Il est temps de s’unir pour sauver la liberté d’expression, enseignants, soignants, médecins, avocats, journalistes, citoyens !

Par N Delépine https://t.me/DrDelepine

Et regardons cette affiche gouvernementale parue en août 2014

Qu’est-ce qui a mal tourné ?

Soutenons de toutes nos forces le professeur de philosophie René Chiche, comme nous soutenons les médecins poursuivis, des plus célèbres Perronne, Wonner ou Raoult, aux inconnus seulement vénérés par leurs patients qu’ils ont sauvé malgré l’interdiction de les soigner du gouvernement et du ministre Véran. Ils sont poursuivis par l’Ordre, convoqués discrètement parfois au commissariat par dénonciation de l’assurance maladie de leurs ordonnances d’antibiotiques, zinc ou hydroxychloroquine.12 Écoutez le récit du cardiologue Julien Devilleger.

Sinon, j’aimais beaucoup l’humour grinçant de Rene Chiche :

@rene_chiche

« En soutenant Israël, j’ai perdu cinquante abonnés ici. En soutenant Raoult, j’en ai encore perdu cent cinquante. En soutenant Platon, je vais probablement en perdre dix mille. Peu importe, je continuerai à dire ce qui me semble juste et à répondre aux objections significatives. 6:06 PM · 22 mai 2021·Twitter »

@rene_chiche En réponse à @jchribuisson

« Déconfinement » est laid.
Comme vacances apprenantes.
Comme distanciation sociale.
Comme gestes barrières.
Comme impacter.
Comme cellezéceux. 2:48 PM · 12 mai 2020

Mon amie, agrégée de mathématiques pures et enseignante par l’amour des jeunes et des mathématiques qu’elle tente de réconcilier, Melle Karen Brandin a attiré notre attention sur l’attaque indigne dont est victime le professeur agrégé de philosophie Mr René Chiche dans son bel article La parole en danger — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca).

Elle a régulièrement publié des tribunes sur France soir3 ou nouveau-monde.ca et tenté d’éveiller les parents sur le danger de la destruction de l’enseignement des mathématiques qui s’est aggravé encore récemment, sur l’indifférence des jeunes à la perte de la langue si importante tant en littérature qu’en mathématiques et dans la vie courante, pour savoir exprimer ses émotions, son absence conduisant inéluctablement à la sauvagerie et à la violence montante dont nous sommes tous témoins.4 Ici elle attire notre attention sur l’infâme attaque d’un enseignant de philosophie pour « opinions » différentes des autorités, semble-t-il.

« Par Karen Brandin

Ils sont médecins, parlementaires, avocats ou bien encore enseignants, et s’ils ne meurent pas tous, tous sont frappés, visés depuis quelques mois au sein d’un régime malheureusement plus vraiment d’exception, un régime pudiquement qualifié de démocratie dégradée, par des procédures-bâillons et autres mesures vexatoires destinées à sanctionner à grand renfort de blâmes iniques, leurs voix simplement engagées et courageuses, mais décrétées dans le “monde d’après”, indésirables, car discordantes. Des voix douces ou fortes, que l’on tente tour à tour de nous les présenter comme irresponsables puis comme carrément “menaçantes” pour notre sécurité, car fleurant bon la dérive sectaire. Bref, voici quelques mois que ces femmes et ces hommes, du simple fait d’une parole libre, se retrouvent marqués du sceau de la lettre écarlate de l’indignité. Et pendant que la libre expression brûle, on regarde ailleurs. 

C’est parce que l’on a attiré mon attention sur la toute récente procédure disciplinaire visant un prof agrégé de philosophie, R. Chiche et certaines réactions de satisfaction qu’ont manifesté sur les réseaux sociaux de courageux… anonymes, que j’ai décidé d’écrire ce simple billet de (mauvaise) humeur. Puissent ces quelques lignes faire office de modeste tremplin et inspirer dans un élan de solidarité nécessaire des collègues aguerris, prompts à produire une tribune de soutien bien plus aboutie à destination de l’ensemble de ces professionnels, héros ordinaires et de ce fait, extraordinaires. »

Je fus effondrée à la lecture de cet article, puis de quelques tweets du professeur 5 et de ses détracteurs. Me permettra-t-on de faire écho à Karen ou bien me dira-t-on comme au professeur Chiche pour la médecine, que la philosophie ne me concerne pas ? Triste époque dans laquelle des éditorialistes incultes, au moins dans certains domaines qu’ils commentent, successivement virologues de pointe puis géopoliticiens ou spécialistes du climat, ont tous les droits, mais où le citoyen choqué de la « désinstruction nationale »6 n’aurait pas le droit de tenter de défendre les enfants !

Espérons que d’écho en écho, des universitaires, des professeurs, des chercheurs arrivent à attirer les regards du peuple, des élus, de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour que cessent ces chasses aux sorcières.

René Chiche attira d’abord mon attention par sa défense de la classe de philosophie tellement importante dans la scolarité de TOUS les lycéens. Mais il échoua, isolé probablement soit sur le fond, soit par le sinistre « pas de vagues » tout puissant à l’éducation nationale.

On a déjà dû lui en vouloir beaucoup avec son livre terrible paru en 2019 :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée parce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. (….) »

MAIS LA CATASTROPHE ALLAIT S’AGGRAVER avec le confinement, les cours en distanciel, en visio, les jeux vidéo remplaçant les discussions entre profs et élèves, l’arrêt de la vie avec ce confinement aveugle et criminel.7

Les enfants furent sacrifiés par la casse de l’Éducation Nationale et de l’Université, progressivement, en douceur, discrètement depuis les années post soixante-huitardes, comme le démontra René chiche ou avant lui Jean-claude Michéa et quelques autres8. Ce dernier nous avait prévenu, dans L’enseignement de l’ignorance : “ce ne serait plus cette vigilance que l’on attendrait du corps enseignant à l’avenir, mais une soumission résignée, faute d’une soumission heureuse“.

Au nom d’une pseudo égalité, la civilisation woke nous envahit de plein fouet et détruit trois mille ans d’histoire. Les lecteurs de Voltaire, Molière, Racine, Hugo, Stendhal et tous les autres disparaissent bientôt dans les caves des résistants devenus antisémites, extrême droite, homophobes et toutes sortes de phobes… Il est temps de réagir avec force.

Les enfants furent en plus dramatiquement sacrifiés par la pseudo-crise covid et le sont encore par les menaces d’injections géniques mortelles, malgré les aveux de Pfizer sur l’efficacité zéro pour éviter la transmission ! Ce qui n’empêche pas une collaboratrice du ministre de la Santé de proclamer sur sud radio il y a quelques jours que le vax protégerait des formes graves et qu’en conséquence les non-vax ne devraient pas être réintégrés… Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… comme aurait dit Goebbels…

Et certains doyens n’hésitent pas à prévoir de saboter encore cet hiver l’enseignement normal en présence des étudiants au savoureux et délirant prétexte d’économiser le chauffage en raison de la guerre en Ukraine..

ALORS QUELLE FUT LA FAUTE DE NOTRE PHILOSOPHE ? En parcourant twitter (seulement visible, mais encore interdit de commentaires pour moi) je découvrais quelques remarques :

Ce doit être très vilain de vouloir défendre un lycée d’exception qui permettait à de jeunes sportifs ou artistes de mener parallèlement leurs doubles études par des horaires aménagés. Mais cela doit choquer le wokisme parisien ambiant qui consacre des millions à des associations douteuses, mais laisse détruire ou fait détruire ce haut lieu de l’enseignement public. Un jeune violoniste ne serait pas à égalité avec un voyou qui traîne dans ce même quartier ? Quelle honte ? Qui va-t-on aider ? Profitons-en pour signer et faire connaître cette pétition. 9

@rene_chiche

L’éducation nationale engage une procédure disciplinaire contre moi pour des « propos inappropriés tenus sur Twitter envers des personnalités publiques, sur la politique sanitaire du gouvernement et sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine » ! ‬

Le délit d’opinion est-il rétabli ? 05/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis allé consulter mon dossier au rectorat pour prendre connaissance des éléments sur la base desquels l’administration engageait une procédure disciplinaire à mon encontre. Comme j’ai trouvé qu’il était vide, j’y ai déposé mon livre sur la désinstruction nationale. À suivre. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis sidéré par la sanction injuste qui vise en la personne d’@alainhoupert‬ un parlementaire dans l’exercice de sa fonction, fonction qu’il incarne qui plus est avec honneur et droiture. Tout mon respect et mon soutien ferme à vous, cher Monsieur. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je n’ose même plus dire que j’aime le pied de cochon de peur d’enfreindre mon devoir de réserve et de loyauté. Oh, et puis tant pis ! Voilà qui est fait ! 09/11/2022 00:15

René Chiche

Je ne suis pas surpris qu’un régime politique qui a supprimé la classe de philosophie diligente des poursuites contre un professeur de philosophie qui fait son travail. Non, je ne suis pas surpris, mais cela m’inquiète. Et cela devrait nous inquiéter tous, à vrai dire. 10/11/2022 22:25

@rene_chiche‬‬

Si défendre la transmission, c’est être conservateur, je suis conservateur. Si défendre l’égalité, c’est être de gauche, je suis de gauche. Si prendre au sérieux les dégâts causés par l’homme sur le vivant, c’est être écologiste, je suis écologiste. Etc. Vive l’intelligence ! 11/11/2022 14:21

Voici quelques exemples dont on pourrait écrire un livre, comme de nombreuses autres réflexions intelligentes de twittos récoltées sur twitter ou ailleurs, tant il est vrai que le réveil de l’importance cruciale de la liberté, de la liberté d’expression, de la liberté de chanter, de publier, de rêver, de critiquer commence à réapparaître aux yeux de beaucoup de nos concitoyens. Ces libertés sont inscrites depuis plus de deux siècles dans nos constitutions que nous avons tous cru qu’elles étaient gravées dans le marbre, indestructibles et que les signes de maladie de notre liberté n’étaient que ceux d’une virose passagère…. Mais non la liberté n’est pas une pile Wonder et elle s’use très vite si on ne la protège pas de toutes nos forces

Nous avons comme d’autres rappelé ces notions fondamentales qui semblent oubliées aujourd’hui et tenté de les défendre y compris en justice10

La liberté d’expression11

Fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. 

Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.



Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0 on peut lire ces phrases fondamentales :

La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

© AFP

« La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la “libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre “droit de savoir.” De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. “Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception,” a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. »

Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

« C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socio-religieuses de son environnement. »

C’est bien ce que tente de faire René Chiche et que tant d’autres ont oublié. Défendons-le comme tous les citoyens libres de leurs opinions et prêts à les défendre.


1 Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son ITW récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker

2 l est invraisemblable que ce Conseil s’arroge le droit de poursuivre des médecins pour des opinions de plus scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée Unique.

3 Profs, parents, élèves, unissez-vous ! | FranceSoir juin 2021

4 19/06/2022 Karen Brandin

L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de « résistants ». Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler « de » et « à » ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre « à leur tour » ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires. (…) Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

5 Que je ne suis plus depuis longtemps ayant été éjectée de twitter… j’espère que l’ère Elon Musk me permettra de retrouver les échanges utiles d’autrefois… c’est ainsi que j’avais découvert René Chiche et sa défense de la classe sacrifiée de philosophie.

6 Voir l’excellent livre de René Chiche

7 Autopsie d’un confinement aveugle n et g Delépine, Fauves éditions, sept 2020

8 Citons par exemple dès 2005 La fabrique du crétin : La mort programmée de l’école Broché — 22 août 2005

de Jean-Paul Brighelli (Auteur), Bernard Lecherbonnier (Préface)

présentation d’Amazon Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu’on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d’années ce qui fut l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses « preuves » : l’école a cessé d’être le moteur d’un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?

9 Jaumelina SALARIS  Petition à M Pap Ndiaye (ministre de l’Éducation nationale)  NON à la fermeture du Lycée général Brassens, Paris XIXe par la Région Île-de-France. Mme Pécresse, Mr Pap Ndiaye, M Kerrerro, Mme Hidalgo

Nous avons appris que le lycée Brassens serait fermé brutalement dès la rentrée scolaire de septembre 2023 sans aucune concertation préalable. 

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France, nous nous opposons à cette décision.

Le lycée Brassens doit continuer à accueillir les élèves à horaires aménagés se destinant à des carrières artistiques et culturelles en musique, danse et chant. Leurs projets en dépendent, les efforts qu’ils fournissent depuis longtemps pour mener de front leur scolarité et une pratique artistique de haut niveau le justifie. 

Les classes à horaires aménagés des lycées parisiens permettent aux élèves sélectionnés au niveau régional, national, voire international de suivre une carrière artistique rigoureuse et déjà professionnalisée grâce à un aménagement du temps scolaire en demi-journées. Ce sont des élèves motivés et travailleurs. Le lycée Brassens jouit d’une excellente réputation. Il brille par sa mixité scolaire, sa capacité à faire cohabiter des élèves d’origines et de milieux divers, par les projets qu’il porte. 

La fermeture du Lycée Brassens aurait pour conséquences :

– La remise en cause, pour les élèves, de leur premier vœu d’affectation et leur choix de lycée validés par le Rectorat.

– La remise en cause de leur scolarité en horaires aménagés dans un autre lycée parisien.

– Une année scolaire marquée par l’incertitude quant à la poursuite de leur activité artistique intensive, quant à la possibilité de poursuivre leurs spécialités pour le baccalauréat.

– Une augmentation du nombre d’élèves dans les classes des établissements où ils seront affectés.

– La perte d’un septième lycée parisien en septembre 2023 puisqu’il est prévu que 6 autres lycées de la capitale fermeront leurs portes à la rentrée prochaine.

– La réaffectation dans différents établissements parisiens des personnels qui y travaillent.

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France vous demandons de revenir sur votre décision prise sans concertation de fermer le lycée Brassens dès la prochaine rentrée scolaire. Les élèves du Lycée Brassens ont le droit d’étudier en toute sérénité et de travailler à l’obtention de leur diplôme du Baccalauréat. La communauté éducative doit pouvoir assurer le suivi des élèves jusqu’à la fin du cycle terminal. Les élèves affectés par le Rectorat au Lycée Brassens après avoir réussi leurs examens d’entrée au CRR, au CMA 12, au CNSM et à La Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique doivent pouvoir poursuivre leur scolarité en horaires aménagés dans leur établissement d’affectation.

10 [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins | FranceSoir

11 Liberté d’expression et d’opinion et censures internationales — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)




Jacques-Marie Bourget, reporter de Guerre et écrivain : « Il y a longtemps que la presse occidentale a perdu son honneur »

[Source : lexpressiondz.com via investigaction.net]

Par Hocine NEFFAH

Jacques-Marie Bourget est un grand reporter de guerre et écrivain dans le domaine politique. Il analyse la propagande des médias occidentaux et leur propagande qu’ils mènent sur la guerre en Ukraine. Il aborde le nouvel ordre mondial qui s’esquisse actuellement en soulignant qu’« il se met chaque jour en place ». Il ne ménage pas les Etats-Unis, en martelant que « la trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan ». Il aborde le rôle de l’Algérie à l’aune de la crise énergétique qui frappe le monde en général et l’Occident en particulier. À ce propos il souligne que « L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le «renouvelable», devrait puiser plus de richesse de ce chaos ».

L’Expression : Quelle analyse faites-vous du traitement médiatique de la guerre en Ukraine par les médias occidentaux?

Jacques-Marie Bourget : Pour répondre à votre question, il est nécessaire de garder son calme tant la situation est extravagante, jusque-là inconnue même lors des autres guerres néocoloniales de l’Otan et de la « Communauté internationale ». Nous assistons à un épisode historique que l’on peut qualifier de disparition de l’intelligence, de la pratique du doute et de tout exercice de la logique. Intellectuellement, cette guerre a provoqué un chaos. Il est bon de rappeler qu’au début de la Première Guerre mondiale, des journaux français ont titré: « Les balles boches ne tuent pas ».. Nous sommes revenus à cette époque. Un exemple, la « Charte de Munich », née en 1971 mais reprenant la « Charte des devoirs professionnels des journalistes français », de 1918, sert aujourd’hui de paillasson.
Cette Charte précise par exemple qu’un journaliste ne doit pas hésiter à prendre des risques pour respecter la vérité. L’article 9 exige de ne pas confondre le métier de journaliste avec un acte de propagande. Je ne vais pas plus loin, mais vous mesurez où en est rendue la folie de presse.
Toute « l’information » publiée, diffusée est de source inconnue, et quand elle l’est, elle provient uniquement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou de l’Otan et bien sûr d’Ukraine. Nous n’avons aucun contrepoids ou contre-mesure.
Tout est propagande. Mieux on mobilise la psychologie de Café du commerce pour se mettre, au choix, « dans la tête de Poutine », ou globalement dans la peau de la Russie. Heureusement pour la presse ce n’est pas grave puisqu’il y a longtemps qu’elle a perdu son honneur. Il suffit de rappeler l’horrible séquence des Armes de Destruction Massive de Saddam Hussein, un bobard sciemment forgé à Washington. Autant que possible, lors des guerresprécédentes de l’Otan, la presse tentait mollement d’avoir un ennoyé spécial du côté de « l’ennemi »… C’est fini. Qui rapporterai un crime commis contre les Russes serait professionnellement liquidé comme un « complice de Poutine ». Je n’ai jamais vu une telle haine unanime.

Sommes-nous à la veille d’un nouvel ordre mondial qui se fera dans la douleur?

Oui, il se met chaque jour en place. La Russie fait géographiquement partie de l’Europe, et culturellement aussi, Voltaire et Diderot se réfugiaient à St Pétersbourg.
En 1990, lors de la fin de l’Urss, la logique voulait que la Russie renoue avec ce passé et forme un bloc. Cette perspective a effrayé les intérêts américains qui veulent garder « leur » Europe des 27 comme cette colonie spécialement fondée pour eux par Jean Monet, agent de la CIA, et Schumann, ministre de Pétain. Autre but parallèle, si possible détruire les capacités économiques et militaires de la Russie. Poutine était en quelque sorte « contraint » de se protéger à l’ouest des avancées de l’Otan… Et dès lors, de se retourner vers l’Asie et l’Afrique. Le nouvel ordre mondial est en marche, sous nos yeux. Et il est positif pour l’Afrique du Nord et tout le continent.

Quel est le rôle des USA dans l’exacerbation de la crise en Ukraine et quelles seront les conséquences de cette guerre sur l’Europe?

Son rôle est essentiel, moteur, puisque les USA se sont discrètement installés en Ukraine juste après la fin d’Hitler. À partir de 1990 ils ont agi à visage découvert jusqu’au coup d’État de Maïdan, provoqué par Washington. C’est lui qui marque l’arrivée de la Maison-Blanche au pouvoir en Ukraine, aidée par le Royaume-Uni dont le rôle de supplétif est primordial. Les conséquences pour l’Europe? Ce sont la ruine, la division, peut-être l’éclatement avec une Allemagne qui rompt les amarres de la « solidarité » et se lance dans la construction d’une armée toute neuve et surpuissante. Berlin peut se vivre enfin, sans entraves, en pion américain et israélien, ce qui est dans ses gènes depuis 1950. Pour l’Europe vont rester le chômage, une augmentation folle des prix et une extrême paupérisation.

Assistons-nous à un déplacement du centre de décision mondial sur fond de résistance de l’Occident en général et les USA en particulier?

La trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan. Il ne peut aller plus loin et l’Ukraine est sa dernière carte en dépit des désirs du lobby militaro-industriel qui, de fait dirige le pays. Après, si la folie continue de présider, il faudra s’attaquer à la Chine, peut-être à l’Inde, et alors l’Amérique reviendra au temps des cow-boys. D’autant que la situation intérieure du pays ne tient que grâce à la planche à imprimer des dollars. Indubitablement, Washington va devoir descendre de la première marche du podium des maîtres du monde.

Comment expliquez-vous l’attitude de l’Europe à l’égard de l’Ukraine alors que quand il s’agit de la Palestine elle fait dans l’indifférence tous azimuts?

Nous venons d’avoir une terrible suite d’assassinats de Palestiniens. Israël réduit chaque jour ses règles qui n’ont rien à voir avec le droit. Tout cela ne fait pas une ligne dans les journaux occidentaux. Après l’attentat du 11 septembre, les USA et Tel-Aviv ont réussi à faire croire au monde que les Palestiniens étaient tous des « terroristes islamiques ». Dès lors, ils ont cessé d’apparaître dans la presse otanesque. Israël occupe une terre, la Palestine, puis Jérusalem et le Golan…
Pas de protestations. L’Otan décide de retirer le Kosovo à la Serbie, son chœur historique, et bombarde cette nation d’Europe… Tout va bien. En 1991 à Bagdad, les Américains pulvérisent 400 femmes et enfants dans l’abri. Cela n’est pas un crime de guerre et cette honte n’est jamais mentionnée. Seule la mise en place d’un nouvel ordre mondial peut placer Israël en situation de fragilité et l’obliger à changer sa politique criminelle.
Par ailleurs, il faut noter le rôle joué par l’Algérie dans la réconciliation des factions palestiniennes alors que, sur le terrain, de nouvelles entités combattantes voient le jour, non directement liées à l’OLP, avec pour but l’instauration d’une véritable guérilla contre l’État d’occupation

Pensez-vous que le monde unipolaire est devenu obsolète?

Oui, ce monde se conjugue au passé. À l’intérieur même de l’Europe ne nouveaux pôles vont apparaître. Antonio Gramsci l’avait annoncé, mais cette fois le « vieux monde » est mort.

Quel rôle pourrait jouer l’Algérie au niveau international à l’aune de la crise gazière inédite qui affecte l’Europe?

L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le « renouvelable », devrait puiser plus de richesse de ce chaos. Un moment stratégique afin d’investir ces revenus de façon égalitaire et visionnaire. Ce qui n’est pas facile. Il faut en même temps préparer la fin du gaz et du pétrole, même si cela survient dans un siècle. Cette richesse du sous-sol, et une position de « non alignée », doit permettre à l’Algérie d’être un lieu d’échange entre de nouveaux alliés. La Russie, la Turquie, l’Inde et même les Émirats vont désormais compter ici. Ce qui repousse les rêves américains -et français- dans les limbes.




La croix gammée, en pendentif ou en boucle d’oreille ?

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Lors d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU, le gouvernement français assume vouloir protéger la mémoire nazie. S’il le fait, c’est très probablement au nom des droits de l’Homme et pour la victoire du camp du Bien en Ukraine.

Les faits

La Russie a soumis, ce vendredi 4 novembre, un projet de résolution devant l’Assemblée générale de l’ONU, qui condamne la glorification du nazisme. Elle l’a fait chaque année, systématiquement, depuis 2012. Cette année, 52 pays, ceux du bloc atlantico-occidental (sauf Israël qui sauve l’honneur, tout de même), ont voté contre cette proposition. Ils arguent que la Russie se servirait de cette résolution pour justifier son opération militaire spéciale, dont l’un des objectifs stratégiques présentés dès le début par Vladimir Poutine est de dénazifier l’Ukraine.

Ah bon !? Alors comme ça, la Russie avait l’intention d’attaquer l’Ukraine dès 2012 ? Alors qu’à cette époque le coup d’État d’Euromaïdan n’avait pas eu lieu, que l’Ukraine était liée à la Russie par des accords économiques et de sécurité. C’est du reste en novembre 2013 que l’UE a mis le couteau sous la gorge du président ukrainien Viktor Ianoukovitch : « Si vous voulez avoir un accord avec nous, cassez complètement celui avec la Russie ! » S’en est suivi le coup d’État de 2014 piloté par les USA, en période de trêve olympique…

Et depuis 2014 ! Nul n’avait remarqué que le mouvement politique paramilitaire Pravi Sektor se revendiquait néonazi ? Nul n’avait remarqué que le parti politique Svoboda était nazi ? Comme en témoigne son logo sur lequel je reviendrai.

Et depuis que les formateurs otaniens s’occupent de l’armée de Kiev, ils n’avaient jamais remarqué les tatouages en forme de croix gammée sur la peau de certains ? En particulier ceux des bataillons Azov, Aidar et les autres. C’est le moment d’évoquer leurs insignes, qui sont le même que le logo du parti Svoboda, c’est-à-dire une reprise intégrale (un copier-coller si vous voulez) de l’insigne de la division SS « Das Reich ». Celle-là même qui commit des atrocités à Montauban, Limoges, Tulle… et le massacre du village d’Oradour-sur-Glanes. Si vous en voulez la preuve, allez à Oradour-sur-Glanes. Pour entrer sur le site du village historique, vous passez par un petit musée dans lequel est contée l’histoire de cette division qui exécuta bien des atrocités en Ukraine (Ah ?) avant de s’illustrer tristement en France.

Alors, toutes les arguties pour justifier ce vote ignoble, dégueulasse, honteux, ne tiennent pas la route un quart de seconde. Les grands principes de l’humanité sont passés après les calculs putrides et stupides de petits politicaillons merdeux, qui, je l’espère, finiront dans les poubelles puantes de l’Histoire.

Cela dit, pour qui est à l’écoute des signaux faibles, ce n’est pas tout à fait une surprise.

Des signaux précurseurs

Dans un précédent article, à propos des mesures gouvernementales prises à l’occasion de la crise du Covid, j’avais écrit : « Le code de Nuremberg a été élaboré au cours du procès des médecins nazis à Nuremberg afin que les horreurs commises par les nazis sur le corps humain ne se reproduisent plus. J’en déduis logiquement que toute décision, politique ou autre, qui contrevient au code de Nuremberg est d’essence nazie. » C’est bien ce qui s’est passé. Les mesures gouvernementales étaient bien d’essence nazie. Dans un article suivant, écrit à quatre mains avec Mathias Masclet, nous revenions plus fondamentalement sur le fait que les bonnes intentions hygiénistes et sanitaires avaient produit les pires atrocités. Toujours de bonnes intentions pour justifier des saloperies. Aujourd’hui, ce sont les droits de l’Homme, la démocratie…

Tiens ! la démocratie ? Mais la démocratie n’est-elle pas indéfectiblement liée à la liberté d’expression ? Alors qu’en est-il de la censure pratiquée par les gouvernements occidentaux à l’encontre des médias dissidents ? Ainsi, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, qui lors de son discours du 23 septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU, a appelé à une censure à l’échelle mondiale. Qu’est-ce que la censure sinon le fait de considérer que la liberté d’expression est un délit, et pourquoi pas un crime. J’évoque du bout des lèvres la répression sanglante du mouvement des Gilets Jaunes, qui à l’instar de la censure, relève de l’État totalitaire en général, et non spécifiquement de l’idéologie nazie. Ajoutons pour finir que tout cela, répression, censure, protection de la mémoire nazie, nous est présenté enrobé d’une novlangue que radio Paris et sa propagandastaffel maîtrise à la perfection.

80 ans, le temps de l’oubli

Dans nos pays l’espérance de vie est environ de 80 ans. C’est-à-dire qu’en 80 ans la population de nos pays s’est presque entièrement renouvelée, à l’exception de la bordure marginale droite de la courbe de Gauss : les heureux dont la longévité dépasse l’espérance de vie. Si bien que 80 ans, c’est le temps de l’oubli. Pas l’oubli de la mémoire qui, elle, est écrite dans les livres d’histoire, mais l’oubli des corps qui ont vécu pendant ce temps, l’oubli de ce que nos anciens ont pu vivre dans leur chair et dans leur âme. C’est le temps de la relativité. Par exemple, les politiciens occidentaux évoquent actuellement la possibilité d’une confrontation nucléaire avec une légèreté hallucinante. Aucun n’était à Hiroshima ni à Nagasaki. Mais une chose pourrait compenser cela : la conscience. Au moins s’ils en avaient une. Malheureusement, ils nous montrent qu’ils n’en ont pas.

Le gouvernement a oublié les Juifs, et les autres (résistants, opposants politiques, homosexuels…), qui ont été raflés en France sous l’occupation et ne sont jamais revenus des camps. Il chie sur leur mémoire et sur leurs descendants. Mais, dans le cercle restreint des Joe, Ursula, Manu et les autres, cela serait « tendance ». Tout cela devient relatif. Un bon prétexte, élaboré par un cabinet de conseil grassement rémunéré fera l’affaire.

NON ! Il n’y a pas de prétexte qui vaille. Il y a une hiérarchie dans les formes de pensée et d’action. Les grands principes de l’humanité seront toujours au-dessus des valeurs d’une époque qui, elles, sont éphémères, et a fortiori, au-dessus des calculs politiques de cette époque.

En fait, ce n’est pas seulement l’Ukraine qu’il faut dénazifier, c’est tout l’Occident.




Climat, santé, énergies, guerre anti-russe : la dérive sectaire est déjà au pouvoir

Par Lucien SA Oulahbib

Comble de l’absurde, mais déjà vu en Russie ou en Allemagne en 1917 et 1933 : les sectes arrivées au pouvoir décident que toute opposition à leur emprise relève du complot et du sabotage (judéo-maçonnique et bolchevique pour les uns, Blanc et impérialiste pour les autres). Idem aujourd’hui, et comparaison vaut parfois raison, déjà sur ce point, lorsque les situations se ressemblent jusqu’à l’hyperinflation et la crise morale, à l’instar d’une expérience qui se répète avec des résultats sinon identiques du moins similaires et qui la valident : l’idéalisme au pouvoir se transforme en réalisme matérialiste des plus sordides ; n’oublions pas que la pleine puissance anti-complotiste ne se déchaîne pas dès 1933 ou dès 1917, mais peu à peu jusqu’à atteindre son paroxysme plusieurs années après.

Aujourd’hui la campagne sectaire contre les médecines dites douces s’accélère. Dernière en date l’anathème envers la kinesthésie contre la bronchiolite au même moment ou comme par hasard Sanofi (et Pfizer) annoncent un « vaccin » à ce sujet alors que des « liens » d’intérêts entre certains centres et l’industrie pharmaceutique (comme Sanofi…) s’avèrent avérés également là….

Ce qui n’est pas sans rappeler la « diabolisation » brutale de l’hydroxychloroquine classée subitement (en décembre 2019 soit deux mois après la « répétition » générale d’octobre 2019) médicament « vénéneux », au moment même, hasard là encore, où la fabrication d’une injection à ARN (déconseillée pourtant par les spécialistes comme Malone et Henrion-Caude — bien sûr décriés par les chiens de garde de la Secte — puisque réservée plutôt pour le cancer par exemple) était en vue…

Idem pour le « climat » ou l’alarmisme, infondé, et surtout inconsidéré pousse non seulement des jeunes à des actions anti-citoyennes, proches de l’autodafé, de sinistre mémoire, et dangereuses en plus, mais met gravement en danger les populations en les forçant non pas à réguler sagement et qualitativement leur « consommation » mais en les culpabilisant d’en avoir tout bonnement une, de telle sorte que désormais la voiture thermique jusqu’à la vache et a fortiori le paysan lui-même apparaissent comme des « nuisibles » qu’il faut éliminer (deux paysans se suicidant par jour en France depuis déjà plusieurs années).

Le tout fait l’affaire des industries agroalimentaires, pharmaceutiques et du divertissement avides de nous vendre des pilules capables d’être des trois en un : nourrir, calmer, rêvasser…

Enfin, la destruction du nucléaire civil et la volonté d’aller de moins en moins indirectement à la guerre contre la Russie résultent également d’une « dérive sectaire » — les démocrates US faisant par ailleurs subitement et hypocritement marche arrière en appelant aux négociations pour séduire quelques indécis dans leur camp alors qu’ils ont poussé Kiev à refuser les « avancées significatives » à Istanbul en mars 2022 ; tandis que les sectaires français au pouvoir ont sacrifié le nucléaire pour que les beaux yeux germains regardent ailleurs question déficit budgétaire et planches à billet du moment que la France achète de… l’électricité, des éoliennes et des belles voitures…

Tout cela mis bout à bout montre bien où se trouve « la dérive sectaire », certainement pas chez « les » naturopathes (il y a des brebis galeuses partout) et bien plus parmi la gentry au Pouvoir qui se prétend supérieure plutôt par double effet narcissique (se voir sans cesse dans le miroir médiatique couplé à la coco rend irascible…) et intelligence dite « long-termiste » qui revient en fait à imposer une vision millénariste qui va jusqu’à envisager de voiler le soleil pour « refroidir le climat ».

N’en jetez plus, entre les docteurs Knock, Folamour, néo-Mengele (méthode Ropa, etc.) et tous ces redresseurs de torses qui font d’un côté mine de s’apitoyer sur le sort de l’Humanité et de l’autre qui soutiennent ceux qui précisément lui jettent un « sort », il y a, là, tout un paquet de dangereux spécimens qui pourraient être, eux, l’objet d’une réelle commission analysant les « dérives sectaires », sauf qu’ils se trouvent précisément à la tête de celle-ci…

Ou l’Absurdie puissance mille.




L’indispensable censure pour sauver la démocratie

L’indispensable censure pour sauver la démocratie1
Sauvons les Français d’eux-mêmes

[NDLR Voir la note 1]

Par Alain Tortosa

La démocratie est à ce point fragile et précieuse qu’elle ne peut survivre sans la censure qui, de fait, devient garante de celle-ci.

Il est ainsi vital de faire taire les extrémistes et les complotistes.

  • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui voulait établir une dictature (toujours pour le « bien » du peuple) qu’elle soit d’extrême droite, communiste ou religieuse…
  • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui appelait à la haine et à vouloir éliminer toutes celles et tous ceux qui n’étaient pas de son avis…

Aujourd’hui le profil de l’ennemi est fort différent et largement plus sournois :

Celui qui est en désaccord avec la pensée unique constitue un danger pour la nation !

Comme j’aime à le répéter, la démocratie d’hier était quand même plus légère.

Elle nous berçait d’illusions, de rêves de liberté, de droits de l’homme, d’ascenseur social ou de grands desseins comme rêver d’aller un jour sur la Lune, etc.

Tout ceci appartient au passé !

L’heure est gravissime et l’avenir se résume à une tentative désespérée de survie de l’espèce.

Les dirigeants de notre belle démocratie sont unanimes, il nous faut désormais nous réjouir de retourner au Moyen-âge.

Vivre en démocratie implique désormais des devoirs qui dépassent de beaucoup les droits.

Le droit étant un espace de plus en plus exigu dont nous devons jouir et ne surtout pas nous plaindre.

Serez-vous obligé de jeter votre voiture en parfait état de fonctionnement parce qu’elle est affublée d’une vignette2 crit’air 4 ?

« Réjouissez-vous, vous pourrez prétendre à une prime de 200 euros pour acheter un vélo électrique si pratique et écologique pour faire ses courses en été sous la canicule, comme en hiver sous la neige ! »

Rappelez-vous, en tant qu’écolo : l’être humain est un nuisible !

Sainte Greta nous a rappelé il y a quelques jours :

« Il est temps de transformer le système capitaliste oppressif et raciste de l’Occident3 »

Elle aurait dû ajouter « hétérosexuel blanc » quand bien même la précision demeure triviale.

Bref ! nous avons basculé dans une ère où l’être humain, le progrès ne sont plus en mesure de proposer un avenir radieux. Nous avons trop martyrisé la Terre.

Le bateau coule et nous pouvons peut-être retarder l’échéance, mais certainement pas l’inéluctable.

Et les sujets ne manquent pas !

Pour survivre à un virus inconnu il nous faut :

  • Nous confiner.
  • Porter un masque.
  • Interdire les interactions humaines.
  • S’injecter un produit expérimental.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant ?

Pour retrouver ensuite nos libertés ?

Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver un maximum de personnes !

Le virus va-t-il disparaître ?

Non, jamais !

Son nom va peut-être changer, mais le danger sera toujours présent.

Il y aura toujours une nouvelle menace plus perfide et mortelle que la précédente.

L’humanité est condamnée à avoir systématiquement un train de retard pour tenter de survivre.

Pour survivre à l’attaque-surprise4 de l’odieux Poutine qui veut envahir la France et nous réduire en esclavage, il nous faut :

  • Renoncer à nous chauffer.
  • Rendre hors de prix l’accès à l’énergie (électricité, pétrole, gaz, etc.).
  • Rendre hors de prix l’accès à la nourriture.
  • Détruire ce qu’il reste de notre industrie polluante devenue non rentable.
  • Alimenter une guerre et empêcher toute négociation avec le monstre.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant et faire chuter Poutine ?

(Les dernières décennies devraient nous ouvrir les yeux. Nous avons fait tomber les tyrans en Afghanistan, en Irak, en Libye et j’en passe. Pour quels résultats ?
Oublions aussi que la Russie serait la 2e force nucléaire et imaginons qu’ils aient le désir de perdre un conflit.)

Les Russes vont-ils se réveiller un matin en se disant « j’aimerais bien que nous ayons un Biden, un Macron ou une Van Der Layen à la tête de notre pays » ?

On peut rêver, tout le monde n’a pas notre chance !

Le danger de nouveaux méchants va-t-il disparaître ?

Le nom de l’ennemi changera peut-être, mais nous serons en permanence à lutter contre la prochaine menace que nous n’aurions pas pu circonscrire dans l’œuf.

Pour survivre à l’apocalypse climatique il nous faut :

  • Renoncer à nos libertés.
  • Renoncer à nos moyens de transport (surtout individuels).
  • Renoncer à une énergie abondante et peu onéreuse (dans le présent) comme le pétrole.
  • Renoncer à l’habitat individuel.
  • Renoncer au confort moderne.
  • Renoncer à l’abondance.
  • Etc.

Pour en sortir gagnant ?

Pour retrouver ensuite nos libertés ?

Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver ce qu’il est encore possible de l’humanité.

Il nous est répété jour après jour que c’est irrémédiable et que les mesures les plus contraignantes ne seront pas en mesure de nous sauver, mais uniquement de ralentir l’inéluctable.

Bref nous sommes foutus, nous devons nous y résoudre et nous résigner à aller vers le déclin.

Pour survivre à l’attaque zombie ?

Et oui !

Qu’en est-il de la future attaque de zombies ?

Je ne dispose pas encore des éléments, mais tout ce que je sais c’est qu’il va falloir réduire nos libertés et notre confort pour y faire face !

Attention les mesures mises en œuvre pour lutter contre les zombies seront, bien sûr, toutes aussi indispensables qu’inefficaces et assorties d’une absence totale d’alternatives.

L’indispensable menace permanente

Pour que le peuple accepte toutes ces pertes de libertés, tous ces interdits, toutes ces pertes de confort et de sécurité, il est indispensable :

  • Qu’il soit convaincu de la réalité et de l’amplitude de la menace.
  • Qu’il soit convaincu de l’absence d’alternatives aux mesures proposées.

Il est bien entendu que le plan se déroulera sans accroc si vous êtes convaincu que les mesures ne sont ni des pertes de libertés, ni des interdits, mais uniquement du bon sens pour sauver votre peau.

En revanche :

  • Si vous pensez que le Sars-cov2 existe et qu’il est un gentil virus pas plus grave qu’un virus grippal.
  • Si vous pensez que Poutine n’est en rien une menace pour nous et que le conflit est largement de la responsabilité des USA, de l’OTAN et de notre politique.
  • Si vous pensez que le changement climatique est naturel (hormis le danger de chercher volontairement à modifier le climat) et que c’est plutôt une bonne chose pour la vie sur Terre et pour l’humanité.
  • Si vous pensez que l’attaque zombie est un foutage de gueule.

Alors, croyez bien qu’il va être difficile de vous imposer une « démocrature » ou une « dictatocratie » dans laquelle les complotistes pensent que nous évoluons.

Et quand bien même vous penseriez que ces menaces sont des réalités et non des ennemis inventés de toutes pièces pour nous réduire en esclavage, mais :

  • Si vous pensez que ce virus n’est pas dangereux pour les personnes en bonne santé et qu’il existe des traitements efficaces et non onéreux.
  • Si vous pensez qu’il suffit de transformer l’Ukraine en pays neutre et donner le droit aux peuples de l’est de l’Ukraine à l’autodétermination.
  • Si vous pensez qu’il faut s’attaquer aux vrais polluants chimiques et non au gentil CO2 et qu’il n’y a qu’à nous adapter aux modifications climatiques. (Par exemple en récupérant l’eau des inondations dans des retenues artificielles pour ne pas manquer d’eau en été et éviter des drames à la saison des crues.)
  • Si vous pensez qu’il suffit d’arrêter la TV pour mettre fin à l’attaque des zombies.

Alors, croyez bien qu’il va être difficile d’imposer des mesures liberticides s’il existe des solutions alternatives douces.

La censure est par définition la peur de la contagion

Dans ces conditions, il est totalement indispensable de faire taire celles et ceux qui remettent en question la réalité ou la gravité de ces phénomènes cataclysmiques.

Mais aussi ceux qui remettent en cause la légitimité, l’efficacité et l’absence d’alternatives aux solutions imposées pour notre bien commun.

Il faut raison garder.

J’entends que le peuple est par définition totalement stupide et nul ne peut en douter sérieusement.

Il adore les théories du complot du fait de son déficit neuronal flagrant et de son esprit simpliste, mais force est de constater qu’il a été un mouton plus que docile pour la crise du Covid, non ?

Pour autant c’est bien la peur de la contagion qui motive la censure.

« Faire en sorte qu’un minimum de personnes soient corrompues
par des théories ou des solutions alternatives aussi loufoques que dangereuses. »

Concernant nos dirigeants :

  • S’ils étaient certains de la vérité de leurs affirmations apocalyptiques.
  • S’ils étaient certains de l’efficacité de leurs solutions liberticides et surtout de l’absence d’alternatives.
  • S’ils disposaient des preuves crédibles et de bon sens pour leurs affirmations.

Alors, pourquoi vouloir faire taire les voix discordantes ?

Les complotistes savent que nos dirigeants mentent, manipulent, trichent pour parvenir à leur fin.

Les complotistes savent qu’ils n’agissent pas pour le bien du peuple.

Et si les complotistes se trompaient, si nos dirigeants étaient honnêtes, si leurs intentions étaient bonnes et qu’ils étaient compétents ?

Alors ces derniers n’auraient pas à avoir peur de la controverse et peur que des opinions contraires s’expriment largement et publiquement.

Ils ne seraient pas terrorisés par une contagion qui sonnerait le glas de l’adhésion aux mesures de bon sens mises en œuvre par le gouvernement depuis tant d’années.

Le gueux est-il débile par nature (génétiquement) ?

Si nos maîtres ont si peur des complotistes, si peur de la liberté d’expression c’est qu’ils sont intimement convaincus de notre incapacité à avoir les bonnes réflexions pour faire les bons choix (ce qui les oblige ainsi à censurer pour le bien de tous).

Ils savent que nous ne pensons pas « bien ».

Mais alors, pourquoi ne pas rendre les gueux, sinon intelligents, tout du moins moins idiots ?!

Force est de constater que tout est mis en œuvre pour formater les esprits dès le plus jeune âge, lorsque le cerveau est encore bien malléable.

Il faut les sociabiliser à partir de deux ans dans des crèches.

Sans compter les médias qui sont dans la pensée unique pour ne pas perturber nos esprits.

Comment expliquer le fait que toutes ces personnes éduquées, instruites, nourries de vérités absolues par notre grande démocratie soient à ce point faibles et stupides au point de croire les délires de complotistes et autres gourous pervers ?

Ceci est d’autant plus étrange au regard de l’Histoire, des enfants soldats, de braves gens devenus des tortionnaires et plus récemment de l’adhésion aux mesures Covid plus liberticides protectrices les unes que les autres.

Les complotistes pourraient imaginer, à tort, que l’éducation n’arrive pas suffisamment à les décérébrer et que l’homme de la rue disposerait encore de quelques neurones lui permettant de voir que l’on se fout de sa gueule.

Bien entendu, cette hypothèse n’est pas recevable et son relais souligne mon manque d’intelligence.

Qu’à cela ne tienne, je vais donc laisser la parole à des personnes largement plus brillantes que moi et qui seront plus à même de vous éclairer (si vous êtes moins bête que moi).

Voici donc ce que des demi-dieux5 écrivent sur le complotisme :

« L’adhésion à ce type d’explication ne résulte pas d’une rationalité pathologique, mais plutôt d’une série de raisonnements relativement ordinaires, opérés sur la base des données disponibles et du contexte social6. »

Vous voyez, je suis tellement crétin que je ne comprends même pas la phrase.

Attendez voici d’autres explications plus à ma (notre) portée :

« Les personnes qui adhèrent à des récits conspirationnistes y trouvent une “grille interprétative du monde qui confère un sens à leur situation et désigne une cause unique aux injustices dont ils pensent — à tort ou à raison — être victimes”

« En effet, ces formes d’interprétation du monde offrent des réponses, bien que simplistes et souvent fallacieuses7, à de véritables problèmes de société, en donnant l’illusion de pouvoir agir pour parer au danger.

De plus, elles aident à donner du sens, à expliquer un monde de plus en plus complexe, chaotique et incertain : les “récits conspirationnistes consistent toujours en une simplification à outrance des logiques régissant le fonctionnement de nos sociétés et l’enchaînement des faits historiques”, offrant une sorte de réponse manichéenne et mono-causale à ce qui nous affecte négativement »…

« Un monde binaire, avec des gentils et des méchants, c’est reposant cognitivement. »

La vérité est que les gueux et les complotistes sont simplement stupides par nature (et aussi pauvres ce qui n’est que justice) !

Merci d’avoir a minima l’honnêteté de noter que la vision officielle du monde (Covid, Poutine, climat, zombies,…) rapportée par les médias et nos dirigeants n’a strictement rien de simpliste, fallacieuse, mono-causale, manichéenne ou binaire avec des gentils et des méchants.

Nous tous qui regardons les chaînes d’information ou les journaux voyons bien que nous sommes nourris au quotidien par la complexité et par le « ce n’est pas si simple que ça ».

Le slogan de Franceinfo est « Franceinfo ; et tout est plus clair ».

Bref, à y regarder de plus près, le monde est juste !

Les intelligents, les gens bien, les élites sont riches et au pouvoir parce que cela répond à l’ordre naturel.

Cette réalité se suffit à elle-même pour justifier pleinement la nécessité absolue de couper court à la liberté de parole.

Le gueux est con, il faut donc le protéger de lui-même et l’alimenter avec une nourriture intellectuelle bonne pour lui.

Une des raisons pour lesquelles on leur fait croire qu’ils peuvent décider de choisir leurs représentants ainsi que la politique choisie lors des élections.

Ceci prouvant leur nature débile, car il faut vraiment être con pour croire que nos gentilles élites vont être irresponsables au point de laisser les gueux décérébrés décider de l’avenir de la nation.

Pourquoi supprimer la liberté de parole ?

Au stade de l’écriture, la question n’a plus de sens.

Nous avons bien compris qu’ils n’ont pas le choix pour protéger la démocratie en évitant la contagion :

  • Ils ont obligation de censure sur les médias mainstream.
  • Ils ont obligation de fermer des médias mensongers comme RT France ou Rumble.
  • Ils ont obligation de censure sur les réseaux sociaux.
  • Ils ont obligation de discréditer et marginaliser les auteurs déviants.
  • Ils ont notamment obligation de faire taire les médecins, spécialistes, politiciens, scientifiques, etc. qui oseraient remettre en cause la Vérité.

Ils sont à ce point paniqués qu’ils promulguent de plus en plus de lois pour restreindre la liberté de parole ce qui ne peut que nous rassurer et nous réjouir.

Dérive sectaire et complotisme

Il n’est pas possible de parler complotisme sans citer Rudy Reichstadt, acteur incontournable des droits de l’homme :

« Par une lettre de mission du 29 octobre 2019, l’administrateur général du Cnam8, Olivier Faron, a ainsi confié à Rudy Reichstadt, créateur du site Conspiracywatch.info, une mission consacrée au développement d’une offre de formation sur la lutte contre le complotisme et l’antisémitisme9. »

Dissocier le complotisme de l’antisémitisme n’a évidemment pas de sens, les deux se nourrissent du même terreau nauséabond.

Nos autorités prennent le taureau par les cornes et font appel à la Miviludes10 (organisme de lutte contre les dérives sectaires) pour dénoncer et répertorier les déviants, et ce pour notre sécurité et la leur.

« Enfin, presque 4 % des saisines concernent le complotisme et le mouvement antivax (soit 148 dossiers). Ces saisines ont déjà donné lieu à une vingtaine de signalements au Procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. »

C’est peu, mais c’est un début, 148 bons français auraient donc dénoncé un ami, un voisin ou un membre de leur famille pour dérives complotistes ou antivax.

Une source d’espoir, mais globalement insuffisante.

Et de préciser :

« Le rapport dresse un lien clair entre les phénomènes sectaires et les thèses complotistes. La porosité entre les deux phénomènes et leur interdépendance tend à s’accroître, les théories du complot nourrissant largement les mouvements sectaires. »

« Face à ces constats, Mme Sonia Backès, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, tiendra au début de l’année 2023, les premières assises des dérives sectaires et du complotisme. »

Nous voilà un peu rassurés, le phénomène est enfin pris au sérieux !

11

Encore un petit effort et nous rouvrirons les hôpitaux psychiatriques pour les malades qui n’approuvent pas la doxa.

Le phénomène est suffisamment grave pour s’en préoccuper et le docteur Michael Larrar12 nous éclaire :

« Les complotistes, en réalité, sont gagnés par des mécanismes paranoïaques classiques, et bien connus par les psychanalystes et les historiens…

Dans les complots, il faut toujours un méchant, un génie du mal, tirant les ficelles par cynisme, vice et gourmandise. Gourmandise pour toutes nos pulsions humaines (cupidité, sexualité, agressivité), mais que l’on préfère nier en nous et attribuer, outré, à un autre écœurant.

Une bonne théorie complotiste doit être vicieuse, ingénieuse, mais compréhensible par le plus grand nombre, et ne pas rompre avec les fantasmes communs, afin de rallier la masse et de lui permettre d’y défouler son désarroi…

Depuis longtemps le juif remplit ce rôle de rat dégoûtant, odorant, voleur et salisseur, complotant pour sa meute cachée, tantôt dans la pénombre d’un égout pour l’extrême droite, tantôt au soleil d’un château luxueux pour l’extrême gauche, tantôt armé jusqu’aux dents sur une terre volée pour l’antisémit… pardon antisioniste de toute obédience.

Et bien rassurons-nous, dans ce monde futuriste, certaines choses ne changent pas, car la quasi-totalité des théories complotistes autour du Covid 19 gardent le juif en premier rôle13. »

Il est du rôle de la société et de la médecine de sauver tous ces pauvres malades.
J’espère que je pourrais voir de mon vivant la généralisation des internements d’office en psychiatrie.
Nous pouvons nous en réjouir, car c’est le juste prix à payer pour protéger les libertés et la démocratie.
La censure est le maillon fort pour nous protéger des extrémistes !

Merci

Alain Tortosa14.

7 novembre 2022 https://7milliards.fr/tortosa20221107-censure-sauver-democratie.pdf





L’Arnaque à l’Energie Verte

Les bénéfices « verts » sont corrélés à la réduction des libertés

Par J.B. Shurk

Traduction du texte original : The Green Energy Profiteering Scam

[Illustration :
Les véhicules électriques sont-ils aussi puissants que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations une énergie électrique fiable et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ? Photo : une voiture électrique à une borne de recharge à Berlin, en Allemagne. (Photo de Carsten Koall/Getty Images)]

Sur les marchés libres, les marchandises achetées et vendues possèdent une valeur perçue. Lorsqu’un acheteur et un vendeur fixent ensemble le prix d’un produit, il se produit une « communion des esprits ». La valeur d’une matière première naturelle est proportionnelle à sa rareté. Plus elle est abondante et facile d’accès, moins elle a de valeur. Un marchand de cailloux ne peut pas gagner sa vie tant son produit est abondamment et librement réparti sur le sol. En revanche, l’or ou de l’argent, les diamants ou les rubis, « roches » difficiles à trouver, valent une petite fortune.

Il existe cependant, deux manières de transformer des cailloux en or ! Un vendeur peu scrupuleux peut les peindre en doré, prétendre que ces banals cailloux sont rares, et tromper un client sans méfiance. Par la fraude, le vendeur peut détourner la valeur perçue d’une marchandise et saper la « communion des esprits » entre lui-même et le client trompé. Ses pierres n’avaient rien de « précieux », mais elles lui ont procuré un profit mal acquis. Toutefois, au fil du temps, ce type de fraude ne dure pas. Des clients plus exigeants comprennent la ruse, et l’information atteint l’oreille de tous les acheteurs potentiels. Le vendeur peu scrupuleux aura intérêt alors à aller gruger les résidents d’une autre ville car les personnes déjà filoutées auront à cœur de mettre fin à son gagne-pain, voire pire encore. Frauder fait encourir de graves risques personnels.

Une autre technique de valorisation des cailloux, beaucoup plus sure, existe. Le vendeur peut aller trouver le roi et lui demander un droit exclusif de stockage et de commercialisation des cailloux. Si par extraordinaire, une telle licence lui était accordée — à savoir que de banals cailloux ne pourraient être possédés que s’ils portent la marque du vendeur — alors une ressource naturelle abondante deviendrait rare du jour au lendemain. Un bien gratuit deviendrait un bien réglementé et son prix serait fixé par le vendeur et la chancellerie du royaume. Certes, certaines personnalités jouissant d’un statut spécial ou d’une proximité officielle avec le roi profiteraient toujours de cailloux à prix zéro. Mais pour tous les autres, une mécanique classique de l’offre et de la demande serait imposée. Même si le prix officiel d’un caillou restait bas, sa valeur sur les marchés secondaires sera entièrement déterminée par la rareté des pierres estampillées par les vendeurs.

Quelle peut être la valeur de minéraux que l’on est obligé d’acheter sous licence ? Lorsqu’un roi et un vendeur conspirent pour ne mettre sur le marché qu’une petite fraction des roches disponibles, leur « indisponibilité » artificielle les rend extrêmement précieuses. Cette rareté légalement organisée génère peu de risques personnels. Le monopole sur les produits à forte demande se transforme en autorisation pour imprimer de l’argent.

À ce stade du raisonnement, il est facile de comprendre pourquoi tant d’investisseurs aiment l’intervention gouvernementale sur les marchés de l’énergie.

Les gouvernements ont le pouvoir de créer une valeur artificielle en votant des lois qui bloquent l’accès au marché de toute personne qui ne financerait pas d’abord un privilège. L’un de ces schémas consiste à cibler une matière première essentielle à toute production industrielle et commerciale — l’énergie — et à la réglementer de bout en bout. Lorsque des sources abondantes d’hydrocarbures sont fortement réglementées, les actifs à base d’hydrocarbures approuvés par le gouvernement prennent de la valeur. Lorsque les gouvernements limitent le forage et l’extraction des hydrocarbures, ils fabriquent de la rareté. Lorsque les gouvernements limitent l’utilisation du pétrole, du charbon et du gaz naturel, la large utilité industrielle de ces énergies leur assure une demande de plus en plus élevée. Lorsque les entreprises sont contraintes de limiter leur « empreinte carbone » ou d’acheter des « crédits carbone » (des cailloux ordinaires) auprès de fournisseurs « verts » agréés, les copains du gouvernement engrangent des bénéfices (et le trésor public aussi).

Certains particuliers et entreprises fortunés peuvent continuer de prospérer en dépit d’un prix artificiellement élevé des hydrocarbures, mais les jeunes pousses et les petites entreprises seront éjectées du marché. Ceux qui sont postés au sommet de la pyramide des richesses pourront y demeurer parce que les ressources énergétiques bon marché qu’ils ont utilisées pour amasser des fortunes sont désormais refusées à leurs compétiteurs.

Une guerre contre les « combustibles fossiles » est une superbe tactique pour protéger une part de marché. Cette cause idéologique profite également aux recettes publiques, ainsi qu’aux finances des « associations à but non lucratif » spécialisées dans la défense de l’environnement et autres intérêts spéciaux qui se nourrissent aux auges du gouvernement en échange de la promotion du jeu « vert ».

Les voitures électriques sont-elles aussi puissantes que leurs homologues à moteur thermique ? L’éolien et le solaire peuvent-ils vraiment fournir aux nations des réseaux électriques fiables et sans coupures de courant ? Les plastiques, le mazout et la plupart des matériaux synthétiques qui équipent une maison peuvent-ils être fabriqués comme par magie sans pétrole ?

La population mondiale pourra-t-elle éviter la famine et les privations si les agriculteurs sont contraints de revoir leurs méthodes de production végétale et animale afin de se conformer à des lois « vertes » qui limitent l’utilisation ou la libération de dioxyde de carbone, de méthane, d’azote et de phosphate — toutes molécules et [tous] composés essentiels à l’agriculture de base et aux engrais à haut rendement ?

Les auteurs de ces initiatives « vertes » finiront par ressembler trait pour trait à ces escrocs qui peignent des cailloux en doré — ou en vert brillant — et les vendent en les faisant passer pour des minéraux très rares.

N’est-ce pas là le rôle des normes qui composent la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) imposées aux marchés ? La RSE n’est-elle pas un effort concerté pour plier les marchés commerciaux à des objectifs extrêmement politiques ? Ne s’agit-il pas de récompenser des entreprises et des investissements qui se plient à des croyances idéologiques au détriment de celles qui cherchent surtout à générer des bénéfices ?

Lorsque les conseils d’administration et les investisseurs survalorisent certaines actions et certains actifs, simplement parce qu’ils sont peints en « vert » brillant, alors ils faussent le fonctionnement des marchés libres. La surévaluation par la RSE transforme des fantasmes erronés, mais « politiquement corrects » en or. Les marchés qui tendent vers une « rencontre des esprits » objective et transparente subissent un détournement idéologique. Il y a une fraude tacite, mais indubitable.

Même des adversaires aussi irréductibles que la Russie et les États-Unis se sont mis d’accord pour limiter l’usage des hydrocarbures et « passer au vert ». Jusque-là, l’idée que quelqu’un puisse tirer profit du vent ou du soleil aurait semblé aussi absurde qu’un commerce de cailloux librement disponibles. D’un autre côté, faire fortune avec de l’eau en bouteille aussi semblait absurde.

L’environnementalisme imposé par le gouvernement a créé une classe de milliardaires « verts ». Partout et chaque fois que les gouvernements ont exigé que les citoyens achètent certains biens ou subissent les conséquences juridiques de leurs choix, les producteurs de ces biens ont connu des réussites scandaleuses.

Qui ignorait auparavant l’existence de ce minable capitalisme de connivence a sans doute compris une chose ou deux en voyant comment les commandes mondiales de vaccins ont accru les bénéfices de l’industrie pharmaceutique, tandis que les clauses d’indemnisation accordées par le gouvernement exonéraient ces mêmes fabricants de vaccins de toute indemnisation des patients victimes d’effets secondaires imprévus

Quand les gouvernements subventionnent des secteurs industriels entiers, forcent le consommateur à acheter les produits de ces industries et protègent ces industries des conséquences juridiques des dommages causés par leurs produits, font affluer l’argent dans les poches des actionnaires.

Lorsque les rois ordonnent de remplacer les moteurs à essence par des batteries au lithium, les fabricants de véhicules électriques sont en position d’imprimer de l’argent. Tout comme un fournisseur de cailloux qui se place sous protection royale. Ceux qui ont pris le train « vert » en marche et ont investi tôt dans des technologies qui sont présentées comme allant remplacer inéluctablement les machines traditionnelles fonctionnant aux hydrocarbures ont engrangé d’immenses fortunes. La principale force motrice de la révolution « verte » n’a pas été une préoccupation environnementale, mais cette bonne vieille cupidité.

La mutation « verte » s’est donc avérée très lucrative, mais ce gain peut-il durer ? C’est là où la réglementation des hydrocarbures et les contraintes liées au crédit carbone confinent au magique. Si les fournisseurs « verts » préférés du gouvernement exigent de s’enrichir davantage, il suffit aux politiciens d’augmenter la douleur énergétique des autres. Moins les entreprises et les citoyens seront « autorisés » à consommer des énergies fossiles, plus ils seront prêts à payer pour obtenir des « crédits ». Par le biais de mandats d’autogestion, les gouvernements créent des actifs « verts » qui s’apprécient artificiellement. Le ciel est la limite !

À terme, n’aboutit-on pas à la confiscation totale de la richesse et des fruits du travail de chacun ? Si les gens ordinaires ne peuvent pas renoncer à leur consommation d’hydrocarbures aussi facilement que les agents de l’État l’exigent, alors ils devront alors se passer d’automobiles, de technologies modernes, de confort ordinaire, de climatisation et même de chauffage.

Aucun coût personnel, n’est semble-t-il trop élevé pour répondre aux exigences du Nouvel Ordre Mondial Vert (et faire en sorte que les producteurs de « vert » et leurs amis du gouvernement fassent affaire ensemble). Les profits « verts » ne peuvent augmenter que si les libertés sont revues à la baisse.

Tout ceci ne colle-t-il pas remarquablement à une autre philosophie politique fondée sur l’abolition de la propriété privée ? Qu’est-ce que ce vieil adage un peu apocryphe attribué à Vladimir Lénine ? « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons ». Aujourd’hui, les capitalistes « verts » s’enrichissent en raréfiant la nourriture et le carburant, applaudis par les pères-la-vertu « verts » qui se congratulent de cette suppression de la concurrence, tandis que les citoyens occidentaux de plus en plus appauvris plongent dans le dénuement.

Une chose est sûre : quelle que soit la « sagesse » politiquement correcte qui prévaut en Occident et la « folie des foules » écologistes, si la base d’hydrocarbures de l’économie mondiale devait être échangée contre des cailloux « verts » sans valeur, ni les capitalistes riches ni les citoyens pauvres ne survivraient très longtemps.

JB Shurk écrit sur la politique et la société.




Arrêter le « Great Reset » en raison de ses conséquences dramatiques pour l’humanité

[Source : kla.tv]

Transcription

Le World Economic Forum (FME) et d’autres organisations créées par des oligarques financiers proclament depuis des années la nécessité d’un « Great Reset ». Celui-ci doit ramener la structure sociale de tous les peuples ainsi que l’économie mondiale et financière à une « nouvelle normalité ». Il s’agirait d’une mesure inévitable au vu des nombreuses crises que traverse le monde aujourd’hui. Mais quelles en seront les conséquences, quel en sera le prix ? — Des archéologues et des historiens démontrent que notre historiographie officielle est pleine de lacunes et d’invraisemblances. Ils mettent en évidence des « resets » historiques qui ont à chaque fois été accompagnés de pertes dramatiques pour l’humanité. D’autres chercheurs mettent en évidence des phénomènes inexpliqués et signalent des technologies géniales, mais tombées dans l’oubli. Et les spécialistes du cerveau considèrent comme avéré le fait que l’humanité actuelle ne peut plus utiliser que 10 % de ses capacités cérébrales réelles [NDLR Cette croyance à la vie dure est démentie par les recherches récentes en neurologie (avec notamment l’imagerie cérébrale) qui tendent au contraire à démontrer que nous utilisons la totalité du cerveau, même si toutes les zones ne sont pas actives en même temps, étant donné leur spécialisation]. Et si nous étions déjà victimes de « resets », si nous n’étions que des humains génétiquement réduits et le substitut des « humains originels » ? Cette émission un peu exigeante doit inciter à l’analyse, à la réflexion, à la discussion et à l’action. Car elle met en évidence les conséquences extrêmement graves des aménagements prévus pour le « Great Reset », actuellement envisagé par l’oligarchie financière motivée par l’eugénisme.

Indices d’une civilisation avancée antérieure

Sur tous les continents, on trouve des bâtiments (églises et dômes, mosquées, bibliothèques ouvragées, bâtiments gouvernementaux) dont le style architectural est remarquablement similaire. En raison de leur perfection technique et artistique et de leur énorme stabilité, ces bâtiments ne correspondent pas du tout à l’époque qui leur a été attribuée, qui ne possédait que des voitures à cheval et aucun moyen technique développé. S’agit-il d’indices d’une civilisation avancée antérieure, qui s’étendait apparemment sur une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et même de l’Asie ? Un événement cataclysmique, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui, a-t-il anéanti en grande partie cette civilisation avancée ? Nous ne trouvons rien à ce sujet dans les livres d’histoire officiels. L’humanité est-elle sciemment mise sur une fausse piste en ce qui concerne sa préhistoire ?

La coulée de boue — un passé enfoui

Dans le monde entier, on trouve dans presque toutes les grandes villes comme Berlin, Chicago, Moscou, de vieilles maisons qui semblent avoir été enfoncées dans le sol. Des sous-sols avec des fenêtres se révèlent lors de fouilles être d’anciens rez-de-chaussée. Des comparaisons de photos, de cartes et de témoignages indiquent qu’au début du 19e siècle, un événement mondial inexplicable, appelé « coulée de boue », a enseveli des civilisations entières. En outre, la topographie de différents pays, notamment d’Amérique et d’Asie, a considérablement changé à cette époque. Ensuite, selon les documents d’époque restants, de nombreuses villes ont été en grande partie inhabitées pendant environ 30 ans. Il est frappant de constater que l’ère industrielle a ensuite commencé. Des centaines de milliers d’orphelins ont été envoyés dans le monde entier pour travailler dans les usines. Bien que ce cataclysme* d’une ampleur incroyable ne remonte qu’à 200-250 ans, il a été rayé de notre histoire.

[NDLR De telles hypothèses ou affirmations demandent à être étayées par des éléments probants en quantité et qualité suffisantes.]

*Catastrophe qui détruit tout

Effacé de la conscience : Le grand empire de Tartarie

Au 18e siècle encore, la Tartarie était le plus grand empire du monde avec 3 050 000 miles carrés. Il s’étendait sur une grande partie de l’actuelle Russie, de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord et possédait une culture ancestrale de haut niveau. Dans l’Encyclopædia Britannica de 1771, ce grand empire était encore décrit en détail et montré sur une carte. Dans l’édition suivante, la Tartarie avait déjà été totalement supprimée de l’encyclopédie. De même, la catastrophe mondiale de la coulée de boue qui a énormément ravagé le grand empire il y a environ 300 ans n’a plus été mentionnée nulle part. Comment cela a-t-il pu se produire ? Les empires européens ont effectué un Great Reset. Elles ont conquis dans le sang tous les pays du monde et ont détruit en profondeur les anciennes cultures. Elles ont ainsi créé leur nouvel ordre mondial. Ils ont également falsifié l’historiographie afin de dissimuler ces crimes.

Îles disparues, terres et villes transformées

Sur les anciennes cartes des 16e et 17e siècles, on peut encore voir dans la région du pôle Nord quatre continents et des îles, comme la « Frise », qui ne figurent plus sur aucune carte aujourd’hui. L’Islande, le Groenland et la région polaire sont représentés sans glace et traversés par des fleuves. Des fouilles récentes en Europe centrale suggèrent que l’ancien Berlin, par exemple, était recouvert d’une « couche de tourbe » de 2,5 m de haut. Ici, les bâtiments historiques de plus de 200 ans présentent les signes typiques d’une élévation du niveau du sol. Les ruines d’anciennes villes importantes existent dans le monde entier et témoignent de civilisations autrefois puissantes. Dix des villes englouties ou abandonnées les plus connues sont Runghold, Yonaguni, Machu Piccu, Kuélap, Cappadoce, Teotihuacán, Troie, Angkor, Moenjo daro et la légendaire Atlantide. Tous ces lieux portent les marques évidentes d’une grave transformation et soulèvent la question : Le dépeuplement a-t-il été causé par un grand malheur — et pourquoi en savons-nous si peu ?

Pôles Sud et Nord — libres de glace et peuplés

La célèbre carte du monde de l’amiral turc Piri Reis de 1513 montre — avec une précision cartographique étonnante — la côte de l’Antarctique libre de glace, bien qu’il reconnaisse s’être appuyé pour cela sur des cartes des Phéniciens malheureusement disparues. Mais que s’est-il passé pour que — premièrement — la vie y soit anéantie par l’actuelle carapace de glace et que, deuxièmement, la technique de mesure manifestement très précise des Phéniciens soit perdue, voire pour ainsi dire « mise au rebut » ou « confisquée » ? Le pôle Nord, quant à lui, est représenté sur de nombreuses cartes anciennes, remontant jusqu’aux temps modernes (par exemple la carte du monde du célèbre cartographe Mercator de 1569), comme un mini-continent libre de glace et divisé par quatre fleuves. Et en effet : des analyses par sondeur ont pu y déceler des traces claires d’une infrastructure déjà développée. Et là encore, la question se pose : qu’est-ce qui a provoqué leur disparition ou qui l’a provoquée ?

L’Afrique du Nord — autrefois florissante, aujourd’hui dévastée

Des cartes de l’Afrique du Nord vieilles de plus de 300 ans ne montrent pas le désert, mais plutôt des dizaines de grandes villes et une végétation luxuriante. Il semblerait que le Sahara n’ait pris sa forme actuelle qu’il y a quelques siècles. Où sont passées ces villes et ces agglomérations ? Il est possible qu’elles aient été détruites par un événement majeur que nous ne retrouvons pas dans nos livres d’histoire. En revanche, on trouve toujours sur le territoire du Sahara des formations rocheuses qui ressemblent à des ruines après de grands incendies ou des bombardements. Dans la partie occidentale du Sahara se trouve également ce qu’on appelle « l’œil de l’Afrique », une formation de plusieurs anneaux rocheux concentriques d’environ 42 kilomètres de diamètre. Officiellement, on attribue cette formation rocheuse à l’impact d’une météorite ou à l’activité volcanique. Cependant, des structures similaires à plus petite échelle sont connues grâce à des expériences de physique des plasmas, suite à des décharges de plasma. Se pourrait-il que ces formations désertiques n’aient pas été créées par le vent et les intempéries, mais par d’énormes décharges électriques ? S’agissait-il d’un phénomène naturel ou d’une utilisation massive d’armes à énergie à l’époque préhistorique ?

Des villes fondues ?

En divers endroits du monde, il existe des villes rocheuses dont les pièces, les fenêtres et les passages ont prétendument été taillés dans la pierre par l’homme. Mais à la vue de ces formations rocheuses, on ne peut s’empêcher de penser à des constructions en pierre qui, pour une raison ou une autre, ont été ramollies, déformées puis figées à nouveau. Les soi-disant cheminées de fées en Cappadoce (Turquie) en sont des exemples, où l’on reconnaît même les toits pointus des anciennes maisons, en plus des pièces, des portes et des fenêtres. À Uplistsikhe, en Géorgie, on reconnaît encore un portail d’entrée de style gréco-romain avec une voûte et un plafond à caissons, mais apparemment fondu et donc déformé. Il en va de même pour la ville rocheuse de Petra en Jordanie, ainsi que pour les grottes de Guyaju et de Yungang en Chine. Aucun tailleur de pierre de l’Antiquité n’aurait réalisé une voûte avec autant de négligence. Quelle force était capable de faire fondre des constructions en pierre ? Était-ce un phénomène naturel ou l’utilisation de techniques d’armement avancées ?

Gratte-ciel historiques

Partout dans le monde, on trouve des tours énigmatiques pouvant atteindre 90 mètres de haut, dont la date de construction et l’utilité sont encore aujourd’hui totalement inconnues. À Bologne, il y avait jusqu’à 180 (!) tours de ce genre, mais on en trouve aussi dans l’Himalaya, en Chine, dans le Caucase… Leur destination et leur utilisation ne sont pas claires. Elles sont en effet trop étroites pour servir d’habitation ou d’entrepôt, et inutilisables pour la défense. Les 20 tours restantes à Bologne reposent aux angles sur des fondations en cristal de sélénite, la façade d’origine a manifestement été démontée. Cela met immédiatement la puce à l’oreille de tout chercheur alternatif : Les tours servaient-elles à produire de l’énergie à partir de l’atmosphère ? Une raison suffisante pour aller voir de plus près ces étranges constructions.

Les villes en étoile — des beautés architecturales dépourvues de sens ?

Des photos aériennes du monde entier montrent des villes historiques parfaitement formées et construites en étoile. Selon les cartes historiques, presque toutes les villes allemandes étaient à l’origine des villes en étoile. Le centre des vieilles villes l’est encore en partie aujourd’hui. On trouve la même chose dans le monde entier, comme par exemple à Milan (Italie), Strasbourg (France), etc. Il est intéressant de noter que ces villes sont reliées entre elles, c’est-à-dire qu’elles sont orientées les unes vers les autres. Le degré de précision est impressionnant, car il est impossible que les villes aient été construites avec les outils qui nous sont parvenus. Même de nos jours, il serait très difficile de réaliser ce que les magnifiques vues aériennes nous montrent. Mais alors, comment et par qui ? Pourquoi une forme d’étoile ? Une ville ronde aurait nécessité beaucoup moins de matériaux ! Quelle était la fonction des villes en étoile ? Au plus tard depuis l’invention de la poudre à canon, les forteresses en forme d’étoile n’ont plus de sens. De toute évidence, nous sommes privés d’une partie importante de notre histoire et de notre enseignement.

Conclusion

L’idée que, d’un point de vue historique, l’humanité ne se trouve pas, comme on nous l’a dépeint de manière trompeuse, dans une évolution constante vers le haut et vers le développement, mais dans une spirale descendante répétitive, peut être très décourageante au premier abord. Mais face au « Great Reset » annoncé, il peut ensuite fortement motiver, non seulement pour y faire face avec détermination, mais aussi pour renverser ensemble la vapeur. Souvenons-nous de nos prédispositions : Nous sommes faits pour tout transformer en mieux. Par exemple, que l’humanité retrouve globalement sa spirale ascendante prévue à l’origine et que les dévastateurs tombent dans leur propre fosse. Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?




Dites à vos proches de se préparer pour la Grande Réinitialisation

[Source : businessbourse.com]

Dites à vos proches de se préparer pour le grand reset – Robert Kiyosaki, Warren Buffet

Le Great Reset — ou Grande réinitialisation — pourrait sortir la planète de la crise dans laquelle elle est plongée, selon le Forum économique mondial de Davos. Quand certains voient dans ce projet une future gouvernance mondiale liberticide ou encore une vaste opération de marketing vert, d’autres y voient au contraire l’opportunité de propulser la quatrième révolution industrielle et refonder le capitalisme. Décryptage du « monde d’après Covid » souhaité par les dirigeants économiques de la planète.

La « Grande réinitialisation » promue par le Forum de Davos depuis juin 2020 est une somme de pratiques et de réformes à mettre en place au niveau mondial afin de créer une nouvelle donne économique, environnementale et sociale face à la crise sanitaire. Ce projet a pour ambition de créer un monde futur meilleur : « Il s’agit de rendre le monde moins clivant, moins polluant, moins destructeur, plus inclu­sif, plus équitable et plus juste que celui dans lequel nous vivi­ons à l’ère pré-pandémique. Ne rien faire, ou trop peu, revient à avancer aveuglément vers toujours plus d’inégalités sociales, de déséquilibres économiques, d’injustice et de dégradation de l’environnement », explique l’organisation sur son site web. La nouvelle session annuelle du Forum économique mondial, traitant de la Grande Réinitialisation, a été repoussée à l’été à cause de la pandémie de Covid-19. Du 25 au 29 janvier, le Forum organisera de façon virtuelle les « Dialogues de Davos ».

Robert Kiyosaki : « Les banques centrales font partie du marxisme.
La banque centrale, c’est le communisme, l’économie contrôlée par la centrale. »

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
Quelques autres articles évoquant Maurice Strong :
Racines nazies de la famille royale britannique ?
La grande conspiration criminelle du « zéro carbone »
La « Grande Réinitialisation » de Davos arrive
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
D’autres concernant Klauss Schwab, la Grande Réinitialisation, l’agenda 2030 ou encore Yuval Harari, un intellectuel influant du Forum Économique Mondial :
Qui a « construit » Klaus Schwab ? Qui sont ses mentors ?
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Qu’est-ce que le « Conseil pour le capitalisme inclusif » ? C’est le Nouvel Ordre Mondial
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme
L’ONU et le Forum économique mondial sont à l’origine de la « guerre contre les agriculteurs »
LE GRAND JURY révèle l’agenda pour la domination mondiale
Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent
La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
Les 10 plans les plus diaboliques du Forum Économique Mondial pour l’Humanité
Klaus Schwab de la lignée Rothschild
Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Etc.
D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes RéinitialisationKlaus SchwabNouvel Ordre MondialBill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]




Rayons vides, ruptures d’approvisionnement : La France au bord d’une pénurie alimentaire de grande ampleur dans les prochaines semaines ?

[Source : putsch.media]

Alors que l’hiver tombe progressivement sur la France après un automne particulièrement doux, EDF vient d’annoncer de nouveaux retards sur plusieurs réacteurs nucléaires et des remises en route, décalées à la fin du mois de janvier 2023.

Cette situation préfigure d’un hiver qui pourrait être marqué par une pénurie d’énergie plus importante que prévu pour les Français, alors même qu’à la différence des autorités suisses, le gouvernement reste assez silencieux sur ce sujet, mais pas autant que sur les pénuries alimentaires qui se profilent dans les prochaines semaines

Des rayons de plus en plus clairsemés dans les supermarchés

En effet, les prévisions sont très inquiétantes si l’on en croit notamment le dernier rapport de NielsenIQ qui pointe de graves dysfonctionnements dans l’approvisionnement alimentaire au sein des grandes surfaces. À ce jour, le taux d’approvisionnement est en constante augmentation pour atteindre un niveau jamais atteint de 5,8 %.

Le rayon épicerie ainsi que les eaux gazeuses ou les eaux plates connaissent des problèmes d’approvisionnement inquiétants

Ainsi, les consommateurs les plus avisés ont déjà fait le constat de ruptures de plus en plus fréquentes et massives de produits alimentaires notamment dans le rayon épicerie. Ce qui entraîne mécaniquement des pertes de chiffres d’affaires importantes pour les hypermarchés et les supermarchés. Le cabinet NielsenIQ pour une prévision concernant une perte totale pour la grande distribution qui s’établit à 3,5 milliards d’euros depuis le début de l’année et qui pourrait atteindre 4,4 milliards d’euros.

Dominique Schelcher, PDG de Système de son côté alerte les autorités depuis plusieurs semaines sur ces problèmes d’approvisionnement et l’impact grave de l’augmentation du prix de l’énergie ainsi que des faillites qui pourraient en découler.
Dans un entretien donné au JDD le dimanche 23 octobre, Dominique Schelcher avertir que « la hausse des prix de l’énergie met les PME du secteur au pied d’un mur infranchissable (…) Tout peut basculer très vite », surtout lorsqu’on connaît la fragilité et la dépendance du système de production et d’approvisionnement, très fragilisés par les politiques sanitaires pratiquées pendant le Covid, ajoutée à cela les conséquences dramatiques pour la France suite aux sanctions contre la Russie.

À cette heure, le gouvernement, obnubilé par la sobriété énergétique, reste très silencieux sur ces problèmes de pénuries alimentaires qui pourraient considérablement s’aggraver dans les semaines à venir et notamment dans le cas d’un afflux de Français qui chercheraient à faire des stocks, comme ce fut le cas quelques heures avant le premier confinement en mars 2020.

Photo : Mick Haupt sur Unsplash

[Voir aussi :
Économie mondiale : les pénuries freinent toutes les chaînes d’approvisionnement
Ce document officiel qui prouve que les pénuries de carburant et d’électricité sont programmées
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
États-Unis et Canada : des supermarchés signalent des pénuries alimentaires après l’imposition par le Canada de l’obligation vaccinale pour les chauffeurs de poids lourds
Le secrétaire adjoint au Trésor américain menace les Américains que les pénuries continueront jusqu’à ce que tout le monde soit vacciné
Que se cache t-il derrière LES PÉNURIES MASSIVES ?
Pénuries alimentaires en vue ?
Pénuries massives et généralisées à tous les secteurs : pourquoi ?
Stratégie du choc et ingénierie de la soumission : vers un « blackout » programmé au service du Reset ?]





Jordan Bardella et le redressement de la France ou la quadrature du cercle…

Par Lucien SA Oulahbib

Sa jeunesse et sa verve sur un ton clair et un bel aloi propulsent certainement toute une dynamique de fraîcheur à un parti qui aurait pu être au pouvoir depuis longtemps s’il n’y avait pas (eu) tant d’atermoiements stratégiques et de nuits des longs couteaux (élimination de Mégret et de Marion) l’un voulant arrondir les angles rhétoriques tout en élargissant le spectre idéologique, mais ce sur des bases plus ethno-différentialistes que républicaines et bonapartistes (Le Pen père et Mégret se sont d’ailleurs rencontrés dernièrement, ou la paix des braves ?…), la seconde cherchant à maintenir, semble-t-il, l’idée d’État plutôt garant des libertés que formateur exclusif de celles-ci, tout en renouant avec les thèmes de la campagne de 2002 quant à la protection démographique par exemple…

Le premier, Mégret, défendant au fond le legs du De Gaulle maurassien refusant de faire à terme de Colombey la ville des « deux mosquées » d’où son malheureux « je vous ai compris » de 58 (car il n’est pas dit que les « masses » dites « algériennes » voulaient du joug FLN nassériste, relire Jacques Soustelle partisan d’un Empire fédéral, ici p. 136 et suivantes) la seconde, Marion désormais Maréchal, défendant plutôt celui d’Ordre Nouveau de Madelin, Longuet, Devedjian, ou cette intransigeance anticommuniste qui n’a rien à voir avec le fascisme et l’anarchisme antisémite (ni Drumont ni Proudhon exit La vieille Taupe) ni non plus avec le nazisme ou national-socialisme reprochant « seulement » au bolchevisme sa direction juive tout en s’inventant des racines « aryennes » puisque celles des anciens germains et des dieux vikings ne semblaient pas les satisfaire ; Jean-Marie Le Pen oscillait, semble-t-il, entre germanité franque et celtitude royaliste (Maurras étant anti-germain cependant d’où la présence de nombre de royalistes à Londres alors que les communistes faisaient allégeance au Reich jusqu’en 41) tant il semblait avoir été bercé par un germanisme culturel et sa musique militaire cherchant d’hypothétiques racines communes entre Celtes et Francs qui sont certes des germains, mais christianisés et romanisés depuis Clovis, et un anticommunisme anti-tiers-mondiste mondialisant (pointant à l’horizon) rompant cependant à la fois avec l’atlantisme et l’antisémitisme de la Vieille Taupe,… Le Pen acceptant cependant la greffe avec Ordre Nouveau plus anticommuniste et surtout anti-gauchiste qu’anti-atlantiste, Assas faisant (mal) contrepoids à Nanterre Jussieu et Censier….

Bardella, dans son discours d’intronisation, en a effleuré l’historique en ergotant rapidement sur les « éclaireurs » et les « bâtisseurs » semblant les opposer alors que les uns ne vont pas sans les autres, les corps d’armée en branle avançant sur la route éclairée précisément par l’avant-garde ; sans oublier cependant l’arrière-garde, c’est-à-dire autrefois Roland de Roncevaux (hélas trahi) et l’on entend encore le son de son cor (songeant à Angélique aussi sans doute, mais elle préféra le Sarrasin/Amazigh Médor…) tout autant que s’entendent, pour ceux qui ont la fibre, les sons de la voix revancharde de l’évêque Cauchon condamnant la Jeanne et qui, aujourd’hui, aurait condamné Raoult ou Perronne (ses clones pullulant partout en censeurs « anti-complotistes ») ; il n’empêche, et Bardella ne devrait pas l’oublier, que le premier « parti » de France restent sans coup férir les « abstentionnistes », la majorité en réalité, et les « bâtisseurs » auraient pourtant bien besoin d’elle….

Sauf que… l’on chercherait, en vain, et hors des généralités sur le « souverainisme », ce qui permettrait dans ce discours du trône de séduire ces déçus du suffrage dit « universel ». Le maire de Perpignan voulait d’ailleurs aller encore plus loin dans le gnangnan ronflant du « parti de gouvernement », il n’a pas été écouté, mais le contenu programmatique de son vainqueur n’est pas probant pour autant s’il s’agit de « rassembler » réellement « le peuple de France » (rien sur les soignants suspendus, si peu sur la destruction du nucléaire et de l’agriculture alors que la France était autrefois exportatrice d’électricité et de denrées…).

Prenons un seul point qui pourrait faire bouger cette « majorité silencieuse » d’abstentionnistes, qui fut à l’origine du « gaucho-lepénisme » et qui aura précisément émergé dans sa lancinante acuité avec ce vrai-faux clash parlementaire du « qu’ils retournent en Afrique » d’il y a quelques jours, avidement lu évidemment (faute de mieux) par l’alliance anti-France (Nupes-Renaissance-LR) comme propos « raciste », confondant oral et écrit, le « il » de l’orateur (noir de la Nupes) et le « ils » du bateau ivre d’espoir voguant sur la mer de larmes d’abandonnés ballottés entre la mère patrie qui ne peut les nourrir et les aimer (tant l’argent est détourné par leur mafia au pouvoir) et une « communauté internationale » introuvable cachant son inexistence par la surenchère hyper-communiste de la lumpen-intelligentsia gauchiste devenue aujourd’hui dans le vide spirituel ambiant ce nouvel étendard de l’affairisme scientiste, hygiéniste, apatride. Or, ce point nodal, crucial, civilisationnel, etc., etc. est là et bien là depuis des lustres, mais personne ne veut vraiment s’y atteler dans toute sa cruelle réalité…

Cette faille fractale en effet au lieu d’être faussement colmatée par le « ni-ni » du surplace oscillant entre immobilisme et pourrissement à l’instar de ces points de fixation aux portes de Paris et sous les ponts bidonvilles des grandes villes devrait être élargie afin d’y enfoncer avec force le fer rouge de la colère en gilet jaune au lieu de la laisser errer dans les mains moites des révolutionnaires en peau de lapin, qu’ils s’appellent « insoumis », « black blocs » ou « ethno-identitaires » (soutenant, tous, « la » cause palestinienne contre le peuple « déicide » ou « cupide ») bondissant de démagogie en misérabilisme du « clochard » global alors qu’un Mélenchon soutient une UE ouverte à tous les vents trahissant de fait la trame ontologique de la nation française dépassant depuis son émergence la seule notion de « race » comme l’indiquait Bainville à la suite de Renan et aussi de Barrès (ayant vu dans les tranchées de 14 couler le sang juif — Hitler l’avait vu aussi, mais n’en eut cure se contentant cependant d’admettre quelques exceptions dans les dénaturalisations, du moins jusqu’en 38) ; d’où le fait, pour en revenir à la France, et dans une optique nationale républicaine (au sens grec) en prise avec les défis d’aujourd’hui de se demander s’il ne faudrait pas maintenir malgré tout le droit du sol, issu du XVIe siècle, et ce parce qu’il nous faut au vu, déjà, de l’implosion démographique une France de cent millions d’habitants.

Mais on peut aussi refuser ce chantage démographique à la Merkel (voir en infra le point 2). On peut en effet plaider que l’on n’a pas besoin d’une immigration pour retrouver une puissance de feu retrouvée au sein bien sûr d’une école d’une industrie une agriculture forte (nucléaire, agriculture, jeux vidéo…) pour contrebalancer une Allemagne faisant le pari contraire, car désireuse à nouveau de prendre le grand large avec ses pays satellites ; ce qui implique cependant pour elle un élagage sérieux de ce point empoisonnant (et connu depuis les Grecs entre Citoyens et Métèques) qui pourrait être possible entre une immigration désireuse réellement d’intégrer le giron allemand puis de s’y assimiler et ceux qui le refusent nécessitant alors leur départ, sauf qu’en Allemagne les forces écolo-défaitistes pro globaliste ne veulent pas trancher, tout comme en France.

Ce qui implique en fait deux possibilités à la fois contradictoires et dialectiques (au sens de pouvoir être dépassées au sens d’un aufhebung) qu’un Bardella devrait sérieusement étudier s’il veut devenir le leader d’un parti national de « gouvernement » et non plus seulement « d’opposition » (à sa majesté c’est-à-dire mollassonne).

  • 1) dans le camp du « oui », du moins dans celui de l’immigration dite « choisie » et non pas sans-frontiéristes (ce qui exclue la Nupes et Renaissance), les obtentions de droits de séjour pourraient être même accélérées au lieu de traîner sur des années (sans attendre la démagogie d’un Darmanin) si et seulement si les demandeurs réguliers étaient en mesure de travailler sur le champ dans les métiers dits « en tension » (aides ménagères, nettoyage, agriculture saisonnière, logistique — routiers… —, restauration, gardiennage, mais aussi informatique enseignement et santé), ou dans ceux qu’ils maîtrisent déjà ; tout en sachant cependant que si au bout de cinq ans la nationalité française n’est pas demandée le retour aux frontières serait exigé. Car on ne peut plus se permettre de rester en France dans la mentalité du « bled » propulsant des « codes » antinomiques avec ceux forgés en France, en Europe ou acquis civilisationnels synthétisés en « art de vivre », par des décennies de luttes culturelles et d’affinements spirituels.

    Cela permettrait d’ailleurs de répondre à deux objections :

    • a) vu l’état actuel du marché du travail (inadéquation entre offre et demande non pourvues en permanence. Un exemple : l’Occitanie) et sa protection sociale très coûteuse (voir plus loin) autant permettre à ceux qui acceptent ce « compromis historique » d’avoir des papiers rapidement ;
    • b) aucune condamnation ne doit être cependant comptabilisée lors de ce laps de temps.

  • 2) À l’opposé, dans le camp du « non » qui envisage donc une immigration zéro, il lui faut dans ce cas penser à la manière de répondre aux demandes des métiers dits « sous tension », et ce déjà en sachant qu’ils devraient être bien mieux rémunérés afin d’éviter justement d’avoir recours à une telle immigration. Sauf que cela impliquerait au préalable que l’on revoit la question, non seulement des impôts de production, mais aussi — en particulier pour les artisans — du poids des cotisations sociales afin que la réduction des coûts d’un côté puisse permettre d’augmenter le salaire net de l’autre et donc de rendre plus attrayant le métier couplé à une formation afin que l’ascenseur social puisse permettre une élévation statutaire permanente au lieu de rester smicards à vie comme le désirent au fond la Nupes et Renaissance. Un fonds commun de solidarité des professions concernées pourrait par ailleurs voir le jour afin de prendre en charge le différentiel de cotisations sociales entre petites moyennes et grandes entreprises, mais ceci cependant ne peut être que partiel, car quand bien même il y aurait un tel « bouclier », ces cotisations devraient être assises de façon durable sur une assiette financière bien plus large que les seules cotisations par répartition ou sur l’impôt hyper progressif généralisé (une CSG en hausse permanente, même mieux répartie comme le propose Piketty de la Nupes) du moins si l’on veut comprimer le poids des cotisations pour augmenter le salaire net, sans pour autant augmenter les impôts ni le prix de vente ni diminuer la qualité des services sociaux….

Comment faire ?… Car penser taxer les « super profits » et ratiboiser les « riches » (ou les exterminer) ne serait qu’un fusil à deux coups comme on l’a vu naguère en Russie, aujourd’hui au Venezuela, Mozambique (avec l’explosion des mafias), et ce surtout si l’implosion de la structure économique liée à une globalisation affairiste, et la transformation bureaucratique des racines politiques et sociales (empilement des strates décisionnels, surplace étatique) ne permettent pas à la base de rendre les conditions préalables du redressement plus pérennes…

C’est d’ailleurs là le malheur de la Cotisation sociale à la française qui s’avère être bien plus chère que la moyenne, car entre payer par exemple trois cents à sept cents euros par mois selon la ventilation moyenne des salaires, ce qui est le système actuel, et allouer à l’opposé une somme bien moindre à la même couverture sociale, mais « nourrie » quotidiennement par des intérêts actionnariaux, et ce sans dégradation de la qualité de prestation, il y a bien là une nette différence effective. Et celle-ci, contrairement aux légendes urbaines, n’implique pas que l’on soit moins bien « couvert » en Suisse, voire aux USA, même si l’on travaille plus longtemps, car les fameuses « franchises » que l’on critique afin d’expliquer à l’opposé que cela ne coûte « rien » lorsque l’on va à l’hôpital en France, cette comparaison oublie que ce « rien » coûte des centaines d’euros par mois sans parler de l’impôt pris à la « source ». De plus ces « franchises » si décriées (hors mutuelles d’entreprise) sont en réalité bien plus soutenables lorsque l’on a moins de soixante ans puisque les passages à l’hôpital sont plus rares (sauf aujourd’hui avec l’augmentation de la mort subite de l’adulte).

En fait, et toujours dans le cadre de cette hypothèse qui suppose une immigration zéro impliquant que l’on paye bien mieux les métiers à « tension », mais que, dans ce cas, l’on ventilerait autrement les coûts de revient en matière de cotisations sociales, il s’avère que la réponse pauvrement comptable des faux libéraux au Pouvoir ne va même pas dans cette direction d’une « privatisation » participative en fait via des fonds de pension à la française (intégrant un fonds commun de garantie pour les soins lourds par exemple). En effet, l’équipe au Pouvoir ne fait que réduire les dépenses d’investissement de santé du quotidien, tout en dépensant dans des achats affairistes comme ceux liés à la vraie-fausse injection anti-Covid19, ou alors en privatisant, mais de façon restreinte au bénéfice de quelques groupes étrangers « amis » (puisque les fonds de pension français n’existent pas). On fait par exemple des gorges chaudes sur le méchant BlackRock tout en refusant d’asseoir les cotisations sociales sur une capitalisation à large échelle, alors que la gestion de fonds de pension à la française — qu’un Charles Gave et un Olivier Delamarche se feraient forts de faire fonctionner à merveille — permettrait d’élargir l’assiette et donc de réduire les coûts d’un côté tout en augmentant le salaire net de l’autre, du moins s’il n’y avait pas à gauche comme à droite (extrêmes compris) une incompréhension totale du rôle positif de la capitalisation pour l’actionnariat populaire comme d’ailleurs pour celui du salaire complet (avec un filet de sécurité pour les plus démunis).

Certes, s’il n’y avait pas autant de gabegie au sein d’une situation internationale de plus en plus délétère scandée par la stagflation et la guerre d’usure contre « l’autre monde » composé de tous ceux, aussi disparates et ennemis soient-ils, qui refusent le diktat de l’Empire du faux (universel dévoyé, science manipulée, solidarité confisquée), la France pourrait avoir plus de marge de manœuvre, quitte même à combiner les deux opposés au sens de promouvoir d’abord un moratoire sur l’immigration, validé par référendum, le temps de remettre les compteurs de la nation à zéro, de mettre à niveau tous les secteurs défaillants pour ensuite opérer à une immigration « choisie » s’il y a lieu…

En fait, si l’on n’opère ni l’un ni l’autre, ni complète ouverture, les sans papiers le restant des années sans être reconduits, ou l’immobilisme délétère, sans pour autant s’attaquer aux racines du mal, à savoir le coût trop important des cotisations sociales qui grève le salaire net, décourageant l’emploi (en particulier dans les métiers difficiles), cela veut dire qu’il existe en sourdine la volonté de faire rentrer massivement une immigration non contrôlée, mais proviendrait bien moins d’une demande économique que politique. Car l’on peut fort bien réformer l’assiette des cotisations, voire opérer une politique « gaullienne » de la chaise vide dans l’UE (au-delà de savoir s’il faut la quitter ou pas, un « Frexit » prendrait plusieurs années de toute façon), voire au sein de l’OMC (de l’OMS aussi, de l’ONU enfin…) afin de peser sur les dumpings sociaux, hors de l’UE, mais aussi en son sein (jeu inégal de l’Allemagne avec la Pologne et les pays baltes, refus des deux premiers pays d’acheter français en matière d’armements et de nucléaire, la Hongrie préférant s’équiper en Russie…)

Au fond, l’on voit bien que vis-à-vis de l’immigration s’opère plutôt une politique à la fois politicienne électoraliste et idéologique en se servant d’elle non plus comme armée de réserve économique, puisque la législation empêche d’employer des personnes sans papiers, mais plutôt force de frappe idéologique et culturelle pour pousser à la fragmentation accélérée des acquis civilisationnels, quitte à ce que cette armée de réserve soit elle-même plus tard démantelée à moins qu’elle ne se révolte, manipulée par d’autres forces hostiles à ce que désire la Secte au pouvoir…

En tout cas, si Bardella veut redresser le pays il faudra qu’il séduise ces abstentionnistes qui ne sont à l’évidence guère enthousiasmés par les solutions pour l’instant sur la table… Le débat sur l’immigration révéle l’état délétère de tout le système politique, économique, intellectuel, spirituel du pays plutôt qu’être sa cause première…




Nature du pouvoir en Russie : DICTATURE, AUTOCRATIE OU DÉMOCRATIE ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Alors que la situation mondiale évolue à grande vitesse et que les difficultés et l’isolement de l’Occident deviennent de plus en plus évidents, dans notre pays la propagande se poursuit toujours plus éloignée du réel.

Nouvelle vidéo qui donne cette fois-ci la parole à Jean Robert Raviot professeur d’université et expert du monde russe et postsoviétique.

Qui nous donne son éclairage sur le fonctionnement institutionnel de la Russie et l’exercice du pouvoir par Vladimir Poutine.

SOMMAIRE :

  • Que penser du discours de Vladimir Poutine devant le club de Valdaï le 27 octobre ?
  • On nous dit que Vladimir Poutine est un dictateur fou gouvernant par la terreur. Propagande ou réalité ?
  • Quel type d’institutions ont cours en Russie ? Sur le papier la constitution semble inspirée par la nôtre adoptée en 1958. Répartition des pouvoirs entre l’exécutif, législatif et judiciaire. Articulation dans un régime fédéral entre le centre et les collectivités décentralisées.
  • Comment fonctionne le bloc au pouvoir ? Y a-t-il en son sein des tendances antagonistes ?
  • Quel est le poids des occidentalistes ?
  • Le pouvoir de Poutine est-il menacé ? 
  • La rupture avec l’Occident dont parlent Poutine et Lavrov sera-t-elle vraiment durable ?
  • La rupture entre l’Europe et la Russie est-elle là pour longtemps ?

Entretien réalisé par Régis de Castelnau — Vu du droit — Avec Jean Robert Raviot professeur d’université




La nécessité d’une langue souveraine

[Source : geopolitika.ru]

Par Alexandre Douguine

Quand on parle de narration, c’est une catégorie philosophique qu’il faut connaître, parce que la notion de narration est un élément de la philosophie postmoderne qui se base sur la linguistique structurale, sur le structuralisme, sur Ferdinand de Saussure, le linguiste structural qui a séparé le discours et la langue. Cet aspect est très important.

Qu’est-ce que la langue ? Le langage est fait de règles. Nous ne parlons pas, nous utilisons le langage, mais le langage ne parle jamais de lui-même, il est dans les dictionnaires, dans la syntaxe – c’est ce qu’on appelle le niveau paradigmatique, et un récit, ou un discours, est ce qui est construit à partir du langage, de son vocabulaire, de sa syntaxe, de ses lois.

Les récits sont infinis. La langue est une.

Lorsque nous parlons de souveraineté spirituelle, culturelle et civilisationnelle – ce dont parle le président Vladimir Poutine dans ses discours – elle devient chaque jour plus pertinente. Nous ne parlons pas de récits souverains, mais d’une langue souveraine dans laquelle des milliards de récits souverains peuvent être exprimés.

Si la langue est souveraine, alors le discours sera souverain. En utilisant la langue libérale et mondialiste de l’Europe occidentale, on peut certes formuler un discours souverain russe dans cette langue, ou deux, ou trois, ou dix. Mais c’est pour résoudre des tâches immédiates, pour la substitution des importations dans le récit à très court terme. Et ce qui compte, c’est de savoir si et pour combien de temps nous allons dire adieu à l’Occident collectif. Ou voulons-nous revenir à ce langage global, en laissant l’écran de fumée des récits souverainistes se lever un peu.

Je pense que c’est ce que l’élite russe veut faire: parler pendant un certain temps, puis faire marche arrière et dire: « OK, nous acceptons votre langue et votre mondialisation, mais pas comme ça, donnez-nous une place dans tout ça ». Elle est condamnée non pas parce que nous sommes prêts et qu’ils ne le sont pas.

Nous avons été coupés, sevrés brutalement de cet Occident, et nous serons ramenés dans cet Occident pour parler la même langue après être tombés en dessous des dernières limites et avoir dit : nous nous rendons. Notre défaite sera la condition pour nous ramener à cette langue occidentale car, que nous le voulions ou non, que nous le comprenions ou non, nous devrions impérativement nous destiner à développer une langue souveraine russe. La Russie est une civilisation indépendante, qui ne fait pas partie de la civilisation occidentale ; elle ne coïncide avec aucune civilisation, ni orientale, ni chinoise, ni islamique, mais elle est égale à la civilisation occidentale ou chinoise. Cela décrit dans les grandes lignes la structure de notre langage souverain, mais pas notre récit souverain.

Quand nous parlerons cette langue russe, tout ce que nous dirons sera souverain et ce que signifiera « narratif » dans ce sens ne sera pas seulement le discours du narrateur à la télévision, ce ne sera pas seulement la structure que nous donnerons à notre système d’éducation, ce ne sera pas seulement la communauté des experts qui sera forcée de parler cette langue souveraine, ce sera aussi notre science, ce sera notre science humaniste aujourd’hui et notre science naturelle demain. Car la science naturelle, comme le savent les plus grands scientifiques tels que Schrödinger et Heisenberg, est aussi un langage dans la vision de la science naturelle.

Nous avons donc besoin d’une langue civile, mais d’une langue civile qui nous est propre. Nous ne la parlons pas, nous ne le connaissons pas, nous parlons un anglais pidgin, qui est la base de notre terminologie, de nos experts, de nos iPhones, de nos technologies dans nos fusées – tout cela relève d’un anglais pidgin. Je veux dire que, même si ces technologies sont présentes en Russie, la structure de ces processeurs et codes est, hélas, issue d’un paradigme différent.

C’est un énorme défi que nous devons relever et, enfin, la tâche commence à être prise en compte par nos autorités.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le peuple est bien mieux préparé que l’élite. Les gens ne saisissent tout simplement pas les impulsions venant d’en haut de manière très profonde: on leur a dit « communisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, on leur a dit « libéralisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, on leur a dit « patriotisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, ce qui signifie qu’ils ne s’habituent pas à ces jeux narratifs aussi profondément que l’élite, alors que l’élite – si elle dit « allez à l’ouest », alors allez-y.

Il appartient donc à l’élite de changer la langue.

Pour créer un système de récits souverains, il est nécessaire d’établir les paramètres de cette langue souveraine. Quels sont ces paramètres ? Nous avons une conception très différente de l’homme. Dans chaque culture, dans chaque langue, il y a l’homme. Il y a l’homme islamique, il y a l’homme chinois, il y a l’homme d’Europe occidentale, qui est un homme post-genre, un homme qui se transforme en intelligence artificielle, en mutant, en cyborg. Un batteur de transformation et de libération. Il se libère de toute forme d’identité collective – c’est son but, sa tâche – pour ne plus avoir de religion, de nation, de communauté, puis de sexe et, demain, d’appartenance au genre humain, et c’est aujourd’hui le programme de l’Européen occidental.

Les Chinois ont une manière différente de faire les choses en général. Même dans la tradition islamique, les choses se font différemment, parce qu’il s’agit fondamentalement de la relation de l’individu avec Allah, et que tout le reste ne l’inclut ni en tant que liberté ni en tant qu’être humain – c’est une anthropologie complètement différente dans tout ce monde islamique d’un milliard d’hommes. Ils peuvent être formellement d’accord avec certains modèles occidentaux, mais en réalité, soit ils ne les comprennent pas, soit ils les réinterprètent, ils ont leur propre langage, profondément enraciné. Dans la région de la Volga et dans le Caucase du Nord, ils continuent à la promouvoir. C’est pourquoi ils sont immunisés contre l’Occident. L’Inde, l’Afrique et l’Amérique latine ont également leur propre homme.

Nous avons besoin d’une conception de l’homme russe, nous avons besoin d’une justification de l’homme russe, et c’est Dostoïevski, c’est notre philosophie, c’est Florensky, c’est le slavophile, c’est Soloviev, c’est aussi Berdiaev, mais l’homme russe est, avant tout, l’homme conciliaire – c’est la chose la plus importante. Pas un individu. Pour nous, l’homme est une famille, un clan, une nation, une relation avec Dieu, une personnalité. Pas un individu, mais une personnalité.

C’est là que s’arrête notre présence à la Cour européenne des droits de l’homme, car il y a une divergence sur le concept fondamental de l’être humain. Pour la Cour européenne des droits de l’homme et l’idéologie libérale occidentale, le droit de l’homme est individuel, pour nous il ne l’est pas, en termes de langage souverain.

Pouvez-vous imaginer comment la science humaine, c’est-à-dire les sciences humaines, change après que nous ayons modifié l’élément de base? Considérer tout différemment, réécrire tous les manuels de sociologie, d’anthropologie, de sciences politiques, de psychologie à la manière russe.

Oui, nous avons eu notre philosophie à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Mais nous devons nous refaire une idée de la personne russe qui est différente des autres – et immédiatement en tirer une langue différente.

La deuxième chose est l’idée du monde. C’est la chose la plus difficile. Nous pensons que les sciences naturelles sont universelles. Non, elles sont centrées sur l’Occident. Ce cosmos auquel nous avons affaire a été introduit et intégré dans notre conscience depuis l’Occident dans les Temps Modernes, en ignorant délibérément toutes les autres images du monde.

Le cosmos russe est semblable au cosmos européen médiéval – et complètement différent de celui de l’Occident moderne ; il est différent, même de Fyodorov ou de Tsiolkovsky, et nos recherches les plus intéressantes et les plus avant-gardistes dans les disciplines des sciences naturelles ont procédé d’intuitions fondamentalement différentes de la structure de la réalité.

Si, dans les sciences humaines, nous prenons essentiellement notre tradition philosophique, rejetons tout ce qui est libéral, tout le langage libéral, et mettons l’homme russe au centre, nous obtenons une nouvelle langue. Et dans les sciences physiques, cette tâche est bien plus compliquée : nous n’en sommes qu’au début et beaucoup de travail nous attend.

Et, bien sûr, l’action est le verbe. Si nous parlons de la langue, nous avons une conception de l’action très différente de celle de la tradition d’Europe occidentale. Il s’agit davantage d’une praxis aristotélicienne que technologique. C’est la philosophie de la cause commune de Serge Boulgakov, car les Russes ne font pas les choses comme tout le monde. La notion aristotélicienne selon laquelle la praxis est le résultat de la libre créativité du maître et non l’exécution technique de la tâche d’un autre nous convient et telle est l’idée principale de la philosophie de l’économie, ce qui signifie que notre économie est différente. Nous avons donc une science différente et une pratique différente. Cela signifie que nous avons une dimension éthique de l’action, et non une simple dimension pragmatique/utilitaire et optimiste, ce qui signifie que nous faisons quelque chose dans un but éthique. C’est-à-dire que ce que nous faisons, nous le faisons, par exemple, parce que c’est bien, pour rendre ce quelque chose meilleur, beau, pour le rendre plus juste.

Changer le récit face aux défis fondamentaux auxquels notre pays est confronté sera impossible sans changer de langage.

Traduction par Robert Steuckers




Déliquescence d’un système en sénescence !

Billet de DJERRAD Amar

Ni sur le bombardement des civils au Donbass,

Ni sur le bombardement de la centrale nucléaire et la magouille onusienne qui s’en est suivie,

Ni sur l’envoi des céréales en priorité aux atlantistes au lieu des pays pauvres,

Ni pour empêcher (ou mettre en garde) la « bombe sale » signalée par Moscou,

Ni sur l’attaque de drones contre plusieurs navires russes qui assuraient la sécurité du couloir céréalier,

… l’ONU n’est intervenue !!

Et… subitement Antonio Guterres — sans honte et avec audace — sort de sa léthargie, sitôt que la Russie a déclaré suspendre sa participation à l’accord sur les céréales, en annonçant être « profondément préoccupé » par l’avenir de l’accord sur les céréales, multiplie « les contacts intenses » afin d’inciter la Russie à revenir sur sa décision.

Bien entendu, parce que les céréales allaient à 96 % aux Occidentaux et non aux pays pauvres !

Nous entrons dans le siècle de la déliquescence d’un système et des bouleversements géopolitiques sans précédent !

Les peuples savent que cette organisation onusienne a perdu son sens pour s’être laissée pervertir en instrument au service du Grand Capital, comme le sont toutes les organisations internationales, y compris droits de l’homme jusqu’à l’AIEA. La plupart dépendantes des multinationales, leurs donatrices. L’ONU et ses institutions ne servent plus qu’à produire des alibis contre les pays ciblés ; les ONG et les « journalistes » font dans l’espionnage et la tromperie ; la CPI s’utilise pour criminaliser les dirigeants indociles ; le FMI sert à ruiner et à gager les pays ; la presse dite « mainstream » se consacre à la manipulation, la tromperie et le contrôle de l’opinion ; l’OTAN se réserve pour l’agression et la dévastation.




Stéphane Courtois, Françoise Thom ou la déchéance de la lutte anticommuniste

Par Lucien SA Oulahbib

À lire l’avant-propos de (feu) l’Ex-presse sur un (énième) « livre noir » contre Poutine (qui par ailleurs s’est encore fendu d’un brûlot pétri de ressentiment envieux contre Idriss Aberkane) cette diatribe en guise de préliminaire prétend justifier des « analyses » quant à la prégnance de Poutine sur une Russie qui serait « isolée », épaulée seulement par des » États parias » et qui « se rabat uniquement sur l’anti-occidentalisme » (dixit). Tant de finesse dans l’analyse émeut (pratiquement autant que celle visant Aberkane présenté comme « antivax » et, bien sûr « complotiste »).

Mais le propos n’est, ici, pas là, à savoir recenser une énième fois les errances de ce qui est devenu une feuille de choux trempant ce qui lui reste de plume dans le caniveau des ragots et du simplisme éhonté. Non, il s’agit plutôt ici d’énoncer une déception personnelle à la lecture des noms de Thom et surtout de Courtois à la tête d’une telle aventure d’écriture de guerre qui s’apparente bien plus, également quoiqu’en sourdine, à une volonté de se redorer le blason auprès de ceux qui aujourd’hui à la tête de la croisade antirusse (même plus seulement anti-Poutine) l’ont méprisé après son « Livre noir du communisme » et aussi son « Lénine ».

En effet, pour les néoléninistes qui servent aujourd’hui de garde-chiourmes de la Secte SHA (et qui veulent d’ailleurs, comble de l’absurde, créer une Milice anti-complotiste et contre la « désinformation » qu’ils produisent industriellement pourtant) Courtois a toujours été ce qu’il faut mépriser : un « anticommuniste primaire » (qui a toujours été un « chien » avait dit autrefois Sartre à l’encontre de Raymond Aron qui lui pardonna…), car des crimes communistes il ne faut pas en parler (et Badiou reste catégorique là-dessus à la différence de Bataille qui les justifiait dans La Part Maudite) pas plus que Heidegger ou Schmitt refusant de commenter les crimes nazis…

Aussi, pour se redonner une sorte de virginité (car il est dur de vivre « isolé entouré de parias » dans la jungle parisienne des Salons tenus par la lumpen-intelligentsia), il fallait montrer au moins patte anti-Poutine puisque dans la diatribe néoléniniste d’obédience trotskiste et maoïste le travail dirigé par Courtois sur les crimes communismes et son initiateur, Lénine, est un crime de lèse-majesté.

Car, comme l’a martelé Daniel Bensaïd (théoricien de la LCR qui donna un Besancenot, un Poutou et surtout un Plenel…) dans nombre de ses écrits, tout, à l’époque (tout ? Tout !) était la faute des « Blancs » (aujourd’hui des blancs avec un petit b) et aussi au fait que Lénine-est-mort-trop-tôt, hélas, sans oublier à la fin « le culte de la personnalité » d’un Staline ; sinon tout aurait été de mieux en mieux, du moins si Trotski avait pris la suite de Lénine en accélérant la militarisation du travail (la disparition de tout syndicat ouvrier indépendant après l’écrasement de Cronstadt) et la mise sur place d’une police politique (il généra avec Lénine la Tchéka) à grande échelle, celle que l’on voit au fond aujourd’hui, mais dans des « habits neufs », non plus ceux du « président Mao », mais de ses caricatures au visage d’ange made in BFM, CNN et France Inter.

Aussi l’occasion était trop belle, et épaulée de Françoise Thom qui s’en prend depuis trente ans au « clan » au pouvoir en Russie, et ce dès la première guerre en Tchétchénie (impulsée plutôt par Eltsine avec le soutien de Clinton…), nos deux illustres compères (et acolytes) qui sont historiens de formation et non pas sociologues ni politistes vont au fond benoîtement tout mélanger dans ce dit « livre noir de Vladimir Poutine »; qu’il s’agisse de la seconde guerre de Tchétchénie (bien plus complexe qu’il n’y paraît), de la situation actuelle dans les régions controversées en Ukraine, surtout depuis Minsk 2, de l’opposition idéologique enfin, et non pas seulement géopolitique, entre un Occident tenu de plus en plus en laisse par l’idéologie globaliste (sans frontièristes), scientiste, hygiéniste, affairiste, transgenre et transhumaniste et présenté pourtant sous le seul label de « démocratique » face à ce qui serait, pour nos deux historiens pourfendeurs, une sorte de monstre mutant qui tente de reconstituer un empire déchu sous le faux masque du religieux, tout en se liant à des courants occidentaux « les plus réactionnaires en Europe et aux États-Unis ».

Comme si au fond, et cela déjà été dit ici (dans d’autres articles) ce « clan » poutinien avait inventé l’idée même de clan, voire de « mafia » (alors que déjà cette dénomination, bien trop généraliste, vise en réalité, surtout dans le cas russe toute structure parallèle dont l’inexistence aurait rendu la vie bien plus dure sous le communisme…). Comme si ce « clan » poutinien était à l’origine des notions de guerre civile, de luttes intestines pour le pouvoir, de raison d’État, bref, de tout ce qui constitue le meilleur comme le pire de la constitution de tout pouvoir, surtout sans contre-pouvoir effectif…

D’ailleurs, est-ce réellement ce que nous vivons actuellement en cet Occident dit « démocratique » c’est-à-dire bien sûr sans « clan », sans luttes intestines, sans ce réalisme froid qui ferme les yeux aux Yémen et en Arménie ? Et si, en effet, le totalitarisme que nous connaissons tout de même avec la censure et les excommunications jusqu’aux soignants et pompiers (car la lutte que mène ledit pouvoir démocratique est tous azimuts) reste encore soft, n’est-ce pas comme s’il en était à ses débuts à l’Ouest ?…

Alors qu’au Sud et à l’Est il est bien avancé (en Arabie, en Algérie, en Iran, en Chine par exemple), il se cherche encore en Russie (comparons la guerre civile en Algérie dans les années 90 et celle en Tchétchénie : on n’a pas entendu nos pourfendeurs là-dessus) oscillant entre autoritarisme et démocratie en prise comme aux USA entre colombes et faucons dont Poutine serait le plus avisé (huit ans d’atermoiements dans le Donbass selon ses opposants internes)…
Soyons lucides : il n’est pas question d’éluder les problèmes structurels qui secouent ce pays, sans pour autant les noyer dans le contextuel comme le font les communistes, sans éluder ce qui sied toujours à l’analyse objective du pouvoir politique, à savoir le fait qu’en absence réelle de contre-pouvoirs effectifs c’est-à-dire sans conflits d’intérêts, il n’y a guère dans ces contrées y compris chez « nous » de « régime mixte » cher aux Anciens (Aristote, Tite-Live) et Modernes (Machiavel, Locke, Montesquieu, Pareto) entre élites et peuple. 

Il semble encore rester un « idéal », tant l’Histoire de la réalité politique montre toujours l’émergence d’un pouvoir fort issu du chaos démocratique permanent, et qui va s’auréoler de sacralité (l’émergence de l’empire romain et napoléonien) ou de « vérité scientifique » de type marxiste et aujourd’hui globaliste hygiéniste rêvant à un gouvernement mondial régissant non plus des citoyens, mais des sujets transgenres numérisés tant leur citoyenneté nationale serait bannie ou alors régentée par tout un ensemble d’interdits d’une loi « morale » octroyant ou retirant des droits de manière électronique à terme au fur et à mesure de la disparition des espèces et des producteurs autonomes, l’empire de la dépendance économique s’étendant à toute la production matérielle et immatérielle.

Poutine, mais aussi d’autres dirigeants, intellectuels, artistes, prétendent, qu’au-delà du cynisme qui sied aussi à chaque pouvoir, aussi intime et sincère soit-il, ils luttent contre tout cela, contre cette humanité déchue de ses droits naturels au profit d’une fausse dimension transcendantale « augmentée » et pseudo-divinisée de l’homme, cyborg en réalité, mais camouflé en homme-dieu (alors que la nature sinon divine du moins inexpliqué encore de la vie de l’humanité est déjà là…).

Wait and see. En tout cas, ce conflit devant nous en nous autour de nous mérite mieux que tous ces simplismes faussement définitifs. Dommage qu’un Courtois soit devenu aussi aveugle au fond que tous ceux qu’il avait pourfendus naguère…




Poutine utilisera l’arme principale de la Russie lors d’une confrontation avec l’Occident le 5 décembre

[Source : reseauinternational.net]

[NDLR Traduction automatique]

Par Monsieur Z

Épigraphe : « Tout simplement fou ! »

(V. V. Poutine à propos de l’Occident, Valdai 2022)

Le 27 octobre de cette année, Poutine a de nouveau pris la parole lors de la réunion annuelle du Club de discussion international Valdai*. Ce discours était attendu, on s’y préparait, toute l’attention de la presse internationale s’y était portée. L’attaché de presse de Poutine, Dmitri Peskov, l’anticipant, a promis aux journalistes qu’ils « étudieraient, liraient et reliraient » ce discours pendant longtemps encore. Et Poutine n’a pas déçu, prouvant une fois de plus qu’il est un véritable sensei du genre familier, un as des interventions verbales — il sait tenir une pause d’atelier, et tel que certains après doivent être sortis de la salle, et de visser un mot mordant quand il le faut, d’où ça empire vraiment pour tout le monde. Ce discours, bien sûr, sera lu et relu. Mais le plus drôle, c’est que Poutine n’a pas dit un mot sur l’essentiel, bien qu’il ait semblé répondre à toutes les questions brûlantes et passé en revue tous les points du programme. Je vais devoir le faire pour lui.

[*Voir :
Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin]

« La décennie la plus imprévisible et la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale » a commencé. Attachez vos ceintures de sécurité !

Épigraphe : « La confiance en son infaillibilité est un état dangereux »

(V. V. Poutine)

Pour beaucoup, sinon pour tous, il est déjà devenu évident que la bataille entre l’Occident collectif et la Russie est entrée dans une phase décisive, aucun des adversaires ne va reculer. Pour nous, la retraite signifie la mort littérale — la destruction de la Russie à la suite de processus centrifuges internes qui frapperont inévitablement la société russe, qui, en raison de nos caractéristiques mentales, ne pourra pas accepter et comprendre cette défaite (les Russes ne savent pas comment perdre et ne vont pas l’apprendre !), par conséquent, [c’est] pourquoi la Fédération de Russie risque de s’effondrer en 20 à 30 quasi-États en guerre les uns contre les autres pour le plus grand plaisir de nos ennemis, qui ont commencé tout cela juste pour le plaisir de celui-ci. C’est-à-dire des menaces existentielles pour nous, remettant en cause l’existence même de l’État russe. C’est pourquoi même un match nul, c’est-à-dire la paix aux conditions de la préservation du régime fasciste de Kyiv à quelque titre que ce soit, est comme la mort pour nous. Notre ennemi ne risque rien de tel, pour lui l’Ukraine ne signifie absolument rien, au contraire, en s’en débarrassant, il se débarrassera de l’actif toxique qui lui coûte un joli centime chaque mois, mais néanmoins, l’Occident uni, mordant le mors, a décidé d’aller jusqu’au bout. Jusqu’à notre fin ! C’est la disposition actuelle.

Où est la sortie ? De nombreux détracteurs du Kremlin ne peuvent même pas s’expliquer comment ils se sont réunis pour vaincre leurs ennemis ? Une guerre pour épuiser nos ressources n’est pas notre plan, à long terme nous perdons face à l’Occident collectif précisément dans une guerre conventionnelle, et nous ne pouvons pas sortir du cadre de la convention sur la non-utilisation des ADM [Armes de Destruction Massive] pour des raisons compréhensibles pour tout bon sens [de] la personne. Il n’est même plus possible d’effrayer l’Occident avec l’utilisation d’ADM — en raison de sa propre stupidité, il a perdu la peur. C’était le résultat de la dégradation au cours des trois dernières décennies de ses élites dirigeantes en raison de la sélection naturelle négative. Où est la sortie ? Beaucoup le voient comme une continuation du SVO sur le théâtre d’opérations ukrainien, ce qui, pour nous personnellement, est une route vers l’abîme.

Je suis trop paresseux pour énumérer pourquoi. Je dirai seulement que c’est exactement ce que l’Occident attend de nous, et c’est déjà la principale raison de ne pas le faire, car la poursuite à long terme du Nouvel Ordre Mondial, étalée sur des années, conduira à une surcharge de l’ensemble de notre économie, son secteur financier et l’épuisement de nos ressources, notamment humaines. Pensez avec votre tête — en avons-nous besoin ? Même lorsque nous gagnons (attention, j’écris « quand » et non « si »), aucun d’entre vous ne sait quoi faire avec la population locale déloyale qui a foncé tête baissée, dans chaque famille dont il y aura des victimes de cette guerre, environ le fait que nous devrons aussi restaurer l’économie qui a été détruite là-bas, je me tais déjà. Et surtout, qui vous a dit qu’en Ukraine tout finirait pour nous ? Et si à ses frontières occidentales la même Pologne insensée avec une meute de « tigres » de poche de la Baltique nous attend (et une telle réalité ne peut être ignorée), que ferez-vous alors ? L’Occident collectif a suffisamment de chiens de garde pour notre siècle (et restera également en abondance). Où est la sortie de ce piège ?

Et pourtant il l’est. Et Poutine le connaît. Car toutes les guerres ont tendance à se terminer lorsque le financement s’épuise. C’est une vérité commune, et vous le savez tous aussi. L’Europe est déjà sortie de ce jeu — en faisant exploser nos gazoducs, le vieux Joe pensait qu’il jouait contre nous, privant Poutine de son principal atout — une mainmise gazière, mais ce faisant il a automatiquement fait de l’armée européenne — complexe industriel non rentable — des vecteurs énergétiques très coûteux [qui] annuleront toute industrie sidérurgique, et toutes les armes, malheureusement, ne sont pas en plastique, mais en métal. Sur l’industrie lourde européenne et son complexe militaro-industriel, le grand-père Joe a ainsi mis une grande et audacieuse croix (comme les stands sur les chars ukrainiens et allemands). Remerciez-le pour cela. Il ne reste plus à Poutine qu’à s’occuper du complexe militaro-industriel américain, qui a déjà doucement fermé les yeux en prévision de nouvelles commandes militaires pour la guerre européenne. Et Poutine commence à mettre en œuvre ce plan.

Il n’y a pas de bagatelles en politique ! Surveillez bien vos mains

Peu de gens ont prêté attention à la visite du président des Émirats arabes unis à Saint-Pétersbourg, qui a eu lieu le 11 octobre de cette année. Mais en vain ! Je ne dis rien du fait que le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan est devenu le premier invité de l’étranger lointain à rencontrer le président russe après l’annexion de quatre de ses nouvelles régions à la Fédération de Russie. Pour le cheikh arabe, cette visite en Russie était la première en tant que président des Émirats arabes unis. Il a été élu à ce poste en mai de cette année après la mort de son frère aîné Khalifa bin Zayed. Avant cela, Cheikh Mohammed s’est rendu 11 fois en Russie à divers titres et, en 2019, au nom de son frère, il a reçu le président de la Fédération de Russie à Abou Dhabi. Et ce fut une visite si mémorable que Vladimir Poutine l’a spécifiquement mentionné lors d’une réunion dans la capitale du nord.

Depuis, les deux dirigeants ne se sont plus revus. Comme l’a déploré Mohammed ben Zayed, la pandémie de COVID-19 a fait obstacle. Désormais, il n’y a plus d’obstacles à la rencontre, même si peu de dirigeants étrangers oseraient venir en Russie, en particulier ceux qui entretiennent des contacts étroits avec l’Occident. Le président des Émirats arabes unis a non seulement pris sa décision, mais a également choisi un moment très intéressant pour cela — presque immédiatement après que la Russie a annoncé la décision d’annexer de nouvelles régions à son territoire. De plus, la visite s’est déroulée au plus fort du débat autour du projet de résolution de l’Assemblée générale de l’ONU avec des critiques sur cette décision. Un document de sens similaire a été soumis le 30 septembre à l’examen du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie l’a bloqué. Le Brésil, le Gabon, l’Inde et la Chine se sont abstenus. Mais les Émirats arabes unis, qui font désormais partie du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent, ont voté pour. Dans une situation similaire, début mars, les Émirats arabes unis, lors d’un vote à l’Assemblée générale de l’ONU, ont également rejoint la majorité des pays qui ont condamné le début de l’opération militaire spéciale russe (cependant, ils se sont déjà abstenus de voter au Conseil de sécurité).

Cette visite du cheikh arabe lève tout soupçon sur la position de son pays sur cette question. Les Émirats arabes unis, comme l’Arabie saoudite, ainsi qu’un certain nombre de pays du tiers monde, prennent place du côté blanc de l’affrontement sanglant qui a éclaté sur le continent européen entre les forces du Bien et du Mal (qui est « blanc » et qui est « noir », a lui-même désigné le président de l’Ukraine devant l’Assemblée générale de l’ONU dans un T-shirt portant l’inscription en anglais : « Come to the dark side! »). C’était le deuxième coup dans le ventre de Papy Joe, le premier qu’il a raté le 5 octobre, lorsque les pays membres de l’OPEP+ ont voté de manière consolidée pour réduire les quotas de production de pétrole de 2 millions de barils par jour. Après cela, les prix du pétrole ont commencé leur remontée rapide. Comment cela a affecté l’Amérique, je dirai ci-dessous, après cela, le grand-père Joe a dû ouvrir de toute urgence sa réserve de pétrole d’urgence, mais cela ne l’a pas sauvé, mais Vladimir Poutine, disant au revoir au cheikh arabe, l’a abrité du vent froid Saint-Pétersbourg avec son manteau, qui est parti avec le président des Émirats arabes unis pour Abu Dhabi. Un geste qui en dit long !

En politique en général, il n’y a pas de bagatelles. Quel genre de réunion a été organisée par le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed bin Salman au grand-père Joe, arrivé à Riyad en juillet pour demander une augmentation des quotas de production de pétrole, tout le monde s’en souvient — aucun président américain n’a jamais « honoré » une telle humiliation auparavant — le prince héritier saoudien ne l’a même pas rencontré à l’aéroport, y envoyant même pas un fonctionnaire de second ordre, mais un fonctionnaire de troisième ordre (et a augmenté les quotas, en se moquant, de 100 XNUMX barils par jour, de sorte qu’en six mois ils s’effondreraient de un million). Une revanche orientale vraiment sophistiquée !

Les nuages ​​s’amoncellent sur grand-père Joe. Le 5 décembre, Poutine prédit des précipitations. Peut-être un tsunami

Attendez-vous toujours l’aggravation de la base de données sur le théâtre d’opérations ukrainien d’ici décembre-janvier ? Poutine a d’autres plans, c’est probablement pourquoi il creuse la ligne Wagner. La meilleure victoire est une victoire remportée sans coup férir ! Pourquoi ruiner les soldats quand l’Ukraine elle-même tombera à nos pieds pour des raisons purement économiques et politiques (mais j’en reparlerai dans le prochain texte, croyez-moi, ça va vous surprendre, je suis moi-même sous le choc !).

Je reviens à l’Amérique. Alors que nous est-il arrivé ? Après avoir assommé le principal atout gaz de Poutine, le grand-père Joe a pensé qu’il pouvait désormais se balancer sereinement sur les lauriers du vainqueur, en regardant comment les troupes de Poutine ont battu leurs poings dans le sang contre l’inexpugnable Ukraine, qui a été défendue par toute l’humanité progressiste en la personne de grand-père, les vassaux stupides de Joe du célèbre milliard d’or. Et maintenant, le méchant Poutine n’a plus de leviers de pression sur ces vassaux, car le grand-père rusé Joe a neutralisé le principal atout du président russe — le chantage au gaz avec un coup moyen à l’estomac. Mais l’embuscade s’est glissée d’où ils ne s’attendaient pas. Poutine a fait une pause de grand maître, après quoi, de sa manière asymétrique préférée, il n’a pas frappé l’Europe, mais Biden lui-même. De plus, il a frappé pour que grand-père Joe nage — jambes de pâtes dans le contexte d’une « inconscience » complète, où il se trouve et quoi faire. Grand-père Joe n’est pas étranger à dire bonjour à l’air, mais dans ce cas, cette situation de son dossier médical est également entrée dans la vie réelle. Et ce serait bien si [c’était] seulement dans la vraie vie de grand-père Joe. Non, Cela a touché la vie de millions d’Américains. Et c’est déjà grave — vous ne pouvez donc pas vivre jusqu’aux prochaines élections et « ne pas vivre » dans le vrai sens du terme. Oui, ce n’est pas encore un KO, mais déjà technique abattre. Le prochain tour pour le client d’Alzheimer pourrait être son dernier, et le méchant Poutine n’a même pas encore découvert ses missiles hypersoniques.

Je vais probablement devoir expliquer ce que je veux dire, même si je suis sûr que la plupart d’entre vous ont déjà tout compris. La Russie, comme vous le savez, en plus du gaz, fournit également du pétrole aux marchés mondiaux. Mais cette circonstance n’a clairement pas été prise en compte par grand-père Joe. Non, bien sûr, il n’est pas un imbécile, et avec ses sanctions sur la limitation du prix maximum du pétrole russe, qui entrent en vigueur le 5 décembre, il espérait appuyer Poutine sur le clou, tout en essayant simultanément d’appuyer sur le club fermé des exportateurs de pétrole, mieux connus sous le nom d’OPEP, à l’autre clou. Mais ce n’était pas là. Akela a raté ! Poutine a surenchéri sur ces brillants messieurs. L’Orient, vous savez, c’est une affaire délicate ! Un manteau jeté sur les épaules d’un cheikh arabe, arrivé dans le froid de Saint-Pétersbourg en sandales pieds nus, n’est pas khukhra-muhra pour vous, c’est un tel signe de respect que l’Orient apprécie et comprend particulièrement.

Mais grand-père Joe n’a clairement pas pris en compte de telles circonstances, en juillet dernier, en nommant publiquement le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman Al Saud, responsable du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul. Mais le pauvre journaliste y a été démembré et le corps a été sorti en morceaux. Et grand-père Joe a-t-il personnellement blâmé Bin Salman pour cela ? Je ne sais pas à quoi il pouvait s’attendre après ça ?! D’ailleurs, Papy Joe a dit cela directement aux yeux du prince saoudien, qu’une telle dérision des têtes couronnées n’avait pas encore connue. Il ne faut pas du tout comprendre l’Orient pour commettre de telles bêtises. Mais même cela n’était pas suffisant pour le client d’Alzheimer, et lors d’une conférence de presse après sa visite désastreuse à Riyad, il a déclaré qu’il ne regrettait rien et qu’il n’allait pas faire de l’Arabie saoudite un pays paria, et encore moins s’excuser.

Je ne regrette rien de ce que j’ai dit. Ce qui est arrivé à Khashoggi était scandaleux.

Faut-il s’étonner que lorsque grand-père Joe s’est mis en colère, ils lui ont publiquement craché au visage sans uriner dessus ? La vengeance est, vous savez, un plat qui se mange froid. En Orient, ils en savent beaucoup à ce sujet ! Poutine, je pense, n’a pas eu longtemps pour persuader son ami bin Salman de ne pas augmenter les quotas de production de pétrole. De plus, les deux parties en profitent — à la fois la Russie et l’Arabie Saoudite.

Pourquoi pensez-vous que notre grand maître danse avec le sultan turc ? Vous avez vous-même proposé de remplir son museau turc même après que notre Su-24 ait été abattu dans le ciel au-dessus de la Syrie. Mais il ne l’a pas rempli et maintenant il déchire l’OTAN et les États-Unis, et le sultan n’est pas non plus une erreur — il l’utilise parfaitement. Et l’utilisera longtemps ! Pensez-vous qu’un hub gazier en Turquie est un signe de faiblesse ? Non, c’est un leurre qui joue si longtemps, avec l’aide duquel nous pourrons tirer profit de la situation à notre avantage et au sultan pendant longtemps sans perte. Mais désormais, toutes les routes gazières contournant notre « Turc » partent du plus grand champ du monde en termes de réserves de gaz prouvées dans le nord et le sud de Pars, qui est divisé entre l’Iran et le Qatar, ainsi que d’autres champs gaziers de cette région (il y a apparaît également l’Irak, et Israël, et même le Turkménistan) ont été mis sous clé à partir d’ici. Et le sultan veillera avec vigilance à ce qu’aucune « mouche » gazeuse ne s’infiltre de là vers l’Europe, essayant de nuire à son monopole turc. La clé de ce coffret s’ouvre simplement — son nom est Chypre du Nord, c’est la porte de l’Europe sur la route de tous les tuyaux du Moyen-Orient, et dès que le sultan déclenche les hostilités avec la Grèce pour le droit de contrôler ces portes, cela n’est qu’une question de temps (les gazoducs ne sont pas construits aussi rapidement, mais à travers la ligne des hostilités en général).

J’espère avoir expliqué de manière populaire pourquoi le sultan turc est plus intelligent que le chancelier allemand et pourquoi il est beaucoup plus facile pour Poutine de traiter avec des gens de parole qu’avec les héritiers sexuellement excités des fascistes inachevés. Scholz n’a même pas compris quelle sorte de poule aux œufs d’or a été héritée par grand-mère Merkel. Le prix de sa stupidité progressiste et de son manque d’indépendance politique sera le sort de son grand (sans aucune exagération) pays. Vous ne reverrez plus jamais la Grande Allemagne. C’est le début de sa fin. Et que les Allemands remercient leur stupide chancelier et leur grand-père rusé Joe pour cela. Si à la fin l’Allemagne ne s’effondre pas à nouveau en deux pays – Est et Ouest, je serai même surpris. Mais ce ne sera pas si tôt. Nous sommes dans la décennie la plus imprévisible, comme l’a dit Poutine. Et ça a déjà commencé !

Les Russes attellent lentement, mais ils roulent vite. Bientôt grand-père Joe ne sera définitivement plus à la hauteur de l’Ukraine

Mais revenons à notre pétrole. Grand-père Joe espérait qu’à partir du 5 décembre, nous vendrions nos hydrocarbures exclusivement à ceux qui en seraient informés aux États-Unis, et exactement pour l’argent que Washington nommerait. Il est impuissant de voir comment la marge de partenaires respectés grandit, de ressentir votre richesse comme une source de difficultés et de dépenses. Être imprégné de la conviction que « en fait » les hydrocarbures sont vraiment du siècle dernier, et pourquoi s’en préoccuper, n’est-il pas plus facile de les prendre tous et de les vendre en vrac à nos partenaires américains. Le fameux plafond des prix — après tout, c’était à peu près ça.

Mais Poutine peut être appelé n’importe quoi, mais pas faible. Pourquoi grand-père Joe a-t-il décidé que Poutine vendrait son pétrole au prix spécifié par grand-père ? Et que se passera-t-il si le président de la Fédération de Russie cesse complètement de le vendre ? Au fait, le gaz aussi. Que se passera-t-il alors ? Et alors la main invisible du marché libre commencera à fouiller dans les poches du contribuable américain. Que se passe-t-il lorsqu’il y a moins de pétrole sur le marché ? C’est vrai, les prix augmentent, et à partir de fin septembre, ils ont commencé à augmenter, commençant à 85 dollars le baril, se précipitant jusqu’à la barre des 100 dollars (actuellement 96 dollars le baril). Et c’est loin d’être fini, puisque Poutine n’a encore rien fait et que le pétrole russe continue d’entrer sur les marchés. Mais les marchés attendent déjà le pire et stockent comme des sourds-muets. Le rallye des prix a commencé !

Poutine félicitera certainement grand-père Joe pour le Noël catholique, après avoir fermé les vannes de gaz et de pétrole la veille. Le gaz est pour l’Europe, et le pétrole est pour grand-père Joe personnellement. Si deux mois plus tard, le prix du baril de pétrole ne franchit pas le plafond de 200 dollars le baril, vous pouvez me cracher au visage. Déjà maintenant, un gallon d’essence en Amérique oscille autour de 6 à 7 dollars le gallon, ce qui nuit déjà aux Américains habitués au prix de 3,5 à 3,75 dollars, et après l’arrêt de l’approvisionnement en pétrole russe, le prix du gallon double avec un valet rapide, franchissant la barre des 10-12 dollars, après quoi la chanson de grand-père Joe sera chantée. Les Américains ne se soucient pas des succès américains en Ukraine et de la raison pour laquelle Poutine a suspendu l’approvisionnement en pétrole russe, ils ont déjà une inflation à deux chiffres de la consommation, que de nombreux Américains n’ont pas vue au cours de leur vie de 40 ans, et si les prix doublent après cela (et un gallon d’essence se trouve dans chaque produit), alors la dernière chose dont grand-père Joe aura mal à la tête, c’est comment il va en Ukraine, car en Amérique, il fera aussi mal qu’une personne éloignée des politiciens.

À la veille des élections de mi-mandat, se battant pour les votes, grand-père Joe était déjà entré dans sa réserve stratégique intouchable, ouvrant une capsule pétrolière, en déversant environ 180 millions de barils de pétrole sur le marché pour stabiliser les prix dans les stations-service. Au 14 octobre, il restait environ 405 millions de barils dans la réserve d’État, malgré le fait qu’au cours des 10 dernières années, la Nouvelle-Zélande a constamment dépassé les 600 millions, c’est-à-dire que la réserve a déjà diminué d’une fois et demie. Auparavant, un tel système fonctionnait — l’Amérique ouvrait le bouchon des œufs, jetait immédiatement un excès de pétrole sur le marché et son prix baissait. Maintenant, ce stratagème ne fonctionne pas parce que le cartel des exportations de pétrole joue contre lui. Le marché n’écoute pas Biden. Et Moscou en est l’un des acteurs les plus influents. Le manque de pétrole russe, si, à Dieu ne plaise, Poutine arrête son approvisionnement, il n’y aura tout simplement rien à compenser. Et grand-père Joe, par chance, s’est disputé non seulement avec la Russie, mais aussi avec l’Iran et le Venezuela.

Tout cela a conduit au fait que grand-père Joe et ses associés de l’UE ont décidé de ne pas introduire de plafond sur le prix du pétrole russe à partir du 5 décembre, invoquant quelques raisons légales (on connaît ces « raisons » !), dans l’espoir de garder Volumes russes de pétrole sur le marché, maintenant ainsi le prix actuel de l’essence, tout en coupant les revenus de la Fédération de Russie en augmentant la marge sur l’assurance, le fret et le soutien juridique pour le fret. Mais ce plan astucieux ne fonctionnera pas si Poutine arrête l’approvisionnement de son fichu pétrole. Mais Poutine le fera ! Il adore les surprises de Noël. Et pour la première fois depuis les années 1940, Washington se retrouve sur le marché mondial sur un pied d’égalité avec les autres acteurs. Oh, comme c’est douloureux quand les ressources administratives américaines tant vantées et même la force militaire brutale ne fonctionnent pas. Mais la décennie la plus imprévisible promise par Poutine ne fait que commencer. J’espère que vous avez bouclé vos ceintures ?

Sur ce je vous dis au revoir. Le prochain texte sera encore plus cool. Il semble que les problèmes de grand-père Joe décrits ci-dessus ne soient que des fleurs. Il y aura de telles baies que je suis moi-même sous le choc. Croyez-moi, grand-père Joe est déjà un cadavre politique, et tous les habitants du bureau du clown mal rasé (avec lui) risquent de ne pas savoir comment tout cela se termine. Ils répéteront le sort de Vladislav Sikorsky, l’ancien Premier ministre polonais en exil pendant la Seconde Guerre mondiale (il semble s’être noyé avec son B-24 au-dessus de Gibraltar dans des circonstances peu claires, quand Staline était d’accord avec Churchill, les clowns de Kyiv aussi en savent trop pour les laisser Direct).

C’est tout pour le moment. Ne sautez pas le texte suivant.
Votre Monsieur Z

Photos utilisées : kremlin.ru

Source : Reporter




Cryptomonnaies : Prospection, enjeux, questionnements et perspectives

Par DJERRAD Abdelmoumene*

Les développements technologiques au cours des 30 dernières années ont modifié considérablement les systèmes opérationnels de paiements traditionnels, et ce, de deux manières : la première c’est la conversion des traitements manuels des opérations en traitements informatisés, ce qui a eu pour conséquence l’augmentation de la vitesse d’exécution des transactions tout en réduisant les risques opérationnels. La deuxième c’est l’émergence de nouveaux systèmes de paiements à faible coût, à l’exemple des transactions monétaires effectuées par téléphonies mobiles.

[Voir aussi :
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés
Cryptomonnaie ou monnaie digitale, la marque de la bête est déjà brevetée
Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
Crypto : la spéculation des pauvres !
CRYPTO-MONNAIES: Qui tire les ficelles ?… Olivier Delamarche Balance TOUT !
La ruée vers une société sans cash ne sert que les intérêts globalistes
La dépendance technologique et la fin de la liberté]

Quelques éléments historiques

Historiquement, il y a eu de nombreuses manifestations différentes de la monnaie, à la fois physique et récemment électronique. Les économistes identifient la monnaie à travers le rôle qu’elle sert dans la société. En effet, du point de vue de la théorie économique, la cryptomonnaie peut être considérée comme monnaie, dans la mesure où elle sert d’unité de compte et de moyen d’échange avec laquelle s’effectue des transactions de paiements ou comme réserve de valeur pour transférer le pouvoir d’achat des biens et services. Lorsque les banques ont émergé au XVIe siècle, elles tenaient des registres de dépôt d’or effectués par leurs clients, et ce contre l’émission de billets comme reconnaissances de dette. Ces reconnaissances de dette pourraient être transférées d’un individu à un autre, mais dans la même banque seulement, en raison de l’absence d’interconnexion entre les banques ; les billets ne pouvaient être remboursés qu’à la banque où ils ont été délivrés. Ainsi, toute transaction nécessitait le transfert d’argent vers une autre banque obligeait le porteur du billet à le convertir en « or », puis le transporter physiquement vers la nouvelle banque. Au fil du temps, cette nécessité d’effectuer des transactions interbancaires a conduit à l’émergence de la banque centrale de « compensation », auprès de laquelle toutes les banques membres pouvaient détenir des comptes et faciliter les paiements interbancaires de leurs clients. Cette innovation a rendu le commerce plus pratique, car les commerçants pouvaient désormais déposer leurs billets dans d’autres banques directement, éliminant ainsi le fardeau de convertir le papier-monnaie en or afin de transférer les fonds.

Innovation technologique et cryptomonnaie

Ces dernières années, il y a eu un développement important des innovations technologiques de paiement et des devises alternatives, visant à rendre les paiements plus accessibles à un plus large éventail d’utilisateurs. En effet, dans les zones où l’accès à l’infrastructure bancaire traditionnelle est limité, le développement et l’adoption de nouveaux systèmes de paiement permettent de répondre à une nouvelle demande. Des innovations plus récentes ont introduit une structure décentralisée non liée à une autorité centrale, fondamentalement différente des systèmes de paiements traditionnels, et ce, en s’appuyant sur la cryptographie. La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle, au format numérique utilisant des algorithmes cryptographiques pour assurer la validation sécurisée des transactions, elles sont considérées comme la monnaie du futur permettant à leurs utilisateurs d’effectuer des paiements de manière anonyme, et ce, grâce à une série de transactions complexes en utilisant l’innovation clé des systèmes de monnaie numérique qu’est la « Blockchain », ou chaîne de blocs, qui est « une base de données distribuée, consultable, qui répertorie l’ensemble des actions du réseau depuis l’origine. Les informations… sont groupées dans des blocs. ». Cette dernière permet aux paiements d’être effectués de manière décentralisée. La cryptomonnaie occupe une position unique en tant que précurseur d’une technologie potentiellement transformatrice du système financier traditionnel. Elle a le potentiel de palier les faiblesses des technologies financières actuelles et d’aider à résoudre les problématiques posées par les banques, principalement celui des individus non bancarisés en leur permettant de réaliser des transactions sans avoir besoin d’un tiers de confiance, pour superviser la transaction. À noter qu’une partie importante de la population des pays en développement n’est pas bancarisée. En Amérique latine par exemple, 60 % des 600 millions d’habitants n’ont pas accès à des comptes bancaires alors que, 70 % des Latino-Américains ont accès à la téléphonie mobile, permettant ainsi l’utilisation des cryptomonnaies, principalement le bitcoin qui est la première monnaie numérique fonctionnelle lancée en 2009. Développé par le secteur privé, le bitcoin est un système de devises et de paiement basé sur Internet, elle ne nécessite aucune intermédiation ni contrôle bancaire pour le traitement des transactions de paiements.

Déjà, en 1976, l’Autrichien Friedrich von Hayek, prix Nobel d’économie, prédisait dans son ouvrage « La dénationalisation de la monnaie » une alternative ou l’état allait perdre le monopole d’émission de la monnaie fiduciaire. C’est son idée qui a été reprise, dans les années 90, par la communauté « crypto-anarchiste » pour créer une monnaie dite « peer-to-peer » qui devait permettre des paiements affranchis des contrôles étatiques.

Des centaines de cryptomonnaies et des questionnements

Il existe actuellement plusieurs centaines de cryptomonnaies, telles qu’Ethereum, Tether, USD Coin, BNB, Binance USD, Cardano, etc. dont la plupart d’entre elles ont été inspirées du bitcoin. La problématique actuelle demeure dans le fait que la cryptomonnaie est passée d’un système fermé et hiérarchisé (banques commerciales et banques centrales) à un système de paiement ouvert ou des acteurs non bancaires et non régulés peuvent émettre des moyens de paiement, c’est-à-dire des émetteurs de monnaie qui ne sont pas dans le cadre d’une régulation et d’un système de paiement hiérarchisé dans lequel la souveraineté est assumée par cette hiérarchisation. Le système décentralisé des cryptomonnaies a fait que les gouvernements mènent actuellement un combat contre l’existence de certaines monnaies numériques, notamment le bitcoin. En effet, comparativement aux devises réelles, les cryptomonnaies ne génèrent aucun flux de trésorerie, additivement à l’absence de la nature des transactions effectuées, raison pour laquelle de nombreux investisseurs les considèrent comme un produit d’investissement spéculatif, basé sur le pari et non un véritable investissement adossé à un actif tangible. Dans les prochaines années, les cryptomonnaies auront pas mal d’obstacles à franchir pour que l’adhésion des utilisateurs se généralise. En effet, les fluctuations de valeur réduisent la confiance des utilisateurs et affectent leurs décisions d’investissement en ce type de monnaie, additivement aux activités de fraudes constatées, généralement dues à la faiblesse du système de sécurité dont sa mise en œuvre est lente, pour cause d’une part de la nouveauté technologique et d’autre part de la nature décentralisée empêchant un effort unifié des propriétaires de serveurs pour les sécuriser.

Il existe aussi des lacunes d’importance dans les réglementations qui régissent l’utilisation de la cryptomonnaie et l’absence de norme de sécurité au-delà des exigences présentées par les cryptomonnaies. Tous ces facteurs sont considérés comme contraignants et limitent la confiance des utilisateurs. Il existe également des concurrents qui rivalisent avec la cryptomonnaie et tentent de fournir des alternatives à la monnaie numérique, à l’exemple de PayPal qui connaît un grand succès en tant que système d’échange d’eBay et pourrait potentiellement basculer vers le paiement mobile. Des entreprises comme Amazon et Google qui disposent de budgets marketing importants, avec une présence sur le marché des applications mobiles, ont un énorme avantage sur les utilisateurs relativement modestes de bitcoin. Ainsi, le bitcoin aurait du mal à se rallier pour battre ses concurrents.

Les perspectives de la cryptomonnaie sont souvent remises en question. Cette monnaie numérique s’efforce de pénétrer le courant dominant en innovant et en résolvant les problématiques de la finance traditionnelle. Les partisans voient un potentiel illimité dans les 20 prochaines années, à l’exemple des marchés européens et latino-américains qui explosent avec les transactions bitcoin, tandis que les opposants ne voient que des risques. Les experts cependant restent sceptiques, mais ils concèdent qu’il existe certaines applications où la cryptomonnaie est vraiment une solution viable.

La cryptomonnaie : une invention non fortuite

L’apparition de la cryptomonnaie n’est certainement pas fortuite. Sa création doit obéir sans aucun doute à un besoin qui ne peut être que le souci de disposer de sa richesse librement de façon indépendante sans avoir l’épée Damoclès des barons financiers occidentaux en particulier américains qui spéculent, sanctionnent, saisissent, ou rapinent par « coup de Bouse » vos biens financiers libellés en leur monnaie. Ce sont ces actions prédatrices qui ont fait que des gens, des entités et des états ne font plus confiance à ces devises dominantes devenant plutôt des moyens de chantages pour dominer et déposséder. Quand ce n’est pas suffisant, ils changent de règles en imposant d’autres, plus drastiques, pour vous appauvrir ; sinon par la force armée ou les éliminations ! Les pays, leurs citoyens et les entreprises sont donc, désormais, suffisamment avertis, par des preuves visibles, pour ne pas être des attrape-nigauds de ce système économique et financier moribond — érigé par eux pour leurs intérêts exclusifs — bâti sur la tricherie et le vol. Leurs investissements, placements, actifs financiers ou leurs immobiliers ne sont plus sécurisés. Ils resteront toujours sujets à d’éventuelles spoliations pour peu que la politique d’un pays n’arrange pas leurs objectifs sournois, illicites, écrasants. Négocier en dollar américain vous lie aux dispositions juridiques des USA, quel que soit l’endroit de la transaction. Leurs règles extraterritoriales vont de l’amende jusqu’à l’interdiction d’utiliser leurs dollars. La BNP Paribas s’est vue sanctionnée par une énorme amende (8,9 milliards de dollars en 2014) pour avoir violé l’embargo US.

Il a fallu l’occasion du conflit atlantico-russe, par proxy ukrainien sur son sol, pour découvrir toute la mystification et l’escroquerie occidentale, avec son amoralité, pour que le reste du monde se réveille en cherchant un substitut plus sécurisant et plus juste. Cela, au moment où le système financier mondial, basé sur la spéculation, le virtuel et non sur le réel (la production de biens et services) est bousculé par une dédollarisation de l’économie, où tous les pays du monde, subissant les contraintes ou les punitions des barons de la finance et de la politique US, réfléchissent aux autres opportunités d’échanges et de paiements dont la cryptomonnaie.

En effet, il y a bien matière à réfléchir à d’autres issues et moyens quand on se ligue pour vous bloquer, par le chantage, tous les moyens d’échange dans le but de vous soumettre à leurs ambitions. Certainement celui d’un « nouvel ordre mondial multipolaire » qui respecte la souveraineté des états et des peuples sans dictat ou tutelle d’une puissance hégémonique.

La légalisation de la cryptomonnaie devrait être une étape dans la marche vers l’émancipation monétaire surtout, par exemple, pour certains pays africains qui peut être une étape vers la sortie du franc CFA, monnaie néocoloniale (adossée à l’euro pour le pire), par la création d’une monnaie nationale gérée par les africains eux-mêmes au travers de leurs banques centrales nationales !

Cryptomonnaies enjeux d’influences géopolitiques

Pour ce faire, il est indispensable que des blocs (ou groupes d’intérêts) communs se constituent avec leurs règles pour faire face à l’hégémonie atlantiste prédatrice. Le BRICS (et les pays souhaitant y adhérer) apparaît comme le socle pour ce nouvel ordre.

Actuellement, les cryptomonnaies sont au cœur des jeux d’influences géopolitiques, à l’exemple de la Chine et de la Russie qui ne sont pas hostiles à ce que les monnaies numériques puissent contribuer à faire perdre au dollar américain sa dimension de monnaie de réserve et fragiliser ainsi l’influence envahissante des États-Unis. Surtout pour en avoir fait, avec l’Euro, un instrument de sanction et de chantage allant jusqu’à déposséder les états et leurs citoyens de leurs avoirs ou de leurs biens inscrits sur leur territoire. Et même, paradoxalement, jusqu’à renier leur principe cardinal, berceau du libéralisme, qui est le marché, en s’évertuant à vouloir imposer au vendeur (la Russie) un prix plafond de son énergie pour l’empêcher de réaliser des « superprofits », disent-ils, suite à la forte augmentation des prix, conséquence justement de leurs sanctions !

Dans ce contexte des sanctions, sans précédent contre la Russie, suite à sa réaction sur le terrain ukrainien, la cryptomonnaie ne faisait pas partie des plans de la Russie pour contourner les restrictions afin de supporter les effets des sanctions. Les experts en cryptographie considèrent cela comme peu probable. Jake Chervinsky de la Blockchain Association ne considère pas que les cryptomonnaies font partie des plans de la Russie :

« la Russie n’a jamais eu l’intention d’utiliser la cryptomonnaie pour échapper aux sanctions, sa stratégie était de diversifier les réserves en yuan et en or et non en cryptomonnaie et de déplacer les échanges commerciaux vers l’Asie et non vers les blockchains et de renforcer la production intérieure ».

Selon Ari Redbord, de TRM Labs, qui enquête sur les crimes liés aux cryptomonnaies, les besoins financiers de la Russie dépassent la capacité du marché de la cryptographie à les satisfaire, au regard des marchés d’exportation de la Russie, précisant que :

« La Russie ne peut pas remplacer des centaines de milliards de dollars par des cryptomonnaies, qui peuvent être bloquées ou gelées ».

L’une des raisons des cryptomonnaies est d’éviter ces menaces et risques puisqu’elles s’affichent indépendantes des États et des banques. Elles assurent, affirme-t-on, une sorte « d’immunité » aux mesures prises par les États. Cependant, il a été constaté le blocage de 25 000 portefeuilles russes (devises numériques) par la plateforme Coinbase pour des « activités illégales » liées à l’Ukraine. Il y a donc bien surveillance quelque part ! « Au cours des dernières semaines, les gouvernements du monde entier ont imposé une série de sanctions à des individus et à des territoires en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les sanctions jouent un rôle essentiel dans la promotion de la sécurité nationale et la dissuasion des agressions illégales et Coinbase soutient pleinement ces efforts des autorités gouvernementales », a déclaré Paul Grewal, directeur juridique de la société. Il ajoute que l’identité des contrevenants a été communiquée au gouvernement américain pour « mieux soutenir l’application des sanctions » (selon le Figaro Tech & Web).

Notons qu’il existe des sites décentralisés (moins rémunérés) qui ne réalisent pas d’opérations d’identification du client.

Presque tous les narratifs des occidentaux sur les cryptomonnaies, depuis l’imposition des sanctions, tournent autour de la possibilité, de la capacité des Russes à les contourner. C’est même la hantise des décideurs occidentaux évitant de voir que c’est leur économie qui sombre dans la récession du fait des effets retour des sanctions.

La « dédollarisation » provoquée par les USA

Dès lors que les redoutables sanctions visent à « anéantir l’économie de la Russie » en lui coupant les moyens d’échanger en dollars, cette dernière active l’adoption des monnaies locales pour les paiements des transactions en particulier le yuan, la roupie, le rouble et même des cryptomonnaies pour certaines opérations d’échanges. Jamie Dimon (JPMorgan Chase Co), avertissait début mars sur les conséquences de l’exclusion de la Russie de Swift :

« être exclu de Swift, c’est dire que je ne peux pas utiliser un outil de communication. Mais ce n’est pas dire que je ne peux pas faire de business ».

Ce qui veut dire que les sanctions peuvent être contournées avec d’autres options que le dollar dans les échanges qui doivent permettre de casser le monopole du Swift.

La « dédollarisation » est un processus provoqué par les USA eux-mêmes par leur politique d’exclusion aggravée par l’apparition des cryptomonnaies. Il a fallu la crise ukrainienne et les formidables sanctions contre la puissante Russie pour que cette dernière, avec l’accord de la puissante Chine, pour voir la « dédollarisation » faire partie des objectifs de ces deux puissances. La Russie a depuis longtemps augmenté ses réserves en or au détriment du dollar. La Chine a réduit sa dépendance du fait de sa forte économie, ses importations/exportations et ses investissements à travers le monde. En mars 2022 déjà, devant les médias chinois, Sergueï Lavrov insistait :

« Il faut réduire les risques de sanctions en renforçant notre autonomie technologique, en passant à des règlements en monnaies nationales et mondiales autres que le dollar. Nous devons nous éloigner progressivement de l’utilisation de systèmes de paiement internationaux contrôlés par l’Occident ».

La question des cryptomonnaies reste donc encore ouverte. Des législations vont suivre les évolutions de la pratique, de nouvelles méthodes apparaîtront. Il s’agit bien de ne pas se retrouver soumis à des sanctions imposées par des États ou par des organismes par abus ou revanche. On a constaté que même la Suisse (connue pour sa neutralité) a suivi la bande atlantiste en bloquant les actifs cryptos de certains citoyens russes.

On comprend que l’on procède à des blocages actifs cryptos ou autres dans les cas de criminalités (blanchiment d’argent, détournement, terrorisme, etc.), mais dans le cas d’espèce contre la Russie on a affaire à un cas atypique de sanction politique — dans le but de « détruire son économie » — illégale, dictée par une position dominante de monopole contraire à toutes les règles commerciales concertées. Il suffit de voir la rapidité avec laquelle les décisions de sanctions ont été prises. Si telle était la règle légale quelles seraient alors les sanctions contre les pays occidentaux auteurs de l’esclavage, de la colonisation et des agressions, comparé à l’action de la Russie qui était défensive, après des années de mises en garde !

Terminons par cet extrait de discours du Président Vladimir Poutine lors du forum de discussions du Club Valdaï le 27 octobre 2022 :

« L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

La période historique de domination sans partage de l’Occident… touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. … La décennie qui s’ouvre… est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. … La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi…

Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux…, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme… Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — pour construire une symphonie de la civilisation humaine. »

Djerrad Abdelmoumene

* Master en organisation et stratégies,
* Doctorant en Management




Les aveux à peine croyables du conseiller de Zelensky sur la guerre avec la Russie

[Source : FranceSoir]

[Illustration : Volodomyr Zelensky, président de l’Ukraine.
 Sergei Supinsky / AFP]

TRIBUNE – Dans une interview donnée en 2019, Olekseï Arestovitch, futur conseiller du président Zelensky, expliquait pourquoi il fallait une guerre avec la Russie, comment et quand elle allait se dérouler.

Par Jean Neige, pour FranceSoir

On se pince pour être sûr que l’on ne rêve pasComment est-il possible pour un dirigeant ukrainien de vouloir une guerre ouverte avec un pays aussi puissant que la Russie, quitte à ce que l’Ukraine soit dévastée ? C’est pourtant ce que préconisait Arestovitch, dans une interview donnée le 18 février 2019, quelques mois avant que Zelensky ne soit élu.

L’interview complète est consultable ici.

 « Le prix à payer pour rejoindre l’OTAN est un grand conflit avec la Russie »

Selon Arestovitch, l’Ukraine était un pays trop grand, trop exposé, avec trop de voisins ayant des revendications sur son territoire, pour pouvoir choisir le chemin de la neutralité. Il fallait donc choisir entre la Russie et l’OTAN. Comme l’Ukraine avait déjà essayé la Russie, il fallait maintenant tenter l’OTAN. Toujours selon lui, si l’Ukraine ne rentrait pas dans l’OTAN, elle serait sous contrôle russe d’ici à 10 à 12 ans. Car le futur conseiller était certain que la Russie voulait réintégrer les pays de l’ex-URSS dans sa sphère d’influence.

Cependant, il était parfaitement conscient qu’une Ukraine dans l’OTAN était inacceptable pour la Russie et qu’elle préférerait faire la guerre à l’Ukraine plutôt que de laisser son voisin adhérer à l’alliance militaire de l’ouest perçue comme une menace. Il en était sûr à 99%.

C’est exactement ce qui s’est passé.

Quand l’intervieweuse demande à Arestovitch ce qui est mieux pour l’Ukraine, ce dernier répond sans hésiter « la guerre ».

De nombreux commentateurs sur Youtube admirent le talent de prédiction du futur conseiller. Mais il s’agit moins de prédictions, que de décrire un plan d’action. Pour lui, cette guerre allait commencer entre 2020 et 2022. Et, pour que ce plan se déroule comme prévu, il appelait à voter Zelensky.

Arestovich était aussi convaincu que l’OTAN n’accepterait pas l’Ukraine en son sein avant qu’une guerre russo-ukrainienne n’ait lieu, une guerre dont il fallait que l’Ukraine sorte vainqueur, même si elle devait être dévastée pour cela. En d’autres termes, il fallait que l’Ukraine soit prête à un sacrifice énorme, pour s’assurer ensuite d’être complètement détachée de la Russie.

Il précise encore que :

« Dans ce conflit, nous serons activement soutenus par l’Occident – avec des armes, des équipements, de l’assistance, des nouvelles sanctions contre la Russie, et même possiblement l’introduction d’un contingent de l’OTAN, une zone d’exclusion aérienne, etc. Nous ne perdrons pas, et c’est bien ». 

Presque tout ce qu’il dit s’est réalisé. La certitude et la confiance qu’il affiche laissent penser qu’il a déjà reçu des assurances de la part des Occidentaux pour tout ce qu’il avance. La prochaine étape est-elle l’entrée en guerre officielle de l’OTAN, par exemple, avec la 101ᵉ division aéroportée américaine, déjà déployée en Roumanie, en plus des contingents français et autres ?

La relecture du passé récent

À la lumière de cet entretien, on peut revoir tout ce qui s’est passé depuis, jusqu’à aujourd’hui, sous un jour nouveau. On a maintenant la quasi-confirmation que tout a donc été fait par l’Ukraine pour provoquer la guerre avec la Russie.

En octobre 2019, le président Zelensky annonçait alors fièrement que l’Ukraine était prête pour reprendre le Donbass par la force. S’ils avaient voulu provoquer la Russie, c’est par là qu’il fallait commencer.

Laisser la Russie attaquer la première était la meilleure stratégie pour pouvoir ensuite endosser le rôle de la victime et quémander le soutien de la terre entière contre l’agression de l’ogre russe. Il est d’ailleurs notable que, dans leur communication, les anglo-saxons insistent sur le fait que l’agression russe était absolument « non provoquée ». Comme le dira un internaute, s’ils insistent si lourdement là-dessus, c’est parce que l’agression fut au contraire provoquée.

Gageons que la tentative de réanimer les accords de Minsk, avec la réunion du format Normandie le 9 décembre 2019 à Paris, aura retardé quelque peu l’affrontement voulu. Les Ukrainiens se prêteront à l’exercice imposé, en apparence, mais comme d’habitude ne respecteront aucun des engagements pris, si ce n’est l’échange de prisonniers.

Dès l’intronisation de Biden, fin janvier 2021, les provocations contre les intérêts russes reprenaient de plus belle, avec les persécutions judiciaires lancées contre Victor Medvetchuk, le leader de l’opposition favorable aux Accords de Minsk et à une politique de bon voisinage avec la Russie. La fermeture des chaines de TV d’opposition, dès le 2 février, allaient dans le même sens, comme le décret signé le 24 mars autorisant la reprise de la Crimée par la force. En moins de deux mois, Zelensky avait tenté le maximum pour provoquer la Russie. Mais cette dernière n’attaquait toujours pas.

Par la suite, les États-Unis et l’Ukraine n’ont cessé de parler d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.  Le 1ᵉʳ septembre 2021, les États-Unis et l’Ukraine ont fait une déclaration commune de partenariat stratégique qui insistait lourdement sur la dimension sécuritaire. Ce travail débouchait le 10 novembre sur la mise à jour d’une charte commune signée initialement en 2008. Du point de vue russe, la pression montait. Plus le temps passait, plus le soutien américain à l’Ukraine augmentait. À quand les bombardiers stratégiques et les missiles américains déployés sur le territoire de l’Ukraine ?

Dans la même période, à l’automne, les Russes ont alors sondé une dernière fois la volonté des Français et des Allemands pour faire pression sur les Ukrainiens, agissant de telle sorte que ces derniers négocient enfin avec les séparatistes dans le cadre des Accords de Minsk. Face au refus franco-allemand, les Russes excédés ont fini par publier le 18 novembre les échanges diplomatiques avec Paris et Berlin. Parallèlement, ils ont commencé à amasser des troupes aux frontières de l’Ukraine, pour faire pression. Des réunions ont eu lieu en janvier et février 2022, mais elles se sont heurtées aux mêmes obstacles. Ni Paris ni Berlin n’ont voulu exercer de pressions sur Kiev, comme à l’accoutumée. C’est là que les Russes ont définitivement pu conclure que les Accords de Minsk étaient morts, faute de volonté politique des trois autres signataires.

On sait maintenant que lorsque Zelensky feignait de ne pas croire à l’invasion, en février 2022, il mentait. Il fallait juste éviter un exode des combattants potentiels dont on avait déjà prévu la mobilisation.

Là où Arestovitch fait preuve de grande intelligence tactique dans son interview de 2019, c’est dans la description de tous les objectifs militaires et les modes opératoires qui seront mis en œuvre par la Russie. Tout y passe. De la tentative du siège de Kiev à la destruction des infrastructures. On comprend d’autant mieux pourquoi les Russes n’ont pas eu la partie facile, puisque les Ukrainiens, et leurs alliés anglo-saxons, avaient prévu leurs moindres mouvements.

Savoir comment l’Ukraine a en quelque sorte savamment planifié et provoqué l’agression de la Russie – avec le soutien de l’allié américain (Cf. – Le rapport de la Rand Corporation pour déstabiliser la Russie) – est une raison de plus pour de cesser toute aide militaire à ce pays déraisonnable qui a volontairement joué avec le feu. Si seulement nous étions encore les maîtres souverains de notre politique étrangère…




Protestations contre les sanctions antirusses

Manifestations dans plusieurs pays d’Europe.

[Voir aussi :
Les aveux à peine croyables du conseiller de Zelensky sur la guerre avec la Russie]

L’ALLEMAGNE NE S’ARRÊTE PAS (Leipzig) 👏👏👏
Le peuple allemand descend chaque jour dans la rue
pour exiger la sortie du pays de l’UE et de l’OTAN.
« Ils ne veulent pas mourir de faim et de froid pour financer une GU€RR€ »
Vous ne le verrez pas à la télé… Europe en 🔥

Le symbole nazi pour le Soleil noir (Black Sun)

.



Des dizaines de milliers d’Allemands se sont rassemblés aujourd’hui à Berlin contre les sanctions anti-russes, les prix de l’énergie, l’OTAN et pour la fin de la guerre en Ukraine. Les slogans populaires « wir sind das Volk » (« nous sommes le peuple ») et « unser Land zuerst » (« notre pays/nation d’abord »), entre autres, sont scandés lors de la manifestation. Certains drapeaux russes ont été repérés dans la foule, tandis que le sentiment anti-américain est clairement affiché en raison des récents sabotages de NordStream.

Saboter les trains et métros n’ont pas servi à grand chose.

https://t.me/akounamatatatv

Les médias mentent : la Russie fait chanter le monde avec des céréales ukrainiennes
et a l’intention de provoquer une crise alimentaire.
La réalité : la Russie a garanti la sortie du grain pendant des mois jusqu’à ce que l’Ukraine,
avec l’aide britannique, attaque le couloir de sécurité. Maintenant, l’OTAN blâme la Russie.




« Écoterrorisme » ou la fausse sortie de Darmanin

Par Lucien SA Oulahbib

Les vrais écoterroristes sont au pouvoir en réalité, mais sont dépassés spectaculairement sur leur gauche par plus totalitaires qu’eux qui veulent aller encore plus vite vers le Nouvel Ordre Sectaire (N.O.S) et vite vite vite se construire une vitrine médiatique afin de réunir un maximum de millions pour se servir de leviers façon « sleeping Giants » en empêchant les peuples de s’informer, se véhiculer, se nourrir, se soigner, s’instruire de façon autonome.

L’idéal pour ces écoterroristes toutes tendances confondues serait l’assistanat et la distribution contrôlées dans leur intégralité afin de museler encore plus des populations blanches décroissantes et confinées in/volontairement (comme le dit Radio Québec) et ce non plus par « tickets », mais « boucliers » alors qu’il s’agit de la même chose : le rationnement pour les porteurs de sandales surtout blancs, tous en réalité à terme (pour arriver aux 500 millions de gens façon Gates ? Ou ce « milliard doré » dont parle Pierre-Antoine Plaquevent dans Globalisme et dépopulation).

En détruisant le parc nucléaire français, et déjà ses surgénérateurs, puis Fessenheim, en empêchant le désenclavement de Nantes par un aéroport international afin que la Bretagne et la Vendée ne soient pas obligées de passer par Paris, en s’attaquant aux voitures, les mêmes totalitaires issus du néoléninisme se disent qu’il faut aller plus loin et donc s’attaquer aussi aux « bassines » afin non pas d’empêcher l’agriculture « intensive », mais l’agriculture autonome, celle qui est encore non embrigadée dans les circuits contrôlés par la nouvelle mafia du « bio ». Ceci implique de faire un exemple en allant sectionner les canalisations de petits propriétaires, et, à plus grande échelle, en faisant en sorte de sectionner les gazoducs reliant l’Allemagne à la Russie afin d’empêcher qu’une Europe non anglo-saxonne puisse enfin naître en dépassant ses rêves impériaux, alors que par contre les Anglo-saxons ne les ont pas reniés, mais ils les appellent autrement et même se fabriquent avec leur contenu des visages d’ONG sympa (que des queers viennent même vendre dans les écoles) comme en Afrique aussi lorsqu’il s’agit de forcer des populations à vivre sous la férule de l’agenda climato-sectaire.

Bien sûr tout n’est pas (encore) coordonné ainsi : les services secrets au service de la Secte SHA qui ont sectionné les gazoducs ne sont sans doute pas les mêmes qui viennent de sectionner les canalisations d’« Hervé » interrogé par Bourdin, mais l’esprit est identique. Tout en haut de la pyramide sectaire comme tout en bas de son (Black) bloc, toute voix (voie) dissidente doit être en effet dé(cons)truite. Car pour ces « gens », avec tout ce qu’ils prennent comme substances transhumanistes, ce qu’ils « vivent » et « pensent », les idées de démocratie, tolérance, respect des lois, ne sont plus que des paravents pour murs Potemkine (d’où leur acharnement subconscient à l’encontre de la culture russe. Envieux de ne pas les avoir inventés avant elle ?).

En tout cas plutôt que de pérorer contre » l’écoterrorisme », au moins le Pouvoir niché à Paris (les maîtres étant à Bruxelles et à Washington) pourrait faire mine de se prendre au sérieux en arrêtant ces factieux, en frappant de dissolution leurs associations.

Mais que nenni, comment la main droite pourrait-elle empêcher la main gauche d’agir ?… Par « schizo-analyse » : nier par le « en même temps » ce que l’on vient de dire et faire dans l’instant précédent puisque l’instant suivant est « autre », ou la discontinuité absolue, l’errance de la diff-errance, ou je te répudie par SMS et t’engage comme conseiller(e) (s)(t)extuel tout en parlant gentiment (pour) le retraité sur France 2 : « effort, sobriété… » Blablabla…

Autant en emporte le vent. De (ce qui se nommait autrefois) l’Histoire.




Dernier acte, dernière scène

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Après plus de huit mois d’Opération Militaire Spéciale (OMS), tout le monde évoque une guerre existentielle, pour les uns et les autres. Enfin ! La stratégie de Vladimir Poutine est donc payante. Et les résultats d’une stratégie se jugent à l’aune de ses objectifs.

Les objectifs

Il suffisait d’écouter les discours successifs de Vladimir Poutine depuis le début, ainsi que les interventions de Sergueï Lavrov et de Dmitri Medvedev, pour savoir que l’OMS [NDLR à ne pas confondre ici avec l’Organisation Mondiale de la Santé] n’avait pas pour objectif de simplement ramener les territoires du Donbass au sein de la Fédération de Russie, mais bien de promouvoir un nouveau paradigme géopolitique, un Nouvel Ordre Mondial si vous voulez.

[Voir :
Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple
Vladimir Poutine officialise l’annexion de quatre territoires ukrainiens
Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin
Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022
Discours du Président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, du 21 septembre 2022]

Aujourd’hui, tout le monde finit par s’y accorder et surtout par le dire ouvertement, tel, récemment, le général Mark A. Milley, chef d’état-major des armées US. Il n’y a plus d’ambiguïté pour personne. Cette guerre est bel et bien une guerre existentielle.

La stratégie

Si la Russie avait opéré une guerre éclair, et elle en a les moyens, cela n’aurait rien changé fondamentalement aux règles du jeu des relations internationales, de la même façon qu’après le retour de la Crimée dans la Fédération de Russie. La classe médiatico-politicienne occidentale aurait poussé des hurlements d’orfraie pour dénoncer une vile agression du méchant ours russe contre un gentil pays souverain. On en serait resté là, pour un certain temps encore.

En choisissant une guerre d’usure, la Russie a décidé d’user les pays du Bloc Altantico-Occidental (BAO), sur les plans militaire, économique, et bientôt culturel.

Sur le plan militaire, à force de livrer des armes au régime de Zélenski, dont une bonne partie s’en vont directement dans des réseaux mafieux, les pays du BAO se sont épuisés. Ils n’ont plus suffisamment de ressources. Le virage vers une stratégie du faible au fort centrée sur des opérations de terrorisme, que j’évoque dans mon précédent article, en est un indicateur consistant. Aujourd’hui, l’évocation répétée d’une possible montée au nucléaire par les dirigeants et les médias occidentaux en dit long. Ils ne leur reste plus que cela, le nucléaire ; ils arrivent au bout du bout. Mais sur cette question, les classes dirigeantes occidentales n’ont pas encore saisi que la Russie dispose d’une forme de dissuasion intermédiaire, non nucléaire, contre laquelle ils ne peuvent rien : les missiles hypersoniques. Il suffirait d’une bordée de missiles hypersoniques pour pulvériser le pentagone et le centre de commandement de l’OTAN, même sans charge militaire, c’est-à-dire sans explosif à l’intérieur. La simple énergie cinétique de ces missiles serait suffisante [l’énergie cinétique est proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse. Ainsi un missile Kinzhal qui est trois fois plus lourd et douze fois plus rapide qu’un Tomawak possède une énergie cinétique 432 fois supérieure]. Espérons toutefois que les militaires du pentagone, qui eux, savent de quoi il s’agit, tempéreront les ardeurs bellicistes et suicidaires des fous-furieux de Washington.

Sur le plan économique, l’effet boomerang des sanctions étasuniennes et européennes se met à produire des résultats au détriment des populations occidentales. Cette fois-ci, on ne peut pas dire que c’est la faute du méchant Poutine, mais plutôt à cause de la sublime intelligence autoproclamée et dévastatrice de nos propres dirigeants et experts en tout genre. Et cela ne fait que commencer. L’hiver sera rude !

Sur le plan culturel, il va s’agir du retour à la réalité pour nos propagandistes de plateau qui vivent dans un monde virtuel et idéologique fait de fantasmes et d’injonctions et qui formatent l’opinion, quoique de moins en moins. Avec la fin de cette Sainte Inquisition médiatico-politicienne qui a tenté d’imposer son nouvel ordre moral appelé « politiquement correct » en vouant aux gémonies tous les sceptiques, tous les curieux [Les mêmes ont jadis brûlé les sorcières], le nouvel obscurantisme qui s’est mis en place depuis trois décennies au moins va laisser la place à un nouveau réalisme en attendant le moment du GRAND DEBRIEFING. Je n’entrerai pas dans le détail de tout ce que contient le « politiquement correct », chacun y trouvera ce qu’il cherche.

Dernier acte, dernière scène

Le général Hiver arrive, et ce général est russe. Napoléon et Hitler l’on appris à leurs dépends, mais un peu tard. Ainsi, pour mettre l’OTAN à genoux et reconquérir la Novorussia, la Russie s’apprête à lancer l’offensive décisive, avec le soutien du général Hiver. Rappelons que la Novorussia inclut toute la côte de la mer noire et qu’elle va jusqu’à la frontière de la Transnistrie. Elle avait été conquise sous Catherine-II au cours des guerres contre l’empire ottoman, entre 1768 et 1774. Elle fut donnée à l’Ukraine par Lénine en 1920, mais restait au sein de l’URSS… jusqu’à l’éclatement de celle-ci.

Les manœuvres préparatoires à l’offensive décisive ont lieu : mobilisation, entraînement et déploiement de 300 000 réservistes, bombardements stratégiques sur les arrières (système électrique, centres opérationnels et logistiques militaires, nœuds de communication…), nomination d’un nouveau commandant de théâtre, le général Sergueï Sourovikine qui a fait ses preuves en Syrie.

On peut même inclure dans ces manœuvres préparatoires la destruction du meilleur de l’armée de Kiev au cours des huit mois de guerre, mais il est vrai que cela a été grandement facilité par la stupidité et le cynisme des chefs militaires de l’OTAN à la manœuvre et de Zélenski lui-même.

Cette offensive aura lieu sur tous les fronts, avec probablement une manœuvre de déception et un emploi ad’hoc de la guerre électronique. Dans ce domaine on en sait peu, sinon que la Russie a atteint un très haut niveau en la matière, probablement le plus haut. Mais en matière de guerre électronique, il faut être prudent. Quand on a utilisé une certaine forme de brouillage, si l’adversaire en a les moyens, et l’OTAN les a, il peut écouter, enregistrer et analyser les signaux afin de développer des contre-mesures. Ainsi, l’usage de la guerre électronique doit être adapté (ce qui est nécessaire mais pas plus), ciblé et intelligent. Il est fort probable que pour l’offensive décisive, la Russie va employer des moyens qu’elle n’a pas encore utilisé.

Un monde s’effondre, un autre naît

Nous assistons peut-être à la fin d’un cycle de quatre siècles. Dans son ouvrage « Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine » Carroll Quigley, s’appuyant sur d’importantes archives et grâce à un travail de bénédictin, explique comment les élites anglo-saxonnes ont élaboré, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux États-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street. Elle a émergé dans un monde déjà préparé par un système financier et bancaire qui s’était développé depuis la fin du XIVe siècle afin, au départ, de financer les expéditions vers les Amériques. Ce long processus est très bien expliqué par Paul Grignon dans un film d’animation de 52 minutes « L’argent dette ». C’est ce monde là qui est en train de disparaître, et avec lui la toute puissance du dollar et la fin de la domination anglo-américaine sur le monde, en particulier dans le domaine monétaire. La mission des portes-avions américains était d’imposer le dollar au reste du monde. C’est fini !

On peut même se poser des questions sur l’avenir de la monarchie britannique.

En parallèle, depuis 2017 véritablement, se construit à l’Est une volonté de développer de nouvelles relations internationales fondées sur la souveraineté des nations, et donc sur la garantie de sécurité pour toutes les nations.

Les chemins que prennent l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et les BRICS illustrent l’attrait de plus en plus grand des pays autres que ceux du BAO, c’est-à-dire plus de 80 % de l’humanité, pour ces organisations et ce qu’elles proposent. La dernière réunion de Samarcande en est une illustration magistrale. Les exemples de cet attrait sont nombreux et plus ou moins furtifs. Du reste, moins ils deviennent furtifs, mieux ils illustrent la bascule en train de se produire. Pour ne citer qu’un exemple, l’attitude du roi d’Arabie Saoudite envers le président des États-Unis en dit long ; cela n’aurait jamais pu avoir lieu il y a dix ans. En Afrique, en Amérique latine, au proche et moyen Orient, en Asie du sud-est, tous les peuples attendent leur libération. Il y a moult signaux faibles partout dans le monde, et depuis longtemps déjà. Si on les perçoit, on n’est alors pas surpris quand ils deviennent des signaux fort puis des actes. La fin est inéluctable, quelque soit le chemin suivi.

L’hiver sera rude pour nous, mais possiblement, l’été prochain sera lumineux.

Régis Chamagne

NB : j’écris peu sur mon blog. Certains me le reprochent. Mais j’ai choisi d’écrire sous l’angle du changement de paradigme géopolitique. Cela demande du temps de réflexion afin de présenter mes analyses de la façon la plus intelligible possible, et surtout, j’écris quand c’est utile, pour ne pas trop me répéter. Ainsi je ne commente pas les opérations militaires au niveau tactique ni même opératif ; certains le font excellemment bien et c’est tant mieux.




Le gouvernement hollandais lève 91 sanctions contre la Russie ! Sans demander l’autorisation de Bruxelles !

[Source : https://www.rtlnieuws.nl]

Surprise ! Le gouvernement hollandais lève 91 sanctions contre la Russie ! Sans demander l’autorisation de Bruxelles ! Les Pays-Bas sont dirigés par le libéral Mark Rutte. Pas vraiment le profil d’Orban.


Traduction :

Le gouvernement a émis des dizaines de dérogations aux sanctions contre la Russie. C’est ce qui ressort d’un inventaire des ministères concernés.

Les entreprises et les institutions qui bénéficient d’une exemption ne sont pas tenues de se conformer aux sanctions applicables.

Les ministères des Affaires étrangères, des Affaires économiques, des Finances, des Infrastructures et de l’Education ont la faculté d’accorder des dérogations.

91 fois

Depuis le début de la guerre, fin février, les ministères ont accordé un total de 91 dérogations. Ceci est fait pour « permettre une certaine flexibilité dans des cas spécifiques », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Un exemple est une entreprise néerlandaise qui souhaite recevoir un autre paiement de la Russie.

Depuis avril, une interdiction de port est en vigueur dans l’Union européenne pour les navires battant pavillon russe.

Cependant, le ministère de l’Infrastructure et de la Gestion de l’Eau est autorisé à admettre des navires transportant certaines cargaisons.

Cela concerne, par exemple, l’aluminium et l’alimentation.

Dans 34 cas, les navires ont simplement été autorisés à accéder aux ports néerlandais.

Gazprom Pays-Bas

Les organisations néerlandaises sont également autorisées à recevoir de l’énergie d’anciennes sociétés de Gazprom.

Début septembre, le ministre Jetten (Climat et Énergie) a fait une exception pour les organisations ayant un contrat énergétique avec Gazprom Nederland, une filiale du russe Gazprom.

Jetten voulait d’abord que les contrats soient résiliés, mais a fait une exception.

Les sociétés européennes de Gazprom ont été reprises par le gouvernement allemand et s’appellent depuis SEFE Energy (Securing Energy for Europe). Selon les administrateurs allemands, pas un cent ne va à la Russie.

Aux Pays-Bas, il y a « des dizaines d’organisations » qui font usage de l’exemption, selon le ministère. Cela concerne les municipalités, les écoles et les offices des eaux. Au total, le ministère a délivré 25 exemptions, aidant 150 demandeurs. Une dérogation peut être utilisée par plusieurs organisations.

Finances et commerce extérieur

Le ministre du Commerce extérieur a également la possibilité de déroger aux sanctions.

13 organisations différentes ont reçu un total de 18 exemptions du ministre Schreinemacher. Selon le ministère, les raisons sont des « raisons humanitaires » et la coopération entre l’UE et la Russie pour des « questions purement civiles ».

Le ministre des Finances peut accorder des exonérations pour les avoirs gelés ou le financement de biens qui relèvent du régime des sanctions. C’est arrivé 13 fois.

Le ministère des Affaires étrangères a accordé une fois une exemption pour permettre les « relations diplomatiques ». Pour cet échange diplomatique, les transactions ont été rendues possibles auprès d’une institution financière russe qui figure sur la liste des sanctions.

Il s’agit de banques dont plus de 50 % des actions sont détenues par l’État russe, comme Sberbank, VTB, VEB ou Gazprombank.

Les ministères concernés ne veulent pas rendre publics les noms d’entreprises et les secteurs, car il s’agit d' »informations sensibles sur les entreprises », selon le ministère des Affaires étrangères. Le ministère ne veut pas non plus divulguer la valeur des exemptions.

https://www.rtlnieuws.nl/nieuws/artikel/5341835/sancties-eu-rusland-ontheffingen-ontheffing-tientallen




Sauvez Poutine !

1

Nous avons appris de source « sûre » que le beau-frère du cousin d’une secrétaire travaillant à la Maison Blanche aurait entendu un haut gradé raconter qu’un de ses officiers aurait rapporté que Poutine aurait demandé l’asile politique aux USA2.

En journalistes professionnels soucieux de vérifier l’information, nous avons cherché à croiser nos sources.

Notre correspond local a immédiatement contacté un journaliste au Washington Post qui a confirmé que l’information était plus que probablement exacte mais que ce ne serait pas le beau-frère du cousin mais le beau-frère d’une cousine à moins que ce ne fut la belle-sœur d’un cousin.

Une preuve de plus de l’importance de tout vérifier dans ce monde de désinformations véhiculées par les complotistes d’extrême-droite antisémites post-fascistes.

Ce que ne manquent pas de faire au quotidien l’ensemble des journalistes mainstream de notre belle démocratie.

Nous avons immédiatement contacté l’ambassade de Russie et n’avons pas été surpris par leur réponse.

Ceux-ci nous ont rapporté, je cite :

« Il n’existe aucun Poutine en Russie ! »

Une preuve de plus de leurs mensonges !

Flash back

Comment en sommes-nous arrivés à une situation telle que le dictateur sanguinaire, l’ogre de Sibérie, le dépeceur de Volgograd, l’odieux Poutine, en arrive à demander l’asile politique chez nos gentils alliés américains ?

Tout ceci a débuté il y a quelques mois lorsque les russes ont commencé à bombarder la centrale nucléaire de Zaporijjia3, centrale qu’ils contrôlaient.

Ouest-France4 (avec AFP) :

« La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie… Les troupes russes ont bombardé le site « à plusieurs reprises au cours de la dernière journée. »

Les murs du Kremlin avaient tremblé ce jour là tant Poutine était hors de lui, traitant ses généraux de débiles profonds.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais que nenni.

Voici que ces mêmes russes sabotent leurs propres gazoducs à n’en point douter !

Libération5 (mais aussi tant d’autres) nous a éclairé :

« Gazoduc Nordstream : des détonations enregistrées avant les grandes fuites en mer Baltique Parmi les hypothèses crédibles, celle du sabotage par les Russes eux-mêmes pour faire encore monter le prix du gaz sur le marché mondial.»

Ils ont bien essayé de dire que ce n’était pas eux et ont eu l’audace de raconter que le sabotage avait été accompli avec le soutien du Royaume-Uni.

L’accusation est à ce point débile et délirante que notre Première Ministresse Élisabeth Born a déclaré6 :

« Il y a une enquête en cours et je ne crois pas ce qui a été dit (par les russes) ce matin. »

Il y a des évidences qui sont bonnes à répéter.

De source aussi vérifiée que la demande d’asile de Poutine7, celui-ci aurait alors déclaré lors du sabotage :

« Mais bande de cons, vous auriez pas pu fermer le robinet pour priver l’occident de gaz au lieu de faire sauter ce truc qui nous a coûté des milliards ! »

8

Devant la réaction de ses conseillers, ou plutôt l’absence totale de réaction (imaginez le cerveau d’Homer Simpson), celui-ci se serait arraché de nouveaux cheveux.

Ce qui nous échappait hier est ainsi devenu limpide aujourd’hui.

Nous nous étions interrogés depuis des années sur sa calvitie mais elle s’explique totalement à la lumière des événements des derniers mois.

Hélas, la spirale infernale n’a pas pris fin !

Début octobre, une attaque du seul pont reliant la Crimée à la Russie s’est produite.

Une fois de plus, la presse occidentale n’est pas tombée dans le piège.

Comme le Nouvel-Obs9, pardon l’AFP, qui a précisé :

« Explosion sur le pont de Crimée : la présidence ukrainienne suggère une « piste russe »

« C’est en Russie qu’il faut chercher les réponses », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky. »

Vladimir Poutine, affalé sur son canapé, a reçu une fois de plus ses conseillers et leur aurait dit avant même qu’ils n’ouvrent la bouche :

« J’imagine que le sabotage du pont c’est vous aussi ! »

Ceux-ci auraient répondu fièrement :

« Oui comme ça les Ukrainiens ne pourront pas l’emprunter pour envahir la Crimée. »

Poutine s’apprêtait à dire qu’ils n’avaient pas besoin de passer par la Russie pour aller en Crimée et qui leur suffisait de prendre la route, mais il renonça par manque d’énergie.

Nous pouvions imaginer que cette succession d’actes complément débiles de la part des russes prendrait fin mais c’était sans compter sur le dernier événement que nous vous relatons fidèlement avec l’aide de la presse française.

L’attaque de navires russes à Sébastopol

Le Huffingpost10 nous rapporte (avec l’AFP) :

(Je rappelle que les journaux français ne diffusent QUE de l’information « vérifiée »,
« sourcée » « AFP », afin de ne pas désinformer le public.
Ce qui n’est pas le cas, hélas, de torchons comme France-Soir
qui utilise des journalistes et des enquêteurs indépendants.)

Je cite le Huffpost :

« Une attaque de drones en Crimée, accuse l’armée russe.

L’armée russe a annoncé avoir repoussé, ce samedi 29 octobre, une attaque de drones massive sur sa flotte dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée. Une attaque que l’armée de Vladimir Poutine a imputée à l’Ukraine et à la Grande-Bretagne et qui a endommagé un navire.

La Défense britannique a réagi en dénonçant de « fausses informations » destinées à « détourner l’attention », tandis qu’un responsable ukrainien a suggéré qu’une « manipulation négligente d’explosifs » par les forces russes était à l’origine de l’incident. »

Les militaires russes sont tellement nuls que, cette fois-ci, ils ont endommagé un de leurs navires en manipulant des explosifs.

Poutine a tout de suite téléphoné aux généraux leur demandant si ils étaient au service de la Russie ou de l’OTAN.

Ceux-ci auraient répondu :

« Ne croyez pas la propagande occidentale.
Ces explosions ne sont pas accidentelles mais volontaires afin de déstabiliser l’ennemi.
Nous avons appris de l’Histoire et afin de ne pas être pris au dépourvu (comme les français en 1940), nous avons décidé de commencer à saborder la flotte comme à Toulon en 1942. »

La goutte de trop pour Vladimir Poutine qui aurait immédiatement utilisé le téléphone rouge pour appeler Biden:

« Je ne suis plus en sécurité dans mon propre pays, mon chauffeur risque de lancer ma voiture dans un mur pour éviter qu’un extrémiste ukrainien ne cherche à me rentrer dedans. Je ne vois qu’une solution, quitter ce pays de fous et demander l’asile politique à l’axe du bien qui lui, au moins, n’agit jamais contre son propre camp. Je vois tous les jours à la TV française des hommes politiques se réjouir de l’inflation de 10% et de l’augmentation de plus de 400% du prix de l’énergie. Nous voyons bien qu’ils sont au service de leur peuple et ne rechignent pas à serrer la ceinture de leurs compatriotes pour la victoire du « bien ». »

C’était donc les dernières informations du jour.

Quant à savoir si les gentils américains auront la gentillesse de l’accueillir comme ils ont recueilli les gentils nazis utiles après-guerre, c’est une autre histoire.

Nous ne manquerons pas de vous en dire plus lorsque nous n’en saurons pas plus comme nos confrères.

Merci

Alain Tortosa11
30 octobre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221030-sauvez-le-soldat-poutine.pdf





Attention, les enfants restent menacés d’injections du faux vax anticovid inefficace et dangereux !

Attention, les enfants restent menacés d’injections du faux vax anticovid inefficace et dangereux 1

Par Nicole Delépine

Malgré les révélations inattendues de Pfizer au parlement européen avouant publiquement que la transmission du virus n’a jamais été étudiée dans les essais, les mondialistes tentent rapidement de pérenniser la vente de milliards de dollars de vaccin, avant que la population ne soit complètement réveillée. On apprend que la commissaire européenne poursuivie pour manque de transparence dans les contrats avec les firmes tente de réintroduire le pass vaccinal. Course de vitesse !

En France lors du récent congrès de pédiatrie français début octobre 2022, le Pr Fischer a regretté que les petits Français aient échappé en grand nombre à l’injection toxique.

Selon le groupe Telegram, la présidente de la Société française de pédiatrie s’est dramatiquement trompée ou a volontairement menti dans le but d’encourager les injections du sérum de Pfizer sur les enfants français.2 3 Par exemple, concernant les risques d’effets secondaires, selon TF1, elle avait indiqué aux journalistes du Monde :

« Dans le cas de porteurs de maladies chroniques, le débat sur la balance bénéfices-risques chez l’enfant ne tient plus, puisque le bénéfice est largement supérieur aux effets secondaires du vaccin ». Et d’ajouter que « ces enfants ont été vaccinés sans hésitation ».

Comment pouvait-elle évaluer cette balance bénéfices-risques, alors que ces vaccinations n’ont commencé aux États-Unis que l’été dernier et que, selon Pfizer, les essais cliniques ne s’étaient faits que sur 8 souris ? 4

Et comment pouvait-elle évoquer un quelconque bénéfice alors que les enfants ne risquent presque rien du covid, et que ces faux vaccins sont incapables de protéger les injectés de la maladie et leurs contacts de la transmission ?

D’autre part, en décembre 2021, sur France-Inter (* à partir de la minute 31), elle a affirmé qu’on attendait les résultats de la pharmacovigilance américaine concernant les effets secondaires sur la tranche d’âge des 5-11 ans… alors que la France avait déjà fait injecter le sérum adulte de Pfizer sur plus de 22 490 enfants, dont plus de 4500 petits de moins de 5 ans !5

Aux USA comme en UE, les autorisations pour injecter les enfants de six mois à 5 ans viennent d’être accordées. Nous devons absolument nous opposer à la pseudo vaccination inutile et dangereuse. Combien de complications graves ou de morts pour rien ? Ou plutôt pour les bénéfices des entreprises, de leurs actionnaires et de leurs complices (médecins, journalistes et politiques corrompus) et la manipulation des populations en vue de leur réduction.

Covid : l’EMA autorise la vaccination des enfants d’au moins 6 mois avec Moderna et Pfizer (Leparisien.fr)6 7

Onze mois après avoir autorisé la vaccination pour les 5-11 ans, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé d’étendre l’utilisation des vaccins Comirnaty (de Pfizer) et de Spikevax (de Moderna) contre le coronavirus.

Une première en Europe. Ils pourront désormais être utilisés chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour le produit de Pfizer, et pour ceux âgés de 6 mois à 5 ans pour celui de Moderna.

Un comité d’experts convoqué par l’agence américaine des médicaments avait donné son accord, en juin, à la vaccination des très jeunes enfants. En Europe, les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes « seront plus faibles », prévient l’EMA dans un communiqué publié ce mercredi. « Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination consistant en trois doses, les deux premières doses sont administrées à trois semaines d’intervalle, suivies d’une troisième dose administrée au moins 8 semaines après la deuxième dose », explique le comité d’experts.

En ce qui concerne le vaccin de Moderna, « chez les enfants de 6 mois à 5 ans, il peut être administré en primo-vaccination consistant en deux doses à quatre semaines d’intervalle », détaillent-ils. L’EMA s’appuie sur une étude menée chez des enfants de 6 mois à 4 ans qui a montré que la réponse immunitaire à la dose la plus faible de Pfizer « était comparable à celle observée avec la dose la plus élevée chez les 16 à 25 ans ». De même pour une étude du vaccin Moderna « qui a montré que la réponse immunitaire à la dose la plus faible chez les plus jeunes était comparable à celle observée avec la dose la plus élevée chez les 18 à 25 ans ».

Des effets secondaires comparables aux adultes

Selon l’EMA les effets secondaires les plus courants pour les deux vaccins, chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ou 5 ans, sont « comparables à ceux observés dans les groupes d’âge plus âgés ». L’EMA précise que « l’irritabilité, la somnolence, la perte d’appétit, les éruptions cutanées et la sensibilité au site d’injection sont des effets indésirables fréquents chez les enfants âgés de 6 à 23 mois avec Pfizer, tandis que l’irritabilité, les pleurs, la perte d’appétit et la somnolence étaient des effets indésirables fréquents chez les enfants âgés de 6 à 36 mois avec Moderna ». Pour les deux vaccins, les effets secondaires se dissipent plusieurs jours après la vaccination. l’EMA considère donc que « les bénéfices l’emportent sur les risques ». Ces vaccins sont jugés « efficaces pour prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès associés au Covid-19 ».

Mais comment l’EMA peut-elle énoncer de pareils mensonges alors que les données de l’OMS montrent que loin de diminuer la mortalité les faux vaccins paraissent l’augmenter ?

L’EMA prévient que « conformément au plan de surveillance de la sécurité de l’UE pour les vaccins coronavirus », ces deux produits sont « étroitement surveillés » et soumis à plusieurs activités qui s’appliquent spécifiquement aux vaccins Covid-19.

Les recommandations de l’EMA seront désormais transmises à la Commission européenne, qui rendra des décisions finales applicables dans tous les États membres de l’UE, précise le communiqué. L’EMA a averti le mois dernier que la pandémie de Covid-19 était « toujours en cours » et a exhorté les pays à instaurer des programmes de rappels de vaccins avant l’hiver.

L’EMA ment en prétendant que la pandémie est toujours en cours alors qu’elle n’est responsable que de 3 % de la mortalité européenne quotidienne globale.

UNE HISTOIRE DE GROS SOUS #LesPierresCrieront

Quelques heures seulement après que le vaccin ait été ajouté au calendrier de vaccination des enfants aux USA, le tarif de la dose de vaccin #Pfizer est passé à 130 $. Prix de vente en augmentation de 500 % par rapport au prix initial de 20 $. Pfizer réalise ainsi une marge de 10 000 % sur le coût de fabrication.

« De quoi stimuler les revenus pendant des années malgré une demande plus faible. »8 9

LE PASS VACCINAL BASE SUR UN MENSONGE, ARNAQUE MONDIALE 10

Auditionnée au Parlement européen ce 10 octobre 2022, Janine Small, chargée auprès de Pfizer des marchés internationaux du laboratoire, a été interrogée par le député néerlandais Rob Roos :

« Le vaccin Covid de Pfizer a-t-il été testé sur l’arrêt de la transmission du virus avant d’être mis sur le marché ? Si non, veuillez le dire clairement. Si oui, êtes-vous prêt à partager les données avec ce comité ? Et je veux vraiment une réponse franche, oui ou non, et j’ai hâte de la recevoir. »

« Un seul but : forcer les gens »

« Savions-nous l’effet sur l’arrêt de l’immunisation [lapsus avec le mot “transmission”, ndlr] avant la mise sur le marché ? Non », a répondu Small, expliquant que Pfizer avait « vraiment dû avancer à la vitesse de la science ». Elle a ensuite mis en avant les investissements risqués — à hauteur de 2 milliards — pour la recherche et le développement du vaccin. »

En réalité Pfizer avait avancé à la vitesse du commerce pour être le premier sur le marché à proposer quelque chose sous le nom de vaccin !

Rob Roos a médiatisé cette « révélation », diffusant sur les réseaux sociaux le message suivant :

« Lors de l’audience sur le Covid, le directeur de Pfizer admet : le vaccin n’a jamais été testé sur la prévention de la transmission. “Se faire vacciner pour les autres” a toujours été un mensonge. Le seul but du passeport Covid : forcer les gens à se faire vacciner. Le monde doit savoir. Partagez cette vidéo ! »

Dans la vidéo, M. Roos ajoute : Je trouve que c’est choquant et même criminel.

En un peu plus de 24 heures, la vidéo a été vue près de 10 millions de fois sur Twitter. D’innombrables articles, vidéos et publications sur tous les réseaux sociaux ont relayé cette information dans de nombreuses langues.

Évidemment cette autorisation d’injecter les enfants de six mois à 5 ans, en plus des plus grands, désespèrent tous les citoyens protecteurs des enfants en commençant par tous ceux qui depuis deux ans et demi tentent d’avertir le peuple des dangers majeurs des injections ARNm.

Selon le Pr Henrion-Caude, ce qui s’est passé aux USA : DES MOUTONS DE PANURGE ?

«  Ce soir 15/15 médecins-experts ont transformé leur serment d’Hippocrate en serment d’hypocrites Sans la moindre contestation, ils ont enchaîné les “yes” au CDC pour ajouter le vax COVID au calendrier de vaccination des 5-11 ans A écouter PATHÉTICODRAMATIQUE 11

Par quelle sidération collective, ont-ils pu zapper le fait que ce vax n’empêche pas la transmission ? Que les risques pour les enfants sont dans ces produits et non dans le COVID, car ils ont une immunité naturelle ? Et que les expériences du faux vaccin au Costa Rica saturent d’enfants les hôpitaux ? »

ALEXANDRA HENRION-CAUDE EXPOSE LES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS DU COSTA RICA

Les autorités rapportent une centaine d’enfants hospitalisés avec fermeture nationale de toutes les écoles pour virus respiratoire 12 ainsi qu’une comparaison inquiétante entre août 2021-juillet 2022 et août 2020-juillet 2021 :

  • – une baisse des naissances : -452
  • – une hausse des décès de nourrissons : +90
  • – une hausse des décès d’enfants pour mille naissances : 9,8 contre 7,5613

« Pourtant » voici la réalité du Costa Rica en matière de vaccination :

  • pour les adultes : 87 % une dose, 81 % 2 doses (50 % 3 doses, 9 % 4 doses) 14
  • Pour les jeunes : Une incitation qui a commencé dès janvier 2022 15
  • Une relance faite pour les 190 000 enfants vaccinés entre 5 et 11 ans (20/04)
  • Une arrivée massive de 300 000 doses pédiatriques Pfizer (8/09).

Une nouvelle explication pédagogique (19/09) suivi, il y a 1 semaine, d’une mise en œuvre chez les tout-petits 6mois-5ans (3/10)16.

Et commentaire terrible :

les enfants peuvent être injectés sans la nécessité d’un consentement écrit des parents au Costa Rica. Juste un adulte (n’importe lequel), un carnet de santé et une carte d’identité.17 Des réactions locales ? Alexandra Henrion nous invite à les aider

OUI ! AIDEZ-LES SVP ! un appel à solidarité internationale de médecins, car ils campent 24 h/7 jours/7 devant le Président LIEN : https://t.me/wch_org/1859 18

ET un appel à sauver les enfants aujourd’hui :

https://t.me/alexandrahenrioncaude

UNE COURSE DE VITESSE ENTRE LES MONDIALISTES QUI ACCÉLÈRENT L’AGENDA ET LE MONDE QUI SE RÉVEILLE

En UE, l’injection toxique est autorisée chez les plus de six mois en même temps que la commissaire est de plus en plus acculée en justice pour les contrats abusifs passés en secret avec Pfizer.

AINSI CRISTIAN TERHES APPELLE À LA DESTITUTION D’URSULA VAN DER LEYEN POUR CORRUPTION AGGRAVÉE

Commentaire du YouTube le 19 oct. 2022 :

La vérité va exploser dans quelques jours sur les contrats entre Pfizer et la Présidente de la commission européenne Ursula van der layen qui espèrerait un conflit nucléaire avec la Russie pour éviter de parler de la corruption la plus importante de toute l’histoire de l’humanité.

Ursula von der Leyen doit être destituée immédiatement sans condition de toutes ses fonctions comme présidente de la Commission européenne » en raison de l’enquête ouverte pour se présenter aux interrogatoires, fournir les SMS et les documents de négociations. Elle doit préparer son procès et son passeport doit lui être retirée pour éviter qu’elle s’échappe dans un paradis fiscal qui n’extrade pas. (https://www.eppo.europa.eu/en/news/on…»

le Bureau du procureur européen , l’EPPO, a lancé le 17 octobre l’eurodéputé roumain au Parlement de l’UE :

Les contrats entre Pfizer et la commission européenne aux clauses abusives et secrètes sont inacceptables :

  • Commande ferme avec paiement en avance pour 4 milliards de doses
  • Commande obligatoire non annulable d’un montant de 70 milliards dont 35 milliards « négocié » directement par un échange de SMS entre Ursula van der layen et Albert Bourla
  • Augmentation du prix de la dose de 15 à 20 EUR totalement injustifiée
  • Non responsabilité des effets secondaires de Pfizer
  • En cas de versement d’indemnité, l’Union Européenne versera seule
  • En cas de procès contre Pfizer, l’Union Européenne paiera les avocats de Pfizer
  • une probable commission estimée en milliards pour Ursula, sa famille et les fonctionnaires qui ont validé le contrat.

Cristian Terhes met en garde contre un crédit social à la chinoise en Europe (https://t.me/kompromatmedia/1434) Ursula a bel et bien mené des négociations avec son grand ami Albert Bourla (https://t.me/kompromatmedia/1486), en infraction des règles mêmes de la Commission dont elle est présidente, a relevé l’eurodéputée Virginie Joron (https://twitter.com/v_joron/status/1570339024128315393), qui a fouillé le rapport de la Cour des comptes de l’UE (https://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/).

Mais ce n’est pas tout. L’entre-soi oligarchique de Bruxelles est étonnant : Entre autres, Heiko, époux d’Ursula, est directeur médical de la biotech Orgenesis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Orgenesis), avec le même actionnaire que Pfizer : Vanguard Group.

Demande de destitution immédiate.

Christine Cotton biostatisticienne depuis 1995, ayant pratiqué 23 ans dans l’industrie pharmaceutique insiste sur le fait que la plus grosse arnaque de l’essai Pfizer n’est pas l’absence d’étude de la transmission (car c’est USUEL), mais qu’il n’y ait PAS mesure des ANTICORPS à 3 mois post dose 2… pour ne pas montrer que ça CHUTE 19 20

CHUTE à 56 jours post DOSE 2 !

Et comme Pfizer savait que les anticorps baissaient, dès décembre 2020, ils étudiaient déjà un BOOST !?!?! comme indiqué dans l’avis de la HAS de décembre 2020.21

Donc on ne mesure pas ce qu’on ne veut pas voir, on prépare 1 BOOST et on le vend 6 mois après !

D’AUTRES VOIX S’ÉLÈVENT AU PARLEMENT EUROPÉEN

EXCLUSIF — TOUT EST BASÉ SUR UN GIGANTESQUE MENSONGE !

Christine Anderson

le 21 oct. 2022 :

« Révélation sur la réalité de la situation et sur les produits injectables expérimentaux. Christine Anderson, Député européen et membre de l’équipe d’investigation sur les contrats signés entre Ursula von der Layen et Pfizer pour 70 milliards qui permet une augmentation des prix de 15 à 150 EUR la dose. La plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité et un empoisonnement encouragé. À partager ! »



Partout les citoyens s’inquiètent

22

Des mamans, des collectifs, des papas s’inquiètent et se mettent en lien 23

« Nous venons de créer l’Union pour la santé et la protection des enfants24, regroupant

– collectif de santé pédiatrique
– collectif des psys
– collectif des orthophonistes
– SOS éducation
– mamans louves
– enfance et liberte

Nous sommes en lien +++ avec beaucoup de parlementaires. Pour mettre au point des actions.

Voici une nouvelle explication des raisons qui poussent les pédiatres à promouvoir les injections géniques anti-Covid sur les enfants… »

Martine Leonard [23/10/2022 15 h 54]

[Transféré de Stock infos PEC]

⬆️ Les Collectifs des Parents En Colère de France entrent en action et en appellent aux associations, collectifs, parents, grands-parents, personnels médico sociaux, enseignants ou toutes personnes soucieuses du bien-être des enfants, à se joindre à cette action nationale auprès des établissements scolaires de toute la France afin d’affirmer notre détermination de refus de l’éventuelle réitération de mesures sanitaires et notamment le port du masque.

Nous avons constaté et sommes intervenus auprès de plusieurs établissements déjà qui ont fait appliquer en leur sein différentes mesures, se basant sur un protocole, qui n’a pas de valeur juridique et contrevient à la loi.

Nous en appelons à la solidarité pour faire cesser cette maltraitance !

Cette action vise à montrer notre détermination à protéger nos enfants, la force que nous représentons dans notre union pour cette action et notre étendue sur tout le territoire français.

Nous organisons deux réunions en visioconférences les mardi 25 et mercredi 26 octobre afin de répondre à vos questions.

« Pour nos enfants et parce que de l’union de chacun de nous donnera la puissance à cette action : rejoignez-nous dès maintenant pour entrer dans l’action sur le fil Telegram dédié : https://t.me/PECACTIONMASQUES2022 ou contactez-nous ici 👉pec.collectifs.actions@proton.me »

Les enfants comptent sur nous…

Ils sont notre avenir. Protégeons-les !

ESPOIR

L’État d’Alberta s’excuse auprès des non-vax et tance le WEF alors que New York doit réhabiliter ses salariés non vaccinés. 25 26

C’est au niveau local que les batailles contre la doxa officielle du Covid modifient petit à petit les rapports de force. Après la Floride, l’État d’Alberta au Canada prend une position claire contre la discrimination des non-vaccinés par la voix de sa nouvelle première ministre Danielle Smith.

Et L’Italie va réintégrer les suspendus et rembourser les amendes chez les non-vaccinés de plus de cinquante ans qui avaient résisté.27

LE MONDE SE RÉVEILLE : INFORMONS, PROTÉGEONS LES ENFANTS !





Charles Gave dit tout

[Source : Chaîne officielle TVL]

Charles Gave est l’invité spécial d’Éric Morillot.
Comme d’habitude, « Bistro Libertés » vous propose un plateau de choix avec Mike Borowski, Didier Maïsto, Rémi Tell et Greg Tabibian.
Après le passage en revue de l’actualité (affaire Lola, crise énergétique, etc.), deux débats sont au programme :

1) La France court-elle à sa faillite ?
Inflation, hausse des taux, crise énergétique, contrecoup des sanctions, grèves et contestations : peut-on éviter l’effondrement économique, financier et politique qui vient ?

2) Vers la fin de l’hégémonie américaine ?
Remise en cause du dollar, effondrement des Démocrates, guerre en Ukraine, Chine et Russie en embuscade : entrons-nous dans une nouvelle ère du multilatéralisme ?

Des révélations, du parler cash, des prises de bec, de l’impertinence : pas de doute, c’est sur « Bistro Libertés », le débat libre et non conformiste.




Callas triturée, Nicole Delépine humiliée, Gazoducs percés, la Secte dans tous ses états…

Par Lucien SA Oulahbib

Les Résistants, les vrais, ceux qui dès 1940 étaient au maquis sans attendre l’ordre de Moscou défendaient les frontières de l’art de vivre à la française et non pas à la façon nazie ou soviétique. Oublié, ce temps glorieux, pour la poignée de bureaucrates retraités qui sont venus à Callas dernièrement oser se comparer à ces braves de 1940 en préférant s’entêter à participer frénétiquement, le mépris aux lèvres, à des expériences d’injections de populations étrangères qui n’en demandaient pas tant et qui n’auront en plus ensuite qu’une seule idée en tête, celle de rejoindre la grande ville et non pas de fusionner avec un village étranger, sa campagne et surtout son histoire…

Narcissisme des vainqueurs qui se drapent honteusement du combat « antifa », alors que la plupart de ces soutiens aux expérimentateurs ourdis de la Secte globaliste n’ont jamais été inquiétés, eux, dans leur soutien effectif aux assassins des millions de morts du communisme dont ils sont en fait et toujours les porte-voix odieux.

Il est en effet tout à fait honteux de croire qu’en dissolvant ainsi, et de fait, les frontières, en détruisant ainsi et sciemment un « être ensemble », même menu, en saignant de la sorte un peuple, sa culture au cœur même des petites contrées de l’âme française, alors que tant de personnes du cru là-bas attendent des logements et du travail, on combattrait donc « le » fascisme. On participe plutôt en réalité à la normalisation accélérée d’une doctrine idéaliste dite transhumaniste, réduisant la citoyenneté à un décor, un paysage dans lequel on plante qui l’on veut, dans une certaine jouissance de jardinier écervelé, prenant ainsi les hommes pour des tournesols que l’on pourrait alors à sa guise replanter ici ou là, et ensuite admirer, voire — pourquoi pas ? — en peindre à l’ancienne les courbures… Mais attention aux plus jeunes qui viendront y coller leur main vous rappelant que pour eux il faut, d’abord, éliminer les producteurs, humains, de… CO2…

Et tous ces écervelés, jeunes ou vieux, ont la dent dure, surtout lorsqu’ils savent au fond que peu importe s’ils se trompent ou sont dans le mauvais camp puisque l’essentiel consiste à conquérir de la surface symbolique monnayable. C’est à ce prix, et ce n’est pas nouveau  : lorsqu’on lit en effet par exemple la prose de ces hauts fonctionnaires qui s’étaient réfugiés à Vichy en 1940 et faisaient également la navette entre Bordeaux puis Paris après l’armistice de 1940, il est bien plus question de lutte de places, lutte d’influences, alliances et désaccords entre Lilliputiens voguant de coucheries en dîners luxueux que de réelles luttes politiques se hissant à hauteur de vue tels ceux partant à Londres. Cela grouillait de m’as-tu-vu s’auréolant de quelques glorioles, dans les salons, en 14-18, ou dans les Colonies, mais sans plus, de la piétaille à retraite dorée et Légion d’honneur en veux-tu en voilà. Rien de nouveau sous le soleil…

Les autres, eux, les vrais, vont s’organiser là où l’on se bat réellement pour défendre les frontières de la France, c’est-à-dire sa culture sa civilisation. De même aujourd’hui lorsqu’une poignée de gens courageux comme Nicole Delépine se sont levés pour défendre des traitements précoces trouvés à « l’arrache », mais trouvés quand même contre le virus trafiqué on ne sait trop encore comment et surtout dans quel but au sein du P4 de Wuhan (échappé in/volontairement ?), traitements donnés aux malades sur la base d’expérimentions de plus en plus vérifiées par les équipes de Raoult (plus de 300 malades au départ, 40 000 à l’arrivée…) et celle de Perronne à Garches (et aussi en Afrique en Asie) et aussi nombre des médecins utilisant un des traitements (« Je ne pouvais pas les laisser mourir » de Jean-Jacques Erbstein, « laissez les médecins prescrire » de Violaine Guérin), tous ces gens, ces battants courageux intrépides se sont lancés dans la « guerre contre le virus » sur des bases réelles vérifiables quotidiennement dans les services, et non pas sur la base abstraite de réfutations biaisées comme celles parues dans le Lancet et jamais pourtant remises en cause par ces mêmes Autorités qui osent maintenant condamner Nicole Delépine dans un combat d’arrière-garde avec un langage si biaisé, mais alambiqué pour faire « objectif » ; alors que l’on voit bien là qu’il ne s’agit pas seulement de rappel à la « discipline », mais d’un projet scientiste totalitaire déjà dans son esprit : faire plier tous ceux qui ne veulent pas « croire », tous ceux qui s’appuient plutôt sur des pratiques vérifiées que des injections douteuses, puisqu’en science il s’agissait, du moins autrefois, de démontrer, de vérifier, et, en pratique médicinale, de traiter avec des molécules que l’on sait polyvalentes, mais peu dangereuses….

Mais tout ceci, cet esprit pionnier et rigoureux, a été perdu désormais…

Car, en effet, et alors que tous les indices affluent désormais pour prouver définitivement que ces injections sont bien plus nocives que bénéfiques et qu’il y avait des traitements — que l’on s’est cependant empressé de disqualifier afin de faire ces affaires de plus en plus sordides avec ces stimulants immunitaires artificiels qui ne durent que quelques mois et avec effets secondaires carabinés pour de plus en plus de monde, comment encore prendre au sérieux ces Lilliputiens, là aussi, paradant dans ces « chambres disciplinaires », médecins aussi efficaces que ceux de Molière et cousins en réalité du docteur Knock ?… Comment peuvent-ils encore pérorer alors que tout montre le caractère inopérant de cette « médecine », et que dans le monde entier, sauf en France, l’on réintègre, en coulisses, les soignants, en leur faisant même des excuses dans certains endroits ?…

Reste maintenant ce dernier entêtement d’un monde anglo-saxon à l’abandon, succombant à ses succubes. Plus dure sera la chute après avoir triomphé du nazisme et du communisme, tant l’hubris de la victoire se transforme en furie [façon Médée détruisant ses propres enfants], au nom de la « Terre », au nom d’un transhumanisme se prétendant divin, ou l’acrasie à l’état pur, mettant en cause les lois humaines fondamentales aussi bien que celles de la vie, voire de l’univers en prétendant contrôler vents et marées [éoliennes plutôt que nucléaire], allant jusqu’à empêcher plus prosaïquement qu’enfin une réelle entente se fasse sur le continent de l’Eurasie alors que depuis des décennies, comme le relate Dostoïevski dans son Journal, les élites européennes ont méprisé tout ce qui venait de cette Russie orthodoxe qui les concurrençait cependant dans les arts et lettres, la musique [moins la peinture] et s’élevaient de plus en plus en mathématiques, psychologie, et physique [Sakharov comme l’un des derniers géants de la physique quantique et de l’astrophysique surtout] malgré les errements d’un idéalisme de la « matière » qui a failli tout emporter et qui aujourd’hui trône dans les plus hautes sphères à l’Ouest réitérant les mêmes expériences sur « l’homme nouveau » à fabriquer…

Et devant cette aboulie exponentielle anglo-saxonne et aussi germanique, la France, au lieu de la freiner, l’accélère. Il est encore temps de dire stop.




La stratégie globale de BlackRock

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

[Suite de D’ici 2028, BlackRock et Vanguard posséderont « presque tout »]

« COVID-19 – La lettre de Spartacus » ! Une lettre étrange circule sur Internet d’un endroit à l’autre au gré des censures qui la poursuivent. Cette lettre dit : « Mon nom est Spartacus, et j’en ai assez » !

« Nous regardons l’establishment médical injecter un véritable poison à des millions de nos concitoyens sans même nous battre. On nous a dit que nous serions licenciés et privés de nos moyens de subsistance si nous refusions de nous faire vacciner. C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».

Ce qui suit est une compilation de données montrant que la fausse pandémie de COVID-19 était une attaque de guerre biologique qui a été initiée en utilisant des tactiques de PSYOPS. Il passe également en revue les dangers des injections contre la COVID-19, notant que le virus à l’origine de cette maladie ainsi que les « vaccins » ont été fabriqués par les mêmes entités…

[NDLR : en guise de « virus », compte tenu du caractère fallacieux, voire carrément frauduleux, de la théorie virale (cf. les nombreux articles du dossier Vaccins et virus sur cette question), il s’agirait plutôt de ce qui est évoqué dans l’article suivant : Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?]

« Ils croient qu’ils peuvent s’en tirer en utilisant la stigmatisation sociale du refus du vaccin, dit la lettre. Ils ont tort. Leurs motivations sont claires et évidentes pour quiconque a prêté attention. 

Ces mégalomanes ont pillé les fonds de pension du monde libre. Wall Street est insolvable et connaît une crise de liquidité permanente depuis la fin de l’année 2019. L’objectif est maintenant d’exercer un contrôle physique, mental et financier total et à spectre complet sur l’humanité avant que nous ne réalisions à quel point nous avons été extorqués par ces maniaques. La pandémie et sa réponse ont servi de multiples objectifs pour l’élite : 

Dissimuler une dépression provoquée par le pillage usuraire de nos économies par des capitalistes rentiers et des propriétaires absents qui ne produisent absolument rien qui ait une quelconque valeur pour la société…

Détruire les petites entreprises et éroder la classe moyenne. 

Transférer des milliers de milliards de dollars de richesse du public dans les poches de milliardaires et d’intérêts particuliers.

Se livrer à des délits d’initiés, acheter des actions de sociétés de biotechnologie et vendre à découvert des commerces de proximité et des agences de voyage, dans le but de faire disparaître le commerce et le tourisme en face à face et de les remplacer par le commerce électronique et la servilité. 

Créer un casus belli pour une guerre avec la Russie et la Chine, nous encourager à les attaquer, gaspiller des vies et des trésors d’énergie en nous conduisant au bord de l’Armageddon nucléaire.

Établir des cadres technologiques et de biosécurité pour le contrôle de la population et des « villes intelligentes » technocratiques et socialistes où les mouvements de chacun sont suivis de façon despotique, tout cela en prévision d’une automatisation généralisée, du chômage et des pénuries alimentaires, en utilisant le faux prétexte d’un faux vaccin pour obliger à la coopération. 

… Les élites tentent de tirer vers le haut l’échelle, d’effacer la mobilité ascendante pour de larges segments de la population, d’éliminer les opposants politiques et autres « indésirables », et de mettre le reste de l’humanité en laisse serrée, en rationnant notre accès à certains biens et services qu’ils ont jugés « à fort impact », comme l’utilisation de l’automobile, le tourisme, la consommation de viande, et ainsi de suite. 

Naturellement, ils continueront à avoir leur propre luxe, dans le cadre d’un système de castes, semblable au féodalisme. Pourquoi font-ils cela ? C’est simple. Les élites sont néo-malthusiennes et croient que nous sommes surpeuplés et que l’épuisement des ressources fera s’effondrer la civilisation en quelques décennies. 

Ils ne sont pas nécessairement dans l’erreur. Nous sommes surpeuplés et nous consommons trop de ressources. Cependant, orchestrer une prise de pouvoir aussi horrible et meurtrière en réponse à une crise imminente démontre qu’ils n’ont que le plus grand mépris pour leurs semblables. 

À ceux qui participent à cette farce dégoûtante sans comprendre ce qu’ils font, nous n’avons qu’un mot à dire. Arrêtez. Vous causez un tort irréparable à votre pays et à vos concitoyens. 

À ceux qui lisent cet avertissement et qui savent parfaitement ce qu’ils font et comment cela va injustement nuire à des millions d’innocents … vous n’aurez pas votre Nouvel Ordre Mondial !»

Depuis la crise des subprimes de 2008, l’argent du contribuable ne peut plus décemment servir à sauver des banques et des fonds spéculatifs. Les gouvernements ont ainsi mis en place des régulations fortes sur les établissements bancaires. Or, comme BlackRock n’accorde pas de crédits, puisqu’il investit l’argent de ses clients, le groupe n’est quasi pas contrôlé. Une marge de manœuvre qui lui aura non seulement permis de reprendre le flambeau de banques comme Goldman Sachs, mais de faire prospérer le modèle capitaliste sans commune mesure.

Au-delà de sa philosophie d’entreprise qui se résume à rendre les riches encore plus riches, un autre problème se pose et se nomme “Aladdin”.

Ce programme d’analyse, développé en interne, est une intelligence artificielle capable d’effectuer de la gestion de risques et de prendre de nombreuses décisions financières en parfaite autonomie. Ce dernier brasse 18 000 milliards de dollars quotidiennement, soit 80% du PIB annuel de l’Union Européenne ! Quand il s’agit de faire du profit, BlackRock est au premier rang des manœuvres les moins éthiques, en témoigne le documentaire d’Arte (2020) : « Ces Financiers qui Dirigent le Monde ».

Si un gouvernement diminue les cotisations pour la retraite et donc les sommes versées aux personnes concernées, il incite les épargnants des classes supérieures à se tourner vers des fonds de placements privés et BlackRock l’a bien compris.

“Depuis plusieurs années, BlackRock se montre intéressé pour mettre la main sur une partie de l’épargne des actifs français les mieux payés, afin de l’orienter vers l’épargne retraite”, rappelle France Info dans son article de vulgarisation : “On vous explique la polémique sur BlackRock, ce fonds d’investissement soupçonné de vouloir imposer la retraite par capitalisation en France”.

Et de rappeler en priorité que : « le 6 juin, Larry Fink [PDG de BlackRock] a été discrètement reçu par Emmanuel Macron, selon L’Obs » et qu’« en octobre 2017, le gouvernement a demandé au Comité action publique 2022 de plancher sur la réforme de l’Etat. Un groupe d’experts où siège… Jean-François Cirelli, le patron de la branche française de BlackRock ».

Les rencontres (connues) au sommet ne s’arrêtent pas là poursuit France Info : « On retrouve encore Larry Fink à l’Élysée en juillet 2019,à l’invitation d’Emmanuel Macron, lors d’une réunion sur le climat et l’investissement ». Cette mainmise, aussi discrète que d’envergure, dépasse les frontières, celles des pays comme des sphères du pouvoir.

Larry Fink, le PDG de BlackRock, se présente, dans les courriers envoyés à ses partenaires, comme un visionnaire et un philanthrope, porteur d’une forme moderne du capitalisme, le capitalisme inclusif vendu au pape comme une chance pour les pauvres, comme on l’a vu dans un article précédent…

« … les contribuables américains ont renfloué les grandes banques lorsqu’elles ont fait s’effondrer l’économie mondiale en 2007-2008… 

Les grandes banques ont travaillé avec la Réserve fédérale (privée), le gouvernement américain et BlackRock et ont détruit leurs concurrents (le secteur des caisses d’épargne et des prêts), les petites entreprises dans tout le pays, et ont décimé les finances des propriétaires qui avaient été incités à de multiples cycles de refinancement. »

Pendant ce temps, ces mêmes grandes banques qui étaient en grande partie responsables de la catastrophe économique ont essentiellement reçu de l’argent gratuit, de la monnaie fiduciaire en papier imprimée par la Réserve fédérale et injectée dans l’économie via les grandes banques, ce qui n’est en fait qu’une autre forme d’imposition – par la Réserve fédérale privée !

Ces grandes banques et fonds d’investissement (Larry Fink/BlackRock, State Street, Vanguard, etc.) semblent croire que s’ils disposent de toutes ces données et capacités de suivi au niveau individuel sur chacun d’entre nous, ainsi que d’une monnaie numérique mondiale centralisée, alors ils seront en mesure de nous gérer correctement.

Qui a mis ces banquiers en charge du monde ? 

Nous devons faire face à la vérité qui a été cachée derrière tout cela… Les Gouvernements ont permis à des mondialistes comme Bill Gates et aux monopoles financiers, de s’emparer de beaucoup trop de pouvoir et de contrôle. Il n’est plus possible d’aller encore plus loin sans provoquer l’extinction de l’humanité.

La fausse pandémie de la COVID-19 a mis en évidence la stratégie utilisée par la cabale mondialiste. 

Le secret de cette obésité financière

BlackRock a fait beaucoup d’acquisitions : elle a englouti de nombreux concurrents sur son chemin au cours des années. La société a acheté des entreprises héritées et des startups fintech, cherchant à garder l’avantage.

En 2020, BlackRock déclarait qu’elle allait acquérir un fournisseur d’investissement basé en Californie : Aperio, pour environ 1 milliard de dollars en espèces. En 2019, BlackRock faisait l’acquisition de eFront, une startup française qui exploite un logiciel de gestion des investissements alternatifs, pour 1,3 milliard de dollars. 

En 2009, BlackRock devenait propriétaire de Barclays Global Investors dans le cadre d’une transaction qui incluait l’activité ETF iShares de Barclays. Trois ans auparavant, la société avait acquis Merrill Lynch Investment Management.

Ces personnes n’ont pas créé la Terre, de quel droit devraient-ils la posséder ? De plus, si vous étudiez la véritable histoire de la propriété, ces gens n’ont rien acheté. Ils l’ont pris, ce qui n’est pas du tout la même chose. 

Vous et moi n’avons pas le pouvoir d’arrêter les BlackRock/Vanguard et Cie, puisqu’ils possèdent tout, y compris les armées. Mais disons-nous qu’à un moment donné de l’histoire, ces gens-là réaliseront que l’obésité de la possession du monde n’a pas de sens… Ils laisseront la propriété de la Terre à la Terre et reprendront la vie telle qu’elle devait être vécue. Il fallait sans doute qu’ils gagnent le monde entier avant de pouvoir le perdre. La pleine propriété du monde et de toutes ses parties débouche fatalement sur le néant. 

Celui qui veut tout posséder finit par être lui-même possédé par ce qu’il possède et de possédant il devient possédé : il perd toute liberté, il n’a plus aucun libre arbitre… Toute obésité atteint un seuil fatidique provoquant la mort si rien n’est fait pour l’arrêter !

9 500 milliards de dollars, c’est beaucoup d’argent en jeu, et cela fait de BlackRock une entreprise considérablement plus grande que la plus grande banque du monde (la Banque industrielle et commerciale de Chine). 

Comment cela est-il arrivé ? Les meilleures explications ne se trouvent pas sur Fox ou CNN ou CBS ou ABC ou NBC ou USA Today ou Sixty Minutes, mais dans les revues universitaires. Depuis la secousse de 2008, de plus en plus d’investisseurs se sont tournés vers les fonds passifs plutôt que de choisir des actions particulières. Il s’agit d’un changement sans précédent, qui pourrait même menacer le capitalisme. 

« Quelque 11 000 milliards de dollars sont désormais investis dans des fonds indiciels, contre 2 000 milliards il y a dix ans », rapporte Annie Lowrey dans The Atlantic. Cela a « fait évoluer le monde vers un type particulier d’oligarchie financière », diminuant la concurrence parce que « les méga-gestionnaires d’actifs contrôlent des participations importantes dans plusieurs concurrents du même secteur. » (Comme les médias.) 

Mais toute entité de cette taille contient des contradictions. BlackRock vient de recevoir l’autorisation de la Chine de créer son premier fonds commun de placement à capitaux étrangers. Pendant ce temps, des militants protestent contre l’investissement de BlackRock dans deux entreprises chinoises figurant sur une liste noire, toutes deux interdites de commerce avec les États-Unis…

Cette évolution s’est produite au fur et à mesure que les entreprises fusionnaient et fusionnent pour créer de vastes conglomérats. Dans le monde d’aujourd’hui, les petits investisseurs appartiennent à de plus gros investisseurs, et les plus gros investisseurs appartiennent à leur tour à des investisseurs encore plus gros. 

À suivre…. 

Jean-Yves Jézéquel

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Discours d’Alexandre Douguine sur le conflit mondial

[Voir aussi :
« Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire »
Alexandre Douguine : « La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial »]

Transcription en Français

Nous sommes bien sûr dans une guerre très réelle. Cette guerre n’est pas seulement une guerre d’armées, d’hommes. C’est aussi une guerre de l’esprit. C’est très important.

Nous pouvons dire ceci : nous voyons une confrontation horizontale, notre armée contre nos opposants, nous contre l’OTAN (bien sûr, pas contre l’Ukraine, ça va sans dire). Mais il y a une autre dimension à cette guerre : la verticale. C’est une guerre du Paradis contre l’Enfer. C’est une guerre des armées angéliques. C’est une guerre de l’armée de l’Archange Michel contre le Diable. Cette dimension verticale est l’idéologie, le royaume des idées. C’est le royaume de l’esprit dans lequel cette guerre, sa principale substance, se déploie. Et le discours de notre président le 30 septembre a évoqué la nature satanique de la civilisation occidentale. Ce n’est pas une métaphore.

Aujourd’hui, le Saint-Patriarche, dans son merveilleux sermon, a fait une légère allusion au personnage qui se tient de l’autre côté, qui définit, inspire, organise nos ennemis. Ce personnage est très proche : nous ne savons pas l’époque, personne ne sait, même pas le Fils de l’Homme, [quand aura lieu] la fin des temps. Mais nous pouvons savoir par les signes combien elle est proche. À cet égard, il est très important [de réaliser] que nous sommes confrontés à une idée.

L’Occident est une idéologie. Le libéralisme, le globalisme, le sécularisme, le posthumanisme sont des idéologies. C’est le royaume des idées, pas celui de la matière, des corps et de la technologie. Par-dessus tout, il s’agit d’un mensonge absolu : c’est le renversement des vraies proportions de l’esprit, des idées, des fondations religieuses. C’est pourquoi deux idées, deux armées (parce que les anges et les Esprits sont des idées), sont en train d’entrer aujourd’hui en collision : les Esprits et les idées, les anges et les démons.

Le champ de bataille est juste l’Ukraine. D’un côté, nous sommes la Sainte Russie, comme le dit Sa Sainteté le Patriarche, et nous sommes confrontés aux forces d’un mal historique mondial absolu. Par conséquent, nous parlons de plus en plus souvent d’Armageddon, de fin des temps et d’Apocalypse. Tout ceci prend place devant nos yeux. Nous prenons part au dernier (ou peut-être l’avant-dernier — personne ne sait) et très important conflit. Sans une dimension spirituelle, idéologique et intellectuelle, nous ne pouvons pas gagner.

Et ici je voudrais attirer l’attention sur une chose très importante : le sécularisme au sujet duquel Sa Sainteté le Patriarche a parlé. Le fait est que l’ennemi est venu vers nous avant qu’il ne se révèle face au LGBT, au transhumanisme — cette civilisation ouvertement satanique et anti-humaine contre laquelle nous sommes aujourd’hui en guerre —, cet ennemi qui est alors venu de manière neutre. Il a dit : quittons le paradis, quittons Dieu au nom de l’Homme, au nom de la Terre. Et nombreux sont ceux qui l’ont cru.

Averroès a eu l’idée de deux vérités : la théologie a été construite sur l’une d’elles, et l’étude du monde, la société humaine, la nature, sur une autre, autonome. Ensuite, le sécularisme et l’humanisme ont émergé, et il a été dit : « L’éternité est fort loin, nous vivons dans le temps [présent] ». Et graduellement, pendant que nous vivons dans le temps, avec seulement des préoccupations matérielles, essayant d’arranger le monde selon les principes libéraux, communistes ou nationalistes, nous nous éloignons de plus en plus profondément de Dieu, de plus en plus loin. Nous n’étions pas en train de sombrer à l’horizon, nous le faisions sous l’horizon. Nous nous enfoncions dans les abysses de l’enfer. Si ce n’est pas avec Dieu, alors c’est avec le Diable. Et c’est pourquoi l’Évangile dit « Ton “oui“ doit être “oui“ et ton “non“ doit être “non“ ».

L’Église de Laodicée est réprimandée pour être tiède, ni froide, ni chaude. C’est le mélange sous lequel l’humanisme, le sécularisme, le mondialisme, le progrès économique, le confort et le capitalisme sont apparus dans le monde. Ils ont dit : ne nous occupons pas de Dieu, mais seulement de choses terrestres. Et il s’est avéré que lorsque nous étions détournés de Dieu, nous ne traitions pas de choses terrestres, mais de choses souterraines.

Il est impossible de se tenir sur ce plan horizontal. Et il impossible de défaire celui que nous combattons aujourd’hui sans l’aide de Dieu, sans affirmer cette dimension verticale, spirituelle, céleste, chrétienne, profonde, angélique de l’être — sans quoi nous ne pouvons vaincre.

Il nous semble que nous nous opposons normalement à la pathologie, mais nous ne vaincrons jamais à moins de défendre la Vérité — la plénitude de l’enseignement du Christ, les enseignements religieux des autres traditions — à moins de défendre la verticale Divine. C’est la chose la plus importante. En conséquence, la science, la politique, la constitution et l’idéologie doivent être basées sur cette verticale.

La science, si elle n’est pas basée sur le Christ, sur la Vérité, sur la moralité, est déjà diabolique. Il n’existe rien de neutre. Il y a une bataille entre le Ciel et l’Enfer. Et nous sommes la Sainte Russie, comme sa Saintetaé le Patriarche l’a dit dans son message, en mots magnifiques. Dans la prière nous disons : Nous sommes la Sainte Russie. Mais sommes-nous de tels saints ? Regardez-vous, regardons-nous. Si nous ne sommes pas pour la Sainte Russie et ne nous dirigeons pas vers la sainteté, nous n’y parviendrons pas.




Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin

[Source : donbass-insider.com]

Le 27 octobre 2022, lors du forum de discussions du Club Valdaï, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé un discours fort, lors duquel il a annoncé que la période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, et que le monde se trouve à un tournant historique. Voici la traduction complète en français de son discours.


Chers participants à la session plénière ! Mesdames et Messieurs ! Mes amis !

J’ai eu un petit aperçu des discussions qui ont eu lieu ici les jours précédents — très intéressantes et instructives. J’espère que vous n’avez pas regretté de venir en Russie et de communiquer entre vous.

Je suis heureux de vous voir tous ici.

Au Club Valdaï, nous avons parlé à plusieurs reprises des changements — des changements sérieux et importants — qui se sont déjà produits et qui se produisent dans le monde, des risques associés à la dégradation des institutions mondiales, à l’érosion des principes de sécurité collective, à la substitution du droit international par de soi-disant règles — je veux dire, on comprend qui les a établies, mais ce n’est peut-être pas précis — dont on ne sait généralement pas qui les a établies, quels sont les fondements de ces règles, et ce qu’elles contiennent.

Apparemment, il y a seulement une tentative d’établir une règle afin que ceux qui sont au pouvoir — nous avons parlé aujourd’hui des autorités, je parle du pouvoir mondial — puissent vivre sans aucune règle et être autorisés à faire ce qu’ils veulent, à s’en tirer comme ils veulent. Ce sont, en fait, ces règles que l’on nous répète sans cesse, comme on dit, dont on parle sans cesse.

La valeur des discussions de Valdaï réside dans le fait qu’une variété d’évaluations et de prévisions ont été faites. La vie elle-même, l’examinateur le plus strict et le plus objectif — la vie — montre à quel point elles étaient exactes. Cela montre à quel point nos discussions préparatoires étaient précises les années précédentes.

Hélas, les événements ont jusqu’à présent continué à suivre le scénario négatif dont nous avons parlé de nombreuses fois lors des réunions précédentes. En outre, ces événements se sont transformés en une crise systémique de grande ampleur, non seulement dans la sphère politico-militaire, mais aussi dans les sphères économique et humanitaire.

Ce qu’on appelle l’Occident — conventionnellement, bien sûr, il n’y a pas d’unité là-dedans — il est clair que c’est un conglomérat très complexe, néanmoins disons que cet Occident a fait un certain nombre de pas vers l’aggravation ces dernières années et surtout ces derniers mois. En fait, ils jouent toujours pour aggraver la situation, il n’y a rien de nouveau ici non plus. Il s’agit notamment de l’incitation à la guerre en Ukraine, des provocations autour de Taïwan et de la déstabilisation des marchés alimentaires et énergétiques mondiaux. Ce dernier point, bien sûr, n’a pas été fait exprès, il n’y a aucun doute là-dessus, mais en raison d’un certain nombre d’erreurs systémiques commises précisément par les autorités occidentales que j’ai déjà mentionnées. Et comme nous pouvons le voir maintenant, la destruction des gazoducs paneuropéens s’est également ajoutée à cela. C’est la chose la plus scandaleuse qui soit, mais nous sommes néanmoins témoins de ces tristes événements.

Le pouvoir sur le monde est précisément ce sur quoi l’Occident susmentionné a parié. Mais ce jeu est assurément un jeu dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur identité et leur singularité, et n’accorde aucune valeur aux intérêts des autres États. Du moins si cela n’est pas explicitement déclaré comme un déni, c’est néanmoins ce qui est fait dans la pratique. Personne, à l’exception de ceux qui formulent les règles que j’ai mentionnées, n’a le droit de développer sa propre identité : tous les autres doivent être « passés au peigne fin » en fonction de ces mêmes règles.

Dans ce contexte, je rappelle les propositions de la Russie aux partenaires occidentaux sur l’instauration de la confiance et la construction d’un système de sécurité collective. En décembre de l’année dernière, elles ont une fois de plus été simplement écartées.

Mais dans le monde d’aujourd’hui, rester assis n’est pas une option. Ceux qui sèment le vent récolteront, comme on dit, la tempête. La crise est vraiment devenue mondiale, elle touche tout le monde. Il ne faut pas se faire d’illusions.

L’humanité a maintenant essentiellement deux choix : soit continuer à accumuler les problèmes qui nous anéantiront inévitablement, soit essayer de trouver ensemble des solutions, certes imparfaites, mais réalisables et susceptibles de rendre notre monde plus stable et plus sûr.

Vous savez, j’ai toujours cru et je continue de croire au pouvoir du bon sens. Je suis donc convaincu que, tôt ou tard, les nouveaux centres de l’ordre mondial multipolaire et l’Occident devront commencer à parler d’un avenir commun pour nous, sur un pied d’égalité, et le plus tôt sera le mieux. Dans ce contexte, je voudrais souligner quelques points importants pour nous tous.

Les événements actuels ont éclipsé les questions environnementales — curieusement, c’est par là que je voudrais commencer. Les questions relatives au changement climatique ne sont plus en tête des priorités. Mais ces défis fondamentaux n’ont pas disparu, ils ne vont nulle part, ils ne font que croître.

L’une des conséquences les plus dangereuses du dérèglement écologique est la réduction de la biodiversité dans la nature. Et j’en viens maintenant au sujet principal pour lequel nous sommes tous réunis : l’autre diversité — culturelle, sociale, politique, civilisationnelle — est-elle moins importante ?

Dans le même temps, la réduction, l’effacement de toutes les différences est devenu presque l’essence de l’Occident moderne. Qu’est-ce qui se cache derrière cette réduction ? C’est d’abord la disparition du potentiel créatif de l’Occident lui-même et la volonté de freiner, de bloquer le libre développement des autres civilisations.

Bien sûr, il y a là aussi un intérêt mercantile direct : en imposant leurs valeurs, leurs stéréotypes de consommation, leur uniformisation, nos adversaires — je les appellerai ainsi sans ambages — tentent d’élargir les marchés de leurs produits. Tout est très primitif à la fin sur ce morceau. Ce n’est pas un hasard si l’Occident prétend que sa culture et sa vision du monde doivent être universelles. S’ils ne le disent pas directement — bien qu’ils le disent souvent aussi directement — mais s’ils ne le disent pas directement, ils se comportent et insistent sur le fait que, par le jeu de la vie, leurs politiciens insistent sur le fait que ces mêmes valeurs doivent être acceptées inconditionnellement par tous les autres participants aux interactions internationales.

Voici une citation du célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard. En 1978, il notait que l’Occident était caractérisé par un « aveuglement persistant de supériorité » — qui perdure encore aujourd’hui — qui « soutient l’idée que toutes les vastes régions de notre planète devraient se développer et être dominées par les systèmes occidentaux actuels… ». 1978. Rien n’a changé.

Au cours du dernier demi-siècle, cet aveuglement dont parlait Soljenitsyne — de nature ouvertement raciste et néocoloniale — est devenu tout simplement hideux, surtout depuis que le monde dit unipolaire a vu le jour. Que voulez-vous que je réponde à ça ? La confiance en son infaillibilité est un état très dangereux : il n’y a qu’un pas à franchir pour que les « infaillibles » eux-mêmes puissent simplement détruire ceux qu’ils n’aiment pas. Comme on dit, « effacer » — réfléchissons au moins à la signification de ce mot.

Même au plus fort de la guerre froide, au plus fort de la confrontation des systèmes, des idéologies et des rivalités militaires, il n’est venu à l’idée de personne de nier l’existence même de la culture, de l’art et de la science de ses adversaires. Cela n’a effleuré personne ! Oui, certaines restrictions ont été imposées aux relations éducatives, scientifiques, culturelles et, malheureusement, également aux relations sportives. Néanmoins, les dirigeants soviétiques et américains de l’époque ont compris que la sphère humanitaire devait être traitée avec délicatesse, en étudiant et en respectant l’adversaire et en lui empruntant parfois quelque chose afin de préserver, au moins pour l’avenir, une base de relations raisonnables et fructueuses.

Et que se passe-t-il maintenant ? Les nazis en étaient venus à brûler des livres en leur temps, et maintenant, les « libéraux et progressistes » occidentaux en sont arrivés à interdire Dostoïevski et Tchaïkovski. La soi-disant culture de l’effacement, mais qui est en fait — nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises — une véritable suppression de la culture, prive de toute vie et de toute créativité et ne permet pas à la libre pensée de se développer dans aucun domaine : ni en économie, ni en politique, ni en culture.

L’idéologie libérale elle-même a changé au point d’être méconnaissable aujourd’hui. Alors que le libéralisme classique comprenait à l’origine la liberté de chacun comme la liberté de dire ce que l’on veut, de faire ce que l’on veut, dès le XXe siècle, les libéraux ont commencé à dire que la société dite ouverte avait des ennemis — il s’avère que la société ouverte a des ennemis — et que la liberté de ces ennemis peut et doit être restreinte, voire abolie. Ils ont maintenant atteint le point d’absurdité où tout point de vue alternatif est déclaré comme de la propagande subversive et une menace pour la démocratie.

Tout ce qui sort de Russie est un « complot du Kremlin ». Mais regardez-vous ! Sommes-nous vraiment si tout-puissants ? Toute critique de nos adversaires — toute ! — est perçue comme un « complot du Kremlin », « la main du Kremlin ». C’est absurde. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Utilisez votre cerveau, exprimez quelque chose de plus intéressant, présentez votre point de vue d’une manière plus conceptuelle. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le compte des intrigues du Kremlin.

Tout ceci a été prophétiquement prédit par Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski au XIXe siècle. L’un des personnages de son roman Les Possédés, le nihiliste Chigaliov, a décrit l’avenir radieux qu’il imaginait : « Je quitte une liberté sans limites pour aboutir à un despotisme sans limites », ce qui, soit dit en passant, est ce à quoi nos adversaires occidentaux ont fini par adhérer. L’autre personnage du roman, Piotr Verkhovenski, lui fait écho en déclarant que la trahison, la délation et l’espionnage sont nécessaires partout, que la société n’a pas besoin de talents et de capacités supérieures : « Cicéron a la langue coupée, Copernic a les yeux crevés, Shakespeare est lapidé à mort ». Voilà où en sont nos adversaires occidentaux. Qu’est-ce que c’est, sinon une culture occidentale moderne de l’effacement ?

Les penseurs étaient grands, et je suis reconnaissant, je vais être honnête, à mes assistants qui ont trouvé ces citations.

Que pouvons-nous répondre à cela ? L’histoire remettra sûrement tout à sa place et annulera non pas les plus grandes œuvres des génies universellement reconnus de la culture mondiale, mais ceux qui, aujourd’hui, pour une raison quelconque, ont décidé qu’ils avaient le droit de disposer de cette culture mondiale à leur guise. La vanité de tels personnages est hors norme, comme on dit, mais dans quelques années, personne ne se souviendra de leur nom. Et Dostoïevski survivra, tout comme Tchaïkovski et Pouchkine, n’en déplaise à certains.

Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.

Je voudrais ici évoquer un autre philosophe russe — Alexandre Alexandrovitch Zinoviev, dont nous célébrerons le centenaire dans quelques jours à peine, le 29 octobre. Il y a plus de 20 ans, il a déclaré que pour la survie de la civilisation occidentale au niveau atteint par celle-ci, « la planète entière en tant qu’environnement d’existence est nécessaire, toutes les ressources de l’humanité sont nécessaires ». C’est ce à quoi ils prétendent, tout ce qu’il y a.

De plus, dans ce système, l’Occident a d’abord pris une énorme avance, car il a développé ses principes et ses mécanismes — comme aujourd’hui ces principes dont on parle sans cesse et qui sont un incompréhensible « trou noir » : ce qu’il est — personne ne le sait. Mais dès que non pas les pays occidentaux, mais d’autres États ont commencé à bénéficier de la mondialisation, et nous parlons bien sûr en premier lieu des grands États asiatiques, l’Occident a immédiatement modifié ou annulé de nombreuses règles. Et les principes dits sacrés du libre-échange, de l’ouverture économique, de l’égalité de concurrence, voire du droit de propriété, ont été soudainement et complètement oubliés. Dès que quelque chose devenait rentable pour eux, ils changeaient les règles à la volée, au fur et à mesure de la partie.

Ou un autre exemple de la substitution de concepts et de significations. Pendant des années, les idéologues et les politiciens occidentaux ont répété au monde entier qu’il n’y avait pas d’alternative à la démocratie. Il est vrai qu’ils parlaient du modèle occidental, dit libéral, de démocratie. Ils ont rejeté toutes les autres variantes et formes de démocratie avec mépris et — je tiens à le noter — du bout des lèvres, avec arrogance. Cette façon de faire s’est structurée depuis longtemps, depuis l’époque coloniale : le reste du monde est considéré comme des personnes de seconde catégorie et seuls eux-mêmes sont exceptionnels. Il en a été ainsi pendant des siècles et cela continue encore aujourd’hui.

Mais aujourd’hui, la grande majorité de la communauté mondiale exige la démocratie dans les affaires internationales et n’accepte aucune forme de diktat autoritaire de pays individuels ou de groupes d’États. Qu’est-ce que c’est, sinon l’application directe des principes de la démocratie au niveau des relations internationales ?

Et quelle est la position de l’Occident « civilisé » — entre guillemets — ? Si vous êtes démocrates, vous devriez apparemment accueillir favorablement ce désir naturel de liberté pour des milliards de personnes — mais non ! L’Occident appelle cela la mise à mal de l’ordre libéral, fondé sur des règles, lance des guerres économiques et commerciales, des sanctions, des boycotts, des révolutions de couleur, prépare et mène toutes sortes de coups d’État.

L’un d’eux a conduit aux conséquences tragiques en Ukraine en 2014 — ils l’ont soutenu, disant même combien d’argent a été dépensé pour le coup d’État. De manière générale, ils sont juste fous, ils n’ont honte de rien. Ils ont tué Soleimani, un général iranien. Vous pouvez traiter Soleimani comme vous voulez, mais c’était un représentant officiel d’un autre pays ! Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et ont dit : oui, nous l’avons fait. De quoi s’agit-il ? Où vivons-nous ?

Washington, comme à son habitude, continue de qualifier l’ordre mondial actuel de libéral américain, mais en fait, chaque jour, ce fameux « ordre » amplifie le chaos et, j’ajouterais, devient de plus en plus intolérant envers les pays occidentaux eux-mêmes, envers leurs tentatives de faire preuve d’une quelconque indépendance. Tout est supprimé jusqu’à la racine, et des sanctions sont imposées à leurs propres alliés — sans honte ! Et ces derniers acceptent tout, la tête baissée.

Par exemple, les propositions des parlementaires hongrois en juillet visant à inscrire dans le traité de l’UE un engagement en faveur des valeurs et de la culture chrétiennes européennes n’ont même pas été perçues comme une fronde, mais comme un sabotage hostile direct. Qu’est-ce que c’est ? Comment le comprendre ? Oui, certains peuvent aimer ça, d’autres non.

En Russie, une culture unique d’interaction entre toutes les religions du monde s’est développée depuis plus de mille ans. Il n’y a pas besoin d’effacer quoi que ce soit : ni les valeurs chrétiennes, ni les valeurs islamiques, ni les valeurs juives. D’autres religions du monde sont présentes dans notre pays. Nous devrions simplement nous traiter mutuellement avec respect. Dans de nombreuses régions de notre pays — je le sais de première main — les gens sortent ensemble, célèbrent les fêtes chrétiennes, islamiques, bouddhistes et juives, et le font avec enthousiasme, se félicitant et se congratulant les uns les autres.

Mais pas ici. Pourquoi pas ? Au moins, on en parlerait. Incroyable !

Tout ceci est sans exagération non pas même une crise systémique, mais une crise doctrinale du modèle néolibéral d’ordre mondial à l’américaine. Ils n’ont aucune idée de création et de développement positif, ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur domination.

Je suis convaincu que la véritable démocratie dans un monde multipolaire présuppose avant tout la possibilité pour toute nation, je tiens à le souligner, toute société, toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système sociopolitique. Si les États-Unis et l’Union européenne ont ce droit, les pays asiatiques, les États islamiques, les monarchies du golfe Persique et les États des autres continents l’ont aussi. Bien sûr, notre pays, la Russie, a également ce droit, et personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société nous devons construire et sur quels principes.

La menace directe pour le monopole politique, économique et idéologique de l’Occident est que des modèles sociaux alternatifs peuvent émerger dans le monde — plus efficaces, je tiens à le souligner, plus efficaces dans le monde d’aujourd’hui, plus brillants, plus attrayants que ce que nous avons. Mais de tels modèles vont se développer — c’est inévitable. D’ailleurs, les politologues américains, les experts, ils écrivent précisément à ce sujet. Il est vrai que les autorités ne les écoutent pas encore beaucoup, même si elles ne peuvent s’empêcher de voir ces idées exprimées dans les pages des revues de sciences politiques et dans les débats.

Le développement doit se faire dans le cadre du dialogue des civilisations, sur la base de valeurs spirituelles et morales. Oui, les différentes civilisations ont une compréhension différente de l’homme, de sa nature — elle n’est souvent différente qu’en apparence, mais toutes reconnaissent la dignité suprême et l’essence spirituelle de l’homme. Et ce qui est extrêmement important, c’est le terrain commun, la base commune sur laquelle nous pouvons certainement construire, et devons construire, notre avenir.

Qu’est-ce que je veux souligner ici ? Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats auxquels tout le monde devrait adhérer. Bien sûr que non. Elles se distinguent des valeurs dites néolibérales en ce qu’elles sont uniques dans chaque cas, car elles sont issues de la tradition d’une société particulière, de sa culture et de son expérience historique. Par conséquent, les valeurs traditionnelles ne peuvent être imposées à quiconque — elles doivent simplement être respectées, en chérissant ce que chaque nation a choisi depuis des siècles.

Telle est notre conception des valeurs traditionnelles, et cette approche est partagée et acceptée par la majorité de l’humanité. Les sociétés traditionnelles d’Orient, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Eurasie constituent la base de la civilisation mondiale.

Le respect des spécificités des peuples et des civilisations est dans l’intérêt de tous. En fait, c’est aussi dans l’intérêt de ce que l’on appelle l’Occident. Perdant sa suprématie, il devient rapidement une minorité sur la scène mondiale. Et bien sûr, le droit de cette minorité occidentale à sa propre identité culturelle, bien sûr, je tiens à le souligner, doit être garanti, il doit être traité avec respect, mais, je tiens à le souligner, sur un pied d’égalité avec les droits de tous les autres.

Si les élites occidentales croient qu’elles pourront introduire dans l’esprit de leurs peuples, de leurs sociétés, de nouvelles tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la gay pride, alors qu’il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu’ils veulent ! Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, c’est d’exiger que les autres suivent la même direction.

Nous pouvons constater que les pays occidentaux connaissent des processus démographiques, politiques et sociaux complexes. Bien sûr, il s’agit d’une affaire interne pour eux. La Russie n’intervient pas dans ces affaires et n’a pas l’intention de le faire — contrairement à l’Occident, nous ne nous mêlons pas des affaires des autres. Mais nous espérons que le pragmatisme prévaudra et que le dialogue de la Russie avec l’Occident authentique et traditionnel, ainsi qu’avec d’autres centres de développement égalitaire, sera une contribution importante à la construction d’un ordre mondial multipolaire.

Je voudrais ajouter que la multipolarité est une réelle chance, et en fait, la seule chance pour cette même Europe de restaurer sa souveraineté politique et économique. Certes, nous comprenons tous, et c’est ce qu’on dit en Europe : aujourd’hui, la souveraineté juridique de l’Europe est — comment dire gentiment, pour ne froisser personne — sévèrement limitée.

Le monde est intrinsèquement diversifié et les tentatives de l’Occident de faire entrer tout le monde dans un modèle unique sont objectivement vouées à l’échec.

L’aspiration arrogante au leadership mondial, ou en fait au diktat, ou au maintien du leadership par le diktat, entraîne en fait un déclin de l’autorité internationale des dirigeants du monde occidental, y compris les États-Unis, et un manque croissant de confiance dans leur capacité à négocier en général. Un jour ils disent une chose et le lendemain une autre ; ils signent des documents et le lendemain ils refusent de les signer ; ils font ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune stabilité dans quoi que ce soit. On ne sait absolument pas comment les documents sont signés, ce qui a été dit, ce que l’on peut espérer.

Alors qu’autrefois seuls quelques pays se permettaient d’argumenter avec l’Amérique et que cela faisait presque sensation, il est désormais courant que divers pays refusent les exigences infondées de Washington, même si celle-ci tente toujours de bousculer tout le monde. Une politique absolument erronée, qui ne mène nulle part, tout simplement. Laissez-les faire, c’est aussi leur choix.

Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.

Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme — de même que toutes les manifestations de xénophobie.

Il faut simplement bien comprendre qu’il y a, comme je l’ai déjà dit, deux Occidents, au moins deux, ou peut-être plus, mais au moins deux : l’Occident des valeurs traditionnelles, tout d’abord chrétiennes, de la liberté, du patriotisme, de la richesse culturelle, et maintenant aussi des valeurs islamiques, parce qu’une partie importante de la population de nombreux pays occidentaux professe l’islam. Cet Occident est proche de nous dans un certain sens, à bien des égards nous avons des racines communes, voire ancestrales. Mais il existe un autre Occident — agressif, cosmopolite, néocolonial, agissant comme un outil pour les élites néolibérales. Bien sûr, la Russie ne supportera jamais les diktats de cet Occident.

En 2000, après mon élection à la présidence, ce à quoi j’ai été confronté, je m’en souviendrai toujours — souvenez-vous du prix que nous avons payé pour détruire le nid de terroristes dans le Caucase du Nord, que l’Occident soutenait presque ouvertement à l’époque. Tous les adultes ici, la plupart d’entre vous présents dans cette salle comprennent ce dont je parle. Nous savons que c’est exactement ce qui s’est passé dans la pratique : soutien financier, politique et informationnel. Nous l’avons tous vécu.

En outre, [l’Occident] a non seulement soutenu activement les terroristes sur le territoire russe, mais a aussi, à bien des égards, entretenu cette menace. Nous le savons. Néanmoins, une fois que la situation s’est stabilisée et que les principales bandes terroristes ont été vaincues, notamment grâce au courage du peuple tchétchène, nous avons décidé de ne pas revenir en arrière, de ne pas jouer les offensés, d’aller de l’avant, de nouer des relations même avec ceux qui travaillaient réellement contre nous, d’établir et de développer des relations avec tous ceux qui le souhaitaient, sur la base d’un bénéfice mutuel et du respect de l’autre.

On pensait que c’était dans l’intérêt commun. La Russie, Dieu merci, a survécu à toutes les difficultés de cette époque, a résisté, s’est renforcée, a fait face au terrorisme interne et externe, a préservé son économie, a commencé à se développer et sa capacité de défense a commencé à s’améliorer. Nous avons essayé d’établir des relations avec les principaux pays occidentaux et avec l’OTAN. Le message était le même : cessons d’être des ennemis, vivons ensemble en tant qu’amis, engageons le dialogue, instaurons la confiance et, partant, construisons la paix. Nous étions absolument sincères, je tiens à le souligner, nous avions bien compris la complexité de ce rapprochement, mais nous nous dirigions vers cela.

Et qu’avons-nous obtenu en réponse ? Nous avons, en somme, reçu un « non » dans tous les principaux domaines de coopération possible. Nous avons reçu une pression toujours plus forte sur nous et la création de foyers de tension près de nos frontières. Et quel est, si je puis me permettre, le but de cette pression ? Qu’est-ce que c’est ? C’est juste pour s’entraîner ? Bien sûr que non. L’objectif est de rendre la Russie plus vulnérable. L’objectif est de faire de la Russie un outil pour atteindre leurs propres objectifs géopolitiques.

En fait, il s’agit d’une règle universelle : chacun est transformé en outil pour utiliser ces outils à ses propres fins. Et ceux qui ne se soumettent pas à cette pression, qui ne veulent pas être un tel outil — des sanctions sont introduites contre eux, toutes sortes de restrictions économiques leur sont imposées et contre eux, des coups d’État sont préparés ou, lorsque c’est possible, réalisés et ainsi de suite. Et au final, si rien ne peut être fait, l’objectif est le même : détruire, rayer de la carte politique. Mais il n’a pas été et ne sera jamais possible de déployer et de mettre en œuvre un tel scénario à l’égard de la Russie.

Que pourrais-je ajouter ? La Russie ne défie pas les élites de l’Occident — elle défend simplement son droit d’exister et de se développer librement. En même temps, nous ne deviendrons pas nous-mêmes un nouvel hégémon. La Russie ne propose pas de remplacer l’unipolarité par la bipolarité, la tripolarité et ainsi de suite, la domination occidentale par la domination de l’Est, du Nord ou du Sud. Cela conduirait inévitablement à une nouvelle impasse.

Et ici, je veux citer les paroles du grand philosophe russe Nikolaï Yakovlevitch Danilevski, qui croyait que le progrès ne consiste pas à aller dans une seule direction, comme certains de nos adversaires nous poussent à le faire — dans ce cas, le progrès cesserait rapidement, dit Danilevski — mais à « parcourir tout le champ, qui constitue le champ d’activité historique de l’humanité, dans toutes les directions ». Et il ajoute qu’aucune civilisation ne peut se vanter de représenter le point le plus élevé du développement.

Je suis convaincu que seul le libre développement des pays et des peuples peut s’opposer à la dictature, que seul l’amour envers l’être humain comme envers le Créateur peut s’opposer à la dégradation des individus, et que seule la complexité épanouie des cultures et des traditions peut s’opposer à l’uniformisation et aux interdits primitifs.

La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d’intégration, il existe effectivement des possibilités de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, être libre, particulier et juste.

Ainsi, l’économie et le commerce mondiaux doivent devenir plus justes et plus ouverts. La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plates-formes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-ce possible ou non ? Bien sûr que c’est possible. Cela demandera beaucoup d’efforts, les efforts combinés de nombreux pays, mais c’est possible.

Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. D’autant plus qu’en utilisant le dollar comme une arme, les États-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. Elles ont d’abord été dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis — d’un coup de patte — ils ont fait main basse sur nos réserves internationales.

Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain — inévitablement. Cela dépend, bien sûr, de l’état des émetteurs de ces monnaies, de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire.

En outre. Aujourd’hui, les nouveaux centres de développement mondial possèdent déjà des technologies et des développements scientifiques uniques dans toute une série de domaines et, dans de nombreux secteurs, peuvent concurrencer avec succès les entreprises multinationales occidentales.

Il est évident que nous avons un intérêt commun, tout à fait pragmatique, pour un échange scientifique et technologique équitable et ouvert. Ensemble, chacun en profitera davantage que séparément. Les bénéfices devraient revenir à la majorité, et non à des sociétés individuelles super riches.

Comment cela se passe-t-il aujourd’hui ? Si l’Occident vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, il ordonne de tuer les produits pharmaceutiques et les élevages nationaux, en fait, dans la pratique, tout se résume à cela ; s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif.

Le développement technologique ne doit pas exacerber les inégalités mondiales, mais les réduire. C’est ainsi que la Russie a traditionnellement mis en œuvre sa politique technologique étrangère. Par exemple, en construisant des centrales nucléaires dans d’autres États, nous y créons simultanément des centres de compétence, nous formons du personnel national — nous créons une industrie, nous ne nous contentons pas de construire une entreprise, nous créons une industrie entière. En fait, nous donnons à d’autres pays la possibilité de réaliser une véritable percée dans leur développement scientifique et technologique, de réduire les inégalités et d’amener leur secteur énergétique à un nouveau niveau d’efficacité et de respect de l’environnement.

Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables.

Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation, l’imposition du modèle occidental au monde entier, l’intégration, au contraire, est le déblocage du potentiel de chaque civilisation au profit de l’ensemble, au profit de tous. Si le mondialisme est un diktat, c’est à cela que tout se résume en fin de compte, l’intégration est le développement conjoint de stratégies communes bénéfiques pour tous.

Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces, par essence, constituent la base d’un ordre mondial multipolaire — une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux.

L’unité du genre humain ne se construit pas par le « fais comme moi », « sois comme nous ». Elle est formée en tenant compte et en se fondant sur les opinions de tous, dans le respect de l’identité de chaque société et nation. C’est le principe sur lequel une interaction à long terme dans un monde multipolaire peut se développer.

À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive.

Permettez-moi de vous rappeler que la civilisation occidentale n’est pas la seule, même dans notre espace eurasien commun. En outre, la majorité de la population est concentrée précisément à l’est de l’Eurasie — où sont apparus les foyers des plus anciennes civilisations de l’humanité.

La valeur et l’importance de l’Eurasie résident dans le fait que ce continent est un complexe autosuffisant qui possède des ressources gigantesques de toutes sortes et un potentiel énorme. Et plus nous nous efforçons d’accroître la connectivité de l’Eurasie, de créer de nouveaux moyens, de nouvelles formes de coopération, plus nous réalisons des progrès impressionnants.

Les activités réussies de l’Union économique eurasienne, la croissance rapide de l’autorité et de l’influence de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les initiatives à grande échelle dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route », les plans de coopération multilatérale pour la mise en œuvre du corridor de transport Nord-Sud et de nombreux autres projets dans cette partie du monde, j’en suis sûr, marquent le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape dans le développement de l’Eurasie. Les projets d’intégration ne se contredisent pas, mais se complètent, bien sûr, s’ils sont réalisés par les pays voisins dans leur propre intérêt, plutôt que d’être introduits par des forces extérieures pour diviser l’espace eurasien et le transformer en une zone de confrontation entre blocs.

Une partie intégrante de la Grande Eurasie pourrait être son extrémité occidentale, l’Europe. Cependant, nombre de ses dirigeants sont entravés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu’ils ne doivent pas participer à des entreprises sur un pied d’égalité avec les autres. Ils ne remarquent même pas qu’ils sont eux-mêmes devenus périphériques et qu’ils sont essentiellement devenus des vassaux, souvent sans droit de vote.

Chers collègues !

L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. Nous nous trouvons à un tournant historique. La décennie qui s’ouvre devant nous est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire, et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. C’est la contradiction majeure de la nouvelle ère. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi, selon les termes du classique.

Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux ou d’une chaîne de conflits, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — construire une symphonie de la civilisation humaine.

Je voudrais terminer ici en vous remerciant de la patience dont vous avez fait preuve en écoutant mon message.

Merci beaucoup.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




De la « dénazification » à la « désatanisation » de l’Ukraine : vers une « guerre sainte » ?

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

D’une guerre territoriale et idéologique, on passe à ce qui semble être une guerre religieuse, une « guerre sainte ». Ceci est un basculement majeur à mon sens.

Aleksey Pavlov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie a déclaré que la « désatanisation » de l’Ukraine, où des centaines de sectes seraient désormais actives, devient de plus en plus urgente.

Pavlov a conclu que les nouvelles autorités « ont transformé l’Ukraine d’un État en une hypersecte totalitaire ». De plus, assure le responsable russe, la Révolution de la dignité, que la propagande russe et Pavlov lui-même continuent d’appeler un coup d’État, a été à l’origine de l’émergence de nombreuses sectes en Ukraine.

Les combattre, selon un responsable du Conseil de sécurité, est l’un des buts de la guerre sanglante déclenchée par les Russes.

« Je crois qu’avec la poursuite de l’opération militaire spéciale, il devient de plus en plus urgent de procéder à la dé-satanisation de l’Ukraine, ou, comme l’a dit avec justesse le chef de la République tchétchène 👉Ramzan Kadyrov, sa “dé-satanisation complète” », a-t-il a dit.

Le responsable russe a également déclaré que 👉« l’Église de Satan s’est répandue dans toute l’Ukraine », qu’il a qualifiée de « l’une des religions officiellement enregistrées aux États-Unis ».

Pavlov n’a pas nommé le nombre exact de sectes en Ukraine, mais, selon son estimation, on parle de centaines.

Les satanistes ukrainiens, selon lui, « appellent à tuer tous les Russes ».

https://tass.ru/politika/16150577 [Site de l’Agence TASS. Traduction automatique remaniée :

25 octobre, 13:19

L’appareil du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie considère qu’il est de plus en plus urgent de procéder à la “désatanisation” de l’Ukraine

Le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité, Oleksiy Pavlov, a souligné que « l’Église de Satan » qui s’est répandue dans toute l’Ukraine est l’une des religions officiellement enregistrées aux États-Unis »

MOSCOU, 25 octobre. /TASS/. 

La « désatanisation » de l’Ukraine — où opèrent désormais des centaines de sectes — devient de plus en plus urgente, a déclaré Aleksey Pavlov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, dans un article pour aif.ru.

« Je crois qu’avec la poursuite de l’opération militaire spéciale, il devient de plus en plus urgent de procéder à la désatanisation de l’Ukraine, ou, comme le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov l’a dit avec justesse, à sa ‘désatanisation complète' », a-t-il noté.

M. Pavlov a souligné que le nombre exact de sectes en Ukraine est inconnu, mais qu’il se chiffre en centaines. Selon lui, certaines d’entre elles ont été créées « en ayant été préconçues pour un objectif et un troupeau spécifiques », d’autres « ont simplement existé en tant que succursales de mécènes plus riches », et d’autres « même comme une sorte de société par actions fermée avec quelques centaines d’adhérents locaux ».

M. Pavlov a spécifiquement souligné que l’« Église de Satan », qui s’est « étendue à toute l’Ukraine », est « l’une des religions officiellement enregistrées aux États-Unis ». Faut-il s’étonner qu’en 2015 à Kiev, un groupe de païens ait brisé et profané une croix de culte érigée pour le 1000e anniversaire du repos du saint égal aux apôtres, le grand-duc Vladimir, le baptiste de Russie ? », s’est-il interrogé.

Le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité a cité d’autres exemples, notamment des « appels à tuer tous les Russes » et des « incitations à la corruption ». « Tout ce satanisme trouve une réponse et un soutien vivants auprès des autorités officielles ukrainiennes », a-t-il déclaré.

Les origines du sectarisme

Pavlov a expliqué que le nombre d’adhérents à des sectes religieuses s’est multiplié en Ukraine depuis les années 1990, selon lui, une puissante impulsion à cela a été le coup d’État de 2014 à Kiev, après lequel « les cadres mis au pouvoir par Washington mettaient en œuvre des tâches déversées depuis l’autre côté de l’océan. »

« L’un d’eux consistait à reformater l’esprit des citoyens ukrainiens, à les forcer à abandonner des traditions séculaires et à interdire les vraies valeurs de la foi orthodoxe, de l’islam et du judaïsme. En utilisant la manipulation des réseaux et les psychotechnologies, les nouvelles autorités ont transformé l’Ukraine d’un État en une hypersecte totalitaire », a déclaré le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe.

En outre, a-t-il poursuivi, « les personnes au pouvoir à Kiev ont été les premières à se transformer en fanatiques militants dont les opinions sont à l’opposé de celles des gens normaux. »

Pour ce qui est du présent, le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe a également attiré l’attention sur les symboles utilisés par les formations nationalistes en Ukraine. On y trouve des signes de fascistes et d’associations racistes, entre autres.]




On naît Français ET on le devient, ou l’avenir toujours ouvert pour la France

Par Lucien SA Oulahbib

Le défaut majeur, semble-t-il, de certaines analyses sur la situation française actuelle — qu’il s’agisse de sa crise structurelle endémique (pléthore de l’interventionnisme étatiste hors de ses champs de compétence, déviation ploutocratique de ses élites…) et de ces symptômes conjoncturels (comme l’absence d’une réelle démocratie « participative » et l’abandon des systèmes judiciaires et éducatifs aux résidus du gauchisme culturel se rénovant dans la sous-culture — underground — démocrate américaine accentuant l’errance de l’esprit, de la culture commune, de l’âme française), en particulier celles émanant du défaitisme nihiliste, du défensif stationnaire, comme du globalisme consumériste — consiste à ne pas ou à ne plus admettre qu’il a toujours existé un fond inénarrable autochtone premier français qui cherche à persister malgré les guerres intestines. Ceci comme d’ailleurs toute ethnie majeure ayant regroupé au fil du temps d’autres sous-groupes cherche à le faire dans le monde. Tout en admettant d’autre part que la spécificité, mondiale, de la Nation française consiste aussi à absorber d’un côté tout élément qui désire s’y inscrire, tout en reconnaissant également que ce dernier peut lui imprimer une nouvelle individualité, à la seule restriction cependant (ce qui diffère du melting-pot US aujourd’hui en panne) que cette dernière n’outrepasse pas les conditions de possibilité de création de nouveaux Français dans ce cadre très strict, mais non contraignant de l’esprit laïc, c’est-à-dire non pas la neutralité de la sécularisation à l’anglo-saxonne, mais l’édification sereine, à la fois cartésienne et rousseauiste (copiée par Kant et l’idéalisme allemand jusqu’à Marx inclus) d’un esprit critique au sens fort de ce terme comme il était entendu naguère : mise en crise ou doute permanent non pas pour fragiliser (comme le théorise la Biennale de l’art contemporain à Lyon), mais pour solidifier les acquis civilisationnels, l’art de vivre à la française incarné désormais dans sa devise, afin non pas d’être seulement défensifs, mais aussi et surtout de créer de nouveaux acquis en vue de l’accomplissement et non pas la seule « sobriété »…

Et c’est bien là où le bat blesse : ce n’est pas en supprimant le droit du sol ou, à l’inverse, les frontières, que l’on répare l’ascenseur non seulement social, mais spirituel et donc national (la Nation comme Destin) surtout lorsqu’il s’avère être celui qui brasse le mieux, du moins brassait le mieux, certes, avant que l’État ne soit désormais accaparé par les tenants, de fait apatrides, d’une idéologie antinationale, même pas pro-européenne, puisque leur objectif consiste uniquement à (dé)construire le trans homo consumericus.

Or c’est justement en réparant l’accès ascensionnel à la culture commune — qui sert de support, laïc, au partage des contenus de valeurs, et dont l’essoufflement patent explique la paralysie générale actuelle en matière d’enseignement, de justice, d’économie, de politique —, que l’on pourra, grâce à cette Riposte Laïque, ressouder les fondamentaux constitutionnels de la nation française incarnés par les articles 1, 2, 3 de la d.d.h.c. Ils font d’ailleurs parties du Bloc de constitutionnalité (aussi nous nageons, sans le savoir pour beaucoup, dans l’illégitimité la plus complète à cet égard, ces articles étant violés de bout en bout depuis au moins 2005…).

Il n’y a donc pas à opposer la nécessité de maintenir un équilibre ethnique partout (y compris à Callas) tout en lui donnant un but, celui de fortifier, solidifier la nation française comme ce projet destinal qui s’avère être bien supérieur en réalité effective aux solutions multiculturalistes qui mènent nécessairement vers la guerre civile (déjà connue merci) se surajoutant en quelque sorte ou exprimant peut-être la guerre spirituelle et aussi quotidienne actuelle aux données éparpillées en « vrac » (les faits « divers »), guerre asymétrique contre les mots, les morts et les vivants au nom de « la » Terre et d’une « Humanité » qui n’ont jamais demandé qu’on parle en leur nom (pas plus que Dieu à vrai dire).

Il y a ainsi là une bien belle supercherie qui s’avère si multiforme qu’elle épouse aussi tous les problèmes de l’heure allant, en France, de Lola, symbole de cette culture commune crucifiée, y compris de l’autre côté de la Méditerranée, fabriquant seulement des zombis massifiés par des paraboles qataries parlant désormais plutôt anglais que français — accroissant encore plus la déculturation et l’accroissement des déracinés qui viennent échouer dans tous les sens du terme en France d’une part, jusqu’à, d’autre part, ce déjeuner raté entre le président français et le chancelier allemand puisque l’absence de conférence de presse signifie en réalité que même l’UE est morte, sous poumon américain artificiel, et que survit dans ses débris camouflés une Allemagne cherchant à s’étendre à l’Est tout en tentant de s’arrimer de plus en plus au gaz américain grâce aux établissements de terminaux pour gaz liquéfié américain que les néo-maoïstes vont aider à construire à Hambourg.

Où l’on comprend alors mieux pourquoi plusieurs niveaux de réalité sont en fait intriqués au plus haut niveau : à un étage inférieur de la Pyramide les conflits restent ouverts (mais l’on donnera le change en limitant sans doute provisoirement la part des investissements maoïstes en Europe), à un autre, supérieur (dans les alcôves ouatées de la Jet Set cosmopolite) les intérêts sont confondus ; ce qui explique pourquoi le « virus » Covid-19 fabriqué dans un laboratoire P4 maoïste, fabriqué par la France puis nécessairement sous contrôle militaire chinois avec ouverture à des financements américains, symbolise ainsi au top niveau l’alliance mafieuse (mais onirique) de toutes les oligarchies en cette Secte Globale dont le visage d’ange se craquelle cependant au fur et à mesure, laissant transparaître ses grimaces de SHA.

Dans ce contexte, deux questions finales demeurent : est-ce que, premièrement, et à ce niveau là d’intégration des mafias et des États profonds (s’opposant dans les niveaux inférieurs cependant à la façon des constructeurs automobiles concurrents en surface, mais fabriquant ensemble les mêmes pièces) s’insèrent aussi la mafia et l’État profond russe ? D’où le caractère somme toute encore limité de la déflagration qui s’apparenterait alors plus à la guerre d’Espagne dans laquelle chacun des futurs belligérants expérimente ses armes nécessaires pour l’hégémonie dans les niveaux inférieurs de la Pyramide sectaire ?… D’un autre côté, et pour infirmer cela, il est possible également qu’au plus haut niveau de la Pyramide les luttes civilisationnelles sont aussi présentes, ce qui fait par exemple que la Pologne joue le jeu américain en Ukraine (afin de récupérer sa sphère d’influence à l’ouest, souvenons-nous du grand royaume Lituano-polonais), mais refuse de le suivre dans sa destruction de la famille et de l’individu comme le veut le transhumanisme fortement présent dans les instances directionnelles de la Secte, et penche dans ce cas plutôt du côté de la Hongrie, la Russie, voire la Turquie et au fond tout le bloc civilisationnel traditionnel refusant cette implosion tourbillonnaire emportant le bloc occidental.

Dans ces conditions, est-ce que, deuxièmement, la France — de plus en plus mise sur la touche au sein même de l’UE et dans le monde (Macron courant après Biden lors d’un G.7 pour quémander une entrevue après l’affaire de la vente ratée des sous-marins à l’Australie, Macron mis hors jeu par sa dépendance financière à la BCE) — peut cependant profiter des failles de l’Allemagne puisqu’elle a détruit son industrie nucléaire pour inféoder ses renouvelables au gaz russe (et maintenant aux terminaux chinois et au gaz américain) puisqu’elle refuse, de fait, de continuer la coopération militaire dans l’industrie d’armement (tout en achetant le F-35 plutôt que le Rafale, tout comme la Pologne…) est-ce que la France peut profiter de l’occasion en un mot pour prendre le large ?…

Comment ?… Par « la politique de la chaise vide » : en sortant comme l’Espagne et le Portugal du faux accord énergétique qui tue EDF et la classe moyenne entrepreneuriale française (alors que les « boucliers » divers s’avèrent être plutôt des pansements dérisoires sur une plaie de plus en plus béante) en réorientant massivement l’investissement public encore disponible dans le soutien effectif aux régions dynamiques afin que les synergies avec l’Italie du côté de Lyon, avec l’Allemagne du côté de Strasbourg, du Sud du côté de Marseille (avec un port rénové, ce qui implique d’écarter la mafia cégétiste) à l’Ouest en redonnant à Nantes son aéroport afin de ne plus être obligé de passer par Paris pour commercer à l’international, en faisant en sorte que Bordeaux se développe également sur ce point, de même que Lille en synergie avec la Belgique…

Pour ce faire, il faut avancer sans tenir compte des injonctions bruxelloises, quitte à ne plus payer la part française au budget européen, sachant que tant que la France peut payer les intérêts de sa dette, cette politique, serrée, sur la crête, peut passer, surtout en s’ouvrant plus vers le Sud, mais aussi en tentant de renouer avec l’Afrique, l’Asie hors influence maoïste (Vietnam, Inde…), l’Amérique du Sud (en renouant avec le Brésil admirateur d’Auguste Comte jusqu’à adopter sa devise) en cherchant enfin à calmer les tensions en Ukraine en refusant de l’armer et en appelant à la négociation, position minimaliste certes, puisque la vocation française stratégiquement serait de renouer avec l’alliance de revers…

Mais nous n’en sommes pas là encore, du moins si l’on raisonne comme si nous étions à la porte du Pouvoir. Qui « nous » ? C’est toujours la question car sans une réponse solide à cette interrogation un tel renouveau s’avère impossible, même si ce terme ne sonne pas français….




Coup d’État planétaire, le livre qui annonçait le Great Reset en 2019, en lecture libre

[Source : lilianeheldkhawam.com]

[Voir aussi, le premier tome de la trilogie :
Dépossession]

Par Liliane Held-Khawam

Chers amis lecteurs,

Après le succès de la diffusion de Dépossession en libre accès, voici la suite indispensable : Coup d’État planétaire. Ce livre est la suite de Dépossession et je le mets lui aussi en libre accès.

Je rappelle que ce livre a été publié en septembre 2019, soit plusieurs mois AVANT le Covid-circus. Or, il y est soigneusement décrit les bases contractuelles (Traités supragouvernementaux) qui devaient aboutir à un RESET de l’ordre planétaire. Exemples:

1.- Avant-propos :

Aux dernières nouvelles, les banques centrales se ruent sur l’achat d’or physique. En tête de celles-ci on trouve la Russie, dont le premier vice-gouverneur de sa banque centrale, Dmitry Tulin, disait en 2018 que l’or, était « une garantie à 100% contre les risques juridiques et politiques ».  Zerohedge relayait en mai de la même année l’information selon laquelle la totalité de l’or turc avait été rapatrié en Turquie suite aux tensions que le pays connaissait au niveau de sa politique américaine(([1] « Turkey Repatriates All Gold From The US In Attempt To Ditch The Dollar», zerohedge.com)). Mais voilà qu’un rapport suisse de la Schweiz am Wochenende, tout en confirmant que le rapatriement était terminé, et que la banque centrale turque avait retiré toutes ses réserves d’or des États-Unis, le journal suisse note qu’environ 19 tonnes d’or turc ont été stockées à la Banque des règlements internationaux, basée à Bâle… Contrairement au transfert annoncé en avril par la presse turque vers le… Istanbul Stock Exchange(([2] « L’or, thème stratégique des banques centrales », lilianeheldkhawam.com)). La globalisation monétaire demande la création d’une banque centrale mondiale unique. Elle agirait en tant que régulateur des liquidités du système monétaire mondial et préteur de dernier ressort. Le rapport du FMI prend la Réserve Fédérale américaine en candidate possible. Mais cela peut être tout aussi bien la BRI par exemple.

Bref, la fin du système qui a vampirisé la planète avec une monnaie sans consistance est actée. L’or physique retrouvera sous une forme ou une autre une place de choix dans le nouveau modèle. Mais attention, les dettes devront être honorées le jour du « reset ».

Avant-Propos Coup d’Etat planétaire

2.- Extrait de l’introduction

À la tête de cette oligarchie se trouvent les bénéficiaires finaux de l’endettement mortifère de la planète. Ces individus sont inconnus. Grâce au mutisme des médias d’investigation, et à une barrière infranchissable constituée d’une infinité de structures, à la fois supra et infranationales, dotées de personnalités juridiques, parfaitement anonymes, ces conquérants du monde demeurent dans l’ombre. Bien que leur identité soit inaccessible, il n’en demeure pas moins que ces individus existent forcément, et bénéficient de l’élément central qui leur permet de conquérir le monde : le seigneuriage de la monnaie. De fait, les bénéfices de la confiscation de la création monétaire de la planète par les nouveaux seigneurs sont incalculables. Notre hypothèse de travail de fond est qu’ils ont pu, grâce à ce privilège régalien transmis par l’ensemble des pays, s’approprier la planète et ses ressources, y compris humaines.

Dotés d’un pouvoir holistique, global, ces maîtres d’un genre inédit vont imposer un nouveau paradigme, ou reset, dans tous les domaines du globe. Au plus tard en 2030, le nouveau monde devra être opérationnel.

Introduction Coup d’Etat planétaire

Nous sommes donc à la croisée des chemins. Les modèles monétaires, financiers, économiques, fonciers, éducatifs, ou culturels de l’ancien monde sont en voie de liquidation. Les richesses associées ont néanmoins été captées par une oligarchie privée et corporatisée, qui se rend maîtresse de tous les leviers. Parallèlement à cela, elle tente d’unifier la planète sous des prétextes messianiques, auxquels sont rattachés des programmes de développement. Pour l’heure, nous avons pu constater que le concept générait une décrépitude de l’humanité et de la planète. A l’opposé, se trouve la micro-élite dotée de seigneuriage qui bénéficie d’une prospérité historique. Tout dépend donc de quel côté on se place pour évaluer l’écart entre les résultats promis et ceux observés. Les programmes mis en place sont porteurs d’un succès parfait pour les uns et d’un drame tout aussi prégnant pour le reste des vivants (animaux et planète inclus).

Pour atteindre le nouveau paradigme, les seigneurs mettent en place une révolution sociétale dans laquelle l’humanité risque de perdre ses dernières libertés et ses droits, avec en particulier le droit à la propriété privée. Ce faisant, elle dépendra du système omniprésent pour assurer sa subsistance. Un revenu universel et une économie de partage seront mis à disposition du terrien contre services rendus à la communauté.

3.- Pénuries organisées

Forte des piliers monétaires et financiers, l’oligarchie peut conquérir le pilier économique. Les FTN sont devenues des armes destructrices de l’économie de marché, de ses lois, mais surtout de la myriade des agents économiques privés et publics. Maintenant, si l’on ajoute le fait que cette micro-élite de la haute finance est détentrice (directement ou indirectement) de l’ensemble des dettes de la planète, aussi bien du public, que des ménages, et aussi des dettes pharaoniques des entreprises, on peut raisonnablement l’imaginer en marche vers un pouvoir planétaire absolu !

Tous les mécanismes économiques ont été soigneusement cassés. Il ne faut s’attendre à aucun imprévu venant des mécanismes de marché, ou d’un contre-pouvoir quelconque. Ceux qui se permettent des prédictions n’ont pas compris le contexte global dans lequel s’inscrivent les crises.

Détenant les leviers essentiels de la vie économique, seules les personnes aux manettes de la planète finance-industrie sont capables de décider du jour et de l’heure du « reset ». C’est à ce moment que sera annoncé le nouveau paradigme sociétal promis par Brzezinski. Un modèle qui brillera par un totalitarisme d’ampleur inédite. Une révolution historique se déroule en ce moment même dans le silence consternant des médias.

Chapitre 17: Ce libéralisme qui tue le marché

Voilà chers amis. Par ces quelques exemples qui font référence au Reset, vous voyez que tout était déjà là car le Great Reset est un projet planétaire dont les bases ont été jetées il y a de très nombreuses décennies.

Cela fait de nombreuses années que j’observe les gens marcher dans la rue sans qu’ils se rendent compte le moins du monde de la révolution par le haut qui se déroulait en silence. Je me disais que finalement ce n’était pas plus mal, car ils profitaient tranquillement de la vie.

Je me demandais juste comment les dirigeants pensaient imposer leur projet alors qu’ils parlaient sans cesse de peuple souverain et de démocratie. Au sujet du Grand Genève par exemple, je me demande depuis un paquet d’années si l’eurorégion va être détachée de la Suisse et si tel devait être le cas, comment les dirigeants suisses l’annonceraient alors aux Romands…

Je m’arrêterais là, je ne vais pas réécrire le livre. Cependant, si vous preniez le temps de lire cet ouvrage pensez qu’il a été mis sur le marché en 2019. L’écriture ayant commencé bien avant.

Bref, le virus est arrivé et les dirigeants suisses (et mondiaux) vont invoquer la « pandémie » pour imposer le nouveau modèle liberticide et violemment intrusif. On aurait pu invoquer le hasard ou le concours de circonstances…?

Même pas puisque l’émergence du virus n’est un mystère que pour ceux qui ont trop peur de se confronter à la dure réalité. Soyez sûr que je ne jetterai pas la pierre à celui qui serait dans ce cas. Le déni actif est une protection comme une autre et pas forcément pire que d’autres.

Courage mes amis. Le plus dur est à venir, car les problèmes de virus et d’énergie ne sont que des hors-d’œuvre. Pourtant, il faut garder espoir, optimisme et même enthousiasme, car celui qui a créé le monde est toujours là. Il n’a ni vieilli ni abdiqué.

Avec mes chaleureuses pensées,

LHK

Rappel




La guerre, la propagande, et l’aveuglement

Par Thierry Meyssan

La propagande rend stupide. Nous savons que les nationalistes intégraux ukrainiens ont commis d’abominables massacres, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale. Mais nous ignorons ce qu’ils font à nos portes depuis trente ans, notamment la guerre civile qu’ils conduisent depuis huit ans. Notre propre stupidité nous permet de supporter les cris de guerre de nos responsables politiques aux côtés de ces criminels.

Slava Stetsko, la veuve du Premier ministre nazi Yaroslav Stetko, a ouvert les sessions de 1998 et de 2002 de la Verkhovna Rada.

Lorsque survient une guerre, les gouvernements croient toujours qu’ils doivent renforcer le moral de leur population en les abreuvant de propagande. Les enjeux sont tels, la vie et la mort, que les débats se durcissent et les positions extrémistes font recette. C’est très exactement ce à quoi nous assistons ou plutôt la manière dont nous nous transformons. Dans ce jeu, les idées défendues par les uns et les autres n’ont aucun rapport avec leurs présupposés idéologiques, mais avec leur proximité du pouvoir.

Au sens étymologique, la propagande, c’est juste l’art de convaincre, de propager des idées. Mais à l’époque moderne, c’est un art qui vise à reconstruire la réalité pour dénigrer l’adversaire et magnifier ses propres troupes.

Contrairement à une idée répandue en Occident, ce ne sont pas les nazis ni les Soviétiques qui l’ont inventée, mais les Britanniques et les États-Uniens durant la Première Guerre mondiale (([1] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.)).

Aujourd’hui, l’OTAN coordonne les efforts en la matière depuis son Centre de communication stratégique de Riga (Lettonie)(([2] « La campagne de l’OTAN contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.)). Il identifie les points sur lesquels il veut agir et organise des programmes internationaux pour les mener à bon port.

Par exemple, l’OTAN a identifié Israël comme un point faible : alors que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu était un ami personnel du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, son successeur Naftali Bennett, reconnut le bien-fondé de la politique russe. Il conseilla même de restituer la Crimée et le Donbass et, surtout, de dénazifier l’Ukraine. L’actuel Premier ministre, Yaïr Lapid, est plus hésitant. Il ne veut pas soutenir les nationalistes intégraux qui massacrèrent un million de juifs peu avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il veut aussi rester en bons termes avec les Occidentaux.

Pour ramener Israël dans le droit chemin, l’OTAN tente de persuader Tel-Aviv qu’en cas de victoire russe, Israël perdrait sa position au Moyen-Orient(([3] « L’Iran, Israël et la Russie », Voltaire actualité internationale, n° 11, 21 octobre 2021.)). Pour cela, il diffuse le plus largement possible le mensonge selon lequel l’Iran serait l’allié militaire de la Russie. La presse internationale ne cesse de prétendre que, sur le champ de bataille, les drones russes sont iraniens et bientôt les missiles à moyenne portée le seront aussi. Pourtant Moscou sait fort bien fabriquer ces armes et n’en a jamais demandé à Téhéran. La Russie et l’Iran ne cessent de démentir ces allégations. Mais les responsables politiques occidentaux, s’appuyant sur la presse et non pas sur la simple réflexion, ont déjà pris des sanctions contre les marchands d’armes iraniens. Bientôt Yaïr Lapid, fils du président du mémorial Yad Vashem, sera cerné et contraint de se ranger du côté des criminels.

Les Britanniques, quant à eux, excellent traditionnellement dans l’activation de médias en réseau et dans l’enrôlement des artistes. Le MI6 s’appuie sur un groupe de 150 agences de presse travaillant au sein du PR Network(([4] « Le Réseau de propagande de guerre anti-russe », Réseau Voltaire, 25 mars 2022.)). Ils convainquent toutes ces sociétés de reprendre leurs imputations et leurs slogans.

Le fondateur du nationalisme intégral ukrainien, Dmytro Dontsov, éprouvait une haine obsessionnelle contre les juifs et les Tsiganes. Durant la Guerre mondiale, il quitta l’Ukraine pour devenir administrateur de l’Institut Reinhard Heydrich. C’est cette institution, basée en Tchécoslovaquie, qui fut chargée de planifier l’extermination de tous les juifs et de tous les Tsiganes lors de la Conférence de Wannsee. Il finit ses jours paisiblement aux États-Unis.

Ce sont eux qui vous ont successivement convaincu que le président Vladimir Poutine était mourant, puis qu’il était devenu fou, ou encore qu’il rencontrait une forte opposition chez lui et qu’il allait être renversé par un coup d’État. Leur travail se poursuit aujourd’hui avec les interviews croisés de soldats en Ukraine. Vous entendez les soldats ukrainiens dirent qu’ils sont nationalistes et les soldats russes qu’ils ont peur, mais doivent défendre la Russie. Vous entendez que les Ukrainiens ne sont pas des nazis et que les Russes, vivant sous une dictature, sont contraints de se battre. En réalité, la plupart des soldats ukrainiens ne sont pas« nationalistes » au sens de défenseurs de leur patrie, mais « nationalistes intégraux » au sens de deux poètes, Charles Maurras et de Dmytro Dontsov(([5] « L’idéologie des bandéristes ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 juin 2022.)). Ce n’est pas du tout pareil.

Ce n’est qu’en 1925 que le pape Pie XI condamna le « nationalisme intégral ». À cette époque Dontsov avait déjà écrit son Націоналізм (Nationalisme) (1921). Maurras et Dontsov définissent la nation comme une tradition et pensent leur nationalisme contre les autres (Maurras contre les Allemands et Dontsov contre les Russes). Tous deux abhorrent la Révolution française, les principes de Liberté, Égalité et Fraternité et dénoncent sans relâche les juifs et les francs-maçons. Ils considèrent la religion comme utile à l’organisation de la société, mais semblent agnostiques. Ces positions conduisent Maurras à devenir pétainiste et Dontsov hitlérien. Ce dernier s’enfoncera dans un délire mystique varègue (Viking suédois). Le pape suivant, Pie XII, abroge la condamnation de son prédécesseur, juste avant que la guerre n’éclate. À la libération, Maurras sera condamné pour intelligence avec l’ennemi (lui qui était germanophobe), mais Dontsov fut récupéré par les services secrets anglo-saxons et s’exila au Canada, puis aux USA.

Quant aux soldats russes que nous voyons interviewés lors de nos journaux télévisés, ils ne nous disent pas qu’ils sont contraints de se battre, mais, qu’à la différence des nationalistes intégraux, ils ne sont pas fanatiques. Pour eux, la guerre, même lorsqu’on défend les siens, est toujours une horreur. C’est parce qu’on nous répète à l’envi que la Russie est une dictature que nous comprenons autre chose. Nous n’acceptons pas que la Russie soit une démocratie parce que, pour nous, une démocratie ne peut pas être un régime autoritaire. Pourtant, par exemple, la Deuxième République française (1848-1852) était à la fois une démocratie et un régime autoritaire.

Nous sommes faciles à convaincre parce que nous ignorons tout de l’histoire et de la culture ukrainienne. Tout au plus savons-nous que la Novorossia fut gouvernée par un aristocrate français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu, ami personnel du Tsar Alexandre Ier. Il poursuivit l’œuvre du prince Grigori Potemkine qui voulait édifier cette région sur le modèle d’Athènes et de Rome, ce qui explique qu’aujourd’hui encore la Novorossia est de culture russe (et non pas ukrainienne) sans jamais avoir connu le servage.

Le mémorial de Bibi Yar à Kiev. 33 771 Ukrainiens juifs y furent fusillés en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941 par les Waffen SS ukrainiens et les Einsatzgruppen de Reinhard Heydrich. Ce massacre fut célébré comme une victoire par les nationalistes intégraux. Aujourd’hui, le gouvernement ukrainien a nommé la grande avenue qui y conduit du nom du nationaliste intégral Stepan Bandera, « en honneur » du plus grand criminel de son histoire.
Quelques mois après son élection, le 6 mai 1995, Leonid Kouchma, le second président de la nouvelle Ukraine, se rendit à Munich pour rencontrer Slava Stetsko, la veuve du Premier ministre nazi ukrainien. Il accepta l’introduction dans la nouvelle Constitution d’une référence explicite au nazisme : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic).+

Nous ignorons, en Ukraine, les atrocités de l’entre-deux-guerres et de la Seconde Guerre mondiale, et avons une vague idée des violences de l’URSS. Nous ignorons que le théoricien Dontsov et son disciple Stepan Bandera n’ont pas hésité à massacrer tous ceux qui ne correspondaient pas à leur « nationalisme intégral », les juifs d’abord dans ce pays khazar, puis les Russes et les communistes, les anarchistes de Nestor Makhno, et bien d’autres encore. Les« nationalistes intégraux », devenus admirateurs du Führer et profondément racistes, sont revenus sur le devant de la scène avec la dissolution de l’URSS(([6] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)). Le 6 mai 1995, le président Léonid Kuchma se rendit à Munich (dans les locaux de la CIA) pour rencontrer la cheffe des nationalistes intégraux, Steva Stesko, la veuve du Premier ministre nazi. Elle venait d’être élue à la Verkhovna Rada (Parlement), mais n’avait pas pu y siéger, car ayant été déchue de la nationalité ukrainienne. Un mois plus tard, l’Ukraine adopta son actuelle constitution laquelle dispose en son article 16 que : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic). Par la suite, la même Steva Stetsko ouvrit par deux fois la session de la Rada, concluant ses interventions du cri de guerre des nationalistes intégraux : « Gloire à l’Ukraine ! ».

L’Ukraine moderne a patiemment construit son régime nazi. Après avoir proclamé le « patrimoine génétique du peuple ukrainien », elle a promulgué diverses lois. La première n’accorde le bénéfice des Droits de l’homme par l’État qu’aux Ukrainiens, pas aux étrangers. La seconde définit ce que sont la majorité des Ukrainiens et la troisième (promulguée par le président Zelensky) qui forment les minorités. L’astuce est qu’aucune loi ne parle des russophones. Par défaut, les tribunaux ne leur reconnaissent donc pas le bénéfice des Droits de l’homme.

Depuis 2014, une guerre civile oppose les nationalistes intégraux aux populations russophones, principalement celles de Crimée et du Donbass. 20 000 morts plus tard, la Fédération de Russie, appliquant sa « responsabilité de protéger », a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité (Accords de Minsk) et mettre fin au martyre des russophones.

Le président Zelensky et son ami, Benjamin Netanyahu. Ce dernier fait aujourd’hui du soutien à l’Ukraine son principal thème de campagne électorale. Netanyahu est le fils du secrétaire particulier de Zeev Jabotinsky ; une personnalité ukrainienne qui fit alliance avec les nationalistes intégraux contre les bolchéviques. Il tenta de mettre la communauté juive ukrainienne au service de ces antisémites, mais fut unanimement dénoncé au sein de l’Organisation sioniste mondiale dont il devint un administrateur.

La propagande de l’OTAN nous abreuve des souffrances réelles des Ukrainiens, mais elle fait l’impasse sur les huit ans de tortures, de meurtres et de massacres qui ont précédé. Elle nous parle de « nos valeurs communes avec la démocratie ukrainienne », mais quelles valeurs partageons-nous avec les nationalistes intégraux et où est la démocratie en Ukraine ?

Nous n’avons pas à choisir entre les uns et les autres, mais uniquement à défendre la paix et donc les Accords de Minsk et la résolution 2202.

La guerre nous rend fous. Il se passe alors un renversement des valeurs. Les plus extrémistes triomphent. Certains de nos ministres parlent « d’étouffer la Russie » (sic). Nous ne voyons pas que nous soutenons les idées contre lesquelles nous croyons combattre.

Thierry Meyssan





Deux nouvelles explosives passées sous le radar médiatique

Un drone chargé d’explosifs — non explosé — trouvé près du site de l’explosion du gazoduc Nord Stream — 22/10/2022

[Source : halturnerradioshow.com]

Les autorités suédoises ont interdit aux médias de couvrir la récupération de ce drone. La police suédoise qui enquête sur la récente explosion qui a fait sauter trois des quatre gazoducs entre la Russie et l’Allemagne a trouvé un drone sous-marin chargé d’explosifs près du quatrième gazoduc, mais qui n’a pas explosé. Un fil qui aurait contrôlé l’explosion de ce drone s’est avéré avoir été sectionné. La police a fait appel à l’unité de neutralisation des munitions de l’armée suédoise pour récupérer le drone non explosé et le mettre en sécurité. Le drone est maintenant saisi, et avec lui, la première preuve concluante de l’identité de l’auteur de l’attentat à la bombe contre Nord Stream. La Suède a immédiatement classé le drone et l’enquête, comme devant être dissimulés pour des raisons de « sécurité nationale ». Le modèle de drone indique clairement qui est l’auteur de l’attentat. La Suède ne révèle pas le modèle de drone ni aucune autre information le concernant.


La Russie détruit une station de liaison satellite à l’extérieur d’Odessa, en Ukraine — tous les engins de l’OTAN à l’intérieur — 18/10/2022

[Source : halturnerradioshow.com]

La Russie a détruit la station terrestre de liaison satellite du centre de communication de l’Ukraine. Pour la détruire, une opération spéciale a été organisée par l’armée russe. Après avoir repéré son emplacement, elle a été frappée à l’aide d’armes de haute précision. La destruction de cette station terrestre – du moins pour l’instant – a totalement mis hors service le réseau de communication gouvernemental sécurisé de l’Ukraine, et a stoppé le flux de renseignements de l’OTAN vers le réseau de distribution gouvernemental de l’Ukraine. Les planificateurs militaires ne sont plus en mesure d’obtenir des renseignements en temps réel par le biais des communications spatiales par satellite avec l’OTAN… « Dans la zone de la colonie de Palievka, dans la région d’Odessa, la station spatiale de communication du Centre de communication gouvernemental de l’Ukraine a été détruite », a déclaré le ministère de la Défense de la Fédération de Russie lors d’un briefing de routine.  




Bombe sale en Ukraine ?

Bombe sale, destruction du barrage de Kakhovka : Les jeux dangereux de l’Ukraine

[Source : Donbass Insider]

Par Christelle Néant

Depuis plusieurs jours la menace de l’utilisation d’une bombe sale ou de la destruction du barrage de Kakhovka par l’Ukraine provoque une montée des tensions extrêmement dangereuse. À force de laisser Kiev faire tout ce qu’elle veut, même les pires crimes de guerre et actes terroristes, l’Occident encourage l’Ukraine à continuer à jouer avec le feu, au risque de provoquer un désastre qui dépasserait les frontières du pays.

Le 23 octobre 2022, le ministre russe de la Défense s’est entretenu par téléphone avec les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Sergueï Choïgou a abordé la situation en Ukraine, et a surtout fait part des inquiétudes de la Russie sur d’éventuelles provocations de l’Ukraine avec l’utilisation d’une bombe sale (bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs qui seront dispersés lors de l’explosion).

Le lendemain, le chef des troupes de protection contre les risques NRBC (Nucléaires Radiologiques Biologiques et Chimiques) russes, le lieutenant général Igor Kirillov, a tenu une conférence de presse sur le risque d’une provocation de l’Ukraine à l’aide d’une bombe sale. Le but étant d’essayer d’isoler Moscou sur la scène internationale en faisant passer la Russie pour un état terroriste ayant eu recours à l’arme nucléaire contre un pays qui n’en est pas doté.

Mais à mon sens ce n’est pas le seul but recherché tant par Kiev, que par Londres, Washington, ou même Bruxelles. Une provocation à la bombe sale permettrait à l’Ukraine de sécuriser le soutien occidental en matière d’armes et d’argent, en renforçant la propagande anti-russe présente en Occident, et en servant de diversion aux tensions sociales croissantes qui deviennent problématiques en Europe.

La hausse monstrueuse des factures d’énergie suite aux sanctions contre la Russie et au sabotage de Nord Stream devient un problème important pour les gouvernements européens qui font face désormais à des manifestations contre le renchérissement des tarifs de l’énergie et contre le soutien à l’Ukraine (les gens comprenant que les deux sont liés). Et Kiev comprend parfaitement qu’à un moment les gouvernements occidentaux devront faire face à un choix : essayer d’apaiser les tensions sociales en réduisant ou arrêtant même l’aide militaire et financière à l’Ukraine, ou risquer de faire face à des troubles internes graves qui pourraient provoquer un chaos incontrôlable voire la chute des gouvernements responsables (ce qui aboutirait à la même conséquence que le choix n° 1).

De plus, aux États-Unis, les élections de mi-mandat approchent et le bilan est mauvais pour Joe Biden, dont l’état de santé se dégrade à vue d’œil (après avoir serré des mains à des gens invisibles, il s’endort et bafouille des phrases sans queue ni tête lors de ses interviews). Résultat les républicains ont une chance de gagner ces élections (les derniers sondages leur donnent une légère avance sur les démocrates), changeant ainsi l’équilibre politique du pays. Or certains parmi les républicains veulent réduire l’aide apportée à l’Ukraine.

Si on regarde tout cela, il devient évident que les autorités ukrainiennes doivent faire quelque chose de spectaculaire pour détourner l’attention des populations occidentales des conséquences du soutien de leurs pays à l’Ukraine et justifier le maintien voire l’augmentation de l’aide financière et militaire apportée à Kiev.

Pour cela, l’Ukraine a deux possibilités. Première option : détruire le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, provoquant ainsi l’inondation d’une partie importante de Kherson et des localités environnantes, et coupant ainsi les troupes russes de leurs renforts, pour tenter de récupérer la ville et obtenir ainsi une victoire militaire éclatante qu’elle pourra utiliser médiatiquement pour obtenir plus d’armes et plus d’argent. Conscientes du risque que l’armée ukrainienne applique ce plan, les autorités russes ont appelé les civils de Kherson à évacuer la ville pour éviter des victimes en cas d’inondation, et ont commencé à vider le réservoir pour réduire les dégâts potentiels.

Et pour ceux qui penseraient qu’un tel plan semble délirant, et que les autorités ukrainiennes n’iraient pas jusque là, voici une capture d’écran de deux posts de la chaîne Telegram de la 35e brigade des FAU (forces armées ukrainiennes).

Traduction : « Le déluge de Noé arrive » (Скоро будет Ноев потоп) puis « Apprenez à nager » (Учитесь плавать). Je pense qu’il est difficile de faire plus clair comme message. Surtout que dans le même temps, les bombardements de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne se poursuivent.

Le 24 octobre, l’armée ukrainienne a ainsi tiré 19 missiles américains Himars sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Heureusement 16 ont été interceptées et les trois restants n’ont pas infligé de dommages critiques à la centrale hydroélectrique. Mais il est clair que l’armée ukrainienne va continuer ces bombardements jusqu’à obtenir le résultat voulu, tout comme elle continue de bombarder et de tenter de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia.

Ce qui nous amène à la deuxième option que Kiev pourrait utiliser à son avantage : utiliser une bombe sale pour accuser la Russie d’avoir utilisé l’arme nucléaire contre l’Ukraine. Si ce plan semble encore plus fou que le premier, il ne faut pas l’exclure sous prétexte de son apparente folie. Car si l’utilisation d’une bombe sale par l’Ukraine provoquerait immanquablement des morts ou une pollution d’une partie de son territoire, ce ne sont pas des paramètres bloquants pour les autorités ukrainiennes. Je rappelle qu’en 2020, un député ukrainien avait d’ailleurs proposé d’utiliser des bombes sales contre la Russie et la Hongrie.

Autre rappel, en avril 2022, l’Ukraine a bombardé Kramatorsk qui est sous son contrôle, alors que les civils évacuaient la ville par le train, provoquant un vrai bain de sang. L’armée ukrainienne a bombardé le 11 août 2022 une brasserie de Donetsk provoquant une fuite d’ammoniac, sans se soucier une seconde des conséquences pour les civils ou l’environnement.

Depuis des mois, l’armée ukrainienne bombarde les zones résidentielles des villes du Donbass avec des missiles contenant des mines « Pétale » qui ont déjà fait un mort et 80 blessés parmi les civils, dont trois enfants. Sans parler des attentats terroristes à répétition qui ont fait de nombreuses victimes parmi des civils innocents (le dernier en date à Kherson a tué un passant).

Enfin, en huit mois de conflit, l’armée ukrainienne a bombardé 29 fois, et attaqué 10 fois avec des drones la centrale nucléaire de Zaporijia, qui est sous contrôle russe, sans jamais se soucier des conséquences catastrophiques que de telles attaques pourraient avoir, y compris pour les civils et les territoires qui sont sous contrôle ukrainien !

Ces quelques exemples non exhaustifs montrent de manière indiscutable, que l’Ukraine ne recule devant aucune méthode, même les plus sales, ou les plus inhumaines, si cela sert ses intérêts. Dès lors les informations transmises par le ministère russe de la Défense ont de quoi inquiéter.

« Selon les informations disponibles, deux organisations ukrainiennes ont reçu l’ordre direct de créer une bombe sale. Les travaux en sont à leur phase finale. En outre, nous disposons d’informations sur des contacts entre le bureau du président ukrainien et des représentants du Royaume-Uni concernant la réception éventuelle de technologies permettant de créer des armes nucléaires », a ainsi déclaré le lieutenant général Igor Kirillov.

Il faut se rappeler que l’Ukraine a tout ce qu’il faut à sa disposition pour créer une bombe sale, entre les trois centrales nucléaires toujours actives et qui sont sous son contrôle à Rovno, Khmelnitski et Youjnooukraïnsk (dont les piscines de stockage contiennent jusqu’à 1500 tonnes d’uranium enrichi), et l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl (où se trouvent plus de 22 000 assemblages de combustible nucléaire). L’Ukraine dispose aussi de plus de 50 000 m³ de déchets radioactifs, et d’une société d’extraction et de traitement, qui extrait jusqu’à 1000 tonnes de minerai d’uranium par an de plusieurs mines situées en région de Kirovograd.

Sur le plan scientifique, l’Institut de physique et de technologie de Kharkov a été impliqué dans le programme nucléaire de l’URSS, et plusieurs systèmes d’essai, dont les systèmes thermonucléaires Ouragan, y fonctionnent toujours. De plus, l’Institut de recherche nucléaire de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, à Kiev, possède un réacteur BBP-M, qui est utilisé pour des recherches impliquant l’emploi de matériaux radioactifs de haute activité. C’est ce deuxième institut, qui serait impliqué avec la société d’extraction et de traitement de l’Est, dans le projet de bombe sale de Kiev, d’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

D’après le ministère russe de la Défense, l’Ukraine prévoit de faire passer l’utilisation de sa bombe sale pour l’explosion d’une ogive nucléaire russe de faible puissance contenant de l’uranium hautement enrichi dans sa charge. Le but étant que la présence d’isotopes radioactifs dans l’air soit enregistrée par les capteurs du système de surveillance international installé en Europe, et d’accuser la Russie d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre l’Ukraine.

Pour l’instant, les pays occidentaux contactés hier par le ministre russe de la Défense jouent les aveugles, faisant semblant de ne pas voir les agissements de l’Ukraine, tout comme ils ne « voient » pas les bombardements de l’armée ukrainienne contre les civils du Donbass depuis huit ans. Sauf que là leur pseudo cécité pourrait avoir des conséquences d’un tout autre niveau.

Résultat, le 24 octobre 2022 le chef d’état-major des forces armées russes et premier vice-ministre de la Défense, Valery Gerassimov, a eu des entretiens téléphoniques avec le chef d’état-major de la défense britannique, l’amiral Antony Radakin, concernant l’utilisation éventuelle par l’Ukraine d’une bombe sale. La Russie a aussi déclarer vouloir soulever cette question à l’ONU.

Il reste à espérer que ces démarches pousseront l’Ukraine à renoncer à sa provocation (comme d’autres dénonciations de futures provocations ont pu empêcher bon nombre de ces dernières dans le Donbass en huit ans de guerre), et que l’Occident comprendra qu’il s’agit là d’une ligne rouge infranchissable dont la violation pourrait avoir des conséquences terribles pour lui-même.

Christelle Néant


Bataille d’Ukraine : Pourquoi les États-Unis et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

La facilité avec laquelle les médias français (à l’unisson), reprenant le discours atlantiste, envisagent une frappe nucléaire à Kherson est non seulement malsaine, mais inquiétante. Cette rhétorique, propagée sous couvert des propos de l’ambassadeur d’Ukraine en France, cache mal cette provocation nucléaire atlantiste, dont la Russie s’inquiète et qui pourrait avoir des conséquences significatives, non seulement pour la suite du conflit, mais en ce qui concerne les relations internationales pour une longue période à venir. Car si les relations entre les pays atlantistes et la Russie sont déjà au plus mal, nous atteindrions alors un point de non-retour. Pour les générations à venir.

Difficile de trouver ces derniers jours un média français, qui ne soulève pas avec tout le sérieux de circonstance la question du recours à l’arme nucléaire par la Russie à Kherson. Kherson, où l’armée russe a arrêté toutes les offensives de l’armée atlantico-ukrainienne ces derniers temps, lui causant des pertes significatives et en hommes et en armements. Kherson, que la Russie a intégré dans son territoire national. 

Quel serait alors l’intérêt pour l’armée russe de recourir à l’arme nucléaire sur son propre territoire, sur sa propre population ? Aucun, en revanche provoquer une explosion nucléaire à Kherson, qui serait ensuite imputée à la Russie entrerait parfaitement dans l’intérêt du clan atlantiste : la Russie deviendrait un État criminel pour avoir utilisé l’arme nucléaire (puisque son utilisation n’est manifestement légitime que pour les États-Unis, qui ne portent aucune responsabilité pour ce crime) ; la Russie perdrait des alliés, déjà peu courageux, sur la scène internationale ; un grand show politico-médiatique serait lancé, à côté duquel le crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans le Donbass, ayant conduit à l’arrêt net de l’avancée de l’armée du Donbass, serait un conte pour les enfants ; et ainsi, en fin de compte, les États-Unis tenteraient, de surcroît avant les élections intermédiaires, de réduire à néant les efforts de la Russie pour renverser la situation, qui commencent par ailleurs à porter leurs fruits (les référendums d’intégration, les bombardements de sites stratégiques et énergétiques en Ukraine, le renfort d’hommes, etc.). 

Le but de cette provocation nucléaire pour le clan atlantiste serait de produire un choc, psychologique et politique, d’une telle intensité, qu’il remanierait et brouillerait totalement les cartes concernant la Bataille d’Ukraine.

C’est bien dans cette logique, que la Russie prévient des dangers de la tentation de l’utilisation d’une bombe sale par l’armée atlantico-ukrainienne à Kherson — ou ailleurs. Sans même parler du désastre humain et écologique suite à la contamination pour une longue période, cela sonnerait également l’entrée dans une très longue période glaciaire entre les Atlantistes et la Russie. Ces derniers 5 jours, de nombreux coups de téléphone ont eu lieu entre le ministre russe de la Défense et son homologue américain, puis avec la France, la Grande-Bretagne et la Turquie. Le Chef de l’état-major russe a lui aussi, hier, passé la journée au téléphone avec ses homologues russes. La diplomatie est également entrée dans la danse, pour tenter de faire revenir tout ce petit monde à la raison. Voici un rapide résumé de la situation présentée hier après-midi sur le site d’information Tass

En ce qui concerne les déclarations du ministère russe de la Défense :

« Le ministère russe de la Défense a mis ses forces et ses moyens en état d’alerte pour agir “dans des conditions de contamination radioactive”, car il dispose d’information concernant la volonté de Kiev d’utiliser une “bombe sale”. (…) Le ministère de la Défense dispose d’informations, selon lesquelles Kiev envisage de faire exploser une “bombe sale” en Ukraine pour intimider les résidents locaux et accuser Moscou d’utiliser des armes nucléaires tactiques. Le plan de la partie ukrainienne, selon le ministère, est de faire passer l’explosion d’une “bombe sale” comme le “fonctionnement anormal d’une arme nucléaire russe de faible puissance”. Selon le ministère, deux organisations ukrainiennes ont des “instructions précises” pour créer ces armes et leurs travaux “sont au stade final”.

De plus, comme l’a dit Kirillov, le ministère de la Défense dispose d’informations sur les contacts de l’Office du Président de l’Ukraine avec des représentants de la Grande-Bretagne « sur la question de l’obtention éventuelle d’une technologie pour créer des armes nucléaires ». L’Ukraine, a souligné le général, possède des matières premières pour la « bombe sale » dans ses centrales nucléaires, y compris Tchernobyl, et des entreprises minières, ainsi que la base scientifique nécessaire à Kiev et Kharkov. »

En ce qui concerne le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a fait plusieurs déclarations :

« Les informations sur la préparation d’une « bombe sale » par Kiev ont été revérifiées, et ce n’est pas une vaine accusation de Moscou, a souligné Lavrov. Selon lui, la Russie a l’intention de soulever cette question à l’ONU.

Le ministre des Affaires étrangères a également assuré que la partie russe disposait d’informations sur des organisations ukrainiennes spécifiques impliquées dans la « bombe sale ». Il ne les a pas nommées.

Les déclarations publiques de méfiance de l’Occident à l’égard des avertissements russes ne signifient pas que les informations de Moscou sont prises à la légère dans les discussions internes, a déclaré le ministre. » 

En effet, tous les pays atlantistes, en chœur et bien disciplinés, ont immédiatement déclaré n’être au courant de rien et les États-Unis, avec la France et la Grande-Bretagne se sont fendus d’une déclaration commune ne laissant aucun doute, quant à leur intention d’aller jusqu’au bout :

« Personne ne serait dupe » si Moscou prenait prétexte de l’emploi par Kiev d’une « bombe sale » évoqué par le gouvernement russe, affirment Paris, Londres et Washington dans une déclaration conjointe. Dans ce texte, les trois ministres des Affaires étrangères « rejettent les allégations, à l’évidence fausses, de la Russie selon lesquelles l’Ukraine se prépare à utiliser une bombe sale sur son propre territoire. Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade ».

La Russie s’est adressée à l’ONU, demandant une réunion du Conseil de sécurité sur cette question pour aujourd’hui, mardi 25 octobre. Selon Nebenzia, le représentant de la Russie à l’ONU, l’utilisation d’une bombe sale serait considérée par la Russie comme un acte de terrorisme nucléaire.

L’escalade du conflit continue son cours, puisqu’il ne peut être question de concession, comme le reconnaissent les États-Unis eux-mêmes — c’est l’existence de leur monde, qui est en jeu.