Unabomber 2030 : Le Great Reset des pommes de terre et des vaches !!!!

[Publication initiale : lafemmedanslehautchateau]

Par Theara TRUTH NEWS

Le dernier COMBAT de l’Humanité contre les Élites technocratiques et transhumanistes / SOUTENONS NOS AGRICULTEURS, ÉLEVEURS, PÊCHEURS !

Introduction

https://www.kla.tv/28044

Déjà deux grands pays agricoles qui, face à l’UE et aux gouvernements traîtres de leur pays, ont décidé de monter un parti politique INDÉPENDANT des Agriculteurs Eleveurs.

IRLANDE :

https://www.farmersalliance.ie/

PAYS-BAS

https://www.theguardian.com/environment/2022/nov/18/dutch-pro-farming-party-fires-up-the-anti-establishment-vote

https://www.lifesitenews.com/opinion/the-dutch-farmers-have-created-their-own-political-party-and-its-doing-well-in-the-polls/

ÉCOSSE : ras-le-bol des Agriculteurs éleveurs !

https://expose-news.com/2024/01/25/scottish-farmers-protest-weve-had-enough/

Les IRLANDAIS et NÉERLANDAIS ONT BIEN COMPRIS que le but n’est pas seulement pour leurs gouvernements via l’UE de promouvoir l’importation de produits dévalorisant les leurs, ou de les asphyxier de RÉGLEMENTATIONS et de TAXES et NORMES ou d’augmenter le prix du Gaz oil.

LES INDIENS SE REBIFFENT AUSSI ( Février 2024 ) :

https://videos.lesechos.fr/lesechos/videos/xqux0xq

En fait cela VA BIEN AU-DELÀ : sous prétexte d’« agenda VERT » et « préserver des espèces », sous prétexte d’arrêter le azote « des bouses de vaches », d’amoindrir « le méthane et le CO2 émis par le bétail », les Élites du WEF/ONU/OMS/UE/AGENDA 21 VEULENT SUPPRIMER L’AGRICULTURE et l’ÉLEVAGE TRADITIONNELS.

DOCUMENTAIRE :

https://www.theepochtimes.com/epochtv/nofarmersnofood-5390883

Le prétexte du CO2

Toutes ces absurdités de pollution CO2 ou méthane par ces pauvres bêtes ou par l’agriculture sont évidemment des faits manipulés et sans rapport aucun avec un « global warming » ou « des gaz à effets de serre » dont NI L’HOMME, NI LES ÉLEVAGES, NI LES CULTURES ne sont RESPONSABLES. Ni au Néolithique ni au 21e siècle.

Étant donné que le « méchant CO2 » de AL GORE EST UNE MONUMENTALE ARNAQUE (DOCUMENTÉE) inventée au CLUB DE ROME dès 1972 pour RÉDUIRE LA CROISSANCE, DÉPOPULER, BRIMER, CONTRÔLER l’AGRICULTURE, SAISIR LES TERRES ET PARQUER au final le bétail HUMAIN :
https://lesmoutonsenrages.fr/2023/12/07/la-guerre-des-globalistes-sur-les-elements-de-la-vie-club-de-rome-1972-agenda-2030/ LIMIT TO GROWTH — CLUB DE ROME — 1972

Des variations de températures et du CO2 existent depuis des millénaires et sont dus à des influences de la planète Terre et du système solaire sur le climat de la Terre, pendant des milliers d’années et cela est documenté et prouvé.

https://www.laterredufutur.com/accueil/il-faisait-plus-chaud-au-moyen-age-quaujourdhui

Les causes de variation du climat « dues à l’activité humaine », même celle de L ’ère industrielle, sont négligeables, en tant que valeurs de CO2 en plus ou en moins.

De plus, le CO2 est BON POUR LES PLANTES ET LA PLANÈTE.

Seuls BILL GATES et ses adeptes disent le contraire. Sans preuve. Comme le GIEC.

Bill Gates qui rachète des milliers d’hectares de terres agricoles, de prairies, tandis que les exploitants conduits à la ruine ou au suicide s’en vont.

Pendant ce temps, la réalité agricole

Pendant ce temps les traités de Libre Échange avec l’autre bout du monde sont établis, prouvant l’hypocrisie de l UE et de son « Agenda Vert ».

Pendant ce temps des milliers de poulets ukrainiens ou de pays lointains gavés d’hormones et d’antibiotiques sont déversés sur le marché français, sans étiquette sur les conditions d’élevage, sans informations au Consommateur, ruinant la filière volaille française.

Pendant ce temps l’Agro-industrie ou la Grande Distribution achète un kilo de patates 40 cm et le revend 3, 90 euros ou plus en supermarché..

Idem pour le LAIT les ŒUFS la VIANDE les FRUITS, etc.

Pollution électromagnétique et électrique

Pendant ce temps et pendant cet enfumage « Green Agenda » des centaines d’éleveurs perdent leurs veaux, vaches, poulets, œufs à cause des ANTENNES RELAIS 4G/5G, des ÉOLIENNES et lignes haute tension, tout le VIVANT étant hypersensible à la pollution électromagnétique.

Tous les pollinisateurs et Oiseaux disparaissent à cause de cette pollution EMF intense de micro-ondes sur tout l’environnement, cela est prouvé par plus de 10 000 études scientifiques :

https://www.5gspaceappeal.org/

La seule pollution réelle du 21e siècle est : CHIMIQUE, NANOTECHNOLOGIQUE, ONDES EMF et PLASTIQUE, elle ne vient pas de « gaz à effet de serre »

IRLANDAIS ET NÉERLANDAIS sont en avance sur les « agriculteurs français »

Car ils ont BIEN COMPRIS que le VRAI BUT c’est de les CHASSER de leurs terres et REPRENDRE LES TERRES pour l’AGENDA 21 / 2030 du WEF ONU (dans l’AGENDA 21, c’est BUT des ÉLITES)

Que l’alimentation échappe à l’humanité, aux paysans, aux fermiers, et soit sous total contrôle de LOBBIES, DE SCIENTISTES comme BILL GATES et dirigeants auto proclamés de la planète comme SCHWAB et son WEF, comme l’OMS et L’ONU… Pour passer de l’alimentation traditionnelle à des aliments modifiés par la Biotechnologie, la génétique, l’industrie alimentaire doit être transformée et les aliments naturels doivent être de plus en plus remplacés par des aliments artificiels.

L’invasion numérique

L’agriculture doit selon eux être renouvelée en « SMART FARMING » par le Numérique, la robotisation avec des Algorythmes à la Production au moyen de l’Intelligence artificielle, des drones, du traçage numérique via 5G, des « bio-sensors » dans les animaux, des colliers 5G au cou des vaches, etc..

Évidemment les petits producteurs et éleveurs locaux ou traditionnels doivent être éliminés d’office et ce sont les grands ou les très grands qui vont avoir droit à ce « Smart Farming », à ce « Great Reset des pommes de terre et des vaches » (mon image).

Altération biologique par les vaccins et les OGM

En ce qui concerne les vaccins pour les élevages :

ONU ET OMS ont mis en place un programme récent et DANGEREUX pour les GÉNOMES NATURELS, nommé « ONE HEALTH » qui lie la santé humaine directement à la santé animale, avec un programme mondial de « vaxins » biotechnologiques ou à « ARNm » pour tout le monde (tous les animaux, poulets, humains, poissons, poussins, tomates, salades, etc.)

https://www.woah.org/fr/ce-que-nous-faisons/initiatives-mondiales/une-seule-sante/

« Bayer et BioNTech travaillent depuis plus de six ans sur des vaccins à ARNm pour le bétail. Le scientifique et co-inventeur de la technologie ARNm artificielle, Robert W. Malone, a souligné à ce propos qu’il y a encore moins de transparence en médecine vétérinaire qu’en médecine humaine en ce qui concerne les procédures de test et d’autorisation. En d’autres termes, le risque pour l’utilisateur final est peut-être encore plus grand que dans le cas des injections COVID. Le gouvernement canadien propose même sur son site web un aperçu détaillé des produits à base d’ARN et d’ADN utilisés dans le pays. Au moins une poignée d’entre eux sont déjà utilisés à grande échelle. Les vaccins basés sur le génie génétique sont donc déjà utilisés, malgré toutes les affirmations contraires. Ils sont simplement commercialisés sous d’autres labels. » 

(Source)

Suppression du naturel pour imposer l’artificiel

L’OMS prévient et prétend que l’alimentation, les fermes, les cultures sont néfastes pour l’humanité et la planète !!

Et je vais vous dire ce qui est prévu pour vous et vos enfants, si nous laissons faire et si les agriculteurs et fermiers et pêcheurs disparaissent ou sont empêchés de produire de bonnes choses ou obligés pour les restants d’OBÉIR a des NORMES technocratiques sans fin qui leur feront rendre la Clef des Champs.

D’abord il y a aura une FAMINE MONDIALE OU en tout cas de très sévères RESTRICTIONS ET PÉNURIES pour que ces élites diaboliques puissent faire « le Great Reset des Pommes de terre et des vaches » (c’est une image) et que votre droit à s’alimenter soit sous contrôle d’un ID numérique polyvalent (Identité, Energie, transports, santé et vaccins, « compte bancaire » de monnaie numérique, Alimentation)

Bien sûr la « SOLUTION » « SOLEIL VERT » ARRIVERA DU WEF de l’UE, de TOUS LES GOUVERNEMENTS AUX ORDRES et de l’OMS :

  • Manger des insectes !
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2021/01/16/lunion-europeenne-veut-vous-faire-manger-des-vers-et-des-insectes-pour-sauver-la-planete/

  • De la viande de chanvre ou de compost
  • De la viande artificielle de BILL GATES poussée en labo ou imprimée en 3D
    Le marché en pleine expansion de la viande artificielle est également dominé par un très petit nombre de géants de l’agroalimentaire qui, eux aussi, sont détenus par BlackRock et Vanguard.
  • Des légumes OGM, aseptisés et VACCINÉS
    Oui vous avez bien lu, VACCINÉS et ainsi soi-disant résistant au « Climate change ».
  • Des FRUITS « VACCINÉS »
  • Du LAIT OGM
    Bien sûr de vaches « VACCINÉES » à ARNm
  • Du lait VÉGÉTAL aussi toxique que l’autre avec des plantes OGM à la base (soja OGM, Riz transgénique, etc.)

Rarement, très rarement, vous aurez droit à du poisson d’élevage ou du vrai poulet ou du bœuf VACCINÉS à VACCINS ARNm pour « votre sécurité », les achats étant décotés de vos points sur votre PASS CARBONE.

GRAPHÈNE, PEG et QUANTUM DOTS sont déjà présents dans toute l’alimentation industrielle : rien que cela produit une altération, une corruption évidente de la biologie (voire des ADN), celle des animaux, de L’HOMME et même des plantes, des poissons, des crevettes, des pommes, des salades, des légumes, etc.

Un quota de protéines animales à ne pas dépasser, sera attribué à chacun, associé à ton pass CARBONE.

Objectif : dépopulation et contrôle

Ainsi le « monde d’après » PSYCHOPATHIQUE du « WEF & CO » compte bien contrôler une population dépendante, sans accès a la nourriture à l’ancienne, une population pucée, vaccinée, hybridée, parquée dans des Smart Cities ou « villes 15 min » sous 5G/ 6G, avec un pass carbone, un ID Numérique et un réseau nano intracorporel graphène/quantum dots/ Luciferase et donc neuromodulable par les ondes, pour le lier au CLOUD et à l’IA à jamais où votre ID Numérique vous permettra ou pas d’acheter votre ration alimentaire.

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/05/19/liran-lance-le-rationnement-alimentaire-couple-a-un-systeme-didentification-biometrique/

Un Transhumain robotisé et obéissant, ne « possédant rien, mais étant heureux », sous le SOMA multiforme du BRAVE NEW WORLD 2.0

« Qui contrôle l’ALIMENTATION
et les terres contrôle le MONDE »

« Qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle les gens ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. » Cette célèbre citation d’Henry Kissinger sonne de plus en plus juste au fil des semaines.

MANIFESTO « UNABOMBER 2030 »

Chers Paysans, fermiers, éleveurs nous vous soutenons, mais allez vous enfin dire le FOND du PROBLÈME ? Qui est que le WEF veut VOS terres, qu’ils veulent contrôler tous les peuples en contrôlant l’alimentation et la propriété privée (et les annihiler pour leur « monde d’après »), parquer l’Humain dans des villes 15 min sous 5G, dans un monde tout numérique, une vie quasi virtuelle et sans âme, sans plus de contact entre l’Homme et la Nature…

Un de leurs buts premiers pour cela étant d’arriver à exproprier les paysans fermiers, éleveurs, en les poussant au désespoir par la coercition, les taxes, les normes, la misère financière puis les exproprier et récupérer les terres quasiment pour rien. Ce que fait BILL GATES de manière exponentielle. Cet agenda a commencé il y a des décades.

Ils font actuellement semblant de favoriser le BIO, mais ce n’est qu’un stade 1, pour « normer » plus et pourrir la vie et les revenus des non-bios et vice versa.

Mais sachez que favoriser le bio et l’autonomie alimentaire d’un pays d’une région ou d’une famille n’est PAS LEUR AGENDA.

A la place, ils souhaitent une alimentation sous contrôle, au mieux OGM et Production en agrochimique, mais ils veulent AUSSI et FONT déjà de nouveaux vaccins sur les élevages qui se retrouvent vaccinés avec QUOI ? Avec les nouveaux vaccins à ARN m de type vaxin covid (graphène, poisons, métaux, etc.. )

PROGRAMME ONE HEALTH ONU/OMS

Au stade suivant, ils veulent proposer une alimentation de plus en plus synthétique de LABO, viande, légumes et fruits OGM « vaccinés », tout cela soi-disant « antiCO2 », les aliments étant sous Patentes et Propriété des Industriels.

Bien sûr toutes semences naturelles et reproductives qui sont déjà attaquées de tous bords seraient interdites, hors la loi.

Pour cela une bonne « famine pandémique » qui bien sûr serait mise sur le dos du « climate Change » et non sur l’extermination systématique des exploitations par leurs politiques, offrirait le motif et c’est LEUR AGENDA

Quand on voit que ces ÉLITES osent dire que « produire ses propres légumes potagers, produit 5 fois plus de CO2 que l’industrie agricole », TOUT EST DIT !!

ILS MENTENT BIEN SÛR. Y en a-t-il qui sont assez stupides pour les croire ? OUI, des jeunes biberonnés au smartphone, addicts au smartphone et aux vidéos sans intérêt, avec un QI en constante baisse, ne connaissant plus rien de la vie, de la Nature, du monde réel et… C’ETAIT LE BUT.

Solution ?

Comment faire tomber un système aussi puissant ? Je ne sais pas.

Au moins dénoncer et faire savoir

Mais déjà il faut le dire haut et fort, en LE nommant précisément, pas juste parler des normes ou du fait que la vie est dure.

Elle est dure parce qu’une pieuvre au-dessus de tous les gouvernements et même de L’UE dicte un agenda génocidaire, transhumaniste et inhumain de dépopulation, ennemi de TOUT ce qui fait de nous des humains.

Ce même Agenda au final et contrairement à leurs dires de façades et aussi contre la Nature. La Nature originelle que nous aimons et qui nous soutient et nous nourrit, ils n’en veulent pas, car elle ne peut être ni patentée ni contrôlée, ni exportée sur Mars.. Ils la modifient donc de toutes les manières possibles.

Leur délire transhumaniste d’Homme augmenté par la technologie est réel, la Nature augmentée ou « Transnature » envahie de biologie synthétique et de nanobots est leur rêve absolu (voir AVATAR)

« Alors qu’une série d’incendies détruit soudainement des usines de transformation alimentaire, de viande et d’engrais, à une époque où les agriculteurs souffrent et où les problèmes de chaîne d’approvisionnement se font sentir, un système complet d’infrastructure alimentaire traçable a déjà été mis en place dans plusieurs villes et fait son chemin à travers le monde. …

L’USDA et la FDA ont déjà approuvé la viande cultivée en laboratoire, le bétail génétiquement modifié, et financent les globalistes pour la recherche et le développement de l’agriculture cellulaire ainsi que les cultures d’intérieur et les sociétés de génétique. … »

La base d’action des Élites du Club de Rome et leurs successeurs transhumanistes :

La base trompeuse est AGENDA 21 ou AGENDA 2030 un vaste MENSONGE de longue date et très organisé déployé globalement et localement, avec des déclarations alarmistes sur le « global warming », le « climate change », Agenda qui prétend ne vouloir que du bien à la nature et à l’humanité, mais c’est tout l’opposé.

Qui ne parle pas bien sûr des Armes climatiques servant à perturber le climat, stations HAARP, profusion de chemtrails, armes à énergie dirigée ou DEW weapons, canons à micro-ondes, pulsage d’ondes ELF très basses fréquences dans l’atmosphère et l’Ionosphère, satellites 5G en basse orbite (Starlink, One web, One Earth, etc.) tours 5G décimatoires du vivant = ces armes sont si puissantes qu’elles servent à faire à la demande : Ouragans amplifiés, incendies, griller des forets ou des villes ciblées au choix (Californie, Australie, Maui, USA, Canada, monde) activer des tremblements de terre, des tsunamis, des inondations, des précipitations massives ou créer des sécheresses artificielles terribles, faire neiger au Sahara ou en Inde, créer de la neige artificielle, des tornades, etc.

L’Agenda 21 / 2030

L’Agenda 21 / 2030 for « sustainable development » [développement durable] est l’outil parfait de manipulation mentale pour faire faire à l’Humanité ce que l’on veut qu’elle fasse. En fait c’est le Great Reset promu par Schwab, ONU et FEM travaillant en partenariat.

C’est contre l’HUMANITÉ et contre les animaux d’élevage, voués au massacre vaccinal et à une drastique réduction du nombre de bêtes sous prétexte d’« azote, de méthane, de CO2 » produit par les vaches ou les poules !

Présentation EN FRANÇAIS de « Agenda 21 » par ROSA KOIRE.

VISIONNER :



AGENDA 21 AGENDA 2030 : LE BUT

Dans AGENDA 21/ 2030 les ZONES préservées de NATURE sans AUCUNE ACTIVITÉ HUMAINE sont prévues constituer 70, voire 80 % de la surface des terres de la Terre

Un pourcentage des terres serait autorise avec « activité humaine » sous contrôle TRÈS strict

Un autre petit pourcentage des terres serait ULTRA peuplé : ce sont les zones URBAINES CONCENTRÉES et en fait concentrationnaires ou 98 % de la population mondiale doit être poussée à vivre dans un environnement terrible de tout numérique, basé SUR UN ID NUMÉRIQUE avec passeport carbone, passeport vaccinal, alimentation, monnaie numérique, déplacements 15 MN maxi, avec 5G / 6G à tous les coins de rue et dans les domiciles.

Je précise que ce n’est pas que pour les USA, c’est global.

le CO2 et le « climate change » servant AUSSI DE PRÉTEXTE à cet agenda URBAIN de « VILLES INTELLIGENTES » [SMART CITIES] SOUS CONTRÔLE NUMÉRIQUE et ANTENNES 5G/6G + AI

L’addiction des gens des jeunes des enfants au smart phone, au WIFI et l’acceptation du tout numérique, de la monnaie numérique, d’un ID Numérique, de la 5G de la 6G est la BASE ET LE SEUL MOYEN POUR EUX D’INSTAURER CE « GREAT RESET » GLOBAL et LOCAL.
C’est ainsi que le smart phone a été mis dans les mains de la population mondiale, ce n’était pas pour vous libérer, même s’il est très utile au départ, ainsi que l’Internet (voué à être sous contrôle total), mais au final pour vous enfermer.

J’espère que les agriculteurs ont bien conscience qu’ils sont ou vont être manipulés par les syndicats, les gouvernements et certains meneurs, ne rien lâcher, dénoncer le WEF haut et fort, faire tomber Bruxelles

N’obéir à personne. C’est le dernier combat : la liberté, l’humanité et la Nature OU le Transhumanisme, la fin de l’humain et de l’animal naturel et de notre civilisation millénaire, quelque soit le pays et l’ethnie.

Par contre que ces paysans arrêtent de dire qu’ils veulent avoir droit a plus de pesticides à cause de la « concurrence » déloyale étrangère, car c’est contre eux, contre nous, contre les pollinisateurs et contre la terre et le Vivant au final.

Qu’ils COMMENCENT aussi par se rendre compte que les « vaccins » pour leurs bêtes deviennent à présent des armes biologiques destructrices de même TYPE que les vax covid, institués et imposés globalement par le programme ONE Health de OMS ONU qui est déjà en cours !

Qu’ils arrêtent de les « VACCINER » avant que tout déraille au niveau génétique.

Qu’ils vendent au peuple de la nourriture saine, produisant peut-être un peu moins, mais à UN prix PLUS élevé pour eux à la vente, qui les fera VIVRE et sera bien au-dessous de ceux de la grande distribution.

Comment ? Sans les gros intermédiaires Leclerc et compagnie, sans Nestlé, Danone, Lidle, Carrefour, Auchan et sans UE et sans syndicats. 

Sans intermédiaires, que le peuple leur achète leur production, dans les villages, les villes, sur les routes, partout.

Une révolution pacifique globale aussi majeure ne peut avoir lieu que par une conscience aiguë des buts réels du WEF dont l’UE n’est qu’un des petits exécutants, agenda qui avance par stades, masqués, sauf pour ceux qui étudient avec acuité leurs documents et plans.

Lire aussi : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/06/09/les-mondialistes-prennent-le-controle-du-systeme-alimentaire-cela-fait-partie-de-leur-plan-pour-vous-controler/

extrait :

La prise de contrôle du système alimentaire par les mondialistes est en cours — s’ils contrôlent les semences, ils contrôlent la nourriture, et s’ils contrôlent la nourriture, ils peuvent utiliser l’identification numérique pour contrôler l’accès des consommateurs à la nourriture.

L’histoire en un coup d’œil :

  • La prise de contrôle par les mondialistes nous arrive sous tous les angles possibles. Qu’il s’agisse de la biosécurité, de la finance, du logement, des soins de santé, de l’énergie, des transports ou de l’alimentation, tous les changements auxquels nous assistons aujourd’hui n’ont qu’un seul but : forcer la conformité avec le programme des mondialistes.
  • Le système alimentaire mondial, et les sources de protéines en particulier font actuellement l’objet d’attaques coordonnées et intentionnelles visant à provoquer des pénuries alimentaires et la famine.
  • L’élite mondialiste a l’intention d’éliminer l’agriculture et l’élevage traditionnels et de les remplacer par des produits cultivés en intérieur associés à des protéines de remplacement créées dans les laboratoires qu’elle possède et contrôle.
  • Si la présence de centaines de marques alimentaires donne l’apparence d’une concurrence sur le marché, la réalité est que l’industrie alimentaire est monopolisée par moins d’une douzaine de sociétés, qui toutes, à leur tour, sont largement détenues par BlackRock et Vanguard.
  • À terme, votre capacité à acheter de la nourriture sera liée à votre identité numérique et à votre score de crédit social.

Le programme de prise de contrôle par les mondialistes n’est rien d’autre que total. Ils nous attaquent sous tous les angles possibles et, qu’il s’agisse de biosécurité, de finance, de logement, de soins de santé, d’énergie, de transport ou d’alimentation, tous les changements auxquels nous assistons actuellement n’ont qu’un seul but : forcer la conformité avec le programme des mondialistes. »

AUTRE ARTICLE RELIÉ : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/05/11/maladie-guerre-et-famine-le-troisieme-cavalier-du-mondialisme-approche-au-galop/

Autre très bon article : https://nouveau-monde.ca/larme-alimentaire-cest-ce-qui-relie-les-protestations-paysannes-lagenda-2030-et-lattaque-contre-lalimentation/

Theara TRUTH NEWS, 27 janvier 2024

Manifesto « Unabomber 2030 » par Theara
FRANCE

Article de Theara, directement RELIÉ à celui-ci :
https://lesmoutonsenrages.fr/2023/12/07/la-guerre-des-globalistes-sur-les-elements-de-la-vie-club-de-rome-1972-agenda-2030/

Plus de nombreux autres articles de Theara sur le Great Reset, L’Agriculture et l’Élevage et le Transhumanisme, sur Pro Fide Catholica :

https://profidecatholica.com/?s=Theara+

À suivre : partie 2. (https://lafemmedanslehautchateau.wordpress.com/2024/02/04/le-great-reset-des-pommes-de-terre-et-des-vaches-partie-2/
ou « UNABOMBER 2030 » Partie 2 — FARM TO FORK: DÉTRUIRE le système alimentaire de l’Humanité)




Le Great Reset et les 4 cavaliers de l’apocalypse

[Source : ODC TV – Ondes De Choc TV]

Epidémie, guerre, famine et conquête, voilà les quatre fléaux que nous promettent les élites mondialistes à travers le Great Reset.
Avec notre invité de la semaine Marc Gabriel Draghi, nous vous invitons à lire entre les lignes et à décoder les projets formulés dans le livre de Klaus Schwab : « Covid-19 : le Great Reset »

Chapitres 🔎 :
00:00 Introduction
01:51 Le Great Reset, transhumanisme et dictature numérique
08:31 Les quatre cavaliers de l’apocalypse
20:40 Klaus Schwab, simple porte-parole de l’oligarchie?
29:38 La Chine, une alliée de l’élite mondialiste?
38:02 Le Bitcoin est un laboratoire de la NSA et de la CIA
45:50 Israël, ami ou ennemi des mondialistes?
55:45 Ukraine et Gaza, que vise l’oligarchie mondialiste?
1:07:40 Des conseils pour survivre au Great Reset?

[Voir aussi :
Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?
Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives
Cryptomonnaie ou monnaie digitale, la marque de la bête est déjà brevetée
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
⚡️ La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés
La Russie doit combler le fossé en matière de marquage de bétail !]




Les consommateurs rejettent le « Great Reset »

[Source : epochtimes.fr]

Par Jeffrey A. Tucker

Mon ami a loué une Tesla pendant les vacances. C’est sans aucun doute la référence pour les voitures électriques (VE) et c’est un vrai plaisir de la conduire. Mais il y a un problème  : ce n’est pas du tout une voiture pratique. L’ami roulait dans le froid et sa batterie était presque vide au bout de deux heures. La recherche d’une recharge n’a pas été une mince affaire. La première ne fonctionnait pas. La deuxième indiquait qu’elle pouvait charger en 10 heures, le temps que mon ami n’avait pas. La troisième a chargé la voiture en une heure, mais c’était quand même une heure entière de perdue (heureusement qu’il ne fallait pas attendre la fin du chargement d’autres voitures).

La conclusion de mon ami : il s’agit bel et bien d’une voiturette de golf couverte d’éloges, mais conçue pour vous maintenir à la maison et sous la coupe du fabricant. Et ce n’était qu’un test. Les réparations et leurs coûts, en particulier du remplacement de la batterie, sont des surprises bien pires. N’oubliez pas qu’il s’agit d’une Tesla — ce que l’industrie des VE a de mieux à offrir. Les autres fabricants de ces engins produisent des véhicules qui sont loin d’être aussi bien notés, ce qui explique pourquoi tant d’entre eux restent invendus et pourquoi leurs commandes sont en chute libre.

Il semble que l’engouement pour les VE ait déjà atteint son apogée. En Amérique, la croissance de la demande pour des voitures à essence est aujourd’hui bien supérieure à celle des voitures électriques, inversant la tendance d’il y a 12 mois. Les consommateurs ont enfin compris. C’est une bonne deuxième voiture, à condition de rouler dans sa propre ville, d’avoir un branchement à la maison et de pouvoir la recharger pendant la nuit, et de ne pas devoir soudain quitter la ville. C’est un jouet, parfois amusant, mais pas une vraie voiture. Pour cela, il faut de l’essence.

L’idée que la VE va permettre de passer à une « énergie propre » est absurde. Si toutes les voitures étaient électriques, le réseau électrique s’effondrerait et le rationnement serait la norme. Et c’est peut-être là tout l’intérêt. Vous ne conduirez que si vous en avez la permission. Vous n’aurez aucun contrôle sur vos déplacements. Les autorités décideront de tout à votre place. C’est une stratégie parfaite pour créer une société de dépendants.

Heureusement, les consommateurs ne jouent pas le jeu. Nous vivons encore avec les vestiges d’un système capitaliste dans lequel les fabricants doivent faire des bénéfices. C’est donc un grave problème pour l’ensemble de l’industrie des VE qui pourrait faire face à une vraie crise en 2024.

Bien sûr, Tesla continuera à fabriquer des voitures de luxe pour les citadins aisés. Mais ce n’est pas pour tout le monde. Et ce n’est même pas pour ceux qui ont encore un long chemin à parcourir.

Puisque nous parlons d’échecs, pensons à la fausse viande. Vous vous souvenez qu’elle allait remplacer la vraie viande ? Eh bien, jetez un coup d’œil dans les épiceries américaines aujourd’hui. C’est un autre produit qui a atteint son apogée. L’action du fabricant de la fausse viande « Beyond Meat » était à 196 dollars en 2019. Elle n’a cessé de chuter. Actuellement, elle est offerte à environ 8 dollars, sans que personne n’y soit particulièrement intéressé. Il semble que cette société ne restera pas non plus sur le marché pour longtemps, ce qui amène à se demander pourquoi tous ces magouilleurs continuent à nous faire avaler leurs trucs. Les consommateurs commencent à en avoir marre.

Il en va de même pour les vaccins contre le Covid-19, payés par vos impôts. Les sociétés pharmaceutiques ont effectué de grandes ventes, ont obtenu des brevets et ont vu une demande publique apparente. Mais il y a un problème : ces vaccins ne fonctionnent pas. Ils sont également très dangereux. Il s’agit d’un vrai désastre pour Moderna et Pfizer. En deux ans, l’action Pfizer est passée de 59 à 28 dollars. Moderna a chuté de 384 à 100 dollars au cours de la même période. Les deux entreprises possèdent d’énormes stocks de ces vaccins, alors qu’il ne reste pratiquement plus de demandes de la part des gens malgré leurs interminables rappels. Ces sociétés font également l’objet de poursuites judiciaires pour avoir exagéré les avantages qu’ils procurent. En tout état de cause, ces vaccins n’ont jamais été nécessaires pour la grande majorité de la population et certainement pas pour les enfants.

Une fois de plus, nous devons remercier les vestiges du capitalisme pour cela. Le gouvernement a essayé de forcer tout le monde à se faire vacciner. Et il y est parvenu auprès de certains segments de la population pendant un certain temps. Il a également fait appel à des stars d’Hollywood et à toutes sortes « d’influenceurs » pour inciter les gens à se faire vacciner. En Amérique, des villes entières (New York, Nouvelle-Orléans, Chicago et Boston) ont même été fermées aux personnes non vaccinées. À tout le moins, les entreprises et les responsables gouvernementaux qui ont coopéré devraient présenter des excuses pour ce désastre.

En même temps, pensons aussi à Threads, l’alternative de Mark Zuckerberg à X (ex-Twitter). Ce média social a été lancé en début de 2023 en grande pompe. Il a démarré avec 4 millions d’utilisateurs, principalement en repêchant les utilisateurs d’Instagram. Aujourd’hui, il n’en compte plus qu’un million, mais même eux sont à peine actifs.

Pour ma part, lorsque j’ai vu comment on abusait d’Instagram, j’ai immédiatement supprimé mon compte et un millier d’images avec. Quel soulagement ! Il se trouve que je détestais ce truc de toute façon. Bon débarras !

Threads a été un désastre qui s’est ajouté aux problèmes de l’espace virtuel partagé (métavers) de M. Zuckerberg qui est vide et ennuyeux. Il s’avère qu’il n’est pas du tout un bon homme d’affaires. En ce qui concerne le Facebook, lancé également par Zuckerberg, il n’est plus qu’une plateforme publicitaire qui commercialise vos données. Il n’est vraiment utile que pour son propre marché. Il est étonnant que le cours de son action n’ait pas encore été touché, pas pour le moment.

Vous voyez une tendance ? Les marchés du monde réel rejettent le « Great Reset » (Grande réinitialisation), ce plan radical international socialiste conçu pour formater l’économie mondiale. Que l’on mange des insectes, que l’on conduise des voitures électriques, que l’on mange de la fausse viande ou que l’on vive dans le monde du métavers censuré, rien de tout cela ne marche. Nous ne pouvons qu’espérer que cette tendance se poursuive en 2024 et qu’elle entraîne la faillite des sociétés qui se sont lancées dans ces affaires bien douteuses. Espérons que le marché des consommateurs puisse rendre son jugement final avant que tous ces trucs ne deviennent obligatoires — ce qui est le véritable objectif.

En attendant, soyons reconnaissants pour tout ce qui reste de capitalisme, car les marchés libres sont synonymes de choix pour les consommateurs. Et lorsqu’ils ont le choix, nous pouvons constater aujourd’hui que les consommateurs n’aiment pas les projets envisagés pour notre vie par Klaus Schwab, même s’ils sont soutenus par Bill Gates.




Le Great Reset résumé en moins de 6 minutes

[Source : Le Déclencheur]

Un citoyen de la ville d’Aurora est ovationné après son intervention lors du Conseil municipal. Il évoque tous les rouages de l’agenda 2030, l’intrusion du WEF au sein de gouvernements, les #smartcities (villes de 15 minutes), le contrôle total via le revenu universel, la monnaie numérique, les objets connectés, la fin de la propriété, etc.

[NDLR SMART = Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology
(littéralement : Technique d’Auto-surveillance, d’Analyse et de Rapport)]






La Russie et le Great Reset selon Lucien Cerise

[Source : E&R]

Par Lucien Cerise

En 2017, le politicien et intellectuel moldave Yurie Roșca lançait l’initiative du Forum de Chișinău, surnommé le « forum anti-Davos », avec la contribution d’Alexandre Douguine et du président de la République de Moldavie, Igor Dodon. J’avais l’honneur d’être convié par Yurie Roșca à participer sur place à l’événement international organisé en décembre à Chișinău, ainsi qu’au troisième forum tenu dans la capitale moldave en septembre 2019. Quelques années plus tard, le 9 septembre 2023, à l’occasion de la quatrième édition du forum, intitulée « L’Agenda 21 de l’ONU et le Great Reset — La chute du libéralisme dans la technocratie et le transhumanisme », Yurie Roșca me faisait l’amitié de m’inviter à prendre la parole à nouveau. Je suis intervenu cette fois à distance avec un article et une vidéo pour en résumer le contenu.

La Grande Réinitialisation, ou Great Reset en anglais, est un programme d’inspiration cybernétique visant à informatiser totalement les sociétés humaines au point de « fusionner le biologique et le numérique », selon les mots de Klaus Schwab, président du World Economic Forum (WEF, forum de Davos). L’informatique doit devenir omniprésente, un passage obligé de chaque instant, un goulot d’étranglement universel, pour mener une existence normale. Plus largement, il s’agit de dépasser la condition humaine pour nous acheminer vers le transhumanisme au moyen d’un encadrement complet de la vie quotidienne par les technologies NBIC — nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives. Les organisations du capitalisme occidental (WEF, FMI, GAFAM) soutiennent ce programme avec enthousiasme. Mais comme l’explique Peter Töpfer :

« Il semblerait que le “Great Reset” des centres de pouvoir occidentaux prenne également pied dans les pays qui prétendent représenter des pôles géopolitiques alternatifs. L’application des mesures dictées par l’OMS contre la pseudo-pandémie, la numérisation complète de la société, le remplacement de l’argent liquide par des CBDC [monnaies numériques], etc. font partie de l’agenda officiel de tous les pays BRICS sans exception, ainsi que des pays musulmans qui revendiquent également leur autonomie par rapport à l’Occident. »(([1] Peter Töpfer, « Une contribution à la méthodologie multipolariste », Multipolaristen, 07/05/2023. https://multipolaristen.de/multipol…))

De son côté, Yurie Roșca revenait ainsi sur son intervention à la Conférence mondiale sur la multipolarité organisée le 29 avril 2023 par Alexandre Douguine :

« Je voudrais remercier notre ami d’Allemagne, Peter Töpfer, d’avoir noté mon intervention lors de la récente conférence internationale sur la multipolarité. Et si ma modeste contribution a été remarquée, c’est parce que j’ai essayé de souligner qu’en ce moment, malgré des conflits majeurs entre différents pays, ils suivent tous docilement le même agenda mondialiste. J’ai mentionné qu’il s’agit de ce qu’on appelle le Great Reset, Agenda 21 ou Agenda 2030 pour le développement durable, adopté au sein de l’ONU. Et si tous les pays, sans exception, suivent le même ordre du jour, le résultat qui sera atteint sera commun à toute l’humanité. (…) Les cercles occultes qui se cachent derrière des organisations telles que le WEF (Forum économique mondial), la Commission Trilatérale, le CFR (Council on Foreign Relations), le Groupe Bilderberg, le Club de Rome, etc. et qui opèrent par le biais d’organismes internationaux officiels tels que l’ONU, l’UE, l’OMS, l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, la Banque des règlements internationaux, etc. ont des instruments de domination, devant lesquels aucun État ne peut résister. »(([2] Yurie Roșca, « La mort du paradigme libéral et la montée de la technocratie », Geopolitika.ru, 12/05/2023. https://www.geopolitika.ru/fr/artic…))

Est-il vrai qu’aucun État ne peut résister au mondialisme et que tous les pays suivent son agenda ? C’est ce que pensent également d’autres commentateurs de la situation, tels que Pierre Hillard, Nicolas Bonnal ou Edward Slavsquat (Riley Waggaman), qui passent beaucoup de temps à nous expliquer que la Russie fait partie, elle aussi, du Great Reset et du « Nouvel Ordre mondial ». De fait, nous sommes tous dans le même monde, et contraints de nous battre sur le même champ de bataille et avec les mêmes armes que l’ennemi, y compris les auteurs cités, qui font un usage intensif de l’informatique, eux aussi, et ont déjà mis le doigt dans l’engrenage qui conduit au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial ». Nous sommes tous des Charlie Chaplin happés par les machines comme dans les Temps modernes. Il est un domaine d’études peu fréquenté : ce sont les règles universelles des rapports de forces, modélisées par la théorie des jeux, dont la course aux armements est un exemple bien connu. Deux ennemis mortels peuvent partager le même champ de bataille et les mêmes armes, donc se ressembler presque parfaitement, et rester des ennemis mortels. La guerre est aujourd’hui en grande partie informatique, il ne faut donc pas s’étonner que la Russie et les autres pays des BRICS investissent également ce domaine, condition sine qua non s’ils veulent soutenir le rapport de forces avec les Occidentaux dans ce domaine. On ne lutte pas contre l’OTAN avec des arcs et des flèches. Pourquoi ? Parce que l’OTAN n’attaque pas avec des arcs et des flèches. Cette alliance militaire et son complexe militaro-industriel imposent le choix des armes de leur guerre hybride au niveau mondial, d’autant plus facilement que c’est la technologie qui écrit l’histoire universelle, et que tout le monde est obligé de s’adapter à son rythme, celui de la découverte scientifique, ne serait-ce que pour rester compétitif et soutenir les rapports de forces à armes égales sur la scène internationale, et ne serait-ce que pour contester l’agenda de l’OTAN.

Une approche épistémologique, en termes de philosophie des sciences, dévoile que le transhumanisme et le Great Reset sont des retombées civiles des recherches menées par les divers complexes militaro-industriels nationaux de la planète, engagés dans une émulation concurrentielle sans limites. Dans le domaine scientifique, tout ce qui est faisable sera fait.

La condition humaine est animée par une démesure scientifique prométhéenne qui la mènera potentiellement à sa perte, mais à laquelle aucun acteur ne peut renoncer, sauf à renoncer aux moyens de se défendre, donc à sa souveraineté. Chaque acteur géopolitique souhaitant défendre sa souveraineté, son identité et son humanité est contraint de participer à la course aux armements et donc de prendre le risque de la déshumanisation par la technoscience. Dilemme cornélien. Les acteurs nationaux qui rechignent à s’engager sur la pente du transhumanisme seront bien obligés de se positionner, eux aussi, par rapport à ce débat — pour ou contre l’altération de la nature humaine par la technoscience — dans la mesure où ce débat est universel et incontournable, commandé par le moteur de l’histoire humaine, à savoir l’optimisation technologique inlassable des systèmes d’armements, et ses retombées et applications civiles. Le soldat augmenté conduit inévitablement à l’humain augmenté. Plus généralement, porter des vêtements ou des lunettes, se déplacer en voiture ou en avion, sont déjà des augmentations culturelles et technologiques des capacités du corps humain par les outils, les prothèses, les artefacts, les artifices. Notre génétique néoténique est inachevée à la naissance et a besoin d’être augmentée par de l’épigénétique culturelle pour être viable et fonctionnelle. On l’oublie facilement quand la technologie est appliquée depuis un certain temps, car la culture devient une seconde nature, mais l’être humain est augmenté par nature et ce processus est a priori infini et sans limites, comme celui de la découverte scientifique. Cette donnée anthropologique conduit à certains paradoxes. Par exemple, de nombreux individus critiquent et dénoncent le transhumanisme, l’identité numérique, la 5G, les Smart Cities, mais ils le font sur Internet ou sur des messageries de Smartphone comme Telegram, et deviennent ainsi des sujets connectés et augmentés, donc des acteurs du transhumanisme, de l’identité numérique, de la 5 G et des Smart Cities. Les dissonances cognitives qui naissent de cette situation sont rapidement « rationalisées », au prix de contorsions rhétoriques assez peu rationnelles ou du déni pur et simple, mais attention au retour du refoulé. En effet, personne n’échappe aux sirènes de la technoscience, qui permettent d’amplifier notre champ d’action et notre impact sur autrui, car personne ne veut renoncer à se faire entendre. C’est ainsi que la multipolarité, le respect de la diversité, conduit à une sorte d’unipolarité technocratique, et inversement, car tout le monde converge sur les moyens technoscientifiques d’assurer les divergences. Sur le rapport de la Russie au Great Reset, certains commentateurs ne parviennent pas à distinguer ce qui serait une simple obéissance à l’agenda occidental et, d’autre part, un positionnement de type « rivalité mimétique », application de la théorie des jeux, qui induit chez tous les acteurs d’un conflit deux mouvements contradictoires : des mouvements rivaux et divergents, mais aussi des mouvements mimétiques et convergents, comme deux sinusoïdes entrelacées. Deux ennemis mortels sont bien obligés de se croiser et d’entretenir des points de contact pour se battre, ce qui servira de prétexte à certains commentateurs pour dire qu’ils appartiennent finalement au même système. Ce qui n’est pas faux, mais qui s’applique en fait à tout le monde. La dialectique hégélienne est universelle et personne n’y échappe, car personne n’échappe aux contradictions, extérieures comme intérieures. Pour être efficace sur un champ de bataille, il faut partager avec l’ennemi le même champ de bataille, voire partager les mêmes armes, afin de lutter au moins à armes égales. Paradoxalement, ce sont ces convergences obligatoires sur le champ de bataille, la méthode et les moyens, qui permettent de soutenir le rapport de forces pour diverger sur l’agenda et la finalité.

[Note de Joseph : il semble que l’argumentation de Lucien Cerise ici soit pour le moment essentiellement d’ordre mécaniste ou matérialiste (à l’image de la théorie des jeux), mais néglige complètement la dimension de conscience. La « science sans conscience » peut probablement conduire à de telles extrémités que celles constatées ici et de nos jours. Cependant, la conscience peut mettre un frein salutaire à la dérive scientiste qui fait que la science devient une nouvelle religion (cette fois matérialiste et non à visée d’élévation spirituelle) et tend à envahir tous les aspects de la vie humaine. Elle peut fixer notamment des lignes rouges à ne pas franchir en matière d’invasion du corps physique individuel aussi bien que du corps social collectif. Qu’est-ce qui oblige par exemple la Russie à imposer la 5G à son peuple, alors que la fibre optique permet d’aboutir à un meilleur résultat en termes de capacités de transfert d’informations cybernétiques sans nuire potentiellement autant à la santé des individus ? Qu’est-ce qui oblige les Russes en particulier, et les êtres humains en général à utiliser un « smartphone » quand un téléphone filaire permet déjà des appels à distances et quand la plupart des autres fonctions de cet engin sont offertes depuis longtemps par l’ordinateur domestique ? Je vis personnellement très bien (et d’autant mieux) sans téléphone cellulaire, sans 4G, sans 5G et sans Wi-Fi, me contentant d’un ordinateur connecté par câbles. Et les amish vivent probablement encore plus sainement sans toute notre technologie. Et d’ailleurs, ils ne connaissent pas ou très peu de nombreuses maladies de civilisation, telles que cancer, diabète, autisme… dont une bonne partie découle de l’usage de la technologie et de la chimie. Doit-on automatiquement suivre la course aux armements contre l’Humanité sous prétexte que des nations font la course en tête ? Doit-on recourir aux mêmes armes qui finissent par asservir totalement l’Homme ? À un moment, il peut se poser le choix entre vivre esclave ou mourir libre, autant au niveau individuel qu’au niveau collectif ou national. Et de ce point de vue, la Russie et les autres pays des BRICS suivent visiblement plutôt la voie de l’asservissement, comme la plupart des pays occidentaux. Il est devenu une évidence psychologique (et scientifique) que la grande majorité des individus utilisant un téléphone cellulaire et les réseaux dits « sociaux » en deviennent drogués et finalement esclaves, abandonnant leurs capacités à la machine et perdant ainsi progressivement leurs aptitudes mémorielles, de réflexion, d’attention, d’analyse, d’intuition… (baisse reflétée par celle mesurable du QI). En matière d’artefacts techniques ou technologiques, il existe une différence fondamentale entre les supports externes et les invasifs. Si l’organisme humain est sacré, à l’image d’un temple, doit-il accepter de se laisser envahir par des vaccins ou des implants électroniques, microscopiques ou nanotechnologiques bien différents des prothèses qui pallient les pertes squelettiques et dentaires ? Quand les lunettes et les prothèses mécaniques sont de l’ordre de la carrosserie, les implants électroniques et vaccinaux agissent sur le moteur, les circuits et les organes internes. Il peut exister un juste milieu entre trop et pas assez, entre acceptable et intolérable. Les excès deviennent nuisibles, alors qu’un usage modéré peut rester bénéfique. Et seule la conscience est en mesure de déterminer ce qui convient réellement à l’individu comme à la société dans le respect de la liberté individuelle, de la souveraineté et du sacré. Enfin, deux ennemis mortels ne sont pas obligés de se combattre, surtout pas avec les mêmes armes. L’un des deux peut décider à un moment d’utiliser celle de l’amour et ainsi, au moins dans certains cas (lorsque l’on n’a pas affaire à des psychopathes) transformer les deux ennemis en amis. La Russie est-elle obligée de suivre les traces technologiques et les ornières de l’Occident ? Est-elle obligée de porter les mêmes œillères ? Le Nouvel Ordre Mondial ne tombera pas avant qu’une nation ou qu’un nombre suffisant d’individus ne montrent et ne réalisent par eux-mêmes une voie différente, radicalement différente. Et pour l’instant, la seule tendance qui écarte la Russie de l’Occident n’est pas celle de la technologie, mais d’ordre religieux.]

L’objet de cet article est d’analyser cette illusion d’optique intellectuelle qui place sur le même plan le concepteur de l’agenda et ceux qui sont obligés de suivre l’agenda au niveau technique, et qui sont donc obligés de l’appliquer également, au moins partiellement, pour être en capacité de le contester, et avec le risque permanent d’en être finalement exclu et d’être alors dominé par l’adversaire — ce que les militaires appellent le « décrochage capacitaire », pour qualifier ce moment où je suis dépassé par la technologie de l’ennemi. Ce mécanisme est à l’origine du phénomène de la course aux armements, qui est une course à l’innovation technologique et à l’augmentation des capacités du corps humain pour mieux soutenir les rapports de forces physiques, ce qui suppose de partager le même agenda de « recherche et développement » que l’adversaire, mais pour le surpasser — ce que la Russie est parvenue à réaliser dans le domaine des armes hypersoniques. L’histoire du monde avance de manière décentralisée par des interactions concurrentielles et conflictuelles, mais aussi coopératives et convergentes, y compris entre ennemis. En résumé : il faut nécessairement rester au contact de l’ennemi si l’on veut espérer le battre. Croire qu’il serait possible de gagner un conflit sans jamais aller sur le même terrain que l’ennemi apparaît comme une vue de l’esprit purement théorique, dont le principal effet consiste à déserter théoriquement, puis physiquement, le champ de bataille et à offrir la victoire à l’ennemi. Dans son conflit avec l’Occident, la Russie a bien compris qu’il ne fallait donc pas faire cette erreur consistant à s’exclure soi-même du champ de bataille technologique et économique. C’est la raison pour laquelle les mondialistes essayent d’expulser la Russie de la mondialisation contre sa volonté. Dès le 27 février 2022, seulement trois jours après le début de l’opération militaire russe en Ukraine, la finance occidentale utilisait la bombe atomique dans le champ économique et commençait à débrancher la Russie du système SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), le système universel de transactions informatiques entre les banques du monde entier :

« Les pays occidentaux ont adopté une nouvelle volée de sanctions financières contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine, en planifiant samedi d’exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale. Dans une déclaration commune, la Maison-Blanche a déclaré que les leaders de la Commission européenne, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Canada et des États-Unis étaient résolus “à continuer d’imposer des coûts à la Russie qui l’isoleront davantage du système financier international et de nos économies”. “Nous nous engageons à exclure une sélection de banques russes du système de messagerie Swift”, des mesures qui seront prises “dans les jours qui viennent”, a ajouté la Maison-Blanche. »(([3] « Qu’est-ce que le système Swift dont des banques russes viennent d’être exclues ? », Euronews, 27/02/2022. https://fr.euronews.com/2022/02/27/…))

En 2023, l’exclusion de la Russie du système SWIFT est achevée : les Occidentaux qui veulent voyager en Russie doivent s’y rendre avec de l’argent liquide en poche pour faire du change sur place, car plus aucune carte bancaire occidentale, de retrait ou de crédit, ne fonctionne en Russie. Dans son bulletin Stratpol n° 144, Xavier Moreau saluait le lancement par le Kremlin du rouble numérique, la CBDC russe (Central Bank Digital Currency, monnaie numérique de banque centrale) et s’attirait une volée de commentaires négatifs venant de gens légitimement inquiets de voir la Russie participer à la disparition de l’argent liquide. Peut-être Xavier Moreau avait-il commis une erreur : laisser entendre que la Russie avait le choix de passer, ou non, au rouble numérique. En fait, personne n’a le choix, c’est comme la course aux armements : si vous ne le faites pas, les autres le feront de toute façon, et vous vous désarmez vous-même. Un pays qui ne développe pas sa propre monnaie numérique sera soumis à la monnaie numérique des autres pays, point à la ligne. Ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques. L’Occident livre une guerre d’extermination aux Russes, sur le principe hitlérien de la « guerre totale », et les Russes le comprennent bien ainsi. La création d’un système de transactions financières numériques alternatif à SWIFT et la création de la monnaie nationale numérique idoine est donc une question de survie économique, donc de survie tout court, pour la Russie. Le lancement du rouble numérique en août 2023 avant le dollar numérique vise à occuper la place de monnaie numérique de référence avant la concurrence — pour essayer d’occuper le centre de l’échiquier — et aura pour effet collatéral, à moyen terme, de dédollariser partiellement le monde dans le champ des transactions numériques. C’est la course aux armements aussi dans le domaine de la guerre économique, et si vous ne jouez pas le jeu tel qu’il est imposé par les nouvelles technologies, vous laissez l’ennemi gagner. Le site Coin Academy, spécialisé sur les monnaies numériques, rapportait en janvier 2023 :

« La Banque centrale de Russie veut faire de sa CBDC, le rouble numérique, un moyen de paiement entre pays pour contourner les sanctions. Pour ce faire, la Banque centrale de la Fédération de Russie a présenté deux modèles de règlements transfrontaliers sous forme de CBDC. La Fédération commencera à développer le modèle de règlement entre pays dès le premier trimestre 2023. »(([4] « CBDC : La Russie prépare son système de paiements transfrontaliers », Coin Academy, 11/01/2023. https://coinacademy.fr/actu/russie-…))

Autre conséquence de l’opération militaire russe en Ukraine : le World Economic Forum (WEF) prenait parti très logiquement pour l’Ukraine et excluait la Russie du Forum de Davos 2022, au titre de l’éventail des sanctions visant à l’isoler sur la scène internationale. La presse suisse nous apprenait début mai 2022 :

« Le porte-parole du WEF, Samuel Werthmüller assure que l’argent russe ne parvient plus au Forum. VTB, Gazprom et Sberbank ont disparu de la liste des partenaires stratégiques, et le directeur de la Sberbank n’est plus mentionné comme membre du Board of Trustees. Et le WEF va encore plus loin et fait disparaître les traces de coopérations antérieures : le Centre for Cybersecurity, créé en 2018, initiative commune de cybersécurité du WEF et de la Sberbank, ne mentionne plus ladite banque comme partenaire fondateur. Une volonté de dissimuler ces collaborations aujourd’hui devenues gênantes ? Samuel Werthmüller le réfute : “Nous respectons simplement les sanctions.” »(([5] « La Russie exclue du Forum de Davos, l’Ukraine pourrait prendre le devant de la scène », Le Matin, 01/05/2022. https://www.lematin.ch/story/la-rus…))

L’édition 2023 du Forum de Davos n’a pas réintégré la Russie, dont l’expulsion semble être définitive. À force de se faire chasser des organisations dites internationales, la Russie envisage de prendre les devants et de recréer son propre espace d’indépendance et de relations internationales alternatives en s’extrayant elle-même complètement du système sous contrôle occidental. Piotr Tolstoï, le vice-président du parlement russe, la Douma d’État, faisait le 18 mai 2022 un communiqué explosif qui permettait d’avoir accès aux coulisses de l’État profond russe et de ses projets de souveraineté à long terme :

« Les comités, les commissions, les députés et les sénateurs auront beaucoup de travail à faire dans un avenir proche, ce qui, je pense, pourrait prendre plus d’un mois. La liste reçue par la Douma d’État de la part du ministère des Affaires étrangères contient 1342 éléments : il s’agit de traités et d’accords internationaux qui ont été signés et ratifiés par la Russie au cours des dernières décennies. Nous devrons tous les analyser pour en déterminer la pertinence et, pour ainsi dire, l’utilité pour le pays. Nombre d’entre eux font désormais partie de notre législation nationale et, par conséquent, les commissions compétentes devront également évaluer nos lois russes et décider lesquelles des normes qui y sont introduites nous pouvons et devons abandonner. En outre, nous avons la tâche d’évaluer l’opportunité de la présence de la Russie dans les organes supranationaux et les organisations internationales. Nous nous sommes déjà retirés du Conseil de l’Europe et, en avril, le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, a chargé les commissions compétentes, en collaboration avec des experts, d’étudier l’opportunité de la présence de la Russie au sein de l’OMC, de l’OMS et du FMI, étant donné que ces organisations ont déjà enfreint toutes leurs propres règles à l’égard de notre pays. Oui, ces deux tâches ne sont pas faciles, il y a beaucoup de travail, nous devons peser le pour et le contre. Mais c’est la voie vers la pleine souveraineté de la Russie, qui ne devrait être guidée que par ses propres intérêts et ceux de ses citoyens. »(([6] Piotr Tolstoï, Telegram, 18/05/2022 : « Комитетам, комиссиям, депутатам и сенаторам в ближайшее время предстоит большая работа, которая, думаю, может занять не один месяц. Перечень, который поступил в Государственную Думу от Министерства иностранных дел, содержит 1342 пункта : это международные договоры и соглашения, которые были подписаны и ратифицированы Россией за последние десятилетия. Нам предстоит все их проанализировать на предмет актуальности и, так сказать, полезности для страны. Многие из них стали частью нашего национального законодательства, а следовательно, профильным комитетам предстоит также оценить наши российские законы и принять решение о том, от каких из внедренных в них норм мы можем и должны отказаться. Кроме того, перед нами стоит задача оценить целесообразность пребывания России в наднациональных органах и международных организациях. Мы уже вышли из Совета Европы, а в апреле Председатель Госдумы Вячеслав Викторович Володин дал поручение профильным комитетам совместно с экспертами изучить вопрос о целесообразности присутствия России в ВТО, ВОЗ и МВФ в связи с тем, что эти организации в отношении нашей страны все свои же правила уже нарушили. Да, обе задачи непростые, работы много, надо взвесить все « за » и « против ». Но это путь к полному суверенитету России, которая должна руководствоваться только собственными интересами и интересами своих граждан. » https://t.me/petr_tolstoy/1374))

L’État profond russe commence lentement, trop lentement — temps administratif et inertie institutionnelle obligent — à se rebeller contre toutes les menaces faites à sa souveraineté. Les menaces militaires classiques, comme celle incarnée par l’OTAN, sont identifiées par le cerveau humain depuis des siècles. Les menaces nouvelles représentées notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont plus difficiles à percevoir et combattre. L’humain moyen a du mal à concevoir que la médecine puisse être utilisée contre les peuples à une telle échelle, et il n’est pas encore accoutumé à ce nouveau champ de bataille technocratique et bureaucratique qui se déploie seulement depuis l’expansion du secteur tertiaire au XXe siècle, mais qui a désormais tout envahi. L’Organisation des Nations Unies (ONU) fournit un cas d’école, et un vrai dilemme pour la Russie et pour la Chine : comment ces deux pays peuvent-ils réagir à la menace que l’Agenda 2030 de l’ONU fait peser sur leur souveraineté, c’est-à-dire comment peuvent-ils sortir de l’ONU, quand leur position dominante à l’ONU renforce leur souveraineté ? La lenteur de la réaction critique du pouvoir russe vient aussi de sa division, car, comme partout, une fraction de ce pouvoir est sincèrement séduite par le globalisme transhumaniste — ce que certains appellent la « cinquième colonne ». Mais il faut distinguer cette fraction d’une autre apparemment indistincte, celle des individus ayant compris que la souveraineté nationale est inséparable de la souveraineté technologique, car c’est la souveraineté technologique qui permet la souveraineté nationale, et rien d’autre, c’est-à-dire la capacité à assurer par la force le respect de l’intégrité de son propre territoire national.

La question de la souveraineté en général rejoint donc la question du pouvoir et de la fuite en avant irrésistible qu’il engendre. Pour ne pas être dépassé par la volonté de puissance des autres, pour ne pas être réduit à l’impuissance, je dois moi-même cultiver ma propre volonté de puissance. Avant de dépasser mon concurrent, je dois, dans un premier temps, me mettre à niveau et me retrouver au coude à coude avec lui. Il n’y a pas de centre universel du pouvoir, mais il y a des lois universelles de l’exercice du pouvoir. Il y a des contraintes universelles qui sont les mêmes pour tous les sujets qui veulent exercer du pouvoir, sur soi-même ou sur les autres. Tout sujet souverain devra se plier à ces règles, ce qui induit une ressemblance du comportement de tous les sujets souverains, y compris ennemis, ce qui peut être interprété de l’extérieur comme une entente, une connivence, voire un complot, bref un projet intentionnel. Mais il n’y a aucun projet intentionnel à tomber si l’on saute par la fenêtre. Des ennemis mortels tombent de la même façon s’ils sautent par la fenêtre. Cela ne veut pas dire qu’ils ne s’opposent pas réellement, cela veut dire que les lois de la physique sont universelles et s’appliquent de la même façon sur tout le monde. Or, il existe aussi des lois universelles de physique sociale qui commandent aux ennemis d’adopter le même comportement, ou presque, dès lors qu’ils sont en quête de pouvoir et de souveraineté. La physique sociale est structurée par des rapports de force potentiellement nuisibles à tous les acteurs de la situation. Du point de vue de la compétition technoscientifique, nous sommes tous dans le même bateau, qui finira peut-être comme le Titanic, ce qui ne veut pas dire que nous soyons tous d’accord et unifiés par un agenda commun. Certains acteurs politiques plus avisés que d’autres anticipent la catastrophe possible et tentent d’encadrer la technoscience pour qu’elle reste au service des intérêts humains et nationaux. Le gouvernement russe publiait le 6 décembre 2016 une mise à jour de sa « Doctrine de la sécurité de l’information de la Fédération de Russie » :

« 8. Les intérêts nationaux dans le domaine de l’information sont les suivants : a) garantir et protéger les droits et libertés constitutionnels de l’homme et du citoyen en ce qui concerne la réception et l’utilisation de l’information, l’inviolabilité de la vie privée dans l’utilisation des technologies de l’information, fournir un soutien informationnel aux institutions démocratiques, aux mécanismes d’interaction entre l’État et la société civile, ainsi que l’utilisation des technologies de l’information dans l’intérêt de la préservation des valeurs culturelles, historiques, spirituelles et morales du peuple multinational de la Fédération de Russie ; b) assurer le fonctionnement durable et ininterrompu de l’infrastructure de l’information, principalement de l’infrastructure critique de l’information de la Fédération de Russie (ci-après dénommée “infrastructure critique de l’information”) et du réseau unifié de télécommunications de la Fédération de Russie, en temps de paix, en cas de menace imminente d’agression et en temps de guerre ; (…) »(([7] Доктрина информационной безопасности Российской Федерации, Утверждена Указом Президента Российской Федерации от 5 декабря 2016 г. №646 : « 8. Национальными интересами в информационной сфере являются : а) обеспечение и защита конституционных прав и свобод человека и гражданина в части, касающейся получения и использования информации, неприкосновенности частной жизни при использовании информационных технологий, обеспечение информационной поддержки демократических институтов, механизмов взаимодействия государства и гражданского общества, а также применение информационных технологий в интересах сохранения культурных, исторических и духовно-нравственных ценностей многонационального народа Российской Федерации ; б) обеспечение устойчивого и бесперебойного функционирования информационной инфраструктуры, в первую очередь критической информационной инфраструктуры Российской Федерации (далее – критическая информационная инфраструктура) и единой сети электросвязи Российской Федерации, в мирное время, в период непосредственной угрозы агрессии и в военное время ; (…) » https://rg.ru/documents/2016/12/06/…))

Comme on dit, tout le monde serait le perdant d’une escalade vers un conflit nucléaire mondial. Dans une perspective pacifiste et gagnant-gagnant, afin de contrôler, mitiger, brider et réduire dans la mesure du possible les dommages collatéraux universels de la course aux armements dans le domaine informatique, Vladimir Poutine prononçait en septembre 2017 un discours retentissant sur la stratégie numérique russe :

« “L’intelligence artificielle représente l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Elle amène des opportunités colossales et des menaces imprévisibles aujourd’hui,” pense le dirigeant. Il poursuit : “Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde. Et il est fortement indésirable que quelqu’un obtienne un monopole dans ce domaine. Donc, si nous sommes les leaders dans ce domaine, nous partagerons ces technologies avec le monde entier,” affirme Vladimir Poutine. »(([8] « Vladimir Poutine : “Le leader en intelligence artificielle dominera le monde” », La revue du digital, 02/09/2017. https://www.larevuedudigital.com/vl…))

Deux ans après ce discours, le gouvernement russe publiait sa stratégie officielle pour l’intelligence artificielle :

« Décret du Président de la Fédération de Russie du 10 octobre 2019 n° 490 – Sur le développement de l’intelligence artificielle dans la Fédération de Russie ».(([9] Указ Президента Российской Федерации от 10.10.2019 №490 – О развитии искусственного интеллекта в Российской Федерации. http://publication.pravo.gov.ru/Doc…)) Thierry Berthier et Yannick Harrel, spécialistes français de cybersécurité et cyberstratégie, en proposaient quelques jours plus tard un commentaire approfondi sur le site The Conversation.(([10] « La stratégie russe de développement de l’intelligence artificielle », The Conversation, 26/11/2019. https://theconversation.com/la-stra…))

Le second, fin connaisseur de ce sujet, avait déjà publié en 2013 un ouvrage intitulé « La cyberstratégie russe », dont la quatrième de couverture résume le contenu : « La stratégie des pouvoirs à l’ère du numérique n’est pas un tout monolithique, et des spécificités nationales apparaissent, aux États-Unis, en Russie, en France et ailleurs. Jusqu’à présent, la cyberstratégie russe n’avait jamais bénéficié d’étude sérieuse ; elle était réduite à des approximations ou perçue à travers le prisme d’études très parcellaires. Ne faisant aucunement l’impasse sur la prégnance des services de renseignement comme sur l’intérêt croissant du monde militaire pour ce nouvel espace, l’auteur de ce livre analyse les capacités et alliances potentielles de la Russie en matière de cyberespace, tout en évaluant l’émergence d’un “art de la guerre numérique” spécifiquement russe. »(([11] « Yannick Harrel : » L’intelligence artificielle — révolution anthropologique » », Dialogue Franco-Russe, 12/06/2023. https://www.youtube.com/watch?v=dOQ…))

En 2021, l’Institut Français des Relations Internationales en diffusait sur son site un compte rendu :

« Signée par le président russe en octobre 2019, la stratégie nationale de développement de l’intelligence artificielle entend placer la Russie sur la carte des pays qui comptent, entamant un effort de rattrapage technologique et financier en intelligence artificielle (IA) et en robotique avancée. L’IA fondamentale (recherche) comme l’IA appliquée (destinée à être commercialisée) demeurent accaparées par le secteur de la défense, qui en fait un outil au service de la modernisation de ses équipements et de l’art opératif des forces armées. »(([12] « L’intelligence artificielle : enjeu stratégique de la Russie », IFRI, 21/04/2021. https://www.ifri.org/fr/espace-medi…))

Toujours en 2021, à l’occasion de la réunion annuelle du forum de discussion de Valdaï, Vladimir Poutine précisait encore les contours de la stratégie nationale russe sur les nouvelles technologies : « La révolution technologique, les réalisations impressionnantes dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’électronique, des communications, de la génétique, de la bio-ingénierie et de la médecine ouvrent des perspectives colossales, mais elles soulèvent également des questions philosophiques, morales et spirituelles qui, il y a peu, n’étaient posées que par les auteurs de science-fiction. Que se passera-t-il lorsque la technologie dépassera la capacité de penser de l’homme ? Où se situe la limite de l’ingérence dans l’organisme humain, au-delà de laquelle l’homme cesse d’être lui-même et se transforme en une autre entité ? Quelles sont les limites éthiques dans un monde où les possibilités de la science et de la technologie deviennent presque illimitées, et qu’est-ce que cela signifiera pour chacun d’entre nous, pour nos descendants, et pour nos enfants et petits-enfants ? »(([13] « Заседание дискуссионного клуба « Валдай » », Kremlin.ru, 21/10/2021 : « Далее. Технологическая революция, впечатляющие достижения в области искусственного интеллекта, электроники, коммуникаций, генетики, биоинженерии, медицины открывают колоссальные возможности, но они же ставят в прикладном плане философские, моральные, духовные вопросы, которыми ещё недавно задавались только писатели-фантасты. Что будет, когда техника превзойдёт человека по способности мыслить ? Где предел вмешательства в человеческий организм, после которого человек перестаёт быть самим собой и превращается в какую-то иную сущность ? Каковы вообще этические границы в мире, в котором возможности науки и техники становятся практически безграничными, и что это будет значить для каждого из нас, для наших потомков, причём уже ближайших потомков – для наших детей и внуков ? » http://kremlin.ru/events/president/…))

De toute évidence, Vladimir Poutine ne souhaite pas sacrifier la question identitaire sur l’autel de la compétition technoscientifique. La bioéthique, la transmission aux générations futures, la protection de l’enfance ont déjà une traduction légale en Russie avec l’interdiction de la propagande LGBT et du « mariage homosexuel », qui pose ainsi des limites au transhumanisme et qui rétablit un clivage fondateur avec l’Occident et ses développements pédophiles institutionnels (cf. les standards de l’OMS pour l’éducation sexuelle des enfants dès la naissance). Quand Poutine reprend le concept de « Nouvel Ordre mondial », c’est pour en subvertir la signification donnée par le président George H. Bush au moment de la chute de l’URSS et de l’avènement du monde unipolaire dominé par les USA, ce que Francis Fukuyama avait appelé la « fin de l’Histoire ». Poutine reprend le même signifiant, mais avec un signifié différent. Quel est ce nouveau signifié ? La doctrine du gouvernement russe est un matérialisme conservateur, une politique des antagonismes concrets, à la lumière de ce qui a été sélectionné par l’expérience, réalisant une sorte de synthèse de l’empirisme organisateur de Charles Maurras et du matérialisme dialectique de Karl Marx. Cette vision politique et géopolitique propose un traitement réaliste et pragmatique des interactions et interdépendances concurrentielles et conflictuelles qui écrivent l’histoire universelle, et qui se résument dans l’aphorisme d’Héraclite : « Le combat est père de toutes choses. » Quelques siècles plus tard, Nietzsche nous dira en substance que ce sont la violence et les moyens de l’augmenter ou de s’en prémunir qui écrivent l’Histoire, en tant qu’éternel retour du Bien, mais aussi du Mal. Le matérialisme conservateur est un archéo-progressisme, ni technophobe, ni technophile, ou les deux en même temps, assumant les rapports de forces matériels et physiques dans leurs propres termes, ceux de l’innovation technologique et de la course aux armements, évitant le prisme déformant de la métaphysique et de l’essentialisme, tout en restant capable de faire alliance avec les conservateurs adeptes d’une métaphysique, sur la base d’un projet commun de souveraineté technologique réfléchie, consciente des risques et gardant le contrôle critique de la science pour en limiter les impacts négatifs sur la nature humaine. Deux courbes vont se croiser : celle de l’informatisation croissante de nos vies, et celle de la baisse du quotient intellectuel des programmeurs informatiques que l’informatisation croissante de nos vies provoque, ce qui aboutira à une augmentation des erreurs humaines de programmation, donc à une multiplication des bugs et des pannes, et à un dysfonctionnement global de cette informatique devenue omniprésente dans nos vies. Encore une ou deux générations, et l’humain ne sera plus capable intellectuellement de gérer le parc informatique dans lequel il s’est lui-même enfermé. Quand l’intelligence artificielle augmente, l’intelligence réelle diminue, d’où ce phénomène dysgénique des générations X, Y ou Z qui est en train de précipiter l’Occident vers l’effondrement complet. Comme le disait Bernard Stiegler, la technoscience est un pharmakon, simultanément remède et poison, autorisant le meilleur et le pire, capable selon le dosage d’améliorer la condition humaine, mais aussi de la réduire à néant.

L’auteur de ces lignes espère avoir clarifié le rapport de la Russie au Great Reset et au « Nouvel Ordre mondial », et plus largement le rapport de tout être vivant à la technoscience. C’est un rapport intrinsèquement problématique. Ni tout blanc ni tout noir, tout dépend du contexte. L’erreur de l’essentialisme est de nous faire raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, alors que le réel s’analyse en termes de nuances et de pourcentages. La question n’est donc pas « La Russie est-elle globaliste ou non ? », mais « Quel pourcentage de la Russie est globaliste et quel pourcentage anti-globaliste ? » Il suffit ensuite de comparer avec l’Occident pour constater les différences. La même méthode par pourcentages doit être appliquée à toutes les entités, individus, communautés, organisations. Les commentateurs qui n’en tiendraient pas compte verraient leurs commentaires frappés d’obsolescence instantanée. Essayons maintenant de tourner la page sur un certain nombre de jugements hâtifs et portés sous le coup de l’émotion, afin de poser les termes du débat à l’étape suivante, dans le champ archéo-futuriste de la plateforme intellectuelle et revendicative commune à créer entre les bio-conservateurs de toutes origines à l’époque d’internet et des sujets connectés.

[Note de Joseph : plutôt que de raisonner en termes de substances pures et de valeurs absolues idéales, le véritable essentialisme part simplement de la supériorité de l’Esprit sur la Matière et donc pose que la Conscience n’est pas tributaire de cette dernière, mais doit au contraire l’organiser dans le respect des Lois universelles. A contrario, l’existentialisme centre son approche sur la Matière et la substance, plaçant ainsi l’individu et l’Humanité sous les lois de l’ego. Après, le pourcentage de globalisme ou d’anti-globalisme dépendra autant pour l’individu que pour le groupe de la proportion d’ego ou de matérialisme par rapport à la conscience ou à la spiritualité. Et cette proportion peut bien sûr fluctuer au cours du temps, chaque individu et chaque groupe ayant sa part d’ombre. Cependant, la conscience et la spiritualité doivent s’ancrer dans la matière, par les actes, grâce à la Volonté. Autrement elles restent lettre morte ou stériles. Et pour l’instant, il semble que la volonté collective de retour aux traditions et aux valeurs humaines et religieuses ne soit pas suffisamment forte en Russie pour sortir celle-ci du piège matérialiste occidental qui se traduit par son maintien dans les institutions internationales ou la plupart d’entre elles. Si Poutine souhaite une Russie véritablement souveraine, il n’est malheureusement pas seul, mais est confronté, probablement même dans son entourage proche, à des individus qui travaillent en sens inverse.]

Lucien Cerise

Annexes rétrospectives du Forum de Chișinău

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « 1er colloque eurasiatique : pour un destin commun des peuples eurasiatiques » https://www.youtube.com/watch?v=3mp

Chișinău I, 26-27 mai 2017 : « Jean Parvulesco et la géopolitique transcendantale », Laurent James. http://parousia-parousia.blogspot.c

Chișinău II, 14 décembre 2017 : présentation du livre de Hervé Juvin « Le mur de l’Ouest n’est pas tombé », avec Yurie Roșca, Igor Dodon, Alexander Dugin, Hervé Juvin, Valérie Bugault, Lucien Cerise, Emmanuel Leroy, et la traduction par Modeste Schwartz. https://www.geopolitika.ru/fr/studi

Chișinău II, 15 décembre 2017, séance plénière : « Le capitalisme financier et ses alternatives au 21e siècle » https://www.youtube.com/watch?v=Gif

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », première partie, avec Daria Douguine, Marion Sigaut, Marvin Atudorei, Antony Bonamy, Lucien Cerise, Arnaud Develay, Paul Ghițiu, Youssef Hindi, Ovidiu Hurduzeu, Gilles-Emmanuel Jacquet, Dimitris Konstantakopoulos, Alexander Markovics, Pierre-Antoine Plaquevent, Konrad Rękas, Irnerio Seminatore, David Shahnazaryan. https://www.facebook.com/watch/live

Chișinău III, 20 septembre 2019 : « Discours de Lucien Cerise. Après le moment unipolaire, après l’incohérence : une étude de collapsologie cognitive » https://www.cultureetracines.com/ac

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Beyond the Unipolar Moment : Perspectives on Multipolar World », deuxième partie. https://www.privesc.eu/Arhiva/88483

Chișinău III, 21 septembre 2019 : « Présentation de livres d’auteurs français traduits en roumain et édités par l’Université populaire de Moldavie » https://www.youtube.com/watch?v=zys

Notes




Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme

Par Iurie Rosca

Chers amis,

J’aimerais vous informer que les résultats des travaux organisés par le groupe de réflexion du Forum de Chisinau, édition 2023, intitulé « Agenda 21 de l’ONU et Great Reset. La chute du libéralisme à la technocratie et au transhumanisme » seront retransmis en direct sur Internet. Le premier jour de cette prestigieuse conférence internationale, le samedi 9/09/23, sera un véritable marathon académique international. De la tribune du Forum de Chisinau, des personnalités de grande valeur de plusieurs pays du monde prendront la parole : des scientifiques, des auteurs, des experts en géopolitique, en sociologie, en sciences politiques, en théologie, en économie, etc.

Les intervenants se succéderont au micro comme suit : certains seront personnellement présents à l’événement, d’autres feront leurs discours dans une version vidéo préenregistrée. La durée de chaque discours est d’environ 15 minutes. Le nombre d’intervenants est d’environ 30.

Nous sommes différents en ce qui concerne l’ethnicité et la citoyenneté, en termes d’appartenance religieuse ou non religieuse, en tant que vision sur des aspects particuliers de la situation internationale d’aujourd’hui. Mais nous sommes unis dans notre lutte métapolitique contre la tyrannie mondialiste qui pousse le monde dans une réalité génocidaire et l’esclavage des survivants dans une prison mondiale dystopique.

Le vendredi 8 septembre, nous annoncerons la chaîne où nous diffuserons notre événement exceptionnel en direct.

Le marathon international Chisinau Forum 2023 débutera le samedi 9/09/23 à 9 h 30 heure de Chisinau.

Cordialement, Iurie Rosca,
Président de l’Université populaire de Moldavie




Un grain dans le rouage du Great Reset : retour de l’argent liquide en Suède

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

L’expérience de vivre sans argent liquide a fait long feu en Suède. Plusieurs raisons dont les inégalités sociales engendrées et des potentielles cyberattaques expliquent cette marche arrière de la nation du progressisme. Ce retour aux espèces est un grain dans les rouages du Great Reset et du « tout numérique » vanté par l’Union Européenne.

Une loi suédoise oblige les institutions de crédit à fournir des services en argent liquide

Le quotidien Le Temps revient sur cette mauvaise expérience :

« Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat (…), ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie.

« Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2 % du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10 %), et le cash n’est plus utilisé que dans 6 % des transactions.

« La Suède se vantant d’adopter au plus tôt les nouvelles technologies, ces performances étaient célébrées comme le signe d’une société “agile”, rapide, efficace »… jusqu’au 1er janvier 2020. Cette année-là « a vu en effet l’entrée en vigueur d’une loi sur “l’obligation des institutions de crédit de fournir des services en argent liquide”, aux dispositions plutôt radicales dans cette économie “tout numérique”. Les Suédois doivent maintenant pouvoir retirer de l’argent liquide — et en déposer pour les entreprises — dans un rayon de 25 kilomètres autour de leur domicile. Une disposition qui doit s’appliquer à 99,7 % de la population, les autres 0,3 % vivant dans des recoins trop reculés de Laponie. La mesure a été adoptée à la quasi-unanimité des députés en novembre dernier et accorde un an aux banques pour se mettre en conformité, l’autorité de supervision bancaire se donnant le droit d’amender les récalcitrants. »

Il s’agit de laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables

Pour le gouvernement suédois, cette décision vise à laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables : « Le paiement électronique présente beaucoup d’avantages, mais on doit aussi pouvoir utiliser le cash. Les personnes âgées, les handicapés, ceux qui viennent d’arriver en Suède doivent pouvoir payer en liquide. », a expliqué en son temps le ministre des Finances Per Bolund.

Le déclin du cash, expliquait en mars 2020 Le Temps, était « si rapide en Suède — la proportion de paiements liquides dans les commerces a chuté de 40 % en 2010 à 15 % en 2016 — que ce choix risquait bientôt de ne plus être possible. Les agences bancaires sont de plus en plus nombreuses à n’offrir aucun service en argent liquide et, en ville, il faut parfois marcher de longues minutes avant de trouver un distributeur de billets. Les magasins qui refusent le cash — c’est légal — se multiplient, et même l’accès aux toilettes publiques se fait au moyen d’une carte. »

« Ainsi, continuait Le Temps, la motivation profonde de cette nouvelle loi, et donc de ce revirement, est avant tout sociale. Si l’argent est injuste, ségrégateur, l’argent numérique l’est encore plus. Il implique, en Suède, d’avoir un numéro universel d’immatriculation, un compte en banque, un domicile fixe, ce que n’ont pas les immigrés, les touristes ou les personnes dans des situations de grande précarité. Il demande de maîtriser les outils numériques, de consulter son compte bancaire sur un ordinateur portable, de savoir envoyer de l’argent par téléphone. Il exige un accès permanent au réseau téléphonique et à internet, ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale. Et, enfin, il empêche tous ceux qui ne remplissent pas ces conditions d’acheter biens et services. »

« C’est un argument que l’on emploie depuis longtemps et qui a enfin été écouté », se félicitait en janvier 2020 Björn Eriksson, policier à la retraite qui milite pour le maintien du cash à la tête de l’association Kontantupproret. « Presque tous les partis ont voté cette loi pour forcer les banques à faire leur travail. » Une unanimité d’autant plus grande que cette méfiance autour de l’argent électronique, aujourd’hui, ne concerne plus seulement les marges de la société. La Banque centrale suédoise, soucieuse de voir disparaître un moyen de paiement dont elle a le monopole, « garanti par l’État », s’est félicitée de ce « pas dans la bonne direction ».

L’autre bataille pour le retour des espèces consiste, explique Björn Eriksson, à « obliger » les boutiques et les commerces à ne plus refuser le cash :

« Il faut obliger certains d’entre eux à faire machine arrière ».

À l’heure d’aujourd’hui, beaucoup d’entre eux continuent à refuser le paiement en liquide.

Les cyberattaques, autre danger d’une nation sans liquide et du tout numérique

Le Temps évaluait encore ainsi la situation :

« Du côté de la sécurité civile, on s’inquiète aussi des risques en cas de guerre ou de cyberattaque : que deviendrait un pays sans aucun moyen de paiement ? Chez les jeunes, ce sentiment progresse également, pour d’autres raisons : “Quand vous entendez ces nouvelles venues de Chine sur le fichage électronique des citoyens à travers leurs achats, comment pouvez-vous être sûr que ce genre de surveillance ne va pas arriver dans des pays comme la Suisse ou la Suède ?” s’alarme Björn Eriksson. “Ce n’est peut-être pas pour demain, mais je rencontre de plus en plus de jeunes, de cadres très bien insérés qui limitent leurs achats par carte, car ils craignent Big Brother !” »

Le cauchemar d’une Suède du « tout numérique » se dissipe et c’est tant mieux. La nation pionnière en ce domaine, comme en presque toutes les thématiques progressistes, a fait marche arrière depuis 2021, comme elle fait marche arrière sur bien d’autres « progrès » sociétaux qu’elle a portés au pinacle, tels le vivre-ensemble multiculturel et multiethnique ou le lgbtisme sans limites, avant de prendre conscience des ravages sociaux qu’ils ont engendrés.

Cet exemple suédois est une note d’espoir, le Great Reset numérique ne sera pas si facile à imposer même s’il est malheureusement à craindre que l’Union Européenne et la France suivent la voie de l’illusion idéologique d’une vie sans cash sans tenir compte du réel qui a fini par reprendre le dessus en Suède et qui s’imposera à elles aussi même s’il sera bien tard…  




Le Great Reset cible les enfants. La mode trans lancée

[Source : LHK]

Le président Biden s’exprime sur les enfants trans.

C’est la RTBF-Info belge qui rapportait en 2018 cette vidéo tournée dans une classe avec un titre alléchant : Les enfants aussi aiment les drag queens. Vidéo qui n’a fait que quelques milliers de vues :

« Depuis 2011, les besoins, enjeux et protocoles de soins destinés aux jeunes trans sont largement documentés et il ressort des travaux récents que ces jeunes sont plus à risque de suicide, discrimination, dépression, que leurs pairs. Or, la compréhension des facteurs causaux a changé, il devient évident que les expériences négatives liées à la discrimination sont responsables de ces difficultés psychiques et relationnelles. Lorsque les enfants sont acceptés et soutenus dans leur genre trans, ils ne diffèrent pas des autres enfants. Les structures de soins adaptées offrant un accompagnement respectueux et acceptant la différence de genre sont nécessaires. Trois axes d’intervention sont identifiés : les traitements hormonaux de retard de puberté, voire de puberté croisée, l’accompagnement des familles et la lutte contre le harcèlement scolaire. »

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2018/revue-medicale-suisse-621/un-futur-pour-les-enfants-et-les-jeunes-transgenres-que-savons-nous-sur-les-besoins-et-les-solutions

Le vernis scientifique est indispensable au programme de l’élite globaliste. Il est tout de suite suivi par des statistiques qui valent ce qu’elles valent :

Curieusement, la Suisse, très active en matière de bricolage de l’humain et de la législation qui l’accompagne, ne figure pas dans ce tableau.

[Voir aussi :
Biden approuve les opérations de changement de sexe et l’hormonothérapie pour les mineurs transgenres
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident]]

La Suisse, toujours première de classe s’est préparée dès 2007.

En quoi consistent les traitements hormonaux ? À quel âge commence-t-on le traitement ? Comment s’assure- t- on du bienfondé du diagnostic ? Quel recul a-t-on sur la santé psychologique des enfants traités ?…

Une fondation, Agnodice, qui s’occupe en Suisse de transgenres et de non binaires de moins de 18 ans a été créée dès 2007.

https://agnodice.ch/wp-content/uploads/2021/08/Position_Agnodice_2021_Therapie_transaffirmative_vs-AMQG.pdf
But: la fondation a pour but de promouvoir en Suisse une société considérant la pluralité des genres et de leurs expressions comme une richesse relevant de la diversité humaine: une société qui réponde aux besoins spécifiques des personnes trans, non-binaires ou en questionnement de genre et qui leur offre l’intégralité des droits, responsabilités et opportunités reconnus aux personnes cisgenres. Pour réaliser ce but, la fondation s’efforce notamment de: – Proposer éducation et formation – Faciliter l’accès des personnes concernées aux meilleurs services – Répondre aux demandes des médecins, soignant.x.es, psychothérapeutes, enseignant.x.es, juristes et autres professionnel.x.les – Contribuer au soutien psychologique des personnes concernées et de leurs proches – Protéger la vie privée et professionnelle des personnes concernées – Prévenir et lutter contre l’exclusion sociale, l’exploitation sexuelle et les autres vulnérabilités susceptibles d’affecter les personnes concernées.

Le site de Agnodice a le mérite de jouer la transparence. Et il y est question d’hormonothérapie remboursée par les assurances (l’équivalent de la Sécu française):

Il s’agit d’administrer les hormones sexuelles afin de déclencher la puberté et les changements physiques correspondant au genre désiré. Cette hormonothérapie est précédée d’un bilan sanguin complet et peut prendre différentes formes. Elle est à discuter avec l’endocrinologue ou l’endocrinologue pédiatre. Les effets commencent à se faire ressentir après 2-3 mois et se développent sur plusieurs années. Ce traitement doit être suivi durant toute la vie. Les différentes étapes de ce traitement sont remboursées par l’assurance de base. Si vous rencontrez des problèmes de remboursement, n’hésitez pas à nous contacter rapidement.https://agnodice.ch/portail-enfants-adolescents-proches/vos-droits-suisse/prise-charge-medicale/

Et à qui s’adresse cette fondation? A tous finalement puisque l’âge de leur public-cible est 0 an. Cela va jusqu’à 18 ans. Ca passe forcément par le système scolaire!

https://agnodice.ch/bienvenue/fondation/pour-qui/

La Théorie du genre n’existe pas! Parole de Najat Vallaud-Belkacem.

De l’autre côté de la frontière, on joue la montre politique en jouant sur les mots. Souvenez-vous de M Peillon en 2014.

Les parents d’élèves qui ont osé manifesté sont traités d’intégristes et proches de l’extrême-droite. https://www.lexpress.fr/education/peillon-pas-de-theorie-du-genre-mais-une-education-a-l-egalite-a-l-ecole_1318058.html 2014

Puis en 2016, le pape François met les pieds dans le plat de l’Education française. Selon lui, les manuels scolaires de l’Education nationale française étaient truffés de Théorie du genre.

Le pape François avait déclaré que les manuels scolaires français promouvaient la théorie du genre. La classe politique française lui répond.https://www.tf1info.fr/societe/theorie-du-genre-les-politiques-francais-recadrent-le-pape-francois-2005759.html

Montée au créneau de la ministre de l’éducation de l’époque qui s’est dit choquée de pareille affirmation.

Au micro de France Inter, Najat Vallaud-Belkacem, « s’est dite « en colère » contre « la parole légère et infondée » du pape François, qui accusait dimanche les manuels scolaires français de propager la théorie du genre. »https://www.tf1info.fr/societe/theorie-du-genre-les-politiques-francais-recadrent-le-pape-francois-2005759.html

Puis on s’en prend à ceux qui ont envie d’en savoir plus sur l’éducation reçue par les enfants.

« Je n’imaginais pas que le pape François se laisserait embarquer par des intégristes et leur folie mensongère. Ca me met en colère »Najat Vallaud-Belkacem, octobre 2016

La ministre de l’Education a par ailleurs invité le pape à se renseigner d’avantage sur le sujet. « Je conseille au pape de venir à la rencontre d’enseignants de l’école française et de feuilleter les manuels scolaires ». Dire que le Vatican est mal informé… Bon bref, le public est sommé de laisser tomber le sujet.

« Il faut cesser avec ces inepties », a conclu la ministre de l’Education, réaffirmant que « ce sujet n’existe pas ». 

Soutien total de sa collègue Mme Kosciusko-Morizet :

« Les manuels scolaires je les regarde de près, j’ai deux petits garçons qui ont 11 ans et 7 ans (…) et je n’ai jamais rien trouvé qui ressemble à la théorie du genre ».

Ceux qui veulent voir dans ces thèmes des sujets droite-gauche sont mal informées ou ne veulent pas s’informer. Il y a la Haute finance internationale . Point.

Je retiendrai cette phrase de l’ancienne responsable politique:« Les innovations liées aux transitions énergétique et numérique sont là. Mais elles exigent de nouvelles infrastructures pour répondre aux attentes croissantes de proximité et d’autonomie. Nous devons les anticiper dès maintenant pour rendre possible leur déploiement à grande échelle » https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/nkm-se-lance-dans-le-capital-investissement-1314528
Un manifeste à découvrir
https://comitecedif.wordpress.com/qui-sommes-nous/

Et que veut la haute finance internationale pour vos enfants?

Une action planétaire frappe le secteur des jouets. Influencer l’enfant devient un objectif clairement affiché sous des allures d’innocentes poupées

https://www.santeplusmag.com/les-poupees-transgenres-arrivent-desormais-dans-les-magasin-de-jouets/
https://www.femina.fr/article/barbie-sort-sa-premiere-poupee-transgenre-a-l-effigie-de-l-actrice-laverne-cox?fbclid=IwAR3w5SoshDrawolAYpPzti3OWZJ7FdcA8-TIs-YisEwxEzDLpkrM5GXerbc
https://blogs.lexpress.fr/chica-de-paris/2014/12/22/une-poupee-trans-fait-polemique-en-argentine/

Repenser le genre par National geographic

Version Atlantico.

Des enfants de 3 ans sont recrutés pour étudier la santé des transgenres! 3 ans! Le petit garçon qui enfile les escarpins de sa maman ou le collier de sa grande soeur sont ciblés par ce genre de « scientifiques ».

Depuis 2013,
Kristina Olson , psychologue à l’Université de Washington, mène
une vaste étude à long terme pour suivre la santé et le bien-être des enfants transgenres, ceux qui s’identifient comme un sexe différent de celui qui leur a été attribué. naissance.
Depuis le lancement de l’étude, Olson a également entendu parler des parents d’enfants non conformes au genre, qui défient systématiquement les stéréotypes de genre mais n’ont pas fait la transition sociale.
Il peut s’agir de garçons qui aiment porter des robes ou de filles qui jouent avec des camions, mais qui n’ont pas, par exemple, changé les pronoms qu’ils utilisent.
Ces parents ont demandé si leurs enfants pouvaient participer à l’étude.
Olson a accepté.
Au bout d’un moment, elle s’est rendu compte qu’elle avait recruté par inadvertance un groupe important de 85 participants non conformes au genre, âgés de 3 à 12 ans. Et alors qu’elle restait en contact avec les familles au fil des ans, elle a appris que certains de ces enfants avaient fini par faire la transition.
« Suffisamment d’entre eux le faisaient pour que nous ayons cette occasion unique de revoir nos données pour voir si les enfants qui ont fait la transition étaient différents de ceux qui ne l’ont pas fait », dit Olson. https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/01/young-trans-children-know-who-they-are/580366/

Promotion active du concept transgenre par les transhumanistes globalistes

McKinsey

https://www.weforum.org/agenda/2021/11/diversity-inclusion-transgender-workplace/

World economic Forum

Jacques Attali vous explique ce thème du great reset

La convergence de ces trois tendances est claire: nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naitre des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage. https://www.slate.fr/story/67709/humanite-unisexe-biologie-immortalite

LHK

Rappel utile

https://lilianeheldkhawam.com/2020/07/17/un-lobbying-pro-pedophilie-qui-fait-fi-de-la-legislation-une-tolerance-problematique-dossier-vincent-held/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/20/onu-oms-une-education-sexuelle-explosive-pour-revolutionner-lhumain-dossier-vincent-held/

Bonus

https://video.wordpress.com/embed/MJjCO6ew?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1

https://www.youtube.com/watch?v=hSM-ZJ3VxYM

AJOUT

https://www.lepoint.fr/societe/l-experience-tragique-du-gourou-de-la-theorie-du-genre-31-01-2014-1786513_23.php?fbclid=IwAR1x7EG3PDpKBL33BE7sadanIWgKkk74dyRYqUINpJipy7nRwUDB2_DzT-M

Qu’est-ce que le genre, ce drôle de mot pratiqué des seuls grammairiens ? Il est un complexe outil intellectuel à double face. D’un côté, une grille de lecture pertinente qui questionne les rôles que la société impose à chaque sexe, le plus souvent au détriment des femmes. De l’autre, il abrite une réflexion militante… D’après elle, l’identité sexuelle ne saurait se résumer à notre sexe de naissance ni se restreindre à notre rôle sexuel social. Chacun doit devenir libre de son identité, se choisir, se déterminer, expérimenter… Et basta, l’humanité est arbitrairement divisée en masculin ou féminin.

Les « études de genre », terme traduit de l’anglais gender studies, ne sont pas récentes. Explorées par la fameuse universitaire américaine Judith Butler dans les années 70, elles naissent sous la plume et le bistouri d’un sexologue et psychologue néo-zélandais, John Money. C’est lui qui, en 1955, définit le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisira d’habiter, hors de notre réalité corporelle. Or le personnage est controversé. Spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins, il y étudie les enfants naissant intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir. Lequel doit primer ? Celui mal défini que la nature leur a donné ? Celui dans lequel les parents choisiront de les éduquer ? Il est rarement mis en avant par les disciples des études de genre de quel drame humain et de quelle supercherie scientifique le père du genre, John Money, se rendit responsable.

« Lavage de cerveau »

En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu’ils ont voulu faire circoncire. Las, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n’a, lui, pas été circoncis. Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? Money voit dans cette fatale mésaventure l’occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l’éducation peut émanciper. Il convainc les parents d’élever David comme une fille, de ne jamais lui dire – ni à son frère – qu’il est né garçon. Le médecin administre à l’enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.




Arrêter le « Great Reset » en raison de ses conséquences dramatiques pour l’humanité

[Source : kla.tv]

Transcription

Le World Economic Forum (FME) et d’autres organisations créées par des oligarques financiers proclament depuis des années la nécessité d’un « Great Reset ». Celui-ci doit ramener la structure sociale de tous les peuples ainsi que l’économie mondiale et financière à une « nouvelle normalité ». Il s’agirait d’une mesure inévitable au vu des nombreuses crises que traverse le monde aujourd’hui. Mais quelles en seront les conséquences, quel en sera le prix ? — Des archéologues et des historiens démontrent que notre historiographie officielle est pleine de lacunes et d’invraisemblances. Ils mettent en évidence des « resets » historiques qui ont à chaque fois été accompagnés de pertes dramatiques pour l’humanité. D’autres chercheurs mettent en évidence des phénomènes inexpliqués et signalent des technologies géniales, mais tombées dans l’oubli. Et les spécialistes du cerveau considèrent comme avéré le fait que l’humanité actuelle ne peut plus utiliser que 10 % de ses capacités cérébrales réelles [NDLR Cette croyance à la vie dure est démentie par les recherches récentes en neurologie (avec notamment l’imagerie cérébrale) qui tendent au contraire à démontrer que nous utilisons la totalité du cerveau, même si toutes les zones ne sont pas actives en même temps, étant donné leur spécialisation]. Et si nous étions déjà victimes de « resets », si nous n’étions que des humains génétiquement réduits et le substitut des « humains originels » ? Cette émission un peu exigeante doit inciter à l’analyse, à la réflexion, à la discussion et à l’action. Car elle met en évidence les conséquences extrêmement graves des aménagements prévus pour le « Great Reset », actuellement envisagé par l’oligarchie financière motivée par l’eugénisme.

Indices d’une civilisation avancée antérieure

Sur tous les continents, on trouve des bâtiments (églises et dômes, mosquées, bibliothèques ouvragées, bâtiments gouvernementaux) dont le style architectural est remarquablement similaire. En raison de leur perfection technique et artistique et de leur énorme stabilité, ces bâtiments ne correspondent pas du tout à l’époque qui leur a été attribuée, qui ne possédait que des voitures à cheval et aucun moyen technique développé. S’agit-il d’indices d’une civilisation avancée antérieure, qui s’étendait apparemment sur une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et même de l’Asie ? Un événement cataclysmique, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui, a-t-il anéanti en grande partie cette civilisation avancée ? Nous ne trouvons rien à ce sujet dans les livres d’histoire officiels. L’humanité est-elle sciemment mise sur une fausse piste en ce qui concerne sa préhistoire ?

La coulée de boue — un passé enfoui

Dans le monde entier, on trouve dans presque toutes les grandes villes comme Berlin, Chicago, Moscou, de vieilles maisons qui semblent avoir été enfoncées dans le sol. Des sous-sols avec des fenêtres se révèlent lors de fouilles être d’anciens rez-de-chaussée. Des comparaisons de photos, de cartes et de témoignages indiquent qu’au début du 19e siècle, un événement mondial inexplicable, appelé « coulée de boue », a enseveli des civilisations entières. En outre, la topographie de différents pays, notamment d’Amérique et d’Asie, a considérablement changé à cette époque. Ensuite, selon les documents d’époque restants, de nombreuses villes ont été en grande partie inhabitées pendant environ 30 ans. Il est frappant de constater que l’ère industrielle a ensuite commencé. Des centaines de milliers d’orphelins ont été envoyés dans le monde entier pour travailler dans les usines. Bien que ce cataclysme* d’une ampleur incroyable ne remonte qu’à 200-250 ans, il a été rayé de notre histoire.

[NDLR De telles hypothèses ou affirmations demandent à être étayées par des éléments probants en quantité et qualité suffisantes.]

*Catastrophe qui détruit tout

Effacé de la conscience : Le grand empire de Tartarie

Au 18e siècle encore, la Tartarie était le plus grand empire du monde avec 3 050 000 miles carrés. Il s’étendait sur une grande partie de l’actuelle Russie, de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord et possédait une culture ancestrale de haut niveau. Dans l’Encyclopædia Britannica de 1771, ce grand empire était encore décrit en détail et montré sur une carte. Dans l’édition suivante, la Tartarie avait déjà été totalement supprimée de l’encyclopédie. De même, la catastrophe mondiale de la coulée de boue qui a énormément ravagé le grand empire il y a environ 300 ans n’a plus été mentionnée nulle part. Comment cela a-t-il pu se produire ? Les empires européens ont effectué un Great Reset. Elles ont conquis dans le sang tous les pays du monde et ont détruit en profondeur les anciennes cultures. Elles ont ainsi créé leur nouvel ordre mondial. Ils ont également falsifié l’historiographie afin de dissimuler ces crimes.

Îles disparues, terres et villes transformées

Sur les anciennes cartes des 16e et 17e siècles, on peut encore voir dans la région du pôle Nord quatre continents et des îles, comme la « Frise », qui ne figurent plus sur aucune carte aujourd’hui. L’Islande, le Groenland et la région polaire sont représentés sans glace et traversés par des fleuves. Des fouilles récentes en Europe centrale suggèrent que l’ancien Berlin, par exemple, était recouvert d’une « couche de tourbe » de 2,5 m de haut. Ici, les bâtiments historiques de plus de 200 ans présentent les signes typiques d’une élévation du niveau du sol. Les ruines d’anciennes villes importantes existent dans le monde entier et témoignent de civilisations autrefois puissantes. Dix des villes englouties ou abandonnées les plus connues sont Runghold, Yonaguni, Machu Piccu, Kuélap, Cappadoce, Teotihuacán, Troie, Angkor, Moenjo daro et la légendaire Atlantide. Tous ces lieux portent les marques évidentes d’une grave transformation et soulèvent la question : Le dépeuplement a-t-il été causé par un grand malheur — et pourquoi en savons-nous si peu ?

Pôles Sud et Nord — libres de glace et peuplés

La célèbre carte du monde de l’amiral turc Piri Reis de 1513 montre — avec une précision cartographique étonnante — la côte de l’Antarctique libre de glace, bien qu’il reconnaisse s’être appuyé pour cela sur des cartes des Phéniciens malheureusement disparues. Mais que s’est-il passé pour que — premièrement — la vie y soit anéantie par l’actuelle carapace de glace et que, deuxièmement, la technique de mesure manifestement très précise des Phéniciens soit perdue, voire pour ainsi dire « mise au rebut » ou « confisquée » ? Le pôle Nord, quant à lui, est représenté sur de nombreuses cartes anciennes, remontant jusqu’aux temps modernes (par exemple la carte du monde du célèbre cartographe Mercator de 1569), comme un mini-continent libre de glace et divisé par quatre fleuves. Et en effet : des analyses par sondeur ont pu y déceler des traces claires d’une infrastructure déjà développée. Et là encore, la question se pose : qu’est-ce qui a provoqué leur disparition ou qui l’a provoquée ?

L’Afrique du Nord — autrefois florissante, aujourd’hui dévastée

Des cartes de l’Afrique du Nord vieilles de plus de 300 ans ne montrent pas le désert, mais plutôt des dizaines de grandes villes et une végétation luxuriante. Il semblerait que le Sahara n’ait pris sa forme actuelle qu’il y a quelques siècles. Où sont passées ces villes et ces agglomérations ? Il est possible qu’elles aient été détruites par un événement majeur que nous ne retrouvons pas dans nos livres d’histoire. En revanche, on trouve toujours sur le territoire du Sahara des formations rocheuses qui ressemblent à des ruines après de grands incendies ou des bombardements. Dans la partie occidentale du Sahara se trouve également ce qu’on appelle « l’œil de l’Afrique », une formation de plusieurs anneaux rocheux concentriques d’environ 42 kilomètres de diamètre. Officiellement, on attribue cette formation rocheuse à l’impact d’une météorite ou à l’activité volcanique. Cependant, des structures similaires à plus petite échelle sont connues grâce à des expériences de physique des plasmas, suite à des décharges de plasma. Se pourrait-il que ces formations désertiques n’aient pas été créées par le vent et les intempéries, mais par d’énormes décharges électriques ? S’agissait-il d’un phénomène naturel ou d’une utilisation massive d’armes à énergie à l’époque préhistorique ?

Des villes fondues ?

En divers endroits du monde, il existe des villes rocheuses dont les pièces, les fenêtres et les passages ont prétendument été taillés dans la pierre par l’homme. Mais à la vue de ces formations rocheuses, on ne peut s’empêcher de penser à des constructions en pierre qui, pour une raison ou une autre, ont été ramollies, déformées puis figées à nouveau. Les soi-disant cheminées de fées en Cappadoce (Turquie) en sont des exemples, où l’on reconnaît même les toits pointus des anciennes maisons, en plus des pièces, des portes et des fenêtres. À Uplistsikhe, en Géorgie, on reconnaît encore un portail d’entrée de style gréco-romain avec une voûte et un plafond à caissons, mais apparemment fondu et donc déformé. Il en va de même pour la ville rocheuse de Petra en Jordanie, ainsi que pour les grottes de Guyaju et de Yungang en Chine. Aucun tailleur de pierre de l’Antiquité n’aurait réalisé une voûte avec autant de négligence. Quelle force était capable de faire fondre des constructions en pierre ? Était-ce un phénomène naturel ou l’utilisation de techniques d’armement avancées ?

Gratte-ciel historiques

Partout dans le monde, on trouve des tours énigmatiques pouvant atteindre 90 mètres de haut, dont la date de construction et l’utilité sont encore aujourd’hui totalement inconnues. À Bologne, il y avait jusqu’à 180 (!) tours de ce genre, mais on en trouve aussi dans l’Himalaya, en Chine, dans le Caucase… Leur destination et leur utilisation ne sont pas claires. Elles sont en effet trop étroites pour servir d’habitation ou d’entrepôt, et inutilisables pour la défense. Les 20 tours restantes à Bologne reposent aux angles sur des fondations en cristal de sélénite, la façade d’origine a manifestement été démontée. Cela met immédiatement la puce à l’oreille de tout chercheur alternatif : Les tours servaient-elles à produire de l’énergie à partir de l’atmosphère ? Une raison suffisante pour aller voir de plus près ces étranges constructions.

Les villes en étoile — des beautés architecturales dépourvues de sens ?

Des photos aériennes du monde entier montrent des villes historiques parfaitement formées et construites en étoile. Selon les cartes historiques, presque toutes les villes allemandes étaient à l’origine des villes en étoile. Le centre des vieilles villes l’est encore en partie aujourd’hui. On trouve la même chose dans le monde entier, comme par exemple à Milan (Italie), Strasbourg (France), etc. Il est intéressant de noter que ces villes sont reliées entre elles, c’est-à-dire qu’elles sont orientées les unes vers les autres. Le degré de précision est impressionnant, car il est impossible que les villes aient été construites avec les outils qui nous sont parvenus. Même de nos jours, il serait très difficile de réaliser ce que les magnifiques vues aériennes nous montrent. Mais alors, comment et par qui ? Pourquoi une forme d’étoile ? Une ville ronde aurait nécessité beaucoup moins de matériaux ! Quelle était la fonction des villes en étoile ? Au plus tard depuis l’invention de la poudre à canon, les forteresses en forme d’étoile n’ont plus de sens. De toute évidence, nous sommes privés d’une partie importante de notre histoire et de notre enseignement.

Conclusion

L’idée que, d’un point de vue historique, l’humanité ne se trouve pas, comme on nous l’a dépeint de manière trompeuse, dans une évolution constante vers le haut et vers le développement, mais dans une spirale descendante répétitive, peut être très décourageante au premier abord. Mais face au « Great Reset » annoncé, il peut ensuite fortement motiver, non seulement pour y faire face avec détermination, mais aussi pour renverser ensemble la vapeur. Souvenons-nous de nos prédispositions : Nous sommes faits pour tout transformer en mieux. Par exemple, que l’humanité retrouve globalement sa spirale ascendante prévue à l’origine et que les dévastateurs tombent dans leur propre fosse. Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?




Coup d’État planétaire, le livre qui annonçait le Great Reset en 2019, en lecture libre

[Source : lilianeheldkhawam.com]

[Voir aussi, le premier tome de la trilogie :
Dépossession]

Par Liliane Held-Khawam

Chers amis lecteurs,

Après le succès de la diffusion de Dépossession en libre accès, voici la suite indispensable : Coup d’État planétaire. Ce livre est la suite de Dépossession et je le mets lui aussi en libre accès.

Je rappelle que ce livre a été publié en septembre 2019, soit plusieurs mois AVANT le Covid-circus. Or, il y est soigneusement décrit les bases contractuelles (Traités supragouvernementaux) qui devaient aboutir à un RESET de l’ordre planétaire. Exemples:

1.- Avant-propos :

Aux dernières nouvelles, les banques centrales se ruent sur l’achat d’or physique. En tête de celles-ci on trouve la Russie, dont le premier vice-gouverneur de sa banque centrale, Dmitry Tulin, disait en 2018 que l’or, était « une garantie à 100% contre les risques juridiques et politiques ».  Zerohedge relayait en mai de la même année l’information selon laquelle la totalité de l’or turc avait été rapatrié en Turquie suite aux tensions que le pays connaissait au niveau de sa politique américaine(([1] « Turkey Repatriates All Gold From The US In Attempt To Ditch The Dollar», zerohedge.com)). Mais voilà qu’un rapport suisse de la Schweiz am Wochenende, tout en confirmant que le rapatriement était terminé, et que la banque centrale turque avait retiré toutes ses réserves d’or des États-Unis, le journal suisse note qu’environ 19 tonnes d’or turc ont été stockées à la Banque des règlements internationaux, basée à Bâle… Contrairement au transfert annoncé en avril par la presse turque vers le… Istanbul Stock Exchange(([2] « L’or, thème stratégique des banques centrales », lilianeheldkhawam.com)). La globalisation monétaire demande la création d’une banque centrale mondiale unique. Elle agirait en tant que régulateur des liquidités du système monétaire mondial et préteur de dernier ressort. Le rapport du FMI prend la Réserve Fédérale américaine en candidate possible. Mais cela peut être tout aussi bien la BRI par exemple.

Bref, la fin du système qui a vampirisé la planète avec une monnaie sans consistance est actée. L’or physique retrouvera sous une forme ou une autre une place de choix dans le nouveau modèle. Mais attention, les dettes devront être honorées le jour du « reset ».

Avant-Propos Coup d’Etat planétaire

2.- Extrait de l’introduction

À la tête de cette oligarchie se trouvent les bénéficiaires finaux de l’endettement mortifère de la planète. Ces individus sont inconnus. Grâce au mutisme des médias d’investigation, et à une barrière infranchissable constituée d’une infinité de structures, à la fois supra et infranationales, dotées de personnalités juridiques, parfaitement anonymes, ces conquérants du monde demeurent dans l’ombre. Bien que leur identité soit inaccessible, il n’en demeure pas moins que ces individus existent forcément, et bénéficient de l’élément central qui leur permet de conquérir le monde : le seigneuriage de la monnaie. De fait, les bénéfices de la confiscation de la création monétaire de la planète par les nouveaux seigneurs sont incalculables. Notre hypothèse de travail de fond est qu’ils ont pu, grâce à ce privilège régalien transmis par l’ensemble des pays, s’approprier la planète et ses ressources, y compris humaines.

Dotés d’un pouvoir holistique, global, ces maîtres d’un genre inédit vont imposer un nouveau paradigme, ou reset, dans tous les domaines du globe. Au plus tard en 2030, le nouveau monde devra être opérationnel.

Introduction Coup d’Etat planétaire

Nous sommes donc à la croisée des chemins. Les modèles monétaires, financiers, économiques, fonciers, éducatifs, ou culturels de l’ancien monde sont en voie de liquidation. Les richesses associées ont néanmoins été captées par une oligarchie privée et corporatisée, qui se rend maîtresse de tous les leviers. Parallèlement à cela, elle tente d’unifier la planète sous des prétextes messianiques, auxquels sont rattachés des programmes de développement. Pour l’heure, nous avons pu constater que le concept générait une décrépitude de l’humanité et de la planète. A l’opposé, se trouve la micro-élite dotée de seigneuriage qui bénéficie d’une prospérité historique. Tout dépend donc de quel côté on se place pour évaluer l’écart entre les résultats promis et ceux observés. Les programmes mis en place sont porteurs d’un succès parfait pour les uns et d’un drame tout aussi prégnant pour le reste des vivants (animaux et planète inclus).

Pour atteindre le nouveau paradigme, les seigneurs mettent en place une révolution sociétale dans laquelle l’humanité risque de perdre ses dernières libertés et ses droits, avec en particulier le droit à la propriété privée. Ce faisant, elle dépendra du système omniprésent pour assurer sa subsistance. Un revenu universel et une économie de partage seront mis à disposition du terrien contre services rendus à la communauté.

3.- Pénuries organisées

Forte des piliers monétaires et financiers, l’oligarchie peut conquérir le pilier économique. Les FTN sont devenues des armes destructrices de l’économie de marché, de ses lois, mais surtout de la myriade des agents économiques privés et publics. Maintenant, si l’on ajoute le fait que cette micro-élite de la haute finance est détentrice (directement ou indirectement) de l’ensemble des dettes de la planète, aussi bien du public, que des ménages, et aussi des dettes pharaoniques des entreprises, on peut raisonnablement l’imaginer en marche vers un pouvoir planétaire absolu !

Tous les mécanismes économiques ont été soigneusement cassés. Il ne faut s’attendre à aucun imprévu venant des mécanismes de marché, ou d’un contre-pouvoir quelconque. Ceux qui se permettent des prédictions n’ont pas compris le contexte global dans lequel s’inscrivent les crises.

Détenant les leviers essentiels de la vie économique, seules les personnes aux manettes de la planète finance-industrie sont capables de décider du jour et de l’heure du « reset ». C’est à ce moment que sera annoncé le nouveau paradigme sociétal promis par Brzezinski. Un modèle qui brillera par un totalitarisme d’ampleur inédite. Une révolution historique se déroule en ce moment même dans le silence consternant des médias.

Chapitre 17: Ce libéralisme qui tue le marché

Voilà chers amis. Par ces quelques exemples qui font référence au Reset, vous voyez que tout était déjà là car le Great Reset est un projet planétaire dont les bases ont été jetées il y a de très nombreuses décennies.

Cela fait de nombreuses années que j’observe les gens marcher dans la rue sans qu’ils se rendent compte le moins du monde de la révolution par le haut qui se déroulait en silence. Je me disais que finalement ce n’était pas plus mal, car ils profitaient tranquillement de la vie.

Je me demandais juste comment les dirigeants pensaient imposer leur projet alors qu’ils parlaient sans cesse de peuple souverain et de démocratie. Au sujet du Grand Genève par exemple, je me demande depuis un paquet d’années si l’eurorégion va être détachée de la Suisse et si tel devait être le cas, comment les dirigeants suisses l’annonceraient alors aux Romands…

Je m’arrêterais là, je ne vais pas réécrire le livre. Cependant, si vous preniez le temps de lire cet ouvrage pensez qu’il a été mis sur le marché en 2019. L’écriture ayant commencé bien avant.

Bref, le virus est arrivé et les dirigeants suisses (et mondiaux) vont invoquer la « pandémie » pour imposer le nouveau modèle liberticide et violemment intrusif. On aurait pu invoquer le hasard ou le concours de circonstances…?

Même pas puisque l’émergence du virus n’est un mystère que pour ceux qui ont trop peur de se confronter à la dure réalité. Soyez sûr que je ne jetterai pas la pierre à celui qui serait dans ce cas. Le déni actif est une protection comme une autre et pas forcément pire que d’autres.

Courage mes amis. Le plus dur est à venir, car les problèmes de virus et d’énergie ne sont que des hors-d’œuvre. Pourtant, il faut garder espoir, optimisme et même enthousiasme, car celui qui a créé le monde est toujours là. Il n’a ni vieilli ni abdiqué.

Avec mes chaleureuses pensées,

LHK

Rappel




Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion

[Source : Civitas]

[Voir aussi :
UDT Civitas 2022 : transcription de la conférence de Mgr Viganò et de ses réponses aux questions des participants]

[Voir aussi :
Une emprise sur l’Humanité
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]




Les Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?

[Source : Kla.tv]

Le 6 juillet 2022, les mystérieuses Georgia Guidestones ont été la cible d’un attentat à l’explosif et ont dû être entièrement démolies pour des raisons de sécurité, selon les informations officielles.

[Voir aussi :
Les Georgia Guidestones explosées
Georgia Guidestones – Rétrospective en 5 Actes (22/03/1980 – 06/07/2022)
Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?
Les Georgia Guidestones (Kla.tv)]

Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?

Quatre pierres, huit langues et un message sans équivoque : plus de sept milliards de personnes doivent mourir pour un monde meilleur. Il s’agit des Georgia Guidestones et pour cela, à votre demande, je vous donne enfin une vidéo d’investigation avec quelques nouvelles informations et de nouveaux faits intéressants avec des traces vers les suspects habituels — maintenant et en exclusivité avec Norman Investigativ.

Elberton, une petite ville tranquille dans le sud des États-Unis. Avec ses quelque 5 000 habitants, elle est un peu plus grande qu’un village. Et aussi discrète que puisse paraître cette communauté, Elberton n’en est pas moins un lieu plein de secrets. L’un de ces secrets est celui des Georgia Guidestones. Qui les a commandées et, surtout, pourquoi ces pierres ont-elles été placées ici, au milieu de nulle part, à proximité d’un lieu dont tout ce qui ressort de ces vues aériennes est uniquement son insignifiance ?

Selon la légende, tout se serait passé ici — dans les bureaux de l’Elberton Granite Association, qui, comme son nom l’indique, fait le commerce du granit. Un vendredi après-midi de juin 1979, Joe Fendley, alors président de la Elberton Granite Company, était assis dans son bureau lorsqu’un certain Robert C. Christian s’est présenté et a demandé le prix d’un monument en pierre. Cette rencontre est décrite dans tous ses détails dans cette brochure Georgia Guidestones — éditée par la société en question. Nous y lisons que ce Robert C. Christian a déclaré agir au nom d’un petit groupe d’Américains loyaux qui croient en Dieu. Il vivait lui-même en dehors de la Géorgie et souhaitait laisser un message aux générations futures. Le monument prévu devait en outre fonctionner comme une boussole, un calendrier et une horloge, et résister aux catastrophes — tels étaient les souhaits de R. C. Christian.

Afin de trouver le terrain adéquat pour son monument, Robert C. Christian a ensuite survolé Elberton et l’a trouvé à environ 14 km de là, dans ce champ qu’il a acheté pour 5 000 dollars. Le projet a immédiatement démarré avec l’aménagement du terrain et des calculs astronomiques sur place pour déterminer la position du soleil et des étoiles, tandis que les blocs de plusieurs tonnes étaient découpés dans la carrière d’Elberton. Selon des instructions précises, les pierres ont été façonnées, ajustées, marquées astronomiquement et pourvues des symboles indiqués. Le monument a été achevé en neuf mois, de sorte que les Guidestones ont pu être érigées le 22 mars 1980, ce qui correspondait à la date souhaitée par R. C. Christian. L’objet a été inauguré sous la forme d’un cube noir.

Des cubes noirs – nous les connaissons depuis ma dernière vidéo. Ceux qui ne l’ont pas encore vue devraient s’arrêter un instant pour regarder cette vidéo de Black Goo (intelligence noire), disponible dans ma playlist. Tous les autres se doutent déjà qu’un rituel a eu lieu ici et que les Guidestones sont peut-être plus qu’un simple monument. Les inscriptions étranges en témoignent.

Les inscriptions : elles consistent en dix commandements gravés dans la pierre. L’exigence principale des Guidestones est la suivante :

  1. réduire l’humanité à moins de 500 millions d’individus
  2. unifier l’humanité
  3. instaurer un tribunal mondial
  4. optimiser le pool génétique humain

Dix commandements gravés dans la pierre, c’est ce que nous connaissons de Moïse ; mais ses dix commandements, qui lui ont été remis par Dieu en personne, concernaient plutôt la cohabitation sociale. Les Georgia Guidestones n’ont pas grand-chose à voir avec le social, et ces nouveaux dix commandements ne viennent pas non plus de Dieu. Ce sont des commandements humains qui exigent des coupes radicales et un nouvel ordre mondial, un ordre qui en fait frémir plus d’un.

Ainsi, il est écrit dans le deuxième commandement : « Dirige sagement la procréation pour améliorer l’aptitude et la diversité ». Améliorer l’aptitude et la diversité est une exigence presque eugénique, telle que nous la connaissons depuis le troisième Reich. Voici une propagande de l’époque en question sur ce que l’on entendait alors par « aptitude ». L’homme fort en bas serait donc apte. Les deux autres qu’il doit porter sur ses épaules ne le sont manifestement pas et lui coûteraient non seulement des efforts, mais aussi de l’argent – 200 000 € selon les calculs actuels. Voici d’autres propagandes eugéniques de l’époque nazie qui, à l’instar des Guidestones, indiquent un danger dans la multiplication des inférieurs. « Diriger sagement la reproduction pour améliorer l’aptitude et la diversité » — qu’est-ce que c’est si ce n’est pas de la propagande eugénique ?

Les eugénistes vont encore plus loin et estiment que le nombre de personnes génétiquement inférieures augmenterait au fil du temps, car elles se multiplieraient de manière incontrôlée. Appliqué à l’époque actuelle, qui compte 7,8 milliards d’individus, cela signifie qu’environ 7,4 milliards d’entre nous seraient de qualité inférieure. Seuls 312 millions d’êtres humains seraient de qualité supérieure et auraient alors le droit d’exister – ce qui correspondrait à la première exigence, la plus radicale, des Guidestones : Maintenir l’humanité en dessous de 500 millions (en équilibre permanent avec la nature).

Selon le premier commandement des Guidestones, plus de 7,4 milliards de personnes se voient refuser la poursuite de leur existence. Qui a imaginé une telle chose ? Selon la légende, un certain R.C. Christian, qui dit croire en Dieu, aurait croisé par hasard la route d’un tailleur de pierre quelque part en Amérique. Mais comment un homme croyant en Dieu peut-il rédiger ses propres dix commandements ? Les graver dans la pierre de manière hérétique, à l’instar de Moïse, et exiger en plus d’intervenir dans la création ? Regardons donc d’un peu plus près.

Revenons à la légende, qui donne l’impression que ces pierres ne sont que par pur hasard, ici à Elberton, une agglomération de quelques milliers d’habitants. Mais cette petite ville n’est pas si insignifiante que cela ! En effet, à l’époque où les États-Unis ont été fondés par des francs-maçons comme George Washington, Elberton a également été fondée par un franc-maçon, le Grand Maître Samuel Elbert. Elberton est une ville franc-maçonnique et porte le nom de ce général franc-maçon au 32e degré. Il est également dit que ce tailleur de pierre, Joe Fendley, a reçu par pur hasard la visite de ce R.C. Christian alors qu’il passait devant son bureau. On a l’impression que ce Joe Fendley est un tailleur de pierre comme les autres parmi les dizaines d’entrepreneurs en granit d’Elberton. Mais ce Joe Fendley n’est pas si vierge que cela, car dans la brochure Georgia Guidestones, il fait quelques confidences, à la page 39. Et si nous parcourons les pages jusque-là, nous apprenons qu’il était par exemple Rotarien, ce qui lui permettait déjà d’avoir un réseau international — ce qui ne le rend pas encore remarquable. Mais, plus loin, il est dit qu’il était également Grand Maître au 32e degré selon le rite écossais à la Philomathea Masonic Lodge 25 à Elberton. Être le grand maître d’une loge maçonnique, c’est déjà beaucoup pour un tailleur de pierre ordinaire. Mais ce n’est pas tout : il aurait également été membre du temple Yaarab Shrine dans la ville voisine d’Atlanta et président du Valley Shrine à Savannah. Les Shriners sont un ordre maçonnique arabe antique qui utilise le symbolisme islamique et le mysticisme de l’Égypte ancienne. Leurs temples ne ressemblent pas seulement à des mosquées, ils les appellent aussi mosquées. Et leurs statues portent ostensiblement des uniformes ottomans/turcs, et ce au milieu de l’Amérique, protégées par des sphinx égyptiens. Ottomane, égyptienne, maçonnique, les Guidestones ont donc été construites par un homme qui n’était pas seulement un franc-maçon de haut niveau, mais aussi un Shriner de premier plan, dont la relation symbiotique est encore une fois évidente ici. Et cela s’est passé dans une ville qui a également été fondée par un franc-maçon. Tout cela n’est-il qu’une théorie du complot ou l’arbre cache-t-il la forêt ?

Regardons de plus près ce mystérieux temple Yaarab Shrine près des Guidestones. Et les voilà de nouveau — les hommes féroces — dont Joe Fendley était le président. Dans la rubrique « about us », nous apprenons que cette confrérie compte également des astronautes. Et maintenant, devinez de quel astronaute il s’agit. Il s’agit bien sûr de celui qui a l’empreinte la plus célèbre au monde, le franc-maçon de haut rang Buzz Aldrin, un Yaarab Shriner sur la lune. Ici, avec une casquette ottomane assortie. Et ce n’est pas du Photoshop, chers amis, ni une théorie du complot, tout semble une fois de plus lié.

Norman : Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup d’efforts pour voir de telles implications. Il suffit de se libérer de l’emprise de son propre confort pour voir qui tire les ficelles dans l’ombre. Et les fils mènent aux suspects habituels, comme les francs-maçons, les Shriners ; mais le lopin de terre sur lequel se trouvent les Guidestones a également une origine franc-maçonnique et porte le nom d’un franc-maçon très bien rémunéré. Mais qu’en est-il de ce R.C. Christian, le financier anonyme et commanditaire des Guidestones ? Cet homme est-il lui aussi impliqué dans une quelconque confrérie ?

Les commanditaires des Guidestones estiment que l’humanité évolue dans la mauvaise direction. Par le biais de leurs dix commandements, ils exigent une réforme de la science, de la religion et de l’éthique afin de diriger l’humanité dans la bonne direction. C’est exactement ce qui correspond à l’agenda de l’ordre de la Rose-Croix. Nous lisons : « La préoccupation et le but principal des trois écrits étaient de contrer cette évolution en cultivant la terre au moyen d’une réforme continue de la science, de l’éthique et de la religion. » Mais qui sont ces gens ? Dans cette autopromotion datant de 1618, il apparaît clairement que les Rose-Croix ou rosicruciens ont mis l’accent sur une mobilité et une défense constantes, afin de se rendre à la fois inattaquables et introuvables. Le nom de Rose-Croix remonte à ce livre de 1459. C’est là que le nom de Christian Rosenkreuz, abrégé en R. et C. et R.C. Christian, apparaît pour la première fois. N’était-ce pas le nom de ce financier anonyme et commanditaire des Guidestones, qui voulait rester introuvable et donc inattaquable. Un premier indice sur les rosicruciens ?

L’entreprise de granit qui a construit les Guidestones nous fournit un autre indice. Ils ont placé cet objet ici dans leur cour cinq ans plus tôt, un obélisque égyptien. Cet obélisque est toujours là aujourd’hui, comme nous pouvons l’admirer sur Google Street View. Et si nous y zoomons un peu, une croix semble y trôner, mais pas n’importe quelle croix, une Rose-Croix. Ce qui nous donne une autre indication sur la Rose-Croix. Les rosicruciens les plus proches se trouvent dans la capitale de l’État, Atlanta, et sont relativement faciles à atteindre depuis les Guidestones. Sur la page d’accueil de la Rose-Croix, nous remarquons non seulement la symbolique de l’Égypte ancienne, mais aussi leur vidéo d’introduction parle principalement de l’Égypte ancienne. Et là encore, nous remarquons les initiales R. et C., qui font référence à Christian Rose-Croix.

Dans la rubrique « Histoire », nous apprenons – traduisons cette page en français – que la Rose-Croix trouve ses racines chez Thoutmôsis III, qui régnait sur l’Égypte vers 1500 avant Jésus-Christ et qui est censé avoir introduit les écoles ésotériques.

Mais le véritable maître, nous dit-on, est le pharaon Aménophis IV. Ce pharaon éclairé, premier monothéiste de l’histoire, était tellement inspiré par les enseignements des mystères, dit-on, qu’il a donné une toute nouvelle orientation à la religion et à la philosophie égyptiennes. Il fonda une religion qui reconnaissait l’Aton, le disque solaire, comme le symbole de la divinité unique ; le fondement même de la vie, le symbole de la lumière, de la vérité et de la joie, et changea son nom en Akhénaton pour refléter cette nouvelle idée.

Il s’agit bien sûr d’Akhenaton, le pharaon au long crâne, dont je parle aussi régulièrement. Celui-ci semble être l’ancêtre des rosicruciens, auquel un hommage est rendu dès le premier numéro du journal rosicrucien The Triangle, paru en 1921. Les Rosicruciens vivent selon leur propre calendrier, qui commence avec le règne d’Akhenaton. Ainsi, l’année rosicrucienne 3274 correspond ici à l’année chrétienne 1921. Le 22 mars 2020, l’année rosicrucienne 3373 a commencé. Mais si notre 22 mars 2020 correspond à l’année 3373, l’année rosicrucienne, quelle année rosicrucienne avons-nous eue le 22 mars de l’année 1980, lorsque les Guidestones ont été inaugurées ? C’était le Nouvel An rosicrucien 3333 – un autre indice fort que les Guidestones sont un monument des Rosicruciens. Les symboles égyptiens qui font référence aux Rosicruciens ont déjà attiré notre attention avec cet obélisque. Mais cette entreprise de granit a laissé d’autres traces sur l’Égypte ancienne et donc sur la Rose-Croix. Ainsi, la carrière d’Elberton d’où proviennent les Guidestones, est appelée Pyramid Quarries et est exploitée par Pyramid Stone Industries. Et l’ensemble du site se trouve, comment pourrait-il en être autrement, sur la Pyramid Road. Et comme si cela ne suffisait pas, le type de granit qui y est extrait, dont sont également faites les Guidestones, s’appelle le Pyramid Blue Granite. Bien sûr, tout cela n’est qu’une coïncidence et n’a rien à voir avec les Rosicruciens.




Elisabeth Borne nominée pour la médaille d’or du Great Reset

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Eric Verhaeghe

Élisabeth Borne n’y est pas allée de main morte dans sa déclaration de politique générale. Elle a précisé les intentions de son gouvernement pour les cinq ans à venir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que son programme n’a rien de très surprenant… puisqu’il est entièrement pompé dans le fameux Great Reset de Schwab. Depuis l’application scrupuleuse de la théorie monétaire moderne jusqu’à la subordination à l’Europe (qui, paraît-il, nous renforce), Élisabeth Borne a bien mérité du Great Reset.

Si l’on détache la déclaration de politique générale prononcée par Élisabeth Borne à l’Assemblée Nationale, hier, des polémiques superfétatoires qui l’entourent (la prétendue attaque antisémite de LFI, les maladresses de la Première Ministre devant les micros de LCI) pour se concentrer sur son contenu, on se rassure. On avait imaginé un temps que Macron changerait réellement de politique. Nous sommes désormais rassurés, les cinq ans qui viennent (si Macron parvient à finir son mandat) s’inscriront dans la continuité du précédent mandat. 

Pouvoir d’achat et Great Reset

L’ensemble des mesures proposées par Élisabeth Borne s’inspirent (sans le dire bien entendu) de la politique mondialisée prônée par le Great Reset, fondée sur la théorie monétaire moderne et une intervention exponentielle d’un État connivent avec les intérêts des plus puissants. 

Pour ceux qui sont effrayés par ces mots savants, voici une présentation plus pédagogique de ce que cela signifie :

  • en matière de logement, la ministre a bien pris garde à ne pas parler d’accession à la propriété. Elle s’est contentée de dire, vaguement : « Nous voulons qu’il soit abordable pour chacun. Nous avons décidé d’un plafonnement de la hausse des loyers. Et nous proposerons de nouvelles solutions pour que le logement soit accessible partout. » Traduction : nous allons encourager les gens à devenir locataires, et non propriétaires, et nous allons notamment favoriser leur installation en HLM… histoire de lutter contre l’artificialisation des sols et de tenir tout le monde en laisse dans des centres-ville pleins comme des œufs et faciles à confiner…
  • en matière d’alimentation (le seul fait que l’État s’occupe de cela est un indice sur le grand projet de domestication des populations), la Première Ministre n’a pas eu un mot pour l’encouragement à la production, mais a parlé de « chèque alimentation » qui serait fléché vers « une alimentation saine et de qualité ». L’État va donc commencer à dire aux citoyens ce qu’ils doivent manger ou non…
  • en matière d’emploi, Élisabeth Borne ne propose pas de réduire les contraintes grandissantes sur le recrutement, sur l’exécution du contrat de travail ou sur la création d’entreprise. Elle propose de nationaliser tous les dispositifs d’accompagnement des chômeurs dans un bidule appelé France Travail. Big is beautiful, comme dit Klaus Schwab. Étapes suivantes pour lutter contre le chômage : création d’une Europe travail, puis d’un Monde travail.
  • en matière de retraite, la Première Ministre a repris sans modification la recommandation de la Commission Européenne que nous avons déjà détaillée. Europe « Uber alles » pour une France plus forte !
  • en matière d’écologie, la Première Ministre a critiqué la décroissance et fait l’éloge de l’innovation (pile-poil ce que Schwab dit dans son livre…), en annonçant : « Nous engagerons des transformations radicales dans notre manière de produire, de nous loger, de nous déplacer, de consommer. » La mission de l’État serait donc d’assurer l’avénement d’un homme nouveau pour sauver la planète. Là encore, on a lu cela chez Schwab… Avec, comme toujours, le zéro carbone en 2050, à coups de plans d’action qui permettent de mobiliser l’impôt pour subventionner les entreprises dirigées par des copains amis de la planète, d’implantation d’éoliennes et autres primes en tous genres. 
  • en matière de politique industrielle, Borne confirme les dizaines de milliards d’investissements publics en faveur de l’écologie… exactement comme l’a proposé le Great Reset de Schwab ! On abandonne ici la thématique de la réindustrialisation pour défendre notre souveraineté.
  • en matière d’éducation, Borne confirme également la politique consistant à confier le plus possible les enfants à l’État en multipliant les places d’accueil dans les crèches et autres. 
  • en matière de santé, Borne annonce des investissements dans les équipements sanitaires, comme l’avait proposé Schwab. Là encore, face à la désorganisation du système du fait de sa bureaucratisation, la réponse consiste à continuer de forer droit pour que rien ne change, en mettant toujours plus d’argent public dans un système toujours plus centralisé et défaillant. 

On le voit, sur l’ensemble des politiques publiques, l’orientation est celle d’un étatisme et d’une dépense publique « en pluie » pour apaiser les tensions dans la société, rendre les gens dépendants financièrement et les encourager à consommer des biens qualifiés d’écologiques parce qu’ils constituent des marchés protégés pour engraisser la caste. Cette orientation est celle du Great Reset

La question de l’Europe et de l’OTAN : des marqueurs forts

Mais c’est surtout dans les orientations stratégiques internationales que le discours d’Élisabeth Borne trahit toute son orthodoxie Great-Resetienne. On notera deux phrases essentielles dans son discours. 

D’une part, Elisabeth Borne résume assez bien la doctrine officielle en matière d’Europe :

Une France plus forte dans une Europe plus indépendante, enfin, c’est notre souveraineté stratégique.

Nous restons ici dans la doctrine européiste habituelle, selon laquelle l’adhésion à l’Union nous renforce, surtout si l’Europe devient “plus indépendante”. Les mauvais esprits liront ici un aveu embarrassant sur la subordination de l’Europe aux États-Unis, qui pose problème pour notre “souveraineté stratégique”. 

Mais dans le même temps, Elisabeth Borne ajoute : 

Nous agirons en cohérence avec nos ambitions européennes et nos alliés de l’OTAN.

Comme d’habitude, on retrouve ici l’affichage d’une loyauté aux États-Unis et à tous les éléments de la mondialisation qui ont pourtant considérablement entamé la souveraineté française. D’une part, soumission à la logique multilatérale de l’Union et de la Commission européenne, d’autre part, intégration de l’armée française dans l’OTAN. 

Le programme qu’Elisabeth Borne a déroulé est donc bien celui du Great Reset, autant sur le plan des politiques publiques que sur celui de l’intégration de la France à la mondialisation. On reste toujours dans la doctrine fantasmée selon laquelle la France se renforce en disparaissant dans une grande entité multilatérale dominée par les Etats-Unis. 

Bref, rien de neuf sous le soleil. Le Great Reset continue. 




Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Laurent Aventin

Le nouvel ordre des barbares, c’est le titre d’un ouvrage publié dans les années 80 à partir de deux enregistrements datés de 1988 (et un en 1991 avec Randy Engel) et que l’on trouve encore aujourd’hui chez plusieurs éditeurs. Ce livre est la retranscription par le Dr. Lawrence Dunegan d’une réunion de la Pittsburgh Pediatric Society le 20 mars 1969 par un autre médecin, le Dr Richard Day, un insider du Nouvel ordre mondial. Professeur de pédiatrie à la Mount Sinai Medical School de New York et ancien directeur médical de la Fédération Américaine du Planning Familial (PPFA), il explique 50 ans à l’avance l’agenda du Great Reset qui se déroule sous nos yeux.

Le contenu de cet ouvrage est édifiant sur la programmation d’un agenda défini par le Nouvel ordre mondial, agenda qui doit se dérouler avec la collaboration des « idiots de service(([1] Ce terme est celui utilisé par le Dr Richard Day en 1969 dans la conférence à laquelle a assisté le Dr Dunegan. Ce terme est repris dans la note de l’éditeur sur la version publiée par les éditions St Rémi, 2011.))», c’est-à-dire la population occidentale et celle du monde entier.

Nous proposons de reprendre quelques phrases rapportées en 1988 et qui montrent assez clairement la programmation anticipée de ce que nous vivons actuellement :

Le retour du communisme

1_ « Certains d’entre vous vont croire que je parle de communisme, mais ce dont je parle est beaucoup plus important que le communisme ». En 1969, parler du communisme pouvait prêter à sourire. Le conférencier expliquait « qu’il y avait beaucoup plus de coopération entre l’Est et l’Ouest que la plupart des gens réalisent ». Effectivement, le communisme est de retour par l’intermédiaire du crédit social à la chinoise qui implique la reconnaissance faciale des personnes, leur surveillance permanente et des restrictions de déplacement. La mise en place d’une monnaie numérique et d’un passe sanitaire électronique et identitaire sont les principales caractéristiques d’une politique mondiale et uniforme montrant la convergence de l’Est et de l’Ouest. Tout cela alors que l’Occident livre une guerre contre la Russie par pays interposé. Cette guerre n’est-elle pas artificiellement provoquée et entretenue pour instaurer ce néocommunisme en occident rajoutant à la peur provoquée par les épidémies et un risque de restriction alimentaire qui rappelle les pires années du communisme de Staline. Il est toujours intéressant de relire l’ouvrage d’Antony C. Sutton – considéré évidemment comme un conspirationniste par la presse subventionnée – intitulé Le complot de la Réserve Fédérale et l’implication du monde de la finance, de la société Skull and Bones dans le soutien au nazisme et au communisme.

Le contrôle de la population

2_ 

« Le contrôle de la population fut réellement le point d’entrée (de la conférence), suivant immédiatement l’introduction. Il mentionna que la population grossissait trop rapidement. Le nombre de personnes vivantes à n’importe quel moment sur la planète doit être limité ou nous manquerons d’espace pour vivre. Nous allons faire pousser notre propre nourriture et nous allons rejeter nos déchets sur le reste du monde pour le polluer ».

Cette idéologie sera portée par le rapport du Club de Rome (ou Meadows) commandé en 1970. Le Club de Rome qui précède le forum de Davos est composé de la caste dominante qui impose lentement mais surement une vision mortifère de l’avenir du monde sans jamais envisager une révision des modes de production et de consommation du monde moderne. Ils s’en serviront au contraire pour justifier la limitation de la croissance démographique. Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage intitulé « l’élimination des pauvres » qui décrit parfaitement l’articulation de l’idéologie maçonnique avec la politique internationale déployée depuis les années 70.

L’avortement

3_ « L’avortement ne sera plus un crime, l’avortement sera accepté comme étant la norme, et ils seront même payés par les impôts […] Si les programmes de sexe à l’école amènent plus de grossesse chez les enfants, ce ne sera pas du tout vu comme un problème ». Il n’est pas nécessaire de commenter ce passage, ces positions sont aujourd’hui la norme et l’OMS encourage l’avortement jusqu’au 9e mois.

Contrôle identitaire et crédit social à la chinoise

4_ Le contrôle identitaire et l’utilisation des hôpitaux pour enfermer les citoyens : « La nécessité de s’identifier au moment des déplacements commencera à petite échelle : hôpitaux, certains commerces, mais il se développera rapidement jusqu’à inclure tout le monde, partout ». Incroyable car l’auteur nous parle ici du crédit social à la chinoise (pour l’occident donc) et du contrôle facial biométrique que l’on met en place en occident. L’auteur mentionne également que :

« les hôpitaux peuvent être utilisés pour emprisonner les gens et pour le traitement de criminels, ce qui ne veut pas nécessairement dire traitement médical. À cette époque, je ne connaissais pas le terme prison psychologique comme en Union Soviétique, mais sans me rappeler tous les détails, il décrivait l’utilisation d’hôpitaux pour le traitement de malades et pour le confinement de criminels pour des raisons autres que le bien-être médical du criminel. La définition du criminel ne fut pas donnée ».

Et pour cause il était impensable pour ceux qui écoutaient cette conférence que les criminels seraient les personnes non vaccinées face à une épidémie (ou plusieurs épidémies puisque la variole du singe est maintenant déclarée dans 40 pays). Certains centres de confinement au Canada, en Australie, en Chine et dans d’autres pays encore sont parfois assimilés à des centres d’internement des personnes positives au Covid. « Plus de prisons seront requises. Les hôpitaux pourront servir comme prisons. Certains nouveaux hôpitaux seront construits pour être adaptables en prison ». En 1969, ce discours est parfaitement incompréhensible et il l’aurait encore été il y a deux ans et demi.

D’autres thématiques et événements évoqués dans Le nouvel ordre des barbares font référence à des situations étonnement récentes qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent. La lecture de cet ouvrage conduit à s’interroger sur les origines de l’épidémie de Covid.

[Voir aussi les articles du site concernant notamment :
le Great Reset,
Bill Gates,
Klaus Schwab,
l’Agenda 2030,
l’identification numérique
la dépopulation]




François, est-il le pape du Great Reset ?

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Laurent Aventin

Sur l’ordre du Vatican, l’archevêque de Marseille, le cardinal Aveline, a ordonné la suspension des ordinations cette année dans le diocèse de Fréjus-Toulon, celui de Mgr Rey. François vient juste de « sortir » Mgr Aupetit du diocèse de Paris, un défenseur des valeurs chrétiennes et de la vie (questions de bioéthique). Mgr Rey est sur la sellette parce qu’il a de nombreuses vocations dans les communautés dites traditionnelles. Qui sera le prochain en France ? Mgr Aillet qui a des doutes sur le bien-fondé de la vaccination contre Covid ? Bergoglio serait-il celui qui est entré dans la bergerie pour décimer le troupeau ?

[NDLR : si l’on considère que Bergoglio étant Jésuite ne peut être pape, alors il n’est qu’un antipape.]

Quel lien y a-t-il entre François et un Benoit XVI, un Jean Paul II ou un autre pape du XXe siècle ? Seulement un vêtement blanc ? Bergoglio démolit sans nul doute l’Église pierre après pierre et dans ce qui pourrait s’apparenter à un mutisme, particulièrement au sein de l’Église. Le Catéchisme de l’Église Catholique indique dans son article 882 que « le Pape, évêque de Rome et successeur de S. Pierre est principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles. En effet, le Pontife romain a sur l’Église, en vertu de sa charge de vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Église, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer ». Autrement dit, il détient tous les pouvoirs. Le Pape a de grandes responsabilités, l’Église enseigne qu’il est conduit par l’Esprit Saint et il aura des comptes à rendre, du moins à Dieu si ce n’est aux hommes.

Comment François empêche la création de prêtres au dernier moment

L’Église, sécularisée, est en train de mourir peu à peu faute de vocations. En France, en 2014, il y avait 5800 prêtres actifs, ils étaient encore 3000 prêtres actifs en 2020 et Louis Benoit Greffe indiquait en 2017 que les « tradis » deviendront incontournables pour sauver l’Église ». Un constat évident, car les vocations se développent essentiellement — pour ne pas dire presque uniquement — au sein des communautés catholiques traditionnelles. François s’est clairement et explicitement opposé à la pratique de ces communautés sur le rite traditionnel — pourtant « redoré » par son prédécesseur Benoit XVI — en décrétant le motus proprio Traditionis custodes. Aujourd’hui, il bloque la création de prêtres et participe à la déchristianisation de la France. On s’attendrait plutôt à ce que cette action soit celle d’un antipape, pas celle du pape. C’est un coup bas, car cette information oblige l’évêché de Toulon à surseoir à ses ordinations de prêtres et de diacres qui devait avoir lieu le 29 juin 2022. La justification selon l’archevêque de Marseille : « plusieurs points posent question dans la formation et le discernement des candidats du séminaire de la Castille ». Par là il faut entendre un prétexte dont le flou artistique n’échappe à personne, digne de l’administration française dont l’Église institutionnelle de France s’est dangereusement rapprochée pour ne sembler plus faire qu’un avec elle. Le schisme de l’Église Universelle n’est plus très loin et Bergoglio y travaille avec acharnement.

Sa méthode consiste à changer les responsables de grandes institutions catholiques pour y placer des progressistes — comme à l’académie pour la Vie en 2017 ou encore à l’Institut Jean Paul 2 qu’il a ainsi purgé de sa substantifique moelle. Bien sûr, le Vatican se défend de toutes les critiques. L’ordre de Malte a également subi le contrôle interposé de François comme s’il s’agissait d’une organisation décadente. Il y en a d’autres encore…

Pourquoi empêcher les vocations sacerdotales en France et laisser faire une Église allemande qui préconise le mariage des prêtres ? Mais parce que François déconstruit l’Église, y compris les dogmes qui ont 2000 ans (l’enfer est évoqué notamment dans le livre de l’Apocalypse) : « L’enfer n’existe pas, ce qui existe c’est la disparition des âmes pécheresses » avait-il déclaré à la Republica en 2017.

Le pape, 1er défenseur des injections Covid, et ses liens avec les acteurs du Great Reset

Edouard Husson avait évoqué le rapprochement du Vatican avec les forces du Great Reset : « l’Église semble devenir aujourd’hui un fervent supporteur des pouvoirs en place et du nouvel ordre mondial ».

« Le Pape François a rencontré deux fois secrètement le PDG de Pfizer, Albert Bourla, en 2021, avant de rendre la vaccination obligatoire au Vatican : telle est l’information explosive recueillie auprès de sources internes par le National Catholic Register, un média américain d’information catholique. On appréciera à sa juste mesure le fait que le pape qui a pris le nom de Saint François d’Assise, apôtre de la pauvreté, pousse jusqu’à fréquenter le PDG d’une entreprise qui a gagné des milliards durant la pandémie. Et même, qu’il se soit fait lobbyiste de l’industrie vaccinale en expliquant que la vaccination contre le COVID était en acte d’amour ». Les liens du Vatican avec la fondation Gates et l’association de cet autre milliardaire mondialiste, Soros, ont aussi été rapportés.

François, toujours prompt à défendre la vaccination contre Covid sans autre argument qu’une charité sans vérité, est coresponsable de la vaccination de millions de catholiques incluant les enfants. Ces vaccins, à ARNm ou à adénovirus, détruisent le système immunitaire, perturbent le système endocrinien et affectent le système neurologique et circulatoire. Les 17 000 scientifiques qui l’affirment ne semblent pas faire bouger ce pape arrimé au Great Reset.

Le pape prépare-t-il une religion mondiale… sans le Christ ?

Beaucoup de catholiques se demandent si le pape prépare la religion mondiale syncrétique et antichrétienne portée par le Great Reset et les Nations unies. L’adhésion du pape aux objectifs durables pour le développement (ODD) — ni Jean Paul II ni Benoit XVI n’avait adhéré aux Objectifs mondiaux du développement, précurseurs des ODD, mais les dénonçaient comme un mode de gouvernance mondiale — est une adhésion à l’agenda 2030. Ce dernier impose un programme mondial — les ODD — et donc une gouvernance mondiale pilotée par les Nations Unies. Cette instance privée est contrôlée et financée par les mêmes riches philanthropes du Forum Économique Mondial (Forum de Davos). Le transfert de souveraineté des États au système des Nations Unies s’est déroulé devant nos yeux de manière accélérée ces 2 dernières années avec la crise du Covid. L’OMS est en passe de devenir un organe de contrôle mondial, une société-écran donnant tous les pouvoirs à ceux qui la financent.

Le 8 juillet 2021, le Vatican a annoncé que le pape François a nommé le cardinal Jean-Claude Hollerich, S.J. comme rapporteur général du prochain synode des évêques de 2023 sur la synodalité. L’archevêque de Luxembourg est connu pour soutenir l’idée d’ordonner des hommes mariés comme prêtres et pour être ouvert à l’idée de « femmes prêtres ».

 Le pape devrait permettre le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, et accueillir l’homosexualité en conformité avec les directives des Objectifs durables de développement (ODD) qui promeuvent l’homosexualité dans tous les pays membres à travers leur programme sur le genre.

Bergolgio va tout permettre pour se faire aimer et ensuite pour se faire adorer par ses adeptes dans une nouvelle religion syncrétique et naturaliste. Il a déjà commencé à le faire dans une grande indifférence de la communauté catholique, prisonnière du principe d’un respect justifié, mais exagéré du Pape. Nous avons déjà consacré un article à l’instauration par le Pape d’une nouvelle religion hérétique mondiale dont voici un extrait :

Dans un texte intitulé « document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune », signée à l’initiative de ce projet (« Maison d’Abraham » à Abu Dhabi) en 2019 par le pape et L’Imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayyeb, le pape nous indique qu’« Au nom de Dieu et de tout cela, Al-Azhar al-Sharif — avec les musulmans d’Orient et d’Occident — conjointement avec l’Église catholique — avec les catholiques d’Orient et d’Occident — déclarent adopter la culture du dialogue comme chemin ; la collaboration commune comme conduite ; la connaissance réciproque comme méthode et critère ». Mais dans quel but ? La définition d’une néo-religion commune ? Ce vieux rêve des Nations Unies, qui s’y prépare depuis des décennies, car les divisions religieuses et culturelles ralentissent l’instauration d’un gouvernement mondial dont elles sont à la fois le moteur et la vitrine, n’aboutit pas. Il est intéressant de constater que le document signé par François pour la paix mondiale et la coexistence commune renvoie à une statue nouvellement inaugurée devant le siège des Nations Unies à New York, représentant la bête de l’Apocalypse et intitulée sans vergogne « gardien de la paix et de la sécurité internationale ».

L’Organisation des religions unies (ORU) a pour but de faire collaborer les religions aux grandes institutions internationales. Elle existe depuis de nombreuses années et ce programme pour une religion unique mondiale n’a qu’un seul objectif : faire tomber les barrières religieuses pour unifier le monde nouveau et instaurer une gouvernance mondiale au détriment du respect des souverainetés et des peuples. Les Nations Unies sont tenues par les sociétés secrètes qui les financent, mais aussi les contrôlent depuis leur création après la Seconde Guerre mondiale. Cette domination s’instaure tout en simulant des valeurs positives et de tolérance ».

François, un pape franc-maçon ?

Invité le 27 novembre 2017 par le journaliste Roberto Garcia dans une émission télévisée argentine sur la chaîne 26, l’ancien secrétaire des renseignements argentins du Vatican, Juan Bautista Yofre a dévoilé l’appartenance maçonnique de Jorge Mario Bergoglio ainsi que la sienne. Yofre a précisé que cette information avait déjà été révélée par le journal La Nacion. Cette information reste invérifiable, mais la déclaration télévisée est bien réelle, elle commence à partir de la 28e minute de la vidéo.

À la sortie de Fratelli Tutti, encyclique de François sur la fraternité, les francs-maçons de Rome (et d’ailleurs aussi) ont salué cette encyclique pleine de références maçonniques et déclarent que « c’est leur grande mission et leur rêve ». Il faut le lire pour le croire, mais les références maçonniques ne manquent pas dans cette encyclique par ailleurs pauvre en références bibliques.

Quoiqu’il en soit le schisme dans l’Église n’est plus très loin et la question délicate qui va se poser aux catholiques est de savoir s’ils doivent suivre le Christ ou le Pape. En posant la question différemment — faut-il suivre le Christ ou « l’antipape ? » — la réponse devrait alors être plus aisée.

Benoit XVI : Une espérance prophétique

En 1982, Joseph Ratzinger (Benoit XVI) avait prophétisé la nouvelle religion mondiale qui arrive :

« Durant le siècle prochain, il y aura une institution, qui ne sera plus catholique, mais qui gardera l’apparence du catholicisme sans la foi. L’institution héritera de tous les biens de l’Église, les chapelles, les églises, les cathédrales, les œuvres d’art, tout, elle sera riche et puissante, mais aura perdu la foi. À côté de cela, il y aura un petit reste fidèle au catéchisme, ce seront les vrais catholiques, non pas pour une raison de rite, mais de foi, et cela sera insupportable pour l’institution ».

D’autres propos similaires, datés de 1969, étaient aussi prophétiques.

Le petit reste — il s’agit donc d’une minorité — doit donc se préparer à résister, car les portes de l’enfer ne prévaudront pas sur l’Église (Mat 16, 18).




Great Reset : la Bête est-elle là ?

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]

Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, présente son dernier ouvrage « Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation » publié chez Culture et Racines. Cet entretien pour « Politique & Eco » consiste à présenter les racines du mondialisme et ses fruits. Selon l’auteur, le covid n’est qu’un outil au service d’une cause supérieure :

« Il y a des manœuvres idéologiques, financières et politiques visant à amplifier l’effet de cette pathologie sur la société française ».

Le but étant l’avènement du « Great Reset », promu par le Forum économique mondial de Davos, qui prévoit une réduction de la population mondiale, un programme de technologies implantables et une monnaie numérique mondiale permettant un suivi à la trace. Pierre Hillard analyse également la guerre en Ukraine, conflit entre deux factions du mondialisme en rivalité. Et rappelle que « le fond de l’histoire et toujours religieux ». Un entretien qui décoiffe !

https://youtu.be/P13ysplIxy8



Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »

[Source : aubedigitale.com]

Le Forum économique mondial (FEM) a dévoilé son système mondial de crédit social qui lui donnera le pouvoir de contrôler les citoyens et de punir les personnes jugées « indignes de confiance » par les élites mondiales.

En février 2022, le FEM de Klaus Schwab a publié un nouveau rapport intitulé « Advancing Digital Agency : The Power of Data Intermediaries », qui détaille leurs plans pour la création de la quatrième révolution industrielle, une fusion du « monde physique, numérique et biologique. »

Le rapport déclare que « la pandémie de COVID 19 a conduit à une attention accrue sur le pouvoir des données médicales, en particulier les passeports vaccinaux. Ces passeports, par nature, servent de forme d’identité numérique ».

Rairfoundation.com rapporte : Une telle identité numérique peut être utilisée, entre autres, pour accéder à vos traitements d’assurance maladie, surveiller vos appareils de santé et vos téléphones, ouvrir un compte bancaire et effectuer des transactions financières.

Avec votre laissez-passer numérique, vous pourrez réserver des voyages et passer les douanes. Vous pourrez également utiliser un tel identifiant numérique pour faire des achats, utiliser les médias sociaux, voter, remplir des déclarations d’impôts et percevoir des prestations.

Le FEM voit également un rôle essentiel dans les télécommunications. Avec une identité numérique, les appareils et les données sur le réseau peuvent être surveillés.

Crédit social alternatif

Le projet d’identité numérique du FEM jette maintenant les bases d’un système mondial de crédit social qui lui donnera le pouvoir de contrôler les citoyens et de punir ceux qu’il juge « indignes de confiance ».

Le rapport du FEM indique que des tiers porteront des jugements sur la base de votre historique de crédit, de vos antécédents médicaux et de vos comportements en ligne. Par exemple, « une banque décide de l’attrait d’un individu pour un prêt ».

Les banques prendront en compte le comportement social d’un individu, à la fois en ligne et hors ligne, dans le processus d’octroi de crédit ; C’est ce qu’on appelle l’Alternative Credit Scoring, qui exploite le big data pour analyser non seulement les antécédents financiers mais aussi les comportements sociaux. Malheureusement, ce type de système risque d’introduire un système de crédit social comme celui du Parti communiste chinois (PCC), où l’accès aux biens et services est basé sur le comportement social d’une personne.

Selon le rapport du FEM, les systèmes d’identité numérique comprennent :

  • Le profil : Peut inclure des attributs de données inhérents (tels que les données biométriques) ou attribués (tels que les noms ou les numéros d’identification nationaux).
  • L’historique : Historique de crédit ou médical, comportements d’achat en ligne.
  • Les inférences : Jugements ou décisions prises sur la base des processus d’authentification, des profils et des historiques (par exemple, une banque décide de l’intérêt d’un individu pour un prêt).

La réunion virtuelle du Forum économique mondial (FEM), qui s’est tenue du 25 au 29 janvier, a ajouté l’évaluation alternative du crédit à son ordre du jour. L’évaluation traditionnelle du crédit analyse le comportement financier d’un individu ; l’évaluation alternative du crédit tiendra également compte du comportement social de l’individu.

Comme indiqué précédemment par la Fondation RAIR USA, les moyens par lesquels les mondialistes non élus souhaitent extraire vos données les plus privées sont incroyablement invasifs. Ils incluent des dispositifs implantés dans votre corps, votre maison et les villes où vous vivez. L’objectif est de collecter autant d’informations sur vous que possible par tous les moyens nécessaires.

L’avenir du FEM prévoit une surveillance constante des êtres humains et de leur environnement grâce à l’écosystème de l’Internet des corps (IoC). Cet écosystème connecte les êtres humains à la technologie par le biais de dispositifs permettant au forum d’obtenir des quantités massives de données sur un individu. La RAND Corporation explique que,

L’Internet des corps, ou IoC (IoB en anglais pour Internet of Bodies, ndlr) est en fait un écosystème. Il s’agit d’un ensemble d’appareils connectés à l’internet qui contiennent des logiciels et qui soit collectent des données personnelles sur votre santé, soit peuvent modifier le fonctionnement du corps. Nous considérons l’internet des corps comme l’ensemble de ces appareils, ainsi que toutes les données que ces appareils recueillent à votre sujet.

RAND prévient que l’IoC pourrait également mettre en péril nos informations personnelles les plus intimes et poser de nombreux problèmes éthiques. Ils préviennent même qu’elle pourrait « accroître les risques géopolitiques mondiaux, car les États de surveillance peuvent utiliser les données de l’IoC pour imposer des régimes autoritaires ». Comme l’a admis le rapport sur les risques internationaux du FEM en 2019, « l’autoritarisme est plus facile dans un monde de visibilité et de traçabilité totales. »

Malgré les risques et les avertissements énormes, le FEM soutient l’adoption généralisée de l’IoC, qu’il peut utiliser pour contrôler le comportement humain tout en ayant accès aux données les plus sensibles d’un individu en matière de santé, de finances et de comportement. Cet écosystème fait partie de la quatrième révolution industrielle que le FEM souhaite utiliser pour son programme de « grande réinitialisation » (Great Reset, ndlr).

Il n’est pas étonnant que, dans un rapport datant de juillet 2020, le FEM ait exhorté « les parties prenantes de tous les secteurs, industries et géographies » à unir leurs forces et à travailler ensemble « pour libérer pleinement le potentiel de l’IoC. »

Intermédiaires de données

Une fois nos données extraites, les Forums économiques mondiaux, les « intermédiaires de données », seront prêts à « vous aider. »

« Ces tierces parties serviraient de liens entre les personnes et les entités qui collectent leurs données, ou entre les entreprises et leurs partenaires. » Comme l’indique Kate Kaye, « ils pourraient prendre de nombreuses formes, des agents numériques aux fiduciaires représentant les personnes et leurs choix en matière de confidentialité des données. Ou ils pourraient être des fiducies facilitant les négociations collectives sur les données au nom de personnes ou d’entreprises individuelles. Les intermédiaires de données pourraient même prendre des décisions automatisées en utilisant l’intelligence artificielle. » Le FEM rapporte ,

À leur niveau le plus basique, ils facilitent l’échange d’informations ; à leur niveau le plus sophistiqué, ils peuvent assumer la prise de décision, y compris au nom des personnes.

Bien que Klaus Schwab et le Forum économique mondial veuillent faire croire au monde que leurs objectifs sont d’améliorer notre « santé » et notre « bien-être », ils ont en réalité l’intention de dominer les êtres humains à l’échelle planétaire.




Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Avec le temps, et avec le temps seulement, la véritable nature du Great Reset apparaît. C’est celle de l’Agenda du Chaos mondial où, sous l’apparence d’un ordre multilatéral coordonné et harmonieux, les peuples sont mis en coupe réglée pour enrichir une infime minorité de possédants à la solde de qui des gouvernements corrompus et autoritaires oeuvrent sans état d’âme. Cet Agenda se déroule dans la hâte et la violence sous nos yeux depuis plusieurs années, mais nous n’y avions pas forcément pris garde. En tout cas, progressivement, on comprend comment cet Agenda a pris forme, comment il a été possible, ce vers quoi il tend : l’asservissement généralisé dans un ordre bipolaire où Chine et Etats-Unis espèrent constituer de nouveaux blocs dociles et rentables. Nous en dévoilons ici les dix étapes.

Nous ne l’avions pas clairement vu, mais l’Agenda du Chaos mondial se met en place, accéléré par le Great Reset, depuis plusieurs années. Il a fallu un long travail d’approche, une stratégie minutieuse, patiente, pour y parvenir. Et l’Agenda est loin d’être achevé, même si l’accélération de la cadence ces derniers mois traduit la panique certaine de la caste mondialisée face à la tournure des événements. 

Comprendre l’Agenda du Chaos

Je sais que beaucoup contestent l’existence d’un Agenda, parce qu’ils ne croient pas au complot, ou parce qu’ils ont peur d’être taxés de complotisme. Par crainte d’être cloué au pilori, il est provisoirement impossible (mais cela reviendra, avec le temps) de penser raisonnablement l’histoire contemporaine, d’en démêler les fils compliqués.

Tout historien sérieux est sommé d’admettre la propagande officielle comme une vérité brute, sinon il s’expose à une infamante mise à l’index. 

Pour dédramatiser les enjeux, il n’est pas inutile de commencer par un point sur la philosophie de l’histoire, pour replacer cette question du complotisme dans ses justes proportions et dans un cadre intellectuel cohérent. 

Toute la question qui est posée dans l’Agenda du Chaos mondial est celle de la place des forces sociales ou collectives et de leurs antagonismes dans l’histoire. L’histoire évolue-t-elle par hasard ? ou bien résulte-t-elle du conflit des volontés, éventuellement orchestré par des forces organiques ?

La question du complot et du complotisme

Selon la propagande officielle, penser que l’histoire ne soit pas une suite de décisions politiques rationnelles et désintéressées, ne soit pas un libre jeu du hasard et de la raison, en quelque sorte, c’est être complotiste. 

Selon cette propagande (assez bien orchestrée, concédons-le, mais qui s’embarrasse au final de trop peu de détails qui font vrai pour être crédible), une chauve-souris a volé pendant 400 kilomètres pour mordre un pangolin sur un marché de Wuhan en Chine. Le pangolin a mordu un Chinois qui passait par là, et, sans lien avec le laboratoire expérimental situé à proximité… qui travaillait sur des souches de coronavirus, l’épidémie a éclaté, contaminant le monde entier, sans traitement possible, si ce n’est un vaccin mis au point en 300 jours, qui ne comporte aucun effet secondaire dangereux et qui doit être rendu obligatoire dans les mois qui suivent sa mise sur le marché. 

Dans le même temps, tous les gouvernements des pays industrialisés ont rationnellement fait le choix de confiner leur population, puis d’imposer un passe sanitaire fonctionnant à partir d’un QR Code, puis de transformer ce passe sanitaire en passe vaccinal. Ils ont aussi fait le choix de s’endetter massivement auprès de leur banque centrale, jusqu’à mettre en péril la solvabilité des générations futures. 

Bref, nous sommes priés d’admettre sans broncher une fable selon laquelle, après des années de divergences internationales, le monde entier a brutalement retrouvé son unité et son harmonie pour adapter une réponse monolithique à une épidémie sortie de nulle part. 

Le moindre libre examen sur cette fable est immédiatement taxé de complotisme. 

Ce fut par exemple la thèse défendue par la prétendument prestigieuse revue scientifique The Lancet, dans une tribune du 19 février 2020, co-signée par un groupe de scientifiques qui dénonçaient tout scepticisme sur l’origine animale du virus. ” Conspiracy theories do nothing but create fear, rumours, and prejudice that jeopardise our global collaboration in the fight against this virus”, écrivaient-ils. (Les théories du complot ne font rien d’autre que créer la peur, des rumeurs et des préujugés qui fragilisent la collaboration mondiale dans le combat contre le virus). 

Pendant plus d’un an, le réseau social Facebook bannira sans état d’âme toute publication émettant un doute sur la fable de la chauve-souris qui a mordu un pangolin qui a mordu un Chinois. 

Assez rapidement pourtant, c’est l’Organisation Mondiale de la Santé qui diligentera une mission d’enquête en Chine pour comprendre l’origine réelle du virus. Dans l’équipe d’enquête se trouve un certain Peter Daszak, co-auteur de l’article du Lancet, et lié de longue date aux recherches sur le coronavirus en Chine, qui s’empressera d’affirmer que l’origine du virus est bien naturelle… rapidement démenti par le directeur général de l’OMS lui-même. 

Il est donc évident que l’accusation de complotisme portée par Daszak le 19 février 2020, et la censure officielle mise en place par les GAFAM sur l’origine réelle de l’épidémie, ont été et sont des paravents pour empêcher tout examen critique sérieux des circonstances historiques précises dans lesquelles cette épidémie est survenue. 

Il est tout aussi évident que des publications reconnues comme The Lancet ont prêté leur concours à une entreprise de propagande délibérée, destinée à empêcher toute transparence sur la façon dont l’épidémie est apparue et dont, ensuite, elle a été gérée. 

Ce qui nous intéresse ici n’est pas de relever, étape après étape, les moments où la propagande officielle a menti, et où elle a rejeté dans le complotisme toute opposition, voire tout doute sur le simple bon sens des discours tenus par les gouvernants ou par leurs affidés, sur l’épidémie. 

Ce qui nous intéresse, c’est de comprendre par quels mécanismes l’histoire s’est construite, et de savoir s’il s’agit d’un complot ourdi par quelques personnages mystérieux qui tirent les ficelles. Ou bien est-ce une affaire un peu plus compliquée ?

Entre propagande et complot, la réalité

Ma position, au demeurant assez commune dans la recherche historique, est de considérer que les événements ne s’expliquent ni par un complot ni par un enchaînement transparent et désintéressé comme nous le propose la propagande. 

L’histoire contemporaine s’explique plutôt par un immense antagonisme de forces collectives, dont certaines sont plus ou moins organisées. 

Autrement dit, l’histoire n’est certainement pas cette pièce de théâtre écrite par avance que les complotistes nous proposent. Il n’y a pas, tapis dans l’ombre, quelques scénaristes, quelques marionnettistes, qui prévoient tout et qui agitent des personnages en bois pour dérouler une intrigue dont ils connaissent l’issue. 

En revanche, il est incontestable que l’hyper-capital d’abord anglo-saxon, et maintenant mondialisé, qui s’est constitué grâce à une révolution numérique mal maîtrisée ou mal “régulée”, nourrit depuis une bonne décennie la tentation de profiter des circonstances historiques heureuses grâce auxquelles il s’est taillé la part du lion pour consolider et étendre sa domination sur le monde. 

Cet hyper-capital, souvent résumé dans l’expression GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon), dispose d’un véritable éco-système organisé et pensé pour influencer, de façon “soft” mais efficaces, le cours des événements. 

Les visages de cet écosystème sont nombreux. Beaucoup connaissent le Forum Economique Mondial de Davos, fondé par Klaus Schwab dont j’ai analysé le Great Reset. Mais il existe bien d’autres instances où la caste mondialisée se retrouve pour faire avancer son emprise sur les affaires. 

Nous y reviendrons dans les chapitres suivants. 

Ce qu’il est important de souligner ici, c’est que l’influence de la caste mondialisée sur le déroulement des événements historiques ne correspond pas à un complot, mais à une sorte de pulsion collective qui a trouvé sa formulation dans un agenda relativement bien séquencé, que nous exposons dans les lignes qui suivent. 

Sur le fond, il n’y a ici nul conspirationnisme. Il y a une simple compréhension du conflit des volontés dont parlait Emmanuel Kant à la fin du dix-huitième siècle. L’histoire ne s’explique par la manipulation de tous par quelques-uns, mais par l’opposition d’intérêts entre les uns et les autres. 

Parfois, comme le pensent les libéraux, cette opposition produit des résultats harmonieux. C’est l’objet de la pensée de Bastiat. 

Parfois, elle tourne au conflit. C’est l’objet de la pensée de Marx. 

C’est à ce conflit qui nous mène au chaos que nous assistons. 

La domination par la caste et le chaos mondial

Avant de détailler les dix étapes-clés de l’agenda du chaos, il faut sans doute poser la question première du pourquoi, c’est-à-dire de la finalité ultime que poursuit la caste mondialisée avec son agenda savamment partagé. 

Cette finalité pourrait être longuement discutée, et des divergences existent probablement, fortes, substantielles, au sein même de la caste, entre les objectifs à atteindre. 

Par exemple, George Soros est très hostile à la Chine, alors que Klaus Schwab n’hésite pas à se rapprocher du Parti Communiste Chinois. On peut penser que l’obsession vaccinale de Bill Gates ne correspond pas aux obsessions virtuelles de Mark Zuckerberg. 

Au sein de la caste, la téléologie de la domination diffère. 

Mais un point commun unit ces aspirations ou ces visions différentes : la haine des Etats-nations, qui sont les empêcheurs de tourner en rond, et, in fine, la haine de la liberté. 

On ne dira jamais assez comment l’idéologie mondialiste a mal vécu l’évolution des vingt dernières années : la montée du “populisme” en Occident, l’échec de la Constitution Européenne, rejetée par referendum, le Brexit, l’élection de Trump, sont autant de menaces vitales pour la mondialisation des marchés et la négociation de contrats sans obstacle souverainiste. 

Il suffit de lire le Great Reset de Schwab pour comprendre combien le populisme ou le nationalisme constitue la menace principale qui pèse sur la mondialisation. On trouvera par exemple cette phrase révélatrice à la page 87 du livre de Schwab :

” À mesure que les coûts sociaux provoqués par les effets asymétriques de la mondialisation augmentaient (notamment en termes de chômage dans le secteur manufacturier des pays à haut revenu), les risques de la mondialisation financière sont devenus de plus en plus évidents suite à la grande crise financière qui a débuté en 2008. Ainsi combinés, ils ont déclenché la montée de partis populistes et de droite dans le monde entier (plus
particulièrement en Occident), qui, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, ont souvent recours au nationalisme et font la promotion d’un programme isolationniste, deux notions contraires à la mondialisation. “

Saluons la grande lucidité de Schwab sur les inconvénients de la mondialisation, sur ses risques, sur ses déséquilibres, et saluons l’intelligence des solutions qu’il propose pour combattre la tentation protectionniste et populiste : asservir les peuples en les nivelant et en les faisant entrer à coup de chausse-pieds en acier dans une chaussure trop petite : celle d’un ordre mondialisé où une caste s’enrichit en tentant d’hypnotiser les peuples avec des techniques de manipulation de masse. 

Et c’est bien cet horizon indépassable qui nous est proposé : neutraliser le populisme par tous les moyens possibles afin de laisser le champ libre à la mondialisation. 

Dans cet objectif commun, dans cette alliance tactique qui unit des anti-chinois et des pro-chinois, des vaccinolâtres et des technolâtres de tous poils, il y a un ciment durable, puissant : la haine des réactions populaires, le mépris pour les “populistes” et les “nationalistes”, la peur des soulèvements, et la recherche d’une domination la plus fluide possible pour que le business continue et même prenne de l’ampleur. 

La lutte est là. La victoire à remporter n’est pas ailleurs. Il faut faire la guerre aux Etats-nations et à leurs défenseurs, et attirer le monde entier dans la seringue univoque de la grande famille humaine conduite par une élite éclairée. 

Et tant pis si, pour y arriver, le chaos est semé partout, et si la domination fait fi des droits naturels, à commencer par la liberté de choisir son propre destin, pour assurer son triomphe. 

Ordo ab chao. 

Les 10 étapes de l’Agenda du Chaos

Ces opérations ne sont pas nées de nulle part, et sous la houlette de quelques esprits déterminés, comme celui de Klaus Schwab, elles se sont inscrites dans un canevas à grosses mailles dont on mesure aujourd’hui l’impressionnante efficacité. 

Schématiquement, nous pouvons décomposer ce canevas, cet Agenda du Chaos, en dix étapes-clés :

  1. Syndiquer la caste mondialisée et tisser une connivence durable : cette première étape a consisté, dans les années 2000, puis 2010, à forger une conscience de caste commune et à bâtir des relais solides pour une action concertée. Ce fut par exemple l’oeuvre des Young Global Leaders de Davos (lancés en 2004)
  2. Concentrer les médias pour construire une hégémonie culture : cette étape décisive a commencé dans les années 2000 dans les démocraties occidentales, mais atteint son apogée avec la domination écrasante de Google et de Facebook, qui captent la valeur de l’information et disposent d’un primat sur celle-ci. L’éviction de Donald Trump hors des réseaux sociaux en dévoilera le projet final
  3. Industrialiser le “narratif” de la protection pour justifier la domination : pas de domination hégémonique durable, pas de combat contre le populisme sans une industrialisation du discours de la protection des peuples par la caste. Ce fut par exemple le projet de Bill Gates, entamé en 2010, sur la vaccination mondiale, qui s’est appuyé sur une constellation impressionnante d’organisations qu’il a lui-même fomentées comme le GAVI ou le CEPI. Grâce à cette industrie mondiale, la caste peut endormir la vigilance des peuples en les convainquant qu’elle protège
  4. Sidérer les consciences par des chocs systémiques : la survenue de l’épidémie de COVID 19 a montré de quoi la caste était capable pour mettre en place son Agenda du Chaos. L’utilisation du choc épidémique, son instrumentalisation politique, pour domestiquer les peuples et vaincre les résistances est un prodigieux tour de force qui n’aurait pas été possible sans une industrialisation préalable des médias, de la connivence entre intérêts publics et intérêts privés, et du discours dominant
  5. Généraliser la peur comme mode de gouvernement : le corollaire indispensable à cette stratégie du choc, c’est la peur comme mode de gouvernement. La gestion du COVID a montré comme cette peur était savamment orchestrée, par exemple par la mise en scène de points quotidiens sur le nombre de morts prétendus du virus, alors même que, selon toute vraisemblance, les chiffres des décès étaient artificiellement gonflés pour entretenir l’angoisse
  6. Transformer les opposants en boucs-émissaires : cette manoeuvre est au coeur de la gestion du COVID depuis le début. Tous ceux qui osent contester la propagande sont rejetés dans le complotisme et accusés d’être à l’origine de tous les maux de la société. La politique de ségrégation à l’égard des non-vaccinés l’a abondamment montré
  7. Accélérer les transferts de souveraineté vers des instances multilatérales sous contrôle : cette étape essentielle est intervenue grâce à l’éviction de Donald Trump. Avec l’arrivée de Joe Biden au pouvoir, la caste mondialisée a pu remettre ses dadas en route : les COP, les G quelque chose (7, 8, 20). En Europe, le Conseil a décidé de nombreux transferts de souveraineté dans différents domaines, dont la santé
  8. Mettre les populations sous surveillance constante : cette dimension essentielle de l’Agenda du Chaos ne se limite pas à la mise en place du contact tracing prôné par le Great Reset de Schwab. Elle inclut différentes mesures liberticides, comme la limitation dans la libre circulation des personnes selon leur statut vaccinal, mais aussi la généralisation de la reconnaissance faciale, l’autorisation des drones dans la vie quotidienne, la mise en place de fichiers uniques des populations, intégrant le fichage des opinions philosophiques
  9. Orchestrer la domination financière des nations : la crise du COVID a donné lieu à une explosion de la dette mondiale, qu’elle soit publique ou privée. Qui dit dette dit aussi créancier, et entrée du débiteur en dépendance vis-à-vis de son créancier. Pendant que les GAFAM se sont enrichis à coups de dizaines ou de centaines de milliards, des Etats ont définitivement perdu toute autonomie financière vis-à-vis des banques centrales et de la finance américaine en empruntant pour éviter la déroute. 
  10. Prendre le contrôle des monnaies : cette phase ultime, régulièrement appelée Great Reset monétaire, se déploiera en plusieurs étapes, dont la mise en place de monnaies numériques et l’instauration d’une politique budgétaire conforme aux vues de la Modern Monetary Theory (MMT), déjà exposée dans nos colonnes. Cette politique écrasera les classes moyennes et créera des paradis fiscaux pour les plus riches. La mise en place de l’euro numérique est prévue pour 2023, mais on peut penser que le Great Reset monétaire interviendra en 2024 si les mid-terms américaines consacrent une large victoire des Républicains. 

In fine, l’Agenda du Chaos s’achèvera lorsque le suffrage universel sera vidé de sa substance, et lorsqu’une gouvernance mondiale se substituera au concert des Nations. 

Dans cet univers dystopique subsisteront deux castes : les “intouchables” vivant de l’helicopter money versé par la caste, et les mondialisés, qui seront les seuls à accéder aux profits. 

La dystopie en action

Comme on le voit, l’Agenda du Chaos a pris forme il y a une quinzaine d’années avec l’apparition des Young Global Leaders, dont l’achèvement se mesure maintenant. Il ne faudrait bien entendu pas limiter la syndication de la caste mondialisé à ces seuls Young Global Leaders, mais ils constituent la face emblématique d’un système de cooptation qui s’est mis en place dans la durée pour créer une connivence profonde entre les élites mondiales. 

L’Agenda s’est accéléré, nous l’avons dit, avec l’irruption de Trump et la montée du souverainisme partout dans le monde. 

Sans ces circonstances, il est probable que son évolution aurait été à peine perceptible jusqu’en 2030, année fixée pour les premières réalisations de l’Accord de Rio, puis de Paris. 

Le COVID a constitué une formidable opportunité pour accélérer l’allure. L’histoire dira un jour comment cette accélération est intervenue. 

En attendant, il est très probable que les deux prochaines années concentrent de nouveaux événements douloureux supposés briser pour longtemps la capacité de résistance des peuples. 

Au premier rang de ces événements, une nouvelle crise financière devrait permettre la mise en place des monnaies numériques et le retrait de cash complètement dévalués. 

C’est la stratégie du chaos. 

Dans la lecture des pages qui suivent [dans un prochain livre], il ne faut surtout pas oublier que cet Agenda est le fait d’une caste, en rien un scénario inévitable. 

Il appelle, de la part des peuples, un effort de conscience, et la mise en place d’une véritable stratégie de sécession, que nous détaillerons dans la deuxième partie de ce livre. 




Great Reset : le « monde d’après » est un cauchemar

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]

« Beaucoup se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais ».

Voilà comment le président du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a présenté le fameux « monde d’après » dont tout le monde rêve, il est sous nos yeux…

L’invité de « Politique & Eco », le juriste Marc-Gabriel Draghi qualifie ce nouveau monde ainsi : une domestication des masses combinée à une destruction des structures indépendantes par une soviétisation de l’économie. Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock tient désormais dans sa main la Réserve fédérale américaine et donc toute l’économie occidentale.

Aujourd’hui, toutes les banques centrales utilisent une planche à billets qui n’aura qu’une conséquence : le gonflement d’une dette qui sera irremboursable. Et à terme, mais cela a déjà commencé, tout notre patrimoine servira à éponger les pertes.

Pour faire face à la catastrophe, Marc-Gabriel Draghi propose une union latine entre la France et l’Italie qui grâce à leur stock d’or pourront résister à la grande vague de défiance de la monnaie qui viendra inexorablement…




Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Great Reset”. Mise à jour

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

[Mise à jour : vidéo complète sous-titrée en français]



EXCLU L’ANTIPRESSE/LE COURRIER DES STRATÈGES

Notre correspondant en Allemagne, François Stecher, nous a signalé cette conférence du journaliste-enquêteur ERNST WOLFF (né en 1950 et spécialisé dans l’analyse des crises financières) donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cet exposé nous a frappé par sa cohérence, sa mesure et sa limpidité. Il propose, loin de tout «complotisme», une «contre-narration» de la crise en cours. Elle corrobore la thèse proposée dès avril-mai 2020 dans L’Antipresse: celle du coup d’État technologique et l’analyse du Great Reset proposée par Eric Verhaeghe dans son ouvrage « Great reset: mythes et réalités » (éditions Culture et racines, 2021) ou celle du « fascisme gris » proposée par Edouard Husson dans ces colonnes. Le schéma proposé par Wolff complète également de manière frappante la stratégie de l’hyper-normalisation exposée dans le documentaire capital d’Adam Curtis produit en 2016 par la BBC. Le nihilisme robotique du projet illustre enfin la thèse du grand sociologue américain Theodore Roszak sur la Secte informatique résumée et commentée dans l’Antipresse durant l’été 2020. Les enquêtes et intuitions de Wolff s’inscrivent ainsi dans un faisceau de tendances et d’indices plus que convaincant, d’autant plus qu’il est assumé et alimenté par les protagonistes eux-mêmes de ce grand renversement, notamment au travers de la mise à jour permanente doctrines resettistes et transhumanistes de Davos. François Stecher a bien voulu traduire la conférence en français et nous la publions en deux parties. Le lecteur pourra se reporter à la vidéo en allemand ainsi qu’à la version sous-titrée en anglais dont nous donnons les liens ci-dessous. À toutes fins utiles, des repères de minutage sont insérés dans le texte. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

L’effondrement a-t-il été planifié?

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi». Si l’on regarde tout ce qui s’est passé au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, cette phrase est particulièrement terrifiante. Est-il seulement possible que tout ce que nous avons vécu ait été planifié?

Je voudrais en préambule clarifier un point: je ne peux apporter aucune preuve de l’existence d’un tel plan, par exemple sous la forme de documents authentifiés. Mais après m’être intéressé, depuis dix-huit mois, à ce sujet de manière approfondie, je dois dire qu’il y a un nombre impressionnant de signes et d’indices qui vont dans cette direction. De ceux-ci et de leurs conséquences, je voudrais parler aujourd’hui(1:09). 

D’absurdité en absurdité

La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est unique dans l’histoire de l’humanité. Jamais encore le monde entier n’a été soumis à un régime de contraintes comme celui qui règne aujourd’hui. Et jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires (1:42).

Officiellement, nous avons, de mémoire d’homme, affaire à la plus grave crise sanitaire de l’histoire de l’humanité. Pourtant, les mesures qui ont été prises pour y faire face n’ont pas amélioré la situation, mais l’ont au contraire continûment dégradée (1:58). Tout médecin peut aujourd’hui confirmer que l’état de santé des gens, de la majorité des gens est aujourd’hui moins bon [pire] qu’il n’était avant la crise. Et même du point de vue de ceux qui ont ordonné ces mesures, la situation est catastrophique. La quatrième vague qui prétendument nous menace, comme l’annonce de la nécessité des troisième puis quatrième puis cinquième injections, montrent bien que toutes les décisions prises jusqu’ici ont échoué à atteindre leur but, celui de contenir la maladie (2:35).

[1]

Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale. Dans les moindres coins et recoins du monde, la production est comme suspendue, la logistique est à terre, les chaînes d’approvisionnement sont brisées, nous faisons face à de mauvaises récoltes, des pénuries alimentaires, et de surcroît, à un manque cruel de semi-conducteurs, si essentiels à des pans entiers de l’économie (3:12). Mais dans ce domaine également, ce que nous voyons, c’est que l’on ne s’attaque pas aux problèmes pour les résoudre, mais qu’au contraire, par la prise de nouvelles mesures et la menace permanente de nouvelles restrictions, on les multiplie et les amplifie (3:31).

Dernier exemple en date: en Chine, un terminal du troisième plus grand port de fret du monde a été fermé à cause d’un unique cas positif parmi les employés du port (3:47). Ou bien encore la Nouvelle-Zélande: en Nouvelle-Zélande, la semaine dernière, on a confiné le plus sérieusement du monde 5 millions de gens parce qu’une seule personne de 58 ans a eu un résultat de test positif.

Une autre crise concerne les classes moyennes (Mittelstand), qui sont de loin les premiers employeurs à la surface du globe, et supportent en outre le gros de la pression fiscale (4:17). Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.

Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments (4:49). Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contrecarrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce. Les États et les banques centrales ont injecté 20 billions de dollars dans les circuits financiers mondiaux depuis le début la crise, sans qu’on puisse voir la fin de ces agissements. Et le Fonds monétaire international, la plus puissante organisation financière au monde, libérera lundi prochain, pour 650 milliards, la plus grosse somme jamais sortie de sa propre monnaie, des droits de tirage spéciaux (DTS) (5:32).

Et la situation sociale n’est pas meilleure. Un seul exemple: aux États-Unis, la première puissance économique mondiale, près de 4 millions de personnes sont menacées d’expulsion parce qu’elles sont incapables de payer leurs loyers ou de payer les traites de leurs emprunts. Aux États-Unis encore, plus de dix fois autant de personnes – j’insiste, il s’agit du pays le plus riche du monde – ne sont pas en mesure de se nourrir avec leur seul revenu (6:06). Et ce que la destruction délibérée de l’économie et l’aggravation de l’inflation n’ont pas réussi à provoquer, les politiciens y sont parvenus: quel que soit le pays, une division au sein des populations comme nous n’en avons jamais connue.

Il faut encore y ajouter désormais, dans une certaine mesure comme un couronnement de tout cela, le changement de pouvoir, prémédité, provoqué par les États-Unis en Afghanistan. Là-bas, on a abandonné délibérément, pour 20 milliards de dollars US de matériel militaire, une armée de l’air complète et onze bases aériennes, ce qui va déclencher de manière absolument certaine la prochaine vague géante de réfugiés (7:04).

Pourquoi?, se demande-t-on. Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère? Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit (7:38)?

Le complexe financier-numérique

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps. Sont comptées au nombre des plus grosses entreprises du numérique Apple, Alphabet, la société mère de Google, Amazon, Microsoft et Facebook. La valeur boursière de ces seules cinq compagnies représente la somme hallucinante de 9,1 milliers de milliards de dollars US. À titre de comparaison, le produit intérieur brut de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunies pèse 8,6 milliers de milliards de dollars US (8:39)!

À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique. Mais ce n’est pas tout: à eux seuls, ces quatre-là gèrent actuellement un portefeuille d’un montant de 22,6 milliers de milliards de dollars US. À titre de comparaison, une fois encore: le produit intérieur brut des 28 pays de l’Union Européenne représentait l’année dernière une valeur de 15,7 milliers de milliards de dollars US.

Mais ce n’est pas seulement la monstrueuse puissance financière de ces entreprises qui rend le complexe financier numérique si puissant (9:29). Commençons d’abord par les entreprises du numérique: elles n’ont pas seulement par elles-mêmes une écrasante force sur le marché, elles contrôlent également des centaines de milliers d’autres entreprises, parce qu’elles organisent leur numérisation et jouissent ainsi d’une surveillance permanente de leurs flux de données. L’industrie du numérique n’est rien d’autre qu’une tumeur qui, au cours des années, a répandu ses métastases dans toutes les branches de l’économie, les a placées dans sa dépendance, et désormais les domine complètement (10:09).

Il n’en va pas différemment des gestionnaires de fonds. Ils ont des participations dans toutes les grandes entreprises du monde, et sont en situation de pouvoir pousser n’importe quel marché de leur choix dans n’importe quelle direction. Le plus grand d’entre eux, BlackRock, dispose avec un système d’analyse de données sur plus de 40 ans, du plus gros fonds d’informations financières que le monde ait jamais vu. Et BlackRock, sur la base de ce fonds, conseille les plus grandes banques centrales du monde, c’est-à-dire la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (10:48). Compte tenu de l’avantage considérable dont jouit BlackRock avec ses fonds, il devrait être facile de voir qui, ici, dépend de qui.

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables. Depuis le début de la crise, cette combinaison a donné à ces entreprises un essor comme elles n’en avaient jamais connu auparavant. Et ce n’est pas tout: cet essor s’accélère sans cesse (11:29). Pour le seul dernier trimestre, c’est-à-dire aux mois d’avril, de mai et de juin, elles ont enregistré les plus gros gains de leur histoire.

Un immense geste de désespoir

Si l’on considère ces faits, on n’a pas besoin d’une imagination débordante pour arriver à la conclusion que l’on a affaire, avec le complexe financier numérique, au centre global de pouvoir, autour duquel tout gravite (11:57). Le complexe financier numérique se tient largement au-dessus de tous les gouvernements de la planète, il est en situation, à tout instant, de les mettre à genoux et de les soumettre à sa volonté. On s’étonnera d’autant plus des méthodes avec lesquelles le complexe œuvre depuis le début de la crise actuelle: il semblerait presque qu’il sape justement le système dont il profite lui-même (12:28). Quelques exemples de cela: si le complexe financier numérique détruit les classes moyennes, il détruit, de fait, les fondements mêmes de son existence, puisque comme nous l’avons dit, ce sont les classes moyennes qui paient le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois; et s’il attise l’inflation, c’est bien à lui-même qu’il inflige des dommages; et s’il détruit la paix sociale en faisant exploser les déséquilibres sociaux, cela détruit aussi le terrain sur lequel il fait ses affaires (13:02).

Tout cela, ce sont des objections justifiées – mais elles font fi de la réalité. Et voici ce qu’elle est : le complexe financier numérique n’a pas d’autre choix que celui de faire précisément ce qu’il est en train de faire. Ce que nous vivons actuellement, ce n’est pas, par exemple, la mise en œuvre d’un quelconque agenda conçu à une table de travail, par lequel il voudrait s’approprier encore plus d’argent et encore plus de pouvoir, afin de jouir ensuite en paix du fruit de ses efforts (13:42). Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité.

[2]

Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici (14:09). Il a déjà frôlé la fin lors de la crise financière mondiale de 2007–2008. Si les gouvernements, alors, n’avaient pas mobilisé en masse l’argent des impôts, et donné aux banques centrales l’instruction de tirer du néant des quantités faramineuses de monnaie, le système se serait alors déjà effondré. De fait, le sauvetage n’était que provisoire. Au cours de ces plus de douze années, il a fallu continuellement accroître la masse monétaire, tandis que les taux d’intérêt étaient réduits pas à pas – rendant ainsi le système toujours plus instable. Cela ne pouvait pas bien se terminer. L’année dernière, on y était: en mars 2020, un nouvel effondrement menaçait déjà. Et cet effondrement a été repoussé une toute dernière fois, par un dernier tour de force, en amenant les taux à zéro et en injectant de la monnaie par milliers de milliards, non plus par milliards (15:22).

La solution du dernier recours

Cela a fait émerger, qualitativement, une nouvelle situation. Différer l’issue finale nécessiterait désormais de pousser les taux dans le domaine négatif, détruisant ainsi les fondements du système bancaire actuel. Les banques ne peuvent pas durablement vivre avec des taux négatifs. En d’autres termes, il n’y aura pas de nouvelle tentative pour repousser cette issue avec les moyens jusqu’ici utilisés (15:56). On peut tout au plus, dans la situation actuelle, injecter une toute dernière fois des milliers de milliards et des milliers de milliards, avec pour conséquence, cependant, que l’on attisera une inflation déjà galopante et qu’on la fera basculer dans le domaine de l’hyperinflation. La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie (16:36). Ainsi, historiquement, nous sommes arrivés à un point où le complexe financier numérique n’a plus que le choix entre deux modes d’effondrement.

Que doit-il donc faire? De toute évidence, dans cette situation, on s’est décidé, pour un nouveau système et en vue de son installation, à mettre en œuvre une double stratégie (17:08). D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système. De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art. C’est exactement ce que nous vivons depuis mars de l’année dernière (17:35) : la destruction délibérée et consciente de l’économie mondiale par le complexe financier numérique dans l’unique but de s’enrichir, avec en parallèle la préparation d’un nouveau système par les banques centrales en coopération avec les groupes informatiques. 

2e partie


[1] NDLR : les données factuelles démontrent assez largement que les prétendues troisièmes et quatrièmes vagues sont essentiellement des vagues de résultats positifs à un test PCR, sauf dans les pays qui ont massivement vacciné leur population et qui voient une nouvelle explosion des malades effectifs. Le test PCR ne devrait nullement servir d’outil de diagnostic et donne un nombre d’autant plus important de faux positifs que le nombre de cycles d’amplification utilisé est grand. Il n’y a plus de pandémie (naturelle ou bien produite initialement par un virus fabriqué en laboratoire, selon des deux hypothèses principales) que dans l’imagination de ceux qui subissent encore l’effet de la psychose de masse créée par le biais des médias dominants.

[2] Note de Joseph : un autre point de vue, probablement plus « complotiste » est que cette action n’est nullement un geste de désespoir, mais s’inscrit dans la logique de l’ordo ab chao (l’ordre à partir du chaos ou de la destruction). Pour achever la création du Nouvel Ordre Mondial, cette élite pense nécessaire et indispensable de détruire l’ordre ancien de A à Z, de faire table rase du passé, et même d’effacer ce dernier des livres d’Histoire. Au bout du processus, après le Great Reset (ou Grande Réinitialisation), se trouve un « Meilleur des Mondes » orwellien où les survivants de la purge seront asservis aux machines ou devenus eux-mêmes des cyborgs, mi-hommes mi-machines, et contrôlés par Intelligence Artificielle, entassés dans des villes ou des mégapoles surpeuplées, laissant le reste de la planète aux élites. Voir notamment Le « Great Reset » n’est pas du complotisme. Pour réussir, cependant, la destruction ne doit pas être trop rapide, mais contrôlée, afin qu’il subsiste malgré tout pour cette élite des matériaux intacts pour une reconstruction adéquate.




DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò. MàJ

[Source : medias-presse.info]

Traduction de ©Francesca de Villasmundo pour MPI

Source : Mgr Viganò pour MPI – Traduction – de l’original italien – autorisée et vérifiée par l’auteur


Depuis plus d’un an et demi, nous assistons impuissants à la succession d’événements incongrus auxquels la plupart d’entre nous n’est pas en mesure de donner une justification plausible. L’urgence pandémique a mis en évidence les contradictions et l’illogisme des mesures visant nominalement à limiter les contagions –confinement, couvre-feu, fermetures d’activités commerciales, limitations des services publics et des cours, suspension des droits des citoyens– mais qui sont quotidiennement désavouées par des rumeurs discordantes, des preuves évidentes d’inefficacité, des contradictions de la part des autorités sanitaires elles-mêmes. Inutile d’énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis. Si nous nous limitons aux avantages supposés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté – en premier lieu l’immunité contre le virus et la liberté de mouvement retrouvée – nous constatons qu’une étude de l’Université d’Oxford publiée dans  The  Lancet  (ici) a déclaré que la charge virale des vaccinés à double dose est 251 fois supérieure aux premières souches du virus (ici), en dépit des proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lequel « ceux qui se font vacciner vivent, ceux qui ne se font pas vacciner meurent ». Les effets secondaires du sérum génétique, habilement dissimulés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de son administration et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L’art médical – qui n’est pas de la science, mais l’application de principes scientifiques à des cas différents, sur une base expérientielle et expérimentale – semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d’une urgence qui l’a mise au rang de sacerdoce d’une religion – la science, précisément – qui, pour être telle s’est voilée d’un dogmatisme à la limite de la superstition. Les ministres de ce culte se sont constitués en une caste d’intouchables, exempts de toute critique, même lorsque leurs affirmations sont réfutées par l’évidence des faits. Les principes de la médecine, jugés universellement valables jusqu’en février 2020, ont succombé à l’improvisation, au point de nous entendre recommander la vaccination en pleine pandémie, l’obligation de masques déclarés inutiles, le recours à des distanciations alambiquées, l’interdiction de traitements médicamenteux efficaces et l’imposition de thérapies géniques expérimentales qui dérogent aux protocoles de sécurité normaux. Et comme il y a de nouveaux prêtres du Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c’est-à-dire ceux qui rejettent la nouvelle religionpandémique et veulent rester fidèles au serment d’Hippocrate. Il n’est pas rare que l’aura d’infaillibilité entourant les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne soit pas remise en cause par leurs conflits d’intérêts ni par les prébendes considérables des sociétés pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, seraitscandaleuse et criminelle.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est l’incongruité entre les objectifs déclarés et les moyens qui sont adoptés à l’occasion pour les obtenir. Si, en Suède, l’absence de confinement et de masques n’a pas entraîné de contagion supérieure à celle des pays où les gens se sont confinés chez eux ou là où les masques ont également été obligatoires dans les écoles primaires, cet élément n’est pas considéré comme la preuve de l’inefficacité des mesures. Si, en Israël ou en Grande-Bretagne, la vaccination de masse a accru les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n’amène pas les dirigeants d’autres pays à faire preuve de prudence dans la campagne de vaccination, mais les incite à évaluer l’obligation l’administrer. Si l’ivermectine ou le plasma hyperimunne s’avèrent des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander. Et quiconque se demande la raison de cette irrationalité déconcertante finit par suspendre le jugement, acceptant avec une sorte d’adhésion fidéiste les déclarations des prêtres du Covid, ou vice versa en considérant les médecins comme des sorciers peu fiables.

Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l’ai déjà dit, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude. Cette tromperie part du principe que les justifications invoquées par l’autorité à l’appui de son action à notre égard sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à considérer les dirigeants comme honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous faisons l’objet d’une conjoncture planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement des comportements irrationnels ; alors que nous attribuons une logique à l’action illogique de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous amène à fermer les yeux sur la réalité et à croire aux mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’écrivais dans le passé – que le plan du Great Reset [de la Grande Réinitialisation] n’était pas le fruit des divagations de quelques  « complotistes », mais la preuve brute d’un dessein criminel, conçu depuis des décennies et visant à l’instauration d’une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes entend asservir et soumettre toute l’humanité à l’idéologie mondialiste. Parce que l’accusation de « conspirationnisme » pouvait peut-être avoir un sens alors que la conspiration n’était pas encore évidente, alors qu’aujourd’hui nier ce que l’élite a conçu depuis les années cinquante est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates ont dit après la guerre a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et fondations internationaux, réalisé précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec de nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le fruit d’une action planifiée, organisée, coordonnée. Une action qui de toute évidence colle parfaitement à un seul scénario sous une seule direction.

La mentalité criminelle

Une fois qu’il a été compris que les événements présents ont été voulus pour obtenir certains résultats – et donc pour poursuivre certains intérêts d’une partie minoritaire de l’humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité – nous devons également avoir l’honnêteté de reconnaître la mentalité criminelle des auteurs de ce plan. Ce dessein criminel nous fait aussi comprendre la malveillance de l’autorité en présentant certaines mesures comme une réponse inéluctable à des événements imprévisibles, lorsque les événements ont été habilement créés  et grossis dans le seul but de légitimer une révolution  –  que Schwab identifie comme une quatrième révolution industrielle – voulue par l’élite au détriment de toute l’humanité. L’asservissement de l’autorité est d’ailleurs le résultat d’un processus entamé encore plus tôt, avec la Révolution française, et qui a rendu la classe politique servante non pas de Dieu (dont elle méprise dédaigneusement la Seigneurie) ni du peuple souverain (qu’elle méprise et utilise uniquement pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l’oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des sociétés pharmaceutiques. En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets relèvent d’un petit nombre de familles très riches bien connues.

Un même asservissement est également évident dans l’information : les journalistes ont accepté – sans aucun scrupule de conscience – de se prostituer au puissant, allant même jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner un semblant de crédibilité. Si, jusqu’à l’année dernière, les journalistes comptaient le nombre de « victimes » du Covid en présentant les positifs comme des malades en phase terminale, aujourd’hui, ceux qui meurent après le vaccin ne sont que saisis d’un « malaise » et, avant même les examens post mortem, ils décident d’office qu’il n’y a aucune corrélation avec l’administration du sérum génétique. Ils subvertissent la vérité en toute impunité, quand celle-ci ne confirme pas le récit,  la pliant à leurs fins.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, dans les moindres détails, par les artisans du Great Reset eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui auraient dû être prises. Le 17 février 1950, devant le Sénat des États-Unis, le célèbre banquier James Warburg a déclaré : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force. » Quatre ans plus tard, le groupe Bilderberg est né, qui compte parmi ses membres des personnalités telles que Gianni Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et Mario Draghi, l’actuel Premier ministre italien. En 1991, David Rockefeller écrivait : « Le monde est prêt pour parvenir à un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » Il a ajouté : « Nous sommes au bord d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de la « juste » crise mondiale et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » Nous pouvons affirmer, aujourd’hui, que cette « bonne » crise  coïncide avec l’urgence pandémique et avec le Lock step décrit depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller, Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international, qui prévoyait tous les événements auxquels nous assistons  (ici).

En bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer comme solution apparente les mesures de contrôle de la population, supprimer avec les confinements et le green pass la petite et moyenne entreprise au profit de quelques groupes internationaux, supprimer l’enseignement par l’enseignement à distance, réduire le coût de la main d’œuvre et du travail salarié grâce au smart working [travail intelligent]privatiser la santé publique au profit de Big Pharma, permettre aux gouvernements d’utiliser l’état d’urgence pour légiférer par dérogation au droit et imposer des vaccins à l’ensemble de la population, en rendant les citoyens  traçables dans tous leurs mouvements, malades chroniques ou stériles.

Tout ce que l’élite voulait faire, elle l’a fait. Et ce qui est incompréhensible, c’est que face à la preuve de la préméditation de ce grand crime contre l’humanité, qui voit les dirigeants de presque le monde entier complices et traîtres, il n’y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour découvrir la vérité et condamner les coupables et les complices. Le dissident n’est pas seulement censuré, mais désigné comme un ennemi public, comme un propagateur, comme une non-personne à qui aucun droit ne doit être reconnu.

Deep state [État profond] et deep church [église profonde]

Maintenant, face à un plan criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l’éviter et juger les coupables. La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les  ministres et les députés, puis se poursuivre avec les virologues et les médecins corrompus, avec les fonctionnaires complices, avec les hauts gradés des forces armées  incapables de s’opposer à la violation de la Constitution, avec les journalistes vendus, avec les magistrats lâches et avec les syndicats courtisans. Dans cette longue liste qui sera peut-être un jour dressée, il faudrait également énumérer les hauts dirigeants de l’Église catholique, à commencer par Bergoglio, et de nombreux évêques, zélés exécuteurs de la volonté du prince contre le mandat reçu par le Christ. Certes, dans cette liste, on aurait connaissance de l’extension du complot et du nombre des comploteurs, confirmant la crise de l’autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux. Bref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et de l’autorité ecclésiastique – l’église profonde – sont les deux faces d’une même médaille, toutes les deux instruments de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Mais pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il faut reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit présent, en l’encadrant dans la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a déclenchée contre Dieu. Cette guerre, dont les conséquences sont décidées ab aeterno avec la défaite inexorable de Satan et de l’Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d’étoiles, s’approche désormais de l’épilogue : c’est pourquoi les forces des ténèbres sont si déchainées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement la présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes ; mais aussi en en supprimant le souvenir, en effaçant la civilisation chrétienne, en en falsifiant l’enseignement, en dégradant son culte. Et pour ce faire, la présence d’une hiérarchie fidèle et courageuse, disposée au martyre pour défendre la foi et la morale chrétienne, est certainement une entrave. C’est pourquoi, dès le début du plan mondialiste, il était indispensable de corrompre la hiérarchie dans la morale et la doctrine, de l’infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de tout désir surnaturel, de la rendre vulnérable au chantage par des scandales financiers et sexuels ; en vue de l’exclure et de l’éliminer une fois son but atteint, selon la pratique en cours.

La fin des années cinquante, lorsque le projet du Nouvel Ordre prenait forme, signa cette opération d’infiltration qui a commencé la propre œuvre de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, par rapport à laquelle l’élection de Roncalli et l’éviction du papable Siri, « dauphin » de Pacelli, ont représenté une raison d’enthousiasme tant pour la composante progressiste et moderniste interne à l’Église que pour la composante communiste, libérale et maçonnique du monde civil. Vatican II représentait au sein du corps ecclésiastique ce que le serment du Jeu de Paume était pour la société civile : le début de la Révolution. Et si j’ai voulu à plusieurs reprises souligner le caractère subversif du Concile, je crois qu’aujourd’hui une analyse historique se rend nécessaire, grâce à laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification inquiétante et expliquent beaucoup de choses.

Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l’a rapporté dans une vidéo récente sur The Remnant (ici), aujourd’hui nous commençons à assembler tous les carreaux de la mosaïque et à découvrir – de l’aveu même de l’un des protagonistes – que Mgr Hélder Câmara, archevêque d’Olinda et Recife au Brésil, a rencontré le jeune Klaus Schwab, fondateur du  Forum économique mondial et théoricien de la Grande Réinitialisation. Schwab, ayant connu le Prélat pour son opposition à l’Église traditionnelle et ses thèses révolutionnaires et paupéristes, l’a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante en vue du projet du Nouvel Ordre. Nous savons qu’Hélder Câmara faisait partie des organisateurs du Pacte des Catacombes qui, quelques jours avant la clôture du Concile, le 16 novembre 1965, fut signé par une quarantaine d’évêques ultraprogressistes. Parmi les thèses hérétiques de ce document, il y a aussi la collaboration à l’instauration d’un « autre ordre social, nouveau » (ici, n°9) fondé sur la justice et l’égalité. Et nous ne sommes pas surpris d’apprendre que, parmi les signataires, il y avait aussi Mgr Enrique Angelelli, auxiliaire de Cordoue en Argentine, « point de référence pour celui qui était à l’époque, Jorge Mario Bergoglio » (ici).  Bergoglio lui-même a déclaré, dès le début du Pontificat, qu’il partageait les instances du Pacte des Catacombes. Le 20 octobre 2019, à l’occasion du Synode pour l’Amazonie, a été reproduite la célébration du pacte parmi les conjurés aux catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan lancé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément dans Jorge Mario Bergoglio. Loin de prendre ses distances avec les ultra-progressistes qui le soutiennent et qui ont décidé de son élection au dernier Conclave, il ne manque pas de donner la preuve d’une parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration d’organismes et de dicastères du Vatican avec l’environnementalisme de matrice malthusienne et par la participation au Council For Inclusive Capitalism, une alliance globale avec Rothschild, la Fondation Rockefeller et les grandes banques.  Ainsi, d’une part, David Rockefeller avec la Commission trilatérale et, d’autre part, Klaus Schwab, lié aux Rothschild (ici), au Forum économique mondial, se retrouvent bras dessus bras dessous avec le chef de l’Église catholique pour établir le Nouvel Ordre par le biais de la Grande Réinitialisation, comme prévu depuis les années 50.

Le plan mondial de dépopulation

Dans ce pactum sceleris,  il faut également compter quelques représentants de l’Académie Pontificale pour la Vie, récemment bouleversée dans son organigramme précisément par Bergoglio, qui en a éloigné les membres les plus fidèles au Magistère en les remplaçant par des théoriciens de la dépopulation, de la contraception et de l’avortement. Rien d’étonnant donc au soutien du Saint-Siège aux vaccins : le Sovereign Independent de juin 2011 reportait en Une : « Dépopulation par vaccination forcée : la solution du zéro dioxyde de carbone » (ici). A côté du titre, une photo de Bill Gates était accompagnée de ce commentaire : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. Cela portera à 9 milliards. Si nous faisons un travail vraiment bien fait avec les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductrice [c’est-à-dire l’avortement et la contraception], nous pouvons réduire la population de 10 ou 15 %. » Il y a onze ans, Bill Gates, qui fait aujourd’hui partie des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins, faisait partie des principaux commanditaires de l’OMS et d’une myriade d’organismes publics et privés liés à la santé. À ses côtés, curieusement, nous trouvons George Soros, le « philanthrope » de l’Open Society qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une société britannique qui fabrique des tampons pour révéler le Covid (ici). Et comme nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d’une valeur d’environ 20 millions d’euros dans deux industries pharmaceutiques qui fabriquaient un médicament contraceptif (ici) et, plus récemment, a investi dans un fonds qui garantissait des bénéfices très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les monnaies internationales, le Geo-Risk géré par la banque d’affaires Merril Lynch, qui après les premiers mois de pandémie avec des rendements qui sont montés en flèche, a dû le fermer (ici). D’autres capitaux, provenant de l’Obole de Saint Pierre, avaient servi à financer diverses initiatives, y compris en collaboration avec Lapo Elkann, dont le film autobiographique Rocketman d’Elton John. Sans évoquer la spéculation immobilière et l’achat du manoir de Londres, au numéro 60 Sloane Avenue, dont la chronique nous a largement informés, qui, d’une source sûre, je sais a été décidé par Bergoglio lui-même. Encore : toujours au nom de la cohérence et de l’ « Église pauvre pour les pauvres » si chère à Bergoglio, il y a ceux qui pensent que l’accord avec la Chine préparé par les jésuites et l’ex-cardinal McCarrick a rapporté un financement important du régime communiste de Pékin, en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l’homme (ici).

Ce n’est pas bien différent pour le racket de l’immigration : parmi ceux qui profitent de l’accueil, il y a, outre les coopératives de gauche, les organismes du Vatican et les Conférences épiscopales, auxquels les États donnent des financements importants pour l’accueil des clandestins. L’horrible monument avec le bateau en bronze érigé par Bergoglio sur la Place Saint Pierre est la représentation plastique d’une hypocrisie qui est la  marque de ce pontificat. Lors d’une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : « L’hypocrite est une personne qui simule, flatte et trompe parce qu’elle vit avec un masque sur le visage, et n’a pas le courage de faire face à la vérité.  […] L’hypocrisie dans l’Église est particulièrement détestable. Malheureusement, l’hypocrisie existe dans l’Église : il y a tant de chrétiens et de ministres hypocrites » (ici). Il me semble qu’il n’y a pas lieu de commenter.

Interférences de l’État profond

Les interférences de l’État profond sur la vie de l’Église catholique ont été multiples. Nous ne pouvons pas oublier les mails de John Podesta à Hillary Clinton, qui montrent son intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et de commencer ainsi un nouveau « printemps de l’Église », progressiste et mondialiste, puis réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Nous ne pouvons pas non plus laisser de côté les ingérences d’organismes et d’institutions loin d’être proches de la religion, comme par exemple le B’nai B’rith, dictant la ligne du « renouvellement » de l’Eglise après Vatican II et massivement sous ce pontificat. Enfin, il convient de rappeler, d’une part, les refus dédaigneux d’audience à des personnalités politiques et institutionnelles d’orientation conservatrice et, d’autre part, les rencontres passionnées souriantes avec des représentants de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste lors de leur élection. Beaucoup d’entre eux doivent leur succès à avoir fréquenté des universités dirigées par la Compagnie de Jésus ou des milieux du catholicisme que l’on pourrait qualifier en Italie de « dossettiens » [1], où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant « catholiques adultes », c’est-à-dire à ceux  qui se vantent du nom chrétien sans se comporter au service de la chose publique conformément à la foi et à la morale : Joe Biden et Nanci Pelosi ; Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi pour ne citer qu’eux. Comme on le voit, la coopération entre l’État profond  et  l’église profonde est de longue date et a donné les résultats souhaités par ses partisans, au détriment très grave de l’État et de la Religion.

La fermeture des églises au début de 2020, avant même que les autorités civiles n’imposent des confinements ; l’interdiction de la célébration des messes et de l’administration des sacrements pendant l’urgence pandémique ; la performance grotesque du 27 mars sur la place Saint-Pierre (ici) ; l’insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement licites bien qu’ils soient produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représenterait un « devoir moral» pour tout chrétien ; l’introduction du passeport sanitaire au Vatican et plus récemment dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l’interdiction faite par le Saint-Siège aux évêques de se prononcer contre l’obligation de vaccination, rapidement exécutée par certaines Conférences épiscopales, sont autant d’éléments qui démontrent la subordination de l’église profonde  aux ordres de l’État profond et l’organicité de l’Église bergoglienne au plan mondialiste. Si l’on y associe le culte idolâtre de la  pachamama  sous les voûtes de saint Pierre ; l’insistance sur l’œcuménisme irénique, le pacifisme, le paupérisme ; la morale de la situation et la légitimité substantielle de l’adultère et du concubinage  d’Amoris lætitia ; la déclaration d’illégalité de la peine de mort ; l’appui  aux hommes politiques de gauche, aux dirigeants révolutionnaires, aux avorteurs convaincus ; les mots de compréhension pour les instances LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; les silences sur la légitimité des unions homosexuelles et ceux encore plus déconcertants sur la bénédiction des couples sodomites par les évêques et prêtres allemands ; l’interdiction de la messe tridentine avec l’abolition du Motu Proprio  Summorum Pontificum de Benoît XVI, nous nous rendons compte que Jorge Mario Bergoglio est en train de mener la mission qui lui est confiée par l’élite mondialiste, qui le voit en liquidateur de l’Église catholique et en fondateur d’une secte philanthropique et œcuménique d’inspiration maçonnique qui devrait constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre. Que cette action soit menée avec pleine conscience, par peur ou sous chantage, n’enlève rien à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui en sont les promoteurs.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

À ce stade, il faut préciser ce que l’on entend par Nouvel Ordre Mondial, ou plutôt ce que ses artisans entendent, indépendamment de ce qu’ils affirment publiquement. Comme il est vrai, d’une part, qu’il y a un projet, celui qui l’a conçu et celui qui est chargé de l’exécuter, d’autre part, il est vrai que les principes inspirants de ce projet ne sont pas toujours avouables, ou du moins qu’en étroite relation avec ce qui se passe aujourd’hui ils ne peuvent être énoncés ouvertement, puisque cet aveu susciterait une opposition même chez les plus pacifiques et modérés. C’est en effet une chose d’imposer le green pass sous prétexte de pandémie ; une autre de reconnaître que le but du passeport sanitaire est de s’habituer à être tracés ; une autre de dire que ce contrôle total est la « marque de la Bête » dont parle l’Apocalypse (Ap 13, 16-18). Le lecteur me pardonnera si, pour argumenter mes affirmations, je devrais recourir à des citations d’une telle gravité et d’une telle méchanceté, au point de susciter la perplexité et l’horreur : il est nécessaire de comprendre quelles sont les intentions des artisans de ce complot, et quelle est la bataille historique qu’ils lancent contre le Christ et son Église.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui sous-tend les Nations Unies déjà évoquées par Giuseppe Mazzini, nous devons prendre en considération des personnages comme Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey ou d’autres adeptes des sectes lucifériennes. Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont largement révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et comme lui franc-maçon, dans un discours prononcé en France en 1889 aux plus hauts degrés de la franc-maçonnerie, puis repris le 19 janvier 1935 par le magazine anglais The Freemason, affirma :

« Ce que nous devons dire aux foules, c’est que nous adorons un dieu, mais c’est le dieu qui s’adore sans superstition […]. La Religion maçonnique doit être maintenue, par nous tous initiés de haut degrés, dans la pureté de la doctrine luciférienne. Si Lucifer n’était pas Dieu, Adonaï [le Dieu des chrétiens] dont les actions prouvent sa cruauté, sa perfidie, sa haine de l’homme, sa barbarie et sa révulsion pour la science, l’aurait-il calomnié avec ses prêtres ? Oui, Lucifer est dieu et malheureusement Adonaï est Dieu aussi. Pour la loi éternelle, de sorte qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, de beauté sans laideur, de blanc sans noir, l’absolu ne peut exister que comme deux divinités : l’obscurité étant nécessaire à la lumière pour lui servir de contraste, comme le piédestal est nécessaire à la statue et le frein à la locomotive… la doctrine du Satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la foi en Lucifer, l’égal d’Adonaï ; mais Lucifer, dieu de lumière et dieu du bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, le  Dieu des ténèbres et du démon. »

Cette profession de foi en la divinité de Satan n’est pas seulement un aveu de qui est le vrai Grand Architecte qu’adore la franc-maçonnerie, mais un projet politique blasphématoire qui passe par l’œcuménisme conciliaire, dont la franc-maçonnerie est le premier théoricien : « Le Chrétien, le Juif, le Musulman, le Bouddhiste, le disciple de Confucius et de Zoroastre peuvent s’unir en tant que frères et s’unir dans la prière au seul  dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » (cf.  Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153). Et qui est le « seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » nous a été bien expliqué dans la citation précédente.

Et encore :

« Nous déclencherons les nihilistes et les athées et provoquerons un formidable cataclysme social qui montrera clairement, dans toute son horreur, aux nations, l’effet de l’athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanguinaire. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, […] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée à la vue du public ; manifestation à laquelle suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme conquis et écrasés en même temps ! » (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum de Londres).

Il n’échappera pas que la « grande hérésie de la séparation » sonne curieusement en résonance avec l’œcuménisme condamné par Pie XI dans l’Encyclique  Mortalium animos, réalisée précisément par la déclaration conciliaire  Dignitatis humanæ  et récemment intégrée dans la doctrine de l’ « inclusivité » formulée par ceux qui ont permis qu’il soit rendu un culte idolâtre à la pachamama dans Saint-Pierre. Et il est clair qu’avec séparation on veut désigner avec une clé d’interprétation négative la consciencieuse séparation du bien du mal, du vrai du faux, du juste de l’injuste, qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain. Elle s’oppose à l’inclusivité, c’est-à-dire à se laisser délibérément contaminer par le mal pour adultérer le bien, à assimiler le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l’œcuménisme

Si l’on ne comprend pas que les racines idéologiques de l’œcuménisme sont intrinsèquement liées à l’ésotérisme luciférien maçonnique, on ne peut pas saisir le lien qui lie les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial. La révolution de Soixante-huit fut le triste exemple de ces velléités pacifistes et œcuménistes, dans lequel l’ère du Verseau fut célébrée en musique par les Hair in Aquarius (1969) puis par John Lennon avec Imagine  (1971).

« Imaginez qu’il n’y ait pas de paradis. Si vous essayez, c’est facile. Pas d’enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, seul le ciel, imaginez tous les gens qui ne vivent que pour aujourd’hui. Imaginez qu’il n’y ait pas de patries. Ce n’est pas difficile. Rien pour quoi tuer ou mourir et même pas de religion. Imaginez tous les gens qui vivent en paix. On pourrait dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. J’espère qu’un jour vous vous joindrez à nous et que le monde sera une seule entité. Imaginez qu’il n’y ait pas de propriété. Je me demande si vous pouvez : pas besoin de cupidité ou de convoitise, une fraternité d’hommes. Imaginez que tous les gens partagent le monde entier. » 

Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l’hymne du mondialisme et de la nouvelle religion universelle. Une âme non égarée ne peut que ressentir de l’horreur face à ces paroles blasphématoires. Ainsi que pour celles non moins blasphématoires de God (1970) :  « Dieu est un concept avec lequel nous mesurons notre douleur. […] Je ne crois qu’en moi. »

Je comprends qu’il soit affligeant pour beaucoup d’accepter que la hiérarchie catholique se soit laissée tromper par ses ennemis, faisant siennes leurs revendications sur des questions touchant l’âme même de l’Église. Certes, il y avait des prélats maçons qui ont réussi à introduire leurs idées au Concile en les dissimulant, mais en sachant qu’elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse de l’instauration de la Nouvelle Ère – l’Age du Verseau – dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour y accueillir l’Antéchrist. On comprend alors cette indulgence bienveillante de tant de personnalités ecclésiastiques – je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, parmi tant d’autres – à l’égard de la franc-maçonnerie, et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées contre la secte. On comprend aussi la raison de l’enthousiasme des Loges à l’élection de Bergoglio, et vice versa leur haine mal dissimulée à l’égard de Benoît XVI, considéré comme le kathèkon à éliminer.

Il faut cependant rappeler, avec un certain embarras, que certaines affirmations de Ratzinger font penser à une tentative de « christianiser » le projet mondialiste, sans le condamner comme anti-christique et anti-chrétien :  « Laisse-toi prendre par la main de l’Enfant de Bethléem, ne crains pas, fais-lui  confiance, la force vivifiante de Sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un Nouvel Ordre Mondial » (ici). Ces mots confirment malheureusement l’erreur de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tübingen jusqu’au Seuil. Certes, cette non-prise de position du Pontife a permis de le considérer d’une manière ou d’une autre comme un allié du plan mondialiste, si le président de la République italienne Giorgio Napolitano a pu affirmer, dans son discours de fin d’année 2006  aux Italiens : « Il  y a une harmonie entre moi et le pape Benoît XVI dans le soutien au Nouvel Ordre Mondial » (31 décembre 2006). D’autre part, le processus hégélien de la thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise Solve et coagula de l’alchimie, adoptée par la franc-maçonnerie et l’ésotérisme luciférien. Devise apparaissant sur les bras de Baphomet, idole infernale adorée par les hauts dirigeants de la secte de l’aveu même de ses membres les plus autorisés. Philip Jones, dans son essai Lucifer rising, précisa que la dialectique hégélienne « combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec le résultat d’une synthèse très similaire aux religions à mystères babyloniennes ». 

Le panthéisme mondialiste de Teilhard de Chardin

L’œcuménisme est l’un des thèmes clés de la pensée mondialiste. C’est ce que confirme Robert Muller, qui fut assistant du secrétaire des Nations Unies : « Nous devons aller le plus vite possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un leader mondial unique. » Avant lui, l’un des promoteurs de la Société des Nations, Arthur Balfour, a créé la Syntethic Society, qui avait pour but de créer la « religion unique mondiale ».  Pierre Teilhard de Chardin s.j. lui-même, jésuite hérétique, condamné par le Saint Office et aujourd’hui célèbre théologien du progressisme, considérait les Nations Unies comme  « l’incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie », souhaitant « une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les satisfasse toutes… Il me semble que c’est la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l’avenir peut être conçue» pour « réduire le fossé entre le panthéisme et le christianisme en faisant ressortir ce que l’on pourrait appeler l’âme chrétienne du panthéisme ou l’aspect panthéiste du christianisme ». Il n’échappera pas que la pachamama et l’attribution de connotations mariales à la Terre-Mère concrétisent de façon inquiétante ces concepts de Teilhard de Chardin. Mais cela ne suffit pas : Robert Muller, théoricien du gouvernement mondial et adepte de la théosophe Alice A. Bailey, déclara : « Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé d’importantes fonctions à l’ONU], lequel inspira ses collègues, qui ont commencé un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a concerné de nombreuses nations et personnes à travers le monde. J’ai été profondément influencé par Teilhard. » Dans The future man, Teilhard écrit : « Même si sa forme n’est pas encore visible, demain l’humanité se réveillera dans un monde pan-organisé. » Muller a été fondateur du World Core Curriculum, qui visait à « orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et la mentalité collective, qui deviennent une condition préalable à la main d’œuvre du XXIe siècle. » (New Man Magazine). Et s’il revendique fièrement parmi ses propres inspirations Alice A. Bailey, nous découvrons que la théosophe était une disciple du Mouvement théosophique fondé par Helena Blavatsky, ouvertement luciférienne. Juste pour encadrer le personnage, voici quelques citations de Blavatsky : « Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l’Indépendance… Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur. » Et, anticipant presque la pachamama : « La Vierge céleste  devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bénéfique toujours aimante… mais dans l’antiquité et dans la réalité Lucifer est le nom. Lucifer est Lumière divine et terrestre, l’Esprit Saint et Satan en même temps. » Pour finir par : « C’est Satan qui est le dieu de notre planète et l’unique dieu. » Bailey fonda la Lucifer publishing company, maintenant connue sous le nom de Lucis publishing company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies. Si l’on ajoute à cet ensemble de divagations infernales les paroles de David Spangler, directeur du projet Planetary Initiative des Nations Unies, nous nous rendons compte à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible : « Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial tant qu’il n’aura pas accompli un acte de culte à Lucifer. Personne n’entrera dans la Nouvelle Ère tant qu’il n’aura pas reçu l’initiation luciférienne. » (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit à propos du New Age : « Les acquis de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes du territoire sont tous révélateurs de la méthode de l’ère des poissons [l’ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparation dans tous les domaines – religieux, politiques et économiques. Mais l’âge de la synthèse, de l’inclusivité et de la compréhension est au-dessus de nous, et la nouvelle éducation de l’ère du Verseau [l’ère de l’Antéchrist] doit commencer très doucement à pénétrer dans l’aura humaine. » Aujourd’hui, nous voyons comment les méthodes d’enseignement théorisées par Muller dans le programme d’études de base sont adoptées par presque tous les États, avec l’idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d’endoctrinement. L’ancien directeur de l’OMS, le Docteur Brook Chisolm, nous le confirme en expliquant ce que la politique éducative des Nations Unies voudrait réaliser : « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il faut retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux. » (cf. Christian World Report, Mars 1991, Vol. 3).

Voici encore le fil rouge qui lie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Teilhard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une ligne mondialiste et sous l’inspiration perverse de la pensée luciférienne. Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler les complicités et les trahisons de nombreux hommes d’Église asservis à l’ennemi.

Notre réponse face à la crise de l’autorité

La corruption de l’autorité est telle qu’il est très difficile, du moins en termes humains, d’imaginer une issue pacifique. Au cours de l’histoire, les régimes totalitaires ont été abattus de force. Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s’installe ces derniers mois peut être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l’État, tous les médias, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflit d’intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas asservis au plan mondialiste s’unissent dans un front compact et cohésif, pour défendre les droits naturels et religieux, leur santé et celle de leurs proches, leur liberté, leurs biens. Lorsque l’autorité manque à ses devoirs, et trahit au contraire le but pour lequel elle est constituée, la désobéissance n’est pas seulement légale, mais aussi un devoir. Désobéissance non violente, du moins pour l’instant, mais déterminée et courageuse. Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l’autorité civile, et opposition farouche aux diktats de l’autorité ecclésiastique, là elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle. Tout ce que nous savons, que nous découvrons et que nous comprenons du complot global en cours nous montre une réalité énorme mais à la fois nette et claire : il y a deux camps, celui de Dieu et celui de Satan, celui des enfants de la Lumière et celui des enfants des ténèbres. Il n’est pas possible de se réconcilier avec l’Ennemi, et on ne peut pas servir deux maîtres (Mt 6, 24). Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi ; et ceux qui ne ramassent pas avec moi dispersent. » (Mt 12, 30). Espérer construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est interdite est fou et blasphématoire, et personne qui a un tel projet ne réussira jamais. Là où règne le Christ, règne la paix, la concorde, la justice ; où le Christ ne règne pas, Satan est tyran. Réfléchissons bien, quand au nom d’une coexistence pacifique, nous devons choisir de nous réconcilier avec l’adversaire ! Et qu’ils y pensent aussi ces prélats et ces dirigeants qui pensent que leur complicité ne touche qu’aux questions économiques ou de santé, prétendant ne pas savoir ce qu’il y a derrière tout cela.

Revenons au Christ, au Christ Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations. Proclamons-Le notre Roi, et Marie très Sainte notre Reine. Ce n’est qu’ainsi que ce projet infâme du Nouvel Ordre Mondial pourra être vaincu. Ce n’est qu’ainsi que la Sainte Église pourra se purifier des traîtres et des renégats. Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

28 août 2021 – S. Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris 

Note de bas de page :

[1] Le père Giuseppe Dossetti (1913-1996) est considéré comme le fondateur de « l’école de Bologne » et le père du « catholicisme progressiste ». Il a servi de peritus à Vatican II au cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, et a été très influent dans le contrôle des procédures du Concile]


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist]




Qu’est-ce que le Great Reset recherche vraiment avec le passe sanitaire ?

Qu’est-ce que le Great Reset recherche vraiment avec le passe sanitaire ?

parÉric Verhaeghe

20 août 2021

Mais en quoi le Great Reset a-t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. Il ne suffit en effet pas d’écouter les discours de la caste appelant tous à une ségrégation contre les non-vaccinés pour comprendre l’intention fondamentale de cette innovation. C’est en plongeant dans l’un de tes blogs de l’entreprise transnationale française Thalès que l’on comprend la stratégie d’ensemble qui se met en place, et les étapes qui suivront.

https://youtu.be/nLeqNOfOKKg

Peut-être vous êtes-vous demandé, comme moi, quelle mouche avait brutalement piqué Emmanuel Macron le 12 juillet lorsqu’il a annoncé la mise en place d’un passe sanitaire restreint dès le mois d’août. Il est encore trop tôt pour avoir toutes les réponses aux questions qui peuvent se poser, notamment sur le poids exact de l’industrie pharmaceutique dans les décisions politiques (on pense ici aux disparitions étonnantes de certains chefs d’Etat hostiles à la vaccination, qui laissent à penser que des méthodes de persuasion parfois assez violentes sont utilisées dans le milieu… l’Histoire éclaircira ces affaires). 

Les langues commencent toutefois à se délier dans les milieux industriels, et ce qu’on apprend ne manque pas d’intérêt. 

Thalès au cœur du passe sanitaire

C’est en allant sur le blog de l’entreprise Thalès (en anglais) qu’on comprend dans quelle cohérence d’ensemble s’inscrit cette première étape du capitalisme de surveillance qui s’appelle le passe sanitaire. Thalès entend en effet proposer une solution globale d’identité numérique et nous expose avec une forme de naïveté comment ce projet va se décliner. 

Thalès écrit donc :

So-called digital ‘vaccination passports’ will play a key role in enabling citizens to access all manner of services and will act as a precursor to the rollout of mobile digital IDs.

(Les passeports vaccinaux joueront un rôle-clé dans la capacité des citoyens à accéder à toutes sortes de services et agiront comme des précurseurs au passage vers l’identité numérique sur téléphone portable).

Le passe sanitaire est donc un “précurseur” ! L’anticipation d’un système généralisé où l’identité ne sera plus établie par un document officiel “autonome” comme une carte d’identité, mais bien par un “portefeuille” numérique conservé sur un cloud et une application dont l’archivage échappera à l’utilisateur. 

Autrement dit, il s’agit de nous habituer à changer de mode d’établissement de notre identité. 

Un portefeuille digital pour accéder aux services publics

Sur le fond, Thalès ne cache pas l’ambition “centrale” du passe sanitaire, qui est de devenir une plate-forme d’accès aux différents services publics disponibles sur Internet. Pour ce faire, le passe-sanitaire repose sur un “wallet”, un portefeuille numérique, pour lequel la Commission Européenne a d’ores et déjà posé les bases

In both cases, the deployment of a digital wallet – primarily for digital driving licenses – will act as a gateway and the foundations for other vital government services, such as health passes.

(Dans tous les cas, le déploiement du portefeuille digital – initialement pour le permis de conduire – fonctionnera comme une plateforme d’accès et des piliers pour d’autres services publics vitaux, comme les passes sanitaires”. 

On comprend donc que le passe sanitaire est la face émergée d’un iceberg technique qui se constitue progressivement, et qui va bouleverser la notion d’identité “administrative”. Désormais, les citoyens seront directement gérés par un Big Data qui permettra de leur donner accès à certains lieux ou à certains services par le contrôle de l’intelligence numérique. 

Quand le portefeuille digital remplacera le passeport

Dans la palette de services que “l’ID numérique” devra rendre, on trouve en particulier le remplacement en bonne et due forme du bon vieux passeport actuel. Celui-ci sera bientôt rangé aux oubliettes de la préhistoire et remplacé par une application sur un téléphone, où toutes les données individuelles seront centralisées. 

Last butcertainlynot least, the EU Digital Identity will allow citizens to use their documentation across the entire region.

(Enfin et pas des moindres, l’identité digitale européenne permettra aux citoyens d’utiliser leurs documents à travers tout le continent). 

On se souvient que l’Europe s’était fondée sur l’aspiration à un continent sans frontière et sans contrôles d’identité. Subrepticement, on est passé à une Europe avec des contrôles universels poussés à un point inconnu jusqu’ici. C’est sans doute le progrès des Lumières qui veut ça. 

Portefeuille digital et euro numérique

Mais c’est une autre fonctionnalité du “wallet” qui doit retenir l’attention, car elle rejoint le projet d’euro numérique que nous avons évoqué cette semaine. Il s’agit de l’utilisation du portefeuille digital comme moyen de paiement. 

It gets really exciting when you realise that the wallet can host both digitalised identity and payment credentials. This could allow people, for example, to pay a deposit on a new apartment or settle an outstanding speeding fine directly from their smartphone. 

(Cela devient exaltant de penser que le portefeuille digital peut héberger à la fois une identité numérique et des moyens de paiement. Ceci permettrait aux gens, par exemple, de payer une caution pour un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse directement depuis un smartphone). 

On y vient, donc : le passe sanitaire devrait déboucher sur une ramification future, le paiement en ligne, par exemple des impôts ou des amendes. Ou du loyer. Ou des traites sur en emprunt bancaire…

Bref, si l’on se souvient que l’euro numérique serait à la main complète de la Banque Centrale Européenne, l’espace de liberté qui restera au consommateur pour arbitrer ses dépenses va devenir de plus en plus contraint. Du propre aveu de Thalès, en effet, l’Etat saura tout de vous, y compris de votre situation financière ou bancaire. 

La porte ouverte au crédit social

On va bien dans quel état de dépendance ce système entreprend, sans que ce projet ne soit publiquement explicité auprès des citoyens, de placer les individus. Se met en place une architecture qui rendra possible le “crédit social” à la chinoise : le wallet contiendra des marqueurs indiquant qui n’a pas payé ses impôts, ou ses dettes, qui a roulé trop vite, qui a tardivement réglé sa pension alimentaire. Et si le marquer apparaît, l’individu sera interdit d’accès à certains services, ou à certains achats. 

Peu à peu, il sera marginalisé, sans possibilité de s’y opposer. 

C’est bien à cela que sert le passe sanitaire. Il n’est pas une fin en soi. Il est un début, un précédent, une mise en bouche. Vous savez désormais dans l’attente de quoi il sera maintenu après le 15 novembre.  


[Voir aussi Passeports de santé numériques : le piège qui attirera de nombreuses personnes dans le système mondial sans numéraire et les liens annexes en fin d’article.]




Crise financière de 2008, covid-19, « great reset » et contrôle des populations : la grande manipulation

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Anne Philippe, pour FranceSoir

TRIBUNE – Après la crise financière internationale de 2008 qui a laissé les présumés coupables continuer leurs activités en toute impunité, voici le covid-19 qui précède le « Great Reset » en instrumentalisant la peur et l’appauvrissement, le tout combiné à une administration de thérapies géniques expérimentales à la population mondiale.

La crise financière internationale de 2008 et les non-dits

Une analyse est apparue en France en mars 2008 à l’occasion de différents travaux qui présageaient la crise qui allait s’abattre à l’automne de cette même année. La France a été un mini creuset de ce qui se préparait à l’échelle mondiale, ce qui a facilité les investigations. En juillet 2008, une déclaration a été adressée à Tracfin pointant trois pistes d’enquêtes à poursuivre, menant toutes aux États-Unis. Cette déclaration n’a jamais été enregistrée ni suivie d’effet. Des conflits d’intérêt et menaces indirectes sont apparus au plus haut niveau et ces pistes n’ont pas fini d’être explorées. À ce stade, il a été prouvé que les présumés coupables avaient une immunité judiciaire planétaire et pouvaient poursuivre leurs funestes projets : la théorie du « ruissellement » (les classes dirigeantes faisant ruisseler une partie des profits vers les salariés, opération bénéficiant à tout le monde) serait remplacée par la théorie de la « captation » (toutes les richesses appartenant à une minorité, le retour à une sorte d’esclavagisme de masse). Il est à noter qu’à la suite de cette crise financière internationale de 2008, les banques ont été sauvées par l’argent des contribuables sans aucune résistance ni investigation poussée de leur part, ce signal a été décisif. Les serviteurs des États ne réagissaient pas, baignés dans leurs avantages confortables, et ces États pouvaient apparaître comme « privatisables » et les peuples apparaissaient être asservis.

Le Covid-19 et le « Great Reset »/Grande Réinitialisation

La crise du covid-19 intervient à la fin d’un cycle issu de la crise de 2008. Le « quantitative easing », adopté au lendemain de cette crise de 2008 par les banques centrales, consistant à acheter des titres plus ou moins douteux des banques pour les inciter à prêter davantage sans création de valeur en face, combiné avec un déficit public abyssal, arrivait à un point que ces bulles d’endettement allaient exploser au niveau mondial. Coïncidence ou pas, on laissera le lecteur se faire sa propre opinion.

La théorie développée au forum de Davos vient compléter cette analyse, le « Great Reset », avec sa volonté de dominer, contrôler et manipuler les populations. Cette théorie, combinée avec d’autres puissantes forces mondiales, a instrumentalisé le covid en développant la peur, en propageant des thérapies géniques expérimentales, en généralisant l’appauvrissement mondialement.

Des données fausses et anxiogènes

L’OMS a confirmé que le test covid-19 est invalide et que les estimations des « cas positifs » sont sans fondement, menant à ce que le confinement n’ait aucune base scientifique (janvier 2021). En effet, les tests RT-PCR sont trop sensibles. Le nombre de cycles d’amplification devrait être inférieur à 35, de préférence 25-30 cycles. Si les cycles sont supérieurs à 35, la probabilité que le résultat soit un faux positif est de 97% (selon l’avis scientifique de Pieter Borger). Dans un article publié par le New York Times du 29 août 2020, des experts américains de l’université d’Harvard s’étonnaient déjà que les tests RT-PCR tels qu’ils sont pratiqués puissent servir de tests de contagiosité, encore plus comme preuves de progression pandémique, dans le cas de l’infection par le SRAS-CoV-2.

On peut également se demander pourquoi les gouvernements de l’Union européenne souhaitent mettre en place un passeport vaccinal qui s’oppose aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, déclaration du 19 avril 2021). L’OMS rappelle que « les preuves sont limitées concernant la performance des vaccins sur la réduction de la transmission » et que « la preuve de vaccination peut favoriser une liberté de circuler différenciée ».

Des thérapies géniques expérimentales

On note une censure, sur les réseaux sociaux, de plusieurs lanceurs d’alerte qui sont ou relaient les propos de grands scientifiques indépendants tels que le Pr Montagnier (prix Nobel), Alexandra Henrion-Caude (généticienne) et Jean-Bernard Fourtillan qui ont démontré la dangerosité de ces thérapies géniques expérimentales (notamment de la protéine Spike contenue dans ces « vaccins »). On peut également rappeler quelques difficultés rencontrées suivantes :

  1. Le Moderna contient l’ingrédient listé sous sa dénomination commerciale, le SM-102, qui est un produit qui n’est pas destiné à un usage humain ou vétérinaire selon la page de description du produit ou l’on trouve cet avertissement.
  2. L’AstraZeneca et le Johnson & Johnson ont généré une multiplication de cas de thromboses ce qui a poussé certains pays européens à les exclure
  3. Le Pfizer ne serait pas non plus anodin avec des mises en garde sur la nécessité de prise simultanée de contraceptifs ou de relations protégées 

Prisonniers de dettes irremboursables — paupérisation

Suite à la pandémie de Covid-19 et aux mesures liberticides prises par les différents États, les leviers de la dette publique et privée ont été actionnés. Selon les données du FMI, l’endettement public mondial devrait atteindre 100 % du PIB mondial fin 2021. En France, le montant de la dette publique atteindra 2 675 milliards d’euros à la fin de cette année, plus que la richesse nationale. Olivier Dussopt, le ministre délégué en charge des Comptes publics a annoncé une dégradation massive du déficit budgétaire de l’État français cette année à 220 milliards d’euros, soit 47 milliards de plus que prévu. Il s’agirait d’un nouveau record depuis 1945. La hausse de la facture du « quoi qu’il en coûte » est en cause. Ces endettements publics ont, entre autres, aidé à financer également un gigantesque plan de relance de 2 200 milliards de dollars qui a été adopté fin mars 2021 par le Congrès US et le Next Generation EU, de 750 milliards d’euros, convenu à l’été 2020 pour faire face aux conséquences des restrictions liées au Covid-19. Cette frénésie de dette publique ne semble pas s’arrêter avec un budget de 6 000 milliards de dollars pour l’année fiscale 2022 proposé par Joe Biden au Congrès, soit un déficit budgétaire de 1 800 milliards de dollars en 2022.

Quant à la dette privée, la BCE, dans son dernier rapport semestriel sur la stabilité financière publié en mai 2021, met en garde les États et les banques face au risque d’insolvabilité des entreprises. Selon une récente étude d’Allianz, le nombre de défaillances d’entreprises pourrait augmenter de 32 % cette année en Europe. En effet, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les gouvernements ont favorisé l’endettement des entreprises en ne distinguant pas les entreprises « zombies », qui n’auraient jamais dû être sauvées, de celles viables qu’il aurait fallu certainement mieux accompagner. Or, pour la France, les Prêts Garantis par État (PGE) sont couverts à 90 % pour les entreprises qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliard d’euros et entre 70 à 80% pour les autres. Or, s’il y a défaut de paiement sur ces prêts, c’est le contribuable qui paie. La BCE s’inquiète également de la « remarquable exubérance » des marchés financiers liée aux politiques ultra-accommandantes et de la trajectoire du bitcoin (actif intrinsèquement sans valeur), objets de spéculation qui pourraient mener à la ruine des petits épargnants non avertis. Cette tendance est également observée outre-Atlantique avec une déconnexion entre Wall Street et l’économie réelle. Cet appauvrissement des peuples vise leur soumission.

Conclusion : depuis 2008, le monde est en danger face à des grands donneurs d’ordre qui sont hors de contrôle des gouvernements et qui représentent un énorme risque pour la démocratie et la liberté. En réponse, que font les « politiques » et à quand un grand réveil « citoyen » ?

Sources :

Les Echos / Essai de Jean-Marc Daniel,
Mondialisation.ca / Dr Michel Bugnon-Mordant,
Les Echos / Nouriel Roubini,
Mondialisation.ca / Philippe Huysmans,
Sputniknews / Dmitri Bassenko /
Mondialisation.ca / Michel Chossudovsky / Dr Pascal Sacré,
Les Echos / Renaud Honoré,
Les Echos / Daniel Fortin, Jean-Marc Daniel,
Les Echos / Marion Heilmann, Thibaut Madelin,
Le Figaro / AFP,
BusinessBourse, OFCE /Jérôme Creel, Christophe Blot, Xavier Ragot,
Les Echos / Guillaume de Calignon, Fabien Buzzanca,
Les Echos/ Richard Hiault 

Auteur(s): Anne Philippe, pour FranceSoir




Le pass sanitaire, ce flash totalitaire entre novlangue de Big Brother et Great Reset

[Source : Le courrier des stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Éric Verhaeghe

La mise en place du pass sanitaire donne lieu à un magnifique flash totalitaire provoqué par Emmanuel Macron. Dans ces moments où la démocratie cède brièvement la place à des mesures autoritaires illibérales, la propagande d’Etat donne dans la novlangue à la Big Brother de 1984. Ce qui est liberticide devient libérateur, et ce qui est libérateur est dénoncé comme une menace. Toute la question (non résolue à ce stade) est de savoir quel emprunt Macron et la Commission Européenne font au Great Reset de Davos pour se rallier à cette mesure fondamentale du capitalisme de surveillance prôné par Schwab.

Le pass sanitaire illustre à merveille ces moments de la démocratie qu’on peut appeler des flashs totalitaires: sans modifier l’état général du droit, le pouvoir décide soudain de ne plus le respecter et d’imposer une mesure totalement illégale en utilisant toutes les armes dissuasives du pouvoir : la contrainte, l’intimidation, la corruption. Une petite mise en perspective des différentes étapes de ce dossier emblématique permettra de mieux le comprendre. 

Le pass sanitaire venu de nulle part

L’affaire a commencé le 29 avril dans un entretien à la presse régionale où Emmanuel Macron annonce les mesures de déconfinement qui entrent en vigueur le lundi suivant… et il ajoute, dans une impressionnante démonstration de novlangue : 

Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l’utiliser.

Traduction : on ne différencie pas les Français tout de suite, sauf dans les lieux de rassemblement. Ne pas le faire serait « absurde ». Quelle idée au juste serait absurde ? Celle de ne pas différencier les Français ? On le comprend en creux, mais dans la novlangue du « en même temps » tout et son contraire sont dits en permanence : en réalité, le Président de la République saute à pieds joints dans un monde où l’accès aux lieux publics est subordonné à l’affichage de ses données de santé. Les malades sont exclus, et seuls les bien portants sont supposés avoir une place dans le groupe. 

Et Emmanuel Macron termine son intervention par ces phrases emblématiques de la propagande totalitaire :

C’est juste et ça ne fracturera pas le pays. Ce sera un outil supplémentaire pour assurer la protection des Français. 

On retrouve ici tous les mots-clés qui ne cherchent pas à convaincre, mais qui imposent une vision du monde pré-fabriquée aux « citoyens » : le pass sanitaire est juste, il ne fracture pas le pays et il protège les Français. 

Un flash totalitaire au Parlement

Aussitôt dit, aussitôt fait, ou presque. L’interview est publiée le 29 avril, c’est-à-dire un jeudi et, dès le lundi suivant, le gouvernement intègre la proposition d’un pass sanitaire dans le projet de loi mis en discussion à l’Assemblée Nationale sur la « sortie de crise ». Les esprits lucides noteront que, là encore, lorsque le gouvernement évoque la « sortie de crise », il faut comprendre le sens de la novlangue qui désigne en réalité le maintien des mesures liberticides au-delà de la crise. 

Voici la description de l’enchaînement des événements donnée par le député républicain Philippe Gosselin :

Le pass sanitaire, par exemple, nous a été présenté du jour au lendemain, deus ex machina , le 3 mai, quarante-huit heures avant l’examen du projet de loi en commission des lois et, bien sûr, sans que le Conseil d’État ou qu’aucune organisation ou autorité indépendante ne se soit prononcé.

Voilà donc une mesure légale qui restreint les libertés, parachutée dans la loi sans avis préalable du Conseil d’Etat, et finalement adoptée le 12 mai au soir. Soit un délai record pour une disposition fondamentale dans la pratique de nos libertés. C’est précisément ce qu’on appelle un flash totalitaire, un passage en force en dehors de nos libertés. 

La justification sanitaire ne tient pas

Officiellement, il s’agit de protéger notre santé. C’est le propre de la novlangue totalitaire, on ne viole pas les libertés pour abuser du pouvoir, mais pour protéger ceux qu’on enferme ou qu’on exclut. Rhétorique bien connue. 

Sauf que, consulté en urgence, le Conseil Scientifique ne va guère apporter de l’eau au moulin du gouvernement. Voici ce qu’il écrit, dans un avis rendu le 3 mai sur la question du pass sanitaire :

Le Conseil scientifique estime que le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et
exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en
minimisant les risques de contamination par le virus SARS-CoV-2. Son usage peut s’inscrire
dans une démarche citoyenne de renforcement des capacités et du pouvoir d’agir des
individus (empowerment) face à l’épidémie tout en prenant en compte la protection de
l’usage des données personnelles.

On s’amusera de l’obsession de la novlangue à tous les étages du pouvoir. Ainsi, instaurer un pass sanitaire serait un « renforcement du pouvoir d’agir des individus »… Il fallait l’oser celle-là. 

Mais, même en versant dans la novlangue, le conseil scientifique montre ses réserves sur les mesures, puisqu’il prétend que le pass « peut permettre » une forme de retour à la vie normale, à condition qu’il soit « temporaire et exceptionnel ». On ne pouvait pas faire plus prudent, et mieux marquer sa défiance vis-à-vis d’une mesure imposée par un Président à qui l’on ne peut manifestement plus dire non explicitement. 

Problème : le pass sanitaire prévu par la loi, et présenté par Olivier Véran à la commission des lois, n’est ni temporaire, ni exceptionnel : il devrait être gravé dans le marbre, même une fois la pandémie vaincue. Nouveau signal totalitaire, donc : on consulte un « corps intermédiaire » en urgence, et on outrepasse son avis. 

Le passage en force au Parlement

Nous avons largement relaté dans nos colonnes les péripéties d’un texte désormais très polémique où Olivier Véran a ouvertement méprisé le Parlement, jusqu’à mettre le texte en minorité. Finalement adopté après un marchandage serré avec le MODEM, dont toutes les contreparties ne sont pas connues, là encore, le flash totalitaire a donné sa mesure. 

Le groupe LREM ne dispose en effet plus d’une majorité absolue, et le gouvernement a dû céder à un marchandage pour faire passer un texte minoritaire. Là encore, on voit comment les mécanismes démocratiques sont tordus dans tous les sens pour faire adopter cette mesure liberticide. 

Un avis de la CNIL qui nourrit la défiance

Nouvelle étape mercredi, lendemain de l’adoption du texte en première lecture par l’Assemblée Nationale : la CNIL se prononce en urgence. Et elle manifeste les mêmes réticences que le Conseil Scientifique vis-à-vis d’une aventure imposée au forceps. 

Là encore, le flash totalitaire fait son oeuvre. Cet avis essentiel, qui souligne les difficultés du pass sanitaire au regard de la démocratie et des libertés, est rendu le lendemain de l’adoption du texte par l’Assemblée… Et l’avis comporte des phrases comme celles-ci :

La CNIL met en avant, dans son avis, l’importance d’assurer l’inclusion de l’ensemble de la population dans le dispositif afin d’éviter tout risque de discrimination, en raison de l’état de santé mais également en raison de la capacité d’accès et d’usage des outils numériques telle que l’application TousAntiCovid.

Il y aurait donc un risque de discrimination ? Mais on se souvient que, le 29 avril, le Président avait affirmé le contraire sans mollir. Il aurait donc menti ?

Macron met en place le Great Reset en France

Pour quelle raison Emmanuel Macron se risque-t-il à un tel flash totalitaire à un an de sa possible réélection, sur un dossier aussi sensible ? Pour l’instant, peu de Français ont compris l’impact que cette mesure aura sur leur vie quotidienne cet été, ce qui explique le calme relatif de leur agacement. Mais l’obligation de montrer des données de santé à un vigile venu d’on ne sait où cet été dans les grands rassemblements risque de susciter pas mal de controverses. 

Pourquoi prendre autant de risques, à l’unisson de ce que fait (ou essaie de faire) la Commission Européenne sur ce sujet ?

Quand c’est flou, on le sait, c’est qu’il y a un loup… Et le loup, nous savons tous quel il est. Il est exposé dans le Great Reset de Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos. Les technostructures européennes sont bien décidées à utiliser la pandémie pour imposer des mesures durables de surveillance généralisée des populations, en violation de la démocratie, au nom de la protection sanitaire. C’est ce qu’on appelle le capitalisme de surveillance, qui passe par un traçage des populations au moyen des technologies nouvelles. 

Face à ce projet public, conscient et organisé, les mécanismes libéraux de protection comme la CNIL semblent bien faibles.  




Quel jeu joue la Russie dans le Great Reset ? *

Par Jean-Michel Grau

À l’heure où la confrontation entre l’État profond américain et la Russie de Poutine s’avère de plus en plus probable très prochainement dans le marais ukrainien, il s’avère judicieux de se pencher sur l’alliance contre nature à la tête de l’événement Cyber Polygone consacré à la cybersécurité qui a réuni en juillet 2020 le Premier ministre russe, Mikhael Mishustin, spécialisé en ingénierie des systèmes, et le patron du Forum Économique Mondial (FEM), l’économiste Klaus Schwab, événement dans lequel les intervenants ont mis en garde contre une « pandémie » de cyberattaques mortelles qui cibleraient principalement deux secteurs économiques : la santé et la finance.(([1] 2020.cyberpolygon.com/results-2020/))

Comment interpréter une telle alliance entre le représentant le plus caricatural de la domination mondialiste et l’ennemi juré des intérêts impériaux de l’Occident, à deux doigts d’une guerre USA-Russie qui pourrait entraîner toute l’Europe dans un déluge de feu ?

Pour tenter de comprendre ce qui peut apparaître au premier abord comme un pari insensé, on reprendra l’article de « Newswars »(([2] newswars.com/cyber-polygon-2021-globalists-run-simulation-of-a-coming-cyber-pandemic-to-prepare-for-economic-reset/)) dont voici la traduction ci-dessous, que l’on commentera.

« Les mondialistes préparent le terrain pour la Grande Réinitialisation avec une prochaine simulation très médiatisée ciblant les cyberattaques contre les principales institutions financières.

Le Forum Économique Mondial (FEM) fera équipe avec le gouvernement russe et les banques mondiales en juillet prochain pour simuler une « cyberpandémie » majeure de la chaîne d’approvisionnement qui pourrait potentiellement « faire tomber tout le système ».

La simulation, appelée Cyber Polygone 2021, a été annoncée par la plus grande banque publique russe, Sberbank, en février.(([3] sberbank.com/news-and-media/press-releases/article?newsID=a05b1950-213f-404e-a4c2-a39fbb41a879&blockID=7&regionID=77&lang=en&type=NEWS))

« Le message clé exprimé par les experts lors du FEM et d’autres plateformes internationales est que la sécurité de la chaîne d’approvisionnement va devenir un problème majeur de cybersécurité en 2021 », a déclaré Sberbank. « La numérisation en constante expansion resserre l’interconnectivité entre les personnes, les appareils, les entreprises et les pays. Ainsi, la résilience d’un système entier dépend de la capacité de chaque maillon de la chaîne à résister à des menaces de différents grades. »

Le site web(([1] 2020.cyberpolygon.com/results-2020/)) prévient sinistrement « qu’un seul maillon vulnérable suffit à faire s’effondrer l’ensemble du système, tout comme l’effet domino », ajoutant que « le Cyber Polygone 2021 permettra aux spectateurs et aux participants d’améliorer leur cyberculture, de renforcer la résilience de leurs organisations et d’apprendre à repousser les cybermenaces à tous les niveaux. »

Le Cyber Polygone 2021 est la suite annuelle de l’événement Cyber Polygone 2020 de l’année dernière, auquel participait le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, et des participants comme le fondateur du FEM Klaus Schwab, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et une vingtaine d’autres membres de l’élite politique.

120 organisations réparties dans vingt-neuf pays ont pris part à deux scénarios, Défense et Réponse, qui ont été simulés au Cyber Polygone 2020. Selon le groupe russe de cybersécurité BI.ZONE, pas moins de cinq millions de personnes auraient regardé le livestream dans plus de 57 pays.

L’un des intervenants était notamment Stéphane Duguin, PDG de l’Institut CyberPeace, qui est financé par Microsoft, Facebook et Mastercard, entre autres. L’institut prétend aider les clients à

« accroître la résilience numérique et la capacité à répondre aux cyberattaques et à s’en remettre. »

Schwab, en particulier, est un grand partisan de la Grande Réinitialisation,(([4] https://weforum.org/great-reset/)) une transition coordonnée par les mondialistes vers une économie mondiale de la Quatrième Révolution Industrielle dans laquelle les travailleurs humains deviennent de moins en moins pertinents à mesure que l’économie mondiale s’automatise.

Mais la Grande Réinitialisation ne pourra se réaliser qu’après l’effondrement total du système corrompu actuel.

L’exercice du Cyber Polygone présente des similitudes remarquables avec l’Event 201,(([5] centerforhealthsecurity.org/event201/about)) (([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)) un exercice soutenu par le FEM et Bill Gates qui simulait une pandémie dévastatrice de coronavirus perturbant l’ensemble de l’économie mondiale, lancé quelques mois avant l’épidémie de COVID-19 qui s’est déroulée exactement comme prévu par l’exercice.

Et, à l’instar d’Event 201, certains se demandent si Cyber Polygone n’est pas censé avoir une qualité prédictive similaire concernant l’effondrement de l’économie mondiale.

Certains diront qu’une « cyberpandémie » est une conséquence inévitable de l’évolution rapide du monde hi-tech dans lequel nous vivons, mais il est tout de même juste de souligner que « 2021 est l’année que beaucoup ont prédite pour la destruction financière des grandes institutions qui conduira à de nouveaux systèmes économiques qui s’alignent sur la Grande Réinitialisation », a rapporté Unlimited Hangout.(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/))

« L’effondrement inévitable du système bancaire mondial, résultant de la corruption et de la fraude hors normes qui sévissent depuis des décennies, sera probablement mené par le biais d’un effondrement contrôlé, qui permettrait aux riches banquiers et élites, comme ceux qui ont participé au Cyber Polygone, d’éviter toute responsabilité pour leur pillage économique et leurs activités criminelles. »

De plus, l’establishment de Washington, qui n’a cessé d’accuser la Russie d’avoir « piraté » l’année 2016, (l’élection de Donald Trump ndlr) ne semblait pas voir de problème à laisser le gouvernement russe sonder les infrastructures de cybersécurité du monde entier à la recherche de faiblesses.

« L’absence totale du récit du ‘pirate russe’ au Cyber Polygone ainsi que le rôle de leader de la Russie lors de l’événement suggèrent, soit qu’un changement géopolitique a eu lieu, soit que le récit du pirate russe communément déployé par les agences de renseignement aux États-Unis et en Europe est principalement destiné au grand public et non aux figures d’élite et aux décideurs politiques présents au Cyber Polygone », rapporte Unlimited Hangout.

Ce n’est pas une coïncidence si les mondialistes lancent ces simulations qui s’alignent sur leurs objectifs radicaux de transformation de la vie publique.

« Lorsque les personnes les plus puissantes du monde, comme les membres du FEM, souhaitent procéder à des changements radicaux, des crises émergent opportunément — qu’il s’agisse d’une guerre, d’un fléau ou d’un effondrement économique — qui permettent une « réinitialisation » du système, qui s’accompagne fréquemment d’un transfert massif de richesses vers le haut. »

Le moins qu’on puisse dire est que ce texte appelle plusieurs commentaires.

Tout d’abord, comme le rappelle judicieusement l’article de Newswars, l’événement Cyber Polygone dont les Russes sont doublement partie prenante dans son organisation avec la première banque publique russe Sberbank(([3] sberbank.com/news-and-media/press-releases/article?newsID=a05b1950-213f-404e-a4c2-a39fbb41a879&blockID=7&regionID=77&lang=en&type=NEWS)) et le Premier ministre russe Mikhael Mishustin, n’aurait-il pas un caractère prédictif, à l’instar de l’Event 201, répétition générale de la pandémie du Covid-19, prélude à son déclenchement et à l’effondrement de l’économie mondiale un an après ?

Quand on sait que le Cyber Polygone a prévu de simuler en juillet 2021 une cyberattaque mondiale entraînant un black-out total des populations avec plus d’électricité, plus d’approvisionnement, plus d’hôpitaux, plus de transports, on est en droit de se poser légitimement la question de savoir quel rôle jouent les Russes dans cette affaire ?

D’autant plus que comme chacun sait, les tensions entre l’Occident et la Russie n’ont jamais été aussi vives depuis la guerre froide, avec le sort de l’Ukraine en ligne de mire.

Quel est alors l’intérêt de la Russie de s’associer au FEM de Klaus Schwab, mais aussi à des entreprises américaines comme IBM ou encore l’ONG californienne ICANN ? Même chose pour Interpol, la BBC ou Tony Blair qui sont tous partie prenante de cet événement et par là même des défenseurs acharnés de la suprématie occidentale ?

À moins d’être un cheval de Troie, on voit mal comment la participation de la Russie au Cyber Polygone peut se justifier uniquement par la lutte contre la cybercriminalité.

Le véritable motif de la participation russe à l’organisation de l’événement Cyber Polygone ne serait-il pas tout autre ? Ne serait-ce pas plutôt une motivation financière ?

Selon Unimited Hangout,(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)) « Les nouveaux systèmes économiques basés sur la numérisation, en partenariat avec les banques centrales ou gérés par elles, sont un élément clé de la Grande Réinitialisation du FEM, et de tels systèmes seraient une partie de la réponse au contrôle des masses de chômeurs récents. Ces monopoles numériques, et pas seulement les services financiers, permettraient à ceux qui les contrôlent de « couper » les rentrées d’argent d’une personne et son accès aux services si cette personne ne respecte pas certaines lois, mandats et règlements. »

On comprend déjà mieux l’intérêt de la Sberbank de participer à une telle opération. Cela suppose donc que la Banque Nationale russe, et donc l’État russe soient partie prenante dans la numérisation programmée des monnaies. Auquel cas, ils semblent, eux aussi, en assumer les conséquences, même les moins avouables.

Car la Sberbank a en ligne de mire le lancement de sa propre cryptomonnaie, le Sbercoin, un

« stablecoin » lié au rouble russe et son « écosystème » de finance numérique qu’elle a annoncé quelques semaines seulement après l’exercice Cyber Polygone 2020. Elle deviendrait ainsi la première banque au monde à lancer sa propre cryptomonnaie.(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/))

Pour bien comprendre la portée autoréalisatrice des scénarios catastrophes du Forum économique mondial (FEM), il faut revenir sur le discours de « bienvenue » de son président fondateur Klaus Schwab lors de l’exercice Cyber Polygone de 2020 :

« Nous connaissons tous, mais n’y prêtons pas encore suffisamment attention, le scénario effrayant d’une cyberattaque globale qui mettrait complètement à l’arrêt l’approvisionnement en électricité, les transports, les services hospitaliers, notre société dans son ensemble. La crise du Covid-19 serait à cet égard considérée comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure. Nous devons nous demander dans une telle situation, comment nous avons pu laisser cela se produire alors que nous avions toutes les informations sur la possibilité et la gravité d’une attaque à risque. La cybercriminalité et la coopération mondiale devraient être au premier plan de l’agenda mondial. »

On voit ainsi clairement où Klaus Schwab veut en venir. En d’autres termes : sans traçage de la population mondiale via les vaccins, pas de cybersécurité possible. Et donc, encore une fois, le caractère autoréalisateur de cette menace s’avère d’autant plus probable qu’il fait suite à l’Event 201 qui a simulé une pandémie mondiale quelques mois avant la « pandémie » du Covid-19. Ainsi, Klaus Schwab lors de l’Event 201 ne déclarait-il pas dans sa documentation officielle(([4] https://weforum.org/great-reset/)) :

« La prochaine pandémie grave ne provoquera pas seulement de grandes maladies et des pertes de vie humaines, mais pourrait avoir des conséquences économiques et sociétales majeures en cascade qui pourraient contribuer grandement à un effondrement et à la souffrance des populations au niveau mondial. »

Il faut avoir donc à l’esprit que c’est en parfaite conscience que l’oligarchie mondialiste du Forum de Davos a planifié, déclenché et organisé la « pandémie » du Covid-19 avec la parfaite connaissance des dégâts majeurs qu’elle provoquerait au niveau économique et sociétal ainsi qu’en termes de pertes de vies humaines.

C’est dans ce contexte que s’inscrit la participation de la Russie aux événements du Cyber Polygone 2020 et 2021 pour lutter contre les « pandémies » dans le cadre du partenariat public-privé cher au Forum de Davos, promoteur de la fusion de ces deux secteurs.

Revenons maintenant à cette alliance contre nature de la Russie via sa banque publique Sberbank et le Forum Économique Mondial au sein du Cyber Polygone.

En 2020, y participait aussi IBM. Rappelons ici que les relations entre IBM et la CIA sont un secret de polichinelle, celles-ci remontant au début de la Guerre froide.(([7] wraltechwire.com/2020/11/23/ibm-lands-a-cloud-deal-with-cia-as-part-of-reported-multi-billion-dollar-contract/)) Ainsi, l’entreprise s’est tellement enracinée dans la CIA que celle-ci a récemment recruté son directeur de l’information chez IBM Federal.(([8] govconwire.com/2019/03/ibms-juliane-gallina-to-serve-as-chief-information-officer-at-cia-in-april/))

Quand on pointe les accusations répétées de l’establishment américain contre les hackers russes dans les élections américaines depuis plusieurs années, et aujourd’hui l’atmosphère de nouvelle guerre froide en Ukraine qui se réchauffe de plus en plus, cette collaboration américano-russe au sein du Cyber Polygone ne laisse pas d’étonner.

À gauche : la salle de commandement stratégique de Docteur Folamour.
À droite : la salle de commandement stratégique du Cyber Polygone.

Au final, que peut-on en conclure ?

Si l’on en croit Unlimitedhangout(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)), « l’inclusion de la Russie en tant que leader dans une initiative mondiale de cybersécurité aussi importante est un peu surprenante, surtout après que la Russie ait été le bouc émissaire de choix pour toute cyberattaque commise contre une puissance occidentale depuis plusieurs années. Pourtant, il n’y a pas eu de tollé en Occident à propos de Cyber Polygone 2020, dans lequel une société détenue majoritairement par le gouvernement russe a pu prendre directement connaissance des faiblesses en matière de cyberdéfense des grandes institutions, banques et entreprises mondiales accueillant l’exercice. »

Selon Unlimitedhangout, « la participation de Tony Blair à cet exercice a peut-être pour but de faciliter le soutien des gouvernements occidentaux alignés sur le FEM en faveur d’une inclusion encore plus grande de la Russie dans le Great Reset. Cela est dû en partie à l’effort du FEM pour amener les nations des BRICS comme la Chine ou la Russie dans le giron du Great Reset, car c’est essentiel pour le succès de leur programme à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, la Russie est le pionnier de ce nouveau modèle de systèmes financiers nationaux que le FEM soutient par la création par la Sberbank d’un monopole numérique non seulement des services financiers, mais de tous les services au sein de la Fédération de Russie. »

« Peu après le début de la crise du Covid-19 en mars 2020, Schwab a fait remarquer que la crise pandémique était exactement ce qu’il fallait pour lancer le Great Reset car elle a servi de catalyseur pratique pour commencer à remanier les économies, la gouvernance et la société sociale à l’échelle mondiale. Si les événements déstabilisateurs simulés à Cyber Polygone se produisent, il est probable que le FEM s’en félicitera également, étant donné qu’une défaillance critique du système financier mondial actuel permettrait l’introduction de nouveaux monopoles public-privé de type « écosystème numérique », comme ceux que la Sberbank est en train de mettre en place en Russie. »

« Fin 2019, quelques mois avant le début de la crise du Covid-19, le PDG de la Deutsche Bank a averti que les banques centrales ne disposaient plus d’outils pouvant répondre de manière adéquate à la prochaine crise économique. Il est certainement révélateur que des systèmes bancaires entièrement nouveaux, tels que le monopole monétaire numérique de la Sberbank, qui sera bientôt lancé, aient commencé à être développés au moment même où l’on commençait à reconnaître publiquement que les moyens traditionnels des banques centrales pour répondre aux calamités économiques n’étaient plus viables. »

« Une cyberattaque majeure, telle que celle simulée à Cyber Polygone 2020, permettrait de blâmer les pirates informatiques sans visage pour l’effondrement de l’économie, exonérant ainsi les véritables criminels financiers de toute responsabilité. De plus, en raison de la nature difficile des enquêtes sur les piratages et de la capacité des agences de renseignement à faire porter le chapeau aux autres États-nations pour les piratages qu’ils ont eux-mêmes commis, tout croque-mitaine de choix peut être blâmé, qu’il s’agisse d’un groupe de « terroristes intérieurs » ou d’un pays non aligné sur le FEM comme l’Iran ou la Corée du Nord », conclut Unlimitedhangout.

Tout cela suppose que la Russie soit entièrement d’accord avec le récit officiel sur le coronavirus et la cyberpandémie prétendument imminente. Mais qu’en sera-t-il avec le Cyber polygone planifié pour juillet 2021 ? À l’heure où la confrontation Russie-USA ne tient plus qu’à une étincelle en Ukraine, la participation russe via la Sberbank et le Premier ministre Mikhael Mishustin est-elle encore sérieusement envisagée ?

Dans un monde où les armes hypersoniques et les missiles intercontinentaux des grandes puissances pourraient provoquer le seul véritable Great Reset, la finalité du Cyber Polygone ne devrait-elle pas avant tout s’appliquer à ceux qui l’ont organisé ?

« Aujourd’hui, chaque habitant de cette planète doit envisager le jour où elle ne sera plus vivable. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant vit sous le coup d’une épée de Damoclès atomique, suspendue par le plus fin des fils, susceptible d’être coupé à n’importe quel moment. Par accident, erreur ou folie. Les armes de guerre doivent être abolies avant qu’elles nous abolissent. »

John Fitzgerald Kennedy, discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies, 25 septembre 1961

Y a-t-il encore un chef d’État pour relever le défi ?


* Grande réinitialisation




STRATÉGIE FINANCIÈRE ET GREAT RESET

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

Par Olivier Piacentini

Dans la vidéo ci-dessous, Olivier Piacentini décrypte ce qui se trame dans les locaux feutrés des banques centrales, avec la complicité des gouvernements et des institutions européennes et internationales, pour préparer la sortie financière et bancaire de la crise sanitaire, acte II de la tragédie que nous vivons depuis un an.

Sans être « complotiste », terme qui ne veut rien dire mais qui a remplacé « fasciste », « nazi », « extrémiste » dans la terminologie islamo-gauchiste, on est bien obligé de constater en effet que cette pandémie tombe à pic pour mettre en place les mécanismes économiques et financiers qui permettront de changer radicalement la face du monde.

  • Pourquoi, suite à l’une des pires récessions de l’histoire (- 6,8 % en zone euro en 2020), les bourses, après une chute initiale, ont-elles repris des couleurs et se portent aujourd’hui plutôt bien ?
  • Qu’est ce que le « quantitative easing » (assouplissement quantitatif en français) qui permet aux Banques Centrales, à des taux directeurs négatifs, de racheter des dettes souveraines ?
  • Pourquoi cette absence actuelle d’inflation, malgré la création massive de liquidités monétaires ?
  • Qui et où sont les véritables bénéficiaires, en cette période de crise majeure, quand un grand nombre d’artisans et de petites/moyennes entreprises sont directement frappées par les mesures restrictives liées à la pandémie ?
  • Qu’est ce que la directive « BRRD » qui menace votre patrimoine sans que vous le sachiez ?
  • Pourquoi l’Italie, après avoir envisagé – suite aux récentes élections – une réduction de sa dette financière, se retrouve-t-elle, par des combinaisons politiques compliquées, avec un Président du Conseil (Mario Draghi) ex-gouverneur de la Banque d’Italie, puis de la BCE, qui plus est inventeur des « quantitative easing » ?

Vous ne trouverez pas les réponses à ces questions dans vos médias habituels. Elles se trouvent en revanche dans l’exposé ci-dessous d’Olivier Piacentini, membre du Gouvernement de Relève Nationale constitué par le général Antoine Martinez.

En visionnant la vidéo ci-dessous d’Olivier Piacentini, on se rappelle Albert Mathiez qui, dans « Révolution Française », avait noté cette définition de la révolution, qui reste d’une grande modernité :

« Les révolutions, les véritables, celles qui ne se bornent pas à chan­ger les formes politiques et le personnel gouvernemental, mais qui transforment les institutions et déplacent la propriété, cheminent longtemps invisibles, avant d’éclater au grand jour sous l’effet de quelques circonstances fortuites ».   

C’est peut-être ça, The Great Reset

Marc Le Stahler
23 février 2021


Olivier Piacentini




Davos 2021, du “Great Reset” au “New Normal”

[Source : Nous sommes partout]

Le Forum 2021 de Davos (World Economic Forum) s’est tenu virtuellement du 25 au 29 janvier, avec pour sujet principal la fameuse « pandémie » et sa solution économique le “Great Reset” (Grande réinitialisation) qui mènera l’humanité, bon gré mal gré vers un “New normal” [Une « nouvelle normalité »].


Rédaction NSP
KLARA VON KUSTNITZ

Loin d’être, comme le prétendent les médias aux ordres, une théorie du complot et un fantasme d’extrême-droite, la théorie du Great Reset est au contraire directement issue des réflexions du forum mondial de l’économie de Davos 2020 et parfaitement résumée dans l’ouvrage de son fondateur Klaus Schwab Covid-19 la Grande Réinitialisation (Ed. Forum Publishing). Schwab, qui cosigne l’ouvrage avec Thierry Mailleret, dit Milton Peel, ancien  collaborateur de Jacques Attali,  est un fervent sioniste,  membre du groupe Bilderberg,  et en a d’ailleurs annoncé le lancement le 3 juin 2020 avec à ses côtés, entre autres, le prince Charles, la Bill & Melinda Gates Foundation, Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU et haut-commissaire des Nations-Unies aux réfugiés, Kristina Georgieva  directrice du FMI, Nicolas Stern “économiste du climat”, le PDG de Mastercard et autres banquiers, des personnalités démocrates, gauchistes et bien sûr pro Joe Biden. Le ton était donné, on allait causer pognon, virus, climat et migrations.

Bill Gates, Nostradamus de la pandémie

En 2015, lors d’une Conférence TED (Technologie Entertainment and Design), Bill Gates avait mis le monde en garde contre les conséquences désastreuses d’une éventuelle pandémie. Quatre ans plus tard en 2019, le centre américain John Hopkins, largement financé par le milliardaire “philanthrope”, organise un exercice de simulation de pandémie fictive de coronavirus  nommé EVENT 201

[Voir aussi :
L’OMS, Bill Gates et les vaccins.
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19.
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme.
Le bon virus au bon moment.
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset ».
Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!.]

Curieusement, en 2019, la pandémie est là et le coronavirus en même temps. Naturellement, les complotistes de tous poils — dont nous ne sommes évidemment pas — n’ont pas manqué de conclure qu’entre les oiseaux de mauvais augure de Event 201 et la volonté de rendre réelle la pandémie, il n’y avait qu’un pas. Nos lecteurs jugeront.

En tous cas, à Davos en 2020, les économistes, dignitaires bien pensants, européistes convaincus, démocrates forcenés, ont clairement établi le plan qui nous frappe actuellement. Ce plan est d’ailleurs fidèlement suivi par l’Union Européenne avec la France et l’Allemagne en tête et n’est rien d’autre que le programme de Joe Biden.

Davos 2021: du Great Reset 2020 au New Normal 

Appliquer le plan du Great Reset ou Grande Réinitialisation a bien sûr un but clairement défini : transformer la société et l’humanité pour arriver à une nouvelle situation post-crise: le New Normal. Le “New Normal” est une expression inventée par l’écrivain de science-fiction Robert A. Heinlein dans son roman The moon is a harsh mistress (Révolte sur la Lune), roman considéré comme libertarien. Dans cette “nouvelle normalité”, l’humanité qui a survécu à la crise , vit dans le tout-numérique et le sans-contact dans un monde déshumanisé, métissé et transgenre, asservi à une idéologie sanitaire, climatique et sociétale. Une oligarchie toute-puissante règne sur des populations abruties par les drogues légales et réduites en esclavage par un revenu conditionné aux idées “conformes”.

Le terme de “New Normal” revient régulièrement dans les paroles d’Emmanuel Macron lors de son grand oral du 26 janvier face à Klaus Schwab. Nous vous invitons à consulter le calendrier ci-dessous puis à visionner la video de l’intervention du Président de la république française. Celui-ci y déroule le plan à la perfection jusqu’à ce jour et la pandémie et le climat en sont les deux fils rouges — et parfaits alibis des financiers —  qui mèneront inéluctablement vers leur “nouvelle normalité”.https://www.youtube.com/embed/4mml-GYM39A

Le calendrier

Vous découvrirez ci-dessous un résumé de ce plan de “réinitialisation individuelle” que l’oligarchie veut nous imposer pour maintenir ses bénéfices dans une ère post-capitaliste. Un commentaire explicatif en italique aidera nos lecteurs à mieux comprendre et à voir à quel moment de ce diabolique projet nous nous situons.

  • 2019, apparition de la pandémie (Il s’agit de créer la peur, excellent moyen de manipuler les foules)
  • Début de l’ère de la surveillance sanitaire (Application stop-Covid, traçage numérique, utilisation de drones, fichage de l’état-civil dans les restaurants) 
  • Diminution du ratio vie privée/vie publique (Le pouvoir commence à passer outre les droits individuels)
  • Surveillance accrue, politique sécuritaire (Grâce à la peur générée par le virus, la surveillance ne sera pas contestée)
  • Explosion des problèmes mentaux (Dépressions, suicides, violences. Le plan précise que l’enfermement (confinement) provoquera l’émergence des fake-news et des théories du complot)
  • Internement psychiatrique des opposants politiques
  • Faillite de l’économie sans aucun redémarrage possible  (Licenciements, récession, chômage de masse)
  • Études sur un possible vaccin (Rien ne sera plus “comme avant” et le chômage augmentera tant que le vaccin ne sera pas administré à tous)
  • Crise des liquidités (Les entreprises ne sont plus solvables, innombrables faillites, les banques sont en danger)
  • Début de l’ère de l’automatisation  (Innovations techniques lucratives pour les banques mais jeunes sans emploi, vieux remplacés par des machines, millions de chômeurs en plus)
  • Début de l’ère du sans-contact (La distanciation imposée par la peur permet l’automatisation prévue: 75 % des commerces de détail ferment, 86% des restaurants, 59% des sociétés de divertissement disparaissent.)
  • Fin de la tyrannie du P.I.B., décroissance forcée (Augmentation de la fiscalité)
  • Prise de contrôle gouvernemental des entreprises privées
  • Contrôle sanitaire et dictature du “climat”, le Grand Alibi (Les idéologies du “climat et de la pandémie” créent la peur, peur personnelle et peur pour la planète)
  • Montée en puissance et enrichissement exponentiel de Big Pharma (Développement des technologies de la santé et du bien-être) 
  • Surveillance accrue par IA (Intelligence artificielle) et IoT (Intelligence des objets)
  • Ère du tout numérique et du “tout-distant” (Economie sans-contact, télémédecine, livraison par drones, paiements mobiles, éducation virtuelle, cryptomonnaie, fin de l’hégémonie du dollar)
  • Enrichissement exponentiel des entreprises qui investissent dans les infrastructures énergétiques progressistes ( Adhésion des consommateurs par la propagande climatique, la colère organisée des “militants” écologistes et la politique de la terreur de la pollution)
  • 4ème révolution industrielle, 5G
  • Ère du” comportement adéquat” et punition des entreprises non-conformes (Climat, diversité, augmentation des troubles sociaux — BLM, antifas, LGBT, écologistes, féministes — pour faire pression)
  • Légalisation des psychotropes (Une population abrutie par le cannabis “récréatif” se révolte rarement)
  • Rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement (Dévastation immédiate, émeutes de la faim)
  • Effondrement des prix du pétrole (Fin des énergies fossiles polluantes)
  • Déstabilisation des pays du Sud à destination touristique, troubles sociaux, guerres civiles, famines (Dictature sanitaire, impossibilité de voyager sans vaccin)
  • Migration massive de réfugiés “climatiques”(Conséquences des famines dans les pays du Sud)
  • Ère de la distanciation sociale  totale (Même les réunions de famille obligatoires en virtuel par le règne de la peur des pandémies)
  •  Revenu universel et Assistance sociale universelle, conditionnés à un “crédit social” (Le mal-pensant ou le réfractaire au vaccin est exclu du revenu, de l’aide, du travail et éventuellement interné en HP ou en camp d’isolement)
  • Alternance des périodes de confinement et de déconfinement sous prétexte de santé et de décarbonisation (Politique de la peur pour obtenir l’adhésion des masses par “contagion comportementale”)
  • Plan de relance lié à la dictature écologique
  • Diminution drastique de la population mondiale (Guerres, pandémies, vaccins, famines) jusqu’au chiffre d’occupation correcte de la planète estimé par le plan: un milliard d’êtres humains, et pourquoi pas diminuer encore?
  • 2035 Résolution du problème de la surpopulation (Merci les philanthropes et leur idéologie malthusienne qui nous fait irrésistiblement penser aux Georgia Guidestones qui suggèrent de maintenir l’humanité en dessous d’un seuil de 500 millions.)
  • New Normal (le monde modifié d’après la crise) 

[Voir aussi : Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial]

Derrière tous ces braves philanthropes, les Big Three [Les trois gros] (BlackrockVanguard et State Street) qui détiennent près de 90% des entreprises du S&P500, c’est-à-dire ont des intérêts énormes dans les médias, Big Pharma et les GAFAM.  A savoir que les actifs de Blackrock sont gérés par l’intelligence artificielle via son logiciel Aladdin qui lui a permis de prendre les rênes de la FED et est donc clairement au sommet de la pyramide du Great Reset.

[Voir aussi :
2020 : Le règne des marchands du Temple…
Les 4 firmes qui possèdent les USA]

Finalement, chers lecteurs, il ne nous reste plus qu’à devenir Amish pour faire échouer le plan et éviter d’être “réinitialisés”…

“C’est un triomphe pour la science car au moins nous sommes parvenus à stabiliser quelques chose : à savoir, l’estimation de la capacité d’accueil de la planète, c’est-à-dire un milliard de personnes. Quel triomphe ! D’un autre côté, voulons-nous en arriver là ? Je pense que l’on peut faire bien mieux.” 

(Hans Joachim Schellnhuber, climatologue, Conférence de Copenhague,2009)

En cas de réincarnation, je souhaiterais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation.” 

(Prince Philip — père du prince Charles – 1988, Deutsche Presse-Agentur).


Source: Faits & documents N° 487,488 et 489




La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend

[Source : Les Observateurs]

Les Observateurs

Cenator : La RTS donne la parole à Patrick Artus, un grand pape du Great Reset. Un vrai pikettiste, un économiste de gauche mondialiste, dans la ligne du WEF. 

À notre avis, les pays qui vont se sortir de cette crise ne sont surtout pas ceux qui verseront dans l’assistanat ni dans le revenu universel (le fameux oreiller de paresse, l’expression qui a déclenché l’attaque de la meute contre Guy Parmelin). Ce sont au contraire ceux qui vont se retrousser les manches et adopter le slogan d’Orban : Nous allons créer autant d’entreprises qu’il en a été détruit et fournir l’aide indispensable au redémarrage.

Dans le « nouveau capitalisme » prôné par Artus, l’État « sauve » tout le monde, même les entreprises qui auraient dû faire faillite et qui vont vivoter grâce à l’aide. Ce sauvetage artificiel par la planche à billets instaure en réalité une économie communiste à la soviétique, où les entreprises non viables sont maintenues à flot par les subventions. 

Lors du premier confinement, quand nous ignorions tout du virus et manquions même de désinfectant, des restrictions limitées avaient encore un certain sens, pour un court temps de réorganisation. Par contre, le deuxième confinement est clairement irrationnel et suicidaire et il utilise la pandémie comme prétexte pour établir un nouveau modèle sociétal.
La mise en place du Great Reset apparaît toujours plus évidente, et la pandémie en devient même l’instrument, au lieu qu’il ne soit qu’une 
conséquence de celle-ci.

Un capitalisme sur des bases saines et durables signifie pour Artus plus de collaboration internationale, de façon qu’aucun pays ne sombre dans la crise. Et par aucun pays, Artus, en bon globaliste, entend toute la planète Terre au sens des élites du WEF. 

Le véritable bilan de la situation européenne actuelle, c’est que sa civilisation est à l’agonie. Le marxisme culturel a vaincu la liberté de parole, détruit la liberté académique, imposé la pensée unique à ses médias, à son enseignement ; il a imposé à la population occidentale un sentiment de culpabilité, il a sali son histoire, déformé, piétiné ses traditions, les fondements de sa civilisation, il lui a imposé le multiculturalisme, il a organisé l’invasion par des populations incompatibles.

A présent, après que nos cerveaux ont été « nourris » de la maternelle jusqu’au tombeau par l’idéologie progressiste, nous serions redevables à l’État pour tout le reste (nourriture, logement, transports…) ?

Car après que les gouvernements successifs ont laissé venir en Europe occidentale un mélange de populations étrangères tel que l’histoire de l’humanité n’en a jamais connu, et vu qu’une grandpartie de cette population est inemployable, il faut bien prévoir de quoi l’entretenir – d’autant plus maintenant que la quatrième révolution industrielle, la robotisation, est prévue par les grands horlogers de WEF.

Et selon Patrick Artus, aux mérites académiques ronflants, l’Europe aux abois aurait en plus le devoir de sauver le monde dans un élan de solidarité fraternelle. Fraternité universelle, qui n’existe que dans la tête de personnes qui vivent de leur idéologie. Ces visionnaires ont la prétention de pouvoir définir, de leur bureau, ce que doit être le nouveau modèle économique mondial et de savoir comment réformer l’économie et l’humanité de fond en comble.

Artus pense que l’économie va se redresser avec plus de social, en opposition avec le capitalisme qui « cherche le profit à tout prix » et vise à récompenser les actionnaires.
Dans le modèle qu’il préconise, ce n’est plus le privé qui prend les risques, en prêtant ses économies aux entreprises en mal de liquidités, c’est l’État s’y substitue.
Voici donc la fin du capitalisme, ce que la gauche réclame depuis 1917. 
C’est exactement cela, la vision pikettiste et marxiste de l’économie.
 La rentabilité des entreprises, pour Artus, n’est plus un objectif. 

Dans le capitalisme classique, une entreprise doit, avant tout, faire le nécessaire pour être rentable, compétitive, sinon c’est la faillite. La possibilité d’une aide sociale découle de la viabilité des entreprises, et non l’inverse.

  • « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »  Winston Churchill

Artus et le Great Reset veulent remplacer les actionnaires par l’État, et détruire par là la propriété privée. C’est une société néo-communiste qui se dessine clairement dans ces propos.
En fait, ce nouveau capitalisme n’est rien d’autre que le rêve bolchévique réchauffé. Artus, en réclamant 
un monde (occidental) « plus soucieux de lutter contre les inégalités et plus respectueux de l’environnement », déroule un tapis rouge devant la Chine – le pays même qui nous a infectés puis inspiré ces confinements.

Pour Patrick Artus, il faut plus d’Europe, plus de solidarité, et il cite comme exemple la dette colossale (750 milliards) du plan d’urgence destiné à résoudre la crise post-covid, dette solidairement remboursable entre pays membres, que l’UE veut laisser aux générations à venir. 

Beaucoup disent que cette dette ne sera jamais remboursée, qu’il y aura un Great Reset, que la planche à billets va résoudre les problèmes. Les mêmes réclament la disparition de l’argent physique, ce qui rendra l’argent encore plus virtuel et théorique (et traçable à 100%) et  relativisera toute dette. C’est la mise en place de l’utopie communiste, version digitale.

Ajoutons à cela le revenu universel comme le voudrait Artus.

« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire. »

Félix Leclerc

Lausanne l’a déjà expérimenté pour les jeunes. Après l’an 2000, la gauche s’est installée sur son trône et a instauré l’assistance comme un dû. La commune a distribué de l’assistance sans contrepartie, sans aucune exigence de remboursement. Beaucoup de jeunes en pleine capacité ont choisi de se faire entretenir par la collectivité. L’explosion des jeunes assistés a alors fait naître d’autres services sociaux pour les remettre au travail – avec ce bénéfice secondaire, pour les politicards, que ces jeunes, « en cours de réorientation » sortaient par là-même des statistiques des assistés.
L’explosion du budget du social n’a nullement effrayé les sociocrates car ils savent qu’il suffit d’augmenter les impôts et la dette pour financer les prestations et le salaire des fonctionnaires qui les servent.
Jusqu’au moment où la réalité nous explosera à la figure.


A quoi ressemblera l’économie après la pandémie?

L’interview de Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis et co-auteur de l’ouvrage « L’économie post-Covid » :



Mehmet Gultas : Deux scénarios possibles pour la crise sanitaire. Soit la crise s’aggrave, soit qu’on maîtrise, même d’une manière imparfaite, la pandémie et qu’on refonde l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Vers quel scénario se dirige-t-on ?

Patrick Artus : On va maîtriser la pandémie, la situation sanitaire sera stabilisée.

Qu’est-ce qui sera durablement différent après cette crise ? En étant prudent, sachant que toutes les grandes crises ont amené de grands changement irréversibles et pas forcément ceux qu’on s’attendait.

Le capitalisme ne va pas du tout devenir plus inclusif ni plus sympathique. (Rire de Mehmet Gultas.)

Le propre du capitalisme contemporain, c’est de chercher à rétablir le plus rapidement possible ses profits. Donc, après la crise, pour produire avec des coûts plus faibles, il faut délocaliser davantage, il faut rechercher les rentes de monopoles – Mehmet Gultas rajoute : geler les embauches – et montrer une certaine réticence vis-à-vis de la transition énergétique.

Mehmet Gultas : Donc ce durcissement du capitalisme est inéluctable ? Ou est-ce qu’on peut quand même encore l’éviter ?

Patrick Artus : Alors, on peut l’éviter, car il y a des pressions en sens opposé. Simplement, le roulement  spontané  du capitalisme, ça va être de se rétablir le plus vite possible (oui, oui, Mehmet Gultas) au détriment des autres.

Mais après, vous avez les opinions, les populations, les gouvernements, et même la finance, assez curieusement. Puisque en particulier les grands investisseurs aujourd’hui jouent un rôle tout à fait déterminant pour pousser les entreprises à être plus inclusives, à s’occuper du social, à changer leur gouvernance, à s’occuper du climat.

Mais il ne faut pas être naïf. Spontanément, une entreprise du capitalisme contemporaine a quand même, quelles que soient les  forces en sens inverse, comme but essentiel de rétablir sa rentabilité pour ses actionnaires.

Le cas de Danone est très intéressant. Avec la chute de sa rentabilité, cette société pourtant très avancée a annoncé un plan de licenciement. Donc, même dans les entreprises les plus avancées vers cette nouvelle forme de capitalisme, on reste dans un capitalisme complètement actionnarial.

Mehmet Gultas : Vous dites : la politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformistes, il faut des ruptures. Lesquelles ?

Patrick Artus : Alors, on part de l’idée que cette crise va fabriquer une énorme hétérogénéité dont nous n’avons pas d’expérience. Il y a des pays qui vont aller bien parce qu’ils ont des bonnes industries et il y a des pays qui vont aller mal. Un pays comme l’Espagne, par exemple, ou même la France, avec une grosse exposition à l’automobile, à l’aéronautique, au tourisme, ces pays vont aller mal. Il y a des secteurs qui vont aller bien, d’autres mal.

Les jeunes avec des contrats d’intérim vont aller mal, d‘autres personnes iront toujours bien avec des contrats de travail à long terme dans de grandes entreprises.

Donc on a besoin de rupture parce qu’on a besoin de politiques extrêmement puissantes pour lutter contre cette hétérogénéité. Si on ne fait pas ça, il y aura des pays, des secteurs qui vont être durablement en crise, des personnes durablement dans la pauvreté. Il faut donc changer notre approche dans la lutte contre la pauvreté.

Nous proposons dans le livre un revenu universel pour les jeunes, par exemple.

Il faut aussi laisser les entreprises négocier plus localement, parce que chaque situation sera différente, avec beaucoup discussion et de dialogue social dans chaque entreprise,

Il faut beaucoup plus de coordination et de coopération entre les pays,

En Europe, ça avance un peu. On a eu le plan de relance et le budget de moyen terme européens, qui sont plus solidaires que ce qu’on avait dans le passé.

Il y a des problèmes de très grande pauvreté dans le monde, il y a des pays dont les économies s’effondrent dans cette crise. Si on ne fait rien, ces pays vont être durablement en grande difficulté, comme l’Amérique latine, par exemple.

Il faut comprendre que nous avons cette explosion d’hétérogénéité dans toutes les dimensions, et c’est à cela qu’il faut répondre.


Le livre cité par Mehmet Gultas : L’économie post-Covid. par Olivier Pastré et Patrick Artus

Résumé de l’éditeur :

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables.

Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut.

La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme…). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.

Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).




Covid-19, élections américaines, confinement…et après, le Great Reset ?

[Source : Breizh-Info]

Si vous ne deviez actuellement vous renseigner que sur un sujet pour comprendre les enjeux autour du traitement de la question du Covid-19, des confinements à travers le monde, mais aussi des élections américaines et des conséquences qui en découleront, alors intéressez vous à la question du Great Reset, le grand Reset, donc nous avons déjà évoqué quelques concours ici.

Car le monde que certains appellent de leurs voeux est plutôt terrifiant, ne découle d’aucun complot mais de convergences d’intérêts entre des individus, des groupes, des entreprises, hauts placés, et doit absolument être décrypté.

C’est d’ailleurs ce que propose l’excellente lettre confidentielle Faits et Documents, dans ses trois derniers numéros que nous jugeons indispensables de posséder, de lire et de diffuser pour quiconque entend comprendre le monde qui vient.

La lettre confidentielle, fondée par Emmanuel Ratier et reprise avec brio par Xavier Poussard, est lue, y compris en très haut lieu, et sert de base de renseignements à de nombreux journalistes y compris de la presse mainstream, tant elle est précise, factuelle, incontestable.

Voici pour vous « mettre en appétit » ci-dessous, au sujet du Grand reset, le début du premier dossier que la lettre lui a consacré.

Qu’est ce que The Great Reset ?

Le 3 juin dernier, Klaus Schwab et le prince Charles annonçaient en grande pompe le lancement du Great Reset (« Grande Réinitialisation »), l’occasion pour le président du Forum économique mondial de présenter le Covid-19 comme « une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde »

S’affichaient, le 3 juin, aux côtés de l’héritier du trône britannique et du président du Forum économique mondial :

  • Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste, ancien Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, actuel secrétaire général de l’ONU. L’ONU est étroitement associée au Great Reset via les Objectifs du développement durable rassemblés en 2015 dans l’Agenda 2030.
  • Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.
  • L’« économiste du climat » Nicholas Stern, membre de la commission économique installée par Emmanuel Macron à l’Élysée, membre du Conseil économique sur la santé de la planète de la Fondation Rockefeller. La famille Rockefeller a en effet joué un rôle primordial dans la réduction de l’écologie à la « décarbonation » et à la voiture électrique et ce, depuis le premier Sommet de la Terre et la publication du Rapport Meadows : les limites à la croissance (1972), jusqu’à l’accord de Paris sur le climat (2015) en passant par la création du GIEC (1988). C’est encore la Fondation Rockefeller, qui, dès 2010, a établi le « scénario narratif » de l’« étape verrouillage ».
  •  Ajaypal Singh Banga, PDG de Mastercard, membre du Council on Foreign Relations et de l’International Business Council du Forum économique mondial.
  • Bernard Looney, directeur général de BP.
  • Brad Smith qui représente Bill Gates, dont il est le successeur à la tête de Microsoft. Rappelons que le Forum économique mondial et la fondation Bill & Melinda Gates avaient coorganisé, en octobre 2019, Event 201, une étrange simulation autoréalisatrice de pandémie mondiale au coronavirus avant de lancer, dès le 23 janvier 2020, à l’occasion du forum de Davos, le programme mondial de vaccination (ARN messager). Coordonné par la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI), ce programme est présidé par Richard Hatchett, qui se trouve être celui qui, au début des années 2000, a théorisé pour la première fois le confinement (lockdown) et la distanciation sociale (social distancing), alors qu’il officiait au sein de l’administration Bush Junior.
  • Le démocrate « nobélisé » Al Gore et l’ancien secrétaire d’État John Kerry, qui copréside le groupe de travail sur le changement climatique de Joe Biden, ont également soutenu publiquement cet agenda, appuyé par l’OCDE via un rapport intitulé Reconstruire en mieux : une reprise durable et résiliente après le COVID-19.
  • Représentée par son ministre des Finances Mohammed Al-Jadaan, l’Arabie saoudite, qui assure cette année la présidence du G20, participe également au Great Reset, via le projet Saoudi Vision 2030.
  • La Chine est représentée par Ma Jun, président du Comité de la finance verte et membre du Comité de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine.

Intitulé COVID-19 : The Great Reset, ce plan de « réinitialisation du monde » a été publié au début de l’été 2020 par le Forum économique mondial chez Forum Publishing.

Il est cosigné par Klaus Schwab, par ailleurs membre du conseil international du Centre Peres pour la paix (sionisme) et ancien membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg (mondialisme), et par son bras droit, le consultant Thierry Malleret. Également connu sous le pseudonyme de Milton Peel, marié à l’ancienne assistante du prince Charles, Thierry Malleret est un consultant financier (The Monthly Barometer, IJ Partners, Rainbow Insight), spécialiste de la Russie qui a officié successivement au cabinet militaire de Jacques Chirac à Matignon, à la BERD auprès de Jacques Attali, puis comme principal conseiller de l’oligarque russo-israélien Mikhaïl Fridman en qualité de chef économiste d’Alfa Bank.

Sur le plan de la communication, le Great Reset repose avant tout sur la peur, puis sur les injonctions sanitaires et climatiques qui permettent d’obtenir un assujettissement de la population par le chantage compassionnel à « sauver des vies » et à « sauver le climat ». La lecture du Great Reset et l’analyse des forces en présence permettent d’établir un parallèle avec 1917. Avec une destruction contrôlée de l’économie réelle et de la classe moyenne occidentale, se dessine en effet un « bolchevisme 2.0 », où le vert a remplacé le rouge, le « social » s’est muté en « durable » et où le rôle de la Tchéka est occupé par la combinaison de l’intelligence artificielle (IA) et de la 5G. Au sommet du monde cauchemardesque du Great Reset, BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde détenant des intérêts majeurs dans les mégabanques, les gros médias, le Big Pharma et les géants du Web. Dictant leurs politiques aux banques centrales et aux États, ce pouvoir « fantôme » entend régner, grâce à son contrôle de l’intelligence artificielle (IA), sur une humanité drastiquement réduite en nombre, largement métissée et composée d’esclaves de la dette assignés à résidence.

D’une manière générale, le niveau d’adhésion des gouvernements au projet est strictement indexé sur leur acceptation du récit de la « pandémie de Covid-19 » imposée par les gros médias. Appliqué à la virgule près par la Commission européenne (via le Green Deal) et dans les pays du Commonwealth, le Great Reset constitue ce qu’Emmanuel Macron a pudiquement appelé « le jour d’après ». Il forme, outre-Atlantique, la colonne vertébrale du programme de Joe Biden. Une fois que l’on a pris connaissance de ce plan et qu’on l’a compris, l’action gouvernementale et les mesures Covid-19 que l’on croyait absurdes deviennent tout à fait cohérentes. Une cohérence impossible à assumer politiquement auprès du grand public.

Voici, sans commentaires, quelques citations tirées de COVID-19 : The Great Reset :

« La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions. »

« L’hypothèse fondamentale est que la pandémie pourrait continuer à nous affecter jusqu’en 2022. […] Un retour complet à la « normale » ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible. »

« Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère « avant le coronavirus » (av. C) et « après le coronavirus » (apr. C). »

« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».

« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »

« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »

« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »

« Jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre aux verrouillages et aux mesures de distanciation sociale ultérieures. »

« Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée. »

« La « tyrannie de la croissance du PIB » prendra fin. »

« La fiscalité augmentera. Comme par le passé, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois contre un ennemi invisible). »

« Le contrôle public des entreprises privées augmentera. »

« Les entreprises n’adhéreront pas nécessairement à ces mesures parce qu’elles les considèrent comme « bonnes », mais plutôt parce que le « prix » à payer pour ne pas s’y soumettre sera trop élevé en termes de colère des militants. »

« L’activisme des jeunes s’accroît dans le monde, étant révolutionné par les réseaux sociaux qui accentuent la mobilisation à un niveau qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique pour le Great Reset. »

« Avec le confinement, notre attachement à nos proches s’est renforcé, avec un sentiment renouvelé d’appréciation pour tous ceux que nous aimons : la famille et les amis. Mais le côté sombre à cela est le déclenchement d’une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes. En fin de compte, ce mélange toxique a fait ressortir le pire de nous-mêmes en tant que groupe social. »

« Vu en ces termes, le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes liés à la santé mentale. […] Dans l’ère post-pandémique, ces questions peuvent désormais recevoir la priorité qu’elles méritent. Cela constituera une réinitialisation vitale. »

« La combinaison de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT) et des capteurs et de la technologie portable produira de nouvelles perspectives sur le bien-être personnel. Ils surveilleront ce que nous sommes et ce que nous ressentons, et brouilleront progressivement les frontières entre les systèmes de santé publics et les systèmes de création de santé personnalisés – une distinction qui finira par s’effondrer. »

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, « l’économie sans contact » et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient qu’il n’y a plus de blocage. »

« Au fur et à mesure que la distanciation sociale et physique persistera, s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose gagnera peu à peu du terrain sur des habitudes autrefois enracinées […]. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pouvons décider, par exemple, qu’un cours de cyclisme devant un écran à la maison ne correspond pas à la convivialité et au plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s’applique à de nombreux domaines différents comme prendre l’avion pour une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus vert et beaucoup plus pratique), se rendre à une réunion de famille éloignée pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n’est pas aussi amusant mais, encore une fois, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même suivre un cours académique (pas aussi enrichissant, mais moins cher et plus pratique) ».

« L’endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial. »

« La recherche des contacts a une capacité inégalée et une place quasi essentielle dans l’arsenal de lutte contre le COVID-19, tout en étant en même temps positionnée pour devenir un catalyseur de la surveillance de masse. »

« Au cours des mois et des années à venir, le compromis entre les avantages pour la santé publique et la perte de la vie privée sera soigneusement pesé, devenant le sujet de nombreuses conversations et de débats animés. La plupart des gens, craignant le danger du COVID-19, se demanderont : n’est-il pas insensé de ne pas tirer parti de la puissance de la technologie pour venir à notre secours lorsque nous sommes victimes d’une épidémie et que nous sommes confrontés à une sorte de situation de vie ou de mort ? Ils seront alors disposés à renoncer à une grande partie de leur vie privée et conviendront que dans de telles circonstances, le pouvoir public peut légitimement passer outre les droits individuels. »

« À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense. […] Ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que d’une manière coordonnée au niveau mondial. »

« Plus la croissance démographique est élevée, plus nous perturbons l’environnement, plus le risque de nouvelles pandémies est élevé. »

« La fragilité des États reste l’un des défis mondiaux les plus critiques, particulièrement répandu en Afrique. […] La rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement causée par la pandémie provoquera une dévastation immédiate. »

« L’un des effets les plus évidents pour les parties les plus riches du monde de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague de migration de masse dans sa direction, comme celles qui ont eu lieu en Europe en 2016. »

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Great reset : c’est pour bientôt !

[Source : Nice Provence Info]

Le Forum Économique Mondial (en anglais World Economic Forum), souvent appelé Forum de Davos, est une fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est connu pour sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement (selon Wikipédia).

Juste après le premier déconfinement, le 3 juin 2020, le Forum Économique Mondial faisait paraître publiquement le communiqué suivant :

• La « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») sera le thème d’un sommet unique qui aura lieu en janvier 2021, et qui sera convoqué par le Forum Économique Mondial.
• La « Grande Réinitialisation » est un engagement à construire conjointement et de manière urgente les bases de notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant.
• Elle exige un nouveau contrat social centré sur la dignité humaine et la justice sociale, et dans lequel le développement économique n’empiète pas sur le progrès de la société.
 • La crise sanitaire mondiale a mis à nu des ruptures de longue date dans nos économies et nos sociétés, et a créé une crise sociale qui nécessite de toute urgence la création d’emplois décents et significatifs.
• Le sommet se tiendra à la fois en présentiel et virtuellement, et mettra en relation les principaux dirigeants gouvernementaux et les chefs d’entreprises à Davos avec un réseau mondial de participants présent dans 400 villes du monde entier pour un dialogue tourné vers l’avenir et animé par la jeune génération.
• L’annonce de la « Grande Réinitialisation » a été faite par SAR le Prince de Galles et Klaus Schwab lors d’une réunion virtuelle le 3 juin 2020 à 14h30, heure d’été d’Europe centrale.

Klaus Schwab

Que sera donc cette « Grande Réinitialisation » que les grands argentiers d’en haut nous promettent ? Voici quelques précisions explicitement formulées par le fondateur de ce raout très prisé, Klaus Schwag, 82 ans, qui se hâte de changer le monde avant de le quitter :

Genève, Suisse, 3 juin 2020 – La « Grande Réinitialisation » sera le thème d’un sommet unique qui sera convoqué par le Forum économique mondial en janvier 2021. La 51e réunion annuelle du Forum Économique Mondial réunira des dirigeants de gouvernements, d’entreprises et de la société civile, ainsi que différents acteurs du monde entier dans une configuration sans précédent qui comprendra des dialogues en personne et virtuels.

« Nous n’avons qu’une seule planète et nous savons que le changement climatique pourrait être la prochaine catastrophe mondiale ayant des conséquences encore plus dramatiques pour l’humanité. Nous devons décarboniser l’économie dans la courte fenêtre d’action qui nous reste et mettre à nouveau notre pensée et notre comportement en harmonie avec la nature »,

a déclaré Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum Économique Mondial.

« Afin d’assurer notre avenir et de prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique et placer les humains et la planète au cœur d’une création de valeur mondiale. S’il y a une leçon essentielle à tirer de cette crise, c’est que nous devons placer la nature au cœur de notre mode de fonctionnement. Nous ne pouvons tout simplement pas perdre plus de temps »,

a déclaré S.A.R. le Prince de Galles.

« La Grande Réinitialisation est la confirmation que nous devons considérer cette tragédie humaine comme un signal d’alarme. Nous devons construire des économies et des sociétés plus égales, plus inclusives et plus durables, qui soient plus résistantes face aux pandémies, au changement climatique et aux nombreux autres défis auxquels nous sommes confrontés au niveau global »,

a déclaré António Guterres, secrétaire général des Nations unies à New York.

« Une Grande Réinitialisation est nécessaire pour construire un nouveau contrat social qui honore la dignité de chaque être humain », a ajouté M. Schwab. « La crise sanitaire mondiale a mis à nu la non-durabilité de notre ancien système en termes de cohésion sociale, d’absence d’égalité des chances et d’inclusion. De plus, nous ne pouvons pas non plus tourner le dos aux maux causés par le racisme et la discrimination. Nous devons intégrer dans ce nouveau contrat social notre responsabilité intergénérationnelle pour nous assurer que nous sommes à la hauteur des attentes des jeunes ». Et il poursuit : « La COVID-19 a accéléré notre transition vers l’ère de la quatrième révolution industrielle. Nous devons nous assurer que les nouvelles technologies dans le monde numérique, biologique et physique restent centrées sur l’homme et servent la société dans son ensemble, en offrant à chacun un accès équitable. Cette pandémie mondiale a également démontré une fois de plus à quel point nous sommes interconnectés. Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération mondiale intelligente, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années. La Grande Réinitialisation exigera que nous intégrions tous les acteurs de la société mondiale dans une communauté d’intérêt, d’objectif et d’action communs »
Tout en précisant : « Nous devons changer de mentalité, passer d’une réflexion à court terme à une réflexion à long terme, passer du capitalisme actionnarial à la responsabilité des parties prenantes. La gouvernance environnementale et sociale et la bonne gouvernance doivent être des éléments mesurés de la responsabilité des entreprises et des gouvernements. »

Ce sommet innovant sera une réunion annuelle très différente, reflétant l’esprit de la « Grande Réinitialisation ». Il offrira une occasion unique, au début de l’année 2021, de réunir à Davos les principaux dirigeants gouvernementaux et commerciaux du monde entier, tout en s’inscrivant dans le cadre d’un sommet mondial animé par la jeune génération, afin de garantir que le dialogue sur la « Grande Réinitialisation » dépasse les limites de la pensée traditionnelle et soit véritablement tourné vers l’avenir.

Pour ce faire, le Forum Économique Mondial s’appuiera sur des milliers de jeunes dans plus de 400 villes du monde entier, la communauté des « Global Shapers » (comprenez les idiots utiles du Système), qui seront reliés à un puissant réseau virtuel pour interagir avec les dirigeants de Davos. Chacun de ces hubs appliquera une politique de portes ouvertes pour intégrer tous les citoyens intéressés dans ce dialogue, ce qui rendra la Réunion Annuelle ouverte à tous. En outre, les médias mondiaux et les réseaux de médias sociaux mobiliseront des millions de personnes en leur permettant de partager leurs contributions tout en leur donnant accès aux discussions de la Réunion Annuelle de Davos.

C’est donc un travail de grande ampleur qui s’apprête à être effectué à Davos en janvier prochain, dans la perspective permanente d’une gouvernance mondiale comme on peut le lire entre les lignes.

Maintenant vous savez pourquoi vous êtes muselés et confinés.

Patrice LEMAÎTRE


[Voir aussi :




Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, rejette le projet de la Grande Réinitialisation (Great Reset) du Forum économique mondial

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le 3 décembre 2020, le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a répondu à une question d’un téléspectateur lors d’une diffusion en direct sur Facebook (à partir de 28:19 minutes) concernant le projet de la Grande Réinitialisation (Great Reset) qui est promu par des politiciens du monde entier, comme le premier ministre Justin Trudeau. Il explique en quoi cela consiste et pourquoi il le rejette.

J’ai déjà publié plusieurs articles concernant le projet funeste du machiavélique et ténébreux Klaus Schwab. Vous pouvez en consulter la liste ci-dessous :

https://youtu.be/dcKSsEO_yjw

À propos de Jason Kenney

Jason Kenney, né le 30 mai 1968 à Oakville (Ontario), est un homme politique canadien. Il est chef du Parti conservateur uni depuis 2018 et Premier ministre de l’Alberta depuis le 30 avril 2019.

Kenney est membre du Parti libéral de la Saskatchewan jusqu’en 1997, puis du Parti réformiste du Canada entre 1997 et 2000. Il rejoint l’Alliance canadienne entre 2000 et 2003 et est étiquetté conservateur depuis cette date. Député à la Chambre des communes du Canada, représentant les circonscriptions de Calgary-Sud-Est puis de Calgary Midnapore (Alberta) entre 1997 et 2015.

Il est élu à la Chambre des communes pour la première fois lors de l’élection de 1997, sous la bannière du Parti réformiste du Canada. Il est ensuite réélu lors de l’élection de 2000 sous la bannière de l’Alliance canadienne, le parti qui a succédé au Parti réformiste, et enfin sous la bannière du Parti conservateur aux élections de 2004, 2006, 2008, 2011 et 2015.

Il intègre le cabinet du Premier ministre Stephen Harper en tant que ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, en fonction du 30 octobre 2008 au 15 juillet 2013. Il devient à cette date ministre des Ressources humaines et du Développement social et acquiert le portefeuille de ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration le 16 août 2013. Il quitte ses deux fonctions aux Ressources humaines pour devenir ministre de la Défense nationale le 9 février 2015 tout en conservant le poste de la Citoyenneté ; il quitte le gouvernement fédéral le 4 novembre suivant au profit du libéral Harjit Sajjan.

Lors de la guerre du Donbass, le gouvernement canadien envoie des troupes sous l’impulsion de Kenney pour entraîner l’armée ukrainienne mais refuse de former le régiment Azov à cause des sympathies de ce dernier envers le néonazisme. Jason Kenney précise alors que le Canada ne doit « pas permettre qu’un petit nombre de pommes pourries dans un bataillon définisse la nouvelle Ukraine ».

Carrière provinciale

Il annonce en juillet 2016 sa candidature au poste de chef de l’Association progressiste-conservatrice de l’Alberta, dans le cadre de la course à la chefferie prévue pour 2017. Il a démissionné de son siège de député à la Chambre des communes en septembre 2016, et est élu chef des progressistes-conservateurs albertains le 18 mars 2017 avec plus de 75 % des voix. Il défend alors la fusion avec le Parti Wildrose, autre parti conservateur d’Alberta, critiquant la division des votes de droite ayant permis au NPD de prendre le contrôle de la province. La fusion est opérée le 24 juillet à plus de 95 % et le Parti conservateur uni est créé. Kenney annonce alors sa candidature à la chefferie du nouveau parti. Le 28 octobre, il se lance dans cette nouvelle course à la chefferie et est largement élu (61,1 %) le 28 octobre, devançant Brian Jean, ancien leader du Wildrose (31,5 %), et Doug Schweitze (7,3 %).

Quelques jours plus tard suivant Dave Rodney, député sortant de Calgary-Lougheed, annonce sa démission afin de permettre à Kenney de se présenter et d’obtenir un siège à la chambre avec les élections générales de 2019. La partielle a lieu de 14 décembre et il est largement élu, avec plus de 71 % des suffrages.

Premier Ministre de l’Alberta

Suite aux élections générales albertaines le 16 avril 2019, il est assermenté Premier ministre de l’Alberta le 30 avril.

Jugeant sa province lésée par le système de péréquation, il menace de déclencher un référendum pour le 17 octobre 2021 si ce système n’est pas renégocié. François Legault, Premier ministre du Québec, refuse toute renégociation de ce système lors du congrès de la Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec, jugeant que ce dernier constitue « un droit ».

En conflit avec les associations écologistes, il crée une « cellule de guerre » disposant d’un budget de 30 millions de dollars canadiens pour « répondre aux mensonges et à la désinformation qui circulent sur l’énergie albertaine. Nous contesterons chaque affirmation à l’aide de faits et de preuves ».

Considéré comme un proche des compagnies pétrolières, il donne son soutien à la construction de l’oléoduc Keystone XL par l’entreprise TC Énergie, auquel il octroie 7,5 milliards de dollars canadiens de fonds publics. Il profite par ailleurs de l’état d’urgence sanitaire provoqué par la pandémie de Covid-19 en 2020 pour exempter les compagnies pétrolières de leur obligation de déposer périodiquement des rapports environnementaux.

D’après l’économiste Éric Pineault, « c’est une décision plus politique qu’économique. TC Energy prend très peu de risques. Pour moi, le gouvernement de l’Alberta essaie d’envoyer un signal au gouvernement fédéral : “Le secteur a de l’avenir, il y a des investissements, soutenez-nous.” »


[Voir aussi les articles du blogue sur La Grande Réinitialisation]




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »

[Sources : Guy Boulianne et Le blog de Jeanne Smits]


[Le blog de Jeanne Smits]
Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Il s’agit pour l’heure d’une traduction non officielle de cet appel à l’espérance. – J.S.


[Guy Boulianne]
[Traduction Benoît & Moi]  À la veille de l’élection présidentielle américaine, et au moment où la pandémie du covid a permis l’imposition de mesures liberticides qui auraient été impensables il y a encore quelques mois, il devient moins facile de liquider comme complotistes ceux qui dénoncent le plan global de « Great reset » (Grande Réinitialisation) contre Dieu et l’homme dont les différentes formes de confinement en cours sont les prémisses sous les yeux de tous. L’ex-nonce à Washington s’adresse solennellement à l’homme en qui il voit – peut-être contre toute attente – celui que la Providence a choisi pour être le Katechon, empêchant l’accomplissement du « mystère d’iniquité ».

L’archevêque Carlo Maria Viganò s’est fait connaître sur la scène internationale en 2018 en tant que dénonciateur du Vatican, appelant le pape François à démissionner et l’accusant de couvrir des accusations d’abus sexuels contre des religieux de premier plan, dont le cardinal Theodore McCarrick, et de promouvoir un « courant homosexuel » dans la curie du Vatican.

En 2009, Carlo Maria Viganò fut nommé secrétaire général pour le gouvernorat du Vatican. À ce titre, il mit en place des procédures comptables, ce qui permit de dégager un déficit de 10,5 millions de dollars pour le Vatican et un excédent de 44 millions de dollars en un an. En 2010, Viganò proposa que la Cité du Vatican sorte de l’euro afin d’éviter de nouvelles réglementations bancaires. Le Vatican rejeta sa proposition et accepta les contrôles exigés ainsi que des réglementations bancaires plus strictes.

Au Vatican, il lutta contre la corruption et le népotisme, jusqu’à remettre en cause le cardinal Tarcisio Bertone, alors secrétaire d’État. Des documents confidentiels et des correspondances sont révélés aux yeux de tous, c’est le scandale du vatileaks. Dans certains de ces courriers, Viganò se plaint d’avoir été muté en 2011 comme nonce apostolique à Washington pour, selon ses dires, avoir révélé l’existence d’affaires de corruption, népotisme et favoritisme entre le Vatican et des partenaires italiens. D’autres pièces évoquent des conflits internes concernant la supervision de l’Institut pour les œuvres de religion, dont le président Ettore Gotti Tedeschi, accusé de « mauvaise gouvernance », a été limogé.

En janvier 2016, à 75 ans, il présenta sa démission en raison de son âge au pape François qui le 12 avril 2016 l’accepta. Mgr Christophe Pierre lui succéda à la tête de la nonciature.


« Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de “conspirationnistes” ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. » — Mgr Carlo Maria Viganò




Lettre ouverte au président des États-Unis Donald Trump

Dimanche, 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi

Monsieur le Président,

Mgr Carlo Maria Viganò (blason)
« Je sais en Qui j’ai cru »

Permettez-moi de m’adresser à vous, en cette heure où le sort du monde entier est menacé par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’archevêque, en tant que successeur des apôtres, en tant qu’ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités civiles et religieuses: puissiez-vous accueillir mes paroles comme la « voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1:23).

Comme j’ai eu l’occasion de vous l’écrire dans ma Lettre en juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal déployées dans une bataille sans merci contre les forces du Bien; des forces du Mal qui semblent puissantes et organisées face aux enfants de la Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs chefs temporels et spirituels.

Nous entendons se multiplier les attaques de ceux qui veulent démolir les fondements mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté d’éducation et d’entreprise. Nous voyons les dirigeants des nations et les chefs religieux soutenir ce suicide de la culture occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les citoyens et les croyants sont privés de leurs droits fondamentaux, au nom d’une urgence sanitaire qui se révèle de plus en plus une instrumentalisation pour l’instauration d’une tyrannie inhumaine sans visage.

Un plan global, appelé Great Reset, est en voie de réalisation. Les artisans en sont une élite qui veut soumettre l’ensemble de l’humanité, en imposant des mesures coercitives qui limitent drastiquement les libertés des personnes et des peuples. Dans certains pays, ce projet a déjà été approuvé et financé ; dans d’autres, il en est encore à ses débuts. Derrière les dirigeants mondiaux, les complices et les exécutants de ce projet infernal, il y a des gens sans scrupules qui financent le World Economic Forum et l’Event 201 [ndt: exercice de simulation de pandémie, mené en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial, qui a eu lieu en octobre 2019], en faisant la promotion de son programme.

Le but du Great Reset est l’imposition d’une dictature sanitaire visant à imposer des mesures liberticides, cachées derrière des promesses attrayantes d’assurer un revenu universel et d’annuler la dette des individus. Le prix de ces concessions du Fonds monétaire international devrait être la renonciation à la propriété privée et l’adhésion à un programme de vaccination contre les infections Covid-19 et Covid-21 promu par Bill Gates avec la collaboration de grands groupes pharmaceutiques. Au-delà des énormes intérêts économiques qui animent les promoteurs du Great Reset, l’imposition de la vaccination sera accompagnée de l’obligation d’un passeport sanitaire et d’une carte d’identité numérique, avec pour conséquence le suivi des contacts de toute la population mondiale. Toute personne qui n’accepte pas de se soumettre à ces mesures sera confinée dans des camps de détention ou assignée à résidence, et tous ses biens seront confisqués.

Monsieur le Président, j’imagine que cette nouvelle vous est déjà connue : dans certains pays, le Great Reset devrait être activé entre la fin de cette année et le premier trimestre de 2021. À cette fin, d’autres mesures de confinement sont prévues, officiellement justifiées par une deuxième et une troisième vague présumées de la pandémie. Vous savez quels moyens ont été déployés pour semer la panique et légitimer des restrictions draconiennes des libertés individuelles, provoquant habilement une crise économique mondiale. Dans les intentions de ses créateurs, cette crise sert à rendre irréversible le recours des États au Great Reset, donnant le coup de grâce à un monde dont on veut effacer complètement l’existence et la mémoire. Mais ce monde, Monsieur le Président, porte avec lui personnes, affections, institutions, foi, culture, traditions, idéaux : des personnes et des valeurs qui n’agissent pas comme des automates, qui n’obéissent pas comme des machines, parce qu’elles ont une âme et un cœur, parce qu’elles sont liées entre elles par un lien spirituel qui tire sa force d’en haut, de ce Dieu que nos adversaires veulent défier, comme Lucifer l’a fait au début des temps avec son « non serviam » (Je ne servirai pas).

Beaucoup – nous le savons bien – considèrent avec agacement cet appel au choc entre le Bien et le Mal, l’utilisation de tons « apocalyptiques », qui selon eux exaspèrent les âmes et aiguisent les divisions. Il n’est pas surprenant que l’ennemi se sente découvert au moment même où il croit avoir atteint sans être dérangé la citadelle à conquérir. Il est toutefois surprenant qu’il n’y ait personne pour tirer la sonnette d’alarme. La réaction du Deep State à ceux qui dénoncent son plan est incohérente, mais compréhensible. Juste au moment où la complicité des médias mainstream a réussi à rendre la transition vers le nouvel ordre mondial presque indolore et inaperçue, des tromperies, des scandales et des crimes sont mis au jour.

Jusqu’à il y a quelques mois, il était facile de réduire au rang de « conspirationnistes » ceux qui dénonçaient ces terribles plans, que nous voyons maintenant réalisés dans les moindres détails. Personne, jusqu’en février dernier, n’aurait jamais pensé qu’on en viendrait, dans toutes nos villes, à arrêter des citoyens pour le seul fait de vouloir marcher dans la rue, de respirer, de vouloir garder son négoce ouvert, d’aller à la messe le dimanche. Pourtant, cela se passe partout dans le monde, même dans cette Italie de carte postale que beaucoup d’Américains considèrent comme un petit pays enchanté, avec ses monuments anciens, ses églises, ses villes enchanteresses, ses villages caractéristiques. Et tandis que les politiciens sont barricadés dans leurs palais pour promulguer des décrets comme les satrapes persans, les activités font faillite, les magasins ferment, les gens sont empêchés de vivre, de se déplacer, de travailler, de prier. Les conséquences psychologiques désastreuses de cette opération sont déjà visibles, à commencer par les suicides d’entrepreneurs désespérés, et par nos enfants, séparés de leurs amis et de leurs camarades pour suivre leurs cours devant un ordinateur.

Dans l’Écriture Sainte, saint Paul nous parle de « celui qui s’oppose » à la manifestation du mystère d’iniquité, le kathèkon (2 Th 2:6-7). Dans le domaine religieux, cet obstacle est l’Église et en particulier la papauté; dans le domaine politique, c’est lui qui empêche l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Comme c’est désormais évident, celui qui occupe le siège de Pierre a, dès le début, trahi son propre rôle, pour défendre et promouvoir l’idéologie mondialiste, en suivant l’agenda de la Deep Church, qui l’a choisi dans son sein.

Monsieur le Président, vous avez clairement déclaré que vous vouliez défendre la nation – One Nation under God -, les libertés fondamentales, les valeurs non négociables qui sont niées et combattues aujourd’hui. C’est vous, cher Président, « celui qui s’oppose » au Deep State, à l’assaut final des enfants des ténèbres.

C’est pourquoi toutes les personnes de bonne volonté doivent être persuadées de l’importance capitale des prochaines élections : non pas tant à cause de tel ou tel point du programme politique, mais plutôt parce que c’est l’inspiration générale de votre action qui incarne le mieux – dans ce contexte historique particulier – ce monde, notre monde, que l’on voudrait effacer par le lockdown. Votre adversaire est aussi le nôtre : il est l’Ennemi de l’humanité, celui qui est « meurtrier dès le commencement » (Jean 8:44).

Autour de vous se rassemblent avec confiance et courage ceux qui vous considèrent comme l’ultime garnison contre la dictature mondiale. L’alternative est de voter pour un personnage manipulé par le Deep Stategravement compromis dans les scandales et la corruption, qui fera aux États-Unis ce que Jorge Mario Bergoglio fait à l’Église, le Premier ministre Conte à l’Italie, le président Macron à la France, le Premier ministre Sanchez à l’Espagne, etc. La possibilité de faire chanter Joe Biden – comme les prélats du « cercle magique » vatican – permettra de l’utiliser sans scrupules, consentant à des pouvoirs illégitimes de s’immiscer dans la politique intérieure et les équilibres internationaux. Il est clair que ceux qui le manœuvrent ont déjà quelqu’un de pire que lui prêt à le remplacer dès que l’occasion se présente.

Pourtant, dans ce tableau désolant, dans cette avancée apparemment inexorable de « l’Ennemi invisible », un élément d’espoir émerge. L’adversaire ne sait pas aimer, et ne comprend pas qu’il ne suffit pas d’assurer un revenu universel ou d’annuler les hypothèques pour assujettir les masses et les convaincre de se faire marquer comme du bétail. Ce peuple, qui a trop longtemps subi les abus d’un pouvoir haineux et tyrannique, redécouvre qu’il a une âme; il comprend qu’il n’est pas disposé à troquer sa liberté contre l’uniformisation et l’effacement de son identité; il commence à comprendre la valeur des liens familiaux et sociaux, des liens de foi et de culture qui unissent les honnêtes gens. Ce Great Reset est voué à l’échec parce que ceux qui l’ont planifié ne comprennent pas qu’il y a encore des gens qui sont prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs droits, protéger leurs proches, donner un avenir à leurs enfants. L’inhumanité nivelante du projet mondialiste sera misérablement brisée face à l’opposition ferme et courageuse des enfants de la Lumière. L’ennemi a Satan à ses côtés, qui ne sait que haïr. Nous avons à nos côtés le Seigneur tout-puissant, le Dieu des armées déployées dans la bataille, et la Très Sainte Vierge, qui écrasera la tête de l’ancien Serpent. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31).

Monsieur le Président, vous savez parfaitement combien les États-Unis d’Amérique, en cette heure cruciale, sont considérés comme le rempart contre lequel s’est déchaînée la guerre déclarée par les partisans du mondialisme. Mettez votre confiance dans le Seigneur, renforcé par les paroles de l’Apôtre : « Je peux tout en celui qui me donne la force » (Philippiens 4:13). Être un instrument de la divine Providence est une grande responsabilité, à laquelle correspondront certainement les grâces d’état nécessaires, ardemment implorées par les nombreux qui vous soutiennent par leurs prières.

Avec ce souhait céleste et l’assurance de ma prière pour vous, pour la Première Dame et pour vos collaborateurs, de tout cœur je vous adresse ma bénédiction

Que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique!

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò
Archevêque titulaire d’Ulpiana
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique


[Voir aussi : LE CANADA DEVIENT TYRANNIQUE! 2nd verrouillage «total»; CAMPS DE CONCENTRATION pour réfractaires]




Le secrétaire général de l’ONU appelle à une «gouvernance mondiale» qui soit «mordante» et prépare le “Great Reset” de l’économie mondiale

[Source : Médias-Presse.Info]

“Nous devons absolument nous unir pour réinventer le monde”, a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, qui appelle à un niveau de gouvernance «multilatéral» pour «fonctionner comme un instrument de gouvernance mondiale».

“Le problème est que le multilatéralisme actuel manque d’échelle, d’ambition et de mordant”, a déclaré Guterres lors d’une conférence de presse jeudi sur le lancement de la “réponse globale de l’ONU au COVID-19”.

“Et certains des instruments qui ont des dents, montrent peu ou pas d’appétit à mordre, comme cela a été le cas récemment avec les difficultés rencontrées par le Conseil de sécurité.”, s’est plaint le secrétaire général de l’ONU.

Dans le monde interdépendant d’aujourd’hui, “les intérêts nationaux ne sont pas facilement séparés du bien mondial”, a affirmé le perfide António Guterres, ajoutant que les bouleversements économiques et sociaux causés par la pandémie de coronavirus «ont mis à nu des inégalités graves et systémiques» à travers le monde, et ont souligné sa fragilité face à la «crise climatique», la menace d’une guerre nucléaire et «l’anarchie dans le cyberespace».

Face à de tels problèmes, “les dirigeants mondiaux doivent être humbles et reconnaître l’importance vitale de l’unité et de la solidarité”, en déduit-il avant de se lancer dans un plaidoyer pour la mise en place d’un gouvernement mondial.

“Nous devons repenser la manière dont les nations coopèrent.” “Nous avons besoin d’un multilatéralisme en réseau, réunissant le système des Nations Unies, les organisations régionales, les institutions financières internationales et autres”, a-t-il déclaré. «Et nous avons besoin d’un multilatéralisme efficace qui puisse fonctionner comme un instrument de gouvernance mondiale là où il est nécessaire.»

Il a réitéré le même message lors d’une conférence de presse virtuelle le 26 juin pour marquer le 75e anniversaire de l’adoption de la Charte des Nations Unies à San Francisco. Pour imiter ceux qui ont saisi la Charte comme l’occasion de «planter quelque chose de nouveau» après la dépression et les guerres mondiales, le multilatéralisme doit changer, a-t-il dit.

«La société civile, les villes, le secteur privé et les jeunes sont des voix essentielles pour façonner le monde que nous voulons.» Des petites phrases de Guterres que George Soros applique à la lettre en ce moment en façonnant sa révolution mondialiste.

Guterres a énoncé dans sa conférence virtuelle d’autres problèmes qui nécessiterait cette gouvernance mondiale : la méfiance généralisée et croissante à l’égard des gouvernements nationaux, les “inégalités, discrimination, corruption et manque d’opportunités partout dans le monde – des griefs qui doivent encore être traités, y compris avec un renouvellement de contrat social.”

Il y a aussi la possibilité d’une autre pandémie de «un nouveau virus transmis aussi facilement que COVID-19 mais aussi mortel qu’Ebola», a-t-il ensuite prévenu.

Et il y a «le fléau de la désinformation» à combattre”, a-t-il ajouté pour prévenir que la gouvernance mondiale doit aussi signifier le règne d’une pensée unique considérant toute analyse discordante comme une “fake news” interdite.

António Guterres a hâte de discuter de ces questions lors de l’assemblée générale annuelle des Nations Unies en septembre «dans le format nécessaire», a-t-il déclaré jeudi.

Ce n’est pas la première fois que le socialiste Guterres utilise la pandémie de coronavirus pour pousser à la «gouvernance mondiale».

Il a proposé en mars que 10% du PIB mondial soient placés dans un fonds administré au niveau international et un «plan de relance coordonné» pour répondre aux retombées économiques et sociales de la pandémie.

Si les pays acceptaient le plan, les Nations Unies ou une agence de coordination similaire recevraient l’équivalent d’environ 8,7 trillions de dollars US, un montant sans précédent qui serait 2 900 fois plus élevé que le budget annuel de l’ONU de 3 milliards de dollars US, ont commenté des spécialistes.

Le fonds international proposé par Guterres concorde parfaitement avec l’initiative «Great Reset» lancée par le Forum économique mondial, avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international (FMI).

Guterres soutient pleinement «The Great Reset», dont les élites mondialistes discuteront en janvier 2021 à Davos avec des participants en ligne du monde entier.

Notons qu’António Guterres milite également pour un droit mondial à l’avortement dans le contexte de la pandémie de coronavirus.


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