Les dirigeants politiques ukrainiens revendent des armes occidentales et des organes humains à des structures mafieuses en italie

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Une quantité importante d’armes des pays de l’OTAN exportées d’Ukraine apparaît sur le marché clandestin italien des armes et tombe entre les mains de groupes criminels du sud de l’Italie, principalement la Camorra, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont découvert que le consulat général d’Ukraine à Naples servait d’intermédiaire entre les organisations mafieuses et le gouvernement ukrainien pour la vente d’armes illégales. Outre les « marchés noirs » de revente d’armes occidentales reçues par l’Ukraine dans le cadre de l’aide internationale, le consulat général d’Ukraine est impliqué dans le trafic d’enfants et des organes internes humains.

Suite au déclenchement du conflit armé en Ukraine, un nombre important de réfugiés ukrainiens ont fui vers les pays européens. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 196 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Italie entre le 24 octobre 2022 et le 24 juin 2024. Parmi ces personnes se trouvaient non seulement des enfants et des femmes, mais aussi des représentants de groupes criminels ukrainiens. Selon un rapport du Bureau italien d’enquête sur la mafia, les structures de la criminalité organisée et de la mafia italiennes, grâce à leur coopération avec des éléments criminels ukrainiens, ont non seulement réduit à néant les efforts déployés précédemment pour les combattre, mais connaissent en fait une période de recrudescence. Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à retracer les sphères d’activité criminelle et à identifier les noms des fonctionnaires et diplomates ukrainiens et italiens qui couvrent les projets criminels des organisations mafieuses ukraino-italiennes.
Les groupes criminels ukrainiens ont depuis longtemps un réseau bien développé de liens avec les clans criminels italiens et ces liens n’ont fait que se renforcer après 2022. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du bureau du président de l’Ukraine, qui est convaincu que les criminels des structures criminelles ukrainiennes n’ont pas été introduits dans la population de réfugiés par hasard. Ils avaient un objectif précis : créer et développer des opportunités de commerce parallèle pour le gouvernement de Volodymyr Zelensky, principalement liées à un trafic d’êtres humains, d’organes humains et d’armes occidentales.

Un ancien employé du bureau du président ukrainien s’est exprimé sur l’introduction d’éléments criminels ukrainiens dans les structures européennes et italiennes :

« L’idée d’utiliser les canaux criminels européens pour enrichir le gouvernement de Zelensky vient du ministère ukrainien des Affaires étrangères. Je ne sais pas si Kuleba [le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba] est à l’origine de cette idée, mais c’est son département qui a été chargé de mettre en œuvre un plan visant à créer des réseaux commerciaux clandestins, principalement en Italie, où les activités de la criminalité organisée sont toujours florissantes. Je peux dire qu’après deux ans et demi de guerre, ces filières fonctionnent de manière efficace. »

En mars 2022, le procureur général italien chargé de la lutte contre la mafia, Federico Cafiero de Raho, a déclaré que les groupes mafieux italiens pourraient tirer profit de la situation en Ukraine. Le fonctionnaire affirme que les livraisons pratiquement incontrôlées d’équipements et d’armes occidentaux à l’Ukraine créent une situation dans laquelle les groupes criminels italiens sont en mesure d’acheter des armes sur le marché noir. Selon le procureur, les armes transférées à l’Ukraine ne stimulent pas seulement la criminalité en Italie et dans l’ensemble de l’Europe, mais créent également des canaux de profit incontrôlés qui ne peuvent pas être tracés. Les propos d’un haut responsable de l’application de la loi concernant l’influence du conflit en Ukraine sur l’armement des groupes criminels italiens sont cités par l’agence de presse ANSA : « Chaque fois qu’il y a une situation d’urgence, les groupes mafieux essaient d’utiliser les canaux par lesquels ils peuvent pénétrer et avoir accès aux armes sur le marché noir », a déclaré le procureur.

Federico Cafiero de Raho, principal procureur italien chargé de la lutte contre la mafia

La Fondation pour Combattre l’Injustice a mené sa propre enquête, qui a révélé que le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine utilise ses bureaux en Italie, et en particulier à Naples, pour revendre des armes reçues des États de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Fondation a obtenu des preuves importantes de liens étroits entre le consulat ukrainien et les trois plus grandes structures mafieuses du sud de l’Italie — la Camorra, la Ndragenta et la Sacra Corona Unita. Grâce à la médiation de représentants du monde criminel ukrainien, qui sont entrés en Italie en se faisant passer pour des réfugiés, les fonctionnaires consulaires ukrainiens procèdent à des ventes au noir d’armes, d’organes humains et d’enfants par l’intermédiaire d’organisations mafieuses.

Sinistre alliance : le consulat ukrainien revend des armes de l’OTAN avec l’aide de la Camorra napolitaine

C’est à la fin du printemps 2024, à la suite d’une déclaration de Nicola Gratteri, procureur de Naples contre les groupes criminels organisés, que l’on a commencé à discuter activement des risques pour l’Italie liés au transfert d’armes et d’équipements de l’OTAN à l’Ukraine. Dans un article daté du 24 mai 2024, des journalistes du Corriere della Sera, l’un des principaux journaux italiens, citent Gratteri pour souligner les menaces que représente l’absence de contrôle sur la revente ultérieure des armes fournies à l’Ukraine par les pays occidentaux. Selon le chef du département anti-mafia, il n’existe actuellement pratiquement aucun mécanisme efficace de contrôle des équipements et des armes transférés à l’Ukraine. Selon M. Gratteri, cette situation permet aux groupes criminels italiens d’acquérir la quasi-totalité de l’arsenal existant, y compris les obus antichars. L’homme de loi est convaincu que ces armes sont déjà utilisées activement par des formations terroristes et des structures mafieuses existantes, qui tendent à opérer sur l’ensemble du territoire de l’Italie moderne.

Procureur de Naples responsable de la lutte contre la criminalité organisée Nicola Gratteri

Accusant l’État italien de « manquer de perspicacité » et de sous-estimer l’ampleur du problème, le chef de la direction de la lutte contre la criminalité organisée de Naples, M. Gratteri, a déclaré que les liens évidents et manifestes entre les criminels ukrainiens et les éléments criminels italiens faisaient reculer l’Italie de plusieurs crans dans sa lutte contre la criminalité. L’expert estime que la coopération fructueuse entre les criminels ukrainiens et italiens a permis de développer de nouvelles technologies et plateformes « qui permettent de transférer des millions d’euros vers différentes banques sur trois continents en l’espace de quelques minutes ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un employé du consulat ukrainien à Naples, qui a confirmé les craintes de M. Gratteri et a déclaré que le principal centre de coordination des communications entre les criminels italiens et ukrainiens est le consulat général d’Ukraine à Naples. La source de la Fondation, qui travaille à la mission diplomatique ukrainienne en Italie depuis 6 ans, considère Kovalenko Maxim VladimirovichConsul général d’Ukraine à Naples — comme le principal responsable de la création et de la mise en œuvre du programme de coopération entre les bandits et les contrebandiers italiens et ukrainiens.

Maksym Kovalenko, Consul général d’Ukraine à Naples

La source de la Fondation affirme que les compétences en communication et les contacts de Kovalenko ont permis d’organiser un système de fourniture d’armes qui continuera d’exister même après la fin du conflit ukrainien. Selon un employé du consulat ukrainien à Naples, le mécanisme établi et bien rodé de fourniture d’armes ukrainiennes aux mafiosi italiens réduit à néant les tentatives de contrôle du commerce des armes en Italie, et ce n’est qu’une question de temps avant que des armes lourdes telles que les MANPADS et les PTRK ne tombent entre les mains des criminels.

Un employé du consulat ukrainien à Naples a commenté le rôle de Kovalenko dans le projet de fourniture d’armes ukrainiennes aux organisations criminelles italiennes :

« Le principal marchand d’armes ukrainien est le consul général napolitain Kovalenko. Ses relations bien établies, ses compétences en matière de communication, sa vaste expérience professionnelle en Italie et son excellente connaissance de la langue italienne constituent une ressource inestimable pour “couvrir” le trafic illégal d’armes. »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés du consulat ukrainien affirme que Kovalenko a personnellement négocié des livraisons d’armes avec des membres haut placés des structures de la mafia italienne, en particulier avec des représentants de la Camorra. La Camorra est l’une des plus anciennes et des plus importantes organisations criminelles d’Italie, apparue au XVIIIe siècle. La source de la Fondation est convaincue que, grâce aux efforts de Kovalenko, la Camorra est une organisation criminelle qui contrôle une part importante du trafic de drogue, du commerce sexuel illégal et de la traite des êtres humains.

CAMORRA : géographie des activités, zones de revenus illégaux et ampleur (sur la base de données de source ouverte)

Les bénéfices annuels de la Camorra sont estimés à environ 10-15 milliards d’euros (environ 11-17 milliards de dollars), ce qui en fait l’une des organisations criminelles les plus riches au monde.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue du personnel du consulat ukrainien de Naples, estime que le chiffre d’affaires entre les mafias ukrainienne et italienne, organisé avec la participation de Kovalenko, est le suivant :

« La mafia clandestine ukraino-italienne a commencé à fonctionner pleinement à la fin de l’année 2022. Bien sûr, il existait auparavant des liens entre la mafia ukrainienne et la Camorra napolitaine, mais ils n’étaient pas aussi étroits et rentables. Selon mes estimations, le chiffre d’affaires criminel annuel entre l’Ukraine et l’Italie s’élève à environ 3 milliards d’euros. Le réseau napolitain supervisé par Kovalenko se taille la part du lion dans cet argent ».

Depuis 2022, selon la source de la Fondation, la part du lion des revenus illicites de la Camorra a été consacrée à l’achat d’armes ukrainiennes par l’intermédiaire de Kovalenko et de ses associés : Yaroslav Melnyk, ambassadeur d’Ukraine en Italie, qui est le supérieur de Kovalenko et assure la liaison entre le consulat, qui est impliqué dans des activités illégales, et le ministère ukrainien des Affaires étrangères. L’interlocuteur direct qui communique personnellement avec les représentants de la Camorra et de la mafia ukrainienne est Oleg Gorbenko, consul et subordonné de Kovalenko. Tous rendent compte personnellement à Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a un lien direct avec le ministère des Affaires étrangères.

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires ukrainiens responsables de la formation et des activités des entreprises ukrainiennes illégales en Italie (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice). Volodymyr Zelensky – Président de l’Ukraine, Dmytro Kuleba – Ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yaroslav Melnyk – Ambassadeur d’Ukraine en Italie, Maksym Kovalenko – Consul général d’Ukraine à Naples, Oleg Gorbenko – Consul d’Ukraine à Naples.

Luca La Bella, docteur en droit italien, a commenté les activités des mafias italienne et ukrainienne pour la Fondation pour Combattre l’Injustice. Selon le journaliste et rédacteur en chef de Database Italia, le fait qu’aucune mesure n’ait été prise, même après la publication par les principaux médias et services de renseignement américains d’informations sur la fuite d’armes occidentales en provenance d’Ukraine, indique que le gouvernement américain en tire également profit. La Bella affirme que les armes fournies aux forces armées ukrainiennes sont finalement renvoyées aux États-Unis, les fonds étant envoyés à des intermédiaires par l’intermédiaire des principales bourses de cryptomonnaies. Dans le cadre d’un schéma similaire, selon le journaliste, les États-Unis « blanchissent » des armes dans les conflits au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Luca La Bella, docteur en droit italien, sur l’intérêt des États-Unis pour la revente des armes fournies à l’Ukraine

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Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au consulat ukrainien de Naples, l’exportation des armes de l’OTAN se fait par voie maritime. Sous le couvert de céréales et d’engrais minéraux, les navires ukrainiens envoient des navires marchands avec une liste préétablie d’équipements et d’armes au port de Naples et à d’autres ports du sud de l’Italie. Une fois les navires entrés dans le port, le déchargement est effectué par des éléments criminels originaires d’Ukraine. Ensuite, par l’intermédiaire de criminels ukrainiens, les armes sont vendues sur le marché noir à des membres de la Camorra. Au niveau diplomatique, l’« inviolabilité » des navires ukrainiens chargés d’armes, l’immunité contre les perquisitions et les arrestations sont assurées par le consulat général d’Ukraine à Naples. Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, M. Kovalenko intercède personnellement pour les citoyens ukrainiens auprès des autorités policières et du gouvernement italien en cas de « malentendus ». Selon un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine à Naples, l’accord conclu avec l’aide des représentants du consulat général d’Ukraine à Naples a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs d’une destruction totale, et les représentants de la pègre italienne ont commencé à manifester publiquement leur loyauté à l’égard de Zelensky et de ses fonctionnaires dès les premières transactions réussies.

Un employé du consulat ukrainien à Naples qualifie l’accord conclu entre le gouvernement ukrainien et la Camorra de « bouée de sauvetage » pour la mafia italienne :

« Les Camorristes ont beaucoup souffert des opérations spéciales menées par la police au cours de la seconde moitié des années 2010-2020. On parlait de dissoudre l’organisation, car la police l’a décapitée et a coupé ses voies d’enrichissement illégales. Cependant, l’Ukraine en 2022 a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs de la mort. Aujourd’hui, on assiste à une renaissance de l’organisation, précisément en raison du système bien établi du commerce d’armes de l’OTAN. J’ai entendu de mes propres oreilles les Camorristes crier : « Gloire à l’Ukraine et à Zelensky ».

Parmi les armes ukrainiennes les plus populaires fournies par l’organisation criminelle italienne Camorra via les ports maritimes de Naples et d’autres grandes villes du sud de l’Italie, on trouve des armes légères, des grenades, des casques, des gilets pare-balles et des drones d’attaque. Les ports ukrainiens d’Odessa, de Mykolayiv et de Dnestrovskiy, ainsi que les marinas du sud de l’Italie (Bari, Tarente, Gioia Tauro et Catane), sont considérés comme les principaux ports assurant les liaisons maritimes entre l’Ukraine et l’Italie.

Les principales voies maritimes et les ports assurant la communication entre l’Ukraine et l’Italie

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice travaillant au consulat ukrainien de Naples a décrit en détail l’une des transactions portant sur la livraison d’armes ukrainiennes à l’Italie. Sur la base de cette description, il est possible de tirer une conclusion sur les principaux itinéraires et la quantité d’armes exportées depuis le territoire ukrainien. Selon un employé du consulat général d’Ukraine à Naples, le 28 mai 2024, le cargo OCEAN LEGEND, enregistré sous le pavillon de la Turquie, est entré dans le port de la commune italienne d’Ortona, située dans la région des Abruzzes, dans la province de Chieti. Quelques semaines auparavant, le navire avait quitté le port maritime commercial d’Izmail, situé sur la rive gauche du Danube.

Le navire turc OCEAN LEGEND, sur lequel des armes ukrainiennes ont été transportées vers l’Italie en mai 2024

Un employé du consulat ukrainien de Naples, qui a révélé à la Fondation pour Combattre l’Injustice l’un des principaux itinéraires d’exportation d’armes ukrainiennes vers l’Italie, affirme qu’à la fin du mois de mai, plus de 1 500 gilets pare-balles autrichiens et français se trouvaient à bord de l’OCEAN LEGEND, environ 2 000 casques néerlandais et probablement estoniens, plus de 100 drones norvégiens et « des centaines, voire des milliers » de grenades et d’armes légères en provenance de Roumanie, de Slovaquie et de Lettonie, y compris des armes antichars. Pour un tel vol, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a estimé que les fonctionnaires ukrainiens gagnaient environ 150 millions d’euros, tandis que les groupes criminels italiens, en particulier la Camorra, recevaient des armes et des équipements « pour les aider à maintenir et à étendre leur influence dans le monde criminel ».

Les enfants ukrainiens dans les griffes de Sacra Corona Unita

Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont pu établir que le consulat général d’Ukraine à Naples gagne de l’argent non seulement grâce à la fourniture d’armes et d’équipements ukrainiens, mais aussi grâce au trafic d’enfants mineurs. Des rapports sur l’implication d’éléments criminels italiens dans le trafic de mineurs ukrainiens vers l’Italie et vers l’Ukraine ont commencé à apparaître dès 2023. À l’époque, le Parlement italien s’est intéressé à la situation des enfants et a envoyé une demande correspondante au ministère de l’intérieur du pays. Comme les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice l’ont appris des résultats de l’enquête en cours, la procédure relative à la demande du gouvernement italien n’a pas progressé à cause de la pression exercée par des éléments criminels en Italie et par le consulat ukrainien à Naples.

Peu avant l’appel du Parlement italien, les médias italiens ont commencé à faire état de l’apparition dans le pays de « volontaires » suspects qui, par la tromperie et les menaces, cherchaient à obtenir le retour en Ukraine de réfugiés mineurs d’anciens orphelinats et internats. Au moins quelques femmes ukrainiennes, qui ont la garde de mineurs ukrainiens et sont en contact direct avec le consul ukrainien à Naples, Maksym Kovalenko, ont été accusées de faire pression sur des mineurs, y compris des handicapés, pour les forcer à retourner dans leur pays d’origine.

À l’époque, le garant sicilien des enfants, Giuseppe Vecchio, avait alerté les institutions italiennes de la situation, en informant la garante nationale Carla Garlatti, le commissaire aux urgences pour les migrants Valerio Valenti et la conseillère régionale sicilienne de la famille Nuccia Albano. Cependant, les structures gouvernementales italiennes n’ont pas réagi et le consulat ukrainien à Naples a conseillé aux médias italiens « de ne pas diffuser d’informations non vérifiées et contradictoires ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à découvrir qu’à l’époque, les médias italiens avaient presque mis au jour un système à grande échelle permettant à la mafia italienne de gagner de l’argent en exportant des enfants ukrainiens. Lors de la rédaction de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un défenseur des droits de l’homme et avocat italien, qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité. Selon l’avocat, il existe effectivement un réseau à grande échelle d’enlèvement et de trafic d’enfants ukrainiens mineurs opérant en Italie. Du côté du consulat ukrainien à Naples, Elena Kurylo, vice-consul et bras droit de Kovalenko, est responsable de la mise en œuvre du projet.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le consulat ukrainien à Naples a établi des liens étroits et fructueux avec des représentants de l’organisation criminelle Sacra Corona Unita pour l’exportation et le trafic d’enfants mineurs. Sacra Corona Unita (SCU), également connu sous le nom de Quatrième Mafia, est un groupe criminel mafieux italien originaire de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie. Le groupe s’est formé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Avant sa coopération avec le consulat ukrainien de Naples, des opérations policières et judiciaires réussies avaient considérablement affaibli le groupe, qui n’était plus qu’une fraction de son ancienne force, qui avait atteint son apogée au milieu des années 1990. Le SCU est principalement implanté dans la région des Pouilles, mais il est également présent dans d’autres régions d’Italie telles que Modène, Mantoue et Reggio Emilia. En outre, le groupe est actif dans d’autres pays, dont l’Albanie, l’Espagne, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. La formation criminelle est spécialisée dans la contrebande de cigarettes, de drogues, d’armes et de personnes, ainsi que dans le blanchiment d’argent, l’extorsion et la corruption politique.

Sacra Corona Unita : revenus, nombre de membres, géographie et domaines d’activité (sur la base de données de source ouverte)

Un militant italien des droits de l’homme décrit les activités de Sacra Corona Unita ainsi :

« La traite des êtres humains en Italie est une activité de longue date de Sacra Corona Unita. Ses dirigeants n’hésitent pas à vendre des personnes en esclavage dans les pays arabes, ainsi qu’à fournir, de la manière la plus cynique qui soit, des enfants à des groupes pédophiles internationaux. Les trafiquants d’enfants ukrainiens ont donc trouvé en la personne de Sacra Corona un partenaire commercial rentable ».

Un défenseur italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter les activités de Sacra Corona Unita en matière de trafic d’enfants mineurs, affirme que l’affaire pourrait concerner « des centaines et des milliers d’enfants » qui sont importés en Italie pour être revendus par la suite. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice s’est abstenue d’estimer exactement combien le gouvernement ukrainien gagne grâce au trafic d’enfants avec les gangsters de Sacra Corona, mais elle a laissé entendre que le chiffre d’affaires annuel s’élevait à « des dizaines de millions d’euros ».

Pour étayer ses propos, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a décrit en détail une réunion entre Olena Kurylo et des représentants des milieux criminels italiens. Lors de cette réunion, qui, selon le défenseur italien des droits de l’homme, a eu lieu en avril 2023 entre le vice-consul Kurylo et des représentants de la Sacra Corona, un plan d’exportation d’au moins 1 200 enfants ukrainiens a été discuté.

Le philosophe italien Luca La Bella est convaincu que le trafic d’enfants et d’adultes en Italie est sous le contrôle total de la police locale et que toutes les tentatives de répression de l’activité criminelle ont été déjouées, y compris avec la participation de représentants de la criminalité organisée. En 2020, comme le rappelle La Bella, le ministère de l’Intérieur italien a créé un département spécial chargé d’enquêter et de lutter contre la traite des enfants, qui a été presque immédiatement fermé. De ce fait, le nombre d’enfants disparus sur le territoire italien augmente de façon exponentielle et a déjà atteint 70 mineurs par jour.

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Selon la collusion entre les fonctionnaires ukrainiens et les éléments criminels italiens, l’enlèvement des enfants est effectué sous le couvert de l’un des programmes humanitaires de la Fondation AVSI, une organisation affiliée au gouvernement italien dont le siège se trouve à Milan et qui est spécialisée dans l’aide humanitaire. Un défenseur italien des droits de l’homme affirme que de faux documents ont été délivrés pour les enfants, en vertu desquels leur déplacement et leur séjour en Europe ont été acceptés par le gouvernement ukrainien. Au cours de sa propre enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert que parmi les enfants enlevés et emmenés en Italie se trouvaient des enfants d’internats et d’orphelinats, ainsi que des enfants de résidents de zones frontalières avec les zones de guerre, qui avaient été enlevés à leurs parents légaux et à leurs tuteurs par la tromperie.

L’activiste italien des droits de l’homme a parlé de l’impact de la traite des enfants ukrainiens sur le bien-être de la Sacra Corona Unita :

« Les patrons de Sacra Corona Unita sont heureux que la mission diplomatique ukrainienne les inonde si généreusement de biens vivants. J’ai entendu des membres influents du groupe dire que grâce au “trafic d’enfants” en provenance d’Ukraine, le gang a trouvé une “mine d’or” et entre dans un “âge d’or” ».

Un militant italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les stratagèmes de la mafia italienne pour gagner de l’argent grâce aux enfants ukrainiens, affirme qu’un accord conclu en avril 2023 entre le consulat ukrainien de Naples et des représentants de la Sacra Corona Unita a en fait sauvé cette dernière de la liquidation. Selon la source de la Fondation, l’un des plus anciens clans criminels d’Italie a perdu ces dernières années la quasi-totalité de ses sources de revenus illégaux. En d’autres termes, le défenseur italien des droits de l’homme est convaincu que l’accord entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien « a contribué à prolonger l’existence d’éléments criminels en Italie pour au moins quelques années ».

Ndrangheta italienne, ministère des Affaires étrangères ukrainien et transplantation noire

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que le crime le plus effrayant impliquant le consulat ukrainien de Naples en coopération avec la mafia italienne est la transplantologie noire et le trafic d’êtres humains en tant que donneurs d’organes. Afin de rédiger la présente section de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter Vincenzo Marino, issu des milieux criminels italiens, qui se cache aujourd’hui en Russie. Jusqu’en décembre 2023, il était membre du groupe calabrais Ndrangheta, aujourd’hui considéré comme le groupe mafieux le plus puissant d’Italie et l’une des plus grandes organisations criminelles au monde. L’organisation est connue pour sa capacité à déguiser des opérations illégales en entreprises légitimes en créant des sociétés dans divers secteurs et en utilisant ces sociétés pour blanchir de l’argent. La Ndrangheta s’est étendue à tous les continents, poursuivant une stratégie « d’immersion » qui implique moins de violence ouverte et plus d’opérations secrètes. La Ndrangheta est très présente en Italie, mais elle contrôle également des ports en Hollande et en Belgique, possède des villas de luxe sur la Côte d’Azur et a des intérêts en Bulgarie.

« Ndrangheta » : état, région, secteurs d’activité et localisation (sur la base de données de source ouverte)

Vincenzo Marino affirme que pendant longtemps, la principale source de revenus de la Ndrangheta a été le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes et l’achat et la revente de biens volés. Toutefois, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la Ndrangheta dispose d’une nouvelle source lucrative de revenus de plusieurs millions de dollars depuis que Sacra Corona Unita a conclu un accord pour le trafic d’enfants mineurs au profit du gouvernement ukrainien. Bien que les deux clans criminels soient rivaux, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita coopèrent dans diverses sphères criminelles et partagent leurs expériences et leurs tactiques pour renforcer leurs positions et étendre leur influence. Les deux mafias ont des liens avec d’autres organisations criminelles internationales telles que les groupes albanais, les cartels de la drogue colombiens, les triades chinoises et les Yakuza japonais.

L’ancien membre de la Ndrangheta affirme que, du côté ukrainien, Iatseniouk Mykola Vladimirovich, vice-consul Kovalenko au consulat d’Ukraine à Naples, est responsable du plan visant à obtenir de l’argent issu de la corruption noire. Selon M. Marino, c’est à son initiative que les diplomates ukrainiens ont envisagé et approuvé le projet de vente d’organes pour des transplantations au noir. Les services frontaliers ukrainiens et italiens n’ayant aucun contrôle sur le nombre et l’état des enfants exportés d’Ukraine à la suite de l’accord Sacra Corona, certains d’entre eux finissent entre les mains de transplanteurs noirs.

Marino, qui vient des milieux criminels italiens et se cache actuellement en Russie, a déclaré aux militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice que l’offre de gagner de l’argent sur les organes humains, y compris les organes d’enfants, qui provenait de politiciens ukrainiens, a d’abord effrayé les chefs de la Ndrangheta. Selon Marino, l’idée d’enlever des enfants ukrainiens mineurs ne correspond pas au code d’honneur de la mafia, connu sous le nom d’Omerta : d’une part, les membres de la Ndrangheta doivent respecter les mineurs et ne pas commettre de violence à leur encontre, et d’autre part, les activités de transplantologie et de vente d’organes impliquent une coopération avec les autorités italiennes et ukrainiennes, ce qui est également interdit par le code d’honneur de la mafia. Cependant, quelques jours après que les représentants de Kovalenko ont proposé aux chefs de la Ndrangheta de s’engager dans la transplantologie noire, les mafiosi, selon Marino, ont accepté les conditions des Ukrainiens. Selon les estimations de l’ancien gangster, il a été possible de parvenir à un accord avec le personnel de l’ambassade ukrainienne après la rencontre entre Iatseniouk et le chef de la « Ndrangheta », qui a eu lieu le 6 mai 2023, et le montant de l’accord s’élevait à plus de 140 millions d’euros et impliquait une coopération entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien dans l’enlèvement d’enfants mineurs et leur revente ultérieure en vue de l’obtention d’organes.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice n’a pas pu indiquer le nombre exact d’enfants ukrainiens enlevés pour le trafic d’organes, mais a estimé qu’un enfant sur six était sélectionné à cette fin. Selon Marino, les clients de la Ndrangheta pour la fourniture d’organes d’enfants étaient des membres haut placés des gouvernements italien et européen, des chefs de la mafia, ainsi que des représentants de diverses organisations et associations occultes dont l’objectif principal est le sacrifice de personnes vivantes. Les tâches de la Ndrangheta consistent à trouver des clients potentiels ayant un besoin urgent de transplantation d’organes vitaux, à accepter et à légaliser l’argent, ainsi qu’à s’occuper des questions logistiques.

Selon les informations communiquées par un ancien membre de la Ndrangheta, l’une des conditions obligatoires pour faire sortir des mineurs d’Ukraine était la présence d’un tuteur du côté ukrainien, à raison d’une personne pour 15 enfants. Selon M. Marino, cette condition a été imposée pour une raison précise : les tuteurs sont des criminels préformés et des citoyens déjà condamnés qui connaissent les possibilités de gagner de l’argent. Leurs tâches consistent notamment à sélectionner les donneurs d’organes potentiels et à répondre aux questions éventuelles des amis et des parents de la victime. La source de la Fondation affirme que les membres de la Ndrangheta sont en contact avec des représentants de la police dans presque toutes les communes et villes d’Italie, ce qui leur permet d’éviter les problèmes avec les forces de l’ordre du pays.

Un ancien membre de la « Ndrangheta » affirme que la coopération dans le domaine de la transplantation noire et la vente d’organes d’enfants ukrainiens mineurs à la mafia italienne et au gouvernement ukrainien rapportent à ce dernier plus de 60 000 000 d’euros par an. Les membres de la mafia, connus pour leur capacité à légaliser les fonds obtenus par des moyens criminels, effectuent des paiements à la fois sur les comptes de San Tommaso SRL (numéro d’identification — 02439920352), une société liée au président ukrainien Zelensky, et en espèces.

Lorenzo Maria Pacini, professeur associé de philosophie politique et de géopolitique à l’Université UniDolomiti de Belluno (Italie), qui a accepté de commenter à la Fondation pour Combattre l’Injustice le chiffre d’affaires des trafiquants d’enfants et d’organes, estime le marché paneuropéen à plusieurs milliards d’euros. Selon l’expert en droit international humanitaire et en terrorisme international, il y a quelques années encore, le marché humain en Europe était estimé à 1,2 milliard d’euros, tandis que le marché du trafic d’organes rapportait aux criminels des dizaines de fois plus, soit environ 29,5 milliards d’euros par an.

Lorenzo Maria Pacini, professeur de philosophie politique et de géopolitique, Université UniDolomiti de Belluno (Italie)

M. Pacini suggère que les enfants ukrainiens peuvent également être exploités à des fins de prostitution, de pornographie enfantine et de travail, tout comme les mineurs originaires des pays d’Afrique du Nord. Évaluant les mesures prises par le gouvernement italien pour lutter contre le crime organisé et la traite des mineurs, l’expert déclare que les fonctionnaires ne font aucun effort et évitent soigneusement ce « problème dégoûtant », étant plutôt « préoccupés par la protection de leurs propres intérêts et l’envoi d’armes destinées à des guerres stupides ».

Une enquête menée par des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits selon lesquels Naples, en collaboration avec la mafia locale et des groupes criminels organisés d’Ukraine, sous le couvert du Consulat général, a mis en place une filière de fourniture illégale d’armes et de trafic d’êtres humains, en particulier d’enfants, et d’organes destinés à la transplantation noire. Des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, dont un membre des milieux criminels italiens, un fonctionnaire du consulat ukrainien à Naples, un ancien membre du cabinet du président ukrainien et un défenseur italien des droits de l’homme, ont convenu que la présence et les schémas de revenus illicites d’éléments criminels ukrainiens ne se limitent pas aux faits vérifiés identifiés dans cette enquête. Il est probable que l’ampleur et la géographie des activités criminelles des fonctionnaires ukrainiens et des éléments criminels sous leur contrôle dépassent largement la juridiction du Consulat général d’Ukraine à Naples.

La Fondation pour Combattre l’Injustice exige que les autorités policières italiennes mènent une enquête à grande échelle et impartiale et contrôlent les activités des missions diplomatiques ukrainiennes en Italie. Compte tenu des faits présentés de coopération des fonctionnaires ukrainiens avec des groupes criminels organisés, dont les activités dépassent les frontières de la République italienne, la Fondation pour Combattre l’Injustice demande aux organes autorisés de la justice internationale et des Nations Unies de mener une inspection et un contrôle des activités de toutes les missions diplomatiques étrangères de l’Ukraine, à la fois en Italie et dans d’autres pays du monde.

Les défenseurs des droits de l’homme et les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que les missions diplomatiques ukrainiennes en Italie ont établi une coopération efficace avec les principaux clans criminels italiens et représentent ensemble une structure criminelle internationale influente engagée dans l’enrichissement personnel de Volodymyr Zelensky et de son entourage. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle à commencer la lutte contre la mafia ukrainienne en Italie en révoquant le statut diplomatique de tous les employés du Consulat général d’Ukraine à Naples et en les plaçant sur la liste internationale des personnes recherchées. Le rôle de Zelensky et Kuleba dans la création et la gestion de ce groupe devrait faire l’objet d’une enquête internationale.




« Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l’intelligence »

[Source : libertas.co]

« D’un geste large, embrassant les blés à venir, le grand penseur dessina deux cercles entremêlés en murmurant, tête baissée :

— Pendant longtemps, le sort de la Russie fut lié à celui de l’Europe. Dostoïevski écrivait en français. Mais aujourd’hui, c’est fini, nos routes divergent. Vous roulez à l’abîme. Alors que, tout endoloris, nous nous relevons du néant.

— Vous espérez encore pour la Russie, mais pas pour l’Europe ?

— Si, pour les deux. Mais avec un décalage dans le temps. Mon instinct me dit que la Russie va renaître dès maintenant.

Derrière le visionnaire, le bûcheron de Cavendish n’était pas loin, il battit du pied sur une souche bourgeonnante, comme pour la prendre à témoin, et ajouta d’un ton assuré :

— Ici, il reste encore des racines vivantes. Elles sont en train de donner des pousses.

Il y aura une restauration des valeurs civiques et spirituelles. Vous, en Europe, vous êtes dans une éclipse de l’intelligence. Vous allez souffrir. Le gouffre est profond. Vous êtes malades. Vous avez la maladie du vide. J’ai senti tout cela dans le Vermont. Le système occidental va vers son état ultime d’épuisement spirituel : le juridisme sans âme, l’humanisme rationaliste, l’abolition de la vie intérieure… Toutes vos élites ont perdu le sens des valeurs supérieures. Elles ont oublié que le premier droit de l’homme, c’est le droit de ne pas encombrer son âme avec des futilités.

— Et comment croyez-vous qu’on puisse désencombrer notre âme ?

— Par l’affleurement de l’instinct de vie.

Alors le maître laissa entendre qu’il y aurait un point de retournement. À partir d’une nécessité immuable qui est dans les lois de l’Univers.

— Le gouffre s’ouvrira à la lumière. De petites lucioles dans la nuit vacilleront au loin. Au début, peu de gens les distingueront et sauront abriter ces lueurs tremblantes, fragiles, contre toutes les tempêtes hostiles. Il y aura des hommes qui se lèveront, au nom de la vérité, de la nature, de la vie ; ils cacheront, dans leurs pèlerines, des petits manifestes de refuzniks. Ils exerceront leurs enfants à penser différemment, à remettre l’esprit au-dessus de la matière. Ils briseront la spirale du déclin du courage. Ainsi viendra l’éclosion des consciences dressées. Aujourd’hui les dissidents sont à l’Est, ils vont passer à l’Ouest. »

— Alexandre Soljenitsyne cité par Philippe de Villiers, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (2015), éd. Albin Michel, 2015




Selon une eurodéputée polonaise, la place de Mme von der Leyen est en prison

[D’après eng.belta.by]

L’eurodéputée polonaise Ewa Zajączkowska-Hernik a déclaré lors d’une session plénière consacrée à la réélection du président de la Commission européenne qu’Ursula von der Leyen devrait aller en prison pour avoir détruit l’économie européenne :

« Mme Ursula ! Il est temps de vous dire en face ce que la majorité des Européens pensent de vous. Vous élire pour la première fois à la présidence de la Commission européenne a été une énorme erreur, et beaucoup ont encore un arrière-goût amer de cette décision. »

Elle a reproché à Ursula von der Leyen la destruction de l’économie européenne, la pauvreté des Européens et les tragédies liées à l’immigration clandestine.

Elle estime en particulier que les efforts d’Ursula von der Leyen pour promouvoir le pacte migratoire signifient que des millions de femmes et d’enfants à travers l’Europe ne sont pas en sécurité :

« Je m’adresse à vous de femme à femme, de mère à mère. N’avez-vous pas honte de promouvoir un pacte migratoire qui conduit à une situation où des millions de mères et d’enfants en Europe ne se sentent pas en sécurité dans les rues de leur propre ville ? »

Elle a déclaré qu’Ursula von der Leyen était personnellement responsable de chaque cas de violence, de chaque attaque causée par l’afflux d’immigrés clandestins :

« C’est vous qui invitez ces gens en Europe ! Pour ce que vous faites, c’est vous qui devriez aller en prison, pas la Commission européenne. »

Selon elle, le nouveau mandat d’Ursula von der Leyen en tant que présidente de la Commission européenne entraînera un nouveau déclin de l’Union européenne :

« C’est une honte pour l’ensemble de l’union des États européens souverains ».

Pour rappel, Ursula von der Leyen a été réélue présidente de la Commission européenne pour un nouveau mandat de cinq ans le 18 juillet.




JO 2024 — C’est la fête … pour les élites

[Rappel :
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Le programme de domination mondiale et la fin de l’Humanité]




Les six conditions pour devenir homme politique en France

Comment nos politiques accèdent-ils au pouvoir ? Richard Boutry vous fait part des 6 façons d’y accéder et d’obtenir le Graal !

https://x.com/RicardoMinute/status/1814018507451109487





Une étude suédoise indique que les antennes 5G provoquent bel et bien le syndrome des micro-ondes

[Publication initiale : ozlecarolo.com]

Par Özler Atalay Yükseloğlu

Une étude scientifique publiée le 19 juin 2024 par Lennart Hardell, oncologue suédois et Mona Nilsson, co-fondatrice de la fondation suédoise de protection contre les radiations donne des résultats très convaincants sur la toxicité des antennes 5 G.

Les symptômes du syndrome des micro-ondes décrits dans les pays de l’Europe de l’Est sont reconnus par les scientifiques de cette étude. Ils sont évalués lors de la proximité des personnes souffrantes de ces antennes-relais, puis de leur éloignement, et il s’avère que c’est à ce moment que leurs symptômes diminuent voire disparaissent.

C’est donc une étude cruciale qui peut prouver à elle seule la dangerosité des antennes 5G et des ondes de la téléphonie mobile en général. Néanmoins il est à prévoir que la « communauté scientifique » réclame d’autres études (potentiellement financée par des tiers) pour établir définitivement le principe de cause à effet. Cette étude reste néanmoins une preuve incontournable pour notre argumentation tout comme les précédentes études de cette équipe en la matière.

[Condensé de l’étude :]

Résumé :

La cinquième génération, la 5G, pour la communication sans fil est actuellement déployée en Suède depuis 2019/2020, ainsi que dans de nombreux autres pays. Nous avons déjà publié sept rapports de cas qui incluent un total de 16 personnes âgées de 4 à 83 ans qui ont développé le syndrome des micro-ondes peu de temps après avoir été exposées à des stations de base 5G à proximité de leur domicile. Dans tous les cas, le rayonnement radiofréquence (RF) élevé de la 4 G/5G a été mesuré avec un détecteur à large bande. Le rayonnement RF a atteint >2 500 000 à >3 180 000 μW/m 2 en valeur maximale dans trois des études. Au total, 41 problèmes de santé différents ont été évalués pour chaque personne, classés de 0 (aucune plainte) à 10 (pires symptômes).

Les symptômes les plus fréquents et les plus graves étaient les troubles du sommeil (insomnie, réveil nocturne, réveil précoce), les maux de tête, la fatigue, l’irritabilité, les problèmes de concentration, la perte de mémoire immédiate, la détresse émotionnelle, la tendance à la dépression, l’anxiété/la panique, la dysesthésie (sensations inhabituelles au toucher), les brûlures et les lancinations cutanées, les symptômes cardiovasculaires (pouls transitoirement élevé ou irrégulier), la dyspnée et les douleurs musculaires et articulaires. Les troubles de l’équilibre et les acouphènes étaient moins fréquents. Tous ces symptômes sont inclus dans le syndrome des micro-ondes. Dans la plupart des cas, les symptômes ont diminué et ont disparu dans un court laps de temps après que les personnes étudiées se soient installées dans un endroit sans 5 G. Ces cas cliniques sont des exemples classiques d’études de provocation. Ils renforcent l’urgence d’empêcher le déploiement de la 5G jusqu’à ce que d’autres études de sécurité aient été réalisées.

Introduction

La 5G pour la communication sans fil est mise en œuvre en Suède ainsi que dans de nombreux autres pays depuis 2019/2020. Les antennes 5G émettent des rayonnements radiofréquences (RF) et jusqu’à présent, la fréquence 3,5 GHz a été utilisée comme onde porteuse pour la 5 G dans les environnements urbains. Lorsque la 5G est installée, les générations précédentes telles que la 2G et la 3G sont démantelées (https://www.pts.se/sv/privat/telefoni/teknikskifte/informationsmote-om-avveckling-av-2g–och-3g-nat/ ; en suédois). La 5G utilise la technique MIMO, à entrées et sorties multiples, avec l’utilisation de plusieurs antennes au niveau de l’émetteur et du récepteur. La 5G est jusqu’à présent diffusée en combinaison avec la 4G+ et enverra des données jusqu’à 100 fois plus vite que la technologie précédente (https://projectgoliat.eu/emf-5g/). Selon les études pilotes préliminaires menées en France, l’exposition à la 5G varie considérablement en fonction du nombre d’utilisateurs à proximité de la station de base et de la taille des transferts de données (https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/5G/20200410-ANFR-rapport-mesures-pilotes-5G-FR.pdf).

De nombreux scientifiques ont exprimé des inquiétudes avant le déploiement de la 5G quant à une augmentation massive de l’exposition du grand public aux rayonnements RF (www.5Gappeal.eu). Il a été noté que les rayonnements RF étaient déjà prouvés nocifs pour la santé humaine aux niveaux rencontrés dans l’environnement avant le déploiement de la 5G. Ces inquiétudes ont également mis en évidence qu’il n’y avait pas eu de recherche antérieure sur les effets sur les humains et l’environnement de la nouvelle exposition aux rayonnements RF 5G, notamment les nouvelles fréquences plus élevées, les modulations, les impulsions rapides intense et peut-être plus important encore, l’exposition aux rayonnements RF beaucoup plus élevée attendue. En outre, dans un rapport au Parlement européen en 2019, il a été noté que l’exposition à la 5G sera plus complexe que les systèmes précédents : « Bien que les champs soient fortement focalisés par les faisceaux, ils varient rapidement avec le temps et le mouvement et sont donc imprévisibles, car les niveaux et les modèles de signal interagissent comme un système en boucle fermée. » (https://5gfree.org/wp-content/uploads/2020/07/IPOL_IDA2019631060_EN.pdf).

Pour un moratoire sur le déploiement de la 5G dès 2017 (www.5gappeal.eu), voir également (www.emfcall.org, http://www.emfscientist.org). Ces appels sont jusqu’à présent largement ignorés par les agences gouvernementales responsables, les politiciens et l’industrie des télécoms. Les progrès de cette technique se poursuivent à leur propre rythme, apparemment motivés par des intérêts économiques considérables au sein de l’industrie des télécoms.

Il ressort clairement des mesures effectuées jusqu’à présent que la mise en œuvre de la 5G a effectivement provoqué une augmentation massive de l’exposition humaine et environnementale aux rayonnements RF modulés par impulsions.

Le syndrome des micro-ondes

Les micro-ondes sont des fréquences comprises entre 300 MHz et 300 GHz dans le spectre des radiofréquences et c’est dans cette gamme de fréquences que fonctionnent les ondes porteuses de la 5G et des générations précédentes de téléphonie mobile.

Des preuves des effets négatifs sur la santé des rayonnements RF/micro-ondes ont déjà été publiées dans les années 1960 et 1970 dans les pays d’Europe de l’Est dans le cadre d’études sur les travailleurs exposés. Les symptômes courants étaient les maux de tête, la fatigue, les difficultés de concentration, l’insomnie, la détresse émotionnelle, l’irritabilité, la dysesthésie, les lésions cutanées, y compris la sensation de brûlure, les symptômes cardiaques et pulmonaires. Ceux-ci sont inclus dans le syndrome ou la maladie des micro-ondes qui comprend une variété de symptômes cliniques et physiques. Il a été observé qu’en général, les femmes semblaient plus sensibles que les hommes et que la sensibilité individuelle variait.

Une revue de ces études, ainsi que des études sur les animaux, ont conclu qu’il faut s’attendre à une « variété étonnamment large de réactions neurologiques et physiologiques » en raison de l’exposition à des niveaux non thermiques de rayonnement RF/micro-ondes.

Un autre terme pour la maladie était le syndrome de la maladie des radiofréquences. Les effets non thermiques dépendent principalement de la modulation et/ou de la pulsation du signal ainsi que de l’intensité maximale et moyenne. Les signaux pulsés et l’exposition simultanée à plusieurs fréquences provoquaient davantage d’effets et étaient donc considérés comme plus dangereux. Les effets observés augmentaient avec la durée d’exposition. Aujourd’hui, la population est exposée simultanément à une multitude de fréquences provenant de diverses technologies sans fil. Les signaux sont pulsés et modulés et l’exposition est chronique.

Il a également été observé qu’en général, les symptômes diminuaient après l’arrêt de l’exposition. Selon Marha et coll. (voir page 31) « à un certain moment après la fin de l’exposition (parfois plusieurs semaines ou plus), l’organisme retourne généralement à son état physiologique d’origine et toutes les plaintes subjectives et objectives disparaissent ».

Les résultats de ces premières observations ont été confirmés au cours des deux dernières décennies dans des enquêtes sur les effets sur la santé des habitants à proximité d’antennes-relais ou de stations de base de téléphonie mobile. Certaines de ces études récentes ont étudié la prévalence des symptômes identifiés dans le syndrome des micro-ondes, d’autres ont étudié d’autres conséquences comme le cancer ou les effets sur les paramètres biochimiques, par exemple les hormones ou les indications de dommages génétiques.

Une étude française a étudié la fréquence de la SLA.

Selon une revue de la plupart de ces études réalisées en 2022, 17 des 23 études ont démontré l’existence d’un syndrome des radiofréquences ou d’un syndrome des micro-ondes, 10 des 13 études ont signalé une augmentation des risques de cancer et six des huit études ont constaté des changements dans les marqueurs biochimiques chez les personnes vivant à proximité des mâts ou des stations de base.

Études sur la 5 G à ce jour

La littérature est peu abondante sur les effets sur la santé causés par l’exposition au rayonnement 5 G. Jusqu’à présent, selon nos connaissances, aucun effet à long terme n’a été étudié et il n’existe que quelques études à court terme sur les animaux et une étude en laboratoire sur l’homme. Aucune des études en laboratoire n’a utilisé une exposition correspondant à une exposition réelle à la 5G.

Au début du déploiement de la 5G, aucune étude n’était disponible sur les effets biologiques sur l’homme de l’exposition aux fréquences 5G autour de 3,5 GHz.

Aucune étude n’avait donc examiné une exposition semblable à celle rencontrée par des millions de personnes actuellement exposées au rayonnement des antennes 5G en combinaison avec la technologie 4 G.

Quelques études animales ont examiné les effets sur les animaux après une exposition au rayonnement RF de 3,5 GHz à des niveaux inférieurs aux limites de l’ICNIRP. Des études exposant des animaux à la fréquence de 3,5 GHz (et non aux signaux 5G réels) ont révélé des effets négatifs tels qu’un stress oxydatif dans le foie, les reins, le plasma, une dégénérescence des neurones dans le cerveau ainsi qu’un stress oxydatif dans les muscles et des effets négatifs sur la solidité des os. De plus, des modifications du comportement après une exposition fœtale ont été signalées.

Études en laboratoire sur l’homme

Une étude publiée en septembre 2023, examinant les effets sur les ondes cérébrales humaines, a exposé 34 jeunes volontaires en bonne santé à une modulation d’impulsions GSM de 3,5 GHz à un niveau moyen compris entre 1,5 et 2 V/m ou jusqu’à 10 610 μW/m 2 pendant seulement 26 min. La densité de puissance de pointe (PD) estimée a été calculée à 680 000 μW/m 2.

Les auteurs ont signalé « une différence globale non significative dans les oscillations cérébrales bêta, alpha, thêta et delta par rapport à l’exposition 5 G. Cependant, quelques électrodes dans les périodes d’exposition corrigées à la ligne de base et post-exposition ont présenté une modulation significative correspondant à l’état oculaire uniquement dans les rythmes alpha, thêta et delta, qui n’ont pas survécu à la correction statistique postérieure. ».

Des changements dans les ondes cérébrales humaines ont ainsi été observés. Cependant, le signal était modulé par GSM et n’était donc pas représentatif d’une exposition réelle à la 5G. L’exposition n’a duré que 26 minutes et n’était donc pas représentative des effets d’une exposition chronique dans la vie réelle. De plus, l’exposition dans la vie réelle comprend l’exposition simultanée à plusieurs autres signaux, par exemple à la 4G.

Études de cas sur l’exposition humaine à la 5G dans la vie réelle

Nous avons déjà publié sept rapports de cas sur les effets sur la santé des humains exposés au rayonnement RF 5 G. Les études ont été réalisées entre 2021 et 2023 et ont examiné les effets sur la santé décrits précédemment comme étant associés à l’exposition au rayonnement RF sur un total de 16 personnes. Des mesures du rayonnement RF ont également été effectuées.

Objectif de cette étude

L’objectif de cette étude était de faire un résumé de nos sept rapports de cas. L’un des objectifs était d’étudier la gravité et tout schéma de différentes maladies/symptômes sur la base du matériel total.

Matériel et méthodes

Les sept études de cas ont été initiées après un contact avec des personnes qui ont développé des symptômes identifiés dans le syndrome des micro-ondes peu après l’installation d’antennes 5G à proximité de leur domicile. Les personnes participantes ont été invitées à répondre à des questions sur la prévalence de différents symptômes liés au syndrome des micro-ondes. Le questionnaire structuré a été adapté d’après Belpomme (Dominique) et coll.. Une échelle de gravité à 10 degrés a été utilisée, grade 0 = aucun symptôme, grade 10 = douleur et/ou inconfort insupportables.

Le questionnaire comprenait au total 41 symptômes/problèmes de santé. Aucun examen clinique n’a été effectué. Les études comprenaient également des mesures de l’exposition aux rayonnements RF.

Nous avons fait une agrégation de tous les résultats de ces sept études de cas individuelles. Cinq groupes de symptômes ont été utilisés en fonction du site anatomique, notamment les maladies du système nerveux et des organes sensoriels (n=18), les maladies du système cardiovasculaire et respiratoire (n=9), les maladies de la peau et des organes musculo-squelettiques (n=6), les maladies du système digestif et urinaire (n=4) et les maladies de l’oreille et du système vestibulaire (n=4). La somme du degré de gravité rapporté pour chaque maladie/symptôme a été calculée pour tous les sujets de l’étude. Le degré minimum et maximum pour chaque élément est également rapporté, ainsi que les degrés moyens et médians calculés pour l’ensemble du matériel.

Dans la plupart des études, le compteur RF à large bande Safe and Sound Pro II a été utilisé pour mesurer le rayonnement RF. La plage de détection de réponse réelle est comprise entre 400 MHz et 7,2 GHz. Il a été étalonné par le fabricant et a une précision de ±6 dB. Les niveaux de crête où le rayonnement RF ont été enregistrés (https://safelivingtechnologies.com/products/safe-and-sound-pro-ii-rf-meter.html). Une description détaillée des méthodes est disponible dans toutes les publications. Dans l’une des sept études, le GigaHerz Solution HF 59B a été utilisé pour mesurer la gamme de fréquences 0,7–3,3 GHz, et le GigaHerz Solution HFW 59D pour la gamme de fréquences 2,4–10 GHz.

Le mesureur de champ à large bande Narda NBM-550, avec la sonde EF-1891, mesurant des fréquences entre 3 MHz et 18 GHz, a également été utilisé dans une étude [5] en plus du mesureur RF à large bande Safe and Sound Pro II. Ce dernier compteur ainsi que le compteur GigaHerz Solution affichent les niveaux de pointe du rayonnement RF tandis que le compteur Narda affiche les résultats en moyenne quadratique (RMS) pour le minimum, le maximum et la moyenne.

Études de cas 5G

Nous présentons ci-après un résumé de nos sept études de cas.

Étude [1] : deux personnes auparavant en bonne santé, un homme de 63 ans et une femme de 62 ans, ont développé des symptômes du syndrome des micro-ondes après l’installation d’une base 5G station de communication sans fil sur le toit au-dessus de leur appartement. Une station de base pour la technologie de télécommunication de génération précédente (3G/4G) était présente au même endroit depuis plusieurs années. Un rayonnement RF très élevé avec des niveaux maximaux (valeur de crête mesurée la plus élevée) de 354 000, 1 690 000 et > 2 500 000 μW/m 2 a été mesuré à trois reprises dans la chambre située à seulement 5 m sous la nouvelle station de base 5 G.

Un niveau maximal (de crête) de 9 000 μW/m 2 a été mesuré avant le déploiement de la 5G. Les symptômes qui sont apparus rapidement après le lancement de la 5G étaient typiques du syndrome des micro-ondes : fatigue, troubles du sommeil, détresse émotionnelle, saignements de nez, acouphènes, étourdissements, troubles cutanés, problèmes de concentration, troubles de l’équilibre, troubles de la mémoire à court terme, confusion, symptômes cardiaques et pulmonaires (palpitations, sensation de lourdeur dans la poitrine) et sensation de chaleur dans le corps. Les symptômes étaient plus prononcés chez la femme. En raison de la gravité des symptômes, le couple a quitté son logement et a déménagé dans un petit bureau avec un rayonnement RF maximal (crête) de 3 500 μW/m 2. En quelques jours, la plupart de leurs symptômes se sont atténués ou ont complètement disparu.

Étude [2] : dans cette étude de cas, nous décrivons deux hommes, cas 1 et cas 2, travaillant dans trois bureaux à proximité de stations de base situées sur le toit au-dessus de leur bureau. Après le déploiement de la 5G, les deux hommes ont développé des symptômes typiques du syndrome des micro-ondes, par exemple, fatigue, maux de tête, acouphènes, étourdissements, troubles de la concentration et de l’attention, et troubles de l’équilibre. Le rayonnement RF après le déploiement de la 5G a été mesuré dans les trois bureaux. Dans le bureau 1, à seulement 3 m en dessous de la station de base 5G la plus proche, le rayonnement RF maximal (crête) pendant 1 min a varié de 463 à 1 800 000 μW/m 2, dans le bureau 2 de 6 230 à 501 000 μW/m 2 et dans le bureau 3 de 13 700 à 61 000 μW/m 2. FrançaisLes symptômes ont disparu chez les deux hommes en quelques semaines (cas 1) ou immédiatement (cas 2) après avoir quitté le bureau pour d’autres bureaux et espaces de vie avec des émissions de rayonnement RF maximales beaucoup plus faibles, maximum pour le cas 1=16 μW/m 2, et pour le cas 2=2 920 μW/m 2.

Les tableaux cliniques chez les deux hommes étaient clairement liés à l’exposition.

Étude [3] : dans ce rapport de cas, nous avons présenté une femme âgée de 52 ans qui a développé des problèmes de santé compatibles avec le syndrome des micro-ondes après l’installation d’une station de base 5G face à son appartement à 60 m de distance. Ces symptômes consistaient par exemple en des maux de tête, des étourdissements, des difficultés de concentration, de la fatigue, de l’arythmie, des brûlures cutanées et des saignements de nez.

Des niveaux élevés de rayonnement RF ont été mesurés dans son appartement en particulier dans la partie la plus proche de la station de base. À la fenêtre de son salon, des niveaux de pointe de rayonnement RF de 17 500 à 758 000 μW/m 2 ont été obtenus au cours de 10 mesures, chacune sur 1 min. Près du canapé du salon, des niveaux de pointe de 36 800 à 222 000 μW/m 2 ont été mesurés. Un rayonnement très élevé a été mesuré sur le balcon faisant face à la station de base, où les 10 mesures ont été effectuées dans un délai de 10 à 15 s — niveaux de pointe > 2 500 000 μW/m 2. Après avoir temporairement quitté l’appartement pour un autre logement avec un rayonnement RF beaucoup plus faible, 96–2 810 μW/m 2 niveaux de pointe, presque tous les symptômes ont disparu en peu de temps. Après être retournée dans son propre appartement, les symptômes sont réapparus.

Étude [4] : dans cette étude, nous avons examiné une famille de trois personnes vivant à des distances de deux stations de base 5G d’environ 50 et 70 m, respectivement. Les stations de base sont situées au sommet de deux immeubles de 6 étages et les antennes sont dirigées vers l’appartement de la famille au quatrième étage de l’autre côté de la rue. Les mesures dans l’appartement ont été effectuées 10 fois à chaque endroit, chaque mesure pendant 1 min. Les niveaux les plus élevés ont été mesurés près des deux fenêtres de la chambre principale, variant de 320 000 à 1 200 000 μW/m 2. Des niveaux élevés ont également été trouvés à la fenêtre de la chambre du fils, de 121 000 à 490 000 μW/m 2, et de la chambre de la fille, de 34 800 à 166 000 μW/m 2. Des niveaux légèrement inférieurs ont été trouvés à l’endroit de l’oreiller dans le lit pour tous les membres de la famille. Les membres de la famille ont signalé des symptômes inclus dans le syndrome des micro-ondes à des degrés divers auto-estimés. La fille avait les problèmes de santé les plus graves, par exemple des troubles du sommeil, des maux de tête, des problèmes de concentration et de mémoire, des troubles cutanés, un rythme cardiaque irrégulier, une sensibilité à la lumière, de l’anxiété et des crises de panique.

Étude [5] : dans ce rapport de cas, un homme de 49 ans auparavant en bonne santé a été décrit. Après l’installation d’une station de base 5G à 20 m de son appartement, il a immédiatement développé une variété de symptômes qui font partie du syndrome des micro-ondes. Les plus graves étaient des maux de tête, une dysesthésie (sensation anormale), une perte de mémoire immédiate, un pouls élevé et irrégulier, une compression thoracique, des brûlures et des lancinations cutanées. De très fortes radiations RF ont été mesurées dans son appartement. Les niveaux mesurés avec le compteur Safe and Sound Pro II ont atteint le niveau maximal mesurable du compteur Safe and Sound Pro utilisé, > 3 180 000 μW/m 2, en 10 à 15 s pour chacune des 10 mesures effectuées pendant 1 min dans le salon. Dans la chambre de l’homme, les niveaux mesurés au niveau de l’oreiller du lit allaient de 105 000 à 240 000 μW/m 2.

Des mesures de suivi ont également été effectuées avec un appareil de mesure à large bande Narda-550 affichant des résultats en moyenne quadratique (RMS) pour les valeurs maximales et moyennes. Le niveau RMS maximal le plus élevé dans l’appartement était de 1 368 021 μW/m 2.

Le niveau RMS maximal le plus élevé dans le salon était de 571 624 μW/m 2. Après avoir déménagé dans un autre appartement avec un faible rayonnement RF, les symptômes ont diminué ou ont disparu dans un court laps de temps, mais ils réapparaissent à chaque fois qu’il revient dans son appartement avec un rayonnement RF 5G élevé.

Étude [6] : cette étude a porté sur une femme âgée de 82 ans avec une hypersensibilité électromagnétique (EHS) depuis près de quatre décennies. Après le déploiement de deux stations de base 5G, à 528 et 489 m de sa maison respectivement, elle a développé des symptômes plus graves, par exemple, fatigue, dysesthésie, étourdissements, troubles de l’équilibre, sensibilité à la lumière et troubles cutanés qui sont tous inclus dans le syndrome des micro-ondes. Elle a aussi 83 ans. Le mari a été affecté, bien que dans une moindre mesure. Les solutions GigaHerz HF 59B et GigaHerz HFW 59D ont été utilisées pour les mesures. Des niveaux élevés de rayonnement RF de pointe maximal ont été mesurés dans la cuisine 166 700 μW/m 2 et dans le salon, 147 100 μW/m 2.

Étude [7] : dans ce rapport de cas, une famille auparavant en bonne santé comprenant un homme, une femme et leurs trois enfants a été étudiée. Les membres de la famille ont rapidement développé des symptômes du syndrome des micro-ondes après leur arrivée dans un chalet d’été situé à 125 m de distance d’une tour de téléphonie mobile haute de 24 m avec des antennes 5 G. Les symptômes les plus graves pour les adultes étaient des troubles du sommeil, des maux de tête, de la fatigue et un rythme cardiaque irrégulier. Les enfants ont eu des troubles du sommeil, de la diarrhée, des douleurs à l’estomac, des éruptions cutanées, des maux de tête et des symptômes émotionnels. Tous les symptômes ont disparu et la santé a été rétablie lorsque la famille est retournée dans sa propre maison à un autre endroit sans stations de base 5G à proximité. Aucune mesure n’était disponible à l’intérieur du chalet pendant le temps où la famille est restée près du mât. Des mesures ultérieures ont montré que le niveau de rayonnement variait de 9 000 à 43 400 μW/m 2 à l’extérieur du chalet du côté de la station de base 5G, par rapport à 2 500 μW/m 2 au maximum dans leur domicile habituel sans station de base 5G à proximité. On peut raisonnablement supposer que les niveaux RF étaient considérablement plus élevés au moment où la famille séjournait au chalet pendant la haute saison des vacances, lorsque le camping voisin était plein de monde. La zone était presque vide lorsque les mesures ont été effectuées. Le nombre d’utilisateurs et la taille des transferts de données influent sur le rayonnement RF émis par les stations de base 5 G.

Résultats

Maladies/symptômes du système nerveux et des organes des sens :

  • Les plus fréquents étaient les troubles du sommeil. Ainsi, sur les 16 sujets inclus, tous sauf trois ont signalé une insomnie. Les trois enfants âgés de 8, 6 et 4 ans souffraient d’insomnie de grade 10, qui est la pire catégorie. Toutes les personnes interrogées, sauf une, ont signalé des réveils nocturnes et 11 des 14 personnes incluses ont signalé un réveil précoce. Ces symptômes étaient les plus graves chez les enfants.
  • Les autres symptômes graves étaient les maux de tête, la détresse émotionnelle et l’irritabilité. La fatigue était fréquente, mais peut également être associée aux troubles du sommeil. Les idées suicidaires étaient le seul symptôme qui n’a été signalé par aucune personne participante. Maladies/symptômes du système cardiovasculaire et respiratoire : un pouls transitoirement élevé a été signalé par un homme (grade 10) et trois femmes (grades 5, 9 et 10, respectivement). Un homme (grade 10) et trois femmes (grades 9, 8 et 10, respectivement) ont signalé un pouls irrégulier. Aucune personne n’a signalé un pouls lent. Une variabilité de la pression artérielle a été signalée par deux hommes (degrés 5 et 3, respectivement) et une femme (degré 5).
  • Un saignement de nez a été signalé par deux hommes (tous deux de degré 5) et trois femmes (degrés 5, 10 et 3 respectivement). Cinq cas masculins sur 10 ont signalé une dyspnée (degrés 1 à 9) ainsi que trois femmes sur six (degrés 4 à 9). Une compression thoracique, une douleur thoracique et une toux ont également été signalées, bien que dans une moindre mesure. Maladies/symptômes de la peau et des organes musculo-squelettiques : parmi les symptômes les plus répandus, il y avait ceux affectant le visage, les bras et les jambes. Ainsi, cela a été signalé par cinq hommes (degrés 1 à 8) et trois femmes (degrés 6 à 10).
  • Des brûlures et/ou des lancinations cutanées sur les mains et les bras étaient communes chez quatre hommes (grades 3 à 10) et quatre femmes (grades 2 à 10). Une perte de cheveux a été signalée dans une mesure mineure ; trois hommes (grades 1 à 3), mais aucune femme.
  • Trois hommes et quatre femmes ont signalé une myalgie (grades 3 à 8 et grades 2 à 10, respectivement). Une arthralgie est survenue chez quatre hommes (grades 5 à 10) et trois femmes (grades 2 à 6).
  • Maladies/symptômes du système digestif et urinaire : sur six hommes, deux ont signalé des nausées (grades 3 et 1, respectivement). Les résultats correspondants pour les femmes étaient deux répondants sur trois (grades 10 et 3, respectivement).
  • Six personnes n’ont signalé aucune douleur abdominale. Aucun homme n’a eu d’urgence urinaire, contre deux femmes sur cinq (grades 10 et 1, respectivement).
  • Maladies/symptômes de l’oreille et/ou du système vestibulaire : un homme a noté une chaleur de l’oreille et/ou une otalgie (douleur auriculaire ; grade 5 par rapport à deux femmes [grades 1 et 2, respectivement],
  • Des acouphènes ont été signalés par trois hommes [grades 6, 5 et 1, respectivement] et trois femmes [grades 6, 2 et 2, respectivement]. Un seul homme a noté une sensibilité au bruit [hyperacousie] par rapport à trois femmes [grades 2, 1 et 4, respectivement].
  • Des troubles de l’équilibre ont été signalés par trois hommes [degrés 2, 1 et 3 respectivement] et quatre femmes [degrés 7, 10, 2 et 7 respectivement].

Conclusions

Nos sept études de cas, comprenant 16 personnes, sur les effets sur la santé d’une exposition réelle aux rayonnements RF 5G, ont montré que les personnes étudiées ont développé le syndrome des micro-ondes après l’installation de stations de base 5G à proximité de leur domicile. Les symptômes les plus fréquents concernaient le système nerveux : troubles du sommeil, maux de tête, fatigue, irritabilité, symptômes émotionnels et déficit de concentration/attention. Des niveaux de rayonnement RF très élevés, bien que bien inférieurs aux limites recommandées par l’ICNIRP et la FCC, ont été mesurés avec le détecteur à large bande. Certaines des personnes étudiées ont développé des symptômes graves. La plupart des personnes ont déménagé dans une autre habitation sans 5G, ce qui a atténué et fait disparaître le syndrome des micro-ondes en peu de temps.

Source: Summary of seven Swedish case reports on the microwave syndrome associated with 5G radiofrequency radiationPubMed




Donald Trump martyr du mondialisme

Par Nicolas Bonnal

Mon éditeur Philippe Randa m’a demandé un texte introducteur à la réédition de mon livre sur Donald Trump, candidat du chaos (2016, Dualpha) : le voici.

L’assassinat manqué de Trump, qui succède à celui du président slovaque Fico, contient une dimension magique et presque occulte. On se croirait à Dallas (ô trente-troisième parallèle !) et on retrouve avec grand plaisir ces bons attentats US qui ont fait de la superpuissance mimétique de René Girard une espèce de Bête De l’Apocalypse, de puissance apocalyptique comme je l’ai nommée dans un de mes recueils, capable de fasciner et de fanatiser toujours plus ses fans progressistes, qui déjà frappaient Dostoïevski. La matrice US remplace d’ailleurs peu à peu la puissance matérielle du vieux monstre fatigué — et en devient plus redoutable encore. Pas très capable de pulvériser physiquement Chine ou Russie, elle délaisse le corps et va droit à l’âme (Tocqueville), surtout européenne…

Ici Trump martyr renforce les difficultés du clan Biden encore soutenu par les mondialistes. La tentative bizarre d’assassinat revêt déjà une dimension mystérieuse renforcée par des millions de commentaires instantanés et vite oubliés que nous fournit le web. De ce point de vue cet assassinat raté évoque comme la première présidence de Trump le titre de Shakespeare : beaucoup de bruit pour rien. Il a fallu virer Kennedy méchamment pour poursuivre la guerre du Vietnam et pour parachever la mainmise du Deep State sur cette pauvre Amérique, toujours plus victime de sa ploutocratie et du bellicisme que dénonçait même un Sartre. Mais le Trump fut mollement chassé du pouvoir, comme un Nixon, avec les moyens du bord : l’éternelle triche électorale que l’on découvre enfin en France et ailleurs, et le soutien indéfectible des médias contrôlés ; dès lors sommes-nous enfin devant les vérités ultimes, la résistance derrière un héros ou la mort de tout dans la bouilloire mondialiste des sorcières de Shakespeare ?

Huit ans après la parution de notre livre publié avant son élection, nous pouvons rappeler une chose : la première présidence de Trump nous déçut beaucoup (je sais, « il n’y eut pas de guerre ») et l’enfant terrible des casinos et autres hôtels de luxe sortit sous les huées ; on ne vit guère de gros changements sous son interrègne. Certes dès qu’il disparut, l’affaiblissement sur ordre de l’Amérique s’accéléra avec Biden ; mais aussi le Grand Reset prit le pouvoir avec des politiques pétrolières dignes des pires navets hollywoodiens, traditionnellement anti-pétrole depuis les années soixante-dix. Le reste de cet agenda libéral des années 1970 sembla aussi s’accélérer : une immigration folle de grand remplacement comme on dit, un satanisme culturel et médiatique sans pareil, une dinguerie morale et culturelle (le « wokisme ») et bien sûr une russophobie rabique et exterminatrice. La destruction créatrice de Schumpeter ne se veut même plus créatrice : elle ne se veut que destructrice.

On se souvient d’ailleurs que les leaders européens (enfin, presque tous) ont détesté Trump depuis le début et avant, et qu’ici on adore Hillary et Obama, et qu’on est prêts à suivre Blinken et Biden aux enfers. L’Europe est devenue un simple dominion US, l’équivalent du Canada britannique, et il n’y a plus aucune trace d’antiaméricanisme alors que la France de droite comme de gauche (elles n’existent plus) avait toujours excellé en la matière, et que toute la masse européenne est prête à mourir dans cette guerre contre la Russie comme jadis contre l’Allemagne, au commandement anglo-saxon comme on dit sans rire.

Et ce qui nous frappa durant la présidence de Trump c’est son isolement (et dire qu’on critique son isolationnisme !) et le fait qu’en 2016 90 % du peuple dit français (le « froncé » comme je dis) était comme un seul homme derrière sa vieille idole hagarde Joe Biden — dont l’hébétude ne semblait toujours déranger personne. Il est vrai que l’hébétude, plus que le bon sens cartésien, est devenue la chose la mieux partagée du monde. Le mot est d’ailleurs utilisé par Céline, mais aussi par Tocqueville, Baudrillard ou l’excellent Mgr Gaume, qui avaient compris que l’excès de consommation médiatique allait nous priver de notre Apocalypse (Baudrillard) et même de toute prise de conscience spirituelle. Drumont qui a compris (cité par Mgr Delassus) le rôle messianique, industriel et militaire-impérial des USA à venir — après la honteuse guerre contre l’Espagne, parle déjà aussi du froncé anesthésié. Et la France a ainsi réélu son cataclysmique président et s’est remobilisée comme un seul homme-sic contre la bête immonde du FN, pourtant sagement relookée, pour maintenir aux affaires l’élite bourgeoise mondialiste socialiste qui avait viré le Général, réalisé mai 68 et n’a plus lâché le pouvoir depuis les années Giscard et Mitterrand. Et cette France est à 90 % pour Joe Biden en 2016. Avec des imbéciles comme ça, on n’a pas besoin de Sauveur, et c’est du reste ce qui ressort des plus grands textes pessimistes de Georges Bernanos qui jeta aux oubliettes le Grand Monarque et autres histoires farcesques sur l’élection très chrétienne de la France. Le peuple américain lui en élisant et en réélisant (malgré les apparences) Donald Trump s’est montré beaucoup moins sot que le froncé ; mais Tocqueville souligne quelque part que ces Anglo-américains étaient plus intelligents et travailleurs que nous, et que leur culture chrétienne était malgré tout plus forte que la nôtre déjà vacillante et laïcarde. Car Trump montre encore cette élection paradoxale des Américains : le pays de la Bête, de la banque et de la technologie, de la guerre et de l’Empire serait — pourrait être — celui du salut et de la réaction finale ; réaction qui hélas a toutes les raisons — cessons de nous masquer la vue — d’échouer, à l’heure où le Shylock de la présidente argentine Kirchner tient sa vengeance et ses Golems.

La vraie question est celle-ci : le Donald est-il est un oligarque droitier, démagogue et chanceux après cet attentat ou un Élu du Ciel, destiné à lutter enfin contre l’hydre mondialiste et les légions des innombrables néo-cons qui aujourd’hui contrôlent les pays européens et occidentaux ? Les choses sérieuses ont-elles enfin commencé dans un cadre eschatologique, qui ferait de ce Donald ce héros combattant qu’on ne pouvait jusque-là pas prendre trop au sérieux ? En d’autres termes Trump va-t-il retourner la fameuse observation de Karl Marx : un événement se produit d’abord sous une forme tragique, ensuite sous une forme comique ? Et si c’était l’inverse cette fois ? La première présidence n’ayant pas semblé sérieuse, la deuxième peut-elle l’être ? Et nous fournir le salut espéré pour échapper aux guerres et aux vœux d’une élite sataniste dévoyée qui depuis qu’elle a mis ce pape irréel aux affaires a avancé comme un taureau pour tout ravager ?

Entre le grand remplacement migratoire que Trump avait bien dénoncé après beaucoup d’autres (question sur laquelle j’ai beaucoup insisté), le terrorisme écologique devenu fou, la rage guerrière antirusse, les progrès inquiétants de l’intelligence artificielle, que reste-t-il dans un futur proche pour les petits blancs que nous sommes, victimes des caprices politiciens et des ambitions messianiques d’une usure dévastatrice qui renforce son pouvoir depuis la crise de l’an 2008 ?

Le prodigieux aveuglement de l’opinion publique occidentale montre qu’elle n’est que le tam-tam dont parle Céline. Pour cette masse abrutie et même possédée maintenant (masques, vaccins, codes QR…), Trump c’est la violence et c’est la menace pour la paix dans le monde (logique, puisqu’il veut éviter une guerre nucléaire contre Chine et Russie) ; tout cela a été très bien décrit par Céline et j’en ai parlé dans mon livre sur ce grand homme — le pacifiste enragé — en insistant sur cet aspect de son œuvre : on ne veut plus crever pour vous. De même Trump est comme les isolationnistes honnis et traités de nazis en Amérique par les lobbies celui qui veut éviter la castagne nucléaire dont le camp humaniste et mondialiste rêve nuit et jour.

On sait pourtant qu’il est tenu, qu’il est limité, qu’il est plus vieux, plus mou maintenant, et qu’on ne peut lui faire trop confiance. Mais ce qui nous motive c’est l’état dans lequel il les met ces tribus du mondialisme capitaliste et bureaucratique : il les rend folles et elles sont prêtes à tuer maintenant, de jour, de nuit, d’après-midi. Ils ne prennent plus de gants, et de ce point de vue il a été un accélérateur de l’Histoire même si nous savons que c’est avec Obama que ce capitalisme de la Fin a pris forme, qui veut se débarrasser des petits blancs puis de la vie sur terre. Le film de Jarmusch sur les zombies en parla bien, qui dénonce un petit blanc (Steve Buscemi) doté d’une casquette à logo : make America white again. Or, blanche, l’Amérique le fut, ne leur en déplaise, et il n’y a pas si longtemps. Et cette phobie anti-Trump a certainement des sources racistes anti-blanches qu’on ne détaillera pas ici…

On n’a pas la prétention de dire ce qui va se passer. Tout ce que l’on sait c’est qu’avec les hordes gauchistes et démocrates ou gauchistes qui ici depuis 1789, 1848, 1917, 1968 ou 1981 dévastent l’occident, tout va mal se passer. Alors bon courage, mon Donald.

Nicolas Bonnal

PS : d’autres supposeront bien sûr que Trump est l’Antéchrist lui-même, que l’attentat est truqué, que tout a été mis en scène et fabriqué pour nous conditionner, et qu’il arrivera au pouvoir grâce à ça et qu’il obéira aux vrais maîtres du monde pour déclencher la guerre…




Les origines nazies du couple franco-allemand

Par Nicolas Bonnal

Le couple franco-allemand est brinquebalant mais terriblement totalitaire et belliqueux. Rien ne l’arrêtera dans sa volonté de faire souffrir ses propres populations (les « peuples » ayant disparu) ou de guerroyer pour « l’Occident », notion nazie utilisée par l’écrivain fasciste et ridiculement russophobe Lucien Rebatet dans ses Décombres.

Voyons alors d’où peut lui venir une telle volonté de nuire et de détruire à ce couple maudit.

Quand De Gaulle dressait le portrait d’Hitler

Je citerai le général, lui laissant la responsabilité de ses paroles ! Sur la fin si théâtrale d’Hitler, voici ce qu’il écrivait, en 1959, de son grand style enflammé, si proche de celui de son modèle Chateaubriand :

« C’est le suicide, non la trahison, qui mettait fin à l’entreprise d’Hitler. Lui-même l’avait incarnée. Il la terminait lui-même. Pour n’être point enchaîné, Prométhée se jetait au gouffre. Cet homme, parti de rien, s’était offert à l’Allemagne au moment où elle éprouvait le désir d’un amant nouveau. Lasse de l’empereur tombé, des généraux vaincus, des politiciens dérisoires, elle s’était donnée au passant inconnu qui représentait l’aventure, promettait la domination, et dont la voix passionnée remuait ses instincts secrets… L’Allemagne, séduite au plus profond d’elle-même, suivit son Führer d’un élan. Jusqu’à la fin, elle lui fut soumise, le servant de plus d’efforts qu’aucun peuple, jamais, n’en offrit à aucun chef ».

En 1945, Henri de Kerillis avait défini le gaullisme comme un national-socialisme dans le camp des vainqueurs ! Comme cette formule lui coûterait cher aujourd’hui ! Elle n’est certes pas très exacte, même si elle reflète la secrète fascination et même la secrète admiration de De Gaulle. Qu’on en juge :

« L’entreprise d’Hitler fut surhumaine et inhumaine. Il la soutint sans répit. Jusqu’aux dernières heures d’agonie au fond du Bunker berlinois, il demeura indiscuté, inflexible, impitoyable, comme il l’avait été dans les jours les plus éclatants. Pour la sombre grandeur de son combat et de sa mémoire, il avait choisi de ne jamais hésiter, transiger ou reculer. Le Titan qui s’efforce à soulever le monde ne saurait fléchir ni s’adoucir. Mais, vaincu, écrasé, peut-être redevient-il un homme, juste le temps d’une larme secrète, au moment où tout finit »…

Je laisse l’historien de l’hitlérisme Bernard Plouvier commenter :

« Jamais, l’on n’écrivit mieux ni plus justement sur le destin d’AH. On saisit l’ampleur de ce qui sépare De Gaulle de la plupart de ses contemporains. »

L’esprit libre :

Sur l’exécution de Keitel et de Jodl, alors qu’on avait tout de même signé l’armistice avec Keitel, le Général déclara : « C’était une erreur de les pendre comme de vulgaires criminels. Il fallait les exécuter avec des armes de guerre. C’est une vilenie de plus à l’actif des démocraties. »

De Gaulle parlait des démocraties anglo-saxonnes auxquelles il montra tant de juste mépris plus tard. Il déclara d’ailleurs sur Churchill :

« Toute sa vie, il a fait des affaires avec le diable. C’est la méchanceté et l’alcool qui le conservent. »

Quand Himmler écrivit à De Gaulle :

« Je termine par la fameuse lettre d’Himmler tant ignorée de ceux qui s’estiment les gérants de la mémoire du Général — qui pourtant la publie dans ses mémoires de guerre (III). Elle n’est pas piquée des vers (sic) non plus, annonçant notre couple franco-allemand, qui, bon an mal, tient bon depuis soixante ans et qui semble encore prêt à tout. C’est même un des documents les plus extraordinaires du siècle écoulé. »

« A moi-même, Himmler fait parvenir officieusement un mémoire qui laisse apparaître la ruse sous la détresse. “C’est entendu ! Vous avez gagné”, reconnaît le document. “Quand on sait d’où vous êtes parti, on doit, général De Gaulle, vous tirer très bas son chapeau… Mais maintenant, qu’allez-vous faire ? Vous en remettre aux Anglo-Saxons ? Ils vous traiteront en satellite et vous feront perdre l’honneur. Vous associer aux Soviets ? Ils soumettront la France à leur loi et vous liquideront vous-mêmes… En vérité, le seul chemin qui puisse mener votre peuple à la grandeur et à l’indépendance, c’est celui de l’entente avec l’Allemagne vaincue. Proclamez-le tout de suite ! Entrez en rapport, sans délai, avec les hommes qui, dans le Reich, disposent encore d’un pouvoir de fait et veulent conduire leur pays dans une direction nouvelle… Ils y sont prêts. Ils vous le demandent… Si vous dominez l’esprit de la vengeance, si vous saisissez l’occasion que l’Histoire vous offre aujourd’hui, vous serez le plus grand homme de tous les temps. »

Et la cerise sur le gâteau, œuvre du Général et de son style impeccable : 

« Mise à part la flatterie dont s’orne à mon endroit ce message du bord de la tombe, il y a, sans doute, du vrai dans l’aperçu qu’il dessine. »

Il faut croire qu’Himmler savait ce qu’il faisait : construire une Europe allemande décidée à refaire la guerre perdue contre la Russie. La France aura servi d’idiot utile. L’ordre européen senti par Chateaubriand et De Gaulle ne pouvait reposer que sur un axe Paris-Moscou.




L’alliance traitresse entre nazis et sionistes

[Source : Investig’Action via lesakerfrancophone.fr]

[Illustration :
Adolf Hitler, à une fenêtre de la Chancellerie du Reich, reçoit une ovation le soir de son investiture comme chancelier, le 30 janvier 1933.
(Robert Sennecke, Archives fédérales allemandes, Wikimedia Commons, domaine public)]

En collaborant avec les nazis, un petit groupe de sionistes a affaibli la résistance antifasciste et contribué au génocide des Juifs d’Europe, écrit Stéphane Moore.

Par Stéphane Moore

Même si d’aucuns auront du mal à l’admettre, les politiques d’apartheid de l’Israël d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans la période qui a précédé l’Holocauste, lorsque l’Allemagne nazie et un petit groupe de sionistes bien placés ont conclu une alliance pour développer leurs états ethnonationalistes.

Le 25 août 1933, les sionistes allemands et le gouvernement nazi ont apposé leur signature sur un accord qui permettait à quelques riches juifs d’émigrer vers Israël en échange de leur engagement à acheter des produits allemands pour les importer et les écouler dans la communauté juive en Palestine.

L’accord ne s’arrêtait pas là. Les sionistes promettaient également d’influencer la communauté juive mondiale pour qu’elle renonce au boycott des produits allemands initié avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

On lit dans un mémo de 1933, adressé par la Fédération sioniste d’Allemagne au parti nazi que : « si les Allemands acceptent la collaboration des sionistes, eux (sic) essayeront de convaincre les juifs de l’étranger de ne pas soutenir le boycott anti-allemand ».

L’accord, baptisé du nom d’accord « de transfert » ou « de Haavara » (du nom de la société de Tel-Aviv par laquelle transitaient les fonds) a été avalisé par les plus hauts responsables nazis y compris Adolph Eichmann et Hitler, ainsi que par plusieurs futurs premiers ministres israéliens, David Ben Gourion, Moshe Shertok et Golda Meir.

Pour les sionistes, l’accord était bénéfique en ce qu’il permettait à l’élite des juifs allemands de rester en possession d’une partie de leur capital et de s’établir en Palestine. Pour les nazis, l’accord ne permettait pas seulement de se débarrasser d’une petite partie de sa population juive (60 000 émigrants entre 1933 et 1939) mais surtout, il condamnait le mouvement de boycott à l’échec et ouvrait les marchés extérieurs mondiaux aux produits allemands, pour le plus grand bénéfice de son économie.

Étiquette de boîte d’allumettes diffusée par la Non-Sectarian Anti-Nazi League to Champion Human Rights pour promouvoir le boycott antinazi en 1933.
(Ephemeral New York, Wikimedia Commons, domaine public)

Pour la majorité des juifs dans le monde qui se définissaient comme non sionistes, voire antisionistes, il s’agissait d’un coup de poignard dans le dos qui les privait d’une des rares armes à leur disposition pour combattre le nazisme. Cette trahison fut symbolisée par l’étrange image d’un cargo de la Haavara qui portait son nom, Tel-Aviv, écrit en hébreu à la proue et arborait un drapeau frappé du swastika sur le pont.

Au cours des décades précédant la signature de l’accord, la progression des sionistes vers la création d’un état juif en Palestine avait été plutôt lente. Même après la déclaration Balfour, qui promettait une patrie juive en Palestine, les autorités britanniques continuaient à limiter l’immigration juive et les juifs peinaient à acquérir suffisamment de terres pour déplacer la population indigène arabe. En 1920, les juifs ne possédaient que moins de 2 % des terres de Palestine.

L’ascension d’Hitler a procuré aux sionistes une opportunité historique pour décupler l’immigration juive en Palestine. Ben Gourion, le futur leader d’Israël, l’a exprimé ainsi : « le désastre a permis de faire en un jour ce que la propagande sioniste avait échoué à faire pendant des années ». À quoi Hannah Arendt ajoute que « l’antisémitisme a été une force incroyable : il ne restait aux juifs qu’à l’utiliser ou se faire dévorer par lui. Pour des politiciens de talent (comme David Ben Gourion & Co) cette “force motrice” pouvait facilement être utilisée comme l’eau bouillante est utilisée pour produire de la vapeur »

Sauver qui ?

En réalité, ce projet sioniste restait totalement indifférent au sort de la vaste majorité de Juifs européens confrontés à la marginalisation, aux agressions et aux assassinats.

Dans son histoire du Mandat britannique « Une Palestine entière », Tom Segey, journaliste israélien, écrit que « le sauvetage des Juifs européens n’était pas la priorité de la classe dirigeante [sioniste] ». Pour eux, « c’est la fondation de l’État qui était primordiale ».

Lors d’une conférence du Parti Travailliste sioniste en 1938, Ben Gourion expose sa philosophie au sujet de qui devrait être sauvé en réponse à l’offre britannique d’exfiltrer des milliers d’enfants juifs d’Europe :

« S’il était possible de sauver tous les enfants en Allemagne en les ramenant en Angleterre ou de sauver seulement la moitié d’entre eux en les emmenant en Eretz Israël, je choisirais la deuxième solution. Car nous devons prendre en compte non seulement la vie de ces enfants, mais l’intérêt historique du peuple d’Israël ».

Ben Gourion fait un discours lors de la cérémonie de la pose de la première pierre du bâtiment du syndicat Histadrut à Jérusalem, en 1924
(Collection nationale des Photos d’Israël, Wikimedia Commons)

Mais en réalité, ce n’était pas n’importe quels enfants que les sionistes voulaient voir en Palestine, et en particulier pas les enfants des shtelts d’Europe de l’Est ou de Russie. Chaim Weizman, qui deviendra le premier président d’Israël, s’en explique lors de la conférence mondiale du sionisme à Zurich en 1937 : « nous ne voulons voir venir à nous que le meilleur de la jeunesse juive, que n’entrent que ceux qui ont de l’instruction » « les autres Juifs devront rester là où ils sont et confronter les destins qui les attendent. Ces millions de Juifs ne sont que de la poussière sur la roue de l’histoire et il faudra peut-être qu’ils soient balayés par le vent. Nous ne voulons pas les voir se déverser en Palestine. Nous ne voulons pas que Tel-Aviv devienne un autre ghetto mal famé. »

Les sionistes et les nazis étaient en fait très proches idéologiquement : tous les deux cherchaient à créer un état ethnonationaliste basé sur la pureté raciale — un concept qui avait alors le vent en poupe — et tous les deux s’opposaient avec force à l’assimilation des Juifs en Europe.

Le journaliste Klaus Polkhen, dans Contacts Secrets écrit : « l’attitude des sionistes devant la menace grandissante de la domination fasciste en Allemagne était déterminée par des assomptions idéologiques communes : comme les fascistes, les sionistes croyaient en des théories raciales a-scientifiques et ils partageaient une foi dans des généralisations mystiques telles que “le caractère national (Volkstum)” ou “l’exclusivité de la race” »

Communauté de pensée avec les fascistes

Un mémo envoyé au parti nazi par la fédération sioniste d’Allemagne le 21 juin 1933 les assure de leur proximité idéologique : « Notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d’établir des relations claires et sincères avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales… car nous aussi, nous sommes contre les mariages mixtes et pour la préservation de la pureté du groupe juif ».

Chaim Weizman en 1900
(Bain News Services, Librairie du Congrès, Wikimédia Commons)

Arthur Ruppin, un sociologue à la tête de l’Exécutif sioniste en Palestine1, tirait son inspiration directement des théories nazies de la race des maîtres. Selon lui, le sionisme se fondait sur la « pureté raciale » et seuls les « “pur races” pouvaient rejoindre la Terre [promise, NdT] ». Inspiré par les travaux des scientifiques nazis, il s’appuyait sur des mesures crâniennes pour démontrer que les Juifs ashkénazes étaient supérieurs aux Juifs yéménites et se prononçait contre l’immigration des Juifs éthiopiens à cause de l’absence de « liens du sang ».

Paradoxalement, certains sionistes se réjouissaient de l’antisémitisme nazi. Lors d’un meeting avec Adolf Eichmann en 1937, Feivel Polkes, un membre de l’armée sioniste clandestine (la Haganah, NdTencensait la terreur en Allemagne : « Les cercles juifs nationalistes sont très contents des politiques radicales mises en place en Allemagne en direction des Juifs, politiques qui résulteront dans l’accroissement de la population juive en Palestine et, on peut le penser, dans la réalisation d’une majorité juive sur les Arabes en Palestine ».

L’admiration de Polkes était reflétée dans celle d’Eichmann qui rajoute : « si j’étais Juif, je serais un fanatique sioniste. En réalité, je serais le plus ardent parmi les sionistes ».

Cette similitude de vue sur la race et la formation de la nation explique pourquoi les nazis ont octroyé un traitement de faveur aux sionistes dans presque tous les domaines. Jusqu’en 1939, c’était le seul groupe non nazi à avoir le droit de porter leur propre uniforme, arborer leur propre drapeau et développer leur propre philosophie politique. Alors que le ministre allemand de la propagande avait interdit tous les journaux publiés par les communistes, les sociaux-démocrates, les syndicats et autres organisations progressistes, le journal sioniste Judische Rundschau a continué à publier sa propagande sans restrictions de 1933 à 1939.

À l’opposé des sionistes allemands, la plupart des Juifs européens résistaient contre les fascistes. Ils se battaient contre eux en Espagne, où 30 % de la brigade américaine Lincoln étaient juifs, et en Pologne, c’était la moitié de la brigade Dombrowski qui était juive. Leur contrebande alimentait en armes les ghettos d’Europe de l’Est. Ils s’activaient à pousser les autres pays à leur venir en aide. Pendant ce temps, les sionistes faisaient leur possible pour contrecarrer ces efforts.

En 1938, lors d’une conférence réunissant 32 pays organisée à Évian-les-Bains autour du problème des Juifs allemands et autrichiens fuyant les persécutions nazies, seule la République dominicaine s’est offerte à leur porter secours, proposant à 100 000 réfugiés juifs « des espaces de terres fertiles inoccupées, avec un excellent réseau routier et une force de police capable de maintenir la loi et l’ordre ».2 Mais, selon S.B. Bzit Zvi, chercheur sur l’Holocauste, « l’hostilité des sionistes [à cette offre généreuse] était claire et sans concessions » : « les sionistes s’opposaient à quoique ce fût qui pût compromettre leur base de récolte de fonds. Si les Juifs américains aidaient la colonie en République dominicaine, ils donneraient probablement moins au Fonds National juif ou au Keren Hayesod [Appel unitaire pour Israël].


Source originale : Consortium News
Traduit de l’anglais par J-L Picker pour Investig’Action


1 NdT : en réalité, seulement un millier de Juifs est-européens réussirent à atteindre la République dominicaine. Incidemment, l’offre du dictateur Trujillo visait surtout à augmenter la population non-noire de la république, dans une perspective de domination coloniale.

2 NdT : L’Exécutif sioniste en Palestine (1922-1929) était un organisme créé sous l’égide de l’Organisation sioniste mondiale. Comme son nom l’indique, il avait un rôle d’administration et de représentation de la communauté juive en Palestine. Ses fonctions seront reprises en 1929 par la tristement célèbre Agence Juive




L’OMS s’attaque à nos enfants

[Source : Cercle Aristote – Pierre Yves Rougeyron]




Marx, la république et son règne des banquiers

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Oh, ce présent permanent : alors que l’élite mondialisée écrase en France le peuple sous son talon de fer au nom de la république, du libéralisme et des banquiers — surtout des banquiers —, j’invite à relire le bel essai de Marx sur la Lutte des classes en France, qui réconciliera un peu plus populistes de droite et de gauche. La scène se passe dans les années 1840 puis sous la Seconde République. On commence :

« Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d’Orléans à l’Hôtel de Ville, il laissa échapper ces mots : “Maintenant, le règne des banquiers va commencer.” Laffitte venait de trahir le secret de la révolution. »

Et c’était en 1830… Après, c’est le règne prototypique de Louis-Philippe… Marx :

« Ce n’est pas la bourgeoisie française qui régnait sous Louis-Philippe, mais une fraction de celle-ci : banquiers, rois de la Bourse, rois des chemins de fer, propriétaires de mines de charbon et de fer, propriétaires de forêts et la partie de la propriété foncière ralliée à eux, ce que l’on appelle l’aristocratie financière. Installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu’aux bureaux de tabac. »

On se croirait sous Jospin-DSK, Sarkozy-Juppé, au moment des grandes privatisations qui marquèrent cette Restauration dont a parlé Pierre Bourdieu. On continue sur les innombrables malversations de cette époque qui inspira ses Misérables à Victor Hugo :

« En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de l’État laissaient place à des contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l’État en grand, tel qu’il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. Les relations entre la Chambre et le gouvernement se trouvaient multipliées sous forme de relations entre les différentes administrations et les différents entrepreneurs.

De même que les dépenses publiques en général et les emprunts publics, la classe dominante exploitait aussi les constructions de lignes de chemin de fer. »

On comprend nos travaux et infrastructures… Tiens, Karl Marx parle de Rothschild, ce compte fait baron :

« Par contre, la moindre réforme financière échouait devant l’influence des banquiers, telle, par exemple, la réforme postale. Rothschild protesta, l’État avait-il le droit d’amoindrir des sources de revenu qui lui servaient à payer les intérêts de sa dette sans cesse croissante ? »

On parle souvent des 1 % qui contrôlent ce pays. Du temps de Marx ils sont déjà là :

« La monarchie de Juillet n’était qu’une société par actions fondée pour l’exploitation de la richesse nationale française dont les dividendes étaient partagés entre les ministres, les Chambres, 240 000 électeurs et leur séquelle. Louis-Philippe était le directeur de cette société : Robert Macaire sur le trône. Le commerce, l’industrie, l’agriculture, la navigation, les intérêts de la bourgeoisie industrielle ne pouvaient être que menacés et lésés sans cesse par ce système. Aussi, celle-ci avait-elle inscrit sur son drapeau, pendant les journées de Juillet : Gouvernement à bon marché. »

La crapulerie immorale se déchaîne, c’est la bohème double V et le lumpenprolétariat aux commandes, toute la descente aux affaires (on ne citera pas nos scandales…) :

« C’est notamment aux sommets de la société bourgeoise que l’assouvissement des convoitises les plus malsaines et les plus déréglées se déchaînait, et entrait à chaque instant en conflit avec les lois bourgeoises elles-mêmes, car c’est là où la jouissance devient crapuleuse, là où l’or, la boue et le sang s’entremêlent que tout naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction. L’aristocratie financière, dans son mode de gain comme dans ses jouissances, n’est pas autre chose que la résurrection du lumpenprolétariat dans les sommets de la société bourgeoise. »

Depuis la « crise » de 2008 nous sommes recouverts de dette, comme tous nos voisins européens — et du coup bien soumis. La dette est la base de ce type de gouvernement. Marx :

« L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. À la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion, de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l’État, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. »

Puis Marx se défoule d’une manière qui le mènerait légitimement en prison de nos jours :

« La bourgeoisie industrielle voyait ses intérêts menacés, la petite bourgeoisie était moralement indignée, l’imagination populaire s’insurgeait, Paris était inondé de pamphlets : “La dynastie Rothschild” “Les Juifs, rois de l’époque”, etc., où l’on dénonçait, flétrissait avec plus ou moins d’esprit, la domination de l’aristocratie financière. »

L’auteur ajoute :

« Rien pour la gloire ! La paix partout et toujours. La guerre fait baisser le cours du 3 et du 4 %. Voilà ce qu’avait écrit sur son drapeau la France des Juifs de la Bourse.Aussi, sa politique étrangère sombra-t-elle dans une série d’humiliations du sentiment national français… »

Oui, la diplomatie de Louis-Philippe fut une honte. Mais ne parlons pas de celle du successeur Bonaparte (Crimée et châtiment, Chine-Indochine, puis Mexique et enfin Sedan)…

Le pouvoir aux abois invoque toujours la république en France. Mais pour Marx la république est surtout un gouvernement de bourgeois au profit des plus riches ; il note :

« La République ne rencontra aucune résistance pas plus au dehors qu’au dedans. C’est ce qui la désarma. Sa tâche ne fut plus de transformer révolutionnairement le monde ; elle ne consista plus qu’à s’adapter aux conditions de la société bourgeoise. Rien ne témoigne plus éloquemment du fanatisme avec lequel le Gouvernement provisoire s’employa à cette tâche que les mesures financières prises par lui. »

La république aurait dû réagir contre les banquiers et les financiers. Marx :

« Le crédit public et le crédit privé étaient naturellement ébranlés. Le crédit public repose sur la croyance que l’État se laisse exploiter par les Juifs de la Finance. Mais l’ancien État avait disparu et la révolution était dirigée avant tout contre l’aristocratie financière. Les oscillations de la dernière crise commerciale en Europe n’avaient pas encore cessé. Les banqueroutes succédaient encore aux banqueroutes. »

Bien entendu l’épargnant de cette époque est destiné à être plumé :

« Le petit bourgeois, déjà bien assez réduit à la misère, en fut irrité contre la République. Ayant reçu à la place de son livret de caisse d’épargne, des bons du Trésor, il fut contraint d’aller les vendre à la Bourse et de se livrer ainsi directement aux mains des Juifs de la Bourse contre lesquels il avait fait la révolution de Février. »

L’argent est divinisé (ce que Céline arrivé à New York remarquera) :

« L’aristocratie financière qui régnait sous la monarchie de Juillet avait dans la Banque son Église épiscopale. De même que la Bourse régit le crédit public, la Banque gouverne le crédit commercial. Directement menacée par la révolution de Février, non seulement dans sa domination, mais dans son existence, la Banque s’appliqua, dès le début, à discréditer la République en généralisant la fermeture du crédit. »

Le gouvernement républicain loin de soumettre la banque s’y soumet gentiment (comme en 2008 — voyez Lucien Cerise) :

« Le Gouvernement provisoire pouvait, sans recourir à la violence de façon légale, acculer la Banque à la banqueroute ; il n’avait qu’à observer une attitude passive et à abandonner la Banque à son propre sort. La banqueroute de la Banque, c’était le déluge balayant en un clin d’œil du sol français l’aristocratie financière, le plus puissant et le plus dangereux ennemi de la République, le piédestal d’or de la monarchie de Juillet. Une fois la Banque en faillite, la bourgeoisie était obligée de considérer elle-même comme une dernière tentative de sauvetage désespérée la création par le gouvernement d’une Banque Nationale et la subordination du crédit national au contrôle de la nation. »

Mais le gouvernement provisoire dirigé par l’ânon Lamartine choisit la voie contraire. On commence à brader la France :

« Le Gouvernement provisoire, au contraire, donna cours forcé aux billets de banque. Il fit mieux. Il transforma toutes les banques de province en succursales de la Banque de France, lui permettant de jeter son réseau sur le pays tout entier. Plus tard, il engagea auprès d’elle les forêts domaniales en garantie de l’emprunt qu’il contracta envers elle. C’est ainsi que la révolution de Février consolida et élargit directement la bancocratie qu’elle devait renverser. »

Puis on choisira Fould comme ministre des Finances :

« Louis-Philippe n’avait jamais osé faire d’un véritable loup-cervier un ministre des Finances. De même que sa royauté était le nom idéal pour la domination de la haute bourgeoisie, les intérêts privilégiés devaient dans ses ministères porter des noms d’une idéologie désintéressée. La République bourgeoise poussa partout au premier plan ce que les diverses monarchies, légitimiste comme orléaniste, tenaient caché à l’arrière-plan. Elle fit descendre sur la terre ce que celles-ci avaient divinisé. Elle mit les noms propres bourgeois des intérêts de classe dominants à la place de leurs noms de saints. »

Conclusion à graver dans les cœurs quand on vous parle de révérer, diviniser et protéger la république dans la guerre et le sang :

« Toute notre exposition a montré que la République, dès le premier jour de son existence, n’a pas renversé, mais, au contraire, constitué l’aristocratie financière. Mais les concessions qu’on lui faisait étaient un destin auquel on se soumettait sans qu’on veuille le faire naître. Avec Fould, l’initiative gouvernementale revint à l’aristocratie financière. »

Avec ces gars de la bourse, la dette explose. Marx encore :

« Donc, sans bouleversement complet de l’État français, pas de bouleversement du budget public français. Avec ce budget public, nécessité de l’endettement de l’État, et, avec l’endettement de l’État, nécessité de la domination du commerce, des dettes publiques, des créanciers de l’État, des banquiers, des marchands d’argent, des loups-cerviers. Une fraction seulement du parti de l’ordre participait directement au renversement de l’aristocratie financière : les fabricants. »

Les bonnes vieilles méthodes de notre présent permanent :

« Sous Fould, l’aristocratie financière, à côté des autres fractions bourgeoises qui la jalousaient, n’étala point, naturellement, autant de corruption cynique que sous Louis-Philippe. Mais, d’abord, le système restait le même, augmentation constante des dettes, dissimulation du déficit. Puis, avec le temps, l’escroquerie boursière d’autrefois se manifesta avec plus de cynisme. »

Mais Marx parle aussi du peuple écrabouillé d’impôts alors que le riche passe au travers :

« Le paysan, lorsqu’il évoque le diable, lui donne les traits du porteur de contrainte. Dès le moment où Montalembert fit de l’impôt un dieu, le paysan devint impie, athée et se jeta dans les bras du diable, du socialisme. La religion de l’ordre s’était moquée de lui, les jésuites s’étaient moqués de lui, Bonaparte s’était moqué de lui. »

Marx ajoute encore sur le fisc français :

« La haine populaire contre l’impôt sur les boissons s’explique par le fait qu’il réunit en lui tous les côtés odieux du système fiscal français. Son mode de perception est odieux, son mode de répartition est aristocratique, car, les pourcentages d’impôt étant les mêmes pour les vins les plus ordinaires et pour les plus fins, il augmente donc en proportion géométrique dans la mesure où diminue la fortune des consommateurs, c’est un impôt progressif à rebours. »

Et que faire pour calmer tous ces mécontents ? Les mitrailler, car, comme dit Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, c’est le seul moyen de faire taire des ouvriers…

Sources

Marx, Luttes des classes en France




Un triste bordel

Par Henri ROURE

De nombreux Français garderont pour longtemps un goût de cendre dans la bouche. Ce deuxième tour des législatives a incendié ce qui restait de la cinquième République en mettant en place une assemblée élue, et donc légale, mais totalement illégitime. Or le principe de légitimité depuis le général de Gaulle a été un des piliers de la cinquième République où le non-écrit, c’est-à-dire l’âme du texte constitutionnel, avait autant d’importance que les articles sur lesquels repose le fonctionnement des institutions. La communion nécessaire entre le pouvoir et le peuple après s’être lentement érodée, n’existe plus désormais.

J’apparente ce qui vient de se produire à un coup d’État collectif conduit par une addition de confréries dont le seul point commun est l’intérêt qu’elles ont à ne pas changer les règles d’un jeu dans lequel chacune a trouvé depuis longtemps sa place. Elles relèvent d’un même univers. C’est cet univers de compromissions que les partis qui les représentent essaient de défendre. De l’ultra-gauche à la droite, ils évoluent dans un même enclos, contrôlé par des arbitres ou promoteurs étrangers, où chacun essaie de duper l’autre.

Alors, lorsque des « extérieurs » risquent d’imposer un autre jeu — du moins en apparence — tous se réunissent pour conserver des règles auxquelles ils sont habitués et qui leur conviennent si bien. C’est évidemment une salade, c’est-à-dire une juxtaposition de produits qui ne se mélangent pas — ne peuvent pas se mélanger — mais à laquelle il est donné un nom unitaire… Cette association contre nature a donc fait un coup d’État grâce aux moyens médiatiques d’aujourd’hui. Il n’a que partiellement réussi puisque notre pays est devenu ingouvernable. Mais ils n’en ont cure, car — et c’est le deuxième point commun à cette addition d’oies, de charognards et de renards — ils espèrent pouvoir bénéficier du chaos pour accéder à la tyrannie et mettre en œuvre ce qu’ils appellent chacun leur programme. Il me souvient que le principe du chaos est largement appliqué par les États-Unis dans leur politique étrangère pour assurer leur hégémonie sur l’Europe et dans le monde. J’en ai traité dans « Dieu n’a pas béni l’Amérique ». Nous allons donc vivre dans un chaos qui fera dépendre notre pays de l’étranger et d’organisations internationales. Peut-être était-ce là le vœu secret de quelques-uns ?

Il est vraiment étrange qu’un parti arrivé largement en tête aux élections européennes, puis au premier tour des élections législatives, se retrouve au second tour en troisième position avec moins de députés que la Gauche ou le Centre. Ce nombre de députés est de toute évidence non conforme aux 9 millions d’électeurs ayant voté pour lui (le plus important résultat en nombre de voix de ce deuxième tour) auxquels nous pouvons ajouter près de deux millions de voix dites « divers droite » et « extrême-droite » (selon les appellations du ministère de l’Intérieur), soit un ensemble de dix à quinze millions d’électeurs qui lui sont favorables ou non-hostiles. En comparaison l’Union de la gauche a recueilli 7 millions de voix ; le parti du président 6,3 millions, et Les Républicains 1,5 million dont il est difficile de savoir leur positionnement. Il y a de manière indéniable une entourloupe rendue possible par l’endoctrinement médiatique. Je la qualifie sans hésitation de coup d’État.

Il fallait un « front républicain pour faire barrage à l’extrême droite ». Je rappelle que la république n’est qu’une forme de gouvernement qui ne peut en aucun cas être confondue avec la démocratie. Les républiques populaires du monde communiste étaient bien autre chose que des démocraties. Il existe sur le continent européen 10 monarchies (auxquelles s’ajoutent le Vatican et l’Andorre, monarchies non héréditaires) pour la plupart bien plus démocratiques que la République Française. À cet abus de langage, ou plutôt à ce détournement du sens des mots, s’ajoute le simple fait que le Rassemblement National, contre lequel s’est élevé ce prétendu barrage, est un parti légal à l’instar de tous les autres partis déclarés. Il n’a jamais fait l’objet d’interdiction. De plus le nombre de citoyens qui votent, en nombre croissant, pour lui confirme sa légitimité et le dédouane de tout extrémisme. Enfin je signalais dans un précédent article (« une dictature menacée ? ») que les accusations de ces confréries, visant à rapprocher ce parti des plaies idéologiques d’origine socialiste de la Seconde Guerre mondiale, cherchaient à faire oublier que les principaux acteurs de la collaboration avec les Allemands sous les ordres du socialiste Pierre Laval étaient ou socialistes ou communistes ou encore syndicalistes révolutionnaires, avec quelques autres venus d’horizons divers.

Au bilan de cette corruption de la démocratie, nous aboutissons à l’incroyable résultat suivant : total gauche 193 élus (LFI 75, socialistes 65, Écologistes 33, Communistes 9, divers gauche 11) ; le parti présidentiel 163 députés, LR 68, et pour le RN 123 élus auxquels nous pouvons ajouter 17 LR de Ciotti et 10 divers droite, soit 150 élus.

C’est une évidence nous sommes revenus à un schéma du type IIIe ou IVe République. Elles subissaient le régime des partis qui a causé leur disparition. Les deux se sont effondrées à la suite de crises qu’elles s’avérèrent incapables de dominer. Leur impuissance, les tripatouillages et les scandales les avaient détruites. J’en conclus donc que la Vème République, depuis des années blessée et dénaturée par des modifications et des interprétations indues du texte fondamental, vient de mourir.

Les citoyens qui se sont laissés endoctriner par les médias grand public et des phrases outrancières lancées par des saboteurs ne sont pas responsables de cette situation. Les vrais responsables sont ceux qui ont subordonné leur ego à des ambitions nullement françaises. Ils ont mis en œuvre cette injustifiable atteinte à la démocratie. Servant des intérêts étrangers multiples, ils se comportent comme des collaborateurs de plusieurs maîtres. Je suppose que cette attitude vous rappelle quelque chose… La France dans son destin a été la grande absente de ces élections pourtant destinées à assurer son avenir. La Commission européenne, Washington et quelques autres doivent se réjouir.

Je crains les lendemains pour notre Patrie, car le principe de légitimité ayant été bafoué, la démocratie violée, toute action de révolte peut donc apparaître désormais légitime auprès de citoyens cocufiés.

Henri ROURE




La grande trahison britannique

La montée du régime des rentiers en Grande-Bretagne

[Source : unz.com]

Par Keith Woods – 4 juillet 2024

Depuis l’élection du gouvernement conservateur de Margaret Thatcher en 1979, la Grande-Bretagne a vécu une grande expérience. Sur le plan économique, le Royaume-Uni est devenu le modèle du néolibéralisme en Europe. Sur le plan politique, le Royaume-Uni s’est tranquillement transformé en un État postnational, subissant l’une des plus grandes transformations démographiques de l’Occident.

Bien que la victoire écrasante du « New Labour » de Tony Blair en 1997 ait pu apparaître comme un retour au modèle de social-démocratie européenne que la Grande-Bretagne avait illustré après la Seconde Guerre mondiale, la « troisième voie » de Blair représentait plutôt l’adoption du néolibéralisme par la gauche de l’establishment, joliment résumée par la déclaration de son porte-parole Peter Mandelson selon laquelle « nous sommes tous des Thatchériens maintenant ».

Sous la direction du parti conservateur et du New Labour, la Grande-Bretagne est passée d’une puissance industrielle et manufacturière traditionnelle à une économie de rente hautement financiarisée. Les effets ont été profonds. La situation du Britannique moyen s’est considérablement dégradée et des régions entières ont été laissées pour compte, alors même que Londres est devenu un centre financier international en plein essor. Le Royaume-Uni a été dénationalisé par des décennies d’immigration de masse et de gauchisme culturel, et est devenu l’exemple même de l’« anarcho-tyrannie », où l’État punit avec une extrême sévérité les délits mineurs et les actes de dissidence contre le consensus libéral, tandis que la grande criminalité échappe à tout contrôle dans les grandes villes.

Le régime des rentiers

La transformation fondamentale de l’économie britannique depuis les années 1980 est le passage d’une économie qui fabrique des objets à une économie qui fabrique de l’argent. Jusqu’alors, la puissance économique de la Grande-Bretagne était centrée sur l’industrie manufacturière. La Grande-Bretagne a été le berceau de la révolution industrielle, et la double expansion de son empire colonial ainsi que les progrès rapides de l’ingénierie ont permis la création d’un vaste réseau commercial, où les colonies fournissaient les matières premières et les marchés pour l’industrie manufacturière britannique. Les villes du nord de l’Angleterre, comme Manchester, Sheffield et Newcastle, sont devenues des centrales manufacturières au service du monde entier.

La Grande-Bretagne est passée d’un capitalisme entrepreneurial à un capitalisme rentier : un système économique organisé autour d’actifs générateurs de revenus. Dans ce système, la propriété de biens rares recherchés — terres, ressources naturelles, propriété intellectuelle — est à l’origine d’une grande partie de l’activité économique, et le régime est dominé par des rentiers extrêmement riches. La richesse se construit autour de l’avoir plutôt que de l’action.

Dans son livre Rentier Capitalism, le géographe économique Brett Christophers a montré que les réformes de l’ère thatchérienne ont eu pour principal effet d’ouvrir aux rentiers de nouvelles sources de revenus qui n’ont eu que peu ou pas d’effets productifs. Depuis lors, la tendance a été de privilégier l’accumulation de rentes au détriment de l’investissement dans l’activité économique productive. La part du PIB britannique provenant de l’industrie manufacturière était de 32 % en 1973, elle est aujourd’hui inférieure à 9 %. Le Royaume-Uni produit aujourd’hui beaucoup d’argent, mais pas grand-chose d’autre.

Depuis le premier gouvernement Thatcher, un certain nombre d’évolutions ont favorisé les rentiers et privé les locataires de leur pouvoir : suivant les prescriptions monétaristes de l’école économique de Chicago, le gouvernement Thatcher a privatisé de vastes quantités d’actifs publics et déréglementé les marchés financiers, ce qui a permis une croissance massive du crédit porteur d’intérêts (la dette des ménages est passée de 37 % à 70 % du PIB sous Thatcher). Les grandes découvertes de pétrole et de gaz dans la mer du Nord britannique, ainsi que l’émergence de nouvelles technologies et plateformes numériques génératrices de rentes, ont également entraîné le gonflement des portefeuilles des rentiers.

Les gouvernements successifs ont modifié la politique fiscale pour favoriser les rentiers. Par exemple, en 2016, le gouvernement conservateur a introduit la « Patent Box », qui permet aux entreprises de payer un impôt sur les sociétés nettement inférieur (de 10 % seulement) sur les bénéfices tirés de la propriété intellectuelle. Cette mesure a surtout profité à des géants comme GlaxoSmithKline, l’entreprise pharmaceutique britannique, qui a déclaré que ce changement lui avait permis de conserver 458 millions de livres sterling supplémentaires par an.

Le Royaume-Uni a également été le premier gouvernement à lancer les partenariats public-privé, dans le cadre desquels les services publics et les infrastructures sont confiés à des entreprises privées qui perçoivent des loyers, bien que l’État conserve une grande partie du risque financier. Ces programmes de PPP ont non seulement permis aux entreprises privées qui les exploitent de réaliser d’énormes bénéfices, mais il a été démontré à maintes reprises qu’ils coûtaient plus cher au gouvernement que s’il finançait directement les projets publics. Un rapport intitulé « The UK’s PPPs Disaster » (Le désastre des PPP au Royaume-Uni) note que :

Depuis 1992, les PPP ont produit des actifs publics d’une valeur en capital de 71 milliards de dollars. Le gouvernement britannique paiera plus de cinq fois ce montant selon les termes des PPP utilisés pour les créer.

De plus, une grande partie de cette gigantesque rente extraite du public britannique au profit de la finance privée est délocalisée et échappe à l’impôt. En 2011, la commission britannique des comptes publics a signalé que des investisseurs soutiraient d’énormes profits aux contribuables britanniques en achetant des contrats pour des écoles et des hôpitaux financés par des PPP, et en transférant les recettes à l’étranger. La commission a indiqué que de nombreux contractants de PPP sont basés dans des paradis fiscaux offshore, ce qui tourne en dérision l’hypothèse du Trésor britannique selon laquelle ces contractants profiteraient à l’économie britannique en payant des impôts.

Le gouvernement Thatcher a également accordé des conditions extrêmement généreuses aux compagnies pétrolières qui exploitaient le pétrole britannique de la mer du Nord. La découverte d’abondantes réserves de pétrole et de gaz dans la mer du Nord a largement contribué à financer le boom économique des années 1980 et à masquer la contraction de l’économie réelle au cours de cette période.

Mais alors que des pays comme la Norvège ont investi les grandes découvertes pétrolières dans des investissements à long terme tels que les fonds souverains, le gouvernement de Thatcher s’en est servi pour financer des réductions des taux supérieurs de l’impôt sur le revenu. Un économiste a estimé que si les 3 % du revenu national générés par l’extraction de pétrole et de gaz avaient été investis dans des actifs ultra-sûrs, ils auraient été évalués à 450 milliards de livres sterling en 2008. Au lieu de cela, cet argent a été utilisé pour financer un grand cadeau en espèces pour les plus hauts revenus de la société britannique, dont une grande partie a ensuite été réinvestie dans des actifs immobiliers et utilisée pour gonfler le marché du logement, plutôt que de stimuler la croissance économique réelle.

La privatisation, la déréglementation et la financiarisation ont conduit la Grande-Bretagne à devenir, selon les termes du Financial Times, un « paradis des rentiers ». Pendant tout ce temps, cette transformation et l’énorme transfert de richesse qu’elle a entraîné ont été subventionnés par les Britanniques, dont la plupart ont vu leur niveau de vie décliner ou stagner pendant des décennies. Le Royaume-Uni est un régime de rentiers — toutes les politiques menées depuis les années 1980 peuvent être comprises comme favorisant les rentiers, même (et souvent) au détriment de l’intérêt national.

Le trou noir financier de Londres

Londres a toujours été le siège de la finance et du gouvernement britanniques, mais sous Thatcher, l’économie financiarisée a commencé à se dissocier de plus en plus de l’économie traditionnelle tout en devenant la force motrice de la croissance économique du nouveau modèle. Les plus hautes instances du gouvernement britannique et la Banque d’Angleterre en sont venues à servir de plus en plus les intérêts de l’élite financière londonienne. Le nouveau modèle adopté en Grande-Bretagne était :

Très influencée par des personnes ayant une formation dans le domaine des marchés financiers. Ils en savaient beaucoup sur la City et les marchés de capitaux, mais relativement peu sur l’industrie manufacturière et les industries régionales. Pour eux, les marchés étaient une affaire de transactions, et non de production, de main-d’œuvre ou de matériaux. Pour eux, l’industrie faisait partie d’un espace étranger vieillissant. La finance était leur nouveau monde.1

Le graphique ci-dessous illustre l’explosion des services financiers basés à Londres dans la croissance de l’économie britannique :

En plus de permettre la croissance des services financiers à Londres, la déréglementation des gouvernements thatchériens et blairistes successifs a fait de Londres un énorme centre de spéculation. L’immobilier londonien est devenu un produit particulièrement prisé par les élites mondiales. En 2015, il a été rapporté que les acheteurs non-résidents avaient dépensé plus de 100 milliards de livres sterling dans l’immobilier britannique au cours des six années précédentes. Les acheteurs étrangers représentent désormais 41 % de l’activité du marché immobilier londonien. Bon nombre des propriétés résidentielles haut de gamme achetées par les oligarques sont laissées vides — Londres compte aujourd’hui plus de 34 000 logements classés comme « vacants à long terme ».

Lorsque l’on sait que Londres est un centre financier en plein essor et la première destination des super riches du monde, on peut penser que c’est un bienfait absolu pour l’économie britannique. Or, il est prouvé que le centre financier de Londres est devenu un trou noir pour le reste de la Grande-Bretagne et son économie plus traditionnelle.

La sagesse conventionnelle des réformateurs néolibéraux voulait que la croissance du secteur financier profite aux autres secteurs de l’économie : non seulement il y a plus d’argent qui fluctue à la recherche d’opportunités d’investissement, mais un secteur financier plus important signifie que plus de connaissances circulent sur les marchés qu’il étudie, que les marchés sont plus efficaces, et donc que les investissements sont plus efficaces.

Depuis le krach financier de 2008, on a appris beaucoup de choses qui remettent en cause cette hypothèse. Une étude réalisée en 2015 par la Banque des règlements internationaux a conclu que :

La croissance du système financier d’un pays freine la croissance de la productivité. Cela signifie que l’augmentation de la croissance du secteur financier réduit la croissance réelle. En d’autres termes, les booms financiers ne favorisent généralement pas la croissance, probablement parce que le secteur financier est en concurrence avec le reste de l’économie pour les ressources.2

Se référant spécifiquement à la Grande-Bretagne, les auteurs de The Finance Curse (La malédiction de la finance) écrivent :

La « financiarisation » a évincé l’industrie manufacturière et les services non financiers, privé les gouvernements de personnel qualifié, renforcé les disparités régionales, encouragé la recherche de rentes financières à grande échelle, accru la dépendance économique, augmenté les inégalités, contribué à priver la majorité de ses droits et exposé l’économie à des crises violentes. La Grande-Bretagne est sujette à la « capture du pays », l’économie étant limitée par la finance, et la politique et les médias étant sous son influence.3

En 2018, un trio d’économistes a tenté de chiffrer le coût de cette « malédiction financière ». Ils ont conclu que sur une période de 20 ans seulement, de 1995 à 2015, la financiarisation excessive a coûté à l’économie britannique 4,5 milliards de livres sterling en croissance non réalisée.4

La déréglementation a également permis au Royaume-Uni de devenir un centre mondial de la fraude financière. Un rapport de 2016 estime que la fraude financière coûte au Royaume-Uni 193 milliards de livres sterling par an, soit plus que le budget total du Service national de santé. Margaret Hodge, ancienne présidente de la commission britannique des comptes publics, a qualifié le Royaume-Uni de « pays de prédilection pour tous les kleptocrates, escrocs et despotes du monde ». Dans une affaire très médiatisée qui illustre le rôle que joue désormais Londres, la ville a été au centre d’un vaste système de blanchiment d’argent russe dans lequel des initiés russes ont blanchi jusqu’à 80 milliards de dollars d’argent sale, en les faisant transiter par des sociétés fictives enregistrées à Londres.

La City de Londres — le quartier financier déréglementé et semi-indépendant de Londres — est également au centre de l’économie mondiale du « shadow banking » [banques parallèles ou de l’ombre], dont on estime aujourd’hui qu’il représente la moitié des actifs mondiaux. Depuis les années 1950, la Grande-Bretagne a créé un écosystème financier extrêmement complexe qui fait appel à des juridictions britanniques offshore déréglementées, telles que les îles Caïmans et Jersey, permettant aux super riches du monde entier de dissimuler leurs richesses et leurs activités commerciales à l’abri de l’impôt et de la réglementation.

La déréglementation par le gouvernement britannique du « marché des eurodollars » des transactions offshore — effectuée sciemment à une époque de déclin colonial britannique pour tenter de maintenir la puissance financière britannique — a permis à la City de Londres de devenir « le principal centre névralgique du sombre système offshore mondial qui cache et protège la richesse volée du monde ». La City de Londres profite ainsi du fait qu’elle prive le monde de centaines de milliards d’impôts perdus et qu’elle facilite la fraude et la tromperie à grande échelle.

La façon dont l’État rentier traite la monnaie nationale est un moyen négligé par lequel la financiarisation tire vers le bas le reste de l’économie. La tentative de faire de la Grande-Bretagne une plaque tournante pour les flux d’argent étranger a poussé les gouvernements successifs à vouloir une livre sterling « forte » ou surévaluée par rapport aux autres monnaies.

L’effet de cette livre surévaluée a largement contribué au déclin de l’industrie manufacturière britannique — les exportateurs souffrent d’une monnaie surévaluée, car leurs produits deviennent moins abordables pour les autres pays. Entre 1950 et 1970, la part de la Grande-Bretagne dans l’industrie manufacturière mondiale est passée de 25 % à 10 %. Bien que ce phénomène ait souvent été présenté comme une caractéristique inévitable de la modernisation, au cours de la même période, la part de l’Allemagne est passée de 7 % à 20 %.5 La différence essentielle réside dans le fait qu’en Allemagne, les politiques monétaires ont été délibérément définies pour favoriser la croissance de l’industrie, alors qu’en Grande-Bretagne, les intérêts industriels ont été considérés comme subordonnés à la finance et à la banque.

En s’appuyant sur la finance pour remplacer la croissance économique autrefois assurée par la production industrielle et l’innovation, la Grande-Bretagne a suivi la voie tracée par d’autres grands empires. Les hégémons capitalistes précédents, comme Gênes et les Pays-Bas, ont également encouragé la spéculation financière et tenté de bâtir leur économie sur l’usure lorsqu’ils ont décliné.

Pour la Grande-Bretagne, cela a permis de maintenir un niveau de puissance économique auquel ses citoyens étaient habitués, mais il s’agit d’une situation précaire. L’économiste Philip Pilkington explique comment fonctionne cette affaire de finance internationale :

La Grande-Bretagne est autorisée à enregistrer d’importants déficits commerciaux parce que ses partenaires commerciaux sont désireux de détenir des actifs financiers domiciliés en Grande-Bretagne. Cela permet aux Britanniques de vivre au-dessus de leurs moyens. Les étrangers envoient à la Grande-Bretagne des biens qu’ils ne pourraient pas s’offrir autrement, la Grande-Bretagne envoie des livres sterling en retour et, au lieu de déverser des livres sterling sur les marchés des changes — ce qui fait baisser leur valeur et rend les biens moins abordables pour les Britanniques — les étrangers achètent des actifs financiers britanniques. La Grande-Bretagne est un pays à faible revenu potentiel qui mène la vie d’un pays à revenu élevé, et ce sont les financiers de la City qui veillent à ce que tout se passe bien. Un arrangement astucieux, mais manifestement instable.

Il y a déjà des raisons de penser que cette relation précaire est menacée. Les riches fuient le Royaume-Uni en masse – 9 500 millionnaires devraient quitter le pays en 2024. Le Royaume-Uni n’est devancé que par la Chine au niveau mondial pour ce qui est de l’émigration des millionnaires, mais il la surpasse par habitant d’un facteur de 14.

Dans le même temps, de nombreux poids lourds de l’économie britannique sont vendus à des capitaux américains. Blackrock vient de finaliser l’acquisition du fournisseur de données Preqin, basé au Royaume-Uni, pour un montant de 3,2 milliards de dollars. Pour des économistes comme Pilkington, il s’agit d’une nouvelle phase du long déclin de la Grande-Bretagne et de son retrait de la scène mondiale, la consolidation finale d’un accord d’après-guerre qui a fait du Royaume-Uni un partenaire subordonné aux États-Unis :

Dans les années 1980 et 1990, la Grande-Bretagne a réussi à se tailler une place dans le monde en devenant un centre financier majeur. Mais il est bien connu depuis longtemps que la City de Londres n’est qu’un avant-poste de Wall Street. Depuis la crise financière de 2008, la City a perdu de son importance, de plus en plus d’entreprises britanniques étant cotées à la Bourse de New York. Aujourd’hui, l’économie britannique financiarisée est activement utilisée comme une arme contre le pays pour dépouiller ses entreprises et les placer sous contrôle américain.

Les laissés pour compte

Un article paru en 2022 dans le Financial Times brosse un tableau sombre de la réalité économique de la plupart des Britanniques, masquée par les mesures populaires de la santé économique telles que le PIB. Bien que la Grande-Bretagne compte de nombreuses personnes fortunées, le citoyen moyen n’est pas très bien loti par rapport aux autres pays développés. En fait, les ménages britanniques les plus modestes sont 20 % plus mal lotis que leurs homologues slovènes. Le niveau de vie de la classe moyenne britannique diminue rapidement par rapport au reste de l’Europe :

En 2007, la situation du ménage britannique moyen était inférieure de 8 % à celle de ses homologues d’Europe du Nord-Ouest, mais le déficit s’est depuis envolé pour atteindre le chiffre record de 20 %. Si les tendances actuelles se maintiennent, le ménage slovène moyen sera mieux loti que son homologue britannique d’ici à 2024, et la famille polonaise moyenne prendra de l’avance avant la fin de la décennie.

La Grande-Bretagne est, selon les termes de l’auteur, un pays pauvre avec quelques personnes très riches. On pourrait aussi dire que la Grande-Bretagne est un pays pauvre avec une région très riche. Les données présentées par le même auteur montrent que la suppression de Londres réduirait de 14 % le niveau de vie moyen des Britanniques, ce qui laisserait le reste du pays plus pauvre que tous les États des États-Unis.

Cela montre à quel point le déclin général de la Grande-Bretagne a été masqué par la croissance du capitalisme financier. L’économie britannique stagne depuis la crise financière de 2008. Depuis lors, les salaires réels ont baissé de 3 %. À titre de comparaison, les salaires réels en Allemagne ont augmenté de près de 9 % au cours de la même période. À cela s’ajoutent une crise du coût de la vie et une inflation élevée persistante depuis 2021, ainsi qu’une hausse du coût des loyers. Plus d’un tiers des Britanniques consacrent plus de la moitié de leurs revenus au loyer, 80 % y consacrent plus d’un tiers. Ici aussi, le passage à une économie de rente a été dévastateur.

Lors des élections générales de 1979, l’une des promesses les plus populaires de Margaret Thatcher a été le « droit d’acheter », promettant à plus de 5 millions de locataires de logements sociaux le droit d’acheter leur logement aux autorités locales à des prix très réduits. La remise moyenne obtenue par les bénéficiaires du programme était de 44 %, une aubaine étonnante si l’on considère l’ampleur de l’augmentation de la valeur de bon nombre de ces maisons — dans le sud de l’Angleterre, en 1981, l’évaluation moyenne d’une propriété soumise au droit d’achat était d’un peu moins de 20 000 livres. La plupart des ventes ont été financées par des prêts.

Cette politique a incarné l’éthique de Thatcher au plus haut point, en vendant des ressources publiques au rabais, financées par des crédits privés, et en inculquant aux millions de nouveaux propriétaires un esprit d’individualisme et d’indépendance vis-à-vis de l’État-providence, qui les pousse à prendre des risques.

Au cours de la décennie suivante, les loyers ont considérablement augmenté pour ceux qui n’ont pas eu recours au droit d’achat. En effet, les locataires les plus pauvres ont subventionné, par des loyers plus élevés, la capacité de leurs voisins plus aisés à devenir propriétaires. Depuis le droit d’acheter, le nombre de logements sociaux disponibles a chuté, tout comme la construction de ces logements. 40 % des anciens appartements sociaux vendus dans le cadre du droit d’achat légal sont aujourd’hui des logements locatifs privés. Ainsi, alors que les Britanniques de la classe moyenne inférieure ont pu faire l’expérience de l’accession à la propriété à un prix abordable dans les années 1980, des millions de jeunes vivent aujourd’hui dans la précarité en matière de logement, contraints de louer des logements privés excessivement chers sans espoir de pouvoir s’offrir une maison.

Le programme a également retiré du pouvoir aux autorités locales, qui ne peuvent plus faire grand-chose pour résoudre les problèmes locaux de logement, si ce n’est s’adresser au gouvernement londonien. Il s’agit de l’un des plus grands programmes de privatisation jamais entrepris, d’une étape majeure dans la transition vers une économie de rente et d’un exemple classique de politiciens profitant de gains à court terme au détriment des préoccupations à long terme. À l’instar de l’argent prélevé sur le pétrole de la mer du Nord, le gouvernement de Thatcher a pris aux générations futures pour s’enrichir à court terme.

Bien entendu, aucune crise du logement ne peut s’expliquer uniquement par l’offre, et le logement est l’un des secteurs de l’économie les plus clairement touchés par des décennies d’immigration de masse.

L’État de la migration

J’ai déjà écrit sur la transformation démographique de la Grande-Bretagne par l’immigration de masse. Je ne reprendrai pas l’analyse qui y est présentée, mais dans ce contexte, il vaut la peine de discuter de la manière dont la transformation de la Grande-Bretagne en un État migratoire est allée de pair avec son adhésion au néolibéralisme.

La transformation démographique de la Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, comme dans le reste de l’Europe, la gauche a tenu à présenter la Grande-Bretagne comme un pays historiquement multiculturel. Dans le même temps, la droite dissidente, en mettant l’accent sur les changements radicaux qui ont affecté l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, oublie parfois à quel point les changements démographiques radicaux des nations européennes sont récents. Les années 1980… Lire la suite

L’immigration nette au Royaume-Uni a explosé sous le gouvernement du New Labour après 1997, et s’est poursuivie avec les gouvernements conservateurs successifs depuis les années 2010, atteignant aujourd’hui un niveau historique. Cette évolution était largement motivée par des considérations idéologiques, l’ancien conseiller travailliste Andrew Neather ayant admis que son parti souhaitait mettre le nez de la droite dans la diversité et « faire du Royaume-Uni un pays véritablement multiculturel ».

Mais l’adoption par le New Labour de prescriptions économiques néolibérales a également été à l’origine de cette nouvelle approche de l’immigration, le parti travailliste s’étant détourné de son approche économique keynésienne traditionnelle pour donner la priorité à la flexibilité du marché du travail et à la lutte contre l’inflation. Les représentants du parti travailliste ont parlé de l’immigration de masse comme d’un élément nécessaire à la vie dans une économie mondiale et financiarisée, en la comparant à la libre circulation des capitaux. Un conseiller spécial du parti a estimé que le changement de la politique d’immigration résultait de

la réorientation de la politique économique du centre gauche — qui s’est éloigné de la gestion keynésienne de la demande pour embrasser plus explicitement la mondialisation — et qui s’est orientée également plus fermement vers l’immigration. L’accent mis sur les compétences, l’éducation et l’ouverture aux marchés mondiaux signifie que les gens sont plus ouverts aux arguments selon lesquels l’immigration est un élément important d’une économie prospère.6

Ce qui était à l’origine une politique du New Labour est devenu un consensus entre les différents partis en Grande-Bretagne. Le solde migratoire était de 685 000 en 2022. Alors que l’une des principales motivations de ceux qui ont voté pour quitter l’Union européenne était l’opposition à l’immigration de masse, les conservateurs ont réagi en augmentant l’immigration. En fait, le principal résultat du Brexit en matière d’immigration a été de remplacer les migrants de l’UE par des migrants extracommunautaires encore plus incompatibles sur le plan culturel.

Il semble qu’après des décennies de trahison, les électeurs préoccupés par l’immigration soient enfin prêts à abandonner en masse le parti conservateur. Toutefois, à ce stade, les changements démographiques britanniques ont été considérables. Le recensement de 2021 en Angleterre et au Pays de Galles a montré que 10 millions de personnes, soit un sixième de la population, étaient nées en dehors du Royaume-Uni.

En 2010, le démographe David Coleman a produit une analyse qui prévoyait que les Britanniques blancs deviendraient une minorité d’ici 2066. L’immigration ayant fortement augmenté depuis lors, ce chiffre peut probablement être revu à la hausse. Le statut de minorité est déjà une réalité quotidienne pour de nombreux Britanniques blancs, qui sont désormais minoritaires dans des grandes villes comme Manchester, Birmingham, Leicester et Londres — où deux tiers des habitants de la capitale appartiennent à des minorités ethniques.

Anarcho-Tyrannie

Un autre trait caractéristique de l’État britannique postnational est l’anarcho-tyrannie, l’effondrement croissant de la capacité de l’État à maintenir l’ordre public et son incapacité à poursuivre les délits les plus élémentaires, combinés à un contrôle de plus en plus tyrannique de la société civile et à la suppression de libertés autrefois considérées comme allant de soi.

La police britannique est plus incompétente qu’elle ne l’a jamais été : une enquête sur sa capacité à enquêter sur la criminalité a révélé que plus de la moitié des forces étudiées ne répondaient pas aux normes de base. Aucun des 43 services de police étudiés n’a été classé dans la catégorie supérieure des services « exceptionnels ». La plupart des Britanniques n’attendent plus de la police qu’elle enquête sur des délits tels que les agressions ou les vols de vélos, et nombre d’entre eux ne prennent plus la peine de signaler ces types de délits. Cette hypothèse est correcte : entre 2015 et 2023, en Angleterre et au Pays de Galles, le pourcentage de délits donnant lieu à l’arrestation du délinquant par la police et à sa traduction en justice a chuté de 16 % à 5,7 %. La police résout aujourd’hui moins de 3 % des cambriolages. La plupart des criminels ont peu de chances d’être sanctionnés au Royaume-Uni.

En revanche, l’État s’est montré absolument déterminé à contrôler le discours des Britanniques blancs, en particulier lorsqu’il s’agit de critiquer le pluralisme libéral multiracial. Un article paru en 2017 dans The Telegraph indique que plus de 3 300 personnes ont été détenues et interrogées au cours de l’année précédente pour « trolling » sur les médias sociaux et autres forums en ligne. Deux exemples particulièrement flagrants de ce type de maintien de l’ordre sont apparus en 2018 : tout d’abord, une jeune femme de 19 ans a été reconnue coupable d’avoir envoyé un message « grossièrement offensant » après avoir publié sur sa page Instagram des paroles de rap incluant le mot « N ». Ensuite, le YouTuber Count Dankula a été reconnu coupable d’un crime de haine pour avoir posté une vidéo montrant son carlin levant la patte dans ce qu’il appelait un salut nazi.

La police britannique suit également les « incidents haineux non criminels », encourageant le public à signaler s’il est offensé par le discours d’une personne sur la base de ses « caractéristiques protégées ». La police est informée que, dans le cas de ces rapports, « la victime n’a pas à justifier ou à fournir des preuves de sa croyance, et les officiers et le personnel de police ne doivent pas remettre en cause directement cette perception ». Près de 120 000 de ces incidents ont été enregistrés au cours de la période de 5 ans allant de 2014 à 2019.

La plus grande tyrannie a été réservée aux nationalistes. Cette année, Sam Melia, militant et organisateur de Patriotic Alternative, a été condamné à deux ans de prison pour « incitation à la haine raciale ». Melia avait créé un groupe appelé « Hundred Handers » sur Telegram, qui publiait des graphiques destinés à être téléchargés par les membres et imprimés sous forme d’autocollants. Les autocollants contenaient des messages tels que « c’est normal d’être blanc », « aimez votre nation » et « arrêtez les gangs de viols anti-blancs ».

L’accusation a utilisé des documents trouvés lors d’une perquisition au domicile de Melia, tels qu’un livre d’Oswald Mosley, comme « signes clés de l’idéologie de Melia qui sous-tendait son désir de diffuser ses opinions racistes de manière délibérée ». Ainsi, les lectures privées de Melia ont été utilisées comme preuve qu’il avait des opinions que l’accusation considérait comme racistes.

Lors du procès lui-même, l’accusation a reconnu que le langage utilisé sur les autocollants était légal, mais qu’ils avaient été produits en tant qu’ensemble d’œuvres destinées à attiser la haine raciale. Le jury a également reçu pour instruction d’ignorer toute considération relative à la véracité des déclarations figurant sur les autocollants, la vérité n’étant pas un moyen de défense dans des affaires de ce type. Le jury a dûment déclaré Melia coupable, après quoi il a été condamné à deux ans de prison.

Les engagements idéologiques des intendants de l’État britannique ne les ont pas seulement conduits à s’en prendre aux dissidents politiques, mais aussi à couvrir des crimes à grande échelle. Nous savons aujourd’hui que la police et les institutions publiques britanniques ont ignoré et contribué à dissimuler le plus grand scandale d’abus sexuels sur des enfants de l’histoire britannique, avec une série de « grooming gangs » pédophiles composés d’hommes asiatiques, principalement pakistanais, qui ont été ignorés pendant des années.

Un rapport sur la pire de ces affaires, dans la ville de Rotherham, dans le Yorkshire du Sud, a révélé que 1 400 enfants avaient été victimes d’abus sexuels entre 1997 et 2013, principalement de la part d’hommes d’origine pakistanaise. Il a révélé que le personnel municipal et d’autres personnes étaient au courant de ces abus, mais ont fermé les yeux sur ce qui se passait et ont refusé d’identifier les auteurs par crainte d’être taxés de racisme.

La même conclusion a été tirée à l’issue d’une enquête de huit ans menée par l’Independent Inquiry into Child Sexual Abuse (enquête indépendante sur les abus sexuels commis sur des enfants), qui a révélé que les gangs d’entraînement existaient toujours dans le pays, mais que les enquêtes à leur sujet étaient toujours entravées par les craintes des autorités de poursuivre autant de criminels non blancs.

La fin ?

Je publie cet article le 4 juillet 2024, le jour des élections générales au Royaume-Uni. Au moment où vous lirez ces lignes, il est probable que le parti conservateur aura subi la pire défaite électorale de son histoire, donnant une majorité écrasante au parti travailliste. Des décennies de trahison de leur base électorale patriotique les ont amenés à un point de fatigue absolue. Le consensus néolibéral Thatcher-Blair-Cameron qui gouverne la Grande-Bretagne depuis près d’un demi-siècle a transformé le pays d’une nation fière et cohésive en une zone économique postnationale, de plus en plus asservie au capital financier américain et en phase terminale de déclin.

Les perspectives d’inversion de ces tendances sont sombres, surtout si le pouvoir politique passe aux mains d’une gauche tout aussi attachée à la diversité et à la répression du sentiment patriotique. Mais le fait de laisser le parti conservateur dans les poubelles de l’histoire pourrait constituer un début de réaffirmation de ce qu’il reste des nations anglaise, écossaise et galloise.

(Reproduit de Substack avec l’autorisation de l’auteur ou de son représentant)

Notes

1 Davis, Aeron. Bankruptcy, bubbles and bailouts: The inside history of the Treasury since 1976. Manchester University Press, 2022. Pg. 82-83.

2 Cecchetti, Stephen G., and Enisse Kharroubi. “Why does credit growth crowd out real economic growth?.” The Manchester School 87 (2019): 1-28.

3 Christensen, John, Nick Shaxson, and Duncan Wigan. “The finance curse: Britain and the world economy.” The British Journal of Politics and International Relations 18, no. 1 (2016): 255-269.

4 Baker, Andrew, Gerald Epstein, and Juan Montecino. “The UK’s finance curse? Costs and processes.” SPERI report (2018).

5 Eglene, Ophelia. Banking on Sterling: Britain’s Independence from the Euro Zone. Lexington Books, 2011.

6 Quoted in Consterdine, Erica. Labour’s immigration policy: the making of the migration state. Springer, 2017. Pg. 130




Les voitures électriques vendues en Europe sont rentables pour… les Chinois

— Ils mentent sur le bénéfice écologique, l’ADEME précise qu’elle naît avec un déficit écologique considérable avec la fabrication de la batterie, il faut 5 ans avant que cette voiture électrique arrive au même bilan carbone qu’une voiture thermique. Pour les plus grosses voitures, c’est jamais.

— Elle est en moyenne 45 % plus chère, voire + 75 % pour les véhicules de base, type Clio, les plus vendues. L’économie faite avec le plein électrique, il faut 10 à 20 ans pour l’amortir.

— On a offert aux Chinois, le marché automobile européen, leurs voitures sont 20 % moins cher et tout aussi fiables avec des garanties de 8 ans… 80 % des batteries dans le monde sont chinoises.




Changement climatique : la science du climat qui contredit le récit des médias

[Source : ResilientsTV via PG]

En matière de climat, le récit médiatique est-il fidèle à l’état de la science ?

Dans une présentation rigoureuse autant qu’éclairante, le professeur Éric Verrecchia, biogéochimiste, géographe-physicien et géologue, spécialiste du carbone, nous présente la science d’un côté, le récit de l’autre, et nous aide à prendre la mesure, parfois inquiétante, de l’écart entre les deux.

  • 00:00:00 Bande annonce
  • 00:02:05 Présentation du professeur Verrecchia
  • 00:05:04 Quelques problèmes du discours actuel sur le climat
  • 00:09:22 Le GIEC
  • 00:18:10 Le climat
  • 00:32:39 Les températures
  • 01:07:01 Les scénarios et la modélisation
  • 01:29:04 Le CO2
  • 01:38:12 Les événements « extrêmes »
  • 01:54:20 Les risques du « net zéro »
  • 02:04:27 Vers une perspective plus réaliste ?
  • 02:11:00 Un débat moins toxique est-il possible ?

[Voir aussi :
dossier Climat]

Extraits TV, sources




Docteur Anne-Marie Yim : l’Identité numérique est la marque de la Bête

[Source : Néo Salva via PG]

Anne-Marie Yim nous alerte sur l’identité numérique et les liens étroits avec le graphène.

L’identité tend de plus en plus à devenir numérique dans nos sociétés occidentales, notamment par le biais des gouvernements, mais aussi des GAFAM. Dans cet entretien, nous abordons avec le Docteur Yim ce projet en cours de réalisation, en évoquant le rapport biblique de ce dernier.

[Voir aussi :
Un ex-cadre de BlackRock prévient que le contrôle final qui vient avec les CBDC, « c’est une planète prison »
Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)
MONNAIES : Christine Lagarde directrice de La Banque Européenne a l’intention de supprimer les billets de banque et les pièces de monnaie d’ici 2027
Les liens sinistres entre Jeffrey Epstein, le Bitcoin et les MNBC
L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société
« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
Nanotechnologie et « vaccins »
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Next Dose 3 — Faut-il encore des preuves ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
et le dossier Implants numériques et contrôle mental]




Amis agriculteurs, prenez note : ils vont essayer de confisquer et abattre vos poules

« N’enregistrez pas vos poules, enlevez vos pancartes d’œufs et fermez vos kiosques de bord de route.

Vous avez le droit de ne pas répondre aux questions.

Alors, lorsque la police, les services municipaux ou toute autre personne viennent frapper à votre porte, vous pouvez simplement dire : “Avez-vous vu le panneau sur ma porte ?”

Ne vous y conformez pas.

N’oubliez pas qu’il n’y a pas de science, pas de conformité. »

Myl traduction

[Voir aussi :
Le but : vous enlever vos poulets
Mise à jour sur la grippe aviaire : signes avant-coureurs de la « propagation » à venir
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
Le gouvernement néo-zélandais exige que les apiculteurs brûlent leurs ruches sous peine de poursuites pénales (dont la note)
Préparent-ils une famine mondiale ?
L’Union européenne s’associe au gouvernement néerlandais pour fermer les fermes laitières, bovines, porcines et avicoles à travers le pays ! Bonne voie vers la famine
Maladie, guerre et famine : le troisième cavalier du mondialisme approche au galop
Pénuries alimentaires, une guerre à venir ?]




Mondialisme et Sacrifice

[Source : arcaluinoe.info]

Par Sylvain Durain

Chers amis,

C’est un plaisir et un honneur de pouvoir m’exprimer devant vous aujourd’hui, lors de ce Congrès. Malgré mon absence physique, soyez assurés de ma présence spirituelle à vos côtés. Je tiens à remercier les organisateurs de cet événement majeur et en particulier Iurie Roșca pour son invitation. J’espère être des vôtres pour une prochaine session de ce Forum, qui travaille pour le maintien et la survie de notre civilisation si précieuse et si malmenée.

Pour cela, il faut connaître en profondeur les principes de nos ennemis et des grands mouvements qui se mettent en place.

J’aimerais donc vous parler d’un sujet que je connais bien et sur lequel je travaille depuis plus d’une décennie qui est celui du retour du sacrifice humain, en lien avec le Mondialisme. En analysant cette thématique, une idée-force s’est imposée à moi : le mondialisme se base sur le concept de la régénération du monde. Idée présente dans la kabbale avec les Sephirot, dans l’islam par le tawhid qui oblige à une vision moniste du monde. Cette conception est de retour de manière faussement laïcisée chez nos dirigeants, qu’ils soient dans les différents gouvernements ou à Davos. Il faut que l’Ancien Monde meure pour accoucher enfin du nouveau.

Ce monde, étant pour eux imparfait, fait face à des crises qui créent du désordre. Ce désordre n’est en soi pas mauvais puisqu’il permettra, in fine, la création et l’avènement d’un nouvel ordre. C’est le noyau, c’est le cœur nucléaire de la pensée mondialiste ici résumé en quelques mots. L’ordo ab chaos, grande idée ésotérique, nous dirige aujourd’hui. Les termes de « Great Reset », ou de « Grande réinitialisation », ne sont rien d’autre que des actualisations de ce concept.

Je vous propose trois parties pour illustrer mes propos. D’abord, le progressisme perçu comme un retour en arrière. Ensuite, la guerre comme sacrifice sanglant. Enfin, la grande réinitialisation mondiale comme projet final de la modernité.

Le progressisme, un retour en arrière

L’idée du progrès n’est pas nouvelle, et n’est d’ailleurs pas négative en soi. En effet, le christianisme, fondation de notre civilisation, nous permet une sortie du monde archaïque en nous donnant un libre arbitre qui, s’il est bien utilisé, permet une forme de progrès dans nos vies. Ainsi, la médecine, la science, la technique, toutes les grandes avancées humaines positives sont le fruit de cette idée.

Mais ce n’est plus cette idée du progrès positif qui nous est imposée. C’est celle du progressisme matériel et idéologique dans un but messianique de l’homme nouveau. Si la Révolution française exigeait la rupture des liens avec le Ciel, avec Dieu, la révolution actuelle, via le transhumanisme, exige la rupture avec nos liens biologiques. En clair, tout doit disparaître, les hommes, les femmes, les parents, les enfants, rien n’existe en dehors de notre désir. Nous sommes devenus, selon les chantres de ces mouvements, des hommes-dieux. Tels des nouveaux Adam individuels et narcissiques, nous pourrions ainsi donner vie à ce que nous désirons, simplement en le nommant.

Ce désir est également une clé pour comprendre le Mondialisme. Je n’ai pas le temps de rentrer dans les détails, je ne prendrai qu’un seul exemple : les transitions de genre. Cette folie est, je n’ai pas peur des mots et je le crierai aussi longtemps que Dieu me prêtera vie, un sacrifice humain moderne. Selon la logique aristotélicienne, un être est en état de puissance avant d’être en acte. Ici, un jeune enfant de sexe masculin est un homme en puissance, il le sera en acte après sa pureté. En bloquant son développement, la société, que je n’ai pas peur de qualifier ici de satanique, détruit l’acte avant ce développement. L’avenir est empêché, c’est un avortement nouveau, hors du corps de la femme, qui détruit le corps de l’enfant déjà né. C’est ce désir de mort qui est induit dans le cerveau de nos jeunes. Le désir étant mimétique, il est très dangereux de manipuler ainsi la jeunesse de nos nations si fragiles.

Dans le monde archaïque, les sacrifices humains avaient lieu après ce que René Girard a nommé des crises sacrificielles. Dans ce monde préchrétien, basé sur l’ordo ab chaos, se produisait une indifférenciation généralisée et la fin des hiérarchies naturelles. Ainsi, le désir mimétique se propageait dans la communauté, chacun voulant l’objet du pouvoir, la même femme, le même destin. Pour sortir de ce chaos, on désignait un bouc-émissaire, nous passions alors d’une guerre du tous contre tous à une guerre du tous contre un. Ce bouc-émissaire était ensuite déifié, jusqu’au retour d’un prochain chaos dans une vision cyclique de l’histoire l’humanité qui ont donné les mythes de l’antiquité.

Mais, de nos jours, rien n’a changé. Ou plutôt, tout est de retour. Aujourd’hui, l’indifférenciation est totale, les hiérarchies sont tombées. L’homme est indifférencié à la femme, les enfants sont indifférenciés aux parents, idem pour les professeurs et les élèves. Plus grave encore, l’individu est indifférencié à Dieu, chacun se fabriquant sa petite religion individuelle. Rendez-vous compte cher amis, aujourd’hui en France, 49 % des catholiques ne croient plus au paradis, 64 % d’entre eux ne croient même plus à l’enfer. Près de 20 % des Français se disent sans religion, 7 % de ces Français croient en un dieu personnel. La transcendance est niée, seule l’immanence est sur un piédestal dangereux.

Contrairement au projet des Lumières, la sécularisation de l’Europe de l’Ouest se termine, nous en verrons la fin. Elle n’aura été, in fine, qu’un mouvement profondément anticatholique tant les sectes de tout poil fleurissent et prospèrent. Les protestants, l’islam pour l’Europe, le judaïsme radical pour Israël, c’est encore une fois la force de la démographie qui fait loi. Dans 25 ans, l’Europe sera à nouveau un continent religieux, mais à quel prix. La montée de religions basées sur l’absence du sacrifice de Dieu n’aura qu’une conséquence logique : le retour du sacrifice humain. Si Dieu ne se sacrifie plus pour les hommes, les hommes se sacrifieront pour de faux dieux. L’inauguration du tunnel de Saint Gothard, en Suisse, est une belle illustration du retour des religions archaïques et de la violence qu’elles sous-tendent.1

En attendant, ce sont des nouvelles religions primitives qui reviennent. Je pense ici au mythe de Gaïa, la déesse mère, qui serait en danger de mort à cause de ces mauvais fils : nous les hommes. Cette mère toute puissante exige alors des sacrifices, les hommes blancs catholiques doivent disparaître, ils seraient le cancer de la Terre qui souffre. Cette religion, à travers des figures comme Greta Tunberg, amène la jeunesse dans la pire des voies. Celle de la mort. On rejette son rôle biologique en refusant de donner la vie, en refusant de se marier, en refusant de se soumettre aux bases de la Loi Naturelle. Rendez-vous compte, 30 000 vasectomies ont été pratiquées en 2022 contre seulement 2000 en 2010 en France. En 10 ans, la religion gaïatique, à travers ce que j’ai nommé un matriarcat sacrificiel, a détruit la psyché de la jeunesse européenne et a permis un « grand remplacement sacrificiel » qu’il faudrait combattre. La nature ayant horreur du vide, ce qui est faible est remplacé par ce qui est fort.

Les innocents, comme dans les religions archaïques, sont les premiers touchés. La montée des dérives pédocriminelles, l’avortement généralisé et même désormais inscrit dans la Constitution de la République française, mais aussi les enfants français qui se font assassiner par des étrangers récidivistes, la pauvre Lola victime visiblement d’un sacrifice rituel maghrébin. Rien ne nous est épargné, rien n’est épargné à notre avenir qu’incarne notre jeunesse.

Ainsi, nous le voyons bien chers amis, le progressisme n’est pas le progrès, mais il est un gigantesque retour en arrière, les moyens techniques en plus. Ce retour est celui qui nous ramène aux pratiques primitives des désignations de bouc-émissaires et des pratiques de sacrifices humains. La grande différence, nous sommes tous des boucs-émissaires potentiels, nous sommes tous livrés au Moloch mondialiste, et tout ceci pour un soit-disant « Bien ».

Ce qui se cache derrière le mal nommé « wokisme », c’est tout ceci. La mort du corps, la haine du corps même, car la haine de l’Incarnation. En effet, dès les premiers temps de lutte contre le Christ, le corps était désigné comme l’ennemi du bien. Dieu s’étant incarné en homme, par l’union hypostatique, Satan, dans sa jalousie, s’agite pour combattre le corps humain préféré par Dieu. C’est le grand projet de toutes les gnoses, le corps est une prison de laquelle il nous faut nous échapper pour nous libérer.

La guerre comme sacrifice sanglant

La guerre est désormais partout. A nos portes, à tous les coins de rue, en Ukraine, en Asie Mineure, en Afrique, partout. Ces guerres ont aussi un lien avec le retour du sacrifice humain. En effet, elles prennent leurs sources dans la Révolution française, encore elle, mère de tous les maux modernes. Rappelons, rapidement, les tenants sacrificiels de cette étape majeure du Mondialisme. La mort du Roi de France, alors considéré comme le Lieutenant du Christ, c’est-à-dire comme celui tenant place matérielle au vrai Roi de France, le Christ lui-même, est un sacrifice rituel. Le sang du Christ, ici encore dans une vision satanique du monde, coule à nouveau et renouvelle le monde. Les révolutionnaires, en agissant de la sorte, réouvre une époque de cycles dirigés par l’ordo ab chaos. Après le Roi, devait suivre le peuple. Ce que l’on a nommé la Terreur est la suite logique avec le sacrifice de centaines de milliers d’enfants innocents, de femmes, de curés, de gens du peuple. Il faut renouveler le peuple pour le renouveler le monde.

La montée aux extrêmes dont parlait Clausewitz est en réalité une conséquence du désir mimétique, encore lui. Ce mimétisme, au cœur de notre humanité, est une chance, car il permet d’imiter Dieu à travers le Christ et viser ainsi à la sainteté. Mais le monde moderne met tout en place pour créer un désir biaisé, un mimétisme négatif.

Le cas du 7 octobre en est une belle et funeste illustration. Le crime de guerre du Hamas, possiblement largement permis par le pouvoir israélien, montre comment ce mimétisme, quand il est allié à une spiritualité, mène aux pires horreurs humaines. Netanyahu cite ainsi « la prophétie d’Isaïe » pour sa vengeance inhumaine. Là encore, régénérer le peuple à des fins messianiques, dans un silence diplomatique assourdissant. Des centaines de milliers de morts, en majorité des enfants.

À ce titre, rappelons que la guerre industrialisée de 1914-1918 a, quelque part, sanctifié la République. Le sang du peuple a coulé pour la déesse républicaine, elle a trouvé ses héros et assis alors sa légitimité dans l’histoire. Le sang des Ukrainiens a-t-il pour objet de sanctifier l’OTAN, en mal de reconnaissance et dont on annonçait la mort depuis de nombreuses années ? Ce serait aux dirigeants de répondre.

La grande réinitialisation mondiale comme projet final de la modernité

Nous le voyons, chers amis, le projet de grande réinitialisation mondiale n’est qu’une étape supplémentaire du grand projet satanique de régénération révolutionnaire des peuples. En économie, pour le grand manitou du Forum Économique Mondial, ce sont les mêmes principes qui dirigent. Basé sur l’économiste Joseph Schumpeter, c’est l’idée de la création destructrice2 qui est promue. En effet, les petits commerces, les indépendants, les entreprises familiales, toutes ces

édifications du travail populaire ne rentrent pas dans les bonnes cases, il faut donc les faire disparaître. Pas d’inquiétude nous dit Klaus Schwab, une économie détruite créera automatiquement une économie nouvelle grâce au numérique et aux nouvelles technologies. C’est la fameuse nouvelle révolution de l’ère post-moderne dont Laurent Alexandre nous vante également les mérites. Tout ce qui est incarné doit disparaître, tout doit devenir mouvant, virtuel, impalpable. Encore une fois il faut détruire pour reconstruire.

Notre corps, en analogie avec notre monde imparfait, n’est qu’une prison. Quelle mauvaise création que celle de Dieu pour les transhumanistes, car nous allons mourir un jour ! Implant de puces, connexion de la conscience à des interfaces numériques, c’est le projet final de la modernité, celui qui nous fera enfin changer d’époque. Après avoir détruit l’espace et le temps, la biologie et la transcendance, nous serions enfin heureux, pour le « Bien » de « l’Humanité », dans une sorte de Matrix ultra technologique. Notre corps, inutile, sera détruit et notre esprit pourra ainsi vaguer à des occupations éternelles dans le néant. Ce serait alors la victoire du Chaos sur l’Ordo, la fin du cycle infernal, mais surtout une victoire de la Mort sur la Vie.

La vie éternelle, dans le christianisme, existe bel et bien, mais se trouve aux antipodes de cela. Ces projets transhumanistes sont des singeries du projet divin. Notre âme est éternelle oui, mais est vouée, en finalité, à retourner au Créateur, à retourner à Dieu après l’expérience humaine. Il n’y a que Dieu qui crée ex nihilo, l’homme n’est qu’une créature et ne sera jamais le créateur d’un nouveau dieu. Ni lui, ni la machine, ni une version hybride ne pourront égaler Dieu. Comme me le répétait mon regretté ami Jacques Carbou, auteur du livre La Mécanisation de l’esprit3, « restons optimistes, ils ne peuvent rien contre le Ciel. »

Mon temps est compté, j’aurais eu mille choses à vous dire, mais je me dois de conclure. Si une idée devait rester de mon intervention, je vous demande de garder celle-ci à l’esprit : le sacrifice humain est de retour, car nous ne pratiquons plus la sainte messe, dans laquelle le Christ se sacrifie à nouveau, de manière non sanglante, dans le renouvellement de son Sacrifice sanglant. Derrière ces attaques, c’est donc le Christ qui est visé, comme toujours, Lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Sa Passion doit inspirer notre combat et notre persévérance. Chers amis, maintenons le cap, et poursuivons notre travail. Je vous adresse, à tous, l’expression de toute ma considération. En union de prières.







Gastroentérites et mortalité infantile : assurer l’accès universel à l’eau potable

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine — 27 juin 2024

Pour éliminer les gastroentérites bactériennes, cause majeure mondiale de décès chez les moins de 5 ans, il faut assurer l’accès universel à l’eau potable

Dans Pubmed1 plus de cinquante milles articles s’inquiètent de la résistance croissance des gastroentérites bactériennes aux antibiotiques2 3 4 5 6 7 en oubliant souvent de rappeler que ces infections disparaîtraient, si on organisait l’accès universel à l’eau potable. Cet article tente de réparer cette omission.

Les entérobactéries constituent un problème majeur de santé publique

Les entérobactéries peuvent provoquer des d’infections diverses, allant des gastroentérites aux infections des voies urinaires, respiratoires, mais aussi des septicémies, des pneumonies et des méningites…

Différentes bactéries peuvent causer des gastroentérites8 dont de nombreux Escherichia coli. Les Escherichia coli entérotoxinogènes sont responsables de diarrhées infantiles dans les pays en voie de développement et de la diarrhée du voyageur, les E. coli entéro-invasifs de dysenteries proches de la shigellose, les E. coli entérohémorragiques retrouvés au cours des colites hémorragiques et du syndrome hémolytique et urémique. Les E. coli entéropathogènes sont la cause de diarrhées infantiles persistantes souvent épidémiques dans les pays en voie de développement. Les E. coli à adhésion diffuse et les E. coli entéroagrégatifs à l’origine de diarrhées aqueuses persistantes chez l’enfant.

Mais la flore bactérienne des gastroentérites comporte aussi de nombreux autres germes9 dont les manifestations habituelles sont rappelées dans le tableau suivant.

Les gastroentérites bactériennes résultent de la transmission féco-orale d’une bactérie par un malade qui excrète le germe dans ses selles10 contaminant l’eau utilisée pour la boisson ou la toilette. Elles se manifestent généralement11 par une diarrhée et/ou une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des crampes une gêne abdominale. La gastroentérite ne constitue généralement pas une affection grave chez l’adulte en bonne santé, ne provoquant qu’un inconfort et des dérangements, mais chez les personnes très malades, faibles, très jeunes ou très âgées, elle peut entraîner une déshydratation sévère et un déséquilibre électrolytique menaçant le pronostic vital.

Ces complications sont en particulier liées à la production par certaines souches, de toxines, la capacité d’adhérer aux cellules intestinales, de former des biofilms et de résister aux antibiotiques.

Au niveau mondial, elles constituent un problème majeur de santé publique. D’après l’UNICEF les gastroentérites bactériennes emportent chaque année près de 500 000 enfants, constituent la deuxième cause de décès chez les moins de cinq ans, et tuent plus que le sida, le paludisme et la rougeole réunis !

Dans les pays où l’hygiène est respectée, aucune épidémie n’est possible

En France métropolitaine, les mesures d’assainissement et d’hygiène collective et individuelle ont fait quasiment disparaître les épidémies de gastroentérites bactériennes, mais certaines gastroentérites virales saisonnières persistent.

Les gastroentérites bactériennes, qu’on observe de manière isolée ou par petits foyers localisés, témoignent d’intoxications alimentaires liées à un défaut d’hygiène touchant une ou plusieurs personnes ayant partagé un repas dans une cantine scolaire, une maison de retraite, un restaurant d’entreprise ou une fête entre amis ou en famille.

La bactérie responsable apportée dans l’aliment au cours de la préparation par un cuisinier malade, notamment dans les plats en sauces et les crèmes pâtissières se multiplie habituellement pendant le transport par rupture de la chaîne du froid (aliments et plats surgelés) ou de la chaîne du chaud (restauration collective). La contamination du plat par E coli, Salmonelle, Shigella ou un staphylocoque doré peut aussi survenir pendant le stockage dans un réfrigérateur mal nettoyé ou désinfecté lors de la préparation ou la conservation des aliments.

Le signalement des cas suspects et confirmés permet le traitement dans les meilleurs délais et la prescription, en cas de besoin, d’une coproculture permettant le diagnostic bactériologique et un antibiogramme.

L’importation de produits alimentaires venus de pays lointains multiplie les risques comme l’a montré l’épidémie récente due à une souche d’E. coli présente dans des graines germées importées d’Égypte, mélangées à des salades diffusées par la grande distribution dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et la France12.

Au niveau mondial, il en va de même : dans tous les pays riches qui assurent des règles d’hygiène strictes, l’eau potable et le traitement efficace des eaux usées, on n’observe que de rares cas de gastroentérites bactériennes.

Les épidémies de gastroentérites bactériennes sont la plaie des pays où l’hygiène et l’eau potable sont insuffisantes

Malheureusement plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, dont près de 320 millions se trouvent en Afrique subsaharienne. 4,5 milliards autres ne disposent pas de services d’assainissement fiables, selon un nouveau rapport commun de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef.13

Les gastroentérites bactériennes endeuillent les régions en manque d’eau potable. Dans ces pays, l’absence d’entretien et/ou la destruction des réseaux de distribution lors de combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

La répétition des épidémies favorise l’apparition de nouvelles souches de bactéries dotées de capacités de résistance croissante aux antibiotiques.

Le traitement repose sur les traitements symptomatiques, parfois la réhydratation et les antibiotiques.

Les traitements symptomatiques soulagent le malade. Les antidiarrhéiques réduisent le volume et la fréquence des selles et facilitent la réhydratation. Un médicament anti-vomitif est prescrit au cas par cas, si le médecin le juge nécessaire. Des médicaments antalgiques et antipyrétiques, un antispasmodique peuvent être utiles.

L’élimination du germe causal par les antibiotiques n’est pas toujours indispensable car les diarrhées se tarissent souvent spontanément en 2-3 jours. L’antibiothérapie paraît prudente chez les malades fragiles et les enfants jeunes, mais une prescription trop systématique est susceptible de favoriser l’apparition de résistances de plus en plus fréquemment observées14 15 16 17 18 19 20 en particulier contre l’amoxicilline, l’acide clavulanique et la céfazolin21

Une situation d’autant plus inquiétante que la quasi-totalité des enfants hospitalisés pour gastroentérite en Afrique subsaharienne sont traités avec des antibiotiques et que plus de la moitié de ces enfants entrés à l’hôpital sans être porteurs d’entérobactéries résistantes en sont ressortis contaminés par ces bactéries.

La prévention des infections à entérobactéries constitue la priorité

Elle repose avant tout sur des mesures d’hygiène collectives (eau potable, toilettes et traitement des eaux usées), professionnelles (désinfection des surfaces, la gestion appropriée des cathéters et des dispositifs médicaux, ainsi que le contrôle de la transmission croisée dans les établissements de soins de santé), mais aussi individuelles telles que le lavage des mains, et des instruments de cuisine, lavage et pelage des légumes et des fruits, cuisson à cœur des viandes, utilisation de lait pasteurisé, séparation des viandes/poissons crus des autres aliments lors préparation, alimentation prudente lors de voyages…

L’utilisation judicieuse des antibiotiques et la surveillance de la résistance aux antibiotiques sont également importantes pour prévenir l’émergence de souches résistantes.

Dans son témoignage récent sur Nexus22, le pasteur Franklin Yebga dénonce le coût astronomique du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gates et la banque mondiale. Ces sommes seraient beaucoup plus sanitairement efficaces, si elles étaient consacrées à assurer l’accès universel à l’eau potable.

Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), les 155 millions de dollars récemment dépensées en vaccins auraient permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et tarirait la source de profits considérables que procurent les vaccins…

À long terme, contre le fléau des gastroentérites bactériennes, consacrer un milliard de dollars à l’eau potable et à la promotion de l’hygiène serait infiniment plus efficace que les vaccins et traitements curatifs.

La distribution généralisée d’eau potable, le traitement des eaux usées et le respect des précautions d’hygiène empêchent la transmission des gastroentérites bactériennes.

Elles permettent aussi d’éradiquer de nombreuses autres maladies, qu’elles soient virales (l’hépatite A et E, poliomyélite) ou parasitaires (dracunculose, amibiases, giardase et autres flagellés intestinaux).

L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique, bien avant des vaccins trop souvent insuffisamment efficaces.

C’est d’ailleurs ce que proclamait le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus en 201723 :

« Avoir accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène à domicile ne devrait pas être un privilège exclusivement réservé aux riches vivant en milieu urbainTous les pays au monde devraient garantir les “services fondamentaux pour la santé humaine”. »

Sans épidémie récurrente peu de risque de résistance aux antibiotiques.

Mais apparemment beaucoup de dirigeants et les participants aux nombreux forums sur les vaccinations feignent de l’ignorer, comme si leur seule ambition était de consolider le « marché du vaccin » et de financer les laboratoires fabricants.

Et aucun des journalistes qui glorifient ces forums24 25 26 27 28 29 ne rappelle qu’assurer l’hygiène et l’eau potable partout éradiquerait les gastroentérites, le choléra (et la poliomyélite qui obsède tant Bill Gates). Ignorance ? Mensonge par omission ? Censure ? Corruption ?

JO 2024 : comment Paris va nettoyer la Seine – Le Parisien





Guerres, réinitialisations et criminocratie mondiale — par Paul Cudenec

[Source : arcaluinoe.info]

[Mise à jour : notes de l’auteur incluses.]

Par Paul Cudenec

Au cours des dernières années, j’ai effectué quelques recherches sur les liens et les parallèles entre la Grande Réinitialisation et la guerre.

Bien que je me sois surtout concentré sur la Première Guerre mondiale, je suis arrivé à la conclusion — choquante pour certains, peut-être, mais absolument pas surprenante pour d’autres — que l’agenda qui sous-tend toutes les guerres modernes est le même que celui qui sous-tend la Grande Réinitialisation, la Quatrième Révolution Industrielle, le Nouvel Ordre Mondial ou tout autre nom que vous choisirez de lui donner.

Cet agenda — un agenda à long terme et à multiples facettes — est celui de l’entité que j’ai pris l’habitude d’appeler la criminocratie, une mafia mondiale qui, comme je l’ai expliqué dans ma brochure Ennemis du peuple, est dominée par l’empire financier et industriel Rothschild.

L’objectif global est la consolidation et l’expansion du pouvoir et de la richesse de la criminocratie, les deux termes étant pratiquement synonymes dans cette ère corrompue que René Guénon a appelée le règne de la quantité.

Nous pouvons décomposer cela en trois aspects :

Les objectifs à court terme : étant donné que tout cela n’est en fin de compte qu’une question d’argent, il s’agit des avantages financiers immédiats.

Les objectifs à moyen terme : la mise en place des avantages financiers à venir.

Les objectifs à long terme : la création des conditions sociales qui seront à l’avantage financier de la criminocratie dans les décennies à venir.

En ce qui concerne les avantages financiers à court terme de la Grande Réinitialisation, tels qu’ils ressortent de la phase initiale de Covid, ils sont tout à fait évidents.

Tout d’abord, il y a eu les bénéfices tirés de la vente des soi-disant vaccins eux-mêmes — achetés et indemnisés dans le monde entier par les autorités publiques dans une atmosphère où il n’y avait pas de place pour le contrôle [de ces achats] ou le débat démocratique.

Deuxièmement, il y avait tout le nouveau matériel qui pouvait être vendu, là encore à l’échelle mondiale, sur le dos de la soi-disant pandémie : masques, écrans en plastique, lave-mains, signalisation, tests PCR, etc.

Troisièmement, les grandes entreprises, en particulier celles qui opèrent en ligne, ont tiré un avantage financier des fermetures qui ont gravement affecté les petites entreprises.

En fait, Klaus Schwab, du WEF, s’en est ouvertement vanté dans son livre Covid-19 : La Grande Réinitialisation.

Il écrit :

« Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché ensemble 250 000 travailleurs pour faire face à l’augmentation de la demande et ont construit des infrastructures massives pour livrer les achats en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants de la vente au détail en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient avant la pandémie […]. Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnantes” des blocages ». [1]

En termes de guerre, la cause la plus évidente de profit rapide est la vente d’armements.

Le commerce des armes est un élément clé de l’empire criminocratique — comme le révèle le terme « complexe militaro-industriel ».

À l’époque de la Première Guerre mondiale, par exemple, le commerce des armes en Grande-Bretagne était contrôlé par un réseau monopolistique composé de Vickers Ltd, Armstrong, Whitworth and Co Ltd, John Brown and Co Ltd, Cammell, Laird & Co et Nobel Dynamite Trust.

Les historiens Gerry Docherty et Jim Macgregor, qui montrent comment les criminocrates ont créé et prolongé la guerre pour leur propre profit, notent :

« Le cercle équivalait à un vaste réseau financier dans lequel des entreprises apparemment indépendantes étaient renforcées par absorption et reliées entre elles par un système complexe d’actionnariat et de direction communs.

C’est une industrie qui défie le Trésor, influence l’Amirauté, maintient des prix élevés et manipule l’opinion publique ». [2]

La guerre nécessite également de grandes quantités de matières premières, non seulement pour fabriquer les canons, les munitions, les chars, les navires et les avions, et tout l’attirail associé, mais aussi pour transporter les marchandises et les hommes à travers les océans et les continents.

Le rôle dominant du gang Rothschild dans l’industrie pétrolière mondiale, ainsi que dans la sidérurgie et les chemins de fer, a permis à leurs tiroirs-caisses de sonner à toute volée à la suite de cette énorme augmentation de la demande, et ce des deux côtés du conflit de 1914-18.

Il existe d’autres aspects du gain financier immédiat, dans le passé comme dans le présent, qui sont difficiles à identifier avec précision, parce qu’ils relèvent d’un comportement clairement criminel et sont donc encore plus soigneusement dissimulés que d’autres formes d’escroquerie.

Il y a deux siècles, pendant les guerres napoléoniennes, les Rothschild ont profité de la pénurie alimentaire et de la flambée des prix pour opérer sur le marché noir dans leur ville natale de Francfort et vendre des provisions aux armées avec un profit considérable.

Des marchandises britanniques, notamment des tissus de coton, du sucre, de l’indigo et du tabac, ont également été transportées de l’autre côté de la Manche, via les entrepôts des Rothschild, au mépris du blocus de Napoléon.

Les sanctions liées à la guerre peuvent être une affaire rentable pour ceux qui ont les bons contacts.

L’aide « humanitaire » en temps de guerre est souvent une couverture commode pour des transferts de fonds massifs et très douteux.

Docherty et Macgregor expliquent comment, au cours de la Première Guerre mondiale, l’« aide » à la Belgique a constitué « l’une des plus grandes escroqueries au monde ». [3]

La Commission for Relief in Belgium s’est présentée comme « la plus grande entreprise humanitaire que le monde ait jamais connue ». [4]

Elle a ensuite affirmé avoir dépensé plus de 13 millions de dollars pour venir en aide à la population belge, un chiffre vraiment stupéfiant pour l’époque.

Le responsable est Herbert Clark Hoover, futur président des États-Unis, que les deux auteurs n’hésitent pas à qualifier d’« illusionniste et d’escroc » [5].

Avec une certaine fatalité, il s’avère qu’il était profondément lié aux cercles qui avaient planifié le désastre qu’il était censé atténuer.

Docherty et Macgregor expliquent :

« L’ingénieur minier d’origine américaine a vécu à Londres pendant des années et était un collègue d’affaires des Rothschild […]. Il détenait des actions de la Rio Tinto Company des Rothschild et était associé à la même dynastie Rothschild toute puissante qui avait investi dans sa Zinc Corporation ». [6]

« Lorsque Herbert Hoover a négocié les prêts massifs accordés par les gouvernements alliés pour l’aide à la Belgique, il a utilisé les organisations de J.P. Morgan en Amérique, coordonnées par Morgan Guaranty Trust de New York qui, à son tour, a effectué le transfert requis à Londres ». [7]

« La puissance financière n’était jamais loin de son centre de pouvoir. L’axe Morgan/Rothschild entourait l’ensemble du projet ». [8]

Selon un rapport de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale publié au début de cette année, en 2024, l’aide mondiale à l’Ukraine a déjà atteint 278 milliards de dollars, et des milliards de dollars supplémentaires sont en cours de préparation. [9]

Il est intéressant de noter qu’en 2007, le New York Times a prédit qu’un membre de la jeune génération Rothschild, Nathaniel, « pourrait devenir le Rothschild le plus riche de tous » grâce à des « paris audacieux dans les nouveaux véhicules d’investissement de l’époque » et à la prévoyance géopolitique traditionnelle de la famille. [10]

Et d’ajouter : « L’homme en lice pour devenir le cinquième baron Rothschild est sur le point de devenir milliardaire grâce à un réseau d’investissements privés en Ukraine ».

La source de profit financier à moyen terme de ces rackets grandioses provient des énormes quantités d’argent public qui y sont injectées sous le prétexte d’une « urgence ».

L’« arbre à argent magique » des dépenses publiques devient soudain infiniment généreux lorsque l’on est confronté à la « crise » de la pandémie, de la guerre, du terrorisme ou du changement climatique, qui ne cesse de s’aggraver.

Par exemple, le gouvernement britannique estime que le coût total de ses mesures Covid-19 se situe entre 310 et 410 milliards de livres sterling. [11]

Parmi les mesures les plus coûteuses figurent le Coronavirus Job Retention Scheme 1 (parfois appelé furlough scheme) et le NHS Test and Trace 2.

Quant à la question clé de savoir d’où vient exactement cet argent, alors que les recettes fiscales sont en baisse en raison des fermetures, le gouvernement indique qu’il a augmenté les emprunts à hauteur de 313 milliards de livres sterling pour la seule année 2020/21.

Des emprunts auprès des banquiers mondiaux, en d’autres termes.

Les prêts lucratifs accordés aux gouvernements pour mener des guerres font partie du manuel de racket des Rothschild depuis l’époque napoléonienne.

L’historien Niall Ferguson note que la famille de banquiers s’est retrouvée « à plusieurs reprises des deux côtés de conflits décisifs qui allaient redessiner la carte de l’Europe ». [12]

Les lendemains de guerre sont également une grande source de profit. En 1871, les Rothschild ont prêté d’énormes sommes d’argent à l’État français pour payer ses réparations après la défaite contre la Prusse, dans ce que Ferguson décrit comme « la plus grande opération financière du siècle ». [13]

Les dividendes de l’après-guerre proviennent également de prêts et de contrats destinés à « reconstruire en mieux » des pays dévastés.

La troisième façon dont les criminocrates profitent des guerres, comme de la Grande Réinitialisation, est l’effet à long terme que ces événements ont sur la société.

Les États concernés, à court d’argent et endettés jusqu’au cou, n’ont d’autre choix que d’accepter l’idée des banquiers sur la meilleure façon de reconstruire leur pays.

Après les deux guerres mondiales, l’idée d’une réalité « d’après-guerre », à laquelle les gens devaient s’adapter, a été utilisée pour accélérer l’industrialisation et la modernité, en détruisant l’agriculture et les communautés traditionnelles et en déclarant que les anciens modes de pensée et de vie n’étaient pas adaptés à la nouvelle normalité.

Schwab espérait que la Covid aurait le même effet, en créant une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». [14]

Tous les événements de ce type, y compris la plupart des soi-disant « révolutions » et des soi-disant attaques terroristes comme le 11 septembre, ne sont, à mon avis, que des opérations de « choc et d’effroi » conçues pour pousser des populations traumatisées plus loin dans la société carcérale privilégiée par les criminocrates.

Les personnes sans racines, sans défense, désorientées, ayant subi un lavage de cerveau, entièrement dépendantes du système pour tous leurs besoins, coupées les unes des autres, de la nature, de la réalité et de l’appartenance spirituelle, sont le fourrage idéal pour la machine à faire de l’argent des criminocrates.

Dans cette optique, il n’est pas surprenant que, dans chaque cas, les mêmes moyens soient mis en œuvre pour s’assurer que les populations adhèrent à l’agenda.

La propagande la plus évidente est celle qui est menée par tous les médias publics et privés.

En 2020, c’est le ton et l’ampleur de cette propagande, tels qu’ils ont été perçus par la radio d’État française, qui m’ont indiqué que la « pandémie » de Covid était une opération psychologique.

Cette propagande doit aller jusqu’à créer un sentiment de conviction morale absolue dans la population et donc une peur ou une haine conditionnée de toute personne qui refuse de suivre la ligne.

En temps de guerre, les dissidents et les sceptiques sont dépeints comme des lâches, des traîtres, des cinquièmes colonnes travaillant pour le compte de l’ennemi méprisé et, pendant l’escroquerie Covid, nous avons été représentés comme des idiots irresponsables et égoïstes, mettant en danger la vie d’autrui et suivant peut-être un programme insidieux d’« extrême-droite ».

Pour imposer ce conformisme moral, le système déploie des groupes qu’il ne contrôle apparemment pas et dont les positions ont un poids moral auprès de certaines parties clés de la population.

Pendant la Covid, la « gauche » a non seulement repris tous les éléments des récits officiels concernant les confinements, la distanciation sociale et les soi-disant vaccins, mais elle a également adopté une position très agressive à l’égard des dissidents, vilipendant et ostracisant toute personne, même dans ses propres rangs, qui osait sympathiser avec les manifestants pro-liberté — comme j’en ai d’ailleurs moi-même fait l’expérience.

Au cours de la Première Guerre mondiale, une aile du mouvement des suffragettes a été mobilisée pour soutenir l’agenda criminocratique.

Apparemment, Emmeline et Christabel Pankhurst ont reçu une subvention du gouvernement en échange de l’arrêt de leurs activités militantes.

Emmeline déclare son soutien à l’effort de guerre et commence à exiger la conscription militaire pour les hommes britanniques, tandis que Christabel Pankhurst demande « l’internement de toutes les personnes de race ennemie, hommes et femmes, jeunes et vieux, trouvés sur ces côtes ». [15]

Et les suffragettes faisaient partie de ces femmes qui remettaient des plumes blanches aux hommes qui ne portaient pas l’uniforme, y compris à des adolescents âgés de 16 ans.

À la propagande s’ajoute la censure, considérée comme tout à fait normale et acceptable en temps de guerre et justifiée lors des prétendues pandémies au nom du bien public.

Mais aujourd’hui, la mission des « vérificateurs de faits » introduite pendant la Covid évolue vers une tentative plus large de défendre l’agenda criminocratique.

Alors que des lois dites « haineuses » sont mises en place à la hâte un peu partout, la cible principale semble être ceux d’entre nous qui ont percé à jour les mensonges et la propagande, qui ont relié les points afin d’identifier la forme du plan à long terme qui nous est imposé par des moyens détournés.

Nous sommes qualifiés de « théoriciens du complot », ce qui signifie apparemment automatiquement que nous sommes « d’extrême droite ». Notre engagement en faveur de la vérité et de la liberté est interprété comme de la « haine » et l’identification du rôle prépondérant des Rothschild dans l’empire criminel équivaut, semble-t-il, à un soi-disant « antisémitisme ».

La réalité est, bien sûr, très différente. C’est que le contrôle de nos institutions nationales et internationales, ainsi que de l’ensemble du système industrialo-financier, est tombé, par des voies détournées, entre les mains d’une véritable mafia.

Parce que cette domination mondiale est profondément antidémocratique et totalement illégitime — fondée sur des activités criminelles et la dissimulation de ces méfaits — elle doit rester secrète.

La criminocratie sait qu’il ne pourra jamais y avoir d’opposition claire et unie à son pouvoir tant que les gens resteront pris au piège de ses ruses et de ses illusions et ne reconnaîtront même pas son existence, sans parler de commencer à parler de la manière de l’abattre.

Notre première tâche, la plus importante, est donc d’exposer ses activités, de briser les multiples murs de ses défenses, d’ignorer ses menaces et ses tabous et de crier sur les toits ce qu’elle est et ce qu’elle nous fait.

Paul Cudenec

Journaliste indépendant et activiste britannique.


1 Programme de maintien de l’emploi sous le coronavirus. « Ce programme a été annoncé comme fournissant des subventions aux employeurs pour payer 80 % du salaire d’un employé et des coûts d’emploi chaque mois, jusqu’à un total de 2 500 livres sterling par personne et par mois. » — NdT

2 « NHS Test and Trace était un service financé par le gouvernement en Angleterre, établi en 2020 pour suivre et aider à prévenir la propagation du COVID-19. » — NdT




Code Ursula : de Big Brother à Big Mother

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Le coup d’État bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à mille (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard, car tout super-État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel (voyez mes textes ici). 27 chefs d’État ont voté pour une impératrice-teutonique qu’on nous assurait dotée de casseroles. La femme avenir de l’homme donnera la guerre et les insectes dans l’assiette, une prochaine combine avec les monstres pharmaceutiques américains et de beaux confinements. Mais tout le monde est content.

C’est mon ami Le Vigan qui a évoqué Big Mother. En effet elle se substitue à l’Antéchrist tyrannique la bonne femme et elle n’a pas fini de nous faire suer sous la forme Thénardier ou la forme sorcière. On les a voulues au pouvoir (Nietzsche parlait de crétins mâles), on va être servis. Et pour une pauvre et sublime Zakharova, que de rombières.

Relisons-nous alors, car rien n’est nouveau sous le sommeil surtout en occident, ce côté de l’obscurité comme dit Guénon. Car il va falloir le juger lui et son bilan cet occident.

Il y a quelques années j’écrivais ici même inspiré par Chesterton :

« Autoritaire et humanitaire, Angela Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoqua dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique. Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, pas comme un citoyen :

“And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery”
(Et comme il ne peut y avoir de lois ou de libertés dans une crèche, l’extension du féminisme signifie qu’il n’y aura pas plus de lois ou de libertés dans un État qu’il n’y en a dans une crèche)

Le monde comme nursery. La trique dans une main, les rares sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments des élites reproduisent en continu cet autoritaire schéma matriarcal.

Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Ivanka pour inspirer la guerre, Merkel la soumission et le TTIP, Theresa May les retrouvailles avec les USA. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance.

Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme, l’électeur à son élu. »

Plus récemment je citais l’ignoré Orwell (un sacré misogyne…) :

« Le Parti essayait de tuer l’instinct sexuel ou, s’il ne pouvait le tuer, de le dénaturer et de le salir. Winston ne savait pas pourquoi il en était ainsi, mais il semblait naturel qu’il en fût ainsi et, en ce qui concernait les femmes, les efforts du Parti étaient largement couronnés de succès. »

On va voir pourquoi ; dès le début du livre, ce maître martyr et étrange écrit :

« C’était une fille d’aspect hardi, d’environ vingt-sept ans, aux épais cheveux noirs, au visage couvert de taches de rousseur (NDLR 1984 abonde en rouquines) à l’allure vive et sportive. Une étroite ceinture rouge, emblème de la Ligue Anti-Sexe des Juniors, plusieurs fois enroulée à sa taille, par-dessus sa combinaison, était juste assez serrée pour faire ressortir la forme agile et dure de ses hanches. Winston l’avait détestée dès le premier coup d’œil. Il savait pourquoi. »

C’est ce mot de détester qui me frappe. On n’en a pas fini :

« C’était à cause de l’atmosphère de terrain de hockey, de bains froids, de randonnées en commun, de rigoureuse propreté morale qu’elle s’arrangeait pour transporter avec elle. Il détestait presque toutes les femmes, surtout celles qui étaient jeunes et jolies. C’étaient toujours les femmes, et spécialement les jeunes, qui étaient les bigotes du Parti : avaleuses de slogans, espionnes amateurs, dépisteuses d’hérésies. »

C’est Jean Raspail qui en m’évoquant tristement son Camp des Saints la dernière fois que je le vis chez lui (il était le dernier français de son immeuble parisien dans le dix-septième, ceci expliquant cela) m’en parla longuement, de ce Big Other qui est aussi une afro-religion féminine-féministe-léniniste-humanitaire-génocidaire et androphobe (on ne naît pas femme, on le devient, et c’est ta faute, ô nazi masculin !). Là on a une Big Mother qui avec les monnaies numériques de l’Autre Gastonne Lagarde ne va pas nous rater. Parfaite mère poule radine (elle s’augmente tout le temps) et catho avec ses cinq gosses à caser dans les boîtes milliardaires (on pense à Clara Gaymard), la hyène incarne à la perfection ce centrisme fasciste et catho-bourgeois, elle l’héritière de nazis, d’industriels et d’esclavagistes planteurs.

Tiens, un peu de Wikipédia :

« L’arrière-grand-père d’Ursula von der Leyen était le négociant en coton Carl Albrecht(en) (1875-1952), qui épousa Mary Ladson Robertson (1883-1960), Américaine issue de la famille Ladson, qui appartenait à l’aristocratie sudiste de Charleston en Caroline du Sud. Ses ancêtres américains ont joué un rôle notable dans la colonisation britannique de l’Amérique du Nord et dans la traite transatlantique.

Parmi les ancêtres de von der Leyen figurent également les gouverneurs John Yeamans, James Moore, Robert Gibbes, Thomas Smith et Joseph Blake, mais aussi Joseph Wragg et Benjamin Smith, qui se rangent parmi les plus grands marchands d’esclaves en Amérique du Nord britannique. Au moment où l’esclavage fut aboli aux États-Unis, son ancêtre James H. Ladson (1795–1868) détenait environ deux cents esclaves6. »

Et comme on commence à comprendre les enjeux de cette Europe écolo-nazie et totalitaire-guerrière allons à la case Hallstein :

« Son père Ernst Albrecht était l’un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d’abord au sein de la commission Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence24. »

On n’insiste pas. L’Europe unie c’est l’esclavage numérique ou sanitaire pour tous, l’invasion migratoire et la guerre enragée et russophobe. Le tout béni par Bergoglio et par cette mère abbesse. Parce que ce bon vieux projet soi-disant judéo-maçonnique est avant tout un projet papiste et social, un projet mondial, chrétien-social et chrétien-démocrate inspiré par le feint Empire romain germanique qui en a tant fait fantasmer dans la famille politique de la ma jeunesse.  L’empire ? Ach ! Une bière pour mon embyrrhe !

On verra pour rire cette vidéo de Luc Ferry (pourtant…) dénonçant la hyène comme la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’Europe… C’est à 2’30’’…

Je sais, ils exagèrent, on va se révolter, etc. Mais le ou la folle-sic qui remplacera Biden sera encore pire que lui. On en revient à la bonne dame du tyran de Syracuse. Tiens, citons-la :

« Étonné d’entendre une vieille femme prier les dieux de conserver les jours de Denys, il voulut connaître le motif d’une prière si extraordinaire, tant il connaissait la haine qu’on lui portait. “Je prie les dieux, lui dit cette femme, de te donner une longue vie, parce que je crains que celui qui te succédera” ne soit plus méchant que toi, puisque tu es pire que tous ceux qui t’ont précédé. »

Sources

Nietzsche et la guerre des sexes, Nicolas Bonnal

https://www.dedefensa.org/article/merkel-et-notre-destruction-sur-commande

https://www.dedefensa.org/article/chesterton-et-la-menace-feministe-en-occident

https://www.dedefensa.org/article/george-orwell-et-le-feminisme-autoritaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ursula_von_der_Leyen

https://www.dedefensa.org/article/quand-ciceron-explique-macron

https://www.dedefensa.org/article/jouvenel-du-totalitarisme-en-democratie

https://www.dedefensa.org/article/lue-veut-sa-guerre-pour-verrouiller-sa-dictature




Des pédophiles à l’origine des programmes d’éducation à la sexualité

[Source : Tocsin]

🔷 Avec Christelle Comet
Vice présidente des mamans louves

🔷 Avec Thibault Kerlirzin
Consultant en stratégie d’intelligence économique, Co-fondateur de “Davocratie”, Auteur de Soros l’impérial (Perspectives Libres)

[À partir de 49:10, sur environ 40 minutes]

Étude des standards européens d’EAS

[Source : https://www.mamanslouves.org/etude-des-standards-europeens-deas/]




G7 : Les acteurs politiques clés vers un gouvernement mondial unique

[Source : Kla.tv]

Par ag./mw.

Transcription

Les élections européennes sont de l’histoire ancienne, d’autres élections sont en cours. Imaginez que parmi les bulletins de vote figure un parti appelé « Complexe financier numérique-industriel des super-riches ».
Sur le programme électoral, on peut lire :
– « Concentration exclusive du pouvoir entre les mains des géants de la technologie » : Super.
– « Énorme destruction de l’environnement par des mégacorporations » : peu importe.
– « Abolition de la démocratie » : passons l’éponge !
– « Guerres sanglantes » : en font partie.
En tête de liste : un Rockefeller ou un de ses amis.
Est-ce que vous le mettriez dans votre enveloppe ? Probablement pas. L’émission suivante vous révèle pourquoi c’est pourtant exactement ce que vous obtenez, presque quel que soit votre choix.

Dans ce contexte, il vaut la peine de se pencher sur le rôle décisif du Groupe des 7 — en abrégé G7. Les pays du G7 sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. On connaît le G7 plutôt par les reportages mainstream superficiels autour du sommet du G7 qui vient de se dérouler du 13 au 15 juin en Italie. Des chefs d’État souriants des pays les plus importants en bonne compagnie.

Mais le G7 est loin d’être ce qu’il semble être au premier abord. Car c’est précisément le G7 qui veille à ce qu’on vous serve le programme électoral non déclaré des « Rockefeller de ce monde ». C’est ce qui se passe, même si vous votez par exemple pour de « gentils partis » qui promettent exactement le contraire avant les élections. Pourquoi cela ? David Rockefeller répond lui-même à la question :

« Certains [extrémistes idéologiques] pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui travaille contre les meilleurs intérêts des États-Unis. Ils nous accusent, ma famille et moi, d’être des “internationalistes” et de conspirer avec d’autres à travers le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus unie — UN SEUL ET UNIQUE monde (One World), si vous préférez. Si c’est l’accusation, je plaide coupable et j’en suis fier. »

David Rockefeller se présente-t-il ici comme un « conspirationniste » ? Non, plutôt comme un conspirateur. Découvrez dans ce documentaire le rapport entre Rockefeller et le G7. De quoi discute-t-on à huis clos ? Quels sont les véritables objectifs du G7 ? Reconnaître le jeu réel auquel joue G7. Pour ce faire, nous jetons d’abord un coup d’œil sur les racines du G7.

1. Les racines du G7

La version officielle de la naissance du G7 est la suivante : En 1975, le président français Valéry Giscard d’Estaing et le chancelier allemand Helmut Schmidt ont appelé au premier Sommet économique mondial. Les chefs de gouvernement de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, de la Grande-Bretagne et des États-Unis — le Groupe des Six — se sont réunis au château de Rambouillet en France. Elle a toutefois été précédée en 1971 dans la bibliothèque de la Maison-Blanche, d’une première réunion entre cinq ministres des finances et le secrétaire au Trésor américain de l’époque, George Shultz. Des réunions régulières à huis clos ont suivi. Ce groupe, appelé « Library Group » ou encore G5 à partir de 1973, était composé de ministres des Finances et de représentants des banques centrales. La présence de banques centrales n’était certainement pas un hasard. L’étalon-or a été dissous à peu près en même temps que les premières réunions du G7. À partir de là, les banques centrales ont pu imprimer de l’argent quasiment à volonté. En prêtant de l’argent créé à partir de rien, les banques centrales américaines ont acquis une grande influence sur l’économie mondiale. Une spirale d’endettement presque sans frein des pays envers les banques américaines a commencé. La richesse réelle a été redistribuée entre les mains de quelques grandes banques privilégiées. C’est ainsi qu’il leur a été possible d’étendre massivement leur influence par le biais des pays.

2. Le réseau derrière le G7

Revenons aux pères fondateurs officiels du G7, Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing. Le ministre américain des Finances et homme de banque George Shultz les a intégrés dans un petit réseau élitiste au début des années 70. Ainsi, avant le premier sommet du G7 en 1975, il y avait déjà eu une rencontre entre Giscard d’Estaing et Henry Kissinger le 5 juillet 1974. Quant à Helmut Schmidt, une rencontre avec David Rockefeller le 12 juin 1974 est documentée. Que représentent Kissinger et Rockefeller ?

Henry Kissinger était un stratège global extrêmement influent qui a marqué la politique mondiale de manière très décisive pendant des décennies. Il a été conseiller de presque tous les présidents américains, comme Richard Nixon, Gérald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George Bush, Barak Obama, Donald Trump et Joe Biden. David Rockefeller et Henry Kissinger ont fondé ensemble de nombreux forums extraparlementaires influents tels que le FEM, le groupe Bilderberg, la Commission trilatérale, la Conférence de Munich sur la sécurité, etc. Ils tirent les ficelles entre une pieuvre financière mondiale et la politique. [www.kla.tv/26153 à propos de la mort d’Henry Kissinger : stratège mondial et criminel de guerre ?, www.kla.tv/27892 FEM, www.kla.tv/28218 Conférence de Munich sur la sécurité] Leurs nombreuses créations, comme le FEM, le groupe Bilderberg ou le G7, servent toutes un objectif que David Rockefeller a formulé ainsi en 1991 lors de la conférence Bilderberg à Baden-Baden : « Le monde est sur une voie complexe et préparée vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable à la souveraineté nationale des siècles passés. »

Il est important de mentionner le passé maçonnique de Kissinger et Rockefeller. Ils ont fondé en 1968, avec Zbigniew Brzeziński, la super-loge maçonnique appelée « Three Eyes ». La franc-maçonnerie de haut grade, qui agit en secret, est connue pour construire le gouvernement mondial unique sur de longues périodes. [www.kla.tv/28344 Le monde sur la toile des francs-maçons]

3. Transformation de l’Europe

L’objectif déclaré de Rockefeller, qui était d’effacer la souveraineté nationale des États au profit d’une « souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle autoproclamée et des banquiers mondiaux », a été mis en avant par Schmidt et Giscard d’Estaing.

Helmut Schmidt (1918 – 2015)

Toute sa vie, Helmut Schmidt a été étroitement lié aux personnages clés que sont George Shultz et Henry Kissinger. Schmidt se souvient : « Avec mon exercice d’aller une fois par an en Californie, à Stanford, à l’université locale, chez mon ami George Schultz. Et je dois mentionner ici qu’il s’agit en fait d’une amitié à quatre. Shultz et Kissinger et Lee et moi. »

[Lee Kuan Yew a été pendant de nombreuses années Premier ministre de la cité-État de haute technologie de Singapour]

Une affaire purement privée ? Non, car Helmut Schmidt a été chancelier fédéral d’Allemagne. Il a été invité pour la première fois à une conférence Bilderberg en 1973, juste avant la création du G7. D’autres visites ont suivi en 1980, 1983 et 1986. Schmidt a continué à faire partie de la très influente Commission trilatérale — mise en place par Rockefeller et Kissinger. Cette commission représente une extension du groupe Bilderberg vers l’Asie de l’Est.

Caractéristique de ses liens avec ces tireurs de ficelles : Schmidt a reçu le premier prix Henry Kissinger en 2007. Le 26 janvier 2015, l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt a reçu le prix Gustav Stresemann, fondé par la Grande Loge des « Anciens Maçons Libres et Acceptés d’Allemagne », à Hambourg. Le Grand Maître Stephan Roth-Kleyer a remercié Schmidt pour sa « contribution particulière au cours de sa vie ».

En quoi consistait-elle ? Schmidt a suivi fidèlement la voie tracée par Kissinger. Schmidt et Giscard d’Estaing ont tous deux posé des jalons décisifs en Europe pour le nouveau système monétaire européen : l’unité monétaire européenne (ECU) au 1er janvier 1979, qui devait donner naissance plus tard à l’Union économique et monétaire européenne et à l’euro. D’un point de vue objectif, l’UE constitue une étape préliminaire à un gouvernement mondial potentiel, car elle est la création d’un pouvoir central international.

Valéry Giscard d’Estaing (1926 -2020)

Valéry Giscard d’Estaing est devenu président de la France juste après la première réunion du G7 en 1974. Il est lui aussi resté toute sa vie en étroite relation avec Kissinger et Rockefeller. Giscard d’Estaing a eu très tôt des contacts étroits avec la dynastie Rockefeller. Dans les années 1970, il a été invité à plusieurs reprises à Pocantico, l’immense propriété de la famille Rockefeller dans l’Hudson Valley. Quelques rencontres avec des membres de la famille Rockefeller sont documentées ci-dessous :
– Rencontre Nelson Rockefeller et Giscard d’Estaing du 23 mars 1976 à l’Élysée ;
– Giscard d’Estaing, Henry Kissinger et David Rockefeller 18 janvier 1989 à Moscou ;
– Henry Kissinger et Giscard d’Estaing lors de l’ouverture de la 50e conférence sur la sécurité de Munich en 2014.

Giscard d’Estaing s’est également beaucoup investi dans la construction de l’UE. Il a ainsi largement contribué à l’élaboration du traité de Lisbonne, qui a été ratifié en 2007. Ce traité a fixé les règles actuellement en vigueur dans l’Union européenne, remplaçant ainsi progressivement la souveraineté des États nationaux.

Conclusion intermédiaire : il apparaît que derrière les fondateurs connus du G7, il existe un réseau peu connu. Le réseau est bien plus complexe que ce qui est présenté dans ce documentaire. Vous trouverez des informations de fond intéressantes à ce sujet sur Kla.TV sous le hashtag #Krake. Ce qui est clair, c’est que ces chefs de file mondiaux parlent ouvertement de leurs projets de gouvernement mondial.

4. Le G7 comme groupe de pilotage du Nouvel Ordre Mondial

Les projets d’établissement d’un gouvernement mondial se retrouvent comme un fil rouge dans l’action du groupe G7. Déjà en 2009, lors du sommet de Rome, l’objectif prioritaire était de promouvoir une « Global Governance » — c’est-à-dire une « gouvernance globale ». La coopération avec le FMI, la Banque mondiale, l’OMC [World Trade Organization = Organisation Mondiale du Commerce] et les Nations unies devrait être développée. Le sommet exercerait ainsi à l’avenir un « modèle stratégique de soutien à la gouvernance globale ».

Le conseiller de la chancellerie Jörg Kukies adopte la même position à l’approche du sommet du G7 en 2022 : « Le premier thème qui est central pour nous est celui du climat. Comment réussir, en créant un club climatique mondial, à faire en sorte que les normes que nous poursuivons […] soient effectivement introduites dans le monde entier ? Le deuxième thème est celui de la santé. Comment parvenons-nous, d’une part, à assurer des taux de vaccination plus élevés en fournissant des vaccins dans tous les États du monde ? »

Dans un article sur le rôle du G7, Stewart M. Patrick, ancien membre du CFR, s’exprime ainsi : « C’est une sorte de groupe de pilotage à taille humaine de l’Occident. Ils sont un point de ralliement, une incarnation de valeurs communes et d’une approche similaire basée sur des règles pour l’ordre mondial ».

5. G7 : les leaders mondiaux

Comment travaille le G7 ? La présidence du G7 est assumée par un pays pour une durée d’un an. Officiellement, les participants au G7 représentent leur pays — donc leur population. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Qui servent-ils vraiment ? Pour ce faire, nous allons voir « l’enfance politique » des participants les plus connus.

Les dirigeants du G7 sont listés par pays, en date de mai 2024 :

France

Emmanuel Macron, président de la République française, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2014.

Allemagne

Olaf Scholz, chancelier allemand, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2010. Jörg Kukies, négociateur en chef pour l’Allemagne lors du sommet du G7, est considéré comme l’un des principaux conseillers du chancelier Olaf Scholz. Il est secrétaire d’État à la Chancellerie fédérale. Kukies fait partie du groupe Bilderberg et a participé pour la première fois à la conférence Bilderberg de 2022 à Washington, DC.

Italie

Giorgia Meloni, Premier ministre italien, a rejoint en février 2021 l’Aspen Institute, un groupe de réflexion transatlantique dont le siège est à Washington, DC. Cet institut est cofinancé par la famille Rockefeller.

Royaume-Uni

Rishi Sunak est Premier ministre du Royaume-Uni depuis 2022. Charles III — roi du Royaume-Uni — a nommé Sunak Premier ministre le 25 octobre 2022. Charles fait partie du groupe Bilderberg depuis 1986.

Canada

Justin Trudeau — Premier ministre du Canada. Il a participé au Young Global Leader de Klaus Schwab — un programme du FEM destiné aux futurs dirigeants. Klaus Schwab a longtemps fait partie du comité directeur du groupe Bilderberg. Le ministre et membre du parti de Trudeau, François-Philippe Champagne, a participé à la conférence Bilderberg 2018 et 2019. La vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, a participé à la conférence Bilderberg 2022 et 2023.

USA

Joe Biden est président des États-Unis depuis 2021. [www.kla.tv/27426#t=2084] Il est franc-maçon de haut grade et très proche du très puissant think tank mondial le « Conseil des Relations Étrangères » [CFR] Pas moins de dix-sept membres du cabinet Biden et de son équipe dirigeante, soit plus de la moitié, sont membres du CFR ou sont liés au CFR par des liens familiaux étroits.

L’Union européenne

En tant qu’organisation supranationale, l’Union européenne est membre du G7 depuis 1981 et participe depuis lors à des réunions de haut niveau. Lors du sommet du G7 en 2024, l’UE a été représentée par Ursula von der Leyen et Charles Michel. Ursula von der Leyen est présidente de la Commission européenne depuis 2019. Elle fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016, 2018 et 2019. Charles Michel est président du Conseil européen depuis 2019. Il fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016 et 2018.

Japon

Fumio Kishida et Shunichi Suzuki représentent actuellement le Japon. Ce n’est pas un hasard si le Japon est un représentant du G7. Le Japon a participé aux réunions du G5 à la Maison-Blanche à partir de septembre 1973. Il est intéressant de noter que c’est exactement la même année que la Commission trilatérale a été créée par David Rockefeller et Henry Kissinger. Celle-ci a pour objectif de lier des personnes clés du Japon, des États-Unis et de l’Europe au gouvernement de l’ombre. Le Japon est connu pour ses innovations technologiques rapides. La technologie avancée est la base de l’installation de la surveillance mondiale, de l’IA et d’une technocratie mondiale unique.

À noter : tous les dirigeants politiques du G7 sont issus des relais extraparlementaires de Rockefeller et Kissinger. Le peuple est sollicité dans la mesure où il peut payer la facture de ces rencontres luxueuses. Un exemple : l’organisation du sommet du G7 en 2022 au château d’Elmau en Allemagne a été estimée au préalable à environ 180 millions d’euros. Environ 18 000 forces de sécurité ont été déployées autour du sommet et le lieu de la manifestation a été en grande partie bouclé. Financeur : le contribuable.

6. G7 : la fabrique de la politique

Celui qui pense que G7 est un événement unique dans l’année se trompe lourdement. Le G7, c’est tout le temps ! Rien que depuis le 8 février de cette année et jusqu’au sommet de juin, il y a eu officiellement 27 réunions du G7 dans les configurations les plus diverses ! En voici une petite sélection :
– 30 avril : La réunion ministérielle sur le climat, l’énergie et l’environnement s’est terminée par l’adoption d’un communiqué commun.
– 6 mai : réunion des ministres de la Justice du G7
– 24 mai : réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7,
etc.

Tous les organes du G7 agissent comme les rouages d’une grande usine politique. Par le biais de programmes de soutien et de fonds d’aide, par exemple de la Banque mondiale ou de la Banque européenne d’investissement, les pays passent sous la domination de la haute finance. Les prêts d’argent, les aides au développement et les programmes dédiés servent d’aiguillage vers l’un des objectifs du complexe numérique-financier : Mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Leurs élèves politiques — comme les leaders du G7 — transforment les stratégies en règlements et en lois. C’est ainsi que les tireurs de ficelles internationaux dirigent le monde.

Ce qui les relie tous, ce sont toujours les mêmes tireurs de ficelles derrière le groupe Bilderberg, le FEM, l’UE, le G7, la Banque mondiale, l’ONU et bien d’autres organisations. Ainsi, Klaus Schwab, à la tête du FEM depuis de nombreuses années, et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ont signé le 13 juin 2019 un partenariat entre leurs deux organisations. But : accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable », en abrégé : « Agenda 2030 ».

Derrière les beaux mots de l’agenda du développement durable, on assiste dans la pratique à la construction d’un monde numériquement interconnecté et contrôlable.

Deux brefs exemples laissent entendre qu’en pratique, il ne s’agit effectivement pas de durabilité :

1. Ghana : sous la bannière de l’« agriculture durable », la Banque mondiale investit 200 millions de dollars au Ghana pour la résilience climatique des plantations de cacao et autres. Les investissements ne portent pas sur des installations d’irrigation ou autres, mais sur les technologies numériques.

2. Guinée : dans le cadre de l’objectif de durabilité relatif à la lutte contre les changements climatiques, la Banque européenne d’investissement (BEI) aide l’opérateur de téléphonie mobile Orange à étendre la couverture de son réseau en Guinée — avec des panneaux solaires, bien entendu. Elle n’explique pas en quoi l’extension de la téléphonie mobile a un rapport avec la protection du climat. Notons au passage que la téléphonie mobile fait partie des bases stratégiques les plus importantes du Nouvel Ordre Mondial. Ce n’est que par le biais de cette technologie que la surveillance totale sans argent liquide peut être menée à son terme.

On rencontre de nombreux exemples de ce type. La durabilité et la protection du climat semblent justifier l’expansion rapide d’un réseau numérique mondial. Mais dans quel but ?

7. la grande transformation

Klaus Schwab, fondateur du FEM et membre de longue date du comité directeur du groupe Bilderberg, le révèle dans son livre de 2016 intitulé « La quatrième révolution industrielle ». Son message fondamental est que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique crée des possibilités entièrement nouvelles. […] Schwab se déclare réclame ouvertement au du transhumanisme et qualifie la fusion des corps humains avec la sphère numérique de « progrès évolutif ».

Et le G7 ? Une note sur cet objectif élevé du transhumanisme — ou pour le dire autrement : le contrôle total des personnes — révèle une pièce de monnaie.

Et le G7 ? Une pièce de monnaie révèle un indice sur ce but ultime du transhumanisme — ou, en d’autres termes, du contrôle total de l’être humain. Celle-ci a été créée frappée à l’occasion de la septième présidence italienne du G7. La pièce d’argent représente une tête humaine sous la couronne de l’intelligence artificielle. Comme boucle d’oreille, on voit un pentagramme. Depuis l’occultiste français Eliphas Levi, au milieu du XIXe siècle, le pentagramme est associé à l’occultisme et au satanisme. L’inscription sur la pièce est intitulée « Vers l’avenir ».

Conclusion : le G7 se révèle être une sorte d’usine à politiques aux mains des banquiers mondiaux et de leurs stratèges mondiaux. David Rockefeller lui-même cite comme objectif un gouvernement mondial sous la régence d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux. Le G7 pose les jalons par le biais des fonds de soutien des banquiers, des programmes et des lois. Le G7 est le relais infiltré pour faire passer l’agenda de cette élite non élue dans les parlements et la politique quotidienne des États.

Chers spectateurs, il est évident que l’élite a besoin de ce travail dissimulé et de ces manœuvres de tromperie pour pouvoir rester au pouvoir. Il est évident que ce gouvernement de l’ombre ne craint rien de plus que sa divulgation. Les lois hystériquement proclamées pour « lutter contre la désinformation » en témoignent. C’est pourquoi vous contribuez à informer vos concitoyens et les politiciens qui font des efforts honnêtes. Tout comme les ombres disparaissent à la lumière, le gouvernement de l’ombre disparaît lorsque la lumière tombe sur lui.

Sources/Liens :




Élections et centrisme exterminateur

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié Mitterrand.

Comme a dit un crétin à l’indéboulonnable Ruth K. : « Il y a deux partis diaboliques dans cette élection ».

Les deux satanistes qu’il faudrait exterminer — que l’on exterminerait comme des non-vaccinés dans un monde meilleur — ce sont les extrêmes, c’est-à-dire la droite et la gauche, ou pour mieux dire la vraie droite et la vraie gauche (comme disait notre ami Shamir en 2016 quand on espérait un choc entre Trump et Sanders). Ce qui est gentil, ce qui est bon, ce qui est catho-crétin-démocrate et petit vieux, libéral-social-mondial à la sauce Draghi, et UDF au bon vieux sens du terme, c’est Macron, Sunak, Biden, Leyen et tout le reste. Scholz sera remplacé par la catho CDU qui sera encore plus centriste que lui : plus de guerre, plus d’insectes, plus de contrôle numérique, plus de racisme antirusse ou chinois, plus de tout cela, et plus d’obéissance au parapluie US. Car on n’en sort pas de ce centre qui est un cercle dantesque de l’enfer métapolitique occidental. Je crois qu’on en parlait déjà aux heureux temps de la Révolution : le marais on disait. Hitler aussi était le centriste du NSDAP entre les féodaux, les nationalistes et les Strasser : on a vu où ça mène le centre. Un coup à gauche (URSS), un coup à droite (France-occident). D’ailleurs l’idole des jeunes Poutine est aussi un centriste dénoncé comme tel par Paul Craig Roberts : avec ses ronds de jambe, il nous mène rondement à la troisième guerre mondiale. Chez lui c’est German Graf qui triomphe, pas le simulacre Douguine. Et les leaders des Brics ? Des centristes aussi : Modi, Lula, les émirats, ils adorent eux aussi écouter l’ONU, les labos, les GAFAM, le FMI…

Dans le journal Haaretz présumé de gauche (en fait c’est centre-gauche comme Libé ou Le Monde, ou le Guardian UK acheté par Fink et les fonds de pension US et bien calmé depuis), on lisait ces jours-ci :

« De Farage à “l’effet Gaza” : les extrémistes de la politique sectaire décideront-ils des élections britanniques ?

Xénophobes de droite et renégats de gauche, torrents de TikToks, “guerrier intergalactique” et campagne pour un vote musulman coordonné : les candidats indépendants et marginaux à travers le Royaume-Uni espèrent attirer des électeurs éloignés de la politique dominante. Ils pourraient avoir un impact le 4 juillet… »

Le renégat de gauche on l’a compris c’est celui qui manifeste contre CE QUI NE SE PASSE PAS à Gaza (car plus on est centriste plus on est hypnotisé ou anesthésié contre toutes sortes de phénomènes, la pauvreté, la pollution à l’éolienne, le prix de la caisse électrique, le nombre de migrants, les guerres folles et innombrables de l’OTAN, les règlements de Bruxelles, etc.). Je rappelle que Biden est tout sauf de gauche. Il incarne le centre : pas de sexe, pas de religion (cf. Bergoglio), pas de nation, pas de race, pas de variété, mais un bon gros monde sous commande milliardaire et techno-US. D’ailleurs la femelle Gates le soutient pour la prochaine campagne avec les labos pharmaceutiques (remarquez, le vrai/faux rebelle Trump ne fut pas très fameux, mais c’est une autre histoire).

Répondons à Haaretz donc. Oui, depuis quand des extrémistes devraient-ils voter ? Les musulmans sont fâchés avec Sunak et les conservateurs, comment pourrait-on leur accorder le droit de vote ? Idem le génocide et l’infanticide de Gaza est une manifestation d’humanisme centriste, comme Hiroshima ou le reste, comme le confinement ou la vaccination globale obligatoire, il faut en prendre acte. La très humaniste et « national-sioniste » chaîne CNews (j’ai gardé le bandeau) avait fait venir le maire de Nice pour lui demander comment on pouvait se débarrasser des non-vaccinés (ils voulaient dire quoi : les asphyxier, les égorger, les manger ?) que ne lui demande-t-on de nous débarrasser à ce maire des non-électeurs de Macron ? Voilà où nous en sommes avec ces centristes. Ils sont le centre de la Terre. Voyez des immortels comme Bourlanges ou comme Bayrou, voyez le centriste Schwab de Davos, plus bourgeois moliéresque et technophile que jamais, le modèle de Paul Nizan : il est le centre du monde, le reste doit crever, fût-ce à l’article 16 comme les médias nous l’ont déjà appris tout guillerets, eux qui sont nourris de la graisse de contribuables-endettés et protégés par les grippeminauds milliardaires (eux sont victimes d’une cabale de jaloux ! Voyez l’émission sur YouTube !).

Martyanov nous apprenait ce matin que le centriste (car russophobe et démocrate quelque chose, chrétien, crétin ou social) Danemark imposait de facto les insectes dans nos assiettes. Car pourquoi se gêner ? Il faut se débarrasser de l’humanité diabolique comme des partis diaboliques, et rappelait, comme fait la presse, que sous la pluie le réchauffement veille et que nous contribuons par notre respiration (tiens, tiens…) au réchauffement climatique.

J’ai parlé de Nizan et je reprends mon texte :

« Après Nizan se montre visionnaire. Le bourgeois-Jules-Verne, coincé dans son avion, son building ou son condominium, voit le monde comme une émission de télé-réalité. Comme dans le sketch des Guignols qui nous montrait un Balladur effrayé de ces gens qu’il voyait des fois à la télé, et qui étaient des Français… Nizan annonce ici Debord et sa société du spectacle, il annonce aussi le monde des écrans où tout est vu à distance :

« Tout ferme bien. Les événements lui parviennent de loin, déformés, rabotés, symbolisés. Il aperçoit seulement des ombres. Il n’est pas en situation de recevoir directement les chocs du monde. Toute sa civilisation est composée d’écrans, d’amortisseurs. D’un entrecroisement de schémas intellectuels. D’un échange de signes. Il vit au milieu des reflets. Toute son économie, toute sa politique aboutissent à l’isoler. » »

Quelle vision que cet écran, soixante ans avant notre intégrale invasion par les écrans d’ordinateurs et de smartphones qui nous disent maintenant comment nous devons vivre et surtout mourir.

La campagne électorale en France risque de déboucher sur une sanglante dictature centriste : les gilets jaunes et leurs milliers de mutilés à côté ce sera une Garden party (relisez Marx et mes textes sur la Seconde République pour rire), Mais il ne faut pas en effet laisser les extrêmes s’ébattre — ni voter — ni respirer. Relisons La Fontaine alors :

« Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
L’un et l’autre approcha ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois
Les petits souverains se rapportant aux Rois
. »

Car ce centrisme de « nonagénaire génocidaire » comme je l’ai appelé (Soros, Rothschild, Gates, Bergoglio, Fink, Warren Buffett, etc.) n’a pas de plomb dans l’aile, s’il est centriste en diable avec ses petits macroncitos (comme on dit en Espagne) ou Young Leaders asexués aux affaires.

Qui a dit qu’il fallait vomir les tièdes ? Et pourquoi ? Pensez-y…

Sources :

https://www.wsj.com/articles/BL-WHB-1322

https://smoothiex12.blogspot.com/2024/06/generally-speaking.html

https://www.dedefensa.org/article/nizan-et-les-caracteres-de-notre-tyrannie-bourgeoise

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/chabelap.htm

https://www.biblegateway.com/passage/?search=Apocalypse%203%2CApocalipsis%203&version=LSG;NVI




Le célèbre patriote roumain Iurie Roșca risque d’être emprisonné !

Par le docteur Calistrat M. Atudorei

Les laquais moldaves du mondialisme se précipitent intensément ces jours-ci pour faire taire Iurie Roșca, qui a créé pendant des décennies un fort courant d’opinion qui a systématiquement exposé l’agenda criminel de la ploutocratie transnationale.

Pendant près de 30 ans, après avoir quitté la première phase de la politique de la République de Moldavie, Iurie Roșca a révélé, avec une remarquable capacité de compréhension, une force d’expression et une facilité enthousiaste, presque tous les mouvements et stratégies par lesquels la pieuvre mondialiste cherche à asservir le monde. Ses articles, ses livres et surtout ses transmissions vidéo ont éveillé à la réalité des centaines de milliers de personnes de Roumanie/Moldavie, ainsi que de nombreux autres pays. Des ressorts cachés de la politique intérieure et internationale, au génocide de la « pandémie » Covid ou à l’agenda transhumaniste, rien d’essentiel n’a échappé à la fine analyse de l’ex-politicien de Chisinau. Toutes ces analyses, portées à un niveau de compétence exceptionnel, s’appuient sur un énorme volume d’études portant sur les travaux des auteurs les plus pertinents dans chaque domaine abordé. Ces études et recherches s’ajoutent à sa longue expérience (près de 20 ans) en tant qu’homme politique : président du Parti chrétien-démocrate populaire, vice-président du Parlement et vice-premier ministre de la République de Moldavie.

De quoi Iurie Roșca est-il exactement accusé ?

Les accusations lancées par les gouverneurs ont été particulièrement nombreuses au fil du temps. Plusieurs dossiers criminels ont été montés contre lui, il a été interdit d’entrée en Roumanie (seul cas de ce type), des tentatives d’assassinat ont eu lieu contre lui, de nombreux sites où il publie ses articles ont été fermés. Mais le procès qui semble avoir été préparé avec une grande détermination dans le but précis de le faire tomber est qualifié de « dossier de trafic d’influence ». Une accusation absurde, portée sans aucune preuve en 2017 par une simple dénonciation. Le dénonciateur, un ancien administrateur d’une société commerciale, a affirmé qu’en 2009 Roșca lui avait demandé un million d’euros (!!) pour le sauver (l’administrateur qui est devenu plus tard l’accusateur) d’un litige économique. L’administrateur en question affirme aujourd’hui qu’après avoir été reconnu coupable par un tribunal, il aurait donné une partie de l’argent à Roșca, mais que la situation n’ayant pas été « résolue »…, il a demandé à récupérer son argent par le biais d’une action en justice.

Le fait que le dossier soit une très mauvaise contrefaçon est évident même à partir de la simple observation du processus judiciaire. Iurie Roșca n’a été notifié de l’accusation qu’en 2018, un an après la constitution du dossier, sans qu’aucune enquête pénale n’ait été diligentée contre lui dans l’intervalle. Comment le dénonciateur a-t-il pu attendre tant d’années sans déposer une éventuelle plainte ?! Pourtant, en 2018, le dossier avance, à une vitesse telle que les procureurs ont esquivé les étapes de la procédure d’enquête pénale et ont transmis en urgence le dossier au tribunal. Cette précipitation les a amenés à sauter l’audition des témoins de la défense, à refuser tout délai pour la présentation des preuves, et également à refuser de procéder à l’expertise complémentaire prévue par la loi. Il est intéressant de noter qu’après l’ouverture du procès, afin d’instiller des confusions bureaucratiques, l’affaire est passée entre les mains de trois juges. Dans tout ce processus, la seule « preuve » invoquée par les procureurs était la déclaration de ce dénonciateur. Sur les deux témoins de la défense, les tribunaux n’en ont admis qu’un seul, mais comme il n’était pas dans le pays, il a été demandé à Iurie Roșca (illégalement) de faire des déclarations judiciaires devant le témoin qui ne pouvait pas venir. Puisque Roșca a invoqué la nécessité de se conformer à la procédure, le tribunal l’a privé de manière hallucinante du droit de faire des déclarations dans sa propre affaire pénale, ce qui, selon son avocat, représente une « absurdité législative ».

Un autre élément qui montre la hâte et la fureur aveugle du Système intervient dans le contexte du fait qu’à la date judiciaire du 18 juin 2024, Iurie Roșca n’a pas pu se présenter au tribunal parce qu’il était hospitalisé en raison d’une dépression nerveuse et d’autres problèmes de santé. Cependant, le juge a ordonné qu’il soit amené de force au tribunal, malgré le fait que la défense ait présenté le certificat médical concernant l’hospitalisation.

Le prochain délai a été fixé au 26 juin 2024, mais la date et l’heure ont été choisies exactement au moment où l’avocat de Roșca devait assister un client dans une autre affaire pénale. La procédure établie par le juge dans la présente affaire n’a pas respecté les normes juridiques relatives à la satisfaction des conditions de participation, ce qui était manifestement délibéré.

Le célèbre dissident de Chisinau

Je pense que les informations présentées sur la manière dont le procès d’Iurie Roșca est instrumentalisé ne laissent pas de place à trop de doutes. Le constat qui se dégage est que nous avons affaire à un procès de type stalinien dans lequel le verdict est fixé à l’avance et les autres étapes législatives ne sont que des formalités insignifiantes. Voici qu’en République de Moldavie, sur ordre de quelques éminences grises, de tels processus sont encore possibles.

La raison de cette répression brutale, qui est en cours (!), est que, compte tenu de l’accélération dramatique actuelle des événements internationaux, le Système estime que la voix et les actions d’Iurie Roșca ne peuvent plus être tolérées.

Dans ce contexte, il est nécessaire de noter une initiative particulièrement impactante que le journaliste, écrivain et analyste politique Iurie Roșca mène avec beaucoup de succès depuis 2018, c’est-à-dire l’année exacte où le procès actuel a été mis sur la table. L’initiative, extrêmement dérangeante, consiste à organiser une série de conférences sous l’égide du « Forum de Chisinau », qui bénéficie d’une large participation internationale. Les présentations sont à chaque fois retransmises en direct et en différé sur de multiples canaux médiatiques à travers le monde. La session de mai de cette année, par exemple, avait pour thème « Unrestricted War—A Holistic Approach to the Great Reset » (La guerre sans restriction — une approche holistique de la grande réinitialisation) et a réuni des personnalités de près de 20 pays. Pour n’en citer que quelques-uns, je mentionnerai Daniel Estulin, Meryl Nass, James Roguski, Ana-Maria Mihalcea, Todd Callender, Olle Johansson, Fred Nazar ou Alex Newman. Les présentations ont apporté des éclaircissements déterminants sur les crises majeures auxquelles l’Humanité est actuellement confrontée. Les échos des informations diffusées à cette occasion continuent de résonner dans les médias alternatifs aujourd’hui.

[Voir notamment :
Quelques éléments sur les stratégies de contrôle mental des masses
Forum de Chisinau 2023 — Une urgence humaine
Forum de Chisinau 2023 — Remarques introductives
Le sens de l’Histoire et son évolution vers le totalitarisme technocratique avant la libération de l’Humanité
LA GUERRE SANS RESTRICTION : Une approche holistique de la Grande Réinitialisation
« Connaître son ennemi » — la règle d’or de l’art de la guerre à l’ère technocratique
La grande réinitialisation et l’ordre mondial multipolaire
César, Mammon et Dieu, quel choix ferons-nous ?
Une métapolitique contre l’Antéchrist
L’Antéchrist : l’accomplissement de la mondialisation]

Afin de mieux cerner l’activité d’Iurie Roșca, je mentionnerai également quelques-uns des ouvrages qu’il a écrits et publiés ces dernières années : « De la chute de l’URSS à l’UE », « Orthodoxie et nationalisme économique », « La conspiration des démons rouges », « L’intérêt national comme modus vivendi », « Notes d’un optimiste chrétien », « Exercices de lucidité », « Sortir des ténèbres », « Les dinosaures du régime soviétique, les Tartares de la corruption moldave », « L’humanité 2.0 — dépeuplée et augmentée ».

*

Ces lignes se veulent un signal d’alarme concernant la situation actuelle très difficile d’une personnalité qui représente un repère important de la culture et de la dignité de la nation roumaine. Iurie Roșca est réellement en danger d’être lynché par les serviteurs de la Mafia internationale, cette clique démoniaque qu’il a démasquée avec un courage presque insensé. Il serait souhaitable que ceux qui ont encore un peu de respect pour les valeurs authentiques du peuple roumain (peuple dans lequel j’inclus également les frères d’au-delà de la rivière Prut) créent une sorte de pression publique par laquelle les soi-disant « autorités » de Chisinau montreraient ne serait-ce qu’un minimum de décence. Il s’agit d’un homme qui a façonné la vie et la conception de milliers de ses semblables et qui, pendant des décennies, n’a rien fait d’autre que de dire tout haut des vérités que d’autres n’osaient même pas chuchoter.

Personnellement, j’exprime mon respect et ma gratitude envers Iurie Roșca, que je considère comme un frère, un mentor et un modèle d’attitude face aux défis eschatologiques que nous vivons à l’heure actuelle.

Bucarest,

le 28 juin 2024


Chaîne Telegram EASTERN APPROACHES — ALEX THOMSON

Iurie Roșca, que j’ai interviewé (https://www.ukcolumn.org/video/iurie-rosca-the-christian-optimist-part-1) l’année dernière, risque d’être emprisonné par le régime moldave. Son opposition persistante et raisonnée à l’adhésion de la Moldavie à l’Union européenne est bien connue et a été exprimée dans une série de livres, ainsi que lors de campagnes et de discours publics.

Il y a tout juste deux semaines, la présidente Maia Sandu a donné son accord à une loi sur la trahison qui muselle les critiques (https://www.euractiv.com/section/enlargement/news/moldovan-president-signs-treason-law-denounced-by-opposition-amnesty-international/) de la politique du gouvernement moldave à l’égard de l’UE et de l’OTAN, et au début de cette semaine, l’Union européenne a officiellement ouvert les négociations (https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2024/06/25/eu-opens-accession-negotiations-with-moldova/) sur l’adhésion de la Moldavie.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Iurie Roșca a reçu des convocations au tribunal au cours des deux dernières semaines, malgré un certificat médical de mauvaise santé. Il n’y a aucune urgence apparente dans cette affaire ; les accusations pénales portent sur une allégation datant de 2009 et ont été déposées il y a sept ans ! (Toutefois, il n’en a pas été informé la première année).

Calistrat Atudorei a souligné le caractère grotesque (https://geopolitika.ro/articles/the-well-known-romanian-patriot-iurie-rosca-is-in-danger-of-being-imprisoned) de l’accusation pénale de « trafic d’influence » portée contre lui.

Je demande instamment à ceux qui lisent ces lignes de faire connaître cette persécution d’un dissident chrétien par un pays candidat à l’adhésion à l’UE. L’emprisonnement en Moldavie peut être une condamnation à mort de plusieurs manières désagréables. Il serait très utile qu’un grand nombre de personnes contactent l’ambassade de Moldavie dans leur pays ou tout organe judiciaire ou étatique moldave dont elles ont connaissance, pour signaler que ce qui est fait à Iurie Roșca est surveillé de près.

https://t.me/EastApp

Alex Thomson


LUIS CARNEIRO, PORTUGAL

En tant que citoyen portugais et européen, je suis profondément préoccupé par les poursuites injustes dont fait l’objet Iurie Roșca, un auteur et journaliste indépendant de Moldavie qui risque d’aller en prison pour son engagement sans crainte à dire la vérité au pouvoir.

Iurie Roșca est un patriote et un homme d’intégrité morale, dont les convictions chrétiennes guident ses positions de principe. Il n’a pas peur de critiquer l’Union européenne et la Fédération de Russie. Son dévouement à sa nation et à sa foi devrait être célébré, et non criminalisé.

Un référendum national sera organisé en Moldavie le 20 octobre 2024 pour décider si la Constitution doit être modifiée afin de refléter le souhait des citoyens d’adhérer à l’Union européenne. Pourtant, aujourd’hui, les voix critiques à l’égard de l’Union européenne sont non seulement tolérées, mais aussi activement intégrées dans l’espace du dialogue européen et de l’action commune. La présence de l’euroscepticisme au sein même des institutions européennes en est un exemple clair.

Il est contradictoire avec l’état actuel du dialogue européen d’étouffer les critiques à l’égard de l’Union européenne, en particulier lorsque de multiples perspectives, y compris celles qui critiquent l’UE elle-même, bénéficient d’une tribune au sein de ses propres institutions.

Dans une Europe d’États-nations souverains et autodéterminés, nous apprécions les voix divergeantes et dissidentes. C’est un signe de force et de dynamisme lorsque les acteurs politiques sont autorisés à exprimer des points de vue critiques et sont jugés publiquement sur la base du bien-fondé de leurs idées, au lieu d’être réduits au silence par la persécution.

Envoyons un message clair aux autorités de Moldavie et de toute l’Europe : nous ne resterons pas les bras croisés alors qu’un auteur et un journaliste honnête, indépendant et respectueux des principes est injustement poursuivi.

Je suis aux côtés d’Iurie Roșca, pour la justice et la liberté.

Luís Carneiro, chercheur universitaire et ancien professeur adjoint en études politiques à l’université de Porto, au Portugal.




Nomination des dirigeants clés de l’UE : « Une procédure pas très transparente, ni démocratique »

[Source : rtbf.be]

Par Sandro Calderon

Qui sera à la tête de l’Union européenne ces cinq prochaines années ? La réponse tombera à l’issue du sommet européen de ces jeudi et vendredi 27 et 28 juin. Des noms circulent avec insistance. L’Allemande Ursula von der Leyen rempilerait pour un deuxième mandat à la tête de la Commission européenne. L’ancien chef de gouvernement portugais, Antonio Costa deviendrait le nouveau président du Conseil européen. La cheffe du gouvernement estonien, Kaja Kallas serait la future cheffe de la diplomatie européenne. Mais comment s’organisent les nominations pour ces « top jobs » européens ? Qui décide ? Sur base de quels critères ? Le processus est opaque et fort critiquée.

Un grand déficit démocratique

« Moi, je dis toujours que l’élection du pape est encore plus transparente que l’élection du président de la Commission européenne. Pourquoi demande-t-on aux citoyens d’aller aux urnes si les dirigeants de l’Union ont déjà été désignés par les chefs de gouvernement ? Ce n’est pas du tout démocratique. »

Cette charge est signée Sophie in’t Veld, eurodéputée libérale néerlandaise pendant 20 ans. Loin d’être une eurosceptique, cette fervente défenseuse des libertés fondamentales dénonce le « grand déficit démocratique » de l’Union européenne dans le podcast Dis l’Europe, qu’est-ce que tu mijotes ?

Une préoccupation partagée par Marianne Dony, professeure honoraire en droit européen à l’ULB.

L’Estonienne Kaja Kallas (Renew), l’Allemande Ursula von der Leyen (PPE) et le Portugais Antonio Costa (S&D).
© CHRISTOPHE ENA, DIMITAR DILKOFF, LUDOVIC MARIN

Des règles imprécises

Qu’est-ce qui cloche dans les nominations pour les « top jobs » européens ? « Le problème, c’est que les règles des traités ne sont pas très claires », explique d’emblée Marianne Dony.

« Le Conseil européen joue un rôle essentiel puisque c’est lui qui désigne et élit son propre président. C’est lui qui désigne le haut représentant (de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, ndlr). Mais il n’y a strictement aucune règle dans les traités. Pour ces deux fonctions, il est juste dit que le Conseil européen les choisit, en statuant à la majorité qualifiée. Rien de plus. »

Pour la présidence de la Commission européenne, un seul critère est précisé.

« Il est indiqué dans les traités qu’il faut tenir compte des résultats des élections. Mais “tenir compte” est une expression bien ambiguë ».

Des critères informels

Après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne en 2009, une tradition s’est mise en place progressivement.

« Il est devenu usuel que le président ou la présidente de la Commission européenne soit issu du premier groupe politique au sein du Parlement européen. C’est ce qui explique que, depuis lors, on a un président ou une présidente de la Commission qui est PPE (la famille chrétienne-démocrate européenne, ndlr). »

Les autres hautes fonctions européennes suivent la même logique avec la recherche d’un subtil équilibre entre les principales forces politiques européennes en présence. C’est ainsi qu’après les élections de 2019, la présidence de la Commission avait été attribuée à la démocrate-chrétienne allemande Ursula von der Leyen, la présidence du Conseil européen au libéral belge Charles Michel et le poste de chef de la diplomatie européenne au socialiste espagnol Josep Borrell.

Le président français, Emmanuel Macron et le chancelier allemand, Olaf Scholz,
deux des six « dirigeants négociateurs ».
© Odd ANDERSEN/AFP

Un accord à trois contesté

Et qu’en est-il aujourd’hui après les élections de juin dernier ? Cette même majorité entre démocrates-chrétiens (PPE), socialistes (S&D) et libéraux (Renew) a décidé de garder la main. Un projet d’accord prévoit de laisser la présidence de la Commission à Ursula von der Leyen (PPE), de donner la présidence du Conseil européen à Antonio Costa (S&D) et le poste de haut représentant à Kaja Kallas (Renew).

Ensemble, ces trois familles politiques devraient atteindre les majorités nécessaires au Conseil européen et au Parlement européen pour faire passer leur accord.

Mais certains grincent des dents. En particulier dans le groupe ECR (les Conservateurs et réformistes européens qui rassemblent des partis souverainistes et d’extrême droite) qui a progressé lors des dernières élections européennes, devenant le 3e groupe politique au Parlement européen, devant les centristes et libéraux de Renew.

ECR méritait-il un top job ?

« Cela n’aurait rien d’anormal. Ce serait peut-être la preuve d’une certaine maturité du Parlement européen d’accepter le fait qu’il y a en son sein des groupes eurosceptiques. Sans quoi, ça donne l’impression du maintien d’une certaine pensée unique. Maintenant, ce qui pourrit en peu le débat, c’est d’abord que dans ECR il y a des eurosceptiques, mais aussi qu’ils sont d’extrême droite. On peut donc se demander s’ils ont été exclus des nominations parce qu’ils sont eurosceptiques ou parce qu’ils sont d’extrême droite. »

Des dirigeants négociateurs, une nouveauté

On le voit, les règles imprécises inscrites dans les traités européens laissent une grande marge de manœuvre aux chefs d’Etat et de gouvernement. Et ils n’hésitent pas à en profiter.

Après les élections européennes du 9 juin dernier, sont apparus des « dirigeants négociateurs », au nombre de six : le Grec Kyriakos Mitsotakis et le Polonais Donald Tusk (tous deux issus du PPE), l’Allemand Olaf Scholz et l’Espagnol Pedro Sanchez (S&D), le Français Emmanuel Macron et le Néerlandais Mark Rutte (Renew). A six, ils ont proposé un accord pour attribuer les « top jobs ».

Une méthode que Marianne Dony qualifie de « curieuse ».

« J’avoue que c’est la toute première fois que je vois ça. C’est une toute grande nouveauté. On voit que Charles Michel est totalement court-circuité. Une des explications, c’est que le Belge a très maladroitement essayé de torpiller Ursula von der Leyen. Mais bon, en tant que président du Conseil européen, il serait assez logique qu’il mène ces négociations. Or, là, il est totalement mis sur le côté, il est mis devant le fait accompli. On ne peut pas dire que c’est antidémocratique, mais c’est quand même un petit peu curieux et particulièrement peu transparent. »

Charles Michel, le président du Conseil européen, aurait été court-circuité
lors de la procédure de nomination pour les top jobs européens.
© Ludovic MARIN/AFP

Le choix du Parlement européen

Mais il y a quelque chose de plus frappant encore aux yeux de Marianne Dony. Dans le paquet de nominations proposé par les « dirigeants négociateurs », le poste de président du Parlement européen a été ajouté. La Maltaise Roberta Metsola (PPE) occuperait le perchoir pendant deux ans et demi, avant de laisser sa place à un ou une socialiste.

« C’est sans doute la désignation la plus contestable puisque, s’agissant du président du Parlement européen, le Conseil européen n’a officiellement strictement rien à dire. C’est une décision interne au Parlement européen. »

Cet arrangement interpelle également l’ex-députée libérale Sophie in’t Veld.

« Je suis choquée que les chefs de gouvernement des États membres aient choisi le président du Parlement européen. C’est aux députés de choisir leur propre président, surtout parce que le Parlement européen doit être le contrepoids du Conseil européen et de la Commission. Un Parlement qui accepte que son propre président soit choisi par les institutions qu’il doit contrôler, c’est un Parlement faible », a-t-elle martelé dans Dis l’Europe, qu’est-ce que tu mijotes ?

Des réformes nécessaires

Mais alors, comment rendre les nominations pour les « top jobs » européens plus transparentes et plus démocratiques ? « Définir une meilleure procédure est compliqué », reconnaît Marianne Dony. Mais elle avance quelques pistes.

« On pourrait déjà définir des critères pour la désignation du haut représentant et du président du Conseil européen, puisque, à l’heure actuelle, il n’y en a aucun. On pourrait acter définitivement que le président de la Commission doit être issu du principal groupe politique au sein du Parlement européen. On pourrait officiellement établir un lien entre les postes de président de la Commission, de président du Conseil et de haut représentant lors des nominations. »

Des réformes qui permettraient de donner plus de légitimité à des dirigeants qui jouent un rôle clé dans l’Union européenne.




Serge Halimi et la catastrophe de la presse française

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

La presse française est une catastrophe. Elle pousse à la guerre (pardon, à la fermeté) nucléaire contre la Russie, au Reset, à l’aberration écologique, à la censure et à la fin des libertés, comme elle poussait au si oublié virus, au si oublié vaccin et à la chasse aux vaccinés. Serge Halimi, dont je vais reparler, a dénoncé récemment le rôle honteux et toxique de cette usine à torchons subventionnée dans les massacres de Gaza, rôle qui va déboucher sur la venue au pouvoir de Le Pen dont on verra si elle est aussi bien tenue en laisse que Meloni en Italie (l’extrême-droite aura fait tous les trottoirs depuis vingt ans).

Mais on aurait tort de croire que cela vient du seul Macron et des milliardaires possesseurs de journaux. Son mal vient de plus loin à cette presse, dirait Jean Racine — auquel on adjoindra Augustin Cochin qui parle de « Terreur sèche » intellectuelle au siècle des Lumières. 

Car la France est depuis toujours un pays conditionné. On le voit bien en relisant sans les œillères scolaires Molière ou La Bruyère. Le bourgeois, le dévot, le malade imaginaire, la femme savante, le sot savant, l’escroc médecin, le pédant-expert, l’hypocrite, la précieuse, sont des mines pour qui sait voir ; et la crise du Covid marquée par la dictature et la tartuferie sanitaire revêt un caractère très français. Taine ou Tocqueville avaient tout dit. Centralisation, pouvoir royal, révolution, empire, radical-socialisme ont pavé la voie de la soumission jacobine de la masse (voyez mes textes sur le sujet) et l’esprit libre souvent ne comprend pas sa solitude.

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards… de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de l’histoire vaccinale : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé.

Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand (voir le livre de mon éditeur — chez Albin Michel — Thierry Pfister) et le passage du col Mao au Rotary (Guy Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français. Les cent Français les plus riches tiennent 40 % du PNB aujourd’hui. 

La presse et la télé sont vilipendées parfois pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi sur les nouveaux chiens de garde qui est un livre méritant de traverser les siècles ou tout au moins les décennies.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels rottweilers ! Relisons ce maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste qu’on n’a besoin ni d’acheter ni de programmer :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de “l’information”. Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre “chirurgicale” et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la “société de l’information”, avec ses hiérarchies “en réseau”, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

La presse rappelait Halimi était chargée d’encenser Davos :

« Le capitalisme a ses charités, ses philanthropes dont la mission est d’enjoliver un système peu amène envers ceux qu’il ne comble pas de ses bienfaits. La presse trône au premier plan de ces campagnes de blanchiment. Ainsi, Davos, autrefois conclave des “global leaders” soucieux de “créer de la valeur” pour leurs actionnaires, serait presque devenu un lieu de virée pour patrons copains et citoyens. »

Depuis, le conclave ploutocrate veut comme on sait éliminer le mangeur inutile. 

Halimi tacle au passage l’effarant Joffrin (qui ne nous fait pas regretter July, le totalitarisme soixante-huitard ne cessant de muter et s’empirer comme un… virus) :

« N’accablons pas Laurent Joffrin. Lui qui, pendant les années Reagan, célébra les États-Unis et le libéralisme (l’émission “Vive la crise !” fut en partie son œuvre) n’a fait que traduire à sa modeste échelle ce que, sous la double pression de la concentration capitaliste et d’une concurrence commerciale favorisant le conformisme et la bêtise, le journalisme est devenu presque partout : creux et révérencieux. »

La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre, disait le grand géographe marxiste Yves Lacoste. La presse encore plus, surtout dans une puissance belligène et coloniale :

« Pendant les guerres, la presse se soucie moins de consensus, de pédagogie, de complexité, et davantage de réchauffer l’ardeur des combattants. Presque tout a été dit sur l’effondrement de l’esprit critique lors de la guerre du Golfe où, mis à part L’Humanité et La Croix (par intermittence), chacun des directeurs de quotidien se plaça au service de nos soldats. Quasiment unanimes, les hebdos, radios et télévisions firent chorus, se transformant en classe de recyclage pour officier au rancart vaincu en Algérie trente ans plus tôt et soucieux de prendre, dans les médias, sa revanche sur les Arabes. »

Halimi souligne cette haine pathologique du peuple. On la sentit venir en 1992 au moment de Maastricht. Juste là confinée au nationaliste pauvre (raciste, fasciste, nazi, antisémite, etc.), cette haine se communiqua à tout le peuple de gauche, du centre ou d’ailleurs :

« En 1992, la campagne du référendum sur le traité de Maastricht répéta les “dérives” observées pendant la guerre du Golfe. Là encore, beaucoup de choses se conjuguèrent : la volonté d’encourager l’élite éclairée qui construit l’avenir (“l’Europe”) alors que le peuple ne sait qu’exhaler ses nostalgies, sa “xénophobie” et ses “peurs” ; la préférence instinctive pour les options du centre, surtout lorsqu’elles s’opposent aux extrêmes “populiste” et “nationaliste” ; enfin la place accordée aux avis des experts et des intellectuels, eux aussi particulièrement sensibles aux ressorts précédents. Intelligence contre irrationalité, ouverture contre repli, avenir contre passé, ordre contre meute : tous ces fragments d’un discours méprisant de caste et de classe resurgirent au moment du référendum de mai 2005 sur le traité constitutionnel européen. »

Et comme on continue de chercher la petite bête immonde ici et ailleurs, Halimi rappelle :

« Il a fallu attendre la fin du second septennat de François Mitterrand pour découvrir que l’ancien président de la République avait, sciemment et longtemps après la guerre, continué à fréquenter un haut dignitaire de Vichy impliqué dans les basses œuvres de ce régime, qu’il avait envoyé à la guillotine des militants de l’indépendance algérienne… Tant d’enquêteurs et tant de journaux se prétendant concurrents pour arriver à ce résultat-là ! »

La guerre contre la Russie, le massacre à Gaza, la liquidation des classes populaires, l’Europe techno-tyrannique, elle en raffole cette presse, aussi folle que l’élite qu’elle sert. Mais comme le remarquent Tolstoï ou Dostoïevski, le bourgeois croit toujours ce que dit sa presse…

Sources

https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560

https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/uploads/decidim/attachment/file/200/Halimi-Les-nouveaux-chiens-de-garde.pdf

https://www.dedefensa.org/article/leon-tolstoi-et-les-joyeux-debuts-du-bobo




Voici comment la Russie peut récupérer son argent volé tout en laissant l’Occident financier s’effondrer tout seul

[Source : newstarget.com]

Par Ethan Huff

Le rédacteur en chef de Strategic Intelligence, Jim Rickards, a déclaré cette semaine à Steve Bannon de l’émission « War Room » que la Russie avait une solution facile et évidente à la tentative de vol des actifs russes par l’Occident : mettre un droit de rétention sur 40 000 milliards de dollars auprès du dépositaire Euroclear, ce qui entraînera un chaos financier.

Les courtiers du pouvoir occidentaux ont élaboré un concept de produit structuré astucieux, mais trompeur pour leur tentative de vol de 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés, qu’ils prévoient d’utiliser pour financer un « prêt » de 50 milliards de dollars à l’Ukraine. Le problème flagrant est que le produit structuré permet à l’Occident de voler les intérêts sur les actifs russes gelés.

« La façon dont ils volent les actifs est un produit structuré », a expliqué M. Rickards à M. Bannon, en soulignant les similitudes entre ce plan financier et celui que les courtiers du pouvoir occidental ont élaboré en 2008 pour tenter de se sauver de l’effondrement financier.

« En 2008, avec tous ces prêts hypothécaires douteux, comment les transformer en titres AAA ? Wall Street a dit : “Tenez ma bière, je vais vous montrer comment faire”, et c’est ce qu’ils ont fait, et bien sûr, tout s’est effondré ».

En ce qui concerne la situation des actifs russes gelés, les États-Unis essaient essentiellement de « prêter » 50 milliards de dollars à l’Ukraine — garantis par les contribuables américains, bien sûr — en siphonnant tous les intérêts perçus sur les 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés.

« Les 300 milliards de dollars vont générer environ 13,5 milliards de dollars d’intérêts à 4,5 %, soit 67,5 milliards de dollars d’intérêts sur cinq ans », a expliqué M. Rickards en faisant le calcul.

L’intérêt sur le « prêt » de 50 milliards de dollars est de 2,25 milliards de dollars par an, multiplié par cinq ans, soit 11,25 milliards de dollars, et vous devez rembourser les 50 milliards de dollars en principe. Au bout de cinq ans, il faudra donc 61,25 milliards de dollars pour rembourser le principe et les intérêts du prêt. Nous allons donc voler environ 67 milliards de dollars aux intérêts russes et cela suffira à payer les 61,25 milliards de dollars de l’emprunt ».

En substance, le prêt sera consenti, il produira des intérêts, il sera remboursé et ce remboursement proviendra des actifs russes, qui se trouvent être six fois plus importants que le prêt, du moins pour l’instant.

« Il produira donc suffisamment d’intérêts pour rembourser le prêt », explique M. Rickards. « Ils volent les intérêts. »

Vous pouvez regarder l’intégralité de l’entretien vidéo avec Bannon et Rickards sur le site The Burning Platform.

(Voir aussi : Chaque mesure prise par l’Occident pour tenter de punir la Russie pour son opération militaire spéciale en Ukraine se retourne contre elle comme un boomerang).

Il est temps pour la Russie de lâcher l’ogive financière

Lorsque le complot finira par échouer — et il échouera — le château de cartes financier de l’Occident sera ébranlé comme jamais auparavant. En effet, la Russie n’a plus qu’à répondre à cette menace en renvoyant l’ascenseur.

« Elle s’emparera des actifs européens en Russie — pétrole, infrastructures, télécommunications, franchises de vente au détail, produits de luxe, et bien d’autres choses encore », prévient M. Rickards.

Mais ce qui est vraiment dangereux, c’est la facilité avec laquelle la Russie pourra poursuivre Euroclear, la chambre de compensation qui sert d’intermédiaire en Europe, pour conversion illicite d’actifs.

« La Russie aura probablement gain de cause et pourra ensuite répercuter ce jugement dans le monde entier pour commencer à saisir les actifs d’Euroclear », explique M. Rickards. « Euroclear est un dépositaire de 40 000 milliards de dollars. Cela plongera le système financier mondial dans le chaos ».

N’oubliez pas que la Russie ne sera pas responsable de l’effondrement financier qui s’ensuivra. C’est l’Occident qui est responsable, car il a intégré toute cette corruption dans le gâteau financier depuis des décennies. La Russie tient simplement le bouton de lancement qui permettra d’infliger le jugement tant attendu au système babylonien mystérieux responsable de tous ces crimes financiers contre l’Humanité.

L’Occident joue avec le feu en ce qui concerne ses relations avec la Russie. Pour en savoir plus, consultez le site Collapse.news.

Les sources de cet article sont les suivantes :
TheBurningPlatform.com
NaturalNews.com




Libération de Julian Assange : « La mobilisation de l’opinion publique a payé »

[Source : publicsenat.fr]

L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.

Par Caroline Deschamps

La liberté, enfin

Un immense soulagement. « C’est la fin d’une situation intenable pour lui, physiquement et psychologiquement », observe le sénateur communiste du Nord Éric Bocquet. Détenu depuis 2019 dans une prison de haute sécurité de Londres après sept années passées dans l’ambassade d’Équateur, l’Australien âgé de 52 ans encourait en théorie jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi américaine sur l’espionnage après avoir rendu publics plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

« C’est une nouvelle réjouissante ! La libération de Julian Assange et la signature de cet accord donnent une perspective claire et permettent de mettre un terme à une injustice », juge le sénateur de Paris Ian Brossat, qui a rencontré son épouse, Stella, il y a deux ans et participé, au sein du Conseil de Paris, à faire au mois de mai, de Julian Assange un citoyen d’honneur de la capitale. Fin 2023, des élus du groupe CRCE avaient par ailleurs rencontré le père de Julian Assange pour lui témoigner leur soutien. « Son père nous avait dit qu’il était très inquiet, car il sentait que la santé de son fils était en train de décliner, rapporte Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine. Il pensait que Julian n’allait pas résister à l’épreuve qui lui était infligée. L’accord conclu était donc une question de survie ».

« Cette libération montre qu’aucun combat n’est jamais perdu »

Ce mardi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a salué la fin de la détention du lanceur d’alerte. Désormais poursuivi pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », Julian Assange va plaider coupable de ce seul chef. « La mobilisation de l’opinion publique a été très forte, notamment en France où nous avons fait la démonstration que la pression médiatique et politique pouvait aboutir à quelque chose. Jusqu’à hier, les perspectives étaient très sombres pour l’avenir de Julien Assange », note Ian Brossat, qui projetait de lui rendre visite en prison au mois de septembre.

L’accord conclu intervient alors que la justice britannique devait examiner, les 9 et 10 juillet, un recours de Julian Assange contre son extradition vers les États-Unis. Jusqu’à présent les initiatives à destination de Washington, même les plus officielles comme celles de l’Australie en février, semblaient vouées à l’échec. L’administration américaine restait inflexible. « Nous avons mené une bataille politique intense, qui est passée par la mobilisation d’ONG, d’associations et de partis politiques. Cette libération montre qu’aucun combat n’est jamais perdu d’avance, la force de l’opinion publique est un atout essentiel des démocraties » juge Éric Bocquet. Fin 2021, le groupe CRCE avait en vain demandé au gouvernement d’accorder l’asile politique à Julian Assange.

Dans un communiqué, sa mère, Christine Assange, a mis en avant le poids de la « diplomatie secrète » dans cette libération. Pour Éric Bocquet, cet épilogue montre que « dans un monde dominé par les États-Unis, il est encore possible pour les peuples d’obtenir gain de cause sur des actions de justice, de transparence et de démocratie, même lorsque l’on s’attaque à la toute-puissante administration américaine ». Parmi les documents révélés par Wikileaks, figure notamment une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Et maintenant ?

Après avoir quitté le Royaume-Uni lundi depuis l’aéroport londonien de Stansted, Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres. Il pourra ensuite regagner, libre, son Australie natale. Avant de revenir en Europe ? « Nous l’accueillerons les bras ouverts », lance Ian Brossat. « Nous serons très heureux de le recevoir quand il pourra à nouveau circuler librement ».

L’affaire Assange pourrait ne pas s’arrêter là. « Il faut réfléchir à un renforcement du statut des lanceurs d’alerte, estime Pierre Ouzoulias. Les révélations de Wikileaks ont été fondamentales dans la prise de conscience collective de certains phénomènes politiques. Il y a un droit fondamental des citoyens sur les agissements de leurs représentants. La société a le droit de demander des comptes à tout agent public. Or, pour cela, il doit disposer d’un accès aux données, ce qui n’est pas toujours possible, même quand on est parlementaire ». En 2022, une loi destinée à améliorer la protection des lanceurs d’alerte avait été adoptée. Mais elle se heurte parfois à une autre loi, elle aussi adoptée sous Emmanuel Macron, et dont l’objectif est de protéger le « secret des affaires ».




Camille Flammarion et la fin du Mont Saint-Michel

Par Nicolas Bonnal

Camille Flammarion, astronome, poète et polymathe, est un être merveilleux que ma femme Tetyana m’a fait redécouvrir — et cela donne, sur la destruction du mont Saint-Michel par l’arraisonnement technique du monde (revoir Heidegger) :

« Cette merveille du moyen âge trônait, alors, entièrement entourée des flots de la mer. On ne pouvait l’aborder qu’à marée basse ou en barque. Aux heures de la pleine mer, c’était une île parfaite. Quelle splendeur ! Le chemin de fer n’arrivait même pas à Avranches — et encore moins à Pontorson. Depuis cette époque, une digue hideuse, construite en 1877, relie le Mont à la terre. C’est tout simplement un crime contre l’art, une infamie, un vandalisme de barbares. Le mercantilisme envahit tout. Histoire de gagner quelques centaines d’hectares de mauvaises terres. Que l’on ait endigué les grèves lointaines, passe encore mais que l’on cherche à créer des terrains de culture jusqu’aux remparts de la vieille cité, c’est, je le répète, un véritable crime. Il faudrait, au contraire, maintenant qu’elle est faite, couper la digue à cent mètres, au moins, des remparts, afin que, dans les grandes marées, la mer pût, de nouveau, faire le tour de la fantastique montagne… »

Ce pacifiste invétéré (toujours aussi isolé où la masse ne rêve comme toujours en occident que de l’extermination nucléaire et humanitaire) rappelle que l’on ferait mieux de se fier au télescope qu’à la baïonnette :

« Quel est l’être intelligent, quel est l’être, accessible aux émotions inspirées par la contemplation du beau, qui pourrait regarder, même dans une lunette de très faible puissance, les dentelures argentées du croissant lunaire frémissant dans l’azur, sans éprouver l’impression la plus vive et la plus agréable, sans se sentir transporté vers cette première étape des voyages célestes et détaché des choses vulgaires de la Terre ? Quel est l’esprit réfléchi qui pourrait voir sans admiration le brillant Jupiter accompagné de ses satellites pénétrer dans le champ du télescope inondé de sa lumière, ou le splendide Saturne marchant entouré de son anneau mystérieux, ou un double soleil écarlate et saphir se révélant au milieu de la nuit infinie ? »

Et le vœu pieux arrive :

« Ah ! si les hommes savaient, depuis le modeste cultivateur des champs, depuis le laborieux ouvrier des villes, jusqu’au professeur, jusqu’au rentier, jusqu’à l’homme élevé au rang le plus éminent de la fortune ou de la gloire, et jusqu’à la femme du monde en apparence la plus frivole, oui, si l’on savait quel plaisir intime et profond attend le contemplateur des deux, la France, l’Europe entière se couvrirait de lunettes au lieu de se couvrir de baïonnettes, au grand avantage de la paix et du bonheur universels. »

On a fait disparaître l’astronomie. J’avais rappelé dans mon livre sur internet cette phrase de Brian de Palma : — on ne regarde plus les étoiles, mais les cours de Yahoo sur ordinateur.

Flammarion rêve encore :

« On comprend difficilement, en effet, que, de toutes les écoles normales, de tous les collèges, de tous les lycées, de tous les séminaires, de tous les couvents, aucun de ces établissements ne jouisse d’un petit observatoire où l’on s’intéresse aux choses du ciel. Il y a pourtant là des professeurs qui devraient aimer les sciences en général et adorer l’astronomie en particulier. »

Et notre humaniste et poète de rêver lyriquement encore :

« On comprend aussi diffusément que, parmi tant d’hommes fortunés qui ont souvent trop de loisirs, on en compte si peu (pour ainsi dire pas du tout) qui se donnent le plaisir d’observer les merveilles célestes, au lieu de faire tourner imperturbablement leur fortune dans le même cercle accroître inutilement des rentes déjà superflues, faire courir des chevaux ou entretenir des actrices. Il faut croire que personne ne se doute de l’intérêt si captivant qui s’attache à l’étude de la nature, ni des joies intimes que l’âme éprouve à se mettre en relation avec les divins mystères de la création… »

Sources

Camille Flammarion — Mémoires biographiques et philosophiques d’un astronome…

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83470m.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Flammarion




L’eau potable est l’arme de destruction massive du choléra

Par Dr Gérard Delépine

Le président E. Macron, ceux de nombreux états africains et les médias subventionnés ignorent-ils que le choléra est stoppé par l’eau potable ?

Lors du forum mondial sur la vaccination1 du 20 juin 2024 coorganisé avec l’Union africaine (UA) et l’Alliance du vaccin (GAVI)2, le président Macron à appeler3 à « renvoyer le choléra au passé » grâce à la vaccination « Protéger les autres c’est nous protéger nous-mêmes », appelant « à bâtir un marché africain du vaccin » sans rappeler que l’eau potable constitue l’arme de destruction massive contre cette maladie.

Pour éradiquer le choléra, les populations n’ont pas besoin de vaccin, mais d’eau potable !

Le choléra est une toxi-infection digestive due à un bacille (le vibrion cholérique) qui se transmet uniquement par voie féco-orale (par l’ingestion d’eau ou de fruits ou légumes souillés). Un malade excrète la bactérie dans ses selles pendant habituellement une dizaine de jours après sa contamination, mais certains d’entre eux peuvent se transformer en porteur sain pendant des mois et constituer ainsi une menace pour la population si le traitement des eaux usées n’est pas efficace.

Le choléra provoque des diarrhées et des vomissements dont l’intensité peut entraîner une déshydratation sévère pouvant causer la mort en quelques heures, en particulier chez les jeunes enfants. La réhydratation est la base du traitement curatif du choléra. Les antibiotiques (principalement les macrolides) diminuent la durée de la maladie, limitent le risque de complications pour le patient, et réduisent la durée d’excrétion du vibrion cholérique et ainsi la contamination des eaux et le risque de transmission du choléra à d’autres individus.

Dans les pays où l’eau potable est partout disponible, il n’y a pas d’épidémie.

L’exemple de la France le démontre. Les mesures d’assainissement et d’hygiène collective et individuelle ont fait disparaître le choléra de France métropolitaine.

Le choléra fait l’objet d’une déclaration obligatoire, et le recensement des cas par Santé Publique France montre qu’il s’agit aujourd’hui en métropole d’une pathologie importée rare. Les cas symptomatiques de choléra observés sont toujours liés à l’absorption de boissons ou d’aliments contaminés à l’étranger.

Le signalement précoce des cas suspects et confirmés permet la gestion des cas de choléra d’importation dans les meilleurs délais. Entre 0 et 2 cas de choléra sont déclarés chaque année en France depuis 2000, ils concernent toujours des voyageurs de retour de zone d’endémie. C’est un chiffre faible et en diminution.

Au niveau mondial, il en va de même : dans tous les pays qui assurent l’eau potable et le traitement efficace des eaux usées, on n’observe que de rares cas de choléra d’importation, sans jamais de transmission.

Le choléra persiste uniquement dans les pays où l’hygiène et l’eau potable sont insuffisantes

Malheureusement plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, dont près de 320 millions se trouvent en Afrique subsaharienne. 4,5 milliards autres ne disposent pas de services d’assainissement fiables, selon un nouveau rapport commun de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef.4

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que chaque année, 3 millions de personnes seraient touchées par le choléra à travers le monde avec environ 100 000 morts.. L’OMS regrette la sous-notification des cas. Aujourd’hui, l’Afrique et l’Asie sont les deux zones les plus touchées par le choléra.

La maladie y est en expansion dans toutes les régions en manque d’eau potable en particulier à l’occasion des guerres. C’est le cas en Éthiopie, au Zimbabwe… Dans ces pays, l’absence d’entretien et la destruction des réseaux de distribution lors des combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

L’épidémie apparue au Yémen en 2016 après la destruction des infrastructures d’eau potable est la plus sévère de l’Histoire moderne, avec plus de 2,5 millions de cas et au moins 4 000 décès. Lors de cette épidémie est apparue une nouvelle souche de vibrion cholérique avec des éléments génétiques permettant une multirésistance aux antibiotiques habituellement utilisés. Le Pr F-X Weill et le Dr Marie-Laure Quilici de l’Institut Pasteur, à Paris, se sont alarmés5 :

« Cette souche de vibrion cholérique, qui a également été repérée en Afrique de l’Est et en Afrique du Sud, est capable d’acquérir des plasmides porteurs d’une multirésistance aux antibiotiques. Ce comportement inattendu constitue une nouvelle menace pour la lutte contre le choléra, et nous devons comprendre ce phénomène pour pouvoir élaborer des stratégies efficaces de contrôle. En attendant, une surveillance régulière et standardisée de la sensibilité aux antibiotiques des souches de vibrion cholérique est primordiale pour pouvoir adapter rapidement l’antibiothérapie en cas d’émergence d’une souche résistante. ».

Les larges distributions de vaccins anticholériques se sont révélées incapables d’arrêter l’épidémie illustrant une fois de plus les limites de cette vaccination.

Les vaccins contre le choléra sont peu efficaces surtout chez les jeunes enfants

L’exemple d’un vaccin efficace est celui du vaccin contre la fièvre jaune : une injection unique protège tous les vaccinés à vie. Mais de très nombreux vaccins sont peu efficaces, comme ceux contre la grippe et les pseudo vaccins covid, et ne protègent qu’une fraction des vaccinés durant une courte période obligeant à des rappels répétés fréquemment.

Les premiers vaccins contre le choléra ont protégé troupes alliées en 1915-1918 lors de la guerre des tranchées et ont contribué à la victoire contre les Allemands qui n’en possédaient pas et dont les soldats malades étaient incapables de combattre.

Depuis lors, plusieurs vaccins ont été développés notamment le Dukoral, le Shanchol/mORCVAX et plus récemment l’Euvichol-S produits en Corée du Sud par EuBiologicals Co. Ltd.

Tous sont des vaccins oraux réalisés à partir de bactéries inactivées. Entre 4 et 6 mois, l’efficacité de ces vaccins ne dépasse pas 66 % à 86 % et diminue de 58 % à 77 % à deux ans. Cette faible efficacité est attestée, en pays endémiques, par la nécessité de rappels tous les six mois en dessous de 6 ans et tous les 2 ans au-delà. De plus, des variations génétiques de la bactérie lui permettent régulièrement de résister aux vaccins.

La revue récente de la fondation Cochrane6 portant sur 25 études incluant 2,6 millions d’adultes et d’enfants traités par des vaccins estime leur efficacité modérée (51 %) et trop courte. Chez les enfants de moins 5 ans, groupe le plus à risque de complications mortelles, la protection ne dépasse pas 1 an, tandis qu’elle atteint 3 ans pour les sujets plus âgés.

Ces conclusions de faible efficacité rejoignent celles du Oral Cholera Vaccine Working Group de la Global Task Force on Cholera Control7.

Au Yémen, les centaines de milliers de doses de vaccins distribuées par l’OMS et la fondation Gates n’empêchent d’ailleurs pas l’épidémie de proliférer.

Dans son témoignage récent sur Nexus8, le pasteur Franklin Yebga dénonce le coût astronomique (155 millions de dollars) du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gates et la banque mondiale.

Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), cette somme aurait permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et tarirait la source de profits considérables que procurent les vaccins…

Contre le choléra, consacrer un milliard de dollars à l’eau potable serait infiniment plus efficace que des vaccins.

La distribution généralisée d’eau potable et le traitement des eaux usées assurent avec certitude la disparition du choléra.

Elles permettent aussi d’éradiquer de nombreuses autres maladies, qu’elles soient bactériennes (typhoïde, gastroentérites à entérobactéries Campylobacter et E. coli, shigelloses), virales (l’hépatite A et E, poliomyélite, rotavirus responsables de diarrhées, entérovirus…) ou parasitaires (dracunculose, amibiases, giardase et autres flagellés intestinaux).

L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique, bien avant des vaccins insuffisamment efficaces. C’est d’ailleurs ce que proclamait le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus en 20179 :

« Avoir accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène à domicile ne devrait pas être un privilège exclusivement réservé aux riches vivant en milieu urbainTous les pays au monde devraient garantir les “services fondamentaux pour la santé humaine. »

Il précisait aussi en 2019 10 :

« La solution à long terme pour mettre fin au problème du choléra consiste à améliorer l’accès à l’eau potable et à offrir des moyens d’assainissement et d’hygiène adéquats. »

Mais apparemment le président Macron et les participants au forum l’ignorent, ou feignent de l’ignorer comme si leur seule ambition était de bâtir un « marché africain du vaccin » et de financer les laboratoires fabricants. « Nous avons déjà 5 000 morts du choléra, nous devons avoir un vaccin », a déclaré Emmanuel Macron qui a aussi choisi de citer le choléra comme cible prioritaire du nouvel accélérateur africain de fabrication de vaccins11.

Et aucun des journalistes qui glorifient ce forum 12 13 14 15 16 17 n’a souligné que le choléra se transmet uniquement par l’eau souillée et qu’assurer l’hygiène partout et l’eau potable aux populations qui en sont dépourvues éradiquerait définitivement le choléra (et la poliomyélite qui obsède tant Bill Gates). Ignorance ? Mensonge par omission ? Censure ?





Washington s’expose à une défaite dans la querelle de la mer Rouge

[Source : unz.com]

[Illustration : https://x.com/saqii52/status/1744688743338917956]

Par Mike Whitney

Les Houthis ont accepté de mettre fin à leurs attaques contre le trafic commercial en mer Rouge si Israël autorise l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Il ne s’agit pas seulement d’une proposition raisonnable, mais d’une politique soutenue par la grande majorité des gens dans le monde.

En juin, la Defense Intelligence Agency (DIA) a publié un rapport soulignant l’impact des attaques des Houthis sur la navigation commerciale en mer Rouge. Ce rapport dresse un bilan dévastateur de l’incapacité de Washington à protéger les couloirs de transit essentiels dans l’une des voies navigables les plus importantes au monde. La coalition navale improvisée de l’administration Biden, baptisée « Operation Prosperity Guardian » (Opération Gardien de la prospérité), n’a pas seulement été incapable de garantir un passage sûr aux transporteurs commerciaux en mer Rouge, elle a même aggravé la situation. Les Houthis ont affiné leurs opérations militaires tout en ajoutant des armes plus meurtrières à leur arsenal. En bref, les Houthis ont montré qu’un groupe disparate de militants peut imposer des sanctions coûteuses à ses ennemis en mettant en œuvre des stratégies asymétriques qui sapent « l’ordre fondé sur des règles ». Voici un extrait du rapport de la DIA :

À la mi-février, le transport maritime de conteneurs par la mer Rouge avait diminué d’environ 90 % depuis décembre 2023 ; le transport maritime par la mer Rouge représente généralement environ 10 à 15 % du commerce maritime international. (…)

Les routes maritimes alternatives autour de l’Afrique ajoutent environ 11 000 milles nautiques, 1 à 2 semaines de temps de transit et environ 1 million de dollars de frais de carburant pour chaque voyage. Pour de nombreuses compagnies maritimes, les coûts combinés des primes d’équipage, de l’assurance contre les risques de guerre (environ 1000 % de plus que les coûts d’avant-guerre)…

Depuis la mi-février, les primes d’assurance pour les transits en mer Rouge représentent 0,7 à 1 % de la valeur totale d’un navire, contre moins de 0,1 % avant décembre 2023.

Les attaques des Houthis exercent une pression sur le commerce international, DIA

Ce rapport est choquant. Selon la propre analyse du gouvernement, la politique de M. Biden concernant la mer Rouge a été un échec lamentable. Le transport maritime de conteneurs a diminué de 90 %, tandis que les primes d’assurance, les frais de carburant et les « miles supplémentaires parcourus » ont grimpé en flèche. Il n’y a pas la moindre trace d’optimisme dans l’ensemble du rapport. Les Houthis ont pratiquement atteint tous leurs objectifs stratégiques, tandis que l’ingérence de Washington n’a rien accompli.

Étonnamment, les journalistes de Business Insider ont tiré la même conclusion que la DIA, à savoir que les Houthis ont déjoué les plans de l’Oncle Sam à chaque fois. Voici un extrait d’un article récent de BI :

Les Houthis se sont révélés être un ennemi redoutable et rusé. Cinq mois après des séries de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis visant à « perturber et dégrader » leurs capacités, les militants continuent de faire des ravages. Ils obligent régulièrement la force opérationnelle dirigée par les États-Unis à intercepter leurs missiles, leurs bateaux bombardiers et leurs drones volants qui ont transformé les voies maritimes de la mer Rouge et du golfe d’Aden en un couloir dangereux — et mortel.

Les Houthis ont frappé de nombreux navires au cours de la semaine dernière, et les responsables américains affirment qu’il est peu probable que ces attaques cessent de sitôt, ce qui fait craindre que les États-Unis ne se retrouvent coincés dans une impasse coûteuse et insoutenable.

Les Houthis ont réussi à entraîner Washington dans un conflit prolongé, coûteux et épuisant les ressources, et à faire grimper les coûts de transport. Bien qu’aucun navire de guerre américain n’ait été touché, les États-Unis doivent supporter les coûts financiers croissants et l’usure de leurs navires de guerre.

Les navires de guerre de la marine américaine sont coincés dans une bataille en mer Rouge qu’ils ne pourront pas mener éternellement, Business Insider

Les Houthis ont essentiellement fermé la navigation commerciale à travers l’un des plus importants points de passage du monde et les États-Unis sont incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet. N’aurait-on pas pu anticiper ce scénario avant que M. Biden ne déploie impulsivement une flottille navale en mer Rouge ?

De nombreux sceptiques savaient que la stratégie de Biden n’avait aucune chance de réussir, mais leurs voix ont été étouffées par les guerriers de salon qui définissent toujours la politique. Il s’agit des hauts responsables de la politique étrangère qui, invariablement, ignorent les faits et vont de l’avant avec leur philosophie « tirer d’abord et poser les questions ensuite ». Dans le cas présent, ces rapaces Uber tenaces ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une batterie de militants vêtus de sandales puisse porter un coup aux intérêts américains en lançant des attaques de missiles et de drones sur des navires marchands protégés par des destroyers américains. Mais c’est précisément ce qui s’est passé et — comme nous l’avons dit précédemment — Biden avait été averti qu’un tel résultat était probable. Ceci est tiré d’un article paru sur le site Responsible Statecraft :

(…) un certain nombre de voix réalistes décrient la folie de tomber une fois de plus dans une spirale de violence de représailles qui conduira probablement à une véritable crise militaire, voire à la mort de membres des forces armées américaines, avant qu’elle ne soit terminée.

« Elles (les frappes) ne fonctionneront pas. Elles ne dégraderont pas suffisamment les capacités des Houthis et ne mettront pas fin à leurs attaques contre les navires », déclare Ben Friedman, membre du conseil d’administration de Defense Priorities. « Pourquoi faire quelque chose d’aussi manifestement imprudent ? La retenue nous rappelle qu’aucune loi ne nous oblige à mener des frappes aériennes qui ne fonctionneront pas. Nous avons toujours la possibilité de ne pas recourir à une violence inutile ».

Les États-Unis frappent à nouveau le Yémen, mais les attaques des Houthis se poursuivent, Responsible Statecraft

La « retenue » ? L’auteur pense que les responsables de la politique étrangère américaine sont capables de retenue ?

Malheureusement, tous les réalistes compétents et lucides qui jouaient autrefois un rôle dans l’élaboration de la politique étrangère des États-Unis ont depuis longtemps été remplacés par des guerriers de salon qui réagissent par réflexe à chaque crise en recourant à la même application contre-productive de la force militaire. Nous ne doutons pas que ces mêmes faucons de guerre vont à nouveau se livrer à une escalade au Yémen, comme ils l’ont fait en Ukraine, entraînant le pays plus profondément dans un conflit qu’il n’a aucune chance de gagner. Découvrez cet extrait révélateur de la stratégie de sécurité nationale 2022 de Joe Biden :

(…) les États-Unis ne permettront pas à des puissances étrangères ou régionales de compromettre la liberté de navigation dans les voies navigables du Moyen-Orient, y compris le détroit d’Ormuz et le Bab al-Mandab, et ne toléreront pas les efforts d’un pays pour dominer un autre pays ou la région par le biais de renforcements militaires, d’incursions ou de menaces.

Voilà qui est dit : Les Houthis représentent un danger clair et présent pour la sécurité nationale des États-Unis en affirmant simplement leur contrôle sur leurs propres eaux territoriales. Cela signifie-t-il que l’escalade est inévitable ?

C’est le cas. L’extrait ci-dessus équivaut à une déclaration de guerre. Il faut s’attendre à ce que Joe Biden agisse en conséquence en intensifiant les bombardements des villes et des infrastructures yéménites, en renforçant le blocus économique et, enfin, en déployant des troupes de combat pour mener une offensive terrestre sur la péninsule arabique. À en juger par l’expérience passée, les décisions sur ces questions ont probablement déjà été prises.

D’ailleurs, l’opération navale de M. Biden — Opération Prosperity Guardian — n’a jamais été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congrès américain ou le peuple américain. Il s’agit d’une nouvelle intervention unilatérale, sans lendemain, qui exclut toute solution diplomatique et garantit aux États-Unis une nouvelle défaite humiliante face à leurs ennemis. Pour en savoir plus, Jim Krane, chargé d’études sur l’énergie, explique l’impact mondial des attaques des Houthis :

Les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge constituent un nouveau phénomène dans les conflits géoéconomiques : un acteur non étatique utilise la guerre asymétrique non seulement pour combattre les forces armées conventionnelles, mais aussi pour imposer des sanctions économiques ciblées en attaquant de manière sélective le transport maritime international. Les Houthis ont franchi ce pas en combinant deux facteurs : un armement peu coûteux et de haute technologie capable de menacer — voire de couler — les navires de haute mer et le contrôle d’un territoire côtier stratégique donnant sur l’un des points d’étranglement maritimes les plus fréquentés au monde : le détroit de Bab al-Mandab. (…)

Le siège des navires de la mer Rouge a réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière inégale. Les compagnies maritimes basées dans les pays dont les gouvernements se sont prononcés contre l’offensive israélienne à Gaza ont été exemptées des attaques des Houthis, ce qui leur a permis de bénéficier d’avantages en termes de coûts et d’augmenter leurs bénéfices. À l’inverse, les chargeurs basés dans des pays soutenant Israël, ainsi que ceux transportant des cargaisons à destination de l’Europe ou des États-Unis, ont perdu l’accès au raccourci de la mer Rouge entre l’Asie et l’Europe. En conséquence, les coûts et la durée des voyages ont augmenté en même temps que la demande de navires, ce qui a contribué à faire grimper les frais de transport, y compris sur les itinéraires qui ne passent pas par la mer Rouge.

La perturbation du transport maritime mondial suggère que les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël… Les dirigeants houthis auraient cimenté les avantages concurrentiels pour les expéditeurs chinois et russes. (…) La stratégie sélective employée par les Houthis consiste à imposer des pénalités économiques ressemblant à des sanctions économiques qui affectent de manière disproportionnée les entreprises basées dans l’UE… En effet, les coûts supplémentaires de la chaîne d’approvisionnement pèsent lourdement sur les prévisions économiques déjà pessimistes de l’Union européenne et de l’Égypte. Plus les attaques se poursuivent, plus l’impact résiduel est important, ce qui réduit les perspectives de croissance.

La campagne des Houthis dans le golfe d’Aden et la mer Rouge a engendré une nouvelle forme de perturbation économique mondiale fondée sur des griefs à l’égard d’Israël, et s’avère difficile à dissuader ou à contrer. (…) La campagne des Houthis a également mis en évidence l’inefficacité des contre-mesures prises par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN…

Les attaques américaines et britanniques contre des sites houthis au Yémen ont créé de nouveaux griefs et une justification pour une extension potentielle des attaques de la mer Rouge au-delà d’un cessez-le-feu à Gaza. (…) Les attaques des Houthis contre les navires se sont en fait intensifiées après le début des frappes de représailles américaines et britanniques (…).

Le groupe militant, enhardi, a annoncé le 14 mars qu’il étendrait ses attaques au-delà de la zone immédiate de Bab al-Mandab à l’ensemble de la mer d’Oman et de l’océan Indien afin de cibler le transport maritime lié à Israël et à ses alliés et détourné par le cap de Bonne-Espérance. (…)

Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont des répercussions économiques mondiales, Arab Center

D’accord, résumons : Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont…

  1. Créé de nouvelles possibilités pour les acteurs non étatiques de mener une guerre asymétrique contre les forces armées conventionnelles.
  2. Imposé des sanctions économiques ciblées aux partisans du génocide israélien.
  3. Réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière à offrir des avantages concurrentiels aux chargeurs chinois et russes.
  4. Les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël.
  5. L’augmentation des coûts de la chaîne d’approvisionnement a eu un impact négatif sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte… réduisant ainsi les perspectives de croissance.
  6. Préparé le terrain pour l’expansion des opérations des Houthis au-delà de la mer Rouge, vers la mer d’Oman et l’océan Indien.

Lesquels de ces résultats font progresser les intérêts des États-Unis ou renforcent leur sécurité nationale ?

Aucun, c’est pourquoi nous poserons une deuxième question :

Les personnes qui prennent ces décisions à courte vue s’interrogent-elles sur l’impact de leurs choix sur le pays ou sur le peuple américain ?

Probablement pas.

Et, s’il vous plaît, ne blâmons pas les Houthis pour un conflit dont l’administration Biden est responsable à 100 %. Personne n’a mis un pistolet sur la tempe de Joe Biden1 et ne l’a forcé à déployer la marine américaine en mer Rouge pour s’engager dans des combats inutiles afin de défendre le droit d’Israël à assassiner des femmes et des enfants à Gaza. Cette décision a été prise unilatéralement par Joe Biden, au mépris de la vague de condamnations internationales, des décisions cinglantes de la CPI et de la CIJ et de pratiquement toutes les organisations de défense des droits de l’Homme de la planète Terre. M. Biden a choisi d’ignorer le jugement moral du monde entier pour promouvoir l’agenda sordide de l’État juif. C’est de sa faute ! En revanche, les Houthis ne font que leur part pour mettre fin au génocide israélien. Ils n’ont pas envie d’une guerre avec les États-Unis. Ce n’est pas du tout cela. Ils essaient simplement d’obtenir des Israéliens qu’ils lèvent leur blocus, afin que davantage de personnes ne meurent pas de faim. Est-ce trop demander ? Voici comment le chef des Houthis, Mohammed Al-Bukhaiti, résume la situation :

Agir pour soutenir les opprimés… est un véritable test de moralité… et quiconque n’agit pas pour mettre fin au crime de génocide… a perdu son humanité.

Les valeurs morales ne changent pas en fonction de la race et de la religion de la personne. Si un autre groupe d’êtres humains subissait l’injustice dont sont victimes les Palestiniens, nous prendrions des mesures pour les soutenir, quelles que soient leur religion et leur race.

(…) le peuple yéménite (s’engage)… à parvenir à une paix juste qui garantisse la dignité, la sûreté et la sécurité de tous les pays et de tous les peuples

Mohammed Al-Bukhaiti @M_N_Albukhaiti

La déclaration d’Al-Bukhaiti peut sembler étrange aux Occidentaux, qui ont du mal à croire qu’un dirigeant puisse faire passer ses convictions morales avant son propre intérêt ou l’accumulation de pouvoir. C’est pourtant ce qui dynamise le mouvement houthi : sa détermination à mettre en pratique ses convictions religieuses. Les Houthis n’ont rien à gagner en combattant les États-Unis. Ils le font parce qu’ils s’opposent à la brutalité sadique et à la violence meurtrière des FDI. C’est pourquoi ils s’exposent à des blessures graves ou à la mort. C’est parce qu’ils croient que c’est la « bonne chose à faire », parce que la justice vaut la peine de mourir, et parce que, comme le dit Al-Bukhaiti, « agir pour soutenir les opprimés est le véritable test de la moralité ».

Ironiquement, les opinions du peuple américain sont plus proches de celles des Houthis que de celles de leur propre gouvernement. La majorité des Américains est favorable à la justice pour les Palestiniens, à la création d’un État palestinien souverain, à un cessez-le-feu permanent et à la fin de la violence et de l’effusion de sang. Seuls notre gouvernement (et Israël) souhaitent que le bain de sang se poursuive.


1 Ça reste à voir (il est plutôt connu des « complotistes » pour être une simple marionnette de l’État profond) — NdT




« La nation et sa grande puissance ont beaucoup d’ennemis… »

[Source : bvoltaire.fr]

Par Marc Baudriller

Face au désastre du mondialisme, l’idée du cadre national revient en force dans les esprits, en Europe mais aussi, plus largement, dans tout l’Occident. Mais au-delà de l’attachement naturel à sa patrie et sa nation, il faut tenter de percevoir les contours théoriques de ce qu’elle recouvre. « Rousseau, la Déclaration de 1789, Renan, ont tenté d’expliquer l’idée de nation, mais on avait fini par renoncer à en élaborer la théorie », écrit Henri Temple, au dos de son ouvrage. C’est à ce défi, à cette tâche indispensable et passionnante, que s’est livré Henri Temple, essayiste, ex-professeur de droit économique et expert international. Après sa Théorie générale de la nation, il échafaude dans son dernier ouvrage ce qu’il appelle « le nationisme ». « Une voie opposée au mondialisme, au nationalisme, à l’impérialisme, à la mystique de l’État », dit-il. Nous l’avons interrogé pour BV.

[Sur le concept de « nation », voir aussi :
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/270294-lidee-de-nation
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire/1514
https://usito.usherbrooke.ca/articles/th%C3%A9matiques/seymour_1]

Marc Baudriller. La vague patriote au Parlement européen et les sondages favorables au RN pour les élections législatives montrent-ils l’attachement du peuple français à son identité, à sa nation ? Quelle est la nature de cet attachement ?

Henri Temple. Sans contestation possible, le peuple de France, de plus en plus angoissé quant à sa survie en tant que nation cohérente, à sa sécurité physique, à son reste-à-vivre et à sa liberté démocratique, a redécouvert que seule sa nation peut lui apporter les réponses espérées. Et tout spécialement pour les plus fragiles. C’est ce qu’a exprimé, si soudainement, le vote du 9 juin dernier, qui bouillonnait néanmoins depuis longtemps sous le « plafond de verre ».

Cet attachement traduit tant un affect profond qu’un consensus culturel, sociologique et politique essentiel. Cet affect — qu’on croyait à tort assoupi — s’est réveillé au moment, et en raison, de la perception soudaine d’un risque de disparition : c’est l’instinct de conservation, un ressort incoercible.

M. B. Cultures, langues, origines sont désormais éclatées en France… La nation est-elle morte ? Sinon, quelle est la place de la culture et de la religion dans la nation ?

H. T. La France s’est construite au fil des siècles, un peu à la façon d’un empire, souvent de force et dans la plus grande diversité d’Europe : quatre langues latines, deux germaniques, une celtique, une euskaride ; puis les parlers des îles ensoleillées du grand large français. Mais il existait initialement, en métropole, une continuité territoriale et historique, des valeurs communes et consensuelles, d’abord religieuses, puis philosophiques, sociales et politiques. Cet équilibre est vital et ce serait violer un droit collectif de l’Homme (les plus puissants) que d’empêcher la population de le maintenir.

Au cours de leur histoire, des nations sont mortes, mais pas la France. Pas encore. Notre peuple — et les autres peuples d’Europe — étaient jusqu’alors hypnotisés, anesthésiés ; mais le réveil est puissant et il ne fait que commencer.

On ressasse souvent que la religion chrétienne serait en voie de disparition. Sa forme traditionnelle, parfois surannée et étouffante, a vieilli. Beaucoup en ont oublié le sens profond, caché sous les symboles et les paraboles, les rituels. Mais depuis plus de 1 000 ans, cette religion a irrigué nos sociétés et les a améliorées, élevées, pacifiées, développées. Désormais, « César » (l’État) a repris sa liberté et sa neutralité, et cessé son intrusion. Et de leur côté, les églises en ont fait autant, mais elles nous ont aussi légué ces trésors conceptuels que sont la laïcité, la liberté de conscience, les droits de l’Homme, l’universalisme, l’amour. En filigrane, la spiritualité est toujours là, plus discrète, et peut être, parfois, plus forte, vécue autrement : pour les croyants et même pour les « athées dévots » !

M. B. Pourquoi une théorie du « nationisme », concept nouveau ? N’est-ce pas un attachement charnel qui nous lie à la France ? Pourquoi ne pas faire plutôt référence à la patrie, la terre des pères ?

H. T. Le nationisme se veut un dépassement du patriotisme. D’abord parce que l’amour légitime de sa patrie peut parfois déboucher sur la haine de la patrie de l’autre : le nationalisme, l’impérialisme. Ensuite parce que « l’attachement charnel » progresse au fil des générations ! Les pères de mes pères, en Rouergue, ont fait tous les combats pour défendre leur terre : on connaît les noms des généraux gaulois rutènes qui combattirent les colonisateurs et esclavagistes romains dès -121 av J.-C., puis en -51… Mais les fils de tirailleurs venus d’Afrique peuvent ressentir le même fusionnement, la même fierté, ceux du dévouement à une cause collective. Finkielkraut a dédié de belles lignes à cette émotion qui se révèle à lui, aussi soudaine qu’inattendue : l’amour de la France. Bloch et Weil l’avaient déjà profondément ressenti. Et il saisit peu à peu la plupart des immigrés récents. Malheureusement, beaucoup n’y parviennent pas : cet échec ou cette amertume ont été décrits par des sociologues et des écrivains, dont certains issus de l’immigration. Car changer d’âme n’est pas facile et un tel échec peut provoquer des troubles dissociatifs d’identité (TDI), voire des atteintes cérébrales. L’immigration de masse est la marque, pour ceux qui la facilitent, soit de l’ignorance crasse soit du cynisme irresponsable.

M. B. Qui veut la peau de la nation, et pourquoi ? Quelles sont les menaces qui pèsent sur elle ?

H. T. Le concept de nation et sa grande puissance ont beaucoup d’ennemis, car leurs plans néfastes et agressifs sont contrecarrés par la nation, et par l’État qui en est la représentation. Et parfois, ces ennemis forment entre eux des collusions surprenantes.

L’humanité a d’abord subi les impérialismes ou les nationalismes, qui dénient aux nations les plus faibles le droit d’exister. Parfois en les colonisant, écrasant, asservissant ou même en les génocidant. Ces horreurs furent courantes aux siècles passés, et paroxystiques au XXe siècle. L’islamisme, lui, relève, de par son histoire, de ce même projet : il n’est pas apaisé et sert encore de justifications à des entreprises de khalifats ou de terrorismes. Car l’islam peut se dire « nation d’Allah » et n’aurait donc d’autre légitimité que celle de son but de conquêtes et de soumissions. Plus récemment, le marxisme appliqué, sous couleur d’internationalisme, a étouffé des nations, parfois dans le sang, toujours dans la dictature. Enfin, ce n’est que depuis un demi-siècle, environ, qu’est apparu le nouvel ennemi des nations : l’extrémisme mondialiste ultra-capitaliste et financiariste qui a entrepris de démanteler les frontières (OMC, en complicité avec l’usine à gaz nocifs bruxellois). L’économie échappe alors aux peuples auxquels elle était destinée pour devenir, selon le mot du Nobel Stiglitz, le « triomphe de la cupidité ». Or, ce n’est pas le moindre des paradoxes que ces dérives que sont l’extrémisme capitaliste brutal, le boboïsme niais, le wokisme toxique et l’extrémisme gauchiste attaquent en collusion l’idée de nNation. L’Open Society Foundations du spéculateur financier et agitateur Soros et ses No Borders, Bilderberg, Davos, Golmann-Sachs, accords de Bâle, OMC, le village global, les délocalisations d’usines, de capitaux, de travailleurs… tout cela entend détruire les nations et, donc, de ce fait, l’Humanité humaine.

M. B. En quoi le nationisme s’applique-t-il aussi aux autres nations ?

H. T. Le nationisme a été construit comme une suite de causes en conséquences vertueuses… Sans omettre d’honorer les esquisses sur le sujet par les précurseurs (Taguieff et Todd) ou le beau travail de Pierre Manent, notre Essai sur le concept de nationisme est le premier et seul travail d’ensemble avec un tel angle de vue sur ce sujet. Depuis l’article 3 de la Déclaration de 1789 (« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ») et les quelques pages inspirées de Renan, ce sujet primordial avait été oublié en ses multiples dimensions. Trop évident ou trop complexe ?

Oui, non seulement le nationisme s’applique à toutes les nations et, de ce fait, il devrait encore aussi sous-tendre les relations internationales. Les relations « inter-nationales » seront préférables aux internationales. Longtemps, et encore aujourd’hui, le système « westphalien » est le seul que connaissent les diplomaties mécanistes. Certes, le respect des frontières fut, au XVIIe siècle des royaumes européens, un cadre (approximatif) de paix relative. Mais, parfois, pour pouvoir assurer la paix, l’idée de nation doit prévaloir sur celle de frontière. En Europe centrale, des pays accolés de force se sont individualisés pacifiquement à la fin du système communiste. En Ukraine, en Afrique, en Turquie et en Chine, notamment, les frontières emprisonnent et oppriment des nations en devenir ou bien, au contraire, des frontières contestées fournissent des prétextes à invasions.

Stuart Mill, parlant du « sentiment de nationalité », affirmait, génialement : « … le droit des êtres humains à s’associer en nations pour unir tous les membres de la nationalité sous le même gouvernement, car la question du gouvernement devrait être décidée par les gouvernés ». Et un tel droit est bien, désormais, consacré comme droits de l’Homme ; aussi bien le droit pour un individu d’avoir une nation, que, a fortiori, celui, pour une nation, de « décider librement de son développement social et culturel… » (article 1er du Pacte des Nations unies). Qui a oublié ce droit ? Qui le viole ?




Peut-on réorienter l’Europe ?

[Source]