Le prochain gâchis d’argent en France sera dans le militaire !

Par Jean-François Geneste

Le conflit ukrainien bat son plein et a démontré la faiblesse occidentale dans un affrontement classique et avant tout terrestre. Nous manquons de tous types de matériels ! Pour autant, est-ce grave ? Comme déjà dit dans d’autres articles, nous pouvons avoir une vue stylisée du continent eurasiatique comme suit : une Russie centrale avec 146 millions d’habitants flanquée à l’est de 1,5 milliard de Chinois et à l’ouest de 500 millions d’Européens. Les lois de la thermodynamique s’appliquant, de manière générale, au genre humain, et le vide ne remplissant jamais le plein, la seule zone à risque dans un tel cas est le centre qui, bien qu’étant un empire, n’est pas celui du milieu.

Or, l’OTAN est en train d’entrer dans une lourde stratégie de production de matériels militaires, la plupart technologiquement obsolètes, en jouant à se faire peur en fantasmant une invasion russe qui ne surviendra jamais. Nous allons donc dilapider potentiellement des sommes considérables alors que notre économie est déjà exsangue et pour quel résultat ? Stocker des équipements qui ne serviront jamais ?

Or, qu’est notre armée aujourd’hui ? Écartons la dissuasion nucléaire qui, bien évidemment, a un caractère particulier. Pour le reste, la France possède une force néocoloniale qui vise à se projeter sur des théâtres impliquant des États faibles et sous dépendance, essentiellement en Afrique. Est-ce là ce que nous voulons et dont nous avons besoin ? Nous avons vu récemment une érosion, c’est un euphémisme, de notre influence sur ce continent. Peut-être serait-il temps de changer de stratégie, non ? Et peut-être une démarche intelligente ne passerait-elle pas nécessairement ou pas exclusivement par la rubrique militaire ? Allez savoir !

Nous venons de prouver, en quelques lignes, bien plus claires que de longs et inutiles livres blancs sur la défense, que nous n’avons pas d’ennemis réellement identifiables à ce jour. Nous avons des rivaux économiques, mais ce n’est pas la même chose.

Il y a néanmoins une composante importante de notre sécurité qui n’est pas assurée de façon satisfaisante. Notre pays a la deuxième surface maritime mondiale et ses eaux ne sont pas correctement protégées. En réalité, elles sont pillées par des États tiers. Il serait donc urgent de se doter des moyens ad hoc pour maîtriser ces vastes espaces qui font de notre nation l’une des plus riches au monde. À condition toutefois d’avoir conscience de cela, ce qui nous interroge au regard des décisions des gouvernements successifs. Ainsi, un plan bien pensé, avec des équipements en rupture et préparant une authentique vision de l’avenir pourrait et même devrait être une opportunité largement justifiée d’investir massivement.

La politique menée ces dernières décennies, par la France, a été désastreuse en matière industrielle. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater la part du secteur secondaire dans le PIB ; une vraie descente aux enfers qui a des conséquences sur le niveau intellectuel de la population, laquelle n’a plus de culture de ce type, ce qui est un grave handicap dont la plupart des acteurs n’ont de plus pas idée. Un gouvernement responsable devrait avoir comme priorité de nous réindustrialiser. Or les lois de l’OMC et de l’Europe n’ont eu pour autre but que de nous précipiter dans l’abîme de l’indigence, de la dette et de la vacuité jusque dans l’enseignement. Des crédits militaires seraient les bienvenus, car échappant aux Fourches caudines des accords signés par les traîtres successifs qui nous ont amenés ici, en nous permettant des développements vertueux et de renouer avec notre histoire puisque nous sommes l’un des rares peuples qui a construit la société d’aujourd’hui lors de la période de la Renaissance notamment. Cela impliquerait une prise de risque, la recherche de ruptures, la vision de ce que nous voulons que le monde de demain soit et que la France se pense, à nouveau, comme une grande puissance. Parce que ce statut qui, actuellement, semble être réservé aux vastes contrées physiques que sont la Russie, les États-Unis, la Chine et l’Inde devrait pouvoir trouver son pendant dans la capacité d’une civilisation qui, par sa culture seule, serait apte à tenir le haut du pavé. Encore faut-il concevoir que cela est possible et en avoir la volonté. C’est ce qui se passa pour nos ancêtres. Pourquoi ne pas renouer avec notre destin ? Nous avons une des meilleures langues et, issus de nos rangs, nous avons eu parmi les plus talentueux savants. [NDLR Sans compter les nombreux artistes et surtout les nombreux saints.]

Ainsi, utiliser les budgets militaires pour reconstituer notre positionnement stratégique mondial devrait être la priorité. J’avais déjà écrit cela en 2007. Et j’avais même montré que ce n’est pas incompatible de la préparation d’un conflit de haute intensité de manière efficace s’il devait y en avoir un, ce qui, encore une fois, est très peu crédible aujourd’hui sauf à soutenir les jusqu’au-boutistes de Washington qui sont de grands malades.

En attendant, en lieu et place, nous tournons la gigantesque manivelle, bien trop lourde pour nous de la production de masse de matériels trop sophistiqués, inutiles et obsolètes qui va nous ruiner un peu plus et de façon tout à fait superflue. Cela n’est pas sans nous rappeler cet excellent roman de Dino Buzzati intitulé le désert des tartares dans lequel le « héros », nommé à la sortie de l’école à un poste-frontière, espère toute sa vie l’attaque de l’ennemi qui n’éclate pas pendant que ses camarades de promotion font, eux, carrière, et viennent le remplacer pour chercher la gloire quand la guerre est enfin déclarée alors que lui doit être rapatrié sanitaire, car il a mal vieilli en rongeant son frein.




Le camp du « bien »

[Source : jeune-nation.com]

[Illustration d’entête :
Le ministère de l’Intérieur en feu après les bombardements de l’Otan sur Belgrade. Y. Kontos/Sygma/Getty Images]

Par le Général Dominique Delawarde

1ere partie : Son leadership, 3 décennies d’accomplissement, la loi du plus fort

Dans tous les conflits qui ont agité l’histoire, il y a toujours eu un camp du bien et un camp du mal absolu. C’est du moins ce qu’il ressort des grandes déclarations politiques et de la marteau-thérapie médiatique que l’on peut observer dans les camps qui s’opposent. En fin de conflit, l’histoire est écrite par le vainqueur. Celui-ci traduit souvent ses adversaires devant un tribunal en charge de condamner et de faire exécuter les chefs du camp des perdants. Les camps du bien et du mal sont alors parfaitement identifiés au regard de l’histoire.

La guerre en Ukraine n’échappe pas à cette règle universelle. Si l’on en croit les politiques et les médias occidentaux s’exprimant en parfaite connivence, le camp du bien serait le nôtre : USA-UE-OTAN-G7, le camp du mal serait le camp qui s’oppose au nôtre, quel qu’il puisse être.

En ce qui me concerne, le gavage politico-médiatique s’appuyant sur des narratifs douteux est loin de me suffire pour me faire une opinion sur le camp qui serait celui du bien. Je préfère me référer aux accomplissements de ce camp sur quelques décennies et vérifier que ce camp est dirigé par des gens recommandables avant de me prononcer.

C’est cette analyse menée depuis l’effondrement de l’Union soviétique, que je vous propose de partager avec moi, ci-après.

Le présumé camp du bien est aujourd’hui dirigé par une élite aux pratiques politiques et morales pour le moins douteuses

Aucun de mes lecteurs ne contestera que le présumé « camp du bien » est aujourd’hui dirigé par les États-Unis d’Amérique. La gouvernance du « camp du bien » est donc aujourd’hui assurée par une petite élite états-unienne qu’il nous appartient d’évaluer.

En trois vidéos très courtes, faisons donc connaissance avec des spécimens très caractéristiques du leadership du « camp du bien » : le nôtre.

1 – Lors d’une conférence à San Francisco en 2007, donc bien avant Maïdan et la crise qui s’en est suivie, le général US Wesley Clark, ancien commandant en Chef de l’OTAN, nous présente en cinq minutes les « gentils néoconservateurs » états-uniens et leur « Projet pour un Nouveau Siècle d’hégémonie américaine ». Ce projet est un projet très agressif qui annonce des changements de régime, des guerres, du chaos dans plusieurs pays, pour les placer dans l’orbite états-unienne. Le côté russophobe du projet ne peut échapper à un auditeur de bonne foi, alors même que la Russie n’était pas en état de poser le moindre problème à l’époque. (vidéo de 5 mn)

https://www.youtube.com/embed/vE4DgsCqP8U

C’est ça le leadership du camp du bien ?

2 – En 22 secondes, Madeleine Albright, une gentille néoconservatrice US, Secrétaire d’État états-unienne à l’époque, assume la mort de 500 000 enfants irakiens sur une télévision américaine en disant : « c’était un choix difficile, mais ça en valait la peine ». S’apercevant avec le recul qu’elle venait de dire une énormité, elle s’en est excusé quelques heures plus tard, mais sa véritable nature s’était exprimée sans honte et sans complexe devant la caméra …. (Vidéo 22 sec)

https://www.youtube.com/embed/CYrPvRk0j-8

Il faut rappeler aux non initiés que, lors de la première guerre du Golfe en 1991, guerre conduite avec l’aval de l’ONU, mais déjà sous prétexte mensonger, avéré aujourd’hui, (l’affaire des couveuses du Koweït), les forces américano-britanniques avait largué de l’uranium appauvri sur l’Irak, entraînant la mort de dizaine de milliers d’irakiens soumis à l’embargo sur les médicaments.(([1] https://www.courrierinternational.com/article/2003/03/06/les-enfants-meurent-par-milliers))

C’est ça le leadership du camp du bien ?

Certes, Madeleine Albright est allé rejoindre en enfer son maître Lucifer et n’est donc plus en mesure de nuire à l’humanité, mais sa fille spirituelle, la gentille néoconservatrice Victoria Nulland, rendue célèbre par son cri du cœur « Fuck the EU », et par son magnifique coup d’état de Maïdan de 2014 en Ukraine, pour seulement 5 milliards de dollars, est montée en grade pour la remplacer aux Affaires étrangères US.

https://www.youtube.com/embed/YYpze1WDVAA

C’est ça le leadership du camp du bien ?

3 – Le 15 avril 2019, le Secrétaire d’État US Mike Pompéo fait une déclaration surprenante devant les étudiants de l’université H&M :

« J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire. Ceci nous rappelle la gloire de l’expérience américaine ».(([2] https://www.france-irak-actualite.com/2020/04/mike-pompeo-et-l-arme-du-mensonge.html))

C’est ça le leadership du camp du bien ? Très à l’aise et décomplexé , en tout cas…

On pourrait multiplier les exemples tant la perversité politique et morale de la petite élite néoconservatrice états-unienne qui détient la réalité du pouvoir aux USA et qui, par conséquent, dirige le camp du bien « US-UE-OTAN-G7 », n’a aucune limite.

Mais jetons maintenant un coup d’œil rapide aux principales réalisations du «camp du bien» sur les trois dernières décennies.

Depuis l’effondrement de l’ex-Union Soviétique, les principales réalisations du présumé « Camp du Bien » ont été calamiteuses et sanglantes pour la planète

Nous nous limiterons à cinq épisodes dont le lecteur devrait se souvenir.

1 – En avril 1989, l’affaire du faux charnier de Timisoara sert de catalyseur à la révolution roumaine. Un narratif mensonger, relayé pendant 6 semaines par la meute médiatique occidentale, parvient à faire tomber le dernier régime communiste en Europe de l’Est. Les médias s’excusent ensuite de « leur erreur », mais le coup est gagnant. Ce type de narratif mensonger visant à emporter la décision va devenir la règle dans l’espace médiatique occidental.

L’action concertée et « en meute » de ces médias mainstream va être facilitée, désormais, par une concentration toujours plus grande aux mains de quelques milliardaires d’obédience néoconservatrice et mondialiste. Ceux qui contrôlent l’opinion par la manipulation et l’émotion finissent donc par contrôler le monde. (vidéo 2 mn)(([3] https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s872352_001/affaire-du-faux-charnier-de-timisoara- un-fiasco-mediatique))

Bien sûr, cette révolution n’a pas été terrible pour ce qui est des pertes en vies humaines ( seulement 1 100 morts et 3 300 blessés) mais ce qui est calamiteux, c’est cette évolution de l’espace médiatique occidental vers toujours plus de mensonges, de manipulations, de concentration au main d’un petit nombre, dans le but de prendre et garder le contrôle des populations en leur faisant gober n’importe quoi.

C’est une triste évolution qui a plus que jamais le vent en poupe dans le camp du bien à la grande satisfaction des hommes politiques au pouvoir.

2 – La première guerre d’Irak de 1990-1991, sous le prétexte mensonger des « couveuses du Koweït », conçu et mis en œuvre par la CIA, et sous le prétexte réel de l’invasion du Koweït.

Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l’ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie. Duplicité ou non, celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare (« nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière »), lui laisse entendre que les USA n’interviendraient pas dans un conflit opposant deux pays arabes. Saddam Hussein interprète les propos de l’ambassadrice US comme un feu vert. S’est-il fait rouler dans la farine par son allié américain qui l’avait instrumentalisé pour faire la guerre à l’Iran de 1980 à 1988 ? En tout cas, c’est bien la CIA qui a concocté le faux prétexte des couveuses…

Comme pour Timisoara, les médias occidentaux ont relayé le faux prétexte et menti en meute pour obtenir le déclenchement de cette guerre.

La vérité a fini par se savoir, après que ces mensonges aient atteint leurs buts, à savoir le vote d’une résolution à l’ONU et l’entrée en guerre du « camp du bien » qui avait trompé l’opinion.(([4] https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Les+couveuses+du+Koweit))

Si l’on ajoute les morts survenues lors des opérations militaires, un peu plus de 100 000, et les morts indirects, liés aux suites de la guerre et aux conséquences de l’utilisation de l’uranium appauvri et des embargos sur les médicaments, le bilan oscille entre 500 000 et 1 million de morts, selon les sources.(([5] https://www.courrierinternational.com/article/2003/03/06/les-enfants-meurent-par-milliers))

Cet uranium appauvri, arme « sale » utilisée sans modération et sans véritable nécessité par les anglo-saxons sur les populations irakiennes ont eu des conséquences de long terme sur ces populations, mais aussi un effet boomerang sur les soldats non avertis de la coalition du camp du bien.

Outre l’uranium appauvri, les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, sont devenues des armes de guerre privilégiées du camp du bien, parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, car les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.

Encore une belle réalisation à l’actif du camp du bien, fondée sur la duplicité et le mensonge.

3 – Le démembrement de l’Ex Yougoslavie

Les tenants et les aboutissants de cette affaire qui va durer 9 ans, sont très mal connus de ceux qui se prétendent experts du sujet et qui réécrivent l’histoire à la gloire du « camp du bien ».

Le 5 novembre 1990, alors que les pays de l’est sont en situation de quasi faillite, le Congrès US adopte une loi sur l’octroi de moyens financiers à l’étranger (Foreign Operations Appropriations Law 101-513) décidant que tout soutien financier à la Yougoslavie serait suspendu dans les 6 mois, sans possibilité d’emprunt ou de crédit.

Cette procédure délibérée était évidemment dangereuse au point que, déjà le 27 novembre 1990, le New York Time citait un rapport de la CIA prédisant, avec justesse, qu’une guerre civile sanglante éclaterait en Yougoslavie.

C’est cette loi et la pression économique et financière US qui ont constitué la source de la division en ex- Yougoslavie, de la guerre civile et du démembrement du pays qui s’en sont suivis et qui se sont conclus par le bombardement de Belgrade par l’OTAN, sans accord de l’ONU, au printemps 1999.

Le véritable bilan humain de ce démembrement de l’ex Yougoslavie, magistralement planifié et réalisé par le chef de meute US du «camp du bien», varie, selon les sources et ce que l’on compte. Il est de 200 000 à 250 000 morts.

Avant 1990 : une république fédérale non alignée sous contrôle du « camp du bien » :

250 000 morts plus tard :

Après 1999 : une mosaïque de petits états de 23,5 millions d’habitants

Enseignements à tirer de ce magnifique cas d’école :

  • L’Arme économique et financière a été la première utilisée en 1990 et s’est avérée décisive dans l’exécution du plan de démembrement. « Nous avons provoqué l’effondrement de l’économie… »
  • Le plan n’a pu être mené à son terme qu’en obtenant la soumission de la Serbie récalcitrante par 78 jours de bombardement au printemps 1999, selon la stratégie des cinq cercles, en insistant sur les infrastructures Ces bombardements ont été justifiés par un prétexte mensonger : le faux massacre de Racak. Ils n’avaient pas l’aval de l’ONU, mais l’OTAN cherchait déjà à se substituer à l’ONU en se comportant en shérif de la planète. L’écrasante supériorité aérienne otanienne et sa crainte d’engager le combat au sol, sur le théâtre kosovar, doivent être notées dans cette affaire.(([6] https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723))
  • Le choix du bon moment par le camp du bien pour appliquer ce plan de démembrement, c’est à dire le moment où la Russie et la Chine, trop faibles, ne pouvaient réagir (décennie 1990-1999).

Cette opération de démembrement a provoqué une prise de conscience par la Russie et la Chine, humiliées par le bombardement de Belgrade, de ce qui pouvait leur arriver un jour. Ils ont donc tissé des alliances : OCS (2001) et BRICS (2008) qui s’avèrent très efficaces aujourd’hui en soutien de la Russie.

Par ailleurs, Poutine qui a suivi ces affaires au plus haut niveau depuis 1999 a très vite compris que ce qui était arrivé à l’ex-Yougoslavie, serait appliqué un jour à la Russie. Pendant plus de vingt ans, il a préparé son pays à une confrontation qu’il savait inéluctable alors même que le « camp du bien » autoproclamé, arrogant, dominateur et trop sûr de lui même, désarmait à tout va et que son chef de meute US étendait son contrôle vers l’Est, avançant ses fusées et ses bases militaires vers les frontières russes.

Plan de démembrement de la Russie par le « CAMP DU BIEN »

Avant démembrement : une Fédération riche en ressources de toute nature mais difficile à contrôler par le « camp du bien » et surtout empêchant de dominer le monde.

Quelques centaines de milliers ou de millions de morts plus tard (dans les deux camps)

Après démembrement : nouvelle configuration projetée des territoires russes, une mosaïque d’États plus petits, moins peuplés et plus faciles à contrôler, à exploiter et à soumettre par le camp du bien

4 – La 2e guerre d’Irak (mars 2003- décembre 2011)

Nous ne nous étendrons pas sur la 2ème guerre d’Irak fondée, elle aussi, sur un prétexte mensonger: les armes de destruction massive de Saddam Hussein qui n’existaient pas.

Chacun se souvient de la comédie jouée par Colin Powell devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, mentant éhontément à la face du monde entier avec sa poudre de Perlin Pimpin.

De 2003 à 2011, de 150 000 à 1 millions de victimes directes ou indirectes de cette 2ème guerre d’Irak ont été décomptées, selon les sources, dont 75% à 80% de civils.(([7] https://www.lepoint.fr/monde/les-500-000-morts-de-la-guerre-en-irak-18-10-2013-1745327_24.php))

Le chef de meute US du camp du bien a mis en œuvre les nouvelles méthodes plus discrète pour tuer, indirectement bien sûr, la population civile de l’adversaire afin de contraindre le chef du camp opposé à se soumettre.

Exemples ?

– Les bombardements en application de la théorie des cinq cercles qui visent, entre autres, les infrastructures nécessaires à la survie des populations. C’est une théorie inventée aux USA, moralement discutable, et dont les états-uniens admettent mal qu’elle puisse être appliquée par d’autres qu’eux mêmes sur les théâtres de conflit. Cette stratégie avait déjà été utilisée dans les bombardements contre la Serbie.(([8] https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cinq_cercles))

– Les sanctions économiques et les embargos, y compris sur les médicaments, qui deviennent des armes de guerre parce qu’ils tuent beaucoup plus que n’importe quel bombardement, et dans la discrétion, puisque les pertes sont étalées dans la durée, bien après les opérations militaires.

C’est encore là une réalisation du « camp du bien », sans aval de l’ONU, sur la base d’un mensonge, à laquelle pour une fois, la France, l’Allemagne et le Canada avaient refusé de s’associer, ce qui étaient tout à leur honneur. A l’époque, certains pays de l’OTAN avaient encore un peu d’honneur et de souveraineté.

5 – La guerre syrienne (2011-2023 ….)

Déclenchée en mars 2011 selon des techniques désormais éprouvées, cette xième révolution colorée, elle aussi concoctée par les néoconservateurs états-uniens, selon les propos même de l’ancien commandant en chef de l’OTAN, le général US Westley Clark (vidéo présentée en début d’analyse), a été conduite, comme les deux guerres d’Irak, au profit d’Israël dont des soutiens très influents dirigent les politiques étrangères états-unienne et européenne. Bilan provisoire : 500 000 morts à ce jour.

On pourrait ajouter aux exemples qui précèdent l’Afghanistan, le Yémen, la Libye, autant d’états souverains agressés par le camp du bien et/ou ses alliés au seul prétexte que leurs dirigeants et leur politique ne servaient pas les intérêts du camp du bien.

On pourrait ajouter aussi, au cours des trois dernières décennies, les innombrables ingérences US dans les affaires intérieures de dizaines de pays (tentatives de révolutions colorées, ingérences électorales, pressions économiques, visant à contraindre tel ou tel État à se soumettre aux volontés d’un État devenu voyou, car dirigé par un État profond de type mafieux qui fait la pluie et le beau temps dans les élections états-uniennes, mais aussi européennes.

Au delà de ces diverses réalisations souvent sanglantes du camp du bien, il faut bien se pencher sur les méthodes utilisées par ce camp du bien US-OTAN-UE-G7 et par les moyens dont il dispose.

Pour le camp du bien, la fin justifie les moyens. La légalité internationale importe peu. C’est la loi du plus fort et « les règles » qu’il fixe unilatéralement qui doivent s’appliquer

Pour imposer leurs « règles » au monde entier, les USA, chef du « camp du bien » se servent d’abord de deux armes redoutablement efficaces : le dollar et l’extraterritorialité autoproclamée de leur droit qui lui est attaché. Ils n’hésitent pas à sanctionner leurs adversaires mais aussi leurs alliés qui n’appliqueraient pas strictement les «règles» qu’ils sont seuls à pouvoir fixer. Certaines banques françaises, par exemple, ont dû payer des amendes de plusieurs milliards de dollars au Trésor US pour avoir osé contourner des sanctions économiques US contre l’Iran et plusieurs autres pays placés sous embargo.(([9] http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/amende-de-la-bnp/))

Les USA et leurs alliés du camp du bien n’hésitent pas non plus à faire main basse sur les avoirs de leurs adversaires lorsque ceux ci (Iran, Afghanistan, Russie..) ont eu la malencontreuse idée d’en déposer dans les banques US ou dans celles des États membres de l’OTAN. « Nous avons menti, triché, volé »

Les USA n’hésitent pas non plus à s’emparer des fleurons industriels de leurs alliés les plus serviles en allant jusqu’à emprisonner en quartier de haute sécurité, sous des prétextes fallacieux, des cadres de ces entreprises pour faire chanter la direction ( Affaire Alsthom, Frédéric Pierucci). Ils vont jusqu’à corrompre les hommes politiques et les chefs d’entreprises (MaKron) pour arriver à leurs fins.

Ils vont même jusqu’à torpiller les contrats commerciaux internationaux de leurs alliés les plus fidèles pour les reprendre à leur compte et les attribuer à leurs entreprises. (Contrat de 35 milliards de $ pour les avions ravitailleurs de l’US Air Force, gagné par Airbus en 2008 et réattribué à Boeing ; contrat de 56 milliards de dollars pour les sous marins australiens annulé en Septembre 2021 pour être réattribué aux entreprises US).

Ils entretiennent un système d’écoutes téléphoniques de la NSA, révélé par Snowden pour espionner les dirigeants des grands pays alliés, découvrir leurs faiblesses, voire leurs turpitudes, établir des dossiers sur eux et les faire chanter autant que de besoin pour mieux les soumettre, et cela, sans même que les intéressés ne s’en offusquent. C’est même le contraire. Plus les dirigeants de l’UE se font tromper, cocufier, sodomiser par ceux des USA, plus ils semblent se satisfaire de la situation.

C’est tout cela qui fait l’excellence de la relation partenariale et de la cohésion au sein du « camp du bien ».

Hyperpuissance confite dans son égocentrisme, les États-Unis, chef de meute du camp du bien, usent et abusent de leur force et de leurs monopoles. En français, on appelle cela « abus de position dominante ». Pour un Américain moyen, peu habitué aux termes juridiques même les plus simples, cela se traduit par : « Pourquoi se gêner ?»

C’est ainsi qu’ils restent l’un des rares pays au monde à ne pas avoir signé et surtout ratifié la convention d’Ottawa de 1997 sur l’interdiction des mines antipersonnel.

Ils violent encore aujourd’hui la Convention de Genève de 1992 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction qu’ils ont pourtant signé et ratifié en 1997, en autorisant l’allié ukrainien, signataire de la convention, d’utiliser ce type d’armes sur le front du Donbass.

Ils violent la Convention sur l’interdiction des armes biologiques qu’ils ont signé en 1975. Et, pour le faire plus discrètement, ils délocalisent leurs laboratoires dans des pays alliés peu regardant sur la question (Ukraine)(([10] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/03/09/des-laboratoires-biologiques- finances-par-les-etats-unis-existent-bel-et-bien-en-ukraine/ )), tout en conservant quelques laboratoire de recherche ultra-secrets sur leur territoire : (Fort Detricks).(([11] http://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Fort+Detrik+laboratoire#fpstate=ive&vld=cid:f9fd8aff,vid:DiQ6u1wlDhI))

Pour couronner le tout, les USA, chef incontesté du camp du bien, sont le seul pays au monde à ne pas avoir ratifié la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.(([12] https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-ratification_de_la_Convention_relative_aux_droits_de_l%27enfant_par_les_%C3%89tats-Unis))

C’est sans doute cela la beauté et la grandeur du modèle néoconservateur et mondialiste, auquel la gouvernance de l’UE adhère désormais sans réserve, voire avec enthousiasme.

C’est ça le chef de meute US auxquels nos gouvernants ont librement (?) choisi de se rallier et qu’il nous faudrait suivre dans sa croisade russophobe en Ukraine, pour garder au camp du bien l’hégémonie mondiale .

Mais on est encore loin d’être au bout de l’analyse de ce camp du bien qui sait aller beaucoup plus loin dans l’horreur tout en donnant des leçons de morale et de bonne gouvernance au reste de la planète.

Il y a bien sûr les actions inacceptables de tortures, d’assassinat et d’humiliation sur les prisonniers de guerre irakiens incarcérés à Abu Graib ou à Guantanamo, le tout perpétré par de gentils GI’s états-uniens qui, sans honte et sans complexe ont diffusé les images de leurs forfaits sur face book et sur le net à l’attention du monde entier. Le net ayant été « nettoyé » de la plupart des vidéos les plus sordides pouvant porter atteinte à l’honneur du « camp du bien », il n’en reste plus que quelques unes, moins horribles.(([13] https://www.nouvelobs.com/photo/20160825.OBS6879/torture-humiliations-les-photos-qui-ont-revele-l-horreur-d-abou-ghraib.html))

On aurait pu imaginer qu’il s’agissait là de bavures qui seraient sévèrement sanctionnées par le Camp du bien? Eh bien non! Une des principales tortionnaires US Lynndie England, un patronyme évocateur et fièrement porté, sera condamnée à 3 ans de prison, mais n’en fera qu’un seul. Elle a pourtant exécuté elle même quelques prisonniers et s’est faite photographiée devant les cadavres. Pas cher payés les crimes de guerre perpétrés par l’US Army… Il est vrai que dans l’article paru dans The Gray Zone, le journaliste d’investigation US Seymour M. Hersh, prix Pulitzer, a révélé l’existence de « Copper Green », un programme de torture utilisé en Afghanistan, puis en Irak et approuvé par le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld lui-même. (un gentil néoconservateur mondialiste, cité par le général Clarck dans la première vidéo).

C’est ça le camp du bien qui donne des leçons de morale et de gouvernance au monde entier et qui hurle souvent au crime de guerre, dans des inversions accusatoires de plus en plus délirantes ?

Assez tordu pour institutionnaliser la torture, assez stupide pour se vanter sur internet et se faire prendre les doigts dans la confiture. C’est ça aussi le camp du bien.

Il est vrai que jusque là, les autorités militaires états-uniennes faisaient plutôt dans la discrétion en délocalisant la torture (comme leurs laboratoires biologiques) dans des pays peu regardants, parmi lesquels des pays de l’OTAN (Pologne, Roumanie, Lituanie) et en envoyant leurs bourreaux « opérer » sur place.(([14] https://www.liberation.fr/planete/2014/12/10/comment-la-cia-a-delocalise-ses-centres-de-torture_1160917/))

Nous avons déjà évoqué les sanctions économiques et les embargos qui peuvent être, sur la durée, beaucoup plus meurtriers que les bombardements pour les populations civiles les plus fragiles et notamment les enfants et les vieillards. C’est le cas notamment de l’embargo US sur les médicaments toujours en vigueur pour la Syrie, alors même que cette population civile vient de connaître un tremblement de terre ayant occasionné des pertes importantes et de nombreux blessés. Chacun peut voir dans ce jusqu’au boutisme enragé, stupide et contre-productif du « camp du bien », le niveau de ses qualités humaines et morales, et comprendre pourquoi ce camp du bien suscite le dégoût, le rejet et la haine sur la majeure partie de la planète.

Depuis 1990, l’appel du chef de meute US du camp du bien à des Sociétés Militaires Privées (SMP) a explosé sur tous les théâtres d’opération. Ce système n’a rien à voir avec le mercenariat dans lequel les individus sont recrutés directement par les États. Dans les SMP, ils signent des contrats avec des sociétés ayant un statut juridique et celles ci traitent avec les États.(([15] https://www.dw.com/fr/wagner-blackwater-societes-militaires-privees-smp-mode-d-emploi/a-60704920))

La simple observation des faits montre, par exemple, que les USA ont signé quelques 3 000 contrats avec des SMP entre 1994 et 2004. La plus tristement célèbre de ces nombreuses Sociétés Militaires Privées opérant pour le camp du bien est la Société US Black Water, fondée en 1997, et connue pour ses innombrables exactions et massacres commis en Afghanistan et en Irak. Mais bien sûr, l’impunité est totale, comme pour les militaires des Armées du « camp du bien ».(([16] https://www.liberation.fr/planete/2007/10/08/en-irak-blackwater-accuse-de-massacre-delibere_12437/))

Ce système des SMP est particulièrement efficace et limite les risques politiques de l’État qui l’utilise. Bien sûr le camp du bien voudrait en garder l’exclusivité et a tendance à considérer comme une « organisation terroriste » toute SMP qui ferait concurrence à celles du Camp du bien.

On notera avec intérêt que Wagner, la première SMP russe, n’a été fondée que le 1er mai 2014, peut être en réaction au coup d’État de Maïdan, mené par le « camp du bien », dans lequel certaines SMP états-uniennes avaient joué, dans l’ombre, les premiers rôles. Fondée 17 ans après les Black Waters, Wagner a donc 17 ans de retard sur Black Waters pour ce qui pourrait être présenté comme des exactions, par les narratifs toujours présumés « honnêtes » des médias du camp du bien, hélas trop souvent pris les doigts dans la confiture du mensonge.

Ce que chacun doit comprendre, c’est que les USA et leurs alliés du camp du bien ne supportent pas que Wagner, une jeune société militaire privée russe, de moins de neuf ans d’existence, puisse se distinguer par une efficacité et une éthique militaires bien supérieures à n’importe quelle SMP du camp du bien, y compris Black Water, de 17 ans son aînée. C’est la raison pour laquelle ils dénoncent cette concurrence qu’ils jugent déloyale.

Il est donc hilarant de voir les USA classer Wagner en organisation terroriste, alors que la SMP US Black Water est vraiment une organisation terroriste depuis 26 ans, tout en bénéficiant de l’immunité liée à son travail au profit du camp du bien. On est dans le traditionnel deux poids-deux mesures. Rien de bien surprenant de la part du camp du bien.

La première partie de cette « apologie » du camp du bien, que certains n’hésiteront pas à qualifier de réquisitoire, étant déjà lourde à porter et très longue, il est bon d’y mettre un terme par l’intéressante question des exécutions extrajudiciaires.

En 2014, peu après le coup d’état de Maïdan et l’annexion de la Crimée par la Russie qui s’en est suivie, un conseiller du ministre de l’Intérieur ukrainien (Anton Guerachenko) sous influence des grands services de renseignements du camp du bien (CIA, Mossad, MI6) crée une plate forme collaborative en ligne pour établir la liste des personnes à éliminer physiquement parce qu’elles s’opposent aux intérêts de l’Ukraine, mais surtout au projet néoconservateur et mondialiste qui passe par le démembrement de la Russie.

En fait ce projet est 100 % états-uniens et liste quelques 289 000 personnes dans le monde entier. C’est ce qui ressort de l’article très documenté de Bellincioni Berti du 4 Septembre 2022.(([17] https://www.profession-gendarme.com/wp-content/uploads/2022/09/Lorsque-les-services-ame%CC%81ricains-ciblent-leurs-propres-ressortissants.pdf))

L’originalité de ce projet de nature terroriste, puisqu’il a pour objet de répandre la terreur chez tous ceux qui s’opposeraient aux narratifs du camp du bien sur l’Ukraine, c’est qu’il est ouvertement soutenu par les USA, mais aussi par un silence, évidemment complice, des dirigeants actuels de l’UE qui laissent faire. Ainsi, des universitaires, des journalistes, des anciens militaires ou diplomates, des élus, sont menacés de mort parce qu’ils refusent ouvertement de se soumettre aux diktats des néocons mondialistes. Peu importe qu’ils soient eux même citoyens du camp du bien.

Certaines exécutions ont été déjà effectuées pour l’exemple, dont celle de Daria Douguine, assassinée le 20 août 2022 en Russie.

Cela montre, s’il en était encore besoin, la véritable nature des pays membres du camp du bien, dont le discours des politiques n’est plus en adéquation avec leurs actes depuis l’effondrement de l’Union Soviétique en 1990 et l’émergence dans les hautes sphères du pouvoir états-uniens d’une engeance néoconservatrice et mondialiste qui a largement essaimé dans les gouvernances des grands pays européens.

Inutile d’évoquer, pour alourdir le bilan, l’instrumentalisation du terrorisme de Daesh et d’Al Quaida, par le camp du bien, dans le seul but de faire tomber Bachar el Assad, chef d’État laïque et reconnu aux Nations Unies qui a pour seul défaut de déplaire à Israël, l’un des champions influents du camp du bien.(([18] https://mondafrique.com/fafa-nest-quune-une-girouette-face-aux-djihadistes-dal-nosra/))

Inutile d’évoquer non plus l’exécution illégale et provocatrice du général iranien Soleimani par les États-Unis qui ne reculent devant rien pour semer le chaos et la mort sur la planète.(([19] https://www.rts.ch/info/monde/11455273-lexecution-du-general-soleimani-etait-illegale-selon- une-experte-de-lonu.html))

Quels cris d’orfraie n’aurions nous pas entendus dans les médias du «camp du bien» si l’un de nos généraux avait été exécuté de la sorte par un drone iranien ?

Et oui, c’est tout cela le camp du bien…

Arrivé à ce stade de l’analyse, il est bon de faire une pose pour digérer cette première avalanche de rappels d’informations et de faits indéniables qui sera suivie d’une 2e vague, puis de l’analyse du « camp du mal » : celui qui s’oppose au nôtre.

En conclusion provisoire, je peux simplement constater que je ne me reconnais pas dans ce camp du bien, tel qu’il apparaît jusqu’à présent. Je ne comprends pas par quelle perversion éthique, morale et intellectuelle certains de mes frères d’armes ont pu offrir leur allégeance inconditionnelle à un camp du bien dont les dirigeants ont autant menti, triché, volé, tué, torturé, violé les lois internationales, nuit aux intérêts de notre pays, pour les seuls intérêts de leur chef de meute US, un chef de meute qui n’a que faire de la légalité internationale et pour lequel les règles qu’il a lui même fixées doivent s’imposer à tous.

(…) 

Tout est là : « Chacun devra, à un moment ou à un autre, choisir son camp dans cette guerre à mort ». Ce camp ne sera pas nécessairement le camp que des gouvernants de rencontre mal élus, appuyés par les médias, ont choisi pour nous.

(À suivre)

Dominique Delawarde,
le 13 février 2023.


Notes




« Une gratitude sans limites » : le Français secouru par la Flotte russe dans l’Atlantique raconte

[Source : fr.sputniknews.africa]

Secouru fin janvier par les marins russes de la Flotte du Nord sur son yacht en détresse dans l’Atlantique, le Français Lucas Monteu a fait part de son histoire dans une vidéo publiée par la Défense russe. On y voit également l’opération de son sauvetage.

La Défense russe a rendu publique la séquence montrant le sauvetage d’un naufragé français dans l’Atlantique en janvier par la Flotte russe du Nord. Dans cette vidéo, il raconte ce à quoi il a fait face.

Le passage entre le Cap vert et la Guyane française n’a pas été facile pour Lucas Monteu, seul à bord, en janvier. S’il espérait tenir deux ou trois semaines de plus, la tempête a complètement perturbé ses projets. L’eau a commencé à s’infiltrer, la situation empirait.

Sauvetage miraculeux

« Je n’ai rien vu sur l’écran radar, mais une fois avant d’aller me coucher, j’ai vu dessus [le pétrolier] « Kama ». J’ai envoyé un appel de détresse sur le canal d’urgence, l’équipage du navire m’a immédiatement demandé où j’étais. Je savais que je n’étais pas visible sur le radar, alors j’ai lancé une fusée éclairante et, deux minutes plus tard, j’ai vu le Kama changer de cap pour venir me sauver », se souvient Lucas.

Le pétrolier faisait partie de la flotte dirigée par la frégate Amiral Gorchkov. Il a dévié de sa route pour gagner la zone de l’accident.



« Une gratitude sans limite »

L’équipage russe a aidé le Français et son chien à monter à son bord, Lucas a reçu les premiers soins. Par la suite, cela leur a pris plus d’une semaine pour se rendre au Cap, en Afrique du Sud, où le groupe du pétrolier devait faire escale.

« Chaque membre de l’équipage a été plus qu’amical avec moi et mon chien, et nous avons été accueillis comme des ambassadeurs », a confié M.Monteu. Les parents de l’aventurier ont envoyé une lettre à l’ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov, pour remercier les marins russes d’avoir sauvé leur fils et son chien.

« Je ressens une gratitude sans limite pour le capitaine et son charmant équipage… J’aimerais rester et travailler avec eux jusqu’à la fin de leur voyage, mais si je ne peux pas, je les attendrai à Mourmansk. Ils ont ma parole », résume le navigateur tricolore.




    Chajnantor

    Un roman de Patrick Lehébel paru en septembre 2015, cinq ans avant la plandémie Covid. Prémonitoire ?

    Présentation (4e de couverture)

    Nous sommes en 2030. Le radiotélescope géant de Chajnantor, dans la cordillère des Andes, détecte un signal en provenance d’une planète située hors du système solaire… Ce signal est un message, un message d’origine humaine.

    Débute alors, captivante et terrible, la narration d’une histoire de la Terre et des Hommes, couvrant une période allant de 2084 à 3427, date présumée de l’extinction de l’espèce humaine. Cette période, qui s’ouvre avec la naissance du narrateur, verra le monde actuel s’effondrer sur lui-même, dans les guerres et les dérèglements environnementaux. Il renaîtra, sous la forme quelque peu orwellienne d’une humanité globalisée, avançant à tâtons, sous la houlette d’un gouvernement mondial désincarné, sur la voie de manipulations génétiques semblant promettre l’immortalité pour tous… Mais Icare n’est jamais loin, et la survie de l’Humanité bientôt ne tiendra plus qu’à un fil…

    Si le message a été reçu, pourquoi le futur a-t-il été ce qu’il a été ? A Chajnantor, les auditeurs de cet extraordinaire message le comprendront, mais trop tard.

    À propos de l’auteur

    Patrick Lehébel est né en 1959 à Saint-Nazaire, il vit aujourd’hui toujours dans la région, en Brière. Agrégé et docteur en mathématiques, il a enseigné tant en France qu’en Afrique. Il a à son actif la rédaction de plusieurs ouvrages, essais et romans. Sa principale préoccupation est l’avenir de l’Humanité, malgré son penchant avéré pour la folie autodestructrice. Patrick Lehébel utilise habilement ses connaissances scientifiques dans ses romans pour en faire de la véritable science-fiction, au sens premier du terme, rendant ainsi le récit d’autant plus prenant et crédible. Préalablement à Chajnantor, Patrick Lehébel a publié deux autres romans : Iridium Apocalypse (Edilivre, 2007) et L’Or du Kent (l’Ancre de Marine, 2012).

    2030 en pleine cordillère des Andes, le radiotélescope géant de Chajnantorreçoit un signal en provenance d’une planète située hors du système solaire. Or, selon toutevraisemblance, ce message est d’origine humaine… S’ensuit alors le récit haletant de laplanète Terre d’une période allant de 2084 à 3427 par un homme qui décrit par le menu tousles événements qui ont mené l’Humanité à sa perte. D’abord un accroissement de lapopulation mondiale sans limite, faisant fi des ressources limitées de la planète, puis le désir insatiable del’Homme de vivre toujours plus longtemps, en dépit de toute éthique et du bien-êtrede l’Humanité dans son ensemble. Ce roman se lit d’une traite tant il est captivant. C’est un mélange réussi entre vulgarisation scientifique et roman d’anticipation, bref de la vraie science-fiction comme on n’en fait plus, à la façon de Jules Verne. Le sujet, qui pouvait être qualifié de vraiment novateur à la sortie du roman en 2015, peut aujourd’hui, au vu des récents événements, indubitablement être qualifié de carrément visionnaire.

    Pour se procurer le livre

    http://www.antigone14editions.com/livre-chajnantor-patrick-lehebel-978-2-37233-024-4.htm

    https://livre.fnac.com/a9053732/Patrick-Lehebel-Chajnantor

    https://www.decitre.fr/livres/chajnantor-9782372330244.html

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782372330244-chajnantor-patrick-lehebel/




    Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

    [Source : MediainfociteTV]

    Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

    • les techniques de manipulation des populations ;
    • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
    • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
    • les caractéristiques du profil psychopathe ;
    • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
    • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

    [Voir aussi :
    Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
    Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
    Comment fonctionne le contrôle mental réel,
    Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
    L’art de la guerre,
    Dépopulation
    et liens inclus]






    La défaite de l’Ukraine se précise

    Par Thierry Meyssan

    C’est un secret de polichinelle : le gouvernement de Kiev est en train de perdre militairement face à l’armée russe. Celle-ci avance sans se presser et construit la défense des régions qui ont rejoint Moscou par référendum. Mais cette réalité inexorable en cache d’autres. Par exemple, le fait que la Turquie, toujours membre de l’OTAN, soutient la Russie et lui fournit des pièces détachées pour son armée. Non seulement l’Alliance atlantique perd, mais elle se fissure.

    L’avenir de l’Ukraine se précise. Les combats opposent d’un côté le gouvernement de Kiev qui refuse d’honorer sa signature des Accords de Minsk et de l’autre, la Russie qui entend faire respecter la résolution 2202 du Conseil de sécurité, entérinant lesdits Accords. D’un côté, un État qui refuse le Droit international et est soutenu par les Occidentaux, de l’autre un autre État qui refuse les règles occidentales et est soutenu par la Chine et la Turquie.

    Comment le président Volodymyr Zelensky, élu pour appliquer les Accords de Minsk, a-t-il pu se transformer en « nationaliste intégral »(([1] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.)), prendre le parti de fanatiques, héritiers des pires criminels du XX° siècle ? C’est un mystère. L’hypothèse la plus probable est financière, M. Zelensky étant connu depuis la publication des Paradise Papers pour ses comptes off-shore et ses propriétés en Angleterre et en Italie. Au demeurant, Volodymyr Zelensky n’a pas grand rapport avec ses « nationalistes intégraux ». C’est un couard. Au début de la guerre, il est resté plusieurs semaines, planqué dans un bunker, probablement hors de Kiev. Il n’est sorti qu’après que le Premier ministre israélien, Nafatali Bennett l’ait assuré que le président Vladimir Poutine lui avait promis qu’il ne tuerait pas le président ukrainien(([2] « Bennett : Putin assured me at Moscow meeting he wouldn’t kill Zelensky », The Times of Israël, February 5, 2023.)). Depuis, il fait le matamore par vidéo dans tous les sommets politiques et festivals artistiques occidentaux.

    Comment la Turquie, alliée des Occidentaux au sein de l’OTAN, s’est-elle impliquée du côté russe ? C’est plus facile à comprendre pour ceux qui ont suivi les tentatives d’assassinat du président Recep Tayyip Erdoğan par la CIA. Au départ Erdoğan était un voyou de rue. Puis, il s’est investi dans une milice islamique qui l’a conduit à se rapprocher aussi bien des insurgés afghans que des jihadistes russes d’Itchkérie, ce n’est qu’après ce parcours qu’il est entré en politique, au sens classique du terme. Durant sa période de soutien aux groupes musulmans anti-russes, il était un agent de la CIA. Comme beaucoup, lorsqu’il est parvenu au pouvoir, il a considéré les choses différemment. Il s’est progressivement détaché de Langley et a voulu servir son peuple. Cependant son évolution personnelle s’est déroulée alors que son propre pays changeait plusieurs fois de stratégie. La Turquie n’a toujours pas digéré la chute de l’Empire ottoman. Elle s’est essayée à plusieurs stratégies successivement. Depuis 1987, elle est candidate à l’Union européenne. En 2009, avec Ahmet Davutoğlu, elle a pensé rétablir son influence ottomane. De fil en aiguille, elle a imaginé réunir cet objectif national et le parcours personnel de son président pour devenir la patrie des Frères musulmans et rétablir le Califat, abrogé par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Mais la chute de l’Émirat islamique l’oblige à abandonner ce projet. La Turquie se tourne alors vers les peuples turcophones, elle hésite à englober les Ouïghours et finalement choisit les peuples ethniquement turcs. Quoi qu’il en soit, dans cette quête, elle n’a plus besoin ni des Européens, ni des États-Unis, mais de la Russie et de la Chine. Après sa victoire contre l’Arménie, elle crée l’« Organisation des États turcs » (le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Turquie et l’Ouzbékistan. En outre, la Hongrie et le Turkménistan y ont le statut d’observateur).

    Aujourd’hui, selon le Wall Street Journal, 15 sociétés turques exportent chaque mois pour 18,5 millions de dollars de matériels achetés aux États-Unis vers une dizaine de sociétés russes faisant l’objet de mesures coercitives unilatérales illégales US (présentées comme des « sanctions » par la propagande atlantiste)(([3] « Russia’s Ukraine War Effort Fueled by Turkish Exports », Jared Malsin, Wall Street Journal, February 3, 2023.)). Le sous-secrétaire US au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, Brian Nelson, s’est rendu en vain à Ankara pour contraindre la Turquie de respecter les règles occidentales. Ankara continue à soutenir secrètement l’armée russe.

    Lorsque l’émissaire états-unien a fait remarquer que la Turquie était sur la mauvaise pente en se plaçant du côté du vaincu russe, ses interlocuteurs lui ont présenté les vrais chiffres de la guerre en Ukraine, établis par le Mossad et publiés par Hürseda Haber(([4] « İddia : MOSSAD’a göre Ukrayna ve Rusya kayıpları », 25 Ocak 2023.)). Sur le terrain, le rapport de forces est de 1 à 8 au bénéfice de la Russie. Il y a 18 480 morts côté russe, contre 157 000 côté ukrainien. Comme dans le conte d’Andersen, le roi était nu.

    La Turquie bloque aujourd’hui l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Ce faisant, elle bloque aussi celle de la Finlande qui avait été présentée dans le même dossier. Si l’on admet les informations du Wall Street Journal, il ne s’agit pas d’un hasard. Certes Ankara avait obtenu l’engagement de ces deux pays à extrader les chefs du PKK et du mouvement de Fethullah Gülen ; engagement qu’ils n’ont pas tenu. Mais il ne pouvait pas en être autrement dans la mesure où, depuis l’emprisonnement de son chef, Abdullah Öcallan, le PKK est devenu un outil de la CIA et qu’il se bat aujourd’hui sous les ordres de l’OTAN, lui qui jadis était allié des Soviétiques(([5] « Général Başbuğ : les USA dirigent le PKK depuis l’emprisonnement d’Öcallan », Réseau Voltaire, 13 mars 2018.)). Quant à Fethullah Gülen, il vit aux États-Unis sous la protection de la CIA. Il a joué un rôle central dans la tentative d’assassinat du président turc, le 15 juillet 2016, et dans celle de coup d’État qui suivit.

    La Turquie soutient donc aujourd’hui la Russie au même titre que la Chine : elle lui fournit des pièces détachées pour son industrie de Défense et n’hésite pas à lui réexpédier du matériel de fabrication états-unienne. Mais alors que la Croatie et la Hongrie, autres membres de l’OTAN, n’hésitent pas à dire publiquement que le soutien de l’Alliance à l’Ukraine est une stupidité, sans pour autant la quitter, Ankara feint d’être pleinement atlantiste.

    Le tremblement de terre qui vient de secouer la Turquie et la Syrie n’a pas les caractéristiques des tremblements observés jusqu’ici, partout dans le monde. Le fait qu’une dizaine d’ambassadeurs occidentaux aient quitté Ankara dans les cinq jours précédant le séisme et que, dans la même période, leurs pays aient émis des conseils de ne pas se rendre en Turquie semble indiquer que les Occidentaux savaient à l’avance ce qui allait avoir lieu. Les États-Unis disposent de moyens techniques pour provoquer des tremblements de terre. Ils s’étaient engagés, en 1976, à ne jamais y recourir. La sénatrice roumaine Diana Ivanovici Șoșoacă affirme qu’ils ont violé leur signature de la « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » et ont provoqué ce séisme(([6] « Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă, les USA ont provoqué le séisme en Turquie et en Syrie », Réseau Voltaire, 13 février 2023.)). Le président Recep Tayyip Erdoğan a demandé à ses services de Renseignement (MİT) d’étudier ce qui n’est aujourd’hui qu’une hypothèse. Dans le cas d’une réponse positive, il faudrait admettre que Washington, conscient qu’il n’est plus ni la première puissance économique mondiale ni la première puissance militaire mondiale, détruit ses alliés avant de mourir.

    [Voir :
    Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
    la Turquie a été victime d’une arme sismique]

    Contrairement aux messages dont l’Occident est abreuvé, non seulement sur le terrain, l’Ukraine perd, mais l’OTAN est remise en cause de l’intérieur par au moins trois de ses membres.

    Dans ces conditions, comment expliquer que les États-Unis continuent à envoyer des armes sur le champ de bataille et à exiger de leurs alliés qu’ils en envoient en masse ? Force est de constater qu’une majorité de ces armes ne sont pas modernes, mais datent de la Guerre Froide et sont généralement soviétiques. Inutile de gâcher des armements des années 2000 sachant qu’ils seront détruits parce que la Russie dispose d’armes plus modernes que celles de l’Occident. Par ailleurs, il peut être intéressant pour diverses armées de tester des armes de dernière génération dans un combat de haute intensité. Dans ce cas, les Occidentaux n’envoient que quelques spécimens de ces armes et surtout pas plus.

    En outre, si les unités « nationalistes intégrales » ukrainiennes reçoivent des armes occidentales, les conscrits n’en ont pas. Le différentiel, probablement les deux tiers, est conservé en Albanie et au Kosovo ou envoyé au Sahel. Il y a trois mois, le président nigérian, Muhammadu Buhari, au sommet de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) a dénoncé l’arrivée de ces armes dans les mains de l’État islamique(([7] « Muhammadu Buhari met en garde contre le flux d’armes de la guerre russo-ukrainienne en Afrique », Actu Niger, 30 novembre 2022.)). Devant les exclamations de surprise et d’indignation des parlementaires US, le Pentagone a créé une commission chargée d’effectuer un suivi des livraisons. Elle n’a, à aucun moment, rendu compte de ses activités et des détournements qu’elle aurait constatés.

    Il y a deux semaines, l’inspecteur général du Pentagone s’est rendu en Ukraine, officiellement pour faire toute la lumière sur ces détournements. Dans un article précédent, j’ai montré qu’il était surtout venu là-bas pour effacer avec succès les traces des affaires de Hunter Biden(([8] « L’affaire Hunter Biden / Ihor Kolomoïsky », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 février 2023.)). Le ministre de la Défense ukrainien, Oleksiy Reznikov, avait annoncé qu’il allait démissionner instamment avec plusieurs membres de son administration. Il n’en est toujours rien.

    Autre question : pourquoi l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, copropriétaires des gazoducs Nord Stream ne protestent pas après le sabotage dont ils ont été victimes, le 26 septembre 2022 ? Et pourquoi ils ne réagissent pas aux révélations de Seymour Hersch sur la responsabilité états-uno-norvégienne ? (([9] « Comment l’Amérique a détruit Nord Stream », par Seymour M. Hersh, Réseau Voltaire, 11 février 2023.))?

    [Voir :
    Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream]

    Certes, le porte-parole des nationalistes d’Alternative pour l’Allemagne a demandé la création d’une commission d’enquête au Bundestag sur ce sabotage, mais la grande majorité des responsables politiques de ces trois pays se font discrets : leur pire ennemi est leur allié !

    Au contraire, ils se sont flattés de recevoir le président Volodymyr Zelensky à Bruxelles. Mais celui-ci s’était préalablement rendu à Washington et à Londres, les deux capitales qui comptent, avant de venir s’adresser à celles qui paient.





    Villepin fait ressortir la nullité crasse du gouvernement Macron

    [Source : bvoltaire.fr]

    Par Arnaud Florac

    L’ancien ministre des Affaires étrangères était l’invité de l’émission « Quelle époque ! », samedi 11 février, sur France 2. Il a livré sa vision de la diplomatie dans le contexte de la guerre en Ukraine. On avait presque oublié ce que c’était qu’un diplomate. Avec une hauteur de vue qui fait plaisir à entendre, il a commencé par rappeler que, pour la majorité des pays du monde, cette guerre était « une guerre de Blancs, entre Européens ». Raison pour laquelle la ridicule « condamnation par la communauté internationale » de l’invasion russe ne fait trembler que ceux qui la prononcent. Notre vieux monde fatigué, qui donne encore des leçons malgré quarante ans d’engagement derrière les mensonges américains, se prend pour ce qu’il n’est plus. Dominique de Villepin cogne où ça fait mal : il rappelle que Lavrov a été accueilli triomphalement en Afrique, que nous-mêmes en avons été chassés. Il rappelle également, en ces temps de centralisation du pouvoir partout en Europe, que la diplomatie est une affaire… de diplomates. L’ectoplasmique Catherine Colonna, pourtant reconnue dans sa branche, a été à ce point marginalisée que Villepin ne prononce même pas son nom.

    Dominique de Villepin est peut-être l’homme d’une victoire, mais pas n’importe laquelle. Lorsqu’en 2003, il a déployé sa haute taille à la tribune des Nations unies pour s’opposer à la stupide et – on le sait désormais – mensongère guerre en Irak des États-Unis, il a ressuscité, pour un instant, la voix unique de la France, singulière, martiale, historique. Dans un discours objectivement superbe, dont la BD Quai d’Orsay a, depuis, dévoilé avec humour les conditions d’écriture, il a su incarner la voix de ce « vieux pays » qui est le nôtre. On peut trouver Villepin grandiloquent, narcissique et pointer ses échecs en politique intérieure, comme les émeutes de 2005 ou le CPE. Tous ces défauts, à l’heure de Macron, nous semblent aujourd’hui bien excusables.

    Évidemment, on lui demande pourquoi il n’a pas partagé ces conseils avec Macron. Dominique de Villepin révèle alors qu’il attend depuis un an que le président de la République lui donne audience. Pas le temps, sans doute : quand on reçoit McFly et Carlito ou qu’on décore Zelensky (en survêt’) de la grand-croix de la Légion d’honneur, on a un agenda un peu full, bien sûr. On n’a pas de temps pour tout le monde. Or, on l’a dit, si le bilan de Villepin en politique générale peut être remis en question, on ne peut pas lui enlever son professionnalisme en politique étrangère. Mais bon… il doit y avoir des conseillers quelque part pour faire le job.

    La « discrétion » de Macron en dit long. L’accaparement des affaires régaliennes par le président lui-même est révélateur de deux choses qui devraient nous inquiéter. La première, qui ne surprendra personne, est son narcissisme infantile, en quoi il est encouragé par la guerre de la communication qui a remplacé le sérieux politique. Cette communication quotidienne exige, chaque jour, ses 280 signes sur Twitter et ses annonces fracassantes. Qu’il s’agisse de la gratuité des préservatifs ou de la négociation avec Poutine, au fond, peu importe. Macron ne fait confiance à personne d’autre qu’à lui et à une poignée de fidèles.

    L’autre motif d’inquiétude, corollaire du premier, est la nullité intellectuelle crasse du personnel politique macronesque. Charles Gave avait bien dit, il y a quelques années déjà, qu’il n’y avait rien de bon à attendre d’un homme politique qui s’entourait de gens moins intelligents que lui. Un bon chef ne choisit que des gens plus brillants que lui. Or, autour de Macron, il n’y a que des ternes : vieux chevaux de retour des LR ou du PS, jeunes ambitieux qui ne connaissent rien d’autre que la politique politicienne, arrivistes vénaux et seconds couteaux vaniteux venus du privé. Il dit qu’il doit tout faire lui-même, mais il en a crée les conditions et cela le ravit. Il n’y a malheureusement pas grand-chose à attendre d’une telle configuration.

    Dominique de Villepin est-il venu tenter un come-back diplomatique ? Peut-être. La soupe est bonne et la politique est un virus. Ou alors, peut-être le discours de 2003 était-il comme la scène de fin du Guépard (le livre, pas le film). À la fin du roman, quand les filles de feu le prince Salina jettent par la fenêtre du palais le corps empaillé de Bendico, le chien de chasse favori, l’animal semble se dresser une dernière fois pendant sa chute, comme s’il était vivant, dans la force de l’âge, au temps de la splendeur, puis s’écrase par terre dans « un petit tas de poussière livide ». Et puis, il ne reste plus rien. L’avenir nous dira si Villepin était de Gaulle ou Bendico, mais on ne peut s’empêcher d’avoir déjà sa petite idée.




    Manger des insectes : attention danger, prévient l’ANSES

    [Source : consoglobe.com]

    Par Sonia C

    Êtes-vous entomophage ? Autrement dit, avez-vous déjà cédé à la mode des insectes comestibles ? Si ce concept nous paraît encore exotique et original en Europe, l’entomophagie est une pratique courante dans de nombreuses parties du monde, qui permet de contribuer à l’alimentation des populations d’Afrique, Asie, Australie et Amérique du Sud. Et donc une solution pour l’Europe, si les autorités sanitaires ne s’y opposent pas.

    Manger des insectes : manque d’études

    Il faut en effet se montrer prudent avant de manger des insectes, comme le préconise l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail dans un rapport paru en avril 2015. La consommation d’insectes, souligne-t-elle, est en effet potentiellement source de dangers [Source: Rapport ANSES, 9 avril 2015] :

    • chimiques : du fait des substances fabriquées et/ou stockées dans le corps de l’insecte
    • physiques : du fait de la présence de parties dures (carapaces…)
    • allergènes, tout comme pour certains crustacés
    • microbiens, certains insectes étant porteurs de parasites, virus, bactéries…

    L’ANSES souligne le fait que peu d’études ont été menées sur le sujet, et que le manque de connaissances concernant l’élevage et la consommation d’insectes doit inciter à la plus grande prudence.

    Qu’en pensent les spécialistes ?
    Le leader français de la production d’insectes comestibles répond à nos questions

    Comment cela affecte les producteurs ? Micronutris est une société installée dans le Sud de la France qui élève et commercialise des insectes à destination de la consommation humaine. Son responsable clientèle, M. Pigeon, a répondu à nos questions.

    consoGlobe : En France, que dit la loi concernant la production et la commercialisation d’insectes comestibles ?

    M. Pigeon : Pour l’instant, il n’y a pas de loi qui autorise explicitement l’élevage et la vente d’insectes, mais un principe de tolérance. Il faut savoir qu’en Belgique, une dizaine d’Insectes sont aujourd’hui autorisés à la vente, quant aux Pays-Bas, une université est dédiée à l’étude de tout ce qui a trait à la valorisation des insectes comestibles.

    consoglobe : Il y a donc un vide juridique français ?

    M. Pigeon  : Actuellement, aucune législation en France n’autorise l’élevage des insectes et leur commercialisation. « A ce jour, aucun dossier recevable de demande d’autorisation de mise sur le marché n’a été déposé en Europe pour des insectes ou produits à base d’insectes destinés à l’alimentation humaine. Par conséquent, aucun insecte, ni dérivé d’insecte, ne peut être mis sur le marché pour l’alimentation humaine », indique l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes», publié le 9 avril 2015.

    consoGlobe : l’avis de l’ANSES publié en avril 2015 met en avant des risques potentiels liés au fait de manger des insectes, notamment chimiques, microbiens, et mécaniques. Qu’en pensez-vous ?

    M. Pigeon  : Nous sommes régulièrement contrôlés par des commissions d’hygiène et de respect des conditions d’élevage. Nous avons aussi au sein de l’entreprise une responsable qualité qui se tient au courant de la législation en vigueur afin que Micronutris soit continuellement en phase avec les standards de l’Union Européenne.

    Les insectes que nous élevons (vers de farine et grillons) sont exclusivement nourris à base de céréales et de légumes biologiques, car l’utilisation de pesticides est totalement incompatible avec notre volonté de leur apporter des conditions de vie les plus saines possibles. Pour ce qui est des dangers microbiologiques, nous répondons à la déclaration de conformité du règlement CE 2073/2005 modifié. De plus, nos deux espèces – que l’on trouve naturellement sauvages en France – font partie de la liste des 2000 insectes jugés comestibles par la FAO et des dix retenus par la Belgique pour être élevés et consommés.

    consoGlobe : Micronutris est une jeune entreprise innovante et… qui n’a pas eu peur de se lancer dans un pays qui tire une grande fierté de sa gastronomie séculaire. Comment les Français accueillent-ils ces nouveaux aliments, manger des insectes est-il accepté ?

    M. Pigeon  : Nous sommes très positifs quant à l’évolution des mentalités. Déjà, nous constatons que la réticence fait peu à peu place à une curiosité qui pousse désormais souvent nos clients à l’achat, lors des séances de dégustation que nous organisons. Nous espérons que d’ici quelques années, les insectes feront partie du quotidien sur les tables françaises. Ils représentent une nourriture vraiment intéressante, de par leur richesse en protéines, mais aussi en minéraux et en Omégas 3.

    consoGlobe : Mais dans un contexte où la nourriture carnée ne manque pas chez nous, le pari n’était-il pas risqué ?

    M. Pigeon  : Effectivement, mais nous voulions que le consommateur ait le choix, dans les grandes surfaces, de trouver près des viandes classiques, une nouvelle source d’apports protéiques de haute qualité nutritionnelle. Ce n’est pas encore le cas, pour l’instant.

    consoGlobe : Vous défendez de fortes valeurs écologiques…

    M. Pigeon  : Oui. D’une part, l’élevage d’insectes nécessite une surface extrêmement réduite comparée à celle nécessaire dans un élevage traditionnel. Nous avons des « tours » à insectes, ce qui permet une très bonne productivité. Si l’on reprend l’exemple des vers de farine, ces animaux ne boivent pas, se développent à l’obscurité et ont besoin d’une très forte densité d’individus… tout ceci concourt à réduire de manière intéressante l’impact écologique de l’élevage.

    De manière indirecte, nous espérons aussi inciter le consommateur, s’il intègre les insectes comme source permanente de protéines – et par conséquent, en baissant sa consommation d’autres produits carnés – à acheter de la viande de meilleure qualité, certes un peu plus chère, mais produite plus localement, dans des conditions qui respectent plus l’animal.




    Entretien avec Alexandre Douguine, le philosophe « le plus dangereux d’Occident »

    [Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

    Pouvons-nous revenir sur la tentative d’attentat contre vous, tentative qui a coûté la vie à votre fille Daria le 20 août dernier ? Pourquoi vouloir assassiner un philosophe et une jeune femme innocente dont le seul tort était d’être la fille d’un philosophe ? C’est la première fois depuis Socrate et Sénèque qu’on attente à la vie des philosophes en Occident. Comment expliquer ce crime ?

    Comme vous l’avez dit, je suis philosophe et ma fille était aussi une philosophe. Elle n’a jamais participé à des actions militaires et n’a jamais eu d’engagement sur le front. La seule raison, c’est ma position patriotique et mon opposition à la politique hégémonique de l’Occident. Avant cet attentat, on m’avait désigné comme le « philosophe le plus dangereux pour l’Occident ». J’ai été jugé si dangereux que moi et ma fille, qui était la plus belle part de moi-même, devions être assassinés.

    Je crois qu’aujourd’hui le danger est devenu vraiment grand pour des gens comme moi. Pourtant, je n’ai fait rien contre l’Ukraine, je n’ai pas financé la guerre, je n’ai pas participé à la décision de lancer l’opération militaire spéciale, qui a été prise uniquement par notre président. Je suis simplement loyal à mon pays, à ma patrie, car je pense qu’il est nécessaire de défendre sa souveraineté contre l’agression de l’Occident. Mais ce n’est pas moi qui ai décidé comment on devait réagir, quelles étaient les lignes rouges à ne pas franchir, comment on devait répondre aux menaces de l’OTAN. Je crois que j’ai été choisi comme cible parce que mes idées sont opposées à la domination des globalistes et parce que je critique la dictature libérale. Cet acte odieux montre que celle-ci est vraiment devenue terroriste. Cet attentat est d’ailleurs unique. Depuis l’intervention russe en Ukraine, c’est le seul attentat terroriste qui a eu lieu contre les civils sur le territoire russe et qui a été quasiment fêté en Occident.

    En Europe, beaucoup de gens ont condamné cet assassinat, comme le pape, qui m’a transmis ses condoléances. Des millions de gens qui étaient peut-être réservés à mon égard ont été touchés par ce crime. Mais d’un autre côté de très nombreux représentants officiels de haut niveau l’ont approuvé et l’ont considéré comme le prix que je devais payer pour la guerre que la Russie mène en Ukraine.

    Tuer sur le front est une chose. Mais s’attaquer à des gens innocents, dont le seul crime consiste à avoir une vision critique de la politique globaliste ultralibérale, est une autre chose. Ce passage des mots à l’action criminelle est à mon avis très sérieux parce que cela signifie que plus personne n’est en sécurité quand il critique les globalistes. C’est le signe qu’une nouvelle dictature arrive, la dictature libérale. J’ai toujours dénoncé la nature totalitaire du libéralisme. Mais aujourd’hui, la nouveauté est que celui-ci est devenu terroriste. Et cela alors que j’ai été peu actif au moment du déclenchement de l’opération spéciale. J’ai exprimé mes opinions, mais je ne suis pas beaucoup intervenu sur la scène publique et n’ai pas participé à la propagande russe en faveur de cette opération. Au contraire, je suis resté plutôt en marge et je n’étais en aucun cas au centre de la lutte idéologique contre l’Ukraine. Ce qui rend d’autant plus étonnant cet acte de la part de l’Ukraine.

    Justement, où en est l’enquête aujourd’hui ?

    L’enquête a montré que l’Ukraine était impliquée. C’est une femme originaire d’Ukraine qui a commis ce crime, qui est lié aux services secrets militaires et dont l’ordre est venu de Zelensky lui-même. (Cette implication a été reconnue par les États-Unis. Voir Guerre en Ukraine. Assassinat de Daria Douguina : l’Ukraine pointée du doigt par les États-Unis, Courrier international, 6 octobre 2022, NDA).

    Mais c’est assez étrange puisque, comme je l’ai dit, je n’ai pas joué de rôle, même symbolique, dans cette campagne militaire. Si on a décidé d’organiser un attentat contre moi et de tuer ma fille, les raisons doivent être ailleurs. Non pas à Kiev, qui a été utilisée et instrumentalisée. La terroriste ukrainienne qui a accompli ce crime a été un instrument dans les mains de gens beaucoup plus haut placés dans le système de l’OTAN. MI 6 ou CIA, c’est difficile à dire. Je ne crois pas que les Ukrainiens aient eu de vraies raisons, dans ce cas précis, de s’en prendre à moi.

    N’est-ce pas dû au fait qu’en Europe et dans les milieux atlantistes, on vous considère comme un champion de l’eurasisme et que cette doctrine fait de vous une cible parce que vous déconstruisez le discours hégémoniste de l’Occident et sa prétention à vouloir régenter le monde ? En quoi cet eurasisme est-il si dangereux qu’on doive assassiner celui qui le promeut ? Pourquoi faites-vous si peur à l’Occident ?

    L’eurasisme est la théorie du monde multipolaire. Il propose une structure alternative à l’ordre mondial libéral. Il vise à s’émanciper de l’unipolarité, de la mondialisation, de l’Occident comme centre autoproclamé de la civilisation postmoderne, et à établir un dialogue entre les différentes civilisations, parmi lesquelles figure l’Eurasie. Les autres grands espaces de civilisation indépendants sont la Chine, l’Inde, l’Afrique, l’Amérique latine et le monde arabo-musulman bien sûr. La vision eurasiste diminue le rôle et le pouvoir de l’Occident. Elle affirme la liberté et le droit des autres civilisations d’exister en toute indépendance, et cela non seulement pour la Russie, mais pour l’ensemble du monde.

    Je pense que l’Occident globaliste, unipolaire, hégémonique, ne tolère pas cette multipolarité dont la branche russe est le fer de lance. La croissance des autres pôles et notamment de la Russie, qui devient de plus en plus indépendante et qui lutte pour sa souveraineté, accroît la crise si bien que la confrontation devient de plus en radicale. Cette évolution dramatique est manifeste depuis quelques années. Je suis un des promoteurs de cette vision multipolaire, car je crois que toute civilisation a le droit de choisir sa voie en toute indépendance.

    Pouvez-vous revenir sur les origines du concept d’eurasisme ? Il n’est pas tout à fait nouveau dans l’histoire russe des idées.

    L’eurasisme est la continuation de la théorie des slavophiles, qui considéraient que la Russie n’était pas un pays européen, mais une civilisation particulière, qui résulte à la fois d’éléments occidentaux et d’influences orientales, asiatiques. Cette double influence est à la base d’un ensemble autonome axé sur des traditions propres, à savoir la tradition de Byzance et de l’orthodoxie d’un côté, et la tradition héritée des Mongols de l’autre. L’empire de Gengis Khan s’inscrit dans la grande histoire des empires des steppes touranien.

    Les eurasistes du début du XXe siècle ont redécouvert l’importance de cet héritage mongol et de l’influence de l’Extrême-Orient. L’empire fondé par Gengis Khan rassemblait des dizaines de peuples et de cultures différentes et il a servi de modèle dans la construction de l’empire supranational russe. Les princes de Moscou, qui ont revendiqué cet héritage, s’en sont beaucoup inspirés.

    L’autre influence, notamment sur le plan religieux, est venue de Byzance et de l’orthodoxie, qui ont développé l’idée du Katechon, de l’empereur qui, dans la tradition du basileus byzantin, possédait une dimension eschatologique, métaphysique. C’était à l’empereur que revenait la mission d’empêcher le diable, l’Antéchrist, d’accaparer l’entier du pouvoir temporel sur terre. Le Katechon est « celui qui retient » le destin du monde, qui fait exister le monde et l’empêche de sombrer dans le néant. Il repousse l’avènement de l’Antéchrist qui voudrait régner sans partage sur l’humanité en semant le chaos. Telle est la mission religieuse et métaphysique de l’empire spirituel héritée de Byzance et de l’orthodoxie.

    Quant au grand empire touranien, mongol et des autres conquérants qui venaient des profondeurs de l’Asie (Timur et son Empire, nommé officiellement « Touran » [NDLR ou encore Empire timuride ou timouride]), il a fourni le cadre d’une organisation politique et sociale qui permet à des peuples d’origines, de langues et de religions différentes de cohabiter ensemble avec harmonie.

    C’est ce double héritage qui a formé en fin de compte la conscience géopolitique, historique et civilisationnelle de la Russie. C’est grâce à lui que la Russie n’est pas seulement un pays, mais une civilisation à part entière.

    L’Occident présente souvent cette conception du monde comme étant une sorte de suprémacisme russe, une vision grand-russe dominatrice et raciste par rapport aux autres nations et aux autres cultures. Que répondez-vous à ces critiques ?

    C’est tout à fait faux. Si j’étais raciste, fasciste, nationaliste, suprémaciste, je le confesserais volontiers. Mais je suis à l’exact opposé puisque le monde multipolaire que je défends est tout le contraire du suprémacisme, quel qu’il soit, américain, russe ou autre. Je pense que toutes les civilisations, et notamment les cultures dites archaïques, traditionnelles ou basées sur des valeurs prémodernes ou antimodernes, sont aussi valables que la civilisation moderne occidentale, technologiquement développée, séculaire, athée et matérialiste. Je récuse toute hiérarchie entre les civilisations, tout suprémacisme et tout racisme. Je défends le droit de n’importe quelle civilisation, celle de la Russie comme les autres, à être elle-même. Et je défends donc le droit de l’Occident à être lui-même et à défendre ses propres valeurs postmodernes, ultralibérales ou wokistes si tel est son vœu. Chaque société humaine a droit à sa propre identité. Je suis tout à fait d’accord pour que les Chinois aient leurs propres particularités et leurs propres valeurs, de même que les musulmans, les Africains, etc. Si c’est leur choix, c’est très bien. Mais ce n’est pas une raison pour les tuer ou les éliminer. C’est l’Occident globaliste assassin qui empêche les autres civilisations d’être elles-mêmes. Nous, nous luttons pour notre droit à affirmer pacifiquement nos particularités et à développer notre voie sans être assassinés.

    Ce reproche semble en effet d’autant plus étrange que la Russie, pour ceux qui se donnent la peine de la connaître, est un pays beaucoup plus multiracial, multiethnique et multiculturel que la plupart des pays occidentaux, qui reposent sur une conception de la nation beaucoup plus exclusive, États-Unis compris.

    Je suis l’ennemi absolu du racisme, et du racisme blanc en particulier, parce que ce dernier a été à la base du suprémacisme et de l’hégémonie occidentale. Il faut absolument décoloniser les esprits de cette empreinte politique et idéologique. Il faut soutenir les efforts des peuples du monde qui cherchent à s’affranchir du racisme colonial et néocolonial du globalisme occidental.

    Dans ce sens, je suis aussi l’ennemi des nationalistes. Je suis critiqué fortement par les nationalistes, car je ne suis pas favorable à la nation. La nation est une invention occidentale, moderne, bourgeoise et artificielle. Alors que je suis favorable à une organisation traditionnelle de la société humaine, avec des États différents et diversifiés, qui serait fondée sur une hiérarchie spirituelle et la primauté de l’aristocratie de l’esprit sur la domination exclusive de l’économique. Je suis anti-matérialiste et anti-bourgeois parce que je crois que le triomphe de la bourgeoisie a été une issue fatale. La bourgeoisie a usurpé le pouvoir aux autres membres du tiers état. La partie la plus importante du peuple a toujours été composée par les paysans et non par les bourgeois. Or c’est la petite minorité bourgeoise qui s’est emparée du pouvoir et l’a accaparé au détriment de la majorité du peuple. Elle a perverti la hiérarchie sociale non seulement vis-à-vis des classes supérieures, mais aussi des classes inférieures en confisquant le pouvoir aux paysans, aux artisans, aux ouvriers, aux corporations. L’avènement de la bourgeoisie a été une pathologie, une régression et non pas un progressisme. Je déteste la bourgeoisie. Je suis anti-capitaliste et anti-nationaliste.

    J’ai écrit des milliers de pages et une douzaine de livres pour critiquer le racisme, le nationalisme, le colonialisme et toute forme de domination d’une élite particulière, d’un type de société ou d’un pays sur les autres. Et cela vaut même pour la Russie. Je n’approuve pas toute l’histoire de la Russie et notamment celle du nationalisme russe. Comme eurasiste, je pense qu’on doit respecter, cultiver, soutenir les identités qui ne partagent pas les valeurs orthodoxes au sein de la grande union eurasienne. On doit accepter les différents peuples et conserver leurs particularités à l’intérieur de l’ensemble plus vaste dont la Russie n’est qu’une partie, même si c’est la plus grande.

    En conclusion, je suis aussi antilibéral parce que j’estime que le libéralisme est devenu la troisième forme d’idéologie totalitaire de l’histoire moderne.

    Vous êtes croyant et orthodoxe pratiquant, mais vous êtes néanmoins opposé à la suprématie de l’orthodoxie au sein du monde eurasien ?

    Toute suprématie est raciste. Chacun a sa propre vérité. Il convient d’être fort et indépendant pour conserver cette vérité, mais on ne doit rien imposer aux musulmans, aux autres chrétiens, aux athées ou aux « progressistes ». Si les gens veulent se convertir, c’est leur choix personnel et l’État ne doit pas insister pour leur faire changer de religion.

    Cela étant dit, l’orthodoxie est l’axe de notre société, de notre conscience. Cette religion a formé notre culture, notre civilisation et le noyau du peuple russe.

    Venons-en à votre critique du libéralisme. Pourquoi jugez-vous cette forme de pensée et d’organisation sociale comme totalitaire ? En quoi le libéralisme serait-il la troisième forme du totalitarisme moderne ? Et quelle serait cette quatrième théorie politique souhaitable qu’il conviendrait d’établir pour mettre fin à ces trois formes de totalitarisme ?

    Je crois que l’Occident moderne a été dans l’erreur dès le départ. Je ne parle pas de l’Occident traditionnel, sacré, chrétien, qui est une autre chose. Ma critique se concentre sur la modernité occidentale, car je crois que cette modernité — et sur ce point je suis tout à fait d’accord avec Hannah Arendt qui a dit que cette modernité était totalitaire dès le départ — à tendance dictatoriale s’est explicitement manifestée et démontrée dans le communisme qui est une théorie née en Occident autour de la classe prolétarienne, dans le fascisme qui est aussi une théorie née en Occident, mais axé sur la nation, mais également, d’une manière un peu plus voilée, dans le libéralisme.

    Aujourd’hui le communisme et le fascisme ont disparu, si bien que la nature totalitaire de la modernité occidentale s’exprime désormais principalement dans le libéralisme. Or la modernité libérale est profondément hégémonique, raciste, suprémaciste, coloniale. Elle considère ses valeurs comme des valeurs universelles applicables à l’ensemble de l’humanité. Aujourd’hui les libéraux se comportent de façon totalitaire en voulant imposer leurs normes LGBT+ et de genre, le mariage pour tous, le wokisme, l’ultracapitalisme comme les seules valeurs universelles possibles. J’accuse ce libéralisme-là d’être un nouveau fascisme en voulant imposer à tout prix ses propres normes à l’ensemble de l’humanité. Ce n’est qu’une manière de prolonger les comportements racistes et coloniaux du passé.

    Ce que j’appelle la Quatrième théorie politique consiste à contrer ce totalitarisme libéral globaliste et à dépasser la conception politique occidentale selon laquelle on ne peut choisir qu’entre trois systèmes politiques : communisme,

    fascisme ou

    libéralisme.

    Vous n’avez pas d’autre choix que ces trois options. Si vous n’êtes ni communiste, ni fasciste, ni libéral, vous n’avez pas de place dans ce monde. Il n’y a pas d’espace pour vous. D’ailleurs, les libéraux traitent de « fascistes » tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, ce qui est contradictoire avec le principe même du libéralisme.

    La Quatrième théorie politique n’est pas un autre « isme ». C’est un mode opératoire, une lutte pour conserver une indépendance de pensée par rapport à ce que l’Occident moderne veut rendre obligatoire. C’est une invitation à développer une pensée politique indépendante. Si vous voulez le faire dans le cadre de la religion orthodoxe, c’est parfait. Si vous voulez le faire au sein de la religion musulmane, du confucianisme ou toute autre école de pensée, c’est très bien aussi.

    La Quatrième théorie politique est le contraire du dogmatisme. C’est la multipolarité, la lutte contre les dogmes néfastes de la modernité, comme celui du libre marché et du capitalisme comme seule forme possible d’organisation économique. Je n’ai pas de problème à ce qu’on soit capitaliste, mais à condition qu’on puisse aussi être anti-capitaliste si on le souhaite. On doit considérer tous les gens et toutes les idées.

    La même chose vaut pour la démocratie libérale. Si des pays veulent s’organiser selon les principes de la démocratie libérale, c’est très bien. Mais si d’autres y sont opposés, cela ne devrait pas poser de problème non plus. La démocratie libérale n’est pas une valeur absolue. Or l’Occident se conduit comme si le capitalisme et la démocratie libérale étaient des valeurs absolues, universelles, applicables à tous les hommes. Il se comporte comme si les gens opposés à ce point de vue étaient des criminels, des terroristes et des cibles à détruire. Ce n’est pas une affirmation subjective, mais un fait : ceux qui n’adhèrent pas à cette vision du monde sont éliminés comme on l’a fait en tuant ma fille. Une fois de plus, ce meurtre est la confirmation de la nature terroriste du libéralisme tel que le conçoit l’Occident collectif actuel.

    L’Occident a-t-il encore la capacité d’imposer ses vues ? N’est-il pas déjà affaibli ? Comment jugez-vous les chances de réussite de votre quatrième théorie politique ?

    À l’époque de Trump, j’avais pensé que l’Occident pourrait pacifiquement accepter la multipolarité et continuer à construire son identité en se limitant à son espace propre, l’espace atlantiste, et éviter par là la Troisième guerre mondiale. Mais avec les fanatiques extrémistes tels que Joe Biden, Georges Soros et les Démocrates américains qui ont saisi le pouvoir aux États-Unis en 2021, le monde se trouve au bord de l’abîme. Ces globalistes sont prêts à sacrifier l’humanité pour imposer leurs idées. Ils ne veulent pas reconnaître qu’il existe aussi un non-Occident, d’autres civilisations en dehors d’eux et que ces civilisations-là rejettent leur hégémonie. Les prémices pour une organisation multipolaire du monde existent. Mais encore faut-il que des gens comme Trump, ou les vrais libéraux historiques, ceux qui reconnaissent aux autres le droit d’exister et de vivre côte à côte avec eux, l’emportent. Dans un tel cas, l’Occident continuerait à jouer un rôle très important, mais non plus hégémonique et totalitaire.

    Mais avec Biden, je pense qu’on est entré dans une ère de catastrophe, car l’Occident est décidé à lutter à tout prix contre la multipolarité. Ce qui est très dangereux parce que la Russie a la volonté de résister et de lutter pour défendre sa civilisation. La Chine sera la prochaine cible et les autres suivront si on laisse faire les globalistes.

    Aujourd’hui en Occident, ceux qui ne partagent pas cette vision hégémonique totalitaire se trouvent dans la même situation que les Juifs dans l’Allemagne nazie. Ils sont persécutés, ils sont accusés d’être « terroristes ». Ceux qui protestent risquent désormais leur vie (comme le montre par exemple le site ukrainien Myrotvorets qui a dressé une liste de plusieurs dizaines de milliers de noms d’Occidentaux critiques vis-à-vis à Kiev à abattre, NDA) parce qu’on a affaire à un système totalitaire qui détruit ses propres membres et parfois même ses propres dirigeants quand ils s’opposent à l’ordre globaliste. Le cas de Trump qui a été traité de « fasciste » et qui a été censuré par les réseaux sociaux quand il était président en est un exemple.

    C’est un problème que seuls les Occidentaux peuvent résoudre. Quant à nous, nous luttons pour nous-mêmes. Nous aimerions que l’Occident accepte notre singularité et nous souhaitons vivre en paix avec les autres dans un monde multipolaire, mais on ne nous donne pas la chance.

    Comment voyez-vous le conflit en Ukraine dans cette perspective ? Comme un clash de civilisations ainsi que l’avait prédit Huntington ? Pensez-vous que la Russie sera capable d’atteindre ses objectifs d’indépendance dans ce contexte de guerre frontale avec l’Occident par Ukraine interposée ?

    La guerre en Ukraine est beaucoup plus difficile qu’on ne le pensait au début de l’opération militaire. Ce conflit ressemble à la guerre de Crimée au XIXe siècle. À l’époque, derrière la Turquie qui était assez faible, s’est dressée une grande coalition d’ex-ennemis de la Turquie qui se sont soudain ligués derrière elle par russophobie, formant une force difficile à vaincre.

    Nous sommes aujourd’hui mis à l’épreuve et la Russie ne peut pas vaincre immédiatement. Mais il est important de savoir que nous ne pouvons pas perdre cette guerre, car il s’agit de l’existence même de notre pays. Nous sommes coincés, en quelque sorte : on ne peut pas perdre, mais c’est très difficile de vaincre. Et cela rend la situation dramatique, et peut-être catastrophique, parce que la Russie combattra jusqu’à la fin et que cette fin peut être l’apocalypse nucléaire. C’est une issue qui devient de plus en plus palpable. Comme la Russie ne peut rien accepter d’autre que la victoire dans cette guerre, cela rend la situation critique au niveau mondial.

    Pour le reste, ce qui est en jeu n’est pas l’Ukraine, mais l’équilibre global de la sécurité mondiale entre la Russie et l’Occident. C’est une guerre de civilisation. La Russie n’avait rien contre l’Ukraine en tant qu’État national indépendant. Une Ukraine de ce type aurait été un pont entre nous et l’Europe, ouverte sur nous parce que la moitié de la population ukrainienne était russe d’origine, même si ce n’est plus le cas aujourd’hui, et ouverte sur l’Europe puisque l’autre moitié de l’Ukraine est pro-occidentale. Comme pour la Belgique ou la Suisse, qui sont formées de deux ou trois peuples d’identité et de culture différentes, il aurait été parfaitement possible de construire une Ukraine fédérale. Mais cette opportunité historique a été perdue et finalement l’État ukrainien est devenu fasciste, ultranationaliste et russophobe. Il s’est transformé en fer de lance du combat contre la Russie, ce que nous ne pouvions accepter sans réagir. C’est pourquoi cette guerre a éclaté. Elle n’était pas voulue par nous, mais comme elle avait déjà commencé dans le Donbass, nous n’avons pas eu d’autre choix que d’y aller et de gagner à tout prix.

    Et quand nous disons à tout prix, c’est à tout prix. Poutine l’a rappelé, car il comprend parfaitement que si on perd cette guerre, on perdra tout et que la Russie n’existera plus parce qu’on voudra la diviser et la vassaliser.

    À cet égard, il est intéressant de noter que dans la justification cynique des sanctions européennes qui ont été prises après l’assassinat de ma fille, j’ai été accusé de fournir le fondement théologique de l’intervention militaire russe. Cela figure de façon très officielle dans les documents européens. Cette référence à mon rôle « théologique » est surprenante sous la plume d’Européens qui par ailleurs répudient toute forme de théologie et de religion et ne jurent que par la sécularisation.

    Mais peut-être ont-ils raison pour une fois. Je pense en effet que cette guerre possède une dimension religieuse, spirituelle, métaphysique. La Russie lutte pour être ce qu’elle est. À défaut elle ne peut plus exister en tant que telle et ne survivrait que sous la forme d’une colonie occidentale. Cette lutte ne se déroule d’ailleurs pas que sur le plan extérieur, mais elle est aussi intérieure à la Russie. C’est un retour aux racines spirituelles de la Russie.

    Je pense que l’Occident pourrait vivre et être en sécurité en acceptant l’existence d’un monde multipolaire. Mais celui-ci constituerait un danger pour les colonialistes et les extrémistes qui ont usurpé le pouvoir. Leur domination et leur survie dépendent de leur capacité à diaboliser la Russie, la Chine et les autres nations qui leur résistent. Mais ils ne représentent pas l’Occident tout entier et il reste une chance pour que l’Europe accepte une Russie neutre et indépendante à ses côtés, car la Russie ne cherche pas à conquérir l’Europe.

    Comment peut-on voir le futur de la Russie dans ces conditions ? Que devrait-elle faire pour opérer cette transition vers l’indépendance et la multipolarité ?

    Il faut recourir ici à l’analyse de Gramsci. Gramsci a évoqué la question du césarisme par rapport à l’hégémonie. L’hégémonie pénètre dans la société de manière totale, directe et indirecte, politiquement, culturellement, grâce aux intellectuels, à l’éducation, mais aussi à l’économie, aux marchés et à la consommation. C’est ainsi que l’hégémonie libérale démocratique, gouvernée par les lois du capital, s’est mise en place. Le but de cette hégémonie, c’est de tuer toute forme d’indépendance de la société pour créer un gouvernement mondial totalitaire.

    Selon Gramsci, on peut lutter contre cette hégémonie de deux manières. Pour lui, la meilleure manière de la combattre était le communisme. Mais ce n’est pas mon avis, car je pense que le communisme n’est qu’une variante de cette hégémonie, sur le plan culturel notamment. Son analyse formelle reste néanmoins pertinente.

    Pour moi, la bonne manière de lutter contre l’hégémonie, c’est la multipolarité, la construction d’un monde multiple et donc anti-hégémonique. L’hégémonie est par définition unipolaire dans tous les domaines, économique, culturel, social, informatique, civilisationnel, idéologique, spirituel, scientifique, éducationnel, etc. On doit donc lutter contre elle sur chaque plan et à tous les niveaux. Capitalisme, non ! Démocratie libérale non ! Politique du genre, non ! Cancel culture, non ! Gouvernement mondial, non ! Scientisme transhumaniste, non ! Toutes les thèses de l’hégémonie doivent être systématiquement contrées afin de construire une contre-hégémonie.

    Mais pour Gramsci, il existe encore une autre méthode pour lutter contre l’hégémonie, qu’il appelle « le césarisme ». Lequel consiste à accepter certains éléments de l’hégémonie, mais à en refuser d’autres, et notamment de céder en fin des comptes le pouvoir à une puissance extérieure. Il insiste à la fois sur l’indépendance et sur le réalisme, qui fait qu’on accepte de reprendre certains éléments de l’hégémonie tels que le capitalisme et certaines formes de démocratie libérale, mais avec un certain degré de pouvoir autoritaire de façon à ne pas laisser aux dirigeants hégémoniques extérieurs la possibilité de s’emparer du pouvoir politique à l’intérieur du pays.

    Cela peut engendrer de la corruption et du népotisme, comme on peut le voir dans la Russie actuelle. On peut dire que le régime de Poutine est de type césariste. Il accepte beaucoup de choses de l’hégémonisme occidental, mais rejette ce qui menace son propre pouvoir. C’est un césarisme, mais ce n’est pas une contre-hégémonie. En fait, le moment de la contre-hégémonie arrive maintenant en Russie parce que la guerre en Ukraine ne permet plus de maintenir cet équilibre césariste entre emprunts à l’hégémonie occidentale et souveraineté de la Russie. Quand on est en guerre, on ne peut pas être à moitié d’accord avec son ennemi.

    Pour la Russie, l’heure de vérité est donc en train d’arriver. La seule manière de vaincre dans la guerre contre l’Occident en Ukraine, c’est d’accepter la contre-hégémonie comme idéologie. Les derniers discours de M. Poutine y ont d’ailleurs fait allusion. Des lois ont été introduites pour défendre les valeurs traditionnelles et instaurer le primat de l’esprit sur la matière. L’État commence à reconnaître l’importance de ces valeurs idéalistes. L’introduction de facteurs idéalistes dans la politique de l’État marque la fin du matérialisme absolu. L’État change de sens. Ce n’est plus un État libéral, c’est un État chargé d’une mission, sacré, un « royaume » au sens métaphysique. Ce qui se produit aujourd’hui en Russie, c’est la transformation du césarisme en contre-hégémonie au sens de Gramsci.

    Considérons maintenant les autres civilisations. Vous avez notamment exprimé votre admiration pour les civilisations chinoise et africaine. Qu’est-ce que vous admirez dans la civilisation chinoise ? Et dans la civilisation africaine, considérée avec mépris par l’Occident ?

    J’ai étudié l’histoire des civilisations dans un ouvrage nommé « Noomakhia » qui fait 24 volumes. Je suis impressionné par leur richesse et leur pluralité. La civilisation chinoise est exemplaire dans le sens où elle réussit à concilier modernité et tradition. J’ai été professeur à l’université de Fudan à Shanghai et j’ai bien étudié la Chine. La grande civilisation confucianiste se base sur la primauté de la culture, qui structure les relations entre l’individu et l’État. С’est le génie caché de la culture chinoise que d’avoir su créer un équilibre entre l’individu et le collectif, entre la personne humaine et l’État. L’antique tradition confucianiste est la clé pour comprendre le maoïsme et le capitalisme à la chinoise. L’originalité du capitalisme chinois est de se baser sur la solidarité et non pas sur la compétition. On ne cherche pas la lutte les uns contre les autres, mais à agir en parfaite harmonie avec à l’autre. On ne se fonde pas sur l’égoïsme individuel, mais sur une sorte de trans-solidarité de l’initiative privée.

    Ainsi, un grand oligarque chinois Eric Li m’a dit que, quand il est invité à une réunion communiste, il suit la ligne du parti parce qu’il se sent redevable à son égard. Il se sent reconnaissant à État d’avoir pu créer ses richesses. Il sait ce n’est pas lui, tout seul dans son coin, qui a pu les réunir. Il est conscient que celles-ci lui ont été accordées par la communauté, par l’État, la collectivité et qu’il doit donc les utiliser à bon escient pour développer le pays et maintenir l’harmonie sociale. Le capitalisme chinois n’est pas occidental. Il est le fruit d’une culture propre dont le parti communiste est partie prenante. De ce point de vue, la Chine est un exemple de succès. Elle a réussi à conjuguer les principes du capitalisme et ceux de la culture orientale pour créer la Chine moderne.

    Le cas de l’Afrique est différent. L’Afrique possède une grande richesse de cultures qu’elle ignore trop souvent. Quand elle a commencé la décolonisation, elle a voulu imiter l’Occident. Elle a importé le capitalisme, le socialisme, le nationalisme, le communisme, qui n’ont été en fait qu’une perpétuation de la colonisation, car il s’agissait d’appliquer des théories fabriquées par les puissances coloniales pour se développer, alors qu’il aurait fallu au contraire s’en émanciper. Elle a continué à puiser dans l’imaginaire et les principes du colonisateur occidental.

    Aujourd’hui l’Afrique doit entrer dans une nouvelle phase, commencer une décolonisation profonde et revenir aux origines de la conscience africaine indépendante, qui est très multiple et multipolaire. L’Afrique n’est pas homogène. Elle compte d’innombrables peuples, cultures, langues et ethnies différentes et il faut respecter chacune d’entre elles. Les frontières postcoloniales ont cassé de vastes ensembles et séparé des ethnies et des cultures en deux pour créer des nations artificielles qui ont ensuite lutté entre elles et ont empêché l’émergence d’une conscience panafricaine. Je crois que la richesse de la culture africaine doit être revendiquée à nouveau. Et nous devons accepter les valeurs africaines en tant que telles, comme elles existent aujourd’hui, et non pas seulement quand l’Afrique sera développée. Cette dichotomie entre tradition et modernité, entre cultures prétendument archaïques et cultures modernes, est un point de vue que l’Occident utilise pour deviser et dominer est à rejeter.

    Ce développisme, ce progressisme forcé est un racisme. Il faut laisser les peuples africains se développer comme ils veulent, selon leur propre voie, avec leurs propres valeurs, en harmonie avec leurs propres cultures. Il y a tant de principes et de traditions admirables à redécouvrir. Au lieu de vouloir coloniser à nouveau, on devrait aider l’Afrique à s’affirmer et prendre le temps de contempler ses richesses humaines.

    La culture islamique est une autre source d’inspiration, comme celle de l’Inde ou de l’Amérique latine, qui n’est ni européenne, ni libérale, ni asiatique. Elles cherchent à s’exprimer aussi. On doit les laisser s’affirmer et se construire en toute indépendance et non pas en leur imposant des préceptes préfabriqués, prêts à porter ou imposés. Les Russes peuvent d’ailleurs y contribuer, mais sans imposer leurs propres visions.

    C’est la grande différence entre l’Occident et nous. Pour nous Russes, l’Autre a le droit d’être Autre. Nous ne voulons pas que les autres soient comme nous-mêmes. Nous n’exigeons pas qu’ils soient à notre image. Pour l’Occidental, l’Africain, le Latino-Américain ne sont respectables que lorsqu’ils ne sont plus africains ou latino-américains et qu’ils se sont occidentalisés en adoptant les coutumes européennes, de la manière de s’habiller aux théories du genre. C’est seulement au moment où l’Autre s’est acculturé et a adopté le costume de la modernité européenne qu’il est accepté. Il faut que l’Autre soit comme blanc, laïc, postmoderne, athée, LGBT compatible pour être reconnu.

    Cette incapacité à trouver la juste attitude par rapport à l’Autre est le péché capital de l’Occident.

    Vous êtes en train de publier un nouveau livre qui devrait paraître cette année et qui s’appelle « Être et Empire ». De quoi s’agit-il ?

    Ce livre porte sur l’ontologie de l’empire, l’empire étant entendu non pas comme une organisation politique, mais comme entité métaphysique. J’analyse la notion d’empire depuis la Mésopotamie, Sumer, Ur, Babylone et comment le concept d’empire a été intégré dans le judaïsme, par la Grèce après Alexandre le Grand, puis par Rome, le christianisme avec Constantin et l’Empire byzantin, jusqu’aux empires modernes occidentaux et russe.

    Comme je l’ai mentionné plus haut, il faut savoir que tout empire comporte un aspect eschatologique, une dimension métaphysique puisque chacun d’eux se trouve confronté à sa propre fin, et donc à la fin du monde. D’où l’importance vitale des questions dynastiques dans les anciennes monarchies et des élections dans les empires libéraux.

    Si on applique cette idée d’empire métaphysique à l’histoire des civilisations, on constate que l’idée impériale est toujours vivante et vivra jusqu’à la fin de l’histoire. Même quand il s’agit d’empire à rebours comme l’empire américain. Des historiens comme Niall Ferguson acceptent de plus en plus l’idée d’un empire américain. Les États-Unis, qui se sont posés comme anti-impérialistes au moment de leur création, apparaissent en effet de plus en plus comme une parodie d’empire, un contre-empire qui veut imposer le royaume universel des valeurs LGBT, wokistes, ultra capitalistes.

    Il est intéressant de constater que la Russie redécouvre cette mission katéchonique de l’empire traditionnel. C’est la guerre entre ces deux conceptions de l’empire qui se déroule aujourd’hui sous nos yeux. Elle est à mon avis plus importante que la guerre pour les ressources naturelles, le gaz ou le pétrole. Il s’agit d’une confrontation métaphysique dans lequel l’empire joue le rôle de moteur caché de l’histoire. L’empire de Nabuchodonosor avait déjà été confronté à cette idée de fin, de disparition, comme l’avait prophétisé le prophète Daniel.

    L’empire est le ressort caché de l’histoire humaine, son horloge. En étudiant son évolution, on peut savoir à quelle étape de développement, à quel moment historique nous sommes arrivés. Aujourd’hui, il est minuit moins une seconde. Nous sommes à la veille d’un basculement. L’idée de l’empire eschatologique se réveille et se redresse. Il ne s’agit pas d’une forme politique particulière, mais c’est une clé pour comprendre l’horloge de l’histoire.

    Pouvez-vous revenir sur cette idée de Katechon, qui n’est pas familière à un public occidental ayant perdu ses références religieuses?

    Le terme de Katechon est repris de la seconde épître de Saint-Paul aux Thessaloniciens dans laquelle il parle de la fin du monde. Il y est dit que le diable ne triomphera pas tant que celui qui retient le monde sera présent. C’est très important. Les traditions catholique et orthodoxe ont appliqué cette idée à la figure de l’empereur (conjointement avec le pape dans la tradition catholique romaine). L’empereur n’est donc pas seulement un chef politique temporel, mais une figure sacrée qui est l’adversaire de l’Antéchrist.

    Carl Schmitt a développé cette idée en la transposant à la structure de l’État. Pour lui, l’État recèle une dimension katéchonique. Il repose sur un fondement métaphysique. Carl Schmitt a sorti ce terme de la théologie pour l’appliquer à la politologie moderne dans son livre « Le Nomos de la terre » publié en 1947.

    Des auteurs italiens comme Giorgio Agamben et Massimo Cacciari (philosophe et ancien maire de Venise issu du Parti communiste italien) en particulier, l’ont ensuite utilisé dans une eschatologie de gauche. Ils l’ont introduit dans la doctrine politique de la gauche qui considère que le katechon fait obstacle au progrès. Ils pensent que la notion de katechon est non seulement importante pour les traditionalistes comme moi, mais aussi pour les gens de gauche qui le perçoivent comme un obstacle au développement d’une religion séculière de gauche.

    Pour moi en tout cas, la notion de Katechon est centrale. J’ai fondé une revue et un site qui portent ce nom. Il appartient à notre héritage, à nos valeurs, et correspond à l’idée de Moscou troisième Rome développée dès le XVe siècle après la chute de Constantinople. Pour certains anti-modernistes, la guerre en Ukraine revêt d’ailleurs un caractère multipolaire et katechnique.

    Une dernière question pour conclure. Pourquoi cette anti-modernité radicale ? N’y a-t-il rien à sauver à vos yeux dans la modernité actuelle ?

    La modernité est un processus. Si on suit ce processus, on arrivera au dépassement de l’Homme par la Machine, à l’avènement de personnalités asexuées et à la reproduction du genre humain sans intervention humaine. Cela parce que l’individualisme, qui est le moteur de la modernité, le sécularisme, l’athéisme et la négation de la tradition nous mènent directement à la déshumanisation. Nous n’en sommes pas conscients, car nous jugeons la modernité à partir des critères de la modernité elle-même et des valeurs modernes.

    Mais si nous la jugeons avec les yeux de la tradition, nous arriverions à percevoir la chute, la dégradation, la déshumanisation croissante et nous verrions comment l’humanisme, poussé à ses extrémités, mène à la déshumanisation.

    Le transhumanisme et la politique des genres qui détruit la famille et impose des types humains étranges, joints à la croyance dans la toute-puissance du progrès technique, conduisent à une issue fatale. Si l’on déconstruit la modernité, on constaterait qu’un chemin erroné a été pris dès le début de l’épanouissement de la civilisation occidentale avec l’atomisme, le matérialisme, le rejet d’Aristote et de la métaphysique, le nominalisme et le développement de la physique Newtonienne, qui ont abouti à une vision complètement fausse de la nature de l’homme et du cosmos. En détruisant la dimension sacrée de l’Homme et de la Nature, on arrive à une déshumanisation totale. Le matérialisme individualiste d’aujourd’hui est la phase terminale de ce processus. Ce n’est pas le produit d’un excès ou d’une déviation, mais le résultat d’une logique implacable. Il faut donc casser cette logique infernale et prendre un autre chemin. C’est pourquoi il convient de rejeter toute la modernité, et pas seulement tel ou tel de ses aspects.

    La tradition est un retour aux racines. Ce n’est pas un retour au passé, mais une redécouverte de l’éternité. La modernité a commencé avec la négation de l’éternité. L’éternité n’existe pas pour elle-même. Il est essentiel de redécouvrir la dimension éternelle de l’être. L’éternité n’est pas non plus une durée indéfinie, c’est une autre dimension de l’être, perpendiculaire à la ligne du temps, à la fois verticale et transversale. Elle n’appartient pas seulement au passé, mais aussi au présent et au futur. Il faut redécouvrir la dimension tridimensionnelle de l’être avec l’aide des poètes, des mystiques, des philosophes et des théologiens. Les comptables et les managers ne peuvent nous aider dans cette tâche. Faute de quoi, nous céderons aux injonctions mortifères de la civilisation moderne telle que la propose l’Occident.




    France — Retraite à 64 ans ? Fausse question et monumentale manipulation de masse !

    [Source : les7duquebec.net]

    Par Bernard GERMAIN

    J’en ai déjà vu des manipulations politiques, mais celle-là dépasse tout ce qu’on peut imaginer !

    Les Français vont payer cher d’avoir écouté, en avril 2022, ceux qui leur ont fait voter Macron « pour empêcher que le fascisme n’arrive au pouvoir en France ».

    En acceptant de suivre les consignes de vote des partis de gauche — en fait l’extrême gauche — puisque la gauche classique n’existe plus (pour mémoire Hidalgo [PS] 1,74 %), des syndicats et des associations « progressistes », sans oublier la droite « républicaine », les Français ont accepté sans réfléchir de réélire un homme qui annonçait tranquillement qu’il allait détruire la France et de nombreuses « conquêtes sociales », dont les retraites.

    Pourtant, les Français avaient sous les yeux le bilan catastrophique de Macron pour son premier quinquennat (2017-2022). Cela aurait dû les alerter. Mais voilà, ils n’ont rien voulu voir ni entendre et ont accepté de se plier à ces directives qui amènent aujourd’hui à une monumentale manipulation.

    Dans peu de temps, ils vont connaître le prix pour cette tragique absence de réflexion ! Et cette réforme des retraites n’est que le début de ce qu’ils vont subir.

    Quelques éléments vont permettre de me faire comprendre.

    Tout d’abord, Macron avait ouvertement dans son programme annoncé la retraite à 65 ans.

    Les syndicats, les partis de « gôche », les associations progressistes, etc. le savaient donc pertinemment.

    Pourtant ils ont tous appelé à voter Macron. Pas un n’a manqué à l’appel.

    Aujourd’hui Macron applique son programme. En quoi est-ce une surprise ?

    Les syndicats, les partis de « gôche », les associations progressistes, etc. sont confrontés aux conséquences de leur vote. Et ils s’indignent de cette réforme ?

    Bande de tartuffes !

    Par ailleurs, même l’apparence de combat « contre la réforme à 64 ans » est un piège diabolique.

    Pendant que les syndicats, les partis de « gôche » et les associations progressistes amusent la galerie avec l’âge de départ à « 64 ans », ils font silence sur le vrai problème : combien touchera le salarié qui part en retraite ?

    Et ça ce n’est pas dit dans la chanson, or c’est l’élément essentiel. Cet élément porte un nom : la Loi Touraine, votée en 2014. Sous le quinquennat de François Hollande, donc par la « gôche ».

    Que dit la Loi Touraine ?

    C’est très simple : pour partir à la retraite avec un taux plein, c’est-à-dire une retraite complète, il faut un certain nombre d’annuités, en fait un certain nombre de trimestres cotisés.

    La Loi Touraine a prévu un échéancier qui rajoute un trimestre de cotisation tous les trois ans jusqu’en 2035. À cette date, il faudra 43 ans de cotisations soit 172 trimestres.

    Au moment où un salarié demande à bénéficier de sa retraite (aujourd’hui à 62 ans) il faut AUSSI qu’il ait le nombre de trimestres suffisants. Sinon, il aura une « décote » c’est-à-dire une réduction du montant de sa retraite en fonction du nombre de trimestres manquants.

    Personne ne dit au Français que c’est le problème principal ! Évidemment puisque c’est la « gôche » qui a fait voter cette mesure parfaitement antisociale.

    Ajoutons que se battre pour laisser la retraite à 62 ans est un attrape-nigaud. Pourquoi ?

    Parce qu’avec la Loi Touraine, si vous partez à 62 ans, vous aurez beaucoup plus de difficulté à avoir le nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à taux plein puisque le poteau d’arrivée est reculé tous les trois ans.

    Donc, si on ne remet pas en cause la Loi Touraine, on va rendre impossible très vite la possibilité d’avoir suffisamment de trimestres au moment du départ. Le salarié aura donc AUTOMATIQUEMENT une décote.

    Et plus les années passent, plus le nombre de trimestres nécessaires augmente. Donc plus la décote sera sévère si on laisse l’âge légal de départ à 62 ans.

    La question centrale devient donc :

    « Acceptez-vous de partir à 62 ans, avec une décote qui ramènera le montant de votre retraite à la portion congrue ? Décote qui augmentera d’autant plus que les années passent ».

    Dit autrement, acceptez-vous de partir à 62 ans avec une retraite qui ne vous permet pas de vivre et dont le montant sera de plus en plus bas, au fur et à mesure que s’applique la Loi Touraine ?

    Il faut le dire clairement pour que tout le monde comprenne bien :

    Sans remise en cause de la Loi Touraine, revendiquer le maintien de départ à 62 ans, c’est amener les gens à partir en retraite avec une pension de plus en plus faible !

    S’ils refusent de partir à 62 ans, avec une retraite amputée, il faudra qu’ils travaillent plus pour annuler ou réduire au maximum la décote. 62 ou 64 ans n’est donc pas le vrai problème !

    C’est là qu’on se rend compte de l’escroquerie monumentale de la « gôche », des syndicats et autres associations « progressistes », qui est en train de se réaliser sous vos yeux.

    Nombre de Français l’ont déjà compris puisque l’âge moyen de départ est actuellement de 62 ans et 10 mois.

    Quant aux comptes de la retraite qui seraient un « gouffre financier », le COS (Comité d’Orientation des retraites) a publié récemment qu’après avoir été déficitaires pendant plusieurs années, ils ont été excédentaires de 900 millions d’€ en 2021 et 3,2 milliards en 2022.

    Ce n’est que dans quelques années que les comptes seraient de nouveau déficitaires.

    Comment les empêcher de replonger dans le rouge ?

    En faisant baisser le chômage ce qui permettra de faire rentrer plus de cotisations.

    Mais là on retombe sur un autre « avantage » d’avoir voté Macron.

    Ce dernier détruit consciencieusement notre appareil productif, ce qui va empêcher le chômage de baisser.

    Sans parler des milliards qu’il jette allègrement par les fenêtres (1 milliard pour que l’Afrique du Sud baisse sa production de charbon, 300 millions d’€ versés chaque mois à l’Ukraine, les milliards dépenser pour accueillir et financer une immigration dont plus de 55 % ne travaillent pas, les fraudes aux aides sociales qui coûtent des dizaines de milliards selon Charles Prats de la Cour des Comptes, etc.).

    Bref, un véritable carnage pour nos finances publiques, dont seulement 10 à 15 milliards d’€ suffiraient pour régler le problème des retraites. Ce qui pourrait être aisément réalisé vu ce que Macron jette comme argent par les fenêtres.

    Pour en revenir à la réforme, au final, Élisabeth Borne a annoncé la fin des « négociations ». Elle a accepté de limiter l’âge de départ à 64 ans au lieu de 65 ans, pour satisfaire les Républicains indépendants d’Éric Ciotti, et s’assurer leurs votes au Parlement.

    Mais elle a aussitôt annoncé qu’en contrepartie des 64 ans, elle allait accélérer l’application de la Loi Touraine.

    Donc ce sera sans doute un trimestre de plus à faire, tous les deux ans et non tous les trois ans.

    Pour les Français, ce sera ainsi salade et dessert !

    Recul de l’âge de départ et aggravation des conditions de départ avec une décote qui sera difficilement évitable, sauf à accepter de travailler jusqu’à 65 ans, 66 ans ou plus !

    Certains n’avaient peut-être pas compris que la « gôche » est le pire ennemi du peuple, maintenant ils savent ! S’ils acceptent de voir ce qu’ils ont sous les yeux.

    Les manifestations appelées le 31 janvier et les glapissements de tous ces manipulateurs ne sont là que pour faire un écran de fumée afin que les Français aient le plus de difficultés à voir la situation réelle et qui en sont tous les véritables coupables.

    Ajoutons pour faire bonne mesure que quelques événements politiques récents donnent vraiment la nausée.

    Nous citerons en premier lieu l’élection partielle dans la Marne qui s’est déroulée hier.

    Pour le second tour, il y avait deux candidates. Une RN et une Renaissance (Macron).

    La LFI (NUPES de Mélenchon) ayant été éliminée dès le premier tour.

    Pour le second tour, la NUPES a appelé à voter pour la candidate de Macron, « afin de faire barrage au fascisme ». Comme d’habitude.

    Dimanche, le résultat est tombé, c’est la candidate de Macron qui est élue, grâce à la NUPES.

    Donc un député de plus qui votera la réforme des retraites.

    Oui, grâce à la NUPES, il y a un député de plus pour Macron, alors que la NUPES prétend combattre la réforme et appelle la population à se mobiliser contre !

    Cette NUPES est réellement pourrie jusqu’à la moelle.

    Autre exemple pitoyable, Hidalgo fera fermer la mairie de Paris « en solidarité avec le mouvement social » le 31 janvier.

    Elle a soutenu la réforme Touraine, mise en place par les élus PS, mais fait aujourd’hui semblant de défendre les salariés contre la réforme Macron.

    Encore une qui manipule allègrement la population en faisant croire qu’elle défend les salariés alors qu’elle fait partie de ceux qui sont responsables du bourbier dans lequel nous sommes tombés.

    Cette Hidalgo et ses semblables sont vraiment des êtres amoraux.

    Comme je viens de vous le démontrer, la manipulation de masse à laquelle nous assistons est absolument monumentale.

    Si le peuple ne se réveille pas et n’accepte pas de voir ce qu’il a sous les yeux, au lieu d’accepter de se faire manipuler, la note sera salée au moment de faire le bilan du second quinquennat de Macron.

    S’il arrive à la fin de son deuxième mandat…




    « Primum non nocere » : que nenni ! Un coup d’État politico-financier sous prétexte sanitaire ?

    Par Catherine Teilhet, retraitée des services informatiques de la Ville de Paris.

    2020-2021

    2022




    Défendre servilement l’OTAN est-ce défendre les intérêts de la France ?

    Réponse de militaires deux étoiles.

    ATLANTISME ET TRAHISON

    [Voir aussi sur Profession Gendarme]

    Par Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

    Le 30 novembre 2022, une déclaration conjointe d’intention était signée à Washington entre M. Sébastien Lecornu, Ministre des armées de la République Française et M. Lloyd Austin, Secrétaire à la Défense des États-Unis d’Amérique.

    Cette déclaration que l’on peut consulter sur internet dans son intégralité, en français et en anglais, appelle quelques remarques préalables tant sur la forme que sur le fond.

    Pour ce qui concerne la forme, il est à noter plusieurs erreurs d’orthographe et de ponctuation proprement inadmissibles dans un texte d’une telle portée.

    Sur le fond, il semble que le sujet traité, proprement politique s’agissant des relations de coopération en matière de Défense, sujet d’ampleur beaucoup plus large qu’une simple coopération entre nos armées respectives, relève pour le moins du Premier Ministre sinon du Président de la République. Touchant à nos rapports avec l’OTAN, la Communauté Européenne, l’Ukraine, la dissuasion nucléaire et le cyberespace, on ne peut qu’être surpris que l’engagement de la France soit ainsi délégué à un simple Ministre des Armées.

    Toujours sur le fond, une lecture attentive des cinq feuillets de la déclaration permet de conclure à l’abandon de la souveraineté de notre nation par la signature de monsieur le Ministre des armées, révélateur d’une indéniable servilité d’une France vassalisée et consentante, presque fière de l’être d’un maître aussi puissant, flattée d’en retenir l’attention. Abandon de sa souveraineté portant non seulement sur ses armées mais sur sa défense et sa diplomatie pour dire le moins, remise entre les mains de l’Union Européenne et de l’OTAN dont chacun sait que ces deux entités politiques et militaires, créations des États-Unis, sont de fait placées sous l’autorité de la Maison-Blanche et du Pentagone.

    À titre d’illustration, voici un extrait, avec ses fautes de syntaxe, de ladite déclaration en précisant ce que l’on doit entendre par coopération sur tous les théâtres, c’est-à-dire la mise sous le commandement américain des éléments de force que la France engage, chose déjà vécue avec le porte-avions Charles de Gaulle, de quoi faire se retourner le Général dans sa tombe :

    Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à I’ amélioration de notre coopération sur tous les théâtres ou nos forces armées sont engagées dans des opérations conjointes, en particulier en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, dans les Caraïbes, dans la région lndo-pacifique et le domaine maritime. Nous devons renforcer notre interopérabilité et consolider notre culture stratégique et opérationnelle commune par un échange régulier de personnels visant a rendre plus efficaces nos opérations conjointes.

    (…)

    Nous entendons poursuivre le développement de l’interopérabilité déjà engagée entre chacune des composantes de nos Armées tant dans ses dimensions opérationnelle que technique, afin de pouvoir mener des opérations conjointes interarmées, y compris dans des conflits de haute intensité.

    (…)

    Sur le fondement de notre coopération historique, nous nous engageons à renforcer le partenariat stratégique OTAN/Union européenne.

    Il est bien connu que lorsque l’on est invité à dîner avec le Diable, il faut se munir d’une cuillère à long manche. Mais peut-être que M. Lecornu ne le savait pas.

    Sans aucun doute il aurait dû relire ce texte où Georges-Marc Benhamou relate une prise de position du président François Mitterrand en 1994 au sujet des relations entre la France et les États-Unis :

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

    Sans omettre cette autre déclaration d’un orfèvre en la matière quand, au printemps 2000.

    M. Robert McNamara, secrétaire d’État américain à la défense de 1961 à 1968, a estimé :

    « Les États-Unis eux-mêmes, par leur tendance croissante à agir de manière unilatérale et sans respect pour les préoccupations des autres, sont devenus un État-voyou ».

    Qui peut affirmer que François Mitterrand a été un grand Président ? Toutefois personne ne peut nier sa lucidité quand, toujours selon M. Benhamou, il a déclaré :

    « Je suis le dernier des grands présidents. Après moi, il n’y aura plus que des financiers et des comptables. »

    Ceci explique sans doute l’absence de vision historique de nos dirigeants concernant les relations de la France avec le monde en général et avec les États-Unis en particulier. Mais n’est-ce pas pour ce motif même qu’ils ont été sélectionnés pour accéder au pouvoir après avoir été adoubés du titre envié de Young Leader voire de celui de World Young Leader par le maître de Davos ?

    Toutefois cela n’explique pas qu’une telle déclaration n’ait fait l’objet ni d’un débat à l’Assemblée Nationale ni d’une question écrite ou orale de l’opposition ni d’une réaction de la commission de la Défense et des forces armées, ni d’article dans les journaux de référence à l’exception notable du Figaro du 1er décembre, au lendemain de sa publication.

    L’actualité se complaisait alors dans les déboires conjugaux d’un député de l’opposition qui ont occupé tant le parlement que les médias. On attache de l’importance à ce que l’on peut. On monte en épingle le dérisoire pour mieux cacher l’essentiel. Alors, est-ce important la souveraineté de la France ? Pas vraiment. Circulez, il n’y a rien à voir ! Mais comment s’en étonner quand notre intervention dans le grave conflit entre la Russie et l’Ukraine ne fait l’objet d’aucune saisie du Parlement !

    Ceci se passe au moment où les Atlantistes qui tiennent le haut du pavé, vouent publiquement aux gémonies sur les plateaux de télévision, eux-mêmes inféodés à la grande finance, et dans les journaux à grand tirage appartenant aux mêmes, ceux qui ne partagent pas leur point de vue de bons serviteurs de l’Empire euratlantique, capitale Washington, sous-préfecture Paris. Allant jusqu’à leur dénier la qualité de patriotes… Eux, à propos de qui la question se pose pourtant de savoir si l’on peut être atlantiste sans trahir sa nation.

    Charles de Gaulle ne disait-il pas qu’une nation n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ?

    Qui donc ose affirmer sans trahir la vérité que les États-Unis d’Amérique ont les mêmes intérêts que la France quand l’actualité démontre chaque jour le contraire à condition de bien vouloir s’informer et réfléchir et constater leur volonté de nous asservir dans tous les domaines, économique, culturel, militaire, ceux de la recherche, de la langue, du mode de vie.

    Alors, atlantisme ou trahison ? Vous avez dit collaboration ? Cela rappelle de bien mauvais souvenirs.

    Il est grand temps de décoloniser les esprits de nos « élites ».

    Claude GAUCHERAND, Contre-Amiral (2S)

    Ore, le 29 janvier 2022


    Aux ordres de la bannière étoilée

    Général (2S) Henri ROURE, le 29 janvier 2023

    Un ancien officier-général de la Marine, lié par ses activités civiles aux États-Unis d’Amérique, vient, dans une tribune, de vivement critiquer ses homologues. Il leur reproche sévèrement de ne pas penser selon la doxa euro-otano-étatsunienne dans l’analyse du conflit en Ukraine. Il ne les considère plus, sans nul doute, comme ses camarades. Je ne suis pas pro-Russie et encore moins pro-États-Unis, je suis un patriote. Je crois avoir fait mon devoir, jusqu’à ce jour, pour servir exclusivement mon pays. Au cours de ces longues années, j’ai pu découvrir toutes sortes d’actions visant à ruiner le patriotisme français et l’indépendance de la France. Elles sont insidieuses, mais procèdent toutes de la prétention étatsunienne à dominer le monde et du matraquage d’idées supranationales propagées par les idéologues euroatlantistes.

    Dans de lointaines fonctions, j’ai eu sous ma responsabilité les observateurs français dans les différentes missions onusiennes. Lors de mes visites de contrôle, j’ai souvent été obligé de leur rappeler, contrairement à ce qui leur était seriné, qu’ils servaient la France dans une mission internationale et seulement elle. Ils demeuraient des officiers français, malgré le béret bleu qu’ils portaient. Il semble que cette simple vérité ait été oubliée par quelques officiers généraux minoritaires adoubés par les médias grand public.

    Sans hésitation ni mouvement de conscience, dans ce conflit ukrainien, ils défendent les intérêts des États-Unis. Ils en viennent à reprocher à ceux qui examinent les faits, de simplement les constater. Dans cette affaire, les fauteurs de guerre sont précisément ceux dont ils se sont érigés en porte-parole. Curieusement ces officiers généraux, pour la plupart, ont servi dans l’OTAN et en ont tiré quelques avantages…

    J’aimerais leur dire que la France n’a strictement aucun intérêt en Ukraine, mais que ses dirigeants, malheureusement, se sont ralliés à un pays prédateur aux ambitions totalitaires. Sous couvert de l’Alliance Atlantique et de l’OTAN, il continue, inlassablement à appliquer la doctrine de Monroe et son corollaire au nom d’une invraisemblable « destinée manifeste ». Les États-Unis croient avoir mission divine de dominer le monde. L’appui supposé de Dieu est le propre de quelques impérialismes. « In god we trust » a été concurrencé, un moment, par « Got mit uns ». Cette invraisemblable prétention a été confirmée par des personnages comme Kissinger et surtout Brzezinski, auteur du Grand Échiquier et du Vrai Choix, où il affirme, avec le même cynisme qu’Hitler dans Mein Kampf, que « l’amélioration du monde et sa stabilité dépendent du maintien de l’hégémonie des États-Unis ».

    J’aimerais préciser, à ces camarades égarés, que les États-Unis n’ont cessé de malmener la France depuis la victoire alliée de 1945 dont ils revendiquent l’exclusivité. Je note incidemment que sans l’énorme effort de la Russie des Soviets et sans les Armées alliées, dont la nôtre et sa composante Résistance, ils auraient eu bien de la peine à parvenir à la victoire.

    Cependant ils possèdent Hollywood et tout un énorme système de contrôle, d’influence, de domination et de désinformation. Il passe par leurs ONG, le dollar, les fonds de pension, le Droit extraterritorial, la CIA, l’imposition de leur langue, une armée d’occupation avec 800 implantations dans le monde… et des politiciens étrangers, convertis, oubliant leur patrie et même, je le constate amèrement, quelques officiers généraux français.

    Je note aussi qu’ils n’ont jamais gagné une guerre seuls et qu’ils ont perdu toutes celles qu’ils ont engagées. Dois-je énumérer leurs défaites et leurs retraits honteux ? En vrac, pour être bref : Corée, Vietnam, Somalie, Irak, Syrie, Afghanistan… partout ils ont créé le chaos, comme notamment en ex-Yougoslavie ou en Libye.

    Que l’on ne me dise pas non plus qu’ils ont permis la victoire de 1918 face à l’impérialisme prussien. Ils ne sont pas rentrés en guerre en 1917 comme leurs sectateurs essaient de nous le faire croire, mais en juin 1918, après que les Français les eurent équipés de chars, d’avions, de mitrailleuses, de canons et instruits leurs officiers et soldats. Ils perdirent 100 000 hommes, bien peu au regard des armées française, britannique ou italienne, dont 50 000 par maladie.

    Vous qui êtes subordonnés à eux, observez ce que nous leur devons véritablement sur une récente et brève période. Souvenez-vous du contrat rompu avec la Russie, selon leurs exigences. Il concernait deux porte-hélicoptères que nous avions construits. Rappelez-vous les millions de dollars d’amendes payés par nos banques et entreprises dans le cadre de l’externalisation de leur Droit, parce que certains de leurs clients ne plaisaient pas à Washington. Je passe sur leur rôle déterminant au sein de l’UE qui est une de leur réalisation et où, depuis toujours, directement ou indirectement, via leurs groupes de pression, ils pèsent sur la politique de cette organisation. Je souligne, au passage, que madame Von der Leyen, malgré son patronyme germanique, est d’ascendance étatsunienne. Sa famille jadis s’est enrichie dans la traite négrière, et son mari travaille aux États-Unis. Je termine ce panorama très rapide, et non exhaustif, par l’affaire de la rupture du contrat de vente de sous-marins conclu avec l’Australie où la France s’est fait spolier par son allié !

    Mais pourquoi donc les États-Unis, qui ne sont pas nos amis, sont-ils entrés indirectement en guerre contre la Russie ? Ce pays s’intégrait lentement mais sûrement à l’univers européen et les échanges se multipliaient et s’intensifiaient. L’Ukraine n’a jamais été qu’un prétexte. Nous savons que Kiev malmenait terriblement les russophones du Donbass et que l’Ukraine avait émis le souhait d’intégrer l’OTAN. Nous savons que la CIA, était à la manœuvre depuis bien avant le coup d’État de Maïdan, et qu’un vaste système de mensonges et de désinformation allait tout faire pour justifier l’injustifiable. Pourtant James Baker avait promis à Gorbatchev que les anciens pays du Pacte de Varsovie n’intégreraient pas l’OTAN… Tromperie, évidemment ! il finit par ne manquer que l’Ukraine pour que la Russie soit totalement ceinte par cette organisation. Les Russes ont finalement compris qu’il n’y avait rien à espérer d’un pays à l’orgueil démesuré et systématiquement mensonger. Ils sont alors tombés dans le piège étatsunien et ont lancé leur opération militaire spéciale. Les soi-disant Occidentaux ont eu beau jeu, alors, d’accuser la Russie d’agression.

    En fait, messieurs les quelques officiers-généraux qui critiquez les patriotes, vous soutenez les buts de guerre de Washington. Il s’agissait pour les États-Unis de détruire la Russie et de partager son vaste territoire en au moins trois parties, dont l’une, après modification de son régime, aurait pu se rapprocher de l’UE. Une UE déjà sous leur contrôle via, précisément, l’OTAN et l’Allemagne leur allié favori et obéissant. La Sibérie et l’Extrême-Orient devenant des protectorats étatsuniens complétant ainsi leur dispositif, au Sud, sur l’Océan Pacifique, pour encager la Chine, leur futur ennemi.

    La France n’avait aucun intérêt à entrer dans ce conflit. Vous en avez vu les conséquences sur notre économie, déjà fragilisée, et sur notre société perturbée. Mais sans doute considérez-vous qu’il s’agissait là du prix à payer pour continuer à servir les ambitions étatsuniennes auxquelles vous adhérez. Ce ralliement stupide de la France a surtout miné sérieusement sa puissance. Désormais nous payons très cher notre énergie et nos importations. Parallèlement nous enrichissons la Russie. Bravo ! Vous ne direz jamais que les responsables sont ceux qui ont saboté notre production d’électricité nucléaire pour complaire aux Allemands et faciliter in fine l’importation de gaz de schiste en provenance des États-Unis d’Amérique… Vous ne l’avouerez pas, car les responsables sont exactement les mêmes qui nous ont impliqués dans cette affaire ukrainienne et, qui, comme vous, encensent les États-Unis d’Amérique et l’OTAN. Cette organisation a muselé l’ONU, ce qui a dénaturé notre siège permanent au Conseil de sécurité et effacé notre droit de veto. Notre dissuasion nucléaire, désormais, n’a plus de réelle utilité puisque notre engagement aux côtés des États-Unis nous amène à avaliser l’emploi tactique de l’arme atomique en contradiction avec notre politique d’emploi stratégique uniquement en cas de menace sur nos intérêts vitaux. Enfin la Russie, ayant fait l’analyse de nos faiblesses, a pu pénétrer notre dispositif en Afrique. Elle nous aura chassés, avec ses mercenaires de l’OMP Wagner, de plusieurs pays, pour lesquels nous avions pourtant engagé la vie de nos soldats. Sans doute n’aviez vous pas imaginé que la France pouvait être grande et indépendante, aussi, grâce à des atouts outre-mer.

    Je croyais ingénument — semble-t-il — que tous les officiers français avaient, parmi leurs qualités, celle d’analyser le monde et de regarder les relations internationales au prisme de leur patriotisme.

    Je me suis alors souvenu que notre histoire, dans ses heures les plus sombres, a toujours connu des personnages qui l’ont trahie. Quelques noms me sont venus à l’esprit. De l’évêque Cauchon, dévoué aux Anglais, en passant par le connétable de Bourbon et le Grand Condé, un temps à la solde des Espagnols, en arrivant à Laval, Doriot et quelques autres avec leurs miliciens au service des Allemands. Je n’ai pas voulu approfondir ni inclure dans cette courte liste quelques-uns des politiciens d’aujourd’hui qui mériteraient, selon certains, d’y figurer. Ils minent l’indépendance et la grandeur de la France.
    J’espère que vous reconnaîtrez vos erreurs de comportement et que vous n’allongerez pas cette triste liste.

    Général (2S) Henri ROURE


    [Source : place-armes.fr]

    Par Général (2S) Antoine MARTINEZ

    Une tribune fratricide révélatrice

    Dans sa parution du 18 janvier 2023, le JDD publie la tribune d’un officier général, vice-amiral précisément, intitulée « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts du Kremlin ». Après une première réaction d’étonnement sur le titre qui donne immédiatement le ton, on ne peut que s’indigner et déplorer le propos délirant qui suit et, plus grave, la dénonciation nominative, scandaleuse et calomnieuse, de certains de nos camarades parce qu’ils ont l’outrecuidance de refuser le narratif de l’OTAN sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie et de formuler leurs réserves sur le soutien à Kiev. Cette tribune suscite donc quelques questions légitimes et nécessite une réponse, une réplique sans concession à une attaque contre des patriotes ayant servi sous l’uniforme l’État et la nation avec honneur et loyauté.

    Cette attaque ad personam ne s’apparente-t-elle pas en réalité à une chasse à l’homme ignoble organisée et téléguidée pour faire taire la prétendue minorité de ceux qui contestent le discours officiel et qui peuvent avoir une influence sur l’opinion publique par le biais des réseaux sociaux ou de médias alternatifs ? L’exemple de la lettre ouverte à nos gouvernants et à nos parlementaires d’avril 2021 constatant le délitement de la France et la nécessité d’un sursaut de nos dirigeants ne démontre-t-il pas cette capacité d’influence dérangeante pour le pouvoir politique puisqu’elle a été approuvée par une large majorité de Français ? C’est la liberté d’expression et de pensée qui est ici visée. C’est le refus catégorique d’une pensée différente ! Ce terrorisme intellectuel ne reconnaît qu’une liberté, celle de penser comme il faut ! Hors du discours officiel point de salut !

    Pourquoi cette tribune aujourd’hui ? Cette démarche ne révèle-t-elle pas une sérieuse inquiétude sur l’évolution de la situation sur le terrain pour les forces ukrainiennes, en vérité différente du narratif officiel, inquiétude manifestée au sein de la direction de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) — dans lequel évolue ce vice-amiral — en lien direct avec l’État puisque lui fournissant son expertise ? Ne traduit-elle pas la prise de conscience des conséquences inimaginables à ce stade, mais potentiellement catastrophiques à tous points de vue pour la France dans son suivisme aveugle des États-Unis et de l’OTAN dans le cas de l’effondrement des forces armées ukrainiennes ? Quelle humiliation au bout du chemin !

    D’ailleurs, comment expliquer cette soudaine tribune alors que depuis plus d’un an des anciens militaires de haut rang défilent, eux, sur les plateaux des médias pour délivrer et conforter le narratif de l’OTAN sans aucune contradiction ? Un droit de réponse de ces officiers calomniés aujourd’hui dans ce journal ne serait-il pas légitime dans une autre tribune intitulée, cette fois, « Guerre en Ukraine : attention, d’anciens militaires français contribuent aux intérêts des États-Unis » ? Mais la tribune de ce vice-amiral ne constitue-t-elle pas une manœuvre de diversion pour occuper l’espace médiatique dans le but de cacher l’évolution défavorable de la situation des forces ukrainiennes et la conséquence — qui pourrait être dramatique — des livraisons de chars lourds par l’OTAN, sachant que la Russie ne peut pas se permettre de perdre cette guerre ? Jusqu’où notamment la France est-elle prête à aller, sans consultation du Parlement jusqu’ici, avec les risques de représailles militaires ? Et après ?…

    Beaucoup de questions auxquelles chacun pourra apporter sa réponse. Mais les poser, n’est-ce pas déjà y répondre, au moins en partie ? Ces questions étant posées, il faut maintenant répondre plus directement au vice-amiral chargé de la rédaction de ce papier diabolique.

    Une phrase dans cette tribune est symptomatique de l’attitude de ces élites qui s’érigent en permanence en donneurs de leçons : « Peu d’analystes se sont interrogés jusqu’à présent sur les causes de cette aberration intellectuelle et morale qui a cours dans un milieu où les notions de rigueur, d’éthique et de loyauté sont pourtant consubstantielles de celle d’engagement au service du pays ». Mais précisément ces notions de rigueur, d’éthique et de loyauté habitent ces officiers ou groupe de réflexion (Think Tanks) engagés au service de la France et vilipendés aujourd’hui parce qu’ils ont le courage d’exprimer leurs réserves au soutien de l’Ukraine dans un conflit qui aurait pu et qui aurait dû être évité et dont les causes sont bien plus complexes que celles brandies par les va-t-en-guerre de l’OTAN. Ils ont le courage, eux, de penser avant tout à la France qui n’a aucun intérêt à défendre en Ukraine ou en Mer d’Azov, une France qui a raté un rendez-vous capital avec l’Histoire au cours du premier semestre de l’année 2022 alors qu’elle présidait l’Union européenne. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !

    Par ailleurs, les causes de cette aberration intellectuelle et surtout morale évoquées par ce vice-amiral ne doivent-elles pas justement être recherchées chez ceux qui, comme lui, défendent servilement les intérêts de l’OTAN, c’est-à-dire des États-Unis, et non pas les intérêts de la France ? De quel côté se trouvent, en fait, la rigueur, l’éthique et la loyauté ? D’ailleurs, il s’égare et se fourvoie avec sa dénonciation calomnieuse et perverse, n’hésitant pas à utiliser l’arme des lâches, la délation, lui, le produit d’un atlantisme pur et dur à l’allégeance sans équivoque, oubliant de surcroît et cyniquement ses multiples conflits d’intérêts avec le monde anglo-saxon. Cette allégeance est telle qu’il en oublie même la langue française notamment dans son profil sur Twitter dans lequel il se présente comme « Former French naval aviation — senior fellow — opendiplo, RUSI.org, InstitutIRIS, View expressed here are my own ».

    Il essaie, en outre, de faire croire que ceux qu’il dénonce sont minoritaires. C’est vrai si on s’en tient à ceux qui sont régulièrement invités sur les plateaux des chaînes de télévision. En effet, le narratif présenté jusqu’à présent sur ces plateaux l’est sans contradicteur. Mais le croit-il vraiment ou, au contraire, sa dénonciation ne trahit-elle pas une nervosité et une inquiétude partagées au plus haut niveau de l’État sur les conséquences d’une possible fracture des esprits au moment même des livraisons annoncées à l’Ukraine de chars lourds par les pays de l’OTAN et en particulier par la France ? Car le sondage effectué par Place d’armes (site de la communauté militaire engagée), en décembre dernier sur plus de 11 000 personnes, ne peut pas ne pas avoir été analysé : 89,2 % considèrent que la guerre profite avant tout aux États-Unis, 91,66 % pensent que les Occidentaux, dont la France, ne recherchent pas la paix, 88,07 % pensent que leurs décisions peuvent nous entraîner vers une guerre directe avec la Russie, 96,71 % refusent l’envoi de troupes françaises pour soutenir l’Ukraine. On le constate, le résultat éloquent de cette consultation ne peut pas être ignoré.

    La livraison de ces chars et matériels lourds à l’Ukraine constituera non seulement un degré supplémentaire dans le processus d’escalade et d’engrenage engagé par l’OTAN depuis plusieurs mois, mais surtout un changement de nature qui pourrait représenter un moment de bascule dangereux débouchant sur une fuite en avant qui ne serait plus maîtrisable. Les pays membres de l’OTAN pourront toujours se convaincre et déclarer qu’il ne s’agit pas de co-belligérance, mais l’important c’est l’interprétation qu’en fera la Russie et les décisions qu’elle prendra avec ses conséquences. La démarche accusatoire et manichéenne de cet officier général qui commet une faute en jouant les procureurs sur la place publique contre ses frères d’armes pourrait, en fait, révéler les doutes, les questionnements, voire les désaccords sur le positionnement de la France dans ce conflit non seulement au sein de la communauté militaire ayant quitté l’activité, mais au sein même de nos armées d’autant plus que le Parlement n’a toujours pas été consulté.

    Le 25 janvier 2023 Général (2S) Antoine MARTINEZ




    La Turquie et la Suède s’opposent à l’OTAN

    [Source : euro-synergies.hautetfort.com via RI]

    Par Markku Siira

    https://markkusiira.com/2023/01/22/turkki-ja-ruotsi-nato-…

    Ce week-end, la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN a fait un nouveau pas de géant en arrière lorsque Rasmus Paludan, connu pour ses performances anti-islamiques, a été autorisé par les autorités suédoises à « protester » devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en brûlant un Coran.

    Selon le bureau présidentiel turc, autoriser la manifestation, alors que la Turquie avait demandé à plusieurs reprises son interdiction, est susceptible d’alimenter « l’islamophobie ». Selon les autorités turques, « s’attaquer aux valeurs sacrées n’est pas de la liberté mais de la barbarie ».

    Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, devait se rendre en Turquie la semaine prochaine, mais sa visite prévue n’aura pas lieu. Devlet Bahçeli, du parti nationaliste pro-turc Milliyetçi Hareket Partis, a pour sa part affirmé que « l’adhésion de la Suède à l’OTAN ne sera pas acceptée pour cette raison ».

    Étant donné que les autorités suédoises n’ont fait aucune tentative pour empêcher cette manifestation provocatrice de Paludan, il semble de plus en plus probable que la Suède retire sa candidature à l’OTAN, rejetant ainsi commodément la faute sur la Turquie, qui ne peut accepter le concept occidental libéral de liberté d’expression et de manifestation.

    Aujourd’hui, les plus ardents partisans suédois et finlandais de l’OTAN traitent déjà Paludan de « troll russe », bien qu’il brûle des corans depuis des années et qu’il ne serait pas anti-OTAN, dit-on. Les plus cyniques pourraient arguer que tout le spectacle a été mis en scène afin de n’inclure que la Finlande, plus importante stratégiquement et plus anti-russe, en première ligne de la frontière orientale de l’alliance d’invasion, tandis que l’élite suédoise resterait en sécurité à l’extérieur.

    Entre-temps, The Economist, « le magazine britannique pro-millionnaire », a publié un « rapport spécial sur l’empire d’Erdoğan ». Avec sa couverture écarlate évoquant « la dictature imminente de la Turquie », il semble que l’obstination d’Erdoğan commence vraiment à agacer les puissances occidentales et qu’elles veulent le voir mis au pas – et de préférence remplacé lors des prochaines élections en Turquie.

    Le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a également commenté les événements en Suède. En tant que musulman, il condamne naturellement l’autodafé du Coran, mais il appelle également le monde islamique à s’unir – après toutes les injustices, les guerres et les tentatives de changement de pouvoir contre les musulmans – contre le véritable ennemi commun, à savoir l’Occident de l’OTAN.

    Alors que l’ordre mondial cherche une nouvelle position, les pays musulmans d’Asie occidentale sont également en pleine mutation. Qu’adviendra-t-il des ambitions de l’Occident si et quand la Syrie et la Turquie règleront leur différend ? L’Arabie saoudite a déjà annoncé sa volonté de commercer dans des devises autres que le dollar et l’Iran a des partenariats stratégiques avec la Russie et la Chine.

    La Turquie est un partenaire géopolitiquement important pour l’Alliance de l’Atlantique Nord dirigée par les États-Unis, bien qu’elle entretienne également des relations étroites avec la Russie. La Turquie possède également les deuxièmes forces armées les plus importantes de l’OTAN. Elle joue un rôle important dans sa région et a également une influence dans les Balkans occidentaux, en Méditerranée orientale et également en Afrique.

    Le premier ministre turc de longue date a un jour décrit la démocratie comme un voyage en tramway: « lorsque vous arrivez à destination, vous descendez simplement ». Aujourd’hui, l’Occident craint que si un Erdoğan de plus en plus « autocratique » est autorisé à rester à la tête de la Turquie, le pays de l’OTAN ne se retrouve dans le camp des rivaux de l’Occident.




    50 groupes s’en prennent à Bill Gates à propos de l’agriculture et de la technologie : « Vous participez à la création du problème que vous nommez »

    [Source : annabellascom.wordpress.com]

    50 groupes s’en prennent à Bill Gates à propos de l’agriculture et de la technologie : « Vous participez à la création du problème que vous nommez »… Bah oui, mais ce criminel, oui criminel, est toujours là à diriger le monde et à vouloir décimer la Planète

    bellinaanne

    Ron Friedman's avatar

    Par Ron Friedman

    Ron Friedman vit dans la grande région de Chicago et écrit sur divers sujets politiques, de santé publique et d’intérêt humain, notamment ceux qui touchent aux droits constitutionnels des Américains.

    Cinquante organisations dédiées à la souveraineté alimentaire et aux questions de justice alimentaire interpellent Bill Gates sur sa dernière affirmation selon laquelle la technologie est la solution à la faim dans le monde et à la souveraineté alimentaire.

    Dans une « lettre ouverte » publiée au début du mois, les groupes ont répondu aux commentaires que Bill Gates a faits, lors d’interviews avec le New York Times et l’Associated Press, au sujet du rapport 2022 de la Fondation Bill & Melinda Gates.

    Les principaux auteurs de la lettre, Community Alliance for Global Justice/AGRA Watch et Alliance for Food Sovereignty in Africa, ont écrit :

    « Dans les deux articles, vous faites un certain nombre d’affirmations qui sont inexactes et doivent être remises en question. Les deux articles admettent que le monde produit actuellement suffisamment de nourriture pour nourrir adéquatement tous les habitants de la planète, mais vous continuez à diagnostiquer de manière fondamentalement erronée le problème comme étant lié à une faible productivité ; nous n’avons pas besoin d’augmenter la production autant que d’assurer un accès plus équitable à la nourriture. »

    Les auteurs ont également critiqué les affirmations de Gates selon lesquelles nous avons « sous-investi dans l’innovation agricole » et que la révolution verte était « l’une des plus grandes choses qui soient jamais arrivées ».

    Gates a déclaré au New York Times :

    « Aider les agriculteurs doit être la priorité absolue du programme d’adaptation au climat. Et dans ce cadre, il y a beaucoup de choses comme le crédit pour les engrais, les engrais bon marché, les meilleures semences, que nous devrions avoir à cœur de financer et pour lesquelles nous devrions fixer des objectifs ambitieux ».

    Mais les auteurs de la lettre ouverte ne sont pas d’accord :

    « Il existe déjà de nombreuses propositions et projets tangibles et en cours qui visent à stimuler la productivité et la sécurité alimentaire — des installations de fabrication de biofertilisants et de biopesticides aux programmes de formation des agriculteurs à l’agroécologie, en passant par l’expérimentation de nouvelles techniques de gestion de l’eau et des sols, de systèmes agricoles à faible niveau d’intrants et d’espèces végétales déprédatrices. »

    Ils sont également en désaccord avec l’affirmation de Gates selon laquelle la révolution verte a été un « succès retentissant » :

    « Si [la révolution verte] a joué un certain rôle dans l’augmentation des rendements des cultures céréalières au Mexique, en Inde et ailleurs entre les années 1940 et 1960, elle a très peu contribué à réduire le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde ou à garantir un accès équitable et suffisant à la nourriture. »

    Les auteurs rappellent à Gates que la révolution verte a entraîné « une foule d’autres problèmes, qu’il s’agisse de questions écologiques telles que la dégradation à long terme des sols ou de questions socio-économiques telles que l’accroissement des inégalités et de l’endettement (qui a largement contribué à l’épidémie de suicides d’agriculteurs en Inde) ».

    Ils ont également critiqué la pression exercée par Gates en faveur des semences génétiquement modifiées, affirmant que « les semences résistantes au climat existent déjà et sont développées par les agriculteurs et échangées sur des marchés de semences informels. »

    « Vous participez à la création du problème même que vous nommez », ont écrit les groupes. « L’initiative AGRA (Alliance pour une révolution verte en Afrique), que votre fondation continue de financer, a également poussé une législation restrictive sur les semences qui limite et restreint l’innovation en matière de cultures aux laboratoires et aux entreprises disposant de bonnes ressources. »

    Ces initiatives n’augmentent pas l’innovation généralisée, mais contribuent plutôt à la privatisation et à la consolidation des monopoles des entreprises sur le développement et les marchés des semences, ont-ils ajouté.

    Les groupes ont mis Gates au défi de « prendre du recul et d’apprendre de ceux qui sont sur le terrain » et ont demandé aux médias de réfléchir à la manière dont ils couvrent Gates et sa vision de l’avenir de l’alimentation.

    Ils ont écrit : « Nous invitons les médias de premier plan à faire preuve de plus de prudence et à ne pas accorder de crédibilité aux hypothèses erronées, à l’orgueil démesuré et à l’ignorance d’un riche homme blanc, au détriment des personnes et des communautés qui vivent et s’adaptent à ces réalités au moment même où nous parlons ».

    Russell Brand : C’est une « belle lettre ».

    Russell Brand s’est rangé contre Gates et avec les auteurs de la lettre, déclarant aux téléspectateurs :

    « C’est une belle lettre. Elle est brillamment articulée et la raison pour laquelle nous voulons vous la présenter aujourd’hui est qu’elle démontre que critiquer Bill Gates ne fait pas de vous un théoricien du complot et elle démontre aussi que les actions et l’influence de Bill Gates sont néfastes et nuisibles. »

    Brand s’est moqué de Gates, en entrecoupant son podcast YouTube de bribes du milliardaire lors de la récente conférence Goalkeepers 2030 de sa fondation :

    « Ah, Bill Gates, il est la réponse à tous les problèmes du monde et quiconque le critique est un théoricien de la conspiration ou un universitaire réfléchi qui s’inquiète de le voir coloniser et monopoliser les ressources du monde. »

    Mais ce « n’est pas une théorie du complot », a déclaré Brand.

    « Il s’agit de politiques néfastes conçues pour centraliser le pouvoir et contrôler la nourriture, et les gens répondent depuis une position d’autorité, d’intégrité et d’expertise. »

    Il ajoute :

    « Ce que vous faites, c’est de l’éclairage – présenter des solutions pratiques, permanentes, dirigées par des agriculteurs comme étant en quelque sorte fantaisistes ou ridicules, tout en présentant vos propres approches préférées comme étant pragmatiques. »

    Brand s’est fait l’écho de l’argument du groupe de souveraineté alimentaire selon lequel il existe « déjà des mesures en place qui peuvent être contrôlées et mises en œuvre par les communautés elles-mêmes et qui ne nécessitent pas la centralisation du pouvoir, le brevetage des semences et des cultures, la technologisation du processus de l’agriculture – tout cela, soit dit en passant – par un type qui semble acheter des terres agricoles en ce moment – par coïncidence ! »

    Brand a ajouté :

    « Gates aime voir le monde comme de simples données. Ce que je vous propose, c’est cette question : Bill Gates essaie-t-il d’aider ? Ou Bill Gates est-il simplement en train de suggérer que la solution à tous ces problèmes est de donner plus de pouvoir à Bill Gates ? »

    [Voir aussi :
    De Bill Gates au « Grand Refus » : les agriculteurs en première ligne
    Un représentant du Congrès exige que Bill Gates justifie l’achat de vastes superficies de terres agricoles…
    Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore
    La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
    Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
    L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé
    Comment Big Pharma et Bill Gates luttent contre la démocratie et la santé publique
    Qui est Bill Gates ?
    Bill Gates et la fin de l’Amérique
    Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
    Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma
    Bill Gates détient des actions importantes à la fois dans Pfizer et BioNTech, et il est le principal bailleur de fonds de l’Agence britannique de réglementation des produits de santé et de médecine
    GAVI et Bill Gates plus puissants que l’ONU !
    Bill Gates finance nombre des agences de presse les plus puissantes et les plus prolifiques du monde, c’est pourquoi il n’est jamais scruté par les médias
    Bill Gates : un Sataniste déguisé en brebis?
    Qui est l’Antéchrist ?
    La religion de l’Antéchrist]

    [Source anglaise :
    https://childrenshealthdefense.org/defender/bill-gates-farming-technology-food-sovereignty/]




    Afrique du Sud : quand des canards se substituent aux pesticides

    [Source : afrik.com]

    Par Serge Ouitona

    L’expérience est en cours, depuis des années, dans un vignoble de Stellenbosch. Dans cette ville sud-africaine située dans la province du Cap-Occidental, des canards remplacent efficacement les pesticides. Ils sont utilisés pour débarrasser les ceps des tous les nuisibles, alors à la perfection.

    Nous sommes en Afrique du Sud, dans la ville de Stellenbosch. Précisément dans un vignoble étendu sur plusieurs hectares, le Vergenoegd Löw The Wine Estate. Ici, on produit du vin depuis 1696. Mais, une particularité retient toujours l’attention. La présence de canards coureurs indiens, chasseurs d’insectes, de vers, d’escargots. Bref, de toutes les bestioles pouvant gêner l’accroissement normal des pieds de vigne.

    C’est depuis les années 1980 que le Vergenoegd Löw The Wine Estate a commencé cette expérience avec les canards. Ce, en s’inspirant d’une pratique connue dans les rizières asiatiques. Aujourd’hui au nombre de 1 800, les « canards soldats » s’acquittent avec une efficacité remarquable de leur tâche et font la fierté de leurs propriétaires.

    Les canards, une méthode alternative aux pesticides

    Si l’utilité des pesticides pour l’agriculture n’est plus à démontrer, leurs effets sur l’environnement, la santé et les animaux sont tout aussi importants et néfastes : pollution des eaux de surface et des eaux souterraines, pollution de l’air, diffusion de diverses maladies comme les cancers, les problèmes d’infertilité, etc. Au regard de ces risques, toutes les méthodes alternatives aux pesticides devraient être encouragées. La promotion d’une agriculture bio devient une solution rêvée pour réduire l’impact négatif des pesticides.

    Ainsi, la méthode sans pesticides développée dans le vignoble de Vergenoegd Löw The Wine Estate se révèle être une solution offerte par la nature elle-même pour se protéger et protéger tout ce qui la compose. D’ailleurs, les responsables de cette structure veulent diffuser leur technique puisqu’ils sont prêts à vendre des canards à d’autres vignerons pour leur permettre d’en faire l’expérience.




    Macron EST d’extrême droite (la « vraie », mais iel ne le sait pas)

    [Illustration : Photo/Wikimedia Commons]

    Par Lucien SA Oulahbib

    Dans un miroir espagnol Macron se regarde et clame horrifié qu’il voit l’extrême droite, ce qui est vrai puisqu’il s’observe lui-même. Enfin un sursaut de bon sens. Ensuite il se demande pourquoi elle séduit. Il « nous manque des réponses », confie-t-il au miroir en se parlant ainsi à la première personne du pluriel, un miroir narcisse (médiatique) qui pourtant lui a donné déjà une réponse en le désignant lui-même comme étant non pas seulement d’extrême droite, mais en étant l’extrême droite elle-même : Macron EST l’extrême droite incarnée ; et c’est sans doute cela qu’il commente en se demandant, coquette, comment arrive-t-iel à séduire autant ?…

    L’avatar IA de base haussera quelques pôles en guise d’épaules à cette annonce, tamponnant fièrement « FAUX », tout heureux de distribuer ensuite cette vérification à l’AFP et autres perroquets non encore remplacés comme lui par l’IA. Et pourtant !…

    • Qui refuse de réintégrer des milliers de soignants dits « suspendus » parce qu’ils ne veulent pas s’injecter quelque chose qui n’empêche rien, mais crée plutôt des effets dits « indésirables », du moins pour les personnes concernées, mais sans doute très « désirables » (me souffle un ami…) pour ceux qui se font par exemple courser à Davos pour répondre à quelques questions qu’ils ignorent pourtant superbement ?…
    • Qui refuse le débat sur cette injection ?… Et ce refus visant à isoler des gens et à les désigner comme étant une menace alors que c’est faux, n’est-ce pas précisément là ce qui définit « l’extrême droite » du moins dans l’imaginaire académique ?… Est en effet d’extrême droite celui qui discrimine sans aucune autre raison que son origine à savoir ici refuser de faire le salut d’allégeance telle que s’injecter une substance qui loin de soulager aggrave pour certains la situation immunologique…
    • Qui par ailleurs refuse de reconnaître que les services publics d’information et d’enseignement sont complètement imbibés d’une substance idéologique toxique, car à contenu unique falsifiant alors notre rapport « citoyen » aux faits ? N’est-ce pas ainsi dans cette intoxication propagandiste que l’on reconnaît « l’extrême droite » selon la définition officielle ?
    • Et qui menace les quelques rares chaînes d’information qui tentent d’opter pour une approche pluraliste du commentaire ? N’est-ce pas la ministre de la Culture de Mr Macron ? Or qui peut opérer un tel geste sinon quelqu’un d’extrême droite, selon la terminaison (goebbelsienne) accréditée ?…
    • Et qui décide d’aller en guerre contre la Russie sans le dire tout en énonçant même le contraire ? N’est-ce pas ce que fait l’extrême droite (la « vraie ») en cherchant à étendre son territoire otanesque ?…
    • Qui menace les frontières françaises en les effaçant de fait, tout en laissant l’étranger soit dans l’abandon s’il est seul, soit en le privilégiant au détriment des « natifs » s’il est accompagné ? N’est-ce pas « l’extrême centre » macronien s’avérant en fait d’extrême droite puisqu’il accentue la soumission du droit français à la nouvelle devise anticonstitutionnelle U.E über Alles ?…
    • Qui a détruit le système énergétique français, l’industrie française, l’agriculture française, la culture française (surtout en disant qu’elle était toujours « ouverte », mais jusqu’où et pour qui ?) ? Où sont cinéma, théâtre, littérature, sciences ?… Certes, un peu de chansons, de films, d’essais et de découvertes subsistent encore chez les artistes et les scientifiques non subventionnés, mais pour le reste comme pour la presse et les revues dites à « comité de lecture », l’argent étatiste coule à flots et s’ajoute aux milliards privés cherchant à s’acheter ces danseuses médiatiques pour pouvoir montrer patte blanche créole dans les salons de la Secte (SHAA). Rien de nouveau sous le soleil (de Satan)
    • Qui envoie au casse-pipe pompiers, postiers, médecins dans les « territoires conquis » désormais par une cinquième colonne dont il est pourtant interdit d’en donner la composition ?…
    • Qui par contre envoie des RoboCops sur des citoyens indignés tout en laissant la Milice Antifa faire le sale boulot qui vise à briser les manifs pacifiques ?…
    • Qui enfin poursuit quelques militants nationalistes exaspérés alors que jusqu’à preuve du contraire il n’y a guère eu pour l’instant de Bataclan en sens contraire comme le prédit pourtant l’auteur de Soumission ?…
    • Qui ne dit mot (consent) quant à la destruction systématique de la présence française en Afrique (du Nord) jusqu’à remettre en cause le lien civilisationnel entre celle-ci et la présence latine, grecque, juive d’autrefois parmi les natifs autochtones et rapportés…

    Au fond, plus le Dictateur joue avec la Terre et se demande telle la Reine dans Blanche-Neige « qui est la plus belle ? », plus iel nous fera prendre des vessies pour des lanternes au sens de plus en plus brichelien.




    L’ONG PATH : Des expériences de vaccination scandaleuses pour le profit de Bill Gates ?

    [Source : kla.tv]

    PATH est une organisation non gouvernementale à peine perçue par le courant dominant et la population, mais qui brasse des millions ! Des fondations telles que la Fondation Bill & Melinda Gates et des entreprises pharmaceutiques renommées sont à l’origine de cette organisation. Quels sont les objectifs de PATH ? Pourquoi, par exemple, les groupes pharmaceutiques occidentaux préfèrent-ils mener des études pour de nouveaux médicaments dans des pays pauvres et sur leur population démunie ? Kla-TV se penche sur ces questions et met en évidence les liens de cause à effet.

    [Voir aussi :
    Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
    L’OMS, Bill Gates et les vaccins
    Bill Gates, « expert en santé publique » : investir dans les vaccins, c’est payant!
    Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates
    Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
    Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma
    Le « traité pandémique » de l’OMS mettra fin à la liberté telle que nous la connaissons et remettra les « clés du pouvoir » à son plus grand bailleur de fonds privé, M. Bill Gates
    GAVI et Bill Gates plus puissants que l’ONU !]

    PATH — Ça vous dit quelque chose ? Non ? Ce n’est pas très étonnant, car la presse mainstream n’en parle guère. PATH est une ONG, c’est-à-dire une organisation non gouvernementale, qui se définit comme un partenariat public-privé. Cela signifie une collaboration contractuelle entre les pouvoirs publics et des entreprises du secteur privé. Les membres de PATH sont des fondations privées comme la Fondation Bill & Melinda Gates, Rockefeller, Bloomberg, Open Society Foundations (George Soros), Wellcome Trust, des organisations non gouvernementales, des gouvernements d’une part et des entreprises pharmaceutiques comme Pfizer, Johnson & Johnson, GlaxoSmithKline, Bayer, AstraZeneca d’autre part.

    PATH a été fondée en 1977. Avec 1 600 collaborateurs et un budget annuel de 300 millions de dollars en 2020, cette ONG n’est donc pas insignifiante. Aujourd’hui, on peut dire que Bill Gates a repris PATH. Grâce à ses dons, il est devenu l’homme le plus influent. Bill Gates investit tout de même 100 millions de dollars par an dans PATH.

    Et que fait PATH ? L’organisation elle-même reste très discrète quant à ses activités.

    Sur sa page d’accueil, PATH écrit ce qui suit :

    En collaboration avec des partenaires de l’industrie, PATH développe des initiatives qui apportent un bénéfice économique quantifiable. Nous abordons les défis de la santé avec des solutions commerciales qui ne sont pas seulement réalisables, mais aussi profitables, durables et évolutives. »

    Comme spot publicitaire, cela sonne bien, n’est-ce pas ? Mais apparemment, PATH n’est pas intéressé par la publication des détails sur ses programmes de recherche. Pourquoi ? Les essais de nouveaux vaccins avaient entraîné des décès en Inde et en Afrique — des programmes de vaccination financés par Bill Gates via PATH. Jusqu’en 2010, PATH a fait vacciner 23 500 jeunes filles en Inde contre le HPV (Papillomavirus), pour une étude. Les vaccins ont été offerts par les groupes pharmaceutiques Merck et GlaxoSmithKline.

    À la suite du décès de trois jeunes filles après qu’elles ont été vaccinées, cette étude a été stoppée par le gouvernement indien en avril 2010. Le ministre indien de la Santé a protesté en disant que les filles indiennes n’étaient pas des cobayes. En 2013, le Parlement indien est arrivé à une conclusion accablante dans un rapport d’enquête de près de 60 pages. Thomas Röper écrit à ce sujet dans son livre « Inside Corona » :

    « En l’espèce, il est clair qu’en menant des essais cliniques pour des vaccins contre le HPV en Andhra Pradesh et au Gujarat sous le prétexte d’un projet de démonstration, PATH a enfreint toutes les lois et réglementations adoptées par le gouvernement pour des essais cliniques. Son seul objectif était de promouvoir les intérêts commerciaux des fabricants de vaccins contre le HPV qui, en cas de succès de PATH, auraient pu inclure ce vaccin dans le programme d’immunisation universelle du pays. Il s’agit d’une grave rupture de confiance, car le projet concernait la vie et la sécurité de jeunes filles et d’adolescentes qui, pour la plupart, n’étaient pas conscientes des conséquences de cette vaccination. Cet acte de PATH est une violation grave des droits humains de ces filles et adolescentes. »

    Il a notamment été reproché à PATH d’avoir choisi comme candidats à son étude des membres de groupes ethniques particulièrement pauvres et peu éduqués. Ceux-ci n’auraient même pas compris qu’ils participaient à une expérimentation humaine.

    Pourquoi les groupes pharmaceutiques occidentaux préfèrent-ils tester leurs nouveaux médicaments dans des pays pauvres et sur leurs populations démunies ? Les raisons semblent évidentes. Si des effets secondaires graves se produisent, cela coûte de l’argent. Si les tests étaient effectués aux États-Unis, les demandes de dommages et intérêts en cas d’effets secondaires seraient élevées. Si, par contre, de tels incidents se produisent dans une province pauvre d’Inde ou d’Afrique, la presse occidentale n’en prend pas connaissance et le scandale n’est pas rendu public.

    Les groupes pharmaceutiques ne sont pas les seuls à dissimuler ainsi leurs essais médicaux inhumains et nuisibles par le biais d’organisations comme PATH et à empocher ainsi des milliards de bénéfices avec succès.

    Même les soi-disant philanthropes, dans ce cas un philanthrope comme Bill Gates, se servent par exemple de l’ONG PATH pour faire d’énormes profits. Et si leurs tentatives échouent, ils peuvent en même temps se cacher derrière ces ONG et garder leur « casier judiciaire vierge ».

    On peut se demander si les milliardaires comme Bill Gates ne sont pas injustement qualifiés de philanthropes, c’est-à-dire d’amis de l’homme !




    La Justice impérialiste s’effrite

    [Source : voltairenet.org]

    Par Thierry Meyssan

    En temps de paix autant qu’en temps de guerre, la domination occidentale sur le reste du monde, autant que celle des États-Unis sur leurs alliés, passe par l’instrumentation du Droit. Ainsi, les Tribunaux internationaux ne cherchent aucunement à rendre la justice, mais à confirmer l’ordre du monde et à châtier ceux qui le contestent. Le Droit états-unien et le Droit européen servent aussi à contraindre le reste du monde à respecter les politiques de Washington et de Bruxelles. Ce système commence à pâlir.

    Depuis la dissolution de l’Union soviétique, les Occidentaux utilisent les tribunaux internationaux et la Justice états-unienne pour imposer leur loi. Ils font condamner ceux qu’ils combattent et ne jugent jamais leurs propres criminels. Cette conception de la justice est devenue l’exemple absolu de leur politique du « deux poids, deux mesures ». Pourtant, l’affaiblissement de la domination occidentale depuis la victoire de la Russie en Syrie et plus encore depuis la guerre en Ukraine commence à avoir des répercussions sur ce système.

    LA FIN DE LA DOMINATION OCCIDENTALE A DÉBUTÉ EN 2016

    Le 5 mai 2016, le président Vladimir Poutine proclamait la victoire de la civilisation sur la barbarie, c’est-à-dire de la Syrie et de la Russie sur les jihadistes armés et soutenus par l’Occident. Il organisait un concert symphonique télévisé dans les ruines de Palmyre, la cité antique où la reine Zénobie avait fait cohabiter toutes les religions en harmonie. Symboliquement, ce concert de l’orchestre de Mariinski de Saint-Pétersbourg était intitulé : « Prière pour la paix ». M. Poutine s’y exprimait en vidéoconférence.

    Les peuples occidentaux n’ont pas compris ce qui se passait, car ils n’avaient pas conscience que les jihadistes n’étaient que des marionnettes de leurs services secrets. À leurs yeux, et surtout depuis les attentats du 11 septembre, ils étaient leurs ennemis. Ils ne comprenaient pas que les dégâts des jihadistes chez eux et dans le reste du monde n’avaient pas du tout la même ampleur. À titre d’exemple, les attentats du 11 septembre 2001 — attribués contre toute logique aux jihadistes — ont fait 2 977 morts, tandis que Daesh a tué des centaines de milliers d’Arabes et d’Africains.

    LA FIN DE L’INSTRUMENTATION DE LA JUSTICE INTERNATIONALE

    Le procès qui avait débuté à La Haye, en 2011, d’un dirigeant africain renversé par les Occidentaux changeait d’ambiance après le concert de Palmyre. Rappelons les faits : en 2000, Laurent Gbagbo était élu président de Côte d’Ivoire. L’homme est le candidat des États-Unis. Il instaure d’abord un régime autoritaire favorisant certaines ethnies au détriment d’autres. Puis, il se rend compte qu’il ne fait que s’enrichir grâce à son allié et décide de servir son pays. Immédiatement, les États-Unis et la France encouragent une rébellion contre lui en arguant des erreurs qu’ils lui ont fait commettre. En définitive, après intervention des Nations unies, l’armée française renverse le président Gbagbo, en 2011, et installe le président Alassane Ouattara, un ami personnel du président français Nicolas Sarkozy. Gbagbo déchu est arrêté pour être jugé par la Cour pénale internationale pour « génocide ». Cependant celle-ci voyant le vent tourner à l’international ne parviendra jamais à établir les faits. Elle acquitte Laurent Gbagbo, en 2019, puis en appel en 2020. Depuis, nous voyons la présence française en Afrique reculer inexorablement.

    La Cour pénale internationale, contrairement au projet de ses fondateurs, était devenue un instrument de domination ne condamnant que des nationalistes africains. Jamais, elle n’a enquêté sur les crimes des présidents états-uniens, des Premiers ministres britanniques, ni des présidents français. Son caractère partial au service de l’impérialisme s’était manifesté lorsque son procureur, Luis Moreno Ocampo, prétendit mensongèrement détenir Saïf al-Islam Kadhafi afin de décourager les Libyens de résister à la guerre illégale de l’OTAN.

    LE DÉBUT D’UNE JUSTICE INTERNATIONALE ÉGALE POUR TOUS

    Identiquement, le 30 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution demandant à la Cour internationale de Justice, le tribunal interne de l’ONU, de juger l’occupation israélienne de la Palestine. Il s’agit d’un spectaculaire renversement de majorité puisque cette occupation dure depuis… 75 ans. À n’en pas douter, la Cour condamnera Israël, contraignant les 195 États membres des Nations unies à en tirer les conséquences.

    Les États occidentaux tentent aujourd’hui de constituer un nouveau tribunal puisque ceux qui existent leur échappent. Ses promoteurs entendent « condamner Vladimir Poutine pour les crimes russes en Ukraine ». Il s’agit donc de faire oublier la responsabilité de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande qui ont cosigné les Accords de Minsk, sans jamais avoir l’intention de les appliquer, laissant assassiner 20 000 Ukrainiens. Il s’agit aussi de nier que, en vertu de la responsabilité de protéger, le président russe Vladimir Poutine soit intervenu militairement pour faire appliquer ces Accords, validés par la résolution 2202 du Conseil de Sécurité.

    Toute opération militaire fait des victimes. Souvent injustement. C’est le propre des guerres, ce qui les différencie des actions de police. Le problème n’est pas de juger ceux qui font des guerres, mais de prévenir les recours à la guerre.
    La Justice pénale internationale ne doit pas punir ceux qui doivent tuer pour défendre leur patrie, mais ceux qui créent artificiellement des conflits et ceux qui tuent sans raison. Ce n’est pas du tout pareil.

    LA FIN DE L’INSTRUMENTATION DE LA JUSTICE OCCIDENTALE

    Les États-Unis et l’Union européenne ont inventé une extra-territorialité de leurs lois locales. En totale contradiction avec la Charte des Nations unies, ils violent la souveraineté des autres États au nom de leur Droit national.

    Depuis 1942, les États-Unis ont adopté quantité de lois extraterritoriales : Trading with the Enemy Act (1942), Foreign Corrupt Practices Act (1977), Cuban Liberty and Democratic Solidarity Act (dit Helms-Burton) (1996), Iran and Libya Sanctions Act (dit Amato-Kennedy) (1996), USA PATRIOT Act (2001), Public Company Accounting Reform and Investor Protection Act (dit Sarbanes-Oxley ou SarbOx) (2002), Foreign Account Tax Compliance Act (FACTA) (2010), CLOUD Act (2018).

    Ce dispositif associe en permanence la Justice US et les services secrets US. Selon la DGSI (contre-espionnage français) : « L’extra-territorialité se traduit par une grande variété de lois et mécanismes juridiques conférant aux autorités américaines la capacité de soumettre des entreprises étrangères à leurs standards, mais également de capter leurs savoir-faire, d’entraver les efforts de développement des concurrents des entreprises états-uniennes, de contrôler ou surveiller des sociétés étrangères gênantes ou convoitées, et ce faisant de générer des revenus financiers importants »(([1] « Espionnage : les modes opératoires des États-Unis », Le Figaro, 13 novembre 2018.)).

    Ce dispositif dissuade les entreprises étrangères travaillant aux USA ou utilisant n’importe où des dollars états-uniens de contrevenir à la politique de Washington. En outre, il légalise la guerre économique, mensongèrement qualifiée de « sanctions », alors que ces dispositions violent la Charte des Nations unies, car elles ne sont pas validées par le Conseil de Sécurité. Il est assez fort pour, par exemple, isoler totalement un État et affamer sa population, ce fut le cas en Iraq avec Bill Clinton, c’est aujourd’hui le cas en Syrie avec Joe Biden.

    Suivant l’exemple états-unien, l’Union européenne se dote progressivement de ses propres lois extraterritoriales. En 2014, la Cour de Justice de l’Union européenne (dite Cour du Luxembourg) a jugé la maison-mère outre-Atlantique d’un moteur de recherche espagnol coupable de la violation des lois européennes par sa filiale.

    Ce modèle occidental est en train lui aussi de voler en éclats. La guerre économique livrée par l’Occident à l’Iran, à l’occasion de l’agression occidentale en Syrie par jihadistes interposés, et à la Russie, à l’occasion de la mise en œuvre de la résolution 2202 par Moscou, est trop vaste pour être appliquée.

    Des pétroliers n’hésitent plus à charger en mer du pétrole iranien ou russe par transbordement. Tout le monde le sait, mais feint de l’ignorer. Si le Pentagone n’hésite pas à faire couler des navires au large de la Syrie, il n’ose pas le faire au large de l’Union européenne après avoir saboté les pipe-lines Nord Stream 1 et Nord Stream 2. Cette fois, les contrevenants ne sont plus des « ennemis », mais des « alliés ». Ces guerres économiques ne sont impopulaires en Occident que lorsque les Occidentaux commencent à en payer le prix exorbitant.




    Pour Kémi Séba, « les élites sont notre problème », quel que soit le pays

    [Source : Club Infos]

    Kémi Séba fait de très lourdes révélations.

    https://youtu.be/sGrQATmzp1Q



    L’ordre mondial a déjà basculé en 2022

    [Source : voltairenet.org]

    Par Thierry Meyssan

    C’est une constante de l’Histoire : les changements sont rares, mais soudains. Ceux qui en font les frais sont généralement les derniers à les voir venir. Ils ne les perçoivent que trop tard. Contrairement à l’image statique qui règne en Occident, les relations internationales ont été bouleversées en 2022, principalement au détriment des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France, souvent au profit de la Chine et de la Russie. Les yeux rivés sur l’Ukraine, les Occidentaux ne perçoivent pas la redistribution des cartes.

    Il est rare que les relations internationales soient bouleversées comme elles l’ont été en 2022. Et ce n’est pas fini. Le processus qui a débuté ne s’arrêtera pas, même si des événements viennent le perturber et éventuellement l’interrompre quelques années. La domination de l’Occident, c’est-à-dire à la fois des États-Unis et des anciennes puissances coloniales européennes (principalement le Royaume-Uni, la France et l’Espagne) et asiatique (le Japon), touche à sa fin. Plus personne n’obéit à un chef, y compris les États qui restent vassaux de Washington. Chacun commence désormais à penser par lui-même. Nous ne sommes pas encore dans le monde multipolaire que la Russie et la Chine tentent de faire émerger, mais nous le voyons se construire.

    Tout a commencé avec l’opération militaire russe pour faire appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité et protéger la population ukrainienne dans son ensemble de son gouvernement « nationaliste intégral ». Certes, cet événement n’est pas du tout celui qui est perçu aux États-Unis, dans l’Union européenne, en Australie et au Japon. Les Occidentaux sont persuadés que la Russie a envahi l’Ukraine pour en changer les frontières par la force. Pourtant ce n’est ni ce qu’a annoncé le président Vladimir Poutine, ni ce que l’armée russe a fait, ni la manière dont les événements se sont déroulés.

    Laissons de côté la question de savoir qui a tort et qui a raison. Tout dépend de savoir si l’on a conscience de la guerre civile qui déchirait l’Ukraine depuis la déposition de son président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch, en 2014. Les Occidentaux oubliant les 20 000 morts de cette guerre ne peuvent pas envisager que les Russes ont voulu stopper ce massacre. Comme ils ignorent les accords de Minsk, dont pourtant l’Allemagne et la France s’étaient portées garantes aux côtés de la Russie, ils ne peuvent envisager que la Russie ait mis en pratique la « responsabilité de protéger » que les Nations unies ont proclamé en 2005.

    Pourtant l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel(([1] « Hatten Sie gedacht, ich komme mit Pferdeschwanz ?« , Tina Hildebrandt und Giovanni di Lorenzo, Die Zeit, 7. Dezember 2022.)) et l’ancien président français François Hollande(([2] « Hollande : ‘There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground’ », Theo Prouvost, The Kyiv Independant, December 28, 2022.)) ont tous deux publiquement affirmé qu’ils avaient signé les Accords de Minsk, non pas pour mettre fin à la guerre civile, mais au contraire pour gagner du temps et armer l’Ukraine. Ces deux personnalités se félicitent d’avoir piégé la Russie tout en l’accusant de porter seule la responsabilité de la guerre actuelle. Il n’est pas surprenant que ces deux anciens gouvernants s’enorgueillissent de leur duplicité devant leurs opinions publiques, toutefois leurs propos entendus dans d’autres régions du monde sonnent différemment. Pour la majorité de l’Humanité, les Occidentaux se montrent sous leur vrai jour : ils tentent toujours de diviser le reste du monde et de piéger ceux qui veulent être indépendants ; ils parlent de paix, mais fomentent des guerres.

    Il est faux d’imaginer que le plus fort veut toujours imposer sa volonté aux autres. Cette attitude occidentale n’est que rarement partagée par les autres humains. La coopération a fait ses preuves bien plus que l’exploitation et les révolutions qu’elle suscite. C’est le message que les Chinois ont tenté de propager en évoquant des relations « gagnant-gagnant ». Il ne s’agissait pas pour eux de parler de relations commerciales équitables, mais de faire référence à la manière dont gouvernaient les empereurs de Chine : lorsqu’un empereur promulguait un décret, il devait veiller a être suivi par les gouverneurs de chaque province, y compris par ceux qui n’étaient pas concernés par cette décision. Il montrait à ces derniers qu’il ne les avaient pas oubliés en leur offrant à chacun un présent.

    En dix mois, le reste du monde, c’est-à-dire son écrasante majorité, a ouvert les yeux. Si, le 13 octobre, ils étaient 143 États à suivre la narration occidentale et à condamner l’« agression » russe(([3] « Ukraine : UN General Assembly demands Russia reverse course on ‘attempted illegal annexation’ », UN News, October 13, 2022.)), ils ne seraient plus majoritaires à l’Assemblée générale des Nations unies à voter ainsi aujourd’hui. Le vote, le 30 décembre, d’une résolution demandant au tribunal interne de l’Onu, la Cour internationale de Justice, de déclarer l’occupation des Territoires palestiniens par Israël d’« occupation » en est la preuve. L’Assemblée générale ne se résigne plus devant le désordre occidental du monde.

    11 États africains, jusque là dans l’orbite de la France, ont fait appel à l’armée russe ou à une société militaire privée russe pour assurer leur sécurité. Ils ne croient plus dans la sincérité de la France et des États-Unis. D’autres encore sont conscients que la protection occidentale contre les jihadistes va de pair avec le soutien occulte des Occidentaux aux jihadistes. Ils s’inquiètent publiquement du transfert massif d’armes destinées à l’Ukraine vers les jihadistes du Sahel ou vers Boko Haram(([4] « Buhari : les armes utilisées en Ukraine pénètrent dans les pays du bassin du lac Tchad », Tass, Alwihda Info, 8 Décembre 2022. « Le Sahel menacé par le djihadisme : une nouvelle Syrie », Leslie Varenne, Mondafrique, 15 décembre 2022.)) au point que le département US de la Défense a désigné une mission de suivi pour vérifier ce que deviennent les armes destinées à l’Ukraine ; une manière comme une autre pour enterrer le problème et prévenir une immixtion du Congrès dans ces sombres manigances.

    Au Moyen-Orient, la Turquie, membre de l’Otan, joue un jeu subtil à mi-chemin entre son allié US et son partenaire russe. Ankara a compris depuis longtemps qu’il n’intégrerait jamais l’Union européenne et, plus récemment, qu’il n’était pas plus attendu pour restaurer son empire sur les Arabes. Il se tourne donc vers les États européens (comme les Bulgares, les Hongrois et les Kosovars) et asiatiques (comme l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Ouzbekistan, le Kazakhstan et le Kirgizistan) de culture turque (et non pas de langue turque comme les Ouigours chinois). Du coup, Ankara se réconcilie avec Damas et se prépare à quitter l’Ouest pour l’Est.

    L’arrivée de la Chine dans le Golfe, à l’occasion du sommet de Riyad, a renversé la table dans cette région du monde. Les États arabes ont vu que Beijing était raisonnable, qu’il les aidait à faire la paix avec leurs voisins perses. Pourtant l’Iran est un allié millénaire de la Chine, mais celle-ci le défend sans lui laisser passer ses excès. Ils ont mesuré la différence avec les Occidentaux qui, au contraire, n’ont eu de cesse depuis 1979 de les diviser et de les opposer.

    L’Inde et l’Iran mettent les bouchées doubles avec la Russie pour édifier un couloir de transport qui leur permette d’échanger malgré la guerre économique occidentale (présentée en Occident comme des « sanctions », bien que celles-ci soient illégales en Droit international). Déjà Mumbai est relié au Sud de la Russie et bientôt à Moscou et à Saint-Petersbourg. Cela rend la Russie et la Chine complémentaires. Beijing construit en Eurasie des routes de l’Est à l’Ouest, Moscou selon les longitudes.

    La Chine, pour qui cette guerre est une catastrophe qui perturbe ses plans de construction des routes de la soie, n’a jamais adhéré à la narration occidentale. Elle est une ancienne victime de la Russie qui, au XIX° siècle, a participé à l’occupation de Tianjin et de Wuhan (Hankou), mais elle sait que les Occidentaux feront tout pour les exploiter toutes les deux. Elle se remémore son occupation passée pour avoir conscience que son destin est lié à celui de la Russie. Elle ne comprend pas grand chose aux affaires ukrainiennes, mais sait que sa vision de l’organisation des relations internationales ne pourra voir le jour que si la Russie triomphe. Elle n’a donc aucune envie de se battre aux côtés de la Russie, mais interviendra si celle-ci est menacée.

    Cette réorientation du monde est très visible dans les institutions gouvernementales. Les Occidentaux ont humilié la Russie au Conseil de l’Europe jusqu’à ce que Moscou le quitte. À leur grande surprise, la Russie ne s’en tient pas là. Elle quitte un à un tous les accords conclus au sein du Conseil de l’Europe, dans toutes sortes de domaines, du Sport à la Culture. Les Occidentaux réalisent soudain qu’ils se sont privés d’un partenaire généreux et cultivé.

    Elle devrait se poursuivre dans toutes les autres organisations intergouvernementales, à commencer par les Nations unies. C’est une vieille histoire des relations occidentalo-russes qui remonte à l’exclusion de Moscou de la Société des Nations, en 1939. À l’époque, les Soviétiques inquiets d’une possible attaque nazie contre Léningrad (Saint-Petersbourg) demandèrent à la Finlande de pouvoir louer le port d’Hanko, cependant les négociations trainant en longueur, ils envahirent la Finlande, non pas pour l’annexer, mais pour placer leur marine à Hanko. Ce précédent est enseigné aujourd’hui comme un exemple de l’impérialisme russe alors que le président finlandais Urho Kekkonen a lui-même reconnu que l’attitude des Soviétiques était « compréhensible ».

    Revenons aux Nations unies. Exclure la Russie ne pourrait être possible qu’après avoir fait adopter une réforme de la Charte par l’Assemblée générale. C’était possible en octobre, mais plus aujourd’hui. Ce projet s’accompagne d’une réinterprétation de l’histoire et de la nature de l’Onu.

    On assure qu’adhérer à l’Organisation interdit la guerre. C’est une absurdité. Adhérer à l’Onu oblige à « maintenir la paix et la sécurité internationales », mais les hommes étant ce qu’ils sont, autorise à faire usage de la force dans certaines conditions. Parfois même, cette autorisation devient une obligation en vertu de la « responsabilité de protéger ». C’est très exactement ce que fait la Russie pour les populations du Donbass et de la Novorussia. Notez bien que Moscou n’est pas aveugle et a fait marche arrière en ce qui concerne la rive droite (partie Nord) de la ville de Kershon. L’état-major russe s’est replié derrière une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, considérant impossible de défendre l’autre partie de la ville face aux armées occidentales et ceci alors que la population de l’ensemble de la ville avait demandé par référendum son adhésion à la Fédération de Russie. Il n’y a jamais eu de défaite russe à Kershon, mais cela n’empêche pas les Occidentaux de parler de sa « reconquête » par le régime Zelensky.

    Surtout, on obscurcit le fonctionnement de l’Onu en remettant en question le directoire du Conseil de Sécurité. Lorsque l’Organisation a été fondée, il s’agissait de reconnaître l’égalité entre chaque État au sein de l’Assemblée générale et de donner aux grandes puissances de l’époque la capacité de prévenir des conflits au sein du Conseil de Sécurité. Celui-ci n’est pas le lieu de la démocratie, mais du consensus : aucune décision ne peut y être prise sans l’accord de chacun de ses cinq membres permanents. On feint de s’étonner de ne pas pouvoir y condamner la Russie, mais s’est-on étonné de ne pas y avoir condamné les États-Unis, le Royaume-Uni et parfois la France pour leurs guerres illégales au Kosovo, en Afghanistan, en Iraq et en Libye ? Sans droit de veto, l’Onu deviendra une assemblée absolument inefficace. Pourtant cette idée fait son chemin en Occident.

    Au demeurant, il serait absurde de penser que la Chine, première puissance commerciale du monde, restera dans une Onu dont la Russie, première puissance militaire mondiale, aurait été exclue. Beijing ne jouera pas la caution à une opération contre son allié, tant il est persuadé que sa mort sera le prélude de la sienne. C’est pourquoi les Russes et les Chinois préparent d’autres institutions qu’ils ne manifesteront que si l’Onu est dénaturée, si elle se transforme en une assemblée monochrome et perd ainsi sa capacité de prévenir des conflits.

    Nous percevons que la seule issue possible est que les Occidentaux acceptent de n’être que ce qu’ils sont. Mais, pour le moment, ils n’en sont pas capables. Ils déforment la réalité en espèrent maintenir leurs siècles d’hégémonie. Ce jeu est terminé à la fois parce qu’ils sont fatigués et surtout parce que le reste du monde s’est transformé.





    Heurs et malheurs de la France (Partie 1)

    Par Bernard Thoorens

    En 50 ans la France est passée du 2e au 7e rang de l’économie mondiale. L’influence française dans les affaires du monde, autrefois majeure, est aujourd’hui insignifiante. Le niveau de vie de la population s’est fortement dégradé. La France compte aujourd’hui 12 millions de pauvres, sous le seuil de pauvreté officiel (INSEE) de 1102 €. 1.5 millions de seniors vivent dans la précarité, pas encore retraités mais rejetés du marché du travail. 4 millions de personnes sont mal logées, 300 000 sans domicile.

    Comment peut-on imaginer que depuis une cinquantaine d’années, les présidents successifs, qui tous nous présentaient des programmes de mandature prometteurs, n’ont réussi qu’à détériorer la situation de la France et à appauvrir les Français, à dégrader leurs conditions de vie ?

    En égrenant les questions du « s’il était président », on se rend bien compte que pour traiter la majorité des problèmes que nous subissons, il suffirait de revenir à la situation antérieure.

    Mais du même coup, ce constat pose la question de l’intention. Pourquoi, dans ce pays clamant les Liberté, Égalité, Fraternité, a-t-on pris des mesures privilégiant les riches et appauvrissant les classes moyennes et les pauvres ? S’il s’agissait d’améliorer nos conditions de vie, pourquoi nos dirigeants ont-ils persévéré à les dégrader ? Pourquoi, de droite comme de gauche ont-ils mené cette politique désastreuse pendant des décennies ?

    À ces questions, on ne peut pas concevoir autre chose qu’une politique délibérée, menée au détriment des Français. Les mensonges et les manipulations de ces dernières années l’ont bien montré.

    Il suffit de se rappeler certains discours présidentiels pour comprendre leur but : ce sont des politiciens élitistes, acquis aux thèses mondialistes, qui ne rêvent que de Nouvel Ordre Mondial et ne s’en cachent pas. Et l’on voit bien qu’avec l’Europe, même si celle-ci a été à l’origine de certaines avancées, la France a perdu une grande partie de sa souveraineté.

    S’il était président…

    « Il » est une personne quelconque, désignée, à la manière de la démocratie athénienne, pour diriger le pays. Douée de bon sens, d’empathie pour autrui, d’amour de la France et préoccupée du bien commun, elle n’aurait « fait » ni l’ENA ni aucune grande école où l’on apprend l’orgueil : être les meilleurs, réussir dans la vie, faire partie de l’élite. Elle serait détachée des honneurs et de l’argent qui corrompent. Ces seuls critères suffiraient à la désigner président(e).

    • Il rendrait à la France sa souveraineté en la faisant sortir de l’Union Européenne. Nos contributions à l’UE ont dépassé de très loin les bénéfices que nous en avons tirés, en particulier le développement économique (faiblesse des investissements, désindustrialisation, coût de l’énergie) et la paix ; nous nous trouvons embarqués dans un conflit que nous n’avons pas voulu, qui risque fort de nous mener à une guerre de haute intensité.
    • Il reconstruirait des relations internationales justes. Fini la Françafrique qui dure encore aujourd’hui, les accords multilatéraux en notre défaveur, les leçons de morale aux dirigeants étrangers, les accords avec les pays finançant le terrorisme.
    • Il ferait sortir la France de l’OTAN. S’abriter sous le parapluie d’une organisation américano-internationale qui mène une guerre contre la Russie par Ukraine interposée est dangereux. Surtout nous avons acquis notre indépendance stratégique grâce à la dissuasion nucléaire et cet argument se suffit à lui-même.
    • Il fixerait l’ensemble des mandats à 5 ans, non renouvelables afin de déprofessionnaliser la vie politique, assortis d’une procédure de destitution et rendus inamovibles par une inscription de ces règles dans la constitution.
    • Il ramènerait le train de vie de l’État à un niveau minimal et le soumettrait au vote parlementaire.
    • Il rendrait la vie publique irréprochable en supprimant les conflits d’intérêts, le pantouflage, le conseil par des organismes étrangers, les revolving doors, le clientélisme.
    • Il instituerait le Référendum d’Initiative Citoyenne.
    • Il relancerait le réacteur nucléaire de quatrième génération Astrid permettant de fermer le cycle de l’atome et d’éviter le stockage profond des déchets.
    • Il reconstruirait la Santé publique avec les hôpitaux, les Ehpads, la médecine de ville.
    • Il abolirait la financiarisation de l’hôpital. Le critère décisif est la santé du patient, pas le coût de journée.
    • Il rendrait la Sécurité sociale plus juste en revenant à une gestion paritaire, en assurant le financement des régimes spéciaux exclusivement par les bénéficiaires des régimes spéciaux, en lui permettant d’engager des poursuites en cas de fraude.
    • Il reconstruirait l’École publique en recentrant l’éducation sur les apprentissages de base et la citoyenneté. L’école prépare à mener sa vie d’adulte, elle doit apporter à chacun une profondeur de réflexion, une culture, une autonomie, une maturité physique, psychique et spirituelle.
    • Il reconstruirait la recherche publique. La recherche dont les bénéfices profitent aux Français ne doit pas être soumise à des intérêts privés.
    • Il rendrait sa liberté à l’École libre. Le choix d’élever ses enfants dans la religion doit être respecté.
    • Il reconstruirait une société civile morale et saine.
    • Il favoriserait l’égalité des sexes.
    • Il fixerait les droits et les devoirs des immigrés.
    • Il reconstruirait une Justice efficace, indépendante en supprimant le ministère de la Justice (séparation des pouvoirs), en la dotant des moyens nécessaires à sa mission.
    • Il rendrait aux représentants de la nation leur pouvoir législatif, supprimerait l’article 49.3 et supprimerait l’influence des lobbys.
    • Il renationaliserait les autoroutes, l’électricité, le gaz, l’eau, l’armement qui sont des biens publics et non et non soumis à des intérêts privés.
    • Il supprimerait l’utilisation des pesticides, favoriserait la culture bio non intensive et la biodiversité (agriculture, forêt, milieu aquatique).
    • Il reconstruirait l’industrialisation de la France. La qualité, l’innovation, l’autonomie ne peuvent pas être obtenues par de la sous-traitance low cost et en bradant notre savoir-faire.
    • Il rendrait la TVA variable en fonction de la valeur ajoutée des produits, de la nourriture, des équipements, des consommables. Ex. : légumes bio et locaux à 0 %, sodas à 80 %, produits ultra transformés à 100 %.
    • Il favoriserait la réduction de consommation d’énergie dans les transports, l’habitat et l’industrie.
    • Il restaurerait les critères essentiels de qualité des produits, de durabilité, de réemploi.
    • Il rendrait les transports collectifs de proximité gratuits (trajets pour se rendre au travail).
    • Il simplifierait le millefeuille administratif, générateur de lourdeurs et de gaspillage.
    • Il conduirait la décentralisation à son terme pour un rééquilibrage des territoires.
    • Il rendrait les médias indépendants des intérêts tant privés que publics pour une information transparente et libre d’accès.
    • Il fixerait une fiscalité juste (impôt sur le revenu pour tous, droits de succession supprimés pour les petites successions).
    • Il favoriserait l’accès au logement pour tous, en particulier au logement individuel et il supprimerait la spéculation immobilière.
    • Il lutterait réellement contre les trafics (humain, armes, drogue, animaux, organes, enfants).
    • Il proposerait un moratoire sur les sujets polémiques (éoliennes, bassines, urbanisation, 5G), commanderait les études scientifiques indépendantes nécessaires, les rendrait publiques et soumettrait les décisions au législateur.
    • Il réglerait par la concertation les nombreux problèmes relatifs au déploiement des thèmes cités ci-dessus.

    En un mot il rendrait à la France sa grandeur et aux Français leur fierté.




    Rencontre entre Guy Boulianne et le général Dominique Delawarde

    [Source : Guy Boulianne]

    Rencontre entre le journaliste indépendant Guy Boulianne et le général de l’armée française Dominique Delawarde. Cette conférence eut lieu samedi le 7 janvier 2023 à 11H (Montréal) — 17H (Paris).
    Information : https://www.guyboulianne.info/?p=79933






    « Asservissement » gratuit

    [Source : LHK]

    Par Liliane Held-Khawam

    Le cadeau du Nouvel An : Asservissement en téléchargement gratuit !

    Ses justifications « scientifiques » de la pédophilie (viol compris)
    n’auront pas empêché le « père de la sexologie » Alfred Kinsey
    de faire la Une du Time en août 1953
    Avec cela vous comprenez mieux les décisions choquantes de modifications de certaines lois qui réduisent drastiquement les protections de nos mineurs.

    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une excellente année 2023!

    J’espère que malgré tous les clignotants qui passent au rouge, vous trouverez bonheur, santé et paix intérieure.

    A titre personnel, j’aime particulièrement le passage de Jean 14 qui dit: « Que votre coeur ne se trouble point. » C’est à mon avis LE conseil le plus utile en ces moments troubles.

    Cela ne signifie nullement de faire l’autruche et de pratiquer ce que d’aucuns appellent le déni actif. Ignorer la réalité afin de veiller sur son coeur est pour le moins inutile.

    La clé serait à mon sens de s’informer pour se faire une image, présente et future, du modèle organisationnel global. Puis, malgré les dangers potentiels réels qui guettent, empêcher son coeur de se troubler.

    Dans le but d’informer au-delà de toutes relations commerciales, l’éditeur et Vincent Held ont décidé de mettre à disposition le PDF de Asservissement. Ainsi, personne ne pourra dire qu’il ne connaissait pas les concepts pathologiques, pour ne pas dire plus, de ce que certains ont prévu pour la société.

    asservissement

    Ces individus qui bénéficient de moyens historiques foulent au pied l’humanité, la vie qu’elle porte, et toutes formes de respect et de libertés.

    De fait, quelques individus, légitimés par des pseudo-scientifiques financiarisés, se considèrent comme des dieux qui ont le droit de disposer des populations pour satisfaire leurs besoins personnels largement pathologiques et pervers.

    Prendre en otage l’humanité entière pour pratiquer des expérimentations dangereuses n’a certainement pas à ce jour de qualificatifs dans le dictionnaire. Il faut bien se souvenir, qu’avant les expérimentations covidiennes, d’autres ont eu lieu. Exemple.

    Au départ, il y a un professeur de psychologie, Helmut Kentler. Il travaille à Berlin dans un centre de recherche sur l’éducation et se spécialise sur la sexualité infantile. Dans les années 1970, c’est un chercheur respecté qui prône l’émancipation sexuelle dans ses livres et sur les plateaux de télévision allemands. À la même époque, c’est avec l’assentiment des autorités locales qu’il décide de mener à bien une expérience « scientifique » pour laquelle il décide de placer des enfants berlinois sans domicile fixe auprès de pédophiles. Certains « parents d’accueil » ont déjà un casier judiciaire, mais les autorités, là aussi, ferment les yeux. Helmut Kentler justifie son expérimentation par sa conviction que les enfants sont placés dans des familles aimantes et que les rapports sexuels entre enfants et adultes ne sont, selon lui, pas malsains. https://www.ladepeche.fr/2020/06/30/le-scandale-des-enfants-places-chez-des-pedophiles,8956682.php

    De fait, nous vivons une situation historique que certains biblistes pourraient identifier en tant que « temps de la fin ». Car à tous les problèmes posés par le Nouveau Monde dont l’ordre se heurte de manière frontale à l’ordre divin, s’ajoutent des menaces tangibles provenant du Système solaire et de ses décharges considérables d’énergie…

    https://video.wordpress.com/embed/2eXQ5ltG?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1Les ondes de choc solaires peuvent anéantir le monde moderne Suspicious0bservers

    Et malgré tout ce qui précède et malgré certaines informations , difficiles à digérer, de Asservissement, je vous souhaite de continuer de bénéficier de votre Paix intérieure.

    Avec mes cordiaux messages.

    LHK




    Les mensonges professionnels : un outil d’auto-génocide de l’individu et de l’Humanité

    Par Patriarcat Catholique Byzantin


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    « Le diable est un menteur et un meurtrier ».

    (Jn 8, 44)

    « Et ce n’est pas étonnant ! Car Satan lui-même se transforme en ange de lumière. Il n’est donc pas étonnant que ses ministres se transforment eux aussi en ministres de justice, dont la fin sera conforme à leurs œuvres ! »

    (2Cor 11:14-15)

    Leur fin sera en enfer !

    « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ».

    (Ap 22:15)

    À qui sert Internet, Google, les réseaux sociaux et les médias de masse ? À l’Esprit de vérité, ou à l’esprit du mensonge ?

    Les créateurs des médias sociaux disent que publier la vérité est ennuyeux pour les gens. Les gens veulent entendre des mensonges. Ils ont admis publiquement que c’est la raison pour laquelle le rapport entre la vérité et le mensonge dans les médias est de 1 contre 6. Cependant, ceux qui ont reçu le mensonge comme étant le leur, le considèrent comme la vérité et ne veulent pas admettre qu’ils ont été trompés. De plus, ils diffusent même ce mensonge comme étant la vérité. Les grands médias d’aujourd’hui, et en particulier Internet, sont contrôlés par ceux qui servent l’esprit de mensonge et de mort. L’ensemble du système antichrétien actuel est construit sur un mensonge. L’Écriture prévient :

    « Le malin viendra avec la puissance de Satan… Il usera de toute espèce de tromperie diabolique pour tromper ceux qui sont sur la voie de la perdition, parce qu’ils refusent d’aimer et d’accepter la vérité qui les sauverait. Et c’est pourquoi Dieu les livrera à la puissance de la tromperie, et ils croiront au mensonge ».

    (2Th 2:9-11)

    Cet avertissement s’applique également à l’Église catholique actuelle, qui n’aime ni ne sert la vérité. Au contraire, elle promeut et aime les hérésies et les mensonges grossiers, comme nous le voyons avec l’actuel pseudo-pape François et ses adhérents corrompus dans la hiérarchie qui est concentrée au Vatican et en Allemagne.

    Une loi spéciale agit sur l’homme : même s’il a été trompé mille fois, il continuera à croire aux mensonges. En revanche, il doutera toujours de la vérité, et s’il est obligé de souffrir pour elle, il s’en offusquera et la rejettera. Pourquoi ? Parce qu’il est préoccupé par son propre ego, qui est la source du mal. Le cœur du premier homme a été infecté spirituellement par le père du mensonge (cf. Jn 8, 44), le serpent infernal (Gn 3, 13). La personne qui est sous l’influence de l’ego ne veut pas que la Vérité incarnée la délivre du mensonge et lui accorde la vie éternelle. Elle ne veut même pas admettre que le mensonge avec lequel elle s’est unie lui fait du mal non seulement à elle, mais aussi aux autres. L’homme est fortement enclin au mensonge et à l’auto-illusion. Il défendra jusqu’à la mort ceux qui le flattent et le trompent, et haïra ceux qui lui disent la vérité.

    Comment est-il possible qu’il y ait des lois aujourd’hui selon lesquelles des enfants peuvent être volés à n’importe quelle famille ? Jusqu’à tout récemment, si un enfant était volé à ses parents, une recherche mondiale était lancée immédiatement. Si le criminel était retrouvé, il recevait la punition la plus grave. De plus, comment est-il possible que l’on ne puisse pas dire, à partir des textes des nouvelles lois, qu’ils ont intégré le crime programmé ? Même les meilleurs avocats ne sont pas en mesure de le détecter, et diront très honnêtement : « C’est une excellente loi ». En fait, cette loi possède un programme de criminalité codé.

    L’ancien président de la République tchèque, V. Klaus, a refusé de signer cette loi dotée du titre manipulateur « sur la protection sociale et juridique des enfants », que l’ONU a tenté d’imposer pendant trois ans. Les médias l’ont présenté comme un cynique qui ne se souciait pas des enfants, ni même des orphelins. Mais il protégeait en fait les enfants. Il savait très bien ce que contenait cette loi insidieuse, c’est pourquoi il s’y est opposé à plusieurs reprises. Mais il était impuissant contre la campagne médiatique. La loi a finalement été appliquée. Quel système insidieux de mensonges ! Si un avocat avertit ouvertement contre les abus de la loi, ces abus ne sont toujours pas stoppés et cet avocat sera soumis à une persécution. L’un après l’autre, les États adopteront ensuite la loi malveillante. Comment peut-il être possible qu’un véritable mot d’avertissement contre le crime n’ait pas de force ? La question du vol des enfants n’est-elle pas la chose la plus sensible ?

    La nouvelle législation internationale, avec ses conventions, ses résolutions et ses recommandations, défend fanatiquement les privilèges pour toutes les orientations sexuelles possibles. Ceux-ci incluent désormais non seulement les homosexuels, mais aussi les pédophiles, les transsexuels, les zoophiles, les sadomasochistes et les meurtriers sexuels. Une de ces personnes ayant cette soi-disant orientation sexuelle innée a tranché la gorge de plus de cinquante femmes. Néanmoins, ces personnes déviantes sont toujours considérées comme des victimes innocentes et lésées. Cette fausse opinion publique a été créée exprès. Celui qui les appelle par leur nom propre sera puni en tant que « -phobe » criminel. La loi permet désormais à une personne d’être poursuivie pour de simples soupçons selon lesquels elle pense de manière critique par rapport à un sodomite, une personne transsexuelle ou « Q » (queer). Sous ces pseudo-juges, l’accusé n’a plus le droit à la présomption d’innocence. Il peut être puni sous le titre d’homophobie ou de personne qui déteste les queers, et risque jusqu’à trois ans de prison. La législation actuelle privilégie l’immoralité et promeut officiellement les crimes commis contre les enfants ! Et ces mensonges législatifs sont mis en œuvre sous les concepts positifs des « droits des enfants » ou de « l’intérêt supérieur de l’enfant ». Il s’agit, en fait, d’une injustice cynique et du meilleur intérêt à détruire l’enfant ! Ces pseudo-lois révèlent à quel point un mensonge peut être suggestif. Cette soi-disant législation internationale n’est pas fondée sur la vérité ou la justice, mais sur les mensonges et la promotion les plus grossiers de crimes entraînant le génocide de l’humanité : la réduction de la population à un soi-disant milliard idéal d’individus.

    Aujourd’hui, le mensonge absurde et stupide appelé idéologie du genre est extrêmement rampant. Les enfants dans les écoles et les jardins d’enfants sont obligés de penser qu’ils ne sont pas un garçon ou une fille, mais qu’ils peuvent choisir qui ils veulent être. Ensuite, ils sont obligés de croire qu’ils ne sont certainement pas qui ils sont. L’enfant subit un traumatisme psychologique et est constamment opprimé par l’idée d’être confronté à un processus de mutilation, se terminant par une chirurgie de changement de sexe.

    Cette folie est soutenue par le pseudo-pape François. Il a exhorté de manière suggestive les parents irlandais à ne pas dire à leurs enfants la vérité selon laquelle on leur avait menti à l’école. Quelles atrocités sont alors officiellement perpétrées sur les enfants mineurs à cause de ce mensonge maléfique ! Par exemple, une fillette de 15 ans a subi cette opération contre la volonté de ses parents. Immédiatement après la chirurgie, l’esprit de mensonges semblait s’écarter d’elle et elle s’est retrouvée victime d’une tragédie de la vie. Cette fille a fini par se suicider. Les États-Unis ont adopté ces jours-ci une loi stupide et sadique sur le soi-disant droit des enfants à changer le sexe dès l’âge de douze ans ! De plus, les écoles subissent une pression psychologique afin de promouvoir le transsexualisme. Le fruit de cette loi sera un crime de masse commis contre les enfants, et le suicide de la nation. Le président russe a déclaré à propos des architectes du N.O.M., qui font la promotion de cette atrocité, qu’ils sont devenus complètement fous et que ce satanisme est programmé.

    Les États individuels sont obligés d’adopter une idéologie du genre suicidaire sous la pression de sanctions économiques ou autres. Un certain président en Afrique a déclaré : Nous sommes prêts à manger de l’herbe, mais nous n’accepterons pas de compromis concernant cette condition suicidaire. Malheureusement, peu de présidents ont un tel bon sens ou un tel courage pour défendre la vérité et la vie. Et si l’un d’eux le possède, les médias de masse commenceront le lavage de cerveau avec des mensonges suggestifs, et la majorité trompeuse de la société finira par se retourner contre leur libérateur. C’est ce qui s’est produit, par exemple, avec le Premier ministre Fico en Slovaquie, lorsqu’il a ouvertement déclaré que la Slovaquie n’adopterait jamais la convention d’Istanbul, qui légalise l’idéologie du genre et le vol d’enfants liés à la création de ce que l’on appelle le GREVIO. Ils ont organisé un coup d’État contre lui, ont choisi une victime sacrée et, en deux soirées, l’ont forcé à démissionner avec l’aide de la jeunesse organisée et trompée. Le mensonge a donc prévalu, et celui qui souhaitait le bien-être des jeunes fut hué par ces jeunes manipulés comme s’il était un criminel.

    Qui manipule la jeune génération ? Les médias sociaux, en particulier. Les jeunes reçoivent de ceux-ci des fragments d’information et ne peuvent plus penser par eux-mêmes. Ils acceptent tout simplement, passivement, et deviennent les victimes de mensonges programmés de façon systématique. Ils vivent une vie plus irréelle que réelle.

    Le soi-disant traité de Lisbonne est une moquerie grandiose de la vérité, de la justice et de la moralité. La vérité a été échangée contre des mensonges et la justice a été échangée contre l’injustice. Lorsque l’Irlande a rejeté le traité de Lisbonne au cours d’un référendum, elle fut contrainte de procéder à un deuxième référendum.

    Chaque mot de la loi doit être défini avec précision afin d’en éviter une mauvaise utilisation. Cependant, la législation supranationale a commencé à utiliser des termes ambigus qui ont ouvert la porte aux mensonges et aux crimes professionnels. L’ancien président de la République tchèque, V. Klaus, a déclaré : « Vous ne découvrirez ce qu’était réellement cette loi-ci ou cette loi-là, qu’au moment où vous vous retrouverez devant un tribunal ».En d’autres termes, vous ne pouvez pas le dire d’après le libellé de la loi elle-même.

    Il y a environ 20 ans, des organisations supranationales telles que l’ONU, l’OMS, l’UE et le Conseil de l’Europe, ont commencé à exiger que la législation des États individuels soit soumise à de soi-disant résolutions, recommandations et conventions. Un préambule fut ajouté aux lois des États, déclarant que la pseudo-législation internationale était prioritaire. En pratique, il s’agit d’une fraude colossale et des crimes judiciaires les plus grossiers.

    Ces pseudo-lois utilisent intentionnellement trop de mots, de sorte que la grande quantité de texte rend ces lois peu claires. Les députés n’ont souvent même pas le temps de les lire avant de les voter. Personne ne sait alors ce qu’il approuve. En fait, ce sont des fraudes mortelles. Les députés votaient parfois chaque jour dix amendements de loi différents.

    Une autre forme de manipulation trompeuse se produisit, par exemple, dans le cas de la Convention d’Istanbul qui, avec l’utilisation de formulations trompeuses sur la lutte contre l’abus des femmes, a secrètement légalisé une idéologie de genre ainsi que le mécanisme GREVIO destiné à voler les enfants à leurs parents. Les représentants de l’État ont dû voter à ce sujet en même temps que sur une série de lois sur les pêcheries, donc personne n’avait anticipé un tel mensonge et telle une manipulation.

    Environ 60 à 100 enfants, volés à leurs familles, se suicident chaque année en Norvège. Néanmoins, ce mécanisme criminel continue de courir et la couverture médiatique de ces crimes contre les enfants est interdite sous peine de sanctions. Lorsque la police tenta de pénétrer dans une maison en Finlande afin de voler des enfants à une famille, le père tua les enfants et se suicida de désespoir afin d’échapper à la tyrannie de la justice pour mineurs. L’éducation favorise la démoralisation des jeunes de façon systématique. Un certain nombre d’écoles en Angleterre ont été soumises à une expérience criminelle au cours de laquelle le transsexualisme a été fortement imposé aux enfants. En conséquence, environ 98 % des enfants avaient des pensées suicidaires, et certains ont même tenté de se suicider.

    Les soins de santé ont été exploités à l’échelle mondiale afin d’introduire une vaccination expérimentale à travers des mensonges professionnels.

    Pourquoi Dieu a-t-il permis à tout cela de se produire ? La Bible donne la réponse : les gens n’ont pas aimé la vérité. Ils veulent être trompés. Mais derrière le mensonge, il y a l’esprit des mensonges et de mort, Satan. Les gens ont abandonné Dieu ; ils ont abandonné les lois de Dieu et introduit des pseudo-lois de genre. Le Seigneur annonce par le prophète :

    « La Terre est souillée sous ses habitants, car ils ont transgressé les lois (de Dieu), changé l’ordonnance (de Dieu), brisé l’alliance éternelle. Par conséquent, la malédiction a dévoré la terre et ceux qui y habitent sont désolés. Par conséquent, les habitants de la Terre sont brûlés et peu d’hommes sont laissés ».

    (Isa 24 : 5-6)

    Dieu a averti à plusieurs reprises les gens par les prophètes, les menaçant de punition. Si la nation se repentait, la punition était évitée. Aujourd’hui, l’humanité ouvre la voie à son propre auto-génocide à la suite de l’abandon de Dieu et du rejet de Ses lois. Les paroles de Jésus-Christ s’appliquent ici :

    « À moins que vous ne vous repentiez, vous périrez tous ! »

    (Lk 13:3)

    Que tout le monde se repente donc dans sa vie personnelle. La base pour ceci est l’autocritique et une réserve de temps pour la prière. Il s’agit de la communication verticale avec Dieu. Dieu donnera de la lumière et de la force à ses guerriers dans la vraie prière. Si l’humanité reste passive, les mensonges professionnels la détruiront. Derrière les mensonges, il y a le père des mensonges — Satan — et ses serviteurs, les architectes du Nouvel Ordre Mondial. Il est à présent grand temps de commencer à se battre pour la vérité ! Par où commencer ? Commencez à lutter contre vous-même, en vous-même ! Ensuite, vous pourrez démasquer les mensonges professionnels dans le monde et surmonter l’esprit des mensonges et de mort.

    + Élie
    Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

    + Méthode OSBMR + Timothée OSBMR
    Évêques secrétaires

    Le 17 décembre 2022




    GRAVES DANGERS DU MONDIALISME

    [Source de l’illustration : casimages.com]

    Par Colonel AMIOT Jacques

    Je ne prétends pas avoir raison ; cet écrit, comme les autres, n’est qu’un résumé de mes réflexions. Il y a cependant une constante ; comme les précédents, il est en opposition totale à Macron, son gouvernement, les médias aux ordres, et à tous les traîtres qui détruisent la France. Ils devront un jour prochain répondre de leurs méfaits, car ils savent ce qu’ils font.

    Il ne faut rien attendre des grands médias subventionnés, car ils appartiennent à ceux qui ont propulsé Macron au pouvoir.

    Pour les internautes, notamment ceux qui font partie depuis peu de ma liste de diffusion, je joins deux écrits qu’ils pourront lire s’ils le souhaitent. Cependant il est possible de se contenter du présent document, qui est une synthèse de mes différents écrits. Elle présente l’évolution de ma réflexion, de plus en plus axée sur les menées nuisibles du mondialisme qui sont à la source de tous les graves problèmes subis par le monde occidental, et à l’origine de conflits.

    Dans un premier temps (à partir de 2012), mes écrits se sont principalement rapportés aux dangers de l’immigration, notamment islamique.

    J’en fais un résumé très succinct :

    • La laïcité chère au Français vole en éclats sous la pression de l’immigration incontrôlée, notamment islamique. L’Islam n’est pas qu’une religion ; c’est une idéologie totalitaire (loi islamique).
    • Progression rapide du nombre de musulmans en France (1,23 % de la population en 1968 et 11,94 % en 2009 ; chiffres officiels) ; depuis l’INSEE ne fait plus ce type de statistiques !
    • Naïveté du peuple et de nos dirigeants, principalement de gauche. Laxisme de ces derniers, malgré les alertes des services de renseignements et même de musulmans lucides, notamment des femmes.
    • Attitude incompréhensible de nos dirigeants, d’autant que les islamistes ne cachent pas leur volonté d’islamiser le monde.
    • Manipulation et fanatisation des jeunes par les imams et autres prédicateurs (large diffusion de versets vindicatifs du Coran, de sourates…). Rejet de la civilisation et des valeurs occidentales.
    • Importance des minorités agissantes capables de manipuler les masses (communisme, fascisme, et maintenant islamisme).
    • Tolérance inacceptable de l’implantation de « zones de non-droit », appelées pudiquement « zones sensibles ».

    Je joins cependant ce premier écrit de 2012, pour ceux qui seraient intéressés :

    Réflexions sur l’islamisme à l’intention des naïfs

    Lorsqu’un problème me préoccupe, je mets généralement mes idées sur le papier afin de mieux les structurer. C’est ce que je fais ci-après de manière résumée à propos de l’islamisme, car je pense que la laïcité chère aux Français va voler en éclat sous la pression de cette idéologie dans les prochaines décennies en raison de la naïveté du peuple et surtout d’une grande partie des hommes politiques notamment de gauche qui porteront une lourde responsabilité.

    Mon propos n’est pas guidé par des idées racistes ou d’ordre confessionnel. J’ai souvent voyagé et je respecte les religions, croyances, modes de vie des pays que j’ai visité : Afrique du Sud, Birmanie, Cambodge, Chine, Inde, Mexique Népal, Thaïlande, Vietnam… ainsi que de nombreux pays musulmans (Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie, Turquie…).

    Ce que j’ai constaté dans beaucoup de ces pays c’est, qu’en temps qu’étranger, il était très prudent de respecter les règles et coutumes sinon on risquait de graves ennuis et je constate qu’en France comme dans beaucoup de pays occidentaux on peut par contre braver les règles, traditions et coutumes, fouler aux pieds les symboles sans beaucoup de risques. Cela me paraît très dangereux, car je pense qu’une nation ou une civilisation qui ne défend pas ses valeurs et ne fait pas respecter les règles qu’elle s’est données coure à sa perte.

    La démocratie, la liberté d’expression, d’agir, de se comporter c’est bien, mais il y a de mon point de vue des limites à ne pas dépasser, car le laxisme à toujours conduit à de graves désillusions.

    Je pense qu’en France on fait preuve de beaucoup de naïveté et je vais revenir un peu sur l’histoire récente pour étayer mon propos.

    Dans les années 30 du siècle dernier, on pensait beaucoup au progrès social, je pourrais presque dire qu’une grande partie du peuple et beaucoup d’hommes politiques ne pensaient qu’à ça (Front populaire…). Pourtant les services de renseignement savaient que les troupes de l’Allemagne nazie allaient tôt ou tard déferler sur notre territoire ; ils en avaient informé nos dirigeants, mais ces derniers étaient bien trop occupés à essayer de satisfaire les aspirations sociales du peuple pour les écouter. Dans cette période le summum de la naïveté, de la bêtise et de la lâcheté a été incarné par Daladier lorsqu’il a signé bien inutilement les accords de Munich avec Hitler en automne 1938. On sait que Daladier a subi la pression de son homologue anglais Chamberlain, mais des hommes d’État dignes de ce nom devraient savoir prendre leurs responsabilités et écouter les agents payés pour les informer surtout quand il y a péril en la demeure comme c’était le cas. On connaît la suite et on ne s’en serait pas sorti sans l’intervention massive des forces alliées.

    Pendant la Guerre froide, la naïveté d’une partie du peuple et des hommes politiques (principalement de gauche) a été au-delà du ridicule. Beaucoup croyaient au « petit jésus soviétique », de la volonté de paix des soviets à la réussite économique et sociale du régime. Dans les armées, on était un peu informé de la réalité des choses par les services de renseignement, que ce soit des plans d’invasion de l’Europe de l’Ouest à la pauvreté en passant par la répression, le goulag… Il a fallu attendre la chute du mur de Berlin pour que beaucoup comprennent ; et encore, ils n’ont pas tous compris !

    Dans cette période de Guerre froide, nous avons eu la chance d’être protégés par le parapluie nucléaire de l’OTAN qui a réussi à dissuader les soviets. Sans lui notre invasion programmée serait rapidement devenue réalité.

    Bref, j’ai le sentiment que l’histoire se renouvelle et qu’aujourd’hui une grande partie du peuple et beaucoup de dirigeants font preuve d’une grande naïveté par rapport à l’islamisme.

    L’islamisme ce n’est pas une religion, ce n’est pas l’islam ; c’est une idéologie politique qui, comme toutes les idéologies, porte en elle la volonté de domination, d’occupation et qui de ce fait me paraît aussi dangereuse que le fascisme ou le communisme même si le mode d’invasion est différent. Comme le danger est différent puisqu’il est insidieux et surtout interne ce n’est ni une intervention extérieure ni l’OTAN qui pourra nous en préserver.

    Pourtant il semble bien que les services de police et de renseignement avertissent les politiques. Par exemple on a pu voir circuler sur Internet une vidéo intitulée « rapport DGSE » tout à fait claire à ce sujet. Ce n’est pas un hoax (canular), car elle n’est pas répertoriée comme telle et on peut toujours la visionner en tapant : « rapport DGSE » sur Google. La personne qui parle se sachant filmée fait une présentation pondérée, mais j’aimerais en privé savoir ce qu’elle pense vraiment.

    De nombreuses personnalités tirent également la sonnette d’alarme y compris des musulmans et notamment des femmes cultivées très réalistes par rapport à l’islamisme dont elles connaissent bien les dangers. L’intervention à l’automne de l’Iman de Drancy est très instructive à ce sujet on peut la trouver sur Internet en tapant sur Google « Iman de Drancy ».

    Si on fait quelques recherches sur Internet, on s’aperçoit d’ailleurs que les islamistes ont clairement annoncé leur intention de dominer l’Europe, voire le monde.

    Les radicaux utilisent les aspects guerriers et vindicatifs de nombreuses sourates du Coran et des hadiths pour fanatiser les masses musulmanes et provoquer le rejet et même la haine des « infidèles » occidentaux.

    On me dit quelquefois que le christianisme a été aussi très agressif et très vindicatif. J’en conviens, qui n’a pas entendu parler des guerres de religion, des croisades, de l’inquisition ? Mais ce qui m’inquiète c’est le présent et surtout l’avenir et pas ce qui s’est passé il y a plusieurs siècles.

    On me dit aussi que beaucoup de musulmans veulent vivre paisiblement ; c’est peut-être vrai, ceux qui sont venus il y a plus de cinquante ans en France avaient la volonté de s’intégrer (mon père en a embauché dans sa petite entreprise), mais il est certain que leurs petits enfants ne sont pas tous dans les mêmes dispositions d’esprit.

    On me dit également que les islamistes radicaux sont en petit nombre ; oui, pour l’instant. Au début du 20siècle, les communistes étaient peu nombreux en Russie, mais en 1917 ils ont imposé un régime dictatorial qui a duré plus de 70 ans ; la première fois que le parti fasciste s’est présenté aux élections en Allemagne il a obtenu un peu plus de 2 % des voix. On connaît la suite.

    Il me paraît particulièrement dangereux de minimiser voire d’ignorer la capacité de nuisance des activistes. On devrait se souvenir de ce qu’est capable de réaliser une petite minorité déterminée et agissante face à une masse passive. On sait très bien que dans les banlieues les radicaux sont très actifs notamment envers les jeunes qui depuis toujours ont été la cible privilégiée des idéologues (jeunesses communistes, jeunesses hitlériennes…). On entendra certainement un jour parler des jeunesses islamistes, d’ailleurs elles existent déjà dans certaines banlieues même si elles ne sont pas encore structurées et si les médias ignorent leur existence.

    Il y a quelques années on n’entendait pas parler des revendications des musulmans, mais maintenant elles sont très nombreuses et le plus souvent à caractère religieux. Elles ne peuvent que s’accroître et devenir systématiques avec l’augmentation continue de la population musulmane et l’oreille attentive d’une partie des pouvoirs publics. La volonté, qui fait tache d’huile, manifestée par les musulmans radicaux de modifier les règles du jeu, notre culture et notre mode de vie est évidente. Il n’y a même pas besoin d’aller dans les banlieues chaudes pour s’en rendre compte. Cela ne me plaît pas et je fais le raisonnement, que certains trouveront peut-être basique, mais qui me paraît logique, que c’est à ceux qui viennent en France, souvent pour profiter d’avantages, de s’adapter à notre culture et pas l’inverse.

    Je suis peu pratiquant, mais je constate que la France, comme beaucoup de pays d’Europe occidentale, a une culture façonnée depuis deux millénaires par l’influence du christianisme (la séparation de l’église et de l’état depuis plus d’un siècle n’y change rien), que ce soit au niveau du mode de vie, des traditions ou de l’architecture (églises, cathédrales, abbayes, monastères…) ; même dans la nature (que je fréquente beaucoup) on rencontre de multiples témoignages de notre passé chrétien (croix, calvaires, chemins de croix, chapelles,), au bord des chemins, au sommet des collines et même des montagnes… Il suffit de regarder une carte IGN au 1/25000 pour s’en rendre compte. Je m’estime tolérant, mais cependant je n’accepte pas l’idée d’une modification en profondeur de notre mode de vie, de notre patrimoine historique et en définitive de notre culture ; je pense que je ne suis pas le seul.

    En France le laxisme des autorités me révolte. Les agressions de lieux de culte chrétiens, de cimetières… se multiplient sur notre propre territoire pratiquement dans l’indifférence. Sans beaucoup de réactions on peut brûler le drapeau, diffuser une photo (de plus primée par la FNAC) d’un énergumène se torchant avec, siffler l’hymne national, vendre des milliers de disques de rappeurs vomissant leur haine du pays où ils vivent, sans parler des casses, agressions multiples… qui sont presque toujours l’œuvre de populations issues de l’immigration principalement musulmane. Quand une nation laisse profaner ses symboles, il y a du souci à se faire. Dans beaucoup de pays étrangers, on emprisonne pour beaucoup moins que ça.

    Toutes les exactions n’émeuvent pas beaucoup les médias qui systématiquement ignorent ou minimisent les forfaits commis. Ils sont beaucoup plus prompts à relayer les réactions d’indignation du MRAP, de SOS racisme et autres associations bienpensantes quand un « jeune » (fautif) est soi-disant agressé par la police, par exemple à l’occasion d’une course poursuite qui se termine mal pour le ou les fuyards.

    Même si les médias n’en parlent pas on sait que la persécution des chrétiens dans le monde est en nette augmentation notamment dans les pays musulmans et il apparaît que ce sentiment antichrétien s’insinue dans la population musulmane vivant en France.

    « L’invasion islamique » est de plus largement favorisée par le soutien de nombreux élus de gauche : Delanoë à Paris, Aubry à Lille, Ries à Strasbourg et tous les autres, sans parler de Vauzelle président de la région PACA qui se déclare fier d’être président d’une grande région musulmane ! On croit rêver. Que cherchent-ils ? L’anéantissement de notre civilisation ? Pour la remplacer par quoi ? Sans une vive réaction, un jour, peut être pas très éloigné, un énergumène de ce type pourra se dire fier d’être président d’une grande république islamique.

    Il existe en France de vastes zones de non-droits où les forces de l’ordre ne peuvent pas pénétrer sauf en masse à l’occasion d’opérations trop rares et où se développe une économie souterraine florissante. Là aussi ces zones sont occupées pour une grande part par une population issue de l’immigration et les émeutes qui y éclatent régulièrement à propos de n’importe quel prétexte sont le résultat d’une tension constante générée par des populations non intégrées et qui pour beaucoup ne souhaitent pas l’être. J’estime que cela est inadmissible dans un état de droits et que c’est une preuve supplémentaire de notre incapacité à gérer un volume trop important d’immigrés.

    Nous sommes de plus dans une situation économique difficile, nous avons un chômage trop élevé et certainement pas la capacité de donner du travail à une masse très importante d’immigrés souvent sans qualification attirés par nos avantages sociaux, la possibilité de se faire soigner et opérer gratuitement… ce qui représente un énorme gouffre financier. Tous les jeunes issus de l’immigration sans travail qui traînent dans les banlieues sont des proies faciles pour les islamistes radicaux.

    Il n’existe pas de chiffres officiels, mais en 1968 les musulmans représentaient environ 1,2 % de la population, 3,6 % en 1988 et plus de 10 % en 2009. C’est une progression trop importante et si on trace une courbe sur un graphique on constate qu’elle est très ascendante ; elle ne peut continuer qu’à monter fortement en raison de deux facteurs qui se conjuguent : l’immigration et la natalité importante chez les musulmans ; en effet, même si cette dernière a un peu diminué elle reste beaucoup plus élevée que dans la population de souche. Le pourcentage de musulmans en France va donc devenir très important et dans quelques décennies il risque fort de dépasser les 50 %.

    Or on sait très bien qu’au-delà d’un certain pourcentage il n’y a plus intégration, mais juxtaposition de cultures. Je ne suis pas historien, mais il me paraît clair que la juxtaposition de cultures sur un même territoire aboutit le plus souvent à des conflits graves d’autant qu’il y a d’un côté des islamistes activistes animés d’un esprit de domination et de l’autre des citoyens déterminés à ne pas se laisser submerger. Un sentiment hostile à l’Islam se développe en France en réaction à sa pénétration et on ne peut pas exclure sa radicalisation au détriment des musulmans qui souhaitent s’intégrer ; une action provoque toujours une réaction, c’est une loi générale.

    Les mentalités des communautés sont beaucoup trop divergentes pour pouvoir espérer sur le long terme une coexistence pacifique. Certains leaders politiques d’autres pays ont eu le courage de déclarer que le multiculturalisme était un échec ; je partage cet avis.

    Un des pays où les musulmans sont les plus nombreux est l’Inde (plus de 100 millions), mais il y a en face plus d’un milliard d’hindous et il est évident que les autorités indiennes n’ont pas du tout l’intention de se laisser déborder par leur minorité musulmane comme c’est le cas en occident.

    Il y a eu en France dans un passé récent des flux migratoires importants notamment d’Italiens, mais la culture de ces populations est très proche de la nôtre et en une génération elles se sont totalement intégrées ; ce ne sera pas le cas des populations islamiques pour qui le religieux à une grande importance. À peine libérés de leurs dictateurs, les peuples du sud de la Méditerranée portent largement en tête des élections les partis islamistes et les futurs dirigeants déclarent vouloir gouverner selon la Charia, mode de gouvernance totalement opposée à notre conception laïque.

    Comment en occident laïque et notamment en France concevoir l’existence d’un parti religieux ? C’est pourtant ce qui nous attend avant que ce parti, s’appuyant sur le nombre, devienne dominant parce que l’on n’aura pas su limiter l’immigration et obliger les populations issues de cette immigration à s’adapter à nos principes et valeurs et que par naïveté, faiblesse et bêtise on les aura laissés imposer leur culture, leur mode de vie et leur religion.

    Pour éviter ce scénario pessimiste il faudrait prendre rapidement un certain nombre de mesures : limitation importante de l’immigration notamment en provenance d’Afrique ; imposer aux musulmans de s’adapter à nos règles et à notre mode de vie et pas l’inverse même si on peut accepter quelques adaptations ; faire preuve d’une très grande fermeté face aux exactions et provocations diverses, en particulier donner le choix à ceux qui manifestent leur haine de la France entre de sévères sanctions ou le départ vers des pays où ils se sentiront mieux ; surveiller étroitement les meneurs et prédicateurs islamistes et les sanctionner sans faiblesse où leur demander de faire le choix d’un autre pays ; ne plus accepter l’inacceptable c’est-à-dire l’existence de zones de non-droit « gouvernées » par des populations issues de l’immigration où la propagande bat son plein comme les trafics de toutes sortes…

    En fait je ne crois pas à la volonté des politiques et surtout pas à ceux de gauche qui au contraire font tout pour accélérer le mouvement et qui feront preuve d’une grande complaisance avec l’Islam s’ils reviennent au pouvoir.

    L’histoire se renouvelle et les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Dans les années 30 du siècle dernier, le peuple et nos dirigeants voulaient à tout prix la paix avec l’Allemagne, mais par naïveté et lâcheté on a eu la guerre. Aujourd’hui on ne veut pas froisser les musulmans, on ne veut pas enflammer les banlieues…, alors par naïveté et faiblesse on n’agit pas et on laisse la situation se dégrader. Cette attitude ne nous mettra pas à l’abri de graves difficultés, bien au contraire.

    Comme on le voit, les données en ma possession ne m’incitent pas à l’optimisme pour l’avenir. Je souhaite me tromper et je suis preneur d’arguments crédibles et solides infirmant mon analyse, mais de grâce en évitant les affirmations lénifiantes et fallacieuses du « politiquement correct » que l’on entend trop souvent.

    Début 2016 ma réflexion s’est modifiée sur un point essentiel, par la lecture d’un document de deux pages que j’ai souvent cité « l’heure de vérité » du père Henri Boulad. J’ai découvert que je faisais une grosse erreur en distinguant l’islamisme et l’Islam.

    En effet, le père Henri Boulad souligne avec justesse que le problème se situe dans les fondamentaux de l’Islam. Je joins ce document, à relire éventuellement :

    [Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015]

    L’HEURE DE VÉRITÉ

    Lettre sereine aux musulmans ouverts, modérés et libéraux:

    J’imagine votre embarras et votre confusion face à cette horreur, que vous condamnez sans doute du plus profond de vous-mêmes. Vous sentez bien cependant que c’est l’islam lui-même qui est incriminé, car c’est bien aux cris d’ «Allahou akbar» que s’est perpétuée cette tragique agression.

    N’essayez surtout pas d’exonérer l’islam de ce qui s’est passé. Ne continuez pas à répéter ce refrain bien connu, suite à toutes les horreurs commises par les islamistes dans le monde : «Tout ça n’a rien à voir avec l’islam». Ne criez surtout pas à l’« amalgame », manière élégante de dédouaner l’islam des violences récurrentes perpétrées en son nom.

    C’est incongru d’affirmer que tout ce qui se passe comme atrocités au nom de l’islam n’a rien à voir avec l’islam. Un certain occident « libéral » et une certaine Eglise catholique, tous deux partisans de l’ouverture et du dialogue, ne cessent de ressasser de tels slogans, sans chercher à aborder les vrais problèmes, dans un dialogue franc et ouvert.

    L’« heure de vérité » a sonné, et il est grand temps de reconnaître que l’islam a un problème. Un problème qu’il doit avoir le courage de regarder en face et de tenter de résoudre en toute objectivité et lucidité. Ce n’est pas en enfouissant sa tête dans le sable qu’on peut espérer trouver une solution.

    Je ne doute nullement de la sincérité et la bonne volonté des musulmans ouverts et modérés. Mais là n’est pas la question. On peut être pleinement sincère tout en étant dans l’erreur.

    Il est trop facile pour les musulmans d’incriminer l’occident « corrompu » et «impérialiste» comme étant la source de tous leurs maux. Il est trop facile d’accuser ceux qui instrumentalisent l’islam pour leurs propres intérêts. C’est dans l’islam même que gît le problème. Les musulmans ont toujours eu tendance à chercher des boucs émissaires partout, sauf en eux-mêmes. Il est grand temps qu’ils se posent certaines questions cruciales et se rendent compte que «le ver est dans le fruit.» S’ils condamnent et rejettent ce radicalisme barbare qui les embarrasse, qu’ils fassent un petit effort pour en chercher la cause.

    Ils découvriront alors que la cause se trouve dans les textes fondateurs de leur religion – Coran, Sunna, Hadiths – qui regorgent d’appels à l’intolérance, au meurtre et à la violence. Ces textes sont encore enseignés aujourd’hui à l’Azhar, la plus haute instance de l’islam sunnite, chargé de la formation des prédicateurs et ulémas à travers le monde. Cette doctrine atteint le petit peuple à travers les prêches du vendredi – souvent incendiaires – et rejoint les élèves via les manuels scolaires.

    Vers le septième siècle, l’islam a eu le choix entre la voie mystique, modérée et ouverte, celle de La Mecque, et la voie violente, radicale et conquérante, celle de Médine. Il a malheureusement opté pour la seconde, en privilégiant les versets médinois aux mekkois, dans la fameuse doctrine de «l’abrogeant et de l’abrogé» (An nâsékh wal mansoukh).

    Pour éviter alors que quiconque ne revienne sur cette décision, les ulémas de l’époque ont décrété que « la porte de l’ijtihad » était désormais close. Ce qui signifie que tout effort de réflexion critique susceptible de remettre en question une telle décision était pour toujours interdit.

    Les nombreuses tentatives de réforme de l’islam, tout au long de son histoire, se sont heurtées à ce décret considéré comme immuable et irréversible. Le grand cheikh soudanais, Mahmoud Taha, pour avoir proposé d’inverser la doctrine de l’abrogeant et de l’abrogé, en privilégiant les versets mekkois aux médinois, a été pendu sur la grande place de Khartoum, le 18 janvier 1985.

    L’islam est dans la souricière, une souricière dans laquelle il s’est lui-même mis. Une souricière dont il ne parvient pas à sortir. Tel est le drame qui met les musulmans dans une angoissante situation.

    «Les nouveaux penseurs de l’islam» – comme on les appelle aujourd’hui – rêvent d’une réforme et d’un islam compatible avec la modernité. Les émouvantes tentatives d’un homme aussi brillant qu’Abdennour Bidar n’en sont qu’un exemple. Malheureusement, la pensée de ces hommes courageux ne fait pas le poids face à l’islam rigoureux et borné qui domine depuis quatorze siècles.

    J’imagine à quel point cela doit être douloureux pour ces penseurs, qui aimeraient tant trouver une issue à l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

    L’Église est passée par la même crise. Mais elle est parvenue à la dépasser grâce au Concile Vatican II. Il est grand temps que l’islam en fasse autant et procède au même aggiornamento. Vœu pieux? Utopie, wishful thinking ?… L’islam peut-il se réformer sans se dénaturer ?

    [NDLR Vatican II a cependant ouvert la porte à la Franc-Maçonnerie qui a depuis lors infiltré l’Église Catholique Romaine et contribué à détruire ses fondements et encore davantage l’enseignement du Christ.]

    Je ne le pense pas. Mais c’est aux musulmans eux-mêmes de répondre.

    Henri Boulad,
    Le Caire, 14 novembre 2015

    En particulier, il rappelle qu’il y a 14 siècles l’Islam a fait le choix de la voie Médinoise expansionniste et agressive au détriment de la voie Mecquoise pacifique, et qu’il n’est jamais revenu sur ce choix. 

    Par ailleurs, il suffit de lire le Coran, même très superficiellement, pour se rendre compte que son contenu (versets, sourates…) est particulièrement agressif. Les égorgeurs musulmans, qui sévissent régulièrement dans notre pays, ne font qu’appliquer certains de ses préceptes ; ce que font semblant d’ignorer « nos élites politiques », les médias…

    À partir de cette époque, j’ai approfondi mes connaissances, notamment par la lecture de plusieurs livres. Je cite les principaux :

    « L’Islam à la conquête de l’Occident » de Jean-Frédéric Poisson qui traite principalement des organisations islamiques internationales comme l’OCI (l’Organisation de la Coopération Islamique), fondée en 1969 ; « Islam » d’Annie Laurent ; « soufi ou mufti » d’Anne-Marie Delcambre ; « décomposition française » de Malika Sorel ; « Le Projet des Frères Musulmans » d’Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi.

    Un autre livre m’a paru d’un très grand intérêt : « L’Islam mis à nu par les siens ». Il s’agit de textes et de prises de position de nombreux érudits musulmans ou ex-musulmans (femmes et hommes), qui ont analysé en profondeur le Coran et la vie de Mahomet ; édifiant !

    À cette époque j’ai aussi commencé à être sensibilisé au mondialisme par des échanges avec des internautes et la lecture d’autres livres, principalement : « la Super-classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy ; « de Tragédies en Espérances — nos illusions de Justice, de Liberté et de Démocratie » de Joseph Plummer.

    Par toutes les informations que j’ai recueillies, j’ai (entre autres) découvert un fait très important : l’immigration de masse, notamment islamique, est une arme utilisée par les mondialistes pour détruire les nations souveraines, qui sont le principal obstacle à la mise en place d’une gouvernance mondiale.

    Michel Geoffroy écrit : « L’immigration de peuplement est le brise-glace du mondialisme, car elle permet de disloquer les États-nations en s’attaquant à leur homogénéité et à leur identité ». La France en est l’exemple type.

    Je suis toujours surpris quand j’entends dire que Macron est incompétent. Je pense personnellement qu’il est très compétent pour la mise en œuvre de la mission qui lui a été assignée par ses mentors : détruire la France en tant que nation souveraine. Macron n’aime pas la France, ses actes et ses paroles (souvent prononcées à l’étranger) le prouvent.

    Par ailleurs on sait que le milliardaire Soros, mondialiste bien connu, finance largement les ONG qui transportent illégalement des migrants de l’Afrique vers l’Europe.

    Après l’immigration je passe rapidement à un deuxième volet des menées mondialistes : le pseudo-réchauffement climatique.

    Depuis plusieurs années, je suis des cours d’astronomie, ce qui me permet d’avoir quelques notions sur ce sujet :

    Dans environ 5 milliards d’années, le soleil va exploser ; il ne restera que quelques résidus du système solaire dans notre univers ; nous ne sommes pas concernés ; (tout naît, tout vit, tout meurt).

    Avant cela, dans quelques millions d’années, il fera très chaud sur la terre, il n’y aura plus de vie, sauf peut-être quelques bactéries ? Nous ne sommes pas concernés.

    Nous sommes un peu concernés par le réchauffement du système solaire, inexorable, mais très lent, qui n’empêche pas les fluctuations climatiques de moyen terme d’une planète, dues à d’autres facteurs (par exemple pour la terre, variation de son ellipse autour du soleil, variation de son inclinaison, précession ; voir les paramètres de Milankovitch). Ainsi il y aura d’autres changements climatiques importants (glaciations, grandes périodes de réchauffement ; sans parler des cycles beaucoup plus courts qui ont toujours existé).

    L’homme n’est rien par rapport aux forces de la nature ; aussi le GIEC est composé d’incompétents, manipulés par des lobbyistes (constructeurs d’éoliennes par exemple), qui distillent la peur pour mieux vendre leur « camelote », nuisible et très peu utile. Si un faible réchauffement provoqué par l’homme existe (ce qui est très contestable et contesté par de nombreux scientifiques), il est principalement provoqué par les activités de très grandes entreprises ; armateurs de tankers très pollueurs par exemple.

    Je suis, par contre, préoccupé par les graves problèmes de pollution, surtout engendrés par la mondialisation ; pollution des terres, de l’air, des mers, des rivières. Mais c’est un autre débat.

    J’en arrive à une partie très importante, particulièrement démonstrative des visées des mondialistes : la pseudo pandémie Covid 19, fabriquée de toutes pièces. Il y a beaucoup à dire et je vais essayer de résumer.

    Dès le mois de janvier 2020, j’ai été surpris par la décision de madame Buzyn de classer l’hydroxychloroquine comme produit dangereux, alors que cette molécule est utilisée depuis des décennies, notamment en Afrique, comme traitement antipaludéen.

    Au mois de mars, j’ai compris qu’il y avait « anguille sous roche » quand Véran a interdit aux médecins généralistes l’utilisation des soins précoces.

    Dès lors, j’ai suivi les choses de près, notamment en étudiant les statistiques et principalement celles diffusées régulièrement par le général Delawarde.

    Je ne vais pas revenir sur tous les aléas que nous avons subis (confinements inutiles, masques inutiles puis obligatoires… bref, le grand folklore macroniste).

    Assez rapidement je me suis rendu compte de deux faits importants :

    En premier lieu la faible mortalité au plan mondial ; les décès ne concernaient que des personnes âgées déjà affaiblies par des comorbidités, les jeunes n’étant pas touchés. Ceci malgré l’augmentation factice du nombre de décès ; on se souvient que beaucoup de malades décédés avec la Covid étaient classés décédés de la Covid ; c’est peut-être encore le cas.

    Au final la mortalité n’a pas été plus importante que celle due à une mauvaise grippe, mais certains gouvernements, notamment celui de la France, faisaient tout pour faire peur à leur population afin de pouvoir la soumettre.

    En second lieu, la différence très importante de mortalité entre les pays qui utilisaient les soins précoces et ceux, comme la France, qui les refusaient. Par exemple, à ce jour, on peut constater par une petite recherche sur Internet que les États-Unis ont un nombre de décès beaucoup plus élevé que celui de l’Inde alors qu’ils ont environ 4 fois moins d’habitants. Pourtant en Inde il y a une grande promiscuité et le système de santé n’est pas très performant ; mais ils ont utilisé largement l’Ivermectine. Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples.

    Le refus du gouvernement français d’utiliser les soins précoces me choquait, et j’ai commencé à en comprendre la raison quand j’ai appris qu’il ne pourrait pas imposer un « vaccin » s’il admettait l’existence d’une possibilité de soigner les malades en début de l’infection. À l’évidence l’obligation vaccinale était prévue dès le début 2020 ; il était donc nécessaire pour nos dirigeants d’affirmer qu’il n’existait pas de possibilités de soins.

    Le 12 juillet 2021, Macron a prononcé une allocution à la télévision au cours de laquelle il a annoncé l’obligation vaccinale pour les soignants, les pompiers… et pratiquement toute la population, car sans « vaccin » on ne pouvait même pas aller boire un verre dans un café.

    Cette allocution a provoqué ma colère et quelques jours après j’ai adressé un courrier à Macron, Castex et Véran en les accusant d’être des criminels.

    Il est en effet évident que le refus de laisser les médecins prescrire les soins précoces a provoqué le décès d’un grand nombre de nos concitoyens. On peut retrouver cette lettre sur Internet (colonel Amiot Jacques Besançon).

    Je sais que mon courrier est arrivé aux instances gouvernementales, car plus de 6 mois après j’ai été sanctionné par la ministre des armées (retrait de l’Honorariat). L’Honorariat est une distinction honorifique ; on ne m’enlevait donc rien d’important, mais j’ai cependant contesté la décision auprès du tribunal administratif de Paris. J’ai adressé mes arguments au mois de juillet 2022 et, à ce jour, il n’y a pas de réaction du ministère des armées.

    La sanction pratiquement insignifiante au regard de la gravité de mes accusations, et le fait que le ministère n’ait pas encore réagi, pratiquement 6 mois après, me paraissent significatifs de l’embarras des autorités pour trouver des arguments à m’opposer ; d’autant qu’il est de plus en plus évident que les soins précoces sont sûrs et d’une grande efficacité. C’est maintenant une certitude.

    Si j’avais à écrire ce courrier aujourd’hui, je serais encore plus virulent. Il me faudrait aborder la dangerosité des « vaccins » ; nous sommes malheureusement qu’au début des graves effets secondaires, que tentent de cacher le gouvernement et la plupart des médias. Mais la vérité finira par éclater.

    Il me faudrait aussi aborder les liens étroits entre la Macronie et la société Mac Kinsey, elle-même en lien avec la société Pfizer… On nage en plein cloaque ; je sais bien qu’il y a peu d’enfants de chœur en politique, mais je crois que l’on atteint des sommets.

    Malgré les graves effets secondaires engendrés par les « vaccins » le gouvernement continue à en faire la promotion ; on croit rêver. Il doit y avoir un gros stock de doses à écouler !

    Le conflit en Ukraine est tout à fait révélateur de ce que beaucoup appellent la 3guerre mondiale ; celle des mondialistes contre les nations souveraines. Je vais beaucoup résumer, car j’ai récemment évoqué le sujet dans un écrit intitulé « évolution ».

    Après la chute de l’URSS, on a cru à la paix mondiale, mais on se trompait lourdement, car les mondialistes étaient déjà à l’œuvre, notamment dans leur fief aux US.

    Les promesses de l’Occident n’ont jamais été tenues, comme celle faite à Gorbatchev de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est ; au contraire, les bases militaires de cette organisation encerclent pratiquement la Russie.

    Les accords de Minsk signés en 2014, que l’Allemagne et la France devaient faire respecter, étaient un piège. Madame Merkel a admis récemment (début décembre 2022) qu’il n’était pas prévu par l’Occident que ces accords soient appliqués. De son propre aveu, ils ont été signés que dans le but de donner du temps à l’Ukraine pour se préparer à la guerre contre la Russie. Quelle duplicité de l’Occident ! On peut aisément vérifier sur Internet (Merkel accords de Minsk).

    Hollande a récemment confirmé ces aveux. Tout se passe comme si l’Occident, principalement les US, mais aussi l’Allemagne, la France…, cherchait la confrontation. C’est très dangereux, car l’Occident ne me paraît pas en position de force, d’autant que sa politique provoque un rapprochement entre la Russie et la Chine.

    Ce conflit profite aux US, mais est destructeur pour les pays européens, dont la bêtise est incompréhensible. Comment comprendre ce suicide de nations européennes si ce n’est en raison de l’adhésion au mondialisme de leurs dirigeants ?

    Comme je l’ai déjà exprimé, le mondialisme est une « maladie » de l’occident où se trouvent les personnages les plus « vénéneux » de cette caste (Schwab, Soros, Gates, Fauci, Biden, Harari, Attali, Macron…). Il apparaît clairement que de nombreuses nations ont compris le danger mondialiste ; elles s’allient et se dressent pour y faire face (les « BRICS » et toutes les nations qui les rejoignent).

    On vit une période très troublée, angoissante pour beaucoup, nous subissons des restrictions, une baisse de pouvoir d’achat et j’estime que les menées des mondialistes en sont les principales causes. À mon avis beaucoup de problèmes pourraient être réglés si l’Occident arrivait à se débarrasser du mondialisme.

    Je pense par exemple que l’invasion islamique, qui présente un très grave danger pour l’avenir de notre pays, pourrait être combattue ; ce qui suppose bien sûr la disparition préalable de l’Union européenne telle qu’elle existe actuellement, mondialiste et corrompue.

    À la place de Macron et de son gouvernement de traîtres, un président déterminé et bien entouré pourrait agir efficacement pour faire respecter notre identité.

    Il ne s’agit pas dans mon esprit d’une « chasse aux sorcières », car il y a des musulmans qui souhaitent vivre en paix en France ; il s’agit de séparer le bon grain de l’Ivraie. Je l’ai déjà écrit, dans sa petite entreprise, mon père a employé dans les années 50 des Algériens qui ne posaient aucun problème. Dans son livre « Islam », Annie Laurent souligne le fait que de nombreux musulmans sont les victimes d’une idéologie.

    Quelles dispositions faudrait-il prendre ? Je cite les principales : limiter drastiquement l’immigration notamment islamique ; réduire très fortement les prestations sociales pour les immigrés, car elles constituent un grand appel d’air (beaucoup ne vivent que de ces prestations) ; justices sévères pour les délinquants (prison ou exclusion) ; surveillance étroite des imams ; interdiction stricte de la charia (application de nos lois, règles et coutumes) ; « grand nettoyage » d’une ou deux « zones de non-droit », éventuellement par l’armée ; je pense que les autres auraient compris et se nettoieraient d’elles même, avec un peu d’aide si nécessaire…

    La France est en déclin dans presque tous les domaines : économie, industrie, éducation, justice… ; le redressement sera difficile ; mais il est surtout urgent qu’elle retrouve sa souveraineté, son unité et son identité, sources de dynamisme.

    Cependant rien ne pourra se faire tant qu’elle sera sous la coupe du mondialisme ; il faut donc s’en libérer. Le combat pour la survie est là.




    Le temps des clarifications

    Hollande-Minsk II, Mort subite, “escroquerie coloniale” : Bruxelles, sifflets contre Debbouze…

    Par Lucien SA Oulahbib

    Le réel des vérités « brutales » (dirait Amélie Paul) craquelle la croûte des mensonges putrides par son irruption salutaire. Ainsi Hollande confirme les propos de Merkel sur la farce des accords de Minsk, tandis que la « mort subite de l’adulte » progresse chez les injectés dudit « vaccin », que Bruxelles croule sous la pression « post-coloniale » des mêmes sifflant l’un des leurs ayant choisi « aussi » la France au Maroc, et qu’enfin l’animateur du Cercle Aristote se méprend sur la réalité dite « coloniale » qu’il résume à une « escroquerie » (à 47:38) ce qui aurait fait rire Aristote lorsque l’on observe sur le temps long que « la » colonisation n’existe pas, mais apparaît plutôt comme une succession d’événements tels que la Course infestant la Méditerranée puis se réfugiant à Alger, l’essaimage de ceux refusant tel ou tel « vivre ensemble » dans les Cités grecques, les sectes protestantes anglaises se propulsant/se réfugiant en Amérique, les exilés de la Commune et de l’Alsace-Lorraine parqués à Alger, enfin les centaines de milliers voire les millions maintenant d’Africains (Nord et Sud) se réfugiant en France pour fuir les régimes installés par… De Gaulle et sa « Françafrique »…

    Sans oublier la « politique arabe de la France » sacrifiant des centaines de milliers de personnes en « Algérie » (et cela continue : Debbouze traité de harki… Ou tel(le) autre de « Bounty »…) ayant cru dans le « je vous ai compris » gaullien, mais aussi l’abandon forcé de l’Indochine (la France lâchée par les US) devant la pression maoïste, et que solde Mendès, mais qui revint en boomerang vingt ans plus tard avec l’échec US, semblable au fond à celui qui vient d’être soldé à Kaboul (quasiment les mêmes images d’aéroport) et bientôt à Kiev, la France impliquée là encore, car il ne suffit pas d’envoyer de l’argent, des armes et le groupe « Mozart »…

    Il n’y a certes du moins en apparence aucun lien entre ces divers faits, seulement une congruence, un faisceau, qui, en s’entrecroisant, tisse une perception et par là un imaginaire de plus en plus délétère où l’on entrevoit que les nouveaux « Dévorants » chers à Balzac en sont bien les tisserands fabriquant cette Toile non plus seulement « communicationnelle » (Internet), mais politico-affairiste sur fond sectaire de mœurs façon Caligula ou la désespérante décadence de suppliciés du désir (d’échecs) attendant, et avec frénésie, le coup de grâce

    Qui le donnera ?… Leurs alliés djihadistes ? Certainement pas les néo-léninistes, eux-mêmes devenus les esclaves épileptiques de ces derniers. Il y a en fait bel et bien ces temps-ci une sorte d’hésitation historique, mêlée d’incertitudes, la pièce (shakespearienne) roule « bien » sur sa fente, mais tournoie aussi, s’arrête, bien plus semblable à cette antilope fascinée par le hurlement du guépard la sommant d’accepter de se faire (mortellement) agripper que ce lapin aveuglé plus que pris dans les phares d’une voiture. On dépasse alors et de manière morbide le jeu amoureux du « tel est pris qui croyait prendre », ce mélange goethéen des « affinités électives », ce cocktail sublime d’admiration et de plaisir stendhalien, celui de la fusion corps/esprit ou le basculement vif vers l’énergie pleine du Noun, subsumé par le Nirvana et surtout la Félicité, cette Autre face « trans-cosmique » toujours permanente tressant notre présentiel terrestre. Lapièce en gestation roule encore entre les limbes dans le magma obscur des has been et des wannabe, d’où surgit, sans coup férir parfois, le couperet « esprit du Temps » qui tranche alors les têtes à couper, celles de toute cette jeune/vieille élite, fadasse en tout cas, et qui s’accroche à cause et non plus grâce à toutes ses doses multiformes injectées désormais à la va-vite, malgré l’euthanasie et le suicide assisté tant vantés (pour la plèbe chic plutôt…) et, ainsi (soit-il) délivre, enfin, l’époque (epochè)…

    Du moins selon l’expérience… Mais il y a l’inédit…




    REVUE DE PRESSE DU 1er JANVIER 2023

    EDITORIAL
    Matrix et le légionnaire

    Non ce n’est pas le titre d’un thriller (encore que..), mais « l’usine à gaz » du vaccin de Novavax destiné aux réfractaires aux vaccins à ARNm. Une imposture de plus au rayon des vaccins dont on n’en finit pas de décrire les effets indésirables qui augmentent avec le nombre d’injections, qui tuent de plus en plus et en particulier des sujets jeunes, tandis qu’il suffirait de rendre ses lettres de noblesse à l’Ivermectine aussi bien en préventif qu’en curatif. La justice avance dans le monde, l’Inde enquête sur le lien entre les vaccins et les morts brutales, mais en France l’Éducation nationale promeut la vaccination à tout âge alors que la stratégie sanitaire est un échec cuisant. La résistance reste dynamique et s’affiche même à la une de Nexus, qui se préoccupe des « substances » contenues dans les vaccins.

    POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

    FranceSoir a déposé un référé suspension contre la décision de non-renouvellement de son agrément

    https://www.francesoir.fr/politique-france/francesoir-depose-un-refere-suspension-contre-la-decision-de-la-cppap

    « Le rôle de la presse est de servir de contre-pouvoir et qu’il ne relève pas du rôle du ministère de la Santé de s’immiscer dans ce processus de décision censé garantir la séparation des pouvoirs. »

    École : incitation à la vaccination, du CP à la terminale

    https://reseauinternational.net/lincitation-a-la-vaccination-sinvite-dans-toutes-les-classes-du-cp-a-la-terminale/

    « Le complotisme, ainsi que l’absence de lien de causalité prouvée entre les vaccins et certaines pathologies sont donc utilisés comme arguments principaux pour contrer l’hésitant ou le réfractaire. »

    ÉTRANGER

    INDE Enquête sur le lien possible entre vaccins et arrêts cardiaques

    https://timesofindia.indiatimes.com/india/sudden-cardiac-arrest-icmr-to-probe-covid-link/articleshow/96467046.cms

    « Le conseil de la recherche a lancé une vaste étude avec les meilleurs cardiologues pour étudier toutes les causes possibles de cette flambée de morts subites en particulier chez des jeunes, en train de danser, chanter ou se promener dans la rue. »

    USA Le sang de « non vaccinés » est très recherché

    « Un remake de l’affaire du sang contaminé des années SIDA ? En Nouvelle-Zélande, le bébé Will en est mort. »

    USA Comment le Pr Bhattacharya avait été censuré par Twitter

    « Si des opinions scientifiquement informées sont supprimées, censurées ou artificiellement interdites d’accès à la sphère publique, comme cela s’est produit fréquemment tout au long de la pandémie de Covid-19, le perdant n’est pas seulement les scientifiques censurés, mais la science elle-même, et le progrès humain plus généralement. »

    JUSTICE

    Les « injecteurs » mis en cause

    « Une enseignante condamnée pour exercice illégal de la médecine, un médecin belge accusé d’avoir inoculé un vaccin expérimental, des médecins accusés de refus de soins parce que non vaccinés. »

    USA, Floride La Cour suprême autorise un grand jury à enquêter sur les fabricants de vaccins

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/en-floride-la-cour-supreme-autorise-un-grand-jury-enqueter-sur-les-fabricants-de

    « Les acteurs de toute la chaîne de vaccination, allant de la conception à sa distribution, en passant par le développement, les tests cliniques et la commercialisation, seront concernés par l’enquête de ce grand jury/Le comité sera constitué de plusieurs professionnels de la santé, dont le Dr Jay Bhattacharya. »

    COVID

    Comment mettre fin à l’épidémie ?

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/comment-mettre-fin-l-epidemie-de-covid-19

    La prévention, toujours et encore. Avec de l’Ivermectine, preuves à l’appui.

    TRAITEMENT

    Ivermectine, le traitement de choix du Covid 19, confirmé par son inventeur

    https://lemediaen442.fr/le-prix-nobel-de-medecine-satoshi-omura-presente-livermectine-comme-traitement-contre-le-covid/

    ET

    https://www.theepochtimes.com/health/ivermectin-is-safe-and-effective-the-evidence_4944960.html

    « Le fait que ce médicament antiviral extrêmement efficace, sûr et peu coûteux ne soit pas aussi bien connu dans le monde que la pénicilline est ungouffre d’ignorance inexcusable et mortelle que l’ère COVID donne au monde l’occasion de corriger. »

    Échec de la stratégie sanitaire française

    « Dans le monde réel, les antipaludéens ont limité contamination et mortalité, et le seul bénéfice des pseudo-vaccins a été financier pour les firmes et leurs actionnaires. »

    Paludisme et Covid, l’étrange parenté et l’efficacité des antipaludéens

    « L’Afrique pratiquement pas injectée a résisté à la covid en utilisant les antipaludéens, macrolides, cyclines, ivermectine et artémisinine. »

    INJECTIONS

    Preuves que les injections sont des armes biologiques

    https://fr.sott.net/article/41503-Nous-avons-toutes-les-preuves-Les-vaccins-contre-le-Covid-sont-bien-des-armes-biologoqies

    « Pfizer dit sur son site Web que c’est de la technologie. Les nanoparticules lipidiques sont techniquement appelées microrobots biohybrides. Cela sonne mal, alors ils les appellent des nanoparticules lipidiques pour que cela ne semble pas aussi effrayant. Donc, il y a de la technologie dans les injections Covid-19. »

    Le Nuvaxovid pour les nuls

    https://merylnass.substack.com/p/novavax-vaccine-contains-1-mg-of

    « Ce 5e vaccin anti-Covid-19 autorisé en France a pour but de convaincre les “anti”-ARN messager. La protéinespikedu vaccin est cultivée en modifiant génétiquement desbaculoviruspour produire laspike, puis en infectant des cellules d’insectes pour transformer l’ensemble en une usine de protéinespike… et avec un adjuvant dont on ne connaît rien, le “Matrix-M”…

    Dans chaque injection, protéines de pointe, ADN et protéines debaculoviruset cellules du légionnaire d’automne. Le vaccinNovavaxn’est pas suffisamment purifié. Nul ne peut dire comment les contaminants protéiques et ADN d’insectes et virus affecteront les receveurs. Ce n’est pas un vaccin traditionnel, mais un autre “leurre” mis en place uniquement pour attirer les non-vaccinés, car il n’est pas constitué d’ARNm.

    Les autorités de réglementation admettent qu’elles n’ont aucune idée de l’efficacité du vaccin ni de sa dangerosité. »

    EFFETS INDÉSIRABLES

    À quel moment surviennent les effets indésirables ?

    https://www.aimsib.org/2022/12/25/a-quel-moment-surviennent-les-effets-secondaires-lies-a-la-vaccination-anti-covid/

    La principale conclusion d’une étude canadienne est que la plupart des événements liés à la santé, tels qu’enregistrés comme des changements dans les dossiers pharmaceutiques des patients, se sont produits au-delà de la période d’observation de 6 semaines, actuellement utilisée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Ceci appelle à une extension de cette période et à une révision des directives établies pour la déclaration et les analyses des EI post-vaccination.

    Heureux les pauvres qui n’ont pas injecté de booster

    « L’Afrique et une partie de l’Asie ont éliminé la Covid, le Japon démontre la nocivité des injection.

    Plus on vaccine, plus on a de doses, 3e, 4e, plus on a de décès. On est loin, très loin de la protection des formes graves, ces courbes successives montrent le contraire. »

    Efficacité du vaccin bivalent

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.12.17.22283625v1

    « Une étude de Cleveland révèle quele risque de COVID-19 a augmenté avec le temps écoulé depuis la dernière maladie COVID-19 et avec le nombre de doses reçues précédemment. »

    Un ado sur 30, vacciné trois doses, fait une myocardite

    « Avant vaccin Covid : 4 cas de myocardite/million ;
    après vaccin Covid chez 13-18 ans et 2 ou 3 doses : 25 000 cas par million !!! »

    N’injectez pas les enfants avec ce produit inefficace et dangereux !

    Une image qui vaut mille mots :

    RÉSISTANCES

    Corruption et fraude dans la crise Covid, colloque interdisciplinaire

    https://www.kairospresse.be/colloque-interdisciplinaire-corruption-et-fraude-dans-la-crise-covid-depuis-2020/

    « Cette intervention montre que les idéologues du régime ont tenté de corrompre la science attachée à la modélisation mathématique du réel pour tenter de faire croire à l’existence de raisons épidémiologiques fiables et objectives aux privations absurdes de liberté qui ont été décidées dans de nombreux états occidentaux. »

    Appel aux dons pour soutenir les personnels suspendus

    https://www.francesoir.fr/videos-pause-interview/les-heros-c-est-bien-eux-jean-louis

    « Il y a déjà eu des suicides dans cette population, on voudrait éviter à tout prix que ça continue. Et surtout il y a des gens qui se retrouvent dans une détresse phénoménale : financière, psychologique, juridique. »

    On achève bien les soignants

    https://www.francesoir.fr/videos-pause-interview/catherine-bouissou-on-acheve-bien-les-soignants

    « Déboires, appels au secours et solidarité entre soignants non vaccinés. »

    Ne leur pardonnez pas, ils savent très bien ce qu’ils font !

    https://www.babelio.com/livres/Jacquemin-Ne-leur-pardonnez-pasIls-savaient-trEs-bien-ce-q/1471500

    « En fouillant sur les sites gouvernementaux américains, anglais, israéliens, français et ailleurs en Europe, liés à la Santé, Jean-Michel Jacquemin-Raffestin y a découvert pléthore de documents qui l’ont incité à approfondir le sujet auprès de scientifiques, épidémiologistes, biologistes, généticiens, cancérologues mondialement connus : ils sont unanimes sur les répercussions d’injections expérimentales proposées — imposées. »

    NEXUS numéro de janvier 2023



    L’invention du « virus Ebola »

    Par Jean Bitterlin

    Voici le travail de recherche de Mike Stone sur l’arnaque du « virus Ebola ». Les articles provenant de l’OMS ou d’autres sources que l’analyse de l’auteur sont sur fond coloré.

    [Voir aussi :
    Ebola : briser les mensonges et la supercherie]

    Quel que soit le « virus » sur lequel on se penche, on retrouve toujours le même narratif :

    1. L’émergence de « l’épidémie » se fonde sur des maladies préexistantes que l’on attribue à un « nouveau virus ». Pour Ebola il s’agissait du paludisme, de la fièvre typhoïde, de la méningite, de l’hépatite, etc., pour le VIH il s’agissait du sarcome de Kaposi, de la pneumonie cystite carinii auxquels se sont rajoutées près d’une trentaine d’autres maladies et pour le Covid-19 les pneumonies)
    2. Le « virus » en question n’est et n’a jamais été isolé (ce qui rend d’ailleurs impossible la mise au point d’un test) et personne ne l’a jamais vu.
    3. La « preuve de la présence du virus » est toujours indirecte : c’est la présence d’anticorps que l’on prétend être, sans aucun fondement scientifique, spécifiques au « virus ».
    4. Des malades qui ne sont pas porteurs de ces anticorps dits spécifiques et des bien-portants chez lesquels on trouve ces anticorps. Ces bien-portants sont alors appelés porteurs asymptomatiques du « virus », situation qui peut durer des années ! (On peut se demander alors ce que « foutent » ces virus pendant tout ce temps, doivent s’emmerder tapis dans des cellules et prêts à passer à l’attaque.)
    5. Des remèdes ou médicaments qui ont les mêmes effets pathogènes, effets pouvant aller jusqu’au décès, que l’on attribuera au « virus ». Dans le cas d’Ebola il s’agit de la chloroquine, dans le cas du VIH il s’agit de l’AZT…

    Voici également une vidéo qui bien que datant mérite d’être visionnée même si les intervenants se situent dans l’hypothèse virale : https://www.dailymotion.com/video/xmq1ka

    Le professeur De Harven qui est interviewé dans la vidéo est malheureusement décédé en mars 2019.

    Dès le début de cette escroquerie phénoménale qu’est le « virus du SIDA » des voix se sont élevées pour dénoncer les graves incohérences de l’hypothèse d’une épidémie qui allait éradiquer l’Humanité. Qu’un Luc Montagnier ait persisté dans la fraude, n’ait jamais douté et n’ait jamais fait amende honorable malgré les décennies où aucun fait scientifique n’a pu corroborer cette hypothèse me fait dire qu’il est à classer dans la catégorie des pires criminels que l’Humanité ait connue.

    Dès le début des années 1990 des voix se sont élevées (le groupe de Perth en Australie, le professeur Stefan Lanka en Allemagne) pour dénoncer l’hypothèse virale qui ne repose sur aucun fondement scientifique. Tous ceux qui, tout en restant dans cette hypothèse virale, ont combattu le narratif officiel du SIDA ont bien malgré eux contribué à la mise en œuvre de l’escroquerie Covid-19. Ne perdons pas 40 années supplémentaires en restant dans cette hypothèse virale. Je suis persuadé que nous devons nous concentrer que sur un seul objectif : balayer cette hypothèse, tout le reste n’a guère d’importance.

    À vous de vous impliquer dans cette lutte en diffusant l’information autour de vous et de mettre à la poubelle tout ce qui provient des idiots utiles (à Big Pharma) tels que Perronne, Stuckelberger, Henrion-Caude… et bien d’autres


    [Source : https://viroliegy.com/2022/09/26/the-ebola-virus-part-1/]

    Par Mike Stone

    Mon voyage pour découvrir les mensonges de la théorie du germe

    Il y a quelques années, un de mes proches a été mal diagnostiqué et maltraité par notre système médical. Il a été victime de nombreux médicaments toxiques et de procédures médicales invasives inutiles qui lui ont malheureusement coûté la vie après des années de souffrance dans des conditions horribles.

    En essayant de découvrir les meilleurs moyens de l’aider à traverser cette difficile crise sanitaire, je suis tombé sur les mensonges de la théorie des germes et sur l’état désastreux de notre système de « santé ». J’ai découvert la bataille entre Antoine Béchamp et le plagiaire Louis Pasteur. J’ai commencé à étudier les différences entre la théorie des germes et la théorie du terrain. J’ai pris conscience de l’influence des Rockefeller sur la création de notre establishment médical. Je me suis plongé dans les travaux de David Crowe, Stefan Lanka, Roberto Giraldo, du Groupe de Perth, de Liam Scheff, Celia Farber et bien d’autres.

    En 2020, il est devenu évident que je ne pouvais plus rester sur la touche tout en accumulant ces informations pour moi-même. Le monde s’est passionné pour une « pandémie » fondée sur de nombreux faux prétextes et une désinformation/propagande délibérée. Nous nous sommes retrouvés dans une pandémie de tests entretenue par la PEUR. De trop nombreuses personnes ont agi sur la base d’informations inexactes provenant de sources grand public contrôlées par l’industrie pharmaceutique, sans jamais être conscientes du fait qu’il existe un côté beaucoup plus logique à ce débat. Un côté basé sur la connaissance et non sur la PEUR.

    J’ai décidé qu’il était temps de partager cette information sur Facebook avec mes amis, ma famille et tous ceux qui avaient besoin de l’entendre. Malheureusement, cela est devenu de plus en plus difficile face à la censure actuelle. Ce paysage orwellien m’a conduit à la création de ce blog. J’ai l’intention de partager les articles que j’ai rédigés sur les méthodes fallacieuses utilisées en virologie, l’absence de preuves scientifiques valables concernant les « virus » et les anticorps, la supercherie de la génomique, les dangers des vaccins et de diverses interventions médicales, ainsi que de fournir des informations sur les meilleures façons de prendre soin de sa santé naturellement.

    Je ne suis pas médecin, virologue, microbiologiste, scientifique, etc. Beaucoup s’en serviront contre moi. J’ai fait des études en sciences de la santé et de l’exercice. J’ai été entraîneur personnel, nutritionniste, et je suis actuellement coach en santé et bien-être. Ce que je partage ici est basé sur des années de recherche et de lecture d’études ou de sources originales. Je ferai toujours de mon mieux pour fournir les sources d’où proviennent les informations. C’est le meilleur conseil que j’ai reçu de Kary Mullis, l’inventeur du test PCR actuellement utilisé à tort dans le monde entier :

    « Je pense que c’est de la simple logique. Cela ne nécessite pas que quelqu’un ait une connaissance spécialisée du domaine. Le fait est que s’il existait des preuves que le VIH cause le SIDA — si quelqu’un qui était en fait un spécialiste dans ce domaine pouvait écrire une analyse de la documentation, dans laquelle seraient citées un certain nombre d’études scientifiques qui, seules ou en groupe, pourraient soutenir l’hypothèse que le VIH est la cause probable du SIDA — quelqu’un l’aurait écrite. Il n’y a pas d’article, ni d’analyse de documentation mentionnant un certain nombre d’articles qui, pris ensemble, pourraient soutenir cette affirmation. »

    Kary Mullis

    J’espère que les informations que j’ai acquises au cours de mon voyage vous aideront dans le vôtre.

    Le « virus » Ebola — 1re partie

    Un commentaire a récemment été laissé sur l’un de mes articles et a attiré mon attention :

    Si vous bande d’idiots (traduction libre !) êtes si sûrs que les virus n’existent pas, allez dans un pays d’Afrique et exposez-vous à Ebola. Faites-moi savoir comment ça se passe pour vous. J’attendrai. Mais encore une fois vous êtes tous trop idiots pour me prouver que j’ai tort.

    Pour une raison quelconque, il y a des personnes qui semblent croire que pour prouver que les « virus » n’existent pas (sophisme de la non-existence), il faut soit s’injecter du sang « infecté » soit s’exposer à des individus « infectés ». Ces personnes estiment que la dissection des études qui ont été présentées comme des preuves de l’existence de ces entités pathogènes fictives n’est pas suffisamment convaincante. Dans ce cas précis, on m’a dit d’aller en Afrique et de m’exposer à un patient atteint d’Ebola. Cette personne a fièrement déclaré : « Prouve-moi que j’ai tort en te contaminant toi-même ». Bien sûr, si je tombais malade après m’être exposé à un patient atteint d’Ebola, cela ne prouverait en aucun cas qu’un « virus » en est la cause, car les toxines environnementales, le stress et la fatigue dus aux voyages, les changements dans les habitudes alimentaires et de sommeil, etc. pourraient tous être des facteurs potentiels conduisant à la maladie. Si je ne tombais pas malade, ces personnes se rabattraient sur des dispositifs de secours tels que les anticorps naturels ou les infections asymptomatiques comme explication probable de l’absence de maladie. Ce serait en fin de compte un exercice infructueux.

    Malheureusement pour ceux qui font des demandes illogiques comme l’exemple ci-dessus, la charge de la preuve incombe à celui qui fait la déclaration positive. Si quelqu’un affirme qu’un « virus » existe, c’est à cette personne qu’il incombe de prouver l’existence de ce « virus » particulier. La meilleure façon de le faire serait de présenter les études fondamentales relatives à ce « virus ». Je trouve intéressant que ces personnes ne se tournent jamais vers la littérature scientifique pour tenter d’établir que l’existence de ces « virus », tels qu’Ebola, a été prouvée en premier lieu comme on le prétend. Cependant, je comprends leur frustration lorsqu’ils essaient de présenter les études originales comme preuve, car la preuve scientifique n’existe tout simplement pas dans aucun de ces documents.

    Quoi qu’il en soit, Ebola est l’un de ce que je considère généralement comme les trois principaux « virus » avec lesquels les gens aiment défier ceux qui critiquent la virologie, les deux autres étant le VIH et la rage, dont j’ai parlé précédemment. Selon leurs exigences, pour réfuter la virologie, nous devons surmonter l’obstacle des « trois grands » en nous exposant physiquement à des patients malades. Malheureusement, même si j’adorerais faire un safari, tout laisser tomber et m’envoler pour l’Afrique afin de m’exposer à des « virus » imaginaires n’est pas vraiment une option réaliste pour moi en ce moment. Cependant, pourquoi engager des frais de voyage alors que je peux simplement démonter les preuves pseudo-scientifiques utilisées pour prouver l’existence dudit « virus » (que ces personnes ne veulent pas regarder et soumettre elles-mêmes) ?

    Cet effondrement de la fraude Ebola sera présenté en deux parties. La première partie se concentre sur « l’isolement » du « virus » Ebola par trois groupes de chercheurs en 1976. J’ai fourni les trois documents soumis, un de chaque groupe, pour voir s’il existe des preuves scientifiques de l’existence d’un « virus » Ebola dans ces documents. Les chercheurs ont-ils respecté la méthode scientifique ? Ont-ils essayé de purifier et d’isoler correctement les particules supposées être le « virus » Ebola directement à partir des fluides d’un hôte malade ? Ces particules purifiées ont-elles été utilisées pour exposer un hôte sensible de manière naturelle ? Les images obtenues au microscope électronique ne montraient-elles que les particules supposées « virales » et rien d’autre ? Les chercheurs ont-ils effectué les expériences de contrôle appropriées ? C’est ce que nous allons découvrir.

    La deuxième partie explore les incohérences du rapport de 23 pages publié par l’OMS en 1978, qui résume les recherches menées en 1976. Le récit comporte de nombreuses lacunes qui nécessitent un examen plus approfondi. Nous examinerons également d’autres causes potentielles des symptômes ressentis par les patients qui ont été bizarrement négligées par l’OMS.

    C’est quoi le « virus » Ebola ?

    Traduction du document du CDC :

    Écologie et transmission du virus Ebola

    La maladie du virus Ebola est une maladie zoonotique. Les zoonoses concernent les animaux et les humains.

    1re colonne : Transmission d’animal à animal

    Les preuves suggèrent que les chauves-souris sont les hôtes réservoirs pour le virus Ebola (satanée bestiole — la même qui nous a transmis le virus du Covid-19 !! – NdT). Les chauves-souris porteuses du virus peuvent le transmettre à d’autres animaux, les grands singes, les singes et les duikers (antilopes), tout comme elles peuvent le transmettre aux humains.

    2colonne : Événement de débordement

    Un « événement de débordement » se produit lorsqu’un animal (chauve-souris, singe, antilope) ou humain devient infecté par le virus Ebola par contact avec l’hôte réservoir. Ce contact pourrait se produire lors d’une chasse ou lors de la préparation de la viande de l’animal pour la manger.

    3colonne : Transmission d’humain à humain

    Une fois que le virus Ebola a infecté le premier humain, la transmission d’un humain à l’autre peut se produire par contact avec le sang et les fluides du corps des personnes malades ou par contact avec les corps de ceux qui sont décédés d’Ebola (p….. même les morts sont dangereux !!! – NdT)

    4colonne : Survivants

    Les survivants d’Ebola affrontent de nouveaux défis après la guérison. Certains survivants rapportent des effets tels que la fatigue et des douleurs musculaires et peuvent avoir à affronter la stigmatisation lorsqu’ils retournent dans leurs communautés.

    Au milieu : Pratiques funéraires traditionnelles — Travailleurs de la Santé non protégés – Contacts non protégés avec le sang et les fluides corporels.

    D’après le CDC, le « virus » Ebola a été découvert au Zaïre en 1976 (après une épidémie de fièvre hémorragique). De temps en temps le « virus » aime occasionnellement faire des apparitions en Afrique. L’on dit qu’il s’est d’abord transmis à l’homme par contact avec un animal infecté. Ensuite, le « virus » se transmet d’homme à homme par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée :

    « Le virus Ebola a été découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans ce qui est aujourd’hui la République Démocratique du Congo. Depuis lors, le virus infecte de temps en temps des personnes, ce qui a entraîné des épidémies dans plusieurs pays africains. Les scientifiques ne savent pas d’où vient le virus Ebola. Sur la base de virus similaires, ils pensent que la maladie du virus Ebola est transmise par les animaux, les chauves-souris ou les primates non humains étant la source la plus probable. Les animaux infectés porteurs du virus peuvent le transmettre à d’autres animaux, comme les grands singes, les singes, les antilopes et les humains.

    Le virus se transmet d’abord à l’homme par contact direct avec le sang, les fluides corporels et les tissus des animaux. Le virus Ebola se transmet ensuite à d’autres personnes par contact direct avec les fluides corporels d’une personne malade ou décédée de la maladie du virus Ebola. Cela peut se produire lorsqu’une personne touche ces fluides corporels infectés ou des objets contaminés par eux. Le virus pénètre ensuite dans l’organisme par les lésions cutanées ou les muqueuses des yeux, du nez ou de la bouche. On peut contracter le virus par contact sexuel avec une personne malade ou guérie de l’EVD. Après la guérison de la maladie, le virus peut persister dans certains fluides corporels comme le sperme. » (NdT : EVD pour Ebola Virus Disease, Maladie due au Virus Ebola)

    https://www.cdc.gov/vhf/ebola/about.html

    Ministère de la Santé de la République d’Uganda — OMS — Unicef

    (Ebola : Signes et symptômes
    Fièvre – Vomissements – Sang lors de diarrhée ou dans l’urine – Maux de tête – Affaiblissement du corps – Maux de gorge – Douleur musculaire – Saignements des orifices corporels.)
    OMS, l’image du gars qui vomit sur le sol est-elle vraiment nécessaire ?

    Selon l’OMS, nous constatons que cette « maladie rare, mais grave, souvent mortelle » ne peut être transmise que par les personnes qui présentent des symptômes. Le « virus » Ebola est associé à une liste de symptômes non spécifiques, et est souvent confondu lors du diagnostic avec de nombreuses autres maladies et même avec une grossesse (!) :

    Symptômes

    La période d’incubation, qui est l’intervalle de temps entre l’infection par le virus et l’apparition des symptômes, est de 2 à 21 jours. Une personne infectée par Ebola ne peut pas transmettre la maladie avant qu’elle ne présente les symptômes.

    Les symptômes de la maladie du virus Ebola peuvent être soudains et incluent :

    • Fièvre
    • Fatigue
    • Douleur musculaire
    • Maux de tête
    • Maux de gorge

    Ceci est suivi de :

    • Vomissements
    • Diarrhées
    • Éruptions cutanées
    • Symptômes d’altération des fonctions rénales et hépatiques
    • Dans certains cas saignements internes et externes (par exemple suintements des gencives ou sang dans les selles)
    • Les résultats des laboratoires comprennent un faible nombre de globules blancs et de plaquettes et des enzymes hépatiques élevées.

    Diagnostic

    Il peut s’avérer difficile de distinguer cliniquement la maladie du virus Ebola d’autres maladies infectieuses telles que la malaria, la fièvre typhoïde et la méningite. De nombreux symptômes de la grossesse et la maladie Ebola sont également assez similaires. En raison des risques pour la grossesse, les femmes enceintes devraient idéalement être testées rapidement en cas de suspicion d’Ebola.

    https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/ebola-virus-disease?gclid=Cj0KCQjwj7CZBhDHARIsAPPWv3cNnRDMQ6A8_meGwLE7XzuMOX1WvF97TctCB1A3nu1AfVv0MxnTwi4aAimkEALw_wcB

    Le Dr Piot et les chasseurs du « virus » !

    Indépendamment des symptômes non spécifiques et des similitudes de la maladie avec la grossesse, les chercheurs de 1976, constatant les mêmes signes et symptômes de fièvre hémorragique associés à de nombreuses affections, ont eu le sentiment, pour une raison quelconque, qu’ils avaient un nouveau « virus » sur les bras. Pour déterminer s’il s’agissait d’une nouvelle épidémie « virale » au Zaïre, des échantillons prélevés sur une infirmière malade ont été envoyés au Dr Peter Piot en Belgique, un homme qui venait de terminer ses études de médecine en 1976 et qui suivait une formation de microbiologiste clinique. Il est considéré comme l’un des chercheurs qui ont finalement découvert le nouveau « virus », quand bien même si le « virus » qu’il a « trouvé » ressemblait exactement au « virus » de Marburg, un autre « virus » découvert en 1967 qui présente une série de symptômes similaires :

    Le scientifique qui a découvert Ebola

    « Alors qu’il travaillait dans un laboratoire de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, en Belgique, Piot a reçu un thermos en plastique bon marché contenant deux flacons de sang et de la glace fondue. À l’intérieur se trouvait également une note manuscrite d’un médecin belge basé au Zaïre (aujourd’hui la République Démocratique du Congo). La note expliquait que le sang avait été prélevé sur une religieuse belge travaillant au Zaïre. Elle et deux cents autres personnes vivant dans une région reculée du Zaïre avaient été gravement atteintes d’une maladie mystérieuse. Le thermos avait été transporté sur un vol commercial en provenance de la capitale du Zaïre dans l’un des bagages accompagnés du passager ! En ouvrant le thermos, Piot et ses collègues ont été accueillis par un mélange gluant de glace fondue et de sang. Des deux flacons, un seul était resté intact, tandis que l’autre s’était brisé en route.

    Piot et son équipe ont soupçonné la maladie inconnue d’être la fièvre jaune. L’Institut de Médecine Tropicale était qualifié pour traiter la fièvre jaune. Ils étaient loin de se douter que ce qui devait être appelé virus Ebola se cachait dans le thermos. À cette époque, les protocoles de biosécurité n’étaient pas aussi stricts qu’ils le sont aujourd’hui. Ne portant que de fins gants en latex, les scientifiques ont prélevé un échantillon de sang dans la fiole intacte et ont procédé à des tests standard. L’échantillon de sang a été soumis à des tests de dépistage de microbes connus, celui de la fièvre jaune et de plusieurs virus de fièvre hémorragique tels que Lassa, Marburg et dengue. Aucun des microbes ou virus potentiels n’a été trouvé dans le sang. Piot a également injecté à des souris des échantillons du sang de la nonne. Au bout d’une semaine, toutes les souris étaient mortes.

    Lorsque les scientifiques ont examiné le sang au microscope, ils ont été surpris par ce qu’ils ont vu. « Nous avons vu une structure vermineuse gigantesque, gigantesque par rapport aux normes virales », explique Piot. Le seul autre virus connu qui avait une taille et une forme similaires était le virus de Marburg. Ce virus est apparu pour la première fois en 1967, lorsque 31 employés de laboratoire ont été atteints de fièvre hémorragique après avoir été en contact avec des singes infectés. En 1976, seules trois installations en dehors de l’Union soviétique étaient qualifiées pour traiter les virus mortels en toute sécurité : Porton Down près de Londres, Fort Detrick dans le Maryland et ce qui est aujourd’hui le CDC à Atlanta. L’Organisation Mondiale de la Santé a ordonné aux scientifiques belges d’envoyer leurs échantillons de sang au laboratoire du CDC, qui était à l’époque le centre de référence mondial pour les virus hémorragiques. Après avoir analysé le virus, le CDC a confirmé que l’échantillon contenait un tout nouveau virus hémorragique. Le Dr Piot dit avoir éprouvé un sentiment « d’excitation incroyable » avec la découverte d’Ebola.

    Rétrospectivement, le Dr Piot dit qu’il a eu « de la chance de ne pas être infecté, non seulement dans le laboratoire, mais plus tard, lorsque je prélevais du sang sur les patients et que je les touchais. » Après son travail sur Ebola, le Dr Piot a mené des recherches sur l’épidémie de SIDA en Afrique, puis est devenu le directeur exécutif fondateur d’ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA. Le Dr Piot est actuellement directeur de l’Ecole d’Hygiène et de Médecine Tropicale de Londres.

    https://www.nature.com/scitable/blog/viruses101/the_scientist_who_discovered_ebola/

    Le Dr Piot surpris dans l’art de dormir tout en étant debout.

    Il est intéressant de noter que si le Dr Piot a été largement crédité de la découverte du « virus » Ebola, cette affirmation a fait l’objet d’une certaine controverse, car de nombreuses autres personnes auraient été impliquées dans le processus de découverte. Même si le Dr Piot et ses collaborateurs ont affirmé avoir « isolé » le « virus » identique à celui de Marburg dans tous les sens du terme, ils ne savaient pas s’il s’agissait en fait d’un nouveau « virus ». Après l’insistance de l’OMS, des chercheurs du CDC ont reçu des échantillons pour vérifier si l’équipe de Piot avait trouvé quelque chose de nouveau :

    L’histoire attribue à cet homme le mérite d’avoir découvert Ebola par lui-même. L’histoire a tort

    Mais Pattyn et ses collègues ne savaient pas ce qu’ils regardaient. Ils ont vu un virus en forme de lasso qui ressemblait au virus de Marburg — la cause d’un type similaire de fièvre hémorragique découvert neuf ans plus tôt — mais n’avaient pas la capacité de déterminer avec certitude si ce qu’ils observaient était quelque chose de nouveau.

    Comme le laboratoire d’Anvers n’était pas équipé pour travailler sur des virus mortels comme celui de Marburg, l’Organisation mondiale de la santé a demandé à Pattyn d’envoyer les échantillons aux laboratoires militaires britanniques de Porton Down. Les scientifiques ont commencé à l’étudier, mais ont également envoyé un échantillon au CDC.

    L’équipe d’Atlanta a pu démontrer que l’épidémie de Yambuku était causée par un virus inconnu jusqu’alors, et non par Marburg. Webb a effectué les tests critiques.

    « Il est certain que ceux qui devraient avoir le mérite de la découverte savaient en fait qu’ils avaient découvert quelque chose de nouveau », se souvient le Dr Joel Breman, épidémiologiste du CDC en 1976, qui avait dirigé l’enquête de terrain sur l’épidémie à Yambuku. « Savoir ce que c’est, différent de tout le reste — c’est ça la découverte d’un nouvel organisme ».

    « Les équipes d’Anvers, de Porton Down et du CDC ont copublié des articles décrivant leur rôle dans la découverte d’Ebola dans le numéro du 12 mars 1977 du Lancet. Il y avait 15 auteurs en tout. »

    « Dans l’interview accordée à STAT, Piot a reconnu que le mérite de la découverte effective revient à Johnson et à l’équipe du CDC.

    Il a toutefois noté que lui et d’autres membres du laboratoire de Pattyn estimaient avoir le droit de se décrire comme codécouvreurs, en raison du travail qu’ils ont accompli pour isoler le virus à partir de l’échantillon de sang original. »

    Qui mérite d’être crédité de la découverte du « virus » Ebola ?
    Personne. 

    Trois équipes distinctes composées de 15 chercheurs auraient été impliquées dans le processus de découverte du « virus » Ebola. Il y avait le groupe du Dr Piot à Anvers, le groupe militaire britannique à Porton Down et le groupe du CDC à Atlanta. Il a été décidé que le groupe du Dr Piot pouvait prétendre avoir « isolé » le « virus » semblable à celui de Marbourg, tandis que le CDC a eu le dernier mot pour déterminer que « l’isolat » était un nouveau « virus » et non le même vieux Marbourg de 1967. Malgré le drame lié à l’attribution correcte du mérite de la découverte d’Ebola aux bonnes personnes, lorsqu’on examine les trois études soumises au Lancet en 1977 par tous les chercheurs impliqués, on se rend compte que la question ne devrait pas du tout être de savoir qui a le mérite de la découverte d’un nouveau « virus ». Il apparaît clairement à la lecture de ces études qu’aucun de ces chercheurs ne mérite cette reconnaissance, car nulle part dans les articles, les particules supposées être le « virus » Ebola ne sont pas correctement purifiées et isolées directement à partir des fluides d’un hôte malade, et ensuite prouvées être pathogènes de manière naturelle.

    Par exemple, dans l’étude du Dr Piot, ce que nous constatons c’est que le sang qu’il a reçu de l’infirmière malade ne contient jamais de « virus ». À aucun moment, l’article ne décrit un quelconque processus de purification (c’est-à-dire centrifugation, filtration, précipitation, etc.), et il n’y a donc aucune preuve de la présence de présumées particules « virales » directement dans les fluides de l’infirmière. Tout ce qui est décrit est le processus habituel de culture cellulaire utilisant des cellules Vero de singes verts africains, du milieu 199 et 7,5 % de sérum de veau. C’est exactement le contraire de la purification et de l’isolement, car de nombreux matériaux étrangers et contaminants ne sont pas séparés, mais au lieu de cela sont ajoutés ensemble dans une boîte de Petri. L’effet cytopathogène (ECP) observé dans les cultures cellulaires a d’abord été considéré comme non spécifique jusqu’à ce que les chercheurs changent le milieu au cinquième jour pour un milieu plus susceptible de produire un ECP et incubent la culture pendant une semaine supplémentaire, créant ainsi l’effet qu’ils voulaient voir. Les études de pathogénicité ont consisté à injecter du sang dans le cerveau et l’estomac de souris nouvellement nées et à affirmer que tout décès était dû au « virus » plutôt qu’à la méthode non naturelle d’injection du sang dans les animaux. Les résultats des anticorps indirects n’étaient pas spécifiques non plus et ont en fait déclenché la fièvre jaune, c’est ce le Dr Piot a déclaré être sa suspicion initiale. Les particules observées en microscopie électronique n’étaient pas de nouvelles entités distinctes et étaient en fait identiques à celles associées au « virus » de Marburg. Aucun contrôle n’a été effectué à l’aide de matériel provenant d’hôtes sains ou de personnes présentant des symptômes similaires de la maladie. En conclusion, le Dr Piot et ses collaborateurs ont déclaré qu’il était possible que tout ce qu’ils avaient fait c’était d’avoir « isolé » le « virus » de Marbourg, mais il a émis l’hypothèse qu’il s’agissait peut-être d’un parent distinct d’un point de vue sérologique ou peut-être d’un nouveau « virus » appartenant au même groupe de « virus » que la rage. En d’autres termes, ils ont utilisé les mêmes méthodes indirectes et obtenu des résultats non spécifiques, ce qui a en quelque sorte alerté l’OMS qu’un nouveau « virus » était en cause :

    Isolation d’un virus de type Marburg à partir d’un cas de fièvre hémorragique

    Une femme de 42 ans (la patiente M. E.) est tombée malade le 23 septembre 1976 à Yambuku, dans la province de l’Équateur, au Zaïre. Elle a été transportée par avion le 25 septembre à Kinshasa, où un syndrome hémorragique s’est progressivement développé. Du sang coagulé prélevé le 5e jour de la maladie a été envoyé sur glace à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. L’échantillon est arrivé dans la soirée du 29 septembre et a été conservé au réfrigérateur.

    Le lendemain matin, le sérum a été inoculé à 6 souris jeunes adultes par voie intracérébrale et intrapéritonéale, à 2 portées de souris nouveau-nées par voie intracérébrale et à 10 tubes de cultures de cellules Vero (cultivées dans du milieu 199 contenant 7,5 % de sérum de veau).

    Le sérum a été testé par fixation du complément pour les anticorps du virus de Lassa (le résultat était négatif) et par neutralisation sur cellules Vero pour les anticorps du virus de la fièvre jaune (les anticorps étaient présents à une dilution de 1/30).

    Résultats des inoculations

    Chez les souris

    Un animal a été trouvé mort au 4jour et un second au 5e. Au 5jour les cerveaux ont été prélevés sur ces animaux et sur les survivants.

    Chez les souris nouveau-nées

    Au 5jour d’observation, un animal a été retrouvé mort et partiellement mangé dans chaque portée. Dans une portée, plusieurs souris avaient disparu les jours 6 et 7, ne laissant qu’un seul animal. En revanche, dans la deuxième portée, dont les animaux avaient été très sains pendant toute la période d’observation, il ne restait que trois jeunes souris : une morte, une paralysée et une très malade. Les cerveaux de ces animaux ont été prélevés et envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down pour une étude plus approfondie.

    Cellules Véro

    Au cours des 4 premiers jours d’observation, certaines cellules du fond de la plupart des tubes se sont détachées de la surface du verre. Bien que ce phénomène ait d’abord été interprété comme un effet cytopathique partiel, il n’a pas augmenté au cours des jours suivants et a donc été considéré comme non spécifique. Au 5jour, le milieu de culture tissulaire a été remplacé par le milieu tamponné au succinate/acide succinique (tel que décrit par Plaisner et al.1) sans sérum. Selon notre expérience, ce milieu permet l’observation des cellules Vero pendant plusieurs semaines, alors que de nombreux arbovirus produisent un effet cytopathique dans ces conditions. Au 11e jour, un effet cytopathique très frappant a été observé dans ces cultures, la plupart des cellules étant encore attachées au verre. L’effet cytopathique était presque complet au 12e jour. (NdT : effet cytopathique ce sont les altérations métaboliques, biochimiques et morphologiques attribuées à un « virus » qui « infecterait » une cellule hôte)

    Résultats de la microscopie électronique

    Fig. 1 : Particules virales extracellulaires droites et croisées (agrandies x 112 000)

    Le liquide surnageant de trois tubes a été décanté et ceux-ci ont été remplis de glutaraldéhyde à 3 % pendant 30 min. Les cellules ont ensuite été raclées dans une petite quantité de glutaraldéhyde, rincées avec du saccharose tamponné au cacodylate (7,5 %), postfixées dans du tétroxyde d’osmium tamponné au phosphate à 1 % et préparées par la méthode de coagulation à l’albumine. Une coloration de blocage a été effectuée avec de l’acétate d’uranyle à 0,5 %, suivie d’une déshydratation et d’une inclusion dans le milieu à faible viscosité de Spurr. L’examen au microscope électronique de coupes ultrafines de ce matériel a révélé des particules virales extracellulaires droites et croisées morphologiquement similaires au virus de Marburg (fig. 1). Des nucléocapsides intracellulaires ont également été observées, certaines d’entre elles semblant provenir de vésicules (fig. 2 et 3).

    Figure 2 : particules virales provenant des membranes intracellulaires. (Agrandies de x 112 000)
    Figure 3 : Particules virales intracellulaires en coupe transversale. (Agrandies de x 112 000)

    Au même moment, des sections du foie du patient chez qui ce virus avait été isolé et qui était décédé le 1er octobre sont devenues disponibles. Bien que l’ultrastructure de ce tissu soit très mal conservée, des particules virales similaires ont été observées.

    Conclusion

    Il a été conclu que l’agent responsable de l’épidémie de fièvre hémorragique en Afrique centrale était soit le virus de Marburg, soit un virus différent de celui-ci d’un point de vue sérologique, mais appartenant au même groupe de virus, soit le rhabdovirus ou le torovirus.

    C’est lui Anthony Fauci ?

    L’OMS souhaitant que les résultats soient examinés séparément par des laboratoires mieux équipés pour traiter le « virus » le plus dangereux supposé avoir été identifié à Anvers, il a été fait appel aux militaires britanniques de Porton Down pour confirmer les résultats. Dans le document de Porton Down, nous constatons une fois de plus l’absence de toute mention de la purification et d’isolement des particules supposées être un « virus ». On retrouve les mêmes expériences de culture cellulaire utilisant des cellules Vero que celles de l’équipe de Piot, allant même jusqu’à utiliser du matériel envoyé par Anvers. Porton Down s’est procuré à Anvers le sang de patients en phase aiguë, le matériel de culture cellulaire et les cerveaux de souris inoculées pour ses propres expériences de science folle. Aucun des ingrédients utilisés pour le processus de culture n’a été détaillé et même s’il est fait mention de contrôles, ceux-ci restent indéfinis. Au cours de leurs expériences de culture cellulaire, les chercheurs ont noté de légers effets cytopathogènes qu’ils ont attribués aux matériaux toxiques utilisés pour l’inoculation. Finalement, trois des cultures ont pris une couleur plus acide et ont provoqué des maladies lorsqu’elles ont été injectées dans l’estomac de jeunes cobayes, signalant ainsi aux chercheurs la présence d’un « virus ». Les autres études de pathogénicité réalisées comprenaient l’injection des cerveaux des souris tuées à Anvers dans le cerveau et l’estomac de souris nouveau-nées à Porton Down et la revendication d’un succès lorsque les souris finissaient par mourir.

    Bien que les chercheurs aient supposé qu’ils étaient en présence d’un nouveau « virus », les structures observées par microscopie électronique des foies de cochons d’Inde étaient identiques à celles observées chez les cochons d’Inde et les singes inoculés lors des expériences sur le « virus » de Marburg en 1967 et 1975. Le surnageant de la culture cellulaire contenait des structures sinueuses allongées qui ressemblaient aux structures observées dans les cellules rénales de bébé hamster après infection par le « virus » de Marburg. En fait, les chercheurs ont admis que la maladie et les lésions produites chez les cobayes par les nouveaux agents ressemblaient à celles des cobayes inoculés avec les premiers niveaux de passage du « virus » de Marburg. À toutes fins utiles, les chercheurs auraient dû conclure qu’ils avaient « isolé » le « virus » de Marburg. Bien que cette conclusion aurait été tout aussi frauduleuse, elle aurait au moins correspondu à ce que les preuves pseudo-scientifiques indirectes indiquaient :

    Fièvre hémorragique virale dans le sud du Soudan et le nord du Zaïre

    Entre juillet et septembre 1976, des cas sporadiques de fièvre avec manifestations hémorragiques ont été signalés dans les régions de Nzara, Maridi et Lirangu dans le sud du Soudan. On pense que les premiers cas se sont produits dans des établissements agricoles. Un foyer d’une maladie similaire a également été signalé dans la zone de Bumba, dans le nord du Zaïre. Alors que l’épidémie s’intensifiait, le pourcentage inquiétant de cas signalés parmi le personnel hospitalier a suggéré une propagation directe de l’infection de personne à personne. La maladie commençait par une fièvre aiguë, des malaises, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des vomissements et des diarrhées. Les personnes gravement touchées ont présenté des épistaxis, des hémorragies sous-conjonctivales, des hémoptysies, des hématémèses et le méléna. Certains patients ont également présenté des éruptions cutanées, des tremblements et des convulsions.

    Provenance des spécimens

    Des spécimens provenant de l’épidémie du nord du Zaïre ont été envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton, par le professeur S. R. Pattyn de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. Il s’agissait d’un sérum en phase aiguë (n° 718), de matériel de culture cellulaire et de cerveaux de souris qui allaitaient et qui avaient déjà été inoculés avec le sérum. Nous avons reçu plus tard un spécimen de foie du même patient et également 5 spécimens de sang en phase aiguë du Zaïre par l’intermédiaire du professeur Pattyn. Les spécimens provenant du sud du Soudan ont été principalement collectés à l’hôpital de Maridi et nous ont été envoyés directement par le Dr Babiker el Tahir, le Dr D. H. Smith, le Dr K. Jones et le Dr M. Cornet, qui étaient sur place pour enquêter. Ils consistaient en 3 prélèvements de gorge, 3 échantillons d’urine, 6 échantillons de sang en phase aiguë et des échantillons de sérum de personnes en convalescence. Ces spécimens ont été envoyés sur de la glace sèche ou dans de l’azote liquide. Trois laboratoires engagés dans des études préliminaires sur l’agent étiologique ont rapporté l’isolement d’un virus qui était morphologiquement similaire au virus de Marburg.

    Les résultats des tentatives d’isolement du virus

    L’isolement du virus à partir du matériel humain original a été tenté dans : (1) des préparations de culture de cellules Vero ; (2) des souris allaitantes inoculées par voie intraparentérale (i.p.) et intracérébrale (i.c.) ; et (3) de jeunes cobayes (200-250g) inoculés par voie i.p.

    L’isolement chez les cobayes

    Jusqu’à présent, 5 isolations de l’agent étiologique ont été obtenues chez le cochon d’Inde : 4 provenant de spécimens du nord du Zaïre et 1 d’un spécimen du sud du Soudan. Les cobayes inoculés par ces spécimens sont devenus fébriles à 40,5 °C après une période d’incubation de 4 à 7 jours. La maladie fébrile a duré 4 à 5 jours pendant lesquels les cochons d’Inde ne se développaient pas et avaient l’air malade. Un des 12 cochons d’Inde inoculés avec le matériel original est mort le 12jour après l’inoculation. Les 11 autres cochons d’Inde se sont lentement rétablis et ont ensuite présenté des anticorps détectables par des tests d’anticorps fluorescents à des titres allant de 1/64 à 1/128. Lorsque du sang hépariné entier provenant de cochons d’Inde fébriles a été inoculé par voie i.p. à d’autres cochons d’Inde, cela a entraîné une maladie fébrile similaire chez ces derniers.

    Résultats histopathologiques

    Foie — Il y avait de nombreux foyers de nécrose qui n’avaient pas de distribution lobulaire cohérente et consistaient en des groupes de cellules hépatiques subissant une dégénérescence hyaline et une nécrose. Dans certaines des cellules en dégénérescence, de petits corps éosinophiles pléomorphes étaient présents dans le cytoplasme qui étaient positifs à l’acide périodique/Schiff et se coloraient en rouge vif avec la technique de Machiavello, mais ne se coloraient pas en métachromie avec le Giemsa. Les cellules de Kupffer étaient hypertrophiées, certains sinusoïdes contenaient des lymphocytes et les zones périportales étaient fortement infiltrées par des cellules lymphoréticulaires.

    La rate et les ganglions lymphatiques – Il y avait un appauvrissement généralisé du tissu lymphoïde des follicules, qui contenait de petites zones de nécrose. De nombreux macrophages se sont accumulés dans les sinus.

    Poumons — Les changements dans les poumons étaient légers : épaississement localisé et infiltration des septa inter alvéolaires par des cellules lymphoréticulaires.

    Autres organes : aucune lésion n’a été détectée dans le cerveau, les reins ou les glandes surrénales.

    Microscopie électronique du foie

    Figure 1 : Foie de cobaye infecté, canalicules biliaires (réduit de x 40 000) : particules virales bourgeonnant hors de la membrane cellulaire.

    De petits morceaux de foie d’un cobaye tué 5 jours après l’inoculation ont été fixés dans du tétroxyde d’osmium à 1 %. Des coupes ultrafines ont été colorées à l’acétate d’uranyle et au citrate de plomb et examinées au microscope électronique. La figure 1 montre des structures étonnamment similaires à celles observées dans les foies de cobayes et de singes infectés expérimentalement par le virus de Marburg.

    Isolation chez les souris

    Les cerveaux de souris de lait qui sont tombées malades après avoir été inoculées avec du sérum en phase aiguë par le professeur Pattyn à Anvers ont été réinoculés dans quatre portées de souris nouveau-nées. Les souris ont commencé à mourir le 5jour et étaient toutes mortes au 9jour. Ce matériel de passage chez les souris n’a pas encore été étudié plus profondément. Nous proposons d’inoculer ce matériel à des cochons d’Inde pour voir si l’infection caractéristique se développe avant que nous ne tentions d’autres études chez la souris.

    Études sur les cultures cellulaires

    L’isolement à partir des échantillons originaux de sérum et de sang a également été tenté dans des préparations de cellules Vero en culture. Un effet cytopathique partiel a été observé sous examen microscopique à faible puissance. Cet effet n’a pas progressé jusqu’à la destruction complète de la membrane cellulaire et pourrait être attribué à un effet toxique des spécimens inoculés. On a toutefois observé un net changement de couleur dans le milieu de trois de ces cultures. Au 6e ou 7e jour après l’inoculation, elles sont devenues nettement plus acides que les cultures témoins. Lorsque de jeunes cobayes ont été inoculés avec ces trois cultures cellulaires, une maladie fébrile s’est développée après 4 à 6 jours.

    Figure 2 : fluides de culture de tissus infectés à partir de cellules Vero (agrandis de x 110 000) : aspect interne des particules virales avec une structure en forme d’épaulement.

    Figure 3 : Liquide de culture tissulaire infectée de cellules Vero (agrandi x 139 000) particules virales ramifiées.

    L’examen au microscope électronique du liquide de culture cellulaire a révélé des structures sinueuses allongées (figures 2 et 3) qui ressemblaient aux structures observées dans les cellules rénales de baby-hamster après infection par le virus de Marburg ».

    Conclusion

    La microscopie électronique de foies de cobayes infectés et de matériel de culture cellulaire a révélé des structures présentant une ressemblance frappante avec le virus de Marburg. La maladie et les lésions produites chez les cobayes par les nouveaux agents ressemblent à celles des cobayes inoculés avec des niveaux de passage précoce du virus de Marburg. Les lésions d’un échantillon de foie prélevé lors de l’autopsie d’un des patients du Zaïre étaient très similaires à celles produites dans le foie de cochons d’Inde infectés expérimentalement. Jusqu’à présent, nous ne disposons d’aucun élément positif permettant de penser que les virus isolés dans le nord du Zaïre et le sud du Soudan sont sérologiquement apparentés à la souche du virus de Marburg isolée en 1967. 18 sérums de convalescents collectés au Soudan présentaient des titres d’anticorps fluorescents allant de 1/4 à 1/128 contre l’un des isolats du virus du Zaïre. Bien que cette preuve soit faible, elle suggère que les deux épidémies ont été causées par des virus apparentés, sinon identiques. Des études sont en cours pour déterminer la relation entre les nouveaux isolats du Zaïre et du Soudan et la souche de Marburg isolée en 1967.

    Une recherche active du « virus »

    L’insistance de l’OMS pour un réexamen des preuves a finalement conduit l’équipe du CDC d’Atlanta à s’impliquer afin d’avoir le dernier mot sur la question de savoir si les « isolats » d’Anvers étaient constitués d’un nouveau « virus » ou non. Dans le document du CDC, il est indiqué que Porton Down a envoyé un aliquot (NdT : petit échantillon) de sang au CDC. Comme dans les études précédentes, ce spécimen a également été inoculé sur des cellules Vero. Une fois de plus, aucune procédure de purification n’a été détaillée et la composition exacte des matériaux utilisés pour la culture des cellules n’a jamais été fournie. Après avoir observé un ECP (NdT : rappel — effet cytopathique) « distinct », le liquide surnageant non purifié a été utilisé pour l’imagerie EM (NdT : Electron Microscopy ou microscopie électronique). Les chercheurs ont déclaré avoir observé un grand nombre de particules filamenteuses, d’un diamètre d’environ 100 nm et d’une longueur variant de 300 nm à plus de 1500 nm. Il s’agit d’une différence assez importante dans la gamme de tailles des particules, ce qui montre qu’elles ne sont pas homologues et qu’il pourrait s’agir de nombreux « virus » et/ou microbes différents. Les chercheurs ont également noté que, dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas de celles observées lors des précédentes épidémies de « virus » de Marbourg. Même l’examen des tissus hépatiques a révélé les mêmes structures que celles observées dans les foies des humains et des cobayes lors des épidémies de Marbourg de 1967 et 1975. Les seules preuves d’une différence proposée entre ce qui a finalement été déclaré Ebola et le « virus » de Marbourg étaient les résultats des tests d’immunofluorescence indirecte des anticorps qui, comme son nom l’indique, est une forme de preuve INDIRECTE utilisant des réactions chimiques non spécifiques. En fait, les chercheurs admettent qu’il y avait une faible réaction entre les échantillons de Marburg et du Zaïre. Cependant, sur la base des faibles preuves sérologiques (qui contredisaient les résultats antérieurs concernant le « virus » de Marbourg) et malgré les nombreux aveux d’identification des mêmes particules que celles associées au « virus » de Marbourg, le CDC a eu le dernier mot en déclarant que le « virus » Ebola était en fait un nouveau « virus ». Ils l’ont déclaré en dépit du fait qu’il est clair que pas un seul des trois groupes de chercheurs n’a vraiment purifié et isolé un « virus » Ebola pour commencer :

    Isolation et caractérisation d’un nouveau virus responsable de la fièvre hémorragique aiguë au Zaïre

    Une épidémie de fièvre hémorragique avec un taux de mortalité exceptionnellement élevé s’est produite dans le sud du Soudan et le nord du Zaïre avec un pic de cas en septembre 1976. Une commission internationale de l’OMS a opéré au Soudan et au Zaïre à partir d’octobre. Des échantillons de sang et de tissus provenant de personnes atteintes de la maladie hémorragique ont été envoyés à des laboratoires en Belgique et en Angleterre, et les résultats de ces laboratoires figurent dans les rapports ci-joints. Pendant que ces spécimens étaient étudiés, Monsieur E. T. W. Bowen (du Microbiological Research Establishment de Porton Down) a envoyé un aliquot d’un spécimen de sang aigu provenant d’un patient du Zaïre (n° 718, patient M. E.) au CDC d’Atlanta, pour une étude complémentaire.

    Ce spécimen et tous les spécimens aigus ultérieurs ont été inoculés dans des cellules Vero (singe vert africain). Trois jours plus tard, un changement cytopathique distinct (arrondi focal et réfractivité) était évident, et un aliquot du liquide surnageant a été prélevé pour une microscopie électronique à contraste négatif.

    La microscopie électronique des cultures cellulaires

    Des grilles recouvertes de carbone ont été successivement mises à flotter sur des gouttelettes de liquide de culture cellulaire, puis sur du silicotungstate de sodium à 2 % de pH 7. De grandes quantités de particules virales filamenteuses ont été observées (fig. 1). Leur diamètre était d’environ 100 nm et leur longueur variait de 300 nm à plus de 1500 nm. Un grand nombre d’entre elles présentaient des boursouflures terminales. Les particules avaient des projections régulières à la surface d’environ 10 nm de long et, après coloration, elles présentaient des stries transversales internes indiquant une structure centrale hélicoïdale (fig. 2). Dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas des particules du virus de Marburg étudiées en 1967 (isolats d’Allemagne) et en 1975 (isolat d’Afrique du Sud). Deux caractéristiques étaient plus marquées dans l’isolat du Zaïre de 1976 : les particules filamenteuses étaient plus ramifiées (fig. 1) et la continuation de l’enveloppe au-delà des extrémités de la structure interne plus rigide était plus évidente (fig. 1, flèche).

    Des cellules Vero infectées par le même isolat du Zaïre ont également été examinées par microscopie électronique à coupe fine. On a trouvé des particules virales filamenteuses bourgeonnant de la membrane plasmique des cellules (fig. 3), et de nombreuses cellules contenaient des corps d’inclusion. Ces inclusions intracytoplasmiques étaient complexes et distinctes, et consistaient en une substance finement fibrillaire ou granulaire qui se condensait en structures tubulaires. Ces dernières ont été considérées comme la structure hélicoïdale interne des particules virales matures. Ces tubules ont été sectionnés au hasard, certains en coupe transversale, d’autres linéairement. Les particules virales dans ces sections étaient identiques à celles observées dans les isolats de 1967 et 1975.

    SPÉCIMENS DE FOIE POST-MORTEM

    Des signes d’infection ont été observés par microscopie optique dans trois échantillons de foie humain post-mortem provenant du Zaïre (reçus dans du formol). L’infection de deux d’entre eux a été confirmée par microscopie électronique. Une nécrose hépatocellulaire éosinophile focale avec une infiltration inflammatoire modeste était proéminente. De grandes inclusions cosinophiles étaient présentes dans de nombreux hépatocytes intacts, en particulier près des sites de nécrose sévère (fig. 4). Ces inclusions plutôt lisses et réfractives étaient si caractéristiques qu’elles ont une signification diagnostique. Les spécimens de nécropsie fixés au formol et inclus dans du plastique ont été examinés au microscope électronique. Bien que le tissu hépatique ait été mal conservé, on a trouvé un grand nombre de particules virales filamenteuses et de corps d’inclusion (masses de tubules) (fig. 5) qui ne se distinguaient pas de ceux présents dans les foies humains et de cobayes infectés par le virus de Marburg étudiés en 1967 et 1975.

    Comparaison antigénique avec Marburg

    Une différence antigénique entre cet isolat et Marburg 67 a été mise en évidence par immunofluorescence indirecte (I.F.A.). Une suspension de cellules Vero infectées a été placée en gouttes sur des lames, séchée à l’air, puis fixée à l’acétone pendant 10 minutes à température ambiante. Les lames ont été conservées à -70 °C jusqu’à ce qu’elles soient testées. Des lames d’antigène Marburg 67, préparées de la même manière, ont été utilisées pour la comparaison. Les titres réciproques obtenus avec des sérums humains convalescents prélevés au cours des épidémies de 1967, 1975 et 1976 sont indiqués dans le tableau I. À l’exception d’une faible réaction à l’antigène de Marburg à une dilution de 1/4 du sérum de convalescent zaïrois, le nouvel isolat était distinct du virus de Marburg. Les titres homologues de Marburg de 128 et 64 obtenus avec les antigènes et antisérums de 67 et 75 étaient comparables à ceux rapportés par Wulff et Conrad.

    Un sérum immunisé contre le nouvel agent a été préparé en une seule injection chez le cochon d’Inde, et des tests d’immunofluorescence réciproques ont été effectués avec des réactifs similaires disponibles pour le virus de Marburg. Les titres réciproques (tableau 2) ont confirmé par la suite la distinction entre les deux virus. Bien qu’un des deux sérums de convalescence précoce provenant du Soudan ait donné une réaction positive à l’antigène du Zaïre (tableau I), des travaux supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les agents de la maladie hémorragique provenant des deux pays sont identiques.

    Le Virus Ebola

    Avec l’accord du Prof. S. R. Pattyn de l’Institut de Médecine Tropicale et de E. T. W. Bowen de l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down, le nom de virus Ebola est proposé pour ce nouvel agent. Ebola est une petite rivière du Zaïre qui coule vers l’ouest, au nord de Yambuku, le village d’origine du patient dont le premier isolat a été obtenu. Par respect pour les pays concernés et en raison du manque de connaissances spécifiques sur la source naturelle originale du virus, il est également suggéré de ne pas utiliser de noms de pays ou de villes spécifiques.

    Ils cherchent beaucoup ou peu ?

    En résumé

    • Le « virus » Ebola a été découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo.
    • Depuis lors, le « virus » infecterait de temps en temps des personnes, ce qui a entraîné des épidémies dans plusieurs pays africains.
    • Le « virus » se transmet d’abord à l’homme par contact direct avec le sang, les fluides corporels et les tissus d’animaux.
    • Le « virus » Ebola se transmet ensuite à d’autres personnes par contact direct avec les fluides corporels d’une personne malade ou décédée de la maladie.
    • Cependant, une personne infectée par le virus Ebola ne peut pas propager la maladie tant qu’elle n’a pas développé de symptômes.
    • Il peut être difficile de distinguer cliniquement la maladie d’Ebola d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite.
    • De nombreux symptômes de la grossesse et de la maladie à virus Ebola sont également très similaires.
    • Les symptômes habituels sont les suivants :
    • Fièvre

      • – Fatigue
      • – Douleurs musculaires
      • – Maux de tête
      • – Maux de gorge
      • – Vomissements
      • – Diarrhée
      • – Éruption cutanée
      • – Symptômes d’altération des fonctions rénale et hépatique. Dans certains cas, saignement interne et externe (par exemple, suintement des gencives ou sang dans les selles).
      • – Les résultats de laboratoire comprennent une faible numération des globules blancs et des plaquettes et une élévation des enzymes hépatiques.

    • En 1976, le Dr Peter Piot a reçu une bouteille thermos contenant des flacons de sang avec une note expliquant que le sang avait été prélevé sur une religieuse belge travaillant au Zaïre.
    • Elle et deux cents autres personnes vivant dans une région reculée du Zaïre étaient gravement atteintes d’une maladie mystérieuse.
    • Piot et ses collègues ont trouvé un mélange gluant de glace fondue et de sang, car des deux flacons, un seul était resté intact, tandis que l’autre s’était brisé lors du voyage.
    • Le Dr Peter Piot et son équipe ont soupçonné la maladie inconnue d’être la fièvre jaune.
    • Portant uniquement de fins gants en latex, les scientifiques ont prélevé un échantillon de sang de la fiole intacte et ont effectué des tests standards sur celui-ci.
    • L’échantillon de sang a été analysé pour détecter des microbes connus, la fièvre jaune et plusieurs « virus » de fièvre hémorragique tels que Lassa, Marburg et la dengue.
    • Aucun des microbes ou « virus » potentiels n’a été trouvé dans le sang.
    • Au microscope électronique, le Dr Piot a déclaré : « Nous avons vu un ver gigantesque comme structure — gigantesque par rapport aux normes virales. »
    • Le seul autre « virus » connu qui avait une taille et une forme similaires était le « virus » de Marburg.
    • En d’autres termes, Piot et ses collègues ont trouvé exactement les mêmes particules que celles que l’on prétend être du Marburg, mais ont déclaré qu’ils n’avaient pas trouvé de Marburg dans les échantillons de sang…
    • Rétrospectivement, le Dr Piot a déclaré qu’il avait eu de la chance de ne pas être infecté, non seulement au laboratoire, mais aussi plus tard, lorsqu’il prélevait du sang sur des patients et les touchait…
    • Piot et ses collègues ont vu un « virus » en forme de lasso qui ressemblait au « virus » de Marburg — à cause d’un type similaire de fièvre hémorragique découvert neuf ans plus tôt — mais n’avaient pas la capacité de déterminer avec certitude si ce qu’ils observaient était quelque chose de nouveau.
    • Les scientifiques de Porton Down ont commencé à étudier l’échantillon, mais ont également envoyé un échantillon au CDC après avoir été sollicités par l’OMS.
    • L’équipe du CDC d’Atlanta aurait démontré que l’épidémie de Yambuku était causée par un « virus » inconnu jusqu’alors, et non par le Marburg.
    • Les équipes d’Anvers, de Porton Down et du CDC ont copublié des articles décrivant leur rôle dans la découverte du virus Ebola dans le numéro du 12 mars 1977 du Lancet.
    • Dans l’interview accordée à STAT, Piot a reconnu que le mérite de la découverte effective revient à Johnson et à l’équipe du CDC.

    • Le sérum de l’infirmière malade a été inoculé à 6 jeunes souris adultes par voie intracérébrale et intrapéritonéale, à 2 portées de souris nouveau-nées par voie intracérébrale et intrapéritonéale (NdT : injection par le péritoine) et à 10 tubes de cultures de cellules Vero (cultivées dans un milieu 199 contenant 7,5 % de sérum de veau).
    • Le sérum a été testé par fixation du complément pour la recherche d’anticorps contre le « virus de Lassa » (le résultat était négatif) et par neutralisation sur cellules Vero pour la recherche d’anticorps contre le « virus » de la fièvre jaune (des anticorps étaient présents à une dilution de 1/30).
    • Au cours des 4 premiers jours d’observation, certaines cellules du fond de la plupart des tubes se sont détachées de la surface du verre et, bien que ce phénomène ait d’abord été interprété comme un effet cytopathique partiel, il n’a pas augmenté au cours des jours suivants et a donc été considéré comme non spécifique.
    • Au 5jour, le milieu de culture tissulaire a été remplacé par un milieu tamponné au succinate/acide succinique (comme décrit par Plaisner et al.1) sans sérum.
    • Au 11jour, un effet cytopathique très frappant a été observé dans ces cultures, la plupart des cellules étant encore attachées au verre et l’effet cytopathique était presque complet au 12jour.
    • En d’autres termes, Piot et ses collègues n’obtenaient pas l’ECP qu’ils voulaient voir, alors le milieu a été changé pour un milieu connu pour produire l’ECP avec des « arbovirus » et au 12e jour, ils ont obtenu l’effet qu’ils voulaient voir.
    • L’examen au microscope électronique de coupes ultrafines de ce matériel a révélé des particules virales extracellulaires droites et transversales morphologiquement similaires au « virus » de Marburg.
    • Bien que l’ultrastructure du tissu hépatique s’était très mal conservée, des particules de « virus » similaires ont été observées.
    • Il a été conclu que l’agent responsable de l’épidémie de fièvre hémorragique en Afrique centrale était soit le « virus » de Marburg, soit un « virus » sérologiquement différent de celui-ci, mais appartenant au même groupe de « virus », soit le « rhabdovirus », soit le « torovirus ».

    • Des spécimens provenant de l’épidémie du nord du Zaïre ont été envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down par le professeur S. R. Pattyn de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers. Il s’agissait d’un sérum en phase aiguë (n° 718), de matériel de culture cellulaire et de cerveaux de souris de lait qui avaient déjà été inoculés avec le sérum.
    • Trois laboratoires engagés dans des études préliminaires sur l’agent étiologique ont rapporté l’isolation d’un « virus » qui était morphologiquement similaire à celui de Marburg.
    • « L’isolation du virus » à partir du matériel humain original a été tentée dans :

      • des préparations de culture de cellules Vero
      • des souris de lait inoculées par voie intrapéritonéale (i.p.) et intracérébrale (i.c.)
      • de jeunes cobayes (200-250g) inoculés par voie i.p.

    • Chez les cobayes inoculés, une maladie fébrile a duré 4-5 jours pendant lesquels les cobayes ne se développaient pas et avaient l’air malades.
    • 1 des 12 cobayes inoculés avec le matériel original est mort le 12jour après l’inoculation, tandis que les 11 autres cobayes ont lentement récupéré.
    • De petits morceaux de foie d’un cobaye tué 5 jours après l’inoculation ont été fixés dans du tétroxyde d’osmium à 1 % et des structures étonnamment similaires à celles observées dans les foies de cobayes et de singes infectés expérimentalement par le « virus » de Marburg ont été observées.
    • Les cerveaux de souris de lait qui sont tombées malades après avoir été inoculées avec un sérum en phase aiguë par le professeur Pattyn à Anvers, ont été réinoculés dans quatre portées de souris de lait.
    • Les souris ont commencé à mourir au 5jour et étaient toutes mortes au 9e jour, mais ce matériel de passage de souris n’avait pas encore été davantage étudié.
    • Dans des expériences de culture cellulaire impliquant des cellules Vero, un effet cytopathique partiel a été observé sous un examen microscopique à faible puissance.
    • Cet effet n’a pas progressé jusqu’à la destruction complète du feuillet cellulaire et pourrait être attribué à un effet toxique des spécimens inoculés.
    • On a cependant observé un net changement de couleur dans le milieu de trois de ces cultures et, au 6e ou 7jour après l’inoculation, elles sont devenues nettement plus acides que les cultures témoins (qui n’ont pas été définies).
    • La microscopie électronique de foies de cobayes infectés et du matériel de culture cellulaire a révélé des structures présentant une ressemblance frappante avec le « virus » de Marburg.
    • Les chercheurs ont déclaré qu’ils n’avaient aucune preuve positive pour suggérer que les « virus isolés » du nord du Zaïre et du sud du Soudan étaient sérologiquement liés à la souche du « virus » de Marburg isolée en 1967.
    • En d’autres termes, ils n’avaient aucune preuve positive pour suggérer que le « virus », qui était identique à Marburg à tous les autres égards, n’était pas non plus exactement le même « virus », car ils ont simplement supposé que leurs nouveaux « isolats » étaient différents.
    • Les chercheurs ont admis que, même si leurs preuves étaient minces, elles suggéraient que les deux épidémies étaient causées par des « virus » apparentés, ou même identiques.

    • E. T. W. Bowen (de l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down) a envoyé un aliquot d’un échantillon de sang aigu provenant d’un patient du Zaïre (n° 718, patient M. E.) au CDC d’Atlanta, pour une étude complémentaire.
    • Ce spécimen et tous les spécimens aigus suivants ont été inoculés dans des cellules Vero (singe vert africain).
    • Trois jours plus tard, un changement cytopathique distinct (arrondissement focal et réfractivité) était évident, et un aliquot du liquide surnageant a été prélevée pour une microscopie électronique à contraste négatif.
    • Au microscope électronique, on a observé un grand nombre de particules « virales » filamenteuses d’un diamètre d’environ 100 nm et d’une longueur variant de 300 nm à plus de 1500 nm.
    • Dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas des particules du « virus » de Marburg étudiées en 1967 (isolats d’Allemagne) et en 1975 (isolat d’Afrique du Sud).
    • Les cellules Vero infectées par le même « isolat » du Zaïre ont également été examinées par microscopie électronique en coupe fine et les particules de « virus » dans ces coupes étaient identiques à celles observées dans les « isolats » de 1967 et 1975.
    • Bien que le tissu hépatique ait été mal conservé lors de l’examen, on a trouvé un grand nombre de particules de « virus » filamenteux et de corps d’inclusion (masses de tubules) qui ne se distinguaient pas de ceux présents dans les foies humains et de cobayes infectés par le « virus » de Marburg étudiés en 1967 et 1975.
    • Une différence antigénique entre cet isolat et le Marburg « 67 a été mise en évidence par immunofluorescence indirecte (I.F.A.).
    • À l’exception d’une faible réaction à l’antigène de Marburg à une dilution de 1/4 du sérum de convalescence du Zaïre, le nouvel isolat était distinct du « virus » de Marburg.

    Lorsque l’on cherche soit à prouver soit à réfuter une affirmation positive, telle que l’existence d’un « virus » Ebola, comme c’était le cas dans ce cas particulier, il faut toujours se tourner vers les documents de base originaux et voir si les preuves scientifiques qui soutiennent l’affirmation existent réellement. En remontant aux origines du « virus » Ebola, j’ai trouvé trois articles différents rédigés par trois équipes de chercheurs différentes dans trois régions différentes du monde. Quiconque comprend les méthodes pseudo-scientifiques employées par la virologie ne sera pas surpris de constater qu’à aucun moment les articles présentés ne respectent la méthode scientifique. Cette dernière est absolument essentielle pour qu’une étude soit considérée comme scientifique. Nulle part dans les articles, le « virus » Ebola n’est correctement purifié et isolé directement à partir des fluides d’un hôte malade et donc il n’existe aucune variable indépendante que les chercheurs peuvent faire varier et manipuler afin de déterminer la cause et l’effet. Sans une variable indépendante valide de particules purifiées/isolées, il ne peut y avoir de véritables études de pathogénicité utilisant une voie d’exposition naturelle, et il ne peut donc y avoir aucune allégation de pathogénicité. Sans contrôles appropriés, il n’y a aucun moyen de déterminer quels autres cofacteurs pourraient aussi potentiellement causer l’effet recherché par l’expérimentation, ce qui rend les résultats obtenus invalides et sans signification.

    Ce que font ces chercheurs pseudo-scientifiques, c’est tenter de contourner la méthode scientifique en présentant des preuves indirectes fabriquées à la place des vraies preuves. Ce sont des escrocs qui vendent des résultats contrefaits. Au lieu d’un « virus » correctement purifié et isolé, nous obtenons une soupe de culture cellulaire non purifiée mélangée à de nombreux ingrédients toxiques tels que des cellules Vero, du milieu 199 et du sérum de veau à 7,5 %. Au lieu d’observer le « virus », nous obtenons une mort cellulaire non spécifique, connue sous le nom d’effet cytopathogène, imputée à un agent pathogène invisible qui peut être le résultat de bien d’autres choses qu’un « virus », comme le changement de milieu à mi-parcours pour un milieu plus approprié à la production de l’effet cytopathique désiré. Au lieu de ne visualiser que les particules censées être le nouveau « virus », nous obtenons des images par microscopie électronique de particules filamenteuses non purifiées et non isolées, de forme et de taille très variables, qui étaient auparavant associées au « virus » de Marburg. Nous obtenons des résultats histopathologiques de laboratoire montrant les mêmes résultats que ceux obtenus lors de l’investigation du « virus » de Marburg une décennie auparavant. Nous obtenons des résultats d’anticorps indirects non spécifiques utilisés pour affirmer que le « virus » est un nouveau « virus » de la même famille que le « virus » de Marburg, même si les autres résultats indirects auraient dû conduire à la conclusion qu’ils avaient soit découvert le même « virus » soit que les résultats dans les deux cas étaient frauduleux. En d’autres termes, les chercheurs ont trouvé exactement les mêmes particules dans des images par microscopie électronique associées à des cas présentant exactement les mêmes symptômes de la maladie attribuée à Marburg (et à de nombreuses autres maladies). Pourtant, comme les résultats des anticorps ne concordaient pas, plutôt que de remettre en question la crédibilité des résultats précédents concernant Marburg, les chercheurs ont décidé que ce qu’ils avaient découvert était un nouveau « virus ». Tout pour que l’histoire continue à vivre.

    Cependant, si l’on revient en arrière pour enquêter sur le « virus » de Marburg, on constaterait que les mêmes pratiques pseudo-scientifiques ont été employées : aucun « virus » n’a jamais été purifié et isolé et les mêmes particules appartenant à la rage ont été identifiées comme étant celles du Marburg. Si l’on se penche sur le « virus » de la rage, on constate que le même schéma se répète, et ainsi de suite, en remontant aussi loin que possible dans le temps. Le même cycle de tromperie persiste : les mêmes symptômes de la maladie reçoivent un nouveau nom associé à des particules similaires et/ou identiques, sur la base de résultats d’anticorps indirects et contradictoires. Ce que l’on ne trouvera jamais, c’est une preuve directe de l’existence d’un « virus » qui adhère à la méthode scientifique. Tout ce que l’on trouvera c’est une fiction pseudo-scientifique présentée comme un fait scientifique.

    Traduction du document ci-dessus :

    À qui revient la charge de la preuve ?

    Dire que la charge de la preuve n’incombe pas à la personne qui affirme, mais à quelqu’un d’autre qui doit la réfuter.

    La charge de la preuve incombe à l’auteur d’une affirmation et ce n’est à personne d’autre de la réfuter. L’incapacité, ou le manque de volonté, de réfuter une affirmation ne la rend pas valide (cependant, nous devons toujours nous baser sur les meilleures preuves disponibles).

    Bertrand déclare que la théière est, en ce moment même, en orbite autour du Soleil, entre la Terre et Mars, et que, puisque personne ne peut lui donner tort, son affirmation est donc valable.

    Ceci étant dit, je répondrai à tous ceux qui prétendent que nous devons d’abord nous infecter intentionnellement pour pouvoir affirmer qu’il n’existe aucune preuve scientifique de l’existence d’un quelconque « virus ». C’est absurde et complètement à l’envers. La charge de la preuve incombe à toute personne qui affirme qu’un « virus » existe et c’est à elle de fournir les preuves à l’appui de son affirmation afin de la justifier. Cela exige logiquement que les preuves scientifiques de l’existence du « virus » Ebola soient contenues dans les documents de recherche originaux. J’ai fait le travail difficile pour ces personnes et j’ai retrouvé les études originales utilisées pour prouver l’existence du « virus » Ebola. J’ai montré qu’à aucun moment, la méthode scientifique n’a été respectée et que les particules supposées être Ebola n’ont jamais été correctement purifiées et isolées, ni prouvées pathogènes de manière naturelle. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec cette affirmation, j’ai une proposition à faire. Montrez-moi, dans les trois articles que j’ai cités plus haut, où la méthode scientifique a été appliquée et respectée dès le début. Montrez-moi où les chercheurs ont purifié et isolé le « virus » directement de l’hôte malade. Montrez-moi que les particules dans les images de microscopie électronique ne sont que le « virus » et rien d’autre. Montrez-moi que ces particules purifiées et isolées peuvent rendre un hôte approprié malade de manière naturelle et non par des injections de toxines non purifiées directement dans le cerveau. Montrez-moi où les résultats sont reproduits et répliqués à grande échelle en utilisant les contrôles appropriés comme on devrait s’y attendre dans toute tentative scientifique. Si une personne prétendant l’existence du « virus » Ebola peut me montrer où, dans ces documents, il a été scientifiquement prouvé que le « virus » Ebola existe en suivant la méthode scientifique, alors j’irai en Afrique pour m’infecter intentionnellement à mes frais. Il est vrai qu’à ce moment-là, ils auront prouvé ce qu’ils avancent, ce qui rendra mon voyage en Afrique coûteux, inutile et potentiellement dangereux pour moi. Cependant, s’ils ne peuvent pas démontrer que cette preuve est contenue dans ces trois documents, ils concéderont que la preuve scientifique de l’existence du « virus » Ebola est introuvable et j’envisagerai un voyage gratuit en première classe pour un safari en Afrique.

    Y a-t-il des preneurs ?

    Le « Virus » Ebola — Partie 2

    Dans la première partie de cette analyse de la fraude qu’est le « virus » Ebola, j’ai examiné les trois principales publications de trois équipes de chercheurs différentes qui ont été soumises à The Lancet en 1977 comme preuve de l’existence d’un nouveau « virus » provoquant une fièvre hémorragique en 1976. Les trois équipes, dont l’une était basée au CDC d’Atlanta, se sont coordonnées avec l’OMS afin d’associer le nouveau « virus » aux symptômes non spécifiques de la maladie survenue au Zaïre. Elles ont agi de la sorte alors que toutes les informations obtenues dans le cadre de leurs investigations pointaient vers le « virus » de Marburg, lui-même basé sur l’acquisition de preuves indirectes frauduleuses en 1967.

    L’OMS ayant été intimement impliquée dans la coordination de ces trois équipes et dans la détermination du « virus » Ebola comme agent causal, j’ai pensé qu’il serait amusant de parcourir leur propre récit des événements qui ont conduit à cette conclusion. En 1978, l’OMS a eu la gentillesse de publier un rapport de 23 pages qui a servi de résumé des informations recueillies lors de l’enquête sur l’épidémie de fièvre hémorragique survenue dans un hôpital du Zaïre. Comme le rapport est assez long, je vais en donner les points les plus importants. Afin de faciliter la décomposition et la mise en évidence des informations pertinentes, je procède un peu différemment cette fois-ci. Au lieu de présenter les points saillants sous la forme d’un texte continu, les sections fournies du rapport seront séparées par des commentaires et des informations supplémentaires seront insérées en cours de route. Vous trouverez toujours le résumé habituel à la fin ainsi qu’un lien permettant de télécharger le rapport complet pour que chacun puisse le lire s’il le souhaite. Ceci étant dit, allons-y et voyons ce que nous pouvons découvrir sur ce « virus » directement auprès de l’OMS :

    La fièvre hémorragique au Zaïre de 1976

    « Entre le 1er septembre et le 24 octobre 1976, 318 cas de fièvre hémorragique virale aiguë sont survenus dans le nord du Zaïre. L’épidémie était centrée sur la zone de Bumba de la région de l’Équateur et la plupart des cas ont été enregistrés dans un rayon de 70 km autour de Yambuku, bien que quelques patients aient consulté à Bumba, Abumombazi et dans la capitale Kinshasa, où des cas individuels secondaires et tertiaires sont apparus. Il y a eu 280 décès et seulement 38 survivants confirmés sérologiquement. »

    Je tiens tout d’abord à souligner que dans la section suivante, nous verrons que le dénominateur commun observé dans la grande majorité de ces cas de fièvre hémorragique était l’injection de médicaments comme la chloroquine, un antipaludéen, dans un hôpital du Zaïre. Je discuterai de l’utilisation de la chloroquine un peu plus tard, mais notez que le patient initial a reçu cette injection, car on présumait qu’il était atteint de paludisme en raison de ses symptômes. Après l’injection, ses symptômes sont entrés en rémission clinique, mais il a de nouveau eu de la fièvre 5 jours après le traitement. Alerte spoiler (NdT : avertissement indiquant qu’un détail important du développement de l’intrigue est sur le point d’être révélé) : nous apprendrons plus tard que le patient a subi une hémorragie gastro-intestinale après avoir reçu de la chloroquine et qu’il est finalement décédé le 8 septembre 1976 :

    Le cas index de cette épidémie a présenté des symptômes le 1er septembre 1976, cinq jours après avoir reçu une injection de chloroquine pour un paludisme présumé à la clinique externe du Yambuku Mission Hospital (YMH). Il a eu une rémission clinique de ses symptômes de paludisme. Dans la semaine qui a suivi, plusieurs autres personnes qui avaient reçu des injections au même hôpital ont également souffert de la fièvre hémorragique Ebola, et presque tous les cas ultérieurs avaient soit reçu des injections à l’hôpital, soit eu un contact étroit avec un autre cas. La plupart de ces cas sont survenus au cours des quatre premières semaines de l’épidémie, après quoi l’hôpital a été fermé, 11 des 17 membres du personnel étant morts de la maladie. Tous les âges et les deux sexes ont été touchés, mais les femmes de 15 à 29 ans ont eu la plus forte incidence de la maladie, un phénomène fortement lié à la fréquentation des cliniques prénatales et ambulatoires de l’hôpital où elles recevaient des injections. Le taux global d’attaque secondaire était d’environ 5 %, bien qu’il ait atteint 20 % chez les proches parents tels que le conjoint, le parent ou l’enfant, le frère ou la sœur.

    Notez ci-dessus que les femmes enceintes étaient parmi celles qui présentaient le plus de symptômes de la maladie dite d’Ebola. Vous vous souvenez de cette information de l’OMS dans la première partie ?

    « Il peut être difficile de distinguer cliniquement la MVE (NdT : Maladie à Virus Ebola) d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite. De nombreux symptômes de la grossesse et de la maladie à virus Ebola sont également très similaires. »

    https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/ebola-virus-disease?gclid=Cj0KCQjwj7CZBhDHARIsAPPWv3cNnRDMQ6A8_meGwLE7XzuMOX1WvF97TctCB1A3nu1AfVv0MxnTwi4aAimkEALw_wcB

    Sur le schéma ci-dessous :

    EBOLA : Hoquet — Difficulté à avaler. Le hoquet est un symptôme d’Ebola ?!?!

    OVERLAPPING SYMPTOMS (Symptômes qui se chevauchent) : Fièvre – Saignements — Maux de tête – Douleurs articulaires et musculaires – Faiblesse et fatigue – Douleurs abdominales, douleurs dans le quadrant supérieur droit – Difficultés à respirer – Vomissements – Diarrhées.

    COMPLICATED LABOR (Accouchement compliqué) : Vision floue — Convulsions.

    Selon l’OMS, les symptômes de la grossesse imitent ceux d’Ebola. Curieusement, c’est en 1976 que l’incidence de la maladie a été la plus élevée chez les femmes enceintes, qui ont reçu des injections (vraisemblablement de chloroquine, mais ce n’est pas directement indiqué) dans les cliniques prénatales et ambulatoires. Quelle coïncidence !

    La surveillance active a révélé que des cas sont apparus dans 55 des quelque 550 villages qui ont été examinés maison par maison. La maladie était jusqu’à présent inconnue des habitants de la région touchée. Les recherches intensives de cas dans la région du nord-est du Zaïre, entre la zone de Bumba et la frontière soudanaise, près de Nzara et de Maridi, n’ont pas permis de trouver des preuves définitives d’un lien entre une épidémie de la maladie dans ce pays et le foyer près de Bumba. Néanmoins, il a été établi que les gens peuvent faire et font le voyage entre Nzara et Bumba en quatre jours au maximum : il a donc été considéré comme tout à fait possible qu’une personne infectée ait voyagé du Soudan à Yambuku et ait transféré le virus à une aiguille de l’hôpital alors qu’elle recevait une injection à la clinique externe.

    Dans ce paragraphe suivant, l’OMS souligne que les symptômes d’Ebola ne sont pas spécifiques. Elle a tenté d’ajouter d’autres affections sous la marque Ebola, telles que l’hépatite, la pancréatite et la coagulation intravasculaire disséminée (un trouble de la coagulation sanguine entraînant des saignements massifs associés à une inflammation, une infection ou un cancer), mais les résultats de laboratoire n’étaient pas concluants :

    La période d’incubation et la durée de la maladie clinique étaient en moyenne d’une semaine. Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients ont généralement souffert d’un mal de gorge de plus en plus sévère, ont développé une éruption maculopapuleuse (NdT :type d’éruption cutanée caractérisé par une zone plate et rouge sur la peau, couverte de petites bosses confluentes), ont eu des douleurs abdominales rebelles et ont commencé à saigner de plusieurs endroits, principalement du tractus gastro-intestinal. Bien que les analyses de laboratoire aient été limitées et non concluantes, on a conclu que la pathogenèse de la maladie comprenait une hépatite non ictérique et peut-être une pancréatite aiguë ainsi qu’une coagulation intravasculaire disséminée.

    Comme je l’ai montré dans la première partie, les particules que l’on prétend être le « virus » Ebola ont été reconnues comme étant morphologiquement identiques à celles associées au « virus » Marburg. Pourtant, l’OMS et leurs homologues du CDC ont déclaré que ces « virus » étaient immunologiquement différents sur la base de résultats d’anticorps indirects non spécifiques (antibody results.). Il est intéressant de noter que le « virus » n’a été « isolé » que dans 8 des 10 cultures cellulaires (cell cultures) réalisées et que les particules n’ont été trouvées que dans les échantillons de foie de trois cas :

    Ce syndrome était causé par un virus morphologiquement similaire au virus de Marburg, mais immunologiquement distinct. Il a été nommé virus Ebola. L’agent a été isolé à partir du sang de 8 des 10 cas suspects en utilisant des cultures de cellules Vero. Les titrages d’échantillons en série obtenus chez un patient ont révélé une virémie persistante de 106,5 à 104,5 unités infectieuses du troisième jour de la maladie jusqu’à la mort au huitième jour. Des particules de virus Ebola ont été trouvées dans des échantillons de foie fixés au formol provenant de trois cas. Les survivants de l’infection présentaient des anticorps à fluorescence indirecte contre le virus Ebola à des titres de 1:64-1:256 dans les trois semaines suivant le début de la maladie et ces titres sériques ont persisté avec une légère diminution pendant une période de 4 mois.

    Au total, 201 unités (200-300 ml chacune) de plasma contenant des anticorps du virus Ebola à des titres d’au moins 1:64 ont été obtenues et congelées. Deux de ces unités ont été utilisées pour traiter un employé de laboratoire infecté par le virus Ebola. Cette personne s’est rétablie, ce qui suggère que les anticorps ont pu être utiles sur le plan thérapeutique.

    Notez que dans ce paragraphe suivant, l’OMS admet que la transmission du « virus » s’est arrêtée lors de l’arrêt des injections à l’hôpital.

    Comme c’est étrange.

    La transmission du virus a été interrompue par l’arrêt des injections et par l’isolement des patients dans leurs villages. L’utilisation de vêtements de protection et de respirateurs, l’isolement strict des patients et l’élimination soigneuse des excréments et des fomites (NdT : objets susceptibles d’être « contaminés » tels que les habits,…) potentiellement contaminés permettront presque certainement de prévenir de futures épidémies majeures. Le virus est probablement rarement transmis par des aérosols infectieux, bien que l’infection par de grosses gouttelettes reste une possibilité.

    Nous apprenons également que des anticorps anti-Ebola ont été trouvés chez cinq personnes qui n’ont jamais été malades et n’ont jamais été en contact avec des personnes infectées. Ce que cela signifie en fin de compte, c’est que l’OMS a stratégiquement préparé le terrain afin d’avoir une excuse toute prête pour les cas asymptomatiques d’Ebola lorsque les anticorps dits « spécifiques » sont trouvés chez des personnes chez qui ils ne sont pas censés être trouvés :

    Seules des enquêtes écologiques limitées ont été menées, car l’épidémiologie de l’épidémie suggérait fortement que le virus avait été importé dans la zone de Bumba. Le virus Ebola n’a pas été retrouvé dans des échantillons représentatifs de punaises de lit ou de rongeurs (Rattus rattus et Mastomys spp.) ayant un contact plus ou moins étroit avec l’homme. Des anticorps au virus Ebola ont cependant été trouvés chez cinq personnes qui n’étaient pas malades et n’avaient pas eu de contact avec les villages « infectés » ou l’hôpital de Yambuku pendant l’épidémie. Si ces résultats peuvent être confirmés par une méthode de test indépendante, ils suggèrent que le virus est en fait endémique dans la région et devraient conduire à des efforts supplémentaires pour découvrir un réservoir viral au Zaïre. »

    Si l’on en croit les conclusions telles que présentées par l’OMS, le « virus » Ebola provient d’une personne infectée voyageant du Soudan au Zaïre. Cette personne non identifiée a été soignée à l’hôpital de Yambuku au moyen d’une injection parentérale. La même aiguille n’a pas été stérilisée et a ensuite été réutilisée sur un autre patient sans méfiance, ce qui a entraîné la propagation de la maladie de patient à patient par l’utilisation continue des mêmes aiguilles non stérilisées.

    Dans le paragraphe qui suit, l’OMS plante la graine pour le récit qui va suivre. Il est affirmé que seulement 5 seringues et aiguilles ont été utilisées pour chaque patient tout au long de la journée. Si l’OMS affirme que les aiguilles n’ont pas été stérilisées, elle précise qu’elles ont été rincées dans des casseroles d’eau chaude et/ou bouillies.

    Cinq seringues et aiguilles étaient remises chaque matin au personnel infirmier pour être utilisées dans le service de consultations externes, la clinique prénatale et les unités pour patients. Ces seringues et aiguilles n’étaient apparemment pas stérilisées entre leurs utilisations sur différents patients, mais rincées dans une casserole d’eau chaude. À la fin de la journée, elles étaient parfois bouillies. Le bloc opératoire disposait de ses propres instruments, seringues et aiguilles, qui étaient conservés séparément et autoclavés après usage.

    Contrairement à ce qu’affirme l’OMS, l’utilisation de la chaleur est une forme courante de stérilisation dans les hôpitaux :

    « La stérilisation est le processus qui consiste à tuer les micro-organismes et bactéries nocives présents sur un objet en les soumettant à un environnement qu’ils ne peuvent pas supporter.

    « La stérilisation peut être effectuée par deux voies principales : l’application de chaleur et les moyens chimiques.

    La chaleur est la forme la plus courante de stérilisation et est utilisée dans la plupart des hôpitaux et des cabinets médicaux via un autoclave. »

    https://study.com/academy/lesson/how-to-sterilize-a-needle.html

    L’OMS indique également que le service de chirurgie a utilisé des seringues et des aiguilles qui sont autoclavées après usage. Nous sommes donc censés croire que l’hôpital du Zaïre avait apparemment des protocoles différents pour la stérilisation des seringues et des aiguilles selon qu’il s’agissait de patients externes, de patients hospitalisés ou du service prénatal, par rapport au service de chirurgie. Bien que possible, est-ce probable ? Est-ce même important ? Comme nous l’avons appris précédemment, l’OMS a déclaré que la transmission « virale » s’est arrêtée lorsque les injections ont cessé à l’hôpital. Elle n’a pas parlé d’injections avec des aiguilles non stérilisées. Ce que l’OMS veut nous faire croire, c’est que la transmission du « virus » s’est arrêtée parce que le « virus » n’a pas été transféré par des injections avec des aiguilles non stérilisées entre les patients. Cependant, comme c’est toujours le cas, il existe un scénario beaucoup plus plausible et probable.

    Le patient index a reçu une injection de chloroquine après avoir été diagnostiqué avec le paludisme. En fait, son hémorragie gastro-intestinale n’est apparue qu’après l’utilisation de la chloroquine. Cet antipaludéen est bien connu pour ses effets secondaires toxiques et graves. Pour une liste complète des effets secondaires signalés, vous pouvez cliquer ici, mais je souhaite mettre en évidence quelques-uns des plus importants :

    • douleurs au dos, aux jambes ou à l’estomac
    • selles noires et goudronneuses (NdT : des selles noires ou goudronneuses avec une odeur nauséabonde sont le signe d’un problème dans le tube digestif supérieur. Elles indiquent le plus souvent un saignement dans l’estomac, l’intestin grêle ou le côté droit du côlon.)
    • sang dans l’urine ou les selles
    • fièvre
    • éruption cutanée, urticaire ou démangeaisons
    • mal de gorge
    • saignement ou ecchymose inhabituels,
    • douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou de l’estomac,
    • vomissements

    Relisez maintenant ce paragraphe du rapport de l’OMS :

    « Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients ont généralement souffert d’un mal de gorge progressivement sévère, ont développé une éruption maculopapulaire, ont eu des douleurs abdominales intraitables et ont commencé à saigner de plusieurs sites, principalement du tractus gastro-intestinal. »

    On dirait que les symptômes de l’Ebola sévère correspondent parfaitement aux effets secondaires de l’injection de chloroquine. Allez savoir.

    Il est intéressant de noter que la chloroquine a été étudiée comme médicament pour traiter les patients atteints d’Ebola, néanmoins sur des modèles animaux elle a entraîné une aggravation de la maladie et la mort :

    « Cependant, alors que la chloroquine inhibait la réplication du virus Ebola in vitro, elle a provoqué une aggravation rapide de l’infection par Ebola chez les cobayes et ne faisait aucune différence sur la mortalité chez les souris ou les hamsters. »

    « Lorsque la même dose (90 mg/kg) de chloroquine a été administrée à des hamsters infectés par le virus MA EBOV, l’étude a dû être interrompue le deuxième jour après le traitement. Presque tous les animaux traités, aussi bien dans le groupe MA EBOV que dans le groupe simulé, sont morts de toxicité aiguë après l’administration de chloroquine par voie intrapéritonéale, généralement dans les 30 minutes suivant le traitement (Figure 2, panneau B). »

    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/21/6/15-0176_article

    Nous devons donc nous demander ce qui est le plus logique. Était-ce les aiguilles « non stérilisées » qui ont propagé un nouveau « virus » ou les effets secondaires des injections de médicaments toxiques qui ont entraîné les symptômes que l’on prétend être ceux d’Ebola ?

    Injection mortelle

    Le paragraphe suivant détaille ce qu’est un cas probable, possible et avéré d’Ebola. Selon l’OMS :

    – Probable : vivre dans une zone endémique, avoir reçu une injection ou côtoyé un cas probable ou avéré et être décédé après avoir ressenti 2 symptômes ou plus.

    – Prouvé : le « virus » a été « isolé » ou mis en évidence par microscopie électronique, ou les titres d’anticorps ont été produits dans les trois semaines suivant les symptômes.

    – Possible : une personne présentant des maux de tête ou de la fièvre avec ou sans autres symptômes et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré.

    Il est intéressant de noter que l’OMS note que les cas possibles ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques afin d’exclure d’autres maladies communes à la région. En d’autres termes, s’ils n’étaient pas un cas probable/prouvé avant le traitement, ils l’étaient très probablement après :

    « Un cas probable de fièvre hémorragique Ebola était une personne vivant dans la zone épidémique qui est décédée après un ou plusieurs jours avec deux ou plusieurs des symptômes et signes suivants : maux de tête, fièvre, douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements, et saignements. Le patient doit avoir, au cours des trois semaines précédentes, reçu une injection ou été en contact avec un cas probable ou avéré, la maladie n’ayant pas été diagnostiquée autrement pour des raisons cliniques. Un cas avéré est une personne chez qui le virus Ebola a été isolé ou mis en évidence par microscopie électronique ou qui présentait un titre d’anticorps à fluorescence indirecte (IFA) d’au moins 1:64 contre le virus Ebola dans les trois semaines suivant l’apparition des symptômes. On a considéré qu’une infection par le virus Ebola était survenue chez des personnes qui présentaient un titre d’anticorps IFA similaire, mais qui n’avaient pas été malades entre le 30 août et le 15 novembre 1976.

    Un cas possible était une personne présentant des maux de tête et/ou de la fièvre depuis au moins 24 heures, avec ou sans autres signes et symptômes, et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré au cours des trois semaines précédentes. Ces patients ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques pour exclure d’autres maladies communes à la région. Les personnes signalant de tels symptômes ont eu un prélèvement sanguin rétrospectivement et leurs sérums ont été testés pour la recherche d’anticorps au virus Ebola. De même, tout cas de fièvre avec hémorragie signalé au ministère de la Santé dans n’importe quelle partie du Zaïre, quelle que soit l’issue clinique, était considéré comme un cas possible, et tous les efforts étaient faits pour établir un diagnostic par des moyens virologiques ou histopathologiques. »

    Ce qui est intéressant dans le paragraphe qui suit, c’est la façon dont les équipes de surveillance ont entrepris de trouver des cas de la nouvelle maladie et comment elles ont apparemment éduqué les villageois au sujet d’une maladie qu’ils étaient censés encore essayer d’étudier et de comprendre eux-mêmes. Les équipes auraient été formées au diagnostic différentiel entre Ebola et d’autres maladies :

    « Les objectifs des équipes de surveillance étaient de trouver les cas passés et actifs de fièvre hémorragique Ebola, de détecter les éventuels cas convalescents, d’éduquer le public sur la nature de la maladie et les moyens de la prévenir, et d’établir de manière incontestable la fin de l’épidémie. Dix équipes spéciales de surveillance active ont été recrutées et formées. Chacune était composée de quatre personnes : un chef d’équipe (médecin ou infirmier), deux infirmiers et un chauffeur. Les thèmes abordés lors de la formation étaient le diagnostic différentiel de la fièvre hémorragique Ebola, son épidémiologie (y compris les modes de transmission possibles), les moyens de protection du personnel, les méthodes de recensement des familles et d’enregistrement des cas probables et possibles. Les équipes ont reçu des formulaires standard, un calendrier écrit et des cartes détaillées montrant les villages qu’elles devaient couvrir pendant une période de deux semaines. Chaque équipe s’est vu attribuer un véhicule à quatre roues motrices, dont certains étaient équipés de radios, et a reçu de la nourriture, de l’eau, des blouses, des casquettes, des gants, des bottes, des respirateurs et du matériel pour prélever des échantillons de sang. La chloroquine, la tétracycline, l’aspirine et un médicament contre les parasites intestinaux étaient tous fournis sous forme de comprimés. Un médecin supervisait cinq équipes par de fréquentes visites sur le terrain et des examens administratifs. »

    Selon le dictionnaire médical, le diagnostic différentiel est défini comme suit :

    1. Une liste de maladies qui peuvent causer un signe clinique ou un symptôme particulier.

    2. L’établissement d’un diagnostic par la comparaison des similitudes et des différences entre divers signes cliniques.

    https://medical-dictionary.thefreedictionary.com/differential+diagnosis

    Traduction du document : Le diagnostic différentiel d’une maladie fébrile aiguë, sévère, à courte incubation, en provenance d’Afrique subsaharienne, comprend :

    Paludisme, autres entérites bactériennes, leptospirose, infections à rickettsies, peste, hépatite virale, dengue, Chikungunya, fièvre jaune, fièvre de la vallée du Rift, fièvre de Lassa, fièvre hémorragique de Marburg, grippe sévère, trypanosomiase africaine, pneumonie bactérienne, méningococcie (NdT : infection du sang), EVD (maladie à virus Ebola).

    « Beaucoup de ces maladies se présentent de manière non spécifique, souvent avec de la fièvre et des malaises. Dans les cas avancés, l’hémorragie est fréquente, mais elle ne peut être présente que dans environ 50 % des cas d’EVD. Il y a eu au moins 20 cas suspects d’EVD aux États-Unis ; cependant, seul un cinquième de ces cas répondait aux critères de dépistage. Néanmoins, ces cas suspects drainent des ressources limitées en matière de soins de santé en raison de la crainte accrue de l’EVD. Certains des patients ont finalement souffert de paludisme et de grippe ».

    https://westjem.com/perspective/ebola-virus-disease-essential-public-health-principles-clinicians.html

    Pour diagnostiquer une maladie, il faut qu’il y ait des différences dans les signes et symptômes cliniques. Cela pose un sacré problème, car les symptômes d’Ebola ressemblent à ceux de nombreuses autres maladies plus courantes, comme la grippe, le paludisme, la fièvre typhoïde, la méningite, la fièvre jaune et même la grossesse. Il n’y a pas de différences évidentes dans la symptomatologie, c’est pourquoi le CDC (CDC) et l’OMS (WHO) déclarent tous deux que le diagnostic basé sur les seuls symptômes est difficile (c’est-à-dire impossible) et nécessite des méthodes indirectes de laboratoire pour confirmer l’infection. Les CDC affirment que le diagnostic d’Ebola nécessite l’utilisation de la PCR (requires use of PCR in order to “confirm” a case) pour « confirmer » un cas, ce qui n’était pas à la portée des chercheurs en 1976, la PCR n’ayant été inventée qu’en 1983. Dans le document de l’OMS d’août 2014 intitulé Ebola and Marburg virus disease epidemics : preparedness, alert, control, and evaluation (épidémies des maladies à virus Ebola et Marburg : préparation, alerte, contrôle et évaluation), il est indiqué que les cas doivent être confirmés en laboratoire, en rappelant que cela se fait soit par le biais de la PCR, soit par des tests d’anticorps IgM non spécifiques :

    « CAS CONFIRMÉS EN LABORATOIRE :

    Tout cas suspect ou probable dont le résultat de laboratoire est positif. Les cas confirmés en laboratoire doivent tester positif pour l’antigène du virus, soit par la détection de l’ARN du virus par la réaction en chaîne de la transcriptase inverse (RT-PCR), soit par la détection d’anticorps IgM dirigés contre le virus de Marburg ou d’Ebola. »

    Il est absolument impossible que l’une de ces équipes ait pu établir un diagnostic différentiel sur la base des seuls symptômes cliniques. En fait, les chercheurs de 1976 avaient 15 cas possibles de fièvre hémorragique qui imitaient Ebola :

    « Quinze cas possibles de fièvre hémorragique survenus en dehors de la zone épidémique principale ont été investigués à partir de Kinshasa. La fièvre hémorragique Ebola a été exclue dans chaque cas pour des raisons cliniques, virologiques ou pathologiques. Les diagnostics finaux comprenaient la fièvre typhoïde, l’hépatite virale, l’amibiase, l’œdème pulmonaire aigu et l’intoxication au monoxyde de carbone. »

    Ils ont finalement décidé que ces 15 cas de fièvre hémorragique n’étaient pas de véritables cas d’Ebola, car les résultats des méthodes indirectes précédemment établies ont conduit à des diagnostics tels que la fièvre typhoïde, l’hépatite « virale », l’amibiase, l’œdème pulmonaire aigu et l’empoisonnement au monoxyde de carbone. La seule méthode permettant de « diagnostiquer » un cas d’Ebola était soit l’élimination basée sur ces méthodes indirectes précédemment établies pour d’autres maladies associées aux mêmes symptômes, soit les résultats d’anticorps indirects non spécifiques. Il s’agissait de la méthode circulaire permettant de prétendre qu’une personne présentant un ensemble de symptômes est un malade d’Ebola dans un cas, tandis qu’une autre personne présentant les mêmes symptômes est un malade du paludisme dans l’autre (NdT : astuce habituelle utilisée par les autorités sanitaires. Un malade vacciné a forcément une autre pathologie que celle contre laquelle il a été vacciné tandis que le non-vacciné, qui présente les mêmes symptômes, est étiqueté de la maladie). Ils aiment ignorer le fait que, pour que ces tests soient précis, il faut non seulement purifier et isoler le « virus » en question afin de calibrer et de valider les tests, mais aussi connaître la prévalence de la maladie. La prévalence de la maladie ne peut être déterminée que par le diagnostic clinique, en différenciant les symptômes entre ces maladies, ce qui est une impossibilité avouée, et les résultats des cas de 1976 à aujourd’hui sont donc totalement dénués de sens.

    Origine et évolution de l’épidémie

    Comme je l’ai déjà dit, nous apprenons ici que le premier patient atteint d’Ebola a été diagnostiqué comme souffrant de malaria, qu’il a reçu une injection de chloroquine et que ses symptômes se sont atténués pendant quelques jours avant de réapparaître plus graves qu’auparavant. Le patient est finalement décédé d’une hémorragie gastro-intestinale quelques jours plus tard :

    « Le premier cas connu, un homme de 44 ans, instructeur à l’école de la mission, s’est présenté de lui-même à la clinique externe de l’hôpital de la mission de Yambuku (YMH) le 26 août 1976 avec une maladie fébrile que l’on pensait être le paludisme. Cet homme avait parcouru en voiture la zone de Mobaye-Bongo, dans le nord de la région de l’Équateur, du 10 au 22 août, avec 6 autres travailleurs de la mission. Le groupe a visité certaines des plus grandes villes (Abumombazi, Yakoma, Katokoli, Wapinda) le long de la route de Yambuku à Badolit, mais n’est jamais arrivé à ce village, car un pont avait été emporté par les eaux à quelques kilomètres à l’est de la ville. Le 22 août, de la viande d’antilope et de singe fraîche et fumée a été achetée sur la route à environ 50 km au nord de Yambuku. Le patient et sa famille ont mangé de l’antilope en ragoût à son retour, mais pas la viande de singe. Il a reçu de la chloroquine par injection parentérale le 26 août. Sa fièvre a rapidement disparu et il est resté sans fièvre jusqu’au 1er septembre, date à laquelle il est de nouveau monté à 39,2 °C. D’autres symptômes et signes ont suivi et il a été admis à l’YMH le 5 septembre pour une hémorragie gastro-intestinale. Il est décédé le 8 septembre. »

    On note également que 9 autres cas de fièvre hémorragique sont survenus au cours de la première semaine et qu’ils avaient tous été traités pour d’autres maladies à l’hôpital. Aucun des diagnostics initiaux de ces 9 cas n’a été enregistré.

    Au moins 9 autres cas sont survenus au cours de la première semaine de septembre, tous parmi des personnes qui avaient reçu un traitement pour d’autres maladies à la clinique externe de l’hôpital YMH. Les noms des personnes traitées à la clinique externe et les diagnostics spécifiques n’ont pas été enregistrés. Il a donc été impossible de déterminer si des personnes fiévreuses s’étaient rendues à YMH fin août. Il est toutefois intéressant de noter qu’un homme d’environ 30 ans a été admis dans le service médical le 28 août pour « dysenterie et épistaxis », un diagnostic qui n’avait pas été mentionné au cours des huit mois précédents. Cet homme, répertorié comme résidant à Yandongi, le village chef-lieu de la collectivité situé à environ 7 km de Yambuku, a quitté l’hôpital deux jours plus tard. Il s’est avéré être une personne totalement inconnue des habitants et des autorités de Yandongi.

    Toutefois, il a été indiqué que l’injection parentérale était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments :

    Les histoires de cas ont rapidement suggéré que YMH était une source majeure de dissémination de la fièvre hémorragique Ebola. On a appris que l’injection parentérale était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments. »

    Pour ceux qui ne le savent pas, les injections parentérales sont administrées à travers la peau, généralement de l’une des cinq manières suivantes : sous-cutanée (dans la graisse), intrapéritonéale (dans l’estomac), intraveineuse (dans les veines), intradermique (sous la peau) et intramusculaire (dans le muscle). Ce processus contourne la peau et les muqueuses, ce qui entraîne certains inconvénients notables pour ce mode de traitement, notamment :

    1. L’administration de médicaments par ces voies est irréversible et présente plus de risques que les autres voies.
    2. Il s’agit d’une voie invasive d’administration de médicaments et, par conséquent, elle peut provoquer de la peur, de la douleur, des lésions tissulaires et/ou des infections.
    3. Les injections ont des limites pour l’administration de produits protéiques, en particulier ceux qui nécessitent des niveaux soutenus.
    4. Elle est généralement plus risquée.
    5. La préparation à injecter doit être stérile.
    6. Le médicament administré par voie parentérale, à l’exception de la voie intra-artérielle, peut encore être éliminé par un métabolisme de premier passage dans le foie avant d’être distribué dans le reste de l’organisme.
    7. Une aide est toujours nécessaire pour administrer une forme de dosage parentérale (NdT : le terme « parentéral » décrit toute administration de médicament autre que par voie orale).

    https://www.pharmapproach.com/parenteral-route-of-drug-administration-advantages-and-disadvantages/

    Cela confirme que les interventions médicales utilisant des injections risquées avec des effets secondaires toxiques connus étaient la source la plus probable de la maladie, y compris des symptômes tels que des saignements gastro-intestinaux. Bien sûr, aux yeux de l’OMS, il n’est pas possible que les injections de médicaments toxiques soient capables de produire lesdits symptômes et qu’elles soient la cause probable de la maladie, car il doit s’agir d’un nouveau « virus ». Cependant, comment ils ont pu conclure cela après aveux ci-dessous me dépasse :

    « Tous les âges et les deux sexes ont été touchés (tableau 3), mais les femmes ont légèrement prédominé. Les taux d’attaque par âge/sexe, en utilisant la collectivité de Yandongi comme dénominateur de la population, ont montré que les femmes adultes avaient le taux d’attaque le plus élevé. Une grande partie de cet excès de maladie était associée à la réception d’injections parentérales à l’YMH ou dans l’une de ses cliniques. La distribution de la maladie par groupe d’âge et par type de transmission était essentiellement la même pour les deux sexes, sauf pour la maladie associée à l’injection chez les personnes âgées de 15 à 29 ans. Les femmes représentaient 22 des 24 cas de ce type dans l’étude menée dans 21 villages.

    Le seul facteur de risque commun par rapport aux témoins appariés de la famille et du village pour 85 des 288 cas où le mode de transmission a été déterminé était la réception d’une ou plusieurs injections à l’YMH. Les injections reçues en dehors de l’YMH étaient très inhabituelles. D’autres facteurs tels qu’un cas-contact antérieur, une exposition à de la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition de la maladie, n’ont pas été associés à ce type de transmission. En outre, 149 autres personnes ont contracté la maladie après avoir été en contact avec des patients, généralement dans leur village d’origine, et 43 cas avaient des antécédents de contact avec des patients et d’injection dans les trois semaines précédant le début de la maladie. Dix-sept personnes qui vivaient en dehors de Yambuku ont eu des contacts à YMH et ont pu y recevoir des injections sans le signaler à leur famille.

    La plupart des cas liés à l’injection sont survenus au cours des 4 premières semaines de l’épidémie (Fig. 4). En effet, il semble probable que la fermeture de l’YMH ait été l’événement le plus important dans l’éventuelle fin de l’épidémie.

    Plusieurs paramètres ont été comparés pour les personnes ayant respectivement contracté l’infection par contact et par injection. Bien qu’aucune différence statistiquement significative n’ait été constatée en termes de durée des symptômes et des signes de la maladie (tableau 4), aucune personne dont le contact s’est fait exclusivement par injection parentérale n’a survécu à la maladie. »

    Selon l’OMS, l’excès de maladie observé était lié aux injections. La maladie chez les femmes de 15 à 29 ans était plus élevée chez celles qui avaient reçu des injections pendant la grossesse. On a appelé ces cas « maladies associées aux injections ». Le seul dénominateur commun à tous les cas était la réception d’une ou plusieurs injections de médicaments capables de produire les symptômes associés à la maladie. Il n’y a eu aucun survivant parmi ceux qui ont reçu les injections et l’épidémie a pris fin après l’arrêt de ces traitements. Même après avoir résumé ces événements, l’injection invasive et les médicaments toxiques n’étaient apparemment pas une préoccupation pour l’OMS. Comme c’est toujours le cas, toutes les autres causes potentielles beaucoup plus logiques ont été écartées au profit de l’ennemi invisible illogique.

    « Cinq générations consécutives de transmission de la fièvre hémorragique Ebola ont été documentées dans un cas. Aucun cas probable sporadique, apparemment spontané, n’a été enregistré. Lorsque la “famille” était définie comme l’ensemble des personnes vivant dans des logements contigus et partageant des cuisines communes, les taux d’attaque secondaire n’ont jamais dépassé 8 % (tableau 6). »

    « En décembre 1976 et janvier 1977, des sérums ont été sollicités auprès du plus grand nombre possible de personnes ; 236 au total ont été obtenus. Trois personnes, dont 2 appartenant à des ménages cliniquement non infectés, qui n’avaient pas présenté de symptômes pendant ou depuis l’épidémie, ont présenté des titres IFA du virus Ebola d’au moins 1:64. Toutes les 3 avaient été en contact avec des cas mortels. » (NdT : IFA pour Indirect Immunofluorescence Assay. Il s’agit d’un test pour déterminer la présence d’anticorps)

    Études sérologiques et écologiques

    Le test porte la mention « Virus Ebola », il doit donc être spécifique.

    Dans les quelques points marquants qui suivent, nous constatons que les mesures d’anticorps, dites spécifiques et utilisées pour le diagnostic, ne le sont pas tant que cela et étaient sujettes à caution. L’OMS a même déclaré qu’elle attendait le développement d’une méthode spécifique au type pour l’interprétation finale des résultats des anticorps. Il est également démontré que des réactions positives aux anticorps ont été trouvées chez des personnes en bonne santé qui n’avaient pas été malades récemment, n’avaient pas eu de contact avec des cas probables ou avérés et n’avaient pas d’antécédents de visite à l’hôpital. En d’autres termes, l’OMS a prétendu avoir trouvé des cas asymptomatiques d’Ebola en utilisant des tests d’anticorps dont elle admet qu’ils ont donné des résultats douteux.

    « Des échantillons de sérum ont été obtenus en novembre et décembre 1976 et en janvier 1977 auprès de 984 personnes résidant dans 48 des 55 villes et villages ayant signalé des cas probables de la maladie. Ces personnes ont été classées comme malades cliniquement, non malades, mais en contact avec un cas, ou ni malades ni en contact. Plus de la moitié des sujets résidaient dans 8 villages, chacun ayant plus de 5 cas probables. Ces personnes ont été classées comme étant malades d’un point de vue clinique, non malades, mais ayant été en contact avec un cas ou ni malades ni cas contact. Plus de la moitié des sujets résidaient dans 8 villages, chacun de ces villages ayant au moins 5 cas probables. Des prélèvements de sang ont été effectués sur ces personnes lors de rapides sorties d’enquête, en prenant la famille entière comme unité d’étude. La composition de ces groupes par âge, sexe et caractéristique épidémiologique est donnée dans le tableau 7 ainsi que le nombre et la catégorie de personnes ayant des titres IFA du virus Ebola d’au moins 1:64. Les données de Yamolembia I sont incluses. Trente-huit positifs ont été trouvés. Vingt (16,5 %) des 121 personnes malades ont été confirmées comme ayant eu la fièvre hémorragique Ebola, et 10 (2,5 %) des 404 personnes en contact avec les cas avaient également de tels anticorps. Il y avait 4 personnes positives aux anticorps qui ont admis être ni malades ni avoir été en contact avec des malades. Ces personnes ont été interrogées une deuxième fois et ont subi un nouveau prélèvement sanguin, et il a été confirmé qu’elles avaient des anticorps Ebola IFA. Des anticorps ont également été trouvés dans les sérums de 4 personnes dont l’histoire n’était pas claire et qui n’ont pas pu être retrouvées une seconde fois pour une étude de confirmation.

    Dans un effort supplémentaire pour documenter une infection asymptomatique simultanée ou une possible infection passée par le virus Ebola, on a prélevé du sang chez 442 personnes dans 4 villages voisins qui n’avaient pas connu de cas mortels de la maladie. Les sérums de 5 personnes âgées de 8 à 48 ans contenaient des anticorps IFA à des titres de 1:64. Aucune de ces personnes n’était malade, n’avait eu de contact avec des personnes dans d’autres villages ou n’avait visité l’hôpital YMH pendant l’épidémie.

    Les sérums de 58 personnes appartenant à diverses catégories d’exposition présentaient des titres IFA anti-Ebola de 1:4 à 1 h 32. La spécificité de ces réactions a été mise en doute lorsqu’on a constaté que les échantillons de 4 des 200 Indiens San Blas au Panama présentaient également de tels « anticorps » pour le virus Ebola, mais pas pour le virus Marburg. L’interprétation finale de ces données attend la mise au point d’une autre méthode de mesure des anticorps spécifiques de type contre ces agents. »

    L’excuse de l’infection asymptomatique est encore utilisée aujourd’hui pour dissimuler la découverte de résultats d’anticorps dits « spécifiques » chez des personnes en bonne santé. Extrait d’une étude du Lancet de 2014 :

    « Les preuves suggèrent que de nombreuses infections à Ebola sont asymptomatiques, un facteur négligé par les résumés et les projections récentes de l’épidémie. En particulier, les résultats d’une enquête sérologique menée après l’épidémie d’Ebola ont montré que 71 % des personnes séropositives n’avaient pas la maladie ; une autre étude a signalé que 46 % des contacts étroits asymptomatiques de patients atteints d’Ebola étaient séropositifs. »

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)61839-0/fulltext

    Patients hospitalisés

    Nous constatons ici que, dans 3 cas d’EBV à l’hôpital de Ngaliema, les patients ont tous présenté des symptômes similaires dans les premiers temps, notamment de la fièvre, des maux de tête, de l’anorexie, des vomissements, une éruption cutanée, des hémorragies et un mal de gorge sévère. Cependant, après quelques jours, les symptômes ont varié entre les trois patients. Cela peut s’expliquer par le fait que chaque patient a été soumis à des cocktails de traitements toxiques différents, décrits dans le paragraphe ci-dessous. Sans surprise, les trois patients ont succombé à leurs affections après le traitement. Il a été déterminé qu’ils ont tous souffert d’un choc hypovolémique, c’est-à-dire d’une perte de sang soudaine et importante qui empêche le cœur de pomper suffisamment de sang dans tout le corps, ce qui entraîne finalement la défaillance de plusieurs organes. L’une des causes possibles de ce choc est une lésion de l’estomac. Qu’est-ce qui pourrait conduire à un tel résultat chez ces patients ? Peut-être un traumatisme des organes gastro-intestinaux par le biais d’injections multiples de cocktails de médicaments toxiques connus pour endommager l’estomac ?

    « Les premiers symptômes et signes chez les 3 patients de l’hôpital de Ngaliema comprenaient de la fièvre, des céphalées, de l’anorexie et des vomissements. Une éruption morbilliforme (NdT : une éruption cutanée qui ressemble à la rougeole) est apparue sur la partie antérieure du tronc chez chacun de ces patients au cinquième ou sixième jour, s’est étendue au dos et aux membres, puis s’est estompée dans les 48 heures. Les hémorragies et les maux de gorge sévères ont commencé entre le quatrième et le septième jour de la maladie.

    Un patient a présenté des pétéchies buccales et conjonctivales à partir du quatrième jour, une hématémèse et un melæna à partir du quatrième jour, un saignement gingival le septième jour et un saignement des sites d’injection le huitième jour. Un autre patient n’a présenté que du melæna, à partir du sixième jour de la maladie. Le troisième patient a eu un seul épisode d’hématémèse le 7jour, suivi d’un melæna et d’ecchymoses le jour suivant. Une glossite et une pharyngite progressives débutant le troisième jour ont été notées chez un patient qui a développé un érythème et un œdème sévères du palais mou et du pharynx entraînant une dysphagie prononcée. Les trois patients ont été fébriles pendant toute la durée de la maladie, avec des températures fréquemment supérieures à 39 °C. Deux patients présentaient une tachycardie terminale. Un patient est décédé le 7jour et deux autres le 8jour de la maladie.

    Des tests de laboratoire clinique ont été effectués sur le premier patient, mais seules quelques mesures ont été réalisées sur les deux autres cas afin d’éviter une exposition excessive du personnel de laboratoire de l’hôpital au virus. La numération leucocytaire du premier patient était de 7600 et 8900/mm3 respectivement aux 5e et 7jours. Les plaquettes aux 4e, 6e et 7jours étaient de 162 000, 150 000 et 150 000/mm; ce sont les jours où une hémorragie franche s’est produite. Pendant ce temps, le SGOT (NdT : enzyme du foie) sérique est passé de 90 à plus de 200 unités/ml et le SGPT (NdT : également enzyme du foie) est passé de 40 à plus de 200 unités/ml. La bilirubine sérique est passée de 25,6 tmol/l au jour 5 à 59,8 tmol/l au 7jour. Le temps de thromboplastine partielle (TTP) était de 47 secondes le cinquième jour. Cette patiente n’a produit que 200 ml d’urine le septième jour et aucune le lendemain, jour de son décès. La deuxième patiente, sur laquelle aucun test de laboratoire n’a été effectué, est devenue anurique au cours des deux derniers jours de sa vie.

    Le troisième patient avait un nombre de globules blancs de 9 400 et 12 300/mm3 respectivement aux 7e et 8jours. Le nombre de plaquettes ces jours-là était de 253 000 et 205 000/mm3, tandis que les valeurs P17 étaient de 45 et 50 secondes, respectivement. Les produits de dégradation de la fibrine, mesurés à l’aide d’un kit commercial (Burroughs-Wellcome) ont été enregistrés comme 1+ et 2+ aux 7e et 8jours.

    Le premier cas a été traité avec de l’aspirine, des antibiotiques, des corticostéroïdes, une transfusion sanguine et des fluides intraveineux. Le second patient a reçu de l’aspirine, de l’hydrocortisone, de l’immunoglobuline, des fluides intraveineux et un médicament expérimental, la moroxydine. De l’entérovioform a été administré pour contrôler la diarrhée, mais sans succès. Le troisième patient a été traité pour une malaria non confirmée pendant les deux premiers jours de la maladie. Lorsqu’il a été démontré que l’agent étiologique de l’épidémie était un virus de type Marburg, le 4jour on lui a administré 500 ml de plasma humain Marburg obtenu à partir d’un patient guéri en Afrique du Sud. Ce plasma avait un titre IFA de 1 h 32. En prévision d’une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD – NDT La coagulation intravasculaire disséminée se traduit par un excès de génération de thrombine et de fibrine dans la circulation), elle a reçu 16 000 unités d’héparine le sixième jour et 30 000 unités par jour par la suite. Bien que l’anticoagulation n’ait pas été satisfaisante, comme le montre le TCA normal (NdT : TCA ou Temps de Céphaline Activé est le temps de coagulation d’un plasma pauvre en plaquettes, recalcifié en présence de phospholipides et d’un activateur du système contact de la coagulation.) aux 7e et 8jours, elle a présenté moins de saignements cliniques que les deux autres patients. La veille de son décès, elle s’est plainte d’une douleur thoracique substernale et a présenté une tachycardie de 136 avec un rythme de galop. La digitalisation n’a que légèrement ralenti ce rythme. Elle présentait un œdème marqué du visage et des membres supérieurs.

    Bien qu’aucune autopsie n’ait été pratiquée, il est apparu cliniquement que ces patients sont morts d’un choc hypovolémique (NdT : baisse du volume total de sang circulant dans l’organisme). Les preuves de la CIVD (NdT : voir ci-dessus) étaient fragmentaires, mais ce syndrome pourrait bien avoir précipité l’hémorragie et le choc dans tous les cas. La biopsie post-mortem du foie dans le premier cas a révélé une nécrose focale marquée des cellules hépatiques avec de grandes inclusions éosinophiles intracytoplasmiques. Des particules semblables au virus de Marburg ont été visualisées au microscope électronique (2).

    Le virus Ebola a été retrouvé au jour 6 dans des échantillons de sang du patient 1 et aux jours 3 et 6 chez le patient 2. Les analyses quantitatives du virus sur le sang du troisième patient sont présentées dans le tableau 8. Aucun anticorps IFA contre les virus Ebola ou Marburg n’était présent.

    Études rétrospectives sur le terrain

    (Échantillon de sérum – Conjugués nanométriques d’anticorps étalon or – Antigènes virus Ebola – Anticorps de contrôle)
    Comment ils veulent vous faire croire que les tests d’anticorps sont faits.

    Si vous aviez besoin d’une raison supplémentaire pour douter des résultats des anticorps, ne cherchez pas plus loin. Dans cette étude portant sur 231 cas probables, 34 avaient des anticorps IFA. 59 % de ceux qui avaient des anticorps présentaient des symptômes, ce qui laisse 41 % de ces cas probables asymptomatiques. De nombreuses autres personnes qui ont eu un contact direct avec des cas mortels ont déclaré avoir eu des symptômes, mais pas d’anticorps. En d’autres termes, beaucoup de ceux qui étaient malades n’avaient pas d’anticorps et près de la moitié de ceux qui avaient des anticorps n’ont jamais été malades.

    Des questionnaires ont été remplis pour 231 cas probables âgés d’un an ou plus, 34 personnes chez qui on a découvert des anticorps IFA du virus Ebola et 198 témoins. Le nombre de réponses obtenues pour chaque symptôme et les pourcentages de réponses positives dans ces groupes sont présentés dans le tableau 9. La fièvre et les maux de tête étaient presque invariablement présents. Le mal de tête irradiait souvent vers la colonne cervicale et était associé à des douleurs lombaires irradiant dans les jambes. Le mal de gorge était souvent signalé en association avec une sensation de « boule » dans la gorge. Les douleurs thoraciques et la pleurite étaient rares. Parmi les personnes présentant des anticorps, 59 % avaient un ou plusieurs symptômes, les plus importants étant la fièvre, les maux de tête, les douleurs abdominales et l’arthralgie. De nombreuses autres personnes qui avaient été en contact avec des cas mortels ont signalé des symptômes, mais ne présentaient pas d’anticorps au virus Ebola. La maladie chez les personnes porteuses d’anticorps était, en général, marquée par une profonde prostration, une perte de poids et une période de convalescence de 1 à 3 semaines. »

    Selon l’OMS, un test de protéine urinaire, qui n’est plus utilisé comme diagnostic aujourd’hui, a été utilisé au début de l’épidémie pour diagnostiquer les cas. Combien de ces patients ont été mal diagnostiqués sur la base d’un test défectueux ?

    « Le seul test de laboratoire clinique effectué sur les patients admis à l’hôpital de Yambuku était la protéine urinaire. Ce test a été rapporté comme étant uniformément positif et a été utilisé comme un critère de diagnostic majeur par les sœurs infirmières au début de l’épidémie.

    L’OMS admet que les études virologiques, qui constituent sans doute la partie la plus importante des preuves (pseudo)scientifiques nécessaires pour comprendre un nouveau « virus », étaient limitées. Cela est évident puisqu’elles ont utilisé des échantillons de petite taille où « l’isolement du virus » n’a été tenté que dans 10 cas et où seules 4 biopsies du foie ont été réalisées :

    Les études virologiques étaient limitées. Le virus Ebola a été isolé dans des cellules de rein de singe vert africain (Vero) à partir d’échantillons de sang dans 8 des 10 cas tentés. Ces spécimens ont été prélevés 2 à 13 jours après l’apparition des symptômes. Il est intéressant de noter la détection simultanée du virus et d’anticorps Ebola IFA à un titre de 1 h 32 chez un patient. Cet homme en était au 13e et avant-dernier jour de sa maladie. Des particules de virus Ebola ont également été visualisées dans 3 des 4 biopsies hépatiques post-mortem obtenues à partir de cas cliniquement suspects. »

    Le « virus » Ebola aurait eu le taux de mortalité le plus élevé depuis la rage. Peut-être les cocktails toxiques injectés à ces patients ont-ils contribué à ce taux de mortalité élevé ?

    « Aucune épidémie plus spectaculaire ou potentiellement explosive d’une nouvelle maladie virale aiguë ne s’est produite dans le monde au cours des 30 dernières années. Le taux de mortalité de 88 % de la fièvre hémorragique Ebola au Zaïre est le plus élevé jamais enregistré, à l’exception de l’infection par la rage. Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant que de nombreuses informations souhaitées n’aient jamais été obtenues. Les retards dans la reconnaissance, la notification aux agences sanitaires internationales et le diagnostic spécifique de la maladie ont largement contribué à ce résultat. Aucun meilleur exemple ne vient à l’esprit pour illustrer la nécessité d’une surveillance nationale des maladies et d’une sollicitation rapide de l’aide internationale, ni la nécessité de développer des ressources internationales, comprenant du personnel, de l’équipement, des transports, des communications et des finances, qui peuvent être mises à disposition en quelques jours pour faire face à de telles urgences.

    Il est intéressant de noter que le virus Ebola et la rage sont tous deux liés à des injections dangereuses. Dans le cas de la rage, jusque dans les années 1980, le traitement consistait en une série de piqûres dans l’estomac :

    « Il y a eu une confusion parmi le grand public en raison des craintes historiques et des douloureuses injections de vaccin antirabique (vaccin à base de tissu nerveux administré sur l’abdomen) effectuées dans le passé. »

    https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.who.int/docs/default-source/searo/india/health-topic-pdf/b5010.pdf%3Fsfvrsn%3D619e77a3_2&ved=2ahUKEwian7aUorb6AhXdkIkEHWPEBOg4ChAWegQIFRAB&usg=AOvVaw2S3jACpOqMEg9qBA6fmZj_

    En fait, il pourrait y avoir jusqu’à 21 injections dans l’abdomen pour la rage :

    « Il y a plusieurs années, le traitement contre la rage comprenait 21 injections dans l’estomac d’une personne. C’était extrêmement douloureux et nécessitait une longue aiguille. Cependant, depuis le début des années 1980, il existe un vaccin antirabique très différent pour traiter les humains exposés à la rage. »

    https://www.oklahoman.com/story/lifestyle/health-fitness/2013/07/14/whats-it-like-to-get-a-rabies-shot/60899910007/

    Les injections intrapéritonéales (dans la cavité de l’estomac) étant l’une des 5 voies utilisées pour le traitement parentéral, se pourrait-il que ces patients atteints d’Ebola en 1976 aient pu recevoir les médicaments toxiques de cette manière, comme on le faisait pour la rage jusque dans les années 1980 ? L’injection de médicaments toxiques directement dans l’estomac pourrait expliquer l’augmentation des hémorragies gastro-intestinales. Les dommages causés à l’estomac par un traumatisme sont également un facteur de risque de choc hypovolémique comme celui dont ont souffert les patients de l’hôpital de Ngaliema. Malheureusement, l’OMS ne définit pas la voie d’injection parentérale et nous ne pouvons donc que spéculer.

    Les quelques paragraphes suivants présentent des éléments d’information aléatoires qui percent des trous dans l’histoire de l’OMS. Tout d’abord, vous verrez l’OMS admettre que les données de laboratoire étaient pratiquement inexistantes pour cette épidémie, mais elle confirme que le tableau clinique ressemblait au « virus » de Marburg. L’OMS pensait que les agents « isolés » au Soudan et au Zaïre étaient identiques, mais elle n’avait pas encore effectué les tests d’anticorps (précédemment admis comme douteux) pour le confirmer. L’OMS a affirmé que la virémie (présence de « virus » dans le sang) était une caractéristique constante du « virus », en se fondant sur une seule étude portant sur un seul patient. Toutefois, l’OMS a ensuite déclaré qu’aucune preuve n’avait été obtenue quant à la persistance du portage du « virus » dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le « virus » de Marburg, mais elle a averti que cette information était basée sur un échantillon de petite taille. Il semble très clair que l’OMS aime avoir le beurre et l’argent du beurre :

    Bien que les données de laboratoire soient pratiquement inexistantes, le tableau clinique observé lors de cette épidémie ressemblait à la maladie produite par le virus Marburg, un virus apparenté. En fait, l’évolution de la fièvre hémorragique Ebola semblait plus inexorable et moins variable que celle de l’infection par le virus de Marburg. Bien que cela soit loin d’être prouvé, nous soupçonnons que le syndrome de défibrination aiguë et la pancréatite étaient les principales caractéristiques du syndrome et qu’une grave maladie du foie était évidente.

    Contrairement aux observations faites simultanément au Soudan, la maladie au Zaïre présentait moins de symptômes respiratoires, une évolution clinique plus courte et un taux de mortalité plus élevé (4). On ne sait pas si cela était dû à des différences dans la virulence du virus en soi ou à des variables relatives à l’hôte et à l’écologie, comme le climat (humidité relative). À l’heure actuelle, on pense que les agents récupérés au Soudan et au Zaïre sont identiques, bien que des tests de neutralisation définitifs n’aient pas encore été effectués.

    La virémie semble être une caractéristique constante de l’infection par le virus Ebola chez l’homme. Le virus a persisté en grande quantité dans le sang dans le seul cas bien étudié. La découverte à la fois du virus et d’anticorps dans le sang d’un autre cas agonal 13 jours après l’apparition des symptômes soulève la possibilité, considérée comme improbable, que des complexes antigène-anticorps puissent contribuer à la pathologie de l’infection. Cette question, ainsi qu’un certain nombre d’autres questions virologiques importantes, ne peut être traitée pour l’instant que par des études sur des singes. L’une des nécessités les plus urgentes est de trouver un moyen de poser un diagnostic rapide dans les cas suspects de la maladie en recherchant des cellules contenant un antigène viral. Le diagnostic spécifique rétrospectif des cas mortels par examen au microscope électronique de biopsies hépatiques fixées au formol semble très prometteur et devrait être tenté dans tous les cas de maladie hémorragique fébrile aiguë en Afrique.

    Aucune preuve de portage viral persistant n’a été obtenue dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le virus de Marburg (5, 6). Mais il faut se rappeler que le nombre de sites appropriés et immuno-séquestrés échantillonnés était très faible. Cependant, le sperme d’un patient infecté par une souche zaïroise du virus Ebola au Royaume-Uni contenait du virus pendant plus de deux mois après l’apparition des symptômes (3).

    Dans les derniers points saillants, nous obtenons la version simplifiée des événements de l’OMS qui réitère des points antérieurs qui auraient dû mettre en doute leurs conclusions selon lesquelles un nouveau « virus » était la cause de l’apparition d’une nouvelle maladie. Tout d’abord, l’OMS admet que le « virus » Ebola a un faible taux de transmission secondaire de personne à personne, ce qui signifie qu’il ne se propage pas facilement, même en cas de contact étroit avec des personnes « infectées ». Ils déclarent que l’on ne saura jamais comment le nouveau « virus » est arrivé à l’hôpital, mais ils pensent qu’il a été apporté du Soudan par un être humain. Il a été décidé que le « virus » se propageait par les aiguilles et les seringues contaminées utilisées pour les injections aux patients malades. Une fois que ces injections ont cessé, l’épidémie s’est arrêtée elle aussi :

    L’épidémie du Zaïre présentait tous les attributs d’une épidémie de source commune, ainsi qu’un taux heureusement faible de transmission secondaire de personne à personne. Les moyens par lesquels le virus a été introduit dans l’Hôpital de la Mission de Yambuku ne seront probablement jamais connus avec précision, mais il semble possible qu’il ait été apporté directement du Soudan par un être humain. La dissémination de l’agent dans les villages de la région s’est faite principalement par le biais de matériel contaminé utilisé pour les injections parentérales. L’épidémie s’est calmée lorsque l’hôpital a été fermé par manque de personnel médical. Il a été démontré, lors de la petite épidémie de Kinshasa, qu’une élimination soigneuse des excréments et des fomites contaminés, ainsi que des soins infirmiers stricts utilisant des respirateurs, pouvaient rompre la chaîne de transmission. Des précautions d’isolement encore plus simples et un changement des coutumes culturelles lors des funérailles semblent avoir contribué à l’extinction de l’infection dans les villages.

    Il est intéressant de noter que l’OMS a admis que les cas provoqués par l’injection étaient différents et plus susceptibles d’être mortels que ceux qui, selon elle, étaient des cas secondaires contractés sans injection. Ceci est évidemment logique si l’on considère que les symptômes non spécifiques de la maladie étaient le résultat de l’injection contre nature de divers médicaments toxiques directement dans les patients et non l’effet d’un nouveau « virus ». Les cas secondaires n’étaient rien d’autre que la recherche de symptômes similaires chez les villageois et l’utilisation de résultats d’anticorps frauduleux pour prétendre que les symptômes étaient causés par le même « virus » imaginaire.

    Bien que les données ne soient pas toujours statistiquement convaincantes, nous avions la forte impression que la fièvre hémorragique Ebola acquise par injection différait de celle due au contact avec un autre cas. La mortalité était plus élevée. Dans une étude, les taux de transmission secondaire étaient également plus élevés à partir de cas index qui avaient été induits par voie parentérale. Il se peut que l’augmentation de la réplication et de l’excrétion du virus à la suite d’une infection parentérale explique tout ou partie de ces différences, mais d’autres causes n’ont nullement été exclues.

    L’OMS a ensuite admis que les cas « néonatals » n’étaient pas complètement élucidés. En d’autres termes, elle n’a pas pu expliquer comment les bébés ont contracté la maladie de leur mère. On ne s’est apparemment pas interrogé sur les injections de médicaments nocifs dans les femmes enceintes, susceptibles de provoquer la mort et la maladie chez les nourrissons. Il fallait que ce soit ce « virus » magique qui traverse le placenta et infecte l’enfant à naître :

    Les cas « néonatals » observés de la maladie n’ont pas été complètement élucidés. On souhaite savoir si le virus Ebola peut traverser le placenta et infecter le fœtus, et si le virus est présent dans le lait maternel et est infectieux s’il est ingéré.

    Enfonçant une fois de plus le dernier clou dans le cercueil du « virus » Ebola, l’OMS nous a rappelé que de meilleurs tests d’anticorps étaient nécessaires pour pouvoir interpréter les résultats. Bien que les résultats frauduleux des tests d’anticorps ne doivent jamais être considérés comme des preuves, ces résultats étaient le seul moyen pour les chercheurs de différencier Ebola de « Marburg » et de nombreux autres « virus », et leur « exactitude » douteuse en dit long. Les résultats de l’IFA étaient essentiels pour démontrer que Marburg et Ebola étaient des « virus » différents, mais l’OMS n’était pas certaine de l’exactitude de ces résultats. Elle ajoute que, comme pour le « virus » Marburg, la source du « virus » Ebola était inconnue. Cela devrait vous dire tout ce que vous avez besoin de savoir :

    Enfin, une meilleure méthode de mesure des anticorps du virus Ebola est nécessaire pour interpréter les résultats sérologiques rapportés ici. Le fait que moins de 20 % des personnes aient donné des antécédents de maladie aiguë après un contact avec un cas mortel n’est pas surprenant. La plupart de ces personnes avaient des maladies légères et spontanées, celles-ci étant hautement endémiques dans la région. Mais si les données de l’IFA sont correctes, au moins 2,5 % des personnes en contact avec des cas mortels ont connu une infection subclinique. En outre, la découverte d’anticorps chez quelques individus en l’absence de tout contact connu avec le virus Ebola pendant l’épidémie soulève la possibilité que l’agent est en fait endémique dans la région de Yambuku et est occasionnellement transmis à l’homme. Une réponse définitive est essentielle pour poursuivre l’exploration écologique de ce qui est maintenant un agent très mystérieux. Comme dans le cas du virus de Marburg, la source du virus Ebola est totalement inconnue au-delà du simple fait qu’il est d’origine africaine. »

    EBOLA
    Ce qu’on ne vous dit pas

    En résumé

    • Entre le 1er septembre et le 24 octobre 1976, 318 cas de fièvre hémorragique « virale » aiguë (supposée) sont survenus dans le nord du Zaïre.
    • Il y a eu 280 décès et seulement 38 survivants confirmés sérologiquement (c’est-à-dire des résultats d’anticorps non spécifiques).
    • Le patient zéro de cette épidémie a présenté des symptômes le 1er septembre 1976, cinq jours après avoir reçu une injection de chloroquine pour un paludisme présumé à la clinique externe du Yambuku Mission Hospital (YMH).
    • Il a eu une rémission clinique de ses symptômes de paludisme.
    • Dans la semaine qui a suivi, plusieurs autres personnes qui avaient reçu des injections à l’hôpital YMH ont également souffert de la fièvre hémorragique Ebola, et presque tous les cas ultérieurs avaient soit reçu des injections à l’hôpital ou avaient été en contact étroit avec un autre cas.
    • Tous les âges et les deux sexes ont été touchés, mais les femmes de 15 à 29 ans ont eu la plus forte incidence de la maladie, un phénomène fortement lié à la fréquentation des cliniques prénatales et ambulatoires de l’hôpital où elles ont reçu les injections.
    • La recherche intensive de cas dans la région du nord-est du Zaïre, entre la zone de Bumba et la frontière soudanaise, près de Nzara et Maridi, n’a pas permis de détecter des preuves définitives d’un lien entre une épidémie de la maladie dans ce pays et le foyer près de Bumba.
    • Néanmoins, il a été établi que des personnes peuvent faire et font le voyage entre Nzara et Bumba en moins quatre jours : il a donc été considéré comme tout à fait possible qu’une personne infectée ait voyagé du Soudan à Yambuku et ait transféré le « virus » à une aiguille de l’hôpital alors qu’elle recevait une injection à la clinique externe.
    • En d’autres termes, ils n’ont pas pu établir de lien entre les deux épidémies, mais ont tout de même supposé qu’il était possible comme scénario hypothétique qu’un individu inconnu « infecté » porteur d’un nouveau « virus » se rende à l’hôpital et transmette sans le savoir le nouveau « virus » par le biais de la même aiguille utilisée avec d’autres patients.
    • Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients présentent généralement un mal de gorge de plus en plus sévère, une éruption cutanée maculo-papuleuse, des douleurs abdominales irréductibles et des saignements en de multiples endroits, principalement dans le tractus gastro-intestinal.
    • Bien que les analyses de laboratoire aient été limitées et non concluantes, il a été conclu que la pathogenèse de la maladie comprenait une hépatite non ictérique et peut-être une pancréatite aiguë ainsi qu’une coagulation intravasculaire disséminée.
    • Ce syndrome a été causé par un « virus » morphologiquement similaire au « virus » de Marburg, mais immunologiquement distinct (c’est-à-dire que tout était identique à part les résultats des anticorps non spécifiques).
    • L’agent a été « isolé » du sang de 8 des 10 cas suspects à l’aide de cultures de cellules Vero. (NdT : aucun « virus » n’a jamais été isolé, les débris des cellules Vero utilisées ne permettent pas de dire que le « virus » a été isolé)
    • Des particules du « virus » Ebola ont été trouvées dans des échantillons de foie fixés au formol provenant de trois cas. (NdT : le « virus » n’ayant pas été isolé on peut se demander comment ce « virus » a pu être trouvé).
    • Les survivants de l’infection présentaient des anticorps fluorescents indirects contre le « virus » Ebola.
    • Un total de 201 unités (200-300 ml chacune) de plasma contenant des anticorps contre le « virus » Ebola à des titres d’au moins 1:64 ont été obtenues et congelées et utilisées sur une personne « infectée » qui s’est rétablie, ce qui leur a suggéré que les anticorps ont pu être utiles sur le plan thérapeutique (et les anticorps invisibles peuvent n’avoir absolument rien fait pendant que la personne se rétablissait malgré leur utilisation, ce qui revient donc à une spéculation inutile)
    • La transmission du « virus » a été interrompue par l’arrêt des injections et par l’isolement des patients dans leurs villages (c’est-à-dire que l’arrêt des injections de chloroquine a mis fin à la propagation du « virus »…).
    • Ils ont décidé, d’une manière ou d’une autre, que le « virus » est probablement rarement transmis par des aérosols infectieux, bien que l’infection par de grosses gouttelettes reste une possibilité (encore une spéculation sans preuve et sans fondement).
      (NdT : l’explication officielle de la « Science » sur la transmission par aérosol est la suivante : les « virus » sont transportées par de minuscules gouttelettes d’eau exhalées qui peuvent « voyager » grâce aux courants d’air. Ces gouttelettes sont soumises à la gravitation terrestre et finissent par retomber au sol ; leur « voyage » dans l’air est estimé à 1 min 50 s environ (en horizontal). En hiver l’air est plus sec et les gouttelettes sont donc plus rares et plus petites. Les « virus » peuvent donc être emportés plus facilement par les courants d’air, d’où une « transmission » plus facile et les « épidémies » !!!!)
    • Des anticorps au « virus » Ebola ont été trouvés chez cinq personnes qui n’étaient pas malades et n’avaient pas eu de contact avec les villages « infectés » ou l’hôpital de Yambuku pendant l’épidémie (en d’autres termes, soit les anticorps étaient soit non spécifiques et/ou il y a des patients Ebola asymptomatiques qui se promènent… ou le scénario le plus probable est que tout cela est frauduleux).
    • Cinq seringues et aiguilles ont été distribuées chaque matin au personnel infirmier pour être utilisées dans le service de consultation externe, la clinique prénatale et les salles d’attente.
    • Ces seringues et aiguilles n’étaient apparemment pas stérilisées entre leurs utilisations sur différents patients, mais rincées dans une casserole d’eau chaude et, à la fin de la journée, elles étaient parfois bouillies.
    • Cela a conduit les chercheurs à conclure qu’il s’agissait d’un « virus » transmis de personne à personne en raison de l’utilisation de l’aiguille plutôt que du contenu de l’injection.
    • Par ailleurs, les injections de chloroquine, comme celles qui ont été administrées aux patients, sont connues pour provoquer exactement les mêmes symptômes que ceux associés à Ebola : douleurs au dos, aux jambes ou à l’estomac – selles noires et goudronneuses – sang dans l’urine ou les selles – fièvre – éruption cutanée, urticaire ou démangeaisons – mal de gorge – saignement ou ecchymose inhabituels – douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou de l’estomac – vomissements.
    • Un cas probable de fièvre hémorragique Ebola est une personne vivant dans la zone épidémique qui est décédée après un ou plusieurs jours avec deux ou plusieurs des symptômes et signes suivants : maux de tête, fièvre, douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements et saignements.
      Le patient doit avoir, au cours des trois semaines précédentes, reçu une injection ou été en contact avec un cas probable ou avéré, la maladie n’ayant pas été diagnostiquée autrement pour des raisons cliniques.
    • Un cas avéré est une personne sur laquelle le « virus » Ebola a été « isolé » ou mis en évidence par microscopie électronique ou qui présentait un titre d’anticorps fluorescent indirect (IFA) d’au moins 1:64 contre le « virus » Ebola dans les trois semaines suivant l’apparition des symptômes.
      On a considéré qu’une infection par le « virus » Ebola était survenue chez des personnes qui avaient un titre d’anticorps IFA similaire, mais qui n’avaient pas été malades entre le 30 août et le 15 novembre 1976.
    • Un cas possible était une personne présentant des maux de tête et/ou de la fièvre depuis au moins 24 heures, avec ou sans autres signes et symptômes, et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré au cours des trois semaines précédentes.
      Ces patients ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques pour exclure d’autres maladies communes à la région.
    • En d’autres termes, dès lors que vous avez présenté un ou deux des symptômes non spécifiques et que vous avez reçu une injection ou que vous avez côtoyé des personnes dont la présence a été jugée probable/prouvée au moyen d’une microscopie électronique indirecte ou de résultats d’anticorps non spécifiques, vous êtes considéré comme un patient Ebola.
    • Les objectifs des équipes de surveillance étaient de trouver les cas passés et actifs de fièvre hémorragique Ebola, de détecter les éventuels cas convalescents afin d’éduquer le public sur la nature de la maladie et les moyens de la prévenir, et d’établir de manière incontestable la fin de l’épidémie (comment ont-ils éduqué le public sur la nature et les moyens de prévenir un « virus » qu’ils étaient encore censés identifier et étudier ?)
    • Les sujets abordés lors de la formation ont été le diagnostic différentiel de la fièvre hémorragique Ebola, son épidémiologie (y compris les modes de transmission possibles), les moyens de protéger le personnel, les méthodes pour obtenir les données de recensement des familles et enregistrer les cas probables et possibles (comment diagnostiquer de manière différentielle une maladie qui imite de nombreuses autres maladies partageant exactement les mêmes symptômes… et même la grossesse ?)
    • La chloroquine, la tétracycline, l’aspirine et un médicament contre les parasites intestinaux ont tous été fournis sous forme de comprimés (parce que si on ne peut pas trouver des cas naturellement, autant les créer).
    • Quinze cas possibles de fièvre hémorragique survenus en dehors de la zone épidémique principale ont été examinés à partir de Kinshasa et la fièvre hémorragique Ebola a été exclue dans chaque cas pour des raisons cliniques, virologiques ou pathologiques (c’est-à-dire que les preuves indirectes indiquaient d’autres causes supposées).
    • Les diagnostics finaux étaient les suivants : Fièvre typhoïde —Hépatite « virale » —Amibiase —Œdème pulmonaire aigu —Empoisonnement au monoxyde de carbone.
    • Le premier patient a reçu de la chloroquine par injection parentérale le 26 août. Sa fièvre a rapidement disparu et il est resté afébrile jusqu’au 1er septembre, date à laquelle il a de nouveau eu de la fièvre à 39,2 °C.
    • D’autres symptômes ont rapidement suivi et il a été admis au YMH le 5 septembre pour une hémorragie gastro-intestinale et est décédé le 8 septembre.
    • On a appris que l’injection parentérale (injections dans le corps par différentes voies) était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments.
    • Le seul facteur de risque commun par rapport aux témoins appariés de la famille et du village pour 85 des 288 cas où le mode de transmission a été déterminé était la réception d’une ou plusieurs injections à l’hôpital YMH.
    • D’autres facteurs tels qu’un contact antérieur, l’exposition à la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition des symptômes, n’ont pas été associés à ce type de transmission.
    • D’autres facteurs tels qu’un contact antérieur avec un cas, une exposition à la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition de la maladie, n’ont pas été associés à ce type de transmission.
    • 43 cas avaient des antécédents de contact avec un patient et de réception d’une injection dans les trois semaines précédant le début de la maladie.
    • Dix-sept personnes qui vivaient en dehors de Yambuku ont été en contact avec l’hôpital de YMH et il est possible qu’elles aient eu des injections sans le signaler à leur famille.
    • Aucune personne dont le contact était exclusivement une injection parentérale n’a survécu à la maladie.
    • En fait, il semble probable que la fermeture de l’hôpital de Yambuku ait été le seul événement le plus important dans la fin éventuelle de l’épidémie.
    • En d’autres termes, le mode d’injection risqué et non naturel ainsi que les médicaments toxiques capables de produire exactement les mêmes symptômes sont les seuls éléments nécessaires pour expliquer ces cas, et non un nouveau « virus » invisible.
    • Aucun cas probable sporadique, apparemment spontané, n’a été enregistré.
    • Lorsque la « famille » a été définie comme l’ensemble des personnes vivant dans un logement contigu et partageant des cuisines communes, les taux d’attaque secondaire n’ont jamais dépassé 8 %.
    • Des efforts ont été faits pour documenter une infection asymptomatique simultanée ou une possible infection antérieure par le « virus » Ebola.
    • Les sérums de 5 personnes âgées de 8 à 48 ans contenaient des anticorps IFA à des titres de 1:64 et aucune de ces personnes n’était malade, n’avait eu de contact avec des personnes dans d’autres villages ou n’avait visité YMH pendant l’épidémie (c’est-à-dire qu’elles étaient asymptomatiques).
    • Les sérums de 58 personnes appartenant à diverses catégories d’exposition présentaient des titres IFA anti-Ebola compris entre 1:4 et 1:32. Néanmoins la spécificité de ces réactions a été mise en doute lorsqu’il a été constaté que des échantillons provenant de 4 des 200 Indiens San Blas du Panama présentaient également de tels « anticorps » contre le virus Ebola, mais pas contre le « virus » Marburg.
    • L’interprétation finale de ces données attendait la mise au point d’une autre méthode de mesure des anticorps spécifiques de ces agents.
    • En d’autres termes, les résultats des anticorps prétendument spécifiques n’étaient pas si spécifiques que cela et les résultats des anticorps devaient être confirmés par une méthode « plus spécifique » qui n’avait pas encore été mise au point.
    • Les premiers symptômes et signes observés chez les trois patients à l’hôpital Ngaliema comprenaient de la fièvre, des maux de tête, de l’anorexie et des vomissements, mais les autres symptômes variaient d’un patient à l’autre.
    • Des tests de laboratoire clinique ont été effectués sur le premier patient, mais seules quelques mesures ont été réalisées sur les deux autres cas afin d’éviter une exposition excessive du personnel de laboratoire de l’hôpital au « virus ».
    • Le premier patient a été traité avec de l’aspirine, des antibiotiques, des corticostéroïdes, une transfusion sanguine et des fluides intraveineux.
    • Le deuxième patient a reçu de l’aspirine, de l’hydrocortisone, des immunoglobulines, des liquides intraveineux, un médicament expérimental, la moroxydine, et de l’entérovioform pour contrôler la diarrhée, mais sans succès.
    • La troisième patiente a été traitée pour un paludisme non confirmé pendant les deux premiers jours de la maladie et, lorsqu’il s’est avéré que l’agent étiologique de l’épidémie était un « virus » de type Marburg, elle a reçu, le quatrième jour, 500 ml de plasma humain Marburg obtenu à partir d’un patient guéri en Afrique du Sud.
    • Les trois patients sont morts après le traitement.
    • Bien qu’aucune autopsie n’ait été pratiquée, il est apparu cliniquement que ces patients sont morts d’un choc hypovolémique (perte rapide de sang pouvant être causée par une hémorragie interne dans les organes abdominaux et le tube digestif).
    • Des particules ressemblant au virus de Marbourg ont été visualisées au microscope électronique dans un cas.
    • Aucun anticorps IFA contre les « virus » Ebola ou Marburg n’était présent chez les 3 victimes.
    • Des questionnaires ont été remplis pour 231 cas probables âgés d’un an ou plus, on a trouvé chez 34 personnes des anticorps IFA contre le « virus » Ebola, et 198 témoins parmi les personnes présentant des anticorps, 59 % avaient un ou plusieurs symptômes (41 % n’avaient apparemment aucun symptôme), les plus importants étant la fièvre, les maux de tête, les douleurs abdominales et l’arthralgie.
    • De nombreuses autres personnes qui avaient été en contact avec des cas mortels ont signalé des symptômes, mais n’avaient aucun anticorps du « virus » Ebola.
    • Nous pouvons voir ici à quel point les résultats des tests d’anticorps ne sont pas fiables lorsque 41 % des personnes ne présentaient aucun symptôme de la maladie et que celles qui ont eu des symptômes après avoir été en contact avec des cas mortels n’avaient aucun anticorps.
    • Le seul test de laboratoire clinique effectué sur les patients admis à l’hôpital de Yambuku était la protéine urinaire, qui a été signalée comme étant uniformément positive et utilisée comme critère de diagnostic majeur par les sœurs infirmières au début de l’épidémie (remarque : ce n’est pas un diagnostic utilisé aujourd’hui, ce qui amène à se demander combien de cas précoces ont été mal diagnostiqués en utilisant une méthode défectueuse qui n’est plus utilisée ?).
    • Les études virologiques ont été dites limitées.
    • Le « virus » Ebola a été « isolé » dans des cellules de rein de singe vert africain (Vero) provenant d’échantillons de sang dans 8 des 10 cas tentés.
    • Des particules de « virus » Ebola ont également été visualisées dans 3 des 4 biopsies hépatiques post-mortem obtenues à partir de cas cliniquement suspects.
    • Le taux de mortalité de 88 % de la fièvre hémorragique Ebola au Zaïre est le plus élevé jamais enregistré, à l’exception de l’infection par la rage.
    • Bien que les données de laboratoire soient pratiquement inexistantes, le tableau clinique observé lors de cette épidémie ressemblait à la maladie produite par le « virus » Marburg, un virus apparenté.
    • À cette époque, on pensait que les agents retrouvés au Soudan et au Zaïre étaient identiques, bien que des tests de neutralisation définitifs n’aient pas encore été effectués.
    • La virémie semblait être une caractéristique constante de l’infection par le « virus » Ebola chez l’homme, car le « virus » persistait en grande quantité dans le sang dans le seul cas bien étudié (un cas).
    • L’OMS a déclaré qu’un certain nombre d’autres questions virologiques importantes ne peuvent être abordées pour l’instant que par des études sur des singes.
    • Aucune preuve n’a été obtenue quant à la persistance du portage du « virus » dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le « virus » de Marburg.
    • L’épidémie du Zaïre présentait tous les attributs d’une épidémie de source commune, ainsi qu’un taux heureusement faible de transmission secondaire de personne à personne (c’est-à-dire qu’elle n’était ni infectieuse ni transmissible).
    • Selon l’OMS, on ne saura probablement jamais avec précision par quel moyen le « virus » a été introduit dans l’hôpital de la mission de Yambuku, mais il semblait possible qu’il ait été apporté directement du Soudan par l’homme.
    • La dissémination de l’agent dans les villages de la région s’est faite principalement par le biais de matériel contaminé utilisé pour les injections parentérales (vous voyez comment ils ont parlé d’aiguilles « contaminées » plutôt que du mode d’injection avec de nombreuses toxines ?).
    • L’épidémie a reculé lorsque l’hôpital a été fermé par manque de personnel médical (et donc par l’arrêt des injections de médicaments toxiques).
    • L’OMS avait la forte impression que la fièvre hémorragique Ebola acquise par injection différait de celle due au contact avec un autre cas, car la mortalité était plus élevée.
    • Les cas « néonataux » observés n’ont pas été définitivement élucidés.
    • L’OMS a de nouveau admis qu’une meilleure méthode de mesure des anticorps du « virus » Ebola était nécessaire pour interpréter les résultats sérologiques rapportés ici (ce qui est un aveu assez troublant lorsque le seul moyen qui leur permettait d’affirmer l’existence d’un nouveau « virus » ainsi que de cas passés et présents était basé sur les résultats des anticorps).
    • Le fait que moins de 20 % des personnes aient donné des antécédents de maladie aiguë après avoir été en contact avec un cas mortel n’est apparemment pas une surprise.
    • L’OMS a déclaré que si les données de l’IFA sont correctes, au moins 2,5 % des personnes en contact avec des cas mortels ont souffert d’une infection subclinique (ces résultats d’anticorps semblent plutôt vagues si l’on en croit l’hésitation constante de l’OMS quant à leur exactitude).
    • En outre, la découverte d’anticorps chez quelques individus en l’absence de tout contact connu avec le « virus » Ebola pendant l’épidémie a soulevé la possibilité que l’agent soit en fait endémique dans la région de Yambuku et soit occasionnellement transmis à l’homme.
    • Comme dans le cas du « virus » de Marburg, la source du « virus » Ebola est totalement inconnue au-delà du simple fait qu’il est d’origine africaine.

    Si l’on en croit les conclusions présentées par l’OMS, le « virus » Ebola provient d’une personne infectée qui a voyagé du Soudan au Zaïre. Cette personne non identifiée a été soignée à l’hôpital de Yambuku au moyen d’une injection parentérale. La même aiguille n’a pas été stérilisée et a ensuite été réutilisée sur un autre patient non suspect, ce qui a entraîné la propagation des symptômes non spécifiques de la maladie de patient à patient par l’utilisation continue des mêmes aiguilles non stérilisées. Cela peut avoir un certain sens pour ceux qui sont encore sous le charme « viral » et qui ne sont pas disposés à creuser un peu plus profondément que le simple fait de gratter la surface. Cependant, pour quiconque examine les preuves présentées de manière critique et logique, il existe une explication beaucoup plus raisonnable à l’apparente épidémie de maladie, autre qu’un « virus » Ebola récemment découvert.

    Les symptômes associés au « virus » Ebola ne sont pas spécifiques et imitent d’autres maladies courantes dans la région, notamment la grippe, le paludisme, la fièvre jaune, la typhoïde et même la grossesse ; les symptômes n’étaient donc ni nouveaux ni inédits. Le patient initial a été traité pour le paludisme par une injection de chloroquine. Alors que les symptômes du paludisme disparaissaient cliniquement après le traitement, des symptômes plus graves sont apparus quelques jours plus tard et le patient a finalement succombé à une hémorragie gastro-intestinale. La chloroquine est un médicament toxique connu dont les effets secondaires connus sont des problèmes gastro-intestinaux et des saignements inhabituels. Le mode d’injection parentérale est réputé risqué et, s’il est effectué par la cavité abdominale, il peut entraîner des lésions des organes de l’abdomen. D’autres patients traités à l’hôpital pour des affections non liées présentant des symptômes similaires, y compris des femmes enceintes, ont également reçu des injections de différents médicaments et ont eux aussi développé les symptômes associés à une fièvre hémorragique sévère. De nombreux patients ont reçu des cocktails de nombreux médicaments et antibiotiques par injection parentérale. Toutes les personnes ayant reçu des injections à l’hôpital ont fini par mourir de leur maladie. L’OMS a même noté que les personnes ayant reçu les injections présentaient une présentation différente de la maladie par rapport aux cas n’ayant pas reçu d’injections, la principale différence étant une mortalité plus élevée chez les personnes traitées à l’hôpital. Il a été observé qu’une fois que les injections ont cessé, la transmission de la maladie s’est également arrêtée. Pour quiconque examine cette question de manière logique, il n’est pas difficile de voir le lien entre l’injection de médicaments toxiques et les symptômes de la maladie qui y sont associés. Il n’est pas nécessaire de trouver un nouveau « virus » pour expliquer ce phénomène, mais l’OMS a ignoré la possibilité de chercher du côté des injections parentérales de chloroquine et d’autres médicaments toxiques (et expérimentaux dans un cas au moins) dans le cadre de ses enquêtes.

    Si l’on ajoute à cela le fait que les chercheurs n’ont jamais purifié ni isolé de « virus » directement à partir du sang d’un patient malade au Zaïre et que tous les résultats des concoctions de cultures cellulaires qu’ils ont créées en laboratoire présentaient les mêmes preuves indirectes associées au « virus » de Marburg découvert moins de dix ans auparavant, il est tout simplement étonnant qu’ils aient pu conclure à l’existence d’un nouveau « virus ». La seule preuve utilisée par les chercheurs pour affirmer que le « virus » Ebola était en quelque sorte un nouveau « virus » distinct de celui de Marbourg était les résultats du test des anticorps à fluorescence indirecte, dont l’OMS a admis qu’ils étaient loin d’être idéaux. En fait, les résultats des tests d’anticorps étaient très variables, de nombreuses personnes, n’ayant jamais eu de contact avec un patient atteint d’Ebola et n’ayant jamais été malades d’aucune manière, ayant été testées positives pour les anticorps censés être spécifiques au « virus ». Dans le même temps, de nombreuses personnes présentant des symptômes et ayant eu un contact direct avec des malades d’Ebola ne présentaient aucun anticorps. Comment les résultats de ces tests pouvaient-ils indiquer aux chercheurs qu’ils avaient un « virus » unique ? Lorsque l’on comprend la fraude de la recherche sur les anticorps et que l’existence de ces entités théoriques n’a jamais été scientifiquement prouvée, tout comme les « virus », il est facile de voir comment les résultats inexacts peuvent être utilisés pour affirmer ce que les chercheurs veulent bien leur faire dire. Lorsque l’on réalise que les résultats des tests d’anticorps contredisent directement les résultats de la recherche sur le virus de Marburg, démontrant ainsi que ces résultats sont également frauduleux, on comprend que le CDC et l’OMS n’avaient pas d’autre choix que d’essayer de prétendre qu’un nouveau « virus » lié au virus de Marburg était à blâmer afin de maintenir le mensonge sur la « précision » des résultats des tests d’anticorps.

    Il est assez clair que toute l’affaire Ebola n’était qu’une gigantesque opération de camouflage des effets secondaires des médicaments toxiques injectés par voie parentérale. Comme les symptômes n’étaient pas spécifiques et correspondaient à de nombreuses autres maladies courantes dans la région, il était facile pour les chercheurs de trouver des personnes présentant des symptômes similaires afin de prétendre qu’elles étaient elles aussi victimes du « virus » pathogène nouvellement « découvert ». Ce schéma consistant à dissimuler des injections toxiques par la découverte d’un nouveau « virus » a été observé une décennie plus tôt avec le « virus » Marburg associé à l’expérimentation de la vaccination contre la polio. Ils ont également utilisé cette même tactique pour dissimuler des empoisonnements au moyen de produits chimiques, comme dans le cas de la polio et du DDT/arséniate de plomb. Lorsque tout le monde reconnaîtra ce schéma, il sera en mesure de voir clair dans la fraude et nous pourrons alors commencer à travailler ensemble pour faire en sorte que ces astuces ne soient plus utilisées pour tromper les crédules et les amener à avoir peur et à s’empoisonner davantage avec des médicaments et des injections toxiques. Ensemble, nous pouvons briser ce cercle vicieux une fois pour toutes.

    Traduction Jean Bitterlin 31.12.2022




    Une enquête de l’Associated Press met la lumière sur l’usage des technologies anti-Covid à des fins de surveillance

    [Source : FranceSoir]

    Dans une enquête, l’Associated Press (AP) dévoile la manière par laquelle
    des gouvernements à travers le monde exploitent les technologies créées
    pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 à des fins de surveillance de leurs populations.
    ©Valery Hache/AFP

    Dans une enquête publiée le 21 décembre, l’Associated Press (AP) dévoile la manière par laquelle des gouvernements à travers le monde exploitent les technologies créées pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 à des fins de surveillance de leurs populations. L’AP s’intéresse aux procédés utilisés par des pays des cinq continents, considérés comme dictatoriaux ou démocratiques, pour prévenir ou réprimer toute forme de contestation, “harceler des communautés” minoritaires ou exploiter les informations sur la santé à des fins d’espionnage.

    Cette enquête, menée pendant plus d’un an, fait partie d’une série intitulée « Tracked« , qui s’intéresse “au pouvoir” et aux “conséquences des décisions prises par des algorithmes sur la vie quotidienne des gens”. Dans cette partie, publiée par les journalistes de l’AP après avoir interviewé une multitude de “sources et consulté des milliers de documents”, il est expliqué “comment les technologies utilisées pour ‘aplanir la courbe’ des contaminations ont été utilisées à d’autres fins”.

    “Tout comme l’équilibre entre la vie privée et la sécurité nationale a changé après les attentats terroristes du 11 septembre, le Covid-19 a donné aux autorités un argument pour intégrer des outils de surveillance de la société qui ont duré longtemps après les confinements”, résume l’AP, qui consacre également dans son enquête un encadré au projet « big data de la tranquillité publique » à Marseille, en France.

    Les libertés individuelles suspendues à un QR Code

    Cette enquête ne pouvait certainement pas faire l’impasse sur la Chine et sa politique “ultra-stricte” de zéro Covid. Les autorités chinoises, nationales comme locales, ont misé sur les confinements mais surtout les applications mobiles pour lutter contre l’épidémie. Les citoyens ont été obligés d’installer des programmes sur leurs smartphones pour pouvoir circuler librement entre les différents États chinois. À partir des données de santé et des résultats de tests PCR, ces applications génèrent des codes QR individuels, qui passent du vert au rouge, selon l’état de santé de chaque individu.

    Pour circuler, embarquer sur des vols ou des trains, voire même accéder à un supermarché, à une salle de sport, un hôtel ou un restaurant, les citoyens chinois devaient naturellement présenter un QR Code vert. Toutefois, le QR code basculait vers le rouge dès que la personne est testée positive au coronavirus ou que les autorités locales imposent un confinement.

    Mais il existe des preuves que ce système de QR code a été utilisé pour étouffer la dissidence” et les manifestations qui se sont déclenchées en 2022 dans les grandes villes du pays contre la politique “zéro covid”. L’AP relate des cas de citoyens qui ont vu leur code QR devenir subitement rouge afin d’être restreints sous prétexte de danger sanitaire. Une des méthodes employées consistait à déclarer l’existence de cas positifs dans la zone où se trouvaient des citoyens soupçonnés de vouloir participer aux manifestations, afin de les confiner. Interrogé par l’AP, Yang Jiahao, qui avait acheté un ticket de train vers Pékin pour manifester, a expliqué que son code devenait devenir orange après la “détection d’un cas dans la zone où il se trouvait la veille”, en attendant de présenter des tests afin de prouver sa non-contamination. Mais son code QR a subitement basculé vers le rouge.

    D’autres ont essayé en juin de se rendre vers la province de Henan pour manifester contre leur banque car leurs comptes bancaires étaient inaccessibles depuis des mois. Interceptés par la police à la gare, ils étaient plus de 1 300, selon l’AP, à avoir vu leur QR code scannés, devenir à chaque fois rouges. Pourtant, les passagers avaient soumis les résultats négatifs des tests lorsqu’ils ont sollicité un code vert auprès de la province de Henan avant de s’y rendre.

    « C’est un modèle de gouvernance, l’objectif est de renforcer le contrôle social grâce à la technologie. Il est renforcé par des applications de santé, et il va certainement se poursuivre après la pandémie de Covid, a déclaré Yaqiu Wang, chercheur et membre de Human Rights Watch. « Je pense que c’est très, très puissant”, a-t-il renchéri auprès de l’AP.

    Des SMS pour menacer les citoyens

    À Jérusalem, cette enquête s’est intéressée aux caméras de surveillance qui “bordent le labyrinthe de voies caverneuses” de cette vieille ville et “les technologies avancées” utilisées pour accroître la surveillance. L’agence de sécurité intérieure, le Shin Bet, utilise la technologie de surveillance de masse, acquise pour détecter des cas de coronavirus, contre les résidents en Israël et les citoyens israéliens “à des fins totalement étrangères au Covid-19”.

    L’AP explique que “les Israéliens s’étaient habitués à ce que la police se présente chez eux pour vérifier s’ils observaient ou pas la quarantaine ». Ils savaient, grâce à la presse, que le “Shin Bet réutilisait la technologie de surveillance téléphonique, utilisée auparavant pour surveiller les militants palestiniens”.

    Une année plus tard, cette agence de sécurité intérieure israélienne a eu recours aux mêmes technologies pour envoyer des menaces aux Arabes d’Israël et aux résidents que les autorités soupçonnaient d’avoir participé à de violentes manifestations. “Certains d’entre eux vivaient ou travaillaient dans la zone, ou étaient juste de passage”, explique AP, qui cite le cas de Majd Ramlawi, serveur dans un café à Jérusalem, qui a reçu un de ces SMS“C’est comme si le gouvernement était dans votre poche”, a-t-il déclaré.

    Cette pratique a suscité un tollé en Israël. Le Shin Bet a justifié cette pratique en évoquant “un besoin clair en matière de sécurité d’envoyer un SMS urgent à un très grand nombre de personnes, qui avaient toutes des soupçons crédibles d’être impliquées dans la perpétration de crimes violents ». La démarche a vite été légitimée en février, lorsque le procureur général d’Israël a confirmé l’utilisation continue de la technologie hors covid, affirmant qu’il s’agissait d’un “outil de sécurité légitime”, tout en reconnaissant des problèmes dans le système. “La Cour suprême d’Israël examine actuellement la question”, note l’Associated Press.

    Un système de surveillance à 360°

    En Inde, c’est la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle qui est utilisée depuis l’arrivée au pouvoir du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata du Premier ministre Narendra Modi en 2014, devenant un outil permettant à la police de surveiller les rassemblements de masse. “Le pays cherche à construire ce qui sera l’un des plus grands réseaux de reconnaissance faciale au monde”, affirme l’AP.

    Au début de l’épidémie, dans la ville de Hyderabad, ces technologies étaient déployées pour photographier les personnes qui “portaient mal le masque ou qui ne le portaient pas du tout”. La ville a dépensé des centaines de millions de dollars ces dernières années pour des véhicules de patrouille, des caméras de surveillance, des applications de reconnaissance faciale et de géolocalisation ainsi que plusieurs centaines de caméras de reconnaissance faciale.

    Le commissaire de la ville a justifié ces mesures par la volonté de “rassurer les entreprises qui investissent en examinant l’état de l’ordre public”. Et d’affirmer à l’AP : « Les gens ici sont conscients de ce que les technologies peuvent faire, et il y a un soutien pour cela”.

    Cette enquête rapporte qu’en mai 2020, le chef de la police de l’État de Telangana a tweeté que son département déployait un logiciel basé sur l’IA, utilisant la vidéosurveillance pour cibler les personnes ne portant pas de masque. Une année plus tard, un autre tweet montrait les policiers scanner eux-mêmes à l’aide de tablettes portables les visages des personnes à l’aide d’une application de reconnaissance faciale. 

    « Lorsqu’ils voient quelqu’un qui ne porte pas de masque, ils prennent une photo sur leur tablette, notent leurs coordonnées comme le numéro de téléphone et le nom”, expliquait à l’AP un responsable.

    Il poursuit en soulignant que :

    L’application sur la tablette vérifiera ensuite les données pour chercher un antécédent criminel de la personne scannée”.

    Les autorités locales sont notamment soupçonnées d’avoir procédé à une gigantesque collecte de données de la population durant l’épidémie afin de se doter d’un “système de surveillance à 360°, qui liera plusieurs données sur le logement, l’aide sociale, la santé et d’autres types de données autour d’un profil”.

    Les données de santé pour résoudre des crimes

    Les pays jugés dictatoriaux ne sont pas les seuls à figurer dans cette enquête. L’Associated Press s’est également intéressé au cas de l’Australie, où les agences de renseignements ont été surprises en train de collecter des données depuis les applications Covid, qui servaient à informer les citoyens se trouvant à proximité d’une personne testée positive.

    Ces applications servaient aussi à enregistrer leurs profils, via des codes QR, pour pouvoir être contactés en cas de flambée des cas. Les données ont été exploitées pour enquêter sur des crimes. La police locale à Perth, capitale de l’Australie-Occidentale, a accédé aux enregistrements des noms et numéros de téléphones de 2 439 personnes, des fans de courses de dragsters, pour enquêter sur le meurtre d’un chef de gang de motards.

    Cette mesure allait à l’encontre de la promesse du Premier ministre d’Australie-Occidentale, Mark McGowan, selon laquelle les données liées au Covid-19 ne seraient accessibles qu’au personnel de recherche des contacts du ministère de la Santé.

    Aux États-Unis, le gouvernement fédéral s’est doté d’une “boîte à outils de surveillance”, à travers, notamment, deux contrats en 2020 d’une valeur de 24,9 millions de dollars. Des documents auxquels l’AP a pu accéder ont montré que les fonctionnaires fédéraux étaient prêts à partager les données au-delà de leur usage dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

    L’objectif était, entre autres, de recourir à des “données identifiables sur les patients” telles que des informations sur leur santé mentale, la consommation de drogues et ou encore de données provenant de foyers de groupe, de refuges, de prisons, d’établissements de désintoxication et des écoles.

    « La pandémie a fait exploser une industrie de collecte massive de données biométriques et biographiques« , a déclaré Paromita Shah, directrice exécutive de Just Futures Law, un groupe de défense des droits des immigrants qui a obtenu les documents dont l’AP a eu accès. L’enquête révèle que les CDC (Centers for Disease Control) des États-Unis ont acquis, l’année dernière, des données détaillées sur la localisation des téléphones portables révélant les allées et venues quotidiennes des personnes, dans tout le territoire américain.

    La porte-parole du CDC, Kristen Nordlund, a déclaré que l’agence a acquis ces données “avec des protections étendues de la vie privée, pour la recherche en santé publique”.

    La France épinglée pour le projet “Big data de la tranquillité publique”

    Plusieurs pays ont été concernés par cette enquête, même lorsque les technologies utilisées sont antérieures à l’épidémie de covid. L’AP cite la Russie, qui a obligé ses citoyens testés positifs à télécharger une application pour s’assurer qu’ils soient en quarantaine en les traquant via un GPS. La Colombie est épinglée pour l’usage d’hélicoptères équipés de vision nocturne et de caméras de reconnaissance faciale pour réprimer des manifestations. En Afrique du Sud, l’agence de presse s’est intéressée à un outil de suivi en temps réel des cas contacts, qui a été développé à l’origine pour suivre les braconniers d’animaux sauvages, par la suite imposé aux citoyens après de violentes manifestations.

    Cette enquête épingle notamment la France et son projet “Big data de la tranquillité publique” à Marseille. Officiellement, la mairie a suspendu ce projet de « vidéoprotection intelligente » lancé en 2017 par l’administration Jean-Claude Gaudin. Un document judiciaire, signé par un avocat de la ville, laisse entendre que le dispositif est toujours en cours de développement. Le projet a rapidement inquiété les défenseurs des libertés publiques, qui y voient un outil de surveillance.

    « Toute intervention qui renforce le pouvoir de l’État pour surveiller les individus est de long terme », a déclaré John Scott-Railton, chercheur principal au Citizen Lab, un organisme de surveillance Internet basé à Toronto, à AP. « Une fois que vous l’obtenez, il est très probable qu’il ne disparaisse jamais”.




    Houellebecq et Onfray oublient l’alliance néo-léniniste et djihadiste avec le « Pouvoir »

    Par Lucien SA Oulahbib

    C’est surtout ce qui manque dans ce dialogue à la mode entre le vulgarisateur Onfray et l’échotier Houellebecq : un certain manque d’analyse stratégique en profondeur (mais ce n’est pas leur métier, il est vrai) malgré de bonnes observations telles celle sur la diaspora chinoise (même si, là aussi, cela bouge quant aux toutes dernières générations), car ce qui manque ou se trouve sous-estimé c’est bien l’étude de cette alliance, par ailleurs perverse, entre un néoléninisme sournois (incarné par un Plenel et Mélenchon) et un djihadisme hypocrite aux gants blancs (tels ceux du recteur de la Mosquée de Paris aux propos moins sibyllins que sournois sur les « mécréants »).

    En fait, il n’y a plus (il n’y a jamais eu) d’un côté une sorte » d’islamo-gauchisme », de l’autre côté quelques extrémistes « islamistes » et plus loin un État « laïc » soucieux de « l’unité du pays » comme le prétend également le recteur de la mosquée de Paris (comme s’il était, lui, l’État) dans sa dernière plainte contre Houellebecq ; non, encore une fois, il y a bel et bien plutôt une collusion « systémique » entre ces puissants désireux de préserver consolider affiner négativement leur emprise de plus en plus nuisible sur la société française et sa civilisation singulière, au sens d’unique, comme il y en a peut-être une à deux par… millénaire…

    Un seul exemple : jamais aucun de ces alliés objectifs (et de plus en plus subjectifs au sein d’un orientalisme surfait) n’aura demandé que soient libérés les prisonniers politiques dans les pays dominés par les arabo-musulmans comme ces militants amazighs qui croupissent dans les geôles du Pouvoir dit « algérien » ni exigé une réciprocité quant à la construction d’édifices religieux et culturels dans ces mêmes pays.

    Et puis il n’est même pas la peine d’aller bien loin lorsque l’on songe que la poursuite sous d’autres formes du génocide arménien ne fait guère fureur, pas plus que les Serbes chrétiens du Kosovo ou ailleurs — ce que l’on appelle « les chrétiens d’Orient » (et d’Afrique tombant sous les coups de Boko Haram et affiliés) pourchassés désormais au même titre que les Juifs naguère ces « réfugiés du silence » chassés de leurs pays d’accueil dans lesquels ils étaient installés suite à la répression romaine et ce bien avant même que l’islam ait été inventé… Ne parlons pas des Yéménites ou Ouïghours…

    Il est dommage que Houellebecq, comme Zemmour au fond, pointe surtout principalement du doigt ce fait, exact cependant, stipulant qu’il existe bien plus d’agressions issues de l’immigration alors que le problème de fond n’est pas seulement là puisque d’une part cela provient déjà de sa gestion incohérente et contradictoire (impossible de travailler sans permis de séjour et impossible d’avoir un permis sans contrat de travail, d’où la tentation criminelle pour certains) d’autre part parce que cette gabegie est non seulement permise par le Pouvoir français et européen, mais aussi onusien ; or, il n’y a guère de dénonciation, sinon par le seul vocable de « mondialisme », il n’y a pas de manifestation devant les portes mêmes du ministère français dédié, devant le Parlement européen, la Commission de l’UE, l’ONU, l’UNESCO, de la Banque Mondiale, FMI, etc., pour exiger impérativement que cesse cette hypocrisie cherchant à voiler qu’aura été décidée en haut lieu une « créolisation » démographique et aussi ethno-différentialiste au sens d’isoler peu à peu les autochtones parqués dans des réserves (chics pour les mieux lotis) tandis que les villes seront de plus en plus occupées par une immigration fuyant la culture de pays qu’ils prétendent pourtant reproduire en pis dans les pays d’accueil…

    Tant que la question de l’immigration ne sera pas vue dans sa pluralité et dans sa causalité (les présences kabyles, kurdes, subsahariennes en France proviennent directement par exemple de l’impéritie sournoise et corrompue des pouvoirs français et arabo-turco-musulmans depuis des décennies) subsumées par la stratégie séparatiste et fractionniste des puissances affairistes hygiénistes alarmistes prétendant dans un millénarisme à l’illuminisme exacerbé nous transformer en particules cybernétiques sous hystérie bien moins psychédélique qu’épileptique, tant que ceci ne sera pas tiré au clair la compréhension et l’action à son encontre n’auront pas lieu, mis à part les constats stériles, mais qui agitent faute de mieux la Galerie.




    France : en pleine tourmente judiciaire, la directrice communication de McKinsey s’apprête à « prendre la fuite »

    [Source : lecourrier-du-soir.com]

    Par Cheikh Dieng

    En pleine tourmente judiciaire, la Dircom (directrice de communication) de McKinsey s’apprête à quitter son poste à la fin de l’année. Cette information a été révélée ce 14 décembre, date à laquelle une perquisition a été menée au siège parisien du cabinet de conseil américain visé par une enquête du PNF (Parquet National Financier).

    Les rats s’apprêtent-ils à quitter le navire? Cette question se pose au moment où l’étau se resserre autour du cabinet de conseil McKinsey et de ses relations très suspectes avec le gouvernement français. Et c’est dans ce contexte houleux qu’un poids lourd du cabinet de conseil américain va quitter son poste à la fin de l’année.

    Cette personnalité n’est autre que Charlotte Pasternak, nommée directrice de la communication du cabinet McKinsey en France en mai 2021. D’après le média Consultor spécialisé en cabinets de conseil, Pasternak a tout simplement décidé de quitter ses fonctions.

    « Charlotte Pasternak, une ancienne de Danone (dont McKinsey est un consultant de choix) et du PMU (dont la DG est également une ancienne du cabinet), arrivée aux fonctions de directrice de la communication de McKinsey en France en mai 2021, quittera ses fonctions à la fin de l’année, a appris Consultor. Elle a eu à gérer une des plus importantes crises de réputation de l’histoire de la firme depuis qu’elle s’est implantée dans l’Hexagone en… 1964 », révèle la source.

    Et Consultor d’ajouter : « ainsi, encore tout récemment, apprenait-on que Charlotte Pasternak avait initié un appel d’offres pour protéger sa réputation ». En effet, il y a moins d’un mois, le média d’investigation Lettre A révélait que le cabinet de conseil américain avait lancé un appel d’offres pour nettoyer sa réputation.

    « Le numéro un mondial du conseil, McKinsey, a lancé un marché début novembre pour améliorer son image, en réaction à la divulgation de son recours à l’optimisation fiscale. Plusieurs agences planchent sur l’e-réputation de la marque, qui affronte une nouvelle tempête judiciaire sur le financement de la campagne d’Emmanuel Macron », nous a appris Lettre A le 25 novembre dernier.

    Il faut dire que cette tentative de redorer son image intervient dans un contexte extrêmement difficile pour la multinationale américaine secouée par de nombreux scandales en France, aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays du monde, tels que l’Afrique du Sud.

    En France, le cabinet est accusé de favoritisme et d’avoir touché plusieurs millions d’euros de l’Etat français qui n’a cessé de recourir à ses services. D’ailleurs, en novembre dernier, il a été révélé que l’Etat français a dépensé 28 millions en cabinets de conseil lors de la pandémie et de cette somme, 6,7 millions sont allés tout droit dans les poches de McKinsey.

    C’est du moins ce que nous a appris le média Marianne. En effet, d’après cette source qui cite un rapport du sénat français, 28 millions d’euros ont été dépensés en cabinets de conseil lors de la pandémie à Coronavirus. La source précise que l’information est apparue dans le rapport « Santé » du Budget de l’Etat et a été confirmée par la députée Véronique Louwagie.

    Les cabinets ayant bénéficié de cette immense ont été cités. Il s’agit de : Citwell Consulting, Accenture, CGI (comprenant sa filiale française CGI France) et McKinsey, qui travaillait avec sa société Orphoz. Et les dépenses ont connu une hause vertigineuse lors de la période allant de mars 2021 à mai 2022.

    « En novembre 2021, Véronique Louwagie avait évalué à 11,2 millions d’euros, le montant de la première facture liée au recours aux consultants entre mars 2020 et février 2021. Au total, ce sont ainsi 28,6 millions d’euros qui ont été dépensés par l’exécutif auprès de cabinets privés pour gérer la crise sanitaire », renseigne la source. Et sans surprise! Le cabinet américain McKinsey a touché le jackpot en empochant 6,7 millions d’euros pour trois missions réalisées entre mars et août 2021.

    « Le cabinet de conseil américain, champion de l’évasion fiscale, était notamment venu en appui de la task force de vaccination du ministère de la Santé. Pour compléter le podium : Accenture a remporté 19 appels d’offres, pour un montant global de 5,3 millions d’euros, suivi juste derrière de la société Citwell, qui a empoché 3 millions d’euros. Cette dernière avait été appelée en renfort, d’avril à juillet 2021, pour l’accompagnement logistique et la distribution des vaccins contre le Covid-19 », détaille le rapport.

    Le départ de Charlotte Pasternak est certainement dû à la crise qui secoue le cabinet de conseil sous le feu des critiques depuis le début de la pandémie. D’ailleurs, ce 14 décembre, son siège parisien a été perquisitionné par la justice française qui mène une enquête sur ses liens avec la campagne présidentielle de Macron en 2017.





    L’état mental de Macron est-il compatible avec l’exercice de son mandat ?

    [Source : Union Populaire Républicaine]

    François Asselineau explique depuis plus de 15 ans que l’appartenance de la France à l’Union européenne interdit aux présidents de la République de défendre prioritairement les intérêts de la France et des Français.

    Non seulement Macron ne fait pas exception à cette règle, mais encore il met un zèle tout particulier à détruire la France dans tous les domaines.

    À ce constat de haute trahison, s’ajoute le comportement personnel de plus en plus inquiétant et déséquilibré de Macron, qui signale une santé mentale en grave détérioration.

    Entre prétendue « grave dépression », inventions d’entretiens avec des chefs d’État étrangers qui n’ont pas lieu, annonces de projets grandioses mort-nés, comportements erratiques et hystériques et déclarations sans queue ni tête, Macron achève de se ridiculiser et de ruiner le peu de crédibilité qu’il restait à la France sur la scène mondiale.

    Les Français vont-ils pouvoir supporter encore presque quatre ans et demi un président de la République frappé de troubles mentaux évidents et de plus en plus fréquents ?

    La question de la santé mentale de Macron est posée ; l’article 68 de notre Constitution permet d’y répondre :

    « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

    L’ÉTAT MENTAL DE MACRON EST-IL ENCORE « COMPATIBLE » AVEC SA FONCTION ?




    Selon un pasteur nigérian, la plupart des gens sur les réseaux sociaux sont possédés par des esprits maléfiques

    [Source : afrikmag.com]

    Le pasteur populaire nigérian et producteur de films, Mike Bamiloye, a affirmé que les anges déchus ont actuellement pris le contrôle des médias sociaux.

    « Les anges déchus ont envahi les réseaux sociaux. Utiliser la plateforme pour corrompre l’esprit humain. Beaucoup de femmes et d’hommes sont désormais possédés par des esprits maléfiques. Par leurs publications et images sur les réseaux sociaux, vous les reconnaîtrez. »

    [Voir l’article complet sur afrikmag.com]




    Échec de la stratégie sanitaire française. Vive les traitements précoces !

    Par Dr Gérard Delépine

    Durant cette crise covid, la propagande omniprésente des médias a répété en boucle les messages publicitaires de Big Pharma et du gouvernement : « les traitements précoces sont inefficaces et dangereux ! Les vaccins vous sauveront ». Et le conseil de l’Ordre des médecins, grand inquisiteur du dogme gouvernemental, poursuit opiniâtrement les médecins qui ont osé affirmer le contraire même s’ils sont députés ou sénateurs et sans même considérer les faits établis qui leur donnent raison.

    Après 32 mois d’évolution de l’épidémie, le bilan de notre politique sanitaire basé sur ses résultats avérés permet d’examiner la pertinence de ces slogans officiels.

    Les mesures sanitaires coercitives et les vaccins ont été dramatiquement inefficaces

    Une mesure sanitaire nationale ne peut être évaluée sur des études de commande conçues pour conforter les décisions politiques des gouvernants, mais sur des données nationales vérifiées et publiées. Les données officielles de l’OMS1 sont sans appel : c’est dans les pays qui ont instauré les mesures sanitaires les plus restrictives et imposé le plus brutalement possible les pseudo vaccins que les mortalités covid cumulées par million sont les plus élevées.

    Ainsi, au 20 décembre 2022, la mortalité par million atteignait 3366/M à Gibraltar (taux de vaccinés : 115 % !), 3348/M en Grèce (qui a rendu obligatoire la vaccination des plus de 60 ans) et 3102/M en Italie (82 % d’injectés), deux pays ou la dictature sanitaire a été particulièrement brutale, 3217 aux USA, 3157/M en Grande-Bretagne (champion européen du vaccin Astra Zeneca), 2844/M en Belgique (79 % d’injectés) et 2639/M en France (80 % d’injectés), 2501/M au Portugal (87 % d’injectés), 2452/M en Espagne (plus de 90 % d’injectés)… Et à cette mortalité covid officielle des pays riches, il convient d’ajouter d’innombrables « victimes collatérales » liées aux confinements, aux plans blancs et autres restrictions des libertés et des crises économiques qui en ont résulté. Dans aucun de ces pays, les mesures sanitaires et les pseudo vaccins ne sont parvenus à diminuer ou ralentir les transmissions, les hospitalisations ou la mortalité.

    À l’opposé les pays peu vaccinés, qui souvent n’ont pas pu confiner leurs populations2, bénéficient d’une mortalité 8 à 300 fois moins élevée : 374/M en Inde, 180/M en Afrique, 153/M en Algérie, 76/M en Ouganda, 70/M au Cameroun, 64/M au Congo, 48/M à Madagascar, 30/M en Côte d’Ivoire, 14/M au Nigéria, 12/M au Bénin, 10/M au Tchad…

    Certes la jeunesse de leurs populations explique une réduction de risque des pays pauvres, mais, après correction de ce facteur démographique, la mortalité Covid des pays qui ont imposé la stratégie « tout vaccin » de l’OMS reste 3 à 50 fois supérieure à celles constatées en Afrique ou en Inde alors que ces pays pauvres souffrent d’une insuffisance chronique de médecins, de médicaments et d’hôpitaux.

    La stratégie OMS de « confinement, pas de traitement précoce, tout pour les vaccins » a abouti à des désastres sanitaires.

    Dans le monde réel, les antipaludéens ont considérablement limité les contaminations

    L’équipe de l’IHU Méditerranée3 a montré que la charge virale des malades diminuait rapidement sous traitement par HCQ limitant ainsi le risque de contamination de leurs contacts. Les données de l’OMS, illustrées par les courbes de l’Université John Hopkins confirment totalement leur résultat : les pays qui ont largement utilisé les antipaludéens (pays d’Afrique souffrant de paludisme, Algérie, Madagascar, Inde…) ont fortement limité l’intensité des poussées d’épidémie. En particulier en Inde où la Covid Task Force a recommandé le traitement4 à titre préventif pour les soignants et les membres des familles contaminées avec une efficacité de plus de 90 %5 6.

    Au 20/12/22 Gibraltar (610 000/M) et la France (566 000/M), qui ont refusé les traitements précoces se retrouvent avec plus de la moitié de leurs populations contaminées alors que les pays qui ont utilisé les antipaludéens ont protégé leurs nationaux que ce soit Madagascar grâce à l’Artémisinine (2 200/M), l’inde (31 000/M) ou l’Algérie (6 039/M) et la Côte d’Ivoire (3 122/M) adeptes du traitement Raoult.

    Les fortes réductions des contaminations observées grâce aux traitements précoces confirment les résultats préliminaires des études publiées et les déclarations des responsables de ces pays au début de la crise, trop souvent ignorées par les médias français. Si nous avions utilisé les traitements précoces (au lieu de les interdire) nous aurions certainement réduit le nombre de malades et la pression sur l’hôpital.

    Dans le monde réel les antipaludéens ont fortement limité la mortalité

    Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, Madagascar, Côte d’Ivoire, République Centre Africaine, Nigéria, Tchad… dans ces pays où le système de santé est quasi inexistant, les dirigeants ont généralisé le traitement à base de chloroquine sans attendre les résultats définitifs d’études randomisées honnêtes.

    Leur stratégie des traitements précoces et/ou préventifs leur a permis de protéger leur population avec des mortalités 8 à 300 fois inférieures à celle observée dans les pays riches adeptes du tout vaccin.

    La comparaison avec l’Algérie est particulièrement démonstrative ; ce pays souffre comme la France d’un taux élevé de plus de 60 ans (27 %), d’une prévalence d’obèses semblable à la nôtre, d’un tabagisme un peu plus faible (17 % VS 25 %), mais le double de diabétiques (10 % vs 4,7 %), soit globalement des facteurs de mauvais pronostic Covid similaires aux nôtres. En Algérie les responsables sanitaires ont conseillé le traitement Raoult et le Dr Mohamed Bekkat membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 a affirmé publiquement :

    « Les milliers de cas traités avec ce traitement l’ont été avec succès et sans réactions indésirables ».

    Si nous avions suivi leur exemple, nous aurions pu éviter 140 000 à 150 000 décès attribués au covid

    Dans le monde réel, les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables

    Avant le covid les dérivés de la chloroquine avaient été administrés sans toxicité notable à des milliards de personnes pendant plus de 70 ans (depuis 1947)7 8. Brutalement, pour imposer l’autorisation temporaire des pseudo vaccins elle a été déclarée dangereuse, à l’aide d’études bidon comme celle du Lancet Gate9 10 11. Le recul dont on dispose maintenant en Inde12 comme dans les pays africains qui l’ont promu confirme que les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables.

    Le seul bénéfice des pseudo vaccins a été financier pour les firmes, leurs actionnaires, les politiques et les leaders d’opinion corrompus

    Au 13 décembre 2022, les 13 008 560 983 doses de vaccin administrées13 ont rapporté un peu plus de 280 milliards de dollars aux firmes pharmaceutiques dont les bénéfices14 et les marges15 ont explosé et qui en ont probablement reversé suffisamment à leurs mercenaires (fast checkers, épidémiologistes de plateaux télé, certains académiciens et membres de la HAS, cabinets de conseil, décideurs administratifs et politiques corrompus) pour justifier leurs propos mensongers sur la prétendue toxicité et inefficacité des traitements antipaludéens et l’utilité des pseudo vaccins expérimentaux.

    L’examen objectif des faits avérés analysés par des chercheurs sans liens d’intérêts avec les firmes ou les gouvernements vaccinolâtres, les données officielles de l’OMS et les courbes de l’université John Hopkins démentent totalement leur propagande marchande.

    L’approche scientifique se démarque de l’attitude religieuse par la confrontation permanente des théories du moment aux faits établis ; lorsque les faits constatés ne sont pas en accord avec les théories, ces dernières doivent être abandonnées. Les religions se singularisent au contraire par l’immuabilité du dogme. Il est grand temps que les magistrats du siège et les conseillers de l’ordre des médecins arrêtent de croire aveuglément au dogme covid officiel et qu’ils basent leurs décisions sur l’analyse scientifique des faits constatés.

    John Geer, professeur de science politique à l’université Vanderbilt :

    « Raconter des mensonges ou refuser d’admettre les faits est fondamentalement antidémocratique. Pour résumer, en niant l’évidence, vous faites courir un risque au fondement même de notre démocratie ».

    Quel que soit votre âge, ne craignez plus le covid. Plutôt que de vous faire indéfiniment injecter des traitements expérimentaux peu efficaces, constituez-vous une petite réserve de médicaments (antibiotiques, hydroxychloroquine ou Ivermectine) à prendre dès le début d’une infection compatible !

    Vivez normalement sans masque, sans tests et embrassez ceux qui vous sont chers !

    Battez-vous pour défendre toutes vos libertés et les soignants scandaleusement ostracisés.

    La vie est belle quand on l’aborde sans crainte et qu’on se bat pour le bien commun.