Mise en garde sur l’augmentation des cancers post-vaccinaux suite à l’analyse récente de 845 cas de leucémie liés aux vaccins Covid

[Source : epochtimes.fr]

Par Dr YUHONG DONG & HEALTH 1+1

Le Dr Ryan Cole, pathologiste américain et fondateur de Cole Diagnostics, a constaté une augmentation anormale de certains cancers suite à la campagne de vaccination contre le Covid. Parmi les tendances inquiétantes, on note une augmentation inhabituelle de certains cancers rares. Selon lui, les injections contre le Covid ont peut‑être nui au système immunitaire des vaccinés.

Le Dr Cole est pathologiste, son travail consiste à examiner un grand nombre de coupes histologiques et à fournir ses conclusions pathologiques aux cliniciens. Récemment, il a constaté une augmentation du nombre d’adultes avec des maladies infantiles ou des cancers rares. Ces pathologies rares se développent à un rythme anormal, dans des groupes d’âge atypiques. Il a également constaté une augmentation des décès, toutes causes confondues, chez les personnes vaccinées.

En tant que professionnel explorant ces phénomènes au niveau microscopique, le Dr Cole est très troublé.

Ce ne sont absolument pas des cas isolés.

Récemment, un grand nombre de leucémies ont été signalées en Chine de manière spontanée. Tous les patients avaient été vaccinés contre le Covid.

Il semble donc que nous ayons en Chine un phénomène similaire à celui signalé par le Dr Cole.

Nous souhaitons publier ici nos résultats et susciter une attention mondiale urgente sur les hémopathies malignes comme effets indésirables des vaccins Covid.

Dernière analyse portant sur 845 cas post‑vaccinaux de leucémie

En date du 4 juin 2022, nous avons reçu deux listes avec près de 1000 cas de leucémie rapportés comme événements indésirables post‑vaccinaux. Dans notre article précédent, faute de temps, nous n’avons analysé que 235 cas certifiés. Nous fournissons désormais une analyse de tous les cas.

Après vérification, nous avons supprimé les doublons (certains cas ont été signalés dans deux groupes différents afin d’augmenter les chances d’être remontés) et les cas dont les informations étaient incomplètes. Il restait 845 cas recevables.

Pour classer les informations, nous avons adopté une méthode rigoureuse et prudente, telle que pratiquée dans le milieu. Par exemple, si le moment de l’apparition de la maladie ne comportait pas de date précise, mais seulement le mois, nous avons remonté cette ambiguïté et le caractère approximatif du cas, moins propice à établir la causalité.

Voici notre analyse complète des 845 cas admis.

Analyse du genre

La moitié des patients étaient des hommes. La prédominance masculine est conforme à l’incidence généralement observée de la leucémie selon le genre.

Analyse de l’âge

Les patients étaient âgés de 1 à 80 ans, l’âge médian étant de 29 ans, et la moitié d’entre eux avaient entre 12 et 45 ans.

En examinant les cas, on constate que l’âge d’apparition de la leucémie myéloïde aiguë (LMA) et de la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA) ne semble pas correspondre à celui généralement observés pour ces maladies. Par exemple, l’âge médian d’apparition de la LMA pour les cas observés est de 37,5 ans et de 32 ans pour la LLA. On constate que cet âge est très inférieur aux âges d’apparition historique de ces maladies chez les adultes, qui sont de 68 ans pour la LMA et de 70 ans pour la LLA.

La distribution géographique

L’incidence de la leucémie est généralement associée à une source de pollution environnementale ou des radiations. Cependant, les cas rapportés en Chine touchaient 29 provinces et municipalités et ne présentaient pas de caractéristiques géographiques particulières. Le seul point commun était que les patients avaient reçu le vaccin Covid. Nous nous sommes donc focalisés sur ce facteur.

Les vaccins

Parmi les patients qui ont reçu les vaccins d’un seul laboratoire, 39 % ont reçu le vaccin de Sinovac Life Sciences Co. C’est la proportion la plus élevée. Ensuite, 12 % ont reçu le vaccin de Beijing Institute of Biological Products Co. Certains patients ont également reçu des vaccins d’autres laboratoires moins importants.

Types de leucémie

Parmi les cas de leucémie, 49% étaient des leucémies myéloïdes aiguës, et 32% étaient des leucémies lymphoblastiques aiguës.

Les patients atteints de leucémie aiguë totalisaient 81%.

Les autres types de tumeurs malignes du sang représentent 11% des cas : syndrome myélodysplasique (n=23) ; myélome multiple (n=7) ; leucémie myéloïde chronique (n=9) ; lymphome (n=24), y compris lymphome non hodgkinien ou lymphome hodgkinien ; lymphohistiocytose hémophagocytaire (n=2) ; myélofibrose secondaire (n=1) ; sarcome myéloïde (n=1).

Exemples de cas

Cas 1061 : Homme, 30 ans. Le 29 juin 2021, il a reçu une première dose de vaccin de Sinovac Biotech. Le 21 juillet 2021, il a reçu une deuxième dose de vaccin de Chengdu Biology. Le 6 septembre 2021, il a passé un examen physique destiné aux étudiants de première année d’université et des globules blancs anormaux ont été décelés. Une leucémie myéloïde aiguë M3 a ensuite été diagnostiquée. Cependant, lors de l’examen d’entrée à l’université, avant qu’il ne soit vacciné, tout était normal. Globalement, c’était une personne en bonne santé, il était rarement malade. Il n’était pratiquement jamais enrhumé et ne prenait pas de médicaments. Il avait une alimentation équilibrée. Les facteurs génétiques et environnementaux sont exclus dans son cas.

Cas 717 : Femme, 38 ans. Le 3 août 2021, elle a reçu une deuxième dose du vaccin Sinovac Biotech. Le jour suivant, des rougeurs sont apparues sur sa jambe droite. Le médecin de l’hôpital lui a prescrit un médicament. Après quelques jours, la situation s’est améliorée. Au début du mois de septembre 2021, elle a commencé à avoir la diarrhée. Le 10 septembre, elle s’est rendue dans un hôpital local. Le médecin a transféré la patiente dans un hôpital provincial. Le 15 septembre, elle a subi une ponction de la moelle osseuse. Le 18 septembre, on lui a diagnostiqué une leucémie myéloïde aiguë M2. Le soir du 21 septembre, elle a fait une hémorragie cérébrale et est décédée.

Cas 747 : Homme de 26 ans. Le 22 juillet 2021, il a reçu la première dose du vaccin de Sinovac Biotech. Le 18 août 2021, il a pris la deuxième dose du vaccin de Lanzhou Biotechnology. Le 9 novembre 2021, il était fiévreux et s’est rendu à l’hôpital. Le 13 novembre 2021, un taux élevé de globules blancs a été découvert. Le 16 novembre, il a été transféré au deuxième hôpital de Lanzhou. Le lendemain, on lui a diagnostiqué une leucémie myéloïde aiguë M5. Aucune amélioration n’a été observée en suivant une chimiothérapie pendant cinq mois. Il est décédé le 2 avril 2022.

Concordance chronologique entre vaccinations et leucémies

Combien de temps après la vaccination la leucémie a‑t‑elle été diagnostiquée chez ces patients ? Il s’agit d’une information primordiale.

Selon notre analyse détaillée, 51% des patients ont présenté des symptômes ou ont été diagnostiqués 102 jours (médiane) après avoir reçu leur deuxième dose, avec une fourchette globale de 2 à 5 mois. Cela correspond au temps d’apparition de la leucémie. La leucémie implique une mutation génétique assez longue, généralement calculée sur une base mensuelle.

Certaines personnes ont également développé des symptômes ou ont été diagnostiquées environ deux mois après avoir reçu leur troisième dose.

Conditions des patients

Au 4 juin 2022, date à laquelle nous avons reçu les rapports, 77% des patients atteints de leucémie étaient toujours traités, 7% étaient en attente d’une transplantation et 5% étaient décédés. Un petit nombre de patients avaient abandonné le traitement, généralement pour des raisons financières ou parce que la maladie était trop avancée.

Trois types de preuves pour expliquer la leucémie post-vaccinale

Comme nous le savons, la leucémie est généralement causée par une mutation de l’ADN dans les cellules hématopoïétiques.

Trois types de données scientifiques pourraient expliquer pourquoi la leucémie se développe après avoir été vacciné.

Tout d’abord, la protéine spike entrave le mécanisme d’autoréparation de l’ADN. Des scientifiques suédois ont découvert que les protéines spike du virus SRAS‑CoV‑2 entravent deux mécanismes majeurs d’autoréparation de l’ADN cellulaire humain : la jonction des extrémités non homologues (Non‑Homologous End Joining ou NHEJ) et la recombinaison homologue (Homologous Recombination ou HR).

Lorsque ces deux mécanismes sont entravés, la capacité de l’ADN à s’autoréparer est considérablement réduite, ce qui entraîne des mutations génétiques.

Deuxièmement, le SRAS‑CoV‑2 peut altérer l’ADN humain. Selon une étude publiée par le Massachusetts Institute of Technology, bien que le SRAS‑CoV‑2 ne soit pas un rétrovirus, il est en mesure de modifier l’ADN humain.

Un rapport de cas clinique a révélé une manifestation clinique de leucémie myéloïde aiguë après une ponction de la moelle osseuse suite à une infection par le Covid ‑19. Selon les auteurs, il s’agirait d’un cas inquiétant.

Troisièmement, en six heures seulement après la pénétration du vaccin Pfizer Covid ‑19 à ARNm dans des cellules hépatiques humaines cultivées in vitro, l’ARNm du vaccin peut achever sa « transcriptase inverse » dans les cellules et affecter les gènes humains. Cela constitue une preuve irréfutable que les vaccins à ARNm peuvent affecter le génome humain.

Si le virus d’un vaccin inactivé n’est pas complètement inactivé, son ARNm est toujours présent et peut s’insérer dans le génome humain et ainsi modifier les gènes.

« Cas de leucémie liés aux vaccins », un argument sans poids ?

Après la diffusion en ligne de notre analyse préliminaire, les lecteurs ont publié leurs commentaires.

Certains avaient eux aussi entendu parler de personnes atteintes de leucémie après avoir été vaccinées. D’autres en étaient eux‑mêmes atteints. D’autres encore avaient des proches qui l’étaient. Pour la plupart d’entre eux, ils avaient demandé de l’aide à leurs médecins, ils avaient demandé si cela pouvait être lié aux vaccins, mais n’avaient reçu aucune attention.

D’autres internautes ont déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’accorder autant d’attention à ces cas, certains ont affirmé qu’il s’agissait d’une campagne visant à diffamer la Chine.

Un lecteur a écrit : « Avec un taux d’incidence normal de 30 sur un million par an, étant donné que 1,2 milliard de personnes ont été vaccinées en Chine, il n’y a rien d’anormal dans le fait que 36 000 personnes développent une leucémie. Nous ne pouvons pas exclure cette réalité, donc ce n’est pas convaincant. »

À l’époque où je travaillais dans une grande entreprise pharmaceutique internationale, si des événements indésirables graves apparaissaient après la mise sur le marché d’un nouveau médicament, nous devions envoyer notre personnel dans les hôpitaux et auprès des patients. La maladie n’était peut-être pas liée au médicament, mais il fallait faire acte de présence à partir du moment où un événement indésirable avait été signalé. Nous devions également soumettre un rapport d’enquête à l’autorité de réglementation pharmaceutique. Dans un cas, il m’est arrivé de me rendre auprès du patient en train et de veiller à son chevet pendant deux nuits pour en savoir plus sur sa situation.

Dans le milieu, on appelle cela la « diligence raisonnable ».

Il s’agit d’une question de conduite professionnelle, de minimum déontologique, peu importe les résultats de l’analyse finale. Il est avant tout question d’assumer ses responsabilités et de traiter les patients.

Si, au lieu d’augmenter, l’incidence de la leucémie avait diminué, cela n’aurait rien changé. Ces 800 patients sont toujours en vie et leur vie est en danger.

Peu importe que j’aie été médecin dans le passé ou plus tard spécialiste de la pharmacovigilance, dans une entreprise pharmaceutique, ce qui me préoccupe actuellement, c’est de déterminer s’il existe une relation de cause à effet entre ces plus de 800 cas de leucémie et leur vaccination. Et nous devrions tous nous en inquiéter par respect pour ces personnes et pour la vie.

Parmi ces patients atteints de leucémie, et c’est là que se trouve la solution, il y a un schéma cohérent. Aucun n’a d’antécédents d’exposition aux radiations, pas d’antécédents familiaux de maladies héréditaires et il n’y a aucune spécificité géographique. La seule chose qu’ils ont en commun, c’est d’avoir reçu des vaccins Covid‑19, et dans la plupart des cas, leurs symptômes sont apparus en moyenne trois mois après leur deuxième dose. Il s’agit d’un schéma très troublant, aussi déconcertant que celui observé par le Dr Cole.

Malheureusement, le problème est loin d’être résolu, car la vaccination obligatoire à grande échelle est toujours en cours. Si les vaccins sont effectivement liés à ces événements indésirables, des mesures doivent être prises, au minimum, la vaccination doit être suspendue pour certaines personnes. Il s’agit d’une démarche tout à fait sensée, acceptable. Il y a tout juste un an, au moins deux situations de ce type se sont produites.

En mars 2021, des caillots sanguins et des décès suite au vaccin AstraZeneca ont été signalés dans plusieurs pays européens. En une semaine, le Danemark, la Norvège, l’Islande et la Bulgarie ont suspendu la vaccination avec ce vaccin spécifique.

En octobre 2021, la vaccination des jeunes avec le vaccin Moderna en Europe du Nord a été suspendue en raison d’un risque accru de cardiopathie.

Il ne s’agit donc en aucun cas d’une préoccupation « politique » ni d’une « méfiance exagérée ». Il s’agit d’un acte approprié de réglementation et de surveillance de la santé et des soins médicaux. De plus, ce vaccin est le premier à avoir été administré obligatoirement à grande échelle dans le monde entier. Or, il a été mis sur le marché seulement un an après avoir été mis au point. L’industrie pharmaceutique et les laboratoires en charge de développer des vaccins n’avaient jamais pris un tel risque auparavant. Alors comment peut-on se permettre d’ignorer ses probables effets secondaires ?

Trois aliments naturels pour prévenir et traiter la leucémie

Si quelqu’un souffre malheureusement de leucémie, peut‑on la traiter ? Quels aliments naturels peuvent aider à prévenir la leucémie ?

La leucémie est généralement traitée par chimiothérapie ou transplantation. Comme nous le savons, les globules blancs du patient leucémique sont affectés par des facteurs externes nuisibles au cours de leur développement et subissent des mutations génétiques. En conséquence, ils échappent au cycle de vie cellulaire normal et se multiplient indéfiniment. Les gènes sont le code de la vie, et leur mutation est une attaque profonde pour l’organisme.

Afin de remédier à un état anormal des cellules, outre les médicaments, on peut mettre à profit des méthodes plus naturelles.

La médecine traditionnelle chinoise met l’accent sur le lien entre traitement et alimentation. Nous allons maintenant présenter quelques aliments efficaces face à la leucémie.

Mangoustan (xanthone)

Le mangoustan contient un principe actif appelé xanthone. Lors d’une étude publiée dans le Journal of Natural Products, l’Institut international de biotechnologie Gifu, au Japon, montre que les xanthones peuvent induire l’apoptose (mort cellulaire) dans les lignées cellulaires leucémiques.

Les chercheurs ont étudié six xanthones. Ils ont découvert qu’elles pouvaient toutes inhiber la croissance des cellules cancéreuses. Parmi celles-ci, l’α‑mangostine a montré une inhibition complète des cellules leucémiques à une concentration de 10 μM. De plus, elle n’est pas toxique pour les cellules saines.

La leucémie est une prolifération anormale de cellules du sang qui ne passent pas par une apoptose (mort cellulaire) normale et qui prolifèrent donc sans fin. D’autres études ont révélé que l’α‑mangostine peut induire l’apoptose des cellules leucémiques en trois heures seulement. Toutefois, il convient de noter que le mangoustan est de nature froide et qu’il ne doit pas être consommé par les personnes ayant une constitution « carence‑froid », [selon la typologie de la médecine traditionnelle chinoise, ndlr]. Il est également riche en sucre, les diabétiques doivent donc en tenir compte.

Champignon amande

Le champignon amande est également connu sous le nom d’Agaricus blazei Murill (AbM). Les Japonais ont découvert ses effets anticancéreux ainsi que sa capacité à renforcer l’immunité. Ils ont donc développé de nombreux aliments bons pour la santé à base de ce champignon.

En 2017, une étude publiée dans BioMed Research International a révélé que l’extrait d’Agaricus blazei (Andosan) a pour effet d’inhiber les cellules leucémiques humaines.

Il a été découvert que l’ajout de 5% et 10% d’Andosan inhibait la croissance des cellules cancéreuses de 17% et 23%, respectivement.

Dans une étude du cycle cellulaire, les chercheurs ont cultivé des cellules de différentes phases cellulaires (phases sub G1, G1, S et G2) dans un groupe expérimental ayant 10% d’Andosan et dans un groupe témoin, et ils ont observé les changements.

Comme nous le savons, la réplication cellulaire comporte des cycles de naissance, de vieillissement, de maladie et de mort. Il en va de même pour les cellules cancéreuses. On a découvert que le pourcentage de cellules en phase apoptotique (phase sub G1) [ou de mort cellulaire, ndlr] était plus élevé dans les cellules cultivées ayant l’ajout de 10 % d’Andosan, alors que le pourcentage de cellules en phase de croissance 1 (phase G1) était plus faible. Cela suggère que l’andosan peut induire l’apoptose des cellules cancéreuses.

Les composés contenus dans le champignon amande peuvent également renforcer l’effet thérapeutique de la chimiothérapie. Il sera donc plus efficace d’associer la chimiothérapie à une thérapie diététique.

Le thé vert

Le thé est une des boissons les plus populaires et c’est une boisson saine. Une étude publiée dans Nature Reviews Cancer, portant sur des recherches faites sur des animaux, montre que certains extraits de thé vert inhibent la formation et le développement de tumeurs dans différents organes.

Le thé vert contient une grande quantité de catéchines (dont l’EGCG), qui inhibent de nombreux cancers hématologiques. Les catéchines peuvent agir de plusieurs façons sur les cellules cancéreuses, inhiber la prolifération des cellules cancéreuses, renforcer l’apoptose des cellules cancéreuses et inhiber l’invasion cellulaire, l’angiogenèse et les métastases.

Une caractéristique de nombreux médicaments naturels est leur capacité à agir sur des « cibles multiples ». Les médicaments occidentaux n’agissent généralement que sur une « cible unique ». Cela fait une grande différence dans leur efficacité.

Une étude de cohorte prospective de 9 ans portant sur environ 42.000 participants a évalué l’association entre le thé vert et le risque de tumeurs hématologiques. Cette étude ne manque pas d’être très convaincante.

Elle a révélé que les personnes buvant une à cinq tasses de thé par jour présentaient des degrés variables de réduction du risque de leucémie, par rapport à celles qui ne buvaient pas de thé. Le risque de leucémie était significativement plus faible chez les personnes qui buvaient cinq tasses par jour.

Il faut faire attention à la température de l’eau lors de la préparation du thé vert. Elle ne doit pas dépasser 80℃, car une température trop élevée peut endommager les catéchines et autres substances contenues dans le thé.

Nous espérons que ces données de recherche sur les plantes naturelles pourront vous aider à prévenir et à traiter la leucémie. Par ailleurs, il faut éviter tout contact avec les substances cancérigènes et les radiations, et limiter son exposition aux appareils électroniques.

Références :




Revue de Presse du 5 juillet 2022

Par MF

ÉDITO — Tchao Professeur et bonne retraite !

Notre « gaulois réfractaire » prend sa retraite et souhaite bonne chance à son successeur, tandis que la menace des injections pèse maintenant sur les tout petits de six mois à deux ans, que le passeport sanitaire est toujours d’actualité en Europe et en partie en France, que la mortalité toutes causes augmente tandis que la natalité s’effondre dans les pays les plus vaccinés, et que la résistance à l’hégémonie se poursuit en particulier au travers de films et vidéos.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Alençon, les soignants de l’hôpital en grève

https://actu.fr/normandie/alencon_61001/alencon-les-soignants-de-lhopital-en-greve-devant-les-urgences_51903931.html

Manque de moyens et problèmes d’organisation interne

Derrière la vaccination, trafics d’influence et phénomènes de cour

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/derriere-lideologie-de-la-vaccination-integrale-trafics-dinfluence-et-phenomenes-de-cour-par-laurent-mucchielli/

« Trafic d’influence des industries pharmaceutiques en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en discréditant les traitements précoces génériques pour mieux faire place aux très chers médicaments industriels brevetés, avec Prix et médailles pour les médecins de cour. Ces mécanismes font l’objet d’un déni en France et pour l’heure, c’est encore l’omerta qui règne. »

Neuromarketing gouvernemental, loto et vaccination un « jeu » qui se vaut ?

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/et-si-tout-ceci-n-etait-que-le-fruit-d-un-neuro-marketing-gouvernemental

« Pour le loto, 100 % des gagnants “ont tenté leur chance”, pour les vaccins 95 % d’efficacité des vaccins. Et malheureusement, 100 % des personnes ayant des effets secondaires ont aussi tenté leur chance en se vaccinant. »

ÉTRANGER

Algérie : la suppression du passeport sanitaire ?

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Autriche, fin de l’obligation vaccinale

Un peu de bon sens. Il faut vivre avec ce virus, comme avec quelques autres !

Chine, le PCC savait que le Covid était là lors des JO militaires de 2019

et personne n’a tenté de savoir si les jeux de Wuhan étaient, en fait, le premier événement international de propagation de la pandémie. De nombreux athlètes internationaux ont remarqué que quelque chose n’allait pas dans la ville de Wuhan. Certains l’ont décrit plus tard comme une « ville fantôme, » on dirait aujourd’hui CONFINÉE !

JUSTICE

Nouvelle action en justice après un décès

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6806950/aix-vaccination-anti-covid-nouvelle-action-en-justice-apres-un-deces.html

Eva, 30 ans, aurait, selon ses proches, succombé à une primo-vaccination anti-Covid Pfizer

COVID

Faut-il encore l’appeler « SARS-Cov2 » ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-95-faut-il-encore-l-appeler-sars-cov-

« SARS » en anglais signifie « Severe Acute Respiratory Syndrome » et en français SDRA pour « Syndrome de détresse respiratoire aiguë ». Cela n’a rien à voir avec les rhumes ».

Les vaccins prolongent la contagiosité

https://www.covid-factuel.fr/2022/07/01/les-vaccins-anti-covid-prolongent-ils-la-contagiosite/

Conclusion, « Au lieu d’être suspendus, les soignants non vaccinés devraient être promus pour leur meilleure sécurité vis-à-vis des patients, et le message qu’il faudrait délivrer au public serait “Pour protéger les autres, ne vous faites pas vacciner contre le Covid-19 !” »

TRAITEMENTS

« Les autorités sélectionnent les études » sur l’ivermectine : Tess Lawrie

https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/tess-lawrie « Nous avons encore besoin de l’ivermectine »… y compris pour traiter certains effets secondaires des injections anti-covid

STOP au Pass

Inefficace, il est abandonné par Israël, la Grande-Bretagne, et une dizaine de pays européens, quand la France s’obstine à le maintenir dans les structures de soins et imposer la vaccination aux soignants.

Les masques ne sont QUE NUISIBLES !

https://www.aimsib.org/2022/06/30/brulez-vos-masques-ils-ne-sont-que-nuisibles/

https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2022/06/eric-loridan-aimsib-25-juin-2022.pdf

Conférence basée sur des études faites en bloc opératoire, ou lors de l’épidémie de H1N1, et lors du Covid. Conclusion, aucun intérêt ! MAIS, danger pour les soignants (baisse de la saturation en oxygène, maux de tête) et dans la population générale (atteintes dermatologiques, neurologiques, obstétriques, dentaires, élévation du taux de CO2 dans l’air inhalé.)

Et

INJECTIONS

Bilan avantages-risques des injections

Les contaminations et la mortalité sont plus élevées dans les pays les plus vaccinés.

L’injection du vaccin Pfizer chez les tout-petits, étude d’Hélène Banoun — CSI n° 60, 23/06/22

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/24/vaccinons-nos-enfants/

et

https://www.covid-factuel.fr/wp-content/uploads/2022/06/FDA-approuve-6mois.pdf

Conclusion, ni sûr, ni efficace.

EFFETS INDÉSIRABLES

Vacciner les femmes enceintes est une folie absolue

https://lemediaen442.fr/alexandra-henrion-caude-docteur-en-genetique-alerte-sur-le-danger-de-la-4e-dose-pour-les-femmes-enceintes/

« Pfizer n’a pas testé son produit sur les femmes enceintes et n’a même pas fini les tests de phase 3 qui précèdent normalement la mise sur le marché./ Pfizer ne recommande pas la vaccination des femmes enceintes, au contraire de l’OMS, l’ANSM/ Les études sur des anomalies fœtales n’ont pas été faites et la FDA demande une étude à Pfizer pour 2025/

Pfizer reconnaît ne pas connaître les effets sur les femmes enceintes »

L’injection rendra-t-elle les enfants stériles ?



Effondrement des naissances dans les pays les plus vaccinés

https://pgibertie.com/2022/07/03/un-brutal-effondrement-des-naissances-dans-les-pays-les-plus-vacxx/

Augmentation de la mortalité toutes causes

https://nouveau-monde.ca/en-angleterre-la-vaccination-anti-covid-est-suivie-dune-augmentation-de-mortalite-toutes-causes-confondues-au-dela-de-6-mois-apres-linjection/#identifier_9_38711

« Cette tendance s’est aggravée progressivement depuis mai 2021 et reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancers »

Personnalités et politiciens souffrant de graves effets indésirables, voire décédés



ITALIE — Plus de 15 médecins morts en deux mois, chiffre sans précédent

https://www.eventiavversinews.it/corbelli-oltre-15-medici-morti-allimprovviso-negli-ultimi-due-mesi-un-dato-senza-precedenti-in-italia/

Tous vaccinés et non malades, les plus jeunes avaient 33 et 37 ans.

RÉSISTANCES

La dernière vidéo du Pr Raoult



Tchao Professeur, et bonne retraite !

La liberté de conscience au cœur de la résistance à la dictature sanitaire

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/22/pourquoi-la-liberte-de-conscience-est-au-coeur-de-la-resistance-a-la-dictature-sanitaire/

« Cette conscience morale nous rappelle qu’il est de notre devoir de désobéir aux lois injustes, dès lors qu’elles combattent nos droits naturels inaliénables »

L’objection de conscience vaccinale est une affaire essentielle pour l’affirmation de l’Humanité.

À peine innocenté des accusations de Médiapart, l’IHU de Raoult attaqué à nouveau

https://www.francesoir.fr/politique-france/accusations-ihu-raoult

Attaques sur une seule étude, et pour raisons administratives, l’acharnement se poursuit.

La fin de l’hégémonie ? Le Pr Raoult demande la réintégration des soignants suspendus

Un nouveau film « La loi, la liberté » du réalisateur belge Bernard Crutzen

L’International Covid Summit — découpage

https://crowdbunker.com/channel/FY2YHpTT

Le mythe de la contamination épidémique, épisode 5

Avec Pierre Chaillot, de Décoder l’éco

« Dans le premier épisode, nous avons vu qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021 ; dans le deuxième, qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée ; dans le troisième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas non plus eu un “déferlement” de malades. Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dits “grippaux” du passé. Nous vivons une épidémie de “cas” entretenue par les fameux “tests” qui n’ont pas de rapport avec la moindre maladie. Dans le quatrième épisode nous avons vu le moteur même de la fraude : l’utilisation de codes spécifiques par les hôpitaux de façon à produire les “bonnes” statistiques, et dans ce cinquième épisode nous découvrons le socle de l’idéologie sanitaire actuelle qui ne repose sur aucune expérience et est contredite par les statistiques : la contamination. »




L’agonie de l’Occident

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Sergueï Lavrov avait l’habitude de comparer l’Occident à un prédateur blessé. Selon lui, il ne faut pas le provoquer car il serait pris de folie et pourrait tout casser. Il convient plutôt de l’accompagner au cimentière. L’Occident ne l’entend pas ainsi. Washington et Londres mènent une croisade contre Moscou et Pékin. Ils rugissent et sont prêts à tout. Mais que peuvent-ils entreprendre vraiment ?

Comme Rome, l’Empire anglo-saxon s’effondre de par sa propre décadence.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10. « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.
 12. « Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine », 29 mars 2022.
 13. « La propagande de guerre change de forme », 5 avril 2022.
 14. « L’alliance du MI6, de la CIA et des bandéristes », 12 avril 2022.
 15. « La fin de la domination occidentale »,19 avril 2022.
 16. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », 26 avril 2022.
 17. « Washington espère rétablir son hyper-puissance grâce à la guerre en Ukraine », 3 mai 2022.
 18. « Le Canada et les bandéristes », 10 mai 2022.
 19. « Une nouvelle guerre se prépare pour l’après défaite face à la Russie », 24 mai 2022.
 20. « Les programmes militaires secrets ukrainiens », 31 mai 2022.
 21. « Ukraine : quiproquos, méprises et incompréhensions », 7 juin 2022.
 22. « La Pologne et l’Ukraine », 14 juin 2022,
 23. « L’idéologie des bandéristes ukrainiens », 21 juin 2022.
 24. « Le sabordage de la paix en Europe », 28 juin 2022.

Le président Joe Biden et le Premier ministre Boris Johnson lors du sommet du G7 à Elmau (Allemagne).

Les sommets du G7 en Bavière et de l’Otan à Madrid devaient annoncer la punition par l’Occident du Kremlin pour son « opération militaire spéciale en Ukraine ». Mais, si l’image donnée a mis en avant celle de l’unité des Occidentaux, la réalité atteste de leur déconnexion des réalités, de leur perte d’audience dans le monde et en définitive de la fin de leur suprématie.

Alors que les Occidentaux se persuadent que l’enjeu est en Ukraine, le monde le voit affronter le « piège de Thucydide »(([1] Destined For War : Can America and China escape Thucydides’s Trap ?, Graham T. Allison, Houghton Mifflin Harcourt (2017).)). Les relations internationales continueront-elles à s’organiser autour d’eux ou deviendront-elles multipolaires ? Les peuples jusqu’ici soumis s’affranchiront-ils et accéderont-ils à la souveraineté ? Sera-t-il possible de penser autrement qu’en termes de domination globale et de se consacrer au développement de chacun ?

Les Occidentaux ont imaginé un narratif de l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine qui fait l’impasse sur leur propre action depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont oublié leur signature de la Charte de la Sécurité européenne (dite aussi déclaration d’Istanbul de l’OSCE) et la manière dont ils l’ont violée en faisant adhérer un à un presque tous les anciens membres du Pacte de Varsovie et une partie des nouveaux États post-soviétiques. Ils ont oublié la manière dont ils ont changé le gouvernement ukrainien en 2004 et le coup d’État par lequel ils ont placé au pouvoir à Kiev des nationalistes bandéristes en 2014. Ayant fait du passé table rase, ils accusent la Russie de tous les maux. Ils refusent de remettre en question leurs propres actes et considèrent, qu’à l’époque, ils sont passés en force. Pour eux, leurs victoires font le Droit.

Pour préserver ce narratif imaginaire, ils ont déjà fait taire les médias russes chez eux. On a beau se prétendre « démocrates », il vaut mieux censurer les voix discordantes avant de mentir.

Ils abordent donc le conflit ukrainien, sans contradiction, en se convaincant qu’ils ont le devoir de juger seuls, de condamner et de sanctionner la Russie. En faisant chanter de petits États, ils sont parvenus à obtenir un texte de l’Assemblée générale des Nations-unies qui semble leur donner raison. Ils envisagent maintenant de démanteler la Russie comme ils l’ont fait en Yougoslavie et ont tenté de le faire en Iraq, en Libye, en Syrie et au Yémen (stratégie Rumsfeld/Cebrowski).

Pour ce faire, ils ont commencé à isoler la Russie de la Finance et du Commerce mondial. Ils ont coupé son accès au système SWIFT et aux Lloyds, l’empêchant d’acheter et de vendre tout autant que d’assurer son transfert de marchandise. Ils pensaient ainsi provoquer son effondrement économique. De fait, le 27 juin 2022, la Russie s’est avérée incapable d’honorer une dette de 100 millions de dollars et l’agence de notation Mody’s l’a déclarée en défaut de paiement.(([2] « Government of Russia : Missed coupon payment constitutes a default », Moody’s, June 27, 2022.))

Mais cela n’a pas eu l’effet escompté : tout le monde sait que les réserves de la Banque centrale russe regorgent de devises et d’or. Le Kremlin a payé les 100 millions, mais n’a pas pu les transférer en Occident du fait des sanctions occidentales. Il les a placés sur un compte bloqué où ils attendent leurs débiteurs.

Pendant ce temps, le Kremlin qui n’est plus payé par les Occidentaux s’est mis à vendre sa production, notamment ses hydrocarbures, à d’autres acheteurs, particulièrement à la Chine. Les échanges ne pouvant plus être effectués en dollars le sont en d’autres monnaies. Par conséquent, les dollars que leurs clients utilisaient d’habitude refluent vers les États-Unis. Ce processus avait déjà commencé il y a plusieurs années. Mais les sanctions unilatérales occidentales l’ont brutalement accéléré. L’énorme quantité de dollars qui s’accumule aux USA y provoque une hausse des prix massives. La Réserve fédérale fait tout son possible pour la partager avec la zone euro. La hausse des prix se propage à grande vitesse sur tout le continent ouest-européen.

La Banque centrale européenne n’est pas un organisme de développement économique. Sa mission principale est de gérer l’inflation à l’intérieur de l’Union. Constatant qu’elle ne peut absolument pas ralentir la brusque hausse des prix, elle tente de l’utiliser pour diminuer sa dette. Les États membres de l’Union sont donc invités à compenser, par des baisses d’impôts et des allocations, la baisse du pouvoir d’achat de leurs « citoyens ». Mais c’est un cercle sans fin : en aidant leurs citoyens, ils se lient les pieds et les mains à la Banque centrale européenne, ils s’enchaînent un peu plus aux dettes US et s’appauvrissent encore.

Il n’y a pas de remède à cette inflation. C’est la première fois en effet que l’Occident doit éponger les dollars que Washington a imprimé avec insouciance durant des années. La hausse des prix en Occident correspond au coût des dépenses impériales des trente dernières années. C’est aujourd’hui et aujourd’hui seulement que l’Occident paye ses guerres de Yougoslavie, d’Afghanistan, d’Iraq, de Libye, de Syrie et du Yémen.

Jusqu’à présent les États-Unis tuaient tous ceux qui menaçaient la suprématie du dollar. Ils ont pendu le président Saddam Hussein qui la refusait et ont pillé la Banque centrale iraquienne. Ils ont torturé et lynché le guide Mouamar el-Kadhafi qui préparait une nouvelle monnaie panafricaine et ont pillé la Banque centrale libyenne. Les sommes gigantesques amassées par ces États pétroliers ont disparu sans laisser de traces. On a seulement vu des GI’s embarquer des dizaines de milliards de dollars emballés dans de grands sacs-poubelles. En excluant la Russie des échanges en dollar, Washington a lui-même provoqué ce qu’il redoutait tant : le dollar n’est plus la monnaie de référence internationale.

La majorité du reste du monde n’est pas aveugle. Elle a bien compris ce qui se passe et s’est précipitée au Forum économique de Saint-Pétersbourg, puis a tenté de s’inscrire au sommet virtuel des Brics. Elle réalise —un peu tard— que la Russie a lancé le « Partenariat de l’Eurasie élargie », en 2016 et que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, l’avait solennellement annoncé à l’Assemblée générale de l’Onu, en septembre 2018(([3] “Remarks by Sergey Lavrov to the 73rd Session of the United Nations General Assembly”, by Sergey Lavrov, Voltaire Network, 28 September 2018. « Onu : naissance du monde post-occidental », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 octobre 2018.)). Durant quatre ans, quantités de routes et de chemins de fer ont été construits pour intégrer la Russie dans les réseaux des nouvelles « routes de la soie », terrestres et maritimes, imaginés par la Chine. Il a donc été possible de déplacer en quelques mois les flux de marchandise.

Le reflux des dollars et le déplacement des flux de marchandise provoquent une hausse plus marquée encore du prix des énergies. La Russie, qui est l’un des premiers exportateurs d’hydrocarbures au monde, a vu ses revenus augmenter considérablement. Sa monnaie, le rouble, ne s’est jamais aussi bien portée. Pour y faire face, le G7 a fixé un prix plafond du gaz et du pétrole russe. Il a ordonné à la « communauté internationale » de ne pas payer plus cher.

Mais la Russie ne va évidemment pas laisser les Occidentaux fixer les prix de ses produits. Ceux qui ne veulent pas les payer aux prix du marché ne pourront pas les acheter et aucun client n’a l’intention de se priver pour faire plaisir aux Occidentaux.

Le G7 tente d’organiser, au moins au plan intellectuel, sa suprématie(([4] « Communiqué des chefs d’Etat et de gouvernement du G7 d’Elmau », Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). Cela ne fonctionne plus. Le vent a tourné. Les quatre siècles de domination occidentale sont terminés.

En désespoir de cause, le G7 a prit l’engagement de résoudre la crise alimentaire mondiale que sa politique a provoqué. Les pays concernés savent ce que les engagements du G7 veulent dire. Ils attendent toujours le grand plan de développement de l’Afrique et autres miroirs aux alouettes. Ils savent que les Occidentaux ne peuvent pas produire les engrais azotés et qu’ils empêchent la Russie de vendre les leurs. Les aides du G7 sont uniquement des pansements sur des jambes de bois chargés de les faire patienter et de ne pas remettre en question les principes sacrés du libre-échange.

Le sommet de l’Otan à Madrid était une manifestation d’unité et de puissance. Mais ses Etats membres étaient convoqués pour signer ce que Washington et Londres avaient décidé pour eux. Leur unité n’était qu’une forme de servitude dont beaucoup songeaient à s’affranchir.

La seule option possible pour le sauvetage de la domination occidentale, c’est la guerre. Il faut que l’Otan parvienne à détruire militairement la Russie comme jadis Rome avait rasé Carthage. mais c’est trop tard : l’armée russe dispose d’armes bien plus sophistiquées que l’Occident. Elle les a déjà expérimentées depuis 2014 en Syrie. Elle peut à tout instant écraser ses ennemis. Le président Vladimir Poutine a exposé devant ses parlementaires, en 2018, les progrès stupéfiants de son arsenal.(([5] “Vladimir Putin Address to the Russian Federal Assembly” by Vladimir Putin, Voltaire Network, 1 March 2018. « Le nouvel arsenal nucléaire russe rétablit la bipolarité du monde », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 mars 2018.))

Le sommet de l’Otan de Madrid était une belle opération de communication(([6] « Ce qu’il faut retenir du Sommet de l’OTAN 2022 à Madrid », Réseau Voltaire, 29 juin 2022.)). Mais ce n’était que le chant du cygne. Les 32 États membres ont proclamé leur unité avec le désespoir de ceux qui craignent de mourir. Comme si de rien n’était, ils ont d’abord adopté une stratégie pour dominer le monde durant les dix prochaines années, désignant la « croissance » de la Chine comme un sujet de préoccupation(([7] « OTAN 2022 Concept Stratégique », Réseau Voltaire, 29 juin 2022.)). Ce faisant ils ont admis que leur but n’est pas d’assurer leur sécurité, mais bien de dominer le monde. Ils ont alors ouvert le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande et envisagé de s’approcher de la Chine avec, pour commencer, une possible adhésion du Japon.

Le seul incident, rapidement maîtrisé, aura été la pression turque qui a contraint la Finlande et la Suède à condamner le PKK(([8] “Turkiye, Sweden, Finland Memorandum”, Voltaire Network, 28 June 2022.)). Incapables de résister, les États-Unis ont lâché leurs alliés, les mercenaires kurdes en Syrie et leurs leaders à l’étranger.

Sur ce, ils ont décidé de multiplier par 7,5 la Force d’action rapide de l’Otan, en la faisant passer de 40 000 à 300 000 hommes, et de la stationner à la frontière russe. Ce faisant ils ont violé une fois de plus leur propre signature, celle de la Charte de la Sécurité en Europe, en menaçant directement la Russie. En effet, celle-ci n’a pas la possibilité de défendre ses immenses frontières et ne peut assurer sa sécurité qu’en veillant à ce qu’aucune force étrangère n’installe de base militaire à ses frontières (stratégie de la terre brûlée). D’ores et déjà, le Pentagone fait circuler des cartes prospectives du démantèlement de la Russie qu’il espère mettre en œuvre.

L’ancien ambassadeur russe à l’Otan et actuel directeur de Roscosmos, Dmitry Rogozin, leur a répondu en publiant sur son compte Telegram les coordonnées de tir des centres de décisions de l’Otan, salle du sommet de Madrid comprise(([9] « La Russie menace les centres de décision occidentaux », Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). La Russie dispose de lanceurs hypersoniques, pour le moment impossibles à intercepter, qui peuvent porter une charge nucléaire en quelques minutes sur le siège de l’Otan à Bruxelles et sur le Pentagone à Washington. Pour qu’il n’y ait pas de méprise, Sergueï Lavrov a précisé, faisant allusion aux Straussiens, que les décisions martiales de l’Occident n’étaient pas prises par les militaires, mais au département d’État US. C’est lui qui serait la première cible.

La question est donc : les Occidentaux joueront-ils le tout pour le tout. Prendront-ils le risque d’une Troisième Guerre mondiale pourtant déjà perdue, juste pour ne pas mourir seuls ?





La 3ème Guerre Mondiale pour les nuls

[Source : arretsurinfo.ch]

Par Gaius Baltar*

Publié le 18 juin 2022 sur The Saker Blog  sous le titre World War 3 for dummies

Certaines personnes bien informées, dont apparemment le pape, commencent à soupçonner qu’il se passe peut-être plus de choses dans le monde que la simple guerre en Ukraine. Ils disent que la troisième guerre mondiale a déjà commencé et que les choses vont empirer à partir de maintenant. Cela peut être difficile à déterminer lorsque nous participons aux événements en cours et que nous ne bénéficions pas de la perspective historique. Il est peu probable que les gens en 1939 aient réalisé qu’ils assistaient au début d’un conflit mondial majeur, bien que certains aient pu le soupçonner.

La situation mondiale actuelle ressemble à bien des égards à un gigantesque puzzle dont le grand public ne voit qu’une infime partie de l’image complète. La plupart ne se rendent même pas compte qu’il peut y avoir d’autres pièces et ne se posent même pas ces simples questions : Pourquoi tout cela se produit-il et pourquoi cela se produit-il maintenant ?

Les choses sont plus compliquées que la plupart des gens ne le pensent. Ce qu’ils voient, c’est le sorcier maléfique Vladimir Saruman Poutine envahissant l’innocente Ukraine avec son armée d’orques, sans aucune raison. C’est une vision pour le moins simpliste, car rien n’arrive sans raison. Mettons les choses en perspective et voyons ce qui se passe réellement, et pourquoi le monde devient fou sous nos yeux. Voyons ce qu’est la troisième guerre mondiale.

La cocotte-minute

L’Occident (que nous pouvons définir ici comme les États-Unis, l’UE et quelques autres) maintient la pression sur le monde entier depuis des décennies. Cela ne s’applique pas seulement aux pays extérieurs à l’Occident, mais aussi aux pays occidentaux qui s’écartent des diktats des dirigeants de l’Occident. Cette pression a fait l’objet de nombreux débats et a été attribuée à toutes sortes de motifs, dont le néocolonialisme, l’hégémonie financière forcée, etc. Ce qui est intéressant, en particulier au cours des 20 dernières années, c’est de savoir quels pays ont subi des pressions et ce qu’ils n’ont pas en commun.

Parmi les pays soumis à des pressions, on trouve la Russie, la Chine, Cuba, le Venezuela, la Libye, la Syrie, la Serbie, la Thaïlande et l’Iran, pour n’en citer que quelques-uns. D’autres pays se sont ajoutés récemment, notamment l’Inde et la Hongrie. Pour comprendre pourquoi ils ont été mis sous pression, nous devons trouver ce qu’ils ont en commun. Ce n’est pas facile, car ils sont extrêmement différents à bien des égards. Il y a des démocraties et des non-démocraties, des gouvernements conservateurs et communistes, des pays chrétiens, musulmans et bouddhistes, etc. Pourtant, nombre d’entre eux sont très clairement alliés. On peut se demander pourquoi des pays conservateurs et religieux comme la Russie ou l’Iran s’allieraient avec les communistes sans Dieu de Cuba et du Venezuela.

Ce que tous ces pays ont en commun, c’est leur désir de gérer leurs propres affaires, d’être des pays indépendants. Cette situation est impardonnable aux yeux de l’Occident et doit être combattue par tous les moyens nécessaires, y compris les sanctions économiques, les révolutions de couleur et l’agression militaire pure et simple.

L’Occident et son bras militaire, l’OTAN, ont entouré la Russie de pays hostiles et de bases militaires, armé et manipulé l’Ukraine pour l’utiliser comme un marteau contre elle, et employé des sanctions et des menaces. La même chose s’est produite et se produit encore en Asie, où la Chine est encerclée par tous les moyens disponibles. Il en va de même pour tous les indépendants mentionnés ci-dessus, dans une certaine mesure. Au cours des dix dernières années environ, la pression s’est accrue massivement sur les pays indépendants et elle a presque atteint son paroxysme l’année précédant l’invasion russe de l’Ukraine.

Au cours de l’année qui a précédé la guerre en Ukraine, les États-Unis ont envoyé leurs diplomates dans le monde entier pour faire monter la pression. Ils ressemblaient à un cirque itinérant ou à un groupe de rock en tournée, mais au lieu d’un divertissement, ils délivraient des menaces : achetez ceci chez nous et faites ce que nous vous disons ou il y aura des conséquences. L’urgence était absolue et palpable, mais la guerre en Ukraine est arrivée et la pression est passée au cran maximal. Au cours du premier mois de la guerre, l’ensemble du corps diplomatique occidental s’est employé à proférer des menaces contre le « reste du monde » afin d’isoler la Russie. Cela n’a pas fonctionné, ce qui a provoqué la panique dans les cercles politiques et diplomatiques aux États-Unis et en Europe.

Toutes ces pressions exercées au fil des ans, ainsi que la peur et la panique qui ont suivi l’échec de ces mesures, sont clairement liées aux événements en Ukraine. Ils font partie du même « syndrome » et ont la même cause.

La dimension de la dette

Les explications de ce qui se passe sont nombreuses et la plus courante est la lutte entre deux avenirs possibles : un monde multipolaire où il existe plusieurs centres de pouvoir dans le monde, et un monde unipolaire où l’Occident gouverne le monde. C’est correct dans une certaine mesure, mais il y a une autre raison qui explique pourquoi cela se passe maintenant et toute l’urgence et la panique en Occident.

[Ndlr : la question de la dette est également traitée dans l’article :
Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »]

Récemment, le gourou de la technologie néo-zélandais Kim Dotcom a tweeté un fil sur la situation de la dette aux États-Unis. Selon lui, toutes les dettes et les engagements non financés des États-Unis dépassent la valeur totale du pays, y compris les terres. Cette situation n’est pas propre aux États-Unis. La plupart des pays occidentaux ont une dette qui ne peut être remboursée qu’en vendant le pays entier et tout ce qu’il contient. En outre, la plupart des pays non occidentaux croulent sous les dettes libellées en dollars et sont pratiquement détenus par les mêmes financiers qui possèdent l’Occident.

Au cours des dernières décennies, l’économie des États-Unis et de l’Europe a été falsifiée à un niveau difficile à croire. Nous, Occidentaux, avons vécu bien au-delà de nos moyens et nos monnaies ont été massivement surévaluées. Nous avons pu le faire grâce à deux mécanismes:

  • Le premier est le statut de réserve du dollar et le statut de semi-réserve de l’euro qui ont permis à l’Occident d’exporter de la monnaie virtuelle et de recevoir des biens en retour. Cela a créé un énorme pouvoir financier pour l’Occident et lui a permis de fonctionner comme un parasite de l’économie mondiale. Nous avons reçu beaucoup de biens gratuitement, c’est le moins qu’on puisse dire.
  • Le deuxième mécanisme de falsification est l’augmentation de la dette à un niveau tel que nous avons essentiellement mis en gage tout ce que nous possédons, y compris nos maisons et nos terres, pour maintenir notre niveau de vie. Nous ne possédons plus rien maintenant que la dette a été soustraite. La dette est depuis longtemps devenue inutilisable – bien au-delà de notre capacité à payer les intérêts – ce qui explique pourquoi les taux d’intérêt en Occident sont proches de zéro. Toute augmentation rendrait la dette insupportable et nous serions tous officiellement en faillite, du jour au lendemain.

En plus de tout cela, la falsification a créé des monnaies artificiellement fortes en Occident, ce qui a augmenté leur pouvoir d’achat pour les biens dont le prix est fixé dans des monnaies non occidentales. Ces mécanismes ont également permis à l’Occident de gérer des économies de services hypertrophiées et dysfonctionnelles où les inefficacités dépassent l’entendement. Nous avons dans nos économies des grands groupes de personnes qui non seulement ne créent aucune valeur, mais en détruisent systématiquement. Ce qui maintient le niveau de vie de l’Occident aujourd’hui est une petite minorité de personnes productives, une augmentation constante de la dette et le parasitisme du reste du monde.

Les personnes qui possèdent toutes ces dettes possèdent en fait tout ce que nous pensons posséder. En Occident, nous ne possédons rien à ce stade, nous croyons seulement posséder. Mais qui sont nos véritables propriétaires ? Nous savons plus ou moins qui ils sont, car ils se réunissent chaque année au Forum économique mondial de Davos avec les élites politiques occidentales, dont ils sont également les propriétaires.

Il est clair que nos propriétaires sont de plus en plus inquiets, et que leurs inquiétudes augmentent à la mesure de la pression accrue exercée par l’Occident sur le reste du monde, en particulier sur les Indépendants. Lors de la dernière réunion de Davos, l’ambiance était à la fois sombre et paniquée, un peu comme la panique parmi les élites politiques occidentales lorsque l’isolement de la Russie a échoué.

Ce qui est sur le point de se produire

La panique de nos propriétaires et de leurs politiciens est compréhensible car nous sommes arrivés au bout du rouleau. Nous ne pouvons plus maintenir notre niveau de vie par l’augmentation de la dette et le parasitisme. La dette va au-delà de ce que nous possédons en garantie et nos monnaies sont sur le point de perdre toute valeur. Nous ne serons plus en mesure d’obtenir des choses gratuites du reste du monde, ni de rembourser notre dette, et encore moins de payer des intérêts sur celle-ci. L’Occident tout entier est sur le point de faire faillite et notre niveau de vie est sur le point de baisser d’un pourcentage massif. C’est ce qui a fait paniquer nos propriétaires, qui ne voient que deux scénarios :

  • Dans le premier scénario, la plupart des pays occidentaux, et tout ce qu’ils contiennent, se déclarent en faillite et effacent la dette par un diktat, ce que les États souverains sont capables de faire. Cela effacerait également la richesse et le pouvoir politique de nos propriétaires.
  • Dans le second scénario, nos propriétaires saisissent la garantie pendant la faillite. La garantie, c’est nous et tout ce que nous possédons.

Il ne faut pas être un génie pour comprendre quel scénario a été choisi. Le plan pour le second scénario est prêt et est mis en œuvre en ce moment même. Il s’appelle « Le Grand Reset » et a été élaboré par les personnes qui se cachent derrière le Forum économique mondial. Ce plan n’est pas un secret et peut être examiné dans une certaine mesure sur le site Web du WEF.

Le Grand Reset est un mécanisme de saisie de toutes les garanties de la dette, ce qui inclut vos actifs, les actifs de votre ville ou municipalité, les actifs de votre État et la plupart des actifs des entreprises qui ne sont pas déjà détenus par leurs propriétaires.

Ce mécanisme de saisie des actifs a plusieurs composantes, mais les plus importantes sont les quatre suivantes :

  • Abolition de la souveraineté : Un pays souverain (indépendant) est un pays dangereux car il peut choisir de faire défaut sur sa dette. La diminution de la souveraineté a été une priorité pour nos propriétaires et différents schémas ont été tentés comme le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement et le partenariat transpacifique. Le projet le plus abouti est sans aucun doute l’Union européenne elle-même.
  • Ajustement de l’économie : L’économie occidentale (et en fait l’économie mondiale) doit être ajustée à la baisse, d’un pourcentage très important. Ce réglage est nécessaire parce que l’économie occidentale est massivement falsifiée aujourd’hui et doit être ramenée à son niveau réel, qui pourrait être de la moitié de ce qu’il est maintenant, ou plus. Le ralentissement de l’économie a également pour but d’éviter un effondrement soudain qui provoquerait une agitation sociale massive, ce qui constituerait une menace pour nos propriétaires. Un démantèlement contrôlé est donc préférable à un effondrement incontrôlé. Ce démantèlement contrôlé a déjà eu lieu et se poursuit depuis un certain temps. On peut citer de nombreux exemples de ce démantèlement, notamment la politique énergétique de l’UE et des États-Unis, conçue pour saboter l’économie occidentale, et les tentatives évidentes de destruction de la demande pendant et après l’épidémie, y compris les problèmes logistiques assez bizarres qui sont soudainement sortis de nulle part.
  • Récolte d’actifs (vous ne posséderez rien et serez « heureux ») : Tous les actifs qui peuvent être considérés comme des garanties de notre dette privée et collective/publique seront saisis. Il s’agit d’un objectif clairement énoncé du Grand Reset, mais la manière dont elle sera mise en œuvre est moins claire. Le contrôle total des gouvernements occidentaux (et même de tous les gouvernements) semble être nécessaire à cette fin. Cette condition préalable est plus proche que l’on pourrait le penser, car la plupart des gouvernements occidentaux semblent être redevables à Davos à ce stade. Le processus sera vendu comme une restructuration sociale nécessaire en raison d’une crise économique et du réchauffement climatique et entraînera une baisse massive du niveau de vie des gens ordinaires, mais pas des élites.
  • Oppression : Un grand nombre de personnes n’apprécieront pas cette situation et un soulèvement est une réponse probable, même si le démantèlement se fait progressivement. Pour éviter que cela ne se produise, un mécanisme de contrôle social est mis en place, qui effacera la liberté personnelle, la liberté d’expression et la vie privée. Il créera également une dépendance absolue de l’individu à l’égard de l’État. Cela doit être fait avant que le démantèlement économique puisse être achevé, sinon il y aura une révolution. Ce mécanisme est déjà mis en œuvre avec enthousiasme en Occident, comme toute personne ayant des yeux et des oreilles peut le constater.

La Russie, la Chine et les autres pays indépendants

Quel est le rôle de la Russie et de la Chine, et de la guerre en Ukraine, dans tout cela ? Pourquoi toute la pression exercée par l’Occident au fil des ans et pourquoi cette panique aujourd’hui ? La pression exercée sur les pays indépendants, en particulier la Russie et la Chine, s’explique en partie par le fait qu’ils ont résisté à l’hégémonie occidentale. C’est suffisant pour figurer sur la liste des vilains de l’Occident. Mais pourquoi cette pression accrue ces dernières années ?

La raison en est que la Russie et la Chine ne peuvent pas être assujetties par la faillite et leurs actifs récoltés. Elles n’ont pas beaucoup de dettes en devises occidentales, ce qui signifie que les personnes qui possèdent l’Occident par la dette ne possèdent pas la Russie et la Chine (comme elles possèdent l’Occident et le « tiers monde » endetté) et ne peuvent pas les acquérir par la dette. La seule façon de les acquérir est de changer de régime. Leurs gouvernements doivent être affaiblis par tous les moyens, y compris par des sanctions économiques et des moyens militaires si nécessaire – d’où l’utilisation de l’Ukraine comme bélier pour la Russie et de Taïwan pour la Chine.

Subjuguer la Russie et la Chine est une question existentielle pour nos propriétaires de Davos, car s’ils font tomber l’économie occidentale, tout le reste doit tomber aussi. Si l’économie occidentale s’effondre et qu’un grand bloc économique ne participe pas à cette chute, ce sera un désastre pour l’Occident. Le nouveau bloc acquerra un pouvoir économique massif, voire une sorte d’hégémonie unipolaire, tandis que l’Occident sombrera dans un âge sombre féodal et deviendra insignifiant. Par conséquent, le monde entier doit s’effondrer pour que le Grand Reset fonctionne. La Russie et la Chine doivent être subjuguées par tous les moyens, ainsi que l’Inde et d’autres nations têtues.

C’est ce qui a alimenté la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant et qui alimentera la poursuite de la troisième guerre mondiale. Les élites propriétaires occidentales font la guerre pour conserver leur richesse et leur pouvoir. Tous ceux qui résistent doivent être subjugués afin qu’ils puissent suivre l’Occident dans le grand âge sombre planifié du Grand Reset.

La raison de la panique actuelle des élites occidentales est que le projet ukrainien ne se déroule pas comme prévu. Au lieu que la Russie soit saignée sur le champ de bataille, c’est l’Ukraine et l’Occident qui saignent. Au lieu que l’économie russe s’effondre et que Poutine soit remplacé par un dirigeant compatible avec Davos, c’est l’économie de l’Occident qui s’effondre. Au lieu que la Russie soit isolée, c’est l’Occident qui l’est de plus en plus. Rien ne marche comme prévu, et pour couronner le tout, l’Europe a donné aux Russes les moyens et le motif de détruire l’économie européenne en fermant partiellement son industrie. Sans ressources russes, il n’y a pas d’industrie européenne, et sans industrie, il n’y a pas d’impôts pour payer les allocations de chômage, les retraites, tous les réfugiés, et à peu près tout ce qui maintient les sociétés européennes ensemble. Les Russes ont maintenant la capacité d’organiser un crash incontrôlé en Europe, ce qui n’est pas ce que Davos a prévu. Un crash incontrôlé pourrait voir les têtes de Davos rouler, littéralement, et cela provoque la peur et la panique dans les cercles d’élite. La seule solution pour eux est de poursuivre la troisième guerre mondiale et d’espérer que tout ira bien.

Que faire ?

Le Grand Reset de l’économie mondiale est la cause directe de la troisième guerre mondiale, en supposant que c’est ce qui se passera. Que peut-on faire à ce sujet ? De l’intérieur de l’Occident, on ne peut pas faire grand-chose. Le seul moyen est d’éliminer Davos de l’équation, mais cela n’arrivera probablement pas pour deux raisons : La première est que les grands resetteurs de Davos sont trop imbriqués dans l’économie et la politique occidentales. Davos est comme une pieuvre avec ses bras et ses ventouses à l’intérieur des cercles d’élite, des médias et du gouvernement de chaque pays. Ils sont trop bien implantés pour être facilement éliminés. La deuxième raison est que la population occidentale est trop ignorante et soumise à un lavage de cerveau. Le niveau de leur lavage de cerveau est tel qu’une grande partie d’entre eux veulent en fait devenir pauvres, bien qu’ils utilisent le mot « vert » pour « pauvre » parce que cela sonne mieux. Il y a cependant quelques indications qu’il pourrait y avoir des divisions au sein des élites occidentales. Certaines d’entre elles, en particulier aux États-Unis, pourraient résister au Grand Reset conçu principalement par l’Europe, mais il reste à voir si cette opposition est réelle ou efficace.

Cependant, en dehors de l’Occident, certaines mesures peuvent être prises et doivent être prises. Certaines de ces mesures sont drastiques et d’autres sont en cours de réalisation en ce moment même. Parmi ces mesures, on peut citer les suivantes :

  • Les Indépendants, menés par la Russie, la Chine et l’Inde, doivent créer un bloc pour s’isoler de l’Occident radioactif. Cet isolement ne doit pas seulement être économique, mais aussi politique et social. Leurs systèmes économiques doivent être séparés de l’Occident et rendus autonomes. Leurs cultures et leur histoire doivent être défendues contre les influences et le révisionnisme occidentaux. Ce processus semble être en cours.
  • Les Indépendants doivent immédiatement interdire toutes les institutions et ONG parrainées par l’Occident dans leurs pays, qu’elles soient parrainées par des États ou des individus occidentaux. En outre, ils doivent interdire tous les médias bénéficiant d’un parrainage occidental et priver chaque école et université du parrainage et de l’influence de l’Occident.
  • Ils doivent quitter toutes les institutions internationales jusqu’aux Nations unies, voire même les Nations unies, car tous les organismes internationaux sont contrôlés par l’Occident. Ils doivent alors les remplacer par de nouvelles institutions au sein de leur bloc.
  • Ils doivent, à un moment donné, déclarer les monnaies dollar et euro non grata. Cela signifie qu’ils doivent déclarer le défaut de paiement de toutes les dettes libellées dans ces monnaies, mais pas des autres dettes. Cela viendra très probablement à un stade ultérieur, mais c’est inévitable.

Cela créera une situation dans laquelle l’Occident sombrera dans les ténèbres sans entraîner les autres dans sa chute, si nous parvenons à échapper au feu nucléaire.

Gaius Baltar

*Gaius Baltar est un personnage fictif de la série télévisée Battlestar Galactica, interprété par l’acteur James Callis. Wikipédia []

Source: The Saker Blog

Traduit par versouvaton.wordpress.com




Que nous a appris l’Angleterre sur la crise covid et les vaccins ?

Par le Dr Gérard Delépine

L’Angleterre est la championne européenne des injections anti-covid. C’est aussi un pays beaucoup plus transparent que le nôtre dans lequel les données sanitaires brutes sont publiées sur internet par l’Office National des Statistiques. Chacun peut ainsi les analyser permettant d’apprécier les effets des pseudo vaccins avec le plus long recul européen connu.

Les données officielles du gouvernement britannique montrent qu’après six mois la vaccination anti-covid augmente le risque de décès par covid 19 et hors covid.(([1] New UK Gov. report confirms COVID Vaccination significantly increases the risk of Death and kills hundreds of thousands after five monthsBY THE EXPOSÉ ON JUNE 2, 2022
https://expose-news.com/2022/06/02/uk-gov-confirms-covid-vaccination-kills-thousands-after-5-months/))

Rappel de la politique vaccinale anti-covid anglaise

La première injection de Covid-19 a été administrée en Angleterre le 8 décembre 2020. La campagne d’injection a ciblé en priorité les personnes les plus âgées (>80 ans) puis très rapidement les autres groupes par âge décroissant.

La flambée d’épidémie et de mortalité post vaccinale

Les injections ont été immédiatement suivies par une augmentation franche des contaminations et de la mortalité covid pendant 6 à 8 semaines réalisant une véritable « hécatombe post vaccinale » semblable à celle observée dans tous les autres pays(([2] https://michelledastier.com/hecatombe-post-vaccinale-dans-le-monde-dr-gerard-delepine/)) qui ont injecté rapidement leurs populations.

Les données officielles du gouvernement britannique montrent que le nombre de nouveaux cas a alors considérablement augmenté.

Les chiffres et la courbe publiés par l’OMS montrent que la mortalité a également fortement augmenté après les injections, les mois de janvier et février 2021 battant les records mensuels du moment et totalisant à eux deux autant de décès covid que les dix mois d’épidémie d’avant les vaccins.

L’hécatombe post vaccinale a été suivie pendant plusieurs mois par une accalmie observée en Europe en même temps dans les pays vaccinés comme dans les pays non injectés

Le surrisque des vaccinés d’attraper la maladie, d’être hospitalisés et de mourir de covid

Six mois après le début des injections, partir de mai 2021, les doubles vaccinés ont progressivement souffert d’un surrisque d’attraper le Covid et cette augmentation de risque s’est confirmé au fil des mois atteignant au total 100 % à 200 % en mars 2022.

Cette augmentation de risque de contracter la maladie des vaccinés s’est traduite par l’envolée du nombre total de cas en Grande-Bretagne alors qu’elle n’a pas été observée au Nigéria ni à Madagascar qui ont préféré les traitements précoces aux vaccins.

La différence est d’autant plus démonstrative que le nombre de cas dépend peu de l’âge et très peu du climat (ainsi que le prouve la comparaison de l’Afrique et de l’Amérique du Sud).

Au bout de quelques mois, les Anglais vaccinés ont été hospitalisés plus que les non-vaccinés pour covid sévère :

Et aussi davantage de risques de mourir de covid :

Au total, en juillet 2022 la stratégie tout vaccin de la Grande-Bretagne a abouti à une mortalité cumulée soixante fois plus élevée qu’au Nigéria (20 fois plus élevée après correction selon la population à risque).

La vaccination augmente-t-elle la mortalité globale ?

Depuis mai 2021, les Anglais vaccinés ont commencé à souffrir d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues. Cette tendance s’est aggravée progressivement.

Elle est d’abord apparue chez les Anglais, les plus âgés qui ont reçu les injections de Covid-19 en premier (dès décembre 2020). Ainsi en mai 2021, les vaccinés de 70-79, 80-89 et les 90 ans et plus avaient un taux de mortalité plus élevé que les non-vaccinés du même âge.

Le graphique suivant montre les taux de mortalité standardisés selon l’âge pour 100 000 années-personnes par statut vaccinal et groupe d’âge pour le mois de mai 2021

En juin 2021 les 60-69 ans, vaccinés un mois plus tard, rejoignaient le groupe à mortalité le plus élevé :

Et en juillet celui des 50-59 ans rejoignait le club du taux de mortalité le plus élevé :

Ces données indiquent que les injections de Covid-19 prennent environ 5 mois pour augmenter la mortalité des vaccinés toutes causes confondues

Les plus récentes publications de l’ONS (juin 2022) confirment qu’en décembre 2021 et janvier 2022 la mortalité toutes causes confondues des vaccinés est nettement supérieure à celle des non-vaccinés à l’exception de ceux qui ont reçu 3 injections, mais dont le recul beaucoup plus faible ne permet pas une comparaison significative.

Cette augmentation de la mortalité hors covid des vaccinés n’a pas de cause établie avec certitude pour l’instant, mais reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse globale d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancer.

Cette augmentation de la mortalité des vaccinés est d’autant plus inquiétante qu’elle a aussi été constatée dans de nombreux autres pays : en France (+38 %)(([3] https://www.zinfos974.com/Mortalite-38-par-rapport-a-2019-la-plus-forte-augmentation-de-France_a184422.html)), aux USA(([4] https://resistance-mondiale.com/un-rapport-de-la-fda-revele-que-la-mortalite-toutes-causes-confondues-est-plus-elevee-chez-les-vaccines))(([5] https://www.epochtimes.fr/pourquoi-le-nombre-de-deces-a-t-il-augmente-de-40-aux-etats-unis-par-rapport-a-lannee-derniere-1932664.html))(([6] Il y a eu une augmentation inattendue de 40 % des « décès toutes causes » en 2021
https://www.kusi.com/there-was-an-unexpected-40-increase-in-all-cause-deaths-in-2021/)) en Allemagne(([7] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/11/22/des-medecins-allemands-confirment-a-nouveau-la-correlation-entre-vaccin-et-surmortalite/))…

Cette surmortalité des vaccinés, tant covid que non covid, apparaissant quelques mois après les injections nécessite en urgence des analyses approfondies et, en attendant un moratoire sur la pseudo vaccination Covid. La négation de ce paradoxe constitue, non pas une erreur, mais une faute de nos agences et de nos dirigeants et prépare un scandale bien plus grave que celui du médiator.





Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »

[Source : ns2017]

[Sur la banderolle de l’illustration :
« Plus nous nous conformons, plus la situation s’aggrave ».]

[Ndlr : le docteur Coleman est-il particulièrement pessimiste ? Ou simplement réaliste ?]

Par Dr Vernon Coleman

En avril 2022, j’ai réalisé une vidéo dans laquelle je prédisais qu’il nous restait huit mois de liberté.

Je maintiens cette prévision.

Il nous reste maintenant six mois, ce qui nous amène à Noël 2022.

Je ne suis pas en train de suggérer que nous allons tous mourir d’ici Noël.

Ce que je suggère (et c’est d’une certaine manière plus effrayant), c’est que les choses vont maintenant si vite que si nous ne nous levons pas et ne nous défendons pas, nous serons trop loin sur la route vers une existence construite autour des principes du crédit social ; trop loin pour arrêter la progression vers la Grande Réinitialisation.

Partout où vous regardez, il y a des preuves qui montrent à quelle vitesse les conspirateurs progressent.

[Voir aussi :
Le revenu de base universel et les six autres théories qualifiées de « conspirations délirantes » jusqu’à ce que l’an 2020 arrive
et les articles du site relatifs à l’agenda 2030 de l’ONU,
au Great Reset (ou Réinitialisation),
à Klaus Schwab,
à Davos, etc.]

Tout d’abord, regardez l’économie mondiale.

Nous nous dirigeons tous non pas vers une simple récession mais vers une profonde et longue dépression qui rivalisera avec tout ce qui s’est passé dans les années 30.

[Voir aussi :
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Prévisions 2022 – Un feu de poubelle à la frontière d’un âge sombre
Selon Bill Holter, l’effondrement économique est imminent
Derrière la collapsologie (ou étude de l’effondrement des civilisation)
Fit for 55 – Le Pacte vert européen et l’effondrement industriel de l’Europe
La guerre psychologique derrière l’effondrement économique
Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?]

La Barbade, le Liban et le Sri Lanka ont tous fait faillite. Tout comme, bien sûr, l’Argentine. La corruption gouvernementale (dont profitent les politiciens et les bureaucrates) en est largement responsable. Il suffit de regarder la corruption au Royaume-Uni, par exemple.

La situation est si mauvaise au Sri Lanka (longtemps indépendant pour l’approvisionnement en nourriture) que les agriculteurs n’ont plus les moyens d’acheter des semences. Le pays est en train de mendier de la nourriture.

En 2020, la dette mondiale était de 220 000 milliards de dollars. Elle est désormais de 300 000 milliards de dollars, soit trois fois et demie le PIB mondial.

[Note de Joseph : au début des années 1980, alors que j’étais jeune étudiant, la question de la dette était déjà présente et je trouvais bizarre que tous les pays du monde se trouvent (déjà à l’époque) endettés. Auprès de qui ? me disais-je. J’ignorais alors tout du système des banques centrales et surtout de ceux qui les avaient créées et sur ceux qui depuis lors les contrôlent d’une manière ou d’une d’autre.]

Partout, les gouvernements vont devoir augmenter les taux d’intérêt pour tenter de contenir l’inflation. Et lorsqu’ils le feront, le coût du service de toute cette dette entraînera la faillite de millions de personnes, détruira des milliers d’entreprises et mettra les nations en péril. Aucun pays sur terre n’est à l’abri. Le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement. Les services devront être réduits. Les retraites et autres paiements devront être interrompus.

Les dépenses de santé et d’éducation seront réduites alors que de plus en plus d’argent sera consacré à l’achat de bombes pour la guerre en Ukraine. Le coût de la reconstruction de l’Ukraine sera probablement proche de mille milliards de dollars. On attendra des contribuables qu’ils trouvent l’argent – qui sera sans doute en grande partie volé. Et, comme je l’ai prédit il y a plusieurs semaines, les gouvernements occidentaux se préparent à la guerre avec la Russie. L’OTAN se prépare à la guerre. Et le chef des forces armées britanniques dit que nous devons être prêts pour la guerre. Les seules personnes qui y gagneront seront les entreprises d’armement.

Partout où vous regardez, c’est le chaos économique.

En Chine, il est question de maintenir les politiques absurdes de zéro covide pendant cinq ans, tout en renforçant les règles de crédit social. Les tests de masse vont se poursuivre et les restrictions de voyage vont se durcir pour ceux dont le crédit social est faible.

Cela a été délibérément créé. Mais c’est toujours le chaos. Le Pakistan et l’Argentine ont emprunté d’énormes sommes d’argent au Fonds monétaire international. Ni l’un ni l’autre ne rembourseront jamais leurs dettes. Le FMI détient d’énormes dettes et contrôle effectivement de nombreux pays – en route vers un rôle dans le nouveau gouvernement mondial.

Les mêmes choses se produisent partout dans le monde. Est-ce une coïncidence ? Bien sûr que non. C’est délibéré.

Ce que personne ne mentionne, c’est que lorsque les économies s’effondrent, le nombre de personnes qui meurent augmente toujours. Les gens n’ont pas les moyens de se nourrir correctement, ni de se chauffer. Les entrepreneurs de pompes funèbres et les fleuristes sont les seules entreprises qui peuvent s’attendre à une période de prospérité.

Les conseils locaux se dirigent vers la faillite. Les services vont être supprimés – ou réduits pour protéger les pensions massives versées aux anciens directeurs généraux et autres employés surpayés. Votre bibliothèque locale pourrait fermer. Les piscines et les centres de loisirs vont être supprimés. Combien de temps les collectes de déchets continueront-elles ? Combien de temps les écoles resteront-elles ouvertes ? Des emplois devront être supprimés.

L’effondrement du marché boursier menace les retraites partout. Les marchés boursiers sont déjà à peu près au niveau où ils étaient dans les années 1990. Si les marchés s’effondrent encore davantage, la valeur des pensions chutera également. Très peu de gens sont conscients de la précarité de leur avenir.

L’envolée des prix des denrées alimentaires, du carburant et du chauffage entraînera de plus en plus de grèves. Les médecins veulent une augmentation de 30 %. Une grève ou une augmentation de salaire massive détruira ce qui reste du NHS [Ndlr : le Système de Santé au Royaume-Uni] en faillite.

Les soins de santé ne sont plus disponibles au Royaume-Uni.

Avant même que l’on parle de grève, les médecins démissionnaient en masse dans la cinquantaine. Pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux réglementations et à la paperasserie introduites par le gouvernement et le General Medical Council. Le système de revalidation détesté du GMC est une véritable folie. Les médecins passent tellement de temps à remplir des formulaires qu’il leur reste peu ou pas de temps pour les patients. Ils ne trouvent aucune joie dans leur travail.

Les dentistes prennent également une retraite anticipée à cause de la paperasserie. Les dentistes travaillent toute la journée à arracher et à soigner des dents, puis doivent régulièrement passer deux ou trois heures de plus à remplir des formulaires pour satisfaire les bureaucrates.

Pendant ce temps, le Royaume-Uni est à la dérive, sans gouvernement, et tout s’écroule.

Quelqu’un nierait-il que nos systèmes de transport sont un désastre ?

Les libéraux du millénaire parlent constamment de la semaine de quatre jours et de l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais il faut que quelqu’un soit prêt à travailler si l’on veut faire fonctionner le pays. Et la plupart des moins de 40 ans n’ont aucune idée de la distance qui nous sépare du bord de la falaise. Il y a près de 1,5 million d’emplois vacants au Royaume-Uni. Et plus de cinq millions de personnes qui vivent d’allocations que le pays ne peut se permettre.

Partout, les exploitations agricoles sont aux prises avec de nouvelles réglementations. Les jeunes ne veulent pas travailler dans les fermes car le travail est trop dur. Au Royaume-Uni, l’âge moyen des agriculteurs est de 59 ans. Le fermier moyen a gagné 15 000 £ l’an dernier. Ils auraient été mieux avec des allocations. Ces dernières années, quatre millions d’exploitations agricoles européennes ont fermé leurs portes, encouragées par les réglementations européennes visant à détruire l’agriculture et à faire place aux aliments de laboratoire.

Il n’est pas surprenant que les pénuries alimentaires arrivent très vite. Au sein de l’UE, on parle déjà de rationnement alimentaire. Le rationnement de la nourriture et du carburant est inévitable. Et ils seront contrôlés par une application. L’approvisionnement en électricité sera contrôlé par les compteurs intelligents que tant d’idiots ont chez eux.

L’argent liquide est diabolisé et de nombreux magasins refusent désormais de l’accepter. Les citoyens sont obligés de tout faire via une application. Les écoles introduisent des systèmes de points de crédit social pour contrôler les étudiants. Nous ne sommes qu’à quelques mois d’une société qui sera tout aussi oppressive que celle de la Chine.

Et les mensonges des médias et la suppression de la vérité continuent.

Cela fait maintenant deux ans et demi que je suis banni de tous les médias grand public. Comme je l’ai expliqué l’autre jour, j’ai même été réduit au silence lorsque j’ai essayé d’apparaître sur une radio Internet. J’ai un site web. Mais combien de temps avant qu’il ne soit retiré ?

Je ne peux rien voir de tout cela parce qu’il m’est interdit d’accéder à tous les médias sociaux, mais j’entends dire que les médias sociaux sont désormais remplis de fausses nouvelles (contrôlées par les gouvernements et les services secrets), de discours de haine (mis en place par les gouvernements et les services secrets), d’extrémisme (mis en place par les gouvernements et les services secrets), de trolls (organisés par les gouvernements et les services secrets) et d’intimidation (gérés par les gouvernements et les services secrets. Les grands moteurs de recherche et les sites Internet appartiennent aux conspirateurs tout autant que les médias grand public.

Trop de gens acceptent tout cela sans un murmure.

Le silence collectif causera notre perte.

Ils nous éliminent un par un.

J’estime qu’il nous reste six mois de liberté à moins que nous ne menions cette guerre avec plus de détermination.

Et si vous pensez que j’exagère, regardez les deux dernières années. J’ai prédit tout ce qui s’est passé. Mes anciennes vidéos sont encore disponibles (pour le moment) sur ce site.

Regardez quelques-unes de ces vidéos et vous comprendrez vite pourquoi je suis le médecin le plus banni au monde.

La vérité est la seule chose que les conspirateurs craignent. Pour eux, la vérité est aussi mortelle que le soleil et l’ail pour les vampires.

https://expose-news.com/2022/07/02/we-have-six-months-of-freedom-left/




PCB : À partir de l’histoire des élections papales, des hérésies et du schisme

Par Patriarcat Catholique Byzantin



La forme d’élection du Pape a varié au cours de l’histoire

1) Le droit de désignation :

Le Pape vivant désignait son successeur. Un exemple est l’apôtre Pierre, qui a ordonné ses successeurs Clément, Linus et Cletus comme évêques de Rome. Cette pratique a été rétablie par le pape Symmaque en 499. La désignation a été pratiquée lors de l’élection de Félix IV (526-530), Boniface II (530-532), Vigilius (537-555).

2) Le Pape était élu par le clergé et le peuple :

Dans sa Lettre à Antonianus, saint Cyprien écrit à propos du pape Cornelius : « Il fut élu pape par le témoignage de la plupart des membres du clergé, par le vote du peuple, avec le consentement des prêtres âgés et des hommes de bien. » Toute la communauté chrétienne participait donc à l’élection. Ce fut la pratique dominante au cours des trois premiers siècles.

3) Le pape était choisi par la famille Théophylacte :

La papauté fut laissée entièrement à la merci du patricien romain Marozia. Jean X (914-928), Léon VI (928), Étienne VII (928-931) et Jean XI (931-935), qui était le propre fils de Marozia, lui doivent leur élection. Son second fils, Albéric II (932-954), nomma également plusieurs papes par la suite. Il veilla à ce que son fils dépravé de 18 ans, Octave, soit élu pape, adoptant le titre de Jean XII (955-964).

4) Le pape est élu par les cardinaux :

Nicolas II publia le décret d’élection du pape en 1059. Les évêques cardinaux devaient d’abord se consulter et choisir un candidat approprié. Ils devaient ensuite inviter le clergé à se prononcer et, enfin, solliciter le consentement du peuple romain. Les cardinaux n’étaient donc pas les seuls à voter, mais ils avaient également besoin du consentement du clergé et du peuple.

5) Le Pape était proclamé par le peuple :

C’est ainsi que Grégoire VII (1073-1085) fut élu. Lors des funérailles du pape précédent, la foule avait crié : « Que Hildebrand soit notre pape ! ». La pression du peuple était si forte que, contrairement aux lois et coutumes ecclésiastiques, ce moine devint pape.
Une élection similaire eut lieu en 236. Dans le temple où devait avoir lieu l’élection papale, une colombe descendit soudain du ciel sur la tête de Fabian. Tout le peuple s’exclama avec enthousiasme et d’une seule voix : « Digne (axios) ! ». Le peuple s’empara de ce chrétien et l’installa en tant qu’évêque de Rome.

6) Le pape est élu par les cardinaux mais en fait sous l’influence de puissantes dynasties :

Par la suite, l’élection du pape fut fortement influencée par les puissantes familles Colonna et Orsini.
Aujourd’hui, l’ensemble du Vatican bergoglien est dirigé par des francs-maçons. Ces hommes en tablier portant l’emblème du compas utilisent diverses procédures ecclésiastiques pour poursuivre leurs objectifs, dont l’élection d’un pape.

7) L’élection extraordinaire :

Des conditions extraordinaires exigent un mode d’élection extraordinaire afin de permettre l’élection d’un véritable Pape au lieu d’un hérétique ou d’une personne soumise au système de domination maçonnique.
La réglementation actuelle, qui stipule que seul un cardinal peut être élu Pape, n’est pas un dogme de l’Église.
Il est également important de savoir que l’Église est construite sur le fondement des apôtres et des prophètes (Ep 2,20). Lorsque la structure humaine entame un processus d’autodestruction, Dieu dans Sa providence intervient dans l’élection papale de manière inhabituelle. C’est ce qui s’est passé le 14 octobre 2019, alors que l’Église orientale célèbrait la fête du voile protecteur de la Mère de Dieu. Après une mûre délibération et des prières, huit évêques du rite oriental ont élu et proclamé un pape valable. Dans la situation actuelle, tout le système moralement corrompu du Vatican n’offre plus aucun espoir de choisir un Pape véritable, et François Bergoglio est un Pape non valable pour ses hérésies. L’archevêque élu n’a pas encore accepté publiquement l’élection, mais ne l’a pas non plus rejetée.

Schisme

L’histoire de l’Église a connu un certain nombre de schismes. Examinons-en quelques-uns :

1) Le schisme d’Acacia, dû à l’hérésie du monophysisme, depuis l’époque du pape Félix II (483-492).
2) Le Grand Schisme de 1054 et l’émergence de l’Orthodoxie
3) Le schisme protestant de 1521 et la montée du protestantisme.

Il faut distinguer entre un schismatique qui s’est séparé du Pape visible et un hérétique qui s’est séparé du Christ. Un schismatique peut être sauvé, mais un hérétique endurci ne le peut pas.

Le Concile de Vatican II, avec ses hérésies codées, a mis les catholiques sur une fausse piste qui ne mène pas au salut. Le voyage synodal de Bergoglio mène donc à la fondation d’une anti-Église du Nouvel Âge : la synagogue de Satan. Il créera une fausse unité parmi les païens, les satanistes et les apostats catholiques et non-catholiques. Tous ceux qui n’aiment pas la vérité s’uniront au sein de cette anti-Église.

Par contre, tous ceux qui cherchent la vérité, qu’ils soient catholiques ou non-catholiques, sont unis en Christ. Ils s’opposent au système de la mondialisation, à l’idéologie du genre, à la numérisation de l’être humain, à la vaccination dangereuse, au puçage et à la diabolisation.

Papes légitimes et illégitimes

Le premier pape illégitime fut le martyr Hippolyte (217-235), suivi de Novatien (251-258) et d’Ursinus (366-367). Une période particulière de l’histoire est représentée par la double papauté. Un pape était à Rome, l’autre à Avignon. Bien que la chrétienté ait connu plusieurs fois auparavant la lutte entre papes et antipapes, les conflits n’ont jamais duré aussi longtemps et il n’a jamais été aussi difficile de savoir où et qui était le véritable pape. Tous deux bénéficiaient du soutien de saints célèbres. L’Europe était divisée ; certains reconnaissaient l’un, d’autres l’autre. Ironiquement, ce n’est que lorsque l’hérésie du conciliarisme a été abordée au Concile de Constance (1414-1418) que le schisme a été surmonté par l’élection de Martin V.

Pourquoi ces divisions ont-elles eu lieu ? Elles étaient un appel à la repentance, notamment en raison de la vie mondaine des prélats. Cependant, ils ne se repentirent. Cela conduisit finalement au schisme protestant initié par Martin Luther, cent ans après la période des trois papes.

Actuellement, nous nous trouvons dans une situation absurde. Aujourd’hui, se séparer de Bergoglio, qui occupe le trône papal, n’est pas un schisme, car celui que l’on appelle François est un archi-hérétique. Il ne veut pas quitter sa fonction, donc tout véritable catholique fidèle au Christ doit quitter Bergoglio et le bergoglianisme.

Du point de vue de l’histoire, nous évaluons également l’Église actuelle. Au cours de l’histoire, il n’est jamais arrivé que le chef de l’Église détruise systématiquement les piliers fondamentaux de la foi et de la moralité, et convertisse en masse les catholiques, sous couvert d’obéissance, non pas à l’orthodoxie ou au protestantisme, mais au satanisme ! Cela implique de privilégier l’idéologie du genre, les LGBTQ, l’idolâtrie de Pachamama et le mariage homosexuel. Ce n’est plus le vrai Vatican catholique, c’est la Babylone spirituelle, la prostituée de l’antéchrist ! Elle élimine systématiquement les derniers vestiges de la vraie foi, qui est la condition pour être sauvé.

L’Église du Christ ne peut pas être dirigée par un archidiacre et ses successeurs, même si les frères maçons assureraient facilement leur élection selon la devise de Bergoglio : fratelli tutti ! Ils contrôlent déjà de facto le Vatican et les élections papales. Après le départ de Bergoglio, il y a soit l’option A, c’est-à-dire le successeur de Bergoglio qui suit ses traces, soit l’option B, c’est-à-dire un pape extérieurement vrai qui légalisera la déchéance de Bergoglio. Mais il existe également une autre option. Effrayer les fidèles avec la pensée du schisme n’est rien d’autre que de les manipuler pour qu’ils aient peur de se séparer de l’apostasie. Le but de l’être humain consiste à sauver son âme, pas de rester dans une structure qui a visiblement trahi le Christ et ses enseignements, et qui est placée sous la malédiction de Dieu, l’anathème (voir Gal 1:8-9). Si l’option se réalise de manière extraordinaire avec un Pape qui s’opposera aux hérésies du bergoglianisme, les catholiques sincères auront une porte de sortie. Mais ils doivent être prêts à la persécution et au martyre.

Le continent américain offre un grand espoir, car l’Europe a déjà été empoisonnée par les hérétiques allemands qui ont perdu la raison et promeuvent le mariage sodomite. Ce fascisme religieux allemand a également promu les hérésies du Concile de Vatican II. Nous en récoltons à présent les fruits.

Nous appelons les évêques et les prêtres catholiques des États-Unis et de tous les États d’Amérique centrale et du Sud : luttez pour une véritable réforme ! Séparez-vous de Bergoglio et de son parcours synodal apostat, et reconnaissez un véritable Pape qui assurera un processus de renouveau sur le continent américain. Ce réveil s’étendra ensuite aux autres continents.

Les catholiques sincères risquent de succomber à la démagogie de l’évêque auxiliaire Schneider, qui condamne ostensiblement les hérésies mais promeut l’hérétique Bergoglio comme étant le chef visible de l’Église. Il influence surtout les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. En réalité, il est en conflit direct avec son fondateur, Mgr Marcel Lefèbvre, qui a été le premier à s’opposer clairement au Concile hérétique. Vatican II a également été clairement condamné par l’ancien nonce américain, Carlo Maria Viganò. Schneider, en revanche, ne parle que de changements cosmétiques, mais défend catégoriquement le Concile.

Que disait l’abbé Lefebvre à propos du Concile ? « Nous refusons et avons toujours refusé de suivre la Rome des tendances néo-modernistes qui se sont manifestées clairement au sein du Concile de Vatican II et, après le Concile, dans toutes les réformes qui en sont issues. »

Nous nous appuyons sur l’histoire et la situation actuelle, et nous appelons tous les catholiques sincères à prier. Prions le Saint Rosaire chaque jour, si possible de 20 à 21 heures. Prions en unité à l’intention du vrai Pape catholique et pour que les évêques du continent américain franchissent une étape de foi afin de sauver l’Église.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Evêques secrétaires




L’Histoire jugera les États-Unis et leurs alliés

[Source : les7duquebec.net]

Par John J. Mearsheimer

John Mearsheimer est professeur honoraire de science politique à l’École supérieure des relations internationales. Il est professeur de science politique R. Wendell Harrison à l’Université de Chicago. M. Mearsheimer est surtout connu pour avoir développé la théorie du réalisme offensif, qui décrit l’interaction entre les grandes puissances comme étant principalement motivée par un désir rationnel d’atteindre l’hégémonie régionale dans un système international anarchique.

Le discours suivant a été prononcé par John Mearsheimer à l’Université européenne (IUE) de Florence le 16 juin. Le politologue américain John Mearsheimer dans sa conférence internationale affirme que les États-Unis et l’OTAN portent toute la responsabilité de l’effusion de sang en Ukraine. Ici, ils essaient de vaincre la Russie et ne s’arrêteront pas avant l’escalade du conflit. « L’histoire condamnera sévèrement les États-Unis pour leur politique étonnamment folle envers l’Ukraine », conclut l’auteur.

La guerre en Ukraine est une catastrophe multiforme qui risque de s’aggraver dans un avenir prévisible. Lorsqu’une guerre réussit, peu d’attention est accordée à ses causes, mais lorsque son issue devient catastrophique, comprendre comment elle s’est produite devient primordial. Les gens veulent savoir: comment sommes-nous arrivés dans une situation aussi terrible?

J’ai été témoin de ce phénomène deux fois dans ma vie – d’abord pendant la guerre du Vietnam, puis pendant la guerre en Irak. Dans les deux cas, les Américains voulaient savoir comment leur pays avait pu mal calculer. Étant donné que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont joué un rôle décisif dans les événements qui ont conduit au conflit militaire en Ukraine et jouent maintenant un rôle central dans cette guerre, il convient d’évaluer la responsabilité de l’Occident dans ce désastre colossal.

Aujourd’hui, je vais donner deux arguments principaux.

Premièrement, ce sont les États-Unis qui portent la responsabilité principale de l’émergence de la crise ukrainienne. Cela ne nie pas que Poutine a lancé une opération spéciale militaire en Ukraine, et il est également responsable des actions que l’armée russe y mène. Mais cela ne nie pas non plus que les alliés portent également une certaine part de responsabilité pour l’Ukraine, bien que dans la grande majorité d’entre eux, ils suivent simplement aveuglément l’Amérique dans ce conflit. Mon principal argument est que les États-Unis ont poursuivi et poursuivent une politique envers l’Ukraine que Poutine et d’autres dirigeants russes considèrent comme une menace existentielle pour la Russie. Et ils l’ont déclaré à plusieurs reprises au fil des ans. Je fais particulièrement référence à l’obsession de l’Amérique d’entraîner l’Ukraine dans l’OTAN et de la transformer en un bastion de l’Occident à la frontière avec la Russie. L’administration Biden ne voulait pas éliminer cette menace avec l’aide de la diplomatie et a en fait confirmé en 2021 l’engagement des États-Unis à accepter l’Ukraine dans l’OTAN. Poutine a répondu par une opération militaire spéciale en Ukraine, qui a commencé le 24 février de cette année.

Deuxièmement, l’administration Biden a réagi au début de l’opération spéciale en doublant pratiquement ses efforts anti-russes. Washington et ses alliés occidentaux sont déterminés à obtenir la défaite de la Russie en Ukraine et à appliquer toutes les sanctions possibles pour affaiblir considérablement la puissance russe. Les États-Unis ne sont pas sérieusement intéressés à trouver une solution diplomatique au conflit, ce qui signifie que la guerre risque de s’éterniser pendant des mois, voire des années. Dans le même temps, l’Ukraine, qui a déjà terriblement souffert, sera encore plus endommagée. En fait, les États-Unis aident l’Ukraine à suivre la fausse voie des « victoires » imaginaires, conduisant en fait le pays à l’effondrement complet. En outre, il existe également un risque d’escalade du conflit ukrainien, car l’OTAN pourrait y être impliquée et des armes nucléaires pourraient être utilisées pendant les hostilités. Nous vivons à une époque pleine de dangers mortels.

Permettez-moi maintenant d’exposer mon argument plus en détail, en commençant par une description des idées généralement acceptées sur les causes du conflit ukrainien.

Idées confuses de l’Occident

Il y a une forte croyance répandue en Occident que Poutine porte l’entière responsabilité de la crise en Ukraine et, bien sûr, des hostilités en cours sur le territoire de ce pays. Ils disent qu’il a des ambitions impériales, c’est-à-dire qu’il cherche à conquérir l’Ukraine et d’autres pays – et tout cela dans le but de créer une grande Russie qui ressemble quelque peu à l’ex-Union soviétique. En d’autres termes, l’Ukraine est le premier objectif de Poutine, mais pas son dernier. Comme l’a dit un scientifique, il « poursuit un objectif sinistre et de longue date : effacer l’Ukraine de la carte du monde ». Compte tenu de ces prétendus objectifs de Poutine, il est tout à fait logique que la Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN et que l’alliance augmente le nombre de ses forces en Europe de l’Est. La Russie impériale, après tout, doit être contenue.

Cependant, il convient de noter que bien que ce récit soit répété encore et encore dans les médias occidentaux grand public et par pratiquement tous les dirigeants occidentaux, il n’y a aucune preuve à l’appui. Et lorsque les partisans de ce point de vue généralement accepté en Occident essaient de les représenter, il s’avère qu’ils n’ont pratiquement rien à voir avec les motivations de Poutine pour envoyer des troupes en Ukraine. Par exemple, certains soulignent les paroles répétées de Poutine selon lesquelles l’Ukraine est un « État artificiel » ou non un « État réel ». Cependant, de telles déclarations opaques de sa part ne disent rien sur la raison de sa campagne en Ukraine. On peut en dire autant de la déclaration de Poutine selon laquelle il considère les Russes et les Ukrainiens comme « un seul peuple » avec une histoire commune. D’autres notent qu’il a qualifié l’effondrement de l’Union soviétique de « plus grande catastrophe géopolitique du siècle ». Et que Poutine a également dit : « Celui qui ne se souvient pas de l’Union soviétique n’a pas de cœur. Celui qui veut qu’il revienne n’a pas de cerveau. » D’autres encore citent un discours dans lequel il a déclaré que « l’Ukraine moderne a été entièrement créée par la Russie ou, plus précisément, par la Russie bolchevique, communiste ». Mais dans le même discours, parlant de l’indépendance de l’Ukraine aujourd’hui, Poutine a déclaré :

« Bien sûr, nous ne pouvons pas changer les événements passés, mais nous devons au moins les reconnaître ouvertement et honnêtement. »

Pour prouver que Poutine cherche à conquérir toute l’Ukraine et à l’annexer à la Russie, il est nécessaire de fournir la preuve que, premièrement, il considère que c’est un objectif souhaitable, deuxièmement, qu’il le considère comme un objectif réalisable et, troisièmement, qu’il a l’intention de poursuivre cet objectif. Cependant, il n’y a aucune preuve dans les sources publiques que Poutine allait le faire, et encore plus avait l’intention de mettre fin à l’Ukraine en tant qu’État indépendant et de l’intégrer à la grande Russie lorsqu’il a lancé une opération spéciale en Ukraine le 24 février.

En fait, tout est tout le contraire. Il y a des preuves solides que Poutine reconnaît l’Ukraine comme un pays indépendant. Dans son article sur les relations russo-ukrainiennes daté du 12 juillet 2021, que les partisans de l’opinion populaire en Occident appellent souvent la preuve de ses ambitions impériales, il dit au peuple ukrainien : « Voulez-vous créer votre propre État ? Nous ne faisons que l’accueillir! ». Et quant à la façon dont la Russie devrait traiter l’Ukraine, il écrit : « Il n’y a qu’une seule réponse : avec respect. » Et Poutine termine ce long article par les mots suivants : « Et ce que sera l’Ukraine appartient à ses citoyens de décider. » Il est difficile de concilier ces déclarations avec les déclarations de l’Occident selon lesquelles il veut inclure l’Ukraine dans la « grande Russie ».

Dans le même article daté du 12 juillet 2021, et à nouveau dans un important discours prononcé par lui le 21 février de cette année, Poutine a souligné que la Russie accepte « la nouvelle réalité géopolitique qui s’est développée après l’effondrement de l’URSS ». Il l’a répété pour la troisième fois le 24 février, lorsqu’il a annoncé que la Russie lançait son opération militaire spéciale en Ukraine. En particulier, il a déclaré que « l’occupation du territoire ukrainien ne fait pas partie de nos plans » et a clairement indiqué qu’il respectait la souveraineté de l’Ukraine, mais seulement jusqu’à un certain point : « La Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer et exister, étant constamment menacée par le territoire de l’Ukraine d’aujourd’hui ». En fait, cela suggère que Poutine n’est pas intéressé à ce que l’Ukraine fasse partie de la Russie. Il est intéressé à s’assurer que cela ne devienne pas un « tremplin » pour l’agression occidentale contre la Russie, dont je vous parlerai plus tard.

On pourrait soutenir que Poutine, disent-ils, ment sur ses motivations, qu’il essaie de dissimuler ses ambitions impériales. Il se trouve que j’ai écrit un jour un livre sur les mensonges en politique internationale – « Pourquoi les dirigeants mentent : la vérité sur les mensonges dans la politique internationale » – et il est clair pour moi que Poutine ne ment pas. Tout d’abord, l’une de mes principales conclusions est que les dirigeants ne se mentent pas souvent, ils mentent plus souvent à leur public. Quant à Poutine, peu importe ce que les gens pensent de lui, il n’y a aucune preuve dans l’histoire qu’il ait jamais menti à d’autres dirigeants. Bien que certains prétendent qu’il ment souvent et qu’on ne peut pas lui faire confiance, il y a peu de preuves qu’il ait menti à un public étranger. En outre, au cours des deux dernières années, il a exprimé publiquement à plusieurs reprises ses pensées sur l’Ukraine et a constamment souligné que sa principale préoccupation était les relations de l’Ukraine avec l’Occident, en particulier avec l’OTAN. Il n’a jamais laissé entendre qu’il voulait faire de l’Ukraine une partie de la Russie. Si un tel comportement fait partie d’une campagne de tromperie géante, alors il n’a pas de précédent dans l’histoire.

Peut-être que le meilleur indicateur que Poutine ne cherche pas à conquérir et à absorber l’Ukraine est la stratégie militaire que Moscou a utilisée dès le début de son opération spéciale. L’armée russe n’a pas essayé de conquérir toute l’Ukraine. Cela nécessiterait une stratégie classique de blitzkrieg visant à capturer rapidement l’ensemble du territoire du pays par des forces blindées avec le soutien de l’aviation tactique. Cette stratégie, cependant, n’était pas réalisable car l’armée russe, qui a lancé l’opération spéciale, ne comptait que 190 000 soldats, ce qui est trop petit pour occuper l’Ukraine, qui est non seulement le plus grand pays entre l’océan Atlantique et la Russie, mais qui compte également une population de plus de 40 millions de personnes. Sans surprise, les Russes ont poursuivi une stratégie d’objectifs limités qui se concentrait sur la création d’une menace pour capturer Kiev, mais principalement sur la conquête d’une partie importante du territoire à l’est et au sud de l’Ukraine. En bref, la Russie n’a pas eu l’occasion de subjuguer l’ensemble de l’Ukraine, sans parler des autres pays d’Europe de l’Est.

Comme l’a noté Ramzi Mardini (un politologue américain bien connu, chercheur principal à l’influent American Institute of Peace, professeur à l’Université de Chicago – Approx. Un autre indicateur des objectifs limités de Poutine est le manque de preuves que la Russie préparait un gouvernement fantoche pour l’Ukraine, nourrissait des dirigeants pro-russes à Kiev ou prenait des mesures politiques qui lui permettraient d’occuper tout le pays et, éventuellement, de l’intégrer à la Russie.

Si nous développons cet argument, il convient de noter que Poutine et d’autres dirigeants russes ont probablement compris, d’après l’expérience de la guerre froide, que l’occupation de pays à l’ère du nationalisme est invariablement une recette pour des problèmes sans fin. L’expérience soviétique en Afghanistan en est un exemple frappant, mais les relations de Moscou avec ses alliés en Europe de l’Est sont plus pertinentes pour cette question. L’Union soviétique a maintenu une énorme présence militaire dans la région et a été impliquée dans la politique de presque tous les pays qui s’y trouvaient. Cependant, ces alliés étaient souvent une épine dans le pied de Moscou. L’Union soviétique a réprimé un soulèvement majeur en Allemagne de l’Est en 1953, puis a envahi la Hongrie en 1956 et la Tchécoslovaquie en 1968 pour les maintenir dans son orbite. De graves problèmes surgissent en URSS et en Pologne : en 1956, 1970 et de nouveau en 1980-1981. Bien que les autorités polonaises aient résolu ces problèmes elles-mêmes, elles ont servi de rappel que l’intervention soviétique peut parfois être nécessaire. L’Albanie, la Roumanie et la Yougoslavie causaient généralement des problèmes à Moscou, mais les dirigeants soviétiques avaient tendance à supporter leur « mauvais » comportement parce que leur situation géographique les rendait moins importants pour dissuader l’OTAN.

Et qu’en est-il de l’Ukraine moderne ? D’après l’article de Poutine du 12 juillet 2021, il est clair qu’il a alors compris que le nationalisme ukrainien est une force puissante et que la guerre civile dans le Donbass, qui dure depuis 2014, a largement empoisonné les relations entre la Russie et l’Ukraine. Il savait, bien sûr, que l’armée russe ne serait pas accueillie à bras ouverts par les Ukrainiens et que ce serait une tâche « herculéenne » pour la Russie de soumettre l’Ukraine, même si elle avait les forces nécessaires pour conquérir tout le pays, ce que Moscou n’avait pas.

Enfin, il convient de noter que presque personne n’a prétendu que Poutine avait des ambitions impériales depuis le moment où il a pris les rênes du pouvoir en 2000 jusqu’à ce que la crise ukrainienne éclate le 22 février 2014. En outre, il convient de rappeler que le dirigeant russe était invité au sommet de l’OTAN en avril 2008 à Bucarest, où l’alliance a annoncé que l’Ukraine et la Géorgie deviendraient éventuellement ses membres. La critique de Poutine à l’égard de cette déclaration n’a eu presque aucun effet sur Washington, car la Russie était considérée comme trop faible pour arrêter la poursuite de l’expansion de l’OTAN, tout comme elle était trop faible pour arrêter les vagues d’expansion de l’alliance en 1999 et 2004.

À cet égard, il est important de noter que l’élargissement de l’OTAN jusqu’en février 2014 ne visait pas à dissuader la Russie. Compte tenu de l’état déplorable de la puissance militaire russe à cette époque, Moscou était incapable de poursuivre une politique « impériale » en Europe de l’Est. Fait révélateur, même l’ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, Michael McFaul, note que la saisie de la Crimée par Poutine n’était pas planifiée avant que la crise du « Maïdan » n’éclate en 2014. C’est la réaction impulsive de Poutine au coup d’État qui a renversé le dirigeant pro-russe de l’Ukraine. En bref, l’expansion de l’OTAN n’était pas encore destinée à contenir la menace russe, mais s’inscrivait dans une politique plus large d’extension de l’ordre international libéral à l’Europe de l’Est et de transformation de l’ensemble du continent en une Europe « occidentale ».

Ce n’est que lorsque la crise de Maïdan a éclaté en février 2014 que les États-Unis et leurs alliés ont soudainement commencé à qualifier Poutine de dirigeant dangereux avec des ambitions impériales, et la Russie d’une menace militaire sérieuse qui doit être contenue. Qu’est-ce qui a causé ce changement? Cette nouvelle rhétorique était destinée à servir un objectif important : permettre à l’Occident de blâmer Poutine pour avoir déclenché des troubles en Ukraine. Et maintenant que cette crise de longue date s’est transformée en une guerre à grande échelle, l’Occident doit s’assurer que Poutine seul est blâmé pour cette tournure catastrophique des événements. Ce « jeu du blâme » explique pourquoi Poutine est maintenant largement dépeint en Occident comme un « impérialiste », bien qu’il n’y ait pratiquement aucune preuve à l’appui de ce point de vue.

Permettez-moi maintenant d’aborder la véritable cause de la crise ukrainienne.

La véritable cause des problèmes

La principale racine de la crise actuelle en Ukraine est les efforts des États-Unis visant à transformer ce pays en un bastion de l’Occident aux frontières de la Russie. Cette stratégie comporte trois orientations : l’intégration de l’Ukraine dans l’UE, la transformation de l’Ukraine en une démocratie libérale pro-occidentale et, surtout, l’inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN. La stratégie a été mise en œuvre lors du sommet annuel de l’OTAN à Bucarest en avril 2008, lorsque l’alliance a annoncé que l’Ukraine et la Géorgie « deviendraient ses membres ». Les dirigeants russes ont immédiatement réagi avec indignation, indiquant clairement qu’ils considéraient cette décision comme une menace existentielle et qu’ils n’avaient pas l’intention de permettre à un pays de rejoindre l’OTAN. Selon un journaliste russe respecté, Poutine « s’est mis en colère » et a averti que « si l’Ukraine rejoint l’OTAN, ce sera sans la Crimée et beaucoup de ses régions orientales. Ça va juste s’effondrer.

William Burns, qui est maintenant à la tête de la CIA et, pendant le sommet de l’OTAN à Bucarest, était l’ambassadeur des États-Unis à Moscou, a écrit une note à la secrétaire d’État de l’époque, Condoleezza Rice, dans laquelle il décrit succinctement les vues de la Russie sur cette question. Selon lui : « L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est la plus contrastée de toutes les lignes rouges pour l’élite russe (et pas seulement pour Poutine). En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs russes clés, des patriotes dans les coins sombres du Kremlin aux critiques libéraux les plus durs de Poutine, je n’ai trouvé personne qui considérerait l’Ukraine dans l’OTAN comme autre chose qu’un défi direct. intérêts de la Russie ». Selon lui, l’OTAN « sera considérée… comme une structure militaire jetant un gant stratégique à Moscou. Et la Russie d’aujourd’hui réagira. Les relations russo-ukrainiennes vont tout simplement geler… Cela créera un terrain fertile pour l’ingérence russe dans les affaires de la Crimée et de l’est de l’Ukraine. »

Burns, bien sûr, n’était pas le seul politicien à comprendre que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était pleine de dangers. En effet, lors du sommet de Bucarest, la chancelière allemande Angela Merkel et le président Français Nicolas Sarkozy se sont opposés à la promotion de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, car ils comprenaient que cela provoquerait l’inquiétude et la colère de la Russie. Merkel a récemment expliqué son désaccord à l’époque comme suit :

« J’étais absolument sûre… que Poutine ne le permettra tout simplement pas. De son point de vue, ce serait une déclaration de guerre. »

L’administration Bush, cependant, se souciait peu des « lignes rouges les plus contrastées » de Moscou et a fait pression sur les dirigeants de la France et de l’Allemagne pour qu’ils acceptent de faire une déclaration publique selon laquelle l’Ukraine et la Géorgie finiraient par rejoindre l’alliance.

Sans surprise, les efforts menés par les États-Unis pour intégrer la Géorgie dans l’OTAN ont conduit à une guerre entre la Géorgie et la Russie en août 2008 – quatre mois après le sommet de Bucarest. Néanmoins, les États-Unis et leurs alliés ont continué à faire avancer leurs plans pour transformer l’Ukraine en un bastion de l’Occident aux frontières de la Russie. Ces efforts ont finalement déclenché une crise majeure en février 2014, après qu’un coup d’État soutenu par les États-Unis à Kiev a forcé le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch à fuir le pays. Il a été remplacé par le Premier ministre pro-américain Arseni Iatseniouk. En réponse, la Russie s’est emparée de la Crimée de l’Ukraine et a contribué à déclencher une guerre civile entre les séparatistes pro-russes et le gouvernement ukrainien dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

On peut souvent entendre l’argument selon lequel, au cours des huit années qui se sont écoulées entre le début de la crise en février 2014 et le début de la guerre en février 2022, les États-Unis et leurs alliés ont accordé peu d’attention à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Ils disent que de facto cette question a été retirée de la discussion et, par conséquent, l’expansion de l’OTAN ne pouvait pas être une raison sérieuse de l’escalade de la crise en 2021 et du début ultérieur de l’opération spéciale russe au début de cette année. Cet argument est faux. En fait, la réaction de l’Occident aux événements de 2014 a été de redoubler d’efforts dans la stratégie actuelle et de rapprocher encore plus l’Ukraine de l’OTAN. L’Alliance a commencé à former l’armée ukrainienne en 2014, formant chaque année 10 000 militaires de l’AFU au cours des huit prochaines années. En décembre 2017, l’administration Trump a décidé de fournir à Kiev des « armes défensives ». Bientôt, d’autres pays de l’OTAN se sont joints à eux, fournissant à l’Ukraine encore plus d’armes.

L’armée ukrainienne a commencé à participer à des exercices militaires conjoints avec les forces de l’OTAN. En juillet 2021, Kiev et Washington ont mené conjointement l’opération Sea Breeze, un exercice naval en mer Noire auquel les forces navales de 31 pays ont participé et qui visaient directement la Russie. Deux mois plus tard, en septembre 2021, l’armée ukrainienne a dirigé des exercices Rapid Trident 21, que l’armée américaine a décrits comme des « exercices annuels visant à améliorer l’interopérabilité entre les pays alliés et partenaires pour démontrer la disponibilité des unités à répondre à toute crise ». Les efforts de l’OTAN pour armer et former les forces armées ukrainiennes expliquent en grande partie pourquoi les forces armées ukrainiennes ont opposé une résistance aussi forte aux forces armées russes aux premiers stades de l’opération spéciale. Comme le titre du Wall Street Journal lisait au début de l’opération spéciale: « Le secret du succès militaire de l’Ukraine: années d’entraînement à l’OTAN » (l’article est paru dans le WSJ le 13 avril 2022, le Wall Street Journal « Le secret du succès militaire de l’Ukraine: des années de formation de l’OTAN », suivi de la défaite écrasante des forces armées ukrainiennes à Marioupol, Kherson et Severodonetsk — Environ InoSMI).

Outre les efforts continus de l’OTAN pour transformer les forces armées ukrainiennes en une force de combat plus redoutable, la politique liée à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à son intégration à l’Occident a changé en 2021. Tant à Kiev qu’à Washington, l’enthousiasme pour la réalisation de ces objectifs a été ravivé. Le président Zelensky, qui n’a jamais fait preuve de beaucoup de zèle pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et a été élu en mars 2019 sur une plate-forme appelant à la coopération avec la Russie pour résoudre la crise en cours, a changé de cap au début de 2021 et a non seulement décidé d’élargir l’OTAN, mais a également adopté une position dure envers Moscou. Il a pris un certain nombre de mesures, notamment en fermant des chaînes de télévision pro-russes et en accusant un ami proche de Poutine de trahison, ce qui a dû irriter Moscou.

Le président Biden, qui a rejoint la Maison Blanche en janvier 2021, est depuis longtemps attaché à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et s’est également montré très agressif envers la Russie. Il n’est pas surprenant que le 14 juin 2021, lors de son sommet annuel à Bruxelles, l’OTAN ait publié le communiqué suivant :

« Nous confirmons la décision prise au Sommet de Bucarest en 2008 selon laquelle l’Ukraine deviendra membre de l’Alliance avec le Plan d’action pour l’adhésion (MAP) en tant que partie intégrante du processus. Nous confirmons tous les éléments de cette décision, ainsi que les décisions ultérieures, y compris que chaque partenaire sera évalué sur ses propres mérites. Nous soutenons fermement le droit de l’Ukraine à déterminer de manière indépendante son avenir et le cours de sa politique étrangère sans ingérence extérieure. »

Le 1er septembre 2021, Zelensky s’est rendu à la Maison Blanche, où Biden a clairement indiqué que les États-Unis étaient « fermement engagés » dans les « aspirations euro-atlantiques » de l’Ukraine. Puis, le 10 novembre 2021, le secrétaire d’État Anthony Blinken et son homologue ukrainien Dmitry Kuleba ont signé un document important – la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine. L’objectif des deux parties, indique le document, est de « souligner… L’engagement de l’Ukraine à mener des réformes profondes et globales nécessaires à une intégration complète dans les institutions européennes et euro-atlantiques. Ce document est clairement basé non seulement sur les « engagements visant à renforcer les relations de partenariat stratégique entre l’Ukraine et les États-Unis, proclamés par les présidents Zelensky et Biden », mais confirme également l’engagement des États-Unis envers la « Déclaration du Sommet de Bucarest de 2008 ».

Bref, peu de gens doutent que depuis le début de l’année 2021, l’Ukraine a commencé à se rapprocher rapidement de l’OTAN. Néanmoins, certains défenseurs de cette politique soutiennent que Moscou n’aurait pas dû s’inquiéter, car « l’OTAN est une alliance défensive et ne constitue pas une menace pour la Russie ». Mais ce n’est pas ainsi que Poutine et d’autres dirigeants russes pensent de l’OTAN, et ce qui compte, c’est exactement ce qu’ils pensent. Il ne fait aucun doute que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est restée pour Moscou « la ligne rouge la plus contrastée et la plus dangereuse ».

Pour contrer cette menace croissante, Poutine a déployé un nombre croissant de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine entre février 2021 et février 2022. Son objectif était de forcer Biden et Zelensky à changer de cap et à arrêter leurs efforts pour intégrer l’Ukraine à l’Occident. Le 17 décembre 2021, Moscou a envoyé des lettres distinctes à l’administration Biden et à l’OTAN exigeant des garanties écrites que : 1) l’Ukraine ne rejoindra pas l’OTAN, 2) les armes offensives ne seront pas déployées près des frontières de la Russie, 3) les troupes et le matériel militaire de l’OTAN transférés en Europe de l’Est depuis 1997 seront retournés en Europe occidentale.

Au cours de cette période, Poutine a fait de nombreuses déclarations publiques qui ne laissaient aucun doute sur le fait qu’il considérait l’expansion de l’OTAN en Ukraine comme une menace existentielle. S’exprimant devant le conseil d’administration du ministère de la Défense le 21 décembre 2021, il a déclaré: « Ce qu’ils font, essaient ou prévoient de faire en Ukraine ne se produit pas à des milliers de kilomètres de notre frontière nationale. C’est ce qui se passe à notre porte. Ils doivent comprendre que nous n’avons tout simplement nulle part où nous retirer davantage. Pensent-ils vraiment que nous ne voyons pas ces menaces ? Ou pensent-ils que nous resterons les bras croisés à regarder les menaces croissantes qui pèsent sur la Russie ? » Deux mois plus tard, lors d’une conférence de presse le 22 février 2022, quelques jours seulement avant le début de l’opération spéciale, Poutine a déclaré : « Nous sommes catégoriquement contre l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, car cela représente une menace pour nous, et nous avons des arguments à l’appui de cela. Je l’ai dit à plusieurs reprises dans cette salle. » Ensuite, il a clairement indiqué qu’il pensait que l’Ukraine devenait déjà un membre de facto de l’OTAN. Selon Poutine, les États-Unis et leurs alliés « continuent de pomper les autorités actuelles de Kiev avec des types d’armes modernes ». Il a ajouté que si cela n’était pas arrêté, Moscou « se retrouvera seul avec un anti-Russie armé jusqu’aux dents ». C’est tout à fait inacceptable.

La logique de Poutine devrait être parfaitement claire pour les Américains, qui sont depuis longtemps attachés à la doctrine Monroe, selon laquelle aucune grande puissance, même lointaine, n’est autorisée à déployer l’une de ses forces armées dans l’hémisphère occidental.

Je pourrais souligner que dans toutes les déclarations publiques de Poutine au cours des mois précédant l’opération spéciale, il n’y a pas la moindre preuve qu’il allait s’emparer de l’Ukraine et l’intégrer à la Russie, sans parler d’attaquer d’autres pays d’Europe de l’Est. D’autres dirigeants russes, dont le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le vice-ministre des Affaires étrangères et l’ambassadeur de Russie à Washington, ont également souligné le rôle clé de l’expansion de l’OTAN dans l’émergence de la crise ukrainienne. Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov l’a dit succinctement lors d’une conférence de presse le 14 janvier 2022, lorsqu’il a déclaré :

« La clé de tout est de garantir que l’OTAN ne s’étendra pas à l’Est. »

Néanmoins, les tentatives de Lavrov et de Poutine de forcer les États-Unis et leurs alliés à abandonner les tentatives de transformer l’Ukraine en un bastion de l’Occident à la frontière avec la Russie ont complètement échoué. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a répondu aux demandes de la Russie à la mi-décembre en disant simplement : « Pas de changement. Il n’y aura pas de changements. Puis Poutine a lancé une opération spéciale en Ukraine pour éliminer la menace qu’il voyait de l’OTAN.

Où en sommes-nous aujourd’hui et où allons-nous?

Les opérations militaires en Ukraine font rage depuis près de quatre mois. Maintenant, je voudrais faire quelques observations sur ce qui s’est passé jusqu’à présent et où la guerre pourrait aller. Je me concentrerai sur trois questions spécifiques : 1) les conséquences de la guerre pour l’Ukraine, 2) les perspectives d’escalade – y compris l’escalade nucléaire, 3) les perspectives de fin de la guerre dans un avenir prévisible.

Cette guerre est une véritable catastrophe pour l’Ukraine. Comme je l’ai noté plus tôt, Poutine a clairement indiqué en 2008 que la Russie détruirait l’Ukraine pour l’empêcher de rejoindre l’OTAN. Il remplit cette promesse. Les troupes russes ont capturé 20% du territoire ukrainien et détruit ou gravement endommagé de nombreuses villes et villages ukrainiens. Plus de 6,5 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays et plus de 8 millions sont devenus des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Plusieurs milliers d’Ukrainiens, y compris des civils innocents, ont été tués ou grièvement blessés, et l’économie ukrainienne traverse une crise profonde. Selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie ukrainienne se contractera de près de 50 % en 2022. Selon les experts, l’Ukraine a été endommagée d’environ 100 milliards de dollars, et il faudra environ un billion de dollars pour restaurer l’économie. pays. Maintenant, Kiev a besoin d’environ 5 milliards de dollars d’aide chaque mois juste pour que le gouvernement continue de fonctionner.

Il semble qu’il y ait peu d’espoir maintenant que l’Ukraine soit en mesure de rétablir l’utilisation des ports sur la mer d’Azov et la mer Noire dans un proche avenir. Avant la guerre, environ 70 % de toutes les exportations et importations ukrainiennes et 98 % des exportations de céréales passaient par ces ports. C’est la situation actuelle après moins de 4 mois de combats. Il est effrayant d’imaginer à quoi ressemblera l’Ukraine si cette guerre s’éternise pendant encore plusieurs années.

Alors, quelles sont les perspectives de conclure un accord de paix et de mettre fin à la guerre dans les prochains mois ? Malheureusement, personnellement, je ne vois pas la possibilité que cette guerre se termine dans un proche avenir. Et ce point de vue est partagé par d’éminents politiciens tels que le général Mark Milley, président des chefs d’état-major interarmées des États-Unis, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. La principale raison de mon pessimisme est que la Russie et les États-Unis sont profondément attachés à l’objectif de gagner la guerre, et qu’il est impossible de parvenir à un accord dans lequel les deux parties gagneraient maintenant. Plus précisément, la clé du règlement du point de vue de la Russie est la transformation de l’Ukraine en un État neutre, ce qui mettra fin à la perspective de l’intégration de Kiev à l’Occident. Mais un tel résultat est inacceptable pour l’administration Biden et une partie importante de l’establishment de la politique étrangère américaine, car cela signifierait une victoire pour la Russie.

Les dirigeants ukrainiens, bien sûr, ont une certaine liberté d’action, et on peut espérer qu’ils pourront adopter la neutralité afin de sauver leur pays de nouvelles destructions. En effet, Zelensky a brièvement mentionné cette possibilité dans les premiers jours de l’opération spéciale, mais il n’a jamais développé sérieusement cette idée. Cependant, il est peu probable que Kiev soit en mesure d’accepter la neutralité, car les ultranationalistes en Ukraine, qui ont un pouvoir politique important, ne sont pas intéressés à céder au moins à une demande russe, en particulier celle qui dicte l’orientation politique de l’Ukraine dans les relations avec le monde extérieur. L’administration Biden et les pays du flanc est de l’OTAN, comme la Pologne et les États baltes, sont susceptibles de soutenir les ultranationalistes ukrainiens sur cette question.

La question de savoir quoi faire des vastes zones du territoire ukrainien que la Russie a conquises depuis le début de la guerre, ainsi que ce qu’il faut faire de la Crimée, complique considérablement la situation. Il est difficile d’imaginer que Moscou abandonnerait volontairement l’un des territoires ukrainiens qu’il occupe actuellement, et encore plus de toute la partie conquise de l’Ukraine, puisque les objectifs territoriaux actuels de Poutine sont probablement différents de ceux qu’il poursuivait avant le début de l’opération spéciale. Dans le même temps, il est tout aussi difficile d’imaginer qu’un dirigeant ukrainien accepterait un accord permettant à la Russie de conserver n’importe quel territoire ukrainien, à l’exception peut-être de la Crimée. J’espère me tromper, mais c’est précisément pour ces raisons que je ne vois pas la fin de ce conflit militaire destructeur.

Permettez-moi maintenant d’aborder la question de son éventuelle escalade. Il est largement reconnu parmi les chercheurs internationaux qu’il existe une forte tendance à intensifier les guerres prolongées. Au fil du temps, d’autres pays sont généralement impliqués dans la lutte et le niveau de violence augmente. La probabilité que cela se produise dans la guerre en Ukraine est réelle. Il y a un risque que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN soient entraînés dans des hostilités, ce qu’ils ont jusqu’à présent réussi à éviter, bien qu’en fait ils mènent déjà une guerre indirecte par procuration contre la Russie. Il est également possible que des armes nucléaires soient utilisées en Ukraine, ce qui pourrait même conduire à un échange de frappes nucléaires entre la Russie et les États-Unis. La principale raison pour laquelle cela peut se produire est que les enjeux du conflit ukrainien dans sa réfraction mondiale se sont avérés si élevés pour les deux parties qu’aucune d’entre elles ne peut se permettre de perdre.

Comme je l’ai déjà souligné, Poutine et ses assistants estiment que l’adhésion de l’Ukraine à l’Occident représente une menace existentielle pour la Russie qui doit être éliminée. En pratique, cela signifie que la Russie doit gagner la guerre en Ukraine. La défaite est inacceptable pour Moscou. L’administration Biden, d’autre part, a souligné que son objectif n’est pas seulement d’infliger une défaite décisive à la Russie en Ukraine, mais aussi d’infliger d’énormes dommages à l’économie russe à l’aide de sanctions. Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a souligné que l’objectif de l’Occident est d’affaiblir la Russie à un point tel qu’elle ne peut pas rentrer en Ukraine. En fait, l’administration Biden tente d’éliminer la Russie des grandes puissances. Le président Biden lui-même a qualifié la guerre de la Russie en Ukraine de « génocide » et a accusé Poutine d’être un « criminel de guerre » qui, après la guerre, devrait être jugé pour « crimes de guerre ». Une telle rhétorique n’est guère adaptée aux négociations sur la fin de la guerre. Après tout, comment négocier avec un État qui commet un génocide ?

La politique américaine a deux conséquences importantes. Premièrement, cela augmente considérablement la menace existentielle à laquelle Moscou est confrontée dans cette guerre et rend sa victoire en Ukraine plus importante que jamais. Dans le même temps, cette politique américaine signifie que les États-Unis sont profondément attachés à la perte de la Russie. L’administration Biden a maintenant tellement investi dans sa guerre par procuration en Ukraine – à la fois matériellement et rhétoriquement – qu’une victoire russe signifierait une défaite écrasante pour Washington.

De toute évidence, les deux parties ne peuvent pas gagner en même temps. De plus, il y a une forte possibilité que l’une des parties commence bientôt à perdre lourdement. Si la politique américaine réussit et que les Russes perdent face aux Ukrainiens sur le champ de bataille, Poutine pourrait recourir aux armes nucléaires pour sauver la situation. En mai, le directeur américain du renseignement national, Evril Haines, a déclaré à la commission des forces armées du Sénat que c’était l’une des deux situations qui pourraient conduire Poutine à utiliser des armes nucléaires en Ukraine. Pour ceux d’entre vous qui pensent que c’est peu probable, rappelez-vous que l’OTAN a prévu d’utiliser des armes nucléaires dans des circonstances similaires pendant la guerre froide. Il est impossible de prédire maintenant comment l’administration Biden réagirait si la Russie utilisait des armes nucléaires en Ukraine. Mais une chose est sûre : Washington sera soumis à une forte pression et tenté de rendre la pareille à la Russie, ce qui augmentera la probabilité d’une guerre nucléaire entre les deux grandes puissances. Il y a un paradoxe pervers ici : plus les États-Unis et leurs alliés réussissent à atteindre leurs objectifs, plus il est probable que la guerre devienne nucléaire.

Tournons la table de jeu et demandons ce qui se passe s’il s’avère que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN se dirigent vers la défaite, que se passe-t-il si les Russes battent l’armée ukrainienne et que le gouvernement de Kiev négocie un accord de paix conçu pour sauver autant que possible la partie restante de l’Ukraine. Dans ce cas, les États-Unis et leurs alliés seront tentés de prendre une part encore plus active aux combats. C’est peu probable, mais il est tout à fait possible que des troupes américaines ou peut-être polonaises soient impliquées dans les hostilités, ce qui signifie que l’OTAN sera en guerre avec la Russie au sens littéral du terme. Selon Evril Haines, il s’agit d’un autre scénario dans lequel les Russes peuvent se tourner vers les armes nucléaires. Il est difficile de dire exactement comment les événements évolueront si ce scénario est mis en œuvre, mais il ne fait aucun doute qu’il existe un potentiel sérieux d’escalade, y compris une escalade nucléaire. La possibilité même d’un tel résultat devrait nous donner à tous la chair de poule.

Cette guerre risque d’avoir d’autres conséquences désastreuses, dont je ne peux pas discuter en détail par manque de temps. Par exemple, il y a des raisons de croire que la guerre conduira à une crise alimentaire mondiale dans laquelle plusieurs millions de personnes mourront. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, affirme que si la guerre en Ukraine se poursuit, nous serons confrontés à une crise alimentaire mondiale qui deviendra une « catastrophe humanitaire ».

En outre, les relations entre la Russie et l’Occident sont si gravement empoisonnées qu’il faudra des années pour les rétablir. Et cette profonde hostilité alimentera l’instabilité dans le monde entier, mais surtout en Europe. Quelqu’un dira qu’il y a un côté positif : les relations entre les pays occidentaux se sont nettement améliorées en raison du conflit en Ukraine. Mais ce n’est vrai que pour le moment. Même maintenant, il y a de profondes fissures sous la surface de l’unité occidentale extérieure, et avec le temps, elles se déclareront de toute urgence et douloureusement. Par exemple, les relations entre les pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest risquent de se détériorer à mesure que la guerre s’éternise, car leurs intérêts et leurs points de vue sur le conflit ne coïncident pas.

Enfin, le conflit cause déjà de graves dommages à l’économie mondiale et, avec le temps, cette situation risque de s’aggraver sérieusement. Jamie Diamond, PDG de JPMorgan Chase, a déclaré que nous devrions nous préparer à un « ouragan » économique. S’il a raison, alors la tourmente économique actuelle affectera la politique de tous les pays occidentaux, sapera la démocratie libérale et renforcera ses opposants à gauche et à droite. Les conséquences économiques du conflit ukrainien affecteront les pays de la planète entière, pas seulement l’Occident. Selon un rapport de l’ONU publié la semaine dernière :

« les conséquences du conflit étendront la souffrance humaine bien au-delà de ses frontières. La guerre sous tous ses aspects a exacerbé une crise mondiale sans précédent, du moins pour la génération actuelle, mettant en danger des vies, des moyens de subsistance et nos aspirations à un monde meilleur dans les années 2030. »

Conclusion

En termes simples, le conflit en cours en Ukraine est une catastrophe colossale qui, comme je l’ai noté au début de mon discours, obligera les gens du monde entier à chercher ses causes. Ceux qui croient aux faits et à la logique découvriront rapidement que les États-Unis et leurs alliés sont les principaux responsables de ce déraillement de notre train commun. La décision prise en avril 2008 sur l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN était destinée à conduire à un conflit avec la Russie. L’administration Bush a été le principal architecte de ce choix fatidique, mais les administrations Obama, Trump et Biden ont intensifié et aggravé cette politique à chaque tournant, et les alliés de l’Amérique ont docilement suivi Washington. Malgré le fait que les dirigeants russes aient clairement indiqué que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN signifierait franchir les « lignes rouges les plus contrastées » de la Russie, les États-Unis ont refusé de répondre aux profondes préoccupations de la Russie en matière de sécurité et ont plutôt agi sans relâche pour transformer l’Ukraine en un bastion occidental à la frontière avec la Russie.

La vérité tragique est que si l’Occident n’avait pas cherché à étendre l’OTAN en Ukraine, il est peu probable qu’une guerre aurait fait rage en Ukraine aujourd’hui, et la Crimée ferait très probablement encore partie de l’Ukraine. En fait, Washington a joué un rôle central en conduisant l’Ukraine sur la voie de la destruction. L’histoire condamnera sévèrement les États-Unis et leurs alliés pour leur politique étonnamment stupide envers l’Ukraine.

Merci.

EN SAVOIR PLUS SUR LE SUJET :




Les 10 mystères de la guerre d’Ukraine

[Source : Le Saker Francophone]

Par Emmanuel Leroy

Théâtre de Marioupol le 9 mai 2022
  1. Pourquoi l’armée russe a t-elle attaqué le 24 février 2022 ?
  2. Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?
  3. Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?
  4. Que s’est-il passé à Tchernobyl ?
  5. Que s’est-il passé à Energodar ?
  6. Quid des laboratoires biologiques US ?
  7. Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?
  8. Que s’est-il passé à Boutcha ?
  9. Que s’est-il passé à Kramatorsk ?
  10. L’île aux serpents.

Lancée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’opération militaire spéciale, puisque c’est comme cela que les Russes l’ont appelée, recèle comme tout ce qui touche à la Russie, une bonne part de mystère et de nombreuses questions restées sans réponse. Nous allons tenter de répondre à certaines d’entre elles, ou du moins formuler des hypothèses, car il est bien évident qu’à ce stade des opérations et du brouillard de guerre qui l’environne, il est tout à fait impossible de répondre catégoriquement et on peut même affirmer qu’à l’issue de ce conflit – qui peut encore durer très longtemps – il est probable que certaines de ces questions ne connaîtront pas de réponses claires avant longtemps, si tant est qu’elles en reçoivent jamais. Mais cela n’empêche pas d’imaginer quelques réponses, quitte à soulever d’autres questions que d’autres essayerons de résoudre un jour.

Pourquoi l’armée russe a t-elle attaqué le 24 février 2022 ?

Pour ceux qui suivent le dossier du Donbass depuis les origines, c’est-à-dire depuis le coup d’État du Maïdan de 2014, la bonne question serait plutôt : pourquoi les Russes ont-ils tant tardé à intervenir pour mettre un terme à ce conflit qui n’a jamais cessé depuis 2014 ? En effet, nombreuses sont les personnalités politiques et militaires qui en Russie même, critiquent le Kremlin pour n’avoir lancé l’opération spéciale qu’en 2022 alors que l’armée ukrainienne avait été battue à plate couture en février 2015 et qu’elle n’existait virtuellement plus à cette date après la cinglante défaite de Debaltsevo. La réponse la plus plausible à cette question est que la Russie n’était pas suffisamment forte en 2015 pour encaisser le contrecoup des sanctions infernales qui n’auraient pas manqué de lui être infligées comme elles le sont aujourd’hui. Il est probable qu’en 2015 l’économie russe n’aurait pas été assez résiliente pour résister à l’étranglement des sanctions. De même à cette époque l’architecture financière de la Russie était encore rudimentaire et trop dépendante de l’Occident pour faire face aux coupures du système Swift et à l’arrêt quasi complet des exportations vers l’Europe. De plus, on peut ajouter qu’en 2015, la restauration de la puissance de l’armée russe n’était pas achevée (le discours de Poutine sur les nouvelles armes russes date de 2018) et il est probable que la Russie ne s’estimait pas prête à un conflit ouvert avec l’OTAN si celui-ci avait éclaté à cette date.

Les Russes ont affirmé (sans preuve dirimante pour l’instant) avoir saisi des documents dès les premiers jours de l’opération qui prouveraient que l’armée ukrainienne se préparait à donner l’assaut contre le Donbass dans les premiers jours de mars. Ce qui est établi c’est que l’état-major de Kiev avait positionné sur la ligne de front du Donbass depuis le printemps 2021 environ la moitié de son armée (plus de 150 000 hommes) et que ces troupes d’assaut étaient constituées des meilleures divisions de l’armée ukrainienne.

Le blogueur états-unien Moon of Alabama, spécialiste de géopolitique, affirme que

l’entrée de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 visait très certainement à prévenir l’assaut de l’armée ukrainienne dans le Donbass. Le rapport du 15 février de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE en Ukraine a enregistré 41 explosions dans les zones de cessez-le-feu. Ce chiffre est passé à 76 explosions le 16 février, 316 le 17 février, 654 le 18 février, 1413 le 19 février, un total de 2026 les 20 et 21 février et 1484 le 22 février. Les rapports de mission de l’OSCE ont montré que la grande majorité des points d’impacts de l’artillerie se situaient du côté séparatiste de la ligne de cessez-le-feu.

Ma conviction personnelle est que l’armée ukrainienne a bien tenté l’assaut contre les républiques de Donetsk et de Lugansk en avril 2021 mais que cette tentative a été brisée par l’emploi massif de techniques de guerre électronique par les Russes qui a littéralement coupé toutes les communications radio des forces ukrainiennes et provoquant de ce fait ce que l’on pourrait appeler un véritable déni de guerre. Il a fallu près d’un an pour l’OTAN et pour l’armée ukrainienne pour rebâtir un système de communication que les Russes ne pouvaient plus inhiber. Et c’est ainsi qu’intervient la mise à disposition « miraculeuse et gratuite » du réseau satellitaire STARLINK d’Elon Musk au bénéfice de Kiev – opérationnel dès le début du conflit, et sans doute bien avant – et qui a sans doute considérablement gêné l’état-major russe dans les premières semaines de l’opération et probablement aujourd’hui encore.

Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?

Tous les spécialistes militaires vous diront que l’on n’attaque jamais avec un ratio inférieur à deux contre un, voire trois contre un de préférence, pour espérer pouvoir l’emporter. Dans le cas présent, les Russes semblent avoir lancé l’opération avec environ 150 000 hommes sur 4 secteurs différents (Kiev et Kharkov au nord, le Donbass à l’est et Kherson au sud) et cela sur une ligne de front de 2500 km). Pour mémoire, lors de la campagne de France en mai 1940, et sur un front beaucoup plus réduit, l’Allemagne attaque avec 137 divisions et un total de 2 750 000 hommes. Rien que les forces armées ukrainiennes dans le Donbass disposent d’un nombre d’hommes équivalent à l’ensemble des forces russes engagées dans l’opération. Alors pourquoi lancer l’assaut dans ces conditions ce qui a littéralement sidéré les états-majors occidentaux ?

Première observation, même si l’armée russe est indubitablement la première armée d’Europe, et de loin avec près d’un million d’hommes affectés à la défense du territoire, les forces opérationnelles de l’armée de terre ne dépassent pas 300 000 hommes et il serait très hasardeux de dégarnir toutes les frontières de la Fédération de Russie pour les engager massivement sur le théâtre ukrainien si l’OTAN décidait par exemple, d’actionner son valet japonais du côté des Kouriles. Les Russes n’ont pas oublié la leçon de 1905.

Deuxième observation, on a le sentiment que la décision d’intervention est prise dans la précipitation, probablement dans le but d’agir en premier dans une guerre préemptive afin d’éviter le massacre de populations civiles dans le Donbass dans le cas où les forces armées ukrainiennes (FAU) auraient lancé l’offensive. On se rappelle que les populations civiles du Donbass commencent à être évacuées massivement quelques jours avant le 24 février.

3ème observation, il s’agit pour les Russes d’une opération militaire spéciale et non pas d’une guerre ce qui interdit la mobilisation générale et le réveil du traumatisme de la Grande Guerre patriotique de 1941 avec ses 27 millions de morts toujours à vif dans l’esprit des Russes. La raison de ce choix politique est probablement que les dirigeants russes sont parfaitement conscients que cette guerre n’est pas une guerre contre l’Ukraine mais une guerre contre le Système occidental dans toutes ses composantes et qu’il est impératif de garder des forces sur le front économique afin de ne pas voir s’effondrer la Russie face aux sanctions occidentales. Mais il est bien clair que ce pari reposait sur une guerre courte et décisive et que sa prolongation, encouragée de toutes ses forces par l’OTAN, verra inéluctablement la transformation de cette opération militaire spéciale en situation de guerre stricto sensu avec toutes les conséquences qui en découleront, y compris pour les alliés de Kiev.

Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?

Bien évidemment, l’irruption des forces russes au nord sur les secteurs de Kiev et de Kharkov a contribué à fixer une part notable de l’armée ukrainienne dans cette zone ce qui a permis de soulager les fronts est et sud de l’opération. C’est un des arguments avancés par les propagandistes pro-russes pour justifier a posteriori la validité de ce choix stratégique. Si la prise rapide de tout le littoral sud qui a permis de sécuriser la péninsule de Crimée entre Kherson et Novoazovsk et de sanctuariser la mer d’Azov pourrait justifier la mise en place de cette stratégie, en revanche sur le front du Donbass, la résistance féroce des FAU jusqu’à aujourd’hui ne justifiait pas le sacrifice de milliers de soldats russes dans les batailles sanglantes à Irpin, Soumy, Kharkov et Tchernikov, d’autant moins que ces secteurs furent abandonnés quelques semaines après pour opérer une réaffectation des forces russes dans les opérations du front du Donbass.

Bien que cela ait été nié, on ne peut exclure que l’état-major général de l’armée russe ait été abusé sur l’état moral de l’armée ukrainienne et que la prise rapide de Kiev – peut-être avec des complicités internes qui auraient été déjouées par l’OTAN et le SBU – était escomptée de manière à provoquer un effondrement rapide de la résistance ukrainienne. Si cette hypothèse est vraie, on ne peut que constater qu’elle fut un dramatique échec dont la conséquence sera probablement d’aboutir à une guerre longue dont l’Ukraine sera la principale perdante.

Que s’est-il passé à Tchernobyl ?

La centrale nucléaire de Tchernobyl située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev est occupée dès le 24 février par les troupes aéroportées russes en provenance de la frontière biélorusse toute proche. Le contrôle de ce site industriel ne présente aucun intérêt stratégique ni pour l’assaut sur la capitale ukrainienne, ni même dans le déroulé de l’opération militaire spéciale car l’essentiel des efforts de contre-attaque des FAU durant le mois de mars se dérouleront plus au sud pour la reprise de l’aérodrome Antonov de Kiev et de la ville adjacente de Gostomel. Contrairement à ce qu’affirme Wikipédia, il n’y a pas eu véritablement de « bataille de Tchernobyl » car les soldats ukrainiens et les forces de sécurité présentes sur place se sont rendues très vite quasiment sans résistance et semblent même avoir collaboré, au moins partiellement, avec les forces d’occupation.

Néanmoins, les Russes resteront sur place jusqu’au 29 mars en établissant quelques éléments de défense autour de la centrale, notamment en creusant des tranchées sur la périphérie sud. Qu’est-ce qui a poussé l’armée russe à envoyer quelques-unes de ses meilleures troupes sur un site hautement contaminé ? L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’elle avait en projet d’empêcher les Ukrainiens de fabriquer une bombe nucléaire « sale » élaborée à partir de déchets radioactifs. Cette conjecture complotiste doit être examinée à l’aune des déclarations de Volodymir Zelensky le 18 février 2022 lors de la 58ème conférence de Munich sur la sécurité où il déclare très clairement que l’Ukraine est prête à remettre en question son statut de puissance non-nucléaire en menaçant de dénoncer le Mémorandum de Budapest. Le régime de Kiev avait-il déjà commencé à travailler à la mise au point d’une bombe atomique à partir des déchets radioactifs de la centrale de Tchernobyl ? On ne peut pas l’exclure, ni l’affirmer non plus, mais la question suivante au sujet de la prise de contrôle de la centrale d’Energodar apportera peut-être quelques éclaircissements.

Que s’est-il passé à Energodar ?

Ville située sur la rive gauche du Dniepr au sud de Zaporijia, Energodar est une cité moderne sur laquelle a été construite la plus puissante centrale nucléaire d’Europe. Comme Tchernobyl, la ville et la centrale d’Energodar passent sous contrôle russe – malgré le démenti du maire Dmitri Orlov – dès le 26 février. Dans un article daté du 25 mai 2022 le journaliste étatsunien du Wall Street Journal Laurence Summer affirme que le chef de l’AIEA (Agence internationale de l’Energie Atomique) Rafael Rossi aurait déclaré à Davos que la centrale nucléaire recelait 30 tonnes de plutonium et 40 tonnes d’uranium enrichi. Selon le degré d’enrichissement de ce dernier, il aurait été assez simple pour l’Ukraine de reconstituer tout un stock d’armes nucléaires avec le soutien occidental, ce qui était un risque que les Russes ne pouvait pas tolérer. Ce qui est sûr, c’est que dès le 4 mars, les forces spéciales ukrainiennes – peut-être assistées de SAS britanniques – tentent de reprendre le contrôle de la centrale afin d’empêcher le transfert en Russie des stocks de plutonium et d’uranium.

Selon le chercheur Thierry Meyssa:

 « le plutonium est vendu entre 5 000 et 11 000 $ le gramme. 30 tonnes achetées au prix coûtant, cela représente 150 milliards de dollars. Le prix de l’uranium dépend de son degré d’enrichissement. À moins de 5 %, il ne peut être utilisé qu’à usage civil et doit atteindre au moins 80 % pour un usage militaire. Ignorant son degré d’enrichissement, on ne peut évaluer son prix. La saisie par la Russie de ce stock non-déclaré rembourse probablement l’ensemble des sanctions prises contre elles. »

Le président du Réseau Voltaire poursuit : 

« L’information dont nous disposons soulève plusieurs questions : depuis quand l’Ukraine, qui avait cédé à la Russie tous ses stocks de l’époque soviétique, détient-elle ces matériaux ? D’où viennent-ils et qui les a payés ? Subsidiairement : quel est le taux d’enrichissement de l’uranium et qui l’a enrichi ? ».

Ces questions restent en suspens et ne manquent pas d’interroger sur le rôle réel qu’a joué l’AIEA dans cette affaire.

Quid des laboratoires biologiques US ?

Dès la chute de Viktor Yanukovitch en 2014, l’OTAN renforce son emprise sur l’Ukraine et met en place un réseau d’une trentaine de laboratoires biologiques dont des documents récupérés par l’armée russe dès le début des opérations exposent qu’y étaient réalisées « des expériences extrêmement dangereuses visant à renforcer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles en recourant à la biologie de synthèse ». Les États-Unis, après avoir nié l’existence de ces laboratoires, ont affirmé qu’il s’agissait d’un programme visant à détruire les armes biologiques que l’Union soviétique aurait fabriquées et stockées en Ukraine. Pour la Russie au contraire, le Pentagone faisait sous-traiter en Ukraine – comme il le fait également en Géorgie, au Kazakhstan et ailleurs – des recherches sur des vecteurs biologiques interdits par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1972.

Malgré les tentatives américaines d’effacer toutes traces de ces recherches en ordonnant la destruction des souches et des documents y afférents dès le début de l’invasion, des sources russes affirment que des expériences auraient été menées sur des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique n° 1 (dans la ville de Streletchyé, oblast de Kharkov) et qu’un agent tuberculeux aurait été manipulé pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk). Ce qui semble avéré également serait la participation de Hunter Biden, fils du Président US, dans ces expériences comparables aux pires abominations nazies.

En effet, selon des médias états-uniens :

Environ un an après que les fonds d’investissement de Hunter Biden ont investi de l’argent dans Metabiota, des représentants de la société ont assisté à une réunion en octobre 2016 impliquant des responsables militaires américains et leurs homologues ukrainiens pour discuter de « la coopération dans la surveillance et la prévention des maladies infectieuses particulièrement dangereuses, y compris les maladies zoonotiques en Ukraine et dans les pays voisins ». Les contrats gouvernementaux corroborent également la relation de travail entre Metabiota, les laboratoires ukrainiens et le département américain de la Défense, l’entreprise ayant reçu une subvention de 18,4 millions de dollars de l’agence américaine en 2014.

Alors ? Complotisme ? Propagande russe ? Hystérie ? Nous vous laissons juge.

Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?

La présence de milliers d’occidentaux dans les rangs de l’armée ukrainienne et cela bien avant le début du conflit, est parfaitement documentée : Instructeurs de l’OTAN, mercenaires, conseillers divers, forces spéciales… et il est même établi que notre Gendarmerie nationale a fourni quelques instructeurs aux FAU et peut-être même au régiment Azov, au moins durant l’année 2021.

Alors d’où vient cette rumeur sur la présence d’officiers français à Marioupol ? Dès la mi-mars 2022, l’encerclement de la ville est achevé et des rumeurs font déjà état de la présence de nombreux occidentaux (Canadiens, Britanniques, Américains, Français, Israéliens…) présents aux côtés des FAU et du célèbre régiment Azov qui défendent la ville. Le 30 mars, alors que les bruits enflent sur la présence de soldats français (des photos trouvées sur les réseaux sociaux montrent des insignes de la Légion étrangère française et des bérets verts trouvés dans les ruines de la ville), on apprend que le général Eric Vidaud, directeur du renseignement militaire est brutalement limogé alors qu’il n’est en poste que depuis 7 mois.

Durant tout le mois d’avril des pressions très fortes sont exercées par les occidentaux contre les Russes (le président français en première ligne sur ce sujet) pour obtenir un couloir humanitaire afin d’évacuer les « civils » de Marioupol. Devant le refus obstiné des Russes de laisser partir, non pas les civils mais les gros poissons (on a parlé d’un général canadien et d’un amiral US) enfermés dans l’usine Azovstal, plusieurs opérations de sauvetage par hélicoptères et même par voie maritime seront tentées et aboutiront toutes à des échecs sanglants. Selon les sources, entre 2 et 8 hélicoptères seront abattus lors des tentatives d’extraction. Lors de l’une d’entre elles, deux officiers français auraient été retrouvés morts dans la carlingue calcinée d’un des aéronefs.
Alors d’où vient cette rumeur sur la présence des 50 officiers français de Marioupol ?
L’affaire prend véritablement de l’ampleur lorsque le Secrétaire général du parti nationaliste turc VATAN, Özgür Bursal?, tient une conférence de presse au siège de son parti à Ankara le vendredi 22 avril 2022 en annonçant que « Macron avait laissé mourir plus de 50 officiers français en Ukraine ». Le Turc affirme tenir cette information de source russe de haut niveau.

Il est évident que ce type de révélation à quelques jours de la présidentielle française aurait eu un impact direct sur l’issue du scrutin et qu’il était crucial pour l’Élysée de maintenir le couvercle sur cette affaire, au moins jusqu’à l’issue de l’élection.

Quoi qu’il en soit, le 18 mai les derniers défenseurs d’Azovstal commencent à se rendre après deux mois de siège et de nombreuses vidéos circulent sur la Toile montrant le spectacle de la reddition. Si une photo présente de manière présumée l’amiral US Eric Olson (affirmation démentie par les médias aux ordres mais ni confirmée ni infirmée par l’armée russe), plus aucune trace de mercenaires ou d’officiers occidentaux n’apparaît dans la presse russe officielle. Seules les rumeurs continuent de plus belle sur les réseaux sociaux. Et parmi celles-ci, l’une d’entre elles affirme que les officiers de l’OTAN qui voulaient se rendre ont été exécutés par les fanatiques du régiment Azov qui ne voulaient pas entendre parler de reddition. Ce qui est certain, c’est que plusieurs centaines de cadavres (certaines sources parlent de plus de 200 corps) ont été retrouvés dans les sous-sols de l’usine dans des camions frigorifiques qui ne fonctionnaient plus. Des Français font-ils partie du lot ? Seuls les Russes ont la réponse à cette question. Sont-ils au contraire sortis vivants et feront-ils l’objet d’âpres négociations entre l’OTAN et le Kremlin lorsque la diplomatie reprendra ses droits ? Seul l’avenir nous le dira, peut-être…

Que s’est-il passé à Boutcha ?

Avec l’affaire de Boutcha, nous entrons clairement dans la propagande de guerre de bas étage et qui paradoxalement se démonte aujourd’hui plus facilement, grâce en partie aux réseaux sociaux, que les histoires de bébés crucifiés aux portes des granges par l’armée prussienne en 1914.

Il faut dire que dans cette affaire, la précipitation et l’amateurisme des faussaires ont permis d’éventer rapidement la supercherie.

Tout d’abord la chronologie même des événements ne colle pas avec la réalité : le 30 mars les soldats russes évacuent la ville et dès le lendemain, le 31 mars, le maire de Boutcha hilare devant une caméra, le confirme et précise même qu’il n’a aucun mort à déplorer dans sa ville ce dont il se réjouit, bien évidemment. Le même jour, les néo-nazis du régiment Azov entrent dans Boutcha et le 4 avril est publiée dans le New-York Times une photo satellite datée du 19 mars, qui montre une rue jonchée de cadavres. La photo, diffusée aux médias occidentaux, a été présentée comme preuve d’un « crime de guerre commis par les troupes russes en Ukraine ». Mais des experts établiront que la photo n’a pas été prise le 19 mars, quand l’armée russe se trouvait encore dans la ville mais le 1er avril, deux jours après qu’elle l’ait évacuée. La date et l’heure exacte de l’image ont été calculées par le programme SunCalc sur la base de l’inclinaison du soleil au-dessus de l’horizon et donc de la direction des ombres. Dans l’image satellite publiée par le New York Times, l’angle du Soleil est de 42 degrés. Cela signifie que la photo satellite a été faite à 11h57 GMT le 1er avril.

Par la suite, les expertises réalisées dans le cadre de l’enquête internationale chargée de démontrer la réalité du prétendu crime de guerre commis par la Russie, concluront au fait que la plupart des cadavres de Boutcha présentaient des blessures par des fléchettes contenues dans des obus utilisés par l’armée ukrainienne alors que les autorités de Kiev affirmaient que tous les civils avaient été exécutés avec des armes automatiques.

Fin de la manipulation et silence radio désormais sur les médias de grand chemin au sujet du « massacre de Boutcha ».

Que s’est-il passé à Kramatorsk ?

Dans cette autre affaire de manipulation où un missile a été lancé le 8 avril 2022 sur la gare de Kramatorsk juste après que les autorités ukrainiennes aient annoncé que des trains d’évacuation étaient à disposition des habitants et où une foule importante de civils était assemblée dans la gare (plusieurs dizaines de morts). Il y a là deux objectifs qui sont poursuivis : outre la volonté de présenter un agresseur russe commettant des crimes de guerre aux yeux de l’opinion publique mondiale, il y avait la volonté d’empêcher les populations du Donbass de quitter les villes où elles servent de bouclier humain aux FAU en les décourageant de partir par le train (pour les nombreuses familles qui ne disposent pas de véhicules).

Là encore, à l’heure des réseaux sociaux, après l’effet d’annonce, il est plus facile de faire circuler l’information et quelques minutes après l’attentat, une photo est reprise sur la Toile où l’on peut voir très nettement le numéro de série du missile Tochka-U (?91579 en russe) qui a frappé la gare ferroviaire. Ce missile provient d’un stock clairement identifié comme appartenant à l’armée ukrainienne. Seules les FAU disposent de missiles Tochka-U. L’armée russe n’utilise plus cette arme depuis 2019. Les Républiques Populaires de Donetsk et de Lugansk ne l’ont jamais utilisée. Il s’agit là de manière plus qu’évidente d’un crime de guerre accompli par le régime de Kiev contre sa propre population dans le but de blâmer la Russie.

Seuls ceux qui ne connaissent pas le degré de haine et de mépris dans lequel sont tenus les habitants du Donbass par les militants nationalistes et suprémacistes ukrainiens pourront s’étonner de voir une armée tirer délibérément sur son « propre » peuple.

L’île aux serpents (Ile Zmeiny)

Cet îlot minuscule situé en Mer Noire à une cinquantaine de kilomètres des côtes ukrainiennes et roumaines est d’une importance stratégique majeure dans le conflit actuel car la possession de ces arpents de terre permet à celui qui les contrôle de verrouiller l’accès à Odessa, c’est-à-dire au seul port dont dispose encore Kiev et surtout de surveiller toute la partie ouest de la Mer Noire où deux pays de l’OTAN sont présents, Bulgarie et Roumanie, cette dernière étant particulièrement active dans le conflit, notamment dans le cadre de la future très probable agression de l’OTAN contre la République Moldave du Dniestr, entité séparatiste pro-russe mieux connue sous le nom de Transnistrie et située entre la Moldavie et l’Ukraine.

Au-delà de l’intérêt stratégique pour le contrôle de cette île, il y a eu également des rumeurs sur la présence d’un laboratoire biologique sur l’île des Serpents mais les sources disponibles ayant relaté l’information sont plutôt sujettes à caution.

En revanche, la volonté de l’OTAN de reprendre le contrôle de cette île à tout prix découle clairement des moyens engagés – et perdus -. Petite chronologie des événements :

Dès le matin de l’offensive, le 24 février 2022, l’île est prise par la marine russe. Le récit de la prise de cet îlot stratégique sera l’occasion du premier bobard de guerre car selon le ministère ukrainien de la défense, les treize garde-frontières présents sur l’île auraient résisté jusqu’à la mort en refusant l’ultimatum d’un navire russe qui leur demandait de se rendre. Mais deux jours plus tard, la diffusion sur la Toile des photos de la reddition des gardes-frontières contraint les autorités ukrainiennes à annoncer que leurs soldats sont bien en vie et ont été capturés par les Russes. Une image satellite prise le dimanche 27 mars 2022 par Maxar Technologies montre l’île des Serpents dont certains bâtiments sont endommagés, ainsi qu’un navire de débarquement de classe Ropoutcha de la marine russe ancré près de l’île. Des frappes militaires russes ont donc bien eu lieu, mais d’ampleur limitée, en préalable à l’occupation de l’île. Fin mars 2022, les garde-frontières ukrainiens (il y en avait 82 et non pas 13) ont été libérés lors d’un échange contre des prisonniers russes détenus par l’Ukraine.

Le communiqué du Ministère de la Défense russe publié le 9 mai 2022 (date anniversaire de la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne) fait état des faits suivants :

Selon les informations mises à jour, 6 hélicoptères Mi-8 et Mi-24 ont été détruits pendant la nuit près d’Artsiz dans la région d’Odessa près de l’aérodrome militaire de Chervonoglinskoe par des missiles de haute précision Onyks du système de missiles côtiers Bastion. …

Le 7 mai, sur ordre direct de Zelensky, l’état-major ukrainien, avec l’implication directe de conseillers américains et britanniques, a planifié une provocation majeure pour s’emparer de l’île de Zmeiny.

Au cours des deux derniers jours, le régime de Kiev a fait plusieurs tentatives désespérées d’assauts aériens et maritimes sur l’île de Zmeiny, qui est importante pour le contrôle de la partie nord-ouest de la mer Noire.

La provocation ukrainienne a été déjouée grâce à l’action compétente d’une unité des forces armées russes sur l’île. L’ennemi a subi de lourdes pertes.

4 avions ukrainiens, dont 3 Su-24 et 1 Su-27, 3 hélicoptères Mi-8 avec des parachutistes à bord, et 1 hélicoptère Mi-24 ont été abattus en vol pendant que l’armée repoussait les attaques contre l’île de Zmeiny.

En deux jours, 29 drones ukrainiens ont été abattus en vol, dont 8 drones d’attaque Bayraktar TB-2. De plus, 4 drones Bayraktar ont été abattus cet après-midi.

Par ailleurs, trois bateaux d’assaut amphibies ukrainiens blindés transportant du personnel de la marine ukrainienne ont été détruits lors d’une tentative de débarquement dans la nuit du 8 mai.

Suite à la provocation irréfléchie de Zelensky, plus de 50 saboteurs ukrainiens ont été tués en mer et sur la côte lors du débarquement et des tentatives de consolidation sur l’île.

24 corps de militaires ukrainiens morts ont été abandonnés sur le rivage de l’île de Zmeiny.

Côté russe, les pertes sont également sensibles puisqu’au moins deux navires de la Flotte de la Mer Noire ont été coulés (probablement par les missiles sol-mer ou air-mer) soit à proximité immédiate de l’île, soit au large de celle-ci.

Il est peu probable que les restes archéologiques du temple d’Achille découvert sur cette île pélagienne soient la raison principale des moyens très lourds engagés par les deux parties pour conserver ou reprendre le contrôle de ce bout de terre aride. Sa position-clé à une époque où les radars, la guerre électronique et les missiles à capacité stratégique jouent un rôle majeur dans la conduite de la guerre, suffit largement à expliquer l’intérêt majeur que représente ce bout de terrain situé aux confins des frontières de l’OTAN dans la guerre en cours entre la Russie et l’Occident.

Enfin pour conclure et au rebours de certains propagandistes pro-russes exagérément optimistes, et malgré les succès tactiques de l’armée russe obtenus dans le Donbass depuis son repositionnement du mois d’avril et son indubitable supériorité aérienne et de capacité d’artillerie, la lenteur extrême de l’avancée russe sur le front est et la stagnation quasi complète sur les autres fronts démontrent que le Kremlin ne pourra échapper à une mobilisation générale s’il veut l’emporter. La guerre d’Ukraine est une guerre existentielle pour la Russie comme pour l’Occident. Nous n’en sommes qu’au début et les peuples d’Europe n’ont pas fini de souffrir. Sursum corda !

Emmanuel Leroy

Président de l’Institut 1717 – Pour une nouvelle alliance franco-russe




En Angleterre la vaccination anti-covid est suivie d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues au-delà de 6 mois après l’injection

Par le Dr Gérard Delépine

Alors que nos politiques veulent renouveler le scénario connu des cas qui augmentent pour justifier des mesures coercitives inefficaces :

1)- il importe de rappeler qu’actuellement en France, il n’y a pas d’épidémie(([1] Même Cnews avec Pascal Praud l’avoue)).

La Propagande martèle « 50 000 nouveaux cas par jour ». Ce ne sont que des cas, des tests positifs qui ne signifient pas que les testés portent des virus, ni qu’ils seront malades, ni qu’ils peuvent transmettre le virus(([2] Rita Jaafar et al Corrélation entre 3790 échantillons positifs de réaction en chaîne par polymérase quantitative et des cultures cellulaires positives, y compris 1941 isolats de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère Maladies infectieuses cliniques, volume 72, numéro 11, 1er juin 2021
https://doi.org/10.1093/cid/ciaa1491))(([3] https://nouveau-monde.ca/le-test-covid-est-une-immense-arnaque/))(([4] https://nouveau-monde.ca/linventeur-du-test-pcr-avait-bien-dit-que-celui-ci-ne-permet-pas-de-savoir-si-vous-etes-malade/)) Chez une personne sans symptôme, un test positif est faux dans 97 % des cas ; cela a été démontré scientifiquement et reconnu par la justice portugaise(([5] https://crlisboa.org/wp/juris/processo-n-o1783-20-7t8pdl-l1-3/)). Pour suivre une épidémie, on ne doit se fier qu’au nombre des malades.

Or dans la semaine du 20 au 26 juin 2022 le réseau sentinelle ne recensait que 52 malades/100 000 habitants bien au-dessous du seuil d’alerte reconnu pour la grippe (173 cas pour 100 000 habitants) et celui de la diarrhée aiguë par gastro-entérite (194 cas pour 100 000 habitants). Il persiste une circulation de virus, mais pas d’épidémie !

2)- Il faut se souvenir que les confinements(([6] Surjit S Bhalla Lockdowns and Closures vs COVID–19: COVID WinsNov 1, 2020))(([7] Rabail Chaudhry a A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes EClinicalMedicine 25 (2020) 100464))(([8] Thomas Meunier1Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic.
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf)), les couvre-feux, les masques(([9] https://ripostelaique.com/les-masques-sont-inutiles-et-dangereux-stop-aux-mensonges-mediatiques.html))(([10] Henning Bundgaard et al Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343. doi: 10.7326/M20-6817. Epub 2020 Nov
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991)) et les autres privations de liberté — inefficaces contre le Covid — ont été responsables de nombreuses victimes collatérales par défaut de soins, d’une épidémie de troubles psychiatriques et d’une crise économique majeure qui ne fait que commencer ;

3)- que les pass sanitaires puis vaccinaux n’ont pas permis de ralentir le rythme des contaminations(([11] https://nouveau-monde.ca/stop-aux-pass-chantages-inefficaces-sur-la-maladie-et-sources-de-mefiance-contre-la-vaccination/)) et qu’ils ont été abandonnés pour cela par la quasi-totalité des pays qui les ont instaurés ;

4)- que les vaccins n’empêchent ni d’être contaminé, ni de transmettre le virus, ni de faire une forme grave(([12] https://nouveau-monde.ca/bilan-catastrophique-des-injections-anticovid-et-manipulation-mediatique/));

5)- que par ailleurs la vaccination est dangereuse. Et il faut impérativement convaincre les triples injectés de jeter leurs dés et donc de refuser cette aberrante quatrième dose, si vous voulez sauver, au moins pour un certain temps, vos proches injectés.

Les données officielles du gouvernement britannique (chiffres publiés par l’Office for National Statistics) montrent que la vaccination anti-COVID augmente le risque de décès de covid 19 et la mortalité hors covid au bout de cinq mois.(([13] New UK Gov. report confirms COVID Vaccination significantly increases the risk of Death and kills hundreds of thousands after five monthsBY THE EXPOSÉ ON JUNE 2, 2022
https://expose-news.com/2022/06/02/uk-gov-confirms-covid-vaccination-kills-thousands-after-5-months/))

Et pourtant Boris Johnson n’est pas devenu complotiste.

La première injection de Covid-19 a été administrée en Angleterre le 8 décembre 2020.

Après quelques mois il est apparu que les doubles vaccinés avaient davantage de risques d’attraper le Covid que les non-vaccinés :

plus de risques d’être hospitalisés :

Et aussi davantage exposés au risque de mourir de covid :

5 mois plus tard, les vaccinés ont commencé à souffrir d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues. Cette tendance s’est aggravée progressivement depuis mai 2021.

Cette tendance est plus marquée chez ceux qui ont reçu les injections de Covid-19 en premier. (Les Anglais, les plus âgés).

En mai 2021, les vaccinés de 70-79, 80-89 et les 90 ans et plus avaient un taux de mortalité plus élevé que les non-vaccinés du même âge.

Le graphique suivant montre les taux de mortalité standardisés selon l’âge pour 100 000 années-personnes par statut vaccinal et groupe d’âge pour le mois de mai 2021 :

La tendance s’est poursuivie en juin 2021 avec les 60-69 ans vaccinés rejoignant le groupe du taux de mortalité le plus élevé :

Et encore en juillet avec les 50-59 ans rejoignant le club du taux de mortalité le plus élevé :

Ces données indiquent que les injections de Covid-19 prennent environ 5 mois pour augmenter la mortalité des vaccinés toutes causes confondues

Les plus récentes publications de l’ONS (juin 2022) confirment qu’en décembre 2021 et janvier 2022 la mortalité toutes causes confondues des vaccinés est supérieure à celle des non-vaccinés !

Cette augmentation de la mortalité hors covid des vaccinés n’a pas de cause établie avec certitude pour l’instant, mais reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancers.

Cette augmentation de la mortalité des vaccinés est d’autant plus inquiétante qu’elle a aussi été constatée dans de nombreux autres pays : en France (+38 %)(([14] https://www.zinfos974.com/Mortalite-38-par-rapport-a-2019-la-plus-forte-augmentation-de-France_a184422.html)), aux USA(([15] https://resistance-mondiale.com/un-rapport-de-la-fda-revele-que-la-mortalite-toutes-causes-confondues-est-plus-elevee-chez-les-vaccines))(([16] https://www.epochtimes.fr/pourquoi-le-nombre-de-deces-a-t-il-augmente-de-40-aux-etats-unis-par-rapport-a-lannee-derniere-1932664.html))(([17] Il y a eu une augmentation inattendue de 40 % des « décès toutes causes » en 2021
https://www.kusi.com/there-was-an-unexpected-40-increase-in-all-cause-deaths-in-2021/)) en Allemagne(([18] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/11/22/des-medecins-allemands-confirment-a-nouveau-la-correlation-entre-vaccin-et-surmortalite/)).

Cette surmortalité apparaissant quelques mois après injection nécessite des analyses approfondies et en attendant un moratoire sur la pseudo vaccination Covid





Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent

[Source : RL]

Par Alain Falento

Il est difficile de développer un argumentaire associant le Forum de Davos, l’U.E, la Covid et le pass sanitaire sans être taxé immédiatement de complotiste ou de conspirationniste d’extrême droite.
Et je dois admettre pour une fois qu’ils ont entièrement raison. En effet il n’y a aucun complot ou aucune conspiration dans cette affaire pour la bonne raison que rien n’est tenu secret. Toutes les informations concernant ces projets sont disponibles pour peu qu’on ait connaissance de leur existence et l’envie de se plonger dedans. Nous sommes devenus tellement insignifiants à leurs yeux qu’ils ne se donnent même plus la peine d’une discrétion minimale.

[Voir aussi les nombreux articles sur Klaus Schwab,
sur la Réinitialisation (ou Great Reset),
sur Davos,
sur l’Agenda 2030…]

Edgar Degas disait : « à partir de quarante ans, on a la gueule qu’on mérite ».
Si l’on applique cette maxime à Klaus Schwab, la sanction est terrible. Nous ne sombrerons pas dans la facilité en franchissant le point de Godwin, mais il faut bien avouer que la tentation est grande dans ce cas précis. Surtout quand il est de notoriété publique que Schwab a grandi au sein d’une famille dans laquelle, pour être poli, on n’était pas opposé à l’idéologie du Troisième Reich au-delà du raisonnable.
Klaus Schwab est un vieil allemand de 84 ans, qui arrive tout naturellement en fin de vie. Il est une sorte de caricature de riche retraité germanique, avec toute la morgue qui les caractérise, qui considère que le monde a commencé à sa naissance et se terminera sa mort.
Klaus Schwab n’est autre que le fondateur de Forum de Davos, cet événement international qui a lieu chaque année dans cette station de ski suisse éponyme.

Chaque année, pendant une semaine, l’hyper-classe mondiale (milliardaires, politiciens de haut rang, chefs d’états, représentants de l’U.E, CEO de banques et grands capitaines d’industrie) vient montrer les muscles et rappeler aux prolos qui tient le couteau dans le sens du manche.
Pendant une semaine, Davos est l’endroit où il faut être et surtout être vu. Sous les yeux d’employés tout contents d’avoir été sélectionnés pour assister à l’événement, les décideurs viennent se livrer à de la prospective économique et sociale.
Le forum de Davos est également à la prostitution ce que la période estivale est au vendeur de glace. Toutes les escorts du monde y accourent, trainant derrière elles un cortège de petits escrocs et de détrousseurs en tout genre.

Même si ce n’est pas l’objet de cet article, il convient de préciser que ce qui se dit au Forum de Davos est extrêmement intéressant car c’est là que se construisent les idéologies qui seront appliquées et détermineront notre avenir. Rappelons-nous que c’est dans les années soixante dix que les concepts de « mondialisation » et de « globalisation » furent initiés dans ce Forum de Davos, avec toutes les conséquences douloureuses que nous subissons aujourd’hui.

Depuis la pandémie de Covid 19, l’hyper-classe a pris conscience que le système qu’elle a mis en place, basé sur la dette et la mondialisation, court à sa perte. Mais bien loin de se remettre en question et de laisser la place à d’autres plus capables, ils nous expliquent sans sourciller qu’il est temps de passer à un nouveau paradigme (c’est comme cela que l’on dit « changer d’avis » dans les milieux autorisés).

Dans un livre d’une médiocrité inouïe, « La Grande réinitialisation », qui ressemble plus à une éructation de bout de comptoir au Narvalo qu’à un essai philosophico économique, Klaus Schwab se fait le porte-parole de cette hyper classe et nous décrit en détail le monde dystopique qu’il nous réserve.
Tout d’abord, M. Schwab propose d’enfermer tout le monde pendant trois années consécutives pour mettre fin à l’épidémie de Covid 19.

Ensuite il acte le fait que les dettes, publiques et privées, sont devenues insoutenables dans le monde occidental. Par conséquent il nous propose de supprimer les nations et de les remplacer par un Gouvernement Mondial dans lequel siègeraient bien entendu lui et ses amis de l’hyper-classe. Toute forme d’élection serait bien entendu supprimée. Il faut laisser les savants gérer la situation.

En ce qui nous concerne, Schwab et ses amis proposent ni plus ni moins que de supprimer la propriété privée ainsi que toute forme de liberté individuelle. Pour ce faire ils envisagent un contrôle social total via une numérisation complète de la société, jusqu’au moindre recoin de notre existence. Le slogan est d’ailleurs déjà prêt : « Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux ».

A ceux qui seraient tentés de considérer que ce ne sont que des élucubrations d’un vieillard égoïste et sénile, je me permettrais de conseiller de bien réfléchir à ce à quoi ressemble déjà notre réalité.
Pendant plusieurs années, nous avons vécu en Europe sous le joug d’un passe sanitaire. Tout individu refusant de s’y soumettre s’est vu ostracisé, exclus des transports, du système de santé et même parfois licencié.
Vous aurez tous remarqué que, bien que suspendu, ce passe vaccinal n’a cependant pas disparu. Il est même question de sa réactivation prochaine.

En réalité ce qui importe dans ce passe vaccinal, c’est plus sa technologie que son utilisation. Tous les passes vaccinaux, dans les différents pays de l’U.E, ont en effet été construits dans le sens d’une interopérabilité entre états.
Le développement de cette technologie s’inscrit dans la continuité d’une Directive Européenne qui décrète une digitalisation à marche forcée de tous les états européens, dans tous les domaines publics et privés. La création d’un porte-document numérique a donc été lancée.

D’ici 2024 il a été demandé à tous les pays de l’U.E de mettre en place une identité numérique (ce que la France s’est bien entendu empressée de faire). Il est précisé que, pour votre bien être et votre sécurité, pourront être ajoutés à ce porte document numérique toute forme de pièces relatives à son détenteur (dossier médical, permis de conduire, dossier fiscal, impôts, etc.).
Tout ceci n’est pas de la science-fiction, ni ne relève du complotisme. C’est écrit noir sur blanc dans le projet de Directive de la Commission Européenne. Et il faut se rappeler que de par les traités européens elle sera donc automatiquement transcrite en droit français. Il est impossible de s’y opposer.

Si cela en restait là, la situation serait déjà bien au-delà ce qui est supportable et constituerait une atteinte aux libertés individuelles d’une ampleur jamais observée dans notre pays. Mais c’est bien mal comprendre l’Hyper-classe et son excroissance l’U.E que de s’imaginer qu’ils allaient en rester là.
Une fois cette identité numérique complète mise en place, il vous resterait encore une liberté fondamentale : dépenser comme bon vous semble ce qu’il vous reste de revenu après impôts. Or Klaus Schwab vous l’a dit, c’est terminé la belle vie pour vous les gueux ! VOUS ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux.

Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis 2019, la BCE, à l’instar de presque toutes les autres banques centrales, s’est lancée dans le développement d’une Monnaie Numérique De Banque Centrale (MNBC) qui sera mise en circulation dans les plus brefs délais.
Que l’argent liquide soit appelé à disparaître, tout le monde a bien compris que cela arriverait. Mais pour quelle raison créer une monnaie numérique alors que nous avons des déjà des cartes de crédit et que l’argent déposé sur notre compte est déjà numérique dans les faits ?

Pour répondre à cette question il faut se pencher sur la nature exacte et les propriétés de cette MNBC. Un détail aurait dû alerter les observateurs avertis de ces technologies : il est prévu que le porte document d’identité numérique dont nous avons parlé précédemment puisse également être utilisé comme portefeuille numérique et moyen de payement !

Il semble que la BCE a simplement omis de préciser un petit détail qui à son importance quant à cette MNBC ; en effet, en plus d’être numérique, cette monnaie est aussi programmable.
C’est-à-dire que contrairement à une carte de crédit, l’utilisation de cette monnaie numérique pourra être conditionnée au profil du détenteur.

Vous êtes en retard sur le contrôle technique de votre véhicule ? Vous ne pourrez pas acheter de carburant à la station-service. Toutes les formes de restrictions administratives les plus vicieuses pourront vous être appliqués sous forme de restriction à la consommation, comme l’interdiction d’acheter une petite chopine pendant la période de Ramadan par exemple.

D’un point de vue économique c’est beaucoup plus grave. En réalité cette Monnaie numérique programmable ne peut plus être considérée comme une monnaie à part entière. Sans vous le dire, on aura ainsi converti vos euros en tickets de rationnement à la tête du client, suivant des critères qui vous échapperont totalement.
En réalité nous nous dirigeons tout droit vers une économie de rationnement qui ne dit pas son nom, où toutes les brimades et punitions possibles et imaginables pourront être appliquées à tout citoyen en un clic de souris.
Si vous pensez que tout ceci n’est que du complotisme ou du conspirationnisme, malheureusement la réalité va très bientôt dépasser la fiction. Le gouvernement commence déjà, tout doucement, à nous préparer un rationnement énergétique.

Quant à Klaus Schwab, il est très sensible à l’écologie et à la préservation de la Nature. Après avoir sillonné la planète en avion et dégusté les mets les plus délicats dans tous les palaces du monde pendant toute sa vie, il en a conclu que polluer ce n’est pas bien. Alors vous les crasseux, en attendant de déterminer comment seront recyclés les déchets humains que vous êtes, après vous avoir spolié de vos biens et de vos droits, on va commencer par vous empêcher de polluer davantage.

Il a donc annoncé cette semaine avoir conclu un accord avec Mastercard pour le développement d’une carte de crédit programmable qui tiendrait compte du bilan carbone du détenteur et pourrait ainsi l’empêcher d’acheter de la viande ou un billet d’avion en cas de dépassement du crédit alloué.

Alain Falento




La fin du “modèle allemand” – À la France d’en tirer les conséquences

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

[Photo : Zone industrielle abandonnée, ruhr, duisburg (Architecture et bâtiments)]

Par Edouard Husson

2022 marque la fin de ce que les Français appellent le « modèle allemand ». Il y avait une part de légende, bien entendu, mais disons que l’on avait, au coeur de l’Europe, une puissance stable, pacifique et prospère. Tout cela vole en éclat à l’occasion de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il est probable que les dirigeants français mettent d’abord la tête dans le sable tellement cela va mettre en cause leurs réflexes et leur suivisme. Mais il va falloir réagir rapidement, de peur d’être entraîné par l’Allemagne dans sa chute.

Le rapport que le patronat bavarois vient de faire publier sur les conséquences d’une coupure du gaz russe pour l’économie allemande n’a rien de surprenant en soi. Nous le reproduisons ci-dessus [ici] pour les germanophones. 

Ce qui est plus surprenant que le rapport, c’est le bruit qu’il fait. Et qu’il surprenne par les évidences qu’il contient. 

On y apprend en effet que jusqu’à 12,7% de la valeur ajoutée allemande pourrait manquer à l’appel. Et que presque 6 millions d’emplois sont menacés par un renoncement complet au gaz bon marché venu de Russie. 

Mais comment l’industrie allemande peut-elle découvrir cela si tard.  Si l’on admet qu’il s’agit d’une publication pour dégriser les politiques tout à leur furie ukrainophile – ou russophobe, comme on voudra – comment comprendre que le corps social allemand, qui se glorifie de toujours réduire au maximum la part d’incertitude d’une action à venir, se soit laissé ainsi surprendre ? 

Un suicide allemand longtemps masqué

Le Général de Gaulle avertissait ses compatriotes dès les années 1930. L’Allemagne est pétrie de contradictions. Il en parlait comme de “l’Allemagne, force de la nature à laquelle elle tient au plus près, faisceau d’instincts puissants mais troubles”, et des Allemands comme des :

artistes-nés qui n’ont point de goût, techniciens restés féodaux, pères de famille belliqueux, restaurants qui sont des temples, usines dans les forêts, palais gothiques pour les nécessités, oppresseurs qui veulent être aimés, séparatistes obéissant au doigt et à l’œil, chevaliers du myosotis qui se font vomir leur bière“. 

Se pourrait-il que nous découvrions que ces grands planificateurs sont capables de céder à la panique ? Que ces moralisateurs expliquant à tous leurs voisins qu’ils ont tiré les leçons de la Seconde Guerre mondiale sont capables de retomber dans une russophobie irrationnelle, même si elle est moins destructrice que celle des années 1941-1945 ? 

Cela va plus loin que cela : 

+ à force de vouloir tout planifier de leur vie, les Allemands – les Allemandes – ne font plus d’enfant tellement celui-ci peut devenir une source de problèmes. Cela a commencé dans les années 1960 et est consécutif à la fois par le déclin du catholicisme et par l’irruption des techniques de contraception modernes. Parmi les pays occidentaux, l’Allemagne a est un de ceux qui a poussé le plus loin, soudain, le refus du renouvellement des générations.  

+ à force de fuir leurs responsabilités politiques, les Allemands se sont mis complètement entre les mains des Etats-Unis. La réunification n’y a rien changé. Aujourd’hui, l’Allemagne accueille la moitié des bases américaines en Europe. C’est-à-dire qu’elle n’est pas souveraine. 

+ L’Allemagne a développé à partir des années 1970 une phobie de l’industrie nucléaire qui l’a empêchée de devenir autant qu’elle l’aurait pu, une puissance de la Troisième révolution industrielle. De ce point de vue, l’Allemagne s’est peut-être rendue plus dépendante du gaz russe qu’elle n’aurait dû. En tout cas, à partir du moment où elle ne s’est pas assumée comme puissance de paix; fondant la stabilité européenne sur une bonne entente avec la Russie (comme tous ses grands politiques, de Bismarck à Willy Brandt, le lui ont conseillé).

+ En construisant l’Union Européenne, les Allemands ont pensé qu’ils pouvaient enfin “sortir de l’histoire”, selon un vieux rêve de leurs philosophes. Mais une société qui ne veut plus vivre dans l’histoire est une société sans avenir, une société qui ne se bat plus. 

La fin du “modèle allemand” 

Les dirigeants français sont persuadés, depuis la fin des années 1960, qu’il y a un “modèle allemand” fondé sur l’économie sociale de marché et la stabilité monétaire. Depuis le mandat présidentiel de Valéry Giscard d’Estaing ils ont voulu absolument aligner la France sur ce modèle. Au point de handicaper notre compétitivité par une monnaie trop forte pour les coûts sociaux que nos entreprises devaient assumer. Au lieu de profiter de la réunification pour nous affranchir, nous avons fait l’euro avec les Allemands, alignant nos taux d’intérêts sur ceux d’une économie qui craignaient la surchauffe inflationniste – à un moment où nos entreprises avaient elles besoin de liquidités. 

Le problème, c’est que nous autres Français nous avons été bien myopes. Alors que la démographie allemande condamnait le deutsche mark à s’affaiblir, en 1990, et ceci d’autant plus que le pays voulait intégrer les nouveaux Länder de l’Est, nous avons choisi de lier notre monnaie à l’allemande pour faire l’euro. A l’abri des taux d’intérêts allemands, nous nous sommes endettés, de manière indolore et désindustrialisés. 

Aujourd’hui, c’est l’Allemagne qui va casser volontairement son industrie plutôt que d’affirmer son indépendance face aux Etats-Unis. Elle va dépenser ses surplus accumulés par le commerce extérieur à acheter du matériel militaire américain. Elle se fera marcher sur les pieds en Asie, en Amérique latine, en Afrique, là où l’on aura soutenu la Russie quand l’Occident l’attaquait et l’Allemagne suivait, contre ses intérêts. 

Mais le plus fondamental est sans doute ailleurs: j’ai montré dans Une autre Allemagne (2005) que la notion de “modèle allemand” pouvait avoir un sens si on adjoignait à la stabilité monétaire et à un mode spécifique de négociation entre partenaires sociaux, une recherche de la paix européenne. Le “modèle allemand”, s’il doit exister, est un trépied. Et c’était le point, paradoxalement, sur lequel les intérêts de nos deux pays convergeaient le plus: “l’Europe européenne” chère au Général de Gaulle était compatible avec la vision de Willy Brandt. Jacques Chirac et Gerhard Schröder se sont entendus en 2002-2003 pour s’opposer à la guerre d’Irak et ils avaient Vladimir Poutine avec eux. 

C’est tout cela qu’Angela Merkel, depuis la crise de Maïdan et Olaf Scholz, depuis la fin 2021, ont flanqué par terre. Nous voilà face à une Allemagne qui est prête à sacrifier son industrie et qui va dépenser des milliards d’euros pour une “Europe de la défense en trompe-l’oeil, qui sera en fait une extension de l’OTAN. 

Tout ce qui est décrit ici est-il audible pour les dirigeants français ? Emmanuel Macron, tout à son utopie de “souveraineté européenne” et de fédéralisation de l’UE est apparemment aligné sur Olaf Scholz et Ursula von der Leyen. Comment lui et son gouvernement, comment la classe politique française, comment nos décideurs économiques, vont-ils réagir lorsque le moteur économique allemand va se mettre à tousser ? 

Je crains que ce soit par la politique de l’autruche. Alors qu’il faudrait vite prendre nos distances. Pour éviter que l’Allemagne en déclin se saisisse de ce qui est à sa portée: nous faire payer – sonnant et trébuchant, nous qui avons un déficit abyssal – ses propres erreurs. 




Balance avantages/risques des injections anti-covid19, au 28 juin 2022

Par le Dr Gérard Delépine

Depuis deux ans, nous subissons une propagande permanente pour les « vaccins covid » qui a débuté avant même qu’ils n’existent et les agences sanitaires ont, pour la plupart, affirmé que leur balance avantage/risque était favorable bien avant que leurs essais ne soient terminés et qu’elles ne disposent de données publiées et vérifiables.

Cette revue factuelle, basée sur les données officielles de l’OMS avant et depuis les campagnes de vaccination, vise à vérifier la pertinence de leurs avis.

Au 28 juin 2022, plus de 12 milliards d’injections ont été réalisées sur près de la moitié de la population mondiale. En l’absence de résultats officiels des essais phase 3 qui ne se termineront qu’en 2023, on peut déjà évaluer l’efficacité des injections en analysant l’évolution de l’épidémie avant et depuis les grandes campagnes d’injections.

Critères objectifs d’efficacité d’un vaccin

L’efficacité réelle d’un vaccin se juge à la qualité et à la durée de protection individuelle qu’il confère aux vaccinés (impossibilité d’attraper la maladie) et à sa capacité de prévenir la diffusion virale dans la population (arrêt de propagation de la maladie). Les autres critères (taux d’anticorps, atténuation des symptômes) ne sont que de mauvais substituts parfois utilisés par les fabricants pour masquer le manque d’efficacité réelle.

La réelle efficacité de certains vaccins classiques a assuré leur bonne réputation. Ainsi une seule dose de vaccin contre la fièvre jaune suffit pour conférer une protection à vie contre la maladie à 99 % des sujets vaccinés. De même la vaccination antivariolique, alliée aux mesures d’isolement et d’endiguement classiques, a protégé les vaccinés de ce fléau mortifère, et permis l’éradication de la maladie pour laquelle il n’existait heureusement pas de réservoir animalier.

À l’opposé, certains vaccins sont peu efficaces comme celui contre la grippe dont le virus mute facilement et change chaque année obligeant les fabricants à parier sur la souche qui sévira l’hiver prochain. Lorsqu’ils perdent leur pari, le vaccin réalisé, inadapté à la souche dominante, est très peu efficace.

Les injections anti-covid protègent-elles les vaccinés ?

La folle propagande des fabricants reprise par l’OMS et la plupart des gouvernements et médias prétendait que l’efficacité atteignait 95-97 %(([1] https://www.20minutes.fr/sante/2996451-20210311-coronavirus-vaccin-pfizer-efficace-97-contre-cas-symptomatiques-selon-etude))(([2] https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-le-vaccin-pfizer-biontech-serait-efficace-a-97-pour-les-cas-symptomatiques-11-03-2021-2417384_40.php)) même si certains journalistes avertissaient(([3] https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-des-vaccins-a-90-efficaces-ce-que-ca-veut-direet-surtout-pas-dire_fr_5fb40691c5b6d891cd7b7bcd)):

« ces entreprises de biotechnologie ont besoin de s’affirmer, de montrer leur réussite quitte à donner des résultats enthousiasmants avant que les essais soient terminés. »

Les mensonges se sont poursuivis de nombreux mois avec un article de passeport santé(([4] Passeport santé Coronavirus : une personne vaccinée peut-elle transmettre le virus ? 1 avril 2021)) paru un premier avril 2021 et claironnant les propos de la directrice du CDC, Rochelle Walensky, osant prétendre :

« les personnes vaccinées ne sont pas porteuses du virus (et) ne tombent pas malades ».

Mais les faits ont rapidement démenti cette propagande publicitaire.

Dès juillet 2021, l’exemple du porte-avions Queen Elizabeth dont tous les marins avaient reçu les deux doses censées les protéger, et dont un grand nombre (plus de 100 sur 1300 marins) a souffert du covid dans la semaine qui a suivi une courte escale montre que les vaccinés ne sont pas protégés.

D’innombrables témoignages de malades du covid malgré une vaccination complète ont depuis fleuri dans les médias (([5] https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2763989-temoignage-covid-malgre-vaccin/))(([6] https://www.marieclaire.fr/covid-19-vaccination-contamination,1374847.asp))(([7] https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/temoignages-contamines-malgre-le-vaccin-je-me-suis-dit-il-fallait-que-ca-tombe-sur-moi-e0f887f0-f098-11eb-b6b9-482c631f8039))(([8] https://www.dhnet.be/actu/sante/vaccines-mais-malgre-tout-infectes-par-le-covid-l-entre-deux-doses-la-periode-la-plus-risquee-608054059978e21698d3b97e)) et ont été observés dans l’entourage de chacun d’entre nous confirmant définitivement que les pseudo vaccins ne protègent pas de la maladie.

Fabricants et gouvernants ont été obligés de concéder que « les vaccins ne protègent pas à 100 % ». Mais curieusement, au lieu de reconnaître l’échec de leur stratégie purement vaccinale et d’en changer pour les traitements précoces qui ont fait leurs preuves en Inde(([9] https://nouveau-monde.ca/que-nous-a-appris-linde-sur-le-traitement-du-covid/)), Algérie(([10] Traitement du Covid-19 à la chloroquine en Algérie : Efficacité « quasi totale », assurent des spécialistes https://www.algerie-eco.com/2020/04/25/traitement-du-covid-19-a-la-chloroquine-en-algerie-efficacite-quasi-totale-assurent-des-specialistes/))(([11] https://ripostelaique.com/le-succes-de-lalgerie-face-au-covid-confirme-lefficacite-du-protocole-raoult.html)), Madagascar(([12] https://nouveau-monde.ca/pseudo-vaccins-ou-artemisine-les-seychelles-versus-madagascar/)) ou en Afrique(([13] https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/senegal/ces-pays-africains-qui-ont-decide-de-continuer-a-soigner-le-covid-19-avec-l-hydroxychloroquine_3983239.html))(([14] https://nouveau-monde.ca/lafrique-test-geant-pour-la-chloro quine-comparaisons-des-mortalites-covid-entre-lafrique-et-leurope/)) ils ont conseillé de nouvelles injections promettant que ces dernières « seraient plus efficaces »(([15] https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-moderna-affirme-que-son-nouveau-candidat-vaccin-de-rappel-est-efficace-contre-les-sous-variants-d-omicron_AD-202206220738.html))(([16] https://www.capital.fr/economie-politique/covid-19-vers-un-troisieme-rappel-vaccinal-pour-les-plus-fragiles-1439620))(([17] https://www.marieclaire.fr/covid-19-efficacite-troisieme-dose,1417788.asp)). Mais depuis lors, on a pu observer des covid19 sévères après 4 injections(([18] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-pourquoi-peut-on-etre-infecte-malgre-4-doses-de-vaccin-et-le-respect-des-gestes-barrieres-b65194ea-ae68-11ec-9246-65b3a25ae7f9)). Tous vaccinés, mais pas protégés.

Les injections anti-covid évitent-elles la diffusion de la maladie ?

Un autre slogan publicitaire du gouvernement, diffusé par tous les médias et la sécurité sociale faisait appel à l’altruisme : « vaccinez-vous pour protéger les autres »(([19] https://www.ameli.fr/essonne/assure/actualites/la-vaccination-contre-le-covid-19-pour-se-proteger-et-proteger-les-autres))(([20] https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-se-faire-vacciner-protege-t-il-aussi-les-autres-du-virus-7800955136)). Il a aussi été propagé par le ministre Blanquer(([21] Sur France Info le 28 juillet 2021)). « Quand vous êtes vacciné, vous ne risquez pas de continuer à contaminer les autres ». Mais cette affirmation est totalement démentie par l’expérience en vie réelle. Les vaccinés transmettent en effet la maladie autour d’eux. La pseudo vaccination s’est révélée totalement incapable de protéger les autres parce qu’elle ne stoppe pas les transmissions.

Les données de l’OMS du 21 juin 2022 montrent clairement que malgré plus de 12 milliards de doses injectées à plus de 45 % de l’humanité, le nombre de nouveaux cas a été multiplié par 6 depuis les pseudos vaccinations.

La presque totalité des agences sanitaires des pays qui ont obtenu les plus hauts pourcentages d’injectés ont d’ailleurs officiellement reconnu qu’atteindre l’immunité collective par la vaccination était illusoire.

Contrairement à ce que craignait l’OMS, ce ne sont pas les non-vaccinés qui sont responsables de cette envolée de l’épidémie, car elle s’observe avant tout dans les pays champions des injections, alors que les pays ou continents peu vaccinés comptent dix à cent fois moins de cas par million d’habitants.

En France, 84 % des personnes, âgées de 12 ans ou plus, auraient été entièrement vaccinés (solidarites-sante.gouv.fr) et à des taux très élevés pour certaines tranches d’âge : 92 % à 94 % des 60-69 ans, 100 % (?) des 70-74 ans. Les experts des plateaux télé, Olivier Veran, et plusieurs membres du Conseil scientifique dont A Fischer(([22] https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-l-immunite-a-90-possible-pour-le-debut-de-l-automne-selon-alain-fischer-7900058661)) ont promis qu’un tel niveau assurerait une immunisation collective. Ils se sont trompés (ou nous ont trompés ?). Même Simon Cauchemez, avocat infatigable des vaccinations, a reconnu :

« même si 100 % des Français recevaient les injections, le virus pourrait continuer à circuler à bas bruit ».

Prétendre que les injections anti-covid protègent les autres est tout simplement mensonger.

Les injections anti-covid protègent-elles des formes graves ?

Après avoir dû reconnaître que les pseudo vaccins n’évitaient ni d’attraper la maladie ni de la transmettre, les autorités et les médias ont prétendu qu’ils protégeraient des formes graves.

Or l’incidence des formes graves peut être facilement estimée en analysant les mortalités Covid publiées. Les données officielles de l’OMS montrent que la mortalité mondiale cumulée qui s’élevait à 1,7 million après dix mois d’épidémie sans vaccins a été multipliée par 3,5 depuis la généralisation des injections anti-covid, passant à 6,2 millions en 18 mois.

Les campagnes d’injection n’ont nulle part diminué la mortalité Covid et semblent même au contraire l’avoir favorisé dans certains pays !

Car ce ne sont pas les pays les moins vaccinés qui ont le plus souffert. La mortalité covid a surtout augmenté dans les pays les plus vaccinés !

Dans de nombreux pays ou territoires comme Gibraltar, les Seychelles ou la Mongolie, la vaccination paraît même avoir aggravé la mortalité !

Prétendre que les injections anti-covid protègent des formes graves et de la mort est tout simplement mensonger.

Globalement, on ne trouve donc aucun avantage à une pseudo vaccination incapable de protéger le vacciné de la maladie, incapable de prévenir les transmissions et incapable d’éviter les formes graves ni la mort par Covid.

Par des simulations mensongères, les coupables se glorifient de leurs erreurs.

L’OMS et l’équipe de modélisateur de l’Impérial College de N. Ferguson ont créé la panique en affirmant par une prophétie biaisée(([23] Imperial College COVID-19 Response Team Report 9: Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand 16 March 2020
DOI: https://doi.org/10.25561/77482)) que l’épidémie allait tuer en masse et que les hôpitaux allaient être submergés de malades, sauf si on confinait les populations pendant au moins 18 mois et si on vaccinait tout le monde.(([24] Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement Economie Matin 28 avril 2020
http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine))

Il est maintenant démontré et admis par tous les scientifiques indépendants des laboratoires pharmaceutiques et des gouvernants que les confinements n’ont sauvé personne(([25] Eran Bendavid, Christophe Oh, Jay Bhattacharya, John PA Ioannidis Évaluation des effets du maintien à domicile obligatoire et de la fermeture des entreprises sur la propagation de la COVID-19
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/eci.13484)), mais ont causé un grand nombre de décès prématurés (victimes collatérales) par défaut de soins(([26] https://www.divulgation.fr/manipulations-gouvernance-mondiale/mortalite-et-confinements-ces-chiffres-quon-ne-veut-pas-voir/)), troubles psychiatriques, crise économique(([27] https://www.capital.fr/economie-politique/mortalite-elevee-et-effondrement-de-leconomie-la-double-peine-de-la-france-1370581))(([28] L’arrêt économique pourrait tuer plus que le coronavirus, avertissent les experts https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/economic-shutdown-could-kill-coronavirus-experts-warn/)), chômage, appauvrissement…

Quelques mois plus tard, les enfermistes ont prétendu, à l’aide d’une nouvelle modélisation autoglorificatrice(([29] Seth Flaxman, Swapnil Mishra, Axel Gandy Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature. (2020)
https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7)), que « le confinement aurait sauvé 3 millions d’Européens et en particulier 70 000 Suédois et plus de 400 000 Allemands » en ignorant que ces deux derniers pays n’avaient pas confiné !(([30] Delépine – Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/comment-se-gargariser-d-avoir-225132)) Pour se glorifier ainsi, ils ont comparé le nombre de décès covid observés dans le monde réel à celui de leur prédiction apocalyptique qui surestimait par 10 le risque réel. Ils ont ainsi transformé leur colossale erreur de prédiction en un gigantesque miracle de sauvés virtuels.

La même technique frauduleuse a été utilisée par les mêmes auteurs pour prétendre que la vaccination aurait sauvé 20 millions de personnes dans le monde en 2021(([31] Oliver Watson, COVID-19 vaccines are estimated to have prevented 20 million deaths worldwide in the first year of the vaccine program, modelling study finds
[https://www.eurekalert.org/news-releases/956782
ou https://www.healthcarehygienemagazine.com/covid-19-vaccines-estimated-to-have-prevented-20-million-deaths-worldwide-in-the-first-year-of-the-vaccine-program-study-finds/])). Article scandaleusement publié par le Lancet et utilisé sans modération par l’OMS, les médias et les gouvernements vaccinolâtres pour se glorifier de leur stratégie perdante.

Lorsqu’on se rappelle qu’en 2020 avant tout traitement, l’épidémie avait été accusée de 1,7 million de morts, on comprend mal comment elle aurait pu en 2021, en l’absence de vaccin, en tuer 22 millions au lieu des 3,7 millions réellement observés.

D’autant que l’Afrique et ses 1,3 milliard d’habitants très peu vaccinés (<5 %) ont très peu souffert de la maladie en 2021 (163 000 décès) tandis que l’Europe et les USA et leurs 778 millions d’habitants très vaccinés (>80 %) regroupaient l’essentiel des victimes (1 348 000 morts).

Treize fois moins de morts par million d’habitants en Afrique ! Si le ridicule tuait encore, les auteurs de cet article et ceux qui le diffusent, auraient du souci à se faire…

P.Gibertie a eu raison de qualifier ce mensonge éhonté de l’Imperial College de Fake news du siècle(([32] P Gibertie Fake du siècle : Non les vaccins n’ont pas évité 20 millions de décès 24 juin 2022
https://pgibertie.com/2022/06/24/fake-du-siecle-non-les-vaccs-nont-pas-evite-20millions-de-deces/))!

Inefficaces, les injections covid sont de plus dangereuses !

Depuis la mise sur le marché, les gouvernants et les agences prétendent que les vaccins sont sans danger niant ainsi leurs propres données de pharmacovigilance publiées par Eudra vigilance, et Vaers.

Ainsi au 23 avril 2022, EudraVigilance recensait 43 898 décès survenus après injections dans des circonstances qui rendent un lien de causalité possible et 45 316 au 4 juin 2022.

Dire qu’il avait suffi de 53 décès pour stopper la vaccination contre la grippe H1N1 !

Les fabricants de vaccins qui assuraient que leurs produits étaient sans risques ont exigé et obtenu des gouvernements qu’ils ne puissent pas être poursuivis pour les complications vaccinales. Après avoir payé les doses, nos impôts vont être mis à contribution pour indemniser les victimes des injections comme cela commence déjà en Australie : le « Sydney Morning Herald » rapporte qu’environ 10 000 Australiens réclament au gouvernement une indemnisation après avoir subi d’importants effets secondaires à cause du vaccin anticovid(([33] https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/covid-les-effets-secondaires-du-vaccin-vont-couter-cher-a-laustralie-1364543)) et la facture pourrait s’élever à plusieurs millions de dollars australiens.

Globalement la balance avantages/risques des injections Covid penche nettement en défaveur des injections.

Aucune efficacité réelle d’une durée utile et toxicité parfois mortelle ne font pencher la balance avantages/risques nettement du côté des risques.

Cette inefficacité des injections anticovid rappelle qu’elles ne sont pas des vaccins selon Pasteur (elles ne contiennent ni antigènes ni anatoxines), mais des médicaments génétiques, produits qui n’avaient jamais été utilisés jusqu’ici contre des maladies infectieuses et qui justifiaient donc une extrême prudence. Mais le principe de précaution a été bafoué pour le seul bénéfice des actionnaires des laboratoires pharmaceutiques.

Des bénéfices colossaux et des liens d’intérêts

Au prix moyen de 20 euros, les 12 milliards de doses déjà injectées ont représenté un gain de 240 milliards d’euros pour les fabricants et distributeurs des pseudo vaccins. En 2021 le chiffre d’affaires de Pfizer a bondi de 95 % atteignant 81,3 milliards de dollars, et son bénéfice net a plus que doublé, à 22 milliards de dollars(([34] https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/pfizer-a-double-son-benefice-net-en-2021-a-22-milliards-de-dollars-1385415)). Pour 2022 la firme prévoit un chiffre d’affaires global compris entre 98 et 102 milliards de dollars.

Cette manne lui permet de financer d’innombrables lobbyistes, des cabinets de conseil qui orientent les décisions publiques, des sociétés savantes, des experts des agences sanitaires, de nombreux professeurs leaders d’opinion, des médecins de plateaux télé, des journalistes mainstream, et les décodeurs de prétendues fake news(([35] D’après libération qui est sorti du partenariat avec Facebook en mars 2021, a donné des chiffres : officiellement 236 000 dollars en 2019. Chaque article débunké était payé entre 800 à 1000 euros. Le Monde et l’AFP aux cellules de fact-checking beaucoup plus importantes ne pipent mot, mais nul doute que pour l’agence de presse qui se targue d’être le « principal réseau de fact-cheking dans le monde », cela se chiffre en millions.)) (c’est-à-dire toutes les informations qui pourraient nuire aux ventes) et même parfois peut-être de corrompre les décideurs politiques.

Laurent Mucchielli a bien montré(([36] « Derrière l’idéologie de la vaccination intégrale, trafics d’influence et phénomènes de cour
https://nouveau-monde.ca/derriere-lideologie-de-la-vaccination-integrale-trafics-dinfluence-et-phenomenes-de-cour/)) qu’en France les conflits d’intérêts, et leur rôle particulièrement important dans la gestion de l’épidémie de Covid, font l’objet d’un déni et même d’un tabou.

On peut donc craindre que le récit gouvernemental de la crise Covid ne soit pas prêt de changer malgré les évidences scientifiques actuelles. Mais la vérité est têtue et finira par triompher.

Pour terminer, nous citerons quelques extraits de l’enquête participative d’Agoravox(([37] https://www.agoravox.fr/enquete-agoravox-vaccinations.pdf)) sur l’obligation vaccinale réalisée en 2007, mais d’une grande pertinence actuelle :

« La vaccination pouvant induire des effets, la criminalisation de l’insoumission vaccinale, telle qu’elle est imposée en France, nous semble abusive — et contre-productive.

Elle serait peut-être acceptable si une totale transparence était apportée sur les ratios bénéfices/risques, si une communication authentique était menée sur les effets indésirables, si les autorités recherchaient systématiquement à recenser ces effets contraires et si elles acceptaient d’indemniser les victimes sur présomption raisonnable de lien (et non en présence de preuve) entre maladie et vaccin, du moins lorsque la vaccination est obligatoire (DTP et HB pour les professionnels de santé).

Il faudrait en effet inverser la charge de la preuve de l’innocuité de chaque acte vaccinal, charge qui devrait incomber totalement à celui qui l’impose. Le doute doit bénéficier à celui qui subit, non à celui qui impose comme c’est le cas aujourd’hui.

L’autorité, parce qu’elle ordonne le vaccin, ne doit pas se contenter de déclarer une absence de preuve entre la maladie d’une victime et un vaccin pour se dédouaner de sa responsabilité. Elle ne doit pas demander au malade de prouver le lien entre sa maladie et le vaccin pour prendre son cas en considération.

Ainsi, toute déclaration étayée de maladie associée à un vaccin devrait être présumée recevable. À charge pour le médecin et le laboratoire, s’ils le peuvent, de trouver l’autre cause de la maladie, seul moyen rationnel d’innocenter le vaccin.

Le bénéfice pour la collectivité (des vaccins obligatoires) n’est pas si certain. Un nouveau bilan comparé des risques et des bénéfices nous paraît donc indispensable à établir, avec des scientifiques indépendants et intégrant (pour les infirmer ou les confirmer) les arguments de tous y compris des contestataires. »





La compassion à géométrie variable de l’UE dont la France : le Pakistan étouffe par manque de gaz

Par Dr Nicole Delépine

STOP À VOS LEÇONS DE MORALE
L’ÉGALITÉ N’EST PAS DE CE MONDE ET NOTRE COMPASSION ÉMINEMMENT VARIABLE

Nous avions déjà constaté depuis longtemps que les enfants décharnés du Yémen(([1] Menace de famine et malnutrition — Yémen | CICR (icrc.org) ))(([2] https://www.unicef.fr/dossier/comprendre-la-guerre-au-yemen)) ne faisaient pas la une de nos médias, que les chrétiens assassinés par le monde(([3] Pentecôte : Au moins 50 chrétiens tués dans l’attaque de leur église au Nigeria (infochretienne.com). Dimanche de Pentecôte, l’église Saint-François d’Owo, dans l’État d’Ondo, au Nigeria, a été la cible d’une attaque sanglante. Au moins 50 fidèles rassemblés pour le culte ont été tués par les assaillants qui ont ouvert le feu et lancé des explosifs.)) ne méritaient sans doute pas la une de nos journaux télévisés, ni même un petit encart rapide. Et même que nos petits cancéreux de l’hôpital Robert Debré devaient être chassés de ce bel hôpital pour faire la place aux petits atteints de bronchiolites selon la direction. La vie des cancéreux ne valait sûrement rien. Nous répondions « nous n’allons pas nous jeter nos morts à la figure. »

Nous avions compris que les morts et blessés des régions séparatistes du Donbass depuis 2014 n’étaient pas dignes de pitié, d’aide comme d’ailleurs le respect des traités signés avec Gorbatchev comme celui de Minsk de 2015. Un Ukrainien ne vaut pas un autre Ukrainien. Ça dépend…, nous dira-t-on.

Nous avons compris que pour les bobos parisiens ou new-yorkais qui ne parlent que d’équité, d’égalité, de droits des victimes, etc., tous les morts ou blessés ne se valent pas et que l’école alsacienne n’est pas la même que l’école de la république des cités marseillaises dont les photos font honte à cette même république.

Nous avons compris que les droits de la femme qui revendique « mon corps est mon choix » n’est pas le même que celui du bébé éventuellement fille qu’elle porte et que sa mère a le droit monstrueux d’avorter à neuf mois selon sa détresse psychologique revendiquée, donc en autres termes de pratiquer légalement en toute impunité un INFANTICIDE.(([4] Après l’élimination des vieux dans les EHPAD, le massacre des innocents et la fabrication de « Frankenstein » | FranceSoir))

Nous avons compris… Que nous pourrions écrire un gros livre consacré à ces différences de traitement en fonction de l’humeur, parfois de la religion, des modes du moment, des appartenances à des sociétés plus ou moins fermées, et surtout probablement le plus souvent des intérêts financiers, etc. On nous parle de cliniques d’avortements qui vont fermer dans les états américains qui refuseront l’avortement au-delà de trois mois… Cherchez l’argent plus que la couleur de peau ou la religion…

LA POLITIQUE ÉCOLOGIQUE

Dans ce domaine, il y aurait beaucoup à dire alors que des politiques, dont notre président renouvelé, déclarent défendre la Terre contre le soi-disant réchauffement climatique(([5] Les douze mensonges du GIEC La religion écologiste 2 Tome 2 — broché — Christian Gerondeau — ebook | fnac « La COP 26 ne s’est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu’il fallait « ranger le charbon dans les livres d’histoire  », précisant : «  il faut cesser d’avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles… ».  Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l’Inde, son ministre de l’environnement Bhupender Yadav, déclara que son pays n’acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée  : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l’énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles… ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l’Inde. »)) utilisé depuis des décennies pour promouvoir éoliennes, voitures électriques, photovoltaïque et réanimer le seul ascenseur social qui compte, celui des futurs nouveaux milliardaires.

Mais aujourd’hui « en même temps », les mines de charbon rouvrent en France, en Allemagne et d’autres pays européens qui ont voulu « punir » la Russie, et ont surtout puni les Européens qui les laissent agir en toute impunité et contre toute logique. Personne ne nie le dérèglement climatique (plutôt que le réchauffement), mais seulement les décisions politicofinancières qui en découlent dans l’indifférence totale des petits Africains qui déterrent le lithium et autres fournitures rares.(([6] https://www.sikafinance.com/marches/le-mali-en-passe-de-devenir-un-important-producteur-de-lithium-en-afrique_32179a))

Et aujourd’hui le délire pseudo écologique qui a poussé à réduire la filière des centrales nucléaires, conjugué aux sanctions contre la Russie qui va priver de fait les Européens de moyens de chauffage au gaz naturel, conduit à des conséquences imprévues qui nous indifféreront probablement comme les misères du monde non choisies par les gouvernants de l’UE.

Attardons-nous quelques minutes sur l’excellent article du jour : Énergie : la politique de l’UE plonge le Pakistan dans l’obscurité(([7] Énergie : la politique de l’UE plonge le Pakistan dans l’obscurité (latribune.fr) )) Marine Godelier La tribune 27 juin 2022(([8] https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/energie-la-politique-de-l-ue-plonge-le-pakistan-dans-l-obscurite-923367.html))

« La ruée du Vieux continent sur le gaz naturel liquéfié, affrété par des navires des quatre coins du monde afin de se détacher des hydrocarbures russes, bouleverse le marché international et fait bondir le prix des cargaisons.

Plusieurs pays dépendants du GNL pour produire leur électricité, parmi lesquels le Pakistan, n’arrivent plus à suivre, et enchaînent les coupures de courant. »

L’Union européenne se tourne vers le GNL des États-Unis et du Qatar pour remplacer le gaz russe, mais les capacités mondiales de production ne seront pas suffisantes pour répondre à une demande croissante avant plusieurs années. (Crédits : Stringer Egypt)

« Dans les rues d’Islamabad, la chaleur étouffante n’offre aucun répit aux habitants. Comme le reste du Pakistan, la capitale suffoque, depuis plusieurs semaines, sous des températures extrêmes. Et pourtant, ici et là, ni les ventilateurs ni la climatisation ne tournent dans les habitations.

Bien plus au sud, à Karachi — la plus grande ville du pays —, des manifestants s’attroupent. Quelques jours plus tôt, dans le nord de cette province aride du Sindh, un écolier de 12 ans, Saeed Ali, est mort. L’enfant s’est effondré en rentrant de sa journée de cours, passée dans une salle de classe sans ventilateur et baignant à plus de 40 °C. »

Les coupures de courant s’enchaînent, et durent parfois jusqu’à plus de 12 heures, rendant le quotidien impossible aux Pakistanais, qui vivent au rythme des délestages, mais subissent de plus une hausse des factures d’électricité.

Ce choc va en entraîner d’autres : la pénurie paralyse les usines, notamment dans le textile (60 % des exportations nationales) et la fabrication des engrais, nécessaires à l’agriculture. (…)

« Le Pakistan perd la guerre des enchères du gaz naturel liquéfié face à l’Europe », titrait l’un des journaux les plus lus du pays, Dawn.

« , il y a deux ans, le GNL était disponible sur le marché à un inférieur à 4 dollars, mais le gouvernement précédent a raté l’occasion et n’a pas conclu d’accord à long terme et maintenant il n’est même plus disponible à 40 dollars. Ainsi, la guerre de la Russie [avec l’Ukraine] a créé une véritable crise », a réagi le ministre d’État au Pétrole, Musadik Malik.(([9] https://www.geo.tv/latest/424148-musadik-malik-warns-of-impending-power-gas-crisis-in-country))

Et le déconfinement progressif en Chine devrait encore accroître la pression sur les réserves mondiales.

Le charbon revient en force

Les pluies torrentielles à venir avec la mousson ne suffiront pas : pour tenter d’endiguer la crise du gaz naturel, l’exécutif pakistanais n’a d’autre choix que d’« organiser des suppléants ». Autrement dit, augmenter la production des importations de charbon et de fioul pour alimenter les centrales électriques, malgré leur impact délétère sur le climat.

 « Alors qu’on leur a beaucoup vanté le gaz comme une énergie de transition, ils se retrouvent avec très peu d’alternatives [lorsque l’on se rue sur ce gaz]. Et finissent par se tourner à nouveau vers les combustibles les plus polluants de tous. […] C’est un paradoxe dans lequel s’enferment les Européens », regrette Phuc-Vinh Nguyen, chercheur au sein du Centre Énergie de l’Institut Jacques Delors.

Espérons que les discours emphatiques des COP 21 et 22 à 26 seront remis en ligne et en exergue, en espérant que les citoyens prendront enfin conscience des mensonges permanents.

La pénurie pourrait toucher l’Europe

L’Europe se tourne de nouveau vers le charbon, Allemagne, Autriche, France, où la centrale mosellane de Saint-Avold va devoir redémarrer pour passer l’hiver. Les dirigeants d’EDF, d’Engie et de TotalEnergies ont lancé dans une tribune publiée dans le JDD, un appel à un « effort collectif » de réduction des consommations. Tel ministre allemand dit prendre moins de douches.

Début juin, Emmanuel Macron a affirmé que la France ne faisait face à « aucun risque de coupure » d’électricité cet hiver, malgré le manque criant prévisible. Un discours « rassuriste », législatives oblige.

L’Allemagne se prépare à une pénurie de gaz et relève ses niveaux d’alerte

Les sanctions contre la Russie paradoxalement l’enrichissent tandis qu’elles frappent de plein fouet les pays pauvres d’Asie et constituent une menace majeure contre les efforts de diminution de CO2.





Colons, colloque et colonisés

[Source : ahmedbensaada.com]

Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements.

Honoré de Balzac

Note : Dans ce texte, il est question de la France officielle. En aucun cas il ne s’agit de nos nombreux amis français, humanistes, pacifistes et très respectueux de la souveraineté et de l’intégrité de l’Algérie.

Le 23 mai 1956, en pleine guerre d’Algérie, 26 professeurs français de la Sorbonne – dont le célèbre Raymond Aron – publiaient une déclaration dans le journal le Monde dans laquelle ils exprimaient « leur adhésion réfléchie à l’effort militaire qui est demandé au pays [la France]» et approuvaient le récent appel « pour le salut et le renouveau de l’Algérie française ».  Mentionnant « les bienfaits d’une œuvre poursuivie depuis 125 ans et dont aucun esprit honnête ne met en doute la valeur », ils soulignèrent que « cette œuvre est de celles dont les Français doivent rester fiers. Elle doit être continuée ».

Ces universitaires, qui prônaient une Algérie française, feignaient d’oublier que les Algériens, encarcanés dans l’abominable code de l’indigénat, ont baigné, 132 ans durant, dans un illettrisme multigénérationnel.

Concernant les valeureux combattants algériens, ils dénoncèrent « la disposition d’esprit qui […] dispense parfois aux crimes des fellagas une indulgence inadmissible […] et ne craint pas […] d’assimiler aux héros de la résistance des assassins de femmes et d’enfants ».

Et ces professeurs parisiens n’étaient pas seuls. La déclaration notait la solidarité avec cent soixante-dix autres collègues de l’université d’Alger.

Mais voilà que soixante-six ans plus tard, la même université parisienne a accueilli, du 23 au 25 juin 2022, un colloque intitulé « Algérie 1962-2022, Trajectoires d’une nation et d’une société », organisé par des descendants de ceux-là même que les sorbonniens traitaient de « fellagas » et d’« assassins de femmes et d’enfants ».

Comment se fait-il qu’après soixante années d’indépendance, de (trop) nombreux intellectuels algériens, purs fruits de l’Algérie indépendante, continuent à se cacher derrière les meurtrières de l’ancien pays colonisateur pour décocher des flèches empoisonnées vers leur propre pays?

Le calendrier aidant, le « 43e congrès national du cercle algérianiste » se tenait à Perpignan presque simultanément (du 24 au 26 juin 2022). Le programme? 

« Apologie de la colonisation, révisionnisme historique, mensonges par omission, minorisation et dénégation des massacres, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les armées françaises entre 1830 et 1962 […] ».

On se demande pourquoi les organisateurs du colloque parisien n’ont-ils pas saisi l’occasion pour unir leurs efforts avec les congressistes de Perpignan afin de concocter un seul et unique évènement qui aurait couvert exhaustivement la période 1830 – 2022! L’attaque contre l’Algérie et son indépendance aurait été plus efficace, n’est-ce pas?

En fait, au-delà de l’aspect anecdotique de ce bégaiement historique, ce colloque parisien soulève plusieurs questions sérieuses.

Le timing

Le 5 juillet prochain, c’est-à-dire à peine deux semaines après le début de ce colloque, l’Algérie et les Algériens fêteront le soixantième anniversaire de leur indépendance. Une date mémorable qui rappelle le sacrifice de toute une génération de valeureux combattants qui ont donné leur jeunesse et leurs vies pour mettre fin à un joug colonial français sanguinaire, inhumain et raciste. Un système colonial barbare qui est une honte pour ce pays qui se targue d’être « le pays des droits de l’Homme » et qui trouve des « professeurs émérites » pour nous vendre cette ânerie qu’est la « mission civilisatrice de la France ».

Tous les pays ont le droit et le devoir de commémorer les dates importantes de leur histoire, en particulier leurs indépendances. C’est le cas, par exemple, des États-Unis le 4 juillet ou le Canada le 1er juillet. En France, là où se trouve l’université qui accueille le colloque, tous les 14 juillet, les militaires de ce pays se parent de leurs plus beaux uniformes pour parader le long des Champs Élysées. Ali Bensaad, le principal organisateur du colloque n’y a jamais vu aucun inconvénient. Par contre, il s’insurge contre le logo du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie et trouve « scandaleux » qu’il comporte des éléments rappelant l’aspect militaire de la conquête de la souveraineté nationale (voir son interview à AlternaTV – @ 19’55’’). Non seulement il fait semblant de ne pas voir les éléments centraux de ce logo qui représentent le savoir et la technologie, mais il omet également de préciser qu’il a été choisi après concours national et que l’auteur est un ingénieur en électrotechnique et non pas un militaire.

Logo du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie
(Œuvre de Abdelmalek Zelagui, ingénieur en électrotechnique)

Tous les peuples ont le droit de fêter joyeusement leurs indépendances, surtout lorsqu’elles sont chèrement acquises après de multiples révoltes et une révolution dont les actes de bravoures et les sacrifices resteront à jamais gravés en lettres d’or dans l’histoire contemporaine. Il y a un temps pour se réjouir de nos acquis et de glorifier ceux grâce à qui nous avons pu les atteindre. Et il y a tout le reste de l’année pour évaluer ces mêmes acquis et débattre des politiques qui pourraient ou auraient pu nous permettre de les dépasser. Mélanger les deux, relève plus d’un illogisme patent – voire d’une réelle mauvaise foi – que d’un désir d’analyse objective et académique par un panel d’universitaires et de journalistes dont les orientations idéologiques à l’égard de l’Algérie est très questionnable. Nous y reviendrons subséquemment.

Le lieu

Le 8 mai dernier, le président français a présidé la cérémonie de commémoration du 77e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Voici le compte rendu d’un média français :  M. Emmanuel Macron « s’est rendu sur les Champs-Élysées pour ranimer la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe […]. Une minute de silence est observée pendant que résonne la sonnerie aux morts, avant que ne retentisse la Marseillaise ».

Une cérémonie à laquelle ont assisté les plus hautes autorités de l’armée française ainsi que des militaires invalides salués par le président en personne.

Peut-on imaginer des universitaires français organisant un colloque à Berlin sur le régime de Vichy ou sur la collaboration pendant l’occupation allemande? Ou sur les gilets jaunes? Ou sur la montée de l’extrême-droite en France? Ou sur ces présidents français si souvent épinglés par la justice de leur pays?

Peut-on imaginer des universitaires français organisant un colloque à Alger sur les crimes de la France durant la conquête, la colonisation ou pendant la guerre d’Algérie? Sur les enfumades, les razzias, les expropriations, les tortures, les viols et les assassinats commis pendant 132 ans d’occupation?

Comment donc expliquer que des universitaires qui ont été formés non pas par la France coloniale mais par l’Algérie indépendante aillent déblatérer sur l’Algérie et ses problèmes chez l’ancien colonisateur?

Où sont passés l’amour-propre, le respect de soi et celui des martyrs de la révolution. Où est passé le « nif », quoi!

Pensent-ils vraiment que la France officielle approuve leurs salmigondis pour des motifs de droits de l’Homme ou de démocratie? Pensent-ils vraiment que l’essor de l’Algérie intéresse la France officielle, celle-là même qui a écrasé leurs ancêtres pendant plus d’un siècle? Savent-ils que s’ils ne servaient pas la politique du Quai d’Orsay, ils seraient éconduits comme de vulgaires bougnouls? Peuvent-ils nous dire, par exemple, que font les crânes de nos concitoyens stockés dans des boites comme de vulgaires objets dans un édifice qu’ils ont abusivement baptisé « musée » comme si les restes humains de nos héroïques combattants pouvaient être considérés comme du matériel muséologique?

Cela me remémore un passage de mon livre « Kamel Daoud : Cologne, contre-enquête » :

« Quand je pense que ni Kamel Daoud, ni moi ne serions en train de débattre de la sorte si l’Algérie n’avait pas payé un lourd tribut afin de mettre fin au joug colonial français et accéder à son indépendance ! Dans le meilleur des cas, nous serions, lui à Mesra (village près de Mostaganem) et moi à Fillaoucène (village proche de Tlemcen), en train de garder les cochons et les truies du colon du coin, plongés dans une misère affreuse et une ignorance multigénérationnelle, sauf peut-être l’aptitude à reconnaître les gorets des verrats… »

(p.124)

Et c’est le cas de la quasi-totalité des participants d’origine algérienne!

Qu’on se le dise clairement. Si l’Algérie avait sombré dans cette maudite saison fallacieusement nommée « printemps » par les Occidentaux, la France aurait, sans aucun doute, agi en Algérie comme elle l’a fait en Libye ou en Syrie. Dans le premier pays, elle a tapissé le pays de bombes et, dans le second, elle a aidé des « mangeurs de cœurs humains » à faire « du bon boulot ». Pas au courant? Il faut juste poser la question à MM. Sarkozy et Fabius. Ils n’habitent pas trop loin du lieu du colloque.

Les participants

Tout d’abord, cet évènement ne peut pas être qualifié de « colloque » car, comme l’explique si bien son « organisateur en chef », M. Bensaad, il n’y a pas eu d’appel public à communications (voir son interview – @ 54’02’’) et cela semble bizarre que la « prestigieuse » université parisienne soit rentrée dans cette combine. Cela s’est passé entre copains de même ADN idéologique concernant l’Algérie que j’ai nommé dans une précédente occasion « consanguinité intellectuelle ». C’est le cas d’ailleurs des invités de ce média fantoche basé au Québec nommé AlternaTV qui fait de la pub pour l’évènement ou de ceux de Radio M, un autre média domicilié à Alger qui, lui, est financé par le Quai d’Orsay et dont certains abonnés et collaborateurs étaient présents à ce colloque. Tant pis! Il n’y aura pas de débat contradictoire. Les participants s’autocongratuleront, s’autocomplimenteront et s’autoféliciteront à la fin de l’évènement, espérant que leur laïus aura atteint les oreilles de leur roi Macron car certains attendent impatiemment le retour d’ascenseur. En effet, lorsque l’actuel président français s’attaqua méchamment et gratuitement à l’Algérie, Ali Bensaad prit sa défense dans Le Monde, journal connu pour son « amour inconditionnel » pour l’Algérie. Et il n’était pas le seul, loin s’en faut. Ce même quotidien avait ouvert ses colonnes, quelques jours plus tôt, au « Professeur émérite » (excusez du peu!) Lahouari Addi pour disserter de la pensée philosophique macronienne sur la création de l’Algérie. Et, vous l’avez peut-être deviné, M. Addi était présent au colloque en qualité de membre du comité scientifique.

Le comité scientifique du colloque

WOW! Quelle maîtrise de la science! Il en a fait brillamment la démonstration mathématique dans un calcul épique où il a admirablement jonglé avec les cm2 et les cm3! Époustouflant!

Le « Professeur émérite » Lahouari Addi et son calcul épique pour dénombrer les manifestants du Hirak: il les a juste confondus avec des sardines en boîte.

En défendant le président Macron, Ali Bensaad et Lahouari Addi rêvent-ils de devenir les « Moustapha Abdeljalil » ou les « Bourhan Ghalioun » d’une Algérie « printanisée »?

Moustapha Abdeljalil et Nicholas Sarkozy (Paris, le 1er septembre 2011)
Bourhan Ghalioun, François Hollande et Laurent Fabius (Paris, le 6 juillet 2012)

Lahouari Addi est un des « ténors autoproclamés du Hirak » que j’ai amplement cité dans mon livre sur le sujet. Il a longuement collaboré avec le think tank de la NED (National Endowment for Democracy), vitrine de la CIA, dont l’implication dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe n’est plus à démontrer.

Cela n’est pas sans nous rappeler que Raymond Aron, le principal signataire de la déclaration d’allégeance à l’Algérie française du 23 mai 1956, a été lui aussi été largement financé par la CIA. Cela prouve que cette dernière n’a jamais cessé son travail continu de subversion des « élites » étrangères pour promouvoir son agenda politique dans les pays ciblés.

Et que dire des autres participants? Il serait évidemment trop fastidieux de disserter de leurs accointances et de leurs orientations politiques vu leur nombre, mais il est possible de les catégoriser.

Tout d’abord, et contrairement à ce qu’avance Ali Bensaad (voir son interview – @ 50’00’’), les participants ne font pas tous partie du milieu académique. On y remarque une forte présence de journalistes, pour la plupart d’entre eux de notoires « printanistes », appartenant au Monde (tiens donc!), à ce qui reste du Monde Diplomatique et des habitués de Radio M et de la secte algéroise des « Zigomars » dont Ali Bensaad et Lahouari Addi cognent assidument à la porte d’entrée.

En passant, il n’est pas inutile de rappeler que Le Monde est financé par l’Open Society, la fondation de George Soros, un autre spécialiste des « regime change » à l’instar de la NED.

Le journal Le Monde est financé par l’Open Society de George Soros.
[Ndlr : et par la fondation Bill et Melinda Gates. Voir notamment :
Pourquoi la Fondation Bill & Melinda Gates a subventionné le journal Le Monde à hauteur de 4 millions de dollars ?]

Il y a aussi des universitaires algéro-algériens qui ont fait leur pèlerinage à Paris et qui ont, depuis 2011, adopté le « printemps » comme saison de prédilection pour les pays arabes. Il est intéressant de noter que certains d’entre eux ont bénéficié de bourses américaines prestigieuses, ceci expliquant cela.

Le plus étonnant c’est qu’ils ont non seulement pris congé de leurs charges pédagogiques (l’année universitaire n’étant pas encore close), mais certains ont aussi bénéficié d’une prise en charge étatique pour participer à ce colloque! C’est ce que nous révèle Ali Bensaad dans son monologue avec AlternaTV (voir son interview – @ 43’12’’).

Les congés scientifiques financés par le gouvernement algérien serviraient-ils aux universitaires algériens pour collaborer à ce type de colloques? Si c’est le cas, c’est gravissime.

Ces mêmes intellectuels qui sont allés à Paris analyser les « Trajectoires d’une nation et d’une société » pourraient commencer par le commencement, c’est-à-dire analyser leurs comportements dans leurs pratiques pédagogiques quotidiennes et leurs relations professionnelles. En effet, certains se vantent de ne se présenter à l’université qu’une seule (et unique) journée par semaine (sic!) tandis que d’autres communiquent avec leurs collègues enseignantes avec le langage fleuri des injures et des insultes (re-sic!). Il n’est pas utile de citer des noms, les concernés se reconnaitront.

Il va sans dire qu’avant de donner des leçons à toute l’Algérie, il est fortement recommandé de prendre le temps de balayer devant sa porte. Et ce simple et banal conseil est valable pour tous les invités du colloque.

En ce qui concerne les autres participants, on a affaire à certains sympathisants (militants?) du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) comme Salem Chaker (lire cet article et, pour plus de détails, voir cette émission @ 1h 34’ 45’’), une organisation séparatiste classée terroriste par le gouvernement algérien.

Ajoutons à cela des « quituquistes » notoires, tel Omar Benderra, qui accusent l’armée algérienne des crimes commis par les djihadistes algériens lors de la décennie noire ( voir cette émission @ 1h 15’ 05’’). Benderra et ses acolytes sont reliés à l’organisation islamawiste « Rachad » (lire mon article sur le sujet), elle aussi classée terroriste par le gouvernement algérien. Rappelons à ce sujet que le « professeurissime » Lahouari Addi avait qualifié Mourad Dhina, un des fondateurs de « Rachad », « d’Erdogan algérien »!

Ainsi, les trois composantes du Hirak frelaté en l’occurrence les ONGistes, les makistes et les islamawistes sont soit présents dans ce colloque, soit représentés par des sympathisants et des collaborateurs actifs.

Pour l’anecdote, j’avais analysé la rhétorique de Ali Bensaad en comparaison de celle de Larbi Zitout, un autre membre fondateur de « Rachad ». Ce dernier est un saltimbanque du Hirak qui passe son temps à croasser sur le cyberespace, s’attaquant à tout ce qui bouge en Algérie. J’étais arrivé à la conclusion que leurs discours avaient plusieurs similitudes du point de vue rhétorique, malgré l’énorme différence entre leurs parcours. En réalité, on se rend compte qu’ils mènent le même combat à la seule différence que Ali Bensaad se cache derrière une toge et un mortier. Un combat pour la « printanisation » de l’Algérie et le colloque parisien en est un des multiples instruments.

Mais sachez messieurs les « intellectuels invités de la Sorbonne », en Algérie nous préférons voir les feux d’artifice des Jeux Méditerranéens monter vers le ciel d’Oran plutôt que les bombes de l’OTAN descendre sur les têtes des Libyens.

Nous préférons voir les sourires et la joie sur les visages des sportifs méditerranéens plutôt que la peur et les larmes sur ceux des réfugiés syriens.

Nous préférons voir la Méditerranée comme une mer de paix et d’amitié entre les peuples plutôt qu’un tombeau pour le petit Aylan.




L’Autriche a mis fin à la vaccination obligatoire : « Il faut désormais vivre avec le Covid »

Par Nicole Delépine

[Photo : Le ministre de la Santé autrichien Johannes Rauch, lors d’une conférence de presse à Vienne ce jeudi 23 juin.
AFP – Joe Klamar]

Le gouvernement autrichien a annoncé jeudi l’abandon total de sa politique de vaccination obligatoire contre le Covid-19, après l’avoir déjà suspendu en mars un mois à peine après son entrée en vigueur.(([1] https://www.lalibre.be/international/europe/2022/06/23/lautriche-va-mettre-fin-a-la-vaccination-obligatoire-il-faut-desormais-vivre-avec-le-covid
Coronavirus : l’Autriche abolit la vaccination obligatoire — Politique — SZ.de (sueddeutsche.de) ))

En Autriche, l’obligation corona a été annoncée fin 2021. Elle a été soutenue par tous les partis parlementaires, à l’exception du FPÖ de droite et est en vigueur depuis février, mais la loi a récemment été suspendue. Le débat sur la mesure controversée a ouvert de profondes divisions dans la société. Mais surtout en période d’instabilité, la société a besoin de plus de solidarité, a déclaré le ministre de la Santé Rauch (Verts). Qui a déclaré de toute façon. « La vaccination obligatoire n’incite personne à se faire vacciner », a déclaré Rauch.

L’Autriche avait donc été pionnière des restrictions et des obligations dans l’UE. Dans d’autres pays, il n’y avait que des règlements spécifiques à l’âge. Mais finalement les Autrichiens ont été capables de constater leur erreur stratégique avant même de l’appliquer et de l’avouer. Contraindre ne sert à rien.

À l’origine, il était prévu en Autriche de punir à partir du 15 mars tous ceux qui refusent la vaccination par une amende pouvant aller jusqu’à 3600 euros. Mais au début du mois de mars, des divergences sur l’obligation de vaccination étaient apparues. À l’époque, le gouvernement de l’ÖVP conservateur et les Verts avaient déclaré que les vaccins n’étaient pas adaptés à la variante dominante d’Omicron.

Coronavirus — Une loi qui a peu de conséquences médicales, mais de nombreuses conséquences sociales(([2] Par Michaela Schwinn et Patrick Wehner.))

Dans la pratique, les soignants non vaccinés sont toujours autorisés à travailler.

Le débat sur la vaccination obligatoire a ouvert de profondes fractures entre les familles, les associations et les entreprises, a déclaré Rauch.

Surtout à une époque marquée par de nombreuses inquiétudes, une inflation massive et la guerre en Ukraine, la société a besoin de solidarité. Dans la perspective d’éventuelles nouvelles vagues corona, la population doit être convaincue de l’utilité d’une vaccination de rappel. « Nous ne pouvons le faire que si la volonté de se faire vacciner est basée sur le volontariat », a déclaré Rauch.

Malgré la menace de la vaccination obligatoire, l’intérêt pour une injection avait considérablement diminué depuis le début de l’année et il y avait eu une forte accalmie observée dans les centres de vaccination.(([3] https://www.foxnews.com/world/austria-scraps-covid-19-vaccination-measure-suspended-march))

« Il faut vivre avec le Covid »

C’est ce que beaucoup ont préconisé DÈS LE DÉBUT…

On les a traités de criminels, parce qu’ils exposaient les humains au « virus » et faisaient confiance au système immunitaire inné et acquis de l’humanité, et à l’immunisation collective naturelle, au lieu de faire aveuglément confiance en des pseudo vaccins et la médecine occidentale corrompue par les conflits d’intérêts..

Communiqué AFP DU 23 06 2022

« le ministre de la Santé Johannes Rauch lors d’une conférence de presse à Vienne a déclaré :

La stratégie “avait été mise en place dans un contexte différent”, avec des unités hospitalières surchargées. Cette loi n’est pas jugée “nécessaire que ce soit d’un point de vue médical ou constitutionnel” par la commission d’experts, et a créé “une profonde division au sein de la société autrichienne” .»

L’obligation vaccinale entrée en vigueur le 5 février 2022 constituait une mesure rare dans l’Union européenne et avait suscité une forte opposition d’une partie de la population de 9 millions d’habitants.

L’ensemble des résidents de plus de 18 ans étaient concernés, à l’exception des femmes enceintes, de ceux qui ont contracté le virus il y a moins de 180 jours et enfin de ceux qui peuvent se faire exempter pour raisons médicales.

Les contrôles devaient débuter mi-mars, avec des sanctions variant de 600 à 3 600 euros. Mais la loi a échoué à convaincre les réticents. Actuellement, quelque 62 % de la population dispose d’un certificat de vaccination valide, un taux qui place l’Autriche en retrait de nombreux pays d’Europe de l’Ouest.

« Il y a actuellement beaucoup d’arguments pour dire que cette atteinte aux droits fondamentaux n’est pas justifiée », avait alors déclaré Karoline Edtstadler, chargée de la Constitution.

EN FRANCE, SERONS-NOUS LES DERNIERS À JOUER SUR LA PEUR DU COVID ?

Via des valets médiatiques du pouvoir qui veulent relancer la peur et imposer les masques complètement inutiles et toxiques, et — pourquoi pas ? — bientôt le pass, comme prévient notre président réélu…(([4] 230622 – Masques inutiles et dangereux – Mensonges médiatiques – Gérard Delépine
https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-dinformer/nicole-et-gerard-delepine/delepine-2022/delepine-juin-2022/230622-masques-inutiles-et-dangereux-mensonges-mediatiques-gerard-delepine/
240622 — Stop aux pass chantages inefficaces sur la maladie — Gerard Delépine
https://reaction19.fr/droit-de-pensee/art-dinformer/nicole-et-gerard-delepine/delepine-2022/delepine-juin-2022/240622-stop-aux-pass-chantages-inefficaces-sur-la-maladie-gerard-delepine/))

Les Pelloux et Cie veulent faire peur. Pour exister ? Pour de l’argent ? Pour continuer à être invités avec les puissants ? Peu importe, ils mentent

@AlexCine5 @CNEWS Pelloux :

« le Nostradamus de pacotille qui prédisait que tous les non-vaccinés mourraient cet hiver 🤡
CNews, arrêtez de ressortir de la naphtaline tous les charlatans que vous avez en stock, plus personne ne les croit. »

Et contrairement à ce que nos médecins de plateau incultes et/ou corrompus tentent de faire croire, les non-vaccinés sont moins à risque de formes graves (devenues exceptionnelles) que les vaccinés. Les multivaccinés étant les plus à risque au fur et à mesure des boosters. Le poison est la dose… c’est vrai aussi pour l’injection anticovid.

Selon le Pr Chabrière @EChabrière :

«  Les non-vaccinés sont moins contaminés et font moins de formes graves que les vaccinés. On peut discuter de tout sauf des chiffres.

Donnée https://covidtracker.fr/vaximpact/ à partir des données de la DREES (ministère de la Santé) »

Courbes issues des données officielles reprises dans Covidtracker, rubrique Vaximpact depuis un an il n’y a presque plus de malades covid en réanimation :

Et ne pas oublier la triche organisée pour affoler une nouvelle fois les populations et leur faire accepter une nouvelle injection.

@ErikLoridan 24 juin

Témoignage d’un ancien patient : ⬇️

— Ma fille, grippée, fait un auto-test : négatif.

Son médecin dit « on va faire un antigénique ». Négatif.

« pour être sûr, un PCR ». Négatif.

« On va quand même déclarer covid parce que ça y ressemble »

Tu m’étonnes, que ça remonte !

Le plus étonnant est que le peuple accepte de se faire piquer tous les trois ou quatre mois. Dans l’histoire des vaccinations s’il n’y a jamais eu de vaccin nécessitant une injection tous les 3-mois. Mais il est vrai que les injections covid, qui ne contiennent aucun antigène ni aucune anatoxine ne sont pas des vaccins au sens de Pasteur, mais des médicaments ainsi que l’a récemment reconnu le Pr Delfraissy.(([5] Covid-19 : le vaccin est « un peu un médicament »
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-un-peu-un-medicament-avec-une-action-formidable-pour-jean-francois-delfraissy_4929057.html))





Un point de vue russe sur l’Occident et la situation en Ukraine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Andrei (The Saker)

(…)

Le récit « les glorieux Ukrainiens sont en train de gagner » a maintenant presque officiellement disparu (même le NYT a changé d’avis) et plus personne de sensé ne débite ces absurdités. La réalité est que les Ukrainiens perdent, en moyenne, environ un bataillon par jour, et c’est pourquoi ils envoient maintenant des civils à peine formés à l’Est : la plupart des unités de combat ukrainiennes (souvent très bien formées et courageuses) sont même mortes, prisonnières, portées disparues ou dans des « chaudrons » (réels ou sous la puissance de feu) sans aucune chance de s’échapper.

Il est maintenant indéniable que ce qui a commencé comme une opération militaire spéciale (SMO) s’est transformé en une guerre ouverte et à grande échelle entre l’Occident consolidé (alias l’Empire anglo-sioniste) et la Russie : l’Empire a maintenant « frappé » la Russie avec tout ce qu’il avait à part une attaque militaire directe. L’armée ukrainienne (forte de plus de 200 000 hommes à l’origine), sans doute la plus puissante force militaire de l’OTAN (qui est par ailleurs principalement composée de petites « armées de parade » complètement épuisées !), surtout avec le soutien total de l’Occident (renseignements, armes, argent, politique, etc. etc.) est en train d’être « démilitarisée » et « dénazifiée » par une force militaire russe largement supérieure (mais pas en taille : La Russie n’a utilisé qu’une fraction de sa pleine puissance militaire). L’issue de cette affaire ne fait aucun doute.

Cette réalité a été pleinement acceptée par la société russe, qui soutient désormais le Kremlin (à plus de 80 %), lequel n’a pas caché qu’il était désormais engagé dans une guerre existentielle contre l’Occident. C’est le cas depuis au moins 2013, mais maintenant les ratios originaux (environ 80% d’information, 15% d’économie et 5% de militaire) sont passés à ce que j’appellerais une « guerre totale par procuration ».
Les fous purs et durs de l’Occident (les néoconservateurs américains, le Royaume-Uni, la Pologne et les 3 états baltes) s’efforcent de déclencher une guerre totale entre l’OTAN et la Russie et, jusqu’à présent, les eurolemmings veules les ont laissés fixer l’ordre du jour, aussi suicidaire que cela puisse être pour l’UE et l’OTAN. Franchement, mon dégoût pour l’Europe occidentale est total – je n’ai jamais eu d’illusions sur les « nouveaux » Européens – et tout ce que je peux dire, c’est qu’ils se méritent tous amplement ce qui leur arrive. Tout ce que je peux dire, c’est ceci : continuez à agir comme des nazis et vous serez dénazifiés. C’est vraiment aussi simple que cela.

Les dirigeants de l’Empire savent qu’ils ont perdu une fois de plus, et ils se réfugient dans leurs mécanismes habituels d’adaptation : l’auto-gratification idéologique et le déni profond, profond. Alors que l’UE commet un suicide économique, politique et social pur et simple, l’administration Biden est devenue « full woke », comme l’a fait l’Amérique corporative (c’est-à-dire les États-Unis, bien sûr, et non le continent américain) : les soi-disant « minorités » sont maintenant enfoncées dans la gorge collective du peuple américain, quelle que soit la taille ou l’étrangeté desdites « minorités ». Cela est particulièrement frappant dans le type de publicités que les sociétés américaines produisent désormais à l’unanimité. Je pense, par exemple, aux femmes noires morbidement obèses en couches (!!!) prenant des « poses de ballerine » que YouTube montre désormais régulièrement. En regardant ces publicités, on pourrait croire que les Noirs aux États-Unis occupent tous les postes d’autorité et de prestige, que la plupart des femmes américaines sont lesbiennes et que des millions d’enfants américains (et même des nourrissons !) ont besoin de changer de sexe de toute urgence (regardez l’excellent documentaire « What is a Woman ? » pour voir à quel point tout cela est devenu insensé). Quand je vois cette folie collective, je ne peux m’empêcher de me demander si l’Amérique n’essaie pas délibérément d’énerver la grande majorité des Américains et de déclencher une sorte de crise interne majeure et violente.

Entre-temps, les Russes adoptent de nouvelles lois contre la propagande de l’homosexualité : alors que, par le passé, cette propagande n’était interdite que si elle s’adressait aux enfants, elle est désormais étendue à l’ensemble de la population russe. Pour clarifier les choses : La Russie n’interdit pas les homosexuels et leurs pratiques sexuelles, aussi pathologiques soient-elles, restent totalement légales. Mais ce que la Russie fait, c’est refuser de considérer l’homosexualité comme une « variation normale et naturelle de la sexualité humaine » (Wikipedia). En d’autres termes, les Russes considèrent toujours l’homosexualité comme un trouble psychologique qui peut mériter la compassion, mais pas l’affirmation (et encore moins l’encouragement). Puisque l’« inclusion » et la « positivité » sont désormais des « valeurs » occidentales clés, c’est également un message de la Russie : gardez vos woke-freaks et leur idéologie pour vous, nous ne voulons rien de tout cela !

En attendant, les Eurokrainiens prévoient maintenant d’interdire et de détruire plus de 100 000 000 d’exemplaires de livres en langue russe. Hitler serait fier. Les Eurolemmings n’ont rien à en dire. Vous savez, le truc « #cancelRussia » (qui désigne à la fois les Russes eux-mêmes et la culture russe sous toutes ses formes) et tous ces trucs du genre « c’est bien quand on le fait » ou quand on parle de nos « dictateurs ».

Le Blitzkrieg économique occidental contre la Russie a totalement échoué et la plaisanterie en Russie est que si McCain a dit un jour que « la Russie est une station-service déguisée en pays » avec mépris, « Biden » dit maintenant la même chose, mais avec une profonde envie.

Pour notre patrie

Je pourrais continuer encore et encore, mais l’essentiel est là : l’Occident a déclaré une guerre totale à la Russie (et, de facto, à toute la zone B) et la Russie l’a accepté. Depuis plus d’une décennie, l’Occident s’efforce de réveiller et de provoquer le proverbial ours russe et ces efforts ont finalement porté leurs fruits : l’ours est maintenant sorti, et il est très, très en colère. Pour clarifier, je ne fais pas allusion aux anciens intégrationnistes atlantiques comme Medvedev, qui fait maintenant son « coming out » en tant que partisan d’une ligne dure souverainiste eurasienne (il se prépare clairement pour une future élection présidentielle et dit toutes les « bonnes choses »), mais au peuple russe, qui est maintenant dans ce que j’appelle en mode « Seconde Guerre mondiale » totale (« Lève-toi, immense pays »  et tout ça). À droite, le genre d’images qui circulent actuellement sur l’internet russe et qui expriment la conscience que l’Europe n’a jamais été vraiment dénazifiée, du moins pas dans les pays occupés par les États-Unis.

La Russie est à présent déterminée à terminer ce vilain travail, une fois pour toutes. Vous voulez « annuler la Russie » ? Dans vos rêves seulement, mais la Russie peut, et va, « annuler le nazisme » une fois pour toutes. 1000 ans de cette merde, ça suffit !

Depuis les premières croisades jusqu’à l’invasion de l’URSS par l’Europe unie sous le commandement d’Hitler, l’Occident a toujours eu une sorte d’idéologie pour justifier ses guerres d’agression impérialiste. Ce qui est intéressant, c’est qu’aujourd’hui, au lieu de justifier ses actes d’agression au nom d’une religion ou d’une idéologie prétendument universelle, les élites occidentales (et, hélas, une grande partie de sa population) ont enfin montré leur vrai visage, qui est le suivant :

  • Un racisme anti-russe virulent dans sa forme la plus pure (là encore, Hitler serait fier).
  • Un satanisme pur et ouvert sous l’étiquette de l’idéologie « Woke » (la dernière idéologie occidentale, semble-t-il), axé sur la destruction de la famille et, en particulier, des enfants (les satanistes savent qu’ils ne peuvent rien faire contre le Créateur de tous, c’est pourquoi ils essaient d’exprimer leur haine et leur vengeance contre Ses créatures, en particulier les enfants).
  • La haine ouverte et même « en pleine figure » envers tous ceux qui s’opposent à cet agenda (comme le révolutionnaire français Louis Antoine de Saint-Just a déclaré : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »).

La vérité est que le véritable Occident, celui qui est né du Moyen-Âge (et *non* des civilisations romaine ou grecque !) a toujours été dirigé par des voyous cyniques et malfaisants. Dans le passé, ces voyous ont toujours dissimulé leur véritable vision du monde et leur programme sous toutes sortes de prétextes pieux, maintenant sa seule « idéologie » restante est la haine pure et le wokisme (la même chose, en fait).

Je soutiens qu’il est impossible de prédire ce qui va se passer dans les mois et les années à venir – il y a simplement trop de variables qui peuvent affecter dramatiquement notre avenir. Ce qui a commencé comme une opération militaire spéciale (par opposition à une opération d’armes combinées) s’est maintenant transformé en ce que l’on pourrait appeler la troisième ou même la quatrième guerre mondiale (selon vos définitions). Cette guerre durera plusieurs années, à moins, bien sûr, que les néoconservateurs et les fous qui leur sont associés au sein de l’UE n’arrivent à leurs fins et ne déclenchent un conflit nucléaire : dans ce dernier cas, elle sera courte et définitive.

Pour l’instant, l’accent est mis sur le Donbass et le sud de l’Ukraine, mais nous devons comprendre deux choses à ce sujet :

Les Ukronazis et leurs patrons de l’OTAN ont déjà perdu cette guerre depuis longtemps, et tout ce que font l’Occident et ses marionnettes nazies à Kiev, c’est essayer de prolonger cette guerre ingagnable aussi longtemps que possible pour faire tuer ou mutiler un maximum d’Ukrainiens, détruire le plus possible l’Ukraine et faire « payer le prix fort » à la Russie pour sa victoire (tout à fait inévitable) sur le champ de bataille. Quel paradoxe ! Les « agresseurs » russes font tout leur possible pour sauver le plus grand nombre possible d’Ukrainiens (même au prix de leur propre vie !) ainsi que ce qui reste de l’infrastructure ukrainienne après 30 ans d’« indépendance », tandis que les « défenseurs » et même les « alliés » occidentaux de l’Ukraine veulent en faire un paysage lunaire désolé couvert de cadavres.

Ce n’est pas une guerre à propos de l’Ukraine, du moins plus maintenant, c’est maintenant une guerre pour l’avenir du continent européen et même le futur ordre international. Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, les Russes ont pleinement l’intention de dénazifier au moins l’ensemble du continent européen, de préférence par des moyens économiques et politiques, mais aussi, si nécessaire, par des moyens militaires. Pourquoi ? Parce que l’Occident n’a laissé à la Russie aucun autre choix. Pour la Russie et, je dirais, pour l’ensemble de la zone B, le choix est à la fois dur et simple : la souveraineté véritable et totale (économique, bien sûr, mais aussi culturelle, spirituelle et civilisationnelle) ou l’asservissement.

En d’autres termes, ce n’est pas une guerre que la Russie peut se permettre de perdre et le peuple russe le sait.

La dernière fois, la Russie a perdu environ 27 millions de personnes, tandis que la Chine en a perdu environ 35 millions. Soit un total de 62 millions de personnes, dont environ deux tiers de civils. Gardez ces chiffres à l’esprit lorsque vous observez la modernisation rapide et assez radicale des forces armées russes et chinoises (entre parenthèses, les Chinois ont également « compris » et soutiennent pleinement la Russie, tout comme les dirigeants chinois, même s’ils essaient de faire profil bas pour le moment et de laisser la Russie porter le fardeau d’être en première ligne de cette guerre : en d’autres termes, les Chinois gagnent du temps, dont ils ont franchement besoin pour atteindre la parité, voire mieux, avec les États-Unis et leurs protectorats en Asie, comme Taïwan, le Japon, la République de Corée ou l’Australie. Les Russes le comprennent également, car ils se sont eux-mêmes trouvés dans une position similaire entre 2000 et 2018. Mais ils savent que le dragon chinois devra se « réveiller » complètement, plus tôt que tard.

Oui, je sais, la plupart des gens en Occident ne le savent pas, ou s’en moquent, mais l’important, maintenant, n’est pas ce que les gens en Occident ne savent pas, mais plutôt ce que les peuples de Russie et de Chine savent et comprennent très bien. Seul un fou furieux douterait ou ne tiendrait pas compte de la détermination qui réside au plus profond de l’âme des peuples russe et chinois à ne plus jamais permettre à l’Occident de les subjuguer. Jamais.

(…)

Ce qui précède ne commence même pas à couvrir tous les développements étonnants qui ont eu lieu au cours des derniers mois. Non seulement il y a eu des changements vraiment énormes à l’intérieur de la Russie (et ils ne font que s’accélérer), mais aussi en Amérique latine, en Afrique et au Moyen-Orient. Et je reviendrai sur tous ces sujets dans un mois environ, lorsque je reviendrai à la rédaction de blogs à plein temps. D’ailleurs, dans un mois environ, bon nombre des choses que j’ai mentionnées ci-dessus deviendront encore plus évidentes pour tous, et plutôt que d’essayer d’établir un « fait X », nous pourrons en discuter et l’analyser, sa réalité étant déjà bien établie.

(…)

Andrei

(…)

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




L’Occident échoue parce qu’il persiste à sous-estimer la Russie

[Source : entelekheia.fr]

Par Helmholtz Smith
Paru sur Moon of Alabama sous le titre Two Big Errors About Russia


La politique américaine et occidentale à l’égard de la Russie est fondée sur deux graves erreurs (et c’est un euphémisme considérable, bien sûr – les trente dernières années démontrent que les idées conventionnelles de l’Occident sur la Russie sont presque toutes complètement fausses).

Mais ces deux erreurs sont répétées à l’infini et, quel que soit le nombre de fois où elles ont été réfutées, preuves à l’appui, elles restent les hypothèses sur lesquelles se fondent les tentatives de l’Occident pour changer ou contrôler la Russie.

La première est l’idée selon laquelle l’économie russe serait faible, mal équilibrée et dépendante de ses exportations vers l’Occident. La seconde est que Poutine est le chef d’une bande de voleurs qui, si on leur fait sentir de la douleur, se débarrasseront de lui. Les sanctions détruiront l’économie russe et la douleur provoquera la fin de son leader. (Une autre illusion est qu’une fois Poutine parti, tout sera à la convenance de l’Occident – mais j’ai bien dit qu’il y avait une multitude d’idées fausses).

Considérons d’abord l’économie de la Russie. Les éditorialistes qui affirment que l’économie russe a la taille du Texas, de la Belgique, du Luxembourg ou autre se contentent de convertir les roubles en dollars et de galoper jusqu’à leur conclusion préétablie. Ils ne demandent jamais quelle est l’ampleur du programme spatial du pays auquel la Russie est comparée, ni combien de sous-marins nucléaires il fabrique, ni combien de nouvelles stations de métro, de nouveaux aéroports ou de nouveaux ponts il ouvre, ni si ce pays fabrique toutes sortes d’avions et de camions, ni quelle quantité de nourriture il cultive et exporte, ni rien d’autre qui permette de mesurer une économie réelle.

S’ils le faisaient, bien sûr, ils verraient que l’économie russe est beaucoup plus importante que ne le suggère la comparaison puérile entre le rouble et le dollar. Et, en regardant d’un peu plus près, ils verraient que l’économie russe est presque autosuffisante. Mais l’Occident continue de croire que la Russie n’est qu’une « station-service dotée d’armes nucléaires » et que sa faible économie peut facilement s’effondrer. La RAND a fondé toute une stratégie sur le fait que « la plus grande vulnérabilité de la Russie… est son économie, qui est comparativement petite et fortement dépendante des exportations d’énergie… »

Ils persistent et signent, en dépit de toutes les preuves du contraires. En 2014, l’UE avait réduit ses exportations de denrées alimentaires vers la Russie pour, je suppose, faire descendre les gens dans la rue pour protester contre la disparition des fromages européens. La Russie a réagi intelligemment ; elle est aujourd’hui autosuffisante en matière de nourriture, et l’Europe a perdu ce marché.

Biden allait réduire le rouble en miettes, mais Moscou l’a contré sans effort et le rouble est désormais adossé à l’énergie – l’une des bases les plus solides qu’une monnaie puisse avoir.

[Voir aussi :

Ayant déterminé une chose mesurable sur laquelle l’Homme ne peut pas tricher, l’énergie, à quoi pourrait-on l’utiliser dans la pratique ? Eh bien, comme moyen d’échange ou d’équilibrage de travaux et services, au lieu des diverses formes actuelles d’argent qui permettent toutes de tricher et surtout de spéculer. On ne peut pas non plus spéculer avec la valeur de l’énergie : une Calorie sera toujours une Calorie ; un joule sera toujours un joule, et un kilowatt-heure sera toujours un kilowatt-heure. Au contraire, la valeur d’une once d’or fluctue au gré des casinos planétaires que sont les places boursières, la valeur d’une tonne de blé également, et la valeur d’une toile de peinture de maître varie au gré de l’affectivité et de l’avidité humaines. On peut spéculer sur la valeur d’une source d’énergie, mais pas sur l’énergie elle-même.

]

Les sanctions continuent néanmoins de s’accumuler. Mais c’est éducatif : nous savons maintenant beaucoup mieux à quoi sert la potasse et d’où elle vient. [*] Et le néon – qui savait que c’était important ? Les terres rares ! Les bouteilles de bière ! Moscou commence tout juste à contre-sanctionner et le monde découvre que la Russie est un grand producteur de beaucoup de choses importantes, et que si vous la sanctionnez, vous vous retrouverez à court de beaucoup de choses dont vous n’aviez jamais même eu conscience. (Même si on pourrait penser que toute personne possédant un atlas serait capable de comprendre qu’un pays aussi étendu que la Russie doit être un grand producteur de nombreuses ressources).

Biden peut blâmer Poutine autant qu’il le souhaite, mais sanctionner l’énergie et la potasse est un moyen garanti de faire monter les prix de tout. Biden pensait que la Russie avait « des armes nucléaires et des puits de pétrole et rien d’autre ». Peut-être que les personnes qui dirigent la Russie sont plus aptes à réfléchir et à voir la réalité que nous ne le pensions. (Encore une autre hypothèse occidentale erronée – qu’est-ce qui, au cours des vingt dernières années, pourrait suggérer que nous sommes plus intelligents qu’eux ?)

L’idée selon laquelle la Russie est une grande conspiration criminelle et que Poutine en est le parrain des parrains fonde la stratégie des sanctions personnelles. Untel est jugé « proche de Poutine », quoi que cela signifie, et on l’empêche d’aller à Paris acheter du fromage et on lui vole confisque son yacht. En colère, il s’assoit avec les autres parrains et décide qu’il est temps que le Boss soit retrouvé noyé, face dans un bol de sang. Les think tanks nous disent que Poutine est le voleur en chef, et qu’il s’accroche au pouvoir en partageant le butin, en truquant les élections et en faisant disparaître les critiques. (Au fait, n’était-il pas censé avoir essayé de tuer Navalny ? Où est le sachant qui nous expliquera comment il se fait qu’il soit toujours en vie) ?

Toutes les élections en Russie sont truquées, tous les sondages d’opinion sont faux, tous les médias sont contrôlés par le Kremlin, les parrains mafieux russes sont frustrés, alors pourquoi Poutine est-il toujours là ? Ce n’est sûrement pas parce que c’est un chef d’État élu, très populaire et respecté – suggérer cela reviendrait à remettre en question trois décennies de conclusions de think tanks américains et ouest-européens. Son élimination doit donc dépendre d’une sanction de plus. Et c’est ainsi que d’autres noms – tous « proches de Poutine » – sont ajoutés à d’autres listes. Mais rien ne change.

Ces deux erreurs sont sans cesse répétées. La Russie est désormais le pays le plus sanctionné de toute l’histoire et les politiciens occidentaux continuent de penser qu’il faut lui imposer une série de « sanctions sévères » de plus, et que cela finira par marcher. Mais plus elle survit aux sanctions, plus la Russie est immunisée contre les sanctions.

Les guerres sont des irruptions de la réalité brute dans les bulles fantaisistes, et la guerre en Ukraine met à nu la vacuité auto-satisfaite qui fonde l’opinion de l’Occident sur la Russie. Cet hiver sera froid en Europe et dans certaines régions d’Amérique. On ne pourra pas éternellement blâmer Poutine.

Mais la vérité déprimante est que les esprits changent rarement, et qu’il faut changer les hommes. Pendant combien de temps encore les dirigeants de l’Occident survivront-ils à leurs échecs répétés ?

Traduction Corinne Autey-Roussel
Photo Pixabay

[*] Note de la traduction : Nous avons également appris que les graines de moutarde ne poussent pas dans les environs de Dijon, non plus que l’huile sur les étagères des supermarchés.




Stop aux pass, chantages inefficaces sur la maladie et sources de méfiance contre la vaccination

Par Gérard Delépine

Le gouvernement s’est félicité de l’efficacité des pass et rêve de les prolonger. Pourtant dans le monde réel, les pass sanitaires se sont révélés sanitairement contre-productifs et économiquement et sociologiquement désastreux. Les chiffres publiés par l’OMS montrent en effet que les pass favorisent les contaminations. Une quinzaine de pays ont instauré des pass. Partout leur installation a été suivie d’une augmentation des cas et d’une épidémie échappant à tout contrôle.

Israël a été le pionnier du pass et y a renoncé

Lors de la première vague, le pic de nouveaux cas journaliers atteignait 6000. Depuis la campagne massive d’injection et l’instauration du pass sanitaire, puis vaccinal, les contaminations ont été de plus en plus nombreuses. Fin janvier 2022 le nombre de contaminations quotidiennes a dépassé les 100000 et en juin 2022 le total des contaminations cumulées dépassait 4,2 millions six fois plus qu’avant l’instauration des pass.

La comparaison des nombres de cas cumulés par million en Israël et en Palestine suggère que la stratégie du tout vaccinal et des pass pourrait peut-être même favoriser les contaminations.

Nadav Davidovitch, expert conseillant le gouvernement israélien constate « maintenir le pass vert sous sa forme actuelle peut créer de fausses assurances ».. Constatant cet échec, le gouvernement israélien a mis fin au pass.(([1] https://www.rtbf.be/article/coronavirus-pionnier-du-pass-sanitaire-israel-annonce-son-abandon-10937556))

Le sévère échec du pass en Grande-Bretagne a justifié sa suppression

La Grande-Bretagne a suivi la même politique vaccinale et restrictive des libertés qu’Israël. Depuis Omicron, l’échec est patent.

Constatant l’échec sanitaire et les lourdes conséquences économiques et sociales des pass, le gouvernement britannique en a lui aussi décidé la suppression dès le 28 janvier 2022.

Partout en Europe le même constat d’inefficacité des pass s’est imposé. Le Danemark, l’Irlande, l’Islande, Malte, la Tchéquie, la Roumanie, la Hongrie, le Portugal, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Suisse, la Suède, la Finlande, L’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et l’Italie ont observé l’échec total du pass contre l’épidémie avec l’arrivée d’Omicron.

Et la quasi-totalité de ces pays (Suisse, Suède, Slovénie, Slovaquie, Royaume-Uni, Roumanie, République tchèque, Pologne, Pays-Bas, Norvège, Autriche) a abandonné cette mesure inefficace.

En France aussi les pass ont démontré leur totale inefficacité contre Omicron. Nous n’avons jamais été aussi « vaccinés », aussi soumis à autant de mesures sans justifications scientifiques (pass vaccinal dans les hôpitaux et obligation vaccinale pour les soignants et pompiers) et compté autant de contaminations !

Avant l’instauration des pass, en dix-sept mois d’épidémie, nous avions recensé un peu moins de 6 millions de contaminés. Depuis les pass en 12 mois ce chiffre est passé à plus de trente millions. Il faut être vraiment négationniste des faits établis pour croire encore que cette mesure puisse être bénéfique contre l’épidémie.

Tout dirigeant objectif reconnaîtrait l’échec de cette stratégie et abandonnerait toutes ses mesures inefficaces et mortifères qui démolissent notre jeunesse et notre économie. Mais comme toujours depuis le début de la crise nos dirigeants refusent de considérer les faits avérés et persistent dans leur autoritarisme religieux médicalement stupide et socialement tragique tant pour les professionnels concernés(([2] Rappelons le sort inhumain imposé aux pompiers et soignants vaccino prudents qui ont eu l’honnêteté (le tort ?) de ne pas se faire de faux certificat de vaccination alors qu’ils pouvaient probablement facilement les obtenir aussi facilement que les politiques, et qui se retrouvent sans travail, sans chômage, obligés de changer de profession pour ne pas devenir SDF. Une pareille brutalité n’avait jusqu’ici réservée qu’aux citoyens juifs par Hitler.)) que pour la population privée de leurs compétences avec plus de 20 % des lits fermés faute de soignants, des urgences incapables d’assurer leurs missions et des déserts médicaux qui se multiplient partout.

Même l’INSERM reconnaît la nocivité du pass qui aggrave la méfiance contre la vaccination

Le 25 janvier 2022 sur LCI après avoir réduit unilatéralement la validité de l’immunité « naturelle » de 6 à 4 mois, Olivier Véran annonçait avec gourmandise que des millions de Français allaient bientôt « perdre le bénéfice du pass vaccinal » confirmant ainsi qu’il ne s’agissait pour lui que d’un chantage brutal pour imposer la pseudo vaccination pourtant sans intérêt médical.

Mais même dans ce but les pass sont contre-productifs ainsi que vient de l’affirmer l’étude récente de l’INSERM parue dans Nature(([3] Jeremy K. Ward, Fatima Gauna, Amandine Gagneux-Brunon, Elisabeth Botelho-Nevers, Jean-Luc Cracowski, Charles Khouri, Odile Launay, Pierre Verger and Patrick Peretti-Wate The French health pass holds lessons for mandatory COVID-19 vaccination.)) :

« Le laissez-passer sanitaire a encouragé la vaccination de nombreuses personnes hésitantes ou réticentes, mais il n’a pas réduit l’hésitation elle-même. Une enquête de septembre 2021 a révélé que 42 % des personnes vaccinées étaient encore réticentes ou avaient des doutes sur le vaccin au moment de leur première dose(([4] Ward, J. K. et al. http://www.orspaca.org/sites/default/files/Note-SLAVACO-Vague2.pdf (2021) )). Plus important encore, la part des personnes vaccinées ayant des doutes sur le vaccin est passée de 44 % à 61 % après la mise en place du pass santé. Les leçons tirées du laissez-passer sanitaire COVID-19 en France suggèrent que des mesures coercitives telles que la vaccination obligatoire peuvent être efficaces pour augmenter les taux de vaccination, mais ne résolvent pas tous les problèmes qui affectent l’adoption. La vaccination obligatoire contre le COVID-19 risque de politiser davantage la vaccination et de renforcer la méfiance à l’égard des vaccins ».

« Rien ne laisse penser que le laissez-passer sanitaire a convaincu de nombreux sceptiques quant aux avantages de cette vaccination, et il reste une proportion faible, mais considérable (environ 5 à 10 % de la population) qui a décidé de ne pas se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination des personnes hésitantes ou réticentes a des conséquences potentiellement négatives, qui peuvent renforcer la méfiance à l’égard des institutions et du système de santé ».

Ces constatations publiées dans Nature par l’INSERM sont d’autant plus remarquables que l’institut national de la santé et de la recherche en médecine, est un fervent partisan des vaccinations tous azimuts.

Pour sortir de cette situation ubuesque et retrouver la confiance de la population, il est nécessaire que l’état cesse de suivre les recommandations sanitaires de cabinets de conseils trop liés aux industriels du vaccin, qu’il supprime les censures, qu’il reconnaisse ses erreurs, qu’il pratique la transparence totale sur les données sanitaires réelles au lieu de publier des analyses de pure propagande et qu’il base enfin ses décisions sur l’examen des faits réels au lieu de croire en des simulations biaisées.

Dans l’immédiat, il faut supprimer toutes les mesures restrictives des libertés et en premier lieu le pass sanitaire dans les hôpitaux et réintégrer les pompiers et soignants injustement exclus. Mesures qui ne coûteraient pas grand-chose et qui permettraient au système de santé de souffler un peu.






Dr. Volodymyr & Mr. Zelensky : la face cachée du président ukrainien

[Source : voltairenet.org]

Le député suisse et ancien rédacteur-en-chef de la Tribune de Genève, Guy Mettan, dresse le portrait du saltimbanque qui joue le rôle de président de l’Ukraine. Il montre comment cet amuseur public s’est transformé en allié des bandéristes et installe pour eux une dictature.

Par Guy Mettan

Depuis trois mois, le chef d’État ukrainien fait la « une » des magazines, ouvre les téléjournaux, inaugure le Festival de Cannes, harangue les parlements, félicite et admoneste ses collègues à la tête d’États dix fois plus puissants que lui avec un bonheur et un sens tactique qu’aucun acteur de cinéma ni aucun dirigeant politique avant lui n’avait connus.

Comment ne pas tomber sous le charme de cet improbable Mr. Bean qui, après avoir conquis le public avec ses grimaces et ses extravagances (se promener nu dans un magasin et mimer un pianiste jouant avec son sexe par exemple), a su en une nuit troquer ses pitreries et ses jeux de mots graveleux contre un T-shirt gris-vert, une barbe d’une semaine et des mots pleins de gravité pour galvaniser ses troupes assaillies par le méchant ours russe ?

Depuis le 24 février, Volodymyr Zelensky a, sans conteste, administré la preuve qu’il était un artiste de la politique internationale aux talents exceptionnels. Ceux qui avaient suivi sa carrière de comique n’ont pas été surpris car ils connaissaient son sens inné de l’improvisation, ses facultés mimétiques, son audace de jeu. La façon dont il a mené campagne et terrassé en quelques semaines, entre le 31 décembre 2018 et le 21 avril 2019, des adversaires pourtant coriaces comme l’ancien président Porochenko, en mobilisant son équipe de production et ses généreux donateurs oligarques, avait déjà prouvé l’ampleur de ses talents. Mais il restait à transformer l’essai. Ce qui est désormais fait.

TALENT POUR LE DOUBLE JEU

Cependant, comme c’est souvent le cas, la façade ressemble rarement aux coulisses. La lumière des projecteurs cache plus qu’elle ne montre. Et là, force est de constater que le tableau est moins reluisant : tant ses réalisations de chef d’État que ses performances de défenseur de la démocratie laissent sérieusement à désirer.

Ce talent pour le double jeu, Zelensky va le montrer dès son élection. On rappelle qu’il a été élu avec le score canon de 73,2 % des voix en promettant de mettre fin à la corruption, de mener l’Ukraine sur le chemin du progrès et de la civilisation, et surtout de faire la paix avec les russophones du Donbass. Aussitôt élu, il va trahir toutes ses promesses avec un zèle si intempestif que sa cote de popularité tombera à 23 % en janvier 2022, au point de se faire distancer par ses deux principaux adversaires.

Dès mai 2019, pour satisfaire ses sponsors oligarques, le nouvel élu lance un programme massif de privatisation du sol portant sur 40 millions d’hectares de bonnes terres agricoles sous prétexte que le moratoire sur la vente des terres aurait fait perdre des milliards de dollars au PIB du pays. Dans la foulée des programmes de « décommunisation » et de « dérussification » entamés depuis le coup d’État pro-états-unien de février 2014, il lance une vaste opération de privatisation des biens d’État, d’austérité budgétaire, de dérégulation des lois sur le travail et de démantèlement des syndicats, ce qui fâche une majorité d’Ukrainiens qui n’avaient pas compris ce que leur candidat entendait par « progrès », « occidentalisation » et « normalisation » de l’économie ukrainienne. Dans un pays qui, en 2020, affichait un revenu par habitant de 3 726 dollars contre 10 126 dollars pour l’adversaire russe, alors qu’en 1991 le revenu moyen de l’Ukraine dépassait celui de la Russie, la comparaison n’est pas flatteuse. Et on comprend que les Ukrainiens n’aient pas applaudi cette énième réforme néolibérale.

Quant à la marche vers la civilisation, elle prendra la forme d’un autre décret qui, le 19 mai 2021, assure la domination de la langue ukrainienne et bannit le russe dans toutes les sphères de la vie publique, administrations, écoles et commerces, à la grande satisfaction des nationalistes et à la stupéfaction des russophones du sud-est du pays.

UN SPONSOR EN FUITE

En matière de corruption, le bilan n’est pas meilleur. En 2015, le Guardian estimait que l’Ukraine était le pays le plus corrompu d’Europe. En 2021, Transparency International, une ONG occidentale basée à Berlin, classait l’Ukraine au 122e rang mondial de la corruption, tout près de la Russie honnie (136e). Pas brillant pour un pays qui passe pour un parangon de vertu face aux barbares russes. La corruption est partout, dans les ministères, les administrations, les entreprises publiques, le parlement, la police, et même dans la Haute Cour de Justice Anti-Corruption selon le Kyiv Post ! Il n’est pas rare de voir des juges rouler en Porsche, observent les journaux.

Le principal sponsor de Zelensky, Ihor Kolomoïsky, résident à Genève où il possède des bureaux luxueux avec vue sur la rade, n’est pas le moindre de ces oligarques qui profitent de la corruption ambiante : le 5 mars 2021, Anthony Blinken, qui ne pouvait sans doute pas faire autrement, annonçait que le département d’État avait bloqué ses avoirs et l’avait banni des États-Unis en raison « d’une implication pour fait significatif de corruption ». Il est vrai qu’on accusait Kolomoïsky d’avoir détourné 5,5 milliards de dollars de la banque publique Privatbank. Simple coïncidence, le bon Ihor était aussi le principal actionnaire du holding pétrolier Burisma qui employait le fils de Joe Biden, Hunter, pour un modeste dédommagement de 50 000 dollars par mois, et qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête du procureur du Delaware. Sage précaution : Kolomoisky, devenu persona non grata en Israël et réfugié en Géorgie selon certains témoins, ne risque ainsi pas de venir témoigner à la barre.

C’est ce même Kolomoïsky, décidément incontournable dans cette Ukraine en route vers le progrès, qui a fait toute la carrière d’acteur de Zelensky et qu’on retrouve impliqué dans l’affaire des Pandora Papers révélée par la presse en octobre 2021. Ces papiers ont révélé que depuis 2012, la chaine de TV 1+1 appartenant au sulfureux oligarque avait versé pas moins de 40 millions de dollars à sa vedette Zelensky depuis 2012 et que ce dernier, peu avant d’être élu président et avec l’aide de sa garde rapprochée de Kryvyi Rih – les deux frères Shefir, dont l’un est l’auteur des scénarios de Zelenski et l’autre le chef du Service de sécurité d’État (SBU), et le producteur et propriétaire de leur société de production commune Kvartal 95 – avait prudemment transféré des sommes considérables sur des comptes offshore ouverts au nom de sa femme, tout en acquérant trois appartements non déclarés à Londres pour la somme de 7,5 millions de dollars.

Ce goût du « serviteur du peuple » (c’est le nom de sa série télévisée et de son parti politique) pour le confort non-prolétarien est confirmé par une photo brièvement apparue sur les réseaux sociaux et aussitôt effacée par les fact-checkers anti-complotistes, qui le montrait prenant ses aises dans un palace tropical à quelques dizaines de milliers de dollars la nuit alors qu’il était censé passer ses vacances d’hiver dans une modeste station de ski des Carpates.

Cet art de l’optimisation fiscale et cette fréquentation assidue d’oligarques pour le moins controversés ne plaident donc pas en faveur d’un engagement présidentiel inconditionnel contre la corruption. Pas plus que le fait d’avoir essayé de dégommer le président de la Cour constitutionnelle Oleksandr Tupytskyi, qui le gênait, et nommé Premier ministre, après le départ de son prédécesseur Oleksyi Hontcharouk pour cause de scandale, un inconnu du nom de Denys Chmynal mais qui avait le mérite de diriger l’une des usines de l’homme le plus riche du pays, Rinat Akhmetov, propriétaire de la fameuse usine Azovstal, ultime refuge des héroïques combattants de la liberté du bataillon Azov. Combattants qui arborent sur leur bras, dans leur cou, dans leur dos ou sur leur poitrine des tatouages glorifiant le Wolfsangel de la division SS Das Reich, des phrases d’Adolf Hitler ou des croix gammées, comme on a pu le voir sur les innombrables vidéos diffusées par les Russes après leur reddition.

OTAGE DES BATAILLONS AZOV

Car le rapprochement du flamboyant Volodymyr avec les représentants les plus extrêmes de la droite nationaliste ukrainienne n’est pas la moindre des étrangetés du Dr. Zelensky. Cette complicité a aussitôt été niée avec la plus grande virulence par la presse occidentale, qui l’a jugée scandaleuse en raison des origines juives du président, subitement redécouvertes. Comment un président juif pourrait-il sympathiser avec des néo-nazis, par ailleurs présentés comme une infime minorité de marginaux ? Il ne faudrait tout de même pas donner du crédit à l’opération de « dénazification » menée par Vladimir Poutine…

Et pourtant les faits sont têtus et loin d’être anodins.

Il est certain qu’à titre personnel Zelensky n’a jamais été proche de l’idéologie néo-nazie ni même de l’extrême-droite nationaliste ukrainienne. Son ascendance juive, même si elle est relativement lointaine et n’a jamais été revendiquée avant février 2022, exclut bien évidemment tout antisémitisme de sa part. Ce rapprochement ne trahit donc pas une affinité mais relève de la banale raison d’État et d’un mélange bien compris de pragmatisme et d’instinct de survie physique et politique.

Il faut remonter à octobre 2019 pour comprendre la nature des relations entre Zelensky et l’extrême-droite. Et il faut comprendre que ces formations d’extrême-droite, même si elles ne pèsent que 2 % de l’électorat, représentent tout de même près d’un million de personnes très motivées et bien organisées et qui se répartissent dans de nombreux groupements et mouvements, dont le régiment Azov (cofondé et financé dès 2014 par Kolomoïsky, toujours lui !) n’est que le plus connu. Il faut lui ajouter les organisations Aïdar, Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14 et Corps national pour être complet.

C14, baptisé ainsi en raison du nombre de mots de la phrase du néonazi américain David Lane (« We must secure the existence of our people and a future for white children »), est l’un des moins connus à l’étranger mais les plus redoutés pour sa violence raciste en Ukraine. Tous ces groupements ont été plus ou moins fondus dans l’armée et la garde nationale ukrainiennes à l’initiative de leur animateur, l’ancien ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, qui a régné sans partage sur l’appareil de sécurité ukrainien de 2014 à 2021. Ce sont eux que Zelensky appelle des « vétérans depuis l’automne 2019.

Quelques mois après son élection, le jeune président se rend en effet dans le Donbass pour tenter de réaliser sa promesse électorale et faire appliquer les accords de Minsk signés par son prédécesseur. Les forces d’extrême-droite, qui pilonnent les villes des Donetsk et Lougansk depuis 2014 au prix de dix mille morts, l’accueillent avec la plus grande circonspection car ils se méfient de ce président « pacifiste ». Ils mènent une campagne sans pitié contre la paix sous le slogan « Pas de capitulation ». Sur une vidéo, on voit un Zelensky blême les implorer : « Je suis le président de ce pays. J’ai 41 ans. Je ne suis pas un loser. Je viens vers vous et vous dis : retirez les armes. » La vidéo est lâchée sur les réseaux sociaux et Zelensky devient aussitôt la cible d’une campagne haineuse. C’en sera fait de ses velléités de paix et d’application des accords de Minsk.

Peu après cet incident, un retrait mineur des forces extrémistes a lieu, puis les bombardements reprennent de plus belle.

CROISADE NATIONALISTE

Le problème est que non seulement Zelensky a cédé à leur chantage mais qu’il les rejoint dans leur croisade nationaliste. Après son expédition ratée, en novembre 2019, il reçoit plusieurs leaders de l’extrême-droite, dont Yehven Taras, le chef du C14, tandis que son Premier ministre s’affiche aux côtés d’Andryi Medvedko, une figure néo-nazie soupçonnée de meurtre. Il soutient aussi le footballeur Zolzulya contre les fans espagnols qui l’accusent d’être un nazi à cause de son soutien proclamé à Stepan Bandera, le leader nationaliste qui a collaboré avec l’Allemagne nazie pendant la guerre (et avec la CIA après la guerre) et participé à l’Holocauste des Juifs.

La collaboration avec les radicaux nationalistes est bien installée. En novembre de l’an dernier, Zelensky nomme l’ultra-nationaliste de Pravy Sektor Dmytro Yarosh conseiller spécial du commandant en chef de l’armée ukrainienne et, depuis février 2022, chef de l’Armée des volontaires qui fait régner la terreur à l’arrière. Au même moment, il nomme Oleksander Poklad, surnommé « l’étrangleur » en raison de son goût pour la torture, chef du contre-espionnage du SBU. En décembre, deux mois avant la guerre, c’est au tour d’un autre chef de Pravy Sektor, le commandant Dmytro Kotsuybaylo, d’être récompensé par le titre de « Héros de l’Ukraine » tandis que, une semaine après le début des hostilités, Zelensky fait remplacer le gouverneur régional d’Odessa par Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy se fera une gloire de défiler.

Désir d’amadouer l’extrême-droite en lui confiant des postes ? Ultra-patriotisme partagé ? Ou simple convergence d’intérêt entre une droite néolibérale atlantiste et pro-occidentale et une extrême droite nationaliste qui rêve de casser du Russe et de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale contre les Untermenschen guidés par les Sémites », selon les mots de l’ancien député Andryi Biletsky, chef du Corps national ? On ne sait trop, aucun journaliste ne s’étant hasardé à poser la question à Zelensky.

Ce qui ne fait aucun doute en revanche, c’est la dérive de plus en plus autoritaire, voire criminelle, du régime ukrainien. À tel point que ses zélotes devraient y réfléchir à deux fois avant de proposer leur idole au prix Nobel de la Paix. Car, pendant que les médias regardent ailleurs, c’est une vraie campagne d’intimidation, de kidnappings et d’exécutions que subissent les élus locaux et nationaux soupçonnés d’être des agents russes ou de connivence avec l’ennemi parce qu’ils veulent éviter une escalade du conflit.

« Un traitre de moins en Ukraine ! On l’a retrouvé tué et il a été jugé par le tribunal du peuple ! » C’est ainsi que le conseiller du ministre de l’Intérieur, Anton Gerashenko, a annoncé sur son compte Telegram le meurtre de Volodymyr Strok, maire et ancien député de la petite ville de Kremnina. Soupçonné d’avoir collaboré avec les Russes, il a été enlevé puis torturé avant d’être exécuté. Le 7 mars, c’est au tour du maire de Gostomel d’être tué parce qu’il avait voulu négocier un corridor humanitaire avec les militaires russes. Le 24 mars, c’est le maire de Kupyansk qui demande à Zelensky de relâcher sa fille enlevée par les séides du SBU. Au même moment, un des négociateurs ukrainiens est retrouvé mort après avoir été accusé de trahison par les médias nationalistes. Pas moins de onze maires sont portés disparus à ce jour, y compris dans des régions jamais occupées par les Russes…

PARTIS D’OPPOSITION INTERDITS

Mais la répression ne s’arrête pas là. Elle frappe les médias critiques, qui ont tous été fermés, et les partis d’opposition, qui ont tous été dissous.

En février 2021, Zelensky fait fermer trois chaînes d’opposition jugées pro-russes et censées appartenir à l’oligarque Viktor Medvedchuk, NewsOne, Zik et 112 Ukraine. Le département d’État salue cet attentat contre la liberté de la presse en déclarant que les États-Unis soutiennent les efforts ukrainiens pour contrer l’influence maligne de la Russie… En janvier 2022, un mois avant la guerre, c’est au tour de la chaine Nash d’être fermée. Après le début de la guerre, le régime fait la chasse aux journalistes, blogueurs et commentateurs de gauche. Début avril, deux chaînes de droite sont également touchées. Channel 5 et Pryamiy. Un décret présidentiel oblige toutes les chaines à diffuser un seul et unique son de cloche, pro-gouvernemental bien sûr. Récemment la chasse aux sorcières s’est même étendue au blogueur critique le plus populaire du pays, le Navalny ukrainien, Anatoliy Shariy, qui été arrêté le 4 mai dernier par les autorités espagnoles à la demande de la police politique ukrainienne. Des attaques contre la presse au moins équivalentes à celles de l’autocrate Poutine, mais dont on n’a jamais entendu parler dans les médias occidentaux…

La purge a été encore plus sévère pour les partis politiques. Elle a décimé les principaux opposants de Zelensky. Au printemps 2021, le domicile du principal d’entre eux, Medvedchuk, réputé proche de Poutine, est saccagé et son propriétaire placé en résidence surveillée. Le 12 avril dernier, le député oligarque a été interné de force dans un lieu tenu secret, visiblement drogué, privé de visites avant d’être exhibé à la TV et proposé en échange de la libération des défenseurs d’Azovstal, au mépris de toutes les conventions de Genève. Ses avocats, menacés, ont dû renoncer à le défendre au profit d’un proche des services.

En décembre dernier, c’est Petro Porochenko, qui remontait dans les sondages, qui a été accusé de trahison. Le 20 décembre 2021 à 15 h 07, on pouvait lire sur le site officiel du SBU qu’il était suspect d’avoir commis des crimes de trahison et de soutien à des activités terroristes. L’ancien président, qui était pourtant un antirusse forcené, se voyait reprocher « d’avoir rendu l’Ukraine énergétiquement dépendante de la Russie et des leaders des pseudo-Républiques sous contrôle russe. »

Le 3 mars dernier, ce sont les activistes de la Gauche Lizvizia qui subissent un raid du SBU et sont emprisonnés par douzaines. Puis le 19 mars, la répression frappe l’ensemble de la gauche ukrainienne. Par décret, onze partis de gauche sont interdits, soit le Parti pour la vie, l’Opposition de gauche, le Parti socialiste progressiste d’Ukraine, le Parti socialiste d’Ukraine, l’Union des forces de gauche, les Socialistes, le Parti Sharyi, Les Nôtres, le Bloc d’opposition, le Bloc Volodymyr Saldo.

D’autres activistes, blogueurs et défenseurs des droits de l’Homme sont arrêtés et torturés, le journaliste Yan Taksyur, l’activiste Elena Brezhnaya, le boxeur de MMA Maxim Ryndovskiy ou encore l’avocate Elena Viacheslavova, dont le père était mort carbonisé dans le pogrom du 2 mai 2014 à la Maison des syndicats d’Odessa.

Pour compléter cette liste, on mentionnera encore ces hommes et ces femmes déshabillés et fouettés en public par les nationalistes dans les rues de Kiev, ces prisonniers russes battus et dont on tirait dans les jambes avant de les exécuter, ce soldat à qui on avait percé un œil avant de le tuer, ces membres de la Légion géorgienne qui ont exécuté des prisonniers russes dans un village près de Kiev tandis que leur chef se vantait de ne jamais faire de prisonnier. Sur la chaine Ukraine 24, c’est le chef du service médical de l’armée qui indique avoir donné l’ordre « de castrer tous les hommes russes parce qu’ils sont des sous-hommes pires que des cafards. » Enfin, l’Ukraine recourt massivement à la technologie de reconnaissance faciale de la société Clearview afin d’identifier les morts russes et de diffuser leurs photos sur les réseaux sociaux russes en les tournant en ridicule…

UN ACTEUR À OSCARISER

On pourrait multiplier les exemples, tant sont nombreuses les citations et les vidéos d’atrocités commises par les troupes du défenseur de la démocratie et des droits humains qui préside aux destinées de l’Ukraine. Mais ce serait fastidieux et contre-productif auprès d’une opinion publique convaincue que ces comportements barbares sont uniquement dus aux Russes.

C’est pourquoi aucune ONG ne s’en alarme, le Conseil de l’Europe reste coi, le Tribunal pénal international n’enquête pas, les organisations de défense de la liberté de la presse restent muettes. Ils n’ont pas bien écouté ce que le gentil Volodymyr leur avait déclaré lors d’une visite à Butcha début avril : « Si nous ne trouvons pas une porte de sortie civilisée, vous connaissez nos gens, ils trouveront une issue non-civilisée. »

Le problème de l’Ukraine est que son président, bon gré ou mal gré, a cédé son pouvoir aux extrémistes sur le plan intérieur et aux militaires de l’Otan sur le plan extérieur pour s’adonner au plaisir d’être adulé par les foules du monde entier. N’est-ce pas lui qui déclarait à un journaliste français, le 5 mars dernier, dix jours après l’invasion russe : «  Aujourd’hui, ma vie est belle. Je crois que je suis désiré. Je sens que c’est le sens le plus important de ma vie : être désiré. Sentir que vous n’êtes pas banalement en train de respirer, marcher et manger quelque chose. Vous vivez ! ».

On vous l’a dit : Zelenski est un grand acteur. Comme son prédécesseur qui avait incarné le Dr. Jekill & Mr. Hide en 1932, il mérite de gagner l’Oscar du meilleur rôle masculin de la décennie. Mais quand il devra s’atteler à la tâche de reconstruire son pays dévasté par une guerre qu’il aurait pu éviter en 2019, le retour à la réalité risque d’être difficile.

Sources
 « The Comedian-Turned-President is Seriously in Over His Head », Olga Rudenko, New York Times, February 21, 2022 (Opinion Guest from Kyyiv Post).
 « How Zelensky made Peace With Neo-Nazis », and « Zelensky’s Hardline Internal Purge », Alex Rubinstein and Max Blumenthal, Consortium News, March 4 and April 20, 2022.
 « Olga Baysha Interview about Ukraine’s President », Natylie Baldwin, The Grayzone, April 28, 2022.
 « President of Ukraine Zelensky has visited disengaging area in Zolote today », @Liveupmap, 26 October 2019 (Watch on Twitter).
 « Qu’est-ce que le régiment Azov ? », Adrien Nonjon, The Conversation, 24 mai 2022.
 « Public Designation of Oligarch and Former Ukrainian Public Official Ihor Kolomoyskyy Due to Involvement in Significant Corruption », Press statement, Anthony J. Blinken, US Department of State, March 5, 2021.
 « Petro Poroshenko notified of suspicion of treason and aiding terrorism », Security Service of Ukraine, 20 December 2021.
 « Un maire ukrainien prorusse enlevé et abattu », Michel Pralong, Le Matin, 3 mars 2022,




Défendre la France

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La Russie se bat pour la préservation de l’Humanité

[Source : russtrat.ru]

[Traduction automatique révisée, à partir de deux moteurs logiciels traducteurs différents.]

L’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur.

MOSCOU, 16 juin 2022, Institut RUSSTRAT.

L’Institut RUSSTRAT présente la retranscription du discours du membre du Conseil d’administration (ministre) chargé de l’Intégration et de la Macroéconomie de la CEE, Sergey Glazyev, lors de la table ronde « Russie : quelle image du futur répond aux objectifs de développement national ? Le 1er juin 2022 dans l’agence de presse REGNUM, organisé par l’Institut RUSSTRAT et l’agence de presse REGNUM.


Par Sergey Glazyev

Passons maintenant aux questions fondamentales de notre être. Et une opération militaire spéciale est un catalyseur pour ce processus de compréhension de notre place dans le monde et bien sûr, nous avons besoin d’une image de l’avenir. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que l’opération militaire spéciale, initialement annoncée comme une dénazification, une démilitarisation — nous comprenons ce que cela signifie pour l’Ukraine — a maintenant commencé à augmenter progressivement les enjeux sur ce front.

Tout le monde dit déjà qu’il s’agit d’une guerre hybride mondiale, même s’il était clair dès le début que l’opération spéciale devait être considérée dans un contexte beaucoup plus large. Beaucoup pensent maintenant qu’il s’agit d’une guerre de civilisation, où différents systèmes idéologiques sont confrontés. Il est clair qu’il s’agit d’une guerre du bien contre le mal et d’une guerre pour la survie de l’humanité à long terme.

Avant de parler de l’image de notre avenir, je voudrais attirer votre attention sur les modèles de développement socio-économique et politique à long terme. Nous — je veux dire un groupe de scientifiques de l’Académie des sciences qui travaillent dans des cycles longs de développement économique et social — avons d’abord réussi à prévoir cette guerre particulière de 2022. En 2014, il était clair que le défi auquel nous étions confrontés et dont le résultat était la réunification avec la Crimée affecterait certainement l’ensemble du monde russe, y compris le territoire de l’Ukraine. J’ai même eu un livre intitulé The Last World War : The US Starts and Loses [La dernière guerre mondiale : les États-Unis la commencent et la perdent].

Quelque part, ce que nous voyons aujourd’hui a été formulé de manière presque absolument précise, y compris le nombre des forces armées ukrainiennes et le rôle des Américains et des Britanniques dans cette occupation de l’Ukraine, ainsi que la culture du nazisme ukrainien. Tout cela a été prédit presque dans les moindres détails — nous poursuivons nos recherches, selon lesquelles le pic de confrontation tombe en 2024. C’est la prévision que mon collègue donnait il y a 10 ans, avant même l’opération militaire actuelle, et même avant 2014. Et puis il n’y avait pas nos nouveaux cycles politiques de sept ans.

Pourquoi 2024 et pourquoi sommes-nous dans cette situation de guerre hybride ? Le fait est que la période moderne est caractérisée par deux événements révolutionnaires simultanés. Le premier est la révolution technologique, dont on parlait beaucoup autrefois. On l’appelle différemment, on dit qu’il s’agit d’un changement dans les structures technologiques. Et ce changement de modèles technologiques se produit toujours à travers une dépression économique, qui dans ce cycle a commencé dans le monde depuis 2008 — depuis le début de la crise financière mondiale.

Et au cours de cette phase de transition, un nouvel ordre technologique s’est déjà formé, un complexe bien connu de technologies de l’information et de la communication de nano-ingénierie, qui évolue non seulement dans l’économie, mais aussi dans les méthodes de guerre. Nous voyons en fait que nous ne sommes pas seulement confrontés à un ennemi basé au Pentagone et au Mi-6. Nos troupes sont confrontées à l’intelligence artificielle. C’est déjà la guerre d’un nouveau paradigme technologique.

Mais un point plus important est le changement des structures économiques mondiales dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui. Le changement des structures économiques est un processus qui se produit une fois par siècle et au cours duquel le système de gestion change. Auparavant, nous l’aurions appelé un processus de révolution sociopolitique, mais, en termes modernes, il s’agit d’un changement radical des institutions des relations économiques mondiales, des relations de production et de tout le système de gestion du développement socio-économique, qui s’accompagne d’un changement des centres de l’économie mondiale.

L’économie mondiale se déplace rapidement vers l’Asie du Sud-Est, qui représente déjà plus de la moitié de la croissance du produit intérieur brut. Et dans ce nouveau centre de l’économie mondiale, un système de gouvernance complètement différent s’est formé par rapport à celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je dois dire que le changement des structures économiques mondiales, vous le voyez dans cette image ci-dessus. Ce sont des structures économiques mondiales avec un cycle de changement d’une fois par siècle. Et en dessous se trouve le stade technologique, dont le cycle de changement est d’environ 50 ans.

Les stades technologiques sont bien connus dans la littérature sous le nom d’ondes longues de Kondratiev ou, plus précisément, les cycles de vie des stades technologiques et leur phase de croissance sont une longue « onde de Kondratiev ». La phase de croissance de la structure économique mondiale est un cycle d’accumulation de capital qui dure un siècle.

Une fois par siècle, une résonance dangereuse se produit lorsque nous sommes confrontés simultanément à une révolution technologique, une révolution socio-économique et une révolution sociopolitique. Au cours de ce processus, non seulement la technologie change, mais aussi l’état d’esprit change. L’idéologie change, si vous voulez.

À titre d’exemple, citons la phase précédente du changement des structures économiques mondiales. C’est un processus qui, malheureusement, se déroule toujours à travers les guerres mondiales. Les guerres mondiales dans ce cas sont dues au fait que l’élite dirigeante de l’ancien centre de l’économie mondiale ne veut pas se séparer de son hégémonie et tente de toutes ses forces de la conserver, jusqu’au déclenchement d’une guerre mondiale. Il y a 100 ans, lors du passage de l’économie mondiale coloniale au monde impérial, elle a traversé deux guerres, la Première et la Seconde Guerre mondiale, entre lesquelles il y a eu une grande dépression.

L’économie mondiale coloniale est un système de relations industrielles fondé sur une entreprise familiale privée. En termes politiques, l’Empire britannique avait la plus grande marge de manœuvre pour cette économie mondiale. La combinaison des institutions de l’administration d’État, dont le noyau était la domination monarchique de la Grande-Bretagne, avec l’entreprise capitaliste privée a donné naissance à l’oligarchie bourgeoise anglaise qui a réussi à organiser de grands monopoles de type commercial et manufacturier. Ceci a assuré la domination de la Grande-Bretagne sur les mers et les océans.

Il s’agit de la structure économique mondiale des colonies, où l’Empire russe a également joué un rôle important. Ce mode de vie avait épuisé ses possibilités de développement à la fin du XIXe siècle. Cela était dû au fait que les possibilités d’utiliser la main-d’œuvre esclave étaient épuisées. Le modèle est bien décrit par Marx. Lorsque les gens ont été échangés en tant qu’êtres humains à grande échelle — non seulement dans les colonies, mais aussi dans les métropoles. Les gens étaient exploités 12 heures par jour sans jours de repos. Le capital privé a utilisé ce travail comme principale source d’enrichissement. Il n’y avait pas de droit du travail, pas de syndicats, pas d’État-providence. Tout cela est apparu avec la structure économique mondiale impériale.

Mais ici, il est important de comprendre que la Grande-Bretagne a atteint les limites du développement et que des pays dotés de systèmes de gouvernement plus progressistes ont commencé à marcher sur ses talons. Y compris l’Empire russe, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, les États-Unis. Les services secrets britanniques sont à l’origine de la Première Guerre mondiale qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir le leader mondial. Elle s’est renforcée autant que possible, mais seulement 20 ans plus tard, elle a été entraînée dans la Grande Dépression. Aucune mesure pour sauver l’Empire britannique n’a aidé. Ils ont alors — comme aujourd’hui les États-Unis contre la Chine — mené une guerre commerciale contre les États-Unis, imposé un embargo sur l’importation de marchandises américaines.

Il s’est avéré que pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Empire britannique, bien qu’il soit resté parmi les vainqueurs, n’a pas pu profiter de la victoire en raison du caractère archaïque de son système de gestion. Il n’était plus utile. Il n’apportait plus aucun progrès économique. La croissance économique basée sur l’exploitation de la main-d’œuvre esclave a cessé de produire des surplus. L’Empire britannique s’est effondré à peine 2 ans après la Seconde Guerre mondiale. Ceci est important pour nous maintenant du point de vue de l’analogie historique.

Un nouvel ordre économique mondial. Nous l’avons appelé impérial, car pour la première fois au monde, il couvrait la quasi-totalité de la planète, les deux tiers du monde. L’autre tiers était l’Union soviétique. Son ordre économique mondial reposait sur un État-providence, sur de grandes structures de production intégrées verticalement. Sur la question de la monnaie et de l’utilisation de la monnaie non pas tant comme capital, mais comme instrument de financement de la croissance économique.

En général, l’ordre économique mondial se composait de trois variétés idéologiques. Les deux premiers nous sont bien connus :

  • le système soviétique avec des associations de recherche et de production dirigées par le Parti communiste, qui a construit le socialisme en se réclamant du communisme ;
  • le système américain, qui était basé sur les sociétés transnationales et l’émission sans fin du dollar, qui leur a permis de mener l’expansion mondiale.

Et le troisième système, qui est tombé dans l’oubli grâce à l’exploit du peuple soviétique, est le système du fascisme européen, dans lequel le national-socialisme allemand, l’État corporatif italien et les nazis de tous bords de divers autres pays européens ont essayé d’imposer au monde leur version nazie de cet ordre économique mondial.

Je note que la structure économique du monde colonial s’est avérée en réalité absolument non compétitive. La Grande-Bretagne a perdu la guerre en Europe face au fascisme allemand en seulement deux ans, et seules la puissance de l’Union soviétique et l’aide des États-Unis, un pays qui avait déjà un nouveau système de gouvernement, ont réussi à écraser ce scénario fasciste. Et puis le système colonial britannique est mort.

En d’autres termes, cette expérience historique montre que le changement des structures économiques mondiales passe par la conscience sociale, bien sûr. Et l’émergence d’un nouveau système de gestion qui concerne avant tout les relations entre les personnes ne peut qu’être combinée avec un nouveau système d’idées, de vues et de principes.

Nous avons maintenant un processus similaire en cours. Nous nous éloignons de l’économie mondiale impériale, où seuls les États-Unis subsistaient. Là, cette transition a commencé avec l’effondrement de l’Union soviétique. Tout comme il y a 100 ans, cela dure depuis 30 ans. Tout comme la transition précédente a duré pratiquement de l’an 1914 à 1947. Ainsi la transition actuelle dure depuis un tiers de siècle.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, qui fut la première à ne pas répondre aux exigences du progrès scientifique et technologique, nous assistons maintenant à l’effondrement des États-Unis. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial. Dans une tentative de surmonter la crise financière mondiale en pompant de l’argent, les États-Unis ont finalement conduit la situation à l’effondrement de l’ensemble du système financier et à une inflation croissante, qui atteint déjà 30 % dans les prix des entreprises.

Nous avons vu l’autodiscrédit du système américain lors de la dernière élection présidentielle qui a été truquée. L’Amérique n’est pas une voie plus attrayante. De plus, comparés à la Chine et à l’Inde, qui ont brillé ces 15 dernières années, les États-Unis et l’UE, malgré une base monétaire multipliée par quatre, n’ont pas été en mesure de s’engager dans un développement économique durable. Si nous considérons le système de gestion occidental en termes d’efficacité, l’émission monétaire est de 20 à 25 %. Seul un euro émis sur quatre ou cinq va se retrouve dans le secteur manufacturier [ou productif].

En Chine et en Inde, un système de gouvernance fondamentalement différent a émergé qui combine la planification centrale stratégique avec la concurrence du marché, où l’État joue un rôle dominant dans l’organisation de la circulation de l’argent et offre aux entreprises privées un accès illimité à l’argent si cela conduit à la croissance du bien-être public.

Toutes les prévisions montrent qu’à la fin de cette décennie, l’ancien ordre économique mondial aura plus que diminué de moitié, et le cœur du cycle d’accumulation asiatique — la Chine, l’Inde, les pays d’Indochine, le Japon, la Corée — sera devenu absolument dominant dans tous les indicateurs macroéconomiques.

Ce processus est irréversible, mais plus cette transition, qui est évidente pour tout le monde, est proche, moins il reste de pouvoir au cœur de l’ancien ordre économique mondial, plus ils [ceux qui le défendent] deviennent agressifs. Et ici, le même mécanisme de guerre hybride est à l’œuvre, que les Britanniques ont utilisé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Nous les appelions hybrides parce que les guerres concernaient le territoire.

Dans le cadre du nouvel ordre économique mondial, des guerres se déroulent maintenant pour la conscience, pour l’esprit des citoyens de différents pays, et, contrairement à la guerre du siècle dernier, la guerre actuelle est une guerre, avant tout, pour la domination dans la conscience publique. Par conséquent, le front principal est le front informationnel-cognitif. Ici les questions d’idéologie sont primordiales.

Le deuxième front le plus important est le front monétaire et financier, où dominent encore les États-Unis et l’Union européenne. Et ce n’est qu’en troisième lieu que sont utilisés des chars, des missiles et des avions qui, en fait, dans le cadre de cette guerre mondiale hybride, sont appelés à punir les vaincus. C’est-à-dire intimider, détruire tout désir de résistance, etc.

Tout comme la Grande-Bretagne a déclenché la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a déjà compris que la puissance combinée de l’Allemagne, de la Russie, de l’Autriche-Hongrie dépassait les Britanniques et qu’il restait quelques années pour un tournant dans le leadership mondial, l’élite dirigeante américaine a lancé une guerre hybride mondiale. Dans le même temps, une guerre commerciale américaine se déroule, comme on peut le voir, contre la Chine. La guerre des sanctions contre nous dure déjà depuis plus de 8 ans — et cette aggravation des tensions géopolitiques se déverse aujourd’hui dans des événements dramatiques dans lesquels nous sommes aujourd’hui pleinement impliqués.

En quoi le nouvel ordre économique mondial diffère-t-il du précédent, impérial ? Veuillez noter que l’État qui se forme aujourd’hui en Chine et en Inde intègre toutes les réalisations de l’édification de l’État des époques précédentes. Il s’agit d’un État-providence. C’est un État de droit démocratique, mais en même temps souverain. C’est-à-dire que la particularité du nouvel ordre économique mondial est que l’État leader ne cherche pas à imposer ses modèles à tous les autres pays.

S’il y avait trois modèles dans la structure économique mondiale impériale, dont deux ont eu lieu — le soviétique et l’américain, et le troisième, qui n’a pas eu lieu — le fasciste allemand, ceux-ci ont essayé de refaire le monde entier à leur image et à leur ressemblance. Pour créer partout les mêmes fractales qu’au centre.

La souveraineté économique mondiale est restaurée dans le nouvel ordre économique mondial. C’est un point fondamental. L’État dans ce nouvel ordre économique mondial restaure les valeurs morales. C’est un État humain, juste, intellectuel, responsable et, pour le dire brièvement, idéologiquement, c’est un État socialiste.

Mais en Chine, nous voyons l’image familière du Parti communiste à la tête de cet État. L’Inde a la plus grande démocratie du monde, mais ne négligeons pas le socialisme de Gandhi. Toutes ces traditions sont vivantes et les modèles de gestion — j’attire votre attention — en Chine et en Inde sont assez proches : contrôle de l’État sur le système bancaire, prêts illimités pour la croissance de la production, utilisation du marché à des fins d’efficacité économique de la concurrence.

L’État stimule l’entrepreneuriat privé, et le stimule sans limites s’il génère des revenus. D’où l’augmentation du bien-être des gens. Si l’entrepreneuriat privé est destructeur, s’engage dans la spéculation, tente de profiter de la déstabilisation de l’économie, cet entrepreneuriat est sévèrement bloqué. La Chine et l’Inde ont des contrôles de change stricts et l’exportation de capitaux n’est pas autorisée. L’argent est prêté à des taux allant de 0 % à 4-6 %, en fonction de la priorité accordée aux prêts. L’émission ciblée de crédits est largement utilisée comme outil de planification stratégique.

Nous l’avons appelé intégral parce que l’État y rassemble la société. Il rassemble différents groupes sociaux autour du critère principal qui est l’augmentation du bien-être public. Dès lors, toute la politique économique repose sur ce critère. Comparons l’essence de la politique économique menée dans le nouvel ordre économique mondial [à l’ancien qui s’écroule].

Ici, en comparant aux modèles existants du Consensus de Washington, j’attirerai l’attention sur la principale différence. Premièrement, le but de l’économie n’est en aucun cas de faire de l’argent. Le but de l’économie est d’augmenter le bien-être social.

D’où la planification stratégique, d’où l’utilisation de l’argent comme outil. D’où une fiscalité progressive et des mesures concrètes de justice sociale. Toutes les exigences d’un État-providence concernent l’éducation et la santé qui devraient être libres et assurer la reproduction du capital humain de la manière la plus complète possible. Le système fiscal du budget fiscal est axé sur le développement, et pas seulement sur les soi-disant « fonctions d’un État bureaucratique policier ». Les prix sont réglementés en fonction des proportions souhaitées de la reproduction de l’économie.

Les relations de travail sont dominées par la coopération et l’antagonisme entre le travail et le capital disparaît définitivement. La forme dominante de propriété privée est, selon notre conception, l’entreprise du peuple. Une entreprise dans laquelle les travailleurs sont aussi les propriétaires.

C’est ainsi que se développent Huawei, Xiaomi et d’autres issus de coopératives. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une économie de partenariat social, où l’argent profite [à tous] et tout ce qui tourmente notre économie, comme l’exportation de capitaux, est limité dans le système de régulation économique pour que les revenus des gens augmentent. Et l’entrepreneur grandit en proportion de sa contribution à l’essor du bien-être public.

Et il ne fait aucun doute ici qu’une politique industrielle, agricole, scientifique et technique est nécessaire. Ce sont toutes des politiques publiques clés évidentes qui gèrent le mécanisme du marché de la manière nécessaire pour augmenter le bien-être public.

Passons maintenant aux versions idéologiques de ce nouvel ordre économique mondial. La construction du socialisme se poursuit en Chine, bien qu’avec des caractéristiques chinoises, mais il faut le comprendre de cette manière. Si le socialisme soviétique cherchait à rendre le monde entier heureux, nous voulions réaliser un système socialiste partout dans le monde en dépensant beaucoup d’argent pour cela, alors que le socialisme à la chinoise signifie que l’idée socialiste et l’idée nationale vont de pair.

Et en Chine, nous voyons les slogans suivants : voici une société de prospérité universelle, voici la grande renaissance de la nation chinoise. C’est-à-dire qu’ici l’idée du socialisme et du nationalisme positif, qui ne prétend pas être une exclusivité nationale, mais place le bien-être de son propre pays au premier plan, est une caractéristique essentielle.

Nous voyons la même chose en Inde : combinaison du socialisme, de l’économie de marché et de l’idée nationale, même si cette dernière est appliquée en termes de prospérité croissante. C’est compréhensible pour un pays qui a une population gigantesque qui a vécu dans la pauvreté pendant des siècles. Pour eux, la montée de la prospérité est un point déterminant, pas une idée nationale. De plus, contrairement au socialisme soviétique, qui a grandi dans un environnement de « forteresse assiégée » et avait en même temps inévitablement des caractéristiques de mobilisation et de suppression de la liberté individuelle afin de sauver la société et l’État, il n’y a pas de tels risques ici. Ni en Chine ni en Inde.

[Ndlr : au vu des systèmes de crédit social et de surveillance, il semble pourtant bien au contraire que la liberté individuelle soit en train de passer par-dessus bord.]

Mais il est évident que la poursuite du développement du monde dans un avenir prévisible se déroulera de la même manière qu’au XXe siècle, où il y avait une concurrence entre l’Union soviétique communiste et l’Amérique démocratique. Maintenant, la confrontation va se dérouler entre « l’Occident démocratique », la Chine communiste et l’Inde démocratique. La question est de savoir où nous serons.

Il existe une troisième version de cette idéologie du nouvel ordre économique mondial. Il est en fait une continuation du vecteur de vision du monde occidental nazi, pour ainsi dire. Le racisme a dominé l’Empire anglais au XIXe siècle, le nazisme a longtemps dominé l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Et maintenant, les récepteurs de cette forme misanthropique la remplissent du contenu du postshumanisme : un camp de concentration électronique, tout le monde doit marcher en formation et obéir aux exigences de l’Organisation Mondiale de la Santé ou d’autres analogues d’un gouvernement mondial.

[Ndlr : l’idéologie transhumaniste promue par Klaus Schwab et qui a effectivement de nettes racines nazies. Voir notamment Les valeurs familiales de Schwab]

Autrement dit, c’est l’idée d’une transition vers un état post-humaniste, post-humain, où les gens sont considérés comme un outil de manipulation. Plus précisément, l’objet de manipulation — et l’idéologie se construit pour atomiser la société.

Autrement dit, le principal vecteur idéologique est la privation des personnes de toute identité collective, identité nationale, identité de genre. En général, même l’identité humaine. Les gens commencent à se percevoir comme n’importe quoi : des cyborgs, des animaux, des plantes.

Il y a une inhumanisation en cours, et ce type de matériel posthumain est incorporé dans une intelligence artificielle et facilement manipulable, remplaçant les idéologues qui, en général, imposent déjà leurs modèles de comportement à cette posthumanité et font en sorte que les gens se comportent de la manière dont le contrôle oligarchique artificiel mondial a besoin.

En même temps, on voit se développer des méthodes qui permettent d’amener cette société posthumaine à n’importe quel état, jusqu’à l’autodestruction collective. Je suis sûr que s’ils commencent à injecter un vaccin avec une sorte de poison, il y a déjà des mécanismes en place : la plupart des gens vont se bousculer pour prendre le vaccin.

[Ndlr : c’est déjà ce à quoi nous avons assisté depuis 2020.]

Nous sommes dans cet État mondial en transition, à la périphérie, pour dire les choses crûment. Après l’effondrement de l’Union soviétique, nous nous sommes retrouvés à la périphérie économique des États-Unis. Notre pays était utilisé comme un pays périphérique typique, à partir duquel des milliards de tonnes de ressources ont été pompées, des capitaux ont été pompés. La fuite des cerveaux de chez nous vers là-bas est le but réel du système de Bologne.

Ceux qui ont poussé le système de Bologne étaient trop timides pour dire directement qu’il était nécessaire pour faciliter la fuite des cerveaux. Si nous formions ici gratuitement du personnel qualifié, il pouvait facilement et naturellement se déplacer, obtenir une maîtrise à l’étranger et y rester. Ils ont fait de nous un pays périphérique avec toutes ses caractéristiques.

Aujourd’hui, après que l’Occident nous a fait la guerre et a érigé des barrières dans presque toutes les directions, nous parlons d’un changement de paradigme dans la gouvernance. Mais nous devons comprendre que jusqu’à présent, ce changement dans notre système de gestion ne nous a pas du tout affectés. C’est de l’autre côté que des barrières ont été érigées qui ont effiloché notre système de gouvernance. Ils ont rendu plus difficile l’exportation de capitaux, mais je constate que dès que la situation s’est un peu stabilisée, nos autorités monétaires ont recommencé à exporter des capitaux.

Elles recommencent à stimuler l’exportation des capitaux ! Prenez-le en roubles, prenez-le de nous comme vous voulez ! C’est-à-dire que notre « pouvoir monétaire » fonctionne de la même manière qu’avant. Ils n’ont pas la possibilité de créer les conditions d’une sortie de capitaux. Ils ont en fait annulé la possibilité d’appliquer la règle budgétaire, mais tout cela demeure et la règle budgétaire n’a pas encore disparu. Elle ne peut tout simplement pas être appliquée dans une situation où les réserves de change sont saisies.

Ils ont introduit la vente obligatoire des gains en devises étrangères afin de stabiliser le taux de change. Ils veulent maintenant laisser les recettes en devises à l’étranger et voir si elles sont confisquées de la même manière que les réserves en devises de l’État. Autrement dit, notre politique monétaire reste profondément périphérique, elle suit toujours les règles du FMI et du consensus de Washington.

À cause des sanctions, la société s’est soudain rendu compte que nous étions un pays très riche, que nous pouvions vivre deux fois mieux que nous ne vivions, parce que la sortie de capitaux s’est arrêtée. Dès que la sortie de capitaux s’est arrêtée, le rouble a immédiatement augmenté, le pouvoir d’achat a été multiplié par 1,5 et le rouble s’est encore renforcé. Autrement dit, jusqu’à présent, la principale fonction cible des « autorités monétaires » était l’enrichissement des spéculateurs de devises.

C’est pour cela que la Banque centrale a travaillé. Le ciblage de l’inflation est ridicule, car le principal facteur d’inflation est la dévaluation du rouble dans une situation où la formation du taux de change du rouble est réalisée par des spéculateurs, principalement des spéculateurs internationaux. Et seulement 5 % des transactions sur la Bourse de Moscou sont des transactions pour les exportateurs et les importateurs.

Il est évident que le taux de change du rouble a été manipulé pendant toutes ces 8 années. Sur ce, des dizaines de milliards de dollars ont été retirés de la Russie. Ce sont les spéculateurs monétaires, où les spéculateurs américains ont joué le rôle principal, qui ont été les principaux bénéficiaires de la politique monétaire menée. Maintenant, à cause des sanctions politiques, cela est devenu impossible. Nous sommes obligés, contraints de passer à un nouveau système de gouvernance.

Quel devrait être le système de contrôle ? Il n’est pas nécessaire de deviner ici. Nous voyons des exemples d’un nouveau système de gouvernance réussi en Chine et en Inde. Il s’agit, bien sûr, d’un système mixte de gouvernement, où le cadre principal travaille dans le but d’augmenter le bien-être public. L’État est engagé dans la planification stratégique.

Voici Elena Vladimirovna Panina est l’une des auteures de la loi sur la planification stratégique, et elle s’est beaucoup investie dans sa promotion. Nous avons cette loi depuis de nombreuses années. Mais au début, son introduction a été retardée. Maintenant elle se retrouve dans la rédaction de dizaines de milliers de documents de planification stratégique, mais il n’existe aucun mécanisme pour sa mise en œuvre.

Bien que si vous regardez, nous avons tout séparément : le mécanisme de partenariat privé et étatique, les contrats spéciaux, les accords multilatéraux d’investissement, les outils de refinancement spéciaux que la Banque centrale pourrait utiliser pour apporter des prêts bon marché afin d’augmenter les investissements. Individuellement, tout cela est là, mais dans son ensemble le système ne fonctionne pas.

Depuis de nombreuses années, nous proposons de passer à un système de développement avancé, où l’accent serait mis sur la stratégie et la modernisation du développement économique fondé sur un nouvel ordre technologique. Selon nos estimations, nous pourrions atteindre une croissance d’au moins 8 % par an, en utilisant des installations de production inutilisées, en saturant l’économie d’argent et en permettant aux entreprises de recevoir des prêts à un maximum de 2-3 % pour l’emprunteur final, pour financer des investissements, pour augmenter la production.

C’est l’utilisation la plus complète possible de notre potentiel scientifique et technique, c’est le traitement en profondeur des matières premières. Nous n’avons aucune restriction à la croissance économique, à l’exception du coût artificiellement élevé du crédit créé par les « autorités monétaires ». Les entreprises ne peuvent pas contracter d’emprunt à 18 %, pas à 11 %. Elles devraient contracter un emprunt à 1-3 % par an, comme cela se fait en Chine et en Inde.

Ici, dans l’Union eurasienne, nous luttons contre l’exportation de bois rond, nous avons introduit un embargo, mais pour une raison quelconque, le bois est acheminé vers la Chine. Parce qu’en Chine, l’État a alloué autant d’argent que nécessaire, à raison de 0,2 % par an pendant 10 ans, pour que les entreprises créent une infrastructure de transformation, d’emballage et de récolte du bois sibérien.

Ils ont créé l’infrastructure, ils ont commencé à fournir des prêts saisonniers sans intérêt à nos bûcherons, et lorsque ceux-ci ne peuvent pas obtenir un prêt de notre part, ils vont en Chine et prennent des prêts là-bas. Et ils y apportent le bois, volontairement et sans aucune contrainte. Chez nous, ils n’ont pas la possibilité de contracter des emprunts pour récolter du bois pendant la saison, puis les rembourser après avoir vendu les produits.

En d’autres termes, nous pouvons réellement envisager la possibilité de taux de croissance élevés, pas moins de 8 % par an, et je ne peux donc pas être d’accord avec les prévisions de nos organismes officiels, qui (à la suite de Washington) nous indiquent moins 8 % cette année. D’où vient le moins 8 % ? De la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

De Washington, ils essaient de nous imposer une prévision si pessimiste que « vous aurez moins 10 parce que vous avez lancé une opération militaire ». D’où vient le chiffre moins 10 % ? L’UE coupe les exportations vers la Russie et les importations en provenance de Russie également. Ensuite, à l’aide d’un modèle économétrique, ils émettent l’hypothèse que le commerce extérieur russe se contractera de 30 %. Et selon ce modèle, qui, en fait, est une extrapolation des relations existantes dans l’économie, ils disent que dans ce cas, vous aurez moins 10 % du PIB. Bien que le président nous dise que nous devons utiliser les opportunités.

Lors du dernier Forum économique eurasien, il a déclaré que les entreprises étrangères partaient, et qu’il valait peut-être mieux les laisser partir et créer ces produits manufacturés nous-mêmes. Faisons une substitution des importations. Remplissons le quota sortant de l’Union européenne avec notre propre production. Nous allons développer la coopération au sein de l’Union eurasienne et développer les relations avec nos partenaires asiatiques.

Autrement dit, si nous traitons du développement de l’économie, où l’argent n’est pas une fin en soi, mais un outil de prêt à la production, alors nous pouvons complètement nous passer de récession cette année. Au contraire, nous pouvons faire de la crise, du retrait des concurrents européens, un boom économique, un boom entrepreneurial. Pour ce faire, vous devez accorder des prêts.

Il est nécessaire de réaliser les objectifs d’amélioration du bien-être public. Et pas par de simples injections d’argent pour soutenir la vie des gens, mais en créant de nouvelles industries, de nouveaux emplois. Le président en a parlé à de nombreuses reprises, mais du coup, ce que nous avons aujourd’hui en termes de mesures pour stimuler le développement économique est, en fait, une continuation de petits assouplissements covid en termes de réglementation. En termes de réduction de la pression bureaucratique, malheureusement, il n’y a pas de réelles opportunités d’augmenter les investissements de substitution des importations et de mettre en œuvre des programmes de développement à long terme.

En conclusion de mon discours, je dirai que l’image du futur, me semble-t-il, est assez évidente, si nous comprenons qu’avant la fin de ce siècle, très probablement, la guerre hybride américaine se terminera par un échec pour eux. Eux, dans leur russophobie, qui est dans leur sous-cortex, peuvent ne pas encore s’en rendre compte. C’est pourquoi, ayant pourtant la Chine comme principal adversaire, ils nous ont attaqués, car la russophobie est ancrée dans la géopolitique anglo-saxonne.

La géopolitique enseignée aux politiciens américains et britanniques est basée sur des livres des XIXe et XXe siècles — de Halford Mackinder à Zbigniew Brzezinski, et partout leur idée principale est « comment détruire la Russie ». La géopolitique est une pseudoscience classique sur le thème « comment détruire la Russie sous n’importe laquelle de ses formes historiques ».

Ils ont été victimes de leur orientation génétique russophobe. Ils ont perdu face à la Chine dans la guerre commerciale et maintenant ils se liguent contre nous. Lorsque la Crimée nous a été rendue, j’ai dit et répété qu’il y aurait eu des sanctions de toute façon. Que nous ayons annexé la Crimée, ou que nous nous soyons déshonorés en y renonçant, il y aurait eu des sanctions. Et la guerre d’aujourd’hui, nous le comprenons aussi, était inévitable. Il y a à peine 8 ans, il était possible de se passer d’une guerre et de prendre tout le sud-est de l’Ukraine sans tirer un coup de feu, les gens eux-mêmes étaient venus vers nous.

Il nous faut maintenant corriger ce retard au prix de grands efforts et de sacrifices.

Mais ce conflit était inévitable précisément à cause de la russophobie génétique de l’élite dirigeante américano-britannique, qui est essentiellement le noyau idéologique et économique du monde occidental. Et ils cherchent à nous effacer, comme ils disent, sans aucun scrupule, je dirais.

Ne sous-estimez pas cela. Lorsque le Premier ministre polonais dit « effacer », cela signifie naturellement effacer, comme c’était le cas en 1717 lorsque l’Empire russe a été effacé. Comme après le Temps des Troubles, lorsque le royaume moscovite a été effacé. C’est-à-dire qu’il y a eu des précédents lorsque la Russie a été anéantie, idéologiquement, culturellement, jusqu’à la destruction de tous les monuments, aussi loin qu’ils pouvaient atteindre, jusqu’à l’incendie des chroniques et ainsi de suite.

Ils ont un plan. Ils pensent que la Russie est la clé de la domination mondiale. Dans leur esprit délirant, c’est ainsi. Dans les fondements de leur géopolitique anglo-saxonne, depuis Mackinder, ils enseignent que pour contrôler le monde, il faut contrôler l’Eurasie, ils appellent ça une grande île. En Eurasie, le principal pays qui détient le contrôle, c’est la Russie.

Par conséquent, pour contrôler le monde, la Russie doit être capturée, écrasée, détruite. Ensuite, le prochain objectif est la destruction de l’Iran, c’est absolument évident. Et puis ils pensent qu’en encerclant la Chine de toutes parts et en l’isolant du reste du monde, ils conserveront la domination, l’hégémonie.

C’est un projet absolument utopique. Ils perdront la guerre. Ils sont déjà en train de perdre un avantage clé sous nos yeux. Les fameuses sanctions qui nous ont fait perdre nos réserves de devises et notre activité offshore ne savent pas aujourd’hui comment procéder.

En fait, du point de vue des perspectives futures d’une guerre hybride, il s’agit d’un atout majeur, car leur principal avantage était d’émettre une monnaie mondiale. Et puis ils ont joué leur as d’atout. Ils n’ont plus de monnaie mondiale, plus personne ne leur fait confiance, ni politiquement, ni idéologiquement, ni économiquement. Un exode du dollar a commencé.

Les Chinois vendent des réserves en dollars. Leurs satellites ont encore peur de le faire, mais ici, celui qui vendra des dollars plus vite perdra moins. C’est absolument évident. N’oublions pas que la moitié des dollars que les Américains impriment à grande échelle se trouvent en dehors des États-Unis. Cette vague de dollars revient en Amérique aujourd’hui. Si auparavant on considérait, disent-ils, qu’il était bon que des capitaux soient attirés dans le pays, maintenant l’avalanche acquiert clairement des conséquences inflationnistes et l’effondrement des bulles financières géantes qui composent le système financier et économique occidental n’est pas loin.

Nous réfléchissons aujourd’hui à la création d’une nouvelle monnaie comptable qui serait liée à l’échange des matières premières. Nous construisons une alliance avec la Chine « Un train, une route. » Nous essayons de rétablir le droit international dans l’intégration eurasienne et d’adhérer strictement aux principes de volontariat et de respect de la souveraineté, des avantages mutuels et de la transparence. Autrement dit, nous créons une image attrayante du Nouvel Ordre Mondial, un Nouvel ordre économique mondial.

Le problème, c’est que sans une croissance économique plus rapide, notre vision de l’avenir ne sera pas convaincante. Veuillez noter que nos idéologues eurasiens, par exemple, Trubetskoy, ont parfaitement prévu l’effondrement de l’Union soviétique à la fin des années 20 du siècle dernier qui venait alors de se relever.

Trubetskoy a dit qu’après l’épuisement de l’état des ouvriers et des paysans, une nouvelle communauté, au-dessus des classes, se formerait. L’Union soviétique perdrait son noyau idéologique et s’effondrerait. Ce qui vient ensuite est une ère de nationalisme. Des fragments de l’Union soviétique seront séduits par des idées nationalistes afin de rassembler à nouveau notre grand pays. Et puis, bien sûr, il faut vaincre le nationalisme et éradiquer le nazisme.

Aucune exclusivité nationale ou autre ne devrait être autorisée ! Et la base d’une nouvelle alliance ne peut être que la compréhension des points communs de l’histoire de chacun. Remarquez comment les Chinois reprennent les slogans des Eurasiens. La Chine appelle à l’unification de tous les peuples pour le destin commun de l’humanité. Que sont les « peuples d’un même destin » ? Ce sont les peuples d’un même pays. Cette compréhension du destin commun de l’humanité est, en fait, la base idéologique du grand partenariat eurasien dont parle notre président.

Mais pour être un leader dans ce partenariat, et non une périphérie, il est nécessaire d’assurer des taux de développement économique avancés. Cela nécessite l’idéologie de la cause commune, du bien commun.

En conclusion de mon discours, je dirai brièvement que cette idéologie devrait absorber les acquis du socialisme. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie socialiste domine à la fois en Chine et en Inde, et sous différentes constructions politiques. Le socialisme comme idée du bien commun, où le sens principal de l’État est le service à la société. L’État ne sert pas certains groupes sociaux, comme notre oligarchie ou notre bureaucratie, ou qui que ce soit d’autre. L’État s’est sérieusement et véritablement engagé dans l’amélioration du bien-être public.

[Note de Joseph : pourtant l’Histoire tend à démontrer que la restriction des libertés individuelles et collectives est proportionnelle à l’interventionnisme étatique ou gouvernemental. Et particulièrement dans les États à base socialiste ou communiste, la bureaucratie devient rapidement étouffante. Une humanité avancée, qui s’appuierait notamment sur la notion de responsabilité individuelle et collective ainsi que sur la gratuité et la Conscience, pourrait très bien se passer de gouvernements et d’institutions étatiques, à condition que les individus prédisposés veillent, d’un commun accord, au respect de la souveraineté individuelle et collective ainsi que des formes socioculturelles et des communautés existantes.]

Par conséquent, bien sûr, l’idée socialiste doit être présente. Sans elle, un nouveau mode de vie est impossible, d’ailleurs, il a déjà pris forme. Le socialisme doit redevenir l’idéologie dominante, le noyau du système économique mondial de l’Asie du Sud-Est. Si nous regardons le modèle japonais ou coréen, nous verrons également les traits familiers de l’idéologie socialiste. C’est un État qui planifie, un État qui vise au développement.

Quant à la question des valeurs éthiques, le nouvel ordre technologique défie vraiment l’humanité dans le sens où il est technologiquement possible de passer à un état post-humain : l’émergence des cyborgs, la manipulation de la conscience, l’intelligence artificielle. Ce sont tous des signes d’une transition vers une civilisation post-humaine, et si nous perdons nos normes éthiques traditionnelles, si nous laissons dominer ce nouveau gouvernement mondial oligarchique, ne vous attendez pas à de bonnes choses. Dans ce cas, l’humanité est finie.

Et, puisque nous sommes à la pointe de la guerre hybride, on peut en effet considérer que la guerre avec l’Occident est pour le sort de l’humanité. Et l’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur. C’est ce que l’Occident nous apporte. Puisque nous sommes en confrontation directe avec lui, nous pouvons supposer que nous nous battons vraiment pour la préservation de l’Humanité.

La question est de savoir quelle devrait être l’idéologie ici. Évidemment, elle devrait être basée sur des valeurs traditionnelles. Pour résumer, cela devrait être une image du socialisme chrétien, déjà largement vulgarisée en Europe. Avec la compréhension que nous avons non seulement le socialisme chrétien, mais aussi le socialisme islamique, le socialisme bouddhiste. J’appellerais cette idéologie une synthèse sociale conservatrice. Une combinaison de valeurs morales traditionnelles issues des grandes religions, avec les exigences de justice sociale, d’un État-providence et d’un État pro développement.

Merci pour votre attention.




DU NOUVEAU À L’EST — RP DU 20 juin 2022

Par MF

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Un scénario préparé dès 2019, un piège dans lequel Poutine est tombé

https://reseauinternational.net/leurope-a-bel-et-bien-perdu/

Une analyse plausible de ce conflit où il y a deux perdants, les Ukrainiens et l’Europe.

Effet boomerang des armes envoyées en Ukraine

https://www.medias-presse.info/ces-armes-envoyees-en-ukraine-qui-disparaissent-et-pourraient-bien-etre-retournees-contre-nous/156370/

Des armes partent dans les mafias et à l’étranger… y compris des missiles. Les palettes de dollars sont aussi détournées !!

Les entreprises occidentales ne peuvent plus fournir, car les Ukrainiens envoient des quantités de missiles très importantes (50 à 80/j), ce qui aura des conséquences sur la suite du conflit, d’autant qu’il y a des pénuries de microprocesseurs.

Et

Europol s’inquiète !

https://www.voltairenet.org/article217097.html

il serait temps de savoir qui sont les véritables destinataires de ces armes !

Meurtre de soldats qui veulent se rendre, et de civils

https://reseauinternational.net/ukraine-le-meurtre-des-soldats-qui-veulent-se-rendre-le-bombardement-des-civils/

Article prudent faute de sources certaines, mais plausible.

Blâmer Poutine pour tous les malheurs revient à… l’aider !!

https://reseauinternational.net/le-fait-de-blamer-poutine-pour-tous-les-malheurs-aide-poutine/

« Plus le discours du “tout est de la faute de Poutine” continuera d’être utilisé, plus l’influence et le prestige de Poutine, déjà très importants sur la scène mondiale, augmenteront, ce qui, à son tour, améliorera les chances de la Russie de parvenir à des accords favorables dans pratiquement toutes les négociations internationales. »

Politique russe

Saint-Pétersbourg prépare le terrain pour la guerre des couloirs économiques

https://reseauinternational.net/saint-petersbourg-prepare-le-terrain-pour-la-guerre-des-couloirs-economiques/

« les nouvelles puissances mondiales se réunissent pour bouleverser “l’ordre fondé sur des règles” inventé par les États-Unis et reconnecter le monde à leur manière »

Poutine prédit un changement des élites en Europe

https://www.medias-presse.info/poutine-predit-un-changement-des-elites-en-europe/157287/

« Une telle séparation d’avec la réalité [en Euroep], conduira inévitablement à une montée du populisme, à la croissance de mouvements radicaux extrêmes, à de graves changements socio-économiques, à la dégradation et, dans un avenir proche, à un changement des élites ».

Et si Poutine s’inspirait de Talleyrand pour faire la paix sans perdre la face ?

https://www.historia.fr/le-sel-de-lhistoire/et-si-poutine-s%E2%80%99inspirait-de-talleyrand-pour-faire-la-paix-sans-perdre-la-face

Poutine, ou son successeur, devra de toutes façons sortir du bourbier de l’Ukraine.

La Russie frappera les centres de décision si Kiev utilise les armes reçues des USA

https://reseauinternational.net/medvedev-la-russie-frappera-les-centres-de-decision-en-cas-dattaques-de-kiev/

Il s’agit donc bien d’une menace, à laquelle nous devons répondre », a résumé M. Medvedev.

Les accusations de viol des troupes russes en Ukraine étaient fausses

Le parlement ukrainien vient de renvoyer la médiatrice des droits de l’homme Lyudmila Denisova. Les députés ont affirmé que son travail axé sur le viol d’Ukrainiens par les troupes russes, qui « n’a pas pu être confirmé par des preuves […], n’a fait que nuire à l’Ukraine et détourner l’attention des médias mondiaux des besoins réels de l’Ukraine. »

Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé l’interdiction d’entrée dans le pays d’un certain nombre de citoyens britanniques de haut rang

https://interaffairs.ru/news/show/35646

Medvedev doute de l’existence de l’Ukraine d’ici deux ans

http://russiepolitics.blogspot.com/2022/06/medvedev-doute-de-lexistence-de.html

« J’ai vu un message indiquant que l’Ukraine souhaite recevoir du GNL de ses propriétaires étrangers dans le cadre d’un prêt-bail avec paiement pour livraison dans 2 ans. Sinon, l’hiver prochain, elle gèlera tout simplement. Juste une question. Et qui a dit que dans deux ans l’Ukraine existera encore sur la carte du monde ? Les Américains ne s’en soucient plus — ils ont tellement investi dans le projet “anti-Russie” que tout le reste est une bagatelle pour eux… »

Selon la Russie, l’Occident s’est tiré une balle dans la tête en la sanctionnant

https://www.7sur7.be/monde/selon-la-russie-loccident-sest-tire-une-balle-dans-la-tete-en-la-sanctionnant~a0b96dff/

« Les responsables russes et chinois affirment que les États-Unis devront s’adapter à un monde où ils ne seront bientôt plus l’unique superpuissance. »

Politique internationale

85 000 Ukrainiens réfugiés en France

https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/85000-ukrainiens-refugies-en-france-apres-trois-mois-de-guerre

6,5 millions ont fui l’Ukraine, la moitié en Pologne.

Le petit-fils du Général de Gaulle dit non aux USA et à l’OTAN


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Deux « niet » à Zelensky

https://www.medias-presse.info/ue-et-eu-deux-niet-a-zelensky/156473/

Pas de missiles à moyenne portée capables de toucher la Russie, et des sanctions qui n’ont pas le feu vert de tous les pays de l’Union.

L’OTAN, structure antieuropéenne

https://reseauinternational.net/ouvrez-les-yeux-lotan-cette-structure-anti-europeenne/

« il faut gagner la guerre… sans la faire ».

Les drones tueurs de l’OTAN contre la Russie

https://reseauinternational.net/conflit-direct-les-drones-tueurs-de-lotan-contre-la-russie/

« les pilotes des drones tueurs de fabrication américaine pourraient les piloter à partir de bases des États-Unis ou de l’OTAN en dehors de l’Ukraine qui est le lieu du conflit : “On ne sait pas où l’Ukraine baserait les drones ou les pilotes, mais les opérateurs pourraient théoriquement les piloter depuis l’extérieur de l’Ukraine s’ils ont accès aux communications par satellite”. »

Les États-Unis ont tout intérêt à prolonger la guerre en Ukraine

https://lemediaen442.fr/interview-du-senateur-yves-pozzo-di-borgo-les-etats-unis-ont-tout-interet-a-prolonger-la-guerre-en-ukraine/

« Pour les américains, la guerre en Ukraine est fantastique, ils sont gagnants sur tout, sur la vente des armes, sur le gaz de schiste, le blé… et ils traitent l’Europe comme des petits larbins »

Les USA reconnaissent avoir financé des laboratoires biologiques en Ukraine

https://www.francesoir.fr/politique-monde/les-etats-unis-reconnaissent-avoir-finance-des-laboratoires-biologiques-en-ukraine

« Dans une chronique, Teresita Dussart, journaliste pour FranceSoir, écrivait que “ces informations pourraient ouvrir sur le plus grand scandale du siècle, obligeant à remettre en perspective tous les événements depuis le début de la crise russo-ukrainienne”. »

Les USA abandonnent l’Ukraine, prédit le gouvernement russe

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-abandon-ukraine-gouvernement-russe

Selon Rossiskaïa Gazeta :

« le secrétaire adjoint à la sécurité de la Russie, Rachid Nourgaliev, a estimé que l’Ukraine connaitrait le même sort que l’Afghanistan » et l’adhésion de l’Ukraine à l’UE est une chimère qui n’est pas près de voir le jour ».

Les premiers prémices d’un changement de cap pour les États-Unis en Ukraine

https://lesakerfrancophone.fr/linquietude-de-davos-et-la-peur-inavouee-de-lechec-les-premices-dun-changement-de-cap-pour-les-etats-unis-en-ukraine

« des fractures commencent à être visibles. Quelque chose s’agite, et l’Europe suivra inévitablement la voie tracée par l’Amérique. Mais pour l’instant, les faucons restent fermement aux commandes (aux États-Unis, à Londres, en Pologne, à la Commission européenne et à Kiev). »

MEXIQUE, le président dénonce le caractère immoral de la guerre par procuration de l’OTAN en Ukraine

https://reseauinternational.net/le-president-mexicain-denonce-le-caractere-immoral-de-la-guerre-par-procuration-menee-par-lotan-en-ukraine/

La politique des États-Unis et de l’OTAN équivaut à dire :

« Je fournis les armes et vous fournissez les morts ».

La Hongrie fait retirer le patriarche de Moscou de la liste des sanctions européennes

https://visegradpost.com/fr/2022/06/03/la-hongrie-fait-retirer-le-patriarche-cyrille-de-moscou-de-la-liste-des-sanctions-europeennes/

Viktor Orbán avait rappelé que la Hongrie s’opposerait à l’inscription de dignitaires ecclésiastiques — quels qu’ils soient — sur une liste de sanctions, et expliqué que la Hongrie considérait la liberté religieuse comme « sacrée et inviolable ».

L’Union africaine milite pour la levée des sanctions contre la Russie

https://reseauinternational.net/lunion-africaine-milite-pour-la-levee-des-sanctions-contre-la-russie/

« il faut… que tout ce qui concerne le volet alimentaire, céréale, engrais soit hors de sanctions. ».

Conséquences économiques et autres

Les grands gagnants, les fabricants d’armes et leurs investisseurs

https://reseauinternational.net/comment-la-suisse-et-dautres-beneficiaires-profitent-de-la-guerre-en-ukraine/

Fiasco de la guerre économique occidentale contre la Russie

https://reseauinternational.net/le-fiasco-de-la-guerre-economique-de-loccident-contre-la-russie/

Les sanctions énergétiques voulues par les Européens sont… suicide économique et industriel pour l’Allemagne et pour tous les États européens qui ont besoin d’une énergie abondante, écologique par pipelines (tout le contraire des méthaniers !) et peu coûteuse.

La Russie a gagné une fortune grâce à ses exportations… en particulier de gaz en France

https://www.capital.fr/economie-politique/guerre-en-ukraine-la-russie-a-gagne-une-fortune-depuis-le-debut-du-conflit-la-france-pointee-du-doigt-1438922

Paris est devenu le premier importateur de GNL russe dans le monde.

Qui est derrière le blocus céréalier ?

https://www.medias-presse.info/ble-ukrainien-et-si-cetait-lukraine-derriere-le-blocus/157060/

L’Ukraine se méfie d’un déminage russe, mais l’OTAN pourrait profiter d’un déblocage pour une confrontation avec la Russie..malgré les efforts de la Turquie pour éviter la famine en Afrique.




REVUE DE PRESSE DU 13 JUIN 2022

Par MF

ÉDITO
Le mur de mensonges se lézarde, mais le discours ne change pas

Les témoignages et les articles concernant les effets indésirables se multiplient et des citoyens de par le monde en prennent conscience et diffusent l’information, tandis qu’en France on est encore à « vacciner tout CE qui peut l’être » (selon le discours chosifiant de Cherbourg) qu’on commence à oser parler de fuite de laboratoire, que la politique du « zéro Covid » est un échec, que 12 millions de doses attendent les petits Français qui ne risquent rien du Covid, et que le lien est établi entre la nouvelle forme de MCJ et l’injection anti-covid.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Restrictions Covid, nouveau projet de loi le 22 juin !

https://lemediaen442.fr/restrictions-covid-19-nouveau-projet-de-loi-le-22-juin-2022-juste-apres-les-legislatives/

Et derrière, un but mondial « Avec plus de 1,2 milliard de codes QR générés et 60 pays connectés au système, le certificat COVID numérique de l’UE est devenu une norme mondiale. »

Halte aux mensonges de l’AFP et des médias subventionnés

Il est temps que ceux qui se présentent comme journalistes retrouvent leur éthique.

Seule la liberté des soignants peut sauver la médecine, pour les patients

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/seule-la-liberte-des-medecins-et-soignants-peut-sauver-la-medecine-pour-les-malades/

La liberté est nécessaire pour une médecine qualitative.

Sans soignants ni médecins, pas de soins

Il est plus qu’urgent d’exiger la réintégration IMMÉDIATE ET DÉFINITIVE des soignants et l’arrêt de l’injection dangereuse.

Vacciner peut rapporter gros !

https://actu.fr/societe/vaccin-contre-le-covid-19-ces-soignants-revelent-avoir-ete-surpayes-par-l-assurance-maladie_50509574.html

Des trop perçus, jusqu’à 10 000 euros par mois.

ÉTRANGER

La politique du zéro Covid est un échec, en Australie (et ailleurs)

et les dégâts sur l’ensemble de la santé publique sont considérables.

Espagne, suppression du passeport sanitaire pour les pays européens

https://www.expansion.com/economia/2022/06/02/62986b41e5fdeac23b8b4648.html

UE, la commission européenne prolonge le passe sanitaire sans débat parlementaire

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/07/la-commission-europeenne-prolonge-le-passe-sanitaire-sans-debat-parlementaire/

« la Commission a commis l’erreur d’écrire noir sur blanc que le passe sanitaire vise à inciter à la vaccination, et non à prévenir la propagation de l’épidémie ».

OMS, le traité sur les pandémies, liberticide et anti-démocratique

https://www.francesoir.fr/politique-monde/le-traite-de-l-oms-sur-les-pandemies-un-projet-liberticide-et-anti-democratique

Objet de concertations entre les états membres, aux mois de juin et suivants.

USA. Missouri, une loi pour protéger les médecins prescrivant HCQ et IVM

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-missouri-loi-protection-prescription-medecin-ivermectine-chloroquine

« Certains pharmaciens voulaient endosser le rôle de médecins et refusaient de délivrer ces ordonnances. Cela rétablit l’équilibre professionnel entre médecins et pharmaciens ».

USA. Louisiane, les écoles qui exigeront un certificat de vaccination Covid pourraient bientôt faire face à des poursuites judiciaires

https://lailluminator.com/briefs/louisiana-schools-that-require-covid-vaccine-could-soon-face-lawsuits/

« Ce projet de loi est vraiment conçu pour permettre le libre choix et aussi (protéger) contre la discrimination à l’égard de ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner », a déclaré le sénateur Barry Milligan, R-Shreveport, qui a présenté le projet de loi au Sénat. 

JUSTICE

Les témoignages interdits au Sénat

Trois enseignants-chercheurs écartés, auditions non publiques 

« Durant ces auditions, nous avons alerté sur l’augmentation historique et inédite de certaines pathologies durant 2021, notamment : de 1788 % sur les troubles du cycle menstruel ; de 732 % des AVC ; Autant de cécité durant 8 mois que durant 30 ans tous vaccins confondus ».

Me MARIAN demande au gouvernement d’abroger l’obligation vaccinale des soignants

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/11/lavocate-marian-demande-officiellement-au-gouvernement-dabroger-lobligation-vaccinale-pour-les-soignants/

En cas de rejet l’avocate prépare un contentieux dit de l’erreur manifeste d’appréciation devant le juge administratif.

Recours devant la Cour européenne des Droits de l’Homme, par Bon Sens et l’AIMSIB

À lasuite de la décision de rejet (non susceptible de recours interne) rendue par la Commission des requêtes de la Cour de Justice de la République, qui concernait une plainte déposée contre le Premier ministre, le Ministre des solidarités et de la santé et le Ministre de l’éducation de la jeunesse et des sports, en vue de contester l’ensemble des mesures sanitaires auxquelles sont confrontés les citoyens français depuis mars 2020 et notamment les membres des associations requérantes, qui comptent bon nombre de soignants et d’experts censurés.

COVID

Fuite d’un laboratoire, ou quand TF1 vire au « complotisme »

https://www.tf1info.fr/sante/le-covid-une-fuite-de-laboratoire-ce-que-l-on-sait-vraiment-apres-plus-de-deux-ans-de-speculations-2187224.html

Certes l’article ne tranche pas, mais la question n’est plus tabou !

TRAITEMENTS et autres STRATÉGIES

Détoxifier son corps des protéines Spike

https://www.epochtimes.fr/detoxifier-son-corps-des-proteines-spike-les-6-principaux-medicaments-et-composes-naturels-2034836.html

La gravité de la maladie tient plus au terrain qu’au virus, et il existe des moyens de renforcer les capacités de guérison du corps (médicaments, compléments alimentaires et plantes).

Quand les masques tuent

https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-masques-sont-responsables-d-un-plus-grand-nombre-de-deces-covid-selon-une-etude

Effet inverse de celui recherché en raison de « l’effet Foegen », « les virions du Covid-19 se propagent plus profondément dans les voies respiratoires en raison de leur petite taille ».

INJECTIONS

L’ADN fœtal avorté dans les vaccins (en général)

Entretien de Robert F. Kennedy Jr avec le Dr Theresa Deisher sur l’utilisation de l’ADN fœtal avorté dans les vaccins —La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org)

Même en mettant de côté la morale (ce qui est difficile quand on sait comment sont extraits les tissus de ces fœtus vivants), l’aspect scientifique n’est pas rassurant avec un risque de maladies auto-immunes ou d’autisme.

EFFETS INDÉSIRABLES

Vu à Houston, Texas. « Arrêtez les “vaccins” contre le COVID qui ont tué et blessé des milliers de personnes aux États-Unis. Sauvez nos enfants ».

Un nouveau syndrome, le PIDS (mortalité post-injection)

https://pgibertie.com/2022/06/11/une-nouvelle-maladie-le-syndrome-de-la-mortalite-post-injection-pids/

Augmentation de la mortalité toutes causes après les injections.

Liens établis entre vaccin et maladie de la vache folle (Creutzfeld-Jacob)

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/des-etudes-scientifiques-mettent-en-evidence-une-nouvelle-forme-de-maladie-de-la-vache-folle-post-vaccinale/

Bien que la variante Omicron de COVID-19 ne porte pas de région de prion dans sa protéine de pointela première variante de Wuhan COVID-19 a une région de prion sur sa protéine de pointe. Les injections sont construites sur le variant Wuhan… et cette zone prion est capable d’interagir avec les cellules humaines. Il s’agit d’une nouvelle forme de MCJ, d’apparition et d’évolution très rapide.

Plus de problèmes cardiaques avec Pfizer qu’avec le Covid

https://pgibertie.com/2022/06/04/le-pfizer-cause-plus-de-problemes-cardiaques-que-la-covid/

Novavax ne fait pas mieux que les autres, 5 cas de myocardites chez les vaccinés

https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin/covid-19-aux-etats-unis-inquietudes-sur-un-risque-potentiel-de-myocardite-avec-le-vaccin-de-novavax-11176480.amp.html

et comme toujours pas de lien de causalité reconnu par le laboratoire !

Les enfants en danger

https://nouveau-monde.ca/enfants-en-danger-stop-a-lindifference/

Risque à court terme de myocardite et hépatite, pour le long terme, on ne sait RIEN !

303 fois plus de risque de mourir du Covid chez les enfants injectés que non injectés

https://expose-news.com/2022/05/23/children-303x-likely-to-die-following-covid-vaccination/

Source : statistiques officielles du gouvernement anglais

Documents secrets de Pfizer : deux fois plus de décès chez les injectés que les non injectés

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/les-documents-secrets-des-essais-pfizer-revelent-deux-fois-plus-de-deces-parmi-les-vaccines-que-les-non-injectes/

Le mur de mensonges se lézarde.

Chaque jour de nouvelles victimes rejoignent Verity France

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/chaque-jour-des-nouvelles-victimes-des-vaccins-rejoignent-verity-france/

Familles de victimes décédées, ou personnes injectées vivant un calvaire depuis leur vaccin.

APRÈS COVID

Variole du singe, un virus fabriqué en laboratoire et peut-être libéré intentionnellement

https://resistance-mondiale.com/une-etude-revele-que-la-derniere-epidemie-de-variole-du-singe-est-le-resultat-dun-virus-manipule-par-un-laboratoire-biologique-et-probablement-libere-intentionnellement

Le houleux mariage à trois autour du Monkeypox

https://www.aimsib.org/2022/06/05/houleux-mariage-a-trois-autour-de-monkeypox/

ou comment les instances de santé se contredisent au détriment des citoyens.

RÉSISTANCES

CSI n° 58



Pr Jean-Paul BOURDINEAU, Jean-Paul Bourdineaud : Professeur de biochimie et toxicologie environnementales. Exposé très clair du rôle de la protéine S et de ses effets délétères.

Réinfocovid, la revue de presse du 6 juin

Une actualité très riche !




Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022

[Source : donbass-insider.com]

Le Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.

Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




REVUE DE PRESSE DU 19 JUIN 2022

Par MF

ÉDITO : Il n’y a plus d’épidémie, et pourtant…

L’UE prolonge le passe sanitaire, l’OMS veut renforcer ses pouvoirs, le déni est de mise en Espagne et au Portugal, on a engrangé 12 millions de doses en France pour vacciner des enfants qui ne risquent rien du Covid, tandis que les anticorps facilitants et le piégeage du système immunitaire révèlent les dangers des injections, et que la résistance au dogme vaccinal se poursuit avec appels, rassemblements et films.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Qui veut encore être soignant ?

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/qui-veut-encore-etre-soignant-e-5521906

Il faut que les experts soient plus près de ce qu’il se passe dans la réalité et un peu moins de ce qu’il se passe dans les grandes organisations. Il faut absolument adapter les effectifs.

Pénurie catastrophique de poches de sang par manque de personnel soignant préleveur

Maintenir la suspension du personnel soignant est une décision criminelle aux conséquences dramatiques.

On a frôlé la catastrophe

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/deux-sevres-un-enfant-de-4-ans-gravement-blesse-attend-5-heures-pour-etre-opere-2562472.html

À une heure près cet enfant perdait son pied. Le système s’effondre.

Un nouveau projet de loi opaque

https://www.francesoir.fr/politique-france/restrictions-sanitaires-nouveau-projet-de-loi-opaque

Nouvelles restrictions ? Quatrième dose ?

Émergence du néo-fascisme en santé publique

https://reseauinternational.net/lemergence-du-neofascisme-en-sante-publique/

« la santé publique doit être au service du peuple et non de ceux qui cherchent à le contrôler »

ÉTRANGER

Le renforcement du pouvoir de l’OMS reste une menace majeure

https://www.epochtimes.fr/suite-a-son-echec-loms-soriente-vers-de-plus-grandes-modifications-des-regles-mondiales-2045630.html

« but ultime : imposer une « tyrannie médicale » à l’humanité, et non protéger la santé. »

L’UE prolongera le passe sanitaire jusqu’en juin 2023

https://www.francesoir.fr/politique-monde/covid-19-l-union-europeenne-prolongera-le-passe-sanitaire-europeen-jusqu-en-juin

Et pourtant l’outil numérique a démontré son inefficacité sur la transmission du virus.

ESPAGNE, une quatrième dose pour toute la population ?

https://www.lindependant.fr/2022/06/16/covid-il-y-aura-une-quatrieme-dose-pour-toute-la-population-annonce-le-gouvernement-espagnol-10369907.php

La date de lancement sera fixée lors de la livraison de vaccins plus adaptés auxvariants actuels

JAPON, manipulation des résultats entre vaccinés et non vaccinés



Les personnes ayant oublié la date de leur vaccination étaient comptées parmi les non-vaccinés !

PORTUGAL, un déni national et mondial

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/16/au-portugal-le-covid-fera-plus-de-morts-en-2022-quen-2020-avec-94-de-la-population-vaccinee/

La Faculté des Sciences de Lisbonne prévoit plus de morts du Covid en 2022 qu’en 2020, mais ne remet pas en cause la vaccination (94% de la population)

JUSTICE

USA, le NIH admet que le Covid était le plus grand canular de l’Histoire

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9062939/

« des mensonges officiels dans un flot incessant mené par les bureaucraties gouvernementales, les associations médicales, les commissions médicales, les médias et les agences internationales »

USA, la FDA assignée en justice par des médecins suspendus pour avoir prescrit de l’ivermectine

https://www.francesoir.fr/politique-monde/etats-unis-la-fda-assignee-en-justice-par-des-medecins-suspendus-apres-avoir

« La FDA a fait des déclarations publiques sur l’ivermectine qui ont été trompeuses et qui ont soulevé des inquiétudes injustifiées concernant un médicament pourtant essentiel dans la prévention et le traitement du Covid-19 »

COVID

Pourquoi maintenir l’hypothèse d’une zoonose ?

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/14/origines-du-covid-pourquoi-la-these-de-la-zoonose-continue-t-elle-de-persister/

Alors qu’ une insertion entre les fragments S1 et S2 de la protéine spike a créé un site de clivage protéolytique sensible à la furine. Cette insertion est récente, puisqu’aucun virus connu proche de Sars-CoV-2 ne la contient. Sars-Cov-2 est l’unique coronavirus à coder cette particularité… et c’est Moderna qui détient ce brevet depuis 2016.

La pandémie, un génocide qui ne dit pas son nom ?

Lincoln National, 5e plus grand assureur-vie aux États-Unis, a signalé une augmentation de 163% des prestations de décès versées dans le cadre de ses contrats d’assurance-vie collective en 2021. Ces chiffres montrent à nouveau une augmentation des décès et des maladies en 2021 en lien avec la mise en place de la campagne de vaccination. Les relevés annuels de la compagnie montrent que la société a versé un peu plus de 500 millions de dollars en 2019, 548 millions de dollars en 2020 et un superbe 1,4 milliard de dollars en 2021.

Il est rare que le Covid soit sévère chez les personnes non vaccinées

https://www.epochtimes.fr/enquete-revele-quil-rare-covid-soit-severe-chez-personnes-nont-ete-vaccinees-2049149.html

Une enquête internationale révèle que de ne pas avoir reçu de vaccin entraîne une diminution des hospitalisations

TRAITEMENTS

Ivermectine et Together, vers un nouveau Lancetgate ?

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/14/ivermectine-et-together-vers-un-nouveau-lancetgate/

Cette étude qui concerne l’ivermectine vient d’être publiée dans le New England Journal of Medecine. Et elle pose problème, avec nombre d’anomalies.

INJECTIONS

International. La vaccination, réponse arbitraire des dirigeants mondiaux à la pandémie de Covid 19

https://qactus.fr/2022/06/19/covid-la-reponse-vaccinale-au-covid-etait-planifiee-a-lavance-les-auteurs-dun-livre-sur-le-sujet-decryptent-les-differentes-etapes/

« Tout a été complètement annoncé depuis le début (dès 2010) »

La vidéo du 14 juin du Pr Didier Raoult



Depuis le début de l’épidémie il y a eu 5 décès d’enfants alors que TOUS LES ANS, 20 enfants meurent de varicelle et qu’on ne préconise pas le vaccin contre cette maladie en France.

Efficacité réelle des vaccins

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/11/encore-efficaces-les-vaccins/

« Anticorps facilitants, piégeage du système immunitaire par les injections répétées ? Ces questions vitales mériteraient d’être abordées et examinées de toute urgence, plutôt que d’être ignorées et niées par les autorités. » « Les soignants suspendus devraient être réhabilités et réintégrés ».

Une cinquième dose pour les personnes à risque ????

https://www.midilibre.fr/2022/06/15/covid-une-cinquieme-dose-de-vaccin-peut-elle-etre-ouverte-a-lautonome-pour-les-personnes-a-risque-10367864.php

Les personnes à risque ET les professionnels de santé ! On voit venir le retour des restrictions.

USA. Floride, pas de précommande de vaccins pour les enfants de moins de 5 ans

https://www.theepochtimes.com/florida-opts-not-to-preorder-covid-19-vaccines-for-toddlers-babies_4538377.html

« Il n’y a pas assez de données montrant des bénéfices sur les risques »

EFFETS INDÉSIRABLES

Le Lancet confirme le risque de myocardites par les vaccins Pfizer et Moderna

Version française du risque de décès chez les enfants (303 PLUS !)

Témoignage bouleversant d’une maman de 32 ans

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/effets-secondaires-des-vaccins-temoignage-bouleversant-deloise-jeune-maman-de-32-ans/

Destins tragiques de deux stars mondiales après vaccination

https ://www.mondialisation.ca/les-destins-tragiques-de-stars-mondiales-comme-celine-dion-et-justin-bieber-vont-ils-ouvrir-les-yeux-de-leurs-fans/5668895

Ils avaient exigé que leur public soit lui-même injecté.

58 bébés injectés, en danger de mort

https://rtmag.co.il/english/breaking-58-babies-who-received-mrna-covid-19-vaccines-suffered-life-threatening-adverse-events

On ne sait pas pourquoi ces nourrissons ont été vaccinés, ni s’ils ont participé aux essais cliniques, ni s’ils ont survécu. Toutefois, lors de la prochaine réunion de la FDA mercredi, celle-ci ne pourra pas faire valoir qu’elle n’était pas au courant.

Les effets indésirables graves les plus fréquents étaient les suivants : hémorragie potentiellement mortelle, choc anaphylactique, syndrome anticholinergique, encéphalite, hypoglycémie et syndrome neuroleptique. Dans la plupart des cas rapportés, il s’agit de lésions multisystèmes. »

Protégeons les enfants, et faites-le savoir !

https://protegeonslesenfants.org/

Sur 4000 injections, un effet indésirable grave. et si votre enfant tire le n° 4000 ??

APRÈS COVID

Dr Martin ZIZI, la variole du singe est un faux problème

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/la-variole-du-singe-est-un-faux-probleme-dr-martin-zizi

Urgence internationale, selon l’OMS !!

https://www.lefigaro.fr/sciences/variole-du-singe-l-oms-envisage-de-declarer-une-urgence-de-sante-publique-internationale-20220614

Surtout une aubaine pour les fabricants de médicaments (nouveaux) et autres « vaccins »

RÉSISTANCES

Appel aux familles, enseignants, soignants, protégeons les enfants !

https://nouveau-monde.ca/appel-aux-familles-enseignants-educateurs-professionnels-de-sante-etc-protegeons-nos-enfants/

Informons avant qu’il ne soit trop tard, on retire des pizzas qui ont tué deux personnes, les vaccins en ont tué des milliers, on continue.

Rassemblement du 18 juin à Paris

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/retour-sur-le-rassemblement-a-la-bastille-a-paris-appel-du-18-juin-organise-par-marc-doyer-nombreux-extraits-videos-ambiance-extraordinaire-fraternite-soutien-verite-liberte/

Fraternité, soutien, vérité, liberté !

Entretien avec Marc Doyer, dont l’épouse est morte de la MCJ le 24 mai dernier

https://www.francesoir.fr/videos-entretien-essentiel/marc-doyer

Dans cet Entretien essentiel, Marc Doyer répond sans concession sur divers sujets, allant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et des symptômes à la relation construite avec le Pr Montagnier, en passant par les problèmes rencontrés avec la pharmacovigilance.

Le Grand Appel du 15 juin 2022

https://www.facebook.com/1079899003/videos/428795059061135

l’association qui vient en aide aux soignants suspendus en Ile de France

https://lemediaen442.fr/momotchi-interviewe-florence-de-lassociation-porteurs-desperance-qui-vient-en-aide-aux-professionnels-suspendus/

Film « des soignants entre deux mondes », avec des soignants suspendus

https://exuvie.fr/livre/suspendus_des_soignants_entre_deux_mondes/

« je ne peux pas soutenir la malhonnêté intellectuelle. » témoignage d’un médecin

CSI 59, du 16 juin 2022



Codification des actes hospitaliers ou la corruption par les chiffres.

Réinfocovid, revue de presse du 13 juin 2022

https://reinfocovid.ca/revue-de-presse-de-la-semaine-du-13-juin/

Extrait : y aurait-il une relation entre la création des vaccins..et celle du virus ?




Rod Dreher : « Si nous ne sommes pas prêts à souffrir, nous sommes perdus »

[Source : le-verbe.com]

Par BENJAMIN BOIVIN

Rod Dreher est parmi les commentateurs chrétiens de tendance conservatrice les plus connus en Occident, du moins aux États-Unis. Il s’est surtout fait connaitre outre-mer avec son livre Le pari bénédictin, qui propose une réflexion sur l’avenir des chrétiens en Occident. Il a accepté de répondre à nos questions sur son dernier ouvrage, Résister au mensonge : vivre en chrétiens dissidents, paru chez Artège en avril dernier [2021].

L’un des traits distinctifs de votre nouveau livre est la place accordée aux témoignages de chrétiens dissidents de l’ancien bloc soviétique. Pouvez-vous commencer par nous dire ce qui vous a inspiré l’écriture de ce livre ? S’agit-il en quelque sorte d’un prolongement de votre pari bénédictin ? 

Oui, c’est une continuation du pari bénédictin, même si je ne l’avais pas prévu ainsi. Le pari bénédictin est un livre pour les chrétiens qui vivent dans un monde où le christianisme s’effondre. Un monde qui devient moins chrétien. Il s’agit de savoir comment résister à la décadence de l’Église. Résister au mensonge est un livre sur la manière de résister à l’hostilité venant de l’extérieur de l’Église, d’une société qui nous persécute de plus en plus. C’est quelque chose qui progresse à un rythme choquant, certainement aux États-Unis ; et je pense qu’au Canada, cela va encore plus vite et plus loin. 

J’ai eu l’idée de ce livre, il y a environ cinq ou six ans. Un jour, j’ai reçu un appel téléphonique d’un médecin américain, un catholique, qui m’a dit : « Écoutez, vous ne me connaissez pas, mais je dois raconter cette histoire à un journaliste. Je pense que c’est important. »

Il m’a parlé de sa mère, qui est assez âgée et qui vit avec lui et sa femme. Au début de sa vie, elle avait passé plusieurs années dans un camp de prisonniers dans sa Tchécoslovaquie natale, où elle était accusée d’être une espionne du Vatican. Pourquoi ? Parce qu’elle continuait d’aller aux réunions de prière de sa paroisse catholique. Les communistes l’ont donc mise en prison. Après sa sortie, elle a émigré en Amérique, a rencontré son père et a passé le reste de sa vie aux États-Unis. Mais ici, vers la fin de sa vie, la vieille femme a dit :

« Mon fils, les choses que je vois se passer en Amérique aujourd’hui me rappellent ce qui se passait quand le communisme est arrivé dans mon pays ». 

Quand le docteur m’a dit cela, j’ai pensé : « Ma mère est vieille, elle regarde beaucoup les informations à la télévision, elle est très alarmée par les choses qu’elle y voit. Peut-être que c’est ce qui se passe avec cette vieille femme. » Mais je me suis promis que chaque fois que je rencontrerais quelqu’un du bloc soviétique, je lui demanderais : « Alors, est-ce que les choses que vous voyez aujourd’hui vous rappellent ce que vous avez laissé derrière vous ? » Chacun d’entre eux répondait : « Oui. » Si vous parlez avec eux assez longtemps, vous découvrirez qu’ils sont très en colère parce qu’aucun Américain ne les prend au sérieux, parce que nous, en Amérique du Nord, pensons que cela ne peut pas arriver ici. 

Mais ces gens savent ce qu’ils voient et ils ont aussi du mal à l’accepter, car cela ne ressemble pas exactement à ce qu’ils ont laissé derrière eux. Dans la plupart des cas, ils ont laissé derrière eux des États policiers, où les gens allaient en prison pour leurs convictions, où la police secrète les espionnait en permanence, où l’on ne pouvait faire confiance à personne, etc. Ce n’est pas ce qui se passe ici. Du moins, pas encore.

Mais ce qu’ils constatent, c’est que les gens ont peur de dire ce qu’ils pensent vraiment par crainte non pas d’aller en prison, mais par crainte de perdre leur emploi, de voir leur réputation professionnelle ruinée, de perdre des membres de leur famille et des amis. Ils voient certains livres être traités comme s’ils étaient toxiques, être effectivement interdits, même si aucune loi n’a été adoptée pour interdire des livres. Et ils voient des gens être séparés sur la base de leur race, de leur identité sexuelle, etc. 

Cela leur rappelle ce qui se passait dans le vieux pays : si le gouvernement qualifiait quelqu’un de « bourgeois » ou d’un autre nom indiquant qu’il était opposé à la révolution, alors vous ne deviez rien dire d’autre à son sujet, il était considéré comme un ennemi du peuple. On voit ce qui se passe aujourd’hui quand on traite les gens de racistes, d’homophobes ou de transphobes. C’est la même chose. Et c’est pourquoi j’ai appelé ça du totalitarisme mou. Il n’est pas dur au sens de la persécution, comme c’était le cas dans le bloc soviétique, mais c’est tout de même un totalitarisme parce qu’il insiste sur le fait qu’il n’y a qu’une seule façon de comprendre le monde, et que les gens doivent être punis s’ils ne la partagent pas. 

Vous parlez souvent de totalitarisme mou. Comment le définissez-vous ? Dans quelle mesure se distingue-t-il du totalitarisme au sens classique, notamment par rapport à l’expérience soviétique ? Parle-t-on de totalitarisme au sens fort ou plutôt au sens analogique ?

Je pense qu’il est plus proche de la réalité, mais il y a plusieurs raisons pour lesquelles je le qualifie de mou. 

Tout d’abord, il n’y a pas de goulags, il n’y a pas de police secrète, donc on ne peut pas vraiment dire que ce soit proche du totalitarisme dur du bloc soviétique. Néanmoins, les gens ont toujours peur pour leur emploi, ils ont toujours peur de dire ce qu’ils pensent. Toutes ces caractéristiques qui étaient présentes dans la société soviétique sont de plus en plus présentes dans nos démocraties libérales. 

Si vous regardez la définition du totalitarisme, il n’est pas strictement nécessaire qu’il y ait un gouvernement autoritaire derrière. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une société dans laquelle une seule idéologie est autorisée, et où chaque aspect de la vie est idéologique. C’est pourquoi nous pouvons l’avoir dans une démocratie libérale. 

Le gouvernement des États-Unis — et le gouvernement du Canada, pour autant que je sache — ne vous poursuivra pas pour avoir cru ou dit des choses choquantes, mais vous pouvez quand même payer un lourd tribut, parce que les grandes entreprises vous poursuivront, les universités vous poursuivront, la foule de Twitter vous attaquera, votre Église pourrait vous attaquer, etc. Vous n’avez pas besoin d’aller en prison pour perdre beaucoup en offensant l’idéologie dominante, que nous appelons « woke ».

Un deuxième aspect de la mollesse est le fait que tout est fait au nom de la compassion. Nous n’avons pas le droit de dire quoi que ce soit qui puisse être considéré comme une critique des personnes trans, par exemple, car si nous le faisons, nous pourrions les pousser au suicide. C’est ce qu’on nous dit. Nous n’avons pas le droit de critiquer Black Lives Matter parce que nous devons être compatissants envers les Afro-Américains qui ont souffert de discrimination. 

Il définit la compassion comme le fait d’être d’accord sans déviation avec un programme idéologique particulier. Par conséquent, les personnes qui n’affirment pas l’idéologie du genre, par exemple, ne peuvent pas faire preuve de compassion, quelle que soit leur douceur envers les personnes trans. C’est une forme de contrôle politique. Lorsque vous voyez à quel point les gens sont terrifiés au sein des universités, des entreprises, de tant d’institutions de notre société, que vous voyez à quel point ils sont terrifiés à l’idée de s’opposer à ce programme idéologique, cela vous indique qu’il se passe quelque chose de totalitaire. 

Il est beaucoup plus difficile de résister à ce type de totalitarisme, car si vous l’acceptez, vous vous sentez bien. 

Notre idée du totalitarisme est fortement inspirée de celle de 1984 de George Orwell. Ce à quoi nous avons affaire maintenant, ce totalitarisme mou, ressemble beaucoup plus au Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Dans Orwell, l’État oblige les gens à se conformer en leur faisant craindre de souffrir. Dans la dystopie d’Huxley, l’État oblige les gens à se conformer en contrôlant leurs plaisirs. Il leur donne des divertissements constants, des drogues constantes, du sexe. Tout ce que vous voulez pour vous rendre heureux, l’État vous le donnera. 

Mustapha Menier, une figure majeure du roman, appelle cela le christianisme sans larmes. C’est beaucoup plus ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui, l’idée que la pire chose à laquelle nous pouvons faire face est l’anxiété, que la souffrance est la pire chose au monde. Tout ce qui soulage la souffrance est donc justifié. Il est beaucoup plus difficile de résister à ce type de totalitarisme, car si vous l’acceptez, vous vous sentez bien. 

Dans votre livre, vous exprimez un certain nombre d’inquiétudes à l’égard des grandes entreprises. Est-elle au progressisme contemporain ce que l’État était aux totalitarismes du passé, notamment soviétique ? Comment cela fonctionne-t-il ?

En partie, oui. Ce qui rend le totalitarisme mou si intéressant pour moi en tant que phénomène par rapport au totalitarisme passé, c’est que, pour l’instant du moins, il n’implique pas vraiment l’État. Il implique plutôt la plupart des institutions de la société civile. 

Nous avons vu cette idéologie traverser les institutions de la société civile en Amérique du Nord, les universités, les médias, le droit, la médecine et ainsi de suite, mais la plus grande chose qu’elle a conquise, ce sont les grandes entreprises, parce que les entreprises sont si puissantes dans notre culture consumériste que si elles décident de promouvoir une idéologie, elles disposent d’immenses ressources pour le faire. 

Dans le totalitarisme mou, les entreprises jouent le rôle joué par l’État dans le totalitarisme dur.

Pendant la majeure partie de ma vie, le monde des affaires s’est tenu à l’écart de tout ce qui était controversé parce qu’il supposait que c’était mauvais pour les affaires. Mais vers 2010, les entreprises ont commencé à devenir vraiment progressistes. 

En 2015, juste avant la décision Obergefell — la décision de la Cour suprême des États-Unis légalisant le mariage homosexuel — l’État de l’Indiana a adopté une loi qui aurait donné aux personnes religieuses une certaine protection s’ils étaient poursuivis pour discrimination. Cela n’aurait pas garanti qu’ils gagnent, mais cela leur aurait donné un argument pour défendre leur liberté religieuse. Les grandes entreprises ont attaqué massivement l’État de l’Indiana. Une coalition de sociétés comme AppleSalesforce — de grandes sociétés — a dit à l’État de l’Indiana : « Si vous n’abrogez pas cette loi, vous serez sévèrement sanctionnés ». L’État a abrogé la loi et aucun autre État n’a essayé d’adopter ce type de loi depuis lors, même si la loi de l’État était calquée sur une loi fédérale américaine existante qui avait été adoptée en 1993. 

Ce fut le Waterloo du conservatisme social en Amérique, car pour la première fois, les entreprises se sont opposées de manière très dure à cet acte d’une législature démocratiquement élue, l’obligeant à se rétracter pour des raisons socialement progressistes. Depuis lors, le monde des affaires est devenu encore plus « woke », non seulement en ce qui concerne les personnes LGBTQ+ mais aussi, bien sûr, en ce qui concerne l’identité raciale. En ce sens, dans le totalitarisme mou, les entreprises jouent le rôle joué par l’État dans le totalitarisme dur.

Dans la première partie de votre livre, vous voulez informer vos lecteurs des dangers d’un totalitarisme mou. Dans la seconde partie, vous cherchez à les y préparer. Quels sont les principes à suivre pour se défendre contre la menace d’un totalitarisme mou tel que décrit dans votre livre ? 

Comme vous le dites, la deuxième moitié du livre porte sur ce sujet. Il s’agit d’histoires racontées par des dissidents catholiques, protestants et orthodoxes qui l’ont vécu et qui ont des conseils à nous donner. La chose la plus importante que nous puissions faire est de comprendre que nous devons défendre la vérité, quoi qu’il nous en coute. Si nous ne croyons pas que la vérité est la chose la plus importante, alors nous nous persuaderons de n’importe quoi, nous accepterons de capituler devant n’importe quoi. 

Le titre du livre Résister au mensonge provient d’un essai que Soljenitsyne a écrit à ses partisans en Russie en 1974, juste avant que les Soviétiques ne l’expulsent. Il leur disait :

« Écoutez, nous n’avons pas le pouvoir de faire quoi que ce soit contre ce gouvernement totalitaire, mais la seule chose que nous pouvons faire est de refuser de dire des choses auxquelles nous ne croyons pas ».

Et il leur a donné une liste de choses qu’ils devaient faire, afin qu’il n’y ait aucun doute sur le fait qu’ils n’acceptaient pas les mensonges qu’il fallait croire pour se conformer à cette société. C’est une chose importante à faire pour nous aussi. 

Si nous ne sommes pas prêts à souffrir, alors nous sommes perdus.

Nous devons avoir peur de vivre dans le mensonge. Lorsque j’étais en République tchèque récemment, j’ai rendu visite aux membres de la famille Benda. J’ai écrit sur eux dans mon livre. L’un d’eux m’a dit :

« Vous savez, mes parents nous ont appris la crainte de mentir. Nous pensions que c’était quelque chose à éviter, une chose honteuse, de mentir. Il valait mieux souffrir pour la vérité que de mentir pour éviter de souffrir ». 

Cela nous amène à la chose la plus importante que nous devons apprendre si nous voulons résister à cela : accepter la souffrance comme quelque chose que Dieu peut nous envoyer pour notre propre salut. Le totalitarisme mou va très loin parce que personne ne veut s’y opposer. Les gens ont peur de s’y opposer parce qu’ils ne veulent pas souffrir. Même si la souffrance est très légère comparée à ce que les gens des pays communistes ont dû endurer — la prison, la torture, ce genre de choses — nous ne voulons pas souffrir. Nous ne voulons pas perdre notre emploi, notre statut, nos amis, etc. Si nous ne sommes pas prêts à souffrir, alors nous sommes perdus.

L’Église catholique et les traditions plus anciennes enseignent que la souffrance viendra à nous : on ne peut l’éviter. Si nous pouvons joindre notre souffrance au Christ, alors le Seigneur peut utiliser cette souffrance, d’une certaine manière, pour la rédemption du monde. 

Dans mon livre, je raconte l’histoire d’un Russe orthodoxe, Alexandre Ogorodnikov qui, jeune homme, a été jeté au goulag en 1978 à cause de son christianisme. Il a commencé à prêcher l’Évangile aux prisonniers du couloir de la mort. Ogorodnikov n’était pas condamné à mort, mais les Soviétiques voulaient faire de lui un exemple et l’ont placé dans le couloir de la mort avec les criminels les plus endurcis de Russie. Il a commencé à leur prêcher l’Évangile et certains d’entre eux se sont convertis. Les Soviétiques se sont mis tellement en colère contre lui qu’ils l’ont placé dans une cellule d’isolement et l’ont torturé. Il a commencé à douter du but que Dieu avait pour lui en prison. Il a commencé à perdre la foi. Il pensait que la souffrance qu’il subissait — ces coups, cet enfermement — ne servait à rien. 

Et puis Dieu lui a envoyé un ange, nuit après nuit, un ange qui lui a montré une vision de prisonniers marchant avec leurs mains menottées derrière eux, conduits par des gardes vers leur exécution. Ce que Ogorodnikov a finalement compris, c’est que ces hommes qu’il avait amenés au Christ allaient certes être tués, mais qu’ils allaient être avec notre Seigneur au paradis parce qu’il avait été là, en prison, pour partager l’Évangile avec eux. 

Ogorodnikov m’a raconté cette histoire dans un hôtel de Moscou il y a deux ans et il pleurait. Il a environ soixante-dix ans maintenant, mais il pleurait rien qu’en s’en souvenant. C’est une histoire puissante, très puissante, pour nous tous aujourd’hui, pour que nous sachions que même lorsque nous souffrons pour notre témoignage, pour la Foi, Dieu a ses fins. Nous devons être prêts à le faire, sinon nous serons écrasés. 

Il y a aussi l’histoire du bienheureux Franz Jägerstätter, le catholique autrichien, qui a été martyrisé par les nazis parce qu’il a refusé, en tant que catholique, de prêter allégeance à Hitler. Tous les autres catholiques de son village se sont conformés aux nazis, mais pas Franz Jägerstätter. Il était prêt à subir l’emprisonnement et même la mort plutôt que d’apostasier. C’est le genre de chose que nous devons tous apprendre dès maintenant, avant que la persécution ne commence, si nous voulons nous en sortir.

Les dissidents parlent également de l’importance des réseaux de petits groupes : ceux-ci sont absolument essentiels pour vous aider à rester sain d’esprit et à faire des choses comme vous nourrir et vous occuper de votre famille, en contexte de persécution. 

Je dédie le livre à cet étonnant prêtre catholique, le père Tomislav Kolakovic, un prêtre croate qui a échappé aux nazis. Ils le poursuivaient parce qu’il faisait du travail antinazi à Zagreb, en 1943. Il leur a échappé et est allé en Slovaquie pour enseigner dans une université catholique, cachée. Il a dit à ses étudiants :

« La bonne nouvelle est que les Allemands vont perdre cette guerre. La mauvaise nouvelle, c’est que les Soviétiques vont s’emparer de ce pays quand elle sera terminée. La première chose qu’ils vont faire est de persécuter l’Église. Nous devons nous préparer ».

Ce qu’il a fait, c’est organiser de petits groupes d’étudiants catholiques, qui se réunissaient pour prier, mais aussi pour parler de ce qui se passait dans leur société et trouver des moyens d’agir dans le monde pour préparer l’Église clandestine. 

En deux ans, Kolakovic a construit un réseau de ces groupes d’étudiants dans tout le pays. Les évêques de son époque l’ont averti d’arrêter cela. Ils lui ont dit : « vous ne faites qu’effrayer les gens, cela n’arrivera jamais ici. » Kolakovic n’a pas écouté parce qu’il avait étudié au Vatican pour être missionnaire en Russie et qu’il connaissait la mentalité communiste. Bien sûr, en 1948, lorsque le rideau de fer est tombé sur la Tchécoslovaquie, la première chose que les communistes ont faite a été de persécuter l’Église. Le réseau de catholiques clandestins que le père Kolakovic a mis en place avec l’aide d’autres prêtres est devenu la structure de l’Église clandestine, qui a été la seule résistance significative au communisme pendant les quarante années suivantes. 

Toutes ces choses — construire de petits groupes, nous entrainer à rester forts dans la vérité, nous préparer à souffrir, et bien d’autres — sont très importantes. L’essentiel, c’est que nous devons le faire maintenant, pendant que nous sommes libres. Le père Kolakovic savait que si l’Église en Slovaquie attendait la venue du communisme pour commencer à se préparer, il serait trop tard. Je crois fermement que nous, en Amérique du Nord et en Europe, vivons un moment Kolakovic. Nous ne savons pas quand cela va se terminer, nous ne savons pas quand notre version du rideau de fer va tomber. Nous devons profiter du cadeau de la liberté pour commencer ces pratiques et construire ces structures dès maintenant.

En vous lisant, beaucoup seraient sans doute frappés par l’inquiétude que vous semblez avoir face à l’avenir. Comment répondrez-vous à ceux qui vous reprochent d’être pessimiste ? Quelle est la place de l’espérance chrétienne dans votre réflexion ? 

Je dirais qu’on peut être à la fois pessimiste et plein d’espérance. J’essaie de l’être. Mais je pense que l’optimisme n’est pas la même chose que l’espérance. Un optimiste dit : « tout va s’arranger quoi qu’il arrive, il faut juste avoir la conviction que tout va bien se passer ». Eh bien, je ne pense pas que ce soit vrai. 

Si vous êtes le père Kolakovic en 1943 à Bratislava et que vous voyez ce qui va arriver, si vous êtes optimiste, vous êtes un idiot. Les évêques qui disaient : « ça n’arrivera pas ici » étaient des imbéciles. Soljenitsyne lui-même a dit que les gens dans le monde qui disent : « ce qui est arrivé en Russie ne peut pas arriver ici » se mentent à eux-mêmes. Car ce qui s’est passé en Russie peut se produire dans n’importe quel pays du monde, si les circonstances sont favorables. Un faux optimisme peut nous empêcher de faire la préparation que Dieu nous demande de faire. Après tout, pensez à l’époque où Noé construisait l’Arche : il devait y avoir des gens qui pensaient qu’il était pessimiste, qui auraient dit : « Oh, allez ! La pluie s’arrêtera bien assez tôt ». 

Alors, d’où vient l’espoir ? Pour un chrétien, l’espoir est la croyance que même si nous devons souffrir de la pire des choses — la mort —, si nous le faisons en solidarité avec notre Seigneur, le Seigneur peut en user pour le salut de nos propres âmes et la rédemption du monde. Toute l’histoire de l’Église, en remontant jusqu’à l’Église primitive, en témoigne. Que sont les martyrs ? Les martyrs avaient-ils l’occasion d’être optimistes ? Non. Mais ils étaient pleins d’espérance, car ils savaient que leur sang serait la semence de l’Église. 

Quand j’ai parlé à tous ces gens de l’ancien bloc soviétique, aucun d’entre eux ne pensait qu’il vivrait un jour pour voir la fin du communisme. Ils ont résisté parce que c’était la bonne chose à faire. Parce qu’ils voulaient servir Dieu, être fidèles à Dieu, être fidèles à la vérité. Ils ont eu la chance de voir la fin du communisme, mais même si nous avions encore le communisme, cela n’enlèverait rien à la signification de leur sacrifice. J’encourage donc les gens à réfléchir à la différence entre optimisme et espoir. 

Je pense que les choses vont empirer avant de s’améliorer, mais je sais que si nous restons fidèles au Christ, nous nous en sortirons. Certains d’entre nous deviendront peut-être des martyrs « blancs » — ils perdront leur emploi, leur gagne-pain, mais ne verseront pas de sang — et il y aura peut-être même des martyrs « rouges », des personnes qui verseront du sang pour la foi à travers cette crise. Tout est possible. Nous devons travailler dur pour empêcher que cela ne se produise, mais nous devons également nous y préparer. Nous le faisons en lisant la vie des saints, en particulier celle des martyrs, et en réalisant que cela pourrait être ce à quoi Dieu nous a appelés à notre époque. 

Si le progressisme est en quelque sorte une religion, il tend certainement à poursuivre une utopie politique, une tentation à travers les âges, ressentie parfois au sein même de l’Église. Il semble que ce genre d’entreprise — chercher à établir la société parfaite sur Terre, avec nos propres moyens humains, politiques — soit à distinguer d’une compréhension chrétienne traditionnelle de l’espérance, rendue difficile à comprendre à notre époque séculière.  

Oui. L’une des autres vérités chrétiennes clés — comprise, je pense, par Martin Luther King Jr, le leadeur des droits civiques — que nous avons perdues aujourd’hui est l’idée de la faillibilité humaine et de la miséricorde, l’importance de la miséricorde. Soljenitsyne a dit que l’une des leçons les plus importantes qu’il a apprises en prison était que la ligne entre le bien et le mal ne se situe pas entre le prolétariat et la bourgeoisie, mais au milieu de chaque cœur humain. Il s’agit d’un enseignement chrétien classique, selon lequel chacun d’entre nous a péché. Chacun a en soi la capacité de crucifier le Christ. Lorsque nous arrivons à Pâques et que l’Évangile de la Passion est lu et que nous devons tous dire « crucifie-le, crucifie-le », c’est nous ! Qui a crucifié le Christ ? C’est nous. 

C’est le genre de chose qui, je crois, devrait nous obliger à faire preuve d’humilité lorsque nous abordons la politique, lorsque nous abordons la société, parce que nous sommes capables de faire un grand mal même si nous pensons faire un grand bien. En ce qui me concerne, une chose avec laquelle j’ai de la difficulté, c’est que je me mets vraiment en colère contre « les wokes » lorsqu’ils font ceci ou cela, lorsqu’ils cancellent des gens, lorsqu’ils en persécutent d’autres… Mais je dois me rappeler que dans certaines circonstances, je pourrais faire la même chose, et penser alors que je fais du bien. 

Tout cela est un mystère très profond et je pense que la seule façon de survivre dans l’abime, quoi qu’il advienne, est d’approfondir notre foi, d’être radicaux dans notre christianisme, de devenir très fidèles à la messe, à la confession, au jeûne et de construire nos communautés de résilience. Je suppose que c’est là que le pari bénédictin intervient également… 

Oui. Il semble, lorsque vous décrivez la manière d’aller de l’avant dans la deuxième partie de votre dernier livre, que ceux qui n’ont pas lu Le pari bénédictin gagneraient à s’y plonger, car une grande partie des idées que vous essayez de transmettre ici s’y trouve également sous une certaine forme.

Oui. La seule façon de s’en sortir est de construire ces fortes communautés de foi et de résilience. Je me souviens, quand j’ai regardé le film Une vie cachée de Terrence Malick sur Franz Jägerstätter, il m’a semblé que le vrai mystère — où la chose à laquelle nous devons penser — est que Franz était juste un fermier du village.

Comment la vie qu’il a vécue avant l’arrivée des nazis lui a-t-elle permis tout d’abord de voir qu’Hitler était une sorte d’antéchrist, et aussi d’avoir le courage de résister ? Tout le monde allait à l’église dans ce village, mais seuls Franz et sa famille étaient des résistants. Je pense que nous devons tous réfléchir — quelle que soit notre confession — à ceci : comment Franz a-t-il vécu d’une manière qui lui a donné cette clairvoyance et ce courage ? Et nous devons commencer à le faire maintenant parce qu’il a vécu cela avant que les nazis n’arrivent. Il était prêt pour eux. Nous devons l’être aussi. 


Benjamin Boivin

Candidat à la maitrise à l’Université du Québec à Montréal, Benjamin Boivin se passionne pour les enjeux de société au carrefour de la politique et de la religion.


[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme
Mehdi Belhaj Kacem : « Un nouveau totalitarisme est en train de se mettre en place »
Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective
Ariane Bilheran : « Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire »
Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»]




Pourquoi des gouvernements sont aussi malfaisants

[Source : contrepoints.orgs]

Par Patrick de Casanove

La France était présentée il n’y a pas si longtemps comme une Union soviétique qui aurait réussi. Le point de départ est, à la Libération, le programme du CNR en particulier « Les jours heureux », et les ordonnances de 1945 qui ont créé la Sécurité sociale. La spoliation légale généralisée devenait le mode de fonctionnement du pays.

Néfaste par routine

À cause de cela les gouvernements successifs ont glissé vers un étatisme de plus en plus étouffant. Le vol légal, baptisé « solidarité » pour la « justice sociale » et « l’égalité », s’est développé, sans que la majorité des Français n’y trouvent à redire.

Les gouvernements étaient malfaisants à « l’insu de leur plein gré ». Ils avaient une politique néfaste de routine. Ils volaient les uns pour acheter les voix de autres. Ils asphyxiaient lentement le pays mais leur volonté de nuire à toute la population ne transparaissait pas.

Une partie de la population était persuadée qu’elle y gagnait. Une autre partie payait le prix. Cette autre partie trouvait qu’elle ne perdait pas trop, que c’était pour le bien de tous, pour le « modèle social français ». Le marché libre était encore important, le poids de la réglementation supportable et l’économie tournait. Les effets nocifs étaient les dégâts collatéraux, le prix à payer pour une politique qui dégoulinait de bonnes intentions.

En vérité la France était une Union soviétique qui n’avait pas terminé son évolution totalitaire.

Aujourd’hui le marché libre est en voie de disparition. La liberté économique est systématiquement battue en brèche. En France il existe 483 impôts, 78 codes, et presque chaque jour voit arriver une nouvelle couche de lois et règlements. Les effets délétères, chômage de masse structurel, mal logés et sans logis, nouveaux pauvres et pauvres permanents, abandons de souveraineté, fonctions régaliennes à vau-l’eau, sont de plus en plus patents. La liberté agonise et le libéralisme, ou ce qu’il en reste, meurt assassiné.

Néfaste par volonté

Le gouvernement est passé « d’arrêter d’emmerder les Français » à « j’ai très envie de les emmerder ». Cela concernait une catégorie de gens, mais le précédent étant créé, cela peut dorénavant s’appliquer à n’importe qui. Dès lors la volonté destructrice est patente. C’est un changement de paradigme et témoigne d’une volonté délibérée de nuire.

La destruction culturelle, sociale, économique du pays n’est plus accidentelle. Elle correspond à une volonté profonde et réfléchie de nos dirigeants.

Le gouvernement a rapidement saisi l’opportunité d’extension rapide, brutale, que lui offraient le covid et la guerre en Ukraine.

En ce qui concerne le covid, sa gestion constitue l’apothéose de la confiscation du soin par les administratifs, les politiques, aux dépens et au mépris des soignants. La gravité de l’épidémie prévue par des modélisations farfelues a été le prétexte à des mesures dont l’autoritarisme était sensé témoigner de la pertinence.

Ces mesures se justifiaient l’une l’autre sans tenir compte de la réalité. Les gouvernements rivalisaient de coercition pour « faire quelque chose », n’importe quoi, mais « quelque chose ».

Or l’épidémie est rapidement apparue comme peu grave, avec une population de personnes à risque parfaitement identifiée, et des possibilités thérapeutiques existantes bien que jamais validées par l’autorité centrale.

Pour le gouvernement la covid devait être grave pour justifier sa politique coercitive, sauver sa peau en « transformant un abominable fiasco en réussite formidable », et étendre son contrôle sur les populations. D’où chaque soir un flot continu d’images et de déclarations anxiogènes, la messe des morts attribués au coronavirus, puis la litanie des tests positifs présentés mal intentionnellement comme des cas. Grâce à ce subterfuge, quand il n’y a eu plus assez de malades pour jeter l’effroi, l’autorité centrale a fait passer des bien-portants pour des malades. La liberté d’expression a été mise à mal et la censure mise à l’honneur.

Le résultat est que les dégâts sont incommensurablement supérieurs à ceux de la covid elle-même. Le confinement et les mesures de coercition sociale, aussi inutiles que dangereux, ont volontairement détruit le pays, socialement, économiquement et sanitairement. Des gens qui n’auraient jamais dû mourir sont morts, d’autres qui n’auraient jamais dû être malades le sont devenus.

Cerise sur le gâteau étatiste, le poids des mesures de coercition a été essentiellement supporté par le secteur dit privé. Il est devenu quelque temps entièrement dépendant de l’État qui en a profité pour imposer sa volonté en échange de son « aide ». État que ledit privé, atteint du syndrome de Stockholm, remercie.

Avec la guerre en Ukraine, les sanctions économiques prises contre la France par son gouvernement, et prises contre l’Europe par l’Union européenne et son Politburo qu’est la Commission, ont ajouté une seconde couche de destructions économiques et sociales ;  et bientôt sanitaires car sans énergie abondante et bon marché il n’y a pas de prospérité, ni de système de santé performant. La liberté d’expression a été encore restreinte et la censure aggravée.

Covid et Ukraine ont dopé un troisième larron qui peinait à effrayer les gens : la « panique climatique« . Il repose sur les même fondations : la manipulation, la censure de ce qui n’est pas la doxa et la peur. Il provoque les mêmes dégâts.

Les intentions malveillantes sont de plus en plus patentes. Les décisions sont de plus en plus arbitraires, autoritaires. En plus du suicide culturel, économique et social, s’amorce une catastrophe géostratégique pour l’Occident, l’Europe, et la France en particulier.

Il apparaît dès lors qu’avec le gouvernement qu’elle a, la France n’a pas besoin d’ennemis.

Un précédent terrible

Avec la gestion politique de la covid un précédent terrible d’anéantissement soudain des droits humains dans une société dite libre, par un gouvernement prétendument démocratique, a été créé. Sans aucun motif valable, (si tant est qu’il en existe un), la population entière du pays, des dizaines de millions de personnes qui n’avaient rien fait de mal ont été enfermées, brisées, soumises, chosifiées, vaccinées en masse comme du bétail.

Aucun principe, aucune éthique, n’ont été respectés. Le bon sens a disparu, l’irrationnel règne, l’impensable a été décidé, l’inacceptable accepté… voire souhaité et désiré. La personne qui fait la spécificité de la civilisation européenne fut anéantie.

Ce fut une abomination.

Paradoxalement, bien des gens appellent l’État au secours. C’est oublier que l’État est le premier maltraitant. Certains réclament à cor et à cris le retour du politique. Mais c’est le politique qui est malfaisant.

Il décide seul de briser la vie des gens, de les contraindre, de les enfermer.

Il décide de la seule obsolescence programmée réelle, en ordonnant la fin de telle ou telle filière, la modification de telle ou telle norme.

Il a le monopole de la violence légale, fut elle injuste. Il ne faut pas la confondre avec l’usage légitime de la force pour défendre ses droits naturels. Usage légitime qui appartient à chaque individu.

Le politique pratique la fuite en avant dans une spirale infernale vers la catastrophe. À une mesure toxique s’ajoute une autre mesure toxique. Le malheur s’ajoute au malheur.

Tous les domaines de la vie sont concernés. Rien n’échappe à la malfaisance des politiciens. Cela ne finit jamais. Quelques exemples : la vaccination des enfants que l’Europe veut rendre obligatoire, la fin du moteur thermique en 2035, la fin du cash, sans oublier le woke, la cancel culture, la repentance, l’acculturation, etc.

Dans une descente aux enfers il y a des diables ! Par ordre alphabétique : la covid (les complotistes et les antivax), le libéralisme, (comme le dahu, personne en France ne l’a vu, mais il porte sur ses épaules tous les malheurs du pays), la Russie (Poutine). L’existence de diables a l’avantage de définir le camp du mal et celui du bien, ainsi que de fournir des boucs émissaires à l’incurie des politiciens. Le dogme veut que le gouvernement, ses thuriféraires et affidés soient le camp du bien. Le débat devient donc inutile et fait place à l’anathème.

Pourquoi cette malfaisance

La question se pose de la finalité d’une telle ténacité destructrice et des motivations des politiciens. Tous sont occidentaux, de culture occidentale et ils démolissent avec ardeur leur civilisation.

C’est une erreur de croire qu’ils ne se rendent pas compte des effets délétères de leurs décisions, ou qu’ils sont fous ou incompétents. Ils sont intelligents, compétents mais ils servent un dessein, un intérêt personnel.

Ils contrôlent l’État. Le propre de l’État est sa propension à s’étendre indéfiniment. C’est son objectif compulsif. Le plus probable est qu’ils aient saisi les opportunités qui s’offraient à eux pour atteindre ce but, justifier leur existence, étendre leur pouvoir, détruire les structures, les fondements de la société et… survivre à leurs conneries, « quoi qu’il en coûte ».

Ils induisent un changement civilisationnel qui s’inscrit dans l’idéologie de la création de l’Homme nouveau dans un « monde nouveau », et pour cela « du passé faisons table rase ». Ils signent les fondamentaux socialistes des gouvernements français depuis des dizaines d’années et de l’UE depuis le Traité de Maastricht, qui fait de l’Europe la future Union soviétique.

La fin ne justifie pas les moyens. Il y a des comportements qui sont interdits envers les êtres humains, même pour l’État.

« Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme […] Ce n’est pas parce que les hommes ont édicté des Lois que la Personnalité, la Liberté et la Propriété existent. Au contraire, c’est parce que la Personnalité, la Liberté et la Propriété préexistent que les hommes font des Lois. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850) 

La Liberté chez soi est une arme très efficace en cas de problème économique, social, sanitaire et international. Malheureusement la France et l’Europe ont choisi l’expansion de l’État.




Appel aux familles, enseignants, éducateurs, professionnels de santé, etc. : protégeons nos enfants !

Par Nicole Delépine

INFORMONS AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD :
DEUX PIZZAS TUENT, ON LES RETIRE DU MARCHÉ ;
LES PSEUDOVAX TUENT, ON CONTINUE

« Myocardites, péricardites, etc.

La résistance à l’obligation vaccinale Covid relève désormais de la légitime défense ».

@TvlCampagnol

On nous demande constamment de protéger la planète. Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? La question actuelle serait plutôt : quels enfants laisserons-nous à la planète bleue ?

Chacun d’entre nous (— en dehors des quelques milliers de milliardaires et affidés anaffectifs qui nous dirigent) — est concerné par le sort des enfants, des siens, mais aussi de ceux que nous côtoyons et/ou qui nous sont confiés comme enseignants, éducateurs, infirmiers, médecins, kiné, entraîneurs, coachs, etc.

Nous avons donc une responsabilité directe, morale, voire juridique dans certains cas si nous leur imposons, par notre position d’autorité et notre influence, une injection morbide.

Nous ne pouvons plus faire confiance à nos gouvernants qui nous ont constamment menti (sur les masques, sur l’interdiction de la chloroquine et des antibiotiques, sur l’efficacité des confinements, sur l’utilité des pass sanitaires, puis vaccinaux, sur l’efficacité des vaccins…) et faire comme si nous ne savions pas.

Aujourd’hui, s’il accepte d’ouvrir les yeux CHACUN SAIT, à moins de nier les signaux quotidiens comme les décès brutaux de trop de grands sportifs, sains et en bonne santé avant l’injection, mais tombés sur le sol en plein match ou les accidents post vaccinaux d’artistes célèbres comme Céline Dion ou Bieber incapables de poursuivre leurs activités.

Nous aimons les enfants et voulons leur bien. Ils sont notre avenir et celui de la planète.

Trop d’entre nous ont été instrumentalisés par la manipulation médiatique et gouvernementale durant ces deux années, et appliqué des mesures coercitives nocives, mais nous n’avons pas à les juger. Nous sommes tous dans le même bateau, vaccinés ou non, masqués encore ou non. Selon les circonstances, ses expériences antérieures, le temps libre pour s’informer, la propagande gouvernementale au service de Big Pharma et de Davos a été plus ou moins efficace. Gardons-nous de sermons, de leçons de morale, de jugements de valeur. Mais informons-les et agissons.

L’important est d’en sortir, ENSEMBLE. MAINTENANT.

Ensemble, nous devons protéger nos enfants de l’injection dont on connaît maintenant l’absence d’efficacité contre les contaminations, mais aussi contre les formes graves et la mort,

et la toxicité révélée à court terme pour certains effets déjà, et largement inconnue à moyen et long terme.

Les nombreux effets toxiques sur les organes reproducteurs bien explicités par le site « où est mon cycle » font craindre des troubles de la fertilité des bébés contaminés in utero chez les mamans injectées et les plus grands, vaccinés à tout âge.

Les myocardites dont la fréquence a été rapidement dépistée par les Israéliens ont de quoi nous choquer.

L’inutilité de l’injection chez les enfants avait été soulignée d’emblée par toutes les sociétés de pédiatrie, rappelant que les enfants ne risquent rien du covid et que cela avait été démontré dans de nombreuses études internationales résumées dans « les enfants sacrifiés du covid ».(([1] N et D Delépine éditions Fauves, janvier 2022))

L’inefficacité globale couplée à ses dangers a également été démontrée chez l’adulte.(([2] Delepine, G. Les vaccins Covid-19 conduisent à de nouvelles infections et à la mortalité : les preuves sont accablantes.
https://www.globalresearch.ca/covid-19-vaccines-lead-to-new-infections-and-mortality-the-evidence/5746393))

Les effets secondaires déclarés se sont multipliés, colligés par les banques de données internationales(([3] Vogel, G. (2021). Israël signale un lien entre de rares cas d’inflammation cardiaque et la vaccination contre la COVID-19 chez les jeunes hommes. Science.
https://www.sciencemag.org/news/2021/06/israel-reports-link-between-rare-cases-heart-inflammation-and-covid-19-vaccination)). Même si les déclarations sont sous-estimées, le nombre effrayant de toxicités doit imposer le retrait de cette injection et l’interdire tout particulièrement chez les enfants.(([4] Le ridicule ne tue pas, mais le vax anticovid le fait : myocardites, mort subite — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))(([5] Classen, JB. Il a été prouvé que les vaccins américains contre la COVID-19 causent plus de mal que de bien sur la base des données d’essais cliniques pivots analysées à l’aide du critère d’évaluation scientifique approprié, « Tous causent une morbidité grave ». Trends Int Med. 2021 ; 1 (1) : 1-6))(([6] Rapport de pharmacovigilance du Conseil Mondial de la Santé sur la sécurité des injections anticovid : ce signal d’alerte fort doit faire stopper les injections .
Covid-19 Vaccine Pharmacovigilance Report (worldcouncilforhealth.org))

Ces myocardites, même apparemment guéries après quelques semaines ou mois, ne sont pas anodines et sont à risque de séquelles tardives. Les cicatrices dans le cœur provoquent au fil des ans un « remodelage » pouvant entraîner une insuffisance cardiaque, des arythmies et une mort subite.

Déjà en septembre 2021, le Pr Claverie criait au secours dans le désert…

Ainsi :

« Les enfants font face à un risque substantiel de myocardite à partir d’une injection anticovid19. VAERS = 48 500 rapports d’événements indésirables chez les enfants, dont 112 décès (au 20 mai 2022) et # de rapports d’encéphalopathies, de problèmes de coagulation, de diabète et de problèmes neurologiques chez les enfants après des injections de C19. Arrêtez la pression de la FDA »

14 juin 2022 @jammingem

Et quelques jours plus tard, à la date du 17 juin 2022 on note

« Il y a maintenant 49 283 rapports VAERS d’événements indésirables chez les enfants par suite d’injections Anti-Covid, dont 114 décès, 457 rapports d’invalidité permanente et 1 326 rapports de myocardite. Ces rapports sous-estiment probablement les méfaits par un facteur de 41 à 100. »

6 h 19 · 17 juin 2022· @mhstangarone

« Allez regarder sur Eudravigilance, rien que pour l’Europe ! Pour 2 décès d’enfants par suite d’une contamination de pizza Buitoni, on arrête tout, on enquête et on retire du marché le produit ! Là on continue à injecter les gens ! Dans des essais normaux cliniques, tout serait arrêté ! »

@Arletty32083869

Le bon sens évidemment, mais quelles sont les raisons profondes de la poursuite de ce massacre que personne ne peut plus ignorer, rien qu’en regardant autour de soi, fatigues, troubles menstruels, AVC jeune (faute à pas de chance, mais à force…). Cette fameuse dépopulation programmée à laquelle nous refusions de croire ? En tous cas, le massacre continue.

ET GLOBALEMENT POUR L’UE 27 pays

RISQUE D’UNE CAMPAGNE DE VACCINATION À LA RENTRÉE.
NOUS DEVONS NOUS PRÉPARER, NOUS UNIR ET REFUSER TOUS ENSEMBLE

Devant la pression gouvernementale et des instances européennes et internationales, on peut craindre une grande campagne pour la vax des enfants dès la rentrée. Trois événements couplés — projet de loi du 22 juin au conseil des ministres en France pour prolongation de l’état d’urgence, réunion de l’OMS(([7] L’Organisation mondiale de la santé (#OMS) a annoncé qu’elle convoquait une réunion de son comité d’urgence le 23 juin pour évaluer si la #VarioleDuSinge représente une « urgence de santé publique de portée internationale » #AFP ! Quelle coïncidence ! ATTENTION à l’élargissement de la vax anticovid couplée à un vax antivariole du singe. Soyons vigilants.)) et prolongation du certificat européen(([8] Europe — Certificat COVID de l’UE : accord entre les députés et le Conseil pour prolonger les règles une année supplémentaire Par Parlement Européen, le 15 juin 2022.
Le dispositif actuel expire le 30 juin 2022.
Les négociateurs du PE et des États membres ont trouvé un accord pour conserver le dispositif du certificat COVID numérique de l’UE durant une année supplémentaire, jusqu’en juin 2023.))— prouvent bien la volonté de l’oligarchie mondialiste au pouvoir de poursuivre le narratif de la peur alternant virus, guerre, famine ou autre chose.(([9] Une majorité Macron serait la pérennisation de l’état d’urgence ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Il est temps que la volonté des peuples s’oppose à ce mauvais théâtre mondial, et refuse en particulier l’injection prévue des enfants par ces produits toxiques.

Pourtant malgré les mises en garde d’instances médicales et scientifiques internationales telles le conseil mondial de la santé(([10] Vaccins anticovid : nouvelle alerte rouge par le Conseil Mondial de la Santé — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )), l’appel de scientifiques japonais, canadiens ou américains, etc., la FDA vient d’autoriser le pseudovax chez les enfants. On peut craindre que l’EMA suive et donc la France.

18/06/2022 16 h 52(([11] La FDA américaine autorise les vaccins anti-COVID-19 Moderna et Pfizer pour les enfants dès 6 mois — Le Courrier du VietNam))

L’Administration américaine des aliments et des médicaments (FDA) a autorisé vendredi 17 juin l’utilisation d’urgence des vaccins anti-COVID-19 Moderna et Pfizer-BioNTech pour les enfants dès 6 mois.

Pour le vaccin Moderna, la FDA a modifié l’autorisation d’utilisation d’urgence pour inclure son utilisation chez les individus âgés de 6 mois à 17 ans. Le vaccin avait déjà été autorisé pour une utilisation chez les adultes de 18 ans et plus.
Pour le vaccin Pfizer-BioNTech, la FDA a modifié l’autorisation d’utilisation d’urgence pour inclure l’utilisation du vaccin chez les individus âgés de 6 mois à 4 ans. Il avait déjà été autorisé pour une utilisation chez les personnes de 5 ans et plus.

« Et pourtant Moderna a été retiré du marché dans les pays scandinaves il y a déjà plusieurs mois à cause des nombreuses myocardites chez les moins de 30 ans, ce sont carrément des rituels de sacrifices d’enfants, ils ne peuvent pas faire ça, c’est criminel. »(([12] Belzil Sylvio sur twitter))

Un élément positif, le peuple français n’est pas prêt à l’injection des enfants selon le Pr Delfraissy.

Il s’était exprimé ainsi en mars 2022 lors d’une conférence à Science Po Lille(([13] Ibid ref 3)) en réponse à un étudiant.

« Bonsoir Mr Delfraissy. 3,3 millions d’effets secondaires déclarés sur la base de données OMS

23 000 morts aux USA ; 36 000 morts dans l’UE,

Imputables au vaccin. Et je dis le mot imputable

Parce que ces vaccins consistent à injecter le code génétique de la protéine spike. Et cette protéine a une toxicité

Elle se colle sur les récepteurs ACE2 sur les cellules endothéliales à l’intérieur des vaisseaux sanguins

Et on a observé des thromboses, des myocardites, des AVC… tout un tas de choses qui sont reliés à ces toxicités on a également observé des rechutes de cancers il y a de nombreuses études des autopsies des choses comme ça… in vitro également…

Et des maladies neurodégénératives ainsi que des réveils de maladies auto-immunes.

Ma question

Mr Delfraissy : pourquoi malgré une toxicité » qui est quand même importante pour un médicament, pourquoi ces vaccins continuent-ils de bénéficier de leur autorisation de mise sur le marché conditionnelle (AMM conditionnelle) et étant donné finalement leur moindre efficacité… parce que finalement après quelques mois l’efficacité même sur les formes graves, baisse.

Je voulais savoir si selon vous la balance bénéfices/risques est toujours suffisante pour permettre à ces vaccins de rester sur le marché ??? »

Pr Delfraissy :

« (…) là où vous pouvez m’argumenter, c’est en population plus générale, c’est une vraie question que je n’ai pas totalement résolue dans ma tête qu’on vaccine, pourquoi vacciner une population jeune qui a nettement moins de chances enfin moins de risques plutôt de développer une forme sévère et une forme grave »

Vidéo 2/2 :

Pr Delfraissy :

« On l’a fait parce qu’il y a un risque qui existe quand même qui n’est pas nul.

Deuxièmement parce qu’il y avait une vision de protection également contre l’infection.

Mais en effet — et je suis le premier à vous l’avoir dit que ces vaccins protègent modérément contre l’infection —, on ne peut pas dire qu’ils ne protègent pas. Ils protègent modérément, donc du coup plus on va vers la tranche d’âge des plus jeunes, plus en effet le bénéfice individuel est difficile à mettre en évidence.

D’où d’ailleurs les citoyens ont tranché et en France c’est très clair.

On est chez les enfants de 5 à 11 ans avec actuellement en gros 5 à 6 % d’enfants vaccinés. Et je ne pense pas qu’on fera beaucoup bouger les lignes. »

(…)

Vous n’avez plus d’obligations. Là maintenant vous avez plus de pass vaccinal. Vous n’avez plus… Bon, mais vous ne convaincrez pas de l’inverse. Voilà je suis très ferme sur mes positions. Et vous faites ce que vous voulez et à vrai dire je m’en fous ! »

EN RÉSUMÉ :
DEUX PIZZAS TUENT, ON LES RETIRE DU MARCHÉ ;
LES PSEUDOVAX TUENT, ON CONTINUE !

Il est capital que chacun se sente responsable y compris juridiquement des enfants qu’il pourrait influencer.

Les directeurs d’école, les journalistes, les chroniqueurs, etc. ne peuvent pas impunément répandre de fausses informations comme une soi-disant efficacité sur les formes graves et la rareté et bénignité des effets secondaires.

Les parents doivent imposer la neutralité aux enseignants et dénoncer les brochures de propagande destinées à conditionner les élèves à la vaccination.

L’injection n’est pas un vaccin (ils ne contiennent pas d’antigène), ce sont des médicaments expérimentaux. Il faut via les associations, les avocats, etc. faire supprimer cette propagande mensongère prévue y compris dans les petites classes. Les enseignants ne sont pas là pour désinformer et conditionner les élèves.

COURAGE À TOUS !
SAUVONS LES ENFANTS !




Vaccins anticovid : nouvelle alerte rouge par le Conseil Mondial de la Santé

Par Nicole Delépine

Rapport de pharmacovigilance du Conseil Mondial de la Santé sur la sécurité des injections anticovid : ce signal d’alerte fort doit faire stopper les injections

Covid-19 Vaccine Pharmacovigilance Report (worldcouncilforhealth.org)(([1] Ce rapport a été rédigé par Adele Paul et finalisé et approuvé par le Comité de la santé et de l’humanité du WCH.))

Nous rapportons ici le travail du Conseil Mondial de la Santé qui s’est constitué en 2021 pour combattre la censure et le manque d’informations des citoyens concernant les injections géniques.

QUE REPRÉSENTE LE CONSEIL MONDIAL DE LA SANTÉ ?

C’est une organisation à but non lucratif pour le peuple, informée et financée par le peuple, coalition mondiale d’organisations axées sur la santé et de groupes de la société civile, plus de 130 organisations dans 40 pays, qui cherche à élargir les connaissances en santé publique et la création de sens grâce à la science et à la sagesse partagée.

Ils s’engagent à protéger les droits de l’homme et le libre arbitre tout en donnant aux gens les moyens de prendre le contrôle de leur santé et de leur bien-être. Fondé en 2021, le Conseil mondial de la santé est une initiative à but non lucratif soutenue par EbMCsquared CiC, organisation d’intérêt communautaire.(([2] « Nous croyons en un monde sain, où chacun bénéficie de la transparence de l’information, de l’accès à des médicaments éprouvés et d’une action réelle face à la maladie — tout en respectant les décisions personnelles de chaque individu en matière de santé, sans crainte de discrimination ou de persécution. Nous croyons en un monde où nous gardons notre eau et notre air propres, la nourriture non contaminée et les familles ensemble ».))

« La liberté est le droit de dire, de penser et de faire ce que vous voulez faire sans être limité. Tout le monde a ce droit humain inné. Il est de notre responsabilité de l’utiliser à bon escient ».(([3] La force du Conseil mondial de la santé réside dans son approche de la collaboration. Nous sommes presque entièrement alimentés par des bénévoles dans notre nombre croissant de comités composés de scientifiques, de médecins, d’avocats, d’activistes et de patients. Nous travaillons au-delà des frontières à éliminer les obstacles grâce à des partenariats de coalition internationale unis pour la protection de l’humanité.))

RECHERCHE DE PREUVES SUR LA SÉCURITÉ OU NON DES VAX ANTICOVID

Ce rapport a été conçu pour voir s’il existe ou non suffisamment de preuves sur les bases de données de l’OMS VigiAccess, CDC VAERS, EudraVigilance et UK Yellowcard pour établir un signal de sécurité sur les vaccins Covid-19.

« Dans des circonstances ordinaires, les essais de phase 3 et 4 établiraient l’innocuité et l’efficacité d’un produit pharmaceutique. Cependant, ces essais ne sont pas terminés pour les produits Covid-19. Les produits ont été administrés à une large population qui n’est pas surveillée par les essais cliniques. Il est donc nécessaire d’examiner toutes les preuves disponibles pour établir l’innocuité de ces produits et leur impact sur ceux qui ont pris le produit, mais qui ne sont pas surveillés par les essais cliniques. »

Le développement d’un vaccin contre le Covid-19 dans le cadre de l’opération Warp Speed a été précipité. Traditionnellement, la mise au point d’un vaccin prend 10 ans ou plus avant la production et la distribution à grande échelle à une large population. Avec les vaccins contre le Covid-19, le produit est passé d’essais précliniques exploratoires à une fabrication à grande échelle en seulement 10 mois. Les données sur leur sécurité sont incomplètes. Ce rapport tend à combler le vide sur les informations post injection.

Il s’agit d’un rapport d’information créé par le Conseil mondial de la santé pour aider les professionnels de la santé, les scientifiques et les citoyens à prendre des décisions éclairées sur les vaccins contre le Covid-19. La sécurité des produits Covid-19 n’a pas été établie à l’issue des essais cliniques de phase 3 et de phase 4. Les produits Covid-19 n’ont pas l’efficacité des vaccins utilisés jusqu’ici. (ils n’empêchent pas une personne de contracter le virus, ni de tomber malade, ni de propager la maladie)

Les produits Covid-19 sont utilisés sur des milliards de personnes, y compris des enfants, alors que la phase d’essai clinique n’est pas terminée. La grande majorité de ces personnes injectées ne sont pas surveillées.

« Les données d’essai de 6 mois de Pfizer (qui faisaient suite aux données préliminaires d’essai originales sur lesquelles les produits ont été autorisés) n’ont pas montré de réduction de la mortalité toutes causes confondues dans le groupe vacciné. Cela pourrait indiquer que tout bénéfice obtenu grâce à la vaccination peut être annulé par des événements indésirables, y compris le décès ».

Les vaccins contre le Covid-19 font l’objet d’essais de phase 3 et leur innocuité et leur efficacité n’ont pas encore été établies.

ABSENCE DE SUIVI DES INJECTÉS, AU MOINS OFFICIELLEMENT

La majorité de ceux qui ont reçu l’injection (plusieurs milliards de personnes) ne sont pas surveillés par les vaccinateurs, (du moins à leur connaissance). Quid du suivi via les codes-barres injectés ? Mystère.

Dans ce rapport, le WCH vise à utiliser les bases de données de pharmacovigilance établies pour détecter s’il existe un signal de sécurité préoccupant chez les « vaccinés ». Ce rapport rassemble les données sur les événements indésirables sur les vaccins contre la COVID-19 à partir des bases de données de pharmacovigilance internationales.

Les données sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 recueillies dans chaque base de données de pharmacovigilance sont comparées aux données sur les événements indésirables de produits pharmacologiques similaires (autres vaccins courants) dans les mêmes bases de données, dans la mesure du possible. Ce rapport examine les paramètres par lesquels d’autres vaccins et médicaments ont été rappelés dans le passé.

Méthode

Les auteurs ont examiné chaque base de données — OMS VigiAccess, CDC VAERS, EudraVigilance et UK Yellow Card Scheme — et documenté combien d’événements indésirables étaient liés aux vaccins Covid-19.

Rapports d’événements indésirables

Les données de pharmacovigilance sont généralement recueillies par le biais de la déclaration des événements indésirables. En règle générale, les rapports d’événements indésirables sont établis par :

  • Une personne qui a subi un événement indésirable
  • Un professionnel de la santé qui soupçonne un événement indésirable chez un patient
  • Organisations qui créent des rapports à partir de programmes de soutien aux patients
  • Sociétés pharmaceutiques sous forme d’études cliniques ou post-commercialisation
  • Revues de littérature
  • Reportages dans les médias
  • Études
  • Les données de pharmacovigilance peuvent également être recueillies dans le cadre d’autres études, notamment :
    • Études rétrospectives
    • Études de cohorte
    • Études cliniques
    • Études post-commercialisation
    • Revues de littérature

Les données de pharmacovigilance établissent des signaux

Les rapports établis sur les bases de données de pharmacovigilance n’établissent pas le lien de causalité. Une relation causale possible établie par ce processus est connue sous le nom de « signal ». Si un signal est détecté, une enquête plus approfondie est nécessaire.

Bases de données sur la déclaration des effets indésirables ou des réactions vaccinales

Les vaccins contre le Covid-19 sont un nouveau type de thérapie. Il est particulièrement important de signaler les effets secondaires graves. Selon l’endroit où vous vous trouvez dans le monde, il existe différentes bases de données mises en place pour enregistrer les réactions indésirables aux médicaments.(([4] Royaume-Uni le Medicines and Healthcare products Regulatory Advisory (MHRA) utilise le système de carton jaune pour surveiller les rapports, et toute personne qui soupçonne un effet indésirable peut le signaler directement sur son site Web : https://coronavirus-yellowcard.mhra.gov.uk

ÉTATS-UNIS Système de déclaration des effets indésirables des vaccins (VAERS) Aux États-Unis, les Centres for Disease Control (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) gèrent la base de données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), qui permet aux individus d’envoyer des rapports via le site Web :
https://vaers.hhs.gov/reportevent.html

Canada vous pouvez signaler un événement indésirable sur le site Web du gouvernement du Canada :
https://www.canada.ca/en/health-canada/services/drugs-health-products/medeffect-canada/adverse-reaction-reporting.html. Il existe également la Base de données en ligne sur les effets indésirables de Vigilance Canada :
https://cvp-pcv.hc-sc.gc.ca/arq-rei/index-eng.jsp

Australie la Therapeutic Goods Administration (TGA) surveille les événements indésirables et un rapport peut être déposé ici :
https://aems.tga.gov.au

France Signalement-sante.gouv.fr
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/signalement-sante-gouv-fr/

Afrique du Sud https://thj-africa.org.za/ a un lien avec le VAERS sud-africain.
Nouvelle-Zélande les professionnels de la santé, le public et les « autres » peuvent signaler les effets indésirables ici —
https://report.vaccine.covid19.govt.nz/s/

Amérique centrale Système de reporting Noti-FACEDRA
http://www.notificacentroamerica.net/n/Pages/mapa.aspx#no-back-button

Les Philippines VARR-PH
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSezImFX8-euM35Oc_UsSuhv6nql0J0iWRT0NM9Syyf4FAZrlA/viewform?fbclid=IwAR2zQ-CPYb4bnnvd713w1ICwECHm_UA8cRB8z8rmFApkpHmtqIPSzcWGKEQ))

OMS VigiAccess

Lancé en 2015 par l’OMS, VigiAccess base de données internationales des événements indésirables potentiels signalés liés aux médicaments, pour « analyser les rapports de dommages présumés causés par les médicaments, trouver des “signaux” de réactions indésirables potentielles aux médicaments ». Créés en 1968, 170 pays collaborent pour surveiller et identifier les dommages causés par les médicaments. Cette collaboration couvre environ 99 % de la population mondiale.

Les rapports sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 sur VigiAccess englobent tous les vaccins Covid-19

Vaccin Nombre d’effets indésirables Pourcentage d’enfants de 1 an qui ont été vaccinés dans le monde depuis
Vaccin contre la tuberculose 37 335 88 % 1968
Vaccin contre la poliomyélite 123 732 86 % 1968
Vaccin contre la diphtérie 1914 85 % 1979
Vaccin contre le tétanos 15 381 85 % 1968
Vaccin contre la coqueluche 2259 85 % 1972
Vaccin contre l’hépatite B 106 761 85 % 1984
H. Vaccin contre la grippe B 90 044 72 % 1986
Vaccin contre la rougeole 6231 71 % 1968
Vaccin contre la rubéole 2640 71 % 1971
Vaccin Contre le Covid-19 3 777 652 65,7 %*** 2020

Pour les vaccins courants qui ont été distribués à la grande majorité de la population mondiale, gamme de rapports d’événements indésirables au nombre de 2000 à 100 000 sur VigiAccess.

Pour les vaccins Covid-19, qui ont actuellement été administrés à environ 65 % de la population mondiale, il y a plus de 3,7 millions de rapports d’événements indésirables sur VigiAccess.

VigiAccess montre un nombre d’événements indésirables sans précédent dans la base de données de tout autre produit pharmaceutique ou vaccin.

Dans le tableau suivant, 37 335 événements indésirables sont rapportés après environ 4 milliards de vaccins contre la tuberculose (moins de 1/100000) et plus de 3,7 millions de rapports provenant d’environ 5,1 milliards de personnes ayant reçu le vaccin contre le Covid-19 (environ 72/100000).

En corrigeant la différence dans le nombre de personnes qui ont reçu les deux vaccins, on constate une augmentation de 77 fois du nombre d’événements indésirables signalés à VigiAccess pour le vaccin Covid-19 par rapport à celui contre la tuberculose

Compte tenu de l’objectif déclaré de VigiAccess — analyser les rapports de dommages présumés causés par des médicaments, trouver des « signaux » d’effets indésirables potentiels des médicaments — une enquête immédiate et une action urgente sont nécessaires de la part de l’Organisation mondiale de la santé.

CDC VAERS

Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) a été créé en 1990 et cogéré par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des USA et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis : système conçu pour être un système d’alerte précoce pour les problèmes de sécurité liés aux vaccins homologués aux États-Unis. VAERS saisit et analyse les rapports d’événements indésirables qui se produisent après une vaccination.

Toute personne qui a subi un événement indésirable à la suite d’un vaccin peut le signaler au VAERS. En outre, les professionnels de la santé sont tenus de signaler les événements prescrits qui se produisent chez leurs patients après la vaccination, et les fabricants de vaccins sont tenus de signaler tous les événements indésirables qui sont portés à leur attention. Il s’agit d’un système de déclaration qui repose sur les individus pour s’auto-déclarer ou sur les fournisseurs de soins de santé pour faire rapport en leur nom. C’est une infraction fédérale aux États-Unis de soumettre un faux rapport VAERS

Les rapports VAERS recensent les événements indésirables de 1990 à nos jours. Les données sur les vaccins Covid-19 sur VAERS englobent les vaccins Moderna, Pfizer et Jansen depuis leur autorisation de mise sur le marché.

Données VAERS : Pourcentage du nombre total de déclarations d’événements indésirables par type de vaccin(([5] https://wonder.cdc.gov/controller/datarequest/D8;jsessionid=CB19840534D33730BADDAAEB1AE0)).Plus de 50 % du total des rapports d’événements indésirables faits sur VAERS, c’est-à-dire les rapports faits pour TOUS les vaccins depuis 1990, sont attribués aux vaccins COVID-19.

À partir de 2020 et jusqu’en 2022, nous assistons à une augmentation spectaculaire et sans précédent des décès signalés au VAERS. Actuellement, sur les plus de 37 000 décès signalés au VAERS depuis 1990, 27 968 sont liés aux produits Covid-19. Un décès à proximité d’un vaccin indique une relation causale plus probable. Or la grande majorité des rapports sont faits dans les 3 jours suivant l’administration du vaccin.

Rapports VAERS Covid-19 par âge

https://worldcouncilforhealth.org/wp-content/uploads/2022/06/2022-05-25-3.png

https://wonder.cdc.gov/controller/datarequest/D8;jsessionid=F9E61FE2A2B457AD46D5FC21F667

ALERTE CONCERNANT LES ENFANTS

Il y a 209 rapports d’événements indésirables sur VAERS pour les enfants de moins de 2 ans.

Ces vaccins n’ont pas été autorisés pour ces groupes d’âge. Il y a 1499 rapports supplémentaires dans le groupe des 2 à 5 ans, dont beaucoup concernent probablement des enfants pour lesquels le vaccin n’a pas été autorisé. Celles-ci peuvent être liées à une exposition au produit in utero, par l’allaitement ou à l’administration à des enfants pour lesquels le produit n’est pas autorisé.

Les données du VAERS montrent une proportion écrasante d’événements indésirables liés au vaccin Covid-19, plus de 50 % du total des rapports depuis 1990 étant attribués au vaccin.

Nous constatons une différence de 10 fois dans le nombre de rapports d’événements indésirables pour le vaccin ROR et le vaccin Covid-19. En outre, il y a une augmentation de 169 fois des décès signalés au VAERS après la vaccination contre le Covid-19 par rapport au vaccin contre la grippe et une augmentation de 56 fois des rapports d’événements indésirables sur le VAERS après la vaccination covid-19 par rapport au vaccin contre la grippe.

La plupart des décès et des événements indésirables sont survenus quelques jours après la vaccination, ce qui rend une relation de cause à effet plus probable. Étant donné que les vaccins contre le Covid-19 sont nouveaux et sont encore en cours d’essais cliniques, les données VAERS sont suffisantes pour établir un signal de sécurité préoccupant.

Les rapports sur les VAERS qui se sont produits chez les enfants de groupes d’âge qui n’ont pas été autorisés à recevoir le vaccin sont extrêmement préoccupants. Cela indique la possibilité d’événements indésirables obtenus in utero, de l’allaitement ou de l’administration du vaccin à des groupes d’âge pour lesquels il n’a pas été autorisé.

Compte tenu des objectifs énoncés par le VAERS — détecter les événements indésirables nouveaux, inhabituels ou rares, évaluer l’innocuité des vaccins nouvellement homologués et fournir un système national de surveillance de l’innocuité qui s’étend à l’ensemble de la population pour répondre aux urgences de santé publique, telles que les programmes de vaccination contre la grippe pandémique à grande échelle une enquête immédiate et une action urgente sont nécessaires de la part du CDC et de la FDA.

EudraVigilance

Le nombre total de cas d’événements indésirables individuels identifiés dans EudraVigilance est le suivant :

  • Vaccin Moderna – 294 772 ;
  • Vaccin Pfizer-BioNTech (Tozinameran) – 956 913 ;
  • Vaccin Astrazeneca – 488 769 ;
  • Vaccin Janssen – 59 751 ;
  • Vaccin Novavax — 756.

Le nombre total de cas d’événements indésirables individuels identifiés pour tous les vaccins Covid-19 sur EudraVigilance est supérieur à 1,8 million.

Comme dans le VAERS, plus d’un millier de cas ont été signalés dans la catégorie des 0 à 2 ans, un groupe d’âge pour lequel les vaccins ne sont pas autorisés. Cela indique potentiellement que les nourrissons et les enfants subissent des événements indésirables liés à l’exposition in utero, à l’allaitement maternel et/ou administrés à des personnes pour lesquelles les produits ne sont pas autorisés.

Le nombre total de personnes vaccinées dans les pays de l’UE/EEE est de 341 628 772, soit environ 75,4 % de la population.

En 2018, environ 90 % des enfants européens ont été vaccinés contre la rougeole dans le cadre du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Environ 90 % des Européens ont été vaccinés contre la rougeole. Sur les quelque 673,2 millions de personnes qui ont reçu le vaccin contre la rougeole en Europe, EudraVigilance a reçu un total de 48 913 rapports d’événements indésirables sur EudraVigilance.

Environ 341 millions d’Européens ont été vaccinés contre le Covid-19. Parmi ceux-ci, 1,8 million de rapports d’événements indésirables ont été effectués sur EudraVigilance.

Il y a une augmentation de plus de 70 fois du nombre d’événements indésirables individuels signalés à EudraVigilance pour le vaccin Covid-19.

Étant donné que les vaccins Covid-19 sont en cours d’essais cliniques, les données d’EudraVigilance sont suffisantes pour établir un signal de sécurité alarmant pour ces produits.

Les plus de 1000 rapports d’événements indésirables survenus chez des enfants pour lesquels le vaccin n’a pas été autorisé indiquent la nécessité d’une action immédiate et urgente.

SYSTÈME DE CARTON JAUNE DU ROYAUME-UNI

Les rapports sont faits au programme de carton jaune volontairement par les patients, les parents ou les soignants et par les professionnels de la santé. Les fabricants sont légalement tenus de signaler les problèmes liés aux produits de santé à la MHRA.

Au Royaume-Uni, plus de 53 millions de personnes ont reçu au moins une dose du vaccin contre le Covid-19. Le système britannique de carton jaune documente actuellement plus de 450 000 rapports d’effets indésirables.

Les données sur les cartes jaunes pour d’autres vaccins ne sont actuellement pas disponibles sur le site Web de la carte jaune. Cependant, le paracétamol est l’un des médicaments les plus couramment utilisés au Royaume-Uni. Des millions de personnes au Royaume-Uni ont pris ce médicament pendant plusieurs décennies. Le rapport ci-dessus montre 25 158 réactions et 585 décès associés à son utilisation depuis 1964. Le programme de carton jaune affiche plus de 450 000 rapports de carton jaune liés aux vaccins Covid-19 — une action immédiate et urgente est nécessaire.

SYNTHÈSE

Nombre et types d’événements indésirables signalés sur l’ensemble des bases de données(([6] Source : wonder.cdc.gov/))

Leur gravité varie de mineure telle que la douleur au site d’injection à des événements majeurs comme l’arrêt cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux, la myocardite et la mort.

Dans VigiAccess, les cinq rapports les plus courants par groupe de réaction du plus au moins sont les suivants :

  • Troubles du système nerveux — ~ 1 500 000
  • Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif — ~ 1 000 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 691 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 477 000
  • Troubles vasculaires — ~193 000

Dans EudraVigilance

  • Troubles du système nerveux — ~ 746 000
  • Trouble musculo-squelettique et du tissu conjonctif — ~ 543 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 344 000
  • Infections et infestations — ~ 220 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 213 000

Dans le système de carton jaune du Royaume-Uni, les cinq rapports les plus courants par groupe de réaction du plus au moins sont les suivants :

  • Troubles du système nerveux — ~ 285 000
  • Trouble musculo-squelettique et du tissu conjonctif — ~ 175 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 135 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 101 000
  • Troubles du système reproducteur et du sein — ~ 57 000

Résultats courants des effets indésirables du vaccin contre le Covid-19 : VAERS

Source : wonder.cdc.gov/

Nombre de rapports sur les VAERS(([7] Source : vaersanalysis.info/2022/05/14/vaers-summary-for-covid-19-vaccines-through-5-6-2022/))

  • Myocardite/péricardite 22 000
  • Crises cardiaques 6 400
  • Guillain-Barre 2 600
  • Thrombocytopénie 6 000
  • Convulsions/Convulsions 16 000
  • Anaphylaxie 49 000
  • Paralysie de Bell 15 000
  • Thromboembolie veineuse 25 000
  • Arthrite et arthralgie/lésion articulaire 78 000
  • Mort 28 000

Plus de 54 % des événements indésirables signalés au VAERS sont attribués au vaccin Covid-19, y compris le décès, les blessures potentiellement mortelles, l’invalidité permanente, les anomalies congénitales/malformations congénitales, les hospitalisations, les visites aux urgences, les visites chez le médecin et autres.

Il y a plus de 28 000 décès, soit plus de 75 % de tous les décès signalés au VAERS depuis 1990, associés au vaccin Covid-19.

Les événements indésirables dans les bases de données de pharmacovigilance sont sous-déclarés.

Dans une étude comparant la surveillance active et passive des événements indésirables, 8,8 % des personnes sous surveillance active ont signalé un événement indésirable, tandis que seulement 0,1 % de ceux sous surveillance passive.

C’est une différence de 88 fois dans le nombre de rapports pour cette étude particulière. L’OMS note également que la surveillance passive « rend difficile l’exhaustivité et l’actualité de la collecte des données ». Le nombre réel d’événements indésirables survenus dans le temps en relation avec les vaccins Covid-19 serait beaucoup plus élevé que ce qui est révélé par les données de ces bases de données de pharmacovigilance.

Un rapport d’événement indésirable n’indique pas que le vaccin a causé un événement, mais simplement qu’il était lié. Les données VAERS révèlent une relation temporelle étroite entre l’administration du vaccin Covid-19 et l’événement indésirable ultérieur, la majorité des événements indésirables se produisant dans les 2 jours suivant la réception du vaccin. Cela indique une relation causale plus probable.

Le cas unique des vaccins contre le Covid-19 Opération Warp Speed

Lorsque le Covid-19 est apparu comme un nouveau virus en 2019, on savait peu de choses sur sa virulence et sur ses impacts sur la population en général. Les premiers modèles ont surestimé la morbidité et la mortalité de la maladie et, par conséquent, l’opération Warp Speed a été introduite pour accélérer le développement d’un vaccin et d’autres traitements contre le nouveau virus.

TOUS les vaccins contre le Covid-19 sont en phase 3 d’essai. Aucun n’a terminé ses essais phase 3.

L’efficacité et l’innocuité des vaccins contre le Covid-19 n’ont donc pas été établies. Les taux d’efficacité (95-97 % !) et de tolérance allégués par les gouvernements et les agences sanitaires diffusent sans aucune vérification les chiffres fournis par les services de communication des laboratoires pharmaceutiques.

La grippe porcine de 1967 : un cas de campagne de vaccination de masse précipitée

En février 1967, une enquête a été lancée sur la mort mystérieuse d’un soldat américain décédé lors d’un exercice d’entraînement de base. Les tests du CDC ont révélé que le soldat David Lewis avait contracté une souche de grippe porcine. Par la suite, 11 autres soldats ont été testés positifs pour le virus tandis que des centaines d’autres ont été testés positifs pour les anticorps.

Le CDC et le président de l’époque, Gerald Ford, ont adopté une approche « mieux vaut prévenir que guérir » et ont lancé une campagne de vaccination de masse contre la grippe porcine. Des rapports ont fait état d’effets indésirables présumés, notamment de crises cardiaques, du syndrome de Guillain-Barré et de 53 décès signalés. La pandémie ne s’est pas matérialisée, le gouvernement a interrompu le programme de vaccination de masse le 16 décembre.

Une approche « mieux vaut prévenir que guérir » est injustifiée et dangereuse car les preuves n’existent pas pour affirmer qu’une vaccination précipitée est plus sûre que l’exposition à un virus dont on sait peu de choses.

Les rapports faisant état de seulement 50 décès liés à la vaccination contre la grippe porcine ont suffi à mettre définitivement fin au programme.

Les réponses à toute pandémie présumée doivent s’aligner sur les meilleures preuves disponibles sur la nature de la menace et ne pas être guidées par la politique, les médias, leurs liens d’intérêts avec l’industrie ou les émotions du grand public soumis à une intense propagande de terreur.

Principaux rappels de médicaments et de vaccins dans l’histoire

Lorsqu’un nombre préoccupant d’événements indésirables ou de décès est constaté dans les rapports de pharmacovigilance, les organes directeurs peuvent rappeler un produit précédemment autorisé ou approuvé. Le graphique suivant montre le nombre de décès signalés au VAERS ou au FAERS avant le rappel d’un produit.

Source : vaersanalysis.info/2022/05/14/vaers-summary-for-covid-19-vaccines-through-5-6-2022/

Le vaccin contre la poliomyélite a été rappelé en moins d’un an après 10 décès signalés, le vaccin contre la grippe porcine a été rappelé en moins de 1 an après 53 décès signalés. Le vaccin contre le Covid-19, avec plus de 28 000 rapports de décès associés, n’a pas été rappelé.

Il existe un signal de sécurité préoccupant concernant les vaccins Covid-19 détectés dans toutes les bases de données examinées dans ce rapport.

Conclusion

Ce rapport visait à examiner les données de pharmacovigilance de VigiAcess, VAERS, EudraVigilance et UK Yellow Card pour les vaccins Covid-19. L’objectif était de déterminer si les données de ces bases de données étaient suffisantes pour établir un signal de sécurité sur ces produits.

Toutes les bases de données de pharmacovigilance examinées dans ce rapport révèlent un nombre de rapports d’événements indésirables liés aux vaccins Covid-19 qui sont entre 10 et 169 fois plus que ce qui est observé dans d’autres produits couramment administrés

Il y a plusieurs milliers de rapports d’événements indésirables chez les enfants pour lesquels le produit Covid-19 n’a pas été approuvé

Il existe suffisamment de preuves sur toutes les bases de données de pharmacovigilance examinées dans ce rapport pour établir un signal de sécurité préoccupant concernant les vaccins Covid-19.

Les bases de données sur la pharmacovigilance, telles que celles examinées dans le présent rapport, reposent sur la surveillance passive. Les événements indésirables sont sous-déclarés.

Les produits Covid-19 sont uniques en ce sens qu’ils ont été développés rapidement et administrés à de grandes populations alors qu’ils étaient encore en phase 3 d’essais cliniques.

Il existe suffisamment de preuves d’événements indésirables liés aux vaccins Covid-19 pour indiquer qu’un rappel de produit est immédiatement nécessaire.

Références

AstraZeneca. (May 2022). Case Series Drug Analysis Print: Covid-19 AstraZeneca Vaccine
Analysis Print. Gov.uk.
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1080309/COVID-19_AstraZeneca_Vaccine_Analysis_Print_DLP_25.05.2022.pdf

Connor Stewart. (May 2022). COVID-19 vaccination rate in European countries. Statista.
https://www.statista.com/statistics/1196071/covid-19-vaccination-rate-in-europe-by-country/

Elflein, John. (May 2022). Vaccinations in the U.S.—Statistics & Facts. Statista.
https://www.statista.com/topics/3283/vaccinations-in-the-us/#topicHeader__wrapper

EudraVigilance. (May 2022). European database of suspected adverse drug reaction reports.

European Medicines Agency.
https://www.adrreports.eu/en/eudravigilance.html#

European Centre for Disease Prevention and Control. (May 2022). COVID-19 Vaccine Tracker.

European Centre for Disease Prevention and Control.
https://vaccinetracker.ecdc.europa.eu/public/extensions/covid-19/vaccine-tracker.html#uptake-tab

European Medicines Agency. (May 2022). Human regulatory: EudraVigilance. European Medicines Agency.




Le Grand Appel de la Résistance

[Source : mediazone.zonefr.com]

Par Eric Montana

Vingt-deux personnalités du monde médical, scientifique, juridique, intellectuel et journalistique(([1]
– Christine Deviers Joncour
– Dr Benoit Ochs
– Pierre Barnerias
– Jacob Cohen
– Dr Laurent Montesino
– Emmanuelle Darles
– Cécile du Docthothon
– Christian Cotten
– Mélodie de « Ou est mon cycle »
– TNT TV Journalistes sans frontières
– Thierry Beccourt
– Merlin Longuet
– Dr Anne-Marie Yim
– Chloé Frammery
– Dr Eric Loridan
– Maitre Ellen Bessis
– Lise Philippe – Mamans Louves
– Marion Sigaut
– Etienne Chouard
– Frederic Vidal
– Amélie Paul
– Dr Louis Fouché)) se sont réunies pour lancer un « Grand Appel » aux peuples de France, d’Europe et du Canada pour éveiller les consciences, et mettre un terme à la tyrannie sanitaire utilisée pour nous entraîner vers le Grand Reset et le Nouvel Ordre Mondial totalitaire. L’heure est venue de s’unir pour dire NON.

Nous sommes très nombreux, bien plus nombreux qu’on ne l’imagine à avoir fait le constat que nous ne vivons plus dans un État de droit depuis l’élection du gangster Sarkozy en 2007… Et depuis, les choses n’ont fait que s’aggraver. Aujourd’hui, chacun d’entre nous mesure la gravité de la situation. La Constitution, cette imposture rédigée pour faire de nous de simples « électeurs » conditionnables et manipulables à souhait, alors que nous croyions être des « citoyens », est bafouée et piétinée, les lois sont méprisées par ceux qui les ont rédigées, les droits des « citoyens » ne sont plus qu’une illusion et nos gouvernements ne sont plus que de vulgaires domestiques des cartels bancaires, des réseaux occultes et autres FEM, Bilderberg, Trilatérale sans oublier BlackRock et Vangard…

Et ces braves gens qui s’autoproclament « élites » ont décidé d’accélérer la mise en place du Nouvel Ordre Mondial en utilisant une arme biologique et la vaccination qui va avec… Oubliés les dizaines de milliers de médecins, de scientifiques, d’avocats, de journalistes, d’alerteurs qui s’opposent et dénoncent cette folie vaccinale. La censure massive s’est abattue sur leurs têtes avec une violence jamais vue. Exit la liberté d’expression, aujourd’hui remettre en cause le narratif officiel c’est s’exposer à recevoir la visite de la police à 6 h du matin comme Maître Virginie Araujo-Recchia…

Je ne vais pas détailler tout ce qui déraille dans notre pays, car il faudrait des pages et des pages pour en parler. 

Il vaut mieux se concentrer sur le monde nouveau que nous voulons bâtir ensemble. Si la politique servait à rendre les gens heureux, cela se saurait. Donc exit les parasites, les carriéristes, les corrompus, les traîtres et les démagogues. Les politiciens ont démontré qu’ils ne sont pas au service des peuples, mais au service de leurs propres intérêts et de ceux qui financent leurs campagnes électorales. En France, le vrai président n’est pas celui qu’on voit…

La société civile a donc décidé de reprendre en main sa destinée, car aucun d’entre nous ne veut vivre dans la société transhumaniste de Klaus Schwab et de Yael Noah Harari. Et ce Grand Appel n’est qu’un début…

Dimanche 19 juin, sera retransmise en direct sur TV-ADP, AgoraTV, Kairos, GushTV, TNT-TV, Nexus, et beaucoup d’autres médias indépendants européens, le MEGATON, une émission où près d’une centaine de personnalités viendront expliquer pourquoi il est légitime de défendre notre intégrité physique et celle des plus vulnérables, de nos enfants, de nos anciens et des orphelins qu’on utilise comme des cobayes de l’industrie pharmaceutique.

La « vaccination » provoque bien plus de victimes que le virus qu’elle est censée combattre. Et la meilleure preuve c’est que les vaccinés ne sont pas protégés du Covid, bien au contraire. La destruction de leurs défenses immunitaires naturelles les expose à tous les dangers au point que les centres de transfusion sanguine refusent leur sang…

Nous disposons aujourd’hui de tous les éléments pour refuser ces injections mortelles. Et à part ceux qui se nourrissent de la parole des gouvernements, des médias corrompus, des docteurs Mengelé, aucun être doué de raison ne croit plus à cette mascarade criminelle.

Dans ces conditions, n’est-il pas légitime de nous unir et dire NON à ces gens qui nous mentent et nous manipulent pour réduire la population mondiale et soumettre les survivants ?

Voici le texte du Grand Appel. Si vous vous sentez concerné, faites-le circuler, car si un homme averti en vaut deux, un homme informé en vaut 1000 !

Le Grand Appel

Se soumettre en accord avec les politiques mises en œuvre. Se soumettre à regret sous la pression. Ne pas se soumettre et se relever. Ainsi se résume désormais notre choix de vie. 

Les événements mondiaux vécus depuis 2020 amènent chacun à sa propre croisée des chemins. Ces deux dernières années ont eu le mérite d’éclairer notre vision de la France et de ses institutions. Ce chemin de conscience nous mène à présent aux choix les plus importants de toute une vie. 

L’exécution de cette politique mondiale, voulue par une poignée, la rend de plus en plus visible pour ce qu’elle est vraiment. Sa base : d’énormes mensonges qui orchestrent la peur. Alimentée par un véritable terrorisme médiatique, elle veut imposer un mode de vie totalitaire, par le biais d’organismes corrompus financés par les plus riches de la planète.

Le faux prétexte sanitaire est utilisé à répétition, tout comme peut l’être le prétexte écologique, dans un contexte de pénuries organisées qui vont très vite aggraver la situation, pour mieux soumettre les populations. 

Les niveaux de corruption, mais aussi d’incompétence des institutions, des milieux politiques, des milieux médicaux et de la presse subventionnée ont permis jusque-là cette mascarade, face à un peuple médusé, hypnotisé par la propagande et diverses techniques d’ingénierie sociale conduites sur des décennies. 

La révélation est brutale pour beaucoup d’entre nous. Oui, nous sommes tous à la croisée des chemins. 

Faire le grand écart entre la peur de dire non et la liberté de ses choix n’est plus possible. Trop d’enjeux en sont tributaires et il en va de l’avenir des générations qui nous suivent. Ce sont désormais deux modèles de société très différents qui se présentent sans compromis à chacun de nous. 

D’un côté, nous est annoncée à travers un Nouvel Ordre Mondial une société uniformisée de contrôle total des individus avec des visées transhumanistes. Celle que tentent d’imposer avec autorité les gouvernements des nations occidentales et leurs mentors, celle où les gardiens de la paix sont devenus les forces de l’ordre. Un modèle où toutes les libertés fondamentales, jusqu’à la dépossession de l’éducation des enfants, seront perdues, en échange d’une prise en charge du citoyen, réduit à une dépendance croissante aux autorités, par le biais de règles liberticides et de technologies intrusives. Cela peut séduire ceux qui céderont à la peur. 

D’un autre côté, est possible une société humaine bienveillante, où les peuples se rapprochent et ne sont plus les jouets souffrants de pratiques et de guerres fomentées par de médiocres intérêts privés, où leurs différences s’associent dans le bien commun qu’est la Terre dont ils assurent la pérennité, où la fraternité, l’éthique, l’intégrité, la dignité et le respect sont les fondements d’une société consciente. 

Les Temps sont venus et nombre d’entre nous l’ont compris. Si le choix n’est pas fait maintenant, avec détermination, les peuples d’Occident pour commencer, puis tous les autres connaîtront une dépopulation massive et une dictature planétaire comme on n’en a jamais vues. Ce n’est pas une théorie dite complotiste, c’est ce qu’ils nous annoncent très clairement, tout cela est vérifiable par chacun qui en fera l’effort. 

La France en tant que nation — et par nation il faut entendre un esprit, une langue, une culture, un patrimoine né de cet esprit et non une couleur politicienne — la France donc, a été littéralement démantelée par les pouvoirs successifs au fil des ans. L’excès du pouvoir présidentiel y est unique en Europe et sa constitution est gravement violée depuis 2008. 

Une confusion croissante est entretenue sur ce que sont les valeurs de son peuple, à commencer par le devoir inné de protection des plus vulnérables, dont nos anciens et nos enfants, le respect entre hommes et femmes, entre adultes et mineurs, entre l’humain et les autres règnes vivants, entre l’homme et la Terre qui l’accueille… 

Il faut porter le regard haut, car c’est à ce niveau et pas en dessous que se situe aujourd’hui notre décision la plus importante. Ne nous arrêtons pas aux détails dont les politiques, les médias et l’opposition contrôlée nous saturent. Il n’y a aucun salut à ne regarder que le bout du doigt et non ce qu’il désigne. 

Allons-nous continuer à laisser grandir l’infamie au-delà du point de non-retour, ou allons dire NON une fois pour toutes ? Chacun va-t-il continuer à regarder ailleurs jusqu’au moment ou l’ailleurs sera son présent et qu’il sera trop tard ? Ou chacun va-t-il enfin prendre la pleine mesure de ses responsabilités ? 

Il existe un peuple de France, dont l’héritage inné ou acquis coule dans ses veines. Il est prêt désormais à se lever pour restaurer sa souveraineté et arrêter dans leur course folle les sociopathes qui veulent pour lui écrasement, dégénérescence, contrôle et soumission. Nous leur avons laissé trop longtemps trop de pouvoir de nuire dans l’impunité de leurs actes. C’est à ce peuple-là que le Grand Appel est lancé. 

Il ne s’agit pas de se demander comment faire, nous le savons. La solution n’est pas de manifester dans les rues pour réclamer alors que nous n’avons rien à réclamer parce que nous ne leur sommes pas inféodés. C’est un terrain qu’ils contrôlent, comme ils l’ont fait avec la plus grande violence durant le long épisode des Gilets Jaunes. Mais il existe un terrain qui n’est pas le leur. Celui de l’intelligence collective du cœur. 

De nombreux réseaux existent aujourd’hui en France, constitués d’hommes et de femmes qui ont déjà fait leur choix de société, à travers la solidarité, le partage des expériences, l’apprentissage, la transmission des savoirs, l’organisation locale d’une manière de vivre respectueuse du Vivant. L’ensemble couvre tout le territoire, ce qui signifie qu’il y a quelque part près de chez vous au moins une cellule de ce grand corps organique que forment ces réseaux, que beaucoup ont déjà rejoints ces derniers temps. 

Nous appelons donc solennellement chacun à rallier le ou les réseaux de son choix. Nous appelons tous les réseaux et associations qui ne l’ont pas encore fait à se relier les uns aux autres, à se rencontrer au sein de leurs cellules locales et à organiser une communication de l’information entre eux.

L’objectif n’est pas de se fédérer en une seule structure, cela nous rendrait
vulnérables. Chacun doit conserver ses spécificités et poursuivre son œuvre, mais il est capital que les réseaux entre eux tissent un maillage physique étroit, afin de pouvoir créer une réelle solidarité sur le terrain et des réponses rapides et efficaces à tout besoin exprimé. 

Il faut être clair, ceux des Français qui ne se soumettront pas à la tyrannie, verront leur choix souverain et légitime impacter fortement leur mode de vie. Ils subiront probablement des pressions et des mesures de rétorsion, plus qu’il n’y en a déjà. Cela demande du courage et un renoncement provisoire à quelques conforts. C’est le prix de la liberté et de la souveraineté. Mais il est évident que ce choix individuel ne sera possible qu’à travers la solidarité de tous. C’est à travers ces réseaux que nous la trouverons, car elle existe déjà sur le terrain et nous nous employons tous à la développer davantage. 

Plus personne ainsi ne sera seul pour faire face aux difficultés à venir à court terme et nous pourrons organiser correctement la protection des enfants et des plus vulnérables. Nous manifesterons ainsi la volonté d’un peuple qui se rassemble de plein droit dans une intention pacifique, dans le devoir et la détermination d’arrêter par son nombre et sa volonté la folie de quelques-uns. Car il est important que tous les Corps de l’État, en qui demeurent des valeurs saines, voient émerger ce peuple souverain au sein de la confusion. Eux aussi sont désormais à l’heure des choix et devront choisir leur camp. 

Ne vous laissez pas démoraliser ni démobiliser par les apparences, même si les choses deviennent plus difficiles durant un temps. Un ferment des plus fertiles est déjà à l’œuvre dans ce pays, à travers des hommes et des femmes lucides et déterminés. Rejoignez-les. Il ne reste qu’à rassembler, nous savons le faire. L’heure est venue. 


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Une majorité Macron serait la pérennisation de l’état d’urgence !

Par Nicole Delépine

EXIGEONS DE CONNAÎTRE LE CONTENU COMPLET DE CE PROJET DE LOI ET INFORMONS LES ÉLECTEURS LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE.

Pétition flash pour connaître le contenu du projet de loi covid du 22/06 avant les législatives – Les Patriotes (les-patriotes.fr)

Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, a annoncé le 8 juin un nouveau projet de loi portant sur la gestion de l’épidémie de Covid-19. Celui-ci sera présenté en Conseil des ministres le 22 juin, avant une première lecture au Sénat annoncée dans la semaine du 11 juillet. Avec ce texte présenté en Conseil des ministres le 22 juin, le gouvernement veut « être en mesure d’intervenir si nécessaire, avec la mise en place de mesures de freinage si la situation ».

Pourquoi passer une loi qui prévoit d’autoriser de nouveaux confinements ou d’autres mesures liberticides et inefficaces alors que rien ne le justifie, car depuis qu’Omicron a immunisé une grande partie de la population le nombre de malades est infinitésimal ?

Qu’y a-t-il dans ce projet de loi Covid 6/22 qui nous attend trois jours après le deuxième tour ?

Relayez, partagez la pétition, car Florian Philippot a raison, moins les députés Macron seront nombreux, plus le gouvernement aura du mal à imposer la poursuite et le renouvellement des mesures liberticides de l’état d’urgence.

Voici ce que dit le site des Patriotes à ce propos :

« À la surprise générale, le 8 juin dernier, la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a annoncé l’arrivée en Conseil des ministres le 22 juin prochain d’un nouveau projet de loi Covid.
Ce projet de loi, dont le contenu reste largement mystérieux, vise dans sa philosophie à pérenniser l’état d’urgence sanitaire qui doit s’arrêter le 31 juillet prochain.

Il est inadmissible que les électeurs français ne connaissent pas précisément le contenu de ce projet de loi qui va toucher leur vie quotidienne et leurs libertés avant le 19 juin, c’est-à-dire avant la date du second tour des élections législatives, qui vont être déterminantes ! »

Ce projet sera sur la table des conseils des ministres, annoncé par la porte-parole le 8 juin 2022, le but du projet de loi est clairement la pérennisation par la loi des mesures de l’état d’urgence.

Dans ce but Olivia Grégoire fait croire à un léger retour du virus :

« nous en profitons et nous profiterons pour rappeler la quatrième dose et les mesures coercitives, et éventuellement légiférer à nouveau. »

Alors que tout cela est mensonger. Il n’y a pas de quatrième, septième ou vingt-cinquième vague ! Et de toute façon nous savons que les injections de rappel sont inefficaces (on ne compte plus les quadri-injectés malades comme tout récemment la reine Elizabeth) et dangereux (voyez l’état de Céline Dion ou Bieber)(([1] Le destin post-injection de stars mondiales comme Céline Dion et Justin Bieber va-t-il ouvrir les yeux de leurs fans ? — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) les traitements précoces multiples pour traiter les patients éventuels.

La propagande de la presse aux ordres :

« un léger retournement de tendance »

« hausse de l’incidence »

« nous en profiterons pour rappeler la 4e dose (sic !), les gestes barrière que nous ne devons pas oublier… »

Contenu : « portant l’ensemble des mesures qui ont vocation à tomber naturellement au 31 juillet (loi du 11/11/2021) » C’est donc bien la pérennisation de l’état d’urgence que Macron veut nous imposer !

Les médias aux ordres ont traduit :

« retour en force possible des restrictions covid » « le covid 19 refait surface en France »(([2] Covid-19 : comment expliquer le rebond épidémique en France ? (europe1.fr) ))

« Après deux mois de baisse, le nombre de cas positifs au Covid-19 semble bien repartir en France. Selon Santé publique France, l’épidémie a commencé ces derniers jours à rebondir avec une reprise des contaminations. En moyenne 23 000 personnes ont été testées positives au Covid par jour cette semaine. La moyenne était de 18 000 il y a tout juste 10 jours. Certaines régions sont plus touchées. Par exemple la Corrèze où l’on recense 283 cas pour 100 000 personnes ». 1.850 cas pour 100 000 habitants en Martinique.

Cela reste bien loin du taux d’incidence dans les outre-mer. En Martinique il y a 1 850 cas pour 100 000 habitants. Pour l’instant, on ne ressent pas d’impact dans les hôpitaux, puisqu’il y a toujours un décalage de deux à trois semaines entre la hausse des contaminations et les entrées à l’hôpital ». Via Europe n° 1.

Donc, ils font tout pour relancer l’inquiétude ; c’est la phase de terreur décrite par Laurent Toubiana et qui doit succéder à la phase de sidération normale devant une épidémie qui a eu lieu et qui est maintenant terminée.

Ils recommencent à mentir, car il n’y a aucun rebond de l’incidence !

Laurent Toubiana donne chaque semaine les vrais chiffres de la maladie cette semaine sur https://covid.irsan.eu

Cette semaine : 10 « malades »/100 000 habitants !

Les chiffres de « contamination » brandis par la propagande médiatique sont totalement trompeurs, car ils sont fabriqués à partir du test PCR qui, lorsqu’il est positif chez un asymptomatique, ne prouve ni qu’il est porteur du virus, ni qu’il est, ni qu’il sera malade, ni qu’il peut contaminer quiconque.

Ce fait scientifique a été formellement reconnu par le tribunal de la chambre d’appel de Lisbonne qui a exigé la libération immédiate de touristes mis en quarantaine sur la foi en ce seul test. (PROCESSO N.º 1783/20.7T8PDL.L1-3 covid Tribunal da Relação de Lisboa Data11 de novembro de 2020)(([3] https://crlisboa.org/wp/juris/processo-n-o1783-20-7t8pdl-l1-3/))

La fréquence des faux positifs lors du dépistage d’asymptomatique atteint en effet 97 %.(([4] Jaafar R, Aherfi S, Wurtz N, Grimaldier C, Van Hoang T, Colson P, Raoult D, La Scola B. Correlation Between 3790 Quantitative Polymerase Chain Reaction-Positives Samples and Positive Cell Cultures, Including 1941 Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 Isolates. Clin Infect Dis. 2021 Jun 1;72(11):e921. doi : 10.1093/cid/ciaa1491. Erratum in : Clin Infect Dis. 2021 Nov 2;73(9):1745. PMID : 32 986 798 ; PMCID : PMC7543373.))

La FDA elle-même a demandé qu’un test plus spécifique le remplace et le 20 janvier 2021, l’OMS l’a reconnu(([5] https://www.who.int/news/item/14-12-2020-who-information-notice-for-ivd-users)) en pesant soigneusement les termes de ses recommandations.

Seul compte le nombre de « malades » effectifs, ceux qui souffrent de symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires…) Cette semaine : 10 « malades »/100 000 habitants !

DANS LE MÊME TEMPS, L’OMS CONVOQUE UNE RÉUNION POUR STATUER SUR L’« ÉPIDÉMIE VARIOLE DU SINGE »

L’Organisation mondiale de la santé (#OMS) a annoncé qu’elle convoquait une réunion de son comité d’urgence le 23 juin pour évaluer si la #VarioleDuSinge représente une « urgence de santé publique de portée internationale » #AFP ! quelle coïncidence !

Et même temps, l’UE a prévu une pérennisation du certificat européen(([6] Europe — Certificat COVID de l’UE : accord entre les députés et le Conseil pour prolonger les règles une année supplémentaire (occitanie-tribune.com) ))

Europe — Certificat COVID de l’UE : accord entre les députés et le Conseil pour prolonger les règles une année supplémentaire

Par Parlement Européen, le 15 juin 2022

Le dispositif actuel expire le 30 juin 2022

Les négociateurs du PE et des États membres ont trouvé un accord pour conserver le dispositif du certificat COVID numérique de l’UE durant une année supplémentaire, jusqu’en juin 2023.

Lundi soir, les équipes de négociation du Parlement et du Conseil ont conclu un accord visant à prolonger le dispositif du certificat COVID numérique de l’UE — dont la validité arrive à expiration le 30 juin — d’une année supplémentaire.

Avec cette prolongation, les législateurs de l’UE souhaitent garantir la liberté de circulation(([7] Humour de rigueur ? et non malheureusement.)) des citoyens de l’UE en cas d’apparition d’un nouveau variant inquiétant.

Les négociateurs ont convenu que les États membres devraient s’abstenir d’imposer des restrictions supplémentaires à la libre circulation des titulaires du certificat. Les États membres ne seront autorisés à le faire que si ces restrictions sont nécessaires, proportionnées et non discriminatoires, dans le but de préserver la santé publique.

Les députés ont tenu à ce qu’une clause soit ajoutée, demandant à la Commission d’évaluer si le dispositif est toujours nécessaire au bout de six mois (fin 2022), en se fondant sur l’avis scientifique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et du comité de sécurité sanitaire (CSS). La Commission devra alors également publier un bilan décrivant toutes les évolutions du certificat au niveau national et international. Le dispositif devrait ensuite être abrogé dès que la situation épidémiologique le permettra.

Prochaines étapes

L’accord informel devra désormais être officiellement approuvé par le Parlement et le Conseil afin d’entrer en vigueur le 30 juin, date à laquelle le dispositif actuel prend fin. Le vote en plénière est prévu lors de la session des 22 et 23 juin à Bruxelles. »

Parlement Européen (15-06-22)

#actualites #Europe

Là encore les députés européens mentent ce n’est pas pour« garantir la liberté de circulation des citoyens de l’UE en cas d’apparition d’un nouveau variant inquiétant » qu’ils veulent prolonger leur Certificat COVID, mais au contraire pour interdire aux non injectés de circuler !

Alors qu’en aucun pays du monde les pass n’ont montré qu’ils pouvaient limiter les contaminations

Ces trois évènements couplés, projet de loi du 22 juin au conseil des ministres en France, réunion de l’OMS et prolongation du certificat européen prouvent bien la volonté de l’oligarchie mondialiste au pouvoir de poursuivre le narratif de la peur, alternant virus, guerre, famine ou autre chose.

Il est temps que la volonté des peuples s’oppose à ce théâtre mondial, refusent en particulier l’injection prévue des enfants par ces produits toxiques.

Dans l’immédiat, pour sauver nos libertés faisons tout pour que Macron n’ait pas de majorité.




Conférence sur HAARP et sujets connexes

[Source : Guy Boulianne]




Le petit fils de Gaulle sur l’existence d’un agenda américain en Ukraine : « Rôle funeste de l’OTAN »

[Source : RT France]

À l’ambassade de Russie en France, le petit-fils du général de Gaulle s’est exprimé sur le conflit ukrainien. Il s’est livré à une vive critique des politiques occidentales sur le dossier, imputant notamment à Paris une « soumission à l’OTAN ».

Le 14 juin, l’ambassade de Russie en France a organisé une réception officielle à l’occasion de la Journée de la Russie. L’événement a réuni de nombreux invités parmi lesquels figuraient des diplomates étrangers, des personnalités culturelles ou encore des représentants d’associations de compatriotes.

Au nombre des intervenants, le petit-fils du général de Gaulle a exprimé son attachement à l’amitié franco-russe, déplorant les multiples facteurs qui, selon lui, pourraient la détériorer.

Les Occidentaux ont laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre

«Je viens ici pour affirmer haut et fort qu’il est dans l’intérêt de la France de garder de bonnes relations avec la Russie et de dire qu’il faut travailler ensemble en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent, ainsi qu’a l’équilibre, au progrès et à la paix du monde entier», a-t-il par exemple déclaré devant son auditoire, avant de livrer son point de vue sur les enjeux relatifs au dossier ukrainien.

«Chacun reconnait aujourd’hui la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit actuel, le rôle funeste de l’OTAN qui s’élargit sans cesse et la politique inconsidérée du gouvernement ukrainien. Ce dernier, fort de belles promesses et nourri d’illusions américaines et européennes, a conduit une politique très condamnable à l’égard des populations russophones du Donbass, multipliant discriminations, spoliations, embargos et bombardements», a souligné le descendant de l’instigateur de l’appel du 18 Juin.

Je regrette que le gouvernement français se commette dans [une] soumission à l’OTAN et donc à la politique américaine []…, l’OTAN absorbe l’Europe

Et selon lui, «les Occidentaux ont malheureusement laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre».

Toujours sur le conflit ukrainien, Pierre de Gaulle a mis en garde sur ce qu’il a estimé correspondre à l’application d’un agenda américain en Europe. «Que veulent les Américains si ce n’est de provoquer une nouvelle confrontation est-ouest dont le seul but est d’affaiblir et de diviser l’Europe pour imposer leurs directives, leur économie et leur système ?», a-t-il par exemple interrogé.

«Je regrette que le gouvernement français se commette dans [une] soumission à l’OTAN et donc à la politique américaine []…, l’OTAN absorbe l’Europe», a-t-il déploré, désapprouvant le retour de son pays dans le commandement intégré de l’Alliance atlantique, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

«Depuis les Américains ne parlent plus à la France et ne nous considèrent plus comme une nation forte et indépendante», a-t-il soutenu, en étayant son raisonnement par la récente affaire des sous-marins,  à l’origine de frictions entre Washington et Paris.