Nature du pouvoir en Russie : DICTATURE, AUTOCRATIE OU DÉMOCRATIE ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Alors que la situation mondiale évolue à grande vitesse et que les difficultés et l’isolement de l’Occident deviennent de plus en plus évidents, dans notre pays la propagande se poursuit toujours plus éloignée du réel.

Nouvelle vidéo qui donne cette fois-ci la parole à Jean Robert Raviot professeur d’université et expert du monde russe et postsoviétique.

Qui nous donne son éclairage sur le fonctionnement institutionnel de la Russie et l’exercice du pouvoir par Vladimir Poutine.

SOMMAIRE :

  • Que penser du discours de Vladimir Poutine devant le club de Valdaï le 27 octobre ?
  • On nous dit que Vladimir Poutine est un dictateur fou gouvernant par la terreur. Propagande ou réalité ?
  • Quel type d’institutions ont cours en Russie ? Sur le papier la constitution semble inspirée par la nôtre adoptée en 1958. Répartition des pouvoirs entre l’exécutif, législatif et judiciaire. Articulation dans un régime fédéral entre le centre et les collectivités décentralisées.
  • Comment fonctionne le bloc au pouvoir ? Y a-t-il en son sein des tendances antagonistes ?
  • Quel est le poids des occidentalistes ?
  • Le pouvoir de Poutine est-il menacé ? 
  • La rupture avec l’Occident dont parlent Poutine et Lavrov sera-t-elle vraiment durable ?
  • La rupture entre l’Europe et la Russie est-elle là pour longtemps ?

Entretien réalisé par Régis de Castelnau — Vu du droit — Avec Jean Robert Raviot professeur d’université




Le Dr. Stéphane Gayet se révolte contre sa radiation de l’Ordre des Médecins dans un tweet qui énerve les covidolâtres

[Source : dissidentofficiel.com]

Ce samedi 5 novembre, le Dr Stéphane Gayet a été l’auteur d’un tweet à la logique imparable et qui montre à quel point est illégitime sa radiation de l’Ordre des Médecins. Ce message publié par le médecin a certainement énervé à la fois les partisans aveugles des directives sanitaires pendant la pandémie, mais également les représentants d’industrie pharmaceutique et encore plus les médecins de plateaux qui ne déclarent pas leurs conflits d’intérêts. Normal puisqu’il met l’emphase sur comment les traitements médicamenteux qu’il a prescrits ne lui ont rien apporté financièrement, ce qui n’est pas le cas de tout le monde…

Retrouvez le tweet de Stéphane Gayet, aimé déjà plus de 16 000 fois seulement 24 heures après sa publication :

Retrouvez quelques réactions de soutien d’internautes au Dr Gayet :





Faisons-nous face au retour du nazisme ?

[Source : Jean-Dominique Michel]

Conclusion de la présentation que j’ai donnée récemment à Saintes. Si la crise n’était pas sanitaire (létalité égale à celle de la grippe annuelle), comment expliquer ce qui nous est arrivé et continue sous d’autres formes (guerre, énergie, climat) ? Après être resté très longtemps prudent à ce sujet, je me risque à avancer certains éléments de réponse et de formuler certaines hypothèses…

Voir l’ouvrage « L’internationale nazie » d’Ariane Bilheran (éditions Bookelis) dont j’ai rédigé la préface :
https://www.bookelis.com/politique/52258-L-Internationale-nazie.html

Jean-Dominique Michel




Nanotechnologie et « vaccins »

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés !

Adresse MAC

Nous avons examiné, dans un article précédent, ce que voulait dire l’adresse MAC. MAC = Media Access Control. C’est un code de 48 bits, permettant d’identifier un appareil qui se connecte à un réseau IG local ou à Internet. Ce code est divisé en 6 blocs de 2 caractères décimaux d’accès. Les trois premiers sont connus sous le nom de O.U.I. (Organisation Unique Identifiée)

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables
Précisions sur les codes Bluetooth émis par des vaccinés
Projet Bluetooth Expérience X]

Les trois suivants sont appelés NICS (Network Interface Controller Specific). Tout cela constitue le numéro de série ou l’identifiant de l’appareil lui-même. Dans le contexte des « vaccins anti Covid », le code MAC signifie le code qui valide des adresses MAC sur un réseau sans fil Bluetooth.

Ces adresses MAC, contrairement à celles d’un appareil normal, se caractérisent par l’absence d’identifiant connu du fabricant. En d’autres termes, ils sont inconnus. Cela peut être vérifié en consultant toutes les bases de données des fabricants d’appareils électroniques. Ces adresses MAC n’existent donc chez aucun des fabricants.

En activant la fonction Bluetooth de votre téléphone portable, vous pouvez constater qu’apparaissent des codes MAC des appareils qui se trouvent dans votre environnement, des appareils connus et aussi des inconnus… On retrouve donc éventuellement son imprimante, son casque, une enceinte acoustique, d’autres téléphones… Quant aux adresses MAC inconnues, elles sont dynamiques ou variables. Leur période de diffusion est également variable. Des spécialistes de ces questions, comme Germàn Sarlangue, Julien Devilleger et d’autres, ont observé que ces codes étaient à mettre en lien avec les injections d’ARNm de Pfizer et Cie… Ils ont également remarqué que ce phénomène MAC n’existait pas lorsqu’il était recherché sur les personnes non « vaccinées ».

Il est à remarquer que les dernières mises à jour d’Androïde, désactivent dans certains cas, cette fonction sur le téléphone. Pour inverser ce phénomène, vous devez désactiver les options de développement du téléphone et vérifier en revanche que les options liées à Bluetooth ne sont pas désactivées, en particulier l’option d’affichage MAC sans nom. Sur les téléphones Apple, vous pouvez également vérifier si les applications du scanner BLI sont installées.

Maintenant, faites cette expérience : recherchez un tronçon de route à faible trafic et à faible vitesse et où il n’y a pas de circulation piétonne dans la zone.

Activez la fonction Bluetooth de votre téléphone en bordure de cette route. Vous allez découvrir qu’une adresse MAC va apparaître sur l’écran de votre téléphone, lorsque la personne présente dans son véhicule a été « vaccinée » ; puis, cette adresse va progressivement disparaître avec l’éloignement de son véhicule. Si, dans certains cas, l’adresse MAC n’apparaît pas, c’est que la personne présente dans son véhicule n’a pas été « vaccinée » ou que la dose d’oxyde de graphène n’a pas encore été suffisante pour déclencher l’autofabrication du système intracorporel de nanocommunication…

En 2021, un ami était convié aux obsèques d’une personne que l’on enterrait suite à une mort brutale par AVC. Arrivé au cimetière où avait lieu la cérémonie, il recevait une alerte sur son téléphone portable lui indiquant la détection d’adresses MAC : il y en avait cinq ! Il conservait une sauvegarde de cette preuve pour un article qu’il devait publier lui aussi sur un média indépendant. Vaccinés, même si vous êtes morts et enterrés, le code MAC continue d’émettre ses chiffres jusqu’au moment où le graphène sera dégradé par le temps, les substances environnementales, ou le feu d’une crémation future !

Comme la plupart des lecteurs, je me suis interrogé sur la réelle capacité des nanotechnologies à pouvoir constituer un véritable réseau fonctionnel et suffisamment indépendant en énergie pour fonctionner. Les découvertes dans le domaine de l’infiniment petit et l’alimentation électromagnétique à partir d’ions et non plus d’électrons — comme pour notre cerveau qui consomme très peu d’énergie — nous font entrer dans un monde que peu de personnes soupçonnent. L’ignorance est la première force de ceux qui ont fomenté ce plan machiavélique. 

Outre l’oxyde de graphène qui a été observé dans les 4 vaccins mentionnés, le Dr Campra a identifié, dans ces produits expérimentaux à ARNm, environ 110 éléments différents par l’observation microscopique et la spectrométrie des sérums.  

Des nanorouteurs ou nanosenseurs 

[Voir aussi :
Nouveau dossier : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique]

Définition : Le routeur est un appareil permettant la communication entre un objet connecté et Internet. Dans ce cas qui nous intéresse ici, l’objet connecté n’est autre que la personne inoculée puisque le routeur a été introduit dans son corps par la « vaccination ». On dit « Nano », parce qu’il s’agit d’un objet miniaturisé capable de passer par l’aiguille d’une seringue.

Les routeurs observés dans les sérums fonctionnent sans fil et peuvent être connectés à des appareils compatibles. Les routeurs sans fil font office d’interrupteurs réseau permettant aux appareils de communiquer entre eux et d’échanger des informations. 

Ils émettent des adresses MAC qui peuvent être enregistrées via des technologies sans fil Bluetooth sur des téléphones portables et à l’aide d’une application, comme on l’a vu. L’adresse MAC permet d’identifier l’objet — ici la personne — qui est porteuse du nanorouteur. À partir d’expertises contrôlées, Maître Brusa confirme que les personnes vaccinées sont porteuses d’une adresse MAC évolutive. Le lecteur pourra également visionner le film produit par Pierre Barnérias, Hold On, qui met en exergue une expérience montrant la présence de nanorouteurs chez les personnes vaccinées. 

[Voir :
Maître Brusa a fait confirmer par constat d’huissier la présence de code alphanumérique chez les vaccinés]

Le Dr Campra nous a donné une collection d’images de nanorouteurs/nano senseurs capturés à partir de son travail sur les vaccins Pfizer et Cie… et datées de novembre 2021. 

Pourquoi les personnes non injectées, mais testées ont-elles fait également l’objet de cette étude ? Parce que la suspicion de présence de nanotechnologies dans les écouvillons destinés au prélèvement nasal pour effectuer un test PCR Covid était importante. Les tests réalisés sur certaines personnes non vaccinées, mais prélevées pour un test PCR ont émis également un code MAC, mais il faut noter que tout dépend de la façon dont ont été réalisés ces tests. Dans tous les cas, les signaux alphanumériques ne se sont pas révélés comme constants dans le temps et leur apparition s’est avérée brève. 

Comme à chaque fois, les médias subventionnés dénigrent ces informations, sans enquêter, sans aucune expérimentation, mais seulement sur la base de ce qui est officiellement déclaré par les laboratoires, fabricants, commerçants et indirectement décisionnaires publics sur les AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) à travers les ex-employés qui sont disponibles dans les agences de régulation sanitaire partout dans le monde (pantouflage). 

Des nanoantennes et des nanoantennes plasmoniques 

Définition : Les nanoantennes permettent notamment de détecter des biomolécules avec une sensibilité exaltée, de contrôler les processus d’émission moléculaire, d’induire des élévations locales de température ou de piéger des micro-organismes vivants. 

Les points quantiques, utilisés dans l’industrie pharmaceutique « aussi appelés boîtes quantiques », sont des nanocristaux semiconducteurs, faisant généralement de 2 à 10 nanomètres de diamètre (10-50 atomes), qui sont capables de convertir un spectre de lumière entrant en une fréquence d’énergie différente. 

« Ces cristaux artificiels sont fabriqués à une échelle suffisamment petite pour faire émerger des effets de mécanique quantique. Les points quantiques ont des propriétés électroniques et optoélectroniques uniques qui permettent d’ajuster leurs niveaux d’énergie avec leur longueur d’onde ou leur couleur ». 

Les antennes plasmoniques/optiques permettent une localisation de l’énergie électromagnétique à l’échelle du nanomètre, bien en dessous de la limite de diffraction. Cette propriété ouvre de nouvelles voies pour la manipulation de la lumière aux échelles nanométriques, et porte de nombreuses promesses pour exalter les efficacités d’émission optique et de photodétection, notamment pour les applications de l’optique vers la biologie : la biophotonique. 

Les nanoantennes servent à la fois de capteur et sont aussi destinées à amplifier les signaux de communication pour transmission de données à un serveur extérieur, celui qui est précisément contrôlé par ceux qui ont introduit ces biotechnologies dans les sérums. 

« Les nanoantennes de large bande jouent un rôle potentiel dans le champ nanophotonique. Récemment, les nanoantennes optiques plasmodiques fabriquées à l’aide de nouvelles nanoparticules métalliques ont engendré un grand intérêt, pour la recherche, eu égard à leur capacité de positionner et d’améliorer, drastiquement, les champs électromagnétiques à leur surface ».

On peut en déduire que ce sont des antennes conçues spécifiquement pour le contexte des réseaux de nanocommunications intracorporelles et qui corroborent parfaitement les découvertes antérieures portant sur les nanorouteurs et le domaine des biosenseurs (Cf. : Haes, AJ, Van Duyne RP, 2002). 

Les vaccins permettraient donc d’injecter un nanopuzzle de nanotechnologies pouvant servir d’interface pour un réseau de nanocommunications introduit dans le corps humain. 

Il est techniquement possible aujourd’hui d’absorber et d’utiliser des ondes électromagnétiques produites par le corps humain.

Ces antennes peuvent également agir comme ponts rectificateurs du courant alternatif/continu et impliqueraient un autoassemblage pour interagir avec d’autres nanotechnologies présentes dans les sérums vaccinaux. 

Il est également possible de fabriquer un hydrogel pour nanotechnologies, à savoir une solution aqueuse qui permet de protéger les nanotechnologies contre une dégradation trop rapide par le système immunitaire. Il offre potentiellement un second avantage, celui de créer un environnement favorable pour faciliter la communication entre les différents éléments (nanotechnologies) contenus dans les « vaccins ».

[Voir aussi :
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

Les codecs – codeurs-décodeurs et les portes logiques

Dans le cas d’un nanoréseau intracorporel, les nanocodecs ont pour fonction de communiquer avec le nanoréseau de l’extérieur, c’est-à-dire au travers d’une plateforme où sont transmises les informations dans un réseau sans fil. 

Les (nano) portes logiques sont généralement des composants élémentaires d’un circuit numérique. Il existe usuellement sept portes logiques de base (AND, OR, XOR, NOT, NAND, NOR et XNOR) qui fonctionnent sur une base binaire (0 ou 1) et qui peuvent permettre, dans le cas qui nous intéresse, de crypter les nanocommunications entre les nanotechnologies inoculées aux personnes et un serveur à distance. Elles fonctionnent donc en réseau avec les codecs.

Oxyde de graphène 

L’oxyde de graphène supplante le silicium utilisé dans les semi-conducteurs, car sa capacité de conduire le courant électrique et sa capacité à capter ou à émettre un rayonnement électromagnétique focalisent les recherches et placent le graphène au cœur de la 4e révolution industrielle. Il représente le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme humain, vont permettre de mesurer des critères biologiques préprogrammés et transmettre le résultat sans connexion filaire. 

Comme le rappelle le docteur en physique Gabriel Baumgartner, voici quelques caractéristiques des nanoparticules de graphène : 

Très grande résistance mécanique et grande capacité à conduire le courant (100 fois plus conducteur que le cuivre) et l’énergie thermique.

La nanoparticule de graphène monocouche peut franchir n’importe quelle barrière (hématoencéphalique, placentaire…) du fait de son épaisseur infinitésimale et s’intercaler dans n’importe quel tissu biologique.

Ses particules ont la capacité de capter ou d’émettre un rayonnement électromagnétique. Cette propriété permet de comprendre pourquoi le graphène constitue le matériau idéal pour fabriquer des biosenseurs qui, placés à l’intérieur de l’organisme, vont mesurer des paramètres biologiques et transmettre le résultat sans connexion filaire.

La matière première pour élaborer ces complexes microstructurés que l’on retrouve dans les vaccins contre Covid est l’oxyde de graphène dont la présence est essentielle pour l’autoassemblage de ces complexes, mais également pour la communication sans fil avec un serveur externe. 

Les corps flagellaires

À l’occasion de ces travaux de recherche pour comprendre la présence de ces substances non déclarées dans les « vaccins » antiCovid, on a également observé des corps flagellaires composés de perles, des petites sphères de taille similaire, surmontées d’une sphère plus grande. La forme de ces corps flagellaires rappelle celle d’une bactérie de type « Streptococcus », cependant, après avoir comparé toutes les espèces du genre, aucune ressemblance concluante n’a été trouvée. C’est en réalité des nanorobots autonomes autopropulsés, plus précisément il s’agit de « nageurs de rotors colloïdaux anisotropes » liés à l’ADN, composés de particules colloïdales paramagnétiques de taille différente ou similaire, comme indiqué dès 2008 par Tierno, P et al. dans leur publication Magneticly Actuated Colloidal Microswimmers ou encore en 2010 dans Controlled Swimming in Confined Fluids of Magnetically Actuated Colloidal Rotors. La littérature scientifique abondante ne manque pas sur ces sujets qui sont pourtant globalement ignorés du grand public. 

Les nanopoulpes de graphène ou hydres 

Les Docteurs Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux États-Unis ont tous deux observé dans les vaccins à ARNm un organisme qui s’apparente à un parasite, surnommé respectivement « La chose » et « Hydra Vulgaris ».

Dr Franc Zalewski en Pologne et Dr Carrie Madej aux USA ont…


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Ces chercheurs ont finalement compris qu’il s’agissait d’un autoassemblage de nanotubes de carbones via un phénomène appelé la teslaphorèse, à savoir un assemblage réalisé à partir d’ondes électromagnétiques (comme par exemple celles de la téléphonie mobile). 

Ces formes de vie artificielle ne sont pas uniquement composées de graphène (carbone), mais s’apparentent à une forme de vie hybride qui fait intervenir une structure ADN. 

En 2013, Dasgupta, K. et coll. expliquaient qu’au cours de leurs travaux cherchant à mettre au point une méthode économique de production de nanotubes de carbone (NTC) à partir de carbone, ils avaient observé que dans leur synthèse en « lit fluidisé », le graphène se « transformait en structures de type pieuvre de carbone »…

Il est donc probable que l’utilité de ces nanopoulpes dans les vaccins consiste à fournir des relais électromagnétiques de communication. Il est également possible qu’ils aient d’autres fonctions qui restent à découvrir, notamment si leur composition est hybride à base de carbone et d’ADN. 

Les particularités de la bio-informatique, qui nous intéressent pour ce dossier, relèvent de la capacité à programmer des cellules pour une fonction particulière. L’utilisation d’une puce à ADN ou biopuce est en plein développement comme le disait Baptiste Waldner dans son ouvrage « Nano-informatique et Intelligence Ambiante : Inventer l’Ordinateur du XXIe Siècle ». Le principe d’une telle puce repose sur la particularité de reformer spontanément la double hélice de l’acide désoxyribonucléique (ADN) face au brin complémentaire. Les quatre molécules de base de l’ADN ont en effet la particularité de s’unir deux à deux. Si un patient est porteur d’une maladie, les brins extraits de l’ADN d’un patient, vont hybrider avec les brins d’ADN synthétiques représentatifs de la maladie. 

Mais, il faut le souligner ici, cette biotechnologie utilisée pour le traitement de pathologies graves, peut également être détournée pour pirater le programme de la vie. Et c’est bien de cela dont il est question avec la « vaccination » de masse. 

Le média Technocracy News publiait il y a un an une information retrouvée dans un Talk Show (Ted Talk) daté de 2017 où le Dr Zaks — médecin chef de Moderna — expliquait la nécessité de « pirater le logiciel de la vie » en modifiant le code génétique des êtres humains. Cette logique transhumaniste qui paraît si claire à ceux qui, unilatéralement, ont décidé de la promouvoir et de l’imposer aux autres choque les esprits conscients et responsables. 

Un serveur relié à un superordinateur quantique du type D-Wave, récemment acquis par la Commission Européenne ou encore par Google, est en mesure de suivre 7 milliards d’individus injectés et ayant embarqué des nanotechnologies via la « vaccination » pour créer un WBAN. 

Les nanobatteries injectées dans le corps évoluent dans les fluides corporels et utilisent les ions disponibles dans le corps humain. 

Mais les nanobatteries au graphène peuvent fonctionner de manière différente notamment grâce aux ondes électromagnétiques que l’on retrouve partout dans notre environnement, particulièrement celles produites par les réseaux téléphoniques sans fil. Un corps biologique situé dans un environnement électromagnétique va voir apparaître en son sein des courants induits correspondants aux fréquences de cet environnement. Certaines personnes y sont par ailleurs très sensibles, nous le savons. 

Si l’oxyde de graphène offre une bonne capacité d’absorption des ondes 5G, comme l’a prouvé Mik Andersen, il s’appuie sur les travaux de Ameer et Gul (2016) intitulés « Influence of Reduced Graphene Oxide on Effective Absorption Bandwidth Shift of Hybrid Absorbers », pour conclure également d’une bonne absorption des ondes 2G, 3G et 4G. 

Il existe une abondante littérature scientifique qui démontre l’implication directe de l’ADN autoassemblé pour créer des systèmes informatiques et nanotechnologiques, également à travers des cristaux d’ADN. Jackson T et coll. expliquent qu’il est permis de construire de nouvelles nanoparticules qui jouent des rôles intermédiaires entre les ordinateurs électroniques et les systèmes biologiques. 

Des dispositifs nanoélectroniques basés sur l’ADN synthétique sont bien embarqués dans les vaccins Pfizer et Cie… Bien que non mentionnés dans la composition du vaccin, en raison d’un vide juridique probablement entretenu (La législation n’a pas évolué depuis 20 ans), ces dispositifs sont inoculés à l’insu des personnes « vaccinées ». 

Nanotechnologie et « vaccins » : ou bien nous sommes informés ou bien nous ne voulons pas être informés : transhumanisation et nanoréseaux…

Il existe une connivence évidente entre les fabricants qui ont bénéficié des autorisations de mise sur le marché pour leurs produits, et un projet mondialiste piloté par un petit nombre de personnes influentes qui mettent en œuvre un projet longuement préparé et sans limites de moyens.

Composants du nanoréseau au plan intracorporel

  1. Nanotubes de carbone (CNT) et dérivés (SWCNT, MWCNT) 
  2. Points quantiques de graphène (GQD) 
  3. Nageurs hydrogels 
  4. Nanoantennes fractales en graphène 
  5. Nanorouteurs ou nanocontrôleurs 
  6. CODEC ou Nanointerface 

Topologie de nanoréseau 

  1. Nanonodes (GQD, Hydrogel nageurs, Nanotubes, Fibres) 
  2. Nanocapteurs (circuits de nanotubes, nanofeuillets de graphène) 
  3. Nanocontrôleurs (circuits de nanorouteurs QCA) 
  4. Nanointerface (circuits QCA nanoCODEC) 

Les GQD (points quantiques de graphène) 

« Les points quantiques de graphène sont des morceaux de graphène ou d’oxyde de graphène à l’échelle micro-nanométrique avec des formes circulaires, hexagonales, triangulaires qui résultent de la décomposition ou de l’oxydation de nanofeuillets de graphène. Loin d’être un défaut du réseau, ils jouent un rôle fondamental, puisque leur taille leur permet de fonctionner ou d’opérer comme des nanoantennes. De plus, ils circulent à travers le système sanguin, les artères, les veines, capillaires, servant de marqueurs électriques, mais aussi biologiques, car ils absorbent les protéines et autres composants présents dans le sang. » 

(source : lilianeheldkhawam.files.wordpress.com)

Un fichier externe contenant une image, une illustration, etc. Le nom de l'objet est fchem-07-00399-g0001.jpg

L’interface humain-machine avec transmission de données est une nano-interface dotée d’un circuit QCA (quantum-dot cellular automata) plus complexe, qui contient une nanoantenne pour émettre et recevoir des signaux TS-OOK (On Off Keying). Avec une forte probabilité, ils disposent d’un codec pour crypter les paquets de données et les retransmettre à l’extérieur grâce aux nanocapteurs et nanorouteurs. 

Le nanorouteur n’a pas besoin de processeur pour fonctionner, car l’architecture QCA (points quantiques) lui permet de fonctionner à une fréquence d’horloge tout comme le ferait un processeur d’ordinateur. De cette façon, les signaux sont transmis au nanorouteur le plus proche afin d’optimiser le nanoréseau et d’éviter la saturation du signal. Pour cette raison, plusieurs de ces composants sont protégés grâce à l’hydrogel qui se trouve dans les sérums.

 Du point de vue fonctionnel, les propriétés semi-conductrices, des points quantiques de graphène, leur permettent d’élaborer un réseau sans fil au travers duquel ils peuvent moduler et, encore plus, réussir à neuro-moduler — tels des nanotransducteurs — avec une plus grande efficacité que les feuilles d’oxyde de graphène, les schémas de comportements humains. 

Selon Andersen, les photographies obtenues, à partir des analyses de sang, démontrent la présence de nanoantennes fractales de graphène cristallisé, de nanonageurs en forme de rubans d’hydrogel, l’oxyde de graphène, et finalement, de points quantiques de graphène. Conformément à toutes les preuves produites et à tous les faits déclinés, il peut être affirmé que cet écosystème de graphène, dans le corps humain, est conçu pour la réception de signaux électromagnétiques au travers des nanoantennes fractales de graphène et de leur propagation au travers des points quantiques de graphène avec un double objectif. 

Le premier : l’administration potentielle de substances étrangères et leur libération en fonction de cibles biologiques — à savoir, des organes déterminés du corps humain. 

Le second : la modulation des neurones et d’autres tissus du corps humain sont ciblés afin qu’ils puissent être télécontrôlés au moyen de micro-ondes et d’émissions d’ondes (5G). 

Finalement, les nageurs, en forme de rubans d’hydrogel, possèdent une fonction motrice reconnue qui opère en couplage avec des ondes électromagnétiques ou des champs électromagnétiques — afin de libérer leur charge pharmacologique ou pharmacogénétique. 

En d’autres termes, les dominants léo Straussiens du NOM, cherchent à prendre le contrôle totalitaire de chaque personne, en utilisant des biotechnologies totalement inconnues du public. Puisque la plupart de ces éléments se dégradent dans la durée, notamment sous l’effet du système défensif de l’organisme, les promoteurs du transhumanisme ont donc prévu des « vaccinations » à répétition, sous prétexte sanitaire, invoquant l’arrivée de nouveaux variants toujours plus dangereux et menaçants les uns que les autres ! 

La solution radicale au problème consiste donc à refuser la « vaccination ». Bien entendu, vous êtes « libre » de choisir de rester un esclave lié à sa chaîne numérisée, intracorporelle.

« Ils cherchent à prendre le contrôle de chaque personne en utilisant des biotechnologies inconnues du public » 

Ceux qui pensent que les épisodes de Covid ou d’une autre épidémie relèvent du passé, vont être surpris dans les semaines et mois à venir. Bill Gates qui fait partie des instigateurs de ce projet, annonce de nouvelles épidémies, non parce qu’il prophétise, mais parce qu’il en est assurément l’un des instigateurs. 

Ces faits étant inavouables, les maîtres du jeu devaient s’appuyer sur la manipulation de l’opinion publique. Beaucoup se sont longtemps demandé pourquoi Bill Gates qui n’a aucune compétence en matière de santé avait investi à ce point, comme on l’a vu dans un autre article, dans les vaccins. Décidément, on comprend mieux le lien entre biologie et informatique — dont il est professionnel — lorsqu’on sait ce que contiennent les vaccins. 

Communication avec l’extérieur et utilisation du protocole OS TOOK 

Toujours à partir des travaux de Mik Andersen dont une traduction est proposée sur le site de Xochipelli dans la section intitulée « Réseaux de nano-communications sans fil pour les nanotechnologies dans le corps humain », nous proposons quelques explications. 

Akyildiz, I.F. ; Jornet, J.M. ; Pierobon, M. (2010) ont montré que les points quantiques de graphène servent à propager des communications sans fil dans le corps humain et à moduler le système nerveux central. Ils affirment que :

« Réduire l’antenne d’un dispositif sans fil classique à quelques centaines de nanomètres nécessitait l’utilisation de fréquences de fonctionnement extrêmement élevées, ce qui compromettrait la faisabilité de la communication électromagnétique sans fil entre nanodispositifs. C’est pour cette raison que fut adoptée l’utilisation du graphène afin de fabriquer des nanoantennes capables de surmonter cette limitation ». 

Cela confirmait dès 2010 que le graphène était le bon matériau pour propager des signaux dans ce contexte de la communication sans fil à l’intérieur du corps humain. De plus, les basses fréquences sont moins nocives que les hautes fréquences pour l’organisme et le métabolisme. Aussi, les nanoantennes en graphène fractal observées dans les échantillons de sang permettent la réception et la transmission des signaux de communication avec le réseau de points quantiques GQD en graphène, dispersés dans le corps via la circulation sanguine. 

La propagation des réseaux de nanocommunication sans fil, des nanoantennes et des nanocapteurs requiert des protocoles de routage pour les réseaux de nanocapteurs sans fil dans l’IoNT (The Internet of Nano Things) ou l’internet des nano-objets.

Le schéma de routage IoNT (Internet of Nanothings) assure la livraison des paquets de données à la nano-interface de la passerelle, qui est chargée de transmettre/répéter les informations à l’extérieur du corps, en incluant dans son en-tête l’identification MAC, nécessaire pour différencier l’origine des données. La traçabilité de chaque individu était donc possible, de même que l’action sur un dispositif individuel, c’est-à-dire que ce qui survient chez un individu peut ne pas survenir chez un autre équipé du même dispositif. Nous connaissons encore peu ce qu’il est possible de réaliser avec ces dispositifs, mais rendre les gens malades de manière ciblée et différente (cœur, cerveau, foie, système immunitaire…) est techniquement possible, ce qui permet de mieux dissimuler des actes illicites, immoraux et meurtriers. Mais lorsqu’on en vient à considérer la vie comme un simple matériau, la suppression de la vie n’est alors plus considérée comme immorale par ceux-là mêmes qui tiennent les commandes numériques d’un tel système !

Le graphène peut être programmé et contrôlé comme s’il s’agissait d’un logiciel.

Sources : Abadal, S. ; Liaskos, C. ; Tsioliaridou, A. ; Ioannidis, S. ; Pitsillides, A. ; Solé-Pareta, J. ; Alarcon E. ; Cabellos-Aparicio, A., 2017 

Puisque la vaccination ne pouvait être rendue obligatoire, il était donc prévu de la coupler à un pass identitaire et à la suppression de la monnaie scripturale envisagée pour la fin 2022. Enfin, coupler le pass à un moyen unique de paiement numérique via un dispositif intracorporel (micropuce/Tag) supprimerait toute possibilité d’achat ou de vente à ceux qui refuseraient la « vaccination ». Le marquage du bétail humain est un système qui contrôle infailliblement la vie de l’esclave soumis et la mort de celui qui veut passer dans le « camp » des rebelles ! 

Explication de la neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain 

Qu’entend-on par neuromodulation et contrôle à distance du cerveau humain. Les nanotubes de carbone et l’oxyde de graphène traversent la barrière hématoencéphalique et contribuent à modifier les synapses ainsi que la croissance des cellules neuronales. L’oxyde de graphène a une affinité avec les cellules du cerveau et avec le cœur, car ces deux organes, de par leur activité, génèrent un faible champ électromagnétique. Ces champs méritent encore d’être explorés, de même que la toxicité de ces nanotechnologies sur le cerveau humain. 

Mik Andersen nous explique que la neuromodulation et la neurostimulation sont possibles grâce aux nanotubes de carbone (graphène sous forme tubulaire), qui agissent comme des électrodes activant des régions spécifiques du cerveau ; ils peuvent également être utilisés comme une interface neuronale capable de se connecter à des réseaux de nanocommunication sans fil inoculés, dont les points quantiques de graphène (GQD), les nanoantennes en graphène et tout un réseau pour lequel il existe un logiciel de simulation, des protocoles de routage, des protocoles MAC. Les WBAN utilisent déjà ces technologies et il existe une littérature abondante sur le sujet.

La communication moléculaire intégrée avec des nanotubes de carbone ayant la capacité d’interagir dans des nanoréseaux sans fil de capteurs neuronaux est une réalité scientifique comme le montrent notamment les travaux de Abd-El-atty, SM et coll. en 2018 : « la communication moléculaire (CM) est considérée comme une approche prometteuse pour transmettre des informations dans le nanoréseau intracorporel. Dans ce contexte, l’utilisation de nanomachines dans le nanoréseau facilite les opérations de traitement, d’actionnement de logique et de détection. En outre, les nanomachines ont la capacité d’échanger des informations lorsqu’elles sont interconnectées par le biais du nanoréseau. Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain, telles que le diagnostic et les traitements biomédicaux, ou la transduction des signaux neuronaux et le contrôle neuronal… Les nanotubes de carbone facilitent l’interaction moléculaire entre les cellules vivantes, y compris les neurones, par une interconnexion basée sur des commutateurs stables pour l’amarrage des molécules… Les nanotubes de carbone (NTC) ont la capacité de reconnaître la libération de molécules de neurotransmetteurs dans le système nerveux du nanoréseau. »

« Un simple nanoréseau intracorporel peut être réalisé en connectant un groupe de nanomachines artificielles/synthétiques ou biologiques pour exécuter des tâches et des fonctions complexes dans le corps humain. » 

La seule communication électromagnétique pour la surveillance du système nerveux central et particulièrement du tissu neuronal n’est pas suffisante. Pour le bon fonctionnement du réseau intracorporel et de cette surveillance de l’activité neuronale, il faut lier la communication moléculaire et électromagnétique dans une approche hybride. 

En 2004, Roman C et coll. expliquaient :

« Nous proposons et simulons un capteur à nanotube de carbone très sensible, capable de transposer la liaison protéine-ligand, ou plus généralement la reconnaissance macromoléculaire, à une variation de fréquence d’un courant électrique ».

Il s’agit de la base sur laquelle est construit le modèle hybride de communication moléculaire-électromagnétique, démontrant que leur interaction, leur transduction ou, si vous préférez, la traduction des signaux moléculaires en fréquences et en impulsions de courant électrique est possible. 

Andersen conclut que « cela permet de déduire que le but ultime d’une partie importante des recherches sur les nanotubes de carbone et leurs dérivés est la neurostimulation/neuromodulation. Autrement dit ces technologies présentes, mais non déclarées dans les pseudos vaccins contre la Covid, ont pour but de contrôler — au moins partiellement — le fonctionnement du cerveau des personnes inoculées. Il ne s’agit en rien, ni de santé, ni de science-fiction, mais d’une réalité technologique bien réelle. »

Avec la découverte des nanotechnologies dans les « vaccins anti Covid » (à ARNm et à adénovirus), on peut affirmer que la « vaccination » de masse contre la Covid n’était qu’un prétexte et un moyen de contourner le consentement libre et éclairé des personnes. Le contenu des produits injectés aux populations représente un viol de la personne, une menace contre l’intégrité physique et psychologique et contre la liberté de penser et d’agir. 

Conclusion 

A la lecture de ce dossier, on comprend que l’épidémie de SARS-COV-2 n’était pas un accident, mais un événement volontairement provoqué, pour l’introduction de ces biotechnologies dans les « vaccins » disponibles en Occident. Cela requerrait, en effet, des années de recherche et de minutieuse préparation. L’épidémie (et non la « pandémie »), a été créée de mains d’hommes et propagée de manière volontaire dans le seul but de faire « vacciner » la population mondiale. 

Il s’agit d’une arme biotechnologique qui a deux fonctions majeures : 

La première était certainement, de tuer aléatoirement, par l’incompatibilité naturelle des organismes qui réagiraient aux contenus des « vaccins ». Ces personnes seraient tout bonnement jugées indésirables, voire, opposantes au système, selon des critères, eux aussi aléatoires, définis par ceux-là même qui ont mis en place cette horreur. Dans ce lot, les plus fragiles seraient également menacés, à savoir les personnes âgées, les personnes malades et les enfants, en un mot : les « inutiles » ou les « substituables ». 

La seconde fonction consistait à prendre le contrôle des survivants en faisant d’eux les « transhumains », une nouvelle génération d’esclaves, par la prise de contrôle de leur cerveau, en manipulant leurs pensées et leurs émotions. Il ne s’agit pas d’un scénario de science-fiction, mais bien d’une réalité technologique financée par la troïka dominante, riche, puissante et assoiffée de domination sur ses congénères. 

En couplant la « vaccination » au mode de paiement numérique, qui deviendra le seul mode de paiement théoriquement prévu à la fin 2022, ils rendront obligatoire de manière indirecte, la « vaccination » et l’empoisonnement des personnes.

Tout cela n’aurait pas été possible si les individus libres et conscients, refusant d’être les jouets de la manipulation par la peur, avaient d’emblée contesté cette stratégie : tout le système de santé, les écoles, les administrations, les entreprises, l’armée, la police ont collaboré comme un seul homme, à ce plan machiavélique ! Les acteurs du monde médical intervenant dans les médias inféodés pour les besoins de la propagande, seraient grassement payés par l’immense fortune des maîtres qui engageaient ce plan de mise au pas de toute l’humanité ainsi dressée à sa complète soumission… Certains d’entre eux seraient même décorés de la Légion d’honneur ! Plus qu’aucune guerre, ce plan était fait pour répandre la mort déclinée en plusieurs versions (santé, économie, répression) et ferait un nombre de victimes qui allait se chiffrer par des millions d’individus.

L’instauration d’une dictature mondiale reste la finalité d’une humanité dénaturée et sous contrôle technologique. Humainement parlant, les chances de sortir de ce piège sont infimes, car elles reposent sur le réveil des populations qui n’a pas encore eu lieu massivement. L’humanité n’a jamais été autant menacée que par elle-même…

Ceux qui ont entrepris cela ont profité de l’ignorance et d’une énorme méconnaissance de la part de la communauté médicale et sanitaire en matière de bio-informatique, de nanotechnologies et de chimie quantique pour mettre en œuvre l’agenda 2030. 

Cependant, nous disposons de suffisamment d’éléments dans ce dossier pour comprendre ce qui se trame. Il reste pourtant difficile au plus grand nombre d’admettre qu’une telle entreprise soit possible et c’est de cela que nos oppresseurs tirent un énorme avantage. J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972, affirmait : « L’individu est handicapé en se retrouvant face à face avec une conspiration si monstrueuse qu’il ne peut croire qu’elle existe ». C’est précisément sur la base de ce constat qu’ils comptent réussir l’imposition de la « vaccination » mondiale et ses conséquences funestes. La dissimulation, le mensonge et la technologie sont au cœur de cette manipulation sans précédent dans l’Histoire. 

Si l’on souhaite vraiment connaître le fond de la pensée de nos « nouveaux maîtres », il est impératif d’examiner celle, toxique, de l’historien Yuval Noah Hariri, un des acteurs et grand partisan du « Great Reset » mis en avant sur la scène internationale — qui justifie « la surveillance biométrique de l’être humain » et affirme avoir « besoin de réécrire le code du vivant » ou encore que « les humains sont des animaux que l’on peut pirater ». De l’eugénisme aux thèses totalitaires, il n’y a qu’un pas très vite franchi !

Avec l’Hybridation de l’ADN synthétique et du graphène dans le corps humain, des preuves commencent à pointer et nous espérons qu’elles inciteront les citoyens à ne pas se faire « vacciner ». Car une chose est certaine — alors que nous ne sommes plus en phase épidémique — c’est que la « vaccination » de masse va repartir de plus belle en France et partout ailleurs et qu’elle prendra une forme indirecte obligatoire, car ce rituel de « vaccination » est destiné à devenir permanent, définitif. Sachons-le une bonne fois pour toutes : la « vaccination » sera finalement obligatoire, répétitive et permanente, faute de quoi, le système immunitaire naturel pourrait à tout moment compromettre ce marquage du « bétail humain ».

C’est la raison pour laquelle une guerre civile sera, elle aussi, obligatoire, inévitable : on ne peut pas obliger quelqu’un à mourir ou à porter dans son corps une chaîne invisible le maintenant dans un esclavage irréversible, sans s’attendre à ce qu’il cherche à défendre sa vie et sa liberté ! Tous ces criminels qui ont pensé une telle horreur sont de parfaits inconscients : ils s’imaginent qu’ils vont triompher sans problèmes alors qu’ils vont entraîner dans leur délire une destruction totale de leur monde pervers ! Que ce moment vienne sans tarder afin de retrouver la liberté sacrée de la vie qui est une manifestation de la conscience intériorisée.

[Voir aussi :
À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène ?
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Technologie de « neuromodulation » à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G]

Sources : Se reporter pour plus de détails et pour les photos au « Dossier N°4, Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés », de Laurent Aventin, Santé publique, PhD Mai 2022.

DOSSIER n°4 — Kaya Team Universe

Voir également : « Les implications de l’adresse MAC des injectés aux vaccins covid », 10 octobre 2022 : Mik Andersen, auteur de Corona2Inspect.net

www.bitchute.com

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Attention aux accusations de dérives sectaires contre les éveillés : la menace de la Miviludes

Par Nicole Delépine

De retour de la magnifique rencontre de Saintes où plus d’un millier de personnes ont, le 28 oct 2022, partagé dans cette conférence-débat leur soif de savoir, leur soif de rencontres humaines dans une ambiance chaleureuse et familiale formidable1, j’ai été surprise de voir dans l’article de sud-ouest qui lui était consacré, un encart faisant l’écho des récriminations de deux associations de Saintes, alertant le maire de la présence de « Reinfocovid » qui « serait suivi pour dérives sectaires » ! 2

J’ai cru qu’il s’agissait d’une calomnie isolée, mais le 3 novembre 2022, je suis tombée sur cette annonce d’une secrétaire d’État annonçant de prochaines « assises contre les dérives sectaires et le complotisme ». Bingo !

Depuis que le mur du pouvoir se fissure, celui-ci dégaine une nouvelle arme pour faire peur et surtout faire TAIRE. Inquiet de l’accumulation de preuves sur la gestion catastrophique et malhonnête de la crise covid, et l’accumulation de mensonges, de contre-vérités et de décisions délétères pour le peuple, la DIVERSION se prépare.

Il est urgent d’informer tout le monde de cette nouvelle dérive du pouvoir, jeunes y compris qui doivent sortir de leur isolement transitoirement protecteur, et de s’opposer de toutes nos forces au système de délation digne des régimes de Vichy, de l’Union soviétique ou le nazi. Relisons Orwell et battons-nous.

Si nous alertons suffisamment contre cette nouvelle attaque de la liberté d’expression, ils reculeront d’autant plus que la Miviludes s’est souvent fait critiquer, a été parfois condamnée en justice et ne jouit pas d’une bonne réputation.



RETOUR SUR SCÈNE DE LA MIVILUDES

La MIVILUDES est la « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires » ? En clair c’est donc une arme du pouvoir exécutif pour imposer ses choix contre ses opposants.

L’argument d’urgence serait l’augmentation des signalements :

« les confinements répétés et l’angoisse du décompte des morts ont perturbé de nombreux Français. Pour le plus grand bonheur de personnes malintentionnées. En 2021, les saisines de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ont atteint des sommets. Elles se dénombrent à 4 020 ».3

Notons que vu le nombre de personnes affectées profondément par ces confinements absurdes et injustifiés4, le sommet n’est pas l’Everest dans un pays de 67 millions d’habitants et l’explosion fait pschitt…

Le journal 20 MN ose écrire :

« La pandémie a charrié dans son sillage son lot de complotistes et d’antivax. Un terreau fertile pour le développement de solutions alternatives » qui n’ont aucun fondement scientifique ».

Nous espérons pour eux qu’ils sont bien payés pour tous répéter le même crédo. N’ont-ils pas appris à lire les publications des agences officielles de la FDA, de la MHRA ou de l’EMA qui additionnent plus de 70 000 morts reconnus liés aux injections expérimentales pour une pseudo grippe qui tue en 32 mois a tué moins de 0,000 825 de la population mondiale et essentiellement les personnes âgées dans les pays les plus vaccinés.

Combien de ces donneurs d’alerte sont-ils traités d’« antivax », alors qu’ils sont seulement dubitatifs envers ces injections expérimentales qui ne sont pas des vaccins, et même parfois très provax (comme le Pr Perronne) ont-ils sauvé de vies en les faisant échapper à ces toxiques ? Évidemment le projet des sept milliards d’injectés en a pris un coup et les fidèles de Schwab tentent d’y remédier. Trop tard ! Et comme disait notre avant-dernier prix Nobel de médecine (2008) le Pr Montagnier, les non injectés sauveront l’Humanité.

« Sonia Backès, secrétaire d’État en charge de la citoyenneté, annonce que le gouvernement va organiser des “assises des dérives sectaires et du complotisme”. Objectif : améliorer les signalements à la Miviludes du voisin, du collègue de travail, etc. qui sombrerait dans ces dérives sectaires ou le complotisme…

Nous voilà dans l’ordre moral et politique, dans le contrôle de tous par tous, dans le retour de l’inquisition, dans un fascisme qui ne dit pas son nom »5.

Orwell était visionnaire et les évadés des régimes des pays de l’Est tremblent…

Mme Backès essaie-t-elle de régler ses problèmes personnels, puisqu’elle rappelle candidement que sa mère était membre de la scientologie.6 Trop proche des présumés coupables du futur de la dénonciation, elle devrait comme dans tout bon policier être éloignée de l’enquête pour absence d’objectivité liée à ses antécédents. Les dires de la secrétaire d’État sont particulièrement inquiétants, choquants :

« Dérives sectaires : les saisines de la Miviludes atteignent un nouveau record ! »

Au lendemain de la publication du rapport de la Miviludes, qui fait état de 4 020 signalements en 2021 (+33,6 % par rapport à 2020), S. Backès regrette que « tout ne soit pas signalé ». « Beaucoup de choses passent sous les radars, et on ne sait pas exactement combien de personnes sont réellement concernées » par les dérives sectaires, poursuit-elle. Le dernier chiffre connu date désormais de « quelques années » et fait état de « 500 000 personnes touchées », selon la secrétaire d’État.

« S. Backès s’est dite particulièrement inquiète des “dérives liées à la santé”. “On parle de gens qui se décrètent naturopathes et qui vendent des soins alternatifs aux soins traditionnels et vérifiés”.

Nous aussi sommes inquiets de la disparition de la médecine traditionnelle, individuelle et de la dictature des protocoles qui suppriment tout recours aux traitements éprouvés pour imposer des molécules chères, inefficaces et souvent toxiques. » 7

Il est bien triste que Mme Backès ne souligne pas le sectarisme des médias et du pouvoir qui ont vendu pour vérité révélée les mensonges du Lancet sur la chloroquine de mai 2020 dont l’auteur principal était une actrice porno reconvertie8 9 10. La démonstration du mensonge organisé sur lequel le ministre Véran s’était appuyé pour interdire la chloroquine n’a pas conduit ce dernier à supprimer son ukase mortifère.

Donc où sont les données « vérifiées » de la médecine traditionnelle devenue menteuse, trompeuse, manipulatrice et a de fait perdu la confiance des patients ? Justement les données officielles répandues sur les médias à longueur de journée sans avis contradictoire ne furent jamais vérifiées, telle la soi-disant contamination des grands-parents par les enfants, la soi-disant efficacité des pseudovax, etc. Les résultats affluent (y compris de Pfizer), qui démentent ce que le discours quotidien a martelé dans les têtes des téléspectateurs…

« “La difficulté survient lorsqu’il y a emprise mentale et mise en danger”, poursuit-elle, déplorant par ailleurs les conséquences financières liées à ces dérives. “Derrière, il y a incitation à acheter l’appareil qui fait des jus de légumes, puis la vidéo de ces gourous 2.0 finit par devenir payante”, précise S. Backès, dont la mère a appartenu à la secte de l’Église de la scientologie. “Je sais comment ça se passe, je sais comment on y rentre, je sais comment ils maintiennent les gens sous emprise et je sais toute la difficulté d’en sortir”, explique-t-elle… »

Oui, mais qui a eu emprise de fait sur des milliards de personnes dans le monde, manipulées par les gouvernements qui appliquent les recommandations de l’OMS ? 11 Oui, il y a eu manipulation, emprise, mais à grande échelle et avec des conséquences monstrueuses, au regard desquelles les appareils de jus de légumes sont peanuts. Au 2 novembre 2022, d’après l’OMS, 12 861 382 558 doses de vaccin ont été administrées pour un coût d’environ 250 milliards de dollars, sans effet bénéfique prouvé sur l’épidémie et associés à de très nombreux effets secondaires dont des décès et des handicaps durables, selon les données publiées par les agences officielles (VAERS pour la FDA, EudraVigilance pour l’EMA, MHRA pour les Anglais, etc..)

Qui regarde la lune et qui regarde le doigt qui la montre ?

Des Assises organisées début 2023

Dans ce contexte, des « Assises des dérives sectaires et du complotisme » seront organisées « début 2023 » autour des acteurs de la lutte contre ces phénomènes. Le but, précise Sonia Backès, c’est de réaliser « un état des lieux » et d’aboutir « à un plan d’action très clair ». Parmi les pistes envisagées, la secrétaire d’État dit vouloir simplifier les procédures de signalement, qui consistent actuellement à « remplir un formulaire sur le site de la Miviludes ». Si elle fait parallèlement l’état des lieux des résultats de la politique sanitaire, cela ne sera pas triste…

« Est-ce que c’est suffisant ? Je ne crois pas », ajoute-t-elle. « On a besoin d’une plus grande proximité, de sensibiliser les gens qui sont autour de nous, les gendarmes, les services de proximité pour signaler plus facilement », indique Sonia Backès, qui n’exclut pas de faire évoluer l’arsenal législatif autour des dérives sectaires.

C’est grave, car qui déciderait le cas échéant de définir un « avis » comme dérive sectaire ? Tous ceux qui ont dit que le confinement était inutile se sont révélés avoir eu raison, comme pour l’inefficacité des pseudovax et leurs dangers.12

De fait, nous sommes des milliers, voire des millions à pouvoir signaler à cette dame les énormes dérives sectaires des journaux, des médias et des politiques qui nous ont si bien manipulés que des milliards d’entre nous ont accepté la piqûre infernale, dont on ne connaît pas encore aujourd’hui la totalité des composants, ni la réelle finalité des piquouseurs. On pourrait l’informer déjà par plein de mails ou de lettres avant qu’elle ne coure le danger de séances publiques qui démontreront ces manipulations perverses que peut-être elle ignore.

Alors pourquoi cette réapparition brutale d’une instance contestée et quasiment disparue en octobre 2022 ?



La Miviludes, le complotisme et les dérives sectaires (référence à son rapport annuel 2021)

La Miviludes est-elle réellement indépendante ?

https://www.association-sante-naturelle.info/revelation-pourquoi-la-miviludes-sacharne-contre-la-sante-naturelle/

« LA MIVILUDES EST-ELLE INFORMÉE DE NOTRE PLAINTE QUI VISE LES DÉRIVES SECTAIRES “D’EN HAUT” ?

Est-ce que cela ne vaut que pour les “complotistes” (terme soudainement devenu à la mode, sur toutes les lèvres pour pouvoir discréditer ceux qui osent réfléchir) et non pas pour les comploteurs ? La pensée complexe est-elle désormais interdite ?

Puis ce serait bien entendu à cause des “complotistes” que la population présente un niveau de troubles dépressifs extrêmement élevé depuis le début de la crise, notamment de graves poussées suicidaires chez les jeunes.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont déclaré des confinements forcés pour toute la population. Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont forcé les enfants et les adultes à porter des masques, que même le COVARS a du mal à justifier aujourd’hui.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont refusé le soin et interdit les traitements efficaces.

Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont utilisé une politique de stigmatisation des non injectés pour forcer à se soumettre à une expérience médicale. Tout cela serait bien entendu l’œuvre des “complotistes”. »

L’inversion accusatoire est parfaitement pratiquée :

Putsch média se penche aussi sur cet inquiétant projet de la lutte contre « les dérives sectaires et le complotisme et ce plan d’action. Comment on agit ? »13 selon la secrétaire d’État

« Sonia Backes fait référence à deux choses qui semblent très distinctes. D’une part, l’emprise sectaire qui représente aujourd’hui, d’après la Secrétaire d’État, un enjeu majeur de santé publique et de lutte contre le séparatisme”.

D’autre part, il semble beaucoup plus difficile d’appréhender avec objectivité la notion de complotisme, arme fatale du gouvernement, et de certains grands médias et de sachants pour dénigrer de nombreux acteurs de la santé, de la société civile ainsi que certains médias indépendants, jugés complotistes pendant la crise sanitaire ».

Sonia Backes s’appuie sur ce rapport de la Miviludes 14pour lancer cette idée des « Assises des dérives sectaires et du complotisme ».

Pour le président de la Miviludes, Christian Gravel, le « complotisme » ressemble à cette novlangue qui veut sans l’avouer clairement accuser ceux qui ont dénoncé le caractère véritablement « sectaire » des décisions de l’OMS et le forum de Schwab, appliquées aveuglément par la France.

RESTER LIBRE EST UN CHOIX ET UN COMBAT DE TOUS LES INSTANTS

Notons que contrairement à ce qu’ont raconté tous les médias et trop de citoyens soumis, nous aurions pu, comme la Suède, garder notre liberté de penser et donc de choix et de résistance aux mesures délirantes, tels le confinement, la fermeture des écoles et le masque, et l’injection quasi forcée, et avec des résultats sanitaires meilleurs que les nôtres.

Le rapport de la Miviludes analyse donc la crise en ces termes :

« La crise sanitaire a constitué un catalyseur à travers une prolifération de nouveaux acteurs, plus discrets, maîtrisant le web et ses codes, sachant contrôler les esprits, en exploitant les peurs, la perte de repères, la recherche de solutions simples face à des questionnements existentiels, par définition complexes. Les délinquants experts en manipulation savent, pertinemment, instrumentaliser les vicissitudes de nos concitoyens. »

« la crise engendrée par la COVID-19 a déstabilisé de nombreuses personnes en perte de repères dans une société complexe, interconnectée où l’information côtoie la désinformation. La MIVILUDES s’est retrouvée confrontée à des saisines, reflet d’une véritable crise sociale teintée d’isolement, de questionnements, de colères et de craintes ».

L’opposition entre information et désinformation précise l’objectif de ce rapport15 : le complotisme, « notion voisine » du sectarisme. Ce rapport pointe les réseaux sociaux comme principaux accélérateurs de ces « dérives sectaires ».

LE COMPLOTISME VU PAR LA MIVILUDES

« Le complotisme est un mode de pensée antisystème qui s’appuie sur des arguments non falsifiables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être ni prouvés ni récusés, ou sur une vérité partielle, soumise à une interprétation rationnelle, mais erronée (…) »

La revanche contre les élites comme argument de base !

« Les théories complotistes constituent un discours de revanche contre les élites et contre le système socio-économique dans lequel l’individu vit. Plus celui-ci est indigné de sa situation, plus il trouvera un écho à sa colère dans le complotisme. Si le système est perçu comme injuste, la théorie venant le discréditer sera accueillie positivement. Plus généralement, le manque de confiance dans les élites dirigeantes et le sentiment d’une prétendue opacité de la vie publique ébranlent fortement la confiance de l’individu envers les institutions. Celles-ci sont alors considérées comme immorales et illégitimes ».

Ainsi sans trembler semble-t-il, les rédacteurs de ce rapport nient tout simplement l’opacité de la vie publique, qualifiée de « prétendue » à l’heure où la confiance en les médias en France a chuté derrière des pays supposés dictatoriaux et que la censure est non seulement effective, mais revendiquée par les médias et les grands réseaux comme Facebook, twitter et YouTube.

Ce déni de réalité, caractéristique de la coupure entre pseudoélites au pouvoir, et le peuple est la base de la césure actuelle et de l’aveuglement des dirigeants, coupure illustrée par l’énorme taux d’abstention aux élections.

EN FAIT POUR LA MIVILUDES, LE COMPLOTISME C’EST REFUSER LES UKASES ET LES AFFIRMATIONS SANS PREUVE DU POUVOIR ET DE SES RELAIS.

Ce rapport ne trace aucune frontière bien définie entre la liberté de pensée et les dérives sectaires. Il fait bien le parallèle avec les reproches faits aux médecins poursuivis devant les conseils de l’ordre régionaux. Et les condamnations tombent comme celles du Dr Gayet radié16, et aussi celles des enseignants-chercheurs comme Vincent Pavan, auteur du livre passionnant et instructif, « le débat interdit »17, privé de salaire pendant un an par son université (entre autres nombreuses victimes).18

LA LIBERTÉ DE PENSER ET DE PARLER, D’INFORMER AU CŒUR DU DÉBAT19

L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’article 9 de la convention européenne des droits de l’homme assurent de ces droits de base constitutionnels bafoués sans vergogne depuis bientôt trois ans. La liberté d’expression

fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. ».

Or depuis deux ans on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelles découvertes scientifiques. Pour ces raisons la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

LA MILIVUDES A DE LOURDS ANTÉCÉDENTS

Rappelons quelques exemples :

UNE VICTOIRE DES KINÉSITHÉRAPEUTES EN 2017

« Dans le combat juridique mené conjointement par FasciaFrance (ex-Association Nationale des Kinésithérapeutes Fasciathérapeutes-ANKF) et la société Point d’appui pour faire retirer la fasciathérapie du guide “Santé et dérives sectaires” publié en 2012 par la MIVILUDES, la cour administrative d’appel de Paris a rendu le 07 décembre 2017 l’arrêt suivant : “Les informations concernant la fasciathérapie ne doivent plus figurer dans le guide ‘Santé et dérives sectaires’ publié par la mission interministérielle de vigilance contre les dérives sectaires (MIVILUDES) en avril 2012.”20 (…)

« La justice reconnaît ainsi clairement que la MIVILUDES a commis une erreur d’appréciation et de jugement concernant la fasciathérapie et qu’elle a ainsi porté atteinte aux praticiens exerçant cette approche. FasciaFrance se réjouit donc de cette décision qui rétablit l’honneur des centaines de professionnels de santé qui exercent quotidiennement la fasciathérapie dans le respect de leur métier et de la confiance des patients. »

UNE NOUVELLE CONDAMNATION DE LA MIVILUDES EN 2018 POUR SA PROPAGANDE CONTRE LA SANTÉ NATURELLE 21

Le 13 juillet 2018,La Mission française de lutte contre les sectes (Miviludes) a encore été condamnée par les tribunaux français, pour sa propagande contre la santé naturelle.

« En 2017, la Justice l’avait déjà condamnée pour avoir dit du mal de la fasciathérapie — une thérapie naturelle très sérieuse pratiquée par des kinésithérapeutes. Cette fois, la Miviludes s’en est prise à la “médecine anthroposophique”… et mal lui en a pris ! Car cette médecine naturelle n’a rien de clandestine. Pratiquée par des docteurs en médecine, elle est parfaitement intégrée aux systèmes de santé de l’Allemagne, de l’Autriche ou de la Suisse.

Mais voilà, cette médecine a la particularité d’être holistique. Contrairement à la médecine officielle, elle n’est pas purement “biomédicale”. Elle prend en compte toutes les dimensions de l’être humain : biologique, bien sûr, mais aussi psychologique et même spirituelle. Pour la Milivudes, cela suffit à la rendre suspecte… et à la classer dans sa liste officielle des thérapies “à risque de dérive sectaire”.

Exactement comme l’a fait l’Allemagne nazie le 9 juin 1941, lorsqu’elle a interdit des pratiques “spirituelles” comme… l’anthroposophie et même l’agriculture en biodynamie !

Car il est très important de connaître ses ennemis. Dans ma dernière lettre, je vous ai parlé des Big Business, ces multinationales qui contribuent à ruiner notre santé : Big Pharma, Big Agra, Big Food et Big Chemical. Mais ces Big Business ne pourraient rien sans de solides complicités chez les décideurs politiques et administratifs.

La Miviludes en est un cas d’école… tout simplement ahurissant. Le “naturel”, voilà l’ennemi de la Miviludes

Mais heureusement, la Justice française a condamné la Miviludes dans un jugement rendu le 20 avril dernier 2018 !

Tout ce qui est naturel peut cacher des dérives sectaires”. Voilà, mot pour mot, ce qu’a dit sur Europe 1 le précédent président de la Miviludes, George Fenech22. Au moins, les choses sont claires.

Voilà pourquoi la Miviludes qualifie de “méthode à risque de dérive sectaire” des pratiques comme :

L’EMDR, une technique psychologique validée scientifiquement par l’INSERM et recommandée par des grands médecins comme le regretté David Servan-Schreiber ;

La gemmothérapie, un remède traditionnel issu des “plantes médicinales” ;

La sophrologie, une simple méthode de relaxation ;

Et même la médecine ayurvédique, pratiquée en Inde depuis des millénaires et reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé pour ses bienfaits !

Et le plus révoltant, c’est l’aveuglement de la Miviludes face aux vraies menaces.

Les “salons zen” et les cours de yoga, voilà l’ennemi de la Miviludes

Voici le gros titre du journal Le Monde, le jour où la Miviludes a rendu son rapport :

La santé et le bien-être, des domaines particulièrement sujets au risque de dérives sectaires”. Dès l’introduction du rapport, le président Serge Blisko insiste sur “la nécessaire défense de la pensée rationnelle”, notamment face aux “dérives sectaires dans le domaine de la santé où les pseudothérapeutes déviants sont toujours plus nombreux et imaginatifs”.

J’ai lu le rapport en intégralité, et il contient un nombre de bêtises invraisemblable :

Ainsi, en lien avec la question de l’exploitation animale et du véganisme se développe une forme d’extrémisme, comme dans le domaine de l’écologie le mouvement de deep ecology, qui peuvent mettre en danger les adeptes et particulièrement les enfants.”

Attention donc, aux “écolo” et aux végans »… et attention aussi aux très dangereux « Salons ZEN » :

« La promotion des nouvelles pratiques alimentaires se fait largement par Internet et les réseaux sociaux, mais aussi dans les salons bio-zen. (…) Ces salons ouvrent aussi leur espace à de véritables charlatans et à des méthodes dangereuses pour la santé dès lors qu’elles sont mises en œuvre par des personnes qui n’ont pas de connaissances médicales sérieuses ».

Autre menace dans le viseur de la Miviludes, les psychothérapeutes (…).

Alors bien sûr, les charlatans et les gens sans scrupule, cela existe, dans la médecine naturelle comme ailleurs… mais cela n’en fait pas des dérives sectaires pour autant !

Pour la Miviludes, pourtant, même le yoga et de méditation sont terriblement suspects !

« Aujourd’hui, la mode pour la méditation et le yoga et la demande qu’elle crée s’élargit à de nouvelles catégories de personnes, ouvrant des opportunités à des individus sans formation et sans scrupule. » Et des énormités comme celle-là, il y en a sur des pages et des pages.

(…) Guillaume Chopin, Association Santé Naturelle »

Même Libération en 2019 évoque la disparition de la Milivudes :

Sectes : la Miviludes va-t-elle disparaître ?

DES TENSIONS

Depuis le printemps 2020, la Mission est intégrée au Comité interministériel de Prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) au sein du ministère de l’intérieur.

« Matignon confirme que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires sera rattachée début 2020 au ministère de l’Intérieur. Pour les acteurs du secteur, cela revient à faire disparaître la Miviludes. »

DU VENT DANS LES VOILES

France Inter citait un acteur associatif : « Depuis quelques semaines presque plus personne ne répond. C’est l’omerta, mais les choses sont déjà pratiquement faites. La Miviludes va être purement et simplement dissoute au sein du ministère de l’Intérieur ». Une information confirmée à la radio par un membre de cabinet ministériel. La Miviludes devrait être fusionnée avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), selon la radio.

Recommandations de la Cour des comptes

Contacté par Check News, le ministère de l’Intérieur confirme que la Miviludes sera bien rattachée, début 2020, au ministère de l’Intérieur. Mais refuse de parler de « disparition ».

En plus de son rattachement à l’Intérieur, la Miviludes sera bien fusionnée avec le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG CIPDR) : « les champs d’intervention de ces deux organismes ne se recouvrent pas totalement, mais ils ont pour important point commun la lutte contre les nouvelles formes de radicalité et certains phénomènes d’emprise et d’enfermement », selon Matignon.

C’est donc sans surprise que les conseillers de la Miviludes ont appris leur « fusion » avec le SG-CIPDR lundi 30 septembre ».

Mais en 2021 la ministre Schiappa nomme une présidente et renforce les moyens, le confinement ayant aggravé les dérives selon elle.23 06/04/2021

Elle déplore que « de nouveaux gourous » se servent du Covid pour accroître leur influence.

« Vous avez de nouveaux gourous qui se servent de la pandémie pour prêcher des mesures soi-disant de bien-être, mais qui sont des mesures de sujétion psychologique, voire de captation d’argent ou de biens », a dénoncé Marlène Schiappa sur Franceinfo. Elle estime que « plus de 500 nouveaux petits groupes sectaires ont proliféré à la faveur du confinement ». Les dérives sectaires touchent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants.

Je multiplie par dix les moyens de la Miviludes : ils sont maintenant d’un montant de 1 million d’euros pour accompagner notamment les associations ». Une magistrate, Hanène Romdhane, a été nommée à la tête de la Miviludes. « Sa nomination a notamment pour but de donner une suite judiciaire à l’ensemble des signalements effectués auprès de la Miviludes : 3 000 rien que sur l’année 2020 dont 40 % dans le domaine de la santé », selon le communiqué.

MAIS EN JUIN 2022

Miviludes : la lutte contre les dérives sectaires a disparu de l’organigramme du gouvernement

Déjà menacée de disparition fin 2019, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires n’est mentionnée nulle part dans les attributions des différents ministères publiées aujourd’hui au journal officiel 24 :

« C’est une suppression de fait. »

OCTOBRE 2022 — Le syndrome Renaissance ?

La MIVILUDES disparaît quasiment, absorbée dans un ministère non précisé et en octobre, branle-bas de combat la secrétaire d’État anciennement liée via sa famille à la scientologie annonce des grandes décisions. Que s’est-il passé à OK Coral ?

Et vous qu’en pensez-vous ? Comme Annette ?

@Annette_LEXA

« je sais pas vous, mais moi, j’ai le sentiment d’être contrainte de vivre dans une secte géante depuis 2 ans 1/2. Si on prend les critères de la #MIVILUDES, le gouvernement actuel coche toutes les cases ».

En tous cas ? les internautes ont rapidement réagi avec une longue liste de #balancetoncomplotiste dont je vous livre quelques exemples :

PLUS NOUS INFORMERONS DE CE PROJET TOTALITAIRE, MOINS ILS POURRONT LE METTRE EN PLACE

D’autant que bien des Français se demandent ce que deviendront les délateurs des soi-disant complotistes qui finalement auront eu raison : le pseudovax ne protège pas de la contamination, a des effets secondaires importants, etc.

INFORMONS !





Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Par Nicole Delépine (son site)
lundi 6 avril 2020

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [1][2][3][4]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore :

« Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

[1] Avis 106 de 2009 sur “Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[2] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[3] Contribution du 13 mars 2020 sur les Enjeux éthiques face à une pandémie 

[4] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

Décret Rivotril : compassion, euthanasie[1] ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?

Le traitement du Pr Raoult potentiellement efficace, serait dangereux pour ceux qui sont trop vieux pour bénéficier de soins actifs en cas de Covid ! Mais pas le Rivotril qui les endormira à jamais ! Sortez vos ainés des EHPAD et hôpitaux en urgence.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 :

« C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931. »

Un nouveau procès de Nuremberg se profile

Les médecins français et soignants de 2020 sauront-ils mieux résister aux injonctions du pouvoir totalitaire qui se met en place que leurs confrères allemands des années 30, qui appliquèrent la loi hitlérienne visant à euthanasier les handicapés, les fous, etc. ?

Comment un soignant peut-il accepter de condamner à une mort rapide un patient avec lequel il converse avec empathie apparente, sous l’ordre de deux médecins différents joints par téléphone qui n’ont pas examiné le malade de chair, d’os et d’âme ?[2] C’est à ces extrêmes qu’on voudrait conduire médecins et infirmiers qui, à coup sûr, contraints dans le feu de l’action et la pression du groupe, accepteront pour certains, mais ne s’en remettront jamais à long terme… [3]

Nos aïeux en EHPAD semblent avoir été sournoisement condamnés à mort par une série convergente de circulaires gouvernementales

Une épidémie volontairement non contrôlée : pourvu que ça dure…

Pas de fermeture des frontières, pas de masques ni gels, ni respirateurs en nombre suffisant, pas d’ouvertures de lits ni embauche de personnel, plan blanc bloquant l’activité des cliniques privées depuis près de trois semaines, mais dont les lits restent vides !

« En même temps » une mise en scène théâtrale permet au président de jouer au chef de guerre salvateur (transfert en hélicoptère coûtant plusieurs centaines de milliers € alors que le transport d’un respirateur ne revient qu’à 300 €)… Le plus révélateur de la duplicité gouvernementale pour les Français naïfs et/ou bienveillants sont les refus réitérés des propositions d’entreprises pour fabriquer des masques, des respirateurs et d’empêcher les médecins de prescrire l’hydroxy chloroquine aux malades qui en ont besoin alors que ce médicament était en vente libre sans ordonnance jusqu’en janvier 2020 et le décret scélérat d’Agnès Buzyn. Les ARS, les Normes, les contrôles et l’exigence d’un essai randomisé, tout l’arsenal des bureaucrates a été utilisé pour retarder l’arrivée des moyens de lutte contre l’épidémie, comme durant la drôle de guerre où ils ont retardé la livraison des armes modernes qui ont tant manqué en 40 [4]

La peur au royaume de Machiavel et le confinement généralisé brutal

Au bout de trois mois de mensonges et de décisions inefficaces, l’excuse d’incompétence n’est plus crédible, ni celle de révision de stratégie. À Wuhan, les Chinois ont bâti un hôpital en 15 jours. En Angleterre, et en Espagne, des milliers de lits ont été montés en quelques jours. Quand l’Allemagne s’est sentie menacée, A. Merkel a immédiatement réquisitionné des hôtels pour les transformer en hôpitaux, et fait tourner les usines jour et nuit pour fabriquer des respirateurs…

En France, l’épidémie a été favorisée par les décisions gouvernementales inadaptées et incohérentes, telles l’incroyable histoire des masques. Port de masques déclaré inutile[5] pour les forces de l’ordre et la population ordinaire jusqu’au 3 avril 2020 où brutalement le directeur général de la santé demande que tout le monde en porte (« on réévalue la doctrine »), il fallait oser ! La peur créée et entretenue 24 h/24 par les médias[6], et en particulier leurs médecins préférés comme Karine Lacombe[7], Yazdan Yazdanpanah [8] ou Jean-François Timsit[9], est responsable d’une hystérie collective qui permet au gouvernement d’imposer un confinement généralisé inutile et inefficace sur le plan sanitaire[10] [11], mais qui a le mérite de museler toutes formes d’opposition et de disposer des pleins pouvoirs[12].

Le peuple crédule, quotidiennement lobotomisé par les émissions pseudo-débiles qui véhiculent la propagande gouvernementale ACCEPTE SANS BRONCHER. (Apparemment — l’eau qui bout ?). Les citoyens se croient protégés, alors qu’en même temps, on les laisse se contaminer (ou on favorise la diffusion du virus ?) lors de leurs courses dans les supermarchés en air conditionné (alors que les marchés de plein air sans risque sont fermés !) et dans le RER, pour ceux qui doivent travailler (haut lieu de contamination, les voyageurs serrés comme des sardines, non protégés). Comble de la perversité, soignants libéraux et policiers au contact de la population travaillent sans protection. Si on voulait que l’épidémie puisse prospérer, c’était la meilleure recette. Nos résultats sanitaires du 2 avril 2020 qui nous placent dans le trio des plus mauvais du monde[13] (Italie 12430 morts, Espagne 8189, France 3514 versus Allemagne 732 et Japon 57) le démontrent amplement.

 Ainsi, tandis que le Premier ministre ferme les cafés, restaurants, et la plupart des commerces en 4 h (quid des provisions des commerçants ?) le samedi 12 mars, le premier tour des élections a lieu le dimanche. Il annonce le lundi un confinement généralisé pour le mardi midi. Bloqués sur place, sidérés, désireux de donner à leur famille un peu d’espace en campagne, les récalcitrants qui le peuvent seront culpabilisés d’emblée. Mais lorsque quelques semaines plus tard, le président et sa ministre des armées exhiberont leurs joujoux pour transférer à prix d’or des patients Covid19 partout en France, personne ne les accusera de diffusion du virus et d’incohérence, alors que de nombreux lits de cliniques privées, équipées en matériel et personnel restent vacants tout près des hôpitaux saturés.

Confinement politique !

Victoire ! les Gilets jaunes sont bloqués ! Le 49 3 anti-retraites du 29 février n’a pas le temps d’entraîner de manifestations, CGT FO, etc. tous sont neutralisés et terrorisés comme tous, par les annonces mille fois répétées sur les ondes. Les médias oublient totalement la guerre des frontières en Grèce, l’ouverture au marché commun avec le Vietnam par l’UE (en même temps, décidément, qu’E. M. fait semblant de plaider pour la souveraineté nationale) et l’intégration de nouveaux pays dans l’OTAN. N’oublions pas, la Commission européenne planche sur un sujet éminemment urgent, la crêpe bretonne.

Les soignants en grève depuis un an, gazés et tabassés dans les manifestations multiples ne peuvent plus témoigner de la misère de l’hôpital. On les traite de héros chaque soir à 20 h en leur promettant des médailles et encore plus d’applaudissements, alors qu’ils ne voudraient que surblouses et embauches immédiates et que des voisins ne leur demandent pas de déménager. Mais l’ARS Grand Est, région martyrisée par le Covid19 et l’insuffisance de moyens confirme en ce début avril la suppression de 598 postes et de 174 lits. Incroyable !

Dos au mur, pourquoi changer une politique qui tue, surtout les riens (les autres sauf exception, ont accès aux respirateurs et surtout à la chloroquine, comme en témoigne Patrick Pelloux). Les avocats qui se battaient depuis plusieurs mois pour tenter de sauver la Justice et le droit sont également muselés, ainsi que d’autres professions libérales.

Ce confinement prétendument sanitaire est politique et pervers

Veut-on limiter la diffusion du virus ? Mais pourquoi alors laisse-t-on ouverts les transports bondés, de telle façon que les agents RATP sont particulièrement touchés. Par contre, une femme âgée seule au soleil sur la plage serait dangereuse ! Comme un surfeur, un pêcheur sur un bateau, un joggeur en forêt plutôt que tournant en rond dans une rue pavée ? Une mère qui sort sur autorisation spéciale son enfant autiste, qui reçoit une amende, car elle a osé emmener ses autres petits (auraient-ils dû rester seuls ? [14]).

D’innombrables exemples montrent que ce « confinement » est volontairement punitif, humiliant, et vise en réalité à nous conditionner à la soumission à la Stanley Milgram. [15]

Quelle merveille pour le gouvernement que ce vilain virus ? Arrêtons d’être dupes, bisounours, de nous contenter de dessins et de bougies pour honorer les victimes, sans dénoncer les complices du bourreau. Ne sous-estimons pas l’adversaire. L’incompétence affichée, digne des regrettés guignols de l’info dans le jeu de rôle de Sibeth, les décisions contradictoires d’un jour à l’autre avec leurs injonctions paradoxales permanentes constituent une stratégie perverse bien connue « la stratégie du choc ». [16]

État d’urgence voté en catimini en 48 H avec quelques députés présents

L’état d’urgence sanitaire a été officiellement instauré pour « protéger les plus fragiles et en particulier les personnes âgées ». Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.

PROCESSUS PROGRESSIF D’ÉLIMINATION DES AÎNÉS ET DES PLUS FRAGILES

À cet effet le gouvernement a édicté une série convergente de lois, circulaires et de décrets qui prévoient et organisent la disparition de nos aïeux hébergés en EHPAD ou même égarés aux urgences des hôpitaux[17]. Rappelons-les par ordre chronologique :

1°) CONFINEMENT IMPOSÉ À TOUS sauf dérogation le 16 mars 2020, y compris dans les établissements médicaux (hôpital, EHPAD, maternités, etc.).

Immédiatement applicable, sans le temps minimum pour rencontrer ses proches, ses kinésithérapeutes, animateurs, bénévoles, au moins pour expliquer, apaiser, s’organiser (téléphones, Skype pour ceux qui pourraient). Rien, un comportement de sauvages comme ceux qui, il n’y a pas si longtemps, faisaient une descente à 4 h du matin pour emmener un communiste, un résistant, un juif. Du jour au lendemain, on prive nos parents de tous contacts, et on s’étonne qu’ils décèdent en grand nombre (non testés). La vie a besoin d’amour pour perdurer et le Covid19 a bon dos[18].

Ce décret instaure le confinement strict, y compris pour des personnes âgées dépendantes des soins physiques, mais aussi psychologiques, soi-disant pour les protéger du virus.

Cet isolement brutal les sépare de leurs familles et les rend ainsi plus vulnérables, les entraîne dans un syndrome d’abandon de soi-même vers un syndrome de glissement qui en a déjà probablement tué un bon nombre, avec ou sans l’aide du virus. 

Des drames multiples ont déjà été décrits, comme ces couples dont l’épouse venait nourrir son conjoint Alzheimer chaque jour, virée brutalement de l’établissement avec pour seule excuse « on applique les ordres ; « on n’y peut rien ». Ça ne vous rappelle rien ? Vous êtes trop jeunes, peut-être[19]. De plus, on fait signer à ces personnes en état de faiblesse des « directives anticipées » permettant toute intervention, se croyant couvert juridiquement. Soyez prudents, chers collègues, la responsabilité personnelle juridique reste entière, et le parapluie des injonctions Véran sera transitoire, comme son ministère. Le temps de la justice, lui, est long, très long.

Mise au point réconfortante du Conseil national d’éthique en ce début avril 2020

Le Conseil national d’éthique[20] a parfaitement rappelé :

 « L’environnement familial ou amical dont les résidents ne peuvent plus momentanément profiter est pour nombre d’entre eux, le lien qui les rattache au monde extérieur et leur raison essentielle de vivre. Les en priver de manière trop brutale pourrait provoquer une sérieuse altération de leur état de santé de façon irrémédiable et même enlever à certains le désir de vivre ».

Et oui le fameux syndrome de glissement…

Et l’on découvre jour après jour un peu plus la perversité tant pour le futur défunt lui-même que pour ses proches de cette mesure qui interdit au mourant de voir sa famille pour ses derniers instants. Pourtant un mourant ne risque plus rien et sa famille peut se protéger par des masques ! Le confinement de nos parents n’est pas une mesure de protection, mais une maltraitance, une non-assistance à personne en danger, un abus de faiblesse. On les met en prison en leur supprimant les parloirs !

Comble de la perversité des mesures de confinement (qui les a conçus et rédigés ?), les familles ont interdiction de voir le corps de leur défunt et pire encore, de l’enterrer en se soutenant les uns les autres au cimetière. Les premières contraventions de familles dans ces circonstances ont scandalisé les internautes et actuellement seules quatre personnes seraient autorisées. Insupportable détournement d’une mesure soi-disant sanitaire. Humiliation d’un peuple qui a osé résister depuis trop d’années au goût des gouvernants en place depuis 2012 (E. M. secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Hollande, puis ministre de l’Économie puis président et O. Véran et J. Salomon conseillers de M Touraine ministre de la santé responsable de l’épouvantable Loi de Santé 2016). Revanche contre les Gilets Jaunes !

2°) Absence de fourniture de matériel barrières (masques, gants, blouses à usage unique), de tests aux soignants, policiers, conducteurs de métro, etc. facilite leur contamination et les transforme (à leur insu et à leur péril) en agents de diffusion du Covid19 parmi leurs pensionnaires lors des soins ou après des contrevenants et voyageurs. Non testés même s’ils présentent des signes très évocateurs, donc non confinés et contaminants.

Est-ce un hasard si les promesses de fournir des masques aux EHPAD n’ont presque jamais été tenues et ne le sont toujours pas ? Ce sont les bonnes volontés qui tentent de les aider. À quoi servent nos impôts ? Sans honte, Darmanin, ministre de l’Économie, et Hirsch, directeur de l’APHP font des quêtes, comme malheureusement Bern pour notre patrimoine aussi mal en point que notre système sanitaire.

Les mesures contre les personnes âgées se durcissent avec les consignes, la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran

Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60, 65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé, est absent[21] de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse.

De la compassion pour les malades en grande détresse respiratoire ?

Certes, certains partisans de l’euthanasie, et les responsables de ce décret plaideront la compassion pour des malades en grand danger, en détresse respiratoire. Bien, mais pourquoi inclure parmi les “bénéficiaires éventuels de ce décret, les patients encore en bon état, mais exclus des soins hospitaliers et/ou de réanimation, sur simple décision de médecins au téléphone qui n’auront ni vu ni examiné le malade et le condamneront en raison de son âge et de ses antécédents médicaux. Sauf si c’est Michet Drucker comme le disent fort justement les twittos. Aux soignants de faire le sale boulot, injecter la seringue prête dans la chambre. Comme souvent diront-ils, et ne s’en remettront pas toujours.

Compassion, oui, mais pour les malades qui souffrent le martyre, pas pour ceux qui pourraient un jour, peut-être, souffrir ce martyre comme nous tous et qui actuellement perdent des chances de survie en leur refusant une chance avec le schéma de l’équipe Raoult.

Même les militants de l’euthanasie sont choqués

Mais comme le font remarquer de nombreux pro-euthanasie, celle-ci doit être la décision du patient et non de l’entourage soignant. L’état d’abus de faiblesse des personnes âgées, isolées, déprimées par l’absence d’environnement familial et amical, laisse largement douter d’un consentement véritablement éclairé lors des directives anticipées qu’on leur demande de remplir ces jours-ci à toute vitesse. Pourquoi ?

Mise en danger juridique des soignants et médecins. Valeur très relative des directives anticipées signées dans ces conditions de confinement

En tous cas, ces directives sans délai de réflexion réel, sans accompagnement véritable ne seraient que fausse protection des soignants en cas de plainte juridique des proches. Collègues, infirmiers, soyez prudents et protégez-vous aussi, ce décret qui semble pour certains juristes, illégal, car contraire à la loi Leonetti, pourrait bien être abrogé par les recours au Conseil d’État qui vont se multiplier.

3°) Refus d’admettre en réanimation les plus de 70-75 ans, quel que soit leur état physiologique, peut-être en partie pour camoufler l’insuffisance majeure de lits et de respirateurs qui résulte des politiques sanitaires désastreuses des dernières années. Argument douteux quand on connaît le nombre de lits vides en établissements privés dotés du nécessaire pour prise en charge de malades lourds et réservés par les ARS en fonction de leur bon vouloir. Directive d’inspiration bureaucratique plus que médicale, car les médecins ne raisonnent jamais en âge absolu, mais bien « physiologique » en fonction de plusieurs caractéristiques de la personne.

4°) Interdiction d’adresser en consulter et d’admettre à l’hôpital public les malades des EHPAD suspects de Covid19 ou des personnes à domicile âgées. Tentez votre chance pour vos proches (en les sortant préalablement pour leurs « derniers jours » chez vous) en consultant directement aux urgences des hôpitaux privés, pour ceux auxquels l’ARS n’a pas supprimé cette compétence. Et n’appelez ni SAMU ni pompiers auxquels l’état impose d’emmener le patient directement en public et seulement en public (même si vous êtes suivi depuis des années par un médecin ou chirurgien) dans un de ces hôpitaux privés. Si besoin, demandez une ambulance privée.

Tel est l’état du système de santé français complètement déséquilibré et entièrement sabordé par l’État via les ARS, les libéraux étant complètement sous la coupe de la technocratie. Il n’y a pas à proprement parler de système privé en France. [22] [23] [24]

5°) Décret du 26 mars empêchant la prescription de chloroquine dans ces établissements et interdiction aux médecins généralistes de ces établissements de les traiter par l’association Chloroquine-Azithromycine (sous prétexte de leur éviter des traitements dangereux !), alors que cette association est donnée depuis longtemps, sans complications notables aux femmes enceintes en zone d’endémie palustre pour prévenir paludisme et infections.

Quel risque chez des patients abandonnés que l’on estime condamnés ? La chloroquine, potentiellement efficace, serait-elle plus dangereuse pour eux que le Rivotril injectable à visée de sédation profonde définitive, puis mort ? De fait, les médecins résistants peuvent tout de même les mettre sous azithromycine en vente encore libre sur ordonnance (pour combien de temps) et/ou sous ciflox qui semble avoir les mêmes effets que l’azithromycine et peut-être pas en rupture de stock. Collègues, battez— vous, battons-nous ensemble à travers des pétitions bien reçues comme celle du Dr Éric Menat [25].

https://www.petition-chloroquine.fr/ signez, diffusez.

Merci pour les patients dont certains certes auraient guéri spontanément, mais les autres ? Ne pas vouloir traiter sous ce prétexte nous semble remettre en question toute la médecine « préventive » ou précoce, et singulièrement les vaccinations qui ne sont pas données à des malades, mais à des bien portants pour leur éviter une possible maladie, comme d’ailleurs la chloroquine est donnée pour éviter le paludisme…

6°) Ordre de maintenir les pensionnaires infectés dans l’établissement (afin qu’ils contaminent un maximum de leurs compagnons d’infortune ?).

Le 30 mars, devant le scandale difficile à étouffer, le ministre demande à isoler préventivement chaque patient dans sa chambre. Plus de visites, plus de bénévoles déjà depuis deux semaines et maintenant plus de contacts avec les autres pensionnaires, temps soignant très court.

Ils étaient en prison sans parloir on les met au mitard ! Pour leur bien ? Qui le croira ?

À peine besoin du Covid19 et/ou du Rivotril pour les achever. Cette prison de fin de vie pour personnes handicapées qui, souvent, ne peuvent se lever est une aberration majeure, une maltraitance monstrueuse. Qui a pu donner des consignes pareilles ? Quels médecins peuvent assumer cette mort à petit feu dans un lit d’une chambre fermée dont on ne peut sortir même pour les toilettes ?… Finalement quand on lit cet arrêté, on peut se demander si Édouard Philippe n’a pas voulu donner une « mort miséricordieuse » à la Hitler avec son Rivotril, pour les mettre rapidement dans un coma irréversible ?

7°) Fourniture du poison (Rivotril injectable) autorisé par le décret du 29 mars pour une période exceptionnelle

INCITE LES MÉDECINS ET SOIGNANTS À ACCÉLÉRER LA FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS QU’ILS ESTIMENT NE PAS POUVOIR PRENDRE EN CHARGE (faute de lits ou de probabilité suffisante de les guérir !).

SEULS, SANS CONSENTEMENT DU PATIENT NI DE SA FAMILLE QUI NE LE REVERRA PAS.

Une internaute : « on leur a amené ma grand-mère consciente, un peu gênée sans plus, ils nous ont rendu un cercueil fermé et l’interdiction de l’accompagner à plusieurs dans sa dernière demeure ». Nous pourrions vous en transcrire des centaines.

Ce décret scélérat autorise la prescription de Rivotril [26] sous forme injectable dans ces établissements, aux malades infectés[27] ou supposés tels (pas de test !). Le Rivotril injectable, puissant inhibiteur respiratoire est, selon la notice, contre-indiqué dans les détresses respiratoires. C’est clair !

Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription hors AMM dans le cadre du covid-19 »”.

Le ministre pousse la générosité à rembourser le médicament à 100 %, 4 € plus généreux que les Chinois qui font payer la balle aux familles des condamnés à mort.

8°) Fourniture du mode d’emploi complet du médicament létal :

« le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs »[28].

Un « protocole » imposé aux cliniciens désemparés devant tant de violation du serment d’Hippocrate

Les médecins reçoivent au début de leur garde une fiche-conseil pour la prise en charge des patients Covid [29]. Injonction mortifère pour « euthanasie », mais sans consentement éclairé de l’intéressé ni demande préalable à la famille, contraire à la loi Leonetti et même aux désirs des partisans de l’euthanasie qui la souhaitent toujours décidée par le patient lui-même.

Les fiches détaillent les étapes à suivre selon la gravité du tableau clinique[30]. Pour un malade souffrant d’une légère dyspnée :

ÉTAPE 1 Anticiper une aggravation éventuelle avec le soignant

  1. préparer le matériel —Oxygène prêt à l’emploi si possible (HAD, prestataires privés) — Disponibilité des médicaments (et des soignants en cas de prise en charge à domicile) —Matériel de protection des soignants 
  2. rédiger des prescriptions anticipées qui autorisent l’infirmière à débuter l’administration si aggravation.
  3. préparer les traitements médicamenteux nécessaires à la réalisation de la sédation, dans le poste de soin. En cas de nécessité, préparer les seringues à l’avance et les conserver dans la chambre du patient. Il faut alors étiqueter la seringue avec le nom du patient + le contenu de la seringue + la date et l’heure de préparation + le nom du préparateur.

DANS TOUS LES CAS : Se renseigner sur les organisations et ressources en soins palliatifs mises à disposition sur son territoire de santé :

Patient pour lequel il a été statué qu’une prise en charge en USI ou réanimation ne serait pas entreprise [31]

Patient présentant des facteurs de risque de forme sévère (cancer, pathologie chronique sous-jacente, insuffisance cardiaque ou rénale…)

REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE[32] (…)”

ÉTAPE 1 : ANTICIPER L’AGGRAVATION ÉVENTUELLE DE L’ÉTAT RESPIRATOIRE AVEC LE PATIENT

  1. ÉVALUER LES SYMPTÔMES : dyspnée, encombrement, angoisse, douleur.
  2. INFORMER LE PATIENT s’il est communiquant et de façon adaptée sur la possibilité du recours à une sédation en cas de détresse respiratoire asphyxique. Rechercher son consentement si possible et informer la personne de confiance ou les proches. 
  3. RECHERCHER D’ÉVENTUELLES DIRECTIVES ANTICIPÉES
  4. TRACER LES INFORMATIONS dans le dossier médical et noter la prescription anticipée dans l’observation médicale et dans les transmissions soignantes ».

Telles sont les consignes de la fiche médicale portant sur le premier stade, dont des patients « bien portants ». Les fiches suivantes portent sur les patients en détresse respiratoire avérée.

ÉTAPE 2 : Face à une détresse respiratoire, endormir rapidement le patient pour lui éviter une sensation d’étouffement

PRINCIPES DE TRAITEMENT [33]

  • REPÉRER LA DÉTRESSE RESPIRATOIRE ASPHYXIQUE : 

    • PATIENT COMMUNIQUANT : sensation d’étouffement avec angoisse massive/agitation et sensation de mort imminente
    • PATIENT NON COMMUNIQUANT : FR> 30/min, agitation, utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration), respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration), battement des ailes du nez, râles de fin d’expiration, faciès de peur.

  • REPÉRER les premiers signes de DYSPNÉE : (Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) [34]

Des consignes pour les soignants, outre le protocole technique que nous ne détaillerons pas ici, sont rédigées dans cette fiche[35].

Faire le tri du stock de malades, selon l’expression du Président

Comme l’a simplement résumé Corso di saluti[36] :

« s’il n’y a plus de place pour prendre les patients en détresse respiratoire, on demandera aux médecins de ville de “faire le tri” en amont, en administrant directement des traitements palliatifs à ces patients ».

Le plus choquant dans ces fiches détaillées pour les médecins et infirmiers est le détail des indications initiales alors que le patient respire normalement ET qu’on lui demande de fait d’accepter l’euthanasie en cas d’aggravation. Préventivement. Froidement.

Les fiches se poursuivent avec les protocoles techniques pour malades en détresse respiratoire graves qui ne sont plus admis en réanimation depuis quelques jours alors que des lits sont disponibles dans des cliniques privées qui ont signifié leur accord pour les accueillir.

ASSASSINAT AVEC PRÉMÉDICATION SUR INJONCTION DE L’ÉTAT

Il s’agit donc bien de la préparation de la mise à mort préméditée, programmée, de vieillard qui aurait le malheur d’être dans un EHPAD, à l’hôpital, ou même à domicile et qui aurait l’imprudence d’appeler chez lui pour n’importe laquelle pathologie pulmonaire un médecin complice de ce programme criminel.

Nous parlons de crime parce qu’il ne s’agit pas là d’un arrêt de traitement inutile (on ne les traite pas), ni de mettre fin à des souffrances (qui n’existent pas encore) puisque cet empoisonnement est anticipé. Et en cas de résistance imprévue du sujet au premier cocktail, la fiche conseille de doubler les doses et/ou de recourir aux autres drogues connues dans les euthanasies souhaitées ou subies depuis 20 ans.

Nous nous garderons de vous donner la recette de ce cocktail rappelé aux médecins de garde dans la fiche de la société de soins palliatifs et accompagnement.

9°) Ce même décret autorise l’extension des morgues dans ces établissements sans demande de permis de construction préalablepudiquement appelés « locaux destinés à l’entreposage » afin d’accroître la capacité des morgues existantes des établissements auxquels les ARS soi-disant incapables de fournir des masques de protection ont déjà fourni des housses mortuaires. Pourquoi tant de prévisions pour cadavres si comme LCI tente de le faire croire ce jour dimanche 5 avril, ce décret ne visait pas la disparition de nombreux vieillards, pas toujours si vieux… puisque bons à travailler selon le dernier projet de retraites.

10°) Réquisition d’entrepôts réfrigérés à Rungis pour entreposer les corps. Avec l’idée fameuse de rejoindre le plus gros marché alimentaire de France. Ils ont toujours des idées…

DES ANTÉCÉDENTS PEU GLORIEUX AU DÉCRET RIVOTRIL SIGNÉ PHILIPPE-VERAN

« N’est-ce pas l’exigence de la charité : délivre ceux que tu ne peux guérir ! » LA MORT MISÉRICORDIEUSE selon Hitler…

 Afin que chacun discerne clairement la société dans laquelle nous nous dirigeons à grands pas, si une réaction majeure à ce décret n’apparaît pas très rapidement, nous rappellerons quelques épisodes de l’ascension d’Hitler et de sa marche vers l’horreur à l’aide de quelques moments cruciaux (lire le développement de Wikipédia sur le sujet). Il s’agit ici de rappeler le génocide des malades par Hitler, en parallèle au génocide possible des vieux malades engagé par le décret #RIVOTRIL du 26 mars 2020 en France.

Le drame global de la Shoah ne sera pas détaillé ici, mais chacun doit bien penser que mettre le doigt dans l’engrenage est un risque réel…

Petit rappel :

« Euthanasie des enfants sous le Troisième Reich : meurtre d’enfants et d’adolescents handicapés organisé par le régime nazi, sous le Troisième Reich de 1939 à 1945.

Ce programme, initié et dirigé depuis la Chancellerie du Führer et sur ordre d’Hitler, précède chronologiquement celui de l’Aktion T4, et implique un grand nombre d’“établissements pédiatriques spécialisés” sur le territoire du Reich. Plus de 5 000 enfants ont été victimes de ce programme, et peu de ses responsables sont poursuivis pénalement après-guerre ». [37] [38]

Le mythe du soulagement de la souffrance des enfants, utilisé déjà par les nazis 

 « Les demandes de malades incurables ou de personnes sévèrement blessées, qui priaient d’être délivrées de souffrances trop dures à porter pour eux, arrivaient de plus en plus souvent, et ce environ six mois avant que la guerre n’éclate.

Ces demandes étaient particulièrement tragiques, car les médecins ne pouvaient les satisfaire en raison des lois existantes. Comme notre office était justement là, comme on nous le répétait souvent, pour traiter sur ordre d’Hitler les cas qui ne pouvaient être résolus légalement, le docteur Hefelmann et moi-même nous sommes sentis obligés de transmettre au docteur Brandt un certain nombre de ces cas, en le priant de solliciter d’Hitler ce qu’il convenait de faire. Le docteur Brandt répondit bientôt qu’il était possible d’accéder à de telles demandes, si l’on pouvait s’assurer que le médecin traitant du patient ainsi qu’une commission médicale, qui restait à créer, s’entendaient sur le caractère incurable de la souffrance »[39] 

Lecture difficile à supporter.

DÉROULEMENT DU PROGRAMME D’EUTHANASIE DES MALADES SOUS HITLER

« Euthanasie » des enfants de 1939 à 1945,

« L’euthanasie » des adultes de 1940 à 1945 :

« L’Aktion T4 » programme centralisé d’assassinat par le gaz, de janvier 1940 à août 1941,

« L’euthanasie » par les médicaments, ou par une sous-nutrition contrainte, pratiquée de façon plus décentralisée de septembre 1941 jusqu’en 1945,

« L’euthanasie » des invalides et des détenus, connue sous le nom « Aktion 14f »[40] d’avril 1941 à décembre 1944

L’Aktion Brandt prend place de juin 1943 à 1945[41]. Le nombre des victimes de ce programme de « guerre contre les malades » est estimé à 260 000 personnes[42].

« Aktion T4 [43] nom donné, après la Seconde Guerre mondiale, à la campagne d’extermination d’adultes handicapés physiques et mentaux par le régime nazi, de 1939 à août 1941 (70 000 à 80 000 victimes) ».

Le nazisme ne tombe pas du ciel, préparé par plusieurs décennies de propagande d’eugénisme depuis les années 1880

L’extermination ne tombe pas du ciel, elle est précédée par une mise en condition de la population et des politiques pour un eugénisme actif qui fleurit aux USA et en Europe dès les années 1880. Dès 1895, le juriste allemand Adolf Jost, dans son ouvrage Le Droit à la mort, plaide en faveur de « mises à mort médicales ». En Allemagne Alfred Ploetz, fondateur en 1905 de la Société pour l’hygiène de la race, estime qu’il faut arrêter les soins aux malades alcooliques, vénériens ou issus d’unions consanguines, car ils sont « contre-sélectifs », en leur permettant de se reproduire et de maintenir ainsi des tares héréditaires dans le corps social15 ; il conseille aux médecins de tuer les nouveau-nés chétifs et malformés ».

« En 1920, l’ouvrage Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens (L’autorisation de l’annihilation de la vie dénuée de valeur) de Karl Binding et Alfred Hoche propage en Allemagne les concepts de “semi-humains”, “esprits morts”, “avariés” et “existences superflues”. Parmi les raisons évoquées, et par la suite reprises par les nazis, figurait la nécessité d’éviter de dépenser un argent qui pourrait servir autrement à des fins “productives[44]. Dans cet ouvrage crucial selon Lifton19, les auteurs estiment que l’euthanasie forcée est une action compassionnelle et conforme à l’éthique médicale. 

Lors de la publication de l’ouvrage, l’écrasante majorité des médecins allemands rejette l’euthanasie, mais l’idée de mettre à mort des malades se propage dans l’opinion : en 1922, une revue de droit pénal publie un projet de loi sur la suppression des malades mentaux, et en 1925, une enquête menée auprès de théologiens fait apparaître que certains d’entre eux estiment inutile d’aider médicalement les enfants attardés ».

1933 :

« La Conférence internationale d’hygiène mentale, tenue à Paris, se déclare unanimement favorable à toutes mesures empêchant la naissance “des anormaux et des tarés”. En juin 1933, Hitler assiste à une séance du Congrès annuel de la Société internationale de biologie criminelle, tenue à Hambourg, où sont présentés les bons résultats des lois de stérilisation au Danemark. Cette séance convainc Hitler d’appliquer de telles lois, mais renforcées et contraignantes, en Allemagne (loi du 14 juillet 1933) ». [45]

Les antécédents de l’histoire actuelle en France

Comme en Allemagne lors de l’ascension d’Hitler, le décret d’E Phillipe ne tombe pas du ciel malheureusement. Nous écrivions déjà en 2013 [46] : « L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé. »

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined. (…)

Si on “aide“ quelqu’un à mourir, ce ne peut être qu’un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre. Il ne faut pas banaliser le fait de “tuer” dans notre société et achever un mourant est bien ‘tuer’. Si on passe la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont en jeu. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces ‘sous hommes’ déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, voir à l’extermination de catégories gênantes, bref ! au fascisme qui rode toujours” car ‘le ventre est toujours fécond d’où naît la bête immonde[47]’. »

Déjà trop d’euthanasies en France, la mort précipitée dans un cas sur deux ! Ce nombre important de fins de vie “accélérées” dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle.

Les gouvernements, les soignants, voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : “cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue” (et la leur ?). Ou bien “pourquoi réanimer cette enfant handicapée ?” (Faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ?”

N’est-ce pas cette dérive devenue banale qu’on voit se formaliser dans ce décret et cette fois-ci à grande échelle ?

Sur les causes de cette dérive mise sur le compte de la compassion, nous évoquions des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivant peut-être certains de ses promoteurs.

Les soins palliatifs sont encore trop coûteux. Les hôpitaux sont « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher.

Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaire, inavouable dans ses raisons réelles à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion apparente.
 

UNE NOTE D’ESPOIR

Parmi les journaux, l’Obs[48] et Corse matin se sont jusqu’ici saisi du problème. Les grands médias n’ont guère réagi ni informé sur les raisons réelles et les conséquences pratiques de ce décret. Les réseaux sociaux sont heureusement plus actifs et de nombreux médecins hurlent à la honte de ce viol du serment d’Hippocrate et quelques radios [49].

Ce 5 avril 2020, devant la stupeur et l’indignation suscitées par le décodage des finalités de ce décret, le gouvernement a mobilisé tous ses moyens de désinformation dont LCI vient de donner un bel exemple en prétendant que ce décret aurait « pour objectif la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise. »

Ce qui confirme en fait exactement ce que nous dénonçons : ils sont victimes d’une décision de non-admission en réanimation (parce que la réanimation manque de lits obligeant les réanimateurs à faire un tri inhumain).

Cette pseudo mise au point essaie de cacher qu’il s’agit d’une euthanasie active et non pas d’une limitation des traitements actifs. En effet, l’interdiction d’usage d’emploi de la chloroquine dans les stades précoces par le gouvernement fait qu’il n’existe pas en France [50] de traitement actif du Covid19. Le Rivotril injectable n’est pas un traitement du Covid19, mais un puissant dépresseur respiratoire d’ailleurs officiellement contre-indiqué en cas de difficultés respiratoires ce qui est exactement le cas des infections à Covid19 qui se compliquent. Il vise à la sédation profonde et définitive, et donc de décès.

Et le Dr Gavazzi prétend justifier l’euthanasie active (injection de Rivotril) par le risque de complication lors des soins de réanimation : « Aujourd’hui, on sait que la durée d’intubation pour les malades du Covid-19 est d’environ 21 jours. C’est une technique très invasive pour le patient, avec de nombreuses prises de sang et de nombreuses autres procédures de soins invasives potentiellement douloureuses. Cela peut entraîner d’importantes complications et des conséquences lourdes, explique encore le Dr Gavazzi. Oui, des personnes ne peuvent pas supporter ce protocole de soin », mais la mort par Rivotril n’est-il pas pire que des complications éventuelles ?

Le Comité Consultatif National d’Éthique a pris des positions qui lui font honneur en rappelant dans de nombreux avis [51][52][53][54]

« Les principes éthiques fondamentaux doivent être respectés ». Il faut éviter que « le confinement, quelle que soit sa justification aux impératifs de santé publique, ne devienne pour ceux qui n’ont plus la liberté de choisir leur cadre et leur mode de vie, une mesure de coercition ».

Et encore : “Faudra-t-il aller jusqu’à contraindre ces personnes en leur appliquant des mesures de contention, physique ou pharmacologique ? « Cette question doit être posée et la réponse doit être le fruit d’une discussion préalable, en y associant des personnes extérieures à l’institution, comme les professionnels des équipes mobiles de gériatrie, ainsi que les proches, sans jamais oublier que l’on peut nier l’humanité de la personne en niant le sens qu’a sa déambulation ».

Et enfin, et peut-être le plus utile en pratique :

« Concernant les familles et les proches aidants qui souhaitent que le résident puisse au moins temporairement les rejoindre à leur domicile, de telles initiatives devraient être encouragées, après avoir bien entendu recueilli l’assentiment du résident et pratiqué des tests permettant de prévenir des risques de contamination intrafamiliale ».

Relisez ces avis ; méditez-les ; et si vous le pouvez, sauvez vos êtres chers, en les sortant des établissements que le gouvernement transforme petit à petit en abattoirs, et en attendant que raison ne revienne sous la pression populaire.


[1] Source : Organisation Mondiale de la Santé (OMS/WHO) Rapport 804 du comité d’experts

— Il est éthiquement justifiable de ne pas mettre en œuvre ou d’arrêter des mesures destinées à prolonger la vie qui ne sont pas en accord avec les désirs du malade, quand de telles mesures ne peuvent inverser l’évolution de la maladie, mais seulement prolonger l’agonie.

— Il est également justifiable, sur le plan éthique, pour des médecins, après consultation avec des membres de la famille, des tuteurs ou des mandataires préalablement désignés par un malade, de prendre de telles décisions au nom de patients inconscients ou incapables.

— Des médicaments à des doses requises pour supprimer la douleur et d’autres symptômes ne peuvent pas être refusés seulement parce qu’ils pourraient abréger la vie d’un malade.

— L’euthanasie (hâter la mort de façon active par des médicaments) ne doit pas être légalisée.

[2] Cf témoignage poignant sur twitter du 3 04 2020 @princedelamour, petite vidéo vue des milliers de fois.

[3] Nous avons vécu cela avec les enfants cancéreux de Garches, brutalement extirpés de leur milieu soignant aimant par la fermeture brutale, accompagnée de CRS (déjà en 2014), le personnel soignant contraint au silence sous peine de sanctions par le petit chef issu d’un ministère et reconverti à l’APHP. Les séquelles chez ces personnels furent lourdes, en termes de dégoût, désinvestissement et abandon de la carrière. Cf Neuf petits lits sur le trottoir, N Delepine éditions Fauves 2014, récit d’un drame collectif abominable.

[4] Comme les chasseurs Dewoitine 520 qui n’avaient pas été munis de leurs mitrailleuses en mai 40 ! Ce chasseur a montré sa supériorité sur le Messerschmitt 109, avion allemand gloire de la Luftwaffe. Malheureusement seulement 37 exemplaires avec mitrailleuses furent livrés avant la débâcle, alors que mille auraient pu l’être dont beaucoup saisis par les Allemands ont été distribués aux alliés de l’Axe.

[5] Interrogée le 4 mars 2020 sur France Inter la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a répondu fermement : « non, on ne doit pas acheter de masques, et d’ailleurs on ne peut pas en acheter puisque nous avons donné des instructions ».

[6] Dont les propriétaires milliardaires possèdent aussi des actions de Gilead, Abbvie ou Sanofi

[7] Aucune des chaînes qui la programment ne précise que la collaboration avec ces labos lui a apporté plus de 150 000 $ en 5 ans. Écoutez Sud radio émission André Bercoff : Gérard Delepine du 27 mars 2020, et ce dans la violation de la loi de 2011.

[8] Très lié à AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Gilead, MSD, Pfizer, Johnson & Johnson, and ViVi Healthcare

[9]Lié à Maat Pharma, Merck, Bayer Pharma, Medimune, Gilead, VenatoRx, Nabriva, Paratek

[10] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

[11] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

[12] Et vote d’une loi d’urgence sensée être sanitaire et qui casse ce qui reste du Code du travail, sans manifestation possible, car confinement. Jusqu’à quand ?

[13] Italie, Espagne, France pays qui les premiers ont confiné leur population saine

[14] Contestation pénale prévue et remboursement possible ? cf. PlainteCovid.fr diffusée par Bruno Gaccio, collective et déjà des milliers de plaintes

[15] “Soumission à l’autorité Stanley Milgram et le film la Vague.

[16] La stratégie du choc — Naomi Klein, octobre 2013 Essai (Poche)

[17] Que beaucoup d’entre eux évitent depuis plusieurs années, vu la tendance qui devient plus visible actuellement.

[18] Partout dans le monde en particulier USA et Italie, les morts seraient tous attribués au Covid19, alors que décédés avec le Covid19, ou même sans, en vue d’alimentation de la peur, et de subventions possibles (USA : tous les frais liés au virus seront pris en charge par l’État, promesse de Trump).

Dans le sud de l’Italie ce ne serait que 12 % liés directement au virus, sous réserve de ces chiffres. À suivre.

[19] “Je n’ai fait qu’obéir aux ordres” était l’argument le plus fréquemment avancé par les gardiens de camps de concentration nazis pour fuir leurs responsabilités lors des procès de Nuremberg. Deux médecins furent pendus.

[20] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 

[21] Il ne s’agit donc pas d’une euthanasie au sens juridique, mais bien d’un meurtre. Définition juridique de l’euthanasie : se définit comme un suicide aidé par un tiers, tiers qui est le plus souvent un médecin. Elle traduit un désir de contrôle de la phase terminale de sa vie. Ses partisans estiment que le patient a le droit de mettre fin à sa vie si celle-ci est devenue intolérable. https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2001-2-page-69.htm

[22] Quant aux suppléments d’honoraires que certains vont mettre en exergue, les plus élevés et excessifs se voient dans les hôpitaux publics et la médaille d’or à quelques médecins de l’aphp, souvent les mêmes que ceux qui ont de puissants liens d’intérêt. Ceci est une autre histoire.

[23] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bureaucratie-etouffe-le-systeme-205363

[24] Soigner ou obéir N et G Delépine ; éditions Fauves 2016

[25] “Je sais bien que les gouvernements ne tiennent jamais compte des pétitions.

Mais sait-on jamais. Certains d’entre vous peuvent être intéressés à faire connaître leur point de vue.

Personnellement, je l’ai fait. Écoutez la vidéo, et prenez votre décision en votre âme et conscience.

À l’heure où nos structures médicales sont saturées, pourquoi interdit-on aux médecins de terrain de traiter, comme ils l’ont toujours fait, au cas par cas, leurs patients qu’ils connaissent bien, avec des médicaments dont ils connaissent parfaitement les contre-indications éventuelles et les dosages ?

195 000 en 24 heures, je n’ai personnellement jamais vu ça…” Dominique Delawarde

[26] Puissant calmant et dépresseur respiratoire totalement déconseillé aux personnes qui ont du mal à respirer

[27] Décret no 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret no 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire

[28] ‘Fiche-conseil-urgence sanitaire patients Covid+ prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD rédigée par la Société dite savante d’accompagnement et de soins palliatifs.

[29] ‘Ces propositions ne sont en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de COVID19’. Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique de la SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn.

[30] ‘Prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD’

[31] C’est là que le bât blesse le plus ! Qui décide ?

[32] Covid 19 : Risque de dégradation rapide de l’état respiratoire) Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale simple (gêne respiratoire absente/légère/modérée/sévère/très sévère) Patient non communiquant : FR>24/min ou utilisation des muscles respiratoires accessoires (élévation de la clavicule durant l’inspiration) ou respiration paradoxale (dépression abdominale durant l’inspiration)

Autres signes de gravité clinique (troubles de la vigilance, fièvre très élevée…)

[33] Détaillés dans la fiche

[34] Gêne respiratoire rapportée par le patient, évaluée sur une échelle de 0 (je respire normalement) à 10 (j’ai une gêne maximale) ou par une échelle verbale

[35] ‘RECOMMANDATIONS PERSONNEL SOIGNANT

Faire appel à un autre soignant si possible. Si le soignant est seul (n’entre pas dans la chambre en l’absence de nécessité, mais peut aller chercher les traitements et matériel nécessaire). Rester calme ou arriver calme (y penser avant d’entrer dans la chambre). Avertir le médecin si possible Expliquer simplement la situation au patient, ce que l’on fait, ce que l’on va faire. Injecter le protocole de sédation prévu, etc.

Après l’épisode, prendre un temps avec la famille et les soignants.’ Toujours la langue de bois selon Orwell : n’est-ce pas de mort, de décès qu’il s’agit ? Non un épisode de la vie, pas de Plus belle la vie, c’est certain. 

[36] Isabelle Luccioni L’Associu corsu di a salute refuse ‘un tri barbare et arbitraire » corse Matin 02 avril 2020

[37] https://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie_des_enfants_sous_le_Troisi&egrave ; me_Reich

[38] ‘Les enfants sont tués par ingestions échelonnées et surdosées de barbituriques comme le phénobarbital ou le véronal, voire de morphine, mélangés à la nourriture des patients ou vaporisés au prétexte d’une protection contre le typhus. Ces overdoses conduisent à des paralysies respiratoires, et à l’arrêt du fonctionnement du système digestif et rénal. Il est ainsi toujours possible d’invoquer une cause apparemment naturelle de décès. Le procédé est développé début 1940 par Hermann Paul Nitsche, qui devient ensuite le directeur médical de l’Aktion T4. La sous-nutrition et le séjour en chambres très peu chauffées accroissent les effets des ingestions médicamenteuses tout en préservant l’apparence d’un décès naturel et contingent.

Hermann Pfannmüller (de), directeur d’une clinique infantile à Munich, teste des ‘régimes alimentaires spéciaux’ consistant à diminuer progressivement la quantité de nourriture administrée aux enfants, et à ne pas leur donner du tout d’élément gras dans les portions38. Les enfants meurent de dénutrition à plus ou moins longue échéance, sous couvert d’expérimentation de régimes alimentaires’ IBID.37

[39] Ulf Schmidt, « Euthanasie » und die aktuelle Sterbehilfe-Debatte : Die historischen Hintergründe medizinischer Ethik, Gœttingue, 2000, « Kriegsausbruch und « Euthanasie » : Neue Forschungsergebnisse zum « Knauer Kind » im Jahre 1939

[40] Udo Benzenhöfer, Der Fall Leipzig (alias Fall “Kind Knauer”) und die Planung der NS-„Kindereuthanasie “, Münster, Klemm & Oelschläger, 2008, 151 p. (ISBN 978-3-932577-98-7), p. 51 IBID.37

[41] Peter Sandner, Verwaltung des Krankenmordes. Der Bezirksverband Nassau im Nationalsozialismus, Gießen, Psychosozial-Verlag, 2003, 788 p. 587 IBID.37

[42] Angelika Ebbinghaus et Klaus Dörner, Vernichten und Heilen. Der Nürnberger Ärzteprozeß und seine Folgen, Berlin, 2002 p. 297 IBID.37

[43] Michael Tregenza, Aktion T4, 2011 IBID.37

[44] Argument favori d’Attali dans sa guerre contre ‘les vieux’ qu’il se garde bien d’appliquer à lui-même

[45] A. Laffont et J. Audit, ‘Eugénique’, Encyclopédie médico-chirurgicale, Masson,‎ 1934, p. 12-15

Fascicule 5122. IBID.37

[46] http://www.economiematin.fr/news-debat-euthanasie-economies-securite-sociale

[47] Bertold Brecht la résistible ascension d’Arturo Ui

[48] Mathieu Aron l’obs 1 4 2020 https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200401.OBS26931/le-cri-d-alarme-du-comite-consultatif-national-d-ethique-pour-la-protection-des-personnes-agees.html

[49] Sud radio https://www.sudradio.fr/societe/dr-nicole-delepine-la-chloroquine-cest-le-meilleur-de-ce-quon-peut-proposer/ 3 avril 2020

[50] Contrairement à de très nombreux pays

[51] Avis 106 de 2009 sur ‘Les questions éthiques soulevées par une possible pandémie grippale

[52] Avis 128 de 2018 Enjeux éthiques du vieillissement

[53] Contribution du 13 mars 2020 sur ‘Enjeux éthiques face à une pandémie 

[54] Avis du 30 mars 2020 Réponse à la saisine du ministère des Solidarités et de la santé sur le renforcement des mesures de protection dans les EHPADs et les USLD 


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Révélations : en France, le contrôle social « à la chinoise » existe déjà !

[Source : Le Média]

Dans cet épisode de « Toujours debout », notre quotidienne politique et culturelle Nadiya Lazzouni reçoit sur son plateau, Bastien Le Querrec et Benoît Piedallu, tous deux membres de l’association de défense des libertés numériques, La Quadrature du net.

L’association vient tout juste de sortir un livre : Internet et libertés/15 ans de combat de la Quadrature du net. Un livre riche qui fait le point sur une évolution préoccupante : au départ un espace précieux de liberté, Internet est devenu aujourd’hui un territoire d’expérimentation de tous les systèmes de surveillance de masse, de ce que la Quadrature appelle la technopolice, de la censure et de la publicité ciblée.

Avant de revenir sur cette dernière publication, Nadiya Lazzouni et ses invités commenceront par évoquer des articles de La Quadrature proprement glaçants. Ces derniers dépeignent la France de 2022 où les technologies de contrôle social étant déjà réalité, à l’image du modèle chinois visant les personnes les plus précaires.




Brésil — Réjouissons-nous de la « victoire » officielle de Lula !

Brésil — Réjouissons-nous de la « victoire1 » officielle de Lula !

Par Alain Tortosa

Et non, je n’ai pas pris de drogues, du moins pas encore.

Pas la joie !

Lorsque j’ai appris hier matin la « victoire » de Lula au Brésil j’ai ressenti un profond sentiment de tristesse, d’abattement, mais aussi de colère.

Sommes-nous condamnés à vivre indéfiniment dans une dictature mondiale
qui n’avouerait pas sa réalité macabre ?

D’abord Biden puis Macron et maintenant Lula…
Comment rester debout face à un tel déferlement de mauvaises nouvelles ?

Fraude électorale ?

En ce qui concerne les USA j’invite mes lecteurs à regarder le documentaire captivant « 2000 mules2 ».
Il va de soi que les « vrais journalistes », les mainstreams, ont fait leur travail pour démonter ce film.

Pour l’élection présidentielle :
Les Français ont quant à eux été surpris de voir en direct sur France 2, Marine Le Pen passer d’une avance face Emmanuel Macron à un retard.
Une perte de presque 3 millions de votes !
Ici encore on plaide une « erreur3 » de retranscription de données qui arrivent en flux direct de l’Élysée.

Le vote électronique et par correspondance

En France 1,3 million d’électeurs auraient accès au vote électronique.
Le vote par correspondance est quant à lui autorisé uniquement pour les Français de l’étranger (2,5 millions, dont 25 % de mineurs4), mais dans les faits il n’y aurait eu que 30 000 votants par correspondance5 aux élections présidentielles.

Aux USA 100 millions d’Américains ont voté par anticipation dont 64 millions par correspondance6.

Et au Brésil, le vote est 100 % électronique !

Un constitutionnaliste français se réjouissait sur France info :

« Le vote électronique a permis de mettre fin à la fraude7 »

Il n’y a donc que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Le Conseil Constitutionnel8 précisait pour autant en 2007 :

« L’intrusion des machines à voter (…) rend opaque ce qui était visible. Elle met fin à une “communion citoyenne”. Elle prive le corps électoral de la surveillance collective des opérations dans lesquelles s’incarne le suffrage universel. »

Pour Lula c’est à proprement parlé extra-ordinaire (en deux mots).

Je vous rappelle que les médias le donnaient gagnant au premier tour avec 15 % d’avance sur Bolsonaro.
Ils ne s’attendaient pas à un tel raz de marée du « candidat d’extrême droite » malgré la propagande exclusive au bénéfice de Lula, ce qui a contraint un 2e tour aux élections.
Finalement l’écart ne fut que de 4 % au premier tour en faveur de Lula9.

Aujourd’hui la presse et les politiques sont unanimes (un consensus de plus) pour saluer la victoire de Lula.

Clémentine Autain député NUPES LFI a déclaré le 31 octobre sur BFM :

« C’est une immense joie et un soulagement pour le peuple brésilien. »

Les Échos10 de titrer :

« Brésil : la victoire de Lula unanimement saluée à travers le monde »

Le terme « unanimement » est de nature suffisante pour prouver que les médias continuent de mentir et manipuler.

Tout va aller mieux grâce à lui !

HispanTV11 relate que :

« L’ancien président brésilien, Inacio Lula da Silva, a promis de redresser le pays et d’enquêter sur le phénomène de la corruption “masquée”. »

« Le leader du Parti des travailleurs (PT) a également promis de poursuivre la lutte contre la corruption, dénonçant le fait que le discours anticorruption qui s’est installé au Brésil il y a des années avec l’opération Lava Jato a pris une voie politique, dont le but était de “condamner Lula” »

Comment pourrions-nous douter d’une telle « sincérité » ?

Pour ceux qui seraient un peu pinailleurs, je rappelle que Lula avait été condamné à 17 ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent assorti d’une peine d’inéligibilité. Cette peine avait été confirmée en appel.12

Bien « heureusement », il est sorti au bout d’un peu plus d’un an et lavé par la Cour Suprême.
Qui pourrait douter de la justice du pays et de la probité du personnage ?

En France, on fait les vierges effarouchées avec un Dupond-Moretti mis en examen…

Et voici que le gars est déclaré vainqueur, normal non ?

Il faut dire que sa victoire est tellement « source d’espoir » après des années de post-fascisme, de dictature déguisée et de destruction de l’environnement par l’infâme Bolsonaro.

Comment ne pas se réjouir de la victoire de Lula, RFI déclarant :

« Victoire de Lula au Brésil : un espoir pour l’Amazonie et le climat. »

Franchement le nouveau Lula est formidable, l’ancien c’est plus délicat selon Greenpeace en 2009 :

« Lula ne protège pas l’Amazonie.
À l’international, le président Lula affiche sa volonté de protéger la forêt amazonienne. Mais en pratique, il ferme les yeux sur les processus de déforestation. »

Il est intéressant de constater que durant le règne de Lula la destruction de la forêt amazonienne13 était officiellement sur une courbe descendante et tandis qu’elle allait en augmentant sous Bolsonaro.
Est-ce à dire que la forêt amazonienne a été plus détruite sous Bolsonaro ?
Et bien non !
Sous Bolsonaro ce serait 50 000 km2 de forêt détruite14 et sous Lula 126 000 km2, étonnant, non ?

Il faut dire que la pute de Lula a vraiment tout fait pour être élue.
En grand progressiste, donc de gauche, et bouffant à tous les râteliers, il avait encore déclaré récemment qu’il était « personnellement contre l’avortement15. »
Il est donc logique que toute la gauche et les LFI se réjouissent de la victoire de ce grand homme de bien qui va en plus sauver la forêt et le climat !

Il faut dire que l’annonce de sa victoire ne faisait pas totalement l’unanimité dans les médias mainstream. Peut-être une forme de rappel suite à un retard dans l’acheminement des pots-de-vin ?!

Quelques rares médias avaient ainsi osé dire brièvement que ce n’était pas gagné d’avance pour lui…

Le Monde16, si, si, nous disait le 3 octobre :

« Duel Lula-Bolsonaro au Brésil : “La dynamique est aujourd’hui du côté de l’extrême droite” »

Le but était peut-être de nous alerter sur la nécessité d’un sursaut républicain pour lutter contre l’extrême droite brésilienne.

Le Soir.be17 le 28 octobre était encore plus « pessimiste ».

« Brésil : le scénario du pire (élection de Bolsonaro) semble inévitable »

« À la veille du second tour de l’élection présidentielle, les politologues brésiliens sont assez unanimes pour reconnaître que le président sortant, Jair Bolsonaro, les a “bluffés” pendant cette campagne présidentielle. “Il a obtenu un bon score au premier tour, et il arrive pour ce deuxième tour dans une position confortable, même s’il aura bien du mal à l’emporter ce dimanche”. »

Lula a donc « gagné ».
À 0,9 % des voix pour Bolsonaro au lieu de Lula, il y aurait eu égalité !

De nombreux Brésiliens ne semblent pas dupes et nous assistons à de nombreuses manifestations et blocages du pays18.
Des autoroutes sont barrées dans tout le pays par des camionneurs19 ou des paysans qui crient à la fraude électorale.

Il est évident que le vote par correspondance et les machines à voter sont un instrument formidable d’accès à la fraude électorale.
Et tout du moins de nature à introduire le doute et la suspicion afin de monter une partie du peuple contre l’autre.

Il ne fait aucun doute pour nombre d’entre nous que ces élections ont été volées.
La joie des Macron, Biden et autres Van Der Machine ne sont pas de nature à penser que l’élection de Lula est clean.

Les « médias »

La partie fraude lors du vote n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Le point commun pour ces trois élections est la participation active et l’unanimité des médias.

Que ce soit pour les USA, la France et le Brésil, ils ont agi pour manipuler l’opinion publique et faire élire le « bon » candidat en faisant allégeance à l’ordre mondial.

Sans compter la collaboration active des instituts de sondage qui sont tout sauf indépendants.

Philippe De Villiers le confirmait :

« On reprochait jadis aux communistes de bourrer les urnes, je reproche aujourd’hui aux sondeurs et à leurs acolytes des partis politiques de bourrer les crânes. Ils ont répandu de fausses informations20. »

La déroute du nouvel ordre mondial

Cette nécessité absolue de frauder les élections n’a strictement rien d’anodin.

Lors d’élections précédentes, il n’était pas aussi vital de faire élire tel ou tel autre.

Pour la simple raison que les deux candidats étaient les deux faces d’une même pièce.

En France nous voyons que « gauche » ou « droite » vont conduire une politique mondialiste.

Aux USA il en était de même avec des candidats démocrates ou républicains dont la politique était quasiment la même.

La donne a changé !

Cet acharnement à vouloir faire perdre ou gagner un candidat est la preuve d’événements inédits.

S’il y a une opposition contrôlée, ledit contrôle n’est pas ou plus de nature suffisante à autoriser ou prévenir son élection.
D’autant plus que les frontières sont floues.

Je ne suis pas capable de dire de quel côté est Meloni en Italie.
Pour autant, quand bien même elle serait financée par le nouvel ordre mondial, quand bien même elle tiendrait des discours d’allégeance, le fait est que les soignants suspendus sont aujourd’hui réintégrés en Italie.
On ne peut pas dire de même du triste sire Macron qui poursuit leur condamnation dans un but purement politique.

Il existe donc de vraies oppositions sur le fond.
Nous en avons eu la preuve avec Trump contre Biden qui ont des visions diamétralement opposées du type de société et c’est aujourd’hui la même chose au Brésil.

Bien entendu les « journalistes » parlent de « populisme », « d’extrême droite », de « post-fascisme » car ils n’ont strictement aucun argument à opposer.

Une partie de la population française est suffisamment bête ou hypnotisée pour croire les médias qui annoncent que ces « populistes » vont détruire les libertés et la démocratie.
Cela pourrait faire marrer si ce n’était pas triste à pleurer.

Dans les faits :

Macron a interdit aux médecins de prescrire, nous a enfermés, nous a interdit d’aller au restaurant, nous a obligés à porter des muselières, nous a obligés à nous injecter une substance expérimentale, a interdit à des professionnels de travailler, a détruit la cohésion sociale, a fait monter les extrémismes, a détruit la famille et nos valeurs, a détruit l’économie, a provoqué une inflation délirante avec l’Ukraine, nous oblige à jeter des voitures en parfait état de marche au nom de l’écologie et j’en passe…

Et c’est ce gars qui serait le « garant des libertés face aux fascistes » ?

Soros, le World Economic Forum, les destructeurs des valeurs, de millénaires de civilisation, ceux qui veulent faire de nous des objets du droit, ne supportent pas l’idée d’un retour de Trump.

Il n’y qu’à voir l’acharnement médiatique contre celui-ci, preuve en est que le personnage dérange au plus haut point.

Ils ont perdu la main

Je vois dans ces événements la preuve que l’Ordre Mondial ne contrôle plus
l’ensemble des candidats qui ont une chance de gagner des élections.

Ils sont obligés de tricher à mort avec la propagande des journaux, celle des instituts de sondage, puis contraints de frauder factuellement sur les résultats pour parvenir à leur fin.

Et même ainsi, ils ne sont plus certains à 100 % de l’emporter.
Il va être très très dur de truquer les prochaines élections américaines, le peuple va se défendre.

Nous sommes de plus en plus nombreux à voir l’escroquerie démocratique.

Des citoyens sentent, aussi bien avec le Covid que l’Ukraine, que ce n’est pas leur intérêt qui est mis en avant par les gouvernants.

Les promesses d’avenir meilleur dans les années 50 sont remplacées par des promesses de souffrances, de guerres, de maladies, de précarité énergétique et de fin du monde.

Cela veut dire que les enculés maîtres du monde vont se retrouver à court terme face à un choix limité :

  • Soit ils suppriment carrément les élections (ou les verrouillent à la mode république bananière africaine) et nous basculons dans la dictature au grand jour.
  • Soit ils capitulent, cherchent à sauver leur peau et laissent revenir le choix des peuples.

Notez que l’option dictature serait préférable à la situation actuelle.

Elle finirait d’ouvrir les yeux de celles et ceux qui se mentent encore à eux-mêmes et font semblant de croire que nous vivons en démocratie.

Les résistants n’attendent qu’une chose, le réveil des peuples !

Merci.

Alain Tortosa21.
1er novembre 2022. https://7milliards.fr/tortosa2022111-victoire-lula-defaite-mondialistes.pdf





Lula en sursis, l’altermondialisme finit en délire pseudo « écolo »

Par Lucien SA Oulahbib

Même si l’une de ses égéries, Lula, a gagné d’un cheveu au Brésil (mais est minoritaire à la Chambre et aussi parmi les gouverneurs, dont celui de São Paulo qui vient de tomber du côté du Parti Libéral de Bolsonaro), il semble bien que la seule alternative possible pour ce courant qui a vu échouer toutes ses prédictions (même la vague de chaleur actuelle est plus météorologique que climatique) reste de devenir encore plus non pas une « avant-garde », mais les gardes-chiourmes de la Secte globaliste, affairiste, scientiste, hygiéniste désireuse de continuer à grever l’argent public en finançant des énergies faussement renouvelables et des injections anti SARS-COV2 des plus inutiles, et en détruisant une industrie automobile qui avait fait d’énormes progrès en matière de lutte contre les particules fines (plus de 98 %) que produisent aussi les voitures électriques, ne serait-ce qu’en freinant…

À la longue, comme d’ailleurs pour le nucléaire et ses déchets, la pragmatique scientifique aurait eu raison de ces inconvénients pris très au sérieux par les ingénieurs et les industriels concernés, contrairement à la légende de tous ces faux « altermondialistes » qui n’ont jamais rien compris au capitalisme moderne (basé sur l’innovation et la cogestion) et, au contraire, favorisent de plus en plus en réalité l’affairisme comprador des industries très destructrices de l’environnement comme celle des batteries électriques, des éoliennes et des panneaux solaires : 

« Ainsi, 20 % de la production de cobalt de la République Démocratique du Congo (RDC) dépend de mineurs “artisanaux” qui extraient le métal dans des conditions proches de l’esclavage. Le raffinage des terres rares est un processus qui nécessite de nombreux produits chimiques très polluants et qui produit de grandes quantités de déchets tout aussi polluants », peut-on lire sur le site Transitions & énergies

Toute la gentry néoléniniste qui se gaussait naguère de l’environnement et des luttes dites « secondaires » (femmes, homosexuels, régionalisme, racisme) pour se concentrer sur la lutte anti-impérialiste, quitte à chevaucher et armer un tiers-mondisme qui a surtout enrichi des dictatures poussant leurs populations à s’expatrier (d’où l’obsession de certains puristes à rattraper cette erreur en abolissant les frontières européennes et nord-américaines) se rue désormais dans ces luttes portées au pinacle, sans se rendre compte qu’elles ne font qu’ouvrir de nouveaux marchés à l’affairisme comprador avide de produire par segments fragments (GPA comprise) afin de réduire les gaspillages d’une production trop généraliste…

Ces faux révolutionnaires en peau de lapin sont les nouveaux larbins du globalisme ; mais qu’attendre de la petite bourgeoisie et de la lumpen intelligentsia sinon de se ranger toujours du côté du manche, même Robespierre en a pâti…

Et eux aussi seront broyés par la machine alter-djihadiste soft avec laquelle ils ont fait alliance comme on l’a vu en Algérie, au Liban et en Iran, car cette dernière préfère toujours s’accoupler « en dernière instance » avec l’autre machine techno-hygiéniste nihiliste anglo-saxonne style clan Biden et Soros, sous la houlette bien sûr des Idéologues de Davos, ou comment mettre ses dollars détournés façon cliques de Kiev et d’Alger à l’abri, ou en récoltant quelques doctorats honoris causa ici et là, tout en affichant un visage de Janus, à la fois d’ange et de « combat ».




Nouvelle note sur les manifestations

Par Joseph Stroberg

Plus d’un an après Note sur les manifestations sous le règne du NOM, un bref rappel sur les forces en présence :

Du côté du Nouvel Ordre Mondial

Celui qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle les gens

Du côté des gens ordinaires




Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin

[Source : donbass-insider.com]

Le 27 octobre 2022, lors du forum de discussions du Club Valdaï, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé un discours fort, lors duquel il a annoncé que la période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, et que le monde se trouve à un tournant historique. Voici la traduction complète en français de son discours.


Chers participants à la session plénière ! Mesdames et Messieurs ! Mes amis !

J’ai eu un petit aperçu des discussions qui ont eu lieu ici les jours précédents — très intéressantes et instructives. J’espère que vous n’avez pas regretté de venir en Russie et de communiquer entre vous.

Je suis heureux de vous voir tous ici.

Au Club Valdaï, nous avons parlé à plusieurs reprises des changements — des changements sérieux et importants — qui se sont déjà produits et qui se produisent dans le monde, des risques associés à la dégradation des institutions mondiales, à l’érosion des principes de sécurité collective, à la substitution du droit international par de soi-disant règles — je veux dire, on comprend qui les a établies, mais ce n’est peut-être pas précis — dont on ne sait généralement pas qui les a établies, quels sont les fondements de ces règles, et ce qu’elles contiennent.

Apparemment, il y a seulement une tentative d’établir une règle afin que ceux qui sont au pouvoir — nous avons parlé aujourd’hui des autorités, je parle du pouvoir mondial — puissent vivre sans aucune règle et être autorisés à faire ce qu’ils veulent, à s’en tirer comme ils veulent. Ce sont, en fait, ces règles que l’on nous répète sans cesse, comme on dit, dont on parle sans cesse.

La valeur des discussions de Valdaï réside dans le fait qu’une variété d’évaluations et de prévisions ont été faites. La vie elle-même, l’examinateur le plus strict et le plus objectif — la vie — montre à quel point elles étaient exactes. Cela montre à quel point nos discussions préparatoires étaient précises les années précédentes.

Hélas, les événements ont jusqu’à présent continué à suivre le scénario négatif dont nous avons parlé de nombreuses fois lors des réunions précédentes. En outre, ces événements se sont transformés en une crise systémique de grande ampleur, non seulement dans la sphère politico-militaire, mais aussi dans les sphères économique et humanitaire.

Ce qu’on appelle l’Occident — conventionnellement, bien sûr, il n’y a pas d’unité là-dedans — il est clair que c’est un conglomérat très complexe, néanmoins disons que cet Occident a fait un certain nombre de pas vers l’aggravation ces dernières années et surtout ces derniers mois. En fait, ils jouent toujours pour aggraver la situation, il n’y a rien de nouveau ici non plus. Il s’agit notamment de l’incitation à la guerre en Ukraine, des provocations autour de Taïwan et de la déstabilisation des marchés alimentaires et énergétiques mondiaux. Ce dernier point, bien sûr, n’a pas été fait exprès, il n’y a aucun doute là-dessus, mais en raison d’un certain nombre d’erreurs systémiques commises précisément par les autorités occidentales que j’ai déjà mentionnées. Et comme nous pouvons le voir maintenant, la destruction des gazoducs paneuropéens s’est également ajoutée à cela. C’est la chose la plus scandaleuse qui soit, mais nous sommes néanmoins témoins de ces tristes événements.

Le pouvoir sur le monde est précisément ce sur quoi l’Occident susmentionné a parié. Mais ce jeu est assurément un jeu dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur identité et leur singularité, et n’accorde aucune valeur aux intérêts des autres États. Du moins si cela n’est pas explicitement déclaré comme un déni, c’est néanmoins ce qui est fait dans la pratique. Personne, à l’exception de ceux qui formulent les règles que j’ai mentionnées, n’a le droit de développer sa propre identité : tous les autres doivent être « passés au peigne fin » en fonction de ces mêmes règles.

Dans ce contexte, je rappelle les propositions de la Russie aux partenaires occidentaux sur l’instauration de la confiance et la construction d’un système de sécurité collective. En décembre de l’année dernière, elles ont une fois de plus été simplement écartées.

Mais dans le monde d’aujourd’hui, rester assis n’est pas une option. Ceux qui sèment le vent récolteront, comme on dit, la tempête. La crise est vraiment devenue mondiale, elle touche tout le monde. Il ne faut pas se faire d’illusions.

L’humanité a maintenant essentiellement deux choix : soit continuer à accumuler les problèmes qui nous anéantiront inévitablement, soit essayer de trouver ensemble des solutions, certes imparfaites, mais réalisables et susceptibles de rendre notre monde plus stable et plus sûr.

Vous savez, j’ai toujours cru et je continue de croire au pouvoir du bon sens. Je suis donc convaincu que, tôt ou tard, les nouveaux centres de l’ordre mondial multipolaire et l’Occident devront commencer à parler d’un avenir commun pour nous, sur un pied d’égalité, et le plus tôt sera le mieux. Dans ce contexte, je voudrais souligner quelques points importants pour nous tous.

Les événements actuels ont éclipsé les questions environnementales — curieusement, c’est par là que je voudrais commencer. Les questions relatives au changement climatique ne sont plus en tête des priorités. Mais ces défis fondamentaux n’ont pas disparu, ils ne vont nulle part, ils ne font que croître.

L’une des conséquences les plus dangereuses du dérèglement écologique est la réduction de la biodiversité dans la nature. Et j’en viens maintenant au sujet principal pour lequel nous sommes tous réunis : l’autre diversité — culturelle, sociale, politique, civilisationnelle — est-elle moins importante ?

Dans le même temps, la réduction, l’effacement de toutes les différences est devenu presque l’essence de l’Occident moderne. Qu’est-ce qui se cache derrière cette réduction ? C’est d’abord la disparition du potentiel créatif de l’Occident lui-même et la volonté de freiner, de bloquer le libre développement des autres civilisations.

Bien sûr, il y a là aussi un intérêt mercantile direct : en imposant leurs valeurs, leurs stéréotypes de consommation, leur uniformisation, nos adversaires — je les appellerai ainsi sans ambages — tentent d’élargir les marchés de leurs produits. Tout est très primitif à la fin sur ce morceau. Ce n’est pas un hasard si l’Occident prétend que sa culture et sa vision du monde doivent être universelles. S’ils ne le disent pas directement — bien qu’ils le disent souvent aussi directement — mais s’ils ne le disent pas directement, ils se comportent et insistent sur le fait que, par le jeu de la vie, leurs politiciens insistent sur le fait que ces mêmes valeurs doivent être acceptées inconditionnellement par tous les autres participants aux interactions internationales.

Voici une citation du célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard. En 1978, il notait que l’Occident était caractérisé par un « aveuglement persistant de supériorité » — qui perdure encore aujourd’hui — qui « soutient l’idée que toutes les vastes régions de notre planète devraient se développer et être dominées par les systèmes occidentaux actuels… ». 1978. Rien n’a changé.

Au cours du dernier demi-siècle, cet aveuglement dont parlait Soljenitsyne — de nature ouvertement raciste et néocoloniale — est devenu tout simplement hideux, surtout depuis que le monde dit unipolaire a vu le jour. Que voulez-vous que je réponde à ça ? La confiance en son infaillibilité est un état très dangereux : il n’y a qu’un pas à franchir pour que les « infaillibles » eux-mêmes puissent simplement détruire ceux qu’ils n’aiment pas. Comme on dit, « effacer » — réfléchissons au moins à la signification de ce mot.

Même au plus fort de la guerre froide, au plus fort de la confrontation des systèmes, des idéologies et des rivalités militaires, il n’est venu à l’idée de personne de nier l’existence même de la culture, de l’art et de la science de ses adversaires. Cela n’a effleuré personne ! Oui, certaines restrictions ont été imposées aux relations éducatives, scientifiques, culturelles et, malheureusement, également aux relations sportives. Néanmoins, les dirigeants soviétiques et américains de l’époque ont compris que la sphère humanitaire devait être traitée avec délicatesse, en étudiant et en respectant l’adversaire et en lui empruntant parfois quelque chose afin de préserver, au moins pour l’avenir, une base de relations raisonnables et fructueuses.

Et que se passe-t-il maintenant ? Les nazis en étaient venus à brûler des livres en leur temps, et maintenant, les « libéraux et progressistes » occidentaux en sont arrivés à interdire Dostoïevski et Tchaïkovski. La soi-disant culture de l’effacement, mais qui est en fait — nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises — une véritable suppression de la culture, prive de toute vie et de toute créativité et ne permet pas à la libre pensée de se développer dans aucun domaine : ni en économie, ni en politique, ni en culture.

L’idéologie libérale elle-même a changé au point d’être méconnaissable aujourd’hui. Alors que le libéralisme classique comprenait à l’origine la liberté de chacun comme la liberté de dire ce que l’on veut, de faire ce que l’on veut, dès le XXe siècle, les libéraux ont commencé à dire que la société dite ouverte avait des ennemis — il s’avère que la société ouverte a des ennemis — et que la liberté de ces ennemis peut et doit être restreinte, voire abolie. Ils ont maintenant atteint le point d’absurdité où tout point de vue alternatif est déclaré comme de la propagande subversive et une menace pour la démocratie.

Tout ce qui sort de Russie est un « complot du Kremlin ». Mais regardez-vous ! Sommes-nous vraiment si tout-puissants ? Toute critique de nos adversaires — toute ! — est perçue comme un « complot du Kremlin », « la main du Kremlin ». C’est absurde. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Utilisez votre cerveau, exprimez quelque chose de plus intéressant, présentez votre point de vue d’une manière plus conceptuelle. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le compte des intrigues du Kremlin.

Tout ceci a été prophétiquement prédit par Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski au XIXe siècle. L’un des personnages de son roman Les Possédés, le nihiliste Chigaliov, a décrit l’avenir radieux qu’il imaginait : « Je quitte une liberté sans limites pour aboutir à un despotisme sans limites », ce qui, soit dit en passant, est ce à quoi nos adversaires occidentaux ont fini par adhérer. L’autre personnage du roman, Piotr Verkhovenski, lui fait écho en déclarant que la trahison, la délation et l’espionnage sont nécessaires partout, que la société n’a pas besoin de talents et de capacités supérieures : « Cicéron a la langue coupée, Copernic a les yeux crevés, Shakespeare est lapidé à mort ». Voilà où en sont nos adversaires occidentaux. Qu’est-ce que c’est, sinon une culture occidentale moderne de l’effacement ?

Les penseurs étaient grands, et je suis reconnaissant, je vais être honnête, à mes assistants qui ont trouvé ces citations.

Que pouvons-nous répondre à cela ? L’histoire remettra sûrement tout à sa place et annulera non pas les plus grandes œuvres des génies universellement reconnus de la culture mondiale, mais ceux qui, aujourd’hui, pour une raison quelconque, ont décidé qu’ils avaient le droit de disposer de cette culture mondiale à leur guise. La vanité de tels personnages est hors norme, comme on dit, mais dans quelques années, personne ne se souviendra de leur nom. Et Dostoïevski survivra, tout comme Tchaïkovski et Pouchkine, n’en déplaise à certains.

Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.

Je voudrais ici évoquer un autre philosophe russe — Alexandre Alexandrovitch Zinoviev, dont nous célébrerons le centenaire dans quelques jours à peine, le 29 octobre. Il y a plus de 20 ans, il a déclaré que pour la survie de la civilisation occidentale au niveau atteint par celle-ci, « la planète entière en tant qu’environnement d’existence est nécessaire, toutes les ressources de l’humanité sont nécessaires ». C’est ce à quoi ils prétendent, tout ce qu’il y a.

De plus, dans ce système, l’Occident a d’abord pris une énorme avance, car il a développé ses principes et ses mécanismes — comme aujourd’hui ces principes dont on parle sans cesse et qui sont un incompréhensible « trou noir » : ce qu’il est — personne ne le sait. Mais dès que non pas les pays occidentaux, mais d’autres États ont commencé à bénéficier de la mondialisation, et nous parlons bien sûr en premier lieu des grands États asiatiques, l’Occident a immédiatement modifié ou annulé de nombreuses règles. Et les principes dits sacrés du libre-échange, de l’ouverture économique, de l’égalité de concurrence, voire du droit de propriété, ont été soudainement et complètement oubliés. Dès que quelque chose devenait rentable pour eux, ils changeaient les règles à la volée, au fur et à mesure de la partie.

Ou un autre exemple de la substitution de concepts et de significations. Pendant des années, les idéologues et les politiciens occidentaux ont répété au monde entier qu’il n’y avait pas d’alternative à la démocratie. Il est vrai qu’ils parlaient du modèle occidental, dit libéral, de démocratie. Ils ont rejeté toutes les autres variantes et formes de démocratie avec mépris et — je tiens à le noter — du bout des lèvres, avec arrogance. Cette façon de faire s’est structurée depuis longtemps, depuis l’époque coloniale : le reste du monde est considéré comme des personnes de seconde catégorie et seuls eux-mêmes sont exceptionnels. Il en a été ainsi pendant des siècles et cela continue encore aujourd’hui.

Mais aujourd’hui, la grande majorité de la communauté mondiale exige la démocratie dans les affaires internationales et n’accepte aucune forme de diktat autoritaire de pays individuels ou de groupes d’États. Qu’est-ce que c’est, sinon l’application directe des principes de la démocratie au niveau des relations internationales ?

Et quelle est la position de l’Occident « civilisé » — entre guillemets — ? Si vous êtes démocrates, vous devriez apparemment accueillir favorablement ce désir naturel de liberté pour des milliards de personnes — mais non ! L’Occident appelle cela la mise à mal de l’ordre libéral, fondé sur des règles, lance des guerres économiques et commerciales, des sanctions, des boycotts, des révolutions de couleur, prépare et mène toutes sortes de coups d’État.

L’un d’eux a conduit aux conséquences tragiques en Ukraine en 2014 — ils l’ont soutenu, disant même combien d’argent a été dépensé pour le coup d’État. De manière générale, ils sont juste fous, ils n’ont honte de rien. Ils ont tué Soleimani, un général iranien. Vous pouvez traiter Soleimani comme vous voulez, mais c’était un représentant officiel d’un autre pays ! Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et ont dit : oui, nous l’avons fait. De quoi s’agit-il ? Où vivons-nous ?

Washington, comme à son habitude, continue de qualifier l’ordre mondial actuel de libéral américain, mais en fait, chaque jour, ce fameux « ordre » amplifie le chaos et, j’ajouterais, devient de plus en plus intolérant envers les pays occidentaux eux-mêmes, envers leurs tentatives de faire preuve d’une quelconque indépendance. Tout est supprimé jusqu’à la racine, et des sanctions sont imposées à leurs propres alliés — sans honte ! Et ces derniers acceptent tout, la tête baissée.

Par exemple, les propositions des parlementaires hongrois en juillet visant à inscrire dans le traité de l’UE un engagement en faveur des valeurs et de la culture chrétiennes européennes n’ont même pas été perçues comme une fronde, mais comme un sabotage hostile direct. Qu’est-ce que c’est ? Comment le comprendre ? Oui, certains peuvent aimer ça, d’autres non.

En Russie, une culture unique d’interaction entre toutes les religions du monde s’est développée depuis plus de mille ans. Il n’y a pas besoin d’effacer quoi que ce soit : ni les valeurs chrétiennes, ni les valeurs islamiques, ni les valeurs juives. D’autres religions du monde sont présentes dans notre pays. Nous devrions simplement nous traiter mutuellement avec respect. Dans de nombreuses régions de notre pays — je le sais de première main — les gens sortent ensemble, célèbrent les fêtes chrétiennes, islamiques, bouddhistes et juives, et le font avec enthousiasme, se félicitant et se congratulant les uns les autres.

Mais pas ici. Pourquoi pas ? Au moins, on en parlerait. Incroyable !

Tout ceci est sans exagération non pas même une crise systémique, mais une crise doctrinale du modèle néolibéral d’ordre mondial à l’américaine. Ils n’ont aucune idée de création et de développement positif, ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur domination.

Je suis convaincu que la véritable démocratie dans un monde multipolaire présuppose avant tout la possibilité pour toute nation, je tiens à le souligner, toute société, toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système sociopolitique. Si les États-Unis et l’Union européenne ont ce droit, les pays asiatiques, les États islamiques, les monarchies du golfe Persique et les États des autres continents l’ont aussi. Bien sûr, notre pays, la Russie, a également ce droit, et personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société nous devons construire et sur quels principes.

La menace directe pour le monopole politique, économique et idéologique de l’Occident est que des modèles sociaux alternatifs peuvent émerger dans le monde — plus efficaces, je tiens à le souligner, plus efficaces dans le monde d’aujourd’hui, plus brillants, plus attrayants que ce que nous avons. Mais de tels modèles vont se développer — c’est inévitable. D’ailleurs, les politologues américains, les experts, ils écrivent précisément à ce sujet. Il est vrai que les autorités ne les écoutent pas encore beaucoup, même si elles ne peuvent s’empêcher de voir ces idées exprimées dans les pages des revues de sciences politiques et dans les débats.

Le développement doit se faire dans le cadre du dialogue des civilisations, sur la base de valeurs spirituelles et morales. Oui, les différentes civilisations ont une compréhension différente de l’homme, de sa nature — elle n’est souvent différente qu’en apparence, mais toutes reconnaissent la dignité suprême et l’essence spirituelle de l’homme. Et ce qui est extrêmement important, c’est le terrain commun, la base commune sur laquelle nous pouvons certainement construire, et devons construire, notre avenir.

Qu’est-ce que je veux souligner ici ? Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats auxquels tout le monde devrait adhérer. Bien sûr que non. Elles se distinguent des valeurs dites néolibérales en ce qu’elles sont uniques dans chaque cas, car elles sont issues de la tradition d’une société particulière, de sa culture et de son expérience historique. Par conséquent, les valeurs traditionnelles ne peuvent être imposées à quiconque — elles doivent simplement être respectées, en chérissant ce que chaque nation a choisi depuis des siècles.

Telle est notre conception des valeurs traditionnelles, et cette approche est partagée et acceptée par la majorité de l’humanité. Les sociétés traditionnelles d’Orient, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Eurasie constituent la base de la civilisation mondiale.

Le respect des spécificités des peuples et des civilisations est dans l’intérêt de tous. En fait, c’est aussi dans l’intérêt de ce que l’on appelle l’Occident. Perdant sa suprématie, il devient rapidement une minorité sur la scène mondiale. Et bien sûr, le droit de cette minorité occidentale à sa propre identité culturelle, bien sûr, je tiens à le souligner, doit être garanti, il doit être traité avec respect, mais, je tiens à le souligner, sur un pied d’égalité avec les droits de tous les autres.

Si les élites occidentales croient qu’elles pourront introduire dans l’esprit de leurs peuples, de leurs sociétés, de nouvelles tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la gay pride, alors qu’il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu’ils veulent ! Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, c’est d’exiger que les autres suivent la même direction.

Nous pouvons constater que les pays occidentaux connaissent des processus démographiques, politiques et sociaux complexes. Bien sûr, il s’agit d’une affaire interne pour eux. La Russie n’intervient pas dans ces affaires et n’a pas l’intention de le faire — contrairement à l’Occident, nous ne nous mêlons pas des affaires des autres. Mais nous espérons que le pragmatisme prévaudra et que le dialogue de la Russie avec l’Occident authentique et traditionnel, ainsi qu’avec d’autres centres de développement égalitaire, sera une contribution importante à la construction d’un ordre mondial multipolaire.

Je voudrais ajouter que la multipolarité est une réelle chance, et en fait, la seule chance pour cette même Europe de restaurer sa souveraineté politique et économique. Certes, nous comprenons tous, et c’est ce qu’on dit en Europe : aujourd’hui, la souveraineté juridique de l’Europe est — comment dire gentiment, pour ne froisser personne — sévèrement limitée.

Le monde est intrinsèquement diversifié et les tentatives de l’Occident de faire entrer tout le monde dans un modèle unique sont objectivement vouées à l’échec.

L’aspiration arrogante au leadership mondial, ou en fait au diktat, ou au maintien du leadership par le diktat, entraîne en fait un déclin de l’autorité internationale des dirigeants du monde occidental, y compris les États-Unis, et un manque croissant de confiance dans leur capacité à négocier en général. Un jour ils disent une chose et le lendemain une autre ; ils signent des documents et le lendemain ils refusent de les signer ; ils font ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune stabilité dans quoi que ce soit. On ne sait absolument pas comment les documents sont signés, ce qui a été dit, ce que l’on peut espérer.

Alors qu’autrefois seuls quelques pays se permettaient d’argumenter avec l’Amérique et que cela faisait presque sensation, il est désormais courant que divers pays refusent les exigences infondées de Washington, même si celle-ci tente toujours de bousculer tout le monde. Une politique absolument erronée, qui ne mène nulle part, tout simplement. Laissez-les faire, c’est aussi leur choix.

Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.

Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme — de même que toutes les manifestations de xénophobie.

Il faut simplement bien comprendre qu’il y a, comme je l’ai déjà dit, deux Occidents, au moins deux, ou peut-être plus, mais au moins deux : l’Occident des valeurs traditionnelles, tout d’abord chrétiennes, de la liberté, du patriotisme, de la richesse culturelle, et maintenant aussi des valeurs islamiques, parce qu’une partie importante de la population de nombreux pays occidentaux professe l’islam. Cet Occident est proche de nous dans un certain sens, à bien des égards nous avons des racines communes, voire ancestrales. Mais il existe un autre Occident — agressif, cosmopolite, néocolonial, agissant comme un outil pour les élites néolibérales. Bien sûr, la Russie ne supportera jamais les diktats de cet Occident.

En 2000, après mon élection à la présidence, ce à quoi j’ai été confronté, je m’en souviendrai toujours — souvenez-vous du prix que nous avons payé pour détruire le nid de terroristes dans le Caucase du Nord, que l’Occident soutenait presque ouvertement à l’époque. Tous les adultes ici, la plupart d’entre vous présents dans cette salle comprennent ce dont je parle. Nous savons que c’est exactement ce qui s’est passé dans la pratique : soutien financier, politique et informationnel. Nous l’avons tous vécu.

En outre, [l’Occident] a non seulement soutenu activement les terroristes sur le territoire russe, mais a aussi, à bien des égards, entretenu cette menace. Nous le savons. Néanmoins, une fois que la situation s’est stabilisée et que les principales bandes terroristes ont été vaincues, notamment grâce au courage du peuple tchétchène, nous avons décidé de ne pas revenir en arrière, de ne pas jouer les offensés, d’aller de l’avant, de nouer des relations même avec ceux qui travaillaient réellement contre nous, d’établir et de développer des relations avec tous ceux qui le souhaitaient, sur la base d’un bénéfice mutuel et du respect de l’autre.

On pensait que c’était dans l’intérêt commun. La Russie, Dieu merci, a survécu à toutes les difficultés de cette époque, a résisté, s’est renforcée, a fait face au terrorisme interne et externe, a préservé son économie, a commencé à se développer et sa capacité de défense a commencé à s’améliorer. Nous avons essayé d’établir des relations avec les principaux pays occidentaux et avec l’OTAN. Le message était le même : cessons d’être des ennemis, vivons ensemble en tant qu’amis, engageons le dialogue, instaurons la confiance et, partant, construisons la paix. Nous étions absolument sincères, je tiens à le souligner, nous avions bien compris la complexité de ce rapprochement, mais nous nous dirigions vers cela.

Et qu’avons-nous obtenu en réponse ? Nous avons, en somme, reçu un « non » dans tous les principaux domaines de coopération possible. Nous avons reçu une pression toujours plus forte sur nous et la création de foyers de tension près de nos frontières. Et quel est, si je puis me permettre, le but de cette pression ? Qu’est-ce que c’est ? C’est juste pour s’entraîner ? Bien sûr que non. L’objectif est de rendre la Russie plus vulnérable. L’objectif est de faire de la Russie un outil pour atteindre leurs propres objectifs géopolitiques.

En fait, il s’agit d’une règle universelle : chacun est transformé en outil pour utiliser ces outils à ses propres fins. Et ceux qui ne se soumettent pas à cette pression, qui ne veulent pas être un tel outil — des sanctions sont introduites contre eux, toutes sortes de restrictions économiques leur sont imposées et contre eux, des coups d’État sont préparés ou, lorsque c’est possible, réalisés et ainsi de suite. Et au final, si rien ne peut être fait, l’objectif est le même : détruire, rayer de la carte politique. Mais il n’a pas été et ne sera jamais possible de déployer et de mettre en œuvre un tel scénario à l’égard de la Russie.

Que pourrais-je ajouter ? La Russie ne défie pas les élites de l’Occident — elle défend simplement son droit d’exister et de se développer librement. En même temps, nous ne deviendrons pas nous-mêmes un nouvel hégémon. La Russie ne propose pas de remplacer l’unipolarité par la bipolarité, la tripolarité et ainsi de suite, la domination occidentale par la domination de l’Est, du Nord ou du Sud. Cela conduirait inévitablement à une nouvelle impasse.

Et ici, je veux citer les paroles du grand philosophe russe Nikolaï Yakovlevitch Danilevski, qui croyait que le progrès ne consiste pas à aller dans une seule direction, comme certains de nos adversaires nous poussent à le faire — dans ce cas, le progrès cesserait rapidement, dit Danilevski — mais à « parcourir tout le champ, qui constitue le champ d’activité historique de l’humanité, dans toutes les directions ». Et il ajoute qu’aucune civilisation ne peut se vanter de représenter le point le plus élevé du développement.

Je suis convaincu que seul le libre développement des pays et des peuples peut s’opposer à la dictature, que seul l’amour envers l’être humain comme envers le Créateur peut s’opposer à la dégradation des individus, et que seule la complexité épanouie des cultures et des traditions peut s’opposer à l’uniformisation et aux interdits primitifs.

La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d’intégration, il existe effectivement des possibilités de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, être libre, particulier et juste.

Ainsi, l’économie et le commerce mondiaux doivent devenir plus justes et plus ouverts. La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plates-formes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-ce possible ou non ? Bien sûr que c’est possible. Cela demandera beaucoup d’efforts, les efforts combinés de nombreux pays, mais c’est possible.

Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. D’autant plus qu’en utilisant le dollar comme une arme, les États-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. Elles ont d’abord été dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis — d’un coup de patte — ils ont fait main basse sur nos réserves internationales.

Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain — inévitablement. Cela dépend, bien sûr, de l’état des émetteurs de ces monnaies, de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire.

En outre. Aujourd’hui, les nouveaux centres de développement mondial possèdent déjà des technologies et des développements scientifiques uniques dans toute une série de domaines et, dans de nombreux secteurs, peuvent concurrencer avec succès les entreprises multinationales occidentales.

Il est évident que nous avons un intérêt commun, tout à fait pragmatique, pour un échange scientifique et technologique équitable et ouvert. Ensemble, chacun en profitera davantage que séparément. Les bénéfices devraient revenir à la majorité, et non à des sociétés individuelles super riches.

Comment cela se passe-t-il aujourd’hui ? Si l’Occident vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, il ordonne de tuer les produits pharmaceutiques et les élevages nationaux, en fait, dans la pratique, tout se résume à cela ; s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif.

Le développement technologique ne doit pas exacerber les inégalités mondiales, mais les réduire. C’est ainsi que la Russie a traditionnellement mis en œuvre sa politique technologique étrangère. Par exemple, en construisant des centrales nucléaires dans d’autres États, nous y créons simultanément des centres de compétence, nous formons du personnel national — nous créons une industrie, nous ne nous contentons pas de construire une entreprise, nous créons une industrie entière. En fait, nous donnons à d’autres pays la possibilité de réaliser une véritable percée dans leur développement scientifique et technologique, de réduire les inégalités et d’amener leur secteur énergétique à un nouveau niveau d’efficacité et de respect de l’environnement.

Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables.

Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation, l’imposition du modèle occidental au monde entier, l’intégration, au contraire, est le déblocage du potentiel de chaque civilisation au profit de l’ensemble, au profit de tous. Si le mondialisme est un diktat, c’est à cela que tout se résume en fin de compte, l’intégration est le développement conjoint de stratégies communes bénéfiques pour tous.

Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces, par essence, constituent la base d’un ordre mondial multipolaire — une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux.

L’unité du genre humain ne se construit pas par le « fais comme moi », « sois comme nous ». Elle est formée en tenant compte et en se fondant sur les opinions de tous, dans le respect de l’identité de chaque société et nation. C’est le principe sur lequel une interaction à long terme dans un monde multipolaire peut se développer.

À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive.

Permettez-moi de vous rappeler que la civilisation occidentale n’est pas la seule, même dans notre espace eurasien commun. En outre, la majorité de la population est concentrée précisément à l’est de l’Eurasie — où sont apparus les foyers des plus anciennes civilisations de l’humanité.

La valeur et l’importance de l’Eurasie résident dans le fait que ce continent est un complexe autosuffisant qui possède des ressources gigantesques de toutes sortes et un potentiel énorme. Et plus nous nous efforçons d’accroître la connectivité de l’Eurasie, de créer de nouveaux moyens, de nouvelles formes de coopération, plus nous réalisons des progrès impressionnants.

Les activités réussies de l’Union économique eurasienne, la croissance rapide de l’autorité et de l’influence de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les initiatives à grande échelle dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route », les plans de coopération multilatérale pour la mise en œuvre du corridor de transport Nord-Sud et de nombreux autres projets dans cette partie du monde, j’en suis sûr, marquent le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape dans le développement de l’Eurasie. Les projets d’intégration ne se contredisent pas, mais se complètent, bien sûr, s’ils sont réalisés par les pays voisins dans leur propre intérêt, plutôt que d’être introduits par des forces extérieures pour diviser l’espace eurasien et le transformer en une zone de confrontation entre blocs.

Une partie intégrante de la Grande Eurasie pourrait être son extrémité occidentale, l’Europe. Cependant, nombre de ses dirigeants sont entravés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu’ils ne doivent pas participer à des entreprises sur un pied d’égalité avec les autres. Ils ne remarquent même pas qu’ils sont eux-mêmes devenus périphériques et qu’ils sont essentiellement devenus des vassaux, souvent sans droit de vote.

Chers collègues !

L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. Nous nous trouvons à un tournant historique. La décennie qui s’ouvre devant nous est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire, et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. C’est la contradiction majeure de la nouvelle ère. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi, selon les termes du classique.

Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux ou d’une chaîne de conflits, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — construire une symphonie de la civilisation humaine.

Je voudrais terminer ici en vous remerciant de la patience dont vous avez fait preuve en écoutant mon message.

Merci beaucoup.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos

[Source : reseauinternational.net]

Par F. William Engdahl

Il est important de comprendre qu’il n’y a pas une seule idée nouvelle ou originale dans le programme de la fameuse Grande Réinitialisation de Klaus Schwab pour le monde. Son programme de la Quatrième Révolution industrielle n’est pas non plus le sien, pas plus que sa prétention à avoir inventé la notion de capitalisme des parties prenantes n’est fondée. Klaus Schwab n’est guère plus qu’un agent de relations publiques habile pour un programme technocratique mondial, une unité corporatiste du pouvoir des entreprises avec le gouvernement, incluant l’ONU, un programme dont les origines remontent au début des années 1970, et même avant. La Grande Réinitialisation de Davos n’est qu’un plan actualisé d’une dictature dystopique mondiale sous le contrôle de l’ONU, dont l’élaboration remonte à plusieurs décennies. Les acteurs clés étaient David Rockefeller et son protégé, Maurice Strong.

[Voir aussi :
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Racines nazies de la famille royale britannique ?
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Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
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La grande Réinitialisation passe par la grande Dépossession commencée il y a des décennies!
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Liste complète de la prochaine génération de jeunes leaders mondiaux du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Etc.
D’autres articles autour de ces sujets peuvent être trouvés à partir des thèmes Réinitialisation, Klaus Schwab, Nouvel Ordre Mondial, Bill Gates et Transhumanisme ou par recherche avec des mots clefs appropriés comme « Agenda 2030 ».]

Au début des années 1970, il n’y avait sans doute personne de plus influent dans la politique mondiale que feu David Rockefeller, alors surtout connu comme président de la Chase Manhattan Bank.

Créer le nouveau paradigme

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les cercles internationaux directement liés à David Rockefeller ont lancé un éventail éblouissant d’organisations d’élite et de groupes de réflexion. Parmi ces organisations, citons le Club de Rome, le 1001 : A Nature Trust, lié au World Wildlife Fund (WWF), la conférence de Stockholm des Nations unies sur la Journée de la Terre, l’étude du MIT intitulée « Limits to Growth » et la Commission trilatérale de David Rockefeller.

Le Club de Rome

En 1968, David Rockefeller a fondé un groupe de réflexion néo-malthusien, le Club de Rome, avec Aurelio Peccei et Alexander King. Aurelio Peccei, était un cadre supérieur de la société automobile Fiat, propriété de la puissante famille italienne Agnelli. Gianni Agnelli de Fiat était un ami intime de David Rockefeller et un membre du comité consultatif international de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. Agnelli et David Rockefeller étaient des amis proches depuis 1957. Agnelli est devenu un membre fondateur de la Commission trilatérale de David Rockefeller en 1973. Alexander King, chef du programme scientifique de l’OCDE, était également consultant auprès de l’OTAN. C’était le début de ce qui allait devenir le mouvement néo-malthusien « les gens polluent ».

En 1971, le Club de Rome a publié un rapport profondément erroné, « Limits to Growth » (Les limites de la croissance), qui prédisait la fin de la civilisation telle que nous la connaissions en raison de la croissance rapide de la population, associée à des ressources fixes comme le pétrole. Le rapport concluait que sans changements substantiels dans la consommation des ressources, « le résultat le plus probable sera un déclin plutôt soudain et incontrôlable à la fois de la population et de la capacité industrielle ». Il s’appuyait sur des simulations informatiques bidon réalisées par un groupe d’informaticiens du MIT. Il énonçait une prédiction audacieuse : « Si les tendances actuelles de croissance de la population mondiale, de l’industrialisation, de la pollution, de la production alimentaire et de l’épuisement des ressources se poursuivent sans changement, les limites de la croissance sur cette planète seront atteintes au cours des cent prochaines années ». C’était en 1971. En 1973, Klaus Schwab, lors de sa troisième réunion annuelle des chefs d’entreprise à Davos, a invité Peccei à Davos pour présenter « Limits to Growth » aux chefs d’entreprise réunis.

En 1974, le Club de Rome a déclaré avec audace : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’homme ». Puis : « Le monde est confronté à un ensemble sans précédent de problèmes mondiaux interdépendants, tels que la surpopulation, les pénuries alimentaires, l’épuisement des ressources non renouvelables (pétrole), la dégradation de l’environnement et la mauvaise gouvernance ». Ils ont fait valoir que :

« Une restructuration “horizontale” du système mondial est nécessaire… des changements radicaux dans la strate normative — c’est-à-dire dans le système de valeurs et les objectifs de l’homme — sont nécessaires pour résoudre les crises énergétique, alimentaire et autres, c’est-à-dire que des changements sociaux et des changements dans les attitudes individuelles sont nécessaires pour que la transition vers une croissance organique ait lieu. »

Dans son rapport de 1974, « Mankind at the Turning Point » (L’humanité à la croisée des chemins), le Club de Rome affirme en outre que :

« L’interdépendance croissante entre les nations et les régions doit alors se traduire par une diminution de l’indépendance. Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d’elles renonce à une partie de sa propre indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Le moment est venu d’élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial fondé sur une répartition mondiale de toutes les ressources finies et un nouveau système économique mondial.

Telle était la formulation initiale de l’Agenda 21 de l’ONU, de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation de Davos en 2020.

David Rockefeller et Maurice Strong

L’organisateur de loin le plus influent du programme de « croissance zéro » de Rockefeller au début des années 1970 était l’ami de longue date de David Rockefeller, un pétrolier milliardaire nommé Maurice Strong. Le Canadien Maurice Strong a été l’un des principaux propagateurs de la théorie scientifiquement frauduleuse selon laquelle les émissions de CO2 d’origine humaine provenant des véhicules de transport, des centrales au charbon et de l’agriculture sont à l’origine d’une hausse spectaculaire et accélérée de la température mondiale qui menace « la planète », ce que l’on appelle le réchauffement de la planète.

En tant que président de la conférence de Stockholm des Nations unies organisée en 1972 à l’occasion de la Journée de la Terre, Strong a promu un programme de réduction de la population et d’abaissement du niveau de vie dans le monde entier afin de “sauver l’environnement”. Strong a énoncé son programme écologiste radical : “Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité de provoquer cela ?” C’est ce qui se passe actuellement sous le couvert d’une pandémie mondiale hyper médiatisée.

Strong était un choix curieux pour diriger une initiative majeure de l’ONU visant à mobiliser l’action sur l’environnement, car sa carrière et sa fortune considérable s’étaient construites sur l’exploitation du pétrole, comme un nombre inhabituel des nouveaux défenseurs de la « pureté écologique », tels que David Rockefeller ou Robert O. Anderson de l’Aspen Institute ou John Loudon de Shell.

Strong avait rencontré David Rockefeller en 1947 alors qu’il était un jeune Canadien de dix-huit ans ayant abandonné ses études secondaires et, à partir de ce moment-là, sa carrière est devenue liée au réseau de la famille Rockefeller. Grâce à sa nouvelle amitié avec David Rockefeller, Strong, à l’âge de 18 ans, se voit confier un poste clé aux Nations Unies sous la direction du trésorier de l’ONU, Noah Monod. Les fonds de l’ONU sont gérés de manière assez pratique par la Chase Bank de Rockefeller. C’était un exemple typique du modèle de “partenariat public-privé” que Strong allait déployer — le gain privé du gouvernement public.

Dans les années 1960, Strong était devenu président de l’énorme conglomérat énergétique et compagnie pétrolière de Montréal connu sous le nom de Power Corporation, alors propriété de l’influent Paul Desmarais. Power Corporation aurait également été utilisée comme caisse noire politique pour financer les campagnes de certains politiciens canadiens tels que Pierre Trudeau, le père de Justin Trudeau, le protégé de Davos, selon la chercheuse d’investigation canadienne Elaine Dewar (Elaine Dewar, op cit. p. 269-271).

Sommet de la Terre I et Sommet de la Terre de Rio

En 1971, Strong est nommé sous-secrétaire des Nations unies à New York et secrétaire général de la conférence du Jour de la Terre, la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain (Sommet de la Terre I), qui se tiendra à Stockholm, en Suède. Cette année-là, il est également nommé administrateur de la Fondation Rockefeller, qui finance le lancement du projet de Journée de la Terre à Stockholm (Elaine Dewar, op. cit. p.277). À Stockholm, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) est créé avec Strong à sa tête.

En 1989, Strong est nommé par le secrétaire général des Nations unies à la tête de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement de 1992 ou CNUED (« Sommet de la Terre de Rio II »). Il y a supervisé la rédaction des objectifs de l’ONU en matière d’« environnement durable », l’Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Strong, qui était également membre du conseil d’administration du WEF de Davos, s’était arrangé pour que Schwab soit l’un des principaux conseillers du Sommet de la Terre de Rio.

En tant que secrétaire général de la conférence de l’ONU à Rio, Strong a également commandé au Club de Rome un rapport intitulé « La première révolution mondiale », rédigé par Alexander King, qui admettait que l’affirmation du réchauffement de la planète par le CO2 n’était qu’une ruse inventée pour forcer le changement :

« L’ennemi commun de l’humanité est l’homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine et d’autres choses semblables feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention de l’homme, et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ».

Le délégué du président Clinton à Rio, Tim Wirth, a admis la même chose en déclarant : « Nous devons nous occuper de la question du réchauffement de la planète. Même si la théorie du réchauffement climatique est fausse, nous ferons ce qu’il faut en termes de politique économique et de politique environnementale »1.

À Rio, Strong a introduit pour la première fois l’idée manipulatrice de « société durable » définie par rapport à cet objectif arbitraire d’élimination du CO2 et des autres gaz dits à effet de serre. L’Agenda 21 est devenu l’Agenda 2030 en septembre 2015 à Rome, avec la bénédiction du Pape, avec 17 objectifs « durables ». Il déclare entre autres :

“La terre, en raison de sa nature unique et du rôle crucial qu’elle joue dans l’établissement humain, ne peut être traitée comme un actif ordinaire, contrôlé par des individus et soumis aux pressions et aux inefficacités du marché. La propriété foncière privée est également un instrument principal d’accumulation et de concentration des richesses et contribue donc à l’injustice sociale… La justice sociale, la rénovation et le développement urbains, la fourniture de logements décents et de conditions saines pour la population ne peuvent être atteints que si la terre est utilisée dans l’intérêt de la société dans son ensemble”.

En bref, la propriété foncière privée doit être socialisée pour « la société dans son ensemble », une idée bien connue à l’époque de l’Union soviétique, et un élément clé de la Grande Réinitialisation de Davos.

À Rio en 1992, où il était président et secrétaire général, Strong a déclaré :

« Il est clair que les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée – impliquant une forte consommation de viande, la consommation de grandes quantités d’aliments surgelés et de plats préparés, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, de la climatisation des maisons et des lieux de travail, et de logements en banlieue – ne sont pas durables ».

Strong n’a pas tenu compte de son propre appel. Ce que Strong n’a pas dit à ses alliés écologistes à Rio, c’est qu’il avait également fait un achat important de la Colorado Land and Cattle Company, auprès du marchand d’armes saoudien et actif de la CIA, Adnan Khashoggi.

À cette époque, Strong était au cœur de la transformation de l’ONU en un véhicule permettant d’imposer furtivement un nouveau fascisme technocratique mondial, en utilisant des avertissements alarmants sur l’extinction de la planète et le réchauffement climatique, en fusionnant les agences gouvernementales avec le pouvoir des entreprises dans un contrôle non élu de presque tout, sous le couvert frauduleux de la « durabilité ». En 1997, Strong a supervisé la création du plan d’action qui a suivi le Sommet de la Terre, l’Évaluation de la diversité mondiale, un plan directeur pour le déploiement d’une Quatrième Révolution industrielle, un inventaire de toutes les ressources de la planète, la façon dont elles seraient contrôlées et comment cette révolution serait réalisée.

À cette époque, Strong était co-président du Forum économique mondial de Davos de Klaus Schwab. En 2015, à la mort de Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, a écrit : “Il était mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami ; un conseiller indispensable ; et, pendant de nombreuses années, un membre de notre conseil de fondation”.

Manifest Destiny : Democracy as Cognitive Dissonance

Avant d’être contraint de quitter l’ONU en disgrâce à la suite d’un scandale de corruption lié au programme « Food-for-Oil » en Irak, Strong était membre du Club de Rome, administrateur de l’Aspen Institute, administrateur de la Fondation Rockefeller et de la Fondation Rothschild. Strong était également directeur du Temple occulte de la compréhension du Lucifer Trust (alias Lucis Trust), situé dans la cathédrale Saint-Jean-le-Dieu de New York, « où les rituels païens consistent notamment à escorter les moutons et le bétail jusqu’à l’autel pour la bénédiction ». Ici, le vice-président Al Gore a prononcé un sermon, tandis que les fidèles se dirigeaient vers l’autel avec des bols de compost et des vers… ».

Telle est l’origine sombre du programme de la Grande Réinitialisation de Schwab, selon lequel nous devrions manger des vers et ne pas avoir de propriété privée afin de « sauver la planète ». Ce programme est sombre, dystopique et destiné à éliminer des milliards d’« humains ordinaires ».

source : F. William Engdahl

traduction Réseau International




Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

[Source : lemediaen442.fr]

Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


“Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

 

Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

« L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

“Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

[Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
(Quelques vidéos en ordre chronologique) :
Résilience et Résistance pour la France
Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Quelle souveraineté sans liberté ?
Les Francs Libres sont prêts]

La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

« Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

« Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

« Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

« La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

« Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




« Il faut continuer à exciter les foules pour obtenir la soumission »

[Source : Epoch Times France]

Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie.

Spécialiste de l’étude des manipulations, de la perversion, de la paranoïa et du harcèlement, elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à ces thématiques.

Les 24 et 25 septembre 2022, Ariane Bilheran participait à un colloque sur la crise sanitaire organisé à Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

L’objet de ce colloque consistait notamment à proposer une analyse critique des décisions politiques prises pendant la crise ainsi qu’à étudier le rôle de la fraude et de la corruption dans les sphères juridique, philosophique, psychologique, médiatique et scientifique.

Lors de son intervention, Ariane Bilheran a détaillé les modalités d’exercice de la corruption philosophique et psychologique dans le cadre du phénomène totalitaire.

« Le phénomène totalitaire fonctionne à l’idéologie. L’idéologie est une croyance qui n’est ni logique ni ne correspond à la réalité de l’expérience. C’est un discours dogmatique, sectaire auquel on va faire en sorte que les gens adhèrent par la propagande de masse », souligne la philosophe.

Si la fraude et la corruption constituent des instruments sur lesquels l’idéologie doit s’appuyer pour asseoir son emprise sur les individus et la société, Ariane Bilheran observe que l’expansion du phénomène totalitaire requiert également l’adhésion pleine et entière des individus qui y sont confrontés.

Un consentement qui peut notamment être obtenu par la manipulation des émotions et le recours à des mécanismes de répétition grâce au concours des médias.

« Le totalitarisme consiste à faire en sorte que les masses croient un certain discours et règlent leurs comportements par rapport à ce discours. On va veiller à ce que les individus, par l’intermédiaire des médias notamment, n’aient plus accès à leur esprit critique et soient conduits, au nom du bien commun, à commettre des actes qu’ils n’auraient jamais commis en d’autres circonstances », explique l’auteur de l’ouvrage Le Débat interdit.

Pour Ariane Bilheran, le discours proposé aux masses est d’ailleurs voué à évoluer et à investir d’autres champs afin de permettre au pouvoir totalitaire de maintenir son ascendant sur la population.

« Il faut continuer à exciter les foules et à entretenir la peur pour pouvoir obtenir la soumission. Si on fige un seul discours, au bout d’un moment le cerveau humain est fait de telle façon qu’il va commencer à interroger ce discours figé. Il va sortir de la peur, de la sidération et commencer à interroger ce discours qui va lui paraître totalement irrationnel et paradoxal », observe Ariane Bilheran.

« Aujourd’hui, nous voyons apparaître des discours dont la structure et la forme semblent similaires à propos de l’écologie, de l’énergie, de la guerre, etc. Cette structure est la suivante : il y a un danger terrible qui nous menace gravement et qui justifie la mise en place de mesures d’exception qui aliènent nos droits et autorisent le sacrifice d’une partie de la population », ajoute-t-elle.

Si les discours évoluent, la culpabilisation des foules auxquelles ils sont destinés en constitue toujours un élément majeur.

« Nous devenons tous des coupables en puissance, des coupables de consommer de l’énergie, des coupables d’émettre du carbone, des coupables de vivre. Tout ceci fait partie de la logique totalitaire. »

Selon Ariane Bilheran, l’irruption du phénomène totalitaire peut aussi être vu comme le symptôme d’une société malade, qui a depuis longtemps perdu ses valeurs et ses repères.
« Tout ceci est l’indication d’une décadence morale majeure, mais qui vient signer quelque chose qui était déjà là. »

Retrouvez le témoignage intégral d’Ariane Bilheran dans la vidéo.

0:00 Introduction
04:26 Pourquoi le phénomène totalitaire doit-il nécessairement s’appuyer sur la corruption et la fraude pour se déployer ?
12:52 En quoi le phénomène totalitaire actuel diffère-t-il de ceux qui l’ont précédé ?
17:04 L’idéologie transhumaniste sous-tend-elle le phénomène totalitaire moderne ?
22:53 Comment s’explique la passivité des intellectuels confrontés au phénomène totalitaire ?
28:08 L’allègement des mesures sanitaires est-il simplement temporaire ?
32:00 Le langage de nos dirigeants dans le cadre de la crise énergétique est-il similaire à celui qu’ils ont tenu pendant la crise sanitaire ?
35:25 En quoi le phénomène totalitaire est-il « un moment nécessaire » auquel l’humanité serait périodiquement confrontée ?
40:55 Pourquoi notre civilisation ne serait-elle plus viable ?
45:35 Si le moment totalitaire est de toute façon inéluctable, en quoi est-il nécessaire de mener un travail intérieur ?
50:42 Conclusion

[Voir aussi :À
« Il faut manipuler 2 émotions pour obtenir une soumission psychique » – Ariane Bilheran, Vincent. Pavan
Ariane Bilheran : « Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire »
Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19
La fabrication des perceptions]




France — Les forces de l’ordre sont-elles toujours au service des citoyens ?

[Source : Unis-Vers TV]

L’entretien avec Sylvie Charles dévoile les dessous d’un gouvernement où les dérives dépassent toute justice.

LES NOUVELLES MILICES DU GOUVERNEMENT SE PRÉPARENT ET S’ORGANISENT…

  • Mise en place et missions d’Eurogendfor notamment pour l’OTAN, l’ONU, l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) ; très peu de citoyens et de membres de la Police ou de la Gendarmerie ont connaissance de ce qui pourrait être la plus grosse dérive contre notre constitution, seul pilier d’une « Justice Humaine ».
  • Le CNAPS (Conseil National Activités Privées de Sécurité) qui file tout droit à grande vitesse vers une STASI à la française.
  • Il est question également des déviances du ministère de la Justice : conseil d’État, cours de cassation.

Diffusez largement cette vidéo à tous (policiers, gendarmes, militaires, avocats, magistrats, maires et préfets), car il en va de notre sécurité à tous !!! 🙏

Merci

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Le jugement Perronne pourra-t-il aider à rétablir l’honneur d’autres médecins et soignants sacrifiés et conduire à leur réintégration ?

Par le Dr Gérard Delépine

La victoire du Pr Perronne n’est qu’une étape. N’oublions pas les autres soignants. Une bataille a été gagnée, mais pas la guerre

Chirurgien retraité, je me réjouis et je félicite le Pr Perronne et son avocat pour leurs succès dans les scandaleux procès que lui a intentés l’Ordre national des médecins.

Mais, si du point de vue personnel sa victoire méritée est réelle, les attendus du jugement montrent qu’il faut continuer le combat pour que les libertés d’expression et de prescription pleines et entières des médecins soient enfin reconnues et respectées par l’Ordre et que tous les procès iniques contre les confrères courageux soient abandonnés et leur honneur lavé. Le combat contre la volonté tyrannique de l’Ordre de priver les médecins de leur droit constitutionnel de s’exprimer librement et de leur nécessaire indépendance professionnelle énoncée dans le serment d’Hippocrate doit s’amplifier et aboutir. Que la relaxe du Pr Perronne les encourage à la poursuite de la lutte pour la vérité et la liberté.

Des attendus du jugement qui ne respectent pas exactement la liberté d’expression

La liberté d’expression telle qu’énoncée à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, à pleine valeur constitutionnelle :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Elle ne peut être limitée que par la loi et non par un règlement. Mais le conseil de l’ordre paraît l’ignorer.

En effet si les attendus du jugement reconnaissent que le Pr Perronne, avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du Covid-19, ils précisent que c’est :

« au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu ».

Cet argument rappelle la conclusion d’une fable de la Fontaine, justement consacrée à la peste 1 :

« Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. ».

En effet il paraît sous-entendre qu’un médecin qui ne serait pas infectiologue internationalement reconnu n’aurait pas le droit de s’exprimer dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique. Argumentaire curieusement oublié dans le cas du célèbre professeur Raoult, virologue internationalement reconnu et toujours harcelé de façon tenace.

Un autre attendu confirme ce caractère dogmatique du conseil de l’Ordre et son respect très limité de la liberté d’expression :

« il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment l’infectiologue aurait tenu un discours antivax ».

Autrement dit, ne serait-ce pas la véracité des faits avérés exprimés par le Pr Perronne qui justifierait sa relaxe, mais ses positions antérieures favorables aux vrais vaccins. Sur ce point le PR Raoult n’est pas non plus contre les vaccins classiques, et ne bénéficie pas jusqu’à présent de la même clémence des autorités.

Curieuse conception de la liberté d’expression qui ne serait tolérée que si elle respecte aveuglément le crédo gouvernemental « provax » y compris quand ils confondent véritables vaccins et injection génique expérimentale qui n’est pas un vrai vaccin, comme l’a reconnu à plusieurs reprises le PR Delfraissy, longtemps président du conseil sanitaire du gouvernement. La liberté d’expression reconnue par l’Ordre serait-elle donc à géométrie variable ?

Le conseil de l’Ordre a rétabli le délit d’opinion 2 de prescription et des médecins sont poursuivis par l’Ordre, suspendus pour certains, voire radiés, voire ruinés

Un exemple parmi tant d’autres

« Garde à vue à la suite d’exercice soi-disant illégal de la médecine sous une ONG suisse

Bonjour,

Je suis médecin généraliste, ayant refusé de vacciner mes patients et ne portant pas le masque donc radiation le 23 novembre 2021.

Nous avions une ONG suisse où j’ai travaillé comme médecin et en février 2022, même inscrite à la direction de la santé de Genève. Du coup, j’ai été mise en garde à vue le 5 avril alors que je n’ai eu aucun mort pour mise en danger de la vie d’autrui avec risque de mort immédiate et pour exercice illégal de la médecine.

Je suis donc sous contrôle judiciaire jusqu’à nouvel ordre. Je ne peux plus sortir de France. Tout mon argent libéré grâce à mon PERCO, a été saisi et les 2 comptes professionnel et privé ont été prélevés en laissant à peine que 500 € sur le compte privé.

Je me suis donc retrouvée à découvert alors que je disposais de 27 000 €. Depuis, l’avocat a fait appel et cela n’intéresse personne.

Nous sommes dans une dictature et il est grand temps de se réveiller. »3

Les médecins poursuivis et/ou condamnés par l’Ordre pour avoir seulement exprimé une opinion différente du crédo gouvernemental sont trop nombreux pour être tous nommés et je m’en excuse auprès d’eux. En plus du prix Nobel de médecine le Pr Luc Montagnier4, les Pr Raoult, Perronne et Joyeux, citons la députée et psychiatre M. Wonner5, l’anesthésiste-réanimateur L. Fouché 6, les docteurs Maudrux7 et N. Delépine, et de nombreux généralistes dont P. De Chazournes8, F. Quedeville. 9

Le DR Maudrux commente sur son blog :

« Apparemment liberté de pensée, liberté d’expression, défense des traitements que l’on pense meilleurs que ceux proposés par d’autres, les débats, les actions légales auprès des autorités, tout ceci sont des choses interdites aux médecins », a réagi le Dr Maudrux dans un post de blog très commenté, dénonçant une « accusation sans preuve » : « aucun exemple, aucune phrase, aucun billet n’est cité pour que je puisse répondre et me défendre », pointe-t-il. « Je ne m’oppose pas à des recommandations (par ailleurs une recommandation est une recommandation, pas une obligation !), je demande simplement qu’on mette un autre médicament dans ces recommandations », se défend-il.

Et de conclure : « L’Ordre sort du débat médical, de la chasse aux traitements pour une maladie sévère, pour tomber dans la chasse aux sorcières. »

Comment ne pas citer la radiation du DR Stéphane Gayet10 : Avoir informé dès décembre 2021 des effets secondaires, parfois graves, voire mortels des pseudovaccins, injections géniques à ARN n’a pas été accepté par l’Ordre.

@LouisEymard 23 sept.

En décembre 2021 le Dr Stéphane Gayet alertait des effets secondaires des injections et a dévoilé la clause d’irresponsabilité imposée par les laboratoires pharmaceutiques. #JusticePourLesSuspendus

@ErikLoridan 23 sept.

Le Dr Stephane Gayet, médecin infectiologue strasbourgeois, radié par l’ordre des médecins pour avoir osé soigner des Covid long ! Faites du bruit !!

L’Ordre a effectivement quitté le débat médical de recherche de traitements pour une maladie nouvelle, pour se consacrer à cette chasse aux sorcières ciblant tous les opposants à la politique sanitaire pourtant catastrophique du gouvernement.

Il est donc indispensable de poursuivre le combat pour rappeler à l’Ordre que la liberté d’expression est un droit fondamental de tous les citoyens, qu’elle est sacralisée par la Déclaration universelle des droits de l’homme, reconnue par notre Constitution et qu’elle représente un des piliers de la démocratie. S’y attaquer constitue le premier pas vers la tyrannie. Intensifions le combat contre cette tyrannie.

Des médecins d’autres pays européens sont soumis à des rétorsions comparables pour avoir exprimé des doutes sur les mesures antidémocratiques qui nous ont été imposées dont le luxembourgeois Benoit Ochs11, les belges Céline Andri12, Pascal Sacré, réanimateur (un des premiers à avoir analyser la toxicité des masques imposés) licencié, et Laurence Kayser gynécologue très impliquée dans la défense des femmes atteintes d’effets toxiques de l’injection génique13 et tant d’autres donneurs d’alerte italiens, canadiens ou américains, victimes du totalitarisme occidental. Cette trop longue liste (très incomplète) démontre bien qu’il s’agit d’un problème politique international, et non pas sanitaire, éthique ou scientifique.

Le scandale des soignants condamnés par l’Ordre pour avoir guéri leurs malades et parlé

La liberté de prescrire est un droit fondamental du médecin rappelé par maître Krikorian14 15:

« La liberté de prescription des médecins relève d’un principe général du droit, à valeur supra-décrétale (au-dessus d’un décret du pouvoir exécutif) (CE, 10e et 7e sous-section réunie, 18 février 1998, n°171851 — v. mon communiqué de presse n°1 du 24 avril 2020, page ¾). L’ordonnance de référé que j’ai obtenue le 22 avril 2020 du Conseil d’État a permis de confirmer que les médecins n’avaient jamais perdu leur liberté de prescription que consacre l’article L.5121-12-1, I du Code de la santé publique (CSP), y compris hors indication d’autorisation de mise sur le marché (AMM), dès lors qu’il n’existe pas d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une autorisation de mise sur le marché ou d’une autorisation temporaire d’utilisation et sous réserve que le prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique de son patient. ».

Pourtant de nombreux médecins ont été très durement sanctionnés par l’Ordre (interdiction d’exercice) pour avoir prescrit de la chloroquine ou de l’Ivermectine à leurs malades et les avoir guéris. L’Ordre ne s’intéresse pas à la réalité des faits avérés du monde réel, au devenir des malades concernés, mais récite le dogme officiel prétendant qu’il s’agit de « thérapeutiques non reconnues », illustrant spectaculairement la citation de Blaise Pascal16 « Plaisante justice qu’une rivière borne. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. », devenue au 21e siècle : « Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà. »

L’ordre paraît ignorer que l’Algérie a démontré l’efficacité de la Chloroquine

Lorsqu’ils prétendent que le traitement Raoult est inefficace et non reconnu, les juges de l’Ordre ne paraissent guère informés de ce qui s’est passé en Algérie de l’autre côté de la Méditerranée. Dès le 31 mars 2020, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid annonçait :

« Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ».

Deux mois plus tard, le 31 mai 2020, le même ministre de la Santé déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine a prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités ». Certains refuseront peut-être de le croire, mais les chiffres de l’OMS démontrent qu’avec ce traitement le Covid n’a pas été plus mortifère en Algérie qu’une grippe ordinaire : 6881 morts attribuées au Covid en trente-deux mois sur une population de 42 millions d’habitants, alors que la France en compte plus de 156 000 pour 67 millions d’habitants.

L’Ordre paraît ignorer aussi que Madagascar a démontré l’efficacité de l’Artémisinine

Le conseil de l’ordre s’est comporté comme un grand inquisiteur, refusant de considérer les faits avérés pour imposer par tous les moyens le dogme du gouvernement (ou de Big Pharma via l’OMS) sur la prétendue inefficacité des traitements précoces, pourtant démentie par les données actuelles de l’OMS elle-même.

Il a préféré sanctionner les médecins qui ont utilisé ce traitement et guéri leurs malades plutôt que de reconnaître ses erreurs et le caractère catastrophique de la stratégie sanitaire gouvernementale. Ce refus dogmatique des traitements précoces a entraîné 130 000 morts évitables, une catastrophe sanitaire de gravité inégalée, causant plus de morts que la débâcle de 1940 (100 000 morts).

Les conséquences dramatiques de cette guerre ordinale contre les traitements précoces qui ont permis aux pays pauvres d’échapper à l’hécatombe Covid aboutiront-elles un jour à des mises en examen pour mise en danger d’autrui ?

Durant la crise Covid, l’Ordre n’a pas respecté ses missions

Il n’a pas protesté lors de la publication du décret Rivotril organisant l’euthanasie (sans consentement) de nos aïeux suspects de Covid s’opposant ainsi ouvertement à la loi Leonetti qui a rejeté l’euthanasie.

Il n’a rien dit lorsque le ministère a dicté aux médecins « l’ordonnance » en cas de Covid-19 (Doliprane) alors que le Conseil de l’Ordre aurait dû défendre la liberté du médecin dans l’exercice de son art, principe d’indépendance, base de la déontologie médicale et du serment d’Hippocrate.

Il a contraint les médecins à respecter l’interdiction ministérielle des traitements précoces efficaces, l’hydroxychloroquine puis l’azithromycine, puis l’Ivermectine

L’Ordre n’a pas ou peu poursuivi les médecins qui se sont exprimés dans les médias, sans mentionner leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament, violant ainsi la loi transparence santé de 2011, et le code de la santé publique. C’est pourtant une mission prioritaire que lui a assignée la loi.

L’Ordre n’a pas défendu les soignants discriminés par l’obligation vaccinale

L’obligation vaccinale des soignants n’avait aucun intérêt sanitaire lorsqu’elle a été imposée, car tous les experts savaient déjà que l’injection aux soignants de pseudo vaccins, inefficaces contre les contaminations et les transmissions, ne pouvait pas protéger les malades.

Cette obligation vaccinale visait en réalité à empêcher les soignants vaccino prudents d’informer malades et familles des complications vaccinales qu’ils avaient déjà observées. L’Ordre qui ne pouvait ignorer que les injections n’étaient pas de vrais vaccins et qu’elles étaient toujours expérimentales, aurait dû protester et ne l’a pas fait.

De plus, l’Ordre, qui soutient traditionnellement les médecins en difficulté, a refusé d’aider les soignants exclus de leur sacerdoce les réduisant ainsi à des situations totalement inhumaines tout en sachant que cette obligation inutile réduit fortement le nombre global de soignants, déjà très insuffisant, démoralise ceux qui restent et aggrave ainsi la destruction de l’hôpital, comme de la médecine de ville.

Il a réussi à instaurer cette peur et cette soumission, car il semble bien que même après la relaxe du Pr Perronne, beaucoup de médecins n’osent pas avouer le soutenir publiquement et n’osent toujours pas prescrire les traitements précoces efficaces. Si bien qu’en octobre 2022, de nombreux malades errent pour obtenir une ordonnance de médicaments pourtant démontrés efficaces par une littérature internationale riche publiée et disponible sur les bases de données telles PUBMed.

Une bonne nouvelle pour les médecins suspendus ! L’exemple de l’Alberta au Canada

Danielle Smith, Première ministre de l’Alberta, présente ses excuses aux non-vaccinés :

« Je peux m’excuser maintenant. Je suis profondément désolée pour toute personne qui a été victime de discrimination de manière inappropriée en raison de son statut vaccinal, je suis profondément désolée. Pour tout employé du gouvernement qui a été licencié de son travail, en raison de son statut vaccinal, et je souhaite son retour s’il veut revenir. »

https://lemediaen442.fr/alerte-info-canada-danielle-smith-premier-ministre-de-lalberta-presente-ses-excuses-aux-non-vaccines/

Il devient urgent que le Gouvernement dépose un projet de Loi d’amnistie générale concernant tous les soignants poursuivis sur le plan disciplinaire, à l’occasion de leurs prises de position sur la politique vaccinale contre la COVID19.

Par ailleurs, les soignants doivent exiger, devant les chambres disciplinaires régionales, la présence d’un Magistrat de l’ordre judiciaire.


1 Jean de la Fontaine les animaux malades de la peste — 1678

2 https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-conseil-de-lordre-retablit-le-delit-dopinion

3 Garde à vue à la suite d’exercice soi-disant illégal de la médecine sous une ONG suisse — TPMD.fr : WAILLIEZJUILLET 30, 2022 À 6:23 Cette histoire paraît invraisemblable dans un pays comme la France et est pourtant réelle.

Les témoignages sont importants, car beaucoup de Français n’en croient rien.

4 Le CNOM lui reprochait de s’être « récemment illustré en affirmant que les variants naissaient des vaccins » en juillet 21 : eh oui !!!

5

6 Privé de ses fonctions et rémunérations, mais aussi de son compte bancaire

7 Le Dr Maudrux poursuivi par l’Ordre des médecins pour avoir promu l’ivermectine

Par A Marques le 31-05-2021

L’ancien président de la CARMF caisse autonome de retraite des médecins français, annonce faire l’objet d’une plainte déposée par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins du Vaucluse, qui lui reproche d’avoir « appelé les médecins à prescrire des thérapeutiques non éprouvées » sur son blog.

« À cause de ce blog, je suis l’objet d’une plainte du Conseil de l’Ordre, qui souhaite apparemment me radier », annonce le Dr Gérard Maudrux, dans un post daté du 25 mai. L’urologue retraité, ancien président de la Carmf, fait l’objet d’une plainte déposée par le CDOM du Vaucluse devant la chambre disciplinaire de première instance à l’issue d’une commission de conciliation infructueuse qui s’est tenue le 17 février.

D’après le procès-verbal signé par l’Ordre, dont le Dr Maudrux publie une copie, il lui est reproché d’avoir tenu depuis décembre 2020 « de façon répétitive des propos s’opposant à des recommandations faites dans l’intérêt de la santé publique et appelant les médecins à prescrire des thérapeutiques non éprouvées » sur son blog, alors hébergé par Le Quotidien du médecin.

8 Le Dr de Chazournes comparait devant les instances disciplinaires de l’Ordre des médecins (zinfos974.com)

Le praticien est inquiété à la suite de ses prises publiques de position ainsi que celles de son collectif. Différents manquements à la déontologie sont reprochés au médecin, figure emblématique de la lutte contre la vaccination, qui risque la radiation Par N. Payet -18 Février 2022 ».

9 : https://www.mesopinions.com/petition/sante/soutenons-docteur-fabien-quedeville-convoque-motif/125525 Extrait :

Le docteur F. Quedeville, médecin généraliste dans l’Essonne, est convoqué sans motif officiel par le Conseil départemental de l’Ordre des Médecins.Connu pour avoir exprimé publiquement son opposition à un troisième confinement, choix finalement retenu par le Président de la République, il est aujourd’hui le premier médecin de ville à se voir convoquer après avoir exprimé cette position. En plus d’être injuste et infondée, cette convocation témoigne du mépris dont sont victimes les médecins généralistes, pourtant en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.

Retrouvez sa tribune de soutien sur Baslesmasques.com

10 https://nouveau-monde.ca/la-disparition-des-medecins-competents-organisee-par-lordre-des-medecins-aux-ordres-une-nouvelle-victime-le-dr-s-gayet/

11 Procès / verdict en appel : Un an de suspension professionnelle pour le Dr Benoît Ochs Verdict de procédure dans le processus d’appel : Un an de suspension professionnelle pour le Dr Benoît Ochs — Tageblatt.lu

12 Laver l’honneur du Dr Cécile Andri – AIMSIB lire l’intégralité de la lettre ouverte du Dr Résimont octobre 2022

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les médecins qui témoignent de ce qu’ils constatent dans leurs cabinets médicaux ? L’Ordre des médecins peut-il piétiner le principe de précaution et la liberté d’expression ? L’Ordre des médecins est-il au-dessus de la Constitution et n’a-t-il aucune responsabilité pénale à la suite de cette censure ?

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les propagandes vaccinales excessives et à la mise en danger de la vie d’autrui engendré par cette communication dogmatique et mensongère qui constitue manifestement de la tromperie, du chantage et de l’abus de pouvoir ?

13 Voir son Interview au parlement européen avec l’eurodéputé Virginie Joron et l’avocate Diane Protat et le collectif « où est mon cycle » qui a éveillé beaucoup de femmes touchées et a ouvert la parole sur ce sujet terrible

14 https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/liberte-de-prescription-des-medecins-vs-deontologie-medicale-interview-de-me

15 http://newsnet.fr/read/liberte-de-prescrire-liberte-d-expression-des-medecins-deontologie-et-droit-avec-me-krikorian-le-dr-delepine-et-le-dr-sroussi

16 Blaise Pascal Pensées sur la religion — 1669 (publiées après sa mort)




La guerre, la propagande, et l’aveuglement

Par Thierry Meyssan

La propagande rend stupide. Nous savons que les nationalistes intégraux ukrainiens ont commis d’abominables massacres, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale. Mais nous ignorons ce qu’ils font à nos portes depuis trente ans, notamment la guerre civile qu’ils conduisent depuis huit ans. Notre propre stupidité nous permet de supporter les cris de guerre de nos responsables politiques aux côtés de ces criminels.

Slava Stetsko, la veuve du Premier ministre nazi Yaroslav Stetko, a ouvert les sessions de 1998 et de 2002 de la Verkhovna Rada.

Lorsque survient une guerre, les gouvernements croient toujours qu’ils doivent renforcer le moral de leur population en les abreuvant de propagande. Les enjeux sont tels, la vie et la mort, que les débats se durcissent et les positions extrémistes font recette. C’est très exactement ce à quoi nous assistons ou plutôt la manière dont nous nous transformons. Dans ce jeu, les idées défendues par les uns et les autres n’ont aucun rapport avec leurs présupposés idéologiques, mais avec leur proximité du pouvoir.

Au sens étymologique, la propagande, c’est juste l’art de convaincre, de propager des idées. Mais à l’époque moderne, c’est un art qui vise à reconstruire la réalité pour dénigrer l’adversaire et magnifier ses propres troupes.

Contrairement à une idée répandue en Occident, ce ne sont pas les nazis ni les Soviétiques qui l’ont inventée, mais les Britanniques et les États-Uniens durant la Première Guerre mondiale (([1] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.)).

Aujourd’hui, l’OTAN coordonne les efforts en la matière depuis son Centre de communication stratégique de Riga (Lettonie)(([2] « La campagne de l’OTAN contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.)). Il identifie les points sur lesquels il veut agir et organise des programmes internationaux pour les mener à bon port.

Par exemple, l’OTAN a identifié Israël comme un point faible : alors que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu était un ami personnel du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, son successeur Naftali Bennett, reconnut le bien-fondé de la politique russe. Il conseilla même de restituer la Crimée et le Donbass et, surtout, de dénazifier l’Ukraine. L’actuel Premier ministre, Yaïr Lapid, est plus hésitant. Il ne veut pas soutenir les nationalistes intégraux qui massacrèrent un million de juifs peu avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il veut aussi rester en bons termes avec les Occidentaux.

Pour ramener Israël dans le droit chemin, l’OTAN tente de persuader Tel-Aviv qu’en cas de victoire russe, Israël perdrait sa position au Moyen-Orient(([3] « L’Iran, Israël et la Russie », Voltaire actualité internationale, n° 11, 21 octobre 2021.)). Pour cela, il diffuse le plus largement possible le mensonge selon lequel l’Iran serait l’allié militaire de la Russie. La presse internationale ne cesse de prétendre que, sur le champ de bataille, les drones russes sont iraniens et bientôt les missiles à moyenne portée le seront aussi. Pourtant Moscou sait fort bien fabriquer ces armes et n’en a jamais demandé à Téhéran. La Russie et l’Iran ne cessent de démentir ces allégations. Mais les responsables politiques occidentaux, s’appuyant sur la presse et non pas sur la simple réflexion, ont déjà pris des sanctions contre les marchands d’armes iraniens. Bientôt Yaïr Lapid, fils du président du mémorial Yad Vashem, sera cerné et contraint de se ranger du côté des criminels.

Les Britanniques, quant à eux, excellent traditionnellement dans l’activation de médias en réseau et dans l’enrôlement des artistes. Le MI6 s’appuie sur un groupe de 150 agences de presse travaillant au sein du PR Network(([4] « Le Réseau de propagande de guerre anti-russe », Réseau Voltaire, 25 mars 2022.)). Ils convainquent toutes ces sociétés de reprendre leurs imputations et leurs slogans.

Le fondateur du nationalisme intégral ukrainien, Dmytro Dontsov, éprouvait une haine obsessionnelle contre les juifs et les Tsiganes. Durant la Guerre mondiale, il quitta l’Ukraine pour devenir administrateur de l’Institut Reinhard Heydrich. C’est cette institution, basée en Tchécoslovaquie, qui fut chargée de planifier l’extermination de tous les juifs et de tous les Tsiganes lors de la Conférence de Wannsee. Il finit ses jours paisiblement aux États-Unis.

Ce sont eux qui vous ont successivement convaincu que le président Vladimir Poutine était mourant, puis qu’il était devenu fou, ou encore qu’il rencontrait une forte opposition chez lui et qu’il allait être renversé par un coup d’État. Leur travail se poursuit aujourd’hui avec les interviews croisés de soldats en Ukraine. Vous entendez les soldats ukrainiens dirent qu’ils sont nationalistes et les soldats russes qu’ils ont peur, mais doivent défendre la Russie. Vous entendez que les Ukrainiens ne sont pas des nazis et que les Russes, vivant sous une dictature, sont contraints de se battre. En réalité, la plupart des soldats ukrainiens ne sont pas« nationalistes » au sens de défenseurs de leur patrie, mais « nationalistes intégraux » au sens de deux poètes, Charles Maurras et de Dmytro Dontsov(([5] « L’idéologie des bandéristes ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 juin 2022.)). Ce n’est pas du tout pareil.

Ce n’est qu’en 1925 que le pape Pie XI condamna le « nationalisme intégral ». À cette époque Dontsov avait déjà écrit son Націоналізм (Nationalisme) (1921). Maurras et Dontsov définissent la nation comme une tradition et pensent leur nationalisme contre les autres (Maurras contre les Allemands et Dontsov contre les Russes). Tous deux abhorrent la Révolution française, les principes de Liberté, Égalité et Fraternité et dénoncent sans relâche les juifs et les francs-maçons. Ils considèrent la religion comme utile à l’organisation de la société, mais semblent agnostiques. Ces positions conduisent Maurras à devenir pétainiste et Dontsov hitlérien. Ce dernier s’enfoncera dans un délire mystique varègue (Viking suédois). Le pape suivant, Pie XII, abroge la condamnation de son prédécesseur, juste avant que la guerre n’éclate. À la libération, Maurras sera condamné pour intelligence avec l’ennemi (lui qui était germanophobe), mais Dontsov fut récupéré par les services secrets anglo-saxons et s’exila au Canada, puis aux USA.

Quant aux soldats russes que nous voyons interviewés lors de nos journaux télévisés, ils ne nous disent pas qu’ils sont contraints de se battre, mais, qu’à la différence des nationalistes intégraux, ils ne sont pas fanatiques. Pour eux, la guerre, même lorsqu’on défend les siens, est toujours une horreur. C’est parce qu’on nous répète à l’envi que la Russie est une dictature que nous comprenons autre chose. Nous n’acceptons pas que la Russie soit une démocratie parce que, pour nous, une démocratie ne peut pas être un régime autoritaire. Pourtant, par exemple, la Deuxième République française (1848-1852) était à la fois une démocratie et un régime autoritaire.

Nous sommes faciles à convaincre parce que nous ignorons tout de l’histoire et de la culture ukrainienne. Tout au plus savons-nous que la Novorossia fut gouvernée par un aristocrate français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu, ami personnel du Tsar Alexandre Ier. Il poursuivit l’œuvre du prince Grigori Potemkine qui voulait édifier cette région sur le modèle d’Athènes et de Rome, ce qui explique qu’aujourd’hui encore la Novorossia est de culture russe (et non pas ukrainienne) sans jamais avoir connu le servage.

Le mémorial de Bibi Yar à Kiev. 33 771 Ukrainiens juifs y furent fusillés en deux jours, les 29 et 30 septembre 1941 par les Waffen SS ukrainiens et les Einsatzgruppen de Reinhard Heydrich. Ce massacre fut célébré comme une victoire par les nationalistes intégraux. Aujourd’hui, le gouvernement ukrainien a nommé la grande avenue qui y conduit du nom du nationaliste intégral Stepan Bandera, « en honneur » du plus grand criminel de son histoire.
Quelques mois après son élection, le 6 mai 1995, Leonid Kouchma, le second président de la nouvelle Ukraine, se rendit à Munich pour rencontrer Slava Stetsko, la veuve du Premier ministre nazi ukrainien. Il accepta l’introduction dans la nouvelle Constitution d’une référence explicite au nazisme : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic).+

Nous ignorons, en Ukraine, les atrocités de l’entre-deux-guerres et de la Seconde Guerre mondiale, et avons une vague idée des violences de l’URSS. Nous ignorons que le théoricien Dontsov et son disciple Stepan Bandera n’ont pas hésité à massacrer tous ceux qui ne correspondaient pas à leur « nationalisme intégral », les juifs d’abord dans ce pays khazar, puis les Russes et les communistes, les anarchistes de Nestor Makhno, et bien d’autres encore. Les« nationalistes intégraux », devenus admirateurs du Führer et profondément racistes, sont revenus sur le devant de la scène avec la dissolution de l’URSS(([6] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)). Le 6 mai 1995, le président Léonid Kuchma se rendit à Munich (dans les locaux de la CIA) pour rencontrer la cheffe des nationalistes intégraux, Steva Stesko, la veuve du Premier ministre nazi. Elle venait d’être élue à la Verkhovna Rada (Parlement), mais n’avait pas pu y siéger, car ayant été déchue de la nationalité ukrainienne. Un mois plus tard, l’Ukraine adopta son actuelle constitution laquelle dispose en son article 16 que : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic). Par la suite, la même Steva Stetsko ouvrit par deux fois la session de la Rada, concluant ses interventions du cri de guerre des nationalistes intégraux : « Gloire à l’Ukraine ! ».

L’Ukraine moderne a patiemment construit son régime nazi. Après avoir proclamé le « patrimoine génétique du peuple ukrainien », elle a promulgué diverses lois. La première n’accorde le bénéfice des Droits de l’homme par l’État qu’aux Ukrainiens, pas aux étrangers. La seconde définit ce que sont la majorité des Ukrainiens et la troisième (promulguée par le président Zelensky) qui forment les minorités. L’astuce est qu’aucune loi ne parle des russophones. Par défaut, les tribunaux ne leur reconnaissent donc pas le bénéfice des Droits de l’homme.

Depuis 2014, une guerre civile oppose les nationalistes intégraux aux populations russophones, principalement celles de Crimée et du Donbass. 20 000 morts plus tard, la Fédération de Russie, appliquant sa « responsabilité de protéger », a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité (Accords de Minsk) et mettre fin au martyre des russophones.

Le président Zelensky et son ami, Benjamin Netanyahu. Ce dernier fait aujourd’hui du soutien à l’Ukraine son principal thème de campagne électorale. Netanyahu est le fils du secrétaire particulier de Zeev Jabotinsky ; une personnalité ukrainienne qui fit alliance avec les nationalistes intégraux contre les bolchéviques. Il tenta de mettre la communauté juive ukrainienne au service de ces antisémites, mais fut unanimement dénoncé au sein de l’Organisation sioniste mondiale dont il devint un administrateur.

La propagande de l’OTAN nous abreuve des souffrances réelles des Ukrainiens, mais elle fait l’impasse sur les huit ans de tortures, de meurtres et de massacres qui ont précédé. Elle nous parle de « nos valeurs communes avec la démocratie ukrainienne », mais quelles valeurs partageons-nous avec les nationalistes intégraux et où est la démocratie en Ukraine ?

Nous n’avons pas à choisir entre les uns et les autres, mais uniquement à défendre la paix et donc les Accords de Minsk et la résolution 2202.

La guerre nous rend fous. Il se passe alors un renversement des valeurs. Les plus extrémistes triomphent. Certains de nos ministres parlent « d’étouffer la Russie » (sic). Nous ne voyons pas que nous soutenons les idées contre lesquelles nous croyons combattre.

Thierry Meyssan





Laver l’honneur du Dr Cécile Andri

[Source : aimsib.org]

L’histoire se passe en Belgique. Début 2020, le Dr Cécile Andri, exerçant la médecine générale, esthétique et fonctionnelle dans le Brabant, contractera la Covid comme tous les soignants exposés du monde. Quand elle osera écrire sur Facebook qu’elle s’était guérie seule en trois jours avec des compléments alimentaires et de l’hydroxychloroquine, non seulement elle reçut une plainte ordinale, mais on lui interdira en plus de faire doser ses anticorps, ce qui aurait pu documenter une immunité acquise propre à pouvoir lui permettre d’aller soigner ses patients les plus fragiles à leurs domiciles(([1] https://www.facebook.com/watch/?v=932834187173713&extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)). Notre courageux médecin accusera nommément Mme Maggie de Block, Ministre belge de la Santé, de faire opposition à la connaissance légitime des statuts sérologiques des malades guéris. Quelque temps plus tard, devant une caméra(([2] https://www.facebook.com/cite24media/videos/1180019772501514/?extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)), le Dr Andri fait part de ses réflexions personnelles concernant la constatation toujours plus répétée d’effets indésirables graves survenus après les vaccinations anti-Covid : ses tourments s’accentuent, son Ordre local ne la lâchera plus. C’est alors un déferlement ahurissant de plaintes, toutes plus imbéciles et téléguidées les unes que les autres, qui s’abattront sur notre thérapeute(([3] Certaines émanent de médecins bien connus pour leurs conflits d’interêt D’autres viennent de la rubrique Fake Checker de la RTBF Info qui publie 8 pages de calomnies à mon propos. 
« – Mr Didou est un français qui critique le fait que je parle de vit C, Zn, vit D, Hydroxychloroquine et Azithromycine dans une interview à mon cabinet par Cité 24
— Le Dr Dauby me critique quand je parle de traitement à base d’un Antibiotique très connu : l’azithromycine. Il ose prétendre qu’il est inefficace dans plusieurs essai cliniques !! Alors qu’il a sauvé des milliers de vie et c’était un traitement proposé parle Prof Raoult ainsi que Zelenko qui le donnait avec du zinc
— Le Dr Deudon a très probablement fait rédiger sa plainte contre moi par un avocat
— En 2022, n’ayant sans doute guère de griefs contre moi, j’ai reçu 3 plaintes de patientes (cela fait donc 8 au total depuis 2020 alors que je n’en avais jamais reçue depuis que j’ai été diplômée en 1991). La 1 ère en avril se plaint que je ne me suis pas lavée les mains entre 2 patients que je n’ai pas mis des gants pour faire sa sclérose de varices (aucun médecin ne met des gants dans cette intervention là) etc… La 2 eme en juillet 2022 a qui j’ai osé poser la question : êtes vous vaccinée ? Et elle m’a fait un peu sursauter en me disant qu’elle allait faire sa 4 ème dose : elle a alors déclaré le soir même que “j’avais un discours délirant à propos des vaccins”. La 3 eme en août dernier venait pour un détatouage et s’est mise à hurler comme si je l’étranglais puis m’a reproché de ne ne pas lui avoir mis des lunettes de protection sur le nez alors qu’elle était sur le ventre et que je lui détatouais le haut des fesses ! Ces 3 patientes venues de nulle part ne sont venues qu’une seule fois et pondaient leurs plaintes le soir même à l’Ordre dès le retour chez elle !)). Faut-il la laisser se faire tailler en pièce par des médecins bien obéissants aux ordres des politiciens ou doit-on la soutenir quitte à rompre l’anonymat de ses défenseurs ? Le choix du Docteur Stéphane Résimont, membre AIMSIB bien connu,(([4] Dr S Résimont, “Pensez-vous être traité correctement pour votre hypothyroïdie” congrès AIMSIB en ligne, https://crowdbunker.com/v/gkzF5u6L à 1’04 »)) (([5] Dr S. Résimont, « Ordre des médecins, évoluer ou périr », AIMSIB, mars 2021, https://www.aimsib.org/2021/03/14/ordre-des-medecins-evoluer-ou-perir/)) est vite opéré : il faut laver l’honneur du Dr Cécile Andri qui, par son courage et son abnégation, a contribué à sauver toute une profession du naufrage de la compromission. Voici le texte de la lettre ouverte qu’il a adressé aux médecins du Conseil de l’Ordre du Brabant. Pourquoi ne démissionnent-ils pas tous ensemble afin de protester contre le rôle indigne qu’on veut leur faire jouer ? Bonne lecture.  

« Réveiller les patients et leur faire prendre conscience que la santé, c’est le bien le plus précieux que nous avons sur cette terre, elle ne s’achète pas, ne se vend pas (on voit maintenant des affiches qui incitent les jeunes à devenir cobayes pour Pfizer pour 220 €/jour !) et on ne peut pas se permettre de jouer à la roulette russe avec ces pseudo-vaccins ! »

Dr Cécile Andri

Monsieur le Président, Chers confrères,

Notre collègue le Docteur Cécile Andri a été convoquée en vos murs suite à des prétextes divers, tous apparus consécutivement à ses déclarations concernant les effets secondaires des « vaccins » anti- Covid. Nous supposons néanmoins que vous avez déjà été informés que ce nouveau vaccin expérimental présentait des effets secondaires graves beaucoup plus fréquemment que n’importe quel autre traitement autorisé.

Au cas où certaines preuves des graves et fréquents dommages corporels et milliers de décès causés par ces injections expérimentales n’auraient peut-être pas encore été portées pleinement à votre connaissance, nous vous adressons en annexes des informations scientifiques essentielles à votre pleine compréhension de la situation.

Vous conviendrez certainement qu’il n’est pas défendable de se fier uniquement aux communications marketing émanant des producteurs (marchands) de ces « vaccins », ni aux publications prétendument scientifiques souffrant de graves biais étant sponsorisées par les mêmes entreprises qui s’enrichissent par la vente de ces nouveaux produits expérimentaux.

En tant que médecins (généralistes ou spécialistes), mes nombreux confrères et moi-même constatons, en effet, chez nos patients vaccinés :

— Une très forte croissance des infections : infections par Covid dans les 2 à 3 semaines qui suivent l’injection, des réactivations virales (zonas, EBV, encéphalites virales) par altération de l’immunité.
— De nombreuses complications cardiovasculaires : myocardites, infarctus, AVC, surdités soudaines, thromboses artères centrales de la rétine…, et même des cas d’infarctus chez des enfants (ce qui n’arrivait jamais avant la vaccination)
— Des complications neurologiques : des cas de Guillain Barré(([6] Maladie que je connais « un peu » pour avoir rédigé un article dans la Revue Médicale de Bruxelles déjà en 6e et 7e année d’études de médecine.)), d’Alzheimer chez des personnes d’âge moyen, de réapparition de maladies à prion
— Des récidives foudroyantes de cancers (à un niveau que nous n’avions jamais observé avant la campagne de vaccination). Une forte augmentation des tumeurs des lignées hématopoïétiques, notamment le cas de notre confrère Michel Goldman. Nous vous invitons à découvrir le rapport « Rapid progression of Angioimmunoblastic T cell lymphoma following BNT152b2 mRNA vaccine Booster Shot: a case report » qu’il a rédigé avec nos confrères les Dr Bron, Cogan, S. Goldman… que j’ai fréquentés lors de mes années de pratique médicale à Bordet et à Érasme. Cette publication est publique et décrit la qualité des intervenants et de la victime. À noter que ce « confrère victime » prônait sur les plateaux télé la « vaccination » de tout le monde, quel que soit l’âge, la sérologie Covid (donc il prônait la vaccination post maladie…), quelles que soient les morbidités présentes ou pas.
— Des syndromes de fatigue chronique particulièrement aigus et durables justifiant des incapacités de travail de longues durées, certaines victimes terminant même en chaise roulante à des âges parfois très jeunes. Un de mes jeunes patients, âgé de 12 ans, s’est retrouvé en chaise roulante très peu de temps après sa 2e injection du vaccin Covid (c’est le hasard, lui a-t-on dit comme à tant d’autres victimes).

Le Docteur Cécile Andri s’est également exprimée sur ces effets secondaires lors d’une interview dans le cadre d’une manifestation contre l’obligation vaccinale du personnel soignant le 21 août 2021.

Je suis surpris que quiconque puisse lui reprocher de témoigner ce qu’elle constate comme dégâts chez ses patients.

Dans un tel contexte de nombreux effets secondaires graves, n’est-il pas du devoir de tout médecin d’informer la population des risques qu’elle court et d’inviter à la prudence ? Le principe de précaution et le devoir d’informer les patients ne sont-ils pas inscrits dans la Loi ?

Le discours officiel prétendant que le vaccin serait soi-disant « sûr et efficace » a pourtant largement montré qu’il n’était pas conforme à la réalité.

Mes confrères et moi sommes de plus en plus nombreux à ne pas comprendre votre acharnement à poursuivre tous les médecins qui se sont, pourtant très légitimement, exprimés sur les graves et fréquents effets secondaires qu’ils constataient chez leurs patients dans des délais très rapprochés après la vaccination.

Non seulement notre collègue, le Docteur Cécile Andri (et les autres médecins qui tiennent le même discours) ne fait que relayer ce qu’elle observe dans son cabinet médical. Mais de surcroît, ces observations sont confirmées par des dizaines d’études publiées dans les plus prestigieux journaux médicaux tels que le British Medical Journal, le Lancet… par les plus grands auteurs médicaux et épidémiologistes.

Des références scientifiques confirment que cet essai de thérapie génique à visée vaccinale est non seulement inefficace, entraîne de très nombreux effets secondaires au niveau cardiovasculaire, au niveau neurologique, au niveau cancérologique, etc., mais, en plus, qu’il engendre, dans certaines classes de la population, une efficacité négative : c’est-à-dire que la mortalité est augmentée chez les « vaccinés », en particulier chez les moins de 60 ans.

Deux pays (Taiwan et l’Australie) font déjà état d’un nombre de décès plus élevés à la suite du vaccin que par la maladie elle-même. Et depuis quelques jours, s’y ajoutent la Grande-Bretagne et Israël.
Vous trouverez ces études en annexe à ce courrier.

Loin d’être un médecin opposé au principe général de la vaccination, j’ai toujours assuré la promotion de tout vaccin qui satisfait les critères suivants :

— Les vaccins qui empêchent de contracter la maladie, car ils sont immunogènes
— Les vaccins qui empêchent la transmission
— Les vaccins qui ne présentent ni graves effets secondaires, ni décès, d’autant plus dans les catégories d’âge où il n’y avait pas de décès de la maladie elle-même (exemple : les enfants et ados)
— Les vaccins dont la protection dure pendant des années, voire davantage
En ce qui concerne les « vaccins » anti-Covid, aucun de ces critères n’est rencontré. Devoir injecter une substance tous les 3 mois(([7] Et selon une étude annexe : pas plus d’un mois de relative protection chez les adolescents.)) ne permet certainement pas d’utiliser la qualification de vaccin. Il s’agit tout au plus d’un médicament à l’efficacité et à la sécurité douteuses, dont la phase expérimentale se révèle être un échec manifeste. Cet essai de phase III à visée vaccinale devrait donc être immédiatement et définitivement arrêté.
De plus, avec une réinjection à périodicité rapide, on doit qualifier cette substance de traitement chronique et la législation concernant les vaccins ne s’y applique plus.

Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des sources annexées à ce courrier, afin de pouvoir comprendre toute la légitimité des propos tenus par notre consœur, le Docteur Cécile Andri, et par d’autres médecins ayant déjà dû rendre des comptes auprès de l’Ordre des médecins pour des propos similaires.

Au vu de la lecture de ces études scientifiques, un médecin qui ne mettrait pas en garde son patient contre cette expérience médicale à grande échelle — plus de 12 milliards de doses injectées (rappelons que nous sommes toujours en phase 3 jusqu’en 2023-24) — ne respecterait pas son devoir de conseiller son patient et d’agir dans le respect du principe de précaution. Il ferait défaut à son serment d’Hippocrate et au principe fondamental « Primum non nocere », « Avant tout ne pas nuire ».

Au vu de l’état actuel de la science, il me semble incontestable qu’un médecin, actuellement, qui ne mettrait pas en garde ses patients concernant cet essai thérapeutique manifestement dangereux(([8] J’ai naturellement le plus grand respect pour les principes d’essais cliniques en pharmacologie, ayant été moi-même un étudiant désargenté, impliqué en 3e, 4e, 5e année d’études de médecine en tant que cobaye volontaire à plusieurs reprises et ayant dû compléter un grand nombre de documents pour donner mon accord éclairé. Mais il me semble vital (et ceci relève du domaine pénal) que les essais cliniques de phase 3 soient suivis avec une comparaison placebo versus substance active, avec suivi des cobayes volontaires qui doivent, en toute légalité, avoir été préalablement informés des risques et informés qu’il s’agit d’une expérience médicale en cours. L’Ordre des médecins respecte-t-il ces obligations légales dans la manière dont il communique avec les médecins dans ce contexte ? Dans le cas de ce gigantesque essai massif sur toutes les catégories de la population, quel est le suivi effectué ? Mes patients vaccinés m’ont informé qu’ils n’ont fait l’objet d’aucun suivi par les Autorités pour savoir s’ils avaient subi des effets secondaires. Aucun. L’Ordre des médecins et les autres autorités médicales ne devraient-ils pas s’en alarmer et réclamer l’arrêt immédiat de cette expérience médicale de masse, manifestement dangereuse et non suivie. Au contraire, l’Ordre des médecins a choisi de poursuivre une véritable « chasse aux sorcières » contre les médecins de terrain qui osent communiquer sur les effets secondaires, les dégâts et les décès provoqués par cette expérience pratiquée de manière illégale. Votre responsabilité pénale pour tromperie, harcèlement, censure du débat scientifique et mise en danger de la vie d’autrui ne devrait-elle pas vous préoccuper davantage ?)), devrait être sanctionné.
Ne serait-ce pas là le véritable rôle positif que pourrait exercer l’Ordre en ce domaine ?

Votre rôle ne devrait-il pas assurer que nos confrères respectent des principes de prudence ? Ne devriez-vous pas rappeler le principe de la balance bénéfice/risque qui veut qu’on ne devrait jamais injecter un produit expérimental et manifestement toxique à un jeune adulte ou à un enfant alors que ceux-ci n’ont aucun risque de décéder de la Covid ?

Nous sommes nombreux à penser que l’Ordre devrait déconseiller de poursuivre cette expérience médicale sur les adultes sans comorbidité qui prennent de la vitamine D, du zinc, de la DHEA d’autant plus s’ils ont déjà fait la Covid et qu’en conséquence, leur risque de décéder de la Covid est pratiquement inexistant.

L’Ordre ne devrait-il pas rappeler qu’on ne donne pas de substances toxiques qui plus est inconnues (pour rappel, la composition de ces produits expérimentaux appelés vaccins n’est toujours pas divulguée) à des femmes enceintes ?

Même le paracétamol est maintenant prouvé comme étant toxique s’il est pris pendant la grossesse.
Comment l’Ordre autorise-t-il à utiliser les femmes enceintes comme cobayes ?

Ne devriez-vous par rappeler l’évidence qu’on ne vaccine pas contre une maladie un patient qui vient de faire cette maladie et qui, en conséquence, a déjà un taux très élevé d’anticorps ? Êtes-vous certains que de surstimuler leur système immunitaire ne présente aucun risque auto-immun ? En l’occurrence, on survaccine contre la souche initiale de Wuhan qui n’a plus cours depuis 2 ans (risque : réaction ADE) : on fait pire que bien en détournant le système immunitaire des variants actuels.

Aurait-on imaginé, il y a trois ans encore, que l’on puisse forcer toute la population à être les cobayes d’une expérience médicale qui n’est pas encore terminée, encore en phase III ?

N’est-il pas révélateur que, malgré que 90 % de la population soit « vaccinée », on n’ait jamais observé autant de cas de Covid qu’actuellement et que les pays les plus touchés soient les plus « vaccinés » ? !

C’est dans les pays les plus vaccinés que la mortalité « de cause inconnue » a le plus augmenté et que la « mort de cause inconnue » est devenue la première cause de mortalité depuis cette année…

Comme vous l’avez constaté, la mise sur le marché de ces « vaccins » a été faite sur la base uniquement d’études réalisées ou sponsorisées par les producteurs (marchands) de vaccins eux-mêmes… On passe d’une phase II à une phase III sur l’ensemble de la population induisant, dans les faits, une mise sur le marché forcée et illégale, les effets secondaires à moyen et à long terme ne sont pas étudiés correctement, ni pris en compte :

– Pas d’étude cancérologique à moyen/long terme,
– Pas d’étude sur l’émergence de maladies auto-immunes,
– Pas d’étude de modifications géniques réalisées
– Pas d’étude concernant la tératogénicité de cette nouvelle thérapie

Les médias et les experts qui s’y expriment et conseillent nos ministres souffrent de graves conflits d’intérêts (travaillant également pour l’industrie) et se contentent, sans aucune analyse complémentaire, de répéter béatement les chiffres de l’industrie :
– 95-96% prétendue efficacité du vaccin, avant leur arrivée sur le marché,
– Ces chiffres ont été revus à la baisse à 70%, puis à 50% de prétendue efficacité et ensuite 25-30% de prétendue efficacité contre les formes graves « n’empêche pas la maladie, mais empêche d’en mourir » (alors qu’en réalité ce sont les variants Omicron qui sont beaucoup moins mortels y compris chez les non-vaccinés).
– « ne protège pas dans la tranche d’âge avant 60 ans, mais uniquement les personnes âgées avec comorbidités » et aujourd’hui, même cette dernière affirmation est remise en cause selon les dernières études…
Comment pourrait-on reprocher à des médecins de faire état de ces vérités ?
Le débat scientifique n’est-il pas vital à la sécurité de la population et au progrès de la Science ?
Le débat citoyen n’est-il pas au cœur de la démocratie et de nos droits fondamentaux garantis par la Constitution ?

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les médecins qui témoignent de ce qu’ils constatent dans leurs cabinets médicaux ? L’Ordre des médecins peut-il piétiner le principe de précaution et la liberté d’expression ? L’Ordre des médecins est-il au-dessus de la Constitution et n’a-t-il aucune responsabilité pénale suite à cette censure, à cette propagande vaccinale excessive et à la mise en danger de la vie d’autrui engendrée par cette communication dogmatique et mensongère qui constitue manifestement de la tromperie, du chantage et de l’abus de pouvoir ?

Votre intention est-elle de continuer à persécuter tous les médecins qui soignent leurs patients atteints de la Covid avec d’autres traitements que le protocole incongru qui avait été imposé comme protocole officiel (les 3 « D » : « Dafalgan, Dyspnée, Décès ») ?
La prise en charge de la Covid est pourtant simple, permettant de diminuer très fortement les risques de complications, à condition de laisser les médecins traiter précocement.

En tant que médecin respectant le Serment d’Hippocrate, comme de nombreux de mes confrères, je conseille également à chacun de mes patients la plus grande prudence avant de choisir d’être cobaye d’une thérapie génique expérimentale à visée vaccinale de phase III.
Avez-vous l’intention de tous nous convoquer parce que nous osons respecter l’obligation d’informer les patients et le principe de précaution pourtant inscrits dans la Loi ?

Ne trouvez-vous pas qu’il aurait été opportun pour l’Ordre des Médecins, qu’il soit national ou provincial, d’envoyer un courrier à chacun de ses membres leur présentant ses plus plates excuses pour les avoir poussés à se faire « vacciner », pour leur avoir intimé l’ordre de promouvoir, sans réserve, ce vaccin expérimental auprès de leurs patients (non à risque de formes graves de la Covid) qui garderont, pour certains d’entre eux, des séquelles à vie suite à la vaccination ou qui en sont morts ou simplement qui croyaient le discours officiel que le vaccin serait soi-disant immunisant, les protégerait eux et leur entourage et qui ont le sentiment d’avoir été abusés et trompés ?

Au lieu de cela, plutôt que de faire profil bas, vous continuez à persécuter des médecins qui n’ont accompli que leur travail avec conscience et professionnalisme, des médecins qui écoutent et examinent leurs patients, qui lisent la littérature scientifique et qui tiennent compte des publications faisant état que ce « vaccin » est très peu efficace et crée beaucoup plus de dégâts et de morts que tous les autres vaccins réunis et commercialisés jusqu’à présent.

L’Ordre des médecins a-t-il la connaissance complète de la composition (toujours secrète à ce jour, semble-t-il) de ces injections expérimentales ? Sur le plan médical et scientifique n’est-il pas capital de connaître la composition complète d’un produit prétendument médicamenteux ?

Ces injections n’arrêtent pas la dissémination du virus, ne donnent pas d’immunité et n’ont pas du tout prouvé leur innocuité, au contraire. Le principe de précaution ne consiste pas à devoir prouver qu’un produit est dangereux, mais au contraire à devoir prouver qu’il n’est pas dangereux, avant de le vendre et de l’injecter massivement à une population saine.

Seul le respect du principe de précaution permet d’assurer la mise en œuvre effective du « primum non nocere » qui est le fondement de toute la déontologie médicale. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses.

Docteur Stéphane Résimont
Octobre 2022

Annexes 1 à 12  :

Annexe 1annexe 2annexe 3annexe 4annexe 5annexe 6annexe 7annexe 8annexe 9annexe 10annexe 11annexe 12.

N.D.L.R. : La lettre est datée du 7 septembre 2022.

Notes et sources




Petite leçon de « démocratie 2.0 » à l’usage de la Corée du Nord ou de la Chine

Par Alain Tortosa

1

Dictateurs, dictateuses voyez plus loin, évoluez dans votre gouvernance !

Nous apprenons qu’une délégation gouvernementale s’est rendue dans ces beaux pays afin de leur enseigner « l’art de vivre à la française2 ».

La « démocratie french touch ».
(Comme ils disent là bas3.)

Nous sommes trop nombreux à avoir une vision étriquée et idéaliste de la dictature remontant à des centaines d’années.

Interrogez un quidam et il vous répondra que :

« Dans une dictature les opposants politiques sont emprisonnés, torturés
et exécutés au petit matin dans la brume. »

L’on reconnaît une dictature lorsque les peuples vivent dans la terreur de voir débarquer la police politique à 5 heures du matin pour les embarquer et ne plus jamais les revoir.

L’objet de cette visite amicale de la délégation française est de leur montrer ô combien la France est une démocratie innovante, un exemple à suivre.

Nous avons une vision romantique de la dictature :

« La vie en dictature est tellement infernale que même les couleurs disparaissent ! »

Des nuages noirs, de la brume, de la grisaille, de la pluie, des vêtements sombres… tout est noir en dictature.

La conscience du fait

Si vous regardez la Chine, vous verrez que les gens s’aiment, rient, se marient, font des enfants, ont des projets d’avenir, vont au restaurant, en discothèque, prennent des vacances, voyagent, ont accès aux biens de consommation… Bref tout ce que peut faire un Occidental ou un Français. Il est probable que la quasi-intégralité des Chinois ne pensent pas vivre en dictature4 !

Avouez que cela semble totalement délirant pour nous les « démocrates viscéralement chevillés à la liberté ». Sans doute ne savent-ils pas ce qu’est la vraie démocratie et c’est une raison pour laquelle nous ne nous retrouverons jamais en dictature sans le savoir. Une justification de plus à la visite de la délégation française.

La réalité visible

Pour la Corée du Nord, c’est un peu plus complexe, on ne voit pas la même évolution que pour la dictature chinoise. Elle demeure totalement conservatrice et attachée aux traditions.

Revenons donc à la Chine5 qui, selon certaines organisations, exécuterait plus de 8000 prisonniers par an ! Il y aurait aussi des milliers de prisonniers politiques, chiffre difficile à contrôler par essence et certains seraient internés en hôpital psychiatrique, comme au bon vieux temps.

Nostalgie quand tu nous tiens !

Nous voyons bien là une difficulté pour la Chine de tourner le dos à des pratiques millénaires qui demeurent séduisantes.

Mais c’est quoi cette vision passéiste ? Un peu de modernisme que diable !

Une erreur marketing

Nous avons la critique facile en France et pourtant on voit bien que ces dictatures auraient bien besoin de cabinets de conseil. Ce n’est pas de l’argent jeté par la fenêtre si cela permet d’améliorer l’emprise, pardon, « l’épanouissement » du peuple par le gouvernement.

Si voulez un succès commercial, il faut à la fois que votre produit soit bien ficelé, mais aussi une bonne campagne publicitaire.

De nombreuses dictatures gagneraient à s’inspirer du travail de la France en faveur des droits de l’homme. Rome ne s’est pas faite en un jour, mais le fait est que :

« Nous disposons aujourd’hui d’un outil démocratique
qui pourrait faire des jaloux parmi les tyrans. »

Marquer les esprits !

C’est sans doute la grande erreur marketing des Chinois. Ils ont remplacé la dictature impériale par la dictature de Mao !

Je critique, mais en France on s’est aussi un petit peu emporté au moment de la Révolution.

Nous avons décapité le roi, ce qui était formidable pour symboliser la fin de la dictature monarchique.

Après il y a eu quelques flottements, un petit excès de zèle pour couper des têtes, un petit dictateur nommé Napoléon qui a un peu oublié que nous avions supprimé le roi pour permettre la démocratie.

Ensuite il nous a fallu plusieurs « républiques » pour s’approcher de la quasi-perfection grâce à la 5e République.

Le bicamérisme

Oh qu’il est beau le mot !

Ce principe consiste à avoir deux chambres dans les démocraties. En France nous avons la chambre basse (députés élus au suffrage universel direct) qui permet aux représentants du peuple de voter les lois et une chambre haute (sénateurs élus par leurs copains) qui est là pour contrôler que la chambre basse ne s’excite pas trop et respecte la Constitution.

On voit tout de suite que les élus du peuple ne peuvent pas faire n’importe quoi !

Le côté sympa est qu’en gros le Sénat ne décide de rien, il peut raconter ce qu’il veut, mais au final c’est la chambre basse, les députés, qui décident.

Reconnaissez que d’un point de vue « démocratique », ça en jette !

« Nous on est là pour le peuple souverain ! »

La Cinquième République

Il nous a fallu presque deux siècles et demi pour parvenir à cette quasi « perfection démocratique ».

C’est au libérateur de la France, au gardien de la démocratie et des libertés, au patriote, le général de Gaulle, que nous devons cette Constitution.

C’est grâce à lui que les Français peuvent élire leur Président au suffrage universel direct, garant de la démocratie.

5e qui donne en gros les pleins pouvoirs au Président de la République durant toute la durée de son mandat. Mais comme il est « démocratiquement élu » au suffrage universel, il ne pourrait être dictateur que pendant 5 ans !

J’explique ceci pour nos amis étrangers et chinois qui feraient bien de s’inspirer de notre modèle de lumières.
(J’ai peut-être quelques lacunes ou imprécisions, mais dans le fond mon discours est plutôt conforme à la réalité.)

Prenez des notes, c’est important !

Pas plus de deux mandats consécutifs

Depuis 2008 le Président est limité en termes de mandats consécutifs, une manière de renforcer encore plus notre démocratie et éviter qu’un Président le reste ad vitam aeternam.

Sans changer la constitution, il a donc la possibilité de faire une pause de 5 ans après 10 ans de règne puis de revenir au pouvoir.

C’est cette hypothèse qui est soulignée par le journal mainstream La Tribune6 il y a quelques jours.

« Et si Emmanuel Macron préparait en secret une “Poutine-Medvedev”, un scénario de retour au pouvoir après une pause de cinq ans. Évoquer un troisième mandat de l’actuel président de la République, réélu cette année, est sans doute audacieux. Mais dans un monde aussi imprévisible, plusieurs indices y compris sur le site internet de l’Élysée montrent que l’hypothèse n’est pas si farfelue, tout comme le vrai-faux bluff de la menace de dissolution. La faire circuler permet à l’intéressé de tenter de conserver le contrôle face aux ambitions naissantes. Reste à savoir quel loyal serviteur acceptera de faire l’intérim de 2027 à 2032. »

Vous remarquerez que le journaliste n’a pas écrit « accepterait », mais « acceptera ».

Le dernier Président à avoir fait cela était l’odieux dictateur Poutine7 qui avait placé Medvedev le temps qu’il puisse à nouveau briguer le poste. Remercions Dieu une fois de plus de nous faire vivre en démocratie !

Président de la République

N’importe quel Français de plus de 18 ans peut briguer le poste de Président de la République et ce sans examen psychiatrique !

Pour se présenter, il doit obtenir la signature de 500 grands électeurs8 (maires, députés, sénateurs, etc., soit environ 42 000 élus.)

  • Cela permet d’éliminer officiellement les « rigolos », mais aussi empêcher qu’il y ait 200 000 candidats à la présidence.
  • Un candidat qui voudrait changer le système ne pourra donc pas se présenter. (Aux dernières élections, le seul candidat un peu sérieux qui voulait quitter l’Europe et qui pouvait faire tache dans cette belle communion n’a pas pu obtenir ses 500 signatures.)
  • Depuis quelques années le parrainage est public. Il est donc possible de savoir qui a parrainé qui, et donc exercer des pressions pour contrôler son vote.
  • Dans les faits si vous n’avez pas le soutien d’un parti politique implanté vous ne pourrez pas avoir vos signatures.

Une fois candidat, il vous faut :

  • De l’argent. Pour les deux tours, le candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22 millions d’euros.
    • Un soutien des partis politiques et des milieux d’affaires et d’influence.

    Un candidat populaire, sans ressources, sans soutien d’un parti politique ou des milieux d’affaires ne pourra JAMAIS avoir ses 500 signatures et s’il les avait ne pourrait JAMAIS faire campagne et être élu Président.

    Vous commencez à toucher du doigt ce que l’on appelle la « démocratie à la française ».

    Mais ce n’est pas tout !

    Les élections à deux tours :

    C’est une des mesures géniales de notre constitution. Comment donner les pleins pouvoirs à un candidat élu qui aurait moins de la majorité des votants ?

    Par un tour de passe-passe, il a été décidé que les deux candidats qui ont obtenu le plus de voix au premier tour des présidentielles ont le droit de se présenter au 2e. Et celui qui obtient la majorité des voix au 2e devient Président.

    Pour faire passer l’arnaque, il est d’usage de dire que « les Français choisissent au premier tour » puis « éliminent au 2e ».

    On aurait pu faire un 3e tour avec un candidat unique et ainsi le Président aurait été élu avec 100 % des voix, mais peut-être que quelques journalistes fins limiers auraient pu flairer l’arnaque.

    Notons au passage qu’il y a une escroquerie dès le premier tour. Comme il est connu que ce n’est pas forcément le candidat qui a le plus de voix au premier tour qui sera nommé Président, le plus important est de passer l’obstacle du premier tour pour être qualifié pour le second. De fait des partis s’entendent dès le premier tour pour s’unir et présenter une force suffisante pour aller au second. (C’est ce qu’a tenté la Nupes pour la dernière élection, regroupant des forces hétéroclites ne dépassant pas les 10 %.) Cela devrait être interdit et d’autant plus qu’une fois élus (députés), ils se sont re-séparés pour créer chacun leur groupe10.

    Deuxième escroquerie :
    Les perdants du premier tour se désistent et appellent à voter pour un candidat du 2e tour, souvent moyennant la promesse d’un poste de Ministre ou autre. Certains se présentant au premier tour dans l’unique but de mettre ses voix aux enchères.

    Troisième escroquerie :
    Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas comptabilisés et seuls les « exprimés » le sont.

    Sans cela et malgré l’élection à deux tours, le Président élu risquerait d’avoir moins de 50 % des votants.

    Dernière escroquerie :
    Les médias subventionnés n’ont strictement aucune neutralité et prennent parti.

    Tout ceci fait que le Président de la République est obligatoirement issu du monde politique de l’entre-soi. Au final moins de 20 % des Français en âge de voter auront réellement voté pour lui11 (moins de 15 % des Français).

    Nous voyons qu’il n’est pas vraiment nécessaire de mettre en place une fraude électorale pour sélectionner le « bon » Président.

    Les députés représentants de la chambre basse

    Vous pourriez me dire que les députés votent les lois et comme ils sont élus au suffrage universel nous sommes donc bien en démocratie et le Président ne serait que le gardien de la constitution.

    Le seul problème est que le cirque est le même. Pour être député, il faut avoir une puissance financière, le soutien d’un parti et quand bien même vous auriez la majorité des voix au premier tour, vous seriez balayé au 2e par le jeu des alliances et des reports de voix. Et comme c’est une élection à deux tours à la majorité, celui qui gagne le 2e tour rafle la mise. C’est ainsi que le Front National, premier parti de France (et autorisé) n’avait quasi aucun député à l’assemblée.

    La chambre des députés est un entre-soi et certainement pas un reflet de l’opinion politique des Français.

    Mais ce n’est pas tout. Bien que le système soit verrouillé, il était possible que le Président élu (exemple « de droite ») se retrouve avec une majorité de députés opposés (ex « de gauche ») et que son pouvoir soit entamé. Qu’à cela ne tienne…
    Il a donc été décidé que l’élection du Président et celle des députés se fassent quasi conjointement.

    Le peuple a beau être manipulable et versatile, il est peu probable qu’il vote à l’opposé 15 jours après avoir « choisi » son Président.

    Nous avons donc mis en œuvre un maximum de sécurités afin de réduire au silence la chambre des députés en permettant au Président élu d’avoir une majorité de députés de son bord.

    Bien entendu les lois ne sont pas votées à la majorité des deux tiers pour asseoir leur légitimité, mais à la majorité des suffrages exprimés. Une loi peut donc passer avec moins de 50 % de députés qui l’ont approuvée.

    Attendez, ne riez pas les niakoués, il y a encore mieux !

    Je vous sens à la fois crédules, admiratifs et jaloux.

    Si d’aventure le Président pressent qu’il n’aura pas la majorité pour une loi, il peut brandir l’article 49.3. Celui-ci est désormais un peu encadré, mais c’est pas loin de l’open-bar. Ce 49.3 est une façon de court-circuiter tout simplement le parlement.

    Le Chef de l’État décide seul de faire passer des lois sans le moindre contre pouvoir ou opposition.
    (L’opposition quant à elle n’a strictement aucune chance de faire passer une loi qui ne serait pas approuvée par le Président.)

    Ça c’est du parlement, du contre-pouvoir, la voix du peuple !

    Je précise que lors d’un 49.3 les députés peuvent déposer une « motion de censure » qui si elle obtient la majorité peut faire sauter le gouvernement et entraîner de nouvelles élections législatives.

    Mais je vous rappelle que « la soupe est bonne. Qui me dit que je serai réélu si on provoque des élections ? je vais m’abstenir, on ne sait jamais ».

    Notre démocratie permet donc de donner légalement les pleins pouvoirs à un Président de la République (élu avec une minorité des voix et forcément issu de l’entre-soi) avec un parlement purement décoratif. Il faudrait vraiment être un imbécile pour regretter la monarchie.

    Les médias et les sondages

    Que serait une démocratie sans une presse « libre » ?

    En France 100 % des médias mainstream sont détenus par quelques milliardaires qui ont financé l’élection du Président. Ces médias ne survivent que par les milliards de subventions, mais aussi de publicité financée par l’État. Il a donné 2 milliards d’euros à la presse12 en 2020 ! L’État est donc à la fois mécène, mais aussi un client important pour le chiffre d’affaires des journaux. Et ce sans parler du pouvoir de corruption, de copinage et de « service rendu ».

    Ajoutons à cela que l’information provient exclusivement de l’Agence France Presse, officiellement « indépendante ».

    « Le chiffre d’affaires de l’AFP est de 270 millions d’euros par an ; l’État apporte par voie d’abonnements 110 millions d’euros. C’est à la fois beaucoup, mais pas non plus autant que ce que l’État apporte aux télévisions et radios publiques, qui ne manquent pourtant pas d’affirmer leur indépendance rédactionnelle. Aucune agence de presse dans le monde n’en reçoit toutefois autant13 ! »

    Quant à l’actuel président de l’AFP :

    « Le 12 avril 2018 Fabrice Fries a été élu PDG de l’AFP par son conseil d’administration au terme du troisième tour de scrutin et bien qu’étant le seul candidat en lice suite au retrait, dès avant le premier tour, de l’autre candidat, à savoir le PDG sortant Emmanuel Hoog. Selon une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, ce dernier a reçu, “le jour même de la réunion du Conseil d’Administration ayant pour objet l’élection du Président de l’Agence, […] un appel de [la] directrice de cabinet [de la ministre de la Culture] pour lui signifier que l’État lui retirait son soutien14.” »

    C’est on ne peut plus clair. Le PDG de l’AFP est choisi par la Présidence.

    Cerise sur le gâteau, j’apprends que celui-ci aurait été mis en examen pour diffamation suite à ses publications à charge contre le documentaire Hold-up15. Cette information datant de 24 heures, je n’ai pu la recouper. Si cela s’avérait exact c’est d’autant plus intéressant qu’elle n’a été reprise par AUCUN média mainstream !

    Notons que la présidente de Radio-France, Sibyle Veil, est camarade de promo de Macron à l’ENA16.

    Les instituts de sondage appartiennent aussi aux milliardaires copains. Instituts dont un des clients est l’État. Ce qui a fait dire au magazine Capital :

    « Le deal juteux entre Matignon et les principaux instituts de sondages17 »

    Entre la crise du Covid, le « réchauffement climatique », la guerre en Ukraine, il ne faut pas être un devin pour déduire que les médias font l’histoire.

    Pour la dernière élection présidentielle, ils n’ont fait que détruire Éric Zemmour et valorisé Marine Le Pen qui était alors présidentiable et sympathique pour mieux la détruire au 2e tour et permettre à Emmanuel Macron d’être élu. Celle-ci devenant un danger pour la France et même pour l’humanité, car détenant le bouton de l’arme nucléaire18.

    Les médias ne sont que doxa et censure19 à la botte du gouvernement et des maîtres du monde comme je l’ai développé dans un de mes derniers textes. C’est dans ce paysage que s’exprime la démocratie à la française.

    Ce que permet la démocratie française

    Messieurs les Chinois et Coréens, vous n’avez rien compris à la dictature (surtout les Coréens).

    Voici une liste non exhaustive de ce que permet la démocratie en France en toute légalité et sans entamer les Droits de l’Homme, bien au contraire…

    • Elle permet de choisir un candidat compatible avec l’ultralibéralisme et le Nouvel Ordre Mondial.
    • Elle permet de créer un Conseil de défense opaque pour court-circuiter le parlement (qui est déjà fantoche).
    • Elle permet de créer des lois d’urgence, des lois d’exception en temps de paix.
    • Elle permet d’assigner à résidence l’ensemble des Français sans procès ni condamnation.
    • Elle permet de masquer son peuple en bonne santé y compris des enfants.
    • Elle permet que le peuple réclame des chaînes au nom de la liberté et de la sécurité.
    • Elle permet de faire taire les oppositions sans avoir besoin de les interner (à part le professeur Fourtillan20).
    • Elle permet de mettre en place un Crédit social avec le passe vaccinal et de créer un apartheid de fait.
    • Elle permet de priver de salaire, de travail et de dignité tous les soignants « libres » qui ont désobéi.
    • Elle permet d’interdire aux médecins de prescrire en conscience et en responsabilité.
    • Elle permet d’interdire la prise de parole de médecins, d’enseignants, de chercheurs ou d’avocats en les condamnant devant leur Conseil de l’ordre.
    • Elle permet que des entreprises privées comme Facebook, Twitter ou YouTube censurent la parole y compris d’élus.
    • Elle permet de faire des campagnes de dénigrement, de mettre au ban de la société, de ridiculiser tous les opposants, les « complotistes » qui vont à l’encontre du discours national.
    • Elle permet de réduire les oppositions au silence médiatique et ose ensuite parler de « consensus ».
    • Elle permet de dénigrer et couper les comptes bancaires de journalistes qui reviennent du Donbass.
    • Elle permet de geler et confisquer les avoirs de personnes liées au régime russe sans procès ni condamnation21.
    • Elle permet de priver de financement les médias de liberté d’expression ou d’opposition comme France-soir.
    • Elle permet de fermer des médias d’opposition (opposition réelle) comme RT (Russia Today).
    • Elle permet de marginaliser et détruire la carrière politique d’élus non corrompus (cf. Martine Wonner).
    • Elle permet d’empêcher des opposants à se présenter aux élections présidentielles. (M. Asselineau a été privé de la dernière élection alors qu’il avait obtenu plus de 300 000 voix en 2017 malgré l’opposition active des médias officiels.)
    • Elle permet la corruption de scientifiques, d’élus, de médecins, d’enseignants, de médias.
    • Elle permet à ces derniers d’avoir une parole publique sans avoir à exposer leurs conflits d’intérêts.
    • Elle permet de condamner lourdement France-soir qui réclamait l’équité de référencement sur Google.
    • Elle permet d’héberger les données privées des Français sur des serveurs étrangers.
    • Elle permet à des ministres soupçonnés de viol ou d’escroquerie de garder leur poste.
    • Elle permet les chaises musicales, des responsables politiques placés à la tête d’entreprises privées comme l’industrie pharmaceutique ou des banques d’affaires et inversement.
    • Elle permet et va permettre une surveillance de masse accrue avec la suppression des paiements en espèce, etc.
    • Elle permet l’usage de la force contre des manifestants pacifiques :
      • Elle permet de faire des guerres (sans les nommer) ou donner des milliards à un belligérant sans consulter ses habitants, ni même le parlement.
      • Elle permet de faire exploser les bénéfices d’entreprises tentaculaires en provoquant une spéculation grâce aux « sanctions » prises contre les Russes.
      • Elle permet de confirmer la légalité constitutionnelle de toutes les mesures citées.
      • Elle va permettre de mettre en place le passe-carbone.
      • Et j’en passe…

      Et tout cela au nom de la « démocratie et des Droits de l’Homme » pour « le camp du bien ».

      Pourriez-vous me dire en toute sincérité ce que permet une dictature qui ne serait permis en France par la démocratie, hormis interner et tuer les opposants politiques ?

      Appel aux vieilles dictatures de notre planète !

      Pourquoi mettre en œuvre une dictature qui internerait des opposants ou les tuerait ?

      Pourquoi montrer une violence policière alors que l’on peut détruire médiatiquement ?

      En les tuant, vous en faites des héros et des martyrs et vous nourrissez leurs idées !

      En les dénigrant, en les ridiculisant, en les mettant au ban de la société, vous en faites des merdes !

      Du pain, du vin et des jeux

      Formatez la jeunesse dès le plus jeune âge. Abrutissez les masses avec des émissions débiles et de la bonne télé-réalité. Prônez des divertissements avec des artistes de talent qui jouent du piano avec leur bite23 ! Tuez leur Dieu. Détruisez la famille. Donnez-leur suffisamment de moyens financiers pour s’endetter à vie. Donnez leur soif de consommation à l’infinie. Rendez leur emploi précaire. Et surtout, faites-leur peur avec des virus imaginaires, des guerres ou la destruction de la planète due à l’homme.

      Non seulement vous n’aurez pas besoin de camps de rééducation, mais…

      Vous obtiendrez une armée d’esclaves zombis prêts à mourir pour défendre leur statut !

      Rejoignez-nous, mes frères oppresseurs !

      Tyrans du monde entier, sortez de l’âge de pierre, sortez de l’obscurantisme, rejoignez le camp du « bien » !

      Devenez des démocraties exactement comme la France !
      Vous pourrez réduire à l’état d’esclave l’ensemble de votre peuple sans tirer un seul coup de feu et surtout sans risquer de retrouver votre tête au bout d’un pic !

      Vous aussi pouvez être une patrie des « Droits de l’Homme ».

      Pour cela, c’est très simple, il suffit de l’affirmer toute la journée et de désigner ses ennemis, toutes ces pourritures comme Poutine qui les bafoue jour après jour.

      Reconnaissez le rôle de la France et son apport à la civilisation !

      Une « démocratie » comme la France peut faire exactement
      comme les dictatures, mais sans heurs et sans violence.

      Voici le message d’espoir que je voulais vous transmettre.

      Rejoignez la dictature démocratie 2,0 !

      Amen.

      Alain Tortosa24

      22 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221022-democratie-france-vs-dictature.pdf




      Pierre Jovanovic : La FRANCE S’ENFLAMME

      [Source : Planetes360]






      France — Protégeons les médecins poursuivis pour avoir soigné : Touche pas à mon doc

      [Première diffusion sur : docteur.nicoledelepine.fr]

      Par Nicole Delépine

      NOUS RELAYONS CET APPEL AU BON SENS ET AU PARTAGE DE LA PÉTITION
      TOUCHE PAS À MON DOC

      Citoyens comprenez bien que sans liberté de soigner, il n’y a pas de médecine. Vous le vivez au quotidien depuis deux ans et demi pour l’ensemble de la population. Les petits et grands cancéreux ont été victimes depuis les années 2000 avec l’avènement des plans cancer des conséquences parfois dramatiques de la disparition du choix du traitement par le patient et par son médecin. CETTE DICTATURE SANITAIRE DOIT CESSER. Nous cotisons tous à la Sécurité Sociale. Ce n’est pas pour enrichir Big Pharma qui impose ses molécules chères et inefficaces à tous via les agences et les réunions multidisciplinaires. Si vous n’obéissez pas, votre structure n’aura plus le droit de soigner. Les « protocoles » sont le choix de la technostructure et non le meilleur traitement adapté à vous-même.

      Le même principe s’applique aux médecins de ville qui vous ont soigné et préféré les traitements précoces efficaces au non-traitement via le 15, le Doliprane toxique et le Rivotril pour euthanasier les personnes âgées en EHPAD ou en hospitalisation à domicile.  Les vrais médecins fidèles à leur serment et à leurs patients sont poursuivis. Ils sont l’honneur de la médecine. Faites-le savoir et sauvons-les ainsi que les futurs patients.

      Bon Sens, [21/07/2022 16:04]

      Dernièrement, les Directions régionales du Service médical (DRSM, service de la « sécu ») ont transmis au Conseil de l’Ordre des médecins la liste des médecins ayant prescrit des traitements ambulatoires dans le cadre de la Covid. Suite à ce signalement, l’Ordre convoque de nombreux médecins sur l’ensemble du territoire. Pour soutenir les « Docs » qui ont tenu bon au long de cette crise, qui ont gardé la tête sur les épaules, qui ont continué à nous informer, à nous soigner. Pour protéger une médecine individualisée, adaptée à chaque patient, adaptée à chaque histoire, où chaque médecin peut agir en conscience au service du patient qui le lui demande.

      Si les médecins qui ont soignés sont attaqués, qui sera là pour nous à la prochaine épidémie ?

      Bienvenue sur l’espace « Touche pas à mon Doc ». Sur cet espace, vous pourrez déposer, lire et partager des témoignages de patients ou de professionnels face à la crise.

      Le site, https://tpmd.fr/

      Canal Télégram, https://t.me/TpmdFr

      Bon Sens, [21/07/2022 16:04]
      Manifeste

      Les Conseils Départementaux de l’Ordre des Médecins multiplient, sur l’ensemble du territoire, les convocations de médecins suite à « des signalements des Directions Régionales du Service Médical » (DRSM). En pratique ces services de l’assurance maladie ont répertorié les prescriptions réalisées dans le cadre de la prise en charge en ville (hors hôpital) de la Covid.

      À l’heure actuelle, l’épidémie reste un sujet de préoccupation, malgré les mesures déjà proposées par les Pouvoirs publiques (distanciation physique, masques, vaccins, traitements ciblés…). Il semble impensable au vu de l’évolution des connaissances sur le sujet qu’on puisse remettre en question une proposition thérapeutique supplémentaire : les traitements précoces associés au suivi rapproché et à la prévention des complications, la prise en charge des patients en ambulatoire, pour éviter au maximum les complications et les hospitalisations.

      Nous sommes médecins, nous avons refusé de céder à la fatalité du « on ne peut rien faire ». Nous avons cherché, nous nous sommes questionnés et avons beaucoup échangé. Nous avons appris à connaître cette maladie. Nous avons continué à prendre soin de nos patients comme nous l’avions toujours fait dans les contextes d’épidémies virales. Nous avons continué à accueillir tous les patients. Nous les avons examinés, nous les avons rassurés, leur avons enseigné les signes d’alerte, nous les avons accompagnés tout au long de la maladie. Nous avons fait de notre mieux, en conscience. Nous avons pris la responsabilité de leur proposer les traitements les plus adaptés en accord avec les données actualisées des recherches scientifiques.

      Nous sommes de simples citoyens, nous ou nos proches avons été malades. Face à la maladie, nous nous sommes sentis seuls et démunis. Nous avons parfois entendu cette phrase « on ne peut rien faire, attendez, et si vraiment cela ne va pas, faites le 15”. Puis nous avons trouvé un médecin qui a accepté de nous soigner. Parfois lorsque nous étions déjà dans un état préoccupant. Un médecin qui nous a accueilli, rassuré, accompagné. Un médecin qui nous a permis de faire face à la maladie, qui nous a redonné de l’espoir, nous a progressivement accompagné vers la guérison. Un médecin qui nous a permis de retrouver confiance dans la médecine. Nous refusons que les médecins puissent se sentir intimidés.

      Si les médecins sont privés de leur indépendance professionnelle, de leur liberté de prescription, quelle sera la médecine de demain ? Une médecine de protocole, dictée par qui ? Nous serons présents aux côtés de ceux qui ont pris soin de nous, pour prendre soin d’une médecine individualisée. »

      Disons aujourd’hui fermement, TOUCHE PAS À MON DOC !

      Pour signer le manifeste : https://tpmd.fr/manifeste/




      Message de l’avocat Robert Kennedy Jr à la résistance






      Canada — Enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence contre le Convoi de la liberté

      Révélations et prises de position au cours de la première semaine

      Par Omid Ghoreishi

      [Source : mondialisation.ca]

      Depuis son lancement le 13 octobre, l’enquête publique sur l’utilisation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d’urgence a livré quelques surprises et révélations alors que des témoins prennent la parole et que des documents internes du gouvernement sont publiés.

      Parmi les révélations figurent des discussions en coulisses entre les différents niveaux de gouvernement et de renseignement sur les préparatifs de l’arrivée du convoi à Ottawa, ainsi que des évaluations des agences de sécurité et des contradictions avec ce que les responsables gouvernementaux avaient dit.

      En date du 19 octobre, l’enquête a entendu des témoignages de représentants de certains résidents et entreprises d’Ottawa exprimant des inquiétudes au sujet de la manifestation du convoi, qui a commencé le 29 janvier, ainsi que de représentants, de conseillers et du maire de la Ville d’Ottawa, et d’un représentant de l’Ontario. Officier de la police provinciale. Les témoignages des manifestants du convoi, des forces de police et des représentants des différents niveaux de gouvernement, y compris le Premier ministre et les hauts responsables du cabinet, auront lieu dans les prochains jours.

      Allégations d’influence étrangère

      Un briefing du 6 février déposé à la Commission d’urgence de l’ordre public le 18 octobre montre que le directeur de l’agence d’espionnage du Canada avait déclaré qu’il n’y avait aucune implication étrangère dans la manifestation du Freedom Convoy, contrairement à ce que le Premier ministre Justin Trudeau et d’autres ministres ont déclaré. à cette époque et plus tard.

      « Il [n’y a] aucun acteur étranger identifié à ce stade pour soutenir ou financer ce convoi », a déclaré le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Vigneault, lors de son exposé lors d’une téléconférence avec de hauts responsables à différents niveaux de gouvernement.

      À la Chambre des communes le 17 février, Trudeau a allégué que la manifestation était financée par l’étranger.

      « Ces blocages illégaux sont fortement soutenus par des individus aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Nous constatons qu’environ la moitié du financement qui afflue aux barricadeurs ici provient des États-Unis », a-t-il déclaré.

      Le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino, la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland, le ministre de la Justice et procureur général du Canada David Lametti et le président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et le ministre de la Protection civile Bill Blair soutiennent le premier ministre du Canada Justin Trudeau alors qu’il annonce que la Loi sur les mesures d’urgence sera invoquée pour faire face aux manifestations du Freedom Convoy, à Ottawa, le 14 février 2022. (Hailey Sani/Domaine public)

      Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a fait des commentaires similaires.

      « Nous devons tous être saisis du paysage tel qu’il existe autour de l’ingérence étrangère et de tous les fonds qui pourraient être utilisés pour porter atteinte à la sécurité publique »,  a déclaré Mendicino  à la Chambre le 8 février.

      La manifestation du convoi a été lancée par des camionneurs opposés aux mandats de vaccination COVID-19 du gouvernement fédéral pour les voyages transfrontaliers. Alors que de grands convois de camions traversaient le pays pour converger vers Ottawa le 29 janvier, d’autres manifestants opposés aux différents mandats et restrictions pandémiques se sont joints au mouvement.

      Et alors que les manifestants installaient leur campement et organisaient des rassemblements à Ottawa, d’autres convois de protestations et de blocus ont éclaté dans différentes parties du pays et aux passages frontaliers, y compris au passage du pont Ambassador à Windsor, en Ontario, qui représente le transport de millions de personnes. dollars en marchandises entre le Canada et les États-Unis chaque jour.

      Tout au long de la manifestation à Ottawa, Trudeau a refusé de rencontrer les manifestants ou d’envoyer des représentants pour leur parler.

      Il a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence le 14 février et, après que les manifestations ont été éliminées d’Ottawa, l’a révoquée le 23 février.

      « L’absence de crimes violents était choquante »

      Une tournure surprenante des événements est survenue le jour de l’ouverture de l’enquête, lorsqu’un avocat représentant la  Police provinciale de l’Ontario  (OPP) a déclaré que la police ne pensait pas que des mesures d’urgence provinciales ou fédérales étaient nécessaires pour éliminer les manifestations. Cette déclaration est intervenue malgré l’approbation par le gouvernement de l’Ontario de l’utilisation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d’urgence.

      Surint. Pat Morris, chef du Bureau du renseignement des opérations provinciales de l’OPP, qui a pris la parole le 19 octobre, a expliqué comment la police provinciale avait participé à la collecte de renseignements sur le convoi avant et après son arrivée à Ottawa.

      «La Police provinciale de l’Ontario, avec la permission du Service de police d’Ottawa, a été engagée sur le terrain dans une capacité secrète pour recueillir des informations sur toutes les choses qui nous intéresseraient, en termes d’humeur, de teneur, de plans, etc. , » il a dit.

      Morris a déclaré qu’il n’y avait aucun renseignement indiquant que « ces individus seraient armés », ajoutant : « Il y a eu beaucoup d’hyperboles à ce sujet ».

      Il a déclaré que la force n’avait trouvé aucune « renseignement de menaces » crédible et a noté que la police avait évalué l’exactitude de ses premiers renseignements à cet effet en examinant les arrestations et les accusations lors des manifestations.

      « L’absence de crimes violents était choquante. … Même les arrestations et les accusations, compte tenu de tout cela dans sa totalité – je pense qu’il y a eu 10 accusations de crimes violents, dont six contre des policiers », a-t-il déclaré.

      Pat Morris de la Police provinciale de l’Ontario attend de comparaître comme témoin à la Commission d’urgence de l’ordre public à Ottawa le 19 octobre 2022. (La Presse canadienne/Sean Kilpatrick)

      Brendan Miller, l’un des avocats de Freedom Corp., a passé en revue les définitions juridiques des « menaces à la sécurité du Canada » qui justifieraient l’invocation de la loi, et a demandé à Morris s’il voyait des preuves pertinentes qui répondraient à ces définitions.

      Morris a répondu qu’il n’avait vu aucune preuve d’espionnage ou de sabotage, ni aucune preuve d’activités d’influence étrangère.

      « J’ai vu des comptes rendus dans les médias [d’allégations d’influence étrangère], oui. Je n’ai vu aucune information recueillie ou renseignement produit à cet égard… pour étayer cela », a-t-il déclaré.

      Il a également déclaré avoir vu des « rhétoriques en ligne » et des « affirmations » de menace de recours à la violence grave, mais qu’il n’était au courant d’aucune « renseignement produit qui étayerait les inquiétudes à cet égard ».

      Morris a ajouté que la branche du renseignement de la Police provinciale de l’Ontario avait recueilli des informations sur des « tentatives présumées » de vandalisme contre des biens, comme des incendies criminels, mais « avions-nous des renseignements crédibles indiquant que cela se produirait ? Non », a-t-il dit.

      Conflit entre gouvernements

      Les documents déposés lors de l’enquête montrent des luttes intestines et des accusations dans les coulisses entre les différents niveaux de gouvernement tout en travaillant pour faire face à la manifestation.

      Une transcription d’un appel du 8 février entre Trudeau et le maire d’Ottawa, Jim Watson, montre que Trudeau a déclaré que le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, se dérobait à ses responsabilités en éliminant les manifestations pour des raisons politiques.

      « Doug Ford (sic) s’est caché de sa responsabilité pour des raisons politiques comme vous l’avez souligné, et il est important que nous ne les laissions pas s’en éloigner, et nous avons l’intention de vous soutenir à ce sujet », a déclaré Trudeau à Watson, selon à la transcription.

      «Ce serait bien si nous avions quelque chose de ferme avec le gouvernement fédéral pour leur faire honte. Ford n’a même pas fait l’effort de venir voir ce qui se passe », a répondu Watson. Il a déclaré à la commission le 18 octobre que la ville avait besoin de plus de policiers, et après avoir exercé des pressions sur la province, ils ont finalement obtenu plus d’officiers.

      Un  appel du 6 février entre différents représentants des trois niveaux de gouvernement montre également une partie de la tension dans les coulisses à ce moment-là.

      « La province se tournerait-elle vers le gouvernement fédéral si cette manifestation se déroulait à l’extérieur de la ville d’Ottawa (par exemple, se produisait dans d’autres endroits comme Kingston)? le résumé de l’appel cite le conseiller à la sécurité nationale de Trudeau, Jody Thomas.

      Le maire d’Ottawa, Jim Watson, témoigne devant la Commission d’urgence de l’ordre public à Ottawa le 18 octobre 2022. (La Presse canadienne/Adrian Wyld)

      Mario Di Tommaso, sous-solliciteur général de l’Ontario, a répondu : « Il s’agit d’un mouvement de protestation et de campement contre le mandat fédéral des camions. Ils sont venus à Ottawa de partout au pays dans ce but.

      Les documents ont été rendus publics un jour après que Ford ait réitéré son soutien à l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence, affirmant qu’il se tenait « côte à côte » avec Trudeau en mouvement.

      L’Ontario faisait partie de la minorité de provinces qui appuyaient la mesure. L’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, le Québec, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard se sont tous opposés à l’invocation de la loi ou ont dit qu’elle n’était pas nécessaire.

      Trudeau a déclaré aux journalistes le 19 octobre qu’il y avait eu des moments pendant la manifestation du convoi où les différents niveaux de gouvernement ne travaillaient pas ensemble aussi bien qu’ils le pouvaient, mais il a dit qu’ils se sont finalement réunis pour mettre fin à la manifestation.

      Protestation prolongée

      La commission a également appris que les responsables de la ville et la police d’Ottawa avaient été avertis avant l’arrivée des camions dans la capitale nationale fin janvier que les manifestants avaient l’intention de rester pendant une période prolongée.

      Fin janvier, le président de l’Association des hôtels d’Ottawa-Gatineau avait dit au bureau du maire que quelqu’un du «Canada United Truckers Convoy» avait demandé de réserver des chambres d’hôtel pour au moins 30 jours.

      Morris de l’OPP a également déclaré dans son témoignage que le 20 janvier, la police provinciale croyait que les protestations du convoi seraient « un événement à long terme », et ils ont partagé cette information avec d’autres forces de police. Mais il dit que le chef du Service de police d’Ottawa (SPO) de l’époque, Peter Sloly, «n’était pas satisfait» des séances d’information sur le renseignement de la Police provinciale de l’Ontario.

      Sloly témoignera devant la commission dans les prochains jours.

      Peter Sloly, alors chef de la police d’Ottawa, prend la parole lors d’une conférence de presse à Ottawa, le 4 février 2022. (Justin Tang/La Presse canadienne)

      David Migicovsky, un avocat représentant l’OPS, a déclaré le jour de l’ouverture de l’enquête que l’OPS est généralement prêt à faire face à divers types de manifestations, mais pas à l’étendue de la manifestation du convoi.

      « Ce que vous entendrez, c’est que cette manifestation était unique dans l’histoire du Canada. La police a eu peu de temps pour se préparer », a-t-il déclaré.

      Camions de déménagement

      L’une des questions longuement discutées au cours des premiers jours de l’enquête était un accord entre les manifestants du convoi et le maire Watson pour retirer les camions des zones résidentielles.

      Alors que l’objectif principal de l’enquête est de voir si le seuil élevé d’invocation de la loi sur les urgences a été atteint, Keith Wilson, un avocat représentant les organisateurs du Freedom Convoy qui a négocié l’accord avec la ville, dit qu’il est important d’examiner ce que l’accord de déplacer les camions auraient accompli s’il avait été exécuté.

      « Le samedi [fév. 12] nous avions l’affaire, le dimanche nous étions à la réunion logistique, le lundi nous déplacions les camions. Le Premier ministre aurait simplement dû dire, d’accord, voyons comment cela se passe [avant de déclarer une urgence publique] », a déclaré Wilson à Epoch Times, notant que d’autres manifestations telles que le blocus du passage frontalier du pont Ambassador avaient été levées sans le recours à la Loi sur les mesures d’urgence.

      Wilson a déclaré que les organisateurs du Freedom Convoy prévoyaient de déplacer tous les véhicules hors des zones résidentielles sur la rue Wellington en face des édifices du Parlement d’ici le 16 février, conformément à leur accord avec la ville.

      Les clients de Wilsons n’ont pas encore témoigné à l’enquête.

      Les responsables de la ville qui ont témoigné, y compris Watson, ont déclaré qu’ils considéraient cet accord comme un soulagement partiel, et non comme un remède complet – qui aurait été la suppression totale du campement – ​​mais ont reconnu que ceux du côté des manifestants avaient respecté l’accord, se déplaçant 40 grosses plates-formes et autres véhicules et nettoyer certaines des rues résidentielles.

      Mais il est apparu au cours de la procédure que ce qui a empêché les organisateurs du convoi de mener à bien leur plan était le Service de protection parlementaire, qui assure la sécurité au sein de la Cité parlementaire.

      La nourriture et les produits de première nécessité donnés aux camionneurs sont laissés à côté des camions garés devant la Colline du Parlement à Ottawa le 6 février 2022. (Noé Chartier/The Epoch Times)

      « Le [service de sécurité] a exprimé sa préoccupation concernant la transformation de Wellington en un parking de plus de 200 camions », a déclaré le directeur municipal d’Ottawa, Steve Kanellakos, dans un résumé d’une entrevue présentée à la commission.

      Lors de son témoignage, Watson a déclaré qu’il n’avait pas demandé au gouvernement fédéral d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence, mais qu’il avait salué la mesure après son adoption. Il a déclaré le 18 octobre que ce qu’il trouvait le plus utile dans la loi était la capacité d’obliger les entreprises de remorquage à dégager les véhicules de protestation.

      «C’est bien pour quelqu’un de l’Ouest ou de l’Est de dire que c’était exagéré. Non, nous avions besoin de cet acte », a déclaré Watson.

      Lignes de bataille

      Des lignes de bataille ont été tracées le jour de l’ouverture de l’enquête le 13 octobre alors que différentes entités ont fait leurs remarques liminaires.

      Robert MacKinnon, avocat général du ministère de la Justice qui représente le gouvernement fédéral à la commission, a déclaré dans ses remarques que les protestations du convoi présentaient une « situation critique sans précédent » pour le pays et qu’il apparaîtra que l’invocation de la loi était nécessaire.

      « Les preuves montreront que l’invocation de la loi sur les mesures d’urgence était une décision raisonnable et nécessaire, compte tenu de l’escalade des circonstances volatiles et urgentes à travers le pays », a-t-il déclaré.

      Les avocats des gouvernements de la Saskatchewan et de l’Alberta ont exprimé leur vive opposition à l’invocation de la loi et ont déclaré qu’ils n’avaient été informés de l’intention du gouvernement fédéral d’invoquer la loi que quelques heures avant son adoption le 14 février.

      Des témoins arrivent à l’audience de la Commission d’urgence sur l’ordre public à Ottawa le 14 octobre 2022. (La Presse canadienne/Adrian Wyld)

      Mandy England, une avocate représentant le gouvernement de l’Alberta, a déclaré que la province souhaitait participer à l’enquête pour montrer que l’Alberta était en mesure de lever le blocus à la frontière de Coutts sans recourir à la loi, et de tenir le gouvernement fédéral responsable. pour invoquer la mesure.

      Suite au témoignage de responsables de la ville, l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC), qui participe également à la commission, a déclaré le 18 octobre que le témoignage des responsables n’a pas montré pourquoi les pouvoirs de police ordinaires n’étaient pas suffisants pour faire face à la protestation de convoi, ou pourquoi une urgence nationale était nécessaire.

      « Nous nous concentrons sur la question étroite de savoir si les actions du gouvernement fédéral étaient légales ou constitutionnelles. Sur la base des témoignages les plus récents, notre évaluation selon laquelle le gouvernement a agi illégalement et de manière inconstitutionnelle n’a pas changé », a déclaré Cara Zwibel, directrice des libertés fondamentales de l’ACLC, dans un communiqué.

      La Commission d’urgence de l’ordre public à Ottawa doit entendre des témoignages quotidiens jusqu’au 25 novembre, après quoi elle entrera dans une deuxième phase axée sur la politique, avant que le commissaire Paul Rouleau ne soumette son rapport au Parlement d’ici le 20 février 2023.

      Omid Ghoreishi

      Noé Chartier et La Presse canadienne ont contribué à ce rapport.

      Omid Ghoreishi est un journaliste d’Epoch Times basé à Toronto.

      La source originale de cet article est The Epoch Times

      Copyright © Omid GhoreishiThe Epoch Times, 2022




      VACCINATION : « TOUT ÉTAIT BASÉ SUR UN GIGANTESQUE MENSONGE ! »

      [Source : businessbourse.com]

      Christine Anderson, députée et membre de la Commission d’enquête sur Pfizer, nous alerte sur les nouveaux projets de la Commission Européenne… Extrait de la conférence de presse du 19/10/2022 au Parlement Européen.






      Trump contre l’État profond : le raid contre le domicile de Trump sera-t-il le Watergate de Biden ?

      [Source : strategika.fr]

      Alors que les élections de mi-mandat aux États-Unis se rapprochent, ce dossier exclusif fait le point sur l’actualité brulante du conflit qui oppose Trump aux forces déchaînées de l’establishment globaliste aux USA. À lire pour connaître et comprendre les enjeux et les coulisses de cet affrontement crucial, non seulement pour les États-Unis, mais pour l’ensemble de l’ordre mondial contemporain.

      Par Michèle Marie

      Pour spectaculaire qu’ait été le raid du 8 août dernier contre la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, il ne s’agissait pas d’un fait isolé, mais d’un nouveau maillon dans la longue chaîne des scandales fabriqués par les Démocrates depuis plus de six ans pour effacer de la vie politique jusqu’au souvenir du 45e Président des États-Unis.

      Au cours d’une descente sans précédent sur sa propriété, fouillée dans ses moindres recoins, une trentaine d’agents du FBI avaient retourné jusqu’aux tiroirs de lingerie de l’ancienne Première Dame, avant de repartir neuf heures plus tard en emportant deux douzaines de cartons de matériel.

      Une fois la première émotion dissipée, se pose la question de savoir si ce raid conduira véritablement à une inculpation de l’ancien président, ou s’il marquera plutôt le début de la fin pour l’actuel résident de la Maison-Blanche.

      C’est ce que nous allons essayer d’explorer dans les pages qui suivent.

      Un raid d’une brutalité inouïe

      Un jour après la descente de plus de 30 agents du FBI sur la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, alors que la nation était encore en état de choc, l’ancien commissaire de police de la ville de New York, Bernard Kerik, s’était ouvert au média « Newsmax » de sa peur que le régime de Biden aille jusqu’à l’assassinat politique pour empêcher une candidature éventuelle de Trump à la présidentielle de 2024 :

      « J’entends les gens parler, on dit que les Démocrates veulent tellement sa peau qu’ils pourraient en arriver à l’assassinat. Écoutez, ils ont essayé de le destituer, pas une fois, mais deux fois. Ils ont ouvert contre lui une enquête, et puis une autre. Tout ça tourne autour d’une seule chose : l’empêcher de se présenter en 2024. Je ne suis pas un adepte des théories du complot ni de la rhétorique antigouvernementale. Mais pour la première fois de ma vie, je peux dire que je tremble pour quelqu’un, et je tremble pour Donald Trump. Je n’exclurais pas que ces gens-là l’assassinent. »

      Kerik avait également exprimé son inquiétude sur les médias sociaux, rejoignant de nombreux autres Américains qui déploraient que les États-Unis se soient transformés en dictature tiers-mondiste.

      L’ancien directeur national du renseignement par intérim, Richard Grenell, dénonça lui aussi le raid dans un tweet :

      “Les dictateurs du tiers monde poursuivent leurs ennemis politiques, et Joe Biden se sert [lui aussi] du gouvernement américain comme d’une arme pour atteindre ses objectifs politiques. C’est scandaleux. Et cela crée un terrible précédent”.

      Le porte-parole de Trump, Taylor Budowich, déclara que le “raid contre le domicile du Président Trump était un acte sans précédent et que rien ne justifiait”, même si l’on avait “fait circuler des insinuations mensongères pour faire avaler cette mobilisation du gouvernement contre le principal opposant politique.”

      Selon certaines rumeurs, par exemple, « des documents classifiés relatifs à des armes nucléaires » auraient été gardés à Mar-a-Lago. « Ce sont des rumeurs bidon », s’était moqué l’ancien président dans une entrevue accordée au Washington Post, « tout comme Russia, Russia, Russia ! avait été du pipeau, et l’enquête de Mueller et tout le reste. Et ce sont les mêmes personnages de bas étage que l’on retrouve ici », avait-il ajouté.

      Trump annonça aussi sur sa plateforme de “Truth Social” que les documents emportés “avaient tous été déclassifiés”, qu’il n’y avait “aucun besoin de les saisir”, et qu’en tout cas le FBI “aurait pu les obtenir à tout moment sans politiser l’affaire et sans cette descente sur Mar-a-Lago”.

      Obama avait adopté en 2009 un décret exécutif donnant aux présidents américains le droit de déclassifier tout document confidentiel ou secret comme bon leur semblait, sans en référer à qui que ce soit. Le média mainstream « ABC News » avait lui-même reconnu ce droit au président Trump dans un article de 2017 intitulé : « Trump has legal authority to declassify intelligence ».

      Le reproche fait à l’ancien président d’avoir eu en sa possession certains documents classifiés était donc dénué de toute pertinence juridique puisqu’il avait le droit de déclassifier sans formalité particulière tous les documents classés secrets qu’il voulait, puis de les emporter chez lui pour y travailler hors du bureau. Trump s’interrogea dans le même message sur le sort que le FBI comptait réserver au 33 millions de pages de documents majoritairement classés secrets, qu’Obama avait emportés à son domicile de Chicago.

      Politisation de la Justice et des instances gouvernementales

      Certains leaders républicains avaient critiqué la « politisation » du ministère de la Justice et du FBI, et leur « instrumentalisation pour nuire à un opposant ». D’autres déploraient que les États-Unis soient devenus une « république bananière ».

      Comme l’expliqua Jonathan Turley, éminent juriste et professeur à la “George Washington University Law School”:

      « L’ancien président avait déjà reçu une première injonction et s’y était conformé, puis il a de son plein gré donné au FBI l’accès à un espace de stockage en acceptant d’ajouter un verrou spécial pour le protéger. On ne voit pas bien pourquoi une seconde injonction n’aurait pas suffi pour obtenir d’autres documents tombant sous le coup du Presidential Records Act » [NDT: relatif à l’archivage].

      Il y aura très certainement des questionnements sur la pertinence du recours à des méthodes aussi sensationnalistes que ce raid pour obtenir du matériel classifié, surtout à l’approche des élections de mi-mandat. L’administration Biden a organisé maintes fois et sans aucune nécessité apparente des raids musclés du FBI, ainsi que des perquisitions ou arrestations contre Rudy Giuliani, Roger Stone, Peter Navarro et autres associés de Trump.

      «  Toutes ces opérations ont été télévisées, alors que le matériel recherché aurait pu être simplement remis sur demande. On ne sait toujours pas si certains de ces raids ont même permis de découvrir des preuves d’infractions pénales et s’ils donneront lieu à des inculpations pour délits au pénal.

      Il existe des antécédents documentés de parti pris contre Trump de la part de hauts fonctionnaires du FBI, avec notamment l’utilisation de falsifications ou fausses déclarations pour faciliter une enquête sur un pseudo complot avec la Russie. Ainsi, le procureur général Merrick Garland savait sûrement que ce raid raviverait les soupçons selon lesquels il pourrait s’agir d’un nouvel exemple de ce que Peter Strzok, fonctionnaire congédié du FBI, avait autrefois appelé une « police d’assurance » contre l’accession de Trump à la présidence en 2016 — mais cette fois-ci pour 2024. Pour ce motif, la charge de la preuve est encore plus lourde pour le ministère de la Justice, qui doit démontrer que ce raid constituait une étape vers de véritables poursuites pénales et non pas juste une manoeuvre politicienne ».

      Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, fustigea sur Twitter cette perquisition qui représentait « une nouvelle escalade dans le militarisme des agences fédérales contre les opposants politiques du régime, alors que des personnes comme Hunter Biden étaient traitées avec des gants de velours ».

      Par ailleurs, comme le fit remarquer le président Trump dans un message publié peu après l’effraction de son domicile :

      « Hillary Clinton a pu supprimer et nettoyer à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès. Personne, absolument personne ne lui a demandé de rendre compte de ses actes ».

      Un article paru dans le média “The Federalist” au lendemain du raid lui faisait écho, bien qu’écrit de la plume d’un journaliste qui n’était pas un de ses fans. Il relevait qu’en juillet 2016, au plus fort de la campagne présidentielle, le directeur du FBI de l’époque, James Comey, avait annoncé les résultats de l’enquête de son agence sur le serveur détruit de Hillary Clinton et ses emails disparus. Malgré sa conclusion qu’utiliser un serveur privé pour l’envoi d’emails professionnels classés secrets était inacceptable pour une secrétaire d’État, et que Hillary avait sciemment mis en danger la sécurité nationale, cette dernière n’avait jamais été inquiétée. Il y avait un contraste flagrant, concluait l’éditorialiste du “Federalist”, entre l’extrême rigorisme du FBI à l’égard de Trump qui, en tant que président, avait le pouvoir de déclassifier tout document selon son bon vouloir, et son extrême laxisme vis-à-vis des agissements manifestement criminels de Hillary Clinton qui, en tant que simple secrétaire d’État, n’avait pas les mêmes prérogatives.

      Sans surprise, Twitter s’était mis à suspendre les comptes des utilisateurs qui relevaient l’inégalité de traitement entre Trump et Hillary Clinton par le FBI. Le journaliste Paul Sperry du “New York Post” en fit l’expérience lorsque son compte fut clôturé sans autre forme de procès.

      Autre incohérence : le juge Reinhart, qui avait signé le mandat le 5 août, avait autorisé le FBI à effectuer sa perquisition d’ici au 19 août 2022”, délai étonnamment étendu compte tenu des bruits que le DoJ avait fait courir sur des secrets ou codes nucléaires prétendument cachés par Trump à son domicile.

      Trump se moqua sur sa plateforme de Truth Social de cette nouvelle insinuation, suggérant que les feds [=fédéraux] qui avaient écarté du site ses avocats et son personnel pour rester seuls à fourrager dans sa maison y avaient peut-être planté les secrets nucléaires qu’ils voulaient y “découvrir”.

      Monica Crowley, ancienne fonctionnaire du département du Trésor de Trump, ridiculisa les inspecteurs sur Twitter : « Alors maintenant, ils nous disent que Trump pourrait avoir détenu les secrets nucléaires les plus sensibles de notre nation — mais qu’ils ont attendu un an et demi pour aller les chercher ? Et puis quoi encore ? Qu’il cache des missiles nucléaires sous son lit ? »

      À la demande du DoJ [ministère de la Justice], mais également sur insistance de Trump lui-même, le juge d’instance Bruce Reinhart avait décidé de desceller le mandat de perquisition utilisé par le FBI. Trump voulait priver de munitions ceux qui le soupçonnaient de détenir une copie du mandat et d’en dissimuler le contenu. Trump affirma avec emphase qu’il ne faisait pas qu’accepter, mais qu’il réclamait la divulgation du mandat, alors même qu’il devait être rédigé en termes probablement désobligeants pour lui par ses adversaires politiques.

      Ce dernier, descellé le 12 août, révéla que l’ancien président “faisait l’objet d’une enquête pour violations présumées de la loi sur l’espionnage, et pour obstruction à la justice”.

      Pour corser davantage la sauce, une information émergea selon laquelle le juge Bruce Reinhart, qui avait signé le mandat de perquisition du FBI avait, avant de devenir juge fédéral, défendu des associés de Jeffrey Epstein, le pédophile et prédateur sexuel arrêté sous la présidence de Trump.

      Donald Jr. ne laissa pas ce détail croustillant passer inaperçu:

      « Si vous croyez vraiment que c’est par coïncidence que l’avocat de Jeffrey Epstein est devenu juge fédéral et, de surcroît celui à qui, entre des milliers d’autres, il reviendrait de signer le mandat de perquisition de Mar-a-Lago, c’est que vous n’êtes pas très attentif à ce qui se passe ! »

      Autre détail intéressant : un document portant la date du 18 septembre 2008 et émanant du FBI fit son apparition sur certains réseaux. Il attestait que Jeffrey Epstein, poursuivi par l’État de Floride pour proxénétisme auprès d’enfants, avait conclu une entente sur le plaidoyer en vertu de laquelle il ne serait pas inquiété par la Justice fédérale, s’il acceptait de collaborer avec le FBI en qualité d’informateur. Il bénéficierait de cette immunité pour aussi longtemps qu’il continuerait à respecter son accord avec l’État de Floride.

      Certains se souviendront qu’Epstein, lors de sa première condamnation de 2008, s’en était tiré avec seulement 18 mois d’incarcération dans une aile spéciale d’une prison de nuit locale, avec la liberté de rentrer chez lui durant la journée. Peine d’une légèreté sans précédent pour les crimes dont il était accusé. Le juge Reinhart, qui exerçait alors la profession d’avocat, faisait partie de son équipe juridique et avait participé à la négociation de cet arrangement généreux. Celui-ci non seulement épargnait à leur client les peines normalement applicables, mais il protégeait également son entourage ou ses « invités », notamment Bill Clinton et la famille Bush, de poursuites ou même de la moindre enquête.

      Onze ans plus tard, Epstein s’était fait prendre pour de bon sous la présidence de Trump. Une de ses victimes, Virginia Roberts Giuffre, avait intenté un procès au gouvernement fédéral en 2015 pour violation de ses droits civils, faisant valoir que l’acceptation d’un accord trop clément pour Epstein en 2008 lui avait permis de récidiver.

      La Maison Blanche a ordonné le raid de Mar-a-Lago:

      Tandis que le débat faisait rage pour savoir si le FBI n’avait fait que son strict devoir, comme il le prétendait, ou s’il avait largement outrepassé ses prérogatives comme les partisans de Trump et bon nombre d’Américains le soutenaient, un nouveau coup de théâtre éclata, avec l’émergence de documents officiels attestant que la Maison Blanche avait elle-même organisé le raid du 8 août, en collusion avec le DoJ [Ministère de la Justice] et NARA [les Archives nationales].

      Ces documents, examinés pour la première fois le 22 août par John Solomon, journaliste du média en ligne “Just the News”, puis aussitôt après par la chaîne grand public “Fox News”, révélaient que Biden avait travaillé directement avec le DoJ et NARA pour ouvrir la voie à une enquête pénale contre le président Trump. Jusque-là, la Maison Blanche avait nié toute connaissance préalable du raid du FBI.

      Un dossier remis au tribunal démontrait que, contrairement à ses dénégations, Joe Biden était personnellement impliqué dans le raid et l’avait même “réclamé” depuis le mois de mai. Il avait ensuite apparemment passé deux mois à chercher le juge qui accepterait de signer un mandat de perquisition contre un ancien président des Etats-Unis, et l’avait trouvé dans la personne du juge Reinhart, dont l’antipathie pour Trump était notoire mais que la déontologie aurait dû inciter à se récuser.

      Toujours selon ces documents, la Maison Blanche avait en outre discuté de la manière de circonvenir au secret professionnel qui protégeait certains des documents échangés entre Trump et ses avocats, pour pouvoir les saisir.

      Les documents remis au tribunal révélaient enfin que la Maison Blanche avait indiqué à NARA qu’il n’y avait pas lieu de respecter le privilège normalement reconnu à un ancien président, en l’occurrence “l’immunité de l’exécutif” du 45e président, et qu’elle-même ne l’honorerait pas.

      Le juriste et démocrate grand teint Alan Dershowitz, célèbre avocat et professeur émérite de droit de Harvard, commenta à ce sujet qu’un président en exercice n’avait a priori pas le droit de révoquer ex post facto l’immunité de l’exécutif de son prédécesseur sans son consentement. Cela revenait à vider la notion d’immunité de tout contenu.

      Dans la correspondance obtenue par “Just the News”, l’administration Biden soutenait qu’une décision de l’époque du Watergate donnait ce pouvoir au président en place. Mais l’argument était spécieux, car dans l’affaire “Nixon v. Administrator of General Services”, si l’invocation par l’ancien président Nixon de son immunité présidentielle avait été jugée sans objet, c’était surtout parce que Nixon avait été gracié après sa destitution par son successeur, le président Ford. Sa seule motivation en faisant valoir son immunité semblait donc être de préserver ce qui lui restait de réputation auprès du public, avait conclu la Cour, et non le désir d’échapper à des poursuites judiciaires.

      Les adversaires politiques du Président Trump ont frappé fort

      Il en allait autrement pour Donald Trump, puisque les pénalités pour les violations dont il était accusé pouvaient lui coûter jusqu’à 20 ans de prison, ou même la peine de mort, si l’on parvenait à leur trouver des circonstances aggravantes, notamment en y greffant des éléments empruntés à d’autres affaires pendantes, comme celle du 6 janvier, le rôti que l’on resservait à toutes les sauces depuis bientôt deux ans.

      Par ailleurs, dans l’affaire de “Nixon v. Administrator of General Services”, le président de la Cour suprême Warren Burger avait émis un avis contraire à la décision de la Cour. Selon lui, le privilège de l’exécutif de l’ancien président Nixon et la Constitution des États-Unis avaient bel et bien été violés par la loi que le président Ford avait fait voter pour saisir les documents présidentiels de son prédécesseur.

      Enfin, dans le cas du président Nixon il y avait eu flagrant délit, donc délit consommé, ce qui n’était pas du tout le cas pour le président Trump, puisque l’administration Biden ordonnait que soient saisis des documents non seulement en l’absence de délit avéré, mais même de “cause probable”, et ce, dans l’espoir hypothétique d’y découvrir quelque chose pour l’incriminer ou, pire, pour nuire à sa candidature politique.

      La cause du raid invoquée par le FBI était la récupération de quelque 15 caisses de documents qui devaient revenir à NARA [les Archives Nationales] et qui contenaient, prétendument, des informations de sécurité nationale. Dans le même but, le FBI s’était aussi acharné contre le coffre-fort de Trump sans mandat spécifique, et l’avait brisé, pour le trouver vide.

      Aucune injonction de produire n’avait au préalable été envoyée à Trump, que ce dernier aurait refusé d’honorer. Au contraire, lors de la dernière visite du FBI du 3 juin à Mar-a-Lago (qui suivait celle de NARA en février) les feds avaient emporté un certain nombre de dossiers puis demandé que ceux qu’ils n’emportaient pas soient protégés par un verrou spécifique. Ce qui avait été fait.

      Au niveau de l’ampleur de la perquisition, on n’y était pas non plus allé de main morte : le mandat, annoncé par le ministre de la Justice Merrick Garland comme étant « de portée limitée », s’était avéré au contraire incroyablement étendu, en violation du 4e amendement. Il stipulait une fouille du complexe entier, c’est à dire « des 58 chambres à coucher et 33 salles de bains de la résidence de Mar-a-Lago », sise dans un domaine de 17 acres (68 800 mètres carrés), ainsi que du « bureau du 45e président, de toutes les aires de stockage et autres pièces ou espaces de la propriété, utilisés ou susceptibles de l’être par l’ancien président et son personnel, de toutes les structures et de tous les bâtiments dans lesquels des boîtes ou des documents pouvaient être stockés. »

      Bien que le mandat de perquisition n’ait officiellement été descellé que le 12 août par le Juge Reinhart, le DoJ l’avait auparavant laissé filtrer auprès du trio habituel (“New York Times”“Washington Post” et “Wall Street Journal”). Aussi, des informations diverses et variées circulaient, comme dans un tweet du 12 août de Rebecca Balhaus du “Wall Street Journal”, contre lequel s’insurgea Sean Davis, PDG et cofondateur du média patriote “The Federalist”:

      “Moins de 24 heures après que le ministre de la Justice Merrick Garland ait promis de ne divulguer des informations que par le biais de documents officiels déposés devant le tribunal, le ministère dont il a la charge a divulgué de manière anonyme des informations au New York Times, au Washington Post et au Wall Street Journal”.

      Le professeur Jonathan Turley s’était également élevé contre cette manière de “plaider par fuites interposées ”.

      Enfin, comble de l’indignité, les passeports de l’ancien président avaient été eux aussi confisqués. Le FBI avait tenté de balayer les accusations de Trump, criées sur tous les toits. Il alla jusqu’à les nier sur la chaîne de « CBS News ». Mais un courriel rendu public par le porte-parole de Trump infligea un démenti cinglant à ces dénégations. Le courriel en question émanait de la division de la Sécurité nationale au sein du ministère de la Justice et il confirmait que les agents avaient « saisi trois passeports appartenant au président Trump, dont deux étaient périmés, mais le troisième était le passeport diplomatique dont il se servait ».

      Par ailleurs, Trump et certains internautes n’excluaient pas que le FBI ait “planté” du matériel compromettant durant la perquisition. Des antécédents existaient, comme avec l’affaire du Russiagate. D’autant plus que la fouille s’était déroulée en l’absence du propriétaire des lieux et de sa famille et loin des regards de son personnel et de ses avocats, tenus à l’écart.

      Trump s’en était plaint sur sa plateforme de “Truth social”“On a demandé à tout le monde de quitter les lieux. Ils voulaient être laissés seuls, sans aucun témoin de ce qu’ils faisaient, prenaient, plantaient même…”

      « Pourquoi insister si LOURDEMENT* pour que personne ne les surveille… pour mettre tout le monde dehors ? » avait demandé l’ancien président, soulignant qu’Obama et Clinton n’avaient jamais été perquisitionnés en dépit de leurs énormes casseroles. * [En majuscules dans le texte original].

      Un article du 3 septembre paru dans le “Gateway Pundit” lui donna raison en publiant une photo retouchée par le FBI, qui montrait des documents non conformes à l’inventaire, et vraisemblablement rajoutés.

      Divulgation de l’affidavit utilisé pour justifier le raid du FBI

      Le 26 août, le ministre de la Justice Merrick Garland publia un affidavit fortement expurgé, pour étayer le mandat de perquisition qu’il avait autorisé pour le raid du FBI à Mar-a-Lago. L’affidavit était tellement noirci que les motifs des expurgations présentés en annexe étaient eux aussi caviardés.

      C’était le juge Bruce Reinhart qui avait signé le mandat autorisant le raid, tout en déclarant pour la forme que ce mandat était sans précédent. Puis, citant “un intérêt public et historique considérable” qui l’incitait à jouer la transparence, il avait, toujours pour la forme, fait mine de rejeter l’argumentaire de l’administration Biden qui désirait garder l’affidavit scellé.

      Mais en fait de transparence, sur les 32 pages que contenait l’affidavit, 11 étaient presque entièrement caviardées et le reste était émaillé de nombreuses ratures.

      Un internaute, @ChristoherDiaz1, fit remarquer, goguenard :

      « On n’en peut plus de tant de transparence de la part du gouvernement. C’est dur à digérer, toute cette franchise ! »

      Un autre blogueur parodia l’affidavit dans un tweet caricatural où tout était noirci sauf la mention que le FBI se préparait à faire une descente sur Mar-a-Lago, la cachette du “vilain bonhomme orange” (sobriquet parfois utilisé pour désigner Trump, en référence à son teint de peau ou à la couleur de son toupet).

      “Mandat du FBI — Mar-a-Lago (cachette du vilain bonhomme)”. Signé: “Merrick Garland”.

      Trump Jr s’était aussi mis à déblatérer dans une vidéo publiée sur Rumble. Il qualifia la divulgation de l’affidavit de parodie de justice et se moqua bruyamment “des motifs du caviardage”, eux aussi caviardés.

      « Ils jouent la transparence juste pour la galerie », s’exclama-t-il, « pour que leurs petits caniches des médias se mettent à s’extasier, mais ils démontrent par leurs actions qu’ils n’en veulent surtout pas ! Pourquoi sinon auraient-ils interdit à nos avocats d’être présents durant la perquisition ?

      Et ces mêmes agents du FBI qui ont menti devant le Congrès ont ensuite l’aplomb de venir sur CNN nous faire la morale si on ose les dénoncer? ” s’indigna-t-il.

      Dès la publication de l’ersatz d’affidavit, Trump s’était mis à conspuer le Juge Reinhart:

      « Le juge Bruce Reinhart n’aurait JAMAIS dû autoriser l’entrée dans ma maison par effraction. Il s’est récusé il y a deux mois dans une des enquêtes me concernant, en raison de son hostilité et de sa profonde antipathie envers votre président préféré : moi », écrivit Trump sur sa plateforme de « Truth Social ». « Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi ne s’est-il pas récusé ici aussi ? Obama doit être très fier de lui en ce moment ! »

      En fait de justificatif, l’affidavit n’était que l’énoncé de soupçons fait sur un mode incantatoire, comme s’il suffisait de répéter qu’il y avait cause probable pour que ce soit vrai :

      « Nous avons des raisons probables de croire que des documents supplémentaires contenant des informations classifiées NDI [National Defense Information] ou des documents présidentiels soumis à certaines exigences de conservation se trouvent actuellement sur les lieux. Il existe également des présomptions que des preuves d’obstruction y seront trouvées. »

      Si le FBI présumait l’existence d’autres documents, pourquoi ne les avoir pas cherchés lors de sa visite précédente ? Il s’était contenté de recommander de mettre sous verrou tout ce qu’il n’avait pas choisi d’emporter, et cela avait été fait. Où était l’obstruction?

      L’avocat Alan Dershowitz vola au secours de Reinhart: la colère du public, estimait-il, ne devait pas être dirigée contre le juge pour avoir signé l’ordre de perquisition mais plutôt contre le ministre de la Justice Merrick Garland pour avoir ordonné la descente du FBI.

      « Selon le règlement même du DoJ, on n’ordonne pas de perquisition à moins que ce ne soit le seul moyen d’obtenir le matériel recherché », déclara Dershowitz, peut-être en réponse à ceux qui questionnaient les mobiles de Reinhart après qu’il eut été révélé que le juge avait défendu Jeffrey Epstein en tant qu’avocat de la défense en 2008.

      Alan Dershowitz, un invité du pédophile Jeffrey Epstein sur son île, avait lui aussi joué un rôle important dans son procès de 2008 en tant que membre de son équipe juridiqueaux côtés de Reinhart. Il avait aidé à choisir Ken Starr, l’avocat vedette qui avait organisé un traitement clément pour Epstein. Ce dernier avait reçu une immunité fédérale contre l’accusation de traite de mineures, comme expliqué plus haut.

      Certains craignent un piège tendu à Trump

      Trump s’était mis à tonitruer contre le FBI sur sa plateforme de “Truth Social”, l’accusant d’“abus de pouvoir”, de corruption, d’effraction de son domicile où il avait peut-être “planté” des preuves bidonnées pour l’incriminer, ou installé des écoutes, ou encore procédé à la reclassification de documents déjà déclassifiés pour pouvoir ensuite l’accuser de recel de documents non autorisés.

      Il affubla même le FBI du nom de “Fascist Bureau of Investigation”, parla de ses “atrocités commises pendant des années”, de “violations inimaginables des lois et des libertés”, de la descente du pays vers un état de non-droit, de fraude électorale, de frontières passoires, de non-exécution des lois, de destruction scandaleuse des institutions…

      Joshua Philipp, un journaliste à “Epoch Times”, craignait que ce raid ne soit un piège visant à attiser la colère de Trump pour la retourner ensuite contre lui, et que ses opposants l’utilisent pour l’incriminer ou pour justifier une surveillance accrue des Américains ordinaires, voire des persécutions contre eux, dans le cadre d’une redéfinition élargie de la notion de “terrorisme intérieur”.

      Comment, se demandait Joshua Philipp, ne pas s’interroger aussi sur certaines des phrases les plus provocantes de Trump, comme: “Je ne crois pas que le peuple le supportera”, ou: “Combien de temps encore sommes-nous tous censés le supporter ?” Ses partisans les plus radicaux n’y verraient-ils pas une incitation à certaines actions susceptibles d’être qualifiées de “terroristes” par l’adversaire?

      On avait vu ce dont la cabale était capable lors de l’incident sous faux drapeau du 6 janvier 2021, que l’on n’avait pas fini d’agiter comme un épouvantail, en faisant allègrement l’impasse sur les saccages considérables causés par les protégés des Démocrates, BLM ou Antifas, dans le sillage de la mort du présumé George Floyd.

      Le sénateur Lindsay Graham avait déclaré à Fox News: “Si Trump est inculpé, il y aura des émeutes dans les rues”. Ce commentaire, en apparence sympathique à Trump, contenait probablement plus de fiel que de miel. En effet, Lindsay Graham est un Rino [Republican in name only, un vendu] à la langue fourchue, qui n’en est pas à sa première fourberie. Prédire des émeutes, n’était-ce pas faire le lit d’une future répression de prétendus actes de “terrorisme intérieur”?

      La prudence s’imposait donc. D’autant plus, commenta Philipp, que si le FBI avait certainement eu son lot de critiques, jamais de mémoire récente, une personnalité du niveau d’un ancien président américain n’avait accusé des agents fédéraux de commettre des « atrocités », de « s’immiscer avec brutalité et violence » dans la vie politique de la nation et de « détruire » les États-Unis.

      « Quand vous attaquez les agents du FBI parce que vous faites l’objet d’une enquête pénale, c’est que vous êtes en train de perdre… »

      C’était le tweet mémorable de Sarah Huckabee Sanders, conseillère de la campagne Trump et future secrétaire de presse de la Maison Blanche. Il avait été, en 2016, adressé à Hillary Clinton dont l’antipathie pour le FBI était palpable lors de sa campagne malheureuse contre Trump.

      Trump serait-il donc en train de perdre la manche, pour s’en être pris au FBI comme l’avait fait Hillary Clinton, au moment où elle perdait pied?

      Pas forcément.

      Si Trump fait en ce moment l’objet d’une enquête, comme Hillary autrefois pour le scandale de ses e-mails, il n’en est pas à sa première et il s’en est toujours sorti indemne. Deux tentatives de le destituer ou de le rayer de la vie politique n’ont pas eu raison de sa popularité. Elles ont même eu l’effet inverse. Obama et Hillary Clinton, qui avaient monté de toutes pièces le Russiagate en bidonnant le dossier Steele, ont été discrédités ; l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller s’est soldée par un flop et la preuve de ses mensonges pour le compte de ses commanditaires démocrates vient d’émerger le 26 août dernier ; quant au directeur du FBI, James Comey, il avait terminé sa carrière en disgrâce.

      Des enquêtes qui blanchissent systématiquement l’accusé et se retournent contre les accusateurs ne sont pas monnaie courante. Est-il possible de croire à un tel cadeau du ciel, en un Père Noël descendant spécialement sur son traîneau pour décharger sa hotte dans la cheminée de Donald Trump ?

      Ou alors assistons-nous plutôt à une série d’événements pilotés en coulisses par une armada de loyalistes patriotes, à pied d’œuvre pour déjouer les pièges de la cabale mondialiste, voire pour les devancer et pour la prendre dans ses propres filets?

      Et si c’était Trump qui était en train de piéger le FBI?

      C’est l’idée ancrée dans l’esprit de plus d’un. Car il avait suffi d’un raid sur la résidence privée du président Trump pour déclencher une vague de colère contre le FBI, le DoJ [Ministère de la Justice] et le régime de Biden. Les appels à « enquêter sur le FBI et même à le démanteler », qui relevaient jusque-là d’un discours « marginal et périphérique », s’étaient multipliés dans les milieux conservateurs.

      Le parlementaire Mike Johnson déplora dans une interview accordée à “Epoch Times” les abus de pouvoir du FBI, facilités par le militarisme du ministère de la Justice sous le régime de Biden, qui avaient ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques.

      Le sentiment général était que les agences fédérales avaient fait tomber le masque, ne craignaient plus de se montrer à visage découvert et d’apparaître comme les officines tyranniques et sans scrupules qu’elles avaient toujours été.

      Kash Patel, avocat et chef de cabinet du secrétaire américain par intérim à la Défense sous la présidence de Donald Trump, accorda le 23 août une interview de 25 min à l’animateur Nino Rodriguez, sur le thème de la corruption des institutions étatiques et de la crise de confiance des Américains dans leur gouvernement, entrée désormais en phase terminale. Les années où Patel avait occupé les fonctions de procureur à la Sécurité nationale dans l’affaire du Russiagate lui avaient enseigné que lorsqu’on attrapait des agences gouvernementales comme le FBI, le DoJ ou NARA [Archives nationales]) en flagrant délit de mensonge, et qu’elles se mettaient à se rejeter la faute les unes sur les autres, on avait gagné la partie, si on parvenait à éviter d’être pris dans leurs tirs croisés.

      « Ça prend un petit peu de temps », commenta-t-il, « car au début les agences font toutes bloc, y compris avec les médias maffieux qui chantent en chœur avec elles. Mais à moment donné, vous arrivez à mettre la main sur la preuve qu’elles ont menti et agi dans l’illégalité et là, ça commence à changer. Au départ, la Maison-Blanche jurait ses grands dieux qu’elle était en dehors du coup, or non seulement on découvre qu’elle est impliquée jusqu’aux yeux, mais encore qu’il était exclu qu’elle ne le soit pas et qu’elle n’ait pas autorisé ce raid. Ces agences ne sont pas encore tout à fait en mode panique, mais on y vient. Quand leurs mensonges seront exposés à la vue de tous, le vent tournera pour elles. »

      Patel croyait que les mid-terms [=élections de mi-mandat] joueraient un rôle clé et qu’une fois que les Républicains auraient regagné la majorité, il leur fallait faire marcher la planche à injonctions : ordres de production de documents, citations à comparaître, assignations, etc.. Et si les agences renâclaient ou traînaient la patte, alors le Congrès qui contrôle le budget devait leur couper les vivres:

      « Je vous garantis qu’en 24 heures, les documents seront remis. Il n’y a que comme ça que les Américains verront par eux-mêmes la malfaisance de ces agences. Car pour le moment, les mêmes pourris qui ont concocté le Russiagate sont de retour au pouvoir au DoJ, les mêmes qui ont trempé dans les affaires de Hillary Clinton, du laptop de Hunter Biden, etc. sont à pied d’œuvre dans la descente sur Mar-a-Lago. Des gens dont l’objectif final est de barrer la route à Donald Trump ».

      Patel était d’avis qu’il fallait les mettre au pas, souligner en rouge leurs abus de pouvoir, ne pas relâcher la pression. Il prédisait qu’on verrait de plus en plus d’agents du FBI devenir lanceurs d’alerte, et qu’il faudrait les soutenir. De vrais lanceurs d’alerte, précisa-t-il, comme il y en avait déjà une douzaine qui avaient surgi récemment. Pas comme ceux du Russiagate, ajouta-t-il dans une allusion au dossier Steele, fabriqué de toutes pièces par un lanceur d’alerte bidon. Le changement ne se ferait pas du jour au lendemain, mais d’après lui la vérité finirait par sortir, comme pour l’histoire de Hunter Biden, où le “New York Post” s’était au début fait censurer par Twitter pour avoir couvert en première page l’affaire de son ordinateur portable, qui était à présent un secret de polichinelle.

      « Ces gens-là sautent d’un scandale bidonné à un autre », ajouta-t-il. « Quand l’un ne donne plus de jus, ils passent à un autre, mais ils finiront bien par caler. Nous devons les débusquer sans leur laisser de répit. Je suis persuadé que le raid de Mar-a-Lago est une manœuvre de diversion pour faire oublier les casseroles des Biden, je ne pense pas que cela ira jusqu’à une inculpation de Trump. Ce n’est pas qu’ils ne le veuillent pas, ils aimeraient bien l’arrêter, mais je ne crois pas qu’ils le feront. Je crois qu’il y en a un ou deux parmi eux qui sont un peu plus futés que les autres et qui ont réalisé que… ils font ça et Trump n’a même pas besoin de se représenter en 2024, il est le Président », ajouta-t-il avec un grand sourire entendu. [NDT: allusion à la thèse de la dévolution selon laquelle Trump serait toujours secrètement président et prêt à être ramené par l’armée en cas d’atteinte à la sécurité nationale].

      “Ils ont cru que le raid allait le mettre par terre, mais ils se sont bien fait avoir : en fait il n’a jamais été aussi populaire. Les fonds des donateurs affluent et battent tous les records. Sa base électorale est plus dynamique que jamais”, affirma Kash Patel en conclusion.

      Le général Flynn, interviewé le 19 août par David Zhang de “Epoch Times”, croyait aussi que la persécution politique incessante à laquelle Trump était en butte l’avait rendu plus résolu à se battre. Lui-même, un général 3 étoiles et directeur de la plus grande agence de renseignements des Etats-Unis, voire du monde [NDT: la DIA ou Défense Intelligence Agency] avait été victime d’une chasse aux sorcières à l’instigation du FBI.

      Le peuple américain, qui en avait soupé de tous ces abus du FBI, appelait ouvertement à son démantèlement, car sa confiance était sérieusement ébranlée. Ironiquement, les attaques contre Trump avaient renforcé la popularité de ce dernier et le général fit remarquer que les levées de fonds de la dernière semaine avaient été phénoménales.

      Les attaques ne venaient pas, selon Mike Flynn, de Joe Biden ou de Kamala Harris, car “ces deux-là n’avaient pas l’air capables de mettre un pied devant l’autre”, mais d’“éléments qui se tenaient derrière eux”. Ouvrons ici une parenthèse dans le récit pour faire remarquer que Flynn eut deux mois plus tard l’occasion d’expliciter sa pensée, dans un éditorial rédigé le 15 octobre pour le “Western Journal”. Il écrivit que le procès d’Igor Danchenko (Russiagate) avait révélé ce que beaucoup savaient déjà: “le FBI n’était pas seul dans ce complot contre la nation”, ses véritables commanditaires étant le “gang” formé par Obama et Hillary Clinton, qui œuvraient à travers leurs “larbins imbéciles” du département de Justice.

      Pour revenir à l’interview de « Epoch Times », Flynn affirma aussi à son intervieweur qu’un président était souverain en matière de classification et de déclassification, et donc que toutes les absurdités qui avaient été débitées à ce sujet n’étaient là que pour faire du bruit. Le président avait aussi droit à un SCF [NT : prononcer skif. Secure Compartment Facility] à son domicile, c’est-à-dire à un endroit protégé où garder ses documents confidentiels pour les consulter. Tellement de choses fausses avaient été dites à ce sujet, s’exclama le général Flynn, c’était vraiment du grand n’importe quoi :

      « Si les rumeurs sur un péril nucléaire que ces documents faisaient courir à la nation étaient vraies, vous imaginez-vous qu’ils auraient attendu un week-end entier, entre la date de la signature du mandat un vendredi et celle de son exécution le lundi suivant ? »

      La solution à cette succession ininterrompue de drames était entre les mains du peuple américain, pas du gouvernement, estimait le général. La Constitution demandait à “We, the People” d’avoir le courage de ses convictions et de se battre pour elles en s’impliquant dans l’action civique. Elle l’engageait aussi à réclamer des comptes à ses dirigeants.

      Les sondages qui avaient succédé au raid sur Mar-a-Lago montraient que les Américains en étaient conscients : la progression de l’ordre de 20 % de la cote de popularité de Trump se lisait en creux comme une motion de censure contre l’action du FBI. L’arrogance des agences de renseignement les mènerait à leur perte, croyait le général qui en avait une connaissance intime :

      « Elles se croient invulnérables et c’est leur talon d’Achille. Le peuple doit retourner cette faiblesse à son avantage ».

      Mais risquer une inculpation pour piéger l’adversaire, n’est-ce pas jouer avec le feu?

      Un internaute n’était guère inquiet :

      « C’est vrai, ils veulent que Trump soit arrêté, mais je ne pense pas qu’ils y arriveront. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas, car ce sont des idiots. Ils veulent vraiment des troubles civils, mais le peuple est trop malin pour se laisser prendre. »

      Un autre était encore plus enthousiaste :

      « Ha ha ! Je me sens super bien…Trump a toujours deux longueurs d’avance sur la cabale…préparez-vous tous…Trump a toujours dit qu’il allait faire tomber le FBI pourri…ils sont tombés dans le piège…ça va être biblique…Dieu est en train de gagner, nous sommes en train de gagner, le monde est en train de gagner. Trump tient tête à la tyrannie…il est en train de démasquer les tyrans… »

      L’avocat et commentateur politique Ben Shapiro se voulait également rassurant. Il n’était pas d’accord avec certains experts qui estimaient, à l’instar de l’ancien procureur fédéral Neama Rahmani, qu’une inculpation empêcherait Trump de se présenter en 2024 et même d’exercer des fonctions politiques:

      « Pour votre gouverne, vous qui prétendez que contrevenir à la réglementation sur les documents classifiés empêcherait Trump de se présenter, désolé de vous contredire, mais les sanctions prévues pour ce type d’infraction ne sauraient le disqualifier ni se substituer aux critères d’éligibilité tels que définis par la Constitution ».

      L’avocat et professeur de droit Jonathan Turley était plus mitigé. Le raid lui semblait être le prolongement d’une ancienne querelle entre Trump et les Archives nationales au sujet du sort des documents régis par le Presidential Records Act (PRA). Turley avait lui-même témoigné devant le Congrès sur les saisies de Mar-a-Lago et sur le droit qu’avaient les Archives nationales de demander l’intervention du ministre de la Justice pour faire respecter le texte de loi du PRA.

      Cela étant dit, le PRA, qui stipulait que les documents devaient [être] conservés par NARA, ne prévoyait pas de mécanismes d’exécution. Par ailleurs, les présidents des administrations précédentes s’étaient toujours cabrés contre les contraintes de cette loi relative aux documents présidentiels et contre l’obligation de divulguer ceux qui se trouvaient en leur possession. Les infractions au régime du PRA ne faisaient que rarement l’objet de poursuites pénales, et les poursuites passées avaient abouti à des peines remarquablement légères: amendes ou emprisonnement inférieur à trois ans.

      Nonobstant ce manque de sévérité, des allégations de suppression de matériel classifié pouvaient en principe déclencher l’invocation d’autres violations plus graves ou de circonstances aggravantes. On pouvait citer l’exemple de l’ancien directeur du FBI, James Comey, qui avait emporté des documents du FBI classés sous le sceau du secret mais avait ensuite divulgué des informations les concernant à la presse. Et pourtant, malgré ces circonstances aggravantes, il n’avait pas été poursuivi. Autre exemple, l’ancien directeur de la CIA et général quatre étoiles à la retraite David Petraeus, qui avait été accusé d’avoir partagé des informations classifiées avec sa maîtresse, Paula Broadwell. Malgré la gravité des faits qui lui étaient reprochés, Petraeus avait également bénéficié d’un généreux arrangement sans peine de prison.

      Cibler Trump pour une affaire de PRA susciterait à coup sûr des interrogations sur la nécessité d’un tel raid, estimait le Pr Turley, à plus forte raison s’il était possible d’exiger la production des documents saisis par d’autres moyens, et surtout si près des élections de mi-mandat. Ceci dit, des accusations au pénal demeuraient théoriquement possibles, selon lui, malgré l’optimisme excessif affiché dans certains milieux.

      Le professeur Alan Dershowitz déclara quant à lui au « New York Post » qu’il y avait suffisamment de preuves mentionnées dans l’affidavit caviardé du FBI pour inculper l’ancien président Donald Trump : « N’importe quel grand jury de Washington D.C. inculperait Trump s’il est prouvé qu’il était en possession de matériel en violation de la loi ». Mais Dershowitz mettait néanmoins le ministère de la Justice en garde contre la poursuite de cette affaire : « Obtenir un mandat de perquisition n’est pas difficile : un grand jury est même capable d’inculper un sandwich au jambon. C’est justement pour ça que nous devons toujours exercer notre pouvoir discrétionnaire dans la poursuite des affaires ». Il citait à l’appui de son analyse l’impuissance de l’enquête sur Trump à passer ce qu’il appelait les « tests Nixon et Clinton ». C’est-à-dire l’impuissance à établir un large appui bipartite comme dans le cas de Nixon, et l’incapacité à démontrer que la conduite de Trump était pire que celle de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton dans le scandale des e-mails classifiés.

      Le risque existe donc, en principe du moins. L’inculpation de Trump a été réclamée par le New York Times dans un réquisitoire qui constitue un véritable monument d’hypocrisie : pour le “Times”, Trump avait commis une “attaque sans précédent contre l’intégrité de la démocratie américaine”, ce qui appelait une “enquête criminelle sur ses malversations post-électorales” et sur ses tentatives de subvertir la Constitution et la volonté du peuple américain.

      Puisqu’un risque semble exister, la question qui se pose est: vaut-il la peine d’être pris? Le raid aura-t-il été utile pour faire avancer le plan d’“assèchement du marécage”, selon la promesse électorale faite par le candidat Trump en 2016?

      Le jeu en valait-il la chandelle?

      Il semble que l’on puisse répondre par l’affirmative. Et ce, pour trois raisons principales :

      1- Un test utile de loyauté

      Trump, bien avant le début de son engagement politique, alors qu’il n’était qu’un entrepreneur new-yorkais d’une quarantaine d’années, avait confié à Charlie Rose, journaliste de la chaîne PBS :

      « Un jour, j’aimerais peut-être tout perdre pendant un certain temps, pour découvrir qui est loyal et qui ne l’est pas. En fait, j’ai compris que ce n’était pas quelque chose qu’on peut deviner à l’avance, ni prédire. Vous croyez parfois que certaines personnes vous seront loyales quoi qu’il arrive, et puis il s’avère que non. J’ai traversé une période de deux ans qui n’a vraiment pas été facile. Tout à coup, le monde semblait toucher à sa fin. C’était une expérience surréaliste. J’aurais parié ma vie sur certaines personnes, mais elles n’ont pas été là pour moi… Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir, c’est très difficile. Ça m’a beaucoup appris sur moi-même et sur les autres. »

      La leçon de vie que Donald Trump avait apprise est qu’il fallait être sur le point de tout perdre, ou presque, pour pouvoir juger de la loyauté de son entourage. C’est quand on est au plus bas que les gens se dévoilent. Subir une descente des services secrets sur son domicile quand on a été président des États-Unis est à n’en pas douter un coup dur pour la dignité. Et pourtant… à condition de garder le contrôle de la situation, n’est-ce pas le prix à payer pour voir les “créatures du marais” sortir une à une pour s’acharner sur vous? Quand on s’appelle Donald Trump et qu’on est l’auteur de deux best-sellers: “The Art of the Deal”, et “the Art of the Comeback”, la question ne se pose même pas.

      Pour ne citer que lui, son vice-président Mike Pence l’avait trahi, selon toutes les apparences, en ne s’opposant pas à ce que le Congrès certifie les résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier 2021. Il était pourtant au courant de la fraude. Et voici qu’après le raid du 8 août, Pence récidivait en donnant, au Collège “Saint Anselm”, une conférence aux membres du parti républicain [GOP] au cours de laquelle il défendait le FBI en disant qu’il fallait arrêter de lui tomber dessus au sujet de ce raid contre la propriété de Trump.

      Il s’attira les foudres de Steve Bannon, analyste politique proche de Trump, qui le qualifia de “traître dégoûtant”.

      2- Appâter l’adversaire pour l’inciter à agir dans le sens voulu

      Comment attrape-t-on un poisson ? Avec un appât. Trump a appâté les traîtres pour les faire sortir de l’ombre et s’avancer vers lui. Avec l’affaire des documents secrets de Mar-a-Lago, il a attiré les “créatures du marais” hors de leur bourbier. Dans une guerre irrégulière, on ne s’attaque pas directement à ses ennemis, on les appâte. Trump les a attendus, bien calé dans son fauteuil : il avait tous les documents qu’il lui fallait contre eux, puisqu’il avait procédé avant son départ de la Maison Blanche à des déclassifications massives, mais il voulait que tout se déploie étape par étape pour les laisser s’incriminer par eux-mèmes, et que chacun de leurs mouvements les fasse s’enfoncer davantage.

      Or, sentant qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps — car c’était un plan de 16 ans (8 ans d’Obama, et 8 de Hillary) qui tirait à sa fin — les malfrats allaient trop vite en besogne, ils avaient lancé tous leurs agendas simultanément: Russiagate, le Covid, la fraude électorale, le 6 janvier, le climat, l’Ukraine, l’économie, les pénuries, le raid du FBI… Ce qui devait faciliter leur regroupement, pour le coup de filet final.

      Dans leur précipitation, ils ont accumulé les erreurs. Dans le raid du 8 août, ils ont violé des règles de procédure, remué de fond en comble les tiroirs de lingerie de Melania, brisé un coffre sans mandat…

      Trump les attendait au tournant. Voici ce qu’il avait laissé dans le coffre-fort vide : “Merci d’avoir joué. La partie est finie.”

      Ce raid anticonstitutionnel ne peut que se retourner comme un boomerang contre ses instigateurs, en les exposant. Comme le dit ce tweet publié par un supporter, citant un mot que l’on a prêté à Trump :

      « Mon retour ne sera pas ma vengeance, il sera leur punition. »

      Les caméras de vidéo surveillance de Mar-a-Lago avaient en outre filmé le raid, ainsi que le moment où le coffre-fort avait été cassé par la force. Trump et famille avaient pu tout visionner depuis New York en temps réel, avec les irrégularités qui avaient été commises. Eric Trump avait déclaré sur Fox News que sa famille était “absolument” décidée à diffuser la vidéo.

      Trump avait sans tarder engagé des poursuites contre le FBI et le DoJ, en invoquant le 4ème amendement, qui prévoit que :

      « Ne sera pas violé le droit à être protégé dans sa personne, sa maison, ses papiers et ses effets, contre les perquisitions et les saisies abusives, et aucun mandat ne sera délivré, sans cause probable, et sans être étayé par un affidavit décrivant avec précision le lieu à perquisitionner et les personnes à appréhender ou objets à saisir. »

      L’affidavit caviardé ne satisfaisait ni à l’une ni à l’autre condition.

      Par ailleurs, Trump réclama aussi la nomination d’un “Special Master” ou expert indépendant pour examiner de manière objective les documents saisis lors de la perquisition exceptionnellement étendue de sa propriété.

      La nomination de “Special Masters” se fait de manière routinière pour rassurer l’opinion publique sur l’existence d’un examen impartial et répondre aux questions difficiles et non résolues liées aux documents collectés. Leur rôle est complémentaire de celui du tribunal, en cela qu’ils aident à établir un dossier sur lequel le juge pourra se prononcer.

      Or le ministre de la Justice Merrick Garland, qui avait pourtant admis que le FBI avait peut-être saisi des documents protégés par le secret professionnel, commença par s’opposer farouchement à la requête de Trump, comme s’il redoutait que quelqu’un d’autre que ses petits copains du DoJ et du FBI ne puisse mettre le nez dans ce dossier.

      Trump, qui savait probablement que le raid allait avoir lieu, avait malicieusement laissé traîner dans un des cartons un numéro du “Time Magazine”, au titre évocateur : “Toc, toc !” Il avait aussi placé 48 chemises vides étiquetées “Classé secret”. Trump jouait au chat et à la souris avec les fédéraux en leur mettant sous le nez des chemises ayant vraisemblablement contenu des informations accablantes sur des affaires dans lesquelles ils avaient trempé. Il se doutait que, pris de panique, ils accumuleraient les erreurs pour en retrouver le contenu.

      Ces dossiers vides avaient fait leur effet. Le Washington Post, citadelle de l’Etat profond, publia la photo ci-après, tout en posant la question en gros titre: “Ce que nous savons de Trump et des chemises vides”.

      Le 5 septembre, un tribunal fédéral infligeait un camouflet à Garland, en déférant à la requête de Trump de nommer un “Special Master” pour trier et départager les documents saisis par le FBI, et en ordonnant aux procureurs d’arrêter de les utiliser comme pièces a conviction jusqu’à ce que leur statut juridique soit tranché. Autre camouflet, la juge Aileen Cannon dénonçait le refus préalable du département de Justice de reconnaître à l’ex-président Trump l’immunité de l’exécutif. Enfin, en pages 2 et 3 de sa décision, la juge révélait que le régime de Biden n’avait pas fait qu’organiser, mais qu’il avait bel et bien ordonné le raid du FBI aux fins de saisir les documents conservés à Mar-a-Lago.

      La frénésie invariablement suscitée par tout ce qui a trait à Trump explosa avec une virulence particulière à l’annonce de la nomination d’un “Special Master”. La juge Cannon fut même accusée de faire entrave à la bonne marche de la Justice.

      Et le DoJ contesta immédiatement son ordre au motif qu’empêcher l’exécutif d’examiner ces documents par lui-même causerait “un préjudice immédiat et sérieux au gouvernement et au public”. Il demandait à la juge un moratoire sur une partie de sa décision afin que le gouvernement puisse examiner les dossiers en interne, avec la participation du FBI, avant que le “Special Master” ne se prononce sur leur statut.

      Laurence Tribe, un professeur à Harvard (celui-là même qui avait récemment demandé que Trump soit accusé de tentative de meurtre contre son ancien vice-président Mike Pence), alla jusqu’à dire que l’ordre de nommer un maître spécial pour examiner de manière indépendante les documents saisis constituait un abus du pouvoir judiciaire.

      Le Pr Jonathan Turley commenta dans un éditorial que c’était au contraire le ministère de la Justice qui avait sérieusement abusé de sa position en prétendant qu’un examen indépendant ne pouvait en aucune manière être une menace pour la sécurité nationale, tout comme le DoJ s’était moqué du monde en publiant un affidavit caviardé.

      Les avocats de Trump, en réponse aux objections du DoJ, déclarèrent que le moratoire réclamé revenait à « préjuger du résultat » de l’examen par le master spécial et que le PRA [Presidential Record Act relatif à l’archivage] donnait en tout cas à Trump un droit d’accès plein et entier à ses dossiers présidentiels, même s’il était entendu qu’il « n’en était pas propriétaire ». Les avocats en profitèrent pour marteler qu’une transparence totale, et non point seulement de façade comme pour l’affidavit caviardé, devait être observée dans la gestion de cette affaire.

      Le ministre de la Justice Garland menaça la juge Cannon de faire appel de sa décision si elle persistait à ne pas lui accorder le moratoire demandé, et il mit sa menace à exécution le 8 septembre, montrant à quel point le gouvernement était hostile à l’idée qu’une tierce partie puisse mettre le nez dans sa tambouille.

      Mais considérant l’importance d’une enquête lancée contre un ancien président des États-Unis, la Cour tomba d’accord avec le principal intéressé, pour décider qu’elle devait être conduite de manière publique, au vu et au su de tous.

      3- La publicité sert la stratégie de Trump

      Le raid et ses nombreuses péripéties ont d’abord eu le mérite d’attirer l’attention du public sur des documents relatant des faits que la presse mainstream refusait de couvrir, et dont le public ignorait jusqu’à l’existence. Et à présent, le pays entier regardait.

      CNN releva le fait que Trump avait lui-même annoncé la perquisition, torpillant par lui-même son droit au secret de sa vie privée, afin d’orchestrer une tempête politique et discréditer le FBI. S’il est difficile de parler de secret et de vie privée quand un commando de 30 feds débarquent chez vous avec des voitures de police tous feux allumés, sur le reste, CNN n’avait pas tort.

      Trump n’avait en tout cas pas une mine de chien battu, c’était le moins qu’on puisse dire. Plutôt le panache d’un acteur dramatique déclamant sa partition en amplifiant les moments forts pour l’édification du public.

      “Ce n’est pas là un simple pion qui se meut sur l’échiquier. Plutôt quelque chose d’intermédiaire entre une tour et une reine”, commenta avec justesse le journaliste de CNN, Stephen Collinson.

      Trump est connu pour ses talents de joueur d’échecs. On dit même de lui qu’il joue sa partie en 4D. Ce terme n’est pas agréé dans le monde des échecs (comme l’est celui de 3D), mais il est utilisé métaphoriquement en politique pour désigner quelqu’un dont les réactions imprévisibles déroutent mais dont on devine qu’il sait néanmoins où il va.

      En fait, tout se passe comme si Trump (et les militaires patriotes qui l’ont poussé dès 2014 à se présenter) voulaient entraîner l’Etat profond là où le monde pouvait le voir pour ce qu’il était vraiment.

      Acculé, celui-ci recourt de plus en plus aux méthodes autoritaires pour essayer de reprendre le contrôle de la situation, et fait tomber les masques dans sa précipitation. Alors que son modus operandi était l’infiltration et la “soft power”, il s’appuie de plus en plus sur la répression et la force policière. Lorsqu’on perd le contrôle du peuple, il ne reste plus qu’à aboyer pour le faire obéir et c’est ce qui se passe actuellement.

      Des personnages clés de l’entourage de Trump ont fait l’objet de ce qui a été qualifié de “purge”: 50 perquisitions ou arrestations ont été ordonnées, dans le sillage du raid du FBI, contre les avocats Rudy Giuliani, Sidney Powell et Jenna Ellis, et contre les loyalistes Peter Navarro, Mike Lindell et bien d’autres …

      Cet acharnement montre que l’Etat profond est en perte de vitesse. Il ne peut plus, comme avant, s’appuyer sur les “Fake News”, sur les médias mainstream qui étaient son moulin à propagande, car la mayonnaise ne prend plus; CNN est en train d’être “droitisé”par l’installation d’un nouveau PDG ; Big Tech ne fonctionne plus comme avant: Facebook rase les murs suite à des révélations publiques qu’il s’est fait avoir par le CDC au sujet des vaccins, et il envisage même de reprendre Trump pour faire patte blanche… Quand faire le gentil avec Trump devient synonyme de bonne conduite, c’est que les choses sont en train de changer.

      Bref, toute l’infrastructure que l’Etat profond avait mise en place depuis des décennies est en train de s’écrouler. Certes pas à la vitesse de la foudre, mais à un bon rythme, qui va en s’accélérant.

      L’État profond et les traîtres de Washington D.C. sont en panique et vont trop vite en besogne, car ils savent ce qui les attend. Si le peuple se réveille avant qu’ils n’aient pu se débarrasser de Trump, c’en est fait d’eux et de leur échafaudage de mensonges, qui s’effondrera comme un château de cartes, y compris pour ce qui a trait à la fraude électorale et à la fausse pandémie. Car tout était lié. Ils avaient besoin du vote à distance pour pouvoir frauder avec les machines à voter et installer leur pantin Biden. Or pour imposer le vote à distance, ils avaient besoin du Covid, qui n’était pas prévu pour si tôt. Il est arrivé en avance de deux ans sur le calendrier. Ils avaient également besoin du Covid pour confiner et tirer l’économie vers le bas, ce qui réduirait les chances de réélection de Trump. Puis, comme il s’avérait un adversaire plus coriace qu’ils n’avaient anticipé, les affaires bidonnées se sont multipliées pour le destituer. Comme le dit cette légende humoristique sous la photo de Trump vu de dos:

      « Trump a été déclaré coupable lorsqu’il a été élu, et tout au long des six années qui ont suivi, ils étaient à la recherche de son crime. »

      Mais il les a pris de vitesse : il a contourné le DoJ et le FBI, bien trop corrompus pour en attendre quoique ce soit de valable, en déclassifiant tout avant de quitter le Bureau ovale. Tous les documents protégés par le sceau du secret, tous les secrets inavouables que l’État profond essayait de camoufler, seraient ainsi portés à la connaissance du public, sans avoir à passer par le crible des bureaucrates du gouvernement. Tout ce qui avait trait à la création de la Fed, à l’assassinat de John F Kennedy, à l’attentat du 11 septembre, aux extra-terrestres, au Sida, à Ebola, au MERS, au SARS-Cov1, à Benghazi, aux emails de Hillary Clinton, à Pizzagate, à l’État islamique, à Burisma et à l’Ukraine, au Covid-19, à Russiagate, à la fraude électorale, au 6 janvier, à l’ordinateur de Hunter Biden et aux malversations de la famille Biden, aux réseaux pédocriminels, etc., etc..

      Timothy Charles Holmseth, journaliste d’investigation et membre de l’équipe du Pentagone pour la lutte contre la pédophilie, publia le 30 août sur “Truth Social” et sur son site web, un billet intitulé “le président Trump tient le FBI et le DoJ par les bonbons.

      Trump aurait en effet en sa possession des documents soumis à la justice américaine, établissant que le FBI et le DoJ sont co-conspirateurs dans une affaire autrement plus sinistre que celle du Russiagate, puisqu’ils exploiteraient ensemble une entreprise de racket et de trafic international d’enfants.

      Pour citer Honoré de Balzac :

      « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »

      Avec ces documents déclassifiés, témoins de cette histoire secrète et honteuse, Trump détient de puissants leviers de pression sur les “créatures du marais” et elles le savent. D’où leurs tentatives désespérées de mettre la main dessus et de les examiner en interne, entre amis, pour les faire passer à la trappe.

      Le « Special Master » réclamé par Trump s’inscrit dans la même optique de publicité. Il y a un mois, le juge Raymond Dearie a été nommé pour servir de « Special Master » pour l’examen du matériel saisi par le FBI. C’était a priori une bonne nouvelle, car ce juge avait eu à connaître de près les irrégularités du FBI dans une affaire antérieure. Dearie ne figurait pas sur la liste des maîtres spéciaux recommandés par le ministère de la Justice, mais ce dernier avait néanmoins accepté la recommandation de l’équipe de Trump en raison de son « expérience des juridictions fédérales » et de sa réputation de « juriste exemplaire et intègre ». La juge Cannon n’avait pas subi de pressions pour rejeter Dearie comme si un loyaliste de Trump avait été recommandé. À l’annonce de sa nomination, Dearie avait même été félicité par les ennemis de Trump.

      Il y avait également un bénéfice lié au calendrier. En mettant fin à l’enquête du FBI sur Trump et en remettant le dossier à un maître spécial qui examinerait l’affaire (il n’y a pas de limite de temps légale pour la publication des conclusions de ce dernier), la Cour avait effectivement porté un coup d’arrêt au plan de l’État profond, qui était de mettre Trump en accusation avant les élections de mi-mandat. La juge Cannon a demandé à Dearie de terminer son examen des documents d’ici le 12 décembre et de présenter, entretemps, des rapports et des recommandations intérimaires.

      L’équipe de Trump a cependant essuyé un revers car le DoJ, qui avait fait appel au niveau fédéral du moratoire de la juge de district Cannon, a eu gain de cause : le FBI pouvait désormais reprendre son examen des documents marqués secrets, parmi les 11.000 emportées de Mar-a-Lago. Il n’y a pas eu moyen de les laisser entre les mains de Dearie, car si Trump ne s’était pas privé de clamer qu’il avait tout déclassifié, l’information n’avait pas été versée par ses avocats à son dossier. Dearie n’avait pas réussi à les persuader de déclarer officiellement que ces documents avaient bel et bien été déclassifiés par l’ancien président avant de quitter la Maison Blanche. Leur objection était que cela reviendrait à divulguer prématurément l’un des moyens juridiques que leur client pourrait être amené à utiliser au cas où “une” inculpation avait lieu. Les avocats n’avaient pas spécifié de quelle(s) inculpation(s) il pouvait s’agir.

      « La position du gouvernement part du principe que si un document est marqué confidentiel, il le reste indépendamment de toute action du président Trump pendant son mandat », avaient déclaré les avocats à la Cour, arguant que le président jouissait d’une « autorité absolue en matière de déclassification, » et que « ce n’était pas à un rond de cuir assis à son bureau à brasser de la paperasse, et qui tenait son autorité du président, de lui délivrer des autorisations chaque fois qu’il voulait déclassifier un document pour l’emporter chez lui et y travailler. »

      Ce à quoi Dearie avait rétorqué qu’ils“ne pouvaient pas avoir le beurre et l’argent du beurre”. Il leur fallait décider dans quel lit juridique ils voulaient se coucher. S’ils refusaient d’indiquer clairement le statut de ces 103 pages, Dearie les traiterait comme étant des documents classés secrets.

      En dépit de la jubilation du camp adverse, qui vit dans cette apparente déconvenue une défaite propre à rabattre le caquet à “ce Trump qui se croyait tout permis”, Trump avait le droit pour lui. Même Bloomberg avait reconnu, à contrecœur, dans un article de 2017 que ce privilège du président des États-Unis était choquant, mais conforme à la loi:

      « Le président a l’autorité que lui confère la Constitution de déclassifier toute information à sa guise. En d’autres termes, les lois fédérales qui criminalisent la divulgation de secrets classés ne s’appliquent pas à lui. L’autorité de qualifier des faits ou des documents de “secrets” revient au président en sa qualité de commandant en chef. »

      Pour Mark Levin, juriste constitutionnaliste, le FBI n’avait aucun moyen de justifier sa descente chez Trump. C’était un un abus de pouvoir manifeste puisque tout président des Etats-Unis avait indiscutablement le droit, prévu dans la Constitution, de déclassifier n’importe quel document et de l’emporter chez lui comme bon lui semblait. Selon lui, ce raid était un prétexte cousu de fil blanc pour faire une razzia chez Trump, farfouiller en son absence afin d’emporter de quoi l’incriminer dans l’affaire du 6 janvier, qui était passible de sanctions bien plus lourdes qu’une simple histoire de documents à archiver. Une affaire de documents emportés, qu’ils soient déclassifiés ou pas, ne pouvait jamais, au grand jamais, donner lieu à l’ouverture d’une enquête pénale contre un président, et du reste elle n’aurait jamais pu être diligentée aussi promptement. Les litiges relatifs à la conservation de documents officiels par d’anciens présidents donnaient généralement lieu à de longues négociations avec NARA, s’étalant sur plusieurs années, mais jamais à des raids du FBI pour les récupérer dans un laps de temps de seulement 18 mois.

      Du reste, s’il y avait eu de véritables soupçons de détention de matériel posant un quelconque risque sécuritaire, le mandat aurait été bien plus spécifique, commenta Levin. On ne rédige pas un mandat de perquisition en termes aussi généraux quand on cherche quelque chose de précis. Enfin, estimait-il, un même procureur était en charge des deux dossiers, celui du 6 janvier et celui du raid de Mar-a-Lago, et ce fait seul devait interpeller.

      Non, Trump n’a pas été piégé. Il n’est pas stupide. Il a peut-être lui-même provoqué le raid en faisant courir la rumeur qu’il conservait à Mar-a-Lago des documents très importants.

      Pour mieux saisir son modus operandi, il convient de se poser une simple question : pourquoi son ministre de la Justice William Barr n’avait-il pas fait leur affaire aux feds quand il était en poste et que Trump avait déjà toutes les preuves contre eux ? Pour laisser à Merrick Garland, au ministre de la Justice de Biden, le soin de le faire. Non seulement parce que cela serait mieux perçu, mais aussi pour tromper l’état profond, pour les laisser s’enfoncer toujours plus, et faire voir au public ce qu’ils étaient vraiment. Une ruse de guerre classique consiste à se mettre en avant, s’arranger pour se faire accuser afin de pouvoir contre-attaquer pour se défendre, en retournant l’accusation contre l’adversaire.

      Cela permettait aussi de faire coup double et de mettre en cause simultanément le FBI et le DoJ pour abus de pouvoir, au cas où Garland ne faisait pas son devoir en disciplinant le FBI.

      Vu sous cet angle, le revers infligé par la victoire en appel de Garland est probablement une opportunité de plus pour Trump de démontrer la mauvaise foi du DoJ. Trump prend donc son temps et donne l’impression de quelqu’un qui connaît déjà l’issue de la partie, ce qui lui permet d’avancer ses pions sans affolement. S’il peut se permettre de rester serein, s’il semble avoir le temps pour lui, c’est qu’en définitive, il doit avoir sa base couverte:

      D’abord, les documents que le DoJ lui a repris comme étant toujours marqués secrets, ne lui feront pas défaut puisque le 7 septembre, un second jeu lui a été remis par le journaliste Timothy Holmseth, de l’équipe de lutte anti-pédophilie du Pentagone. Ce dossier intitulé “Crimes contre l’humanité” contient les déclarations faites sous serment devant un tribunal du Minnesota par la lanceuse d’alerte et ancienne victime Jessie Marie Czebotar.

      Holmseth publia la nouvelle simultanément sur son site et sur la plate-forme “Truth Social” :

      « Le président Trump reçoit des preuves de crimes contre l’humanité :

      #OPERATIONALERTDONALDJTRUMP a REMIS les déclarations sous serment de Jessie Marie Czebotar, intitulées “Crimes contre l’humanité” au président Donald J. Trump par l’intermédiaire de son avocat Lindsey Halligan.

      De ce fait, même si le FBI a saisi ces documents lors de son cambriolage de la maison de Trump, un JEU complet de copies est désormais entre les mains de ce dernier.

      Mme Czebotar me les a remises et m’a autorisé à les publier.

      #OPERATIONALERTDONALDJTRUMP entre maintenant dans sa 2ème étape.”

      Ces documents ayant été personnellement remis à Trump, ils échappent aux contraintes susceptibles de peser sur les documents présidentiels, et rien ne s’oppose donc à leur divulgation.

      Dans une interview accordée à Nino Rodriguez, Jessie Czebotar s’est exprimée sur le litige qui continue d’opposer l’équipe juridique de Trump et le gouvernement, autour de la question de savoir qui a juridiction sur cette centaine de documents, classés secrets selon le gouvernement, déclassifiés selon Trump. Mais au-delà de cette querelle de classification, certains documents ne pouvaient jamais, selon elle, être classés secrets, de par leur nature même. C’était le cas des crimes contre les enfants, qui devaient toujours faire l’objet de divulgations. Les documents qui avaient été remis au président Donald J. Trump tombaient dans cette catégorie.

      En second lieu, que Trump parvienne ou pas à faire examiner par Dearie ces documents emportés par le FBI (au nombre de 103 pages), il faut avoir à l’esprit que le “Special Master” n’était pas pour Trump une fin en soi, mais une mesure qui lui avait permis de gagner du temps et de passer le cap des mid-terms, tout en donnant aux documents contestés un début de publicité. Mais Trump vise en fait leur divulgation devant la plus haute juridiction. Jessie Czebotar estime elle aussi qu’il faudra une juridiction plus importante qu’une Cour fédérale pour connaître des crimes décrits dans ces documents scellés, et que le FBI cherchait à récupérer (selon une version non expurgée de l’affidavit déposée auprès du tribunal). Car ce sont des crimes transnationaux, a-t-elle dit, de nombreux leaders politiques et membres de maisons royales y sont impliqués. Elle spéculait que la levée judiciaire des scellés sur ces documents risquait fort de donner le coup d’envoi à des déclassifications massives et à grand retentissement.

      Le 5 octobre dernier, Trump a justement réclamé l’intervention de la Cour suprême dans le conflit qui l’oppose au ministère de la Justice.

      « Dans ce qui était à la base un conflit de stockage de documents, mais qui a par la suite dégénéré, le gouvernement a cherché à tort à criminaliser la possession par le 45e président de ses propres documents présidentiels et personnels », ont écrit ses avocats.

      Trump continue d’affirmer que certains de ces fichiers sont protégés par le secret professionnel avocat-client, ou par l’immunité présidentielle. D’autres sont des documents personnels qui n’auraient jamais dû être saisis, comme son testament et son accord prénuptial.

      Comme pour apporter de l’eau à son moulin, des registres décrivant le contenu des centaines de documents confisqués par le FBI ont brièvement été mis en ligne sur le site de la Cour il y a deux jours, apparemment par erreur, avant d’être effacés. Trump s’est plaint que des dossiers protégés par le secret professionnel ou le privilège de l’exécutif n’auraient jamais dû être exposés sur la place publique.

      Samedi dernier, 15 octobre, la Cour suprême que Trump avait saisie a déclaré refuser d’intervenir dans cette affaire. Ce revers s’ajoute à une décision antérieure de la Cour d’appel du 11e circuit de retirer les cent pages litigieuses d’entre les mains de Dearie et de rétablir l’accès du DoJ au reste des documentsLe DoJ s’est empressé de faire un second appel dans la foulée, cette fois contre la désignation même d’un “Special Master”, montrant qu’il ne voulait à aucun prix d’un examen public des documents saisis à Mar-a-LagoIl sera intéressant de voir comment Trump compte s’y prendre pour forcer la Cour suprême à y mettre le nez. Son équipe juridique a jusqu’au 10 novembre pour présenter sa réponse. Il y a fort à parier que le remue-ménage actuel dans l’enquête sur l’ordinateur de Hunter Biden fera effet de levier…ou de détonateur. Les médias grand public ont commencé à évoquer ouvertement la destitution probable de Joe Biden, en lien avec les affaires véreuses de son fils en Chine et en Ukraine.

      Un autre avantage de la publicité donnée au raid est qu’elle a accéléré les ralliements de lanceurs d’alerte, et non des moindres. Deux semaines après le raid, quatorze agents du FBI qui déclaraient ne pas être d’accord avec leur hiérarchie avaient fait défection. Le mouvement se poursuit et s’amplifie.

      Thibault, l’agent spécial du FBI qui avait lancé l’enquête contre Trump, a été renvoyé et escorté hors du quartier général du Bureau, après avoir été soupçonné par le Congrès de parti pris dans son enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et sur le président Trump. Des dénonciateurs l’accusaient d’avoir caché au directeur du FBI Christopher Wray et au ministre de la Justice Merrick Garland le caractère partisan des preuves contre Trump, pour les persuader d’ouvrir une enquête contre l’ancien président. Cette enquête avait culminé avec le raid du FBI contre la propriété de Trump à Mar-a-Lago.

      D’autres démissions ont suivi, d’agents accusant la direction locale du FBI de leur avoir donné comme consignes de ne pas mettre le nez dans l’ordinateur de Hunter Biden ni dans les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

      Un membre de la famille Biden y était aussi allé de ses dénonciations: Hallie, la veuve du fils aîné de Joe Biden, Beau, qui avait eu une liaison avec le fils cadet, Hunter. Le 29 août dernier, elle publiait le message suivant sur un compte Twitter ouvert le même jour:

      « Au milieu de tous les derniers drames et scandales entourant mon ex Hunter, je voulais juste dire que je fais officiellement mon coming out en tant que républicaine et supporter de Donald Trump + je suis prête à dire ma vérité, quoi qu’il en coûte. Je sais des choses sur cet ordinateur portable et sur cette famille, qui choqueront le public. »

      Suivait une série d’autres tweets tout aussi stupéfiants, tous datés du 29 août.

      « J’ai personnellement entendu mon ex beau-père à la Maison-Blanche parler de lancer un raid contre le président Trump. Joe savait tout. Tout. »

      « Et Obama en personne a dit que le FBI a planté ces documents à Mar-A-Lago. Ils veulent arrêter Trump pour espionnage, car ça peut chercher jusqu’à la peine de mort. La Maison-Blanche a explosé de joie quand le raid a eu lieu. Ils veulent le faire disparaître. »

      « Il y a déjà un acte d’accusation prêt, ils prévoient de déployer la Garde nationale pour réprimer toute agitation. Mais mon beau-père a demandé une retransmission télévisée, à l’échelle nationale, de Trump traîné hors de Mar-A-Lago menotté, et il est en train de préparer sa conférence de presse. »

      « Le mot de code qu’ils ont utilisé était “Snowden”. Ils veulent faire subir à Trump le traitement de Snowden et c’est ce qui est dans les actes d’accusation descellés. Il ferait mieux de quitter le pays et vite. La Russie n’extrade pas…Trump est mon héros. »

      « Le président Trump a gagné cette élection et toute ma famille le sait. »

      « La presse dissimule également les graves problèmes de santé de mon beau-père. Le plan est de permettre à Kamala d’être nominée en 2024. Trump me manque et je ne parle plus à aucun des membres de ma famille à cause de ce que Jill fait subir à Joe. »

      D’autres tweets avaient trait au rôle joué par Jill Biden et Obama dans la fraude électorale, le plan de désarmement des Américains, ou donnaient des détails salaces sur la vie privée de Hunter Biden, des Obama, des Clinton, et sur la pédophilie de Joe Biden. Elle affirmait ne plus être en relation avec sa belle-famille dont elle était dégoûtée. Le compte fut suspendu deux jours plus tard par Twitter, mais le fil complet archivé peut être consulté sur cette page de “Citizen News”.

      Les fact-checkers sont accourus pour affirmer qu’il s’agissait d’un faux, car le compte exprimait un “sentiment pro-Trump” explicite, et que Hallie Biden n’avait pas de compte Twitter, selon une porte-parole de la Fondation Beau Biden, interrogée pour la circonstance.

      Si elle n’en avait pas un avant le 29 août 2022, il n’était pas exclu qu’elle ait pu en ouvrir un ce jour-là pour faire son déballage, jusqu’à sa suspension par Twitter deux jours plus tard. Par ailleurs, la Fondation Beau Biden a une réputation plus que douteuse qui la décrédibilise d’emblée. Établie après la mort de Beau, le seul élément sain de la famille Biden, pour lutter contre la pédophilie, ce qui déjà fait sourire venant d’une famille qui a la la pédophilie inscrite dans son ADN, elle n’avait affecté en 2020 que 550.000 $ des 4 millions recueillis à sa mission proclamée.

      En revanche, les détails donnés dans les tweets et repris sur un compte Telegram ouvert le 30 août cadrent bien avec des faits qui sont de notoriété publique. On peut aussi assez facilement imaginer que Hallie, veuve de Beau Biden — qui avait entamé une liaison avec son beau-frère Hunter avec la bénédiction de Papa Joe, avant de découvrir en 2018 que son « fiancé » la trompait avec sa propre sœur Elizabeth, et qu’il avait de plus débauché sa fille de 14 ans — ait eu envie d’en découdre publiquement avec la « saga sordide » de cette famille. Et il est plausible, même si ce n’est pas prouvé, que le raid du FBI ait pu jouer le rôle de catalyseur dans sa défection. Après tout, Ashley, la propre fille de Joe Biden, avait ouvert la voie avec la publication de ses Mémoires dans lesquels elle levait le voile sur certains aspects de son enfance troublée, notamment l’insistance de son papa à vouloir prendre des douches avec elle…

      Plus de nouvelles de Hallie sur la toile depuis la clôture de son compte Twitter, si c’est bien d’elle qu’il s’agissait. En revanche, depuis deux jours, cela chauffe sérieusement pour Hunter Biden. Une enquête ouverte contre lui en 2018 a été réactivée. Les médias à grande circulation comme le “NY Post”“Fox News”, et même ceux de gauche comme “Yahoo News” et le “Washington Post” affichent en gros titres que “des e-mails, textes et photos choquants pourraient envoyer Hunter Biden dans une prison fédérale,” et que : “l’issue de cette affaire vieille de plusieurs années pourrait être imminente”. Joe Biden ne manquera pas d’en être éclaboussé, lui dont le nom a été mêlé aux malversations de son fils.

      Un dernier détail permet de penser que le raid ne se terminera pas bien pour Biden : sa date. Le 8 août est une date hautement symbolique, fatidique même : c’est un 8 août que le président Nixon démissionnait, suite au scandale du Watergate.

      Coïncidence ou petit clin d’oeil de l’histoire? Petit clin d’oeil de Trump, plutôt, qui a lâché le mot de Watergate dès le 8 août, ce qui est en soi remarquable, dans un message en trois parties, envoyé sur les réseaux sociaux, qui annonçait la couleur comme suit :

      « À Watergate, des agents s’étaient introduits par effraction dans les locaux du Comité national démocrate. Ici, ce sont des démocrates qui se sont introduits dans la maison du 45e président des États-Unis ».

      Il a ensuite parlé des enjeux…

      « Je me suis battu contre la corruption bureaucratique de l’Amérique, j’ai redonné le pouvoir au peuple, et je me suis engagé à fond pour notre pays, comme personne avant moi. Le système a détesté. À présent qu’on voit les candidats que j’ai soutenus remporter de belles victoires, et qu’on me voit en tête des sondages, on essaie une fois de plus de me barrer la route, ainsi qu’au Parti républicain ».

      L’épilogue était un appel à la fin de la persécution dirigée contre sa personne et une allusion à son retour à une position de leadership sur la scène politique américaine :

      « L’anarchie, la persécution politique et la chasse aux sorcières doivent être dénoncées et stoppées.

      Je continuerai à me battre pour le grand peuple américain !”

      Le raid du FBI n’a pas fini de faire des petits. Il est vraisemblable qu’il précipitera la chute du régime de Biden et enclenchera le processus de démantèlement de la cabale mondialiste au pouvoir aux États-Unis et ailleurs dans le monde.




      L’Algérie confirme que le traitement Raoult est très efficace.Si nous avions imité sa stratégie, nous aurions évité 130 000 morts

      Par Dr Delépine Gérard

      Dans l’épouvantable affaire Lola, c’est la politique du gouvernement français et non pas l’Algérie qui est responsable. Comme dans l’hécatombe française du covid19 : pour le vérifier, consultons les chiffres officiels de l’OMS.

      En Algérie, l’épidémie est terminée depuis 6 mois

      Depuis le début de cette année, le nombre de nouvelles contaminations journalières est infime (en moyenne moins de 50 durant les 7 derniers mois) ainsi que le montre la courbe retraçant l’historique de l’épidémie et seulement 29 morts ont été attribuées au covid sur les 230 derniers jours :

      (du 4 mars 6852 morts au 18 octobre 6881 morts)

      À la fin de l’épidémie, le bilan définitif des mesures sanitaires peut être tiré.

      En Algérie, le covid n’a pas été plus mortifère qu’une grippe ordinaire : 6881 morts en trente-deux mois sur une population de 42 millions d’habitants.

      Durant la même période, la France a compté plus de 156 000 morts attribuées au covid pour 67 millions d’habitants.

      On peut donc parler d’un désastre sanitaire français, d’une hécatombe covid.

      Comment expliquer la catastrophe sanitaire Covid de la France ?

      Les avocats du gouvernement et de Big Pharma prétendront comme d’habitude que ce n’est pas la faute de la stratégie de notre gouvernement, mais des différences dans les populations, le climat… mais ce n’est pas vrai !

      Les populations française et algérienne sont très comparables par leurs facteurs de mauvais pronostic covid : mêmes pourcentages de plus de 60 ans12, même sex ratio, un peu plus d’obèses en Algérie (23 % vs 17 %) d’obèses3 4 qui ne peuvent donc pas expliquer la différence de mortalité.

      Le climat algérien est différent de celui de la France pourrait être invoqué, mais la comparaison avec la Tunisie permet de l’exclure. En effet, Algérie et Tunisie partagent le même climat, des populations et des habitudes de vie communes. Mais la Tunisie a, comme la France, appliqué la stratégie de l’OMS « pas de traitement précoce et tout vaccin » et comme la France compte 16 fois plus de morts par million que l’Algérie.

      La seule différence susceptible d’expliquer la discordance considérable entre l’Algérie et la France est celle de leurs stratégies anti-covid respectives.

      La stratégie anti-covid gagnante de l’Algérie

      Le 23 mars 2020, le Pr D. Raoult publiait les premiers résultats très prometteurs de son traitement associant hydroxychloroquine et Azithromycine.

      Une semaine plus tard, le 31 mars 2020, le ministre de la santé algérien, Abderrahmane Benbouzid annonçait à la radio :

      « Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ». 

      Très rapidement des médecins d’Alger et d’Oran signalent les excellents résultats de ce protocole5.

      Deux mois plus tard, le 31 mai 2020 lors de la réunion du Conseil algérien des Ministres présidée par le chef de l’État, le ministre de la Santé ; déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine a prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités. La situation sanitaire du pays se stabilise. Ce qui a permis « une reprise des activités sanitaires au niveau des hôpitaux, y compris les interventions chirurgicales non urgentes ».

      La catastrophe covid19 française est donc bien directement la conséquence de la dictature sanitaire que l’on a subie, marquée par la marginalisation des médecins traitants et l’interdiction des traitements précoces. Si nous avions appliqué la stratégie algérienne préconisée par le célèbre virologue, le Pr Raoult, nous aurions pu espérer limiter nos pertes à moins de 10 000 victimes alors que nous en pleurons 156 000.

      Cette dictature sanitaire imposée depuis 2020 et encore en cours est déjà responsable d’une surmortalité de plus de 130 000 morts, soit en comparaison plus que nos soldats français morts en l’année 19406, et cinq fois plus que le nombre de soldats français morts durant toute la guerre d’Algérie7 !

      Les responsables de ce scandale sanitaire qui perdure avec les tentatives d’injecter encore les personnes âgées et les enfants, seront-ils un jour traînés en justice pour répondre de leurs méfaits dont l’ampleur dépasse tout ce que nous avons vécu depuis 70 ans ?





      Le fait et l’interprétation du fait

      Par Alain Tortosa

      De l’art de raconter des histoires diamétralement opposées.
      L’impossible vérité ou l’impossible volonté ?

      1

      Nous l’avons vécu pour le Covid avec les morts causés « par la maladie » ou les morts causés « par le vaccin ». Depuis quelques mois avec « l’agression de la Russie contre l’Ukraine » selon les Occidentaux ou « la lutte contre les nazis » selon Poutine.

      Des « vérités » diamétralement opposées se télescopent sur une base factuelle identique.

      Ici les exemples ne manquent pas :

      • Les accords de Minsk.
      • La maternité de Marioupol.
      • Le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
      • Le sabotage du gazoduc Nordstream.
      • L’explosion du pont qui relie la Russie à la Crimée.
      • Etc.

      Je pourrais vous en citer des dizaines d’autres n’ignorant pas que la propagande est réelle de part et d’autre. Les uns affirmant que l’autre fait de la propagande tandis que l’autre camp affirme exactement le contraire. Est-ce à dire que la vérité avec un grand V n’existerait pas ?

      La propagande, la corruption et le mensonge

      Les historiens (pour le long terme) et les journalistes (à court terme) devraient être indifférents à la propagande et au mensonge.

      Adrien Goetz aurait dit :

      « L’histoire est un mensonge raconté par les vainqueurs ».

      Est-ce à dire que la Vérité avec un grand V ne peut exister ou serait-elle interdite ?

      Dans les faits l’historien ou le journaliste qui s’approcherait ou toucherait la vérité serait condamné à la solitude, à la vindicte médiatique, voire condamné.

      Un monde manichéen

      Quel que soit le conflit, hormis quelques pourritures conscientes de l’être et d’agir en conscience, l’écrasante majorité des individus a « la chance d’être du côté du bien ».

      Rendez-vous compte du bol que l’on a, nous français !

      Dans le conflit opposant actuellement les USA à la Russie (ces simples mots faisant de moi un traître complotiste), nous, Français, avons la « chance » d’être du côté du « bien ».

      Si vous allez interroger les Russes, ceux-ci vous diront la même chose, ils aussi ont la « chance » d’être aussi du côté du « bien ».

      Cette simple réflexion devrait être de nature suffisante à douter et nous permettre d’affirmer que le bien et le mal, « c’est plus compliqué que ça ».

      Il n’y a aucune place pour la nuance dans notre société.

      Le « journalisme » d’aujourd’hui n’est plus qu’un outil de propagande
      au service d’une idéologie, d’un mensonge d’État.

      Ce manichéisme est logiquement exacerbé en temps de guerre.

      Et ce n’est donc pas un hasard si notre « Président » affirme que « nous sommes en guerre » contre le Covid, en « guerre » contre le réchauffement climatique…

      Ni un concours de circonstances si nous avons eu un « conseil de défense » pour lutter contre quoi me direz-vous… contre un virus !

      Sur ces deux sujets, le terme de « guerre » relève sans aucun doute de la manipulation, du mensonge, obligeant la bipolarisation du fait. Les « pour » la politique du gouvernement, les « gentils » et les « contre », qui sont donc des « méchants ».

      C’est finalement aussi simple à comprendre qu’un film de Disney.

      M. Macron n’a pas affirmé en revanche que nous étions en « guerre contre la Russie », car pour le coup c’eut été factuellement la 3e guerre mondiale. C’est d’autant plus cocasse que la France a déclaré la guerre à la Russie en armant l’Ukraine, en la finançant et en mettant en œuvre des « sanctions » (mieux vaut en rire) contre la Russie. Nous agissons comme si nous étions en guerre, mais ne pouvons pas le verbaliser sans déclencher un conflit mondial.

      Dans une « guerre », il y a uniquement des « patriotes » et des « traîtres »,
      point de neutralité possible, point de débat, point de compromis.

      • Être contre les mesures dictatoriales inédites dans l’histoire de France mises en œuvre pour la plandémie Covid fait de tout un chacun, un complotiste et un traître, un ennemi de la France et de son peuple ainsi qu’un assassin potentiel de grands-parents comme cela a été affirmé maintes fois avec le concours de la « science ».
      • Être contre les mesures dictatoriales présentes et futures pour lutter contre « le réchauffement climatique » fait de tout un chacun un complotiste et un traître, un ennemi de la France, de l’ensemble des humains de la planète et même de toute vie terrestre avec le concours de la « science ». Tout est dans la « finesse » comme vous pouvez le voir.
      • Être contre les mesures prises pour lutter contre « l’odieux Poutine » fait de tout un chacun un traître, un ennemi de la France, de son peuple, mais aussi un ennemi des libertés et de la démocratie avec le concours des « experts ».

      Nous vivons dans les années 50 en plein Maccarthysme !

      Dès lors que l’on parle de guerre, dès lors que l’on introduit la notion de « vérité gouvernementale », toute nuance et toute Vérité objective devient de fait interdite et condamnable.

      La simple désignation de l’ennemi («virus », climat, Russie, etc.) est de nature suffisante
      à avoir la CERTITUDE que vous ne pourrez plus disposer
      d’une information honnête ni d’une liberté d’expression.

      Donc quand Macron nous dit « Nous sommes en guerre », vous SAVEZ que vous pouvez arrêter votre télé et que 100 % (je dis bien 100 % et non 99 %) de « l’information » que vous recevrez sur ces sujets sera un mensonge ou à minima une interprétation de la vérité !

      L’information multiple

      Certains (naïfs ou voulant faire l’autruche…) peuvent croire que nous vivons dans un monde où nous croulons sous l’information.

      Dans les faits c’est exactement le contraire.

      L’information mondiale (occidentale) mainstream dispose de 3 sources :

      • United Press (USA).
      • Reuters (Allemagne ou Royaume-Uni).
      • AFP (France).

      Une écrasante majorité de journaux se contente de faire un simple copier-coller de « l’information » sans la moindre contre-enquête, critique, commentaire, questionnement ou interprétation négative.

      Que vous achetiez l’Humanité, Libération, le Monde, le Figaro, Valeurs actuelles (pour ne citer qu’eux) vous ne constaterez aucune divergence de fond concernant ces 3 thèmes où « nous sommes en guerre »,

      Ce fait devrait aussi être de nature suffisante pour vous convaincre que vous ne recevez pas de « l’information », mais de la « propagande » dès lors que la source est unique et totalement orientée sur un seul modèle.

      C’est d’autant plus vrai que vous ne verrez pas dans la presse occidentale une information venant des agences de presse russes (Itar Tass ou Ria Novosti) ou chinoises (Xinhua) hormis dans les cas où cette information pourrait servir à les disqualifier.

      L’interdiction de la chaîne RT (Russia Today) est à mettre au crédit de la thèse du « Ministère de la Vérité » et de la propagande.

      Le « pluralisme » doit s’arrêter aux frontières
      de ce qui est admis comme vrai par la France et les Occidentaux.

      Il est du devoir de l’État de « protéger » le peuple fragile et manipulable afin d’éviter qu’il ne soit « contaminé ».

      La censure est présentée comme un outil de défense de la démocratie ET de la liberté d’expression.
      « Si nous laissons les extrémistes (les contradicteurs) s’exprimer,
      cela conduira à la dictature et donc à la suppression de la liberté d’expression.
      Il faut donc la limiter pour la préserver ». CQFD !

      Je n’ai pas entendu l’ensemble de la presse française s’indigner lors de la fermeture de RT. C’est plutôt le contraire auquel nous avons assisté hormis quelques déclarations timides, histoire de faire croire qu’il existait encore un semblant de liberté d’expression en France.

      J’entends déjà les aveuglés du système dire que la liberté existe en France, une preuve étant que je peux écrire et diffuser ce texte. Autorisé « oui », mais uniquement dans un cercle le plus restreint possible. Il ne sera JAMAIS repris et diffusé dans les médias mainstream ou uniquement pour le fact-checker et disqualifier l’auteur sans démontrer quoique ce soit.

      Pourquoi ne tuent-ils pas Facebook, Twitter et compagnie ?

      Ces réseaux sociaux font peur de toute évidence. Et c’est bien pour cela que de nouvelles lois permettant plus de censure voient le jour.

      Les organes de « vérification de l’information » qui ont fleuri sont des outils afin de « protéger » les crétins que nous sommes qui pourraient croire une vérité autre que celle qui nous vient d’en haut comme une bouillie prémâchée.

      Sans compter les hordes de trolls grassement payés par des officines gouvernementales pour répandre la « vérité » sur les réseaux sociaux, dénoncer et censurer les déviants. Plus vous risquez de toucher un plus grand nombre et plus vos comptes seront définitivement fermés. Dans « ce monde merveilleux de la censure pour le bien commun », les médias se sont réjouis de voir le compte d’un Président des USA élu démocratiquement censuré puis définitivement fermé !

      Alors, pourquoi ne pas interdire simplement les réseaux sociaux ?

      En premier lieu parce que cela se verrait un peu trop. On veut bien adopter les pratiques d’une dictature à la chinoise avec contrôle total de la population, mais il faut que cela reste quand même discret. Je vous rappelle que nous sommes les « démocrates » et les « gentils » et ce que nous produisons comme répression de la liberté d’expression est uniquement pour le bien de tous.

      Dans les dictatures, ils peuvent faire exactement la même chose, mais « contre le peuple », les pourritures, alors que nous c’est « pour le peuple » !

      Ce n’est quand même pas si difficile de comprendre, non ?

      Si les réseaux sociaux ne sont pas fermés (on sait le faire avec l’exemple de RT), c’est qu’ils permettent de répertorier facilement les leaders d’opinion (les « antifrançais, les déviants »).

      Mais aussi qu’ils permettent de toucher et « d’informer » (ou manipuler selon le point de vue) tous celles et ceux qui ont délaissé les médias classiques.

      Selon le site presse-citron.net2, 33 % des jeunes utiliseraient TikTok3 pour s’informer.

      Et de préciser :

      « … près de 20 % de vidéos contenaient de fausses informations. Concrètement, lorsque les utilisateurs effectuent des recherches sur des thèmes du moment tels que la guerre en Ukraine, les fusillades dans les écoles américaines, ou les vaccins contre le covid, ils tombent sur des informations erronées et/ou trompeuses »

      Une information « erronée » ou « trompeuse » étant bien sûr une information non disponible sur les médias mainstream, car contraire à la doxa.

      « Les experts ont parlé, la science a parlé, il y a consensus », donc taisez-vous !

      Il est donc indispensable que nos gouvernements œuvrent pour « ré-informer » tous ces jeunes manipulés et manipulables.

      Pas uniquement des corrompus

      Nous pouvons constater que ceux qui délivrent une information conforme à la doxa ne sont pas forcément conscients ou corrompus.

      Il y a ceux qui savent ou qui soupçonnent délivrer une information assez éloignée de la vérité, mais qui n’ont pas le courage d’ouvrir leur gueule de peur d’être « démissionnés ». Souhaitons qu’ils soient rattrapés un jour par leur conscience ou la justice des hommes.

      Restent les journalistes de « bonne foi », mais qui ont totalement oublié leur métier.

      À force d’entendre et répéter la même histoire, histoire qu’ils peuvent croire issue de sources différentes alors même que l’AFP est leur unique source « d’informations », ils peuvent finir par croire que l’opinion est partagée, le fameux « consensus » qui nous a été répété durant la crise Covid. Pour le climat, les journalistes disent toujours « tous les scientifiques sont d’accord pour dire » ce qui est un mensonge et une manipulation des masses.

      De plus, dès lors qu’il n’y a aucune place pour la contradiction, que cette opposition s’apparente à une forme de traîtrise allant à l’encontre de l’intérêt du pays, il est difficile de se remettre en question. Tout naturellement on invite sur les plateaux les « bonnes » personnes. Si l’on ajoute enfin le fait que cela fait 30 ans que son métier de journalisme se borne à être un passeur de messages, la remise en question n’en serait que plus violente.

      La vérité n’existerait pas, quid du fait ?

      Même s’il peut y avoir une forte propension à vouloir nier le fait qui irait à l’encontre du récit national, il n’en demeure pas moins vrai qu’il finit tôt ou tard par apparaître ou vous péter à la gueule.

      Dans le cadre du Covid on pourrait par exemple tenter de nier une surmortalité depuis l’avènement des injections, mais cela ne peut durer éternellement. Le fait sera ainsi confirmé, mais il y aura alors différentes interprétations quant aux causes.

      Pour les uns, il ne fera aucun doute que la cause en est le Covid ou le réchauffement climatique avec les chaleurs de l’été (y compris en Islande). Quant aux autres, ils attribueront l’augmentation au fait que cette surmortalité n’était pas présente avant les injections ou qu’elle ne se voit pas dans les franges de la population non vaccinée ou dans les pays qui ont pas ou peu injecté.

      On pourrait voir les mêmes causes ou effets concernant l’Ukraine et Nordstream :

      D’aucuns pourront nier dans un premier temps que le gazoduc a fait l’objet d’un sabotage, mettant en avant la thèse de l’accident pour être finalement obligés de reconnaître qu’il y avait bien sabotage. Le fait étant admis, on se concentrera alors sur son interprétation.

      Quand un Président ukrainien mis en place par l’administration américaine, qui plus est mauvais acteur jouant du piano avec sa bite dans un talk-show, corrompu, probablement accroc à la cocaïne, qui donne des médailles à d’anciens nazis, demande aux Américains de faire des frappes nucléaires (il suffit de l’écouter mot pour mot) préventives sur la Russie (tout ceci est factuel et donc « complotiste ») puis annonce que les Russes ont « encore » provoqué un crime contre l’humanité en Ukraine que se passe-t-il ?

      Les « journalistes » occidentaux :

      • Vont-ils chercher à confirmer, à croiser l’information ?
      • Vont-ils enquêter personnellement sur place ?
      • Vont-ils contre-enquêter pour identifier les vrais auteurs si les faits sont avérés ?
      • Vont-ils s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une attaque sous faux drapeau ?
      • Vont-ils prendre en compte la crédibilité du déclarant et son passif ?
      • Vont-ils rectifier l’information et souligner alors le mensonge de Zelensky ?

      Absolument pas ! Ils vont présenter cette déclaration comme une information fiable, un fait avéré indiscutable !

      Attendez, j’en ai une bonne pour celles et ceux qui douteraient de l’horreur de Poutine. Voici ce qui est repris de nos jours par l’AFP comme « vérité ».

      Je cite :

      « Un responsable de l’ONU a affirmé que la Russie utilisait le viol comme « stratégie militaire » en Ukraine — fournissant aux soldats de la drogue pour agresser sexuellement des civils.

      « Quand vous entendez des femmes témoigner sur des soldats russes équipés de Viagra, c’est clairement une stratégie militaire », a déclaré à l’AFP Pramila Patten, représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits4 »

      (Pour le coup je vous mets le lien, vous risqueriez de ne pas me croire.

      Vous noterez que le soldat russe, incompétent et non motivé comme il se doit, enrôlé de force dans une guerre qui n’est pas la sienne, sans chaussettes5, a aussi la malchance de « bander mou ». Autant la logistique ne suit pas pour la nourriture ou l’essence, mais pour le viagra aucun problème !

      En revanche le soldat ukrainien ne viole pas lui, quand bien même il aurait une croix gammée tatouée sur le torse et qu’il aurait dit que les russophones étaient des sous-hommes à exterminer.)

      Je ne sais pas si l’information sur le Viagra a été reprise sur LCI, mais cela ne m’étonnerait guère.
      (Je suis encore naïf l’information a bien été reprise6.)
      Ils seraient capables d’en faire des heures sur la monstruosité du régime sans avoir procédé à la moindre enquête.

      « Moi j’ai entendu dire que Giorgia Meloni, élue « post-fascite » mangeait des enfants ! » Devrais-je passer cette « information crédible » à l’AFP afin qu’elle la relaye ?

      Il faut dire qu’il y a encore quelques semaines, voulant dénoncer la propagande pro-russe qui annonçait qu’il y avait des manifestations contre la dictature et la vie chère en France, LCI avait « rectifié » la « propagande russe » affirmant en direct à l’antenne qu’il n’y avait AUCUNE manifestation ce samedi à Paris ! Les gars incapables de vérifier s’il y a des manifestants à 500 mètres de chez eux ! Et lorsque leur mensonge a explosé à leur gueule, nous avons eu droit à une petite excuse de 30 secondes puis ils ont expliqué, nouveau mensonge à l’appui, que c’était une manifestation contre le passe-sanitaire et non l’inflation.

      Toujours rajouter du mensonge par-dessus du mensonge
      même ou surtout lorsque l’on est pris en plein flagrant délit.

      Qui peut encore croire au journalisme ?

      Un travail « sélectif »

      L’objet du journalisme n’est plus la recherche de la Vérité, mais une sélection d’informations qui visent à nourrir la thèse autorisée. Ils auront une « légère tendance » à ignorer les informations qui défendraient la thèse inverse.

      Prenons quelques exemples :

      Au mois d’août 2021, j’étais présent pendant les manifestations contre le passe-sanitaire à Toulon.

      De mémoire de Toulonnais, il n’y avait jamais eu autant de personnes dans la rue. Pas un mot dans les médias locaux comme France 3 ou BFM Toulon, pas même la présence de journalistes.

      En revanche, pour une manifestation de chauffeurs de taxi avec une dizaine de participants, ils sont là. Il y a donc une volonté affichée de ne PAS rapporter les faits et de manipuler les téléspectateurs.

      Quid du scandale du Lancet ?

      Le Lancet qui est censé être une publication scientifique médicale honorable, une des plus grandes de la planète, publie une étude sur l’inefficacité et la dangerosité de l’hydroxychloroquine. Les médias s’emparent de l’affaire et en font les gros titres, le gouvernement utilise alors cette « étude » pour faire interdire cette molécule qui était en vente libre depuis des dizaines d’années.

      Des scientifiques (pardon des « complotistes ») s’emparent du sujet et amènent la preuve que cette étude n’en est pas une, mais un FAUX. Pesez mes mots, le Lancet laisse publier un FAUX grossier. Au point qu’ils n’ont de choix que de faire amende honorable et la retirer (à ma connaissance les auteurs n’ont pas été poursuivis ou condamnés).

      Les médias se sont-ils emparés du sujet pour crier au scandale pendant des semaines ? Non !
      Ont-ils entamé une réflexion, invité d’autres intervenants que ceux qui crachaient sur la molécule ? Non !
      Ils ont continué à inviter les mêmes comme des Karine Lacombe, ayant des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et faisant la promotion d’une molécule concurrente inefficace dont la toxicité était avérée.

      Hier j’ai pu voir en live sur BFM le soin qui était mis pour ne pas écorcher la propagande :

      Interrogée sur l’évacuation de civils par les Russes en Ukraine (Kherson), la journaliste explique que les Russes reculent, ce qui est conforme au récit, les Russes ne pouvant gagner cette guerre ! J’imagine que la suite aurait été de dire « pourritures de Russes qui évacuent les civils pour raser la ville ! » Et voilà que cette journaliste, inconsciente de son erreur, annonce que les « ukrainiens tirent sur les infrastructures (là c’est OK) et sur les hôpitaux » ! Écran noir instantané, elle n’a même pas eu le temps de prononcer une syllabe de plus.

      Nous avons ici encore les faits et l’interprétation des faits.

      Les faits :

      • La journaliste n’avait pas terminé ses propos, avait de toute évidence d’autres informations à fournir et n’a pas pu poursuivre.
      • Il n’y a pas que « l’immonde poutine » qui ciblerait les civils, mais aussi les « gentils ukrainiens » qui bombardent sciemment d’autres Ukrainiens, qui plus est malades ou blessés.

      L’interprétation du fait :

      • Les aveuglés pourraient parler « d’accident », que la coupure ne prouve pas l’intention.
      • À ceux-ci je répondrais que tous ceux qui racontent une histoire différente (comme Anne-Laure Bonnel) sont interdits d’antenne. Mais aussi que cette synchronisation est étrange. Enfin que le journaliste sur le plateau soit immédiatement passé au sujet suivant sans dire : « Oh mince on a perdu notre correspondante, on va essayer de la contacter ». ni : « Vous avez entendu ce qu’elle vient de dire, un truc énorme, les Ukrainiens bombardent sciemment leurs propres civiles ».
        (Information inédite pour les journalistes, mais pas pour ceux qui ont accès à l’information sur l’Ukraine.)
      • Strictement RIEN de la sorte, on passe vite fait à un autre sujet qui n’a rien à voir. Et quand bien même ils reviendront ou reviendraient sur le sujet, ils s’arrangeraient pour que cette réalité de bombardements ukrainiens contre des Ukrainiens soit la faute aux Russes. Russes qui, s’ils avaient fait cela, seraient menacés une fois de plus de sanctions pour crime contre l’humanité.

      Tout ceci prouve que l’objet du journalisme n’est pas de rechercher la vérité, mais de faire le passeur d’assiettes, de raconter un récit qui lui a été dicté. Il doit tout faire pour rendre le discours crédible quitte à faire du révisionnisme historique et accuser l’adversaire de faire ce qu’il pratique tous les jours.

      Si la vérité n’existe pas, quid de l’interprétation ?

      Nous assistons de plus en plus à un effacement du fait au profit de l’interprétation comme cité dans les exemples précédents.

      C’est ainsi que Poutine :

      • « Après avoir bombardé la centrale nucléaire qu’il contrôle7 »
      • « Après avoir détruit son propre gazoduc. »
      • « Après avoir fait exploser le seul pont qui existe entre la Russie et la Crimée. »

      Les journalistes, à bout d’arguments un peu logiques pouvant justifier le geste, déduiront que l’individu est un malade mental ou qu’il a fait cela pour faire accuser les gentils (nous) qui ne sont pas tombés dans le panneau !

      On en est là, sur l’interprétation des faits !

      Nous sommes entrés dans une ère où la vérité ne se démontre plus, mais s’interprète,
      une ère dans laquelle l’affirmation s’autosuffit.

      Les exemples sont légion pour le Covid où les « vérificateurs de l’information » nous ont dit la vérité en allant interroger des experts en accord avec eux-mêmes ?

      « Est-il vrai que le vaccin ne protège pas de la contamination comme l’affirment les complotistes ? »
      « Nous sommes allés interroger le docteur machin, expert reconnu (mais aussi payé par l’industrie) qui a affirmé que c’est faux. »
      « Le vaccin divise par 12 le risque de contamination8. »
      « Nous avons donc la preuve que le vaccin protège des contaminations »

      À aucun moment le journaliste ne va poser la question des sources ou des hypothèses qui permettent à l’expert d’arriver à ces conclusions.

      Nous, ceux qui désiraient savoir, savions que c’était un mensonge. Nous savions que Pfizer n’avait pas étudié la protection. Cela a été confirmé il y a quelques jours par le laboratoire lui-même devant la Commission européenne. [Voir Maintenant qu’il est enfin reconnu officiellement que les vaxins anticovid n’empêchent pas la transmission, quelles sont les suites possibles ?]
      La réalité du mensonge est devenue médiatique, mais pour autant on s’en fout !

      « Tous vaccinés tous protégés ? ».

      Le passe-sanitaire a été mis en place sur une escroquerie connue de tous y compris de Véran. Le Conseil d’État9 a publié le 2 avril 2021 une décision (avec les données fournies par M. Véran) précisant :

      « Les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion. »

      Aujourd’hui, proportionnellement, il y a officiellement plus de cas, plus d’hospitalisés et plus de morts du Covid parmi les vaccinés que les non-vaccinés, n’en déplaise aux covidistes.

      Et n’en déplaise au covidistes, un vaccin « efficace » n’est pas censé provoquer de nombreux morts de la maladie parmi les vaccinés (je ne parle pas des effets secondaires).

      Et sauf bug de ma mémoire, je rappelle aussi à celles et ceux qui veulent l’ignorer que dans l’étude Pfizer qui a permis la commercialisation des injections, il y avait moins de malades du Covid dans le groupe des vaccinés, mais qu’il y avait plus de morts (toutes causes) dans ce même groupe que dans le groupe témoin10.

      Pour le sabotage du gazoduc, ça va être pareil :

      « Les USA ont-ils saboté le gazoduc ? »

      « Nous sommes allés interroger le gouvernement US qui a dit que ce n’était pas lui ».
      (Même s’ils avaient dit qu’il n’y aurait jamais de Nordstream 2, qu’ils en ont la capacité technique, qu’ils ont déjà saboté des pipelines russes par le passé.)
      « Donc ce n’est certainement pas les USA, mais probablement Poutine qui a oublié qu’il pouvait fermer le robinet. »

      Ici encore le journaliste ne demandera pas à l’expert les éléments ou les sources lui permettant de parvenir à sa conclusion.

      Faire une enquête !

      Cela peut sembler fou, mais il existerait une solution bien étrange pour parvenir à la vérité, enquêter !

      Il y a plusieurs façons de résoudre une énigme :

      • Le faisceau d’indices concordants.
      • Les preuves matérielles.
      • Les témoins.
      • Les menteurs.
      • À qui profite le crime ?

      Toutes ces méthodes sont balayées par la foi « nous pensons que » et « si tout le monde pense la même chose c’est que c’est vrai ».

      Celui qui pense autrement est « sénile », « fou », « déviant », « illuminé », « complotiste », « traître »
      et quand cela ne suffit pas il est « d’extrême droite et antisémite ».
      C’est l’argument journalistique choc et généralement unique,
      utilisé pour « démontrer » que l’autre a tort
      et qu’il ne faut surtout pas l’entendre et débattre.
      L’enquête s’arrêtera là où l’on demandera à un « expert » de confirmer cette « réalité ».

      Alors que c’est le b-a-ba du journalisme.

      Écouter, ne pas rejeter, aucun a priori, enquêter à charge et à décharge,
      puis informer objectivement sans prendre parti.

      Le « déviant » sera bien entendu accusé d’être contre les droits de l’homme ou la démocratie.

      Droits de l’homme et démocratie qui ont promu le confinement et un apartheid contre les non-vaccinés avec la bénédiction du Conseil Constitutionnel ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Imaginez un pays ennemi qui aurait fait de même, c’eût été le tollé médiatique et le concert des vierges effarouchées pendant des mois.

      Enquêter ne semble plus exister

      Pourtant l’on sait aujourd’hui (mais pas sur l’instant du fait de l’absence de journalistes) que les USA avaient sciemment menti sur les armes de destructions massives ou les prétendus bébés koweïtiens arrachés des couveuses par les barbares de Saddam Hussein. Nous savons aussi que les USA auraient dû être condamnés moult fois pour crime contre l’humanité comme, par exemple, l’autoroute de la mort11 en Irak avec 80 km de voitures calcinées avec femmes et enfants cherchant à fuir la guerre.

      Nous savions en 2015 que l’État ukrainien était gangrené par des nazis12, nous savions qu’il tuait sciemment les civils ukrainiens russophones dans le Donbass13, que les Russes étaient considérés comme des sous-hommes. Ne comptez pas sur moi pour vous mettre de multiples références, il suffit de 5 minutes de recherche sur Internet pour trouver les articles de journaux mainstream qui sont devenus amnésiques. Vous pouvez aussi lire mes innombrables textes consacrés à ces sujets.

      Nous savons aussi que Pfizer est multirécidiviste dans la falsification de données, la corruption de scientifiques et de médecins et qu’il a été condamné à des milliards de dollars d’amende ou de transaction pour éviter les procès.

      Et cela n’empêche pas de faire du révisionnisme et d’affirmer que « Poutine est le méchant », les « USA les gentils » comme « Pfizer est un gentil qui a sauvé des millions de personnes grâce à son injection expérimentale ».

      Je ne prétends pas que Poutine est le gentil, mais il est peu probable qu’il soit plus pourri que les USA.

      Et si vous ne me ferez pas dire que la Russie est une démocratie, soyez bien convaincus que je dirais que la France n’en est pas une non plus.

      La vérité n’est plus issue d’un travail d’enquête,
      mais uniquement d’une conviction basée sur la doxa du moment.

      Vérité impossible, faits impossibles ?

      Tout dépend si l’on se pose la question d’un point de vue pratique ou théorique.

      Pratiquement la vérité est quasi impossible à obtenir pour les raisons citées précédemment. D’une part parce qu’elle pourrait être en contradiction ou en opposition avec le discours officiel (basé sur la « science » ou les « experts »), une forme de « traîtrise » et de l’autre parce que les vainqueurs écrivent l’histoire et les mythes.

      Aucun travail objectif ne saurait remettre en doute le récit historique de notre pays ou de la planète !

      • Les USA ont-ils provoqué la première ou la Deuxième Guerre mondiale ?
      • Le 11 septembre était-il une attaque terroriste ?
      • Pétain a-t-il sauvé des juifs ? De Gaule était-il un saint ? (c’est théorique, là j’aurais peur du procès.)
      • Gandhi était-il un héros de la paix ou est-ce un mythe ?
      • Pasteur était-il un escroc ? Les vaccins sont-ils efficaces ?
      • Etc.

      Poser sereinement ces questions frise le ridicule, vous en conviendrez…

      Je ne dis pas que les interrogations précédentes sont fondées (pas folle la guêpe), mais une enquête dont les conclusions seraient diamétralement opposées à la « vérité » ne saurait aboutir et se répandre.

      Si d’aventure [elle le faisait], une campagne de dénonciation, de dénigrement, voire même de procès, se mettrait en branle quand bien même les conclusions seraient historiquement et factuellement exactes.

      Le fait est que la Vérité est INTERDITE,
      car elle ne saurait déroger aux mythes ou à des intérêts politiques ou financiers.

      Vérité sur un plan théorique

      Prenons l’exemple du gazoduc russe.

      Pourrait-on arriver à une (quasi) certitude concernant l’origine du sabotage ?

      • Sur un plan théorique : Pourquoi Poutine aurait-il saboté son propre gazoduc alors que :
        • Il a coûté des milliards de dollars.
        • Il en a construit un deuxième malgré les oppositions des USA.
        • Il se priverait d’un moyen de chantage.
        • Il se priverait d’une manne financière importante.
        • Il pourrait mettre en concurrence des pays demandeurs (exemples : Allemagne et Chine) et donc faire monter les enchères. En multipliant les clients, on augmente sa sécurité.
        • Il avait la possibilité et il avait déjà fait usage de ce moyen de chantage en ouvrant ou fermant tout simplement le robinet.
        • Il a depuis proposé aux Européens d’avoir du gaz via la Turquie.
        • Il vend du gaz liquéfié aux Européens.

      La seule hypothèse serait sa « folie » d’un point de vue psychiatrique où la volonté de rendre coupable les USA, mais en sciant la branche sur laquelle il est assis, ce qui relèverait aussi de la psychiatrie.

      • Sur un même plan théorique : Pourquoi Biden aurait-il saboté les pipelines ?
        • Parce que son administration et lui-même l’avaient promis.
        • Parce que les USA n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de sabotage de pipeline russe.
        • Parce que des explosifs avaient déjà été trouvés par les Suédois en 2015.
        • Parce que cela contraint les Allemands d’acheter du gaz américain 4 fois plus cher (et tellement plus polluant).
        • Parce que cela « libère » les Allemands de leur dépendance à la Russie.
        • Parce que cela augmente leur dépendance à l’OTAN et aux USA.
        • Parce que la guerre froide n’est pas terminée et que les États-Unis veulent détruire la Russie.La seule hypothèse contre serait que cela pourrait conduire à la 3e guerre mondiale.
      • Sur un plan technologique :
        Il est facile d’enquêter sur les capacités techniques de la Russie à mener à bien l’opération. Les Américains ont la technologie, c’est certain. Quant aux Russes, c’est moins sûr et d’autant plus que l’Occident les décrit aux abois depuis des mois.
      • Sur la faisabilité :
        C’est une des zones les plus surveillées de la planète. Capteurs sous-marins, capteurs thermiques, sous-marins, bateaux de reconnaissance, radars, avions, hélicoptères, drones, etc.
        Il est virtuellement impossible que les Russes puissent entreprendre une telle opération (longue à mettre en œuvre) sans que les alliés s’en rendent compte ni éveiller les soupçons.
      • Sur l’analyse factuelle :
        Les Américains se sont livrés à ce type d’exercice de sabotage de gazoducs.
        Des hélicoptères américains ont survolé le pipeline ces derniers mois.
        Il y a eu des exercices militaires des Américains dans la zone.
        Ils se sont arrêtés aux points des explosions.
      • Sur les preuves :
        Une telle opération nécessite de puissants moyens matériels et une coordination de nombreux participants.
        Il n’est pas possible de mener à bien ce sabotage sans des ordres venus de haut, et donc impossible que ce soit une initiative personnelle.
        Dans l’hypothèse d’une action américaine, l’ordre n’aurait pu venir que de la CIA ou de la maison blanche.
        Dès lors il y a de très nombreux témoins, de très nombreux échanges de mails entre les intervenants.
        Cela veut dire que des enquêteurs ou des journalistes qui s’en donnent les moyens peuvent parvenir à assembler suffisamment de preuves, de faits, pour identifier le ou les coupables.
        Si les Occidentaux avaient des preuves solides sur la culpabilité russe, ils ne se priveraient pas de les communiquer au public.

      Ceci pour dire que l’on peut savoir avec certitude (et non de simples affirmations gratuites ou hypothèses) qui a mandaté le sabotage. Ce n’est qu’une question de volonté.

      Le fait que les pays qui ont mené leur enquête n’arrivent qu’à la conclusion que c’est un sabotage sans citer le nom des coupables. Qu’il l’ont mené séparément et non conjointement et que les Russes étaient interdits d’enquête, constitue un faisceau de présomption de plus en défaveur des américains.

      Même quand la vérité explose, elle est niée

      C’est encore comme pour le Covid, si on n’enquête pas à charge et à décharge, si l’on fabrique des vérités uniquement à coup d’affirmations, c’est une façon d’avouer que l’on ne cherche pas la Vérité, mais à manipuler l’opinion.

      Comme le triple mensonge de l’asymptomatique positif potentiellement tueur de grand-mère, de la prétendue absence de traitements, mais surtout de la protection des non-vaccinés par les vaccinés qui est une manipulation programmée. Sans ce mensonge hier dénigré, mais aujourd’hui reconnu par les vérificateurs de l’information, il n’y aurait JAMAIS eu de vaccination obligatoire pour les soignants et assimilés ni le passe vaccinal.

      Les journalistes présentent-ils massivement des excuses ?
      Les médecins présentent-ils des excuses ?
      Les politiques présentent-ils des excuses ?
      Les soignants suspendus qui n’ont pas fait de faux passe, comme leurs collègues, sont-ils réintégrés ?
      Non.
      Il est désormais officiel que la vaccination ne protège pas ni les vaccinés ni les non-vaccinés et pourtant l’obligation vaccinale demeure.

      Pourquoi ?
      Pour les punir, pour bien montrer à tous les autres lâches ce qui arrive quand on désobéit et quand on ouvre sa gueule !

      Il n’y a RIEN de sanitaire dans ces décisions uniquement politiques. Nous voyons donc que lorsqu’une vérité connue et cachée au peuple depuis le début vous éclate à la gueule alors on la cache sous un tapis.

      Le plus extraordinaire est que l’on pourrait aussi s’excuser auprès de ceux que l’on nomme complotistes. Ces mêmes médias sont encore en train de les accuser de travestir la vérité, allant même jusqu’à dire « non non on a jamais dit que ça empêchait les transmissions ».

      Même pris la main dans le sac d’une petite vieille, ils continuent à mentir !

      Les journalistes ne sont plus des diseurs de vérité,
      ils ne sont même plus des camoufleurs,
      ils sont devenus sciemment des fabricants de mensonges.

      Pour résumer

      Nous vivons dans :

      • Un monde dans lequel l’affirmation d’un animateur vaut plus que celle d’un scientifique qui base ses conclusions sur des études.
      • Un monde dans lequel on ne demande pas à un « spécialiste » (alors que c’est obligatoire) les conflits d’intérêt qu’il pourrait avoir avec le gouvernement ou l’industrie pharmaceutique.
      • Un monde dans lequel on ne demande pas à un témoin d’où vient sa source et si elle est crédible.
      • Un monde dans lequel on se contente de lire les conclusions d’une étude quand bien même l’étude dirait le contraire.
      • Un monde dans lequel on accuse l’ennemi de réécrire l’histoire alors même que l’on écrivait le contraire quelques années auparavant.
      • Un monde dans lequel les détracteurs sont qualifiés d’illuminés, de complotistes et j’en passe.
      • Un monde dans lequel on cherche à faire croire à l’opinion publique que les opposants sont marginaux, ultra-minoritaires alors qu’ils sont juste privés de parole.
      • Un monde dans lequel les « erreurs de casting » entraînent le bannissement. Régulièrement un invité dit le contraire du discours officiel et n’est plus jamais réinvité.
      • Un monde dans lequel les journalistes ne vérifient jamais l’information qui les arrange.
      • Un monde dans lequel les journalistes affirment que tel ou tel n’a pas le droit d’affirmer une opinion contraire à la doxa, sortant de leur rôle de journaliste, de témoin.
      • Un monde dans lequel un journaliste de terrain qui a passé des années au Donbass est qualifié de pro-russe ou pro-poutine dès lors que son discours est en opposition au discours officiel,
      • Un monde dans lequel la parole d’un journaliste de plateau a plus de valeur que celui de terrain.
      • Un monde dans lequel les journalistes cachent sciemment des faits dont ils ont connaissance.
      • Un monde qui ne recherche absolument pas la vérité.
      • Un monde qui cache la vérité.
      • Un monde qui fabrique une vérité alternative conforme au discours officiel.

      Merci.

      Alain Tortosa14
      20 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221020-verite-faits-journalistes.pdf





      Les personnes âgées livrées à la haute finance globale

      [Source : LHK]

      Première publication, le 19 MARS 2020.

      Par Liliane Held-Khawam

      Les EHPAD, Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, sont au front de l’épidémie en cours. Une eurodéputée signalait hier que « Dans les EHPAD, je crains une crise de la même intensité que lors de la canicule de 2003 ». À juste titre !

      http://www.regards.fr/politique/article/dans-les-ehpad-je-crains-une-crise-de-la-meme-intensite-que-lors-de-la-canicule

      Jusque-là, pas grand-chose à redire. Cela peut arriver qu’une grosse tourmente inattendue s’abatte sur un groupe de la population. Notre problème est ailleurs.

      On nous signale 11 décès rien que dans l’EHPAD de Thise dans le Doubs. Et le journal d’ajouter : « Sachant que ces défunts ne comptent pas dans les statistiques du coronavirus, faute de tests. » Vous lisez bien ! Les personnes très avancées en âge ne semblent pas testées… et donc pas soignées… ? La fameuse molécule du professeur Raoult serait donc elle aussi confinée ! Cela se passe en France.

      https://www.estrepublicain.fr/edition-besancon/2020/03/18/les-morts-fantomes-de-l-ehpad-de-thise

      Dans le même article, on relèvera :

      « La direction a tout de même demandé aux personnels de ne pas ébruiter l’information », confie le parent d’un salarié.

      « D’autant qu’il n’y a plus aucun test réalisé auprès des patients. Or, depuis qu’ils sont passés en confinement, avec arrêt des visites des proches, plus de dix d’entre eux sont décédés. Pas forcément tous du coronavirus, car en EHPAD beaucoup de personnes meurent de vieillesse, mais cela fait beaucoup sur une courte période. Sans compter qu’ils présentaient les symptômes. »

      Qu’en pense le maire, l’élu qui doit veiller à la sécurité de ses administrés? Je vous laisserai lire :

      « Côté mairie de Thise, le 1er adjoint Loïc Alain, qui devrait accéder au siège de maire samedi, indique : « Nous n’avons aucun élément. Même si nos rapports avec l’EHPAD sont bons, ils ne nous informent pas du nombre de décès ni de contaminés. » D’autant que les pensionnaires de l’EHPAD ne sont pas tous, loin de là, des habitants de Thise. « Ces derniers jours on a eu des décès, mais on ne sait pas s’ils sont liés au coronavirus ou pas. » »

      Et ce mercredi ? « Nous avons eu une vieille personne décédée, mais elle n’était pas à l’EHPAD. Et même si elle l’avait été, on ne pose pas la question de la cause du décès », répond l’élu. Avant de préciser : « Nous, ce qui nous importe le plus, c’est que les soignants qui vont au sein de l’établissement ne traînent pas dans les commerces, que les gestes barrière soient respectés et que notre population ne soit pas exposée. » Bref, que ce soit étanche de part et d’autre ? « Oui, c’est cela. »

      Alors, face à autant de désinvolture, je me suis intéressée aux propriétaires de cet EHPAD. L’article nous apprend que « la maison de retraite Vill’alizé en question, propriété du groupe Korian  ».

      Et à quid de ce groupe Korian ?

      « Korian est une entreprise française de gestion de maisons de retraite médicalisées (EHPAD), de cliniques spécialisées (SSR), de résidences services, de soins et d’hospitalisation à domicile et est présent dans six pays (France, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Pays-Bas). »

      (Wikipédia)

      CRÉATION 20031
      FORME JURIDIQUE Société anonyme
      ACTION Euronext : KORI
      SIÈGE SOCIAL 21-25 rue Balzac,
      75008 Paris
       France
      ACTIONNAIRES 23,71 % Predica ;
      13,84 % Investissements PSP (Office d’Investissement des Régimes de pensions du secteur public)
      6,49 % Malakoff Médéric Assurances
      55,96 % flottant2.
      ACTIVITÉ EHPAD, Cliniques, Résidences seniors, soins infirmiers, hospitalisation à domicile
      EFFECTIF 50 000
      TVA EUROPÉENNE FR34447800475
      SITE WEB korian.com
      CAPITALISATION 3 000 M€ (août 2019)
      CHIFFRE D’AFFAIRES 3 336 M€ (31 décembre 2018)
      RÉSULTAT NET 123 M€ (31 décembre 2018)

      Le principal actionnaire de l’EHPAD est une société d’assurance, propriété d’une banque !

      Premier actionnaire est le groupe Predica. Et à qui appartient ledit groupe ? Predica est une compagnie d’assurance de personnes, filiale du groupe Crédit agricole assurances.(Wikipédia)

      Et Predica s’est diversifiée dans bien d’autre choses encore.

      Predica est en 2012 le 1er assureur sur le marché de la dépendance.

      En novembre 2011, Predica s’associe à Frey et AG Real Estate pour créer Frey Retail 1 et Frey Retail 2, deux véhicules d’investissement d’une capacité totale de 200 millions d’euros.

      En juin 2013, le ministère des Finances autorise Predica à racheter 4,81 % des parts d’ADP qui appartenaient précédemment à l’état et au FSI

      En avril 2014, Predica monte à hauteur de 7,4 % au capital de la Société foncière lyonnaise4. Le même mois, via Predica, le Crédit Agricole fait l’acquisition avec Aviva France du campus SFR pour 680 millions d’euros.

      Fin 2014, Predica investit 93,7 millions d’euros dans les énergies renouvelables en détenant 50 % d’un portefeuille de 440 MW de capacités installées.

      Voici les autres actionnaires du groupe Korian

      Investisseurs, et managers d’actifs du genre 

      Le 2e actionnaire The Public Sector Pension Investment Board (PSP). Nous lisons sur leur site : 

      « is one of Canada’s largest pension investment managers. We invest funds for the pension plans of the Public Service, the Canadian Armed Forces, the Royal Canadian Mounted Police and the Reserve Force. We manage a diversified global portfolio in more than 75 industries and 75 countries. »
      [« est l’un des plus importants gestionnaires de placements de pensions au Canada. Nous investissons des fonds pour les régimes de retraite de la fonction publique, des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et de la Force de réserve. Nous gérons un portefeuille mondial diversifié dans plus de 75 industries et 75 pays. »]

      Petite remarque au sujet de ce fonds. Tout comme le groupe Predicta, ce groupe s’intéresse aux aéroports :

      https://www.reuters.com/article/us-hochtief-airports/hochtief-sells-airport-unit-to-canadas-psp-investments-for-1-4-billion-idUSBRE94604J20130507

      Notre étude de cas sur cet EHPAD du Doubs ne cherche pas à le stigmatiser. Elle vise uniquement à démontrer que nos aînés sont aux mains de la finance et que cela n’est pas rassurant. En Suisse, la fondation Pro Senectute, l’organisation au service de la vieillesse. Leur site explique que Pro Senectute s’engage depuis un siècle pour le bien-être des personnes âgées. Aujourd’hui, nous sommes la plus grande organisation de services suisse spécialisée dans ce domaine.

      Ce qui n’est nullement rassurant dans le cas de Pro Senectute a été de voir que l’ancienne vice-présidente de la Banque nationale suisse, et ancienne conseillère fédérale aux finances Widmer-Schlumpf qui a mis à mort la place financière a été nommée à la tête de la fondation en octobre 2016.

      Je vous mets ci-dessous un extrait de Coup d’État planétaire (que je vous invite à lire pour comprendre ce qui nous arrive en matière de révolution sociétale, voire de coup d’État).

      Liliane Held-Khawam

      Mise à jour :

      https://www.courrierinternational.com/article/sante-lallemagne-alarmee-par-le-triage-des-patients-dans-les-hopitaux-alsaciens

      Extrait de Coup d’État planétaire

      Le point 5 de l’Agenda 21 intitulé « Dynamique démographique et durabilité » reprend la problématique démographique chère aux adeptes du développement durable et de la géonomie. Cet élément est un fil rouge de la gouvernance contemporaine, qui pose sur la table la question d’un eugénisme dit libéral, incluant le principe de l’avortement, du tri génétique et de l’euthanasie.

      Plus tôt, dans un essai paru en 1798, Malthus s’inquiétait déjà de l’évolution démographique de l’humanité(([1] « Essai sur le principe de population », Thomas Malthus, Encyclopaedia Universalis, 2016)) :

      « Je pense pouvoir poser franchement deux postulats : premièrement, que la nourriture est nécessaire à l’existence de l’homme ; deuxièmement, que la passion réciproque entre les sexes est une nécessité et restera à peu près ce qu’elle est à présent. Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir de la terre de produire la subsistance de l’homme. »

      « Si elle n’est pas freinée, la population s’accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s’accroissent qu’en progression arithmétique. Les effets de ces deux pouvoirs inégaux doivent être maintenus en équilibre par le moyen de cette loi de la nature qui fait de la nourriture une nécessité vitale pour l’homme ». Les siècles passent, mais l’obsession de la croissance démographique reste une thématique centrale des travaux des mondes politique et scientifique. La géonomie intègre elle aussi ces inquiétudes et vise à analyser les expansions ou effondrements de populations par les facteurs environnementaux. Ce serait l’accès facilité aux énergies fossiles et au nucléaire (à l’uranium) qui a permis une croissance démographique jusqu’à atteindre les 7 à 8 milliards d’individus (théorie des pulsations). Par conséquent, le jour où ces ressources viendraient à être épuisées, ou leur mise à disposition réduite, la population mondiale, qui devrait alors renoncer aux activités qui en dépendent, reviendrait à des sources d’énergie naturelles (c’est-à-dire précaires), et son effectif se contracterait alors pour redescendre à un niveau estimé à moins d’un milliard d’habitants.

      La réduction des populations est un thème qui tient une place centrale dans les réflexions menées par l’oligarchie. L’ONU a par exemple pleinement intégré l’évolution démographique dans différents rapports et accords stratégiques planétaires. Une journaliste du Monde, Audrey Garric a relevé que « le fonds des Nations Unies pour la population, UNFPA, a affirmé dans son rapport de 2009 sur l’état de la population mondiale, présenté lors de la conférence de Copenhague le 18 novembre 2009, que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale ».(([2] « Faut-il réduire la population mondiale pour sauver la planète ? », Audrey Garric, ecologie.blog.lemonde.fr, 2010))

      Suite à la publication de ce rapport, la ministre danoise du Développement a par exemple souhaité que la limitation démographique soit reprise dans l’accord issu du sommet sur le climat de Copenhague de décembre 2009.

      En Suisse où l’Agenda 21 est pris très au sérieux, le parlement du canton de Neuchâtel a mis en place une loi qui oblige les Établissements médico-sociaux et les homes — hors des centres de soins palliatifs — à accepter l’aide au suicide. L’Armée du Salut a été sèchement priée de suivre le mouvement. Exit donc les croyances religieuses et autres convictions personnelles. Pour le parlement en question, la liberté de choix des résidents, pas forcément malades, l’emporte sur le règlement des EMS et des homes. Ceci n’est toutefois valable que pour les établissements publics. En revanche, pas de contraintes si vous gérez un établissement privé. Les pauvres ont du coup davantage droit à la liberté de se suicider que les riches !

      L’euthanasie, outil démographique de choix, connaît une progression importante dans un nombre croissant de pays, y compris dans la très civilisée Hollande. Grâce à une loi votée en 2002, l’euthanasie connaît un boom fulgurant dans ce pays, avec plus de 7’000 personnes à éliminer pour l’année 2017(([3] « Any taboo has gone: Netherlands seese rise in demand for euthanasia », 2017, The Guardian)). Les médecins sont tellement débordés par leur nouvelle activité qu’il a fallu en recruter de nouveaux. La chose a suffisamment été banalisée pour que de plus en plus de gens choisissent l’euthanasie sans pour autant être en phase terminale de maladies graves. Le taux de personnes euthanasiées, car elles étaient en fin de vie a chuté en quelques années pour passer de 98 % à 70 %. À méditer…

      Dernière information révélatrice de la mentalité ambiante. Selon des études, les Belges seraient favorables à l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans. Évidemment que ceux qui ont les moyens de se payer les traitements ne sont pas concernés par une opinion publique chauffée à blanc par les coûts démesurés imposés par les Big Pharma, et la privatisation des services publics de la santé…

      Une société qui est capable d’euthanasier des personnes dans un cadre médical qui est supposé soigner, interpelle. Philip Nitschke, le médecin fondateur de l’ONG EXIT – international qui milite en faveur de l’euthanasie est une coqueluche des médias. Dans ses interventions médiatiques, il banalise la mort des personnes en bonne santé, mais qui ont dépassé les 70 ans(([4] Philip Nitschke, « the man who think we shoud all choose when to die », 2016, Guardian)). Et comme le business n’est jamais très loin du système, il vient de mettre au point une boîte-capsule, imprimable en 3D, qui facilite le suicide, et mute ensuite en cercueil. Ces messages portés par les médias populaires, eux-mêmes financés par l’oligarchie, sont autant de messages qui influenceront fatalement les personnes isolées vivant dans la précarité. Économies sur les coûts de la santé, des pensions des retraités, et autres subsides aux handicapés.

      Annexes, Extraits du rapport de l’UNFPA de 2009 http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/frenchswop09.pdf

      • « Le PIB/habitant et la croissance démographique ont été les principaux moteurs de la hausse des émissions de carbone pendant les 3 dernières décennies du XXe siècle », clame l’UNFPA.
      • « Les changements climatiques récents ont en premier lieu le résultat du volume sans cesse grandissant des gaz à effet de serre libérés dans l’atmosphère, et la plupart de ces émissions sont dues à la consommation de combustibles fossiles. La déforestation y a contribué aussi pour une part importante. Du fait de la constante diminution de la couverture forestière, la capacité de la terre d’absorber l’excès de carbone venu de l’atmosphère a diminué ».
      • « Comme la rapidité de la croissance démographique, de celle des économies et de la consommation distance la capacité de la terre à opérer les ajustements nécessaires, les changements climatiques pourraient devenir beaucoup plus extrêmes — voire, peut-on penser, catastrophiques. La dynamique de la population ne dit qu’une partie d’une histoire plus vaste et plus complexe concernant la manière dont certains pays et individus ont recherché le développement et défini le progrès et la manière dont d’autres ne pouvaient à peu près faire entendre leur voix dans les décisions qui retentissent sur leur vie. »

      À ne pas rater: https://lilianeheldkhawam.com/2017/05/29/faut-il-reduire-la-population-mondiale-pour-sauver-la-planete-audrey-garric/





      À quoi jouent les États-Unis et l’Allemagne ?

      Par Thierry Meyssan

      Sous nos yeux, l’Allemagne, qui vient de perdre son approvisionnement en gaz russe et ne pourra en obtenir au mieux que le sixième en Norvège, s’enfonce dans la guerre en Ukraine. Elle devient la plaque tournante des actions secrètes de l’OTAN qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens.

      La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue.

      Tout a commencé avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’est entouré d’anciens collaborateurs qu’il avait connus durant sa vice-présidence : les straussiens (([1] « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.)). Cette petite secte varie de couleur politique, soit républicaine, soit démocrate, selon le parti du président en exercice. Ses membres, presque tous juifs, suivent l’enseignement oral de feu Leo Strauss. Ils sont convaincus que les hommes sont méchants et les démocraties faibles. Plus : elles n’ont pas été capables de sauver leur peuple de la Shoah et ne le seront pas plus la prochaine fois. Ils pensent qu’ils ne pourront survivre qu’en constituant eux-mêmes une dictature et en conservant le contrôle. Dans les années 2000, ils avaient constitué le Project for a New American Century. Ils avaient appelé de leurs vœux un « Nouveau Pearl Harbor » qui choquerait tant les esprits des États-Uniens qu’ils parviendraient à leur imposer leurs vues. Ce furent les attentats du 11 septembre 2001.

      Ces informations sont choquantes et difficiles à admettre. Il existe pourtant quantité d’ouvrages considérés comme sérieux sur ce sujet. Surtout, la progression des Straussiens depuis 1976, date de la nomination de Paul Wolfowitz(([2] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.)) au Pentagone, jusqu’à aujourd’hui confirme largement les pires inquiétudes. En Europe, les Straussiens ne sont pas connus, mais les journalistes qui les soutiennent le sont. On les qualifie de « néo-conservateurs ». Il faut reconnaître que jamais les intellectuels juifs n’ont soutenu cette minuscule secte juive.

      Reprenons notre récit. En novembre 2021, les straussiens ont envoyé Victoria Nuland sommer le gouvernement russe de se ranger derrière eux. Mais le Kremlin leur a répondu en proposant un Traité garantissant la paix, c’est-à-dire en contestant non seulement le projet straussien, mais aussi la prétendue politique de sécurité des États-Unis (([3] « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 janvier 2022.)). Le président Vladimir Poutine a remis en cause l’extension de l’OTAN à l’Est, qui menace son pays, et la manière dont Washington ne cesse d’attaquer et de détruire des États, notamment au « Moyen-Orient élargi ».

      Les straussiens ont alors délibérément provoqué la Russie pour la faire sortir de ses gonds. Ils ont encouragé les « nationalistes intégraux » ukrainiens à bombarder leurs compatriotes du Donbass et à préparer une attaque simultanée du Donbass et de la Crimée (([4] Les plans de cette attaque ont été révélés par le ministère russe de la Défense. On peut les trouver ici sur notre site.)). Moscou, qui n’avait aucune confiance dans les Accords de Minsk et se préparait, depuis 2015, à un affrontement mondial, a jugé que le moment était venu. 300 000 soldats russes sont entrés en Ukraine pour « dénazifier » le pays (([5] « Une bande de drogués et de néonazis », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.)). Le Kremlin considère à juste titre que les « nationalistes intégraux », qui avaient fait alliance avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en partagent toujours l’idéologie raciale.

      Là encore, ce que j’écris est choquant. Les livres de référence des nationalistes ukrainiens n’ont jamais été traduits dans les langues occidentales, y compris le Nationalisme de Dmytro Dontsov. Si personne ne sait ce que Dontsov a fait durant la Seconde Guerre mondiale, tout le monde connaît les crimes de ses disciples, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko. Ces gens furent tout dévoués au chancelier Adolf Hitler. Ils favorisèrent et parfois supervisèrent l’assassinat d’au moins 1,7 million de leurs compatriotes, dont 1 million de juifs. Au premier abord, il paraît difficile de les croire alliés aux straussiens et au président juif Zelensky comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En effet, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a immédiatement pris position contre eux(([6] « Israël abasourdi par les néonazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.)). Il conseilla même au président Zelensky d’aider les Russes à en nettoyer son pays. Le rapport de force est tel que son successeur, Yaïr Lapid, tout en partageant les idées de Bennett et en refusant de fournir des armes à l’Ukraine, tient un discours atlantiste. Cependant, nous nous souvenons que Paul Wolfowitz présida à Washington un important congrès avec des ministres ukrainiens. Il s’y engagea à soutenir le combat des nationalistes intégraux contre la Russie(([7] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)).

      Pourtant les liens entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les « sionistes révisionnistes » de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky sont historiques. Ils négocièrent un accord, en 1921, selon lequel ils s’uniraient contre les bolchéviques. Compte tenu de la longue succession de pogroms que les « nationalistes ukrainiens » avaient déjà perpétrés, la révélation de cet accord, une fois que Jabotinsky eut été élu au Comité directeur de l’Organisation sioniste mondiale, provoqua un rejet unanime de la diaspora juive. Le Polonais David ben Gourion, qui reprit en main la milice de Jabotinsky en Palestine, le qualifia de « fasciste » et de « peut-être nazi ». Par la suite, Jabotinsky s’exila à New York où il fut rejoint par un autre Polonais, Bension Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu, qui devint son secrétaire particulier(([8] cf. Voltaire, actualité internationale, n°8, p.4, 30 septembre 2022.)).

      Après la Seconde Guerre mondiale, le maître à penser Dontsov et les deux assassins en chef, Bandera et Stetsko, furent récupérés par les Anglo-Saxons. Le premier fut exilé au Canada, puis aux États-Unis malgré son passé d’administrateur de l’institut Reinhard Heydrich en charge de la coordination de la « solution finale »(([9] Ukrainian nationalism in the age of extremes. An intellectual biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).)), tandis que les deux autres le furent en Allemagne pour travailler sur la radio anticommuniste de la CIA (([10] Stepan Bandera : The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist: Facism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem Press (2015).)). Après l’assassinat de Bandera, Stetsko devint le co-président (avec Tchang Kaï-chek) de la Ligue anticommuniste mondiale dans laquelle la CIA réunit ses dictateurs et criminels préférés, dont Klaus Barbie (([11] « La Ligue anticommuniste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.)).

      Revenons à notre propos. Les straussiens n’ont que faire de l’Ukraine. Ce qui les intéresse, c’est la domination du monde et donc l’abaissement de tous les autres protagonistes : de la Russie [de la Chine] et des Européens. C’est ce que Wolfowitz écrivait en 1992 en qualifiant ces puissances de « compétiteurs », ce qu’elles ne sont pas (([12] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan: « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.)).

      Les Russes ne s’y trompent pas. C’est pourquoi ils ont envoyé fort peu de troupes en Ukraine. Trois fois moins que l’armée ukrainienne. Il est donc stupide d’interpréter leur lenteur comme une déconvenue alors qu’ils se réservent pour l’affrontement direct avec Washington.

      Intervenant le 16 octobre à l’occasion d’une prestation de serment de volontaires, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré : « Quiconque pense que cette guerre se terminera par des négociations russo-ukrainiennes ne vit pas dans ce monde. La réalité est différente ». Selon lui, seule une négociation états-uno-russe peut y mettre fin.

      Aujourd’hui, les straussiens ont poussé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit pas de casser l’économie russe, qui a d’autres clients, mais l’industrie allemande qui ne peut pas s’en passer(([13] « Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 octobre 2022.)). Normalement Berlin aurait dû réagir face au crime de son suzerain. Que nenni ! C’est tout le contraire. Dès l’arrivée d’Olaf Scholtz à la Chancellerie, son gouvernement a mis en place un vaste système visant à « harmoniser les nouvelles »(([14] « Dokumenten-Leak : Wie die Bundesregierung an einer „Narrativ-Gleichschaltung“ zum Ukraine-Krieg arbeitet », Florian Warweg, NachDenkSeiten, 29. September 2022.)). Il est supervisé par la ministre de l’Intérieur, la sociale-démocrate Nancy Faeser. Tous les médias russes s’adressant à un public occidental ont été interdits par les « démocraties » à partir du 24 février 2022, c’est-à-dire à partir de l’application par l’armée russe de la résolution 2202 du Conseil de sécurité. Désormais, en Allemagne, citer cette résolution et partager l’interprétation russe est assimilé à de la « propagande ». Il est très étonnant de voir les Allemands saborder eux-mêmes leurs institutions. Au XX° siècle, l’Allemagne qui avait été le phare des Sciences et des Techniques avant la Première Guerre mondiale est devenue en quelques années un pays aveugle qui a commis les pires crimes. Au XXI° siècle, alors que son industrie était la plus performante au monde, l’Allemagne s’aveugle à nouveau sans raison. Les Allemands entérinent eux-mêmes leur chute au profit de la Pologne, celle de l’Union européenne au profit de l’Initiative des trois mers (Intermarium)(([15] « La Pologne et l’Ukraine », « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 et 28 juin 2022.)).

      De leur côté, les straussiens utilisent leurs privilèges en Allemagne. Les bases militaires US y disposent d’une extra-territorialité complète et le gouvernement fédéral n’a pas le droit de limiter leur activité. Ainsi, lorsqu’en 2002, le chancelier Gerhard Schröder s’opposa à la guerre des straussiens au Moyen-Orient, il ne put pas empêcher le Pentagone d’utiliser ses installations en Allemagne comme bases arrière de son invasion et de sa destruction de l’Iraq.

      C’est à Ramstein (Rhénanie-Palatinat) que le Groupe de contact de Défense de l’Ukraine s’est réuni. Les délégués de la cinquantaine d’États invités, après avoir été rackettés pour doter Kiev d’une multitude d’armes, ont eu droit à des explications sur le Concept du fonctionnement de la Résistance (Resistance Operating Concept — ROC). Il s’agit de réactiver pour la énième fois les réseaux stay-behind mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale (([16] Sur le réseau Stay-behind en général, lire : Les armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Demi-Lune. Sur le stay-behind en France, lire : « Stay-behind: les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.)). À l’époque, ils furent d’abord créés par la CIA états-unienne et le MI6 britannique, avant d’être intégrés dans l’OTAN. Les anciens nazis et les « nationalistes intégraux » ukrainiens en furent la principale composante.

      Le réseau stay-behind actuel est coordonné depuis 2013 par l’OTAN sur sa base de Stuttgart-Vaihingen (Bade-Wurtemberg) où résident les Forces spéciales US pour l’Europe (SOCEUR). Il s’agit de créer un gouvernement en exil et d’organiser des sabotages sur le modèle de ce que firent le général Charles de Gaulle et le préfet Jean Moulin durant la Seconde Guerre mondiale. Otto C. Fiala y a ajouté les manifestations non violentes testées par le professeur Gene Sharp dans le bloc de l’Est, puis lors des « révolutions colorées »(([17] Resistance Operating Concept (ROC), Otto C. Fiala, Joint Special Operations University Press, 2020.)). Rappelons que, contrairement à ce qu’il prétendit, Gene Sharp a toujours travaillé pour l’Alliance atlantique(([18] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.)). La première manifestation du Stay-behind ukrainien a eu lieu le 8 octobre avec le sabotage du pont de Crimée, sur le détroit de Kertch.

      Thierry Meyssan





      Représailles au sabotage du gazoduc NordStream par l’Amérique : les câbles sous-marins internet ?!…

      [Source : les7duquebec.net]

      Par Marc Rousset.

      Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».

      Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen :

      « Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ».

      Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !

      Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables, car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.

      L’Allemagne, caniche de l’OTAN, capitule honteusement face à la destruction de sa puissance économique par l’Amérique, reste totalement passive face à la catastrophe que représente pour son industrie la perte de compétitivité en matière d’approvisionnement énergétique, ne dit rien et se jette par lâcheté encore davantage dans les bras et les filets de l’Amérique. Déjà le 7 février 2022, l’incapable Olaf Scholz, un duplicata de Macron, n’avait pas bronché ni fait la moindre remarque lorsque, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Joe Biden avait dit publiquement, en sa présence puisqu’il était debout derrière le pupitre d’à côté, « que les États-Unis ne se priveraient pas d’arrêter Nord Stream 2, en cas de guerre avec la Russie ». L’Allemagne dirigée par les incapables SPD, style Renaissance en France, ne proteste pas et capitule donc une seconde fois dans son histoire depuis 1945. L’ennemi de la France, de l’Union européenne et de l’Allemagne, ce n’est pas la Russie, mais bel et bien les États-Unis qui nous saoulent de belles paroles utopiques, moralistes, kantiennes, démocratiques, droit-de-l’hommistes, mais sont en fait de vrais gangsters égoïstes ne croyant, comme le philosophe Hervé Gusdorf, qu’au seul rapport de forces (« Tout n’est que force et rapport de forces »). Il est clair, comme le démontre ce sabotage machiavélique, que les États-Unis veulent supprimer tous les liens entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie ! « Divide ut regnes ! » disaient les Romains.

      Pourquoi n’y a-t-il aucun doute possible que c’est l’Amérique, notre pseudo-alliée depuis Lafayette, qui a bel et bien fait exploser les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce que confirme l’expert genevois Jacques Baud, ancien haut responsable de l’OTAN ? D’une façon non exhaustive, les principales raisons nous semblent être les suivantes :

      • – Les gazoducs appartiennent à la Russie. Si Poutine voulait supprimer le gaz aux Allemands, il lui suffisait de fermer le robinet. Pourquoi donc se serait-il embarrassé à faire exploser ses propres gazoducs, d’autant plus que c’était une opportunité pour lui de les rouvrir, après des négociations avec l’Allemagne, ce qui n’est plus possible aujourd’hui !
      • – En fait c’est parce que le bon sens, qui manque aux Macron, Scholz et Cie vendus à l’Amérique, commençait à s’emparer des Allemands avec des manifestations de masse dans la rue, en demandant purement et simplement sur leurs pancartes de protestation la réouverture des gazoducs Nord Stream 1 et 2. L’Amérique a alors pris peur que le vent tourne prochainement en Allemagne et a voulu commettre un acte irréversible en détruisant pratiquement les deux gazoducs ;
      • – De nombreux hommes politiques allemands commençaient aussi à demander la réouverture des gazoducs Nord Stream, et plus particulièrement les dirigeants de l’AfD, à l’origine de nombreuses déclarations et manifestations de foules ;
      • – L’île danoise de Bornholm, où ont eu lieu les explosions, est géographiquement très stratégique, car elle est située en plein milieu d’un rétrécissement de la mer Baltique et donc très surveillée par l’OTAN. Il était donc très difficile aux navires russes de passer inaperçus ;
      • – Et c’est justement vers cette île de Bornholm qu’ont eu lieu tout récemment des soi-disant exercices de la marine américaine avec de nombreux vols d’hélicoptères de l’US Navy, ce qui a été confirmé officiellement par le magazine spécialisé américain « Sea Power » ;
      • – Biden, comme déjà mentionné ci-dessus, a déclaré explicitement devant Scholz, début février, que le gazoduc Nord Stream 2 devait être détruit en cas de guerre avec la Russie ;
      • – Biden, l’inconscient « Sleepy Joe », a décidé cette mesure préventive et punitive de sabotage, craignant aussi que cet hiver, les Européens finissent par craquer et recommencent à importer massivement du gaz russe écologique bon marché, en se passant de l’abominable gaz de schiste américain ;
      • – L’Amérique, comme le remarque également l’expert genevois Jacques Baud, a déjà saboté et détruit en 1982, pendant la guerre froide, un gazoduc soviétique qui devait passer par l’Ukraine pour alimenter l’Europe ;
      • – N’oublions pas que si des gens meurent aujourd’hui en Ukraine, c’est à cause de la seule Amérique qui a empêché Zelensky de négocier, en mars 2022, avec la Russie, contrairement ce qu’il souhaitait spontanément ! L’Amérique va-t-en-guerre a convaincu Zelensky qu’elle allait détruire la Russie avec des sanctions économiques très dures, jamais vues et jamais pratiquées jusqu’à ce jour, tout en lui fournissant des armes modernes, ce qu’elle fait effectivement, tout comme le valet Macron avec les canons Caesar prélevés sur les stocks peu garnis de l’armée française. L’Amérique emploie l’arme des sanctions économiques et « fournit le matériel de guerre tandis que les Ukrainiens fournissent les cadavres », comme l’a très bien explicité le président du Mexique !
      • – C’est une trop belle occasion pour l’Amérique de détruire l’industrie lourde européenne et allemande qui disparaîtra par manque de compétitivité (disparition d’un « peer competitor ») ou qui cherchera à délocaliser dans le sud des États-Unis pour survivre, en augmentant le PIB américain et le nombre des chômeurs en Europe !
      • – L’Amérique pourra aussi prendre une partie du marché européen avec un gaz de schiste non écologique et deux fois plus cher, nécessitant le transport par des méthaniers polluants sur l’Atlantique et la création d’usines de liquéfaction dans les ports européens, autre source de pollution. Il faudra 700 méthaniers pour traverser l’Atlantique et remplacer les 55 milliards de m3 de gaz qui arrivaient par Nord Stream 1 ! Bravo, Madame von der Leyen, déjà vendue à l’Amérique en raison des nombreux contrats de l’UE signés avec Pfizer, afin de faciliter l’embauche de votre mari dans une filiale du Groupe, pour nous conduire tout droit à une Europe désindustrialisée, ruinée, non écologique et asservie à l’Amérique !
      • – L’obsession de l’Amérique, comme l’a très bien formulé Brzezinski dans « le Grand Échiquier », c’est de mettre fin à toute idée gaullienne de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, de couper les relations naturelles et complémentaires entre la Russie et l’Europe !

      Biden, par cet acte odieux et stupide vis-à-vis de ses alliés européens, vient de commettre une faute cardinale, susceptible de donner la victoire finale à la Russie ! Trop, c’est trop ! Et les médias politiquement corrects ne pourront pas cacher indéfiniment les vérités énoncées ci-dessus. L’Occident, l’Amérique, l’OTAN et l’UE ont décidé et cru mettre à genoux la Russie, à coups de sanctions économiques astronomiques, d’aide financière démesurée et de matériel militaire à l’Ukraine qui a déjà perdu tout son matériel de guerre d’origine détruit par les Russes, en lui gelant les réserves en euros et dollars de sa banque centrale avec des méthodes de gangsters, pour la déclarer très vite en cessation de paiement, en l’excluant du système de transfert Swift très répandu dans le monde, en n’hésitant pas à assassiner la fille de Douguine, et même, comme nous le vivons actuellement, à faire exploser des gazoducs vitaux !

      C’est cette même Amérique odieuse qui a cru devoir bombarder Hiroshima et Nagasaki avec l’arme nucléaire, qui a détruit Caen et Le Havre en France, qui a, comme le remarque Poutine dans son discours, détruit aussi Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans aucune nécessité militaire, qui a déclenché la guerre du Vietnam avec le prétexte de fausses attaques de navires américains par la marine vietnamienne, qui a déclenché une guerre horrible en Irak avec les soi-disant armes de destruction massive de Saddam Hussein et les petites fioles « bidon » en guise de preuves déposées sur sa table aux Nations unies par le général Powell, qui a fait stupidement bombarder la Libye du colonel Kadhafi par les caniches Sarkozy et Blair, avec la bénédiction d’Obama.

      C’est aussi cette même sainte nitouche Amérique qui, malgré la chute du Mur de Berlin, a déclenché les hostilités envers la Russie avec l’extension sans fin de l’OTAN à l’Est, qui a organisé le coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014, afin de renverser le Premier ministre ukrainien pro-russe, démocratiquement élu, avec l’aide des mouvements nazis ukrainiens et des services secrets polonais.

      La grande frousse de l’Amérique, c’est l’Europe de Brest à Vladivostok, l’axe Paris-Berlin-Rome-Moscou, le projet de Confédération européenne présenté par François Mitterrand qui incluait la Russie et excluait l’Amérique, en 1991, comme réponse politique française à la demande par Gorbatchev de la paix, de la coopération pacifique avec la Russie, de la mise en place d’une « Maison commune européenne ».

      Les médias français et occidentaux mentent donc comme des arracheurs de dents en niant l’évidence, que c’est donc bel et bien l’Amérique qui a bombardé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ! Trump, qui sait parfaitement que Biden est l’auteur de la « bourde », est d’ailleurs sorti pour la première fois de de son silence ; il a insisté sur la gravité du sabotage qui peut conduire « à des événements graves à terme, à une escalade majeure et à la guerre ». Son cri du cœur « N’aggravez pas les choses avec l’explosion du gazoduc » est un appel direct à Biden !

      La Russie a donc le droit légitime de rendre la monnaie de la pièce à l’Amérique en s’en prenant aux câbles internet sous-marins stratégiques d’importance vitale pour Wall Street, contrairement à l’économie russe. Les autoroutes de fibre optique reposant au fond des mers sont des artères vitales. On en compte plus de 420 dans le monde, totalisant 1,3 million de kilomètres, soit 32 fois le tour de la Terre, soit 3 fois la distance de la Terre à la lune. N’en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre les continents passent par des câbles sous-marins constitués de fibres optiques. Ce sont tous les jours 10 000 milliards de dollars de transactions financières qui passent par ces câbles ! Wall Street et les Bourses européennes pourraient s’effondrer du jour au lendemain si ces câbles étaient coupés ! Swift, le fameux réseau de messagerie bancaire pour les virements internationaux, d’un montant de 77 000 milliards de dollars en 2019, dont a été exclu la Russie par les Occidentaux, afin de mieux la détruire, passe par ces câbles sous-marins !

      Ce plus d’un million de kilomètres de câbles internet reliant les continents est très vulnérable ! Les câbles sont enterrés entre 1 et 3 mètres lorsqu’ils sont proches des côtes et simplement posés sur le fond lorsque la profondeur de l’eau augmente, donc très faciles à sectionner si un État dispose du matériel adéquat. Il se trouve que la Russie et les États-Unis entraînent leurs sous-mariniers à poser des mouchards pour espionner ou pour détruire discrètement les câbles ! Leurs armées disposent toutes deux de submersibles spécialement adaptés, des sous-marins nucléaires d’attaque équipés de sas et de sous-marins de poche, pour intervenir en profondeur et en toute discrétion. Au début des années 2000, l’US Navy avait consenti une rallonge de 1 milliard de dollars pour transformer un SNA tout juste entré en service, l’USS Jimmy Carter, en spécialiste des opérations sous-marines spéciales (ce qui a été le cas pour le sabotage de Nord Stream par l’Amérique à Bornholm).

      En 2021, un navire océanographique russe a été repéré au large de l’Irlande ! Il aurait suivi les câbles Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient l’île aux États-Unis. À son bord se trouvait un mini sous-marin capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur ! L’Europe pourrait donc se retrouver totalement coupée d’internet contrôlée par les géants américains, sans réseaux sociaux et sans moyen de communiquer. La prochaine cible prioritaire pour la Russie, afin de calmer Biden, Macron, Scholz et von der Leyen, dans le contexte actuel, pourrait donc être les câbles de communication sous-marins qui relient l’Europe aux États-Unis, plutôt qu’une bombe tactique nucléaire en Ukraine, comme le réclame le guerrier tchétchène Kadyrov !

      Dans l’un de ses rares jours de sincérité, à la veille de sa mort, l’ordure socialiste, décadente, hypocrite, mais très intelligente François Mitterrand a pu confier à Georges-Marc Benamou, auteur du livre « Le dernier Mitterrand » : 

      « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

      Marc Rousset
      Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »




      Un responsable de la santé admet devant le tribunal que des millions de Canadiens ont fait l’objet d’expériences avec les vaccins Covid

      [Source : expose-news.com]

      Un témoignage en cour révèle que le principal expert en santé du Canada n’a pas recommandé qu’un vaccin soit obligatoire pour monter dans un autobus, un train ou un avion. Pire encore, l’essai sur l’homme du vaccin Covid est en cours et des millions de Canadiens font partie de l’expérience.

      C’est une révélation stupéfiante, selon l’avocat Keith Wilson, qui représente l’ancien premier ministre de Terre-Neuve, Brian Peckford, dans sa poursuite contre le gouvernement fédéral pour ce qu’ils décrivent comme la violation la plus profonde des droits garantis par la Charte [des droits et libertés] dans l’histoire du Canada. Elle a empêché six millions de personnes de jouir de leur droit à la liberté de mouvement en raison de l’interdiction faite aux personnes non vaccinées de voyager dans les bus, les trains et les avions.

      [Vidéo 2 h en anglais :]


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      Dans l’interview ci-dessus, Wilson a expliqué que non seulement la Dr Lisa Waddell, épidémiologiste en chef de l’Agence de la santé publique du Canada, n’a pas recommandé la vaccination forcée pour voyager, mais qu’elle « a dit que ce ne serait pas un conseil épidémiologiquement solide… Et voilà que c’est devenu la politique caractéristique des libéraux de Trudeau de restreindre six millions de Canadiens de voyager dans leur pays et de quitter leur pays. »

      Le Premier ministre Justin Trudeau et ses ministres affirment depuis des mois qu’ils ont suivi la science et les conseils de leurs experts sur Covid-19.

      Les règles absurdes ont tourmenté des millions de Canadiens à un moment où nous savions que les vaccins ne fonctionnaient pas. Cela indique que la politique de division d’un Premier ministre très impopulaire était une stratégie de survie politique, a déclaré M. Wilson.

      « Amener les Canadiens à se battre entre eux pour qu’ils ne remarquent pas les échecs et l’incompétence à grande échelle des libéraux de Trudeau et de leurs ministres. »

      Wilson a également rappelé son contre-interrogatoire de la Dr Celia Lourenco, directrice générale de Santé Canada qui approuve les vaccins. Elle a fait valoir que le processus d’approbation des vaccins a changé pour les vaccins Covid. Jusqu’au Covid, tous les vaccins étaient approuvés après des essais sur les animaux et deux phases d’essais sur les humains. Mais pour le vaccin Covid, les essais sur l’homme ont été supprimés.

      La Dr Lourenco a confirmé sous serment que l’essai sur l’homme est en cours en ce moment même, que les données sont compilées avec la population générale et que les Canadiens n’ont pas été informés des risques, a déclaré M. Wilson.

      « C’était important pour nous de lui faire confirmer qu’il s’agit d’une énorme expérience en cours ».

      Wilson s’est étonné du black-out médiatique sur le déroulement des événements. J’ai souvent eu affaire à des cas bien moins graves où je suis sorti du tribunal en présence d’une foule de journalistes », a-t-il déclaré, mais dans ce cas-ci, il n’y a eu :

      « aucune couverture médiatique. C’est comme si le Premier ministre Peckford n’existait pas. C’est comme si cette affaire n’existait pas ».

      Il a ajouté que les 600 millions de dollars versés par le gouvernement fédéral aux médias corporatifs ont un effet.

      « Les médias sont si extrêmement contrôlés en ce moment par leur désespoir pour l’argent. Ils sont dans une spirale de mort. De plus en plus de gens se déconnectent. Ils y voient de la propagande. »

      Ce qui précède est extrait d’un article intitulé « LE PLUS GRAND PROCÈS DU CANADA : Les médias grand public ignorent la contestation judiciaire du programme de vaccination » publié par Farmers Forum. Lisez l’article complet ICI [en anglais].




      Réponse de LHK à la censure : le livre Dépossession est en ligne pour une lecture libre

      [Source : lilianeheldkhawam.com]

      Par Liliane Held-Khawam

      Ami lecteur, j’en suis venue à me résoudre à poster le PDF de Dépossession en lecture libre sur ce site. Pourquoi ? Parce que mes travaux dérangent plus que jamais une micro-élite qui fait ce qu’elle peut pour empêcher mon travail d’atteindre le public. Souvenez-vous de cette publication de 2020…

      https://lilianeheldkhawam.com/2020/01/22/au-sujet-de-la-censure-et-du-plagiat-de-mes-livres/

      Par conséquent, mettre Dépossession en ligne est un acte de rébellion soft face à des dinosaures qui ne m’impressionnent pas.




      Nous sommes empoisonnés !

      Nous sommes empoisonnés par un Président plus préoccupé de plonger notre pays dans la guerre plutôt que de jouer la carte de l’apaisement dans le conflit russo-ukrainien.(([1] : Imposture et Trahison. Jean-Michel Vernochet. Édition Dualpha))

      Nous sommes empoisonnés par un déficit et une dette publique record, par une précarité et par une misère grandissante, pendant que la caste dirigeante continue à s’en mettre plein les poches. Les grands patrons du CAC 40 continuent de recevoir chaque année 200 milliards de cadeaux fiscaux — Subventions publiques, crédits d’impôt, et exonérations fiscales.(([2] “Le virus et le président”. Jean-Loup Izambert et Claude Janvier. IS Édition))

      Nous sommes empoisonnés par des politiciens corrompus qui ne démissionnent pas et qui ne seront probablement jamais jugés correctement. Qu’il s’agisse d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, mis en examen pour « prises illégales d’intérêts », d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, accusé lui aussi de « prises illégales d’intérêts », et d’Édouard Philippe bientôt convoqué le 24 octobre 2022 devant la Cour de justice de la République, reste-t-il un politicien intègre dans notre pays ?

      Nous sommes empoisonnés par des écolos de pacotille, les « Khmers Verts », favorisant les éoliennes qui, non seulement produisent peu d’énergie, mais dont les pales, les montants et les batteries sont non recyclables. Quand tous les parcs éoliens défigurant la France seront achevés, les éoliennes ne produiront que 13 % de nos besoins en électricité. Des milliards d’euros investis pour rien, mais pas perdus pour tout le monde. Bienvenue dans le monde glauque de la cupidité.(([3] Éoliennes. Un scandale d’état. Alban d’Arguin. Collection Pourquoi ? Synthèse))

      Nous sommes empoisonnés par des usines de méthanisation censées produire du gaz et de l’électricité. Sauf que la production de ce gaz à partir d’excréments d’animaux et de déchets végétaux rejette 90 % de déchets. Ces déchets, appelés « Digestat » sont étalés dans les champs, détruisant les vers de terre indispensables à la survie des terres arables. Pollution olfactive, sonore, des nappes phréatiques et j’en passe. Déjà 1075 méthaniseurs en France qui produisent, tenez vous bien, 0,6 % d’électricité et 0,5 % de gaz naturel. On croit rêver.(([4] Méthanisation. La nouvelle escroquerie écologiste. Bernard Germain. Collection Pourquoi ? Synthèse))

      Nous sommes empoisonnés par des médias mainstream aux ordres. Depuis plusieurs jours, la météo de l’électricité fait son apparition :

      • – Eco Watt Rouge, éteignez tout et mettez des cols roulés.
      • – Eco Watt Orange, alternez entre les pulls et les sous-pulls,
      • – Eco Watt Vert, consommez, mais avec modération.

      Le compteur Linky va vous couper l’électricité à distance. Souriez, vous allez geler. La centrale Fessenheim est fermée sous des prétextes fallacieux, car tout fonctionne à l’intérieur. Un pas de plus vers l’esclavage voulu par nos gouvernants.

      Nous sommes empoisonnés tous les jours par de la nourriture chimique, où règnent en maître les colorants, les sucres blancs, les huiles bas de gamme, les antibiotiques, les hormones, les pesticides et les fongicides. Les grandes firmes agroalimentaires ne cherchent qu’à engranger des bénéfices au détriment de votre santé et aussi de celle de vos animaux de compagnie. Jetez un œil sur la composition des croquettes et des pâtées pour chiens et chats. Édifiant. Un exemple : les chats sont des carnivores, mais leurs croquettes contiennent des légumes, des fibres et des sous-produits animaux tel que des cornes et des sabots qui ont été pulvérisés.

      Nous sommes empoisonnés par une médecine allopathique corrompue dont une grande majorité de praticiens ont oublié le serment d’Hippocrate. Rappelez-vous : « Vous êtes malades ? Vous avez de la fièvre ? Restez chez vous. Prenez du Doliprane et si vous vous étouffez faites le 15 ». En revanche, faites-vous inoculer des liquides appelés frauduleusement vaccins toujours en essais cliniques phase 3.(([5] https://www.is-edition.com/actualites/parution-de-covid-19-le-bilan-en-40-questions-de-jean-loup-izambert-et-claude-janvier/))

      Nous sommes empoisonnés par des poulets ukrainiens — et oui, il ne manquait plus que ça — déferlant en France. Yuriy Kiousuk, un oligarque ukrainien, spécialiste de la malbouffe, exporte depuis 2022 ses poulets aux hormones vers l’UE et la France. Au motif qu’il est Ukrainien — et qu’il faut soutenir l’Ukraine — la Commission européenne a décidé de laisser entrer sa production sans droits de douane ni vérification de la conformité de ses poulets avec les règlements phytosanitaires européens. C’est bien connu, la grippe aviaire n’existe pas en Ukraine… Allô, allô, les éleveurs français ? Il est temps de vous réveiller !(([6] https://www.youtube.com/watch?v=UVdvV9ugKxI))

      Nous sommes empoisonnés par une justice de plus en plus laxiste et aux ordres. Article du média 442 :

      « Olivier Bailly, ancien Premier vice-président du tribunal judiciaire de Dijon, juge des enfants de 2003 à 2008, avait proposé de violer sa fille de 12 ans sur des sites libertins entre octobre 2019 et juin 2020. Condamné le 11 mars 2022 à deux ans de prison, dont un ferme, il a été radié de la magistrature le 28 juillet 2021, mais cette décision fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’État. Sa peine a été allégée en appel, le 29 septembre 2022. Le tribunal l’a reconnu coupable d’ “instigation à la corruption de mineur non suivie d’effet”, mais l’a relaxé pour les faits d’ “instigation à commettre un viol et une agression sexuelle sur mineur non suivie d’effet” ce qui ramène sa peine à deux ans avec sursis. Les juges ont été cléments envers un des leurs, car l’article 227-2 du Code pénal prévoit que “Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »(([7] https://lemediaen442.fr/le-magistrat-qui-proposait-sur-internet-de-violer-sa-fille-de-12-ans-a-eu-sa-peine-allegee-en-appel/))

      Nous sommes empoisonnés par d’innombrables chefaillons de la république. Vire, capitale de l’Andouille, mais au propre comme au figuré. Car, si vous vous étouffez, direction les urgences de son hôpital. Et là, vous risquez en plus de mourir à cause du froid. En effet, il a été relevé 15°C dans une de ses chambres. La direction refuse d’allumer le chauffage depuis les déclarations fracassantes de la clique gouvernementale à propos du port des pulls cols roulés. Dociles, cupides et stupides, tel est le credo d’un bon nombre de petits chefs, plus soucieux de la taille de leur compte en banque que du bien-être de leur prochain. Que font les soignants et les syndicats de cet hôpital à part dénoncer les « mauvaises conditions de travail » ? Rien.(([8] https://www.ouest-france.fr/normandie/vire-normandie-14500/hopital-de-vire-la-direction-refuse-d-allumer-le-chauffage-on-a-releve-150c-dans-une-chambre-017830ec-4490-11ed-921f-8a68cbe64445))

      Nous sommes empoisonnés par une dictature covidiste toujours omniprésente. Un article récent paru dans 20 minutes en date du 21 septembre 2022 fait état qu’entre le 12 et le 18 septembre 2022, 1 132 300 tests PCR et antigéniques ont été validés, ce qui représente la bagatelle de 56 615 000 euros engrangés dans les poches des fabricants de tests. Trop fort !

      Jean Lassalle, ancien député, dans une vidéo devenue virale, annonce la couleur :

      « Maintenant, tout est fait pour saboter et détruire tous les fondements de nos civilisations. Et puis ces vaccins, moi, je n’ai pas eu le Covid, j’ai eu le vaccin Johnson qui a failli me tuer, qui m’a déformé le cœur, j’ai eu 4 opérations depuis le 3 janvier de cette année. »

      Cerise sur le gâteau, il déclare que le chef de l’État, les ministres et la majorité des parlementaires n’auraient pas été vaccinés. Voir sa courte vidéo(([9] https://ntdtv.fr/jean-lassalle-tout-est-fait-pour-detruire-notre-civilisation/))

      Nous sommes empoisonnés par des zones de non-droit dues au laxisme de la police, de la justice et du gouvernement. D’après Alain Chouet(([10] Sept pas vers l’enfer, Flammarion, 2022.)), ancien chef du service de renseignement de crise à la DGSE, nous avons la bagatelle de 1514 quartiers de non-droit, répartis sur 859 communes et regroupant 4 millions d’habitants. Ces quartiers s’autogèrent. La police, les forces de sécurité, les secours, les services médicaux et sociaux n’y entrent jamais. La France, État de droit ? Vraiment ?

      Nous sommes une minorité à dire non. Rejoignez la résistance et la désobéissance civile. À moins que votre credo ne soit de mourir à petit feu, atomisés et empoisonnés, vous avez le pouvoir de dire non. Sortons de l’UE, sortons du joug de Bruxelles inféodée aux USA, reprenons notre souveraineté et remettons de l’ordre dans notre pays.

      Claude Janvier
      Écrivain, essayiste. https://www.is-edition.com/

      Notes :




      « Djihad » lycéen ? Ne pas hurler avec les hypocrites

      Par Lucien SA Oulahbib

      Lex dura sed lex est (La loi est dure mais c’est la loi), certes, et point final ?… La loi peut être contestée, surtout s’il s’agit aussi de « règles » (ce prof de maths syndiqué Sud muté) du moins s’il y a une majorité pour ce faire. Qu’attend la NUPES pour le proposer ?… D’où son hypocrisie à soutenir, directement une contestation « classique » (présence et réaction policières « disproportionnées ») et indirectement du fait d’une » annulation de l’interdiction du port de tenues amples, assimilées à des vêtements religieux. »(Dernière phrase de l’article).

      Mais rappelons que ce sont aussi des soutiens objectifs du gouvernement, ils ont voté, de fait, pour, au second tour des Présidentielles en appelant à ne pas voter pour son adversaire. Et ils sont également ses soutiens subjectifs, puisqu’il n’y a pas de différence doctrinale (même pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette) entre l’actuel ministre de ladite « éducation » et eux, NUPES, qui rouspètent contre l’obligation du port du voile en Iran et le soutiennent de fait en France, sachant pertinemment que la pression sociale sur les femmes d’origine immigrée les force à suivre la « norme » comme l’avait déjà relevé en 2003 la Commission Stasi alors que ce dernier était au départ contre l’instauration d’une loi, mais devant les témoignages il aura, honnêtement, reculé.

      Ce qui n’est pas le cas de nos manipulateurs de la NUPES qui, non contents de soit disant lutter contre une « vie chère » qu’ils ont eux-mêmes contribué à alimenter en interdisant le nucléaire et en refusant de présenter une motion de censure contre le gouvernement à propos des sanctions disproportionnées, elles, contre la Russie (le RN non plus d’ailleurs, parti prenant au fond des « oppositions » de rente), ces faux opposants en viennent à masquer leur soutien total à l’islamisation par le biais de la « liberté syndicale ».

      Mais il y a plus : ce qu’il faut voir aussi (et ce sera dit ici brièvement pour l’instant) c’est que la NUPES et ses complices au gouvernement soutiennent également la dictature — idéologique (pour le moment) — du mouvement « trans » qui va bien entendu à l’encontre des considérations comportementales de l’islam, d’où la faille qu’utilisent les djihadistes en sachant qu’ils peuvent contester la loi au nom des principes démocratiques tout en les refusant au nom des leurs. Tout en sachant également qu’ils peuvent mobiliser toute une frange de jeunes écervelés qui ne faisant pas la part des choses se font fort de critiquer l’idéologie « trans » au nom de leurs principes sachant qu’en sourdine leurs alliés objectifs, dont la Nupes, mais aussi au sein de la majorité présidentielle et parlementaire les soutiendront tout en disant bien entendu le contraire…

      Aussi faut-il, semble-t-il, ne pas hurler avec ces (faux) loups et bien faire la part des choses… Il y a bien une « révolte » de jeunes endoctrinés par l’islam djihadiste et soutenus par la Nupes (et le gouvernement via le faux relativisme « trans »), mais il faut d’abord attaquer les deux derniers dans leur politique « trans » et ensuite rappeler aux premiers la loi et la manière de la critiquer aussi… Tout en leur rappelant qu’ils sont eux aussi hypocrites à demander l’aide de la part des gens qui remettent en cause le rôle du père et de la mère et qui veulent mélanger les genres au nom d’un eugénisme scientiste et hygiéniste ou le néonazisme au visage d’ange…