ans, le mépris des autorités et les contraintes bureaucratiques imposées aux médecins par les ARH puis les ARS, la sécurité sociale ou l’ordre des médecins n’ont cessé de s’alourdir les détournant progressivement de leur sacerdoce.

Durant ces 3 dernières années, les mensonges officiels, les contraintes sans fondement scientifique et les poursuites contre les résistants ont culminé avec des déclarations officielles telles que « En cas de symptômes qui pourraient évoquer le coronavirus, quels qu’ils soient, ne sortez pas, ni pour aller chez le médecin »1, l’interdiction de certaines prescriptions par le ministère de la Santé comme la chloroquine 27 mai 2020 puis de certains antibiotiques, les recommandations voire injonctions du Rivotril pour nos aînés, les poursuites de l’ordre contre les médecins qui ont guéri des malades de covid ou qui ont simplement présenté des faits démentant la propagande officielle.

L’autoritarisme anti-scientifique a atteint un sommet avec l’exclusion des soignants et pompiers non vaccinés, puis son maintien en France alors que tous les autres pays européens l’ont abandonnée.

Récemment France Assos Santé2, qui collabore avec les agences régionales de santé dont la HAS3, a montré son ignorance des faits avérés et joué le rôle de supplétif du gouvernement en demandant la prolongation de l’obligation vaccinale pour les soignants et pompiers et en réclamant l’assignation autoritaire du lieu de première installation des médecins. Deux grosses erreurs.

L’obligation vaccinale de certaines professions n’a aucun intérêt médical, nous prive de soignants aguerris, et décourage les autres

Les pseudo vaccins actuels sont incapables d’empêcher quiconque d’attraper la maladie et de la transmettre. L’évolution de l’épidémie, décrite par les données de l’OMS, montre en effet qu’on a observé 3,5 fois plus de nouveaux cas mensuels depuis les larges campagnes d’injection (en moyenne 1000 nouveaux cas mensuels avant les injections contre 3500 depuis les larges campagnes de pseudo vaccination)

De même les pseudo vaccins sont incapables de protéger des formes graves contrairement aux affirmations répétitives du pouvoir et collabos, puisque la mortalité mensuelle attribuée au Covid a augmenté depuis les injections alors qu’elle est restée stable ou a diminué dans les pays peu vaccinés.

Comment peut-on prétendre que l’administration de pseudo vaccins inefficaces serait capable de protéger les personnes fragiles au contact des soignants 4 ?

En Europe, tous les autres pays ont officiellement reconnu l’inutilité de cette mesure et l’ont supprimée.

Pourquoi une association qui prétend défendre les patients nie-t-elle la réalité des faits et réclame-t-elle la prolongation de cette obligation dont le seul résultat est de nous priver de soignants et pompiers dont nous manquons si cruellement et de désespérer les autres ?

Par ses déclarations France Assos Santé contribue à aggraver le manque de soignants compétents, responsable de l’état catastrophique de l’hôpital5 et des déserts médicaux !

Combien de temps encore nos autorités nieront-elles les faits avérés reconnus par les autorités sanitaires de la totalité des pays voisins et maintiendront-elles cette mesure politique de censure6 destinée à empêcher que les soignants vaccino prudents trop honnêtes7 puissent faire part de leurs doutes et constatations cliniques aux patients ?

La fin de la liberté d’installation entraînera de nouveaux déserts médicaux

Un médecin, par ses obligations professionnelles et en particulier les consultations urgentes, est contraint d’habiter près de son lieu d’exercice. Lui assigner un lieu d’exercice revient à l’assigner à résidence, mesure normalement décidée jusqu’ici par un juge et qui concerne habituellement une personne mise en examen dans le cadre d’une instruction.

Assimiler les nouveaux médecins à des mis en examen ne constitue pas vraiment un signal encourageant de bienvenue.

France Assos Santé prône l’assignation à résidence des nouveaux médecins sans réaliser qu’une telle mesure peut dissuader de faire des études de médecine et inciter davantage de soignants déjà formés à fuir encore plus vers l’étranger.

Ces annonces impactent fortement le bien-être des étudiants. Quatre étudiants sur cinq (81,1 %) ont l’impression de ressentir davantage d’anxiété. 35 % estiment avoir une santé mentale mauvaise ou plutôt mauvaise alors qu’ils n’étaient que 20 % auparavant et un étudiant sur trois (32,7 %) a pensé à arrêter ses études.

On n’attire pas les mouches avec du vinaigre

Le 17/11/22, à l’occasion de la 4e journée de mobilisation contre la création d’une « dixième année » d’études médicales affectées à des stages dans les déserts médicaux initiée par l’ensemble des syndicats médicaux étudiants (Isnar-IMG, Anemf), et des jeunes médecins (ReAGJIR), soutenus par des syndicats seniors (MG France, CSMF, FMF, SML), Yaël Thomas, président de l’Association Nationale des Étudiants en Médecine de France (Anemf)8 rapporte que 54 % des étudiants réfléchissent de plus en plus à exercer en dehors de la France, quand 5,3 % sont sûrs d’exercer ailleurs. Seuls 11,1 % se disent sûrs de rester dans l’Hexagone

Dr Agnès Giannotti, présidente de MG France :

« Nous avons besoin de jeunes médecins, mais les mesures prises ne peuvent que les faire fuir ! »

Dr Corinne Le Sauder, présidente de la FMF :

« Des médecins qui ont beaucoup donné à ce beau métier vont quitter la profession en raison des mesures toujours plus contraignantes. »

Barbara Begault, porte-parole de l’Isnar-IMG :

« Ça fait deux mois que nous sommes ignorés ! Aux yeux du gouvernement, nous ne sommes pas des étudiants, mais juste de la monnaie d’échange. »

« Et quand on fait valoir notre droit de grève, on nous insulte de terroristes. »

« Malgré le mépris et les menaces, nous ne fléchissons pas !’ »

« Non à la coercition ! »9

Comment éviter que notre médecine ressemble à celui des pays pauvres ?

Ce n’est pas défendre les patients que de prôner des mesures autoritaires qui feront fuir encore plus de soignants. Pour reconstruire l’hôpital et obtenir un maillage national équilibré de médecins, il faut écouter leurs revendications.

Halte aux mesures autoritaires !

Réintégration de tous les suspendus avec paiement des arriérés.

Annulation des jugements iniques du conseil de l’Ordre envers les médecins qui n’ont fait que leur devoir en soignant effectivement les malades et/ou en informant la population.

Honorons dignement les soignants avec des salaires et honoraires proches de ceux pratiqués dans les pays voisins.

Dégraissage de la bureaucratie hospitalière et des agences régionales de santé en renvoyant au chevet des malades les médecins qui s’en sont détournés.

Confirmation des libertés de s’exprimer, de soigner, de prescrire des médecins et pour les malades de choisir leur traitement après un consentement libre et éclairé.

Sans soignants, il n’y a pas de médecine ni de soins. France Assos Santé ne l’a malheureusement pas compris et milite avec le gouvernement pour des mesures qui nuiront à terme aux patients.





Clap de fin pour la francophonie ? Complicité coupable ou cortège funèbre ?

[Source : lequotidien.sn]

Par Amadou Lamine SALL, Poète, Lauréat du Grand Prix International Tchicaya UTam’si de la poésie africaine, Lauréat des Grands prix de l’Académie française.

– Sommet francophone à Djerba 19-20 novembre 2022 –

Congelée, muselée, profanée, désenchantée, désertée, abandonnée à elle-même, dérisoire, précaire, en décomposition avancée ? Oui, la Francophonie va très mal ! Il faut refuser de se taire ! Il faut vite la secouer, la réveiller, la sauver, la ressusciter, la faire aimer, la faire respecter et la faire gagner !
Permettez, avec respect, Monsieur le Président Macron et Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement africains francophones !

Vous allez vous réunir à l’occasion du 18e Sommet de la Francophonie, prévu à Djerba, en Tunisie, du 19 au 20 novembre 2022 ! Si vous renonciez à ce sommet, presque personne ne s’en rendrait compte. L’Oif — Organisation internationale de la Francophonie — continuerait, comme si elle n’existait pas, sa douloureuse léthargie et la terre continuerait de tourner.

Il serait temps, d’ailleurs, de faire le bilan de ces sommets devenus soporifiques, à l’exception de ceux qui mettent à l’ordre du jour la nomination du Secrétaire général de la Francophonie. Puis, tout retombe dans l’oubli. Les chefs d’État semblent avoir mieux à faire, que de parler et de s’occuper de Francophonie, de culture tout court. Un sommet extraordinaire de refondation de la Francophonie ferait mieux l’affaire ! Cela ferait du bien à tout le monde. En faisant des bilans d’étape, des évaluations concernant les programmes et résolutions de vos coûteux sommets pour l’Oif, déjà si pauvre, vous vous rendriez compte des échecs accumulés et de la vanité des projets jamais mis à exécution avec succès.
À partir de l’espace géographique, culturel et politique qui la désignait, la Francophonie, depuis sa naissance, a tenté de trouver sa place dans l’espace économique, scientifique, socio-éducatif, juridique, technologique et environnemental. En somme, elle a tout embrassé, surtout beaucoup de vent. Abdou Diouf, tout de même, a laissé des marques grâce à son aura personnelle, son charisme, son épaisseur d’ancien chef d’État, sa reposante et agréable civilité, mais il était trop seul pour faire avancer la Francophonie sur la mise en place du visa francophone.

Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : Monsieur le président de la République française, n’auriez-vous pas congelé la Francophonie en décidant de placer à sa tête, une noble ressortissante d’un pays ami, certes, mais qui n’était pas la mieux apte à remplir cette fonction ? Bien sûr, le débat eut lieu et à juste titre ! Mais pourquoi donc avoir placé à ce haut poste, une personne dont le beau pays a découché de la langue française au profit de l’anglais ? Pourquoi avoir fait ce choix incommodant et surréaliste ? Et dire que les chefs d’État et de gouvernement vous ont laissé faire ! Tous coupables, tous soumis, tous complices ou tous endormis, désintéressés, désenchantés ?

Le problème aujourd’hui, c’est l’invisibilité de l’Oif ! Il y a longtemps, bien longtemps, depuis cette nomination, que la Francophonie semble inexistante : silence radio, silence télé, silence presse écrite, silence politique, silence culturel et artistique, voix inaudible, image boueuse, missions mortes. Pourquoi avez-vous laissé se jouer un tel drame ? L’Oif ne le méritait pas et cette belle langue française, non plus, quand on mesure ce qu’elle a été et celle à qui vous l’avez confiée ! Au fond, accuser l’actuelle Secrétaire générale serait presque injuste. Nos hommages Madame ! Ce sont ceux qui l’ont mise là, qui sont coupables de tout, l’invincible, inoxydable, flegmatique guerrier et sentinelle de l’Afrique, membre du Commonwealth, Paul Kagamé compris ! Et vogue la galère !
La Francophonie nous a fait rêver comme elle avait été rêvée à sa naissance par Léopold Sédar Senghor, Diori Hamani et Habib Bourguiba. La langue française, cette si belle femme, est venue habiter une aire géographique, l’Afrique, où elle est presque mieux que chez elle. L’Afrique s’en occupe mieux que la France, mais elle ne peut pas tout faire toute seule ! La conséquence est que la voix de la Francophonie est devenue presque aphone, placée comme en isolement. Nous en sommes profondément préoccupés.

Monsieur le Président Macron, vous qui donnez tant de force et de splendeur à la langue française quand vous la parlez, vous avez réussi à confier la langue de France à une reine venue d’ailleurs qui ne veut pas de cette co-épouse et qui donc s’occupe d’elle, à sa manière. Nulle part, par le monde, aujourd’hui, la voix de la Francophonie ne résonne comme elle résonnait avant. On ne l’entendra à nouveau, véritablement, que dans un an, du 28 juillet au 6 août 2023, en République démocratique du Congo, pour la 9e édition des Jeux de la Francophonie. C’est le lieu unique où la Francophonie se révèle au monde avec toute sa puissance, grâce à une jeunesse nombreuse, engagée, belle, solidaire, optimiste. C’est plutôt là, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les Chefs d’État africains, que vous devriez tous être présents pour recevoir cette jeunesse !

Au demeurant, l’histoire, avec ses ruses, nous donne à observer ce fâcheux et regrettable conflit entre le Rwanda et la RDC qui accueille les prochains Jeux de la Francophonie. Et dire que l’Oif, qui a ajouté à ses plurielles missions celle encore politique d’intervenir pour installer la paix entre ses membres, est dirigée par une ressortissante rwandaise ! Elle serait toute désignée pour prendre son foulard de pèlerine pour aller tenter de résoudre ce drame entre pays francophone et anglophone, elle qui représente à la fois de manière surréaliste les deux entités, statut rare et presque unique de par le monde ! Mais rien ne se passe, du moins que nous sachions !

Vos sommets climatisés et feutrés sont bien loin de ce terrain d’action unique qui est l’avenir de la Francophonie ! Alors, que l’on s’amuse avec tout, sauf avec les Jeux de la Francophonie ! Ces jeux, c’est tout ce qui nous reste pour ne pas être nus, moches, inutiles. Votre prochain Sommet de Djerba en ce mois de novembre 2022 devrait plutôt sauter des étapes avec un ordre du jour exceptionnel dont le but serait de renouveler, dans l’urgence, la haute direction du Secrétariat général de l’Oif ! À la vérité, c’est cela l’urgence. Le moteur n’est pas en panne. Il est mort. La voiture n’est pas à remorquer. Elle est à changer.
Avec respect, nous vous incitons à porter, également, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement francophones, un autre regard sur notre institution comateuse, quasi mourante. Il s’agit de toujours garder à l’esprit les principes et missions de la Francophonie qui ne sauraient être pensés, mis en action aujourd’hui, sans faire référence aux quatre constats majeurs rappelés par le poète, écrivain et ancien Secrétaire général de l’Oif, Jean-Louis Roy :

– La tentative d’une vaste globalisation de la culture d’abord, de l’économie et de nombreuses activités humaines ensuite, ayant des effets massifs sur la communauté francophone internationale ;
– L’enrichissement démographique du monde et ses conséquences majeures sur les équilibres actuels et virtuels de la Francophonie, et sa dimension constitutive Nord-Sud ;
– La formidable bataille linguistique qui se déploie au plan mondial et qui met en présence certaines grandes langues asiatiques, la langue arabe, la langue espagnole, à côté de la langue anglaise ;
– Le respect et la prise en compte des réalités et des spécificités culturelles et économiques des peuples francophones du Sud ;

Vous le savez, tout n’est pas mauvais dans la globalisation. « Elle désenclave les communautés culturelles et linguistiques, facilite, accélère et universalise l’accès à tous les patrimoines, fait apparaître le poids réel des contributions scientifiques, technologiques, sociales et culturelles des nations et des communautés. Bref, la masse critique des uns et des autres déborde des cercles autarciques et apparaît désormais dans une fresque vivante. » La Francophonie appartient désormais à cette formidable mise en perspective qui lui permet et qui nous permet, à nous autres acteurs d’Afrique, de peser ce qu’elle vaut et de mesurer ce qu’elle représente réellement.

Au jugement du Haut-conseil de la Francophonie, dans un rapport consacré à l’état de la Francophonie dans le monde, il est écrit que la Francophonie africaine constitue « une chance de développement pour notre communauté qui ne se retrouve sur aucun autre continent ». Voilà pourquoi les chefs d’État et de gouvernement du Sud ne peuvent pas toujours se taire et laisser faire. Fini le suivisme ! Qu’ils prennent donc leurs responsabilités ou qu’ils quittent cet espace où ils n’ont pas leur place !

Quant aux projections démographiques, elles renforcent l’importance actuelle et à venir du Sud francophone africain s’agissant de la sauvegarde, du rayonnement et de l’usage de la langue française dans le monde. En 2020, déjà, dans un monde qui comptait 8 milliards de personnes, 164 millions de francophones vivaient dans les pays du Nord dont 24 millions avaient moins de 20 ans et 640 millions dans les pays du Sud dits francophones dont 280 millions avaient moins de 20 ans. Pour dire, qu’aussi loin que l’on puisse se projeter, la langue française ne disparaîtra pas du paysage linguistique mondial, mais elle pourrait devenir marginale si elle faisait l’impasse sur les trois quarts de ses membres vivant dans la seule région du monde où elle a des chances de se développer, c’est-à-dire le Sud. Voilà encore pourquoi, Messieurs les Chefs d’État et de gouvernement africains, vous devez peser, à chaque fois, sur les grandes décisions politiques de la Francophonie. La seule parole d’un chef d’État français ne peut plus faire loi, bien qu’elle doive compter pour ce qu’elle doit compter, par rapport à la majorité ! Bien sûr, la Francophonie ne se fera pas contre la France ou sans la France, mais avec la France, quels que soient ses velléités, ses intérêts, ses non-dits, ses méfiances, ses priorités nationales ou européennes.
Par ailleurs, la France, il faut le dire, porte l’échec, en premier lieu, de la convention francophone qui prévoyait la circulation des personnes dans l’espace francophone mondial. En effet, « on ne fera pas la Francophonie en fermant les frontières des pays francophones aux francophones, ni en les expulsant ». Le Canada et la France se sont opposés à cette convention. Et pourtant, elle avait été ramenée à l’extrême du raisonnable. « Les nouvelles générations du Sud vont et iront ailleurs avec un lourd bagage de ressentiments, délaissant de plus en plus l’espace francophone du Nord pour le continent américain. »

On avait toujours pensé qu’il serait impossible de bâtir une francophonie politique sans d’abord une francophonie culturelle qui prenne en charge les créateurs francophones, poètes, écrivains, artistes, ceux-là mêmes qui sont le jardin et l’arrosoir de la langue française. On s’est trompé ! Les politiques ont tout pris et sont en train de conduire, dans un cortège tranquille et silencieux, la dépouille de la Francophonie vers son tombeau. Nous ne voulons pas de cet enterrement. Nous voulons vivre et vivre avec la langue française en harmonie avec les langues africaines, pour bâtir un espace de dialogue et d’échange pour le meilleur de l’esprit !

Vous le premier, Monsieur le président de la République française, n’oubliez jamais cette formidable ceinture de fraternité que représente la Francophonie ! De l’Afrique à l’Océanie, de l’Europe à l’Asie, de l’Océan indien au Proche-Orient, en passant par les deux Amériques, voilà que sur les cinq continents, souffle l’esprit d’une grande et belle alliance. Alliance géopolitique, économique et humaine, parce que culturelle. Sauvegardez-là ! Et vous, chefs d’État africains francophones, nous vous demandons avec respect de cesser d’être des acteurs passifs et endormis. Rappelez-vous ce que ce grand historien et écrivain, illustre fils de la France, Alain Decaux, nous dit : « La France est minoritaire dans l’espace francophone ! » Alors, il est temps de mieux comprendre l’enjeu, mieux prendre vos responsabilités. Ensemble, réfléchissez et soumettez le poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie à un appel à candidatures francophone ou faites votre choix en ne donnant pas toute la place à la politique ! La situation actuelle nous a conduits à une panne dommageable au rayonnement de cette Francophonie qui nous tient tant à cœur. N’éteignez pas toutes les lampes !

Pour revenir à la Francophonie et à notre espace de partage, mes respects Monsieur le président de la République française ! Mes respects aux chefs d’État et de gouvernement de ma si chère Afrique ! Aidez-nous à « sauvegarder la dignité du rêve » francophone ! C’est vous qui en possédez les clés ! Qu’elles ouvrent à nouveau les portes de la pensée, du partage, de la beauté de la culture francophone métisse, du rassemblement ! Refondons dès à présent l’Organisation internationale de la Francophonie — Oif — pour refonder notre avenir culturel, artistique, politique commun, autour d’une langue française mariée à d’autres langues africaines aussi belles et fécondantes ! Pardonnez aux « yeux des poètes qui n’ont pas de paupières ». Ils vivent dans une grande et perpétuelle insomnie et attendent « l’étoile du matin » qui est « la lumière et l’illumination ».

Ne tardez plus, Monsieur le Président Macron ! Ne tardez pas, Messieurs les chefs d’État africains francophones ! La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés !
Remettez-lui ses anneaux d’or !




REVUE DE PRESSE DU 21 NOVEMBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
La vaccination pour l’exemple

On aura donc tout lu, tout vu, tout entendu en matière de justification des mesures dites sanitaires, injections comprises, car le déni l’emporte sur la logique et la science, quand la corruption s’empare du monde de la santé au niveau international. La France est donc l’un des derniers pays à s’arc-bouter sur la non-réintégration des personnels suspendus, alors même que la situation des hôpitaux est catastrophique. L’Ordre continue de s’acharner sur des médecins compétents et intègres, tandis que les injections diminuent l’immunité ou qu’on découvre les graves nodules pulmonaires qui peuvent être causés par les microfibres des masques. Pendant ce temps l’épidémie régresse globalement dans le monde, ainsi que la vaccination, sauf en France qui injecte 4 fois plus que la moyenne.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Confinement, inégalités et psychologie des foules pendant la crise Covid

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/confinements-inegalites-et-psychologie-des-foules-pendant-la-crise-du-covid-19/

« Les processus de groupe et la psychologie des foules prédisent que, particulièrement en temps de crise, les gens seront enclins à s’en remettre aux gouvernements et aux autorités pour guider leur comportement.

Il existe également des données montrant que la crise COVID-19 a augmenté la détresse psychologique qui pourrait être liée aux défenses proximales et distales contre les pensées liées à la mort.

Historiquement, le mélange d’idéologie politique et de science, lorsque l’État réglemente la science, a conduit à des résultats désastreux.

La situation actuelle nécessite une guérison collective ».

Les politiques sanitaires ont été imposées à partir de fraudes scientifiques massives

« Corruption mathématique et épidémiologique », par Vincent Pavan, docteur en mathématiques.

« La question se pose maintenant de savoir, quelles décisions les autorités auraient prises en mars 2020, septembre 2020 et juin 2021, sachant que les modèles n’existent pas, que les paramètres ne sont pas connus et qu’on ne peut rien prédire. Car en soi, le Sars-Cov-2 n’est pas grave, le taux de létalité est le même qu’une grippe saisonnière d’intensité moyenne, les hôpitaux n’ont pas été saturés/ 

En France (et dans tous les pays occidentaux) TOUTES les décisions politiques majeures (confinement, passe sanitaire) ont été décidées et justifiées par des études mathématiques. SANS AUCUNE EXCEPTION, toutes ces études mathématiques et numériques reposent sur des escroqueries mathématiques qu’on peut démontrer. Des plaintes sont en cours, malgré une résistance évidente du parquet à mener des enquêtes. Cédric Villani — pourtant alerté et sans doute conscient des escroqueries mathématiques de par son niveau scientifique dans ce domaine — a collaboré à leur diffusion et a refusé de mener les enquêtes nécessaires. »

L’art de faire mentir les chiffres

https://www.covidhub.ch/la-fabrique-dune-pandemie/

« Pas d’hécatombe. Pas d’hôpitaux engorgés par le Covid. Pas de vague de malades/à peine 2 % des hospitalisations en 2020/5000 personnes tuées au Rivotril. / La soi-disant efficacité vaccinale s’est effondrée avec la fin du passe sanitaire/lien entre surmortalité et campagne de vaccination »

Dire la vérité, un préalable à la réconciliation

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/jean-dominique-michel-le-prealable-a-la-reconciliation

Un anthropologue de la santé analyse la crise Covid à l’aune de la corruption systémique du système de santé.

La punition pour l’exemple

« Mme FIRMIN ministre déléguée à la santé, refuse la réintégration des personnels non injectés, non parce qu’ils peuvent contaminer, mais parce qu’ils donnent un mauvais exemple aux personnes fragiles »

Soignants suspendus, des sénateurs accusent le gouvernement

https://www.francesoir.fr/politique-france/reintegrations-des-soignants-suspendus-des-senateurs-accusent-le-gouvernement-d

« “obstination coupable alors que l’hôpital est à l’agonie”

mesurespunitives” et « humiliantes » et en rien « sanitaires ».

Appel aux parlementaires

« Les gens pourraient apprendre de leurs erreurs s’ils n’étaient pas si occupés à les nier. »

Une conception scientiste et puritaine du droit

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/jean-dominique-michel-le-prealable-a-la-reconciliation

« Ce sont… des arguments principalement moraux qui sont avancés. Ils… traduisent une certaine conception de la santé et de la science. La santé, ce serait avant tout des valeurs du soin — on retrouve en filigrane la théorie du care — et non plus des compétences de soin. Et la science serait une croyance. »

ÉTRANGER

La crise Covid, une hallucination planétaire ?

https://www.aimsib.org/2022/10/30/la-covidomuraille-se-lezarde/

« Mise en examen du PDG de l’AFP pour diffamation envers les réalisateurs du documentaire “Hold-Up”/Ouverture d’une enquête Européenne sur l’illégalité supposée des achats de vaccins anti-Covid par l’Union. / La révolte de certains Députés Européens »

AUSTRALIE, les autorités de santé ne recommandent pas la 5e dose

https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-responsables-australiens-de-la-sante-rejettent-une-5e-dose-de-vaccin-anti-covid

En raison de son faible impact sur la transmission.

CANADA, Toronto abandonne l’obligation vaccinale

 « La Ville a déclaré qu’elle réviserait continuellement cette politique, guidée par la science et les preuves »

ITALIE, fin de l’interdiction pour les agents de santé non vaccinés

https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/italy-end-ban-health-workers-not-vaccinated-against-covid-2022-10-28/

JUSTICE

Victoire pour le Pr Perronne

« La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait “l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence”, durant la crise du COVID. »

Son interview « au défi de la vérité »

https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/perronne-decision-chambre-disciplinaire-ordre-medecin-retour

Cette victoire mènera-t-elle à la réintégration des soignants suspendus ?

https://www.francesoir.fr/tribunes/decision-chambre-disciplinaire-perronne-consequences-soignants-suspendus

« La liberté d’expression est un droit fondamental de tous les citoyens. / Durant la crise Covid, l’Ordre n’a pas respecté ses missions. »

Rien n’est moins sûr, le Pr Stéphane GAYET a été radié par le Conseil de l’Ordre

« J’ai été radié de l’Ordre des médecins pour des prescriptions faites qui n’ont causé aucun accident médicamenteux, ont amélioré la santé des patients, étaient peu onéreuses et ne m’ont rien rapporté. »

Et

https://docteur.nicoledelepine.fr/nouvelle-victime-du-conseil-de-lordre-le-dr-s-gayet-pour-avoir-gueri-ses-patients/

Un blâme pour un médecin ayant compromis la « sécurité » des patients

https://t.palace.legal/nl3/typVXMyPwNNkBzNBiY8A4g

La faiblesse de la sanction prononcée trahit la faiblesse des reproches qui avaient été faits à ce médecin.

Loi à caractère criminel, plainte contre X

http://ctiapchcholet.blogspot.com/2022/11/obligation-vaccinale-contre-la-covid-19.html

Extrait de la lettre du Dr Amine UMLIL :

« Il est aussi constant que l’administration, tout comme le juge, doit lire la loi et le règlement à la lumière du bloc de constitutionnalité, du droit européen et des conventions internationales. En l’espèce, cette loi, instaurant ladite obligation vaccinale est illégale. »

USA, la Cour suprême de New-York réintègre tous les personnels suspendus, avec rattrapage des salaires non versés

https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/italy-end-ban-health-workers-not-vaccinated-against-covid-2022-10-28/

« Car le vaccin n’empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le virus » 

COVID

Le point sur le Covid et ses variants dans le monde

https://www.covid-factuel.fr/2022/11/19/covid-situation-mondiale-et-variants/

« Un essaim de sous-variants étroitement liés, dérivant tous de la souche omicron/évolution depuis un an avec peu de soucis.

Cela se vérifie par les chiffres.

Ces dix-huit derniers mois, la mortalité aura été divisée par 10. Seule la vague Omicron dépasse la courbe d’évolution, non par sa virulence, mais par sa contagiosité : 3 à 4 fois plus, plus de cas, donc plus de décès, mais pas 3 ou 4 fois plus. »

Courbe des décès dans le monde 

« On vaccine de moins en moins dans le monde, sauf en France, 4 fois plus que la moyenne ! »

STRATÉGIES et TRAITEMENT

Syndrome d’épuisement induit par les masques et leur rôle dans les Covid longs

https://www.epochtimes.fr/comment-les-masques-ont-contribue-au-covid-long-2140451.html

« Dans plusieurs pays, les masques et les tests nasopharyngés fournis par les gouvernements ont été retirés du marché. Des microplastiques, des nanoparticules (de l’oxyde de graphène, du dioxyde de titane, de l’argent, de l’oxyde d’éthylène, des composés de colorants et du PFAS fluorés) et des métaux lourds ont été trouvés dans les masques et dans les tests nasopharyngés./Les masques et les tests ne font pas tous l’objet de contrôles systématiques. Un rapport de l’Institut néerlandais de santé publique (RIVM) publié en novembre 2021 indique que la sécurité des masques ne peut être garantie”. »

La liberté de soins

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/18/rendez-nous-la-liberte-de-soins-par-patrick-de-casanove/

« Soigner ne fait pas partie de la stratégie gouvernementale. »

La fin d’un mythe

https://www.francesoir.fr/entretiens/la-fin-d-un-mythe-si-c-est-un-virus-pas-d-antibiotique-interview-du-dr-claude-escarguel

« L’existence des bactéries “coopérantes” à la réplication d’un virus dans le corps humain est déterminante, avait été découverte par le Pr Montagnier et vient d’être confirmée par le Dr Carlo Brogna, du laboratoire italien CRANIOMED ».

Ceci explique l’efficacité des macrolides et cyclines.

Voir le lien ci-dessous :

Heurs et malheurs de l’hydroxychloroquine au fil de la chronologie du Covid

https://www.covid-factuel.fr/2022/11/11/hydroxychloroquine-petit-retour-historique/

Au début, l’HCQ fonctionne en ambulatoire. Le politique s’en mêle, la réserve aux hôpitaux (erreur funeste) et l’échec, logique, jette le discrédit sur la molécule. La messe est dite.

INJECTIONS

Les injections diminuent l’immunité

https://www.francesoir.fr/societe-sante/etude-du-lancet-montre-erosion-immunitaire-vaccines-au-fil-des-mois

Étude parue dans le Lancet :

« La fonction immunitaire des individus vaccinés huit mois après l’administration de deux doses de vaccin Covid-19 était inférieure à celle des individus non vaccinés ».

Et analyse de Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS.

Feu vert de l’agence européenne du médicament pour les vaccins dès 6 mois

https://www.francesoir.fr/politique-france/feu-vert-de-l-agence-europeenne-du-medicament-pour-les-vaccins-anti-covid-des-l

Absence de fondement scientifique, le Danemark et la Suède ne recommandent plus les injections chez les enfants.

USA, des enfants de 6 mois à 4 ans, cobayes pour le vaccin bivalent.

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/18/des-enfants-cobayes-pour-le-vaccin-bivalent-aux-usa/

« le Dr John Moore, immunologiste à la Weill Cornell Medicine, avait déjà déclaré que les nouveaux vaccins seraient “peu ou pas du tout meilleurs” que les formulations précédentes. Pour autant, les autorités sanitaires ferment les yeux, les commandes de vaccin ont été passées et continuent de l’être. »

Un premier vaccin sans aiguille

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/11/17/hexapro-premier-patch-vaccin-anti-covid-teste-en-australie/

« La société de biotechnologie Vaxxas a annoncé le lancement de l’essai clinique de phase I de son premier vaccin sans aiguille nommé HexaPro. La sécurité et l’innocuité du patch font partie des principaux critères d’évaluation. »

EFFETS INDÉSIRABLES

Contamination par les produits d’excrétion des vaccins

https://www.aimsib.org/2022/11/20/la-contamination-par-les-vaccins-a-arnm-est-elle-biologiquement-plausible-a-partir-dun-sujet-vaccine/

« Il existe de nombreux témoignages de personnes non vaccinées ayant présenté des symptômes identiques aux effets indésirables du vaccin après contact avec des personnes fraîchement vaccinées.

Une étude montre un excès de mortalité dans les classes d’âge non vaccinées au début des campagnes de vaccination, qui pourrait s’expliquer par un phénomène de transmission du vaccin ou de ses produits.

les études requises de pharmacocinétique et notamment d’excrétion du vaccin et de ses produits n’ont pas été réalisées malgré la réglementation en vigueur pour les thérapies géniques.

Les vaccins sont tous basés sur la protéine spike, reconnue depuis comme la principale responsable de la pathogénicité du virus SRAS-CoV-2 : si la transmission du vaccin ou du spike est possible, il est logique de retrouver les effets indésirables du vaccin chez des personnes non vaccinées en contact avec des personnes vaccinées. »

Une dose de plus, c’est une dose de trop

« Pour la 2ème fois en une semaine, les meilleurs scientifiques ont rapporté que les boosters d’ARNm Covid “spécifiques à Omicron” sont un gadget marketing. »

RÉSISTANCES

CSI du 10 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/tv1TKqie :



Invité : Denis Rancourt, PhD, Canada

Sujet : Les statistiques, la mort, et leurs manipulations

CSI 17 novembre 2022

https://crowdbunker.com/v/bzrQ1P8r :



Invité : Amine Umlil, pharmacien et responsable de la pharmacovigilance à l’hôpital de Cholet

Sujet : Protection du lanceur d’alerte : quelques règles à connaître

Le véritable Anthony Fauci



Film documentaire tiré du livre de Robert F Kennedy Jr, Le véritable Anthony Fauci, censuré, boycotté des librairies et des bibliothèques, est cependant un best-seller avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Pendant plus d’un an de recherches et d’entretiens minutieux et méticuleux, Robert F. Kennedy Jr a mis au jour des vérités choquantes sur la collusion, la tromperie et la manipulation qui affectent la liberté, la santé et la sécurité de nos familles.

Ce documentaire donne la parole à différents experts qui prennent position contre le système de santé actuel, considéré comme criminel et nuisible, et plus particulièrement contre le Dr Anthony Fauci et son rôle dans les épidémies de SIDA et de COVID-19.

HOLD-OUT



« Ce qui est arrivé est impensable, le plus mauvais scenario de science-fiction, et ennuyeux en plus ! »




Mondial 2022 : Le pari perdu du chantage de l’Occident face au Qatar

[Source : algerie54.dz]

Par Mehdi Messaoudi

Le 2 décembre 2010, à la surprise générale, le Comité exécutif de la FIFA (Fédération internationale de football association) dirigé par le Suisse Sepp Blatter attribue l’organisation de la Coupe du Monde du football 2022 au Petit État du Golfe, le Qatar, au détriment des pays comme les USA ou la Grande-Bretagne.

Lors de cette attribution, personne n’est venu évoquer la démocratie au Qatar ou le respect des Droits de l’Homme malgré les soupçons de corruption qui pesaient sur certains influents membres de la FIFA, comme son président Sepp Blatter, le président de l’UEF (le français Michel Platini) ou le l’ancien secrétaire général de la FIFA (le Français Jérôme Valcke).

Le Qatar est-il devenu moins démocratique et moins respectueux des droits de l’homme aujourd’hui ?

Certainement pas ! Le seul changement opéré dans ce pays est l’arrivée au pouvoir de l’Emir Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, succédant à son père Hamad Al Thani, ainsi que la réussite à offrir aux participants à la compétition et aux hôtes des infrastructures de haute facture que même les Européens ne peuvent réaliser.
Axer les critiques sur un reportage publié par le tabloïd britannique The Guardian faisant état de la mort de 6500 travailleurs népalais, philippins, pakistanais, bengalais, sri-lankais, afghans et thaïlandais s’avère un léger argument que même l’organisation internationale du travail OIT, ne peut confirmer.

Le Qatar partenaire de l’OTAN lors de l’invasion de la Libye et l’agression contre la Syrie

À juste titre, personne en Occident — gouvernements, médias et ONG des Droits de l’Homme — ne se souciait des droits des travailleurs asiatiques dans les chantiers qataris quand le Qatar offrait ses services et ses finances pour faire chuter la Libye de Mouammar El Gueddafi, au nom du respect des droits de l’homme et de l’exportation de la démocratie au nom de ce qui est appelé « Printemps arabe ». Idem pour la Syrie, dont la civilisation millénaire a été détruite par les Occidentaux, les groupes terroristes et aussi les monarchies du Golfe, dont le Qatar

Le chantage du gaz

Comment est-on arrivé au chiffre macabre de 6500 victimes ? Il est clair que l’argument pue le chantage politico-économique pour des pays occidentaux qui cherchaient à être approvisionnés en gaz qatari pour faire face à un hiver qui s’annonce rude après les sanctions imposées à la Russie.

L’Allemagne, le Royaume-Uni et à un degré moindre la France mènent par le biais des médias Mainstream et des officines, une campagne organisée contre le Qatar qui aurait refusé d’approvisionner ces pays en quantités supplémentaires en GNL, prétextant à juste titre son respect des contrats à long terme conclus avec des pays tiers.

Les dirigeants germaniques qui se sont rendus à Doha n’avaient pas réussi à convaincre les responsables qataris pour obtenir des volumes massifs de GNL dont elle a besoin l’Allemagne pour réduire sa dépendance au gaz russe. Le Qatar, le plus grand fournisseur de GNL au monde, spécifie également des conditions telles qu’une clause de destination qui empêcherait Berlin de réacheminer le gaz vers d’autres régions d’Europe, une condition à laquelle l’Union européenne s’oppose.

Le Qatar est également ferme sur l’indexation au pétrole, liant les contrats au prix du pétrole, ce qui représente la structure de prix de leurs ventes alternatives en Asie, tandis que les Allemands cherchent à être liés à l’indice de référence néerlandais TTF.

En mars dernier, le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck s’est rendu au Qatar, en compagnie de responsables des services publics allemands RWE et Uniper, pour discuter de l’achat de volumes supplémentaires, mais aucun accord n’a été conclu jusqu’à présent.

Infantino dénonce l’hypocrisie occidentale

Moins de 24 heures avant le début du Mondial qatari, l’actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, ne manqua pas l’opportunité de dénoncer l’hypocrisie occidentale, en balayant des « leçons de morale » qui relèvent de l’« hypocrisie », à la veille du coup d’envoi du plus grand événement sportif planétaire après les Jeux olympiques.

« Ce qui se passe en ce moment est profondément injuste. Les critiques sur le Mondial sont hypocrites », a-t-il en effet dit à l’adresse des journalistes, lors d’une conférence de presse inaugurale.

« Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3000 dernières années, nous devrions nous excuser pour les 3000 prochaines années avant de donner des leçons de morale aux autres. Ces leçons de morale sont juste de l’hypocrisie », a-t-il insisté.

Gianni Infantino s’est dit se sentir aujourd’hui « Qatari, Arabe, Africain, handicapé, et travailleur migrant ».

« Cela me renvoie à mon histoire personnelle, parce que je suis le fils de travailleurs migrants. Je sais ce que cela veut dire d’être discriminé, d’être harcelé, en tant qu’étranger. Enfant, j’étais discriminé (en Suisse) parce que j’étais roux et j’avais des taches de rousseur, j’étais Italien, je parlais mal l’allemand », a soutenu le patron de la FIFA.

Le « corrompu » Blatter avoue son erreur

La sortie inattendue de l’ancien président de la FIFA, l’helvétique Sepp Blatter, est loin d’être innocente à quelques jours de l’entame de la plus prestigieuse compétition, en avouant que l’attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar en 2010, était une erreur, rappelant que la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Michel Platini pourrait avoir influé sur l’issue du scrutin.

Blatter, âgé de 86 ans, a émis ces commentaires au conglomérat médiatique suisse Tamedia à l’occasion de sa première entrevue d’envergure depuis qu’il a été blanchi en juillet, avec M. Platini, des accusations d’inconduite financière à la FIFA, au terme d’un procès criminel en cour fédérale.

« Ce pays est trop petit, a dit Blatter au sujet du Qatar, le plus petit en taille depuis la tenue de la Coupe du monde en Suisse en 1954. Le soccer et la Coupe du monde sont trop imposants pour sa taille. »

Andrew Jenings et Blast-Infos ne sont pas du même avis que Blatter

Le journaliste écossais Andrew Jennings auteur du livre « scandale de la FIFA », et aussi « carton rouge » révèle les pratiques courantes au sein de la plus grande instance footballistique au monde.

Andrew Jennings a enquêté pendant quatre ans sur les coulisses de la FIFA, sans jamais céder aux pressions. Commissions occultes, élections truquées, marchés suspects et intérêts juteux, rien ne lui a échappé. Un livre choc, totalement explosif, qui avant même sa parution a provoqué la colère de la FIFA et de son président, lesquels ont tenté d’obtenir son interdiction. Ce sont les membres du comité exécutif de la toute-puissante FIFA, qui gèrent plusieurs centaines de millions de dollars par an, dont une bonne partie en liquide, dans l’opacité la plus totale. Leur train de vie ? Très aisé… ce qui n’est guère étonnant quand on découvre qu’à leur salaire confortable viennent s’ajouter des frais personnels souvent surprenants, jamais imposables. Quant à leur président, Joseph « Sepp » Blatter, le mystère est total sur ses émoluments. Comme son prédécesseur, le sulfureux Joào Havelange, il a le sens de la famille, le goût du secret, du pouvoir et de l’argent, et ne recule devant aucun obstacle.

Pour sa part, le média français en ligne Blast-info avait publié une enquête intitulée la « Qatar connection », en publiant un document explosif, au sujet de l’attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar.

A contrario, les révélations d’Andrew Jenings et de Blast-info.fr n’ont pas eu d’échos, comparativement au reportage du tabloïd britannique The Guardian.

Quand la FIFA soutenait les dictatures de l’AMSUD

Évoquer aujourd’hui certains critères exigés pour l’attribution des compétitions internationales, comme le respect des Droits de l’Homme, est un grand mensonge. Ni l’occident qui soutient l’armée la plus morale du monde et les crimes les plus démocratiques d’Israël ni la FIFA ne sont en mesure de donner de leçons de morale.

La Russie a été privée de compétition parce qu’elle a « envahi » l’Ukraine, alors que les USA qui avaient envahi l’Irak et assassiné des centaines de milliers d’Irakiens ont été organisateurs du Mondial 1994, et avaient participé à toutes les compétitions (1998, 2002, 2006, 2010, 2014, 2018 et aussi 2022) et s’apprêtent à organiser celle de 2026. Idem pour la France de Sarkozy qui avait détruit la Libye. Cette même France coloniale avait été soutenue par la FIFA en pleine guerre d’Algérie. Une instance qui avait été totalement hostile à l’équipe algérienne du FLN. Lire l’article « La FIFA contre la révolution algérienne » d’Ahmed Bensaada.

Par ailleurs, il faut rappeler que la FIFA avait attribué la coupe du monde 1978 à la dictature argentine, permettant même à l’équipe albiceleste de remporter le trophée. Dans un long article intitulé « Sanctions sportives contre la Russie : Lorsque la FIFA collaborait avec les dictatures militaires », l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada évoquait les règles malsaines de l’instance footballistique internationale, devenant un instrument entre les mains des commanditaires du gouvernement mondial et du monde unipolaire.

Le Qatar met à nu les valeurs du néolibéralisme

Aujourd’hui, il est nécessaire de saluer la position des dirigeants qataris opposés à l’exportation des valeurs du néolibéralisme et de l’Open Society, cher à Georges Soros.

Parmi les valeurs que les officines occidentales tentaient d’imposer à Doha : les LGBT, valeur sûre du démantèlement des sociétés au nom de la liberté individuelle. Le Qatar a mis à nu le plan diabolique occidental d’exporter des valeurs étrangères à la société musulmane, de ce pays, en refusant le diktat des ONG et leur propagande destructrice. Place au Football.




Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

https://t.me/DrDelepine

Un nouveau drame appelle notre vigilance : les malheurs de Chloé « TRANSGENRISME »

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure. Chloé Cole a reçu des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans. Elle a décidé de poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre alors qu’elle était mineure. Car aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.1 2

[Voir aussi :
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident]

L’histoire de Chloé3

« Dès l’âge de neuf ans, Chloé Chole a commencé à “se questionner sur son genre”. À douze ans, elle dit à ses parents qu’elle veut “changer de sexe”. Ne sachant pas quoi faire, ces derniers sollicitent une aide médicale.

Un traitement “radical”

À aucun moment les médecins ne repoussent son “désir de transition”. De 13 à 17 ans, Chloé Cole subit un “traitement radical”, hors autorisation de mise sur le marché et “insuffisamment étudié”, comprenant des bloqueurs de la puberté, un traitement par hormones sexuelles croisées et une double mastectomie.

Devenue adulte, elle regrette d’avoir subi “un traitement médical expérimental et irréversible”. “J’ai pris une décision d’adulte quand j’étais enfant” déclare-t-elle ».

Elle va poursuivre l’hôpital et les professionnels qui « ont effectué, supervisé et, ou, conseillé une hormonothérapie transgenre et une intervention chirurgicale ». Elle demande des dommages-intérêts punitifs. Les adultes m’ont mis en danger.

De fait ils ont manipulé les parents par le mythe du suicide qui menace et qui « serait évité » par ce long parcours médical, radical, irréversible qui pourtant mène plus souvent à l’issue fatale que l’inverse. En effet une étude canadienne montre que le taux de tentatives de suicide est de 3 % chez les hétérosexuels, 15 à 25 % chez les gays, lesbiennes et bi, mais dépasse les 45 % chez les trans comme l’illustre le graphique qui suit.

Chloé se bat pour elle, mais surtout pour tous les autres : « Je veux tenir responsables les adultes qui m’ont mis en danger, parce que ce qui m’est arrivé est horrible, mais cela n’est pas arrivé qu’à moi », insiste la jeune femme. « Cela arrive aux enfants partout aux Etats-Unis, partout en Occident, et cela se répand dans le monde entier »

LE TEMPS DES PROCÈS EST ARRIVÉ

Les procès apparaissent en Californie, en Angleterre et des cliniques jusqu’ici fort rentables sont obligées de fermer.

Comment en sont-ils arrivés là dans les pays anglo-saxons, et comment éviter chez nous les mêmes déviances ?. Aujourd’hui en France allons-nous tenter une nouvelle fois de copier, et reproduire les délires d’outre-Atlantique, d’outre-Manche ou scandinaves, alors même que ces pays commencent à en prendre conscience des dangers que leur permissivité fait courir aux adolescents mal dans leur peau. En France toujours deux décennies de retard…

Un rapport de janvier 2022 remis au ministre Véran montre que le nombre de personnes se disant trans ou en parcours de transition représente 0,013 % de la population (8952 personnes parmi plus de 67 millions de Français). Mais la publicité redondante à la télévision, la formation des petits à l’école à leur soi-disant libre choix entraînent des conséquences…

D’après les données de l’Assurance maladie :

« Les demandes de prise en charge de chirurgie mammaire et pelvienne de réassignation ont quant à elles été multipliées par quatre entre 2012 et 2020, avec respectivement 113 et 462 demandes ».

Par ailleurs :

« Le nombre de séjours en établissements de médecine, chirurgie et obstétrique pour transsexualisme a été multiplié par trois entre 2011 et 2020, passant de 536 à 1 615. »

On se demande pourquoi actuellement un feuilleton ou film récent se croit obliger d’insérer un trans dans le scénario, pourquoi le ministre de l’Éducation nationale semble vouloir traiter ces domaines en priorité et pourquoi de multiples articles de journaux pleurent sur ces pauvres soi-disant « victimes de leur sexe » alors qu’ils le deviendront à coup sûr par l’utilisation généralisée de leur drame privé ;

Pourquoi les dirigeants politiques se croient-ils obligés d’afficher la caractéristique trans de tel ou tel ministre alors que cela ne devrait relever que de leur domaine privé.4

Ils ou elles (iel ?) deviendront victimes à coup sûr si elles sombrent dans ce parcours du combattant qui les rendra à jamais dépendants du système médical (par ailleurs défaillant)…

Pour combien de « satisfaits » ? Et pour combien de temps ? L’idée n’est pas de refuser à quelques rares adultes cette reconnaissance et ces actes médicaux, mais d’informer, avertir enfants et adultes de la terrifiante manipulation qui mène des enfants en bonne santé, mais qui se posent avec plus d’acuité que la moyenne leur devenir sexuel à plonger dans ce parcours médical, ce petit monde fermé dans lequel ils trouvent au début une communauté accueillante, mais qui se transforme selon leurs confidences progressivement en un enfermement pour la plupart.

L’argent : cherchez l’argent, toujours

Malheureusement la soi-disant humanité dont on multiplie les faux sens télévisés en mettant in fine sur le trottoir ou dans la drogue des êtres humains, « migrants » désinformés sur les conditions de vie occidentales, et dépouillés de leurs économies pour payer les passeurs, cette soi-disant humanité est la même qui pousse des enfants à la mutilation, pour satisfaire des prédateurs avides d’argent ou de « belles » interventions de modelage d’un pénis chez une femme ou d’un vagin chez un homme… Appât du gain et distraction de la routine de l’appendicite ou du cancer du côlon d’un chirurgien blasé ou les deux ou encore envie de notoriété ? En tous cas le sort de « l’objet » à remodeler, du patient devenu objet n’a probablement pas grand-chose à voir avec la compassion pour l’enfant ou l’adulte angoissé par sa sexualité, du moins dans la majorité des cas…

Le lobby trans affirmatif a de gigantesques moyens

Soutenu notamment par la fondation Thomson Reuters, la société mondiale de services d’information, et par l’un des plus gros cabinets internationaux d’avocats, Dentons5.

On se demande pourquoi les pouvoirs publics accordent une telle importance aux militants trans-affirmatifs qui ne représentent que très peu de personnes. Pourquoi leur ouvre-t-on les portes des ministères (en premier lieu santé, éducation, etc.), des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets 6 ou des autorités administratives comme le Défenseur des droits ou le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ?

Les rapports censés orienter les choix de la HAS en matière de recommandations sont confiés à des personnes, tout sauf indépendantes et objectives.7 Plaidant pour leur paroisse et ne tenant aucun compte de l’expérience acquise par les pays pionniers des traitements de transition médicale, et qui justement en reviennent comme la Suède.8

Depuis une vingtaine d’années, la folie du « genre » avait atteint le monde anglo-saxon et scandinave, nous épargnant relativement (en dehors des séries…). Mais récemment la mode « de changer de sexe » dès l’école primaire s’est installée officiellement en imposant aux enseignants d’accepter que l’élève choisisse un nouveau prénom sans l’accord de ses parents.

Le ministre de l’Éducation prétend que l’éducation sexuelle est une priorité dans un pays où les jeunes ne savent plus ni écrire, ni compter, ni calculer même à l’entrée de prépas réputées…

Nous devons nous préoccuper de cette nouvelle dérive pour savoir comment aborder ces sujets délicats, sans braquer, avec nos jeunes, proches, amis, familles, soumis à la pensée unique des réseaux sociaux colonisés par des « militants » d’un seul discours renchéri par France info et co…

Ainsi trop d’adolescents, en recherche d’eux-mêmes se trouvent embarqués dans un parcours de genre, tout malaise étant interprété comme une « dysphorie »9 pourtant rarissime. Les médecins consultés choisis pour leurs « compétences » autoproclamées sont le plus souvent des militants de la transition et orientent systématiquement d’emblée les enfants vers ce type de réponse, oubliant toutes les autres causes de mal être de cette tranche d’âge pour peut traiter moins brutalement.

Un marché juteux et trop de victimes embarquées sans réel diagnostic, sans précaution

Ce serait le règne de l’autodiagnostic ! Une enfant de quatre ans qui se dit garçon a forcément raison et il faut aller dans son sens, c’est ce qu’on explique aux parents perdus et pas préparés à ce genre de déviance, et les enfants de quatorze ans peuvent imposer leur « transition » dans le secret, sans en informer leurs parents.

ON FAIT VOTER AUX DÉPUTÉS LA DÉPATHOLOGISATION DE LA TRANS-IDENTITÉ

Comme si on pouvait choisir son sexe ! Le sexe est une constance biologique déterminée lors de la fécondation par la loterie du mélange des gênes X et Y des parents. Cette reproduction sexuée apporte un avantage biologique à l’espèce qui l’adopte et pour cette raison se retrouve chez toutes les espèces vivantes évoluées. Prétendre qu’on pourrait choisir son sexe ou que celui-ci est uniquement la conséquence d’un apprentissage social est un mensonge éhonté véhiculé parmi les députés, mais surtout les jeunes en souffrance et leurs parents qui ne peuvent plus donner de nécessaires « limites » aux jeunes sans se sentir ou être traités de parents indignes. On ne pourra jamais changer que l’apparence, mais jamais le sexe chromosomique ! Le changement de sexe promis aux jeunes gens est une imposture.

Société de la folie. Essayons de sortir du délire ambiant !

De la loi du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne10 qui ont répété à l’envi que « la transidentité n’était pas une maladie » et « que chacun devait être libre de choisir son identité de genre, sans se laisser imposer “un modèle hétéronormé binaire”11. » Cette revendication n’est pas propre à la France. La dernière version de la classification internationale des maladies éditée par l’OMS (CIM 11) vient de transférer « l’incongruence de genre » du chapitre des affections psychiatriques vers celui de la santé sexuelle.

Alors que les soins à la vue de tous sont de plus en plus compromis par le délabrement continu de notre système de santé, la disparition des médecins de famille, la fermeture récurrente des urgences hospitalières et des blocs opératoires repoussant aux calendes grecques une intervention urgente, l’objectif du gouvernement et de ses instances telles la HAS est de créer un HOMME NOUVEAU avec tous les moyens y compris financiers détournés de la sécurité sociale.

Ainsi pour ces avocats d’un nouveau monde rêvé par Huxley et exposé par Laurent Alexandre, le sexe n’existe plus, c’est un fantasme que vous pensez voir à l’échographie prénatale et à la naissance et seul le GENRE existe… Et c’est bien sûr la sécurité sociale, la solidarité nationale qui doit assumer vos fantasmes ou plutôt vos pseudo-fantasmes bien utilisés par les lobbies fournisseurs de clients à la filière transhumaniste.

Ainsi est affirmé le droit à réquisitionner la médecine et la solidarité nationale afin de transformer et mutiler son corps pour le faire correspondre à ses fantasmes :

« Nous passons à un modèle dans lequel la personne détermine librement et elle-même son genre ainsi que le recours à tel ou tel traitement (…) ». « Il s’agit là aussi de mettre en œuvre des moyens du champ médical non pas pour soigner une pathologie, mais pour concrétiser le droit à disposer de soi-même »

Ainsi alors que le choix revient en totalité à la personne, c’est la société qui doit rembourser à 100 % les frais induits chez un être humain considéré comme normal, non malade, mais classé en affection de longue durée pour remboursement total des interventions et autres traitements médicaux.

Il semble bien que le médecin généraliste soit sommé « d’établir un protocole de soins de transition médicale à la demande de son patient non malade (ne pas confondre, sous peine de sanction pour discrimination), c’est-à-dire de lui prescrire les produits hormonaux réclamés et lui fournir des ordonnances nécessaires à la chirurgie. Pourra-t-il s’y refuser ? Avec la loi du 31 janvier 2022, rien n’est moins sûr ».

En résumé un diagnostic établi par la personne (considérée comme non malade, y compris mineure) sans confirmation médicale et un accès AUTOMATIQUE A LA TRANSITION MÉDICALE ET/OU CHIRUGICALE. !

Un drame social et financier,12 mais surtout individuel d’une personne en souffrance, en mal être13 en raison de ce qu’elle pense suite à ses lectures internet, ses participations à des forums influencés par les lobbies très riches, et la confirmation ou l’acceptation quasi automatique des médecins consultés qui appartiennent automatiquement aux lobbies, puisque la personne est orientée vers les « spécialistes ».

Imaginez un instant : je décrète avoir un cancer des ovaires et me fais enlever les gonades et prescrire un traitement hormonal sans avis médical et avec obligation pour le corps médical de me prescrire ces traitements qui seront automatiquement remboursés.

On peut décliner ce modèle pour se sentir avoir une sclérose en plaques et exiger les traitements ou un lymphome… Cela paraît exagéré, mais c’est exactement cela qui se passe en matière de changement de sexe et de son effroyable parcours qui transforme définitivement la personne en malade chronique, tant les traitements hormonaux à vie et la surveillance des sites opératoires s’imposent à vie, sans même parler de ceux, nombreux, qui feront le chemin inverse (détransition et rebelote pour les hormones inverses et les interventions…).

La prudence minimale enterrée

Des vies perturbées, gâchées au nom d’une pseudo liberté et de décisions privées de la plus élémentaire prudence ne respectant même plus, dans le cadre particulier du changement de sexe, des dispositions protectrices du Code civil et du code de santé publique interdisant les interventions mutilantes14 et les prescriptions hors AMM.

Notre société avide de copier les délires new-yorkais ou californiens est entrée dans un nouveau monde, « le meilleur des mondes » d’Huxley15, où au nom d’une pseudo liberté individuelle accrue, on soumet en réalité les esclaves du net et de la propagande télévisuelle via Netflix et autres, à un avenir lourd de drames personnels via les traitements médicaux lourds et les mutilations irréversibles menant trop souvent au suicide.

CHANGEMENT DE PARADIGME IMPOSÉ PAR NOS GOUVERNANTS

Voici la justification de la détermination du gouvernement à imposer ces pratiques qu’on pourrait aussi considérer comme barbares vers un changement de paradigme :

« Les nombreux échanges réalisés par la mission, les évolutions du contexte international (CIM 11) l’ont convaincue qu’un changement de paradigme dans les parcours de soins des personnes trans est à la fois nécessaire, attendu et possible.

Les changements doivent reposer sur des principes éthiques et politiques : dépathologisation de la transidentité, autodétermination des personnes seules à même de définir leur identité de genre, non-discrimination, égalité géographique et sociale d’accès aux soins. Les travaux à venir de la HAS doivent par ailleurs contribuer à intégrer l’état des connaissances, dans les pratiques de soins »16.

Donc la HAS n’aura aucun autre choix que mettre en pratique l’avis du ministre.

On a, dans le même temps, privé les parents de toute autorité, par conditionnement social et menaces pénales pour une fessée, donnant ainsi la toute-puissance sur les cerveaux de nos petits à une école qui n’enseigne plus le français ni le calcul, mais la sexualité, priorité avouée de notre actuel ministre de « l’éducation nationale »17.

Le rapport de janvier 2022 18 qui sert de base à la réflexion de la HAS sur les recommandations qui seront publiées en septembre 2023 est orienté par les lobbies qui l’ont rédigé et fait cruellement la place centrale au modèle « trans-affirmatif » immédiat, y compris pour les mineurs. Est-ce l’avenir que vous voulez pour vos enfants ? Et pourtant la maturité cérébrale ne serait acquise qu’à 24 ans…

Ces rapports préliminaires de janvier 2022 ainsi que le rapport de la HAS de septembre 2022 sur les futures recommandations ne font guère référence aux drames vécus par ces victimes de la mode et des médecins et seulement de façon insuffisante. La note de cadrage de la HAS de septembre 2022 19 avoue qu’elle a peu d’informations sur les « détransitions ». C’est pourtant un point fondamental, ainsi que la comparaison des suicides dans les tranches d’âge comparables et celles des sujets trans ou en parcours de transition.

Rappelons enfin la « définition du parcours de transition », d’après le rapport de l’IGAS 2022.

Les parcours de transition se déclinent en transition sociale, administrative, et médicale.

La transition sociale est le fait de vivre dans son environnement dans un genre social autre que son genre de naissance (de fait sexe de naissance !).

La transition administrative porte sur la modification du prénom et/ou de la mention de sexe à l’état civil.

« La transition médicale concerne l’ensemble des soins médicaux liés à la transition de genre (hormonothérapie, chirurgies). »

Les parcours de transition médicale désignent les parcours au sein du système de santé d’une personne transgenre, visant à d’obtenir les modifications corporelles souhaitées, à l’aide de soins délivrés par des médecins (hormonothérapie, épilation laser) et/ou chirurgiens (plasties de la poitrine, chirurgie pelvienne, etc.) et/ou d’autres professionnels de santé (orthophonie pour féminisation de la voix).

Ces parcours de transition devraient reconnaître l’autodétermination des personnes, permettre un choix éclairé en améliorant l’accès à l’information, rendre possibles des parcours de transition médicale diversifiés dans leur contenu et leurs modalités, faisant une plus grande place à la médecine de 1er recours et au travail en réseau, dépsychiatriser l’entrée dans les parcours, tout en permettant un accompagnement en santé mentale si nécessaire. La doxa officielle ne veut surtout pas « psychiatriser » alors que tous professionnels et proches conviennent que ces personnes ont besoin de soutien psychologique et souvent psychiatrique.

Dans ce rapport de l’IGAS, on note encore que la prévalence de cette dite dysphorie de genre chez les mineurs n’est pas établie.

« Selon une revue systématique de la littérature, à ce jour, la prévalence de la dysphorie de genre chez l’adolescent (âgés de 12 à 18 ans) ne peut pas être établie. Il y a des preuves d’une augmentation de la fréquence de consultation des adolescents pour traitement ces dernières années et les adolescents de sexe féminin à la naissance sont maintenant majoritaires ».

Enfin les troubles associés sont tout de même reconnus par l’IGAS. D’après une revue générale, la vulnérabilité des jeunes transgenres inclut les risques suicidaires, la dépression, l’anxiété, et l’auto-agressivité, ainsi qu’une persécution à l’école autant chez les garçons que chez les filles. » On aimerait des statistiques !

IL EST CLAIR QUE CES SUJETS MÉRITERONT APPROFONDISSEMENT ET SURVEILLANCE POPULAIRE

En effet dans notre société, est passée subrepticement la légalisation de l’avortement devenu infanticide puisqu’autorisée jusqu’à l’âge de neuf mois en août 2021 au sein de la loi dite de bioéthique, sans prise de conscience populaire qui s’étonne aujourd’hui de cette possibilité en Californie, sans savoir que la disposition existe en France.

Est passée également l’autorisation de fabrication de chimères homme-animal dans la même loi passée en catimini.

Peut-on citer également l’expérimentation à grande échelle d’une substance génique expérimentale, appelée fallacieusement vaccin, pour tromper les foules, mais évitée chez les animaux en raison de trop de mortalité dans les premiers essais ?

Alors laisserons — nous sans rien dire des enfants se faire martyriser, mutiler, transformer à un âge où la sexualité est silencieuse chez les plus jeunes, puis questionnable chez les adolescents, sans tenter de les protéger d’une idéologie mondialiste et d’un lobby extraordinairement lucratif…

Les parents ont été dépouillés de leur droit de regard : nous devons le leur rendre.


1 13.11.22 https://m.epochtimes.fr/une-adolescente-ex-trans-poursuit-les-medecins-qui-lont-mutilee-alors-quelle-etait-mineure-2158461.html

2 https://www.foxnews.com/media/detransitioned-teen-hold-gender-affirming-surgeons-accountable

3 Transition de genre chez une mineure : des médecins poursuivis. Publié le 15 novembre 2022, revue de presse génétique.

4 Voir par exemple une ministre de Biden dont l’objectivité sera questionnable en ce domaine

Joe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la Santé

Cette pédiatre devient ainsi la personne transgenre la plus haut placée au sein du gouvernement américain, une première historique. Joe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la Santé — Allo Docteurs

5 « Seulement les adultes ? Bonnes pratiques en matière de la reconnaissance légale du genre pour les jeunes ; un rapport sur l’état actuel des lois et du plaidoyer des ONG dans huit pays d’Europe, en mettant l’accent sur les droits de jeunes » : https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf

6 Cf par exemple le site de l’association lyonnaise Chrysalide dont les publications sont subventionnées par le ministère des Solidarités et de la Santé, la région Aura, la Métropole de Lyon, alors qu’elles sont très contestables : https://chrysalide-asso.fr/nos-documents/

7 Voir article La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs,

Publié le 25 mars 2022, revue Gènéthique

8 https://www.socialstyrelsen.se/om-socialstyrelsen/pressrum/press/uppdaterade-rekommendationer-for-hormonbehandling-vid-konsdysfori-hos-unga/

9 Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux — 5e édition) publié en 2015 en version française, définit la dysphorie de genre par : A : la non-congruence marquée entre le genre vécu/exprimé par la personne et le genre assigné, d’une durée minimale de 6 mois et B : le trouble est accompagné d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

10 Article 225-4-13 du Code pénal : « Les pratiques, comportements ou propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».

11 M. Bastien Lachaud, Compte-rendu de la deuxième séance du 5 octobre 2021

 L’ensemble du parcours médico-chirurgical est financé par l’assurance maladie au titre de la prise en charge d’une affection de longue durée (ALD)

12 « Les soins de transition peuvent, contrairement à ce qu’on observe dans d’autres pays, être pris en charge par la sécurité sociale, pour certains à 100 % en cas d’accès à l’ALD (affection de longue durée). Le nombre de bénéficiaires de l’ALD au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre a fortement augmenté depuis 10 ans, tout en restant relativement modeste : 9 000 personnes sont concernées en 2020 dont 3 300 admises dans l’année (soit 10 fois plus d’admissions qu’en 2013 selon la CNAM). 70 % des bénéficiaires ont entre 18 et 35 ans. En 2019, le nombre de demandes et d’avis favorables d’ALD concernant des hommes trans (FtM) a rejoint celui des femmes trans (MtF) » rapport au ministre 2022 ibid 9

13 A-t-on encore le droit de le dire ou de l’écrire sans être accusé de discrimination ?

14 Female to Male (FtM) désigne une femme qui devient homme ; Male to Female (MtF), un homme qui devient femme.

La chirurgie d’affirmation de genre recouvre des interventions de féminisation (création d’un néo-vagin, augmentation mammaire, féminisation du visage…) ; la chirurgie de masculinisation recouvre des interventions des organes génitaux (hystérectomie, métaoidioplastie, phalloplastie…) ou de la poitrine, mastectomie.

15 Le Meilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d’anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley. Le récit évoque une société futuriste et eugéniste, très hiérarchisée, divisée en différentes castes dont les individus, conçus artificiellement, sont conditionnés biologiquement et psychologiquement afin de garantir la stabilité et la continuité du système.

16 Rapport ibid11 page 6 objectifs imposés : « L’enjeu prioritaire est de renouveler l’organisation des parcours de transition, avec pour principes clefs l’autodétermination, le consentement éclairé, la reconnaissance de la diversité des parcours, une place renforcée des professionnels de santé de premier recours, un travail en réseau et un repositionnement du rôle de la psychiatrie. »

17 Les mesures devraient a priori concerner tous les niveaux scolaires. Elles viseront à lutter contre les « stéréotypes de genre » ainsi que les LGBT-phobies et les violences sexuelles et sexistes.

18 Remis au ministre début 22 rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf (solidarites-sante.gouv.fr) répond à une saisine du ministre des Affaires sociales et de la Santé faite à deux acteurs de terrain de la prise en charge des personnes, le Dr Hervé Picard, médecin généraliste et médecin de santé publique et Simon Jutant de l’association ACCEPTESS-T, avec l’appui de Geneviève Gueydan de l’IGAS. « Ce rapport intervient un moment qui laisse espérer des progrès possibles ; si la situation et les parcours de soins des personnes trans ont été, et restent encore trop, marqués du sceau de la pathologisation de la transidentité et de sa stigmatisation, des évolutions majeures du contexte peuvent en effet contribuer à de profonds changements. »

19 Parcours de transition des personnes transgenres (has-sante.fr) note de cadrage de la HAS de septembre 2022 en préparation des recommandations prévues pour sept 2023.




Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ?

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Qui connaît l’histoire des « nationalistes intégraux » ukrainiens, des « nazis » selon la terminologie du Kremlin ? Elle commence durant la Première Guerre mondiale, se poursuit durant la Seconde, la Guerre froide et continue aujourd’hui dans l’Ukraine moderne. De nombreux documents ont été détruits et l’Ukraine moderne interdit sous peine de prison d’évoquer leurs crimes. Il n’en reste pas moins que ces gens ont massacré au moins quatre millions de leurs compatriotes et ont conçu l’architecture de la solution finale, c’est-à-dire l’assassinat de millions de personnes au motif de leur appartenance réelle ou supposée aux communautés juives ou tsiganes d’Europe.

L’agent allemand, penseur du « nationalisme intégral » ukrainien et criminel contre l’Humanité, Dmytro Dontsov (Metipol 1883, Montréal 1973).

Comme la plupart des analystes et des commentateurs politiques occidentaux, j’ignorais l’existence des néonazis ukrainiens jusqu’en 2014. Lors du renversement du président élu, je vivais alors en Syrie, j’ai cru qu’il s’agissait de groupuscules violents ayant fait irruption sur la scène publique pour prêter main-forte aux éléments pro-européens. Cependant, depuis l’intervention militaire russe, j’ai découvert progressivement quantité de documents et d’informations sur ce mouvement politique qui représentait, en 2021, un tiers des forces armées ukrainiennes. Cet article en présente une synthèse.

Au tout début de cette histoire, c’est-à-dire avant la Première Guerre mondiale, l’Ukraine était une grande plaine qui avait toujours été ballottée entre les influences allemande et russe. Présentement, elle n’était pas un État indépendant, mais une province de l’empire tsariste. Elle était peuplée d’Allemands, de Bulgares, de Grecs, de Polonais, de Roumains, de Russes, de Tchèques, de Tatars et d’une très forte minorité juive censée descendre de l’ancien peuple khazar.

Un jeune poète, Dmytro Dontsov, se passionna pour les mouvements d’avant-garde artistique, considérant qu’ils parviendraient à sortir son pays de son arriération sociale. L’empire tsariste étant immobile depuis la mort de la grande Catherine tandis que l’empire allemand était le centre scientifique de l’Occident, Dontsov choisit Berlin contre Moscou.

Lorsque la Grande Guerre éclata, il se transforma en agent des services secrets allemands. Il émigra en Suisse où il édita, pour le compte de ses maîtres, le Bulletin des nationalités de Russie en plusieurs langues appelant au soulèvement des minorités ethniques de l’empire tsariste afin de provoquer sa défaite. C’est ce modèle qui a été choisi par les services secrets occidentaux pour organiser le « Forum des peuples libres de Russie », cet été à Prague(([1] « La stratégie occidentale pour démanteler la Fédération de Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 août 2022.)).

En 1917, la révolution bolchévique renversa la donne. Les amis de Dontsov prirent fait et cause pour la révolution russe, mais lui resta pro-allemand. Dans l’anarchie qui suivit, l’Ukraine fut divisée de facto par trois régimes différents : les nationalistes de Symon Petlioura (qui s’imposèrent dans la zone tenue aujourd’hui par l’administration Zelensky), les anarchistes de Nestor Makhno (qui s’organisèrent en Novorosssia, la terre qui avait été développée par le prince Potemkine et qui n’avait jamais connu le servage), et les bolchéviques (surtout dans le Donbass). Le cri de guerre des partisans de Petlioura était « Mort aux juifs et aux bolchéviques ! ». Ils perpétrèrent de très nombreux pogroms meurtriers.

Dmytro Dontsov retourna en Ukraine avant la défaite allemande et devint le protégé de Symon Petlioura. Il participa brièvement à la conférence de paix de Paris, mais, pour une raison inconnue, ne resta pas dans sa délégation. En Ukraine, il aida Petlioura à s’allier à la Pologne pour écraser les anarchistes et les bolchéviques. Après la prise de Kiev par les bolchéviques, Petlioura et Dontsov négocièrent le Traité de Varsovie (22 avril 1920) : l’armée polonaise s’engageait à repousser les bolchéviques et à libérer l’Ukraine en échange de la Galicie et de la Volhynie (exactement comme l’administration Zelensky négocie aujourd’hui l’entrée en guerre de la Pologne contre les mêmes terres(([2] « La Pologne et l’Ukraine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 juin 2022.)) ). Cette nouvelle guerre fut un fiasco.

Vladimir Jabotinsky, né à Odessa, penseur du sionisme révisionniste. Pour lui Israël était une terre sans peuple, pour un Peuple sans terre.

Pour renforcer son camp, Petlioura négocia en secret avec le fondateur des bataillons juifs de l’armée britannique (la « Légion juive ») et désormais administrateur de l’Organisation sioniste mondiale (OSM), Vladimir Jabotinsky. En septembre 1921, les deux hommes convinrent de s’unir contre les bolchéviques en échange de l’engagement de Petlioura d’interdire à ses troupes de continuer leurs pogroms. La Légion juive devait devenir la « Gendarmerie juive ». Cependant, malgré ses efforts, Petlioura ne parvint pas à pacifier ses troupes, d’autant plus que son proche collaborateur Dontsov encourageait toujours à massacrer les juifs. En définitive, l’accord ayant été révélé, l’Organisation sioniste mondiale se rebiffa contre le régime Petlioura. Le 17 janvier 1923, l’OSM créa une commission d’enquête sur les activités de Jabotinsky. Celui-ci refusa de venir s’expliquer et démissionna de ses fonctions.

Simon Petlioura s’empara du Nord de l’Ukraine. Protecteur des nationalistes intégraux, il sacrifia la Galicie et la Volhynie pour combattre les Russes.

Petlioura s’enfuit en Pologne, puis en France, où il fut assassiné par un juif anarchiste de Bessarabie (l’actuelle Transnistrie). Lors du procès, ce dernier assuma son crime et plaida avoir vengé les centaines de milliers de juifs assassinés par les troupes de Petlioura et Dontsov. Le procès eut un grand retentissement. Le tribunal relaxa l’assassin. C’est à cette occasion que fut fondée la Ligue contre les pogroms, future Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).

Non seulement les nationalistes furent vaincus, mais les anarchistes aussi. Partout les bolchéviques triomphèrent et choisirent, non sans débats, de rejoindre l’Union soviétique.

Dmytro Dontsov édita des revues littéraires qui exercèrent une fascination sur la jeunesse. Il continuait à promouvoir une Europe centrale dominée par l’Allemagne et se rapprocha du nazisme au fur et à mesure de sa montée. Il désigna bientôt sa doctrine comme le « nationalisme intégral » ukrainien. Ce faisant, il faisait référence au poète français, Charles Maurras. En effet, au départ la logique des deux hommes était identique : ils cherchaient dans leur propre culture les moyens d’affirmer un nationalisme moderne. Cependant Maurras était germanophobe, tandis que Dontsov était germanophile. L’expression « nationalisme intégral » est toujours revendiquée aujourd’hui par les adeptes de Dontov, qui prennent soin, après la chute du IIIe Reich, de réfuter le terme de « nazisme » dont les Russes le qualifient, non sans raison.

Selon lui, le « nationalisme ukrainien » se caractérise par :
 « l’affirmation de la volonté de vivre, de puissance, d’expansion » (il promeut « Le droit des races fortes d’organiser les peuples et les nations pour renforcer la culture et la civilisation existantes »)
 « le désir de combattre et la conscience de son extrémité » (il loue la « violence créatrice de la minorité d’initiative »)

Ses qualités sont :
 « le fanatisme » ;
 « l’immoralité ».

En définitive, tournant le dos à son passé, Dontsov devint un admirateur inconditionnel du Führer, Adolf Hitler. Ses disciples avaient fondé, en 1929, l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) autour du colonel Yevhen Konovalets. Ce dernier qualifia Dontsov de « dictateur spirituel de la jeunesse de Galicie ». Cependant une querelle opposa Dontsov à un autre intellectuel à propos de son extrémisme qui conduisait à faire la guerre contre tous, lorsque soudain Konovalets fut assassiné. L’OUN (financée par les services secrets allemands) se divisa alors en deux. Les « nationalistes intégraux » se réservant l’OUN-B du nom du disciple préféré de Dontsov, Stepan Bandera.

Durant les années 1932-33, les commissaires politiques bolchéviques, majoritairement juifs, levèrent un impôt sur les récoltes, comme dans les autres régions d’Union soviétique. Combinée avec d’importants et imprévisibles aléas climatiques, cette politique provoqua une gigantesque famine dans plusieurs régions d’URSS, dont l’Ukraine. Elle est connue sous le nom d’« Holodomor ». Contrairement à ce qu’en dit l’historien nationaliste intégral Lev Dobrianski, il ne s’agissait pas d’un plan d’extermination des Ukrainiens par les Russes puisque d’autres régions soviétiques en souffrirent, mais d’une gestion inadaptée des ressources publiques en période de changement climatique. La fille de Lev Dobrianski, Paula Dobrianski, devint une des collaboratrices du président George W. Bush. Elle mena une lutte sans pitié pour faire exclure des universités occidentales les historiens qui n’adhéraient pas à la propagande de son père(([3] « L’Holodomor, nouvel avatar de l’anticommunisme « européen » » (extrait de Le Choix de la défaite), Annie Lacroix-Riz (2010). Famine et transformation agricole en URSS, Mark Tauger, Delga (2017).)).

En 1934, Bandera organisa, en tant que membre des services secrets nazis et chef de l’OUN-B, l’assassinat du ministre de l’Intérieur polonais, Bronisław Pieracki.

À partir de 1939, les membres de l’OUN-B, formant une organisation militaire, l’UPA, furent entraînés en Allemagne par l’armée allemande, puis toujours en Allemagne, mais par leurs alliés japonais. Stepan Bandera proposa à Dmytro Dontsov de devenir le chef de leur organisation, mais l’intellectuel refusa, préférant jouer un rôle de leader plutôt que de commandant opérationnel.

Les « nationalistes intégraux » admirent l’invasion de la Pologne, en application du pacte germano-soviétique. Ainsi que l’a démontré Henry Kissinger, qui ne saurait être suspect de pro-soviétisme, il ne s’agissait pas pour l’URSS d’annexer la Pologne, mais d’en neutraliser une partie afin de se préparer à l’affrontement avec le Reich. Au contraire, pour le chancelier Hitler, il s’agissait de débuter la conquête d’un « espace vital » en Europe centrale.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, sous les indications de Dmytro Dontsov, l’OUN-B se battit aux côtés des armées nazies contre les juifs et les soviétiques.

La collaboration entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les nazis se poursuivit avec des massacres permanents de la majorité de la population ukrainienne, accusée d’être juive ou communiste, jusqu’à la « libération » de l’Ukraine par le IIIe Reich à l’été 1941 au cri de « Slava Ukraїni ! » (Gloire à l’Ukraine), le cri de guerre utilisé aujourd’hui par l’administration Zelensky et les démocrates US. À ce moment-là, les « nationalistes intégraux » proclamèrent l’« indépendance » de l’Union soviétique en présence des représentants nazis et du clergé grec orthodoxe, non pas à Kiev, mais à Lviv, sur le modèle de la Garde Hlinka en Slovaquie et des Oustachis en Croatie. Ils formèrent un gouvernement sous le leadership du Providnyk (guide) Stepan Bandera dont son ami Yaroslav Stetsko fut le Premier ministre. On estime à 1,5 million de personnes leur soutien en Ukraine. C’est-à-dire que les « nationalistes intégraux » ont toujours été très minoritaires.

Célébration de l’Ukraine indépendante avec les dignitaires nazis. Derrière les orateurs, les trois portraits affichés sont ceux de Stepan Bandera, d’Adolf Hitler et de Yevhen Konovalets.

Les nazis se divisèrent entre d’un côté le commissaire du Reich pur l’Ukraine, Erich Koch, pour qui les Ukrainiens étaient des sous-hommes et, de l’autre, le ministre des Territoires occupés d’Orient, Alfred Rosenberg, pour qui les « nationalistes intégraux » étaient de vrais alliés. Finalement, le 5 juillet 1941, Bandera fut déporté à Berlin et placé en Ehrenhaft (honorable captivité), c’est-à-dire assigné à résidence comme une haute personnalité. Cependant, les membres de l’OUN-B ayant assassiné les chefs de la faction rivale, l’OUN-M, les nazis sanctionnèrent Stepan Bandera et son organisation, le 13 septembre 1941. 48 de leurs dirigeants furent déportés dans un camp de prisonniers, à Auschwitz (qui n’était pas encore un camp d’extermination, mais seulement une prison). L’OUN-B fut réorganisée sous commandement allemand. C’est à ce moment-là que tous les nationalistes ukrainiens portèrent le serment suivant : « Fils fidèle de ma Patrie, je rejoins volontairement les rangs de l’Armée de libération ukrainienne, et avec joie je jure que je combattrai fidèlement le bolchévisme pour l’honneur du peuple. Ce combat nous le menons aux côtés de l’Allemagne et de ses alliés contre un ennemi commun. Avec fidélité et soumission inconditionnelle, je crois en Adolf Hitler comme dirigeant et commandant suprême de l’Armée de libération. À tout moment, je suis disposé à donner ma vie pour la vérité »

Le serment de fidélité au Führer Adolf Hitler des membres de l’OUN.

Les nazis annoncèrent que l’on avait découvert quantité de corps dans les prisons, victimes des « juifs bolchéviques ». Aussi, les « nationalistes intégraux » célébrèrent leur « indépendance » en assassinant plus de 30 000 juifs et en participant activement au rabattage des juifs de Kiev à Babi Yar, où 33 771 d’entre eux seront fusillés en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941, par les Einsatzgruppen du SS Reinhard Heydrich.

Dans ce tumulte, Dmytro Dontsov disparut. En réalité, il s’était rendu à Prague et s’était placé au service de l’architecte de la solution finale, Reinard Heydrich, qui venait d’être nommé vice-gouverneur de Bohême-Moravie. Heydrich organisa le Conférence de Wannsee qui planifia la « solution finale des questions juives et tsiganes »(([4] « The Wannsee Conference in 1942 and the National Socialist living space dystopia », Gerhard Wolf, Journal of Genocide Research, Vol 17 N°2 (2015).
https://doi.org/10.1080/14623528.2015.1027074)). Puis, il créa l’Institut Reinard Heydrich à Prague afin de coordonner l’extermination systématique de toutes ces populations en Europe. L’Ukrainien Dontsov, qui résidait désormais à Prague dans un grand luxe, en devint immédiatement administrateur. C’est donc un des principaux architectes du plus grand massacre de l’Histoire. Heydrich fut assassiné en juin 1942, mais Dontsov conserva ses fonctions et ses privilèges.

Reinhard Heydrich s’exprimant au château de Prague. Il était en charge de gérer la Bohème-Moravie. Cependant sa véritable fonction était de coordonner la « solution finale » des questions juives et tsiganes. Dmytro Dontsov entra dans son équipe en 1942 et supervisa les massacres dans toute l’Europe jusqu’à la chute du Reich. Le château de Prague a été le théâtre de la réunion de la Communauté politique européenne contre la Russie, en octobre dernier.

Stepan Bandera et son adjoint Iaroslav Stetsko furent assignés à résidence au siège de l’Inspection générale des camps de concentration, à Oranienbourg-Sachsenhausen (à 30 kilomètres de Berlin). Ils adressaient des lettres à leurs partisans et aux dirigeants du Reich en toute liberté et ne souffraient d’aucune privation. En septembre 1944, alors que l’armée du Reich reculait et que les partisans de Bandera commençaient à se rebeller contre elle, les deux leaders furent libérés par les nazis et rétablis dans leurs fonctions antérieures. Bandera et Stetsko reprirent la lutte armée, parmi les nazis, contre les juifs et les bolchéviques.

Cérémonie de l’Ordre nationaliste intégral Centuria. Selon l’Université George Washington, en 2021, il avait déjà pénétré les principales armées de l’OTAN.

Mais il était déjà trop tard. Le Reich s’effondra. Les Anglo-Saxons récupérèrent Dontsov, Bandera et Stetsko. Le théoricien du nationalisme intégral fut transféré au Canada, tandis que les deux praticiens du massacre le furent en Allemagne. Le MI6 et l’OSS (prédécesseur de la CIA) récrivirent leurs biographies, faisant disparaître leur engagement nazi et leur responsabilité dans la « solution finale ».

Stepan Bandera durant son exil, célébrant la mémoire de Yevhen Konovalets.

Bandera et Stetsko furent installés à Munich pour organiser les réseaux stay-behind anglo-saxons en Union soviétique. À partir de 1950, ils disposèrent d’une importante station de radio, Radio Free Europe, qu’ils partageaient avec les Frères musulmans de Saïd Ramadan (le père de Tariq Ramadan). La radio était fiancée par le National Committee for a Free Europe, une émanation de la CIA dont son directeur Alan Dulles était membre, ainsi que le futur président Dwight Eisenhower, le magnat de la presse Henry Luce et le réalisateur Cecil B. DeMilles. Le spécialiste de la guerre psychologique et futur protecteur des Straussiens, Charles D. Jackson, en était le président.

Vladimir Jabotinsky, quant à lui, après avoir habité en Palestine se réfugia à New York. Il fut rejoint par Benzion Netanyahu (le père de l’actuel Premier ministre israélien). Les deux hommes rédigèrent les textes doctrinaux du « sionisme révisionniste » et l’Encyclopédie juive.

Bandera et Stetsko se déplaçaient beaucoup. Ils organisèrent des opérations de sabotage dans toute l’Union soviétique, et particulièrement en Ukraine, ainsi que des parachutages de tracts. Pour cela, ils créèrent le Bloc des nations anti-bolchéviques (ABN) qui rassembla leurs homologues d’Europe centrale(([5] Des bulletins du Bloc des nations anti-bolchéviques sont disponibles dans la Bibliothèque du Réseau Voltaire. ABN Korrespondenz (auf Deutsch), ABN Correspondence (in english).)). L’agent double britannique, Kim Philby, informait à l’avance les Soviétiques des actions des bandéristes. Bandera rencontra Dontsov au Canada pour lui demander de prendre la tête de la lutte. Une nouvelle fois, l’intellectuel refusa, préférant se consacrer à ses écrits. Il dériva alors dans un délire mystique inspiré des mythes vikings varègues. Il annonçait le combat final des chevaliers ukrainiens contre le dragon russe. Bandera, quant à lui, s’allia avec le leader chinois Tchang Kaï-Chek qu’il rencontra, en 1958. Mais il fut assassiné l’année suivante par le KGB à Munich.

Obséques du criminel contre l’Humanité, Stepan Bandera.
Tchang Kaï-Chek et Iaroslav Stetsko lors de la fondation de la Ligue anticommuniste mondiale.

Iaroslav Stetsko pousuivit le combat à travers Radio Free Europe et l’ABN. Il alla aux États-Unis pour témoigner devant la Commission des activités non américaines du sénateur Joseph MacCarthy. En 1967, il fonda avec Tchang Kaï-Chek, la Ligue anticommuniste mondiale(([6] « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.)). La Ligue comprenait de nombreux dictateurs pro-US du monde entier et deux écoles de torture, au Panama et à Taïwan. Klaus Barbie, qui assassina Jean Moulin en France puis Che Guevara en Bolivie, en fit partie. En 1983, Stetsko fut reçu à la Maison-Blanche par le président Ronald Reagan et participa, avec le vice-président George Bush père, aux cérémonies des « Nations captives » (c’est-à-dire des peuples occupés par les Soviétiques) de Lev Dobrianski. Il mourut finalement, en 1986.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Sa femme, Slava Stetsko, prit sa suite à la tête de ces organisations. Elle aussi parcourut le monde pour soutenir tout combat contre les « communistes », ou plutôt, si l’on se réfère aux écrits de Dontsov, contre les Russes et les Chinois. Lorsque l’URSS fut dissoute, Mme veuve Stetsko se contenta de modifier le titre de la Ligue en Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie, dénomination qu’elle a toujours aujourd’hui. Elle se consacra alors à reprendre pied en Ukraine.

Slava Stetsko se présenta aux premières élections de l’Ukraine indépendante, en 1994. Elle fut élue à la Verkhovna Rada, mais ayant été déchue de sa nationalité par les Soviétiques, elle ne put pas siéger. Qu’à cela ne tienne, elle fit venir le président ukrainien, Leonid Kouchma, dans les locaux de la CIA à Munich et lui dicta des passages de la nouvelle Constitution. Aujourd’hui encore, celle-ci stipule en son article 16 : « Préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État ». La discrimination raciale nazie est donc toujours proclamée par l’Ukraine moderne comme aux pires moments de la Seconde Guerre mondiale.

Slava Stetsko ouvrant la session 2002 de la Verkhovna Rada.

Slava Stetsko fut réélue aux deux sessions suivantes. Elle présida solennellement les séances d’ouverture des sessions du 19 mars 1998 et le 14 mai 2002.

En 2000, Lev Dobriansky organisa un vaste colloque à Washington avec de nombreux officiels Ukrainiens. Il y invita le straussien Paul Wolfowitz (un ancien collaborateur de Charles D. Jackson). Au cours de cette réunion, les « nationalistes intégraux » se mirent au service des straussiens pour détruire la Russie(([7] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)).

Dmitro Yarosh lors de la fondation du Front anti-impérialiste contre la Russie avec les jihadistes. Il est aujourd’hui conseiller spécial du chef des armées ukrainiennes.

Le 8 mai 2007, à Ternopol, à l’initiative de la CIA, les « nationalistes intégraux » d’Autodéfense du Peuple ukrainien et les islamistes créèrent un « Front anti-impérialiste » anti-Russe sous la présidence conjointe de l’émir d’Itchkérie, Dokka Umarov, et de Dmytro Yarosh (l’actuel conseiller spécial du chef des armées ukrainiennes). Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie participèrent à cette réunion, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Daghestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fit lire sa contribution. Rétrospectivement, les Tatars de Crimée ne parviennent pas à expliquer leur présence à cette réunion, sinon leur passé au service de la CIA contre les Soviétiques.

Le président pro-US, Viktor Iouchtchenko, créé un Institut Dmytro Dontsov, à la suite de la « révolution orange ». Iouchtchenko est un exemple du blanchiment anglo-saxon. Il a toujours prétendu n’avoir aucun rapport avec les nationalistes intégraux, mais son père, Andrei, était gardien dans un camp d’extermination nazi(([8] Андрей Ющенко : « Персонаж и легенда », Юрий Вильнер, Yuri Vilner (2007).)). L’Institut Dmytro Dontsov sera fermé en 2010, puis rouvert après le coup d’État de 2014.

Le président Viktor Iouchtchenko, peu avant la fin de son mandat, éleva le criminel contre l’Humanité Stepan Bandera au titre de « héros de la Nation ».

En 2011, les « nationalistes intégraux » parvinrent à faire passer une loi interdisant de commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale parce qu’elle avait été gagnée par les Soviétiques et perdue par les bandéristes. Mais le président Viktor Ianoukovytch refusa de la promulguer. Furieux, les « nationalistes intégraux » attaquèrent le cortège des anciens combattants de l’Armée rouge, passant à tabac des vieillards. Deux ans plus tard, les villes de Lviv et d’Ivano-Frankivsk abolirent les cérémonies de la Victoire et interdirent toute manifestation de joie.

En 2014, les Ukrainiens de Crimée et du Donbass refusèrent de reconnaître le gouvernement issu du coup d’État. La Crimée, qui s’était déclarée indépendante avant le reste de l’Ukraine, le réaffirma une seconde fois et adhéra à la Fédération de Russie. Le Donbass chercha un compromis. Les « nationalistes ukrainiens », conduits par le président Petro Porochenko, cessèrent d’y entretenir des services publics et bombardèrent sa population. En huit ans, ils assassinèrent au moins 16 000 de leurs concitoyens dans l’indifférence générale.

C’est aussi, à partir du coup d’État de 2014, que les milices nationalistes intégrales furent incorporées aux Forces armées ukrainiennes. Dans leur règlement intérieur, elles enjoignent chaque combattant à lire les œuvres de Dmytro Dontsov, notamment son maître-livre, Націоналізм (Nationalisme).

En avril 2015, la Verkhovna Rada déclara les membres de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) « combattants de l’indépendance ». La loi fut promulguée, en décembre 2018, par le président Porochenko. Les anciens Waffen SS eurent droit rétrospectivement à une pension de retraite et à toutes sortes d’avantages. La même loi criminalisa toute affirmation selon laquelle les militants de l’OUN et les combattants de l’UPA collaborèrent avec les nazis et pratiquèrent le nettoyage ethnique des juifs et des Polonais. Publié en Ukraine, le présent article m’enverrait en prison pour l’avoir écrit et vous aussi pour l’avoir lu.

Inauguration d’une plaque commémorative du criminel contre l’Humanité Dmytro Dontsov sur la façade de l’agence de presse d’État Ukrinform. Lors de la cérémonie, le directeur général d’Ukrinform a assuré que Dontsov avait fondé, en 1918, la première agence de presse ukrainienne, UTA, dont Ukrinform est la successeure.

Le 1er juillet 2021, le président Volodymyr Zelenski promulgua la loi sur les peuples autochtones d’Ukraine qui les place sous la protection des Droits de l’homme. Par défaut, les citoyens d’origine russe ne peuvent plus les invoquer devant les tribunaux.

En février 2022, les milices « nationalistes intégrales », qui formaient un tiers des Forces armées du pays, planifièrent une invasion coordonnée de la Crimée et du Donbass. Elles furent arrêtées par l’opération militaire russe visant à appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité des Nations unies pour abréger le calvaire des populations du Donbass.

La vice-première ministre canadienne, Chrystia Freeland, manifeste son soutien au président Zelensky avec les membres de la section canadienne de l’OUN. Aujourd’hui, Mme Freeland est candidate au secrétariat général de l’OTAN.

En mars 2022, le Premier ministre israélien, Nafatali Bennett, rompant avec le « sionisme révisionniste » de Benjamin Netanyahu (le fils du secrétaire de Jabotinsky), suggéra au président Volodymyr Zelensky de souscrire aux demandes russes et de dénazifier son pays(([9] « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.)). Face aux réactions indignées de ses alliés, il fit démentir ses propos. Enhardi par ce soutien inattendu, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, osa évoquer le cas du président juif ukrainien en disant : « Le peuple juif dans sa sagesse a dit que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. Chaque famille a son mouton noir, comme on dit ». C’était trop pour les Israéliens qui s’inquiètent toujours lorsqu’on tente de les diviser. Son homologue d’alors, Yaïr Lapid, rappela que les juifs n’ont jamais organisé eux-mêmes l’holocauste dont ils ont été victimes. Coincé entre sa conscience et ses alliances, l’État hébreu répéta à satiété soutenir l’Ukraine, mais refusa de lui envoyer la moindre arme. En définitive, l’état-major trancha et le ministre de la Défense, Benny Gantz ferma toute possibilité d’un soutien aux successeurs des massacreurs de juifs.

Les Ukrainiens sont les seuls nationalistes à ne pas se battre ni pour leur peuple, ni pour leur terre, mais pour une seule idée : anéantir les juifs et les Russes.

Sources principales :

  • Ukrainian Nationalism in the age of extremes. An intllectual biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).
  • Stepan Bandera, The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist. Fascism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem (2014).



La fin du Sacré et du patriarcat

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Franck Pengam

Auteur, réalisateur de documentaire et éditeur aux « Éditions du Verbe Haut », Sylvain Durain est spécialisé dans les thématiques du patriarcat et du matriarcat, des systèmes familiaux, politiques et religieux, et du retour du sacrifice humain dans nos sociétés modernes.

La fin du Sacré qui est l’évènement majeur de notre post-histoire n’est pas tant un déclin du spirituel qu’un retour à l’indifférencié matriarcal du monde païen. Voici la thèse que défend Sylvain Durain dans son nouveau livre.

Dans ce monde moderne victime de son entropie, nous avons besoin de comprendre ce qui a permis de construire la civilisation et nous mener vers le Beau et l’Universel, soit le Sacré.




Effondrement de l’Union Européenne

[Source : Trouble Fait]

Rarement dans l’histoire on aura vu un suicide collectif de cette ampleur et on pourrait admirer sa brillante exécution, s’il n’était pas involontaire. Un système douteux, des dirigeants débiles, de l’ego mal placé, une irresponsabilité générale… Tous ces ingrédients ont conduit à pourrir l’approvisionnement énergétique de l’Europe et à multiplier le prix de celle qui nous reste par 10, pour le plus grand plaisir des intermédiaires.

Les conséquences économiques en cascade réveillent le risque d’un éclatement de l’Euro plus concret que jamais. Alors nos gestionnaires de l’année, arborant des visages pâles et des caleçons marrons, retirent discrètement leurs sanctions en espérant désenclencher le bouton d’autodestruction, sur lequel ils ont si vaillamment tambouriné ces derniers mois.

00:00 Intro
00:53 L’effondrement économique de l’UE
14:28 Des critiques contre les sanctions
17:53 La disparition des sanctions
29:42 L’inévitable récession de 2023
37:00 Le risque d’éclatement de l’Euro
49:07 Conclusion.


[Source : Alexandre Goldfarb]




L’ordre mondial américain est-il en déclin ?

[Source : breizh-info.com]

Par Uriel Araujo

Le guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei, a déclaré que les puissances occidentales dirigées par les États-Unis perdent aujourd’hui leur « domination politique, scientifique » et « économique », et que celle-ci est progressivement « transférée » en Asie. Il n’est pas une voix isolée : le 5 novembre, avant les élections de mi-mandat, Trump a décrit son pays comme étant « en déclin ». Biden lui-même a parlé d’arrêter « la destruction » du pays. Toute rhétorique mise à part, cela exprime des préoccupations réelles qui hantent les élites politiques américaines.

Le rapport de 578 pages de la Heritage Foundation intitulé « 2023 Index of U.S. Military Strength » (indice de la force militaire des États-Unis en 2023) a révélé, fait sans précédent, que la puissance militaire de Washington est désormais « faible », alors qu’elle était « marginale » dans l’indice de l’année dernière. Il conclut que, sur le plan militaire, Washington « risque fort de ne pas être en mesure de répondre aux exigences d’un seul conflit régional majeur tout en s’occupant de diverses activités de présence et d’engagement ».

Compte tenu de la manière dont Washington se trouve aujourd’hui surchargé et débordé, sans parler de la crise en Irak, de la défaite afghane et de l’échec des sanctions dirigées par les États-Unis contre la Russie, il serait difficile de nier que le pays est en déclin en tant que superpuissance et pays prétendant à une hégémonie mondiale.

En outre, l’autorité morale américaine repose en grande partie sur les références démocratiques dont elle s’est targuée, en tant que championne des libertés. Plus que toute autre nation occidentale, c’est l’image qu’elle tente de projeter au monde. Mais son système politique est également en déclin.

Les politologues Steven Levitsky et Lucan Way ont écrit en janvier que le pays devait s’attendre à une « période d’instabilité prolongée du régime, marquée par des crises constitutionnelles répétées, une violence politique accrue et, éventuellement, des périodes de régime autoritaire ».

La politologue Jenna Bednar et Mariano-Florentino Cuéllar, président de la Dotation Carnegie pour la paix internationale, ont décrit les États-Unis comme une « superpuissance fracturée ». L’autorité américaine « sur la scène mondiale », écrivent-ils, est souvent associée à un système fédéral dans lequel Washington « est dominant ». Aujourd’hui, cependant, les États américains peuvent contrôler « les principaux leviers de la politique étrangère », en particulier en période de « blocage partisan à Washington ». Dans ce scénario, ils décrivent le pays comme « un archipel de juridictions puissantes et concurrentes, avec certains liens communs, ainsi qu’un ensemble d’intérêts et de valeurs divergents ».

Il existe souvent une interaction complexe entre la politique intérieure et la politique étrangère, et nous avons vu récemment comment les problèmes intérieurs, tant aux États-Unis que dans les pays européens, ont provoqué des fissures au sein de la coalition transatlantique de soutien à l’Ukraine.

Outre les instabilités internes, certains analystes mettent l’accent sur le soft power unique des États-Unis, en termes de structures symboliques et idéologiques du pouvoir. Après tout, c’est de cela que sont faits les rêves. Le « rêve américain » peut-il durer ? G. John Ikenberry, professeur à l’université de Princeton, semble le penser. Dans un article paru dans Foreign Affairs, il affirme que, bien que de nombreux analystes le prétendent, l’ordre dirigé par les États-Unis n’est pas en déclin. Selon lui, bien que les États-Unis « aient parfois ressemblé à un empire à l’ancienne », leur puissance s’appuie « non seulement sur la force brute, mais aussi sur des idées, des institutions et des valeurs qui s’inscrivent de manière complexe dans le tissu de la modernité. »

Ikenberry semble penser que l’hégémonie américaine se situe dans la superstructure mondiale. Mais même dans ce domaine, il existe des fissures. Le discours américain sur les droits de l’homme, par exemple, est en déclin, car son hypocrisie est de plus en plus dévoilée.

En septembre 2021, un article de Bloomberg rédigé par Tylwer Cowen, professeur d’économie à l’université George Mason, affirmait que le « wokisme » était la grande exportation culturelle de Washington. Ironiquement, en février, le même auteur, écrivant à nouveau pour Bloomberg, a concédé que, bien que toujours influent, « le wokisme a atteint son apogée ». Il est de plus en plus « déconnecté du courant dominant de l’Amérique », affirme-t-il. Il l’est encore plus avec les masses dans le monde entier et est également devenu une source majeure de sentiment antiaméricain.

Il existe également un autre contrepoint à la thèse d’Ikenberry : les fondements de la modernité résident en fait dans l’individualisme européen. Les racines de celui-ci peuvent être attribuées à un certain nombre de facteurs — des doctrines chrétiennes à la Renaissance italienne ou aux Lumières écossaises. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas une fatalité dans l’Histoire qui fasse de la nation américaine l’aboutissement nécessaire et inévitable de ce grand projet occidental et son moment unipolaire doit être considéré comme la période de transition très exceptionnelle qu’il a toujours été de 1991 à aujourd’hui — avec ses racines dans l’après-guerre et la période bipolaire également momentanée de la guerre froide.

Le fait est qu’un système mondial moderne pourrait très bien se débarrasser de la superpuissance atlantique, qui pourrait alors passer le flambeau à un nouvel ordre ou plutôt à un bloc plus multilatéral. L’exception américaine n’est qu’une expression locale d’une exception occidentale plus large, qui a été récemment illustrée par les remarques brutales du chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borell, selon lesquelles l’Europe est un « jardin » — et le reste du monde une « jungle ».

Aujourd’hui, les États-Unis restent l’hégémonie mondiale et le principal promoteur des politiques d’occidentalisation du monde, comme vecteur de leur soft power. Mais derrière cela se cache un choc des civilisations, selon les mots de Huntington. Ainsi, « l’attrait de ses idées » est une source d’influence des États-Unis, comme le dit Ikenberry, mais aussi sa faiblesse.

En résumé, à l’approche du nouveau siècle asiatique et de la multipolarité, l’hégémonie américaine et occidentale est de plus en plus en déclin, y compris dans la sphère idéologique.

Uriel Araujo

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[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous

[Source : Aube Digitale]

Par Marie D. Jones

Le monde des armes non létales a ouvert la porte à des technologies qui permettent de contrôler l’esprit, les pensées, les actions et les comportements d’une personne par le biais d’émissions de micro-ondes pulsées à haute fréquence, de transmissions électriques et d’ondes thermiques et sonores dirigées.

[Voir aussi :
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Optogénétique – la voie planifiée vers un contrôle sans faille de nos cerveaux ?
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction]

Ces dispositifs peuvent contourner nos inhibiteurs habituels et pénétrer dans le corps et le cerveau humains à l’insu de la personne ciblée, jusqu’à ce qu’elle en subisse les conséquences.

Ces techniques sont utilisées depuis des décennies, non seulement à des fins de guerre, mais aussi pour mettre un terme aux manifestations et aux émeutes, réduire au silence et neutraliser les dissidents, et maîtriser les foules indisciplinées.

Le LRAD

Depuis des années, les forces de l’ordre utilisent des armes non létales, notamment le LRAD — Long-Range Acoustic Device — qui émet des ondes sonores pour mettre fin aux comportements en désorientant temporairement les victimes visées. Mais si ces dispositifs servent des objectifs pratiques et facilement identifiables pour les militaires et les forces de l’ordre, il existe une utilisation plus insidieuse de ce type de technologie.

En février 2022, les médias alternatifs ont fait état de l’utilisation du LRAD lors de manifestations contre l’obligation de vaccination à Canberra. La police fédérale australienne a admis avoir utilisé l’appareil lors d’un rassemblement du Convoi pour la liberté de Canberra devant le Parlement.

Un certain nombre de vidéos et d’images ont fait le tour des médias sociaux, montrant des personnes souffrant de diverses blessures, telles que des brûlures dues à la chaleur, des éruptions cutanées et ce qui ressemblait à des lésions provoquées par des allergies. Il a également été fait état de coups de soleil et de symptômes d’insolation, de faiblesse et de lésions auditives temporaires ou permanentes.

Au Sénat fédéral australien, le sénateur Alex Antic a soulevé la question de l’utilisation du LRAD par la police lors de la manifestation de Canberra contre les obligations relatives aux vaccins

Le sénateur One Nation Malcolm Roberts et le sénateur libéral Alex Antic ont porté la question devant le Sénat après que le bureau de Roberts ait été inondé de plaintes de manifestants qui avaient assisté à la manifestation. Le sénateur Antic a montré des photos d’un LRAD déployé aux côtés de membres des forces de police.

Les manifestants ont pris des photos de haut-parleurs LRAD sur des voitures près des sites de rassemblement, mais la réponse a été typique. On leur a répondu que le LRAD n’était utilisé que pour diffuser des communications à la foule.

Malgré le nombre important de victimes, la plupart des réponses aux allégations selon lesquelles le LRAD était utilisé pour affaiblir la foule étaient empreintes de dérision. The Conversation a rapporté le 20 février 2022 que les armes soniques telles que le LRAD étaient utilisées pour « le contrôle de la foule et la communication » et que les rapports de blessures étaient « incompatibles avec ce qu’un LRAD peut réellement faire ». Le LRAD a également été employé lors d’une manifestation Black Lives Matter en Nouvelle-Galles du Sud. La police de Nouvelle-Galles du Sud a répondu aux inquiétudes en déclarant lors d’une conférence de presse qu’« il s’agissait d’un haut-parleur normal ».

La première application officielle du LRAD a eu lieu en 2000 sur le destroyer américain à missiles guidés USS Cole, lorsqu’il a été bombardé par un petit bateau lors d’une attaque terroriste. Le personnel naval à bord du Cole a utilisé le LRAD pour héler le bateau, mais sans succès. Depuis lors, le LRAD est devenu une arme de choix pour faire face aux émeutes et aux manifestations. Des unités de LRAD portables ont été photographiées avec la police lors des manifestations du Convoi canadien pour la liberté à Ottawa, au Canada, en février 2022.

Le LRAD est souvent utilisé en mode haut-parleur pour communiquer avec la foule, mais il peut également être activé en mode infrasons et ultrasons pour causer différentes blessures et rendre malades et débilitants les émeutiers ou les manifestants. Comme nous ne pouvons pas entendre les infrasons ou les ultrasons, nous n’avons aucune idée que l’arme est utilisée sur nous jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

L’utilisation d’un dispositif acoustique à longue portée pour diriger le son a suscité l’inquiétude des groupes de défense des droits de l’homme en raison des volumes sonores supérieurs à 90 décibels, qui peuvent endommager l’ouïe d’une personne. Comme le faisceau du LRAD ne fait pas de discrimination, toute personne se trouvant sur son chemin sera blessée, y compris des passants innocents et des enfants.

Dans un article intitulé « La police a-t-elle utilisé des armes soniques contre des Australiens qui protestaient pacifiquement contre la tyrannie du Covid ? », Reignite Democracy Australia a averti que l’utilisation du LRAD était « un autre pas vers la suppression militarisée des protestations légales en Australie ».

Ils ont déclaré qu’il s’agissait d’une attaque scandaleuse du gouvernement contre son peuple. Les médias, comme prévu, ont fait de la propagande pour étouffer l’affaire, mais les manifestants de Canberra ont utilisé tous les médias sociaux pour montrer ce qui se passait sur le terrain et, pour eux, à quel point la démocratie en Australie était tombée.

Un coup de chaud

En septembre 2020, le journaliste Matt Novak de Gizmodo a écrit un article intitulé « Les troupes américaines se sont renseignées sur l’utilisation d’une arme à rayon thermique contre les manifestants, selon un lanceur d’alerte ». Selon le témoignage sous serment dudit lanceur d’alerte, les troupes fédérales à Washington, D.C. ont envisagé d’utiliser des canons sonores et des rayons thermiques de haute technologie contre les manifestants devant la Maison-Blanche en juin de cette année-là.

Les armes thermiques n’étaient pas nouvelles en 2020. Le système de déni actif (ADS) est le nom fantaisiste de l’utilisation de faisceaux de micro-ondes invisibles qui provoquent une douleur incroyable en brûlant la peau des gens, même à distance. Les troupes américaines ont utilisé l’ADS pour la première fois en Irak après l’invasion en 2003. Certains pensent que le gouvernement américain les utilise sur son propre sol.

L’ADS produit une chaleur brûlante qui n’est pas conçue pour tuer, mais pour blesser. Comme les armes sonores, les armes thermiques sont considérées comme non létales et destinées à provoquer la douleur pour disperser une émeute ou une grande foule.

Mis au point par l’armée de l’air américaine et construit par Raytheon Technologies, l’ADS peut produire des rafales d’énergie d’une longueur d’onde de l’ordre du millimètre capables de pénétrer de 1 cm dans la peau humaine. Cela suffit à agiter les molécules d’eau dans le derme et à produire une sensation de brûlure suffisamment forte pour empêcher une personne de faire ce qu’elle fait.

L’ADS a une portée de plusieurs centaines de mètres et peut être orienté comme un projecteur. Des tests approfondis ont montré qu’aucun humain ne peut résister au faisceau pendant plus de quelques secondes.

Armes à énergie dirigée

Les armes à énergie dirigée comprennent tout type d’énergie dirigée, que ce soit sous forme de lumière, de son, de chaleur, d’électricité ou d’énergie cinétique, vers une cible ou une personne spécifique. Ces types de dispositifs ne sont pas nouveaux.

La machine russe LIDA, qui utilise des impulsions électromagnétiques pour épuiser une cible ou la priver de sommeil, est utilisée depuis avant les années 1980. La chaîne d’information CNN a diffusé un reportage spécial sur les travaux du Dr Ross Adey, qui a étudié la LIDA Machine et est apparu avec une de ces machines dans l’émission.

Le LIDA peut émettre des impulsions sonores, lumineuses et de chaleur radiante, mais généralement uniquement vers une personne se trouvant à proximité. À cette époque, Adey et son collègue, le Dr Eldon Byrd, étudiaient le LIDA comme une arme potentielle.

Certains des symptômes ou indicateurs d’une attaque par arme à énergie dirigée seraient les suivants :

  • – Réveil soudain à la même heure la nuit, comme s’il était provoqué par une force extérieure
  • – Sensations de piqûres ou d’aiguilles chaudes au plus profond de la chair, en particulier alors que l’on essaie de dormir
  • – Vibration des muscles et des parties du corps ou d’objets immobiles à proximité
  • – Battements de cœur rapides et violents et sifflements dans les oreilles
  • – Chaleur corporelle très élevée malgré un environnement frais et l’absence de fièvre réelle
  • – Fatigue soudaine et extrême

Les « armes à faisceau » à énergie dirigée utilisent la lumière et les ondes radio comme munitions. L’armée américaine étudie ces armes à énergie pulsée depuis des décennies. Un article paru en 2005 sur le site Web de MSNBC, intitulé « Malgré les promesses, les armes à faisceau d’énergie manquent toujours à l’appel », affirme que ces impulsions, qui se comportent un peu comme les phaseurs de Star Trek, peuvent constituer une forme de puissance de feu précise, instantanée et inépuisable sur les futurs champs de bataille — si la technologie est un jour réalisée sur le plan logistique.

Il semblerait que le moment soit venu de concrétiser ce potentiel. Au début de l’année 2022, le Naval Surface Warfare Center de la marine américaine a créé une nouvelle division qui se concentre sur la recherche et le développement d’armes à énergie dirigée à micro-ondes de haute puissance (HPM).

Au cours des cinq dernières années, les armes à énergie dirigée ont constitué une priorité de haut niveau pour le bureau du secrétaire américain à la défense, le financement de la recherche et du développement ayant à peu près doublé au cours de cette période.

D’autres pays admettent qu’ils développent également des armes à micro-ondes et des lasers à haute énergie.

Les projets de lasers à haute énergie et de HPM nécessitent des coûts de développement importants, mais le coût par tir est extrêmement faible comparé au coût de plusieurs millions de dollars d’un missile.

Selon les rapports de presse de la défense, le HPM peut brouiller des dispositifs et détruire physiquement des systèmes électriques. Ces rapports ne révèlent pas ce qu’il fait à un corps humain.

En 2022, on a également annoncé que des systèmes d’armes à micro-ondes à énergie dirigée pourraient être placés sur des drones de transport lourd pour abattre des essaims de drones.

Le syndrome de La Havane

Les armes à énergie dirigée sont peut-être l’étoffe des futures stratégies de champ de bataille, mais pour de nombreux « individus ciblés », qui déclarent avoir été les destinataires de cette guerre invisible, ces technologies sont déjà utilisées pour contrôler, manipuler, terroriser et harceler en dehors du champ de bataille.

En décembre 2016, des diplomates et des agents de la CIA de l’ambassade des États-Unis à La Havane, à Cuba, ont signalé des symptômes mystérieux qui sont apparus sans prévenir. Il s’agissait de maux de tête, de fatigue, de troubles cognitifs, de perte de vision, de perte d’audition, de vertiges, d’acouphènes et de perte de contrôle moteur.

Plus de 200 autres diplomates ont ensuite déclaré avoir ressenti tout ou partie de ces symptômes, ainsi que des responsables américains en Asie, en Europe, en Australie et aux États-Unis.

Selon Nicholas Davis, qui écrit dans « Qu’est-ce que le syndrome de La Havane ? » pour l’American University de Washington, D.C., en juillet 2021, les victimes ont décrit des vagues de pression à l’intérieur de leur tête, des murs de son, des bruits immenses qui ressemblaient à des essaims de cigales dans leur cerveau.

Dans les années qui ont suivi, plusieurs théories et études ont été élaborées par les agences de renseignement américaines, la Maison-Blanche et des experts médicaux travaillant pour ou en dehors du gouvernement. Le consensus était qu’il s’agissait probablement d’attaques par micro-ondes pulsées qui pouvaient expliquer les symptômes (une autre théorie bizarre était l’exposition aux pesticides).

Même 60 Minutes et New York Magazine ont présenté des reportages, tout comme de nombreuses agences de presse internationales, mais tous ont suggéré que le problème crucial était d’analyser les données pour trouver la cause profonde.

Par exemple, 60 Minutes a évoqué un rapport de l’université de Stanford qui a examiné la nature des lésions cérébrales subies par de nombreuses victimes. Le Dr David Relman, professeur de médecine à l’université de Stanford, a contribué à diriger deux groupes d’experts parrainés par le gouvernement pour enquêter sur les blessures.

« Ce que nous avons trouvé était, selon nous, la preuve évidente d’une lésion du système auditif et vestibulaire du cerveau », a déclaré Relman. « Tout, à commencer par l’oreille interne où les humains perçoivent les sons et perçoivent l’équilibre, puis traduisent ces perceptions en signaux électriques cérébraux. »

L’une des victimes était l’ancien chef de cabinet de la sécurité intérieure américaine, Miles Taylor, qui a déclaré à 60 Minutes qu’il avait été ciblé deux fois dans sa maison de Washington, ce qui sent les histoires des nombreuses personnes ciblées qui éprouvent des symptômes débilitants dans leurs propres maisons ou lieux de travail.

En ce qui concerne les plus de 1 000 rapports sur le syndrome de La Havane, le ministère américain de la Défense et les services de renseignement ont fini par admettre qu’ils ne pouvaient pas identifier « un acteur étatique étranger ou un dispositif ou mécanisme externe à l’un de ces cas ».

S’agit-il d’un groupe terroriste ou d’un acteur étatique, ou du fait que les États-Unis testent leur propre technologie d’armement ? Ce qui est effrayant, c’est que cette technologie permet à ceux qui la possèdent de cibler n’importe qui, qu’il s’agisse d’ennemis de l’État ou de personnes qui s’expriment pour protester contre le gouvernement ou les récits qu’il a choisis.

De plus, comme ces armes à énergie dirigée peuvent être activées par télécommande à une source éloignée de la victime visée, il devient très difficile de capturer les auteurs de ces attaques.

Les Tours 5G

Au cours des premiers confinements mondiaux relatifs au COVID-19 au début de 2020, de nombreux pays ont autorisé la pose de tours 5G en dépit des restrictions, les premières tours ayant été érigées à Wuhan, en Chine, près du laboratoire considéré aujourd’hui comme le berceau du virus, ainsi que dans les villes d’Italie qui ont signalé les premiers cas de COVID, puis dans l’ensemble des États-Unis et d’autres nations.

On peut se demander s’il s’agissait de l’industrie des télécommunications qui profitait de l’occasion pour installer des tours près des écoles, des hôpitaux et des maisons sans trop de contrepartie communautaire, ou d’un plan plus sinistre visant à ériger un réseau mortel de micro-ondes qui serait un jour bien plus insidieux qu’un virus.

L’auteur, chercheur et scientifique clinique Robert O. Young affirme que :

« le RADAR mural, “la méthode Havana” ou “l’effet Havana”, est un dispositif de fréquence électromagnétique [EMF] d’intimidation et d’intimidation sur des stéroïdes pour modifier le comportement humain et forcer la conformité en terrorisant une personne par la douleur et la blessure avec l’intention d’inciter, de provoquer et d’aggraver, et conçu pour humilier, faire honte et même tuer ».

Young détaille ensuite l’étendue et la puissance de cette technologie : « Lorsqu’ils sont pulsés à 2,4 GHz (micro-ondes) et à des fréquences plus élevées, sur des ambassades, des bureaux, des maisons et même des humains contenant de l’OG [oxyde de graphite], ils peuvent alors être spécifiquement utilisés pour des dispositifs d’espionnage d’écoute.

Il n’est pas nécessaire d’entrer par effraction pour placer un microphone dissimulé ; l’écoute peut facilement être réalisée en envoyant un signal de radiofréquence à micro-ondes (MWRF) dans un bâtiment, à travers les murs, en direction d’un humain inoculé de GO, avec ou sans ligne de vue directe. L’appareil peut capter n’importe quelle conversation et localiser n’importe qui, n’importe où dans le monde, à partir de n’importe quelle tour cellulaire DEW [arme à énergie dirigée] sur terre ou de plus de 20 000 satellites DEW depuis l’espace. »

En 1975, l’Assemblée générale des Nations Unies a examiné un projet proposé par l’Union soviétique, intitulé « Interdiction de la mise au point et de la fabrication de nouveaux types d’armes de destruction massive et de nouveaux systèmes de telles armes ». Parmi les derniers systèmes d’armes énumérés figuraient :

  • – Des armes radiologiques qui pourraient produire des effets similaires à ceux d’une explosion nucléaire
  • – Des armes à faisceau de particules utilisant des particules chargées ou neutres pour atteindre des cibles biologiques
  • – Des armes à rayonnement acoustique infrasonique
  • – Des armes électromagnétiques fonctionnant à certaines radiofréquences qui auraient des effets néfastes sur les organes humains.

Malheureusement, les nations occidentales n’ont pas réagi.

D’autres traités, tels que l’interdiction des armes biologiques et chimiques (tant sur le champ de bataille que dans les rues civiles), ont été créés et modifiés, mais apparemment aucun ne met fin à l’invasion de l’esprit humain ou à l’utilisation de moyens tels que les DEW pour le harcèlement et le contrôle du comportement des individus et des groupes. Comme ces armes utilisent les forces invisibles du son, de la chaleur et de la fréquence pour créer un nouveau type d’arme de guerre utilisée à distance, il est beaucoup plus facile pour ceux qui ont des intentions sinistres non seulement de s’en tirer, mais aussi de défier les traités ou les lois.

Judy Wall, rédactrice et éditrice du bulletin d’information Resonance des années 1990, dans un article intitulé « Utilisation militaire du son silencieux : Les armes de contrôle de l’esprit », affirme que des armes d’opérations psychologiques (psyops) ont été utilisées pendant la guerre du Golfe. Il s’agissait d’une « technologie subliminale altérant l’esprit… transmise par des émissions de radiofréquence standard ».

Les bulletins d’information de mars 1991 admettaient que les opérations psychologiques avaient été déployées après la destruction du système de commandement et de contrôle militaire de Saddam Hussein. Un article intitulé « La guerre psychologique de haute technologie arrive au Moyen-Orient » décrit une opération psychologique contre les troupes irakiennes pendant l’opération Tempête du désert, au cours de laquelle des émetteurs américains ont neutralisé les stations irakiennes locales et diffusé de la musique patriotique et religieuse ainsi que des « ordres et informations militaires vagues, confus et contradictoires ».

Wall écrit qu’il est possible qu’une technologie subliminale plus puissante soit également à l’œuvre, utilisant :

« Un système électronique sophistiqué pour “parler” directement à l’esprit de l’auditeur, modifier et entraîner ses ondes cérébrales, manipuler l’électroencéphalographe de son cerveau, c’est-à-dire les schémas EEG, et implanter artificiellement des états émotionnels négatifs — des sentiments de peur, d’anxiété, de désespoir et d’impuissance ».

C’est peut-être la raison pour laquelle, comme le fait remarquer Wall, les troupes irakiennes se sont ensuite rendues en masse, y compris des majors et des commandants de brigade qui ont abandonné leurs unités entières. Quels messages ont pu circuler dans le cerveau de ces soldats qui, à un moment donné, se battaient pour leur cause et ont soudainement abandonné ?

L’autrice et chercheuse indépendante Elana Freeland, dans son essai « Cette ère électromagnétique secrète : Les armes à énergie dirigée (DEW) pour le contrôle politique », décrit la longue histoire et les préoccupations actuelles concernant cette technologie, et la façon dont elle est utilisée sur nous de manière secrète, sans aucun rapport avec la lutte contre le terrorisme.

Elle met en garde : il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme en science de la fusée pour comprendre que le suivi par satellite et les technologies de surveillance à distance ne concernent pas seulement les « terroristes ». La torture et les interrogatoires à distance, les souvenirs déclenchés par les questions sur les neurophones et les analyseurs d’ondes cérébrales permettant des « conversations forcées » et des programmations visent à établir des camps de concentration de prisonniers de guerre électroniques dans nos foyers et sur nos lieux de travail. Il s’agit de viols mentaux et de vol de propriété intellectuelle dans nos pensées…

« Les ensembles préparatoires à la radiodiffusion codés sur des faisceaux de micro-ondes produisent des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des paralysies, etc. Des maladies comme la grippe sont tirées sur des cibles. Les bâtiments où se réunissent des groupes dissidents sont transformés en points chauds instantanés. Les enlèvements gouvernementaux sont déguisés en enlèvements extraterrestres avec des faisceaux de paralysie suivis de l’effacement des mémoires à court terme et de l’implantation de faux souvenirs… »

Nous pourrions tous être des cobayes potentiels.


À propos de l’auteur

Marie D. Jones est l’auteur de nombreux ouvrages non fictionnels, dont les plus récents pour Visible Ink Press, notamment Disinformation and You : Identify Propaganda and Manipulation. Elle a contribué à des dizaines de magazines et est apparue sur la chaîne History Channel et dans plus de 2 000 émissions de radio dans le monde entier. Son site Web est www.mariedjones.com.




Le général de Gaulle évoqué par son petit-fils Pierre

[Source : LCI]

[Voir aussi :
Le petit fils de Gaulle sur l’existence d’un agenda américain en Ukraine : « Rôle funeste de l’OTAN »]




Politiquement correct et endoctrinement : l’hypnose commence dès l’enfance

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Ulrike Reisner

Changement climatique, guerre en Ukraine, crise énergétique : la pensée critique autonome des enfants doit être empêchée, avant même qu’elle ne puisse se former. Elle est remplacée par des idées endoctrinées. Les plus petits apprennent déjà que celui qui ne se soumet pas à ce diktat ne fait pas partie du groupe !

Outre de nombreuses ONG et organisations internationales, la conférence des Nations unies sur le climat suscite également l’intérêt de l’UNICEF. Dans un article récent(([1] https://www.unicef.de/informieren/aktuelles/blog/-/mit-kindern-ueber-den-klimawandel-sprechen/315994)), les parents sont instamment priés d’agir avec leurs enfants, car

« presque chaque enfant dans le monde est menacé par au moins une des menaces liées au climat ou à l’environnement en ce qui concerne la santé, l’alimentation, l’éducation et le développement, ainsi que sa propre survie. »

Une fois ce scénario de menace posé, il est facile de poursuivre l’argumentation :

« Il est urgent que nous agissions tous activement pour que le monde reste vivable pour nos enfants. Après tout, la crise climatique est une crise provoquée par l’homme. Plus la catastrophe climatique progresse, plus le danger pour les enfants augmente. Comparés à la plupart des adultes, ils sont beaucoup plus vulnérables aux variations de température ou aux maladies et moins capables de survivre à des événements climatiques extrêmes. »

Regarder la télévision au lieu de prendre une douche

Il y a quelque temps, j’ai écrit ici(([2] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/20/les-vaccinations-comment-attraper-les-plus-jeunes/)) sur la manière dont les médias, surtout ceux dirigés par l’État, influencent les enfants et les jeunes pour qu’ils se fassent vacciner contre la maladie de Corona. Ce n’est pourtant que le début. Les agressions de la technostructure et des appareils d’État sur les plus jeunes augmentent massivement — je peux l’affirmer avec certitude pour l’espace germanophone. Un tour d’horizon des offres médiatiques des ministères publics, des institutions éducatives, des ONG et des portails de communication montre que l’éducation au politiquement correct commence dès l’école maternelle. Là où les mots seuls ne suffisent pas, on crée des faits.

Dans la ville allemande de Fribourg, le conseil municipal a récemment décidé à la majorité que les enfants des écoles maternelles et primaires de la ville ne recevraient à l’avenir que des repas végétariens.(([3] https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/fleischlos-trotz-elternkritik-freiburg-beschliesst-vegetarisches-essen-in-kitas-und-grundschulen-8770189.html)) Le débat houleux à ce sujet s’est toutefois davantage concentré sur le fait que les menus seront plus chers à l’avenir que sur la question de savoir comment nourrir de manière équilibrée les enfants en phase de croissance et d’apprentissage.

Outre le changement climatique, la crise énergétique est actuellement très en vogue lorsqu’il s’agit d’endoctrinement précoce. La section enfant de la Radio Télévision Suisse (RTS) explique que la Suisse pourrait connaître un hiver difficile, car

« la majeure partie de l’électricité que la Suisse doit acheter provient normalement de France et d’Allemagne. Mais il n’est plus aussi sûr que ces deux pays puissent fournir cette électricité. En effet : en France, la majeure partie de l’électricité est produite dans des centrales nucléaires. Mais en ce moment, seule la moitié de ces centrales nucléaires fonctionne. L’autre moitié est arrêtée parce qu’elle doit être contrôlée ou réparée. (…) En Allemagne, le problème est qu’une grande partie de l’électricité est produite à partir de gaz naturel. L’Allemagne reçoit normalement la plupart de son gaz de la Russie. Depuis l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, cela a changé : L’Allemagne, comme beaucoup d’autres pays, se range du côté de l’Ukraine et demande, comme beaucoup d’autres pays, que la Russie mette immédiatement fin à la guerre. Le gouvernement russe ne voit pas cela d’un bon œil. C’est pourquoi la Russie livre actuellement beaucoup moins de gaz à l’Europe. Il se peut même qu’elle ne livre plus de gaz du tout. »(([4] https://www.youtube.com/watch?v=uDZYxuQ-Y-w))

L’animateur propose également aux enfants une solution à ce scénario de menace en leur faisant résoudre une question de quiz : Qu’est-ce qui nécessite le plus d’électricité ? Dix heures de télévision ou dix minutes de douche ? C’est perfide, non ? Qui a besoin de soins corporels, l’essentiel est de rester en ligne ! Je connais peu d’enfants qui ne donneraient pas un « pouce levé ».

Atteinte à l’intégrité physique

Des études montrent que le temps d’écran chez les enfants augmente rapidement. Selon une méta-étude récente, cela représente 84 minutes de plus par jour et par enfant dans le monde depuis le début de la pandémie. Cela correspond à une augmentation de 52 %.(([5] https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2798256?guestAccessKey=2bb83659-b469-4a2f-b60e-9480451e3616&utm_source=For_The_Media&utm_medium=referral&utm_campaign=ftm_links&utm_content=tfl&utm_term=110722))

Mais comment l’endoctrinement dès le plus jeune âge pourrait-il mieux fonctionner que par le biais des téléphones portables, des tablettes, des ordinateurs, de la télévision ou des jeux vidéo ? Comment mieux influencer les consciences et les comportements le plus tôt possible ? L’éducation à un comportement politiquement correct s’immisce ici impitoyablement dans les domaines les plus intimes des enfants et de leurs familles. Les rôles de genre et les structures familiales sont détruits avant même que l’adolescent ne puisse s’en rendre compte.

Le « Regenbogenportal » (Portail Arc-en-ciel) est un site Internet du ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse en Allemagne. On y explique aux enfants avant la maturité sexuelle qu’ils doivent prendre leur temps et essayer de voir s’ils se sentent plus à l’aise en tant que fille ou garçon. En cas d’incertitude, il est en outre conseillé de discuter des traitements hormonaux avec le médecin :

« Ces médicaments font en sorte que tu n’atteignes pas la puberté. Cela signifie que ton corps ne se développe pas. Ni en direction de la femme. Ni en direction de l’homme. Tu as ainsi plus de temps pour réfléchir. Et tu peux réfléchir tranquillement : Quel corps me convient le mieux ? »(([6] https://www.regenbogenportal.de/leichte-sprache/jung-und-trans-geschlechtlich))

Toute critique de cette manière de procéder est immédiatement étouffée dans l’œuf. Récemment, des biologistes et des médecins se sont exprimés publiquement de manière critique dans le journal « Die Welt » sur l’idéologie transgenre des émissions pour enfants de la radiodiffusion publique allemande.(([7] https://www.welt.de/debatte/kommentare/plus239113451/Oeffentlich-rechtlicher-Rundfunk-Wie-ARD-und-ZDF-unsere-Kinder-indoktrinieren.html)) Les enfants seraient ainsi « sexualisés trop tôt et de manière insistante » et endoctrinés de manière contraire aux faits. Il s’en est suivi un énorme remue-ménage sur les réseaux sociaux et une querelle au sein de la maison d’édition Springer.(([8] https://www.youtube.com/watch?v=UBUcfiUQDu0))

Qu’il s’agisse du changement climatique, de la guerre en Ukraine ou de la crise énergétique, les quelques exemples cités montrent que l’on veut empêcher les enfants de penser de manière critique et autonome avant même qu’ils ne puissent se former. La pensée autonome est remplacée par des idées endoctrinées. Les plus petits apprennent déjà que celui qui ne se soumet pas à ce diktat n’a pas sa place !

Les atteintes à l’intégrité physique des enfants et des adolescents sont particulièrement dramatiques, que ce soit dans le cadre des mesures Corona (ou de la vaccination correspondante) ou en ce qui concerne la maturation sexuelle des jeunes.

Les enfants ont — comme le veut la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant(([9] https://treaties.un.org/pages/ShowMTDSGDetails.aspx?src=UNTSONLINE&tabid=2&mtdsg_no=IV-11&chapter=4&lang=en#Participants)) — un droit à la liberté d’expression, un droit à la santé et un droit à la protection parentale. Ces droits sont bafoués par les organisations gouvernementales et internationales. Elles utilisent — sans aucune légitimité — les moyens du secteur privé de la société civile pour exercer une pression et une contrainte étatiques.

Les plateformes médiatiques et les entreprises de la technostructure encouragent cette politique d’endoctrinement et de division, car c’est le seul moyen de détruire les structures sociales et de diriger la société de manière capitaliste. Les enfants doivent apprendre cela dès leur plus jeune âge, car ils sont l’avenir !





Le manque majeur de soignants et la bureaucratie responsable de la mort d’une malade en CHU

Par Gérard Delépine, chirurgien orthopédiste
https://t.me/DrDelepine
gerard.delepine@bbox.fr

Tous les chirurgiens orthopédistes considèrent les fractures du fémur comme des urgences vitales. Ce type de fracture entraîne en effet des douleurs intenses, empêche les mouvements et, malgré les antalgiques, gêne le sommeil rendant la vie extrêmement pénible. Retarder l’intervention indispensable accroît le disque de phlébite et d’embolie pulmonaire. Durant mes 45 ans d’expérience chirurgicale, je me suis toujours organisé pour les opérer dans les 48 heures de l’hospitalisation (dès le bilan anesthésique réalisé). Aussi je suis scandalisé par le drame de cette femme de 77 ans, admise dans un CHU pour une fracture du fémur et morte dans des conditions inhumaines après une semaine d’attente d’une opération sans cesse reportée1 2.

Un tel drame témoigne de l’état catastrophique du système hospitalier français

En 2019, la gravité de la crise hospitalière était déjà soulignée par des grèves quasi permanents des personnels des urgences, mouvements qui ont été méprisés, parfois violemment réprimés (aux lanceurs de balles de défense) puis suivis du simulacre de concertation du Ségur de la santé3 n’octroyant que 19 milliards au système hospitalier et 8 aux personnels tout en instaurant un plafonnement de la rémunération des médecins intérimaires entraînant de nombreuses démissions4. La disproportion entre ces aumônes accordées aux hôpitaux et le seul coût des tests PCR inutiles (près de 15 milliards) et non fiables5 ou celui des confinements (plus de 400 milliards) pour « éviter la surcharge du système hospitalier » mesure les conséquences financières désastreuses d’une politique comptable à court terme abandonnant l’hôpital, les soignants et les malades.

Considéré comme le meilleur du monde au début du siècle 6 notre système sanitaire a ainsi été relégué à la 16place lors du classement 2020 de l’institut Legatum7.

Cette chute a été depuis lors aggravée par la politique sanitaire Veran-Macron qui a fermé 5 800 lits en France, en 2020 tandis que la gestion tyrannique des ARS — arcboutées sur leurs certitudes comptables excluants soignants et malades a culminé par l’obligation vaccinale des soignants totalement injustifiée. En plus des soignants et administratifs hospitaliers, exclus sans indemnités ni droit au chômage, cette obligation infondée a entraîné des prises de retraite anticipées et des réorientations professionnelles aggravant lourdement le manque de soignants dans les hôpitaux et multipliant les déserts médicaux.

Actuellement 20 % des lits sont fermés faute de personnel, plus de cent services d’urgence ferment la nuit8 9 10 11 et d’innombrables services de chirurgie opèrent au ralenti faute de personnel.

Mais le pouvoir maintient l’obligation vaccinale totalement injustifiée puisqu’il est maintenant définitivement établi que les faux vaccins n’empêchent pas les contaminations.

C’est le manque de personnel de bloc opératoire qui a entraîné le report dramatique de la malade qui en est décédée.

Le manque de soignants en salle est certainement la cause du défaut d’alimentation de la malade durant une semaine.

La fille de la malade, Murielle accuse l’établissement de ne pas avoir nourri sa mère durant plusieurs jours.

« Elle a eu un bouillon de légumes le 24 au soir et c’est la dernière fois qu’elle s’est nourrie. Quand elle réclamait à manger, ils lui ont dit “non, vous devez être à jeun, vous allez être opérée demain.” Et ça pendant plusieurs jours (…) Sur la porte de sa chambre, il y avait le tableau “à jeun”, continuellement »12.

Le chef de service dans un langage bureaucratique caricatural se défend :

« Je peux vous assurer qu’après chaque report successif, des repas ont été distribués, attribués et ces faits ont été tracés dans le dossier ».

Et on peut lui faire confiance : le protocole a certainement été rigoureusement respecté et surtout tracé. Mais la malade a-t-elle mangé ?

Personne ne peut témoigner qu’un soignant ait fait manger à la malade les repas « distribués, attribués ».Le manque chronique d’infirmières et les « protocoles infirmiers » limitant le temps qu’elles sont autorisées à consacrer à chaque malade les empêchent le plus souvent de nourrir à la cuillère les vieillards qui en ont besoin et qui le plus souvent n’ont pas la force de le réclamer et les malades entravés par des pansements ou autres.

En Italie, les familles savent depuis longtemps que pour être certains que leurs parents âgés mangent elles doivent leur apporter des repas et le leur servir. Le drame de Dijon montre que les familles françaises devraient peut-être aussi adopter cette pratique.

Comment rétablir notre système de santé d’il y a 20 ans ?13

La France dispose encore d’une des meilleures réserves de professionnels de santé au monde. Mais ces soignants ont été éloignés de l’administration du système, privés de leur libre choix de prescription, persécutés par l’ordre des médecins pour l’expression de leur opinion si elle divergeait du crédo gouvernemental et exclus de leur sacerdoce s’ils n’acceptaient pas des injections expérimentales qu’ils savaient inefficaces et potentiellement dangereuses.

Insuffisamment considérés et rémunérés14, souffrant de la déshumanisation technocratique de leur exercice, ils traversent une crise sociale grave15 qui explique les 60 % de burn-out, 30 % de dépression, 25 % d’idées suicidaires et 3 passages à l’acte tous les deux jours16 17 18 et les très nombreuses démissions, retraites précoces ou reconversions responsables des fermetures de service et des déserts médicaux.

Ce constat est partagé par la grande majorité (76 %) des personnes qui considèrent la place accordée au patient dans le système de santé français comme insuffisante19.

Pour redonner au système son lustre d’antan, il faut prendre des mesures très fortes20 :

Libérer les soignants du mammouth administratif dans les hôpitaux21 22 comme en ville.

Supprimer bon nombre de strates administratives, en particulier les agences régionales de santé23, mais aussi une bonne partie des conseils d’administration et de surveillance et plus de la moitié des agences sanitaires qui ne sont plus indépendantes, mais sont devenues des agents trop coûteux de la propagande gouvernementale24.

Limiter la judiciarisation de la médecine qui a entraîné une augmentation forte des primes d’assurance de certaines spécialités,25 mais aussi la prescription de trop d’examens inutiles destinés seulement à protéger la responsabilité du médecin et amène parfois certains collègues à récuser des interventions salvatrices, mais trop risquées pour leur assurance.

Redonner aux médecins la liberté de parler et de soigner selon leur conscience et leurs compétences en supprimant le tribunal d’exception du conseil de l’ordre qui s’attaque maintenant à la liberté d’expression26, fondement de la démocratie

Il ne faut plus que ce soient des énarques qui décident de la manière dont les médecins doivent soigner leurs malades. Les contraintes administratives sont devenues telles qu’elles découragent de devenir médecin.

Il faut supprimer tout numerus clausus institué sous le mauvais prétexte purement financier.

Il faut que les étudiants accèdent beaucoup plus précocement à l’internat27 ce qui leur permettrait d’avoir un réel contact avec des patients et d’acquérir expérience et sens de leurs responsabilités.

Cette liste de mesures indispensables est incomplète, mais sa mise en œuvre permettrait de limiter les dégâts infligés à notre système de santé depuis plus de 30 ans par les politiques de gestion financière à court terme des gouvernements successifs et les derniers coups de boutoir assénés par l’actuel gouvernement, avec une brutalité sans faille.





Comment lire le dernier résultat électoral US ?

Par Lucien SA Oulahbib

Comme à l’accoutumée ces temps-ci avec l’Ukraine, Covid-19 et le CO2, des analyses pronostiquent le pire alors qu’elles anticipent ce qui n’aura pas lieu pour mieux se présenter en pythies incontournables : ainsi « les » sondages préconisaient une « vague rouge » aux USA comme certaines simulations pronostiquaient des « vagues » virales et océaniques meurtrières, tandis que des propos de Biden annonçaient une attaque russe dès juillet 2021, alors que le régime de Kiev prévoyait, lui, une réelle offensive en mars 2022, poussé par l’axe anglo-saxon queer au sein de l’OTAN…

Certes, il est question aussi de noter que d’aucuns glosent sur le fait que les candidats plus « trumpistes » que d’autres auraient été sanctionnés, suite à leur position sur l’avortement et aussi leur médiocre campagne, ceci expliquant cela concernant l’absence de « vague » rouge. Disons seulement que pour la première question, sur l’avortement, cette question, cruciale, a été considérablement manipulée, en l’occurrence l’idée qu’il aurait été interdit par la Cour suprême, ce qui est totalement faux puisqu’elle laisse plutôt à chaque État la possibilité de légiférer là-dessus.

Pour autant est-ce que cela voudrait dire qu’il s’agirait pour ceux qui veulent reconsidérer ce droit de rétrograder voire mettre de côté sa critique pour raison électoraliste ?… D’autant qu’il s’agit moins de le supprimer que de lui redonner son caractère exceptionnel et de proposer en alternative des choix de prise en charge, des soutiens multiformes, en particulier pour les jeunes mamans qui veulent avorter pour des raisons financières, afin qu’elles puissent soit garder leur enfant soit le confier aux services d’adoption tant beaucoup de couples stériles aimeraient en bénéficier, mais sont « obligés » de se tourner vers le marché mondial du bébé, ou vers l’industrie de la PMA, avec toutes les dérives afférentes.

Il s’avère donc que si « revers » il y a, il est pour une part fantasmé, car la propagande anti-Trump et antirépublicaine est si forte que l’on se demande comment les « rouges » arrivent tout de même à être en passe de sinon dominer du moins freiner des « bleus » à la Chambre et au sénat de plus en plus radicalisés par ailleurs par l’équivalent Nupes ; tout en sachant que pas mal de Républicains (comme en France d’ailleurs) aveuglés par une propagande par ailleurs simpliste voient toujours dans « les » Russes « l’ennemi »… D’autre part, il faut toujours savoir patienter en politique, du moins si l’on veut réellement convaincre sur le long terme — un « on » qui s’adresse d’ailleurs aussi à ce qui se passe en France et en Europe qui vivent une nuit démographique qu’un appel inconsidéré à l’immigration ne résoudra pas, celle-ci ne pouvant être réduite à des ventres ou à des bras, elle a aussi un cerveau et peut l’utiliser pour s’approprier une terre réduite à un territoire « sans lieux dits » comme le prônait Derrida dans Parages et que les partisans de la dite « Libre pensée » appliquent à la lettre en se battant en milice d’avant-garde djihadisée pour évincer statues et symboles du sol français afin d’en faire un  sans tonalité.

Tout ce débat est à l’évidence également présent aux US. Et il n’est pas étonnant d’observer par ailleurs que cela soit en Floride qu’aura été démontrée de façon flagrante que l’appartenance originelle immigrée n’empêche pas, en soi, de se sentir américain, refusant le déconstructionnisme sous toutes ses formes, y compris hygiénistes (le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, ayant refusé le confinement et la ségrégation anti-injectés) alors que toute la propagande démocrate tendait à faire penser le contraire.

Idem en France lorsque l’on écoute Philippot et Gave expliquer que nombre d’ex-migrants viennent aussi les saluer et les encourager dans leur lutte multiforme contre la Secte au pouvoir…

Ce qui implique de ne pas négliger, si l’on veut réellement l’unité, de mettre aussi en avant ces quatre aspects fondamentaux : la question démographique, la question assimilatrice, la question sanitaire, enfin la question de la guerre, surtout lorsqu’elle devient civilisationnelle…




Jacques-Marie Bourget, reporter de Guerre et écrivain : « Il y a longtemps que la presse occidentale a perdu son honneur »

[Source : lexpressiondz.com via investigaction.net]

Par Hocine NEFFAH

Jacques-Marie Bourget est un grand reporter de guerre et écrivain dans le domaine politique. Il analyse la propagande des médias occidentaux et leur propagande qu’ils mènent sur la guerre en Ukraine. Il aborde le nouvel ordre mondial qui s’esquisse actuellement en soulignant qu’« il se met chaque jour en place ». Il ne ménage pas les Etats-Unis, en martelant que « la trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan ». Il aborde le rôle de l’Algérie à l’aune de la crise énergétique qui frappe le monde en général et l’Occident en particulier. À ce propos il souligne que « L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le «renouvelable», devrait puiser plus de richesse de ce chaos ».

L’Expression : Quelle analyse faites-vous du traitement médiatique de la guerre en Ukraine par les médias occidentaux?

Jacques-Marie Bourget : Pour répondre à votre question, il est nécessaire de garder son calme tant la situation est extravagante, jusque-là inconnue même lors des autres guerres néocoloniales de l’Otan et de la « Communauté internationale ». Nous assistons à un épisode historique que l’on peut qualifier de disparition de l’intelligence, de la pratique du doute et de tout exercice de la logique. Intellectuellement, cette guerre a provoqué un chaos. Il est bon de rappeler qu’au début de la Première Guerre mondiale, des journaux français ont titré: « Les balles boches ne tuent pas ».. Nous sommes revenus à cette époque. Un exemple, la « Charte de Munich », née en 1971 mais reprenant la « Charte des devoirs professionnels des journalistes français », de 1918, sert aujourd’hui de paillasson.
Cette Charte précise par exemple qu’un journaliste ne doit pas hésiter à prendre des risques pour respecter la vérité. L’article 9 exige de ne pas confondre le métier de journaliste avec un acte de propagande. Je ne vais pas plus loin, mais vous mesurez où en est rendue la folie de presse.
Toute « l’information » publiée, diffusée est de source inconnue, et quand elle l’est, elle provient uniquement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou de l’Otan et bien sûr d’Ukraine. Nous n’avons aucun contrepoids ou contre-mesure.
Tout est propagande. Mieux on mobilise la psychologie de Café du commerce pour se mettre, au choix, « dans la tête de Poutine », ou globalement dans la peau de la Russie. Heureusement pour la presse ce n’est pas grave puisqu’il y a longtemps qu’elle a perdu son honneur. Il suffit de rappeler l’horrible séquence des Armes de Destruction Massive de Saddam Hussein, un bobard sciemment forgé à Washington. Autant que possible, lors des guerresprécédentes de l’Otan, la presse tentait mollement d’avoir un ennoyé spécial du côté de « l’ennemi »… C’est fini. Qui rapporterai un crime commis contre les Russes serait professionnellement liquidé comme un « complice de Poutine ». Je n’ai jamais vu une telle haine unanime.

Sommes-nous à la veille d’un nouvel ordre mondial qui se fera dans la douleur?

Oui, il se met chaque jour en place. La Russie fait géographiquement partie de l’Europe, et culturellement aussi, Voltaire et Diderot se réfugiaient à St Pétersbourg.
En 1990, lors de la fin de l’Urss, la logique voulait que la Russie renoue avec ce passé et forme un bloc. Cette perspective a effrayé les intérêts américains qui veulent garder « leur » Europe des 27 comme cette colonie spécialement fondée pour eux par Jean Monet, agent de la CIA, et Schumann, ministre de Pétain. Autre but parallèle, si possible détruire les capacités économiques et militaires de la Russie. Poutine était en quelque sorte « contraint » de se protéger à l’ouest des avancées de l’Otan… Et dès lors, de se retourner vers l’Asie et l’Afrique. Le nouvel ordre mondial est en marche, sous nos yeux. Et il est positif pour l’Afrique du Nord et tout le continent.

Quel est le rôle des USA dans l’exacerbation de la crise en Ukraine et quelles seront les conséquences de cette guerre sur l’Europe?

Son rôle est essentiel, moteur, puisque les USA se sont discrètement installés en Ukraine juste après la fin d’Hitler. À partir de 1990 ils ont agi à visage découvert jusqu’au coup d’État de Maïdan, provoqué par Washington. C’est lui qui marque l’arrivée de la Maison-Blanche au pouvoir en Ukraine, aidée par le Royaume-Uni dont le rôle de supplétif est primordial. Les conséquences pour l’Europe? Ce sont la ruine, la division, peut-être l’éclatement avec une Allemagne qui rompt les amarres de la « solidarité » et se lance dans la construction d’une armée toute neuve et surpuissante. Berlin peut se vivre enfin, sans entraves, en pion américain et israélien, ce qui est dans ses gènes depuis 1950. Pour l’Europe vont rester le chômage, une augmentation folle des prix et une extrême paupérisation.

Assistons-nous à un déplacement du centre de décision mondial sur fond de résistance de l’Occident en général et les USA en particulier?

La trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan. Il ne peut aller plus loin et l’Ukraine est sa dernière carte en dépit des désirs du lobby militaro-industriel qui, de fait dirige le pays. Après, si la folie continue de présider, il faudra s’attaquer à la Chine, peut-être à l’Inde, et alors l’Amérique reviendra au temps des cow-boys. D’autant que la situation intérieure du pays ne tient que grâce à la planche à imprimer des dollars. Indubitablement, Washington va devoir descendre de la première marche du podium des maîtres du monde.

Comment expliquez-vous l’attitude de l’Europe à l’égard de l’Ukraine alors que quand il s’agit de la Palestine elle fait dans l’indifférence tous azimuts?

Nous venons d’avoir une terrible suite d’assassinats de Palestiniens. Israël réduit chaque jour ses règles qui n’ont rien à voir avec le droit. Tout cela ne fait pas une ligne dans les journaux occidentaux. Après l’attentat du 11 septembre, les USA et Tel-Aviv ont réussi à faire croire au monde que les Palestiniens étaient tous des « terroristes islamiques ». Dès lors, ils ont cessé d’apparaître dans la presse otanesque. Israël occupe une terre, la Palestine, puis Jérusalem et le Golan…
Pas de protestations. L’Otan décide de retirer le Kosovo à la Serbie, son chœur historique, et bombarde cette nation d’Europe… Tout va bien. En 1991 à Bagdad, les Américains pulvérisent 400 femmes et enfants dans l’abri. Cela n’est pas un crime de guerre et cette honte n’est jamais mentionnée. Seule la mise en place d’un nouvel ordre mondial peut placer Israël en situation de fragilité et l’obliger à changer sa politique criminelle.
Par ailleurs, il faut noter le rôle joué par l’Algérie dans la réconciliation des factions palestiniennes alors que, sur le terrain, de nouvelles entités combattantes voient le jour, non directement liées à l’OLP, avec pour but l’instauration d’une véritable guérilla contre l’État d’occupation

Pensez-vous que le monde unipolaire est devenu obsolète?

Oui, ce monde se conjugue au passé. À l’intérieur même de l’Europe ne nouveaux pôles vont apparaître. Antonio Gramsci l’avait annoncé, mais cette fois le « vieux monde » est mort.

Quel rôle pourrait jouer l’Algérie au niveau international à l’aune de la crise gazière inédite qui affecte l’Europe?

L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le « renouvelable », devrait puiser plus de richesse de ce chaos. Un moment stratégique afin d’investir ces revenus de façon égalitaire et visionnaire. Ce qui n’est pas facile. Il faut en même temps préparer la fin du gaz et du pétrole, même si cela survient dans un siècle. Cette richesse du sous-sol, et une position de « non alignée », doit permettre à l’Algérie d’être un lieu d’échange entre de nouveaux alliés. La Russie, la Turquie, l’Inde et même les Émirats vont désormais compter ici. Ce qui repousse les rêves américains -et français- dans les limbes.




Les dits « démocrates » progressistes veulent limiter encore plus drastiquement la liberté d’expression

Par Gérard Delépine

L’Antidote à la Tyrannie est la Liberté1. Sauvons-la

Depuis deux ans, nous avons été abreuvés de mensonges d’état permanents tandis que s’instaurait une censure de plus en plus sévère empêchant tout débat « démocratique » et une persécution des opposants, digne des régimes totalitaires.

Mais cela ne suffit pas à ces prétendus « démocrates ( ??) » qui veulent imposer une censure mondiale plus stricte que jamais et osent même la proposer devant l’ONU !

Quelques exemples des mensonges que l’état nous a assénés

Souvenez-vous de l’épisode tragi-comique du masque d’abord inutile2 3 et impossible à utiliser correctement4 avant de devenir obligatoire pour tous. Pourtant il n’existe aucune étude scientifique qui démontre que le port généralisé du masque par les personnes asymptomatiques diminue les contaminations. La seule étude prospective randomisée publiée sur le sujet (Danmasq19) n’a d’ailleurs pas montré d’avantage significatif au port du masque 5 6.

Nous souffrons encore des séquelles des confinements présentés comme « notre seule option face à l’épidémie de coronavirus Covid-19 ». Depuis tous les experts mondiaux indépendants ont démontré qu’ils n’ont pas ralenti l’épidémie7 8 9 10 et qu’ils ont été la source d’une surmortalité collatérale importante11 et de dégâts sociétaux et économiques considérables. Même Delfraissy l’a reconnu dans un article du Lancet12 censuré par les médias en France.

Un des pires mensonges a été « Les fermetures d’école ont été efficaces ». Cette affirmation était fondée sur de simulations biaisées selon lesquelles les fermetures protégeraient les enfants, les enseignants et la collectivité en général. On savait dès le début de l’été 2020 que c’était faux.

La Suède qui a été le seul grand pays occidental à garder les écoles ouvertes tout au long du printemps 2020 sans masque, sans distanciation sociale, ni test de dépistage a démontré la totale inutilité de cette mesure13. Parmi les 1,8 million d’enfants suédois de 1 à 15 ans, il n’y a eu aucun décès lié à la COVID-19, seulement quelques hospitalisations, et les enseignants ne couraient pas un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que la moyenne des autres professions.

Cependant les dégâts psychologiques et sur l’enseignement entraînés par les fermetures d’école ont été considérables14 15avec des retards d’apprentissage importants, de très nombreux décrochages scolaires et des problèmes psychologiques majeurs.

L’affirmation permanente que le dépistage de masse des personnes asymptomatiques et la recherche des contacts des cas positifs seraient efficaces pour réduire la propagation de la maladie n’est corroborée par aucune étude scientifique. Au contraire plusieurs études montrent que les tests effectués chez les asymptomatiques se révèlent être des faux positifs dans 97% des cas16 et que les dépistages massifs comme ceux de Wuhan17 sont inutiles, car aucun des asymptomatiques dépistés n’est tombé malade ni n’a contaminé quiconque. Effectuer des tests sur toute la population pour identifier des personnes asymptomatiques par un test biologique qui n’a pas été conçu pour cela est sans précédent dans l’histoire de l’humanité et coûte des sommes considérables18 qui auraient mieux utilisées pour renforcer les hôpitaux. Cette stratégie et a été source d’un absentéisme important à une période ou l’économie essayait de redémarrer.

Rappelez-vous les affirmations officielles que les vaccins seraient«  efficaces à 95%19 20 » et du slogan « tous vaccinés, tous protégés » démenties dès avril 2021 par le ministère lui-même lors de sa défense contre la plainte d’un vacciné qui se plaignait des restrictions21, puis par Jean-François Delfraissy22 « les vaccins protègent assez peu ou mal contre l’infection et la transmission » et surtout par les données officielles de l’OMS sur l’évolution de l’épidémie qui montrent que depuis la généralisation des injections le nombre moyen de contaminations mensuelles a été multiplié par 3.

Autre mensonge d’état auquel les pro-injections se cramponnent encore, la prétendue efficacité contre les formes graves pourtant totalement démentie par l’analyse de la mortalité covid, telle qu’elle est rapportée par les statistiques de l’OMS qui montrent que les pays les plus injectés (80%) d’Europe et d’Amérique souffrent d’une mortalité 25 fois plus élevée (5 millions vs 250000) que celle des Africains très peu vaccinés(<15%).

Et que penser du passe sanitaire présenté comme l’outil de la liberté sans risques, « une nouvelle chance pour la liberté », « une éthique de la liberté » que les membres du Conseil constitutionnel avaient validé « dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19 » avant que son pitoyable échec sanitaire ne fasse abandonner ce moyen de chantage et de discrimination par tous les états qui l’avaient imposé.

Comme le professait Goebbels un mensonge énoncé une fois est un mensonge ; répété mille fois, il devient la vérité. Grâce à l’expérience nazie, les gouvernants se sont rendu compte que les populations étaient capables de croire en n’importe quel message si celui-ci est suffisamment répété sans aucune contradiction sur les médias et toutes les institutions qui transmettent une idéologie, telles que l’école et l’université. Notre gouvernement sur les conseils de McKinsey a appliqué la recette de la propagande nazie et pour la rendre crédible a instauré une censure d’une intensité sans précédent récent.

Censure, diffamation et persécution des opposants dignes d’un état totalitaire

Dans les médias officiels, aucun débat contradictoire n’a été tenu sur le bien-fondé des mesures prétendument sanitaires même les plus idiotes comme l’interdiction de se promener seul en montagne en forêt ou sur les plages, ou l’interdiction de consommer debout…

Le gouvernement qui se sert des médias subventionnés et des agences prétendument indépendantes comme organes de propagande a créé un ministère de la vérité cher à Orwell appelé commission

Les opposants ont été systématiquement traités de complotistes, d’extrême droite et persécutés dans leur profession et parfois leur vie personnelle. Le professeur Perronne a été déchu de sa chefferie de service, l’avocate Virginie de Araujo-Recchia, a été arrêtée et mise en garde à vue23, un professeur interné en hôpital psychiatrique et de nombreux médecins exclus de leur profession pour avoir seulement parlé.

Même les représentants élus de la nation devraient se taire et ne pas dénoncer les mensonges d’état ! Le sénateur Houpert a été sanctionné d’une interdiction d’exercice de 9 mois24 par l’ordre des médecins pour avoir critiqué des aspects de la stratégie gouvernementale25. Martine Wonner ancienne député LREM peut craindre une condamnation ordinale, pour avoir affirmé des faits tels que le masque « ne sert strictement à rien », que les vaccins contre le Covid peuvent déclencher des « fausses couches », « de multiples cancers » et avoir participé au documentaire Hold Up.26

Tous faits pourtant avérés, mais on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, ni demander d’analyser les données scientifiques à des conseillers de l’Ordre auto promus inquisiteurs du dogme officiel. Après la pensée unique, on veut nous imposer la parole unique !

Un état qui réprime autant la liberté de parole est-il encore démocratique ?

La liberté d’expression fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

« L’article 11 de la Déclaration de 1789 va même encore plus loin en formulant  un  mode  d’emploi  concret de cette liberté, rappelant que :

« La libre  communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette  liberté  dans  les  cas  déterminés par la Loi ». 

La  formulation  n’est  pas  seulement  belle  et  solennelle. Elle est  puissante, car elle pose le  principe que la liberté d’expression est l’expression même de la liberté humaine ».27

Reprise depuis par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques ».

Même l’ONU s’est inquiétée des menaces contre la démocratie : Les États ne doivent pas abuser des mesures d’urgence pour supprimer les droits humains

Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’ONU ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence.

« Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence, car elle offre des raccourcis . Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ». 

Mais aux yeux des covidistes, la censure actuelle est insuffisante !

Nous avions déjà évoqué la censure croissante en juillet 202228 et depuis elle tend à s’aggraver. Lors de son discours du 23 septembre 2022 devant l’Assemblée générale des Nations unies, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a appelé à une alliance internationale pour censurer les discours.

Après avoir reconnu la liberté d’expression (qui fait partie intégrante de la charte de l’ONU), elle a présenté un plan pour sa suppression par le biais d’une réglementation gouvernementale29 . Elle a défendu la nécessité d’une telle censure mondiale pour lutter contre ceux qui remettent en question le changement climatique et la nécessité d’arrêter « les rhétoriques et idéologies haineuses et dangereuses ». Pour elle, comme pour de trop nombreux dirigeants de pays qui se prétendent démocratiques toute contestation de leurs religions covidiste ou climatique serait haineuse et dangereuse !

Battons-nous contre les nouveaux tyrans qui avancent masqués

Ne soyons pas dupes des étiquettes ou des discours vantant la démocratie tenus par des dirigeants qui imposent des mesures restrictives des libertés. Ils se comportent en apprentis tyrans comme Hitler en 1936, Mussolini en 1922 ou Staline en 1922. À leur début tous ces dictateurs se présentaient aussi comme socialistes et prétendaient libérer le peuple.

Toute mesure restrictive de liberté est un acte de tyrannie. Aucune censure n’est légitime. Si nos gouvernants croient détenir la vérité, ils doivent pouvoir nous en convaincre et donc favoriser les débats démocratiques qui leur donneraient raison.

Nous gagnerons, car s’ils sont extrêmement puissants, ils ne sont que des milliers et nous sommes des milliards.

Il est encore temps d’empêcher la bête immonde de renaître. Battons-nous pour les libertés que nous ont léguées nos pères et que nous devons transmettre à nos enfants.





Comment les extrêmes se rejoignent

Par Roland HUREAUX

Quel singulier paradoxe de voir que, dans la guerre d’Ukraine, le fer de lance du « libéralisme » occidental, lequel prétend repousser l’autoritarisme russe, est composé de miliciens qualifiés de néonazis.

On a mis en doute leur existence : ceux qui ont voulu les voir de près ont pourtant vu des militaires ou paramilitaires, troupes de choc bien entraînées, dont les insignes ou les tatouages faisaient une référence claire aux symboles hitlériens.

Des néonazis dans le « camp de la liberté »

Autant qu’on le sache, ces milices étaient au départ composées de gens originaires de l’ouest du pays où était resté le souvenir que les horreurs du stalinisme avaient été, pour eux, pires que celles du socialisme national et même celui des tentatives de collaboration avec le régime hitlérien entre 1940 et 1944, découragées par le racisme allemand. Ils cultivent les symboles nazis comme le svastika. Mais ces forces ont évolué. Elles ont bénéficié d’une formation particulière de l’armée américaine et d’autres, ont reçu à partir de 1994 des avalanches d’armes. Le président ukrainien Zelenski les a intégrées à l’armée où elles jouent un rôle de troupes d’élite, comme les bataillons Azov, Aïdar, Secteur Droit1 . Des volontaires issus de tous les pays veulent les rejoindre. Mises ainsi en valeur au sein de l’armée et de l’État, ces forces pourraient, si l’Ukraine l’avait emporté, faire rayonner un modèle de soldat et une idéologie que l’on croyait révolus.

Le fondateur du régiment Azov, Andreï Bielinski, s’est fait élire au Parlement.

Apparemment, aucun des pays qui envoient des armes à l’Ukraine — et donc aux milices néonazies — n’a émis des réserves à l’idée de soutenir ce genre d’unités. Les Américains semblent même les avoir favorisées. Les extrêmes se rejoignent.

Les extrêmes se rejoignent aussi à Davos. Klaus Schwab, le pape du mondialisme, dont les instructions sur l’économie mondiale sont indiscutées, en tous les cas en Europe, est le fils du chef d’une entreprise métallurgique suisse, venu travailler en Allemagne à l’avènement d’Hitler. Il aurait utilisé de la main-d’œuvre concentrationnaire. Il est reparti en 1945. Le jeune Klaus a mis la même entreprise au service du régime d’apartheid en Afrique du Sud : il semble qu’il l’ait aidé à construire sa propre bombe atomique. Il a bien sûr quitté ce pays à la fin du régime d’apartheid.

Davos d’un eugénisme à l’autre

Le mondialisme auquel se réfère Schwab prétend s’inscrire dans la tradition libérale. Son livre The Great Reset, tout en promettant la continuation des contraintes nées du covid, la baisse de la consommation, en particulier d’énergie, promeut le libre-échange universel et préconise même pour les gens du bas de l’échelle une sorte de socialisme qui réduirait par exemple la propriété foncière au strict minimum (sauf pour les très riches). Parmi les magnats qui soutiennent l’entreprise de Davos (Gates, Soros et d’autres), presque tous sont malthusiens : ils pensent que la population mondiale est trop nombreuse et qu’il faut la réduire — pas forcément par un génocide ouvert, mais par différents biais, comme les vaccins si ardemment préconisés par Bill Gates. Que la vitesse de croissance de la population mondiale soit en baisse continue semble ignoré par eux. Gates a vendu en Afrique des vaccins destinés à prévenir certaines maladies infectieuses, mais qui contenaient des stérilisants pour les femmes sans qu’elles en aient été averties. Certains opposants au vaccin contre le Covid prétendent qu’il en est de même de ces derniers, les effets ne devant se manifester que progressivement. En tous les cas, qui dit réduction de la population, dit sélection : quel genre d’hommes va-t-on conserver en priorité sur la planète ? Les malthusiens presque tous rattachés au parti démocrate et donc à la gauche américaine, engagés dans l’antiracisme, se gardent de préciser.

Hitler était nataliste pour ce qui était des Allemands, mais lui aussi voulait réduire la population des autres groupes ethniques : pas seulement les Juifs, mais aussi les Slaves et pratiquement tous les non-Aryens.

Le Führer ambitionnait de créer une surhumanité fondée sur la race aryenne (allemande), race d’élite, selon lui appelée à dominer le monde. Les moyens de la créer étaient d’abord la sélection naturelle au sein de centres ouverts à des géniteurs et des femmes de pure race allemande, mais aussi la guerre qui par le moyen de la « lutte pour la vie » fait émerger les plus forts. Il commença ses massacres par celui des handicapés mentaux.

Généralement associé à l’eugénisme est le transhumanisme, l’idée que les manipulations génétiques au commencement de la vie pourraient améliorer l’espèce humaine au point que l’on puisse créer une nouvelle classe d’hommes « augmentés » ou surhommes qui aura vocation à dominer les autres. Les autres pourraient, avec le progrès des techniques, devenir inutiles. C’est cette angoisse de devenir inutiles qui aurait motivé les Gilets jaunes, selon le Dr Philippe Alexandre, proche de Macron, élitiste et transhumaniste affiché2.

On peut se demander ce qui sépare ce genre d’élucubrations des théories de la gauche libertaire. Les lois dites de « bioéthique » introduites récemment en France par le gouvernement français, qui ouvrent très largement le marché de la fécondation artificielle, ont pour effet, au travers de la sélection des embryons, de permettre ce genre d’eugénisme.

Autres signes de la faveur de l’inégalité : les différences de revenus ne cessent de croître au sein des pays développés, ce qui serait au gré de certains économistes, l’effet de l’ouverture internationale des échanges. C’est peut-être cette situation qui a permis à un Biden de passer de l’extrême droite ségrégationniste à l’extrême gauche woke.

La propension inégalitaire et eugéniste est présente au cœur de l’ultralibéralisme contemporain. Nous disons ultralibéralisme pour nous adapter au langage commun : il faut cependant se souvenir que ce courant qui aujourd’hui gouverne le monde, a introduit une censure généralisée au travers des GAFAM (les grandes entreprises du numérique [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft]). Il s’est servi du covid pour imposer un contrôle étendu des mouvements de population, entamer un fichage généralisé. Les prochaines étapes seront la monnaie numérique qui devrait permettre de suivre le moindre achat d’un individu, la vaccination obligatoire dès le premier âge et l’institution d’une identité numérique. Le modèle chinois fascine certaines élites occidentales. 1984 n’est pas loin.

Le Rwanda : où l’Occident se fait le champion de l’inégalité

Après la Chine, l’Afrique. Il ne faut pas idéaliser l’Afrique précoloniale : il y avait les dominants et les dominés. Au Rwanda et au Burundi, une minorité de dominants — les Tutsi (10 %) — gouvernait une majorité de dominés — les Hutus (90 %). Au Rwanda, l’introduction du suffrage universel à l’indépendance (1959) permit à la majorité hutue de prendre le pouvoir. Une partie des Tutsis s’exila. Certains de ces exilés tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de 1990 avec l’appui de la finance anglo-saxonne. Ils y parvinrent en 1994. Ces turbulences entraînèrent d’immenses massacres : celui des dominants Tutsis (environ 400 000 victimes en 1994), puis celui des dominés Hutus, en fuite au Congo (4 millions de victimes à partir de 1997). La communauté internationale, sous l’impulsion des puissances anglo-saxonnes n’a voulu reconnaitre comme victimes de génocide que l’aristocratie tutsie, jamais le peuple hutu où le nombre de morts est pourtant dix fois supérieur. La philosophie élitiste propre aux libéraux anglo-saxons les a amenés à penser que la vie des Hutus ne valait rien. Les Tutsis, en revanche, étaient dans l’air du temps.

Le chef de la révolte tutsi, Paul Kagame, parvenu au pouvoir en 1994, est la coqueluche de la sphère internationale, tenu pour un chef d’État modèle. Personne ne veut entendre parler des immenses massacres dont il est la cause, directe ou indirecte. Il est régulièrement invité comme observateur au G 20.

Que toute la sphère mondialiste ait soutenu la minorité tutsie est assez extravagant compte tenu des idéaux égalitaires qui sont, en principe, ceux du monde actuel, a fortiori si on considère les massacres épouvantables commis par les vainqueurs. On peut y voir l’effet d’une conjoncture locale — à vrai dire assez exceptionnelle, ou de l’intérêt économique. Comment ne pas y voir aussi l’effet d’une secrète connivence entre les cercles qui dominent le monde avec une société africaine élitiste et inégalitaire ? Donc avec l’homme qui l’incarne, Kagame. On trouverait sans doute d’autres exemples d’inégalités flagrantes, en Afrique ou ailleurs, admises par la communauté internationale au nom de la sélection naturelle.

Nous revenons au paradoxe de départ : cette gouvernance, qui centralise de plus en plus, au moins en Europe et en Amérique, le pouvoir, qui contrôle l’opinion publique par la presse, qui se réclame des idéaux de liberté et d’égalité, promouvant un égalitarisme radical (antiracisme, ultra-féminisme), exprimés notamment par le wokisme rageusement hostile à toute discrimination, ne se maintient, on vient de la voir en France, qu’en identifiant ses adversaires au fascisme ou au socialisme national et donc à une idéologie de l’inégalité, de la sélection naturelle. Pourtant, au motif de transgresser toutes les normes issues de vingt siècles de judéo-christianisme et qui préconisent le respect de l’homme, elle se retrouve sur des positions contraires à ces traditions humanistes. L’opposition des deux camps avait encore un sens il y a trente ou quarante ans, au temps où on pouvait parler sérieusement du « monde libre », du camp de la liberté. Aujourd’hui, ce monde libre semble, par une étonnante mutation, en train de changer son système de valeurs et d’adopter celui, inégalitaire et transhumain (c’est-à-dire antihumain), qui avait été si longtemps celui de ses adversaires.

Roland HUREAUX

Juillet 2022

1 Et aussi Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14, Corps national.

2 Cela montre qu’il n’a jamais vu de près des Gilets jaunes dont certains étaient très intelligents et informés.




L’Antidote à la Tyrannie est la Liberté, pas la Démocratie ou le Gouvernement International

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

(Source de l’image : iStock)

Traduction du texte original: The Antidote to Tyranny is Liberty, Not Democracy or International Government

Le langage politique manipule le débat politique. En se définissant comme « pro-vie », les anti-avortement opèrent une manipulation sémantique qui fige les partisans de l’avortement en « pro-mort ». En se proclamant « pro-choix », les partisans de l’avortement placent leurs opposants dans le camp des « anti-choix ». Qui veut être « pro-mort » ou « anti-choix » ? Telle est la nature de la politique. Les mots sont des armes : habilement maniés, ils façonnent nos esprits pour le combat.

Quand les dirigeants occidentaux parlent beaucoup de démocratie et oublient les droits individuels, quand ils vantent les vertus des institutions internationales et diabolisent le nationalisme comme xénophobe et dangereux, il faut se rendre à l’évidence : la souveraineté nationale et les droits naturels inviolables sont la cible d’attaques directes dans tout l’Occident.

Très fréquemment, les politiciens européens et américains opposent les nations « démocratiques » à celles qui sont « autoritaires » : les premières sont la bonté même tandis que les secondes menaceraient l’existence même de la planète. Pourtant, après plus de deux ans de masques et de vaccins obligatoires après des mois de limitation des déplacements en raison du COVID-19, toutes mesures imposées aux populations occidentales par un exécutif ou un appareil administratif unilatéral – sans recours au législatif ou à un référendum public – il est difficile d’affirmer que les nations dites démocratiques sont débarrassées de leurs impulsions autoritaires.

Lorsque les présidents et les premiers ministres invoquent « l’état d’urgence » pour élaborer et appliquer leurs propres lois, les citoyens ne doivent pas se montrer surpris de la réserve inépuisable d' »urgences » dont ces dirigeants disposent en vue d’autres actions unilatérales. En cas de doute, il suffit de se reporter à la répression musclée des « Convois de la Liberté » (Freedom Convoy) au Canada : le Premier ministre canadien Justin Trudeau a confisqué les comptes bancaires de tous les camionneurs qui manifestaient pacifiquement contre l’obligation vaccinale. Certains ont même été arrêtés sans égard pour le respect des procédures légales ou le droit à la liberté d’expression. L’« état d’urgence » proclamée par Trudeau a primé sur les droits personnels des citoyens canadiens.

La démocratie ne garantit pas qu’une société fonctionne de manière noble et juste. Dans une démocratie de cent citoyens qui fonctionne correctement, cinquante et un d’entre eux peuvent priver les quarante-neuf autres de leur droit de propriété, de leur liberté et même de leur vie. Si un membre de la minorité se retrouve esclave de l’État ou condamné à mort simplement parce que la majorité en a décidé ainsi, il ne chantera pas les louanges de la démocratie alors que son cou est serré dans un nœud coulant.

Les principes du fédéralisme (les pouvoirs du gouvernement souverain sont divisés entre une autorité centrale et ses parties constituantes locales) et de la séparation des pouvoirs (les fonctions judiciaires, législatives et exécutives du gouvernement sont réparties entre des branches distinctes et indépendantes) constituent des freins solides à la concentration de pouvoir et aux abus qui en découlent.

Cependant, dans les pays occidentaux, ce sont les droits naturels qui existent indépendamment et au-dessus de l’autorité constitutionnelle qui protègent le mieux contre l’injustice d’un gouvernement (démocratique ou non). Ces droits naturels – inviolables si l’on en croit la Déclaration d’Indépendance des États-Unis – protègent la liberté d’expression. Nul gouvernement ne peut censurer tel discours qui lui déplait. Si la propriété privée avait été considérée comme un droit inhérent à chaque individu, Trudeau n’aurait pu s’en prendre si facilement aux comptes bancaires des manifestants au nom d’une situation qu’il avait lui-même déclarée « urgente ». Quand les droits naturels individuels sont considérés comme des « cadeaux » du gouvernement, ils disparaissent rapidement chaque fois que ce gouvernement le juge opportun.

Il est de plus en plus courant de voir les droits individuels attaqués en raison de leur caractère « égoïste » ou parce que contraires au « bien commun ». Si les chefs de gouvernement convainquent les citoyens que les droits personnels n’existent pas, ou qu’ils ne devraient pas exister, alors des gouvernements autoritaires représentant diverses nuances de communisme ou de fascisme ne manqueront pas de toquer à la porte.

L’Etat de droit n’empêche pas la tyrannie quand ce qui est injuste a été adopté de manière démocratique. Si une minorité électorale est vulnérable aux caprices de la majorité, alors un gouvernement démocratique apparaîtra à cette minorité comme extrêmement autoritaire. Et si votre vie, votre liberté ou vos biens sont en jeu, vous pourriez très bien préférer le jugement d’un dictateur bienveillant aux exigences d’une foule vengeresse, mais « démocratique ».

Le contraire de la tyrannie n’est pas la démocratie, mais la liberté et les droits individuels. Comment s’étonner que les dirigeants occidentaux rendent hommage à la démocratie et très peu aux libertés individuelles ? La civilisation occidentale devrait se souvenir que de dures batailles ont été menées en faveur de la liberté d’expression, de la liberté de religion et du libre arbitre. Tout avancement de la liberté humaine devrait être célébré comme un triomphe de la raison et de la rationalité sur les systèmes de pouvoir féodaux et leurs contrôles autoritaires. Toute société « libre » se distingue des régimes autoritaires par une protection sans faille des droits de l’homme qu’elle considère comme inviolables et qui existent indépendamment de la loi statutaire. Pourtant, la liberté et les droits individuels sont rarement mentionnés. Les dirigeants politiques chérissent plutôt les « vertus » de la démocratie et rien d’autre. Ce tour de passe-passe linguistique prive les citoyens occidentaux de leur patrimoine le plus précieux.

La rhétorique vaudou utilisée par les dirigeants politiques occidentaux pour remplacer la « liberté individuelle » par de vagues notions de « démocratie », a fait émerger une sorcellerie similaire pour remplacer la souveraineté nationale par des formes internationales de gouvernement. L’Union européenne, les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la santé sont des structures institutionnelles créées pour affaiblir le vote individuel des citoyens d’une nation en cédant des pouvoirs nationaux autrefois souverains à des non-citoyens.

N’est-il pas étrange que les dirigeants occidentaux vantent la démocratie contre l’autoritarisme au moment même où ils diminuent le pouvoir de leurs électeurs au profit d’institutions étrangères ? Les nations « démocratiques » ne devraient-elles pas décider de leur propre destin ? Les nations qui transfèrent leur autorité à l’UE, l’ONU ou l’OMS, peuvent-elles toujours affirmer qu’elles jouissent de gouvernements démocratiques ?

« Nationalisme » est devenu un mot désobligeant, comme si tout ce qui est fait dans l’intérêt d’une nation en particulier était intrinsèquement suspect. Les citoyens qui expriment leur patriotisme en s’affirmant fiers de leur culture et de leur histoire nationale sont aujourd’hui réprimandés comme des culs terreux ou les adhérents d’une secte. Les mouvements politiques qui défendent l’autodétermination nationale (comme la coalition MAGA du président Trump aux États-Unis et le Brexit au Royaume-Uni) sont tournés en dérision, considérés comme « fascistes » ou « néo-nazis ». Même au sortir d’élections démocratiques, les vainqueurs sont néanmoins qualifiés de  » menaces  » pour la démocratie.

Pourquoi des gouvernements internationaux plus grands et plus larges seraient-ils plus vertueux et moins corrompus que leurs homologues nationaux ? Lorsque la République romaine est devenue l’Empire romain, ses institutions internationales sont-elles devenues intrinsèquement plus fiables ? Lorsque le Saint Empire romain a uni une grande partie de l’Europe, ses empereurs ont-ils semblé moins autoritaires ? Et si le parti nazi d’Hitler avait réussi à conquérir toute l’Europe, son « Union européenne » aurait-elle été plus légitime que les gouvernements nationaux de Pologne, de Belgique ou de France ?

Il est aussi absurde de magnifier les institutions internationales au détriment des gouvernements nationaux, que de faire l’éloge de la démocratie sans tenir compte des libertés et des droits individuels. Il est plus facile de garder à l’œil un politicien local que d’exiger des comptes d’un fonctionnaire éloigné à Washington. DC, New York, Bruxelles ou Genève. Pourtant, les organismes internationaux jouissent aujourd’hui d’un immense respect, alors que les organismes nationaux sont traités avec mépris. C’est comme si la souveraineté nationale avait été démolie parce qu’on ne peut pas faire confiance aux votes des nations démocratiques pour servir les intérêts internationaux. Quand les dirigeants occidentaux reprennent les éléments de langage du Forum économique mondial, ils ne prennent pas leurs ordres de marche auprès de leurs électeurs. S’en remettre à des organisations non élues, non transparentes et non responsables semble une façon plutôt étrange de lutter contre l’autoritarisme.

Lorsque les populations nationales se voient refuser l’autodétermination et que les libertés individuelles sont considérées comme des privilèges et non comme des droits, la tyrannie n’est jamais loin. Des manipulations de langage ne changeront pas cette puissante vérité. Elles retarderont les règlements de compte politiques, mais ils n’en seront que plus explosifs le jour où ils auront lieu.

JB Shurk écrit sur la politique et la société.




L’industrie de la FinTech a placé un homme de confiance à la tête du gouvernement britannique ! Famine et dépopulation probables

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Vincent Held

[Source : https://www.efinancialcareers.com/news/2022/10/rishi-sunak-goldman-sachs]
Rishi Sunak, premier ministre britannique, est un ancien Goldman Sachs et l’heureux époux de l’héritière du fondateur de Infosys, le partenaire des banquiers centraux chargé de mettre au point les Monnaies centrales numériques. Infosys est aussi un développeur de metaverse. Cette entreprise est donc un des pivots-clés du Nouveau Monde cybernétique hébergeant des cyborgs. https://www.infosys.com/services/metaverse.html Commentaire LHK

Avant-propos :

L’article a été entièrement effacé au moment de sa mise en ligne!

Avec mes excuses qui sont indépendantes de ma volonté.

Bonne soirée!

Il faut une « campagne de type militaire » ! Et même un « état de guerre » ! Tout ceci pour « sauver la planète » !

On connaît le style parfaitement martial avec lequel le tout nouveau roi d’Angleterre enjoint tout un chacun, depuis quelques années déjà, à « réduire les émissions » de gaz carbonique. Ceci en vue de combattre « le changement climatique », comme on l’aura compris.

Un engagement écologiste bien dans l’air du temps et qui n’est manifestement pas pour déplaire à certains milieux d’affaires internationaux. En janvier 2020, celui qui n’était alors encore que prince de Galles avait ainsi été mis à l’honneur par le Forum de Davos en tant que porteur d’un « message vital pour sauver la planète ». Rien de moins ! Le futur Charles III y avait même été gratifié d’une couronne infographique aux couleurs des 17 « objectifs de développement durable » de l’Agenda 2030 de l’ONU. Objectifs qui incluent, bien évidemment, l’inévitable « protection du climat ».

Or voilà que la même année (2020, donc), le ministre des Finances britannique, un certain Rishi Sunak, annonçait l’engagement de son gouvernement en faveur de l’objectif de « zéro émissions nettes [de gaz carbonique] ». Et ce, dans une vidéo publiée non par son ministère ou par le gouvernement britannique… mais bien, là encore, par le Forum de Davos !

Quelques mois plus tard, on retrouvait le même Rishi Sunak à la fatidique COP26, déclarant son ambition de faire du Royaume-Uni « le premier centre financier aligné sur le ‘zéro émission nette’ ».

L’accession à quelques semaines d’intervalle de Charles III à la couronne d’Angleterre et de Rishi Sunak à la tête du gouvernement britannique augure ainsi d’une paupérisation inédite de l’ancien Empire, d’ores et déjà ravalé au rang « d’économie émergente » par les marchés financiers…

Alors que les dirigeants du pays semblent sur le point de déclarer la guerre aux « énergies fossiles », à la viande et à maint autres aliments, produits et activités suspectés de « nuire au climat », des millions de Britanniques sont en effet aujourd’hui placés face au dilemme « heat or eat » : se chauffer ou manger ! L’ancien premier ministre Gordon Brown prévoyant pour sa part déjà le retour d’une société « à la Dickens »

De fait, il est de notoriété publique depuis Malthus (lui-même anglais !) et son célèbre essai de 1798 « sur le principe de population », que la paupérisation (pour ne pas dire la famine) est un puissant facteur de réduction de la natalité – et donc de compression de la démographie.

« Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, si sa famille n’a pas le moyen de le nourrir, ou si la société n’a pas besoin de son travail, cet homme, dis-je, n’a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture : il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature il n’y a point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s’en aller… » (Un extrait de l’ouvrage susmentionné dans lequel l’auteur – un pasteur anglican, notons-le – expose ses convictions quant à la valeur de la vie humaine)

https://reorganisationdumonde.com/
roduit/civilisationencrise/

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Or, cette approche résolument (et même brutalement) anti-nataliste rejoint parfaitement les préoccupations climatiques de nos oligarques davossiens ! De fait, comme nous avons eu l’occasion de le relever dans notre Civilisation en crise (2020) :

Voilà qui nous offre l’occasion de remettre quelques pendules à l’heure, en soulignant cette évidence : les récentes alertes médiatiques invitant à « réduire la population mondiale » pour « sauver la planète » concernent en réalité avant tout les pays occidentaux ! C’est ce qu’expliquait le quotidien Le Monde en janvier 2010 déjà :

« [L’ONU] a affirmé […] que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale. […] Faut-il pour autant réduire la natalité dans les pays où elle est la plus élevée, à savoir les pays en développement ? Pas forcément […] chaque bébé qui naît aux États-Unis est responsable de [5 fois plus d’émissions de CO2] qu’un bébé [chinois] et 91 fois plus qu’un enfant [né au] Bangladesh. »

Dans le même opus, nous remarquions bien avant les récentes vagues de surmortalité et de dénatalité encore inexpliquées :

« Le World Economic Forum et l’ONU travaillent ainsi sur deux axes complémentaires :
1) la baisse de la natalité et
2) la hausse de la mortalité. »

Une évolution qui, en ce qui concerne la surmortalité tout au moins, ne semble pas être totalement étrangère à la campagne de « vaccination contre le covid » si agressivement promue par nos systèmes politico-médiatiques. La surmortalité de +55% (!) observée en Islande au mois de juillet pouvant par exemple difficilement s’expliquer par « la canicule » de l’été dernier (or il s’agit-là de l’explication-phare p. ex. de BFM TV pour appréhender ce phénomène « mystérieux »…)

Voilà qui pourrait dès lors expliquer l’allégeance enthousiaste du tout nouveau souverain britannique au projet de « Grande réinitialisation » lancé par Davos à la faveur de « la rare opportunité » (dixit Klaus Schwab) offerte par la « pandémie de covid-19 » :

« Il n’y a pas d’alternative. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour reconstruire d’une manière plus verte, plus durable et plus inclusive, nous aurons de plus en plus de pandémies et de plus en plus de désastres causés par un réchauffement global et un changement climatique en constante accélération. […] Nous avons une fenêtre d’opportunité inédite […] d’apprendre la leçon et de nous réinitialiser (reset) en empruntant une voie plus durable. » (Allocution du futur Charles III au cours du sommet « The Great Reset », organisé par le Forum de Davos en juin 2020)

Au-delà de la tiers-mondisation annoncée du Royaume, l’avènement du binôme Sunak-Charles III pourrait ainsi bel et bien être le signe avant-coureur d’une intensification à venir des mesures de contrôle social nécessaires à la poursuite d’une « politique sanitaire » de moins en moins présentable.

À cet égard, la proximité avérée de Rishi Sunak avec la Big Tech indienne Infosys pourrait bien nous apporter quelques clés de compréhension tout à fait appréciables.

Infosys : une Big Tech indienne au cœur de la Grande réinitialisation monétaire

Comme on le sait désormais en effet, Rishi Sunak n’est pas simplement le tout nouveau premier ministre britannique. C’est aussi le gendre du milliardaire indien Narayana Murthy, connu pour avoir fondé dans les années 1980 le géant du numérique Infosys, basé à Bengalore. Une entreprise qui emploie « plus de 345’000 personnes » d’après ses propres indications – et qui se retrouve aujourd’hui au cœur de la réorganisation de nos systèmes financiers !

Car Infosys a conclu en 2018 déjà un partenariat avec R3, une société certes bien plus récente (elle a été fondée en 2015) et à la taille nettement plus modeste (elle ne compte pas même 500 employés !), mais qui opère « la plateforme blockchain opensource » Corda. Or il s’agit-là du système qui doit permettre d’opérer les futures monnaies numériques non seulement de la Bank of India, mais encore des banques centrales européenne, française, suisse, canadienne, australienne, japonaise, suédoise, singapourienne, kazakhe, brésilienne, indonésienne… Entre autres exemples connus.

De quoi supposer en tout cas que R3 (avec son « équipe de 180 professionnels »…) n’est en réalité qu’une coquille vide, destinée à distribuer les produits d’Infosys auprès des principaux acteurs (privés et publics) du système financier occidental… pour ne pas dire mondial.
Un échantillon des projets menés dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda, un service destiné à « aider les banques centrales à accélérer l’émission, la gestion et la distribution des monnaies numériques de banque centrale ».
On notera que R3 conduit certains de ses projets de développement de monnaies numériques de banque centrale (MNBC) en collaboration directe avec la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais). Ce qui semble confirmer le rôle central joué par cette PME balbutiante dans la refonte du système monétaire international.
https://reorganisationdumonde.com/produit/test/
L’adoption généralisée des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) : une évolution que nous avions annoncée il y a quelques années de cela déjà !

Or voilà qu’en octobre 2021, alors qu’il occupait encore le poste de ministre des Finances britannique, Rishi Sunnak avait justement fait la promotion de ces « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont il supervisait alors la création au Royaume-Uni en collaboration avec la Banque d’Angleterre :

« Les monnaies numériques de banque centrale pourraient servir d’argent numérique. [Ce serait] un peu comme des billets numériques qui pourraient être utilisés en plus des billets physiques et des pièces [de monnaie].« 

Un projet d’une actualité aujourd’hui brûlante (rappelons que le « Great Reset » renvoie à l’origine à une notion de « réinitialisation monétaire ») et qui pourrait bien expliquer la manière quelque peu expéditive dont Rishi Sunak a été propulsé au poste de premier ministre par son parti. (On notera en effet que les députés tories ne lui ont pas opposé de rival, alors qu’il n’y avait pas moins de huit candidats à la succession de Boris Johnson au mois de juillet ! A croire qu’il s’agissait d’assurer le coup… et d’accélérer un peu le cours des choses.)

« Le gouvernement indien a annoncé l’introduction de la « roupie numérique » dans les mois à venir en tant que monnaie numérique de banque centrale (MNBC) du pays. […] Infosys Finacle [la filiale du groupe qui travaille sur la plateforme R3/Corda] met à profit ses capacités pour aider à faire de cette vision des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) une réalité. » (« La construction des MNBC », Infosys Finacle, 2022)

« Tous les participants [dont R3/Corda] ont confirmé que la fonctionnalité offerte […] permettrait à leurs systèmes […] d’effectuer les paiements en monnaie [numérique] de banque centrale. » (Banque d’Angleterre, juillet 2018)

Malgré une incontestable discrétion, il y a quelque raison de penser que la Banque d’Angleterre pourrait bien, elle aussi, être cliente de R3/Corda pour la création de sa monnaie numérique. (Photo tirée de la visioconférence : « Monnaies numériques de banque centrale : une opportunité de collaboration entre les secteurs privé et public », 12/11/2020)
Un responsable de R3/Corda étrangement présenté par son employeur, logo à l’appui, comme « l’ancien chef de la technologie blockchain d’Infosys Finacle »… De quoi largement confirmer notre impression selon laquelle R3 ne serait en réalité que le faux-nez de la Big Tech indienne, si étroitement liée à Rishi Sunak…

Quoiqu’il en soit, la proximité avérée entre le sémillant nouveau premier ministre britannique et la société Infosys (dont sa femme détiendrait pour quelque 700 millions de dollars d’actions) mérite que l’on se penche un peu plus précisément sur les activités de cette entreprise aussi discrète que tentaculaire.

Grâce à ses actions Infosys, la femme de Rishi Sunak aurait déjà touché l’équivalent de 15,3 millions de dollars en dividendes cette année, à en croire le Times of India. De quoi certainement nourrir l’enthousiasme de son mari pour les monnaies numériques – et les autres domaines d’activité de cette véritable poule aux œufs d’or.

Great Reset (2ème partie) : suppression du cash, crédit social et omni-surveillance au menu ?

Avant tout, il convient de relever que Mohit Joshi, l’actuel président d’Infosys, est un fervent militant de la suppression du cash. Dans une tribune publiée en août 2020 par le Forum de Davos (et cosignée par le président de Deutsche Bank…), celui-ci opposait le caractère pratique des « monnaies numériques de banques centrales » aux risques mortels posés par l’emploi de l’argent liquide :

« Il existe également des inquiétudes crédibles quant au fait que le papier-monnaie puisse transmettre le [corona]virus. Des recherches ont montré que le billet de banque européen moyen abrite environ 26 000 colonies de bactéries. Le virus de la grippe humaine peut survivre jusqu’à 17 jours sur un billet de banque […]

Qui peut alors reprocher à la Banque populaire de Chine (PBOC) d’avoir annoncé en février qu’elle détruirait les espèces collectées dans des environnements à haut risque, tels que les transports publics, les marchés ou les hôpitaux ? »

Et si le prochain épisode de la saga covid représentait l’occasion rêvée d’introduire les « monnaies numériques de banque centrale » tout en suspendant (temporairement, cela va de soi) l’emploi de l’argent liquide ?

« Quand on parle des monnaies numériques de banque centrale (MNBC), on tend à faire une équivalence avec le cash. Mais il y a une grande différence. On ne sait pas par exemple qui utilise un billet de 100 dollars, ou un billet de 1000 pesos. Une des grandes différences avec [les monnaies digitales], c’est que les banques centrales auront le contrôle absolu sur les règles et limitations qui détermineront l’emploi de ces [moyens de paiement] – et ça, ça fait une immense différence par rapport à l’argent liquide. » (Agustin Carstens, président de la Banque des règlements internationaux, janvier 2022)

On rappellera brièvement ici que la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais) travaille main dans la main avec R3/Corda au développement des futures « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont l’arrivée ne devrait plus trop tarder…

De quoi en tout cas relativiser les déclaration de Rishi Sunak selon lesquelles les monnaies numériques auraient vocation à être utilisées à l’avenir « en plus des billets physiques et des pièces de monnaie »…

Mais au-delà de la suppression programmée de l’argent liquide, il nous faut également relever qu’Infosys propose à ses clients un système « basé sur l’intelligence artificielle » qui doit permettre d’évaluer « si un emprunteur remboursera » une dette. Et ce en se fondant sur « l’analyse des réseaux sociaux », c’est-à-dire en examinant les « publications » des Internautes sur le web.

Grâce à une analyse lexicale de nos publications web, Infosys entend déterminer « en 15 secondes » notre degré de « véracité », autrement dit notre degré d’honnêteté en général.(([1] Nous avons observé par ailleurs que diverses entreprises suisse et allemandes notamment emploient un système très similaire lors de leurs processus de recrutement, ainsi que pour surveiller la manière dont leurs employés communiquent entre eux.)) Autant dire que ces méthodes « d’évaluation des emprunteurs » utilisent des techniques qui ne sont pas sans rapport avec celles du fameux système de « crédit social » chinois. (On notera du reste qu’Infosys est présente en Chine depuis 2003 et qu’elle ne semble pas être exempte de tout lien avec la Banque populaire de Chine.(([2] C.f également le « projet Lionrock » (Hong-Kong / 2019) mené dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda.)) ) Une observation assez loin d’être anodine, alors que des projets de notation des citoyens sur la base du Big Data sont d’ores et déjà en « phase d’essai » en Europe.

On ne sera ainsi pas trop étonné d’apprendre que la Banque d’Angleterre est elle aussi active dans la collecte de données personnelles sur le web. Et ce depuis bien des années déjà, comme nous l’avions relevé il y a quelque temps de cela dans Après la crise (2018) :

En 2014 déjà, [la Banque d’Angleterre] s’était justement tournée vers les réseaux sociaux (notamment Twitter et Facebook) pour alimenter ses « modèles d’analyse » !

Une information spectaculaire qui avait été révélée par la chaîne de télévision Sky News… en pleines fêtes de Noël ! Au cours de son interview, le chef économiste de la banque centrale britannique avait bien évidemment insisté sur le fait que les données des Internautes seraient entre de bonnes mains.

Les explications d’Andrew Haldane n’étaient pourtant pas exemptes d’une certaine ambigüité. Il apparaissait, par exemple, que la Banque d’Angleterre pouvait décider elle-même si elle voulait – ou non – rendre les données personnelles collectées anonymes

Et le même Andrew Haldane d’ajouter : « Les goûts des gens pour les livres, la télévision et la radio peuvent également offrir une fenêtre sur leur âme. »(([3] Will Big Data Keep Its Promise? – speech by Andrew Haldane, Bank of England, 30.042018))

On constate dès lors que ce sont bel et bien des informations individualisées que la Banque d’Angleterre cherche à glâner sur tout un chacun, supposément en vue d’alimenter ses « modèles d’analyses » macro-économiques. En d’autres termes, la banque centrale britannique est depuis belle lurette entrée dans une logique de surveillance, dont l’établissement d’un système de « crédit social » ne serait, somme toute, que l’aboutissement naturel.

De telle sorte que les velléités de l’administration américaine ou de la Commission européenne de « réguler les réseaux sociaux pour combattre la désinformation » pourraient bel et bien déboucher sur un système de « notation sociale » à la chinoise. Le tout assorti de de sanctions pécuniaires et autres restrictions (accès aux transports publics ? à l’essence ?), chargées de dissuader les mal-pensants de répandre leurs opinions déviantes… (Barack Obama accusait récemment la « désinformation sur les réseaux sociaux » au sujet des vaccins covid de « causer des morts »… La suite n’est pas trop difficile à deviner.)

Dans des temps prochains, la censure pourrait ainsi être pleinement intégrée au cahier des charges des banques centrales. Celles-ci se voyant dès lors chargées d’infliger des amendes aux contrevenants en piochant directement dans leurs avoirs bancaires (et pourquoi pas de bloquer purement et simplement les comptes des plus entêtés, comme cela s’est vu faire récemment au Canada à l’occasion de la manifestation dite « des Truckers »).

« Vacciner le monde entier »… Tout comme ses collègues de la Réserve fédérale et de la Banque d’Angleterre, Christine Lagarde considère la vaccination comme essentielle pour surmonter les « vagues » de covid successives…

Mais cet arsenal de contrôle social numérique serait très incomplet sans la surveillance automatisée de la stricte application des « gestes barrière » dans l’espace public et du « traçage numérique complet » de la population (déjà acté publiquement en Suisse, par exemple). Une « mesure » qui permettra de détecter sans l’accord des intéressés les « contacts avec des personnes infectées » – dans les supermarchés ou les transports publics, par exemple…

Or, là encore, il semblerait qu’Infosys – qui entretient des partenariats avec des Big Tech aussi omniprésentes qu’IBM, Microsoft, Google, SAP, IPSoft… – ait des « solutions » à apporter, grâce à des logiciels de « surveillance » proposant des fonctionnalités telles que la « reconnaissance faciale » et autres système de « reconnaissance biométrique »… Sans compter le développement d’une offre liée à la réalité augmentée (le fameux « métavers »), qui pourrait un jour permettre aux heureux propriétaires de smartphone de « scanner » leur environnement pour détecter, par exemple, des personnes testées « positives » au covid (ou autres « cas contact ») et qui devraient dès lors se trouver en quarantaine. Vous n’êtes pas un délateur, vous vous protégez et vous protégez les autres

Quel que soit le rôle qu’Infosys soit appelée (ou non) à y jouer, on commence en tout cas à entrevoir à quoi pourrait ressembler la « campagne de type militaire » envisagée par le nouveau roi d’Angleterre en vue de « sauver la planète »…

Et pour conclure, nous observerons que si Sky News déplore la « politisation » de Charles III, celle-ci n’en présente pas moins, à notre sens, l’avantage de clarifier ce en quoi consiste, en définitive, l’écologie à la Greta.

Ce n’est du reste sans doute pas un hasard si celle-ci avait démarré sa carrière internationale de prophète de l’Apocalypse juvénile au Forum de Davos, très précisément.

« La planète » est décidément bien petite…

Vincent Held


Annexe – Ce papier qui commence à me poser des problèmes :

https://lilianeheldkhawam.com/2022/09/09/deces-de-elisabeth-ii-un-obstacle-au-reset-leve-refondation-de-la-france/




Arrêter le « Great Reset » en raison de ses conséquences dramatiques pour l’humanité

[Source : kla.tv]

Transcription

Le World Economic Forum (FME) et d’autres organisations créées par des oligarques financiers proclament depuis des années la nécessité d’un « Great Reset ». Celui-ci doit ramener la structure sociale de tous les peuples ainsi que l’économie mondiale et financière à une « nouvelle normalité ». Il s’agirait d’une mesure inévitable au vu des nombreuses crises que traverse le monde aujourd’hui. Mais quelles en seront les conséquences, quel en sera le prix ? — Des archéologues et des historiens démontrent que notre historiographie officielle est pleine de lacunes et d’invraisemblances. Ils mettent en évidence des « resets » historiques qui ont à chaque fois été accompagnés de pertes dramatiques pour l’humanité. D’autres chercheurs mettent en évidence des phénomènes inexpliqués et signalent des technologies géniales, mais tombées dans l’oubli. Et les spécialistes du cerveau considèrent comme avéré le fait que l’humanité actuelle ne peut plus utiliser que 10 % de ses capacités cérébrales réelles [NDLR Cette croyance à la vie dure est démentie par les recherches récentes en neurologie (avec notamment l’imagerie cérébrale) qui tendent au contraire à démontrer que nous utilisons la totalité du cerveau, même si toutes les zones ne sont pas actives en même temps, étant donné leur spécialisation]. Et si nous étions déjà victimes de « resets », si nous n’étions que des humains génétiquement réduits et le substitut des « humains originels » ? Cette émission un peu exigeante doit inciter à l’analyse, à la réflexion, à la discussion et à l’action. Car elle met en évidence les conséquences extrêmement graves des aménagements prévus pour le « Great Reset », actuellement envisagé par l’oligarchie financière motivée par l’eugénisme.

Indices d’une civilisation avancée antérieure

Sur tous les continents, on trouve des bâtiments (églises et dômes, mosquées, bibliothèques ouvragées, bâtiments gouvernementaux) dont le style architectural est remarquablement similaire. En raison de leur perfection technique et artistique et de leur énorme stabilité, ces bâtiments ne correspondent pas du tout à l’époque qui leur a été attribuée, qui ne possédait que des voitures à cheval et aucun moyen technique développé. S’agit-il d’indices d’une civilisation avancée antérieure, qui s’étendait apparemment sur une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et même de l’Asie ? Un événement cataclysmique, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui, a-t-il anéanti en grande partie cette civilisation avancée ? Nous ne trouvons rien à ce sujet dans les livres d’histoire officiels. L’humanité est-elle sciemment mise sur une fausse piste en ce qui concerne sa préhistoire ?

La coulée de boue — un passé enfoui

Dans le monde entier, on trouve dans presque toutes les grandes villes comme Berlin, Chicago, Moscou, de vieilles maisons qui semblent avoir été enfoncées dans le sol. Des sous-sols avec des fenêtres se révèlent lors de fouilles être d’anciens rez-de-chaussée. Des comparaisons de photos, de cartes et de témoignages indiquent qu’au début du 19e siècle, un événement mondial inexplicable, appelé « coulée de boue », a enseveli des civilisations entières. En outre, la topographie de différents pays, notamment d’Amérique et d’Asie, a considérablement changé à cette époque. Ensuite, selon les documents d’époque restants, de nombreuses villes ont été en grande partie inhabitées pendant environ 30 ans. Il est frappant de constater que l’ère industrielle a ensuite commencé. Des centaines de milliers d’orphelins ont été envoyés dans le monde entier pour travailler dans les usines. Bien que ce cataclysme* d’une ampleur incroyable ne remonte qu’à 200-250 ans, il a été rayé de notre histoire.

[NDLR De telles hypothèses ou affirmations demandent à être étayées par des éléments probants en quantité et qualité suffisantes.]

*Catastrophe qui détruit tout

Effacé de la conscience : Le grand empire de Tartarie

Au 18e siècle encore, la Tartarie était le plus grand empire du monde avec 3 050 000 miles carrés. Il s’étendait sur une grande partie de l’actuelle Russie, de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord et possédait une culture ancestrale de haut niveau. Dans l’Encyclopædia Britannica de 1771, ce grand empire était encore décrit en détail et montré sur une carte. Dans l’édition suivante, la Tartarie avait déjà été totalement supprimée de l’encyclopédie. De même, la catastrophe mondiale de la coulée de boue qui a énormément ravagé le grand empire il y a environ 300 ans n’a plus été mentionnée nulle part. Comment cela a-t-il pu se produire ? Les empires européens ont effectué un Great Reset. Elles ont conquis dans le sang tous les pays du monde et ont détruit en profondeur les anciennes cultures. Elles ont ainsi créé leur nouvel ordre mondial. Ils ont également falsifié l’historiographie afin de dissimuler ces crimes.

Îles disparues, terres et villes transformées

Sur les anciennes cartes des 16e et 17e siècles, on peut encore voir dans la région du pôle Nord quatre continents et des îles, comme la « Frise », qui ne figurent plus sur aucune carte aujourd’hui. L’Islande, le Groenland et la région polaire sont représentés sans glace et traversés par des fleuves. Des fouilles récentes en Europe centrale suggèrent que l’ancien Berlin, par exemple, était recouvert d’une « couche de tourbe » de 2,5 m de haut. Ici, les bâtiments historiques de plus de 200 ans présentent les signes typiques d’une élévation du niveau du sol. Les ruines d’anciennes villes importantes existent dans le monde entier et témoignent de civilisations autrefois puissantes. Dix des villes englouties ou abandonnées les plus connues sont Runghold, Yonaguni, Machu Piccu, Kuélap, Cappadoce, Teotihuacán, Troie, Angkor, Moenjo daro et la légendaire Atlantide. Tous ces lieux portent les marques évidentes d’une grave transformation et soulèvent la question : Le dépeuplement a-t-il été causé par un grand malheur — et pourquoi en savons-nous si peu ?

Pôles Sud et Nord — libres de glace et peuplés

La célèbre carte du monde de l’amiral turc Piri Reis de 1513 montre — avec une précision cartographique étonnante — la côte de l’Antarctique libre de glace, bien qu’il reconnaisse s’être appuyé pour cela sur des cartes des Phéniciens malheureusement disparues. Mais que s’est-il passé pour que — premièrement — la vie y soit anéantie par l’actuelle carapace de glace et que, deuxièmement, la technique de mesure manifestement très précise des Phéniciens soit perdue, voire pour ainsi dire « mise au rebut » ou « confisquée » ? Le pôle Nord, quant à lui, est représenté sur de nombreuses cartes anciennes, remontant jusqu’aux temps modernes (par exemple la carte du monde du célèbre cartographe Mercator de 1569), comme un mini-continent libre de glace et divisé par quatre fleuves. Et en effet : des analyses par sondeur ont pu y déceler des traces claires d’une infrastructure déjà développée. Et là encore, la question se pose : qu’est-ce qui a provoqué leur disparition ou qui l’a provoquée ?

L’Afrique du Nord — autrefois florissante, aujourd’hui dévastée

Des cartes de l’Afrique du Nord vieilles de plus de 300 ans ne montrent pas le désert, mais plutôt des dizaines de grandes villes et une végétation luxuriante. Il semblerait que le Sahara n’ait pris sa forme actuelle qu’il y a quelques siècles. Où sont passées ces villes et ces agglomérations ? Il est possible qu’elles aient été détruites par un événement majeur que nous ne retrouvons pas dans nos livres d’histoire. En revanche, on trouve toujours sur le territoire du Sahara des formations rocheuses qui ressemblent à des ruines après de grands incendies ou des bombardements. Dans la partie occidentale du Sahara se trouve également ce qu’on appelle « l’œil de l’Afrique », une formation de plusieurs anneaux rocheux concentriques d’environ 42 kilomètres de diamètre. Officiellement, on attribue cette formation rocheuse à l’impact d’une météorite ou à l’activité volcanique. Cependant, des structures similaires à plus petite échelle sont connues grâce à des expériences de physique des plasmas, suite à des décharges de plasma. Se pourrait-il que ces formations désertiques n’aient pas été créées par le vent et les intempéries, mais par d’énormes décharges électriques ? S’agissait-il d’un phénomène naturel ou d’une utilisation massive d’armes à énergie à l’époque préhistorique ?

Des villes fondues ?

En divers endroits du monde, il existe des villes rocheuses dont les pièces, les fenêtres et les passages ont prétendument été taillés dans la pierre par l’homme. Mais à la vue de ces formations rocheuses, on ne peut s’empêcher de penser à des constructions en pierre qui, pour une raison ou une autre, ont été ramollies, déformées puis figées à nouveau. Les soi-disant cheminées de fées en Cappadoce (Turquie) en sont des exemples, où l’on reconnaît même les toits pointus des anciennes maisons, en plus des pièces, des portes et des fenêtres. À Uplistsikhe, en Géorgie, on reconnaît encore un portail d’entrée de style gréco-romain avec une voûte et un plafond à caissons, mais apparemment fondu et donc déformé. Il en va de même pour la ville rocheuse de Petra en Jordanie, ainsi que pour les grottes de Guyaju et de Yungang en Chine. Aucun tailleur de pierre de l’Antiquité n’aurait réalisé une voûte avec autant de négligence. Quelle force était capable de faire fondre des constructions en pierre ? Était-ce un phénomène naturel ou l’utilisation de techniques d’armement avancées ?

Gratte-ciel historiques

Partout dans le monde, on trouve des tours énigmatiques pouvant atteindre 90 mètres de haut, dont la date de construction et l’utilité sont encore aujourd’hui totalement inconnues. À Bologne, il y avait jusqu’à 180 (!) tours de ce genre, mais on en trouve aussi dans l’Himalaya, en Chine, dans le Caucase… Leur destination et leur utilisation ne sont pas claires. Elles sont en effet trop étroites pour servir d’habitation ou d’entrepôt, et inutilisables pour la défense. Les 20 tours restantes à Bologne reposent aux angles sur des fondations en cristal de sélénite, la façade d’origine a manifestement été démontée. Cela met immédiatement la puce à l’oreille de tout chercheur alternatif : Les tours servaient-elles à produire de l’énergie à partir de l’atmosphère ? Une raison suffisante pour aller voir de plus près ces étranges constructions.

Les villes en étoile — des beautés architecturales dépourvues de sens ?

Des photos aériennes du monde entier montrent des villes historiques parfaitement formées et construites en étoile. Selon les cartes historiques, presque toutes les villes allemandes étaient à l’origine des villes en étoile. Le centre des vieilles villes l’est encore en partie aujourd’hui. On trouve la même chose dans le monde entier, comme par exemple à Milan (Italie), Strasbourg (France), etc. Il est intéressant de noter que ces villes sont reliées entre elles, c’est-à-dire qu’elles sont orientées les unes vers les autres. Le degré de précision est impressionnant, car il est impossible que les villes aient été construites avec les outils qui nous sont parvenus. Même de nos jours, il serait très difficile de réaliser ce que les magnifiques vues aériennes nous montrent. Mais alors, comment et par qui ? Pourquoi une forme d’étoile ? Une ville ronde aurait nécessité beaucoup moins de matériaux ! Quelle était la fonction des villes en étoile ? Au plus tard depuis l’invention de la poudre à canon, les forteresses en forme d’étoile n’ont plus de sens. De toute évidence, nous sommes privés d’une partie importante de notre histoire et de notre enseignement.

Conclusion

L’idée que, d’un point de vue historique, l’humanité ne se trouve pas, comme on nous l’a dépeint de manière trompeuse, dans une évolution constante vers le haut et vers le développement, mais dans une spirale descendante répétitive, peut être très décourageante au premier abord. Mais face au « Great Reset » annoncé, il peut ensuite fortement motiver, non seulement pour y faire face avec détermination, mais aussi pour renverser ensemble la vapeur. Souvenons-nous de nos prédispositions : Nous sommes faits pour tout transformer en mieux. Par exemple, que l’humanité retrouve globalement sa spirale ascendante prévue à l’origine et que les dévastateurs tombent dans leur propre fosse. Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?




Dites à vos proches de se préparer pour la Grande Réinitialisation

[Source : businessbourse.com]

Dites à vos proches de se préparer pour le grand reset – Robert Kiyosaki, Warren Buffet

Le Great Reset — ou Grande réinitialisation — pourrait sortir la planète de la crise dans laquelle elle est plongée, selon le Forum économique mondial de Davos. Quand certains voient dans ce projet une future gouvernance mondiale liberticide ou encore une vaste opération de marketing vert, d’autres y voient au contraire l’opportunité de propulser la quatrième révolution industrielle et refonder le capitalisme. Décryptage du « monde d’après Covid » souhaité par les dirigeants économiques de la planète.

La « Grande réinitialisation » promue par le Forum de Davos depuis juin 2020 est une somme de pratiques et de réformes à mettre en place au niveau mondial afin de créer une nouvelle donne économique, environnementale et sociale face à la crise sanitaire. Ce projet a pour ambition de créer un monde futur meilleur : « Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement », explique l’organisation sur son site web. La nouvelle session annuelle du Forum économique mondial, traitant de la Grande Réinitialisation, a été repoussée à l’été à cause de la pandémie de Covid-19. Du 25 au 29 janvier, le Forum organisera de façon virtuelle les « Dialogues de Davos ».

Robert Kiyosaki : « Les banques centrales font partie du marxisme.
La banque centrale, c’est le communisme, l’économie contrôlée par la centrale. »

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
Racines nazies de la famille royale britannique ?
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Etc.
D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes RéinitialisationKlaus SchwabNouvel Ordre MondialBill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]




Jordan Bardella et le redressement de la France ou la quadrature du cercle…

Par Lucien SA Oulahbib

Sa jeunesse et sa verve sur un ton clair et un bel aloi propulsent certainement toute une dynamique de fraîcheur à un parti qui aurait pu être au pouvoir depuis longtemps s’il n’y avait pas (eu) tant d’atermoiements stratégiques et de nuits des longs couteaux (élimination de Mégret et de Marion) l’un voulant arrondir les angles rhétoriques tout en élargissant le spectre idéologique, mais ce sur des bases plus ethno-différentialistes que républicaines et bonapartistes (Le Pen père et Mégret se sont d’ailleurs rencontrés dernièrement, ou la paix des braves ?…), la seconde cherchant à maintenir, semble-t-il, l’idée d’État plutôt garant des libertés que formateur exclusif de celles-ci, tout en renouant avec les thèmes de la campagne de 2002 quant à la protection démographique par exemple…

Le premier, Mégret, défendant au fond le legs du De Gaulle maurassien refusant de faire à terme de Colombey la ville des « deux mosquées » d’où son malheureux « je vous ai compris » de 58 (car il n’est pas dit que les « masses » dites « algériennes » voulaient du joug FLN nassériste, relire Jacques Soustelle partisan d’un Empire fédéral, ici p. 136 et suivantes) la seconde, Marion désormais Maréchal, défendant plutôt celui d’Ordre Nouveau de Madelin, Longuet, Devedjian, ou cette intransigeance anticommuniste qui n’a rien à voir avec le fascisme et l’anarchisme antisémite (ni Drumont ni Proudhon exit La vieille Taupe) ni non plus avec le nazisme ou national-socialisme reprochant « seulement » au bolchevisme sa direction juive tout en s’inventant des racines « aryennes » puisque celles des anciens germains et des dieux vikings ne semblaient pas les satisfaire ; Jean-Marie Le Pen oscillait, semble-t-il, entre germanité franque et celtitude royaliste (Maurras étant anti-germain cependant d’où la présence de nombre de royalistes à Londres alors que les communistes faisaient allégeance au Reich jusqu’en 41) tant il semblait avoir été bercé par un germanisme culturel et sa musique militaire cherchant d’hypothétiques racines communes entre Celtes et Francs qui sont certes des germains, mais christianisés et romanisés depuis Clovis, et un anticommunisme anti-tiers-mondiste mondialisant (pointant à l’horizon) rompant cependant à la fois avec l’atlantisme et l’antisémitisme de la Vieille Taupe,… Le Pen acceptant cependant la greffe avec Ordre Nouveau plus anticommuniste et surtout anti-gauchiste qu’anti-atlantiste, Assas faisant (mal) contrepoids à Nanterre Jussieu et Censier….

Bardella, dans son discours d’intronisation, en a effleuré l’historique en ergotant rapidement sur les « éclaireurs » et les « bâtisseurs » semblant les opposer alors que les uns ne vont pas sans les autres, les corps d’armée en branle avançant sur la route éclairée précisément par l’avant-garde ; sans oublier cependant l’arrière-garde, c’est-à-dire autrefois Roland de Roncevaux (hélas trahi) et l’on entend encore le son de son cor (songeant à Angélique aussi sans doute, mais elle préféra le Sarrasin/Amazigh Médor…) tout autant que s’entendent, pour ceux qui ont la fibre, les sons de la voix revancharde de l’évêque Cauchon condamnant la Jeanne et qui, aujourd’hui, aurait condamné Raoult ou Perronne (ses clones pullulant partout en censeurs « anti-complotistes ») ; il n’empêche, et Bardella ne devrait pas l’oublier, que le premier « parti » de France restent sans coup férir les « abstentionnistes », la majorité en réalité, et les « bâtisseurs » auraient pourtant bien besoin d’elle….

Sauf que… l’on chercherait, en vain, et hors des généralités sur le « souverainisme », ce qui permettrait dans ce discours du trône de séduire ces déçus du suffrage dit « universel ». Le maire de Perpignan voulait d’ailleurs aller encore plus loin dans le gnangnan ronflant du « parti de gouvernement », il n’a pas été écouté, mais le contenu programmatique de son vainqueur n’est pas probant pour autant s’il s’agit de « rassembler » réellement « le peuple de France » (rien sur les soignants suspendus, si peu sur la destruction du nucléaire et de l’agriculture alors que la France était autrefois exportatrice d’électricité et de denrées…).

Prenons un seul point qui pourrait faire bouger cette « majorité silencieuse » d’abstentionnistes, qui fut à l’origine du « gaucho-lepénisme » et qui aura précisément émergé dans sa lancinante acuité avec ce vrai-faux clash parlementaire du « qu’ils retournent en Afrique » d’il y a quelques jours, avidement lu évidemment (faute de mieux) par l’alliance anti-France (Nupes-Renaissance-LR) comme propos « raciste », confondant oral et écrit, le « il » de l’orateur (noir de la Nupes) et le « ils » du bateau ivre d’espoir voguant sur la mer de larmes d’abandonnés ballottés entre la mère patrie qui ne peut les nourrir et les aimer (tant l’argent est détourné par leur mafia au pouvoir) et une « communauté internationale » introuvable cachant son inexistence par la surenchère hyper-communiste de la lumpen-intelligentsia gauchiste devenue aujourd’hui dans le vide spirituel ambiant ce nouvel étendard de l’affairisme scientiste, hygiéniste, apatride. Or, ce point nodal, crucial, civilisationnel, etc., etc. est là et bien là depuis des lustres, mais personne ne veut vraiment s’y atteler dans toute sa cruelle réalité…

Cette faille fractale en effet au lieu d’être faussement colmatée par le « ni-ni » du surplace oscillant entre immobilisme et pourrissement à l’instar de ces points de fixation aux portes de Paris et sous les ponts bidonvilles des grandes villes devrait être élargie afin d’y enfoncer avec force le fer rouge de la colère en gilet jaune au lieu de la laisser errer dans les mains moites des révolutionnaires en peau de lapin, qu’ils s’appellent « insoumis », « black blocs » ou « ethno-identitaires » (soutenant, tous, « la » cause palestinienne contre le peuple « déicide » ou « cupide ») bondissant de démagogie en misérabilisme du « clochard » global alors qu’un Mélenchon soutient une UE ouverte à tous les vents trahissant de fait la trame ontologique de la nation française dépassant depuis son émergence la seule notion de « race » comme l’indiquait Bainville à la suite de Renan et aussi de Barrès (ayant vu dans les tranchées de 14 couler le sang juif — Hitler l’avait vu aussi, mais n’en eut cure se contentant cependant d’admettre quelques exceptions dans les dénaturalisations, du moins jusqu’en 38) ; d’où le fait, pour en revenir à la France, et dans une optique nationale républicaine (au sens grec) en prise avec les défis d’aujourd’hui de se demander s’il ne faudrait pas maintenir malgré tout le droit du sol, issu du XVIe siècle, et ce parce qu’il nous faut au vu, déjà, de l’implosion démographique une France de cent millions d’habitants.

Mais on peut aussi refuser ce chantage démographique à la Merkel (voir en infra le point 2). On peut en effet plaider que l’on n’a pas besoin d’une immigration pour retrouver une puissance de feu retrouvée au sein bien sûr d’une école d’une industrie une agriculture forte (nucléaire, agriculture, jeux vidéo…) pour contrebalancer une Allemagne faisant le pari contraire, car désireuse à nouveau de prendre le grand large avec ses pays satellites ; ce qui implique cependant pour elle un élagage sérieux de ce point empoisonnant (et connu depuis les Grecs entre Citoyens et Métèques) qui pourrait être possible entre une immigration désireuse réellement d’intégrer le giron allemand puis de s’y assimiler et ceux qui le refusent nécessitant alors leur départ, sauf qu’en Allemagne les forces écolo-défaitistes pro globaliste ne veulent pas trancher, tout comme en France.

Ce qui implique en fait deux possibilités à la fois contradictoires et dialectiques (au sens de pouvoir être dépassées au sens d’un aufhebung) qu’un Bardella devrait sérieusement étudier s’il veut devenir le leader d’un parti national de « gouvernement » et non plus seulement « d’opposition » (à sa majesté c’est-à-dire mollassonne).

  • 1) dans le camp du « oui », du moins dans celui de l’immigration dite « choisie » et non pas sans-frontiéristes (ce qui exclue la Nupes et Renaissance), les obtentions de droits de séjour pourraient être même accélérées au lieu de traîner sur des années (sans attendre la démagogie d’un Darmanin) si et seulement si les demandeurs réguliers étaient en mesure de travailler sur le champ dans les métiers dits « en tension » (aides ménagères, nettoyage, agriculture saisonnière, logistique — routiers… —, restauration, gardiennage, mais aussi informatique enseignement et santé), ou dans ceux qu’ils maîtrisent déjà ; tout en sachant cependant que si au bout de cinq ans la nationalité française n’est pas demandée le retour aux frontières serait exigé. Car on ne peut plus se permettre de rester en France dans la mentalité du « bled » propulsant des « codes » antinomiques avec ceux forgés en France, en Europe ou acquis civilisationnels synthétisés en « art de vivre », par des décennies de luttes culturelles et d’affinements spirituels.

    Cela permettrait d’ailleurs de répondre à deux objections :

    • a) vu l’état actuel du marché du travail (inadéquation entre offre et demande non pourvues en permanence. Un exemple : l’Occitanie) et sa protection sociale très coûteuse (voir plus loin) autant permettre à ceux qui acceptent ce « compromis historique » d’avoir des papiers rapidement ;
    • b) aucune condamnation ne doit être cependant comptabilisée lors de ce laps de temps.

  • 2) À l’opposé, dans le camp du « non » qui envisage donc une immigration zéro, il lui faut dans ce cas penser à la manière de répondre aux demandes des métiers dits « sous tension », et ce déjà en sachant qu’ils devraient être bien mieux rémunérés afin d’éviter justement d’avoir recours à une telle immigration. Sauf que cela impliquerait au préalable que l’on revoit la question, non seulement des impôts de production, mais aussi — en particulier pour les artisans — du poids des cotisations sociales afin que la réduction des coûts d’un côté puisse permettre d’augmenter le salaire net de l’autre et donc de rendre plus attrayant le métier couplé à une formation afin que l’ascenseur social puisse permettre une élévation statutaire permanente au lieu de rester smicards à vie comme le désirent au fond la Nupes et Renaissance. Un fonds commun de solidarité des professions concernées pourrait par ailleurs voir le jour afin de prendre en charge le différentiel de cotisations sociales entre petites moyennes et grandes entreprises, mais ceci cependant ne peut être que partiel, car quand bien même il y aurait un tel « bouclier », ces cotisations devraient être assises de façon durable sur une assiette financière bien plus large que les seules cotisations par répartition ou sur l’impôt hyper progressif généralisé (une CSG en hausse permanente, même mieux répartie comme le propose Piketty de la Nupes) du moins si l’on veut comprimer le poids des cotisations pour augmenter le salaire net, sans pour autant augmenter les impôts ni le prix de vente ni diminuer la qualité des services sociaux….

Comment faire ?… Car penser taxer les « super profits » et ratiboiser les « riches » (ou les exterminer) ne serait qu’un fusil à deux coups comme on l’a vu naguère en Russie, aujourd’hui au Venezuela, Mozambique (avec l’explosion des mafias), et ce surtout si l’implosion de la structure économique liée à une globalisation affairiste, et la transformation bureaucratique des racines politiques et sociales (empilement des strates décisionnels, surplace étatique) ne permettent pas à la base de rendre les conditions préalables du redressement plus pérennes…

C’est d’ailleurs là le malheur de la Cotisation sociale à la française qui s’avère être bien plus chère que la moyenne, car entre payer par exemple trois cents à sept cents euros par mois selon la ventilation moyenne des salaires, ce qui est le système actuel, et allouer à l’opposé une somme bien moindre à la même couverture sociale, mais « nourrie » quotidiennement par des intérêts actionnariaux, et ce sans dégradation de la qualité de prestation, il y a bien là une nette différence effective. Et celle-ci, contrairement aux légendes urbaines, n’implique pas que l’on soit moins bien « couvert » en Suisse, voire aux USA, même si l’on travaille plus longtemps, car les fameuses « franchises » que l’on critique afin d’expliquer à l’opposé que cela ne coûte « rien » lorsque l’on va à l’hôpital en France, cette comparaison oublie que ce « rien » coûte des centaines d’euros par mois sans parler de l’impôt pris à la « source ». De plus ces « franchises » si décriées (hors mutuelles d’entreprise) sont en réalité bien plus soutenables lorsque l’on a moins de soixante ans puisque les passages à l’hôpital sont plus rares (sauf aujourd’hui avec l’augmentation de la mort subite de l’adulte).

En fait, et toujours dans le cadre de cette hypothèse qui suppose une immigration zéro impliquant que l’on paye bien mieux les métiers à « tension », mais que, dans ce cas, l’on ventilerait autrement les coûts de revient en matière de cotisations sociales, il s’avère que la réponse pauvrement comptable des faux libéraux au Pouvoir ne va même pas dans cette direction d’une « privatisation » participative en fait via des fonds de pension à la française (intégrant un fonds commun de garantie pour les soins lourds par exemple). En effet, l’équipe au Pouvoir ne fait que réduire les dépenses d’investissement de santé du quotidien, tout en dépensant dans des achats affairistes comme ceux liés à la vraie-fausse injection anti-Covid19, ou alors en privatisant, mais de façon restreinte au bénéfice de quelques groupes étrangers « amis » (puisque les fonds de pension français n’existent pas). On fait par exemple des gorges chaudes sur le méchant BlackRock tout en refusant d’asseoir les cotisations sociales sur une capitalisation à large échelle, alors que la gestion de fonds de pension à la française — qu’un Charles Gave et un Olivier Delamarche se feraient forts de faire fonctionner à merveille — permettrait d’élargir l’assiette et donc de réduire les coûts d’un côté tout en augmentant le salaire net de l’autre, du moins s’il n’y avait pas à gauche comme à droite (extrêmes compris) une incompréhension totale du rôle positif de la capitalisation pour l’actionnariat populaire comme d’ailleurs pour celui du salaire complet (avec un filet de sécurité pour les plus démunis).

Certes, s’il n’y avait pas autant de gabegie au sein d’une situation internationale de plus en plus délétère scandée par la stagflation et la guerre d’usure contre « l’autre monde » composé de tous ceux, aussi disparates et ennemis soient-ils, qui refusent le diktat de l’Empire du faux (universel dévoyé, science manipulée, solidarité confisquée), la France pourrait avoir plus de marge de manœuvre, quitte même à combiner les deux opposés au sens de promouvoir d’abord un moratoire sur l’immigration, validé par référendum, le temps de remettre les compteurs de la nation à zéro, de mettre à niveau tous les secteurs défaillants pour ensuite opérer à une immigration « choisie » s’il y a lieu…

En fait, si l’on n’opère ni l’un ni l’autre, ni complète ouverture, les sans papiers le restant des années sans être reconduits, ou l’immobilisme délétère, sans pour autant s’attaquer aux racines du mal, à savoir le coût trop important des cotisations sociales qui grève le salaire net, décourageant l’emploi (en particulier dans les métiers difficiles), cela veut dire qu’il existe en sourdine la volonté de faire rentrer massivement une immigration non contrôlée, mais proviendrait bien moins d’une demande économique que politique. Car l’on peut fort bien réformer l’assiette des cotisations, voire opérer une politique « gaullienne » de la chaise vide dans l’UE (au-delà de savoir s’il faut la quitter ou pas, un « Frexit » prendrait plusieurs années de toute façon), voire au sein de l’OMC (de l’OMS aussi, de l’ONU enfin…) afin de peser sur les dumpings sociaux, hors de l’UE, mais aussi en son sein (jeu inégal de l’Allemagne avec la Pologne et les pays baltes, refus des deux premiers pays d’acheter français en matière d’armements et de nucléaire, la Hongrie préférant s’équiper en Russie…)

Au fond, l’on voit bien que vis-à-vis de l’immigration s’opère plutôt une politique à la fois politicienne électoraliste et idéologique en se servant d’elle non plus comme armée de réserve économique, puisque la législation empêche d’employer des personnes sans papiers, mais plutôt force de frappe idéologique et culturelle pour pousser à la fragmentation accélérée des acquis civilisationnels, quitte à ce que cette armée de réserve soit elle-même plus tard démantelée à moins qu’elle ne se révolte, manipulée par d’autres forces hostiles à ce que désire la Secte au pouvoir…

En tout cas, si Bardella veut redresser le pays il faudra qu’il séduise ces abstentionnistes qui ne sont à l’évidence guère enthousiasmés par les solutions pour l’instant sur la table… Le débat sur l’immigration révéle l’état délétère de tout le système politique, économique, intellectuel, spirituel du pays plutôt qu’être sa cause première…