Pfizer dit à un juge fédéral qu’il est propriétaire du gouvernement fédéral et qu’il est donc immunisé contre le droit normal des contrats

[Source : profession-gendarme.com]

Par Paul Craig Roberts

Pfizer affirme que l’accord qu’elle a conclu avec Washington dans le cadre de la rubrique « Other Transaction Authority » lui permet de violer les règlements relatifs aux essais cliniques et les lois fédérales protégeant le public.

En d’autres termes, Pfizer a le pouvoir légal de commettre des fraudes qui tuent des gens.

https://www.theepochtimes.com/pfizer-moves-to-dismiss-lawsuit-from-covid-19-vaccine-trial-citing-prototype-agreement_4481422.html

Comme je l’ai expliqué à de nombreuses reprises, le gouvernement américain est privatisé. Il est dirigé par des intérêts privés dont les représentants se retrouvent au sein de la SEC, de la FDA, de l’EPA, de la Réserve fédérale et de toutes les autres agences de régulation. Comme George Stigler l’a clairement indiqué il y a 60 ans, les agences de réglementation américaines sont capturées par les industries qu’elles sont censées réglementer. Le pouvoir des intérêts privés vient également du fait que les intérêts privés sont les financeurs des campagnes politiques. Chaque élu — Chambre, Sénat, Président — et chaque fonctionnaire d’État et local sait qu’il/elle est en poste grâce aux contributions de la campagne. Cela signifie que les élus sont responsables devant leurs donateurs, et non devant les électeurs. Le pouvoir des intérêts privés a été renforcé par la décision de la Cour suprême des États-Unis qui a donné une capacité essentiellement illimitée aux sociétés d’acheter le gouvernement pour servir leurs intérêts.

Telle est la véritable image des États-Unis d’aujourd’hui. Les États-Unis sont un pays qui ne peut servir que des intérêts privés, jamais l’intérêt public, lui-même difficile à définir dans un pays où la politique identitaire est omniprésente.

Dans l’Amérique d’aujourd’hui, l’intérêt public est « l’intérêt de qui » ? Le multiculturalisme ne peut jamais aboutir à un intérêt uni. Aujourd’hui, il existe une multitude d’intérêts qui tentent de tout avoir tout en supprimant d’autres intérêts. Les féministes, autrefois une force puissante, sont en train de perdre face aux « transgenres ». Même les anciennes héroïnes féministes sont maintenant annulées et déplacées. Les Américains blancs, qualifiés de « racistes aversifs », ont perdu au profit des Noirs qui se sont vus accorder des préférences juridiques, violant ainsi le 14e amendement de la Constitution américaine qui a été adopté dans le but explicite d’établir l’égale protection de la loi. Les hétérosexuels autrefois sains d’esprit répondent désormais aux homosexuels autrefois criminels et doivent suivre une « formation à la sensibilité » pour apprendre la déférence envers les homosexuels, les minorités préférées et les demandeurs transsexuels. Aujourd’hui, la discrimination s’exerce à l’encontre de l’homme hétérosexuel blanc qui est qualifié de « terroriste national » s’il ne se joint pas à la persécution des hommes hétérosexuels blancs et ne vote pas pour Donald Trump. Le parti démocrate américain a défini son rival, le parti républicain, comme le parti des suprémacistes blancs, le parti des « déplorables de Trump ».

La société qui existe aujourd’hui aux États-Unis est tellement divisée qu’elle ne constitue plus un pays. Il n’existe AUCUN PRINCIPE OU CROYANCE UNIFIÉS. Les États-Unis sont devenus une tour de Babel, et les Américains ne sont pas conscients de qui leur a apporté cette affliction et de l’effondrement sociétal qu’elle entraîne.

Source : Paul Craig Roberts




Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial

[Source : medias-presse.info]

Dans les prochains jours, les États adhérents à l’Organisation Mondiale de la Santé voteront les résolutions concernant la gestion des pandémies par l’OMS, avec lesquelles la souveraineté regardant la santé des citoyens est transférée à un organisme supranational, financé en grande partie par l’industrie pharmaceutique et la Fondation Bill & Melinda Gates. Si ces résolutions sont approuvées à la majorité, l’OMS aura le pouvoir d’imposer exclusivement toutes les règles en cas de pandémie, y compris les quarantaines, les confinements, les vaccinations obligatoires et les passeports de vaccination. Il convient également de garder à l’esprit que cette organisation jouit de l’immunité et que ses membres ne peuvent être jugés ou condamnés en cas de crimes. Des technocrates non élus auront paradoxalement plus de pouvoir que les citoyens n’accordent à leurs représentants par un vote démocratique.

Etant donné que le transfert de souveraineté configure un crime de haute trahison dans toutes les législations nationales, et que les Parlements ne peuvent légiférer contre les intérêts de la Nation, encore moins violer les libertés naturelles et les droits fondamentaux de leurs citoyens, je crois qu’il n’échappe à personne que cette tentative de l’OMS de s’approprier un pouvoir qui appartient à chaque État sert à empêcher toute forme d’opposition à l’Agenda 2030, qui dans le secteur de la santé vise aussi substantiellement la réduction drastique des services médicaux et hospitaliers, la privatisation des systèmes de santé et la prévention des maladies par les vaccins.

La psychopandémie a montré l’asservissement des dirigeants, des politiques, des médias, des magistrats, de toute la classe médicale et du Saint-Siège lui-même aux diktats d’un groupe de fonctionnaires d’un organe supranational en conflit d’intérêts évident. Les désastreux effets indésirables du sérum à l’ARNm expérimental ne sont reconnus que maintenant, alors que nombreux sont ceux qui attendent à juste titre que les responsables de ces décisions soient tenus responsables devant un tribunal indépendant.

Il semble donc pour le moins absurde que l’on veuille en ce moment donner à l’OMS des pouvoirs de décision contraignants, alors que dans la gestion de la récente urgence pandémique et de la campagne de vaccination de masse, il y a eu les plus grands effets néfastes en termes de dommages permanents aux patients et de décès. En plus de l’impunité des crimes commis dans le silence des grands médias, il y a un choix discrétionnaire total sur les urgences à venir, largement planifiées par le lobby pharmaceutique. La marginalisation des personnels de santé qui font appel au Serment d’Hippocrate risque de devenir la norme pour éliminer toutes les voix dissidentes.

À cet égard, il est significatif que les nations qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial – comme la Russie et le Brésil – soient conscientes des conséquences très graves qu’entraînera la ratification éventuelle des résolutions, et que pour cette raison, elles s’opposent à leur approbation. Même le président Trump, pendant son mandat, a voulu envoyer un signal sans équivoque en coupant les fonds du Trésor américain aux bureaucrates de l’OMS : c’est aussi pour cette raison que l’État profond a empêché sa réélection lors des dernières élections présidentielles, soutenant un personnage compromis et corrompu, dont le fils Hunter est impliqué dans le financement de biolabs américains en Ukraine.

J’exprime donc tout mon soutien aux citoyens, et notamment aux scientifiques, médecins et juristes qui dénoncent cette menace à la souveraineté nationale des pays adhérents, et qui demandent que la lumière soit faite sur les événements passés et sur les conséquences que les décisions de l’OMS ont causé à la santé de la population mondiale. J’exhorte les chefs d’État et de gouvernement, qui seront appelés à s’exprimer sur la ratification de ces résolutions, à les rejeter et à les repousser, car elles sont contraires au bien commun et visent à réaliser ce coup d’État mondial que l’ONU et le Forum Économique Mondial planifient depuis des années sous le nom d’Agenda 2030 ou Great Reset. La gouvernance mondiale de la santé, telle que soulignée par des experts hautement autorisés qui ne sont pas compromis avec le système, représente l’un des éléments fondamentaux du NWO (Nouvel Ordre Mondial) et, en tant que telle, doit être rejetée et combattue. La logique de contrôle, de profit et de pathologisation de masse doit être remplacée par la santé publique qui a pour finalité première la santé des citoyens et la protection de leurs droits inaliénables.

Le Saint-Siège – qui est Observateur Permanent auprès des Nations Unies et depuis un an également auprès de l’OMS – a le devoir de réaffirmer le droit des individus à la liberté d’accepter ou de refuser un traitement médical, en particulier face au danger concret d’effets indésirables, en partie encore inconnus, de cette thérapie génique expérimentale. Et si jusqu’à présent Bergoglio et sa cabale ont soutenu les délires de Gates, Schwab et Soros, le moment est venu pour l’Église catholique de prendre la défense des plus faibles, des enfants à naître sans défense, des enfants et des personnes âgées, ainsi que de ceux qui ont fait l’objet d’un chantage par le cynisme d’hommes d’affaires et de conspirateurs, pour les forcer à s’inoculer un sérum contaminé par des lignes cellulaires fœtales avortées. Le silence du Vatican, après des déclarations hâtives au début de la pandémie et des approbations honteuses à BigPharma, marquera la condamnation du Sanhédrin romain, complice d’un crime contre Dieu et contre l’homme. Jamais au cours de l’histoire la Hiérarchie ne s’était prostituée au pouvoir temporel d’une manière aussi servile et abjecte. Prions pour que quelques évêques trouvent le courage de prendre leurs distances avec la ligne collaborationniste de Bergoglio et sachent trouver les mots pour ouvrir les yeux des bons jusqu’ici trompés par la propagande mondialiste.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

21 mai 2022

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)

[Voir aussi :
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]




Revue de Presse 14/05/2022

Par MF

REVUE DE PRESSE DU 9 MAI 2022

ÉDITO — Moins ça marche, plus on continue !

Les preuves de l’inefficacité des vaccins anti-covid s’accumulent, qu’à cela ne tienne, on commande toujours des lots, y compris pour les enfants, on jette ceux qui sont périmés (en d’autres temps, on aurait appelé ça « jeter l’argent par les fenêtres »), on élargit le spectre des personnes habilitées à vacciner, y compris sans prescription médicale, et on accumule des données effrayantes sur les effets indésirables des injections, de l’hépatite auto-immune au syndrome d’immunodéficience acquise, du Creutzfeld-Jacob à la stérilité, n’en jetez plus il y en a 80 000 pages pour Pfizer et même l’ANSM détaille les effets de l’AstraZeneca !

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

L’OMS révèle ses techniques de manipulation de masse

Ce qui peut expliquer l’uniformité des stratégies européennes. Ça sent le McKinsey..

Le pire est à venir pour les enfants, la vaccination obligatoire

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/allons-enfants-de-la-patrie-2

Jusqu’où iront-ils ?

Modalités de la vaccination des enfants et calendrier des directives

Au passage, on notera la disparition de l’avis médical…

La Réunion, dose de rappel obligatoire pour les soignants

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/obligation-vaccinal-les-soignants-bientot-soumis-a-une-nouvelle-dose-de-rappel-pour-continuer-a-exercer-1283168.html

Interdits d’exercer et ne pouvant pas se faire remplacer, le bras de fer se poursuit entre autorités et soignants.

Une citoyenne blessée accuse les médias

https://www.francesoir.fr/politique-france/une-citoyenne-blessee-accuse-les-medias

et demande le retrait du titre « les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés ».

Les preuves du crime dans le CSI du 12 mai 2022

Grand banditisme, et perversion des médias mainstream.

Un humain génétiquement modifié est-il brevetable ?

Une marche de plus vers l’enfer sur terre ?

D’autres pandémies à venir ?

https://www.midilibre.fr/2022/05/07/apres-le-covid-des-virus-emergents-inquietent-depuis-peu-les-scientifiques-a-quoi-faut-il-sattendre-10281113.php

Toujours le même discours pour faire peur, et la solution proposée, des vaccins !

Constat de l’état de l’AP-HP

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-martin-hirsch-a-lap-hp-des-annees-de-mauvaises-decisions-1406015

Un gâchis !

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-martin-hirsch-a-lap-hp-des-annees-de-mauvaises-decisions-1406015

Et le cynisme en prime !

ÉTRANGER

ALGÉRIE, chantage de Pfizer

https://www.jeuneafrique.com/1171814/politique/coronavirus-lalgerie-accuse-pfizer-de-chantage/

Et les gagnants sont… les vaccins chinois et russes !

CHINE, le confinement de Shanghai n’est pas une mesure sanitaire

Paranoïa de contrôle et préparation de la réélection du président.. . à vie ?

Et

Baisse des cas mais renforcement des restrictions

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/11/nouveau-resserrement-du-confinement-a-shanghai/

Pénurie de nourriture, hausse des prix, difficultés d’accès aux soins...

Et

Des employés s’enfuient de l’usine où ils étaient confinés

https://www.francesoir.fr/politique-monde/confinement-centaines-chinois-ont-fui-lusine-de-quanta

dans des conditions de travail et de vie insoutenables, sans pouvoir rentrer chez eux...

ITALIE, le cri d’alarme d’une députée contre l’obligation vaccinale

https://nouveau-monde.ca/nouveau-cri-dalarme-de-la-deputee-italienne-sarah-cunial-contre-lobligation-vaccinale/

Elle s’adresse au Pape « Vous ne pouvez plus dire que se faire vacciner est un acte d’amour, car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol. »

ITALIE, moratoire sur la vaccination à l’initiative d’un avocat

https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-confederation-legale-pour-les-droits-de-lhomme-exige-moratoire-vaccination

Manifeste signé par plus de 167 000 citoyens.

UE, comment elle s’apprête à confisquer nos données de santé

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/06/comment-lue-sapprete-a-confisque-nos-donnees-de-sante/

Le transfert progressif de notre souveraineté sanitaire vers l’Union, puis un jour vers l’OMS, est en marche.

L’OMS affole la presse avec 15 millions de morts du Covid

https://www.francesoir.fr/societe-sante/oms-15-millions-morts-covid-surmortalite-presse

Surmortalité liée aux mesures anti-covid et aux statistiques biaisées.

USA, combien Pfizer a-t-il payé à la FDA pour que son vaccin soit approuvé ?

https://vaccineimpact.com/2022/just-released-documents-by-pfizer-show-biontech-paid-fda-2875842-00-drug-user-fee-for-covid-19-vaccine-approval/

2875 millions de dollars !! Qui peut croire que ce vaccin devait protéger la population ??

USA, nouveau scandale, paiements occultés à Fauci et membres du NIH

https://www.epochtimes.fr/nouveau-scandale-350-millions-de-dollars-de-paiements-occultes-destines-a-fauci-collins-et-dautres-membres-des-nih-2022660.html

« Nous pensons qu’il existe un énorme conflit d’intérêts inhérent aux NIH »

L’État profond travaillait contre Trump pour gérer l’épidémie de Covid

https://www.epochtimes.fr/letat-profond-travaillait-contre-trump-reponse-covid-19-ancien-conseiller-departement-de-sante-devoile-2021175.html

« 90 % des personnes en 2020 et 2021, qui ont été désignées comme positives au Covid avec des tests PCR étaient faussement positives ». « Nous aurions pu gérer cette pandémie simplement en protégeant correctement les personnes vulnérables et en permettant à tous les autres de vivre une vie normale, de s’exposer naturellement et sans danger en étant immunisés naturellement », poursuit le Dr Alexander.

Pourquoi lancer un mandat d’arrêt contre Fauci ?

https://nouveau-monde.ca/pourquoi-lancer-un-mandat-darret-contre-le-docteur-de-lamerique-anthony-fauci/

Exposé détaillé des individus et sociétés responsables des stratégies de la pandémie et de leurs mensonges, à lire absolument !

JUSTICE

Trois médecins devant le Conseil de l’Ordre pour avoir prescrit des antihistaminiques

https://www.francesoir.fr/societe-sante/medecins-haute-savoie-antihistaminiques-conseil-de-lordre

Où commence et s’arrête la liberté de prescrire ?

Afrique du Sud, McKinsey, encore lui !

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/05/afrique-du-sud-mckinsey-et-les-societes-de-conseil-bouscules-par-les-scandales-de-corruption-de-l-ere-zuma_6124911_3212.html

Rapport de la commission Zondo consacré au pillage des caisses de l’État dans les années 2010.

INDE, la Cour suprême juge la vaccination obligatoire anticonstitutionnelle

https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-cour-supreme-indienne-juge-la-vaccination-obligatoire-anti-constitutionnelle

Respect de l’intégrité physique et de l’autonomie personnelle… à quand dans le monde ?

USA, le Missouri et la Louisiane intentent un procès à Biden, Fauci, etc.. pour collusion avec les réseaux sociaux (censure sur le covid et les vaccins)

https://nypost.com/2022/05/05/biden-sued-for-colluding-with-big-tech-to-suppress-free-speech-on-hunter-laptop/

et l’Arizona délivre un mandat d’arrêt contre Fauci pour avoir caché des traitements

https://reseauinternational.net/larizona-delivre-un-mandat-darret-contre-fauci-pour-avoir-cache-des-medicaments-et-des-traitements-salvateurs-contre-le-covid-au-public/

COVID

Les sous-variants BA4 et BA5

https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/04/30/omicron-ce-que-lon-sait-des-sous-variants-ba-4-et-ba-5

Apparus en Afrique du Sud, leur pouvoir infectieux est élevé et leur devenir épidémiologique inconnu à ce jour.

TRAITEMENTS ET PRÉVENTION

Aucune incidence du port du masque chez les enfants sur le taux de contamination

https://reinfocovid.fr/science/aucune-correlation-entre-le-port-du-masque-et-le-taux-de-sars-cov2-chez-les-enfants/

Les plus jeunes ont des indicateurs de transmission inférieurs à ceux des plus âgés.

USA, les hôpitaux payés pour utiliser un traitement inefficace et dangereux

Remdesivir, Paxlovid, Molnupiravir, 10 fois plus chers que l’ivermectine, efficace et non toxique.

INJECTIONS

La DREES affiche une chute d’efficacité des vaccins

https://www.francesoir.fr/societe-sante/drees-efficacite-vaccins

Les vaccinés sont surreprésentés dans les hospitalisations et décès.

Moderna ira jusqu’au bout alors que son vaccin est déconseillé aux moins de 30 ans !

https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-lagence-europeenne-des-medicaments-examine-lutilisation-du-vaccin-de-moderna-chez-les-moins-de-5-ans-05-05-2022-SGV56EUKHJE77CBVF2KV35GUZ4.php

Les enfants n’ont rien à craindre du Covid, mais tout des vaccins, il faut le répéter !!

EFFETS INDÉSIRABLES

Le 24 mai le Dr Amine Umlil sera auditionné au Sénat sur les effets indésirables des vaccins

https://www.francesoir.fr/politique-france/amine-umlil-auditionne-au-senat-le-24-mai

Audition publique et retransmise sur internet.

Allemagne, une étude confirme l’hépatite auto-immune sévère induite par le vaccin

https://lesakerfrancophone.fr/une-nouvelle-etude-confirme-que-le-vaccin-covid-provoque-une-hepatite-auto-immune-severe

Arrêtons la vaccination des enfants !!

Allemagne, le sang est modifié chez TOUS les vaccinés

https://www.kla.tv/Interviews-fr/22503

Il est possible de faire la distinction selon le statut vaccinal, ce qui pose la question d’un délit.

Allemagne, des complications 40 fois plus importantes que celles du rapport Ehrlich

https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccination-contre-le-sars-cov-2-une-etude-allemande-fait-etat-deffets-secondaires

Un demi-million d’effets secondaires graves !!

Royaume-Uni : Syndrome d’immunodéficience acquise après 3 doses

https://planetes360.fr/les-donnees-officielles-indiquent-que-les-personnes-triplement-vaccinees-developpent-le-syndrome-dimmunodeficience-acquise-a-un-rythme-alarmant/

Système immunitaire décimé, favorisant infections et cancers.

Déni concernant les effets très graves des injections chez les femmes enceintes

https://nouveau-monde.ca/pourquoi-un-tel-deni-des-effets-graves-des-vax-anticovid-chez-les-femmes-enceintes/

ANSM : AUCUN signal de sécurité n’existe à ce jour !!

Et

https://www.aimsib.org/2022/05/08/vacciner-les-femmes-enceintes-est-une-folie-absolue/

Ou comment clouer le bec d’un Conseiller Ordinal en manque d’informations valides !

80 000 pages d’effets indésirables décryptés (documents de Pfizer)



Alexandra Henrion-Caude les décode pour Radio Courtoisie.

Creutzfeld-Jacob, Pfizer dès 2020 avait signalé des contaminations du vaccin !!



mais envisagé seulement un risque théorique.

L’ANSM détaille tous les effets indésirables de l’AstraZeneca

https://www.lelibrepenseur.org/covid-19-lansm-detaille-tous-les-effets-indesirables-lies-au-vaccin-dastrazeneca/

Et la liste s’allonge…

Refuser l’obligation vaccinale prévue et informer, informer...

https://nouveau-monde.ca/refuser-lobligation-vaccinale-prevue-informons-chaque-jour/

Pour rappel, un accident indésirable sur 5 est un trouble cardiaque.

RÉSISTANCES

Conseil scientifique indépendant du 5 mai 2022

Hélène Banoun :

« La minute d’actu »

Claude Escarguel :

« “Les coopérations bactéries/virus et leurs implications thérapeutiques dans la prévention des formes graves et longue de Covid” »



HOLD-OUT, le film après Hold-up et Hold-on

https://www.francesoir.fr/videos-lentretien-essentiel/pierre-barnerias-hold-out

3e volet de ce documentaire avec des intervenants prestigieux.

Et

https://rumble.com/v134m5x-hold-out-film-complet-par-le-collectif-de-journalistes-indpendants-citizen-.html

et

https://dissidencetv.fr/19/04/2022/sante/covid-19/hold-out-film-complet/

12 min Base de données EMA, disparition des cas déclarés de décès d’enfants au fil du temps.

22 min, images impressionnantes de structures évoquant un champignon dans le vaccin Moderna, 24 min identification d’un ver de type helminthe, et structures non identifiées, organisées en ligne, le tout indique que les vaccins ont été conçus depuis longtemps.

47 min, des structures triangulaires (qui n’existent pas dans la nature)

Oxyde de graphène (totalement interdit !), transformant le corps humain en émetteur-récepteur ? Produits toxiques, comme le PEG induisant une réaction adverse du corps risque de maladies auto-immunes.

1 h 23, excipient du Janssen, formation d’une structure foliée, et de formes rondes se multipliant sous le microscope (phénomène microtubulaire soumis à une influence magnétique ??). Etc.




Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma

[Source : RI]

par F. William Engdahl.

Sur une initiative de l’administration Biden, l’Organisation mondiale de la Santé imposera, sauf miracle, d’ici novembre 2022, c’est-à-dire au début de la prochaine saison de grippe dans l’hémisphère nord, un contrôle descendant sans précédent sur les réglementations et mesures sanitaires nationales de la planète entière. Dans ce qui s’apparente à un coup d’État furtif, l’OMS obtiendra de nouveaux pouvoirs draconiens lui permettant de passer outre la souveraineté nationale dans 194 pays membres des Nations unies et de dicter leurs mesures sanitaires avec la force du droit international. On en parle parfois comme du traité de l’OMS sur les pandémies, mais c’est bien plus que cela. Pire, la majeure partie du budget de l’OMS provient de fondations privées liées aux vaccins, comme la Fondation Gates, ou de Big Pharma, ce qui constitue un énorme conflit d’intérêts.

Nouveaux pouvoirs draconiens de l’OMS

Faire quelque chose de façon furtive signifie le faire de manière secrète ou dissimulée, afin d’éviter qu’il ne soit largement connu et éventuellement combattu. Cela s’applique à la proposition faite par l’administration Biden à l’OMS de Genève le 18 janvier 2022, selon les documents officiels de l’OMS. L’OMS a caché les détails des « amendements » américains pendant près de trois mois, jusqu’au 12 avril, un mois seulement avant que l’organe compétent de l’OMS ne se réunisse pour approuver ces mesures radicales. De plus, au lieu des 18 mois d’attente précédents pour devenir un traité en droit international, seuls 6 mois sont utilisés cette fois-ci. C’est une véritable fuite en avant. La proposition américaine est soutenue par tous les pays de l’UE et par 47 pays au total, ce qui garantit une adoption quasi certaine.

Les propositions, officiellement intitulées « Renforcer la préparation et la réponse de l’OMS aux urgences sanitaires : Proposition d’amendements au Règlement sanitaire international », ont été soumises par la secrétaire adjointe aux Affaires mondiales du département américain de la Santé et des Services sociaux, Loyce Pace, en tant qu’« amendements » à un traité de 2005 sur le Règlement sanitaire international de l’OMS déjà ratifié. L’OMS définit ce traité de 2005 ainsi : « Le Règlement sanitaire international (2005) (RSI) constitue un cadre juridique général qui définit les droits et les obligations des pays dans la gestion des événements et des urgences de santé publique susceptibles de franchir les frontières. Le RSI est un instrument de droit international qui est juridiquement contraignant pour 196 pays, dont les 194 États membres de l’OMS ».

Pace a rejoint l’administration Biden après avoir dirigé le Conseil mondial de la santé, qui compte parmi ses membres les noms les plus corrompus de Big Pharma, dont Pfizer, Lilly, Merck, J&J, Abbott et AVAC, financée par Bill Gates, pour n’en citer que quelques-uns. Ses propositions de transformation radicale des pouvoirs de l’OMS en matière de « pandémies » et d’épidémies auraient facilement pu être rédigées par Gates et Big Pharma.

Avant d’examiner ce que les « amendements » de Loyce Pace feront pour permettre la transformation de l’OMS en une dictature mondiale de la santé dotée de pouvoirs sans précédent pour annuler les jugements de tout gouvernement national, il convient de noter un problème juridique furtif. En déguisant un changement complet des pouvoirs du traité de 2005 de l’OMS en simples « amendements » à un traité ratifié, l’OMS prétend, avec l’administration Biden, que l’approbation des amendements ne nécessite aucun nouveau débat de ratification par les gouvernements membres. C’est de la furtivité. Sans débat national par des représentants élus, l’OMS non élue deviendra à l’avenir une superpuissance mondiale sur la vie et la mort. Washington et l’OMS ont délibérément restreint le processus de participation du public pour faire passer ce projet en force.

Une nouvelle loi de facto

Comme il se doit, l’OMS a finalement publié les « amendements » américains. On y trouve les suppressions ainsi que les nouveaux ajouts. Les modifications apportées par l’administration Biden transforment le rôle consultatif de l’OMS auprès des gouvernements nationaux, non seulement sur les réponses aux pandémies mais aussi sur tout ce qui touche à la « santé » nationale, en un tout nouveau pouvoir de passer outre les agences sanitaires nationales si le directeur général de l’OMS, désormais Tedros Adhanom, le décide. L’administration américaine Biden et l’OMS se sont entendues pour créer un traité entièrement nouveau qui fera passer toutes les décisions en matière de santé du niveau national ou local à Genève, en Suisse, et à l’OMS.

L’article 9 est typique des modifications apportées par Washington au traité existant de l’OMS. La modification américaine consiste à insérer « pourra » et à supprimer « devrait » de l’OMS : « Si l’État partie n’accepte pas l’offre de collaboration dans les 48 heures, l’OMS pourra… ». Dans le même article, le mot « offre de collaboration par l’OMS, en tenant compte de l’avis de l’État partie concerné… » est supprimé. Le point de vue ou le jugement des autorités sanitaires de l’Allemagne, de l’Inde ou des États-Unis ne sont plus pertinents. L’OMS pourra passer outre les experts nationaux et dicter en tant que loi internationale ses mandats pour toutes les pandémies futures, ainsi que pour les épidémies ou même les problèmes de santé locaux.

De plus, dans le nouvel article 12 proposé sur la « Détermination d’une urgence de santé publique de portée internationale, d’une urgence de santé publique de portée régionale ou d’une alerte sanitaire intermédiaire », le chef de l’OMS – maintenant Tedros dans son nouveau mandat de cinq ans – peut décider seul de déclarer une urgence, même sans l’accord de l’État membre. Le chef de l’OMS consultera alors le « comité d’urgence » de l’OMS concerné sur la polio, l’Ebola, la grippe aviaire, le COVID ou tout autre problème déclaré. En bref, il s’agit d’une dictature mondiale sur la santé des citoyens par l’un des organismes de santé les plus corrompus au monde. Les membres d’un comité d’urgence donné de l’OMS sont choisis selon des procédures opaques et généralement, comme dans le cas du comité actuel sur la polio, de nombreux membres sont liés aux différents fronts de la Fondation Gates comme GAVI ou CEPI. Pourtant, le processus de sélection est entièrement opaque et interne à l’OMS.

Entre autres pouvoirs, le nouveau traité sur les pandémies donnera à Tedros et à l’OMS le pouvoir de rendre obligatoires les passeports vaccinaux et les vaccins COVID dans le monde entier. Ils travaillent actuellement à la création d’un programme mondial de passeport vaccinal/identité numérique. En vertu du nouveau « traité sur la pandémie », lorsque des personnes sont lésées par les politiques de santé de l’OMS, il n’y a aucune responsabilité. L’OMS bénéficie de l’immunité diplomatique.

Astrid Stuckelberger, ancienne cadre supérieure de l’OMS et lanceuse d’alerte, aujourd’hui scientifique à l’Institut de santé mondiale de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, a fait remarquer que « si le nouveau traité sur les pandémies est adopté par les États membres, cela signifie que la Constitution de l’OMS (conformément à l’article 9) primera sur la Constitution de chaque pays en cas de catastrophe naturelle ou de pandémie. En d’autres termes, l’OMS dictera aux autres pays et ne fera plus de recommandations. »

Qui est l’OMS ?

Selon les nouvelles règles, le directeur général de l’OMS aurait le pouvoir ultime de déterminer, par exemple, si le Brésil, l’Allemagne ou les États-Unis doivent imposer un confinement pandémique de type Shanghai ou toute autre mesure qu’il déciderait. Ce n’est pas une bonne chose. Surtout lorsque le chef de l’OMS, Tedros, originaire de la région du Tigré en Éthiopie, est un ancien membre du Politburo de l’organisation marxiste désignée comme terroriste (à l’époque par Washington), le Front de libération du peuple du Tigré. Il n’est pas titulaire d’un diplôme de médecine, le premier dans l’histoire des directeurs généraux de l’OMS à ne pas en avoir. Il est titulaire d’un doctorat en santé communautaire, un domaine assurément vague, qui ne constitue pas une qualification médicale pour un tsar de la santé mondiale. Parmi les articles scientifiques qu’il a publiés figurent des titres tels que « Les effets des barrages sur la transmission du paludisme dans la région du Tigré ». Il aurait obtenu son poste à l’OMS en 2017 grâce au soutien de Bill Gates, le plus grand donateur privé de l’OMS.

En tant que ministre éthiopien de la Santé sous la dictature dirigée par le Tigré, Tedros a été impliqué dans la dissimulation scandaleuse de trois grandes épidémies de choléra dans le pays en 2006, 2009 et 2011. Un rapport d’enquête publié par la Society for Disaster Medicine and Public Health a révélé que, lors d’une des principales épidémies de choléra, « malgré l’identification en laboratoire du V cholerae comme étant la cause de la diarrhée aqueuse aiguë (DLA), le gouvernement éthiopien (Tedros) a décidé de ne pas déclarer une « épidémie de choléra » par crainte des répercussions économiques résultant des embargos commerciaux et de la baisse du tourisme. En outre, le gouvernement, au mépris du Règlement sanitaire international (OMS), a continuellement refusé de déclarer une épidémie de choléra et a largement décliné l’aide internationale. »

En tant que ministre éthiopien de la Santé, puis des Affaires étrangères, Tedros a été accusé de nettoyage ethnique systématique contre les tribus rivales du pays, en particulier les Amharas, de refuser aux partisans de l’opposition l’aide alimentaire de la Banque mondiale et d’autres organismes, ainsi que de népotisme et de détournement de fonds internationaux destinés à la construction d’hôpitaux pour soutenir politiquement son parti minoritaire. Ironiquement, c’est le contraire de la nouvelle loi sur l’OMS que Tedros soutient aujourd’hui. Le 22 septembre 2021, l’Allemagne de Merkel a proposé Tedros pour un nouveau mandat sans opposition.

OMS, Gates, GERM

Le plus grand donateur de l’OMS (incluant GAVI), l’autoproclamé « tsar du tout mondialiste », Bill Gates, a donné un avant-goût de ce qui nous attend avec les nouvelles règles. Dans son billet de blog du 22 avril, Gates propose quelque chose d’amusant avec l’acronyme GERM – Global Epidemic Response and Mobilization-team (équipe de mobilisation et de réponse aux épidémies mondiales). Il s’agirait d’une « organisation permanente d’experts entièrement rémunérés et prêts à organiser une réponse coordonnée à une épidémie dangereuse à tout moment ». Il dit que son modèle est le film hollywoodien « Alerte ! ». « Les experts en surveillance des maladies de l’équipe rechercheraient les épidémies potentielles. Dès qu’elle en repère une, le GERM devrait avoir la capacité de déclarer une épidémie… » Elle serait coordonnée par, bien sûr, l’OMS de Tedros : « Le travail serait coordonné par l’OMS, le seul groupe qui puisse lui donner une crédibilité mondiale. »

Une notion dystopique de ce qui pourrait se produire est l’actuelle fausse épidémie de « grippe aviaire », H5N1, qui entraîne l’élimination de dizaines de millions de poulets dans le monde entier si un seul poussin est testé positif pour la maladie. Le test est le même test PCR frauduleux utilisé pour détecter le COVID-19. Récemment, le Dr Robert Redfield, le chef du CDC de Trump, a donné une interview dans laquelle il a « prédit » que la grippe aviaire se propagerait à l’homme et serait hautement fatale lors de la prochaine « grande pandémie », pour laquelle le COVID-19 n’était qu’un simple échauffement. Redfield a déclaré dans une interview de mars 2022 : « Je pense que nous devons reconnaître – j’ai toujours dit que je pense que la pandémie de COVID a été un signal d’alarme. Je ne crois pas que ce soit la grande pandémie. Je pense que la grande pandémie est encore dans le futur, et qu’il s’agira d’une pandémie de grippe aviaire pour l’homme. Elle aura une mortalité significative de l’ordre de 10 à 50%. Il y aura des problèmes ». En vertu des nouveaux pouvoirs dictatoriaux de l’OMS, celle-ci pourrait déclarer une urgence sanitaire sur une telle fraude, sans tenir compte des preuves contraires.

source : New Eastern Outlook

traduction Réseau International




Voici comment l’Europe a été poussée au suicide économique

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Moon of Alabama – Le 18 mai 2022

Avec l’aide active des « dirigeants » européens, les États-Unis parviennent à ruiner l’Europe.

Comme l’écrivait Michael Hudson, professeur et chercheur en économie à l’université du Missouri à Kansas City, début février, avant l’intervention de la Russie en Ukraine :

L’Amérique n’a plus la puissance monétaire, l’excédent commercial et une balance des paiements toujours positive qui lui permettait d’élaborer les règles du commerce et de l’investissement dans le monde depuis 1944-45. La menace qui pèse sur la domination américaine est que la Chine, la Russie et le cœur de l’île-monde eurasienne de Mackinder offrent de meilleures opportunités de commerce et d’investissement que celles offertes par les États-Unis, qui demandent de plus en plus désespérément des sacrifices à leurs alliés de l’OTAN et autres.

L’exemple le plus flagrant est la volonté des États-Unis d’empêcher l’Allemagne d’autoriser la construction du gazoduc Nord Stream 2 afin d’obtenir du gaz russe pour les prochains froids. Angela Merkel s’est mise d’accord avec Donald Trump pour dépenser un milliard de dollars dans la construction d’un nouveau port GNL afin de devenir plus dépendante du GNL américain, dont le prix est élevé. (Le plan a été annulé après que les élections américaines et allemandes ont changé les deux dirigeants). Mais l’Allemagne n’a pas d’autre moyen de chauffer un grand nombre de ses maisons et immeubles de bureaux (ou d’approvisionner ses entreprises d’engrais) que le gaz russe.

Le seul moyen qui restait aux diplomates américains pour bloquer les achats européens était d’inciter la Russie à lancer une réponse militaire, puis de prétendre que la réplique à cette réponse doit l’emporter sur tout intérêt économique purement national. Comme l’a expliqué la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, Victoria Nuland, lors d’un point de presse du département d’État, le 27 janvier : « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, le Nord Stream 2 n’avancera plus »Le problème est de créer un incident suffisamment offensif et de dépeindre la Russie comme l’agresseur.

À la mi-février, un observateur de l’OSCE notait que les bombardements d’artillerie sur le Donbass par les Ukrainiens était passé d’une poignée à plus de 2 000 explosions par jour. La Russie a réagi à ces préparatifs d’attaque en reconnaissant les républiques du Donbass, en signant des accords de défense avec elles et en leur venant finalement en aide.

Peu après le lancement de l’opération militaire russe, le professeur Hudson a approfondi ses réflexions :

La récente provocation de la Russie par l’expansion de la violence ethnique anti-russe par le régime néo-nazi ukrainien de Maiden post-2014 vise à provoquer une épreuve de force. Elle répond à la crainte des intérêts américains de perdre leur emprise économique et politique sur leurs alliés de l’OTAN et d’autres satellites de la zone dollar, car ces pays ont vu leurs principales opportunités de gain dans l’augmentation de leur commerce et de leurs investissements avec la Chine et la Russie. …

Comme l’a expliqué le président Biden, l’escalade militaire actuelle (« en agaçant l’ours ») ne concerne pas vraiment l’Ukraine. Biden a promis dès le départ qu’aucune troupe américaine ne serait impliquée. Mais il exige depuis plus d’un an que l’Allemagne empêche le gazoduc Nord Stream 2 d’approvisionner son industrie et ses logements en gaz à bas prix et se tourne vers les fournisseurs américains, dont les prix sont beaucoup plus élevés. …

L’objectif stratégique américain le plus urgent de la confrontation entre l’OTAN et la Russie est la flambée des prix du pétrole et du gaz. En plus de créer des profits et des gains boursiers pour les entreprises américaines, les prix plus élevés de l’énergie vont faire perdre une grande partie de sa vapeur à l’économie allemande.

Au début du mois d’avril, le professeur Hudson refaisait un point sur la situation :

Il est maintenant clair que la nouvelle guerre froide a été planifiée il y a plus d’un an par les États-Unis, avec la stratégie de bloquer le Nord Stream 2 dans le cadre de son objectif d’empêcher l’Europe occidentale (« OTAN ») d’augmenter sa prospérité par le commerce et les investissements mutuels avec la Chine et la Russie. …

Ainsi, les régions russophones de Donetsk et de Louhansk ont été bombardées avec une intensité croissante, et comme la Russie s’abstenait de répondre, des plans auraient été élaborés pour lancer une grande épreuve de force en février dernier ;- une attaque lourde de l’Ukraine occidentale organisée par des conseillers américains et armée par l’OTAN. …

Avant la guerre des sanctions, le commerce et les investissements européens promettaient une prospérité mutuelle croissante grâce aux relations entre l’Allemagne, la France et d’autres pays de l’OTAN d’un côté et la Russie et de la Chine de l’autre. La Russie fournissait une énergie abondante à un prix compétitif, et cet approvisionnement énergétique devait faire un bond en avant avec Nord Stream 2.

L’Europe devait gagner les devises étrangères nécessaires pour payer ce commerce d’importation croissant en exportant davantage de produits industriels vers la Russie et en investissant dans la reconstruction de l’économie russe, par exemple par des entreprises automobiles allemandes, des avions et des investissements financiers. Ce commerce et ces investissements bilatéraux sont désormais interrompus pour de très nombreuses années, étant donné la confiscation par l’OTAN des réserves étrangères de la Russie conservées en euros et en livres sterling.

La réponse européenne à la guerre par procuration des États-Unis contre la Russie est basée sur une moralisation hystérique menée par les médias, ou alors une hystérie moralisatrice. Elle n’était et n’est toujours ni rationnelle ni réaliste.

Les « dirigeants » européens ont décidé que le suicide économique de l’Europe était nécessaire pour montrer à la Russie que Bruxelles était sérieusement fâchée. Des gouvernements nationaux imbéciles, y compris celui de l’Allemagne, ont suivi ce programme. S’ils continuent sur leur lancée, le résultat sera une désindustrialisation complète de l’Europe occidentale.

Pour reprendre les termes d’un observateur sérieux :

Aujourd’hui, nous constatons que pour des raisons purement politiques, poussés par leurs propres ambitions, et sous la pression de leur suzerain américain, les pays européens imposent davantage de sanctions sur les marchés du pétrole et du gaz, ce qui entraînera davantage d’inflation. Au lieu d’admettre leurs erreurs, ils cherchent un coupable ailleurs. …

On a l’impression que les politiciens et les économistes occidentaux oublient tout simplement les lois économiques de base ou choisissent simplement de les ignorer. …

Dire non à l’énergie russe signifie que l’Europe deviendra systématiquement et durablement la région du monde la plus coûteuse en ressources énergétiques. Oui, les prix vont augmenter, et des ressources vont aller contrer ces hausses de prix, mais cela ne changera pas la situation de manière significative. Certains analystes affirment que cela portera gravement, voire irrévocablement, atteinte à la compétitivité d’une partie importante de l’industrie européenne, qui perd déjà du terrain au profit d’entreprises d’autres régions du monde.

Maintenant, ces processus vont certainement s’accélérer. Il est clair que les possibilités d’activité économique, avec ses améliorations, quitteront l’Europe pour d’autres régions, tout comme les ressources énergétiques de la Russie.

Cet autodafé économique… ce suicide est, bien sûr, l’affaire interne des pays européens. …

Or, les actions erratiques de nos partenaires – c’est ce qu’elles sont – ont entraîné une croissance de facto des revenus du secteur pétrolier et gazier russe, en plus des dommages causés à l’économie européenne. …

En comprenant les mesures que l’Occident prendra dans un avenir proche, nous devons tirer des conclusions à l’avance et être proactifs, en tournant les mesures chaotiques irréfléchies de certains de nos partenaires à notre avantage pour le bien de notre pays. Naturellement, nous ne devons pas espérer que leurs erreurs se répètent. Nous devons simplement, pratiquement, partir des réalités actuelles, comme je l’ai dit.

Tiré du discours de Vladimir Poutine, lors d’une réunion sur le développement de l’industrie pétrolière, 17 mai 2020, Kremlin, Moscou

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La véritable raison de la volonté de l’UE d’imposer un embargo sur le pétrole russe

[Source : exoconscience.com]

Cette semaine, l’Union européenne devrait annoncer une interdiction totale des importations de pétrole russe. La Hongrie, dans son premier véritable acte de défi, menace d’y opposer son veto ; l’Allemagne, après quelques tergiversations, a finalement décidé qu’elle pouvait survivre à une telle interdiction.

En supposant que les objections de la Hongrie soient finalement surmontées, cela ressemble, à première vue, à un nouveau « but contre son camp » en matière d’énergie de la part des personnes obsédées par le football. Les États-Unis ont déjà émis cette interdiction.

L’industrie européenne étant fortement tributaire du pétrole et du gaz russes, la sagesse populaire veut que la Commission européenne soit tout simplement irascible et incompétente.

Sont-ils irritables ? Oui. Incompétente ? C’est possible ? Mais seulement si vous pensez en termes conventionnels à faire ce qu’il faut pour leur peuple. Ce qui est clair pour tout observateur sérieux de la politique européenne, c’est qu’ils ne s’intéressent pas à ce que leurs peuples ont à dire ou à vouloir.

Leur programme ne tolère aucune opposition, même s’il leur faut détruire leur propre économie pour mettre un rival à genoux.

Cela dit, je doute sincèrement qu’il y ait un « embargo des acheteurs » sur le gaz naturel, car il n’existe pas de substitut viable à celui-ci.

La Hongrie utilise la nécessité d’un consentement unanime au sein du Conseil européen pour bloquer toute « interdiction du gaz » dans tout nouveau paquet de sanctions économiques. Au moins trois autres pays sont heureux que la Hongrie soit prête à subir les foudres de Bruxelles.

Mais interdire le pétrole russe, d’un autre côté, c’est différent.

Il est donc intéressant que la Hongrie fasse cela, étant donné qu’elle n’importe pas de pétrole de Russie. {Ed. c’est faux, la Hongrie importe 65% de son pétrole par l’oléoduc Druzhba} Ce veto avait été prédit par moi le matin après que les Hongrois aient massivement rejeté la coalition anti-Viktor Orban de George Soros et lui aient infligé une défaite ignominieuse.

La Hongrie, en revanche, est indépendante de Bruxelles sur le plan énergétique car elle a passé un contrat direct avec Gazprom pour le gaz naturel via le train de Turkstream qui va en Serbie et en Hongrie. Cela devrait vous permettre de comprendre pourquoi l’UE tente de sanctionner la Serbie et de couper les flux de ce gazoduc là où il traverse le territoire de l’UE en Bulgarie.

Avec une Hongrie indépendante sur le plan fiscal, monétaire (elle ne participe pas à l’euro) et énergétique, il n’y a guère d’arguments pour qu’elle reste dans l’UE si Bruxelles la traite comme un membre de seconde zone. Orban et son gouvernement ont refusé catégoriquement de s’impliquer dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, malgré les fortes pressions exercées par l’OTAN.

C’est presque comme si Orban et les Hongrois mettaient maintenant l’UE au défi d’avancer les procédures de l’article 7 pour les expulser. Le problème est que, s’ils le font, l’UE commencera à se fracturer.

Il est donc plus probable que la Hongrie utilise son droit de veto pour obtenir de l’UE qu’elle revienne sur les violations de l’ »État de droit » qui justifient l’exclusion de la Hongrie du budget de l’UE. Le marchandage ici devrait être évident.

Car Bruxelles et ses soutiens en coulisse veulent absolument cette interdiction du pétrole russe, tout comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Cela fait partie de leur stratégie à long terme visant à saigner la Russie, après avoir transformé l’Ukraine en Afghanistan 2.0.

Et c’est dans les différences entre l’industrie pétrolière et l’industrie du gaz naturel qu’ils pensent pouvoir atteindre cet objectif.

Des tuyaux et des populi

Dans les industries du pétrole et du gaz, la mise sous pression d’un puits est, pour l’essentiel, un processus à sens unique. On creuse un puits et on en extrait le pétrole et/ou le gaz. Il produit jusqu’à ce que le puits soit épuisé. Vous remplacez la diminution naturelle de la production du puits en forant un nouveau puits.

Mais même s’il y a un gros choc de demande à la baisse, ce qui est rarement le cas dans l’industrie pétrolière en général, ces puits continuent à produire. Le marché est temporairement surchargé de pétrole, le prix chute et les anciens puits ne sont pas remplacés jusqu’à ce que l’équilibre entre l’offre et la demande soit rétabli.

Les courbes des contrats à terme sur le pétrole sont construites par les négociants pour anticiper ces effets sur les prix. Et pour une volatilité normale de la demande de pétrole, ces courbes devraient être raisonnablement prévisibles.

Malheureusement, nous vivons à une époque où les personnes les plus puissantes du monde (du moins dans leur esprit) tentent ouvertement de détruire le marché du pétrole pour leurs propres objectifs et leur propre agenda. Ils travaillent activement à rendre les prix du pétrole et du gaz volatils au point de détruire les investissements dans l’industrie.

Ils ne le cachent pas. Le pétrole est le fléau de la planète !

J’appelle ces gens la foule de Davos (pour une description de ces personnes, voir mon podcast, épisodes 7576 et 77 pour les informations de base). Ce sont les oligarques non élus, les banquiers, le pouvoir héréditaire et les nouveaux Made Men (au sens de la mafia) qui se réunissent chaque année à Davos, en Suisse, pour décider de l’avenir de l’humanité.

Et c’est leur programme, utilisant le changement climatique et les menaces internationales telles que la guerre biologique et le terrorisme comme justifications d’une expansion massive de l’État de surveillance et de leur contrôle sur toutes choses, mais surtout sur l’argent.

L’énorme stock de ressources naturelles de la Russie et son gouvernement souverainiste s’y opposent totalement. Si vous croyez le contraire, vous avez été gazé par la propagande de Davos. Je vous invite à ranger vos enfantillages, certains trous de lapin ne sont que des trous, pas des garennes.

Revenons à l’industrie pétrolière. Le recouvrement d’un puits de gaz ou de pétrole est dangereux car il n’y a aucune garantie qu’il puisse être rouvert. Les puits peuvent être endommagés et le pétrole/gaz qu’ils contiennent perdu sans qu’il soit nécessaire d’en forer un nouveau.

Dans le cas du gaz, il suffit de brûler l’excédent si le stockage est complet, plutôt que de boucher le puits et d’attendre que la demande revienne. Avec le pétrole, par contre, vous ne pouvez pas vraiment faire cela. Vous devez stocker le produit quelque part. De toute évidence, la capacité de stockage de pétrole de la Russie est déjà pleine, voire débordante.

L’industrie pétrolière en général n’est pas conçue pour le stockage massif à long terme en raison des chocs entre l’offre et la demande, car elle n’en a littéralement pas besoin. Ce qui se développe, c’est la capacité à déplacer le pétrole pour le consommer, et non à le stocker dans de grands réservoirs en espérant que quelqu’un l’achètera.

L’industrie dispose de toute la capacité de réserve dont elle a besoin pour coordonner l’offre et la demande dans des tolérances assez étroites. Ce n’est pas une tolérance de livraison « juste à temps », mais elle n’est pas capable d’absorber un choc de demande de 20%.

Et c’est là que l’Occident pense avoir un levier important à utiliser contre la Russie en ce moment. Au dire de tous, l’Europe est l’un des principaux clients de la Russie en matière de pétrole, le port de Rotterdam ayant reçu et raffiné jusqu’à 1,4 million de barils par jour avant la guerre.

Croyez-le ou non, le Washington Post a publié un article décent expliquant où vont les exportations de la Russie. Sur les quelque 7,2 millions de barils par jour que la Russie exporte dans le monde, 4,8 millions sont destinés à des pays, pour la plupart européens, qui déclarent ne plus vouloir acheter de pétrole russe.

Le manque de capacité de stockage ne devrait pas être un problème majeur si la Russie exportait la plupart de son pétrole vers l’Europe par bateau, ce qu’elle fait. D’après un récent rapport de Transport & Environment, une ONG dont l’objectif est de convaincre l’Europe de se passer de l’énergie russe, l’oléoduc Druzhba ne fournit qu’environ 10% du pétrole russe au marché européen.

Cela représente la bagatelle de 250 000 barils par jour. L’embargo américain est plus dangereux pour l’économie russe, car en 2021, les États-Unis, qui devaient remplacer les barils sanctionnés du Venezuela par l’ancien président Trump, ont importé une moyenne de 600 000 barils par jour.

Ces importations ont commencé à se tarir en 2022, bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine. Il s’agit donc d’une autre donnée montrant que cette guerre entre l’Occident et la Russie a été planifiée bien avant la date de son déclenchement effectif, fin février.

Le fait est que l’argument qui circule dans la presse aujourd’hui est que la Russie n’a pas la capacité de stockage nécessaire pour faire face à un embargo européen et qu’elle devra donc réduire sa production. Les estimations des réductions de production de la Russie tournent autour de 1,8 million de barils par jour, alors que l’Occident espère 3 millions.

À l’instar de ce que Trump a fait en 2018 contre l’Iran, la campagne de sanctions choc a gelé de nombreuses sociétés de négoce de pétrole, qui ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait et refusaient de faire des affaires avec la Russie de peur de se mettre à dos les sanctions.

De Shell à Glencore en passant par Trafigura, les appels d’offres pétroliers russes sont devenus persona non grata et cela a créé un désordre total dans leurs livres de négociation et dans l’ensemble du secteur du négoce des matières premières, comme l’a décrit la note de Zoltan Pozsar du Credit Suisse du mois dernier.

En raison de cette dislocation financière dans ce qui devrait être une industrie stable, ennuyeuse et sans cervelle – le commerce de la matière première la plus importante au monde avec la plus grande infrastructure pour la servir – le chaos a suivi.

L’Occident collectif, suivant le plan de match de Davos, espère encore plus.

La conclusion de Pozsar est que toutes ces entreprises auront besoin d’un renflouement à un moment donné (avec une possible nationalisation comme prix à payer) ou seront autorisées à faire faillite pour servir le plan de révision radicale de l’économie mondiale de l’énergie, loin du pétrole de Davos.

Dans le même temps, ils porteraient un coup dur aux perspectives économiques de la Russie. Vu sous cet angle, il s’agit d’une sorte de double maléfice.

Mais si le fait de soutenir le pétrole acheminé par oléoduc n’est pas un si grand coup pour la production russe, qu’est-ce que l’UE essaie d’accomplir ici ?

En perturbant les routes que le pétrole emprunte normalement dans le monde, il y a maintenant une pénurie structurelle de pétroliers pour transporter le pétrole demandé. En effet, une grande partie de ces barils, soit plus de 2 millions par jour, doivent désormais effectuer des voyages beaucoup plus longs.

Au lieu de faire le trajet café-gâteau de Saint-Pétersbourg à Rotterdam, ces mêmes navires doivent maintenant, au minimum, se rendre dans des installations de stockage aux Bahamas et dans les Caraïbes, voire jusqu’en Chine ou en Inde, leur destination finale.

Lisez le billet de Pozsar ou l’article de ZeroHedge dont le lien figure ci-dessus pour vous faire une idée de l’ampleur de la perturbation.

On espère que ce choc de l’offre sur le marché des pétroliers et les effets en aval des coûts supplémentaires des voyages créeront une réaction en cascade au sein de l’industrie pétrolière russe, ce qui entraînera les baisses de production prévues.

Cela aura pour effet d’entamer sa balance commerciale positive qui « alimente la machine de guerre de Poutine ». Cela donnera également l’occasion aux concurrents de la Russie de venir leur voler des parts de marché.

Grâce à ce mécanisme et aux efforts de l’Occident pour modifier l’utilisation de l’énergie en Europe, l’effet à long terme est de détruire la capacité de la Russie à poursuivre la guerre en la privant des capitaux nécessaires.

Davos rime avec Thanos

Les États-Unis sont heureux de pousser l’Europe à ce point et de nombreux commentateurs sont heureux de terminer la conversation là : Choisissez votre épithète, mais l’idée est que l’ »Empire du Mensonge » ou la « Zone A », ou qui que ce soit d’autre, sent que son hégémonie est menacée et qu’il pousse tout le monde, en particulier l’Europe, à adopter sa stratégie préférée.

Mais je pense que cette histoire est plus une version « Made for TV » qu’une représentation exacte de la réalité.

Elle ne tient pas compte de la structure d’objectifs plus large des personnes à l’origine de ce désordre. Plutôt que d’être captifs d’une Amérique hyper-belligérante, les nations de l’UE sont des partenaires tout à fait volontaires dans cette affaire.

La stratégie de grande réinitialisation de Davos repose sur les mêmes erreurs que celles commises par Thomas Malthus au début du 19e siècle concernant la rareté des ressources. Leur modèle économique ne croit pas que les gens réagissent en temps réel aux incitations, pour ou contre, qui modèrent leur comportement. Au contraire, ils considèrent les humains comme un virus qui se déchaîne sur le monde et qui doit être contrôlé.

L’ensemble de la Grande Réinitialisation peut se résumer au même argument que le méchant des films Marvel, Thanos, qui a dit qu’il fallait tuer la moitié de la vie dans l’univers pour rendre les choses « durables ».

Et le centre de pouvoir de ce type de pensée ne se trouve pas aux États-Unis et dans l’Empire américain. Nous sommes les hyper-capitalistes qui cultivent le virus dans notre boîte de Pétri d’individualisme.

Non, cette pensée vient carrément des critiques européennes du capitalisme. Pour être réducteur, il s’agit simplement d’un marxisme réchauffé et recouvert d’une nouvelle couche de peinture rhétorique – durabilité, capitalisme des parties prenantes, environnement, social et gouvernance (ESG), objectif partagé, etc.

La preuve que l’UE est tout aussi satisfaite de la guerre en Ukraine que les forces néoconservatrices des États-Unis et du Royaume-Uni est évidente dans leur refus de mettre fin à la guerre par la diplomatie.

Mais ce sont les Européens qui souffriront le plus de cette stratégie.

Les mauvais scénarios engendrent de mauvaises politiques

Si les dirigeants de l’UE, possédés par Davos, agissaient au nom des Européens moyens, ils utiliseraient les coûts évidents de la coupure de l’Europe de l’énergie russe pour dire aux États-Unis et au Royaume-Uni d’aller se gratter.

Au lieu de cela, tout ce que nous entendons de leur part, c’est comment l’Allemagne peut se sevrer complètement de l’énergie russe en un an.

Peu importe que cela ne soit pas bon pour l’industrie allemande ou le peuple allemand à long terme. L’énergie russe est de loin la solution la moins chère pour eux, ce qui rend leur main-d’œuvre la plus compétitive possible.

Au lieu de cela, après avoir contribué à fabriquer la crise en Ukraine, ils soutiennent maintenant l’idée que c’est un impératif moral pour les Allemands de souffrir sans nourriture, sans chauffage et sans autres nécessités de base d’une supposée société avancée du premier monde pour vaincre les méchants Russes.

Dans les années qui ont précédé ce conflit, ils auraient travaillé à la mise en œuvre des accords de Minsk. Ils auraient levé les sanctions économiques à l’encontre de la Russie, auraient conclu un accord politique sur la Crimée et le Donbas, et auraient laissé les États-Unis et le Royaume-Uni s’agiter dans le vent.

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont fait le contraire. Ils ont mis de la poudre aux yeux de Poutine tout en faisant tourner le chrono jusqu’à ce que Macron soit réélu et que Merkel puisse quitter la scène, laissant une faible coalition approuvée à Davos sur laquelle rejeter la responsabilité de l’effondrement.

L’approfondissement des échanges commerciaux entre la Russie et l’UE aurait fini par faire disparaître l’animosité et l’insistance des États-Unis à armer l’Ukraine serait devenue un albatros politique, tandis que l’Europe aurait vu une renaissance potentielle, au lieu d’un trou noir économique.

La France et l’Allemagne n’auraient pas trahi leurs propres tentatives de diplomatie.

Ceci, je crois, est beaucoup plus proche de la véritable histoire du conflit, qui sert un objectif beaucoup plus large, clairement énoncé par les architectes de notre misère, que le cadre simpliste consistant à blâmer les États-Unis pour tout.

L’idée que l’Europe craint une invasion russe de la Pologne ou même de l’Allemagne, qui nécessite l’expansion de l’OTAN jusqu’à sa frontière dans le Donbas, est grotesque. L’armée russe n’est pas construite sur ce modèle et ses performances en Ukraine ne prouvent pas qu’elle est capable d’une telle opération.

Ce qui se passe actuellement est un scénario écrit il y a longtemps. La guerre de l’Occident contre la Russie a été planifiée depuis longtemps.

Les Russes le comprennent mieux que beaucoup ne sont prêts à l’accepter. Leurs dirigeants, Poutine et le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov, l’ont exprimé très clairement à chaque étape de la guerre à ce jour.

Ils ne se font aucune illusion sur la direction que l’Occident et Davos veulent donner à ce conflit, c’est pourquoi ils ont sérieusement menacé de frapper les véritables « centres de décision » qui donnent leurs ordres aux forces armées ukrainiennes.

Ces avertissements ne s’adressent pas à nos politiciens, mais à nous. C’est là que les choses se passent.

Ils ont demandé une séparation pacifique entre l’Est et l’Ouest, mais cela ne fait pas partie de l’ordre du jour. Comme les narcissiques classiques qui ont le besoin brûlant de tout contrôler, la Russie et le reste de l’Asie ne seront pas autorisés à s’éloigner de Davos et de leurs quislings eurocrates, parce qu’ils sont les sauveurs vertueux de l’humanité.

Et nous ne sommes, au mieux, qu’une « aide » et, au pire, un inconvénient.

Le grand plan de Davos, qui consiste à détruire l’ancien ordre mondial pour le reconstruire en mieux, où ils possèdent tout et où vous ne posséderez rien et où vous devrez aimer cela ou non, est le scénario.

Ils sont maintenant engagés dans ce plan. Il importe peu de savoir si cela fonctionnera ou non. C’est ce que nous devons réaliser dans toutes nos analyses. Les Russes et leurs amis d’Asie et du Sud ont-ils les moyens et les outils pour s’en sortir ? C’est possible.

Mais la question la plus importante est de savoir si ce conflit s’intensifie ou non au point que la victoire ne soit plus un concept pertinent. Lorsqu’un bloc aussi puissant que l’Union européenne est prêt à commettre des actes de vandalisme domestique de cette ampleur – et à blâmer la victime de son agression débridée – cela signifie que nous avons largement dépassé le stade du règlement rationnel.

Source : https://www.zerohedge.com/geopolitical/real-reason-behind-eus-drive-embargo-russian-oil

Traduction : https://exoconscience.com




Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation

Par Antonin Campana

Yuval Noah Harari est un Jacques Attali version 2.0 ! Plus jeune (il est né en 1976), cet intellectuel homosexuel, de parents juifs séfarades, au physique de rat écorché, qui semble manquer des muscles nécessaires pour esquisser un sourire, est aussi introduit (sans jeu de mot) dans les élites oligarchiques que l’est le prescripteur d’opinion Français. Ce citoyen israélien “marié“ (avec un homme) enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et a commis quelques travaux qui ont immédiatement fait l’admiration claironnée de Mark Zuckerberg, de Barak Obama ou de Bill Gates, ce dernier s’étant tout spécialement fendu d’un article élogieux dans le New York Times.

Il ne faut pas prendre Harari à la légère. Pour Le Point, il est « le penseur le plus important du monde » ; pour The Economist, c’est le premier « vrai intellectuel global du XXIe siècle » (« global, traduisez « mondialiste ») ; pour la chaîne La Cinq (émission La Grande Librairie) « l’intellectuel le plus influent d’aujourd’hui » ; pour le quotidien 20 minutes, « les grands de ce monde ne parlent que de lui ». Harari a été reçu par Angela Merkel, Christine Lagarde, Emmanuel Macron, avec qui il a dîné. Mais, indubitablement, ce qui fait de lui un personnage important est l’influence de ses idées sur le Forum de Davos, et notamment sur Klaus Schwab, dont on dit qu’il est le conseiller principal.

[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Justement, nous proposons ici un exposé de ses idées. Harari aime discourir et donner des entretiens. Il répète souvent les mêmes choses, dans ses écrits et dans ses interventions orales, et finalement sa pensée, assez pauvre, tourne autour de quelques obsessions (le piratage des humains, la surveillance de masse, le contrôle). Pour faire cet article nous nous sommes basé sur des entretiens (au Guardian en 2018, au Courrier de l’Unesco en 2020…), des discours (celui de Davos en 2020 par exemple) et des passages à des émissions télévisées (La Grande Librairie en 2017 par exemple). Le lecteur intéressé trouvera de nombreuses interventions filmées de Yuval Harari sur Internet (voir par exemple cette vidéo de Vivre sainement dont le travail est excellent).

La connaissance de la pensée de Yuval Harari est aujourd’hui indispensable. Ce personnage est au carrefour du dispositif oligarchique. Et il annonce que dans celui-ci peu de gens auront leur place ! Autant en être conscient.

Voici donc, à partir des propos de Yuval Noah Harari, rapportés fidèlement, l’architecture de cette pensée “nauséabonde“.

« Mon libre arbitre : c’est terminé ! » ou le piratage des humains

 La clé de voûte de la doctrine Harari tient en une phrase : le libre arbitre, qui sous-tend la liberté individuelle et donc la légitimité démocratique, est un « mythe » ! Par conséquent, rien ne s’oppose à ce qu’une intelligence artificielle prenne le contrôle du cerveau humain :

« Ce mythe a peu à voir avec ce que la science nous enseigne maintenant sur Homo sapiens et d’autres animaux. Les humains ont certainement une volonté – mais elle n’est pas gratuite. Vous ne pouvez pas décider quels désirs vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétérosexuel. Les humains font des choix – mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend de beaucoup de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer par vous-même. Je peux choisir quoi manger, qui épouser et pour qui voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mes antécédents familiaux, ma culture nationale, etc. – et je n’ai pas choisi quels gènes ou famille avoir ».

C’est pourquoi :

« Nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre »

En fait Harari réinvente l’eau chaude. Depuis longtemps (toujours ?) les hommes savent qu’ils sont le résultat d’une nature et d’une culture, voire selon certains de la volonté de Dieu. Martin Luther parlait déjà de « serf arbitre » en 1525, cinq siècles avant Harari ! On est ce qu’on est. Certes on aurait pu être différent, mais seul un tyran peut en tirer argument pour enlever à l’individu la liberté de choix et seul un pervers psychopathe peut proposer de substituer à cette liberté fondamentale le « piratage de l’humain » et le transfert de la volonté humaine à une Intelligence Artificielle :

« De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière – que ce soit pour les vidéos amusantes de chats ou pour les exaspérantes histoires sur Trump – et les bloquera en votre nom »

Pas d’inquiétude, tout se passera bien, il suffit de suivre la science :

« Les humains sont maintenant des animaux piratables. Vous savez l’idée que les humains ont un libre arbitre, [que] quoi que je choisisse dans les élections ou les supermarchés c’est mon libre arbitre : c’est terminé ! Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle. Je veux dire tout est numérisé, tout est surveillé, en cette période de crise il faut suivre la science ! ».

Et ailleurs :

« Pour réussir à pirater les humains, vous avez besoin de deux choses: une bonne compréhension de la biologie et beaucoup de puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB manquaient de cette connaissance et de ce pouvoir. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils peuvent vous pirater, ils peuvent non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront juste vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien ».

Ou encore :

« Dans le passé de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu le faire, mais personne ne comprenait assez bien la biologie. Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la gestapo ni le KGB n’ont pu le faire. Mais bientôt, au moins certaines sociétés et gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement tout le monde. Nous les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes maintenant des animaux piratables ».

Et de rêver :

« Si vous connaissez suffisamment la biologie et disposez d’une capacité de calcul et de données suffisantes, vous pouvez pirater mon corps, mon cerveau et ma vie, et vous pouvez me comprendre mieux que je ne me comprends moi-même. Vous pouvez connaître mon type de personnalité, mes opinions politiques, mes préférences sexuelles, mes faiblesses mentales, mes craintes et mes espoirs les plus profonds. Vous en savez plus sur moi que je n’en sais sur moi-même. Et si vous pouvez me faire cela, vous pouvez le faire à tout le monde. Un système qui nous comprend mieux que nous ne nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, les manipuler et, en fin de compte, faire des choix à notre place ».

Grâce au piratage des humains, des entreprises et des gouvernements peuvent désormais nous dicter leurs volontés :

« Comment fonctionne la démocratie libérale à une époque où les gouvernements et les entreprises peuvent pirater les humains ? Que reste-t-il des croyances selon lesquelles « l’électeur sait le mieux » et « le client a toujours raison » ? Comment vivez-vous lorsque vous réalisez que vous êtes un animal piratable, que votre cœur pourrait être un agent du gouvernement, que votre amygdale pourrait travailler pour Poutine, et que la prochaine pensée qui émerge dans votre esprit pourrait bien être le résultat d’un algorithme qui vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-même? Ce sont les questions les plus intéressantes auxquelles l’humanité est maintenant confrontée ».

Car la technologie progresse :

« Et ce n’est que le début. À l’heure actuelle, les pirates s’appuient sur l’analyse des signaux et des actions dans le monde extérieur: les produits que vous achetez, les lieux que vous visitez, les mots que vous recherchez en ligne. Pourtant, en quelques années, les capteurs biométriques pourraient donner aux pirates un accès direct à votre monde intérieur, et ils pourraient observer ce qui se passe à l’intérieur de votre cœur » ; « Un algorithme peut déjà dire que vous avez un préjugé contre les immigrants, alors que votre voisin n’aime pas Trump (…) maintenant, ces méthodes sont utilisées pour vous vendre des politiciens et des idéologies aussi ».

L’humain piraté par une intelligence artificielle qui lui dictera les choix qu’il fera est l’avenir de l’humanité. Comment certains peuvent-ils refuser cette évolution merveilleuse ?, se demande Harari :

« Au lieu d’explorer ce qui nous attend au-delà de l’illusion du « libre arbitre », des gens du monde entier se retirent maintenant pour trouver refuge avec des illusions encore plus anciennes. Au lieu de relever le défi de l’IA et de la bio-ingénierie, beaucoup se tournent vers des fantasmes religieux et nationalistes… ».

Ici, il nous faut faire le lien avec un rapport du Forum de Davos, dont nous avons déjà parlé dans un article (Dormez tranquilles : Davos va « externaliser » votre libre arbitre). Ce rapport pointe comme Harari la méfiance de certaines personnes envers la technologie et préconise « l’externalisation » des décisions personnelles. La liberté de décider de nos choix personnels en matière de données numériques (données qui sont fondamentales dans le processus de piratage de l’humain selon Harari)  serait ainsi confiée à un « tiers de confiance » (une intelligence artificielle) qui prendrait des décisions en notre nom : « nous regardons vers l’avenir, vers l’agent artificiellement intelligent qui permet à un tiers autonome de prendre des décisions en notre nom », est-il écrit dans ce rapport.

Qui influence qui : Harari qui influence Davos ou Davos qui influence Harari ? Ou bien plutôt travaillent-ils ensemble ?

L’objectif du piratage de l’humain : la fin de la vie privée et le  contrôle de la population

Désormais, énonce Harari, pour la première fois dans l’histoire, il est possible d’annuler l’idée de « vie privée ». Et les gens, explique-t-il doctement, seront même volontaires pour sacrifier leur vie privée sur l’autel de leur sécurité :

«  Mais il y a quelque chose pour la première fois dans l’histoire, c’est qu’il est possible d’éliminer complètement la vie privée. Ça n’a jamais été possible avant et c’est possible maintenant. Quelque chose de fondamental a changé ! Quand les dictateurs ont toujours rêvé d’éliminer la vie privée, surveiller tout le monde, tout le temps et savoir tout ce que vous faites et pas seulement tout ce que vous faites mais aussi tout ce que vous pensez et tout ce que vous ressentez. Que ce soit un tyran de la Grèce antique,  ou que ce soit Staline, ils en ont toujours rêvé. Ils n’ont jamais pu le faire car c’était techniquement impossible. Maintenant ça l’est ! »

Ça l’est, et cela se fera :

« Les gens vont être volontaires pour abandonner leur vie intime, leur intimité, pour avoir les meilleurs soins, parce que finalement les données qui sont un développement important sont des données biométriques de l’intérieur de votre corps, c’est le point clé. La grande invention sera le capteur biométrique. Quand les gens vont commencer à porter des capteurs biométriques sur ou dans leur corps, tout le temps, cela va être vraiment le déclenchement de cette révolution. Et pourquoi les gens acceptaient de porter des capteurs biométriques sur leur corps et de donner ces données aux gouvernements ou aux entreprises ? En raison de la santé ! On va leur promettre, avec de bonnes raisons, que si vous acceptez ça nous pourrons identifier par exemple le cancer quand il n’est qu’au tout début. Nous pourrons immédiatement identifier à quel moment il y a une épidémie qui se répand et isoler les premiers qui sont atteints. Ce n’est pas un mensonge, ils vont être capables de fournir des soins de santé nettement meilleurs qu’auparavant et ça va convaincre la plupart des gens d’abandonner leur vie privée en échange ».

L’important ce sont les données sur les gens, toutes leurs données. Car les données conditionnent la surveillance de masse :

« Et nous commençons déjà à voir l’émergence de tels régimes de surveillance totale dans des endroits comme le Xinjiang. Dans des endroits comme mon propre pays, en Israël, nous avons ce grand laboratoire de surveillance appelé les Territoires occupés, où vous avez 2.5 millions de cobayes pour savoir comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. Quand on regarde les chiffres, c’est incroyable le peu de soldats dont on a besoin pour contrôler des millions de personnes, si vous avez leurs données ».

Et à Davos (2020) : 

« Lorsque vous avez suffisamment de données, vous n’avez pas besoin d’envoyer de soldats pour contrôler un pays ».

Tout repose en fait sur la « sagesse de l’algorithme », religion du futur (le « dataisme »), car l’homme n’est qu’un algorithme :

« Les êtres humains ne sont finalement que des algorithmes biochimiques et si vous avez suffisamment de données et de puissance de calcul, vous pouvez hacker les algorithmes humains et à ce moment là vous pouvez contrôler et manipuler les gens »

La place du covidisme dans le piratage des êtres humains

Harari pose donc que la liberté individuelle est un mythe et que cela justifie un piratage des individus par notamment l’implantation de capteurs biométriques sous la peau. Ce piratage réorganisera de manière adéquate les pensées et les sentiments des individus, conformément à ce qu’attendent les entreprises et les gouvernements. Puisque le libre arbitre n’existe pas, autant le leur confier directement, n’est-ce pas ?. Ils en feront bon usage, n’en doutons pas. Harari nous explique que c’est au nom de leur santé que les gens accepteront de se faire implanter des capteurs biométriques dans le corps (après ce que nous avons vu des gens durant la « pandémie », nul doute qu’il ait raison). Aussi, pour arriver à ses fins, Harari compte bien profiter des « crises » et autres « catastrophes ». Jacques Attali et Klaus Schwab ne le contrediront pas. Et il précise :   

« On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser passer une bonne crise parce qu’une crise c’est aussi l’occasion aussi de faire de bonnes réformes qu’en temps normal les gens n’accepteraient jamais, mais en temps de crise, vous voyez, on a une chance, alors allons-y (…) Le vaccin nous aidera bien sûr, il rendra les choses, vous savez, plus gérables »

La fausse pandémie est ainsi l’occasion d’une rupture civilisationnelle qui verra s’installer un « régime de surveillance » :

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21 siècle. Cette capacité à pirater les êtres humains pour aller sous la peau, collecter des données biométriques, les analyser et comprendre les gens mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes, je crois que c’est l’évènement le plus important du 21 siècle ».

Le moment covidien est donc un tournant qui accélère l’asservissement des populations :

« Nous assistons actuellement à la création de nouveaux systèmes de surveillance à travers le monde, aussi bien par des États que par des entreprises. La crise actuelle pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire de la surveillance. Tout d’abord parce qu’elle pourrait légitimer et normaliser le déploiement massif d’outils de surveillance dans des pays qui les ont rejetés jusque-là. La deuxième raison est encore plus importante : cette crise pourrait entraîner une transition radicale de la surveillance « sur la peau » à la surveillance « sous la peau ».

Après les injections, viendra le puçage des populations… :

« Le covid est capital parce que c’est ce qui convainc les gens d’accepter, c’est ce qui légitime la surveillance biométrique totale. Si on veut stopper cette épidémie, nous ne devons pas juste surveiller les gens, nous devons surveiller ce qui se passe à l’intérieur d’eux, sous leur peau »

Ce qui nous mènera directement vers une « gouvernance mondiale » :

« Une des options mentionnées par certaines personnes est que seule une catastrophe pourrait ébranler l’humanité et ouvrir la voie vers un véritable système de gouvernance mondiale. Ils disent qu’on ne peut pas le faire avant la catastrophe. Mais nous devons commencer à poser les fondations pour que nous puissions réagir rapidement  lorsque le désastre se produira»

Les élites vont bientôt avoir des capacités divines

Le piratage de l’humain, la surveillance de masse, la capacité de dicter aux gens leur conduite sans même qu’ils en aient conscience, donnent aux élites une puissance démiurgique dont Harari se félicite : 

« En piratant les organismes, les élites acquièrent le pouvoir de réorganiser l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir ».

« Dans les décennies à venir, l’IA et la biotechnologie nous donneront des capacités divines pour réorganiser la vie et même créer des formes de vie complètement nouvelles. Nous sommes sur le point d’entrer dans une nouvelle ère de vie inorganique façonnée par le design intelligent, notre design intelligent ».

L’intelligence artificielle décidera de notre vie :

« Parce qu’à mesure que nous nous appuierons sur l’IA pour prendre des décisions à notre place, l’autorité passera des humains aux algorithmes. Et cela a déjà commencé. Dans un avenir proche, des algorithmes du même type pourraient nous dire où travailler et qui épouser, et aussi décider ou non de nous engager pour un travail, de nous accorder un prêt et de demander à la banque centrale d’augmenter notre taux d’intérêt ».

Nous sommes donc à l’aube d’une nouvelle révolution industrielle, plus importante que la première. Les élites sont maintenant capables de créer des « humains », ravalés par Harari au rang de « produits », et non plus seulement des biens matériels comme autrefois :

« Lors de la révolution industrielle du XIXe siècle, l’humanité a essentiellement appris à produire toute sorte de choses comme des tissus, des chaussures, des armes, et des véhicules. Cela a suffi à un petit nombre de pays qui ont mené cette révolution suffisamment vite pour subjuguer tous les autres. Ce dont il s’agit aujourd’hui c’est d’une seconde révolution industrielle mais cette fois le produit ne sera ni des tissus, ni des machines, ni des véhicules ou même des armes. Cette fois-ci le produit obtenu sera les humains eux-mêmes. Nous apprenons essentiellement à produire des corps et des esprits. Les corps et les esprits seront d’après moi les deux principaux  produits de la prochaine vague de tous ces changements… ».

Ceux qui refuseront de produire des corps augmentés et des esprits contrôlés, c’est-à-dire qui refuseront le transhumanisme, disparaîtront :

 « …et si un fossé se creusent entre ceux qui savent produire des corps et des esprits et ceux qui ne le savent pas, alors ce sera bien plus conséquent que tout ce que nous avons pu connaître dans l’histoire jusqu’à maintenant, sauf que, cette fois-ci, si vous ne faites pas partie de la révolution de façon suffisamment rapide, il y a des chances que vous disparaissiez ».

Pain, jeux et dépopulation

Si les élites savent produire à foison des corps augmentés et des esprits contrôlés, de véritable cyborg totalement dévoués, au contraire des masses humaines instables et toujours susceptibles de s’en prendre à leur personne, se pose alors la question de l’utilité de ces masses :

« Une fois que vous savez comment produire des corps, des cerveaux et des esprits alors la main d’œuvre bon marché en Afrique ou en Asie du Sud, et où qu’elle soit, ne vaudra tout simplement rien. Encore une fois, il me semble que la plus grande question qui se posera dans les prochaines décennies sur le plan économique et politique, sera quoi faire de toutes ces personnes inutiles ».

Les personnes inutiles (ou ailleurs les « humains inutiles ») formeront une « classe inutile » :

« Ceux qui échouent dans la lutte contre l’inutilité constitueraient une nouvelle « classe inutile » – non pas des gens inutiles du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite toujours plus puissante par un fossé lui aussi en constante croissance ».

Donc que faire des ces inutiles ? Et de répondre :

« Je ne pense pas que nous ayons un modèle économique pour cela. Ma meilleure hypothèse, et cela reste une présomption, est que la nourriture ne sera pas un problème car avec ce genre de technologie nous serons en mesure de produire de la nourriture pour tout le monde. Le problème, en revanche, reste la problématique de l’ennui. Que faire avec ces gens, comment vont-ils trouver un sens à leur vie alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? A ce stade, ma meilleure suggestion serait d’avoir recours aux drogues et aux jeux vidéo ».

Harari se pose la question des humains inutiles, insignifiants et sans valeur, et y répond en s’englobant dans un « nous » qui montre bien qu’il ne parle pas seulement en son nom propre mais qu’il s’inscrit dans un projet collectif, probablement celui de Davos :

« Et la grande question politique et économique du XXIe siècle sera de savoir pour quelle raison avons-nous besoin des humains ? Ou du moins, pour quelle raisons avons-nous besoin de tant d’humains ? »

Voilà un homme qui s’interroge froidement et publiquement sur l’utilité de conserver toute la population terrestre, voire l’humanité elle-même ! Au journaliste qui lui demande s’il a la réponse à cette question, il répond :

« Actuellement, nous estimons que le mieux est de faire en sorte qu’ils soient heureux avec des médicaments et des jeux sur ordinateur »

« Actuellement, nous…. » : autrement dit, les choses pourraient  changer à l’avenir, tout dépendra des désirs de ce collectif (« nous ») et de l’utilité qu’il trouvera à conserver autant d’humains inutiles ! Quoi qu’il en soit, les propos d’Harari montrent bien que la mise en œuvre de la dépopulation est a minima objet de discussion dans certains cercles, et même sans doute que l’élimination des « personnes inutiles » a déjà commencée : « si vous ne faites pas partie de la révolution, il y a des chances que vous disparaissiez ».

 En conclusion…

Yuval Harari constate que la technologie rend possible, désormais, de contrôler les humains grâce à des capteurs biométriques et à des sortes d‘antivirus implantés dans le corps, dont la fonction sera de détecter les idées non conformes (les « faiblesses ») et de les bloquer. Il nous assure que cette révolution est en marche, que ceux qui la refuseront, se réfugiant dans le nationalisme ou un passéisme moyenâgeux, disparaîtront.

Cette révolution, fondée sur l’accumulation de données sur les personnes (« le pétrole de l’économie moderne », selon Boris Johnson) permettra une surveillance de masse avec très peu de personnel. Ce sera la fin de la vie privée, et cela sans contraintes excessives car les gens seront volontaires pour abandonner leur vie intime, croyant tirer des capteurs un bénéfice pour leur santé.

 De ce point de vue, le covid a été l’occasion de créer de nouveaux systèmes de surveillance et de préparer la population à l’idée de capteurs sous la peau. La capacité à pirater les êtres humains par des capteurs sous la peau, dit Harari, est le développement le plus important du XXIè siècle.

Cette révolution, qui en donnant aux élites la capacité de produire des humains augmentés et contrôlés qui, avec l’intelligence artificielle, se substitueront aux travailleurs humains traditionnels, pose un problème : que faire des humains devenus inutiles ? Harari propose que dans un premier temps on les laisse chez eux (avec une sorte de RSA ?) et qu’on les abreuve de drogues et de jeux vidéo pour qu’ils se tiennent tranquilles. Puis il pose la question, semblant annoncer un terrible processus de dépopulation : « pour quelle raison avons-nous besoin de tant d’humains ? », et que faire de ces gens « alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? ». Au fait, soit dit en passant, qui est ce « nous » ? On aimerait bien savoir ce qu’il recouvre exactement !

Quoi qu’il en soit, seul un psychopathe profond et dangereux peut poser froidement et à plusieurs reprises, dans des contextes différents, une telle question. Le problème pour nous, les humains inutiles, est qu’Harari n’est pas un simple professeur d’université. Il connaît tous les puissants de la planète, les Gates, les Obama, les Schwab, les Lagarde, les Macron, les Merckel… Tous l’accueillent comme l’un des leurs et l’encensent : « les grands de ce monde ne parlent que de lui ! ». Ni eux, ni les médias au service de ces gens ne s’interrogent sur les relents, un peu totalitaire et génocidaire quand même !, qui émanent des propos et des écrits de Yuval Harari. En désignant ce conseiller de Klaus Schwab comme le « penseur le plus important du monde », les élites consacrent ses écrits et ses pensées. Elles montrent, ces élites, qu’elles se sont ralliées au projet qu’il expose, qu’elles en sont partie prenante, et même, probablement, qu’elles en sont à l’origine.

Drogues, jeux vidéo et injections fatales : c’est ce qu’ils nous promettent, à nous les inutiles, les déplorables et les sans-dents. Nous voilà prévenus : préparons-nous !

Antonin Campana

Macron, Elkabbach et Harari
Macron, Elkabbach et Harari
Zuckerberg et Harari
Zuckerberg [Patron de Facebook] et Harari
Merckel et Harari
Merckel et Harari
Lagarde et Harari
Lagarde et Harari
Harari : le penseur le plus important du monde !
Harari : le penseur le plus important du monde !



Pourquoi Marine Le Pen est-elle demeurée silencieuse face aux « soupçons » de Fraude pour la « ré-élection » d’Emmanuel Macron ?

Ceci paraît d’autant plus étrange pour de nombreux Français que Mme Le Pen et son parti sont victimes du système électoral depuis des dizaines d’années.

Première fraude, les institutions

Le système d’élection à deux tours est tout sauf démocratique. C’est un tour de passe-passe pour donner une légitimité au vainqueur et faire croire qu’il a la majorité des voix et ainsi lui donner les pleins pouvoirs pour 5 ans. Par le jeu des alliances et des consignes de votes (toutes aussi antidémocratiques), il n’est pas rare qu’un candidat en 2e place au premier tour se retrouve élu au second tour, ce qui est tout bonnement scandaleux.

Comme je l’ai écrit, madame Le Pen et son parti sont victimes de ce système depuis des années.

Par exemple le groupe communiste (qui a changé de nom) dispose de 16 députés(([1] https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-elections/Elections-legislatives-2017/Premier-tour-des-elections-legislatives-resultats-globaux)) alors qu’il n’a recueilli que 2,72 % des votes au premier tour des législatives tandis que le RN de Marine avec 13 % des voix au premier tour n’a que 6 députés (ne permettant même pas de faire un groupe). Et ce alors qu’elle avait 110 candidats qualifiés pour le second tour en 2017 et qu’aux présidentielles de la même année, elle était arrivée en tête du premier tour dans 84 circonscriptions(([2] https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/carte-legislatives-les-84-circonscriptions-ou-le-fn-sera-en-position-de-force_2159920.html))! C’est dire ô combien la 5e république n’a rien de démocratique. Ce qui bien sûr ne dérange nullement les médias ou les autres partis politiques.

Deuxième fraude, les médias aux ordres

Nous venons de vivre une campagne électorale « formidable » avec des médias sympas avec Marine Le Pen au 1er tour et même des unes fort sympathiques. Ceci immédiatement suivi d’un entre-deux-tours durant lequel les médias se sont lâchés !

Marine est redevenue Mme Le Pen en passant du jour au lendemain d’une personne fréquentable et sympathique à un monstre représentant les 7 plaies d’Égypte. À se demander si elle ne serait pas à l’origine de l’assassinat de Kennedy ou de la peste noire…

Nous ne sommes pas dupes, ceci n’était que stratégie des maîtres du monde afin qu’une fois de plus Marine soit au deuxième tour pour permettre le sacre de Macron II.

Ce positionnement de l’intégralité des médias mainstream pour Macron et contre Le Pen constitue selon moi la plus grande fraude électorale. Quiconque est un tant soit peu honnête sait qu’elle n’a pas bénéficié du même temps d’antenne et encore moins d’équité.

Pour vous montrer à quel point les médias et les journalistes sont répugnants et sans scrupules je vous citerais ce papier de l’Obs(([3] https://www.nouvelobs.com/affaires-secretes/20220413.OBS57082/si-marine-le-pen-etait-elue-voici-l-arsenal-nucleaire-qui-se-trouverait-entre-ses-mains.html)) dont le titre et la première phrase étaient :

« Si Marine Le Pen était élue, voici l’arsenal nucléaire qui se trouverait entre ses mains.

Dans quelques semaines, l’ancienne présidente du Rassemblement national pourrait devenir la commandante en chef de la force de frappe française, un arsenal équivalent à 48 000 Hiroshima. »

Il est impossible de gagner des élections si les médias aux ordres ne vous y autorisent pas !

À noter que cette haine devrait être de nature à populariser le vote en direction du RN. Tant d’acharnement pour l’empêcher d’arriver aux manettes plaide pour l’honnêteté de cette candidate dont visiblement la gouvernance européenne et mondiale ne veut pas.

Bref si nous étions en démocratie, ces seuls faits avérés et indiscutables sur le « deux poids, deux mesures » devraient se suffire à eux même et entraîner une annulation automatique des élections truquées.

Troisième fraude, le comptage des votes

Ici encore le fait qu’il y ait des doutes sur les votes électroniques, des bulletins comptabilisés visiblement non pliés (alors qu’il est indispensable de les plier pour les mettre dans l’enveloppe qui va dans l’urne), ou la « bourde » de France 2 qui perd un million de votes pour Marine en une minute (alors qu’ils se disent directement reliés par ordinateur au Ministère de l’Intérieur) pourraient faire sourire. Le fait le plus grave et indiscutable est autre, et mis en lumière par Carlo Brusa.

Les données qui transitent entre les différents bureaux de vote et le Ministère de l’Intérieur sont stockées sur des serveurs hébergés aux USA !

Il est donc matériellement impossible de vérifier si les données sont manipulées et donc matériellement possible pour une puissance étrangère de truquer facilement le résultat des élections françaises.

En résumé, je pense que la fraude est avérée en termes d’absence d’équité et qu’il est impossible de démontrer l’absence de fraude au niveau du comptage par les USA.

En démocratie cette élection serait bien évidemment annulée.

Alors…
Quid de Marine Le Pen, pourquoi ce silence ?

Toutes les hypothèses sont possibles et seule l’intéressée connaît sa vérité.

Opposition contrôlée ?

Je vois circuler des informations comme quoi elle serait stupide, lâche, mais surtout que son silence serait une « preuve » de sa complicité avec le nouvel ordre mondial.

Je ne dis pas que cette hypothèse est erronée, mais elle est trop facile et difficilement prouvable.

À en écouter certains, il n’y aurait sur la planète que des traîtres, des collabos et des oppositions contrôlées.

D’autre part, la thèse de « Marine la collabo de l’ombre » est en contradiction avec l’acharnement contre le RN qui dure depuis des années. Il n’y a qu’à écouter les propos du franc-maçon Mélanchon pour voir la haine qui pèse contre elle.

Je trouve bizarre que l’hypothèse de la voir devenir Présidente de la République crée une telle panique chez les maîtres du monde alors même qu’elle serait des leurs…

Bref ça ne tient pas la route. Et je vous rappelle qu’elle est la seule candidate avec un potentiel permettant d’accéder aux plus hautes marches du pouvoir à avoir défendu les droits de l’homme et l’indépendance de la France. Je ne prétends pas détenir LA vérité, mais la thèse de l’opposition contrôlée me semble illogique.

La stupidité ?

Je ne vais pas m’étendre sur cette thèse. Autant elle a pu commettre et commettra encore des erreurs stratégiques, mais cette femme me semble loin d’être stupide. Ici encore c’est une thèse ni intéressante ni probable.

Fraude avérée

Marine Le Pen a fait le choix de tenter de parvenir au pouvoir en 5e république. Je ne dis pas que c’est le bon choix, mais c’est le sien… L’autre option étant une révolution avec une guerre civile ?!

Le débat ne porte donc pas sur la fraude qui est avérée et dont Marine Le Pen n’a probablement aucun doute. Et on en revient encore à la question que de nombreuses personnes se posent : « Pourquoi ce silence ? »

Une autre stratégie ?

Les élections ne se gagnent pas par les électeurs convaincus, mais par les indécis. Ce phénomène est encore plus accentué par les suffrages à deux tours pour lesquels des millions d’électeurs voient leur candidat du premier tour éjecté… Il n’y a donc pas à convaincre les convaincus, mais faire changer d’avis les indécis pour l’emporter.

L’indécis peut être qualifié de nombreux termes mais certainement pas d’extrémiste… Je le vois mal sur des barricades lutter pour sa cause et je ne pense pas qu’il soit prêt pour une révolution,

Les émotions vont avoir une place essentielle… Vous n’allez pas recueillir sa voix si vous lui faites peur. Au contraire il ira probablement du côté de celui qui le rassure et c’est bien pour cela que les médias mainstream l’ont diabolisée. La beauté, le charme, la sympathie seront des éléments de vote, etc.

Mon raisonnement est donc le même que sur le débat des deux candidats :

« pourquoi Marine Le Pen n’a pas écrasé Macron avec les scandales de Mac Kinsey et autres ? »

C’est pour ne pas apparaître comme une extrémiste, comme une révolutionnaire, une « fouteuse de merde » ou même une « folle » aux yeux de l’opinion publique bien pensante et bien formatée.

Si d’aventure Marine avait ouvert sa bouche sur la fraude alors 100 % des médias mainstream lui seraient tombé sur la gueule et l’aurait comparée à « Trump le malade mental ».

Parler de fraude n’est pas digne d’un prétendant au titre de Président.
Parler de fraude c’est ne pas reconnaître sa défaite et donc être un mauvais perdant.
Parler de fraude c’est… vouloir frauder pour obtenir une victoire qui n’est pas la sienne.

Voyez ce qu’elle s’est pris entre deux tours et imaginez comment les rapaces journalistiques lui tomberaient dessus si elle osait…

Pensez-vous que cette image de mauvaise perdante et de tricherie soit de nature à rassurer la ménagère de moins de 50 ans qui regarde Hanouna et le verrait bien Président ?

Je pense donc que si Marine se lançait dans cette aventure, elle serait totalement laminée par le système médiatique et tous les opposants politiques qui feraient leur vierge effarouchée alors même qu’il n’hésitent pas à faire voter leur chien ou des défunts pour être élus eux-mêmes.

Quand on joue au poker menteur, on fait semblant de croire en la règle, on dit que l’on est en démocratie, on ferme sa gueule et on ne commence pas à dire que le jeu est truqué.

Bref si tu dis (un peu) la vérité, si tu dénonces la fraude alors tu es interdit de jeu (un peu comme Asselineau qui n’a pas été adoubé par Bayrou et donc par Macron).

Marine n’a d’autre choix que de la fermer si elle veut rester dans la partie !

En revanche, si les plaintes font suffisamment de bruit pour que l’opinion publique se dise « c’est vrai qu’il y a un problème » et si les putes de journalistes voient le vent commencer à tourner alors l’État ou la justice se verront peut-être dans l’obligation d’intervenir.

Et si la gouvernance mondiale se dit que cela chauffe un peu trop, alors elle sacrifiera peut-être, sans le moindre état d’âme, le pion Macron qui est bien fidèle, mais aussi poseur de problèmes notamment avec sa vie privée.

Donc si nous sommes suffisamment contagieux, Macron peut être éjecté par les maîtres du monde qui, évidemment, essaieront immédiatement de mettre un remplaçant comme Édouard Philippe, un homme prêt à toutes les compromissions et infamies pour porter la couronne.

À nous d’exiger des élections libres et démocratiques, à nous de faire suffisamment peur aux merdias mainstream pour qu’ils soient un peu moins pourris et là, un candidat qui ne vient pas de l’État profond aura sa chance.

Soyons raisonnables, si le français moyen était informé la gouvernance mondiale serait éjectée de France.

Merci

Alain Tortosa

12 mai 2022 https://7milliards.fr/tortosa20220512-pourquoi-marine-ne-denonce-pas-la-fraude.pdf





Le plus grand scandale de l’histoire du Canada

[Source : latrompette.fr via Guy Boulianne]

La gauche radicale au Canada est mise à nu, et les grands médias l’ignorent.

Par Abraham Blondeau

Lorsque les manifestants du Convoi de la liberté étaient à Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le cabinet et les médias grand public ont dit aux Canadiens que les manifestants étaient financés par des Russes, de l’argent noir, des partisans de Donald Trump et des étrangers. On a dit aux Canadiens que les manifestants ont commis des violences, des viols, des menaces de viol, des tentatives d’incendie et d’autres crimes. Le Convoi de la liberté a été marqué comme une menace pour la sécurité nationale et accusé de terrorisme et d’insurrection.

Tout cela s’est avéré faux. Toutes les preuves supposées pour soutenir l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence et donner à Trudeau des pouvoirs extraordinaires en temps de guerre étaient un mensonge.

Le Premier ministre a utilisé illégalement la Loi sur les mesures d’urgence qui a contourné l’application régulière de la loi et la surveillance judiciaire pour punir les citoyens ayant des opinions politiques opposées. De plus, les mesures utilisées contre les manifestants du Convoi de la liberté ont violé les droits garantis par la Charte et la proclamation d’urgence même rédigée par le gouvernement Trudeau.

[Voir aussi :
Le Convoi de la Liberté « Plein d’amour » : Témoignage émouvant d’une jeune mère de famille (avant que la police ne vienne tabasser les manifestants)
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien
Des Canadiens forment une barricade humaine pour empêcher les flics d’arrêter des camionneurs – Le monde doit voir ça !
La couverture biaisée par les grands médias de la manifestation des camionneurs canadiens
L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner
Le major de l’Armée canadienne Stephen Chledowski rompt les rangs et répand la VÉRITÉ !!
Tant que les crimes de gauche ne seront pas punis, tout soutien à la « liberté » sera catalogué d’extrême droite
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Le Canada tout entier s’est joint au convoi, sauf Trudeau qui accuse Freedom Convoy 2022 de propager la haine, le racisme et la violence
Canada : la loi des mesures d’urgence utilisée pour réprimer le mouvement de la liberté et geler le compte en banque des manifestants, avant même qu’elle soit votée
Loi martiale au Canada pour mater les camionneurs : « c’est comme tuer une mouche avec un bazooka »
Canada : les banques peuvent geler les comptes des personnes soupçonnées de lien avec les blocages]

Les scandales ne sont pas nouveaux dans la politique canadienne. Depuis John A. Macdonald et le scandale du chemin de fer du Pacifique en 1873 à chaque décennie depuis, la corruption est monnaie courante chez les élus. Mais le scandale de la Loi sur les mesures d’urgence est le plus important de l’histoire du Canada. Il équivaut à un coup d’État contre la règle de droit. Les médias grand public qui ont permis à Trudeau de le faire ignorent maintenant les preuves qui exposent les intentions cachées.

La pièce maîtresse de la Loi sur les mesures d’urgence était les mesures prises à l’encontre des sites de crowdfunding (financement participatif) et le gel des comptes bancaires des partisans du Convoi de la liberté sur la base de l’argument selon lequel ils finançaient des activités illégales ou étaient financés par l’étranger. Lors de leur témoignage devant le Comité de la sécurité publique de la Chambre des communes, GoFundMe et GiveSendGo ont indiqué qu’ils n’avaient jamais été contactés par le gouvernement fédéral du Canada. GiveSendGo a déclaré que 60 pour cent des donateurs venaient du Canada et 37 pour cent des États-Unis, le don moyen étant de 100 dollars. Sa propre analyse des donateurs n’a révélé aucun terroriste ou personne d’intérêt. Il en a été de même pour GoFundMeGlobal News a rapporté : « Juan Benitez, le président du site Web de collecte de fonds GoFundMe, a déclaré que l’analyse par son entreprise des plus de 10 millions de dollars donnés par le biais de la plateforme a révélé que 88 pour cent des dons et 86 pour cent des donateurs venaient du Canada. » Le don le plus important était de 30 000 dollars, et il provenait du Canada.

Même les propres agences de renseignement du gouvernement fédéral ont témoigné que le financement du Convoi de la liberté était parfaitement légal et ne représentait aucune menace. Le directeur de la criminalité financière de la Gendarmerie royale du Canada (grc) a déclaré au Comité des finances que le financement des manifestants n’était pas lié à une activité terroriste. Le directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, fintrac, a témoigné que l’aide au Convoi de la liberté ne constituait pas un soutien au terrorisme et que son financement ne comportait aucune activité illégale ou suspecte. Toutes les allégations de Trudeau et de la « bande des cinq » étaient des mensonges, et contredisaient les preuves directes.

À aucun moment avant le 14 février, date à laquelle la Loi sur les mesures d’urgence a été invoquée, un juge n’a déclaré la manifestation illégale. Les médias et le gouvernement fédéral ont qualifié la manifestation d’occupation illégale ou de siège, mais l’ordonnance du tribunal interdisant les klaxons stipulait que les manifestants avaient le droit légal de continuer à manifester. Le Convoi de la liberté n’a été déclaré illégal que par le Premier ministre après avoir eu l’autorité de le faire en raison de la Loi sur les mesures d’urgence. La Loi sur les mesures d’urgence déclare que les mesures ne s’appliquent pas à une assemblée ou à une dissidence légale. Si un juge décide que la manifestation est légale, l’application de la loi aux manifestants ne serait-elle pas illégale ?

Des dizaines de députés, d’agents d’application de la loi et de reportages dans les médias ont allégué qu’une tentative d’incendie criminel dans un immeuble d’habitation d’Ottawa le 6 février avait été perpétrée par le Convoi de la liberté. Pourtant, la police d’Ottawa a porté des accusations contre un homme de 21 ans pour cette tentative d’incendie criminel ; il n’avait aucun lien avec le Convoi de la liberté.

Pendant que le Sénat débattait de la Loi sur les mesures d’urgence, le gouvernement fédéral a laissé entendre qu’il disposait de renseignements spéciaux indiquant que le Convoi de la liberté constituait une menace pour la sécurité nationale, mais il a refusé de les communiquer au Sénat. Depuis lors, aucune accusation de violence n’a été portée contre les manifestants du Convoi de la liberté. En fait, c’est exactement le contraire qui est vrai. L’avocat Keith Wilson, dans une interview avec la journaliste indépendante Viva Frei, a révélé que durant la nuit, Antifa vandalisait les camions du Convoi, crevait ses pneus et coupait ses conduits d’air. Tous les appels au 911 et les arrestations effectuées à ce moment-là étaient liés à Antifa, mais les grands médias ont refusé de le rapporter.

La police d’Ottawa a arrêté Randy Hillier, un député provincial de l’Ontario qui a activement soutenu le Convoi de la liberté et s’est publiquement opposé aux mandats de vaccination et aux mesures de santé publique. Hillier s’est vu interdire l’accès à l’Assemblée législative provinciale et aux médias sociaux pour avoir encouragé la « violence » et la « désinformation médicale ». Il est accusé d’entrave à un agent public, de méfait de conseil et d’entrave à la propriété. Il a depuis été libéré sous caution. L’inculpation et l’interdiction d’exercer une fonction publique pour un homme politique qui soutient une manifestation non violente et exprime un point de vue différent sont sans précédent. Quels seront les prochains politiciens visés ?

Trudeau et le cabinet ont été pris dans des mensonges monstrueux, mais les médias refusent de rapporter la vérité. En fait, le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez a remercié les médias grand public pour leur couverture des manifestations du Convoi de la liberté et a promis plus de subventions aux médias. Pourtant, les preuves dressent un tableau très condamnable.

Il ne s’agit pas d’un scandale d’éthique personnelle ou de gain monétaire ; c’est un scandale qui sape le fondement même de la démocratie canadienne. Les événements du Convoi de la liberté n’ont pas atteint les seuils nécessaires pour invoquer la Loi sur les mesures d’urgence ; par conséquent, Trudeau a utilisé ces pouvoirs de manière anarchique. Pendant neuf jours, il n’y a pas eu de procédure régulière, de droit de protestation ou de liberté d’expression au Canada. Cependant, il semble qu’il n’y ait aucune conséquence à la transformation du Canada en une dictature. En fait, Trudeau a consolidé son pouvoir en concluant un accord de confiance avec le Nouveau Parti Démocratique, qui protégera son gouvernement de tout vote de défiance jusqu’en 2025 et lui donne une majorité de fait. Trudeau va maintenant poursuivre son programme avec plus d’urgence.

L’érosion de l’État de droit a été une longue et douloureuse descente pour le Canada. Le bureau du Premier ministre et le pouvoir exécutif détiennent maintenant des pouvoirs extraordinaires, bien plus que le Parlement et le pouvoir judiciaire. Non seulement la bureaucratie de l’exécutif est le plus grand employeur au Canada, mais elle fait aussi cinq fois plus de lois que le Parlement. Dans le système de Westminster, la clause Henry viii permet au Parlement de déléguer le pouvoir législatif à d’autres entités du gouvernement fédéral, comme les ministères de l’exécutif. Selon le juriste Mark Mancini, cette pratique est « endémique au Canada ». Bon nombre des mesures de santé publique prises pendant la pandémie de la covid-19 ont fonctionné selon le principe de la clause Henry VIII. Mancini poursuit :

La législation réglementaire importante est principalement élaborée au niveau du Cabinet et des agences, avec cinq fois plus de législation déléguée que de législation primaire. Au niveau fédéral, le gouvernement du Canada compte 201 ministères et organismes, dont beaucoup ont le pouvoir d’adopter des lois déléguées. […] Des questions importantes d’ordre politique touchant les droits et les intérêts individuels sont également tranchées par des organismes administratifs. En effet, la Cour suprême du Canada a fait remarquer que les règlements sont le « sang de vie » de l’État administratif.

C’est « l’État profond » du Canada : une bureaucratie massive de fonctionnaires non élus qui ont le pouvoir de faire des lois et des règlements par décret. Trudeau a utilisé le coronavirus pour étendre ces pouvoirs au point que les Canadiens de nature docile se sont rebellés contre cette prise de pouvoir méthodique. La Loi sur les mesures d’urgence a exposé de manière flagrante les intentions communistes de Trudeau. D’autres politiciens canadiens ont dû démissionner de leur poste et subir des sanctions pour avoir accepté des pots-de-vin, eu des liaisons et détourné l’argent des contribuables. Quelle est la punition pour avoir renversé les libertés civiles et la règle de droit au Canada ?




Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Pendant longtemps Klaus Schwab n’a guère été qu’un Alain Minc plus ambitieux, avec un carnet d’adresses plus international et étoffé. Et puis progressivement l’organisateur des rencontres de Davos s’est mué en prophète des temps nouveaux. Il a formulé l’agenda du Grand Reset. Un homme y est pour beaucoup: Yuval Noah Harari, auteur d’un des best-sellers de la dernière décennie, Sapiens. Quand on le lit attentivement, cet essai d’histoire mondiale est médiocre. Mais l’important est ailleurs: Harari a trouvé les mots pour faire croire aux inventeurs de la Silicon Valley et aux organisateurs du Forum de Davos qu’ils étaient des « hommes-dieux », les artisans d’une révolution socio-économique aussi importante que la révolution agricole, voici des millénaires. À l’âge de Sapiens serait en train de succéder celui du transhumanisme et Klaus Schwab serait son prophète. Retour sur une imposture.

[Voir aussi :
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
et
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Quand on commence à reconstituer le parcours de Y.N. Harari, on ne peut s’empêcher de dire : chapeau l’artiste ! Certes, ce bon historien du Moyen Âge est devenu, du point de vue académique, un essayiste un peu hasardeux. Mais aujourd’hui, c’est moins son travail d’historien qui intéresse que ses débordements de Grand Anticipateur. Trois livres — Sapiens, Homo Deus et 21 Leçons pour le 21e siècle — ont fait sa célébrité en dix ans.

La lecture de Sapiens, l’histoire universelle que proposa en 2011 à ses étudiants Harari et dont il fit un livre, est à vrai dire assez ennuyeuse quand on a lu les grandes fresques de Gombrich, de Spengler, de Toynbee, de Braudel ou, plus récemment, Jared Diamond. Et pourtant, le livre est devenu un best-seller à partir du moment où il été recommandé par Mark Zuckerberg, Bill Gates, Barack Obama. L’avoir lu est devenu un must dans la Silicon Valley ou à Davos.

D’où est venu ce succès ? Il y a certainement une part jouée par le personnage que s’est sculpté Harari. L’homme est vegan militant ; il vit avec son compagnon homosexuel dans une ferme coopérative et il affirme faire tous les jours deux heures de méditation Vipassana. Y.N. Harari peut entrer tout droit dans un roman de Houellebecq et on imagine la charge féroce à laquelle se livrerait le plus grand romancier français contemporain. Mais ne vous moquez pas : Harari rassure les élites occidentales puisqu’il incarne une sorte d’idéal type de l’homme éclairé du début du XXIe siècle.

Cependant lorsque les artisans du Grand Reset ont commencé à faire sa promotion, le personnage d’Harari était encore largement inconnu. C’est ce qu’il a écrit qui plaît ! Harari a dit aux élites globalisées ce qu’elles avaient envie d’entendre. Tout tient dans un « en même temps » : la liberté humaine n’existe pas ; mais le mythe du libéralisme est utile, car il permet aux élites du monde ouvert de faire advenir la nouvelle révolution, gigantesque, celle de la « Quatrième Révolution Industrielle », de l’Internet des Objets et bientôt de l’Internet des Corps où l’on aura implanté des puces et des capteurs.

La nouvelle incarnation de l’intellectuel liberticide

Dans une remarquable analyse parue dans Haaretz, Danny Gutwein souligne qu’Harari fait de moins en moins d’histoire et de plus en plus de futurologie douteuse, mais il a le mérite « d’aborder la crise de la démocratie libérale, que [l’auteur]considère comme le type de régime optimal pour faire face aux défis du monde moderne. Il trouve les origines de la crise sur le plan idéologique. Le populisme a triomphé parce que l’ « histoire libérale » a perdu sa crédibilité à la suite de la crise financière de 2008, après avoir déjà échoué à fournir des « réponses évidentes » aux dangers mondiaux posés par la menace nucléaire, le réchauffement climatique et l’innovation technologique. Pour que les élites libérales reprennent le pouvoir, Harari affirme qu’elles doivent créer « une histoire actualisée pour le monde ». Comme elles sont incapables de le faire, il assume le rôle de leur idéologue et propose dans « Leçons » une version actualisée de l’histoire libérale fondée sur la « mythologie de Sapiens ». Le populisme représente un danger pour l’avenir du monde, car il encourage les « fantasmes nostalgiques » enflamme le séparatisme nationaliste et nuit à la coopération internationale, qui est vitale pour relever les défis mondiaux du XXIe siècle. Harari estime donc qu’”en fin de compte, l’humanité n’abandonnera pas l’histoire libérale, parce qu’elle n’a pas d’alternative. Les gens peuvent donner au système un coup de pied rageur dans l’estomac, mais, n’ayant nulle part ailleurs où aller, ils finiront par revenir« . »

Dans un article publié dans le Guardian en septembre 2018, intitulé « le mythe de la liberté », Harari avait tombé le masque :

« Les humains ont certainement une volonté — mais elle n’est pas libre. Vous ne pouvez pas décider des désirs que vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétéro. Les humains font des choix — mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend d’un grand nombre de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer vous-même. Je peux choisir ce que je mange, qui je vais épouser et pour qui je vais voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mon milieu familial, ma culture nationale, etc.
Bien que le « libre arbitre » ait toujours été un mythe, il a été utile au cours des siècles précédents. Il a enhardi les personnes qui ont dû lutter contre l’Inquisition, le droit divin des rois, le KGB et le KKK. Le mythe avait également peu de coûts. En 1776 ou 1945, il y avait relativement peu de mal à croire que vos sentiments et vos choix étaient le produit d’un certain « libre arbitre » plutôt que le résultat de la biochimie et de la neurologie.

Mais aujourd’hui, la croyance au « libre arbitre » devient soudainement dangereuse. Si les gouvernements et les entreprises parviennent à pirater l’animal humain, les personnes les plus faciles à manipuler seront celles qui croient au libre arbitre.

Pour réussir à pirater les humains, il faut deux choses : une bonne compréhension de la biologie et une grande puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB n’avaient pas ces connaissances et cette puissance. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils pourront vous pirater, ils pourront non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront simplement vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien.

Le libéralisme a développé un arsenal impressionnant d’arguments et d’institutions pour défendre les libertés individuelles contre les attaques extérieures de gouvernements oppressifs et de religions fanatiques, mais il n’est pas préparé à une situation où la liberté individuelle est subvertie de l’intérieur, et où les concepts mêmes d’« individu » et de « liberté » n’ont plus beaucoup de sens. Pour survivre et prospérer au XXIe siècle, nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre — une vision héritée de la théologie chrétienne autant que des Lumières modernes — et accepter ce que l’homme est réellement : un animal piratable. Nous devons mieux nous connaître.

Il est particulièrement important d’apprendre à connaître ses faiblesses. Elles sont les principaux outils de ceux qui tentent de vous pirater. Les ordinateurs sont piratés par des lignes de code défectueuses préexistantes. Les humains sont piratés par des peurs, des haines, des préjugés et des envies préexistants. Les pirates informatiques ne peuvent pas créer la peur ou la haine à partir de rien. Mais lorsqu’ils découvrent ce que les gens craignent et détestent déjà, il est facile d’appuyer sur les boutons émotionnels appropriés et de provoquer une fureur encore plus grande.

Si les gens ne peuvent pas apprendre à se connaître par leurs propres moyens, la technologie utilisée par les pirates peut peut-être être détournée et servir à nous protéger. De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière — que ce soit pour les vidéos de chats amusantes ou pour les histoires exaspérantes sur Trump — et les bloquera en votre nom. »

Le gourou de Forum Économique mondial

Tout y est : la négation de la liberté — contre 30 siècles de civilisation judéo-chrétienne. La négation de la démocratie moderne puisqu’il sera impossible de résister à la manipulation des data par les gouvernements et les entreprises transnationales. Mais aussi la proposition de confier notre cerveau et nos émotions à une élite éclairée et des techniciens de la manipulation des individus, mais, pour notre bien cette fois.

Leo Hohnmann a eu la bonne idée de mettre en parallèle deux vidéos : l’une rassemblant différentes interventions de Yuval Noah Hariri qui reprennent en gros l’argumentation de l’article du Guardian, mais sans plus aucune précaution rhétorique ; et l’autre où l’on voit Klaus Schwab expliquer comment on va envahir le corps humain avec des implants technologiques pour le contrôler. Le parallèle entre les deux argumentations est saisissant, surtout dans la manière dont les deux intervenants, le Grand Resetteur et son gourou, utilisent l’argument de la crise du COVID comme une occasion unique, qui a été saisie pour amorcer le tournant vers l’humanité contrôlée.

Mon maître Claude Tresmontant commençait souvent ses cours en nous rappelant que les grandes catastrophes de l’humanité commencent par une catastrophe dans le domaine des idées. Y aurait-il eu le fascisme et le communisme sans la vénération de l’État insufflée par Hegel aux Européens de son temps ? Eh bien, là on est dans quelque chose du même ordre: aussi médiocre soit sa construction intellectuelle, Yuval Noah Harari a définitivement fait basculer Klaus Schwab dans la folie idéologique et l’envie de transformer le monde, plus simplement de l’interpréter. Au moment où le Blofeld de Davos était accablé par le Brexit et la victoire de Trump — le réveil des peuples pour leur liberté — Harari est arrivé et lui a soufflé à l’oreille des mots réconfortants, apparemment brillants.

Harari est représentatif de la sphère académique contemporaine en sciences sociales : il n’est qu’un demi-savant qui épouse la dernière idéologie à la mode. Les demi-savants et les idéologues, alliés à ceux que David Rothkopf appelle “la superclasse”, ont mis en place la catastrophique gestion du COVID-19, avec un maximum de coercition et des vaccins bâclés, selon des procédés insuffisamment testés, à la fois dangereux et inefficaces. Harari a un tel succès dans les élites de la mondialisation parce qu’il leur renvoie une image flatteuse. En fait, il est à leur image, intellectuellement médiocre et liberticide. Dans le “cercle de la raison” internationale, Harari est venu rassurer au moment où Nigel Farage, Donald Trump ou les Gilets Jaunes se comportaient en empêcheurs de tourner en rond. On sera bien d’accord pour dénoncer en lui un représentant de ce “péché contre l’Esprit” qui ne peut pas être pardonné — mettre l’intelligence au service de l’abus de pouvoir et du piétinement de la justice. Mais il ne suffit pas de dénoncer, il faut débusquer, réfuter, informer. Le combat contre l’imposteur ne fait que commencer.




McKinsey et Big Pharma sont dignes du baron de la drogue Pablo Escobar

[Voir aussi :
L’utilisation du paracétamol dans le COVID : une erreur/obstination préjudiciable pour la santé?]


[Source : francesoir.fr]

Affaire des opioïdes: le triptyque McKinsey-Purdue Pharma-FDA cumule les conflits d’intérêts

La corruption dans le domaine de la santé…
Pexels

Auteur(s): FranceSoir

Aux États-Unis, après le scandale des fabricants d’opioïdes, le cabinet McKinsey se retrouve une fois de plus en première ligne.

Après avoir payé 573 millions de dollars en février 2021, pour solder les plaintes de 49 États américains qui l’accusaient d’avoir contribué à la crise des opioïdes, elle-même ayant abouti à la multiplication par quatre du nombre de décès sur ordonnances liés à des surdoses, le cabinet McKinsey est sous le coup d’un nouveau scandale.

Lire aussi : L’affaire McKinsey est-elle un scandale d’État ?

De quoi s’agit-il ? Cette fois, c’est une vaste affaire de conflits d’intérêts qui implique non seulement le cabinet et les laboratoires pharmaceutiques, mais également la Food and Drug Administration (FDA).

L’enquête, menée par quatre journalistes du New York Times (Christ Hamby, Wait Bogdanich, Michael Forsythe et Jennifer Valentino-DeVries), révèle que le cabinet américain conseillait les laboratoires pharmaceutiques, notamment Purdue Pharma LP, tout en siégeant au sein de la FDA. 

« Depuis 2010, au moins 22 consultants de McKinsey ont travaillé à la fois pour le géant pharmaceutique Purdue (fabricant d’opioïdes) et la FDA« , ont révélé les journalistes.

Quel était le travail du cabinet au sein du régulateur ? Si la réorganisation devait être sa principale mission — ce qui n’empêche pas les conflits d’intérêts, certaines sources évoquent un délit plus grave encore. La direction de McKinsey aurait autorisé ses consultants à préparer les documents qui devaient être, plus tard, validés par les différents régulateurs en charge de contrôler les médicaments. Ils sont au four et au moulin.

L’OxyContin, une molécule au cœur du scandale

Au cœur du scandale, la molécule OxyContin de Purdue est particulièrement visée, bien qu’elle ne soit pas la seule.

Depuis 1995, l’OxyContin était prescrite pour soulager des douleurs sévères comme celles liées au cancer. Mais après une campagne de communication offensive, orchestrée par le cabinet McKinsey, elle aurait fait l’objet d’ordonnances abusives de la part du corps médical, qui l’aurait prescrite pour de nombreuses pathologies moins douloureuses. Pour ce faire, le géant pharmaceutique n’a pas hésité à employer les grands moyens en achetant des scientifiques renommés pour publier des études cliniques minimisant la dangerosité du médicament et les risques d’addictions. Devenue rapidement l’un des opioïdes les plus prescrits, cette molécule serait à l’origine de 52 000 décès depuis 2010.

« Au cœur des 15 ans de relation entre McKinsey et Purdue, il a été question pour le cabinet américain de mettre en place une stratégie ayant pour but de relancer les ventes d’OxyContin en ciblant les médecins, c’est-à-dire ceux qui publiaient des grands articles scientifiques faisant l’éloge du médicament », révélait le New York Post. 

Si dès 2006, certains membres du corps médical alertent quant au nombre de surdosages en constante augmentation, ce n’est qu’en 2017 que le scandale des opioïdes éclate aux États-Unis. Fin décembre 2016, le directeur du CDC Thomas Frieden déclarait que « L’Amérique baigne dans les opioïdes. Il est urgent d’agir ». Conscient du problème, le président Trump instaure une commission pour gérer la crise et se dit prêt à donner 500 millions de dollars pour combattre ce fléau.

La continuation des activités de Purdue

À la suite de ces révélations, Purdue rencontre des difficultés financières. Le laboratoire fait appel une nouvelle fois au cabinet McKinsey pour réorganiser ses activités. Jeff Smith, un partenaire associé très influent du cabinet, accepte cette délicate mission en décembre 2017. Avec ses collaborateurs, il examine les plans d’affaires et les nouvelles molécules proposées par le laboratoire.

Mais le travail de conseil, pour Purdue, n’est pas la seule mission du cabinet. Parallèlement, Jeff Smith et ses collaborateurs aident également la Food and Drug Administration à réorganiser le service qui donne les autorisations de mise sur le marché de la gamme de nouveaux médicaments proposés par le laboratoire.

Depuis ces révélations, le scandale ne cesse de prendre de l’ampleur à mesure que les différents médias s’en emparent. Dans un communiqué relayé par la chaîne CBS, Carolyn Malonye, présidente d’un comité sénatorial américain, demande que le cabinet de conseil soit poursuivi en justice.

« La révélation faite aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA dépendait des conseils de McKinsey pour garantir que le médicament était sûr et pouvait protéger les vies américaines, l’entreprise [McKinsey] était rémunérée par les mêmes géants pharmaceutiques (qui ont déclenché cette épidémie mortelle) afin de les aider à contourner les sévères régulations prévues contre les laboratoires » a-t-elle déclaré.

Malgré le fait que le scandale soit connu depuis plusieurs années, il n’y a eu aucun ralentissement dans la prescription. C’est même le contraire qui s’est produit, puisqu’avec la pandémie de SARS-CoV-2, l’anxiété générée par les confinements et l’inactivité des personnes a aggravé la crise, diminuant la possibilité d’être soigné ou secouru en cas de surdosage des victimes. Ainsi, entre avril 2020 et avril 2021, la population a continué de recourir massivement à ces antalgiques fortement addictifs à base d’opiacés. 100 306 personnes en sont mortes par surdosage, un chiffre en augmentation de 28,5 % par rapport à l’année précédente, qui déplorait 78 056 décès.


[Source : francesoir.fr]

L’affaire McKinsey est-elle un scandale d’État ?

Emmanuel Macron s’exprime lors d’un forum sur la croissance économique
organisé par l’Institut Montaigne et le McKinsey Global Institute à Paris, le 23 juin 2016.
AFP / DR

Auteur(s): FranceSoir

Depuis plusieurs semaines, le McKinsey Gate infuse comme un long poison dans la campagne présidentielle absente d’Emmanuel Macron, mais les grandes chaines de télévision ont enfin décidé d’interroger le président sur le sujet.

Le recours aux cabinets de conseil, une pratique qui n’est pas nouvelle

Cela fait plus de 20 ans que les consultants de cabinets privés, majoritairement anglo-saxons, orientent la politique des États et pas seulement de la France. Dans un livre sorti le 17 février 2022 et intitulé « Les infiltrés », Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre relatent cette mainmise de ces cabinets, installés au cœur des États qui prennent en charge plusieurs dossiers comme la gestion de l’épidémie, la politique vaccinale ou encore la stratégie militaire.

Conseiller les plus hautes autorités de l’État sur les possibles évolutions des politiques publiques, en décliner les orientations stratégiques et piloter l’ensemble des administrations et des services publics dans leur mise en œuvre, tel est le rôle des cabinets comme McKinsey.

Dès mars 2021, France 2 est revenu sur l’affaire McKinsey et sa proximité avec le pouvoir lors d’un numéro de l’émission  « Complément d’enquête » dans lequel Jacques Attali avait accepté de témoigner pour raconter la rencontre d’Emmanuel Macron avec les consultants de McKinsey.

L’épisode se situe en 2007, lorsque Nicolas Sarkozy fait appel à Jacques Attali pour constituer une commission dont l’objectif est de lui proposer des réformes économiques. Pour ce faire, ce dernier s’entoure de consultants de cabinets majoritairement anglo-saxons. Le patron de McKinsey France, Éric Labaye, fait partie de cette commission. Avec lui, plusieurs Young global leader dont Karim Tadjeddine, qui a passé quatre ans au ministère de l’Économie avant de rejoindre le cabinet. Emmanuel Macron, 30 ans, est également présent, comme rapporteur général. L’occasion pour lui de rencontrer ceux qui huit ans plus tard vont assurer la conduite de sa campagne présidentielle.

La campagne présidentielle de 2016-2017

En 2016, Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Économie, crée « En Marche » et entraîne quelques milliers de militants censés élaborer un programme dans une ambiance de start-up nation.

« Faire de la politique aujourd’hui, ce n’est pas aller dans une salle voter une motion déjà décidée. C’est faire sur le terrain » déclare-t-il le 5 novembre 2016.

Pourtant, parallèlement à cette horizontalité, à cette démocratie interne affichée, c’est une toute autre stratégie qui se met en place dans l’ombre. Soutenu par une certaine France technocratique, une dizaine de consultants de McKinsey rédigent bénévolement en quelques semaines le programme du parti qui prendra les lettres du nom de l’actuel locataire de l’Élysée.

L’affaire est révélée deux jours avant le second tour de la campagne présidentielle de 2017 suite au piratage de l’équipe de campagne du candidat. Appelée les Macron Leaks, piratés par des hackers inconnus, c’est plus de 20 000 mails qui sont rendus publics notamment les échanges d’emails entre Karim Tadjeddine envoyés depuis sa boîte mail professionnelle. 

Une campagne empêchée par les révélations de la commission d’enquête sénatoriale

En décembre 2021, le Sénat ouvre une commission d’enquête intitulée ‘Influence des cabinets privés sur les politiques publiques ». S’ensuit une investigation très minutieuse dont l’objectif est « d’en finir avec l’opacité ». Pour ce faire, la chambre haute organise pas moins de 40 auditions dont 22 sous serment et recueille 7000 documents confidentiels.

En déplacement à Dijon sur les terres de François Rebsamen, ancien socialiste passé à En Marche, le président peine à masquer sa gêne suite à la polémique qui enfle un peu plus chaque jour autour de l’argent versé à McKinsey.

« Ce n’est pas moi qui signe les contrats. Je vous invite à regarder le code des marchés publics. Le président de la République n’autorise aucune dépense », lance t-il nerveux.

Hélas, les conclusions de la commission sénatoriale sont là pour rappeler que les dépenses de l’État dépassent le milliard d’euros et que « des pans entiers des politiques publiques déléguées à des consultants, n’ont aucune légitimité démocratique« .

Devant la presse, le président, tenant à apporter quelques explications pour justifier ces dépenses, déclare : « Les trois quarts, même plus, ce sont des recours à des prestataires informatiques et à des entreprises pour financer le cyber et l’évolution aux nouveaux risques. L’État a parfois besoin d’avoir des compétences extérieures« .

Un argument immédiatement réfuté par Arnaud Bazin, le président LR de la commission d’enquête de la Haute Assemblée, qui rappelle que le milliard d’euros est une estimation minimale, puisque la commission n’aurait « évalué que les dépenses des ministères et celles de 44 agences de l’État (Pôle emploi, Caisse des dépôts et consignations, etc.), soit seulement 10 % des opérateurs ».
Contestant également les propos d’Emmanuel Macron sur la cybersécurité, il précise que « sur 893 millions de dépenses en conseil effectuées par les ministères en 2021, 445 millions sont des conseils en stratégie et en organisation. 448 millions sont des conseils en informatique, soit la moitié (et non les trois quarts). »

Lire aussi: McKinsey au Sénat : « les conseillers peinent à répondre aux questions de la Commission » 

L’enquête de la commission sénatoriale a par ailleurs révélé que McKinsey n’aurait pas payé d’impôt sur les sociétés depuis plus de 10 ans, suspectant un des dirigeants de faux témoignage. Les sénateurs soupçonnent les filiales françaises de McKinsey d’avoir transféré chaque année d’importantes sommes d’argent à la maison mère, dont le siège se situe dans l’État du Delaware, véritable paradis fiscal aux États-Unis. 

Répondant à la polémique et aux affirmations de la commission de la chambre haute, le cabinet a déclaré que « toutes les entités de McKinsey en France sont assujetties à l’impôt sur les sociétés« . Sans donner tous les détails, il déclare avoir payé « 422 millions d’euros d’impôts et de charges sociales, soit près de 20% de son chiffre d’affaires cumulé« , et assure avoir payé l’impôt « les années où le cabinet a réalisé des bénéfices en France« . 

Tandis que le scandale se précise un peu plus chaque jour, le président a lancé : « s’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal« .

Visiblement agacé par les questions du journaliste, c’est un président fébrile qui peine à justifier les dépenses de l’État dans les cabinets de conseils pour concevoir sa politique. De plus en plus de Français se posent des questions sur le doublon de l’administration publique par ces cabinets dont l’apport stratégique, longtemps mis en avant par le chef de l’État et certains de ses ministres, n’est pas toujours facile à saisir.




Preuve que la pandémie a été planifiée avec un but

[Source anglaise : stopworldcontrol.com]

[Transmis par Philippe Loubière]

[NDLR : Le présent article représente une mise à jour du suivant :

]

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LE PLAN

L’Organisation mondiale de la santé a un plan pour dix ans de maladies infectieuses, selon un virologue de l’OMS

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présentés dans LE PLAN

Des documents qui ouvrent les yeux de l’humanité

✔︎ Preuve du grand jury 1

✔︎ Rapport sur le décès par vaccin

Documents annonçant la pandémie de coronavirus

✔︎ Scénarios pour l’avenir par la Fondation Rockefeller

✔︎ Un scénario futuriste par le John Hopkins Center

✔︎ Plan australien de gestion de la santé pour la grippe pandémique

✔︎ L’OMS a demandé au monde de se préparer à une pandémie imminente de coronavirus

✔︎ La bande dessinée de l’UE montre la pandémie qui commence en Chine et la tyrannie médicale

Soyez conscient du niveau extrême d’hypocrisie qui se trouve dans ces documents. Ces criminels prétendent protéger l’humanité, alors qu’en réalité ils suppriment et interdisent tous les traitements efficaces contre le covid, tout en censurant, licenciant, arrêtant et même assassinant les médecins qui guérissent les patients covid.

Des milliers de médecins disent que la pandémie était planifiée

Un groupe de près d’un millier de médecins en Allemagne appelé « Médecins pour l’information », qui est soutenu par plus de 7 000 professionnels, y compris des avocats, des scientifiques, des enseignants, etc., a fait une déclaration choquante lors d’une conférence de presse nationale(([1] Groupe allemand de médecins pour information)):

« La panique corona est une pièce de théâtre. C’est une arnaque. Une escroquerie. Il est grand temps que nous comprenions que nous sommes au milieu d’un crime mondial. »

Ce grand groupe d’experts médicaux publie un journal à 500 000 exemplaires chaque semaine, pour alerter le public sur la désinformation dans les médias grand public sur le coronavirus. Ils organisent également des manifestations de masse avec des millions de personnes dans toute l’Europe.

Des centaines de médecins espagnols disent que la pandémie a été créée

En Espagne, un groupe de 600 médecins appelé « Médecins pour la vérité » a fait une déclaration similaire lors d’une conférence de presse.

« Le Covid-19 est une fausse pandémie créée à des fins politiques. C’est une dictature mondiale avec une excuse sanitaire. Nous exhortons les médecins, les médias et les autorités politiques à mettre fin à cette opération criminelle en répandant la vérité. »(([2] Groupe espagnol de Médecins pour la vérité))

Alliance mondiale des médecins

« Le plus grand crime de l’histoire »

« Médecins pour l’information » et « Médecins pour la vérité » ont uni leurs forces avec des groupes similaires de praticiens du monde entier dans le cadre de la « World Doctors Alliance »(([3] Alliance mondiale des médecins)). Cette alliance historique relie plus de cent mille professionnels de la santé à travers le monde. Ils révèlent comment la pandémie est le plus grand crime de l’histoire et offrent des preuves scientifiques solides à l’appui de cette affirmation. Ils engagent également des actions en justice contre les gouvernements qui jouent le jeu de cette opération criminelle.

Alliance mondiale pour la liberté

Connecter les avocats

De même, l’Alliance mondiale pour la liberté a été formée – un réseau d’avocats, d’experts médicaux, de politiciens, de banquiers et de nombreux autres professionnels qui travaillent ensemble pour dénoncer le « crime Covid » et qui commencent à construire un nouveau monde de liberté. Ils veulent s’assurer que ce genre d’escroqueries mondiales qui détruisent des millions de vies ne puisse plus jamais se reproduire.

QUE SAVENT-ILS?

Pourquoi des milliers d’experts médicaux dans le monls que la pandémie est un « crime mondial » ? ils que nous ne savons pas? Jetons un coup d’œil à quelques faits intéressants…

Des millions de trousses de dépistage de la COVID-19 vendues en 2017 et 2018

La nouvelle maladie COVID-19 est apparue en Chine vers la fin de 2019. C’est pourquoi il a été nommé COVID-19, qui est un acronyme pour Corona Virus Disease 2019. Les données de la Solution du commerce intégré mondial, cependant, montrent quelque chose d’étonnant:

En 2017 et 2018, des centaines de millions de kits de test COVID-19 ont été distribués dans le monde entier.

Cela a coulé une seconde: littéralement des centaines de millions de kits de test COVID-19 ont été exportés et importés, partout dans le monde, en 2017 et 2018.

Des centaines de millions !

« Vite! Cachez-le ! »

Ces données déconcertantes ont été découvertes par quelqu’un le 5 septembre 2020, qui les a publiées sur les médias sociaux. Il est devenu viral partout dans le monde. Le lendemain, le 6 septembre, le WITS a soudainement changé l’étiquette originale « COVID-19 » en « kits de test médical ». Mais leur dissimulation est arrivée trop tard : cette information critique a été découverte et est révélée par des millions de personnes dans le monde entier.

Vous pouvez télécharger un PDF qui montre les données originales de ce site Web. Il peut également être vu sur les archives Web.(([4] Méthode brevetée de Richard Rothschild pour tester la COVID-19 ))(([5] Inventions de R. Rothshild))

DISTRIBUTION DE MASSE

Pourquoi le monde entier a-t-il explosé dans la distribution massive de centaines de millions de kits de test COVID-19, juste avant que la pandémie mondiale ne frappe?

En 2017, Fauci a garanti une pandémie
dans les deux prochaines années

En 2017, Anthony Fauci a fait une prédiction très étrange, avec une certitude encore plus étrange. En toute confiance, Fauci a garanti que pendant le premier mandat du président Trump, une épidémie surprise d’une maladie infectieuse se produirait sûrement. Voici ce qu’il a dit(([6] Fauci garantit une épidémie dans les deux prochaines années)):

Il ne fait AUCUN DOUTE qu’il y aura un défi pour la prochaine administration dans le domaine des maladies infectieuses.

Il y aura une ÉPIDÉMIE SURPRISE.Il n’y a AUCUN DOUTE dans l’esprit de quiconque à ce sujet.

Comment Fauci pourrait-il garantir une épidémie surprise pendant le premier mandat de l’administration Trump? Qu’est-ce qu’il savait que nous ne savons pas?

« Au cours des deux prochaines années, il y aura une épidémie surprise. Il n’y a AUCUN DOUTE dans l’esprit de quiconque à ce sujet. »

ANTHONY FAUCI

Bill et Melinda Gates ont garanti une pandémie mondiale imminente

En 2018, Bill Gates a annoncé publiquement qu’une pandémie mondiale était en route qui pourrait anéantir 30 millions de personnes. Il a dit que cela se produirait probablement au cours de la prochaine décennie.(([7] Bill Gates annonce une pandémie mondiale))

Melinda Gates a ajouté qu’un virus artificiel est la plus grande menace de l’humanité, et a également assuré que cela frapperait l’humanité dans les années à venir.(([8] Melinda Gates dit que la plus grande menace de l’humanité est un virus artificiel))

Laissez leur choix de mots résonner dans votre esprit pendant un moment…

« Une pandémie mondiale est en route.
Un VIRUS ARTIFICIEL est la plus grande menace de l’humanité.
Cela se produira au cours de la PROCHAINE DÉCENNIE. »

BILL ET MELINDA GATES

Pratiquer pour une pandémie

Bill Gates est le premier distributeur mondial de vaccins, qui a doublé sa fortune de 50 milliards de dollars à plus de 100 milliards simplement en vendant des vaccins dans le monde entier. Il a dit que cela a été son « meilleur investissement commercial » de tous les temps. Quelques mois avant l’épidémie, Bill Gates a organisé un événement à New York appelé Event 201. Devinez en quoi consistait l’événement? C’était un « exercice de pandémie de coronavirus ».

Oui, vous avez bien lu : Bill Gates a organisé un exercice sur la pandémie de coronavirus, juste avant que la pandémie de coronavirus ne se produise !

Bill Gates a créé un événement de pratique pour une pandémie mondiale de coronavirus, juste avant qu’une pandémie mondiale de coronavirus ne se produise.

Enthousiasme à l’idée de vendre des vaccins au cours de la prochaine année

Après cet « exercice pour une pandémie de coronavirus », Bill Gates a tweeté :

Je suis particulièrement enthousiasmé par ce que l’année prochaine pourrait signifier pour l’un des meilleurs achats en santé mondiale : les vaccins.

Pensez-y : le numéro 1 mondial des distributeurs de vaccins garantit une pandémie mondiale dans les prochaines années, et sa femme dit que nous devrions tous craindre un virus artificiel qui est « en route ». Ensuite, ils organisent un exercice pour une pandémie mondiale imminente et disent que les vaccins seront la seule solution. Prochain… Bill Gates tweete à quel point il est enthousiaste à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine. Immédiatement après, la pandémie annoncée éclate.

Et en effet, d’emblée Bill Gates proclame que la seule solution pour l’humanité est d’acheter ses vaccins…

pandémie de coronavirus 2020 prévue en 2013

L’information suivante est particulièrement intéressante parce qu’elle montre combien d’informations sont disponibles, pour ceux qui osent faire la recherche. En 2013, un artiste musical au nom particulier de Dr. Creep a écrit une chanson de rap appelée PANDEMIC. Rien de spécial à ce sujet, n’est-ce pas que l’une de ses paroles se lit comme suit:(([9] Paroles de la chanson de 2013 qui a prédit la pandémie de coronavirus en 2020))

« 2020 combiné avec CoronaVirus, les corps s’empilent. »

Comment est-il possible qu’un musicien inconnu puisse prédire avec précision qu’une pandémie de coronavirus se produira sept ans plus tard?

La chanson a également prédit les émeutes qui ont fait rage dans toute l’Amérique pendant cette pandémie:

« L’État se révolte, utilisant la rue à l’extérieur. Ça vient à vos fenêtres. »

Encore une fois : comment un artiste louche pouvait-il savoir, en 2013, qu’en 2020, un coronavirus balayerait la terre, suivi d’émeutes de masse ? Sa réponse est intéressante :

« J’ai fait des recherches en 2012 et j’ai lu les soi-disant « théories du complot ». Vous savez, ces enquêtes que les médias ne veulent pas que nous examinions. Selon ces théories, les pandémies étaient inévitables au cours de la décennie 2020-2030. J’ai donc écrit la chanson Pandemic à ce sujet. »

Pigé ? Cet homme a fait des recherches sur ce que l’on appelle communément les « théories du complot ». Des choses que nous sommes programmés pour ignorer comme des « absurdités ». Mais apparemment, ces enquêtes ne sont pas toujours aussi stupides après tout, car certaines d’entre elles ont prédit avec précision que exactement en 2020, cette pandémie et les émeutes se produiraient.

Que peut-on découvrir d’autre lorsque nous commençons à faire de la recherche? Continuez à lire pour en savoir plus…

« Préparez-vous à une pandémie mondiale de coronavirus »

En septembre 2019 – également juste avant l’épidémie – le Conseil mondial de suivi de la préparation a publié un rapport intitulé « Un monde en danger ».

Il a souligné la nécessité d’être prêt à… une épidémie de coronavirus !

Sur la couverture du rapport se trouve la photo d’un coronavirus et de personnes portant des masques faciaux.

Dans le rapport, nous avons lu le paragraphe intéressant suivant:

« Les Nations Unies (y compris l’OMS) mènent au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système. L’un d’eux implique la libération délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel. »

L’avez-vous saisi ? 

Annonce de l’épidémie en provenance de Chine

En 2018, l’Institut de modélisation des maladies a produit une vidéo montrant un virus de la grippe (qui est un coronavirus) originaire de Chine, de la région de Wuhan, et se propageant dans le monde entier, tuant des millions de personnes. Ils l’ont appelé « Une simulation pour une pandémie mondiale de grippe ». C’est exactement ce qui s’est passé deux ans plus tard.

VIRUS DE WUHAN

Comment pouvaient-ils savoir qu’il y aurait une pandémie mondiale de coronavirus qui commencerait dans la région de Wuhan, en Chine? Comment pouvaient-ils le prédire avec autant de précision juste avant que cela ne se produise?

Ce coronavirus a-t-il été conçu ?

D’où vient le virus ? L’un des plus grands experts mondiaux en armes biologiques est le Dr Francis Boyle. Il est convaincu qu’il provient d’un laboratoire d’armes biologiques à Wuhan – le laboratoire de biosécurité de niveau 4.

Cette installation est spécialisée dans le développement de… les coronavirus !

Ils travaillent avec les virus existants pour les armer – ce qui signifie qu’ils les rendent beaucoup plus dangereux, pour être utilisés comme une arme biologique. Dans le clip vidéo de deux minutes suivant, vous voyez un porte-parole de l’administration Trump, l’expert en armes biologiques, le Dr Francis Boyle, et le président Trump parler de la façon dont ce virus est venu du laboratoire de Wuhan.

Vient maintenant la partie intéressante: en 2015, Anthony Fauci a donné à ce même laboratoire 3,7 millions de dollars.

Figurez-vous ceci: le même homme qui a garanti une épidémie surprise d’un virus dans les deux prochaines années, a donné près de 4 millions de dollars à un laboratoire qui développe des coronavirus armés. Dans le court clip ci-dessous, vous pouvez voir un journaliste interroger le président Trump sur cette subvention accordée par Fauci au laboratoire de Wuhan.

Plusieurs films ont prédit la pandémie de coronavirus

La programmation prédictive est le processus d’information de la population sur les événements qui vont bientôt se produire. Au cours des dernières années, plusieurs films et séries télévisées ont été produits sur… une pandémie mondiale de coronavirus !

Le film « Dead Plague »[peste noire] dépeint une pandémie mondiale avec un coronavirus, et mentionne même l’hydroxychloroquine comme remède.

Un autre film intitulé « Contagion » montre comment un coronavirus se propage dans le monde entier – avec la distanciation sociale, les masques faciaux, les confinements, le lavage des mains, etc. en conséquence.

Littéralement, tout ce que nous voyons maintenant est prédit en détail dans ces films.

La bande dessinée de l’Union européenne a visualisé la pandémie mondiale

En 2012, une étrange bande dessinée a été produite par l’Union européenne, pour être distribuée uniquement à leurs employés.(([10] La bande dessinée de l’UE dépeint la pandémie mondiale)) Le titre de la bande dessinée est « INFECTED », et il montre un nouveau virus originaire d’un laboratoire chinois et se propageant à travers le monde. La solution à cette pandémie est décrite dans la bande dessinée : les mondialistes appliquent un plan de santé mondial. Cela signifie : Plus de liberté médicale, mais la tyrannie médicale par des entités mondialistes.

Tel est le message de cette bande dessinée, publiée aux salariés de l’Union européenne. L’une des citations de la bande dessinée se lit comme suit:

« Les mesures de sécurité qui ont suivi ont rendu notre existence totalement insupportable. »

Pandémie représentée lors des Jeux olympiques d’été de 2012

Lors du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques d’été de 2012, une pandémie de coronavirus s’est jouée aux yeux du monde entier. Des dizaines de lits d’hôpital, un grand nombre d’infirmières devenant les marionnettes d’un système de contrôle, la mort qui se cachait, un géant démoniaque se soulevant au-dessus du monde, et tout le théâtre était éclairé de telle sorte que, vu du ciel, il ressemblait à un coronavirus.

Pourquoi les Jeux Olympiques ont-ils montré une pandémie de coronavirus, dans leur spectacle d’ouverture?

Confinement mondial prévu en 2008

L’auteur et enquêteur Robin de Ruiter a prédit en 2008 qu’il y aurait un confinement mondial.(([11] Robin de Ruiter prédit des confinements))

Il a dit que le but de cela serait de créer un nouveau monde de contrôle autoritaire.

Parce qu’une grande partie de ce qu’il a écrit en 2008 se passe maintenant sous nos yeux, ce livre a été réédité.

Les journalistes ont prédit une pandémie planifiée

En 2014, le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit une pandémie mondiale planifiée et a expliqué pourquoi la « classe dirigeante » ferait une telle chose:

« Ils ne reculeront devant rien pour compléter leur boîte à outils de contrôle. L’une des choses qui manquaient dans leur boîte à outils était les quarantaines et les couvre-feux. Le plan est d’infecter des centaines de milliers de personnes et de créer la prochaine phase de contrôle. »(([12] Harry Vox a prédit la pandémie mondiale))

« Le plan est d’infecter des centaines de milliers de personnes et de créer la prochaine phase de contrôle. »

HARRY VOX, JOURNALISTE D’INVESTIGATION RENOMMÉ

« Scénario pour l’avenir » décrit la pandémie mondiale

Ce chercheur de renom fait référence à un document célèbre de la Fondation Rockefeller dans lequel tout ce que nous voyons se passer maintenant est littéralement prédit en détail: la pandémie mondiale, les confinements, l’effondrement de l’économie et l’imposition d’un contrôle autoritaire.

Tout est décrit avec une précision terrifiante… dix ans avant que cela ne se produise !

Le document s’intitule « Scénario pour l’avenir de la technologie et du développement international ».(([13] « Scénario pour l’avenir » décrit une pandémie mondiale)) Cela dit tout: un scénario pour l’avenir. Il a un chapitre intitulé « LockStep », dans lequel une pandémie mondiale est rapportée comme si elle s’était produite dans le passé, mais qui est clairement destinée à être une répétition pour l’avenir.

Le « Scénario pour l’avenir » se poursuit avec la comparaison de deux réponses différentes à leur pandémie prévue: les États-Unis n’ont « fortement découragé » que les personnes de prendre l’avion, tandis que la Chine a imposé une quarantaine obligatoire à tous les citoyens. La première réponse est accusée de propager encore plus le virus, tandis que l’imposition d’un confinement étouffant est saluée. Ensuite, il décrit la mise en œuvre du contrôle totalitaire : Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et imposé des règles et des restrictions hermétiques, allant du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées des espaces communs tels que les gares et les supermarchés.

Il est clair que la flexion de l’autorité est la réponse souhaitée. Mais la situation s’aggrave, selon ce « scénario du futur » :

« Même après l’estompement de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés, et même intensifiés. »

« Dans les pays développés, cette surveillance accrue a pris de nombreuses formes: des identifiants biométriques pour tous les citoyens, par exemple, et une réglementation plus stricte des industries clés dont la stabilité était jugée vitale pour les intérêts nationaux. »

Manuel pour le contrôle global

Maintenant que la pandémie annoncée est bel et bien là, la même Fondation Rockefeller a présenté la deuxième étape : un manuel sur la façon de mettre en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle pendant cette pandémie. Le livre révèle que ce n’est que lorsque tous les réseaux de contrôle requis sont en place que le monde peut s’ouvrir à nouveau.

Lorsque vous combinez les deux documents Rockefeller, vous voyez le plan :

1) Tout d’abord, ils annoncent une pandémie mondiale avec un coronavirus et disent ce à quoi cela devrait conduire: un tout nouveau niveau de contrôle autoritaire.

2) Deuxièmement, ils donnent des étapes pratiques sur la façon d’appliquer ce système de contrôle.

Ce sont des illustrations et des citations de leur guide :

« Les applications numériques et les logiciels de suivi protégés par la vie privée devraient être largement utilisés pour permettre un suivi plus complet des contacts. »

« Afin de contrôler pleinement l’épidémie de Covid-19, nous devons tester la majorité de la population sur une base hebdomadaire. »

Conformément à leur « scénario de l’avenir », l’ensemble de la population mondiale devrait obtenir une identification numérique indiquant qui a reçu tous les vaccins. Sans vaccinations suffisantes, l’accès aux écoles, aux concerts, aux églises, aux transports en commun, etc., sera refusé.

Et maintenant, à partir de 2020, c’est exactement ce que Bill Gates et de nombreux gouvernements réclament.

Les contacts de chacun doivent être vérifiés

Dans une vidéo du gouvernement qui a fuité(([14] Andrew Cuomo s’entretient avec Bill Clinton sur le contrôle autoritaire)), nous voyons une conversation entre l’ancien président américain Bill Clinton et Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État de New York. Ils discutent de la façon de mettre en place un grand système de contrôle pour tester l’ensemble de la population et vérifier tous leurs contacts. Ils discutent de la façon de construire une armée pour mener à bien ce système de contrôle.

ANDREW CUOMO,
GOUVERNEUR DE NEW YORK

Un tout nouveau niveau de contrôle mondial

Bill Gates a également précisé que seules les personnes vaccinées contre le Covid-19 devraient être autorisées à voyager, à aller à l’école, à assister à des réunions et à travailler.(([15] Bill Gates parle d’une identité numérique pour contrôler les gens)) Des identifiants numériques de vaccins sont déjà en cours de développement(([16] Relier les vaccins à une identification numérique)) et Gates détient un brevet sur la technologie qui permet de retracer le corps d’un individu n’importe où. Cette technologie s’appelle WO2020-060606(([17] Gates a un brevet sur la technologie pour retracer n’importe qui n’importe où)). En outre, Gates souhaite mettre en place un réseau mondial de surveillance qui suivra toutes les personnes ayant été en contact avec le Covid-19.(([18] Gates veut un système de surveillance mondial))

Connecter votre corps à l’intelligence artificielle

Big Tech et Big Pharma veulent nous connecter tous à des réseaux mondiaux qui peuvent nous surveiller 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et… décider si nous pouvons nous déplacer librement ou non. Dans cet esprit, une invention particulière de 2015 devient intrigante.

En 2015, Richard Rothschild a inventé une « méthode de test pour COVID-19 ». Cette méthode consiste à envoyer nos informations de santé personnelles au « cloud », qui est contrôlé par Big Tech.(([19] Inventions de Richard A Rothschild))

Richard Rothschild n’est pas un professionnel de la santé, mais un avocat. Pourquoi un avocat veut-il créer une méthode pour détecter les virus? Nous trouvons la réponse en regardant une autre de ses inventions. Il a développé un système dans lequel les gens sont filmés pour recueillir des informations détaillées sur leur visage, leur corps, leurs mouvements, etc. Ces données vidéo sont ensuite combinées avec d’autres informations personnelles et envoyées au cloud, où elles sont connectées à l’intelligence artificielle.

Si toutes nos données médicales personnelles sont « dans le cloud », elles peuvent être utilisées par les autorités pour nous surveiller et nous contrôler.

Le plan : injecter à l’humanité un vaccin altérant l’ADN

Le célèbre journaliste d’investigation Anthony Patch a fait des années de recherche sur les plans de contrôle du monde au moyen de pandémies créées et de vaccins obligatoires. Lors d’une entrevue en 2014, ce chercheur a prédit ce qui suit :

« Ils vont libérer un coronavirus d’origine humaine. En conséquence, les gens exigeront un vaccin pour les protéger. Ce vaccin ajoutera un troisième brin d’ADN au corps d’une personne, ce qui en fera essentiellement un hybride. Une fois qu’une personne est injectée, presque immédiatement son ADN subit une transformation. Ce changement génétique fera perdre aux gens la capacité de penser par eux-mêmes, sans même qu’ils soient conscients que cela s’est produit. Ainsi, ils peuvent être contrôlés plus facilement, pour devenir des esclaves pour l’élite. »

Bien sûr, cela semble fou – et c’est fou en effet. Pourtant, nous devons nous rendre compte que cet enquêteur professionnel n’est pas dupe. Il a investi des années de recherche sur ce sujet, et c’est ce qu’il a découvert pendant cette période.

20 ans de recherche disent : le vaccin va changer notre ADN

Docteur Carrie Madej a dirigé deux cliniques médicales en Géorgie, aux États-Unis, et a étudié l’ADN et les vaccins au cours des vingt dernières années. Elle a réalisé une vidéo urgente dans laquelle elle prévient qu’il existe un plan pour injecter à l’humanité des vaccins très dangereux contre le Covid-19. L’objectif de ces nouveaux vaccins sera double :

1) reprogrammer notre ADN et faire de nous des hybrides plus faciles à contrôler.
2) nous connecter à l’intelligence artificielle grâce à une identification numérique de vaccin, ce qui ouvrira également un tout nouveau domaine de contrôle.

Cette experte médicale dit avoir observé à plusieurs reprises comment les maladies se propageaient sur les populations par avion. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas en mesure de partager plus de détails à ce sujet en public.

Regardez ce documentaire critique sur les dangers des vaccins à venir :

Dépeupler la terre au moyen d’épidémies organisées

John Coleman était un officier de renseignement de la CIA qui a écrit un livre intitulé « Le Comité des 300 ». Dans le livre, il explique comment les sociétés secrètes manipulent les gouvernements, les soins de santé, les industries alimentaires, les médias, etc. Ce livre peut être trouvé sur le site de la CIA.(([20] Télécharger le livre de l’officier de la CIA Coleman))

L’un des principaux objectifs des nombreuses sociétés secrètes qui contrôlent les gouvernements et les médias est de dépeupler la terre.

Le Dr Coleman dit ce qui suit au sujet de leur stratégie :

DR. JOHN COLEMAN,
CIA INTELLIGENCE OFFICER

Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000

En 1980, un monument en granit a été érigé en Géorgie, aux États-Unis, appelé les Guidestones. Un ensemble de 10 lignes directrices est inscrit sur la structure dans huit langues modernes, et un message plus court est inscrit au sommet de la structure dans quatre écritures de langues anciennes. La première ligne directrice est la suivante :

1. Maintenir l’humanité en dessous de 500 000 000 en équilibre perpétuel avec la nature.

L’officier de la CIA, le Dr Coleman, a révélé que l’une de leurs méthodes pour « maintenir l’humanité » consiste à provoquer « des épidémies organisées de maladies mortelles à action rapide ».

Utiliser des vaccins pour réduire l’humanité

Lors d’une conférence TED, Bill Gates a fait écho à cet objectif, lorsqu’il a littéralement déclaré que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15 % !(([21] Gates parle de réduire la population mondiale en utilisant des vaccins))

Vaccin contre le Covid-19 pour le contrôle de la population ?

Mike Adams est un scientifique de l’alimentation publié, auteur du livre scientifique populaire Food Forensics et fondateur de CWC Labs accrédités iso. Il y a des années, il a dit ce qui suit :

Une arme biologique modifiée sera libérée dans les centres de population.

Il y aura des appels à un financement gouvernemental massif pour que l’industrie des vaccins propose un vaccin. Miraculeusement, ils auront un vaccin développé en un temps record. Tout le monde devra faire la queue et prendre ce vaccin.

Il y a en effet eu la publication d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccination, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie des vaccins et d’un vaccin qui a été développé en un temps record.

Le reste de son message est que ce vaccin commencera lentement à tuer des millions – voire des milliards – de personnes au cours de quelques années. Il s’agira d’un vaccin tueur à gages, conçu pour réduire la population mondiale.

RÉSUMÉ : La PANDÉMIE ÉTAIT-ELLE PLANIFIÉE ?

Des milliers de médecins du monde entier qualifient la pandémie de crime mondial, de dictature mondiale avec une excuse sanitaire.

Dans les années qui ont précédé la COVID-19, le monde entier a soudainement commencé à distribuer des centaines de millions de kits de test PCR pour la COVID-19.

En 2013, un chercheur a prédit qu’une pandémie mondiale avec un coronavirus se produirait en 2020. Il le savait en raison d’une enquête personnelle sur les soi-disant « théories du complot ».

En 2017, Anthony Fauci a garanti une épidémie surprise d’une maladie infectieuse au cours du premier mandat de l’administration Trump.

Juste avant le début de la pandémie mondiale de coronavirus, Bill Gates a organisé un exercice mondial sur la pandémie de coronavirus : Event 201.Peu de temps avant l’épidémie, le Global Preparedness Monitoring Board a dit au monde d’être prêt pour une pandémie de coronavirus.

En 2018, l’Institute for Disease Modeling a prédit une pandémie mondiale avec un virus de la grippe, originaire de Chine dans la région de Wuhan.

En 2018, Bill et Melinda Gates ont annoncé que dans les années à venir, il y aurait une pandémie mondiale d’un virus artificiel.

Le coronavirus SARS-CoV-2 pourrait avoir été créé dans le laboratoire de biosécurité de niveau 4 à Wuhan, qui a reçu des millions de dollars d’Anthony Fauci.

Des films several ont dépeint la pandémie de coronavirus avec beaucoup de détails et ont même mentionné l’hydroxychloroquine comme remède.

Une bande dessinée produite par l’Union européenne dépeint un virus qui se propage dans le monde entier. La crise est résolue par la mise en œuvre d’une tyrannie médicale totalitaire.

Les Jeux olympiques d’été de 2012 ont présenté dans leur spectacle d’ouverture le scénario d’une pandémie d’un coronavirus.

Le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit en 2014 qu’une pandémie mondiale serait créée afin que la « classe dirigeante » puisse mettre en œuvre un niveau plus élevé de contrôle autoritaire.

Le journaliste d’investigation Anthony Patch a prédit une pandémie mondiale avec un virus artificiel – qui serait utilisé pour forcer l’humanité à utiliser un vaccin altérant l’ADN.

Carrie Madej étudie l’ADN et les vaccins depuis des décennies, et ses recherches ont montré que le plan est d’utiliser le vaccin CONTRE LA COVID-19 pour lancer le processus de transhumanisme : reprogrammer l’ADN humain.

L’officier de la CIA, le Dr John Coleman, a étudié en profondeur les sociétés secrètes et déclare que leur objectif est de dépeupler la terre au moyen de pandémies organisées de maladies mortelles et à action rapide.

Dans l’État de Géorgie, aux États-Unis, un immense monument a été érigé en 1980 avec dix directives pour l’humanité en huit langues. Le premier de ces « Dix Commandements » est que l’humanité doit être réduite à un demi-milliard de personnes.

Bill Gates a déclaré lors d’une conférence TED que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15%.

Mike Adams, le « Health Ranger », a prédit il y a des années ce que nous voyons se produire aujourd’hui : la sortie d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccination, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie des vaccins et d’un vaccin qui a été développé en un temps record.

En 2010, la Fondation Rockefeller a publié le « Scénario pour l’avenir…» dans lequel ils décrivent une pandémie mondiale à venir qui vise à entraîner la mise en œuvre d’un contrôle autoritaire sur le peuple et qui devrait s’intensifier après la pandémie.

En 2020, la Fondation Rockefeller a publié un manuel sur la façon de créer ce monde de contrôle, avec un guide étape par étape. Ils affirment que la vie ne peut pas revenir à la normale tant que le monde n’est pas devenu « verrouillé » avec ce contrôle descendant de gouvernements autoritaires.

Nous constatons en effet que Bill Gates et beaucoup d’autres dans le monde prennent immédiatement le contrôle de manière sans précédent: en appliquant les identifiants de vaccins (micropuces à implanter dans les personnes), en imposant le port de masques faciaux, la distanciation sociale, les confinements forcés, la recherche extrême des contacts, etc.

L’élément de ce contrôle descendant est la censure et la déplateforme extrêmes de littéralement chaque voix de médecins, de scientifiques et d’autres experts qui osent remettre en question ou critiquer ce qui se passe.

Toutes les prédictions ont été faites peu de temps avant que cela ne se produise

Le temps est maintenant

Noter que chaque prédiction de cette pandémie a été annoncée quelques années ou même des mois avant qu’elle ne se produise. Le fait qu’un événement aussi unique en histoire ait été prédit en détail – par des films, des émissions, des enquêteurs, des médecins, ceux qui financent les laboratoires qui développent ces virus, ceux qui gagnent des milliards de dollars de ces pandémies, et ceux qui veulent créer un tout nouveau niveau de contrôle dans notre monde, etc. – révèle clairement que c’était planifié.

Y a-t-il des signes que la pandémie est manipulée ?

Jusqu’à présent, nous avons examiné les indications que la pandémie avait été planifiée à l’avanceSi c’est effectivement orchestré, alors cela devrait aussi être évident pendant la pandémie. Une pandémie planifiée est aussi une pandémie contrôlée. Observe-t-on effectivement que la pandémie est manipulée ? Absolument. D’autres articles sur StopWorldControl.com révèlent à quel point littéralement toutes les voix médicales, scientifiques, gouvernementales, éducatives et journalistiques qui diffèrent de la propagande médiatique sont censurées de manière agressive.

Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité il n’y a eu une telle censure mondiale des médecins et des scientifiques respectés du monde entier.

En outre, il y a un affichage sans précédent de la fraude mondiale avec les chiffres covid. Littéralement, chaque information sur la COVID-19 est fausse. Le personnel médical du monde entier a admis qu’il subissait de fortes pressions pour enregistrer chaque patient en tant que patient covid, et chaque décès – quelle qu’en soit la cause – en tant que décès covid.

Vous pouvez voir les preuves de cette affirmation scandaleuse dans cette révélation choquante de la plus grande fraude de l’histoire du monde.

Qui est derrière le plan pour contrôler le monde?

Nous avons parlé d’un groupe de personnes que l’on appelle les « mondialistes ». Alors, qui sont ces « mondialistes » de toute façon ? Ce sont des gens riches et influents dans le monde entier qui envisagent de créer un gouvernement mondial. Cela leur permettra de contrôler chaque être humain sur la planète. Leur stratégie est de dominer tous les domaines de nos sociétés: les soins de santé, les industries alimentaires, les médias, les gouvernements, la religion – tout.

La domination totale du monde a été un désir diabolique de nombreux dirigeants puissants tout au long de l’histoire du monde. Il suffit de penser aux empires mondiaux notoires de Rome, de la Grande-Bretagne, des Perses, des Russes, etc.

Cette passion perverse n’a jamais quitté les cœurs corrompus de l’humanité, mais les moyens d’atteindre cet objectif ont changé. Au lieu d’envahir les nations avec des chars et des bazookas, ils asservissent maintenant l’humanité en utilisant la force de la peur. Une fois qu’ils peuvent créer suffisamment de panique, ils peuvent présenter la « solution ». Cette solution, cependant, signifie supprimer nos libertés et nous soumettre à leur contrôle.

Les principaux acteurs du mondialisme sont les Nations Unies, le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, l’Union européenne, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et en particulier les nombreuses banques privées qui contrôlent déjà le monde. Ces entités visibles ne sont cependant qu’une façade qui cache les véritables pouvoirs, qui sont les nombreuses « Sociétés Secrètes ». Beaucoup de ces mondialistes se sont récemment réunis dans une petite ville appelée Davos, en Suisse, où ils ont exprimé comment la pandémie sera utilisée pour déployer leurs plans. Voici quelques-unes des déclarations qu’ils ont faites(([22] DAVOS et le rassemblement des mondialistes)):

« C’est maintenant le moment historique dans le temps, non seulement pour combattre le virus, mais aussi pour FAÇONNER LE SYSTÈME.

La pandémie représente une fenêtre d’opportunité pour RÉINITIALISER NOTRE MONDE.

Le monde doit agir conjointement et rapidement pour RÉORGANISER TOUS LES ASPECTS de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contacts sociaux et aux conditions de travail.

CHAQUE PAYS, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être TRANSFORMÉE. »

Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial

Le Forum économique mondial a créé un graphique « rouet » avec tous ses objectifs. Ici, nous pouvons voir les trois « projets » suivants: COVID19, suivi de la gouvernance mondiale et de la gouvernance de l’Internet.

Personne ne veut de ces organisations

Aucun humain sur la terre n’a voté pour que ces organisations existent, sans parler de prendre le contrôle total de nos vies, de nos familles, de nos communautés, de nos emplois, de notre santé, de nos industries, etc. Pourtant, ils se présentent comme nos « leaders mondiaux » qui planifient tout notre avenir.

L’Organisation mondiale de la santé s’est positionnée comme l’autorité sur notre santé, sans qu’aucun d’entre nous ne les ait choisies.

Ils appliquent une tyrannie dans les médias grand public et les médias sociaux, où aucune expression d’expertise médicale ou scientifique n’est autorisée, à moins qu’elle ne soit conforme aux directives de cette organisation « mondiale ».

Des dizaines de milliers de médecins et de scientifiques ont été censurés dans le monde entier par Facebook, Youtube et Twitter. Pourquoi? Parce que ces géants des médias sociaux cherchent à dépeindre que SEULES les informations de l’Organisation mondiale de la santé sont vraies. C’est un exemple clair de la tyrannie mondiale des mondialistes. Ils installent leurs propres institutions « mondiales » – qui n’ont AUCUNE autorité sur l’un d’entre nous. Mais simplement parce qu’ils s’appellent eux-mêmes des leaders « mondiaux », ils assument l’autorité sur toute l’humanité.

Cela signifie la perte complète de la liberté médicale, la perte de la liberté d’expression, la perte de la vraie science, la perte du vrai journalisme et l’imposition de dictatures par des organisations pour lesquelles personne n’a voté, dirigées par des individus que personne n’a choisis ou voulus. Et pourtant, ils s’emparent simplement de la propriété de notre monde entier.

Ils sont le « gros, gros, méchant intimidateur sur le terrain de jeu » qui joue au patron sur tout le monde.

L’Organisation mondiale de la santé est dirigée par un terroriste

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé était membre d’un parti communiste révolutionnaire violent en Éthiopie : le Front de libération du peuple du Tigré.(([23] Le chef de l’Organisation mondiale de la santé était membre d’un groupe terroriste violent)) Le département de la Sécurité intérieure indique clairement:

« Le TPLF se qualifie d’organisation terroriste de niveau III… sur la base de ses activités violentes… »

Laissez-vous comprendre : l’homme qui dirige l’Organisation mondiale de la santé est littéralement un terroriste communiste, qui a été impliqué dans l’imposition du communisme en Éthiopie. Ce même homme intimide maintenant le monde entier, nous dit à tous ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire, censure tous les professionnels de la santé qui ont une opinion différente, exigeant l’obéissance aveugle de toute l’humanité, tout en imposant des mandats de vaccination au sponsor financier numéro un de l’OMS: Bill Gates.

Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre, à partir de maintenant?

De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

Les mondialistes theses menacent également l’humanité de plus de souffrances si nous ne nous soumettons pas à leur contrôle total. Le prince Charles a récemment rejoint les mondialistes et a déclaré publiquement:

Il y aura de plus en plus de pandémies, si nous ne faisons pas « la grande réinitialisation » maintenant.(([24] DAVOS et le rassemblement des mondialistes))

Bill Gates appelle déjà cela « pandémie un » et parle de « pandémie deux et trois ». L’enquêteur qui, en 2013, avait prédit qu’une pandémie de coronavirus se produirait en 2020, suivie d’émeutes, a déclaré que le plan était de créer une série de pandémies au cours de 2020-2030.

Cette décennie est la période choisie pour transformer le monde en une grande prison.

Les mondialistes prévoient de provoquer autant de pandémies que nécessaire afin de briser l’épine dorsale de l’humanité, jusqu’à ce que tout le monde se soumette à son contrôle mondial. L’obligation de vacciner est essentielle à leur plan, car les vaccins nous connecteront aux systèmes de contrôle mondiaux. Seuls les vaccinés pourront se déplacer librement.

Commencez-vous à comprendre pourquoi plus de 700 médecins d’Allemagne, 600 médecins d’Espagne, des milliers d’experts médicaux des États-Unis et bien d’autres dans le monde entier qualifient cette pandémie de crime « mondial »?

Des dirigeants de l’Église catholique mettent en garde l’humanité

L’archevêque d’An et plusieurs cardinaux de l’Église catholique romaine ont écrit une lettre à l’humanité, pour nous avertir de la tyrannie mondiale sous le couvert de COVID-19. Ceci est un extrait de ce message historique, qui a été traduit dans de nombreuses langues et envoyé aux dirigeants du monde entier.(([25] Lettre de l’archevêque et des cardinaux à l’humanité))

[Voir aussi :
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles]

Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles sur l’incidence de l’épidémie en fonction du nombre de morts, qu’il existe des puissances intéressées à créer la panique parmi la population mondiale dans le seul but d’imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôle des personnes et de suivi de leurs mouvements. L’imposition de ces mesures illibérales est un prélude inquiétant à la réalisation d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle.

Y a-t-il de l’espoir? Que pouvons-nous faire?

Y a-t-il un espoir pour notre avenir, ou sommes-nous livrés aux mains impitoyables de ces méchants méga-milliardaires qui veulent dépeupler la terre et prendre le contrôle total de l’humanité ?

Oui, il y a de l’espoir. L’avenir est plus brillant que nous ne pouvons même l’imaginer !

Ce n’est pas un scénario pessimiste, mais un signal d’alarme pour que l’humanité cesse de croire aveuglément les médias mafieux et les politiciens pervers, et qu’elle se lève comme un seul homme pour un avenir de liberté. Je vous invite à vous joindre à un mouvement unique et historique de Combattants mondiaux de la liberté, qui conduiront l’humanité dans une nouvelle ère d’espoir, de restauration et de plus de liberté que nous n’en avons jamais connue.

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Bonjour,

Je m’appelle David Sorensen. Je suis l’auteur de StopWorldControl.com. Je l’offre comme une ressource gratuite pour toute l’humanité, afin de protéger notre liberté et notre avenir.

Titulaire d’une maîtrise en communication, j’ai choisi de laisser derrière moi une vie de gros sous, de servir le monde avec mes capacités.

Des appels désespérés à l’aide du monde entier inondent ma boîte aux lettres. Les gens de Chine, de Slovaquie, du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, etc. voient comment leur vie leur est enlevée, et la tyrannie est imposée par des gouvernements corrompus, soutenus par des médias appartenant aux criminels trillionaires.

La clé pour briser leur emprise diabolique sur l’humanité est la VÉRITÉ. Par conséquent, je veux répondre aux appels à l’aide et traduire le site Web dans autant de langues que possible, afin d’informer toute l’humanité.

C’est une tâche monumentale qui nécessite des fonds. Si vous souhaitez m’aider à me battre pour la liberté du monde, alors s’il vous plaît envisager de faire un don généreux ici. S’il vous plaît, ouvrez votre cœur et soutenez cette plate-forme unique pour la voix de la liberté.

Ensemble, nous pouvons aider à protéger l’humanité des fous avides de pouvoir et à créer un monde de liberté et de bonheur.

Références




Pourquoi lancer un mandat d’arrêt contre « le docteur de l’Amérique », Anthony Fauci ?

Par Nicole Delépine

Pourquoi la candidate au poste de gouverneur de l’Arizona veut-elle lancer un mandat d’arrêt contre Fauci, le monsieur vax américain ?

« Quand j’étais enfant, mon père m’a pris à part et m’a dit : “Tu sais Bobby, les gens qui sont au pouvoir mentent”. Je ne l’ai jamais oublié. »

Robert Kennedy, fils de Robert et neveu du Président JFK

Mai 2022

Kari Lake, la candidate des Républicains soutenue par Donald Trump pour l’élection du Gouverneur de l’Arizona veut lancer un mandat d’arrêt contre Anthony Fauci pour avoir caché les bienfaits de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine !

Rappelons qu’Antony Fauci est le Mr Santé des présidents américains depuis des décennies et que ses exploits connus ont commencé avec le SIDA.

Selon le prologue du livre de R Kennedy :

« Le Dr Anthony Fauci a trôné pendant un demi-siècle en tant que commissaire à la Santé des États-Unis, se préparant à son rôle final de commandant dans la plus grande guerre de l’histoire contre une pandémie mondiale. À partir de 1968, il a occupé différentes fonctions au National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), dont il est le directeur depuis novembre 1984. Son salaire annuel de 417 608 $ fait de lui le mieux payé des quatre millions de fonctionnaires fédéraux, le président compris. L’expérience de 50 ans qu’il a acquise en tant que grand manitou d’une puissante administration fédérale, après avoir conseillé six présidents, le Pentagone, les agences de renseignement, les gouvernements étrangers et l’OMS, l’a excellemment préparé à une crise qui allait lui permettre d’exercer un pouvoir dont peu de dirigeants et aucun médecin ont pu se targuer dans l’histoire.

Au cours des premiers mois de l’épidémie, le calme, l’autorité et le côté oncle bienveillant du Dr Fauci ont été le Prozac des Américains assaillis par deux crises existentielles : la présidence Trump et la COVID-19. Les démocrates et les libéraux idéalistes du monde entier, traumatisés par le style de gouvernement chaotique du président Trump, ont trouvé du réconfort dans la présence sereine et forte du Dr Fauci sur la scène de la Maison-Blanche. Il a semblé offrir un contrepoids rationnel, franc et scientifique à la grandiloquence narcissique et agitée du président Trump. Naviguant dans des eaux dangereuses, entre un président erratique et un virus mortel, le Dr Fauci a d’abord fait figure de héros, tel l’Ulysse d’Homère menant son navire entre Scylla et Charybde.

Tournant le dos au sinistre horizon, des Américains confiants ont pris les rames et ont obéi aveuglément à ses ordres, sans se rendre compte qu’ils propulsaient notre pays vers une destination désolée où la démocratie allait mourir. Tout au long de la première année de la crise, le charisme du Dr Fauci et sa voix autoritaire ont inspiré confiance en ses prescriptions. Ils lui ont valu une affection certaine — quoique pas universelle.

De nombreux Américains, consciencieusement enfermés chez eux pour se conformer à la quarantaine imposée par le Dr Fauci, se sont consolés avec la possibilité de rejoindre un fan-club Tony Fauci, de se prélasser sur un coussin “J’aime Fauci”, de boire dans un mug “In Fauci We Trust”, de garder leurs pieds au chaud dans des chaussettes et chaussons Fauci, de s’empiffrer de donuts Fauci, d’afficher une pancarte “Klaxonnez pour le Dr Fauci” devant leur maison ou de se prosterner devant une bougie de prière Dr Fauci. Les aficionados de Fauci pouvaient choisir parmi une variété de jeux en ligne Fauci et une armée de figurines et de bubbleheadse à son effigie. Ils pouvaient même raconter son hagiographie à leur progéniture grâce à un livre pour enfant à sa gloire.

Au plus fort du confinement, Brad Pitt a rendu un hommage révérencieux au Dr Fauci lors de l’émission Saturday Night Live, et Barbara Streisand lui a envoyé un message surprise enregistré lors d’une fête d’anniversaire organisée en son honneur sur Zoom. Le New Yorker l’a surnommé “le docteur de l’Amérique”. »

Ceci ne nous étonne guère, en particulier depuis le livre choc de Robert Kennedy maintenant traduit en de nombreuses langues dont le français, disponible pour tous.

Voici quelques éléments à ce sujet, extraits de l’interview de la journaliste belge Senta Depuydt à l’occasion de la sortie du livre en France et en Belgique(([1] Disponible sur www.neosante.eu :
Le numéro 120 (mars 2022) de Néosanté, revue internationale de santé globale.

Lire la totalité de l’ITW mise en ligne gratuitement par neosanté, vu l’importance des infos et relayez, merci.
Interview Exclusive De Robert Kennedy | NéoSanté Éditions (neosante.eu)

Et KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages.indd (neosante.eu) prologue du livre de Robert Kennedy))

à lire en totalité sur le site de Neosanté.


« Robert F. Kennedy, Jr : Les gens qui sont au pouvoir mentent ! » Propos recueillis par Senta Depuydt(([2] Entretien effectué à l’occasion de la sortie du livre « Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique » (Collection Résurgence) ))(([3]Retrouvez Robert F. Kennedy, Jr. sur
www.chdeurope.org
(site européen) et www.childrenshealthdefense.org (site américain)
Senta Depuydt, journaliste indépendante, fondatrice de la branche européenne de l’association de l’avocat Robert F. Kennedy, Jr. « Children’s Health Defense Europe » et auteur d’un avant-propos pour l’édition française du livre paru aux éditions Marco Pietteur))

(…). Durant la pandémie, disons que près de 30 % de la population avait une méfiance spontanée envers les autorités et des personnalités comme Anthony Fauci ou Bill Gates. Mais il leur était quand même difficile de concevoir les motifs pour lesquels les responsables de la santé publique agiraient à l’encontre de l’intérêt des citoyens. Les Américains sont assez idéalistes, parfois naïfs. C’est pour les aider à comprendre tout cela que j’ai écrit ce livre.

Vu la somme de crimes et délits que vous documentez là, peut-on espérer des poursuites à leur encontre ?

Difficile à dire. Je pense qu’il y a un espoir que cela arrive, si la situation politique change. Si les républicains gagnent aux élections qui auront lieu à la mi-novembre et qu’ils s’emparent du Sénat, il est probable qu’ils procèdent à des auditions à partir de janvier prochain. D’ici là, je pense que les démocrates et les médias qui font leur propagande vont continuer à les protéger.(([4] Note : l’ancien président des USA et le clan Kennedy sont traditionnellement des démocrates, Robert Kennedy, Jr. s’est lamenté à de nombreuses reprises du manque d’intégrité et de respect des valeurs démocratiques qui règne parmi les membres actuels du parti.)) Mais quand on voit les chiffres, Fauci aura des comptes à rendre sur les politiques de réponse à la pandémie.Plus de 2800 décès par million d’habitants aux USA, c’est extrêmement élevé, alors qu’avec tout le budget et l’expertise dont nous disposons, nous sommes censés avoir les meilleurs résultats.

Au Nigéria, où seul 1,5 % de la population a été vaccinée, ils n’ont eu que 14 morts par million et la plupart des autres pays d’Afrique ont une moyenne qui tourne autour de 170, on ne peut même pas parler de pandémie. Pourtant, au début de la crise, Gates et Fauci multipliaient les discours alarmistes en prédisant une réelle hécatombe en Afrique. Finalement, c’est l’inverse qui s’est produit. Comment cela se fait-il ? Il va tout de même falloir l’expliquer. Personnellement, je pense que c’est en partie parce que ce sont des pays qui ont l’habitude d’utiliser des médicaments simples, efficaces et accessibles, comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine. (…)

Quid de Bill Gates ?

Bill Gates est peut-être moins présent dans les médias, mais il reste très actif en coulisses. Et comme il a le contrôle de l’OMS, il continue à pousser tous ces agendas mondialistes, les passeports vaccinaux, l’identité numérique, les politiques alimentaires.Il est extrêmement riche et puissant, très proche de la plupart des gouvernants d’Europe, mais aussi de la Chine, et il collabore étroitement avec le Forum Économique Mondial (Davos). Malheureusement, beaucoup de gens continuent à le révérer et à écouter ses recommandations, ses « prédictions ». Je crois que pour l’instant, il serait difficile de le déboulonner, c’est tout un réseau mondial qui opère avec lui.

À propos de réseau mondial, que pensez-vous de cette histoire de labos de recherche en Ukraine ? Il semble que l’on retrouve un certain nombre d’acteurs identiques dans ce partenariat avec l’Ukraine pour les « programmes de réduction de la menace biologique » ?

(…) lorsque Victoria Nuland, Secrétaire d’état aux affaires politiques et affaires étrangères, a été auditionnée sous serment par le Congrès, elle a semblé particulièrement mal à l’aise en admettant que, oui, les États-Unis financent des labos qui manipulent des souches dangereuses : l’anthrax, certains types d’herpès et même des souches de variole — ce qui est interdit — et de nombreux autres agents susceptibles de créer des pandémies. Dans ce « programme de réduction de la menace sanitaire », nous sommes en présence des mêmes acteurs qu’avec la pandémie. La firme Eco Health Alliance qui avait financé les recherches de gain de fonction des coronavirus à Wuhan avec l’aide de Fauci et Peter Daszak, et USAID qui est une couverture pour les opérations de la CIA.(([5] À ce propos il serait intéressant de rappeler que le baron Peter Piot, responsable en charge de la réponse à la pandémie à l’Union Européenne, a été un des directeurs de USAID et travaille toujours en consultance pour le département de la sécurité américain, ensemble avec son épouse Heidi Larson, directrice du Vaccine Confidence Project. Quelles sont les implications des agences de renseignement américaines dans les politiques de l’Union ?))

Rappelons qu’en 2014, Obama a interdit les recherches de gains de fonction et d’autres types de technologies servant à développer des agents biologiques mortels, jugeant que c’était trop dangereux pour la population humaine. Car cette année-là, des souches dangereuses s’étaient échappées de laboratoires à trois reprises différentes.Fauci et ses acolytes avaient donc reçu l’ordre de mettre fin à 18 expériences de ce type, mais au lieu d’obéir, ils ont poursuivi leurs expériences à l’étranger par l’intermédiaire d’un scientifique nommé Peter Daszak, en créant Eco Health Alliance.Rien qu’à Wuhan ils avaient investi plus de 100 millions de dollars. (…)

IL FAUT ABSOLUMENT QUE LE PUBLIC COMPRENNE QU’IL EST MANIPULÉ PAR DE LA PROPAGANDE. BIG PHARMA CONTRÔLE LA SANTÉ PUBLIQUE, LE COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL OPÈRE VIA LA CIA ET CONTRÔLE AUSSI LE PENTAGONE. TOUTES CES INSTITUTIONS SONT DETOURNÉES ET NE SONT PLUS AU SERVICE DE LA NATION.

Malheureusement l’Europe semble être sous la même influence. Quel que soit le domaine, on y voit les mêmes experts répétant les mêmes mensonges à l’unisson, peu importe la réalité.

Tout récemment par exemple, un de nos « Fauci » locaux a prétendu que la réponse à la pandémie avait été exemplaire, en donnant pour preuve le fait qu’aux USA les états « rouges » (républicains) avaient eu des résultats désastreux, alors que les états « bleus » (démocrates) s’en étaient mieux sortis, grâce à l’application de mesures draconiennes.

C’est exactement l’inverse ! Il y a même eu un article dans le New York Times qui l’a confirmé : le confinement, les masques, la distanciation sociale, tout cela n’a eu aucun impact sur la circulation de l’épidémie. De manière générale les états qui ont eu une politique plus souple s’en sont mieux sortis, parce qu’ils ont limité les dommages collatéraux provoqués par ces mesures. L’impact sur les enfants, sur la vie des gens, l’impact économique sur les petites et moyennes entreprises, tout cela a été dramatique.

En revanche, cela a permis à ceux qui ont imposé et soutenu ces restrictions (par ex. les GAFA) de s’enrichir d’une manière odieuse. Environ 3,1 trillions de dollars sont partis de la poche des familles américaines vers les méga-corporations et en réalité, c’était une gigantesque opération de racket qui a profité à cette nouvelle caste de milliardaires. Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Sergei Brin, Bill Gates ont censuré toutes les infos critiques sur les politiques sanitaires.

Il ne faut pas oublier de se demander « à qui profite le crime » ? Cui bono ? Le public a constamment été manipulé… d’abord avec la pandémie, aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et avant cela en Irak, etc.(…). Tout semble être fait pour poursuivre un agenda global, peu importe les faits ou les données sur lesquelles l’on se base, et pourtant la plupart des gens l’acceptent.

Malheureusement, c’est le résultat du contrôle par la peur. Tant qu’ils sont dominés par la peur, ils se retranchent dans cette sorte de mécanisme de survie, proche de ce que l’on appelle le syndrome de Stockholm, où les victimes d’enlèvements se mettent à aimer ceux qui les ont kidnappés et se convertissent à leur foi ou leur idéologie, devenant même des fanatiques.

Comment faire pour résister à de tels pouvoirs ? Vous avez souvent dit « la seule barrière qu’il y a entre des prédateurs comme Big Pharma et les enfants, c’est leur mère ».

(…)Malheureusement, il y a un effort considérable pour attaquer ce dernier rempart, par le vote d’une série de lois visant à éliminer l’autorité parentale. Par exemple aux États-Unis, de nombreux états accordent à l’enfant la faculté de consentir seul à la vaccination, allant même jusqu’à interdire aux écoles et aux compagnies d’assurance d’en informer les parents.

Que faut-il faire ? Comment des organisations comme la nôtre, peuvent-elles apporter leur soutien à ces familles ?

Martin Luther King disait qu’il fallait déployer un arsenal d’actions : militer, aller en justice, changer les lois et éduquer et moi j’y ajouterai aussi innover.

(…) Chacun doit avoir le courage d’un guerrier et mener les actions qui sont à sa portée, exploiter toutes les failles du système. C’est la somme de tous ces efforts individuels, ces ripostes sur tous les fronts, qui peut faire la différence. Il faut mener une sorte de guérilla.Ce n’est pas la première fois que la démocratie est sous attaque, on finit par la restaurer, souvent avec des changements positifs à la clé. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, la puissance des technologies de surveillance et de contrôle est au-delà de tout ce que l’on a jamais pu connaître dans l’histoire et c’est un vrai défi. Il est essentiel que la résistance citoyenne se développe plus rapidement que la mise en place de ces instruments de contrôle totalitaire.

Il faut d’abord que l’industrie pharmaceutique paye pour ses crimes. Je pense par exemple à la crise des opioïdes, où tant de gosses sont morts d’overdose, parce que la firme Purdue a véritablement poussé à la consommation de ces médicaments dangereux (l’Oxycotin). Il faut voir la mini-série Dopesick qui revient sur toute cette horreur et c’est la même chose qui se passe avec les vaccins. On pousse à la consommation en cachant les effets secondaires. On ne peut pas faire confiance à ces entreprises.

Nous avons une grave épidémie d’autisme. Pourquoi sommes-nous passés d’un enfant sur 10 000 à 1 enfant sur 44 aux États-Unis ?Pourquoi y a-t-il une épidémie d’allergies alimentaires et d’eczéma, et une explosion du nombre de maladies chroniques, comme le diabète juvénile, le lupus, l’arthrite rhumatoïde, les maladies de Crohn, le syndrome de Guillain Barré ?Les gènes ne peuvent expliquer ces épidémies, cela ne peut être attribué qu’à une toxicité de l’environnement ou de certains produits. D’ailleurs c’est pour cela que nous sommes aussi très actifs sur des questions comme les dangers liés à la 5G, aux pesticides (Kennedy et le bureau d’avocats Michael Baum ont gagné le procès contre le Roundup et Monsanto en 2018 NDLR), la qualité des aliments pour bébé, enfin toutes sortes de pollutions. Donc oui, clairement, le rôle numéro un de la santé publique, c’est d’identifier tous ces facteurs et de les éliminer.Toute cette focalisation sur les maladies infectieuses, n’est qu’une manière de sortir de l’argent. (…)

IL FAUT VRAIMENT QUE LES GENS COMPRENNENT QUE LA PANDÉMIE EST UN ACTE DE GUERRE MONDIALE, UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA DÉMOCRATIE. LA RÉPONSE À LA PANDÉMIE N’A JAMAIS ÉTÉ MÉDICALE, ELLE A ÉTÉ D’ORDRE MONÉTAIRE ET MILITAIRE.

Tout le monde doit prendre ses responsabilités et défendre la démocratie. Il faut lutter contre la propagande que l’on nous inflige, et pour cela il est essentiel de développer la pensée critique chez nos enfants.

Quand j’étais enfant, mon père m’a pris à part et m’a dit :

« Tu sais Bobby, les gens qui sont au pouvoir mentent ».

Je ne l’ai jamais oublié.


La candidate américaine de l’ARIZONA focalise ses reproches gravissimes contre Fauci sur son interdiction des traitements peu coûteux comme l’ivermectine.

Médicaments qui pourtant guérissent les patients atteints de covid particulièrement si prescrits tôt dans l’évolution de la maladie. Nous avons connu les mêmes errements en France dont les autorités refusent systématiquement depuis le début de la crise covid tous les médicaments susceptibles de guérir les malades en commençant par l’hydroxychloroquine conseillée par le PR Raoult.

Et cela continue actuellement en même temps que le gouvernement donne l’AMM sans limitation au Paxlovid de Pfizer, d’efficacité très discutée de même que ses effets indésirables…(([6] Un message DGS-Urgent daté du 5 mai confirme l’entrée dans le droit commun du Paxlovid, jusqu’à présent mis à disposition dans le cadre d’une autorisation d’accès précoce. De ce fait, ses modalités de prescriptions s’allègent.

Paxlovid est composé de deux molécules. La molécule PF-07321332 est l’agent actif qui empêche à la protéine du virus de se répliquer. La molécule de ritonavir, un inhibiteur de la protéase.)) en ce 5 mai 2022.

Les autorités françaises nient l’efficacité démontrée de ces vieux médicaments et poursuivent les médecins qui les utilisent et osent guérir leurs patients. Hippocrate est torturé jusque dans sa tombe.

Le Bamlanivimab médicament très cher et sans efficacité prouvée(([7] anticorps monoclonal bamlanivimab (Lilly/AbCellera) ))

Déjà en 2021 Emmanuel Macron a fait autoriser la prescription d’un médicament « innovant » distribué par Lily à plus de 1 000 euros la cure.

Appelé Bamlanivimab, il n’a pas passé la phase 2 des expérimentations. Les tests préliminaires ne montrent pas d’efficacité probante… De plus, il fait partie des médicaments susceptibles de favoriser l’apparition de nouveaux variants.(([8] https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/anticorps-monoclonaux-imbroglio-autour-d-un-medicament-risque-mais-pousse-par-l-etat_2145966.html mars 2021))

Aucune raison scientifique d’accorder une « autorisation temporaire d’utilisation » à ce médicament. POURTANT

« Une autorisation temporaire d’utilisation délivrée sur un niveau de preuve aussi faible, c’est probablement du jamais-vu », a déclaré le Pr Mathieu Molimard, chef de service de pharmacologie clinique au CHU de Bordeaux.

Alors pourquoi : derrière ce médicament un Big Pharma au lobbying puissant, le laboratoire Eli Lilly.

Parmi les directeurs du laboratoire Eli Lilly, on trouve Béatrice Cazeneuve :

  • Son mari, Jean-René Cazeneuve, est député LREM, le parti d’Emmanuel Macron ;
  • Son fils, Pierre Cazeneuve, est conseiller technique à l’Élysée ;
  • Sa fille, Marguerite Cazeneuve, était cheffe du pôle santé, solidarités et protection sociale auprès du Premier ministre Jean Castex.

Comme cela a été résumé sur twitter :

(([9] https://www.liberation.fr/checknews/traitement-contre-le-covid-19-y-a-t-il-un-conflit-dinteret-entre-le-labo-lilly-et-certains-conseillers-du-gouvernement-20210302_2YJH2PU7XFHQNBBUS5YOYGPEAI/))

Le scandale Ivermectine

Depuis plus d’une année, les articles cachés par les médias officiels se multiplient pour dénoncer le blackout sur l’ivermectine après celui sur l’hydroxychloroquine et même sur la vitamine D.

Citons par exemple :

Big Pharma est en train d’enterrer méthodiquement la très efficace ivermectine — Xavier Bazin (xavier-bazin.fr)

Ce sont les mêmes autorités qui ont autorisé le Remdesevir, le Paxlovid et le Molnupiravir, mais bloquent un traitement ancien, non toxique pas cher et qui sauve des vies.

Et « en même temps », le gouvernement refuse l’efficace ivermectine à 8 euros !

L’ivermectine n’a toujours pas reçu de « recommandation temporaire d’utilisation » (RTU), remède d’efficacité majeure contre le Covid-19.

Des médecins du monde entier se sont élevés pour recommander ce traitement salvateur :

  • L’Alliance FLCCC aux États-Unis, menée par le Dr Kory, qui a témoigné en décembre dernier de l’efficacité hors norme de l’ivermectine devant le Sénat américain [5] ;
  • Le groupe BIRD en Grande-Bretagne, emmené par la Dr Tess Lawrie, qui vient de publier un rapport d’expert de 105 pages en faveur de l’ivermectine [6] ;
  • Le Dr Andrew Hill, consultant pour l’Organisation Mondiale de la Santé, qui a réalisé une revue d’études concluant à une probable réduction de la mortalité de 75 %
  • Au Japon, l’association médicale de Tokyo a recommandé publiquement ce médicament

En France, le Dr Gérard Maudrux a rédigé une synthèse implacable de toutes les preuves de l’efficacité de l’ivermectine(([10] Le traitement du Covid existe : Ivermectine, efficace à 100 % ? par le Dr Gérard Maudrux — Le Libre Penseur)), s’exprime en janvier 21 et envoie en avril 21 une lettre à Emmanuel Macron(([11] Ivermectine vs Doliprane : le Dr Gérard Maudrux s’exprime dans une lettre à Emmanuel Macron – Le Libre Penseur)). En mai, il interroge officiellement le médecin Olivier Veran sur son refus de guérir les malades du Covid avec l’Ivermectine.(([12] https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/le-medecin-gerard-maudrux-89530 ))

L’article reprend le recours, signé par 1500 médecins, et l’exposé des motifs édité sur son blog :

https://www.covid-factuel.fr/2021/05/12/ivermectine-recours-gracieux-aupres-du-ministre/(([13] « Contrairement à ce que dit l’ANSM, les conclusions de l’étude citée sont pourtant claires : “La prophylaxie à deux doses par l’ivermectine a été associée à une réduction de 73 % de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé pour le mois suivant. La chimio prophylaxie est pertinente pour endiguer la pandémie”. L’ANSM ne retient que la réserve d’usage exprimée quasi systématiquement dans toutes les études : “ils ont souligné la nécessité d’obtenir confirmation par des études longitudinales ou interventionnelles”. »
Or, aucune étude au monde n’est négative en ce qui concerne la prophylaxie, et l’ANSM prétend le contraire sans avancer une seule étude le démontrant.))

Il détaille efficacité tant en prophylaxie qu’en curatif et son innocuité. L’Ivermectine est un des médicaments les plus sûrs de la pharmacopée mondiale. Reconnu comme » sans danger pouvant être utilisé à grande échelle » par l’OMS.

À titre de comparaison, Vigibase recueillant les données de pharmacovigilance de plus de 130 pays adhérents à l’OMS, relève en 30 ans 16 décès et 4 700 effets indésirables pour l’Ivermectine, contre 3 695 décès et 161 147 effets indésirables pour le Doliprane.

Plusieurs États dans le monde ont déjà autorisé massivement ce traitement, avec d’excellents résultats :

  • L’État indien Uttar Pradesh a distribué un « kit » anti-Covid-19 à base d’ivermectine et de zinc ;
  • Au Mexique, l’État du Chiapas et la ville de Mexico ont fait reculer l’épidémie et la mortalité de façon magistrale avec l’ivermectine ;
  • Tout récemment, la Slovaquie et la République tchèque ont approuvé ce traitement.

À l’Assemblée nationale, Olivier Véran s’est cru permis de tenter de ridiculiser la députée Martine Wonner qui l’avait interpellé sur l’ivermectine. Qui était le plus ridicule ?

Olivier Véran a répondu par la moquerie, en invoquant des remèdes à l’eau de javel, en référence à Trump ! Combien de temps allons-nous tolérer l’inversion des valeurs médicales et humaines dans ce pays ?

Points communs entre l’hydroxychloroquine et l’ivermectine :

  • vieux médicaments connus de longue date, figurant sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS et déjà utilisés par des centaines de millions de personnes à travers le monde
  • Ils font partie des médicaments les plus sûrs qui existent, raison pour laquelle ils sont donnés en prévention (pas seulement en traitement), y compris à des enfants et personnes âgées — dans certains pays, en vente libre, sans ordonnance
  • Ils coûtent moins de 10 euros la boîte, car ce sont des médicaments génériques aucun laboratoire pharmaceutique ne peut donc faire de profits importants avec ces molécules ;
  • Contrairement aux médicaments à 2 000 euros comme le remdésivir et le bamlanivimab, qui sont des médicaments expérimentaux devant être prescrits à l’hôpital, donc une fois que l’état du patient s’est détérioré, l’hydroxychloroquine et l’ivermectine peuvent être données à domicile par des médecins généralistes dès les premiers symptômes :
  • L’ivermectine est encore plus sûre que l’hydroxychloroquine

L’hydroxychloroquine est très sûre aux doses normales, mais peut être dangereuse en cas de surdosage… ce qui n’est pas le cas de l’ivermectine : avec ce médicament, on n’a même pas décelé d’effet indésirable à 10 fois la dose habituelle !

  • L’ivermectine est nettement plus efficace que l’hydroxychloroquine

l’hydroxychloroquine est efficace contre la Covid-19, surtout quand elle est donnée précocement : conclusion de plus de 200 études scientifiques réalisées dans le monde, sans même parler des excellents résultats du Pr Raoult à Marseille.

Mais cette efficacité n’est pas parfaite : elle est peut-être de 50 % en prévention, et entre 10 et 50 % en traitement précoce et à l’hôpital avec l’ivermectine, les résultats sont beaucoup plus spectaculaires :

  • En prévention, l’ivermectine marche mieux que le meilleur des vaccins (et sur n’importe quel variant du virus), avec une réduction de plus de 90 % du risque d’infection
  • En traitement, l’ivermectine permet une réduction de la mortalité qui pourrait aller jusqu’à 75 %

C’est la conclusion de méta-analyses réalisées sur la question, celle du Dr Andrew Hill comme celle du Dr Pierre Kory.

Quelques articles de presse médiastream concèdent cet effet spectaculaire sur la mortalité, dans le Financial Times : « un antiparasitaire bon marché pourrait réduire le risque de mort de la Covid-19 jusqu’à 75 %) »

Ou dans le Daily Mail.

Mais lire aussi Mathilde Debord | 09 mars 2022 : Ivermectine : de la DARPA à Buckingham, jusqu’où ira le scandale ?(([14] Ivermectine, le scandale de l’après-COVID ? | Le Point critique))

James O’Keefe affirme avoir obtenu des documents surprenants concernant les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça

Projet Veritas, la FDA et Pfizer

« Le 10 janvier 2022, le rédacteur en chef du Projet Veritas, James O’Keefe, affirme avoir obtenu “des documents surprenants et inédits concernant les origines du COVID-19, la recherche sur le gain de fonction, les vaccins, les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça”.

Pour information, Projet Veritas est une organisation composée de journalistes regroupés autour d’un projet commun : “enquêter et dénoncer la corruption, la malhonnêteté, les délits d’initié, le gaspillage, la fraude et autres inconduites dans les institutions publiques et privées afin de parvenir à une société plus éthique et transparente” (LinkedIn). Ce mot d’ordre peut faire sourire, mais le talent des journalistes du Projet Veritas est de parvenir à obtenir des documents accablants pour les personnes qu’ils incriminent, sans que leurs accusations ne soient jamais contredites par la justice ».

Military Documents About Gain of Function Contradict Fauci Testimony Under Oath | Project Veritas

Et encore Anthony Fauci

Au-delà des révélations concernant le financement par le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci, d’études de gain de fonction conduites dans le laboratoire P4 de Wuhan, c’est la mise au jour d’un document explosif qui inquiète aujourd’hui l’administration américaine.

« L’efficacité de l’ivermectine et l’hydroxychloroquine est connue des autorités depuis avril 2020 et elle est cohérente avec la manière dont le virus a été modifié »(([15] « Bon nombre des premiers protocoles de traitement ignorés par les autorités fonctionnent parce qu’ils inhibent la réplication virale ou modulent la réponse immunitaire aux protéines de pointe, ce qui est logique dans le contexte créé par EcoHealth. Certains de ces protocoles de traitement inhibent également l’action de la protéine de pointe du moteur. Par exemple, l’ivermectine (identifiée comme curative en avril 2020) agit à toutes les phases de la maladie, car elle inhibe à la fois la réplication virale et module la réponse immunitaire. Il convient de noter que le phosphate de chloroquine (hydroxychloroquine, identifiée en avril 2020 comme curative) est identifié dans le protocole comme un inhibiteur du SRASr-CoV, tout comme l’interféron (identifié en mai 2020 comme curatif). »

Rapport DARPA))

LES « BONS CONSEILS » DE MCKINSEY À OLIVIER VERAN

« Est-ce McKinsey qui a recommandé d’interdire aux médecins de prescrire, y compris pour eux-mêmes ou pour les proches ?

Lui a-t-il le cas échéant également dicté la liste des molécules censurées ?
Le
gouverneur du Kansas vient de réhabiliter leur utilisation et de requalifier en “négligence délibérée” le refus de prescrire ou de délivrer de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine dont l’efficacité est à leurs yeux avérée »(([16] Olivier Véran, marionnette de McKinsey ? — Le Point Critique))

Au-delà de la polémique sur la guérison de la reine Elisabeth II qui serait due à l’Ivermectine après son infection malgré ses 4 injections anticovid, (mais qu’il ne faut surtout pas ébruiter), informons nos lecteurs qu’il existe maintenant un arsenal thérapeutique large !

L’arsenal thérapeutique contre le COVID-19 compte à ce jour 511 traitements potentiels, dont 30 précoces approuvés par 70 pays, adossés à 1 479 études(([17] https://lepointcritique.fr/2022/03/09/ivermectine-de-la-darpa-a-buckingham-jusquou-ira-le-scandale)) recensées dans la base de données
https://c19early.com/.

Le magazine Nexus a publié un dossier complet sur le sort qui a été réservé à l’ivermectine sous la houlette d’Olivier Véran. Le titre du numéro est un clin d’œil à la décision du ministre d’en censurer l’accès malgré les preuves accablantes de son efficacité.

Dossier « Ivermectine : présumé inefficace ? » (Nexus, numéro de mars 2022)(([18] Le site c19ivermectin.com recense 148 études comparant l’ivermectine à d’autres traitements. Elles ont porté au total sur 85 767 patients.))

Le journaliste Jean-Loup Izambert répond le 3 mai 2022 à Kairos :
Le scandale de l’Ivermectine — interview de Jean-Loup Izambert — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)





Que sommes-nous prêts à sacrifier pour aider les États-Unis à gagner une guerre de propagande contre Poutine ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Caitlin Johnstone – Le 16 avril 2022

Il y a une question très importante que nous devons tous nous poser à ce stade de l’histoire, et cette question est la suivante : que sommes-nous prêts, en tant que société, à sacrifier pour que le gouvernement américain puisse gagner une guerre de propagande contre Vladimir Poutine ?

Laissez-moi vous expliquer.

Un aspect très peu discuté de la dernière escalade de censure par la Silicon Valley, qui a commencé au début de la guerre en Ukraine, est le fait qu’il s’agit d’un niveau de censure sans précédent. Bien qu’elle puisse ressembler à toutes les autres vagues de purges sur les médias sociaux et aux nouvelles catégories de contenus interdits que nous connaissons depuis que la doctrine dominante, après l’élection américaine de 2016, est que les plateformes technologiques doivent réglementer strictement les discours en ligne, les justifications qui en découlent ont pris une déviation drastique par rapport aux modèles établis.

Ce qui distingue cette nouvelle escalade de censure de ses prédécesseurs, c’est que cette fois personne ne prétend qu’elle est faite dans l’intérêt du peuple. Avec la censure des racistes, l’argument était qu’ils incitaient aux crimes haineux et au harcèlement racial. Avec la censure d’Alex Jones et de QAnon, l’argument était qu’ils incitaient à la violence. Quant à la censure des sceptiques du Covid, l’argument était qu’ils promouvaient une désinformation qui pouvait être mortelle. Même avec la censure de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, on a fait valoir qu’il était nécessaire de protéger l’intégrité des élections contre une désinformation d’origine potentiellement étrangère.

Avec la censure relative à la guerre en Ukraine, il n’y a aucun d’argument pour prétendre qu’elle est faite pour aider le peuple. Rien ne prouve que le fait de laisser les gens dire des choses fausses sur cette guerre tue des Ukrainiens, des Américains ou qui que ce soit d’autre. Il n’y a aucune raison de penser que la contestation des allégations de crimes de guerre russes portera atteinte aux processus démocratiques américains. Le seul argument restant est « Nous ne pouvons pas laisser les gens dire des choses fausses sur une guerre, n’est-ce pas ? ».

Plus d’escalade dans la censure en ligne

« YouTube a supprimé des vidéos contestant le discours du gouvernement américain sur les crimes de guerre russes à Bucha ». https://t.co/M7zupF8AMa

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 15 avril 2022

Demandez à un libéral au cerveau correctement lavé pourquoi il soutient la censure de quelqu’un qui conteste les récits américains sur les crimes de guerre russes à Bucha ou à Marioupol et il vous répondra probablement quelque chose comme « Eh bien, c’est de la désinformation ! » ou « Parce que c’est de la propagande ! » ou « Combien Poutine vous paie-t-il ? ». Mais ce qu’ils ne seront pas capables de faire, c’est d’articuler exactement quel préjudice spécifique est causé par un tel discours de la même manière qu’ils pouvaient défendre la censure des sceptiques du Covid ou des factions responsables de l’émeute de l’année dernière dans le bâtiment du Capitole [en référence aux partisans de Trump ayant pénétré au Capitole pour contester le résultat des élections présidentielles étasuniennes, NdT] .

Le seul argument que vous obtiendrez, si vous insistez vraiment sur la question, est que les États-Unis sont engagés dans une guerre de propagande contre la Russie et qu’il est dans l’intérêt de notre société que nos institutions médiatiques aident les États-Unis à gagner cette guerre de propagande. Une guerre froide est menée entre deux puissances nucléaires parce que la guerre chaude risquerait d’anéantir les deux nations, ce qui ne laisse d’autres formes de guerre que la guerre psychologique. Rien ne permet de dire que cette nouvelle escalade de censure sauvera des vies ou protégera des élections, mais il est possible de dire qu’elle peut contribuer à faciliter les programmes de guerre froide à long terme des États-Unis.

Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela signifie que si nous acceptons cet argument, nous consentons sciemment à une situation où tous les principaux médias, sites web et applications que les gens consultent pour s’informer sur le monde sont orientés non pas pour nous dire des choses vraies sur la réalité, mais pour battre Vladimir Poutine dans cette étrange guerre psychologique. Cela signifie qu’il faut abandonner toute ambition d’être une civilisation fondée sur la vérité et guidée par les faits, et accepter au contraire de devenir une civilisation fondée sur la propagande et visant à s’assurer que nous pensons tous des choses qui nuisent aux intérêts stratégiques à long terme de Moscou.

Et c’est absolument effrayant que cette décision ait déjà été prise pour nous, sans aucune discussion publique pour savoir si oui ou non c’est le genre de société dans laquelle nous voulons vivre. Ils sont passés directement de « Nous censurons les discours pour vous protéger de la violence et des virus » à « Nous censurons les discours pour aider notre gouvernement à mener une guerre de l’information contre un adversaire étranger ». Et ce, sans la moindre hésitation.

Ceux qui fabriquent le consentement de la population ont contribué à ouvrir la voie à cette transition en douceur avec leurs appels incessants et continus à toujours plus de censure, et depuis des années, nous voyons des signes qu’ils considèrent comme leur devoir de contribuer à faciliter une guerre de l’information contre la Russie.

En 2018, nous avons vu un journaliste de la BBC réprimander un ancien haut fonctionnaire de la marine britannique pour avoir émis l’hypothèse que la prétendue attaque aux armes chimiques à Douma, en Syrie, était un faux-drapeau, une affirmation dont nous avons maintenant des montagnes de preuves qu’elle est probablement vraie grâce aux lanceurs d’alerte de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. La raison invoquée par la journaliste pour justifier son objection à ces commentaires est que « nous sommes dans une guerre de l’information contre la Russie ».

« Étant donné que nous sommes dans une guerre de l’information avec la Russie sur tant de fronts, ne pensez-vous pas qu’il est peut-être déconseillé d’affirmer cela si publiquement étant donné votre position et votre profil ? Ne risquez-vous pas de brouiller les pistes ? » a demandé Annita McVeigh, de la BBC, à l’amiral Alan West après ses commentaires.

« Vous savez que vous avez des problèmes lorsque le militaire essaie de faire le travail du journaliste en posant des questions et en demandant des comptes au pouvoir… et que le journaliste essaie de l’en empêcher. » https://t.co/DVxR3JQ6S2

– Caitlin Johnstone ⏳ (@caitoz) 18 avril 2018

Nous avons vu une indication similaire dans les médias de masse quelques semaines plus tard, lors d’une interview de l’ancienne candidate du Parti vert, Jill Stein, qui a été admonestée par Chris Cuomo de CNN pour avoir souligné le fait totalement incontestable que les États-Unis sont un contrevenant extrêmement flagrant en matière d’ingérence dans les élections étrangères.

« Vous savez, ce serait à la Russie de faire valoir cela, pas à un point de vue américain », a déclaré Cuomo en réponse aux remarques tout à fait exactes de Stein. « Bien sûr, il y a de l’hypocrisie en jeu, beaucoup de grands acteurs étatiques différents font beaucoup de choses qu’ils ne veulent peut-être pas que les gens sachent. Mais laissons la Russie dire que les États-Unis nous ont fait ça, et voici comment ils l’ont fait, donc c’est fair-play. »

Ce qui revient à dire : 

« Oubliez ce qui est factuellement vrai. Ne dites pas de choses vraies qui pourraient aider les intérêts russes. C’est le travail de la Russie. Notre travail ici sur CNN est de dire des choses qui nuisent aux intérêts russes. »

On peut retracer la généralisation de l’idée que c’est le travail des médias occidentaux de manipuler l’information dans l’intérêt du public, plutôt que de simplement dire la vérité, à la victoire présidentielle de Donald Trump en 2016. Dans ce qui était sans doute le moment politique le plus important aux États-Unis depuis le 11 septembre et ses conséquences, ceux qui fabriquent le consentement ont décidé que l’élection de Trump n’était pas due à l’échec de la politique du statu quo, mais un échec du contrôle de l’information.

En octobre 2020, pendant le scandale des ordinateurs portables de Hunter Biden, Stephen L Miller, du Spectator, a décrit comment le consensus s’est formé au sein de la presse grand public depuis la défaite de Clinton en 2016, selon lequel il était de leur devoir moral de cacher au public des faits qui pourraient conduire à la réélection de Trump.

« Depuis presque quatre ans maintenant, les journalistes ont fait honte à leurs collègues et à eux-mêmes sur ce que j’appellerai le dilemme ‘mais ses emails’ », écrit Miller. « Ceux qui ont rendu compte consciencieusement de l’enquête fédérale inopportune sur le serveur privé d’Hillary Clinton et la divulgation d’informations classifiées ont été exclus et écartés de la table des journalistes cool. Le fait de se concentrer autant sur ce qui était, à l’époque, un scandale considérable, a été considéré par de nombreux médias comme une gaffe. Ils pensent que leurs amis et collègues ont contribué à placer Trump à la Maison Blanche en se concentrant sur le scandale de Clinton, alors qu’ils auraient dû mettre en avant les faiblesses de Trump. C’est une erreur qu’aucun journaliste ne veut répéter ».

Une fois que les « journalistes » ont accepté que leur travail le plus important n’est pas de dire la vérité mais d’empêcher les gens d’avoir de mauvaises pensées sur le statu quo politique, il était inévitable qu’ils commencent à encourager avec enthousiasme une plus grande censure d’Internet. Ils considèrent que c’est leur devoir, et c’est pourquoi les principaux partisans de la censure en ligne sont maintenant des journalistes de médias grand public.

Dénoncer Radio Sputnik. Une tâche intéressante pour un journaliste. https://t.co/JP8NNFxvI1

– Tim Shorrock (@TimothyS) 16 avril 2022

Mais il ne devrait pas en être ainsi. Il n’y a aucune raison légitime pour que les mandataires de la Silicon Valley et du gouvernement le plus puissant de la planète censurent les gens qui ne sont pas d’accord avec ce gouvernement au sujet d’une guerre, et pourtant c’est exactement ce qui se passe, et de plus en plus. Nous devrions tous être alarmés par le fait qu’il devient de plus en plus acceptable de faire taire les gens, non pas parce qu’ils font circuler de la désinformation dangereuse, ni même parce qu’ils disent des choses qui sont fausses de quelque manière que ce soit, mais uniquement parce qu’ils disent des choses qui sapent la propagande de guerre américaine.

Les gens devraient absolument être autorisés à dire des choses en désaccord avec l’empire le plus puissant de l’histoire à propos d’une guerre. Ils devraient même être autorisés à dire des choses effrontément fausses sur cette guerre, parce que sinon seuls les puissants seront autorisés à dire des choses effrontément fausses à son sujet.

La liberté d’expression est importante, non pas parce qu’il est agréable de pouvoir dire ce que l’on veut, mais parce que la libre circulation des idées et des informations permet de contrôler les puissants. Elle donne aux gens la possibilité de demander des comptes aux puissants. C’est exactement pourquoi les puissants travaillent à l’éliminer.

Nous devrions considérer comme un énorme, énorme problème le fait qu’une si grande partie du monde ait été regroupée sur ces plateformes d’expression monopolistiques géantes qui pratiquent une censure en parfait accord avec la structure de pouvoir la plus puissante du monde. C’est l’exact opposé de la mise en place d’un contrôle du pouvoir.

Combien sommes-nous prêts, en tant que société, à abandonner pour que le gouvernement américain et ses alliés gagnent une guerre de propagande contre Poutine ? Sommes-nous prêts à nous engager à être une civilisation pour laquelle la considération première de toute donnée n’est pas de savoir si elle est vraie ou non, mais si elle contribue à saper la Russie ?

C’est une conversation qui devrait déjà avoir lieu dans les cercles traditionnels depuis un certain temps maintenant, mais elle n’a même pas commencé. Commençons-la.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Le destin de Poutine : la noyade ou le pendaison ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Tom Luongo – Le 18 mars 2022 – Source Gold Goats ‘N Guns

Alors que nous terminons cette troisième semaine de la troisième guerre mondiale, il devient clair que la stratégie finale de l’Occident est maintenant un changement de régime en Russie. Au fur et à mesure que l’argent et les armes affluent en Ukraine, le drapeau ukrainien se transforme en une version actualisée des « hommes d’influence » , à travers la twittosphère.

Zelensky a même été invité aux Oscars, par pitié.

Si vous en doutiez encore, regardez le sénateur Lindsey Graham (néoconservateur – SC) faire un triplé sur l’assassinat d’un leader mondial.

Lors d’une conférence de presse, Graham a déclaré : « J’espère qu’il sera éliminé, d’une manière ou d’une autre » , ajoutant : « Je me fiche de la manière dont ils l’élimineront. Je me fiche de savoir si nous l’envoyons à La Haye pour le juger. Je veux juste qu’il parte. »

« Il est temps qu’il s’en aille » , a encore dit Graham à propos de Poutine, faisant écho aux propos tenus à brûle-pourpoint par Joe Biden : « C’est un criminel de guerre. »

« J’aurais aimé que quelqu’un élimine Hitler dans les années 30. Donc oui, Vladimir Poutine n’est pas un dirigeant légitime. C’est un criminel de guerre » , a déclaré Graham.

Graham a également proclamé que la Russie « n’a pas d’avenir » sous Poutine, ajoutant « Je pense que le monde est mieux sans Poutine – le plus tôt sera le mieux, et je ne me soucie pas de la façon dont nous le ferons. »

C’est ce qu’on appelle dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Même Paul Craig Roberts essaie de comprendre pourquoi Poutine ne traite pas ses ennemis plus impitoyablement. Nous, les Américains éveillés, connaissons l’ampleur de la dépravation de nos dirigeants et, parfois, je pense que nous nous laissons emporter par nos propres intuitions.

Comme je l’avais prédit, la guerre lente de la Russie a joué à 100% en faveur de ses ennemis. La Russie avait besoin d’une victoire rapide pour éviter une opération psychologique dévastatrice à son encontre et pour intimider la poursuite de l’expansion de l’OTAN. Ce que le Kremlin a obtenu en croyant que l’Occident respecterait les intentions humanitaires est une infamie. Au lieu de décourager les provocations vis-à-vis de la Russie qui finiront par aboutir à une guerre nucléaire, la politique de guerre libérale et gentillette du Kremlin, que l’Occident considère comme de l’irrésolution, a encouragé davantage de provocations…

La thèse du Dr Roberts est celle que j’ai entendue chez de nombreuses personnes, y compris chez mon ami Dexter White lors de deux récents podcasts que nous avons réalisés (ici et ici). Le fait que Poutine ait ralenti l’opération en Ukraine a encore enhardi les fous néoconservateurs qui interprètent chaque action de leurs ennemis comme une faiblesse à exploiter.

Cette analyse renforce encore ma conclusion selon laquelle ils sont bornés, trahissant tous les attributs d’une personne psychologiquement déséquilibrée jusqu’à la folie. Ils deviennent des psychotiques paranoïaques qui voient tout en fonction de leur ennemi.

C’est le refrain le plus populaire des mondialistes désespérés, « C’est la faute à Poutine ».

Peu importe si c’est vrai ou non. Ce qui compte, c’est de maintenir les gens dans cet état modifié de conscience. C’est facile à faire puisqu’ils y sont eux-mêmes.

Lindsey Graham aime jouer les gros bras. Biden aussi. Aucun de ces hommes n’a jamais participé à un vrai combat réel. Ils n’ont jamais vraiment été dans une situation où leur vie était menacée. Pour eux, leur peur est bien pire, c’est la peur de perdre leur réputation, c’est-à-dire la peur de s’exposer.

Ils se cachent derrière les caméras, leur position et leur ego.

Ils vivent dans la peur d’être humiliés.

Il est facile de considérer Graham comme un bouffon, car il l’est. Mais il est aussi un rouage très important de la machine. Donc, quand il parle, c’est important. Ne soyez pas dupes de ces déclarations, elles signifient absolument quelque chose.

Si vous regardez autour de vous à Washington, vous voyez les mêmes indices de leur pourriture intérieure chaque fois qu’un de ces fauteurs de guerre se met devant une caméra pour fabriquer du consentement. Ils ont également peur de la honte d’être exposés, ce qui les pousse à la folie, comme Lindsey le fait maintenant presque quotidiennement.

Cette pression pour un changement de régime en Russie, cependant, soulève une question très importante : 

« Pourquoi sont-ils allés si loin ? Pourquoi pensent-ils qu’ils peuvent obtenir un changement de régime alors que Poutine bénéficie d’un soutien de plus de 70% ? »

Est-ce parce qu’ils ont vraiment peur des faits émergents sur le terrain indiquant que la Russie est en train de remporter, inévitablement et inexorablement, une victoire en Ukraine aux conditions russes ? Ces faits ne sont pas le reflet d’une mauvaise stratégie militaire et/ou d’un renseignement et d’une logistique médiocres.

Ou est-ce quelque chose de plus profond ?

Quelque chose de plus sombre

Alastair Crooke et moi-même avons abordé ce sujet dans notre dernier podcast. La psyché collective de la Russie est le reflet de celle de Poutine. Vous verrez que leur colère et leur frustration sont maintenant réelles et complètes. L’Occident déteste la Russie et les Russes avec une passion brûlante et irrationnelle.

La peur de la perte de puissance a fait de beaucoup trop de gens des fauteurs de guerre parce qu’ils refusent de se blâmer pour ce gâchis :

  • Ils ont permis à Biden de prendre la Maison Blanche
  • Ils ont cru toute la propagande grossière sur Trump et Poutine
  • Ils portent toujours leurs masques, maintenant avec des drapeaux ukrainiens dessus, pour montrer leur sagesse face à ceux qui sont maintenant clairement des traîtres.
  • Leurs salaires sont de plus en plus petits de jour en jour.

Quand vous voyez un sondage de Pew qui affirme que plus d’un tiers des Américains est prêt à risquer une guerre nucléaire pour arrêter Poutine en Ukraine, vous savez que quelque chose a déraillé, et ce n’est pas les Russes.

Ce n’est pas la peur qui met le peuple russe et Poutine en colère, c’est la déception d’avoir vu leur main amicale constamment repoussée avec autant de force dans l’ère post-soviétique.

La bonne volonté qui existait en Occident à l’égard de la Russie dans les années 1990, les considérant comme les victimes d’un mal terrible dont il fallait avoir pitié, s’est transformée en dégoût de devoir faire la guerre à un homme qui a menacé leur existence confortable derrière leurs iPhones.

Quand Poutine parle maintenant, il est visiblement, viscéralement en colère. Il a systématiquement, pendant des années, coupé la Russie des influences du libéralisme de l’Occident.

Poutine sait qu’il a été poussé dans cette voie par des gens qui sont puissants mais petits d’un point de vue psychologique. Et le peuple russe a été profondément méprisé au point qu’on lui fasse la guerre. C’est pourquoi ses sondages augmentent alors que ceux de Biden bougent à peine.

Tout cela conduit à l’objectif final du changement de régime, car c’est peut-être la seule option, ce qui implique une escalade continue jusqu’à l’impensable.

Et il est parfaitement logique que ce soit ce qu’ils préparent, pas seulement un changement de régime, mais une guerre plus large (voir l’augmentation des troupes de l’OTAN) pour réduire la Russie en bouillie et l’atomiser, ainsi que la culture et le peuple russes.

Cela dit, le Davos dispose de très peu d’intelligence humaine sur le terrain pour que cela se produise. Toutes les sanctions et les expulsions de diplomates ont aidé la sécurité de la Russie et de Poutine.

L’ambassade des États-Unis à Moscou compte moins de 50 personnes.

Bien que ce soit un triste état de fait et que cela signifie qu’il y a peu ou pas d’espoir de diplomatie, cela signifie également qu’il n’y a pas d’infrastructure pour faire ce que Lindsey demande si désespérément… Que quelqu’un l’élimine, n’importe qui !

À mon avis, c’est la preuve que l’on crée un nouveau récit et simultanément une preuve d’impuissance.

Maintenant, malheureusement, cela m’amène à un constat encore plus sombre. Ils ne veulent pas seulement un changement de régime et une sorte de règlement négocié pour l’Ukraine. Ce n’est plus du tout à l’ordre du jour.

Ils voient que leur système financier a évidemment échoué. La seule option qu’ils voient maintenant est de se préparer ouvertement à la troisième guerre mondiale en pensant qu’ils ont encore le matériel et la main d’œuvre pour appliquer leur Grande réinitialisation qui devait aboutir à la guerre.

Le travail de Lindsey Graham consiste à développer la propagande de guerre pour justifier l’entrée de l’OTAN en Ukraine dans les prochaines semaines.

Le programme est maintenant la troisième guerre mondiale, éventuellement avec des armes nucléaires, l’humiliation abjecte de la Russie et sa destruction finale.

Et la nôtre.

J’ai supplié de ne pas « travailler » hier à cause de cette prise de conscience. J’étais vidé au point d’être exténué et j’avais prévu de dormir pour éviter la dépression. J’ai regardé à nouveau la première partie des Entretiens avec Poutine d’Oliver Stone en 2016.

Je recommande à tout le monde de regarder ces films, ils sont éclairants.

Si vous voulez connaître votre ennemi, vous devez l’étudier. Le diaboliser peut vous faire gagner des amis à la machine à café, mais cela vous coûtera votre âme. À environ 20 minutes, lors de leur première conversation, Stone évoque les multiples tentatives d’assassinat de Poutine.

Si vous ne regardez rien d’autre, regardez cette séquence (cliquez ici) pour mieux comprendre la Russie et Poutine. La chute est simple :

Savez-vous ce que l’on dit au sein du peuple russe ? Ceux qui sont destinés à être pendus ne se noient pas.

VLADIMIR POUTINE

Poutine est bien conscient, hyper-conscient de sa situation. Une personne dans sa position qui se bat de cette façon depuis plus de 20 ans pour un projet auquel il a consacré la seconde moitié de sa vie, n’est pas stupide au point d’être la dupe consentante du Davos, ni aveugle aux capacités ou au caractère impitoyable de ses ennemis.

C’est pourquoi je maintiens mes positions sur Poutine. Il peut échouer. La guerre est un enfer et rien ne se passe jamais comme prévu sur le tableau blanc.

Mais, si vous devez être conduit à la guerre, sur qui parieriez-vous ? Des gens comme Lindsey Graham ne pourraient jamais se tenir devant une caméra et dire ce que Poutine a dit à Stone. Pourquoi ?

Parce que rien de tout cela n’existe. C’est juste une marionnette qui projette son ombre sur un mur.

Mais si vous détournez la caméra de Graham et Biden et que vous regardez Poutine, il s’adresse au monde maintenant. C’était le sujet de son dernier discours.

Il ne s’adressait pas à ses ennemis.

Il ne leur parle plus. Ils n’écoutent pas.

Ce discours s’adressait à tous les autres, y compris les Américains et les Européens : « Voici ce qu’ils pensent de vous. Voilà ce qu’ils sont prêts à faire pour exiger votre obéissance ». Ils voleront votre argent, prendront vos enfants, réduiront votre vie en cendres.

Et ce n’est pas comme s’il n’avait pas raison, les amis.

Si quelqu’un réclame un changement de régime, c’est bien Poutine.

Ça n’aura peut-être aucun effet sur l’Occident. En fait, je prédis que ça n’aura presque aucun effet. Mais cela résonnera dans le monde entier, dans les endroits qui ont maintenant très peur du conflit que Biden et le Davos imposent à tout le monde.

Dans ces circonstances, la clarification est rapide. Les grandes décisions se prennent rapidement.

Je pense qu’un effondrement mimétique global est en cours au moment où je tape ces lignes. Nous ne pouvons pas le voir ici en Occident parce que nous n’en avons pas le droit. Mais dans les parlements et les politburos de ceux que le Davos désigne comme ses « assistants » , c’est en train de se produire. Les gros titres arrivent presque trop vite pour qu’on puisse les suivre.

C’est ce qui arrive quand des hommes craintifs sont acculés. Le Davos est acculé. L’homme qui se noie fera tout pour ne pas se noyer, y compris noyer son sauveteur.

Le pendu a déjà accepté son destin. Il est libre.

Ce qui se passe ensuite ne dépend plus de lui mais de nous.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »

[Source : guyboulianne.com]

Message de Mgr Carlo Maria Viganò au Rallye Rewaken America qui a eu lieu le 2 avril 2022 à Salem, Oregon (États-Unis). Ce rallye fut organisé par Clay Clark, le général Michael Flynn, Eric Trump et d'autres personnalités notables. Voyez le conférence intégrale.

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RALLYE RÉVEILLER L’AMÉRIQUE

Salem, Oregon, 2 avril 2022

Loué soit Jésus-Christ. Chers amis, le général Michael Flynn m’a demandé de parler avec un message pour votre rassemblement. J’ai accepté sa proposition avec joie, car je souhaite vous saluer et vous encourager dans ce réveil des consciences. Si vous vous réveillez, c’est parce que jusqu’à présent quelqu’un vous a forcé à dormir, vous a drogué et vous a distrait de ce qu’il complotait, afin de continuer sans être dérangé dans son action criminelle. Mais le sommeil des Américains et de tous les peuples n’a que trop duré : c’est maintenant le moment d’ouvrir les yeux, de se réveiller, et de comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe. C’est le moment d’agir.

La menace d’une troisième guerre mondiale pèse sur nous tous. Ils nous ont dit que le président Poutine avait envahi l’Ukraine pour soutenir ses ambitions expansionnistes, mais en réalité, le but principal de l’opération militaire russe est d’empêcher l’agression de l’État profond et de l’OTAN. Poutine se bat contre la même élite mondialiste qui nous tient tous en otage. Le 6 mars, l’ambassadeur de Russie à l’ONU a dénoncé ce que vous prônez depuis deux ans : il a déclaré que Donald Trump est le président légitime des États-Unis, et que l’élection a été falsifiée, avec la complicité des nations européennes, en utilisant l’appareil Dominion. Et nous savons que, pour faire avancer l’agenda du Great Reset, il fallait se débarrasser de Trump, qui n’aurait jamais permis ni la farce pandémique, ni l’escalade de la crise russo-ukrainienne.

Ce n’est pas une guerre du peuple ukrainien. Ce n’est pas le peuple ukrainien qui persécute ses frères russes, mais un gouvernement fantoche soutenu par des milices militaires néo-nazies. Un gouvernement corrompu, voulu par la cabale mondialiste, qui se retrouve aujourd’hui avec un président cocaïnomane, un ancien acteur et danseur qui cache des milliards dans des paradis fiscaux alors que la population ukrainienne est parmi les plus pauvres d’Europe.

Ce n’est pas une guerre du peuple russe. Depuis des années, la Fédération de Russie exige le respect de la minorité russophone et la communauté internationale s’est toujours détournée.

Ce n’est pas une guerre des nations européennes. Ce sont les dirigeants de l’Union européenne qui veulent un conflit pour justifier la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation et l’imposition d’un régime dictatorial fait de restrictions à la liberté, d’appauvrissement de la population, d’élimination des petites entreprises, d’imposition d’un régime inhumain et un modèle de vie technocratique, et l’annulation de l’identité des nations, de leur histoire et de leur religion.

Ce n’est pas une guerre des États-Unis. Les Américains se sont battus contre le nazisme, et il est scandaleux qu’aujourd’hui Biden aide un gouvernement qui soutient et collabore avec des groupes extrémistes qui arborent la croix gammée et propagent les idées nazies. C’est l’État profond, avec ses serviteurs désormais infiltrés dans toutes les institutions, qui veut la guerre pour étendre sa domination sur le monde entier sous prétexte « d’exporter la démocratie », alors qu’en réalité il ne pense qu’à vendre des armes, à s’enrichir, et s’appropriant les ressources des pays envahis, semant la destruction et la mort.

Nous ne devrions pas être surpris d’apprendre que le 6 janvier 2021, au Capitole de Washington, des membres du bataillon Azov étaient présents. Les ennemis de l’État n’hésitent pas à s’allier aux criminels de guerre pour accuser leur adversaire politique et accuser le président Trump d’insurrection. Ce seul fait devrait suffire à comprendre leur projet subversif et leur intention de ne reculer devant rien pour le réaliser.

https://youtu.be/7M-wbEjdEl4

Derrière cette guerre, il y a la volonté de détruire l’équilibre international, de forcer les nations européennes à imposer à la Russie des sanctions qui affectent principalement l’Europe, en parfaite harmonie avec les objectifs de la Grande Réinitialisation. La destruction de l’économie des nations qui dépendent du gaz et des matières premières russes entend les contraindre à s’approvisionner depuis les USA (en quantités bien inférieures à leurs besoins et à un prix bien plus élevé), mais surtout elle entend les soumettre et de les réduire en esclavage, comme l’a admis il y a quelque temps la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques Victoria Nuland.

Ne nous faisons pas d’illusions : ces serviteurs du Nouvel Ordre Mondial qui ont réussi à occuper les plus hautes fonctions des gouvernements nationaux et des organisations internationales sont nos ennemis : ennemis du bien et ennemis de Dieu. Peu leur importe combien d’entre nous devront mourir des effets du vaccin, de la faim ou des bombes : ils ne s’intéressent qu’au pouvoir, à l’avantage personnel et à l’avantage de leurs maîtres, que personne jusqu’à présent n’a osé incriminer et condamner.

Cette guerre est motivée par le besoin pressant de la famille Biden de dissimuler le complot colossal et les crimes très graves dont Joe et Hunter se sont souillés les mains, ainsi que leurs complices. La nouvelle de leur implication dans la présence de biolaboratoires américains sur le territoire ukrainien cofinancés par Soros, dans l’activité de Burisma, dans le réseau financier d’Obama et des Clinton, confirme un énorme et scandaleux conflit d’intérêts qui en soi devrait nous amener à nous demander : au nom de qui parle Joe Biden ? Parle-t-il pour la défense des intérêts des États-Unis, ou pour cacher les crimes que lui et son fils ont commis ? Parle-t-il en tant que président des États-Unis ou en tant que marionnette entre les mains de l’État profond et de la cabale mondialiste ?

C’est une guerre : oui, une guerre qui a commencé il y a quelque temps, est restée souterraine et s’est manifestée avec la pandémie. C’est une guerre de l’élite contre l’ensemble de l’humanité. C’est une guerre non déclarée, mais qui a déjà fait des millions de victimes par refus de soins et vaccins forcés plus que par les armes. C’est une guerre du Nouvel Ordre Mondial contre vous, contre nous, contre nos enfants, nos valeurs et notre avenir. C’est une guerre des ténèbres contre la lumière. Lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise, comme nous le dit saint Jean dans l’Évangile (Jean 1:5). Parce que les ténèbres détestent la lumière. La lumière est la vérité ; c’est la clarté; c’est l’honnêteté. La lumière est Christ. Les ténèbres sont des mensonges; c’est la tromperie; c’est un complot. Les ténèbres sont le royaume de Satan.

Que demande la Russie à l’Ukraine ? Reconnaître l’indépendance de la Crimée, garantir les droits de Donetsk et de Lougansk, réprimer les mouvements néo-nazis et rester neutre. Ce sont des choses que l’ONU devrait exiger en premier. Et Zelensky lui-même, sous la pression des forces militaires de Poutine, a déclaré qu’il était prêt à négocier des conditions de paix. Mais Biden ne le veut pas, et il force Zelensky à résister, poussant les nations européennes à envoyer des armes et des troupes, et menaçant – dans un délire fou – une intervention préventive avec des armes nucléaires.

Ce conflit n’aurait jamais dû commencer, si la paix avait vraiment été voulue. Mais comme Joe Biden l’a admis il y a quelques jours, la guerre « est une opportunité », tout comme l’était la pandémie. Et tandis qu’ils nous annoncent calmement que nous devrons bientôt faire face à une urgence alimentaire, leurs complices s’apprêtent à tirer profit de la vente de blé et de produits agricoles, après avoir passé ces dernières années à prendre possession de millions d’hectares de terres cultivables. Qu’attendent les magistrats pour reconnaître un coup d’État dans ces spéculations criminelles ? Combien de temps encore laisseront-ils ceux qui devraient défendre les intérêts nationaux et promouvoir le bien de leurs citoyens libres de servir leurs propres intérêts ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi un évêque parle avec des mots que vous vous attendez à entendre de la part d’un politicien. C’est peut-être parce que les politiciens sont presque tous des serviteurs du système, vendus à la cabale mondialiste, payés par BigPharma, Soros ou l’État profond. Seuls quelques-uns – et vous savez tous qui sont ces quelques-uns, et certains sont ici aujourd’hui – ont eu le courage de dénoncer ce coup d’État mondial, de s’opposer au discours dominant et d’élever la voix contre la violation des droits fondamentaux et des libertés constitutionnelles des citoyens. .

Permettez-moi de vous parler en tant qu’évêque. Je l’ai dénoncé pour la première fois il y a deux ans, mais maintenant l’agression féroce et violente de ces conspirateurs est si évidente qu’ils ne se cachent même plus. C’est une attaque de l’élite qui a pour but la destruction de tout ce qui fait partie de notre identité, de notre culture et de notre Foi. C’est une élite infernale, qui désire la mort et déteste la vie ; qui désirent la maladie et détestent la santé ; qui détestent la paix et désirent la guerre ; une élite qui s’appuie sur le mensonge et déteste la vérité ; une élite qui veut l’esclavage et la tyrannie et déteste la liberté des enfants de Dieu. C’est une élite qui hait Dieu, hait Notre-Seigneur Jésus-Christ et s’est consacrée au service de Satan.

Si vous voulez vraiment vous réveiller, si le grand réveil est ce qui inspire votre protestation, vous devez avoir le courage de regarder la réalité en face, de comprendre que si ces traîtres ont réussi à arriver au pouvoir et peuvent aujourd’hui décider du sort d’individus des nations et du monde entier, c’est parce que nous n’avons pas réagi dès le début face aux premiers signes de leurs plans.

Nous avons toléré la destruction de la famille, nous avons enduré que le vrai Dieu soit mis sur un pied d’égalité avec les idoles, nous avons permis que des milliards d’innocents soient tués par avortement, nous avons permis que nos enfants soient corrompus par l’immoralité, la pornographie, la corruption de la théorie du genre et de l’idéologie LGBT. Nous avons permis à nos dirigeants d’utiliser la liberté non pas pour servir Dieu et le bien commun, mais pour adorer Satan et répandre le péché et le vice. Nous avons cru que si nous laissions les autres libres d’agir contre la loi naturelle et divine, ils nous laisseraient à leur tour libres d’être d’honnêtes et bons citoyens. Nous sommes tombés dans une énorme tromperie, car notre tolérance envers le mal s’est aujourd’hui nécessairement transformée en intolérance de la société envers le bien.

Le moment est venu d’agir. Il faut vraiment tous se réveiller, se relever, et exiger que ceux qui nous gouvernent soient honnêtes, pensent au bien commun, et n’obéissent qu’à Dieu et à ceux qui les ont élus pour aider les citoyens à vivre honnêtement, au lieu de nous voir chaque jour plus humiliés, traités comme des esclaves et forcés d’assister à la destruction de tout ce que nos pères ont laborieusement construit.

Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond ou le Nouvel Ordre Mondial. Parce qu’aucun d’entre nous ne veut de ce nouvel ordre mondial, seuls les quelques-uns qui pensent pouvoir encore nous terroriser avec la pandémie, avec la menace d’une guerre nucléaire, avec l’appauvrissement des nations et avec l’imposition de règles absurdes que personne n’a jamais voulu ou approuvé.

Le moment est venu non seulement de se lever mais aussi de se mettre à genoux : pas comme le fait Black Lives Matter, mais comme le fait tout bon chrétien devant la Majesté de Dieu. A genoux, le Saint Rosaire à la main, priant le Seigneur de nous pardonner nos péchés et les péchés publics des nations, le suppliant d’avoir pitié de nous et lui promettant que nous nous engageons d’abord – nous tous – à vivre comme bons chrétiens, comme patriotes, comme citoyens honnêtes, comme pères et mères de famille responsables, comme enfants obéissants, comme de vaillants soldats.

Le moment est venu de constituer une Alliance anti-mondialiste, un mouvement civil mondial qui donne la parole à la majorité des citoyens, dénonçant le coup d’État en cours, révélant les connivences des puissants, les conflits d’intérêts des lobbies, et les mensonges des grands médias. Cette Alliance doit avoir son propre objectif clair et commun qui réfute l’agenda du mondialisme et lui oppose une proposition concrète, conforme à la loi naturelle, au bien commun et à la bonne gouvernance. Une proposition qui promeut l’harmonie entre les nations et la coexistence pacifique entre les peuples souverains, dont le droit de vivre dans leur propre patrie doit être reconnu, ainsi que leur droit de construire leur propre avenir et leur bien-être sans exploiter les autres et sans être exploités. Une proposition qui donne la centralité à la souveraineté des nations, à la protection de la religion, de la culture et des traditions, à la défense de la vie et de la famille. Une proposition qui brise définitivement les chaînes odieuses de la dictature des idéologies qui, au cours des dernières décennies, nous ont été imposées uniquement pour nous détruire en âme et en corps.

Chers amis, puissiez-vous qui reconnaissez les États-Unis d’Amérique comme une seule nation sous Dieu, ayez le courage et la cohérence de vous opposer de toutes vos forces aux conspirateurs qui se sont infiltrés dans les postes de gouvernement, à tous les gens corrompus qui sont prêts à provoquer un conflit mondial afin d’obéir à leurs maîtres, et à tous les traîtres qui veulent soumettre l’humanité à la tyrannie odieuse de Satan.

Réveillez-vous, chers Américains ! Réveillez-vous et revêtez l’armure de lumière, comme dit saint Paul. N’ayez pas peur de témoigner courageusement de votre foi, de votre amour pour votre patrie, de votre désir légitime d’honnêteté et de bonté, de vérité et de beauté. Si vous savez vous ranger du côté de Christ, sa victoire certaine sera aussi la vôtre.

Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu bénisse et inspire votre réveil avec des objectifs saints. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

2 avril 2022



États-Unis : le colonel MacGregor alerte quant à la périlleuse implication américaine en Ukraine

[Source : FranceSoir]

[Illustration : Colonel MacGregor, auteur de « Margin of Victory », ancien conseiller principal au Pentagone et proche de Donald Trump.
Wikimedia Commons]

Auteur(s): FranceSoir

Dans un entretien donné début avril au journaliste américain Jackson Hinkle, le colonel Douglas MacGregor, auteur de « Margin of Victory », avertit quant au danger que courent les États-Unis à vouloir attiser le conflit russo-ukrainien. Il considère l’objectif poursuivi comme étant irrationnel et met en garde le peuple contre tout débordement émanant du gouvernement. Pour expliciter son propos, il s’intéresse d’abord aux tactiques militaires russes, puis se penche sur les conséquences que pourraient avoir les sanctions de chacun, tout en évaluant les relations géopolitiques qu’entretient chaque pays avec la Russie.

Vidéo sous-titrée en français :



Le colonel s’interroge aussi quant à la « corruption » éventuelle de la famille Biden, eu égard des récentes révélations issues de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Il compare ensuite la présidence de Joe Biden à celle de Donald Trump, dont il était proche lorsqu’il était conseiller principal au Pentagone. Enfin, il conclut que les États-Unis ne sont pas en position de force en assurant que dans cette « guerre par procuration », ils ne contrôlent pas leur mandataire, « l’état vassal qu’est l’Ukraine ». Il met en garde contre un faux mouvement, qui pourrait vite attirer le pays dans une guerre nucléaire destructrice. Par ailleurs, Douglas MacGregor estime que les États-Unis confrontent d’énormes problèmes internes, en premier lieu la désindustrialisation du pays, les pénuries à l’horizon et l’immigration incontrôlée, et qu’ils devraient y remédier plutôt que de chercher à attiser les braises du conflit.

Lire aussi : Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de la famille Biden

En conclusion, le colonel appelle à chercher par tous les moyens possibles une solution négociée au conflit, à arrêter toute connivence, assistance ou engagement américain aux côtés de l’Ukraine, et à tenter de voir le point de vue de la Russie pour laquelle il s’agit d’un « sujet existentiel ». Quant à l’Europe, il pense qu’elle « va se réveiller de son état somnambule en mode auto-destruction, car elle ne pourra que pâtir de ce conflit ». Certains seraient d’ailleurs tentés de voir un rapprochement entre la situation américaine qu’il décrit, et celle de la France.

Voir aussi : « Macron porte une lourde responsabilité »: Yves Pozzo di Borgo sur le conflit Russie-Ukraine




Millière et BHL même combat ?

Par Lucien SA Oulahbib

On serait tenté de le croire à lire un Millière dont la prose uniquement à charge aurait pu être signée par BHL et peut-être même Botul qui sait ?… Millière l’a sans doute lu lui aussi, car sa cécité ne peut s’expliquer autrement. Et pourtant, il lui aurait suffi lui l’anglophone d’aller sur des sites comme The DuranScott Ritter, ou encore celui d’un Pierre-Antoine Plaquevent, pour, au moins, avoir un autre son de cloche. Mais que nenni, Millière aime bien catégoriser et son aveuglement décide pour lui (ainsi Xavier Moreau serait poutiniste puisqu’il habite Moscou…)

Misère de la philosophie politique qui prétend quitter la stratosphère des utopies glacées pour prétendre dire le réel alors qu’elle ne fait que le travestir. Comment par exemple Millière peut-il prétendre qu’à Boutcha les massacres soient liés à l’armée russe qui y était partie trois jours auparavant et alors que le maire s’en vantait le soir de son départ sans faire mention d’aucune boucherie (qui aurait été opérée non plus en représailles par les milices d’Azov à l’encontre de pro-russes abattus [brassard blanc au bras] mais par les mercenaires Wagner aux dernières nouvelles de la propagande unilatérale) ? Comment se fait-il que Millière n’observe pas que les trois quarts de l’armée du régime de Kiev étaient déjà dans le Donbass avant le 24 février en vue d’une attaque (comme il est admis maintenant) et que la marche vers Kiev était en fait une diversion tactique, ce qui ne veut pas dire que l’effondrement de ce régime manipulé par la famille Biden en particulier, l’État profond US (qui a eu la peau de Trump) la Secte globaliste en général, ne soit pas désiré par Poutine et ceux qui le soutiennent.

Mai si Poutine était uniquement l’assassin prétendu pourquoi ne pas raser l’Ukraine comme l’explique Scott Ritter (ci-dessus) ? Israël a le même problème stratégique : il pourrait raser Gaza, détruire toutes les infrastructures palestinistes, déplacer la mosquée en haut du Mont du Temple, il ne le fait pas alors que naguère l’on ne prenait pas autant de gants : brûler Carthage, effacer Dresde, lancer du napalm sur les forêts vietnamiennes, tuer des centaines de milliers de juifs sous… l’Empire romain…

On dirait à lire Millière qu’il n’est pas au courant des laboratoires de guerre bactériologique installés en Ukraine, des magouilles de la famille Biden là-bas depuis des années, de la volonté occidentale de prolonger la guerre, l’action de forces spéciales UK et US à Marioupol, la présence de sous-marins et des parachutistes dans quelques actions inexpliquées (attaques sur le terrain russe, frappe contre un navire de guerre russe en mer d’Odessa) et, plus largement, toutes ces tentatives idéocratiques majeures opérées par la Secte scientiste hygiéniste affairiste (S.H.A) en un mot globaliste pour mettre au pas les peuples à commencer par le peuple américain via la disparition des frontières la destruction économique de la classe moyenne « en tant que classe » la décadence exacerbée qui obligea Rome à se convertir au christianisme comme d’aucuns parmi la Secte veulent se convertir à un islam soufi en apparence laissant cependant la part belle à l’islam djihadiste en sous-main ; les autres membres de la Secte s’abandonnant aux délices croient-ils du 666, vendant ainsi leur âme au diable, la « Bête de l’évènement » aurait dit un certain Macron (il faudrait d’ailleurs réécrire une nouvelle version de Faust et de Dorian Gray).

BHL, non, bien sûr, mais Millière, n’a-t-il pas vu tout cela lorsqu’il a écrit par exemple son livre défendant Trump ?… Hélas, l’aveuglement idéologique est la pire des cécités qui tord de belle manière la perception, un Millière qui a toujours défendu l’entrée de la Turquie d’Erdogan au sein de l’U.E, qui continue à différencier islam et islamisme le tout dans le droit fil du relativisme culturel anglo-saxon et donc du communautarisme exacerbé à la seule différence que l’islam n’étant pas une culture et une religion comme les autres, il veut être le seul mâle de la horde et non pas seulement exister en folklore ; ce qui implique une lutte territoriale sans merci façon Darwin, à commencer par les territoires mentaux laissés à l’abandon, après avoir été détruits, à l’Ouest, alors qu’à l’Est et au Sud ces territoires ne sont pas encore réduits à l’état de friches, même s’ils sont hélas encore imprégnés des faux élixirs marxistes-léninistes et islamiques incapables de les sortir de la corruption et de la lutte entre clans qui les rendent alors de plus en plus vermoulus devant les coups de boutoir djihadistes, la prégnance maoïste, tout en étant défendus par les mercenaires de Wagner cette armée dite secrète de Poutine….

Or, si l’on faisait notre Cyrano (de Bergerac…) il pourrait être pourtant concédé que la binarité globaliste versus patriote n’est pas aussi simple et qu’en effet par exemple en Chine sous régime post maoïste l’acharnement pseudo-thérapeutique du « zéro Covid » n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé en Nouvelle-Zélande et en Australie : la démesure hygiéniste alors que l’injection expérimentale a en réalité fabriqué plus de « cas » et plus de morts ; ce qui renvoie au fait qu’au sein même de cette binarité d’autres courants internes à chaque champ s’affrontent pour en avoir l’hégémonie (comme l’explique très bien Plaquevent [ci-dessus] et, aussi, pour tenter même d’asseoir une domination au-dessus des deux camps, telle par exemple cette cohabitation étrange au sein de l’OMS entre les maoïstes et Bill Gates…

Mais alors… Ne s’agirait-il au fond que d’une lutte entre « oligarques » comme le pense Paul Rhoads dans un dernier entretien [à partir de 25:11] ? Mais même les « oligarques » peuvent avoir une pensée divergente, ainsi Musk voulant acheter Twitter, Gates s’acharnant à contrôler la santé du monde avec ses quarante milliards octroyés à l’OMS, sans oublier Pfizer affilié à Mc Kinsey [ou l’inverse ?…], Soros et ses incroyables donations pour accélérer la « créolisation » chère à cet oligarque français nommé Mélenchon…

Pourquoi dans ces conditions Poutine n’aurait-il pas lui aussi quelques ambitions de cette nature, lui qui pourtant avait proposé que la Russie entre dans l’OTAN en 2000 ? Était-ce une ruse, une fourberie de plus ?… Facile…

Millière est-il devenu un inconditionnel de l’État profond américain ? Sans doute pas, vu la manière dont il aura défendu Trump [celui-ci ayant fait cependant moult compromis avec la Secte, en particulier via le « vaccin », mais sans retour sur investissement…]. Il semble pourtant rouler pour lui désormais voyant la paille dans l’œil de l’ours russe, refusant de voir la poutre dans celui de la pieuvre otanesque au service de la Secte S.H.A.




Voter pour Macron c’est voter pour le fascisme corporatiste eugéniste originel

[Source : Jeanne Traduction]




Le plus gros mensonge de l’histoire: La base de données est erronée. Il n’y a jamais eu de pandémie. Les mandats Covid, y compris le vaccin, sont invalides.

[Source : mondialisation.ca]

Les « cas confirmés Covid-19 » par PCR n’ont aucun sens. Le projet de test d’antigènes et à domicile de plusieurs milliards de dollars est faux

Par Prof Michel Chossudovsky

Cet article a été publié initialement le 28 mars 2022.

Introduction

Déstabiliser la structure sociale, politique et économique de 190 pays souverains ne peut constituer une « solution » pour lutter contre le virus. Mais c’était la « solution » imposée qui fut mise en œuvre en plusieurs étapes dès le début de la crise corona en janvier 2020. C’est la destruction de la vie des populations à l’échelle mondiale. C’est la déstabilisation de la société civile.

La fausse science a soutenu ce programme dévastateur. Les mensonges ont été soutenus par une campagne de désinformation massive dans les médias. Des « alertes Covid » 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, incessantes et répétitives au cours des deux dernières années.

Le confinement historique du 11 mars 2020 a déclenché un chaos économique et social dans le monde entier. C’était un acte de « guerre économique » : une guerre contre l’humanité. 

Ce programme diabolique a sapé la souveraineté des États-nations. 

Il a contribué à une vague de faillites. Il a appauvri des populations entières à l’échelle mondiale.

Cela a conduit à une spirale de la dette globale libellée en dollars. 

Les puissantes structures du capitalisme mondial, le grand capital (Big money) et son appareil militaire et de renseignement en sont la force motrice.

En utilisant des technologies numériques et de communication avancées, le verrouillage et la «fermeture» de l’économie mondiale sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Le rôle central du test de réaction en chaîne par polymérase de transcription inverse (RT-PCR)

Dès le début, les médias et les gouvernements ont négligé et ignoré les défauts et les faussetés concernant le test RT-PCR comme moyen de détecter la propagation du virus et d’identifier le SRAS-CoV-2.

« Le PCR est un processus. Il ne vous dit pas que vous êtes malade ».

Dr. Kary Mullis , lauréat du prix Nobel et inventeur de la RT-PCR, est décédé en août 2019.

« Cette utilisation abusive de la technique RT-PCR est employée comme une stratégie implacable et intentionnelle par certains gouvernements, appuyés par des conseils scientifiques de sécurité et par les médias dominants, pour justifier des mesures excessivescomme la violation d’un grand nombre de droits constitutionnels, (…) sous prétexte d’une pandémie qui se base sur un nombre de tests RT-PCR positifs, et non sur un nombre de malades réels. »

Dr Pascal Sacrémédecin belge spécialisé en soins intensifs et analyste renommé en santé publique.

La base de données des « cas confirmés Covid-19 » est invalide.

La désinformation médiatique a prévalu pendant plus de deux ans malgré le fait que l’OMS et le CDC (avec les sous-entendus habituels) aient confirmé ce que l’on savait depuis le tout début en janvier 2020, à savoir que le test RT-PCR utilisé pour justifier tous les mandats Covid-19 sans exception incluant le confinement, la distanciation sociale, le masque, le confinement de la main-d’œuvre, la fermeture de l’activité économique, etc. étaient erronés et invalides. 

L’OMS a publié son Mea Culpa il y a plus d’un an, le 20 janvier 2021. Quelques mois plus tard, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC)   (21 juillet 2021) appelaient au retrait du test PCR comme méthode valide afin de  détecter et identifier le SRAS-CoV-2. 

Depuis le 31 décembre 2021, le test PCR n’est plus considéré comme valide par le CDC aux États-Unis. Pour plus de détails, voir :  Une véritable bombe : Aux États-Unis le CDC ne reconnaît plus le test PCR comme une méthode valide pour détecter les « cas confirmés Covid-19 »

Le CDC a maintenant fermement reconnu que le test PCR ne différencie pas de manière efficace entre la maladie Covid-19 et la grippe saisonnière. Un PCR positif n’implique pas un « cas confirmé Covid-19 ». Il pourrait s’agir de la grippe ou d’un rhume corona. Le CDC a appelé à son retrait à compter du 31 décembre 2021.

Cliquez ici ou sur l’écran pour voir la vidéo



Fake Data : 465 millions de soi-disant « cas confirmés Covid-19 »

Si le test PCR est invalide (confirmé par de nombreuses études ainsi que par l’OMS, les CDC),  les 465 millions dits « Confirmed Covid-19 Cases »  (voir schéma ci-dessous, 18 MARS 2022) collectés et compilés dans le monde depuis le début de la crise Covid-19 n’ont aucun sens. Cliquez ici pour obtenir les derniers chiffres.

Le traité sur la pandémie et le code de vérification QR 

Début mars 2022, un organe intergouvernemental de négociation (INB) a été créé avec le mandat de  créer un « traité sur la pandémie », c’est-à- dire  une entité mondiale de gouvernance de la santé sous les auspices de l’OMS, qui l’emporterait sur l’autorité des États membres de l’OMS :

« L’INB a tenu sa première réunion pour rédiger et négocier un instrument international sur la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie sous l’autorité de l’OMS »

Mercola

Le traité sur la pandémie   est lié au  projet de code de vérification QR de l’OMS ,  qui vise à créer une banque de données numérique mondiale de 7,9 milliards de personnes. Les deux initiatives seraient menées simultanément par l’OMS en liaison avec ID2020  et la Gavi Alliance , toutes deux financées par la Fondation Gates.

Peter Koenig décrit le QR Code comme « une identification entièrement électronique – reliant tout à tout de chaque individu (dossiers de santé, bancaires, personnels et privés, etc.). »

Selon  David Scripac   « Un système mondial d’identification numérique est en cours de création. [L’objectif] du FEM – et de toutes les banques centrales  [est] de mettre en place un système mondial dans lequel les données personnelles de chacun seront intégrées au réseau de monnaie numérique de banque centrale – Central Bank Digital Currency (CBDC). 

Le code de vérification QR ouvre potentiellement la voie à la mise en place d’ un « État policier mondial » contrôlé par l’établissement financier. Cela fait partie de ce que feu David Rockefeller a appelé « la marche vers le gouvernement mondial ».

La légitimité du traité sur la pandémie et du code de vérification QR sous les auspices de l’OMS repose sur la présomption que la prétendue « pandémie de la Covid-19 est réelle » et que le « vaccin à ARNm constitue une SOLUTION à la prétendue pandémie Covid-19 ».

Les deux initiatives sont fondées sur la fraude pure et simple et la corruption: 

1. Le nombre de « cas confirmés cumulatifs de la Covid-19 » résultant du test RT-PCR ne justifiait aucunement la décision de l’OMS de lancer officiellement une pandémie à l’échelle planétaire en date du 11 mars 2020 Les chiffres étaient ridiculement bas. Il n’y avait aucune preuve que le SRAS-CoV-2 se propageait à l’échelle nationale ou internationale.

2. Les consignes de confinement transmises en mars 2020 à plus de 190 États membres de l’ONU sont totalement invalides.

3. La méthodologie utilisant le test PCR pour détecter et identifier le SRAS-CoV2 et ses variants présumées a été reconnue par l’OMS et le CDC comme étant totalement dysfonctionnelle, comme indiqué ci-dessus.

4. Toutes les données relatives aux cas confirmés cumulatifs de la Covid-19 compilées par les gouvernements nationaux et tabulées par l’OMS depuis janvier 2020 sont invalides et dénuées de sens.

5. Le vaccin Covid-19 lancé en novembre 2020 a entraîné une vague mondiale de mortalité et de morbidité à la hausse.

Dans cet article, je distinguerai plusieurs phases dans l’évolution de cette crise.

Phase I : un nombre ridiculement bas de « cas confirmés Covid-19 » utilisé pour justifier le lancement de la pandémie de la Covid-19

Depuis le tout début, les estimations de «cas positifs confirmés» font partie d’un «jeu de chiffres».

La première étape de cette crise fut le lancement d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par l’OMS le 30 janvier . Bien qu’officiellement elle n’ait pas été désignée comme une « pandémie », cette décision a néanmoins contribué à mener la campagne de peur. Le nombre de «cas confirmés» basés sur des estimations erronées (PCR) utilisés pour justifier cette décision de grande envergure était ridiculement bas.

La population mondiale hors Chine est de l’ordre de 6,4 milliards. Au 30 janvier 2020 hors de Chine, il y avait :

83 cas dans 18 pays, et seulement 7 d’entre eux n’avaient aucun antécédent de voyage en Chine. (voir OMS , 30 janvier 2020).

Il n’y avait aucune « base scientifique » pour justifier le lancement d’une urgence mondiale de santé publique de portée internationale.

Capture d’écran du tableau OMS, 29 janvier 2020 ,

Le jour suivant, le 31 janvier 2020 :   le président Trump suspend les voyages aériens avec la Chine , ce qui a contribué à enclencher la crise du transport aérien et du commerce des marchandises. Les cinq soi-disant «cas confirmés» aux États-Unis  étaient suffisants pour «justifier» la décision du président Trump du 31 janvier 2020.

20 février 2020 :  Lors d’une conférence de presse le jeudi 20 février après-midi (heure CET) lors d’un  briefing à Genève, le directeur général de l’OMSLe Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus , a déclaré qu’il était:

« préoccupé par le fait que la possibilité de contenir l’épidémie de coronavirus se « fermait »…

« Je crois que la fenêtre d’opportunité est toujours là, mais qu’elle se rétrécit. »

Ces déclarations étaient basées sur 1076 cas en dehors de la Chine pour une population de 6,4 milliards.

Ces déclarations ont d’emblée contribué à intensifier la campagne de peur, malgré le fait que le nombre de cas confirmés en dehors de la Chine était extrêmement faible.

Les 20 et 21 février 2020 marquent le début du krach financier de 2020 qui fut enclenché par la déclaration du Dr Tedros. 

11 mars 2020 : Le 11 mars 2020 : Le verrouillage. 44 729 « cas confirmés » pour justifier la fermeture de 190 économies nationales.

Une pandémie est généralement définie comme:

« Une épidémie d’une maladie survenant sur une vaste zone géographique (telle que plusieurs pays ou continents) et affectant généralement une proportion importante de la population »

(Webster-Merriam , emphase ajoutée)

En supposant que le test PCR est valide (ce qui n’est pas le cas), le nombre de cas confirmés cumulés le 11 mars était ridiculement bas. 44 279 cas PCR positifs dans le monde en dehors de la Chine.

C’EST UNE FRAUDE. IL N’Y AVAIT PAS DE PANDÉMIE LE 11 MARS 2020

Le directeur général de l’OMS avait déjà annoncé la dite pandémie lors de sa conférence de presse du 21 février .

« le monde devrait faire plus pour se préparer à une éventuelle pandémie de coronavirus ». L’OMS avait appelé les pays à être « dans une phase de préparation ».

L’OMS a officiellement déclaré une pandémie mondiale à un moment où le  nombre de cas confirmés hors de Chine (6,4 milliards d’habitants) était de l’ordre de   44279 et 1440 décès  (chiffres enregistrés par l’OMS pour le 11 mars, (au 12 mars) (voir tableau). Ce sont les chiffres utilisés pour justifier le confinement et la fermeture de 190 économies nationales.

(Le nombre de décès hors de Chine mentionné dans la conférence de presse de Tedros était de 4291).

Aux États-Unis, recensés le 11 mars 2020, il y a eu selon John Hopkins : 1 335 « cas » et 29 décès  (« présomptifs » plus PCR confirmés).

Selon l’OMS,  le 9 mars, il y avait 3457 cas aux États-Unis.

Aux États-Unis, le 9 mars 2020, il y avait  3 457 «cas confirmés»  sur une population de 329,5 millions de personnes

Capture d’écran du graphique de l’OMS Graphique interactif de l’OMS .

Au Canada le 9 mars 2020, il y avait 125 « cas confirmés » sur une population de 38,5 millions de personnes

Capture d’écran du graphique de l’OMS Graphique interactif de l’OMS .

Ce sont les chiffres utilisés pour justifier la « fermeture » des États-Unis et du Canada en mars 2020.

C’EST UNE FRAUDE. UN GROS MENSONGE.  

Immédiatement après l’annonce de l’OMS du 11 mars 2020, la campagne de peur s’accélère

Pourtant, c’est sur la base de ces 44 729 cas que des politiques de confinement d’une ampleur sans précédent furent imposées à 190 pays souverains par le biais d’une procédure décisionnelle complexe qui inévitablement exigeait la fraude, les menaces et la corruption de la classe politique.

Le confinement du 11 mars a été suivi du jeudi noir, un deuxième krash financier majeur, qui a immédiatement suivi l’annonce de la pandémie.

Phase II. Mars-décembre 2020 : Campagne de peur. Le test PCR passe à la vitesse supérieure.

De mars 2020 jusqu’au lancement du vaccin ARNm COVID-19 en novembre 2020, le test PCR passe à la vitesse supérieure.

Depuis le 11 mars 2020, suite au confinement, les gouvernements nationaux furent invités à mettre en œuvre le test PCR-RT à grande échelle, dans le but d’augmenter le nombre de cas covid positifs dans le monde.

Test, Test, Test : Les chiffres ont commencé à grimper en vue de générer de plus en plus de fausses statistiques.

Regardez le tableau ci-dessous. On observe un très petit nombre de cas positifs au début mars 2020. Et puis, les cas positifs de la Covid montent en flèche en avril, mai et juin 2020.

Phase III. Début novembre 2020. Début du programme mondial de vaccination contre la Covid

Soutenu par la désinformation médiatique, le vaccin à ARNm fut présenté comme une solution pour endiguer la pandémie. Amplement documenté, ce vaccin a déclenché dès son apparition en décembre 2020 une tendance à la hausse de la mortalité et de la morbidité.

Vidéo : Dans de nombreux pays, il y a eu un changement significatif de la mortalité suite à l’introduction du vaccin à ARNm

https://www.youtube.com/embed/xSrc_s2Gqfw

Source : HeathData.org

#Oui, c’est un « Vaccin tueur »

Les preuves sont accablantes. Les derniers chiffres officiels  indiquent environ :

65 629 décès liés à l’injection Covid-19 et 10 439 642 blessures signalés au 24 février 2022. pour l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni réunis.

Mais seule une petite fraction des victimes ou des familles des personnes décédées passera par le processus fastidieux de déclaration des décès et des effets adverses liés au vaccin aux autorités sanitaires nationales.

Désinformation des médias : Le virus est un « tueur à gages », « Le vaccin sauve des vies » !

Le SARS-CoV2 détecté par le test PCR est de manière implacable dépeint comme  un « virus tueur ».

Il y a beaucoup d’inconnues cruciales à propos de ce virus, y compris la façon dont il tue exactement, s’il évoluera vers quelque chose de plus – ou de moins – mortel… « .

« Il  y a de nombreuses inconnues cruciales à propos de ce virus, y compris comment exactement il tue, s’il évoluera vers quelque chose de plus — ou moins — mortel  … »

Nature

Un rapport sensationnaliste de la BBC sous le titre :  « Pourquoi le virus est-il une telle menace » soutient (en citant et en déformant des « avis scientifiques ») que le virus a une « tactique évolutive tueur de délit de fuite » [hit and run] pour propager l’infection Covid-19 loin et large. Rapport opportun publié deux semaines avant le lancement du vaccin à ARNm :

« Maître de la tromperie. Aux premiers stades d’une infection, le virus est capable de tromper l’organisme . …

Il [le virus] se comporte comme un tueur « avec délit de fuite » 

La quantité de virus dans notre corps commence à culminer la veille de la maladie. …

Mais il faut au moins une semaine avant que la Covid ne progresse au point où les gens ont besoin d’un traitement hospitalier. « C’est une tactique évolutive vraiment géniale – vous ne vous couchez pas, vous sortez et passez un bon moment », déclare le professeur Lehner.

Ainsi, le virus est comme un conducteur dangereux qui fuit la scène – le virus est passé à la prochaine victime bien avant que nous ne guérissions ou ne mourions.

En termes clairs, « le virus se moque » de votre mort, dit le professeur Lehner, « c’est un virus de type hit and run »(un tueur en délit de fuite).Il fait des choses particulières et inattendues au corps ( BBC, James Gallagher, 22 octobre 2020, emphase ajoutée) (Voir l’article en français : Pourquoi le coronavirus est-il si mortel ?)Propos absurdes! La BBC personnifie le virus tueur, dans le but de semer la panique. Non seulement ces rapports sensationnalistes sont basés sur les résultats des tests PCR invalides, mais ils contredisent également la définition officielle de l’OMS concernant la Covid -19

« Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la toux sèche et la fatigue. … Ces symptômes sont généralement légers et commencent progressivement. Certaines personnes sont infectées mais ne présentent que des symptômes très légers . La plupart des gens (environ 80 %) se rétablissent de la maladie sans avoir besoin de soins hospitaliers. Environ 1 personne sur 5 qui contracte la COVID-19 tombe gravement malade et développe des difficultés respiratoires. »

D’ailleurs, rarement évoqué par les médias ou par les politiciens : Le CDC (qui est une agence du gouvernement américain) confirme que la Covid-19 est similaire à la grippe:

« La grippe (grippe) et la COVID-19 sont toutes deux des maladies respiratoires contagieuses, mais elles sont causées par des virus différents . La COVID-19 est causé par une infection par un nouveau coronavirus (appelé SRAS-CoV-2) et la grippe est causée par une infection par des virus de la grippe .

Étant donné que certains des symptômes de la grippe et de la COVID-19 sont similaires, il peut être difficile de faire la différence entre eux en se basant uniquement sur les symptômes, et des tests peuvent être nécessaires pour aider à confirmer un diagnostic . La grippe et la COVID-19 partagent de nombreuses caractéristiques, mais il existe des différences essentielles entre les deux. »

Si le public avait été informé et rassuré que la Covid est « similaire à la grippe », la campagne de peur serait tombée à plat. Et le programme de vaccination aurait été carrément rejeté.

Il convient de noter que le vaccin à ARNm présenté à l’opinion publique comme une solution pour freiner le virus tueur s’est appuyé sur le test PCR comme moyen valable d’évaluer la propagation de la maladie. Aux États-Unis, le vaccin à ARNm a été lancé le 14 décembre 2020. Six semaines plus tard, l’OMS abroge la validité du test PCR. À son tour, le 21 juillet 2021, le CDC déclare le PCR invalide comme moyen de détecter le virus.

Phase IV : 26 novembre 2021, « Black Friday ». Le variant Omicron

Souvenez-vous de la crise d’Omicron, toujours en cours. Effrayant. Un nouveau variant Covid aurait été découverte en Afrique du Sud et qui s’est propagée dans le monde entier. Comment a-t-il été détecté ? Le test PCR ?

Tout a commencé le Black Friday, le lendemain du Thanksgiving (Action de Grâce aux Etats Unis), le 26 novembre 2021.

Cela a déclenché une nouvelle campagne de peur ainsi qu’une instabilité sur les marchés boursiers, les actions des producteurs de vaccins Big Pharma augment en flèche.  Cela a incité les gens à se faire vacciner.

L’annonce d’omicron était une fraude soigneusement préparée. Deux jours plus tard, l’OMS a poliment abrogé la déclaration de son propre groupe de travail consultatif :

«  Il n’y a actuellement aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron soient différents de ceux des autres variants . »  

À son tour,  le Dr Angelique Coetzee , présidente de l’Association médicale sud-africaine (SAMA) a décrit le variant omicron comme « extrêmement bénigne, pour nous [ce sont] des cas bénins.  … J’ai parlé à d’autres collègues à moi et ils donnent la même image. ( Voir l’interview vidéo sur CNBC )

Ces rectifications n’ont en rien entravé la campagne de peur 24 heures sur 7 jours alimentée par la désinformation médiatique. En fait, cela a créé la panique.

Pendant ce temps, une campagne massive de tests à domicile a été lancée.

Phase V : Des milliards de tests à domicile et antigéniques distribués à l’échelle mondiale

Tests massifs à domicile : la peur est « bonne pour les affaires » [Fear is Good for Business]

Littéralement, des milliards de kits de test d’antigènes et à domicile ont été distribués à l’échelle mondiale. Aux États-Unis, plus d’un milliard de kits de test ont été mis à la disposition d’une population de 340 millions d’Américains.

Au Canada, 291 millions de trousses de test ont été distribuées. La population du Canada est de l’ordre de 38,5 millions d’habitants.

Dans de nombreux pays, le variant « mortel » Omicron est devenue le prétexte pour mettre en place de nouveaux verrouillages partiels, l’accélération du mandat vaccinal, des restrictions de voyage ainsi que des mandats de confinement et de séjour à domicile pendant la période des vacances de Noël et du Nouvel An.

Vous trouverez ci-dessous les chiffres des soi-disant « cas confirmés Covid-19 » dans le monde au début novembre 2021. (01/11/21)

Augmenter le nombre de FAUX « cas confirmés Covid-19 »

Coïncidant avec la crise d’Omicron, l’augmentation de l’importation et de la distribution de littéralement des milliards de kits de test à domicile et d’antigènes a contribué à  faire augmenter le nombre de FAUX « cas confirmés Covid-19 ».

En moins de 5 mois (du 1er novembre 2021 au 18 mars 2022), les cas confirmés cumulés ont presque doublé.

L’achat par Joe Biden de plus d’un milliard de kits de test à domicile et d’antigènes  

Aux États-Unis , la Maison Blanche a annoncé en janvier qu’elle achetait aux frais des contribuables :

 » Un milliard de tests à offrir gratuitement aux Américains avec la commande en ligne d’un demi-milliard de tests commence le 19 janvier ». 

Cet achat s’ajoutait aux livraisons antérieures de plusieurs centaines de millions de kits à domicile.

À partir de fin novembre, les kits de test à domicile ont contribué à augmenter les soi-disant « cas confirmés » aux États-Unis. (Voir graphique ci-dessous)

Ces chiffres sont fake car l’OMS et le CDC ont classé le test PCR comme étant invalide.

Et les tests à domicile sont classés comme moins fiables que le test PCR qui est considéré comme la référence absolue (gold standard).

Achat par Justin Trudeau de 291 millions de kits de test à domicile et d’antigènes

Au Canada, le premier ministre Justin Trudeau a commandé une première livraison de  94 millions de kits de test rapide à domicile (kits d’auto-test et de test d’antigène) en novembre 2021, qui furent livrés et distribués dans les provinces.

140 millions de tests supplémentaires furent commandés par le gouvernement fédéral au début de janvier 2022 pour un coût de 1,7 milliard de dollars (canadiens) aux frais des contribuables.

Le Canada a une population de 38,5 millions d’habitants et nous avons maintenant 291 millions de kits de test rapide d’antigène (voir tableau ci-dessous). Autrement dit environ 7 tests par personne. 

Ce processus a contribué au cours des derniers mois à semer la peur et le chaos au sein des familles canadiennes tout en augmentant le nombre de soi-disant « cas confirmés Covid-19 »

Le coût estimé pour les contribuables canadiens est de l’ordre de 3,5 milliards de dollars canadiens.

Voir Santé Canada (tableau ci-dessous)

Test PCR Gold Standard. (Référence absolue)

Ironiquement, les tests à domicile sont comparés au test PCR (invalide) qui est maintenant considéré comme étant le soi-disant gold standardSelon le NYT ( mis à jour le 10 novembre 2021 ), les kits de test rapide d’antigène et à domicile sont moins efficaces que le test PCR :

Les tests antigéniques rapides sont moins fiables pour détecter la Covid-19 chez les personnes à faible charge virale que les tests PCR « gold standard » que vous obtiendrez d’un fournisseur de soins de santé. Une étude a révélé qu’un test antigénique rapide à domicile avait 64% de chances de détecter correctement le virus chez les personnes présentant des symptômes qui avaient été testées positives lors d’un test PCR. (Le test n’a détecté qu’environ 36% de ceux qui avaient le virus mais qui n’avaient pas de symptômes.)

Ce que le NYT ne mentionne  pas, c’est que le CDC avait demandé l’arrêt du test PCR « Gold Standard » en date du 23 juillet 2021 avant son retrait officiel le 31 décembre 2021. (voir analyse ci-dessus)

La directive du CDC admet tacitement que le test PCR ne différencie pas efficacement le « SARS-CoV-2 et les virus de la grippeNous le savons depuis le début. Bien qu’il leur ait fallu près de deux ans pour reconnaître que le test PCR est invalide, le test PCR est considéré comme la référence absolue (gold standard) par rapport aux kits de test d’antigène et à domicile.

  • 31 décembre 2021 : Le CDC déclare le test PCR invalide
  • Test PCR invalide confirmé comme Gold Standard (référence absolue)
  • Des milliards et des milliards d’antigènes et de tests à domicile font grimper les chiffres
  • 12 mars 2022 452 201 564 cas cumulés 

Les résultats des tests à domicile et antigéniques n’ont aucun sens. Ils ne confirment en aucun cas une augmentation des soi-disant « cas confirmés COVID-19 ».

L’augmentation des chiffres est largement attribuable à la vente et à la distribution mondiales de milliards de tests à domicile et d’antigènes. Cela a à son tour contribué à une nouvelle vague de peur et d’instabilité sociale.

Cette augmentation artificielle des soi-disant «cas confirmés COVID-19» s’est produite à un moment où un grand pourcentage de la population mondiale a été vacciné.

« La peur est bonne pour les affaires » : beaucoup d’argent derrière les kits d’auto-test Covid-19

Ce qui est en jeu, c’est une opération de plusieurs milliards de dollars afin de vendre et distribuer des kits d’auto-test Covid-19 dans le monde entier sur une période de plusieurs années..En décembre 2021, Bloomberg rapportait que.« le marché des autotests atteindra » 5,96 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 8,11 milliards de dollars d’ici 2027 « ..Ces chiffres concernent uniquement le marché américain, qui représente environ 4% de la population mondiale. Il est maintenant avéré que les kits à domicile sont vendus dans un grand nombre de pays. C’est un programme au niveau mondial axé sur les profits de plusieurs milliards de dollars. .Qui détient les droits de propriété intellectuelle ?  .La Fondation Gates a joué un rôle clé dans le lancement du «test COVID-19 auto-administré» qui fut approuvé par la FDA fin mars 2021..« La FDA a pris cette décision sur la base des résultats d’une étude menée par United Health Group. La Fondation Gates a fourni un soutien technique pour la conception de cette étude » ( Fondation Gates)

En août 2021, la Fondation Gates et la Fondation Open Society de Soros ont  investi dans

« l’acquisition de Mologic, une société britannique spécialisée dans le développement de technologies de tests rapides, notamment pour la Covid-19 et diverses maladies tropicales ».

Mologic est décrit comme « un leader des tests rapides [qui] présente une opportunité unique ».

Cette initiative consistait à « renommer » Mologic en « une entreprise sociale à but non lucratif ». qui fonctionnerait sous les auspices du  Global Access Health de la Fondation Gates.

L’objectif déclaré de GAH est d’agir comme « une entreprise sociale qui élargit l’accès à une technologie médicale de pointe abordable, telle que des tests de diagnostic et des processus de fabrication ».

Michel Chossudovsky

L’article a été publié initialement en anglais le 19 mars 2022.

Traduction et révision par l’auteur.


À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




Pourquoi le système veut faire passer Marine Le Pen

Par Nicolas Bonnal

Pourquoi le système veut faire passer Marine Le Pen (écrit en 2017) :

« Le système pourrait alors imposer plus vite son agenda terroriste et totalitaire : guerre contre la rebelle Russie, invasion du sud, abolition du cash, contrôle biométrique, interdiction de l’or, censure du réseau, etc. »

Dedefensa.org, 18 février 2017 :

« La rapidité de la soumission de Trump au système a été admirable, comme la soumission de Syriza en Grèce, ou la rapidité de l’annulation du Brexit ! Comme dirait Céline, la résistance populiste ne demande qu’à foutre le camp — ou à cliquer rageusement sur sa souris…

Voyons le cas de Marine élue.

La France aurait des taux d’intérêt pour rembourser sa dette qui monteraient le soir même à 10 %. La France aurait une révolution orange dans la rue. La France aurait une rébellion de la fonction publique. La France aurait une fuite de capitaux. La France aurait des bourgeois désespérés par l’effondrement du prix des appartements parisiens et des châteaux ancestraux. La France se ferait ferrer par l’OTAN encore plus vite que la Serbie. La France se prendrait les attentats les plus rapides de sa carrière… Pour toutes ces raisons, le système veut Marine.

Il y a un mécontentement unique. Il ne cesse pas encore et il peut être stoppé. Par qui ? Par l’élection du candidat résiduel le plus méchant pour l’oligarchie mondiale : le candidat FN, qui est là depuis trente ans. Le caractère pseudo-révolutionnaire (la Bastille) de la France ici sera utilisé à plein. Soumettons les Français et le reste suivra vite.

Donc je dis : le système a intérêt à faire élire Marine Le Pen. Le Bataclan si elle est élue serait tel qu’elle se soumettrait encore plus vite que son modèle Trump. Le système pourrait alors imposer plus vite son agenda terroriste et totalitaire : guerre contre la rebelle Russie, invasion du sud, abolition du cash, contrôle biométrique, interdiction de l’or, censure du réseau, etc.

Le chaos de l’élection FN serait tel que le tsunami (qui est comme on sait une méthode de contrôle froid, comme l’attentat, l’effet de serre, le réfugié) serait imparable. Donc le système va faire élire Marine qui a déjà donné des garanties en virant son père. Tel est son intérêt : crever l’abcès populiste une fois pour toutes.

Dans mon livre sur Trump, publié avant son élection, j’annonçais déjà la couleur (p.171) :

“Relisant les pages informatives que nous avons rassemblées sur Donald Trump, nous traversons une crise morale. Tout nous semble boursouflé, truqué, presque minable. Ses affaires, sa fortune même semble gonflée. Ses propos sont nuls ou scandaleux, ou ne méritent même pas d’être relevés.

Quelques propositions intéressantes et courageuses sont vite contredites. Sa politique est inapplicable et c’est tant mieux comme ça. Il suscite en outre tellement d’hostilité à l’étranger et dans les milieux importants (télévision, négoces) qu’il risque d’être ruiné avant même l’élection.”

Et la suite était simple à prévoir au chapitre XVII :

“… il semble que l’affaire Trump va servir d’opération psychologique au niveau mondial. Le système a peur des foules, et il a besoin de faire un exemple — en montrant le mauvais… l’accusation de racisme, de nazisme, de fascisme, de machisme par les médias, les excès ou soi-disant excès de Trump porteront leurs fruits et tout le petit monde du petit blanc frustré rentrera dans sa niche comme en France. Il sera ‘agité’ une nouvelle fois avant de ‘s’asservir’ pour rien, et c’est tant mieux !”

Je donnais une bonne référence cinéma datant des troubles années Nixon-Ford (plus troublées qu’en 2017, car il y avait un reste de marxisme et le militant était encore disposé à se sacrifier pour les imposer — aujourd’hui il clique) :

“Dans le Film Network de 1976, le présentateur télé Howard Beale invite le téléspectateur à se rebeller et à gueuler par sa fenêtre — ce qu’il s’empresse de faire. Ensuite pour plaire à son patron, qui parle de marks, de dollars, de roubles, de shekels, de marché, de capital, de chiffres, de système holistique, de nature (le capital adore ça), d’investissements, de fin des peuples, de pognon, de ‘mouvement autonome du non-vivant’, il prêche un évangile de la résignation — et se fait enfin tuer pour baisse de taux d’écoute ! Le film marquait la transition de la rébellion à la soumission.”

Et je continuai :

“Il se peut que Trump serve aussi d’exorcisme à la fin pour calmer le ressentiment général en Amérique et organiser plus calmement la faillite du pays qui a déjà commencé, même si elle est décrite rarement. La fascisation et la militarisation des États-Unis décrite par Paul Craig Roberts servira à prévenir ou écraser massivement toute rébellion, d’où qu’elle vienne. Il semble bien que l’on en prenne aussi le chemin en France.”

Oui, faire monter le péril FN et même faire élire Marine est la meilleure chose qui puisse arriver au système. La bourse et l’immobilier écroulés pour un temps assez bref serviront les malins. L’optimisme des antisystèmes, on sait où cela mène (Cuba ? Caracas ?)…

Je rappelais que cette tactique est décrite par Aristote dans sa remarquable Politique :

“Dans la démocratie, les révolutions naissent avant tout de la turbulence des démagogues. Pour ce qui concerne les particuliers, ils contraignent par leurs dénonciations perpétuelles les riches eux-mêmes à se réunir pour conspirer ; car la communauté de crainte rapproche les gens les plus ennemis.

Et le plus grand philosophe de l’Antiquité de ponctuer froidement, comme s’il avait prévu la fin du mauvais film :

‘Par leurs injustices, les démagogues et leurs compères avaient contraint les citoyens puissants à quitter la ville ; mais les exilés se réunirent, et, revenant contre le peuple, ils lui arrachèrent tout son pouvoir.’

Cette tactique (une simple opération psy) n’a pas changé depuis trois mille ans. Le peuple en a parfois marre des élites. Les élites laissent un populiste arriver au pouvoir, puis elles le liquident — sauf quand elles le secondent, comme dans le cas trop connu du caporal bohémien.

Sourions, nous sommes bien gardés !”

Bibliographie

Aristote — Politique, livre VIII, théorie générale des révolutions (traduit par Barthélémy Sant-Hilaire, 1874 [sur Remacle.org]

Nicolas Bonnal — Donald Trump, candidat du chaos, Editions Dualpha, chapitres XVI et XVII

https://www.dedefensa.org/forum/pourquoi-le-systeme-veut-faire-passer-marine

http://www.dedefensa.org/article/pourquoi-le-systeme-veut-faire-passer-marine




La vérité sur Bucha est peut-être trop gênante pour être découverte

[Source : arretsurinfo.ch]

Scott Ritter est un ancien officier de renseignement du Corps des Marines des États-Unis et l’auteur de « SCORPION KING : America’s Suicidal Embrace of Nuclear Weapons from FDR to Trump ». Il a servi en Union soviétique en tant qu’inspecteur chargé de la mise en œuvre du traité FNI, dans l’état-major du général Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe, et de 1991 à 1998 en tant qu’inspecteur des armements de l’ONU.

Par Scott Ritter – 4 avril 2022 – RT.com

Il devrait être facile de découvrir ce qui est réellement arrivé aux civils massacrés dans la ville ukrainienne.

« À la guerre, la vérité est la première victime ». Cette citation a été attribuée à Eschyle, un tragédien grec du VIe siècle avant notre ère, remarqué pour son « utilisation abondante de symboles, d’allusions mythiques, d’un grand style, de jeux de mots et d’énigmes ». Il est donc tout à fait approprié que l’homme qui a été le premier à donner naissance au concept de propagande de guerre moderne voie sa citation prendre vie dans l’Ukraine d’aujourd’hui. Le gouvernement de Kiev et ses conseillers occidentaux en matière de guerre de l’information ont peut-être utilisé tous les procédés dramatiques d’Eschyle pour créer une tragédie moderne dans la ville ukrainienne de Bucha, qui illustre la notion de mensonge comme étant non seulement un sous-produit, mais aussi une arme de guerre.

La principale source des rapports sur la tragédie de Bucha est une vidéo, prise par la police nationale ukrainienne, d’un de ses convois traversant une rue de la ville. Une douzaine de cadavres jonchent la chaussée, beaucoup d’entre eux semblant avoir été ligotés. Cette vidéo est devenue virale, produisant une pandémie d’angoisse et de colère qui a balayé une grande partie du monde, attirant l’attention des chefs d’État et du chef de l’Église catholique, et entraînant un raz-de-marée de condamnation et d’indignation à l’encontre de la Russie et de son président, Vladimir Poutine. La relation de cause à effet entre la vidéo et la réaction mondiale est claire : la première ne pourrait exister sans la seconde.

L’une des premières leçons d’objectivité consiste à prendre son temps pour s’assurer que les faits ne sont pas obscurcis par l’émotion. La vidéo de Bucha est dérangeante. La vidéo a été diffusée sous sa forme actuelle, semble-t-il, dans l’intention expresse de produire un moment de stupeur et de sidération pour le spectateur. Si c’est effectivement le cas, alors ceux qui l’ont diffusée – la police nationale ukrainienne – ont réussi au-delà de leur imagination la plus folle. Ou celle de leurs conseillers, selon le cas.

Le lien entre les morts et l’armée russe a été établi immédiatement, sans aucune donnée factuelle pour l’étayer, puis repris dans toutes les catégories de médias – grand public et sociaux. Quiconque a osé remettre en question le récit convenu selon lequel « c’est la Russie qui l’a fait » a été rabroué et traité de « comploteur russe », voire pire.

Que ces conclusions soient le sous-produit d’une hystérie de masse n’a rien à voir – pourquoi chercher à être objectif lorsque le récit correspond à tous les stéréotypes qui avaient été soigneusement assemblés au préalable par les mêmes personnes qui répètent l’histoire de Bucha aujourd’hui. Le « pré-conditionnement » social d’un public qui n’est pas habitué à la pensée critique est une étape essentielle pour amener ce public à accepter comme valeur nominale tout ce qu’on lui présente, même si les faits de l’histoire mettent la crédulité à rude épreuve. Et soyons clairs : le récit ukrainien des événements de Bucha apparaît très peu crédible.

La chronologie du récit est le premier signal d’alarme indiquant que l’histoire colportée par l’Ukraine et reprise par l’Occident n’est pas ce qu’elle semble être. Il est établi que les troupes russes ont évacué Bucha le 30 mars. La police nationale ukrainienne a commencé à entrer dans Bucha le 31 mars et, le même jour, le maire de Bucha a annoncé que la ville était entièrement sous le contrôle des autorités ukrainiennes. À aucun moment, le maire ou tout autre responsable ukrainien n’a suggéré que des massacres avaient été commis par la Russie. La vidéo en question a été diffusée par les autorités ukrainiennes le 2 avril ; il n’est pas certain qu’elle ait été prise plus tôt, ou ce jour-là. Ce qui est certain, c’est que les images montrées dans la vidéo diffèrent fortement du récit initialement présenté par le maire.

Pour sa part, la Russie a démenti avec véhémence ces allégations et a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de ce que le ministère russe des affaires étrangères a qualifié de « provocations criminelles par des soldats et des radicaux ukrainiens » à Bucha. La présidence du Conseil de sécurité est assurée par la Grande-Bretagne, et la mission britannique auprès de l’ONU a rejeté la demande russe, déclarant qu’une discussion sur l’Ukraine, prévue pour le mardi 4 avril, servirait de tribune pour toute discussion sur Bucha.

On pourrait penser que le Conseil de sécurité, qui s’est montré prêt par le passé à se réunir dans des délais très courts pour discuter des événements en Ukraine, chercherait à accéder à la demande de la Russie sur une question d’une telle importance. L’objectif des Britanniques, cependant, ne semble pas être la recherche rapide de la vérité et de la justice, mais plutôt de gagner du temps pour permettre aux retombées politiques du massacre présumé de Bucha de se développer davantage.

Un exemple de cette tactique se manifeste dans la réaction du président américain Joe Biden. « Vous avez vu ce qui s’est passé à Bucha », a-t-il expliqué dans des commentaires aux journalistes, ajoutant que le président russe Vladimir Poutine « est un criminel de guerre ». Joe Biden a profité de la crise de Bucha pour plaider en faveur de la livraison de davantage d’armements à l’Ukraine. « Nous devons continuer à fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour poursuivre le combat », a-t-il déclaré. « Et nous devons rassembler tous les détails pour que cela puisse être un véritable – avoir un procès pour crimes de guerre ».

Tout cela de la part du président d’un pays qui a refusé de reconnaître la Cour pénale internationale. Pour des raisons qui devraient être évidentes pour toute personne prête à faire preuve d’un peu d’esprit critique.

Heureusement pour le président Biden et le gouvernement ukrainien, le procureur général britannique de la Cour, Karim Khan, a annoncé début mars 2022 qu’il avait ouvert une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité présumés commis en Ukraine. Compte tenu de l’importance des allégations de Bucha, on peut imaginer que Khan a dépêché une équipe de médecins légistes pour prendre le contrôle de la scène du crime et superviser les autopsies des victimes afin d’établir l’heure et le mécanisme du décès, et de déterminer si les victimes sont mortes là où elles auraient été trouvées ou si leurs corps ont été déplacés d’un autre endroit.

Khan serait également habilité à mener des entretiens avec la police nationale ukrainienne, qui a toujours entretenu des relations étroites avec les membres de l’extrême droite ukrainienne, notamment le tristement célèbre bataillon Azov. Il serait particulièrement intéressant d’enquêter sur les ordres donnés à la police concernant le traitement des civils ukrainiens réputés avoir collaboré avec l’armée russe pendant son occupation de Bucha.

Les résultats d’une telle enquête seraient plus que probablement en contradiction avec le discours du gouvernement ukrainien, relayé en Occident par des médias et des politiciens complaisants. C’est la principale raison pour laquelle Khan n’est pas actuellement sur le terrain à Bucha. On peut supposer que si et quand Khan aura finalement accès aux preuves concernant les meurtres de Bucha, celles-ci auront été manipulées par la police nationale ukrainienne à un point tel qu’il sera pratiquement impossible de réfuter les allégations.

La vérité sur ce qui s’est passé à Bucha est là, attendant d’être découverte. Malheureusement, cette vérité ne semble pas convenir à ceux qui sont en mesure de la poursuivre agressivement par le biais d’une enquête médico-légale sur place. S’il s’avère finalement que la police nationale ukrainienne a assassiné des civils ukrainiens pour avoir prétendument collaboré avec les Russes pendant leur brève occupation de Bucha, et que les forces du droit international sont mises en œuvre contre les véritables auteurs de ce crime, toute véritable poursuite de la justice devra inclure les gouvernements américain et britannique en tant que co-conspirateurs délibérés du crime reproché.

Scott Ritter

Source: https://www.rt.com/russia/553293-bucha-war-crimes-truth/

(Traduction Arrêt sur info)


https://twitter.com/blf_tv/status/1511606715032162306?s=11

Commentaire d’une syrienne sur la manipulation par les médias :

Faux Charniers attribués au régime de Damas et images empruntées d’attaques chimiques, soit fabriquées, soit réalisées vraiment par les « modérés » et attribués au régime, associations False Flag « casques blancs » et Observatoire syrien de droit de l’homme basé à Londres et payés par les services secrets de sa majesté, parmi d’autres !
Puis tribunal de Lahaye connu pour son intégrité qui a jugé coupables 2 généraux libanais emprisonnés pendant deux ans pour être libérés plus tard : innocents !!!




Pourquoi la Secte trans/globaliste prolonge la guerre en Ukraine

Par Lucien SA Oulahbib

D’après Jacques Baud et Alexander Mercouris, il semble bien que certains membres de la Secte (UK, Commission européenne à la botte des USA made in Biden) pressent l’acteur-président à la tête du régime (ultra corrompu) installé encore à Kiev de refuser toute concession, alors que vu sa situation désespérée sur le terrain (contrairement à ce que raconte un Alexandre Adler, proxy de BHL) en particulier dans le Donbass (but de guerre russe en fait et non la chute même de Kiev comme on pouvait le croire un moment) et alors qu’il est sans doute lui-même sous la pression de certains de ses camarades oligarques/mafieux qui ne veulent pas tout perdre avec les « sanctions », cette arme à double tranchant, le clown-Président (adulé par ses émules à l’Ouest tant il symbolise bien la transition civilisationnelle actuelle) continue donc à piétiner (dans tous les sens du terme) sur toute avancée diplomatique faisant ainsi semblant d’avancer pour reculer aussitôt. Celui-ci a également les ultranationalistes — ou « ukro-nazis » — sur le dos aux abois à Marioupol (instruits peut-être par des forces spéciales françaises, à en croire les coups de téléphone répétés de Macron à Poutine)comme l’explique Christelle Néant précisant dans ce cas les informations données plus haut par Alexander Mercouris et le site anglophone « the duran » (infra).

Quoi qu’il en soit pour le moment, il apparaît bien que la Secte cherche à envenimer cette question « ukrainienne » aux multiples facettes (voir donc également, Livre noir, Alex Christoforou, Stratpol et the duran), alors que de plus en plus l’on apprend (et Jacques Baud l’a confirmé plus haut) que les troupes ultranationalistes dominant le régime de Kiev allaient s’abattre sur tout le Donbass attisées en sous-main par Biden pour faire diversion (étant embourbé par son fils et celui aussi de Nancy Pelosi dans des « affaires » douteuses à Kiev) et aussi par certaines franges ultra-LGBT en UK (et aussi ultra anti-russes comme en France et aux USA) qui veulent à tout prix casser la révolution dite conservatrice russe alors qu’il s’agit d’une révolution préservatrice des valeurs confortant et non pas détruisant le développement humain, comme d’ailleurs en France vient de l’admettre le rappeur Booba lorsqu’il se met à défendre les positions de Zemmour sur l’éducation queer donnée de plus en plus aux enfants et qu’avait voulu stopper Poutine lorsqu’il s’est opposé à Obama aux jeux de Sotchi.

On peut certes douter de cette guerre spirituelle comme le repoussent d’un haussement d’épaules méprisant les adeptes rigides du réalisme strict en termes géostratégiques et géopolitiques (telle la revue Conflits et nombre d’analystes pro républicains américains à la Guy Millière), alors que même sur ces plans-là, l’on peut également adopter la théorie du « pivot » cher à Brzezinski (dans Le grand échiquier par exemple) : en effet, il apparaît bien que la Russie, hors même Poutine, s’avère être aujourd’hui (depuis que Trump a été évincé) le « pivot » principal s’opposant à la prose sectaire trans/globaliste (par exemple Douguine).

Car cette prose sectaire est bel et bien devenue depuis quelques années le support référentiel symbolique pivot de la technostructure occidentale ayant délégué en sous-traitance depuis les révoltes des années 60 les circuits de production et de reproduction de la matière symbolique aux franges néo-léninistes (votant Macron au second tour) recyclées depuis les années 80 dans la trans queer idéocratie par une sorte de division du travail bien rodée. D’un côté, les faux libéraux (au sens de Locke et de Montesquieu) de la technostructure se sont mis aux manettes de l’affairisme global du trans/hygiénisme scientiste manipulant de plus en plus, via Big Pharma, gènes et organes génitaux (d’où la caractérisation de néo-nazisme ici aussi pas seulement en Ukraine). De l’autre côté, les néo-marcusiens et néo-léninistes s’étant hissés aux manettes de la fabrication idéocratique (dont Disney désormais en sus de Netflix, Hollywood, le cinéma européen, les radios et TV, la BBC, CNN, la radio publique française, la plupart des médias privés, les journaux, NYT bien sûr, et en France MédiaPart, Libération, Le Monde, l’Opinion qui se prétend « libéral », même Le Figaro est tombé dans leur escarcelle…) mettant ainsi au pas arts, médias, éducation scolaire et universitaire — jusqu’aux réseaux de diffusion comme Twitter, YouTube, Facebook… afin de mettre de plus en plus au pas les corps et les esprits (quitte à s’allier tactiquement au djihadisme chic pourtant aux antipodes) tout en défendant le contraire bien sûr (se croyant encore fidèles aux slogans de leur jeunesse de boomers), s’appuyant par exemple sur le concept ambigu de « bio-pouvoir » de Foucault alors qu’ils en sont devenus précisément le pivot central dans la machine de guerre idéocratique, en particulier hygiéniste et scientiste (comme l’a démontré le colloque international qui s’est tenu cette semaine du 30 mars au 2 avril en France)

Tout se tient par un certain biais, et d’ailleurs l’on a bien vu que les mêmes qui arboraient fièrement trois seringues (bientôt quatre) sur leur compte twitter y allongent aussi trois drapeaux ukrainiens, comme s’ils sentaient, à raison — hommage du diable à la vertu, qu’il s’agit de la même guerre, mais sous divers aspects, car s’il existe en effet des éléments spécifiques en matière géopolitique et géostratégique (avancée de l’OTAN malgré la promesse faite à Gorbatchev, présence de laboratoires bio-militaires US en Ukraine, violation des accords de Minsk 2 durant huit ans pourtant parrainés par l’Allemagne et la France dans ledit « format Normandie », concentration de troupes aux frontières du Donbass pour débuter l’affrontement avec la Russie qui ne pouvait pas laisser faire les massacres programmés et a donc dû attaquer préventivement au risque de s’être vu geler ensuite la moitié de ses avoirs en dollars et en euros, quoiqu’aujourd’hui contrecarré par l’obligation de payer en roubles les matières premières…). Tout cela s’avère être de plus en plus lié à cette volonté multiforme et tentaculaire de la Secte trans/humaniste visant à soumettre spirituellement et matériellement tous ceux qui s’opposent à leur modèle idéocratique trans)humaniste (et si Macron ou Mélenchon passent, cela ira en s’accélérant à l’encontre de ce que certains sportifs catalogués « musulmans » croient en faisant la chasse à Zemmour), la sous-traitance GPA en Ukraine en étant devenue par exemple le symbole par excellence.

Il ne tient qu’à nous pourtant de la contrecarrer fortement et fièrement : qui « nous » ? Si vous vous posez encore cette question, c’est que vous êtes toujours de l’autre côté du manche.




Les nombreuses fois où McKinsey a été mêlé à des scandales

[Source : trtworld.com]

La semaine dernière, McKinsey and Co. a accepté de verser 574 millions de dollars aux autorités américaines dans le cadre d’un règlement pour son rôle dans la crise des opioïdes, qui a tué des centaines de milliers d’Américains. 

Le géant mondial du conseil a travaillé avec des sociétés pharmaceutiques telles que Purdue Pharma, qui a gagné des milliards en poussant son analgésique OxyContin sur le marché. 

Les procureurs ont découvert que McKinsey a conseillé ses clients pharmaceutiques sur la manière de vendre agressivement les médicaments qui créent une dépendance. Dans certains cas, McKinsey a suggéré que les opioïdes soient commercialisés par des médecins qui étaient plus susceptibles de les prescrire. 

« Ils n’ont jamais payé une pénalité aussi importante. Peu d’entreprises ont déjà payé une pénalité aussi importante, pour quoi que ce soit. En ce qui concerne l’examen, McKinsey est clairement confronté à plus qu’auparavant », Duff McDonald, auteur de The Firm : The Story of McKinsey and Its Secret Influence on American Business, a déclaré à TRT World.

McKinsey, qui se targue d’avoir une longue histoire d’aide aux entreprises pour sortir des crises, a fait l’objet de multiples controverses ces dernières années. 

En 2019, le New York Times et ProPublica ont publié une série d’articles mettant en lumière la manière dont McKinsey contournait les règles pour obtenir des contrats gouvernementaux et privilégiait les profits à l’éthique.

La société privée Mckinsey est présente dans le secteur du conseil depuis plus de 90 ans. Elle est connue pour recruter des talents issus des meilleures universités et un passage dans cette société est souvent synonyme de carrière prospère pour les diplômés en commerce. 

Discrète sur son travail et ses clients, son armée de 2 000 associés et de milliers d’autres employés conseille les entreprises et les gouvernements sur la meilleure façon d’exécuter les projets.

[Voir aussi :
L’opportun scandale Servier qui cache la forêt McKinsey
McKinsey Gate — Suite
McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !
Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ?]

Mais il lui est arrivé de s’attirer des ennuis pour le travail qu’elle accomplit. En voici quelques exemples. 

L’acolyte anti-immigrés de Donald Trump 

Peu après son entrée en fonction, début 2017, l’ancien président américain Donald Trump a exposé son plan pour contrôler le flux d’immigrants. 

Il a vanté la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique, a appliqué des restrictions en matière de visas pour les pays musulmans et a introduit des politiques qui ont conduit à la séparation des enfants de leurs parents immigrés. 

Washington a été sévèrement critiqué pour sa mauvaise gestion des migrants dans les centres de détention de l’ICE.

Washington a été sévèrement critiqué pour sa mauvaise gestion des migrants dans les centres de détention de l’ICE. (Archives AP)

McKinsey, qui a commencé à travailler avec l’agence américaine de l’immigration et des douanes (ICE) avant l’élection de Trump, a fait l’objet d’un examen minutieux après que des groupes de défense des droits ont exprimé des inquiétudes quant aux mauvais traitements infligés aux migrants dans les centres de détention de l’ICE. 

Le cabinet de conseil a reçu 20 millions de dollars pour ses services, qui consistaient notamment à conseiller l’ICE sur la meilleure façon de gérer ses centres de détention de manière rentable. 

Il a proposé des réductions budgétaires. Par exemple, il a recommandé à l’ICE de faire des économies sur la nourriture servie aux détenus ou d’envoyer les migrants dans des centres situés dans des zones rurales afin de réduire les dépenses. 

Ces recommandations ont même mis les responsables de l’ICE mal à l’aise, selon un rapport de ProPublica. 

McKinsey a rompu son contrat avec l’ICE après qu’un article du New York Times a révélé ce lien en 2018. 

Le scandale de l’Afrique du Sud 

Au cours des dernières années, McKinsey a accepté de payer plus de 100 millions de dollars au gouvernement sud-africain en compensation de son implication dans un vaste scandale de corruption.

Le cabinet de conseil a surfacturé Eskom, un service public d’électricité, et a travaillé avec un sous-traitant lié aux frères Gupta qui ont financé l’ancien président sud-africain Jacob Zuma. 

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est accusé de corruption pour des transactions qui ont également mis en lumière le rôle de McKinsey.

L’ancien président sud-africain Jacob Zuma est accusé de corruption dans le cadre de transactions qui ont également mis en lumière le rôle de McKinsey. (AP)

Zuma, qui a été contraint de démissionner en 2018, fait face à des accusations de corruption. 

McKinsey a gagné des millions de dollars en honoraires de conseil en s’associant à la société Gupta qui est accusée d’avoir soudoyé des fonctionnaires pour obtenir des contrats. 

Si son contrat avec Eskom s’était concrétisé, il aurait représenté les plus gros honoraires de McKinsey en Afrique, soit 700 millions de dollars, pour ses services visant à trouver des moyens de mettre fin aux pannes d’électricité récurrentes. 

Le désastre de Swissair 

Jusque dans les années 1990, Swiss Air était l’une des meilleures compagnies aériennes du monde, connue pour sa ponctualité et la qualité de son service – aussi fiable qu’une montre suisse. 

Lorsqu’elle a cherché à se développer, McKinsey, son conseiller de longue date, a élaboré un plan d’affaires qui a conduit la compagnie aérienne autrefois fière au bord de la faillite. 

Au lieu de se concentrer sur son activité principale, le transport de passagers, la compagnie a développé son activité de restauration et d’autres services au sol. Swissair étant elle-même un transporteur de taille moyenne, contrairement à Lufthansa, et souhaitant réaliser des économies d’échelle, elle a commencé à prendre des participations dans des compagnies aériennes régionales. 

La seule condition pour ses investissements dans ces petites compagnies aériennes en difficulté, telles que les compagnies françaises Air Littoral, AOM et Air Liberte, la compagnie nationale belge Sabena et LOT Polish Airlines, était qu’elles utilisent les services au sol de Swissair. 

Il s’agissait essentiellement d’acheter des clients. Mais la stratégie de McKinsey n’a pas fonctionné comme prévu et ces compagnies aériennes ont non seulement perdu de l’argent, mais ont également obligé Swissair à injecter des centaines de millions de dollars pour les maintenir à flot. 

En fin de compte, Swissair n’a pas seulement abandonné la stratégie, mais a également montré la porte à McKinsey. 

Le désastre d’Enron 

McKinsey a gagné des dizaines de millions pour les services de conseil vendus à Enron, le négociant en énergie qui s’est effondré en 2001 après une fraude comptable massive. 

Jeff Skilling, qui était à la tête de la transformation d’Enron d’une société de négoce d’énergie en un mastodonte qui traitait tout, du gaz naturel au haut débit, était un ancien employé de McKinsey. 

Après l’effondrement d’Enron, qui a ébranlé les marchés boursiers américains, McKinsey s’est dégagé de toute responsabilité, affirmant qu’il n’était pas un conseiller en matière de finances et d’information. 

Mais jusqu’à la fin, elle a fait la promotion du modèle économique d’Enron, en particulier de ses pratiques comptables hors bilan, et a encouragé les autres à suivre son exemple. 

Selon l’un des articles de son magazine McKinsey Quarterly, « le déploiement de fonds hors bilan utilisant des fonds d’investissement institutionnels a favorisé les compétences d'[Enron] en matière de titrisation et lui a permis d’accéder à des capitaux à des taux inférieurs à ceux des grandes compagnies pétrolières ».

Un partenaire de McKinsey a même écrit un livre intitulé « Creative Destruction » dans lequel il vante le modèle économique d’Enron. 

Mais même après toutes ces controverses, les dirigeants d’entreprise et les responsables gouvernementaux continuent d’affluer chez McKinsey pour obtenir des conseils. 

« McKinsey vend clairement quelque chose que ses clients pensent valoir la peine d’acheter », a déclaré M. McDonald. 





Macron est-il de « droite », Mélenchon de « gauche »?

Par Lucien SA Oulahbib

Comme il va être vu, le Président actuel incarne plutôt un centre gauche post giscardien entremêlant étatisme technocratique globalisé et assistanat universel et circonstancié de type populiste péronien (les ralliements actuels provenant des sociaux-démocrates et des gaullistes dits « sociaux » le prouvent). Marine le Pen représente de plus en plus, seule, la gauche jacobine par glissement de l’électorat populaire et son nouvel ancrage programmatique. Mélenchon s’identifie désormais dans sa dernière métamorphose à l’extrême gauche césariste (façon Brutus) et néo-robespierriste (à la manière de Trotski) alliant alter-islam et toujours la fusion organique Parti-Etat léniniste au sein d’une » race » autocratique colorant celle du « Prolétariat » par le « Créolétariat ». Jadot est sur le même créneau, mais avec l’hypocrisie en plus, entremêlée d’illuminisme catastrophiste pénitent, tandis que les trois autres (PC et trotskistes) incarnent le léninisme « classique » au sens remplaciste classiste : la nouvelle race idéocratique forgée dans le Creuset symbolique du Prolétariat imaginaire (émancipateur de « l’Humanité ») remplace « la classe dominante » sans plus, comme il a été vu dans les pays communistes (avec la vague idée de faire mieux bien sûr comme le prétend Badiou qui soutient d’ailleurs toujours et mordicus l’obligation injectable).

Pécresse, elle, incarne un centre droit mou à la Louis XVIII, en compagnie de Lassalle, ou la déliquescence accélérée de la démocratie chrétienne ayant croisé pendant un temps les classes industrielles urbaines supérieures avec toute cette nostalgie du « bon temps » qui a fait la gloire de la littérature au 19e siècle (Madame Bovary, Tartarin de Tarascon) et du cinéma français et européen des années 60 (Sautet, Bergman, Fellini, Visconti…) : l’hiver en ville et ses salons olé-olé, l’été à la campagne avec Lassalle en berger des Pyrénées racontant les histoires de l’oncle Paul à la veillée ou encore, plus interlope, à La Baule et Saint-Jean de Luz, se reposant des affres permanentes entre le capitalisme familial de papa et la Secte globalisée avide d’affairisme généralisé et de gloriole apprise à Saint-Tropez (et New York) comme tout arrivisme qui se respecte cherchant également à s’anoblir entre deux dessous de table. Il reste à droite Dupont-Aignan avec son souverainisme cinglant, mais par un certain biais rigide suicidant, par exemple l’alliance avec Poisson lors des régionales (quoiqu’il a été intransigeant en ce qui concerne les libertés fondamentales lors du covidisme aigu).

Il reste aussi à droite, et ce surtout désormais, Zemmour, qui tente de réconcilier comme il le dit les différentes « familles de la droite » (voire aussi de la France au sens du dernier Barrès, d’où sa ritournelle à chaque fin de meeting : »… et, surtout, surtout, vive la France! »). Il risque cependant d’en faire une addition plutôt qu’un tout supérieur à la somme de ses parties :

  • ainsi sa frilosité sur la « démocrature » scientiste et hygiéniste, de même que sa difficulté à expliquer que l’immigration est, d’abord, un problème mondial lié à l’affairisme ultra-échangiste de la corruption internationalisée qui cache l’action des mafias mondiales sous le couvert d’États croupions ou Potemkine ; ce qui fait que la France devrait au plus tôt quitter les instances internationales comme la Banque Mondiale, l’UNESCO, et sommer l’ONU de se réformer ou de disparaître comme feu la Société des Nations. Ce flou, s’il en est, dans l’analyse (compensé il est vrai par la promesse de bloquer l’aide au développement et les transferts monétaires) explique l’actuelle diabolisation du concept de « remigration » opérée y compris par Marine Le Pen alors que pourtant la position de Zemmour est somme toute modérée (!) à côté des positions « identitaires » qui veulent, elles, aller bien plus loin : jusqu’à aller aux antipodes de l’idée d’assimilation (à l’exception cependant de l’Action Française qui d’ailleurs soutient Zemmour) ce qui, là, renvoie à la droite dite techno-différentialiste proche des thèses anglo-saxonnes communautaristes en réalité et aussi racialistes classiques de type völkisch (mais c’est un autre sujet) ou en fait la « vraie » extrême droite représentant aussi le courant strictement anti-parlementariste et clairement anti-assimilationniste (qui appelle d’ailleurs à voter contre Zemmour parce que « juif »…).

Une blague édifiante, en passant, sur ce classement proposé : lors du trajet en car vers Paris pour le Trocadéro, l’on s’arrête, et nous voyant débarquer, le préposé à la station-service demande à un « reconquêtiste » si l’on va à un meeting de Marine Le Pen, il répond hilare : « euh non, on va à un meeting de droite… ». Le préposé est sans doute encore en train d’y réfléchir 🙂. À propos du classement ci-dessus, il pourrait être néanmoins rétorqué que concernant par exemple Macron, son globalisme ultra-échangiste le marque plutôt à « droite » et que la radicalité de Zemmour sur la « remigration » à « l’extrême droite ». Rien n’est moins sûr. À moins d’établir une équivalence entre droite et ultra-échangisme, ce qui n’est pas vraiment le cas historiquement parlant, y compris mondialement, le protectionnisme, par exemple, n’étant pas nécessairement de « gauche » (malgré les dires d’un Sapir, Onfray, ou Todd)

On peut certes avancer que Macron est tout de même « libéral » dans le sens « néo-libéral » acclimaté aujourd’hui, c’est-à-dire selon la Vulgate « le jouet de LA finance ». Or là aussi j’émets un bémol à la fois doctrinal et politique : sur le premier aspect, libéral ne veut pas dire licence et donc affairisme du moins si l’on suit Locke et Montesquieu ; ce qui fait que, sous l’aspect politique, jamais la City ou la Réserve Fédérale n’ont joué contre les intérêts, souverains, du Royaume-Uni ni des USA (même aujourd’hui dans le bras de fer avec Poutine : dollar et livre contre rouble et yuan, l’euro en touche). D’ailleurs, comment se fait-il qu’un Trump et un Johnson aient pu se faire élire s’il n’y avait pas dans le tréfonds de ces deux pays une solidité quasi mystique qui avait d’ailleurs donné un Churchill (et aussi le De Gaulle du 18 juin by the way sans parler du sursaut russe à Stalingrad…). En fait, le fait libéral au sens philosophique des 1er et second amendements américains et non pas au sens de la gauche américaine vous le voyez encore plutôt en Floride, au Texas au Dakota Sud, et aussi en Europe en Suède, car ces États malgré la pression « covidiste » n’ont pas flanché sur les libertés imprescriptibles à la différence de tant d’autres y compris anglo-saxons (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande…).

Macron n’est en fait pas « libéral » du tout en ce sens profond (ontologique) légué par le libre arbitre d’Adam et Ève, de Moïse et de Saint Augustin; et même s’il apparaît être le jouet de « LA » finance avec les histoires McKinsey et autres optimisations fiscales et comptes cachés, il s’agit plutôt de licence au sens lockien de perversion et donc d’affairisme éhonté qui se sert cependant des graves manques de l’appareil d’État (pour s’enrichir, mais en secret) en ce sens où les services de contrôle a posteriori étatiques ne font pas leur « boulot » comme le soulignent Charles Gave et Didier Raoult – hormis la Cour des Comptes qui n’a toujours cependant qu’un avis facultatif (ce qui devrait pourtant changer, mais je n’ai entendu aucun candidat l’exprimer) ; car ces services cherchent plutôt la petite bête (comme l’a indiqué dernièrement Raoult), étant télécommandés par des ennemis en interne et des lobbys divers (liés à Big Pharma en ce qui concerne Raoult), et aussi de la bureaucratie bruxelloise aux ordres de la Secte trans/globaliste. Et cela se passe aussi, du reste, dans toutes les autres structures étatiques dont les tentatives d’autoréforme sont immédiatement bloquées par les franges pseudo-syndicales et plutôt affairistes et/ou idéocratisées (comme le fait dernièrement de nier « l’islamo-gauchisme à l’Université »), le CNRS en tête, alors que tout le monde sait que cette dernière structure tout comme nombre d’Universités ne sont que des rentes pour la franche intellectuelle idéocratique oscillant entre Mélenchon Macron (au second tour) et les autres, SciencePo en incarnant désormais la pointe (salace et pudibonde) la plus avancée. D’où aussi l’utilisation d’officines privées opérée par Macron lorsqu’il veut aller vite, vite, vite pour imposer, quoi qu’il en coûte, « le Grand Reset », ce qui du reste n’est pas contradictoire comme on le sait (le fameux « en même temps ») avec le projet de la gauche trans/humaniste allant d’Attali aux boomers californiens…

Au fond, le dilemme reste toujours le même : qui peut dans ce cas incarner au mieux le fait de non seulement restaurer, rénover, mais affranchir la France de toutes ces entraves intérieures et extérieures en vue à la fois de préserver ses acquis et les affiner ? Qui ?…

J’ai ma petite idée, mais à vous de voir : « libre arbitre »…

Et, surtout (surtout), réponse le 10 avril…




YouTube achève le journalisme critique

[Source : legrandsoir.info]

Sur le fait de disparaître

Par Chris Hedges

L’intégralité des archives d’On Contact, l’émission nominée aux Emmy Awards que j’ai animée pendant six ans pour RT America et RT International, a disparu de YouTube. L’interview avec Nathaniel Philbrick sur son livre sur George Washington a disparu. Disparue, la discussion avec Kai Bird sur sa biographie de J. Robert Oppenheimer. Disparue, mon exploration avec le professeur Sam Slote du Trinity College de Dublin sur Ulysse de James Joyce. Disparue, l’émission avec Benjamin Moser sur sa biographie de Susan Sontag. Disparue, l’émission avec Stephen Kinzer sur son livre sur John Foster Dulles et Allen Dulles.

Disparus aussi, les entretiens avec les critiques sociaux Cornel West, Tariq Ali, Noam Chomsky, Gerald Horne, Wendy Brown, Paul Street, Gabriel Rockwell, Naomi Wolff et Slavoj Zizek. Disparus, les entretiens avec les romanciers Russell Banks et Salar Abdoh. Disparue, l’interview de Kevin Sharp, ancien juge fédéral, sur le cas de Leonard Peltier. Disparus, les entretiens avec les économistes David Harvey et Richard Wolff. Disparus, les entretiens avec les vétérans et diplômés de West Point Danny Sjursen et Eric Edstrom sur nos guerres au Moyen-Orient. Disparues, les discussions avec les journalistes Glenn Greenwald et Matt Taibbi. Disparues, les voix de ceux qui sont persécutés et marginalisés, notamment l’avocat des droits de l’homme Steven Donziger et le prisonnier politique Mumia Abu Jamal. Aucune des émissions que j’ai réalisées sur l’incarcération de masse, où j’interviewais des personnes libérées de nos prisons, n’est plus présente sur YouTube. Les émissions avec les caricaturistes Joe Sacco et Dwayne Booth ont disparu. Ils ont fondu dans l’air, sans laisser un seul support derrière eux.

Je n’ai reçu aucune demande ou notification de YouTube. J’ai disparu. Dans les systèmes totalitaires, vous existez, puis vous n’existez plus. Je suppose que cela a été fait au nom de la censure de la propagande russe, bien que j’aie du mal à voir comment une discussion détaillée d’Ulysse ou des biographies de Susan Sontag et de J. Robert Oppenheimer avait un quelconque rapport, aux yeux des censeurs les plus obtus de la Silicon Valley, avec Vladimir Poutine. En fait, il n’y a pas une seule émission qui traitait de la Russie. J’étais sur RT parce que, en tant que critique de l’impérialisme américain, du militarisme, du contrôle par les entreprises des deux partis au pouvoir, et surtout parce que je soutiens le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël, j’étais sur la liste noire. J’étais sur RT pour la même raison que le dissident Vaclav Havel, que je connaissais, était sur Voice of America pendant le régime communiste en Tchécoslovaquie. C’était ça ou ne pas être entendu. Havel n’avait pas plus de sympathie pour les politiques de Washington que je n’en ai pour celles de Moscou.

Sommes-nous une société plus informée et meilleure grâce à cette censure ? Est-ce un monde que nous voulons habiter, où ceux qui savent tout de nous et dont nous ne savons rien peuvent nous effacer en un clin d’œil ? Si cela m’arrive, cela peut vous arriver, à tout critique, où qu’il soit, qui remet en cause le récit dominant. Et c’est vers cela que nous nous dirigeons, car les élites dirigeantes refusent de prendre en compte le sentiment de privation de droits et la souffrance de la classe ouvrière. Elles n’optent pas pour le changement social et politique ou pour la réduction du pouvoir rapace et de la richesse obscène de nos dirigeants oligarchiques, mais imposent un contrôle de fer sur l’information, comme si cela allait résoudre le malaise social croissant et les vastes divisions politiques et sociales.

Les plus ardents défenseurs de cette censure sont la classe libérale. Terrifiés par les foules enragées des adeptes de QAnon, des fascistes chrétiens, des milices armées et des partisans de Trump qui se sont développés à partir des distorsions du système électoral gorgé d’argent, du néolibéralisme, de l’austérité, de la désindustrialisation, du capitalisme prédateur et de l’effondrement des programmes sociaux, ils implorent les monopoles numériques de faire disparaître tout cela. Ils blâment tout le monde sauf eux-mêmes. Les démocrates du Congrès américain ont tenu des audiences avec les PDG des entreprises de médias sociaux, les pressant de faire plus pour censurer le contenu. Bannissez les troglodytes. Alors nous aurons une cohésion sociale. Et la vie reprendra son cours normal. Fake news. Modèle de réduction des risques. Pollution de l’information. Désordre de l’information. Ils ont toutes sortes de phrases orwelliennes pour justifier la censure. Pendant ce temps, ils colportent leur propre fantasme selon lequel la Russie serait responsable de l’élection de Donald Trump. C’est une incapacité stupéfiante à se livrer à la moindre introspection ou être un tant soit peu autocritique, et c’est de mauvais augure alors que nous nous enfonçons de plus en plus dans un état de dysfonctionnement politique et social.

Quels étaient mes péchés ? À la différence de mon ancien employeur, le New York Times, je ne vous ai pas vendu le mensonge des armes de destruction massive en Irak, je n’ai pas colporté de théories du complot selon lesquelles Donald Trump serait un agent russe, je n’ai pas diffusé un podcast en dix parties intitulé « Le Califat », qui était un canular, et je ne vous ai pas dit que le contenu de l’ordinateur portable de Hunter Biden était de la « désinformation ». Je n’ai pas prophétisé que Joe Biden était le prochain Roosevelt ou qu’Hillary Clinton allait gagner les élections.

Cette censure consiste à soutenir ce que, comme nous l’a rappelé I.F Stone, les gouvernements font toujours : mentir. Contestez le mensonge officiel, comme je l’ai souvent fait, et vous deviendrez rapidement invisibles sur les médias numériques. Julian Assange et Edward Snowden ont exposé la vérité sur les rouages criminels du pouvoir. Regardez où ils sont maintenant. Entre l’aérographe de Joseph Staline — qui effaçait des photographies officielles les personnes qui n’en faisaient pas partie, comme Léon Trotski — et cette censure, il n’y a plus qu’un pas. C’est une destruction de notre mémoire collective. Elle supprime les efforts pour examiner notre réalité d’une manière que la classe dirigeante n’apprécie pas. Le but est d’encourager l’amnésie historique. Si nous ne connaissons pas le passé, nous ne pouvons comprendre le présent.

Hannah Arendt avait prévenu :

« À partir du moment où nous n’avons plus de presse libre, tout peut arriver. Ce qui rend possible le règne d’une dictature totalitaire ou de toute autre dictature, c’est que les gens ne sont pas informés ; comment pouvez-vous avoir une opinion si vous n’êtes pas informé ? Si tout le monde vous ment en permanence, la conséquence n’est pas que vous croyez les mensonges, mais plutôt que personne ne croit plus rien. En effet, les mensonges, de par leur nature même, doivent être modifiés, et un gouvernement menteur doit constamment réécrire sa propre histoire. Le destinataire ne se contente pas d’un seul mensonge — un mensonge qui pourrait durer jusqu’à la fin de ses jours — mais il reçoit un grand nombre de mensonges, selon la direction du vent politique. Et un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se décider. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez alors faire ce que vous voulez. »

Je ne suis pas le seul. YouTube supprime ou démonétise régulièrement des chaînes, ce qui est arrivé à Progressive Soapbox, sans avertissement, généralement en arguant que le contenu contient des vidéos qui violent les directives communautaires amorphes de YouTube. Status Coup, qui a filmé la prise d’assaut du Capitol le 6 janvier, a été suspendu de YouTube pour avoir « avancé les fausses allégations de fraude électorale ». Mon contenu vidéo, soit dit en passant, consistait principalement en des couvertures de livres, des citations de passages de livres et des photos d’auteurs, mais il a quand même été supprimé.

La suppression des voix comme la mienne, déjà bloquées par les médias commerciaux et marginalisées par les algorithmes, s’ajoute à la campagne pernicieuse visant à renvoyer les gens dans les bras des médias de l’establishment tels que CNN, le New York Times et le Washington Post. Aux États-Unis, toute discussion politique va de A à B. En dehors de ces lignes, vous êtes un paria. C’est la raison pour laquelle Matt Taibbi, Glenn Greenwald et moi-même sommes sur Substack.

La guerre en Ukraine, que j’ai dénoncée comme une « guerre d’agression criminelle » dès son début dans le billet « War is the Greatest Evil » sur ScheerPost, en est un exemple frappant. Tout effort pour la replacer dans un contexte historique, pour suggérer que la trahison des accords entre l’Occident et Moscou, que j’ai couverte en tant que reporter en Europe de l’Est lors de l’effondrement de l’Union soviétique, ainsi que l’expansion de l’OTAN pourraient avoir attiré la Russie dans le conflit, est rejeté. Nuance. Complexité. Ambiguïté. Contexte historique. L’autocritique. Tous sont rejetés.

Mon émission, consacrée principalement aux auteurs et à leurs livres, aurait dû être diffusée, si nous avions un système de radiodiffusion publique qui fonctionne, sur PBS ou NPR. Mais la radiodiffusion publique est aussi tributaire des sociétés et des riches que les médias commerciaux. En effet, PBS et NPR diffusent des publicités sous forme de remerciements de parrainage. La dernière émission de la radiodiffusion publique qui a examiné le pouvoir était Moyers & Company. Une fois que Bill Moyers a quitté l’antenne en 2015, personne n’a pris sa place.

Il y a quelques décennies, on pouvait encore entendre des voix indépendantes sur les chaînes publiques, notamment Martin Luther King, Malcolm X, Howard Zinn, Ralph Nader, Angela Davis, James Baldwin et Noam Chomsky. Plus maintenant. Il y a quelques décennies, il y avait une variété d’hebdomadaires et de magazines alternatifs. Il y a quelques décennies, nous avions encore une presse qui, bien que défaillante, n’avait pas rendu invisibles des segments entiers de la population, en particulier les pauvres et les critiques sociaux. Il est peut-être révélateur que notre plus grand journaliste d’investigation, Sy Hersh, qui a révélé le massacre de 500 civils vietnamiens non armés par des soldats américains à My Lai et la torture à Abu Ghraib, ait du mal à publier aux États-Unis. Je vous renverrais bien à l’interview que j’ai réalisée avec Sy Hersh sur l’état de déliquescence des médias américains, mais elle n’existe plus sur YouTube.

Source de l’article initialement publié en anglais le 28 mars 2022 : Chris Hedges, Subtack

Traduction par Viktor Dedaj

EN COMPLEMENT : voir aussi « Est-il déjà trop tard pour se dire adieu ? » de
Jonathan COOK :
https://www.legrandsoir.info/est-il-deja-trop-tard-pour-se-dire-adieu.html

Source : https://chrishedges.substack.com/p/on-being-disappeared++cs_INTERRO++s=r




Ukraine : le ministère de la Vérité

[Source : legrandsoir.info]

Le journaliste José Manzaneda a pour habitude de faire une analyse des médias. Voici son texte sur la couverture du conflit en Ukraine par les médias occidentaux. Il a cependant oublié de mentionner la dernière sanction antirusse : Anne de Kiev sera déchue de son titre de reine de France, cette sanction rentrera en vigueur le premier avril prochain.

Par José MANZANEDA

Concernant la guerre en Ukraine, les médias et les gouvernements occidentaux nous interdisent de lire tout autre livre que celui écrit par l’OTAN.

Censure absolue : 1984

Les médias russes, qui ont été pendant des années un espace pour des analystes internationaux critiques (1) (2), ont été interdits par les États-Unis, l’Union européenne (3), le Royaume-Uni (4) et d’autres alliés. Sa diffusion en direct, ses chaînes YouTube (5) et tous ses réseaux sociaux. Sans aucune décision judiciaire.

Google a supprimé de son moteur de recherche ses contenus précédents, son hémérothèque (6). Réécrire l’histoire, comme le Ministère de la vérité du roman 1984.

Les médias appliquent une censure stricte. Laissant – bien sûr – quelques espaces de témoignage qui justifient leur fausse pluralité. Liu Sivaya, politologue russe, faisait face à une meute sur la chaîne espagnole Cuatro (7). En dénonçant les huit années de bombardements ukrainiens dans le Donbass, elle a dû entendre qu’il s’agissait de « nuances non pertinentes » : ”Cela me semble une véritable insulte que nous commencions par des nuances non pertinentes dans une situation si extrêmement claire, qu’elle ne permet pas de prendre des blancs et des noirs et dans laquelle il est très clair qui sont les bons et les mauvais », a déclaré l’intervenante Ketty Garat.

Précisément pour avoir rendu compte de la situation dans le Donbass, le journal français Le Figaro a censuré un reportage de sa correspondante Anne-Laure Bonnel (8). Le colonel espagnol Pedro Baños a décidé d’abandonner ses apparitions télévisées après avoir reçu de graves menaces. La raison : le ton neutre de ses analyses sur le conflit (9).

YouTube n’a pas seulement censuré les médias et les journalistes russes avec des millions d’abonnés (10). Aussi des documentaires comme « Ukraine on fire« , d’Oliver Stone, réalisés il y a déjà six ans (11).

Twitter a qualifié de « médias affiliés au gouvernement russe » les comptes de tous les journalistes qui ont collaboré, à un moment donné, avec une chaîne publique russe (12). C’est l’ »étoile jaune » avec laquelle les marquer, professionnellement, pour l’avenir (13).

Pour la propagande de guerre contre la Russie sur le réseau TikTok, Joe Biden a convoqué les 30 tiktokers les plus influents, leur donnant un message clair à diffuser : le coupable de l’inflation aux États-Unis est Poutine (14).

Facebook et Instagram ont levé l’interdiction des messages de haine s’ils sont contre la Russie, permettant les appels à tuer les présidents russe et biélorusse et les éloges pour le régiment nazi ukrainien Azov (15).

Les réseaux permettent et encouragent cette haine antirusse : des politiciens comme le sénateur américain Lindsey Graham ont appelé sur Twitter à l’assassinat du Président Vladimir Poutine, sans que le réseau ne les ait limités (16). Dans des « médias sérieux », tels que NBC News, un journaliste a proposé une attaque de l’OTAN contre des convois russes, ou ce qui est presque le même, le début de la Troisième Guerre mondiale (17).

Le journaliste russe qui a protesté à la télévision contre Poutine et qui n’a été condamné qu’à une amende est déjà une star mondiale (18). Mais à propos d’un journaliste européen, le Basque Pablo González, emprisonné et au secret en Pologne depuis près d’un mois, accusé d’être un “ espion russe ” pour avoir relaté le drame du Donbass, le silence médiatique est presque absolu (19).

Le bon Nazisme

Le journal catalan La Vanguardia a effectué une promotion commerciale avec le slogan « Arrêtez Poutine. La désinformation veut nous diviser  » (20). Traduit : l’unité contre le seul méchant (la Russie) nécessite d’écraser toutes les informations et opinions qui contredisent la version officielle européenne.

Effaçant pour cela, par exemple, les crimes de notre allié, l’Ukraine. Le journal espagnol ABC a supprimé les informations qu’il avait publiées, en 2016, sur les viols d’enfants par l’armée de Kiev (21).

Ils appellent une base d’entraînement de mercenaires un « Centre de maintien de la paix » (22). Mot – d’ailleurs – interdit dans les médias : ce sont des « combattants étrangers » (23). C’est ainsi qu’un journaliste espagnol a conclu l’entretien avec l’un d’eux : « Cet après-midi même, il part dans un bus pour l’Espagne, préparé avec des réfugiés ukrainiens et dans lequel certains des combattants étrangers espagnols vont se rendre. » Ce mercenaire d’extrême droite rentrera chez lui sans être arrêté ni interrogé. Sans passer par le calvaire policier et judiciaire subi par huit miliciens de gauche à leur retour du Donbass en 2015, après avoir été qualifiés par les médias espagnols de “ pro-russes ” (24).

Un média a-t-il parlé de Fahrudin Sharafmal, un présentateur ukrainien qui, en direct à l’antenne, a appelé à la décapitation de tous les enfants russes (25) ? Et à propos de Gennadiy Druzenko, directeur d’un hôpital volontaire mobile, qui a ordonné que les soldats russes soient castrés pour être des « cafards » (26) ? Et sur les actes d’humiliation publique, en Ukraine, de gitans, peints en vert et attachés à des poteaux (27) ? Rien.

Le régiment Azov, composé de néonazis, est une force de réserve volontaire des Forces armées ukrainiennes (28) (29). Et ses membres – les nazis – sont pour ainsi dire interviewés par des médias tels que CNN (30). Azov a reçu des armes de gouvernements européens, comme celle de l’Espagne (31) : achetées avec un milliard d’euros au « Fonds européen de Soutien – ne riez pas, ne riez pas – à la Paix” (32). Sur la chaîne espagnole Cuatro, un « expert” a calmement donné des leçons sur la façon d’utiliser cette arme pour « tuer plus de Russes“ (33) : ”Je suis optimiste d’une manière, rien de plus : nous devons tuer plus de Russes (…) Parce que le peuple ukrainien en a besoin pour pouvoir parvenir à une bonne négociation « , a déclaré l’instructeur militaire José Jiménez Planelles.

Au Portugal, un juge a levé l’obligation pour le néo-nazi Mario Machado de comparaître tous les quinze jours, après avoir proposé de se rendre en Ukraine pour fournir – continuez à contrôler le rire – une « aide humanitaire » (34).

Que le président Volodymyr Zelensky ait décerné le titre de Héros national de l’Ukraine à Dmytro Kotsyubail (35 ans), chef du groupe paramilitaire Pravy Sektor, l’architecte du massacre syndical d’Odessa en 2014, au cours duquel 46 personnes ont été brûlées vives (36 ans) ? Ils ne l’entendront pas.

Que les Services secrets ukrainiens ont assassiné un membre de leur propre délégation de négociation avec Moscou pour « trahison » (37) ? Des choses de la guerre.

À la télévision, ils nous montrent une exposition-manifestation pour les filles et les garçons morts, ces semaines-ci, en Ukraine (38). Excellent. Et l’exposition à Moscou « Regardez dans les yeux du Donbass », sur les plus de 150 mineurs tués par les forces ukrainiennes au cours des huit dernières années, sous quel format est-elle sortie (39) ?

Fake news for war

Vous devez transformer un char ukrainien qui écrase une voiture en un « char russe » (40). Un missile ukrainien qui fait tomber un bloc d’habitation sur un « missile russe » (41). Une fille du Donbass victime des troupes ukrainiennes, chez une fille de Kiev (42).

Il existe des centaines de fausses nouvelles similaires (43). Le journal télévisé d’Antena 3, le plus regardé d’Espagne, s’est ouvert avec des images d’une explosion en Chine comme s’il s’agissait de bombardements russes (44).

 » Un carnage « , titrait en première page le journal italien La Stampa, avec une photo de civils massacrés lors d’un bombardement russe (45). Russe ? Non. La photo provenait de Donetsk (Donbass), où des civils 30 ont été tués par un missile… Ukrainien (46).

Le gouvernement russe assure qu’il n’a pas commandé d’armes à la Chine. La Chine le confirme. Mais que nous disent les médias ? Mot pour mot, ce que dit le gouvernement des EU… (47) (48) (49).

Racisme classiste aux yeux bleus

La solidarité louable avec la population réfugiée de l’Ukraine passe, à maintes reprises, à travers un filtre de racisme classiste (50). Un journaliste de NBC : « Ce ne sont pas des réfugiés de Syrie, ils viennent de notre Ukraine voisine. Ce sont des chrétiens. Ils sont blancs. Ils nous ressemblent beaucoup  » (51). Un journaliste de CBS : « Ce n’est pas un endroit, avec tout le respect que je vous dois, comme l’Irak ou l’Afghanistan, qui a eu des conflits pendant des décennies, c’est un pays relativement civilisé et européen” (52). Une interviewée par la BBC : « Ce sont des Européens aux yeux bleus et aux cheveux blonds qui sont assassinés” (53). Un témoignage dans la sixième : “Ce ne sont pas les enfants qu’on a l’habitude de voir à la télévision, mais des enfants aux yeux bleus et c’est très important ” (54).

Et comme cerise sur le gâteau, un journal télévisé de 13 heures (et ce n’est pas une parodie) : « La situation des réfugiés ? Eh bien, vous pouvez l’imaginer. Et ce sont des gens comme toi et moi. J’ai vu des sacs Dolce & Gabbana, des vêtements Louis Vuitton, des gens qui pourraient parfaitement être à Madrid, ce sont des gens comme nous et ils vivent dans des conditions totalement déplorables  » (55).

Le New York Times a publié une carte sur le déplacement des personnes : les familles ukrainiennes en Pologne sont des « réfugiés » (56). Ceux du Donbass en Russie, cependant, sont des « migrants ». Même s’ils fuient les bombes ukrainiennes.

Alors que l’Union européenne a donné l’ordre de régulariser, de manière extraordinaire, des millions de personnes originaires d’Ukraine (57), la population africaine continue d’être reçue a coups de trique par la police européenne (58). Ceci c’est pour ceux qui arrivent vivants. Lors du dernier naufrage en mars, quarante-quatre personnes sont mortes au large des îles Canaries (59).

La géopolitique exige de ne pas marteler nos consciences avec les plus de 10 mille enfants tués au Yémen, par des missiles saoudiens (60). Dont le gouvernement, ami de l’Occident, ne reçoit pas de sanctions. Aucune.

Politique dans le sport : hier interdite, aujourd’hui obligatoire

Big Brother est également venu dans le domaine du sport. Les supporters de l’Étoile rouge de Belgrade ont protesté contre l’OTAN dans les tribunes de leur stade, rendant visibles les noms des pays qu’elle a bombardés (61). Immédiatement, la réaction du journalisme européen : mentir sur le prétendu caractère « néo-nazi » d’un tel passe-temps (62). Faux.

En 2009, le footballeur Frédéric Kanouté a été sanctionné par la FIFA de 3 000 euros pour avoir montré un maillot en soutien à la Palestine (63). En 2016, pour la même condamnation d’Israël par ses fans, l’UEFA a sanctionné le Celtic de Glasgow (64). Mais maintenant, faire de la politique sur le terrain et soutenir le gouvernement ukrainien est obligatoire pour tous les clubs de football.

« Deux individus déjà identifiés par l’Ertzaintza (police basque) ont manifesté leur soutien à la Russie. Drapeaux en faveur de la Russie sur (le terrain de) San Mamés. Drapeaux et bannières. L’Ertzaintza a déjà identifié les auteurs ” : c’est ce qu’a déclaré le commentateur catalan Josep Pedrerol, tentant de criminaliser ceux qui portaient des drapeaux de la République populaire de Donetsk (dans le Donbass), un peuple massacré, depuis huit ans, par l’armée ukrainienne et qui a massivement voté pour son indépendance (65). Mais dans les médias, nous avons lu qu’il s’agissait de « bannières en faveur de l’invasion russe” (66).

L’homme d’affaires russe Roman Abramovich a été contraint de vendre l’équipe de football anglaise de Chelsea, en raison de la pression politique et médiatique (67). Mais le royaume restera entre les mains de la Maison royale saoudienne, qui bombarde le Yémen depuis sept ans et y a fait plus de 300 000 morts (68). À propos, le 12 mars, 81 personnes ont été exécutées à Riyad en une seule journée (69). Mais la Supercoupe d’Espagne s’y tiendra toujours, en Arabie Saoudite, qui verse à la Fédération Espagnole de Football 30 millions par an (70). Tout est très cohérent.

La politique de chantage à l’échelle mondiale signifie que les hommes d’affaires russes sont sanctionnés non pas pour leurs décisions, mais pour celles du gouvernement russe. Tout comme leurs athlètes. Qu’ils ne peuvent concourir avec le drapeau de leur pays ni dans les Coupes du Monde ni aux Jeux olympiques (71). Le pilote russe Nikita Mazepin a été licencié de l’équipe Haas de Formule 1. (72). Le joueur de tennis Daniil Medvedev devra « renier Poutine » s’il veut participer à Wimbledon (73). Et le Grand maître des échecs Sergey Karjakin a reçu une sanction de six mois (74).

L’Association ukrainienne de football a retiré à Anatoliy Tymoschuk, l’un des meilleurs joueurs de son histoire, tous ses titres et sa licence d’entraîneur, en raison de “son silence face à l’invasion russe” (75). Le combattant ukrainien Maxim Ryndovskiy a été torturé et exécuté par des néonazis, accusés d’”équidistance » dans le conflit avec la Russie (76). Cela a-t-il scandalisé dans la presse sportive ?

Chasse aux sorcières dans la culture

La chasse aux sorcières est également entrée dans la culture. Le russe Valeri Guergiev a été démis de ses fonctions de chef de l’Orchestre philharmonique de Munich (77 ans). Les théâtres européens, comme le Teatro Real de Madrid, annulent les représentations du Ballet du Bolchoï (78). L’Orchestre philharmonique de Cardiff (Pays de Galles) a retiré les œuvres de Tchaïkovski (79) de son répertoire. En raison des protestations, l’Université de Milan a dû revenir sur sa décision d’éliminer un cours sur Dostoïevski (80). Et celui de Córdoba, a non seulement rompu les relations avec le personnel enseignant russe, mais a menacé de le faire avec celui de Cuba et de l’Iran “s’ils ne rejetaient pas l’invasion russe” (81). Le recteur de l’Université de Valence a appelé à “l’auto-expulsion” de tous les étudiants russes (82).

A Arlington (Virginie), un professeur d’école qui a inclus, dans un cours sur la guerre d’Ukraine, le point de vue de la Russie, a été filmé et dénoncé par un élève. Il a été immédiatement suspendu pour avoir diffusé de la  » propagande russe  » (83).

La folie ne s’arrête pas. Le nom du cosmonaute Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace et décédé il y a 54 ans, a été retiré d’un événement caritatif de la Fondation spatiale des États-Unis (84). Beaucoup de médias ont diffusé le canular selon lequel la Russie allait abandonner un astronaute étasunien dans l’espace, ce qui est complètement faux (85). Comme faux, le costume jaune de certains cosmonautes russes sur la Station spatiale internationale était un « acte de soutien » à l’Ukraine (86).

Crimes de guerre ?

Poutine est accusé d’être un « criminel de guerre » dans les médias qui n’ont jamais appliqué ce terme à George W. Bush, José María Aznar ou Tony Blair, après l’invasion de l’Irak, qui provoquât des centaines de milliers de morts (87).

Une chaîne de télévision a-t-elle récupéré la vidéo de l’actuel président des EU sur le bombardement de la Yougoslavie ? Eh bien, il a dit exactement ceci : “C’est moi qui ai suggéré de bombarder Belgrade. C’est moi qui ai suggéré d’envoyer des pilotes américains détruire tous les ponts ” (88). C’était en 1999. L’OTAN a lancé 2 300 missiles et 14 000 bombes en 78 jours (89). L’organisation a assassiné plus de 2 000 civils (90). Et quel rôle ont joué les médias qui se parent aujourd’hui du drapeau de l’Ukraine ? Rappelons seulement la couverture du magazine Time : « Conduire les Serbes en enfer : un bombardement massif ouvre la porte à la paix » (91).

Autodétermination à la carte

Ils nous disent que Poutine est un tyran parce que – affirment-ils – il interdit les manifestations contre la guerre (92). Zelensky vient d’interdire l’activité de onze partis, presque tous de gauche, en plus du parti communiste, qui était déjà illégal (93). Pour être « pro-russe ». Le tout avec le soutien de l’Union européenne (94).

Le gouvernement lituanien a annulé un don de 400 000 vaccins anti-Covid19 au Bangladesh, car ce gouvernement s’est abstenu lors du vote pour condamner la Russie à l’ONU (95).

La Suisse, dont la banque a gardé l’or du IIIe Reich (96), qui protège les trafiquants de drogue et les fraudeurs de tous bords avec le secret bancaire, dans un « geste éthique – après l’étrange menace, peut-être ? (97) – ” abandonnera sa neutralité et se joindra aux sanctions économiques » contre la Russie (98).

Et enfin, parlons de souveraineté et de libre décision des peuples.

L’Espagne vient de suivre le cap fixé par Donald Trump vis-à-vis du Maroc (99) : elle accepte son occupation illégale du Sahara et donne un coup de poignard dans le dos au peuple sahraoui (100). Elle continue de souffrir des bombardements marocains (101).

Exactement comme pour le Sahara, ni l’Espagne, ni les États-Unis, ni l’Union européenne, ni l’Ukraine ne sont prêts à respecter la volonté sans équivoque, exprimée par référendum et près de 90%, de la population de Crimée (102) et du Donbass (103).

Est-ce que cela, dans les médias occidentaux, transformé en artillerie idéologique de l’OTAN, n’est même pas mentionné comme l’une des clés incontournables de la solution du conflit.

Aujourd’hui, nous vivons un maccarthysme dans son état le plus pur. Une Dictature Mondiale. Contre lequel il sera indispensable d’organiser la résistance (104).

Vidéo

En complément voici une vidéo (en espagnol) reprenant le texte. Je met une version sur Odysee car sur Youtube il y a une limite d’âge.

https://odysee.com/$/embed/Ucrania-el-Ministerio-de-la-Verdad/e4ae69bbffa1f07aad4b4811ec2434046bfd4839?r=Ge9kHQKaUKbGtarNYdtE8iKr4tsNYufW

José Manzaneda

Source : https://www.cubainformacion.tv/especiales/20220327/96415/96415-ucrania…

Références

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  2. https://www.elconfidencial.com/espana/2022-03-12/television-rusa-manipulacion-kremlin-guerra-ucrania_3386028/
  3. https://www.lavanguardia.com/internacional/20220302/8095180/ucrania-rusia-rt-sputnik-ue-guerra-medios-television-sanciones.html
  4. https://www.europapress.es/internacional/noticia-reino-unido-suspende-definitivamente-cadena-rusa-rt-20220318102226.html
  5. https://www.prensa-latina.cu/2022/03/12/youtube-bloquea-medios-de-comunicacion-rusos
  6. https://twitter.com/ldejesusreyes/status/1500130333169172482?t=XSGwzRJD1txszfDPi73KiA&amp ;s=03
  7. https://www.huffingtonpost.es/entry/escandalo-y-tension-en-cuatro-al-dia-tras-las-palabras-de-una-politologa-rusa-es-un-insulto_es_62226c4be4b04a0545d65f3b
  8. https://sana.sy/es/?p=223367
  9. https://www.cuatro.com/horizonte/iker-jimenez-mensaje-coronel-banos-harto-amenazas-aislo_18_3296220018.html
  10. https://www.elpais.com.uy/domingo/inna-afinogenova-periodista-rusa-censurada-invasion-ucrania.html
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  79. https://rpp.pe/mundo/actualidad/orquesta-filarmonica-de-cardiff-retira-obra-de-tchaikovsky-por-conflicto-en-ucrania-noticia-1391772
  80. https://www.elperiodico.com/es/ocio-y-cultura/20220302/universidad-italiana-cancela-dostoievski-13311850
  81. https://cordopolis.eldiario.es/cordoba-hoy/sociedad/universidad-cordoba-rompera-relaciones-profesores-cubanos-iranies-si-no-rechazan-invasion-rusa_1_8801858.html
  82. https://www.elmundo.es/comunidad-valenciana/2022/03/14/622f71adfc6c8339528b4590.html
  83. https://twitter.com/brunosgarzini/status/1499761651385606144
  84. https://colectivo-news.com/internacional/una-fundacin-de-eeuu-censura-el-nombre-de-yuri-gagarin-en-un-evento-dedicado-al-espacio-por-el-conflicto-en-ucrania/
  85. https://www.tercerainformacion.es/articulo/ciencia/14/03/2022/roscosmos-desmiente-los-bulos-sobre-supuestos-planes-de-abandonar-a-un-astronauta-estadounidense-en-la-eei/?p=155749
  86. https://www.dw.com/es/astronautas-rusos-llegan-a-la-eei-vestidos-de-amarillo-y-azul-colores-de-la-bandera-de-ucrania/a-61206460
  87. https://elpais.com/internacional/2007/03/16/actualidad/1173999603_850215.html
  88. https://www.youtube.com/watch?v=54OVTfeXgNE
  89. https://es.wikipedia.org/wiki/Bombardeo_de_la_OTAN_sobre_Yugoslavia
  90. https://twitter.com/eutelia50/status/1503380585192083463?t=15f-_LAbnNIg5Lxbq8tVWg&amp ;s=03
  91. https://www.reddit.com/r/PropagandaPosters/comments/4bs62n/bringing_the_serbs_to_heel_a_massive_bombing/
  92. https://www.semana.com/mundo/articulo/rusia-sancionara-a-quienes-participen-en-manifestaciones-contra-la-guerra-en-ucrania/202222/
  93. https://es.euronews.com/2022/03/20/zelenski-suspende-la-actividad-de-al-menos-11-partidos-politicos-en-ucrania
  94. https://www.europapress.es/internacional/noticia-bruselas-enmarca-suspension-partidos-opositores-ucrania-ley-marcial-plena-invasion-rusa-20220322154330.html
  95. https://www.lrt.lt/en/news-in-english/19/1634221/lithuania-cancels-decision-to-donate-covid-19-vaccines-to-bangladesh-after-un-vote-on-russia
  96. https://elpais.com/diario/1998/05/26/internacional/896133609_850215.html
  97. https://www.france24.com/es/minuto-a-minuto/20220227-aumenta-la-presi%C3%B3n-sobre-suiza-para-que-se-una-a-las-sanciones-internacionales-contra-rusia
  98. https://www.abc.es/internacional/abci-suiza-abandona-tradicional-neutralidad-y-sanciones-economicas-contra-rusia-202202281528_noticia.html
  99. https://www.bbc.com/mundo/noticias-internacional-55267560
  100. https://www.cronicasdelanzarote.es/articulo/canarias/pedro-sanchez-traiciona-pueblo-saharaui-cediendo-chantaje-marruecos/20220322121635307667.html
  101. https://www.mundoobrero.es/pl.php?id=13074
  102. https://elpais.com/internacional/2014/03/16/actualidad/1394974142_352878.html
  103. https://elpais.com/internacional/2014/05/10/actualidad/1399756365_060753.html
  104. https://rebelion.org/informacion-falsa-imagenes-adulteradas-videos-trucados-y-censura-al-servicio-de-la-otan/



Grâce à la guerre de Poutine en Ukraine, la course est lancée pour une Grande réinitialisation

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Tom Luongo – Le 6 mars 2022 – Source Gold Goats ‘N Guns

Vladimir Poutine est devenu le personnage central du XXIe siècle. Cela ne fait aucun doute. La taille et l’ampleur de l’opération terrestre en Ukraine, malgré quelques erreurs, ont été impressionnantes.

Avant d’aller plus loin, je veux m’assurer que tout est clair. Bien que la situation semble évoluer résolument en faveur de la Russie, je suis prêt à rester raisonnablement sceptique à propos de tous les rapports que j’ai vus jusqu’à présent.

Le ralentissement du flux d’informations au cours des derniers jours a été aussi impressionnant que les gains déclarés de l’armée russe en Ukraine au cours de la même période.

Puisque je n’ai vu que la répétition et l’amplification des mêmes cartes et sources, rien ne doit être considéré comme acquis quant aux résultats en Ukraine pour Poutine et la Russie. Cela dit, ne nous laissons pas emporter par l’idée que l’armée ukrainienne est en train de se battre, car ce n’est pas le cas.

L’article de Bill Roggio, paru dans le Times of London, a réussi à échapper au black-out médiatique portant sur presque tout ce qui est modérément positif à l’égard de la Russie et met les choses au clair pour les moutons du public.

La sympathie pour les défenseurs de Kiev, dépassés en nombre et en armes, a conduit à l’exagération des revers russes, à une mauvaise compréhension de la stratégie russe et même à des affirmations sans fondement de psychanalystes amateurs selon lesquelles Poutine aurait perdu la tête.

Une analyse plus sobre montre que la Russie a peut-être cherché à porter un coup fatal, mais qu’elle a toujours eu des plans bien préparés pour des assauts ultérieurs si ses premières actions s’avéraient insuffisantes.

Le monde a déjà sous-estimé Poutine par le passé et ces erreurs ont conduit, en partie, à cette tragédie en Ukraine.

Ce qui me paraît évident, c’est que Poutine a mis en œuvre un plan bien plus ambitieux que ce que l’Occident avait prévu au départ. Leur réaction hystérique excessive à cette décapitation de l’Ukraine en est une preuve. En raison de cette hystérie, toutes sortes de questions se posent maintenant pour savoir pourquoi Poutine a fait cela et pourquoi, en fait, il a permis à l’Occident de répondre à cette guerre de cette manière. Cela génère des théories assez fantaisistes.

Ces énigmes apparaissent presque aussi rapidement que les forces armées russes ont pris la côte nord de la mer Noire.

Et j’ai l’impression que toutes ont une part de vérité.

Mais elles mènent toutes à la même conclusion fondamentale, à mon avis. C’est devenu une course entre deux versions radicalement différentes des plans de la bande du Davos pour une Grande réinitialisation.

Et ce qui se passera en Ukraine au cours des prochains jours/semaines déterminera le chemin vers l’avenir que nous emprunterons.

Plus de questions que de réponses

L’une des grandes questions qui se posent est la suivante : pourquoi Poutine a-t-il lancé une campagne aussi massive s’il savait que la réponse de l’Occident serait si forte ?

Est-ce parce qu’il est en réalité un larbin secret du WEF qui accélère ses plans pour eux en sacrifiant l’Ukraine sur l’autel de leur Meilleur des mondes ?

En bref, non. Il s’agit clairement d’une théorie qui s’apparente à celle de tous ces attardés de QAnon et ces apprentis stratèges qui se délectent de la désinformation de la CIA/MI6 et l’utilisent pour alimenter leurs fugues solipsistes toujours plus nombreuses. C’est juste stupide. Davos et al. sont clairement honnêtes dans leur haine. Il s’est opposé à leurs plans depuis plus de deux décennies maintenant. Il y a des factions qui le détestaient moins avant que les troupes n’entrent en Ukraine, maintenant elles ont toutes leurs ordres de marche.

Poutine doit être détruit et subir le sort de Milosevic.

La meilleure façon de formuler cette question serait d’avancer l’argument selon lequel Poutine a été leur dupe involontaire dans cette affaire ; il a été poussé dans une guerre qu’il ne voulait pas pour leur donner l’excuse de poursuivre la Grande réinitialisation en se détournant de l’échec du COVID-19 pour se tourner vers lui.

Ils pouvaient alors manipuler les perturbations du marché à leur convenance.

C’est là que des gens comme Martin Armstrong ont atterri cette semaine. Et je n’en veux à personne de cette conclusion. C’est au moins plus proche de la vérité, à mon avis. Je crois qu’ils ont bien cerné la motivation du Davos, mais je ne pense pas qu’ils aient bien cerné celle de Poutine.

Parce que ça implique que Poutine n’a pas planifié tout ça. Je pense que c’est également faux, même Bill Roggio l’admet à contrecœur.

En fait, je pense que sur sa liste des réactions possibles, la déclaration de l’état de guerre financière par le Davos était n°1 car c’est ainsi qu’il a réagi dans le passé à des défis majeurs contre ses plans, comme l’élection de Trump et le Brexit.

Ce serait stupide de votre part de penser que Poutine est si bête.

Pensez-vous vraiment qu’il n’a pas été attentif ces six dernières années ? Qu’il a dormi pendant l’opération visant clairement à éliminer Trump par la fraude électorale et les troubles sociaux aux États-Unis en 2020 ?

Les quatre années pendant lesquelles les libéraux ont mis le feu aux poudres à chaque mot qui sortait de sa bouche ?

Le simulacre de procédure de destitution en 2019 pour un appel téléphonique avec l’Ukraine ?

Bien sûr que non. Poutine et son équipe sont tout à fait au point parce que la survie de leur pays l’exige. Ils savent, mieux que les personnes qui élaborent ces théories, à qui ils ont affaire exactement.

Et pour cette raison, le scénario qui me semble le plus logique est celui que j’ai suggéré dans mes derniers billets (iciici et ici).

À qui appartient ce chaudron ?

Poutine augmente le rythme opérationnel des néolibs de la bande du Davos en Europe et à la Maison Blanche, ainsi que de leurs idiots utiles néocons dans les cercles de politique étrangère, le Congrès et les services de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, afin de créer l’ultime chaudron géopolitique russe pour alimenter leur avarice.

L’Ukraine représente pour tous une menace existentielle.

Si les néoconservateurs perdent, leur influence au sein des cercles de politique étrangère de l’Occident est définitivement perdue, car ils n’auront pas réussi à pénétrer la Forteresse Russie.

Si le Davos perd, leurs grands projets de domination mondiale se réduisent, au mieux, à l’Union européenne et à certaines parties du Commonwealth.

Si la Russie perd, l’ensemble du Sud, comme l’appelle Pepe Escobar, ne pourra pas échapper à l’esclavage monétaire fondé sur la dette du cartel des banques centrales occidentales parce qu’elles contrôleront le flux des ressources naturelles russes de telle manière qu’on ne pourra pas les arrêter. Nous y reviendrons plus tard.

Si vous vous demandez pourquoi tout ce qui concerne cette guerre vous semble bizarre ou décalé, c’est parce que les enjeux sont si élevés pour tout le monde. Ce sont les enjeux du monde. Et à cause de cela, vous devriez vous attendre à ce que la qualité des informations qui l’entoure ait littéralement chuté au niveau du cours international de la dette souveraine russe, c’est-à-dire à zéro.

Ne laissez pas la volonté de Poutine d’en finir militairement avec l’Ukraine vous empêcher de penser qu’il s’agit là de son véritable objectif final. Il s’agit, comme je l’ai dit l’autre jour, d’une salve d’ouverture.

Nous avons déjà vu qu’il n’y a pas de volonté de combat direct contre la Russie au sein de l’OTAN, ni de la part des militaires américains ni des politiciens européens. Cela signifie qu’il n’y a pas de désir de guerre nucléaire. Cela ne signifie pas que la guerre nucléaire est un scénario impossible.

Cela signifie que le désir d’y recourir est inexistant actuellement.

Et la raison en est que la conviction qu’il existe un moyen de stopper Poutine en Ukraine existe toujours dans l’esprit des néoconservateurs du Département d’État et du Davos. Cette conviction repose sur la nécessité de contraindre Poutine à une guerre terrestre en Ukraine qu’il ne peut gagner s’il se retrouve face à une insurrection du type et de la nature de celle que Whitney Webb vient de révéler et que la CIA est en train de mettre sur pied dans le monde entier (y compris ici aux États-Unis) depuis des années maintenant.

C’est maintenant devenu la politique officielle des États-Unis qui mettent en place un gouvernement ukrainien en exil en Pologne tout en envoyant de l’argent là-bas pour soutenir une guérilla semblable à celle d’Al-Qaïda pour harceler les Russes. C’est logique puisque c’est ce que nous avons fait en Syrie, en utilisant la Turquie comme base pour des assauts sur Idlib et Alep.

C’est probablement la raison pour laquelle Poutine a été si catégorique sur la « dénazification » de l’Ukraine et a parlé sans ambages du fait qu’ils ne bénéficient pas de la protection de la convention de Genève. Nombre d’entre eux sont, en fait, des acteurs soutenus par l’étranger, du moins selon ses services de renseignement.

Ainsi, indépendamment du fait que l’extermination de ces hommes constituerait un « crime de guerre » légalement, Poutine, avec son doctorat en droit international, soit s’en moque, soit pense que s’il gagne la guerre, il pourra faire valoir ses arguments devant un tribunal d’après-guerre.

On peut voir partout les tentatives de dépeindre Poutine comme un imprudent. Les événements survenus à la centrale nucléaire de Zaporozhye ont été rapportés pour faire porter toute la responsabilité à la Russie, alors que les sources d’information russes réduites au silence, y compris le ministère de la défense, ont raconté une histoire différente. Je me contente de passer de l’un à l’autre pour découvrir la vérité.

Plus la guerre officielle se prolonge en Ukraine, plus l’insurrection soutenue par le Davos a le temps de se former tout en réapprovisionnant l’ouest de l’Ukraine. C’est aussi la raison pour laquelle Poutine doit bientôt accélérer le rythme des opérations en Ukraine, sinon lui et son armée pourraient avoir de gros problèmes.

La course vers la montagne de pétrole

La course à la fin de la guerre terrestre est donc lancée. Et avec ce changement, il est temps de s’éloigner du champ de bataille et de regarder les marchés financiers pour voir ce qu’ils voient. Parce qu’il n’y a pas de réponse militaire autre que la guérilla de la part de l’OTAN.

Les marchés des capitaux sont censés être le terrain du Davos alors que la Russie est financièrement faible. Mais c’est seulement si vous regardez les choses en matière nominale, en dollars nominaux, en euros, etc. La Russie dispose d’armes qu’elle commence à peine à déployer ici.

L’acte II doit donc être la guerre financière, car la stratégie de guérilla insurrectionnelle ne fonctionne que si les gouvernements des pays pivots de l’OTAN ne s’effondrent pas. C’est pourquoi Poutine devra lancer une opération financière au cours des prochaines semaines.

Deux mesures mineures ont déjà été prises. La première est la suppression de la TVA sur l’achat d’or pour les citoyens russes. La seconde, qu’il a annoncée hier, consiste à éviter le défaut de paiement de la dette russe détenue par des étrangers en offrant aux détenteurs d’obligations des paiements en roubles.

Mais ce sont des mesures mineures. Elles signalent simplement au monde que la Russie a l’intention de tenir ses promesses et de ne pas punir ceux qui sont « spectateurs » de cette guerre entre gouvernements.

Si je connais bien Poutine, il attendra son prochain grand coup pour causer un maximum de dégâts sur les marchés financiers, ce qui signifie qu’il attendra de voir comment les banques centrales et les marchés de capitaux réagiront aux grands changements qui se produisent en ce moment.

J’ai fait allusion à l’une de ces mesures l’autre jour, en disant :

Ceux qui bravent la tempête {Shell à -28,50 $ par rapport au Brent} obtiendront leur pétrole {russe} à un prix fortement réduit, ceux qui ne le font pas paieront le prix fort, accélérant encore le déclin de ces économies alors que l’inflation deviendra incontrôlable et que les gens rejetteront la faute, non pas sur Poutine, mais sur les responsables.

De plus, la Russie a maintenu les flux de gaz afin de s’assurer que l’argent continue d’affluer dans le pays pour financer une nouvelle expansion de ses réserves d’or.

Et c’est là la clé, l’or. La Russie a du pétrole qu’elle extrait du sol pour plus de 10 dollars le baril.

Si Biden décide d’exclure l’énergie russe des marchés américains (et les discussions avec Maduro au Venezuela sont un signal clair à cet égard), alors le Davos fait pression en ce sens pour isoler encore davantage l’énergie russe. Le JCPOA était censé être signé cette semaine pour remettre le pétrole iranien sur le marché, mais le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a entravé ce processus.

Mais c’est le modèle de résistance de l’Iran aux sanctions américaines qui est le modèle de la Russie pour l’avenir. Pour faire simple, il faut échanger de l’or contre du pétrole. Pendant la période précédant le JCPOA, l’Iran a fait cela et les acheteurs déposaient l’or dans des banques turques. L’Iran assurait la distribution du pétrole.

Les échanges de pétrole avec des tiers (par l’intermédiaire de Hong Kong peut-être ?) permettront également de contourner les sanctions imposées à la Russie et de vendre du pétrole tout en faisant gagner à la Chine une fortune en frais de transaction.

Mais la manœuvre la plus importante pour Poutine est assez simple (merci à Luke Gromen pour cela) : elle consistera à offrir son pétrole avec une forte décote par rapport au prix à terme, mais uniquement en or, en or physique. Le rapport actuel entre l’or et le pétrole est de ~17 bbls/oz.

Tout ce que Poutine a à faire est de commencer une ruée mondiale sur l’or physique. Le pétrole est la base monétaire M0 du commerce mondial. C’est sur ce commerce que repose toute la puissance financière de l’Occident. Et cette fondation est construite sur le pétrodollar. En liant directement le baril marginal produit par la Russie(([1] En cas d’augmentation de la demande de pétrole, la Russie, en tant que principal producteur de pétrole à fort coût d’exploitation en provenance de l’Arctique, peut décider du prix du baril de pétrole au niveau mondial.)) au prix de l’or bien en dessous des prix du marché, on fait deux choses.

Premièrement, cela crée une opportunité d’arbitrage massif entre le pétrole et l’or que le marché va saisir. Deuxièmement, il s’ensuit que les valorisations de tous les actifs évalués en or papier s’effondrent au niveau du prix de l’or physique. Ainsi, soit le prix de tous les actifs s’effondre pour maintenir la fiction de l’or à 2000 $, soit le prix de l’or augmente pour répondre au nouveau prix.

Cela oblige l’Occident à révéler la quantité d’or qu’il possède réellement, crée une ruée massive à court terme sur l’or physique et oblige à réévaluer les bilans de chacun.

Et ça, mes amis, c’est la grande arme que Poutine garde en réserve. Il peut se permettre de vendre son pétrole à un prix très réduit. Je pense que 50 barils/oz devraient le faire. Il oblige le monde à réévaluer le prix du pétrole en fonction de l’or et, par extension, en roubles plutôt qu’en dollars.

Cela crée un afflux positif d’or en Russie pour créer un rouble à deux niveaux – le rêve de longue date de Sergueï Glazyev – un rouble national soutenu par l’or et un rouble mondial en circulation qui flotte.

La clé pour comprendre si tout est prêt pour ce scénario est de regarder non pas l’Europe mais l’Arabie Saoudite.

JUST IN – Saudi Arabia « considers options » of reducing investments in the US, says crown prince Mohammed bin Salman.

The Kingdom’s investments in China are less than $100 billion, but growing very fast, he added.

Disclose.tv (@disclosetv) March 3, 2022

Traduction : L’Arabie saoudite « étudie les options » de réduction des investissements aux États-Unis, déclare le prince héritier Mohammed ben Salman. Les investissements du royaume en Chine sont inférieurs à 100 milliards de dollars, mais ils augmentent très rapidement, a-t-il ajouté.

Vous réalisez tous que ce n’est qu’un code pour dire « Nous nous préparons à détacher le Riyal du dollar américain ».

Et cela représenterait la fin officielle de l’économie du pétrodollar en place depuis le début des années 1970, ouvrant la voie à une réévaluation complète de l’énergie par ceux qui en produisent la plus grande partie.

Les importateurs d’énergie sont les plus vulnérables. Les États-Unis sont loin d’être aussi dépendants de l’énergie étrangère que l’Europe qui ne produit pratiquement rien d’autre que du charbon. Tous ceux qui envoient aujourd’hui des signaux de vertu pour se retirer des projets énergétiques russes se tranchent la gorge.

Je me fiche de savoir si vous parlez d’Exxon-Mobil ou de Statoil.

Les marchés en sont la preuve. L’or est en train de s’envoler avec le pétrole, ce qui signifie que les devises s’effondrent par rapport à l’énergie et à l’énergie symbolique (l’argent). L’euro s’est effondré à 1,0886 $ vendredi. Les prix de toutes les autres matières premières, des métaux aux céréales, en passant par les engrais et le café, augmentent à des niveaux jamais vus dans le monde.

Les embargos sur les exportations alimentaires arrivent à grands pas. Si ça fait partie du plan du Davos, c’est stupide. Parce que Poutine et la Russie ont toutes les cartes en main pour s’assurer qu’ils décident du prix de ces produits de base, pas eux.

Et c’est l’arme ultime ici.

C’est pourquoi la course est maintenant lancée vers une nouvelle Grande réinitialisation. Mais est-ce celle du Davos ou celle de Poutine ?

Le Davos doit détruire Poutine et la Russie avant que Poutine ne détruise le Davos. Ils se battent maintenant sur son terrain dans les deux arènes – militaire et financière. Et Poutine, malgré le blitz médiatique affirmant le contraire, a beaucoup d’amis en Asie, qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

Si j’étais Klaus Schwab en ce moment, je ferais très attention à ne pas obtenir ce que je souhaite, car il se pourrait que je l’obtienne bel et bien.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes




Joe Biden, John Kerry, Mitt Romney, les Clinton, Nancy Pelosi et George Soros ont tous des liens avec l’Ukraine. Mise à jour 3

Mise à jour 3

Biden fait-il juste de la figuration ?

La Maison-Blanche tente de limiter les dégâts après que le président Biden a appelé à un changement de régime en Russie lors d’un discours à Varsovie, en Pologne. « Cet homme [Poutine] ne peut rester au pouvoir », a-t-il déclaré. La Maison-Blanche affirme que les commentaires de M. Biden ne constituent pas la politique officielle des États-Unis.

dailymail.co.uk
Les experts critiquent Biden pour son appel à un changement de régime en Russie.
L’appel du président Joe Biden en faveur de l’éviction de Vladimir Poutine du pouvoir en Russie a alarmé les experts en politique étrangère. Les experts craignent [que cette remarque improvisée n’aggrave les tensions].


Mise à jour 2


[Source : lesdeqodeurs.fr]

Quelles sont les chances que les Biden, John Kerry, Mitt Romney, les Clinton, le président Pelosi et George Soros aient tous des liens avec l’Ukraine ?

Si vous ne savez pas que Hunter, le fils de Joe Biden, était membre du conseil d’administration de Burisma, la société ukrainienne de pétrole et de gaz, alors vous vivez dans une grotte. C’est au sujet de la même société que Joe Biden s’est vanté d’avoir éliminé un procureur qui enquêtait sur les Biden et George Soros en Ukraine :

John Kerry

Nous avons publié un fil de 32 tweets qui constituait un résumé détaillé et dévastateur des actions corrompues du vice-président Biden et du secrétaire d’État d’Obama John Kerry en Ukraine.

En résumé :

  • Début 2014, John Kerry s’est rendu en Ukraine et a offert une « aide » d’un milliard de dollars, peu de temps après que les manifestants ont pris le contrôle du gouvernement, provoquant la fuite du président ukrainien en Russie, et peu de temps après que la Russie a envahi l’Ukraine.
  • De plus, au début de 2014, Devon Archer, le principal collecteur de fonds de la campagne de Kerry, a rendu visite à Biden à la Maison Blanche. Puis Biden a rendu visite à l’équipe de campagne de Kerry. Archer et Hunter, le fils de Biden, sont nommés au conseil d’administration de Burisma Holdings, le plus grand producteur de gaz d’Ukraine.
  • Ensuite, l’avancée russe en Ukraine est soudainement stoppée par une armée de mercenaires mise sur pied par le banquier milliardaire Igor Kolomoisky.
  • Burisma a engagé l’ancien chef de cabinet de John Kerry, David Leiter, comme lobbyiste. La Grande-Bretagne avait gelé 23 millions de dollars de l’argent du fondateur de Burisma, mais a ensuite abandonné ces charges.
  • Certains suggèrent que Burisma est en fait la propriété du banquier Kolomoisky qui a englouti 1,8 milliard de dollars d’aide en 9 mois dans un dédale de comptes offshore. Kolomoisky a été placé sur la liste d’interdiction de visa des États-Unis mais en a été rapidement enlevé.
  • En 2018, Archer a été reconnu coupable d’un stratagème visant à escroquer les Amérindiens, mais son plaidoyer de culpabilité a ensuite été annulé.
  • Le mois précédant le dernier voyage de Biden en Ukraine, toutes les enquêtes sur Burisma ont été closes. Le dernier jour du mandat de Biden, Burisma et l’Atlantic Council lié aux démocrates ont signé des accords de coopération.

En outre, une vidéo a fait surface montrant Kerry se vantant que lui-même, Obama et Biden voulaient tous faire partir le procureur ukrainien qui enquêtait sur Burisma :

[Tweet supprimé]

Mitt Romney

Selon un article publié dans le Huffington Post peu après l’investiture du président Trump, un ancien haut responsable de la CIA a rejoint le conseil d’administration de Burisma, le plus grand fournisseur de gaz naturel d’Ukraine.

Burisma est la société pétrolière et gazière au centre d’une controverse concernant l’ancien vice-président Joe Biden et son fils, qui ont également siégé au conseil d’administration de Burisma.

L’article indique que Joseph Cofer Black serait « à la tête des actions de sécurité et de développement stratégique de la société« . M. Black avait occupé divers postes à la CIA sous les présidents Clinton et George W. Bush.

Selon certains rapports, Cofer Black était un « proche collaborateur de Romney« .

Les Clinton

Bien sûr, s’il y a de la corruption, les Clinton vont se retrouver en plein milieu. Les Clinton ont reçu des millions venant des Ukrainiens au fil des ans sous forme de dons à leur « Fondation » :

Selon un nouveau rapport, de 2009 à 2013, année où la crise ukrainienne a éclaté, la Fondation Clinton a reçu au moins 8,6 millions de dollars de la Fondation Victor Pinchuk, dont le siège se trouve à Kiev, la capitale ukrainienne.

En 2008, Viktor Pinchuk, qui a fait fortune dans le secteur de la construction de tuyaux, s’est engagé à verser 29 millions de dollars sur cinq ans à la Clinton Global Initiative, un programme qui vise à former les futurs dirigeants ukrainiens « pour moderniser l’Ukraine ». Le Wall Street Journal a révélé les dons que le fonds a reçus d’étrangers entre 2009 et 2014 dans son rapport …

Nancy Pelosi

Le fils de la Présidente Pelosi, Paul Pelosi Jr, a été payé des milliers de dollars pour un travail pour lequel il n’avait pas les qualifications requises, dans le but d’acheter de l’influence auprès de sa politicienne de mère. (La même société qui l’a payé est également liée aux Clinton).

Paul, le fils de Nancy Pelosi, fait également partie du conseil d’administration d’une société énergétique et il s’est rendu en Ukraine pour son travail.

ET – mieux encore – la Présidente Nancy Pelosi est même apparue dans la publicité vidéo de la société ! Selon Patrick Howley du National File, le fils de la présidente Pelosi, Paul Jr, était cadre chez Viscoil.

Paul Jr. a voyagé en Ukraine en 2017.

https://twitter.com/HowleyReporter/status/1179893713214025729

BOOM : Le fils de Nancy Pelosi, Paul Pelosi Jr. (qui s’est rendu en Ukraine en 2017) était membre du conseil d’administration de Viscoil et cadre dans sa société apparentée NRGLab, qui a fait des affaires dans le domaine de l’énergie en UKRAINE !

Et Nancy Pelosi est apparue dans une vidéo promotionnelle de cette société !

Peu après que sa mère, Nancy Pelosi, est devenue la première femme présidente de la Chambre des Représentants, Paul Pelosi Jr. a été engagé par InfoUSA pour 180 000 $ par an en tant que vice-président de la planification stratégique en 2007. Cette société est également liée aux Clinton.

George Soros

L’effrayant George Soros est lié à l’Ukraine depuis très longtemps. Il a été interviewé par 60 Minutes il y a des années et à cette époque, il était déjà impliqué en Ukraine. Dans cette interview tristement célèbre, Soros a affirmé n’avoir aucune honte à livrer ses compatriotes juifs aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale en Hongrie. Les nazis ont ensuite volé le butin de ces juifs et il a affirmé que s’il ça n’avait pas été lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait. C’est l’homme que beaucoup croient être derrière le Parti démocrate moderne corrompu d’aujourd’hui :

Nous avons signalé début octobre que les départements d’État et de la Justice d’Obama aidaient George Soros dans sa tentative de contrôler l’Ukraine. Ceci est choquant car Soros aurait été derrière les manifestations dans les aéroports après l’élection du président Trump. Une semaine auparavant, Soros aurait été à l’origine de 50 groupes impliqués dans les « manifestations de femmes » le lendemain de l’inauguration. Avant cela, Soros était lié aux groupes demandant des recomptages électoraux après l’élection du 8 novembre et l’argent de Soros finançait d’autres protestations pendant ces actions. Et DC Leaks a publié des informations montrant que Soros a financé les manifestations de Black Lives Matter à travers le pays.

Rudy Giuliani, l’ancien maire de New York et l’avocat du président Trump, a déclaré dans de récentes interviews que la corruption en Ukraine ne s’arrête pas aux Bidens. Elle implique également George Soros – (au bout de 2 minutes) :

Quelle que soit l’implication de Soros au sein de l’Ukraine, elle était suffisamment importante pour que Soros se retrouve impliqué dans l’enquête sur le simulacre de collusion avec la Russie après l’élection du président Trump. The Epoch Times a rapporté :

« Le milliardaire George Soros et un groupe de riches donateurs de New York et de Californie ont versé 50 millions de dollars pour soutenir une enquête privée en cours sur la Russie menée par l’ancien espion britannique Christopher Steele, le cabinet de recherche Fusion GPS et un ancienne collaboratrice du sénateur démocrate Dianne Feinstein.

Cette révélation fait partie du rapport final sur l’ingérence russe dans l’élection de 2016 publié le 27 avril par la commission du renseignement de la Chambre des Représentants. Le rapport conclut qu’il n’y a aucune preuve de collusion entre la campagne Trump et la Russie.

Une note de bas de page du rapport indique que Daniel Jones, l’ancien collaborateur de Feinstein qui dirige le Penn Quarter Group (PQG), a déclaré au FBI en mars 2017 qu’il travaillait sur un projet avec Fusion GPS qui « était financé par 7 à 10 riches donateurs situés principalement à New York et en Californie, qui ont fourni environ 50 millions de dollars. »

Une chose que nous savons maintenant que Soros pourrait vouloir garder cachée est qu’il existe des rapports selon lesquels il voulait prendre le contrôle de l’industrie pétrolière et gazière en Ukraine.

D’après John Solomon, du journal The Hill :

Le méga-donateur libéral George Soros a fait quelques gros paris lors de la dernière élection présidentielle américaine. L’un d’eux était que Hillary Clinton remporterait la présidence. Un autre était qu’il pourrait remodeler le gouvernement ukrainien à sa guise, et que son empire commercial pourrait trouver un terrain fertile dans cet ancien État soviétique.

Ainsi, lorsque l’improbable marche de Donald Trump vers la Maison Blanche s’est accélérée au printemps 2016, l’équipe Soros s’est rendue au sommet du Département d’État pour protéger certains de ces investissements, selon des mémos du département récemment publiés qui donnent un rare aperçu de l’accès extraordinaire du donateur démocrate à l’administration Obama.

Victoria Nuland, alors secrétaire d’État adjointe, a reçu des appels, des courriels et des demandes de réunion répétés de la part de Soros, selon les mémos obtenus en vertu de la loi sur la liberté d’information par le groupe conservateur Citizens United.

Solomon poursuit :

De même, Soros a défini une vision audacieuse dans un mémo interne de 2014 pour sa Fondation Open Society afin d’aider à éradiquer la corruption en Ukraine et à construire une « société civile » après que la révolution de Maidan ait évincé le président du pays favorable à la Russie. Il a travaillé avec des fonctionnaires du Département de la Justice (Département de la Justice) des États-Unis pour tirer parti de l’initiative dite « Kleptocratie » (WIKI) pour lutter contre la corruption. Cette initiative a permis au Département de la Justice d’engager des poursuites ou de demander la confiscation des biens d’étrangers soupçonnés de corruption, même si les crimes n’ont pas techniquement eu lieu sur le sol américain.

De telles initiatives sont nobles en principe. Mais en Ukraine, certaines cibles avaient également des implications politiques et commerciales.

Par exemple, une enquête du Département de la Justice en 2014 a ciblé l’oligarque ukrainien Dmitri Firtash. Lui et Soros ont tous deux d’importants intérêts énergétiques en Europe – et des plans rivaux pour reconstruire l’Ukraine. Après l’inculpation de Firtash, l’entreprise de Soros a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars en Ukraine.

Depuis lors, d’importants problèmes sont apparus dans l’affaire du Département de la Justice, contrecarrant les efforts d’extradition de Firtash vers les États-Unis pour un procès.

Et enfin, Solomon note :

Lorsque le procureur général d’Ukraine a cherché à enquêter sur l’une des organisations à but non lucratif du pays partiellement financée par Soros au cours de l’année 2016, le Département d’État a fait pression sur les responsables ukrainiens pour qu’ils abandonnent l’affaire.

Cette dernière pièce de Solomon est probablement ce à quoi Rudy (Giuliani, NdT) fait allusion dans ses commentaires sur Soros en Ukraine. Le Département d’État d’Obama est intervenu en Ukraine et a arrêté l’affaire contre Soros. D’après les commentaires de Rudy, il est probable qu’il soutienne les actions du Département d’État d’Obama.

Nous savons également que le Département de la Justice est allé trop loin avec Firtash.

Le Daily Caller a rapporté :

L’encre était encore en train de sécher sur les documents de nomination du conseiller spécial Robert Mueller lorsque son adjoint en chef, le célèbre procureur agressif et parfois controversé Andrew Weissmann, a fait une ouverture audacieuse mais secrète au début de juin 2017.

Weissmann a discrètement tendu la main aux avocats américains de l’oligarque ukrainien Dmitry Firtash avec une offre alléchante : Donnez-nous des ragots sur Donald Trump dans l’affaire russe, et l’équipe Mueller pourrait faire disparaître ses accusations criminelles américaines de 2014.

Weissmann est tout sauf « occasionnellement controversé« . L’avocate Sidney Powell a participé au Mark Levin Show en janvier et a parlé des flics ripoux et des avocats Robert Mueller et Andrew Weissmann pendant les années où ils ont supervisé les affaires Enron et Arthur Andersen. Leurs actions étaient corrompues et criminelles et ont coûté les emplois, les économies et les carrières de plus de 85 000 personnes chez Andersen et Enron.

Une information choquante du Hill a ensuite noté qu’un ressortissant étranger a porté les actions illégales de Mueller et Weissman devant un tribunal étranger et que le tribunal étranger a écouté et a répondu en conséquence.

The Hill a rapporté dans un autre article que :

De façon remarquable, Firtash a refusé les ouvertures de plaidoyer de Weissmann alors que l’oligarque est coincé en Autriche depuis cinq ans, luttant contre l’extradition sur des accusations américaines à Chicago alléguant qu’il s’est livré à des pots-de-vin et à de la corruption en Inde en rapport avec un accord aérospatial américain. Il nie les accusations.

L’équipe de défense de l’oligarque m’a dit que Firtash avait rejeté l’accord parce qu’il ne disposait pas d’informations ou de preuves crédibles sur les sujets évoqués par Weissmann.

Mais maintenant, alors que Firtash intensifie sa lutte pour éviter l’extradition, l’ouverture de Weissmann est proposée à un tribunal autrichien comme preuve potentielle de la défense que les poursuites du Département de la Justice sont faussées par des preuves bidon et des motivations politiques.

Cela nous amène à nous demander quelle est l’ampleur de la corruption en Ukraine impliquant Obama, les Biden, John Kerry, les Clinton, le président Pelosi, Mitt Romney et George Soros ? La réponse est très probablement « beaucoup« .


Mise à jour

[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]

Charles GAVE : « La corruption et les dérives d’Hunter Biden étaient sus par les autorités américaines »




Voici les contenus ukrainiens (mails et photos) de l’ordinateur du fils de Joe Biden

[Source : apar.tv]

Par Mary Josephson
22 mars 2022

Voici en exclusivité une copie de l’intégralité de l’ordinateur d’Hunter Biden, le fils du Président des États-Unis. 103 000 sms, 154 000 e-mails et plus de 2 000 photos. Des datas noires sur le dossier Ukrainien risquent d’enflammer les débats dans les semaines à venir.

Les fichiers étaient seulement dans les rédactions du NY Post et du New York Times. Ce dernier étant très jaloux du premier parce qu’ayant eu une copie du disque dur bien avant eux. Il y avait aussi évidemment le FBI, et puis nous, plus modestement. Mais nous on partage, plus qu’eux. Alors, voici le dossier photos d’un côté et le dossier e-mails de l’autre.

Ne nous remerciez pas, c’est d’utilité publique. Les médias français vont dire que c’est de la désinformation russe, que nous sommes des agents infiltrés depuis l’étranger. Mais non, tout est vrai, certifié, comme souvent. Ce n’est pas nous qui le certifions, c’est le New York Times avec l’aide du FBI.

Par contre, vous devez savoir que le contenu du disque dur n’est pas à montrer à tout le monde, ce n’est pas à regarder en famille. Parce qu’en plus des documents compromettants, il y a des images extrêmement choquantes ou scandaleuses. Et puis c’est surtout des preuves supplémentaires dans l’affaire ukrainienne qui concerne en plus du Président des États-Unis, le monde entier.

Sur le disque dur figurent des e-mails échangés entre Hunter Biden et des officiels ukrainiens, ainsi que des photos et une vidéo sur laquelle le fils du Président États-Unis démocrate fume du crack en faisant « l’amour » avec des très jeunes filles.

Hormis les images immondes et complétement dégenrées, c’est le contenu des e-mails qui est aujourd’hui le plus compromettant pour Joe et son fils. Il y est écrit par exemple que le candidat démocrate, lorsqu’il était vice-président de Barack Obama, a bien rencontré un officiel de Burisma, le géant gazier ukrainien, par l’entremise de son fils, qui a un temps siégé au conseil de surveillance de l’entreprise. Pourtant, Joe Biden a toujours affirmé n’avoir « jamais parlé à son fils de ses affaires à l’étranger ».

Hunter semblait aussi obsédé par la réalisation de films porno avec des prostituées et les e-mails montrent également que Joe Biden avait peur que ses conversations avec Hunter soient piratées alors même qu’ils discutaient de sa candidature à la Maison Blanche.

Pourquoi Joe Biden a-t-il laissé son fils occuper un poste controversé alors qu’il était à l’époque vice-président américain ? Tel est la question. Qui trouve une réponse maintenant que le disque dur de l’ordinateur est ici et .

Hunter Biden a présenté son père Joe à Vadym Pozharskyi, un cadre de l’entreprise énergétique ukrainienne Burisma, “moins d’un an avant que l’ancien vice-président ne fasse pression sur les fonctionnaires du gouvernement ukrainien pour qu’ils licencient un procureur qui enquêtait sur cette société”. Hunter a aussi conclu avec le groupe pétrolier chinois CEFC China Energy des accords lucratifs réservant 10 % des bénéfices pour un “gros bonnet” qui serait Joe Biden.
Hunter Biden a présenté son père Joe à Vadym Pozharskyi, un cadre de l’entreprise énergétique ukrainienne Burisma, “moins d’un an avant que l’ancien vice-président ne fasse pression sur les fonctionnaires du gouvernement ukrainien pour qu’ils licencient un procureur qui enquêtait sur cette société”. Hunter a aussi conclu avec le groupe pétrolier chinois CEFC China Energy des accords lucratifs réservant 10 % des bénéfices pour un “gros bonnet” qui serait Joe Biden.

Note. Pour vous donner une idée plus précise du personnage, c’est un mec qui « cuisine du crack » depuis des années au Château Marmont comme il le raconte dans ses mémoires Beautiful Things parues en 2021. Comme de nombreuses plaintes ont été déposées contre lui par des clients, il a été banni de l’hôtel. Selon sa compagne, Zoe Kestan, Hunter Biden lui a ordonné à plusieurs reprises de retirer des liasses de billets en milliers de dollars, sans qu’elle n’ait jamais la moindre idée d’où provenait cet argent.

Lire aussi : Le FBI confirme l’authenticité du journal d’Ashley Biden : « J’ai pris des douches inappropriées avec Joe quand j’étais petite »

La jeune femme a également dénoncée les infidélités de l’investisseur américain. Ce dernier a notamment fréquenté une certaine Lunden Roberts alors qu’il était à l’époque en couple avec Hallie Biden, la veuve de son défunt frère, Beau Biden. Lunden Roberts s’est rendue au tribunal le mois dernier. Cette ancienne strip-teaseuse affirme qu’Hunter Biden est le père de son fils de trois ans. Sinon, le reste du temps, il continue apparemment de se défoncer du matin au soir avec du crack et de la cocaïne tout en gérant, entre deux pipes, les dossiers ukrainiens. Définitivement rassurant.

“Joe Biden a un problème, et il s’appelle Hunter”, affirmait le Wall Street Journal dans une vieille chronique de 2020. Selon le quotidien conservateur, qui considère que “ce problème pourrait bientôt devenir celui de l’Amérique”, l’ancien vice-président n’avait jusqu’à présent pas eu à répondre à des questions sur les activités de son fils en Ukraine et en Chine.
“Joe Biden a un problème, et il s’appelle Hunter”, affirmait le Wall Street Journal dans une vieille chronique de 2020. Selon le quotidien conservateur, qui considère que “ce problème pourrait bientôt devenir celui de l’Amérique”, l’ancien vice-président n’avait jusqu’à présent pas eu à répondre à des questions sur les activités de son fils en Ukraine et en Chine.
Les républicains exigent une nouvelle enquête sur l'ordinateur portable de Hunter Biden et une dissimulation
Les républicains exigent une nouvelle enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et une dissimulation
Un nombre croissant de républicains à travers le pays exigent une nouvelle enquête sur Hunter Biden après que le New York Times a confirmé l'authenticité d'un ordinateur portable dont le contenu a été publié par The Post il y a 17 mois.
Un nombre croissant de républicains à travers le pays exigent une nouvelle enquête sur Hunter Biden après que le New York Times a confirmé l’authenticité d’un ordinateur portable dont le contenu a été publié par The Post il y a 17 mois.
Bien que The Post ait révélé en exclusivité en septembre 2020 l'existence de l'ordinateur portable de Hunter Biden et du matériel potentiellement compromettant qu'il contient, l'histoire a été censurée par les sociétés de médias sociaux à la demande du Parti démocrate. Les médias grand public – y compris The Times – ont attaqué ou ignoré les révélations du Post, tandis que l'administration Biden a faussement suggéré que cela faisait partie d'une campagne de désinformation russe.
Bien que The Post ait révélé en exclusivité en septembre 2020 l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden et du matériel potentiellement compromettant qu’il contient, l’histoire a été censurée par les sociétés de médias sociaux à la demande du Parti démocrate. Les médias grand public – y compris The Times – ont attaqué ou ignoré les révélations du Post, tandis que l’administration Biden a faussement suggéré que cela faisait partie d’une campagne de désinformation russe.
Plus de 50 responsables des agences de renseignement ont publiquement tenté de discréditer la couverture en disant qu'elle avait "les caractéristiques classiques d'une opération d'information russe" – et aucun n'a présenté d'excuses lorsqu'il a été contacté par The Post cette semaine.
Plus de 50 responsables des agences de renseignement ont publiquement tenté de discréditer la couverture en disant qu’elle avait « les caractéristiques classiques d’une opération d’information russe » – et aucun n’a présenté d’excuses lorsqu’il a été contacté par The Post cette semaine.
"C'est triste. Nous parlons tous de désinformation en Russie et dans d'autres pays totalitaires et nous apprenons que nous l'avons ici chez nous », a déclaré la représentante du GOP de Staten Island, Nicole Malliotakis.
« C’est triste. Nous parlons tous de désinformation en Russie et dans d’autres pays totalitaires et nous apprenons que nous l’avons ici chez nous », a déclaré la représentante du GOP de Staten Island, Nicole Malliotakis.
Près de 50% des électeurs de Biden ne savaient rien du scandale des ordinateurs portables au moment des élections et près de 10% ont déclaré qu'ils n'auraient pas voté pour Biden s'ils l'avaient su, selon une enquête du Media Research Center.
Près de 50% des électeurs de Biden ne savaient rien du scandale des ordinateurs portables au moment des élections et près de 10% ont déclaré qu’ils n’auraient pas voté pour Biden s’ils l’avaient su, selon une enquête du Media Research Center.
Ces révélations ont été extraites de l'ancien ordinateur portable d'Hunter Biden, qui, il faut le rappeler, a été laissé en réparation dans un magasin de Wilmington (Delaware) – où réside Joe Biden. Le contenu de cet ordinateur – dont des e-mails d'Hunter Biden – ont été examiné par le FBI, qui n’y a pas trouvé de preuve de désinformation russe selon le New York Times. Il aurait ensuite transité entre les mains de Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump, qui l’a confié au New York Post.
Ces révélations ont été extraites de l’ancien ordinateur portable d’Hunter Biden, qui, il faut le rappeler, a été laissé en réparation dans un magasin de Wilmington (Delaware) – où réside Joe Biden. Le contenu de cet ordinateur – dont des e-mails d’Hunter Biden – ont été examiné par le FBI, qui n’y a pas trouvé de preuve de désinformation russe selon le New York Times. Il aurait ensuite transité entre les mains de Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump, qui l’a confié au New York Post.
Le gérant du magasin d’informatique de Wilmington a expliqué “qu’il ne lui semblait pas correct” que l’existence de cet ordinateur ne soit pas largement connue". C'est chose faite aujourd'hui. Merci qui ? Merci APAR.TV
Le gérant du magasin d’informatique de Wilmington a expliqué “qu’il ne lui semblait pas correct” que l’existence de cet ordinateur ne soit pas largement connue ». C’est chose faite aujourd’hui. Merci qui ? Merci APAR.TV

Télécharger les photos ici et les e-mails ici. A vous de juger.


[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]

Charles GAVE : « La corruption et les dérives d’Hunter Biden étaient sus par les autorités américaines »




Un ex-expert de la CIA : « L’armée ukrainienne est vaincue. Tout ce qui reste c’est du ratissage. »

[Source : numidia-liberum]

Par Mike Whitney

Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien.
Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog, https://sonar21.com/

Ukraine : point de situation | Ministère des Armées

Question 1 – Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?

Larry C. Johnson – Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.

L’arrivée de la Russie à Kiev dans les trois jours suivant l’invasion a également attiré mon attention. J’ai rappelé que les nazis de l’opération Barbarossa ont mis sept semaines pour atteindre Kiev et les 7 semaines de plus nécessaires pour soumettre la ville. Les nazis avaient l’avantage de ne pas faire defforts pour éviter les civils et étaient impatients de détruire les infrastructures critiques. Pourtant, de nombreux soi-disant experts militaires américains ont affirmé que la Russie était enlisée. Lorsqu’une colonne russe est positionnée à 24 milles (ou 40 milles, selon la source d’information) au nord de Kiev pendant plus d’une semaine, il était clair que la capacité de l’Ukraine à lancer des opérations militaires importantes avait été éliminée. Si leur artillerie était intacte, alors cette colonne était un choix facile pour une destruction massive. Cela ne s’est pas produit. Par contre, si les Ukrainiens avaient une capacité viable à voilure fixe ou à voilure tournante, ils auraient dû détruire cette colonne depuis les airs. Cela ne s’est pas produit. Ou bien, s’ils avaient une capacité de missile de croisière viable, ils auraient dû faire pleuvoir l’enfer sur la colonne russe supposément bloquée. Cela ne s’est pas produit. Les Ukrainiens n’ont même pas monté une importante embuscade d’infanterie contre la colonne avec leurs Javelins nouvellement fournies par les  forces américaines.

L’ampleur et la portée de l’attaque russe sont remarquables. Ils ont capturé un territoire en trois semaines qui est plus grand que la masse terrestre du Royaume-Uni. Ils ont ensuite procédé à des attaques ciblées sur des villes clés et des installations militaires. Nous n’avons pas vu un seul exemple d’unité ukrainienne de la taille d’un régiment ou d’une brigade attaquant et battant une unité russe comparable. Au lieu de cela, les Russes ont divisé l’armée ukrainienne en fragments et coupé leurs lignes de communication. Les Russes consolident leur contrôle de Marioupol et ont sécurisé toutes les approches sur la mer Noire. L’Ukraine est désormais coupée au Sud et au Nord.

Je ferais remarquer que les États-Unis a eu plus de mal à capturer autant de territoire en Irak en 2003 alors qu’ils luttaient contre une force militaire bien inférieure et moins capable. Au final, cette opération russe devrait effrayer les États-Unis, ses chefs militaires et politiques.

La très grande nouvelle est arrivée cette semaine avec les frappes de missiles russes sur ce qui est de facto des bases de l’OTAN à Yavoriv et Zhytomyr. L’OTAN a organisé une formation sur la cybersécurité à Zhytomyr en septembre 2018 et a décrit l’Ukraine comme un « partenaire de l’OTAN ». Zhytomyr a été détruit samedi par des missiles hypersoniques. Yavoriv a subi un sort similaire dimanche dernier. C’était le principal centre d’entraînement et de logistique que l’OTAN et l’EUCOM utilisaient pour fournir des combattants et des armes à l’Ukraine. Un grand nombre de militaires et de civils de cette base sont morts.

Non seulement la Russie frappe et détruit régulièrement des bases utilisées par l’OTAN depuis 2015, mais il n’y a pas eu d’avertissement de raid aérien et il n’y a pas eu d’interception des missiles qui attaquent.

Question 2 – Pourquoi les médias tentent-ils de convaincre le peuple ukrainien qu’il peut l’emporter dans sa guerre contre la Russie ? Si ce que vous dites est correct, alors tous les civils envoyés combattre l’armée russe meurent dans une guerre qu’ils ne peuvent pas gagner. Je ne comprends pas pourquoi les médias voudraient induire les gens en erreur sur quelque chose d’aussi grave. Quelles sont vos réflexions sur le sujet ?

Larry C. Johnson – C’est une combinaison d’ignorance et de paresse. Plutôt que de faire de véritables reportages, la grande majorité des médias (imprimés et électroniques) ainsi que les Big Tech soutiennent une campagne de propagande massive. Je me souviens quand George W. Bush était Hitler. Je me souviens quand Donald Trump était Hitler. Et maintenant nous avons un nouvel Hitler, Vladimir Poutine. C’est une stratégie usée et ratée. Quiconque ose soulever des questions légitimes est immédiatement traité de marionnette de Poutine ou de laquais de la Russie. Lorsque vous ne pouvez pas discuter des faits, le seul recours est l’injure.

Question 3 – La semaine dernière, le colonel Douglas MacGregor était l’invité du Tucker Carlson Show. Ses vues sur la guerre sont étonnamment similaires aux vôtres. Voici ce qu’il a dit dans l’interview :

La guerre est vraiment terminée pour les Ukrainiens. Ils ont été hachés menu, il n’y a aucun doute là-dessus malgré ce que nous entendons de nos médias traditionnels. Donc, la vraie question pour nous à ce stade est, Tucker, allons-nous vivre avec le peuple russe et son gouvernement ou allons-nous  continuer à poursuivre ce type de changement de régime habillé en guerre ukrainienne? Allons-nous arrêter d’utiliser l’Ukraine comme un bélier contre Moscou, ce qui est effectivement ce que nous avons fait.  » (Tucker Carlson– MacGregor Interview)

Êtes-vous d’accord avec MacGregor que le but réel d’entraîner la Russie dans une guerre en Ukraine était « changement de régime »?

Deuxièmement, êtes-vous d’accord que l’Ukraine est utilisée comme terrain de mise en scène par les États-Unis pour mener une guerre proxy contre la Russie?

Larry C. Johnson – Doug est un excellent analyste, mais je ne suis pas d’accord avec lui, je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans l’administration Biden suffisamment intelligent pour penser et planifier ces stratégies. À mon avis, les 7 dernières années ont été un statu dans l’inertie de l’OTAN. Ce que je veux dire par là, c’est que l’OTAN et Washington, croyaient pouvoir continuer à se glisser vers l’Est sur les frontières de la Russie sans provoquer une réaction. L’OTAN et l’EUCOM ont régulièrement effectué des exercices, y compris en fournissant un entraînement et des équipements offensifs. Je pense que les rapports fournis aux États-Unis que la CIA fournissait une formation paramilitaire aux unités ukrainiennes opérant dans le Donbass sont crédibles. Mais j’ai du mal à croire qu’après nos débacles en Irak et en Afghanistan, nous avons soudainement des stratèges du niveau Sun Tzu tirant les ficelles à Washington.

Il y a un comme un air de désespoir à Washington. En plus d’essayer d’interdire toutes les choses russes, l’administration Biden tente d’intimider la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite. Je ne vois aucun de ces pays tomber en catalepsie. Je crois que l’équipe Biden a fait une erreur fatale en essayant de diaboliser toutes les choses et toutes les personnes russes. Si cela sert à quelque chose, cela sert à unir le peuple russe derrière Poutine et les Russes sont prêts à longue lutte.

Je suis choqué par le mauvais calcul des sanctions économiques qui devaient mettre la Russie à genoux. C’est l’inverse qui est vrai. La Russie est auto-suffisante et ne dépend pas des importations. Ses exportations sont essentielles au bien-être économique de l’Ouest. S’ils refusent d’exporter vers l’Ouest le blé, la potasse, le gaz, le pétrole, le palladium, le nickel fini et d’autres minéraux clés, les économies européennes et américaines seront ravagées. Et cette tentative de soumettre la Russie avec des sanctions a probablement  jeté à la poubelle de l’Histoire le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale.

Question 4 – Depuis lorsqu’il a livré son célèbre discours à Munich en 2007, Poutine se plaignait de « l’architecture de la sécurité mondiale« . En Ukraine, nous pouvons voir comment ces problèmes de sécurité peuvent évoluer dans une guerre pleinement chaude. Comme vous le savez, en décembre, Poutine a formulé un certain nombre de demandes liées à la sécurité russe, mais l’Administration Biden a haussés les épaules et n’a jamais répondu. Poutine souhaitait que l’expansion de l’OTAN n’inclue pas l’Ukraine (comme membre) et que les systèmes de missile nucléaire ne soient pas déployés en Roumanie ou en Pologne. Pensez-vous que les demandes de Poutine sont déraisonnables?

Larry C. Johnson – Je pense que les demandes de Poutine sont assez raisonnables. Le problème est que 99% des Américains n’ont aucune idée du type de provocation militaire que l’OTAN et les États-Unis ont effectué au cours des 7 dernières années. On a toujours dit au public que c’étaient des exercices militaires « défensifs ». Ce n’est tout simplement pas vrai. Maintenant, nous avons des nouvelles que DTRA finançait Biolabs en Ukraine. Je suppose que Poutine pourrait accepter de permettre aux systèmes de missiles nucléaires des États-Unis en Pologne et en Roumanie si Biden accepte d’autoriser des systèmes russes comparables à être déployés à Cuba, au Venezuela et au Mexique. Lorsque nous le regardons dans ces termes, nous pouvons commencer à comprendre que les demandes de Poutine ne sont pas folles ni déraisonnables.

Question 5 – des médias russes ont rapporté que les missiles russes «sol-air de haute précision» ont frappé une installation en Ukraine occidentale » tuant plus de 100 militaires ukies et des mercenaires étrangers. » Apparemment, ce centre de formation spécial des opérations était situé près de la ville d’Ovruch, à seulement 15 miles de la frontière polonaise. Que pouvez-vous nous dire de cet incident? La Russie essayait-elle d’envoyer un message à l’OTAN?

Larry C. Johnson – Réponse courte : oui ! Les frappes militaires russes dans l’ouest de l’Ukraine au cours de la semaine passée ont choqué et alarmé les responsables de l’OTAN. Le premier coup est arrivé dimanche 13 mars à Yavoriv, ​​en Ukraine. La Russie a frappé la base avec plusieurs missiles, dont certains sont hypersoniques. Plus de 200 membres du personnel ont été tués, ce qui comprenait le personnel des militaires et des agents des renseignements américains et britanniques, et des centaines de blessés supplémentaires. Beaucoup ont subi des plaies catastrophiques. Cependant, l’OTAN et les médias occidentaux ont manifesté peu d’intérêt à rapporter cette catastrophe.

Yavoriv était une base forte importante pour l’OTAN . Jusqu’en février (avant l’invasion de l’Ukraine de la Russie), le commandement de formation de l’Armée des États-Unis opérait de Yavoriv jusqu’à la mi-février. La Russie ne s’est pas arrêtée là-bas. ASB Military News rapporte que la Russie a frappé un autre site, Delyatyn, qui se trouve à 60 km au sud-est de Yavoriv (jeudi, je crois). Hier, la Russie a frappé Zytomyr, un autre site où l’OTAN avait précédemment une présence. Poutine a envoyé un message très clair-Les forces de l’OTAN en Ukraine seront considérées et traitées comme des combattants. Point final.

Question 6 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été léonisé dans les médias occidentaux comme un « chef de guerre » et un « Winston Churchill » moderne. Ce que les médias ne racontent pas à leurs lecteurs c’est que Zelensky a pris un certain nombre de mesures pour renforcer son emprise sur le pays tout en endommageant des institutions démocratiques fragiles en Ukraine. Par exemple, Zelensky a « interdit onze organisations d’informations appartenant à l’opposition » et a tenté d’empêcher le chef du groupe d’opposition le plus important de l’Ukraine, Viktor Medvedchuk, de gérer ses fonctions sous la fallacieuse accusation d’abriter un coffre-fort « financement terroriste ». Ce n’est pas le comportement d’un dirigeant qui est sérieusement attaché à la démocratie.

Quelle est votre position sur Zelensky? Est-il vraiment le « dirigeant patriotique » que les médias occidentaux prétendent?

Larry C. Johnson – Zelensky est un comédien et un acteur, pas très bon à mon avis. L’Occident utilise cycliquement le fait qu’il est juif pour cacher tous les contingents de néo-nazis qui l’entourent (et je veux dire de véritables nazis qui célèbrent toujours les réalisations de l’unité Ukrainienne Waffen SS se battant aux côtés des nazis de la Seconde Guerre mondiale). Les faits sont clairs – il interdit aux partis politiques d’opposition et il ferme les médias de l’opposition. Je suppose que c’est la nouvelle définition de « la démocratie ».

Question 7 – Comment cela se termine-t-il? Il y a un excellent poste au site de Moon of Alabama intitulé « Quel sera l’état de fin géographique de la guerre en Ukraine« . L’auteur de l’article, Bernard, semble penser que l’Ukraine sera éventuellement partitionnée le long de la rivière Dniepr « et au sud le long de la côte qui détient une population de la majorité ethnique russe ».  Il dit aussi:

«Cela éliminerait l’accès ukrainien à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie moldave qui est sous protection  russe. Le reste de l’Ukraine serait une terre confinée, principalement des États agricoles, désarmés et trop pauvres pour devenir une nouvelle menace pour la Russie à tout moment. Politiquement, il serait dominé par les fascistes de Galicia qui deviendraient alors un problème majeur pour l’Union européenne. « 

Qu’est-ce que vous en pensez? Est-ce que Poutine imposera son propre règlement territorial sur l’Ukraine afin de renforcer la sécurité russe et d’amener les hostilités à la fin ou un scénario différent est plus probable?

Larry C. Johnson – Je suis d’accord avec Moon of Alabama. L’objectif principal de Poutine est de garantir la Russie des menaces étrangères et d’effectuer un divorce avec l’Occident. La Russie a les ressources physiques pour être souveraine et indépendante et elle est en train de faire une réalité de cette vision.

Source : Larry C. Johnson: « The Ukrainian Army Has Been Defeated. What’s Left Is Mop-Up »

Par Mike Whitney • March 21, 2022


Source The Saker’s Blog

Par Le Saker

L’échec total des PSYOPs américaines en Russie

J’ai déjà écrit à plusieurs reprises que les Russes se sont fait botter les fesses par l’énorme machine de propagande de l’Empire du Mensonge. Mais lorsque j’ai écrit cela, j’aurais dû être plus précis et écrire que c’est vrai à l’extérieur de la Russie. À l’intérieur, c’est presque tout le contraire qui s’est produit.

La première semaine de la guerre s’est extrêmement bien passée d’un point de vue purement militaire, mais d’un point de vue socio-politique, je sais que beaucoup de Russes ont hésité et ont vraiment paniqué.

Mais à ce moment-là, les PSYOP occidentaux ont commis une énorme erreur : ils ont donné libre cours à une russophobie vraiment enragée et raciste tout en proclamant ouvertement que le régime nazi de Kiev était un défenseur « héroïque » de l’Occident. 

C’est une chose d’entendre dire que votre dictateur Poutine et son Mordor seront réduits en miettes et c’en est une autre de sentir la haine ouverte, directe et ciblée contre vous et votre peuple, c’est quelque chose que vous percevez moins avec votre esprit et plus, je dirais, avec votre « peau » ou vos « tripes »Une fois qu’il est devenu évident que la haine de l’Occident pour la Russie est absolue et totale et que le « mieux » que les Russes puissent espérer de nos « amis occidentaux » est d’être traités comme les Amérindiens ou les Boers par les Anglos, ce qui n’est pas du tout différent de la façon dont les nazis ont traité les Russes, la plupart des Russes ont compris de quoi il s’agissait réellement depuis le premier jour et même bien avant (je dirais depuis environ 1000 ans).

C’est à peu près tout ce qu’il a fallu pour que de nombreux Russes passent du mode « Mon Dieu, que va-t-il se passer ensuite ? » au mode « Nous ne nous rendrons jamais » ou, selon les mots de Molotov, « Notre cause est juste. L’ennemi sera vaincu. La victoire sera nôtre » (22 juin 1941).

Pour vous donner une idée de l’ampleur de la défaite pour les 5e et 6e colonnes opérant en Russie pour le compte de l’Occident, je pourrais mentionner que la popularité personnelle de Poutine et le soutien populaire à la dénazification et au désarmement du régime nazi en Ukraine sont supérieurs à 70 %.




Ukraine, Russie, Syrie… Appréhender l’échiquier mondial

Par Claude Janvier

Afin de comprendre à quoi sert le conflit ukrainien, il est nécessaire de comprendre les enjeux politiques, économiques et surtout qui tire les ficelles.

Relater tous les jours la guerre, comme font la plupart des journalistes des médias mainstream en mal de gros titres et de sensations fortes, n’apporte aucune compréhension des véritables faits. Une minorité de politologues, d’écrivains et d’enquêteurs diffusent de très bonnes analyses, relayées dans les médias libres. S’informer est donc toujours possible, à condition de le vouloir et de reléguer les diffusions lénifiantes et soporifiques des journaux télévisés, de BFMTV et du reste du PAF — paysage audio visuel français —, à sa juste place qui est : la poubelle.

Malheureusement, la réalité est tout autre. La grande majorité des gens, hypnotisée et scotchée quotidiennement devant leur écran de télévision, sont devenus des machines à gober la propagande. Le drapeau ukrainien flotte en haut à gauche des écrans TV, les artistes condescendants se mobilisent, les larmes de crocodile coulent à flots, les mairies font retentir les sirènes, et la Tour Eiffel s’est vue parée des couleurs bleue et jaune, grâce à Anne Hidalgo. La même qui avait fait éteindre le symbole de la France, le jour où Alep a été libérée. Sans commentaires…

À part la valeur pédagogique débouchant sur le fait que beaucoup de gens ont appris à quoi ressemblaient les couleurs du drapeau ukrainien, l’esbroufe et le bourrage de crâne sont totaux.

Dons pour l’Ukraine, pétitions en lignes, sollicitations dans les magasins, la machinerie humanitaire a enclenché le turbo et l’injection. L’Union européenne vibre à l’unisson ! Que c’est beau !

Nous aurions souhaité et nous espérons toujours la même ferveur intense, le même élan de fraternité, la même communion pour les massacres qui perdurent au Yémen (377 000 morts), au Donbass (15 000 morts), en Syrie (entre 400 000 et 500 000 morts) et en Irak (500 000 morts).

Mais rien, pas une ligne ou presque, pas de drapeaux qui s’agitent, pas d’artistes bobos déblatérant leurs compassions niaiseuses et sirupeuses, pas de BHL en visite, — notre grand reporter de guerre, mais en studio —, pas de dons, pas de soutien, pas d’élan fraternel, rien. Le néant total. Pire, à en croire la télévision à l’époque de l’invasion de l’Irak par les USA et la coalition internationale, il n’y aurait eu que des « frappes chirurgicales ». Quelle ignominie !

La présence des bataillons nazis présents en Ukraine, totalement adoubés par le président ukrainien et son gouvernement, est minimisée par la « grande presse », dans une complaisance crasse. Face à l’ignoble, la tolérance de la presse semble tellement surréaliste qu’on aurait du mal à y croire. Et pourtant, le cauchemar propagandiste a enclenché les turboréacteurs. À partir du moment où la presse mainstream en parle, gardez à l’esprit que la vérité est ailleurs et que c’est sujet à caution. Personne ne relate qu’il y a, peu ou prou, 102 000 paramilitaires dans l’armée ukrainienne ! — Wikipédia, Guerre en Ukraine —

Mais revenons brièvement à la situation en Ukraine et au Donbass.

L’Ukraine est, depuis le coup d’État de 2014, sous la coupe d’opérations étasuniennes, faisant avancer l’alliance militaire de l’OTAN qui est très hostile à la Russie. Ce vaste pays est devenu l’ennemi public n° 1 des USA et de ses vassaux. La péninsule de Crimée avec la base russe de Sébastopol est dans le viseur de l’OTAN.

La population de Crimée n’a jamais voulu faire partie de l’Ukraine. Un référendum fut organisé et une écrasante majorité de Criméens a voté pour le retour en Russie, dont ils avaient été séparés par une décision autocratique de Khrouchtchev en 1954. Bien entendu, les propagandistes occidentaux ont dénoncé cette « invasion russe », qui relève du fantasme le plus abject.

Quant à la région du Donbass, composée des provinces de Donetsk et Lougansk, les habitants, consternés par le coup d’État de 2014 et par les menaces de perdre leur esprit patriotique envers la Russie, ont proclamé leur indépendance. Depuis, l’enfer s’est abattu sur eux, et les bombardements successifs par le gouvernement ukrainien depuis 2014 ont fait plus de 15 000 morts.

Le protocole de Minsk signé le 5 septembre 2014 par les représentants de l’Ukraine, de la Russie, de la République populaire de Donetsk (DNR) et de la République populaire de Lougansk (LNR) était destiné à mettre fin à la guerre en Ukraine orientale. L’accord était centré sur un cessez-le-feu immédiat dans la région du Donbass, et demandait de procéder au retrait du territoire ukrainien des formations armées et du matériel militaire illicites, ainsi que des combattants irréguliers et des mercenaires. Traduisez les bataillons néonazis.

Cet accord n’a jamais été respecté par les présidents successifs ukrainiens depuis le début et la région du Donbass vit l’enfer depuis 8 ans. Outre le fait que la Russie ne pouvait pas accepter que des missiles de l’OTAN soient braqués vers Moscou depuis l’Ukraine, la diplomatie était bel et bien au point mort. Le président Poutine a donc pris une décision très difficile, à savoir de régler le problème. On peut le blâmer, on peut l’encenser, on peut le critiquer, mais les enjeux, comme nous allons le découvrir, sont loin d’être simples. Il y a une grande différence entre « celui qui fait la guerre, et celui qui crée le piège pour que la guerre se fasse ». Citation à méditer.

Il est avant tout nécessaire de comprendre qu’il y a trois grands courants qui dirigent la Terre :

1) Une oligarchie financière « libérale », la plus puissante et la plus riche. Elle est composée de politiciens, industriels, financiers, et patrons de médias, se trouvant dans le clan des démocrates américains incarné en ce moment par Joe Biden, de la City de Londres, du Canada de Justin Trudeau, de la majorité de pays de l’UE dont la France, du Japon, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et d’Israël.

Leurs valets obéissants et ultra-friqués tels que Bill Gates, George Soros, et les GAFAM — Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft — s’assurent de la propagande, du noyautage des états et de la censure.

2) Une oligarchie financière « impérialiste » à tendance nationaliste-populiste, devenue au fil du temps un challenger sérieux et dangereux pour l’autre faction, composée aussi de politiciens, d’industriels et de financiers, se trouvant dans le clan des républicains américains incarné par Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, de la Russie de Vladimir Poutine, du Brésil de Jair Bolsonaro, du Venezuela de Nicolas Maduro, et de la Hongrie de Victor Orban.

3) Et le reste des pays qui ne veulent pas prendre parti entre les deux, penchant tantôt pour un courant, tantôt pour l’autre, tout dépend des alliances, investissements et contrats économiques.

Les dirigeants des États-Unis, à l’abri dans leur arrogance en tant que « nation indispensable », n’ont pas de respect pour les autres pays du monde. Il ne faut pas oublier que depuis leur création, les USA sont en guerre contre un ou plusieurs pays.

Il est évident que la Russie représente un bloc que les USA doivent harceler constamment afin de la faire plier. Depuis le Kosovo et l’ex-Yougoslavie — ou je le rappelle il y avait des camps d’entraînements de djihadistes pour aller combattre en Syrie — les USA veulent faire plier, entre autres, la Russie et s’assurer d’avoir la main mise totale sur tous les pays de l’UE.

Le conflit actuel par l’Ukraine interposée est un épisode majeur de l’affrontement entre la faction libérale — USA, UE — et la faction impérialiste-populiste — Russie, Chine —

L’Ukraine est bien loin d’être dirigée par des altruistes. En effet, qui a entendu parler de la loi n° 38 sur les peuples autochtones votée le 1er juillet 2021 ? En substance, cette loi interdit aux Slaves — Russes et Hongrois — de parler leur propre langue. En finalité, les Slaves ne sont plus protégés en Ukraine et sont considérés comme des sous-hommes. C’est la première loi raciale votée en Europe depuis 77 ans. Allo BHL ? https://zakon.rada.gov.ua/laws/show/1616-20#Text

Quelle est donc la relation entre la situation en Ukraine et en Syrie ? Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre brièvement comment et pourquoi la guerre en Syrie a commencé. Depuis 2010, il apparaît qu’il existe des réserves énormes de gaz et de pétrole dans les eaux au large de la Grèce, de la Turquie, de Chypre et de la Syrie. Israël exploite les réserves de gaz et de pétrole syrien du plateau du Golan annexé depuis 1981 à la Syrie.

Selon des informations du journal libanais Al-Akhbar publiées en 2012, les Qataris avaient un plan, approuvé par l’administration Obama, pour construire un gazoduc qatari pour transporter le gaz vers l’Europe via la région syrienne d’Homs.

Ce gazoduc terrestre aurait démarré au Qatar, traversé l’Arabie Saoudite, puis la Jordanie, en évitant l’Irak pour arriver à Homs en Syrie, d’où il aurait bifurqué dans trois directions : Lattaquié sur la côte syrienne, Tripoli au nord du Liban, et la Turquie, afin de casser le monopole gazier russe en Europe et d’éviter un fret maritime plus long, plus coûteux et plus dangereux.

Le Président, Bachar el Assad n’a pas été d’accord et il a signé avec la Russie, le 25 décembre 2013, son premier accord de prospection pétrolière et gazière dans ses eaux territoriales. Le Président Bachar el Assad à dit non au pillage étasunien de ses ressources pétrolières.

La Syrie posséderait les plus grandes réserves de pétrole off-shore en Méditerranée, avec 2,5 milliards de barils, soit les plus importantes de tous les voisins à exception de l’Irak.

Tout au long de dix années de guerre meurtrière, de 2010 à 2020, les gouvernements des États-Unis, de l’Angleterre, de la France, de la Turquie, etc., ont soutenu, financé et armé des groupes et organisations de terroristes multinationaux de multiples allégeances et de diverses casquettes, ainsi que des milices séparatistes à leurs ordres. Ils ont délibérément mené des agressions militaires unilatérales et tripartites contre la République arabe syrienne, occupé certaines parties de son territoire, commis des meurtres et des destructions, procédé à des déplacements et à des changements démographiques, pillé ses richesses naturelles et historiques dont le pétrole, le gaz, les cultures agricoles et les antiquités, brûlé et détruit tout ce qu’ils n’ont pu voler, imposé toujours plus de mesures coercitives unilatérales au peuple syrien.

Vous n’avez jamais été informé par les médias que le 31 mai 2020, la République arabe syrienne a adressé une plainte officielle au Secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité contre les gouvernements de certains États membres, au premier rang desquels les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Turquie. Objet : « Mettre un terme aux ingérences hostiles d’États étrangers dans les affaires intérieures de la République arabe syrienne et engager tous les États membres à s’abstenir de toute pratique visant à saper l’indépendance et la poursuite du processus politique. »

Le plan, élaboré depuis plus de 20 ans, consistait à déstabiliser durablement la Syrie en commençant par renverser — préalable impératif — le régime de Damas. Les Occidentaux, qui jouent en façade le rôle qu’Israël joue en coulisse, vont donc insister lourdement pour que la Syrie tombe.

Les Occidentaux de ce fait, et derrière eux l’oligarchie financière mondiale « libérale », tentent par tous les moyens, depuis 2011, de faire tomber le régime syrien en multipliant les provocations, la guerre civile, les menaces, les mesures de rétorsion et les attaques sous faux drapeau.

Pour l’instant, et heureusement pour le bien de tous, la coalition internationale est mise en échec en Syrie. Mais, bien entendu, la faction oligarchie « libérale » essaye par tous les moyens d’arriver à ses fins. Pour cela, il faut faire plier la Russie. Et l’accès se nomme : l’Ukraine.

Depuis fin 2013, la Russie est l’ennemi du monde occidental, accusée de tous les maux : de vouloir faire la guerre un peu partout, d’être homophobe, raciste et antidémocratique, et de multiplier de prétendues tentatives de déstabilisation en tous genres (cyberattaques, ingérence dans les élections américaines en novembre 2016, etc.).

Pourquoi ? Parce qu’elle a bloqué la troisième guerre mondiale, parce qu’elle n’obéit pas au bloc « libéral », parce qu’elle est la championne du clan national-populiste, parce qu’elle est la seule capable de résister physiquement à l’oligarchie libérale (militairement et économiquement grâce à son rapprochement avec la Chine, autre puissance à tendance impérialiste), et donc parce qu’elle contrarie fortement l’accomplissement du plan !

Voilà donc à quoi sert l’Ukraine : à tenter d’inféoder la Russie à l’oligarchie financière « libérale » et à la faire plier sur le dossier syrien. Voilà ce qui se négocie en sous-main. Si c’est bien le cas, on le saura vite, soit par l’ouverture d’un nouveau conflit en Syrie, soit par une impossibilité de solutionner le conflit ukrainien.

Au sommet de Genève — juin 2021 —, le président Joe Biden avait reconnu la défaite de son pays en Syrie. Il s’était engagé à ne plus intervenir dans ce pays et avait reconnu que ce pays était protégé par la Russie. Engagement non tenu, car les forces américaines sont toujours omniprésentes en Syrie. Identiquement, il avait accepté la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec un prix du gaz légèrement supérieur à celui pratiqué habituellement par la Russie à titre de dommages de guerre.

Il est à noter qu’il y a une reprise depuis le début d’année 2022 d’évènements graves en Syrie :

– L’attaque d’une prison tenue par des mercenaires kurdes en zone illégalement occupée par les États-Unis où se trouvaient des djihadistes, en janvier 2022, serait la première étape du plan de recrutement US.

– L’élimination du calife de Daech, Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurashi, par un commando US, le 3 février 2022, a permis de placer à sa succession un chef plus docile.

– Une réunion, présidée par l’ancien président du Conseil des ministres syriens Riad Hijab et des responsables de la Confrérie des Frères musulmans, a donné lieu le 5 février 2022 au Qatar, à une répartition les rôles entre différents groupes djihadistes et des think tanks US.

– Des centaines de personnes se sont rassemblées le vendredi 11 février 2022 à Soueïda, grande ville du sud de la Syrie, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Les manifestants se sont rassemblés pour le cinquième jour d’affilée dans cette ville, après que les autorités aient retiré par erreur 600 000 familles inscrites au programme de subventions, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie.

Nous assistons plus à une émotion populaire par rapport aux conditions de vie plutôt qu’à un mouvement révolutionnaire comme il y a pu avoir en 2011. Quoique le noyautage est toujours possible. Il faut comprendre que la situation économique en Syrie est vraiment catastrophique. À cause de l’embargo américain, il y a peu ou pas d’électricité, pas de fuel pour le chauffage, le pain est rationné, les salaires y sont misérables, quand vous avez la chance d’en avoir un…

– Selon le SVR (Service de renseignement extérieur russe), la CIA serait en train de renouer — depuis février 2022 — avec les djihadistes au nord de la Syrie. Elle en recruterait pour mener des attaques sporadiques contre l’Armée arabe syrienne.

En conclusion, l’issue du conflit ukrainien et du conflit syrien permettra, je l’espère, une redistribution des cartes. Jusqu’à présent, la majorité de la planète était sous domination unipolaire, celle de l’oligarchie financière « libérale ». La résistance de la Russie et de la Syrie permet d’entrevoir le basculement vers un monde multipolaire où les peuples, enfin, pourront prospérer sans l’influence néfaste de la caste de va-t-en-guerre étasunienne.

La Syrie détient la clé du Moyen-Orient, et avec la Russie, ces deux nations détiennent les clés d’un avenir plus clément pour la souveraineté des peuples.

Claude Janvier

Écrivain, essayiste. Auteur de trois livres « coups de gueule ». Co-auteur avec Jean-Loup Izambert des livres « Le virus et le président ». IS édition. À paraître bientôt, avec les mêmes auteurs : Covid-19 : « Le bilan en 40 questions ». IS édition




Corruption : les Biden lâchés par la presse de gauche et accusés de collusion avec la Chine

[Source : bvoltaire.fr]

Par Gaëlle Baudry

Nous assistons, ces derniers jours, à un véritable règlement de comptes dans la presse américaine. Les grands titres de gauche reprennent enfin les révélations des titres de droite, vieilles de plus de dix-sept mois.

En effet, et non sans douleur, la presse non mainstream (ou favorable à Trump, disons-le), et en première ligne le New York Post, clame, depuis plus d’un an à qui veut bien l’écouter, la corruption du fils de l’actuel président, Hunter Biden, et les possibles conflits d’intérêts de son père alors que ce dernier était vice-président de Barack Obama. À ces révélations fracassantes, et juste avant les élections présidentielles de novembre 2020, la presse bien-pensante n’avait que « manipulation russe » à la bouche.

Aussi, il y a quelques jours, le très réputé New York Times avouait que l’ordinateur portable de Hunter Biden – à l’origine du scandale – existait bien. Pour le New York Post, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Après avoir été traîné dans la boue, accusé de tous les maux, voilà que le Post avait bien raison. Oserait-on demander des excuses ?

Pour rappel, au printemps 2019, Hunter Biden oubliait d’aller chercher son laptop [ordinateur portable, NDLR] dans une petite boutique de réparation du Delaware. Non sans esprit critique et conscient des enjeux (Joe Biden était investi pour les primaires démocrates), le jeune réparateur l’envoyait à Rudy Giuliani, ancien maire de New York et proche de Donald Trump. Une copie du disque dur (riche en éléments sur les frasques privées et les affaires professionnelles de Hunter) fut, elle, envoyée au New York Post pour diffusion. L’accusation de conspiration qui s’ensuivit était cousue de fil blanc.

Pourtant, les preuves de l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden n’ont jamais manqué. D’ailleurs, en octobre dernier, le journal Politico – de gauche – s’aventurait déjà en confirmant l’existence des fameux courriels. Parmi eux, deux dossiers principaux : les liens ambigus des Biden (père et fils) avec une société ukrainienne de gaz naturel remontant à 2015, en pleine crise de Crimée, et une possible affaire de corruption avec une société chinoise impliquant directement le « big guy », Joe, en 2017.

Depuis, d’autres éléments ont complété le dossier ; divers ouvrages ont été publié. Parmi eux, une enquête visant directement la Chine, « Red-handed : Comment les élites américaines s’enrichissent en aidant la Chine à gagner. » L’auteur de l’ouvrage, Peter Schweizer, enquêteur à succès du New York Times (qu’on ne peut donc pas discréditer comme étant pro-Trump), avouait qu’« en un quart de siècle, cette enquête est la plus effrayante que j’ai eu à mener ». Dans celle-ci, il soutient que la Chine a mis au point une stratégie bien ficelée : signer des contrats commerciaux avec les élites américaines pour ensuite utiliser ces liens à son avantage.

Au sujet du fils terrible, Peter Schweizer expliquait à Fox News que « les élites chinoises ont payé Hunter et la famille Biden 31 millions de dollars. En réalité, ce qui était au départ une histoire de copinage et de corruption doit désormais être considérée comme une affaire liée aux renseignements. Nous devons continuer à enquêter pour savoir si, oui ou non, la famille Biden est compromise avec la Chine. » Dans ce sens, la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, lance un appel au procureur général pour ouvrir une enquête sur les liens commerciaux de la famille présidentielle avec la Chine. 

« Joe et Hunter Biden sont depuis longtemps liés à Pékin et ont profité d’accords commerciaux louches avec le PCC. »

À cet égard, peut-on attendre quelque chose des élections de mi-mandat ? Pour Peter Schweizer, à n’en pas douter : 

« Si les Républicains reprennent la majorité à la Chambre des représentants, ils pourront certainement assigner à comparaître les personnes impliquées dans cette affaire, peut-être même le président en personne. »

Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?




Biden viendra-t-il déclarer officiellement la guerre contre la Russie

Par Lucien SA Oulahbib

Comme cela avait fuité de la bouche de Macron (« cela va durer ») et ce dans la même veine de ce qu’il avait déclaré il y a un an en vue de préparer le 12 juillet dernier (« je vais prendre des décisions difficiles », ce qui déboucha sur la nuit du « 5 août » ou l’abolition de fait des droits de l’Homme et du Citoyen dont la « suspension » présente ne serait qu’une accalmie, élections obligent), il s’avère (comme l’annonce Asselineau dernièrement) qu’en accentuant la livraison militaire d’armements, en insistant sur l’instauration d’un contrôle aérien au-dessus de l’Ukraine, en relativisant la présence de laboratoires militaires bactériologiques (et non pas de simples « labos » comme le prétendent les médias de « grand chemin »), la Secte trans/globaliste qui domine (hélas !) l’Occident a décidé de faire de l’Ukraine le terrain d’affrontement en quelque sorte « final » entre globalistes adeptes du Trans et patriotes désireux de préserver les acquis civilisationnels tout en les enrichissant. D’où la venue de Biden le 24 mars…

Il s’agit en effet pour cette Secte de faire plier non pas « la » Russie, mais toute alternative politico-culturelle possible qui commençait à s’affirmer de façon distincte au khomeynisme iranien et au post-maoïsme (quoique pour une part vérolé cependant à voir son accointance avec les magouilles autour de C.19 qui continuent, pour une part parce que la mafia maoïste n’est pas homogène) puisqu’il est possible d’observer que la Secte Trans/globaliste veut à tout prix empêcher que le groupe de Visegrád (trop « trumpiste » pour certains) se rapproche via la Hongrie de la Russie et ce malgré les différents entre la Tchéquie et cette dernière (dû à l’explosion d’un dépôt de munitions à destination, déjà, de l’Ukraine, et ce en 2014, date de l’officialisation en réalité — Minsk II — de la guerre larvée dans le Donbass…).

Les pressions budgétaires de l’UE sur la Pologne et la Hongrie en sont un avant-goût, et il faut y voir moins une affaire « juridique » qu’un différend profondément civilisationnel qui oppose deux conceptions du monde, comme en Ukraine aujourd’hui : d’une part la volonté globaliste de modéliser les flux multiformes (santé, usines de GPA en Ukraine même, identité numérique comprises) en direction du Trans cybernétique ; d’autre part la volonté patriotique de préserver et enrichir (comme il a été dit) les acquis civilisationnels qui font de l’aventure humaine le vrai lieu de la pluralité créatrice et libératrice.

Car, comme le dit Douguine, il s’agit de défendre en fait la liberté humaine contre cette dérive techniciste qu’est devenu le monde dit « libéral », terme qu’il faut alors prendre plutôt désormais dans son sens américain et non plus européen (au sens de Locke : la liberté ce n’est pas la licence, infra) ; il s’agit donc bien d’une dérive, d’une perversion profonde et d’un accaparement modélisé de la liberté individuelle soumise de plus en plus aux appâts manipulateurs de groupes affairistes, hygiénistes, scientistes, consuméristes avides de transformer goûts et couleurs, désirs et motivations, afin de dé(cons)truire la « force de travail » dispersée, dissoute, en addictions diverses consommant des imaginaires de plus en plus réalistes (Métaverse) et en attendant des séries Netflix accompagnant les humeurs et cherchant à les modeler vers la fluidité du Trans.

Voilà ce qui transparaît en sous-main. Et cela couve depuis la victoire du courant queer (foucaldien) au sein de la Secte globaliste (devenue de plus en plus « Trans ») qui depuis les jeux de Sotchi de 2014 (encore cette date…) n’a de cesse d’envenimer les relations avec la Russie (alors que Poutine voulait adhérer à l’OTAN en 2000). Celle-ci pense, comme naguère les théoriciens communistes et gauchistes (Deleuze par exemple) — et pour la plupart ralliés désormais sinon à la secte du moins à ses principes (santé, identité numérique, avec l’écologisme comme cheval de Troie) —, que son modèle de monde ne peut souffrir d’aucune exception (d’où d’ailleurs, sur le plan sanitaire, la nécessité de passer au stade supérieur en juillet prochain par l’obligation vaccinale, mais décidée cette fois simultanément par l’OMS et l’UE). Comme si seule l’universalisation horizontale de son modèle « trans-cybernétique » via son application mondiale serait la garantie, la preuve par neuf de sa véracité objective intrinsèque (le vrai universel), alors qu’elle en est plutôt la négation destructrice et donc l’expression émergente du réel Troisième totalitarisme (le djihadisme en étant au fond, l’aiguillon médiocre, ses soldat(e)s portant la muselière C.19 et se faisant injecter tout autant).

Face à cela, la mort nucléaire (possible) qui vient — car décider de fermer l’espace aérien ukrainien sera une déclaration de guerre en bonne et due forme —, une course contre la montre s’engage bel et bien entre cette Secte globaliste du Trans cybernétique non plus seulement irrationnelle, mais anti-rationnelle (au sens de basculer dans la frénésie névrotique du sanguinaire assoiffé d’affrontements) et tous les partisans d’une liberté réelle qui refusent d’opposer la préservation des acquis civilisationnels et leur évolution multiforme, mais décidée démocratiquement, c’est-à-dire non pas par des groupes, de surcroît non élus, qui s’accaparent la liberté pour en faire une licence — comme le dénonçait, répétons-le, Locke (Second traité du gouvernement civil chapitre II, 6) —, une perversion qui détruit la nature humaine et citoyenne au profit d’un modèle monstrueux posant la manipulation génétique et génitale comme étant ses deux mamelles ou le néo-nazisme en acte (II), celui d’une Tragédie qui non seulement va venir, mais est déjà là.