Paul Watzlawick et les pathologies occidentales

Par Nicolas Bonnal

La guerre contre la Russie devait être la solution : elle est devenue le problème. L’Europe technocratique supranationale devait être la solution : elle est le problème. Le vaccin devait être la solution : il est devenu le problème. On continue ?

On va voir plusieurs aspects du problème (vous savez, « la solution c’est le problème »). Le légendaire Paul Watzlawick avait souligné le caractère gothique de nos monstrueux systèmes de « santé » : la multiplication par trente des dépenses médicales a créé les conditions d’un effondrement humain : faible, endetté, complexé, le citoyen serait bon pour les abattoirs de la postmodernité et pour soixante vaccins par an. Tournant le dos aux enseignements de Jünger (dans les années cinquante — voyez mes textes) ou de Rudolf Steiner (dans les années vingt), le petit blanc occidental se donne aux monstres et aux charlatans des hôpitaux (Debord, Commentaires) pour un oui ou pour un non.

Deux caractères m’enchantent chez Watzlawick, sa culture littéraire qui est la mienne — et son humour. Pour Watzlawick la solution est souvent le problème : et la presse britannique découvre l’écrasante défaite aujourd’hui de l’Ukraine et de l’OTAN face à l’ours d’argile russe… Toutes les solutions de nos technocrates et politiciens froncés n’ont fait que créer de nouveaux problèmes sans jamais rien solutionner. Ce Watzlawick est un sage taoïste ironisant face au triomphe apocalyptique-millénaire des bureaucrates.

Mais laissons-lui la parole.

Faites vous-même votre malheur, début du livre :

« Ce que les directeurs de zoo pratiquent dans leur modeste domaine, les gouvernements modernes tentent de l’accomplir à l’échelle nationale : confits dans la sécurité, il faut que les citoyens mènent une existence dégoulinante de bonheur du berceau jusqu’à la tombe. Pour atteindre ce noble objectif, il faut, entre autres choses, entreprendre et mener sans relâche l’éducation du public pour lui permettre d’accéder à des niveaux toujours plus élevés d’incompétence sociale. Il ne faut donc pas s’étonner de voir l’accroissement vertigineux des sommes consacrées dans le monde à la santé publique et aux diverses entreprises à caractère social. »

L’ironie dénonce cette attitude protectrice (cf. Tocqueville) qui débouche sur ses conséquences tragi-comiques et catastrophiques :

« Donnons quelques exemples : le total des dépenses de santé des États-Unis s’est élevé de 12,7 milliards de dollars en 1950 à 247,2 milliards en 1980. Les seules dépenses de médicaments et d’articles médicaux sont passées de 3,7 milliards à 19,2 milliards pendant la même période. Et les dépenses de Sécurité sociale ont connu une évolution aussi faramineuse, passant de 23,5 milliards en 1950 à 428,4 milliards en 1979 (24). Pour prendre un seul exemple européen, les statistiques actuelles font apparaître en Allemagne de l’Ouest une dépense quotidienne de 450 millions de DM pour le système de santé, c’est-à-dire trente fois plus qu’en 1950. Elles montrent aussi que l’on compte à tout moment une moyenne de 10 millions de personnes malades en République fédérale et que le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

On répète parce que c’est drôle : « le citoyen moyen d’Allemagne de l’Ouest engloutit trente mille comprimés dans le cours de sa vie. »

Et vous ? Et moi ?
Certes un système aussi tragicomique ne peut être interrompu. Il doit aller au bout comme le Titanic de la « civilisation » moderne dont a parlé Jünger dans son Rebelle :

« Que l’on imagine ce qui nous arriverait en cas de ralentissement, voire ce qu’à Dieu ne plaise ! — d’inversion de cette tendance. Des ministères entiers et toutes sortes d’autres institutions monstrueuses s’effondreraient, des pans entiers de l’industrie feraient faillite et des millions d’hommes et de femmes se retrouveraient au chômage. Pour participer à la lutte contre l’éventualité d’un tel désastre, j’ai conscience du rôle modeste mais réel que peut jouer ce petit livre. »

La clé c’est ça. L’État moderne rend le citoyen nul et incapable, dépendant jusqu’au suicide — Tocqueville toujours et cette puissance publique, ce souverain qui nous enlèvera le trouble de penser et la peine de vivre, qui nous débarrassera, dit Pearson vers 1990 du fardeau de la personnalité :

« L’État moderne a si grand besoin de l’impuissance et du malheur toujours croissant de ses citoyens qu’on ne peut laisser la satisfaction d’un tel besoin à la seule initiative individuelle, quelles qu’en soient les bonnes intentions. Comme dans tous les autres domaines de la vie humaine, le chemin de la réussite passe ici par la planification et le dirigisme de l’État. Être malheureux est certes à la portée du premier venu. »

Après l’art de se rendre malheureux devient une occupation à plein temps, via la pharmacie ou les livres de « développement personnel » (défense de rire) :

« Mais se rendre malheureux, faire soi-même son propre mal heur sont des techniques qu’il faut apprendre : à cet apprentissage-là, quelques coups du destin ne suffisent pas. Or, même dans les écrits des professionnels (c’est-à-dire des psychiatres et des psychologues), les renseignements utiles sont rares et le plus souvent fournis au hasard, en dehors de toute intention de l’auteur… »

Mais venons-en à l’oncle Sam.

Dans son guide non conformiste pour l’usage de l’Amérique, Watzlawick règle ses comptes avec la matrice de Palo Alto qui fit sa fortune et sa célébrité. Le bouquin est en effet un règlement de comptes digne de figurer dans le répugnant brûlot de Philippe Roger sur les antiaméricains de tout poil, qui comme on sait ont perdu la partie en France et en Europe — car plus l’Amérique sombre et devient folle (militairement, démographiquement, politiquement, culturellement et économiquement), plus elle fascine et domine les esprits européens réduits à l’état de zombis et de suicidaires bellicistes-écologistes. Il reste aux politiciens européens à liquider la population locale sur ordre des labos, des GAFAM et des fonds de pension US (merci aux dibbouks de Kunstler et à cette volonté du Tikkoun olam qui devait réparer le monde — sont-ils stupides ou vraiment mal intentionnés ?). Le problème est qu’en réduisant la population de leurs ouailles ici comme au Japon (-800 000/an depuis le vaccin) les « élites » américaines détruisent aussi leur capacité de nuire à l’échelle planétaire. Mais quand on dispose d’indices boursiers éternellement stratosphériques (quarante fois la valeur de 1980 quand l’or entre-temps n’a que triplé, et cinq fois celle de 2009), on peut tout se permettre, pas vrai ?

On sait que fille de l’Europe l’Amérique l’a toujours voulue détruire (le vieux continent est devenu une vieille incontinente), ce qui est devenu possible à partir de la Première Guerre Mondiale. Ruinée et dépeuplée par cette guerre, l’Europe devient une colonie US, achève de se ruiner avec la Deuxième Guerre Mondiale qui se fait sur ordre américain (voir Frédéric Sanford, Barnes, Preparata, etc.) et ensuite peu à peu dépose les âmes et les armes. Elle n’est qu’un ombre et la construction européenne apparaît pour ce qu’elle est : une déconstruction sur ordre « anglo-saxon », qui aujourd’hui revêt un caractère haineux et carrément exterminateur.

Je reviendrai sur la lucidité des grands écrivains américains quant à la faculté de nuisance US qui est apparue dès la première moitié du dix-neuvième siècle : de Poe à Lovecraft en passant par Twain ou Hawthorne, il n’est pas un grand esprit US qui n’ait vu la catastrophe matérialiste et illuministe arriver : même Walt Whitman (voyez mon texte) en avait très bien parlé, une fois raccrochés ses crampons de moderniste. Après la guerre de quatorze poursuivie pour les banquiers et la possession de la terre feinte, écrivains et dernières élites de souche anglo-saxonne culturelles décampent et vont sur l’Italie ou Paris ; et pendant que Stefan Zweig dénonce l’américanisation-uniformisation du monde (il dit bien que c’est la même chose), uniformisation qui repose sur le matérialisme, l’abrutissement et l’industrie culturelle (quelle alliance de mots tout de même), le banquier américain commence sa conquête de l’Europe, celle qui ravit nos leaders.

Donc dans son livre sur l’Amérique Watzlawick insiste sur la haine du père. Pays de grand remplacement et d’immigration, l’Amérique désavantage le père à partir des années 1870-1880.

« Les relations avec le père géniteur sont toutes différentes. Au début de son traité The American People, devenu un classique, l’anthropologue britannique Geoffrey Gorer analyse le phénomène typiquement américain du rejet du père, et l’attribue à la nécessité, qui s’imposait pratiquement à chacun des trente millions d’Européens qui émigrèrent aux États-Unis entre 1860 et 1930, de s’adapter aussi vite que possible à la situation économique américaine. Mais, en s’efforçant de faire de ses enfants (généralement nés aux États-Unis) de “vrais” Américains, il devint, pour ces derniers, un objet de rejet et de dérision. Ses traditions, ses connaissances insuffisantes de la langue et surtout ses valeurs constituaient une source de gêne sociale pour la jeune génération qui fut, à son tour, victime de la réprobation de ses enfants. »

Oui l’homme immigré est toujours désavantagé et ne peut plus éduquer ses enfants, car il ne maîtrise pas assez la nouvelle langue et sa nouvelle sous-culture de sport, de consommation ou de télévision. Lipovetsky en avait bien parlé pour les Maghrébins en France. Dans la démocratie cool et nihiliste qu’il décrit, les parents n’ont plus droit de cité (sic). Comme dit ailleurs Guy Debord, on ressemble à son temps plus qu’à son père. Le grand livre de Booth Tarkington, la Splendeur des Amberson, mal adapté sur ce point essentiel par l’agent communiste et New Deal Orson Welles, en parle de ce grand remplacement. La technologie actuelle accélère l’inadaptation paternelle.

Mais le maître enfonce encore le clou :

« Ce rejet du père comme symbole du passé va de pair avec la surestimation des valeurs nouvelles et donc de la jeunesse. Le trentième anniversaire est cette date fatidique qui vous met au rebut du jour au lendemain, et mieux vaut ne pas parler du quarantième. Il en va de même avec l’engouement pour tout ce qui est nouveau, et tire sa qualité de cette nouveauté, même s’il s’agit d’une vieillerie sortie tout droit du magasin de friperie. »

La société de consommation s’impose et impose la rapide consommation sexuelle ou autre des femmes (Ô James Bond et le Tavistock Institute !) et des hommes (aujourd’hui confondus dans le sac unisexe) :

« Les slogans proclament imprimés sur les emballages des produits du supermarché même si l’on peut supposer, à juste titre, que farine ou aspirine, il s’agit toujours du même produit. Et le modèle de l’année d’un type d’automobile doit se distinguer du précédent, au moins par une enjolivure, même si ce qui importe, la technique de construction, n’a pas changé depuis des années. »

L’idéal totalitaire va s’imposer : on oublie la famille et on impose un groupe manipulé par un conditionnement ou un danger extérieur (pensez à ces films des années 70 qui bâtis sur l’implosion terminale de la famille imposent la naissance d’un groupe tenu par la peur et l’obéissance à un prêcheur ou un chef-clone issu du Deep State) ; Watzlawick encore :

« A cette foi utopique en l’avenir et au rejet du passé s’ajoute un autre élément, déjà évoqué : l’égalité et la stéréotypie, une éducation fondée sur l’intégration à la communauté. Cette félicité à venir devra être partagée à parts égales, il ne saurait être question de privilèges individuels. Depuis le jardin d’enfants, on inculque aux Américains qu’ils font partie d’un groupe, et que les valeurs, le comportement et le bien-être de ce groupe sont prépondérants. Toute pensée individuelle est répréhensible, sans parler d’une attitude non conforme. Les enseignants s’adressent à leurs élèves comme à un collectif, en se servant du mot class : Class, you will now write a composition about…, et cette entité amorphe qu’est la classe commence sa rédaction. Alors qu’un Européen ne supporte pas d’être pris pour Monsieur Tout-le-Monde, le souci majeur d’un Américain est de ne pas dévier des normes du groupe. »

Ce groupe totalitaire et festif, abruti et bien soumis a donné en Europe les fous de Bruxelles et cette communauté européenne qui nous promet guerre, misère, Reset et totalitarisme informatique.

Mais venons-en au dernier point, le plus tragi-comique : « Il suffit d’insister ».

On sait que l’occident ne veut plus s’arrêter quel que soit le sujet : sanctions, guerres, guerre mondiale, sanctions, dette, propagande, vaccin, sanctions, Reset, mondialisme, féminisme, antiracisme, immigration sauvage, sanctions toujours (treize doses pour rien), Europe, etc. Et s’il y a des problèmes, c’est qu’il n’y a pas assez de tout cela. C’est qu’on n’a pas assez insisté, comme dit notre psychologue et humoriste, qui semble avoir été doté d’une double personnalité.

On l’écoute (extrait de son extraordinaire « Faites vous-même votre malheur ») :

« Cette formule apparemment toute bête : “il suffit d’insister”, est l’une des recettes les plus assurément désastreuses mises au point sur notre planète sur des centaines de millions d’années. Elle a conduit des espèces entières à l’extinction. C’est une forme de jeu avec le passé que nos ancêtres les animaux connaissaient déjà avant le sixième jour de la création… »

La solution souvent n’est plus adaptée ; mais au lieu de le reconnaître, on INSISTE. Watzlawick :

« L’Homme, comme les animaux, a tendance à considérer ces solutions comme définitives, valides à tout jamais. Cette naïveté sert seulement à nous aveugler sur le fait que ces solutions sont au contraire destinées à devenir de plus en plus anachroniques. Elle nous empêche de nous rendre compte qu’il existe — et qu’il a sans doute toujours existé — un certain nombre d’autres solutions possibles, envisageables, voire carrément préférables. Ce double aveuglement produit un double effet. D’abord, il rend la solution en vigueur de plus en plus inutile et par voie de conséquence la situation de plus en plus désespérée. »

On répète, car on boit du « petit laid » : « D’abord, il rend la solution en vigueur de plus en plus inutile et par voie de conséquence la situation de plus en plus désespérée. »

Le maître autrichien poursuit :

« Ensuite, l’inconfort croissant qui en résulte, joint à la certitude inébranlable qu’il n’existe nulle autre solution, ne peut conduire qu’à une conclusion et une seule : il faut insister. Ce faisant, on ne peut que s’enfoncer dans le malheur. »

Watzlawick redéfinit ce phénomène :

« Ce mécanisme, depuis Freud, assure l’existence confortable de générations de spécialistes qui ont toutefois préféré à notre “il suffit d’insister” un terme de consonance plus scientifique : névrose. »

Ensuite il reformule cette aberration du comportement qui est l’essence du comportement apragmatique contemporain :

« Mais qu’importe le terme, pourvu qu’on ait l’effet. Et l’effet est garanti aussi longtemps que l’étudiant s’en tient à deux règles simples. Premièrement, une seule solution est possible, raisonnable, autorisée, logique ; si elle n’a pas encore produit l’effet désiré, c’est qu’il faut redoubler d’effort et de détermination dans son application. Deuxièmement, il ne faut en aucun cas remettre en question l’idée qu’il n’existe qu’une solution et une seule. C’est sa mise en pratique qui doit laisser à désirer et peut être encore améliorée. »

Nous allons à la catastrophe. Mais ce n’est pas grave. Ils trouveront bien quelque chose…




La Russie et l’Agenda 2030

Agenda 2030, Russie et forum de DAVOS, Poutine Young leader (?), technoautoritaire ! Alexandre Frussien, chef d’entreprise français qui vit en Russie, vous dit tout !

https://www.ruspatriation.com




Comment le Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans sans couper d’arbres

[Source : timesofindia.indiatimes.com]

L’héritage de la production durable de bois au Japon

(Image : GreenQueen)

Par TOI Lifestyle Desk

L’héritage de 700 ans du Japon en matière de production durable de bois est un exemple d’harmonie avec la nature. Grâce à des techniques telles que le Daisugi, mis au point au XIVe siècle, les Japonais préservent les forêts tout en récoltant le bois. Cette tradition garantit un approvisionnement continu en bois de haute qualité, préservant les écosystèmes pour les générations futures et témoignant de l’engagement du Japon en faveur de la gestion de l’environnement.

Une taille sélective pour la qualité

(Image : GreenQueen)

Le Daisugi, une ancienne méthode de sylviculture japonaise, est apparu au XIVe siècle à Kitayama en raison de la pénurie de jeunes arbres. L’élagage sélectif des cèdres permettait d’obtenir des bois de charpente droits et sans nœuds. Née d’une nécessité, cette méthode a évolué pour devenir une pratique durable, incarnant la tradition japonaise d’innovation en matière de gestion des ressources depuis plus de sept siècles. Dans le Daisugi, les cèdres sont plantés et taillés d’une manière particulière afin d’encourager la croissance de bois droits et sans nœuds. Cette taille sélective consiste à couper à la main les pousses tous les deux ans, en ne laissant que les branches supérieures intactes.

Long cycle de récolte

(Image : GreenQueen)

Long cycle de récolte : La récolte des arbres daisugi dure environ 20 ans. Pendant cette période, les arbres sont soigneusement entretenus afin de garantir une croissance optimale et la qualité du bois.

Croissance abondante des pousses

(Image : GreenQueen)

Les vieux arbres daisugi, ou « arbres de réserve », peuvent produire jusqu’à une centaine de pousses à la fois, ce qui garantit un approvisionnement durable et abondant en bois pour les générations futures.

Réponse aux tendances architecturales

(Image : Instagram/unownedspaces)

Le Daisugi a été développé non seulement en raison de la rareté des matières premières, mais aussi en réponse aux tendances architecturales. Au XIVe siècle, la popularité de l’architecture sukiya-zukuri, caractérisée par des formes linéaires et stylisées, a accru la demande de bois de haute qualité.

Meubles sukiya-zukuri

(Image : Getty Images)

Sukiya-zukuri, un terme qui se traduit par « construit selon le goût de chacun », est un style d’architecture japonaise qui met l’accent sur la simplicité, la beauté naturelle et l’harmonie avec l’environnement. Ce style architectural s’applique également aux meubles, qui se caractérisent par leur élégance discrète et leur conception fonctionnelle. Les meubles Sukiya-zukuri se caractérisent souvent par des lignes épurées et une approche minimaliste, utilisant des matériaux naturels comme le bois et le bambou pour créer des pièces à la fois belles et pratiques. Le mobilier est conçu pour compléter les sols en tatami et les portes coulissantes que l’on trouve couramment dans les intérieurs japonais traditionnels, et il comprend souvent des éléments intégrés comme le tokonoma, une alcôve où l’on peut exposer des œuvres d’art ou des fleurs. La beauté du mobilier sukiya-zukuri réside dans sa capacité à créer un espace serein et contemplatif, où chaque pièce a sa raison d’être et contribue à l’esthétique globale du wabi-sabi, l’appréciation de l’imperfection et de l’éphémère.

Utilisation traditionnelle du bois de cèdre

(Image : Canva)

Traditionnellement, ce type de cèdre était utilisé pour les alcôves tokonoma dans les maisons de thé et comme piliers principaux pour l’exposition d’objets artistiques pendant la période Muromachi. Bien que son utilisation dans les alcôves traditionnelles soit en déclin, ce bois très prisé trouve encore des applications dans tous les domaines, des baguettes aux meubles.

Répondre à la demande par l’innovation

(Image : Instagram/unownedspaces)

Avec la demande croissante de bois dans l’architecture, daisugi a fourni une solution pour produire plus de bois dans une période plus courte tout en maintenant la qualité et la durabilité.

Des qualités de bois exceptionnelles

(Image : GreenQueen)

Le bois produit par la technique daisugi possède des qualités remarquables. Il est 140 % plus flexible que le cèdre standard, 200 % plus dense et plus résistant, et exceptionnellement durable.

Pratiques forestières durables

(Image : Instagram/unownedspaces)

Daisugi illustre les pratiques forestières durables en utilisant des méthodes d’élagage sélectif qui favorisent la régénération des arbres et la santé de la forêt à long terme.

Importance culturelle et historique

(Image : GreenQueen)

Le Daisugi contribue non seulement à la préservation des forêts, mais revêt également une importance culturelle et historique en tant que technique forestière japonaise traditionnelle transmise de génération en génération.

L’héritage de l’innovation

(Image : Instagram/unownedspaces)

L’héritage du daisugi met en valeur l’ingéniosité des anciennes pratiques forestières japonaises, soulignant l’importance des approches durables dans la gestion des ressources pour les générations futures.

Pratiques forestières durables dans le monde entier

(Image : Canva)

Dans le monde entier, diverses cultures ont développé des pratiques forestières durables, proches de la technique japonaise Daisugi. En Europe, par exemple, des méthodes telles que le taillis et l’écimage sont utilisées depuis des siècles. Le taillis consiste à couper périodiquement les arbres jusqu’à leur base pour favoriser les nouvelles pousses, tandis que l’écimage est similaire, mais consiste à couper plus haut sur le tronc. Ces pratiques permettent une récolte continue des mêmes arbres, garantissant ainsi un approvisionnement durable en bois. En outre, dans les régions tropicales, les pratiques agroforestières combinent l’agriculture et la sylviculture pour créer des systèmes d’utilisation des terres plus diversifiés, plus productifs et plus durables. Ces méthodes ne fournissent pas seulement du bois et d’autres produits forestiers, mais contribuent également à la conservation de la biodiversité, au piégeage du carbone et à l’amélioration de la santé des sols.




L’Amérique n’a pas de plan B pour l’Ukraine, si ce n’est plus de guerre

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par David P. Goldman – Le 25 mars 2024 — Source Asia Times

Le week-end dernier, quelques dizaines d’anciens membres du cabinet, d’officiers supérieurs, d’universitaires et d’analystes de groupes de réflexion se sont réunis pour évaluer la situation militaire mondiale.

Je peux vous dire que je n’ai pas ressenti une telle peur depuis l’automne 1983, lorsque j’étais chercheur contractuel junior et que je faisais des petits boulots pour Norman A. Bailey, alors assistant spécial du président, au Conseil de sécurité nationale. C’était l’apogée de la guerre froide et l’exercice militaire trop réaliste Able Archer 83 avait failli déclencher une guerre nucléaire.

Aujourd’hui, l’establishment de la politique étrangère américaine a mis en jeu sa crédibilité en humiliant la Russie en repoussant les frontières de l’OTAN à quelques centaines de kilomètres de Moscou, tout en cherchant à écraser l’économie moscovite par des sanctions.

Ils ont tiré toutes les ficelles qu’ils avaient auprès des gouvernements européens, mobilisant leur légion de journalistes, de think tankers et de politiciens rémunérés pour promouvoir la guerre ukrainienne par procuration, dans l’intention de dégrader les forces armées russes et, en fin de compte, de forcer un changement de régime en Russie.

Le message des participants les plus éminents — d’anciens membres de cabinets ministériels ayant des portefeuilles de défense et de sécurité nationale — est que l’OTAN est toujours déterminée à gagner, à n’importe quel prix. « La question est de savoir si la Russie peut générer des réserves stratégiques », a déclaré un participant. « Son corps d’officiers n’est plus qu’à 50 % de ses effectifs et elle ne dispose pas d’un grand nombre de sous-officiers ».

« Les Russes subissent des pertes massives de 25 000 à 30 000 hommes par mois », a ajouté un ancien fonctionnaire. « Ils ne peuvent pas maintenir leur volonté de se battre sur le champ de bataille. Les Russes sont proches du point de rupture. Pourront-ils maintenir leur volonté nationale ? Pas si l’on en croit l’élection truquée [de Vladimir Poutine ce mois-ci]. Leur économie est réellement vulnérable. Nous devons redoubler les sanctions et l’interdiction financière des approvisionnements en direction de la Russie. Les Russes ont une image de puissance de type Potemkine ».

Tout ce qui précède est manifestement faux et le participant en question le sait bien. L’idée que la Russie subit 25 000 à 30 000 pertes par mois est ridicule. L’artillerie représente environ 70 % des pertes dans les deux camps et, selon toutes les estimations, la Russie tire cinq ou dix fois plus d’obus que l’Ukraine. La Russie a soigneusement évité les assauts frontaux afin de préserver ses effectifs.

Le fait le plus important concernant la réélection de Poutine est que 88 % des Russes ont voté, un taux de participation bien plus élevé que dans n’importe quelle démocratie occidentale. Les Russes n’ont peut-être pas eu le choix du candidat, mais ils ont eu le choix de voter ou non. Cette participation massive est cohérente avec le taux d’approbation de 85 % de Poutine, selon le sondage indépendant Levada.

Taux d’approbation ou de désapprobation de Poutine selon le sondage Levada. Source : Statista : Statista

Au lieu de s’effondrer, la Russie est devenue le point central d’une réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales et de leur financement, et son économie croît, au lieu de diminuer de moitié, comme l’avait promis le président Biden en mars 2022.

L’Ukraine manque de soldats et n’arrive pas à se mettre d’accord sur une nouvelle loi de conscription. Un éminent historien militaire a déclaré :

« Partout où vous allez en Ukraine, vous voyez des jeunes hommes qui traînent et qui ne portent pas l’uniforme ! L’Ukraine refuse de s’engager à fond ».

La Russie produit entre quatre et sept fois plus d’obus d’artillerie que l’Ukraine. Les défenses aériennes de l’Ukraine sont épuisées, car ses vieux missiles antiaériens de l’ère soviétique ont été tirés et les stocks de missiles Patriot de l’OTAN s’amenuisent.

La Russie dispose d’une réserve inépuisable de grosses bombes de l’ère soviétique équipées de systèmes de guidage bon marché, tirées avec précision sur des cibles ukrainiennes à partir d’avions russes se trouvant à 60 miles (96,5 kilomètres) de distance. Avec une population cinq fois supérieure à celle de l’Ukraine, la Russie est en train de gagner la guerre d’usure.

Lors de cette réunion du week-end, un autre participant a dénoncé le chancelier allemand Olaf Scholz et d’autres dirigeants européens pour s’être trop préoccupés du « seuil nucléaire », c’est-à-dire du point d’escalade à partir duquel la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires. Il a demandé à l’Allemagne de fournir à l’Ukraine son missile de croisière à longue portée Taurus, d’une portée de 1 000 kilomètres et doté d’une ogive à deux étages capables de détruire des infrastructures majeures.

Le mois dernier, des officiers supérieurs de l’armée de l’air allemande ont discuté de l’utilisation de 20 missiles Taurus pour détruire le pont de Kertch reliant la Crimée au continent russe, dans une conversation enregistrée secrètement et publiée par les médias russes. Cette conversation a également révélé la présence de centaines de Britanniques et d’autres membres du personnel de l’OTAN sur le terrain en Ukraine.

Porter la guerre sur le territoire de la Russie et détruire les principales infrastructures est une façon de transformer la guerre par procuration avec l’Ukraine en une guerre européenne générale. Une autre façon est de déployer des soldats de l’OTAN en Ukraine, sujet que le président français Emmanuel Macron a abordé (mais qu’il n’a certainement pas l’intention de faire).

Fait remarquable, pas un mot n’a été dit sur une éventuelle solution négociée au conflit. Toute issue négociée à ce stade accorderait à la Russie les oblasts de l’Ukraine orientale qu’elle a annexés et lui donnerait probablement une zone tampon s’étendant jusqu’à la rive orientale du Dniepr, suivie d’une normalisation des relations économiques avec l’Europe de l’Ouest.

La Russie en sortirait triomphante et les atouts américains en Europe occidentale seraient dégradés. L’impact sur la position mondiale de l’Amérique serait dévastateur : Comme l’ont fait remarquer plusieurs participants, Taïwan observe attentivement ce qu’il advient des proxys américains.

Les règles de la réunion m’empêchent d’en dire plus, mais je suis libre de rapporter ce que j’ai dit à l’assemblée : les sanctions contre la Russie ont échoué lamentablement parce que la Russie avait accès à des quantités illimitées d’importations chinoises (ainsi qu’indiennes et autres), à la fois directement et par le biais d’une foule d’intermédiaires, y compris la Turquie et les anciennes républiques soviétiques.

Mais la résistance économique de la Russie face à des sanctions supposées dévastatrices n’est que le reflet d’une grande transformation du commerce mondial. Les exportations de la Chine vers le Sud ont doublé au cours des trois dernières années et la Chine exporte désormais davantage vers le Sud que vers les marchés développés. Le succès sans précédent des exportations chinoises s’explique par l’automatisation rapide de l’industrie chinoise, qui installe aujourd’hui plus de robots industriels par an que le reste du monde réuni.

J’ai ajouté que la nouvelle domination de la Chine sur le marché mondial de l’automobile en est la preuve, mais qu’elle a également des implications militaires cruciales. La Chine affirme qu’elle dispose d’usines automatisées capables de fabriquer 1 000 missiles de croisière par jour, ce qui n’est pas impossible si l’on considère qu’elle peut fabriquer 1 000 véhicules électriques par jour ou des milliers de stations de base 5G.

L’implication est que la Chine peut produire l’équivalent du stock américain de 4 000 missiles de croisière en une semaine alors que les entreprises de défense américaines mettent des années à les assembler à la main.

Personne n’a contesté les données que j’ai présentées. Et personne n’a cru que la Russie subissait 25 000 pertes par mois. Les faits n’étaient pas en cause : les dignitaires rassemblés, un échantillon représentatif des dirigeants intellectuels et exécutifs de la politique étrangère, ne pouvaient tout simplement pas imaginer un monde dans lequel l’Amérique ne donnerait plus d’ordres.

Ils sont habitués à diriger les choses et ils sont prêts à parier le monde entier pour conserver leur position.

David P. Goldman

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Élections européennes en France, pour quel connard pro-Frexit vais-je voter ?

Par Alain Tortosa

1

Je suis conscient qu’il est très mal vu de produire des « ondes négatives », mais je n’en ai que faire.

Dans le mur !

Les derniers sondages donnent 93 % des votes pour une liste pro-européenne. Et j’imagine que seule une petite partie des 7 % restants concerne un candidat pro Frexit.

Je rappelle aux normies et autres zombis qui viennent de sortir de 10 ans de coma
que les listes Rassemblement National, Reconquête ou LFI sont officiellement anti-Frexit et donc pro-UE.

Des sondages « vrais »

Je ne nie pas une dose de manipulation dont l’objectif est de décourager et d’indiquer aux moutons pour qui voter, mais la fraude ne peut représenter 50 % de l’électorat.

Je veux bien être généreux et leur accorder 10 % à 15 % de tricherie, mais pas plus.

Les listes pro-européennes feront donc au moins 85 % des voix lors des prochaines élections alors même que Macron avait déclaré à la BBC lors du Brexit que les français voteraient probablement pour le Frexit.

Quand bien même l’abstention demeure sans doute plus importante chez les « anti » que chez les « pro », le fait est que de très nombreux anti-Européens vont voter pour une liste pro-Europe.

Cela me dépasse, mais il est factuel que des milliers de personnes qui sont conscientes des maux apportés par cette Europe dictatoriale vont voter pour un parti pro-européen !

Le plus délirant est que certains pourraient croire qu’en votant RN ou Reconquête, la situation évoluera positivement, à ce stade cela relève de la psychiatrie ou d’une profonde méconnaissance.

La « résistance »

Tableau pour le moins pitoyable s’il en est même si le maître mot est officiellement « unité ».

  • Les abstentionnistes : Cette catégorie de résistants est protéiforme.

    • * Les abstentionnistes militants.
      Ceux-ci sont extraordinaires, ils vivent dans une illusion (mes émotions me soufflent « délire »).
      Ne pas voter serait une forme d’expression et leur foi leur laisserait croire que si cette abstention montait à 80 % cela entraînerait un bouleversement politique. Imaginer un tel score serait illusoire, c’est comme imaginer qu’ils étaient autant à être résistants durant la 2e Guerre mondiale. Ils « l’étaient », oui, mais après la fin de la guerre. L’idée serait que l’on puisse affirmer que celles et ceux qui sont au pouvoir perdraient leur légitimité et que les médias aux ordres iraient dans ce sens. Ridicule au plus grand point. Depuis quand les gouvernants en auraient quelque chose à foutre du peuple. Quand bien même, il leur suffirait de supprimer le suffrage universel ou de rendre le vote obligatoire. Moins les résistants votent et plus les moutons sont représentés et plus les maîtres du monde peuvent sélectionner le gagnant d’une élection. C’est chouette de se penser militant en ne votant pas, mais c’est comme ne plus voter par dépit.
      * Les abstentionnistes « révolutionnaires ».
      Un pas de plus est franchi dans l’utopie. Ces adeptes construisent le monde de demain bien souvent sur du papier. Leur objectif est le changement non par les urnes, mais par la révolution. Ici encore ce serait trop simple si cette mouvance était uniforme, deux grandes familles totalement opposées la composent :
      a) Les révolutionnaires « à l’ancienne ». Coup d’état, force, têtes plantées dans des pics, etc.
      b) Les idéalistes qui construisent un monde de demain basé sur l’amour et des fleurs qui feraient reculer des chars. Soit ils croient qu’un élan humaniste fera tomber les ténèbres, soit ils imaginent que la dictature leur permettra de se forger des îlots de paradis. Naïf s’il en est.
      * Les abstentionnistes désespérés.
      Je pourrais pencher de leur côté les soirs de lucidité. « à quoi bon, c’est foutu, le mal est partout, les moutons veulent souffrir en captivité, il n’y a plus d’espoir ».
      Derrière ce « tous pourris », il y a la croyance en l’impossibilité de changer quoi que ce soit. Dans leur monde ceux qui se disent résistants avec une visibilité ou une aura sont de l’opposition contrôlée. Les Trump, les Poutine et à une échelle plus franco-française, les Asselineau et autres Philippot ne sont que des leurres qui travaillent pour l’Ordre mondial. Ces abstentionnistes se voient souvent comme des purs, mais n’iront jamais brandir un drapeau en disant « suivez mon panache blanc ». Je reconnais humblement ne pas avoir ce courage. Comme leurs valeurs et leur honnêteté les empêchent de rejoindre le camp des enculés afin « d’en profiter avant la fin du monde », ils sont condamnés à vivoter, se débrouiller, système D dans ce monde pourri avec comme seule alternative de fréquenter assidûment le comptoir d’un bar, « monde de merde ! ». Je me reconnais en eux d’autant plus que mon sentiment de totale inutilité ne fait que croître.
      * Les abstentionnistes du « je m’en branle ».
      Je ne crois pas qu’il y en ait vraiment parmi les résistants même si cela peut s’entendre. Il est difficile de faire semblant dès lors que l’on a ouvert la boîte de Pandore. Ce monde est pire que ce que l’on avait imaginé dans nos cauchemars et il devient compliqué pour ne pas dire impossible de faire semblant, de faire comme si. Peut-être est-il possible de se mentir à soi-même, mais agir mois après mois, année après année comme si le monde ne tournait pas trop mal et que l’apocalypse n’était pas au coin de la rue me semble impossible. Je ne dis pas que ce ne serait pas reposant d’être un normie qui vit sa petite (très petite ?) vie au jour le jour, métro, boulot, dodo, vacances, gigot avec belle-maman le dimanche. Mais dès lors que l’on sait que nous sommes dans une dictature qui va s’amplifier au-delà de l’imaginable, dès lors que l’on sait que l’objectif des maîtres du monde est notre obéissance et notre annihilation, il me semble bien illusoire d’imaginer faire semblant bien longtemps. Tôt ou tard le conscient sera rattrapé par sa conscience ou la dictature qui va le balayer.

  • Les votants pro-Frexit : En face des abstentionnistes nous avons donc les votants, pas forcément de gaieté de cœur, mais au moins pour ne pas vivre avec le regret du « si j’avais, si nous avions… peut-être que ». Je ne reviendrai pas sur les anti-UE, anti-dictature, antiguerre qui votent consciemment pour un candidat pro-UE, cela relève de la psychiatrie. En l’occurrence l’opposition contrôlée n’est pas un mythe. Il n’y a pas de parti d’opposition à l’Assemblée nationale. À maintes reprises les députés avaient la possibilité de faire chuter le gouvernement par une motion de censure et ils ne l’ont pas fait, preuve de leur allégeance à l’UE et à la dictature. Les partis qui ne prônent pas le Frexit sont soit membres de la majorité, soit membres de l’opposition contrôlée, cela ne se discute même pas.

Un argument s’oppose à la mouvance abstentionniste, je ne vois pas en quoi en votant nous ferions le jeu de la dictature.
Vous imaginez qu’ils se disent « eux ils sont bien soumis ils votent »
ou qu’ils disent « eux ils sont bien cons, ils pensent résister en nous laissant un boulevard ».

Pourquoi voter Frexit ?

Rester dans l’Union européenne c’est poursuivre le chemin vers plus de dictature et peut-être même la mort dans une guerre voulue par l’OTAN. Une France dans l’UE ne peut décider de RIEN !

Le Brexit est une réalité alors le Frexit n’est pas une utopie. Parler en son temps de Brexit était délirant et imaginer qu’il se concrétise encore plus.

Le Frexit est une condition nécessaire. Si à un croisement une route mène vers la mort et l’autre vers l’inconnu, il n’y a AUCUNE question à se poser, on prend l’inconnu, même si elle menait aussi à la mort.

Ce n’est qu’une étape, il faut quitter quasi toutes les organisations dictatoriales qui nous privent de notre liberté de choix. L’OTAN, l’OMS, les traités de libre-échange, la CEDH et j’en passe.

La Suisse a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique !

Nous sommes à un point de notre histoire où une instance prévue pour la défense des droits
de l’Homme condamne un pays pour ne pas avoir imposé suffisamment de dictature !

« Le Frexit ou la mort. »

Je suis abonné à un nombre incalculable de groupes Telegram et qu’est-ce que je constate ?

  • Il y a peu de publications des candidats des listes pro-Frexit sur les différents canaux.
  • Certaines listes me sont même totalement inconnues.

Pour quel connard pro-Frexit vais-je donc voter ?

    J’écris sciemment connard pour la simple raison que les candidats ne font pas liste commune.
    Chacun prône l’union, chacun demande aux autres de le rejoindre et chacun le concrétise si peu.
    Il y a ceux qui se disent prêts à abandonner leur première place « preuve de leur non-narcissisme ».
    Bien entendu quand on les interroge, l’absence d’union est toujours le fait de l’autre « moi je veux bien, mais c’est lui qui veut pas, je ne peux pas lui imposer ».
    Personnellement je n’en ai strictement rien à foutre si machin dit ceci, s’il est pour ou anti cela, le seul point commun qui m’importe est qu’ils soient tous pro-Frexit !
    Quand la France aura retrouvé son indépendance, sa monnaie, ses frontières, son armée, sa justice, sa politique de santé, d’éducation, etc. alors libre à ces candidats de s’entre-déchirer sur la place publique.
    Je ne sais donc pas quel connard choisir, connard pour lequel je vais voter sans état d’âme, alors même que j’aurais plaisir à l’insulter.
    Avec leur ego mal placé, nous aurons largement moins de députés pro-Frexit, de couverture médiatique et cela me met en rogne. Je vais devoir choisir et cela m’est insupportable, mais putain, faites alliance !

    Merci.

    Alain Tortosa2
    10 avril 2024.
    https://7milliards.fr/tortosa20240410-pour-quel-connard-voter.pdf





    Les missiles d’avril

    [Source : reseauinternational.net]

    Par Scott Ritter

    L’attaque de représailles de l’Iran contre Israël restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes victoires de ce siècle.

    J’écris sur l’Iran depuis plus de vingt ans. En 2005, j’ai fait un voyage en Iran pour vérifier la « vérité de terrain » sur ce pays, une vérité que j’ai ensuite incorporée dans un livre, « Target Iran », exposant la collaboration américano-israélienne pour élaborer une justification d’une attaque militaire contre l’Iran destinée à faire tomber son gouvernement théocratique. J’ai fait suivre ce livre d’un autre, « Dealbreaker », en 2018, qui met à jour cet effort américano-israélien.

    En novembre 2006, dans un discours prononcé à l’École des relations internationales de l’Université de Columbia, j’ai souligné que les États-Unis n’abandonneraient jamais mon « bon ami » Israël, jusqu’à ce que, bien sûr, nous le fassions. Qu’est-ce qui pourrait précipiter une telle action, ai-je demandé ? J’ai fait remarquer qu’Israël était un pays ivre d’orgueil et de puissance, et qu’à moins que les États-Unis ne trouvent un moyen de retirer les clés de l’allumage du bus qu’Israël conduisait vers l’abîme, nous ne rejoindrions pas Israël dans son voyage suicidaire à la manière d’un lemming.

    L’année suivante, en 2007, lors d’un discours devant le Comité juif américain, j’ai souligné que mes critiques à l’égard d’Israël (dont de nombreuses personnes dans l’auditoire se sont vivement offusquées) provenaient d’une préoccupation pour l’avenir d’Israël. J’ai souligné le fait que j’avais passé la majeure partie d’une décennie à essayer de protéger Israël des missiles irakiens, à la fois pendant mon service dans Tempête du désert, où j’ai joué un rôle dans la campagne de lutte contre les missiles SCUD, et en tant qu’inspecteur en désarmement des Nations unies, où j’ai travaillé avec les services de renseignement israéliens pour m’assurer que les missiles SCUD irakiens étaient bien éliminés.

    « La dernière chose que je souhaite voir », ai-je déclaré à la foule, « c’est un scénario dans lequel des missiles iraniens percuteraient le sol d’Israël. Mais à moins qu’Israël ne change de cap, c’est le résultat inévitable d’une politique davantage dictée par l’arrogance que par le bon sens ».

    Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, mes craintes se sont concrétisées en direct devant un public international : des missiles iraniens se sont abattus sur Israël et ce dernier n’a rien pu faire pour les arrêter. Comme cela avait été le cas un peu plus de 33 ans auparavant, lorsque les missiles SCUD irakiens avaient surmonté les défenses antimissiles Patriot américaines et israéliennes pour frapper Israël des dizaines de fois en l’espace d’un mois et demi, les missiles iraniens, intégrés dans un plan d’attaque conçu pour submerger les systèmes de défense antimissiles israéliens, ont frappé en toute impunité des cibles désignées à l’intérieur d’Israël.

    Malgré l’utilisation d’un vaste système intégré de défense antimissile composé du système dit « Dôme de fer », de batteries de missiles Patriot fabriquées aux États-Unis et d’intercepteurs de missiles Arrow et David’s Sling, ainsi que d’avions américains, britanniques et israéliens et de défenses antimissiles embarquées américaines et françaises, plus d’une douzaine de missiles iraniens ont frappé des aérodromes et des installations de défense aérienne israéliens lourdement protégés.

    L’attaque de missiles iraniens contre Israël n’a pas été lancée à l’improviste, pour ainsi dire, mais plutôt en représailles à l’attaque israélienne du 1er avril contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, qui a tué plusieurs hauts commandants militaires iraniens. Bien qu’Israël ait déjà mené des attaques contre le personnel iranien à l’intérieur de la Syrie, l’attaque du 1er avril s’est distinguée non seulement par la mort de très hauts responsables iraniens, mais aussi par le fait qu’elle a frappé ce qui était légalement parlant un territoire iranien souverain — le consulat iranien.

    Du point de vue iranien, l’attaque du consulat constituait une ligne rouge qui, en l’absence de représailles, effacerait toute notion de dissuasion, ouvrant la voie à une action militaire israélienne encore plus audacieuse, pouvant aller jusqu’à des attaques directes contre l’Iran. Les représailles sont toutefois contrebalancées par un ensemble complexe d’objectifs politiques imbriqués qui seraient probablement remis en question par le type de conflit à grande échelle entre Israël et l’Iran qui pourrait être précipité par une attaque iranienne significative en représailles contre Israël.

    Tout d’abord, l’Iran s’est engagé dans une politique stratégique fondée sur un pivot qui s’éloigne de l’Europe et des États-Unis et se rapproche de la Russie, de la Chine et de la masse continentale eurasienne. Ce changement est dû à la frustration de l’Iran face à la politique de sanctions économiques menée par les États-Unis et à l’incapacité et/ou au manque de volonté de la part de l’Occident collectif de trouver une voie qui permettrait de lever ces sanctions. L’échec de l’accord sur le nucléaire iranien (le Plan d’action global conjoint, ou JCPOA) à produire le type d’opportunités économiques qui avaient été promises lors de sa signature a été un moteur majeur de ce pivot iranien vers l’Est. À la place, l’Iran a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et le forum des BRICS et a consacré son énergie diplomatique à l’intégration complète et productive de l’Iran dans ces deux groupes.

    Une guerre générale avec Israël compromettrait ces efforts.

    Deuxièmement, mais non moins important dans l’équation géopolitique globale pour l’Iran, le conflit en cours à Gaza. Il s’agit d’un événement qui change la donne, Israël étant confronté à une défaite stratégique face au Hamas et à ses alliés régionaux, notamment l’axe de résistance dirigé par l’Iran. Pour la première fois, la question de la création d’un État palestinien a été abordée par un public mondial. Cette cause est d’autant plus facile à défendre que le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou, issu d’une coalition politique farouchement opposée à toute notion d’État palestinien, risque de s’effondrer en raison des conséquences directes de l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et de l’incapacité subséquente d’Israël à vaincre le Hamas militairement ou politiquement. Israël est également entravé par les actions du Hezbollah, qui a tenu Israël en échec le long de sa frontière nord avec le Liban, et par des acteurs non étatiques tels que les milices irakiennes pro-iraniennes et les Houthis du Yémen qui ont attaqué Israël directement et, dans le cas des Houthis, indirectement, en fermant des lignes de communication maritimes critiques qui ont pour résultat d’étrangler l’économie israélienne.

    Mais c’est Israël qui s’est fait le plus de mal à lui-même, en menant une politique génocidaire de représailles contre la population civile de Gaza. Les actions israéliennes à Gaza sont la manifestation vivante de l’orgueil démesuré et des politiques axées sur le pouvoir contre lesquels j’avais mis en garde en 2006-2007. J’avais alors déclaré que les États-Unis n’accepteraient pas d’être les passagers d’un bus politique conduit par Israël qui nous entraînerait dans une guerre ingagnable avec l’Iran.

    Par son comportement criminel à l’égard des civils palestiniens de Gaza, Israël a perdu le soutien d’une grande partie du monde, mettant les États-Unis dans une position où ils verront leur réputation déjà ternie irrémédiablement endommagée, à un moment où le monde passe d’une période de singularité dominée par les États-Unis à une multipolarité tirée par les BRICS, et où les États-Unis ont besoin de conserver autant d’influence que possible dans ce que l’on appelle le « Sud mondial ».

    Les États-Unis ont essayé — sans succès — de retirer les clés du contact du bus suicide de Netanyahou. Face à l’extrême réticence du gouvernement israélien à modifier sa politique à l’égard du Hamas et de Gaza, l’administration du président Joe Biden a commencé à prendre ses distances avec la politique de Netanyahou et a fait savoir à Israël que son refus de modifier ses actions à Gaza pour tenir compte des préoccupations américaines aurait des conséquences. 

    Toute riposte iranienne contre Israël devrait naviguer dans ces eaux politiques extrêmement compliquées, permettant à l’Iran d’imposer une posture de dissuasion viable conçue pour empêcher de futures attaques israéliennes tout en s’assurant que ni ses objectifs politiques concernant un pivot géopolitique vers l’est, ni l’élévation de la cause de l’État palestinien sur la scène mondiale, ne soient détournés.

    L’attaque iranienne contre Israël semble avoir franchi avec succès ces écueils politiques. Elle y est parvenue avant tout en tenant les États-Unis à l’écart du combat. Oui, les États-Unis ont participé à la défense d’Israël, en aidant à abattre des dizaines de drones et de missiles iraniens. Cet engagement a profité à l’Iran, puisqu’il n’a fait que renforcer le fait qu’aucune combinaison de capacités de défense antimissile ne pouvait, en fin de compte, empêcher les missiles iraniens d’atteindre leurs cibles désignées.

    Les cibles frappées par l’Iran — deux bases aériennes dans le désert du Néguev d’où avaient été lancés les avions utilisés lors de l’attaque du 1er avril contre le consulat iranien, ainsi que plusieurs sites de défense aérienne israéliens — étaient directement liées aux arguments que l’Iran tentait de faire valoir pour établir la portée et l’ampleur de sa politique de dissuasion. Premièrement, les actions iraniennes étaient justifiées au titre de l’article 51 de la Charte des Nations unies — l’Iran a riposté contre les cibles israéliennes directement liées à l’attaque israélienne contre l’Iran — et deuxièmement, les sites de défense aérienne israéliens étaient vulnérables aux attaques iraniennes. L’effet combiné de ces deux facteurs est que tout Israël était susceptible d’être frappé par l’Iran à tout moment, et qu’Israël ou ses alliés ne pouvaient rien faire pour empêcher une telle attaque.

    Ce message a résonné non seulement dans les allées du pouvoir à Tel-Aviv, mais aussi à Washington, DC, où les décideurs politiques américains ont été confrontés à la vérité inconfortable que si les États-Unis agissaient de concert avec Israël pour participer à une riposte israélienne ou la faciliter, les installations militaires américaines dans l’ensemble du Moyen-Orient seraient soumises à des attaques iraniennes que les États-Unis seraient impuissants à arrêter.

    C’est pourquoi les Iraniens ont tant insisté pour que les États-Unis restent en dehors du conflit et que l’administration Biden a tenu à ce que l’Iran et Israël comprennent que les États-Unis ne participeraient pas à une riposte israélienne contre l’Iran.

    Les « missiles d’avril » représentent un changement radical dans la géopolitique du Moyen-Orient : la mise en place d’une dissuasion iranienne qui a un impact à la fois sur Israël et sur les États-Unis. Si les émotions sont vives à Tel-Aviv, en particulier parmi les conservateurs les plus radicaux du gouvernement israélien, et si la menace d’une riposte israélienne contre l’Iran ne peut être totalement écartée, le fait est que l’objectif politique sous-jacent du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou depuis plus de 30 ans, à savoir entraîner les États-Unis dans une guerre avec l’Iran, a été mis en échec par l’Iran.

    De plus, l’Iran a été en mesure d’y parvenir sans perturber son pivot stratégique vers l’Est ni saper la cause de l’État palestinien. L’opération « Promesse honnête », comme l’Iran a nommé son attaque de représailles contre Israël, restera dans l’histoire comme l’une des plus importantes victoires militaires de l’histoire de l’Iran moderne, en gardant à l’esprit que la guerre n’est qu’une extension de la politique par d’autres moyens. Le fait que l’Iran ait établi une posture de dissuasion crédible sans perturber les principaux buts et objectifs politiques est la définition même de la victoire.

    Source : Scott Ritter




    Une analyse des origines et des mécanismes du pouvoir juif

    [Source : littoria.substack.com via unz.com]

    Sur les origines et les mécanismes du pouvoir juif : une analyse sombartienne

    Par Joseph Jordan

    Le monde universitaire s’est enflammé pour expliquer les origines et les mécanismes du pouvoir juif dans l’Occident moderne. La question est truffée de mines antipersonnel et l’une des parties du débat est fortement étouffée.

    Une théorie qui gagne du terrain, défendue par des personnalités telles que Richard Hanania et Nathan Cofnas, professeur à Cambridge, est que la surreprésentation massive de la population juive ashkénaze dérive de sa supériorité génétique sur les Blancs dans le domaine intellectuel. Cette théorie a proliféré dans des publications juives de grande importance, comme le New York Times, qui a publié un article intitulé « Les secrets du génie juif » de l’auteur sioniste Bret Stephens. Le journal s’est ensuite excusé d’avoir fait la promotion de ce qui constitue en fait une science raciale auprès de son public libéral en colère, mais l’article n’a pas encore été entièrement rétracté.

    L’hypothèse ashkénaze du QI a été réduite à une conjecture sur un seul front par le Dr Kevin MacDonald, dont les théories évolutionnistes de la cohésion juive ont été contestées par Cofnas, conduisant à un débat entre les deux hommes en 2021 publié dans la revue académique Philosophia. En 2022, Philosophia a rétracté la défense des théories du Dr MacDonald tout en maintenant les attaques de Cofnas — un acte flagrant de basculement d’échelle inconciliable avec l’esprit du libre débat.

    Ron Unz, qui est lui-même juif, a également publié un travail sérieux réfutant les affirmations selon lesquelles la surreprésentation dramatique des Juifs dans les universités de l’Ivy League (qui sont un ticket d’or pour accéder à l’élite américaine) serait le produit du mérite ou de l’intelligence dans « Le mythe de la méritocratie américaine ». Dans cet ouvrage, Unz démontre la médiocrité des Juifs dans leurs activités intellectuelles par rapport à leur situation professionnelle et économique globale.

    Plus récemment, le Dr Neema Parvini a rédigé une étude approfondie sur les maigres données étayant la thèse du QI élevé des Ashkénazes, les réfutant toutes au motif qu’elles n’ont pas été reproduites de manière convaincante, que la méthodologie est médiocre et que, dans certains cas, comme dans celui du Dr Richard Lynn (2004), « L’intelligence des juifs américains », elles ont été inventées de toutes pièces.

    À première vue, l’hypothèse avancée par Cofnas, Hanania, Stephens et d’autres est faiblement étayée lorsqu’on examine les groupes témoins. Nous utiliserons des Asiatiques plutôt que des Blancs, afin de contrôler les préjugés personnels potentiels de cet auteur.

    Si l’intelligence héritée, le haut niveau d’éducation et le mérite global expliquent à eux seuls l’influence relative au sein de l’élite américaine, pourquoi les Asiatiques de l’Est — dont les partisans de la théorie du QI ashkénaze s’accordent à dire qu’ils ont le QI le plus élevé de toutes les races du monde — sont-ils largement absents des lieux de pouvoir américains tels que la politique, la finance et la gestion d’actifs, le droit et les médias ?

    La population totale d’Asie de l’Est (Chinois, Coréens, Japonais, Taïwanais, etc.) est supérieure à celle des Juifs aux États-Unis. Selon les données sur la main-d’œuvre fédérale américaine, les Asiatiques sont considérablement surreprésentés dans les emplois professionnels (12 % de la main-d’œuvre totale), mais ils ont moins de chances d’être promus à des postes de direction d’entreprise que les noirs et les métis hispanophones. Certains peuvent expliquer cela comme un problème du régime d’action positive, mais alors, pourquoi les capitalistes juifs sont-ils si fortement représentés alors qu’ils sont légalement catégorisés comme « blancs », le groupe le plus discriminé de tous ?

    Dans le domaine de la gestion d’actifs — le monde de l’immobilier, du capital-investissement, des fonds spéculatifs et d’autres sources importantes d’argent et de pouvoir au sein de la communauté juive — les disparités entre les Asiatiques intelligents et les Juifs sont encore plus frappantes. L’ensemble de la population asiatique en Amérique (5,6 %) contrôle à peine 2,4 % des sociétés de gestion d’actifs et gère, au sein de ce chiffre, 0,3 % de tous les actifs, malgré des études montrant que ces sociétés sont mieux gérées que leurs concurrents non asiatiques.

    Comparez cela à une seule grande société juive de gestion d’actifs, BlackRock de Larry Fink, qui entretient une relation ploutocratique particulière avec la Réserve fédérale. Fink gère à lui seul près de 10 000 milliards de dollars, bien qu’il ait nécessité des plans de sauvetage du monde entier en raison d’épisodes de mauvaise gestion.

    Il n’est donc pas surprenant que parmi les principaux donateurs milliardaires des partis démocrate ou républicain, où les Juifs travaillant dans le secteur de la gestion d’actifs (l’argent « facile à gagner ») représentent 50 % ou plus des principaux mécènes, la structure politique américaine soit très sensible aux caprices de l’État d’Israël tout en ciblant simultanément la Chine avec des guerres commerciales et un défi géopolitique à Taïwan.

    La même dynamique s’observe dans d’autres domaines, tels que le système universitaire d’élite. Ce pouvoir s’est manifesté récemment par le limogeage humiliant de Claudine Gay de l’Université Harvard et de Liz Magill de l’Université de Pennsylvanie (les rares présidents non juifs des écoles de l’Ivy League), en réponse aux protestations de donateurs juifs de fonds spéculatifs et de capital-risque concernant leur tolérance supposée des manifestations d’étudiants anti-israéliens sur leurs campus respectifs.

    Dans le domaine des organisations non gouvernementales, qui exercent un pouvoir énorme aux États-Unis et dans tous les États satellites du monde, la « philanthropie » de Wall Street fait la loi. George Soros en est l’exemple le plus célèbre, mais il ne représente à peine que la pointe de l’iceberg (le rôle de la finance juive dans les ONG fait l’objet d’un article séparé). Une poignée de milliardaires, pratiquement tous opérant dans le monde de la banque d’investissement et de la technologie, fournissent des réserves inépuisables d’argent aux fondations, aux groupes d’activistes et aux groupes de réflexion qui changent l’Occident de l’intérieur sans le consentement démocratique.

    Dans le domaine des médias, le capital-investissement représente la majorité des investissements aux États-Unis. Le contrôle des médias par les juifs est aujourd’hui de notoriété publique, il n’est donc pas nécessaire de dresser la liste de tous les propriétaires.

    On peut affirmer sans risque de se tromper que le pouvoir d’amasser rapidement des capitaux et de financer ensuite des institutions — encore une fois essentiellement par le biais de la finance, de l’immobilier, du capital-investissement, etc. — plutôt que le mérite individuel objectif est plus déterminant pour décider qui deviendra le prochain président de Harvard, quelle start-up recevra du capital-risque, qui les actionnaires choisiront pour diriger une entreprise, qui obtiendra une tribune au New York Times, qui sera nommé à la tête du département d’État et du ministère de la Justice, etc. Une montagne d’études a prouvé, au-delà de tout doute raisonnable, que les États-Unis fonctionnent comme une oligarchie.

    Peut-être que la domination ashkénaze de ces grandes institutions est soutenue par des nominations oligarchiques, mais une bonne gestion nécessite encore une grande intelligence pour les maintenir fonctionnelles, pourrait-on affirmer. Mais rares sont ceux qui pourraient sérieusement conclure que les médias, la politique, les grandes entreprises, les ONG, les cabinets d’avocats et les universités les plus prestigieuses des États-Unis représentent nos citoyens les plus brillants et les meilleurs. Au contraire, enquête après enquête, il ressort que l’Américain moyen n’a confiance dans aucune de ces institutions dirigeantes pour résoudre les problèmes nationaux et sociaux, ni même pour dire la vérité. L’opinion la plus large est que ces structures sont directement responsables de l’effondrement de notre pays — aucune confiance.

    Les défenseurs de la théorie ashkénaze du QI, s’ils admettent le pouvoir de l’or, des escroqueries boursières et des intérêts composés comme fondement principal de la surreprésentation de l’élite juive, pourraient répliquer que rien n’empêche les non-juifs de défier les juifs en bourse dans la soi-disant économie de marché libre, mais cela s’est également révélé faux.

    Lorsque des acteurs indépendants décident de jouer le jeu de l’argent selon les règles furtives des gagnants — tromperies, conspirations spéculatives, pompages et rejets —, l’« État veilleur de nuit » de Jeremy Bentham, incapable de restreindre ou de combattre le pouvoir de l’oligarchie rapace, reste néanmoins assez fort pour écraser ses opposants.

    Une anecdote récente où cela a été exposé était l’épreuve boursière Gamestop 2021.

    L’incident a commencé lorsqu’un financier juif, Gabe Plotkin de Melvin Capital, a investi 6 milliards de dollars pour faire s’effondrer les actions d’une entreprise en difficulté, Gamestop, et consommer sa carcasse.

    Un individu a repéré le grand mouvement de Plotkin et s’est tourné vers les réseaux sociaux pour faire appel aux petits commerçants utilisant l’application RobinHood pour prendre une contre-position.

    Assez vite, la pompe Gamestop pilotée par Internet a commencé, anéantissant 50 % de l’argent de Melvin Capital et le redistribuant aux travailleurs, aux étudiants et aux chômeurs participant à la campagne financière.

    Plutôt que d’accepter les nouveaux joueurs dans le casino du marché, la Securities and Exchange Commission a lancé une intervention directe. Le président juif de la SEC, Gary Gensler, qui a travaillé chez Goldman Sachs avant de rejoindre le gouvernement fédéral, est intervenu au nom des juifs de Melvin Capital pour menacer l’application qui permet aux vairons de se rassembler pour lutter contre les baleines et a fait radier de la cote les actions qui nuisaient aux banquiers d’affaires. La SEC a ensuite adopté de nouvelles règles pour empêcher que le nouvel accès plus large au marché offert par les applications et les forums de discussion ne permette à ce type de défi à la finance juive de se matérialiser à nouveau.

    Werner Sombart et le pouvoir de l’or

    Le débat en cours sur les origines du pouvoir juif sur l’Occident nécessite donc une hypothèse alternative. Pour cela, on peut consulter les travaux de Werner Sombart, qui fournissent une base théorique pour analyser les origines, la structure et les mécanismes du pouvoir juif.

    Sombart, économiste de l’école allemande, était un universitaire de renommée internationale et un collègue de Max Weber. En 1911, Sombart publie Les Juifs et le capitalisme moderne, sa réfutation du célèbre ouvrage de Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme (1905), ce dernier postulant que le capitalisme et la finance ont émergé des travaux de Jean Calvin et du protestantisme.

    Le point crucial de la contre-théorie de Sombart est que les marchands protestants, comme ceux qui ont soutenu le renversement violent de Charles Ier par Oliver Cromwell au XVIIe siècle, détenaient des valeurs monétaires et commerciales tirées textuellement dujudaïsme. Dans la plupart des cas, des personnalités telles qu’Olivier Cromwell et Guillaume III d’Orange ont même été directement financées par les Juifs dans leur prise de pouvoir.

    Il est important de préciser en préambule que Les Juifs et le capitalisme moderne n’était pas considéré comme un ouvrage antijuif à l’époque de sa publication et que Sombart n’était pas non plus considéré comme un antisémite. Jusqu’à sa brouille avec la révolutionnaire communiste juive Rosa Luxembourg, Sombart jouissait de la déférence de la gauche internationale en tant que pionnier de la critique du capitalisme, auteur d’ouvrages de référence en économie et même créateur du « mème » populaire du « capitalisme tardif » qui circule aujourd’hui dans les cercles de la gauche antiraciste. Ce n’est que dans les années 1930 et après la Seconde Guerre mondiale que les travaux de Sombart sont devenus controversés, mais cela est dû au fait qu’il a ensuite embrassé le national-socialisme en tant qu’alternative au marxisme et au capitalisme, et non à une quelconque réfutation de ses travaux universitaires ou de ses études.

    Dans Les Juifs et le capitalisme moderne, Sombart conteste les arguments à la fois héréditaires et marxistes qui cherchaient à l’époque à expliquer l’importance des Juifs dans les nations européennes. Sa théorie se distingue à certains égards de celle de MacDonald, mais elle la recoupe.

    Selon Sombart, le principal catalyseur de l’essor des Juifs qui ont pris d’assaut l’Europe et plus tard les Amériques depuis les XVIe et XVIIe siècles a été la découverte du Nouveau Monde et l’établissement de la première bourse du monde en 1602 dans la ville d’Amsterdam.

    Selon Sombart, les Juifs ont jeté les bases de l’hypothèque et de la banque d’investissement moderne, des prêts usuraires (contrairement à l’ancien système de prêt romain, qui concernait essentiellement les emprunts personnels), développé des stratégies commerciales sophistiquées dans le Talmud, et littéralement conjuré le concept du marché boursier moderne lui-même par la création et la maîtrise d’instruments financiers antérieurs tels que le système des lettres de change. Alors que les marchés mondiaux s’ouvraient grâce à la découverte du Nouveau Monde et qu’une bourgeoisie européenne autochtone commençait à se développer, les Juifs ont trouvé des alliés politiques parmi les marchands qui comptaient sur eux pour leurs relations internationales et leur accès aux marchés étrangers, ainsi que parmi les rois et les princes qui avaient besoin de prêts de riches prêteurs juifs, d’armes d’entrepreneurs d’armement juifs et de provisions pour mener des guerres, développer leurs économies impériales ou arracher des titres à leurs concurrents.

    Depuis l’Antiquité, les Juifs maîtrisent l’art du prêt d’argent, ce qui leur permet de constituer des blocs de pouvoir qui sèment le trouble parmi les populations européennes et conduisent des institutions telles que l’Église catholique et les monarchies absolutistes à leur interdire de participer à la vie politique. Le commerce d’exploitation pratiqué par les Juifs a été considéré comme maléfique ou socialement déstabilisant par les peuples d’accueil. Il existe de nombreux cas où les pratiques juives ont provoqué des troubles intérieurs, conduisant à des émeutes et à des expulsions complètes.

    Cela a commencé à changer une fois que les Espagnols et les Portugais ont découvert les Amériques. Bien que les Juifs aient été officiellement expulsés des deux nations à la fin du XVe siècle, les Juifs qui avaient amassé de grandes fortunes en tant qu’élites marchandes sous l’occupation maure étaient souvent capables de conserver leur argent et de rester dans le pays en se convertissant au catholicisme. Ces individus, bien qu’ils aient été baptisés, ont dans l’ensemble conservé leur identité et leurs pratiques juives, ce qui les a amenés à être décrits, parfois de manière péjorative, comme des Conversos ou des Marranes.

    Le trésorier royal espagnol, Luis de Santángel, a joué un rôle déterminant dans le financement du voyage historique de Christophe Colomb en 1492, entrepris dans l’espoir de trouver une route commerciale alternative vers la Chine et l’Inde. Au lieu de cela, il a pu découvrir l’Amérique. Suite à cette heureuse avancée, les Juifs marranes ayant des liens avec Santángel devinrent encore plus riches et plus puissants grâce au financement de nouveaux voyages à travers le monde et à l’établissement de colonies marchandes dans les Amériques, retournant en Espagne et au Portugal avec des navires remplis d’or et d’argent.

    Avant New York et Londres, il y avait Amsterdam.

    Le pouvoir croissant des juifs pseudo-chrétiens grâce au pillage du Nouveau Monde a provoqué une nouvelle fois une antipathie généralisée à leur égard dans la péninsule ibérique, ce qui a entraîné une vague d’émigration de l’Espagne et des Pays-Bas sous domination espagnole vers Amsterdam, qui, à l’époque de cet exode de population du XVIe siècle, était dirigée par le chef protestant anti-espagnol et philosémite Guillaume le Taciturne.

    C’est ici que le pouvoir juif tel que nous le connaissons a commencé. Sombart cite des contemporains néerlandais décrivant l’arrivée des Juifs séfarades du Portugal et d’Espagne comme apportant avec eux d’immenses richesses, notamment des trésors de métaux précieux en quantités qu’ils n’avaient jamais vues auparavant. Après la création de la bourse d’Amsterdam, créée pour financer à titre privé les projets étrangers de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, les Juifs se sont immédiatement emparés d’une proportion massive des actions, monopolisant ainsi pour eux-mêmes la bourse.

    Les chiffres exacts de la représentation juive à la bourse d’Amsterdam sont extrêmement difficiles à obtenir. Cela a laissé les historiens perplexes, car les marchés boursiers beaucoup plus petits et peu pertinents qui ont émergé dans d’autres régions d’Europe publiaient généralement des listes publiques d’actionnaires.

    Dans son article de 1982 intitulé « Des marchés efficaces au dix-huitième siècle ? Les bourses d’Amsterdam et de Londres », Larry Neal conclut ouvertement que le secret du système boursier d’Amsterdam avait pour but de ne pas provoquer de controverse locale sur la vaste surreprésentation des Juifs, qui a même éclipsé la participation fortement juive à la City de Londres au XVIIIe siècle :

    « l’absence de listes imprimées à Amsterdam peut provenir de l’importance beaucoup plus grande des courtiers juifs à Amsterdam qu’à Londres. »

    Neal poursuit en indiquant que, selon des échantillons aléatoires de listes d’agents de change d’Amsterdam disponibles :

    « En 1739, 22 des 32 agents de change répertoriés à Amsterdam sont juifs. En 1764, une autre publication indiquait que 36 ou 37 des 41 courtiers répertoriés étaient juifs. »

    Après la victoire du Portugal sur les Néerlandais dans le port d’esclaves africain peuplé de Juifs (le premier du genre dans le Nouveau Monde) de Recife, au Brésil, les Juifs locaux ont été expulsés de force par les forces portugaises. Ces Juifs ont mis le cap sur la colonie néerlandaise de New Amsterdam (à l’époque, le sud de Manhattan, New York), qui était gouvernée par Peter Stuyvesant, employé des Antilles néerlandaises (anciennement Indes orientales néerlandaises).

    Stuyvesant craignait qu’un afflux de Juifs dans sa petite colonie ne la fragilise et demanda à ses employeurs d’expulser les nouveaux migrants en 1654. La demande de Stuyvesant fut rejetée et la compagnie néerlandaise des Indes occidentales lui ordonna en 1655 d’autoriser les Juifs à s’installer et à commercer à La Nouvelle-Amsterdam, dans une lettre qui précisait que les Juifs ne pouvaient pas être refoulés parce qu’ils étaient les principaux actionnaires de la compagnie.

    À Amsterdam, il est devenu évident que les Juifs se sentaient plus à l’aise à la bourse qu’à la synagogue. Le premier et le plus influent livre jamais écrit sur la façon d’utiliser et de dominer le marché boursier fut celui de 1688, Confusión de Confusiones, écrit par le juif espagnol Joseph de la Vega. L’ouvrage est un guide détaillé sur le fonctionnement de la Bourse d’Amsterdam : tracés haussiers et baissiers, transactions sur indices boursiers, contrats à terme, etc. Pour ces Juifs, la bourse était tout à fait intuitive.

    Bien que les Juifs aient été confrontés à certains obstacles à la représentation politique directe à Amsterdam aux XVIIe et XVIIIe siècles, les marchands juifs — grâce à la conquête de la finance et du commerce international — ont créé de nombreux journaux et maisons d’édition destinés à un public païen, tels que l’influente Gazette d’Amsterdam (le premier journal appartenant à des Juifs, publié en plusieurs langues) et le Courant d’Amsterdam. Ils ont pu s’incruster facilement parmi la bourgeoisie locale et la gentry titrée, et ont surtout utilisé leur argent pour intégrer et donner du prestige à des intellectuels tels que Menasseh Ben Israel (né Manoel Dias Soeiro, et dont les bienfaiteurs étaient les marchands juifs Antonio de Montezinos et Abraham Pereyra), dont les ouvrages judaïsants ont joué un rôle important dans le développement de la pensée puritaine anglaise qui allait, de son vivant, s’emparer du pouvoir en Angleterre. Plus tard, sur les conseils de Ben Israel, il parvint à faire annuler l’édit de 1290 du roi Édouard Ier visant à expulser les Juifs en 1656, sous la dictature militaire du fanatique puritain Oliver Cromwell, dont l’armée était approvisionnée par le juif Antonio Fernandes de Carvajal.

    Nous pouvons observer ici un schéma historique très familier : la domination de la haute finance, des affaires et du commerce mondialisé comme précurseur d’une influence politique et sociale et finalement d’une capture totale des institutions, souvent par le biais de prête-noms, de pots-de-vin et de violence.

    Très peu des banquiers, commerçants, spéculateurs, intellectuels et médias juifs qui ont pris Amsterdam étaient des Ashkénazes, la branche supposée des juifs au QI élevé. C’étaient des Séfarades pour l’essentiel, et la plupart d’entre eux étaient baptisés chrétiens.

    La conquête de l’Angleterre

    Depuis leur base de pouvoir dans l’empire néerlandais, les Juifs ont pu soutenir la prise de contrôle de l’Angleterre par leur atout, l’anticatholique Guillaume III d’Orange, lors de la Glorieuse Révolution de 1688, une date d’une grande importance si l’on examine le début du pouvoir juif dans le monde anglophone.

    L’effort de guerre de Guillaume III a ruiné les coffres hollandais et a finalement accéléré le déclin de la Hollande elle-même, mais il a pu maintenir son armée en état et nourrie grâce au soutien des entrepreneurs d’armes juifs Solomon de Medina et Moses Machado. La campagne a été financée du début à la fin par le banquier juif Francisco Suasso, et certains auteurs, comme William Joyce, ont suggéré que les juifs hollandais qui s’étaient récemment insérés dans les cours anglaises sous Cromwell ont joué un rôle important en tant qu’espions aidant les envahisseurs hollandais avec des informations sensibles sur les déploiements et les mouvements des troupes défensives.

    Après avoir consolidé le pouvoir en Angleterre, Guillaume III a commencé à rembourser les banquiers juifs en créant la Banque d’Angleterre usuraire en 1694, dont les Juifs séfarades devinrent les principaux propriétaires, ainsi qu’en établissant une bourse de style Amsterdam dans la ville de Londres en 1698, que le groupe d’argentiers juifs qui accompagnait le roi Guillaume, comme de Medina, a rapidement dominé.

    En s’emparant du pouvoir de l’argent, les Juifs ont fini par dominer les empires anglais et hollandais. Le commerce mondial du sucre et des esclaves africains s’est concentré entre les mains des Juifs dans des centres tels que le Guayana, le Suriname, la Barbade, la Jamaïque, etc. En Afrique du Sud, le juif Benjamin Norden a eu la primeur et est devenu le premier et le plus prospère des marchands « britanniques » du pays. En Australie, la première entreprise commerciale britannique du pays était aux mains du banquier Moises Montefiore, dont la richesse provenait de la City de Londres. Une fois que l’État britannique a adopté l’idéologie du libre-échange, concoctée par l’économiste juif néerlandais David Ricardo, la richesse et le pouvoir de la communauté juive se sont accrus, souvent au détriment des intérêts nationaux anglais tels que l’agriculture.

    Les Juifs ont pu facilement contourner les interdictions parlementaires sur la participation juive directe — qui n’étaient que superficiellement respectées pour empêcher les ouvriers et les paysans anglais de se révolter — grâce à des représentants gentils rémunérés et à des failles légalistes. Alors que la plupart des Juifs ne pouvaient pas siéger au Parlement à cette époque, la bourgeoisie locale avide de profits les a accueillis avec enthousiasme dans leurs cercles sociaux et leurs loges maçonniques.

    En bâtissant leur statut de riches financiers, souvent par des prises de pouvoir illégitimes, l’extorsion et la corruption plutôt que par le mérite tel que le conçoivent les Européens, des banquiers tels que David Salomans et Lionel de Rothschild ont pu imposer au XIXe siècle l’émancipation des Juifs en vertu de la loi britannique, que la Chambre des Lords avait précédemment rejetée pour des raisons de sécurité publique (émeutes de roturiers). L’Angleterre a finalement élu son premier Premier ministre juif « chrétien », Benjamin Disraeli, dont le gouvernement a encore étendu le pouvoir de la City de Londres.

    L’analogie entre l’ascension des Juifs séfarades, supposés avoir un QI inférieur, du XVe au XIXe siècle, et celle des Juifs ashkénazes, au QI élevé, opérant en Allemagne, en Europe de l’Est et aux États-Unis plus récemment, suggère une stratégie (peut-être intuitive sur le plan de l’évolution, comme le pense MacDonald, ou préméditée, comme l’affirme Sombart — où l’établissement de monopoles commerciaux, le blanchiment d’argent, l’espionnage, les banques prédatrices, les conspirations bolcheviques, le népotisme et les escroqueries boursières occupent une place centrale) semblable à celle d’un joueur de poker aux enjeux élevés qui gagne toujours parce qu’il dispose de grandes quantités de fonds collectés par le biais d’escroqueries ou de ruses et d’informations sur les cartes de l’autre joueur. Ce type de comportement est illustré par l’ascension de l’un des premiers et des plus importants capitalistes juifs d’Angleterre, Menasseh Lopes, qui, d’une manière ou d’une autre, savait d’avance qu’une rumeur annonçant la mort de la reine Anne, qui avait fait s’effondrer la bourse de Londres, était fausse. Cette information l’a rendu fabuleusement riche, car elle lui a permis d’acheter des actions à des prix défiant toute concurrence. S’agit-il du fruit d’une intelligence digne de ce nom ou d’une criminalité pure et simple ? L’incarcération de Lopes pour corruption donne une idée de son caractère.

    Revenons à Sombart. En écrivant Les Juifs et le capitalisme moderne, il anticipe le défi du « capitalisme yankee », l’opinion de l’époque selon laquelle les Juifs n’étaient pas seulement rares dans la vie économique américaine, mais qu’ils étaient en fait des immigrants relativement humbles, nouvellement arrivés à New York en 1911.

    Il poursuit en réfutant cette notion en affirmant que, tandis que les capitalistes païens narcissiques occupaient les pages des journaux et attiraient l’attention sur eux, les Juifs travaillaient en groupe pour s’implanter discrètement dans la vie américaine depuis les premières colonies du pays, énumérant plusieurs banques et industries contrôlées par des Juifs, et déclarant même que des États entiers, tels que la Californie, étaient sous l’emprise de la finance juive.

    Enfin, sur la question de l’Amérique, Sombart prédit que les Juifs utiliseront leur modeste richesse pour recréer la stratégie de capture financière, médiatique, intellectuelle et enfin politique d’Amsterdam et de Londres. Il fait ici une prédiction audacieuse sur les immigrants juifs alors pauvres et sur l’avenir de l’Amérique :

    « Considérez qu’il y a plus d’un million de Juifs à New York aujourd’hui, et que la plupart des immigrants ne se sont pas encore lancés dans une carrière capitaliste. Si les conditions en Amérique continuent à se développer selon les mêmes lignes que dans la dernière génération, si les statistiques d’immigration et la proportion des naissances parmi toutes les nationalités restent les mêmes, notre imagination peut se représenter les États-Unis dans cinquante ou cent ans comme un pays habité seulement par des Slaves, des Noirs et des Juifs, où les Juifs occuperont naturellement la position de leader économique. »

    Une traduction de 2017 du même passage dans Les Juifs et le capitalisme moderne ne fait pas référence aux Slaves, mais prévoit plutôt l’avenir de l’Amérique comme un « bidonville noir » supervisé par des financiers juifs. La mention des « Slaves » semble être une mauvaise traduction du mot allemand pour « esclave ».

    Si la validité d’une théorie découle de son pouvoir prédictif, alors Sombart mérite peut-être un second examen.




    La Russie demande aux Nations Unies de se préparer à une « reddition inconditionnelle » de l’Ukraine

    [Source : numidia-liberum]

    Par Sorcha Faal

    Un nouveau rapport très instructif du Conseil de sécurité (CS) circulant aujourd’hui au Kremlin note pour la première fois que le président Poutine a révélé :

    « Les frappes sur les installations énergétiques en Ukraine font partie du processus de démilitarisation ».

    Il a ensuite observé à propos du soi-disant sommet de paix en Ukraine que les puissances coloniales socialistes occidentales tiendront en Suisse les 15 et 16 juin, ce qui exclut la Russie :

    « Ils pensent que nous n’avons rien à faire là-bas, et en même temps ils disent que rien ne peut être résolu sans nous… Et comme nous n’y allons pas, c’est devenu une sorte d’absurdité… Ils disent que nous refusons de négocier… Nous ne sommes pas invités, mais ils disent que nous refusons ».

    Conformément aux dispositions de l’article 51 de la Charte des Nations Unies sur la légitime défense, que la Russie a invoquées le 24 février 2022 pour lancer « l’opération spéciale de dénazification » pour la libération et la démilitarisation de l’Ukraine, note ce rapport, l’ambassadeur représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vasily Nebenzy, a notifié hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :

    « Voici comment cela se passera dans l’histoire : un régime inhumain et misanthrope de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et l’ont sacrifié pour l’argent et l’aumône de l’Occident. Zelensky et son entourage… Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir ses “formules” et de convoquer des “sommets” ne provoquent que la perplexité… Bientôt, le seul sujet de toutes les réunions internationales sur L’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev… Mon conseil est que tout le monde devrait s’y préparer à l’avance. »

    Toujours conformément aux dispositions de l’article 51, ce rapport continue, Vasily Nebenzya a informé le Conseil de sécurité des Nations Unies :

    « Quant aux frappes de précision massives contre les installations pétrolières et énergétiques ukrainiennes, elles sont une réponse aux tentatives du régime de Kiev pour endommager les infrastructures pétrolières, gazières et énergétiques russes… La frappe a atteint son objectif, en perturbant le travail des entreprises de l’industrie militaire ukrainienne et le transfert des réserves vers les zones de combat… Elle a également entravé l’approvisionnement en carburant de l’armée ukrainienne… Comme dans tous les cas précédents, la population civile n’a pas été visée par l’armée russe, même si le régime de Zelensky et ses sponsors occidentaux tentent de prouver le contraire ».

    Le Kiev Post a ensuite révélé :

    « La plus grande centrale thermique du pays qui fournit de l’électricité à trois régions a perdu 100 pour cent de sa capacité de production, a déclaré la société le 11 avril, à la suite d’une attaque aérienne russe nocturne… “L’ampleur des destructions est terrifiante”, a déclaré le président de Centrenergo, Andriy Hota, à BBC News.
    « La plus grande compagnie privée d’électricité d’Ukraine, DTEK, a déclaré que deux de ses centrales électriques avaient été gravement endommagées… La société a ajouté qu’elle avait déjà perdu 80 pour cent de sa capacité de production à la suite des attaques russes entre le 22 mars et 29 mars ».

    Ce rapport indique aussi :

    « Le dernier bombardement intense de la Russie sur l’Ukraine a conduit le Parlement européen à prendre la décision sans précédent de retarder l’approbation du budget du Conseil jusqu’à ce que les dirigeants de l’UE adhèrent pleinement à l’approbation de systèmes de défense aérienne Patriot supplémentaires pour l’Ukraine ».

    Les analystes militaires ont évalué de manière factuelle que tous les systèmes de défense aérienne Patriot dans le monde ne peuvent pas défendre l’Ukraine, en particulier parce que les forces militaires russes ont anéanti des cibles énergétiques ukrainiennes à l’aide de leur dernier missile X-69, qui vole à une altitude de seulement 20 mètres (65 pieds), contournant la surface, ce qui le rend invulnérable aux systèmes de défense aérienne.

    Bien que les puissances coloniales socialistes occidentales continuent de rager contre l’échec de leur guerre par procuration contre la Russie en utilisant l’État fantoche corrompu, l’Ukraine, l’ambassadeur Vasily Nebenzya a également révélé hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :

    Ce qui gêne également les propagandistes occidentaux, ce sont les opinions des Ukrainiens ordinaires, qu’ils partagent sur les réseaux sociaux, exhortant leurs compatriotes à craindre non pas les frappes de précision russes, mais les conséquences du fonctionnement des systèmes de défense aérienne ukrainiens déployés dans les zones résidentielles en violation des normes du DIH (Droit International Humanitaire).

    Étant donné que l’Ukraine dispose de moins de systèmes de défense aérienne, il y a également eu moins d’incidents dus à leur utilisation. Les citoyens ukrainiens ordinaires l’ont également remarqué.

    Par ailleurs, l’armée ukrainienne a commencé à se plaindre ouvertement du fait que les habitants de Kharkov, Odessa, Nikolaev, Dnepropetrovsk et d’autres villes et régions d’Ukraine ont commencé à partager activement avec l’armée russe les coordonnées des dépôts d’armes de l’UAF et la localisation des réserves militaires, ce qui clairement démontre la véritable attitude de la population civile à l’égard de ce qui se passe.

    Les Ukrainiens ordinaires réalisent désormais plus clairement qui est leur véritable ennemi et qui représente une menace réelle et non imaginaire pour leur vie.

    Nous pouvons les comprendre, car ils s’inquiètent de choses que nos collègues occidentaux n’ont pas évoquées aujourd’hui.

    Par exemple, ils n’ont pas dit un mot sur les violations des droits des hommes ukrainiens en âge de conscription lors de leur mobilisation forcée. C’est aujourd’hui un véritable fléau pour les familles ukrainiennes. De plus en plus de preuves sont publiées sur Internet selon lesquelles les commissions militaires maltraitent les hommes ukrainiens.

    En violation de toutes les normes et lois, ils les capturent dans les rues comme s’ils étaient des criminels recherchés et les envoient directement au front sans aucune formation particulière, où la seule façon de survivre est de se rendre aux troupes russes.

    Cette dernière étape n’est cependant pas si simple, en raison des escouades composées de nationalistes qui tentent d’éviter le combat direct avec les troupes russes, préférant tirer dans le dos de leurs compatriotes.

    Dans le même temps, ceux qui ont de l’argent et des relations, comme les députés et les fonctionnaires, échappent eux-mêmes à la conscription et emmènent leurs proches en âge de conscription à l’étranger.

    Dans la région de Vinnitsa, l’entrée des hommes en âge de conscription a été interdite dans les zones frontalières de la Moldavie afin de les empêcher de fuir.

    Comme le montre un reportage vidéo publié récemment par la Deutsche Welle allemande, dans de nombreux villages ukrainiens, il n’y a tout simplement plus personne à enrôler. Dans le village de Luzanovka, dans la région de Tcherkassy, qui compte 400 habitants, environ 50 hommes ont été enrôlés. Le chef du conseil local se plaint de n’avoir personne pour creuser les tombes.

    Et cela se produit dans toute l’Ukraine, sur fond de réticence flagrante de l’écrasante majorité des Ukrainiens à se battre pour les intérêts géopolitiques occidentaux.

    Comme l’a admis l’autre jour le président de l’Institut international de sociologie de Kiev, seuls 8 % des hommes interrogés sont prêts à rejoindre volontairement les forces armées ukrainiennes. Le régime de Kiev y voit à juste titre une menace mortelle pour son pouvoir et c’est pourquoi il « serre la vis » par tous les moyens possibles.

    Ainsi, au début du mois, l’âge de conscription des Ukrainiens a été abaissé de 27 à 25 ans et, à en juger par les progrès des troupes ukrainiennes au front, il pourrait bientôt atteindre 17-18 ans.

    Dans son moment d’agonie, Hitler avait compté sur la « Hitlerjugend » pour la défense de Berlin. Le régime angoissant de Zelensky est prêt à faire de même pour sacrifier non seulement les hommes ukrainiens, mais aussi les femmes.

    La loi sur la mobilisation, qui est sur le point d’être adoptée, transformera complètement les Ukrainiens en serfs dont la vie sera à la disposition de Zelensky et de sa clique. Mais les Occidentaux préfèrent garder le silence sur ce sujet. De même qu’ils n’admettent jamais qu’ils préparaient depuis de nombreuses années l’Ukraine à une guerre avec la Russie sous le couvert des accords de Minsk ; et comment ils n’ont pas permis aux Ukrainiens de faire la paix avec la Russie.

    Bien entendu, personne n’a dit aujourd’hui que la situation des droits de l’homme en Ukraine continuait de se détériorer rapidement. Aucun des sponsors occidentaux n’ose critiquer le chef du régime de Kiev, qui a usurpé le pouvoir, annulé les élections et jeté en prison tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec sa dictature.

    Pendant ce temps, le néonazisme est de plus en plus ouvertement encouragé en Ukraine, où les complices des nazis sont glorifiés ; des sentiments nationalistes et racistes sont cultivés au sein de la population.

    Les persécutions à grande échelle contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique (UOC) se poursuivent. Le régime de Kiev s’efforce de créer une image de l’UOC et de ses ministres comme des « collaborateurs de l’ennemi » et encourage la saisie illégale d’églises. Tout ce qui est russe — langue, culture, éducation, médias — est automatiquement soumis à annulation.

    Après que la conseillère militaire en chef de l’Ukraine, Oksana Grigorieva, ait proclamé de manière démoniaque :

    « Le gouvernement ukrainien devrait abandonner sa mentalité de la vieille école et mettre en œuvre une véritable égalité dans ses forces armées… Notre constitution stipule qu’il est du devoir de chaque Ukrainien de protéger sa patrie, donc il est tout à fait normal que les femmes servent aussi ».

    De son côté, le New York Times révèle :

    « Les quelque un million d’hommes qui servent dans l’armée ukrainienne sont battus et épuisés… De nombreux soldats sont en service depuis deux ans. ..Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées ou gravement blessées… De nouvelles recrues sont désespérément nécessaires… Mais l’Ukraine se heurte à une contrainte démographique critique qui se profile depuis longtemps : elle compte très peu d’hommes jeunes… En bonne santé les hommes de moins de 30 ans, l’épine dorsale de la plupart des armées, font partie de la plus petite génération de l’histoire moderne de l’Ukraine »

    Une révélation qui s’est jointe au commandant suprême des forces alliées en Europe, le général de l’armée américaine Christopher Cavoli, informant hier les législateurs américains :

    « La Russie est en train de reconstituer ses forces militaires plus rapidement que nos estimations initiales ne le suggéraient… Au cours de l’année écoulée, l’effectif des troupes de première ligne est passé de 360 000 à 470 000… L’armée est en fait désormais plus nombreuse — de 15 pour cent — qu’elle ne l’était lors de son invasion ».

    Parallèlement, le ministère russe de la Défense observe : « Les Ukrainiens étant peu disposés à se porter volontaires pour la folle cause de Zelensky, Kiev a mis à jour ses règles de mobilisation pour recruter de la chair à canon ». Un des hauts responsables ukrainiens a déclaré aux journalistes à propos de du plan comique du président ukrainien Vladimir Zelensky pour une nouvelle contre-offensive :

    « Je vous rappelle que la mise en œuvre du précédent plan de contre-offensive en 2023, que le commandant en chef Zelensky a délicatement qualifié d’“infructueux”, a entraîné des morts et des blessés graves de plus de 166 000 membres des forces armées ukrainiennes, ainsi que la perte de 789 chars, 2 400 autres véhicules blindés et 132 avions ».

    Sur le plan économique, l’article économique américain qui vient de paraître

    « Dans la dernière humiliation pour l’administrateur Biden, le pétrole russe se négocie PARTOUT au-dessus du prix imposé par le G7 » a également révélé : « Le pétrole russe se négocie bien au-delà du prix plafond du Groupe des Sept, censé priver Moscou des revenus de sa guerre en Ukraine, ce qui suggère un non-respect important de cette mesure, que toute personne disposant d’un demi-cerveau ne devrait pas respecter, ce qui, bien sûr, exclut pratiquement tous les bureaucrates “démocrates” qui ont mis en œuvre cette sanction idiote qui n’a fait qu’enrichir les milliardaires »

    À cela s’ajoute la nouvelle :

    « La Banque mondiale a révisé ses perspectives de croissance du PIB russe en 2024-2025 à la hausse ».

    Après que Bloomberg a rapporté hier, citant des responsables anonymes : « Les États-Unis sont à court d’options pour aider l’Ukraine au-delà de l’espoir que le Congrès adopte finalement un programme d’aide de 60 milliards de dollars avant que la ligne de front ne commence à s’effondrer sous la pression russe », conclut ce rapport, Axios a révélé :

    « Les démocrates sont engagés dans une vaste opération visant à persuader les progressistes en retard de signer une pétition de décharge pour forcer le vote du projet de loi d’aide au Sénat sur l’Ukraine, Israël et Taiwan… Mais plus d’une douzaine de progressistes pro-palestiniens ont refusé de signer en protestation contre l’assistance militaire à Israël dans le projet de loi du Sénat »

    Et c’était une révélation à laquelle s’est joint le New York Times de gauche publiant la lettre ouverte « Les calculs sur l’Ukraine ne s’additionnent pas » écrite par le plus haut législateur conservateur du Parti républicain, le sénateur des États-Unis. J.D. Vance, dans lequel il a observé :

    Le président Biden veut faire croire au monde que le plus grand obstacle auquel l’Ukraine est confrontée sont les républicains et notre manque d’engagement envers la communauté mondiale. C’est faux.

    Le défi de l’Ukraine n’est pas le Parti républicain ; ce sont les mathématiques.

    L’Ukraine a besoin de plus de soldats qu’elle ne peut en déployer, même avec des politiques de conscription draconiennes. Et il lui faut plus de matériel que ce que les États-Unis peuvent lui fournir. Cette réalité doit éclairer toute politique future en Ukraine, depuis l’aide supplémentaire du Congrès jusqu’à l’orientation diplomatique fixée par le président.

    La question la plus fondamentale : de combien l’Ukraine a-t-elle besoin et quelle quantité pouvons-nous réellement lui fournir ?

    M. Biden suggère qu’un supplément de 60 milliards de dollars fera la différence entre la victoire et la défaite dans une guerre majeure entre la Russie et l’Ukraine. C’est également faux. 60 milliards de dollars, c’est une fraction de ce qu’il faudrait pour inverser la tendance en faveur de l’Ukraine. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent. Fondamentalement, nous n’avons pas la capacité de fabriquer la quantité d’armes dont l’Ukraine a besoin pour gagner la guerre.

    Considérez notre capacité à produire des obus d’artillerie de 155 millimètres. L’année dernière, le ministre ukrainien de la Défense de l’époque a estimé que ses besoins de base en obus étaient supérieurs à quatre millions par an, mais a déclaré qu’il pourrait en tirer jusqu’à sept millions si autant d’obus étaient disponibles. Depuis le début du conflit, les États-Unis ont déployé de grands efforts pour accroître la production d’obus de 155 millimètres. Nous avons à peu près doublé notre capacité et pouvons désormais en produire 360 000 par an, soit moins d’un dixième de ce dont l’Ukraine déclare avoir besoin. L’objectif de l’administration est de porter ce montant à 1,2 million — soit 30 % de ce qui est nécessaire — d’ici la fin 2025. Cela coûterait cher aux contribuables américains tout en produisant un résultat désagréable et familier : l’échec à l’étranger.

    Cette semaine encore, le plus haut commandant militaire américain en Europe a affirmé qu’en l’absence d’une assistance supplémentaire en matière de sécurité, la Russie pourrait bientôt avoir un avantage d’artillerie de 10 contre 1 sur l’Ukraine. Ce qui n’a pas fait la une des journaux, c’est que l’avantage actuel de la Russie est d’au moins 5 contre 1, même après tout l’argent que nous avons investi dans le conflit. Aucun de ces ratios ne conduit vraisemblablement à la victoire ukrainienne.

    Les partisans de l’aide américaine à l’Ukraine ont fait valoir que notre approche a été une aubaine pour notre propre économie, en créant des emplois ici dans les usines qui fabriquent des armes. Mais nos intérêts en matière de sécurité nationale peuvent être — et sont souvent — distincts de nos intérêts économiques.

    L’idée selon laquelle nous devrions prolonger une guerre sanglante et horrible parce qu’elle a été bénéfique pour les affaires américaines est grotesque. Nous pouvons et devons reconstruire notre base industrielle sans expédier ses produits dans un conflit étranger.

    L’histoire est la même lorsque l’on regarde d’autres munitions. Prenez le système de missiles Patriot, notre première arme de défense aérienne. C’est d’une telle importance dans cette guerre que le ministre ukrainien des Affaires étrangères les a expressément exigés. En effet, rien qu’en mars, la Russie aurait lancé plus de 3 000 bombes aériennes guidées, 600 drones et 400 missiles sur l’Ukraine. Pour parer ces attaques, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres ont indiqué avoir besoin de milliers d’intercepteurs Patriot chaque année. Le problème est le suivant : les États-Unis n’en fabriquent que 550 chaque année. Si nous adoptons le programme d’aide supplémentaire actuellement examiné au Congrès, nous pourrions potentiellement augmenter la production annuelle à 650 unités, mais cela représente encore moins d’un tiers de ce dont l’Ukraine a besoin.

    Ces armes ne sont pas seulement nécessaires à l’Ukraine. Si la Chine devait jeter son dévolu sur Taïwan, le système de missiles Patriot serait essentiel à sa défense. En fait, les États-Unis ont promis d’envoyer à Taiwan des missiles Patriot d’une valeur de près de 900 millions de dollars, mais la livraison de ces armes et d’autres ressources essentielles a été sérieusement retardée, en partie à cause des pénuries causées par la guerre.

    Si cela semble mauvais, la situation de la main-d’œuvre en Ukraine est encore pire. Voici les bases : la Russie compte près de quatre fois la population de l’Ukraine. L’Ukraine a besoin de plus d’un demi-million de nouvelles recrues, mais des centaines de milliers d’hommes en âge de combattre ont déjà fui le pays. Le soldat ukrainien moyen a environ 43 ans et de nombreux soldats ont déjà servi deux ans au front avec peu ou pas d’occasions d’arrêter le combat. Après deux ans de conflit, il reste dans certains villages presque plus d’hommes. L’armée ukrainienne a recouru à la contrainte pour servir les hommes et les femmes ont organisé des manifestations pour exiger le retour de leurs maris et de leurs pères après de longues années de service au front. Ce journal a rapporté un cas dans lequel l’armée ukrainienne a tenté d’enrôler un homme atteint d’un handicap mental diagnostiqué.

    Beaucoup à Washington semblent penser que des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens sont partis à la guerre avec une chanson dans le cœur et sont heureux de qualifier toute pensée contraire de propagande russe. Mais les principaux journaux des deux côtés de l’Atlantique rapportent que la situation sur le terrain en Ukraine est sombre.

    La Maison-Blanche a répété à maintes reprises qu’elle ne pouvait pas négocier avec le président russe Vladimir Poutine. Ceci est absurde.

    L’administration Biden n’a aucun plan viable permettant aux Ukrainiens de gagner cette guerre.

    Plus tôt les Américains seront confrontés à cette vérité, plus tôt nous pourrons réparer ce gâchis et négocier la paix.

    12 avril 2024


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    https://www.whatdoesitmean.com/index4581.htm


    La Russie prépare la « capitulation inconditionnelle » du régime de Kiev

    Par Moon of Alabama — Le 12 avril 2024

    Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est tenue hier, Vasily Nebenzya, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré :

    « C’est ainsi qu’il entrera dans l’histoire — comme un régime inhumain et haineux de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et les ont sacrifiés pour l’argent de l’Occident et pour Zelenski et son cercle le plus proche.
    Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir sa formule et de convoquer des sommets de soutien au régime de Kiev ne font que semer la confusion.

    Très bientôt, le seul sujet des réunions internationales sur l’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev.

    Je vous conseille à tous de vous y préparer ».




    La Colonisation : l’histoire française de la mort, de la torture et de la violence indescriptible dans la perle de son empire maléfique

    [Source : rt.com]

    [Illustration : © RT]

    De nombreuses questions liées aux crimes coloniaux de la France en Algérie n’ont toujours pas été résolues.

    Par Tamara Ryzhenkova

    Chaque année, l’Algérie se souvient des crimes coloniaux commis par la France à l’encontre du peuple algérien. Le pays nord-africain commémore plusieurs dates de ce type tout au long de l’année : le 13 février, jour du premier essai nucléaire, le 5 juillet, jour de l’indépendance, le 1er novembre, jour de la révolution, qui a marqué le début de la guerre d’indépendance de huit ans (1954-1962), et le 11 décembre, jour où des manifestations de masse ont commencé en 1960 et ont été brutalement réprimées par les troupes françaises.

    La période coloniale de l’Algérie a duré plus de 130 ans, mais la nation n’a pas renoncé à son rêve de se libérer de l’oppression coloniale. La souveraineté de l’Algérie a finalement été reconnue en 1962. Mais l’indépendance a été gagnée au prix de beaucoup de sang. Selon les données officielles algériennes, environ 1,5 million d’habitants sont morts pendant la guerre avec la France (1954-1962), soit environ un sixième de la population du pays à l’époque.

    S’adressant au peuple à l’occasion de la fête de l’indépendance en 2021, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a rappelé que les colonialistes français étaient responsables des violences, des meurtres et des destructions les plus cruels en Algérie. Les historiens estiment que, de 1830 à 1962, les colonialistes ont causé la mort de plus de cinq millions de personnes, y compris celles qui sont décédées à la suite de la contamination due aux essais nucléaires.

    Pendant la guerre de 1954 à 1962 contre le Front de libération nationale (FLN), les Français ont utilisé des civils comme otages et boucliers humains. Les historiens ont documenté de nombreux cas où les colonialistes français ont exterminé des villages entiers. Ils ont eu recours à la torture par électrochocs, ont utilisé des puits comme prisons, ont jeté des prisonniers du haut d’hélicoptères et ont enterré des personnes vivantes dans des fosses communes que les victimes étaient obligées de creuser elles-mêmes. Les envahisseurs européens ont utilisé les méthodes de torture les plus sophistiquées et les plus cruelles.

    Légion étrangère française, Sidi Bel Abbes, Algérie, 20e siècle. Carte postale française.
    Art Media/Print Collector/Getty Images

    Le Musée de l’Homme à Paris conserve encore 18 000 crânes acquis dans les territoires dépendants, dont seulement 500 ont été identifiés, selon les médias français. La plupart de ces crânes ne sont pas exposés au public. Les crânes de plusieurs dizaines de résistants algériens sont également conservés au musée depuis le XIXe siècle.

    Les crimes coloniaux de la France ont affecté non seulement les personnes, mais aussi le patrimoine culturel et historique de l’Algérie. Pendant la période d’occupation, de 1830 à 1962, les Français ont transporté à Paris des centaines de milliers de documents, y compris ceux relatifs à la période ottomane (1518-1830). Depuis son indépendance, l’Algérie a lancé un appel à la France pour qu’elle lui restitue ces archives. Mais à chaque fois que la question est soulevée, la France répond que, selon ses lois, les documents sont considérés comme classifiés et que leur divulgation constitue une menace pour la sécurité nationale.

    L’intervention française

    L’invasion française de l’Algérie en 1830 marque le début de la vaste colonisation des territoires asiatiques et africains par ce pays européen. Le processus d’occupation s’étend sur plusieurs décennies, la population locale opposant une résistance active.

    Au début du XIXe siècle, l’Algérie reste sous la domination nominale de l’Empire ottoman, auquel elle verse régulièrement un tribut. Cependant, le pays conserve une grande indépendance en ce qui concerne les contacts politiques et commerciaux avec l’extérieur. Pendant les campagnes d’Italie et d’Égypte (1793-1798), l’Algérie fournit à Paris du blé à crédit. Au cours des décennies suivantes, la France refuse de payer la dette, ce qui entraîne d’importants désaccords entre les deux pays.

    En 1827, lors d’un de ces différends, le gouverneur ottoman de l’Algérie, Hussein Pacha, s’emporte et gifle l’ambassadeur français Pierre Deval avec une tapette à mouches (ou un éventail, selon d’autres récits). Le roi de France, Charles X, utilise cet incident comme prétexte pour envahir l’Algérie, estimant qu’étant donné l’instabilité interne que connaît la France, une campagne militaire extérieure pourrait contribuer à rallier la société autour du trône.

    Au cours de l’été 1830, un corps expéditionnaire de 37 000 hommes en provenance de Paris arrive près d’Alger et entre rapidement dans la ville. Hussein Pacha capitule. Cette victoire n’aide pas Charles X, qui finit par abdiquer, mais les Français restent en Algérie pendant les 132 années suivantes.

    Abd el-Qader

    Après avoir occupé plusieurs ports de la Méditerranée, les Européens décident de pénétrer à l’intérieur des terres, mais les Arabes et les Berbères locaux, qui avaient déjà combattu l’Empire ottoman, opposent alors une forte résistance.

    Le mouvement anti-français est mené par Abd el-Qader, fils du chef de la Qadiriyya, un ordre soufi local. En novembre 1832, il est proclamé émir des tribus arabes de l’ouest du pays et unit la population locale dans la lutte contre l’occupation française. Habile à gérer des territoires et à mener des guérillas, Abd el-Qader lutte contre les envahisseurs pendant 15 ans. Il devient une figure légendaire et sa renommée s’étend au monde musulman et à l’Europe.

    Abd el-Qader était très populaire parmi les Algériens, car il était considéré comme un descendant du prophète Mahomet (c’est-à-dire un chérif) et un véritable chef des fidèles. Cependant, en recourant aux pogroms et à l’extermination massive de la population locale, les Français le privèrent du soutien de nombreux chefs militaires et firent basculer le cours de la guerre en leur faveur.

    Les Algériens ont payé un lourd tribut à la résistance : des centaines de milliers de personnes en sont mortes. De 1847 à 1852, Abd el-Qader est resté dans une prison française, après quoi il a été libéré et s’est exilé à Damas, où il est mort en 1883.

    Algérie française : pas de droits pour les autochtones

    Au cours des décennies suivantes, l’Algérie est activement colonisée et le territoire colonial s’étend vers le sud. En 1847, l’Algérie comptait environ 110 000 colons européens et, en 1870, ce nombre avait doublé.

    En 1848, l’Algérie a été déclarée territoire de la France et a été désignée comme son département d’outre-mer, avec un gouverneur général européen à sa tête. Les habitants deviennent des sujets (mais pas des citoyens) de la France. Après l’éviction des Ottomans d’Algérie et la répression du mouvement d’Abd el-Qader, les Français ont dû faire face à plusieurs autres soulèvements majeurs au cours du XIXe siècle, dont le dernier s’est produit en 1871-1872.

    Au début du XXe siècle, les Français ont conquis des territoires qui s’étendent de la Méditerranée au Sahara. Dans les années 1920, plus de 800 000 colons français résidaient en Algérie. Trois provinces — Oran, Alger et Constantine — deviennent des départements français. Ils élisent des représentants à la Chambre des députés française, mais seuls les colons européens qui soutiennent les intérêts de Paris peuvent participer à ces élections. Les Algériens n’ont pas le droit de vote.

    Avantages économiques

    Sur le plan économique, la période 1885-1930 est considérée comme l’âge d’or de l’Algérie française (et de l’ensemble du Maghreb français). Les ports et les villes les plus importants du pays sont reconstruits et modernisés et le secteur agricole est activement développé. Les musulmans jouissent d’une relative autonomie et conservent leurs institutions religieuses et culturelles.

    Le boom démographique, facilité par les réalisations européennes dans les domaines de la santé et de la médecine, a permis de tripler la population, qui a atteint neuf millions d’habitants au milieu du XXe siècle. Parmi eux, environ un million étaient des colons français qui se sont emparés d’environ 40 % des terres cultivées, ce qui signifie que les terres les plus fertiles du pays leur appartenaient.

    Dans d’autres domaines de la vie, il y avait également des inégalités entre les locaux et les colonisateurs. Les travailleurs locaux étaient moins bien payés et environ 75 % des Algériens restaient analphabètes. Malgré ces problèmes, la paix s’est maintenue dans le pays pendant plusieurs décennies.

    Paris tire de grands avantages économiques de ses nouveaux territoires. L’Algérie occupait une place centrale parmi les possessions orientales de la France et sa situation était stratégiquement importante puisque les routes les plus commodes qui reliaient la France à ses colonies d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale passaient par l’Algérie.

    La lutte pour l’indépendance

    Sur la photo du 27 mai 1956, les troupes françaises scellent la célèbre casbah d’Alger, un quartier arabe animé vieux de 400 ans.
    AP Photo, File

    Le massacre le plus important et le plus sanglant commis par la France en une seule journée s’est produit le 8 mai 1945, lorsque des centaines de milliers d’Algériens sont descendus dans la rue pour célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque les gens ont commencé à crier des slogans réclamant l’indépendance, les forces coloniales ont ouvert le feu sur les manifestants pacifiques. Au moins 45 000 manifestants non armés ont été tués ce jour-là.

    Des manifestations ont également éclaté en France et ont été brutalement réprimées. Le 17 octobre 1961 est entré dans l’histoire comme le jour du « massacre de la Seine » ou du « pogrom de Paris ». Ce jour-là, environ 60 000 Algériens descendent dans les rues de Paris pour réclamer la fin de la colonisation de leur pays. Les autorités françaises font à nouveau usage d’armes à feu contre des manifestants pacifiques, dont beaucoup sont jetés dans la Seine. Le bilan s’élève à 1 500 morts, 800 disparus et des milliers d’arrestations.

    Les travailleurs de Paris demandent la fin de la guerre d’Algérie. 1962.
    Reproduction d’une photo du journal L’Humanité. RIA Novosti/Sputnik

    Le mouvement de libération nationale en Algérie ne s’arrête pas pour autant. En novembre 1954, une alliance de plusieurs organisations politiques forme le Front de libération nationale, qui mène la lutte armée pour l’indépendance. De nombreux groupes de guérilla clandestins soutenant la souveraineté de l’Algérie voient également le jour. Fin 1954, ils passent tous à l’attaque, ce qui marque le début de la guerre d’indépendance algérienne, qui durera jusqu’en mars 1962.

    Paris envoie des unités militaires supplémentaires en Algérie pour combattre les rebelles. Les hostilités, qui ont duré plus de sept ans, ont fait entre 500 000 et 1,5 million de morts parmi la population locale et plus de 15 000 morts parmi les militaires européens.

    Des soldats français regardent des cadavres lors de l’opération Bigeard, en mars 1956,
    lors d’une éruption armée à Souk-Ahras, dans le sud de la région de Constantine, en Algérie.
    © REPORTERS ASSOCIES/Gamma-Rapho via Getty Images

    La France a gagné la guerre sur le plan tactique, mais a subi une défaite politique et de réputation — ses actions ont suscité de vives critiques de la part de ses propres citoyens et de la communauté internationale.

    Après des négociations et la signature des accords d’Évian, les Algériens organisent un référendum et votent à la quasi-unanimité l’indépendance, qui est officiellement proclamée le 5 juillet 1962.

    Le déminage

    Après la guerre, il a fallu déminer le territoire. Ne disposant pas de sapeurs qualifiés, l’Algérie demande l’aide des pays européens (Italie, Suède, Allemagne) qui refusent de l’aider. Les entreprises privées ne peuvent pas non plus résoudre le problème.

    C’est alors que l’URSS accepte d’aider gratuitement l’Algérie. Le 27 juillet 1963, un accord a été signé entre les dirigeants soviétiques et l’Algérie. Les spécialistes soviétiques ont déminé environ 1,5 million de mines en Algérie entre 1962 et 1965.

    Essais nucléaires

    Un groupe de mannequins installés sur le polygone d’essais nucléaires français près de Reggane, en Algérie,
    avant le troisième essai de la bombe atomique française, le 27 décembre 1960.
    Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images

    L’un des plus grands crimes contre l’humanité a été l’essai d’armes nucléaires et chimiques de destruction massive, effectué par la France de 1960 à 1966 dans le désert du Sahara en Algérie.

    La première explosion nucléaire a eu lieu le 13 février 1960, près de la ville de Zaouit Reggani, dans le sud-ouest de l’Algérie, sous le nom de code « Gerboise bleue ». Cette expérience a lancé le processus qui a fait de l’Algérie le site d’essais nucléaires de la France. La puissance de la bombe nucléaire a été estimée à 60-70 kilotonnes, soit environ quatre fois plus que la bombe larguée par les États-Unis sur Hiroshima pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Au total, 17 essais nucléaires ont été effectués en Algérie, entraînant la mort de 42 000 Algériens. De nombreuses personnes sont devenues invalides et l’impact négatif sur l’environnement et la santé des résidents locaux se fait encore sentir aujourd’hui. Les autorités algériennes exigent de la France qu’elle leur remette des cartes indiquant où les déchets radioactifs issus de ces expériences ont été éliminés. Mais à ce jour, la France n’a pas obtempéré.

    La France est toujours là

    La France a subi un coup dur en perdant sa plus grande colonie africaine, dont elle tirait de grands avantages économiques. À ce jour, de nombreux problèmes entre les deux pays n’ont pas été entièrement résolus et les échos de l’impérialisme sont encore évidents dans leurs relations.

    L’Algérie souhaite que la France reconnaisse officiellement sa culpabilité et assume la responsabilité des événements passés. Cependant, au cours des 60 dernières années, Paris n’a jamais présenté d’excuses officielles à l’Algérie, bien que certains de ses dirigeants aient fait des déclarations apologétiques. En outre, les dirigeants algériens soulèvent souvent la question de l’approbation d’un projet de loi qui criminaliserait la politique coloniale de Paris.

    Après avoir obtenu son indépendance, l’Algérie a été confrontée à des émotions contradictoires : elle voulait mettre fin à son ancienne dépendance vis-à-vis de la France, mais les liens commerciaux bien établis, le manque de fonctionnaires nationaux expérimentés et la présence militaire stipulée par les accords d’Évian ont assuré la présence de la France en Algérie. En outre, Paris fournit l’assistance financière nécessaire et approvisionne l’Algérie en biens de première nécessité.

    La situation a changé lorsque les autorités algériennes ont décidé de nationaliser les entreprises industrielles et énergétiques à la fin des années 1960. L’intervention de la France dans le conflit du Sahara occidental, dans lequel elle a soutenu le Maroc, et l’arrêt des achats de pétrole algérien, qui a entraîné un déséquilibre commercial à la fin des années 1970, ont encore tendu les relations entre les deux pays. Cependant, malgré le déclin des relations politiques, les liens économiques avec la France — en particulier ceux liés au secteur de l’énergie — sont restés forts tout au long de l’histoire de l’Algérie indépendante.

    Quatre questions clés

    En décembre 2018, le ministre algérien des anciens combattants, Tayeb Zitouni, a déclaré qu’il y avait quatre questions clés (le « dossier de la mémoire ») liées à l’ère de l’impérialisme : les archives des documents des périodes coloniale et ottomane, les crânes des résistants qui sont conservés au Musée de Paris, le dossier des personnes disparues pendant la guerre d’indépendance et l’indemnisation des victimes des essais nucléaires. M. Zitouni a déclaré qu’il était essentiel de traiter ces questions pour garantir des relations normales entre la France et l’Algérie.

    En 2020, le président français Emmanuel Macron a accepté de remettre les dépouilles de 24 chefs de la résistance algérienne qui ont été tués puis décapités par les troupes coloniales françaises avant la révolution de novembre 1954. Tous ont été enterrés au cimetière d’El Alia à Alger. Les négociations se poursuivent pour la restitution d’autres crânes, dont le nombre n’est pas précisé.

    Fin 2021, de nouvelles tensions apparaissent entre la France et l’Algérie. Alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a reconnu la colonisation de l’Algérie comme un crime contre l’humanité. Macron l’a déclaré le 16 février 2017, lors d’un voyage en Algérie. Néanmoins, à la fin de son premier mandat présidentiel, les deux pays étaient au bord d’une nouvelle crise diplomatique — Macron n’avait toujours pas présenté d’excuses officielles pour les « erreurs » du passé.

    Le 3 octobre 2021, l’Algérie a décidé de « rappeler immédiatement » son ambassadeur de France. Cette réaction faisait suite à une interview de Macron, publiée dans Le Monde, dans laquelle il déclarait que depuis son indépendance en 1962, l’Algérie vivait d’une « rente de l’histoire » diligentée par les autorités militaires et politiques, et remettait en cause l’existence de la nation algérienne avant le colonialisme français. L’ancienne colonie s’est sentie insultée par ces propos.

    Monument à Kherrata. Wikipedia

    Rapidement, les autorités algériennes prennent des mesures encore plus strictes. Le lendemain, l’Algérie interdit l’accès à son espace aérien aux avions militaires français. Cet arrêté est toujours en vigueur. En 2023, les autorités refusent la demande de la France d’ouvrir l’espace aérien algérien aux avions militaires français se rendant au Niger, où un coup d’État militaire a eu lieu — un événement qui compromet gravement l’influence de la France dans la région.

    Pour tenter d’améliorer les relations avec l’Algérie, M. Macron s’est rendu dans le pays en août 2022 et a signé un nouvel accord de partenariat avec le président Abdelmajid Tebboune, portant sur la coopération dans divers domaines. Toutefois, les relations entre les deux pays restent tendues. Tebboune devait répondre par une visite similaire le 3 mai 2023, mais elle a été reportée. Les raisons sont les mêmes : l’Algérie attend toujours que la France prenne des mesures sur un certain nombre de questions, qui sont toutes liées à la mémoire historique.

    Tamara Ryzhenkova, orientaliste, maître de conférences au département d’histoire du Moyen-Orient de l’université d’État de Saint-Pétersbourg, experte pour la chaîne Telegram « Arab Africa ».




    Sortir du schisme mental : la Russie vue par une citoyenne russe

    [Source : Jeanne Traduction et twitter.com]

    Le but de cet interview n’est en aucun cas de dresser le même tableau du gouvernement russe que les médias mainstreams. Vladimir Poutine n’est pas responsable de tous les maux du monde et ceux que nous avons à craindre se situent en premier lieu sur notre sol français. Ces dernières années, nous avons assisté à la chute progressive de l’Occident et à l’exposition de l’étendue de sa corruption, qui semble n’avoir aucune limite. L’OTAN, organe impérialiste par excellence, n’a cessé de croître depuis sa création, allant de provocation en provocation, de plus en plus à l’est, pour finir par s’illustrer à Maïdan en 2014.

    Cependant, reconnaître la responsabilité de l’OTAN et la corruption des pays occidentaux n’implique pas forcément que ceux à qui ils s’opposent aient des intérêts radicalement différents, ni ne servent sincèrement les intérêts de leur population. Face à l’agonie du dollar, dont nous pouvons qu’honnêtement nous réjouir, ainsi qu’à la mise en péril du NOM unipolaire, nous est proposé un NOM multipolaire dirigé par les BRICS, le R étant celui de la Russie. Comme nous pouvons le voir dans la vidéo du WEF, les USA ne sont plus la superpuissance dominante du monde, une poignée de pays domineront.

    Cela sonne comme un déclin programmé, ou tout du moins accepté. Compte tenu des accointances de la Russie et du WEF, ainsi que son alignement sur certaines politiques occidentales douteuses, il est capital de s’interroger sur cette alternative qui nous est présentée. Les BRICS et plus particulièrement la Russie de Vladimir Poutine, sont-ils vraiment diamétralement opposés au déferlement totalitaire que nous vivons en occident ? La société artificielle rêvée par le WEF et les principaux banquiers du monde ne séduit-elle pas également ces autres pays ?

    C’est ce que nous allons tenter d’explorer avec Anna Lebedeva, citoyenne et résistante russe.

    👉 Retrouvez le canal d’Anna ici : https://t.me/anna_libre_ru




    « La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »

    [Source : off-guardian.org]

    Par Kit Knightly

    La grippe aviaire fait à nouveau parler d’elle cette semaine. Une fois de plus.

    Le Washington Post s’interroge sur le degré de préparation des États-Unis à une pandémie de grippe aviaire.

    Apparemment, les scientifiques accordent une attention particulière aux oiseaux migrateurs et aux phoques.

    Le Mirror a choisi d’être encore plus alarmiste que d’habitude, en titrant :

    « Une carte montre comment la grippe aviaire se propage aux États-Unis, alors que seuls deux États échappent à l’épidémie. »

    Une autre année, une autre épidémie, n’est-ce pas ?

    Mais attendez, ce n’est pas tout : cette dernière épidémie de grippe aviaire serait due au bétail. Car pourquoi servir un agenda mondialiste quand on peut en servir deux ?

    Il y a quelques jours, le New York Times a rapporté que :

    « Au moins une personne au Texas a été diagnostiquée avec la grippe aviaire après avoir été en contact avec des vaches laitières présumées infectées. »

    Ce matin, le Telegraph a rapporté ce qui suit :

    « Des déchets de poulets broyés donnés au bétail pourraient être à l’origine de l’épidémie de grippe aviaire chez des vaches américaines. »

    Il ajoute un sous-titre inquiétant [c’est nous qui soulignons] :

    « Les experts avertissent que des réglementations laxistes pourraient également permettre au virus de se propager dans les élevages de porcs américains. »

    Jetant aux orties toute prétention à la subtilité, le Daily Mail a opté pour :

    « Ce que vous pouvez et ne pouvez pas manger dans le contexte de l’épidémie de grippe aviaire aux États-Unis. »

    Une autre année, une autre « raison » pour laquelle nous devrions tous cesser de manger de la viande rouge.

    Oh, et une autre raison pour laquelle les prix des denrées alimentaires augmentent également.

    Étrangement, les médias ont semblé garder le contrôle sur le facteur de la peur, certains d’entre eux se contentant d’un récit effrayant, comme Healthline, qui affirme que « le risque pour le public est encore faible ».

    … tandis que d’autres se préparent à l’escalade. Le New York Times, par exemple, s’interroge :

    « La grippe aviaire est-elle la prochaine à frapper l’homme ? Sommes-nous prêts ? »

    et le Daily Mail qui avertit :

    « Soyez prêts : Le CDC organise une réunion sur l’épidémie de grippe aviaire au cours de laquelle il demande aux autorités sanitaires des États de se préparer à l’apparition d’autres cas humains ».

    Il ne s’agit donc pas d’une grande histoire d’épouvante… pour l’instant. Mais nous verrons bien.

    À l’avenir, ils décideront peut-être de faire de la grippe aviaire « la prochaine pandémie » et de lancer le vaccin tout frais dont ils ne cessent de parler, mais pas encore.

    Pour l’instant, il s’agit simplement d’un élément de l’alarmisme permanent et de la guerre mondiale contre la nourriture.




    Plaidoyer pour un renouveau européen

    [Source : antithese.info]

    Plaidoyer pour un renouveau européen, le nouveau livre de Martin Bernard, co-fondateur d’ANTITHESE, est désormais disponible en France !

    Plaidoyer pour une renouveau européen
    Plaidoyer pour une renouveau européen - 4e de couverture

    « Cet essai a peu de pages mais il nourrit longuement le meilleur de nous-mêmes. »

    Jacques Pilet (cliquez ici pour lire sa critique)

    L’ouvrage est né d’un constat : celui de la crise, sans doute terminale, de la civilisation européenne, devenue globale. Les plans échafaudés pour assainir l’Europe, de plus en plus mise à mal par sa tutelle envers les États-Unis et le rejet du monde russe qui en découle, omettent souvent l’histoire spirituelle du continent, pourtant primordiale.

    Ce livre ambitionne de rétablir cette omission. Il se veut un plaidoyer pour qu’une nouvelle vision de la science et de l’être humain, ouverte à ces réalités, prenne racine en Europe. Il appelle de ses vœux l’émergence d’une civilisation en phase avec les rythmes du vivant et du cosmos, qui puisse dialoguer de manière constructive avec les traditions humanistes issues des autres peuples et civilisations de la planète, afin de dégager ensemble des perspectives d’avenir fructueuses pour l’humanité.

    Plutôt que de mener une course effrénée (et perdue d’avance) pour rivaliser avec les États-Unis ou la Chine en matière d’innovation technologique, les peuples d’Europe feraient mieux d’investir dans une refondation de la science et de la recherche dans le sens d’une ouverture à la spiritualité. Cela donnerait à l’Europe un nouveau but historique, qui serait un développement naturel de ses plus belles traditions philosophiques, qui plus est véritablement en phase avec les impératifs humanistes et écologiques de notre temps. Après avoir décliné, après être « sortie de l’histoire » par incapacité interne à se renouveler, l’Europe pourrait ainsi redevenir une source d’inspiration pacifique et non invasive pour d’autres peuples se reconnaissant librement dans ses valeurs et dialoguant avec elles.

    Vous pouvez acheter le livre aux liens suivants :



    Les crimes des mercenaires étrangers en Ukraine

    La directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, avec la participation de collègues étrangers, a dénoncé les crimes des mercenaires étrangers en Ukraine

    Par Mira Terada

    Le 4 avril 2024, lors d’une diffusion en direct sur le réseau social X de Tara Reade, auteur, réalisateur et collaborateur de RT, Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, s’est jointe à des journalistes étrangers, des défenseurs des droits de l’homme et des personnalités publiques pour discuter des actes inhumains et atroces des mercenaires étrangers qui combattent dans le cadre des forces armées ukrainiennes. Les experts ont fait part de crimes jusqu’alors non divulgués commis par des soldats de l’OTAN combattant aux côtés de l’Ukraine, ont découvert pourquoi Zelensky accordait aux étrangers une immunité totale pour tout crime commis contre des civils, et ont établi un lien entre des formations terroristes contrôlées par les États-Unis et le Royaume-Uni et l’attentat terroriste perpétré au Crocus City Hall à Moscou.

    [Audio sur site source]

    Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que la volonté des pays européens d’augmenter le nombre de leurs contingents militaires sur le territoire de l’Ukraine conduira inévitablement à une augmentation des crimes et délits contre les civils.

    Mira Terada, défenseuse des droits de l’homme et directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice

    Mira Terada, directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice, se référant à son expérience dans le domaine des droits de l’homme et aux faits de torture commis par des mercenaires étrangers dont dispose la Fondation pour Combattre l’Injustice, a noté que les abus commis à l’encontre des civils par des étrangers combattant dans les rangs de l’AFU sont comparables, par leur cruauté, à l’attitude des puissances coloniales à l’égard des indigènes de leurs anciennes colonies. Le sentiment d’impunité et d’immunité de toute poursuite pénale accordé par l’administration Zelensky permet aux criminels étrangers de se déchaîner et leur donne le droit de commettre n’importe quel crime de guerre, même le plus brutal, grâce à la suppression des preuves et des témoins directs. Étant donné l’intérêt des puissances européennes et américaines pour l’escalade du conflit, la probabilité d’une enquête internationale à grande échelle, comme l’affirme Mira Terada, est nulle.

    La directrice de la Fondation pour Combattre l’Injustice a évoqué plusieurs des faits les plus brutaux de crimes contre des civils commis par des mercenaires européens et américains participant au conflit aux côtés de Kiev, recueillis par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation entre l’été 2022 et le mois de février 2024. Ainsi, en août 2022, un mercenaire australien combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes a battu à mort une femme de 78 ans dans la banlieue d’Izium, qui refusait d’avoir des relations sexuelles avec lui. Selon les rapports, immédiatement après le meurtre, le soldat a violé le cadavre de la femme, puis l’a démembré et a tenté de le cacher dans un jardin potager. Un autre cas flagrant s’est produit en septembre 2022, lorsqu’un « volontaire français en tenue de camouflage » participant à la prise de Kupyansk, dans la région de Kharkiv, a détenu et torturé des civils dans la ville et ses environs. Il a fait au moins quatre victimes, dont il a coupé les mains et les têtes pour rendre les procédures d’identification impossibles.

    Avec la même cruauté, des militaires étrangers ont massacré des enfants et des femmes enceintes qui ne représentaient aucune menace et n’étaient pas parties au conflit. Dans le village de Petropavlovka, dans la région de Kharkiv, des mercenaires étrangers originaires d’Allemagne et de Belgique ont enlevé une fillette de 12 ans et l’ont emmenée en Europe à des fins d’exploitation sexuelle et de travail. La possibilité d’enlever une enfant en toute impunité aurait été pour les étrangers un « paiement pour bons services ». En février 2023, des mercenaires polonais ont violé en toute impunité une jeune fille mineure dans la région de Mykolayiv. Dans le même temps, les forces de l’ordre ukrainiennes ont refusé d’engager une procédure pénale, invoquant les instructions de Kiev d’ignorer les actions illégales des alliés du régime de Volodymyr Zelensky. En juin 2023, au moins six membres de la Légion étrangère française combattant aux côtés de l’AFU ont lancé des grenades sur un camion médical avec des civils à l’intérieur. La seule femme qui a survécu à l’explosion et qui a demandé grâce a été fusillée à bout portant. Elle était enceinte de sept mois et se rendait à l’hôpital pour un examen médical de routine.

    Selon la défenseuse des droits de l’homme, ces crimes et d’autres crimes commis par des étrangers combattant dans les forces armées ukrainiennes ne représentent qu’une petite partie des atrocités cruelles et inhumaines commises par des mercenaires étrangers. Dans le même temps, malgré les faits avérés de massacres et d’abus sur les civils, il est pratiquement impossible d’engager la responsabilité pénale des mercenaires étrangers : toute demande des forces de l’ordre russes est totalement ignorée par leurs collègues ukrainiens. Le gouvernement de Zelensky semble approuver ces activités criminelles et accorde aux étrangers une immunité totale contre toute infraction pénale.

    Russell Bentley, journaliste américain et défenseur du Donbass

    Russell Bentley, un citoyen américain de l’État du Texas qui a participé à la défense de Donetsk, a confirmé les propos de la directrice de la Fondationpour Combattre l’Injustice sur le taux de criminalité excessivement élevé parmi les mercenaires étrangers qui combattent aux côtés de l’Ukraine. Selon le correspondant de guerre, il a personnellement connu Craig Lang, un criminel fugitif des États-Unis qui, après une série de meurtres et de vols, s’est réfugié en Ukraine et a rejoint le Secteur droit ukrainien, interdit en Russie. Bentley estime qu’il y a actuellement plus de 1 000 Américains ayant un passé proche de celui de Lang qui combattent dans l’armée ukrainienne, et ce nombre augmente chaque jour depuis six mois.

    Craig Lang, un criminel mercenaire américain combattant au sein de l’AFU

    Dans le cadre de leur mission en Ukraine, selon Bentley, qui a cité des rapports du FBI, Lang et ses compatriotes ont torturé à mort une jeune fille ukrainienne qui ne partageait pas l’idéologie du Secteur droit et des nazis. Alors que la jeune fille était consciente, les mercenaires étrangers lui ont injecté de l’adrénaline pour qu’elle reste consciente le plus longtemps possible afin qu’elle puisse endurer autant de tortures que possible. Lang, qui se promène librement en Ukraine malgré les nombreuses demandes d’extradition des services de renseignement américains, a au moins plusieurs victimes civiles à son actif. Russell Bentley affirme que des personnes partageant directement ou indirectement les valeurs et l’idéologie nazies viennent en Ukraine en tant que mercenaires étrangers et utilisent le conflit avec la Russie pour commettre des crimes de guerre et satisfaire leurs fantaisies extrêmes.

    Dan Kovalik, avocat américain et défenseur des droits de l’homme

    Dan Kovalik, un avocat américain et défenseur des droits de l’homme, a déclaré qu’environ 13 000 mercenaires étrangers, pour la plupart en provenance de Pologne, se battent du côté de l’Ukraine depuis 2014. Kovalik, qui s’est rendu deux fois dans le Donbass, affirme que des membres de l’organisation terroriste radicale ISIS, interdite en Russie et contrôlée par l’OTAN et les États-Unis, combattent également du côté de l’Ukraine. L’expert en défense des droits estime que le conflit en Ukraine est une guerre collective de l’Occident contre l’Ukraine, et que les intentions de la France d’envoyer ses soldats combattre aux côtés de l’AFU sont le résultat d’un manque de travail sur les erreurs des guerres napoléoniennes. Malgré l’abondance d’étrangers dans l’armée ukrainienne, Kovalik établit des analogies entre Donetsk et Stalingrad et affirme que la Russie sera en mesure de riposter contre l’Occident collectif « tout comme les nazis ont été vaincus il y a 80 ans ».

    Fiorella Isabel, journaliste américaine

    Commentant l’implication d’États étrangers dans le conflit ukrainien, la journaliste américaine Fiorella Isabel a qualifié la récente attaque terroriste à Moscou, organisée selon elle par les services spéciaux britanniques et américains, de point de non-retour dans le conflit ukrainien. Selon elle, le meurtre de masse de civils, soigneusement planifié, doit être considéré comme une tentative des hégémons occidentaux de semer la peur et le chaos à l’intérieur de la Russie. Isabelle souligne toutefois que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont fait un mauvais calcul, car l’attaque terroriste de Crocus a rallié et uni les Russes face à leur véritable ennemi, l’Occident collectif. À propos de la participation des étrangers au conflit ukrainien aux côtés de l’AFU, la journaliste américaine a fait part de son expérience des nombreux voyages qu’elle a effectués dans le Donbass. Selon Isabelle, elle a personnellement interviewé plusieurs soldats ukrainiens qui ont fait défection en Russie à cause des crimes et des atrocités commis par les forces armées ukrainiennes, les mercenaires étrangers et diverses formations nationalistes ukrainiennes.

    Larry Johnson, blogueur américain et ancien officier de la CIA

    Larry Johnson, blogueur et activiste social américain qui a travaillé comme analyste à l’Agence centrale de renseignement des États-Unis, s’est joint au débat sur le rôle des mercenaires étrangers en Ukraine. L’ancien analyste de la CIA a comparé les étrangers qui rejoignent l’armée ukrainienne à « une foule de gens au milieu de l’océan, dans un canot de sauvetage qui prend l’eau, essayant de monter à bord du Titanic en train de couler ». Selon M. Johnson, les déclarations fracassantes d’hommes politiques européens sur l’envoi de leurs troupes en Ukraine, comme le président français Macron, sont le résultat du désespoir et de la panique de l’OTAN, car le conflit s’est déplacé et s’achemine vers sa conclusion logique dans le scénario russe. Se référant à sa vaste expérience, le blogueur a noté qu’il n’avait pas entendu parler d’un seul cas de mercenaire étranger rentrant chez lui « pas dans un cercueil en métal », et que le taux de mortalité élevé des mercenaires dans les rangs des forces armées ukrainiennes est « la meilleure anti-publicité de toutes les campagnes de recrutement occidentales ».

    Les militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice tiennent à remercier la journaliste et collaboratrice de RT Tara Reade d’avoir offert une plateforme de discussion sur un sujet important et actuel. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que toute présence de mercenaires étrangers en Ukraine dans le cadre de l’AFU conduira inévitablement à une augmentation du nombre de crimes et délits contre les civils. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les organes judiciaires internationaux autorisés à enquêter sur tous les faits relatifs à l’implication étrangère dans les massacres de civils évoqués lors de l’émission en direct et à mettre en place une mission de surveillance indépendante des activités des étrangers en Ukraine.




    Effondrement de l’Ukraine et Zelensky : les médias crachent le morceau !

    [Source : FLORIAN PHILIPPOT]

    Dans ces conditions, s’acharner à financer et armer l’Ukraine c’est délibérément mener des gens à une mort certaine !

    Stop à tout ça ! Plus d’argent ni d’armes pour l’Ukraine, et vite la Paix !




    Quand Pie IX dénonçait les complots

    [Illustration : Pie IX est connu pour être le pape du Dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile Vatican I (1869-1870). Son pontificat est le plus long de l’histoire de l’Église (de 1846 à 1878). – Private collection / Leemage via AFP (source).]

    [Source : benoit-et-moi.fr]

    Dans cet article érudit écrit en mai 2013, Nicolas Bonnal nous apprend que les rangs des complotistes comptent au moins un Pape, un bienheureux, qui plus est, puisqu’il a été béatifié par Jean Paul II : Pie IX, le pape du Concile Vatican I, celui qui a défini l’infaillibilité pontificale; celui du Risorgimento, surtout, qui a assisté au démantèlement des États Pontificaux.
    Il s’appuie sur un document peu connu, l »allocution Quibus Quantisque prononcée par le Bienheureux Pape le 20 avril 1849 lors d’un consistoire secret. J’ai trouvé sur Internet la version en italien, sur le site Totus Tuus, (et cette version en français…).
    Il y a également une notice wikipedia en anglais.

    Il est question de Pie IX dans ces pages:
    benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/la-lune-de-miel-mediatique-de-franois-2

    La théorie chrétienne de la conspiration

    par Nicolas Bonnal

    « La licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante… » écrivait Pie IX pour dénoncer les agitateurs qui tentaient, en 1849, de démolir la stabilité des États pontificaux. Rien de nouveau sous le soleil, quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : le conspirateur est d’abord contre la vertu.

    Vous avez dit conspiration ?

    Voici une théorie bien insultée alors qu’elle ne se veut souvent qu’une modeste ou maladroite théorie de l’explication, quand l’information officielle, toujours bâclée, devient obscène et ridicule, car il faut voir quel brouet peut gober l’opinion publique globalisée.

    J’ai bien lu dans la presse anglophone, russe et espagnole que la vague homophobe est telle en France que les catholiques ont détruit Paris (lors des manifestations contre le mariage gay, ndlr) et qu’il a fallu… protéger les premiers mariés de l’an II de la Hollandie — et que cette vague homophobe, images à l’appui (images à l’appui !), ne rassemble que quelques extrémistes. L’OTAN va-t-il intervenir en France ? Ou les rebelles syriens, pour y rétablir l’ordre ? N’y-a-t-il pas conspiration ?

    La théorie de la conspiration ne vient pas de n’importe qui. Elle vient du pape Pie IX victime au début de son pontificat libéral de conspirations mazziniennes, maçonniques et socialistes dans ses chers États et sa chère Italie, toujours soumise aux coups d’État comme dit Beppe Grillo [cf. son blog].
    Ce que met le pape en évidence, et qui ne vieillit pas quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : la diffusion du désordre et de la haine.

    Au temps des arrestations

    Mais je laisse la polémique : l’humeur du jour n’est plus aux débats, l’air du jour n’est plus à l’humour, mais aux arrestations. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté et pas de liberté d’ailleurs pour les amis de la liberté.

    Mais comme la vérité sort de la plume du Saint-Père plus que de la bouche d’un journaliste aux ordres, je vous le laisse lire dans Quibus Quantisque :

    « Mais bien que cette noire conspiration ou plutôt cette série non interrompue de conspirations fût claire et manifeste, cependant, par la permission de Dieu, elle demeura inconnue à beaucoup de ceux à qui la tranquillité publique devait pour tant de causes être principalement chère. Et bien que les infatigables fauteurs d’anarchie donnassent lieu aux plus graves soupçons, il ne manqua pas de certains hommes de bonne volonté qui leur tendirent une main amie, espérant sans doute qu’ils pourraient les ramener dans le chemin de la modération et de la justice»

    Fauteurs d’anarchie, c’est une bonne expression que reprendra Chesterton dans son roman à clé, Le nommé jeudi1. Chesterton y explique que le point commun entre l’idéaliste philanthrope, le milliardaire humanitaire (celui des ONG), le savant fou, le membre des services secrets et le bolchévik, c’est bien l’anarchie.

    Fauteurs d’anarchie

    Le héros du bouquin, Syme, comprend que tous les anarchistes sont des policiers infiltrés comme tous les casseurs d’aujourd’hui sont des voyous tolérés ou des supplétifs de la police.

    Comme s’il avait prévu ce qui allait se passer ensuite, les guerres aberrantes, le nazisme, le communisme, les guerres, l’immigration barbare, les attentats partout, la subversion morale et mondaine, la guerre rageuse contre la nature, l’humanité, la chrétienté et les idéaux, Pie IX écrit encore dans son style passionné et soutenu :

    « Mais la licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante ; les ennemis de Dieu et des hommes enflammés du désir insatiable de tout dominer, de tout dévaster, de tout détruire, n’avaient plus d’autre pensée que de fouler aux pieds les lois divines et humaines pour satisfaire leurs passions. De là ces machinations ourdies d’abord dans l’ombre, puis bientôt éclatant en public, ensanglantant les rues, multipliant des sacrilèges à jamais déplorables, et se portant contre Nous, dans le palais du Quirinal, à une violence jusqu’alors inconnue. »

    Le Saint-Père sait très bien que le gros du peuple reste tranquille, même s’il est indifférent (cela peut lui coûter cher, le sait-il seulement, ce bon peuple ?), dépassé et manipulé par des événements cruels mais pas très clairs, des manipulateurs, des experts, des agences . L’occupation au temps moderne consiste à être spectateur, avant de devenir téléspectateur :

    « Cependant, au milieu de Notre immense douleur, il Nous est doux de pouvoir affirmer que l’immense majorité du peuple romain et des autres sujets pontificaux, Nous est restée fidèlement attachée, ainsi qu’au Siège Apostolique, ayant dans une profonde horreur ces noirs complots, quoiqu’elle soit restée spectatrice de ces tristes événements. »

    Comme toutes les révolutions

    Pie IX voit bien comment se termineront les révolutions bolchéviques, anarchistes, néolibérales (thérapie de choc, délocalisation, immigration et entropie universelle), socialistes, constructivistes, européennes, et tout leur infatigable (car il faut bien leur reconnaître cette qualité, ils sont infatigables) saint-frusquin à base de dette, de Goldman taxes et de politiquement correct :

    « Le trésor public dissipé, épuisé, le commerce interrompu et presque anéanti, des impôts énormes levés sur les plus riches et bientôt sur tous les citoyens, les propriétés particulières pillées par ceux qui s’appellent les chefs du peuple et les conducteurs de bandes effrénées, la liberté de tous les gens de bien troublée, leur sécurité mise en question, leur vie exposée au poignard des sicaires, voilà les maux intolérables qui sont venus jeter l’épouvante et l’effroi au milieu de nos sujets. Telles sont les prémices sans doute de cette prospérité que les ennemis du Souverain Pontificat annoncent et promettent au peuple de notre État pontifical. »

    Manipuler l’opinion

    L’utilisation des médias pour manipuler l’opinion — à l’époque du très Saint-Père, des journaux, de l’opéra et du théâtre (aujourd’hui ciné, télé, portails web, etc.) — est déjà entrée dans les mœurs. On est pourtant en 1849 :

    « Ces doctrines perverses et empoisonnées, les hommes ennemis les sèment sans relâche parmi les multitudes, soit par la parole, soit par des écrits, soit par des spectacles publics, afin d’accroître de jour en jour et de propager une haine qui s’emporte sans frein à toute espèce d’impiété, de passions et de désordres. De là toutes les calamités, tous les renversements, toutes les douleurs qui ont ensanglanté et qui ensanglantent encore le genre humain, et presque toute la surface de la terre. »

    Glissant dans les esprits…

    N’en déplaise aux conciliaires modernistes et progressistes de tout poil, et aux déplaisants policiers de la pensée d’aujourd’hui, Pie IX en rajoute une couche comme on dit sur les sociétés secrètes et leurs agissements universels couverts par le caquetage des médias de « droite » et de « gauche » aux ordres (les journalistes sont juste des marchands de phrases et leur dieu est triangulaire, dit tel quel Balzac à l’époque) :

    « Personne n’ignore combien de sociétés secrètes et pernicieuses, combien de sectes furent créées et établies, sous différents noms et à différentes époques, par ces artisans de mensonge, ces propagateurs de dogmes pervers, aspirant par là à glisser plus sûrement dans les esprits leurs extravagances, leurs systèmes et leurs désirs criminels, à corrompre les cœurs sans défiance, et à ouvrir à tous les crimes la large voie de l’impunité. Ces sectes abominables de la perdition, aussi fatales au salut des âmes qu’au bien et à la tranquillité de la société temporelle, ont été condamnées par les Pontifes Romains, Nos prédécesseurs. »

    L’Angleterre impériale avait ses « missionnaires » protestants, aujourd’hui on a les ONG !

    Relisez un peu ce qui s’est passé en Europe en 1848 et après. Et cette remarquable allocution Quibus Quantisque prononcée le 20 avril 1849 dans le consistoire secret. Elle est plus d’actualité que jamais, car on n’est pas sorti de leur auberge rouge ni de leur éternel désordre mondial basé sur les bombardements et les assouplissements quantitatifs.

    Note

    1 Le nommé Jeudi: voir la notice wikipedia, et surtout le site des amis de Chesterton:
    www.amisdechesterton.fr/2008/11/11/lenommejeudi-3etorsonwells




    Psychopathie et Hunger games : Ukraine/France — abattage d’ados en préparation !!!

    [Publication initiale : profidecatholica.com]

    Par Theara

    L’environnement mental et légal en France au niveau du gouvernement, des lois et des médias est clairement de plus en plus psychopathique, totalitaire et étouffant.

    Le Règne de l’Ordo ab chaos consacre les menteurs.

    Les jeunes et les très jeunes sont à présent AUSSI dans le viseur de ces psychopathes.

    Ukraine: enfants de la patrie

    https://lactualite.com/monde/enfants-de-la-patrie

    Un camp de vacances où les enfants apprennent à manier la kalachnikov et à se protéger des grenades : des Ukrainiens prennent les grands moyens pour défendre leur patrie face à leur puissant voisin russe.

    Des lois anti libertés fondamentales sont passées NON STOP à un rythme soutenu : cela mine le moral même des gens bien informés et vaillants, dans ce pays terriblement endormi sous le Soma numérique. 80 % de la Soma population ne voit rien, et ceux qui voient un peu sont assez nombreux, mais se sentent impuissants, suivant des patriotes de carton, agitant des trompettes Tut-tut, désarmés face aux géants du WEF & Consorts dont les GAFAM, L’UE, et BlackRock.

    Macron a pris son nouvel habit de tank, tout fier et caparaçonné. Il se sent invincible, non de par lui-même, mais par ses Mentors, avançant avec jubilation de toutes ses roues blindées sur la France martyrisée qu’il a abîmée, spoliée, empoisonnée, injectée, éborgnée, vendue et mise en pièces, pas encore détruite, mais tel est l’Objectif.

    Sa mascotte en peluche — la bébête de L’Événement — accrochée à son casque kaki…

    Car il est superstitieux, lui qui a une « Mission transcendante » à accomplir…

    Mars 2024 (Mars, Dieu de la Guerre)

    L’article 23 de la LOI de Programmation militaire 2024 — 2039 votée en août 2023 se met en action !!

    JUILLET 2023 :

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-lpm-imperative-serait-elle-le-dernier-masque-en-date-d-un-coup-d-etat

    MARS 2024 : Annonces gouvernementales de réquisitions d’entreprises et « Économie de Guerre » :

    https://www.francetvinfo.fr/politique/armement-le-gouvernement-menace-les-entreprises-francaises-de-proceder-a-des-requisitions_6451351.html

    Pire, Pôle emploi publie de nombreuses annonces d’emploi cherchant des jeunes « pour des emplois militaires », conduire des blindés, etc..

    Des jeunes de 17,5 à 30 ans, donc même des mineurs !
    https://insolentiae.com/france-travail-engagez-vous-quils-disaient-larmee-recrute/

    Texte type des annonces d’emploi :

    « Votre spécialité consiste à combattre au sein d’une section en remplissant un rôle précis : tireur.se armements spécifiques, tireur.se de précision, tireur.se de missile, opérateur.trice radio ou encore pilote d’engin blindé.
    Vous êtes au cœur de l’action et au contact des populations locales.
    De votre efficacité dépendent votre sécurité et celle de vos camarades.
    Vous partez régulièrement en opérations extérieures (outre le territoire national, le régiment a été engagé sur l’ensemble des théâtres d’opérations depuis plus de vingt ans : Liban, Moyen-Orient, Balkans, Afghanistan, Afrique, Europe de l’Est).

    PROFILS et QUALITÉS :
    — Vous êtes âgé.e de 17,5 à 30 ans ;
    — Vous êtes de nationalité française en règle avec les obligations du service national JDC et jouissant de ses droits civiques;
    — Vous êtes capable de vous adapter à toute situation ;
    — Vous avez le goût pour l’effort physique et pour la vie rustique.

    AVANTAGES ET RÉMUNÉRATION :
    9 semaines de permissions, soit 45 jours/an
    -75 % toute l’année avec la SNCF
    Logement et repas inclus,
    1970 euros brut/mois (après une première année de service ; pour un célibataire, sans enfant à charge, hors prime).
    La rémunération en opération extérieure peut être multipliée jusqu’à 2,5. »

    EN FAIT, le POUVOIR PREND EXEMPLE SUR SON ALLIÉ UKRAINIEN :

    https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/08/19/au-camp-d-entrainement-des-petits-soldats-d-ukraine_4984763_4497186.html

    https://lactualite.com/monde/enfants-de-la-patrie

    EN UKRAINE le « pouvoir » ne s’embarrasse pas même pas d’annonces pour l’emploi !!!!

    La Chair à canon des HUNGER GAMES NAZIS est déjà trouvée et mise dans les bus !

    VIDÉO : DES ADOS à peine sortis de l’enfance sont réquisitionnés et envoyés au FRONT, dont de très jeunes FILLES !!!

    EN FRANCE la psychopathie assumée et la lâcheté législative règnent à tous les échelons et sont devenues un mode de pensée et d’action.

    À chaque article de LOI terrible, venu en ligne directe du WEF, caché dans une « Loi » française !
    QUI VOTE ? QUI VOTE POUR ?

    On a alerté, beaucoup de gens ont alerté, il y a eu des articles de presse, des alerteurs, des vidéos de NDA, de Philippot, de Beatrice Rosen, de Tocsin, Sud Radio, etc..

    Quelques députés votent contre…
    Mais la MAJORITÉ des DÉPUTÉS, et PAS QUE des macronistes, votent POUR
    Alors que les interventions des députés honnêtes sur les dangers manifestes contre les libertés et la vie même des Français étaient LIMPIDES !! CLAIRES !!!
    L’ignorance invincible n’est pas de mise. Ils SAVENT ce que ces articles impliquent pour le Peuple et pour tout justiciable, c’est-à-dire, vous, moi, n’importe qui…

    Donc la réalité est que la Dictature tentaculaire émanant du WEF est votée au PARLEMENT FRANÇAIS SCIEMMENT par une cohorte de « députés », tous partis politiques confondus.

    QUI LES BRIEFE ?

    Les pires articles liberticides sont votés par une majorité de députés Macronie et HORS Macronie.
    Ce sont EUX TOUS les coupables, car certains articles ultra pénalisants pour les libertés, voire la VIE des gens et la PROPRIÉTÉ PRIVÉE pouvaient être éliminés des LOIS par le VOTE PARLEMENTAIRE en quelques SECONDES.

    CHRONOLOGIE (faut-il rappeler que Chonos dévore ses enfants ?)

    JUILLET 2023

    ARTICLE 23 de la LPM
    https://www.mondialisation.ca/urgent-non-a-la-loi-de-programmation-militaire/5679292
    Archi dénoncé, articles de presse, grand article de France Soir, tonnes de tweets contre,
    NDA vidéos, Phillippot vidéos, NDA Vote contre au parlement !!
    Les autres DÉPUTÉS ??? VOTENT TOUS POUR !!

    ENSUITE :

    FÉVRIER 2024

    L’ACCORD BILATÉRAL Macron–Zélinksky (hors article 53 de la Constitution = illégal) a suivi la LPM d’août 2023 comme par hasard !!

    L’ACCORD, palliant au fait que l’Ukraine n’est ni dans l’OTAN ni dans l’UE, contourne cet obstacle en créant ex nihilo UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL de la FRANCE envers l’UKRAINE, y compris militaire si besoin et pour 10 ans, avec des milliards versés à l’Ukraine et la garantie de toute aide nécessaire.

    Engagement international de la France ???

    C’est ce qui était rédigé À DESSEIN dans l’article 23 de la LPM en juillet 2023 :

    « En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. »

    Tous les députés ont voté POUR cet accord bilatéral Macron Zelinsky sauf NDA et quelques LFI.
    Le RN s’est abstenu, trahissant la France !

    RÉSULTATS AUJ de cet article 23, en MARS 2024 :
    RÉQUISITIONS annoncées par des ministres : concernent des Entreprises pour le moment, mais cela peut aller aux PERSONNES et aux BIENS, comme décrit dans article 23 de la LPM).

    https://www.francetvinfo.fr/politique/armement-le-gouvernement-menace-les-entreprises-francaises-de-proceder-a-des-requisitions_6451351.html

    MARS 2024

    Des ANNONCES PÔLE EMPLOI fleurissent POUR chercher de très jeunes CIVILS pour devenir conducteurs de blindés ou autres emplois militaires

    Entre les deux :

    FÉVRIER 2024

    LOI contre les Dérives sectaires, article 4 :

    Résumé : toute critique (en mettant les interlocuteurs ou lecteurs ou abonnés sur le Net sous « emprise psychique ») (QUI VA DÉTERMINER L’EMPRISE PSYCHIQUE ???) de la « médecine d’État », déterminée et préconisée en « l’état des connaissances actuelles » et le fait de dire par exemple à des gens de ne pas prendre ces « traitements » pourrait vous faire condamner à des amendes lourdes et de la prison.

    Le Conseil d’État était CONTRE !! 2 fois repoussé : au Vote Assemblée Nationale et au Conseil constitutionnel, et ANNULÉ 2 FOIS, revenu et REVOTÉ par on ne sait quels arrangements entre macronie et des « oppositions ».

    EN ce moment :

    Article 5 bis dans un texte de loi sur « l’espace numérique », ces jours-ci : déjà massivement repoussé par Assemblée, mais REVIENT AU VOTE !!

    https://www.senat.fr/rap/l23-469/l23-4690.html

    ETC..

    Alors les Macronards sont des petits soldats aux ordres. C’est évident.
    Mais tous ces députés HORS macronie, soi-disant « opposition », pourquoi les votent-ils AUSSI [en sa faveur] ??

    La LOI DE Programmation Militaire est le plus grand danger actuel.
    La Guerre avec la Russie, si jamais elle arrivait, sera fomentée et orchestrée non par la Russie, mais par les sociétés occultes, Macron n’étant pas le moins important des participants, provoquant et attaquant la Russie.
    DÈS À PRÉSENT, de très jeunes Français sont recrutés et vont être envoyés là-bas sur le terrain en Ukraine, si les parents et les Français en général ne résistent pas. Prévenez les ados, les jeunes, les familles, partagez cet article.

    Merci.

    Theara Truth News
    PARIS — FRANCE
    30 Mars 2024




    La troisième guerre mondiale est désormais inévitable — voici pourquoi elle ne peut être évitée

    [Source : alt-market.us]

    Par Brandon Smith

    Si vous avez l’impression que les mondialistes sont en train de pousser très fort pour la Troisième Guerre mondiale, vous n’êtes pas le seul. Au cours des derniers mois, de nombreux responsables européens et américains ont fait allusion à la possibilité d’un nouveau projet militaire, l’UE a parlé ouvertement de l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine, les responsables de l’OTAN ont déclaré sans équivoque qu’ils n’accepteraient PAS de perdre l’Ukraine face aux Russes et le Kremlin a averti une fois de plus que les armes nucléaires étaient sur la table si les troupes occidentales entraient en guerre. Le gouvernement américain a récemment affirmé que l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, une ligne rouge pour la Russie.

    Et puis il y a Israël et Gaza. J’ai lancé un avertissement il y a plusieurs mois dans mon article intitulé « C’est un piège ! La vague de répercussions de la “dernière guerre” au Moyen-Orient », que la guerre à Gaza se transformerait en un conflit sur plusieurs fronts qui inclurait probablement l’Iran. J’ai également prévenu qu’Israël aurait tout intérêt à ce que l’Iran entre en guerre, car cela obligerait les États-Unis à s’impliquer directement. Certes, l’Iran s’est déjà engagé dans des attaques par procuration contre Israël par l’intermédiaire du Liban, mais l’attaque d’Israël contre l’« ambassade » ou le poste diplomatique iranien en Syrie garantit fondamentalement que l’Iran s’engagera désormais directement dans des frappes contre des cibles israéliennes.

    En d’autres termes, à l’instar de la Première Guerre mondiale, la situation est aggravée par les élites politiques en dépit du fait que le grand public occidental est de plus en plus opposé à une participation au conflit. Les mondialistes on l’intention de nous envoyer à la guerre, que nous le voulions ou non. Toutes les décisions qu’ils ont prises jusqu’à présent rendent impossible une résolution pacifique.

    Un salut, peut-être nouveau dans toute l’histoire de la géopolitique, est que le public est beaucoup plus éveillé et conscient du fait qu’il n’est pas nécessairement de son « devoir » d’aller aveuglément se battre lorsque son gouvernement l’appelle à le faire. Les médias sociaux ont également permis aux gens d’exprimer largement leurs préoccupations concernant la guerre, alors que dans le passé, les objecteurs se sentaient isolés.

    Une grande partie de la génération Z n’est pas équipée mentalement ou physiquement pour aller à la guerre, ce qui explique que plus de 70 % des recrues militaires potentielles soient rejetées avant même d’arriver au camp d’entraînement. Ce sont souvent les mêmes jeunes qui affichent des drapeaux ukrainiens sur leurs profils de médias sociaux et qui se jettent tête baissée dans la rhétorique anti-russe, mais maintenant qu’ils sont confrontés à la possibilité de devoir se sacrifier pour l’Ukraine, ils sont en colère et terrifiés.

    Cependant, il existe également un large contingent d’hommes compétents (et pour la plupart conservateurs) ayant un passé et des aptitudes au combat qui ne veulent toujours pas avoir affaire à l’Ukraine. La raison en est simple : ils pensent que les gouvernements occidentaux d’extrême gauche et les mondialistes veulent les utiliser comme chair à canon pour se débarrasser d’eux. Une fois qu’ils seront épuisés par la guerre, il ne restera plus personne pour s’opposer à la mainmise de la gauche sur le pays.

    Pour la plupart d’entre nous en Amérique, l’Ukraine n’a pas d’importance et nous sommes fatigués des guerres au Moyen-Orient. Que ce soit la gauche ou la droite, nous n’avons aucun intérêt à nous battre pour eux. Mais cela n’aura pas beaucoup d’importance, du moins en ce qui concerne la prévention d’une guerre mondiale.

    La peur européenne

    La guerre avec la Russie dépendra davantage de l’implication de l’Europe que de celle des États-Unis. Alors que les États-Unis ont été de loin le principal fournisseur d’armements à l’Ukraine, l’objectif ultime est, selon moi, d’intégrer des troupes européennes sur le front ukrainien, ce qui constituerait une déclaration automatique de guerre mondiale.

    La mobilisation des troupes européennes repose sur la propagande de la « théorie des dominos ». Nous en avons entendu parler ici en Amérique, mais pas au même niveau que la population de l’UE. Les gouvernements affirment que l’objectif de la Russie est de faire de l’Ukraine une voie d’accès pour envahir le reste de l’Europe. Il s’agit de la même affirmation que celle utilisée pour justifier la guerre américaine au Viêt Nam : « Si nous laissons un pays tomber aux mains de l’ennemi, tous les pays environnants tomberont également.

    Les dirigeants de l’Ukraine et de l’OTAN suggèrent que la guerre doit se poursuivre en Ukraine afin de la contenir. Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la diplomatie, ce qui est tout à fait étrange compte tenu des enjeux. Une proposition de paix aurait dû être abordée dès le début de la guerre et des efforts constants auraient dû être déployés pour parvenir à un accord. Au lieu de cela, les pourparlers de paix, même limités, ont été contrecarrés avant même d’avoir véritablement commencé.

    Un projet militaire en Europe a beaucoup plus de chances de réussir, étant donné la nature socialiste de la population et le fait que seul un pourcentage infime de civils est armé pour se défendre. Même avec un mouvement de protestation publique, je ne doute pas que les gouvernements de l’UE seront en mesure d’obtenir une force suffisamment importante pour l’envoyer en Ukraine et intensifier la guerre.

    D’après les faits, il est clair que des troupes de l’OTAN ont déjà été déployées en Ukraine et qu’elles s’y trouvent depuis un certain temps. Comme je l’ai indiqué dans des articles précédents, les stratégies utilisées lors de la première contre-attaque ukrainienne étaient bien trop avancées pour que les troupes et les dirigeants ukrainiens puissent les mettre en œuvre sans aide. Les tactiques anti-armure en particulier étaient très familières, similaires dans leur exécution aux tactiques utilisées par les forces spéciales américaines et britanniques. Comme on pouvait s’y attendre, dès que le nombre de mercenaires étrangers recrutés a baissé, l’Ukraine a perdu son élan.

    Les Russes sont probablement bien conscients de cette situation, mais tant que de petits groupes de soldats peuvent être envoyés sous le couvert de forces mercenaires, ils ne peuvent pas faire grand-chose. C’est le déploiement ouvert de bataillons de l’OTAN qui suscite le plus d’inquiétude.

    L’histoire des dominos ne repose sur aucun fondement. Depuis le début du conflit, la Russie n’a jamais indiqué qu’elle avait l’intention d’envahir l’UE. En fait, Poutine affirme depuis longtemps que la guerre en Ukraine vise à protéger les séparatistes de la région du Donbas des représailles ukrainiennes et à empêcher la poursuite de l’escalade de l’armement de l’OTAN.

    Abstraction faite de mes soupçons sur les liens entre Poutine et les mondialistes, si l’on considère la guerre du point de vue d’une simple analyse coûts/bénéfices, la Russie n’a vraiment rien à gagner en menaçant l’Europe.

    Il y a ensuite le problème de la logistique. Si la Russie est censée se débattre en Ukraine, comment pourrait-elle avoir les moyens de se battre sur un front élargi contre la puissance militaire combinée de l’Europe et des États-Unis ? Le seul résultat final serait une guerre nucléaire, que les deux parties perdraient. Mais si l’on examine la situation objectivement, il existe un groupe de personnes qui ont beaucoup à gagner…

    Les attaques contre l’intérieur de la Russie s’accélèrent

    Les attaques de moindre envergure contre les fournitures russes et les civils se sont multipliées au cours du mois dernier. L’attentat terroriste de Moscou (que les services secrets américains attribuent à ISIS) a causé la mort d’au moins 130 personnes et les attaques de drones menacent les dépôts de pétrole ainsi que d’autres ressources. Dans le grand schéma de la guerre, ces attaques sont sans conséquence, mais elles conduiront sans aucun doute à un bombardement intensif des villes ukrainiennes et à la mise hors service de l’infrastructure ukrainienne. L’électricité, l’eau et d’autres services publics seront détruits et une crise des ressources s’ensuivra.

    Par rapport à l’invasion américaine de l’Irak, la Russie a réussi à limiter le nombre de victimes civiles en Ukraine. Mais chaque nouvelle attaque sur le sol russe déclenche des représailles plus importantes de la part de la Russie. Et c’est peut-être là l’objectif : amener les Russes à détruire un plus grand centre de population ukrainien, donnant ainsi à l’OTAN une excuse pour envoyer des troupes dans la région.

    L’Iran et l’impératif pétrolier

    Au Moyen-Orient, le principal moteur de l’engagement international est le pétrole. Nous le savons tous. Mais l’accès au pétrole n’est pas l’objectif final de la guerre à Gaza, juste un mécanisme permettant d’impliquer les États-Unis.

    Je répète ici que je me moque de savoir quel camp a commencé le combat ou jusqu’où le conflit est censé remonter dans l’Histoire. Cela n’a rien à voir. Ce que je sais, c’est que le Hamas a commencé cette guerre particulière en tuant des civils en Israël et qu’il ne faut pas commencer une guerre si l’on n’est pas prêt à en accepter les conséquences. Cela dit, je trouve suspect que les mesures défensives d’Israël aient été à ce point inutiles qu’elles aient ignoré l’incursion du Hamas jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

    Quoi qu’il en soit, la conflagration ne manquera pas d’amener d’autres éléments militaires plus importants. L’Iran va entrer dans la mêlée, c’est inévitable. Cela pourrait d’abord se produire sous la forme d’une guerre économique, et le détroit d’Ormuz est la cible la plus probable. L’arrêt de 30 % du trafic pétrolier mondial serait désastreux pour l’Occident. L’entrée de l’Amérique est donc également garantie.

    Le facteur inflation, les élections américaines et les avantages pour les mondialistes

    Joe Biden s’efforce depuis trois ans de manipuler les prix du pétrole à la baisse en déversant des réserves stratégiques sur le marché. En maintenant artificiellement les prix du pétrole à la baisse, il maintient les prix de l’énergie à la baisse, et en maintenant les prix de l’énergie à la baisse, il réduit la croissance de l’inflation.

    Les attaques ukrainiennes contre les dépôts pétroliers russes ont contribué à faire grimper les prix de l’essence au cours du mois dernier, précisément parce que les pays occidentaux continuent d’acheter du pétrole russe par des voies détournées. On ne peut pas couper l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde sans que cela ait des répercussions considérables sur les prix à la pompe. Ces attaques révèlent à quel point le marché pétrolier est sensible à la moindre menace pesant sur l’approvisionnement.

    Tout conflit majeur au Moyen-Orient scellera l’affaire et les prix de l’essence exploseront. L’inflation ne sonnera pas seulement le glas de la présidence de Biden (en supposant que les élections présidentielles aient encore de l’importance), elle sonnera le glas des gauchistes et des mondialistes dans leur ensemble À MOINS qu’ils ne puissent retarder une calamité économique plus importante jusqu’à ce qu’ils aient un bouc émissaire, ou jusqu’à ce qu’ils puissent déclencher une guerre massive.

    Ce bouc émissaire sera soit Trump et les conservateurs, soit la Russie et les BRICS (ou les deux). Si Trump remplace Biden en 2025, le krach sera rapide et assuré et il sera imputé aux mouvements conservateurs. Si Biden reste en place, le krach sera plus lent, mais frappera quand même fort après qu’il aura été imputé aux guerres qui s’intensifient.

    Il y a aussi le scénario selon lequel les mondialistes s’assurent d’une guerre AVANT que les élections n’aient lieu. Peut-être dans l’intention d’empêcher ou de retarder le vote. Peut-être dans le but de créer un chaos suffisant pour que le vote puisse être truqué, ou donner l’impression qu’il a été truqué, ce qui déclencherait des troubles civils. Peut-être avec l’intention de déclarer la loi martiale.

    Il est évident que c’est là que les mondialistes trouvent leur compte, soit en empêchant les conservateurs de prendre le pouvoir, soit en les entraînant dans une calamité mondiale dont ils finiront par être tenus pour responsables. Gardez à l’esprit que toute opposition conservatrice/indépendante à l’establishment mondialiste peut désormais être accusée de “collusion avec la Russie”.

    Quelle est la valeur de tout cela ? Il s’agit d’une stratégie ancestrale pour diaboliser les combattants de la liberté : si le public les considère comme des concitoyens qui luttent pour leurs droits, ils peuvent être traités comme des héros. En revanche, s’ils sont dépeints comme des assaillants étrangers et des terroristes cherchant à déstabiliser la société, le public les considère comme des méchants. C’est un autre avantage qui explique pourquoi les mondialistes semblent si déterminés à créer une guerre mondiale.

    Je pense que la raison pour laquelle l’establishment insiste tant sur la Troisième Guerre mondiale est en partie due aux élections à venir, mais aussi à l’échec de leur programme covid. Les confinements et le système de passeport vaccinal étaient leur grand jeu pour créer un environnement autoritaire permanent avec la capacité d’écraser les groupes conservateurs qui refusaient de se soumettre. Et, quelle que soit la manière dont on tranche le problème, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. La guerre mondiale est le plan B naturel.

    Il est important de comprendre que chaque crise créée par les mondialistes a pour but de détruire les esprits libres. La véritable cible n’est pas la Russie ou l’Iran ; ils sont périphériques. Ces événements sont conçus pour créer un environnement propice à la tyrannie, ils servent de couverture à l’effondrement économique programmé et ils servent de couverture à la VRAIE guerre, celle contre les personnes qui défendent encore la liberté.

    On peut dire que la troisième guerre mondiale a déjà commencé, du moins en termes économiques. Je doute aussi fortement que la finalité des mondialistes soit un échange nucléaire mondial ; pourquoi passer des décennies à construire un réseau de contrôle massif pour tout vaporiser en quelques secondes ? Je pense que le danger d’une guerre cinétique monte en flèche et que les citoyens américains et européens seront directement touchés. Il faudra un mouvement de résistance important pour changer la voie que nous sommes forcés de suivre, et les choses vont empirer avant de s’améliorer.




    Quand Zinoviev prévoyait la fin de notre démocratie…

    [Publication initiale : dedefensa.org]

    Par Nicolas Bonnal

    La démocratie a mué en occident depuis la fin de la bonne vieille guerre froide : tyrannie anglo-américaine, autoritaire construction européenne sur fond de surpuissance boursière et de grande invasion informatique, l’outil tyrannique par excellence comme a dit Harari. Avec sa féroce tradition jacobine, son messianisme humanitaire et sa conversion au mondialisme étasunien, la France est aux avant-postes de ce virage.

    Alexandre Zinoviev devint un dissident de la société mondiale et mondialiste après avoir été un dissident soviétique. À l’époque il y avait des dissidents, maintenant, comme dit Paul Virilio, il n’y a que des dissuadés dirigés par des enthousiastes.

    En 1998 le maître répond à une interview et explique que tout allait bien à l’ouest quand nous étions sous la menace soviétique (le capital faisait gaffe) :

    « Pendant la guerre froide, la démocratie était une arme dirigée contre le communisme, mais elle avait l’avantage d’exister. On voit d’ailleurs aujourd’hui que l’époque de la guerre froide a été un point culminant de l’histoire de l’Occident. Un bien être sans pareil, un extraordinaire progrès social, d’énormes découverts scientifiques et techniques, tout y était »

    La fin du communisme fut le crépuscule de nos droits sociaux et politiques (Joseph Stieglitz serait d’accord…) :

    « Mais la fin du communisme a aussi marqué la fin de la démocratie, notre époque aujourd’hui n’est pas que post communiste, elle est aussi post démocratique. Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique, ou si vous préférez à l’instauration de la démocratie totalitaire. »

    Zinoviev décrit très bien le redoutable mondialisme qui naît du défunt et redouté communisme :

    « Aujourd’hui nous vivons dans un monde dominé par une idéologie unique, un fait unique, par un parti unique mondialiste. La constitution de ce dernier a commencé à l’époque de la guerre froide, quand des structures transnationales se sont mises en œuvre sous les formes les plus diverses : médias, sociétés bancaires, sociétés commerciales… Malgré leurs différents secteurs d’activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute du communisme, elles se sont retrouvées aux commandes du monde. »

    Cette démarche est suicidaire, qui va à terme nous priver de nos libertés, de nos économies et aussi (pourquoi pas ?) de nos vies de « mangeurs inutiles » :

    « Les pays occidentaux sont donc dominateurs, mais aussi dominés, car perdent progressivement leur souveraineté au profit de ce que j’appelle la “supra société”. Elle est constituée d’entreprises commerciales et non commerciales dont la zone d’influence dépasse les nations. Les pays occidentaux sont soumis comme les autres au contrôle de ces structures non nationales… Or la souveraineté des nations est elle aussi une part considérable et constituante du pluralisme, donc de la démocratie, à l’échelle de la planète. »

    Zinoviev comprend l’horreur de l’intégration européenne :

    « L’intégration Européenne qui se déroule sous nos yeux, provoque-t-elle la disparition du pluralisme au sein de ce conglomérat, au profit d’un pouvoir supranational. »

    Il comprend que nous ne connaîtrons plus de démocratie politique ou économique comme à l’époque de la guerre froide :

    « Les pays occidentaux ont connu une vraie démocratie à l’époque de la guerre froide. Les partis politiques avaient de vraies divergences idéologiques et des programmes politiques différents. Les organes de presse avaient des différences marquées, eux aussi. Tout cela influençait la vie des gens, contribuait à leur bien-être. C’est bien fini.

    Parce que le capitalisme démocratique est prospère, celui des lois sociales et des garanties d’emploi devait beaucoup à l’épouvantail communiste. L’attaque massive contre les droits sociaux à l’ouest a commencé avec la chute du communisme à l’ouest. »

    À la fin des années 1990, les socialistes sont déjà des agents US-mondialistes (voyez les excellents pamphlets de Guy Hocquenghem et de mon éditeur Thierry Pfister, qui datent des années 1980) :

    « Aujourd’hui les socialistes au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique de démantèlement social qui détruit tout ce qu’il y avait de plus socialiste justement dans les pays capitalistes. Il n’existe plus en occident de force politique capable de défendre les humbles. L’existence des partis politiques est purement formelle. Leurs différences s’estompent chaque jour d’avantage. »

    C’est ce totalitarisme financier et médiatique-diplomatique qui se manifeste notamment contre la Serbie.

    « La démocratie tend aussi à disparaître de l’organisation sociale occidentale.

    Cette super structure non démocratique donne des ordres, sanctionne, bombarde, affame. Même Clinton s’y conforme. Le totalitarisme financier a soumis les pouvoirs politiques. Le totalitarisme financier est froid. Il ne connaît ni la pitié, ni les sentiments. Les dictatures politiques sont pitoyables en comparaison de ce totalitarisme-là. Une certaine résistance était possible au sein des dictatures les plus dures, aucune révolte n’est possible contre une banque. »

    L’andouille qui interroge Zinoviev l’accuse de théorie de la conspiration alors que Zinoviev ne pratique que la théorie de la constatation. Zinoviev rappelle que nous sommes bien abrutis :

    « Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou nationale-socialiste. Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l’était le soviétique moyen par la propagande communiste. Dans le domaine idéologique, l’idée importe moins que les mécanismes de sa diffusion. Or la puissance de diffusion des médias occidentaux est énorme. (…) Il suffit que la décision soit prise de stigmatiser un Karadzic ou un Milosevic et ça y est, une machine de propagande planétaire se met en branle. Et alors qu’il faudrait juger les dirigeants occidentaux pour viol de toutes les règles de droit existants… La majorité des citoyens occidentaux sont persuadés que la guerre contre la Serbie était juste. »

    Puis Zinoviev fait une remarque intéressante sur un sujet que j’avais évoqué dans la presse russe (pravda.ru) :

    « L’Occident se méfiait moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu’il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c’est la première chose à détruire chez son ennemi. Et c’est ce qui a été fait. La science russe dépend aujourd’hui des financements américains. Et est dans un état pitoyable, car ses derniers n’ont aucun intérêt à faire travailler leurs concurrents. Ils préfèrent faire travailler les avants russes aux États-Unis. Le cinéma soviétique a lui aussi été détruit et remplacé par le cinéma américain. »

    Le destin de l’Amérique est d’abrutir et de « fabriquer de la merde » comme disait un jour à Deauville l’énigmatique et courageux cinéaste Richard Brooks :

    « En littérature, c’est la même chose. La domination mondiale s’exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s’acharnent depuis des décennies à faire baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent baisser au leur pour pouvoir exercer ce diktat. »

    J’ai évoqué ces réalités dans mes textes sur la culture comme arme de destruction massive. Regardez ce qu’ils ont fait de l’Inde ou de l’Asie… Tous abonnés à Netflix ou Marvel. Même Scorsese ou Ridley Scott s’en sont plaints…

    Tout cela est irrésistible, car c’est malheureusement un vieux processus. C’est l’uniformisation entamée depuis la Renaissance. Ici Zinoviev rejoint Spengler et René Guénon :

    « Le processus d’uniformisation du monde ne peut être arrêté dans l’avenir prévisible. Car le totalitarisme démocratique est la dernière phase de l’évolution de la société occidentale. Évolution commencée à la Renaissance. »

    Sources

    Extrait du livre d’Alexandre Zinoviev : « La grande rupture » Disponible à l’Âge d’homme. L’entretien a été réalisé à Munich en juin 1999 quelques jours avant le retour définitif de Zinoviev en Russie.

    https://alexandrelatsa.ru/2008/01/la-grande-rupture-analyse-de-la-supra-societe-globale

    https://www.pravdareport.com/opinion/122042-western_culture

    Autopsie de l’exception française. Grandeur et Misère — Nicolas Bonnal




    Le Royaume-Uni dépense des dizaines de millions pour la recherche sur les homosexuels

    [Source : europeanconservative.com]

    [Illustration : Rishi Sunak
    Photo : Paul ELLIS/POOL/AFP]

    Un article sur « L’Europe que le porno gay a construite » a reçu près d’un million d’euros.

    Par Michael Curzon—3 avril 2024

    Les Britanniques qui luttent contre la crise du coût de la vie pourraient avoir du mal à comprendre pourquoi plus de 750 000 livres sterling (880 000 euros) de l’argent des contribuables ont été attribuées à un document de recherche universitaire sur « Les bandes dessinées et la race en Amérique latine ». Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg.

    Les médias britanniques commencent à s’intéresser à la façon dont des « dizaines de millions de livres » sont allouées à ce que Patrick Christys, de GB News, a qualifié de « recherche universitaire inutile ». Un projet sur « L’Europe que le porno gay a construite » a été particulièrement critiqué, mais seulement après avoir reçu 841 830 livres sterling (981 000 euros), encore une fois de l’argent des contribuables.

    Le financement a été accordé par l’organisme non ministériel UK Research and Innovation (UKRI) du gouvernement britannique. Les ministres du parti conservateur l’autorisent à investir chaque année 8 milliards de livres (9,33 milliards d’euros) de l’argent des contribuables.

    La journaliste Charlotte Gill, qui a passé ces dernières semaines à faire des recherches dans ce domaine, a découvert que les titres de recherche suivants avaient reçu des sommes particulièrement importantes :

    Pendant ce temps, de prétendus conservateurs préconisent de tuer les personnes âgées et infirmes afin de faire économiser de l’argent à l’État.

    La liste complète de Gill est disponible ici. Le partage des titres a rapidement incité de nombreux membres de la gauche en ligne à lui reprocher de « susciter encore plus d’absurdités liées à la guerre culturelle ». Richard Bentall, professeur de psychologie à l’université de Sheffield, a même comparé son travail à celui des nazis et des staliniens, qui « essayaient de dicter quel type de science était acceptable ».

    Réagissant aux réactions, Gill a écrit : « Réfléchissez à ce que je fais. Je copie et colle des études que le contribuable a financées, avec quelques commentaires. Ensuite, regardez le vitriol. Ce n’est pas normal.

    Les universitaires sur Twitter disent que ces études sont “réellement” brillantes. Mais ils sont également apoplectiques à l’idée qu’elles aient été partagées. »

    Joanna Williams, auteur d’un livre intitulé How Woke Won, a récemment déclaré au Daily Telegraph que « l’UKRI devrait utiliser l’argent des contribuables pour financer la recherche universitaire, et non l’activisme politique ». L’organisme lui-même a répondu aux critiques en insistant sur le fait que « les décisions de financement [étaient] prises à l’issue d’un examen rigoureux par des experts indépendants issus du monde universitaire et des affaires », ce qui soulève d’autres questions quant à la composition politique des groupes d’examen par les pairs.

    Michael Curzon est rédacteur pour The European Conservative, basé dans les Midlands en Angleterre. Il est également rédacteur en chef de Bournbrook Magazine, qu’il a fondé en 2019, et a précédemment écrit pour l’Express Online de Londres. Son compte Twitter est @MichaelWCurzon.




    Néo-totalitarisme : Huxley fait le point en 1957

    Par Nicolas Bonnal

    Nota : ce texte est long et nûment référencé. Il apparaîtra pessimiste à certains.

    On est en 1957. Sputnik fait rêver les plus conditionnés, mais Aldous Huxley rappelle :

    « En 1931, alors que j’écrivais Le Meilleur des Mondes, j’étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, le système scientifique des castes, l’abolition du libre arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le sommeil au moyen des cours de nuit, tout cela approchait ; se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. »

    Il fait un constat après la guerre, comme Bertrand de Jouvenel :

    « Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle après J.-C. et bien longtemps avant la fin du premier siècle après F., je suis beaucoup moins optimiste que je l’étais en écrivant Le Meilleur des Mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais. L’intervalle béni entre trop de désordre et trop d’ordre n’a pas commencé et rien n’indique qu’il le fera jamais. En Occident, il est vrai, hommes et femmes jouissent encore dans une appréciable mesure de la liberté individuelle, mais même dans les pays qui ont une longue tradition de gouvernement démocratique cette liberté, voire le désir de la posséder, paraissent en déclin. Dans le reste du monde, elle a déjà disparu, ou elle est sur le point de le faire. Le cauchemar de l’organisation intégrale que j’avais situé dans le septième siècle après F. a surgi de lointains dont l’éloignement rassurait et nous guette maintenant au premier tournant. »

    Le communisme a facilement chuté partout finalement, mais il a été remplacé parce que Debord nomme le spectaculaire intégré. Tocqueville déjà disait « qu’en démocratie on laisse le corps pour s’attaquer à l’âme. »

    Le futur c’est la carotte plutôt que le bâton (cf. mes textes sur Tocqueville, Nietzsche ou le film Network) :

    « À la lumière de ce que nous avons récemment appris sur le comportement animal en général et sur le comportement humain en particulier, il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l’ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l’individu. »

    La manipulation est donc à l’ordre du jour :

    « Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d’organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l’intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. »

    La clé du système est son renforcement par la démographie explosive :

    « De plus, l’accroissement annuel lui-même s’accroît : régulièrement, selon la règle des intérêts composés et irrégulièrement aussi, à chaque application, par une société technologiquement retardataire, des principes de la Santé publique. À l’heure présente, cet excédent atteint 43 millions environ pour l’ensemble du globe, ce qui signifie que tous les quatre ans l’humanité ajoute à ses effectifs l’équivalent de la population actuelle des États-Unis — tous les huit ans et demi l’équivalent de la population actuelle des Indes. »

    Huxley remet à sa place les blablas sur la pseudo-conquête spatiale :

    « Une nouvelle ère est censée avoir commencé le 4 octobre 1957, mais en réalité, dans l’état présent du monde, tout notre exubérant bavardage post-spoutnik est hors de propos, voire même absurde. En ce qui concerne les masses de l’humanité, l’âge qui vient ne sera pas celui de l’Espace cosmique, mais celui de la surpopulation. »

    Conséquence ? Les « trous à merde » de Donald :

    « Les faits contrôlables semblent indiquer assez nettement que dans la plupart des pays sous-développés, le sort de l’individu s’est détérioré de façon appréciable au cours du dernier demi-siècle. Les habitants sont plus mal nourris ; il existe moins de biens de consommation disponibles par tête et pratiquement tous les efforts faits pour améliorer la situation ont été annulés par l’impitoyable pression d’un accroissement continu de la population. »

    Le « plus froid des monstres froids » (Nietzsche) va se développer. Une remarque digne de Jouvenel :

    « Ainsi, des pouvoirs de plus en plus grands sont concentrés entre les mains de l’exécutif et de ses bureaucrates. Or, la nature du pouvoir est telle que même ceux qui ne l’ont pas recherché, mais à qui il a été imposé ont tendance à y prendre goût… »

    Le Deep State (le « minotaure » de Jouvenel) est condamné à croître avec le totalitarisme dans les pays en voie de surpeuplement :

    « Insécurité et agitation mènent à un contrôle accru exercé par les gouvernements centraux et à une extension de leurs pouvoirs. En l’absence d’une tradition constitutionnelle, ces pouvoirs accrus seront probablement exercés de manière dictatoriale. »

    La surpopulation américaine menacera la démocratie américaine (triplement en un siècle ! La France a crû de 40 % en cinquante ans) :

    « Pour le moment, la surpopulation ne constitue pas pour la liberté individuelle des Américains un danger direct, mais déjà la menace d’une menace. »

    Eugéniste, proche de Carrel ici, Huxley annonce un déclin qualitatif de notre population et de notre intelligence, fait aujourd’hui reconnu :

    « Malgré les nouvelles drogues-miracle et des traitements plus efficaces (on peut même dire en un certain sens, grâce à eux), la santé physique de la masse ne s’améliorera pas, au contraire, et un déclin de l’intelligence moyenne pourrait bien accompagner cette détérioration. »

    Huxley critique froidement les progrès de la médecine (ou leur mauvaise gestion) :

    « La mort rapide due à la malaria a été supprimée, mais une existence rendue misérable par la sous-alimentation et le surpeuplement est main — tenant la règle et une mort lente, par inanition, guette un nombre de plus en plus grand d’habitants. »

    Huxley ici reprend Bernays sur la montée des élites :

    « Nous voyons donc que la technique moderne a conduit à la concentration du pouvoir économique et politique ainsi qu’au développement d’une société contrôlée (avec férocité dans les États totalitaires, courtoisie et discrétion dans les démocraties) par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. »

    Notre auteur cite Fromm :

    « … Notre société tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail et de prétendu plaisir. »

    Puis Huxley évalue la nullité des hommes modernes et par là se rapproche de René Guénon (voyez l’anonymat dans le règne de la quantité) :

    « Ces millions d’anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s’accommoderaient pas s’ils étaient pleinement humains et s’accrochent encore à “l’illusion de l’individualité”, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés. Leur conformité évolue vers l’uniformité. »

    Le futur est à la termitière :

    « La civilisation este entre autres choses, le processus par lequel les bandes primitives sont transformées en un équivalent, grossier et mécanique, des communautés organiques d’insectes sociaux. À l’heure présente, les pressions du surpeuplement et de l’évolution technique accélèrent ce mouvement. La termitière en est arrivée à représenter un idéal réalisable et même, aux yeux de certains, souhaitable. »

    Termitière ? Plus effrayant encore ce passage — car tous les mots sont rentrés dans notre lexique :

    « Ainsi que l’a montré Mr. William Whyte dans son remarquable ouvrage, The Organization man, une nouvelle Morale Sociale est en train de remplacer notre système traditionnel qui donne la première place à l’individu. Les mots clefs en sont : « ajustement », « adaptation », « comportement social ou antisocial », « intégration », « acquisition de techniques sociales », « travail d’équipe », « vie communautaire », « loyalisme communautaire », « dynamique communautaire », « pensée communautaire », « activités créatrices communautaires »…

    Car l’ingénierie sociale c’est la fin du christianisme et même du Christ :

    « Selon la Morale Sociale, Jésus avait complètement tort quand il affirmait que le sabbat a été fait pour l’homme pour l’homme ; au contraire, c’est l’homme qui. a été fait pour le sabbat, qui doit sacrifier ses particularités natives et faire semblant d’être la sorte de bon garçon invariablement liant que les organisateurs d’activités collectives considèrent comme le plus propre à leurs fins. »

    En bon patricien britannique (voyez mon livre sur Tolkien, mes essais sur Chesterton), Huxley refuse cet assemblage :

    « Un gouffre immense sépare l’insecte social du mammifère avec son gros cerveau, son instinct grégaire très mitigé et ce gouffre demeurerait, même si l’éléphant s’efforçait d’imiter la fourmi. Malgré tous leurs efforts, les hommes ne peuvent que créer une organisation et non pas un organisme social. En s’acharnant à réaliser ce dernier, ils parviendront tout juste à un despotisme totalitaire. »

    Le futur indolore de la domination est programmé :

    « Dans les dictatures plus efficaces de demain, il y aura sans doute beaucoup moins de force déployée. Les sujets des tyrans à venir seront enrégimentés sans douleur par un corps d’ingénieurs sociaux hautement qualifiés. »

    Dix ans avant Umberto Eco (voyez mon livre sur Internet), Huxley annonce un nouveau moyen âge, pas celui de Guénon bien sûr, celui de Le Goff plutôt :

    « Les forces impersonnelles du surpeuplement et de l’excès d’organisation jointes aux ingénieurs sociologues qui essaient de les diriger, nous poussent vers un nouveau système médiéval. »

    Huxley annonce la propagande à venir en occident :

    « La propagande pour une action dictée par des impulsions plus basses que l’intérêt présente des preuves forgées, falsifiées, ou tronquées, évite les arguments logiques et cherche à influencer ses victimes par la simple répétition de slogans, la furieuse dénonciation de boucs émissaires étrangers ou nationaux, et l’association machiavélique des passions les plus viles aux idéaux les plus élevés… »

    Huxley méprise la liberté de la presse en rappelant ce simple fait :

    « En ce qui concerne la propagande, les premiers partisans de l’instruction obligatoire et d’une presse libre ne l’envisageaient que sous deux aspects : vraie ou fausse. Ils ne prévoyaient pas ce qui, en fait, s’est produit — le développement d’une immense industrie de l’information, ne s’occupant dans l’ensemble ni du vrai, ni du faux, mais de l’irréel et de l’inconséquent à tous les degrés. En un mot, ils n’avaient pas tenu compte de la fringale de distraction éprouvée par les hommes. »

    On retombe dans le pain et les jeux de Juvénal :

    « Pour trouver une situation comparable, fût-ce de loin, à celle qui existe actuellement, il nous faut remonter jusqu’à la Rome impériale, où la populace était maintenue dans la bonne humeur grâce à des doses fréquentes et gratuites des distractions les plus variées, allant des drames en vers aux combats de gladiateurs, des récitations de Virgile aux séances de pugilat, des concerts aux revues militaires et aux exécutions publiques. Mais même à Rome, il n’existait rien de semblable aux distractions ininterrompues fournies par les journaux, les revues, la radio, la télévision et le cinéma. »

    Une prédiction (prédiction ou constatation ?) terrible :

    « Une société dont la plupart des membres passent une grande partie de leur temps, non pas dans l’immédiat et l’avenir prévisible, mais quelque part dans les autres mondes inconséquents du sport, des feuilletons, de la mythologie et de la fantaisie métaphysique, aura bien du mal à résister aux empiétements de ceux qui voudraient la manipuler et la dominer. »

    Le futur est à la « distraction ininterrompue » qui se mêlera à la propagande.

    Huxley cite Albert Speer. Après Hitler on n’a pas arrêté le progrès.

    « Depuis l’époque de Hitler, l’arsenal des moyens techniques à la disposition de l’aspirant-dictateur a été considérablement développé ! En plus de la radio, du haut-parleur, de la caméra de cinéma et de la presse rotative, le propagandiste contemporain peut faire usage de la télévision pour transmettre non seulement la voix, mais l’image de son client et enregistrer le tout sur des bandes magnétiques. Grâce aux progrès techniques, le Grand Frère peut maintenant être omniprésent presque autant que Dieu. D’ailleurs, il n’y a pas que dans ce domaine que des atouts nouveaux ont été apportés au jeu du dictateur. Depuis Hitler, des travaux considérables ont été faits en psychologie et neurologie appliquées, domaines d’élection du propagandiste, de l’endoctrineur, et du laveur de cerveaux. »

    Puis Huxley compare Hitler à Bernays, l’inventeur de la cigarette pour les femmes :

    « C’est par la manipulation de « forces cachées » que les experts en publicité vous incitent à acheter leurs produits — une pâte dentifrice, une marque de cigarettes, un candidat politique — et c’est en faisant appel aux mêmes, ainsi qu’à d’autres trop dangereuses pour que s’y frotte Madison Avenue, que Hitler a incité les masses allemandes à s’acheter un Führer, une philosophie insane et une Deuxième Guerre mondiale. »

    Après Hitler, la publicité commerciale. Huxley cite Vance Packard et ajoute :

    « Nous n’achetons plus des oranges, mais de la vitalité. Nous n’achetons plus une voiture, mais du prestige. Il en est de même pour tout le reste. Avec un dentifrice, nous achetons non plus un simple détersif antiseptique, mais la libération d’une angoisse : celle d’être sexuellement repoussant. Avec la vodka et le whisky, nous n’achetons pas un poison protoplasmique qui, à doses faibles, peut déprimer le système nerveux de manière utile au point de vue psychologique, nous achetons de l’amabilité, du liant, la chaleur… Avec l’ouvrage à succès du mois, nous acquérons de la culture, l’envie de nos voisins moins intellectuels et le respect des raffinés. »

    Huxley n’est pas très optimise non plus sur l’avenir des enfants mués en de la chair à télé :

    « Comme on pouvait s’y attendre, les jeunes sont extrêmement sensibles à la propagande. Ignorants du monde et de ses usages, ils sont absolument sans méfiance, leur esprit critique n’est pas encore développé, les plus petits n’ont pas atteint l’âge de raison et les plus âgés n’ont pas acquis l’expérience sur laquelle leur faculté de raisonnement nouvellement découverte pourrait s’exercer. En Europe, les conscrits étaient désignés sous le nom badin de « chair à canon ». Leurs petits frères et leurs petites sœurs sont maintenant devenus de la chair à radio et à télévision. Dans mon enfance, on nous apprenait à chanter de petites rengaines sans grand sens ou, dans les familles pieuses, des cantiques. Aujourd’hui, les petits gazouillent de la publicité chantée. »

    Pas d’illusions sur les élections et la politique :

    « Les partis mettent leurs candidats et leurs programmes sur le marché en utilisant les mêmes méthodes que le monde des affaires pour vendre ses produits… Les services de ventes politiques ne font appel qu’aux faiblesses de leurs électeurs, jamais à leur force latente. Ils se gardent bien d’éduquer les masses et de les mettre en mesure de se gouverner elles-mêmes, jugeant très suffisant de les manipuler et de les exploiter. »

    Sur le lavage de cerveau pratiqué dans notre planète-prison, Huxley rappelle :

    « Si le système nerveux central du chien peut être brisé, celui d’un prisonnier politique aussi. Il s’agit seulement d’appliquer les doses de tension voulues pendant le temps voulu. À la fin du traitement, l’interné sera dans un état de névrose ou d’hystérie tel qu’il avouera ce que ses geôliers voudront. »

    Huxley explique pourquoi notre système de suggestibilité encourage le somnambulisme puis il rappelle tristement :

    « L’efficacité de la propagande politique et religieuse dépend des méthodes employées et non pas des doctrines enseignées. Ces dernières peuvent être vraies ou fausses, saines ou pernicieuses, peu importe. Si l’endoctrinement est bien fait au stade voulu de l’épuisement nerveux, il réussira. »

    Opiomanie ou toxicomanie ? Huxley rappelle ici le fameux soma de son roman :

    « La ration de soma quotidienne était une garantie contre l’inquiétude personnelle, l’agitation sociale et la propagation d’idées subversives. Karl Marx déclarait que la religion était l’opium du peuple, mais dans le Meilleur des Mondes la situation se trouvait renversée : l’opium, ou plutôt le soma, était la religion du peuple. »

    Huxley rappelle nos progrès en chimie du cerveau et il prophétise l’addiction américaine responsable aujourd’hui de dizaines de milliers de morts :

    « … prenez le cas des barbituriques et des tranquillisants. Aux USA, ces remèdes peuvent être obtenus avec une simple ordonnance de docteur, mais l’avidité du public américain pour quelque chose qui rendra un peu plus supportable la vie dans le milieu urbain et industriel est si grande, que les médecins ordonnent actuellement de ces spécialités au rythme de 48 millions de prescriptions par an. »

    On contrôlera donc l’opposition politique par les tranquillisants !

    « Les masses ne risqueront pas de créer la moindre difficulté à leur maître. Seulement, dans l’état actuel des choses, les tranquillisants peuvent empêcher certaines personnes de créer assez de difficulté, non seulement à leurs dirigeants, mais à elles-mêmes. »

    On peut même gagner la guerre par les tranquillisants !

    « Lors d’une récente conférence sur le méprobamate, à laquelle je participais, un éminent biochimiste proposa en riant que le gouvernement des USA envoyât gratuitement au peuple soviétique 50 milliards de doses du plus populaire des tranquillisants. La plaisanterie avait son côté inquiétant. »

    Chez Huxley comme chez La Boétie le fond du problème n’est pas la malignité de la science ou des élites sinon la médiocrité de la nature humaine démontrée ici par la science…

    « Les idéaux de la démocratie et de la liberté se heurtent au fait brutal de la suggestibilité humaine. Un cinquième de tous les électeurs peut être hypnotisé presque en un clin d’œil, un septième soulagé de ses souffrances par des piqûres d’eau, un quart suggestionné avec rapidité et dans l’enthousiasme par I’hypnopédie. À toutes ces minorités trop promptes à coopérer, on doit ajouter les majorités aux réactions moins rapides dont la suggestibilité plus modérée peut être exploitée par n’importe quel manipulateur connaissant son affaire, prêt à y consacrer le temps et les efforts nécessaires. »

    Quant au futur, no comment :

    « La liberté individuelle est-elle compatible avec un degré élevé de suggestibilité ? Les institutions démocratiques peuvent-elles survivre à la subversion exercée du dedans par des spécialistes habiles dans la science et l’art d’exploiter la suggestibilité à la fois des individus et des foules ? »

    Il reste que le futur, en 1957, c’est aussi, c’est surtout cent millions de couillonnes sur Instagram admirant et imitant Kylie Jenner. Huxley :

    « Et l’uniformisation des êtres était encore parachevée après la naissance par le conditionnement infantile, l’hypnopédie et l’euphorie chimique destinée à remplacer la satisfaction de se sentir libre et créateur. Dans le monde où nous vivons, ainsi qu’il a été indiqué dans des chapitres précédents, d’immenses forces impersonnelles tendent vers l’établissement d’un pouvoir centralisé et d’une société enrégimentée. La standardisation génétique est encore impossible, mais les Gros Gouvernements et les Grosses Affaires possèdent déjà, ou posséderont bientôt, tous les procédés pour la manipulation des esprits décrits dans Le Meilleur des Mondes, avec bien d’autres que mon manque d’imagination m’a empêché d’inventer. »

    Le monde une prison, conclue Hamlet avec Rosencrantz et Guildenstern.

    Huxley poursuit cruellement par les banalités d’usage sur l’éducation qui nous rendrait résistants :

    « Si nous voulons éviter ce genre de tyrannie, il faut que nous commencions sans délai notre éducation et celle de nos enfants pour nous rendre aptes à être libres et à nous gouverner nous-mêmes. »

    Cette éducation (cf. la chasse aux fake news) peut aisément être recyclée en ce que l’on sait !

    Il rappelle ce truisme :

    « Les effets d’une propagande mensongère et pernicieuse ne peuvent être neutralisés que par une solide préparation à l’art d’analyser ses méthodes et de percer à jour ses sophismes. »

    Huxley rappelle à temps que personne ne veut de contre-propagande !

    « Et pourtant, nulle part on n’enseigne aux enfants une méthode systématique pour faire le départ entre le vrai et le faux, une affirmation sensée et une autre qui ne l’est pas. Pourquoi ? Parce que leurs aînés, même dans les pays démocratiques, ne veulent pas qu’ils reçoivent ce genre d’instruction. Dans ce contexte, la brève et triste histoire de l’Institute for Propaganda Analysis est terriblement révélatrice. Il avait été fondé en 1937, alors que la propagande nazie faisait le plus de bruit et de ravages, par Mr. Filene, philanthrope de la Nouvelle-Angleterre. Sous ses auspices, on pratiqua la dissection des méthodes de propagande non rationnelle et l’on prépara plusieurs textes pour l’instruction des lycéens et des étudiants. Puis vint la guerre, une guerre totale, sur tous les fronts, celui des idées au moins autant que celui des corps. Alors que tous les gouvernements alliés se lançaient dans “la guerre psychologique”, cette insistance sur la nécessité de disséquer la propagande sembla quelque peu dépourvue de tact. L’Institut fut fermé en 1941. »

    Huxley rappelle les raisons de cette timidité :

    « L’examen trop critique par trop de citoyens moyens de ce que disent leurs pasteurs et maîtres pourrait s’avérer profondément subversif. Dans sa forme actuelle, l’ordre social dépend, pour continuer d’exister, de l’acceptation, sans trop de questions embarrassantes, de la propagande mise en circulation par les autorités et de celle qui est consacrée par les traditions locales. »

    Dans son maigre énoncé des solutions (il n’en a pas), Huxley évoque alors la prison sans barreau (the painless concentration camp, expression mise en doute par certains pro-systèmes !) :

    « Il est parfaitement possible qu’un homme soit hors de prison sans être libre, à l’abri de toute contrainte matérielle et pourtant captif psychologiquement, obligé de penser, de sentir et d’agir comme le veulent les représentants de l’État ou de quelque intérêt privé à l’intérieur de la nation. »

    Huxley recommande de protéger les lieux publics et la télévision. Or on ne peut protéger les lieux publics et la télévision qui ne sont là que pour vendre et pour puer : il faut donc les éviter. Si ton œil t’est objet de tentation…

    Il note justement que « les formes libérales serviront simplement à masquer et à enjoliver un fond situé aux antipodes du libéralisme », et que le futur n’est guère plus joyeux que le présent de Bernays :

    « Entre-temps, l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »

    Sur notre futur monopolistique, Huxley ne se fait guère d’illusions (qui s’en fait encore ?) :

    « Mais c’est un fait historique aujourd’hui que les moyens de production sont rapidement centralisés et monopolisés par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. Par conséquent, si vous avez foi en la démocratie, prenez des mesures pour distribuer les biens aussi largement que possible. »

    Huxley, beaucoup moins méchant que ce que pensent pas mal d’antisystèmes, propose une solution de révolution médiévale digne de Chesterton et Belloc :

    « Par conséquent, si vous souhaitez éviter l’appauvrissement spirituel des individus et de sociétés entières, quittez les grands centres et faites revivre les petites agglomérations rurales, ou encore humanisez la ville en créant à l’intérieur du réseau de son organisation mécanique, les équivalents urbains des petits centres ruraux où les individus peuvent se rencontrer et coopérer en qualité de personnalités complètes, et non pas comme de simples incarnations de fonctions spécialisées. »

    Mais rien n’y fait (on est à l’époque du génial Mumford) :

    « Nous savons que, pour la plupart de nos semblables, la vie dans une gigantesque ville moderne est anonyme, atomique, au-dessous du niveau humain, néanmoins les villes deviennent de plus en plus démesurées et le mode de vie urbano-industriel demeure inchangé. »

    Huxley, qui finit par citer Dostoïevski et son grand inquisiteur, ne se fait guère d’illusions, sondages à l’appui :

    « Aux USA — et l’Amérique est l’image prophétique de ce que sera le reste du monde urbano-industriel dans quelques années d’ici — des sondages récents de l’opinion publique ont révélé que la majorité des adolescents au-dessous de vingt ans, les votants de demain, ne croient pas aux institutions démocratiques, ne voient pas d’inconvénient à la censure des idées impopulaires, ne jugent pas possible le gouvernement du peuple par le peuple et s’estimeraient parfaitement satisfaits d’être gouvernés d’en haut par une oligarchie d’experts assortis, s’ils pouvaient continuer à vivre dans les conditions auxquelles une période de grande prospérité les a habitués. »

    Les jeunes sont soumis, les ados sont pires que les autres, comme je l’ai constaté dans ma jeunesse et comme le montrera le succès mondial de culture sexe, drogue, rock. Huxley :

    « Que tant de jeunes spectateurs bien nourris de la télévision, dans la plus puissante démocratie du monde, soient si totalement indifférents à l’idée de se gouverner eux-mêmes, s’intéressent si peu à la liberté d’esprit et au droit d’opposition est navrant, mais assez peu surprenant. »

    Il évoque les oiseaux (La Boétie évoquait les chiens)…

    « Tout oiseau qui a appris à gratter une bonne pitance d’insectes et de vers sans être obligé de se servir de ses ailes renonce bien vite au privilège du vol et reste définitivement à terre. »

    La suite est lyrique !

    « Le cri de “Donnez-moi la télévision et des saucisses chaudes, mais ne m’assommez pas avec les responsabilités de l’indépendance”, fera peut-être place, dans des circonstances différentes à celui de “La liberté ou la mort”. »

    Et le maître de conclure :

    « Il semble qu’il n’y ait aucune raison valable pour qu’une dictature parfaitement scientifique soit jamais renversée. »

    Demandez à Zuckerberg, à la NSA et à Monsanto ce qu’ils en pensent.

    Sources complémentaires

    Huxley – Le meilleur des mondes ; retour au meilleur des mondes (1957), sur archive.org

    Nicolas Bonnal — Comment les peuples sont devenus jetables ; comment les Français sont morts ; la culture comme arme de destruction massive (Amazon.fr)

    Umberto Eco – Vers un nouveau moyen âge (1972)

    Bertrand de Jouvenel – Du Pouvoir (Pluriel)

    Vince Packard — Hidden persuaders

    Armand Mattelart — Histoire de l’utopie planétaire (la Découverte)

    Chesterton — What I saw in America (Gutenberg.org)

    Shakespeare — Mesure pour mesure ; Hamlet ; La tempête (inlibroveritas.net)

    La Boétie – Sur la servitude volontaire (Wikisource)

    Tocqueville – De la démocratie en Amérique (classiques.Uqac.ca)

    Debord — Commentaires




    Le climat comme arme sanitaire

    Le Climat, c’est la Santé !

    [Source : bam.news]
    Par Réginald De Potesta De Waleffe

    Après une tentative désastreuse de gérer la « crise COVID » et son échec à désigner son origine, on aurait pu croire que l’OMS aurait fait preuve de plus de modestie, mais il n’en est rien.
    En manque de crise susceptible de légitimer son emprise, l’OMS a trouvé un nouveau prétexte : Le Climat !
    BAM! vous décrit les enjeux d’une tentative de prise de pouvoir mondial.

    Depuis « l’Appel à une action d’urgence pour limiter l’augmentation de la température mondiale, restaurer la biodiversité et protéger la santé »1, publié le 4 septembre 2021 dans les pages du Lancet, et le nouveau « narratif » publié ce mois‑ci avec le soutien de la Fondation Rockefeller (dès sa fondation en 1913, la Fondation Rockefeller2 est directement à l’origine de l’ordre sanitaire international avec l’Organisation d’Hygiène à la SDN3) : « Act on Climate — Our Lives Depend on It. A shared narrative for people and organizations urging joint action on climate and health »4 prépare les esprits à faire du climat la probable septième Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI), auparavant réservée aux pandémies : coronavirus (2020), Ebola (2018 et 2014), Zika (2016), poliomyélite (2014) et H1N1 (2009).


    Tels sont les critères d’une USPPI : une situation grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue, avec des implications sanitaires dépassant les frontières, et qui nécessite une action internationale immédiate5. L’urgence climatique coche toutes les cases pour le Parlement européen qui la déclare en 20196, ou pour l’Archipel du Vanuatu en 20227, sauf que la mer ne monte pas assez vite et le plan d’évacuation8 d’urgence négocié avec l’Australie tombe à l’eau9.

    Qu’à cela ne tienne, la situation est pire (sic) que toutes les urgences précédentes10 ! En outre, dès avril 2020, l’OMS et de nombreux commentateurs n’ont cessé d’établir des parallèles entre la crise climatique et ladite pandémie de coronavirus11, comme en atteste le nom du partenariat que la Fondation Rockefeller a noué avec l’OMS : « Partenariat contre les pandémies globales à l’ère du changement climatique »… tout un programme.

    Et ça tombe vraiment bien, car aucune maladie ne semble plus pouvoir être étrangère aux conséquences directes de nos émissions de CO212, un peu comme si toutes les affections respiratoires étaient étiquetées « COVID », mais cette fois‑ci, en « climat ». La boucle est bouclée. La santé de tous dépend de tous. Les animaux vecteurs de maladies se déplacent, les vagues de chaleur, incendies, inondations impactent l’eau, le cheptel et les cultures et donc directement la santé humaine. Ce refrain est repris en chœur par les acteurs de la gouvernance mondiale, l’OMS1314, l’ONU15, le Forum Économique Mondial16, les lobbies et les ONG écologistes. Ces dernières sont considérées, à tort, comme l’émanation d’une volonté populaire, alors qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’un racket aux bons sentiments financé largement par les fortunés « sauveurs de l’humanité » comme Rockefeller, Getty, Gates ou Soros pour n’en citer que quelques-uns1718, plutôt que par les contributions des petits donateurs.

    La lutte contre le réchauffement climatique anthropique (RCA) n’est plus une menace pour les générations futures, mais passe pour la réalité aux conséquences directes sur la santé des écosystèmes (sic). Les populations les plus défavorisées en sont les premières victimes et « nous ne pouvons laisser personne de côté » (Leave no one behind).19 À votre bon cœur messieurs‑dames, si ce n’est pas pour vous, faites‑le au moins pour les autres… Cela ne vous rappelle rien ? La couverture de santé universelle est d’ailleurs inscrite au programme, avec identité numérique à la clé. C’est pour votre sécurité et si l’on s’y met tous, tout se passera bien, d’ailleurs on s’occupe de tout, vous avez déjà bien assez à faire avec l’inflation, le terrorisme, le retour de la guerre froide, les punaises de lit (quand ce ne sont pas les effets indésirables20 des injections et leur composition…).

    Les dernières marches avant le Sommet

    1. La COP28 : La Santé d’abord21

    La prochaine COP débute ce 30 novembre. Elle est consacrée cette fois à l’avancée du plan d’action et mettra l’accent sur la » santé climatique ». C’est le moment choisi par l’OMS pour affirmer ses prérogatives et d’en faire une COP Santé. Quelques jours avant l’ouverture de la 28e conférence des parties, l’OMS a publié son cadre opérationnel pour construire des systèmes de santé résilients au changement climatique et à faibles émissions de carbone22 concomitamment avec un épais rapport du Lancet en faveur d’une réponse climatique centrée sur la santé23 en guise de caution scientifique.

    Risques climatiques pour la santé et les systèmes de santé (source : OMS nov. 2023)

    2. Recommandation du Cadre Sendai pour la COP2824

    Le processus de Sendai concerne la réduction des risques de catastrophes, avec cinq priorités :

    • Comprendre les risques de catastrophes, tout enregistrer, tout voir, tout modéliser ;
    • Renforcer la gouvernance des risques de catastrophes pour mieux les gérer ;
    • Intervenir en temps réel sur tous les paramètres opérables ;
    • Investir dans la réduction des risques de catastrophes aux fins de la résilience ;
    • Renforcer l’état de préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace et pour « mieux reconstruire » (Build Back Better) durant la phase de relèvement, de remise en état et de reconstruction.

    Les négociations pourraient rendre ce cadre d’action mobilisable même en l’absence de catastrophe, et donc par prévention d’un désastre majeur, comme pourrait en être accusé à tout hasard le dioxyde de carbone, ce fertilisant vital et source unique d’oxygène issu de la photosynthèse. Un bilan carbone imposé à tous les agents économiques permettrait une quantification rigoureuse et le contrôle de ces émissions.

    Les discussions se poursuivent à Dubaï jusqu’au 12 décembre.

    3. Nouvelle « Convention et Accords de l’OMS » (CA+) prévu le 24 mai 2024. « Santé pour la paix et paix pour la santé »

    Le premier Règlement Sanitaire International (RSI) a été établi en 1951. Révisé en 1969, 1981 et 2005, le travail d’une nouvelle mouture a débuté sur le thème « Santé pour la paix et paix pour la santé » qui tire les enseignements de la période COVID.

    Les négociations doivent aboutir à un nouveau traité « pandémies » et une réforme du Règlement Sanitaire International (RSI) établi en 2005. L’OMS aspire à des pouvoirs étendus et coercitifs pour remplir les missions qu’elle s’est données. Sauver la paix et le climat sont ses nouveaux défis.

    Le projet de texte25 et ses amendements26 donnent à l’OMS le pouvoir de s’auto‑saisir dès lors que sont concernés les sujets suivants : la santé animale, la protection des écosystèmes, la santé humaine (le triptyque « One Health ») et le niveau de CO2. Et le discours climatique catastrophiste officiel couvre d’une manière très opportune ces quatre sujets.

    À cela s’ajoute un financement permanent, le droit de qualifier de pandémie n’importe quelle épidémie, le droit de procéder à des confinements, d’activer le passeport vaccinal, d’accroître la surveillance des populations, de censurer, d’autoriser des traitements (d’en discriminer d’autres), de rendre obligatoires et d’organiser des vaccinations éventuelles, de sélectionner les fabricants autorisés, d’imposer une gestion centralisée éclipsant l’autonomie des États membres, souveraineté des États aussi éclipsée par la signature possible d’une partie prenante supérieure (par la définition extensive de partie par le nouveau traité). Ainsi, dans l’éventualité où l’Union européenne serait partie signataire, la Commission européenne, de plus en plus autoritaire (cf. la prolongation de 10 ans des glyphosates) pourrait faire appliquer le nouveau traité aux États membres.

    L’opposition à ces développements regroupe les pays africains, l’Iran, la Malaisie, la Russie et le Brésil qui ne voient pas d’un bon œil le tournant unilatéral des hautes instances de l’OMS. Tout récemment le nouveau Premier ministre slovaque s’est formellement opposé à ce nouveau traité, l’accusant de servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique27. Nous saurons après la prochaine réunion de l’Organe de Négociation Intergouvernemental (INB) qui se déroule du 4 au 6 décembre s’il y a un « consensus mondial » suffisant pour la ratification aux deux tiers, ce dont il est encore raisonnable de douter, quoique beaucoup d’efforts ont dû être fournis pour huiler les rouages de ces négociations.

    Outre l’opposition de certains pays, des citoyens et des organisations se mobilisent. Alertée par la disparition des dernières versions du traité de la « pleine considération pour la dignité, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des personnes », CitizenGO, a pu rassembler non moins de 333 500 signatures d’opposants au CA+ de l’OMS en 8 jours à peine.28

    Senta Depuydt (Children’s Health Defense) suit ce dossier de très près. Elle appelle à une sortie de l’OMS. Une présentation détaillée qui vaut le détour est disponible sur son site Substack29.

    4. Préparation du Sommet pour le Futur en septembre 202430

    Un autre processus pourrait également aboutir à une prise de contrôle centralisée au nom d’une urgence planétaire.31

    La désignation de menaces systémiques globales s’est toujours accompagnée d’appels à une réponse internationale où les antagonismes et les souverainetés étatiques doivent s’effacer au nom du bien commun et partant, nous conduire à une gouvernance globale : notre agenda commun !

    En 2012, dans la foulée de Rio+20, trente-deux scientifiques signent une tribune dans Science : L’urgence planétaire appelle une gestion globale et une gouvernance mondiale. Elle passe par la réforme en profondeur des institutions nationales et internationales32.

    Pour faciliter cette transformation et éviter la catastrophe, la Global Challenges Foundation est fondée en 2013. Elle publie un rapport33 qui liste douze menaces fatales pour l’humanité et appelle à une coopération renforcée. Elle fonde un prix de 5 millions de dollars pour l’élaboration d’un plan pour une O.N.U. 2.0. : “The New Shape Prize is the first ever attempt to invite the whole world to come up with the best possible innovative ideas of how we can find a New World Order”, Johan Rockström, Davos 2018.


    En 2015, Futur Earth34 établit les bases de l’architecture de cette nouvelle gouvernance globale. La même année, la Commission on Global Security, Justice & Governance produit un rapport35 sur la crise de la gouvernance mondiale. Ses recommandations pour relever les défis majeurs (défaillance des États, prévention des conflits, réchauffement climatique, sécurité de la cyberéconomie…) passe par un dialogue global et, ô surprise, une réforme des institutions internationales.

    Quelques mois plus tard, l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) dresse l’Agenda 2030 et les 17 Objectifs du Développement Durable (ODD) dont la rosette arc‑en‑ciel orne la boutonnière des Young Global Leaders. L’année 2015 est couronnée par les Accords de Paris de la COP21 et le cap du Net Zero pour 2050 grâce aux marchés d’échanges du carbone, le nouvel étalon de la consommation limitée par votre Pass Carbone.


    En novembre 2018, Emmanuel Macron préside la fondation du Forum de Paris sur la Paix36. Les lauréats du New Shape Prize y présentent leurs travaux. La liste des fondateurs et partenaires laisse rêveur : UNESCO, U.E., FMI, World Bank, Rockefeller Foundation, Bill & Melinda Gates Foundation, Carnegie Foundation, Open Society, Microsoft, Amazon, TikTok… Ses travaux sont focalisés sur l’amélioration de… la gouvernance mondiale.

    En 2019, l’ONU appelle un plan d’action sur 10 ans pour répondre aux ODD.

    En 2020, l’OMS déclare l’USPPI COVID et dans la foulée Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, publie son livre où il appelle un Grand Reset pour lequel le COVID présente « une fenêtre d’opportunité que nous ne pouvons pas rater »37, une répétition générale donc ?

    En réponse, les 16 et 17 septembre 2020, le Forum de la Gouvernance Mondiale se tient en virtuel, COVID oblige, avec ce mot d’ordre : « Dessiner une feuille de route pour le futur que nous voulons, pour les Nations Unies dont nous avons besoin ». À cette occasion est constituée une Commission sur la Gouvernance Climatique, soutenue entre autres par la Fondation Rockefeller38, et chargée d’émettre des suggestions de réformes au système global. Ces commissionnaires se voient aussi confier la tâche d’émettre des propositions pour concrétiser la gouvernance mondiale au Sommet pour le Futur. En cas de déclaration d’état d’urgence, ils suggèrent la mise en œuvre d’une plateforme dédiée pour répondre de manière concertée à un choc global.

    « Six limites planétaires sur neuf ont été dépassées »39.

    Lors de l’AGNU de septembre dernier, la Commission a produit un rapport pour gouverner l’urgence planétaire40 et déclarer que 6 limites planétaires sur 9 qui ont été scientifiquement identifiées sont dépassées (les neuf limites planétaires sont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d’ozone, l’introduction d’entités nouvelles dans l’environnement — pollution chimique — et l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère)41 ! Elle déplore tant l’absence d’initiative au sommet que le manque de réactivité de la société civile qu’elle appelle à se mobiliser pour exiger les évolutions nécessaires. Dès lors, elle recommande que l’AGNU déclare à l’occasion du Sommet pour le Futur une urgence planétaire et convoque une plateforme d’urgence pour coordonner une action concrète42 : L’établissement d’un tableau de bord général pour surveiller les neuf limites planétaires, ses fonctions vitales, ses paramètres et tous nos faits et gestes en temps réel pour assister la gestion du système Terre. Un rapport intermédiaire sera présenté à la COP28.

    L’U.L.B. organise une journée d’étude complète et une conférence en soirée sur le sujet des urgences planétaires ce mercredi 13 décembre43.

    The Digital World Brain “Neural techniques that invalidate free will”, Jacob Nordangård, octobre 202344

    Le plan est déjà prêt

    A Big Plan for a Small Planet a été élaboré par la Global Commons Alliance portée par le Club de Rome, le Forum Économique Mondial, le Rockefeller Philanthropy Advisors, la Global Challenges Foundation parmi 70 autres organisations contrôlées par de riches donateurs. Il s’agit d’accélérer le changement de système pour préserver le bien commun (sic)… et voler toutes vos libertés. La formule est simple,une commission planétaire qui établit des objectifs basés sur la science, qui informe les instances qui déclenchent les changements systémiques idoines, lesquels sont évalués en temps réel grâce à l’internet des objets et des corps par la fée intelligence artificielle (sic)45.

    « The warming of the climate is no longer merely, or primarily, an environmental issue. It is an energy issue; a business issue; an investor issue; a moral issue; a security issue; an agricultural issue; a coastal issue; a religious issue; an urban issue; in short, a global issue that touches every conceivable facet of human existence. It is a matter of universal concern that cuts across party lines, religious affiliations, class divisions, and demographic distinctions. Therein lies our current opportunity. »

    Annual report Rockefeller Brothers Fund 200546

    Il faut prendre l’Agenda annoncé au sérieux. Pour empêcher les catastrophes qui nous menacent, il nous faudrait tout mesurer, tout contrôler, tout piloter. Le narratif nous emmène tout droit vers l’état d’urgence : limites planétaires, pandémies, climat et guerres, rien ne va plus. Depuis l’entrée en scène médiatique de Greta Thunberg et son intronisation47 au World Economic Forum de Klaus Schwab, l’urgence climatique et sa litanie de catastrophes inondent les médias officiels. La société tout entière est appelée à entrer en transition comme on entre en religion48. Il ne s’agirait en fait que d’entériner un état de fait.

    On nous répète inlassablement que les conséquences du réchauffement seront pires que celles du COVID49. Ce qu’il faut comprendre de cette phrase, c’est que les mesures que l’on s’apprête à prendre seront pires que celles de la précédente USPPI COVID. Progressivement, les droits humains s’effacent du cadre des négociations de la gouvernance des risques.

    Les aspirations à une gouvernance mondiale ne sont pas des phénomènes récents, mais plutôt le résultat de décennies d’efforts orchestrés par de riches fanatiques désireux d’accroître leur contrôle sur les populations. Ces derniers engrangent patiemment les bénéfices d’une emprise croissante sur les institutions internationales tout en imprégnant tous les pans de la société de leur idéologie. Leur influence est majeure dans le financement des universités et des fonds de recherche. Cela façonne ainsi le récit propagé par les médias sous leur influence et leur permet, à coup d’ingénierie sociale, d’imposer leur vision d’un monde angoissant et au bord de l’effondrement. Cette soif de contrôle pourrait bien atteindre un tournant décisif avec les développements de la cybernétique où la biologie fusionne avec le monde digital dans un grand tout hyperconnecté. L’identité électronique50, la géolocalisation, le bilan carbone convergent vers l’établissement d’un modèle intrusif et liberticide, omniscient quant à chacun de nos faits et gestes. Ce cauchemar totalitaire imposera une biopolitique au nom du bien commun. Toutefois, derrière cette rhétorique altruiste se profile une menace réelle pour l’humanité. Même si on assiste à une forte montée du scepticisme climatique51 et qu’il reste encore quelques étapes importantes à franchir avant l’adoption d’un tel cadre supranational, il ne faudrait pas négliger les moyens considérables et la détermination implacable des intérêts qui le soutiennent, que ce soit au nom d’une menace réelle, imaginaire ou fabriquée.

    « Si vous permettez aux politiciens de violer vos droits en temps de crise,
    ils créeront des crises pour violer vos droits ».

    Samuel Stemmer

    Réginald de Potesta de Waleffe
    Pour BAM!





    La France sous influence

    [Source : Réseau International]

    Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

    Par Dominique Delawarde

    R/ Avant de débuter cet entretien sur l’actualité, je voulais revenir sur l’affaire du « Qui ? » de 2021. Comment avez-vous vécu cet épisode médiatique et quelles sont les leçons que vous en avez tirées ?

    La « comédie » du QUI ayant été très mal interprétée par ceux qu’il faut bien appeler mes adversaires sur le plateau de Cnews, s’est finalement retournée contre eux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils m’ont donné une notoriété que je n’avais pas, notoriété qui a franchi les frontières et qui me permet aujourd’hui de disposer d’une large audience et d’un large réseau dans plusieurs pays, tant à droite qu’à gauche ou au centre des échiquiers politiques. Par ailleurs, la réaction excessive du chef de plateau sonnait comme un aveu. Ma vérité n’a même pas eu le temps d’être dite qu’elle était déjà reconnue comme telle par l’animateur et ses acolytes, médusés par tant de hâte. J’avais manifestement appuyé, sans le savoir, là où ça fait mal, alors que le sujet abordé par Posternack n’était pas du tout prévu au programme.

    Au total, cela m’a rappelé que les interviews organisés par les médias mainstream peuvent se transformer rapidement en piège à con parfaitement organisé. Chacun se souvient des fameuses émissions de Michel Polac Droit de réponse, qui étaient autant de pièges à cons soigneusement élaborés, toujours joués à 4 ou 5 contre une personnalité à détruire. La chance a voulu que le plan qui me visait ait été très mal joué et se soit retourné contre ses auteurs/acteurs. De nombreuses parodies de la scène ont été diffusées sur internet, et dans plusieurs pays, au détriment de mes adversaires du moment.1

    La synchronisation de l’action entre le plateau de Cnews, un procureur sayan, la LICRA et SOS racisme, quelques journaux complices était si parfaite qu’elle confirmait l’opération préméditée visant à me décrédibiliser. Tout cela était cousu de fils blancs. L’affaire n’a évidemment eu aucune suite, parce qu’elle ne pouvait tout simplement pas en avoir, mais elle a fait le Buzz et la mafia présente sur le plateau a réussi à m’empêcher de parler pour délivrer le message qui devait être le mien ce jour-là. Tout cela a renforcé ma détermination à informer mes concitoyens sur QUI contrôle aujourd’hui le bras de nos politiques et de nos médias, ce qui commence à se voir et à se savoir, particulièrement dans le contexte du conflit israélo-palestinien.2

    R/ Près de deux ans après le début du conflit en Ukraine, quelle est, pour vous, l’origine réelle de cette guerre ?

    Pour moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA.3 Rappelons, pour mémoire, que l’idéologie néoconservatrice s’est développée dans un cercle sioniste new-yorkais sous la férule de deux sayanim, liés à l’AIPAC (America Israël Public Affairs Committee), Kristol et Podoretz, à la fin des années 60. Les USA étaient alors sous la Présidence de Lyndon Baynes Johnson, lui-même clairement sayan, ainsi qu’en témoignent ses multiples actions très favorables à Israël, et bien sûr son ascendance maternelle.4

    Réalisant que les USA étaient le principal et indéfectible soutien d’Israël. Les pères sionistes US du néoconservatisme souhaitaient évidemment pérenniser l’hégémonie mondiale de leur protecteur et s’efforcer de tirer les ficelles de la politique étrangère de cet hégémon au profit d’Israël, ce qu’ils font d’ailleurs toujours aujourd’hui. Relire à cet égard le best-seller mondial de John Mearsheimer : Le lobby pro-Israël et la politique étrangère américaine.5

    Au cours de la décennie 1991-2000, leur coup de maître, parfaitement réussi, a été le démembrement de l’ex-Yougoslavie en y créant de toute pièce les conditions d’une guerre civile par le biais de mesures économiques.

    Puis, profitant de la faiblesse de la Russie, les néocons ont poussé leurs pions, leurs bases et leurs fusées vers l’Est entre 1999 et 2014 par une succession ininterrompue d’opérations de changement de régime, et de 5 vagues d’extension à l’est de l’OTAN. En 2014, le coup d’État de Maïdan devait être la première phase d’une prise de contrôle de l’Ukraine avant d’entreprendre de nouvelles opérations de déstabilisation aux frontières de la Russie (Biélorussie, Kazakhstan, Arménie-Azerbaïdjan).

    Il est clair et établi que l’objectif ultime des néoconservateurs US était un démembrement de la Russie sur le modèle yougoslave pour en contrôler directement ou indirectement les ressources.

    En 2014, la réaction immédiate des Russes avec l’annexion très rapide de la Crimée et le soutien aux républiques autoproclamées du Donbass a surpris les Occidentaux qui ont entrepris un premier cycle de sanctions économiques anti-russes contre-productives.

    L’arnaque occidentale des accords de Minsk qui ne visaient qu’à gagner du temps pour préparer l’Ukraine à la guerre, selon l’aveu même de Angela Merkel et de François Hollande est venu aggraver la défiance russe envers l’occident otanien.

    En février 2022, la menace d’une opération militaire par le régime de Kiev contre le Donbass se précisant a conduit les Russes à reconnaître les deux républiques autoproclamées et à répondre à leur demande d’assistance en déclenchant l’opération spéciale. Rappelons que les Russes avaient tracé des lignes rouges en décembre 2021 et demandé des négociations sur la sécurité à l’est de l’Europe, demandes que l’OTAN a traitées par le mépris, accélérant ainsi la marche vers l’action militaire.

    Dans cette triste affaire, l’occident a parfaitement appliqué la Doctrine de Pompéo :

    « Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions reçu des cours de formation pour apprendre à le faire ».

    R/ Quels enseignements stratégiques tirez-vous de ce conflit ?

    Je tire aujourd’hui trois enseignements majeurs de ce conflit. Le premier, très surprenant, tient à l’énormité des erreurs d’appréciation commises par les états-majors politiques et militaires occidentaux qui ont, bien qu’ils s’en défendent, provoqué ce conflit. Il y a eu une très forte sous-estimation des forces armées et de la résilience économique russes, mais aussi de la solidité des alliances tissées par Poutine depuis le bombardement de Belgrade, et une surestimation des forces armées et de la résilience économique du camp otano-kiévien.

    Lorsque la stratégie se fonde sur des erreurs d’appréciation d’une telle énormité, elle est forcément perdante.

    Le deuxième enseignement qui peut aussi expliquer le premier et qui est tout aussi surprenant est le jusqu’au-boutisme quasi suicidaire des néoconservateurs des USA et de l’UE dans l’erreur. Condescendants, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, ces gens vont jusqu’à perdre leur lucidité et n’admettront jamais qu’ils se sont trompés. Tenaces, aveuglés par la rage de perdre, bardés de certitudes quant à la supériorité de leur camp, ils perdent leurs capacités d’analyse et de raisonnement, se déconnectent de la réalité et vivent dans l’espoir d’un miraculeux retournement de situation qui viendrait leur donner la victoire. C’est ce qu’on pourrait appeler l’esprit « Massada » qui imprègne les élites sionistes et néoconservatrices.

    Lorsque la stratégie refuse d’évoluer rapidement pour tenir compte des réalités objectives défavorables, elle est forcément perdante.

    Le troisième enseignement, bien connu des militaires, est que, pour gagner les batailles, la concentration des efforts est toujours nécessaire et décisive. Comment les néocons, décidément beaucoup trop sûrs d’eux-mêmes, pouvaient-ils espérer l’emporter en dispersant leurs efforts sur trois fronts simultanément : l’Europe de l’Est (Russie-Ukraine), l’Asie de l’Est (Chine-Taïwan), l’Asie de l’Ouest (Iran-Palestine) ?

    Lorsque la stratégie adoptée s’accompagne d’une dispersion des efforts, elle a toutes les chances d’être perdante.

    R/ Comment évaluez-vous la force de l’armée russe ? Pensez-vous que Moscou soit capable d’atteindre ses objectifs militaires ?

    Pour moi, l’armée russe est aujourd’hui, la meilleure du monde. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est préparée depuis plus de 20 ans (après l’humiliation du bombardement de Belgrade) à une confrontation jugée inéluctable, alors même que l’occident otanien, trop sûr de lui, désarmait. Après deux ans de guerre, elle est incontestablement la plus entraînée au combat de haute intensité moderne avec une utilisation massive des nouvelles technologies (drones, guerre électronique) et des feux massifs terrestres et aériens. Elle est bien équipée. Elle tire chaque jour des enseignements et améliore ses équipements en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Son complexe militaro-industriel fonctionne 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit largement pour alimenter un combat de haute intensité contre l’OTAN et produit, à lui tout seul, davantage que l’ensemble des 32 pays de l’OTAN.

    L’armée russe dispose également d’une avance technologique décisive dans certains secteurs : notamment sur l’hypersonique, mais pas que… Elle a la meilleure défense antiaérienne du monde. Elle agit à proximité de ses frontières, ce qui facilite la logistique.

    Le soldat russe agit pour une cause en laquelle il croit, à juste titre. Celle de la sécurité nationale de son pays face à un occident fourbe et sans parole. Il est non seulement entraîné, mais motivé.

    Tout cela est à comparer avec le triste constat de l’état de l’OTAN, devenue, au fil du temps et des désarmements successifs pour engranger les dividendes de la paix, un conglomérat d’Armées nationales bonsaï en état de décomposition avancée.

    Moscou atteindra ses objectifs militaires lorsqu’il le voudra. Mais il n’a pas intérêt à en terminer trop vite. C’est sur l’opportunité qu’offre cette guerre d’Ukraine que s’accélère la construction de la multipolarité. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se construit l’affaiblissement économique en cours de l’Union européenne qui devrait être durable et qui va rebattre les cartes de la hiérarchie des puissances en Europe. C’est sur cette guerre d’Ukraine et sur les sanctions occidentales illégales et boomerangs que se justifie la stratégie de dédollarisation qui devrait venir à bout de l’hégémonie US. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se fonde, par obligation, le réveil d’une économie russe plus autarcique, plus autonome et plus souveraine.

    Arrêter trop tôt, alors que le temps joue en faveur de la Russie, avec une UE et des USA qui s’autodétruisent chaque jour un peu plus ne serait pas une bonne opération pour la Russie, si l’on veut bien prendre du recul et réfléchir… L’armée russe n’est pas le moins du monde en difficulté. Elle est maîtresse des horloges. Elle pourra accélérer lorsqu’elle le décidera, attaquer à partir de, et dans de nouvelles directions, créer de nouveaux fronts en Ukraine, alors même qu’elle se renforce chaque jour et que son adversaire otano-kiévien s’affaiblit. Elle choisira le moment favorable pour tirer le meilleur parti géopolitique de sa victoire.

    R/ La contre-offensive ukrainienne n’a pas permis à Kiev de bousculer les lignes de défense russe. L’armée ukrainienne, malgré l’aide massive de l’OTAN, vous semble-t-elle en mauvaise posture ?

    Elle l’est assurément et le sera plus encore lorsque Vladimir Poutine décidera d’en finir. Si l’ouest de l’Ukraine, peuplée d’irréductibles bandéristes n’intéresse évidemment pas le Président russe, on peut imaginer qu’Odessa, Kherson, Kharkov et peut être même Kiev tomberont dans l’escarcelle russe. Le reste de l’Ukraine sera transformé en un État croupion, enclavé, dysfonctionnel, comme le dit très justement le plus célèbre des géopoliticiens US, John Mearsheimer. Peut-être même l’Ukraine finira-t-elle démembrée.

    Quant à l’avenir politique de Zelensky, étrangement classé numéro 1 au palmarès confessionnel mondial 2022 du Jerusalem Post, et personnalité de l’année 2022 par le Times, chacun peut aisément imaginer ce qu’il sera… lorsque ses bons alliés occidentaux le laisseront tomber.

    R/ La guerre est aussi économique au niveau planétaire. Assiste-t-on à la naissance d’un monde multipolaire dans ce domaine ?

    La naissance du monde multipolaire est incontestable. Non seulement l’économie des BRICS-10 a déjà largement dépassé l’économie du G7 et celle de l’OTAN, mais le rythme de croissance annuel, difficilement réversible, est aujourd’hui de deux à trois fois supérieur pour les BRICS-10. Autrement dit la bascule du centre de gravité économique mondial a déjà eu lieu et le fossé va continuer de se creuser en faveur des BRICS-10 sous le double effet du différentiel de croissance et d’un nouvel élargissement dès octobre 2024.

    Rappelons que le G7 comptait 16 % de la population et 52 % de l’économie mondiale en 1975 lors de sa création et qu’il ne compte plus aujourd’hui que 9 % de sa population et moins de 30 % de son économie.

    En 2024, les 10 pays BRICS comptentdéjà 37,3 % du PIB/PPA de la planète, contre 29,9 % aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger.

    En 2024, les 10 pays BRICS détiennent déjà 44,4 % des gisements de pétrole contre 2,9 % au G7.

    Et cela sans compter, évidemment, les pays « amis des BRICS » et de la Russie producteurs de pétrole (Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux.)

    Les 10 pays BRICS contrôlent 38,3 % de la production industrielle mondiale contre 30,5 % au G7 ; 48,7 % de la production de blé et 54,7 % du Riz contre 18,1 % et 2,6 % au G7.

    Les 10 pays BRICS produisent 79,2 % de l’Aluminium mondial et 30,7 % de l’Or contre 1,3 % et 12,2 % pour le G7.

    Non seulement le nouveau monde multipolaire est bien là, mais il est déjà très puissant et le deviendra toujours plus parce qu’il est appelé à s’étendre et à s’organiser bien davantage et que les différentiels de croissance et de ressources seront désormais toujours plus en sa faveur.

    Évolution comparée des PIB/PPA des BRICS 10, des USA et de l’UE en milliards de $/Parité de pouvoir d’achat (source FMI)

    R/ Comment jugez-vous les propos bellicistes d’Emmanuel Macron envers la Russie ? Pourquoi cette posture martiale du président de la République ?

    Après la déconfiture vécue par le Président français lors de l’ouverture du Championnat du monde de Rugby et celle du Salon de l’Agriculture ; et pour occulter les événements de Gaza et la position insoutenable de l’exécutif français à ce sujet, monsieur Macron estime probablement qu’il faut créer une diversion médiatique. Il a un besoin irrépressible et pathologique d’exister et de passer à autre chose.

    Quoi de mieux que d’enchaîner des buzz politiques et médiatiques ? On a eu le buzz de l’Arme nucléaire mise à disposition de l’UE, voici dernièrement celui d’un envoi éventuel et qui serait assumé de troupes de l’OTAN en Ukraine ou celui du droit des femmes à l’avortement inscrit dans la Constitution, ou encore la « panthéonisation » de Manouchian. Le président occupe le terrain médiatique. On parle de lui. Il est content de lui. Pour lui c’est l’essentiel, pour ne pas dire existentiel.

    Cette posture martiale sur l’Ukraine ne convainc personne, tant elle est ridicule. Elle n’a aucun sens lorsqu’on sait que l’OTAN est nue. Elle est pathétique et fait plutôt sourire, ou pitié. Rares sont ceux qui applaudissent, nombreux sont ceux qui le plaignent. Mais bon, nous ne sommes pas le seul pays à être dirigé par un grand malade. Après tout, les USA le sont aussi…

    R/ Quel est l’état de l’armée française ? Serions-nous capables de rentrer dans un conflit de haute intensité en Europe ?

    Après plus de 30 ans de désinvestissement et de lois de programmation militaire toujours remises en cause avant terme et de budgets de défense rarement exécutés jusqu’au dernier euro, l’état de nos Armées n’est pas bon du tout. La France dispose aujourd’hui de Forces Armées Bonsaï qui croulent sous les problèmes.

    Elle a des problèmes de recrutement, donc d’effectif, de taux de sélection et par conséquent de qualité des personnels. Les candidats ne se bousculent pas pour entrer dans les Armées. Elle dispose de matériels, parfois modernes et sophistiqués, mais difficiles à maintenir (manque de budget, manque de pièces détachées, manque de main-d’œuvre qualifiée…) Une large partie du parc des matériels majeurs est ancien, voire très ancien. Les taux de disponibilité technique opérationnelle ne sont pas très bons si l’on en croit les rapports parlementaires des dernières années. Le coût unitaire des matériels majeurs a explosé et a contraint les Armées à en limiter drastiquement le nombre et à reporter trop souvent leur mise en service pour des raisons budgétaires.

    Alors que le conflit en Ukraine a évolué vers une guerre de tranchées « moderne » de type 1re guerre mondiale, nécessitant des effectifs d’infanterie importants, l’armée française n’a quasiment plus d’Infanterie. Au début de la guerre de 1914, dans un pays qui comptait 40 millions d’habitants, l’infanterie française alignait 1080 bataillons d’infanterie à 1000 hommes soit plus d’un million d’hommes. Aujourd’hui, elle en a moins de 18 pour une population de 68 millions d’habitants. Une partie de ces régiments est déjà déployée hors d’Europe. Elle ne peut donc compter que sur quelques milliers de fantassins pour un éventuel engagement en Ukraine. (dix à douze mille au mieux).

    On me rétorquera : oui, mais en coalition, avec l’Europe, l’Europe, l’Europe, on doit pouvoir faire nombre ? Foutaises ! Toutes les Armées européennes sont aujourd’hui des armées Bonsaï dont les effectifs sont inférieurs aux nôtres. Sans aucun doute, notre armée Bonsaï est la moins pire de toutes. Chacune de ces armées nationales compte sur sa voisine pour faire le boulot…

    La conscription ayant été abandonnée il y a plus d’une génération, il n’y a quasiment pas de réserve mobilisable… Quant aux munitions disponibles, je n’en parle pas. On retomberait sur les fameux quatre jours, connus de tous et nos très faibles stocks ont déjà été très largement entamés par nos dons à l’Ukraine et n’ont pas encore été renouvelés.

    Certains de mes camarades pensent qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’en avoir plus parce que nous arriverions ainsi très vite au seuil nucléaire et que nos armes et nos vecteurs, non testés depuis 30 ans, seraient toujours efficaces et dissuasifs. Il s’agit là d’un pari très risqué. En cas d’échange nucléaire, même si l’on parle souvent du pouvoir égalisateur de l’atome, l’avantage va quand même au nombre de têtes nucléaires, à la qualité, à la vélocité et à la flexibilité des vecteurs, à la qualité de la défense et du bouclier antimissile et à la profondeur stratégique du territoire.

    Aujourd’hui, dans tous ces domaines, ni la France, ni l’UE, ni l’OTAN ne font le poids face à la Russie qui dispose de 6000 têtes nucléaires, de vecteurs de conception récente, plus véloces, plus « flexibles » et moins vulnérables que les nôtres, d’une défense antimissile supérieure et surtout d’une immense profondeur stratégique. Rappelons pour mémoire que les fameux LGM-30G Minuteman III de l’US Air Force sont les seuls vecteurs terrestres de l’arsenal nucléaire états-unien. Mis en service en 1970, ces missiles stratégiques US ont donc plus de cinquante ans d’âge et doivent être remplacés dans la décennie à venir en raison de leur obsolescence. Le résultat d’un éventuel échange nucléaire serait donc probablement très « douloureux » et dévastateur pour l’occident otanien.

    En conclusion, oui, la France est capable aujourd’hui d’entrer dans un conflit de haute intensité sur la base de l’incommensurable bêtise d’une gouvernance de poètes, soutenue par des médias biberonnés à l’idéologie néoconservatrice et atlantiste, incapables de prendre du recul et de raisonner.

    Évidemment, la sortie du conflit serait rapide et beaucoup moins glorieuse qu’espérée par le stratège de l’Élysée. C’est bien ce qui rend ridicule ses rodomontades.

    Rebâtir des Forces Armées plus puissantes ? Il faudrait pour cela une population « volontaire » et plus de dix ans d’investissement, d’efforts et d’entraînement. Une belle Loi de programmation militaire, dont on sait déjà, par expérience, qu’elle n’ira pas à son terme et ne sera pas respectée (comme toutes les autres) ne suffira pas à redresser les choses. Les moyens financiers d’un pays dont l’économie s’effondre et dont la dette explose ne permettront pas de s’offrir les budgets dont les militaires rêvent parfois. Rappelons que le simple intérêt annuel de la dette française est déjà très largement supérieur au budget de la Défense et que cette situation est en voie d’aggravation rapide.

    Ce que la France devra payer demain pour l’intérêt de sa dette qui explose, avec des taux d’intérêt qui vont, eux aussi, exploser, sera forcément déduit des investissements du pays, et la Défense française en fera évidemment les frais.

    R/ Existe-t-il des voix dissidentes dans les rangs de la « Grande Muette » ? Quelle est l’opinion de la grande majorité des soldats français sur la politique internationale et nationale ?

    Il n’existe pas de voix dissidentes ouvertes dans les rangs des Armées d’active parce que la hiérarchie, à juste titre, ne le tolérerait pas. En revanche, il existe des voix dissidentes dans l’active qui se sont exprimées sous anonymat dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, lors de l’épisode dit de la Tribune des généraux. Mais il existe surtout des voix dissidentes nombreuses et fortes chez les militaires de tous grades en retraite qui ont connu la guerre froide.6

    Il y a bien sûr aussi un parti plus conformiste, biberonné à l’atlantisme, qui se satisfait de la propagande grossière des médias mainstream. On le voit régulièrement s’exprimer sur les plateaux télé et nous débiter ses prophéties trop souvent contredites par les réalités du terrain ou de l’économie.

    Il est difficile de mesurer l’opinion des militaires d’active en matière de politique étrangère et de politique intérieure sauf au travers des votes dans les villes de garnison. D’une manière générale, je ne crois pas me tromper en disant que les plus jeunes recrues qui agissent au quotidien, le nez dans le guidon, sont indifférentes à tout discours politique. Les gradés, eux, sont généralement conscients de la déliquescence du pays et votent en conséquence.

    En dehors de quelques courtisans carriéristes, et encore, le président de la République, chef des armées, n’est ni aimé, ni estimé, ni respecté par une majorité des militaires d’active et encore moins par les retraités de l’Armée. Pour le charisme, on est loin de Bonaparte au pont d’Arcole… ou de Napoléon à Austerlitz. Cela laisse très mal augurer du résultat de l’aventurisme militaire « déclaratoire » macronien…

    R/ Autre zone de conflit, le Proche-Orient. Vous avez participé à un voyage d’observation international en Syrie. Quel regard portez-vous sur la renaissance de cette nation martyre ?

    Observons que le chaos syrien, comme le chaos israélo-palestinien, comme le chaos ukrainien ont tous les mêmes racines et les mêmes responsables : les néoconservateurs mondialistes et sionistes Israélo-US-UE. Il suffit de lire quotidiennement la presse israélienne pour se convaincre de l’implication directe et profonde d’Israël dans ces trois conflits.

    La situation en Syrie est encore loin d’un retour à la normale, puisque ce pays est toujours bombardé quasi quotidiennement par Israël, seul pays au monde qui puisse bombarder ses voisins en toute impunité, depuis sa création, grâce à la protection du veto US à l’ONU. Les bouchers de Tel-Aviv poursuivent inlassablement leur œuvre de destruction de la Syrie. Si le président Bachar El Assad n’avait pas eu le soutien d’une forte majorité de son peuple, il y a belle lurette qu’il aurait été renversé.

    Ce qui me frappe dans l’observation de ce peuple martyr, c’est sa résilience très comparable à celle des Palestiniens. Mais les narratifs mensongers dont la presse mainstream occidentale, sous influence sioniste, nous inondent quotidiennement se poursuivent. Heureusement, les populations du monde entier commencent à ouvrir les yeux. Nos médias et nos journalistes n’en sortiront pas grandis.

    La Syrie qui a retrouvé sa place au sein de la Ligue Arabe et qui est aujourd’hui soutenue par l’Iran, la Russie, mais aussi par la Chine, va incontestablement connaître des jours meilleurs.

    La capacité de nuisance des bouchers de Tel-Aviv aura forcément une limite. Espérons, pour eux, qu’il n’y aura pas un jour un gros retour de bâton, de la dimension de ceux que l’histoire a déjà connus…

    R/ Que vous inspire l’épuration ethnique menée par Israël dans la bande de Gaza ?

    Du dégoût ! Un immense dégoût ! Et même de la rage…

    Dégoût que l’actuelle gouvernance nazie d’Israël puisse exercer un tel pouvoir de nuisance à la face du monde et d’un occident moralisateur sans la moindre réaction forte et efficace de l’ONU et de la communauté internationale. L’occident otanien y a perdu son âme et la crédibilité qui lui restait dans le monde.

    Dégoût de la gouvernance US, sionisée jusqu’à la moelle, qui soutient et participe même directement en fournissant les bombes, au massacre des populations civiles palestiniennes et qui a trop longtemps bloqué toute initiative de paix au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Dégoût des gouvernances européenne et française, et des médias et journalistes aux ordres, eux aussi, sionisés jusqu’à la moelle, qui suivent la politique étrangère US, inspirée par Tel-Aviv, sans se poser la moindre question et qui préfèrent pleurer abondamment la mort naturelle (selon le chef des renseignements ukrainiens Boudanov)7 du délinquant Navalny que s’apitoyer sur la mort de plus de 32 000 civils palestiniens dont 80 % de femmes et d’enfants et sur le sort des 75 000 blessés répertoriés à ce jour.

    R/ Comment voyez-vous l’avenir de notre pays dans les années décisives qui s’annoncent ?

    Notre pays va connaître de grandes difficultés dans les toutes prochaines années. L’immensité de la dette qui n’en finit pas d’exploser sous la présidence Macron deviendra insupportable avec la hausse des taux d’intérêt liée au déclassement probable, en avril prochain, de la note de la France par les agences de notation.

    Avec un déficit budgétaire programmé à 145 milliards d’euros pour l’année 2024, mais qui pourrait être bien pire et tangenter, voire dépasser le record absolu de l’année 2023, c’est une amputation de tous les programmes d’investissement pour l’avenir qu’il faudra réaliser dans les années à venir si la France veut éviter la faillite.

    Par ailleurs notre pays aura fini de perdre, sous la présidence Macron et en raison de son arrogance, l’influence et les relations amicales qu’il avait encore en Afrique.

    Au Proche et au Moyen-Orient, la France aura perdu toutes ses chances de pouvoir encore influencer les événements en soutenant ouvertement, cyniquement et inconditionnellement une gouvernance Netanyahou génocidaire.

    La France est un Titanic qui s’ignore. Les citoyens français, passagers de ce navire en grande difficulté, pour ne pas dire en perdition, sont en trop large part anesthésiés par des médias complices du mondialisme et du macronisme. Ils continuent de chanter alors que le bateau coule, tant qu’ils ont encore « du pain et des jeux ».

    On peut s’efforcer de leur ouvrir les yeux pour rétablir notre souveraineté et sortir de l’orbite délétère de l’OTAN et de l’UE, mais après tout l’électeur est maître du jeu. Il a toujours les dirigeants qu’il mérite.

    On notera que la réalité du pouvoir en France est aujourd’hui clairement détenue par le petit gang de milliardaires qui contrôlent non seulement les médias mainstream, mais aussi les organismes dits de « fast checking » en charge, moyennant subventions, de décrédibiliser toute opinion dissidente en distribuant des anathèmes.

    La caricature de ce genre d’officine est le site dit « Conspiracy Watch ». Créé par un jeune sayan quarantenaire, ambitieux, (encore un)8 très engagé au service du sionisme israélien et du mondialisme néoconservateur états-unien9, au point de choisir un nom anglo-saxon pour son site. Rémunéré par la Fondation pour la mémoire de la Shoah pour son travail, soutenu par Bernard-Henri Lévy, largement subventionné par l’État français10 pour promouvoir la seule vérité officielle en décrédibilisant la moindre dissidence, ce site décerne des diplômes de complotistes à tous ceux qui ne pensent pas comme le courant mainstream et les milliardaires mondialistes qui le contrôlent.

    Le seul avantage de ce site est qu’il affiche clairement ses allégeances qui crèvent les yeux. Rudy Reichstadt a trouvé le bon filon et les bons maîtres, mais il pousse le bouchon tellement loin qu’il en perd toute crédibilité. Du haut de ses quarante ans, ce jeune homme qui n’avait pas 20 ans en l’an 2000 et ne connaît, in fine, pas grand-chose à la vie et à l’histoire qu’il n’a pas vécue, se permet de s’attaquer à des gens autrement mieux « câblés » et titrés que lui.

    Alain Juillet, Caroline Galactéros, Éric Dénecé, Jacque Hogard, Henry Roure, Anne Laure Bonnel, Pierre Emmanuel Thomann, Thierry Mariani, mais aussi le journal Valeurs actuelles, TV libertés, et France Soir évidemment sont, entre autres, ses cibles de prédilection.

    S’il devait y avoir « un changement de régime » en France dans les années qui viennent, soit pacifique, soit de nature révolutionnaire, il est clair que le nettoyage des écuries d’Augias devrait être entrepris, tant au plan politique qu’au plan médiatique et que l’avenir professionnel du sayan Rudy Reichstadt serait alors évidemment compromis… Mais ce serait une autre histoire…

    R : Quelle est votre analyse sur la récente action terroriste de Moscou.

    Il faut être prudent avant de désigner clairement un responsable dans cette affaire. Toutefois Vladimir Poutine qui est mieux renseigné que moi semble écarter la revendication ISIS, pensant qu’il ne s’agit que d’un paravent pour protéger les véritables commanditaires qui seraient liés au camp otano-kiévien. Il faut donc se poser les bonnes questions et tenter d’y répondre.

    À qui profite une telle opération, menée à un tel moment ? Poutine vient juste d’être réélu triomphalement pour 6 ans quelques jours plus tôt. Toute opération de déstabilisation de sa personne et du peuple russe à ce moment précis profite clairement au camp otano-kiévien, bien davantage qu’à ISIS.

    Il faut d’ailleurs rappeler qu’ISIS a été et reste un outil instrumentalisé par un duo fusionnel CIA-Mossad et parfois par le trio CIA-Mossad-MI6. En clair, une revendication avérée de l’action par ISIS ne nous révélerait pas forcément le vrai commanditaire.

    Y a-t-il dans le mode opératoire des indices qui préciseraient ou excluraient telle ou telle piste ? La réponse est oui.

    Les terroristes arrêtés fuyaient vers l’Ukraine où un chemin et des moyens d’exfiltration avaient été préparés. L’Ukraine n’est pas un pays dans lequel ISIS a pignon sur rue. Il y avait donc au moins des complicités ukrainiennes et très probablement le feu vert des sponsors de l’Ukraine, pour une action de cette ampleur.

    Les terroristes ont stoppé leur action pour fuir sans vraiment terminer le travail. Ce n’est pas dans les habitudes d’ISIS dont les combattants ne craignent pas la mort et se battent jusqu’au bout.

    Lors de leur interrogatoire à chaud, les terroristes n’évoquent jamais de motivations idéologiques, mais l’argent, ce qui désigne la piste du mercenariat plus que celle d’ISIS.

    La précipitation et la coordination des médias occidentaux pour écarter la piste otano-kiévienne en chargeant ISIS me semblent hautement suspectes.

    Le détail de toutes les autres fautes d’exécution de l’opération qui écartent la piste ISIS est donné dans un article très clair de Andrew Korybko qui met en cause le GUR ukrainien.11

    Mon intime conviction dans cette affaire est que le trio CIA-MOSSAD-MI6 et le GUR ukrainien, qui ne reculent devant rien, ne sont probablement pas totalement étrangers à cet acte terroriste.

    Dominique Delawarde




    Les MÉDIAS, monoculture IDÉOLOGIQUE et POLICE de la PENSÉE ?

    [Source : Anti | thèse]

    Myret Zaki est une journaliste économique suisse. Elle a notamment été rédactrice en chef du magazine économique Bilan de 2014 à 2019. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages liés à l’actualité financière, principalement suisse et américaine.

    https://www.payot.ch/Detail/sans_diversite_de_vues_pas_de_journalisme_-myret_zaki-9782828921422

    Sommaire :

    • 00:00 Intro
    • 02:37 Journaliste et éditorialiste
    • 04:01 L’art de la critique
    • 05:54 Le journalisme d’opposition
    • 07:12 Médias et complaisance envers les pouvoirs
    • 11:43 Sans diversité de vues, pas de journalisme
    • 24:59 Atomisation de l’information
    • 30:25 L’éducation aux médias
    • 34:27 Les conflits d’intérêts
    • 41:10 Julian Assange
    • 43:21 La guerre entre Israël et les Palestiniens
    • 54:52 La fin du dollar ?
    • 1:09:35 L’avenir de la Suisse
    • 1:15:19 Comment réformer l’économie ?
    • 1:18:44 Une guerre pour le contrôle des esprits
    • 1:26:09 Carte blanche — les consortiums de journalistes

    Résumé entretien Myret Zaki

    [Télécharger le PDF]

    Myret Zaki commence par faire le constat qu’il existe une certaine monoculture idéologique dans les médias traditionnels occidentaux.

    Le déclin des démocraties occidentales s’accompagne du déclin des médias et des pratiques pluralistes. L’euphorie des Trente glorieuses est terminée. Certains journalistes considèrent que leur mission est de défendre l’Occident, afin d’éviter son déclin. C’est devenu une sorte de croisade du bien contre le mal. Dans les rédactions, des points de vue ont été sacralisés, jusqu’à en devenir dogmatiques (et ceux qui s’en éloignent sont mal vus). Exemple : l’OTAN a toujours raison, les USA sont une puissance bienveillante et démocratique ; L’Occident et le dollar continueront à triompher. Dire l’inverse, c’est prendre le risque d’être traité d’anti-américaniste. Comment cela est-il possible ? Par accointance idéologique essentiellement.

    En Allemagne, beaucoup de patrons de presse sont intégrés dans des think tanks transatlantiques, par exemple (cf. Monde Diplomatique de mars 2024). Des étiquettes sont utilisées pour condamner ceux qui pensent différemment : « populiste », « extrême droite », complotiste »… Ces étiquettes ne sont bien souvent que des anathèmes pour défendre l’idéologie dominante. Or, le journalisme devrait avoir un esprit factuel et scientifique, en phase avec le crédo de Voltaire : la cohabitation pacifique de différents points de vue, et le combat contre les dogmes. La monoculture idéologique, en tant qu’obscurantisme à caractère néo-religieux, signe la mort du journalisme. Elle conduit un grand nombre d’individus à se détourner des médias traditionnels.

    Quel est le secret de Myret Zaki pour rester critique dans le domaine public sans être ostracisée ? La critique est un art qui implique d’adopter certaines stratégies, en maintenant une base factuelle. Il faut être plus solide que ses adversaires et bien connaître leurs arguments. Il faut aussi utiliser les bons mots, car certains sont « prohibés ». Les prononcer, c’est prendre le risque d’être ostracisé ou traité de populiste. En économie, la critique du système capitaliste et de ses institutions reste encore mal vue. Pourtant, le journalisme d’opposition est le journalisme s’il veut être le quatrième pouvoir qu’il prétend être. Aujourd’hui, beaucoup de journalistes sont les relais des pouvoirs. Mais ce n’est pas du journalisme.

    Comment expliquer cette complaisance des journalistes envers les pouvoirs ? Par la paupérisation du métier et le contexte sociétal général. Or, les médias ont une responsabilité sociale. Une mission et une utilité sociale. Cela impliquerait d’aller consulter des sources alternatives, d’être attentif au réel, qui n’est pas forcement reluisant et glamour. C’est d’autant plus important à l’heure où nos démocraties sont chancelantes et les grandes entreprises sortent gagnantes de toutes les crises (exemple de Rheinmetall, entreprise industrielle allemande, notamment d’armement, qui a explosé en bourse depuis le début de la guerre en Ukraine ; mais aussi les bénéfices gigantesques des pharmas lors de la crise Covid). Le journaliste doit servir le bien commun, c’est sa mission de base. Il doit comprendre que la société est faite d’une somme d’intérêts contradictoires, qu’il doit décrire aux citoyens avec le plus d’honnêteté possible.

    À l’avenir, il y aura une multiplicité de canaux d’information (c’est déjà en partie le cas). Pour être informés des grandes actualités du monde, les citoyens devront donc se renseigner en créant leur propre playlist de chaînes alternatives ou de spécialistes à suivre (comme Seymour Hersh sur la destruction du gazoduc Nord Stream), parfois plus libres. Cela demandera une certaine maturité et donc une éducation digne de ce nom aux médias, qui inclut un esprit critique par rapport aux gouvernements, à l’histoire de leurs mensonges, par exemple lors de l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Il faut être vigilant et vérifier les conflits d’intérêts potentiels, qui minent l’indépendance des médias. Les États et institutions internationales ne pourront empêcher ce développement, sauf à vouloir censurer les canaux d’information et réseaux sociaux (ce qui est arrivé par exemple avec Twitter), en violation de la liberté d’expression pourtant chère à l’Occident. L’intégrisme médiatique actuel devra mettre de l’eau dans son vin à mesure que le monde devient multipolaire.

    Que penser du peu d’attention médiatique actuel autour de Julian Assange ? Il révèle que les États-Unis cherchent à garder l’opacité sur leurs opérations militaires. Le jour où des révélations chocs mettront au grand jour leur réalité, tout le soft power américain, véhiculé notamment par Hollywood, s’écroulera. Les États-Unis ne peuvent se le permettre.

    La guerre entre Israël et la Palestine gangrène le Proche-Orient et le monde entier depuis 75 ans. Myret Zaki constate que les grandes familles ayant historiquement financé Israël ont beaucoup investi dans la tech américaine ces dernières années. Elles ont un peu délaissé le rêve de faire Israël le hub technologique du Moyen-Orient. Leur intérêt s’est émoussé, car la situation sur place est inextricable. Aujourd’hui, les hubs dans la région sont Dubaï, les Émirats ou l’Arabie Saoudite. Quelque chose a donc pris fin. Depuis le 7 octobre 2023, la tentative ultime d’annexion totale de la bande de Gaza est une fuite en avant, qui coûtera beaucoup à Israël. Myret Zaki dit connaître des personnalités juives en Occident qui ne soutiennent pas la guerre actuelle du gouvernement israélien sur la bande de Gaza. Israël se trouve aujourd’hui minorisé sur la scène internationale, et les médias devraient en parler de manière plus équilibrée et ouverte. Les pays arabes ne peuvent se permettre de déclencher une guerre contre Israël et les États-Unis. Ils appliquent une pression diplomatique et continueront de le faire. Il faudra bien un jour que les Palestiniens retrouvent une terre qui est la leur.

    Dans la couverture médiatique de la guerre actuelle, les réseaux sociaux apportent des informations complémentaires bienvenues, qui ont fait basculer une grande partie de l’opinion internationale en faveur des Palestiniens. Beaucoup de gens sont aujourd’hui embarrassés de défendre Tsahal, qui mène une guerre très sale. Même Jacques Attali a critiqué l’action de Netanyahu. Les grands médias, comme à leur habitude, ont fait de l’officialisme » en s’alignant sur le soutien de la plupart des gouvernements occidentaux en faveur d’Israël.

    La dédollarisation de l’économie. Beaucoup d’experts continuent à affirmer qu’il n’y aura pas d’alternative au dollar à l’avenir. Mais c’est souvent de la propagande pro-américaine, destinée à influence la perception globale pour que le dollar continue à être utilisé. Or, le groupe des BRICS+ est résolu à ne pas être dépendant de la monnaie américaine, qui se dévalue fortement à long terme. La part du commerce dans les autres monnaies augmentera. Avec les nouvelles technologies, le paradigme même de monnaie de référence unique n’a plus beaucoup de sens. Pour comprendre cela, il faut sortir du trou idéologique dans lequel l’Occident s’est enfermé.

    Aujourd’hui, le dollar reste une monnaie de référence sur les marchés financiers (hautement spéculatifs), car les USA sont le pays qui émet le plus de dettes en dollar. Le dollar « commercial », en revanche, s’affaiblit très vite. La part des USA dans le commerce mondial diminue. Même le pétrole commence à être échangé dans d’autres monnaies que le dollar.

    Quelle conséquence de la dédollarisation pour les USA ? C’est une normalisation historique, les USA deviendront un pays qui n’aura plus une influence prédominante dans le monde. Ils se régionaliseront (Amérique du Sud et Europe essentiellement). Il y aura une zone dollar, une zone euro affaiblie et une troisième zone avec d’autres monnaies émergentes. Ce rééquilibrage prendra du temps, car les USA utiliseront leur puissance militaire, indiscutablement supérieure, pour maintenir le plus longtemps possible la suprématie du dollar, qui sera donc conservé comme monnaie de référence de manière artificielle (c’est déjà le cas depuis plusieurs années), grâce à la planche à billets (dans un pur schéma de Ponzi). Les guerres actuelles contribuent à maintenir le dollar comme monnaie de référence. Le conflit en Ukraine est un test pour la suprématie des États-Unis.

    À l’avenir, l’or restera une monnaie de réserve solide, car il ne se dévalue pas. L’étalon sera sans doute un panier de monnaies des puissances économiques émergentes, sur la base de leur commerce réel. C’est vers cela que les BRICS+ se dirigent. Les États-Unis lutteront contre cela via des campagnes de propagande et de désinformation.

    Quel est l’avenir de la Suisse ? Une exception helvétique pourra -t-elle se dessiner à l’avenir ? Les conditions-cadres qui ont fait le succès de la Suisse ces 50 dernières années (neutralité, secret bancaire, industrie de pointe, etc.) ne seront plus présentes à l’avenir. Or, la prospérité de la Suisse reposait sur cela. Aujourd’hui, ce sont les Émirats et Dubaï qui deviennent des hubs pour les affaires. La politique étrangère helvétique est alignée sur celle de l’UE ou des États-Unis, ce qui nuit à ses échanges avec les pays du « sud global ». Depuis que des avoirs russes ont été gelés en Suisse, les fonds souverains étrangers hésitent à venir dans le pays.

    Aujourd’hui, le public devient conscient que les médias dominants sont trop lénifiants envers les pouvoirs. Une partie des jeunes (la génération Alpha en particulier) sera sans doute plus politisée que nous. Ils acquerront une sensibilité très précocement, parfois en se radicalisant face à la réalité très dure que les réseaux leur montrent. Les rapports de violence, après avoir été sous-traités dans le reste du monde, sont importés en Occident, avec des tensions sociales. C’est un moment de vérité pour nos démocraties.

    La guerre de demain sera cognitive, pour contrôler le cerveau des gens, sur les réseaux sociaux en particulier. Des armées de trolls viendront manipuler les opinions. Les plus fragiles et frustrés pourront être ainsi radicalisés. Quel contre-pouvoir pourra être opposé à cette guerre, afin de ramener ces nouvelles générations à la réalité ? Il faudra des armées de véritables « débunkers » pour désactiver les trolls. Il faudra aussi une éducation extrêmement pointue aux réalités des médias et de cette guerre cognitive.

    Les consortiums de journalisme d’investigation, qui ont révélé les scandales de fraude fiscale, sont à prendre avec des pincettes. Les Swiss Leaks ont été révélés par l’OCCRP, une organisation basée à Washington et financée par des intérêts proches du gouvernement américain. Conséquence : ces « leaks » ne révèlent aucuns évadés fiscaux américains, seuls les pays faisant partie de « l’axe du mal » sont visés. Or, les plus grands paradis fiscaux sont aujourd’hui basés aux États-Unis (Delaware, Floride, etc.). Il s’agit, au fond, d’une guerre économique. Il faut en être conscient.

    Sources :




    Stoppons la propagande inclusive qui aggrave le rejet des minorités

    Par Gérard Delépine

    Depuis une vingtaine d’années, les lobbys de certaines minorités, les médias et les gouvernants prétendent que la majorité serait raciste, homophobe, islamophobe, grossophobe… En croyant lutter contre ces préjugés, ils développent partout une surreprésentation de ces minorités et leur octroient des passe-droits sans en mesurer l’impact psychologique réel dans la population. Ils leur rendent la vie plus difficile contre leur gré pour leur grande majorité.

    Les séries télé, comme les films doivent sur représenter et valoriser les minorités pour recevoir des subventions et les publicités intègrent presque systématiquement des citoyens de couleur (sauf les Asiatiques) ou des représentants de minorités sexuelles.

    Mais depuis cet affichage ostentatoire des minorités, on constate une montée de l’intolérance envers elles montrant les effets paradoxaux d’une telle pratique. La surreprésentation des minorités leur nuit comme en témoigne un rapport1 du ministère de l’Intérieur rapportant une augmentation des crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux de 32 % en 2023 par rapport à 2022.

    À l’ère de Facebook, la sagesse ancestrale des minorités « pour vivre heureux, vivons cachés » paraît totalement oubliée par les activistes, mais les communautés en sont souvent conscientes et refusent d’être utilisés en « i-connes ».

    Le racisme est un fléau dénoncé dans la Déclaration des droits de l’homme, mais son utilisation souvent abusive par certains « racisés », le renforce au lieu de le combattre.

    L’approche victimaire du problème sépare davantage la minorité supposée raciale de la majorité silencieuse et persuade la première que la dernière est raciste. L’attitude de certains racisés témoigne même d’un racisme à rebours qu’ils affichent de manière caricaturale, lorsqu’ils organisent fièrement des réunions d’où ils excluent, sur des critères raciaux, les membres de la majorité. Les racisés s’enferment ainsi dans un ghetto physique et intellectuel dont ils souffrent et se plaignent.

    La moindre critique qui leur est éventuellement adressée pour une raison qui n’aurait rien à voir avec la couleur de leur peau est ressentie comme raciste. Le débat actuel sur le possible choix de Nakamura pour représenter la France est démonstratif. Toute critique de ce choix est taxée de racisme même si elle ne concerne que son style musical, son langage ou son style vestimentaire assez peu représentatif de l’élégance que la France est censée incarner à la face du monde.

    Le caractère trop fréquent des accusations abusives de racisme augmente à la fois le sentiment d’être rejeté des racisés et des réactions de lassitude de la majorité à leur égard. En témoigne la hausse du nombre de crimes ou délits à caractère raciste de 13 % enregistrée entre 2019 et 2021 après celle de 11 % entre 2018 et 2019.

    Pour combattre véritablement le racisme, il faut que ceux qui en souffrent, au lieu de se victimiser et de s’isoler, se mélangent et s’intègrent davantage à la majorité. Ils trouveront, dans les relations qu’ils créeront, la confirmation que la majorité n’est pas raciste même si quelques membres de cette majorité le sont.

    Les néoféministes ont développé elles aussi une approche victimaire et parfois franchement anti-mâle avec des réunions pour les droits des femmes excluant les hommes. N’ont-elles pas compris que leurs attentes ne peuvent être obtenues qu’en convainquant les hommes de leur bien-fondé (ce qui rend indispensables les réunions communes) et que les accusations récurrentes de patriarcat pour les actes bienveillants comme l’ouverture d’une porte ou le rapprochement d’une chaise pour nos compagnes discréditent leurs discours et par ricochet leurs revendications légitimes ? Hommes et femmes sont là pour se compléter dans le respect réciproque et l’égalité des droits et non pas pour s’opposer stérilement.

    Les minorités sexuelles sont-elles aussi victimes d’une politique de sur représentation et de propagande victimaire et particulièrement les plus militantes d’entre elles, comme les transgenres.

    Depuis près de 20 ans, les homosexuels et lesbiennes étaient relativement bien acceptés par la majorité, mais depuis que les séries télévisées et les films subventionnés les mettent constamment en avant, nettement plus que leur proportion dans la population (2 % à 5 %) et que certains d’entre eux soutiennent ouvertement les transgenres, le nombre d’actes homophobes augmente. Certaines associations de gays2 et de féministes3 s’en rendent d’ailleurs compte et dénoncent leur association à ces groupes d’activistes trans genres dont elles réfutent la propagande chez les enfants.

    Par un lobbying efficace les trans sexuels qui constituent une infime minorité4 ont obtenu des droits dérogatoires du droit commun comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple affirmation de leur part et aussi, même en l’absence de tout traitement médical ou chirurgical, le droit pour les femmes trans de concourir dans les épreuves féminines, d’utiliser les vestiaires et les toilettes des femmes et d’être incarcéré dans des prisons pour femmes et des majorations de subventions pour les clubs sportifs qui s’affichent « non binaires ».

    L’intégration des femmes trans dans les épreuves sportives de haut niveau depuis 2010 a abouti à déposséder de nombreuses femmes méritantes des titres et médailles qu’elles méritaient au point que la plupart des fédérations sportives internationales 5 viennent, cette année, d’exiger que seules les femmes de naissance puissent concourir dans les compétitions féminines.

    L’Article R 113-2 du code du sport déclarent éligibles aux subventions les missions d’intérêt général et la participation de l’association ou de la société à des actions d’intégration des minorités. Ainsi la municipalité de Rennes accorde des subventions plus importantes aux clubs recensant les sportifs non-binaires6 comme s’en glorifie Sélène Tonon, conseillère municipale transgenre.

    « C’est un exemple de notre intelligence collective et de la direction de notre politique publique. Nos précédents choix favorisaient, de façon involontaire sans doute, un certain nombre de critères… Les clubs étaient obligés de courir vers la médaille et de valoriser à tout prix une forme d’élitisme de la performance… Désormais, nous nous donnons les moyens de l’ambition de proposer un véritable budget égalitaire débarrassé des stéréotypes de genre. »

    Mais il est douteux que ces subventions accordées pour favoriser une minorité sexuelle fassent avancer sa cause comme l’explique Charles Compagnon 7 8 leader de l’opposition municipale.

    « COMMENT EXPLIQUER À UN GARÇON, QU’IL VAUT MOINS QU’UN AUTRE JEUNE GARÇON DÉCLARÉ NON BINAIRE ? L’IDÉOLOGIE CONDUIT À FORMULER DES PROPOSITIONS QUI PARAISSENT TOTALEMENT DÉCONNECTÉES DU RÉEL…

    Dans quelle équipe de foot ira jouer le petit Théo, 10 ans, de sexe masculin, que ses parents auront inscrits en non-binaire ?Au lieu d’inclure, la ville établit un étiquetage fort regrettable qui risque d’ailleurs de produire des effets contre-productifs. En effaçant les catégories “femme/homme” et accordant plus de points aux non-binaires, vous invisibilisez les femmes que les dispositifs de lutte contre les discriminations cherchent pourtant à rendre visibles. Si la municipalité avait voulu une vraie politique du sport social et inclusif, elle aurait ajouté des classes “handicapés” et “super sénior”. »

    Dans la plupart des pays occidentaux des lois ont également décrété l’inclusion des femmes trans (nées hommes) dans les prisons pour femmes. Mais la survenue de viols de prisonnières par des hommes ayant affirmé être des femmes trans sans avoir été opérés a obligé les autorités à réorienter les femmes trans dans les prisons adaptées leur sexe de naissance.

    De même l’autorisation donnée aux hommes se déclarant femmes trans de se changer dans les vestiaires et d’utiliser les douches et les toilettes des femmes de naissance ont suscité de multiples incidents dont le seul mérite est d’avoir fait multiplier les toilettes et douches individuelles et fermées.

    Le respect des trans ne doit pas se faire en niant la nature et les droits des femmes.

    Pour faire vraiment régresser le rejet des minorités, il faut qu’elle rejette le séparatisme

    La principale limite des revendications qui cherchent à unifier l’antiracisme, l’antisexisme, la lutte contre la transphobie ou l’islamophobie consiste en son hyper individualisme empreint de revanche identitaire et d’une obsession de la victimisation tendant à oublier leur universalité. Ce courant privilégie les notions identitaires allant jusqu’à séparer les féministes « blanches » des féministes « racisées », et exclut au passage les femmes juives.

    Derrière des revendications nobles comme l’antiracisme, les droits de l’homme, l’anticolonialisme, le féminisme, ou le respect des minorités sexuelles ou religieuses, l’universalisme apparaît comme l’élément fondateur. Sans lui, la lutte identitaire nuit aux causes qu’elle prétend défendre, participe à fragmenter davantage notre société et aggrave le rejet des minorités.

    Stoppons la surreprésentation permanente des minorités qui nuit à leur inclusion harmonieuse et fragmente la société !

    « Il y a une hausse assez constante ces dernières années des actes LGBTphobes que l’on retrouve dans plusieurs rapports », constate Flora Botler, co-autrice d’un rapport de la Fondation Jean Jaurès.

    « Ces dernières années, on voit une explosion des signalements autour des personnes trans », explique Flora Botler. Un constat partagé par toutes les associations LGBT +. Pour cette spécialiste des sujets LGBT +, cela s’explique notamment par la forte présence des sujets trans dans les médias et le débat public. « À chaque fois qu’il y a des débats sur les sujets LGBT +, notamment dans la presse avec beaucoup de débats sur les personnes trans et des propos très durs, on voit une hausse des signalements de cas transphobes et une hausse des plaintes. Il y a une corrélation directe entre ces discours et les actes transphobes ».

    https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies


    Pétition
    L’obsession de l’ONU pour les questions de genre

    https://citizengo.org/fr/fm/12776-Emp%C3%AAchez-l-ONU-de-criminaliser-vos-convictions-chr%C3%A9tiennes





    Asseli qui ?

    [Source : @campagnoltvl]

    [Le meilleur candidats aux élections européennes pour emm… Macron ?]



    La suite :






    L’indigence intellectuelle des propagandistes politico-médiatiques

    Par Claude Janvier

    Plus « l’élite politico-médiatique » est corrompue, dépravée et pervertie, plus la société s’écroule et plus la majorité de la population s’enfonce dans une indifférence malsaine. Le chaos est proportionnel à l’absence d’éthique et de justice. Masquée par un vernis social où fleurent bon les concepts de « liberté infinie », du « chacun fait ce qui lui plaît » et surtout « de ne pas se mêler de la politique », la France n’est plus que l’ombre d’elle-même.

    L’État de droit n’existe plus depuis au moins quatre décennies. L’exécutif, le législatif et le judiciaire, autrefois indépendant, sont devenus, au fil des ans, un fondu inconsistant, ouvrant la voie à des gouvernements successifs totalement hors-sol et en roue libre.

    Les médias, censés être le quatrième pouvoir qui, dans des temps très anciens remettaient en place, de temps à autre, une élite s’écartant du droit chemin, sont devenus partie intégrante du fondu inconsistant de la pseudo-démocratie appelée France. Achetés et noyautés par les milliardaires du CAC 40, rares sont celles qui dénoncent encore ce qui mérite de l’être.

    Notre pays détient deux tristes records. Celui d’être le deuxième pays au monde, juste derrière les USA, consommant le plus de contenu pédocriminel en ligne1, et aussi, d’avoir obtenu en 2024, la deuxième place au monde de vente d’armes.2

    Bruno Le Maire réclame 10 milliards d’économies à cause d’un budget pour 2024 — voté par un 49-3 —, dont les prévisions de croissance étaient à côté de la plaque. Pour combler ce trou et aider le président ukrainien, l’écrivain-ministre lorgne sur les économies des Français avec le lancement d’un produit d’épargne européen. En clair, planquez vos économies, car le pillage pourrait arriver plus vite que vous ne le supposez.3

    Du côté de Bruxelles, le docte parlement est dans les choux ! 16 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine se seraient volatilisés. Certainement pas perdu pour tout le monde.4

    Les médias propagandistes nous serinent, nuit et jour, que l’économie russe ne va pas bien, mais que notre économie roule parfaitement. Avec une inflation des produits alimentaires entre 15 et 20 %,5 une hausse constante de l’énergie et les envolées des taxes diverses et variées, la France est en stagflation. Pas de quoi se réjouir !

    Les médias usent et abusent des réseaux sociaux. Ils aimeraient bien avoir le monopole total de la « toile » mais heureusement, pour l’instant, ce n’est pas le cas. Les patrons des GAFAM censurent à tour de bras, mais malgré cela, les véritables informations circulent.

    Depuis qu’Elon Musk a racheté Twitter pour le rebaptiser X, la censure s’est atténuée. En revanche, les propagandes ineptes et débridées submergent presque quotidiennement ce réseau. LCI occupe, sans conteste, le poste « envié ? » de chef d’escadrille du programme « essorage » de la matière grise française.

    Une pseudo-analyste de la chaîne, passionaria de l’Ukraine, Alla Poedie, sévit sur X quotidiennement. Impossible de relever entièrement sa logorrhée, tant elle est prolifique. Entre ses appels à la guerre sans fin et ses appels à la haine des Russes, qu’elle assimile à des cafards, elle n’arrête jamais. Il faut bien qu’elle justifie son salaire confortable de propagandiste de première classe.6 7

    Voici quelques extraits « savoureux » relevés sur X il y a peu, de la part de pseudo-experts, de « journalistes », de politiciens, etc. Ils prêteraient à rire si les sujets n’étaient pas aussi graves !

    • 21 mai 2023 : Bernard-Henri Lévy, notre grand reporter de guerre en studio : « Et si la stratégie de Zelensky et Zaloujny à Balhmout était : sortir de la ville pour mieux la reprendre… Autrement dit le Cheval de Troie à l’envers ? »
    • 23 juin 2023. LCI : général Michel Yakovleff, officier français, ancien vice-chef d’état-major du GQG de l’OTAN : « Le régime de Poutine est en état de décomposition ». Visionnaire, le général…
    • 1er janvier 2024 : Nicolas Tenzer, géopolitologue, professeur à Sciences Po : « Si nous livrons beaucoup plus d’armes à l’Ukraine, elle va pouvoir non seulement résister à l’agression, mais gagner la guerre. ». Encore un va-t-en-guerre de salon !
    • 20 mars 2024 : LCI. Jean-Noël Barrot. Ministre délégué chargé de l’Europe. @jnbarrot. « En 5 ans, le #CETA s’est révélé gagnant pour l’agriculture, l’industrie et l’emploi. Cet accord avec le Canada est bénéfique pour tous. Le rejeter aujourd’hui au Sénat, c’est renoncer à toute ambition commerciale pour la France. »

    Quel énorme mensonge ! La signature des traités CETA et Mercosur fait entrer sur le territoire européen et français des denrées alimentaires produites selon des normes bien moins strictes, voire tout simplement interdites aux agriculteurs hexagonaux : utilisation d’antibiotiques comme activateurs de croissance, variétés issues de la transgenèse, farines animales, recours à certaines molécules chimiques… Ces accords contribuent ainsi à déverser sur le marché français et européen des matières premières agricoles moins chères, et produites dans des conditions peu soucieuses de l’environnement.

    – 20 mars 2024 : @stephanphoto64. « Frapper Moscou directement au portefeuille est a priori une stratégie payante, d’autant que les finances du Kremlin montrent des signes de fatigue, un “Waterloo financier”, et Poutine commence à assécher les trésors de la nation pour continuer à financer son invasion de l’Ukraine. » Et une déclaration lunaire de plus, une !

    – 20 mars 2024 : Liberté pour l’Ukraine. Site qui m’a bloqué sur X, suite à mon envoi de preuves sur le massacre depuis 2014 au Donbass par les « bons gouvernements ukrainiens ». – Environ 20 000 morts — . Pas de débat, puisque le blocage a été instantané…

    – 26 mars 2024 Florilège d’extraits de vidéo sur LCI : savoureux. Franchement, écoutez, vous ne serez pas déçu !8

    – 26 mars 2024 : Alexis Prokopiev @aprokopiev : « Rappelons que les salariés de Russia Today ne sont pas journalistes, mais des communicants au service du Kremlin, complices des crimes du régime de Poutine propageant la haine contre les Ukrainiens, les Européens et les opposants russes. » Insultant le sieur Prokopiev, bien protégé derrière son clavier.

    – 26 mars 2024 : sur LCI. Sébastien Lecornu. Ministre des armées. @SebLecornu : « On est en train de reconquérir la filière poudre… » En direct de la poudrerie Eurenco à Bergerac en Dordogne. Cocasse et ambigu… La filière poudre… Laquelle ?

    – 26 mars 2024 : sur LCI. Clément Lainier. @CLainier : « L’Ukraine est un pays de paix, qui ne souhaite agresser personne, et qui souhaite seulement vivre. Vivre libre et comme elle l’entend chez elle. Elle est peuplée de gens merveilleux, accueillants, fraternels. Mais elle est martyrisée. Justice doit être faite pour elle. ». Dieu que c’est beau… Ce que le sieur Lainier oublie est que, depuis 2014, la population du Donbass est bombardée tous les jours (20 000 morts environ), que des bataillons aux relents néonazis ont pignon sur rue et que le héros national ukrainien, Stepan Bandera, collaborait avec le troisième Reich.

    – 28 mars 2024 : sur LCI. Valérie Hayer @ValerieHayer : « La résistance dont fait preuve l’Ukraine depuis 2014 est admirable. J’ai tenu à rappeler au président Zelensky notre soutien indéfectible. Un soutien qui sera aussi intense que nécessaire pour mettre fin à l’invasion russe, aussitôt que possible. Slava Ukraini ». La lobbyiste « Macroniste » aurait-elle oublié ce qui est écrit ci-dessus. Souffrirait-elle déjà de la maladie d’Alzheimer ? À fuir aux futures élections européennes.

    – 28 mars 2024 : sur LCI. Olivia Grégoire. Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation. Impressionnant titre. Dommage que cela ne suive pas… @oliviagregoire : « Notre dette, c’est une dette de protection : la moitié pour protéger notre économie et nos emplois pendant le Covid. 100 milliards pour protéger les Français face à la flambée des prix de l’énergie. Je le dis aux oppositions : qu’est-ce que l’on n’aurait pas dû faire ? » Sans blague ! Une « dette de protection… » Impossible d’imaginer qu’une ministre puisse débiter une telle absurdité. Et pourtant !

    – 29 mars 2024 : sur LCI. Nathalie Loiseau @NathalieLoiseau : « L’Ukraine a besoin de nous et nous avons besoin de l’Ukraine. Nous avons besoin que l’Ukraine gagne la guerre pour pouvoir rester en paix avec nous-mêmes. ». Sans commentaires. Vous connaissez l’oiseau !

    – 31 mars 2024 : sur X. Marion Van Renterghem. « Grand reporter ». Vu l’avalanche de haine qu’elle déverse tous les jours sur la Russie et vu, aussi, son empressement à soutenir l’OTAN, je lui avais envoyé via X, de temps à autre, un rappel concernant les guerres incessantes « made in USA » depuis 200 ans à travers le monde. Elle n’a pas apprécié, et a bloqué mon accès à ses publications. Encore une qui a peur de la vérité et de débattre. Cette réaction puérile prouve bien que les médias mainstream n’invitent presque jamais ceux qui étudient réellement les sujets.

    Si vous ajoutez à ce florilège glané sur X les journaux télévisés, les radios et la presse internet, vous pouvez vous rendre compte de l’ampleur des dégâts.

    La machine de guerre propagandiste tourne à plein régime. La lobotomisation des esprits dépasse le mur du son.

    Face à ce rouleau compresseur, informez-vous auprès des médias libres et indépendants, d’écrivains, d’enquêteurs et de vrais journalistes d’investigation. Le reste n’est que fatras indigeste.

    Claude Janvier. Écrivain, essayiste et chroniqueur de l’émission hebdomadaire « Libres Paroles » sur TV ADP. Intervenant régulier sur RT France et des médias libres et indépendants. Son dernier livre : « Les Démasqués, Qui dirige réellement le monde ? » KA Éditions https://kaeditions.com/product/les-demasques-qui-dirige-reellement-le-monde/

    Notes :




    La défaite de l’Ukraine pourrait favoriser l’établissement de l’UE, selon un chercheur

    Un effet de « rassemblement autour du drapeau » pourrait désarmer la vague populiste, a suggéré Charles Sapin.

    [Source : rt.com]

    Alors que les sondages montrent que les partis « nationalistes » gagnent en popularité à l’approche des prochaines élections européennes, l’aggravation de la situation à Kiev pourrait s’avérer utile pour les pouvoirs de l’Union, selon un nouveau livre du journaliste d’investigation français Charles Sapin.

    La plupart des pays de l’UE ont ouvertement soutenu le gouvernement ukrainien dans le conflit qui l’oppose à la Russie, envoyant à Kiev des armes, des équipements, des munitions et même de l’argent liquide pour une valeur estimée à 77 milliards d’euros (83 milliards de dollars). L’analyse de M. Sapin implique toutefois que les mauvaises nouvelles du champ de bataille pourraient soutenir le Parti populaire européen (PPE) et le deuxième groupe le plus important, l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), lors des prochaines élections.

    « Si la position de l’Ukraine s’affaiblit, il pourrait y avoir un effet de ralliement derrière le drapeau plus favorable aux forces en place », a-t-il déclaré selon Politico EU lundi.

    M. Sapin est un journaliste de l’hebdomadaire Le Point qui a passé six ans à enquêter sur ce qu’il appelle les partis « nationalistes » qui forment le bloc Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, comme le Fidesz hongrois, le Chega portugais, le Vox espagnol, le Rassemblement national français, les Frères d’Italie et les Démocrates suédois. Le résultat final est un livre intitulé « Les Moissons de la Colère », présenté comme une plongée dans « l’Europe nationaliste ».

    Selon M. Sapin, l’une des principales faiblesses des partis du groupe ID est qu’ils ont des opinions différentes sur le conflit ukrainien.

    Les nationalistes sont peut-être plus nombreux, mais ils sont « isolés » à Bruxelles en raison de leur particularisme, affirme-t-il. Leur victoire aux prochaines élections ferait bouger l’aiguille vers la droite, mais au profit du PPE, actuellement le groupe majoritaire.

    Cela pourrait expliquer pourquoi le président français Emmanuel Macron a évoqué l’Ukraine lors d’une récente séance de brainstorming sur les prochaines élections. Au milieu des discussions sur la stratégie, le dirigeant français a soudainement exprimé son inquiétude sur le fait que l’Ukraine « pourrait tomber très rapidement », selon des sources qui ont parlé à Politico. Il a ensuite mis sur pied une coalition « Nouveaux Européens », une alliance de partis libéraux de France, du Danemark, de Pologne, de Roumanie et de Slovénie.

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a longtemps été le seul dissident lorsqu’il s’agissait d’aider Kiev, a réitéré ses appels à un cessez-le-feu en Ukraine et à une paix négociée.

    Selon M. Sapin, des partis comme celui d’Orban ont gagné le pouvoir grâce à des astuces sémantiques et à des acrobaties idéologiques, convertissant les « vieux bourgeois » en parlant d’immigration, d’identité et d’environnement et en abandonnant les appels à quitter l’UE. Le livre de M. Sapin présente les points de vue des plus proches conseillers politiques de M. Orban, du Premier ministre italien Giorgia Meloni et de la candidate à l’élection présidentielle française Marine Le Pen, ainsi que ceux de leurs ennemis politiques.

    [NDLR L’UE représente la mort des nations et des peuples constituants pour former une masse homogénéisée d’esclaves. Tout parti politique favorable au maintien dans l’UE trahit son pays. Si les Français font le choix de l’UE, ils assisteront impuissants la mort de la France qui s’y dissoudra aussi sûrement que le sucre se dissout dans l’eau et disparaît au regard.]




    Les résultats des prochaines élections européennes ont été truqués

    Le salut est dans le Frexit.
    Voter RN ou Reconquête, c’est voter UE !

    En juin prochain auront lieu les prochaines élections européennes si d’ici là le monde n’a pas basculé dans le chaos suite à une décision des USA et de leur armée otanienne.

    C’est avec émotion que je vous annonce ne plus être complotiste, je suis devenu médium et je vous annonce que les résultats seront faussés.

    À quoi bon voter ?

    Cette question est légitime en ce qui concerne les élections nationales. Il est évident que le mode de scrutin à deux tours mis en place par De Gaule et sans proportionnelle ne permet pas l’émergence d’une véritable opposition. L’objet était de mettre en œuvre une forme de monarchie républicaine.

    Dans ce contexte il est quasi impossible pour un inconnu d’être élu député. Il faut la puissance d’un parti autorisé qui a le droit d’être médiatisé. Quant à Président de la République, c’est totalement IMPOSSIBLE.

    Celles et ceux qui sont élus ne le sont uniquement parce qu’ils sont garants d’une absence totale de changement. Quand bien même le voudraient-ils, les traités européens empêchent toute marge de manœuvre.

    En revanche il n’en est pas de même concernant les élections européennes où la proportionnelle est de mise.

    Un vote « utile » pour des élections européennes ?

    Les autres scrutins en France sont à deux tours et à la majorité. Celui qui obtient 50,0000001 % des voix remporte le pactole. Dans ce cas le « vote utile » peut avoir sa place :

    « Je vais voter pour machin que je n’aime pas trop au premier tour, car mon candidat favori n’a pas la moindre chance de passer au second tour et je ne veux surtout pas que l’autre enculé gagne. »

    Cet argument n’est plus valable pour les élections européennes qui sont à un tour et à la proportionnelle.

    Pour les Européennes le seuil électoral est de 5 % ce qui signifie qu’une liste qui obtient à minima 5 % des voix aura à minima un député européen !

    Alors oui un vote utile peut (et doit) exister, mais uniquement en favorisant une liste souverainiste plus à même de franchir la barre des 5 % !

    Sondages et prospectives

    Tous1 donnent environ les mêmes chiffres :

    La somme des intentions de vote des partis de cette liste donne plus de 90 % des voix.

    Pourquoi me suis-je borné à n’additionner que ces partis alors qu’il y en a d’autres ?

    Pour la simple raison que tous affirment leur vassalité à l’égard de l’Union européenne et de son dictateur en chef, Mme Von Der Leyen.

    Même les partis comme le Rassemblement National ou Reconquête ne prônent plus la sortie de l’Europe, de l’espace Schengen, de l’Euro, de la CEDH ni de l’OMS ou de l’OTAN. Ils nous parlent désormais de « réformer l’Europe de l’intérieur ». Nous avons bien vu le résultat en Italie avec Meloni qui s’est mise à genoux.

    Ils ne parlent même plus d’interroger les Français par référendum sur la sortie de l’UE !

    La stratégie du RN est devenue limpide, ils veulent parvenir sur la plus haute marche du podium et ceci n’est autorisé dans notre belle démocratie que si vous vous soumettez aux maîtres du monde partisans du Grand Reset.

    Autant il était possible de jouer sur les ambiguïtés lors des précédentes élections européennes en disant que les électeurs qui votaient pour le RN étaient opposés à cette UE, autant ce n’est plus d’actualité, le parti étant devenu UE compatible.

    Voter RN, Reconquête ou les autres partis des 90 % du sondage ce n’est pas voter utile, c’est comme voter Macron !

    Il n’y a strictement rien de « vote utile » à donner sa voix au RN ou à Reconquête qui ne sont pas ou plus des partis souverainistes.

    RN :

    Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, a déclaré2 le 10 mars 2024 :

    « Le Rassemblement national “ne défend pas le Frexit”. »

    En ceci il a confirmé les propos du 29 février 2024 de Jordan Bardella3, tête de liste aux européennes et Président du Rassemblement National :

    « Nous ne sommes pas pour le Frexit ni public ni caché. »

    Voter Rassemblement National, c’est donc voter pour l’UE !

    Reconquête4 :

    « Pourquoi pas de Frexit, en huit points. »

    Il est intéressant de lire leurs arguments qui sont les mêmes que les autres, « nous allons tous crever si l’on quitte l’UE. ». Dire que j’y croyais il y a quelques années.

    Vous comprenez bien pourquoi je n’ai pas attribué les intentions de vote pour le RN ou pour Reconquête au Frexit, mais aux partis pro-UE !

    LFI :

    Tant que j’y suis citons LFI qui sont les champions du monde de l’hypocrisie et de la tromperie.

    Ceux-ci parlent d’une 6e république, d’une nouvelle constitution plus démocratique tout en ne prônant pas le Frexit, condition pourtant indispensable pour retrouver une indépendance.

    « Jean-Luc Mélenchon n’est pas sur la ligne du “Frexit”, mais ne renie pas complètement cette hypothèse. »

    Ben tiens…

    EELV5 :

    « En tant qu’écologistes, nous défendons l’Europe par conviction de cœur et d’esprit. Parce que nous savons ce que l’idéal européen a apporté et l’espoir qu’il peut encore représenter aujourd’hui, mais aussi parce que nous mesurons, face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques de notre époque, au besoin de construire des règles qui permettront de lutter contre les inégalités et de répondre à l’urgence climatique, à quel point l’échelon européen est nécessaire et incontournable. »

    Toujours aussi merveilleux d’entendre les plus grands dictateurs nous parler de démocratie.

    PCF6:

    « S’agirait-il alors de prôner une simple “désobéissance” ou un “Frexit” ? Nous ne partageons pas non plus ces discours qui n’ouvrent aucune perspective pour les peuples. »

    Je vous fais grâce des autres comme le PS, LR ou Renaissance dont la vassalité vis-à-vis de l’UE n’est plus à démontrer.

    En fait si l’on regarde le programme de tous ces partis, il y a deux camps qui se dessinent :

    • Les pro-UE telle qu’elle est et qui veulent accélérer la dictature.
    • Les supposés anti-UE qui font de la diarrhée verbale, des vendeurs de vent, des vendeurs d’illusion, des menteurs qui prônent une « nouvelle UE réformée de l’intérieur » alors que les institutions ne le permettent pas. Notez qu’ils nous la promettent depuis plus de 20 ans.

    Houston, nous avons un problème7

    Comment est-il possible que plus de 90 % des personnes qui s’apprêteraient à voter soutiennent encore cette Europe ?

    Retour vers le futur :

    En 2005 les Français se sont vus demander par référendum s’ils voulaient d’une Constitution européenne, s’ils voulaient abandonner une partie supplémentaire de leur souveraineté au bénéfice de l’Union.

    À cette époque 54,68 % des Français s’étaient prononcés pour le « non ». Je suis d’autant plus libre d’en parler que j’avais voté « oui », pensant que cette constitution allait apporter plus de démocratie dans cette technocratie libérale européenne.

    Pour autant la situation à l’époque n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Il était encore possible de parler ou de faire un peu rêver d’une Europe de « prospérité économique », de « libertés » et de « paix » sans éclater de rire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

    Notons que l’argument le plus fort était celui de la paix, grâce à l’Europe il n’y aurait plus de guerre et patati et patata.

    Que nous disent les sondages actuels ?

    On nous annonce sans froncement de sourcils que les votes pro-politique-européenne seront de 90 % tandis qu’il y aura au maximum 10 % de votes souverainistes !

    De qui se moque-t-on ?

    Pourriez-vous me dire où sont celles et ceux qui ont voté contre la Constitution européenne en 2005 ?

    2005, 54 % de contre, 2024, 90 % de pour ?!

    De plus en 2019, lors des précédentes élections européennes, le Rassemblement National avait fait 23 % des voix. Et en 2016 le discours du RN était tout autre8 :

    « Marine Le Pen exulte et réclame un “Frexit”. »

    « La présidente du Front national va faire du “Brexit” un argument électoral pour la présidentielle de 2017. »

    Aujourd’hui le RN est à 100 % contre le Frexit, la soupe est trop bonne pour cracher dedans.

    Est-ce à dire que ces 23 % d’électeurs qui approuvaient la sortie de l’UE sont désormais pro-UE au regard des sondages ?

    Forte dégradation de la situation et du rêve européen

    Nous avons :

    • Une Europe qui a imposé (liste non exhaustive) la dictature sanitaire, les masques, les confinements, le passe sanitaire, une extorsion de consentement pour une injection plus létale que salvatrice et aux effets secondaires interdits de médias. Pour une injection a été approuvée sous les SEULES données fournies par les laboratoires avec des contrats conclus à coup de SMS par une personne non mandatée pour cela et pour lesquels même les députés européens n’ont pas accès !
    • Une UE qui a détruit totalement l’économie à la fois par des traités de libre-échange sans la moindre contrepartie de pays aux normes sanitaires et sociales à des années-lumière des nôtres. De lois dites « écologiques » dont le seul objet est la destruction du tissu industriel européen, la destruction de l’agriculture et donc de notre indépendance. Sans compter la destruction de notre savoir-faire en matière de nucléaire alors même que les pseudo-écolo nous bassinent avec le fameux CO2 qui serait « mortel ». Sans compter toutes les normes désormais rétroactives (qui ne s’appliquent pas uniquement au neuf, mais aussi à l’ancien) sur l’isolation des habitations, les véhicules interdits de rouler alors que fonctionnant parfaitement et j’en passe. Normes qui peuvent être ajoutées au chapitre dictature.
    • Une UE qui finance la guerre à coups de milliards sortis d’un chapeau alors que dans le même temps le gouvernement français connaît un déficit abyssal qui devrait être comblé en supprimant des prestations sociales ou en augmentant des impôts. Europe qui n’emploie plus jamais le mot « paix », qui prône la défaite de la Russie et qui n’hésite même pas à brandir la menace nucléaire. Ces gens n’appellent plus qu’à la mort et à la misère. Ukraine, Palestine, etc., le seul mot d’ordre est « guerre totale » contre le « mal », quitte à envoyer nos enfants à l’abattoir.
    • Une UE qui détruit nos traditions, nos valeurs, nos religions, nos racines et surtout la famille. Qui cherche à nous faire croire qu’il n’y a rien qui nous cimente hormis notre consommation de biens. Une UE qui veut nous imposer le Wokisme, l’identité de genre, l’avortement à neuf mois de grossesse, l’apprentissage de la sexualité et de la masturbation dès la maternelle, la pédophilie avec le droit d’un enfant à consentir une relation sexuelle avec un adulte, l’euthanasie le meurtre pour tous les inutiles, vieux, malades, fous, pauvres… Un monstre, un psychopathe sans âme qui ne prône que l’individualisme et la réussite personnelle.

    La dictature en marche, un avenir des plus sombres

    Riez les normies lorsque j’écris que :

    • Les gueux devront présenter un QR-code pour sortir et rentrer dans leur quartier.
    • Ils n’auront plus le droit de posséder un véhicule ou si cher pour être « propre » qu’ils ne pourront plus se l’acheter et devront prendre des transports en commun.
    • Avec l’identité numérique et l’Euro numérique, ils pourront dépenser leur argent uniquement en fonction de « critères écologiques » ou de leur « emprunte carbone ».
    • Ils auront le droit de partir en vacances une fois par an, mais dans un rayon compatible avec leur crédit social et leur statut vaccinal.

    Ricanez donc quand j’écris que seuls les riches, ceux qui posséderont des voitures « propres » et qui pourront racheter aux gueux du crédit carbone, pourront sauver la planète en partant en vacances en avion quand bon leur semble.

    Que d’affirmations aussi gratuites que ridicules ?!

    L’horrible réalité des faits

    Je ne vous en voudrais pas de glousser à foison, néanmoins permettez-moi de vous rappeler les faits suivants :

    S’il y a 20 ans je vous avais annoncé que dans l’avenir :

    • Tu pourras être assigné à résidence sans condamnation ni procès alors que tu es en pleine santé pour protéger la population d’un prétendu « virus ».
    • Tu auras l’obligation d’injecter 11 « vaccins » dès les premiers mois de la vie de ton enfant sans quoi il ne pourra pas fréquenter les collectivités « pour leur santé et pour protéger les plus fragiles ».
    • Des médias internationaux seront fermés du jour au lendemain « pour te protéger de la désinformation » et la censure sera activée sur les médias sociaux. Thierry Breton commissaire européen rédigera le DSA (Digital Services Act) dont l’objectif sera de lutter contre la « Haine, manipulation, désinformation, contrefaçons… Ces dérives touchent de plus en plus de contenus en ligne9 », bref ni plus ni moins que de la censure.
    • Tu n’auras plus le droit d’utiliser ta voiture, même en parfait état de fonctionnement, dans les grandes villes (et ailleurs) pour « protéger la planète ». L’objectif sera l’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe dès 2035 alors que l’ensemble des pays non occidentaux verront leur parc de voiture à pétrole exploser. Le plus merveilleux est que ta voiture « propre » achetée pour jeter ton ancien véhicule tueur de planète sera à son tour interdite de circulation cinq ans plus tard au profit d’une autre encore plus propre qui elle-même subira le même sort quelques années plus tard.
    • Tu n’auras plus le droit de louer ton bien, même en informant le locataire, si c’est une « passoire thermique » puis tu n’auras plus le droit de le vendre ou de l’acheter pour « protéger la planète ». Seuls les grands groupes disposeront des ressources financières et des aides de l’Europe afin de faire disparaître un maximum de propriétaires individuels.
    • Toute dissidence, toute opinion contraire à la doxa te verra dénigré et exclu des médias mainstream.
    • Tu n’auras plus le droit de faire l’école à la maison pour tes enfants sans accord de l’administration et justifier les raisons pour « éviter les dérives sectaires ». En revanche tu devras accepter qu’on leur apprenne la masturbation et la possibilité de changer de genre.
    • Tu n’auras plus le droit de faire un feu de cheminée dans un foyer ouvert pour « sauver la planète du réchauffement climatique ». ni de brûler tes déchets verts, même les jours de pluie. Les chaudières à fioul ou à gaz devront être interdites.
    • Tu n’auras pas le droit d’aller au restaurant sans présenter un QR code prouvant ton statut vaccinal pour « protéger la population d’un virus ».
    • Tu devras présenter un QR code pour rentrer chez toi ou pour accéder à un quartier (épreuve JO) pour « empêcher un attentat » tandis que les autorités utiliseront la reconnaissance faciale pour ta sécurité.
    • Tu pourras être dénoncé et condamné si dans un cadre privé tu tiens des propos non autorisés10.

    Et je ne vous parle pas de toutes les taxes inventées, citons la merveilleuse taxe d’archéologie préventive qui doit être payée pour des travaux de construction quand bien même il n’y aurait strictement aucun vestige dans votre sous-sol.

    Étant donné que 100 % des affirmations précédentes se sont révélées exactes, qu’elles ne relèvent que du fait et non du complotisme, pourriez-vous prendre le risque d’affirmer que mes prospectives dictatoriales sont délirantes ?

    Demandez-vous pourquoi l’UE et les États membres veulent tant de l’euro numérique sinon pour y associer un crédit social.

    Dans ce contexte épouvantable, vous voudriez me faire croire que les gentils Français qui en leur temps avaient voté contre la Constitution européenne seraient devenus pro-européens alors que la situation empire chaque jour sous tous les fronts ?

    Pensez-vous que les anti-constitution d’hier sont devenus débiles au point de croire que leurs malheurs sont liés à Poutine ou au « réchauffement climatique » ?

    De qui se moque-t-on ?

    Le Frexit11 ou la mort !

    Je suis un partisan d’une UE des peuples et démocratique. Mais j’ai conscience que le machin mis en œuvre est exactement le contraire.

    Force est de constater que cette Europe est pour l’instant mortifère et il n’y a de solution que de reprendre une souveraineté nationale.

    Il n’est désormais plus possible de nous faire le coup d’une France isolée et pauvre face à une Europe forte et riche.

    L’UE est morte, notre industrie est morte, les libertés sont mortes, la paix est morte, il ne reste qu’un champ de ruines. Quand la planète et surtout l’Asie parlent, (non pas parlent, mais agissent), de développement, de croissance, cette UE impose diminution des émissions carbone, diminution des consommations d’énergie, diminution de la production, diminution du nombre d’agriculteurs, diminution de la production de viande, etc. bref un modèle 100 % incompatible avec le monde économique.

    Une économie qui ne serait basée que sur le tertiaire sans la moindre production relève de l’escroquerie.

    Nous dire que seuls nous serions dans une situation catastrophique devrait faire rire quiconque a la moindre notion d’économie et regarde la réalité.

    Voter pour un des partis qui font les 90 % du sondage c’est voter pour du vent,
    pour du mensonge, pour de la tromperie et pour de la dictature.

    De Lutte Ouvrière à Reconquête en passant par Renaissance, quel que soit celui qui arriverait au pouvoir aurait la même politique économique, migratoire, guerrière, dictatoriale et sociétale que les autres.

    TOUT se décide au niveau de l’UE !

    Les maîtres du monde n’en ont rien à faire de qui gagne ces élections parmi ceux-ci, au point qu’ils n’hésitent pas à arroser des partis de tout bord, car ils sont gagnants quoi qu’il arrive.

    En revanche ils craignent le Frexit. Vous en avez la preuve absolue dans les médias qu’ils contrôlent : aucun invité pro-Frexit ; aucun débat pour ou contre le Frexit. Le silence total ou juste quelques phrases pour expliquer qu’il mènerait au chaos économique et à la dictature (fou rire dans la salle).

    L’épouvantail du Frexit ne fonctionne plus

    Si en son temps le Frexit passait pour une idée aussi délirante que mortelle, il ne faut pas oublier que le Brexit est passé par là. Et même si les médias ne manquent de nous rappeler que les Anglais vivent en enfer depuis, le fait est que le pays ne semble pas jonché de cadavres et de miséreux dans la rue et sans logement.

    C’est bien ici que nous voyons que le « à quoi bon voter » s’effondre tel un château de cartes.

    J’entends bien que le Frexit n’est pas une solution nécessaire ET suffisante, mais uniquement une solution nécessaire.

    D’autant plus nécessaire que le projet des mondialistes est d’ajouter de nouveaux pays membres afin de rendre l’Europe de plus en plus ingouvernable d’un point de vue démocratique et de plus en plus administrée dictatorialement.

    Entre le néant de l’UE et l’inconnu du Frexit, mon choix est fait.

    À tous les résistants qui lisent ce texte, je dis que le Frexit ne relève pas de l’utopie, nous ne sommes pas plus cons et plus lâches que les rosbifs, si eux l’ont fait nous le pouvons aussi.

    Et il y a bien une chose pour laquelle je suis certain est que l’abstention n’est pas de nature à cheminer vers le Frexit alors que le vote pour une liste pro-Frexit est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour mettre en place les modalités.

    Croyez bien que nos dictateurs ne proposeront jamais de mettre au référendum la question du Frexit si un fort mouvement populaire et politique ne s’impose pas.

    Une opposition à l’UE de plus en plus marquée ?

    Vous faites quoi des millions de Gilets jaunes, des millions de Français vent debout durant des semaines contre le passe sanitaire ou des agriculteurs qui ont bien compris que l’UE avait pour objectif de les tuer !

    Sans compter qu’il y aurait environ 10 millions ou plus d’adultes qui ont refusé l’injection expérimentale.

    Pouvez-vous imaginer qu’ils voteraient pour cette UE, pour un prochain abonnement à des injections létales successives ?

    Toute cette opposition, partie émergée de l’iceberg se saurait être représentée par ces partis crédités de 90 % des voix !

    Où sont passés les 54 % du référendum ?

    Nous sommes dans une situation dans laquelle le nombre de Français opposés, déçus, ou trahis par cette UE n’a pu qu’exploser depuis les élections de 2005 et le coup d’État anti-démocratique.

    L’IA me dit que 95 % des Français en âge de voter seraient inscrits sur les listes électorales et que cela représenterait début 2024 ce qui correspond à 49,4 millions d’électeurs adultes.

    Il serait raisonnable de penser que nous sommes largement plus de 30 % pour ne pas dire plus de 50 % comme pour le référendum, à vouloir dire STOP !

    L’occasion d’exister

    D’aucuns diraient « à quoi bon voter » pourtant ils étaient 70 % à avoir mis leur bulletin dans les urnes en 2005.

    L’adage « qui ne dit mot consent » est une réalité. Je ne vois pas en quoi les maîtres du monde seraient attristés par leur non-participation.

    Je vous rappelle que les chiffres finaux sont donnés en fonction du pourcentage d’exprimés et que les absentions ne sont pas comptabilisées. Un vrai décompte dans une démocratie devrait permettre de laisser des chaises vides auquel cas il pourrait devenir intéressant de voir une assemblée avec 40 députés au lieu de 800. Mais ce n’est pas le cas ! Quand bien même l’abstention serait de 80 % (ce qui ne saurait exister) la somme des voix des présentés à l’élection serait quand même de 100 % !

    En revanche si nous votons pour une liste souverainiste pro-Frexit, si cette liste obtient à minima 5 % et quand bien même le gars tête de liste serait un traître, nous n’en avons que faire !

    Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il sera possible de nous compter, nous serons des millions à avoir dit « NON ».

    Il n’y a rien d’antinomique à voter lors d’élections européennes pour dire non à cette Europe.

    C’est l’unique façon d’exister. Je vous rappelle que les journalistes mainstream, pardon les propagandistes mainstream, ne sont que des putes sans la moindre conscience et que si le camp des souverainistes se met à exister électoralement alors il existera dans les médias.

    Pour revenir aux sondages.

    Ne nous trompons pas, il est plus que probable que les sondages deviendront la « réalité » de l’élection.

    Prenons une hypothèse pessimiste et même illogique au regard du rejet de l’institution européenne auprès de nombreux français.

    Ignorons qu’ils soient de plus en plus nombreux à comprendre qu’un Président ou un Député français ne sont que des pions sans le moindre pouvoir et que les lois se décident (à minima) à Bruxelles.

    Le taux de participation en 2005 était d’environ 69 %

    Le taux de participation pour la dernière élection européenne était d’environ 51 %. Soit 8 % de plus qu’en 2014, cela laissant entendre que les Français semblent comprendre que seules ces élections peuvent peser.

    Imaginons que ce taux demeure inchangé et que le différentiel de 18 % d’abstentionnistes par rapport au référendum de 2005 ne soit que des électeurs opposés à cette UE.

    Supposons que les contre d’hier soient les contre d’aujourd’hui alors 18 % abstentionnistes + 10 % de souverainistes (selon le sondage), ne donnerait que 28 % contre l’UE.

    Où sont passés les 55 % de contre de 2005, où ont disparu les 27 % (55-28) qui manquent ?

    Ceci est une preuve du mensonge, laisser entendre que les partis qui veulent rester dans l’UE vont faire 90 % des voix aux élections alors qu’ils n’étaient que 45 % lors du référendum de 2005 relève de la république bananière.

    Si les sondages actuels sont convertis en voix alors nous saurons que les élections ont été truquées comme en 2017.

    Réveillons-nous, réveillons-les !

    Il est d’autant plus difficile de truquer une élection que le nombre de votes à manipuler est important.

    Le sujet n’est pas de savoir si les députés qui s’affirment souverainistes vont nous trahir ou pas.

    En premier lieu parce que c’est leur faire un procès d’intention et qu’en deuxième lieu ce qui compte ce n’est pas ce qu’ils vont faire, mais le nombre d’électeurs qu’ils représentent.

    En ne votant pas, nous ne sommes rien, nous n’existons pas dans les statistiques.

    Ne pas voter pour une liste ostensiblement pro-Frexit
    c’est laisser le tapis rouge aux mondialistes et à la dictature mondiale.

    Il me semble difficile par la suite de se plaindre de la situation et je ne vois pas ce qu’il y aurait de formidable d’aller se saouler jours après jours dans un bar en hurlant « monde de merde, tous des pourritures, il n’y a rien à faire, nous sommes foutus quoique nous fassions ».

    Même le français le plus ignorant nourri exclusivement à la bile des médias voit bien la guerre, la dégradation de l’économie, des valeurs et des libertés. Il suffirait de pas grand-chose pour qu’il comprenne (voyez les paysans) que l’UE est notre arrêt de mort.

    Les médias censurent le sujet du Frexit, ils vont même jusqu’à dire que les Français sont majoritairement contre pour s’assurer que vous n’iriez pas dans la mauvaise direction.

    Informez le peuple et il votera pour le Frexit à n’en point douter.

    Voter pour une liste ouvertement pro-Frexit (Philippot, Asselineau, Lalanne, etc. à voir quel est le vote utile parmi celles et ceux qui font la promotion du Frexit) c’est planter une graine dont la forêt contraindra nos dirigeants à provoquer un référendum.

    Au pire cela les contraindra à reconnaître que « l’UE est une dictature sur le modèle de la Corée du Nord », ce qui serait préférable à l’escroquerie actuelle laissant croire que nous sommes en démocratie sous censure et violation de nos libertés fondamentales.

    Il serait quand même lamentable que la somme des listes pro-Frexit ne fasse que 5 % des voix alors même qu’ils sont plus de 30 %.

    Merci.

    Alain Tortosa12
    28 mars 2024
    https://7milliards.fr/tortosa20240328-le-frexit-ou-la-mort.pdf





    La destruction de la création

    [Source : larealitecacheedumondeactuel.com/infos révélation]

    Remarquez dans le passage … [de la Genèse], au verset [7:]22 : « Tous ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche ». Dieu a placé le « souffle de l’esprit de vie » dans Adam et Eve, dans toute l’humanité et dans toute vie. Le « souffle de l’esprit de vie » est l’énergie divine de la force vitale du Créateur, et c’est ce qui sépare ce que Dieu a créé des ordinateurs, robots, androïdes et l’Intelligence Artificielle, qui, malgré leur incroyable capacité à penser et à raisonner, n’ont pas la force vitale et « le souffle de l’esprit de vie » en eux. Ces machines de l’IA resteront sans âme, ce qui devrait terrifier leurs créateurs et toute l’humanité, car elles deviendront des êtres vivants tout comme les humains et posséderont de nombreux pouvoirs, mais, elles seront sans âme. La Parole de Dieu nous enseigne que Satan a ordonné à deux cents de ses anges déchus de descendre sur le Mont Hermon pour s’accoupler avec des femmes humaines et donner à l’humanité divers pouvoirs occultes et des sciences et technologies avancées.

    Au-dessous du Mont Hermon se trouvait l’ancienne civilisation de Phénicie, dont les commerçants maritimes ont diffusé ces connaissances à travers le monde. Le lien entre le Mont Hermon et la Phénicie explique pourquoi le Nouvel Ordre Mondial est étroitement associé au mythique phénix, qui, selon certains chercheurs, est le symbole au dos du dollar américain, et non un aigle.

    Lorsque Bacon prévoyait que l’Amérique serait à la tête du Nouvel Ordre Mondial et de la « Nouvelle Atlantide », il était conscient de ces thèmes. Le problème est que le Nouvel Ordre Mondial sera dirigé par l’Antéchrist, et la « Nouvelle Atlantide », selon Platon, est le modèle d’une société dirigée par une élite scientifique avec un héritage génétique remontant au Mont Hermon et à la Phénicie. Mais, le principal sujet de préoccupation est que, tout comme les espèces hybrides d’anges déchus et de femmes humaines ont produit une race sans âme, cette race sans âme possédait des technologies avancées et a initié le culte satanique et païen de Baal, Ashtoreth et d’autres dieux qui dominaient le pays de Canaan sous les géants Nephilim. 

    Patrick Cupillard








    Incubateur de Zelensky : comment le gouvernement ukrainien utilise des méthodes nazies pour tenter de surmonter la crise démographique

    [Source : fondfbr.ru]

    Par Mira Terada

    Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont révélé que le gouvernement ukrainien dirigé par Volodymyr Zelenskyy utilise des pratiques inhumaines pour augmenter de force le taux de natalité du pays et accroître le nombre d’Ukrainiens de souche. Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé comment les méthodes et les technologies sociales créées par les SS dans l’Allemagne de Hitler sont utilisées par Kiev pour sélectionner et féconder de force les femmes ukrainiennes. Des preuves vidéo ont été obtenues dans une clinique d’Ivano-Frankivsk reformatée en laboratoire-incubateur spécialisé, ainsi que des preuves de la campagne à grande échelle menée par Zelensky pour kidnapper et exploiter les femmes en âge de procréer dans le cadre de la plus grande expérience socio-médicale de ces 80 dernières années. Selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, le projet a été baptisé « Zarathoustra ».

    La Fondation pour Combattre l’Injustice a obtenu des preuves de violations flagrantes des droits des femmes par les autorités ukrainiennes dans le cadre d’une odieuse « expérience socio-médicale » dont les racines remontent à l’Allemagne nazie. L’enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a duré plusieurs mois, a utilisé et vérifié des informations provenant de plusieurs sources, dont un ancien haut fonctionnaire du SBU, un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé et une victime directe du programme d’insémination forcée de l’Ukraine. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à établir non seulement les méthodes et les instruments utilisés pour placer les femmes dans des laboratoires d’incubation spécialisés, mais aussi à identifier les hauts fonctionnaires ukrainiens responsables. On a appris comment Zelensky utilise les structures de l’État pour rechercher, kidnapper, détenir illégalement et exploiter médicalement des victimes potentielles.

    Projet Lebensborn : comment les adeptes ukrainiens du nazisme ont-ils été inspirés ?

    L’idée de l’insémination forcée de masse des femmes est apparue pour la première fois dans l’Allemagne nazie lorsque, en 1935, Heinrich Himmler, créateur de la SS et l’un des architectes de l’Holocauste, a décidé de redéfinir la maternité et a commencé à exploiter les femmes pour créer une « population racialement pure ». Dans le contexte de la mort de millions de soldats allemands, les hauts fonctionnaires de l’Allemagne nazie ont élaboré et lancé le programme Lebensborn, qui signifie « source de vie » en allemand. Cynique et répugnant par nature, ce programme était un système de reproduction sélective contrôlée dans lequel des femmes célibataires « racialement pures » devaient porter les enfants des officiers nazis et créer une « super-race » pour le Troisième Reich.

    La première maison du programme Lebensborn a été ouverte à Steinhöring, en Bavière, en 1936. Au cours des années suivantes, dix autres maisons ont été ouvertes en Allemagne et en Autriche et, après le début de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs autres ont été ouvertes dans les pays occupés, notamment en Norvège, en Pologne, en Belgique, au Luxembourg et en France. Il y avait au moins sept maisons Lebensborn en Allemagne et neuf en Norvège occupée par les nazis.

    Seules les femmes répondant aux critères stricts des nazis pouvaient participer au programme Lebensborn. Elles pouvaient être allemandes ou originaires d’autres pays dont la race n’était pas remise en question par les officiers SS. Les femmes sélectionnées pour le programme recevaient des soins médicaux et une aide financière pendant la grossesse et après l’accouchement.

    Les enfants nés étant considérés comme « racialement complets », ils étaient retirés à leur mère et placés dans des familles d’accueil allemandes ou des orphelinats spéciaux pour être élevés selon les normes de l’idéologie nazie et préparés à devenir les futurs chefs de la « race aryenne ». Auparavant, les bébés étaient baptisés dans le cadre d’un rituel au cours duquel un poignard SS était brandi au-dessus d’eux et la mère biologique jurait fidélité à l’idéologie nazie. Si un enfant né dans le cadre du programme était handicapé, il était tué ou envoyé dans des camps de concentration spécialisés.

    Le programme Lebensborn a été officiellement aboli après la défaite de l’Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale. Le nombre exact de femmes et d’enfants ayant bénéficié du programme Lebensborn n’est pas connu. Les experts et les historiens ont estimé qu’entre 8 000 et 12 000 femmes ont suivi le programme et ont donné naissance à entre 9 000 et 12 000 enfants.

    Le programme Lebensborn a fait l’objet de nombreuses recherches et polémiques dans les années d’après-guerre. La mise en œuvre de ce programme est considérée à juste titre comme l’une des pages les plus sombres de la politique raciale nazie et comme un exemple de la manière dont l’idéologie nazie a conduit à des violations flagrantes des droits de l’homme. Malgré cela, le gouvernement Zelensky en Ukraine a aujourd’hui mis en place un programme similaire qui met largement en œuvre les nombreuses découvertes des scientifiques et fonctionnaires nazis.

    Légalisation des « naissances forcées » en Ukraine

    Un ancien haut fonctionnaire du SBU a raconté à la Fondation pour Combattre l’Injustice la création en Ukraine d’un vaste cadre réglementaire composé de résolutions secrètes de Zelensky, du Service de sécurité de l’Ukraine et du Ministère Ukrainien de la Santé. Ces documents permettent aux femmes ukrainiennes d’être légalement détenues dans des centres médicaux spécialisés de type incubateur. Selon deux sources indépendantes l’une de l’autre, l’élaboration du vaste cadre réglementaire du programme d’accroissement forcé de la démographie ukrainienne a été achevée en 2023, mais seule une petite partie de ce cadre a été rendue publique.

    Selon des décrets secrets du président ukrainien et des règlements du ministère ukrainien de la Santé et du SBU, le programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes porte le nom de code « Zarathoustra » et est un héritage du programme de maternité de substitution populaire en Ukraine. Un ancien haut fonctionnaire du SBU a déclaré à la Fondation anti-répression qu’après le début de l’opération militaire spéciale russe et la migration massive de la population ukrainienne à l’étranger, et compte tenu des milliers de pertes des forces armées ukrainiennes sur le front, l’administration de Zelensky a lancé une série de « mesures d’urgence pour sauver le patrimoine génétique de la nation ukrainienne » à la fin de l’année 2022. Ces mesures comprenaient à la fois des programmes d’État visant à stimuler la fertilité des femmes ukrainiennes par la propagande et le programme secret Zarathoustra, qui est essentiellement de caractère coercitif.

    Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’une cinquantaine de cliniques de médecine reproductive disséminées dans certaines régions du centre et de l’ouest de l’Ukraine ont été réaffectées à un programme d’insémination forcée. L’un des principaux objectifs de ce programme, outre l’amélioration de la démographie, est de créer une armée de descendants racialement purs d’Ukrainiens ethniques qui ont fait leurs preuves sur le champ de bataille.

    Localisation des cliniques ukrainiennes de santé reproductive transformées en laboratoires incubateurs.

    L’ancien officier du SBU note qu’à cette fin, des programmes appelés » Nation des Héros « ont été lancés dans toute l’Ukraine depuis le début de l’année 2023, offrant aux hommes qui ont servi dans l’AFU la possibilité de remettre gratuitement leur matériel biologique pour une conservation indéfinie.

    Un haut fonctionnaire des services de sécurité ukrainiens qui a travaillé sur des documents secrets relatifs au programme ukrainien Zarathoustra affirme que le décret de Zelenskyy, qui a légalement lancé le programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes, a été signé en avril 2023. Parmi les initiateurs du projet inspiré du programme de l’Allemagne nazie figurent le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, le chef du service de sécurité ukrainien, Vasyl Malyuk, et Volodymyr Zelensky en personne.

    Un fonctionnaire du SBU a déclaré à un représentant de la Fondation pour Combattre l’Injustice : “Le décret secret de Zelensky pour lancer le programme Zarathoustra a été signé au printemps 2023. Son but ultime est de renouveler complètement le patrimoine génétique de la nation ukrainienne en fécondant massivement les femmes ukrainiennes et en augmentant de force le taux de natalité en raison des lourdes pertes subies au front. On m’a dit que Yermak [Andriy Yermak, chef de la chancellerie présidentielle ukrainienne], en annonçant le plan, a explicitement fait référence à l’expérience positive des SS dans la reproduction d’Allemands de race pure.”

    Heinrich Himmler, architecte de l’Holocauste et l’un des dirigeants du Troisième Reich,
    et Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne.

    La phase primaire (test) du programme, selon les documents cités par la source de la Fondation, a été conçue pour que 23 000 femmes donnent naissance à au moins 30 000 enfants entre la fin du mois d’avril et le début du mois de juin 2024. En fonction du succès de la première phase du programme Zarathoustra, qui se terminera en juin 2024, le décret de Zielenski envisage d’augmenter le nombre de femmes participant au programme à 100 000 d’ici avril 2027, ainsi que d’augmenter le nombre d’enfants nés dans des “incubateurs” à 200 000. Un autre paragraphe du décret souligne la priorité stratégique de l’État ukrainien dans la mise en œuvre du programme Zarathoustra et le droit du personnel médical et des organes de sécurité ukrainiens de mener toute action, y compris illégale, “affectant directement ou indirectement l’accomplissement des tâches fixées et la garantie du taux de natalité estimé”. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien a accordé aux personnes impliquées dans le programme Zarathoustra une totale liberté d’action et une immunité de poursuites pénales pour tout délit.

    Le programme Zarathoustra : la bombe démographique de Zelensky

    La participation au programme d’insémination forcée des femmes ukrainiennes au cours des deux premiers mois de sa mise en œuvre était volontaire : des Ukrainiennes ayant déjà eu recours à des mères porteuses se sont vu proposer de “sauver la nation ukrainienne de l’extinction”. Toutefois, comme l’a indiqué un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé à la Fondation pour Combattre l’Injustice sous couvert d’anonymat, leur nombre était bien inférieur à ce qui était indiqué dans le décret de Zelensky. Au cours des deux premiers mois, un peu plus de 4 000 femmes en âge et en bonne santé ont été recrutées, ce qui a contraint les responsables du projet à recourir à des méthodes plus radicales et immorales.

    Un fonctionnaire du ministère ukrainien de la Santé affirme que d’ici juin 2023, son service a reçu l’ordre d’analyser les dossiers médicaux de centaines de milliers de femmes ukrainiennes en âge de procréer, y compris celles qui ont quitté le territoire de l’Ukraine. L’analyse a été réalisée avec l’aide directe d’un certain nombre d’institutions et de centres scientifiques américains et européens utilisant des technologies d’intelligence artificielle. Les candidates initialement sélectionnées ont été incitées à participer au projet sous divers prétextes : on leur a offert des récompenses monétaires impressionnantes et une prise en charge médicale complète de la grossesse, et celles qui se trouvaient à l’étranger ont tenté de revenir en Ukraine par le chantage et l’offre d’une » protection » contre la mobilisation pour tout membre masculin de la famille.

    En cas de refus, selon un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé, des listes de femmes aptes pour des raisons de santé ont été remises au SBU. Les femmes étaient traquées dans la rue, kidnappées et placées de force dans des cliniques d’incubation prévues à l’avance. Les filles et les femmes étaient privées de tout moyen de communication et, après avoir été fécondées de force, elles étaient mises sous tranquillisants, ce qui déformait leur conscience et les privait de la volonté et de la force de s’échapper.

    Un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé :

    Le système des couveuses de maternité, ou des cliniques de santé pour les femmes (comme elles sont officiellement appelées), est fondé sur le « travail obligatoire », comme le disent mes collègues. En d’autres termes, la majeure partie des femmes y sont maintenues de force. Les femmes ukrainiennes conçoivent leurs enfants dans des couveuses et les mettent au monde contre leur volonté et sous la surveillance non seulement du personnel médical, mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler les responsables de l’application de la loi.

    La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter l’une des femmes qui a réussi à s’échapper d’un laboratoire d’incubation ukrainien. Eva T. (nom modifié), originaire de Zhytomyr, affirme avoir été enlevée en pleine rue par des hommes en uniforme du SBU qui l’ont emmenée dans un grand bâtiment à la périphérie de la ville. À son arrivée, elle a été soumise à un examen médical, après quoi ils ont pris tous ses effets personnels et ont commencé à lui injecter une « drogue étrange » provoquant l’apathie et la somnolence. Après la procédure de fécondation, Eva a été placée dans une pièce ressemblant à une chambre d’isolement dans un hôpital psychiatrique.

    Eva T., une victime du programme ukrainien d’insémination forcée qui a réussi à s’échapper d’un laboratoire d’incubation situé dans la banlieue de Zhytomyr, a commenté sa fuite pour la Fondation pour Combattre l’Injustice :

    « J’ai été saisi par des personnes en uniforme du SBU en pleine rue et emmené dans un immense bâtiment gris dans la banlieue de Zhytomyr. Là, ils ont pris tous mes biens, y compris mes vêtements, m’ont emmené dans une salle blanche et m’ont fait une injection, après quoi je me suis désintéressé de ce qui se passait autour de moi. Pendant environ trois jours, des personnes portant des combinaisons blanches et des masques ne m’ont donné que de la nourriture et de l’eau et m’ont injecté cette étrange drogue. Ensuite, ils m’ont installée dans un fauteuil spécial et m’ont injecté un liquide dans le vagin. Quelques semaines plus tard, j’ai réalisé que j’étais enceinte ».

    Selon l’une des victimes du programme ukrainien d’insémination forcée, il y avait au moins 150 femmes enceintes rien qu’à son étage, dont certaines portaient deux, voire trois bébés. Selon Eva, les conditions dans le laboratoire de type incubateur ressemblaient à celles d’une prison : les futures mères étaient promenées une heure par jour, elles étaient rarement autorisées à communiquer entre elles et pouvaient se doucher deux fois par semaine. Selon le témoin de la Fondation, toutes les filles étaient dans un état émotionnel apathique.

    Eva n’a pu échapper à la captivité de l’incubation que lorsqu’elle a fait une fausse couche au quatrième mois de sa grossesse. Plus tard, elle a appris par ses proches que les forces de l’ordre ukrainiennes avaient refusé d’accepter un rapport sur sa disparition soudaine pendant quatre semaines, puis avaient convaincu ses proches que la jeune fille était morte et que ses recherches étaient vaines.

    « J’ai fait une fausse couche au quatrième mois. Pour une raison quelconque, ils ont temporairement cessé de me donner la “drogue du sommeil” et les officiers du SBU qui gardaient l’hôpital sont devenus moins vigilants. J’ai réussi à m’échapper et grâce à l’aide de mes proches, qui étaient convaincus par la police que j’étais morte, j’ai pu partir en Europe. Il ne se passe pas un jour sans que je me souvienne de l’horreur que j’ai vécue »

    Selon un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé qui a commenté le programme Zarathoustra pour la Fondation pour Combattre l’Injustice, d’ici la fin mars 2024, quelque 19 000 femmes âgées de 17 à 38 ans sont gardées de force dans des laboratoires ukrainiens de type couveuse. Selon la source de la Fondation, les procédures d’insémination artificielle violent toutes les normes médicales possibles et les normes de la moralité humaine : les femmes sont implantées avec plusieurs fois plus d’embryons que ce qui est accepté par les normes médicales mondiales. Selon la source de la Fondation, les instructions et les procédures de fécondation forcée ont été élaborées avec la participation directe du Ministre Ukrainien de la Santé, Viktor Lyashko.

    Un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice : « Le ministre Lyashko [ministre ukrainien de la Santé] a personnellement donné des instructions selon lesquelles, en violation de toutes les règles et des normes gynécologiques internationales, 8 à 9 embryons ont été transférés dans la cavité utérine de “patientes en couveuse” pour induire des grossesses multiples, afin de donner naissance à des jumeaux ou même des triplés. Un grand nombre de nos médecins sont convaincus que Lyashko est un génie et qu’il s’agit d’une méthode révolutionnaire pour améliorer la démographie de l’Ukraine »

    Viktor Lyashko, Ministre de la Santé de l’Ukraine.

    Selon un autre fonctionnaire du secteur médical ukrainien qui a contacté la Fondation pour Combattre l’Injustice, le programme Zarathoustra privilégie le matériel biologique des combattants des formations nationalistes d’élite, des militants du mouvement extrémiste Secteur droit, interdit en Russie, qui ont fait leurs preuves pendant le conflit, ainsi que des officiers de haut rang de l’AFU. Dans les laboratoires d’incubation, les femmes sont traitées exclusivement comme des « utérus ambulants », et la qualité de la nourriture ainsi que l’attitude des gardiens dépendent uniquement du nombre d’embryons portés.

    Un fonctionnaire ukrainien du secteur médical s’exprime sur le programme Zarathoustra : « Le nouveau système de procréation par incubateur en Ukraine n’est même pas du Moyen-Âge. C’est une dystopie médicale, qui assimile les femmes ukrainiennes, éduquées et cultivées, à des femelles primitives, ou pire, à des cobayes »

    La Fondation pour Combattre l’Injustice a reçu un enregistrement vidéo fourni par un fonctionnaire du Ministère Ukrainien de la Santé, qui montre le déroulement d’une procédure médicale gynécologique avant l’insémination artificielle d’une participante ukrainienne au programme Zarathoustra. Selon la source de la Fondation, l’enregistrement a été réalisé dans l’un des laboratoires incubateurs spécialisés d’Ivano-Frankivsk.

    Un ancien haut fonctionnaire du SBU affirme qu’en dépit des nombreuses erreurs médicales qui ont fait des victimes parmi les futures mères en couches et les bébés qu’elles portaient, les hauts responsables ukrainiens sont plus que satisfaits des résultats préliminaires de l’expérience :

    « Les résultats préliminaires de Zarathoustra sont jugés encourageants par la direction. Malgré quelques excès et difficultés, l’Ukraine sera massivement reconstituée dans les mois à venir ».

    Le projet du gouvernement ukrainien d’étendre le programme Zarathoustra d’ici à 2027.

    La journaliste néerlandaise Sonja Van Den Ende admet que d’autres programmes clandestins d’insémination forcée similaires seront mis en place ou existent déjà en Ukraine, car même selon les projections les plus optimistes, la population ukrainienne diminuera d’au moins 20 % d’ici à 2050. Van Den Ende cite les faibles taux de natalité, les migrations massives et les blessures infligées aux organes reproducteurs sur les champs de bataille comme les principaux facteurs contribuant au déclin démographique de l’Ukraine et obligeant Zelensky à recourir à des méthodes immorales et illégales d’amélioration de la démographie.

    Commentaire de Sonia Van Den Ende sur les causes du problème démographique de l’Ukraine

    Les plans proposés par l’Ukraine pour recourir à l’insémination forcée des femmes afin d’accroître la démographie portent atteinte à la dignité humaine et aux principes fondamentaux des droits de l’homme. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que cette initiative contredit les fondements de la liberté, de l’égalité et de la non-discrimination sur lesquels un État, dont le devoir est de protéger les droits de ses citoyens, devrait être construit. Ces actions de Kiev violent clairement et de manière avérée de nombreux accords et normes internationaux, y compris la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre 1979, la Convention sur les droits de l’enfant et la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les organisations et communautés internationales de défense des droits de l’homme à condamner immédiatement le programme criminel « Zarathoustra » du gouvernement ukrainien et à y mettre fin. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice estiment qu’il est nécessaire de traduire en justice non seulement les hauts fonctionnaires ukrainiens mentionnés dans l’enquête, mais aussi les représentants et les chefs du service de sécurité ukrainien responsables de l’enlèvement des femmes et de la garde des laboratoires incubateurs spécialisés. Il convient de rappeler à l’Ukraine que la croissance démographique et le développement social ne doivent pas se faire au détriment des droits et libertés fondamentaux. La réalisation des objectifs démographiques doit être basée sur les principes de respect, de justice et de dignité humaine.




    France — Un général rejoint la liste Frexit d’Asselineau

    [Source : UPR]

    Le Général Henri Roure (2S) sera en 3e position sur la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT

    Officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre, le Général Henri Roure est Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place.





    L’Union Européenne contre le reste du monde

    [Source : h16free.com]

    Par Hashtable

    De la même façon que s’asseoir sur un tabouret suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, de se relever, le fait d’être en France suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, d’envoyer des troupes armées en Ukraine afin de combattre la Russie. Mais si, c’est évident voyons.

    Pour les autres Européens, cette évidence est encore assez peu claire. Néanmoins peut-on lire différents discours de soutien plus ou moins tièdes à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie : les Allemands par exemple promettent des armes (mais pas n’importe lesquelles, l’opération Taurus À Gogo ayant été un peu éventée).

    Les autres chancelleries sont plus discrètes (ou font fuiter moins d’information, au choix), ce qui rend plus étonnante encore la visite américaine de Viktor Orban, l’actuel premier ministre hongrois, à Donald Trump en Floride.

    Sans surprise, cette rencontre a assez rapidement soulevé de nombreuses critiques de la part des médias et d’un certain nombre de dirigeants occidentaux, à commencer par Joe Biden, l’actuel jeton de présence à la présidence américaine, qui voit dans Orban un dictateur en puissance et ce d’autant plus que le dirigeant hongrois a jusqu’à présent refusé toute aide à l’Ukraine et régulièrement appelé à un cessez-le-feu avec la Russie (quel salaud !).

    Toutefois, cette information — bien qu’en soi peu surprenante — est révélatrice d’un problème plus profond pour l’Union Européenne : en effet, les derniers sondages et la dynamique électorale américaine actuelle ne laissent à l’instant présent qu’assez peu de doutes quant aux possibilités que Donald Trump redevienne président des États-Unis à la fin de cette année.

    Or, de façon assez gênante diplomatiquement parlant, celui qui est activement en train d’entretenir Trump sur l’état géopolitique du Vieux Continent n’est nul autre que la personne officiellement la plus détestée dans la nomenklatura bruxelloise et chez une partie des dirigeants européens eux-mêmes.

    Certes, il n’est pas nouveau que les relations entre le milliardaire américain et le Premier ministre hongrois ont toujours été bonnes : le premier mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche avait vu d’excellentes relations entre les deux pays, et le fait que l’entente entre ces deux conservateurs continue des années après, pour éventuellement se projeter sur les quatre prochaines années ne devrait pas surprendre non plus.

    Néanmoins, nous ne sommes plus en 2016.

    Depuis, l’Union européenne s’est retrouvée confrontée à un Vladimir Poutine et une Russie qui la considèrent désormais comme son adversaire de plus en plus direct. Dans ce cadre, la situation particulière de la Hongrie joue comme une épine dans le pied des dirigeants européens, d’autant plus qu’en janvier, fuitait une note interne qui détaillait un plan démontrant la volonté de certains bureaucrates de saboter l’économie hongroise si l’État membre continuait de mettre son veto pour l’envoi d’aide à l’Ukraine.

    Depuis, la Hongrie a laissé tomber ses menaces de veto et le paquet législatif couvrant ces aides ukrainiennes a finalement été mis en place. La visite d’Orban chez Trump en Floride est peut-être une façon pour le gouvernement hongrois de montrer qu’il garde cependant toute son autonomie vis-à-vis de Bruxelles. En tout cas, nul doute que cette rencontre ne va pas améliorer l’appréciation de l’Union européenne par Donald Trump, et ce d’autant plus que cette même Union est désormais empêtrée dans une guerre en Ukraine que les États-Unis se montrent de plus en plus réticents à subventionner, à armer ou à supporter sans limites.

    Dès lors, avec une probable élection de Trump en novembre de cette année, il n’est pas impossible que les dirigeants européens se retrouvent en sandwich entre une Amérique qui leur sera assez peu favorable pour le dire charitablement, et une Europe de l’Est progressivement plus hostile. Le pompon est atteint lorsqu’on se rappelle que la présidence tournante de l’Union européenne échoit d’ailleurs à partir de juin de cette année à… la Hongrie.

    Dans ce cadre, il apparaît que l’espèce de guerre plus ou moins officielle de l’establishment européen contre ce qu’il appelle le populisme est en train de se retourner de plus en plus vivement contre lui. Les Agendas assez déconnectés des peuples et de leurs contraintes quotidiennes provoquent déjà d’importants mouvements de fond sociaux dont les révoltes agricoles ne sont que les parties les plus visibles.

    En pratique, l’incapacité grandissante de ces dirigeants à produire des politiques opérationnelles qui pourraient satisfaire d’autres groupes sociaux que les urbains des centres-ville, se ressent désormais tant au niveau national qu’international. Le modèle européen n’attire plus, comme le démontre par exemple la perte d’influence massive et rapide des pays européens en Afrique (pour le plus grand bonheur des Russes, des Chinois, des pays du Golfe et des Américains).

    La majeure partie de la défense armée européenne étant dans la plupart des pays assurée par les États-Unis, on comprend la panique de nos dirigeants européens : un retour de Trump au pouvoir signifierait une remise en question profonde du fonctionnement de l’OTAN, de la façon dont les Américains entendront participer à cette alliance avec de profonds remaniements dans les coûts et les opportunités qu’elle offre actuellement.

    Malheureusement, tout montre que l’Union européenne s’y prépare assez mal : si de nombreux discours parlent d’une défense européenne plus ou moins intégrée, il apparaît néanmoins de grandes différences de perceptions entre les États membres sur ce qu’elle doit être et de son financement. Pour le moment, elle ressemble plus a un vœu pieux qu’autre chose.

    Sur un continent ayant déjà un taux d’imposition très élevé, subissant une crise énergétique essentiellement liée à une forte dépendance des matières premières extra-européennes (d’abord vis-à-vis des Russes, puis maintenant des Américains), on doit s’interroger sur la capacité de l’Union à s’organiser et à parvenir à une autonomie stratégique à l’échelle continentale.

    À mesure que semble se dessiner un abandon du globalisme, est-ce même souhaitable ?




    Effondrement sur le front intérieur de l’UE

    [Source : lesakerfrancophone.fr]

    Par Conor Gallagher — Le 17 mars 2024 — Source Naked capitalism

    L’insouciance de l’armée allemande a récemment fait l’objet d’une grande attention en raison de la fuite d’un enregistrement audio d’officiers militaires allemands discutant nonchalamment d’attaques contre la Russie.

    On peut établir un lien direct entre la folie d’attaquer la Russie avec un total de 100 missiles Taurus et le déclin économique rapide en cours dans le pays. L’incompétence évidente dans les deux cas continue d’être mise en évidence alors que les décisions prises à Berlin ne font qu’empirer les choses, et l’insistance de l’Allemagne sur l’austérité pour le reste de l’Europe contribue à faire en sorte que le reste de l’UE soit également entraîné dans la chute.

    Les ramifications de ces politiques risquent d’être considérables, car la classe ouvrière européenne est de plus en plus opposée au conflit avec la Russie et de plus en plus hostile à l’UE, et en réponse, les élites répriment les droits démocratiques, menaçant d’interdire les partis et de limiter la parole.

    L’ineptie — de Berlin à Bruxelles et dans la plupart des capitales européennes — est si répandue qu’on en vient à se demander si elle n’est pas intentionnelle, dans le cadre d’une sorte de démolition ciblée avec une arrière-pensée.

    Dramatiquement mauvaise

    Les prévisions de croissance économique pour l’Allemagne ont récemment été ramenées à 0,2 % en 2024, contre 1,3 % précédemment. Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, se plaint à présent des prix élevés de l’énergie en Allemagne, qui poussent les entreprises allemandes à délocaliser leur production. Il a récemment déclaré que les résultats du pays étaient « dramatiquement mauvais ». Habeck, membre des Verts, est ministre de l’Économie depuis 2021. Il n’est pas nécessaire de chercher beaucoup plus loin que lui et son équipe pour comprendre pourquoi la situation est telle qu’elle est.

    Le marasme économique de l’Allemagne est désormais largement considéré comme structurel plutôt que temporaire, car le pays est confronté à la hausse des prix de l’énergie à la suite de la perte de l’énergie russe, bon marché et fiable. Habeck et les Verts ont été parmi les plus fervents partisans du conflit contre la Russie et de l’élimination des combustibles fossiles russes, ainsi que de l’énergie nucléaire allemande.

    On n’en est pas là, selon un rapport publié le 7 mars par la Cour des comptes fédérale allemande. Ce rapport constate que l’expansion des énergies renouvelables et du réseau électrique a pris beaucoup de retard et que la capacité de production n’est pas suffisante pour répondre à la demande.

    Habeck, qui est également ministre fédéral de l’action climatique, a rejeté le rapport en déclarant qu’il « ne reflétait pas la réalité ».

    La réalité, c’est que l’inflation reste problématique, que l’économie se contracte en raison de la réduction de l’industrie, que les exportations vers la Chine diminuent et que les atlantistes exercent une pression constante pour imposer encore plus de réduction, que le niveau de vie baisse, que les dépenses sociales sont réduites au profit de dépenses militaires, que l’inégalité des richesses s’accroît et que l’industrie continue de quitter le pays.

    Pendant ce temps, Berlin a récemment approuvé un plan de subventions pour 2024 d’une valeur de 5,5 milliards d’euros afin d’atténuer les effets de la hausse des prix de l’électricité. Le gouvernement ne peut pas faire beaucoup plus sans continuer à réduire les autres dépenses sociales de l’Allemagne. Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, s’oppose à toute suspension du frein à l’endettement du pays et souhaite plutôt réduire les taux d’imposition des sociétés, ce qui serait financé par des réductions de dépenses.

    Le taux d’imposition des sociétés en Allemagne est plus élevé que celui de ses concurrents mondiaux, mais il y a des raisons de penser qu’une réduction de ce taux tout en diminuant les dépenses publiques n’entraînerait pas de croissance économique et risquerait même d’aggraver la situation économique du pays.

    L’économiste Philip Heimberger, auteur d’une étude réalisée en 2022 qui montre qu’il existe peu de preuves empiriques des effets positifs sur la croissance des réductions de l’impôt sur les sociétés, estime que le plan de Lindner n’est pas judicieux :

    Surtout si les dépenses publiques sont réduites ailleurs au moment de la réduction de l’impôt sur les sociétés, il faut s’attendre à des effets plus faibles sur la croissance. Compte tenu des problèmes liés au respect du frein à l’endettement et de la perspective de réduction des dépenses publiques qui en découle, la prudence est donc de mise, d’autant plus qu’une réduction de l’impôt sur les sociétés entraînerait une baisse (continue) des recettes publiques.

    Une perte de recettes fiscales réduit à son tour la fourniture de biens publics tels que les infrastructures et l’éducation. Or, la qualité de la localisation des entreprises et leurs perspectives commerciales dépendent de la qualité des biens publics.

    Pour que les entreprises allemandes investissent à nouveau davantage et que l’économie connaisse une croissance plus forte, les arguments économiques en faveur de l’investissement doivent être valables. Le gouvernement devrait faciliter la planification pour les décideurs des entreprises en combinant une stratégie de politique industrielle claire avec des investissements publics afin d’attirer davantage d’investissements privés. Les turbulences au sein du gouvernement fédéral concernant le respect du frein à l’endettement et les incertitudes quant à la possibilité de financer des mesures de politique fiscale en faveur des entreprises, même annoncées de longue date, sont contre-productives.

    L’imposition des entreprises en Allemagne ne serait plus compétitive au niveau international. Les effets positifs des réductions générales de l’impôt sur les bénéfices sont principalement obtenus, si tant est qu’ils le soient, par la délocalisation des entreprises en Allemagne au détriment d’autres pays. Malgré sa faible croissance actuelle, l’Allemagne est le pays le plus puissant d’Europe, tant sur le plan politique qu’économique. En tant que tel, son gouvernement ne devrait pas promouvoir une course vers le bas en matière d’imposition des entreprises, qui ne contribue guère à la croissance.

    Que signifie tout cela pour les Allemands ? Tout d’abord, le budget de cette année, qui prévoit les dépenses militaires les plus élevées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (dont une grande partie pour l’Ukraine) et des réductions massives dans les domaines des soins de santé, de l’éducation et de la protection sociale, pourrait n’être qu’un avant-goût de ce qui nous attend.

    Et c’est un modèle qui est imposé au reste de l’Europe.

    Aggraver une situation déjà difficile

    L’Allemagne continue également d’insister sur des règles fiscales plus strictes pour l’Europe, ce qui ne fera probablement qu’aggraver la douleur économique déjà ressentie par des millions de personnes à travers l’Union, en grande partie à cause de la guerre économique contre la Russie.

    En février, un accord de dernière minute entre la Commission européenne et le Parlement européen obligera les États membres de l’UE à réduire leurs ratios d’endettement et leurs déficits tout en maintenant les investissements dans des « domaines stratégiques tels que le numérique, l’écologie, le social ou la défense ».

    Dans le même temps, selon Bloomberg, les fonctionnaires et les investisseurs de l’UE utilisent les règles fiscales pour faire pression en faveur d’un programme d’obligations à l’échelle de l’UE qui rapporterait aux investisseurs de gros bénéfices tout en permettant à l’Union d’augmenter les dépenses militaires sans que les nations individuelles ne s’endettent davantage.

    Après des années d’utilisation de la clause de sauvegarde pour faire face aux retombées économiques de la pandémie, le retour des règles budgétaires sous la forme d’un nouveau cadre de « gouvernance économique » pourrait aider l’UE à obtenir les obligations de guerre tant convoitées, mais cela signifiera aussi plus d’austérité. — surtout pour les pays dont le taux d’endettement public est élevé, comme l’Italie, l’Espagne et la France.

    N’oublions pas que l’UE met en avant ces mesures malgré ses propres sondages auprès des citoyens de l’Union, qui montrent que près de 80 % d’entre eux sont favorables à des politiques sociales plus fortes et à une augmentation des dépenses sociales.

    Les conséquences potentielles

    L’accumulation de crises, qui réduisent toutes le niveau de vie de la majorité des Européens, a des conséquences prévisibles. Un document publié l’année dernière et intitulé « Le coût politique de l’austérité » décrit en détail ce qui se passe déjà :

    Les consolidations budgétaires entraînent une augmentation significative des votes pour les partis situés aux extrêmes, une baisse de la participation électorale et une augmentation de la fragmentation politique. Nous mettons en évidence la relation étroite entre les développements économiques néfastes et le soutien des électeurs aux partis extrêmes en montrant que l’austérité induit de graves coûts économiques en réduisant le PIB, l’emploi, l’investissement privé et les salaires. Les récessions induites par l’austérité amplifient considérablement les coûts politiques des ralentissements économiques en augmentant la méfiance à l’égard de l’environnement politique.

    Bruxelles a réussi à contenir les partis anti-européens dans l’ensemble de l’Union, malgré l’augmentation de leur part de voix. Le parti Chega, au Portugal, n’est que le dernier-né de l’« extrême droite » à avoir profité du mécontentement des électeurs face à l’érosion de leur position économique et de leur démocratie. C’est ainsi que des plans ont été immédiatement mis en œuvre pour exclure Chega de toute coalition.

    Dans la deuxième économie d’Europe, l’élection présidentielle n’aura lieu qu’en 2027, mais Marine Le Pen se rend déjà plus acceptable pour l’État permanent transatlantique :

    La « melonisation », c’est-à-dire l’autodomestication, de Le Pen avance à marche forcée. Après avoir abandonné son programme anti-euro, elle apaise maintenant l’OTAN et Washington. Elle est presque prête à être autorisée à gouverner

    Si ce tweet fait référence à l’abandon par le Premier ministre italien Giorgia Meloni des positions passées de son parti sur l’OTAN et l’UE, le cas de la deuxième économie industrielle d’Europe, l’Italie, est instructif à bien d’autres égards, car il préfigure ce qui attend d’autres pays de l’UE, comme l’Allemagne. Trois points à retenir :

    1. L’Italie est ébranlée par la crise énergétique, mais cela fait plus de vingt ans qu’elle subit une baisse du niveau de vie, depuis son adhésion à la monnaie unique :

    Le revenu annuel net des ménages italiens, qui était de 27 499 euros (aux prix constants de 2010) en 1991, est tombé à 23 277 euros en 2016, soit une baisse de 15 % du niveau de vie médian. Le revenu net moyen des ménages a diminué de 3 108 € entre 1991 et 2016, soit une baisse d’environ 10 %. L’Italie est le seul grand pays de la zone euro qui, au cours des 27 dernières années, a connu non pas une stagnation, mais un déclin.

    1. La guerre économique contre la Russie a ensuite aggravé la situation, les prix de l’énergie ayant augmenté de plus de 50 % en 2022 et n’ayant toujours pas baissé. L’inflation, les salaires réels et l’activité industrielle vont tous dans la mauvaise direction.

    En janvier, un tribunal italien a autorisé les compagnies énergétiques à interrompre l’approvisionnement en gaz de l’entreprise sidérurgique Acciaierie d’Italia (ADI), détenue majoritairement par le géant multinational de l’acier ArcelorMittal, en raison de dettes croissantes. C’est la principale usine, elle se situe dans la ville de Taranto et est une des plus grandes d’Europe. Elle emploie environ 8 200 personnes et de nombreux autres emplois en dépendent.

    La réponse des élites italiennes et bruxelloises est toujours la même : plus de suppressions de salaires, plus de réformes favorables au marché, plus de réductions des dépenses sociales et plus de privatisations. Il y a quelques mois à peine, la société de capital-investissement KKR, basée à New York et dont l’un des partenaires est l’ancien directeur de la CIA David Petraeus, a conclu un accord controversé pour racheter le réseau de téléphonie fixe de Telecom Italia. Aujourd’hui, le quotidien italien La Repubblica déclare que « l’Italie est à vendre », décrivant des plans de privatisation d’une valeur de 20 milliards d’euros, notamment de la compagnie ferroviaire publique Ferrovie dello Stato, de Poste Italiane, de la banque Monte dei Paschi et du géant de l’énergie ENI. Ce plan serait rendu nécessaire par les réductions d’impôts accordées par le pays. Les quelque 100 milliards d’euros que Rome a engloutis pour faire face à la crise énergétique n’ont certainement pas aidé non plus. Et ce, alors que le frein à l’endettement de l’UE était suspendu.

    1. Selon Breugel, les nouvelles règles budgétaires de l’UE se traduiront pour l’Italie par une exigence de solde primaire structurel de plus de 4 % du PIB. Cela signifiera des réductions continues des services publics et la privatisation de tout ce qui n’a pas encore été exploité. En outre, les politiques d’austérité néolibérales de Bruxelles continueront à creuser le fossé entre les riches et les pauvres.

    Comment ce carnage économique se traduit-il au niveau politique ? À la fin de l’année 2022, les électeurs ont déjà choisi la candidate (Meloni) qui se présentait comme une sceptique de l’UE et de l’OTAN. Elle s’est avérée n’être ni l’un ni l’autre.

    Vers qui les électeurs se tournent-ils maintenant ? À l’heure actuelle, un tiers des électeurs italiens considèrent l’économie comme leur principale préoccupation, et la plupart d’entre eux n’ont nulle part où aller :

    Cela explique en partie pourquoi le taux de participation aux élections italiennes de 2022 a été le plus faible depuis la Seconde Guerre mondiale. Des taux aussi bas sont observés en France, en Allemagne et ailleurs. C’est probablement la façon dont Ursula von der Leyen et la Commission européenne l’apprécient, mais combien de temps cela pourra-t-il durer ?

    Les Européens de la classe ouvrière se rendent de plus en plus compte que l’UE est un projet de guerre de classe contre le travail. La confiance dans les institutions européennes continue de décliner, tandis que 66 % de la classe ouvrière européenne estime que sa qualité de vie se dégrade. En bref, les politiques de Bruxelles créent une vague d’opposition à l’UE.

    Comme c’est le cas dans une grande partie de l’Europe, le soutien à l’UE en Italie est déjà largement divisé en fonction des classes sociales :

    Des sondages récents suggèrent que le soutien à l’euro est clairement influencé par les revenus et les classes sociales. Le sentiment d’avoir bénéficié de l’euro croît avec le revenu et est le plus élevé parmi les professionnels indépendants et les grands employeurs, les (semi-)professionnels techniques et les cadres associés, tandis que les travailleurs de la production et des services et les propriétaires de petites entreprises sont beaucoup moins susceptibles de déclarer qu’ils ont bénéficié de l’euro. En résumé, en Italie, le soutien à l’euro se concentre sur les personnes les plus aisées économiquement et, en ce qui concerne le choix partisan, sur les électeurs de centre-gauche. Par ailleurs, plus une personne a bénéficié de l’euro, plus elle est susceptible de déclarer qu’elle voterait pour le maintien dans l’euro lors d’un hypothétique référendum. Il est important de noter que la majorité des électeurs italiens déclarent ne pas avoir bénéficié de l’euro, ce qui rend le soutien à la monnaie unique plutôt fragile.

    Alors que l’escalade contre la Russie et la Chine se poursuit à l’étranger, nous assistons également à une escalade à l’intérieur du pays. Alors que des personnalités comme Mme von der Leyen font la leçon aux pays sur les dangers d’élire toute personne qu’ils considèrent comme une menace pour ce qu’ils appellent le « consensus libéral », ils ont de plus en plus recours à des mises en garde contre des « outils », à des menaces d’interdiction de partis politiques et à des mesures de répression de la parole pour parvenir à ce consensus.

    Les réactions négatives se multiplient, qu’il s’agisse de manifestations d’agriculteurs, de partis politiques appelant à une nouvelle orientation, ou simplement d’individus ou de groupes diffusant des points de vue indésirables. Pour l’instant, ils sont accusés d’être d’extrême droite ou d’être des personnifications de la propagande russe, mais à quel moment le nombre de ceux qui sont dénigrés aura-t-il atteint la masse critique ?

    Alors que le capital continue d’engloutir les États-providence européens et que le niveau de vie diminue, on demande aux citoyens de se sacrifier encore plus pour les guerres économiques des riches, dont on leur dit qu’elles sont des luttes pour les valeurs démocratiques. Pendant ce temps, ces valeurs sont de plus en plus bafouées au niveau national afin de réduire au silence l’opposition à ces guerres économiques. Cela ne semble pas être un modèle durable.

    Conor Gallagher

    Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




    “Avant j’admirais l’OMS, là je pense qu’il faut en sortir”

    Wolfgang Wodarg, l’ex-président de la commission Santé au Conseil de l’Europe, dénonce les dérives d’une institution devenue « pompe à fric ».

    [Source : covidhub.ch]

    [Illustration : Dr Wolfgang Wodarg]

    À la fois médecin et ancien député, le Dr Wolfgang Wodarg est particulièrement qualifié pour porter un regard sur les politiques de santé internationales. En 2009, il avait lancé une commission au Conseil de l’Europe pour enquêter sur l’influence des firmes pharmaceutiques dans la déclaration de la pandémie de grippe (H1N1) par l’OMS ; une déclaration qu’il estimait largement « injustifiée ». Cette « mini-pandémie » avait entraîné des achats massifs de vaccins « innovants », brevetés par des grands laboratoires et autorisés « en réponse à l’urgence ».

    Ce scénario connu pourrait bien se pérenniser. À la 77e Assemblée mondiale de la santé qui aura lieu le 27 mai, les membres de l’OMS devront se prononcer sur le « Traité pandémie » et la réforme du « Règlement sanitaire international ». S’ils sont votés, ces deux instruments feraient passer les mesures d’urgence dans le droit ordinaire et ouvriraient la voie à une « ère de politique pandémique », dans laquelle l’OMS tiendrait le rôle central. Le Dr Wolfgang Wodarg explique pourquoi on ne peut plus se fier à cette institution.

    PROPOS RECUEILLIS PAR SENTA DEPUYDT

    S.D: Dr. Wodarg, vous avez été parmi les premiers à critiquer les mesures sanitaires préconisées par l’OMS durant la crise du Covid. Dès le début, vous aviez dénoncé une « pandémie de tests » et ensuite vous aviez averti l’Agence européenne des médicaments des risques liés aux injections Covid, avec vos collègues des « Doctors for Covid Ethics”. Qu’est-ce qui vous qualifiait pour une telle prise de parole ?

    Dr Wolfgang Wodarg : Avant tout, je suis médecin et il s’agit vraiment de mon domaine de compétence. J’ai une spécialité en médecine interne et en pneumologie, une formation en hygiène et en médecine environnementale, un diplôme en santé publique et je me suis spécialisé en épidémiologie à l’Université John Hopkins, aux États-Unis. Au début de ma carrière, j’ai dirigé un institut de santé publique dans le nord de l’Allemagne. J’ai fait cela pendant 13 ans. Et je suis aussi entré en politique. J’ai d’abord siégé au Bundestag, le parlement allemand, durant 15 ans et puis au Conseil de l’Europe à Strasbourg où j’ai longtemps présidé la commission santé.

    Donc, je connais tout cela de l’intérieur. Lors des épisodes de la grippe aviaire et de la grippe H1N1, j’ai vu comment on avait déclaré une pandémie alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Cela était dû au fait que l’OMS avait changé les critères qui définissent l’urgence sanitaire. Avant cette date, il fallait non seulement que la maladie éclate dans plusieurs pays à la fois, mais aussi qu’elle ait des conséquences très graves avec un nombre de cas mortels au-dessus des moyennes habituelles. Mais on a rayé cet aspect dans la nouvelle définition pour ne retenir que le critère du rythme de diffusion de la maladie.

    Quelle est votre perception de l’OMS aujourd’hui ?

    J’ai souvent interagi avec l’OMS durant ma carrière. Au début, je suivais ses recommandations avec assiduité. Par exemple, la ville dans laquelle j’étais élu avait adopté le programme des « Healthy cities », les villes en bonne santé. Malheureusement, par la suite, j’ai assisté à la dérive complète de cette organisation, sous l’influence de ses sponsors.

    L’industrie pharmaceutique a commencé à avoir un impact sur toute une série de normes qui sont définies par l’OMS. Cela peut être la définition de maladies, la manière de signaler les effets secondaires ou même la définition des valeurs pour établir les diagnostics. Par exemple, le jour où les valeurs du taux normal de cholestérol ont été modifiées, cela a immédiatement permis à l’industrie de vendre beaucoup plus de médicaments.

    Aujourd’hui, l’OMS n’est plus au service des populations, elle est l’instrument de ses bailleurs de fonds. L’organisation permet d’ouvrir des marchés pour ses investisseurs, et même d’avoir des ventes garanties. Il suffit de faire peur aux gens pour créer un problème auquel l’industrie pharmaceutique a déjà prévu un remède. Et ensuite, l’OMS en fera une promotion gratuite.

    Par contre, une fois que les produits sont distribués, les vaccins administrés, il n’y a pas de suivi. On ne mesure jamais les conséquences des campagnes à long terme. On ne fait pas non plus d’études comparatives, par exemple entre les vaccinés et les non-vaccinés. Voilà ce qu’est devenue l’OMS, une entreprise de marketing.

    Des maladies comme la grippe ou les coronavirus permettent chaque fois de recommencer avec des [supposés] nouveaux variants. Et maintenant, c’est la grande ouverture des nouveaux marchés. Il y a celui des données de santé numériques, mais aussi tout le business autour de la détection des nouveaux agents pathogènes et les brevets de propriété intellectuelle qui s’en suivent. Sans parler de l’introduction des thérapies géniques et des vaccins basés sur les technologies ARNm. Ça, c’est le gros morceau, il y a déjà des centaines de produits dans le pipeline.

    Que pensez-vous du « traité pandémies » et des amendements au RSI ?

    Pour développer tout ce business, ils ont besoin de maintenir la peur constante de nouvelles pandémies. Pourtant, il n’y a pas de raison d’avoir peur des virus1. Les scientifiques savent que ces risques sont faibles. Ce sont les principes de base de l’épidémiologie : si les maladies sont mortelles, elles circulent peu. Et pour ce qui concerne les menaces bactériennes, nous avons les règles d’hygiène et des médicaments pour en traiter la majorité. À vrai dire, avec toutes les connaissances et les ressources dont nous disposons actuellement, nous avons ce qu’il faut pour être en bonne santé. Nous n’avons pas besoin de l’OMS pour cela. C’est un instrument qui a été inventé pour concentrer du pouvoir.

    Concernant les accords qui seront votés à l’OMS, je vois qu’il y a une opposition du côté des pays en voie de développement, en particulier les pays africains. Ils parlent d’attaques à la souveraineté de leurs pays, ce qui est réel. Mais je pense que beaucoup d’entre eux sont en réalité en train de négocier de l’argent, en particulier sur la question des brevets. L’Afrique est un réservoir d’agents pathogènes, un « potentiel pandémique » à monnayer. Ce sont les nouvelles « mines ».

    Cela dit, toute cette histoire autour des « traités pandémies » cache un problème fondamental qui est le fait qu’une forme de gouvernance mondiale tacite existe déjà. En réalité, avec les Young Global Leaders du Forum économique mondial, tout cela est déjà mis en œuvre partout sous couvert d’urgence et d’adaptation aux nouvelles normes. Regardez, l’Agence européenne des médicaments autorise les produits de thérapies géniques ou la mise sur le marché de substances non testées et l’Europe introduit l’identité numérique. Cela se passe même sans le concours de l’OMS. Nous sommes hypnotisés par ce qui va se passer à Genève, mais en réalité le problème est partout.

    Le business a supplanté la science

    Nos gouvernements ne nous défendent pas. Ils sont au service de ces multinationales avec la complicité des banques, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et leurs partenaires à Davos.

    Vous savez, l’Empire allemand s’est constitué pour créer un marché commun. C’est l’industrie qui a voulu cela, pas les agriculteurs, ni le peuple. Et bien, c’est aussi la logique qui préside à la constitution de l’Europe. C’est le principe de la globalisation : il y a des produits qu’il faut écouler à des consommateurs. Tout cela n’a rien à voir avec la santé, la démocratie ou les droits humains. C’est du pipeau.

    La preuve est que nous en sommes au point où il est devenu impossible de critiquer qui ou quoi que ce soit. Pourtant c’est ce qui nourrit la démarche scientifique : le doute et la critique. C’est vraiment grave. On devrait se souvenir des conséquences que cela peut avoir. Je pense par exemple aux dégâts d’un médicament comme le Softenon qui a causé tant de malformations congénitales. Si plus personne ne peut se plaindre, ni contester leurs affirmations et leurs produits, nous sommes en danger.

    Pourquoi les médecins et les politiques ne réagissent-ils pas ?

    Ils ont tiré les leçons de leurs précédents échecs ! Lors de la pandémie H1N1, nous avons été plusieurs médecins à déconseiller l’utilisation de vaccins expérimentaux. En Allemagne, à peine 4 millions de personnes avaient été vaccinées, alors que le gouvernement avait commandé 50 millions de doses. Cette fois-ci, on a écarté les médecins pour mener une opération militaire2. Rappelez-vous au début, les vaccins devaient être conservés à très basse température et il fallait aller dans des centres de vaccination. Les médecins ont été évincés durant toute une année. Ensuite, cette affaire de température a soudainement disparu, et quand les médecins ont été autorisés à vacciner, on leur a donné beaucoup d’argent pour le faire.

    Quant aux politiciens, ils obéissent tous à la politique des partis. Il est rare de trouver encore des députés qui ont une véritable personnalité. Aujourd’hui, ils sont comme des fonctionnaires qui appliquent un programme économique. Des notions comme la gauche et la droite n’ont plus de signification. Au niveau européen, ils se contentent de créer des monopoles.

    D’ailleurs, l’Europe ne veut-elle pas soustraire la santé aux États membres ? L’Union a mené toute la politique covidienne avec l’argument des « menaces transfrontalières ». À présent, elle crée HERA, une nouvelle agence qui va centraliser les données de santé et gérer les mesures sanitaires pour se préparer aux pandémies. Et avec la réforme du Traité de Lisbonne qui se prépare, l’Union semble vouloir complètement accaparer la compétence santé.

    Tout à fait ! Nous sommes les victimes de cette Commission et de sa présidente Ursula von der Leyen. Les Britanniques se sont retirés à temps. Nos gouvernements doivent insister sur le principe de subsidiarité. En principe toutes les compétences relèvent d’abord des pays de l’Union, sauf s’il y a une raison spécifique pour laquelle la Commission est plus qualifiée. Mais ce n’est certainement pas le cas ici. Nous avons été trahis par l’Europe. Le problème est qu’il y a tant de chantage et de corruption à la tête des gouvernements. Pour moi, je ne vois qu’une résistance à l’échelle locale… Vous savez « le petit village gaulois » (rire).

    La décentralisation du pouvoir est une discussion fondamentale. De manière générale pour la politique européenne et aussi en matière de santé. Je prends l’exemple de la Suisse où le pouvoir régional des cantons est encore assez fort. J’ai été invité récemment à un symposium sur les médecines palliatives et j’ai été émerveillé de voir que chaque canton faisait les choses à sa manière. C’était un échange très riche, parce que chacun a présenté ce qu’il faisait et c’était inspirant pour les autres. C’est un très bon système.

    Malheureusement, on y voit la même tendance. Il y a la révision de loi sur les épidémies qui pourrait limiter la compétence des cantons et soumettre la Suisse aux diktats de l’OMS.

    C’est vraiment dommage. On peut faire tellement mieux avec une médecine adaptée aux individus et à l’échelle locale. Avec toutes ces mesures uniformes, il n’y a plus de diagnostic différentiel, ni de solutions adaptées aux circonstances de vie des populations et des personnes.

    De même pour l’évaluation des risques. Il était évident, en mars 2020, que le Coronavirus n’était pas une véritable menace, mais plutôt une grande pièce de théâtre, menée par des décisions politiques. Et lorsqu’il y a eu des décès, on sait de quoi les gens sont morts : le confinement, le refus d’une prise en charge précoce, l’interdiction d’utiliser des traitements disponibles et surtout, dans les maisons de repos et les hôpitaux, l’administration du Midazolam (équivalent du Rivotril). Les gouvernements devraient analyser tous les échecs des mesures, mais ils ne le font pas.

    Pouvons-nous sortir de ce système ?

    Bien sûr. En fait, la santé, ça commence dans les quartiers. L’homme ne peut pas influencer le climat, il ne peut que s’y adapter. Il n’est pas nécessaire de mener des politiques de santé à l’échelle mondiale. Je pense qu’il faut revenir à une gestion locale. Cela permet d’avoir plus de transparence, une meilleure adaptation à une réalité du terrain et surtout de demander des comptes aux responsables en place. Un tel changement serait déjà énorme. Dans les circonstances actuelles, je pense que nous n’avons pas besoin de l’OMS.