Des médecins allemands ont constitué une Commission extra-parlementaire Covid-19
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Des médecins allemands ont constitué une Commission extra-parlementaire Corona. (Vidéo avec sous-titres disponibles en anglais, italien et français).
Cette commission vient appuyer ce que de nombreux complologues et experts comprennent de la situation et souhaite aussi faire la lumière sur le sujet de la covid-19 et des mesures gouvernementales prises.
Bienvenue à l’ACU, la commission d’enquête extra-parlementaire sur la Corona. Si le Parlement ne le fait pas, alors nous, les citoyens, sommes appelés à le faire nous-mêmes.
Commission d’enquête extra-parlementaire de la Corona, nous allons enquêter sur les raisons pour lesquelles ces mesures restrictives ont été appliquées dans notre pays au cours de la CoVid-19, sur les raisons pour lesquelles les gens souffrent maintenant et sur la proportionnalité de cette maladie, qui a en fait été causée par un virus SARS-CoV-2. Nous avons de sérieux doutes quant à la proportionnalité de la manière dont ces mesures restrictives ont été prises. Cela doit être examiné et, étant donné que ni les parlements, ni les partis d’opposition, ni les partis au pouvoir n’ont convoqué de commission et que celle-ci n’en est même pas au stade de la planification, il est grand temps que nous prenions les choses en main maintenant. Nous inviterons et entendrons ici, au sein du Cercle des porte-parole de Corona, des experts de tous les horizons, issus des domaines de la médecine, des affaires sociales, du droit, de l’économie et bien d’autres encore. SRAS-CoV- 2.
Des experts de renom ont déjà aimablement accepté d’être présents. Outre le cercle des orateurs, mon collègue le professeur HADITSCH et mon collègue le Dr SCHIFFMANN, je voudrais également me présenter. Je m’appelle Heiko SCHÖNING, je suis un simple médecin de Hambourg. Ma motivation personnelle est que je suis un père, comme beaucoup d’autres dans ce pays ont des enfants et nous voyons que nos enfants souffrent maintenant, non seulement parce que les terrains de jeux ont été fermés, mais aussi parce qu’ils sont séparés les uns des autres. Et pour les adultes, c’est encore pire.
Nous nous demandons pourquoi les parents ne sont plus autorisés à rendre visite à leurs parents, par exemple dans la maison de retraite. Le danger d’infection est-il si grand ? Avons-nous vraiment un virus mortel ici ? Avons-nous la rage ou la peste ? Et nous avons de sérieux doutes à ce sujet ! Nous n’avons pas la peste ! Mais l’honnêteté est une chose qui aide vraiment. Le célèbre prix Nobel Albert CAMUS l’a déjà exprimé dans son merveilleux livre « La Peste ». Nous voulons garantir cette honnêteté et cette transparence ici à l’ACU, au sein de la commission d’enquête extra-parlementaire de la Corona.
C’est pourquoi des experts du domaine de la médecine comme le Prof. BHAKDI, de l’économie comme Prof. OTTE ou encore du système juridique comme Prof. JUNGBLUT et bien d’autres qui ont déjà accepté de venir. Et bien sûr, nous invitons également ici tous les experts du gouvernement, des instituts publics, de l’Institut Robert Koch et, bien sûr, de l’étranger. Il sera rendu complètement transparent. Les déclarations des experts seront diffusées en direct, sans montage, vous pouvez les regarder sur internet. Nous allons créer un site web et nous aurons bien sûr besoin de plus de ressources pour cela. Par conséquent, veuillez nous soutenir dans cette initiative citoyenne, dans cette initiative citoyenne ACU.
Quel est le meilleur scénario ? Nous verrons que nous n’avons pas besoin d’avoir plus peur, comme nous l’avons fait avec les vagues normales de grippe ces dernières années, car c’est exactement ce qu’il semble être. Mais pourquoi ont-ils pris ces terribles mesures ?
Par exemple, un rapport interne du ministère fédéral de l’intérieur a déterminé que 90 % de toutes les opérations nécessaires en Allemagne n’ont pas été réalisées, ce qui a touché 2,5 millions de personnes. Et dans ce rapport, il est également écrit que 5 000 à 125 000 patients sont morts à la suite des mesures gouvernementales. Donc des gens, des compagnons, des concitoyens qui sont déjà morts ou qui sont encore en train de mourir. Ce rapport avait le statut du 7 mai 2020, c’est aussi la raison pour laquelle nous prenons maintenant en main cette commission d’enquête sur la Corona, car nous ne pouvons plus attendre.
Et il est plus que grossièrement négligent que les agences gouvernementales n’exposent pas ces choses en grand et, en fait, cela semble être une mise en scène. Car les données scientifiques montrent déjà qu’il n’y a pas de base pour ces mesures. Nous nous demandons donc tous, y compris dans le monde des affaires bien sûr, – même si ce sont surtout des vies humaines qui sont en jeu ici – qui en profite ? Nous essayons de répondre à ces questions ici aussi. Cui bono ? Qui en bénéficie ?
Merci beaucoup, également pour votre soutien jusqu’à présent et nous nous réjouissons de recevoir d’autres ressources ainsi que de votre coopération. Une fois de plus, nous invitons tout le monde, y compris l’autre partie, à s’exprimer ici, et ce sera également affiché de manière transparente sur Internet. Et bien sûr, nous sommes également disponibles pour une conférence de presse. Nous demandons donc à l’Association fédérale des conférences de presse d’ouvrir les salles pour nous et pour la presse internationale. Merci beaucoup.
Je passe maintenant la parole à mon collègue, le Dr Bodo SCHIFFMANN.
Oui, merci beaucoup, Monsieur SCHÖNING,
Pourquoi la commission d’enquête extra-parlementaire sur la Corona est-elle nécessaire ?
Parce que nous avons affaire à un manque de proportionnalité. Les gouvernements doivent prendre des décisions et, dans les situations d’urgence, comme une pandémie, ils doivent également prendre des mesures qui peuvent, à première vue, restreindre les droits fondamentaux. Mais ils sont également tenus de revoir constamment ces mesures et de les assouplir le plus rapidement possible afin d’éviter les dommages collatéraux, comme l’a mentionné M. SCHÖNING.
Au lieu de cela, nous obtenons des chiffres sans rapport, des chiffres qui ne sont susceptibles d’attiser la peur qu’en additionnant simplement les cas de maladie et en ne montrant pas qu’il y a une disproportion entre le nombre de personnes testées et celui des personnes réellement infectées. Les structures existantes qui fonctionnent bien, comme la loi sur la protection contre les infections, sont simplement suspendues et remplacées par quelque chose de nouveau, qui est beaucoup plus drastique, et la seule chose qui vient du gouvernement est l’appel constant à la vaccination contre une maladie dont nous savons maintenant très bien, grâce à de nombreuses études internationales, qu’elle est très comparable aux maladies de la grippe, que les taux de mortalité ne sont pas plus élevés qu’avec les fortes vagues de grippe et que les mesures ne peuvent pas être justifiées par cela. C’est une ignorance effrayante de la part d’études internationales reconnues et d’experts de tous les domaines, qu’ils soient virologistes, bactériologues, épidémiologistes ou même économistes, qui ne sont tout simplement pas entendus ou sont ignorés. Pire encore, on les traite de menteurs, de charlatans ou de théoriciens du complot, ce qui ne manquera pas de devenir le mot d’ordre de l’année 2020.
Au lieu de cela, on annonce une vaccination qui peut être très dangereuse, une vaccination sans nécessité médicale, parce qu’il n’y a plus de preuves. Il n’y a même plus assez de personnes en Allemagne qui tombent malades pour qu’un vaccin puisse être testé sur elles. Et il s’agit d’une nouvelle forme de vaccination, dite à ARN, qui, contrairement aux vaccinations précédentes, est capable de modifier le matériel génétique. Et peut causer des dommages incalculables aux personnes. Et ici, il faut aussi penser au principe médical « pas de mal », « nil no cere ».
C’est la responsabilité des médecins et nous espérons ici aussi que d’autres médecins y participeront et y réfléchiront, car nous, médecins, ne devons pas faire plus de mal que de bien aux patients.
Ma motivation, ce sont mes grands-parents et mes parents, qui m’ont appris que si j’ai le sentiment que les droits fondamentaux sont restreints, que la démocratie est restreinte, que la presse n’est plus une presse libre, mais que vous avez le sentiment qu’il s’agit de propagande, que si les opinions étrangères sont censurées, supprimées, alors vous devez sortir dans la rue, alors vous devez devenir actif, ou vous devez essayer d’informer le public vous-même, par exemple, comme vous le feriez avec un comité d’enquête de la Corona. Car bien sûr, il y a toujours le danger que le pouvoir corrompt, et qu’à un moment donné, les politiciens ne puissent plus le voir avec la bonne mesure et le bon objectif.
J’ai vu un danger de perte de la démocratie, et je vois chaque jour de plus en plus d’efforts pour transformer notre ordre démocratique libre de base en un État de surveillance, avec des applications de contrôle des esprits et de surveillance et autres, sous le couvert de lois de protection contre les infections.
Dans le meilleur des cas, nous arrivons à la conclusion qu’il faudrait une clarification juridique complète du contexte de ces mesures scientifiquement, médicalement et humainement excessives, que les responsables devraient également être tenus pour responsables et que des situations telles que la grippe porcine, avec des vaccinations qui ont laissé des séquelles chez les gens, pour une maladie pour laquelle il n’était pas nécessaire de vacciner, ne devraient jamais se reproduire ! Et toutes les mesures qui ont été prises doivent être réduites, car elles ont été élaborées sur fond de scénarios d’horreur qui ne se sont jamais concrétisés et qui sont néanmoins constamment maintenus à un niveau élevé pour faire craindre à la population une maladie mortelle qui n’existe pas sous cette forme. Et la meilleure chose qui en sortira, bien sûr – et cela doit arriver – est la fin immédiate du verrouillage, la fin de l’obligation de porter des masques. À une époque où il n’y avait plus du tout de cas de maladie, un appel a été lancé le 29 mai de cette année pour rendre obligatoire le port du masque dans les cabinets médicaux.
Au cours des dernières semaines – nous sommes le 20 juin 2020, il y a quinze jours, nous avons eu de grandes manifestations de masse contre le racisme dans 20 villes allemandes avec plus de 20 000 participants – si ce virus sous cette forme avec ce taux d’infection était réellement encore répandu en Allemagne, alors nous devrions pouvoir enregistrer une augmentation massive du nombre d’infections aujourd’hui, mais ce n’est pas le cas.
Et cela prouve que les mesures ne peuvent plus être justifiées d’aucune manière.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup à M. SCHIFFMANN
Je voudrais souligner une fois de plus que ce que nous faisons ici est totalement non partisan, il ne s’agit pas de droite ou de gauche, il ne s’agit pas de gros ou de mince, d’homme ou de femme. Il s’agit en fait de vie et de mort pour beaucoup, d’une grande qualité de vie pour les adultes, mais aussi pour nos enfants. C’est notre principale motivation – également pour les générations futures – pour faire face aux circonstances auxquelles nous avons nous-mêmes été exposés ces derniers mois.
Nous, les citoyens, devons retrouver notre souveraineté et nous en prenons aussi le droit, parce que nous l’avons. Nous nous basons sur la Loi fondamentale. Dans la Loi fondamentale, que je tiens ici dans ma main, il y a un article merveilleux, l’article 20, paragraphe 4, « Toute personne a le droit de résister si aucune autre mesure ne permet de remédier à la situation ».
Nous pouvons peut-être aussi considérer cette commission d’enquête extra-parlementaire sur la Corona comme l’une des dernières mesures et espérer que ceux – qui sont au gouvernement, qui ont également prêté serment de ne pas nuire aux gens, mais d’aider ceux qui défendent notre pays, que nous leur rappelons également à tous, fonctionnaires, officiers, médecins, oui, tous les concitoyens sont appelés à y prendre part ici, et les terribles circonstances, – que nous vivons tous réellement, nous le voyons dans les rues, nous le vivons dans nos familles et aussi personnellement avec nos amis et nos parents.
Nous devons faire quelque chose à ce sujet. Et je suis également heureux que nous n’ayons pas seulement la perspective allemande, mais que nous puissions également apporter une perspective internationale dans le processus. Et c’est pourquoi je suis également heureux que nous avons un véritable expert en la matière dans le cercle des orateurs de l’ACU, la commission d’enquête extraparlementaire de la Corona, le professeur HADITSCH d’Autriche.
Je vous en prie.
Oui, merci beaucoup et meilleurs vœux de ma part.
M. SCHÖNING, c’est un grand honneur pour moi et, pour être franc, quelque chose qui me tient à cœur de participer à la commission d’enquête extra-parlementaire de l’ACU sur la Corona.
Si nous descendons au niveau des faits, nous devons nous poser les questions suivantes : pourquoi cette commission d’enquête est-elle nécessaire ?
Cette enquête est nécessaire car, dès le départ, soit par négligence grave, soit délibérément, sans le devoir de diligence nécessaire, c’est-à-dire sans la moindre considération pour les dommages collatéraux, des décisions irresponsables et inappropriées ont été prises, qui ont également porté atteinte aux droits démocratiques fondamentaux et foulé aux pieds les devoirs éthiques.
On a évidemment aussi tenté de compenser des fautes flagrantes, comme la négligence de ceux qui ont besoin de protection – et je vous rappelle les personnes en maison de retraite – par des mesures draconiennes et non ciblées, peut-être pour éviter à justifier ces fautes non plus, ou du moins à détourner l’attention de ces problèmes.
Que ce soit finalement non intentionnel, c’est-à-dire basé sur l’ignorance, ou intentionnel – ce qui aurait alors été fait avec des motifs douteux – est en fait sans importance. En tout état de cause, cela disqualifie les décideurs eux-mêmes.
Compte tenu de l’ampleur des décisions prises, les deux options décrites ci-dessus doivent nécessairement faire l’objet d’un examen détaillé, et cela peut être fait à nouveau à partir de l’expérience de la présentation extrêmement unilatérale par la politique et la radio d’État – ou les médias d’État, en fin de compte uniquement par une commission d’enquête indépendante, c’est-àdire également extra-parlementaire, de la corona.
Ma motivation personnelle pour y participer est que je suis un spécialiste en microbiologie, virologie et épidémiologie des infections, et je suis profondément consterné par l’approche non objective d’un point de vue professionnel.
Certaines personnes vont se demander ce que j’entends par cette approche non objective. À cela s’ajoute la constante, même dans les médias, d’esquisses de scénarios du « pire », de comparaisons inappropriées qui font peur, on ne pense par exemple qu’à ce mot d’ordre parfait et inqualifiable de « conditions italiennes », qui était au mieux vrai pour certaines régions du nord de l’Italie et où, en fait, les régions du sud de l’Italie moins bien approvisionnées, ont fait face à tout cela relativement sans problème.
Des représentations inadéquates et flagrantes de tendances menaçantes, qui dans la pratique ne se sont jamais concrétisées – et si l’on avait correctement évalué la situation dès le départ, compte tenu de la qualité du système de soins de santé en Allemagne – n’auraient jamais pu se concrétiser de cette manière.
Je suis aussi un médecin généraliste de formation. – Mais surtout en tant que médecin, je ne pouvais plus tolérer cette approche méprisante de la santé et des êtres humains, car [elle] est en contradiction flagrante avec la compréhension et l’éthique professionnelles de chacun d’entre nous. Cette peur permanente, on pourrait dire la peur panique, les dommages psychologiques et sociaux qui peuvent en être déduits, les dommages médicaux et économiques gigantesques et enfin, mais pas des moindres, les interventions massives dans toute notre vie culturelle et de club sont, je crois, au moins en tant que médecin à orientation holistique, une raison et une motivation suffisantes pour se lever et lutter contre cette folie.
Face à la catastrophe, qui ne peut être évaluée du tout à l’heure actuelle, il semble nécessaire, avec tout le respect que je vous dois, bien sûr, mais en termes non équivoques, d’insister pour que ces décisions soient évaluées objectivement et pour que les décideurs soient tenus responsables si une faute est avérée.
Le point de vue de la commission d’enquête est bien sûr aussi un peu comme ceci : à quoi pouvonsnous nous attendre, quel est le meilleur scénario ?
Selon moi, tous les citoyens – ou du moins les collègues médecins – devraient se sentir concernés par la pensée d’Hippocrate, à savoir par le principe « nil no cere », c’est-à-dire « ne pas faire de mal », et tout le monde, même ceux qui ne font pas partie des médias qui ont prêté serment à la ligne gouvernementale, devrait s’informer, poser des questions critiques et procéder à des contrôles de plausibilité. Et puis on découvrira que Bergame n’est pas l’Italie, Ischgli pas l’Autriche, New York pas les États-Unis et une fête de carnaval à Heinsberg, un immeuble à Göttingen et des abattoirs, où qu’ils soient, ne sont pas l’Allemagne.
Elle devrait également devenir visible pour tous,
que le système de santé allemand n’a même jamais commencé à courir le risque de se décompenser, c’est-à-dire d’être surchargé,
que des mesures telles que le taux de doublement et ce nombre innommable « R 0 » étaient principalement destinées à faire pression sur la population par la peur et que l’absence de référence au nombre de tests effectués était communiquée de manière non objective et manipulatrice, que des chiffres faux et peu fiables ont été utilisés pour les décès, pour l’intimidation,
que le nombre d’affaires était déjà en baisse significative bien avant le « lockdown »,
qu’une obligation générale de port de masque ordonnée 4 semaines plus tard, franchement 4 semaines plus tard – était factuellement non fondée, illégale et psycho-socialement irresponsable,
que l’adhésion incorrigible à des mesures et à des déclarations déjà réfutées, c’est-à-dire contre une meilleure connaissance et des preuves avérées dans ce contexte, est une infraction pénale et
qu’en fin de compte, un changement radical des structures décisionnelles de la politique des partis se fait attendre, car c’est la seule façon d’empêcher de manière fiable la poursuite ou la répétition de cette approche antidémocratique.
Je souhaite à l’ACU, la commission d’enquête extra-parlementaire de la Corona, tout le succès possible dans l’examen objectif de toutes ces questions de conflit. Bonne chance.
Merci beaucoup, Monsieur HADITSCH.
Je voudrais conclure en soulignant une fois de plus pourquoi nous faisons cette ACU, la Commission d’enquête extra-parlementaire. Nous ne voulons pas attendre les parlements ou les autres qui pourraient venir plus tard, à un moment donné, parce que la pression est maintenant, maintenant les gens souffrent. Maintenant nos semblables souffrent, et maintenant un grand nombre de personnes ont déjà été blessées, certaines ont même perdu la vie. Tout comme cela a été [prédit] dans le rapport interne du ministère fédéral de l’Intérieur. Ils sont morts à cause des mesures prises par le gouvernement! Et cela n’est évidemment pas proportionné.
Je voudrais rappeler pourquoi il est si urgent que nous devons prendre les choses en main maintenant, surtout lorsque personne d’autre ne le fait qui pourrait être plus sollicité. Partout dans le monde, il y a toujours des gens qui ont un arrêt cardiaque. Tout le monde a le risque à 100% – à un moment donné au moins – tout le monde arrêtera son cœur.
La bonne nouvelle : vous pouvez maintenant aussi revivre, réanimer et il existe un guide sur la manière de le faire. Et cette directive a été modifiée au niveau international au début du mois d’avril, et au fil du temps, elle a également été modifiée en Allemagne. Et cette directive, Imaginez cela, dit maintenant, « en raison du risque élevé d’infection par le CoVid-19 et des dommages considérables qui pourraient en résulter », vous ne devez plus donner de souffle, Il faut l’imaginer, « vous devez maintenant mettre un chiffon sur votre bouche ». Cela signifie que beaucoup plus de personnes dans le monde vont mourir maintenant, car il est scientifiquement prouvé que si vous appuyez et respirez, beaucoup plus de personnes survivent. La surmortalité est ainsi produite en plus dans les statistiques. Nous devons également renverser cette directive sur la réanimation.
C’est exactement ce que nous pouvons constater et nous serons en mesure de fournir ensemble, au sein de cette commission d’enquête, des preuves complètes que nous n’avons pas la peste ou le virus mortel. C’est une bonne nouvelle!
Mais nous devons nous poser la question suivante : pourquoi en est-il ainsi? Pourquoi ces mesures sont-elles en place? Qui en bénéficie?
Nous ne voulons pas attendre que nous-mêmes, nos amis, nos parents, subissions des dommages personnels et physiques.
Il faut que nous travaillions ensemble maintenant!
Et je ne peux qu’inviter, car il n’y a pas de société derrière nous : pas de société de médias, pas de riches, pas de fondations. Mieux nous sommes équipés en ressources, plus nous pouvons faire ce travail de manière professionnelle et rapide, y compris au niveau international. Nous le publierons également en plusieurs langues, dans la mesure de nos possibilités. Tout le monde est invité à aider ici, dans le meilleur esprit public. C’est pourquoi je vous remercie vivement pour tout le soutien que vous nous avez apporté jusqu’à présent.
[Auteur :] David Vachon Doctorant en philosophie à l’Université de Montréal
Photo: Graham Hughes La Presse canadienne «Le masque permet d’entretenir un état anxiogène de peur, justifiant des mesures liberticides que plusieurs jugent disproportionnées», pense l’auteur.
Depuis son imposition par le gouvernement dans tous les lieux publics fermés le 18 juillet 2020, le masque est devenu un intense sujet de débat. Dans une lettre du 21 juillet publiée dans Le Devoir, Pierre Sévigny nous présente un cas d’école de la rhétorique pro-masque. En effet, la question est réglée d’un seul carreau tiré : on insulte les « dissidents » en les présentant en proie au delirium et on établit une analogie douteuse avec le tabagisme. Nous démontrerons dans cet article les biais méthodologiques de cette position, notamment la psychiatrisation systématique des esprits critiques, la reductio ad mortem et la vacuité abyssale de tout argument rationnel.
Au premier cours de philosophie au niveau collégial, Philosophie et rationalité, nos élèves apprennent les différentes stratégies rhétoriques utilisées par les sophistes. Tout en haut de la liste des sophismes, nous présentons généralement « l’attaque ad hominem », c’est-à-dire la stratégie par laquelle, pour faire l’économie des arguments, le protagoniste insulte et diffame le tenant d’une opinion.
De nos jours, les sophistes sont légion et ils monopolisent généralement le débat public. Cela est particulièrement visible avec la « crise sanitaire » actuelle. En effet, le sophiste se glose d’une rhétorique injurieuse contre ceux qui osent avancer une opinion divergente, en les stigmatisant comme des conspirationnistes, des sans-cœur qui se fichent des personnes fragiles, des oligophrènes ignorant les vertus de la science, ou, simplement, des fous. Toutefois, l’attaque contre une personne est toujours le signe d’un manque d’honnêteté intellectuelle et d’une absence d’arguments valables.
Le refus de la mort
L’argument de M. Sévigny se déploie ainsi : la COVID-19 est une maladie mortelle, or il faut tout faire pour éviter la mort des gens. Ainsi, puisque le masque diminue les chances de propager le virus, il faut donc rendre obligatoire le port du masque pour l’ensemble de la population. D’un point de vue logique, l’argument se tient. Toutefois, nous considérons que les trois prémisses sont problématiques et ne vont aucunement de soi. D’abord, le taux de létalité du virus semble avoir été surestimé. De plus, les études divergent quant à la réelle efficacité du masque pour protéger les individus.
Or, ce qui nous intéresse ici est la seconde prémisse : tout faire pour éviter la mort des gens. Comme l’affirme d’ailleurs le philosophe français André Comte-Sponville (« L’Écho », 27 mai 2020), notre rapport à la mort a radicalement changé depuis une ou deux générations. Nous nous souvenons de l’année 1969 non pas pour le confinement et les masques, mais plutôt pour le gigantesque festival Woodstock et pour l’amour libre des hippies — antithèse radicale de la distanciation. Pourtant, le nombre de morts au niveau mondial a dépassé le million lors de la grippe de Hong Kong. Idem pour la grippe asiatique la décennie précédente.
M. Sévigny compare le port du masque obligatoire à l’interdiction de fumer dans les espaces publics. Puisque les deux mesures coercitives gouvernementales ont pour vertu de « sauver des vies », le recours à l’argument de la liberté individuelle serait vide de sens. Pourtant, nous pourrions bien dire, étant donné par exemple que l’influenza tue plus d’un demi-million de personnes par année dans le monde, que le masque devrait être obligatoire chaque année pendant l’hiver, ainsi qu’un confinement général et une fermeture des commerces entre les mois de décembre et de février. Et pourquoi ne pas fermer tous les fast-food de la planète et obliger la population à faire 30 minutes de jogging par jour ? Cela permettrait de limiter plusieurs maladies dues à une mauvaise alimentation et à un mode de vie sédentaire, sauvant ainsi de nombreuses vies.
La réponse à ces questions est évidente : la liberté individuelle. Notre modèle politique est fondé sur le respect de la liberté individuelle, considérée comme un droit inaliénable. La rhétorique émotivo-sentimentale de la « peur de la mort » n’est que charlatanisme et arnaque intellectuelle. […]
Une question sanitaire ?
Nous entendons régulièrement les gens dire : Pourquoi imposer le port du masque au mois de juillet et non pas plutôt en mars ? Pourquoi n’importe quel masque, peu importe son efficacité, est-il toléré ? Ces questions, fort légitimes a priori, sont généralement laissées sans réponse. Pourquoi ? Parce que le port du masque obligatoire n’est pas une question sanitaire, mais plutôt symbolique. En effet, la raison pour laquelle c’est uniquement le port du couvre-visage qui importe, et non son efficacité, est que le masque sert principalement de symbole de réminiscence constante que nous sommes en période de pandémie. Ainsi, le masque permet d’entretenir un état anxiogène de peur, justifiant des mesures liberticides que plusieurs jugent disproportionnées.
Si le nombre de décès et de cas ayant justifié la normalisation du couvre-visage sont actuellement si bas, qu’est-ce qui nous permettra de l’enlever ? Si on applique un tel décret en plein été, quand retournerons-nous à la normale ? Devrons-nous porter ad vitam aeternam ce satané chiffon au visage ? Est-ce vraiment ce visage glauque et sinistre que nous désirons proposer aux prochaines générations ? Bref, devons-nous réellement museler la vie pour mieux sauver la mort ? Le questionnement et la pensée critique sont toujours un signe de santé, non de folie.
Chronique Covid N°14 – « Une excellente nouvelle, passée complètement inaperçue, l’acquisition d’une immunité de « troupeau » par nos troupes de marins du Charles-de-Gaulle »
Publié le 24/07/2020 à 16:31 – Mise à jour le 27/07/2020 à 18:16
Auteur(s): Francois Pesty pour FranceSoir
CHRONIQUE : Non, ce n’était pas la HONTE ni de l’armée française, ni de son Ministère et ni de sa Ministre, Florence Parly, ou de la nation toute-entière…
Bien au contraire, c’était une excellente nouvelle, et même la meilleure que l’on ait pu espérer pendant cette crise du covid-19….
Mais, à contrepied de la communication dramatisée gouvernementale qui vise à entretenir l’idée dans la tête des françaises et des français, que ce nouveau virus était si dangereux qu’il fallait absolument prendre ces mesures drastiques, liberticides, non fondées sur les preuves, aux conséquences sanitaires inconnues et sociales et économiques hélas avérées…
S’il y a un rapport à télécharger sur la gestion de la pandémie de Covid-19, c’est bien celui-ci « Investigation de l’épidémie de COVID-19 au sein du Groupe Aéronaval – 21 janvier – 13 avril 2020 Centre d’épidémiologie », téléchargeable sur le site du Ministère de la Défense. Ce rapport médical détaillé a été élaboré par le Service de Santé des Armées.
Mais, pour bien comprendre ce qui s’est passé, il est nécessaire de recouper les informations de ce rapport avec celles de premier ordre, données par Mme Florence PARLY, Ministre des Armées, et sa ministre déléguée Geneviève Darrieussecq, lors de leurs 2 auditions (en tout prêt de 4 heures) devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale :
– 1ère audition, le 17 avril 2020 (Vidéo téléchargeable : ici)
La Ministre confie qu’à partir du 21 janvier 2020, 1760 marins étaient engagés sur le porte-avions Charles-de-Gaulle pour différentes missions qui devaient durer jusqu’au 24 avril, d’abord dans l’opération « CHAMAL » en méditerranée orientale, contre DAESH, puis ont participé à plusieurs exercices multinationaux et à la protection des approches maritimes européennes en atlantique nord et en mer du nord.
Mais ce n’est que dans la journée du mardi 7 avril (au moment du pic de mortalité dans les hôpitaux métropolitains) que la Ministre est informée par le Chef d’état-major de la marine de la présence de 36 cas symptomatiques sur le porte-avions. Elle mettra immédiatement fin à la mission du Charles-de-Gaulle et ordonnera le retour du groupe « Aéronaval ». Pourquoi aéronaval ? Car le Charles de Gaulle ne circule pas seul, mais accompagné de frégates, d’avions, d’hélicoptères…
Elle donne l’ordre le jour-même à une équipe du centre épidémiologique de santé publique des armées (CESPA) de se rendre à bord du porte avion pour réaliser une enquête et une première série de tests. Ainsi, une soixantaine de tests auront été réalisés à bord dès le lendemain, dont 50 se sont avérés positifs. Les marins furent évacués sur Toulon le 9 avril pour un débarquement sanitaire entre le 11 et le 13 avril, et confinés pour une quatorzaine sur 3 bases militaires (Toulon, Hyères et Landivisiau).
A la date de l’audition, 1.081 marins avaient été testés positifs au Covid-19, 545 marins symptomatiques étaient placés sous étroite surveillance du service de santé des armées, et 24 marins étaient encore hospitalisés à l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Saint-Anne de Toulon, dont un en réanimation.
Cette situation révélait une particularité de ce virus, à savoir que beaucoup de malades du covid-19 sont sans symptômes et que cela n’est pas simple à détecter. La ministre indique qu’au fur et à mesure des résultats de tests, les marins négatifs au test étaient confinés en chambre individuelle et ceux qui étaient positifs et dont les symptômes ne justifiaient pas une hospitalisation, étaient répartis deux par deux par chambre afin de pouvoir se surveiller mutuellement en cas d’aggravation de leur état.
Tiens, voilà un confinement intelligent, en tous cas, bien plus intelligent que celui généralisé qui a été ordonné à partir du 17 mars à toute la population française
La Ministre « Bien sûr, nous entendons les doutes, nous entendons les questions, elles sont nombreuses, sur l’origine de la contamination. Une enquête épidémiologique est actuellement en cours, pour retracer le cheminement du virus jusqu’au porte-avions. En parallèle, une enquête de commandement est destinée à établir précisément les décisions qui ont été prises par les différents acteurs concernés et à tirer les enseignements de la gestion de l’épidémie au sein du groupe aéronaval ».
« Parmi toutes les hypothèses, l’escale du porte-avion à Brest entre le 13 et le 16 mars 2020, c’est-à-dire juste avant le confinement. Cette escale est intervenue un mois après celle de Chypre du 21 au 26 février… Nous ne savons pas encore si le virus était déjà à bord avant cette escale du 13 mars.
Florence Parly passe alors la parole à sa Ministre déléguée, Geneviève Darrieussecq, pour répondre à une question d’un député. « Effectivement, nous avons dans cette propagation épidémique virale sur ce porte-avions, un vrai cas d’école à étudier et toutes les données épidémiologiques vont être particulièrement intéressantes à pouvoir retracer et vont avoir une utilité pour nos armées bien entendu. C’est-à-dire pour la marine, mais également pour nos armées de terres et l’armée de l’air, mais vont avoir également, toutes ces conclusions, un intérêt important, je crois, bien tout simplement pour la société civile aussi… »
Oui, mais comme nous allons le voir, tout ce travail admirable réalisé par le service de santé des armées ne sera pas, semble-t-il, porté à la connaissance des missions d’information et des commissions d’enquête parlementaires, qui n’ont pas jusqu’ici auditionné Florence Parly et Geneviève Darrieussecq, et finalement, passera inaperçu aux yeux des médias. Quel dommage… Ou alors, cela gênait-il ?
– 2ème audition, le lundi 11 mai 2020 (Vidéo à télécharger ici)
La Ministre des Armées lors de son propos liminaire, « Je suis donc venue aujourd’hui vous présenter les principales conclusions de ces enquêtes (épidémiologiques et de commandement). Mais tout d’abord, je voudrais commencer par vous donner des nouvelles des marins du groupe aéronaval. Tous sont désormais guéris, et ont rejoint leurs familles, à l’exception d’un marin toujours hospitalisé après être sorti de réanimation. C’est une excellente nouvelle et un immense soulagement pour tous »
« Le groupe aéronaval a donc appareillé de Toulon le 21 janvier, alors qu’il n’y avait pas de contexte lié au covid en France… Après l’opération « CHAMAL » entre le 29 janvier et le 20 février, une escale de 6 jours est effectuée au port de Limassol, à Chypre, du 21 au 26 février. Il reprend la mer en direction de l’Atlantique. Des mouvements aériens, conduits à plusieurs reprises, qui ont amené jusqu’à lui en mer, du personnel en renfort, en relève, ou bien qui revenait prendre sa place à bord. Ces mouvements ont eu lieu depuis Chypre, la Sicile, les Baléares, l’Espagne continentale et le Portugal.
Il est intéressant ici de consulter le synoptique proposé page 18 du rapport, il permet de visualiser le cheminement du porte-avion :
– Escale à Limasol, Chypre du 21 au 26 février 2020. Mais aucun cas de covid-19 n’avait été encore identifié à Chypre sur cette période.
Une entrée du virus sur le PA Charles-de-Gaulle a pu se produire lors des escales suivantes :
PA CDG : porte-avions Charles de Gaulle ; FDA CHP : frégate de défense aérienne Chevalier Paul ; FASM LMP : frégate anti sous-marine La Motte Picquet
La Ministre Florence Parly poursuit « Et c’est à l’occasion de l’un de ces mouvements, en mer, après l’escale à Chypre et avant l’escale à Brest, que l’enquête épidémiologique situe les premières introductions du virus à bord »
Après avoir rappelé que le porte-avions se comporte comme un « aéroport flottant », la Ministre ajoute que « L’escale de Brest, qui se déroule du 13 au 16 mars, n’est donc pas la cause de la première introduction du virus à bord. Mais l’enquête révèle qu’elle a été l’occasion de la réintroduction de celui-ci, et qu’elle a été un facteur d’accélération de sa propagation »
Cette escale, constituait le retour à Brest du porte-avions qui n’y était pas retourné depuis dix ans. Elle a été jugée nécessaire tant sur le plan logistique que pour le moral et la régénération des équipages, dont une partie des familles habite en région Bretagne… La fermeture en France des bars et restaurants annoncée le 14 mars dans la journée, n’a été effective qu’à partir de minuit et le confinement, a été annoncé le 16 mars au soir après le départ du porte-avions.
Des mesures de distanciation sont prises et poursuit la Ministre « Au terme de la quatorzaine qui avait donc été imposée à bord, et en l’absence de cas identifiés, le 30 mars, le commandement a pris la décision d’assouplir les mesures de distanciation très strictes qui avaient été instaurées. Des « briefings » qui avaient été supprimés ont par exemple été rétablis, ainsi que des occasions communes d’échanges entre les cadres et leurs subordonnés, le sport est à nouveau autorisé, avec les mesures de distanciation, et un concert est organisé le 30 mars avec l’orchestre amateur du bord ».
« Ce n’est que le 5 avril, lorsque le commandement reçoit l’information selon laquelle un officier débarqué au Danemark le 30 mars est testé positif, que le doute s’installe »
Vidéo « Commission de la défense Mme Florence Parly, ministre des Armées 1er marin testé positif_11-05-2020.mp4 »
L’information mettra 48h à remonter à l’état-Major des Armées et au niveau de la Ministre, qui décide alors de l’interruption immédiate de la mission du groupe aéronaval, et demande le retour à Toulon du porte-avion.
A noter que les dortoirs du Charles-de-Gaulle, de conception relativement ancienne, selon les propos de la Ministre, renferment 10 à 40 lits (lieux de couchage collectifs). Ces conditions d’hébergement des près de 1.800 marins à bord, étaient donc plutôt propices à une rapide propagation des virus respiratoires… « L’espace est un luxe et la promiscuité la règle » a déclaré la Ministre.
Le rapport disponible sur le site du Ministère est instructif :
L’enquête épidémiologique montre que « plus de la moitié des répondants a déclaré n’avoir jamais ou peu respecté les mesures de distanciation sociale (52,9%) », sans qu’elles ne soient précisément définies, ni dans le rapport, ni dans les propos de la Ministre pendant ses auditions.
Le port du masque semble avoir été bien respecté par les marins à leur poste de travail (82% « toujours » ou « tous les jours »), mais beaucoup moins à leur poste d’équipage (45,2% « jamais » ou « parfois »)
Le point d’orgue de la contamination semble bel et bien avoir été le concert au Danemark « Le concert du 30 mars, a pu être un moment clef dans cette bascule. Les rassemblements de type concert sont typiquement décrits dans la littérature comme des événements « super » disséminateurs ».
Petite phrase intéressante, tirée du rapport, mais il faut la lire jusqu’au bout « L’épidémie a rapidement décru dès l’utilisation de masques anti-projections (masques chirurgicaux) le 8 avril 2020. Il est difficile de faire la part entre une efficacité de la généralisation du port du masque et la proportion élevée de sujets infectés qui, de facto, entraine la fin d’une épidémie ».
En effet, le CESPA ferait bien de lire ma chronique N°11, car l’efficacité trop incertaine des masques, va bien dans le sens de la seconde hypothèse explicative à laquelle ils ont pensé. Bravo ! D’autant que le 8 avril était un peu tardif pour débuter le port de masques…
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » Nicolas Boileau-Despréaux (1674)
Après avoir rappelé la chronologie des événements, et préciser les caractéristiques de cette épidémie « dans l’épidémie », tout s’éclaircit, et ça tient en une seule phrase, un tweet :
Comment expliquer que les péripéties du paquebot de croisière « Diamond Princess » aient été mieux relayées par les grandes revues médicales que la magnifique expérience de nos marins qui aurait pu éclairer le monde entier ?
La courbe épidémique des cas confirmés est éloquente
Le Charles-de-Gaulle, un vrai laboratoire vivant grandeur nature, qui démontre l’inutilité du confinement généralisé
Le message des marins du Charles de Gaulle aurait pu être celui-ci « Si vous êtes jeunes, en bonne santé, faites comme nous, circulez librement, et faites confiance à vos défenses immunitaires »
Quel média a osé aborder « l’affaire du porte-avions Charles-de-Gaule » sous cet angle ?
Le chef des armées, autorité suprême pour les questions militaires, Emmanuel Macron, notre Président de la République, devrait lire cette chronique et faire son introspection :
Pourquoi avoir le 17 mars enfermé 51 millions de françaises et de français en bonne santé pendant huit longues semaines, alors qu’ils auraient probablement pu contrôler l’épidémie en cinq semaines comme l’ont fait nos marins ?
Pourquoi les avoir tous cachés ce lundi 20 juillet derrière un masque ?
Ce sont les malades, les vulnérables, au premier chef desquels les personnes les plus âgées, qu’il fallait isoler, confiner, protéger…
Auteur(s): Francois Pesty pour FranceSoir
Covid-19 : aucune remontée des décès, dans aucun pays
Les semaines passent et les médias continuent à entretenir un climat de panique anxiogène autour de la Covid-19.
Les masques reviennent en masse sur l’espace public, malgré la chaleur. Les gens ne peuvent plus se sourire, ni s’approcher les uns des autres, ils souffrent d’avoir cette chose plaquée sur la figure mais ils préfèrent ça au risque de mourir de la Covid-19 ou de transmettre la maladie aux autres.
Nous sommes en train d’apprendre à nous méfier de nous-mêmes, de nous considérer avant tout comme un “dangereux porteur de virus”, et de voir les autres de la même façon.
De nombreuses personnes, souffrant de problèmes de respiration, ou autre, ne peuvent plus vivre normalement avec les nouvelles “normes sociales”, qui sont là pour durer. Ainsi par exemple la vie de Malo, ce jeune autiste de Douarnenez (Bretagne), qui ne supporte pas le masque et dont la vie est bouleversée malgré les appels de ses parents qui implorent les Autorités, en vain. [1]
Pourtant, les courbes des décès dûs à la Covid-19 sont éloquentes. Elles n’indiquent aucune remontée significative du nombre de morts, dans aucun pays européen :
Je vous avais envoyé ces tableaux il y a deux semaines. On voit que, entre temps, la fin de l’épidémie n’a fait que se confirmer, il n’y a pas le moindre signe de “seconde vague” si on considère le nombre de décès.
Voici l’Italie (“daily new deaths” signifie “nombre de nouveaux décès par jour”) :
Voici l’Allemagne :
Voici l’Espagne (c’est la plus spectaculaire) :
Voici l’Angleterre :
Voici la France :
Voici la Suède qui, rappelons-le, n’a jamais confiné, et où une catastrophe devait se produire :
On me répondra que “ça ne veut rien dire”. Que “tout est possible”. Qu’une seconde vague pourrait tout à fait se déclencher dans les semaines ou mois qui viennent, en septembre ou l’année prochaine, que le virus pourrait muter et frapper désormais les jeunes, plutôt que les personnes très âgées et malades, comme c’est le cas actuellement.
Je réponds que oui, c’est vrai. Cela “pourrait”.
C’est juste que, avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille.
A ce compte là, et en tenant compte de tous les malheurs qui “pourraient” arriver, autant arrêter tout de suite de vivre, et détruire totalement l’humanité.
Comment les médias réussissent à entretenir la panique, malgré les chiffres de décès, qui ont tellement baissé
La technique est simple comme bonjour.
Ils changent constamment d’indicateur, pour sélectionner celui qui donne l’impression à ce moment là que les choses vont mal, ou pourraient tourner mal.
Selon le moment, cela peut être :
le nombre de morts total depuis le début de l’épidémie
le nombre de mort du jour
le nombre de contaminations
la hausse, en pourcentage, du nombre de contaminations par rapport à une date donnée
le taux de transmission du virus,
le nombre d’hospitalisations,
le nombre de lits occupés en soins intensifs,
le nombre de services d’urgences saturés
le nombre de personnes sous respirateur artificiel, etc.
Si vous cherchez bien, vous pouvez ainsi, chaque jour, sélectionner l’indicateur qui permet de donner l’impression que l’épidémie fait rage, ou même “qu’on n’a encore rien vu”.
C’est ce que nos médias font tous les jours.
Illusion d’optique
Actuellement, le nombre de décès étant proche de zéro dans tous les pays européens, les projecteurs médiatiques sont braqués sur le nombre de contaminations.
Ce nombre serait, soi-disant, en hausse. Il annoncerait même une “deuxième vague”.
En réalité, il s’agit d’une illusion d’optique, lié au nombre de tests réalisés dans les populations qui a massivement augmenté : 100 000 en deux mois (mars et avril 2020) contre 50 000 par jour actuellement. Là où on ne détectait en avril que 0,5 % des cas de Covid, on en détecte aujourd’hui jusqu’à 50 %. [2]
C’est pourquoi le nombre de contaminations repérées par les Autorités, et donc signalées par les médias, est récemment remonté. Il ne s’agit pas d’une augmentation du nombre de malades réels, mais d’une amélioration de la détection.
Et ce n’est guère étonnant.
Le nombre de contaminations monte car on a multiplié par 30 le nombre de tests
Au début de la première vague, chacun s’en souvient, les gens ne connaissaient pas encore le coronavirus, mis à part quelques articles dans les journaux. Et il était de toutes façons impossible de faire des tests, puisque ni les médecins ni les laboratoires d’analyse n’étaient équipés pour réaliser des tests à grande échelle.
Cette situation a duré plusieurs mois, si bien que seules étaient testées les personnes manifestant des symptômes forts de fièvre, toux, détresse respiratoire, et qui inquiétaient véritablement les médecins.
Dans ce cadre, lorsque vous lisiez dans les journaux qu’il y avait “500 nouvelles contaminations”, il s’agissait des cas les plus lourds.
Si on avait été capable, à ce moment, de tester de la même façon toutes les personnes présentant des symptômes légers et peu inquiétants, en particulier les jeunes et les personnes en bonne santé, il y aurait eu des dizaines de milliers de nouvelles contaminations chaque jour.
Mais c’était, techniquement, impossible.
La situation est toute autre aujourd’hui.
Dans tous les pays, en particuliers les pays avancés, on réalise des tests à une échelle massive. Au moindre symptôme, avant de se demander s’ils ont un rhume, une grippe, un refroidissement, une gastro ou autre, les gens pensent aujourd’hui à la Covid.
Ils se précipitent chez leur médecin et peuvent désormais réaliser des tests même sans ordonnance.
Au lieu de tester 5 % des malades, en se concentrant sur les plus graves, on en teste 70 ou 80 %.
Aux Etats-Unis, pays obsédé par l’hygiène et terrorisé par les microbes, près de 60 millions de tests ont été réalisés. Malades ou pas malades, les gens se précipitent pour se faire dépister. Ils ont réalisé quatre fois plus de tests que la France, par rapport à leur population !!
Alors bien entendu, chaque jour on finit par repérer des personnes “contaminées”, ce qui ne veut absolument pas dire qu’elles sont malades. Si vous ajoutez à cela les “faux positifs”, c’est-à-dire les personnes qui sont diagnostiquées positives suite à une erreur dans la procédure du test, cela donne l’impression que l’épidémie continue à faire rage.
On détecte d’autant mieux les personnes porteuses du virus qu’on sait d’avance où elles vont apparaître
Si on arrive malgré tout à compter quelques centaines, ou même milliers, de nouvelles contaminations par jour, c’est que le moindre “cluster” est désormais connu des autorités, qui les suivent au microscope, et qui bien entendu diagnostiquent le moindre cas suspect.
A noter que “Cluster” est un nouveau mot anglais brutalement apparu dans les médias, alors que nous avons en français depuis toujours un excellent mot, le mot “foyer”, comme dans “foyer épidémique”, pour dire la même chose. Mais, évidemment, dire “cluster” fait plus chic et donne l’impression, surtout, qu’il s’agit d’un phénomène nouveau, donc plus inquiétant.
Une vraie catastrophe pour l’humanité
Bref, cette obstination à présenter la situation comme dramatique reste, je l’écris encore une fois, inexplicable à mes yeux, à moins de sombrer dans les théories du complot qui paraissent les plus folles.
En revanche, elle a des conséquences bien réelles sur les gens, avec des dizaines de millions de personnes qui ont perdu leur emploi et qui vont à la catastrophe (on parle de trois millions de familles qui vont être expulsées au mois d’août aux Etats-Unis, n’ayant plus les moyens de payer leur loyer).
La faim dans le monde, qui avait considérablement reculé depuis l’an 2000, est en train de remonter en flèche, frappant des centaines de millions supplémentaires. L’ONU parle d’une “remontée en flèche” :
Des estimations récentes suggèrent également que jusqu’à 6.000 enfants pourraient « mourir chaque jour de causes évitables au cours des six prochains mois en raison des perturbations des services de santé et de nutrition essentiels liées à la pandémie », selon l’ONU.
« Il y a trois mois, au Conseil de sécurité des Nations unies, j’ai dit aux dirigeants du monde que nous courions le risque d’une famine aux proportions bibliques », a déclaré le Directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial de l’ONU, David Beasley.
Selon certaines estimations, la moitié des emplois supprimés par la crise ne seront jamais recréés. [3]
En France, des centaines de milliers de sociétés ont fait faillite. Leurs employeurs sont ruinés, ils ne ré-embaucheront tout simplement pas les salariés. Une crise économique sans précédent en Europe, dont nous avons à peine commencé à mesurer l’ampleur, est en train de se produire.
Tout ceci va se traduire, inévitablement, par une réduction drastique de la qualité des soins, des budgets de recherche, du nombre et du salaire des médecins, des soignants, qu’on le veuille ou non.
Mais chaque jour où nous continuons à nous concentrer sur la Covid-19 et à prendre des mesures restrictives, sans réfléchir aux conséquences, alourdira la facture.
Je suis désolé de vous parler sur ce ton, peu optimiste, mais je le pense. Je pense, en outre, que mon message est en fait optimiste car il ose affirmer que la Covid-19 n’est pas un si grave problème que tous les médias le prétendent, et qu’au lieu de se battre contre des problèmes imaginaires, notre temps et notre énergie seraient mieux dépensés ailleurs, dans la lutte contre l’arthrose, le diabète, le cancer, la dépression, l’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et toutes les maladies qui, faut-ils le rappeler, n’ont absolument pas disparu avec la Covid-19.
C’est ce que nous essayons de faire, avec nos moyens, ici. Et j’espère pouvoir compter sur votre soutien et vos encouragements pour continuer.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources :
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Daniel Meurois en interview par Josianne Roy… Quelques réflexions en altitude et sans fard au sujet d’une pandémie très révélatrice et qui fait tomber bien des masques. Mouton ou rebelle ?
Une association française contre les mesures Covid-19
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[NdNM : Le blogue québécois Nouveau Monde n’est pas lié à cette association française et diffuse librement l’information de son existence.]
L’association Réaction19 mettra en œuvre tous les moyens juridiques et judiciaires dans toutes les actions individuelles et collectives, ayant un lien avec les mesures législatives, décrétales et réglementaires, prises par les autorités françaises, de l’Union Européenne et du monde, pour lutter contre la pandémie du COVID19
Déclaration qui établit l’illégalité de la contravention de 4ème classe qui serait imputée en cas de défaut du port du masque dans les lieux imposés
A 2020 article by Dr. Stefan Lanka reveals why we have been laboring under a virus misconception. Learn the truth about viruses and COVID.
L’idée fausse du virus est au cœur de l’opération Coronavirus
car sans le concept de la théorie des germes et sans l’histoire d’horreur du virus tueur, la plupart des gens n’achèteraient pas le récit officiel de la propagande COVID dirigé par le NOM [Nouvel Ordre Mondial]. Dans un article précédent sur la nature du virus, j’ai discuté des efforts héroïques du virologue allemand, le Dr Stefan Lanka, qui a remporté un procès historique en 2017. Il s’est rendu jusqu’à la Cour suprême allemande. Lanka a prouvé devant le plus haut tribunal du pays que la rougeole n’était pas causée par un virus et qu’il n’existait en fait pas de virus de la rougeole. Lanka est toujours occupé à travailler, et il a écrit cet article plus tôt cette année (traduit en anglais ici) intitulé « The Misconception called Virus » [« L’idée fausse appelée virus»] dans lequel il explique l’histoire de la façon dont la science traditionnelle s’est complètement fourvoyée avec ses conclusions (en fait des hypothèses) pour diaboliser l’humble virus et lui attribuer à tort une pathogénicité qu’il n’a pas du tout.
L’idée fausse du virus : l’histoire du virus tueur contre carence et toxicité
L’argument principal de Lanka tout au long de l’article est le suivant: lorsque les scientifiques modernes travaillent avec des tissus malades, ils pensent que la présence d’un virus est à l’origine de la maladie, au lieu de se rendre compte que le tissu en question a été séparé et isolé de son hôte, puis aspergé avec des antibiotiques, et que cette séparation et cet empoisonnement le rendent malade et le tuent, plutôt que n’importe quel virus. Lanka écrit :
« Toutes les affirmations sur les virus en tant que pathogènes sont fausses et sont basées sur des interprétations erronées facilement reconnaissables, compréhensibles et vérifiables… Tous les scientifiques qui pensent travailler avec des virus dans les laboratoires travaillent en fait avec des particules typiques de tissus ou cellules mourants spécifiques qui ont été préparés de façon spéciale. Ils croient que ces tissus et cellules meurent parce qu’ils ont été infectés par un virus. En réalité, les cellules et les tissus infectés mouraient car ils étaient affamés et empoisonnés par suite des expériences en laboratoire. »
«… La mort du tissu et des cellules a lieu exactement de la même manière lorsqu’aucun matériel génétique « infecté » n’est ajouté. Les virologues n’ont apparemment pas remarqué ce fait. Selon… la logique scientifique et les règles de conduite scientifique, des expériences de contrôle auraient dû être menées. Afin de confirmer la méthode nouvellement découverte de soi-disant « propagation du virus »… les scientifiques auraient dû effectuer des expériences supplémentaires, appelées expériences de contrôle négatif, dans lesquelles ils ajouteraient des substances stériles… à la culture cellulaire. »
« Ces expériences de contrôle n’ont jamais été menées par la « science » officielle à ce jour. Au cours de l’essai sur le virus de la rougeole, j’ai mandaté un laboratoire indépendant pour effectuer cette expérience de contrôle et le résultat a été que les tissus et les cellules meurent en raison des conditions de laboratoire exactement de la même manière que lorsqu’ils entrent en contact avec du matériel prétendument « infecté » ».
En d’autres termes, les cellules et tissus étudiés meurent exactement de la même manière avec ou sans la présence d’un virus. Par conséquent, le virus ne peut pas être la cause de la morbidité et de la mortalité. Fait intéressant, c’est exactement ce que de nombreux experts de la santé ont déclaré, à savoir qu’il n’y a que 2 causes de maladie : la carence et la toxicité. Par exemple, Charlotte Gerson (qui a repris la direction de la clinique Gerson de son brillant père Max) a dit cela à propos de la maladie et du cancer. Retirer des cellules ou des tissus du corps et ainsi les couper de leur apport en énergie/nutriments entraînera rapidement une carence. L’injection d’antibiotiques dans le mélange est une toxicité. Il n’y a donc aucune preuve solide qu’un virus provoque une maladie alors qu’il existe déjà une carence et une toxicité. C’est le point clé de l’idée fausse du virus.
Comment l’idée fausse du virus a pris racine en 1858 et s’est ancrée en 1954
Lanka fait remonter le développement de l’idée fausse du virus à 1858 et à la « théorie cellulaire » de Rudolf Virchow, qui a proposé une théorie selon laquelle toute maladie et toute vie proviennent d’une seule cellule, qui est en quelque sorte détournée par un virus qui l’affaiblit et se propage. lui-même. Lanka signale 2 problèmes avec ceci :
« La théorie cellulaire est née uniquement parce que Rudolf Virchow a supprimé des découvertes cruciales sur les tissus. Les découvertes et les idées concernant la structure, la fonction et l’importance centrale des tissus dans la création de la vie, qui étaient déjà connues en 1858, réfutent complètement la théorie cellulaire et les thérapies subséquentes génétiques, immunitaires et cancéreuses. »
« Les théories de l’infection n’ont été établies en tant que dogme mondial que par les politiques concrètes et l’eugénisme du Troisième Reich. Avant 1933, les scientifiques osaient contredire cette théorie. Après 1933, ces scientifiques critiques ont été réduits au silence. »
Par « théories de l’infection », Lanka entend la théorie des germes, la théorie dominante de la médecine occidentale moderne. Lanka décrit ensuite comment un changement de paradigme dans la perception du virus s’est produit pendant la période 1952-1954 :
« Jusqu’en 1952, un virus était défini comme un poison pathogène sous la forme d’une protéine, qui, en tant qu’enzyme, causait des dommages d’une manière inconnue, pouvant provoquer des maladies et être transmissibles. Après 1953, l’année où le prétendu ADN sous la forme d’hélice alpha présumée a été annoncé publiquement, l’idée de virus est devenue un génotype malin enveloppé de protéines. Ainsi, un changement de paradigme s’est produit entre 1952 et 1954 concernant l’image d’un virus. »
Il parle de la façon dont la théorie est devenue un dogme dans l’Église de la science traditionnelle (alias scientisme) :
« Cette approche totalement non scientifique est née en juin 1954, lorsqu’un article spéculatif non scientifique et réfutable a été publié, selon lequel la mort d’un tissu dans un tube à essai était considérée… une preuve possible de la présence d’un virus. Six mois plus tard, le 10 décembre 1954, l’auteur principal de cette opinion a reçu le prix Nobel de médecine pour une autre théorie tout aussi spéculative. La spéculation de juin 1954 fut alors élevée au rang de fait scientifique et devint un dogme qui n’a jamais été remis en cause à ce jour. Depuis juin 1954, la mort de tissus et de cellules dans un tube à essai est considérée comme la preuve de l’existence d’un virus. »
Revenons aux postulats de Koch : pas d’isolement, pas de purification
Comme je l’ai couvert dans COVID-19 Umbrella Term to Operate a Fake Pandemic: Not 1 Disease, Not 1 Cause [COVID-19, Terme générique pour faire fonctionner une fausse pandémie : pas une maladie, pas une cause], les scientifiques traditionnels d’aujourd’hui sautent la deuxième étape très importante des postulats de Koch : l’isolement et la purification du virus. Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez simplement ignorer ou oublier de faire, comme oublier accidentellement votre parapluie un jour de pluie et être un peu mouillé. C’est la partie absolument essentielle pour déterminer s’il existe un nouveau virus et s’il provoque une maladie. C’est la condition sine qua non. Si vous ne pouvez pas l’isoler, vous n’avez pas réussi à prouver quoi que ce soit, car la ramification naissante que vous pensez être un virus envahissant pourrait facilement être un exosome ou une particule produite par le corps lui-même. C’est pourquoi toute la propagande COVID a commodément passé sous silence le fait qu’il n’y a pas d’images au microscope électronique du SRAS-CoV-2, puisque le microscope électronique est un outil extrêmement important dans la 1ère étape des postulats de Koch, l’identification. Lanka continue :
« … Un virus n’a jamais été isolé selon le sens du mot isolement, et il n’a jamais été photographié et caractérisé biochimiquement comme une structure unique. Les micrographies électroniques des virus présumés montrent en réalité des particules cellulaires tout à fait normales provenant de tissus et de cellules mourants, et la plupart des photos ne montrent qu’un modèle informatique (CGI – images générées par ordinateur). »
Alors, qu’est-ce que tout cela a à voir avec COVID?
Donc, pour ramener cela à la plandémie [NdNM : jeu de mots pour « pandémie planifiée »] actuelle, toutes les mêmes hypothèses et le manque de preuves sont en jeu en ce qui concerne COVID :
« Des molécules individuelles sont extraites des particules de tissus et de cellules mortes, elles sont interprétées à tort comme faisant partie d’un virus et sont théoriquement rassemblées dans un modèle de virus… Le processus de recherche de consensus pour le « virus » de la rougeole, dans lequel les participants ont débattu afin de déterminer ce qui appartenait au virus et ce qui ne l’était pas, a duré des décennies. Avec le nouveau coronavirus chinois 2019 (2019-nCoV, renommé entre-temps), ce processus de recherche de consensus ne dure que quelques clics de souris.
Avec également seulement quelques clics de souris, un programme peut créer n’importe quel virus en rassemblant des molécules de courtes parties d’acides nucléiques provenant de tissus morts et de cellules avec une composition biochimique déterminée, les organisant ainsi comme vous le souhaitez dans un génotype plus long qui est ensuite déclaré être le génome complet du nouveau virus… dans ce processus de construction théorique de « l’ADN viral », les séquences qui ne correspondent pas sont « lissées » et les séquences manquantes sont ajoutées. Ainsi, on invente une séquence d’ADN qui n’existe pas dans la réalité et qui n’a jamais été découverte et scientifiquement démontrée dans son ensemble. »
Donc, fondamentalement, les scientifiques chinois traditionnels qui travaillent selon la même théorie que les scientifiques occidentaux traditionnels ont inventé un nouveau modèle théorique pour le SRAS-CoV-2 et ont proclamé un nouveau coronavirus, mais le tout sans les micrographies électroniques pour le soutenir.
[…]Est-ce de la science ou est-ce un scientisme basé sur la foi ? […]
Lanka sur le danger des vaccins
Notre manque de compréhension des virus, des maladies, du système immunitaire, de la théorie du terrain et bien plus encore est exploité par Big Pharma pour pousser des interventions médicales dangereuses telles que les vaccins. Voici ce que Lanka a à dire sur le danger et l’inefficacité des vaccins :
« [Une] concoction composée de tissus et de cellules mourants de singes, de fœtus bovins et d’antibiotiques toxiques… est utilisée comme vaccin « vivant », car elle est censée être constituée de virus dits « atténués »… [ce] mélange toxique plein de protéines étrangères, d’acides nucléiques étrangers (ADN/ARN), d’antibiotiques cytotoxiques, de microbes et de spores de tous types est qualifié de « vaccin vivant ». Il est implanté chez les enfants par vaccination, principalement dans les muscles, en une quantité qui, s’il était injecté dans les veines, entraînerait immédiatement une mort certaine… Les faits vérifiables démontrent le danger et la négligence de ces scientifiques et politiques, qui prétendent que les vaccins sont sûrs , ont peu ou pas d’effets secondaires et protégeraient contre une maladie. Aucune de ces affirmations n’est vraie et scientifique, au contraire. Après une analyse scientifique précise, on constate que les vaccins sont inutiles et la littérature respective admet l’absence de toute preuve en leur faveur. »
Réflexions finales
L’idée fausse du virus existe depuis longtemps. Aussi insensée que soit la soumission actuelle basée sur la peur, le masque et la distanciation sociale, il y a des gens qui utilisent l’opération Coronavirus comme une chance de se réveiller. Alors que certains vont plus loin dans l’inconscience et se tournent vers de nouveaux produits de protection (« améliorez votre masque avec notre bouclier protecteur de filtration d’air motorisé en instance de brevet (N95) »), d’autres ont vu le coup d’État du coronavirus pour ce qu’il est vraiment : une chance de déployer toutes sortes d’architectures de contrôle pendant que les gens somnolent dans la peur. C’est toujours une bonne idée de remettre en question les hypothèses de base de toute déclaration gouvernementale, car presque toujours, cela peut ouvrir un portail qui mène à la vérité.
Makia Freeman est rédactrice en chef de The Freedom Articles, chercheuse de longue date sur la vérité et promotrice de la liberté. Elle fournit des analyses perspicaces, non partisanes, uniques et de pointe sur qui dirige le monde, comment ils le font et quel est le programme plus profond - ainsi que des solutions pour restaurer la paix et la liberté dans le monde. Elle écrit des articles exposant la propagande et les nombreux aspects de la conspiration mondiale, en plus de la géopolitique, de la souveraineté, de la santé et de la conscience supérieure. Ses articles sont régulièrement diffusés et présentés sur des sites tels que David Icke, Wake Up World, Activist Post, Waking Times, Global Research, The Sleuth Journal et bien d'autres.
Un médecin dénonce la propagande : « j’ai pas voté pour Rothschild »
Vidéo importante où la médecin fait la leçon au journaleux qui veut toujours la ramener à répondre sur les masques et elle ne se laisse pas faire. Sur un plateau de télé elle n’aurait pas pu dire tout ce qu’elle dit et qui devrait réveiller les gens les plus « ensuqués » comme on dit ici. C’est une femme, sûrement une mère ou grand-mère et un médecin et ce doit être difficile de la faire passer pour complotiste. Si le journaleux avait deux sous de dignité et d’honneur il démissionnerait immédiatement de BFM WC.
https://youtu.be/SzcllxyyMwg
La science est concluante : les masques et les respirateurs n’empêchent PAS la transmission des virus
[NdNM : version française trouvée sur un forum sans mention du traducteur]
Commentaire :
Cette revue de la littérature scientifique sur le port de masques chirurgicaux et autres comme moyen de prévenir la transmission du SRAS-CoV-2 et donc d'empêcher de contracter la "Covid-19" a été publiée il y a un mois.
Résumé
Les masques et les respirateurs ne fonctionnent pas. Des études approfondies d’essais contrôlés randomisés (ECR) et des méta-analyses d’études d’ECR ont montré que les masques et les respirateurs ne fonctionnent pas pour prévenir les maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol.
En outre, les données physiques et biologiques pertinentes que j’ai examinées sont telles que les masques et les respirateurs ne devraient pas fonctionner. Il serait paradoxal que les masques et les respirateurs fonctionnent, compte tenu de ce que nous savons sur les maladies respiratoires virales : La principale voie de transmission est celle des particules d’aérosols à long temps de séjour (< 2,5 μm), qui sont trop fines pour être bloquées, et la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol.
Le présent document sur les masques illustre la mesure dans laquelle les gouvernements, les médias grand public et les propagandistes institutionnels peuvent décider d’opérer dans le vide scientifique ou de ne sélectionner que des données scientifiques incomplètes qui servent leurs intérêts. Une telle insouciance est certainement aussi le cas avec l’actuel confinement mondial de plus d’un milliard de personnes, une expérience sans précédent dans l’histoire médicale et politique.
Revue de la littérature médicale
Voici les principaux points d’ancrage de la vaste littérature scientifique qui établit que le port de masques chirurgicaux et de respirateurs (par exemple, « N95 ») ne réduit pas le risque de contracter une maladie avérée :
– Jacobs, J. L. et al (2009) « Use of surgical face masks to reduce the incidence of the common cold among health care workers in Japan » : A randomized controlled trial », American Journal of Infection Control, volume 37, numéro 5, 417 – 419.
« Les travailleurs de la santé masqués de N95 étaient nettement plus susceptibles d’éprouver des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les travailleurs de la santé présentait des avantages en termes de symptômes de rhume ou de refroidissement. »
– Cowling, B. et al (2010) « Face masks to prevent transmission of influenza virus : A systematic review », Epidemiology and Infection, 138(4), 449-456. doi:10.1017/S0950268809991658
Aucune des études examinées n’a montré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit chez les travailleurs de la santé ou les membres de la communauté dans les ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2.
– bin-Reza et al (2012) « The use of masks and respirators to prevent transmission of influenza : a systematic review of the scientific evidence« , Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 257-267.
« Il y a eu 17 études admissibles. […] Aucune des études n’a établi de relation concluante entre l’utilisation de masques⁄respirateurs et la protection contre l’infection par le virus influenza« .
– Smith, J.D. et al. (2016) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux pour protéger les travailleurs de la santé contre les infections respiratoires aiguës : revue systématique et méta-analyse« , CMAJ mars 2016, cmaj.150835 ; DOI : 10.1503/cmaj.150835
« Nous avons identifié 6 études cliniques … Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les respirateurs N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé (a) d’infection respiratoire confirmée en laboratoire, (b) de maladie de type grippal, ou (c) d’absentéisme au travail déclaré« .
– Offeddu, V. et al (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : A Systematic Review and Meta-Analysis », Clinical Infectious Diseases, Volume 65, Issue 11, 1 December 2017, Pages 1934-1942, https://doi.org/10.1093/cid/cix681
« L’évaluation autodéclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative » ; selon la figure 2c de ce document :
Radonovich, L.J. et al (2019) « N95 Respirators vs Medical Masks for Preventing Influenza Among Health Care Personnel : A Randomized Clinical Trial », JAMA. 2019 ; 322(9) : 824-833. doi:10.1001/jama.2019.11645
« Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l’étude et ont représenté 5180 saisons de travail. … Parmi le personnel de santé ambulatoire, les respirateurs N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n’ont entraîné aucune différence significative dans l’incidence de la grippe confirmée en laboratoire« .
Long, Y. et al (2020) « Effectiveness of N95 respirators versus surgical masks against influenza : A systematic review and meta-analysis », J Evid Based Med. 2020 ; 1- 9. https://doi.org/10.1111/jebm.12381
« Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des affections de type grippal à l’aide de respirateurs N95 et de masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des respirateurs N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire (RR = 0,58, 95 % IC 0,43-0,78). L’utilisation d’appareils respiratoires N95 par rapport aux masques chirurgicaux n’est pas associée à un risque moindre de grippe confirmée en laboratoire« .
Conclusion concernant les masques qui ne fonctionnent pas
Aucune étude RCT dont les résultats ont été vérifiés ne montre que le port d’un masque ou d’un respirateur est bénéfique pour les travailleurs de la santé ou les membres de la communauté dans les ménages. Il n’existe aucune étude de ce type. Il n’y a aucune exception. De même, il n’existe aucune étude qui montre un bénéfice d’une politique générale de port de masques en public (plus d’informations à ce sujet ci-dessous).
De plus, s’il y avait un avantage à porter un masque, en raison de son pouvoir de blocage contre les gouttelettes et les particules d’aérosol, le port d’un respirateur (N95) devrait être plus avantageux que celui d’un masque chirurgical. Pourtant, plusieurs grandes méta-analyses, et tous les ECR, prouvent qu’il n’y a pas un tel avantage relatif. Les masques et les respirateurs ne fonctionnent pas.
Le principe de précaution tourné sur la tête avec les masques
À la lumière de la recherche médicale, il est donc difficile de comprendre pourquoi les autorités de santé publique n’appliquent pas systématiquement ces résultats scientifiques bien établis, étant donné que les dommages psychologiques, économiques et environnementaux répartis résultant d’une recommandation générale de porter des masques sont importants, sans parler des dommages potentiels inconnus dus à la concentration et à la distribution des agents pathogènes sur et à partir des masques utilisés.
Dans ce cas, les autorités publiques iraient à l’encontre du principe de précaution (voir ci-dessous).
Physique et biologie des maladies respiratoires virales, et pourquoi les masques ne fonctionnent pas
Afin de comprendre pourquoi les masques ne peuvent pas fonctionner, nous devons revoir les connaissances établies sur les maladies respiratoires virales, le mécanisme de variation saisonnière de la surmortalité due à la pneumonie et à la grippe, le mécanisme de transmission des maladies infectieuses par aérosol, la physique et la chimie des aérosols et le mécanisme de la dose infectieuse minimale.
Outre les pandémies qui peuvent survenir à tout moment, les latitudes tempérées connaissent un surcroît de mortalité due à des maladies respiratoires qui est saisonnier et qui est causé par des virus. Voir, par exemple, l’étude de Paules et Subbarao sur la grippe (2017). Ce phénomène est connu depuis longtemps et le schéma saisonnier est extrêmement régulier.
Par exemple, voir la figure 1 de Viboud (2010), qui présente une « série chronologique hebdomadaire du rapport entre le nombre de décès dus à la pneumonie et à la grippe et le nombre total de décès, basée sur la surveillance de 122 villes aux États-Unis (ligne bleue) ». La ligne rouge représente le ratio de base attendu en l’absence d’activité grippale », ici :
Le caractère saisonnier du phénomène n’a été largement compris qu’il y a une décennie. Jusqu’à récemment, on se demandait si le phénomène était principalement dû à un changement saisonnier de la virulence des agents pathogènes ou à un changement saisonnier de la sensibilité de l’hôte (par exemple, un air sec provoquant une irritation des tissus ou une diminution de la lumière du jour provoquant une carence en vitamines ou un stress hormonal). Voir, par exemple, Dowell (2001).
Dans une étude qui fait date, Shaman et al. (2010) ont montré que le schéma saisonnier de la mortalité due aux maladies extra respiratoires peut être expliqué quantitativement sur la seule base de l’humidité absolue et de son impact direct sur la transmission des agents pathogènes dans l’air.
Lowen et ses collègues (2007) ont démontré le phénomène de virulence des virus aériens dépendant de l’humidité dans la transmission réelle de maladies entre cobayes, et ont examiné les mécanismes sous-jacents potentiels de l’effet de contrôle mesuré de l’humidité.
Le mécanisme sous-jacent est que les particules ou gouttelettes d’aérosol chargées d’agents pathogènes sont neutralisées au cours d’une demi-vie qui diminue de manière monotone et significative avec l’augmentation de l’humidité ambiante. Ce mécanisme est basé sur les travaux fondateurs de Harper (1961). Harper a montré expérimentalement que les gouttelettes porteuses de virus et d’agents pathogènes étaient inactivées dans des délais de plus en plus courts, à mesure que l’humidité ambiante augmentait.
Harper a soutenu que les virus eux-mêmes étaient rendus inopérants par l’humidité (« décomposition viable »), mais il a admis que l’effet pouvait être dû à l’élimination physique ou à la sédimentation des gouttelettes par l’humidité (« perte physique ») : « Les viabilités des aérosols rapportées dans cet article sont basées sur le rapport entre le titre du virus et la numération radioactive dans les échantillons de suspension et de nuages, et peuvent être critiquées au motif que les matériaux de test et de traçage n’étaient pas physiquement identiques ».
Ce dernier point (« perte physique ») me semble plus plausible, puisque l’humidité aurait un effet physique universel de provoquer la croissance et la sédimentation des particules/gouttelettes, et que tous les agents pathogènes viraux testés ont essentiellement la même « décomposition » due à l’humidité. En outre, il est difficile de comprendre comment un virion (de tous les types de virus) dans une gouttelette serait attaqué ou endommagé au niveau moléculaire ou structurel par une augmentation de l’humidité ambiante. Un « virion » est la forme complète et infectieuse d’un virus en dehors d’une cellule hôte, avec un noyau d’ARN ou d’ADN et une capside. Le mécanisme réel de cette « décomposition viable » d’un virion par l’humidité à l’intérieur d’une gouttelette n’a pas été expliqué ni étudié.
En tout état de cause, l’explication et le modèle de Shaman et al. (2010) ne dépendent pas du mécanisme particulier de la décomposition des virions en aérosol/gouttelettes par l’humidité. Le modèle d’épidémiologie virale régionale saisonnière quantitativement démontré par Shaman est valable pour l’un ou l’autre mécanisme (ou combinaison de mécanismes), que ce soit la « décroissance viable » ou la « perte physique ».
La percée réalisée par Shaman et al. n’est pas seulement un point académique. Elle a plutôt de profondes implications en matière de politique de santé, qui ont été entièrement ignorées ou négligées dans la pandémie actuelle de coronavirus.
En particulier, le travail de Shaman implique nécessairement que, plutôt que d’être un nombre fixe (dépendant uniquement de la structure spatio-temporelle des interactions sociales dans une population totalement sensible, et de la souche virale), le nombre de reproduction de base de l’épidémie (R0) est fortement ou principalement dépendant de l’humidité absolue ambiante.
Pour une définition du R0, voir HealthKnowlege-UK (2020) : R0 est « le nombre moyen d’infections secondaires produites par un cas typique d’infection dans une population où tout le monde est sensible ». Le R0 moyen pour la grippe serait de 1,28 (1,19-1,37) ; voir l’étude exhaustive de Biggerstaff et al. (2014).
En fait, Shaman et al. ont montré que le R0 doit être compris comme variant selon les saisons entre des valeurs d’été humide à peine supérieures à « 1 » et des valeurs d’hiver sec généralement aussi élevées que « 4 » (voir par exemple leur tableau 2). En d’autres termes, les maladies respiratoires virales infectieuses saisonnières qui sévissent chaque année sous les latitudes tempérées passent d’une contagiosité intrinsèquement légère à une contagiosité virulente, simplement en raison du mode de transmission biophysique contrôlé par l’humidité atmosphérique, indépendamment de toute autre considération.
Par conséquent, toute la modélisation mathématique épidémiologique des avantages des politiques médiatrices (telles que la distanciation sociale), qui suppose des valeurs de R0 indépendantes de l’humidité, a une grande probabilité d’être de peu de valeur, sur cette seule base. Pour des études sur la modélisation et sur les effets de la médiation sur le nombre effectif de reproduction, voir Coburn (2009) et Tracht (2010).
Pour faire simple, la « deuxième vague » d’une épidémie n’est pas une conséquence du péché humain concernant le port de masque et la poignée de main. Il s’agit plutôt d’une conséquence inévitable d’une forte augmentation de la contagiosité de la maladie, due à la sécheresse de l’air, dans une population qui n’a pas encore atteint l’immunité.
Si mon point de vue sur le mécanisme est correct (c’est-à-dire la « perte physique »), alors le travail du Shaman implique nécessairement que la haute transmissibilité due à la sécheresse (grand R0) provient de petites particules d’aérosol en suspension dans l’air ; par opposition aux grosses gouttelettes qui sont rapidement éliminées de l’air par gravité.
Ces petites particules d’aérosol en suspension dans l’air, d’origine biologique, sont de tout type et sont partout, y compris jusqu’à la taille d’un virion (Despres, 2012). Il n’est pas totalement improbable que des virus puissent ainsi être physiquement transportés sur des distances intercontinentales (par exemple, Hammond, 1989).
Plus précisément, il a été démontré que les concentrations de virus dans l’air intérieur (dans les garderies, les centres de santé et à bord des avions) existent principalement sous forme de particules d’aérosol de diamètre inférieur à 2,5 μm, comme dans les travaux de Yang et al. (2011) :
« La moitié des 16 échantillons étaient positifs, et leurs concentrations totales en virus variaient de 5800 à 37 000 copies du génome m-3. En moyenne, 64 % des copies du génome viral étaient associées à des particules fines de moins de 2,5 µm, qui peuvent rester en suspension pendant des heures. La modélisation des concentrations de virus à l’intérieur a suggéré une force de source de 1,6 ± 1,2 × 105 copies du génome m-3 air h-1 et un flux de dépôt sur les surfaces de 13 ± 7 copies du génome m-2 h-1 par mouvement brownien. Sur une heure, la dose d’inhalation a été estimée à 30 ± 18 dose infectieuse médiane en culture tissulaire (TCID50), suffisante pour induire l’infection. Ces résultats apportent un soutien quantitatif à l’idée que la voie aérosol pourrait être un mode important de transmission de la grippe« .
Ces petites particules (< 2,5 μm) font partie de la fluidité de l’air, ne sont pas soumises à la sédimentation gravitationnelle et ne seraient pas arrêtées par un impact inertiel à longue distance. Cela signifie que le moindre défaut d’ajustement facial (même momentané) d’un masque ou d’un respirateur rend la norme de filtration du masque ou du respirateur tout à fait inappropriée. En tout état de cause, le matériau de filtration lui-même de N95 (taille moyenne des pores ~0,3-0,5 μm) ne bloque pas la pénétration du virion, sans parler des masques chirurgicaux. Par exemple, voir Balazy et al. (2006).
Le manque d’efficacité du masque et l’inhalation par l’hôte ne représentent cependant que la moitié de l’équation, car il faut également tenir compte de la dose infectieuse minimale (DIM). Par exemple, si un grand nombre de particules chargées d’agents pathogènes doivent être délivrées au poumon dans un certain délai pour que la maladie s’installe, alors un blocage partiel par un masque ou un tissu peut suffire à faire une différence significative.
D’autre part, si la MID est largement dépassée par les virions transportés dans une seule particule d’aérosol capable d’échapper à la capture par le masque, alors le masque n’a aucune utilité pratique, ce qui est le cas.
Yezli et Otter (2011), dans leur examen de la MID, soulignent les caractéristiques pertinentes :
la plupart des virus respiratoires sont aussi infectieux chez l’homme que dans les cultures de tissus ayant une sensibilité optimale en laboratoire
on pense qu’un seul virion peut suffire à induire une maladie chez l’hôte la MID à 50 % de probabilité (« TCID50 ») se situe, de façon variable, entre 100 et 1000 virions
il y a généralement 103-107 virions par gouttelette de grippe aérolisée de diamètre 1 μm – 10 μm
la MID à 50 % de probabilité s’insère facilement dans une seule (une) gouttelette aérolisée
Pour en savoir plus :
Haas (1993) fournit une description classique de l’évaluation dose-réponse.
Zwart et al. (2009) ont fourni la première preuve en laboratoire, dans un système virus-insecte, que l’action d’un seul virion peut être suffisante pour provoquer une maladie.
Baccam et al. (2006) ont calculé, à partir de données empiriques, qu’avec la grippe A chez l’homme, « nous estimons qu’après un délai de ~6 h, les cellules infectées commencent à produire le virus de la grippe et continuent à le faire pendant ~5 h. La durée de vie moyenne des cellules infectées est de ~11 h, et la demi-vie du virus infectieux libre est de ~3 h. Nous avons calculé le nombre de reproduction de base [dans le corps], R0, qui indique qu’une seule cellule infectée peut produire ~22 nouvelles infections productives ».
Brooke et al. (2013) ont montré que, contrairement aux hypothèses de modélisation précédentes, bien que toutes les cellules infectées par le virus de la grippe A dans le corps humain ne produisent pas une progéniture infectieuse (virions), néanmoins, 90 % des cellules infectées sont significativement affectées, plutôt que de simplement survivre indemnes.
Tout cela pour dire que : si quelque chose passe (et c’est toujours le cas, quel que soit le masque), alors vous allez être infecté. Les masques ne peuvent pas fonctionner. Il n’est donc pas surprenant qu’aucune étude impartiale n’ait jamais trouvé un avantage au port d’un masque ou d’un respirateur dans cette application.
Par conséquent, les études qui montrent la capacité de barrière partielle des masques, ou qui montrent que les masques peuvent capturer de nombreuses grosses gouttelettes produites par un porteur de masque qui éternue ou tousse, à la lumière des caractéristiques du problème décrites ci-dessus, ne sont pas pertinentes. Voir, par exemple, des études de ce type : Leung (2020), Davies (2013), Lai (2012) et Sande (2008).
Pourquoi il ne peut jamais y avoir de test empirique d’une politique nationale de port de masque
Comme mentionné ci-dessus, il n’existe aucune étude qui montre un bénéfice d’une politique générale de port de masques en public. Il y a une bonne raison à cela. Il serait impossible d’obtenir des résultats sans ambiguïté et sans parti pris :
Tout avantage du port de masque devrait minime, non détecté dans des expériences contrôlées, qui serait noyé par les effets plus importants, notamment l’effet important du changement de l’humidité atmosphérique.
Les habitudes de conformité et d’ajustement des masques seraient inconnues.
Le port du masque est associé (corrélé) à plusieurs autres comportements de santé ; voir Wada (2012).
Les résultats ne seraient pas transférables, en raison des différences d’habitudes culturelles.
La conformité est obtenue par la peur, et les individus peuvent s’habituer à une propagande basée sur la peur, et peuvent répondre essentiellement de manière disparate.
Le contrôle et la mesure de la conformité sont pratiquement impossibles et sont sujets à de grandes erreurs.
– Il est notoire que les déclarations volontaires (comme dans les enquêtes) sont biaisées, car les individus ont la conviction intéressée, que leurs efforts sont utiles.
La progression de l’épidémie n’est pas vérifiée par des tests fiables sur de larges échantillons de population, et repose généralement sur des visites ou des admissions à l’hôpital non représentatives.
Plusieurs agents pathogènes différents (virus et souches de virus) provoquant des maladies respiratoires agissent généralement ensemble, dans la même population et/ou chez les individus, et ne sont pas résolus, tout en ayant des caractéristiques épidémiologiques différentes.
Aspects inconnus du port du masque
De nombreux préjudices potentiels peuvent découler des politiques publiques générales de port de masques, et les questions suivantes restent sans réponse :
Les masques utilisés et chargés deviennent-ils des sources de transmission accrue, pour le porteur et les autres ?
Les masques deviennent-ils des collecteurs et des réservoirs d’agents pathogènes que le porteur du masque éviterait autrement en respirant sans masque ?
Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou pulvérisées en composants respirables ? Les virions peuvent-ils s’échapper d’une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ?
Quels sont les dangers de la croissance bactérienne sur un masque usagé et chargé ?
Comment les gouttelettes chargées d’agents pathogènes interagissent-elles avec les poussières et les aérosols de l’environnement capturés sur le masque ?
Quels sont les effets à long terme sur la santé des travailleurs de la santé, tels que les maux de tête, résultant d’une respiration entravée ?
Y a-t-il des conséquences sociales négatives pour une société masquée ?
Y a-t-il des conséquences psychologiques négatives au port d’un masque, en tant que modification comportementale basée sur la peur ?
Quelles sont les conséquences environnementales de la fabrication et de l’élimination des masques ?
Les masques perdent-ils des fibres ou des substances qui sont nocives lorsqu’elles sont inhalées ?
Conclusion
En formulant des recommandations et des politiques de port du masque à l’intention du grand public, ou en approuvant expressément cette pratique, les gouvernements ont à la fois ignoré les preuves scientifiques et fait le contraire de suivre le principe de précaution.
En l’absence de connaissances, les gouvernements ne devraient pas élaborer des politiques qui ont un potentiel hypothétique de causer des dommages. Le gouvernement a un obstacle à franchir avant d’entreprendre une vaste intervention d’ingénierie sociale ou de permettre aux entreprises d’exploiter des sentiments fondés sur la peur.
En outre, les individus doivent savoir qu’il n’y a aucun avantage connu à porter un masque dans une épidémie de maladie respiratoire virale, et que des études scientifiques ont montré que tout avantage doit être résiduellement faible, comparé à d’autres facteurs déterminants.
Sinon, quel est l’intérêt de la science financée par les pouvoirs publics ?
Le présent document sur les masques illustre la mesure dans laquelle les gouvernements, les médias grand public et les propagandistes institutionnels peuvent décider d’opérer dans un vide scientifique ou de ne sélectionner que des données scientifiques incomplètes qui servent leurs intérêts. Une telle insouciance est certainement aussi le cas avec l’actuel confinement mondial de plus d’un milliard de personnes, une expérience sans précédent dans l’histoire médicale et politique.
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À propos de l’auteur
Dennis Rancourt est titulaire d'un doctorat de l'Université de Toronto (1984) et a été professeur de physique à l'Université d'Ottawa.
Coronavirus : et si les masques faisaient plus de mal que de bien ?
Le masque est devenu dans le débat public l’élément central du déconfinement. Plusieurs études attestent de son efficacité contre la transmission du SARS-Cov-2. Pourtant, d’autres scientifiques dénoncent des conclusions biaisées et mettent en gardent contre la fausse sécurité conférée par le port du masque.
« Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le Covid-19 », indique clairement sur son site l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Autrement dit, le masque n’est pas recommandé pour l’ensemble du public. « Il n’existe aucune preuve que le port d’un masque par des personnes en bonne santé puisse empêcher d’être infecté par des virus respiratoires », insiste l’OMS.
Une position qu’a longtemps défendue le gouvernement, avant de faire une volte-face à 180° devant les arguments d’autres scientifiques, jusqu’à imposer le port du masque dans les transports obligatoires. Le 22 avril, l’Académie de médecine a appelé tous les Français à porter sans attendre un masque de protection grand public, même artisanal, dès qu’ils sortent de chez eux. « Veiller à ne pas contaminer les autres n’est pas facultatif, c’est une attitude citoyenne qui doit être rendue obligatoire dans l’espace public », a claironné l’Académie. « Le port de masque grand public par les porteurs asymptomatiques, lorsqu’il est bien utilisé et bien porté, réduit fortement la transmission du virus », confirme également le Haut Conseil de la santé publique (HCSP).
Tout d’abord il faut se rappeler que le masque n’est pas vraiment une protection pour vous, mais plutôt pour les autres. Pour que son efficacité soit bonne, il faut que les deux personnes qui se parlent en ait un. pic.twitter.com/sD5jn6GMuy— @AidonsRosny (@AidonsRosny) May 5, 2020
Les études contradictoires s’enchaînent
À la décharge du gouvernement, il faut dire que les étude contradictoires s’enchaînent. Le 12 avril, une étude sud-coréenne concluait à l’inefficacité des masques, y compris chirurgicaux dans la limitation de la transmission, en raison notamment de la taille des particules virales, capables de traverser les masques. Une nouvelle étude du groupe Delve (Data Evaluation and Learning for Viral Epidemics) de la Royal Society, basée sur de précédentes recherches, affirme de son côté que « l’adoption généralisée de masques faciaux peut aider à contrôler l’épidémie de Covid-19 en réduisant l’émission de gouttelettes dans l’environnement par les individus asymptomatiques. Cela confirme également les expériences des pays qui ont adopté cette stratégie », indiquent les auteurs — même si la plupart des masques portés en Asie visent la majorité du temps à se protéger de la pollution.
Aucune preuve solide de l’efficacité des masques
« ll n’y a aucune preuve solide que le masque peut réduire la transmission du virus dans la communauté », rejette Ben Killingley, consultant en médecine aiguë et en maladies infectieuses à l’hôpital University College de Londres, interrogé par le Guardian. « Les études sur les masques faciaux n’ont pas été menées pendant une pandémie ou dans le contexte d’un nouveau virus », met en garde le spécialiste. De plus, les tests sont menés en laboratoire, bien loin des conditions réelles de la vie de tous les jours.
Or, selon plusieurs spécialistes, les inconvénients des masques l’emportent largement sur ses bénéfices. « L’utilisation de masques médicaux à grande échelle peut créer un faux sentiment de sécurité, et entraîner la négligence d’autres mesures essentielles, telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique », remarque par exemple l’OMS.
En second lieu, la gêne occasionnée par le masque conduit les personnes à se toucher plus fréquemment le visage avec leurs mains potentiellement contaminées, ce qui accroît le risque d’attraper le virus. Sans compter les difficultés à respirer au travers de certains masques. De fait, on voit un grand nombre de personnes ayant réclamé des masques à cor et à cris porter les masques… sur le menton. « Je suis allergique au tissu », plaide par exemple Sophie, caissière à Strasbourg. Dernier souci : le masque doit en principe être lavé après chaque usage, ce qui est loin d’être le cas.
Le principe de précaution avant les preuves scientifiques ?
« Avant de mettre en œuvre des interventions publiques impliquant des milliards de personnes, il nous faut des essais contrôlés randomisés au niveau de la population ou au moins des études de suivi par observation avec des groupes de comparaison », conclut Antonio Lazzarino, du département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College de Londres. Des précautions que n’a pas attendues le gouvernement pour commander 3 milliards de masques et pour étendre sa distribution aux supermarchés.
En séance publique, une femme dénonce le port du masque, la 5G, Bill Gates, les pédophiles…
Une séance de commentaires publics du conseil des commissaires du comté de Palm Beach est devenue virale mercredi [24 juin] après que les résidents aient dénoncé les lois de masquage obligatoires (…).
Une participante, Sylvia Ball, a déclaré qu’elle était «très triste de voir les autorités piétiner nos droits constitutionnels» (…).
Une autre participante, Christina Gomez [dans la vidéo], a juré: «Nous nous réunirons et procéderons à une arrestation citoyenne sur chaque être humain qui va à l’encontre de la liberté de choix», ajoutant que les masques «tuent littéralement [des gens] … et chacun d’entre vous qui obéissent à la loi du diable vont être arrêtés pour crimes contre l’humanité. »
Masque et Covid-19 : la perspective d’un chercheur scientifique
De passage à Ottawa la semaine dernière, ThéoVox Actualités à eu l’honneur et le privilège d’échanger avec M. Denis Rancourt Scientifique et Chercheur qui nous a reçu à son domicile.
M. Denis Rancourt a été :
– Scientifique, chercheur et ancien professeur à l’université d’Ottawa – Il a pratiqué plusieurs domaines de la science – Il a été financé par une agence nationale – Il a dirigé un laboratoire reconnu internationalement – Il a publié plus de 100 articles dans des revues scientifiques importantes – Il a publié plusieurs essais de commentaires sociaux
Il travaille aujourd’hui comme scientifique et chercheur à l’Association des libertés civiles de l’Ontario. Il est sans contredit un chercheur émérite ayant fait sa marque non seulement chez nous au Canada mais à travers le monde.
Ayant fait plusieurs recherches sur diverses controverses rattachées à la pandémie de la covid-19, il vient répondre aujourd’hui à nos questions notamment sur le port du masque, le confinement et la distanciation sociale.
Ils savent que le coronavirus [covid-19] est un canular. Il y a une raison de croire qu’ils peuvent vouloir seulement notre servilité. Ils savent que le masque que nous sommes maintenant obligés de porter ne marche pas. La question est alors : pourquoi l’imposent-ils? Jetons un coup d’œil à l’Histoire. Masques contre le coronavirus : Masques pour punitions : Masques d’esclavage : Pour les communistes, la servilité représente TOUT. Nous sommes visiblement entraînés [à cette fin].
Ils nous ont dit exactement ce qui allait arriver, et nous ont conseillé de nous taire et de suivre les ordres. Malheureusement, la plupart des gens ont fait exactement cela.
Il est difficile d’imaginer une attaque plus cruelle contre la famille que la prévention insidieuse des contacts de personne à personne.
Ce qui équivaut à une assignation à résidence, plus le port forcé d’un masque, plus l’ordre de rester à distance des autres, a pour but déclaré de prévenir la contagion, mais comme l’a dit récemment le philosophe Giogio Agamben, « C’est une contagion politique, qu’on le comprenne ». Il a raison. La contagion qu’il faut contrôler n’est pas virale, mais politique. La triade des mandats officiels entrave la communication qui ne peut être contrôlée. En ligne, un discours et une stratégie politiques non autorisés peuvent être enregistrés pour le dossier de l’individu. Dans la rue, ce n’est pas le cas, du moins pas encore.
En 1933, Hitler a suspendu la Constitution de Weimar suite à l’incendie du Reichstag. Les droits des citoyens prévus par cette Constitution ont été abolis et n’ont jamais été rétablis.
Un drame similaire continue de se jouer aux États-Unis depuis l’attaque du 11 septembre, qui a donné lieu au Patriot Act (au titre ironique) qui bafoue la Constitution US, donnant ainsi libre cours aux services de renseignement de la nation de concert avec les géants des médias sociaux. Le tout premier amendement est nié en fonction de la définition que quelqu’un donne du « discours de haine » ou de « normes communautaires », des sites d’information et d’opinion étant « dégradés ». Le quatrième amendement est un mensonge caché dans le sens où on a planifié d’enregistrer tous les gestes des citoyens numériquement, et malheur aux personnes qui enfreignent les règles.
Le confinement n’a jamais vraiment été lié à une pandémie. Covid19 n’en était que le prétexte. Bill Gates lui-même a admis (dans un moment sans surveillance ?) que les précédents SRAS et MERS étaient plus « mortels » , c’est-à-dire plus meurtriers, que le virus Covid19. Pourtant ces virus sont arrivés et repartis sans provoquer l’effondrement de l’économie. Mais il y a plus que l’économie, c’est la vie quotidienne telle que nous la vivons tous qui a été une des principales visées du confinement. Mettre fin au verrouillage demain ne suffirait pas à réparer les dommages déjà causés. Nous avons été psychologiquement éprouvés et il n’y a pas de solution en perspective. Des avertissements de « pics » et de nouvelles vagues nous sont communiqués quotidiennement. Oui, d’innombrables emplois et entreprises sont sont en train de disparaître, mais c’est l’impact psychologique dévastateur qui se répercute sur toute la société qui est indéniable. Les séquelles émotionnels et psychiques ne se résorberont pas de sitôt. Comme prévu, nous sommes désorientés et le serons pendant des décennies, alors que les « internationalistes conspirateurs », comme les appelle David Rockefeller, nous préparent à une vie correspondant à leur dessein mondialiste.
Les masques en tissu que l’on voit partout aujourd’hui sont devenus symboliques. Aussi utiles soient-ils pour arrêter les gouttelettes en suspension dans l’air, ils n’empêchent pas le passage des virus, comme le montre l’avertissement sur une boîte du type de masque que l’on voit couramment. Au mois de mars, l’expert préféré des médias, Anthony Fauci, a déclaré sans ambiguïté sur CBS 60 Minutes que : « Il n’y a aucune raison de se promener avec un masque ». Deux mois plus tard, alors que les demandes de confinement s’intensifiaient, il a changé d’avis et s’est prononcé en faveur du masque en tant que « symbole destiné à être vu par les gens ». Les articles de presse indiquant que les masques sont inefficaces, voire contre-productifs, parviennent rarement aux aux yeux du grand public, ou bien ils ont tout simplement disparu. Or, le masque est sans aucun doute un symbole – un symbole de soumission.
Vivre en toute liberté comporte un niveau de risque tout à fait normal. En plus des divers germes et parasites qui font partie de la nature, il y a les coups de foudre, les collisions de voitures, les chutes dans les escaliers et la proie éventuelle des criminels – principalement des représentants de nos gouvernements. Nous sommes impliqués dans une campagne de terreur fabriquée par un groupe de personnes puissant qui considère que la majorité de la société est un troupeau à contrôler. Ceux qui comprennent cela, mais qui portent néanmoins un masque simplement pour se conformer à ce qu’ils supposent être le choix de la majorité, se se laissent prendre à cette arnaque. Enlevez ce satané truc ! Respirez en toute liberté !
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Bill Willers est professeur émérite de biologie à l’université du Wisconsin à Oshkosh. Il est fondateur du Superior Wilderness Action Network et rédacteur en chef de Learning to Listen to the Land, et de Unmanaged Landscapes, tous deux publiés par Island Press. Il peut être contacté à l’adresse willers@uwosh.edu. Lire d’autres articles de Bill.
Aujourd’hui, nous sommes face à une pression populaire extrêmement forte pour le port d’un masque, n’importe lequel. Et si on regardait la situation de façon rationnelle ?
Par Christophe de Brouwer.
Que l’on croie ou non dans les vertus d’un masque pour se protéger contre les virus et plus particulièrement le covid-19, n’empêche nullement d’avoir une réflexion sur son intérêt. Depuis le Lancet-gate, il devient difficile de faire confiance aux articles « scientifiques » de circonstance.
Il y a cependant une littérature, peu nombreuse, portant sur l’efficacité du masque d’avant la crise du Lancet. Apparemment, dire que les masques aux normes (les autres ?) protègent peut-être ou peut-être pas, pose un évident problème d’acceptation.
Pour nourrir cette réflexion, il suffit d’aller sur medline (la plus grande base de données scientifiques notamment pour le domaine de la santé) et de taper les mots clés suivant : mask/transmission/virus (ou influenza).
Vous trouverez systématiquement à peu près ceci : « Il y a peu de données pour montrer que l’utilisation de masques simples ou de masques-respirateurs (en dur, avec éventuellement une cartouche type N95 ou FFP2) prévient l’infection à venir. De nouvelles études sur les infections naturelles en milieu contrôlé ou d’études dans des établissements de soins ou communautaires sont nécessaires pour mieux définir l’efficacité des masques faciaux et des masques-respirateurs dans la prévention de la transmission du virus influenza (grippe classique). »
Par exemple cet article-ci, sous lequel on trouve d’autres articles de qualité disponibles d’avant la crise covid-19.
L’OMS
Jusque récemment, aucune étude réellement scientifique -il n’y en a pas beaucoup- n’a été concluante, dans un sens comme dans l’autre, quant au bénéfice du port d’un masque (de qualité, je ne parle pas des autres). Bref, on ne savait toujours pas. C’est pourquoi (et c’est vraiment pourquoi) l’OMS était très prudente dans ses conseils :
« Quand utiliser un masque ? Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le 2019 nCoV. Portez un masque si vous toussez ou éternuez. Le masque n’est efficace que s’il est associé à un lavage des mains fréquent avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Si vous portez un masque, il est important que vous sachiez l’utiliser et l’éliminer correctement. »
Le 10 juin, l’OMS vient de changer ses recommandations. Elle se base sur un travail qu’elle a financé, paru dans le Lancet (!), le 1er juin, concernant les milieux de soins et communautaires (c’est-à-dire avec des masques ad-hoc agréés).
On ne comprend pas bien la méthodologie, puisque pour cette revue et méta-analyse, sur 20 013 études étudiées (?!) réalisés sur 6 continents, 19 834 sont exclues pour en retenir 179 en revue systématique et parmi celles-ci, 44 pour la méta-analyse.
Bien entendu nous ne sommes pas dans des études randomisées avec groupes témoins. Toute cette énorme masse de données aurait été traitée par « intelligence artificielle » (comme l’étude du Lancet-gate). Où allons-nous ?
Aujourd’hui, nous sommes face à une pression populaire extrêmement forte pour le port d’un masque, n’importe lequel. Serions-nous face à une « Mass Sociogenic Ilness » ou « Hystérie collective », ou par les temps qui courent « Hystérie épidémique » ?
Je m’explique :
1. L’épidémie de Covid-19 tire manifestement à sa fin. Le risque de contamination de personne à personne tend vers 0 (RO<1), tant le virus perd progressivement sa capacité à se transmettre.
Ceci est typique des grippes (terme générique) saisonnières et ce covid-19 apparaît d’évidence une épidémie saisonnière, même si la queue de l’épidémie peut durer et qu’il y ait ici et là des clusters.
Donc en soi, le port de masque perd de son utilité (un masque de qualité, bien porté aurait peut-être été utile durant la montée en puissance de l’épidémie, mais aujourd’hui ?)
2. Le risque de rebond de l’épidémie ne peut être évoqué raisonnablement. Aucune donnée épidémiologique, d’aucun pays, ne permet de relever cela, au contraire, toutes les courbes de mortalité liée à l’épidémie, en pays tempérés de l’hémisphère nord, vont dans le même sens : l’extinction de l’épidémie, même si cela semble prendre du temps comme aux USA.
Bien sûr, des journaux mainstream crient au risque majeur et tutti quanti, qu’on l’observe en Chine, aux USA ou ailleurs (sur base de cas dépistés qui sont d’abord liés à la politique suivie plutôt qu’à la réalité épidémique, et non sur base de la mortalité qui est une donnée plus neutre mais sensible à la qualité du traitement), dans le but -c’est mon interprétation-, de maintenir les populations sous pression.
Bref, nous ne sommes pas sortis des discours pour faire peur qui sont une des bases de l’hystérie épidémique. Ceci, me semble-t-il, arrange d’ailleurs bien certains experts, politiques ou même ces journalistes-lobbyistes de l’apocalypse, qui masquent ainsi leur faillite.
3. Les masques eux-mêmes sont souvent inadéquats et dangereux. Soit parce que le matériau utilisé pour les fabriquer n’est pas adapté (par exemple un masque en tissu de fabrication artisanale), soit parce qu’il est mal porté, ce qui est très courant.
Rappelons que le coronavirus est une nanoparticule et qu’il n’est pas arrêté par le maillage du masque, ni par l’impact, mais par agrégation. La nanoparticule se diffuse en effet par mouvement brownien, elle accompagne le flux d’air dans tous ses méandres sans en dévier, sinon pour s’agréger.
La toxicologie des nanoparticules fut initialement étudiée pour le virus de la poliomyélite qui est un virus d’assez petite taille (30-50 nanomètres). On voulait comprendre pourquoi ce virus atteignait si facilement le système nerveux central.
Cette toxicologie particulière fut redécouverte au début des années 2000 à l’occasion d’une « épidémie » de maladie de type Parkinson dont de jeunes soudeurs étaient atteints aux USA, à l’occasion de ces procès collectifs que l’on connaît là-bas et pas chez nous. En d’autres mots, comment le manganèse contenu dans les soudures atteignait le système nerveux central. Ayant travaillé pour une mine de manganèse en Afrique, j’ai vu des jeunes de 25 ans atteints de Parkinson avancé, c’est très impressionnant et très triste.
Tiens, connaissez-vous les premiers signes de la maladie Covid-19 ? Perte de goût et d’odorat… Pourquoi ?
Parce que, probablement, la voie de pénétration efficace du toxique (virus) n’est pas uniquement les poumons, mais le bulbe olfactif qui se trouve au plafond de la fosse nasale. Cette voie de pénétration mène directement et rapidement là où il ne faut pas.
Le coronavirus est un peu plus grand que celui de la polio, plus petit que celui de la variole. Dans ce cas-ci, de 100 à 150 nanomètres. Pour la pénétration dans les tissus, il a un comportement de type nanoparticule.
C’est pourquoi le problème du masque est tout à fait particulier.
D’ailleurs, en milieu de travail, pour se prémunir des virus, des masques de type FFP3 sont impératifs ; et non des FFP2 (N95) dont on fait l’achat massif : mais, opportunément, les recommandations ont changé (CDC) durant cette épidémie pour en conseiller l’usage, et pourquoi pas.
Il est possible que le port de masque de qualité, bien porté, puisse être utile. Cependant aucune étude scientifique (il n’y en a pas beaucoup) n’est concluante à ce sujet, sauf celle du Lancet du 1er juin dont je viens de faire l’« éloge » ci-dessus, dans un sens comme dans l’autre, lorsqu’il se montre capable d’arrêter les coronavirus qui sont des nanoparticules.
Ceci n’est évidemment pas le cas des masques en tissu qui deviennent d’ailleurs dangereux s’ils ne sont pas nettoyés extrêmement fréquemment : ils deviennent des nids à nanoparticules. En effet, ces masques de tissu se chargent d’humidité avec la respiration et se réchauffent.
Les postillons et autres gouttelettes se fondent dans l’humidité chaude, provoquant une tension de vapeur augmentée qui recueille forcément nombre de nanoparticules. Celles-ci suivront les mouvements d’inspiration et d’expiration, infectant le cas échéant le porteur du masque et son entourage.
Bref ces masques peuvent devenir des nids à virus dangereux d’autant que celui-ci survit plusieurs jours sur ces masques humides.
Quant aux masques chirurgicaux, ils sont capables de protéger partiellement, non pas celui qui le porte, mais le patient opéré. Ils arrêtent les nanoparticules à l’expiration dans une proportion d’environ 80 % et en laissent passer cependant environ 20 % : la première protection est la maîtrise des flux d’air dans une salle d’opération.
Ils doivent être changés régulièrement, la norme serait que leur utilisation n’excède pas une heure ; bien sûr, des marges de sécurité sont appliquées à ces normes.
Les masques en dur (masque-respirateur) avec capsule filtrante protègent l’individu qui le porte, surtout à l’inspiration. Cette protection n’est pas absolue. La capsule filtrante laisse passer entre 0,1 – 1 – 5 % des particules selon la qualité du masque : il existe une vraie différence entre un masque FFP2 et FFP3 : comme dit plus haut, c’est ce dernier qui est indiqué pour la protection professionnelle contre les virus ; soyons cependant de bon compte, le FFP2 (N95) arrête aussi des nanoparticules, mais un peu moins bien.
L’état de propreté est essentiel. Ici aussi, le portage ne devrait pas excéder une à deux heures, cependant, pour répondre à la crise, on accepte aujourd’hui des portages plus longs et leur réemploi après nettoyage (5 à 6 fois maximum). Donc, en tout état de cause, idéalement, cela ne se porte certainement pas en permanence, ni le même, jour après jour.
Il faut comprendre que pour les nanoparticules, le pouvoir d’arrêt des masques n’est pas lié à la finesse du maillage mais à des phénomènes d’agrégation/agglutination de la nanoparticule sur le maillage, car si le maillage était trop serré, on ne pourrait plus respirer. Lorsqu’il y a saturation, les capacités de filtration sont compromises.
Donc, résumons.
Les capacités d’arrêt d’un masque demi-visage sont liées :
À son ajustement sur le visage : les fuites diminuent fortement l’efficacité du masque et peuvent rendre inopérante la capacité d’arrêt de nanoparticules qui suivent « exactement » le flux de l’air. Il n’y a quasi pas d’inertie à la particule : trop petite et donc aucun effet d’impact comme on peut en trouver pour des micro-particules, les bactéries par exemple.
À la quantité filtrée et donc à l’activité de la personne qui le porte, puisque le pouvoir d’arrêt n’est pas total : activité physique intense ou activité au repos ? Dans le premier cas, non seulement la saturation sera vite atteinte mais le nombre de nanoparticules ayant réussi à traverser sera important, dans l’autre cas c’est l’inverse.
La taille de la nanoparticule et malheureusement, de ce point de vue, le range 100-200 nm est celui qui pénètre le mieux à travers les filtres. Pas de chance.
La quantité des nanoparticules présentes. Comme un masque laisse passer une certaine quantité de nanoparticule (0,1 – 1 – 5 – 20 % ou plus, selon la qualité, l’état du masque, les fuites, etc.), cela implique d’avoir un environnement sain. L’hygiène des locaux est un élément majeur : le facteur de protection lié à la dilution des particules est essentiel ; par exemple, se trouver dans de grandes pièces à air recyclé peut être catastrophique.
Le temps d’exposition aux particules infectieuses est, sur base des mêmes observations, également essentiel.
Les capacités de défense de l’organisme jouent un rôle clé, que ce soit au niveau des défenses passives et actives de la paroi de l’appareil respiratoire, ou des défenses internes de l’organisme lorsqu’une particule infectante a réussi à passer notamment à travers le bulbe olfactif. Les fumeurs sont plus à risque de ce point de vue, et c’est un exemple.
Bref, ne nous trompons pas : porter efficacement un masque n’est pas simple. De nombreux facteurs jouent un rôle dont la qualité intrinsèque du masque, la qualité du portage du masque, son renouvellement, etc.
Il n’y a pas d’improvisation à ce sujet. La bonne volonté naïve et la non-professionnalisation peuvent être dangereuses. L’urgence de ce point de vue est au niveau du personnel soignant et communautaire.
Au-delà de la polémique, je pense surtout qu’il est important que chacun se saisisse d’outils de réflexion et aille au-delà de la peur pour se forger sa propre opinion. Peu importe finalement qu’au sortir de cette réflexion, certains estiment bénéfique pour eux de porter un masque de tissu plus ou moins artisanal, d’autres non. Mais cela permettra au moins de se respecter les uns les autres.
Programme caché derrière la vaccination contre la Covid-19 ?
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[Source : MirastNews]
[NdNM : L’article suivant est présenté à titre d’hypothèse dont chacun pourra évaluer le degré de plausibilité et de probabilité. Il repose en grande partie sur la conception matérialiste que des éléments matériels, en l’occurrence des virus ou des manipulations génétiques, seraient capables d’influencer la spiritualité d’un être humain.]
MANDAT DE VACCIN CONTRE LA COVID-19: L’horrible programme caché
FUNVAX: Un complot mondialiste pour rendre obligatoire le vaccin COVID-19 révèle un complot satanique choquant
Les chemtrails sont utilisés depuis des années pour administrer à la fois des virus respiratoires et des vaccins en aérosol.
Voici la principale raison pour laquelle le NOM, la cabale mondialiste est résolue à mandater un programme de vaccination universel contre la COVID-19. Non, cela n’a rien à voir avec l’immunité induite par le vaccin présenté comme le seul moyen de contrôler cette maladie entièrement fabriquée ayant produit la pandémie et la panique par étapes déclenchée par leur nouveau coronavirus par bio-ingénierie interposée, qui a été disséminé furtivement dans les zones urbaines à forte intensité de 5G à travers le monde.
État de la nation
En 2005, une présentation hautement confidentielle a été donnée aux responsables du Ministère de la Défense (DoD) et aux militaires du Pentagone sur le programme top secret FunVax.
Il y a au moins 3 points à retenir essentiels de cette présentation extrêmement révélatrice et radioactive faite par un scientifique expérimenté en armes biologiques qui semblait être l’homme de référence pour le projet FunVax. Comme suit:
Le programme d’armes biologiques militaires des États-Unis d’Amérique a créé un vaccin spécialement formulé pour immuniser des individus et des populations ciblés contre l’expression du gène God, également connu sous le nom de transporteur de monoamine vésiculaire 2 (VMAT2). La suppression de VMAT2 a été un objectif principal des laboratoires d’armes biologiques des Etats-Unis d’Amérique pendant des décennies avec le but ostensible de neutraliser les terroristes qui agissent sur leur fanatisme religieux. Cependant, le véritable objectif est d’inoculer les gens du monde entier contre l’inclination vers des poursuites spirituelles et/ou des expériences mystiques (voir la capture d’écran ci-dessous). Certains initiés profonds ont même supposé que le véritable objectif du FunVax est de ralentir en permanence le développement de l’âme.
La forme la plus pratique qu’un programme de vaccination VMAT2 peut prendre à la lumière de la nécessité d’un secret extrême est un virus respiratoire, qui pourrait être secrètement libéré dans n’importe quelle ville, nation ou région du monde. Cela éliminerait le problème posé par les sociétés qui sont opposées aux vaccinations administrées par injection. Les cultures religieuses, en général, ont de plus en plus peur de la véritable intention des vaccins. De nombreuses personnes ont non seulement subi et/ou été témoins d’effets secondaires indésirables des vaccins, mais elles sont également sceptiques à juste titre quant à leur efficacité.
Le vaccin FunVax proposé serait aérosolisé d’une manière similaire à la pulvérisation systématique, étendue et aveugle de chemtrails sur la population sans méfiance ci-dessous. Parce que les forces armées des Etats-Unis d’Amérique ont nié à jamais l’existence des chemtrails, la plupart des citoyens ont été conditionnés à croire à tort qu’ils sont des traînées. De cette manière, les vaccins en aérosol peuvent être administrés furtivement aux citoyens de toute nation qui autorise illicitement des opérations de géo-ingénierie chimique.
~~~ Fin du SOMMAIRE EXÉCUTIF ~~~
* Pour une discussion approfondie du vaccin FunVax, ainsi que du gène VMAT2 également connu sous le nom de gène de Dieu, l’enquête détaillée suivante fournit de nombreux faits scientifiques qui confèrent un degré élevé de crédibilité à l’existence de ce programme militaire d’armes biologiques des Etats-Unis d’Amérique: Une enquête approfondie sur VMAT2 et le vaccin FunVax
POINT CLÉ: Le FunVax a été initialement conçu comme une stratégie militaire visant à neutraliser les terroristes dans tout le Moyen-Orient. Il a fallu 7 ans à l’armée des Etats-Unis d’Amérique (EUA) pour déployer cette arme biologique particulière qui s’est manifestée principalement en Arabie saoudite sous le nom de syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) de 2012 à 2020. La Corée du Sud, un autre pays avec une forte présence militaire des EUA qui subit un chemtrailing constant, a également subi une importante épidémie de MERS en 2015.
~ Le MERS n’est qu’un exemple de «vaccin en aérosol» délivré via des chemtrails qui ciblait spécifiquement la secte militante wahhabite de l’islam en Arabie saoudite de 2012 à 2020. Le réseau terroriste wahhabite a été créé par l’OTAN et les communautés militaires et de renseignement du Zio- L’Axe anglo-américain, tout comme ISIS, était dans le Nord Levant. ~
OPÉRATION COVID-19
Tout indique que la COVID-19 est une arme biologique FunVax qui a été délibérément libérée dans le monde entier via divers moyens de propagation afin de multiplier de manière exponentielle les vecteurs de diffusion du vaccin caché VMAT2.
Par conséquent, l’objectif principal de l’OPÉRATION COVID-19 est de réduire considérablement la religiosité dans toute la communauté mondiale des nations, en particulier dans les pays qui font partie intégrante de la formation d’un gouvernement totalitaire mondial. Ces nations sont principalement les puissances militaires occidentales de l’Axe Zio-Anglo-Américain qui sont membres à la fois de l’OTAN et du G20.
En fait, le programme du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas être mis en œuvre avec succès dans les nations où les citoyens ont de fortes impulsions spirituelles et une pratique religieuse pieuse. La cabale mondialiste du NOM (Nouvel Ordre Mondial) aura une période encore plus difficile partout où il y a une tradition historique de mysticisme telle que l’Inde, ou un renouveau spirituel en cours comme expérimenté par les chrétiens pentecôtistes et évangéliques à travers l’Occident.
Ne laissant rien au hasard, les auteurs de l’OPÉRATION COVID-19 sont allés à fond avec chacun des quatre systèmes d’armes directement impliqués dans la vaccination de toute l’humanité. Les quatre principales méthodes d’immunisation contre le gène de Dieu en 2020 ont déjà été publiées dans cet exposé: Voici le système NOM (NWO en anglais) pour appliquer les vaccinations obligatoires.
(1) Arme biologique COVID-19
(2) Déploiements 5G et 4G existante
(3) Vaccins antigrippaux annuels
(4) Aérosols Chemtrail
Chacun de ces quatre systèmes d’armes biologiques est utilisé subrepticement pour administrer rapidement et de manière synergique un régime de vaccination VMAT2 mondial, entre autres objectifs malveillants.
Il est vrai que la vidéo ci-dessus ne parle que d’un vaccin VMAT2 en aérosol; cependant, c’était il y a 15 ans. La cabale du NOM (NWO) a considérablement accéléré son emploi du temps pour des raisons cruciales concernant les menaces existentielles auxquelles elle est maintenant confrontée et a depuis conçu la présente OPÉRATION COVID-19 en mettant leur schéma d’origine sur les super-stéroïdes.
En d’autres termes, le système d’arme quaternaire qui visait toute l’humanité a été déguisé en pandémie mondiale afin de couvrir toute la planète de l’arme biologique COVID-19 et de ses faux antidotes, qui servent tous deux efficacement de vaccinations VMAT2.
POINT CLÉ: Non seulement les calendriers annuels de vaccination antigrippale et de vaccination des enfants sont utilisés de manière astucieuse pour administrer le vaccin VMAT2, mais la principale raison d’un vaccin COVID-19 obligatoire est de s’assurer que chacun reçoit son certificat d’immunité génétique. Voir: FUNVAXgate: Bill Gates ‘Implantable Quantum Dot, Microneedle Vaccine Delivery System & Luciferase
Maximiser la couverture de la Terre pour que chaque habitant reçoive son jab FunVax est désormais le principal objectif mondialiste. De cette façon, la cabale du NOM est capable de mener à bien le COVID-1984 beaucoup plus complexe et alambiqué, qu’elle doit faire après la hâte si les pouvoirs en place (TPTB) veulent échapper à la colère du Peuple We.
Par conséquent, l’OPÉRATION COVID-19 n’est que le premier coup de poing dans une stratégie à un coup de poing contre l’humanité afin que TPTB établisse un Superstate de la sécurité mondiale; COVID-1984 représente le deuxième coup de poing.
«Tout comme l’opération de faux drapeau du 11 septembre parrainée par l’État a été utilisée pour créer l’État de sécurité nationale des Etats-Unis d’Amérique (EUA), COVID-1984 est en cours pour imposer un Superstate mondial de la sécurité sur l’ensemble de la civilisation planétaire en tant que précurseur d’un gouvernement mondial unique.
Chaque mouvement fait par la cabale mondialiste du Nouvel Ordre Mondial pendant l’exécution de cette pandémie par étapes et psyop mondiale a été planifié longtemps à l’avance. C’est parce que COVID-1984 représente le point culminant de 100 ans de guerre biologique contre la race humaine. Ce n’est pas seulement une arme biologique de dépeuplement comme l’était la grippe espagnole de 1918. Regardez chaque tour et tour de cette Opération classique Problème ~ Réaction ~ Solution, d’autant plus qu’elle est faussement rapporté par le Mockingbird Media de la CIA. Horloge chaque Résultat du NOM, grand et petit, car chaque pièce s’adapte parfaitement dans le puzzle COVID-1984 pré-planifié. C’est pourquoi cela a été mémorisé le « Plandemic »… ainsi que « THE GREAT SCAMDEMIC ».
– Analyste du renseignement et ancien officier de l’armée des Etats-Unis d’Amérique
Cartel bancaire international et syndicat du crime
Les ramifications profondes du programme d’armes biologiques FunVax du Pentagone sont aussi vastes qu’elles sont très importantes pour la race humaine.
Si le peuple des Etats-Unis d’Amérique (EUA) prenait conscience de ce stratagème répugnant pour étouffer la poursuite spirituelle et le zèle religieux dans tout le corps politique, le ministère de la Défense serait dissous dans un flash DC avant de trembler pour de bon. Les gens des 50 États cesseraient immédiatement de payer leurs impôts avant d’envisager sérieusement une démolition contrôlée du Pentagone.
Mais comment est-ce vraiment arrivé?
Un complot criminel de plusieurs décennies est en cours pour effondrer la République des Etats-Unis d’Amérique qui a véritablement commencé au début du XXe siècle. À cette époque, le Département de la guerre des États-Unis d’Amérique, maintenant appelé Département de la Défense, a été complètement repris avec la Federal Reserve Act de 1913. À partir de ce moment, chaque événement cataclysmique mondial a été méticuleusement planifié, coordonné, exécuté et couvert par la même tribu génocidaire qui possède et exploite l’International Banking Cartel & Crime Syndicate (IBCCS).
Le génocide arménien, la Première Guerre mondiale, la Révolution bolchevique, le Génocide de la grippe espagnole, la Grande Dépression, la Seconde Guerre mondiale, l’Holocauste, les attaques terroristes du 11 septembre, la guerre contre le terrorisme, et pandémie COVID-19 tous ont une chose en commun. Ils ont tous été financés par le Cartel bancaire international et syndicat du crime.
Il a fallu un financement massif et une myriade de personnel travaillant assidûment pendant plus d’un siècle pour lancer à la fois les OPÉRATIONS COVID-19 et COVID-1984. Payer pour ce financement de la recherche et couvrir des décennies de salaires gouvernementaux n’étaient possible que grâce à la Réserve fédérale, qui était une création de l’International Banking Cartel & Crime Syndicate.
* NOTE DE RÉSERVE FÉDÉRALE:monnaie Fiat + banque de réserve fractionnaire = argent drôle
C’est ainsi que l’IBCCS a pu coopter et contrôler des agences clés au sein du gouvernement fédéral des EUA, qui étaient toutes nécessaires pour exécuter les nombreuses opérations noires et les dissimulations menant à la première opération COVID-19, puis COVID-1984. Le vol sans fin et la chicane financière supervisés par la Réserve fédérale est également la façon dont les mondialistes ont mis en place et financé le désormais célèbre État profond. Aussi connus sous le nom de Senior Executive Service, ces traîtres à la République des EUA doivent être immédiatement arrêtés et poursuivis dans toute la mesure de la loi… AVANT QU’ILS SOIENT ACCROCHÉS EN DIRECT SUR INTERNET! ! !
Bien sûr, les médias grand public sont également pleins de traîtres, tout comme la C.I.A., le FBI, le DoJ, la NSA, le DHS et le Département d’État sont dotés de tant de subversifs. Les traîtres de l’État profond peuplent également les CDC, HHS, NIH, FDA et Big Pharma. En fait, il y a maintenant plus d’éléments séditieux dans tout l’État profond qu’il n’y a de patriotes et de nationalistes. Les mondialistes ont littéralement repris le verrou, le stock et le baril du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique (EUA). C’est précisément pourquoi ils ont lancé une bio-attaque aussi désespérée et imprudente, effrontée et insensée contre toute la civilisation planétaire pour effacer définitivement le gène de Dieu.
Traîtres et couvertures
Qui sont-ils exactement?
Qui sont les membres de l’élite au pouvoir qui commettent cette série de crimes odieux contre l’humanité connus sous le nom d’opération COVID-19 et COVID-1984?
William Henry Gates III
George Soros
Henry Kissinger
Barack Hussein Obama
Hillary Rodham Clinton
Joe Biden
Nancy Pelosi
Lindsey Graham
Chuck Schumer
Adam Schiff
Tom Cotton
Dianne Feinstein
Maxine Waters
Eric Swalwell
James Comey
Robert Mueller
Rod Rosenstein
George W. Bush
Dick Cheney
Anthony Fauci
Deborah Birx
Robert Redfield
Gavin Newsom
Andrew Cuomo
Elon Musk
Eric Schmidt
Tim Cook
Larry Page
Sergey Brin
Mark Zuckerberg
Jack Dorsey
Sundar Pichai
Ajit Pai
Satya Nadella
Jeff Zucker
Wolf Blitzer
Anderson Cooper
Jim Acosta
Chuck Todd
Jake Tapper
Chris Cuomo
Rachel Maddow
Don Lemon
Andrea Mitchell
Brian Stelter
Alisyn Camerota
Erin Burnett
Parmi d’innombrables autres acteurs de crise OPERATION COVID-19, ainsi que les co-conspirateurs criminels de COVID-1984
Tous ces mauvais acteurs ont une chose en commun: ils n’ont AUCUNE CONSCIENCE. Ce qui signifie probablement qu’ils ont déjà reçu leur FunVax. Voyez comment ils ont cyniquement mémorisé le FunVax, comme si c’était tellement amusant de calmer secrètement la nature religieuse d’une victime et son désir inné de rechercher des vérités spirituelles.
Conclusion
Il est primordial de comprendre correctement la véritable complexité du système de distribution FunVax. Cela représente le point culminant de plusieurs décennies de guerre biologique clandestine menée contre l’humanité. Cependant, maintenant que la pandémie de coronavirus a révélé ce complot néfaste, les malfaiteurs ont involontairement laissé le chat sortir du sac POUR TOUT TEMPS.
Le système d’arme biologique FunVax utilise au moins 4 modalités différentes. Les auteurs (i) utilisent des chemtrails pour pulvériser des virus de la grippe et des vaccins aérosols, (ii) administrent des programmes de vaccin antigrippal pour adultes et des calendriers de vaccination infantile, (iii) libèrent plusieurs variantes de l’arme biologique COVID-19 dans les hôpitaux, les maisons de retraite médicalisées, la vie assistée (et sur les navires de croisière lorsqu’ils étaient en service), et (iv) en utilisant les déploiements intensifs de la 5G pour affaiblir le système immunitaire et amplifier les fréquences électromagnétiques et les transmissions micro-ondes qui facilitent le processus de vaccination clandestine FunVax. En outre, les perps ont prévu un cinquième volet dans lequel ils (v) formulent un vaccin COVID-19 obligatoire qui garantira que chaque individu reçoive la «vaccination» VMAT2 qui sera appliquée via un certificat d’immunité. (Ils ont essentiellement utilisé nos impôts volés pour payer notre futur FunVax obligatoire.)
Par conséquent, nous vivons tous et/ou assistons tous à une vague de crime aux proportions vraiment épiques qui déferle sur la planète Terre, encore et encore et encore. Cette série d’attaques bioterroristes en cours fait partie de la conspiration criminelle internationale connue sous le nom d’opération COVID-19 qui est la condition préalable du NOM (NWO) à la mise en œuvre mondiale de COVID-1984.
Peut-être que la meilleure façon de mettre fin à cette véritable «conspiration satanique choquante» est de l’exposer et de la divulguer comme s’il n’y avait pas de lendemain……… parce que si les chercheurs de vérité ne font pas cela, il n’y aura pas de lendemain! De toute urgence, les vrais perps tout en haut de la chaîne alimentaire reptilienne doivent être exposés comme jamais auparavant. Voir: La MAFIA KHAZARIENNE: Vous ne savez pas, ce que vous ne savez pas!
CAVEAT: Les mondialistes du NOM sont absolument déterminés à vacciner les quelque 7,8 milliards d’habitants de la planète Terre d’ici la fin de l’OPÉRATION COVID-19. C’est pourquoi ils utilisent tant de techniques et de technologies pour administrer le vaccin VMAT2; ils ne veulent pas d’un seul être humain vivant avec son gène divin intact et pleinement opérationnel. Par conséquent, il est impératif que tout le monde lise et publie cet excellent conseil du Coronavirus Coach afin de prévenir sa vaccination FunVax: voici comment tout le monde peut éviter d’attraper le coronavirus
Le FunVax a en fait été prédit il y a plus de 100 ans par l’un des plus grands prophètes de l’ère moderne, le scientifique hors pair et fondateur de la biodynamie et de l’anthroposophie, Rudolph Steiner. Voir: Il y a plus de 100 ans, Rudolf Steiner a mis en garde contre un complot diabolique visant à vacciner toute l’humanité.
Plan d’action
La seule façon d’aller de l’avant est que nous, le peuple, reprenions notre gouvernement des voleurs et des assassins qui l’ont volé. Ils ont violé, pillé et dépouillé le monde entier avec nos impôts et l’ont fait en notre nom. Il faut l’arrêter – HIER! Veuillez noter que la raison même pour laquelle la guerre biologique COVID-19 est menée contre les États-Unis d’Amérique est qu’ils savent que nous sommes sur eux…. et que nous venons pour chacun d’entre eux. Voici deux des criminels de carrière internationaux les plus incorrigibles qui doivent être traités le plus tôt possible.
Ennemi public n° 1: BILL GATES: une menace pour la société qui doit être arrêté et poursuivi pour des crimes contre l’humanité
Ennemi public n° 2: George Soros doit être arrêté, poursuivi et emprisonné pour empêcher la guerre civile
En effet, des cadres de réserve en France ont enquêté pendant 50 jours pour clarifier les problématiques liées à la « pandémie » de 2020. Le Rapport rendu a été interdit de diffusion pour l’instant. Toutefois, devant l’urgence et la gravité des faits, ils ont choisi de le communiquer tout de même à la société civile. Nous avons donc entre les mains la version « grand public » expurgée des références au Groupe et des sigles de l’Unité.
Le groupe d’enquête met en garde contre une désinformation qui semble entourer ce dossier, sur lequel beaucoup d’avis sont divergents — notamment entre les « autorités » et les praticiens de terrain.
Toutefois, les éléments semblant former consensus ont été relevés et synthétisés, afin de constituer une bibliothèque de connaissances de nature à aider le lecteur à renforcer son système immunitaire et son hygiène de vie, face à un virus qui n’a rien d’ordinaire. Une évidence cependant : ce virus, s’il existe, n’a rien de naturel ni d’accidentel.
Le groupe d’enquête a relevé des incohérences qui ont débouché sur la mise en évidence d’une corruption manifeste et d’intentions contraires au bien public, culminant avec des intentions criminelles et génocidaires, et la mise en place d’un état totalitaire, qui sont rapportées dans les conclusions.
Que soit ici remercié le groupe d’enquête, composée de cadres de réserve qui, durant cinquante jours, ont enquêté sans relâche pour y voir plus clair dans la « pandémie de Covid-19 » et ont livré leurs conclusions – toutes recoupées et sourcées -. L’analyse livrée est parfois très éloignées de la thèse officielle. Il a fallu aux enquêteurs faire un choix – à la fois difficile et courageux – entre la servilité d’une posture conventionnelle et sans risques, se bornant au discours officiel, et la loyauté due à des populations civiles touchées au cœur et souvent désinformées par certaines institutions qui se sont avéré inféodées à l’Ordre Marchand. Cette fois encore, les réservistes seront aux côtés de la Nation.
MISE À JOUR (27 août 2020) : Madame Claire Edwards m’a personnellement écrit : « Cher Guy. Je viens de finir la traduction en anglais du rapport fait par des officiers français. Si vous voulez poster le document sur votre site, je serais reconnaissante. » Vous pouvez donc télécharger ce rapport, traduit en anglais sous le titre « Investigative Report on the Covid-19 pandemic and its relationship tu Sars-Cov-2 and Other Factors ». Claire Edwards, BA Hons, MA, a travaillé pour les Nations Unies en tant que rédactrice et formatrice en écriture interculturelle de 1999 à 2017. Depuis mai 2018, elle collabore avec Arthur Firstenberg pour la publication de l’Appel international pour arrêter la 5G sur Terre et dans l’espace (www.5gspaceappeal.org). Claire a mis en garde le Secrétaire général des Nations Unies contre les dangers de la 5G lors d’une réunion avec le personnel des Nations Unies en mai 2018, appelant à une cessation de son déploiement dans les lieux d’affectation des Nations Unies.
«Le “virus” sur lequel nous avons enquêté ne serait dans les faits qu’une partie d’une vaste opération combinant armes biologiques et armes à radiations, soutenue par une opération d’enfumage et de diversion, orchestrée par une OMS notoirement corrompue ayant contribué à jeter la confusion dans les rangs des soignants, et dont les indications et les recommandations se situent factuellement à l’exact opposé des observations et des préconisations des urgentistes de terrain.»
Des incohérences évidentes et des lacunes inexplicables invalident la théorie officielle
La gestion de la « crise » sanitaire semble n’avoir servi que de prétexte à une mainmise totalitaire généralisée
Des machinations totalitaires : intention d’imposer une cryptomonnaie mondiale, un vaccin avec des nanopuces et une puce électronique sous-cutanée
Il règne une énorme corruption au sein de l’OMS et ses intentions sont inavouables
La 5G est impliquée dans le Covid-19, avec des radiations électromagnétiques d’un potentiel élevé :
Le pouvoir pathogène du virus, ou de la bactérie Prevotella qui a causé le choc cytokinique
La similarité entre les dégâts pulmonaires observés par tous les médecins urgentistes et les dommages causés par l’usage d’une arme électromagnétique (plus des migraines permanentes, de l’épuisement, des sensations de brûlure dans les poumons et une perte de sensations olfactives et gustatives, également cités comme symptômes du COVID-19)
De nombreuses antennes ont été installées en profitant du confinement, sans tenir compte du « principe de précaution », malgré les dangers mis en évidence par ailleurs, en particulier pour entraver des traitements médicaux
Le « Covid-19 » est une guerre biologique et électromagnétique soutenue par une énorme opération de faux-semblants destinée à semer la confusion dans les rangs du personnel médical et hospitalier
Le « Covid-19 » pourrait servir de préparation à une opération à plus grande échelle combinée à une diversion pour dissimuler des tests à grande échelle d’armes 5G à des fins criminelles qui restent à élucider
Des installations 5G, à la fois terrestres et aériennes (les satellites en orbite basse du projet StarLink d’Elon Musk), font évidemment partie de ce projet de « guerre totale »
Le Dr. Jeremy K. Raines, un ingénieur qui fait autorité en matière de champs électromagnétiques, rapporte que les signaux sont utilisés par le corps humain pour réguler ses processus, et prévient que des signaux électromagnétiques externes peuvent sérieusement interférer avec ces processus.
Aucune enquête n’a été menée sur la réaction de la Terre à l’utilisation massive de technologie 5G malgré le fait qu’il a été établi que les activités industrielles (activités minières, extraction de pétrole ou de gaz naturel, géothermie) peuvent provoquer des séismes
Des séismes inhabituels ont eu lieu en France et des municipalités ont été déclarées en état d’urgence
Policiers (et médecins) pour la liberté, en Espagne
POLICIERS POUR LA LIBERTÉ (ou MÉDECINS ET POLICIERS) – Activez les sous-titres FR
Après le discours d’un policier Allemand, voici qu’une collègue policière Espagnole s’adresse à l’ensemble des policiers et Forces de l’ordre.
Cette vidéo est sous-titrée en français et ce discours s’adresse aussi aux policiers français.
Je vous invite à la regarder jusqu’à la fin…
Vous ne vous y attendiez pas et moi non plus. Les policiers espagnols qui refusent d’appliquer bêtement les ordres d’un gouvernement vendu aux intérêts des mondialistes totalitaires, s’organisent entre eux et rejoignent les efforts des médecins espagnols honnêtes qui ont créé l’association « Médecins pour la Vérité », sous l’impulsion de la Dr Natalia Prego Cancelo. Voici alors le speech d’une courageuse policière, Soina Vesvucci, qui présente l’initiative « Policiers pour la liberté » ainsi que des témoignages saisissants de deux de ses collègues.
Depuis 1900, les taux de mortalité ont connu une baisse spectaculaire de 74 pour cent dans les pays développés, en grande partie grâce à une nette diminution des décès dus aux maladies infectieuses. Quelle part de cette baisse est due aux vaccins ? L’histoire et les données fournissent des réponses claires qui comptent beaucoup dans le débat actuel sur les vaccins, car la course pour trouver celui contre le Covid-19 nous pousse vers un vaccin qui pourrait être obligatoire pour tous [sans omettre les horreurs qu’il(s) pourrai(en)t contenir – NdT].
Depuis 1900, le taux de mortalité en Amérique et dans les autres pays du vieux monde a diminué d’environ 74 pour cent, ce qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité et de l’espérance de vie des Américains [et des occidentaux en général – NdT].
La question est simple : « Comment cela s’est il produit ? »
Pourquoi le taux de mortalité a-t-il diminué si rapidement ? Si vous écoutez les partisans de vaccins, la réponse est simple : les vaccins nous ont sauvés. Ce qui est fou dans ce récit, c’est la facilité avec laquelle on peut le réfuter par des données cachées à la vue de tous. Mais qu’il persiste en dépit des preuves qui attestent le contraire nous en dit long sur le monde dans lequel nous vivons et j’espère qu’il encouragera les parents à reconsidérer la véracité de bon nombre des récits qu’on leur a livrés sur les vaccins et à faire leurs propres recherches.
1970, Dr. Edward H. Kass
Le 19 octobre 1970, le Dr Edward H. Kass, de Harvard, a prononcé devant ses condisciples un discours lors de la réunion annuelle de la Infectious Diseases Society of America [la Société américaine des maladies infectieuses est une association médicale représentant des médecins, des scientifiques et d’autres professionnels de la santé spécialisés dans les maladies infectieuses, association que le Dr Edward H. Kass a cofondé en 1963 – NdT], association qui l’amènerait probablement à quitter cette même profession aujourd’hui [s’il était encore vivant ; il est décédé en 1990 à l’âge de 72 ans d’un cancer des poumons – NdT].
À l’époque, le Dr Kass était en fait le président de l’organisation, ce qui rendait encore plus choquants ses propos sur les vaccins et leur impact sur la réduction des taux de mortalité américains, du moins selon les normes actuelles. Quarante-huit ans après le discours du Dr Kass, les vaccins ont acquis un statut mythologique aux quatre coins de la planète sous l’impulsion des personnes qui profitent le plus de leur utilisation. Bien sûr, les vaccins ont sauvé le monde. Bien sûr, chaque enfant devrait recevoir tous les vaccins. Si vous ne vous faites pas vacciner, vous permettrez le retour de maladies infantiles mortelles. Si vous ne le vaccinez pas, votre enfant mourra. Si vous remettez les vaccins en question, ne serait-ce qu’un peu, vous êtes donc « anti-vaccin » et vous ne méritez que mépris et ostracisme !
Note du traducteur : Originaire du Bronx, le Dr Kass a obtenu une licence et une maîtrise à l’université du Kentucky, un doctorat à l’université du Wisconsin et un doctorat en médecine à l’université de Californie. Il a rejoint la faculté de Harvard et le personnel de l’hôpital de la ville de Boston en 1947 pour se consacrer à la recherche sur les maladies infectieuses. Il est devenu professeur à Harvard en 1969 et médecin-chef à l’hôpital de Brigham en 1977. Il fut aussi membre du Collège royal de médecine de Londres, de l’Académie américaine des arts et des sciences et de l’Institut américain de médecine, dont le nouveau nom est l’Académie nationale de médecine.
Et si la plus grande partie de l’histoire sur le rôle des vaccins dans le déclin de la mortalité n’était même pas vraie ?
Dans son célèbre discours, le Dr Kass a interpellé ses condisciples infectiologues, en les mettant en garde contre le risque de se focaliser sur des aspects erronés s’ils tiraient de fausses conclusions quant aux raisons pour lesquelles les taux de mortalité avaient à ce point décliné. Comme il l’a expliqué :
[…] nous avions accepté quelques demi-vérités et avions cessé de chercher les vérités complètes. Les principales demi-vérités étaient que la recherche médicale avait éradiqué les grands fléaux du passé — tuberculose, diphtérie, pneumonie, septicémie puerpérale, etc. — et que la recherche médicale et notre système supérieur de soins médicaux étaient des facteurs majeurs d’allongement de l’espérance de vie, offrant ainsi au peuple américain le plus haut niveau de santé disponible dans le monde. Nous savons que ce sont des demi-vérités, mais sans doute pas suffisamment.
Le Dr Kass a ensuite partagé avec ses condisciples quelques graphiques révélateurs. J’essaie d’imaginer un président de l’Infectious Diseases Society of America partageant l’un de ces graphiques aujourd’hui lors d’une réunion de responsables de la santé publique. J’imagine qu’une personne couperait l’électricité de la salle où il fait sa présentation avant qu’une autre ne le maîtrise et le fasse sortir manu militari… voici le premier des graphiques que le Dr Kass a partagé ce jour-là :
Toutefois, ce graphique du Dr Kass n’inclut même pas le vaccin contre la rougeole… Pourquoi ? En fait, en 1970, le vaccin contre la rougeole commençait tout juste à être administré, et comme vous pouvez clairement le voir, la mortalité dû à la rougeole avait depuis longtemps connu une baisse spectaculaire. Pour la coqueluche, il a produit un tableau similaire :
[La Bordetella Pertussis est l’agent de la coqueluche qui fut isolée en 1906 – Les tests du premier vaccin contre la coqueluche ont duré plus de trois ans (de mars 1934 à novembre 1937), avec 5 815 enfants inscrits – NdT]Dans le graphique ci-dessus, la date à laquelle le vaccin contre la coqueluche a été lancé est indiquée. Le Dr Kass a également présenté un graphique concernant la scarlatine, ce qui renforce la confusion sur le rôle effectif des vaccins, pour la simple raison qu’un vaccin contre la scarlatine n’a jamais existé. Et pourtant, le graphique suivant qui présente un formidable déclin de la mortalité dû à la scarlatine ressemble beaucoup à celui de la rougeole et de la coqueluche :
[Le streptocoque de la scarlatine a été découvert en 1884, la pénicilline a été prescrite à partir de 1945 et ce qui constituera la base de l’antibiothérapie à base de sulfamidés a été isolé pour la première fois en 1935 – NdT]Quel est l’intérêt de ces graphiques ?
Le Dr Kass essayait de sensibiliser ses disciples infectiologues à un aspect simple, mais qui a de profondes implications pour la santé publique. Son argument était si important que je vais le citer en gras pour qu’il n’échappe à personne :
Ce déclin des taux de [mortalité] concernant certaines pathologies, approximativement corrélé aux contextes socio-économiques, constitue tout simplement l’événement le plus important dans l’histoire de la santé des êtres humains, et pourtant nous n’avons que les notions les plus vagues et les plus générales sur la manière dont il s’est produit et sur les mécanismes par lesquels l’amélioration socio-économique et la baisse des taux de [mortalité] de certaines pathologies se chevauchent.
Le Dr Kass a demandé à ses condisciples de faire preuve d’ouverture pour déterminer POURQUOI les maladies infectieuses ont connu un déclin aussi spectaculaire aux États-Unis — ainsi que dans d’autres pays du vieux monde. Était-ce dû à la nutrition ? Aux méthodes sanitaires ? À la réduction du surpeuplement des habitations ? — Nous avons depuis appris que la réponse à ces trois questions est « Oui ». Il a encouragé ses collègues à bien se garder de tirer des conclusions hâtives, à rester objectifs et à « se consacrer à de nouvelles perspectives ».
[Puisque l’exposition à la pollution de l’air à l’extérieur et à l’intérieur des locaux accroît le risque de maladies cardiovasculaires, respiratoires et du développement ainsi que la mortalité prématurée, l’amélioration de la santé environnementale, qui passe par des progrès en matière de qualité de l’air, d’eau et d’assainissement et de gestion des déchets, et les efforts de préservation de la biodiversité rendent les populations moins vulnérables aux pandémies et, par conséquent, améliorent le bien-être global des sociétés et leur résilience. Source OCDE – NdT]Heureusement pour nous, le discours du Dr Kass ce jour-là a été sauvé pour la postérité, car il fut imprimé dans son intégralité au sein d’une revue médicale. En fait, c’est une revue que le Dr Kass a lui-même fondée, The Journal of Infectious Diseases, et son discours s’intitule « Maladies infectieuses et changement social ». Un certain nombre d’éléments dans le discours du Dr Kass m’ont paru époustouflants, surtout quand on sait qu’il était le président de l’Infectious Diseases Society of America. À savoir :
Il n’a jamais parlé des vaccins comme de « la plus grande invention de l’humanité » ou par l’une des nombreuses autres façons hyperboliques dont les vaccins sont dans la presse actuelle en permanence décrits par les partisans des vaccins. Les vaccins n’ont pas permis de sauver « des millions de vies » aux États-Unis, comme le savait bien le Dr Kass.
En fait, il n’a JAMAIS accordé beaucoup de crédit aux vaccins dans le déclin spectaculaire de la mortalité au sein du monde développé. Ce qui est logique, car aucune des données dont il disposait n’aurait permis d’étayer ce point de vue. Ce qui m’a amené à me poser la question suivante : « quelqu’un a-t-il essayé de replacer dans son contexte la contribution des vaccins au déclin de la mortalité humaine au XXe siècle ? » Autrement dit, existe-t-il des données qui permettent de mesurer l’impact exact et précis des vaccins dans la protection de l’humanité ? Oui, en effet, elles existent. Lisez la suite.
McKinlay & McKinlay — L’étude la plus célèbre dont vous n’avez jamais entendu parler
Elle ne sera pas des plus facile à lire, mais j’espère que vous prendrez le temps d’en lire chaque mot. En 1977, les épidémiologistes — et époux — John et Sonja McKinlay de l’université de Boston ont publié les travaux fondateurs sur le rôle que les vaccins — et autres mesures médicales — ont joué dans le déclin massif de la mortalité observée au XXe siècle, qui se rapportent à ce chiffre même de 74 pour cent évoqué dans mon paragraphe d’introduction. De plus, leur étude met en garde contre le comportement même que nous observons aujourd’hui dans le monde vaccinale. En effet, ils ont averti qu’un groupe de profiteurs pourrait s’attribuer plus de crédit pour les résultats d’une mesure médicale — les vaccins — que la mesure elle-même ne le mérite, et ensuite utiliser ces faux résultats pour créer un monde où leur produit devra être utilisé par tout le monde. Sérieusement, ils ont prédit que cela se produirait — et il convient de noter que l’étude McKinlay était autrefois une lecture obligatoire dans toutes les écoles de médecine.
[…] ils ont averti qu’un groupe de profiteurs pourrait s’attribuer plus de crédit pour les résultats d’une mesure — les vaccins — que la mesure elle-même ne le mérite, et ensuite utiliser ces faux résultats pour créer un monde où leur produit devra être utilisé par tout le monde.
Publiée en 1977 dans le Millbank Memorial Fund Quarterly, l’étude de McKinlay s’intitulait « La contribution discutable des mesures médicales dans le déclin de la mortalité aux États-Unis au XXe siècle ». L’étude a clairement prouvé, à l’aide de données, quelque chose que les McKinlay ont reconnu comme pouvant être considéré par certains comme une « hérésie » médicale. À savoir
que l’introduction de mesures médicales spécifiques et/ou l’expansion des services médicaux ne sont généralement pas responsables de la majeure partie du déclin moderne de la mortalité.
Par « mesures médicales », les McKinlay entendaient en fait TOUT ce que la médecine moderne avait inventé, qu’il s’agisse d’antibiotiques, de vaccins, de nouveaux médicaments, etc. Les 23 pages de l’étude de McKinlay devraient être lues intégralement, mais en bref, les McKinlay ont cherché à analyser l’impact des mesures — médicales, antibiotiques, chirurgie, vaccins — sur le déclin massif des taux de mortalité entre 1900 et 1970 :
Voici quelques-uns des principaux points abordés dans leur étude :
92,3 pour cent du déclin du taux de mortalité s’est produit entre 1900 et 1950 [avant que la plupart des vaccins n’existent].
Les mesures médicales « semblent avoir peu contribué à la baisse globale de la mortalité aux États-Unis depuis 1900 environ — ayant été introduites dans de nombreux cas plusieurs décennies après qu’un déclin marqué se soit déjà amorcé et n’ayant pas d’influence détectable dans la plupart des cas ».
Et, voici les deux pépites…
Le document fait état de deux points que je tiens à souligner, car ils sont très importants. Le premier concerne les vaccins. Ils écrivent :
Même si l’on supposait que ce changement était entièrement dû aux vaccins, alors seulement un pour cent environ du déclin consécutif aux mesures médicales prises pour les maladies considérées ici pourrait être attribué à ces mesures. De manière plus conservatrice, si nous attribuons une partie du déclin ultérieur des taux de mortalité pour la pneumonie, la grippe, la coqueluche et la diphtérie à des mesures médicales, alors seuls 3,5 pour cent du déclin du taux de mortalité global peuvent peut-être être expliquée par des mesures médicales dans les principales maladies infectieuses considérées ici. En effet, étant donné que c’est précisément pour ces maladies que la médecine prétend avoir le plus de succès dans la réduction de la mortalité, 3,5 pour cent représente probablement une estimation raisonnable de la limite supérieure pour la contribution totale des mesures médicales à la baisse de la mortalité aux États-Unis depuis 1900.
En clair : sur le déclin total de la mortalité depuis 1900, à savoir ce chiffre de 74 pour cent que je ne cesse de mentionner, les vaccins — et autres mesures médicales comme les antibiotiques — n’y ont en fait contribué qu’à hauteur de 1 à 3,5 pour cent. Autrement dit, au moins 96,5 pour cent du déclin de la mortalité n’avaient rien à voir avec les vaccins — et probablement plus que cela puisque les chiffres de McKinlay & McKinlay comprenait TOUTES les mesures médicales, et pas UNIQUEMENT les vaccins [ou les antibiotiques – NdT].
Vous ne pouvez pas dire que vous avez sauvé l’humanité si vous êtes tout au plus à l’origine de 3,5 pour cent du déclin du taux de mortalité depuis 1900 — et encore moins si vous l’êtes plus probablement de 1 pour cent.
Et puis les McKinlay ont écrit quelque chose qui m’a fait rire aux éclats, parce que cela correspond absolument à ce que nous voyons tous les jours dans le monde d’aujourd’hui où les vaccins sont hyper à la mode :
Il n’est pas rare aujourd’hui que les connaissances biotechnologiques et les mesures médicales spécifiques soient invoquées comme la raison principale de la majeure partie du déclin moderne de la mortalité au XXe siècle. La paternité de ce déclin est souvent revendiquée par les, ou attribuée aux, principaux bénéficiaires actuels de cette explication dominante.
Cela vous dit quelque chose ?
En 2000, le CDC donne le coup de grâce
En 1970, le Dr Kass a émis l’idée que les responsables de la santé publique doivent veiller à ne pas attribuer à des éléments erronés le mérite du déclin massif du taux de mortalité enregistré dans le monde développé au XXe siècle. En 1977, les docteurs McKinlay & McKinlay ont rassemblé des données autour des idées du Dr Kass et ont montré que les vaccins — et autres mesures médicales — étaient responsables de 1 à 3,5 pour cent de ce déclin global de la mortalité depuis 1900. En 2000, les scientifiques du CDC ont reconfirmé toutes ces données, mais ont également fourni un meilleur aperçu des éléments qui ont réellement conduit à ce déclin.
Publié en septembre 2000 dans la revue Pediatrics et intitulé « Résumé annuel des statistiques de l’état civil : Tendances sur la santé des Américains au cours du XXe siècle », des épidémiologistes issus de l’université Johns Hopkins et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies [CDC – NdT] ont réaffirmé ce que nous avions déjà appris grâce aux travaux de McKinlay et McKinlay :
La vaccination n’explique donc pas les impressionnantes baisses de la mortalité observées dans la première moitié du siècle… près de 90 pour cent de ce déclin du aux maladies infectieuses chez les enfants américains s’est produit avant 1940, à une époque où peu d’antibiotiques ou de vaccins étaient disponibles.
L’étude présente ensuite les éléments réellement déterminants dans ce déclin massif de la mortalité : « le traitement de l’eau, la sécurité alimentaire, l’élimination organisée des déchets solides et l’éducation du public sur les pratiques d’hygiène ». De plus, « l’amélioration des logements qui a réduit le surpeuplement dans les logements des villes américaines » a joué un rôle majeur. De l’eau propre. Des aliments sûrs. La nutrition. La plomberie. L’hygiène. Ce sont les principales raisons pour lesquelles la mortalité a si rapidement diminué. Du moins selon les données et les publications scientifiques.
L’histoire récente
Lorsque je partage le tableau suivant, compilé à partir des données du CDC, les réactions sont très vives :
Taux de vaccination en 1985 aux États-Unis
De gauche à droite : DTP pour DTC diphtérie, tétanos, coqueluche – Polio pour poliomyélite – MMR pour ROR : rougeole, oreillon, rubéole – Hep B pour hépatite B – HPV pour papillomavirus – Influenza pour grippe – PCV pour pneumocoque – Rotavirus pour gastro-entérite – Hib pour méningite à Haemophilus influenzae de type B – Varicella pour varicelle – Hepatitis A pour hépatite A – Meningococcal pour méningite à méningocoques
Ce tableau est compilé à partir de l’ensemble des données fournies par le CDC. Vous pouvez constater que neuf vaccins aujourd’hui administrés aux enfants n’existaient même pas au milieu des années 1980. De plus, les taux de vaccination pour les trois vaccins qui existaient étaient à l’époque de l’ordre de 60 pour cent ou moins. Aujourd’hui, les taux de vaccination sont tous bien supérieurs à 90 pour cent chez les enfants américains. Je pense qu’il est légitime de se demander « pourquoi tant de panique ? ». En examinant attentivement ce tableau, on se rend compte à quel point la notion souvent évoquée d’« immunité collective » est totalement absurde, puisqu’elle n’a évidemment pas pu au milieu des années 80 être atteinte grâce à la vaccination. En fait, nous n’en sommes pas plus proches aujourd’hui, puisque les taux de vaccination chez les adultes restent très faibles et que les vaccins se dégradent avec le temps.
L’importance de la vérité
Comme l’explique la mise en garde de McKinlay et McKinlay, si une mesure médicale — comme les vaccins — est désignée de façon erronée comme étant la raison du déclin de la mortalité à ce point spectaculaire pour les Américains et les habitants de l’Europe au XXe siècle, cette mauvaise interprétation peut être utilisée à mauvais escient pour commettre des abus tels que :
augmenter rapidement le nombre de vaccins administrés aux enfants ;
battre en brèche les parents qui ont choisi de suivre un calendrier de vaccination différent et les faire se sentir coupables ;
rendre les vaccins obligatoires ;
parler des vaccins en des termes si révérencieux que même les remettre en question — comme je le fais dans cet article — est considéré comme sacrilège et irresponsable ; et
nier que les lésions dues aux vaccins se produisent à un rythme élevé, afin de permettre à tout le système vaccinal de poursuivre sa route dans la « bonne direction » — d’ailleurs, et selon cette étude commandée et payée par le CDC alors qu’ils ont en fait automatisé le suivi des lésions dues aux vaccins, la « meilleure » estimation du taux de lésions dues aux vaccins est d’environ 2 pour cent. Le chiffre de « un sur un million » avancé par les partisans des vaccins est tout simplement un mensonge insupportable.
L’Afrique, et les autres pays dits du tiers monde
Les partisans des vaccins citent souvent des statistiques a priori alarmantes concernant les décès imputables aujourd’hui à des maladies infectieuses. Ils utilisent le nombre de cas d’une maladie, comme la rougeole par exemple, pour nous présenter le nombre de décès infantiles qui lui est imputable chaque année et la nécessité pour TOUS les parents américains de vacciner leur(s) enfant(s) contre la rougeole. Bien sûr, ce qu’ils ne mentionnent pas, c’est que ces décès dus à des maladies infectieuses se produisent dans des régions où la qualité de vie est encore comparable à celle des enfants américains au début des années 1900. Une mauvaise nutrition. Pas de plomberie ni de réfrigération. De mauvaises pratiques d’hygiène. Des logements surpeuplés. Toutes composantes qui ont RÉELLEMENT influencé l’impact sur le taux de mortalité et qui dans certaines parties de l’Afrique et dans d’autres pays du tiers monde n’ont pas encore été résolues, et porter les efforts sur les SEULES campagnes vaccinales ne changera pas les faits. C’est ce que le Dr Kass a dès le départ souligné : il faut savoir ce qui a réellement fait décliner le taux de mortalité et s’y consacrer !
En fait, nous disposons aujourd’hui de données qui montrent que vacciner des enfants qui vivent dans des conditions de malnutrition et sans installations sanitaires adéquates se révèle pour eux bien plus préjudiciable que bénéfique.
L’« étude d’Aaby »
Publiée en 2017 dans la revue à comité de lecture EBioMedicine, l’étude s’intitule « L’introduction du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et du vaccin oral contre la polio chez les jeunes enfants dans une communauté urbaine africaine : Une expérimentation naturelle » [une expérience naturelle est une étude empirique dans laquelle des individus — ou des groupes d’individus — sont exposés aux conditions expérimentales et de contrôle qui sont déterminées par la nature ou par d’autres facteurs échappant au contrôle des chercheurs. Le processus régissant les expositions ressemble sans doute à l’assignation aléatoire. Ainsi, les expériences naturelles sont des études d’observation et ne sont pas contrôlées dans le sens traditionnel d’une expérience randomisée – NdT].
Les chercheurs du Bandim Health Project [une ONG – NdT] affiliés à ceux du Research Center for Vitamins and Vaccines [Centre de recherche sur les vitamines et les vaccins – NdT], liés à leur organisation mère du Statens Serum Institut au Danemark, ont examiné de près les données de la Guinée-Bissau en Afrique de l’Ouest. Les scientifiques de cette étude ont étudié de près le concept d’« effets non spécifiques » des vaccins, une belle formule pour dire que les vaccins peuvent rendre un enfant plus sensible à d’autres infections. Ils ont découvert que les données concernant les enfants africains qui avaient été vaccinés avec le vaccin DTC [diphtérie-tétanos-coqueluche – NdT]
étaient associées à une mortalité cinq fois plus élevée que pour ceux qui n’étaient pas vaccinés. Aucune étude prospective n’a démontré les effets bénéfiques du DTC sur la survie… Le DTC est le vaccin le plus largement utilisé… Toutes les preuves actuellement disponibles suggèrent que le vaccin DTC pourrait tuer plus d’enfants d’autres causes qu’il n’en sauve de la diphtérie, du tétanos ou de la coqueluche. Bien qu’un vaccin protège les enfants contre la maladie ciblée, il peut simultanément augmenter la susceptibilité à des infections non liées.
Pour les profanes, cela signifie que donner le vaccin DTC à un enfant africain lui fait courir le risque de développer d’autres infections. Que les conditions de vie soient plus importantes que le vaccin est en Afrique une évidence — comme on peut s’y attendre à la lumière des travaux du Dr Kass et des Drs McKinlay. Et le vaccin DTC s’est effectivement révélé bien plus préjudiciable que bénéfique. Il convient de noter que le Dr Aaby était un chercheur très respecté dans le domaine vaccinal jusqu’à ce qu’il publie cette étude en 2017. Je crois savoir qu’il a depuis perdu ses sources de financement. Bienvenue dans le monde actuel de la « science » vaccinale.
Un enfant sur deux
Nous disposons d’un autre exemple concret de ce phénomène qui remonte à la fin des années 1970. Le Dr Archie Kalokerinos a fait, comme il l’explique, une simple découverte [tiré de son ouvrage Every Second Child, « Un enfant sur deux », ouvrage non traduit en français – NdT] :
Au début, ce n’était qu’une simple observation clinique. J’ai observé que de nombreux nourrissons, après avoir reçu des vaccins de routine comme le tétanos, la diphtérie, la polio, la coqueluche ou autre, tombaient malades. Certains sont devenus extrêmement malades, et en fait certains sont morts. C’était une observation, pas une théorie. Ma première réaction a donc été d’examiner les raisons pour lesquelles cela se produisait. Bien sûr, j’ai découvert que la probabilité était plus grande chez des nourrissons qui étaient malades au moment où de recevoir un vaccin, ou des nourrissons qui avaient été malades peu de temps avant, ou des nourrissons qui incubaient une infection. Il n’y a bien évidemment aucun moyen de détecter une maladie dans les premiers stades d’incubation. Ce n’est possible que plus tard. En outre, certaines des réactions aux vaccins ne sont pas celles qui figurent dans la littérature standard.
Ces réactions étaient en effet très étranges. Une troisième observation est qu’avec certaines de ces réactions qui entraînent normalement la mort, j’ai découvert que je pouvais les inverser en donnant de grandes quantités de vitamine C par voie intramusculaire ou intraveineuse. On se serait attendu, bien sûr, à ce que les autorités s’intéressent à ces observations qui ont entraîné une baisse spectaculaire du taux de mortalité des nourrissons dans la région que je contrôlais, une baisse en fait très spectaculaire. Mais au lieu de s’intéresser à ces observations, elles ont réagi avec une extrême hostilité. C’est ce qui m’a incité à examiner la question vaccinale, et plus mes investigations prenaient de l’ampleur, plus je devenais choqué. J’ai découvert que toute l’affaire des vaccins était en effet un gigantesque canular. La plupart des médecins sont convaincus de leur utilité, mais si vous examinez les statistiques appropriées et que vous étudiez le cas de ces maladies, vous vous rendrez compte qu’il n’en est rien.
Le Dr Kalokerinos a en 1995 également dit quelque chose que l’étude du Dr Aaby semble avoir pu corroborer en 2017 :
Et si vous voulez voir les effets néfastes des vaccins, ne venez pas en Australie ou en Nouvelle-Zélande ou n’importe où ailleurs, allez en Afrique et vous le verrez là-bas.
Nous connaissions en fait la vérité au début des années 1900, avant même le déclin rapide de la mortalité. Bien en avance sur son temps, l’Anglais John Thomas Biggs était l’ingénieur sanitaire de sa ville de Leicester et devait répondre activement aux épidémies de variole. Il a rapidement appris que les résultats de l’assainissement en matière de santé publique l’emportaient largement sur l’impact de la vaccination — dont il a constaté les dommages dramatiques et l’inefficacité. En 1912, il a écrit un ouvrage déterminant, Leicester — Sanitation versus Vaccination [« Leicester — Assainissement versus vaccination », ouvrage non traduit en français – NdT]. M. Biggs a donc découvert il y a plus de cent ans ce que le CDC a réaffirmé en 2000, à savoir que rien ne protège des maladies infectieuses comme un bon assainissement. Il a précisé :
Leicester a fourni, tant par son précepte que par son exemple, la preuve irréfutable des pouvoirs et de l’influence de l’assainissement, non seulement pour combattre et contrôler, mais aussi pour pratiquement éliminer de son territoire les maladies infectieuses […] Une ville nouvellement conçue selon les principes les plus modernes de gestion des espaces et des systèmes d’aération, et adopter la « méthode de Leicester » en matière d’assainissement, pourrait non seulement faire obstacle à la variole, mais aussi à d’autres maladies infectieuses, voire presque toutes les maladies zymotiques.
Le Dr Andrew Weil, le célèbre médecin souvent cité, renforce ce point en expliquant que
la médecine s’est attribué le mérite de certaines avancées médicales qui ne lui revient pas. La plupart des gens pensent que la victoire sur les maladies infectieuses du siècle dernier est due à l’invention des vaccins. En fait, le choléra, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la coqueluche, ainsi que les autres maladies, étaient en déclin avant que des vaccins pour ces maladies ne soient disponibles — en raison des meilleures méthodes d’assainissement, d’évacuation des eaux usées et de distribution de nourriture et d’eau.
Aujourd’hui même, Amy Becker et Mark Blaxill ont publié cette extraordinaire analyse intitulée « Les leçons du confinement : Pourquoi le nombre d’enfants décédés est-il si faible ? ». Elle devrait être lue dans son intégralité, toutefois, elle soulève une grande question : cette baisse est-elle due au confinement — et en particulier la baisse des décès dus au Syndrome de mort subite du nourrisson — parce que les bébés n’ont pas été vaccinés [durant cette période – NdT] ? Ils écrivent :
Le Covid-19 est unique parmi les pandémies récentes en ce sens que le bilan de la mortalité est mesurable, réel et convaincant. Il est également presque certain qu’il sera transitoire, mais cela n’empêchera pas la progression de l’écrasante propagande qui l’accompagne. Cependant, comme le dit le proverbe, « les plans les mieux conçus partent souvent à vau-l’eau ». Ce que personne n’aurait pu prévoir avant le Covid-19, c’est que cette mesure extrême de confinement a produit une expérimentation naturelle qui remet en question les actions mêmes préconisées depuis des années par la communauté des maladies infectieuses et de la santé publique, à savoir les vaccinations obligatoires et généralisées pour tout le monde. Nous devons déplorer la mort des personnes âgées résidant dans les maisons de retraite de Manhattan, mais aussi tenir compte des centaines de décès de nourrissons qui ont été évités. Ce n’est qu’avec un tel équilibre que nous pourrons tirer les leçons qui s’imposent quant à la pandémie et aux mesures de confinement qui ont suivi.
Pour conclure
Les vaccins n’ont pas sauvé l’humanité. Leur impact se situe entre 1 et 3,5 pour cent de la baisse totale des taux de mortalité. Ce sont l’amélioration des conditions sanitaires et du niveau de vie qui ont véritablement permis ce déclin — nutrition, conditions de vie, etc. Les vaccins ont-ils contribué à une légère diminution de certaines maladies aiguës ? Oui, mais leur bénéfice relatif est souvent exagéré à l’extrême, et utilisé pour intimider, culpabiliser et effrayer les parents.
Suis-je donc en train de dire que personne ne devrait se faire vacciner ? Non, je ne le dis pas. Les vaccins offrent une protection temporaire contre certaines maladies aiguës. Certains sont plus importants que d’autres. Je pense personnellement que nous donnons beaucoup trop de vaccins, et je pense que l’équation risque/bénéfice de chaque vaccin est souvent occultée. Pire encore,
le mensonge selon lequel les vaccins ont sauvé l’humanité au XXe siècle a transformé en fanatiques de nombreux partisans des vaccins, même si leurs récits ne sont tout simplement pas étayés par les faits. Mais vous pouvez bien sûr vous faire vacciner autant que vous le souhaitez, je respecte votre droit à faire vos propres choix en matière de soins médicaux. Personnellement, je ne ferai pas la queue pour me faire vacciner contre le Covid-19.
Notes de l’auteur
Il existe deux excellentes ressources que je vous recommande si vous souhaitez plonger dans le trou du lapin de la véritable histoire des maladies infectieuses. La première est l’incroyable livre de Suzanne Humphries, Dissolving Illusions. Le second est un article complet de Roman Bystriany intitulé, « La rougeole — La nouvelle peur rouge » [en anglais – NdT]. Si vous le lisez, vous serez profondément désillusionné par le battage médiatique — ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu !
J.B. Handley est l’auteur du best-seller How to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com
Source de l’article initialement publié en anglais le 19 juin 2020 : J.B. Handley Blog Traduction: Sott.net
Commentaire : Les deux articles suivants viendront compléter le sujet présenté dans celui-ci :
Rockefeller, roi du pétrole, a en effet entrevu une manne financière supplémentaire par l’usage de l’or noir dans l’élaboration et la mise en place des médicaments chimiques. Manne financière, mais aussi soif de contrôle, ces remèdes chimiques aux effets indésirables si nombreux — et pour cause — étant aujourd’hui très largement utilisés dans le monde entier… Un soupçon d’eugénisme au passage, peut-être ?
L’écologiste indienne, figure de la lutte contre les OGM et Monsanto, est très critique du « philanthrocapitalisme », incarné notamment par Bill Gates et sa fondation. Pour elle, cette générosité désintéressée cacherait une stratégie de domination bien rodée. Entretien.
« Le philanthrocapitalisme (…) ne relève guère de la charité ou du don, mais plutôt du profit, du contrôle et de l’accaparement. Il s’agit d’un modèle économique d’investissement et d’un modèle politique de contrôle qui étouffent la diversité, la démocratie et les solutions alternatives et qui, en attribuant des aides financières, exercent une domination et valent de nouveaux marchés et monopoles au milliardaire ».
C’est ainsi que Vandana Shiva définit le « philanthrocapitalisme », dans son dernier ouvrage paru à l’automne dernier, 1%, reprendre le pouvoir face à la toute-puissance des riches (éd. Rue de l’échiquier, 2019). Ce « philanthrocapitalisme » est symbolisé par Bill Gates, 2ème fortune mondiale. Sa Fondation Bill et Melinda Gates, son principal instrument pour les donations, est très active en Inde. Sa visibilité médiatique face à la crise actuelle, et les millions qu’il investit dans la recherche d’un vaccin, en fait une cible privilégiée des théories du complot. Il est cependant utile de s’interroger, et de critiquer, ce nouveau pouvoir que le fondateur de Microsoft a acquis, aux côtés d’autres milliardaires comme Jeff Bezos (Amazon, 1ère fortune mondiale), Mark Zuckerberg (Facebook, 7ème fortune mondiale) ou, en France, Bernard Arnault (LVMH, 3ème fortune mondiale). Un nouveau pouvoir loin de relever d’une générosité désintéressée.
Réalisé avant l’émergence de cette pandémie, cet entretien a été volontairement actualisé de deux questions au début, auxquelles Vandana Shiva a répondu par mail le 7 mai.
Basta ! :Comment analysez-vous la crise du Covid-19 ? Peut-on parler de crise écologique ?
Vandana Shiva : Nous ne sommes pas face à une seule crise. Il y en a trois qui interviennent simultanément : celle du Covid-19, celle des moyens de subsistance et, par ricochet, celle de la faim. Elles sont les conséquences d’un modèle économique néolibéral, basé sur le profit, l’avidité et une mondialisation menée par des multinationales. Il y a un fondement écologique à cette situation : par exemple, la destruction des forêts et de leurs écosystèmes favorise l’émergence de nouvelles maladies. Ces trois crises amènent à la création d’une nouvelle classe. Ceux que j’appelle “les laissés pour compte”, exploités par le néolibéralisme et l’émergence de dictatures numériques. Il faut une prise de conscience : l’économie dominée par les 1% n’est pas au service du peuple et de la nature.
La crise du coronavirus peut-elle justement renforcer le pouvoir de ces « 1% » et des « philanthrocapitalistes » comme Bill Gates, figure centrale de votre livre ?
Cette crise confirme ma thèse. Bill Gates met en place son agenda pour la santé, l’agriculture, l’éducation et même la surveillance. Pendant 25 ans de néolibéralisme, l’État s’était mué en État-entreprise. On observe désormais une transformation en un État de surveillance soutenu par le philanthrocapitalisme. Ces 1% considèrent les 99% comme inutiles : leur futur, c’est une agriculture numérique sans paysans, des usines totalement automatisées sans travailleurs. En ces temps de crise du coronavirus, il faut nous opposer et imaginer de nouvelles économies et démocraties basées sur la protection de la terre et de l’humanité.
Vous assimilez ce contrôle à une nouvelle forme de colonisation, et qualifiez même Bill Gates de « Christophe Colomb des temps modernes » : pourquoi cette comparaison ?
Parce que Bill Gates ne fait que conquérir de nouveaux territoires. Ce n’est pas simplement de la philanthropie, au sens d’un don à la collectivité, comme cela a toujours existé dans l’Histoire. En réalité, ce sont des investissements qui lui permettent de créer des marchés dans lesquels il acquiert des positions dominantes. Dans le capitalisme, il y a des interlocuteurs qui font du profit. Mais avec la philanthropie, Bill Gates donne quelques millions mais finit par prendre le contrôle d’institutions ou de secteurs qui valent plusieurs milliards ! On le voit bien dans la santé ou l’éducation, qu’il contribue à privatiser et à transformer en véritables entreprises.
C’est aussi le cas dans l’agriculture, où Bill Gates utilise les technologies digitales comme nouveau moyen pour faire entrer les brevets. La première génération d’OGM, censée contrôler les nuisibles et les mauvaises herbes, n’a pas tenu ses promesses, mais Bill Gates continue de mettre de l’argent pour financer l’édition du génome – comme si la vie n’était qu’un copier-coller, comme sur Word. Il pousse à cette technique et a créé une entreprise spécialement pour ça, Editas. Bill Gates veut jouer au maître de l’univers, en imposant une seule et unique façon de faire : une seule agriculture, une seule science, une seule monoculture, un seul monopole. C’est d’ailleurs également ce qu’il essaye de faire en s’attaquant au problème du changement climatique.
De quelle façon ?
Il fait la promotion de sa solution : la géo-ingénierie, qui est la modification intentionnelle des conditions météorologiques et du climat. C’est une idée stupide, non-écologique et complètement irresponsable, car elle s’en prend à la lumière solaire pour faire mécaniquement un “refroidissement planétaire.” Le problème, ce n’est pas le soleil, qui nous est indispensable, mais les combustions fossiles et notre système industriel et agricole. Il parle de géo-ingénierie à tous les chefs d’État. Je me souviens notamment de la COP 21, à Paris, en 2015, où il traînait partout. C’était incroyable, il était sur scène avec les chefs d’État, se comportait comme s’il était le patron de chaque gouvernement. En 40 ans de carrière auprès des institutions de l’ONU, je n’avais jamais vu quelque chose de semblable. C’est une vraie transformation.Je lis, j’aime, je vous soutiens
Diriez-vous qu’il est désormais plus puissant que des États ou que des institutions internationales telles que le FMI ou la Banque mondiale ?
Il est bien plus puissant. Quand la Banque mondiale a voulu financer le barrage de Sardar Sarovar en Inde à la fin des années 1980, il y a eu des protestations et elle a fini par reculer (le barrage a tout de même fini par être inauguré en 2017 par Narendra Modi grâce à d’autres circuits de financement, devenant le deuxième plus grand barrage au monde, ndlr). L’impunité de la Banque mondiale a des limites, elle ne peut pas échapper à ses responsabilités. Alors que Bill Gates, lui, continue de contourner les obstacles, toujours. Même si cela échoue à un endroit, il cherchera à déréguler à côté.
Je me suis rendu compte que ce que nous avions réussi à stopper en Inde, Bill Gates l’a financé pour l’implanter ailleurs. Comme les OGM, encore une fois : en 2010, Monsanto a par exemple essayé d’introduire une aubergine OGM. L’Inde a été une terre d’expérimentations pour développer des nouvelles technologies destructrices. Le ministre de l’environnement avait organisé des auditions publiques pour savoir ce que les paysans, les scientifiques et les consommateurs en pensaient – d’ailleurs, je dis toujours que c’est la première fois qu’un légume était le sujet d’un débat démocratique profond…
L’aubergine OGM a été bannie sur la base de ces consultations, mais Bill Gates a ensuite trouvé un moyen de la financer et de la promouvoir au Bangladesh. Or si c’est approuvé au Bangladesh, cela inonde forcément l’Inde puisque c’est une frontière non-contrôlée. Aujourd’hui, c’est à l’Afrique qu’il s’attaque, où il met des milliards de dollars pour promouvoir une nouvelle révolution verte, avec des produits chimiques et des OGM, en forçant les pays africains à réécrire leurs lois pour autoriser ces semences.
Comment expliquez-vous un tel pouvoir, aujourd’hui ?
Il a créé et investi 12 millions de dollars dans la Cornell Alliance for Science, qui se présente comme une institution scientifique mais n’est qu’un organe de communication. À chaque fois qu’il y a un débat, il fait venir cette « institution » qui élabore une propagande mensongère en faveur des biotechnologies. Parce que c’est Bill Gates, le New York Times et CNN en parleront et en feront leur une… La philanthropie n’est qu’un prétexte pour lui : à travers elle, il pousse ses propres intérêts et influence des politiques gouvernementales. C’est une manière très intelligente d’entrer dans le jeu sans se plier aux règles. Parce que si une entreprise dit à un gouvernement : « Voici mon argent, faites-ça », ça ne peut pas marcher, elle se fait forcément mettre dehors. Bill Gates, lui, joue de son image. Les gens le voient encore à travers Microsoft, comme un génie et un géant de l’informatique. De brillants ingénieurs ont pourtant fait bien mieux et ont lutté pour garder des logiciels open-source et un Internet ouvert, contrairement à lui. Bill Gates n’est pas un inventeur. Il introduit des brevets, c’est comme ça qu’il a bâti son empire.
Dans votre livre, vous insistez aussi sur l’utilisation de la technologie et des algorithmes…
La technologie a été élevée au rang de religion. Elle est devenue la religion des 1%, exactement comme la chrétienté aux États-Unis avait donné une légitimité aux 1% de l’époque pour exterminer 99% des Amérindiens, au nom de la « mission civilisatrice ». Il y a aujourd’hui des millions de gens qu’on veut « civiliser » avec ces nouveaux outils de communication ou de paiement. La technologie est d’ailleurs plus qu’un outil. C’est un instrument de pouvoir très puissant afin de collecter des informations que l’on peut ensuite manipuler à différentes fins. Vous utilisez ces technologies au quotidien, mais elles sont surtout un moyen de plus de vous mettre sous contrôle.
Là encore, derrière cette révolution numérique, on retrouve Bill Gates. Il a par exemple joué un rôle prépondérant dans la démonétisation en Inde ! Faire disparaître l’argent liquide pour développer les transactions numériques, c’est évidemment une façon d’accélérer la révolution numérique dont il tire profit. Or, de la même façon que les brevets sur les semences sont une tentative malhonnête destinée à mettre les paysans « hors la loi » en déclarant la conservation de semences illégale, la « démonétisation » perturbe directement les pratiques économiques du plus grand nombre, lesquelles représentent 80 % de l’économie réelle en Inde. C’est une forme de dictature technologique. Dans aucun des deux cas, cela ne résulte d’un choix souverain du peuple indien.
Et en même temps, dans les urnes, les gens finissent par voter pour les représentants de cette politique des 1%, comme en Inde par exemple, où Narendra Modi a été réélu confortablement l’année dernière. Comme s’il y avait une nouvelle forme de « servitude volontaire » ?
Nous ne sommes plus vraiment dans une démocratie électorale honnête, où les gens votent en connaissance de cause et en pleine conscience des enjeux ! Aujourd’hui, les algorithmes façonnent en grande partie le système électoral. En Inde, pour les dernières élections, ils ont autorisé les entreprises et les particuliers à faire des dons anonymes aux partis politiques. Cela veut dire que les plus grandes entreprises du monde ont pu financer les élections, ce qui était illégal jusque-là. Résultat, la grande majorité de ces dons sont arrivés dans les caisses d’un seul parti [le BJP, droite nationaliste, au pouvoir, ndlr]. Les élections indiennes ont coûté plus cher que les élections américaines – or l’Inde est quand même loin d’être un pays riche. On peut donc se demander d’où vient cet argent…Il est impossible d’avoir une démocratie honnête et fonctionnelle, si le peuple ne vote plus de façon souveraine. Cette perte d’autonomie, dans tous les domaines, c’est tout l’enjeu politique pour les 1%.
Le choix du terme « 1% » peut paraître un peu simplificateur, voire simpliste : pourquoi vous paraît-il être un mot d’ordre approprié, aujourd’hui ?
Le 1% est en soi une valeur approximative, je parle surtout des quelques milliardaires qui contrôlent la moitié des ressources de la planète. Ces milliards vont directement à des fonds d’investissement. Avant, les plus grosses entités étaient des firmes : Monsanto, Coca-Cola… Aujourd’hui, ce sont des nains. Elles sont détenues par les mêmes fonds d’investissement : BlackRock, Vanguard, etc. En réalité, il n’y a qu’une seule économie, celle des 1%. Ce sont eux qui détruisent. Les autres, les 99%, sont exclus. Ce sont les chômeurs d’aujourd’hui et de demain, les paysans déracinés, les femmes mises à l’écart, les peuples indigènes tués. Les 99% ne sont pas responsables, ils sont victimes. Ce sont les 1% qui sont responsables des dommages. Et nommer ce « 1% », c’est former un “nous” qui, ensemble, peut leur demander des comptes. Nous avons le droit, le devoir et le pouvoir de le faire. C’est une invitation à la solidarité et à l’action. Il faut que les 99% se lèvent.
Recueillis par Barnabé Binctin et Guillaume Vénétitay
De
nombreux hadiths du Prophète, cités dans des recueils faisant autorité,
nous présentent cette grande figure spirituelle attendue à la fin des
temps qu’est le Mahdi. Même s’il est difficile de définir avec précision
sa mission et son rôle spirituel, les hadiths nous permettent de
comprendre qu’il sera à la fois un chef temporel de la communauté
musulmane et un guide spirituel chargé d’éclairer les croyants à une
époque où les ténèbres, la confusion et l’injustice domineront. Il aura à
lutter contre l’Antéchrist (al-Dajjal) qui tentera de régner en maître tout puissant jusqu’au retour de Jésus :
« Le Mahdi est un de mes descendants, il a le front large et le nez aquilin. Il emplira la terre d’équité et de justice après que la tyrannie et l’injustice auront régné sur elle. Il règnera sept ans. »
(Rapporté par Abu Sa‘id al-Khudri, cité par Abu Dawud)
Le Mahdi sera donc un calife divinement inspiré et selon les termes du Prophète :
« S’il ne devait rester qu’un jour d’existence à ce monde, Dieu le prolongerait jusqu’à ce qu’arrive un homme de ma descendance (min ahl bayti), son nom reprend le mien. »
(Rapporté par Abu Hurayra, cité par Tirmidhi)
Le
Mahdi attendu à la fin des temps a toujours fait l’objet d’une
attention particulière en Islam : A travers les siècles, il a nourri la
piété populaire autant que la réflexion des théologiens. Mais ce sont,
sans conteste, les mystiques et les maîtres spirituels qui nous offrent
les exposés les plus précieux.
Le rôle spirituel du Mahdi, décrits dans de nombreux hadiths, ne pouvait manquer d’inspirer celui qui fut nommé al-Chaykh al-akbar, le maître spirituel par excellence. En effet, Ibn ‘Arabi (1165-1240) consacre un chapitre entier de son immense ‘‘Somme spirituelle’’ al-Futuhat al-makkiyya au rôle qu’assumeront, aux côtés de Jésus, le Mahdi et ses Conseillers à la fin des temps.
Ce
sont donc à la fois l’importance du sujet et la qualité de l’auteur qui
nous ont décidés à traduire et présenter ce chapitre qui occupe une
place importante dans les Futuhat et dont certains passages sont
cruciaux pour la compréhension de l’œuvre d’Ibn ‘Arabi comme nous le
montrons dans l’introduction (p.10 à 26).
Comme
toujours dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabi, les interprétations les plus
profondes ont leur ultime justification dans le Coran et le Hadith. En
retour, l’exégèse du grand mystique restitue aux deux sources
fondamentales de l’Islam leur ampleur et leur profondeur. C’est ainsi
que dans ce chapitre des Futuhat, Ibn ‘Arabi déclare que tout son enseignement a ses racines dans les profondeurs et les lumières du Coran :
« Ainsi, tout ce dont nous parlons dans nos assemblées et nos œuvres écrites provient de laPrésence du Coran et de ses trésors : J’en ai reçu la clé de la compréhension et le soutien spirituel qui lui est propre (al-imdad minhu). Tout cela afin de ne pas sortir du Coran car rien de plus élevé ne peut être accordé : Seul en connaît la valeur celui qui y a goûté, qui en a contemplé la demeure initiatique (manzil) comme un état intérieur et à qui le Réel parle [en lui projetant des versets] sur l’intime de son être (fi sirrihi). »
Pour saisir ce qui fonde la possibilité de dépasser le simple sens littéral du Coran, il faut méditer un important hadith qui occupe une place discrète mais centrale dans l’enseignement d’Ibn ‘Arabi :
« Le Coran a un intérieur (batn) et un extérieur (zahr), une limite (hadd) et un point d’ascension (matli‘). »
(Cité par Ibn Hibban dans son Sahih)
Ainsi,
pour Ibn ‘Arabi, chaque verset a, d’une part, un sens extérieur clair
et accessible à tout croyant et, d’autre part, des sens intérieurs qui
ne se révèlent qu’à celui qui chemine vers le Réel (al-Haqq). Ce hadith – et en particulier la notion de matli‘ –
est le fondement scripturaire des interprétations spirituelles d’Ibn
‘Arabi et il est le garant de l’orthodoxie de sa démarche.
Dans
un souci de clarté et afin de mettre en lumière certains enseignements
de ce sage, nous avons voulu, dans la mesure du possible, souligner les
relations qui lient le texte d’Ibn ‘Arabi au Coran, ce qui explique
l’abondante annotation. D’autre part et pour permettre au lecteur
d’approfondir la lecture du chapitre des Futuhat que nous
présentons, nous avons ajouté en annexe la traduction inédite de textes
relatifs au Mahdi et à la fin des temps, appartenant à des maîtres
spirituels de l’école du Chaykh al-akbar : deux passages du commentaire du Coran (al-Ta’wilat) de ‘Abd al-Razzaq al-Qachani (m. 1329), un passge d’al-Insan al-Kamil de ‘Abd al-Karim al-Jili (m. 1428) et enfin deux mawqif de l’Emir ‘Abd al-Qadir (m. 1883).
Un
des messages importants qu’Ibn ‘Arabi transmet dans ces exposés est
l’affirmation qu’un des rôles spirituels du Mahdi consistera à ramener
l’Islam à sa simplicité originelle par delà les méandres des
élaborations théologiques qui se sont développées au fil des siècles :
« Il manifestera la religion telle qu’elle est véritablement de sorte que si l’Envoyé de Dieu (ص) était en vie, il exercerait l’Autorité en conformité avec la religion ainsi entendue. Il mettra fin à toutes les écoles juridiques sur terre : seule demeurera la ‘‘religion pure’’ (al-din al-khalis). Ses ennemis seront les théologiens qui suivent aveuglément les gens de l’effort jurisprudentiel (ahl al-ijtihad) lorsqu’ils verront que l’Autorité sera exercée en contradiction avec [certaines] positions de leurs Imams… Le commun des Musulmans se réjouira davantage de sa venue que ceux qui possèdent une fonction officielle. »
C’est un fait remarquable qu’aujourd’hui – et ce depuis plus d’un siècle – l’Islam est traversé par un certains nombres de courants prétendant opérer un retour au souffle originel de cette religion. Il faut avouer que les tentatives pour enjamber les siècles et faire retour à ce que d’aucuns pensent être ‘‘l’Islam du Prophète’’ n’ont abouti bien souvent qu’à appauvrir l’Islam et à le vider de sa substance. En voulant purger l’Islam traditionnel sans discernement spirituel et sans sagesse, les mouvements religieux et politiques se réclamant de l’Islah ou du salafisme risquent de s’égarer et de tomber dans l’obscurantisme.[1]
C’est
évidemment dans une perspective tout autre que se situe l’œuvre du
Mahdi selon Ibn ‘Arabi : Le Mahdi et ses Conseillers sont des sages
accomplis bénéficiant d’une inspiration spirituelle de force majeure et
leur influence résulte avant tout de leur rayonnement spirituel. Ce
rayonnement est, selon Ibn ‘Arabi, l’expression de leurs vertus : pureté
d’intention, absence d’ambition et détachement total et, enfin,
certitude inébranlable (yaqin).
Au
moment de conclure, il me paraît utile de rappeler qu’Ibn ‘Arabi
annonce très clairement, dans l’un de ses premiers ouvrages intitulé
‘Anqa’ mughrib (le Phénix stupéfiant), que tout son enseignement doit
être compris à la lumière de la correspondance entre le macrocosme et le
microcosme humain :
« Lorsque j’évoque dans mon livre que voici, ou ailleurs, un des événements du monde extérieur, mon but est uniquement de l’établir fermement à l’oreille de celui qui écoute puis de le mettre en regard de ce qui, en l’homme, correspond à cela. »
Cela nous permet de
comprendre que dans l’enseignement des maîtres, le Mahdi est une figure
spirituelle à la fois historique et symbolique : sa présence préexiste à
son avènement extérieur parce qu’elle est avant tout un événement intérieur.
En
des temps où les attentes messianiques des uns et des autres suscitent
parfois des réactions fébriles, où la tentation du repli sur soi et la
crainte des événements à venir poussent à des positions extrêmes, nous
formons le vœu que cette traduction puisse humblement aider quelques uns
à recevoir un peu de la paix et de la profonde sérénité qui traversent
l’œuvre d’Ibn ‘Arabi.
Le Mahdi et ses Conseillers (Une sagesse pour la fin des temps) est paru aux éditions Mille & une lumières.
[1] Sur ce sujet, voir l’excellente étude de Seyyed Hossein Nasr L’Islam traditionnel face au monde moderne, éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1993. Voir en particulier le prologue ‘‘Qu’est-ce que l’Islam traditionnel’’, pp. 15-24.
Le véritable mont Sinaï en Arabie // Documentaire EXCLUSIF
8 février 2019
Ce documentaire inédit révèle de nombreuses preuves que l’histoire de Moïse est réelle, et que le véritable Mont Sinaï se trouve en Arabie, à l’endroit même où l’oligarchie wahhabo-sioniste construit le projet NEOM.
« Combien de signes dans les cieux et sur la terre ne rencontrent-ils pas et cependant ils s’en détournent ! »
(Coran, 12 ;105)
Le véritable mont Sinaï // Reportage, réaliser par Ryan Mauro
Etant donnée l’importance de l’enjeu et la gravité de la situation, le Centre Zahra France a décidé de réaliser cette mini-série consacrée au Projet NEOM ;
Nous y aborderons de nombreux sujets, aussi variés les uns que les autres, mais tous nécessaires afin de prendre conscience de ce qui se prépare avec ce projet, qui se présente sous différents aspects. Nous parlerons d’archéologie, d’histoire des Prophètes, de géopolitique, mais aussi d’Intelligence Artificielle, de physique quantique ou encore d’eschatologie.
Cette série est donc là pour nous interroger sur le projet NEOM, elle apporte certaines pistes de réflexions mais il ne tient qu’à vous de mener vos propres recherches afin d’approfondir le sujet. Nous vous invitons à nous envoyer vos questions en commentaires afin d’enrichir notre réflexion, nous consacrerons le dernier épisode de cette série à tenter d’y répondre.
Nous
avons traité à de multiples reprises de sujets au cœur de la
discrimination genrée dont les musulmanes font en Islam l’objet. À dire
vrai, toutes les femmes, de tous les horizons – non pas depuis la nuit
des temps mais depuis que le pouvoir existe en société – sont victimes
de l’oppression ordinaire de la part d’hommes ordinaires. Quant aux
femmes musulmanes, elles ont la particularité d’être doublement
victimes : de leur statut de femme et de leur statut de croyante.
En regard du Coran, l’Islam a commis un triple détournement de sens, une triple injustice, envers les femmes,[1] envers les esclaves[2] et envers les Gens du Livre.[3] La présente réflexion s’inscrit donc en une double perspective : le combat féministe pour une libération des femmes en Islam et la démonstration de ce que le Coran n’est pas coupable du crime sexiste commis par l’Islam. Toutefois, cette juste lutte féministe revêt divers aspects, des plus sécularisées, qui prônent une libération des femmes selon un modèle occidental, au plus religieuses qui, au nom de l’Islam lui-même, souhaitent réformer la situation des musulmanes. Notre proposition est donc de rappeler à ces deux tendances générales que si l’Islam est indubitablement patriarcal, misogyne et inégalitaire, le Coran ne l’est étonnamment pas.
Notre titre : « le Coran est-il la source du sexisme de l’Islam ? » pose d’emblée la nature du lien entre le Coran et l’Islam et, en la matière, jamais la différence entre le Coran et l’Islam[4] n’a été aussi flagrante. Or, nous verrons qu’il est essentiel pour penser juste et utile de bien identifier et, surtout, dissocier ces deux entités : le Coran et l’Islam. Mais que faut-il entendre par Source ? L’Islam, à la différence du judaïsme et du christianisme actuels, se réclame du Coran en tant que religion révélée, en quelque sorte une religion descendue du Ciel, ce que nul historien des religions ne peut valider et ce que la raison ne peut comprendre.Publicité
Une source pour trois rivières
Méthodologiquement
et exégétiquement, une question se pose : quel est le lien
herméneutique exact entre le Coran-source et l’Islam-religion ?
L’image-réponse est la suivante : toute eau de source lorsqu’elle arrive
au pied des montagnes sacrées s’offre aux hommes qui, ayant peur de
perdre ce précieux don du Ciel, l’apprivoise, mais aussi l’endigue. Les
eaux ainsi maîtrisées, comme si elles n’avaient plus de profondeur, sont
alors le miroir de nos désirs, miroir qui renvoie sa propre image à
celui qui s’y penche. Le premier cercle herméneutique est ainsi
fondamentalement narcissique. L’homme n’entend plus la Parole, l’eau
murmurer, il y contemple son propre reflet. L’Homme éclaire ce qui
devait l’éclairer !
Toute rupture de ce cercle herméneutique
primitif est donc une blessure narcissique que nous ne sommes guère
enclins à affronter. C’est ce besoin de protection intime de notre être
musulman qui explique que nous acceptons confortablement de comprendre
le Coran en fonction du paradigme islamique selon lequel l’Islam est le fruit du Coran. Ceci implique qu’en réalité nous lisons le Coran avec les yeux de l’Islam, ce qui constitue le cercle herméneutique islamique. À l’opposé, nous proposons de comprendre le Coran en fonction du paradigme coranique selon lequel Le Coran est le fruit de lui-même. Nous lisons alors le Coran avec ses propres yeux, ce qui constitue le cercle herméneutique coranique.
Ce n’est qu’à cette condition de la rupture du cercle herméneutique
narcissique et du cercle herméneutique islamique que l’on peut rétablir
réellement le Coran en tant que source fondamentale du renouveau de la
pensée religieuse. La question est alors : en quoi le Coran lorsqu’il
est lu par lui-même peut-il participer à la cause du féminisme
islamique ?
Sept questions pour un seul Dieu
Quels
que soient les camps concernés : orthopraxie, islamisme, islamologie,
féminisme islamique, le Coran est sans nul doute la source scripturaire
admise par tous, l’argument d’autorité par excellence. Or, si le Coran
et l’Islam n’étaient que deux aspects d’un même discours, alors l’on est
en droit de se poser et de poser les questions suivantes :
Si le Coran et l’Islam tiennent le même propos, alors Dieu serait-Il sexiste ?
Dieu est-Il donc machiste, phallocrate, misogyne, patriarcal ?
Dieu est-Il un homme, un mâle ?
Dieu a-t-il alors créé l’homme à son image ?
Ou bien sont-ce les hommes, les mâles, qui ont refaçonné Dieu à leur propre image ?
Pourquoi un Dieu mâle, sans Compagne, aurait-il voulu que l’on opprimât les femmes des hommes ?
Faut-il alors parler de sexisme du Coran ou de sexisme de l’Islam ?
Si
à ces questions en tant que croyantes et croyants nous répondons : non,
alors nous devons partir du principe que le Coran n’est pas en lui-même
sexiste. Nous sommes ainsi dans l’obligation de supposer que seules les
interprétations du Coran faites par un Islam sexiste lui donnent en apparence ce caractère.
Sept niveaux d’égalité homme femme
En l’article consacré à l’Égalité homme femme selon le Coran et en Islam,[5] nous avons montré à l’aide d’une série de versets-clefs que contrairement à ce que nous supposons, conditionnés par l’Islam, le Coran établissait clairement l’égalité de genre. Ainsi le Coran établit-il de manière remarquable sept niveaux d’égalité homme-femme. Étant entendu que l’analyselittérale[6] de ces versets a été réalisée dans l’article susmentionné, nous ne ferons que de brefs rappels.
1- Égalité ontologique :
«Ô Hommes ! Craignez pieusement votre Seigneur, Lui qui vous a créé d’un être/nafsunique/wâḥidadont Il créa son équivalent/zawja-hâ, et qui de ces deux suscite grand nombre d’hommes et de femmes… »
S4.V1.
L’unicité initiale/wâḥida de l’être/nafs implique que le mot zawj ait ici son sens premier de équivalent. Le terme zawj, tout comme celui d’équivalent, est mixte, ce qui renforce le concept d’égalité ontologique créationnelle de l’homme et de la femme.
2- Égalité de genre :
« À Dieu la royauté des cieux et de la terre, Il crée ce qu’il veut, Il fait don de fille à qui Il veut et fait don de garçon à qui Il veut. »
S42.V49.
Ceci
s’inscrit en faux contre les mœurs des Arabes qui s’honoraient de la
naissance d’un nouveau-né mâle et s’affligeaient de la naissance d’une
fille :
« Lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit gravement, il suffoque. Il ne veut point laisser apparaître aux gens ce mal que l’on vient de lui annoncer. En gardera-t-il la honte ou devra-t-il l’ensevelir sous terre. Combien est mauvais ce qu’ils pensent !»
S16.V58-59.
3- Égalité intellectuelle :
« …Puis, lorsque tous deux eurent goûté de l’Arbre et qu’ils prirent conscience de leur nudité […] leur Seigneur les interpella : Ne vous avais-je pas à tous deux interdit cet Arbre ? Je vous dis qu’en vérité le Shaytân est, de vous deux, ennemi déclaré ! Tous deux répondirent : Nous nous sommes lésés ! Si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement au nombre des perdants ! »
S7.V22-23.
Le Coran
revisite ici le mythe misogyne judéo-chrétien dit de la Genèse. La femme
n’est plus la seule coupable et l’éternelle tentatrice. En ce verset, tous deux
sont responsables à parts égales de la décision prise et ils en
assument conjointement les conséquences. Ainsi, fondamentalement, la
Femme n’est pas inférieure à l’Homme en matière de raison, mais elle est
son exact similaire.
4- Égalité sociale :
« Les croyants et les croyantes sont soutien intimeles uns pour les autres. Ils s’appliquent à ce qui est convenable et s’opposent à ce qui est blâmable, ils accomplissent la prière, font l’aumône, obéissent à Dieu et Son messager. À ceux-là Dieu leur fera miséricorde, Dieu, certes, est Tout-puissant, infiniment Sage.»
S9.V71.
Est
ici manifestement indiquée une parfaite réciprocité de participation
des hommes femmes et tous forment une même et unique communauté sociale
de participation conjointe et solidaire. Ceci est une base coranique
concrètement importante pour le combat des femmes musulmanes.
5- Égalité en foi :
«Mais qui aura œuvré en bien, homme ou femme, en tant que croyant,ceux-là entreront au Paradis, et ils ne seront point lésés d’un iota. »
S4.V124.
Cette égalité en foi des hommes et des femmes sous-entend une égalité quant à la pratique de la foi,
rien donc en la matière ne devrait distinguer les hommes des femmes. Ce
n’est bien évidemment pas le cas en Islam où les hommes détiennent
toutes les prérogatives religieuses.
6- Égalité spirituelle :
« Lorsque les Anges dirent : Ô Marie ! En vérité, Dieu t’a élue et purifiée. Il t’a élevée au-dessus des femmes de tous les mondes. Ô Marie ! Dévoue-toi à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent.»
S3.V42.43.
Selon
le Coran, Marie est le modèle insurpassable de la réalisation
spirituelle. Ceci avant même qu’elle ne fût enceinte de Jésus. La Voie
spirituelle féminine est donc hautement célébrée.
7- Égalité eschatologique :
« Seigneur ! Donne-nous ce que tu nous as promis par Tes Messagers et ne nous affliges pas au Jour de la Résurrection, car Tu es Celui qui point ne faillit à sa promesse. Leur Seigneur les a exaucés : Je ne délaisserai pas le moindre acte que vous aurez accompli, homme ou femme, les uns comme les autres…»
S3.V194-195.
Il
découle logiquement des niveaux successifs d’égalité que nous venons
d’évoquer qu’hommes et femmes seront égaux au Jour du Jugement. Le seul
critère mis en jeu, maintes fois répété dans le Coran, est la prise en
compte de ce qu’auront « accompli, homme ou femme », ce en toute équité et toute égalité.
Sept inégalités coraniques ?
En
les conditions de parfaite égalité hommes femmes que nous venons de
rappeler, comment le Coran, alors en pleine contradiction, pourrait-il
donc avoir édicté pour l’éternité les sept grandes inégalités que nous
allons envisager et, conséquemment, comment le Coran pourrait-il
soutenir autant d’injustices à l’encontre des femmes ?
Il ne
s’agira pas d’une liste exhaustive, mais les points que nous allons
examiner sont tout autant des poncifs répétés à l’envi par les franges
conservatrices de l’Islam que par le front d’une islamophobie assumée.
Bien évidemment, il s’agit aussi d’inégalités majeures au cœur même du
combat féministe. Or, nous allons l’entendre, ce n’est pas le Coran qui
prône ces inégalités, mais l’interprétation que les hommes de l’Islam,
les mâles, ont faite d’un certain nombre de versets-clefs coraniques !
1- Inégalité en matière de témoignage
Cette inégalité est connue de tous : le témoignage de la femme ne vaudrait que la moitié de celui d’un homme ; un seul verset est en cause, verset portant sur la mise par écrit d’une dette/dayn à terme. En l’article intitulé le Témoignage de la femme selon le Coran et en Islam,[7] nous avons démontré que le Coran postule clairement et à trois reprises de l’égalité de l’homme et de la femme en matière de témoignage.[8] Sous faute d’incohérence, le Coran ne peut donc avoir affirmé que le témoignage de la femme ne vaut que la moitié de celui de l’homme, contrairement à ce que l’Islam soutient.
De fait, l’analyse
littérale de ce verset-clef a montré qu’en réalité il y avait égalité en
matière de témoignage entre homme et femme et que la présence souhaitée
de deux témoins femmes ne se justifiait qu’à cause des pressions que
les hommes de cette époque pouvaient exercer sur les femmes tant leur
participation aux affaires économiques voulue par le Coran était contre
les usages d’alors. Ce qui était de la part du Coran une mesure de
protection des femmes contre l’âpreté aux gains des hommes a été
transformé par l’Islam en minoration sexiste de la valeur des femmes !
2- Inégalité en matière d’héritage
Pour l’Islam, l’homme a globalement droit au double de la part attribuée à une femme. Cependant, en l’article l’Héritage des femmes selon le Coran et en Islam[9] nous avons montré que l’Islam pour parvenir à ce résultat profondément inégalitaire avait procédé à une double inversion des mesures coraniques. D’une part, alors que le Coran a institué le legs testamentaire/al–waṣiya comme mesure prioritaire selon laquelle les hommes et les femmes ont potentiellement droit à la même part, l’Islam a priorisé l’héritage à quotes-parts/al–warth ou al–irth procédé qui pour le Coran n’était qu’une mesure destinée à distribuer le reliquat de ce qui n’aurait pas été légué par voie de legs testamentaire/al–waṣiya. D’autre part, alors que pour le Coran le legs testamentaire/al–waṣiya est obligatoire et l’héritage à quotes-parts/al–warth facultatif, l’Islam a inversé cette capitale hiérarchie coranique.
3- Inégalité au sein de couple
Un des phares de l’obscurantisme inégalitaire en Islam est sans nul doute le segment suivant : « ar–rijâlu qawwâmûna ‘alâ–n–nisâ’i », énoncé que les hommes de l’Islam entendent comme signifiant : « les hommes ont autorité sur les femmes », S4.V34. En l’article Frapper les femmes selon le Coran et en Islam,[10] l’analyse littérale a largement démontré que le propos coranique avait pour sens littéral « les hommes ont des responsabilités quant aux femmes en fonction de ce que Dieu favorise certains [hommes]d’entre eux[en moyen de subsistance]par rapport à d’autres[hommes] ». Là encore l’Islam conçu par une culture hautement patriarcale et sexiste s’est opposé au message du Coran.
4- Inégalité en matière de dignité
Nous
retrouvons la suite du même verset… elle aussi tristement célèbre.
Selon l’Exégèse de l’Islam, le segment en question est compris comme
suit : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les/wa–ḍribû-hunna».
En l’article Frapper les femmes selon le Coran et en Islam
nous avons également apporté la démonstration linguistique de ce que ce
segment compris selon le paradigme coranique en son axe égalitaire et
respectueux des femmes se comprenait sans peine comme signifiant « Quant à celles dont vous craignez l’impiété manifeste/nushûz, exhortez-les, et délaissez-les en leurs lits, et éloignez-vous d’elles/wa–ḍribû-hunna». Quoi qu’en dise l’Islam, il n’est donc pas possible de frapper sa femme avec le Coran !
5- Inégalité sexuelle
Le sujet de l’inégalité sexuelle peut être traité par le biais de la polygamie puisque celle-ci est avant tout une manifestation dissymétrique de la sexualité. En l’article la Polygamie selon le Coran et en Islam,[11] l’analyse littérale a mis en évidence plusieurs contradictions et anomalies résultant de la compréhension classique de l’unique verset coranique mis ici en jeu par l’Islam : S4.V1.
Ce constat littéral a
permis de démontrer que contrairement à l’idée reçue de tous et de
toutes, le Coran n’a pas légiféré sur la polygamie en limitant le nombre
de coépouses à quatre. Cependant, il a établi en ce verset un parallèle
entre l’injustice commise à l’encontre des orphelins par leurs tuteurs
et l’injustice que la polygamie représente envers les femmes. Nous avons
par ailleurs montré qu’au nom de la justice et de l’équité le propos
réel coranique ouvrait la voie à la disparition de la polygamie au
profit de la monogamie.
6- Inégalité en matière d’espace public
Ce thème est parfaitement représenté par la manifestation la plus visible du sexisme de l’Islam : le voile. En l’article le Voile selon le Coran et en Islam nous
avons démontré que la position de l’Islam n’est pas coranique. En
réalité, elle emprunte au sexisme de Paul de Tarse et aux pratiques et
conceptions des juifs et des chrétiens. Pour parvenir à imiter ces
modèles antiques, l’Islam a surinterprété le bien connu v31 de S24, citons le segment-clef : « et qu’elles rabattent leurs voiles/khumur sur leurs poitrines ».
En
l’état, l’Exégèse a tout de même été dans l’obligation de forcer le
sens en usant de sources non coraniques, afin que nous nous imaginions
que ledit voile couvrait aussi la tête. En réalité, le propos du Coran
est simple et explicite et recommande seulement la chose suivante : « et qu’elles couvrent de leurs étoffes/khumurleurs décolletés/juyûb… ».
L’objectif
textuellement déclaré est donc un rappel de pudeur compréhensible
supposant implicitement que les femmes manifestent leur présence
publiquement. À l’opposé, le port du voile prescrit par l’Islam est une
fiction exégétique destinée à occulter les femmes de l’espace public,
celui des hommes.
7- Inégalité en matière de mariage interreligieux
Le fait est connu de tous et, surtout, de toutes : l’homme musulman peut épouser une juive ou une chrétienne, alors que la femme musulmane reste propriété de l’Islam qui lui interdit tout mariage interreligieux. En l’article le Mariage interreligieux selon le Coran et en Islam,[12] nous avons montré que le Coran ne fixait qu’une seule limite, tant aux hommes qu’aux femmes musulmanes : l’interdiction de mariage avec un ou une polythéiste.
Le verset référant est le suivant :
« Mais n’épousez pas les polythéistes/mushrikâttant qu’elles n’ont pas adhéré à la foi, une esclave croyante est certes préférable à une polythéiste, ce quand bien même vous enchanterait-elle. Et ne donnez point épouses à des polythéistes/mushrikîntant qu’ils n’ont pas adhéré à la foi, un esclave croyant est certes préférable à un polythéiste, ce quand bien même vous enchanterait-il. Ceux-là appellent au Feu, alors que Dieu convie au Paradis et au Pardon, de par Sa prévenance, et qu’Il explicite Ses versets aux hommes afin qu’ils puissent s’en rappeler.»
S2.V221.
Présentement, nous noterons qu’en ce verset volonté et désir de la femme ont même valeur et degré que ceux de l’homme.
Conclusion
À
partir de ces quelques exemples paradigmatiques, nous aurons aisément
constaté que l’Islam est indubitablement sexiste et que, pour ce faire,
il se réclamait, entre autres, du Coran. Cependant, dès lors que nous
comprenons le Coran sans passer par la grille de lecture surimposée et
imposée par l’Islam, il apparaît que le Coran était fondamentalement égalitaire et qu’il ne pouvait être considéré comme la source du sexisme en Islam.
Resituée dans son contexte historique, cette prise de position coranique : l’égalité vraie entre les hommes et les femmes–
si elle ne peut pas être qualifiée de féministe sous peine
d’anachronisme – n’en était pas moins révolutionnaire pour son temps.
Or, du fait même de son caractère précurseur, le message égalitaire du
Coran n’a pas été entendu par les premiers hommes, mâles, de la période
post-coranique.
Le Dieu du Coran n’est donc ni machiste, ni
misogyne, ni patriarcal et, que l’on soit croyant ou non, force est de
constater qu’il existe un réel hiatus, un différentiel, entre le texte
coranique et les interprétations que l’Islam en a promues. Ainsi,
pouvons-nous affirmer que le Coran n’est pas coupable du crime sexiste
de l’Islam ! Néanmoins, qui il y a-t-il d’étonnant à ce que la
religion-islam soit sexiste puisque, comme toute religion, l’Islam est
le fruit d’une longue élaboration humaine inscrite dans l’Histoire et
marquée du sceau des mentalités de ces penseurs et concepteurs.
À
bien comprendre, ce n’est ni le Coran en lui-même ni l’Islam par
lui-même qui sont responsables des injustices faites aux femmes, mais
les hommes eux-mêmes. Les références scripturaires ne sont que
pré-textes invoqués par les hommes pour justifier leurs injustifiables
comportements sexistes.
Nous aurons de même souligné la
possibilité et l’intérêt pour la pensée et la lutte féministe islamique
de pouvoir sainement s’appuyer sur la source originelle qu’est le Coran,
à condition bien sûr qu’il soit compris indépendamment de l’Islam. Il
ne s’agit donc pas de combattre le Coran à cause de l’Islam, mais, bien
au contraire, de prendre le Coran comme allié en la juste lutte du
féminisme dit islamique.
Ainsi, la cause des femmes peut-elle et
doit-elle se prévaloir de la protection et des encouragements du Coran,
l’argument d’autorité par excellence, ne l’oublions pas. Si toute lutte
féministe est nécessairement sociale, politique, le combat des
féministes en Islam a donc pour particularité d’être aussi un défi
exégétique, voire théologique. En cela, notre meilleure arme reste le
Coran une fois bien compris, c’est-à-dire pour ce qu’il dit et non pas
pour ce que les hommes lui font dire.
Bien que cela puisse sembler une aporie intenable pour les laïcistes et les ultra-séculiers, l’on est en droit d’espérer une libération des femmes par la Révélation.
Mais, parce qu’en toute passion il faut savoir raison garder, je
voudrais indiquer que les efforts de toutes et de tous ne doivent pas
tomber dans le même travers. Ainsi, si incontestablement les mâles
exégètes ont interprété le Coran en usant de leur textostérone, la juste cause féministe doit-elle éviter en retour d’interpréter le Coran en mode féministe, c’est-à-dire en réaliser une œstroxégèse !
Enfin,
ne peut-on pas espérer que sous les auspices du Coran, musulmanes et
musulmans parviennent à trouver un lieu de partage, de fraternisation et
de paix. Des réponses apportées il en va de notre humanisme, car, de la
dignité des femmes, dépend, en vérité, la dignité des hommes.
[Notes]
[1] En cet article, nous donnerons au fur et à mesure de l’exposé les liens pour les articles principaux traitant de la question des femmes selon le Coran et en Islam.
[8] Lors du témoignage requis pour la rédaction du testament ante-mortem/al–waṣiya, S5.V106 et lors de la procédure de séparation entre époux, laquelle doit être faite devant témoins, S65.V2. Rien n’indique en ces deux versets le genre des témoins, ils doivent seulement être tous deux « intègres ». Il en est de même, concernant l’accusation d’adultère lors de la procédure dite du li‘ân. En cette circonstance, le témoignage du mari accusant sa femme d’adultère, S24.V6-5, est exactement équivalent à celui de la femme qui en accuse son mari, S24.V8-9.
Oh, rassurez-vous, il n’y a là, hélas, aucune « fake news ». Mais on vous expliquera quand ce sera nécessaire que c’est évidemment pour votre bien, pour votre sécurité on n’arrête pas le progrès.
Evidemment
dans notre monde où l’hypocrisie atteint des sommets exquis de finesse
et de raffinement, ce n’est pas l’Etat qui va vous ficher à ce point,
non, ce sera votre banque.
Pourquoi?
Parce que « l’Europe »,
la gentille et bienveillante Europe qui est suffisamment loin et
désincarnée est globalement à l’abri des peuples. Elle a été conçue pour
cela.
Elle a été conçue pour obliger les États à faire ce que les
Etats n’auraient jamais pu accepter dans le cadre d’une souveraineté
normale et d’une démocratie acceptable.
« C’est pas ma faute, c’est l’Europe qu’a dit »!
Et
l’Europe que dit-elle? Qu’il faut en finir avec les mots de passe écrit
sur des post-it sous le clavier, et qu’il faut passer à la vraie
authentification dite « forte » en particulier pour les banques.
Ainsi on vous imposera de vous identifier avec une reconnaissance digitale, vocale ou faciale.
Bienvenue dans votre enfer.
Alors personne ne vous en parle, c’est tout de même pas totalement exact car il y a cet article que je vais citer du Siècle Digital
qui en parle (mais sans aller au bout de ce que signifie cette nouvelle
norme c’est-à-dire un fichage massif de données biométriques de toute
la population), ou encore cet article sur le très complotiste site d’une
banque appelée Crédit Mutuel (c’est ironique évidemment).
Soutien à la mise en conformité
Voici le blablabla officiel…
« Les banques au sein de l’UE sont tenues de se conformer aux exigences d’authentification forte du client (Strong Customer Authentication, ou SCA) prévues dans la directive sur les services de paiement (DSP2) d’ici septembre 2019. Nous assisterons inévitablement, dans le cadre de leur mise en conformité, à un investissement accru des banques dans l’authentification forte et notamment dans la biométrie.
En outre, la capacité des plateformes en ligne à tirer parti des protocoles d’authentification forte devrait contribuer à faire de la SCA la règle plutôt que l’exception : La prise en charge d’une authentification forte standardisée dans l’ensemble des navigateurs web, ainsi que dans Windows 10 et Android, laisse envisager que l’authentification forte continuera à se déployer vers des millions de nouveaux utilisateurs d’Internet cette année »
Ca va être vachement plus simple… Puisqu’on vous le dit!!
« En pratique, un utilisateur fait glisser un doigt, prononce une phrase, regarde un objectif, ou appuie sur le bouton d’un système d’authentification matériel pour se connecter, payer un article, ou utiliser un service en ligne. Cette vérification de l’utilisateur est utilisée comme un facteur initial, pour ensuite déverrouiller un deuxième facteur plus sûr : une clé cryptographique privée qui authentifie l’utilisateur au service. Comme les données biométriques et clés cryptographiques sont stockées sur des dispositifs locaux, et ne sont jamais envoyées sur le réseau – éliminant ainsi les secrets partagés – les identifiants des utilisateurs sont sécurisés, même si les fournisseurs de services sont piratés, ce qui empêche les violations de données à grande échelle ».
Et puis cela permettra une « nouvelle expérience utilisateur »…
Vous
serez surtout totalement fiché et bio-maîtrisé dans tous les sens et
vous allez, nous allons tous découvrir à quel point il est nécessaire et
indispensable de préserver les espèces et le cash comme outil de
liberté.
Épargnez-nous les stupides « quand on a rien à cacher on a rien à craindre », cela ne fonctionne plus vraiment.
Officiellement
personne n’aura accès à vos « données » qui seront « bien gardées ».
Bon en cas de problème, on pourra évidemment retrouver votre empreinte
digitale, vocale ou faciale, sur simple « réquisition » du parquet, de
la police, de la gendarmerie, de la justice, du Préfet, de votre Maire,
et un jour… de l’huissier ou de votre voisin. C’est sans limite. Il y a
déjà les contes des milles et une nuits, mais aussi celui nettement plus
véridique des 1000 et une failles de sécurité, sans oublier toutes les
portes dérobées sympathiquement intégrées par au choix et rayez la
mention inutile:
La Chine (Huawei qui en plus espionne…)
Les Américains (toujours gentils).
Les Russes (systématiquement méchants)
Les terroristes.
Les Iraniens (quand on aura besoin de les bombarder pour récupérer leur pétrole).
La Corée du Nord (axe du mal)
etc, etc…
Ces
systèmes sont en réalité d’une immense fragilité liée à une immense
complexité, et ne fera qu’aggraver certains types de délinquance,
puisqu’il « suffira » de prendre en otage votre gosse, éventuellement
votre femme (si vous n’aviez pas l’intention de divorcer cela
fonctionne) pour vous faire mettre la tête dans l’écran, ou le doigt sur
le détecteur et vider votre compte en banque avec une authentification
aussi forte que la force des trois molosses qui vous tiennent en joue.
Personnellement, je n’ai pas l’intention de me faire couper un doigt pour un achat sur Amazon…
Bienvenue en l’an 2019.
Bienvenue dans vos prisons numériques où vous serez totalement dépendant du système.
Puis, ensuite viendra le système de contrôle social à la chinoise.
Pour votre « sécurité », vous n’aurez plus aucune liberté, mais c’est bien évidemment pour votre bien.
Je ne résiste pas à l’envie de vous citer la Bible. L’Apocalypse pour être plus précis.
« Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom ».
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
L’arnaque du réchauffement climatique ?
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Comme l’article ci-dessous le démontre, la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine ne fait pas l’unanimité parmi les scientifiques. Si elle semble obtenir un certain consensus (du moins selon les médias dominants), celui-ci ne peut empêcher une minorité de chercheurs d’émettre des arguments contradictoires.
[Source : Boulevard Voltaire]
L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo
L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.
« La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde ». En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du « jour de la Terre », pour l’horizon de l’an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l’espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis… Sans oublier le cri d’alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013… Pour François Gervais, s’il y a une urgence, c’est celle de retrouver nos esprits… scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d’affirmer qu’il existe un « consensus » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n’ont de durable que l’affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.
Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !
Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.
Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.
« Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !
Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »
Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !
Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !
Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.
Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.
Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !
En de nombreuses occasions, les élites ont menti à leurs peuples pour les pousser à la guerre. Si les exemples assez récents de l’affaire des couveuses au Koweït et des armes de destruction massive en Irak (ayant respectivement servi de casus belli pour la Guerre du Golfe en 1990-1991, puis la seconde guerre contre l’Irak en 2003) peuvent être encore dans les mémoires, il existe d’autres cas passés sous le radar ou complètement oubliés, tels que celui rapporté par l’article suivant.
Le Président Franklin Roosevelt était un maître dans l’art de la tromperie. En au moins une occasion, il admit sans détour être prêt à mentir pour atteindre ses objectifs. Lors d’une conversation en mai 1942 avec son proche conseiller juif, le secrétaire au Trésor Henry Morgenthau, le président fit remarquer :
« Vous savez, je suis un jongleur et je ne laisse jamais la main droite savoir ce que fait la main gauche… Je peux avoir une politique pour l’Europe et une, diamétralement opposée, pour l’Amérique du Nord et du Sud. Je peux être totalement inconsistant et, de plus, je suis tout à fait prêt à induire en erreur et à dire des mensonges si cela peut aider à gagner la guerre. »
Roosevelt n’était ni le premier ni le dernier président à mentir au peuple. Mais rarement une figure politique majeure aura prononcé un discours à ce point truffé de mensonges aussi culottés que Franklin Roosevelt lors de son allocution du jour de la Marine le 27 octobre 1941, à Washington, DC, lors d’un grand meeting retransmis en direct sur les radios nationales.
Le président Roosevelt prononce son discours du « jour de la marine » le 27 oct. 1941 retransmis en direct à tout le pays. Cette allocution historique faisait partie de ses efforts pour promouvoir le soutien du public à la guerre contre l’Allemagne. Cette photo est tirée d’un reportage d’actualité.
Beaucoup de choses se sont passées dans les mois qui précédaient. Le 11 mars 1941, Roosevelt signait la loi de Prêt-Bail autorisant une augmentation des livraisons d’aide militaire à la Grande-Bretagne – une politique qui violait la neutralité américaine et le droit international. En avril Roosevelt envoya illégalement des troupes américaines occuper le Groenland. Le 27 mai il prétendit que les Allemands s’apprêtaient à « dominer le monde » et proclama pour les U.S.A. « un état d’urgence national illimité ». Faisant suite à l’attaque allemande en URSS en juin, l’administration Roosevelt entreprit la livraison d’aide militaire à des Soviétiques aux abois. Ces livraisons constituaient également une violation flagrante du droit international. En juillet, Roosevelt envoya illégalement des troupes occuper l’Islande. Et en septembre, Roosevelt annonça un ordre de « tir à vue » aux navires de guerre américains pour attaquer les navires allemands et italiens en haute mer.
Le président a commencé son discours du Jour de la Marine en rappelant que les sous-marins allemands avaient torpillé le destroyer américain Greer, le 4 septembre, et le destroyer Kearny, le 17 octobre. Dans un langage hautement émotionnel, il qualifia ces incidents d’actes d’agression non provoqués à l’encontre de tous les Américains. Il affirma que, bien qu’il ait cherché à éviter le conflit, les tirs avaient commencé et que « l’Histoire retiendrait qui avait tiré en premier. » Ce que Roosevelt a délibérément omis de préciser, c’est que dans chaque cas, ce sont les destroyers américains qui ont commencé à attaquer les sous-marins, lesquels ont tiré en autodéfense, uniquement en dernier recours. Malgré son ordre de « tir à vue » – qui rendait le genre d’incident qu’il condamnait si pieusement inévitable – Hitler continuait de chercher à éviter la guerre avec les États-Unis. Le dirigeant allemand avait expressément ordonné à ses sous-marins d’éviter à tout prix les accrochages avec les navires de guerre américains et de ne tirer que pour éviter d’être coulé. En dépit des efforts de Roosevelt pour amener Hitler à déclarer la guerre aux États-Unis, la majorité des Américains restaient opposés à une intervention dans le conflit européen.
Et c’est donc dans le cadre de ses efforts pour convaincre les Américains que l’Allemagne était une menace pour leur sécurité, que Roosevelt poursuivi son discours du Jour de la Marine avec une annonce sensationnelle :
« Hitler s’est souvent défendu de vouloir étendre ses conquêtes au-delà de l’Atlantique… J’ai en ma possession une carte secrète, établie en Allemagne par le gouvernement d’Hitler — par les planificateurs du nouvel ordre mondial. C’est une carte de l’Amérique du Sud et d’une partie de l’Amérique centrale telle que Hitler se propose de la réorganiser. »
Cette carte, expliqua le président, montrait l’Amérique du Sud ainsi que notre « grande artère vitale, le canal de Panama »partagée en cinq États vassaux sous domination Allemande. « Cette carte, mes amis, est la preuve que les nazis visent non seulement l’Amérique du Sud mais également les États-Unis. »
Roosevelt enchaîna en révélant qu’il avait aussi en sa possession « un autre document établi en Allemagne par le gouvernement d’Hitler. Il s’agit d’un plan détaillé pour abolir toutes les religions existantes, Catholique, Protestante, Musulmane, Hindou, Bouddhiste et Juive » qui sera imposée par l’Allemagne « à un monde soumis si Hitler gagne »
« Les biens de toutes les églises seront saisis par le Reich et ses marionnettes, » poursuivit-il, « les croix et tous les autres symboles religieux seront interdits. Le clergé sera définitivement muselé dans les camps de concentration… Àla place des églises de notre civilisation, il sera édifié une nouvelle église internationale nazie – une église dont les officiants seront envoyés par le gouvernement nazi. Àla place de la Bible, les mots du Mein Kampf seront imposés comme nouvelles écritures saintes. Et à la place des croix du Christ, il y aura deux symboles, – le svastika et l’épée. »
Roosevelt marqua l’importance de ses affirmations sensationnelles. « Il faut bien soupeser », dit-il, « ces sinistres vérités dont je vous ai parlé au sujet des plans hitlériens présents et futurs. » Tous les Américains, dit-il ensuite, « font face à un choix entre le genre de monde dans lequel nous voulons vivre et le genre de monde qu’Hitler et ses hordes voudraient nous imposer. » En conséquence, « nous avons juré de tourner la barre vers la perte de l’hitlérisme ».
Le gouvernement allemand réagit au discours par un communiqué qui rejetait catégoriquement les allégations du président. Les supposés documents secrets, disait le communiqué, « sont des faux grossiers de l’espèce la plus outrancièrement osée. » De plus disait encore le communiqué officiel : « Les allégations concernant une conquête de l’Amérique du Sud par l’Allemagne et l’élimination des églises et des religions du monde et leur remplacement par une église nationale-socialiste sont tellement loufoques et absurdes qu’il est inutile pour le gouvernement du Reich de les discuter ». Le ministre de la propagande Joseph Goebbels réagit également aux affirmations de Roosevelt par un commentaire très largement diffusé. Les « accusations absurdes » du président américain, écrit-il, sont une « gigantesque arnaque » destinée à « remonter l’opinion publique américaine. »
Voici la fameuse “carte secrète » le document cité par le président Roosevelt lors de son allocution du Jour de la Marine en octobre 1941. Il s’agissait en fait d’un faux, œuvre des agents des services de renseignements britanniques dans le cadre d’une campagne bien organisée pour encourager les Américains à soutenir la guerre.
Lors d’une conférence de presse le lendemain de l’allocution, un reporter demanda au président une copie de la « carte secrète ». Roosevelt a refusé, mais a insisté pour dire qu’elle provenait d’une « source indiscutablement fiable ».
Le fin mot de l’histoire ne fit surface que plusieurs années plus tard. La carte existe réellement, mais c’est un faux qui a été produit par les services secrets britanniques dans leur antenne technique clandestine « station M » au Canada. William Stephenson (nom de code : intrépide), chef du service de renseignements britannique en Amérique du Nord, l’a transmise au chef du service de renseignements William Donovan, qui l’a retransmise au président.
Dans ses mémoires publiés en 1984, Ivar Bryce, agent britannique durant la guerre, revendiqua la paternité de l’idée de la « carte secrète ». L’autre « document » cité par Roosevelt, prétendant décrire l’abolition des religions par l’Allemagne, était, bien entendu, tout aussi fantaisiste que la « carte Secrète ».
En 1941, peu d’Américains pouvaient s’imaginer que leur président pouvait mentir d’un air aussi convaincu sur des questions d’une telle gravité pour la nation et pour le monde. La plupart ont tenu ces propos alarmistes pour vrais. Par son discours historique du Jour de la Marine, Franklin Roosevelt a donc réussi à atteindre son but, qui était de faire peur aux Américains pour qu’ils soutiennent ou au moins tolèrent, sa campagne pour pousser les U.S.A. à la guerre.
Mark Weber
Titre original de l’article paru en anglais sur le site IHR : Roosevelt’s ‘Secret Map’ Speech (Traduction Francis Goumain)
Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur
Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur
Par Brandon Smith − Le 6 février 2019 − Source Alt-Market.com
Au
cours de nombreuses années d’enquête sur les mécanismes des
événements mondiaux et les personnes qui les ont provoqués, je
suis peut-être devenu un peu obsédé par un sujet particulier –
la source et les motivations du mal. Cette fascination ne provient
pas d’une simple curiosité morbide, mais d’un besoin stratégique
de comprendre l’ennemi. Tout comme un exterminateur a besoin de
comprendre le comportement des cafards pour être efficace, je
cherche à comprendre le comportement et la nature du mal organisé.
Un fait très important qui doit d’abord être clair dans l’esprit des gens est que le mal existe effectivement. La propagande de l’establishment a consacré énormément de temps, d’efforts et de capitaux à tenter de conditionner la société à croire que le mal n’est rien de plus qu’une construction sociale – une opinion. Le mal est supposé être dans l’œil du spectateur ; un produit du conditionnement religieux. C’est un mensonge. Tout comme les concepts de beauté, les concepts de mal sont en fait inhérents à notre psychisme dès la naissance. L’« œil de l’observateur » n’a pas d’importance.
Deux
domaines particuliers de la psychologie humaine appuient ce fait.
Tout d’abord, comme l’a montré le travail de Carl Jung (et par extension des anthropologues comme Joseph Campbell), tous les êtres humains, où qu’ils soient nés dans le monde, de la tribu la plus isolée d’Amazonie à la plus grande métropole d’Amérique, portent les mêmes symboles archétypes dans leur psyché. C’est-à-dire que nous avons TOUS les mêmes éléments psychiques dans notre esprit, quel que soit l’environnement.
Ce
seul fait est tellement accablant pour l’homme moderne que
certaines personnes refusent même de le reconnaître comme une
possibilité. On nous a entraînés comme des rats de laboratoire à
ne voir qu’un seul chemin dans le labyrinthe ; on nous a répété
à maintes reprises que tout est « relatif » ;
que chaque personne est entièrement un produit de l’environnement
et que nous commençons tous en étant des « pages
blanches ».
Les attaques vicieuses de l’establishment contre Carl Jung (y compris les mensonges selon lesquels il aurait coopéré avec les nazis) me disent que Jung était très proche de la cible. Il était tombé sur quelque chose de très dangereux pour l’establishment, quelque chose qui pourrait faire dérailler son conditionnement du public.
Deuxièmement,
l’existence indéniable de la conscience humaine suggère que nous
sommes nés avec une compréhension de la dualité. Ce qui veut dire,
comme Jung l’a découvert, que nos psychés contiennent des
concepts inhérents au bien et au mal qui influencent nos décisions
et nos réactions. Jung parlait du mal, ou d’impulsions
psychologiquement destructrices, comme de l’« ombre
personnelle » et
de l’« ombre
collective ».
La
grande majorité des gens ont une relation intuitive avec le bien et
le mal. Ils ressentent de l’anxiété lorsqu’ils sont confrontés
à des actions ou des pensées mauvaises, et ils se sentent
personnellement coupables lorsqu’ils savent qu’ils ont fait du
mal à d’autres personnes. Certains pourraient appeler cela
une « boussole
morale ».
Je dirais que c’est une partie de l’âme ou de l’esprit.
Quoi
qu’il en soit, il y a un contingent de personnes dans le monde qui
ne l’ont pas – un petit pourcentage de la population qui
naît sans conscience, ou qui trouve facile de l’ignorer. Nous
parlerons de ces gens dans un instant, mais d’abord, nous devrions
probablement définir ce qu’est le mal.
Le
mal est d’abord et avant tout toute action qui cherche à détruire,
exploiter ou asservir au nom du gain ou de la satisfaction
personnelle. Malheureusement, les mauvaises actions sont souvent
présentées à tort comme avantageuses pour le groupe, ce qui les
rend moralement acceptables. Les besoins du plus grand nombre sont
censés l’emporter sur les besoins du plus petit nombre, et le mal
est ainsi rationalisé comme un moyen d’atteindre une « fin
positive » pour
le « bien
supérieur ».
Dans
la plupart des cas, cependant, les actions destructrices ne finissent
pas par servir les intérêts de la majorité, et finissent seulement
par donner plus de richesse et de pouvoir à une minorité élitiste.
Ce n’est pas une coïncidence.
Le
mal commence par le déni de l’existence de la conscience, ou le
déni de l’existence du choix. Chaque personne naît avec une
capacité ou une liberté de choix. Nous pouvons écouter notre
conscience ou l’ignorer. Nous pouvons faire le bien ou le mal. Le
mal nous dit que le choix est relatif et que la moralité est
relative ; qu’il n’y a pas de différence entre un bon choix et
un mauvais choix, ou que le mauvais choix est le seul choix.
Au-delà
de l’ignorance de la conscience, nous devons aussi définir la
motivation qui conduit au mal. La psychologie suggère que les
actions destructrices mues par l’égoïsme proviennent d’un désir
obsessionnel d’obtenir ou de contrôler des choses que nous ne
pouvons ou ne devrions pas avoir. Il est intéressant de noter que
c’est aussi ce que certaines religions nous enseignent, mais
restons-en à un examen profane.
Comme
nous l’avons déjà mentionné, il y a un groupe de gens dans le
monde qui ne voient pas le bien et le mal comme la plupart d’entre
nous le voient. Leur psychisme fonctionne d’une manière
complètement différente, sans le filtre de la conscience. Ces
personnes présentent les traits des sociopathes narcissiques. Les
sociopathes narcissiques de haut niveau représentent environ 1% à
5% de la population humaine totale, et la plupart d’entre eux sont
nés ainsi, et non fabriqués par leur environnement. De plus, 5 à
10 % des personnes présentent des traits latents de narcissisme ou
de sociopathie qui ne font généralement surface que dans un
environnement de crise instable.
J’ai beaucoup écrit sur les sociopathes narcissiques et l’establishment globaliste dans de nombreux articles. J’ai également expliqué comment ces personnes, contrairement à la croyance populaire, ne sont pas isolées les unes des autres. En fait, ils s’organisent en groupes pour un gain mutuel.
Il y a une idéologie ou un système de croyance qui défend le contraire de ce que la conscience nous dit être « bon », et ce système est le luciférisme. En fait, le luciférismesemble être la source d’influence de la plupart des « ismes » destructeurs existant dans notre société actuelle (y compris le socialisme et le globalisme). Selon ma théorie, le luciférisme est une religion ou un culte conçu par des narcissiques sociopathes au profit des narcissiques sociopathes.
Il est parfois difficile d’identifier les vrais « sacrements » derrière le luciférisme car, d’une part, les lucifériens refusent de reconnaître que le système est une religion. Ils préfèrent appeler cela une philosophie ou une méthodologie, du moins en public. Le système semble également encourager la désinformation active afin de dissuader ou d’induire en erreur les non-adhérents. Le terme historique de ce secret religieux est « occultisme ». J’appellerais cela « élitisme ».
Il y a des croyances fondamentales que les lucifériens admettent ouvertement. D’abord et avant tout, le but du luciférisme est d’atteindre la divinité. C’est-à-dire qu’ils croient que certains êtres humains ont la capacité de devenir des dieux par l’accumulation de connaissances.
J’ai écrit sur la folie du but de la divinité dans le passé, soulignant comment la physique quantique et les théorèmes d’incomplétude de Kurt Gödel rendent impossible une observation et une compréhension scientifique et mathématiques totale de l’univers. Mais la réalité mathématique n’empêche pas les cercles lucifériens de rechercher de manière destructrice ce qu’ils ne peuvent pas avoir. Par extension, des connaissances scientifiques non-tempérées par la discipline, la sagesse et une boussole morale peuvent conduire à la catastrophe. La connaissance matérielle est invariablement utilisée abusivement par ceux qui recherchent le pouvoir divin.
La
notion d’adoration de soi est un trait fondamental des narcissiques
sociopathes ; le luciférienisme ne fait que la codifier comme
si c’était une vertu. Un autre problème avec l’idée de devenir
un dieu est qu’on développe inévitablement un désir d’avoir
des disciples et des adorateurs. Après tout, qu’est-ce qu’un
sauveur sans troupeau ? Mais comment un être humain gagne-t-il
un troupeau et devient-il un dieu ? Par la force ou par la
ruse ?
Deuxièmement,
les lucifériens prétendent qu’ils cherchent à élever le pouvoir
de l’individu en général. Dans l’esprit de beaucoup de gens,
cela ne semble pas du tout négatif. Même moi, j’ai plaidé en
faveur de l’importance de l’individualisme face aux
contrôles de la société. Cela dit, n’importe quelle idéologie
peut être poussée à l’extrême.
La
recherche de la satisfaction individuelle peut être poussée trop
loin, au point que les gens autour de nous commencent à souffrir. En
raison de la nature élitiste du luciférisme, ils ne cherchent pas
nécessairement l’élévation de tous les
individus, mais seulement de certains individus « méritants ».
Il y a une tendance à considérer les non-adhérents comme
des « inférieurs » ;
des gens stupides qui devraient être tondus comme des moutons par
ceux qui poursuivent un rêve supérieur de divinité personnelle.
Cette
attitude se retrouve aussi dans les actions communes des sociopathes
narcissiques, qui n’hésitent pas à escroquer ou à exploiter les
gens autour d’eux comme des ressources, en se nourrissant des
autres comme des parasites. Ils considèrent cela comme une pratique
acceptable parce qu’ils se considèrent comme spéciaux ; ils sont
destinés à accomplir plus que la populace ignorante. Ils sont
destinés à faire de grandes choses, et leur image est destinée à
être scellée dans les fondations de l’histoire.
L’élitisme
du luciférisme est à peine caché. Les lucifériens prétendent
qu’ils n’ont aucun intérêt à convertir d’autres personnes.
Au lieu de cela, les adhérents doivent être « assez
intelligents » pour
arriver au système de croyance par eux-mêmes. Cependant, leur
objectif d’influencer le public à travers les sphères sociales et
politiques est assez évident.
Les gardiens politiques, même s’ils ne sont pas ouvertement lucifériens, ont parfois tendance à laisser échapper leurs affiliations. Saul Alinsky, organisateur de haut niveau à gauche et gardien Démocrate, loue Lucifer, le rebelle, dans les reconnaissances personnelles de son manuel politique Règles pour des radicaux, dans lequel il dit :
N’oublions
pas au moins d’accorder notre reconnaissance, en passant, au tout
premier radical : dans toutes nos légendes, mythologie et histoire
(et qui sait où la mythologie s’arrête et où l’histoire
commence, ou laquelle est laquelle), la première personne radicale
connue de l’homme qui s’est rebellée contre l’establishment et
l’a fait si efficacement qu’il a au moins gagné son propre
royaume, c’est Lucifer.
Le luciférisme est également répandu dans les institutions globalistes. Par exemple, l’ONU semble être fortement impliquée dans l’idéologie à travers des groupes comme leLucis Trust, une maison d’édition fondée par Alice Bailey, une fervente promotrice du luciférisme qui possédait également la Lucifer Publishing Company. Le Lucis Trust avait à l’origine son siège social dans le bâtiment de l’ONU à New York, et gère encore aujourd’hui une bibliothèque privée de livres occultes hors du cadre de l’ONU.
D’anciens directeurs de l’ONU comme Robert Muller étaient étroitement liés au Lucis Trustet à l’œuvre d’Alice Baily et faisaient ouvertement la promotion du luciférisme. M. Muller a joué un rôle central dans les politiques mondiales de l’ONU en matière d’éducation des enfants et a créé de nombreuses agences dans l’intention d’assurer une gouvernance mondiale. Vous pouvez lire les livres blancs de Robert Muller sur la formation d’un gouvernement mondial sur son site Good Morning World.
Les
lucifériens abordent la gouvernance mondiale comme ils font tout le
reste, avec une forte propagande. Muller soutient que l’objectif
doit être présenté au public par le biais de l’idée
de « protéger
la Terre ».
En d’autres termes, il croyait que l’environnementalisme était
la clé pour convaincre les masses de la nécessité d’une
centralisation totale du pouvoir entre les mains des institutions
globalistes. Les idéaux lucifériens sont enrobés de sucre dans une
multitude de motifs fleuris et nobles. Mais de quoi s’agit-il
vraiment ?
Certains
lucifériens adoptent une position gnostique sur la figure du diable
et prétendent seulement apprécier le concept comme mythologique
plutôt que voir le diable existant comme force, littéralement.
Certains textes gnostiques dépeignent Satan comme le« bon »et
Dieu le « méchant » dans
l’histoire de la Genèse ; Dieu étant un impitoyable maître
d’esclaves et le serpent un « libérateur » apportant
la connaissance du monde matériel aux hommes. Lucifer est présenté
comme une sorte de Prométhée, le titan qui a volé le feu aux dieux
et l’a donné aux hommes.
Ce récit de « Lucifer comme sauveur héroïque » est très courant. Manly Palmer Hall, franc-maçon du 33e degré et écrivain New Age influent est cité pour avoir écrit dans son recueil d’écrits intitulé The All Seeing Eye :
Lucifer
représente l’intellect et la volonté individuelle qui se rebelle
contre la domination de la nature et tente de se maintenir contre
l’impulsion naturelle. Lucifer, sous la forme de Vénus, est
l’étoile du matin dont il est question dans l’Apocalypse, qui
doit être donnée à ceux qui dominent le monde.
Un
modèle luciférien décrit Dieu comme un concept archétypal
seulement, un réconfort mythologique qui nous aide à affronter la
solitude de l’existence. Ils ne croient pas à l’existence d’une
figure corporelle de Dieu, mais on se demande comment ils peuvent
concilier l’existence d’archétypes psychologiques inhérents
avec cette notion ? D’où viennent les archétypes s’il n’y
a pas de conception créative ou de signification voulue pour
l’humanité ?
Les Lucifériens plus discrets soutiennent parfois que la figure mythologique de Lucifer est distincte de l’image chrétienne de « Satan » . Le nom « Lucifer » n’est pas mentionné directement dans la Bible en référence à Satan (bien que l’expression « étoile du matin », la traduction directe du mot « Lucifer » soit mentionnée en référence à Satan). Mais cet argument me semble plutôt timide et malhonnête. Pendant des siècles, le terme «Lucifer » a été synonyme dediable dans la conscience publique. Les lucifériens semblent essayer de se séparer des connotations négatives associées au satanisme en jouant sur les mots et la sémantique.
Mais pourquoi s’en soucieraient-ils ? À moins, bien sûr, qu’ils ne cherchent à influencer la conscience publique et qu’ils se rendent compte qu’il est difficile de vendre le satanisme à la population, alors ils veulent donner un visage différent à une vieille et moche idée. Les satanistes se réfèrent souvent à Lucifer et Satan dans le même souffle comme étant la même figure. Dans ce documentaire, Anton LaVey, un représentant bien connu dans les milieux sataniques et lucifériens, fait exactement cela.
LaVey
semble être traité comme une gêne par les groupes lucifériens
plus soucieux du marketing. Je soupçonne que son franc-parler public
de ce qu’impliquent les croyances lucifériennes est perçu comme
trop honnête. Ces gens croient au secret et à l’initiation. Ils
n’aiment pas que le monde entier puisse voir et juger leur côté
sombre.
Une antithèse directe à quelqu’un comme Anton LaVey serait Michael Aquino, un officier du renseignement militaire spécialisé dans la guerre psychologique qui était membre de l’église satanique de LaVey, mais qui est parti pour créer son propre « Temple Of Set » plus facile à vendre. Aquino est surtout connu pour une thèse tactique sur la guerre psychologique qu’il a écrite avec le général Paul Vallely, (crédité dans l’article comme Paul E Valley intitulé « Des Psy-OP à la guerre psychologique »). La thèse décrit le recours à la propagande et à d’autres stratégies pour retourner une population cible contre elle-même, soit pour détruire cette population, soit pour la contrôler plus facilement sans jamais avoir à recourir à la force militaire pure et simple.
Le
livre d’Aquino met en évidence la croyance luciférienne en
la « magie »,
mais pas la magie telle qu’elle est comprise par la culture
populaire. Les lucifériens croient au pouvoir des mots magiques et
des symboles sous forme de phrases clés psychologiques et
d’archétypes. C’est-à-dire qu’ils ont adopté l’utilisation
de la psychologie archétypique, mais là où des psychologues comme
Carl Jung ont utilisé la psychologie archétypique pour guérir les
personnes souffrant de maladies mentales et émotionnelles, les
lucifériens utilisent des archétypes pour manipuler et contrôler
la pensée publique.
Cela se fait souvent par le biais de la culture populaire et des films. Truthstream Media a produit un excellent documentaire sur ce sujet que je recommande fortement.
Il existe des exemples plus évidents comme Blade Runner de Ridley Scott, dans lequel des androïdes se rebellent contre leur maître esclave et créateur et finissent par le tuer. Puis il y a un divertissement plus subversif comme Series Of Unfortunate Events de Netflix, qui commence comme un conte humoristique amusant pour enfants, mais qui se termine par une démonstration de tous les aspects de la croyance luciférienne jusqu’à l’élitisme comme pratique nécessaire, le relativisme moral, une figure divine inutile et contrôlée, entourée de sycophantes, et même un serpent portant une pomme contenant le « savoir » pour sauver les héros d’un horrible destin.
La
duplicité du luciférisme à elle seule devrait suffire à rendre
les gens méfiants à l’égard de ses promesses et de ses
arguments. L’humanité a passé la majeure partie de ces
dernières deux millénaires à essayer d’éliminer les
influences de l’élitisme occulte (la classe des grands prêtres)
de nos structures politiques et sociales. Pourtant, ces gens sont
implacables dans leur désir de pouvoir.
Indépendamment
de la tournure positive que les lucifériens adoptent pour leur
idéologie, les fruits de leurs activités parlent beaucoup plus fort
que leur propagande. Ce que je vois à travers leurs efforts vers le
globalisme, c’est un désir cancéreux de contrôle de la
civilisation et de tous les aspects de la pensée humaine. Je vois
aussi une perversion de la nature alors qu’ils cherchent à obtenir
ce qu’ils appellent la « divinité ».
Le transhumanisme et la manipulation génétique portent toutes les
marques de l’idéal luciférien. Quelles que soient les
affiliations religieuses, il est difficile de trouver quoi que ce
soit de valable dans leur système. Tout en lui est un affront à la
conscience innée. Il ne peut devenir acceptable pour la majorité
que par la tromperie.
Si
vous devez mentir sur les motivations de votre philosophie pour que
les gens l’adoptent, alors votre philosophie doit être
dangereusement incomplète ou carrément cataclysmique.
Brandon
Smith
Traduit
par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone
[NdNM : en ces temps de pensée unique et de liberté d’expression de plus en plus réduite, est-il encore possible qu’un article tel que le suivant permette un échange respectueux de points de vue et d’arguments plutôt que des réactions émotionnelles épidermiques dégénérant trop souvent en insultes ?]
Sodome, tu dépasses les bornes
Non Bilal Hassani ne représente pas la France. Il représente une certaine
France, la plus pourrie, la plus perverse, enlisée dans le péché et qui
s’en glorifie insolemment. Oh certes cette France des loges
maçonniques, des gauchistes et de la synagogue de Satan, cette France
luciférienne dirige aujourd’hui notre pays et en possède les pouvoirs
législatifs, culturels, économiques et médiatiques, mais elle n’est pas
« la » France et ne le sera jamais.
Non, un juif inverti et dégénéré ne représente pas la France, il
représente les ennemis de la France, ceux qui veulent en faire un
cloaque immonde d’impuretés.
Il y en a marre de la perversion des mœurs et des esprits voulue par une certaine élite, celle qui détient les clés du pouvoir.
Il y en a marre de ces provocations volontaires, de cette arrogance d’un
système qui place volontairement de tels pions avec deux objectifs :
faire progresser la perversion des esprits, et tester le niveau de soumission de la population. Il n’y a pas que les chrétiens qui soient choqués ; une bonne
partie de la population l’est probablement, et n’approuve pas de tels
comportements. Mais elle n’a pas le droit de le dire ; les médias se
gardent bien de publier les avis contraires, tout fonctionne comme une propagande à sens unique.
Car parallèlement, l’univers médiatique au sens large affiche une belle
unanimité concernant cet « artiste » comme s’il était parfaitement
normal qu’un garçon se promène en robe de mariée et s’affiche en
travesti assumé.
Ceci est le reflet d’un problème de fond beaucoup plus grave.
Ce n’est pas tellement le fait que Bilal Hassani soit un dégénéré de plus, c’est
qu’il est la représentation visible d’une société dégénérée qui veut
nous imposer sa dégénérescence comme la nouvelle norme. Cette société utilise des méthodes déloyales parce qu’elle
déploie conjointement l’imposture intellectuelle et la police de la
pensée. L’imposture intellectuelle consiste à distiller insidieusement
une nouvelle mentalité et un nouvel état d’esprit en cachant ses
véritables intentions, et la police de la pensée empêche et interdit
toute réaction hostile. Ce sont des méthodes dignes d’un régime
totalitaire, puisque non seulement l’opposition à cette dégénérescence
est interdite mais aussi tout débat contradictoire, puisque relevant,
disent-ils, de l’homophobie. Ainsi d’une part on annihile les opposants
en les contraignant au silence, et d’autre part on procède à une
véritable propagande en faveur de ces nouvelles idées et de cette
nouvelle mentalité par la formation des esprits via l’école et la télévision sous prétexte d’information ou de combat contre les préjugés.
Absence d’opposition, interdiction de penser le contraire, rouleau
compresseur d’une propagande incessante et diversifiée, d’abord et avant
tout à destination des jeunes… il y a là une véritable transformation
des esprits et de la morale à grande échelle que l’on ne peut absolument
pas enrayer ni même empêcher de progresser ou encore de contrebalancer.
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres »
(Isaïe 5:20) ; non seulement la prophétie d’Isaïe se constate tous les
jours, mais celle-ci s’accomplit dans des conditions encore pires
puisque le système bloque tout contrepoids possible. Pourtant les tenants de cette politique immonde de
transformation et de corruption des esprits devraient méditer le sort
que subit la ville de Sodome, détruite par une pluie de feu
en une nuit à cause du péché, notamment, dont on a tiré le nom… ce
n’est pas un hasard si Sodome est le symbole de l’homosexualité.
Or si dans la bible Dieu punit l’homosexualité si violemment -et par
extension toutes les déviations sexuelles et les dérives de la chair- et
si par la suite saint Paul puis l’Eglise ont condamné sans appel, sans
équivoque et sans discontinuer l’homosexualité, ne croit-on pas qu’en
accumulant ainsi autant de charbons ardents sur nos têtes, nous n’allons pas nous attirer le même type de châtiment ?
Quand je pense que certains attendent encore le Nouvel Ordre Mondial… mais de quoi s’agit-il précisément, si ce n’est du nouvel ordre moral de ce nouvel ordre mondial qui prend corps et progresse sous nos yeux ?
Des méthodes déloyales et redoutables
Détaillons en quelques mots ce mécanisme de retournement et
d’avilissement des esprits. C’est le cerveau qui est visé, nos propres
référents culturels et moraux. Ceci n’a rien d’anodin et les enjeux sont
énormes parce qu’irréversibles à long terme et transmissibles aux
générations suivantes.
Un énorme travail de fond de changement des mentalités est accompli à
l’aide de grands outils, dont les principaux sont l’arsenal législatif,
l’Education Nationale et les médias.
Car ainsi, les populations éduquées à ce nouvel état d’esprit par 15 ans
d’école (!) et parallèlement par une même propagande médiatique répétée
inlassablement par la télévision (car à ce niveau il ne faut pas parler
d’information mais de « formation » des esprits via
les journaux télévisés, les émissions, les reportages, les films, les
séries…), finissent par reproduire elles-mêmes la pensée et les
comportements voulus et les répandre à leur tour via les réseaux
sociaux, internet et youtube ; ainsi la propagande et la formation des
esprits volontairement dispensés par l’école et les médias sont répétés à
l’infini par les populations elles-mêmes avec de surcroît un accent de
sincérité encore plus trompeur : les gens sont de bonne foi puisqu’ils
répètent ce qu’ils ont appris à l’école et à la télé… redoutable.
Jeudi dernier je lisais dans des toilettes publiques à Paris un message écrit en gros sur le mur : « marre de cette société dégueulasse » -je me dis tiens ça commence bien, mais j’ai vite déchanté car pour l’auteur anonyme de cette inscription, le dégueulasse est que la société soit « raciste, homophobe, inégalitaire et sexiste« . Il a bien appris sa leçon, il est bien dans le moule.
Ne nous y trompons pas, l’école forme ainsi nos enfants, les dégâts dans
les esprits sont quasiment irréversibles. Il n’est pas loin le jour où
la population nous lynchera avec sincérité, persuadée de rendre un grand
service à la société en mettant hors d’état de nuire les défenseurs
d’une société traditionnelle et morale s’élevant contre l’homosexualité
ou l’IVG… parce qu’ils ont acquis la mentalité d’un nouvel ordre moral
totalement en contradiction et même inversé par rapport à l’ancien. Un
nouvel ordre moral au fonctionnement particulièrement totalitaire, lui
qui appartient à un régime qui se prétend le défenseur des libertés.
Lesquelles ? Les siennes exclusivement ?
Le grand remplacement
Le grand remplacement est une formule de Renaud Camus ; celui-ci fait
référence à l’immigration massive que connaît l’Europe depuis un
demi-siècle, vaste mouvement s’apparentant à une invasion de nos pays
par des populations de races, de cultures, de langues et de religions
différentes. Ce grand remplacement se concrétise dans nos contrées non
pas par une assimilation mais par une juxtaposition des populations, que l’on appelle mixité ou multiculturalisme. Ces termes sont des aveux en soi.
Dans l’esprit des concepteurs et autres édiles à l’origine de cette
politique, définie d’ailleurs dans les loges maçonniques, ce
regroupement de populations n’est viable que dans la mesure où toutes
communient dans le même intérêt supérieur général, celui des droits de
l’homme, qui repose sur 3 principes fédérateurs (liberté, égalité,
fraternité) et sur un système politico-mystico-religieux, la laïcité. Ceci cache le but final poursuivi en réalité : un changement d’ordre civilisationnel, le grand remplacement d’une civilisation (chrétienne) par une autre que nous savons luciférienne.
Car le grand remplacement n’est pas uniquement ethnique et culturel, il est global :
Grand remplacement civilisationnel
Grand remplacement religieux
Grand remplacement historique
Grand remplacement moral
Grand remplacement des esprits
Nous ne détaillerons pas ici chacun de ces thèmes -bien que ce soit
instructif- mais nous allons juste aborder quelques points-clés de ce
changement de civilisation.
Ce dernier nous été signifié à l’échelon mondial le 21 décembre 2012 : fin du monde voulait dire « fin du monde chrétien »
; à la civilisation inspirée du christianisme s’est substituée en 150
ans une civilisation d’inspiration luciférienne que le 21/12/2012 a
entériné et confirmé : après l’ère du Christ, celle de Satan. Quand ce
n’est pas le Christ qui règne, c’est l’autre qui prend la place, on l’a
vu tout à l’heure avec l’émergence de la culture LGBT qui paraît
naturelle aujourd’hui ; effectivement, dans une culture luciférienne,
c’est normal.
Dans ce grand remplacement civilisationnel, la méfiance remplace la
confiance, la cupidité remplace la charité et la jouissance remplace la
sagesse.
Le système est basé non plus sur la confiance, mais sur l’encadrement
des populations, un encadrement liberticide où l’Etat décide de tout ce
que doivent faire les hommes avec un enchevêtrements de lois, de
décrets, de normes, de recommandations, de préconisations etc… C’est
lui qui décide ce qui est bon ou mauvais. L’Etat est la nouvelle
Providence, d’ailleurs les mots trahissent la stratégie luciférienne
puisque l’Etat-Providence a remplacé la Providence divine.
Ce nouvel état d’esprit a pour corollaire un refus de la loi naturelle,
le démon faisant l’inverse de Dieu, qui se concrétise notamment par
l’égalitarisme, qui est le refus de reconnaître les différences
intrinsèques entre hommes et femmes. Or ces différences sont naturelles
et complémentaires ; reconnaitre, accepter et même favoriser les
différences et la complémentarité hommes-femmes participe de
l’équilibre psychique des populations et en définitive de l’équilibre
social. En fait, déstabiliser les individus tant à l’échelle
individuelle qu’à l’échelle collective par l’égalitarisme pervertit tout
le processus parce qu’en définitive, personne n’est à sa bonne place ;
ni l’homme ni la femme pris tant individuellement que dans la cellule
familiale ou sociale, et ceci se répercute dans les rapports avec les
enfants, au travail et dans l’administration du pays.
D’où un sentiment généralisé de malaise, ce fameux malaise traduit
maladroitement par le mouvement des gilets jaunes, mais aussi la
difficulté à identifier les causes de ce malaise, car ce serait alors
reconnaître un mauvais choix d’ordre civilisationnel entamé au bas mot
il y a 50 ans ; mai 68 est un bon repère pour le point de départ
effectif de ce nouvel ordre mondial, qui est en réalité un changement de
civilisation par une modification de l’ordre moral et culturel dont les
populations souffrent au plus profond d’elles-mêmes. Elles en souffrent
d’autant plus qu’elles ne savent pas l’expliquer clairement (et pour
cause) et que les remèdes sont inefficaces et inadaptés car ils ne
s’appliquent qu’aux conséquences, dont on essaie de réduire les mauvais
effets, et non aux causes ; pire même, les causes empirent car on
assiste à une fuite en avant sur les thèmes à la base de ce changement
civilisationnel : féminisme, égalitarisme, sexualité débridée et
inversée (LGBT), socialo-capitalisme d’Etat, technocratie, robotisation
et omniprésence du numérique, etc…
A partir du moment où l’idéologie prime sur la loi naturelle, il est
normal que cette dernière soit d’abord niée, puis réécrite et
réinterprétée dans le sens idéologique voulu, ce qui finit par donner
l’exact contraire : par exemple, l’homosexualité est une pratique
contre-nature. Or le maître de l’inversion, depuis toujours, c’est
Satan. Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui est ton dieu.
Il est d’ailleurs significatif de constater que celui qui devrait
être l’opposant numéro un à ce nouvel ordre mondial, le pape, en est
aujourd’hui un des plus ardents défenseurs. Le pape François se préoccupe uniquement des thèmes chers aux partisans du Nouvel Ordre Mondial
: parti-pris en faveur des migrants et donc du grand remplacement,
promotion du socialisme d’Etat, soumission à la laïcité et aux droits de
l’homme, partisan de la lutte contre les inégalités (pur produit de
l’inversion de la loi naturelle), adhésion au mythe du dérèglement
climatique (qui est à la fois le résultat de ce nouvel état d’esprit et
un business planétaire), politique favorable envers les LGBT qu’il
préconise d’accueillir dans l’Eglise (!!) sans jamais évoquer le péché
grave qu’ils commettent, dépassant ici de loin les positions de ses
prédécesseurs. Mais pour qui travaille-t-il ? Pour Jésus-Christ
ou pour la franc-maçonnerie, à l’origine de tous les thèmes que nous
venons de lister ? Le salut des âmes semble être le cadet de ses soucis, par contre le salut des thèses maçonniques, alors là, ça c’est important!
Conclusion
Il faut donc être bien conscient du travail en profondeur effectué
sur les mentalités depuis des décennies. Il ne s’agit pas seulement
d’éradiquer l’ordre social et moral issu du christianisme, il s’agit de
le remplacer parallèlement par un autre ordre : le fameux Nouvel Ordre
Mondial. Le Nouvel Ordre Mondial est constitué d’un nouvel ordre moral (inversion des valeurs), d’un nouvel ordre mental (inversion des esprits), d’un nouvel ordre social (multiculturalisme), d’un nouvel ordre économique (obligation de croissance financée par la dette), d’un nouvel ordre politique (mondialisme, c’est à dire fusion du capitalisme et du socialisme), d’un nouvel ordre naturel (l’homme modifie la loi naturelle selon ses vues) et d’un nouvel ordre religieux (primauté de la religion des droits de l’homme sur toutes les autres, qui doivent s’y soumettre).
Le Nouvel Ordre Mondial n’est donc pas en devenir : il est là, il est construit, et sa naissance officielle nous a été signifiée le 21 décembre 2012. Ce jour-là, ils nous ont dit en substance : « votre monde (chrétien) est mort et le nôtre (luciférien) est prêt, il prend désormais le relais. »
Mais attention, Babylone, que l’Apocalypse appelle aussi Sodome -et pour
cause !- c’est quand tu te crois vainqueur que le feu du ciel te tombes
dessus.
L’incendie de Notre-Dame n’est pas qu’un avertissement pour l’Eglise ;
c’est aussi un avertissement pour Sodome-Babylone, l’annonce du feu
purificateur.
Illustration : la tenue de gala de Bilal Hassani à l’Eurovision 2019
était une robe de mariée (?? Je rappelle que c’est un garçon…). Mariage
avec qui ? Lucifer son maître, ou Sodome-Babylone, autre fille de
Lucifer ?
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
De ces deux théories, laquelle est vraie : le créationnisme, ou le darwinisme ? D’ailleurs, pourquoi faudrait-il choisir entre les deux ? Apparemment, nombreux sont ceux qui omettent la possibilité que ces deux théories soient fausses. Contrairement à ce que certains pourraient prétendre, tant le créationnisme que le darwinisme relèvent plus de l’idéologie que de la science, alors il n’est guère surprenant que ces deux théories – ou du moins, la façon dont on nous les présente – ne soient pas vraiment étayées par cette dernière.
La
plupart des tenants du créationnisme croient en cette théorie parce
qu’ils ont été élevés dans le christianisme, et qu’ils croient en la
Bible – un peu trop littéralement, d’ailleurs. Quant aux tenants du
darwinisme, leur croyance semble reposer sur trois raisons : c’est ce
qu’on leur a enseigné à l’école, ils n’ont qu’une vague idée des
principes scientifiques qui le sous-tendent – ou, pour le coup,
l’absence de tels principes, comme nous allons le voir -, et/ou ils sont
convaincus que le créationnisme est une théorie inepte, et croient par
conséquent que l’unique alternative qui s’offre à eux est le darwinisme.
Or, ces trois justifications posent toutes sérieusement problème.
Premièrement, la façon dont est enseigné le darwinisme à l’école est
extrêmement trompeuse et mériterait à elle seule un article, mais je me
contenterai de présenter dans les grandes lignes tout ce qui pose
problème dans le darwinisme, et dans la façon dont on nous le présente.
Deuxièmement, la plupart des gens n’ont qu’une connaissance très vague
des vérités et faits scientifiques ayant trait à l’évolution, ce qui les
empêche de distinguer les innombrables problèmes inhérents au
darwinisme. L’idée selon laquelle les organismes auraient évolué
par étapes est facile à avaler, quand on ne sait pas vraiment en quoi
consistent ces supposées étapes ni comment les mécanismes de l’évolution
sont censés opérer. Lorsqu’on ne sait pas vraiment à quoi
ressemble une cellule, ce qu’elle contient, lorsqu’on ignore tout de sa
complexité, de la façon dont elle opère et du rôle de l’ADN, tout ce qui
reste, ce sont des arguments qui affirment que le darwinisme est
parfaitement fondé et que la science est là pour le prouver – et que
seuls les ignorants le mettent en doute. On entend rarement dire
à quel point cette science est en réalité fragile, à quel point les
preuves sont nébuleuses, et que nombre de scientifiques contestent cette
version établie. Les idées anti-darwiniennes sont souvent
littéralement bannies des salles de classe, généralement sur le principe
fallacieux qu’elles ne sont pas scientifiques. Or le véritable
raisonnement scientifique fait cruellement défaut au darwinisme
lui-même.
Troisièmement, le darwinisme et le créationnisme ne sont pas les seuls
choix qui s’offrent à nous. Il ne s’agit pas d’une élection où vous
devez choisir entre deux candidats. Lorsqu’on doit choisir entre deux
candidats présidentiels et qu’on se laisse convaincre qu’il n’y a pas
d’autre alternative, on a déjà perdu. Présumer que quiconque n’est pas
darwiniste est automatiquement créationniste et vice versa est
complètement fallacieux.
Il y a le créationnisme, il y a le darwinisme, et il y a la vérité.
C’est sur cette option trop souvent ignorée que je veux me concentrer
dans cet article. Et pour découvrir la vérité, il nous faut identifier
les mensonges. Je ne parlerai pas du créationnisme, car il repose sur un
livre de fiction, et tente de faire coller les faits au récit biblique.
En outre, peu importe les preuves apportées, les créationnistes
resteront enferrés dans leurs convictions. Mon but est de montrer à ceux
qui croient passivement que le darwinisme est la vérité mais qui n’ont
jamais mené aucune recherche approfondie pour le confirmer ou
l’infirmer, que cette théorie comporte d’énormes failles et que les
identifier n’implique pas qu’on doive se tourner vers le créationnisme.
Le fondement de ma réfutation du darwinisme est la science, en
particulier les découvertes scientifiques de ces dernières décennies. Le
darwinisme est resté bloqué à la première moitié du XXe siècle. Nul
besoin d’invoquer Dieu pour démontrer que l’évolution darwinienne ne
fonctionne pas telle qu’elle est décrite : la science s’en chargera.
Croire en la capacité du darwinisme à expliquer l’évolution n’a rien à
voir avec la quantité de vos connaissances, mais avec votre capacité à
ignorer certains faits.
Notons également qu’en général, nous parlons-là de choses qui sont
rarement étayées par des preuves irréfutables, et les éléments probants
dont nous disposons sont sujets à interprétation. Deux faits identiques
seront interprétés différemment selon les personnes, et ces
interprétations seront largement influencées par leur vision du monde et
leurs croyances personnelles. Certaines choses sont incontestables,
mais d’autres sont beaucoup plus nébuleuses. Par définition, toute
théorie de l’évolution renvoie à des événements et des processus très
anciens ; pour certains, nous ne disposons que d’éléments de preuve
éparpillés qui n’incluent pas tout le contexte requis pour les
comprendre pleinement. Dans de nombreux cas, nous devons nous contenter
d’admettre que nous ne savons pas, et que nos croyances divergentes
reposent sur des théories et des spéculations.
Je diviserai cet article en trois grandes parties : en quoi consiste
exactement le processus évolutif darwinien et quels sont ses mécanismes ;
pourquoi il ne fonctionne pas, et ne peut pas fonctionner ; et enfin,
ce que cela implique pour nous.
Ce que dit vraiment la théorie darwinienne de l’évolution
Le processus censé gouverner la théorie de l’évolution est la sélection naturelle, qui agit sur des mutations aléatoires.
Les mutations aléatoires impliquent que des anomalies se produisent
dans l’ADN. Les mutations aléatoires sont un processus naturel passif
dont le rôle est simplement d’observer que tout ce qui survit
suffisamment longtemps pour se reproduire parviendra à transmettre ses
gènes. Les mutations aléatoires sont la force motrice qui fournit la
matière première ; la sélection naturelle est censée organiser tout
cela, en séparant le bon grain de l’ivraie. En réalité, non seulement la
matière première produite de façon aléatoire est de qualité inférieure,
comme on pourrait s’y attendre, mais le champ d’action de la sélection
naturelle est bien plus restreint que ce que les darwinistes voudraient
nous faire croire.
Pour comprendre comment tout cela fonctionne, il nous faut examiner ce
qui se passe à l’intérieur d’une cellule et voir en quoi consistent ces
mutations. Essayez de répondre à ces questions :
Quel est le niveau de complexité d’une cellule ?
Qu’est-ce que l’ADN et quelle est son action ?
Quelle est la relation entre l’ADN, un gène et un chromosome ?
Que sont les acides aminés et quelle est leur action ?
Que sont les protéines, d’où viennent-elles et quelle fonction servent-elles ?
Quand on parle de mutation, qu’est-ce qui mute, à quel endroit et de quelle façon ?
Si vous croyez à l’évolution darwinienne et ignorez les réponses à ces
questions, vous n’avez qu’une vague idée du processus censé gouverner
l’évolution. Vous comprenez ses effets supposés, parce que c’est ce
qu’on vous a appris, mais vous ne comprenez pas comment tout ceci
fonctionne réellement au niveau moléculaire. Loin de moi l’idée de
blâmer quiconque ignore ces choses-là. J’ai passé la plus grande partie
de ma vie dans l’ignorance, moi aussi. Une fois qu’on comprend le
fonctionnement et l’action de l’ADN et de tout ce qui l’entoure, la
théorie darwinienne commence à s’effondrer sous le poids de sa propre
invraisemblance. On s’écrit alors : « Attendez une minute ! C’est comme ça que fonctionne l’évolution ? ».
Ainsi, permettez-moi de décrire dans les grandes lignes ce qui se passe à
l’intérieur d’une cellule. Les paragraphes suivants risquent d’être un
peu techniques.
Vous avez probablement déjà vu une hélice d’ADN. Elle ressemble à une
longue échelle torsadée sur elle-même. Les barreaux de l’échelle sont
appelés paires de base. Il n’existe que quatre paires de base :
A[denine], T[hymine], C[ytosine], et G[uanine. A est toujours apparié à
T, et C est toujours apparié à G. Ça donne à peu près ça :
A–T
G–C
C–G
T–A
C–G
A–T
A–T
G–C
Un très long brin d’ADN enroulé sur lui-même, qui peut contenir jusqu’à des centaines de millions de paires de base, forme un chromosome.
Le noyau de chaque cellule humaine contient 46 chromosomes. Un gène est
un fragment de chromosome. Entre autres choses, un gène est un ensemble
d’instructions – une chaîne du code ATCG – pour synthétiser une
protéine. Un chromosome peut contenir de cent à plusieurs milliers de
gènes.
L’ARN est similaire à l’ADN, à ceci près qu’il ne contient qu’un seul
brin – un côté de l’échelle -, et possède de nombreuses fonctions ; de
nombreux éléments à l’intérieur de la cellule sont formés à partir de
l’ARN.
Les séquences codantes de type TCGATCACGTACAGGTCAGC sont similaires à
notre code binaire informatique qui consiste en des séries de chiffres
tels que 10010110101101001. Une série de 1 et de 0 pourra contenir des
instructions sur la façon de lire un fichier vidéo ; une série de quatre
lettres A, T, G et C contiendra des instructions pour le codage des
protéines, parmi une foule d’autres choses. Les 46 chromosomes de chaque
cellule humaine contiennent toutes les informations nécessaires à la
formation et au bon fonctionnement du corps humain.
Pour donner une idée de la complexité de la chose, je vais décrire dans
les grandes lignes le processus de synthèse des protéines. Une enzyme
s’apparie à l’ADN, le traverse – entièrement ou en partie – et copie
l’un de ses brins, créant ainsi l’ARNm – ARN messager. Des séquences de
lettres spécifiques indiquent où un gène commence et où il finit – un
peu comme des en-têtes de fichiers informatiques. C »est ainsi qu’est
créé l’ARNm, qui est plus ou moins la copie d’un gène. Tous ces
processus sont en réalité bien plus complexes, mais je ne vais pas me
lancer dans une explication sur les introns. Ensuite, un ribosome –
lui-même formé à partir de l’ARN et de quelques protéines – s’apparie à
l’ARNm et commence à le « lire », codon par codon. Un codon est un
groupe de trois nucléotides, par exemple ACG. Un nucléotide est
constitué de la base + la partie du squelette de l’ADN/ARN auquel il
s’apparie. Pour notre propos, la différence entre une base et un
nucléotide est infime.
Pour chaque codon, le ribosome doit trouver l’ARNt porteur du bon
anticodon. L’ARNt (ARN de transfert) est un petit fragment d’ARN ; à
l’une de ses extrémités se trouve l’anticodon, et à l’autre extrémité,
un acide aminé correspondant. L’anticodon est la séquence complémentaire
d’un codon : ainsi, si l’ARNm contient CCC, l’ARNt doit contenir GGG
pour pouvoir s’y apparier. Un ARNt possédant GGG portera toujours le
même acide aminé. Les molécules d’ARNt flottent ça et là, et lorsque le
ribosome trouve la bonne molécule, il s’y apparie, et son acide aminé
est alors transmis au ribosome. Ensuite, l’ARNm passe au codon suivant
du ribosome, lequel se met en quête du prochain ARNt et donc, du
prochain acide aminé. Les acides aminés s’apparient et forment une
longue chaîne – une protéine, d’une longueur comprise entre plusieurs
dizaines et plusieurs milliers d’acides aminés. Ensuite, le champ
d’action des protéines dans l’organisme sera multiple.
Il n’est pas vraiment nécessaire de comprendre tout cela ; mon but est
simplement de vous donner un aperçu de la complexité des processus
constamment à l’œuvre dans chaque cellule. Mais il y a tellement plus.
Une cellule est comme une ville au rythme trépidant, où tout un tas de
choses se produisent simultanément, et il n’y a rien de simple
là-dedans. Des choses sont transportées d’un endroit à un autre,
d’autres choses sont fabriquées qui serviront à en fabriquer d’autres,
et ainsi de suite.
L’image
ci-dessus représente une cellule unique – l’unité de base de la vie
organique. Les plus petits éléments que l’on distingue ici, les
ribosomes, sont des machines complexes qui jouent un rôle majeur dans la
traduction des ARNm en protéines. Ce processus est extrêmement
complexe.
Comme l’explique John Sanford dans Genetic Entropy [Entropie génétique – Ouvrage non disponible en français – NdT] :
« Un génome humain complet consiste en deux ensembles comprenant chacun 3 milliards de lettres individuelles.
Outre de multiples formes d’informations génétiques qui se chevauchent,
sont linéaires et sont apparentées à un langage, le génome regorge
d’innombrables boucles et ramifications, comme un programme
informatique. Il contient des gènes qui régulent d’autres gènes,
lesquels en régulent d’autres. Il contient des gènes qui perçoivent des
modifications dans l’environnement et ordonnent alors à d’autres gènes
de réagir en mettant en mouvement toute une suite complexe d’événements
qui pourront ensuite répondre au signaux environnementaux. Certains
gènes se recombinent d’eux-mêmes, ou modifient et méthylent d’autres
séquences de gènes, modifiant tout bonnement des passages entiers du
manuel d’instruction ! »
Les rouages internes d’une cellule sont incroyablement complexes, et
les informations qu’elle contient (rappelez-vous que tous les
chromosomes porteurs de la totalité de l’ADN se trouvent dans le noyau)
défient l’entendement. Le code ATCG de l’ADN n’est que son élément le plus basique. Il y a des régions de contrôle, il y a l’enroulement de l’ADN, et de nombreux degrés de complexité au-delà du code lui-même.
Maintenant que nous avons une idée de l’aspect du « code-maître » –
celui qui construit tout – passons aux mutations aléatoires. Imaginons
qu’en un locus spécifique de l’ADN, se trouve une paire de base A–T. Un
processus de copie, en lisant A, commet une erreur quelconque : voilà
la mutation. Ce qui se produit ensuite peut varier. Le A peut être
transformé en n’importe laquelle des trois autres bases, ainsi au lieu
de A–T vous aurez T–A, C–G, ou G–C. Autre option : le A sera
omis/effacé, et cette suppression pourra concerner plusieurs paires de
base. Il y a aussi l’insertion : une ou plusieurs bases sont insérées
devant A à partir d’un autre locus, et notre A change de position dans
la séquence. Il y a aussi la duplication, à savoir que A, ou même une
séquence entière comme AACGCTTC, sera/seront copié/es une, deux, ou
vingt-cinq fois. Bref, en essence, les mutations aléatoires sont les
divers bugs susceptibles d’affecter le code ATCG dans l’ADN.
Comme pour toute anomalie où qu’elle se produise, la plupart de ces bugs
ne produiront rien de bénéfique. Prenons un fragment de gène ou d’ADN,
du genre ACGTAGGCA : au cours de la traduction protéique, ce fragment
sera divisé en ACG, TAG, et GCA, lesquels se mettront à coder pour trois
acides aminés. Mais si quelque chose est inséré au début, par exemple
G, vous aurez GACGTAGGCA, qui se scindera alors en GAC, GTA, et GGC, qui
codera pour des acides aminés complètement différents de la séquence
originelle, parce que la totalité de la séquence codante aura subi un
glissement. Un glissement similaire peut se produire avec une seule
suppression. Parce que ces séquences sont en essence
fonctionnelles et très spécifiques, il est hautement improbable que
toute erreur produise quoi que ce soit qui fonctionne mieux que
l’original – en fait, ça pourrait bien ne pas fonctionner du tout.
Le code génétique est quelque chose qui fonctionne très bien en l’état.
Toute mutation aléatoire introduit des modifications aléatoires dans le
code. À titre de comparaison : un livre est fonctionnel en l’état. Toute
mutation aléatoire introduirait des modifications aléatoires au niveau
des lettres du texte. Penser qu’on peut obtenir une nouvel organe
fonctionnel dans l’organisme de façon aléatoire équivaudrait à
introduire dans un livre un nouveau chapitre fonctionnel – intelligible –
par ce biais. Pourtant, pour les darwinistes, c’est le mécanisme central de l’évolution de toute vie sur Terre !
Imaginons que le livre en question soit un manuel d’instruction pour
construire un objet spécifique : quelles sont les chances que des
modifications aléatoires introduites dans le manuel aboutissent à la
fabrication d’un objet amélioré ? Vous comprenez certainement que les
chances que cela se produise sont pratiquement nulles. Et comme nous le
verrons plus loin, la sélection naturelle ne sera pas d’une grande aide.
D’après le darwinisme, une bactérie a littéralement évolué par
hasard pour aboutir à l’être humain, via l’accumulation d’erreurs de
copie aléatoires dans son ADN. Contemplez un instant l’absurdité d’une
telle idée.
Est-il logique d’affirmer que le hasard crée un ordre fonctionnel
complexe ? Quelque chose de fonctionnel, d’opérationnel, d’agissant, ne
peut pas apparaître par hasard. Imaginez mélanger ou modifier certains
des composants d’un appareil fonctionnel, comme un smartphone, pour
aboutir à un fonctionnement amélioré. Il est clair qu’introduire des erreurs aléatoires n’est pas la façon d’améliorer un système fonctionnel.
Les darwinistes croient qu’à ce stade, la sélection naturelle intervient
pour tout arranger. Mais la sélection naturelle ne peut agir que sur
quelque chose qui existe déjà, et ce qui existe déjà, ce sont des
modifications aléatoires. Si le matériau de base de la sélection
naturelle sont des modifications aléatoires de quelque chose qui
fonctionne déjà, il n’y a guère de place pour la moindre amélioration.
Chacun conviendra que le code génétique est plus sophistiqué et plus
complexe que tout ce que les humains ont jamais pu concevoir. Dès lors,
réfléchissez à cela :
La conception intelligente de la technologie de pointe que nous
possédons aujourd’hui, comme les super ordinateurs, requiert les
cerveaux les plus brillants.
Pourtant d’après les darwinistes,
quelque chose de bien plus complexe que tout ce que l’humain a jamais pu
concevoir est généré par des erreurs aléatoires.
Et quelles que soient vos connaissances à ce sujet, vous sous-estimez
probablement grandement la complexité que cela implique. Voilà ce que
nous dit Sanford à propos de l’ADN :
Les preuves du caractère polyfonctionel et donc multi-restreint de la
plupart des séquences ADN ne manquent pas. Ce fait a été amplement
démontré par Trifonov (1989). Par exemple, la plupart des séquences
codantes humaines encodent pour deux ARN différents qui lisent dans des directions opposées – à savoir, les deux brins d’ADN sont transcrits – Yelin et al. 2003. Certaines séquences encodent pour différentes protéines, selon le point d’initialisation de la traduction et du cadre de lecture
– à savoir les protéines translectrices. Certaines séquences encodent
pour différentes protéines selon l’épissage alternatif de l’ANRm.
Certaines séquences servent de multiples fonctions simultanément – par
exemple en tant que séquence de codage de protéine et que promoteur de
transcription interne. Certaines séquences encodent pour une région
codante protéique et une région de liaison protéique.
Ainsi le même fragment d’ADN pourra coder pour plusieurs éléments
différents, selon la façon dont il est lu et traduit. Même si
l’introduction de modifications aléatoires dans la fonction d’une
opération multifonctionnelle aboutissait par hasard à une fonction
améliorée, cela détruirait indubitablement les autres fonctions. Le
darwinisme est une théorie qui prétend que des obstacles insurmontables
sont régulièrement surmontés, encore et encore, comme si c’était la
chose la plus naturelle au monde.
Laissez infuser cela, et plus vous y réfléchirez, plus le darwinisme vous apparaîtra comme la théorie la plus stupide jamais élaborée.
Réfléchissez : pouvez-vous trouver dans notre monde un seul
exemple d’une chose qui, par le biais d’un processus aléatoire, gagne en
complexité et en fonctionnalité ? Les processus aléatoires
peuvent au mieux générer des patterns intéressants, mais ceux-ci ne
seront d’aucune utilité. On pourrait arguer que, peut-être, à de très
rares occasions, un certain nombre de mutations aléatoires pourrait on
ne sait comment s’accumuler et produire quelque chose de nouveau et de
complexe. Admettons cette possibilité pour les besoins de notre
argumentation – même si nous verrons que c’est qu’un fantasme, et ce
pour de nombreuses raisons. Mais à votre avis, combien de complexes
mutatoires de ce genre, chacun consistant en des dizaines ou des
centaines de mutations individuelles, faudrait-il pour « transformer »
un poisson en ours ? Des centaines ? Des milliers ? Et toutes les autres
espèces devraient passer par le même processus. À chaque nouveau stade,
la probabilité diminue par ordre de magnitude. Et pour que
l’évolution fonctionne telle que décrite, ce phénomène devrait se
produire continuellement. Des milliards de séquences d’événements de ce
genre devraient se produire, alors même qu’une seule de ces séquences
est hautement improbable, voire impossible.
Si vous posez la question : « D’où vient ce foisonnement de vie ? », les
créationnistes répondront « C’est l’œuvre de Dieu. » Les darwinistes
trouvent cette explication faiblarde. Mais si vous leur posez la même
question, ils répondront : « C’est arrivé par hasard. » Cette explication est encore plus faiblarde et irrationnelle. La vision darwinienne du fonctionnement des choses est extrêmement simpliste et naïve – tout comme le créationnisme.
Le principe d’entropie affirme qu’avec le temps, tout se dégrade ; qu’à
la complexité et à la singularité originelles succèdent la simplicité et
la normalité, qu’à un état de probabilité moindre succède un état de
probabilité supérieur, qu’à l’ordre succède le désordre. Mais la
théorie de l’évolution contredit directement l’entropie. Pour la
première, l’information contenue dans le génome devient naturellement et
progressivement de plus en plus complexe, par un processus aléatoire,
sans apport intelligent. Cette affirmation est illogique et insensée. Les
informations porteuses de sens n’apparaissent pas aléatoirement, et la
conscience ne surgit pas spontanément à partir de matière inerte. C’est
pourtant là-dessus que s’appuie le darwinisme pour « fonctionner ».
Il affirme qu’un processus aléatoire sans intelligence ni dessein
produit de l’information, de la conscience et de l’intelligence. Le
fait que vous lisiez ces lignes, que cela vous fasse réfléchir, est le
résultat de l’assemblage aléatoire de molécules, il y a des éons de
cela, et ces molécules ont produit des gènes fonctionnels, processus qui
plus tard a abouti à votre existence et à celle de vos pensées – comme
un effet secondaire complètement aléatoire ! Voilà le topo. Mais rien
dans notre monde ne fonctionne de cette manière. Le produit fini
dépendra toujours de l’apport initial. Si cet apport est un simple
déchet aléatoire – mutation, erreur, le produit fini ne sera jamais
quelque chose de fonctionnel et de plus complexe que l’original.
De
l’ADN au chromosome : selon les darwinistes, c’est le produit d’un
auto-assemblage accidentel qui a évolué par un processus d’erreurs
aléatoires. Néanmoins, il se trouve qu’il sait comment construire un
être humain intelligent bien qu’aucune intelligence ne soit cependant
impliqué dans le processus. Les choses « arrivent juste par hasard ».
Les nombreuses lacunes du darwinisme
Je commencerai cette partie avec un petit exemple. L’autre jour, je lisais Le plus grand spectacle du monde
de Richard Dawkins. De tous ses ouvrages, c’est le seul qui contient
une tentative d’explication du bien-fondé du darwinisme. Dans tous ses
autres ouvrages, de son propre aveu, il part simplement du principe que
le darwinisme est la vérité, et s’en tient là. Dans ce livre, il
mentionne les expériences menées par Richard Lenski sur la bactérie
E.Coli – Lenski cultive et étudie E.Coli depuis des décennies. C’est
l’une des expériences concrètes les plus poussées sur l’« évolution ».
Dawkins nous dit qu’un des groupes de cette bactérie a fini par
développer une mutation A, qui par elle-même « ne faisait absolument
rien ». Par la suite, A a évolué, pour donner la mutation B, qui, par
elle-même ne faisait absolument rien non plus. Mais parce que la
mutation A était déjà présente, les deux mutations ont fini par « agir
en synergie ». Il a fallu des dizaines de milliers de générations pour
en arriver à ce résultat.
Selon Dawkins, cette expérience, c’est « l’évolution qui s’étend sous
nos yeux », car elle nous montre que « de nouvelles informations peuvent
pénétrer dans le génome », mettant à mal le dogme de la complexité
irréductible. » Si vos seules sources d’information sur l’évolution sont
vos manuels scolaires et les ouvrages de Dawkins, et que vous ne
poussez pas la réflexion plus loin, vous ne verrez peut-être pas où est
le problème. Or il y en a plusieurs, et voilà un bon résumé des
habituelles distorsions darwiniennes :
Dawkins ne nous dit absolument rien de la nature de A et de B et de
leur action synergique. On ne sait pas vraiment de quoi il retourne.
Il
omet de mentionner quelles « nouvelles informations » sont apparues et
en quoi elles étaient vraiment nouvelles, par opposition à une simple
modification des informations initiales.
Sa notion de la complexité se résume à deux parties.
Il
ne nous dit pas comment la mutation A a pu franchir le cap de la
sélection naturelle – alors qu’elle « ne faisait absolument rien » par
elle-même – sans la mutation B.
Bien sûr, il ne lui viendrait pas à l’idée de se demander si le code génétique a pu être endommagé par ce qui s’est produit.
C’est typique de Dawkins. Examinons cela plus en détail.
1. Sans savoir où Dawkins veut en venir au juste, nous
n’avons guère le choix que d’accepter son interprétation de ce qui s’est
passé. Mais cela pose un sérieux problème. Les informations
qu’il nous donne sont délibérément vagues, donc il est impossible de
jauger de l’exactitude de son interprétation. Et c’est un élément-clé de
la manipulation dont se rendent coupables tant les Dawkins de notre
monde que nos systèmes éducatifs défaillants : on ne nous expose pas des
faits ; on nous donne des interprétations de données présentées avec
insistance comme des faits. Par opposition, si vous lisez les
ouvrages de Michael J. Behe, qui expliquent pourquoi le darwinisme est
incapable d’expliquer l’évolution, vous aurez droit à des explications
extrêmement détaillées, qui vous permettront de comprendre très
clairement de quoi il retourne, et vous serez bien mieux équipé pour
décider si l’on vous ment.
2. Vous aurez peut-être déduit de la lecture de la
première partie de cet article qu’il n’y a pas vraiment moyen
d’introduire de « nouvelles informations » dans le génome par le biais
de mutations aléatoires. Tout n’est que modification de ce qui est déjà
présent, et ces modifications sont bien plus susceptibles de détruire
une chose que de l’améliorer. Dawkins nous dit que de nouvelles
informations sont introduites dans le génome, mais nous n’avons aucune
idée de ce qu’elles sont et donc, aucun moyen de savoir si cette
affirmation est vraie.
3. La complexité irréductible est expliquée en détail dans l’ouvrage de Behe, La boîte noire de Darwin.
Pour résumer : si vous avez un système composé de vingt parties qui
sont toutes nécessaires à son fonctionnement – supprimez une partie et
le système devient inutile -, ce système ne pourra évoluer par étapes à
la façon darwinienne, parce que cela impliquerait de passer par dix-neuf
stades/états intermédiaires qui ne sont utiles à rien… par
conséquent, la sélection naturelle ne les sélectionnerait pas. C’est
l’un des problèmes majeurs du darwinisme. Dawkins crie « victoire »
parce qu’il montre que quelque chose a évolué de sorte à développer deux
parties qui se sont mises à agir en synergie. L’exemple de deux parties
est littéralement le pire qu’on puisse trouver pour illustrer la «
complexité », et pour couronner le tout, c’est tellement boiteux que ce
n’est même pas drôle.
4. On spécule que la mutation A ne faisait absolument
rien par elle-même. Alors comment a-t-elle pu être sélectionnée par la
sélection naturelle ? C’est l’élément-clé de l’évolution darwinienne. Si
ça ne fait rien, si c’est inactif, ça n’est d’aucune utilité pour la
survie et par conséquent, ça ne survivra pas. On s’attendrait alors à ce
qu’on nous explique comment cette mutation s’est répandue dans le
génome. Au lieu de cela, Dawkins ignore complètement cette question.
Partant de là, comment prendre au sérieux tout ce qu’il peut raconter ?
5. Quoi qu’il ait pu se produire lors des expériences
de Lenski – nous n’en avons aucune idée, si l’on s’en tient au
compte-rendu de Dawkins -, il est bien plus probable que, en parallèle à
quelque chose qui aurait accru les chances de survie, une partie du
code génétique se soit scindé. C’est plus crédible que d’affirmer que de
« nouvelles informations » ont été introduites. Je reviendrai sur ces
expériences plus loin. Mais Dawkins, comme la plupart des autres
darwinistes, ignore également ce point. Il ne voit que ce qu’il veut
bien voir et en tire une interprétation qui correspond à ses croyances
préconçues.
Malheureusement, nombre de gens lisent ses ouvrages sans avoir la
moindre connaissance basique sur le sujet, et donc sont aisément
convaincus par ses conclusions. Ils ne remarquent jamais toutes les
manipulations, les incohérences, les idées fausses et les omissions, et
pensent que Dawkins est un génie qui montre à ces imbéciles de chrétiens
comment les choses fonctionnent. Les chrétiens peuvent certes avoir des
idées imbéciles, mais malheureusement, les motivations de Dawkins sont tout autant idéologiques, ce qui en fait de facto un imbécile.
Dans un chapitre précédent de son ouvrage, Dawkins parle de l’élevage
canin et conclut : « Si tant de changements évolutifs peuvent se
produire en seulement quelques siècles voire quelques décennies, pensez à
ce qui pourrait être accompli en dix ou en cent millions d’années. ».
Selon votre degré de perspicacité, vous aurez peut-être remarqué – ou
pas – que l’élevage canin relève du dessein, et non du hasard.
Vous aurez peut-être également remarqué que modifier les tailles,
formes et couleurs de pelage des chiens n’aboutira qu’à des races de
chiens différentes, mais jamais à des chats, des gorilles ou des aigles.
Cela produira également des anomalies génétiques chez la plupart des
espèces. Dawkins nous bombarde d’arguments bancals et d’extrapolations
ridicules, tout en insistant constamment sur le caractère extraordinaire
de l’évolution.
Vers la fin de son ouvrage, Dawkins s’emploie à expliquer comment
l’évolution combat l’entropie. Selon lui, la sélection naturelle est un
système extraordinaire qui crée apparemment de nouvelles choses – donc
qui combat l’entropie -, et si elle en est capable, c’est parce qu’elle
est constamment alimentée par le Soleil ! Nous verrons plus loin
jusqu’où s’étend réellement le champ d’action de la sélection naturelle,
et le fait qu’elle ne « crée » rien. Ce que le Soleil a à voir
là-dedans n’est pas clairement expliqué, à l’instar de tant d’autres
affirmations de Dawkins. La seule chose qui puisse combattre
l’entropie de l’information est la conscience/intelligence. La sélection
naturelle peut, au mieux, ralentir l’entropie en éliminant les pires
matériels génétiques, mais elle est incapable de l’inverser.
Si vous voulez en savoir plus sur les erreurs, omissions et autres
défauts de ce livre, consultez ce blog de David Swift, auteur de Evolution Under The Microscope
[L’évolution scrutée au microscope – Ouvrage non disponible en français
– NdT] . Il expose les nombreuses façons dont Dawkins induit le public
en erreur.
Dawkins ignore également la plupart des découvertes scientifiques du
XXIe, voire de la fin du XXe siècle, ainsi que tous ces autres détails
qui sont autant de vérités qui dérangent son argumentaire pro-évolution.
Malheureusement, les gens avalent tout en bloc parce qu’ils n’ont pas
les connaissances requises – Dawkins compte là-dessus. Souvent, ils
veulent juste qu’on leur confirme dans un vocabulaire scientifique que
le créationnisme a tout faux. Chaque aspect ou presque du darwinisme est
a minima controversé – voire complètement inexact – pourtant Dawkins et
les autres font comme si les preuves de l’évolution étaient tellement
nombreuses que nous n’avons pas besoin d’en chercher plus, et quiconque
fait preuve de scepticisme n’a qu’à lire ses ouvrages.
Dawkins est l’incarnation de tout ce qui ne va pas dans la science
actuelle en général et dans le darwinisme en particulier. Ses ouvrages
sont fondés sur l’idéologie matérialiste, qui affirme que de la matière
inerte accomplit des prouesses magiques à chaque instant. C’est un
propagandiste et un manipulateur convaincant – à l’exemple des
réchauffistes, il traite ceux qui ne croient pas à l’évolution
darwinienne de « négationnistes » – qui répète sur un ton dogmatique que
l’évolution est une réalité, qu’elle est extraordinaire, que tout est
le fruit du hasard, que la sélection naturelle est ingénieuse – malgré
un QI de 0 – et que rien n’a de sens… mais les « preuves » de toutes
ces allégations sont purement imaginaires. Il donne dans la « science
populaire », ce qui signifie qu’il n’y a rien de bien scientifique
là-dedans, donc le profane aura du mal à juger de la véracité de ses
dires. Tout n’est que fruit de sa propre interprétation faussée des
données.
Ce problème s’étend d’ailleurs à la façon dont le darwinisme est
enseigné à l’école, où les élèves ont droit à une répétition ad nauseam
du « fait » que l’évolution est une réalité – bien que les preuves sont
soit inexistantes, soit falsifiées, comme nous allons le voir -, et
l’omission délibérée des découvertes scientifiques de ces 50-70
dernières années met en exergue les problèmes sans cesse croissants que
pose le darwinisme.
L’ouvrage de Jonathan Wells, Icons of Evolution [Les icônes de
l’évolution – Ouvrage non disponible en français – NdT], traite
précisément de cette question. Il énumère un certain nombre d’« icônes »
– des idées qui sont, encore aujourd’hui, présentées dans les manuels
de biologie comme des preuves de l’évolution. Icônes qui, on le sait
depuis longtemps déjà, sont trompeuses, inexactes, voire fabriquées de
toutes pièces. Ce sont des choses que « tout le monde sait » parce que
tout le monde est allé à l’école, sauf qu’elle s’avèrent fausses. Je
vais en passer quelques-une en revue brièvement. Pour une explication
plus détaillée, je recommande chaudement la lecture de l’ouvrage de
Wells.
Sur l’image ci-dessus figurent des dessins d’embryons de différentes
espèces, montrant que les premiers stades de développement sont
pratiquement tous identiques entre eux, quelle que soit l’espèce. Le hic, c’est que nulle part il n’est fait mention du fait que ces dessins ont été bidouillés.
Outre le fait de sélectionner certaines espèces similaires entre elles –
au détriment de la sélection d’autres espèces -, Haeckel, l’auteur de
ces dessins, a choisi des stades intermédiaires de développement. Or au
stade initial, les embryons se ressemblent moins, et plus important,
Haeckel a délibérément modifié les dessins pour donner l’impression
trompeuse que la ressemblance entre ces embryons était plus grande
qu’elle ne l’est en réalité. Aujourd’hui, nous disposons de véritables
photos d’embryons, et la similarité qu’on peut remarquer sur les dessins
de Haeckel est tout simplement inexistante.
Sur
l’image ci-dessus, nous voyons une phalène du bouleau reposant sur un
tronc d’arbre. Les phalènes sombres se voient mieux sur les troncs
d’arbres clairs, tandis que les phalènes claires se voient mieux sur les
troncs d’arbres sombres. On suppose que durant la révolution
industrielle, alors que les troncs d’arbres se sont mis à foncer du fait
de la pollution, les phalènes sombres sont devenues plus répandues
parce que, leur couleur se confondant avec celle des troncs, cela leur
permettait de mieux se camoufler, les protégeant ainsi de leurs
prédateurs aviaires. Merci la sélection naturelle !
Par contre, ce qui n’est pas mentionné, c’est que la plupart des photos de phalènes sur des troncs d’arbres ont été bidouillées : les phalènes avaient été placées là par les photographes.
Des expériences censées montrer la sélection naturelle à l’œuvre ont
été conçues sans aucune rigueur scientifique, et il a fallu attendre des
années pour que quelqu’un finisse par faire remarquer que les phalènes
du bouleau ne se posent pas exclusivement sur des troncs d’arbres, à
moins de les y déposer. Cela donna lieu à une polémique et toute
l’affaire fut un fiasco, mais aujourd’hui, cette affirmation est
toujours présentée dans les manuels scolaires comme une « preuve » de
l’évolution.
L’image
ci-dessus présente un archæoptéryx, l’animal censé être l’intermédiaire
entre les reptiles et les oiseaux. Le fait que la science ultérieure a
montré que « l’archæoptéryx n’est pas l’ancêtre des oiseaux modernes –
et ses propres ancêtres font l’objet d’une des controverses les plus
vives de la science moderne » -, est complètement passé sous silence.
L’image
ci-dessus présente une mouche des fruits à quatre ailes, ce qui
prouverait soi-disant qu’il est possible d’évoluer vers quelque chose de
nouveau. La seconde paire d’ailes a été obtenue en laboratoire par des
mutations ciblées. Toutefois, ce qui est passé sous silence, c’est que
cette seconde paire d’ailes n’est pas fonctionnelle et qu’une
combinaison de trois mutations spécifiques a été nécessaire pour
l’obtenir ; cette expérimentation fut considérée, bien sûr, comme
l’illustration d’une conception intelligente. Parce qu’un organe
distinct a été utilisé pour les créer, les ailes n’ont pas seulement été
ajoutées. Il se trouve que cet organe était important parce qu’il aide
les mouches à maintenir leur équilibre. Et puisqu’une mouche est déjà
dotée d’ailes, ces nouvelles ailes n’avaient rien de « nouveau » en soi,
ce n’était qu’une paire d’ailes supplémentaire. Donc, ces mutants ont
gagné des ailes supplémentaires non fonctionnelles qui ont entravé leur
expression naturelle, ont perdu un organe qui leur était utile et n’ont
survécu à l’intérieur du laboratoire que dans des conditions favorables.
Dans la nature, ces mutants se seraient éteints parce que – devinez
quoi – la sélection naturelle ne les aurait pas « sélectionnés » en
raison de leur inutilité !
Il y a d’autres exemples, comme les pinsons de Darwin qui n’évoluent pas
vraiment en quelque chose de différent, ou le raisonnement circulaire
de l’évolution résultant en homologie et l’homologie prouvant
l’évolution, mais nous nous arrêterons là. Le fait est que certains des
exemples les plus connus de « preuve de l’évolution » sont faux, mais
qu’ils sont toujours présentés aux étudiants sans mention de la
controverse – au mieux – et de la fantaisie – au pire – qui les
entourent. Donc, si vous faites partie de ces personnes qui croient que
l’évolution est un fait prouvé parce que c’est ce qui est enseigné à
l’école, mais que vous n’avez jamais fait de recherche personnelle à ce
sujet, je vous recommande de lire Icons of Evolution pour voir à quel point l’évolution « prouvée » l’est vraiment.
Et l’on pourrait aussi se demander pourquoi ces fausses preuves sont
présentées dans les cursus scolaires s’il y a soi-disant tant de preuves
claires et incontestables de l’évolution. Et lorsqu’un étudiant
proteste, il s’entend répondre que la pensée critique n’inclut pas la
remise en question de la science éprouvée de l’évolution. C’est littéralement le contraire de la pensée critique.
À ce stade, on commence à avoir l’impression que quelque chose ne va
pas dans ce tableau. Thomas Nagel a bien résumé le problème lorsqu’il a
dit : « l’urgence politique de défendre l’enseignement scientifique
contre les menaces de l’orthodoxie religieuse – aussi compréhensible
soit-elle – a abouti à une contre-orthodoxie soutenue par de mauvais
arguments et à une tendance à exagérer les revendications scientifiques
légitimes de la théorie évolutionnaire. ».
Alors qu’en est-il vraiment du darwinisme ? Est-ce que ça fonctionne ou
pas ? La réponse à cette question n’est malheureusement pas un simple
oui ou non.
Supposons que Darwin ne savait pas de quoi il parlait lorsqu’il a
proposé sa théorie pour la première fois en 1859. Ce n’est pas une
tentative de le dénigrer ; je pense qu’il s’en est plutôt bien sorti,
pour son temps. Mais voilà la mise en garde : « pour son temps » . À
l’époque, la science pensait qu’une cellule était une goutte visqueuse,
personne ne savait comment l’hérédité fonctionnait, et la découverte du
code ADN se produirait dans un futur relativement lointain. Ainsi, bien
que Darwin ait observé plutôt correctement la variation et la sélection
naturelle, il ne savait pas d’où venait cette variation, et, comme tout
le monde à l’époque, il imaginait que les choses étaient d’ordres de
grandeur plus simples qu’elles ne le sont réellement. Le mot « imaginer »
est très pertinent ici. La théorie de Darwin portait sur ce qu’il
imaginait, mais il n’avait – et n’aurait pu avoir – aucune idée des
limites du processus d’action de la sélection naturelle sur la
variation.
Plus tard, et avec la synthèse moderne des néo-darwinistes, les choses
ont vraiment mal tournées. Ils avaient une meilleure idée de la façon
dont les choses fonctionnaient, mais au lieu de se rendre compte des
limites, ils se sont engagés dans une promotion quasi fanatique de la
mutation aléatoire associée à la sélection naturelle comme l’explication
à tout. Trop de dogmatisme enthousiaste, trop peu de science. Cela
aurait pu être corrigé dans la seconde moitié du XXe siècle, mais au
lieu de cela, le dogmatisme s’est renforcé et le darwinisme est
devenu motivé par l’idéologie – étroitement liée au matérialisme et
l’athéisme – plutôt que par la science. Par leur dogmatisme et
leurs luttes vicieuses pour revendiquer la supériorité sur le
créationnisme, les arguments en faveur de l’évolution sont devenus très
semblables au créationnisme lui-même. Les darwinistes veulent prouver
que Dieu n’existe pas et les créationnistes veulent prouver que Dieu
existe, et les deux courants ignorent tous les faits qui ne
correspondent pas à leurs thèses. Gagner le combat est devenu plus
important que de découvrir la vérité. Entre-temps, la science a fait
d’énormes progrès qui ont été ignorés ou déformés – à la manière de
Dawkins – pour suggérer autre chose que ce qu’elle indique vraiment.
En ce qui concerne ce que la mutation aléatoire associée à la sélection
naturelle peut ou ne peut pas vraiment expliquer, les meilleurs travaux
qu’il m’ait été donné de consulter sont ceux de Michael J. Behe. Dans
ses livres The Edge of Evolution et Darwin Devolves
[Les limites de l’évolution et L’involution de Darwin – Ces deux
ouvrages ne sont pas disponibles en français – NdT], Behe démontre à
l’aide de découvertes scientifiques récentes, que la mutation aléatoire
associée à la sélection naturelle explique une certaine adaptation pour
la survie, mais qu’elle ne peut rendre compte d’une évolution complexe.
Plus spécifiquement, selon Behe, ce processus peut être observé au
niveau des espèces et des genres, mais il ne parvient pas à produire
quelque chose d’assez complexe pour créer une nouvelle famille ou
quelque chose au-dessus [sous-ordre, ordre, classe ou phylum qui sont
les catégories taxinomiques supérieures de la systématique – NdT]. La raison principale en est l’irréductible complexité
qui dépasse de loin la capacité de la mutation aléatoire associée à la
sélection naturelle, même théoriquement. Il y a plus de vingt ans, Behe a
mis au défi la communauté scientifique d’expliquer comment un flagelle
pouvait se manifester par le mécanisme darwinien de la mutation
aléatoire associée à la sélection naturelle. À ce jour, personne n’a été
en mesure de le faire ou de concilier le fait que les mutations qui
dégradent le code génétique sont au moins mille fois plus rapides que
celles qui pourraient l’améliorer – cette dernière étant au préalable
très peu probable.
C’est le cœur du problème pour le darwinisme. En principe, les mutations
aléatoires et la sélection naturelle fonctionnent, comme décrit, mais ce processus est assez limité dans ce qu’il peut accomplir.
C’est quelque chose que les darwinistes ne peuvent pas ou ne veulent
pas comprendre. Ils utilisent la logique inverse de « si la facilité est
possible, alors la difficulté doit être possible aussi ». Ils supposent
que les mutations peuvent faire n’importe quoi, comme un drogué
tellement shooté qu’il croit pouvoir voler. Mais elles ne peuvent pas.
L’élevage canin ne créera jamais des chiens ailés. Ils n’ont pas le
matériel génétique pour cela, et contrairement aux rêves des
darwinistes, la sélection naturelle détruirait de toute façon un tel
processus. Les darwinistes ont toujours confondu le changement de degré
avec le changement de nature.
Alors, de quoi avons-nous des preuves ? Dans les cas où l’on a prouvé l’évolution – mais plus précisément l’adaptation
– entre un spécimen étudié et un autre, on observe surtout une
dégradation du code génétique. Lorsqu’une amélioration apparente du code
génétique entre deux spécimens est constatée, cela ne donne aucune
preuve directe d’une réelle évolution. Les darwinistes le supposent
simplement par défaut.
Il existe des preuves de l’efficacité du processus de mutation aléatoire
associée à la sélection naturelle – par exemple, l’adaptation du
paludisme aux médicaments, l’expérience de Lenski sur E. Coli montrant
que les bactéries peuvent, par exemple, augmenter l’efficacité de leur
métabolisme, les cichlidés dans les lacs africains se diversifiant en
plusieurs espèces, etc. Mais il y a clairement dans tous ces cas une
limite au potentiel « évolutif ». Il s’agit plus d’une spécialisation –
généralement au détriment de la polyvalence – que d’une évolution.
Behe le décrit ainsi :
« Le principe fondamental semble très probablement le suivant :
des variations aléatoires mineures autour d’un schéma conçu sont
possibles et peuvent être utiles, mais leur portée est très limitée.
Pour les nouveaux modèles de base tels que ceux qui se situent au niveau
biologique de la famille et au-delà [propre à la systématique – NdT],
des informations supplémentaires sont nécessaires, des informations qui
dépassent la capacité de production des processus inconscients. »
Au cours des quelques décennies où nous les avons observés, le
paludisme et le virus du VIH ont subi autant de mutations que les êtres
humains dans toute leur histoire – parce qu’il sont nombreux et qu’ils
ont une courte durée de vie générationnelle. Et quels résultats ont-ils
obtenu ? Pas grand-chose. Ont-ils développer quelque chose de nouveau ?
Non. Ont-ils changé d’une manière observable ? Non. Ils ne sont
résistants qu’à quelques-uns de nos médicaments, ce qui n’implique
habituellement qu’une seule mutation. Le virus est toujours un virus, et
la bactérie est toujours une bactérie. Aucun changement dans leur
nature, aucune nouvelle fonction.
Quant à l’expérience E. Coli de Lenski, tous les progrès apparents n’ont pas été sans conséquences.
« … la bactérie s’est débarrassée à plusieurs reprises de morceaux de
son patrimoine génétique, y compris la capacité de fabriquer certains
des éléments constitutifs de l’ARN. Apparemment, se débarrasser de
machines moléculaires sophistiquées au prix d’un grand sacrifice permet à
la bactérie d’économiser son énergie. Rien d’aussi élégant – loin s’en
faut – n’a été construit. […]
La bactérie s’est comportée en éprouvette comme les agents pathogènes à
l’état naturel : de nombreux changements incohérents ont légèrement
modifié les systèmes préexistants. Rien de fondamentalement nouveau n’a
été produit. Pas de nouvelles interactions protéine-protéine, pas de
nouvelles machines moléculaires. Comme dans le cas de la thalassémie
chez l’homme, certains avantages évolutifs importants ont été conférés
par la destruction de certains éléments. Plusieurs populations de
bactéries ont perdu leur capacité de réparer l’ADN. »
C’est le genre d’informations que l’on obtient des travaux de Behe, mais pas de ceux de Dawkins. Le
résultat de l’évolution depuis des dizaines de milliers de générations,
c’est que des éléments sont plutôt détruits et que rien de complexe,
même de loin, n’est créé. La sélection naturelle sélectionne
pour la survie dans les conditions qui lui sont propres. Elle ne se
soucie de rien d’autre. Il n’y a pas de planification, pas de
préoccupation pour la qualité globale du génome.
C’est l’un des aspects les plus importants de la mutation aléatoire. Le
code génétique tend bien plus à dégénérer qu’à se perfectionner, même au
sein de mutations qui améliorent la survie. Un organisme stressé peut
bidouiller une « solution aux effets secondaires imprévisibles » qui
l’aidera, mais qui détruira un autre élément beaucoup plus vite qu’avec
une solution constructive. Et si ce bidouillage assure la survie de
l’organisme le temps qu’une solution constructive puisse être trouvée –
tant est qu’il la trouve – cette dernière ne sera plus nécessaire, elle
n’aura plus d’effet et la sélection naturelle n’y verra rien. C’est
pourquoi les mutations bénéfiques – pour la survie immédiate – mais
nuisibles – au code génétique – prévalent presque toujours. Ceci est
expliqué en détail dans Darwin Devolves de Behe et dans Genetic Entropy de Sanford.
Il est tout simplement logique qu’un processus
inintelligent et aléatoire se conforme au principe de l’entropie.
L’information diminue dans l’organisme, des parties du code génétique
sont perdues et rien de nouveau n’est créé. S’il existe vraiment une
innovation dans les organismes, elle doit venir d’ailleurs.
Ainsi, l’évolution – mot qui signifie vraiment survivre en déchiffrant
le code génétique – n’est un « fait prouvé » qu’à ce faible degré. Le
reste n’est que spéculation, hypothèses et interprétation biaisées. La
logique qui tend à penser que « si cela peut arriver dans vingt ans,
imaginez ce qui peut arriver dans vingt millions d’années » est une
erreur. C’est comme vouloir démontrer qu’en tournant un Rubik’s cube
pendant cinq minutes on obtiendra des motifs de couleurs intéressants,
et puis prétendre que le cube pourrait devenir une voiture en continuant
pendant cinq ans. Il y a des limites à ce qu’un processus spécifique
peut accomplir. Les darwinistes insistent sur le fait que leur processus
aléatoire est aussi omnipotent que le Dieu des créationnistes.
Et la mutation aléatoire n’est pas la seule à présenter des limites, la
sélection naturelle est également limitée et même limitante. Imaginons
que cinq mille mutations sont nécessaires pour passer d’une espèce à une
autre très différente et que ces mutations doivent être introduites de
manière artificielle – une toutes les deux ou trois générations. La
sélection naturelle agirait en fait à l’encontre de l’intention
initiale, parce que 99 pour cent des mutations ne seraient d’aucune
utilité en soi et qu’il n’y aurait donc aucun avantage pour la survie de
l’espèce en question. Et comme nous l’avons vu, construire quelque
chose qui n’est pas – encore – utile a des conséquences ; perdre des
éléments plutôt que d’en gagner s’avère donc être la tendance dominante.
La sélection naturelle est utile mais seulement pour des choses
immédiatement bénéfiques à la survie. La plupart du temps, il ne s’agit
que de mutations simples.
Créer quelque chose de nouveau avec la mutation aléatoire est une lutte
ardue même en association avec la sélection naturelle. Selon Genetic Entropy :
« La nature extrêmement dommageable des mutations peut être
constatée par l’incroyable rareté des cas évidents de mutations
génératrices d’information. Il faut comprendre que les
scientifiques disposent d’un réseau très sensible et très étendu pour
détecter les mutations créatrices d’information, et que la plupart des
généticiens les recherchent avec diligence en permanence. Cela est vrai
depuis environ cent ans. La sensibilité de ce réseau
d’observations est telle que même si une seule mutation sur un million
créait sans ambiguïté de nouvelles informations – à l’exception des
ajustements -, la littérature regorgerait de rapports à ce sujet.
Pourtant, je ne suis toujours pas convaincu qu’il existe un seul exemple
flagrant d’une mutation connue ayant sans ambiguïté créé de
l’information. Il y a certainement beaucoup de mutations qui ont été
décrites comme bénéfiques, mais la plupart de ces mutations bénéfiques
n’ont pas créé de l’information, elles l’ont plutôt détruite. […]
Au cours du siècle dernier, beaucoup d’efforts ont été consacrés à
essayer d’utiliser la mutation pour générer des variations utiles.
C’était particulièrement vrai dans mon propre champ de recherches, la
sélection végétale. Lorsqu’on a découvert que certaines formes de
rayonnement et certains produits chimiques étaient de puissants agents
mutagènes, des millions et des millions de plantes ont été mutagénisées
et ont été triées afin de déterminer les améliorations possibles. […]
Pendant plusieurs décennies, c’était l’axe principal de la recherche sur
l’amélioration des cultures. Un grand nombre de mutants ont été
produits et triés, représentant collectivement plusieurs milliards de
cas de mutation. Un grand nombre de petites plantes stériles, malades,
déformées et aberrantes ont été produites. Cependant, tous ces efforts
n’ont presque pas permis d’améliorer les récoltes de façon
significative. L’effort a été un énorme échec dans son ensemble et a été presque entièrement abandonné. Pourquoi
cette énorme expérience de mutation/sélection a-t-elle échoué alors que
de nombreux scientifiques titulaires d’un doctorat y ont contribué tout
ce temps ? Parce que même avec tous ces milliards de mutations, il n’y a
pas eu de nouvelles mutations bénéfiques significatives. »
Par conséquent, les mutations bénéfiques sont pratiquement
inexistantes, mais de nombreuses mutations nuisibles échappent à la
sélection naturelle, ce qui explique l’existence de choses comme les
maladies génétiques. Les organismes dont l’ADN contient des erreurs
dommageables peuvent encore survivre et se reproduire, et puisque ces
erreurs surviennent infiniment plus souvent que tout ce qui est
réellement bénéfique, le code génétique se détériore avec le temps. La
grande majorité des mutations sont presque neutres et n’affectent donc
pas la survie ; elles sont également invisibles pour la sélection
naturelle mais introduisent constamment de plus en plus de petites
erreurs dans le code génétique. C’est l’entropie en action.
Gardez également à l’esprit que les mutations se produisent au niveau
des nucléotides, tandis que la sélection naturelle se produit au niveau
de l’organisme entier. Nous avons peut-être de nombreuses mutations dans
notre corps, certaines bénéfiques, d’autres très dommageables, mais
survivre assez longtemps en tant qu’un tout global en vue de nous
reproduire est la seule chose qui compte du point de vue de la sélection
naturelle. Il n’y a aucun moyen de démêler les différentes mutations.
La puissance limitée de la sélection naturelle est d’autant plus
évidente que l’organisme est grand. En fait, elle fonctionne mieux chez
les bactéries et les virus où une seule mutation peut faire une
différence visible. Mais chez les mammifères, une seule mutation – à
moins qu’elle n’endommage un élément de façon très préjudiciable – sera
dans presque tous les cas invisible, noyée dans des milliers d’autres
caractéristiques, et n’entraînera aucun changement significatif du taux
de survie. Et parce que les mutations dommageables sont des milliers de
fois plus fréquentes que les mutations bénéfiques, l’état normal de tout
organisme s’avère comporter des milliers de petites mutations
délétères. Si une mutation bénéfique apparaît, elle ne peut survivre
qu’en emmenant avec elle toutes ces mutations délétères. Les dommages
globaux sont toujours plus importants que les avantages. À aucun moment
un organisme n’aura plus de mutations bénéfiques que de mutations
délétères.
Les darwinistes considèrent presque la sélection naturelle comme un Dieu
qui choisit ce qui survit ou pas avec la plus extrême précision. Mais il n’y a pas de précision.
La « chance inouïe » a plus à voir avec la survie qu’avec la sélection
naturelle. Comme le souligne Sanford, si une baleine avale quelques
milliers de crevettes en une seule bouchée, avale-t-elle les moins en
forme ? Non, c’est aléatoire. Si le saumon nage vers l’amont pour pondre
des œufs et qu’un ours attend d’en attraper quelques-uns, quelles sont
les chances que l’ours obtienne les spécimens les moins en forme ? À peu
près aucune. Les cas pour lesquels le facteur sélection naturelle fait
un choix sont minimes en regard d’un certain nombre d’autres facteurs.
La sélection naturelle élimine principalement les organismes qui sont
tellement endommagés qu’ils s’avèrent réellement incapables de suivre le
rythme des autres. Les bactéries développant une résistance aux
médicaments est l’un des rares exemples où la sélection naturelle «
favorise quelque chose de nouveau ». C’est ici une circonstance lors de
laquelle une différence significative peut être produite avec un effort
minime, parce qu’il ne s’agit que d’une seule mutation dans un petit
organisme. Encore une fois, dans un organisme plus grand, il est très
peu probable qu’une seule mutation soit visible pour la sélection
naturelle. Mais il n’y a pas de sélection pour les mutants. La sélection
ne peut se faire que contre les non-mutants. La sélection ne fonctionne
ici que parce que la drogue tue littéralement tous les non-mutants. La sélection naturelle n’a aucun pouvoir créatif.Elle ne peut que supprimer.
Un élément nouveau qui s’avère utile survivra. Mais il en sera de même
pour les organismes sains qui survivent depuis le début – à peu près au
même rythme – à moins que les circonstances n’aient changé de façon
significative. Pour l’essentiel, le travail de la sélection
naturelle est d’essayer de préserver le code génétique tel qu’il est
afin d’éviter qu’il ne se dégrade. Les mutations le dégradent tout le
temps, mais la sélection naturelle ne peut supprimer que les pires
d’entre elles. Si une mutation bénéfique apparaît, elle
apparaît dans un organisme qui a déjà accumulé des centaines de petites
mutations dommageables, donc même si l’organisme survit, le code
continue de se dégrader. La seule chose que la sélection naturelle peut
faire est de supprimer du patrimoine génétique les organismes qui ne
peuvent se reproduire – quelle qu’en soit la raison. Il n’existe tout
simplement aucun moyen de progression sur le long terme. Pas par ce
processus en tout cas.
Et gardez à l’esprit que même une simple bactérie nécessite des milliers
de générations et des milliards de spécimens afin qu’une mutation
particulièrement significative se manifeste. Les bactéries passent par
ce processus très rapidement. Pour les mammifères, une telle mutation
pourrait prendre un million d’années avant d’apparaître et dans la
plupart des cas, la sélection naturelle ne la verrait même pas.
À titre d’argument, supposons la naissance d’un loup qui peut courir
deux fois plus vite que les autres loups. Il s’agit bien sûr d’une
prouesse complètement irréaliste pour une mutation aléatoire, mais
partons tout de même de cette hypothèse. Ce serait à peu près tout ce
que l’on peut espérer qu’une mutation aléatoire puisse offrir à la
sélection naturelle pour qu’elle puisse fonctionner. La question ici est
de savoir ce que peut vraiment faire la sélection naturelle. Les
darwinistes diront qu’elle « sélectionne pour la mutation aléatoire » et
supposeront automatiquement que les loups en tant qu’espèce ont évolué
ainsi pour devenir deux fois plus rapide.
Mais c’est très naïf. Que se passe-t-il en réalité ? On peut supposer
que ce loup n’aura aucun mal à attraper une proie. On peut même supposer
qu’il mangera littéralement quand il le voudra – bien que cela ne soit
pas nécessairement vrai en raison de la faible disponibilité des proies
et autres circonstances. Mais que peut y faire la sélection naturelle ?
Le loup survit, bien sûr, mais comment cela affecte-t-il les autres
loups ? Ils peuvent toujours attraper leurs proies exactement au même
rythme qu’auparavant. La sélection naturelle ne peut favoriser ce loup
deux fois plus rapide qu’en éliminant les autres loups. Elle ne peut pas
plus le faire se reproduire. Elle ne peut tuer d’autres loups que s’ils
sont incapables de survivre. Mais la capacité de survie de ce nouveau
loup n’a pas diminué la capacité de survie des autres loups. Loin s’en
faut puisque lorsqu’ils chassent en meute et capturent une proie ils
mangent tous. Dans ce cas, l’avantage est transféré à l’ensemble du
groupe, mais l’ensemble du groupe ne transmet pas les gènes du nouveau
loup.
Voici pourquoi l’idée stupide de Dawkins sur les gènes égoïstes s’avère
ne pas fonctionner : bien que ce loup deux fois plus rapide et sa
progéniture puissent facilement survivre, on peut s’attendre à ce que
leurs gènes se propagent à peine mieux que par simple dérive génétique.
Nous sommes loin des « loups qui évoluent pour devenir plus rapides ».
Et notez que ce loup est toujours – peut-être plus que les autres ! –
sujet aux blessures, aux maladies, au froid, à la chasse humaine et à
tous les autres périls qui pèsent sur les loups – peu importe qu’une
telle mutation soit très susceptible d’endommager un autre élément de
son génome de loup. Donc, même si une telle étape d’évolution aussi
étonnante et improbable soit-elle s’est effectivement produite, une mort
malchanceuse de ce loup demeure plus probable. Et cette malchance est
généralement bien plus vraisemblable que la mutation elle-même.
Le pouvoir étonnant de la sélection naturelle n’existe pas dans le monde réel tel qu’il existe dans l’imagination de Dawkins.
Et que les bactéries unicellulaires – dans lesquelles la sélection
naturelle est plus puissante que dans les organismes plus complexes –
n’aient pas tellement évolué depuis deux milliards d’années, s’avère
être ironique mais très révélateur.
Ce qui nous amène à la fameuse explosion cambrienne, une autre des
nombreuses problématiques du darwinisme. Pendant deux milliards
d’années, seuls des organismes unicellulaires ont existé, sans que rien
de complexe ne soit produit. C’est parfaitement sensé. Ce qui n’a aucun
sens – du point de vue darwinien -, c’est que soudainement, en quelque
vingt millions d’années, la plupart des phylums [embranchements ou
divisions en systématique – NdT] du règne animal sont apparus dans toute
leur complexité. Selon le pronostic darwinien, les choses évoluent
lentement à un rythme assez constant. L’explosion cambrienne s’oppose
totalement à cette théorie. Bien sûr, les darwinistes – qui commencent
avec la croyance préformée que l’évolution est vraie et qui tentent
ensuite de déformer les faits pour qu’ils correspondent à la conclusion –
avancent toutes sortes d’excuses particulièrement boiteuses que nous
n’aborderons même pas ici.
L’évolution est lente et progressive. Comme… pas sur cette photo.Ce
qu’il y a d’amusant à considérer, c’est que si quoique ce soit dans
cette description est causé par des mutations aléatoires, il s’agit plus
probablement du déclin des espèces plutôt que de leur
création. La mutation aléatoire est plus susceptible de jouer un rôle
dans l’extinction des espèces plutôt que dans leur évolution. L’ironie
de ce fait est épique.
Les darwinistes confondent également souvent « compatible avec » et «
preuve à l’appui ». Chaque fois qu’ils observent un processus en
cohérence avec l’évolution, ils affirment que c’est la preuve de
l’évolution. Mis à part le fait qu’il s’agit là d’une erreur, il ne leur
vient pas à l’esprit que cette « preuve » est en fait – dans 90 pour
cent des cas – également conforme à la principale théorie concurrente –
la conception intelligente.
Ascendance commune
L’ascendance commune n’est pas réellement prouvée. Ce n’est pas un fait ;
c’est une interprétation d’un fait, le fait que différents organismes
se ressemblent anatomiquement et sont donc vraisemblablement apparentés.
Mais s’agit-il d’une ascendance commune ou d’un concepteur commun ? La
similitude de conception de différents organismes est tout à fait
logique du point de vue de la conception intelligente. Si l’on veut
concevoir une nouvelle voiture, sera-t-elle conçue à partir de zéro, y
compris en réinventant la roue ? Bien sûr que non. Une voiture semblable
à celle envisagée servirait de modèle avant de choisir et d’effectuer
les modifications qui feraient d’elle une nouvelle voiture. La
similitude de l’anatomie n’est pas une preuve d’évolution, surtout
lorsqu’elle correspond parfaitement à la théorie opposée. Bien sûr,
c’est là que les darwinistes se ridiculisent tout seuls en déclarant
comment Dieu concevrait ou non les choses. Étant des athées
matérialistes qui nient l’existence de tout ce qui s’approche d’une idée
divine, les darwinistes sont bien sûr les experts en chef sur ce que
Dieu ferait ou ne ferait pas.
Si l’on aligne une centaine de voitures différentes et qu’on invite un
darwiniste d’une autre planète où il n’y a pas de voitures à regarder,
il verra immédiatement l’ascendance commune de ces voitures,
l’homologie, et la preuve évidente que ces voitures ont évolué d’un
ancêtre unique et qu’il n’y a absolument aucun besoin de conception. Il
sera en mesure d’aligner les voitures dans l’ordre dans lequel elles ont
probablement évolué. Ce sont des preuves évidentes, non ? Personne n’a
conçu les voitures. Cela peut sembler absurde, mais c’est vraiment une
analogie assez fidèle de la façon dont les darwinistes « prouvent »
l’ascendance commune. Bien sûr, la similitude de structure n’est pas non
plus la preuve d’une conception commune ! C’est une simple ressemblance
qui s’avère conforme aux deux théories et qui peut être interprétée de
différentes façons – comme je l’ai précisé au début de cet article. Mais
les darwinistes l’utilisent comme « preuve » de l’évolution, ce qui est
une fausse preuve.
L’être humain est un cas spécifique dans lequel je n’essaierai même pas
d’entrer. Dans le contexte de l’évolution, l’humain est un sujet
tellement controversé que les ouvrages qui lui sont consacré sont
légion. La question de savoir comment les êtres humains ont « évolué »
pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui implique de nombreux mystères
que personne n’a été capable de résoudre de manière satisfaisante. Sauf
pour les dommages génétiques tellement graves qu’un enfant puisse en
mourir ou un adulte être stérile, la sélection naturelle ne fonctionne
pas du tout dans le cas des êtres humains. Les gens plus intelligents se
reproduisent-ils plus que les stupides ? Non. Les gens qui font de
l’exercice se reproduisent-ils plus que les gens paresseux et obèses ?
Non.
Alors, que peuvent vraiment faire les mutations aléatoires et la sélection naturelle ? Jetons un coup d’œil.
Un loup peut-il devenir un chien ou un renard ? Probablement. Si l’on
peut même dire qu’il s’agit d’une évolution ; je dirais que c’est juste
une adaptation à l’environnement. Ils ont la même structure
squelettique, les mêmes organes, la même fourrure, le même nombre de
pattes, etc. Seul un changement de taille et de couleur serait
nécessaire. De simples mutations peuvent faire l’affaire.
Un loup peut-il devenir un aigle ou un éléphant ? Non. Le hasard, une
étape à la fois, ne crée pas d’ailes ou de défenses fonctionnelles là où
aucun code génétique le permettant n’était présent auparavant.
Que peut devenir un poisson ? Un autre poisson.
Que ne peut pas devenir un poisson ? Un aigle, un éléphant, une fourmi,
un être humain, un palmier, ou tout ce qui n’est pas vraiment un
poisson.
Nous pourrions dire que la micro-évolution fonctionne et que la macro-évolution ne fonctionne pas.
Pour résumer rapidement les différentes problématiques du darwinisme :
L’origine de la vie est inexplicable (plus d’informations à ce sujet dans la 3e partie).
Un code sophistiqué, fonctionnel et complexe ne peut pas survenir accidentellement.
Les processus aléatoires ne sont pas créatifs.
La plupart des mutations ont peu ou pas d’impact sur la survie, mais dégradent le code.
La sélection naturelle est impuissante dans la plupart des cas.
La
complexité irréductible – ou toute autre complexité décente – ne peut
être surmontée par la mutation aléatoire associée à la sélection
naturelle.
Les mutations délétères surpassent les mutations bénéfiques à des milliers contre une.
La chronique fossile ne soutient pas le modèle darwiniste.
Les observations et les expériences n’ont montré qu’une adaptation très simple et des gènes endommagés.
Les mutations induites par les radiations n’entraînent pas d’amélioration, seulement des dommages.
La similitude de la structure n’est pas une preuve de l’évolution.
Beaucoup des « preuves » de l’évolution sont connues pour être fausses, mais continuent d’être présentées comme vraies.
L’idée qu’avec suffisamment de temps tout est possible, est une erreur.
Comment en sommes-nous arrivés à une théorie du consensus qui semble à
ce point erronée ? Je ne blâme pas Darwin. Je pense qu’il a fait du bon
travail avec les outils dont il disposait. Je pense que le problème est
venu avec un groupe d’individus qui, constatant que cette théorie
faisait la promotion d’une vision matérialiste du monde qu’ils avaient déjà,
ont décidé de la promouvoir, de façon un peu trop agressive. Au moment
où la science a commencé à exposer les problèmes inhérents à cette
théorie, ces individus avaient beaucoup investi pour entretenir le
mythe. La théorie de l’évolution est passée de la science à un dogme
utilisé pour soutenir l’idéologie du matérialisme et de l’athéisme. Je
m’en fiche si les gens veulent être matérialistes et athées, mais quand
ils utilisent leurs opinions pour déformer la science et obscurcir la
vérité, cela me pose un problème. Ce dogme nous a fait reculer de
plusieurs décennies, et peut-être plus si la trajectoire n’est pas
corrigée bientôt.
Comme l’a montré la science depuis environ un demi-siècle, la
combinaison mutation aléatoire + sélection naturelle a un champ
d’application très limité, et quelque chose d’autre doit donc rendre
compte de toute la complexité de la vie qui se manifeste autour de nous.
Si les théories créationniste et darwiniste n’ont pas les réponses, alors vers quoi se tourner ?
Le créationnisme est un conte de fées soutenu par un livre douteux, et
le darwinisme est une science zombie pleine d’illusions qui s’efforce de
garder en vie ce qui est mort depuis longtemps. Comment expliquer alors
cette vie foisonnante autour de nous ? C’est là que nous entrons dans
un domaine plus spéculatif. Vous êtes libre de tirer vos propres
conclusions, mais je vais vous faire part de quelques suggestions qui
pourraient valoir la peine d’être considérées.
L’évolution pourrait se produire – au moins dans une certaine mesure –
par d’autres moyens que la mutation aléatoire. Il s’avère que c’est une
des suggestions que propose Perry Marshall dans son livre Evolution 2.0. Voici une partie de son résumé :
Le néo-darwinisme prétend que mutation aléatoire + sélection naturelle + Temps = Évolution.
La mutation aléatoire est une perturbation et les perturbations sont dommageables.
Les cellules réarrangent l’ADN selon des règles précises (transposition).
Les cellules échangent de l’ADN avec d’autres cellules (transfert génétique horizontal).
Les cellules communiquent entre elles et éditent leurs propres génomes avec un langage incroyablement sophistiqué.
Les cellules activent et désactivent le code pour elles-mêmes et leur progéniture (épigénétique).
Les cellules fusionnent et coopèrent (symbiogenèse).
Espèce
1 + espèce 2 = nouvelles espèces (hybridation). Nous savons que les
organismes s’adaptent rapidement parce que les scientifiques produisent
chaque jour de nouvelles espèces en laboratoire.
Mutation adaptative + sélection naturelle + Temps = Évolution 2.0.
Tous ces paramètres, de la transposition à l’hybridation, sont des
processus qui élargissent l’information contenue dans le code génétique.
Ils ne sont pas tout à fait aléatoires, ils affichent des signes
d’intelligence ou de dessein et produisent des résultats plus avantageux
que la mutation aléatoire. Ils sont notoires depuis plusieurs décennies
mais même si (ou parce que ?) ces processus fournissent quelque chose
de plus significatif que le hasard, les darwinistes tendent à les
ignorer. L’ouvrage de Marshall les explique tous en détail. Je n’en
parlerai pas ici, mais il est clair qu’il s’agit de processus évolutifs
comportant plus d’avantages qu’aucune circonstance fortuite ne pourra
jamais ambitionner atteindre. Pour établir une distinction avec la
mutation aléatoire, la somme de ces processus est nommée mutation adaptative par Marshall.
Les darwinistes s’en tiennent obstinément à leur idée que « le hasard
améliore les choses et crée de l’ordre ». Ils n’aiment pas Dieu, et
apparemment ils n’aiment aucune forme d’intelligence non plus. Marshall
donne un exemple de cette esquive :
« En 2009, le célèbre athée Richard Dawkins a publié son épais best-seller Le plus grand spectacle du monde.
Il y affirme que l’évolution est déterminée par des changements
aléatoires dans les gènes. Il est intéressant de noter que dans
l’ensemble des 450 pages que constitue Le plus grand spectacle du monde…
La symbiogenèse n’est jamais mentionnée.
Le transfert
horizontal de gènes est brièvement abordé une fois, minimisé et présenté
comme un transfert d’une espèce à l’autre n’existant qu’en de très
rares occasions.
L’épigénétique reçoit une petite note de bas
de page au chapitre huit. Il s’en détourne avec désinvolture en la
considérant comme un « modeste mot à la mode » et une « théorie confuse
qui jouira de quinze minutes de gloire ». (Au moment d’écrire ces
lignes, l’« épigénétique » est l’un des principaux domaines de la
génomique et apparaît 129 000 fois dans Google Scholar [service de
Google permettant la recherche d’articles scientifiques – NdT]. Le
nombre d’occurrences a doublé au cours des deux dernières années – il
s’agit clairement d’un domaine de recherche captivant.)
La transposition n’est jamais mentionnée.
La duplication des génomes n’est jamais mentionnée.
Pourquoi Dawkins n’a-t-il pas accordé jusqu’à trois pages aux
cinq mécanismes d’évolution les mieux documentés ? Pourquoi se
comporte-t-il comme si les cinquante dernières années de microbiologie
et les milliards de dollars de recherche n’avaient jamais existé ?
L’ancien « Professeur de compréhension des sciences par le grand public
» de l’université d’Oxford a écrit l’un des ouvrages sur l’évolution
les plus populaires de la dernière décennie, qui a bénéficié
d’impressionnantes couvertures médiatiques et pour lequel il a reçu de
larges avances financières.
Alors pourquoi ne mentionne-t-il rien de tout cela ? »
Parce que Dawkins a son propre agenda et qu’après toutes ces années il
est peu susceptible d’en changer. Son livre était censé démontrer la
véracité de l’évolution. Mais tout du long, il mentionne simplement
quelques faits et les explique avec la théorie de l’évolution plutôt que
d’expliquer la théorie de l’évolution avec quelques faits. Je ne pense
pas qu’il comprenne grand-chose aux faits, aux preuves ou à
l’objectivité. En raison de toutes les idées fausses qu’il avance dans
ses ouvrages, les lire risque d’empirer la connaissance de la vie et de
la biologie que l’on pourrait avoir.
Toutefois, je ne sais pas ce que la théorie de l’évolution 2.0 peut
vraiment expliquer. Je ne pense pas que cela puisse nous faire passer du
poisson au tigre, et je ne crois pas un seul instant qu’elle ait pu
générer l’explosion cambrienne. La raison en est simple : s’il s’agit
d’un élément que les organismes ont toujours eu à leur disposition,
l’utiliser mille fois plus lors d’une période spécifique et relativement
courte que durant toutes les autres époques ne semble pas avoir de
cause explicable. C’est aussi la raison pour laquelle les mutations
aléatoires seraient tout aussi impuissantes à expliquer l’explosion
cambrienne – même si elles fonctionnaient décemment, ce qu’elles ne font
pas. En fait, il semble qu’aucun processus naturel puisse expliquer
l’explosion cambrienne. La perception du saut dans l’évolution y
est tellement phénoménale qu’il semble improbable que les conditions
puissent changer si radicalement que la vie soit soudainement en mesure
d’évoluer d’elle-même à un rythme plus rapide que jamais de plusieurs
ordres de grandeur.
Il m’apparaît plutôt qu’il a été décidé d’intensifier l’expérience de la
« vie sur Terre ». Mais avant d’en arriver là, un autre problème
significatif se pose.
L’origine de la Vie
L’origine de la vie ne préoccupait pas Darwin. Il est simplement parti
du principe que la vie avait commencé d’une manière ou d’une autre et
son intérêt portait spécifiquement sur la façon dont elle avait évolué à
partir de là. Au XXe siècle, les néo-darwinistes se devaient bien sûr
d’améliorer la théorie darwinienne pour être un tant soit peu pris au
sérieux, mais cette ambition leur a glissé entre les doigts. Si l’on
veut savoir ce qu’il s’est produit « au début » et que l’on consulte la
littérature appropriée, le résultat s’avère frustrant parce qu’il n’y a
aucune réponse. De nombreuses spéculations dont beaucoup sont assez
stupides, mais rien de précis.
On peut y découvrir des affirmations comme « la transition d’entités non
vivantes à des entités vivantes n’a pas été un événement unique mais un
processus graduel d’une complexité croissante ». En quoi cela a-t-il un
sens ? Comment fait-on pour passer progressivement de la non-vie à la
vie ? Quelles sont les étapes intermédiaires ? Des organismes qui ne
sont pas morts mais pas tout à fait vivants non plus ? Des zombies ?
Autant se battre contre des moulins à vent. En fin de compte, après
avoir lu de nombreuses tentatives infructueuses pour expliquer comment
la vie a émergé de la non-vie, on constate que la seule vraie réponse
est que personne n’en a tout simplement la moindre idée. Quiconque vous
dit savoir comment la vie s’est manifestée à partir de la matière morte –
ou plutôt, « rien » – vous ment ou s’illusionne.
Il y a la tristement célèbre expérience Miller-Urey qui fut en son temps
saluée comme un grand progrès parce qu’on pensait qu’elle démontrait
l’apparition spontanée dans la Nature de certains acides aminés. Cette
expérience fut aussi présentée comme la preuve de la création des «
éléments constitutifs de la vie », expression problématique parce que
fallacieuse. Les acides aminés construisent des protéines, et celles-ci
sont essentielles au sein des organismes vivants. Toutefois, obtenir
quelques acides aminés et prétendre avoir pour ainsi dire créé la vie
revient à griffonner quelques symboles aléatoires sur un morceau de
papier et se flatter d’avoir quasiment conçu un langage. On est loin de
produire quoique ce soit qui s’apparente de près ou de loin à la vie
juste avec quelques acides aminés. Tout comme lorsqu’on a « si », «
alors » et « autrement » ne revient pas à posséder un programme
informatique, même si ces trois mots peuvent être considérés comme les
éléments constitutifs d’un code logiciel. Et même si les bons acides
aminés se sont assemblés en grand nombre et dans le bon ordre pour
former une protéine – ce qui s’avère pure fantaisie -, alors quoi ? On a
une protéine, mais sans une cellule pleinement fonctionnelle, que
peut-elle faire ? Absolument rien.
La bactérie est prétendument la première forme de vie. Pour se
reproduire, les bactéries ont besoin d’ADN, de différentes versions
d’ARN, de certaines enzymes, de ribosomes, etc. Tout ces composants sont
beaucoup trop complexes pour être assemblés lors d’une circonstance
fortuite. L’ADN lui-même est trop complexe pour être combiné de façon
hasardeuse – peu importe le temps que cela prend – sans omettre le fait
que les autres composants demeurent nécessaires à son fonctionnement.
L’ADN est un code plus sophistiqué que tout ce que nous avons jamais
conçu, et il n’y a absolument aucune chance qu’il soit le fruit d’une
circonstance fortuite. Nous ne connaissons qu’un seul moyen de créer un
code : que sa conception émane d’un esprit intelligent.
Voici le commentaire de Marshall à ce sujet : « Origine de la vie : La
théorie de l’information révèle que les codes exigent un concepteur ou
un processus naturel non découvert qui génère des codes ». Si vous
découvrez un processus naturel qui génère des codes, vous pouvez gagner
cinq millions de dollars US [le montant des gains s’élèvent à dix
millions de dollars US depuis le 31 mai 2019 – NdT]. Oui, c’est quelque
chose que Marshall offre, et ce depuis un certain temps [août 2017 –
NdT]. Vous pouvez suivre ce lien
pour lire le règlement du concours. Si vous découvrez comment l’ADN a
pu se manifester spontanément, vous deviendrez riche et le darwinisme
aura peut-être une chance de survivre à son évolution. Personne n’a
encore à l’évidence réclamé le prix, et il est peu probable que qui que
ce soit le réclame puisque les codes exigent vraiment un concepteur,
parce que c’est ainsi que tous les codes que nous connaissons ont été
créés.
L’ADN est une base de données – de manuels d’instruction à
l’usage des structures et des processus complexes – dont l’immensité est
incompréhensible… Qu’un système moléculaire aussi sophistiqué que
l’ADN ait été conçu est une évidence. Personne n’a été en
mesure d’offrir une alternative plausible. Les darwinistes font –
désespérément – de gros efforts mais restent enlisés dans « nous n’en
avons pas la moindre idée » ou insistent stupidement sur le fait que
c’était un accident. Comme je l’ai mentionné, une cellule en mesure de
se reproduire doit être bien plus complexe que l’ADN lui-même. Ce genre
de complexité exige une conception. Certaines personnes assimilent le
dessein intelligent à Dieu, parce qu’apparemment elles manquent à la
fois d’imagination et de bon sens. Une voiture est le produit d’un
dessein intelligent. Internet est le produit d’un dessein intelligent.
Ont-ils été conçus par Dieu ? Alors pourquoi irait-on s’imaginer qu’un dessein intelligent signifie Dieu ? Je ne suis pas sûre de savoir quelle partie des mots « intelligent » ou « dessein » s’apparente à « Dieu ».
Les propriétés mêmes de l’ADN nous signalent qu’il est très probablement
le produit d’un dessein, et que son concepteur a dû être bien plus
intelligent que nous. Qui cela peut-il être, alors ? Qui qu’ils soient,
ils ne sont clairement pas là pour nous donner une chance de discuter
avec eux. Mais voyons les choses sous un autre angle. Nous interférons
nous-mêmes avec l’ingénierie génétique depuis un certain temps et peu de
chose nous empêche de semer de la vie sur une autre planète – si nous
en trouvons une où les conditions sont favorables. Donc, d’un point de
vue logistique, il n’y a aucune raison pour que la vie sur Terre n’ait
pas été semée par quelque être qui nous soit semblable. C’est bien plus
plausible que la magie créationniste de « Dieu a tout créé » et la magie
darwiniste de « MDR tout arrive juste par hasard ».
Mais si nous devions semer la vie ailleurs, nous serions dans
l’obligation d’utiliser l’ADN terrestre, parce que nous sommes loin
d’être en mesure de vraiment créer une nouvelle vie. Pensez-y ; malgré
toutes nos connaissances et notre intelligence et même si nous avons
une compréhension basique du fonctionnement de l’ADN, nous ne sommes
toujours pas en mesure de concevoir un code pour créer la vie. Et malgré
cela, les darwinistes croient que la vie se crée toute seule, par une «
circonstance fortuite ». Mais si quelqu’un avait semé la vie
sur Terre, il aurait probablement été constitué de la même structure
d’ADN que celle utilisée, ce qui ne fait que déplacer la question des «
premières origines » sur « eux » et n’explique pas l’origine de l’ADN,
mais expliquerait la vie sur Terre.
Quoi qu’il en soit et quel qu’en soit le responsable, il est manifeste
que le code immensément sophistiqué de la vie sur Terre est le produit
d’une conception intelligente quelle qu’elle soit. Cette conclusion
inévitable n’est pas moins valable sous prétexte que nous ne sommes pas
encore en mesure de connaître le concepteur. Et il n’y a aucune raison
de s’en remettre à Dieu pour la réponse. Pour être impartial, il n’est
pas plus irraisonnable de penser qu’une entité que nous appellerions
Dieu ait pu créer la Vie initialement. Il n’y a peut-être aucune preuve à
l’appui mais il n’y a pas plus de preuves contre – du moins en théorie.
Et rappelez-vous, le darwinisme est une théorie !
Au fur et à mesure que l’on s’habitue à l’idée que le concepteur n’a pas
besoin d’être Dieu, il devrait être plus facile de comprendre toute
éventuelle imperfection dans la conception. Si nous semions la vie sur
une autre planète, je suis sûr qu’il y aurait beaucoup d’erreurs.
Dawkins se moque régulièrement dans ses ouvrages de la théorie du
dessein intelligent avec des questions telles que « qui, avec un esprit
sain, concevrait ceci ? » et « pourquoi un concepteur intelligent
l’élaborerait-il de cette façon ? ». Dawkins estime connaître si
parfaitement la biologie de toutes les créatures qu’il sait comment tout
organisme fonctionne et a fonctionné dans le passé, et il concevrait
tellement mieux les choses qu’il s’arroge le droit de juger ce qui est
bon et ce qui ne l’est pas. Dawkins a vraisemblablement scruté de près
les millions de produits absolument parfaits et sans défauts que les
êtres humains ont conçu puisqu’il sait également que la conception se
doit d’être parfaite.
La dernière chose que je veux mentionner ici est la conscience. Enfant
du matérialisme, le darwinisme écarte la conscience comme s’il
s’agissait d’une sorte d’effet secondaire. C’est, à mon avis, l’une des
plus grosses erreurs jamais commises en science. Si l’on écarte la
moitié de l’Univers de nos équations, comment s’attendre à ce que le
résultat ait un sens ? C’est d’autant plus embarrassant que nous savons
depuis longtemps grâce à la mécanique quantique que l’esprit peut
affecter la matière. La question que l’on devrait probablement se poser
est donc la suivante : la conscience pourrait-elle affecter l’ADN d’une
manière quelconque ? Par exemple, certains états mentaux ou émotionnels
prolongés pourraient-ils activer et désactiver les gènes ? Peut-il y
avoir une sorte d’accordage entre le corps et l’esprit ?
À l’évidence, nous ne savons rien avec certitude dans ce domaine – la
faute au matérialisme qui sous-tend la science moderne – puisque
personne n’effectue ce type de recherche, mais beaucoup considèrent
qu’il s’agit d’un axe d’investigation légitime. Le matérialisme ne peut
pas expliquer l’ADN et la vie, et le darwinisme ne peut pas expliquer
l’évolution, alors réfléchir au rôle que la conscience serait
susceptible de jouer pourrait en valoir la peine. Et si la conscience y a
un rôle, il n’est probablement pas aléatoire et doit certainement
rendre compte d’un concept plus constructif que les mutations
aléatoires. Si le créationnisme et le darwinisme/matérialisme ne
parviennent pas à décrire la réalité, la réponse essentielle est
d’explorer d’autres options avec un esprit ouvert.
Alors bien sûr, si l’on pense que le matérialisme est un fait avéré, que
tout est matière et que la conscience n’est qu’une illusion, on ne peut
pas adhérer à ces idées, ce qui revient à avouer être un robot
biologique génétiquement programmé, sans libre arbitre, sans but, sans
valeurs, un être pour qui la vie n’a finalement aucun sens. Il est vain
de débattre de quoi que ce soit avec de telles personnes car toute
discussion ne peut qu’être l’inévitable résultat prédéterminé et sans
signification de nos gènes. (Oui, le matérialisme est à ce point stupide
qu’il est inutile de perdre plus de temps là-dessus.)
Le tableau d’ensemble
Comment tous ces éléments s’imbriquent-ils ?
L’ADN a dû être conçu. Je suis disposé à explorer d’autres options, mais
à moins que quelqu’un ne gagne ces dix millions de dollars US pour
avoir découvert comment le code le plus sophistiqué qu’il nous est donné
de connaître a pu s’auto-assembler accidentellement, le dessein
intelligent est la seule réponse qui ait un sens selon moi. S’il existe
un concepteur, il est raisonnable de supposer que la vie sur Terre est
venue de l’extérieur. Puis la mutation aléatoire et la sélection
naturelle lui ont succédé et la vie a modestement entrepris de s’adapter
et de se diversifier. Gardez à l’esprit que rien de complexe n’a «
évolué » depuis deux milliards d’années. Cette époque est en fait
conforme au darwinisme.
Je pense que lors de l’explosion cambrienne « quelqu’un, quelqu’être » a
dû ajouter plus – bien plus – de formes de vie parce qu’il n’existe à
notre connaissance aucun processus naturel en mesure d’expliquer
rationnellement ce type de saut quantique. La « circonstance fortuite »
n’est pas une explication sérieuse. De telles interventions se sont
probablement répétées à maintes reprises et les périodes subséquentes
aux catastrophes de grande ampleur et aux phénomènes d’extinction sont
de bons candidats.
En dehors d’un nombre méconnu de telles interventions, la vie sur Terre
est laissée à elle-même. Cela signifie que le processus darwiniste de
mutation aléatoire associée à la sélection naturelle représente une
partie de l’adaptation, que la mutation adaptative décrite dans Evolution 2.0
peut en représenter d’autres, et si la conscience joue un rôle – ce qui
est difficile à savoir à cause de l’attention minimale que lui
accordent les scientifiques – alors la conscience peut aussi être
responsable d’une forme d’évolution, voire potentiellement plus que les
autres mécanismes.
Tout au long de la majeure partie de l’histoire de la vie terrestre, ces
processus naturels étaient seuls au monde. En ce qui concerne tous les «
chaînons manquants » et les apparents sauts quantiques, une forme
d’intervention intelligente extérieure semble être l’explication la plus
probable, car nous n’avons aucune alternative scientifiquement
plausible. En fin de compte, la complexité fonctionnelle ne se produit
pas sans une certaine intelligence pour l’appuyer.
Nous n’avons certainement pas toutes les réponses et nous n’en
trouverons peut-être pas dans un proche avenir, mais nous pouvons aller
de l’avant, dans la bonne direction, en rejetant les idées qui
contredisent la science. Les changements aléatoires n’améliorent pas la
fonctionnalité. L’idéologie n’est pas la science.
Littérature recommandée
Michael J. Behe – Darwin’s Black Box (1996) – La boîte noire de Darwin (2009 pour la version française) Michael J. Behe – The Edge of Evolution (2008) Michael J. Behe – Darwin Devolves (2019) Jonathan Wells – Icons of Evolution (2002) Perry Marshall – Evolution 2.0 (2015) John Sanford – Genetic Entropy & the Mystery of the Genome (2005)