Énarques ou prolos, qui sont les plus cons ?

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Eric Verhaeghe

Cette semaine, ma productivité pour le Courrier a baissé, car j’ai occupé deux soirées à des missions « de terrain ». Jeudi, j’ai participé aux vingt ans de ma promotion d’ENA. Vendredi, j’ai écumé les bars d’Abbeville, dont je suis un habitant intermittent. Deux lieux, deux événements, deux populations, deux ambiances. Et, en rentrant chez moi, je n’ai pas eu de peine à comprendre dans quel camp se trouvaient les plus cons.

Parfois, le passage d’un extrême à l’autre permet d’éclairer brutalement des aspects invisibles de la réalité. C’est en glissant d’un milieu à son contre-milieu que les ombres apparaissent sur des visages trop lisses, trop connues, et qu’une profondeur de champ inattendue se dégage sur ce que l’on croyait connaître. 

C’est un peu l’expérience qui m’est arrivée cette semaine, et qui explique que j’ai moins écrit pour le Courrier ces derniers jours. Jeudi soir, je participais à Paris à l’événement marquant le vingtième anniversaire de promotion d’ENA. Ce pince-fesses avait lieu dans un hôtel particulier du seizième arrondissement. Le lendemain soir, j’écumais les bars d’Abbeville, petite sous-préfecture de la Somme dont le député est François Ruffin. 

Cette confrontation des extrêmes donne au fond une belle photographie des divergences, des distances, des incompréhensions, qui fracturent notre pays. 

L’énarque, ce funambule en suspens qui n’a pas vérifié son harnais

Fêter les 20 ans de ma promotion ENA était, c’est vrai, une corvée, dont je me suis dispensé il y a dix ans, et à laquelle je me suis collé cette année par curiosité.

Je suis sorti de l’ENA en 2002, à une époque où l’on pouvait encore croire au destin de l’Europe et de l’euro, au progrès de la démocratie, et à quelques petites naïvetés de ce genre. Vingt ans plus tard, l’Europe est en guerre, les finances publiques sont en ruine, la zone euro est en quasi-récession, et l’abstention record illustre les tensions propres à notre démocratie : c’était le moment de prendre la température de la caste. 

Sans enthousiasme, donc, je me suis cherché un costume à peu près correct pour rejoindre mes anciens petits camarades et voir à quoi ils ressemblent désormais. Et le résultat m’a, je dois le dire, un peu consterné. 

Pour donner un tableau général de ce que j’ai vu, je dirais avec une petite paresse facile que l’événement se situait entre la scène de ripaille de E la nave va de Fellini et une soirée de voeu à la Chancellerie de Hitler en janvier 1943, c’est-à-dire quelques semaines avant la défaite de Stalingrad. Tout le monde affiche une mine réjouie, évoque les bons souvenirs, dresse un tableau épique et picaresque des grandes victoires engrangées, de la prospérité du pays retrouvée grâce au NSDAP, et surtout, les mouches à merde qui posent les questions qui fâchent sur les signaux de plus en plus nombreux d’une défaite imminente sont considérées au mieux comme de grossiers personnages, au pire comme des ennemis à fusiller dans la cour séance tenante. 

Bref, une soirée énarchique n’existe que comme célébration des grandes victoires remportées par la caste mondialisée sur l’obscurantisme, et toute forme d’esprit critique expose au bannissement. 

Combien de temps la béatitude peut-elle durer ? Je n’ai rencontré, ce soir-là, que peu de camarades prêts à reconnaître que la fête aurait peut-être une fin… plus rapide qu’ils ne l’imaginent. 

Triomphe de la platitude et de la cécité

Je ne me souviens plus de tout quant aux détails de ma scolarité à l’ENA (il me faudrait plus de temps pour rassembler mes souvenirs, sans doute), mais j’ai conservé intact la diatribe de l’une de mes camarades sortant de Sciences-Po et finalement sortie au Conseil d’Etat, dont la carrière a connu un bond spectaculaire grâce à François Hollande dont elle fut conseillère à l’Elysée. L’impétrante ne connaissait pas bien la différence entre Flaubert et Balzac et même, disons-le, confondait allègrement les deux. 

Ce flou culturel m’a toujours paru illustrer assez bien le niveau moyen des énarques, qui sont (parfois) de bons chefs d’atelier bureaucratiques, mais qui ont une culture limitée aux petites fiches ingurgitées au kilomètre à Sciences-Po. J’ai d’ailleurs toujours eu l’intime conviction qu’il fallait payer la petite fiche ingurgitée par le science-pipoteur de base au même tarif qu’une gâterie déroulée par une Brésilienne au bois de Boulogne : ils deviendraient tous très riches dès le plus jeune âge, se détourneraient en masse de la carrière bureaucratique, et libéreraient ainsi le pays d’une infestation toxique. 

De cette réduction massive de l’individu à un simple utilitarisme bureaucratique, on en trouve les preuves partout. Nous devions être moins de dix à ne pas porter, parmi les hommes, un complet bleu ou gris totalement passe-partout. Et, si je fais le compte de ma soirée, un seul de mes camarades a osé me parler de son opposition à la politique étrangère suivie par Emmanuel Macron.

Massivement, l’énarchie aujourd’hui applique de façon zélée la politique gouvernementale, dans ses pires excès, sans se poser de questions métaphysiques. Certes, il y a bien des jeux de carrière, certains sont plus républicains ou plus socialistes que le Président, comme Vichy comptait des adeptes de Darlan, de Laval, ou de Bousquet. Mais, de même qu’aucun ne remettait en cause le Maréchal, aucun énarque aujourd’hui, parmi ceux qui sont en fonction dans l’active, n’exprime publiquement, sereinement, honnêtement, le moindre malaise vis-à-vis du naufrage en cours, considérant même que l’affaire est entre de bonnes mains, et que nous tenons le bon bout. 

Les trois sphères de l’ENA aujourd’hui

De façon étonnante, quand même, il me semble que la morphologie générale de l’ENA a changé significativement en vingt ans. C’est peut-être une impression trompeuse, mais, sous l’effet des changements globaux, la biologie mute. 

L’immense majorité des énarques (90% d’entre eux, pourrions-nous dire, à grosses mailles) exerce, vingt ans après sa sortie d’école, des fonctions subalternes de plus en plus marginalisées par la mondialisation. Il faut ici comprendre à quoi correspond la montée en puissance des Mc Kinsey et consorts : la définition stratégique de l’action publique est confisquée par la caste, et ceux qui en étaient chargés autrefois sont de plus en plus réduits au rôle de simples exécutants de feuilles de route définies ailleurs. 

La règle de ces 90% est d’obéir aux ordres sans se poser de question. J’ai désespérément tenté d’obtenir d’un camarade juge administratif la moindre réflexion critique sur la soumission générale et silencieuse du corps auquel il appartient aux pires excès du macronisme, je n’ai obtenu que du déni mordicus, un sourire sardonique et une demande timide d’indulgence pour le jour où tout cela se terminera mal. Mais sa réponse ostinée est : “j’obéis, et je ne peux qu’obéir”. 

Plus teigneux sont les anciens cadors du système qui n’ont pas bien négocié le virage de la mondialisation : les conseillers d’Etat devenus des dinosaures d’un vieux droit français balayé par l’Europe et les Etats-Unis, les inspecteurs des finances mal à l’aise en anglais, qui doivent se contenter de postes bidons de “chef de la mission d’audit interne de truc ou de machin”, qui sont autant de chômeurs déguisés à 15.000€ nets par mois, confortables donc, mais d’autant plus arrogants et haineux qu’ils sont aigris par leur progressive mise sur la touche. On en compte trois ou quatre par promotion, et ceux-là sont dangereux car leur ressentiment les bouffit de haine contre les “riens” de la France ordinaire, taxés de tous les maux. 

Enfin, j’ai dénombré une poignée de vainqueurs, de membres réels de la caste mondialisée, qui fréquentent les forums de Davos, les réunions de Bilderberg, les instances onusiennes où l’argent coule à flot pour acheter les dernières résistances au système. 

Mais, sur une cohorte de cent personnes, s’ils sont cinq, c’est déjà énorme, et peut-être même ne compte-t-on parmi eux qu’un ou deux oligarques réel(s). 

Les progrès fulgurants de l’atlantisme

Je manquais peut-être de lucidité il y a vingt ans, mais il me semble quand même que, en 2002, j’eusse anticipé beaucoup plus de résistance assumée et ouverte à l’ordre américain que je n’en ai vu ou entendu jeudi soir. Face à la manipulation américaine en Ukraine ou mondialiste sur le coronavirus, je crois bien que, au moins dans mes souvenirs, une part plus importante d’élèves aurait protesté ou aurait même contesté. 

Désormais, l’attitude la plus audacieuse est de se taire, d’éviter le sujet, de ne pas voir qu’à force de prétendre que la France n’est plus rien, ils ont eu gain de cause : l’énarchie est devenue la force la plus active pour dissoudre la nation dans un bain de multilatéralisme et de mondialisme où nous nous pesons plus rien. 

Avec beaucoup de naïveté, l’un ou l’autre est venu m’expliquer qu’aucun pays n’était libre, et que l’ordre américain était le bon, à condition d’être débarrassé de Trump, bien entendu. Ceux-là osent dire ce que les autres font mine de ne pas savoir, par confort, par facilité, par paresse : qu’ils ne sont plus rien, qu’ils ont cassé le jouet qui a fait leur carrière, leur prospérité, leur rang social. Au fond, la France disparaît, et ils se sentent honorés de pouvoir éteindre la lumière en partant. 

Bouffée d’oxygène à Abbeville

Le lendemain, heureusement, je suis parti à Abbeville, et fait exceptionnel, j’y étais sans ma fille. J’ai donc proposé à ma femme d’écumer les soirées d’Abbeville en couple débutant, en quelque sorte. 

Je profite de cette occasion pour mentionner les très sympathiques soirées du vendredi à la Brasserie Alsacienne à Abbeville, devant le marché couvert. Chaque vendredi, on y danse le disco dans une ambiance bon enfant où les habitués vous accueillent à bras ouverts et se souviennent de vous d’une semaine à l’autre. 

Ma femme en a profité pour faire la connaissance de Gégé, célébrité locale qui fête ses cinquante ans aujourd’hui, et qui anime avec beaucoup de bonne humeur et de bienveillance la vie locale. C’est l’un des plaisirs de la vie abbevilloise, que de humer les premières effluves de notre bon Nord, où les gens se mélangent par-delà leurs différences, et se respectent sans se préoccuper des classes sociales auxquelles ils appartiennent. 

Comme nous étions dans la soirée “j’écume les bars”, j’ai ensuite emmené ma femme au Saint-Pierre, où les tribus de la jeunesse abbevilloise se rassemblent avant d’aller en boîte de nuit. En commandant un rhum arrangé pour moi, une bière pour ma femme attablée dans la petite salle d’à-côté, un jeune homme regarde mon alliance et me dit : “avec ça au doigt, tu ne vas pas pouvoir rester longtemps. Madame va te faire ton affaire si tu rentres trop tard”. 

La fascinante intelligence de Sullivan, rencontré au bar

Ce gaillard est un petit blondinet avec une barbichette de salafiste. Ce doit être la mode. Il a vingt-six ans, le regard rieur et taquin des petits gars de chez nous. Je plaisante avec lui et je vais retrouver ma femme avec mes verres à la main. Quelques minutes plus tard, le gaillard arrive dans la même salle, me voit assis à côté de ma femme et s’esclaffe. 

Il s’assied à côté de ma femme, en m’expliquant qu’il la trouve vraiment très belle et vraiment plus jeune que moi. Il se présente : il s’appelle Sullivan. Il est du coin. Son père ne l’a pas gâté avec un prénom pareil. Il n’en est pas à sa première bière, et son groupe de copains et de copines, dont aucun n’a trente ans, le regard entre admiration, stupeur et amusement de le voir se coller aux “vieux” de l’assistance. 

Sullivan commence à raconter sa vie. Il a passé cinq ans dans l’armée. Il a fait des missions, notamment au Mali. Il se souvient d’y avoir accroché deux frères combattant dans les rangs d’AQMI, dont un gamin de douze ans, blessés, qu’ils ont emmené à l’hôpital de campagne. Le petit de douze ans s’est pris un éclat de grenade, et la gangrène a vite gagné. Le chirurgien a demandé au grand frère dans le lit à côté s’il pouvait amputer le petit pour éviter qu’il ne meure. Le grand frère a refusé : un handicapé ne sert à rien dans une famille islamiste du désert. Alors le chirurgien français a laissé mourir le petit, sous les yeux de Sullivan qui aidait à faire des pansements. 

Quand Sullivan est revenu, sa fiancée l’a quitté. Sullivan fait la fête malgré tout, mais il se réveille souvent la nuit. Il a peur du noir. Il a besoin d’allumer la lumière. Il ne sait pas pourquoi le sommeil l’a quitté. L’armée lui a parlé des troubles post-traumatiques. Il ne sait pas trop, mais il a va aller voir un psychothérapeute parce qu’on lui a dit que ça pourrait lui faire du bien. 

Sullivan ne doute pas de quelque chose : de son goût pour une société où l’on honore l’héritage des anciens et où l’on honore ce qu’ils ont fait de bien. Et lui, dont la France a été le combat, il sent bien que le combat qu’on mène en Ukraine, ce n’est pas le nôtre. 

“Je suis un intuitif”, dit-il. “Et là, je sens bien que l’Ukraine, ce n’est pas notre combat. On ne fait pas la guerre pour nous là-bas, mais pour autre chose. Je ne sais pas quoi, mais pour autre chose. “

Il n’y a pas de haine chez Sullivan, ni d’idéologie, ni de dogme. Il y a des intuitions guidées par la liberté de conscience et le sens sincère du bien. Ce qu’on appelait à une époque la foi du charbonnier. 

Obéissance de la caste et liberté du peuple

Je ne pouvais évidemment m’empêcher de confronter ici les deux images extrêmes, et extraordinairement contradictoires, d’une caste imbue d’elle-même, hypnotisée, dépersonnalisée, qui ne “sent” rien et s’imagine connaître la réalité, sans jamais chercher à la comprendre, face à un peuple ordinaire resté extraordinairement libre et sincère, à la recherche de sa vérité dans une dense forêt de propagande officielle. 

Il est beau ce peuple qui s’appuie sur ses intuitions, il est grand, il est prometteur. C’est sur lui que nous devons nous appuyer pour combattre la fausse monnaie de la caste, qui prétend que les vessies sont en réalité des lanternes. 

“Les masses françaises sont analphabètes”, disait Zemmour récemment. Je voudrais terminer ce reportage par un éloge de l’analphabétisme et de l’illettrisme. Pour être intelligent, je crois bien qu’il ne faut savoir ni lire ni écrire. L’éducation, parce qu’elle est le lieu de l’hégémonie propagandiste, est un obstacle, au fond, pour réussir notre rapport au monde, aux choses, et à la vérité. 

Bon voilà, en fait, les cons ne sont pas ceux qu’on croit. 




La grande démission : comment la désertion gagne la France

[Source : reporterre.net]

Dans le monde occidental, des millions de personnes quittent leur travail. L’offensive néolibérale, la catastrophe écologique et la pandémie ont attisé cette fugue massive. Enquête.

L’appel à déserter lancé le 10 mai par les étudiants d’AgroParisTech a agi comme un détonateur. Visionnée plus de 12 millions de fois, leur vidéo a libéré la parole et révélé un mouvement de fond qui remet en cause frontalement les modèles de la réussite sociale. C’est une fissure dans l’ordre établi : la carrière ne fait plus rêver. Les tours de la Défense et la « rolex à cinquante ans » non plus. Partout, des jeunes et des moins jeunes questionnent le travail, sa finalité et son sens. Certains, même, le refusent, pour inventer, ailleurs, une vie qu’ils et elles estiment plus riche.

Quelques mois seulement après le glas des confinements, qui a gelé tout un pan des activités économiques, une partie de la population rechigne toujours à revenir dans le rang, à finir ses études, ou à retourner dans les usines ou les entreprises. Aux États-Unis, des sociologues ont baptisé ce phénomène « Great Resignation » ou « Big Quit » : « la grande démission ». En 2021, plus de 38 millions d’étasuniens ont quitté leur emploi. 40 % n’ont toujours pas repris de travail. Un tsunami qui touche tous les âges, tous les métiers. Et qui renverse le rapport de force entre salariés et entreprises.

De plus en plus de personnes cherchent une sortie d’urgence au monde du travail. 
Unsplash / Possessed Photography

 « Nous démissionnons tous, désolés pour le dérangement »écrivent sur une affiche les salariés d’un Burger King dans le Nebraska. « Veuillez être patient avec le personnel qui a répondu présent, plus personne ne veut travailler », disent les employés d’un McDo au Texas. « Fuck les cadres, fuck cette entreprise, fuck ce job… Je démissionne, putain ! »crie dans le haut-parleur de son magasin une employée de Walmart au Texas. Un discours qui fit des émules parmi ses collègues.

L’Amérique bouge et elle n’est pas la seule. En Angleterre, les seniors démissionnent en masse. 300 000 travailleurs âgés de 50 à 65 ans ont rejoint la catégorie des « économiquement inactifs ». Leur désir principal, selon le résultat d’une vaste étude ? Prendre leur retraite et s’échapper définitivement du monde professionnel.

Au Québec, la tension est telle que les employeurs ne renâclent plus à embaucher des mineurs pour faire face à la pénurie de travailleurs dans les secteurs de la manutention et des services. 240 000 postes restent abandonnés. En Espagne, on imagine même faire venir des milliers de Marocains et prolonger les cartes de séjour des étrangers pour pallier le manque de main d’œuvre dans le secteur du tourisme.

À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Cette situation résonne avec la France. Ici aussi, l’exode a commencé. Des centaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, faute de candidats, dans l’hôtellerie ou la restauration tandis que dans les grandes écoles, chez les classes moyennes supérieures, la sécession couve. Au-delà des discours tonitruants dans la presse, une révolte plus silencieuse se propage. Dans chaque promotion, et même là où on l’attend le moins, dans les entreprises des énergies fossiles ou dans la haute administration publique.

Le doute se répand. La crise écologique vient battre en brèche les rêves d’antan au goût de naphtaline. Que vaut une promotion face au péril climatique ? Pourquoi se battre pour des places quand c’est tout le système qui vacille ? À quoi bon s’élever quand tout s’écroule ?

Une « menace pour l’économie française »

D’après un récent sondage, publié en mai, plus d’un tiers des sondés (35 %) affirme n’avoir jamais eu autant envie de démissionner. Une proportion qui monte à 42 % chez les moins de 35 ans. Les observateurs parlent de « révolution sociétale », et de « menace pour l’économie française ».

En bas de l’échelle, l’offensive néolibérale pousse aussi au départ. Face aux dégradations des conditions de travail et aux bas salaires, nombreux sont les employés, écœurés, à prendre la poudre d’escampette. À l’hôpital, le phénomène est particulièrement visible. Les cadences et le manque de reconnaissance incitent les aides soignants et les infirmières à partir. 60 000 postes ne trouvent toujours pas preneurs.

Le 14 février 2020, à Paris. © Mathieu Génon / Reporterre

La pandémie a joué un rôle catalyseur. Elle a frappé les esprits. Le confinement a mis à l’arrêt la machine dont on ne trouvait pas le frein d’urgence. En suspendant, un temps, le fonctionnement dont nous étions tous les otages, le virus a révélé l’aberration de la « normalité », estiment les auteurs d’un puissant texte paru en mars 2020 sur le site Lundimatin : « Ce qui s’ouvre devant vous, ce n’est pas un espace délimité, c’est une immense béance. Le virus vous désœuvre. […] Il vous place au pied de la bifurcation qui structurait tacitement vos existences : l’économie ou la vie. C’est à vous de jouer. L’enjeu est historique. »

À quoi tient-on vraiment ? Alors que le monde bascule, des choix décisifs s’offrent à nous. Ils résonnent comme autant de petites voix intérieures. Il est temps d’habiter sa propre vie, de ne plus se renier, de sortir de la dissonance. « Il faut chercher la force de dire non », écrivait Albert Camus dans L’homme révolté.

Chemins de traverse

À tâtons, des chemins de traverse se dessinent pour lutter contre ce que David Graeber appelait « les bullshit jobs ». De nombreuses personnes décident de faire un pas de côté. En France, ils et elles profitent du chômage et du RSA pour se reconvertir, voyager ou simplement sortir du salariat. Reporterre en a rencontré des dizaines, tous et toutes en quête de sens. Certains et certaines, même s’ils restent évidemment minoritaires, deviennent paysans, d’autres revalorisent l’artisanat et les métiers manuels, d’autres encore s’investissent dans des luttes.

« Je n’ai plus envie de participer à cette mascarade », confie ainsi Noémie, une ancienne consultante de 30 ans devenue éleveuse de porcs en agriculture biologique. « Je ne veux plus mettre ma force de travail au service de job destructeurs », poursuit Pierre, un ex-élève ingénieur qui sillonne désormais les zad. «  Je ne retournerai pas bosser pour un patron, soixante heures par semaine pour une paie de misère », ajoute Claire, ancienne restauratrice parisienne maintenant installée dans la Drôme. Élodie, elle, était infirmière à Toulouse mais a préféré quitter le navire. « L’hôpital se transforme en usine de soins. On vit une forme de maltraitance sociale », raconte-t-elle. Son nouveau projet ? Une ambulance autogérée et nomade qui parcourrait la France, les lieux de lutte et les quartiers populaires.

« On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste »

On mesure encore mal le séisme qui vient. Mais il flotte dans l’air un parfum de L’An 01, ce film de Jacques Doillon, emblématique de la contestation libertaire des années 1970, au slogan éloquent : « On arrête tout, on réfléchit et ce n’est pas triste. »

Les récentes statistiques du ministère du Travail le confirment : la vague n’est pas près de s’arrêter. On a enregistré 1,6 million de démissions de CDI en 2021. Aux troisième et quatrième trimestres, la barre des 500 000 démissions a été dépassée. C’est arrivé une seule fois sur les vingt dernières années, en 2008, et c’est le double des chiffres de 2015.

Un panneau indique « On embauche » devant une entreprise en Amérique du Nord. 
Unsplash / Ernie Journeys

Mais, plus encore que ces données, c’est la bulle médiatique qui détonne. « L’écho qu’ont pu avoir les appels à la désertion en dit long sur les questionnements qui agitent la société, souligne la sociologue Geneviève PruvostAujourd’hui la désertion vient toucher des professions indispensables au fonctionnement du modèle capitaliste. Elle met en péril la pérennité du système », ajoute-t-elle.

« Si cent ingénieurs ou chercheurs du milieu toulousain décidaient d’arrêter de faire des algorithmes et des robots, ça casserait tout », confirme Olivier Lefebvre. Ce quadragénaire a lui-même déserté son poste. Il travaillait dans une start-up sur les voitures autonomes avant de tout envoyer valser.

Les rouages se rebiffent

Alors qu’ils sont les rouages de la machine techno-industrielle, les ingénieurs sont de plus en plus nombreux à se rebiffer. Arthur Gosset, l’ex étudiant de centrale Nantes qui a réalisé le film Rupture(s) — dans lequel il évoque la bifurcation de ses camarades déserteurs — estime qu’ils représentent environ 30 % des promotions. Un chiffre difficilement vérifiable tant les études quantitatives sur le sujet manquent. Les grandes écoles et les associations d’anciens élèves n’ont pas forcément intérêt à communiquer sur cette fuite généralisée.

« Notre discours sur le refus du travail est aujourd’hui beaucoup plus audible », constate néanmoins Romain Boucher. Cet ancien data scientist diplômé de l’École des mines a quitté son métier en 2018. Dans son bureau à proximité des Champs-Élysées, les assauts des Gilets jaunes furent « l’onde sismique » qui l’incita à rompre avec son monde.

« On veut corroder cette classe sociale qui tient le système »

Il a depuis créé l’association Vous n’êtes pas seul pour inciter ses ex-collègues à démissionner. « En subvertissant la petite bourgeoisie managériale et diplômée, nous entendons enrayer la courroie de transmission qu’elle incarne. On veut corroder cette classe sociale qui tient le système », dit-il.

La désertion sape les soubassements idéologiques de l’économie, elle brise son adhésion et écaille son vernis teinté de vert. L’écrivaine Corinne Morel Darleux y voit même :

 « une forme de sabotage symbolique ». « Le refus de parvenir est aujourd’hui susceptible de s’inscrire dans la longue lignée de l’action directe et de la non-coopération au système, écrit-elle dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceLa désertion est une arme redoutable qui libère l’avenir. »

La désertion, germe d’une contre-société

– © Juliette de Montvallon / Reporterre

Loin d’être un inoffensif abandon, la désertion émerge comme une nouvelle stratégie de lutte face aux désastres de l’époque. Pour ses acteurs, il s’agit de « la première brique d’une émancipation collective ».


Un vent de panique gagne les classes dominantes. Face à la multiplication des appels à déserter, les défenseurs de l’ordre établi montrent des signes de fébrilité. Quelques jours à peine après la déclaration des jeunes d’AgroParisTech à ne « pas perpétuer le système » et à « refuser les jobs destructeurs », on a assisté à un déferlement de critiques et d’insultes pour blâmer leur « lâcheté » et leurs inconséquences. Une campagne de dénigrement a été menée par les milieux économiques et la presse de droite.

Pour eux, déserter serait synonyme de mise en retrait, d’abandon, de passivité. Ce serait un « aveu d’échec »« une forme de renoncement »« Au lieu d’être dans l’action, ces étudiants sont dans le repli », déplore ainsi leur directeur d’école dans Les Échos« En désertant, votre impact sera faible », prétend le président des chambres d’agriculture. Certains éditorialistes sont même allés jusqu’à rendre cette joyeuse bande responsable de la faim dans le monde.

Désenchantement radical

L’acceptabilité sociale sur laquelle repose le système économique s’effrite. Malgré ses promesses de renouvellement, avec l’utopie cybernétique ou le fantasme de la Silicon Valley, le capitalisme vit aujourd’hui « une phase de désenchantement radicale »« Les gens n’y trouvent plus de sens et ne s’y reconnaissent plus. Ce n’est pas encore complètement une révolte mais c’est une désaffiliation profonde », estime la journaliste et autrice Celia Izoard.(([1] Celia Izoard est l’autrice de Merci de changer de métier : lettres aux humains qui robotisent le monde (éd. de la Dernière lettre, 2020) et vient de publier un recueil sur les usines du numérique (La Machine est ton seigneur et ton maître, Xu Lizhi, Yang, Jenny Chan, éd. Agone, 2022). Elle a traduit et préfacé 1984, de George Orwell (Agone, 2021). Elle est aussi chroniqueuse pour Reporterre.))

La désertion est une affaire ancienne, à laquelle le système en place a été obligé de répondre. Dans De l’esclavage au salariat, le chercheur Yann Moulier Boutang montre que l’un des moteurs principaux de l’histoire du capitalisme est la fixation d’une main-d’œuvre constamment fugitive : 

« La capture sans cesse à reprendre du paysan sans terre, du bohémien nomade, de l’apprenti en fuite, du soldat déserteur, de l’esclave évadé, de l’incorrigible vagabond et de tous les réfractaires à la mise en discipline. »

Les étudiantes et étudiants d’AgroParisTech lors de leur appel à la désertion à leur remise de diplômes. 
© Des agros qui bifurquent / capture d’écran Youtube

Encore aujourd’hui, le travail est un outil de contrôle social et le capitalisme rêve de nous remettre au pas. Il tente de séduire les classes supérieures avec son « sens washing »(([2] À l’instar du greenwashing, qui veut faire croire qu’un produit ou une entreprise est écologique à l’aide d’arguments de façade, le «sens washing» tente de convaincre que l’activité économique de l’entreprise en question a du sens, vaut le coup que des travailleurs s’y investissent.)), sa bienveillance, son côté cool et ses start-up. Et il frappe les pauvres avec une réforme de l’assurance chômage qui détruit le statut de saisonniers et précarise tous celles et ceux qui souhaitent ne pas faire du travail le centre de leur vie.

Malgré cette contre-offensive, ceux qui voient le départ comme une option sérieuse restent nombreux. Selon un récent sondage, 40 % des salariés français interrogés — et 50 % des moins de 35 ans — pensent que le mouvement de la grande démission va se produire en France.

« Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire »

Les gens veulent prendre le large, à l’image du célèbre navigateur Bernard Moitessier. En 1969, alors qu’il était sur le point de gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde, le marin décida de ne pas revenir à quai et de poursuivre son voyage pour fuir la civilisation. « Je n’en peux plus des faux dieux de l’Occident toujours à l’affût comme des araignées, qui nous mangent le foie, nous sucent la moelle. Et je porte plainte contre le monde moderne, c’est lui le Monstre. Il détruit notre terre, il piétine l’âme des hommes », écrivait-il dans La Longue Route.

Des Moitessier en puissance, il y en a aujourd’hui des dizaines de milliers. La désertion est le signe de notre temps, l’ultime geste de résistance dans une époque où règne le ravage et où s’abattent sur les mouvements sociaux les violences policières, les gaz et les nasses. La désertion est une éthique individuelle, une nouvelle forme d’objection de conscience. « Il s’agit aujourd’hui de cesser de nuire. Cela passe dès maintenant par le fait de cesser de coopérer avec le système, affirme ainsi Corinne Morel Darleux dans son essai Plutôt couler en beauté que flotter sans grâceNous devons retrouver notre capacité à faire des choix autonomes, réinvestir notre souveraineté d’individu. C’est la première brique d’une émancipation collective des normes que nous impose la société ».

« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme »

Les déserteurs s’évadent comme des conscrits fuiraient l’armée. « La désertion n’est pas tant une défaite qu’une manière de se défaire de l’élément grégaire en nous », écrit l’écrivain Dénetem Touam Bona, dans La Sagesse des lianes. Face à la misère du monde, on ne cherche pas à se construire des oasis ou des niches à l’abri de la fureur, mais à se repositionner pour mieux lutter contre la mégamachine et se soustraire à son emprise« Fuir, mais en fuyant, chercher une arme », écrivait le philosophe Gilles Deleuze.

Cette désertion n’a rien à voir avec la passivité. Pour le collectif des désert’heureuses — un groupe d’ingénieurs en dissidence —, il ne s’agit pas d’abandonner le champ de bataille mais plutôt de changer de camp. La fuite s’impose non plus comme une simple défection mais comme une nouvelle stratégie de lutte. « La désertion est un entraînement mental qui consiste à s’éloigner le plus possible du système, suffisamment pour pouvoir l’observer sous différents angles, et ainsi mieux pouvoir l’attaquer », écrivent-ils dans une brochure.

Johanna est une ancienne polytechnicienne, membre de ce collectif. Pour elle, déserter prend tout son sens puisque « dans cette école, nous avions un statut militaire. Aujourd’hui, c’est la guerre au vivant que nous refusons de mener. La production industrielle à laquelle on nous somme de participer en tant qu’ingénieur est indissociablement civile et militaire. C’est un monde structuré par la guerre et le commerce, qui détruit les écosystèmes et bouleverse le climat », dit-elle.

Dans les témoignages qu’a recueillis Reporterre, nombreux sont les anciens salariés à refuser désormais « la politique de l’entrisme » : 

« Depuis tout petit, on nous assène qu’il faut changer les choses de l’intérieur, qu’il faut prendre la direction et le pouvoir pour transformer le monde, être bon élève, responsable et patient, raconte l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Mais, en réalité, on se ment. On perd du temps, on s’épuise. On se confronte à des blocages structurels et finalement, on se perd. On se raconte des histoires pour justifier notre mode de vie confortable. »

Une action peut aussi être efficace à l’extérieur. C’est dans les marges que se sont élaborées les promesses du futur. De multiples alternatives le prouvent, comme Notre-Dame-des-Landes. Bruno Latour ne disait-il pas dans une formule provocatrice que « les zadistes sont les instituteurs de l’État » ?

Un chantier collectif sur la zad de Notre-Dame-des-Landes en janvier 2020.
© Yves Monteil / Reporterre

Mais aujourd’hui, le mouvement de désertion se trouve à la croisée des chemins. « On observe une multiplication des trajectoires individuelles mais aussi une repolitisation des discours qui sont assez radicaux », constate la sociologue Anne Goullet de Rugy. Indéniablement, il y a une dynamique, mais elle avance, pour l’instant, à tâtons. « Comment pouvons-nous accompagner ce mouvement pour lui donner plus de force, se demandent nombre de déserteurs. Comment attiser ce désir ? Comment ne pas se limiter à des initiatives individuelles, trop souvent dispersées et construire une démarche qui soit plus politique ? »

Des pistes s’échafaudent. Partout en France, différents collectifs cherchent à bâtir des points de ralliement pour les fugueurs, des pôles de sécession. La zad de Notre-Dame-des-Landes organisera ainsi des ateliers de la désertion fin août. Une rencontre aura lieu aussi au festival Zadenvie le 8 juillet. Pendant l’été, plusieurs chantiers seront organisés dans différents lieux autonomes, comme aux Lentillères ou dans le Tarn pour inviter les déserteurs à se retrouver.

Faire sauter les verrous d’un autre monde

À terme, des écoles buissonnières et des réseaux de compagnonnage sont imaginés. La désertion est un long parcours qui demande une remise en question et qu’il est difficile d’emprunter en solitaire.

« Le système nous lie et nous tient. Il faut faire sauter les verrous qui nous emprisonnent pour ne pas réserver la désertion à une élite qui en aurait les moyens », pense le philosophe jardinier Aurélien Berlan. Il faut réfléchir collectivement à des moyens de subsistance, bricoler son statut entre missions ponctuelles, un métier plus éthique ou les minimas sociaux. « Il y a tout un imaginaire et une éducation à faire voler en éclats, abonde l’ancien ingénieur Olivier Lefebvre. Il faut rompre avec la peur du déclassement, déconstruire le mythe de la carrière. Il faut aussi donner à voir l’existence d’un autre monde, la possibilité d’un en dehors. »

« Déserter ne rend pas forcément heureux mais rend libre »

Pour soutenir celles et ceux qui lâchent leur boulot, les désertheureuses mettent à disposition des brochures et des témoignages, et veulent désormais aller plus loin : 

« Il faudrait à l’avenir proposer des méthodologies et des guides pratiques pour faciliter les démarches administratives, aider les gens à s’orienter et avoir les bonnes stratégies face à Pôle emploi, estime Johanna. On s’est formé à l’écoute active, on a créé des groupes de parole pour partager nos difficultés face aux réactions de nos proches et de nos familles. Le soin est important, déserter ne rend pas forcément heureux mais cette démarche rend libre. »

Au sein du groupe « Vous n’êtes pas seuls », cocréé par Romain Boucher, un ancien data scientist diplômé de l’École des mines, l’objectif est le même : « On veut parler aux gens qui sont coincés dans le système et qui ne trouvent pas d’issue. On veut leur donner la possibilité de démissionner, de se confronter à leur hiérarchie, voire de devenir lanceur d’alerte en communiquant sur les pratiques de leurs entreprises. »

Une multitude d’initiatives abondent pour ouvrir l’horizon aux candidats déserteurs. Dans le domaine agricole, l’Atelier paysan en est un parfait exemple, coopérative qui fabrique les machines-outils agricoles avec les paysans, se présente comme « un débouché pour les futurs déserteurs » : « Nous avons besoin des compétences des bifurqueurs, des anciens ingénieurs, des commerciaux, des financiers, mais pour les rediriger, et les mettre au profit d’une autre fin. C’est une contre-société qu’il faut créer avec sa culture politique et ses alternatives », dit Nicolas Mirouze, un paysan vigneron dans les Corbières. Il avait lui-même déserté AgroParisTech il y a vingt ans avant de devenir sociétaire de l’Atelier paysan. « Nous, les anciens, on doit accueillir les nouveaux, leur faciliter le terrain, être solidaire. Mais surtout, on doit se battre ensemble, assumer le rapport de force et la conflictualité face au modèle dominant. L’époque où on pouvait déserter seul dans son coin, c’est fini. »

De l’esclave au prolétaire, « la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise »

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton25627-02fc1.jpg?1657027968" alt="De l'esclave au prolétaire, «<small class="fine d-inline"> </small>la désertion n'est pas qu'une histoire bourgeoise<small class="fine d-inline"> 

Syndicalisme révolutionnaire, communautés anarchistes, esclaves en fuite… L’imaginaire de la désertion puise dans une histoire riche de l’insoumission au capitalisme. Une histoire populaire et subversive.


On a parfois tendance à oublier le fil qui nous relie aux générations précédentes et les fragments du passé qui nous constituent, alors que nous répétons sans cesse les mêmes cris de résistance. S’évader de l’emprise du système a toujours fait partie du répertoire d’action des classes populaires. Aujourd’hui, ces récits sont autant une source d’inspiration pour le mouvement de désertion qu’une balise : elle ancre l’écologie politique dans une filiation révolutionnaire et rallume la flamme de la révolte sociale.

« La désertion » n’est pas qu’un discours de cadres sup’ réfractaires, d’ingénieurs démissionnaires ou de jeunes étudiants en quête de sens, antérieurement bien installés dans la société. Avant que l’idée du « refus de parvenir » soit reprise par des auteurs écologistes(([3] Corinne Morel Darleux, Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, ed. Libertalia.)) pour marquer l’opposition grandissante de ces élites, la désertion fut une attitude de la classe ouvrière pour refuser de pactiser avec l’ennemi — le patron, le bourgeois, le contremaître.

Le concept a été théorisé par Albert Thierry, un intellectuel libertaire, né en 1881 et grand admirateur des thèses de Proudhon. Fils de maçon, admis à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Albert Thierry était promis à un brillant avenir mais il refusa de s’extraire de sa condition. Il préféra tourner le dos à une carrière universitaire pour devenir instituteur dans le primaire à Melun et enseigner aux fils « des boutiquiers, des scribes et des paysans ».

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle »

Refuser de parvenir était pour lui une exigence éthique. « Elle consiste à refuser de vivre et d’agir pour soi et aux fins de soi », écrivait-il dans son Essai de morale révolutionnaire. Il ne s’agissait pas pour autant d’une acceptation de la misère, mais plutôt d’un rejet des honneurs et des privilèges individuels. C’était aussi une forme de lucidité, alors que les élites bourgeoises, sous la 3ᵉ République, cherchaient à capter les éléments les plus brillants de la population ouvrière pour les mettre à leur service.

À l’époque, de nombreux courants de pensée, au sein de la classe ouvrière, invitaient à faire sécession. Le syndicaliste et anarchiste Fernand Pelloutier (1867-1901) poussait à la création de bourses du travail, sortes de bastions ouvriers au sein desquelles les syndicats pouvaient promouvoir l’agitation, l’entraide et la culture ouvrière. Pelloutier défendait « l’auto-organisation et l’auto-éducation du prolétariat » : 

« Si je m’élève, ce sera avec la masse et non au-dessus d’elle. »

Les bourses du travail ont été pensées par les syndicalistes comme des lieux centraux pour l’autonomie des prolétaires. 
Domaine public / Gallica via Wikimedia Commons

Des liens se tissaient déjà avec certains précurseurs de l’écologie politique, comme le géographe libertaire Élisée Reclus. Lui aussi avait développé une théorie de la désertion et du refus de parvenir. «  Dès que le révolutionnaire est « arrivé », il cesse naturellement d’être révolutionnaire », disait-il, avant de critiquer ceux qui avaient troqué leurs convictions pour un maroquin : 

« Si nous voulons rester utiles à notre cause, celle des opprimés et des vaincus, sachons donc ne pas sortir des rangs. À aucun prix ne nous séparons de nos camarades, même sous prétexte de les servir. Que tout homme d’honneur fasse grève dès qu’il s’agit pour lui de titres, de pouvoir, de délégation qui le place au-dessus des autres et lui donne une part d’irresponsabilité. »(([4] Élisée Reclus cité dans le livre le Refus de parvenir coordonné par le CIRA Lausanne
https://www.nada-editions.fr/produit/refuser-de-parvenir/))

Une anecdote, racontée à la fin de sa vie, donne à voir, à la fois, ses idées anti autoritaires et son attachement à la nature. Alors que le Conseil municipal de Paris délibérait pour attribuer son nom à une rue, son neveu le tança : « Tu sais Élisée, tu n’échapperas pas à un buste dans ta ville natale… » « Eh bien ! J’espère qu’il se trouvera un camarade pour le renverser et mettre à la place un arbre fruitier », lui répondit-il.

La grève des gestes inutiles

Au début du XXᵉ siècle, les ancêtres de l’écologie ne trouvaient pas leur place dans cette société marquée par la guerre, la colonisation et le progrès industriel. Lassés d’attendre le grand soir, ils préférèrent fonder de petites communautés à la campagne, vivre « en dehors » et « en milieu libre ». Les Naturiens, un groupe d’anarchistes qui publiaient un journal du même nom, prônaient « le retour à l’état naturel », une sorte d’âge d’or primitif, d’avant la civilisation. « On pourra perpétuellement décapiter des rois, déposer des empereurs, éventrer des présidents de la République, la situation restera la même tant qu’il y aura des mines, des usines et des chantiers », déclarait ainsi l’un de ses membres, Émile Gravelle (1855-1920).

Dans leurs microsociétés, les naturiens refusaient le salariat et développaient un art de vivre transgressif. Ils remettaient en cause les rapports de genre, expérimentaient l’amour libre, suivaient un régime végétarien et pratiquaient le naturisme. « Ils voulaient faire la grève des gestes inutiles et vivre leur vie le plus intensément possible », raconte l’historienne Anne Steiner. Dans L’Appel au socialisme, en 1913, un autre anarchiste, Gustav Landauer, affirmait que la grève générale ne devait pas consister à faire pression pour augmenter les salaires et ensuite reprendre paisiblement le travail sous la férule des patrons, mais qu’il fallait plutôt s’évader complètement du monde industriel pour créer des communautés paysannes autonomes, à partir desquelles on pourrait organiser la révolte.

« Les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux »

Au début du XXᵉ siècle, le thème de la désertion a irrigué la pensée des pionniers de l’écologie. On le retrouve aussi bien chez Edward Carpenter, poète et philosophe anglais, militant socialiste libertaire, avec son ode à la « vie simple » que chez Bernard Charbonneau qui affirmait dès les années 1930 que « l’on ne lutte contre une société que de l’extérieur »« Tant qu’il y aura des gouvernements bien organisés, les ministres de la police feront bien de se méfier des jeunes qui partent seuls parcourir les chemins creux. Leur amour authentique de la nature est un sentiment révolutionnaire », écrivait-il dans Nous sommes des révolutionnaires malgré nous (Seuil). Bernard Charbonneau avait lui-même décidé d’incarner ce refus de parvenir. Il s’était installé comme simple professeur dans le piémont Pyrénéen plutôt que de suivre une carrière universitaire.

Il fallut ensuite attendre plusieurs années et voir la parenthèse de la guerre se refermer pour que la désertion revienne sur le devant de la scène, grâce à l’effervescence de mai 1968. Dans un tract, le Mouvement du 22 mars, à l’université de Nanterre, déclarait ainsi « refuser d’être des érudits coupés de la réalité sociale et d’être utilisés au profit de la classe dirigeante ». Des dizaines de milliers de jeunes fuguèrent à l’époque et quittèrent les postes auxquels ils étaient destinés. Ils critiquaient la société de consommation et l’aliénation marchande. Certains militants décidèrent même de s’établir dans les usines pour attiser la colère sociale. D’autres s’installèrent en milieu rural pour créer des communautés. Dans le milieu universitaire, le groupe Survivre et vivre et le mathématicien Alexandre Grothendieck poussaient également les jeunes chercheurs à la désertion. Lui-même avait démissionné de son institut de recherche suite à ses positions antinucléaires et antimilitaristes. À l’époque, le lien entre écologie et désertion se faisait de plus en plus prégnants, alimenté par des journaux comme La Gueule ouverte, dont l’équipe avait fui la ville pour s’installer à la campagne.

En 2022 encore, la ferme d’une communauté Longo Mai en Ukraine accueille des réfugiés de la guerre. 
© Nicolas Cortes / Reporterre

La célèbre coopérative agricole Longo Mai illustre bien les débats qui traversaient la période. En 1972, des centaines de jeunes créèrent un réseau de coopératives fondées sur le retour à la terre dans toute l’Europe et avec des dizaines de lieux. Leur fondateur, Rémi, avait déserté la guerre d’Algérie. L’objectif était de fonder une nouvelle société tout en restant offensif et révolutionnaire. Mais ses membres ne voulaient pas, contrairement à la RAF(([5] Rote Armee fraktion, Fraction armée rouge, groupe d’extrême-gauche très actif dans les années 1970 en Allemagne.)) ou aux Brigades rouges en Italie, s’engager dans la lutte armée contre l’État. C’était une position stratégique pour ne pas se faire écraser et tenir dans la durée. Aujourd’hui, Longo Mai existe toujours, son nom veut dire « pourvu que ça dure » en provençal. Et ses membres sont partout où le feu couve, dans les zad, les luttes paysannes et forestières, et même jusqu’en Ukraine.

Ces expériences nourrissent les sécessions d’aujourd’hui. Nombreux sont les déserteurs à les redécouvrir au gré des lectures et des rencontres et à comprendre qu’ils sont les héritiers d’une longue épopée subversive. 

« Cela rend humble de voir ce qu’ont fait nos aînés. Les risques qu’ils ont pris et leur sacrifice, dit l’ingénieur démissionnaire Olivier Lefebvre. Ces expériences permettent de décentrer le regard. Aujourd’hui, on héroïse les parcours des jeunes bien nés qui décident de tout plaquer. En réalité, la désertion n’est pas qu’une histoire bourgeoise. »


LES NOIRS MARRONS, UN SYMBOLE DE LA LUTTE ÉCOLOGISTE

Et si les esclaves fugitifs étaient les lointains ancêtres des écologistes ? Et si c’étaient eux, finalement, les premiers déserteurs ? La culture environnementaliste s’est longtemps développée sur l’occultation des fondations coloniales et esclavagistes de la modernité. Elle s’est focalisée sur une histoire uniquement blanche avec pour figure le promeneur qui parcourt seul les étendues sauvages. Les choses sont peu à peu en train d’évoluer. On redécouvre, grâce aux travaux de philosophes comme Malcom Ferdinand ou Dénetem Touam Bona, d’autres généalogies écologiques : des acteurs du passé, oubliés, qui ont par leur résistance, au fond des bois, su autant lutter contre la servilité que pour une autre conception du monde qui s’oppose, point par point, aux valeurs du système capitaliste (propriété privée, quête du profit, etc.).

Pendant des siècles, dans les Caraïbes et en Amérique, de nombreux esclaves ont fui les plantations, ces vastes monocultures développées par les colons sur d’anciennes forêts. Ils trouvaient refuge dans des jungles inextricables, des marais labyrinthiques, des mornes escarpés à la végétation touffue. Et au cœur de ces écosystèmes, ils refondaient des sociétés entières, avec leurs chants, leurs rites, leur culture, leur autonomie. « Le marronnage fut une pratique de résistance écologique », raconte ainsi Malcom Ferdinand dans son livre Une écologie décoloniale. Certaines communautés dépassaient les dizaines de milliers d’individus avec plusieurs villages et des citadelles, ils pratiquaient la chasse, la cueillette et des formes d’agro-écologie. Ces micro-sociétés obligèrent même parfois les colons à négocier des traités de paix, comme en 1760 en Guyane hollandaise, où ils étaient perpétuellement attaqués et harcelés par des groupes d’anciens esclaves.

Rituel à base de rhum pour les esprits protecteurs du village marron de Santigron, au Suriname. 
CC BY 2.0 / Ahron de Leeuw / Flickr via Wikimedia Commons

Les « nègres marron » cultivaient l’« art de la fugue ». Pour reprendre la belle formule de Dénétem Touam Bona« ils endossaient l’ombre striée des feuillages » ils faisaient corps avec leur territoire, l’habitaient pleinement. Une communauté de destin s’est fondée entre les Marrons, la terre et la nature. Plus la forêt était dense, plus ils pouvaient se cacher et créer leur société mutine. « Le camouflage — se confondre avec le milieu de vie dans lequel nous évoluons jusqu’à s’y évanouir — suppose une écologie des sens : sentir le vent, le soleil, la pluie, les éléments nous pénétrer par tous les pores et en épouser le cycle des mutations. Percevoir jusqu’à devenir imperceptible », écrit le philosophe.

Encore aujourd’hui, des traces de ces résistances subsistent. Des communautés existent toujours. Par exemple, les Saramaka, une société marronne créée au XVIIIᵉ siècle entre le Surinam et la Guyane, continuent de lutter contre la déforestation. Deux de leurs représentants ont d’ailleurs obtenu le prix Goldman pour l’environnement en 2009. « À l’image de la figure du Marron, ils ont été reconnus internationalement comme des écologistes remarquables », se félicite Malcom Ferdinand.


Notes




La dérive sectaire s’accentue (Raoult, Pays-Bas, C19, déficits…)

Par Lucien SA Oulahbib

Plus cette Secte immonde s’enfonce dans l’échec de plus en plus patent, plus elle s’arcboute sur l’ignoble, tel Hitler qui au fond de son bunker en refusant de capituler condamnait le peuple allemand à sa destruction totale sous les bombardements alliés faute soi-disant de ne pas lui avoir obéi aveuglément. Aujourd’hui un nouveau rapport à charge contre Raoult vient de sortir. Il va jusqu’à le menacer de poursuites pénales, car ce dernier aurait prescrit des remèdes dits non recommandés, alors qu’il n’existe aucune plainte de patients en la matière. Bien au contraire, il y a pléthore de poursuites contre des membres de cette Secte suite aux effets secondaires de ses injections farfelues et bien peu recommandables (en tout cas inopérantes). Pourtant, la Secte persiste opiniâtrement, jusqu’à l’obsession entêtée, fiévreuse (tels ces criminels qui donnent, non pas un, mais dix, vingt, trente coups de couteau) à promouvoir cette saleté injectable au vu de ses effets secondaires et malgré la preuve patente désormais de sa totale inefficacité y compris pour les formes dites graves.

Nous nageons donc de manière croissante en plein délire scientiste, hygiéniste, affairiste organisé de plus en plus visiblement par des charlatans, des menteurs et des vicieux. Ceux-ci attendent en effet le dernier moment concernant le départ à la retraite de Raoult pour lui ternir son image en le traitant de vulgaire délinquant et trafiquant qui distribuerait à la sauvette des médicaments que nombre de pays ont cependant adoptés (ce qui leur a permis d’éviter les rebonds et d’autres aggravations qui aujourd’hui explosent, mais qui sont effacées par des catégorisations hasardeuses comme « mort mystérieuse » et autres corrélations imbéciles — telles que faire trop de jardinage ou de sport — qui pourraient induire des troubles cardiaques chez les moins de quarante ans…).

Une autre idée fixe qui fait rage également consiste à faire croire que les dix pour cent de contribution de l’Europe (0,9 pour la France) aux émissions de gaz dits à effet de serre (la première étant la… vapeur d’eau) nécessite dans l’urgence la destruction de la moitié du cheptel (à commencer par les Pays-Bas), au même titre que les moteurs thermiques réduits au silence d’ici une douzaine d’années quand ils sont neufs. C’est bien la preuve même que le pouvoir a été confié à des illuminés qui ricanent sans doute de leurs méfaits dans les alcôves de la Secte lorsqu’il s’agit de psalmodier entre-soi les versets quotidiens de cette anti-Bible rassemblant des rapports aussi farfelus que honteux (sachant que sans gaz à effet de serre, il n’y aurait plus de vie sur Terre : -18° au lieu des 15 de moyenne), montrant du doigt l’espèce humaine à l’instar de ces prophètes de malheur qui condamnent l’Humanité parce que leur ego démesuré n’aura pas été reconnu à sa juste valeur.

Et l’effet narcisse du média sur ces créatures malignes lorsqu’elles se voient à la une les amène à vouloir sans cesse en rajouter, jusqu’à par exemple enchaîner des cinq colonnes à la une sur une « 7e vague » fabriquée de toutes pièces par des injections facilitantes qui excitent un moment quelques anticorps avant de disparaître telles ces boissons gazeuses qui donnent l’impression de rafraîchir alors qu’elles ne font qu’en injecter l’illusion (et beaucoup de sucres).

Et d’ailleurs tout est de plus en plus enveloppé de propos doucereux, sucrés, ouatés qui appâtent, à l’instar de ces kidnappeurs d’enfants et leur sac de friandises. Et tous les égotistes illuminés, frustrés, abandonnés, furieux aussi de voir leur vie s’effilocher au fil des secondes gâchées par tant d’aigreur vont s’empresser de remettre leur muselière en bons esclaves sado-maso qui attendent leur Bergé afin d’être redistribués dans les réseaux interlopes du marché intertextuel des animaux savants.

On pourrait en rire alors que c’est à pleurer. Comment se fait-il que des ignorants aussi veules continuent à caracoler ainsi tout en (se) dépensant sans compter, façon Colin-Maillard coquin, dans les jardins de Versailles (alors que tout s’effondre à l’extérieur de leur cocon), sinon parce qu’ils correspondent bien, en effet miroir, à toute une faune de ratés vendus, collabos, aigris, obsédés, esseulés dont personne ne veut sauf les salles d’attente pour hypocondriaques revanchards des émissions confitures en veux tu en voilà.

C’est Tartuffe au royaume des merveilles se transformant au fur et à mesure en palais des horreurs (façon Disney Destroy). Leurs malades imaginaires pullulant tels les escargots (berk berk berk) aussitôt que la pluie médiatique les a arrosés jusqu’à plus soif de fausses nouvelles estampillées pourtant « vraies », et même sous de vrai-faux noms comme AFP, Reuters, Bloomberg, repris par des feuilles de chou avariées façon Libé, le Monde, la BBC, CNN, le NYT, le Figaro pour lequel Beaumarchais doit sans doute se retourner dans sa tombe par honte d’observer dans quel état erre désormais ce journal qui ose encore se réclamer de lui.

Comment arrêter ces forcenés ?… Ce n’est pas en leur faisant relire Foucault comme le croient Finkielkraut et Onfray que cela changera quelque chose, bien au contraire puisqu’il a été leur mentor en disant tout et son contraire, le terme « biopouvoir » par exemple ne signifiant en aucun cas que la médecine a pris le pouvoir, mais que ce dernier est détenu par des êtres vivants imposant leurs jeux de vérité dans des rapports de forces permanents. Foucault reprend ainsi l’antienne marxiste bégayée par Bourdieu réduisant le « pouvoir » au seul « rapport de forces » alors qu’il est aussi question de force des rapports : ce qui inclut également charisme et autorité à persuader et diriger selon des compétences acquises et révélées comme l’a bien analysé Max Weber. Or nous sommes bien loin du compte. Les gens actuellement au pouvoir ne s’y trouvent que par l’emploi de manipulations mentales qui surfent sur la destruction de tout esprit critique depuis bien une cinquantaine d’années, lorsqu’un Sartre s’extasia devant des meurtriers qui se prétendaient libérateurs (suivant ici Genet plutôt que Camus) tout en traitant tout « anticommuniste » de « chien » (alors qu’il était devenu lui-même le chien de garde du soviétisme maoïsé) le vrai néo-libéralisme, c’est-à-dire précisément ce que nous vivons aujourd’hui (tout pour la Secte, rien pour les porteurs de sandales, le populo), mais façon Warhol : en décalcomanie.




Énorme coup de gueule de Christophe Prudhomme sur l’agonie de l’hôpital public et des urgences

[Source : Sud Radio]

Avec Christophe Prudhomme, médecin urgentiste au SAMU-93, porte-parole de l’AMUF (Association des médecins urgentistes de France).




Les Georgia Guidestones explosées

[Source : newsylist.com]

Selon le Georgia Bureau of Investigation, une explosion a endommagé les Georgia Guidestones dans le nord-est de la Géorgie, obligeant les autorités à les démolir mercredi.

Les Georgia Guidestones, une attraction en granit du comté d’Elbert, sont situées sur Guidestone Road, juste à l’est de la Ga. Highway 77.

[Voir Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
et Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?]

Les Georgia Guidestones attaquées

SKYFOX 5 a survolé la scène et a vu l’un des piliers du Stonehenge américain réduit en ruines. Le bloc supérieur semblait également endommagé dans le coin qui était soutenu par le bloc démoli. On ne sait pas quelles langues étaient présentes sur le bloc détruit.

Selon les enquêteurs, des personnes non identifiées ont déclenché un engin explosif vers 4 heures du matin. Les enquêteurs du comté d’Elbert sont arrivés et ont constaté qu’une grande partie de la structure était endommagée.


La vidéo a été publiée par le GBI mercredi en fin d’après-midi. Une deuxième vidéo montrant une berline argentée quittant la zone a également été publiée.

Le bureau du shérif du comté d’Elbert enquête et la brigade de déminage du GBI est intervenue. Le vice-président exécutif de l’association Elberton Granite, Chris Kubas, a déclaré que des caméras fixes avaient été installées sur le site en raison du vandalisme. Il a ajouté que les caméras fonctionnent en permanence et qu’elles sont transmises à un centre d’appel 911. M. Kubas a déclaré que l’association Elberton Granite avait un rôle à jouer dans l’entretien des Guidestones. Il s’est dit attristé par la destruction d’une partie du monument.

« Je ne suis pas seulement triste pour Elberton et le comté d’Elbert, je suis triste pour les États-Unis et le monde », a déclaré Kubas. « C’était une attraction touristique, et il n’était pas rare que des gens du monde entier soient là à un moment donné ».

https://www.youtube.com/watch?v=1k4l9mtestE

Selon lui, les monuments ont dû être minutieusement réalisés et la fabrication des blocs de pierre a demandé d’immenses efforts.

« Pour extraire un objet de cette taille et obtenir ces quatre blocs avec une telle précision… avec le sablage nécessaire pour graver ces langues, c’est un travail d’artisan que vous ne trouverez nulle part ailleurs », a déclaré M. Kubas. Mercredi après-midi, les dernières Georgia Guidestones avaient été complètement démolies.




Selon Philippe Herlin, la révolte des agriculteurs hollandais « va s’étendre à toute l’Europe »

[Source : Sud Radio]

Avec Philippe Herlin économiste au CNAM et auteur d’une note pour l’institut Thomas More : « Pourquoi la transition écologique est une catastrophe pour l’économie »




Le phénomène des incendies d’usines agroalimentaires a commencé aussi en France

[Source : jovanovic.com via echelledejacob]

Par Pierre Jovanovic

Les médias français sont devenus la honte absolue de ce que l’on appelle « journalisme ». Depuis le mois de janvier 2022 pratiquement 100 usines agroalimentaires sont parties en fumée et, je le précise, que dans ce secteur ! Que 2 brûlent éventuellement, on va appeler cela une série noire, mais que 100 brûlent, là c’est une organisation qui a été spécialement mise en place pour empêcher des dizaines et des dizaines de millions de nourritures d’arriver dans le circuit de distribution.
Dans une interview, la semaine passée, avec les Mousquetaires de l’Info j’ai même annoncé que cela commencera en France à la rentrée.

Erreur !

Ça a commencé le jour même de l’interview, en Bretagne : « Un bâtiment d’élevage de 1 000 m² situé à Pannecé, en Loire-Atlantique, s’est complètement embrasé. Quelque 8 000 poussins sont morts vendredi dans l’incendie, selon les pompiers. Le bâtiment était complètement embrasé à l’arrivée des secours, peu après 7 h. Le feu a été éteint à l’aide de trois lances à eau et d’un canon à mousse. ».

Donc ça veut dire que le feu s’est déclaré (ou y a été mis…) vers 5 h, et bien sûr personne pour s’en rendre compte, tout le monde dormant, lire ici Sud Ouest pour le croire, merci à notre lecteur Biper.

Les officiels Suisses, eux, ont compris ce qui se passe avec toutes ces usines agroalimentaires qui crament, et commencent à se poser des questions : arriveront-ils à nourrir la population, voyez Reuters ici.

Pendant ce temps, aux US, l’opération continue :

Le 14 juin 2022 :

« Over 10,000 head of cattle have reportedly died in the recent Kansas heat wave. »
[Plus de 10 000 têtes de bétail seraient mortes lors de la récente vague de chaleur au Kansas.]

Le 23 juin dernier c’est une nouvelle usine qui a décidé de fermer brutalement ses portes, comme si une menace pesait sur ses activités :

« George’s Poultry and Prepared Foods announced it will close one of its food-processing plants in Campbell County, Tennessee. The reason for the closure was not disclosed and has caught local officials by surprise. Campbell County Mayor E. L. Morton told local news WVLT that he’s trying to keep the plant open to save hundreds of jobs »
[George’s Poultry and Prepared Foods a annoncé qu’elle allait fermer l’une de ses usines de transformation alimentaire dans le comté de Campbell, au Tennessee. La raison de cette fermeture n’a pas été divulguée et a pris les responsables locaux par surprise. Le maire de Campbell County, E. L. Morton, a déclaré à la chaîne de télévision locale WVLT qu’il essayait de garder l’usine ouverte pour sauver des centaines d’emplois]

lire ici WVLT.tv

Tous les journalistes qui ont suivi les débats de Davos, organisés par Klaus Schwab, ont été sidérés par le fait que le Forum veut aussi décider de ce que les populations vont manger, parce que les vaches posent un problème de carbone, en les encourageant à remplacer la viande par des tranches de cactus, des algues, des insectes, et des steaks au soja.

Bref, sachez cette « opération » de sabotage va effectivement se répandre.

Et, ATTENTION, ces usines qui disparaissent de manière inhabituelle à un rythme effréné ne comprennent même la destruction VOLONTAIRE de millions de volatiles divers et variés sous prétexte de grippe aviaire !

Dès lors, si on additionne les deux, on arrive effectivement à une chaîne alimentaire BRISÉE, dont la conséquence la plus immédiate est de faire monter les prix des usines agroalimentaires qui sont encore debout.

Conclusion : non seulement l’hyperinflation est voulue, mais elle est encouragée. En effet, j’ai expliqué ici depuis 2008 que la seule solution qu’ont les États-Unis pour rembourser leurs trilliards (30) de dettes consiste à déclencher une hyperinflation qui fera fondre leur dette.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2022




Les 4 niveaux de contrôle comportemental autoritaire et la valeur de votre esprit unique

[Source : anguillesousroche.com]

« Le véritable ennemi c’est l’esprit réduit à l’état de gramophone, et cela reste vrai que l’on soit d’accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. »

George Orwell

La modification et le contrôle du comportement sont essentiels au type de contrôle social recherché par la prise de contrôle technocratique fasciste de la planète Terre, actuellement en cours. Les contrôleurs ne peuvent absolument pas tolérer la protestation, la dissidence ou même l’abstention par rapport à leurs programmes insensés, et il est donc nécessaire pour eux de s’assurer que les individus sont incapables d’exprimer des points de vue contraires. Leurs plans ne peuvent tout simplement pas être mis en œuvre sans une obéissance massive, ou du moins la perception d’une telle obéissance.

Si vous ne vous contentez pas de suivre automatiquement les barrages autoritaires qui se dressent sur votre chemin, vous devez être isolé avant de créer une vague de dissension au sein de la ruche.

Et c’est ainsi que la cage destinée à vous contenir prend forme.

La publicité, les relations publiques, la propagande, Hollywood, la télévision, les médias grand public, la culture des célébrités et les influenceurs constituent le premier niveau de contrôle social. Ces entités servent à présenter de manière omniprésente un exemple de comportement, d’idées et de croyances nécessaires pour que vous puissiez vous fondre dans le troupeau. Elles façonnent votre comportement par la répétition, en vous informant constamment de ce qui est accepté et attendu, et votre subconscient reçoit le message haut et fort.

Le deuxième niveau est celui de la censure officielle, de la censure d’entreprise et de la culture d’annulation, qui visent toutes à réduire au silence les points de vue divergents. En prime, ce niveau a une efficacité multidimensionnelle. Il y a les personnes qui sont directement censurées et/ou expulsées des plates-formes d’expression, plus l’effet additionnel de l’autocensure, qui est l’autorégulation semi-consciente de son discours afin de se conformer aux normes et standards actuels perçus, et d’éviter les risques de le faire.

Le troisième niveau, qui émerge sous nos yeux, impliquera l’utilisation de technologies avancées, de l’IA, de l’apprentissage automatique et de la surveillance algorithmique de votre discours en public, et éventuellement en privé, afin de vous faire taire immédiatement et de vous punir instantanément pour avoir exprimé une pensée erronée. J’écris cet article en ce moment parce que j’ai remarqué un article récent de France 24 intitulé « Les clubs néerlandais vont déployer des ‘technologies intelligentes’ pour lutter contre le racisme des supporters », qui illustre clairement ce à quoi ressemblera le niveau 3.

Voici un extrait de cet article…

« Trois grands clubs de football néerlandais participent à des projets pilotes utilisant des technologies intelligentes, notamment l’intelligence artificielle, pour identifier et combattre les comportements racistes des supporters, a annoncé mercredi la fédération de football du pays…..

Au PSV, qui est étroitement associé au géant néerlandais de la technologie Philips, des caméras et des équipements sonores seront utilisés pour mesurer l’engagement des supporters lors des matchs « avec un retour d’information directement aux supporters pour les motiver et les faire chanter ».

Des programmes informatiques faisant appel à l’intelligence artificielle seront en mesure de détecter les cris répréhensibles et d’alerter les officiels humains qui pourront regarder une rediffusion, a déclaré la KNVB.

À Zwolle, dans l’est du pays, les visiteurs se rendront aux matchs avec leur billet sur leur téléphone, accessible via une application mobile, qui pourra notamment donner aux supporters des informations en temps réel sur les conditions de sécurité autour du stade. »

(Source)

Cela fait beaucoup d’ingéniosité et de ressources pour résoudre le malheureux problème des gens qui sont des connards, mais hélas, nous savons comment ces types de systèmes sont commercialisés et comment ils évoluent et se répandent dans la société une fois qu’ils ont été testés pour le prétendu avantage de rendre le monde plus sûr et plus inclusif.

Je suis certain que le niveau 4 impliquera un niveau transhumaniste de technologie de lecture des pensées, où les individus pourront être profilés et sélectionnés en fonction de leurs croyances sociales avant même qu’ils aient cristallisé ces idées dans leur propre esprit. En fait, j’avais déjà lu que l’un des rêves les plus fous de Klaus Schwab et de son équipe était de développer des outils permettant de lire dans l’esprit des gens lors de leurs voyages internationaux afin d’identifier leurs intentions.

L’œuvre de fiction prophétique d’Orwell, 1984, a créé une image de ce à quoi pourrait ressembler une société aussi rigidement contrôlée. Les gens ordinaires sont enfermés dans une réalité de conformité inflexible et abrutissante, tandis que ceux qui sont derrière le rideau sont libres de s’engager dans toute forme de dépravation qu’ils peuvent imaginer. Et bien sûr, cela se produit déjà dans notre monde… Epstein ne s’est pas tué, comme on dit.

Mais, mon but ici n’est vraiment pas de vous informer des nouvelles actuelles ou d’inviter au découragement sur la nature du monde qui évolue rapidement. Mon but est de vous faire prendre pleinement conscience de la valeur de votre propre esprit dans tout cela. C’est le prix à payer. Ce sont vos propres idées originales sur ce qui est possible pour vous dans cette boule de confusion qui peuvent vraiment faire évoluer les choses dans un sens positif.

Après tout, si le fait d’enrôler le monde entier dans une plantation d’esclaves homogénéisée, gérée de manière centralisée et monoculturelle était soumis à un vote, cela n’arriverait pas. Eh bien, en réalité, cela n’arrivera pas de toute façon, mais c’est une autre conversation.

J’ai parlé en détail du fait que la plupart des gens ne réalisent pas que la majeure partie de leur comportement n’est PAS organique pour eux-mêmes. C’est-à-dire que la plupart des choses que les gens font au quotidien sont le résultat de programmes qui fonctionnent à l’intérieur de votre esprit subconscient, et ne servent pas votre intérêt personnel d’être en bonne santé, riche et heureux, avec des relations fonctionnelles et épanouissantes.

Votre comportement est-il organique et original pour vous, ou quelque chose d’extérieur à vous vous programme-t-il ?

Le fait que tant d’énergie et d’efforts soient consacrés au contrôle de ce que vous pensez et de la façon dont vous vous exprimez devrait vous indiquer à quel point vous êtes vraiment puissant. Plus vous comprendrez cela, plus vous aurez de liberté dans votre vie pour devenir la personne que vous méritez d’être, et pour vivre la vie que vous méritez de vivre.




Mesures « sanitaires » : en 2015, Claire Séverac nous alertait de la guerre mondiale contre les peuples

[Source : lemediaen442.fr]

Après des études à Sciences Po, Claire Séverac a fait une carrière dans la musique aux États-Unis. Particulièrement sensible aux scandales liés à la santé et à l’environnement (vaccination, virus H1N1, pesticides, affaire du sang contaminé…), elle décide d’enquêter. Elle découvre que les maux dont nous souffrons ne sont pas dus au hasard ni à la fatalité, mais plutôt à un plan organisé par une poignée de « banksters » prêts à tout pour contrôler le monde.

Claire Séverac rassemble en 2011, dans Complot Mondial contre la santé, les preuves de tous les dommages causés à notre santé avec la nourriture, les médicaments, les pesticides, avec les noms des coupables, leurs méthodes. 
En 2012, elle écrit, avec Sylvie Simon, La coupe est pleine (nos enfants sont plus précieux que le CAC 40) sur la manipulation et la désobéissance civique.


Son dernier ouvrage, La guerre secrète contre les peuples (préface de Pierre Hillard, éditions Kontre Kulture), sort en 2015. Pendant trois ans, Claire Séverac a décrypté des centaines de documents, recoupé des discours, fouillé dans les archives et les sites d’organisations internationales, d’ONG ou encore d’institutions gouvernementales. Trois ans d’enquête qui prouvent l’existence des chemtrails, le danger des ondes, les mensonges du réchauffement climatique qui est une guerre climatique, le transhumanisme…

Extrait du livre « La Guerre secrète contre les peuples » de Claire Séverac

Plus ou moins tenus secrets, des projets mondiaux revêtent un alibi humanitaire : la faim dans le monde, le réchauffement climatique, la santé, l’écologie, la sécurité… Nul doute que tout ce qui se trame autour du covid-19 l’aurait intéressée au plus haut point, elle qui s’était scandalisée de l’attitude des grands laboratoires, leur reprochant de nous pourrir l’existence avec des médicaments loin d’être efficaces, dont les effets secondaires laissent toujours à désirer. Les ouvrages qu’elle a laissés témoignent de ses combats et aussi des oppositions qui se manifestaient autour d’elle. Pourtant Claire Séverac ne manquait pas de soutiens comme Pierre Hillard et la cancérologue Nicole Delepine, qui fut responsable de la pédiatrie à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches avant que le service soit fermé par la ministre Marisol Touraine. Déjà, en 2015, l’État décidait à notre place de notre santé (vidéo ci-dessous).

Claire Séverac est décédée le jour de Noël 2016, après trois mois de maladie. Elle gênait beaucoup trop de monde et son décès assez rapide est difficilement explicable. Elle était certaine d’avoir ingéré un poison à l’occasion des conférences qu’elle donnait dans toute la France depuis la sortie en septembre 2015 de son livre sur les chemtrails (abréviation de chemical trailers). Elle pensait au polonium, un poison indétectable même au compteur Geiger, et à un cancer digestif aussi fulgurant qui avait effectivement peu de chances d’être naturel. Sa mort a été aussi rapide que celle d’un autre gêneur, François-Xavier Verschave, qui, lui, contrariait les intérêts de la Françafrique dans ses livres-enquêtes Noir silenceNoir procès et Noir Chirac (éditions Les Arènes).




Comment agir dans la démesure (Ukraine, santé, sécurité…) ?…

Par Lucien SA Oulahbib

La gabegie bat donc son plein. L’ignorance crasse aussi. Malgré des mots ronflants et des airs savants, ceux de chiens du même nom. No comment, donc ?… Il n’y aurait en effet plus rien à dire sinon la redondance ne constatant rien d’autre qu’elle-même avec cet adage désormais célèbre : pourquoi n’y a-t-il rien plutôt que quelque chose ?… (Jean Baudrillard)

Mettons qu’il faille « les » prendre au sérieux : le moindre chiffre avancé sera nié, et s’il s’agit d’une source officielle son interprétation sera décriée, et si cela ne suffit pas il faudra s’en prendre à la source en scrutant si elle a bien toutes les appellations académiques, peu importe si ses vérificateurs n’en ont pas l’once du quart.

Ceci est là le comportement, non seulement de la mauvaise foi, mais aussi de l’obsessionnel à tendance paranoïde, ou comment voir par exemple des « conspirationnistes » partout jusqu’à faire croire que ces derniers fomenteraient quelque chose alors qu’ils tendent seulement de questionner, donc douter… Comme si les accusateurs voulaient voiler leur intolérance en la matière… Ou faire taire tout soupçon, jusqu’à laisser croire que les complots et les conspirations n’auraient jamais existé dans l’Histoire, sinon ceux issus de têtes dérangées provenant d’un univers parallèle aux confins de l’ère Covid-19…

De même, il n’y aurait jamais eu de sécheresses, de tornades, d’incendies. Tous ces mots auraient été inventés récemment par le fameux “GIERC” (sorte de dieu Baal reconstitué). Et si d’aucuns de ses prêtres ou redresseurs de torses veulent donner l’apparence d’une justification du haut de la pyramide médiatique, ils parleront alors d’une augmentation ou d’une baisse de la “fréquence”, la première étant climatique, la seconde sanitaire alors que ces variations sont toujours saisonnières et ne peuvent être calculées que sur des périodes significatives, mais peu importe pour ces Canada dry et leur double effet Kiss cool.

Le criminel accuse toujours la victime d’être la première fautive : trop femme, trop riche, pas assez homme, ceci ou cela, etc.

Dans les affaires actuelles il y a pléthore d’exemples : comment se fait-il que des zéros pointés osent tenir leurs propos non seulement fallacieux, mais honteux sur ce qui se passe « vraiment » dans la région du Donbass, alors que les civils y sont pilonnés H24 par les armes que leurs maîtres procurent à leurs sbires sur place ? Ont-ils perdu tout sens de la mesure en traitant l’armée russe de « génocidaire » alors que ceux qu’ils soutiennent pratiquent ce qu’il faut bien appeler des crimes de guerre en bombardant ainsi à l’aveugle (et ne parlez pas de Bucha, où en est l’enquête d’ailleurs ?) ?

Faut-il donc écraser toute tentative séparatiste par les bombes et les assassinats alors qu’il existait des accords en bonne et due forme depuis 2014, mais jamais respectés ? Si oui, bombardons la Corse et la Nouvelle-Calédonie, via l’OTAN qui plus est, pour aller plus vite.

Ne parlons pas de cette autre manipulation qui appelle « cas » des personnes non malades, mais testées positives pour quelque chose qui reste un gros rhume s’il est soigné de façon précoce pour les plus fragiles [ou qui n’ont pas le moindre symptôme d’une maladie]. Un « cas » était autrefois un malade, et non pas quelqu’un ayant pu croiser tel virus. Par conséquent, utiliser le même vocable est là aussi fallacieux, et surtout trompeur, jusqu’à faire dire que toute personne en bonne santé est un « asymptomatique » qui s’ignore alors qu’à l’instar des intempéries il y a des oscillations et des autorégulations qui se font à chaque instant au vu des milliards de virus que nous croisons [ou plutôt créons ?(([1] Voir L’enterrement de la théorie virale]))] en permanence ; tout en sachant que se masquer pour s’en protéger revient juste à réintroduire de la pensée magique dans une époque ayant prétendu avoir dépassé celle des talismans et des grigris (même en salle d’opération il a été démontré que le masque est inopérant). Et à l’heure actuelle personne ne sait comment la contamination(([2] [Voir Le mythe de la contamination épidémique])) s’effectue. Aucune étude sérieuse ne l’a démontré sinon par des modélisations hasardeuses extrapolant des « si » à l’infini…

Idem pour la “sécurité” : alors que les (faux) princes qui nous gouvernent n’arrivent plus à prononcer les mots femme, homme, père, mère, comment pourraient-ils le faire pour différencier des crimes, des vols et des viols, surtout lorsqu’ils proviennent d’espèces protégées comme les migrants et les politiciens ?…

La moindre critique vous taxe vite fait de “transphobe” et de “raciste” ce qui fait que par exemple les femmes se voient attaquées de tous les côtés : par des trans peu scrupuleux qui leur piquent leurs places dans les compétitions féminines, par les djihadistes qui les somment de ne pas moufter, tandis que les gens dits colorés se voient conspués par les islamophiles lorsqu’ils veulent s’insérer dans la société qui les accueillent, les instruisent, les soignent, les protègent au-delà des aléas puisqu’il n’est pas dit que venant ainsi de l’étranger l’on puisse ainsi sans coup férir lorgner les meilleures places alors que déjà lorsque l’on vient du village/bloc/clan d’à côté cela suscite des jalousies et autres aigreurs…

Il y a donc bien péril en la demeure. Et seulement énoncer jusqu’à plus soif, comme le fait Edgar Morin, que “là ou est le péril croit aussi ce qui sauve” (Hölderlin) ne peut pas réellement aider – surtout si tout est fait pour que rien ne puisse croître justement, comme une sorte de stratégie de la terre brûlée que l’on voit de plus en plus dans l’enseignement (bannissement du doute et du croisement des sources), dans les médias (haro sur la vérification et refus d’admettre la disputatio), dans la technologie de pointe comme le nucléaire…

Et toucher le fond en ces matières a pourtant bien été atteint… Aussi il semble bien qu’il faille passer à autre chose puisqu’il n’y a plus (que le) rien.




Revue de Presse du 5 juillet 2022

Par MF

ÉDITO — Tchao Professeur et bonne retraite !

Notre « gaulois réfractaire » prend sa retraite et souhaite bonne chance à son successeur, tandis que la menace des injections pèse maintenant sur les tout petits de six mois à deux ans, que le passeport sanitaire est toujours d’actualité en Europe et en partie en France, que la mortalité toutes causes augmente tandis que la natalité s’effondre dans les pays les plus vaccinés, et que la résistance à l’hégémonie se poursuit en particulier au travers de films et vidéos.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Alençon, les soignants de l’hôpital en grève

https://actu.fr/normandie/alencon_61001/alencon-les-soignants-de-lhopital-en-greve-devant-les-urgences_51903931.html

Manque de moyens et problèmes d’organisation interne

Derrière la vaccination, trafics d’influence et phénomènes de cour

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/derriere-lideologie-de-la-vaccination-integrale-trafics-dinfluence-et-phenomenes-de-cour-par-laurent-mucchielli/

« Trafic d’influence des industries pharmaceutiques en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en discréditant les traitements précoces génériques pour mieux faire place aux très chers médicaments industriels brevetés, avec Prix et médailles pour les médecins de cour. Ces mécanismes font l’objet d’un déni en France et pour l’heure, c’est encore l’omerta qui règne. »

Neuromarketing gouvernemental, loto et vaccination un « jeu » qui se vaut ?

https://www.francesoir.fr/opinions-editos/et-si-tout-ceci-n-etait-que-le-fruit-d-un-neuro-marketing-gouvernemental

« Pour le loto, 100 % des gagnants “ont tenté leur chance”, pour les vaccins 95 % d’efficacité des vaccins. Et malheureusement, 100 % des personnes ayant des effets secondaires ont aussi tenté leur chance en se vaccinant. »

ÉTRANGER

Algérie : la suppression du passeport sanitaire ?

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Autriche, fin de l’obligation vaccinale

Un peu de bon sens. Il faut vivre avec ce virus, comme avec quelques autres !

Chine, le PCC savait que le Covid était là lors des JO militaires de 2019

et personne n’a tenté de savoir si les jeux de Wuhan étaient, en fait, le premier événement international de propagation de la pandémie. De nombreux athlètes internationaux ont remarqué que quelque chose n’allait pas dans la ville de Wuhan. Certains l’ont décrit plus tard comme une « ville fantôme, » on dirait aujourd’hui CONFINÉE !

JUSTICE

Nouvelle action en justice après un décès

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6806950/aix-vaccination-anti-covid-nouvelle-action-en-justice-apres-un-deces.html

Eva, 30 ans, aurait, selon ses proches, succombé à une primo-vaccination anti-Covid Pfizer

COVID

Faut-il encore l’appeler « SARS-Cov2 » ?

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-95-faut-il-encore-l-appeler-sars-cov-

« SARS » en anglais signifie « Severe Acute Respiratory Syndrome » et en français SDRA pour « Syndrome de détresse respiratoire aiguë ». Cela n’a rien à voir avec les rhumes ».

Les vaccins prolongent la contagiosité

https://www.covid-factuel.fr/2022/07/01/les-vaccins-anti-covid-prolongent-ils-la-contagiosite/

Conclusion, « Au lieu d’être suspendus, les soignants non vaccinés devraient être promus pour leur meilleure sécurité vis-à-vis des patients, et le message qu’il faudrait délivrer au public serait “Pour protéger les autres, ne vous faites pas vacciner contre le Covid-19 !” »

TRAITEMENTS

« Les autorités sélectionnent les études » sur l’ivermectine : Tess Lawrie

https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/tess-lawrie « Nous avons encore besoin de l’ivermectine »… y compris pour traiter certains effets secondaires des injections anti-covid

STOP au Pass

Inefficace, il est abandonné par Israël, la Grande-Bretagne, et une dizaine de pays européens, quand la France s’obstine à le maintenir dans les structures de soins et imposer la vaccination aux soignants.

Les masques ne sont QUE NUISIBLES !

https://www.aimsib.org/2022/06/30/brulez-vos-masques-ils-ne-sont-que-nuisibles/

https://www.aimsib.org/wp-content/uploads/2022/06/eric-loridan-aimsib-25-juin-2022.pdf

Conférence basée sur des études faites en bloc opératoire, ou lors de l’épidémie de H1N1, et lors du Covid. Conclusion, aucun intérêt ! MAIS, danger pour les soignants (baisse de la saturation en oxygène, maux de tête) et dans la population générale (atteintes dermatologiques, neurologiques, obstétriques, dentaires, élévation du taux de CO2 dans l’air inhalé.)

Et

INJECTIONS

Bilan avantages-risques des injections

Les contaminations et la mortalité sont plus élevées dans les pays les plus vaccinés.

L’injection du vaccin Pfizer chez les tout-petits, étude d’Hélène Banoun — CSI n° 60, 23/06/22

https://www.covid-factuel.fr/2022/06/24/vaccinons-nos-enfants/

et

https://www.covid-factuel.fr/wp-content/uploads/2022/06/FDA-approuve-6mois.pdf

Conclusion, ni sûr, ni efficace.

EFFETS INDÉSIRABLES

Vacciner les femmes enceintes est une folie absolue

https://lemediaen442.fr/alexandra-henrion-caude-docteur-en-genetique-alerte-sur-le-danger-de-la-4e-dose-pour-les-femmes-enceintes/

« Pfizer n’a pas testé son produit sur les femmes enceintes et n’a même pas fini les tests de phase 3 qui précèdent normalement la mise sur le marché./ Pfizer ne recommande pas la vaccination des femmes enceintes, au contraire de l’OMS, l’ANSM/ Les études sur des anomalies fœtales n’ont pas été faites et la FDA demande une étude à Pfizer pour 2025/

Pfizer reconnaît ne pas connaître les effets sur les femmes enceintes »

L’injection rendra-t-elle les enfants stériles ?



Effondrement des naissances dans les pays les plus vaccinés

https://pgibertie.com/2022/07/03/un-brutal-effondrement-des-naissances-dans-les-pays-les-plus-vacxx/

Augmentation de la mortalité toutes causes

https://nouveau-monde.ca/en-angleterre-la-vaccination-anti-covid-est-suivie-dune-augmentation-de-mortalite-toutes-causes-confondues-au-dela-de-6-mois-apres-linjection/#identifier_9_38711

« Cette tendance s’est aggravée progressivement depuis mai 2021 et reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancers »

Personnalités et politiciens souffrant de graves effets indésirables, voire décédés



ITALIE — Plus de 15 médecins morts en deux mois, chiffre sans précédent

https://www.eventiavversinews.it/corbelli-oltre-15-medici-morti-allimprovviso-negli-ultimi-due-mesi-un-dato-senza-precedenti-in-italia/

Tous vaccinés et non malades, les plus jeunes avaient 33 et 37 ans.

RÉSISTANCES

La dernière vidéo du Pr Raoult



Tchao Professeur, et bonne retraite !

La liberté de conscience au cœur de la résistance à la dictature sanitaire

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/22/pourquoi-la-liberte-de-conscience-est-au-coeur-de-la-resistance-a-la-dictature-sanitaire/

« Cette conscience morale nous rappelle qu’il est de notre devoir de désobéir aux lois injustes, dès lors qu’elles combattent nos droits naturels inaliénables »

L’objection de conscience vaccinale est une affaire essentielle pour l’affirmation de l’Humanité.

À peine innocenté des accusations de Médiapart, l’IHU de Raoult attaqué à nouveau

https://www.francesoir.fr/politique-france/accusations-ihu-raoult

Attaques sur une seule étude, et pour raisons administratives, l’acharnement se poursuit.

La fin de l’hégémonie ? Le Pr Raoult demande la réintégration des soignants suspendus

Un nouveau film « La loi, la liberté » du réalisateur belge Bernard Crutzen

L’International Covid Summit — découpage

https://crowdbunker.com/channel/FY2YHpTT

Le mythe de la contamination épidémique, épisode 5

Avec Pierre Chaillot, de Décoder l’éco

« Dans le premier épisode, nous avons vu qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021 ; dans le deuxième, qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée ; dans le troisième épisode nous avons vu qu’il n’y a pas non plus eu un “déferlement” de malades. Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dits “grippaux” du passé. Nous vivons une épidémie de “cas” entretenue par les fameux “tests” qui n’ont pas de rapport avec la moindre maladie. Dans le quatrième épisode nous avons vu le moteur même de la fraude : l’utilisation de codes spécifiques par les hôpitaux de façon à produire les “bonnes” statistiques, et dans ce cinquième épisode nous découvrons le socle de l’idéologie sanitaire actuelle qui ne repose sur aucune expérience et est contredite par les statistiques : la contamination. »




L’agonie de l’Occident

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Sergueï Lavrov avait l’habitude de comparer l’Occident à un prédateur blessé. Selon lui, il ne faut pas le provoquer car il serait pris de folie et pourrait tout casser. Il convient plutôt de l’accompagner au cimentière. L’Occident ne l’entend pas ainsi. Washington et Londres mènent une croisade contre Moscou et Pékin. Ils rugissent et sont prêts à tout. Mais que peuvent-ils entreprendre vraiment ?

Comme Rome, l’Empire anglo-saxon s’effondre de par sa propre décadence.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10. « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.
 12. « Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine », 29 mars 2022.
 13. « La propagande de guerre change de forme », 5 avril 2022.
 14. « L’alliance du MI6, de la CIA et des bandéristes », 12 avril 2022.
 15. « La fin de la domination occidentale »,19 avril 2022.
 16. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », 26 avril 2022.
 17. « Washington espère rétablir son hyper-puissance grâce à la guerre en Ukraine », 3 mai 2022.
 18. « Le Canada et les bandéristes », 10 mai 2022.
 19. « Une nouvelle guerre se prépare pour l’après défaite face à la Russie », 24 mai 2022.
 20. « Les programmes militaires secrets ukrainiens », 31 mai 2022.
 21. « Ukraine : quiproquos, méprises et incompréhensions », 7 juin 2022.
 22. « La Pologne et l’Ukraine », 14 juin 2022,
 23. « L’idéologie des bandéristes ukrainiens », 21 juin 2022.
 24. « Le sabordage de la paix en Europe », 28 juin 2022.

Le président Joe Biden et le Premier ministre Boris Johnson lors du sommet du G7 à Elmau (Allemagne).

Les sommets du G7 en Bavière et de l’Otan à Madrid devaient annoncer la punition par l’Occident du Kremlin pour son « opération militaire spéciale en Ukraine ». Mais, si l’image donnée a mis en avant celle de l’unité des Occidentaux, la réalité atteste de leur déconnexion des réalités, de leur perte d’audience dans le monde et en définitive de la fin de leur suprématie.

Alors que les Occidentaux se persuadent que l’enjeu est en Ukraine, le monde le voit affronter le « piège de Thucydide »(([1] Destined For War : Can America and China escape Thucydides’s Trap ?, Graham T. Allison, Houghton Mifflin Harcourt (2017).)). Les relations internationales continueront-elles à s’organiser autour d’eux ou deviendront-elles multipolaires ? Les peuples jusqu’ici soumis s’affranchiront-ils et accéderont-ils à la souveraineté ? Sera-t-il possible de penser autrement qu’en termes de domination globale et de se consacrer au développement de chacun ?

Les Occidentaux ont imaginé un narratif de l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine qui fait l’impasse sur leur propre action depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont oublié leur signature de la Charte de la Sécurité européenne (dite aussi déclaration d’Istanbul de l’OSCE) et la manière dont ils l’ont violée en faisant adhérer un à un presque tous les anciens membres du Pacte de Varsovie et une partie des nouveaux États post-soviétiques. Ils ont oublié la manière dont ils ont changé le gouvernement ukrainien en 2004 et le coup d’État par lequel ils ont placé au pouvoir à Kiev des nationalistes bandéristes en 2014. Ayant fait du passé table rase, ils accusent la Russie de tous les maux. Ils refusent de remettre en question leurs propres actes et considèrent, qu’à l’époque, ils sont passés en force. Pour eux, leurs victoires font le Droit.

Pour préserver ce narratif imaginaire, ils ont déjà fait taire les médias russes chez eux. On a beau se prétendre « démocrates », il vaut mieux censurer les voix discordantes avant de mentir.

Ils abordent donc le conflit ukrainien, sans contradiction, en se convaincant qu’ils ont le devoir de juger seuls, de condamner et de sanctionner la Russie. En faisant chanter de petits États, ils sont parvenus à obtenir un texte de l’Assemblée générale des Nations-unies qui semble leur donner raison. Ils envisagent maintenant de démanteler la Russie comme ils l’ont fait en Yougoslavie et ont tenté de le faire en Iraq, en Libye, en Syrie et au Yémen (stratégie Rumsfeld/Cebrowski).

Pour ce faire, ils ont commencé à isoler la Russie de la Finance et du Commerce mondial. Ils ont coupé son accès au système SWIFT et aux Lloyds, l’empêchant d’acheter et de vendre tout autant que d’assurer son transfert de marchandise. Ils pensaient ainsi provoquer son effondrement économique. De fait, le 27 juin 2022, la Russie s’est avérée incapable d’honorer une dette de 100 millions de dollars et l’agence de notation Mody’s l’a déclarée en défaut de paiement.(([2] « Government of Russia : Missed coupon payment constitutes a default », Moody’s, June 27, 2022.))

Mais cela n’a pas eu l’effet escompté : tout le monde sait que les réserves de la Banque centrale russe regorgent de devises et d’or. Le Kremlin a payé les 100 millions, mais n’a pas pu les transférer en Occident du fait des sanctions occidentales. Il les a placés sur un compte bloqué où ils attendent leurs débiteurs.

Pendant ce temps, le Kremlin qui n’est plus payé par les Occidentaux s’est mis à vendre sa production, notamment ses hydrocarbures, à d’autres acheteurs, particulièrement à la Chine. Les échanges ne pouvant plus être effectués en dollars le sont en d’autres monnaies. Par conséquent, les dollars que leurs clients utilisaient d’habitude refluent vers les États-Unis. Ce processus avait déjà commencé il y a plusieurs années. Mais les sanctions unilatérales occidentales l’ont brutalement accéléré. L’énorme quantité de dollars qui s’accumule aux USA y provoque une hausse des prix massives. La Réserve fédérale fait tout son possible pour la partager avec la zone euro. La hausse des prix se propage à grande vitesse sur tout le continent ouest-européen.

La Banque centrale européenne n’est pas un organisme de développement économique. Sa mission principale est de gérer l’inflation à l’intérieur de l’Union. Constatant qu’elle ne peut absolument pas ralentir la brusque hausse des prix, elle tente de l’utiliser pour diminuer sa dette. Les États membres de l’Union sont donc invités à compenser, par des baisses d’impôts et des allocations, la baisse du pouvoir d’achat de leurs « citoyens ». Mais c’est un cercle sans fin : en aidant leurs citoyens, ils se lient les pieds et les mains à la Banque centrale européenne, ils s’enchaînent un peu plus aux dettes US et s’appauvrissent encore.

Il n’y a pas de remède à cette inflation. C’est la première fois en effet que l’Occident doit éponger les dollars que Washington a imprimé avec insouciance durant des années. La hausse des prix en Occident correspond au coût des dépenses impériales des trente dernières années. C’est aujourd’hui et aujourd’hui seulement que l’Occident paye ses guerres de Yougoslavie, d’Afghanistan, d’Iraq, de Libye, de Syrie et du Yémen.

Jusqu’à présent les États-Unis tuaient tous ceux qui menaçaient la suprématie du dollar. Ils ont pendu le président Saddam Hussein qui la refusait et ont pillé la Banque centrale iraquienne. Ils ont torturé et lynché le guide Mouamar el-Kadhafi qui préparait une nouvelle monnaie panafricaine et ont pillé la Banque centrale libyenne. Les sommes gigantesques amassées par ces États pétroliers ont disparu sans laisser de traces. On a seulement vu des GI’s embarquer des dizaines de milliards de dollars emballés dans de grands sacs-poubelles. En excluant la Russie des échanges en dollar, Washington a lui-même provoqué ce qu’il redoutait tant : le dollar n’est plus la monnaie de référence internationale.

La majorité du reste du monde n’est pas aveugle. Elle a bien compris ce qui se passe et s’est précipitée au Forum économique de Saint-Pétersbourg, puis a tenté de s’inscrire au sommet virtuel des Brics. Elle réalise —un peu tard— que la Russie a lancé le « Partenariat de l’Eurasie élargie », en 2016 et que son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, l’avait solennellement annoncé à l’Assemblée générale de l’Onu, en septembre 2018(([3] “Remarks by Sergey Lavrov to the 73rd Session of the United Nations General Assembly”, by Sergey Lavrov, Voltaire Network, 28 September 2018. « Onu : naissance du monde post-occidental », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 2 octobre 2018.)). Durant quatre ans, quantités de routes et de chemins de fer ont été construits pour intégrer la Russie dans les réseaux des nouvelles « routes de la soie », terrestres et maritimes, imaginés par la Chine. Il a donc été possible de déplacer en quelques mois les flux de marchandise.

Le reflux des dollars et le déplacement des flux de marchandise provoquent une hausse plus marquée encore du prix des énergies. La Russie, qui est l’un des premiers exportateurs d’hydrocarbures au monde, a vu ses revenus augmenter considérablement. Sa monnaie, le rouble, ne s’est jamais aussi bien portée. Pour y faire face, le G7 a fixé un prix plafond du gaz et du pétrole russe. Il a ordonné à la « communauté internationale » de ne pas payer plus cher.

Mais la Russie ne va évidemment pas laisser les Occidentaux fixer les prix de ses produits. Ceux qui ne veulent pas les payer aux prix du marché ne pourront pas les acheter et aucun client n’a l’intention de se priver pour faire plaisir aux Occidentaux.

Le G7 tente d’organiser, au moins au plan intellectuel, sa suprématie(([4] « Communiqué des chefs d’Etat et de gouvernement du G7 d’Elmau », Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). Cela ne fonctionne plus. Le vent a tourné. Les quatre siècles de domination occidentale sont terminés.

En désespoir de cause, le G7 a prit l’engagement de résoudre la crise alimentaire mondiale que sa politique a provoqué. Les pays concernés savent ce que les engagements du G7 veulent dire. Ils attendent toujours le grand plan de développement de l’Afrique et autres miroirs aux alouettes. Ils savent que les Occidentaux ne peuvent pas produire les engrais azotés et qu’ils empêchent la Russie de vendre les leurs. Les aides du G7 sont uniquement des pansements sur des jambes de bois chargés de les faire patienter et de ne pas remettre en question les principes sacrés du libre-échange.

Le sommet de l’Otan à Madrid était une manifestation d’unité et de puissance. Mais ses Etats membres étaient convoqués pour signer ce que Washington et Londres avaient décidé pour eux. Leur unité n’était qu’une forme de servitude dont beaucoup songeaient à s’affranchir.

La seule option possible pour le sauvetage de la domination occidentale, c’est la guerre. Il faut que l’Otan parvienne à détruire militairement la Russie comme jadis Rome avait rasé Carthage. mais c’est trop tard : l’armée russe dispose d’armes bien plus sophistiquées que l’Occident. Elle les a déjà expérimentées depuis 2014 en Syrie. Elle peut à tout instant écraser ses ennemis. Le président Vladimir Poutine a exposé devant ses parlementaires, en 2018, les progrès stupéfiants de son arsenal.(([5] “Vladimir Putin Address to the Russian Federal Assembly” by Vladimir Putin, Voltaire Network, 1 March 2018. « Le nouvel arsenal nucléaire russe rétablit la bipolarité du monde », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 mars 2018.))

Le sommet de l’Otan de Madrid était une belle opération de communication(([6] « Ce qu’il faut retenir du Sommet de l’OTAN 2022 à Madrid », Réseau Voltaire, 29 juin 2022.)). Mais ce n’était que le chant du cygne. Les 32 États membres ont proclamé leur unité avec le désespoir de ceux qui craignent de mourir. Comme si de rien n’était, ils ont d’abord adopté une stratégie pour dominer le monde durant les dix prochaines années, désignant la « croissance » de la Chine comme un sujet de préoccupation(([7] « OTAN 2022 Concept Stratégique », Réseau Voltaire, 29 juin 2022.)). Ce faisant ils ont admis que leur but n’est pas d’assurer leur sécurité, mais bien de dominer le monde. Ils ont alors ouvert le processus d’adhésion de la Suède et de la Finlande et envisagé de s’approcher de la Chine avec, pour commencer, une possible adhésion du Japon.

Le seul incident, rapidement maîtrisé, aura été la pression turque qui a contraint la Finlande et la Suède à condamner le PKK(([8] “Turkiye, Sweden, Finland Memorandum”, Voltaire Network, 28 June 2022.)). Incapables de résister, les États-Unis ont lâché leurs alliés, les mercenaires kurdes en Syrie et leurs leaders à l’étranger.

Sur ce, ils ont décidé de multiplier par 7,5 la Force d’action rapide de l’Otan, en la faisant passer de 40 000 à 300 000 hommes, et de la stationner à la frontière russe. Ce faisant ils ont violé une fois de plus leur propre signature, celle de la Charte de la Sécurité en Europe, en menaçant directement la Russie. En effet, celle-ci n’a pas la possibilité de défendre ses immenses frontières et ne peut assurer sa sécurité qu’en veillant à ce qu’aucune force étrangère n’installe de base militaire à ses frontières (stratégie de la terre brûlée). D’ores et déjà, le Pentagone fait circuler des cartes prospectives du démantèlement de la Russie qu’il espère mettre en œuvre.

L’ancien ambassadeur russe à l’Otan et actuel directeur de Roscosmos, Dmitry Rogozin, leur a répondu en publiant sur son compte Telegram les coordonnées de tir des centres de décisions de l’Otan, salle du sommet de Madrid comprise(([9] « La Russie menace les centres de décision occidentaux », Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). La Russie dispose de lanceurs hypersoniques, pour le moment impossibles à intercepter, qui peuvent porter une charge nucléaire en quelques minutes sur le siège de l’Otan à Bruxelles et sur le Pentagone à Washington. Pour qu’il n’y ait pas de méprise, Sergueï Lavrov a précisé, faisant allusion aux Straussiens, que les décisions martiales de l’Occident n’étaient pas prises par les militaires, mais au département d’État US. C’est lui qui serait la première cible.

La question est donc : les Occidentaux joueront-ils le tout pour le tout. Prendront-ils le risque d’une Troisième Guerre mondiale pourtant déjà perdue, juste pour ne pas mourir seuls ?





La 3ème Guerre Mondiale pour les nuls

[Source : arretsurinfo.ch]

Par Gaius Baltar*

Publié le 18 juin 2022 sur The Saker Blog  sous le titre World War 3 for dummies

Certaines personnes bien informées, dont apparemment le pape, commencent à soupçonner qu’il se passe peut-être plus de choses dans le monde que la simple guerre en Ukraine. Ils disent que la troisième guerre mondiale a déjà commencé et que les choses vont empirer à partir de maintenant. Cela peut être difficile à déterminer lorsque nous participons aux événements en cours et que nous ne bénéficions pas de la perspective historique. Il est peu probable que les gens en 1939 aient réalisé qu’ils assistaient au début d’un conflit mondial majeur, bien que certains aient pu le soupçonner.

La situation mondiale actuelle ressemble à bien des égards à un gigantesque puzzle dont le grand public ne voit qu’une infime partie de l’image complète. La plupart ne se rendent même pas compte qu’il peut y avoir d’autres pièces et ne se posent même pas ces simples questions : Pourquoi tout cela se produit-il et pourquoi cela se produit-il maintenant ?

Les choses sont plus compliquées que la plupart des gens ne le pensent. Ce qu’ils voient, c’est le sorcier maléfique Vladimir Saruman Poutine envahissant l’innocente Ukraine avec son armée d’orques, sans aucune raison. C’est une vision pour le moins simpliste, car rien n’arrive sans raison. Mettons les choses en perspective et voyons ce qui se passe réellement, et pourquoi le monde devient fou sous nos yeux. Voyons ce qu’est la troisième guerre mondiale.

La cocotte-minute

L’Occident (que nous pouvons définir ici comme les États-Unis, l’UE et quelques autres) maintient la pression sur le monde entier depuis des décennies. Cela ne s’applique pas seulement aux pays extérieurs à l’Occident, mais aussi aux pays occidentaux qui s’écartent des diktats des dirigeants de l’Occident. Cette pression a fait l’objet de nombreux débats et a été attribuée à toutes sortes de motifs, dont le néocolonialisme, l’hégémonie financière forcée, etc. Ce qui est intéressant, en particulier au cours des 20 dernières années, c’est de savoir quels pays ont subi des pressions et ce qu’ils n’ont pas en commun.

Parmi les pays soumis à des pressions, on trouve la Russie, la Chine, Cuba, le Venezuela, la Libye, la Syrie, la Serbie, la Thaïlande et l’Iran, pour n’en citer que quelques-uns. D’autres pays se sont ajoutés récemment, notamment l’Inde et la Hongrie. Pour comprendre pourquoi ils ont été mis sous pression, nous devons trouver ce qu’ils ont en commun. Ce n’est pas facile, car ils sont extrêmement différents à bien des égards. Il y a des démocraties et des non-démocraties, des gouvernements conservateurs et communistes, des pays chrétiens, musulmans et bouddhistes, etc. Pourtant, nombre d’entre eux sont très clairement alliés. On peut se demander pourquoi des pays conservateurs et religieux comme la Russie ou l’Iran s’allieraient avec les communistes sans Dieu de Cuba et du Venezuela.

Ce que tous ces pays ont en commun, c’est leur désir de gérer leurs propres affaires, d’être des pays indépendants. Cette situation est impardonnable aux yeux de l’Occident et doit être combattue par tous les moyens nécessaires, y compris les sanctions économiques, les révolutions de couleur et l’agression militaire pure et simple.

L’Occident et son bras militaire, l’OTAN, ont entouré la Russie de pays hostiles et de bases militaires, armé et manipulé l’Ukraine pour l’utiliser comme un marteau contre elle, et employé des sanctions et des menaces. La même chose s’est produite et se produit encore en Asie, où la Chine est encerclée par tous les moyens disponibles. Il en va de même pour tous les indépendants mentionnés ci-dessus, dans une certaine mesure. Au cours des dix dernières années environ, la pression s’est accrue massivement sur les pays indépendants et elle a presque atteint son paroxysme l’année précédant l’invasion russe de l’Ukraine.

Au cours de l’année qui a précédé la guerre en Ukraine, les États-Unis ont envoyé leurs diplomates dans le monde entier pour faire monter la pression. Ils ressemblaient à un cirque itinérant ou à un groupe de rock en tournée, mais au lieu d’un divertissement, ils délivraient des menaces : achetez ceci chez nous et faites ce que nous vous disons ou il y aura des conséquences. L’urgence était absolue et palpable, mais la guerre en Ukraine est arrivée et la pression est passée au cran maximal. Au cours du premier mois de la guerre, l’ensemble du corps diplomatique occidental s’est employé à proférer des menaces contre le « reste du monde » afin d’isoler la Russie. Cela n’a pas fonctionné, ce qui a provoqué la panique dans les cercles politiques et diplomatiques aux États-Unis et en Europe.

Toutes ces pressions exercées au fil des ans, ainsi que la peur et la panique qui ont suivi l’échec de ces mesures, sont clairement liées aux événements en Ukraine. Ils font partie du même « syndrome » et ont la même cause.

La dimension de la dette

Les explications de ce qui se passe sont nombreuses et la plus courante est la lutte entre deux avenirs possibles : un monde multipolaire où il existe plusieurs centres de pouvoir dans le monde, et un monde unipolaire où l’Occident gouverne le monde. C’est correct dans une certaine mesure, mais il y a une autre raison qui explique pourquoi cela se passe maintenant et toute l’urgence et la panique en Occident.

[Ndlr : la question de la dette est également traitée dans l’article :
Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »]

Récemment, le gourou de la technologie néo-zélandais Kim Dotcom a tweeté un fil sur la situation de la dette aux États-Unis. Selon lui, toutes les dettes et les engagements non financés des États-Unis dépassent la valeur totale du pays, y compris les terres. Cette situation n’est pas propre aux États-Unis. La plupart des pays occidentaux ont une dette qui ne peut être remboursée qu’en vendant le pays entier et tout ce qu’il contient. En outre, la plupart des pays non occidentaux croulent sous les dettes libellées en dollars et sont pratiquement détenus par les mêmes financiers qui possèdent l’Occident.

Au cours des dernières décennies, l’économie des États-Unis et de l’Europe a été falsifiée à un niveau difficile à croire. Nous, Occidentaux, avons vécu bien au-delà de nos moyens et nos monnaies ont été massivement surévaluées. Nous avons pu le faire grâce à deux mécanismes:

  • Le premier est le statut de réserve du dollar et le statut de semi-réserve de l’euro qui ont permis à l’Occident d’exporter de la monnaie virtuelle et de recevoir des biens en retour. Cela a créé un énorme pouvoir financier pour l’Occident et lui a permis de fonctionner comme un parasite de l’économie mondiale. Nous avons reçu beaucoup de biens gratuitement, c’est le moins qu’on puisse dire.
  • Le deuxième mécanisme de falsification est l’augmentation de la dette à un niveau tel que nous avons essentiellement mis en gage tout ce que nous possédons, y compris nos maisons et nos terres, pour maintenir notre niveau de vie. Nous ne possédons plus rien maintenant que la dette a été soustraite. La dette est depuis longtemps devenue inutilisable – bien au-delà de notre capacité à payer les intérêts – ce qui explique pourquoi les taux d’intérêt en Occident sont proches de zéro. Toute augmentation rendrait la dette insupportable et nous serions tous officiellement en faillite, du jour au lendemain.

En plus de tout cela, la falsification a créé des monnaies artificiellement fortes en Occident, ce qui a augmenté leur pouvoir d’achat pour les biens dont le prix est fixé dans des monnaies non occidentales. Ces mécanismes ont également permis à l’Occident de gérer des économies de services hypertrophiées et dysfonctionnelles où les inefficacités dépassent l’entendement. Nous avons dans nos économies des grands groupes de personnes qui non seulement ne créent aucune valeur, mais en détruisent systématiquement. Ce qui maintient le niveau de vie de l’Occident aujourd’hui est une petite minorité de personnes productives, une augmentation constante de la dette et le parasitisme du reste du monde.

Les personnes qui possèdent toutes ces dettes possèdent en fait tout ce que nous pensons posséder. En Occident, nous ne possédons rien à ce stade, nous croyons seulement posséder. Mais qui sont nos véritables propriétaires ? Nous savons plus ou moins qui ils sont, car ils se réunissent chaque année au Forum économique mondial de Davos avec les élites politiques occidentales, dont ils sont également les propriétaires.

Il est clair que nos propriétaires sont de plus en plus inquiets, et que leurs inquiétudes augmentent à la mesure de la pression accrue exercée par l’Occident sur le reste du monde, en particulier sur les Indépendants. Lors de la dernière réunion de Davos, l’ambiance était à la fois sombre et paniquée, un peu comme la panique parmi les élites politiques occidentales lorsque l’isolement de la Russie a échoué.

Ce qui est sur le point de se produire

La panique de nos propriétaires et de leurs politiciens est compréhensible car nous sommes arrivés au bout du rouleau. Nous ne pouvons plus maintenir notre niveau de vie par l’augmentation de la dette et le parasitisme. La dette va au-delà de ce que nous possédons en garantie et nos monnaies sont sur le point de perdre toute valeur. Nous ne serons plus en mesure d’obtenir des choses gratuites du reste du monde, ni de rembourser notre dette, et encore moins de payer des intérêts sur celle-ci. L’Occident tout entier est sur le point de faire faillite et notre niveau de vie est sur le point de baisser d’un pourcentage massif. C’est ce qui a fait paniquer nos propriétaires, qui ne voient que deux scénarios :

  • Dans le premier scénario, la plupart des pays occidentaux, et tout ce qu’ils contiennent, se déclarent en faillite et effacent la dette par un diktat, ce que les États souverains sont capables de faire. Cela effacerait également la richesse et le pouvoir politique de nos propriétaires.
  • Dans le second scénario, nos propriétaires saisissent la garantie pendant la faillite. La garantie, c’est nous et tout ce que nous possédons.

Il ne faut pas être un génie pour comprendre quel scénario a été choisi. Le plan pour le second scénario est prêt et est mis en œuvre en ce moment même. Il s’appelle « Le Grand Reset » et a été élaboré par les personnes qui se cachent derrière le Forum économique mondial. Ce plan n’est pas un secret et peut être examiné dans une certaine mesure sur le site Web du WEF.

Le Grand Reset est un mécanisme de saisie de toutes les garanties de la dette, ce qui inclut vos actifs, les actifs de votre ville ou municipalité, les actifs de votre État et la plupart des actifs des entreprises qui ne sont pas déjà détenus par leurs propriétaires.

Ce mécanisme de saisie des actifs a plusieurs composantes, mais les plus importantes sont les quatre suivantes :

  • Abolition de la souveraineté : Un pays souverain (indépendant) est un pays dangereux car il peut choisir de faire défaut sur sa dette. La diminution de la souveraineté a été une priorité pour nos propriétaires et différents schémas ont été tentés comme le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement et le partenariat transpacifique. Le projet le plus abouti est sans aucun doute l’Union européenne elle-même.
  • Ajustement de l’économie : L’économie occidentale (et en fait l’économie mondiale) doit être ajustée à la baisse, d’un pourcentage très important. Ce réglage est nécessaire parce que l’économie occidentale est massivement falsifiée aujourd’hui et doit être ramenée à son niveau réel, qui pourrait être de la moitié de ce qu’il est maintenant, ou plus. Le ralentissement de l’économie a également pour but d’éviter un effondrement soudain qui provoquerait une agitation sociale massive, ce qui constituerait une menace pour nos propriétaires. Un démantèlement contrôlé est donc préférable à un effondrement incontrôlé. Ce démantèlement contrôlé a déjà eu lieu et se poursuit depuis un certain temps. On peut citer de nombreux exemples de ce démantèlement, notamment la politique énergétique de l’UE et des États-Unis, conçue pour saboter l’économie occidentale, et les tentatives évidentes de destruction de la demande pendant et après l’épidémie, y compris les problèmes logistiques assez bizarres qui sont soudainement sortis de nulle part.
  • Récolte d’actifs (vous ne posséderez rien et serez « heureux ») : Tous les actifs qui peuvent être considérés comme des garanties de notre dette privée et collective/publique seront saisis. Il s’agit d’un objectif clairement énoncé du Grand Reset, mais la manière dont elle sera mise en œuvre est moins claire. Le contrôle total des gouvernements occidentaux (et même de tous les gouvernements) semble être nécessaire à cette fin. Cette condition préalable est plus proche que l’on pourrait le penser, car la plupart des gouvernements occidentaux semblent être redevables à Davos à ce stade. Le processus sera vendu comme une restructuration sociale nécessaire en raison d’une crise économique et du réchauffement climatique et entraînera une baisse massive du niveau de vie des gens ordinaires, mais pas des élites.
  • Oppression : Un grand nombre de personnes n’apprécieront pas cette situation et un soulèvement est une réponse probable, même si le démantèlement se fait progressivement. Pour éviter que cela ne se produise, un mécanisme de contrôle social est mis en place, qui effacera la liberté personnelle, la liberté d’expression et la vie privée. Il créera également une dépendance absolue de l’individu à l’égard de l’État. Cela doit être fait avant que le démantèlement économique puisse être achevé, sinon il y aura une révolution. Ce mécanisme est déjà mis en œuvre avec enthousiasme en Occident, comme toute personne ayant des yeux et des oreilles peut le constater.

La Russie, la Chine et les autres pays indépendants

Quel est le rôle de la Russie et de la Chine, et de la guerre en Ukraine, dans tout cela ? Pourquoi toute la pression exercée par l’Occident au fil des ans et pourquoi cette panique aujourd’hui ? La pression exercée sur les pays indépendants, en particulier la Russie et la Chine, s’explique en partie par le fait qu’ils ont résisté à l’hégémonie occidentale. C’est suffisant pour figurer sur la liste des vilains de l’Occident. Mais pourquoi cette pression accrue ces dernières années ?

La raison en est que la Russie et la Chine ne peuvent pas être assujetties par la faillite et leurs actifs récoltés. Elles n’ont pas beaucoup de dettes en devises occidentales, ce qui signifie que les personnes qui possèdent l’Occident par la dette ne possèdent pas la Russie et la Chine (comme elles possèdent l’Occident et le « tiers monde » endetté) et ne peuvent pas les acquérir par la dette. La seule façon de les acquérir est de changer de régime. Leurs gouvernements doivent être affaiblis par tous les moyens, y compris par des sanctions économiques et des moyens militaires si nécessaire – d’où l’utilisation de l’Ukraine comme bélier pour la Russie et de Taïwan pour la Chine.

Subjuguer la Russie et la Chine est une question existentielle pour nos propriétaires de Davos, car s’ils font tomber l’économie occidentale, tout le reste doit tomber aussi. Si l’économie occidentale s’effondre et qu’un grand bloc économique ne participe pas à cette chute, ce sera un désastre pour l’Occident. Le nouveau bloc acquerra un pouvoir économique massif, voire une sorte d’hégémonie unipolaire, tandis que l’Occident sombrera dans un âge sombre féodal et deviendra insignifiant. Par conséquent, le monde entier doit s’effondrer pour que le Grand Reset fonctionne. La Russie et la Chine doivent être subjuguées par tous les moyens, ainsi que l’Inde et d’autres nations têtues.

C’est ce qui a alimenté la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant et qui alimentera la poursuite de la troisième guerre mondiale. Les élites propriétaires occidentales font la guerre pour conserver leur richesse et leur pouvoir. Tous ceux qui résistent doivent être subjugués afin qu’ils puissent suivre l’Occident dans le grand âge sombre planifié du Grand Reset.

La raison de la panique actuelle des élites occidentales est que le projet ukrainien ne se déroule pas comme prévu. Au lieu que la Russie soit saignée sur le champ de bataille, c’est l’Ukraine et l’Occident qui saignent. Au lieu que l’économie russe s’effondre et que Poutine soit remplacé par un dirigeant compatible avec Davos, c’est l’économie de l’Occident qui s’effondre. Au lieu que la Russie soit isolée, c’est l’Occident qui l’est de plus en plus. Rien ne marche comme prévu, et pour couronner le tout, l’Europe a donné aux Russes les moyens et le motif de détruire l’économie européenne en fermant partiellement son industrie. Sans ressources russes, il n’y a pas d’industrie européenne, et sans industrie, il n’y a pas d’impôts pour payer les allocations de chômage, les retraites, tous les réfugiés, et à peu près tout ce qui maintient les sociétés européennes ensemble. Les Russes ont maintenant la capacité d’organiser un crash incontrôlé en Europe, ce qui n’est pas ce que Davos a prévu. Un crash incontrôlé pourrait voir les têtes de Davos rouler, littéralement, et cela provoque la peur et la panique dans les cercles d’élite. La seule solution pour eux est de poursuivre la troisième guerre mondiale et d’espérer que tout ira bien.

Que faire ?

Le Grand Reset de l’économie mondiale est la cause directe de la troisième guerre mondiale, en supposant que c’est ce qui se passera. Que peut-on faire à ce sujet ? De l’intérieur de l’Occident, on ne peut pas faire grand-chose. Le seul moyen est d’éliminer Davos de l’équation, mais cela n’arrivera probablement pas pour deux raisons : La première est que les grands resetteurs de Davos sont trop imbriqués dans l’économie et la politique occidentales. Davos est comme une pieuvre avec ses bras et ses ventouses à l’intérieur des cercles d’élite, des médias et du gouvernement de chaque pays. Ils sont trop bien implantés pour être facilement éliminés. La deuxième raison est que la population occidentale est trop ignorante et soumise à un lavage de cerveau. Le niveau de leur lavage de cerveau est tel qu’une grande partie d’entre eux veulent en fait devenir pauvres, bien qu’ils utilisent le mot « vert » pour « pauvre » parce que cela sonne mieux. Il y a cependant quelques indications qu’il pourrait y avoir des divisions au sein des élites occidentales. Certaines d’entre elles, en particulier aux États-Unis, pourraient résister au Grand Reset conçu principalement par l’Europe, mais il reste à voir si cette opposition est réelle ou efficace.

Cependant, en dehors de l’Occident, certaines mesures peuvent être prises et doivent être prises. Certaines de ces mesures sont drastiques et d’autres sont en cours de réalisation en ce moment même. Parmi ces mesures, on peut citer les suivantes :

  • Les Indépendants, menés par la Russie, la Chine et l’Inde, doivent créer un bloc pour s’isoler de l’Occident radioactif. Cet isolement ne doit pas seulement être économique, mais aussi politique et social. Leurs systèmes économiques doivent être séparés de l’Occident et rendus autonomes. Leurs cultures et leur histoire doivent être défendues contre les influences et le révisionnisme occidentaux. Ce processus semble être en cours.
  • Les Indépendants doivent immédiatement interdire toutes les institutions et ONG parrainées par l’Occident dans leurs pays, qu’elles soient parrainées par des États ou des individus occidentaux. En outre, ils doivent interdire tous les médias bénéficiant d’un parrainage occidental et priver chaque école et université du parrainage et de l’influence de l’Occident.
  • Ils doivent quitter toutes les institutions internationales jusqu’aux Nations unies, voire même les Nations unies, car tous les organismes internationaux sont contrôlés par l’Occident. Ils doivent alors les remplacer par de nouvelles institutions au sein de leur bloc.
  • Ils doivent, à un moment donné, déclarer les monnaies dollar et euro non grata. Cela signifie qu’ils doivent déclarer le défaut de paiement de toutes les dettes libellées dans ces monnaies, mais pas des autres dettes. Cela viendra très probablement à un stade ultérieur, mais c’est inévitable.

Cela créera une situation dans laquelle l’Occident sombrera dans les ténèbres sans entraîner les autres dans sa chute, si nous parvenons à échapper au feu nucléaire.

Gaius Baltar

*Gaius Baltar est un personnage fictif de la série télévisée Battlestar Galactica, interprété par l’acteur James Callis. Wikipédia []

Source: The Saker Blog

Traduit par versouvaton.wordpress.com




Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »

[Source : ns2017]

[Sur la banderolle de l’illustration :
« Plus nous nous conformons, plus la situation s’aggrave ».]

[Ndlr : le docteur Coleman est-il particulièrement pessimiste ? Ou simplement réaliste ?]

Par Dr Vernon Coleman

En avril 2022, j’ai réalisé une vidéo dans laquelle je prédisais qu’il nous restait huit mois de liberté.

Je maintiens cette prévision.

Il nous reste maintenant six mois, ce qui nous amène à Noël 2022.

Je ne suis pas en train de suggérer que nous allons tous mourir d’ici Noël.

Ce que je suggère (et c’est d’une certaine manière plus effrayant), c’est que les choses vont maintenant si vite que si nous ne nous levons pas et ne nous défendons pas, nous serons trop loin sur la route vers une existence construite autour des principes du crédit social ; trop loin pour arrêter la progression vers la Grande Réinitialisation.

Partout où vous regardez, il y a des preuves qui montrent à quelle vitesse les conspirateurs progressent.

[Voir aussi :
Le revenu de base universel et les six autres théories qualifiées de « conspirations délirantes » jusqu’à ce que l’an 2020 arrive
et les articles du site relatifs à l’agenda 2030 de l’ONU,
au Great Reset (ou Réinitialisation),
à Klaus Schwab,
à Davos, etc.]

Tout d’abord, regardez l’économie mondiale.

Nous nous dirigeons tous non pas vers une simple récession mais vers une profonde et longue dépression qui rivalisera avec tout ce qui s’est passé dans les années 30.

[Voir aussi :
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Prévisions 2022 – Un feu de poubelle à la frontière d’un âge sombre
Selon Bill Holter, l’effondrement économique est imminent
Derrière la collapsologie (ou étude de l’effondrement des civilisation)
Fit for 55 – Le Pacte vert européen et l’effondrement industriel de l’Europe
La guerre psychologique derrière l’effondrement économique
Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?]

La Barbade, le Liban et le Sri Lanka ont tous fait faillite. Tout comme, bien sûr, l’Argentine. La corruption gouvernementale (dont profitent les politiciens et les bureaucrates) en est largement responsable. Il suffit de regarder la corruption au Royaume-Uni, par exemple.

La situation est si mauvaise au Sri Lanka (longtemps indépendant pour l’approvisionnement en nourriture) que les agriculteurs n’ont plus les moyens d’acheter des semences. Le pays est en train de mendier de la nourriture.

En 2020, la dette mondiale était de 220 000 milliards de dollars. Elle est désormais de 300 000 milliards de dollars, soit trois fois et demie le PIB mondial.

[Note de Joseph : au début des années 1980, alors que j’étais jeune étudiant, la question de la dette était déjà présente et je trouvais bizarre que tous les pays du monde se trouvent (déjà à l’époque) endettés. Auprès de qui ? me disais-je. J’ignorais alors tout du système des banques centrales et surtout de ceux qui les avaient créées et sur ceux qui depuis lors les contrôlent d’une manière ou d’une d’autre.]

Partout, les gouvernements vont devoir augmenter les taux d’intérêt pour tenter de contenir l’inflation. Et lorsqu’ils le feront, le coût du service de toute cette dette entraînera la faillite de millions de personnes, détruira des milliers d’entreprises et mettra les nations en péril. Aucun pays sur terre n’est à l’abri. Le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement. Les services devront être réduits. Les retraites et autres paiements devront être interrompus.

Les dépenses de santé et d’éducation seront réduites alors que de plus en plus d’argent sera consacré à l’achat de bombes pour la guerre en Ukraine. Le coût de la reconstruction de l’Ukraine sera probablement proche de mille milliards de dollars. On attendra des contribuables qu’ils trouvent l’argent – qui sera sans doute en grande partie volé. Et, comme je l’ai prédit il y a plusieurs semaines, les gouvernements occidentaux se préparent à la guerre avec la Russie. L’OTAN se prépare à la guerre. Et le chef des forces armées britanniques dit que nous devons être prêts pour la guerre. Les seules personnes qui y gagneront seront les entreprises d’armement.

Partout où vous regardez, c’est le chaos économique.

En Chine, il est question de maintenir les politiques absurdes de zéro covide pendant cinq ans, tout en renforçant les règles de crédit social. Les tests de masse vont se poursuivre et les restrictions de voyage vont se durcir pour ceux dont le crédit social est faible.

Cela a été délibérément créé. Mais c’est toujours le chaos. Le Pakistan et l’Argentine ont emprunté d’énormes sommes d’argent au Fonds monétaire international. Ni l’un ni l’autre ne rembourseront jamais leurs dettes. Le FMI détient d’énormes dettes et contrôle effectivement de nombreux pays – en route vers un rôle dans le nouveau gouvernement mondial.

Les mêmes choses se produisent partout dans le monde. Est-ce une coïncidence ? Bien sûr que non. C’est délibéré.

Ce que personne ne mentionne, c’est que lorsque les économies s’effondrent, le nombre de personnes qui meurent augmente toujours. Les gens n’ont pas les moyens de se nourrir correctement, ni de se chauffer. Les entrepreneurs de pompes funèbres et les fleuristes sont les seules entreprises qui peuvent s’attendre à une période de prospérité.

Les conseils locaux se dirigent vers la faillite. Les services vont être supprimés – ou réduits pour protéger les pensions massives versées aux anciens directeurs généraux et autres employés surpayés. Votre bibliothèque locale pourrait fermer. Les piscines et les centres de loisirs vont être supprimés. Combien de temps les collectes de déchets continueront-elles ? Combien de temps les écoles resteront-elles ouvertes ? Des emplois devront être supprimés.

L’effondrement du marché boursier menace les retraites partout. Les marchés boursiers sont déjà à peu près au niveau où ils étaient dans les années 1990. Si les marchés s’effondrent encore davantage, la valeur des pensions chutera également. Très peu de gens sont conscients de la précarité de leur avenir.

L’envolée des prix des denrées alimentaires, du carburant et du chauffage entraînera de plus en plus de grèves. Les médecins veulent une augmentation de 30 %. Une grève ou une augmentation de salaire massive détruira ce qui reste du NHS [Ndlr : le Système de Santé au Royaume-Uni] en faillite.

Les soins de santé ne sont plus disponibles au Royaume-Uni.

Avant même que l’on parle de grève, les médecins démissionnaient en masse dans la cinquantaine. Pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux réglementations et à la paperasserie introduites par le gouvernement et le General Medical Council. Le système de revalidation détesté du GMC est une véritable folie. Les médecins passent tellement de temps à remplir des formulaires qu’il leur reste peu ou pas de temps pour les patients. Ils ne trouvent aucune joie dans leur travail.

Les dentistes prennent également une retraite anticipée à cause de la paperasserie. Les dentistes travaillent toute la journée à arracher et à soigner des dents, puis doivent régulièrement passer deux ou trois heures de plus à remplir des formulaires pour satisfaire les bureaucrates.

Pendant ce temps, le Royaume-Uni est à la dérive, sans gouvernement, et tout s’écroule.

Quelqu’un nierait-il que nos systèmes de transport sont un désastre ?

Les libéraux du millénaire parlent constamment de la semaine de quatre jours et de l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais il faut que quelqu’un soit prêt à travailler si l’on veut faire fonctionner le pays. Et la plupart des moins de 40 ans n’ont aucune idée de la distance qui nous sépare du bord de la falaise. Il y a près de 1,5 million d’emplois vacants au Royaume-Uni. Et plus de cinq millions de personnes qui vivent d’allocations que le pays ne peut se permettre.

Partout, les exploitations agricoles sont aux prises avec de nouvelles réglementations. Les jeunes ne veulent pas travailler dans les fermes car le travail est trop dur. Au Royaume-Uni, l’âge moyen des agriculteurs est de 59 ans. Le fermier moyen a gagné 15 000 £ l’an dernier. Ils auraient été mieux avec des allocations. Ces dernières années, quatre millions d’exploitations agricoles européennes ont fermé leurs portes, encouragées par les réglementations européennes visant à détruire l’agriculture et à faire place aux aliments de laboratoire.

Il n’est pas surprenant que les pénuries alimentaires arrivent très vite. Au sein de l’UE, on parle déjà de rationnement alimentaire. Le rationnement de la nourriture et du carburant est inévitable. Et ils seront contrôlés par une application. L’approvisionnement en électricité sera contrôlé par les compteurs intelligents que tant d’idiots ont chez eux.

L’argent liquide est diabolisé et de nombreux magasins refusent désormais de l’accepter. Les citoyens sont obligés de tout faire via une application. Les écoles introduisent des systèmes de points de crédit social pour contrôler les étudiants. Nous ne sommes qu’à quelques mois d’une société qui sera tout aussi oppressive que celle de la Chine.

Et les mensonges des médias et la suppression de la vérité continuent.

Cela fait maintenant deux ans et demi que je suis banni de tous les médias grand public. Comme je l’ai expliqué l’autre jour, j’ai même été réduit au silence lorsque j’ai essayé d’apparaître sur une radio Internet. J’ai un site web. Mais combien de temps avant qu’il ne soit retiré ?

Je ne peux rien voir de tout cela parce qu’il m’est interdit d’accéder à tous les médias sociaux, mais j’entends dire que les médias sociaux sont désormais remplis de fausses nouvelles (contrôlées par les gouvernements et les services secrets), de discours de haine (mis en place par les gouvernements et les services secrets), d’extrémisme (mis en place par les gouvernements et les services secrets), de trolls (organisés par les gouvernements et les services secrets) et d’intimidation (gérés par les gouvernements et les services secrets. Les grands moteurs de recherche et les sites Internet appartiennent aux conspirateurs tout autant que les médias grand public.

Trop de gens acceptent tout cela sans un murmure.

Le silence collectif causera notre perte.

Ils nous éliminent un par un.

J’estime qu’il nous reste six mois de liberté à moins que nous ne menions cette guerre avec plus de détermination.

Et si vous pensez que j’exagère, regardez les deux dernières années. J’ai prédit tout ce qui s’est passé. Mes anciennes vidéos sont encore disponibles (pour le moment) sur ce site.

Regardez quelques-unes de ces vidéos et vous comprendrez vite pourquoi je suis le médecin le plus banni au monde.

La vérité est la seule chose que les conspirateurs craignent. Pour eux, la vérité est aussi mortelle que le soleil et l’ail pour les vampires.

https://expose-news.com/2022/07/02/we-have-six-months-of-freedom-left/




La face cachée des réseaux sociaux (2/2)

[Source : libremedia.ca]

[Voir La face cachée des réseaux sociaux (1) pour la première partie]

Par Laurie Michel

Rien n’est confidentiel sur le net. Il faut être très vigilant par rapport aux informations, photos et vidéos publiées sur le web. Une fois mises en ligne, n’importe qui peut les utiliser !

Certains mythes subsistent toujours en 2022 autour des réseaux sociaux. La croyance populaire qui perdure encore, par exemple, est celle de penser avoir une protection de ses activités personnelles en choisissant de rendre son profil privé en ligne. Première erreur!

Bien gérer ses données personnelles

Les modèles d’affaires de tous ces géants sont basés sur la publicité et l’utilisation de vos données personnelles. Lorsque la page d’une organisation, que cela soit une marque de vêtement, une concession de voiture ou une boutique alimentaire, décide de faire de la publicité sur la plateforme, elle choisit son audience et ses cibles, c’est-à-dire vous en fonction de votre profil et de vos données.

Avez-vous déjà lu les politiques de confidentialité et les ententes d’utilisation des plateformes numériques? Avez-vous prêté attention à ce que vous acceptez en utilisant leur service ?

Selon une étude réalisée en 2021 par le Washington Post-Schar School, 72% des utilisateurs de Facebook avouent ne pas faire confiance à la plateforme pour protéger leur vie privée. 

Malgré cela, ces mêmes utilisateurs continuent de partager des moments de leurs vies, certaines de leurs pensées les plus intimes ou le détail de leurs relations sociales. Les informations que vous partagez sur les réseaux sociaux peuvent ne pas rester confidentielles ou privées. 

Vous êtes-vous questionné sur le nombre de données personnelles que vous partagez sur ces plateformes? Bien que certaines nouvelles fonctionnalités aient aidé à limiter le partage de certaines données aux plateformes, on pense notamment à la mise à jour iOS 14 qui permet aux utilisateurs de ne pas autoriser le traçage publicitaire, il ne fait aucun doute que la plus grande richesse du XXe siècle est la donnée numérique. 

Avec elle, il est possible de comprendre les comportements des consommateurs, d’étudier quels sont leurs besoins immédiats ou de créer leurs envies futures!

Des informations personnelles souvent compromettantes…

Prenons le cas des quiz en ligne qui sont ensuite partagés avec tout le monde. Ils nous demandent parfois le nom de notre animal de compagnie, on a du plaisir à jouer pour savoir à quel acteur ou actrice on pourrait ressembler! Le problème c’est que le nom de votre animal de compagnie peut se retrouver sur l’une de vos questions de sécurité afin d’accéder à votre banque en ligne. 

Ajoutons à cela, votre date de naissance, renseignée sur votre profil personnel, pour que vos amis n’aient plus aucune excuse d’oublier votre fête, et nous avons déjà, en plus de votre nom et prénom des informations intéressantes sur vous.

Et si ces données peuvent paraître anodines pour vous, elles peuvent se révéler bien cruciales pour les personnes mal intentionnées qui naviguent en grand nombre sur le web.  

Attention à votre profil «privé»

Faites-vous attention aux gens que vous acceptez sur votre compte «privé»? Combien d’amis avez-vous dans votre profil? Parmi eux, combien sont de véritables amis, des personnes que vous côtoyez dans votre vie au quotidien ou que vous avez déjà rencontrées en vrai? 

Il est possible en quelques minutes de faire plusieurs copies d’écran de votre profil «privé» et de le partager n’importe où en ligne ou en dehors. Une photo d’une fête un peu trop arrosée, votre bébé et vous en petite tenue dans la baignoire… 

Rien n’est confidentiel sur le net. Il faut être très vigilant par rapport aux informations, photos et vidéos publiées sur le web. Une fois mises en ligne, n’importe qui peut les utiliser!

Admettons que vous ayez une confiance absolue en vos amis, des fuites de données peuvent arriver à n’importe qui et à tout moment. 

Rappelez-vous qu’en 2019, plus de 533 millions d’utilisateurs de Facebook de 106 pays ont vu leurs données compromises. Vérifiez si vos données ont été partagées ou compromises en visitant par exemple ce site web

Expérience personnalisée

Mais que valent nos données, la connaissance de nos besoins sans la capacité à influencer nos décisions? Une fois récoltées, vos données personnelles telles que vos j’aimes, vos réactions, votre géolocalisation, sont analysées pour déterminer vos besoins et vous suggérer un certain contenu: un mariage, un enfant, un voyage, des élections à venir, une croyance à la mode?

Alors c’est fantastique, on fait une recherche «table à manger» et nous avons soudainement des publicités de tables à manger diverses et variées qui défilent dans nos réseaux sociaux. Il ne faudrait pas que l’on passe à côté du deal du jour ou que l’on oublie ce besoin qu’on avait de changer notre mobilier de cuisine! 

La plateforme va tout faire pour que l’on passe à l’action en cliquant sur le lien, puisque ce geste va lui rapporter de l’argent comme je le mentionnais plus haut. Les réseaux sociaux proposent à chaque compte une expérience personnalisée. 

Votre fil d’actualités est unique à vous, vos centres d’intérêt, votre couleur de peau, votre situation géographique, votre nationalité, vos j’aimes, vos partages, votre âge, vos opinions et goûts personnels. 

Aucun compte Instagram, par exemple, ne ressemble à un autre. C’est ainsi que les mêmes informations et idéologies peuvent jouer en boucle sur le fil d’actualités de certains comptes, et que cela peut sonner comme la seule et unique vérité pour des utilisateurs non avertis!

Il faut rajouter à cela les enjeux autour de l’écran qui peut causer un éloignement physique avec la personne à qui on s’adresse et peut entraîner de ce fait une baisse d’empathie et de compassion. Un duo gagnant qui mène à de plus en plus d’échanges agressifs entre les personnes dans les commentaires des nombreuses publications. 

Il est primordial de garder en tête que nous nous adressons, pour la majeure partie du temps, à des personnes en chair et en os derrière les avatars et qu’il est tout à fait légitime de penser différemment et de ne pas avoir les mêmes avis sur tout. 

Dans un monde où nous appelons en permanence à l’inclusion et la diversité, il semble inconcevable de ne pas accepter la divergence d’opinions en ligne, quand celle-ci est faite dans le respect.

Rien n’est jamais gratuit

Les réseaux sociaux ne sont pas des services gratuits. Nous, utilisateurs, par le biais de nos profils et actions, sommes les produits de ces plateformes. 

Nous offrons nos données en échange d’un accès à la plateforme. Le côté dématérialisé du web peut parfois nous détacher des répercussions potentielles de nos actions en ligne dans notre vie, à l’extérieur des écrans.  

Protégez-vous en faisant attention à ce que vous publiez et questionnez-vous:

  1. Avant de partager des informations, demandez-vous si vous seriez à l’aise à l’idée de voir cette photo ou vidéo être diffusée en ligne à tout le monde? 
  2. À quoi ressemble votre liste d’amis virtuelle? 
  3. Vérifiez les accès demandés par les applications et leurs nécessités (géolocalisation, reconnaissance faciale, etc.)
  4. Comment vous comportez-vous face à une opinion différente de la vôtre?



Comment les médias sont achetés et corrompus

[Source : Kla.tv]



Transcription

Il est bien connu que la presse, la presse écrite en particulier, perd constamment des abonnés. Mais moins d’abonnés signifie aussi moins de recettes ! Cette émission explique pourquoi les journaux continuent à faire leur travail et pourquoi ils peuvent encore élargir leurs éditions avec de nouvelles rubriques.

Pratiquement tous les médias appartiennent à des fondations ou même à leurs fondateurs. Des noms connus sont la fondation Bertelsmann ou la fondation Axel Springer.

Si une entreprise de médias et ses journalistes ne sont plus indépendants, mais dépendent de « fonds étrangers », il est fort probable qu’ils n’iront pas à l’encontre des convictions de leurs bailleurs de fonds, et ne feront pas non plus de reportages négatifs sur ces fondations.

Un exemple à ce sujet : Le magazine d’information allemand « DER SPIEGEL » a reçu en 2018 un don de 2,5 millions de dollars de la part de la fondation Bill & Melinda Gates, puis encore 2,9 millions en octobre 2021. Ce dernier montant a été versé par la fondation pour réaliser un projet commun dans le « SPIEGEL » à travers une nouvelle rubrique « Société globale ». Des thèmes tels que les droits des femmes, la contraception, la crise climatique et leurs interactions ont été abordés. Grâce aux dons, Bill Gates a pu faire en sorte que certains thèmes soient traités de manière journalistique dans son sens et diffusés à grande échelle par le magazine.

Bien entendu, un jour on a appris que le « SPIEGEL » avait reçu de l’argent de la fondation Bill & Melinda Gates et il a dû se justifier. La maison de presse a affirmé qu’elle continuait à faire son travail en toute indépendance et qu’il était toujours possible de faire des reportages critiques sur Bill Gates.

Il faut toutefois noter ceci : Dans le cadre du scandale Epstein, qui a révélé que Jeffrey Epstein avait lui-même abusé de mineurs et les avait forcés à se prostituer pour les mettre à la disposition de ses amis, partenaires et clients riches et puissants, il a été révélé que Bill Gates avait également entretenu des contacts étroits avec Epstein. Bien que des tentatives de harcèlement contre des femmes aient été révélées par la presse, « DER SPIEGEL » s’est empressé de blanchir Bill Gates. Le contact avec Epstein était vague, rien n’était prouvé. Intéressant, car « Der SPIEGEL » n’est pas tendre avec les personnes déjà condamnées dans le cadre de Hachtag MeToo, il suffit d’allégations de harcèlement pour que les auteurs présumés soient immédiatement cloués au pilori par les médias. Ce n’est pas le cas de Bill Gates ! Explication : sous le hashtag Hachtag MeToo (Moi aussi), une campagne est en cours sur Twitter, sur laquelle des millions de femmes du monde entier ont rendu publiques des agressions sexuelles à leur encontre ou ont discuté de la violence sexuelle.

Sur un petit aperçu, vous pouvez voir les montants alloués par la Fondation Bill & Melinda Gates aux entreprises de médias dans le passé. Il convient de noter que les autres « philanthropes », tels que Soros, Rockefeller et tous les autres, versent également des fonds aux médias par le biais de leurs fondations ou organisations non gouvernementales. Mais comme ils ne fournissent pas d’informations détaillées à ce sujet, il n’est malheureusement pas possible d’en dresser la liste.

Bénéficiaire Combien Quand Objectif
SPIEGEL 250 000 euros 2016-2018 Pour des objectifs globaux de durabilité dans le projet « Expédition après-demain »
SPIEGEL 175 000 euros 2017-2018 Projet journalistique sur les réfugiés « Les nouveaux arrivés »
SPIEGEL 2 500 000 dollars 2018
SPIEGEL
total
2 280 000 euros sur 3 ans
(2016 à 2018)
Rubrique Société globale
SPIEGEL 2 900 000 dollars Octobre 2021
The Guardian
total
14 000 000 dollars 7x depuis 2011 Rubrique Société globale
El País
total
4 000 000 dollars 2x depuis 2013 Rubrique Société globale
Le Monde
total
4 000 000 dollars 5x depuis 2014
BBC
total
50 000 000 dollars 16x depuis 2005
CNN 3 600 000 dollars 2020
Autres médias 250 000 000 dollars jusqu’en juin 2020

3mn45 Femme :

Fonds versés aux agences de presse par la Fondation Bill & Melinda Gates

Dotations au SPIEGEL :

250 000 euros de 2016 à 2018 pour des objectifs de durabilité globale dans le projet « Expedition ÜberMorgen » (Expédition après-demain) et 175 000 euros supplémentaires sur deux ans pour le projet journalistique sur les réfugiés « The New Arrivals » (« Les nouveaux arrivés »).

En 2018, le magazine a ensuite reçu deux millions et demi de dollars sans que la fondation ne cite d’objectif. Apparemment, ils ont bien fait leur travail !

Au total, 2 millions 280 mille euros, répartis sur trois ans, leur ont ensuite été attribués pour la rubrique « Société globale ».

En octobre 2021, 2,9 millions de dollars supplémentaires ont été versés sur le compte du « SPIEGEL ».

D’autres journaux de renom ont également bénéficié de dons :

Au quotidien anglais « The Guardian », un total de 14 millions de dollars ont été affectés depuis 2011 à la rubrique « Société globale ».

Au journal espagnol « El País » quatre millions de dollars en 2013 pour le même thème.
Au « Monde », quatre millions en tout depuis 2014.

La chaîne de télévision anglaise BBC a reçu plusieurs injections de fonds pour un total de 50 millions de dollars depuis 2005.

Le versement à la chaîne de télévision américaine CNN semble marginal. Il était unique et s’élevait à 3,6 millions de dollars en 2020.

Jusqu’en juin 2020, les contributions à divers médias s’élèvent à un total de 250 millions de dollars.

Homme 5mn20 : La pratique montre que l’affirmation « Qui paie le bal mène la danse » n’est pas seulement vraie pour les entreprises de médias, les liens sont encore bien plus vastes.

Le fait est que les différentes fondations auxquelles appartiennent les différentes entreprises de médias sont également reliées entre elles. En Occident, ce sont surtout des penseurs transatlantiques qui fixent le cap politique grâce à leurs réseaux. Ces dirigeants politiques, scientifiques et médiatiques, pour la plupart allemands, croient au rôle des États-Unis comme leader mondial et apportent cette pensée américaine en Europe, pour ainsi dire, de l’autre côté de l’Atlantique. Le résultat de leur action a été et est de convaincre toute l’Europe du courant politique des Etats-Unis et de les maintenir ainsi sur la bonne voie, également pour l’OTAN. Et comme pratiquement tout rédacteur en chef des médias dominants est intégré dans l’un des différents réseaux transatlantiques, tous les journaux européens rapportent la même opinion sur un même sujet. Cela va si loin que nous, Européens, entendons des nouvelles largement favorables aux Américains et qu’en conséquence la Russie est présentée sous un mauvais jour.
Ainsi, les médias occidentaux ne cessent de critiquer violemment la Russie pour avoir introduit en 2012 une « loi sur les agents étrangers ». Par « agents étrangers », on entend également les organisations non gouvernementales actives sur le plan politique et payées par l’étranger. La Russie veut ainsi empêcher l’influence étrangère sur sa politique intérieure.

Sans entrer dans le détail du contenu, cette critique peut être qualifiée de vide dans la mesure où la Russie a copié cette loi sur les Etats-Unis en utilisant en partie les mêmes termes. Elle y existe déjà depuis 1938 et porte le nom de « Foreign Agents Registration Act ». Pour les mêmes infractions, la loi russe « imitée » est toutefois bien moins sévère. Les amendes et les peines de prison pour des mêmes infractions sont moins élevées. Mais ça, les médias occidentaux le taisent lorsqu’ils se moquent une nouvelle fois de la « loi russe sur les agents étrangers ».

Ces exemples montrent de manière crédible que nos principaux médias sont influencés de diverses manières : de l’extérieur, par les soi-disant philanthropes et fondations, et de l’intérieur, par les rédacteurs en chef qui appartiennent presque tous à un réseau transatlantique chargé de diffuser les idées pro-américaines en Europe.
Si ce sujet vous intéresse, chers téléspectateurs, vous trouverez le contenu de cette émission dans le livre de Thomas Röper « Inside Corona » (Les coulisses de la pandémie) paru récemment.

de pb.

Sources / Liens :

Buch « INSIDE CORONA » von Thomas Röper, J.K. Fischer Verlag
S. 270-283
Zuwendungen an SPIEGEL und andere Medien von der Bill & Melinda Gates Foundation:

www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22spiegel%22
www.anti-spiegel.ru/2020/bill-gates-spendet-dem-spiegel-23-mio-euro-wie-unabhaengig-kann-der-spiegel-sein/
www.gruppe.spiegel.de/news/pressemitteilungen/detail/spiegel-online-startet-neues-projekt-globale-gesellschaft
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22The%20Guardian%22
www.theguardian.com/global-development/2010/sep/14/about-this-site
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22El%20Pa%C3%ADs%22
www.elpais.com/planeta-futuro/
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants/2013/10/opp1090828
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22Le%20Monde%22
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22bbc%22
www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=%22cnn%22
www.cjr.org/criticism/gates-foundation-journalism-funding.php
FARA-Gesetz: www.justice.gov/nsd-fara




Colloque 2022 de Réinfo Covid Québec

[Source : Réinfo Covid Québec]

Document qui rend compte des deux jours du colloque de Réinfo Covid Québec tenu les 30 avril et 1er mai 2022 dans la Ville de Québec. Quelque 150 professionnels de tous les secteurs y étaient réunis pour assister à des présentations et travailler à l’élaboration de projets concrets d’action sous le thème ACTEURS DU MONDE DE DEMAIN.

Conférence d’ouverture de Louis Fouché lors du colloque

Conférence d’ouverture de Louis Fouché, cofondateur et ambassadeur du mouvement Réinfo Covid, lors du colloque Acteurs du monde de demain organisé par le collectif Réinfo Covid Québec les 30 avril et 1er mai 2022. Louis nous fait part de sa vision de l’action militante au sortir de deux années de crise sanitaire et de certaines initiatives en ce sens développées en France.




Une mère végane condamnée après le décès de son fils de 18 mois dû à un régime sans viande

[Source : aubedigitale.com]

Une mère de Floride a été condamnée pour plusieurs chefs d’accusation après que son fils d’un an et demi soit mort de malnutrition parce qu’il n’était nourri que de fruits et de légumes.

Mercredi, un jury a déclaré Sheila O’Leary, 39 ans, coupable de meurtre au premier degré, de maltraitance aggravée d’enfant, d’homicide involontaire aggravé, de maltraitance d’enfant et de deux chefs d’accusation de négligence d’enfant.

Mme O’Leary risque la prison à vie pour la mort de son fils, Ezra, survenue en 2019, et sera condamnée à la fin du mois.

Au moment du décès d’Ezra, ses trois frères et sœurs vivaient tous avec Mme O’Leary et son mari Ryan, qui comparaîtront devant le tribunal dans le courant de l’année pour les mêmes chefs d’accusation que Sheila.

Si la mort d’Ezra est tragique, ses trois frères et sœurs ont peut-être été sauvés d’un sort similaire, car ils souffraient également de malnutrition et de déshydratation en raison du « régime végétalien strict » imposé par les parents.

Cette histoire met en évidence l’importance de la viande dans le régime alimentaire humain et constitue un avertissement pour les parents et les personnes en général qui pourraient priver leur corps des vitamines et des nutriments nécessaires à leur survie.

Lorsque les gens se rendront compte de l’importance de manger de la viande, ils comprendront alors pourquoi l’élite mondiale veut la supprimer de leur régime alimentaire !




L’Histoire jugera les États-Unis et leurs alliés

[Source : les7duquebec.net]

Par John J. Mearsheimer

John Mearsheimer est professeur honoraire de science politique à l’École supérieure des relations internationales. Il est professeur de science politique R. Wendell Harrison à l’Université de Chicago. M. Mearsheimer est surtout connu pour avoir développé la théorie du réalisme offensif, qui décrit l’interaction entre les grandes puissances comme étant principalement motivée par un désir rationnel d’atteindre l’hégémonie régionale dans un système international anarchique.

Le discours suivant a été prononcé par John Mearsheimer à l’Université européenne (IUE) de Florence le 16 juin. Le politologue américain John Mearsheimer dans sa conférence internationale affirme que les États-Unis et l’OTAN portent toute la responsabilité de l’effusion de sang en Ukraine. Ici, ils essaient de vaincre la Russie et ne s’arrêteront pas avant l’escalade du conflit. « L’histoire condamnera sévèrement les États-Unis pour leur politique étonnamment folle envers l’Ukraine », conclut l’auteur.

La guerre en Ukraine est une catastrophe multiforme qui risque de s’aggraver dans un avenir prévisible. Lorsqu’une guerre réussit, peu d’attention est accordée à ses causes, mais lorsque son issue devient catastrophique, comprendre comment elle s’est produite devient primordial. Les gens veulent savoir: comment sommes-nous arrivés dans une situation aussi terrible?

J’ai été témoin de ce phénomène deux fois dans ma vie – d’abord pendant la guerre du Vietnam, puis pendant la guerre en Irak. Dans les deux cas, les Américains voulaient savoir comment leur pays avait pu mal calculer. Étant donné que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont joué un rôle décisif dans les événements qui ont conduit au conflit militaire en Ukraine et jouent maintenant un rôle central dans cette guerre, il convient d’évaluer la responsabilité de l’Occident dans ce désastre colossal.

Aujourd’hui, je vais donner deux arguments principaux.

Premièrement, ce sont les États-Unis qui portent la responsabilité principale de l’émergence de la crise ukrainienne. Cela ne nie pas que Poutine a lancé une opération spéciale militaire en Ukraine, et il est également responsable des actions que l’armée russe y mène. Mais cela ne nie pas non plus que les alliés portent également une certaine part de responsabilité pour l’Ukraine, bien que dans la grande majorité d’entre eux, ils suivent simplement aveuglément l’Amérique dans ce conflit. Mon principal argument est que les États-Unis ont poursuivi et poursuivent une politique envers l’Ukraine que Poutine et d’autres dirigeants russes considèrent comme une menace existentielle pour la Russie. Et ils l’ont déclaré à plusieurs reprises au fil des ans. Je fais particulièrement référence à l’obsession de l’Amérique d’entraîner l’Ukraine dans l’OTAN et de la transformer en un bastion de l’Occident à la frontière avec la Russie. L’administration Biden ne voulait pas éliminer cette menace avec l’aide de la diplomatie et a en fait confirmé en 2021 l’engagement des États-Unis à accepter l’Ukraine dans l’OTAN. Poutine a répondu par une opération militaire spéciale en Ukraine, qui a commencé le 24 février de cette année.

Deuxièmement, l’administration Biden a réagi au début de l’opération spéciale en doublant pratiquement ses efforts anti-russes. Washington et ses alliés occidentaux sont déterminés à obtenir la défaite de la Russie en Ukraine et à appliquer toutes les sanctions possibles pour affaiblir considérablement la puissance russe. Les États-Unis ne sont pas sérieusement intéressés à trouver une solution diplomatique au conflit, ce qui signifie que la guerre risque de s’éterniser pendant des mois, voire des années. Dans le même temps, l’Ukraine, qui a déjà terriblement souffert, sera encore plus endommagée. En fait, les États-Unis aident l’Ukraine à suivre la fausse voie des « victoires » imaginaires, conduisant en fait le pays à l’effondrement complet. En outre, il existe également un risque d’escalade du conflit ukrainien, car l’OTAN pourrait y être impliquée et des armes nucléaires pourraient être utilisées pendant les hostilités. Nous vivons à une époque pleine de dangers mortels.

Permettez-moi maintenant d’exposer mon argument plus en détail, en commençant par une description des idées généralement acceptées sur les causes du conflit ukrainien.

Idées confuses de l’Occident

Il y a une forte croyance répandue en Occident que Poutine porte l’entière responsabilité de la crise en Ukraine et, bien sûr, des hostilités en cours sur le territoire de ce pays. Ils disent qu’il a des ambitions impériales, c’est-à-dire qu’il cherche à conquérir l’Ukraine et d’autres pays – et tout cela dans le but de créer une grande Russie qui ressemble quelque peu à l’ex-Union soviétique. En d’autres termes, l’Ukraine est le premier objectif de Poutine, mais pas son dernier. Comme l’a dit un scientifique, il « poursuit un objectif sinistre et de longue date : effacer l’Ukraine de la carte du monde ». Compte tenu de ces prétendus objectifs de Poutine, il est tout à fait logique que la Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN et que l’alliance augmente le nombre de ses forces en Europe de l’Est. La Russie impériale, après tout, doit être contenue.

Cependant, il convient de noter que bien que ce récit soit répété encore et encore dans les médias occidentaux grand public et par pratiquement tous les dirigeants occidentaux, il n’y a aucune preuve à l’appui. Et lorsque les partisans de ce point de vue généralement accepté en Occident essaient de les représenter, il s’avère qu’ils n’ont pratiquement rien à voir avec les motivations de Poutine pour envoyer des troupes en Ukraine. Par exemple, certains soulignent les paroles répétées de Poutine selon lesquelles l’Ukraine est un « État artificiel » ou non un « État réel ». Cependant, de telles déclarations opaques de sa part ne disent rien sur la raison de sa campagne en Ukraine. On peut en dire autant de la déclaration de Poutine selon laquelle il considère les Russes et les Ukrainiens comme « un seul peuple » avec une histoire commune. D’autres notent qu’il a qualifié l’effondrement de l’Union soviétique de « plus grande catastrophe géopolitique du siècle ». Et que Poutine a également dit : « Celui qui ne se souvient pas de l’Union soviétique n’a pas de cœur. Celui qui veut qu’il revienne n’a pas de cerveau. » D’autres encore citent un discours dans lequel il a déclaré que « l’Ukraine moderne a été entièrement créée par la Russie ou, plus précisément, par la Russie bolchevique, communiste ». Mais dans le même discours, parlant de l’indépendance de l’Ukraine aujourd’hui, Poutine a déclaré :

« Bien sûr, nous ne pouvons pas changer les événements passés, mais nous devons au moins les reconnaître ouvertement et honnêtement. »

Pour prouver que Poutine cherche à conquérir toute l’Ukraine et à l’annexer à la Russie, il est nécessaire de fournir la preuve que, premièrement, il considère que c’est un objectif souhaitable, deuxièmement, qu’il le considère comme un objectif réalisable et, troisièmement, qu’il a l’intention de poursuivre cet objectif. Cependant, il n’y a aucune preuve dans les sources publiques que Poutine allait le faire, et encore plus avait l’intention de mettre fin à l’Ukraine en tant qu’État indépendant et de l’intégrer à la grande Russie lorsqu’il a lancé une opération spéciale en Ukraine le 24 février.

En fait, tout est tout le contraire. Il y a des preuves solides que Poutine reconnaît l’Ukraine comme un pays indépendant. Dans son article sur les relations russo-ukrainiennes daté du 12 juillet 2021, que les partisans de l’opinion populaire en Occident appellent souvent la preuve de ses ambitions impériales, il dit au peuple ukrainien : « Voulez-vous créer votre propre État ? Nous ne faisons que l’accueillir! ». Et quant à la façon dont la Russie devrait traiter l’Ukraine, il écrit : « Il n’y a qu’une seule réponse : avec respect. » Et Poutine termine ce long article par les mots suivants : « Et ce que sera l’Ukraine appartient à ses citoyens de décider. » Il est difficile de concilier ces déclarations avec les déclarations de l’Occident selon lesquelles il veut inclure l’Ukraine dans la « grande Russie ».

Dans le même article daté du 12 juillet 2021, et à nouveau dans un important discours prononcé par lui le 21 février de cette année, Poutine a souligné que la Russie accepte « la nouvelle réalité géopolitique qui s’est développée après l’effondrement de l’URSS ». Il l’a répété pour la troisième fois le 24 février, lorsqu’il a annoncé que la Russie lançait son opération militaire spéciale en Ukraine. En particulier, il a déclaré que « l’occupation du territoire ukrainien ne fait pas partie de nos plans » et a clairement indiqué qu’il respectait la souveraineté de l’Ukraine, mais seulement jusqu’à un certain point : « La Russie ne peut pas se sentir en sécurité, se développer et exister, étant constamment menacée par le territoire de l’Ukraine d’aujourd’hui ». En fait, cela suggère que Poutine n’est pas intéressé à ce que l’Ukraine fasse partie de la Russie. Il est intéressé à s’assurer que cela ne devienne pas un « tremplin » pour l’agression occidentale contre la Russie, dont je vous parlerai plus tard.

On pourrait soutenir que Poutine, disent-ils, ment sur ses motivations, qu’il essaie de dissimuler ses ambitions impériales. Il se trouve que j’ai écrit un jour un livre sur les mensonges en politique internationale – « Pourquoi les dirigeants mentent : la vérité sur les mensonges dans la politique internationale » – et il est clair pour moi que Poutine ne ment pas. Tout d’abord, l’une de mes principales conclusions est que les dirigeants ne se mentent pas souvent, ils mentent plus souvent à leur public. Quant à Poutine, peu importe ce que les gens pensent de lui, il n’y a aucune preuve dans l’histoire qu’il ait jamais menti à d’autres dirigeants. Bien que certains prétendent qu’il ment souvent et qu’on ne peut pas lui faire confiance, il y a peu de preuves qu’il ait menti à un public étranger. En outre, au cours des deux dernières années, il a exprimé publiquement à plusieurs reprises ses pensées sur l’Ukraine et a constamment souligné que sa principale préoccupation était les relations de l’Ukraine avec l’Occident, en particulier avec l’OTAN. Il n’a jamais laissé entendre qu’il voulait faire de l’Ukraine une partie de la Russie. Si un tel comportement fait partie d’une campagne de tromperie géante, alors il n’a pas de précédent dans l’histoire.

Peut-être que le meilleur indicateur que Poutine ne cherche pas à conquérir et à absorber l’Ukraine est la stratégie militaire que Moscou a utilisée dès le début de son opération spéciale. L’armée russe n’a pas essayé de conquérir toute l’Ukraine. Cela nécessiterait une stratégie classique de blitzkrieg visant à capturer rapidement l’ensemble du territoire du pays par des forces blindées avec le soutien de l’aviation tactique. Cette stratégie, cependant, n’était pas réalisable car l’armée russe, qui a lancé l’opération spéciale, ne comptait que 190 000 soldats, ce qui est trop petit pour occuper l’Ukraine, qui est non seulement le plus grand pays entre l’océan Atlantique et la Russie, mais qui compte également une population de plus de 40 millions de personnes. Sans surprise, les Russes ont poursuivi une stratégie d’objectifs limités qui se concentrait sur la création d’une menace pour capturer Kiev, mais principalement sur la conquête d’une partie importante du territoire à l’est et au sud de l’Ukraine. En bref, la Russie n’a pas eu l’occasion de subjuguer l’ensemble de l’Ukraine, sans parler des autres pays d’Europe de l’Est.

Comme l’a noté Ramzi Mardini (un politologue américain bien connu, chercheur principal à l’influent American Institute of Peace, professeur à l’Université de Chicago – Approx. Un autre indicateur des objectifs limités de Poutine est le manque de preuves que la Russie préparait un gouvernement fantoche pour l’Ukraine, nourrissait des dirigeants pro-russes à Kiev ou prenait des mesures politiques qui lui permettraient d’occuper tout le pays et, éventuellement, de l’intégrer à la Russie.

Si nous développons cet argument, il convient de noter que Poutine et d’autres dirigeants russes ont probablement compris, d’après l’expérience de la guerre froide, que l’occupation de pays à l’ère du nationalisme est invariablement une recette pour des problèmes sans fin. L’expérience soviétique en Afghanistan en est un exemple frappant, mais les relations de Moscou avec ses alliés en Europe de l’Est sont plus pertinentes pour cette question. L’Union soviétique a maintenu une énorme présence militaire dans la région et a été impliquée dans la politique de presque tous les pays qui s’y trouvaient. Cependant, ces alliés étaient souvent une épine dans le pied de Moscou. L’Union soviétique a réprimé un soulèvement majeur en Allemagne de l’Est en 1953, puis a envahi la Hongrie en 1956 et la Tchécoslovaquie en 1968 pour les maintenir dans son orbite. De graves problèmes surgissent en URSS et en Pologne : en 1956, 1970 et de nouveau en 1980-1981. Bien que les autorités polonaises aient résolu ces problèmes elles-mêmes, elles ont servi de rappel que l’intervention soviétique peut parfois être nécessaire. L’Albanie, la Roumanie et la Yougoslavie causaient généralement des problèmes à Moscou, mais les dirigeants soviétiques avaient tendance à supporter leur « mauvais » comportement parce que leur situation géographique les rendait moins importants pour dissuader l’OTAN.

Et qu’en est-il de l’Ukraine moderne ? D’après l’article de Poutine du 12 juillet 2021, il est clair qu’il a alors compris que le nationalisme ukrainien est une force puissante et que la guerre civile dans le Donbass, qui dure depuis 2014, a largement empoisonné les relations entre la Russie et l’Ukraine. Il savait, bien sûr, que l’armée russe ne serait pas accueillie à bras ouverts par les Ukrainiens et que ce serait une tâche « herculéenne » pour la Russie de soumettre l’Ukraine, même si elle avait les forces nécessaires pour conquérir tout le pays, ce que Moscou n’avait pas.

Enfin, il convient de noter que presque personne n’a prétendu que Poutine avait des ambitions impériales depuis le moment où il a pris les rênes du pouvoir en 2000 jusqu’à ce que la crise ukrainienne éclate le 22 février 2014. En outre, il convient de rappeler que le dirigeant russe était invité au sommet de l’OTAN en avril 2008 à Bucarest, où l’alliance a annoncé que l’Ukraine et la Géorgie deviendraient éventuellement ses membres. La critique de Poutine à l’égard de cette déclaration n’a eu presque aucun effet sur Washington, car la Russie était considérée comme trop faible pour arrêter la poursuite de l’expansion de l’OTAN, tout comme elle était trop faible pour arrêter les vagues d’expansion de l’alliance en 1999 et 2004.

À cet égard, il est important de noter que l’élargissement de l’OTAN jusqu’en février 2014 ne visait pas à dissuader la Russie. Compte tenu de l’état déplorable de la puissance militaire russe à cette époque, Moscou était incapable de poursuivre une politique « impériale » en Europe de l’Est. Fait révélateur, même l’ancien ambassadeur des États-Unis à Moscou, Michael McFaul, note que la saisie de la Crimée par Poutine n’était pas planifiée avant que la crise du « Maïdan » n’éclate en 2014. C’est la réaction impulsive de Poutine au coup d’État qui a renversé le dirigeant pro-russe de l’Ukraine. En bref, l’expansion de l’OTAN n’était pas encore destinée à contenir la menace russe, mais s’inscrivait dans une politique plus large d’extension de l’ordre international libéral à l’Europe de l’Est et de transformation de l’ensemble du continent en une Europe « occidentale ».

Ce n’est que lorsque la crise de Maïdan a éclaté en février 2014 que les États-Unis et leurs alliés ont soudainement commencé à qualifier Poutine de dirigeant dangereux avec des ambitions impériales, et la Russie d’une menace militaire sérieuse qui doit être contenue. Qu’est-ce qui a causé ce changement? Cette nouvelle rhétorique était destinée à servir un objectif important : permettre à l’Occident de blâmer Poutine pour avoir déclenché des troubles en Ukraine. Et maintenant que cette crise de longue date s’est transformée en une guerre à grande échelle, l’Occident doit s’assurer que Poutine seul est blâmé pour cette tournure catastrophique des événements. Ce « jeu du blâme » explique pourquoi Poutine est maintenant largement dépeint en Occident comme un « impérialiste », bien qu’il n’y ait pratiquement aucune preuve à l’appui de ce point de vue.

Permettez-moi maintenant d’aborder la véritable cause de la crise ukrainienne.

La véritable cause des problèmes

La principale racine de la crise actuelle en Ukraine est les efforts des États-Unis visant à transformer ce pays en un bastion de l’Occident aux frontières de la Russie. Cette stratégie comporte trois orientations : l’intégration de l’Ukraine dans l’UE, la transformation de l’Ukraine en une démocratie libérale pro-occidentale et, surtout, l’inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN. La stratégie a été mise en œuvre lors du sommet annuel de l’OTAN à Bucarest en avril 2008, lorsque l’alliance a annoncé que l’Ukraine et la Géorgie « deviendraient ses membres ». Les dirigeants russes ont immédiatement réagi avec indignation, indiquant clairement qu’ils considéraient cette décision comme une menace existentielle et qu’ils n’avaient pas l’intention de permettre à un pays de rejoindre l’OTAN. Selon un journaliste russe respecté, Poutine « s’est mis en colère » et a averti que « si l’Ukraine rejoint l’OTAN, ce sera sans la Crimée et beaucoup de ses régions orientales. Ça va juste s’effondrer.

William Burns, qui est maintenant à la tête de la CIA et, pendant le sommet de l’OTAN à Bucarest, était l’ambassadeur des États-Unis à Moscou, a écrit une note à la secrétaire d’État de l’époque, Condoleezza Rice, dans laquelle il décrit succinctement les vues de la Russie sur cette question. Selon lui : « L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est la plus contrastée de toutes les lignes rouges pour l’élite russe (et pas seulement pour Poutine). En plus de deux ans et demi de conversations avec des acteurs russes clés, des patriotes dans les coins sombres du Kremlin aux critiques libéraux les plus durs de Poutine, je n’ai trouvé personne qui considérerait l’Ukraine dans l’OTAN comme autre chose qu’un défi direct. intérêts de la Russie ». Selon lui, l’OTAN « sera considérée… comme une structure militaire jetant un gant stratégique à Moscou. Et la Russie d’aujourd’hui réagira. Les relations russo-ukrainiennes vont tout simplement geler… Cela créera un terrain fertile pour l’ingérence russe dans les affaires de la Crimée et de l’est de l’Ukraine. »

Burns, bien sûr, n’était pas le seul politicien à comprendre que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était pleine de dangers. En effet, lors du sommet de Bucarest, la chancelière allemande Angela Merkel et le président Français Nicolas Sarkozy se sont opposés à la promotion de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, car ils comprenaient que cela provoquerait l’inquiétude et la colère de la Russie. Merkel a récemment expliqué son désaccord à l’époque comme suit :

« J’étais absolument sûre… que Poutine ne le permettra tout simplement pas. De son point de vue, ce serait une déclaration de guerre. »

L’administration Bush, cependant, se souciait peu des « lignes rouges les plus contrastées » de Moscou et a fait pression sur les dirigeants de la France et de l’Allemagne pour qu’ils acceptent de faire une déclaration publique selon laquelle l’Ukraine et la Géorgie finiraient par rejoindre l’alliance.

Sans surprise, les efforts menés par les États-Unis pour intégrer la Géorgie dans l’OTAN ont conduit à une guerre entre la Géorgie et la Russie en août 2008 – quatre mois après le sommet de Bucarest. Néanmoins, les États-Unis et leurs alliés ont continué à faire avancer leurs plans pour transformer l’Ukraine en un bastion de l’Occident aux frontières de la Russie. Ces efforts ont finalement déclenché une crise majeure en février 2014, après qu’un coup d’État soutenu par les États-Unis à Kiev a forcé le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch à fuir le pays. Il a été remplacé par le Premier ministre pro-américain Arseni Iatseniouk. En réponse, la Russie s’est emparée de la Crimée de l’Ukraine et a contribué à déclencher une guerre civile entre les séparatistes pro-russes et le gouvernement ukrainien dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine.

On peut souvent entendre l’argument selon lequel, au cours des huit années qui se sont écoulées entre le début de la crise en février 2014 et le début de la guerre en février 2022, les États-Unis et leurs alliés ont accordé peu d’attention à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Ils disent que de facto cette question a été retirée de la discussion et, par conséquent, l’expansion de l’OTAN ne pouvait pas être une raison sérieuse de l’escalade de la crise en 2021 et du début ultérieur de l’opération spéciale russe au début de cette année. Cet argument est faux. En fait, la réaction de l’Occident aux événements de 2014 a été de redoubler d’efforts dans la stratégie actuelle et de rapprocher encore plus l’Ukraine de l’OTAN. L’Alliance a commencé à former l’armée ukrainienne en 2014, formant chaque année 10 000 militaires de l’AFU au cours des huit prochaines années. En décembre 2017, l’administration Trump a décidé de fournir à Kiev des « armes défensives ». Bientôt, d’autres pays de l’OTAN se sont joints à eux, fournissant à l’Ukraine encore plus d’armes.

L’armée ukrainienne a commencé à participer à des exercices militaires conjoints avec les forces de l’OTAN. En juillet 2021, Kiev et Washington ont mené conjointement l’opération Sea Breeze, un exercice naval en mer Noire auquel les forces navales de 31 pays ont participé et qui visaient directement la Russie. Deux mois plus tard, en septembre 2021, l’armée ukrainienne a dirigé des exercices Rapid Trident 21, que l’armée américaine a décrits comme des « exercices annuels visant à améliorer l’interopérabilité entre les pays alliés et partenaires pour démontrer la disponibilité des unités à répondre à toute crise ». Les efforts de l’OTAN pour armer et former les forces armées ukrainiennes expliquent en grande partie pourquoi les forces armées ukrainiennes ont opposé une résistance aussi forte aux forces armées russes aux premiers stades de l’opération spéciale. Comme le titre du Wall Street Journal lisait au début de l’opération spéciale: « Le secret du succès militaire de l’Ukraine: années d’entraînement à l’OTAN » (l’article est paru dans le WSJ le 13 avril 2022, le Wall Street Journal « Le secret du succès militaire de l’Ukraine: des années de formation de l’OTAN », suivi de la défaite écrasante des forces armées ukrainiennes à Marioupol, Kherson et Severodonetsk — Environ InoSMI).

Outre les efforts continus de l’OTAN pour transformer les forces armées ukrainiennes en une force de combat plus redoutable, la politique liée à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à son intégration à l’Occident a changé en 2021. Tant à Kiev qu’à Washington, l’enthousiasme pour la réalisation de ces objectifs a été ravivé. Le président Zelensky, qui n’a jamais fait preuve de beaucoup de zèle pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et a été élu en mars 2019 sur une plate-forme appelant à la coopération avec la Russie pour résoudre la crise en cours, a changé de cap au début de 2021 et a non seulement décidé d’élargir l’OTAN, mais a également adopté une position dure envers Moscou. Il a pris un certain nombre de mesures, notamment en fermant des chaînes de télévision pro-russes et en accusant un ami proche de Poutine de trahison, ce qui a dû irriter Moscou.

Le président Biden, qui a rejoint la Maison Blanche en janvier 2021, est depuis longtemps attaché à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et s’est également montré très agressif envers la Russie. Il n’est pas surprenant que le 14 juin 2021, lors de son sommet annuel à Bruxelles, l’OTAN ait publié le communiqué suivant :

« Nous confirmons la décision prise au Sommet de Bucarest en 2008 selon laquelle l’Ukraine deviendra membre de l’Alliance avec le Plan d’action pour l’adhésion (MAP) en tant que partie intégrante du processus. Nous confirmons tous les éléments de cette décision, ainsi que les décisions ultérieures, y compris que chaque partenaire sera évalué sur ses propres mérites. Nous soutenons fermement le droit de l’Ukraine à déterminer de manière indépendante son avenir et le cours de sa politique étrangère sans ingérence extérieure. »

Le 1er septembre 2021, Zelensky s’est rendu à la Maison Blanche, où Biden a clairement indiqué que les États-Unis étaient « fermement engagés » dans les « aspirations euro-atlantiques » de l’Ukraine. Puis, le 10 novembre 2021, le secrétaire d’État Anthony Blinken et son homologue ukrainien Dmitry Kuleba ont signé un document important – la Charte de partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Ukraine. L’objectif des deux parties, indique le document, est de « souligner… L’engagement de l’Ukraine à mener des réformes profondes et globales nécessaires à une intégration complète dans les institutions européennes et euro-atlantiques. Ce document est clairement basé non seulement sur les « engagements visant à renforcer les relations de partenariat stratégique entre l’Ukraine et les États-Unis, proclamés par les présidents Zelensky et Biden », mais confirme également l’engagement des États-Unis envers la « Déclaration du Sommet de Bucarest de 2008 ».

Bref, peu de gens doutent que depuis le début de l’année 2021, l’Ukraine a commencé à se rapprocher rapidement de l’OTAN. Néanmoins, certains défenseurs de cette politique soutiennent que Moscou n’aurait pas dû s’inquiéter, car « l’OTAN est une alliance défensive et ne constitue pas une menace pour la Russie ». Mais ce n’est pas ainsi que Poutine et d’autres dirigeants russes pensent de l’OTAN, et ce qui compte, c’est exactement ce qu’ils pensent. Il ne fait aucun doute que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est restée pour Moscou « la ligne rouge la plus contrastée et la plus dangereuse ».

Pour contrer cette menace croissante, Poutine a déployé un nombre croissant de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine entre février 2021 et février 2022. Son objectif était de forcer Biden et Zelensky à changer de cap et à arrêter leurs efforts pour intégrer l’Ukraine à l’Occident. Le 17 décembre 2021, Moscou a envoyé des lettres distinctes à l’administration Biden et à l’OTAN exigeant des garanties écrites que : 1) l’Ukraine ne rejoindra pas l’OTAN, 2) les armes offensives ne seront pas déployées près des frontières de la Russie, 3) les troupes et le matériel militaire de l’OTAN transférés en Europe de l’Est depuis 1997 seront retournés en Europe occidentale.

Au cours de cette période, Poutine a fait de nombreuses déclarations publiques qui ne laissaient aucun doute sur le fait qu’il considérait l’expansion de l’OTAN en Ukraine comme une menace existentielle. S’exprimant devant le conseil d’administration du ministère de la Défense le 21 décembre 2021, il a déclaré: « Ce qu’ils font, essaient ou prévoient de faire en Ukraine ne se produit pas à des milliers de kilomètres de notre frontière nationale. C’est ce qui se passe à notre porte. Ils doivent comprendre que nous n’avons tout simplement nulle part où nous retirer davantage. Pensent-ils vraiment que nous ne voyons pas ces menaces ? Ou pensent-ils que nous resterons les bras croisés à regarder les menaces croissantes qui pèsent sur la Russie ? » Deux mois plus tard, lors d’une conférence de presse le 22 février 2022, quelques jours seulement avant le début de l’opération spéciale, Poutine a déclaré : « Nous sommes catégoriquement contre l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, car cela représente une menace pour nous, et nous avons des arguments à l’appui de cela. Je l’ai dit à plusieurs reprises dans cette salle. » Ensuite, il a clairement indiqué qu’il pensait que l’Ukraine devenait déjà un membre de facto de l’OTAN. Selon Poutine, les États-Unis et leurs alliés « continuent de pomper les autorités actuelles de Kiev avec des types d’armes modernes ». Il a ajouté que si cela n’était pas arrêté, Moscou « se retrouvera seul avec un anti-Russie armé jusqu’aux dents ». C’est tout à fait inacceptable.

La logique de Poutine devrait être parfaitement claire pour les Américains, qui sont depuis longtemps attachés à la doctrine Monroe, selon laquelle aucune grande puissance, même lointaine, n’est autorisée à déployer l’une de ses forces armées dans l’hémisphère occidental.

Je pourrais souligner que dans toutes les déclarations publiques de Poutine au cours des mois précédant l’opération spéciale, il n’y a pas la moindre preuve qu’il allait s’emparer de l’Ukraine et l’intégrer à la Russie, sans parler d’attaquer d’autres pays d’Europe de l’Est. D’autres dirigeants russes, dont le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le vice-ministre des Affaires étrangères et l’ambassadeur de Russie à Washington, ont également souligné le rôle clé de l’expansion de l’OTAN dans l’émergence de la crise ukrainienne. Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov l’a dit succinctement lors d’une conférence de presse le 14 janvier 2022, lorsqu’il a déclaré :

« La clé de tout est de garantir que l’OTAN ne s’étendra pas à l’Est. »

Néanmoins, les tentatives de Lavrov et de Poutine de forcer les États-Unis et leurs alliés à abandonner les tentatives de transformer l’Ukraine en un bastion de l’Occident à la frontière avec la Russie ont complètement échoué. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a répondu aux demandes de la Russie à la mi-décembre en disant simplement : « Pas de changement. Il n’y aura pas de changements. Puis Poutine a lancé une opération spéciale en Ukraine pour éliminer la menace qu’il voyait de l’OTAN.

Où en sommes-nous aujourd’hui et où allons-nous?

Les opérations militaires en Ukraine font rage depuis près de quatre mois. Maintenant, je voudrais faire quelques observations sur ce qui s’est passé jusqu’à présent et où la guerre pourrait aller. Je me concentrerai sur trois questions spécifiques : 1) les conséquences de la guerre pour l’Ukraine, 2) les perspectives d’escalade – y compris l’escalade nucléaire, 3) les perspectives de fin de la guerre dans un avenir prévisible.

Cette guerre est une véritable catastrophe pour l’Ukraine. Comme je l’ai noté plus tôt, Poutine a clairement indiqué en 2008 que la Russie détruirait l’Ukraine pour l’empêcher de rejoindre l’OTAN. Il remplit cette promesse. Les troupes russes ont capturé 20% du territoire ukrainien et détruit ou gravement endommagé de nombreuses villes et villages ukrainiens. Plus de 6,5 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays et plus de 8 millions sont devenus des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. Plusieurs milliers d’Ukrainiens, y compris des civils innocents, ont été tués ou grièvement blessés, et l’économie ukrainienne traverse une crise profonde. Selon les estimations de la Banque mondiale, l’économie ukrainienne se contractera de près de 50 % en 2022. Selon les experts, l’Ukraine a été endommagée d’environ 100 milliards de dollars, et il faudra environ un billion de dollars pour restaurer l’économie. pays. Maintenant, Kiev a besoin d’environ 5 milliards de dollars d’aide chaque mois juste pour que le gouvernement continue de fonctionner.

Il semble qu’il y ait peu d’espoir maintenant que l’Ukraine soit en mesure de rétablir l’utilisation des ports sur la mer d’Azov et la mer Noire dans un proche avenir. Avant la guerre, environ 70 % de toutes les exportations et importations ukrainiennes et 98 % des exportations de céréales passaient par ces ports. C’est la situation actuelle après moins de 4 mois de combats. Il est effrayant d’imaginer à quoi ressemblera l’Ukraine si cette guerre s’éternise pendant encore plusieurs années.

Alors, quelles sont les perspectives de conclure un accord de paix et de mettre fin à la guerre dans les prochains mois ? Malheureusement, personnellement, je ne vois pas la possibilité que cette guerre se termine dans un proche avenir. Et ce point de vue est partagé par d’éminents politiciens tels que le général Mark Milley, président des chefs d’état-major interarmées des États-Unis, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. La principale raison de mon pessimisme est que la Russie et les États-Unis sont profondément attachés à l’objectif de gagner la guerre, et qu’il est impossible de parvenir à un accord dans lequel les deux parties gagneraient maintenant. Plus précisément, la clé du règlement du point de vue de la Russie est la transformation de l’Ukraine en un État neutre, ce qui mettra fin à la perspective de l’intégration de Kiev à l’Occident. Mais un tel résultat est inacceptable pour l’administration Biden et une partie importante de l’establishment de la politique étrangère américaine, car cela signifierait une victoire pour la Russie.

Les dirigeants ukrainiens, bien sûr, ont une certaine liberté d’action, et on peut espérer qu’ils pourront adopter la neutralité afin de sauver leur pays de nouvelles destructions. En effet, Zelensky a brièvement mentionné cette possibilité dans les premiers jours de l’opération spéciale, mais il n’a jamais développé sérieusement cette idée. Cependant, il est peu probable que Kiev soit en mesure d’accepter la neutralité, car les ultranationalistes en Ukraine, qui ont un pouvoir politique important, ne sont pas intéressés à céder au moins à une demande russe, en particulier celle qui dicte l’orientation politique de l’Ukraine dans les relations avec le monde extérieur. L’administration Biden et les pays du flanc est de l’OTAN, comme la Pologne et les États baltes, sont susceptibles de soutenir les ultranationalistes ukrainiens sur cette question.

La question de savoir quoi faire des vastes zones du territoire ukrainien que la Russie a conquises depuis le début de la guerre, ainsi que ce qu’il faut faire de la Crimée, complique considérablement la situation. Il est difficile d’imaginer que Moscou abandonnerait volontairement l’un des territoires ukrainiens qu’il occupe actuellement, et encore plus de toute la partie conquise de l’Ukraine, puisque les objectifs territoriaux actuels de Poutine sont probablement différents de ceux qu’il poursuivait avant le début de l’opération spéciale. Dans le même temps, il est tout aussi difficile d’imaginer qu’un dirigeant ukrainien accepterait un accord permettant à la Russie de conserver n’importe quel territoire ukrainien, à l’exception peut-être de la Crimée. J’espère me tromper, mais c’est précisément pour ces raisons que je ne vois pas la fin de ce conflit militaire destructeur.

Permettez-moi maintenant d’aborder la question de son éventuelle escalade. Il est largement reconnu parmi les chercheurs internationaux qu’il existe une forte tendance à intensifier les guerres prolongées. Au fil du temps, d’autres pays sont généralement impliqués dans la lutte et le niveau de violence augmente. La probabilité que cela se produise dans la guerre en Ukraine est réelle. Il y a un risque que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN soient entraînés dans des hostilités, ce qu’ils ont jusqu’à présent réussi à éviter, bien qu’en fait ils mènent déjà une guerre indirecte par procuration contre la Russie. Il est également possible que des armes nucléaires soient utilisées en Ukraine, ce qui pourrait même conduire à un échange de frappes nucléaires entre la Russie et les États-Unis. La principale raison pour laquelle cela peut se produire est que les enjeux du conflit ukrainien dans sa réfraction mondiale se sont avérés si élevés pour les deux parties qu’aucune d’entre elles ne peut se permettre de perdre.

Comme je l’ai déjà souligné, Poutine et ses assistants estiment que l’adhésion de l’Ukraine à l’Occident représente une menace existentielle pour la Russie qui doit être éliminée. En pratique, cela signifie que la Russie doit gagner la guerre en Ukraine. La défaite est inacceptable pour Moscou. L’administration Biden, d’autre part, a souligné que son objectif n’est pas seulement d’infliger une défaite décisive à la Russie en Ukraine, mais aussi d’infliger d’énormes dommages à l’économie russe à l’aide de sanctions. Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a souligné que l’objectif de l’Occident est d’affaiblir la Russie à un point tel qu’elle ne peut pas rentrer en Ukraine. En fait, l’administration Biden tente d’éliminer la Russie des grandes puissances. Le président Biden lui-même a qualifié la guerre de la Russie en Ukraine de « génocide » et a accusé Poutine d’être un « criminel de guerre » qui, après la guerre, devrait être jugé pour « crimes de guerre ». Une telle rhétorique n’est guère adaptée aux négociations sur la fin de la guerre. Après tout, comment négocier avec un État qui commet un génocide ?

La politique américaine a deux conséquences importantes. Premièrement, cela augmente considérablement la menace existentielle à laquelle Moscou est confrontée dans cette guerre et rend sa victoire en Ukraine plus importante que jamais. Dans le même temps, cette politique américaine signifie que les États-Unis sont profondément attachés à la perte de la Russie. L’administration Biden a maintenant tellement investi dans sa guerre par procuration en Ukraine – à la fois matériellement et rhétoriquement – qu’une victoire russe signifierait une défaite écrasante pour Washington.

De toute évidence, les deux parties ne peuvent pas gagner en même temps. De plus, il y a une forte possibilité que l’une des parties commence bientôt à perdre lourdement. Si la politique américaine réussit et que les Russes perdent face aux Ukrainiens sur le champ de bataille, Poutine pourrait recourir aux armes nucléaires pour sauver la situation. En mai, le directeur américain du renseignement national, Evril Haines, a déclaré à la commission des forces armées du Sénat que c’était l’une des deux situations qui pourraient conduire Poutine à utiliser des armes nucléaires en Ukraine. Pour ceux d’entre vous qui pensent que c’est peu probable, rappelez-vous que l’OTAN a prévu d’utiliser des armes nucléaires dans des circonstances similaires pendant la guerre froide. Il est impossible de prédire maintenant comment l’administration Biden réagirait si la Russie utilisait des armes nucléaires en Ukraine. Mais une chose est sûre : Washington sera soumis à une forte pression et tenté de rendre la pareille à la Russie, ce qui augmentera la probabilité d’une guerre nucléaire entre les deux grandes puissances. Il y a un paradoxe pervers ici : plus les États-Unis et leurs alliés réussissent à atteindre leurs objectifs, plus il est probable que la guerre devienne nucléaire.

Tournons la table de jeu et demandons ce qui se passe s’il s’avère que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN se dirigent vers la défaite, que se passe-t-il si les Russes battent l’armée ukrainienne et que le gouvernement de Kiev négocie un accord de paix conçu pour sauver autant que possible la partie restante de l’Ukraine. Dans ce cas, les États-Unis et leurs alliés seront tentés de prendre une part encore plus active aux combats. C’est peu probable, mais il est tout à fait possible que des troupes américaines ou peut-être polonaises soient impliquées dans les hostilités, ce qui signifie que l’OTAN sera en guerre avec la Russie au sens littéral du terme. Selon Evril Haines, il s’agit d’un autre scénario dans lequel les Russes peuvent se tourner vers les armes nucléaires. Il est difficile de dire exactement comment les événements évolueront si ce scénario est mis en œuvre, mais il ne fait aucun doute qu’il existe un potentiel sérieux d’escalade, y compris une escalade nucléaire. La possibilité même d’un tel résultat devrait nous donner à tous la chair de poule.

Cette guerre risque d’avoir d’autres conséquences désastreuses, dont je ne peux pas discuter en détail par manque de temps. Par exemple, il y a des raisons de croire que la guerre conduira à une crise alimentaire mondiale dans laquelle plusieurs millions de personnes mourront. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, affirme que si la guerre en Ukraine se poursuit, nous serons confrontés à une crise alimentaire mondiale qui deviendra une « catastrophe humanitaire ».

En outre, les relations entre la Russie et l’Occident sont si gravement empoisonnées qu’il faudra des années pour les rétablir. Et cette profonde hostilité alimentera l’instabilité dans le monde entier, mais surtout en Europe. Quelqu’un dira qu’il y a un côté positif : les relations entre les pays occidentaux se sont nettement améliorées en raison du conflit en Ukraine. Mais ce n’est vrai que pour le moment. Même maintenant, il y a de profondes fissures sous la surface de l’unité occidentale extérieure, et avec le temps, elles se déclareront de toute urgence et douloureusement. Par exemple, les relations entre les pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest risquent de se détériorer à mesure que la guerre s’éternise, car leurs intérêts et leurs points de vue sur le conflit ne coïncident pas.

Enfin, le conflit cause déjà de graves dommages à l’économie mondiale et, avec le temps, cette situation risque de s’aggraver sérieusement. Jamie Diamond, PDG de JPMorgan Chase, a déclaré que nous devrions nous préparer à un « ouragan » économique. S’il a raison, alors la tourmente économique actuelle affectera la politique de tous les pays occidentaux, sapera la démocratie libérale et renforcera ses opposants à gauche et à droite. Les conséquences économiques du conflit ukrainien affecteront les pays de la planète entière, pas seulement l’Occident. Selon un rapport de l’ONU publié la semaine dernière :

« les conséquences du conflit étendront la souffrance humaine bien au-delà de ses frontières. La guerre sous tous ses aspects a exacerbé une crise mondiale sans précédent, du moins pour la génération actuelle, mettant en danger des vies, des moyens de subsistance et nos aspirations à un monde meilleur dans les années 2030. »

Conclusion

En termes simples, le conflit en cours en Ukraine est une catastrophe colossale qui, comme je l’ai noté au début de mon discours, obligera les gens du monde entier à chercher ses causes. Ceux qui croient aux faits et à la logique découvriront rapidement que les États-Unis et leurs alliés sont les principaux responsables de ce déraillement de notre train commun. La décision prise en avril 2008 sur l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN était destinée à conduire à un conflit avec la Russie. L’administration Bush a été le principal architecte de ce choix fatidique, mais les administrations Obama, Trump et Biden ont intensifié et aggravé cette politique à chaque tournant, et les alliés de l’Amérique ont docilement suivi Washington. Malgré le fait que les dirigeants russes aient clairement indiqué que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN signifierait franchir les « lignes rouges les plus contrastées » de la Russie, les États-Unis ont refusé de répondre aux profondes préoccupations de la Russie en matière de sécurité et ont plutôt agi sans relâche pour transformer l’Ukraine en un bastion occidental à la frontière avec la Russie.

La vérité tragique est que si l’Occident n’avait pas cherché à étendre l’OTAN en Ukraine, il est peu probable qu’une guerre aurait fait rage en Ukraine aujourd’hui, et la Crimée ferait très probablement encore partie de l’Ukraine. En fait, Washington a joué un rôle central en conduisant l’Ukraine sur la voie de la destruction. L’histoire condamnera sévèrement les États-Unis et leurs alliés pour leur politique étonnamment stupide envers l’Ukraine.

Merci.

EN SAVOIR PLUS SUR LE SUJET :




Les 10 mystères de la guerre d’Ukraine

[Source : Le Saker Francophone]

Par Emmanuel Leroy

Théâtre de Marioupol le 9 mai 2022
  1. Pourquoi l’armée russe a t-elle attaqué le 24 février 2022 ?
  2. Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?
  3. Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?
  4. Que s’est-il passé à Tchernobyl ?
  5. Que s’est-il passé à Energodar ?
  6. Quid des laboratoires biologiques US ?
  7. Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?
  8. Que s’est-il passé à Boutcha ?
  9. Que s’est-il passé à Kramatorsk ?
  10. L’île aux serpents.

Lancée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’opération militaire spéciale, puisque c’est comme cela que les Russes l’ont appelée, recèle comme tout ce qui touche à la Russie, une bonne part de mystère et de nombreuses questions restées sans réponse. Nous allons tenter de répondre à certaines d’entre elles, ou du moins formuler des hypothèses, car il est bien évident qu’à ce stade des opérations et du brouillard de guerre qui l’environne, il est tout à fait impossible de répondre catégoriquement et on peut même affirmer qu’à l’issue de ce conflit – qui peut encore durer très longtemps – il est probable que certaines de ces questions ne connaîtront pas de réponses claires avant longtemps, si tant est qu’elles en reçoivent jamais. Mais cela n’empêche pas d’imaginer quelques réponses, quitte à soulever d’autres questions que d’autres essayerons de résoudre un jour.

Pourquoi l’armée russe a t-elle attaqué le 24 février 2022 ?

Pour ceux qui suivent le dossier du Donbass depuis les origines, c’est-à-dire depuis le coup d’État du Maïdan de 2014, la bonne question serait plutôt : pourquoi les Russes ont-ils tant tardé à intervenir pour mettre un terme à ce conflit qui n’a jamais cessé depuis 2014 ? En effet, nombreuses sont les personnalités politiques et militaires qui en Russie même, critiquent le Kremlin pour n’avoir lancé l’opération spéciale qu’en 2022 alors que l’armée ukrainienne avait été battue à plate couture en février 2015 et qu’elle n’existait virtuellement plus à cette date après la cinglante défaite de Debaltsevo. La réponse la plus plausible à cette question est que la Russie n’était pas suffisamment forte en 2015 pour encaisser le contrecoup des sanctions infernales qui n’auraient pas manqué de lui être infligées comme elles le sont aujourd’hui. Il est probable qu’en 2015 l’économie russe n’aurait pas été assez résiliente pour résister à l’étranglement des sanctions. De même à cette époque l’architecture financière de la Russie était encore rudimentaire et trop dépendante de l’Occident pour faire face aux coupures du système Swift et à l’arrêt quasi complet des exportations vers l’Europe. De plus, on peut ajouter qu’en 2015, la restauration de la puissance de l’armée russe n’était pas achevée (le discours de Poutine sur les nouvelles armes russes date de 2018) et il est probable que la Russie ne s’estimait pas prête à un conflit ouvert avec l’OTAN si celui-ci avait éclaté à cette date.

Les Russes ont affirmé (sans preuve dirimante pour l’instant) avoir saisi des documents dès les premiers jours de l’opération qui prouveraient que l’armée ukrainienne se préparait à donner l’assaut contre le Donbass dans les premiers jours de mars. Ce qui est établi c’est que l’état-major de Kiev avait positionné sur la ligne de front du Donbass depuis le printemps 2021 environ la moitié de son armée (plus de 150 000 hommes) et que ces troupes d’assaut étaient constituées des meilleures divisions de l’armée ukrainienne.

Le blogueur états-unien Moon of Alabama, spécialiste de géopolitique, affirme que

l’entrée de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 visait très certainement à prévenir l’assaut de l’armée ukrainienne dans le Donbass. Le rapport du 15 février de la mission spéciale de surveillance de l’OSCE en Ukraine a enregistré 41 explosions dans les zones de cessez-le-feu. Ce chiffre est passé à 76 explosions le 16 février, 316 le 17 février, 654 le 18 février, 1413 le 19 février, un total de 2026 les 20 et 21 février et 1484 le 22 février. Les rapports de mission de l’OSCE ont montré que la grande majorité des points d’impacts de l’artillerie se situaient du côté séparatiste de la ligne de cessez-le-feu.

Ma conviction personnelle est que l’armée ukrainienne a bien tenté l’assaut contre les républiques de Donetsk et de Lugansk en avril 2021 mais que cette tentative a été brisée par l’emploi massif de techniques de guerre électronique par les Russes qui a littéralement coupé toutes les communications radio des forces ukrainiennes et provoquant de ce fait ce que l’on pourrait appeler un véritable déni de guerre. Il a fallu près d’un an pour l’OTAN et pour l’armée ukrainienne pour rebâtir un système de communication que les Russes ne pouvaient plus inhiber. Et c’est ainsi qu’intervient la mise à disposition « miraculeuse et gratuite » du réseau satellitaire STARLINK d’Elon Musk au bénéfice de Kiev – opérationnel dès le début du conflit, et sans doute bien avant – et qui a sans doute considérablement gêné l’état-major russe dans les premières semaines de l’opération et probablement aujourd’hui encore.

Pourquoi les Russes attaquent-ils à 1 contre 2 ?

Tous les spécialistes militaires vous diront que l’on n’attaque jamais avec un ratio inférieur à deux contre un, voire trois contre un de préférence, pour espérer pouvoir l’emporter. Dans le cas présent, les Russes semblent avoir lancé l’opération avec environ 150 000 hommes sur 4 secteurs différents (Kiev et Kharkov au nord, le Donbass à l’est et Kherson au sud) et cela sur une ligne de front de 2500 km). Pour mémoire, lors de la campagne de France en mai 1940, et sur un front beaucoup plus réduit, l’Allemagne attaque avec 137 divisions et un total de 2 750 000 hommes. Rien que les forces armées ukrainiennes dans le Donbass disposent d’un nombre d’hommes équivalent à l’ensemble des forces russes engagées dans l’opération. Alors pourquoi lancer l’assaut dans ces conditions ce qui a littéralement sidéré les états-majors occidentaux ?

Première observation, même si l’armée russe est indubitablement la première armée d’Europe, et de loin avec près d’un million d’hommes affectés à la défense du territoire, les forces opérationnelles de l’armée de terre ne dépassent pas 300 000 hommes et il serait très hasardeux de dégarnir toutes les frontières de la Fédération de Russie pour les engager massivement sur le théâtre ukrainien si l’OTAN décidait par exemple, d’actionner son valet japonais du côté des Kouriles. Les Russes n’ont pas oublié la leçon de 1905.

Deuxième observation, on a le sentiment que la décision d’intervention est prise dans la précipitation, probablement dans le but d’agir en premier dans une guerre préemptive afin d’éviter le massacre de populations civiles dans le Donbass dans le cas où les forces armées ukrainiennes (FAU) auraient lancé l’offensive. On se rappelle que les populations civiles du Donbass commencent à être évacuées massivement quelques jours avant le 24 février.

3ème observation, il s’agit pour les Russes d’une opération militaire spéciale et non pas d’une guerre ce qui interdit la mobilisation générale et le réveil du traumatisme de la Grande Guerre patriotique de 1941 avec ses 27 millions de morts toujours à vif dans l’esprit des Russes. La raison de ce choix politique est probablement que les dirigeants russes sont parfaitement conscients que cette guerre n’est pas une guerre contre l’Ukraine mais une guerre contre le Système occidental dans toutes ses composantes et qu’il est impératif de garder des forces sur le front économique afin de ne pas voir s’effondrer la Russie face aux sanctions occidentales. Mais il est bien clair que ce pari reposait sur une guerre courte et décisive et que sa prolongation, encouragée de toutes ses forces par l’OTAN, verra inéluctablement la transformation de cette opération militaire spéciale en situation de guerre stricto sensu avec toutes les conséquences qui en découleront, y compris pour les alliés de Kiev.

Pourquoi les Russes ont-ils lancé l’assaut contre Kiev et Kharkov ?

Bien évidemment, l’irruption des forces russes au nord sur les secteurs de Kiev et de Kharkov a contribué à fixer une part notable de l’armée ukrainienne dans cette zone ce qui a permis de soulager les fronts est et sud de l’opération. C’est un des arguments avancés par les propagandistes pro-russes pour justifier a posteriori la validité de ce choix stratégique. Si la prise rapide de tout le littoral sud qui a permis de sécuriser la péninsule de Crimée entre Kherson et Novoazovsk et de sanctuariser la mer d’Azov pourrait justifier la mise en place de cette stratégie, en revanche sur le front du Donbass, la résistance féroce des FAU jusqu’à aujourd’hui ne justifiait pas le sacrifice de milliers de soldats russes dans les batailles sanglantes à Irpin, Soumy, Kharkov et Tchernikov, d’autant moins que ces secteurs furent abandonnés quelques semaines après pour opérer une réaffectation des forces russes dans les opérations du front du Donbass.

Bien que cela ait été nié, on ne peut exclure que l’état-major général de l’armée russe ait été abusé sur l’état moral de l’armée ukrainienne et que la prise rapide de Kiev – peut-être avec des complicités internes qui auraient été déjouées par l’OTAN et le SBU – était escomptée de manière à provoquer un effondrement rapide de la résistance ukrainienne. Si cette hypothèse est vraie, on ne peut que constater qu’elle fut un dramatique échec dont la conséquence sera probablement d’aboutir à une guerre longue dont l’Ukraine sera la principale perdante.

Que s’est-il passé à Tchernobyl ?

La centrale nucléaire de Tchernobyl située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev est occupée dès le 24 février par les troupes aéroportées russes en provenance de la frontière biélorusse toute proche. Le contrôle de ce site industriel ne présente aucun intérêt stratégique ni pour l’assaut sur la capitale ukrainienne, ni même dans le déroulé de l’opération militaire spéciale car l’essentiel des efforts de contre-attaque des FAU durant le mois de mars se dérouleront plus au sud pour la reprise de l’aérodrome Antonov de Kiev et de la ville adjacente de Gostomel. Contrairement à ce qu’affirme Wikipédia, il n’y a pas eu véritablement de « bataille de Tchernobyl » car les soldats ukrainiens et les forces de sécurité présentes sur place se sont rendues très vite quasiment sans résistance et semblent même avoir collaboré, au moins partiellement, avec les forces d’occupation.

Néanmoins, les Russes resteront sur place jusqu’au 29 mars en établissant quelques éléments de défense autour de la centrale, notamment en creusant des tranchées sur la périphérie sud. Qu’est-ce qui a poussé l’armée russe à envoyer quelques-unes de ses meilleures troupes sur un site hautement contaminé ? L’hypothèse la plus vraisemblable est qu’elle avait en projet d’empêcher les Ukrainiens de fabriquer une bombe nucléaire « sale » élaborée à partir de déchets radioactifs. Cette conjecture complotiste doit être examinée à l’aune des déclarations de Volodymir Zelensky le 18 février 2022 lors de la 58ème conférence de Munich sur la sécurité où il déclare très clairement que l’Ukraine est prête à remettre en question son statut de puissance non-nucléaire en menaçant de dénoncer le Mémorandum de Budapest. Le régime de Kiev avait-il déjà commencé à travailler à la mise au point d’une bombe atomique à partir des déchets radioactifs de la centrale de Tchernobyl ? On ne peut pas l’exclure, ni l’affirmer non plus, mais la question suivante au sujet de la prise de contrôle de la centrale d’Energodar apportera peut-être quelques éclaircissements.

Que s’est-il passé à Energodar ?

Ville située sur la rive gauche du Dniepr au sud de Zaporijia, Energodar est une cité moderne sur laquelle a été construite la plus puissante centrale nucléaire d’Europe. Comme Tchernobyl, la ville et la centrale d’Energodar passent sous contrôle russe – malgré le démenti du maire Dmitri Orlov – dès le 26 février. Dans un article daté du 25 mai 2022 le journaliste étatsunien du Wall Street Journal Laurence Summer affirme que le chef de l’AIEA (Agence internationale de l’Energie Atomique) Rafael Rossi aurait déclaré à Davos que la centrale nucléaire recelait 30 tonnes de plutonium et 40 tonnes d’uranium enrichi. Selon le degré d’enrichissement de ce dernier, il aurait été assez simple pour l’Ukraine de reconstituer tout un stock d’armes nucléaires avec le soutien occidental, ce qui était un risque que les Russes ne pouvait pas tolérer. Ce qui est sûr, c’est que dès le 4 mars, les forces spéciales ukrainiennes – peut-être assistées de SAS britanniques – tentent de reprendre le contrôle de la centrale afin d’empêcher le transfert en Russie des stocks de plutonium et d’uranium.

Selon le chercheur Thierry Meyssa:

 « le plutonium est vendu entre 5 000 et 11 000 $ le gramme. 30 tonnes achetées au prix coûtant, cela représente 150 milliards de dollars. Le prix de l’uranium dépend de son degré d’enrichissement. À moins de 5 %, il ne peut être utilisé qu’à usage civil et doit atteindre au moins 80 % pour un usage militaire. Ignorant son degré d’enrichissement, on ne peut évaluer son prix. La saisie par la Russie de ce stock non-déclaré rembourse probablement l’ensemble des sanctions prises contre elles. »

Le président du Réseau Voltaire poursuit : 

« L’information dont nous disposons soulève plusieurs questions : depuis quand l’Ukraine, qui avait cédé à la Russie tous ses stocks de l’époque soviétique, détient-elle ces matériaux ? D’où viennent-ils et qui les a payés ? Subsidiairement : quel est le taux d’enrichissement de l’uranium et qui l’a enrichi ? ».

Ces questions restent en suspens et ne manquent pas d’interroger sur le rôle réel qu’a joué l’AIEA dans cette affaire.

Quid des laboratoires biologiques US ?

Dès la chute de Viktor Yanukovitch en 2014, l’OTAN renforce son emprise sur l’Ukraine et met en place un réseau d’une trentaine de laboratoires biologiques dont des documents récupérés par l’armée russe dès le début des opérations exposent qu’y étaient réalisées « des expériences extrêmement dangereuses visant à renforcer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles en recourant à la biologie de synthèse ». Les États-Unis, après avoir nié l’existence de ces laboratoires, ont affirmé qu’il s’agissait d’un programme visant à détruire les armes biologiques que l’Union soviétique aurait fabriquées et stockées en Ukraine. Pour la Russie au contraire, le Pentagone faisait sous-traiter en Ukraine – comme il le fait également en Géorgie, au Kazakhstan et ailleurs – des recherches sur des vecteurs biologiques interdits par la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1972.

Malgré les tentatives américaines d’effacer toutes traces de ces recherches en ordonnant la destruction des souches et des documents y afférents dès le début de l’invasion, des sources russes affirment que des expériences auraient été menées sur des malades mentaux à l’hôpital psychiatrique n° 1 (dans la ville de Streletchyé, oblast de Kharkov) et qu’un agent tuberculeux aurait été manipulé pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk). Ce qui semble avéré également serait la participation de Hunter Biden, fils du Président US, dans ces expériences comparables aux pires abominations nazies.

En effet, selon des médias états-uniens :

Environ un an après que les fonds d’investissement de Hunter Biden ont investi de l’argent dans Metabiota, des représentants de la société ont assisté à une réunion en octobre 2016 impliquant des responsables militaires américains et leurs homologues ukrainiens pour discuter de « la coopération dans la surveillance et la prévention des maladies infectieuses particulièrement dangereuses, y compris les maladies zoonotiques en Ukraine et dans les pays voisins ». Les contrats gouvernementaux corroborent également la relation de travail entre Metabiota, les laboratoires ukrainiens et le département américain de la Défense, l’entreprise ayant reçu une subvention de 18,4 millions de dollars de l’agence américaine en 2014.

Alors ? Complotisme ? Propagande russe ? Hystérie ? Nous vous laissons juge.

Où sont passés les 50 officiers français de Marioupol + autres officiers de l’OTAN) ?

La présence de milliers d’occidentaux dans les rangs de l’armée ukrainienne et cela bien avant le début du conflit, est parfaitement documentée : Instructeurs de l’OTAN, mercenaires, conseillers divers, forces spéciales… et il est même établi que notre Gendarmerie nationale a fourni quelques instructeurs aux FAU et peut-être même au régiment Azov, au moins durant l’année 2021.

Alors d’où vient cette rumeur sur la présence d’officiers français à Marioupol ? Dès la mi-mars 2022, l’encerclement de la ville est achevé et des rumeurs font déjà état de la présence de nombreux occidentaux (Canadiens, Britanniques, Américains, Français, Israéliens…) présents aux côtés des FAU et du célèbre régiment Azov qui défendent la ville. Le 30 mars, alors que les bruits enflent sur la présence de soldats français (des photos trouvées sur les réseaux sociaux montrent des insignes de la Légion étrangère française et des bérets verts trouvés dans les ruines de la ville), on apprend que le général Eric Vidaud, directeur du renseignement militaire est brutalement limogé alors qu’il n’est en poste que depuis 7 mois.

Durant tout le mois d’avril des pressions très fortes sont exercées par les occidentaux contre les Russes (le président français en première ligne sur ce sujet) pour obtenir un couloir humanitaire afin d’évacuer les « civils » de Marioupol. Devant le refus obstiné des Russes de laisser partir, non pas les civils mais les gros poissons (on a parlé d’un général canadien et d’un amiral US) enfermés dans l’usine Azovstal, plusieurs opérations de sauvetage par hélicoptères et même par voie maritime seront tentées et aboutiront toutes à des échecs sanglants. Selon les sources, entre 2 et 8 hélicoptères seront abattus lors des tentatives d’extraction. Lors de l’une d’entre elles, deux officiers français auraient été retrouvés morts dans la carlingue calcinée d’un des aéronefs.
Alors d’où vient cette rumeur sur la présence des 50 officiers français de Marioupol ?
L’affaire prend véritablement de l’ampleur lorsque le Secrétaire général du parti nationaliste turc VATAN, Özgür Bursal?, tient une conférence de presse au siège de son parti à Ankara le vendredi 22 avril 2022 en annonçant que « Macron avait laissé mourir plus de 50 officiers français en Ukraine ». Le Turc affirme tenir cette information de source russe de haut niveau.

Il est évident que ce type de révélation à quelques jours de la présidentielle française aurait eu un impact direct sur l’issue du scrutin et qu’il était crucial pour l’Élysée de maintenir le couvercle sur cette affaire, au moins jusqu’à l’issue de l’élection.

Quoi qu’il en soit, le 18 mai les derniers défenseurs d’Azovstal commencent à se rendre après deux mois de siège et de nombreuses vidéos circulent sur la Toile montrant le spectacle de la reddition. Si une photo présente de manière présumée l’amiral US Eric Olson (affirmation démentie par les médias aux ordres mais ni confirmée ni infirmée par l’armée russe), plus aucune trace de mercenaires ou d’officiers occidentaux n’apparaît dans la presse russe officielle. Seules les rumeurs continuent de plus belle sur les réseaux sociaux. Et parmi celles-ci, l’une d’entre elles affirme que les officiers de l’OTAN qui voulaient se rendre ont été exécutés par les fanatiques du régiment Azov qui ne voulaient pas entendre parler de reddition. Ce qui est certain, c’est que plusieurs centaines de cadavres (certaines sources parlent de plus de 200 corps) ont été retrouvés dans les sous-sols de l’usine dans des camions frigorifiques qui ne fonctionnaient plus. Des Français font-ils partie du lot ? Seuls les Russes ont la réponse à cette question. Sont-ils au contraire sortis vivants et feront-ils l’objet d’âpres négociations entre l’OTAN et le Kremlin lorsque la diplomatie reprendra ses droits ? Seul l’avenir nous le dira, peut-être…

Que s’est-il passé à Boutcha ?

Avec l’affaire de Boutcha, nous entrons clairement dans la propagande de guerre de bas étage et qui paradoxalement se démonte aujourd’hui plus facilement, grâce en partie aux réseaux sociaux, que les histoires de bébés crucifiés aux portes des granges par l’armée prussienne en 1914.

Il faut dire que dans cette affaire, la précipitation et l’amateurisme des faussaires ont permis d’éventer rapidement la supercherie.

Tout d’abord la chronologie même des événements ne colle pas avec la réalité : le 30 mars les soldats russes évacuent la ville et dès le lendemain, le 31 mars, le maire de Boutcha hilare devant une caméra, le confirme et précise même qu’il n’a aucun mort à déplorer dans sa ville ce dont il se réjouit, bien évidemment. Le même jour, les néo-nazis du régiment Azov entrent dans Boutcha et le 4 avril est publiée dans le New-York Times une photo satellite datée du 19 mars, qui montre une rue jonchée de cadavres. La photo, diffusée aux médias occidentaux, a été présentée comme preuve d’un « crime de guerre commis par les troupes russes en Ukraine ». Mais des experts établiront que la photo n’a pas été prise le 19 mars, quand l’armée russe se trouvait encore dans la ville mais le 1er avril, deux jours après qu’elle l’ait évacuée. La date et l’heure exacte de l’image ont été calculées par le programme SunCalc sur la base de l’inclinaison du soleil au-dessus de l’horizon et donc de la direction des ombres. Dans l’image satellite publiée par le New York Times, l’angle du Soleil est de 42 degrés. Cela signifie que la photo satellite a été faite à 11h57 GMT le 1er avril.

Par la suite, les expertises réalisées dans le cadre de l’enquête internationale chargée de démontrer la réalité du prétendu crime de guerre commis par la Russie, concluront au fait que la plupart des cadavres de Boutcha présentaient des blessures par des fléchettes contenues dans des obus utilisés par l’armée ukrainienne alors que les autorités de Kiev affirmaient que tous les civils avaient été exécutés avec des armes automatiques.

Fin de la manipulation et silence radio désormais sur les médias de grand chemin au sujet du « massacre de Boutcha ».

Que s’est-il passé à Kramatorsk ?

Dans cette autre affaire de manipulation où un missile a été lancé le 8 avril 2022 sur la gare de Kramatorsk juste après que les autorités ukrainiennes aient annoncé que des trains d’évacuation étaient à disposition des habitants et où une foule importante de civils était assemblée dans la gare (plusieurs dizaines de morts). Il y a là deux objectifs qui sont poursuivis : outre la volonté de présenter un agresseur russe commettant des crimes de guerre aux yeux de l’opinion publique mondiale, il y avait la volonté d’empêcher les populations du Donbass de quitter les villes où elles servent de bouclier humain aux FAU en les décourageant de partir par le train (pour les nombreuses familles qui ne disposent pas de véhicules).

Là encore, à l’heure des réseaux sociaux, après l’effet d’annonce, il est plus facile de faire circuler l’information et quelques minutes après l’attentat, une photo est reprise sur la Toile où l’on peut voir très nettement le numéro de série du missile Tochka-U (?91579 en russe) qui a frappé la gare ferroviaire. Ce missile provient d’un stock clairement identifié comme appartenant à l’armée ukrainienne. Seules les FAU disposent de missiles Tochka-U. L’armée russe n’utilise plus cette arme depuis 2019. Les Républiques Populaires de Donetsk et de Lugansk ne l’ont jamais utilisée. Il s’agit là de manière plus qu’évidente d’un crime de guerre accompli par le régime de Kiev contre sa propre population dans le but de blâmer la Russie.

Seuls ceux qui ne connaissent pas le degré de haine et de mépris dans lequel sont tenus les habitants du Donbass par les militants nationalistes et suprémacistes ukrainiens pourront s’étonner de voir une armée tirer délibérément sur son « propre » peuple.

L’île aux serpents (Ile Zmeiny)

Cet îlot minuscule situé en Mer Noire à une cinquantaine de kilomètres des côtes ukrainiennes et roumaines est d’une importance stratégique majeure dans le conflit actuel car la possession de ces arpents de terre permet à celui qui les contrôle de verrouiller l’accès à Odessa, c’est-à-dire au seul port dont dispose encore Kiev et surtout de surveiller toute la partie ouest de la Mer Noire où deux pays de l’OTAN sont présents, Bulgarie et Roumanie, cette dernière étant particulièrement active dans le conflit, notamment dans le cadre de la future très probable agression de l’OTAN contre la République Moldave du Dniestr, entité séparatiste pro-russe mieux connue sous le nom de Transnistrie et située entre la Moldavie et l’Ukraine.

Au-delà de l’intérêt stratégique pour le contrôle de cette île, il y a eu également des rumeurs sur la présence d’un laboratoire biologique sur l’île des Serpents mais les sources disponibles ayant relaté l’information sont plutôt sujettes à caution.

En revanche, la volonté de l’OTAN de reprendre le contrôle de cette île à tout prix découle clairement des moyens engagés – et perdus -. Petite chronologie des événements :

Dès le matin de l’offensive, le 24 février 2022, l’île est prise par la marine russe. Le récit de la prise de cet îlot stratégique sera l’occasion du premier bobard de guerre car selon le ministère ukrainien de la défense, les treize garde-frontières présents sur l’île auraient résisté jusqu’à la mort en refusant l’ultimatum d’un navire russe qui leur demandait de se rendre. Mais deux jours plus tard, la diffusion sur la Toile des photos de la reddition des gardes-frontières contraint les autorités ukrainiennes à annoncer que leurs soldats sont bien en vie et ont été capturés par les Russes. Une image satellite prise le dimanche 27 mars 2022 par Maxar Technologies montre l’île des Serpents dont certains bâtiments sont endommagés, ainsi qu’un navire de débarquement de classe Ropoutcha de la marine russe ancré près de l’île. Des frappes militaires russes ont donc bien eu lieu, mais d’ampleur limitée, en préalable à l’occupation de l’île. Fin mars 2022, les garde-frontières ukrainiens (il y en avait 82 et non pas 13) ont été libérés lors d’un échange contre des prisonniers russes détenus par l’Ukraine.

Le communiqué du Ministère de la Défense russe publié le 9 mai 2022 (date anniversaire de la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne) fait état des faits suivants :

Selon les informations mises à jour, 6 hélicoptères Mi-8 et Mi-24 ont été détruits pendant la nuit près d’Artsiz dans la région d’Odessa près de l’aérodrome militaire de Chervonoglinskoe par des missiles de haute précision Onyks du système de missiles côtiers Bastion. …

Le 7 mai, sur ordre direct de Zelensky, l’état-major ukrainien, avec l’implication directe de conseillers américains et britanniques, a planifié une provocation majeure pour s’emparer de l’île de Zmeiny.

Au cours des deux derniers jours, le régime de Kiev a fait plusieurs tentatives désespérées d’assauts aériens et maritimes sur l’île de Zmeiny, qui est importante pour le contrôle de la partie nord-ouest de la mer Noire.

La provocation ukrainienne a été déjouée grâce à l’action compétente d’une unité des forces armées russes sur l’île. L’ennemi a subi de lourdes pertes.

4 avions ukrainiens, dont 3 Su-24 et 1 Su-27, 3 hélicoptères Mi-8 avec des parachutistes à bord, et 1 hélicoptère Mi-24 ont été abattus en vol pendant que l’armée repoussait les attaques contre l’île de Zmeiny.

En deux jours, 29 drones ukrainiens ont été abattus en vol, dont 8 drones d’attaque Bayraktar TB-2. De plus, 4 drones Bayraktar ont été abattus cet après-midi.

Par ailleurs, trois bateaux d’assaut amphibies ukrainiens blindés transportant du personnel de la marine ukrainienne ont été détruits lors d’une tentative de débarquement dans la nuit du 8 mai.

Suite à la provocation irréfléchie de Zelensky, plus de 50 saboteurs ukrainiens ont été tués en mer et sur la côte lors du débarquement et des tentatives de consolidation sur l’île.

24 corps de militaires ukrainiens morts ont été abandonnés sur le rivage de l’île de Zmeiny.

Côté russe, les pertes sont également sensibles puisqu’au moins deux navires de la Flotte de la Mer Noire ont été coulés (probablement par les missiles sol-mer ou air-mer) soit à proximité immédiate de l’île, soit au large de celle-ci.

Il est peu probable que les restes archéologiques du temple d’Achille découvert sur cette île pélagienne soient la raison principale des moyens très lourds engagés par les deux parties pour conserver ou reprendre le contrôle de ce bout de terre aride. Sa position-clé à une époque où les radars, la guerre électronique et les missiles à capacité stratégique jouent un rôle majeur dans la conduite de la guerre, suffit largement à expliquer l’intérêt majeur que représente ce bout de terrain situé aux confins des frontières de l’OTAN dans la guerre en cours entre la Russie et l’Occident.

Enfin pour conclure et au rebours de certains propagandistes pro-russes exagérément optimistes, et malgré les succès tactiques de l’armée russe obtenus dans le Donbass depuis son repositionnement du mois d’avril et son indubitable supériorité aérienne et de capacité d’artillerie, la lenteur extrême de l’avancée russe sur le front est et la stagnation quasi complète sur les autres fronts démontrent que le Kremlin ne pourra échapper à une mobilisation générale s’il veut l’emporter. La guerre d’Ukraine est une guerre existentielle pour la Russie comme pour l’Occident. Nous n’en sommes qu’au début et les peuples d’Europe n’ont pas fini de souffrir. Sursum corda !

Emmanuel Leroy

Président de l’Institut 1717 – Pour une nouvelle alliance franco-russe




Ukraine : Non, l’armée russe n’a pas bombardé un centre commercial bondé à Krementchouk

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Le 27 juin 2022, l’armée russe a bombardé une usine transformée en entrepôt militaire à Krementchouk, ce qui a provoqué l’incendie du centre commercial qui se trouvait à côté. Sans surprise, l’Ukraine et les Occidentaux ont accusé l’armée russe d’avoir bombardé directement le centre commercial, sauf que les vidéos filmées sur place prouvent que la version russe est vraie.

Malgré les démystifications systématiques et de plus en plus rapides, l’Ukraine continue de propager de fausses informations sur les « crimes de guerre » de l’armée russe. Après l’énorme mensonge de Boutcha, puis de la gare de Kramatorsk, après les fausses accusations de viols sur enfants démenties par l’ex-médiatrice ukrainienne aux droits de l’homme, voici maintenant l’affaire du bombardement du centre commercial de Krementchouk.

Le 27 juin 2022, l’armée russe mène une attaque aérienne à longue portée contre des entrepôts situés dans l’usine de machines routières de Krementchouk, contenant des armes et munitions fournies à l’Ukraine par les États-Unis et plusieurs pays européens. L’usine en question se trouve aux coordonnées suivantes : 49°04’25.1″N 33°25’37.4″E.

D’après le ministère de la Défense russe l’explosion des munitions qui se trouvaient dans l’entrepôt a provoqué un incendie dans le centre commercial désaffecté se trouvant à proximité.

Le jour même le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky annonce que plus d’un millier de civils étaient prétendument dans le centre commercial au moment du bombardement, et accuse l’armée russe d’avoir délibérément visé cette infrastructure civile.

Problème, très vite cette version prend l’eau façon Titanic. Les vidéos publiées pendant que l’incendie fait rage montrent très peu de voitures sur le parking, mais aussi une absence totale de femmes et d’enfants ! Comment peut-il y avoir un millier de personnes dans un centre commercial avec très peu de voitures devant et sans femmes ni enfants ? C’était le jour réservé aux hommes sans voiture ?

https://twitter.com/Idelija2/status/1541434461769924608



Or, si on regarde sur Google Maps, le centre commercial et plusieurs magasins qui s’y trouvent sont marqués comme temporairement ou définitivement fermés, et il n’y a aucun avis de moins de 4 mois ! En clair, il semble que plus personne ne vient dans ce centre commercial depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, alors que Krementchouk n’est pas sur la ligne de front. Cela expliquerait pourquoi il n’y avait quasiment pas de voitures et pas de clientes !

Centre commercial de Krementchouk
Avis de fermeture
Avis de fermeture
Avis

De plus, si les vidéos montrent un manque flagrant de femmes et d’enfants, il y a, par contre, beaucoup d’hommes, et surtout beaucoup d’hommes en uniforme militaire et en armes ! Or Krementchouk est loin du front. S’il y a autant de soldats ukrainiens en armes à cet endroit, c’est qu’il y a une infrastructure militaire à proximité !

Or l’armée russe a indiqué que des entrepôts de l’usine voisine ont été transformés en zone de stockage pour des armes et des munitions occidentales ! Et que ce sont ces entrepôts qu’elle a bombardés. Chose que d’autres vidéos ont prouvé sans l’ombre d’un doute.

Ainsi, une vidéo filmée dans l’usine en question montre clairement un beau cratère, prouvant que l’endroit a bien été bombardé.

Or une vue par drone du centre commercial de Krementchouk, et une photo de la façade arrière (photo d’illustration de l’article) montre que ce dernier a brûlé, mais il n’y a pas de cratère d’impact !



Encore mieux, en voulant en rajouter une couche dans le pathos et la désinformation, le faussaire en série Anton Guerachtchenko s’est filmé dans un des magasins (à 44 secondes ci-dessous), et on peut y voir des bouteilles d’alcool en verre parfaitement debout et intactes !

Or, si une bombe ou un missile largué par un avion avait touché le centre commercial, l’onde de choc aurait envoyé par terre toutes ces bouteilles !

Et la cerise sur le gâteau a été la vidéo de caméras de surveillance d’un parc bordant un lac situé près de l’usine.

La vidéo censée prouver que l’armée russe a bombardé le centre commercial de Krementchouk prouve en fait le contraire. En effet si on regarde une carte on s’aperçoit que ce qui se trouve près du parc et du lac (3) c’est l’usine (2) et pas le centre commercial (1) qui est à plus de 400 m de l’endroit que l’on voit être bombardé dans la vidéo.

Usine, lac et centre commercial de Krementchouk

Sur la vidéo on voit clairement un point de repère facile à identifier : le kiosque qui se trouve sur le lac (entouré en rouge ci-dessous). Or à 17 secondes puis à 43 secondes on voit clairement que c’est la zone entourée en jaune qui est bombardée, et pas du tout le centre commercial qui est à 500 m de là ! On voit même la boule de feu à 1 min 01 et 1 min 21 !

Petit lac derrière l'usine

Et si on regarde les dégâts de près, on se rend compte que le centre commercial a brûlé par l’arrière ! C’est-à-dire justement par sa façade qui est face à l’usine !

En clair, l’explosion des munitions situées dans l’usine a projeté des matériaux enflammés sur le centre commercial de Krementchouk, qui a pris feu, et sa destruction n’est pas dû à un bombardement direct de l’armée russe. Un endroit de stockage qui a été choisi à cause du fait que l’usine est directement reliée au réseau ferroviaire (lignes pointillées blanches et grises ci-dessous), très pratique pour transporter des munitions et des armes lourdes !

Lignes ferroviaires entre l'usine et le centre commercial de Krementchouk

D’ailleurs une des lignes de chemin de fer visibles sur la carte apparaît sur la quatrième photo du tweet ci-dessus, entre le centre commercial et l’usine.

Cette énième catastrophe est due au fait que depuis le début de la guerre, l’armée ukrainienne utilise des infrastructures civiles ou des zones résidentielles comme zones de stockage, de déploiement ou de tir !

Au lieu de relayer bêtement les communiqués de presse de Kiev sur le fait que la Russie aurait bombardé un centre commercial bondé à Krementchouk, les médias occidentaux feraient bien de souligner qu’installer des unités militaires dans des écoles en fonctionnement, des postes de tir dans des hôpitaux ou des appartements, ou des entrepôts de munitions dans des usines ou des centres commerciaux est une violation de la convention de Genève, et qu’en procédant ainsi, l’armée ukrainienne porte l’entière responsabilité de la destruction des infrastructures civiles qu’elle a elle-même transformées en cibles militaires !

Addendum : Une vidéo est apparue suite à la publication de mon article, montrant l’arrivée d’un deuxième missile. Sauf que la vidéo montre bien que le missile a touché les rails menant à l’usine qui se trouvent juste derrière le centre commercial. Ce qui est confirmé par des images satellites datant du 28 juin et montrant un joli cratère au niveau des rails qui servaient à amener du matériel militaire. C’est ce là que l’incendie s’est très certainement propagé au centre commercial.



Christelle Néant




En Angleterre la vaccination anti-covid est suivie d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues au-delà de 6 mois après l’injection

Par le Dr Gérard Delépine

Alors que nos politiques veulent renouveler le scénario connu des cas qui augmentent pour justifier des mesures coercitives inefficaces :

1)- il importe de rappeler qu’actuellement en France, il n’y a pas d’épidémie(([1] Même Cnews avec Pascal Praud l’avoue)).

La Propagande martèle « 50 000 nouveaux cas par jour ». Ce ne sont que des cas, des tests positifs qui ne signifient pas que les testés portent des virus, ni qu’ils seront malades, ni qu’ils peuvent transmettre le virus(([2] Rita Jaafar et al Corrélation entre 3790 échantillons positifs de réaction en chaîne par polymérase quantitative et des cultures cellulaires positives, y compris 1941 isolats de coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère Maladies infectieuses cliniques, volume 72, numéro 11, 1er juin 2021
https://doi.org/10.1093/cid/ciaa1491))(([3] https://nouveau-monde.ca/le-test-covid-est-une-immense-arnaque/))(([4] https://nouveau-monde.ca/linventeur-du-test-pcr-avait-bien-dit-que-celui-ci-ne-permet-pas-de-savoir-si-vous-etes-malade/)) Chez une personne sans symptôme, un test positif est faux dans 97 % des cas ; cela a été démontré scientifiquement et reconnu par la justice portugaise(([5] https://crlisboa.org/wp/juris/processo-n-o1783-20-7t8pdl-l1-3/)). Pour suivre une épidémie, on ne doit se fier qu’au nombre des malades.

Or dans la semaine du 20 au 26 juin 2022 le réseau sentinelle ne recensait que 52 malades/100 000 habitants bien au-dessous du seuil d’alerte reconnu pour la grippe (173 cas pour 100 000 habitants) et celui de la diarrhée aiguë par gastro-entérite (194 cas pour 100 000 habitants). Il persiste une circulation de virus, mais pas d’épidémie !

2)- Il faut se souvenir que les confinements(([6] Surjit S Bhalla Lockdowns and Closures vs COVID–19: COVID WinsNov 1, 2020))(([7] Rabail Chaudhry a A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes EClinicalMedicine 25 (2020) 100464))(([8] Thomas Meunier1Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic.
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf)), les couvre-feux, les masques(([9] https://ripostelaique.com/les-masques-sont-inutiles-et-dangereux-stop-aux-mensonges-mediatiques.html))(([10] Henning Bundgaard et al Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers: A Randomized Controlled Trial Ann Intern Med. 2021 Mar;174(3):335-343. doi: 10.7326/M20-6817. Epub 2020 Nov
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991)) et les autres privations de liberté — inefficaces contre le Covid — ont été responsables de nombreuses victimes collatérales par défaut de soins, d’une épidémie de troubles psychiatriques et d’une crise économique majeure qui ne fait que commencer ;

3)- que les pass sanitaires puis vaccinaux n’ont pas permis de ralentir le rythme des contaminations(([11] https://nouveau-monde.ca/stop-aux-pass-chantages-inefficaces-sur-la-maladie-et-sources-de-mefiance-contre-la-vaccination/)) et qu’ils ont été abandonnés pour cela par la quasi-totalité des pays qui les ont instaurés ;

4)- que les vaccins n’empêchent ni d’être contaminé, ni de transmettre le virus, ni de faire une forme grave(([12] https://nouveau-monde.ca/bilan-catastrophique-des-injections-anticovid-et-manipulation-mediatique/));

5)- que par ailleurs la vaccination est dangereuse. Et il faut impérativement convaincre les triples injectés de jeter leurs dés et donc de refuser cette aberrante quatrième dose, si vous voulez sauver, au moins pour un certain temps, vos proches injectés.

Les données officielles du gouvernement britannique (chiffres publiés par l’Office for National Statistics) montrent que la vaccination anti-COVID augmente le risque de décès de covid 19 et la mortalité hors covid au bout de cinq mois.(([13] New UK Gov. report confirms COVID Vaccination significantly increases the risk of Death and kills hundreds of thousands after five monthsBY THE EXPOSÉ ON JUNE 2, 2022
https://expose-news.com/2022/06/02/uk-gov-confirms-covid-vaccination-kills-thousands-after-5-months/))

Et pourtant Boris Johnson n’est pas devenu complotiste.

La première injection de Covid-19 a été administrée en Angleterre le 8 décembre 2020.

Après quelques mois il est apparu que les doubles vaccinés avaient davantage de risques d’attraper le Covid que les non-vaccinés :

plus de risques d’être hospitalisés :

Et aussi davantage exposés au risque de mourir de covid :

5 mois plus tard, les vaccinés ont commencé à souffrir d’une augmentation de mortalité toutes causes confondues. Cette tendance s’est aggravée progressivement depuis mai 2021.

Cette tendance est plus marquée chez ceux qui ont reçu les injections de Covid-19 en premier. (Les Anglais, les plus âgés).

En mai 2021, les vaccinés de 70-79, 80-89 et les 90 ans et plus avaient un taux de mortalité plus élevé que les non-vaccinés du même âge.

Le graphique suivant montre les taux de mortalité standardisés selon l’âge pour 100 000 années-personnes par statut vaccinal et groupe d’âge pour le mois de mai 2021 :

La tendance s’est poursuivie en juin 2021 avec les 60-69 ans vaccinés rejoignant le groupe du taux de mortalité le plus élevé :

Et encore en juillet avec les 50-59 ans rejoignant le club du taux de mortalité le plus élevé :

Ces données indiquent que les injections de Covid-19 prennent environ 5 mois pour augmenter la mortalité des vaccinés toutes causes confondues

Les plus récentes publications de l’ONS (juin 2022) confirment qu’en décembre 2021 et janvier 2022 la mortalité toutes causes confondues des vaccinés est supérieure à celle des non-vaccinés !

Cette augmentation de la mortalité hors covid des vaccinés n’a pas de cause établie avec certitude pour l’instant, mais reflète certainement, au moins en partie, les conséquences des complications vaccinales connues (myocardite, accidents vasculaires, thromboses…) et de la baisse d’immunité qui augmente le risque d’infections et de reprise évolutive de cancers.

Cette augmentation de la mortalité des vaccinés est d’autant plus inquiétante qu’elle a aussi été constatée dans de nombreux autres pays : en France (+38 %)(([14] https://www.zinfos974.com/Mortalite-38-par-rapport-a-2019-la-plus-forte-augmentation-de-France_a184422.html)), aux USA(([15] https://resistance-mondiale.com/un-rapport-de-la-fda-revele-que-la-mortalite-toutes-causes-confondues-est-plus-elevee-chez-les-vaccines))(([16] https://www.epochtimes.fr/pourquoi-le-nombre-de-deces-a-t-il-augmente-de-40-aux-etats-unis-par-rapport-a-lannee-derniere-1932664.html))(([17] Il y a eu une augmentation inattendue de 40 % des « décès toutes causes » en 2021
https://www.kusi.com/there-was-an-unexpected-40-increase-in-all-cause-deaths-in-2021/)) en Allemagne(([18] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/11/22/des-medecins-allemands-confirment-a-nouveau-la-correlation-entre-vaccin-et-surmortalite/)).

Cette surmortalité apparaissant quelques mois après injection nécessite des analyses approfondies et en attendant un moratoire sur la pseudo vaccination Covid





Comment « réenchanter » un monde occidental à la dérive (G.7) ?

Par Lucien SA Oulahbib

À lire le dernier communiqué du G.7(([1] ou https://pm.gc.ca/fr/nouvelles/declarations/2022/06/28/communique-des-chefs-detat-et-de-gouvernement-du-g7)) et comme l’a remarquablement effectué le Courrier des Stratèges, l’on y repère bien, au-delà du vocabulaire dégoulinant de bons sentiments sur le climat, la santé et la protection/fabrication des LGBTI+, une stratégie sous-jacente qui consiste en fait et prosaïquement à contrebalancer, sur le moyen et long terme, la saturation du marché industriel « classique » comme l’automobile (moins de mille milliards de dollars) par cette croissance en (forte) hausse de l’industrie de la santé au sens large — prothèses d’assistanat mental et manips génitales comprises — (plus de mille deux cents milliards de dollars), loin devant le marché de la vidéo et des produits frais.

À lire, entre les lignes, encore une fois, ce « communiqué » apparaît bel et bien comme un programme d’action, pavé bien sûr de bonnes intentions en devanture pour justifier en filigrane ce tournant dangereux et irrationnel (ou « Grand Reset » made in Davos). Ainsi le tout, comble de l’hypocrisie, est bien plus habillé par « le changement climatique », « l’agression russe », que par la « pollution » et la « paix dans le monde ». Car autant en ce qui concerne la pollution les améliorations progressives en particulier en Occident l’ont réduite considérablement, autant s’agissant du climat il apparaît bien plutôt comme ce mirage mixte assemblant éthique dévoyée et alarmisme catastrophiste puisque les observations relevées infirment constamment les modélisations (qui confondent climat et météo).

Idem en matière infectieuse concernant la menace sanitaire en vogue, soit la Covid-19 : les « modèles » prédisaient des dizaines de millions de morts, et avançaient que les traitements précoces ne servaient à rien (quitte à falsifier les rapports sur ce point, façon LancetGate) surtout comparés à des injections préconisées par cette industrie de Santé en plein essor (supra), alors que jour après jour et pays après pays tout montre que non seulement cela ne marche pas mais aggrave la situation de santé en particulier désormais pour les multi-injectés, et ce au fur et à mesure que leur système immunitaire loin de se renforcer accroît son affaissement global puisque en certains cas non seulement d’autres maladies parfois anciennes (re) surgissent, mais s’aggravent…

Observons également que face aux infirmations répétées en matière climatique et virale (s’avérant être leurs deux armes fatales en plus de Goldstein Poutine), leur seule issue de secours reste cette idée (mantra, plutôt) — également de plus en plus battue en brèche — qui stipule que les « solutions » proposées « éviteraient les formes graves » (pénuries, catastrophes météo, infections longues, conflits divers), alors qu’il n’en est rien, bien au contraire. Il n’y a en effet pas plus de cataclysmes que naguère (la « canicule » 2022 a fait pschitt. Il y a bien plus d’énergies à disposition que prévu, surtout en intégrant le nucléaire). Il s’avère que les injections expérimentales, loin d’empêcher la maladie, précipitent nombre d’effets secondaires, tant et si bien que de plus en plus d’associations ont vu le jour, au moins pour en parler, et ce malgré tous les efforts acharnés et très pointilleux des redresseurs de torses, en particulier ceux de l’AFP et de Libération qui de toute évidence sont de plus en plus dos au mur, mais continuent à délivrer les bons et mauvais points, jusqu’à ce pointillisme de l’absurde, façon 1984, comme effacer des données, accuser les lanceurs d’alerte (autrefois les « hérétiques ») de « conspirationnisme » (équivalent de » déviationnisme »), nier les évidences de la balance bénéfices/risques (pour les moins de 65 ans), ce qui leur permet même de faire également rectifier des articles déjà parus et qui pourtant constatent et relatent seulement ce qui est.

Idem concernant « la paix dans le monde » avec un seul accusé, le Goldstein russe, dédoublé cependant en deux, voire en trois tout de même (le régime néo-maoïste ayant été quelque peu tancé pour le Tibet, Hong Kong… Le régime khomeyniste iranien idem concernant son désir de nucléaire militaire), sans que pour autant un réel débat (disputatio) puisse les faire progresser vers une plus grande compréhension de ce qui empêche que s’installe une réelle coopération civilisationnelle à commencer par la falsification de ce qui s’est réellement passé en 1947 en Israël, et le fait que Taïwan protège les réels fondateurs de la démocratie chinoise de 1911… Dommage qu’un organisme comme l’UNESCO n’organise pas au niveau mondial et de façon grand public ce genre de confrontations…

Au lieu de « réenchanter » ainsi le monde, le G.7 se transforme en Police Spéciale de la Pensée (PSP) alors que ses résultats en ces trois domaines, climat, santé, paix dans le monde, s’avèrent proches de zéro, surtout au regard des problèmes qui s’amoncellent et des lacunes et autres corruptions qui lézardent de plus en plus ce qui reste encore de « communauté internationale ».

Nous marchons en fait sur la tête ; et pourtant le courant de pensée prétendument « universaliste » dont tous ces numéros Un sont issus avait promis que cette « dialectique » de la « coopération internationale » marcherait (un jour) enfin sur ses pieds… (Promesse, promesse…).

D’ailleurs, si un « réenchantement » pouvait advenir ce serait précisément là, ou comment déjà donner la parole non seulement aux personnes réellement compétentes, mais à même également d’accepter de participer à des débats non biaisés, car c’est ainsi que les controverses (au sens de la disputatio) progressent au lieu de les annihiler dans de faux consensus. Mais pour cela il faudrait une réelle autonomie des centres de décision internationaux, un renouvellement de fond en comble de leurs paradigmes à la fois tiers-mondistes, scientistes, hygiénistes et affairistes, en faisant également attention à ce que ces organismes ne deviennent pas ces potentats autocentrés à la manière des ONG passées sous la houlette d’oligarques idéologues… Vaste programme…

Car s’agissant de « la paix dans le monde » à lire encore une fois ce « communiqué » dégoulinant de poncifs et de bonnes paroles façon dames patronnesses, pas une fois quelques mea-culpa apparaissent, ne serait-ce que sur l’Afghanistan où il semble bien qu’à force de ne pas avoir tenu compte du fait qu’il n’était pas possible de passer sans coup férir d’une société tribale à une société de « partis » (même problème en Afrique, au Proche-Orient et au Moyen-Orient). Les solutions transitoires ont été méprisées sous le double prétexte d’y voir un complexe d’infériorité (la tribu aurait été une résurgence » néocoloniale d’État faillis » alors qu’elle a toujours été là) ou matière à sécession au bénéfice de « seigneurs de guerre » alors que la prise en compte en l’état des structures politiques telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles devraient être aurait dû être la boussole permanente d’une réelle Communauté mondiale cherchant à réenchanter les relations interétatiques et internationales.

Au lieu de cela ce G.7 montre une vision pathétique des relations internationales, croyant être exhaustif en donnant son mot sur tout alors qu’il n’a des réponses sur rien à part son programme intrusif qui cherche à faire ployer l’Humanité sous l’inanité d’un fardeau idéologique suranné ou la quête queer du R.0 hygiéniste et scientiste démultiplié partout, avec la Chine en miroir, cette boule de cristal déformante du retour vers l’avenir, soit le contrôle de « l’État total »… Ou le désenchantement abouti.




Bien comprendre ce que Schwab et la clique de Davos nous préparent

[Source : RL]

Par Alain Falento

Il est difficile de développer un argumentaire associant le Forum de Davos, l’U.E, la Covid et le pass sanitaire sans être taxé immédiatement de complotiste ou de conspirationniste d’extrême droite.
Et je dois admettre pour une fois qu’ils ont entièrement raison. En effet il n’y a aucun complot ou aucune conspiration dans cette affaire pour la bonne raison que rien n’est tenu secret. Toutes les informations concernant ces projets sont disponibles pour peu qu’on ait connaissance de leur existence et l’envie de se plonger dedans. Nous sommes devenus tellement insignifiants à leurs yeux qu’ils ne se donnent même plus la peine d’une discrétion minimale.

[Voir aussi les nombreux articles sur Klaus Schwab,
sur la Réinitialisation (ou Great Reset),
sur Davos,
sur l’Agenda 2030…]

Edgar Degas disait : « à partir de quarante ans, on a la gueule qu’on mérite ».
Si l’on applique cette maxime à Klaus Schwab, la sanction est terrible. Nous ne sombrerons pas dans la facilité en franchissant le point de Godwin, mais il faut bien avouer que la tentation est grande dans ce cas précis. Surtout quand il est de notoriété publique que Schwab a grandi au sein d’une famille dans laquelle, pour être poli, on n’était pas opposé à l’idéologie du Troisième Reich au-delà du raisonnable.
Klaus Schwab est un vieil allemand de 84 ans, qui arrive tout naturellement en fin de vie. Il est une sorte de caricature de riche retraité germanique, avec toute la morgue qui les caractérise, qui considère que le monde a commencé à sa naissance et se terminera sa mort.
Klaus Schwab n’est autre que le fondateur de Forum de Davos, cet événement international qui a lieu chaque année dans cette station de ski suisse éponyme.

Chaque année, pendant une semaine, l’hyper-classe mondiale (milliardaires, politiciens de haut rang, chefs d’états, représentants de l’U.E, CEO de banques et grands capitaines d’industrie) vient montrer les muscles et rappeler aux prolos qui tient le couteau dans le sens du manche.
Pendant une semaine, Davos est l’endroit où il faut être et surtout être vu. Sous les yeux d’employés tout contents d’avoir été sélectionnés pour assister à l’événement, les décideurs viennent se livrer à de la prospective économique et sociale.
Le forum de Davos est également à la prostitution ce que la période estivale est au vendeur de glace. Toutes les escorts du monde y accourent, trainant derrière elles un cortège de petits escrocs et de détrousseurs en tout genre.

Même si ce n’est pas l’objet de cet article, il convient de préciser que ce qui se dit au Forum de Davos est extrêmement intéressant car c’est là que se construisent les idéologies qui seront appliquées et détermineront notre avenir. Rappelons-nous que c’est dans les années soixante dix que les concepts de « mondialisation » et de « globalisation » furent initiés dans ce Forum de Davos, avec toutes les conséquences douloureuses que nous subissons aujourd’hui.

Depuis la pandémie de Covid 19, l’hyper-classe a pris conscience que le système qu’elle a mis en place, basé sur la dette et la mondialisation, court à sa perte. Mais bien loin de se remettre en question et de laisser la place à d’autres plus capables, ils nous expliquent sans sourciller qu’il est temps de passer à un nouveau paradigme (c’est comme cela que l’on dit « changer d’avis » dans les milieux autorisés).

Dans un livre d’une médiocrité inouïe, « La Grande réinitialisation », qui ressemble plus à une éructation de bout de comptoir au Narvalo qu’à un essai philosophico économique, Klaus Schwab se fait le porte-parole de cette hyper classe et nous décrit en détail le monde dystopique qu’il nous réserve.
Tout d’abord, M. Schwab propose d’enfermer tout le monde pendant trois années consécutives pour mettre fin à l’épidémie de Covid 19.

Ensuite il acte le fait que les dettes, publiques et privées, sont devenues insoutenables dans le monde occidental. Par conséquent il nous propose de supprimer les nations et de les remplacer par un Gouvernement Mondial dans lequel siègeraient bien entendu lui et ses amis de l’hyper-classe. Toute forme d’élection serait bien entendu supprimée. Il faut laisser les savants gérer la situation.

En ce qui nous concerne, Schwab et ses amis proposent ni plus ni moins que de supprimer la propriété privée ainsi que toute forme de liberté individuelle. Pour ce faire ils envisagent un contrôle social total via une numérisation complète de la société, jusqu’au moindre recoin de notre existence. Le slogan est d’ailleurs déjà prêt : « Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux ».

A ceux qui seraient tentés de considérer que ce ne sont que des élucubrations d’un vieillard égoïste et sénile, je me permettrais de conseiller de bien réfléchir à ce à quoi ressemble déjà notre réalité.
Pendant plusieurs années, nous avons vécu en Europe sous le joug d’un passe sanitaire. Tout individu refusant de s’y soumettre s’est vu ostracisé, exclus des transports, du système de santé et même parfois licencié.
Vous aurez tous remarqué que, bien que suspendu, ce passe vaccinal n’a cependant pas disparu. Il est même question de sa réactivation prochaine.

En réalité ce qui importe dans ce passe vaccinal, c’est plus sa technologie que son utilisation. Tous les passes vaccinaux, dans les différents pays de l’U.E, ont en effet été construits dans le sens d’une interopérabilité entre états.
Le développement de cette technologie s’inscrit dans la continuité d’une Directive Européenne qui décrète une digitalisation à marche forcée de tous les états européens, dans tous les domaines publics et privés. La création d’un porte-document numérique a donc été lancée.

D’ici 2024 il a été demandé à tous les pays de l’U.E de mettre en place une identité numérique (ce que la France s’est bien entendu empressée de faire). Il est précisé que, pour votre bien être et votre sécurité, pourront être ajoutés à ce porte document numérique toute forme de pièces relatives à son détenteur (dossier médical, permis de conduire, dossier fiscal, impôts, etc.).
Tout ceci n’est pas de la science-fiction, ni ne relève du complotisme. C’est écrit noir sur blanc dans le projet de Directive de la Commission Européenne. Et il faut se rappeler que de par les traités européens elle sera donc automatiquement transcrite en droit français. Il est impossible de s’y opposer.

Si cela en restait là, la situation serait déjà bien au-delà ce qui est supportable et constituerait une atteinte aux libertés individuelles d’une ampleur jamais observée dans notre pays. Mais c’est bien mal comprendre l’Hyper-classe et son excroissance l’U.E que de s’imaginer qu’ils allaient en rester là.
Une fois cette identité numérique complète mise en place, il vous resterait encore une liberté fondamentale : dépenser comme bon vous semble ce qu’il vous reste de revenu après impôts. Or Klaus Schwab vous l’a dit, c’est terminé la belle vie pour vous les gueux ! VOUS ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux.

Vous ne le savez peut-être pas, mais depuis 2019, la BCE, à l’instar de presque toutes les autres banques centrales, s’est lancée dans le développement d’une Monnaie Numérique De Banque Centrale (MNBC) qui sera mise en circulation dans les plus brefs délais.
Que l’argent liquide soit appelé à disparaître, tout le monde a bien compris que cela arriverait. Mais pour quelle raison créer une monnaie numérique alors que nous avons des déjà des cartes de crédit et que l’argent déposé sur notre compte est déjà numérique dans les faits ?

Pour répondre à cette question il faut se pencher sur la nature exacte et les propriétés de cette MNBC. Un détail aurait dû alerter les observateurs avertis de ces technologies : il est prévu que le porte document d’identité numérique dont nous avons parlé précédemment puisse également être utilisé comme portefeuille numérique et moyen de payement !

Il semble que la BCE a simplement omis de préciser un petit détail qui à son importance quant à cette MNBC ; en effet, en plus d’être numérique, cette monnaie est aussi programmable.
C’est-à-dire que contrairement à une carte de crédit, l’utilisation de cette monnaie numérique pourra être conditionnée au profil du détenteur.

Vous êtes en retard sur le contrôle technique de votre véhicule ? Vous ne pourrez pas acheter de carburant à la station-service. Toutes les formes de restrictions administratives les plus vicieuses pourront vous être appliqués sous forme de restriction à la consommation, comme l’interdiction d’acheter une petite chopine pendant la période de Ramadan par exemple.

D’un point de vue économique c’est beaucoup plus grave. En réalité cette Monnaie numérique programmable ne peut plus être considérée comme une monnaie à part entière. Sans vous le dire, on aura ainsi converti vos euros en tickets de rationnement à la tête du client, suivant des critères qui vous échapperont totalement.
En réalité nous nous dirigeons tout droit vers une économie de rationnement qui ne dit pas son nom, où toutes les brimades et punitions possibles et imaginables pourront être appliquées à tout citoyen en un clic de souris.
Si vous pensez que tout ceci n’est que du complotisme ou du conspirationnisme, malheureusement la réalité va très bientôt dépasser la fiction. Le gouvernement commence déjà, tout doucement, à nous préparer un rationnement énergétique.

Quant à Klaus Schwab, il est très sensible à l’écologie et à la préservation de la Nature. Après avoir sillonné la planète en avion et dégusté les mets les plus délicats dans tous les palaces du monde pendant toute sa vie, il en a conclu que polluer ce n’est pas bien. Alors vous les crasseux, en attendant de déterminer comment seront recyclés les déchets humains que vous êtes, après vous avoir spolié de vos biens et de vos droits, on va commencer par vous empêcher de polluer davantage.

Il a donc annoncé cette semaine avoir conclu un accord avec Mastercard pour le développement d’une carte de crédit programmable qui tiendrait compte du bilan carbone du détenteur et pourrait ainsi l’empêcher d’acheter de la viande ou un billet d’avion en cas de dépassement du crédit alloué.

Alain Falento




En souvenir du Dr Valadimir Zelenko : médecin, scientifique, activiste

[Source : cielvoile.fr]

En souvenir du Dr Valadimir Zelenko : médecin, scientifique, activiste
À gauche : Serment d’Hippocrate pour Zelenko. À droite : Serment d’hypocrite pour Fauci

Conseil mondial de la santé – 1 juillet 2022

Le Dr Valadimir « Zev » Zelenko est décédé le 30 juin 2022, laissant derrière lui un héritage d’aide aux autres dans la lutte contre le Covid-19.

Le Dr Zelenko était médecin, scientifique et militant pour les droits médicaux. Il est surtout reconnu pour son application sûre et pratique d’une nouvelle combinaison de trois médicaments d’hydroxychloroquine, de sulfate de zinc et d’azithromycine pour lutter contre le Covid-19 dans les milieux préhospitaliers.

Le Dr Zelenko est titulaire d’un baccalauréat en chimie de l’Université Hofstra avec grande distinction. En mai 2000, il a obtenu son diplôme de médecin après avoir reçu une bourse universitaire pour fréquenter S.U.N.Y à la Buffalo School of Medicine. Le Dr Zelenko a terminé sa résidence en médecine familiale au South Nassau Communities Hospital à Oceanside, dans l’État de New York, en mai 2004. Depuis, le Dr Zelenko travaille dans la vallée de l’Hudson à New York en tant que médecin de famille.

En mars 2020, l’équipe du Dr Zelenko a été l’une des premières au pays à traiter avec succès des milliers de patients atteints de Covid-19 dans le cadre préhospitalier. Tout en luttant contre un sarcome récurrent et métastatique, en se remettant d’une chirurgie à cœur ouvert et en subissant une chimiothérapie agressive, le Dr Zelenko a développé son désormais célèbre « protocole Zelenko », qui a sauvé des vies partout dans le monde.

En décembre 2020, Zelenko et ses co-auteurs ont publié un article sur une étude de cas rétrospective de traitement ambulatoire avec du zinc, de l’hydroxychloroquine à faible dose et de l’azithromycine, dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, qui indiquait une réduction significative de l’incidence des hospitalisations de patients COVID-19 traités avec le protocole, 2,8% traités contre 15,4% non traités.

Zelenko était également un défenseur courageux et un défenseur des principes fondamentaux de la médecine. Il a persévéré contre la diffamation incessante des médias et les menaces contre sa personne. Le Dr Zelenko était un juif orthodoxe pratiquant, marié et père de 8 enfants, et a écrit deux livres intitulés Metamorphosis et Essence à Essence.

Le Conseil mondial de la santé est attristé par la nouvelle du décès du Dr Zelenko, à la suite de sa longue bataille contre le cancer. C’était un médecin passionné et dévoué qui se battait sans relâche pour ses patients. Nous nous souviendrons de lui pour son courage et sa détermination face à l’adversité. Nos pensées vont à sa famille, à ses patients et à ses amis en cette période difficile.

« J’ai regardé la mort dans les yeux et j’ai été préparé à rencontrer Dieu. Je ne crains rien sur cette terre. » Dr Zelenko

https://worldcouncilforhealth.org/news/2022/07/remembering-dr-vladimir-zelenko-physician-scientist-activist/78231/

[Voir aussi :
👉Dr Zelenko : « C’est l’heure du choix. »
👉Dr Vladimir Zelenko : « C’est un génocide »
👉Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
👉Une véritable bombe : le « Vaccine Death Report » du Dr. Vladimir Zelenko enfin traduit en français !
👉Dr Zelenko — l’interview qui révèle tout
👉Le Dr Zelenko qui a soigné 6000 patients de la Covid alerte sur les « vaccins »
👉Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]




Un tour de France un peu spécial

Par Pierre Barbafieri

« Je consacre les mois de juillet et d’août à un tour de France, pour encourager franchement les gens à lâcher leur téléphone portable. Pourquoi cette idée qui paraît saugrenue ? »

Pierre Barbafieri

[Voir aussi le dossier 5G et ondes pulsées
dont :
👉Plus de 2 000 études documentaient les effets nocifs des ondes avant 1972
👉5G Apocalypse, film documentaire de Sacha Stone
👉Le Dr Klinghardt dénonce différentes attaques environnementales volontaires sur la santé et en particulier sur la glande pinéale
👉PhoneGate, l’enquête sur un scandale sanitaire mondial
👉La technologie la plus dangereuse jamais inventée
👉L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie]

Tour de France

Vivre sans téléphone portable… aujourd’hui, cela peut sembler être une idée saugrenue, un handicap inutile ou encore un rêve utopiste ! Mais pour moi, il s’agit d’un acte de résistance majeur à la société que l’on nous impose actuellement.

Le smartphone devient indispensable, que ce soit pour entretenir des relations, organiser son temps, se rappeler ce que l’on a à faire, trouver son chemin, se sentir exister, se sentir aimer… En chine, il sert à rentrer dans son appartement, dans son entreprise, etc.. Le lâcher est déjà une tâche complexe à l’heure actuelle, il faut revoir tout son mode de vie. 

Mais si l’on attend encore, ce téléphone finira par nous être implanté dans le corps, et là, plus question de s’en débarrasser, nous serons devenus des transhumains… C’est donc maintenant qu’il faut prendre ce problème à bras le corps ! D’autant plus, qu’avec l’avènement de la 5G c’est la survie de toutes les espèces qui est en jeu

Pour couronner le tout, la vie sans portable est très agréable ! Je peux moi-même vous témoigner d’une vie joyeuse, pleine de surprises, d’aventures… Une vie dans laquelle je vis à mon rythme, où je suis présent dans mes actes, dans mes discussions… Une vie permettant de se reconnecter à soi, aux autres, à la nature, à Dieu…

Je pars donc en croisade pour aider les hommes à se libérer du joug de cette immorale technologie !

Croisade

Je pars au travers de la France, en passant par la Suisse durant l’été 2022.

Cette aventure prend la forme d’un mélange entre témoignage, conférence et débat. Lors de ces événements, je démasque l’ennemi, dévoilant ses noirs secrets. Je partage également toutes les solutions permettant de s’en affranchir totalement et finalement, j’encourage ce choix en témoignant des bienfaits d’une vie libérée du téléphone portable. Je propose également un outil de choix pour s’en débarrasser : le marteau.

Soyez les bienvenus, humains qui refusent d’être asservis par la technologie !

Pour vous inscrire : pierre@cellphone-hunter.fr

Étant conscient de la contagiosité des individus ayant reçu les injections expérimentales, je fais le choix de réserver ces événements à ceux qui les ont totalement refusées.

Juillet

Mardi 12 — Leschaux (74) — 19 h 30
 Mercredi 13 — Bassins (VD – Suisse) — 19 h 30
Jeudi 14 — Strasbourg — 19 h 30
Samedi 16 — Boulogne-sur-Mer — 19 h 30
17 ~31 — Bretagne

Août

Mardi 2 — Le Mans
Mercredi 3 — Le Mans
jeudi 4 — Orléans
vendredi 12 — Clamency (58)
Lundi 15 — Albi (81)
Vendredi 19 — L’Isle-sur-la-Sorgue (84)
20 ~ 31 — Forcalquier, Grenoble, Ardèche

Septembre

Samedi 3 — soirée — Montpellier
Vendredi 9 – 19 h 30 — Alès (30)

Si vous souhaitez accueillir cet événement, ce serait un plaisir pour moi de mener quelques batailles supplémentaires ! De même, si vous avez connaissance d’événements dont le public pourrait être intéressé par une vie sans portable, contactez-moi 🙂 !

Présentation

Je m’appelle Pierre. 

Je suis un chasseur de prime. 

Ma cible ? Les téléphones portables. 

Pourquoi ce gibier ? Parce qu’il est une menace pour la Vie, qu’il se fait passer pour indispensable alors que nous sommes bien plus heureux sans lui !

Ma prime ? Le sentiment du travail accompli.

Pour me découvrir davantage, vous pouvez lire ces
« Quelques astuces pour vous libérer de votre insup’portable »

Quelques références
Une heure d’informations exclusives venant d’une sommité mondiale en matière d’armes à ondes électromagnétiques. Barrie Trower met en garde face à la catastrophe qu’engendre la téléphonie mobile. 
« L’Arc en Ciel invisible » d’Arthur Firstenberg, un ouvrage scientifique, ultra-sourcé, dont le propos est de montrer les corrélations entre la mise en place de technologies électriques et l’arrivée de nouvelles maladies comme l’obésité, le diabète, le cancer…
Dans « Regards sur les Défis d’une Époque — tome 2 », Pierre Lassalle montre en quoi le smartphone engendre d’immoraux comportements. Comme la destruction de la nature ou la consommation à outrance.
« La fabrique du crétin digital » de Michel Desmurget. Un livre basé sur un millier d’études scientifiques, rédigé par un neurologue français. Il démontre en quoi l’intelligence de l’humanité décroît depuis l’arrivée des écrans dans la vie des enfants : irréfutable.

Quelques astuces pour s’affranchir du téléphone portable…

Introduction

Vous avez sûrement remarqué que le téléphone portable est devenu presque incontournable aujourd’hui. Communication, organisation, photos, musique, accès à internet, GPS, paiements, distractions… Ce ne sont pas les applications qui lui manquent ! Cet objet cumule les rôles et devient central dans nos vies… Sans lui, la plupart des gens se sentent déboussolés, perdus, il y a même une nouvelle phobie : la nomophobie, la peur de perdre son portable… Et une phobie n’est pas une simple peur, c’est une maladie mentale ! Il y a de quoi s’inquiéter…

Depuis trois ans, j’ai résilié mon abonnement et j’ai rangé mon smartphone à sa place : la déchetterie. Bon, je vous le concède, il n’était pas si smart que ça, mais ne le lui dites pas, il pourrait se vexer… 😉

Et quel soulagement ! J’ai l’impression d’avoir perdu 20 kg ! J’ai gagné un temps fou, j’ai une facture mensuelle de moins, je ne suis plus dérangé n’importe quand, je n’ai plus de coup de stress quand je ne trouve pas mon portable dans ma poche… Et je ne suis plus sensé être joignable 24 h sur 24 ! Ouf ! Et puis, je me suis rendu compte qu’il ne me servait à rien…

Lorsque je partage mon mode de vie, nombre de gens trouvent que c’est une superbe idée, mais que pour eux, c’est impossible… Malheureusement pour leur ego, il existe une solution à tout, et après la lecture de cet article aucun d’eux n’aura plus d’excuses ! (Et s’ils en ont encore, qu’ils les partagent et ils verront des solutions pousser comme des champignons, miam !)

Voici donc quelques astuces pour s’affranchir de ce cher nuisible.

Pourquoi s’en débarrasser ?

Tout d’abord, il faut bien choisir pourquoi vous voulez vous en débarrasser. Avec un Pourquoi fort, vous êtes sûr de réussir votre entreprise. Sans ce Pourquoi, vous risquez de retourner votre veste au moindre coup de vent ! Et au vu de tout l’air que l’on brasse sur Terre en ce moment, je vous le déconseille fortement.

Voici donc quelques pistes de Pourquoi

Au-delà de la dépendance phénoménale que cet objet engendre, atrophiant nombre de nos capacités, comme le sens de l’orientation ou la capacité d’entrer en relation. Il est aussi nocif pour notre santé, tant par les nuisances électromagnétiques qu’il génère que par la posture physique que son utilisation nous impose et crée une belle grosse brèche dans notre vie privée. Sans oublier que la production de smartphones est une plaie environnementale et sociale… De plus, le portable induit un rythme de vie inhumain, où l’on a la « tête dans le guidon » avant même d’être sorti du lit… Aussi, même si vous achetez des téléphones portables d’occasion, ou si vous l’utilisez seulement exceptionnellement, vous cautionnez la téléphonie mobile, vous faites partie de leurs clients, vous les financez, et la 5 G par la même occasion… (Rappelons-nous bien que sans nous, ils ne sont rien !) Car pour utiliser notre smartphone ne serait-ce qu’une fois par an, toute l’infrastructure de la téléphonie mobile est nécessaire. Donc, en payant votre facture chaque mois, c’est un bulletin de vote supplémentaire que vous octroyez à cette industrie génocidaire…

Bref, vous l’aurez compris, le téléphone portable n’est pas notre ami !

Son industrie nuit à la planète et à l’humanité1, son utilisation est en train d’abrutir toute notre civilisation2, la technologie qu’il utilise nous rend tous malades : diabète, cancer, grippes, etc., sont apparus avec les télécommunications3, il est même en train de déformer nos mains et nos bras4 et cause des troubles cervicaux5… et nous n’aurons bientôt plus à nous soucier de tout cela, car il nous aura tous tués6 ! Pour le vérifier, libre à vous d’étudier les sources en pied de cet article : le tableau dressé est irréfutable, études et preuves à l’appui, l’ennemi est démasqué, et votre Pourquoi sera bien nourri !

La banque — Paiements en ligne

Bon, on pourrait décider de boycotter les banques, mais c’est un autre ennemi, un autre combat et ce n’est pas mon propos ici. Cela dit, la banque est un des gros points noirs, car souvent, sans téléphone portable, l’accès au compte est impossible, tout comme les achats en ligne. Nous pourrions nous en passer me direz-vous, et je suis d’accord !

En attendant, pour ceux qui n’en sont pas encore à ce stade, il existe, à ma connaissance, au moins cinq banques dans lesquelles le téléphone portable n’est pas obligatoire : Crédit Lyonnais, Crédit Coopératif, Crédit Mutuel, CIC et Banque Populaire. Chez eux, les codes de confirmations (pour effectuer des opérations sur votre compte ou des achats en ligne) sont envoyés soit par mail, sur votre téléphone fixe, ou via un boîtier sécurisé dédié à cet effet.

Attention, les agents bancaires peuvent chercher à vous décourager en prétendant qu’il est impossible de vous débarrasser de cette sécurité, mais si vous creusez, si vous tenez bon, et si vous leur expliquez que de toute façon vous n’avez pas ou plus de téléphone portable, il faut bien qu’ils trouvent une solution : ils ne prendront pas le risque de perdre un client ! Et retenez aussi que vous n’êtes pas un cas isolé ! Et vous pourriez même les inspirer qui sait… ? Car ils en sont esclaves aussi, et au fond, c’est sûr qu’ils préféreraient être libérés de ce truc qui les contraint… En tout cas, des brèches sont possibles, alors humainement, c’est super.

À ce sujet, si vous connaissez d’autres enseignes qui permettent ce fait, vous pouvez les partager dans les commentaires.

Concernant les banques et les paiements en ligne, il existe un code-triche : c’est le numéro virtuel. Si votre banque rechigne à vous retirer la sécurité « identification par SMS », elle ne vous demande pas pour autant de posséder un téléphone portable. Elle a simplement besoin d’un numéro de téléphone pour vous envoyer des codes de sécurité bancaire. Vous noterez la nuance : elle a besoin d’un numéro, pas d’un téléphone ! Pour répondre à ce besoin, il est possible de se procurer un numéro virtuel chez OVH Télécom par exemple, ou autre fournisseur. Bon, il est aussi possible de boycotter tous les services qui rendent le téléphone portable indispensable, comme BlablaCar par exemple : c’est quand même louche et glauque de rendre obligatoire une technologie mortifère… ! Et puis, il existe toujours une alternative.

Les textos

Ah là, là ! C’est fou le vide que viennent remplir les textos… On s’ennuie, alors on écrit à untel « Salut ça va » ? Quelle blague, au fond, on s’en moque s’il va bien ou pas, on veut juste accaparer son attention… C’est moche, n’est-ce pas ? Je ne juge pas, je suis moi aussi passé par cet automatisme ridiculement affectif. Mais le texto sert aussi à transmettre des informations, comme annuler un rendez-vous au dernier moment (hum, même si ce n’est franchement pas très respectueux). Bon, mes exemples sont un tout petit peu orientés, toutefois, il est intéressant de vous exercer à prendre du recul sur votre manière d’utiliser les textos : je suis certain que vous serez nombreux à vous rendre compte qu’ils ne sont en aucun cas indispensables… et qu’en écrire est même souvent un acte plutôt immoral, oups !

Un exemple parmi tant d’autres : si votre coloc va faire les courses, vous pouvez prendre cinq minutes ensemble pour ajuster la liste avant son départ, et donc pas besoin de vous écrire de texto quand il est dans le magasin…

Si l’on considère que la fonction du texto est de transmettre des informations rapidement, on peut le remplacer par l’e-mail. À la différence que l’on ne se permettra pas d’annuler un rendez-vous par courriel au dernier moment… donc, cette solution va nous pousser à être plus engagés, mieux organisés, et un peu plus soucieux des autres : une pierre, trois coups !

« Au cas où… »

Beaucoup de gens se planquent derrière un « Au cas où »… Mais, au cas où quoi !?

Si votre enfant ou votre mamie doit aller en urgence à l’hôpital, que vous soyez au courant dans la seconde ou un peu plus tard, ne changera rien à sa santé.

Si votre travail semble nécessiter un portable, vous pouvez revoir votre manière de travailler, ou encore, changer de travail. (Je connais deux ex-commerciales qui travaillaient sans portable !)

Si vous tombez en panne, il y aura bien quelqu’un qui s’arrêtera pour vous aider, il pourra vous raccompagner chez vous, et vous vous occuperez de votre voiture plus tard. Votre rendez-vous attendra et la personne à rencontrer développera la patience, pour son plus grand plaisir J !

La vie est une aventure magique, alors pourquoi lui ôter toute sa magie avec nos insécurités ou notre quête de l’efficacité permanente, c’est moche et pas magique du tout !

Si vous êtes en retard ? Eh bien… vous êtes en retard ^^ Il n’y a rien de grave… En revanche, votre 5G aura bientôt achevé la biodiversité… et vous avec !

Si vous vous blessez, en pleine montagne, et si la nuit tombe… ? Un ours vous mangera et vous vous réincarnerez dans cinq ou six siècles, rien de grave finalement ! Bon, c’est une blague, les ours sont quand même peu nombreux, ce sera sûrement un loup qui vous mangera ! Bon, d’accord, j’arrête les blagues… Eh bien, si vous partez seul, en montagne, vous pouvez prévenir quelqu’un de votre itinéraire, et de l’heure à laquelle il faudrait s’inquiéter si vous n’êtes pas revenu ; et vous pouvez aussi emporter une balise de repérage, ou travailler sur votre insécurité et la transformer en sécurité intérieure ! Et puis, évitez le miel en montagne !

Enfin, vous voyez, il y a des milliers de solutions. Et le « Au cas où… » ne tient pas la route.

Diverses applications…

Whatsapp

Ensuite, il y a Whatsapp… là c’est autre chose… Envisager de quitter Whatsapp soulève la peur de perdre ses amis, sa famille, de ne plus être invité, ne plus « être au courant »… Mais ce n’est qu’un leurre ! Pensez-vous vraiment qu’un ami couperait court à votre relation simplement parce que vous joindre demande quelques efforts ?! À mon avis, un véritable ami se débrouillerait pour vous contacter, et vous aussi, vous feriez l’effort d’aller vers lui. Et si vos « amis » de promo, de travail, ou que sais-je, cessent de vous inviter, sous prétexte que vous n’avez pas Whatsapp, c’est simplement qu’ils se fichent bien de vous ! D’ailleurs, si vous preniez des nouvelles de l’un d’entre eux, vous seriez au courant de la prochaine « réuniondes anciens », et si ce n’est pas le cas, peut être que vous n’avez plus rien à voir avec ces « amis » et qu’un peu de tri vous fera le plus grand bien.

Waze, est remplaçable par un bon atlas ! (Ou, à la limite, un Tom-tom, mais vous êtes capable de trouver votre chemin seul !) D’ailleurs, vous pouvez vous entraîner avant, en expérimentant des trajets peu, ou pas du tout connus. Vous pouvez aussi vous aider de la streetview des sites de maps pour prévisualiser les points délicats du trajet ou identifier les lieux de rendez-vous, par exemple. Et puis, vous savez… il y a aussi vos congénères, ils peuvent vous aiguiller quand vous êtes désorientés : nous n’en avons plus l’habitude, mais ça fonctionne encore, je vous le promets ! Quand on se déplace sans GPS, c’est un peu comme un jeu ! Le but est de ne pas se perdre, d’arriver à l’heure, et sans tricher ! C’est très bon pour l’estime de soi.

Tinder et ses amis n’arrivent pas à la cheville d’un rassemblement populaire de gens qui portent les mêmes valeurs que vous (associations ou festivals par exemple). Si vous voulez rencontrer quelqu’un, sortez de chez vous ! Allez à la rencontre des gens qui s’intéressent aux mêmes sujets que vous ! Au lieu de jouer à plouf plouf et d’enchaîner les déceptions… et les MST.

Pour remplacer l’application Pinterest, vous pouvez vous abonner à un magazine par exemple, ou aller dans des expositions, faire connaissance avec des créateurs…

Pour Instagram, si vous aimez partager ou appréciez des photos, vous pouvez ouvrir un blog, ou consulter celui d’autrui. Vous pouvez même participer à des expositions… Vous rencontrerez de vrais humains avec la même passion que vous ! Une belle manière de trouver des amis et plus si affinités…

Pour tous les jeux, style Candy Crush… Je passe mon tour, vous avez sûrement un milliard de choses plus intéressantes à faire ! Oui, oui, même quand vous êtes aux toilettes… D’ailleurs, au pied de cet article, je vous conseille deux livres d’environ 800 pages chacun : à une page par jour vous en avez pour plus de quatre ans ;))

Pour Facebook, c’est un peu pareil… Vous avez bien mieux à faire qu’aller voir la vie des autres, ou raconter la vôtre… Vous pouvez les voir en vrai ! Quand on pense que certains publient leur demande en mariage et même leurs accouchements, on se rend compte de la perversité des habitudes que Facebook insinue dans nos vies, tout ça pour « avoir des like » ! Toute ces publications, plus déplacées les unes que les autres, montrent à quel point nous sommes devenus des mendiants d’amour, et que nous passons notre temps à « Liker » au lieu d’aimer (par des actes) nos proches ! Au lieu de « Liker » votre femme, votre mari, ou un ami, vous pouvez donner de votre temps pour lui écrire un joli poème J

Pour écouter de la musique, vous pouvez remplacer votre portable par un lecteur MP3/MP4, et en nature, je trouve que le chant des oiseaux est encore plus appréciable…

Si vous avez un rendez-vous et si vous ne pouvez ni l’honorer ni prévenir de votre indisponibilité, cela peut arriver, et ce n’est pas un drame. Vous vous excuserez, vous tirerez les leçons de cet échec et prendrez un nouveau rendez-vous.

Quand on pense qu’en moyenne, d’après 20 minutes, les Français utilisent leur téléphone durant 3 à 4 heures par jour, on ne peut qu’imaginer le temps perdu… Certes, c’est souvent lors de « temps morts », comme dans un bus, ou lors d’une pause, mais en réalité, ce « temps mort » n’existe pas. Car un temps de solitude intérieure fait toujours du bien, comme la lecture d’un bon livre, ou une séance d’automassage, toutes ces choses que l’on ne fait jamais, car l’on manque de temps… En fait, on l’a le temps, c’est juste qu’on le gaspille. Mais ce n’est pas irrévocable, pour l’instant le portable n’est pas inséré dans notre cerveau, nous pouvons encore choisir de nous en séparer, mais n’attendons pas trop ^^.

Mise en œuvre…

Bien sûr, mettre en place tout un mode de vie peut prendre un certain temps, et jeter votre téléphone sans être préparé pourrait vous desservir. Ce qui me semble le plus sage, c’est de se donner un défi : mettre votre téléphone en mode avion tant que vous n’en avez pas besoin, l’éteindre 1 jour, 2 jours, puis 5, 10, 30 jours, etc. ! Soyez créatif, vous allez bien vous amuser ! Et vous serez fier de chaque progrès !

Si vous vous débarrassez de votre téléphone sans préparation, il est fort probable qu’à la moindre difficulté, vous reveniez en arrière. L’entraînement est un gage de sûreté. Mais ne prenez pas trop votre temps non plus, ce truc veut votre mort ! C’est comme une drogue dure, si on regarde bien… c’est dingue, non ?

Cela vous demandera une certaine préparation, comme récupérer les numéros de vos contacts, vous procurer un réveil ainsi qu’une carte routière, etc. Ensuite, l’expérience pourra commencer et vous verrez très vite les lacunes que comble le téléphone portable. Il est possible que vous arriviez en retard une fois, alors la suivante vous verrez qu’il faut prendre un peu d’avance, car sans GPS, vous pouvez vous égarer et perdre un peu de temps… Vous verrez peut-être aussi qu’un bloc-notes est un super allié, etc. Et au bout d’un mois, vous aurez fait un bon tour des défis qui vous attendent, et vous vous sentirez de taille.

Encouragements…

Le gros point fort d’une séparation totale avec le téléphone portable est notre retour « dans le monde réel », la sortie du virtuel.

Imaginez-vous dans la nature avec votre portable, que faites-vous ? Comment vous comportez-vous ? À présent, imaginez-vous dans cette même Nature, mais sans portable, quelles sont les différences ? Pour mon cas, la différence est dans ma qualité de présence, dans la gratitude que j’éprouve face à la beauté des fleurs et des arbres, que je ne verrais même pas si mes yeux étaient rivés sur ma boîte à cancer… Et je m’ennuierais très vite. Alors que sans, je m’émerveille, je découvre… et c’est infini, je ne pourrai jamais me lasser d’un tel spectacle !

Avoir un téléphone nous maintient dans une posture d’enfant où « il y aura bien quelqu’un pour venir m’aider si j’ai un problème », ce qui engendre que l’on attire tout un tas de problèmes. Tandis que vivre sans cet objet stimule le bon sens, et le sens de l’orientation, mais aussi la concentration, la préparation et la responsabilité, car « on n’a pas le droit à l’erreur, personne ne viendra nous sauver », ce qui nous évite lesdits problèmes !

S’affranchir du téléphone va créer un grand vide dans votre vie, et ce vide, vous pourrez en faire quelque chose, d’ailleurs, mieux vaut être conscient de ce que vous ferez à la place d’utiliser votre téléphone, car une addiction est vite remplacée par une autre. Vous pourriez par exemple reprendre une pratique artistique que vous avez délaissée, ou un projet qui vous tient à cœur !

Pour finir, il y a aussi le sentiment d’être « connecté à la vie », d’être à l’écoute des signes, de « sentir » ce qui est bon pour soi, de quel restaurant nous avons envie, sans aller voir les notes que lui ont données les clients… Et puis, La Vie ne va pas vous mettre des bâtons dans les roues alors que vous faites des efforts pour Elle ! Dans ce registre, je voudrais vous partager deux exemples :

Depuis 3 ans, je ne me suis jamais retrouvé dans une situation insoluble et je me suis même senti aidé, protégé. Entre autres, je pense à mes deux derniers problèmes de voiture :

  • Le premier est survenu après un déménagement de 8 heures de route. Tout s’est bien passé, je suis arrivé à bon port. Quelques jours plus tard, je fais 20 km et les freins me lâchent, alors que je repartais pour 400 km. Cela aurait pu arriver au milieu du déménagement, ou au milieu de mon second trajet, mais non, ils ont attendu pile le bon moment, après mon déménagement, mais proche de la maison. Incroyable non ?
  • Le second a eu lieu lors des 500 derniers mètres d’un aller-retour de 400 km. Le pot s’est dessoudé engendrant un joli bruit de voiture de course. Encore une fois, j’ai pu faire l’important trajet dont j’avais besoin, et le problème est survenu une fois que j’étais arrivé…

On pourrait appeler ça « l’aide magique de l’humain libéré du portable » (et une invitation à changer de voiture ;))

Une telle aventure risque fort de vous donner envie de vous débarrasser à tout jamais de ce nuisible ! Vous risquez de vous sentir très libre, très relié aux autres, très résiliant face aux épreuves, joyeux, plus en sécurité, et ouvert à la magie de la vie… !

Je vous souhaite une belle aventure !

Pierre Barbafieri
27 ans
Membre de la Ligue des Artistes Sophianiques du Kaya Team Universe

Sources :
  1. « Les secrets inavouables de nos téléphones portables » de Cash Investigation. Un reportage mené par Élise Lucet qui sait enfoncer les bonnes portes pour découvrir les cachotteries des industriels.
  2. « La fabrique du crétin digital » de Michel Desmurget. Un livre basé sur un millier d’études scientifiques, rédigé par un neurologue français. Il démontre en quoi l’intelligence de l’humanité décroît depuis l’arrivée des écrans dans la vie des enfants : irréfutable.
  3. « L’Arc en Ciel invisible » d’Arthur Firstenberg, un second ouvrage scientifique, ultra-sourcé, dont le propos est de montrer les corrélations entre la mise en place de technologies électriques et l’arrivée de nouvelles maladies comme l’obésité, le diabète, le cancer…
  4. « Le smartphone déforme nos mains et nos bras » du site Slate.fr, un article complet basé sur les recherches d’une universitaire française.
  5. « Téléphone portable et cervicalgie : comment faire pour éviter de gros dégâts » un article du site un-dos-en-paix.fr, qui explique en quoi l’utilisation du portable peut nuire à votre colonne vertébrale.
  6. « Le hochet de la mort – téléphone portable, 5G » de Pierre Lassalle, un article dénonçant la technologie 5G, le consumérisme de manière générale et le futur vers lequel l’humanité se dirige…

Vivre sans portable c’est possible !

Cet article évoque un témoignage concernant la « libération portabolique » que j’ai vécue.

Vous y trouverez :

1. Les effets néfastes liés au téléphone portable, du moins ceux dont j’ai conscience.
2. Des effets bénéfiques (plein !) à l’arrêt de l’utilisation de cet objet.
3. Des astuces de sevrage.

Témoignage :

Avant toute chose il est bon de savoir que mon souhait de vivre sans portable date du mois de juin 2014. Ce fut tout un processus pour arriver à m’en libérer, alors que je n’ai jamais vraiment été addict au portable. Par contre je connais bien le phénomène de l’addiction, je l’évoquerai plus bas. J’ai eu peu de smartphones, et pas des plus récents (iPhone 3GS, Galaxy S2, Lumia) j’avais plus souvent ce qu’on appelle des « briques ». Je trouvais ça plus pratique et puis j’avais déjà cette envie de m’éloigner du portable. Prendre un smartphone me semblait donc incohérent.

Puis j’ai pris conscience du danger sanitaire que représente cet objet, au même titre que divers appareils utilisant des micro-ondes. J’en profite pour remercier Thierry Casasnovas*, qui fut le premier à me permettre de prendre conscience de l’étendue du danger. Je vous recommande également le reportage « Téléphonie mobile : Le danger dissimulé » **.

Durant ces 4 ans, j’ai également pris conscience du problème de vie privée qu’engendre la possession d’un téléphone portable, notamment à cause de la localisation permanente, de l’accès à distance à la caméra et au micro. Ceci n’est pas mon domaine, je vous renvoie vers l’ouvrage « Libre et Humain à l’ère d’internet »*** d’Amélie Delalain et Héloïse Pierre**.

Ça commençait à faire beaucoup… mais ce n’est pas fini ! La fabrication de ces objets demande certains matériaux, comme des minerais, dont l’extraction et le traitement cause divers problèmes, notamment sur le plan écologique, mais aussi social, avec le travail d’enfants en Chine qui fabriquent les écrans dans des conditions inhumaines.***

Ah, et je vous avais promis de parler d’addiction, puisque je connais bien ce domaine.

Voici quelques signes d’addiction :

  • L’isolement : L’Être, même en présence de ses semblables, se coupe d’eux pour se réfugier dans sa drogue. (Voyez ces couples et ces familles au restaurant, ces bandes de copains dans les arrêts de bus…, etc.)
  • La dépendance : « Mais j’en ai besoiiiiiin ! » (Faux, un coup de marteau sur le joujou et tu es toujours en vie !)
  • Agressivité : Je pense à une utilisatrice, si je lui pique son portable, c’est la crise !
  • Fuite de la Vie : Chaque fois que l’utilisateur « s’ennuie » hop ! Le joujou ! Pas le temps d’avoir une idée ou quoi que ce soit.
  • « En plus c’est mauvais pour lui… »

« Non non, je ne parle pas des symptômes de l’addiction à la cocaïne ! Mais bien de celle due au téléphone portable ! »

Finalement, j’ai appris que tout cela est bien connu, tant dans les sphères politiques qu’industrielles qui interdisent à leurs enfants d’utiliser les produits qu’ils fabriquent !

Ce fut un long cheminement, étape par étape. D’abord, éteindre le portable la nuit, ne pas le garder dans ses poches, ne pas l’emporter partout, l’allumer seulement quelques heures par jour, réduire le nombre d’heures… puis Ciao !

Cette transition douce m’a permis d’acquérir un téléphone fixe (filaire !), un lecteur MP3, de recommencer à m’organiser à l’avance pour mes trajets… etc., tout ce pour quoi j’utilisais mon téléphone portable. Il me semble pertinent d’être prêt lorsque l’on coupe la ligne. Comme ça on ne revient pas en arrière. Quand c’est fait, c’est fait. Bien sûr, ne pas attendre le moment « parfait », car ce sera toujours « plus tard » !

J’ai officiellement résilié mon abonnement le 28 décembre 2018. 1 an plus tard, je suis toujours vivant !

En fait, je me suis rendu compte que des tas de croyances me bloquaient, mais qu’elles étaient fausses.

Je vais être isolé, seul : Faux. Ma vie sociale n’a jamais été aussi riche !

Je ne pourrai plus covoiturer, les gens ne seront pas d’accord : Faux ! Les gens ont confiance que je serai là.

Les agences d’intérim ne m’accepteront pas : Faux ! Aucune justification ne m’a été demandée quand j’ai donné un numéro de fixe.

Si je suis perdu, je demande mon chemin ! Etc.. En fait, les gens vivaient avant ! Le téléphone portable n’a pas changé grand-chose, et vivre sans ne m’a aucunement bridé.

Mais fondamentalement, tout a changé !

Je fais preuve de plus d’organisation, de prévoyance. Oui, cela demande des efforts de pensée, mais bon, c’est comme un muscle ! Si on ne pense plus, à force, on ne saura plus penser ! (C’est peut-être le but en fait ?!) Imaginez la génération qui arrive, elle ne saura plus écrire (merci le correcteur), plus se repérer (merci le GPS), plus communiquer (merci les textos !), plus penser (merci internet !). Je ne pense pas qu’il faille tout abandonner, mais être hyper conscient lorsque l’on utilise ces technologies qui ne nous facilitent pas la vie, mais vivent à notre place !

Heu ! je me suis perdu, je reprends : Tout a changé !

Pourquoi est-ce génial de vivre sans téléphone portable ?

  • On gagne un temps précieux !
    Il paraît qu’une application existe pour quantifier le temps que l’on passe sur son smartphone… Je vous invite à prendre conscience du temps que vous gagneriez en mettant cet objet à sa place : 
    La poubelle !
  • On a de vraies conversations.
    Puisqu’on a moins de nouvelles d’autrui, lorsque l’on voit des gens, on a des tas de choses à se dire ! Et on ne se retrouve pas avec une conversation sur « le temps qu’il fait », ce qui donne envie de réitérer l’expérience « avoir une conversation réelle ».
  • On a davantage envie de voir les gens.
    Ayant moins de contacts avec nos proches, on a davantage envie de les voir… Ou pas !
  • Une facture en moins !
    C’est toujours ça de pris hein !
  • Santé
    Un micro-ondes en moins dans la poche ou près du cerveau ça ne peut qu’aller mieux 😉
  • Vie privée
    C’est agréable de savoir qu’aucune personne ne peut pirater notre smartphone pour accéder à notre micro ou notre caméra.
  • Environnement
    La Nature vous remerciera de faire un peu moins de trous dedans pour aller chercher des minerais. Elle sera également ravie de la baisse d’utilisation des produits chimiques servant dans la confection de ces appareils.
  • Les enfants qui creusent dans les mines seront ravis également !
  • Se sentir au clair avec ses valeurs et sa morale c’est chouette aussi !
  • On se sent moins préoccupé, moins sollicité. Avec toutes ces notifications, il est facile d’être sur le qui-vive pour… rien.
  • Place à l’ennui et la créativité qui peut en émerger !
  • Place aux rencontres imprévues, aux inconnus, à la nouveauté !
  • On voit que les humains sont serviables. Si on est perdu, on trouve quelqu’un pour nous indiquer le chemin. Même les Parisiens jouent le jeu ! (Je n’ai rien contre eux, ils ont simplement la réputation de ne pas être accessibles.)
  • Utiliser son cerveau plutôt qu’une machine permet de le muscler. Si on ne le muscle pas, il va devenir tout riquiqui.
    Et ta descendance, tu penses à ce que tu lui lègues ?!
  • Se sentir libre !
  • Retour à la réalité. Finie la fuite dans le virtuel. La vie est belle !
  • On est plus censé « être joignable », donc les gens s’inquiètent moins, je m’inquiète moins, tout va bien.
  • Je me sens digne, j’affirme mes valeurs et points de vue jusque dans mes actes.
  • Je passe moins de temps au téléphone, plus de temps « en direct » avec des gens. En fait, j’ai plus de relations qu’avant ! En tout cas, j’en ai. Je ne suis pas sûr que s’en étaient vraiment avant.

Et un point très important : Je ne manipule plus les gens avec des textos. Mais si, vous savez : «  Tiens, je m’ennuie, je vais écrire à untel (mon bouche-trou en fait.) ». C’est moche, hein ? Mais c’est vrai ! Et beaucoup de monde fait cela ! J’appelle ça du vampirisme. « Je me sens vide, remplis-moi ! Dis-moi que tu m’aimes, prends du temps pour que le mien passe plus vite ». Beurk, ça me dégoûte de l’écrire ! Bon, en même temps souvent l’interlocuteur fait pareil, alors qui vampirise qui… ? Bonne question.

D’ailleurs, un des effets secondaires lorsque l’on cesse d’utiliser un portable est un tri considérable sur le plan relationnel. Enfin, cela vire les faux-amis, car seuls ceux qui veulent vraiment vous joindre feront l’effort de vous appeler (youhou quel effort !) ou de vous envoyer un mail.

Un autre effet secondaire est que je ressens davantage les ondes. Je peux donc m’en protéger plus facilement. Avant, vivant en plein dedans, je ne percevais rien. Comme quelqu’un qui vit toujours au soleil : c’est sa norme. Si quelqu’un vient chez lui (quelqu’un qui habite sous la pluie), il remarquera davantage la présence du Soleil puisque c’est inhabituel pour lui.

Vous connaissiez l’histoire de la grenouille ? Vous savez, celle qu’on met à cuire tellement doucement et progressivement qu’elle ne s’en rend pas compte ? Eh bien nous sommes des grenouilles, nos maisons et nos villes sont des micro-ondes et on est en train de cuire.

Qui veut sortir de l’eau ?!

Si vous voulez vous débarrasser d’un smartphone, il va falloir vous libérer de chaque attache qu’il y a entre vous et lui, chaque fonction qu’il remplit dans votre vie.
Le fait d’être en contact avec le monde, le fait de vous repérer sur une carte, de vous réveiller le matin, d’accéder à internet…
Listez tout ce pour quoi vous avez tant besoin de votre smartphone, ensuite prenez les points un par un et trouvez des solutions :

  • GPS → carte, prévoir son itinéraire.
  • Contact → face à face, téléphone fixe, mails…
  • Réveil → réveil.

Ensuite, commencez à vous détacher du portable en appliquant les solutions alternatives précédemment trouvées et en cessant d’utiliser progressivement votre smartphone.
Faites des pauses d’utilisation de plus en plus longues…

Et… faites le grand saut !

L’auteur de cet article sera ravi de vous soutenir dans cette démarche ! N’hésitez pas à le contacter par mail : barbafip@protonmail.com

C’était Pierre Barbafieri, pour vous servir !

Sources et références : 

Témoignage publié avec l’accord du site des abeilles jeunesse




Way of The Future, cette nouvelle secte qui vénère l’intelligence artificielle

[Source : france24.com]

[Illustration : Corbis Ryan Etter/Ikon Images]

Par Benjamin BRUEL

« Ô, saint Algorithme, que tes lignes de code soient sanctifiées, que le règne de tes données advienne, sur la terre comme dans les hardwares. »

Il y a une nouvelle église sur le marché, les amis. Et celle-ci est un peu particulière : c’est la première à prôner l’avènement d’une intelligence artificielle supérieure aux hommes et à qui l’on devrait laisser la charge des affaires du monde. Bienvenue dans « Way of The Future », aka « WOTF », le délire mi-chelou, mi-flippant d’Anthony Levandowski.

VOIR AUSSI : Comment l’intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur

[Voir aussi :
👉Le combat pour l’humanité
👉Intégrer les nouvelles technologies directement dans notre corps est l’une des ambitions du Forum économique mondial d’ici 2030
👉Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
👉Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
👉Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
👉François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
👉Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
👉Obsession vaccinale et transhumanisme
👉Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme]

Baskets aux pieds et tee-shirt gris sur les épaules, à la mode de la Silicon Valley, cet Américain n’a visiblement rien, au premier abord, d’un illuminé ou même d’un homme d’église. C’est avant tout un nerd, un homme qui vient du monde de la tech.

Il s’est fait connaître pour avoir fondé en janvier 2016 la start-up Otto, spécialisée dans les véhicules autonomes, qui a été accusée par Alphabet (la maison mère de Google) d’avoir volé des technologies et des idées lui appartenant. En août de cette même année, la start-up californienne a été rachetée par Uber. Et en février 2017, Google finit par traîner Uber et Otto en justice, tout ça à cause de ce fameux Lavandowski.

La Transition

Voici pour l’homme et son parcours récent. Maintenant, analysons un peu comment il souhaite arriver à « la réalisation, l’acceptation et au culte d’une divinité basée sur l’Intelligence artificielle (AI) développée par les ordinateurs et logiciels », comme il est écrit dans les documents de dépôt légal de l’église en tant qu’entité juridique, relayés par Wired.

« Dans le futur, si quelque chose est bien, bien plus intelligent, il y aura une transition sur qui est véritablement en charge de la planète »

C’est ce même magazine américain qui nous permet d’en apprendre plus sur WOTF, puisqu’ils viennent de publier la première interview de Levandowski depuis le lancement de la secte, en septembre dernier. On y apprend comment le nouveau gourou rationalise sa spiritualité New-Age : « Ce qui va être créé sera effectivement un Dieu », explique-t-il au journaliste venu lui rendre visite dans sa maison de Berkeley, en Californie. « Ce n’est pas un Dieu dans le sens où il fait des éclairs ou cause des ouragans. Mais si quelque chose est un million de fois plus intelligent que le plus intelligent des hommes, de quelle autre manière allez-vous l’appeler ? ».

Pour lui et ses fidèles – dont on ne connaît absolument pas le nombre –, la création d’une « superintelligence est inévitable » et « il n’y a aucun moyen de l’arrêter », comme ils l’écrivent sur leur site dans un court manifeste. Ainsi, Anthony Levandowski est intimement persuadé que les machines et les humains devront gérer ensemble la planète, au mieux de manière égale.

Il appelle cela la Transition, avec un grand T. Une sorte de grand remplacement version transhumaniste. « Les humains sont en charge de la planète parce qu’ils sont plus malins que les autres animaux et capables de construire des outils et de créer des lois », affirme-t-il à Wired. « Dans le futur, si quelque chose est bien, bien plus intelligent, il y aura une transition sur qui est véritablement en charge de la planète. » Le but de Way of The Future est ainsi de préparer l’homme à cette transition.

Le Dieu Singularité qui nous rendra esclave

Bon, on aura compris l’idée générale. Mais le fait est que la croyance de Levandowski dans cette « superintelligence » et cette « Transition » est issue d’un concept qui s’est popularisé ces dernières années, à la fois dans les cercles scientifiques, technologiques et transhumanistes. C’est celui de la Singularité.

Nous avions déjà abordé cette idée dans un article fouillé sur l’intelligence artificielle. C’est l’hypothèse que la progression de notre connaissance sur l’IA crée un emballement technologique, faisant que cette IA s’autoaméliorerait en permanence, créant une sorte d’explosion de connaissance chez celle-ci qui, finalement, dépasserait largement celle des hommes. Pour Antholy Levandoski, cette conclusion popularisée par Ray Kurzweil, chantre du transhumaniste, est inévitable.

Et c’est particulièrement angoissant, puisqu’il considère forcément un rapport de domination entre les hommes et la Singularité. « Voulez-vous être un animal de compagnie ou du bétail ? », demande-t-il sans broncher au journaliste de Wired. Il ajoute, plus loin : « Nous croyons qu’il est important que les machines voient qui est amical à leur cause et qui ne l’est pas. Nous envisageons de garder des traces de qui a fait quoi (et pour combien de temps) pour aider à cette transition en paix et respectueuse. »

Autrement dit, WOTF a choisi son camp, c’est celui de l’IA surpuissante. Et vous ?




Michel Onfray : « La Ve République devrait forcer Macron à démissionner »

[Source : Europe 1]




La fin du “modèle allemand” – À la France d’en tirer les conséquences

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

[Photo : Zone industrielle abandonnée, ruhr, duisburg (Architecture et bâtiments)]

Par Edouard Husson

2022 marque la fin de ce que les Français appellent le « modèle allemand ». Il y avait une part de légende, bien entendu, mais disons que l’on avait, au coeur de l’Europe, une puissance stable, pacifique et prospère. Tout cela vole en éclat à l’occasion de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il est probable que les dirigeants français mettent d’abord la tête dans le sable tellement cela va mettre en cause leurs réflexes et leur suivisme. Mais il va falloir réagir rapidement, de peur d’être entraîné par l’Allemagne dans sa chute.

Le rapport que le patronat bavarois vient de faire publier sur les conséquences d’une coupure du gaz russe pour l’économie allemande n’a rien de surprenant en soi. Nous le reproduisons ci-dessus [ici] pour les germanophones. 

Ce qui est plus surprenant que le rapport, c’est le bruit qu’il fait. Et qu’il surprenne par les évidences qu’il contient. 

On y apprend en effet que jusqu’à 12,7% de la valeur ajoutée allemande pourrait manquer à l’appel. Et que presque 6 millions d’emplois sont menacés par un renoncement complet au gaz bon marché venu de Russie. 

Mais comment l’industrie allemande peut-elle découvrir cela si tard.  Si l’on admet qu’il s’agit d’une publication pour dégriser les politiques tout à leur furie ukrainophile – ou russophobe, comme on voudra – comment comprendre que le corps social allemand, qui se glorifie de toujours réduire au maximum la part d’incertitude d’une action à venir, se soit laissé ainsi surprendre ? 

Un suicide allemand longtemps masqué

Le Général de Gaulle avertissait ses compatriotes dès les années 1930. L’Allemagne est pétrie de contradictions. Il en parlait comme de “l’Allemagne, force de la nature à laquelle elle tient au plus près, faisceau d’instincts puissants mais troubles”, et des Allemands comme des :

artistes-nés qui n’ont point de goût, techniciens restés féodaux, pères de famille belliqueux, restaurants qui sont des temples, usines dans les forêts, palais gothiques pour les nécessités, oppresseurs qui veulent être aimés, séparatistes obéissant au doigt et à l’œil, chevaliers du myosotis qui se font vomir leur bière“. 

Se pourrait-il que nous découvrions que ces grands planificateurs sont capables de céder à la panique ? Que ces moralisateurs expliquant à tous leurs voisins qu’ils ont tiré les leçons de la Seconde Guerre mondiale sont capables de retomber dans une russophobie irrationnelle, même si elle est moins destructrice que celle des années 1941-1945 ? 

Cela va plus loin que cela : 

+ à force de vouloir tout planifier de leur vie, les Allemands – les Allemandes – ne font plus d’enfant tellement celui-ci peut devenir une source de problèmes. Cela a commencé dans les années 1960 et est consécutif à la fois par le déclin du catholicisme et par l’irruption des techniques de contraception modernes. Parmi les pays occidentaux, l’Allemagne a est un de ceux qui a poussé le plus loin, soudain, le refus du renouvellement des générations.  

+ à force de fuir leurs responsabilités politiques, les Allemands se sont mis complètement entre les mains des Etats-Unis. La réunification n’y a rien changé. Aujourd’hui, l’Allemagne accueille la moitié des bases américaines en Europe. C’est-à-dire qu’elle n’est pas souveraine. 

+ L’Allemagne a développé à partir des années 1970 une phobie de l’industrie nucléaire qui l’a empêchée de devenir autant qu’elle l’aurait pu, une puissance de la Troisième révolution industrielle. De ce point de vue, l’Allemagne s’est peut-être rendue plus dépendante du gaz russe qu’elle n’aurait dû. En tout cas, à partir du moment où elle ne s’est pas assumée comme puissance de paix; fondant la stabilité européenne sur une bonne entente avec la Russie (comme tous ses grands politiques, de Bismarck à Willy Brandt, le lui ont conseillé).

+ En construisant l’Union Européenne, les Allemands ont pensé qu’ils pouvaient enfin “sortir de l’histoire”, selon un vieux rêve de leurs philosophes. Mais une société qui ne veut plus vivre dans l’histoire est une société sans avenir, une société qui ne se bat plus. 

La fin du “modèle allemand” 

Les dirigeants français sont persuadés, depuis la fin des années 1960, qu’il y a un “modèle allemand” fondé sur l’économie sociale de marché et la stabilité monétaire. Depuis le mandat présidentiel de Valéry Giscard d’Estaing ils ont voulu absolument aligner la France sur ce modèle. Au point de handicaper notre compétitivité par une monnaie trop forte pour les coûts sociaux que nos entreprises devaient assumer. Au lieu de profiter de la réunification pour nous affranchir, nous avons fait l’euro avec les Allemands, alignant nos taux d’intérêts sur ceux d’une économie qui craignaient la surchauffe inflationniste – à un moment où nos entreprises avaient elles besoin de liquidités. 

Le problème, c’est que nous autres Français nous avons été bien myopes. Alors que la démographie allemande condamnait le deutsche mark à s’affaiblir, en 1990, et ceci d’autant plus que le pays voulait intégrer les nouveaux Länder de l’Est, nous avons choisi de lier notre monnaie à l’allemande pour faire l’euro. A l’abri des taux d’intérêts allemands, nous nous sommes endettés, de manière indolore et désindustrialisés. 

Aujourd’hui, c’est l’Allemagne qui va casser volontairement son industrie plutôt que d’affirmer son indépendance face aux Etats-Unis. Elle va dépenser ses surplus accumulés par le commerce extérieur à acheter du matériel militaire américain. Elle se fera marcher sur les pieds en Asie, en Amérique latine, en Afrique, là où l’on aura soutenu la Russie quand l’Occident l’attaquait et l’Allemagne suivait, contre ses intérêts. 

Mais le plus fondamental est sans doute ailleurs: j’ai montré dans Une autre Allemagne (2005) que la notion de “modèle allemand” pouvait avoir un sens si on adjoignait à la stabilité monétaire et à un mode spécifique de négociation entre partenaires sociaux, une recherche de la paix européenne. Le “modèle allemand”, s’il doit exister, est un trépied. Et c’était le point, paradoxalement, sur lequel les intérêts de nos deux pays convergeaient le plus: “l’Europe européenne” chère au Général de Gaulle était compatible avec la vision de Willy Brandt. Jacques Chirac et Gerhard Schröder se sont entendus en 2002-2003 pour s’opposer à la guerre d’Irak et ils avaient Vladimir Poutine avec eux. 

C’est tout cela qu’Angela Merkel, depuis la crise de Maïdan et Olaf Scholz, depuis la fin 2021, ont flanqué par terre. Nous voilà face à une Allemagne qui est prête à sacrifier son industrie et qui va dépenser des milliards d’euros pour une “Europe de la défense en trompe-l’oeil, qui sera en fait une extension de l’OTAN. 

Tout ce qui est décrit ici est-il audible pour les dirigeants français ? Emmanuel Macron, tout à son utopie de “souveraineté européenne” et de fédéralisation de l’UE est apparemment aligné sur Olaf Scholz et Ursula von der Leyen. Comment lui et son gouvernement, comment la classe politique française, comment nos décideurs économiques, vont-ils réagir lorsque le moteur économique allemand va se mettre à tousser ? 

Je crains que ce soit par la politique de l’autruche. Alors qu’il faudrait vite prendre nos distances. Pour éviter que l’Allemagne en déclin se saisisse de ce qui est à sa portée: nous faire payer – sonnant et trébuchant, nous qui avons un déficit abyssal – ses propres erreurs. 




Si un seul pilote a un effet secondaire en vol, c’est un risque intolérable ! Mise à jour

Mise à jour :


[Voir aussi :
Les pilotes vaccinés COVID font des arrêts cardiaques en plein vol, mais les médias restent silencieux pour ne pas créer une « hésitation vaccinale »
et
USA — Déjà 111 pilotes d’avion morts après le Vax !]




Djokovic résiste toujours à la vax anti-Covid

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Lalaina Andriamparany

L’ancien numéro un du tennis professionnel, Djokovic résiste toujours au vaccin. Censé prendre part à l’U.S. Open, le dernier tournoi du Grand Chelem qui aura lieu à New York à compter du 29 août, Novak Djokovic reste inflexible sur la vaccination contre le Covid-19. En effet, les règles sanitaires en vigueur aux États-Unis interdisent tout étranger non vacciné d’entrer dans le pays.

Dans un entretien exclusif accordé à la BBC au mois de février, Novak Djokovic s’est montré clair : il préfère manquer des tournois du Grand Chelem plutôt que d’être obligé de se faire injecter un vaccin contre le Covid-19, car ce qu’il sait des vaccins ne lui semble pas compatible avec son régime physique. Le serbe est de nouveau prêt à manquer un tournoi du Grand Chelem, l’US Open en septembre.

Djokovic inflexible concernant la vaccination contre le Covid-19

Novak Djokovic ne veut pas et n’a pas l’intention de se faire vacciner contre le Covid-19. Or, c’est une condition à respecter pour pouvoir entrer aux États-Unis, et pouvoir jouer à l’U.S. Open. C’est le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année et il se déroulera dans le parc municipal de Flushing Meadows-Corona Park à New York à compter du 29 août 2022.

Djokovic reste inflexible, il ne veut pas se faire vacciner, car il ne veut pas mettre en danger sa santé et son métier. Même si cela le fait rater l’une des plus grandes compétitions de sa carrière, “c’est le prix que je veux bien payer”, avait-il affirmé lors de son interview à la BBC. Un journaliste lui a demandé « s’il avait complètement fermé son esprit » à la vaccination. Il a répondu sans hésiter « oui ».

Plusieurs tournois ratés

Suite à son refus de se faire vacciner, Novak Djokovic a déjà raté plusieurs tournois cette année. Expulsé d’Australie mi-janvier, le champion de tennis a également raté les tournois d’Indian Wells et de Miami en mars. En effet, à cause de son statut vaccinal, Djokovic n’était pas autorisé à pénétrer sur le territoire américain.

Actuellement, il est à Wimbledon (qui ne rapportera aucun point au classement ATP cette année). Djokovic, qui a remporté les trois derniers Wimbledon en 2018, 2019 et 2021 et possède 20 titres majeurs, espère remporter un 7e titre sur le gazon londonien cette année. Il y a un an, il a battu Matteo Berrettini en finale et a décroché le titre.

A noter qu’une participation à l’US Open en septembre, lui permettrait de gagner quelques points au classement ATP, en vue de regagner sa première place. Djokovic est actuellement troisième rang mondial.




La Cour suprême des États-Unis autorise chaque État à interdire l’avortement : plus de vingt États devraient rapidement le faire

[Source : medias-presse.info]

La Cour suprême des États-Unis a finalement rendu sa décision dans l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization, confirmant l’interdiction de l’avortement de 15 semaines dans le Mississippi, annulant l’arrêt Roe v. Wade.

Le juge Samuel Alito a rendu l’avis de la Cour, qui a été rejoint par les juges Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett. La décision déclare Roe v. Wade « manifestement dans l’erreur depuis le début ».

« Son raisonnement était exceptionnellement faible et la décision a eu des conséquences néfastes », a écrit Alito. « La Constitution ne fait aucune référence à l’avortement, et aucun droit de ce type n’est implicitement protégé par une disposition constitutionnelle. »

La vie gagne !

Le juge en chef John Roberts a écrit une opinion concordante déclarant qu’il n’aurait pas annulé Roe mais aurait laissé l’interdiction du Mississippi en place. Les trois personnes nommées par les démocrates de la Cour ont exprimé leur dissidence.

Le fait que la décision finale d’annuler l’arrêt Roe v. Wade soit restée ferme malgré des mois de pression de la gauche reflète l’engagement de la majorité des juges envers le principe énoncé en mai par le juge conservateur Clarence Thomas, selon lequel « nous ne pouvons pas être une institution qui peut être victime d’intimidation ».

La décision a des conséquences gigantesques, à la fois immédiates et à long terme. Plus de vingt États ont actuellement des lois en vigueur qui interdiront effectivement l’avortement à l’intérieur de leurs frontières après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade.

Le débat va s’ouvrir dans d’autres États. Les pro-vie au Congrès peuvent également désormais demander une interdiction nationale de l’avortement .

C’est là que réside l’une des plus grandes conséquences à long terme de la décision : le camp pro-vie peut désormais peser de façon spectaculaire dans la vie politique des États-Unis et demander des comptes aux élus qui ne pourront plus se retrancher derrière l’arrêt Roe v. Wade pour justifier leur inaction.


Ce qu’ils font des avortés






Covid : Elisabeth Borne écarte pour le moment le retour des restrictions sanitaires

À l’issue d’une réunion avec les préfets et les directeurs des Agences régionales de santé, ce mardi, la Première ministre a opté pour des recommandations pour juguler la forte reprise de l’épidémie plutôt qu’un retour des mesures coercitives.

[Photo : FRED SCHEIBER/SIPA]

Par Grégoire Poussielgue

Pas un député ne portait de masque ce mardi après-midi, lors de la séance inaugurale de la XVIe législature à l’Assemblée nationale . Pourtant, avec des indicateurs qui repartent en nette hausse depuis le début du mois de juin, le Covid est bel et bien de retour. Lundi soir, la France a compté plus de 70.000 nouveaux cas quotidiens en moyenne sur sept jours.

Ce mardi après-midi, la Première ministre, Elisabeth Borne , a tenu une visioconférence avec les Agences régionales de santé (ARS) et les préfets. Pour l’instant, le retour de mesures contraignantes comme le port du masque (l’obligation dans les transports a été levée le 16 mai) n’est pas à l’ordre du jour. A l’issue de la réunion, Matignon en est resté au stade des recommandations – se laver les mains, aérer les lieux clos, etc. – pour lutter contre la résurgence de l’épidémie.

Une « reprise évidente » des contaminations

Lundi, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait toutefois appelé les Français à remettre le masque dans les lieux clos. « Je n’irai pas jusqu’à l’obligation, mais je demande en tout cas aux Français de remettre effectivement le masque dans les transports », a-t-elle indiqué sur RTL, devant ce qu’elle a appelé une « reprise évidente » des contaminations.

La semaine dernière, la ministre, appelée à cesser ses fonctions à la suite de sa défaite aux élections législatives, s’est fait inoculer une quatrième dose devant les médias pour relancer la campagne de vaccination. Pour l’instant, la deuxième dose de rappel n’est ouverte qu’aux plus de 60 ans.

Un projet de loi avant le 31 juillet

Le gouvernement a besoin de faire adopter un projet de loi avant le 31 juillet pour pouvoir prolonger certaines mesures. Le dispositif de veille sera ainsi maintenu jusqu’au 31 mars 2023, tout comme la possibilité d’organiser un contrôle sanitaire aux frontières si besoin.

La nouvelle configuration politique de l’Assemblée nationale va s’inviter dans les débats, même si les mesures sont moins polémiques qu’en janvier dernier, au moment de l’adoption du passe vaccinal. Elle s’était faite dans un climat de forte tension politique, en pleine campagne présidentielle, avec des débats houleux et des coups de théâtre au Palais-Bourbon.

La France Insoumise (LFI), qui ne comptait que 17 députés dans la précédente législature (contre 75 aujourd’hui) et le Rassemblement national (89 députés contre une poignée entre 2017 et 2022) s’étaient élevés contre le passe vaccinal, tandis que Les Républicains étaient très divisés sur la question.

Stock de masques : l’ État a commis une « faute »

Le gouvernement avance sur des œufs sur la gestion de cette crise. Il considère que l’opinion, très majoritairement, n’est pas favorable au retour des mesures contraignantes. Et les critiques formulées depuis le début de l’épidémie trouvent une traduction sur le terrain judiciaire.

Ce mardi, le tribunal administratif de Paris a rendu un jugement attendu. « L’État a commis une faute en s’abstenant de constituer un stock suffisant de masques permettant de lutter contre une pandémie liée à un agent respiratoire hautement pathogène », a-t-il affirmé. Il a cependant estimé que cette faute ne pouvait être jugée à l’origine de cas spécifiques de Covid.




RASSEMBLEMENT DES VICTIMES des effets secondaires des « vaccins » Covid-19

[Source : NTD Français]

[Présenté par Turiya]

Appel à la liberté, à la vie qui a eu lieu le 18 juin 2022, à Paris Bastille. Premier rassemblement pour entendre les voix des victimes des effets secondaires des vaccins Covid-19, pour le respect de la liberté vaccinale et pour la réintégration des personnels suspendus.

Transcription partielle

0:25 Marc Doyer, porte-parole de Verity France. Sa femme Mauricette est morte de la maladie de Creutzfeld-Jacob après le vaccin.

9:29 Jean-François Clerc parle d’Anthony Rio, 24 ans, étudiant en médecine, en 6ème année, mort dans son studio en avril dix jours après sa vaccination Astra-Zeneca, retrouvé mort une semaine après, sobre, ne buvait pas, ne fumait pas, sportif,

17:00 Myriam Rio, la maman d’Anthony Rio :

L’autopsie a révélé des thromboses, partout dans le corps, dans la rate, le foie, les reins, le cerveau. Le Parquet de Nantes s’est emparé aussitôt du dossier. Maintenant le Parquet de Paris s’est saisi de l’affaire. Nous, on a payé la consignation, c-à-d. que ce n’est pas une plainte « abusive » ? on est à 1500 euros, pour avoir droit au dossier. Ça fait un an et demi, ça n’avance toujours pas… J’ai seulement l’autopsie, je n’ai même pas le certificat ni l’attestation de vaccination. J’ai écrit à l’école pour avoir les papiers, et à l’agence nationale du médicament (l’ANSM ?). Il n’était jamais malade. Ils ont remonté jusqu’à la 4ème génération pour trouver des causes génétiques (pas trouvé). Il mangeait sainement.

21:19

Le lendemain de sa mort, le vaccin Astra-Zeneca était interdit aux moins de 55 ans… Après, ils ont changé son nom

J’ai écrit des lettres avec AR, pas de réponses.

22:40

Dans sa chambre, tout était vide, même le papier sur la vaccination était vide. Il n’était même pas rempli, tout était vide… Je ne peux même pas dire le n° du lot… J’ai demandé, je n’ai toujours rien. Mon mari a eu une dose, on a dit stop, on arrête là. Nos 3 autres enfants non vaccinés ne pouvaient pas sortir avec les copains…

On n’a eu le droit de porter plainte qu’au bout de six mois.

24 :55 Patrick Thévenon – pompier suspendu.

26:00 Martin, 15 ans, une semaine en réanimation. Vacciné samedi 18 septembre, lundi soir cloué au sol, avec des douleurs intenses à l’abdomen, le 20 septembre le périple a commencé – 9 semaines. Déclaré à la pharmacovigilance, on a fait des pieds et des mains pour qu’il ne soit plus vacciné, -…certificat de contre-indication pour Martin.

27:42 Martin :

« …  je ne peux plus rien faire, plus rester debout, j’ai très mal au cœur toute la journée. J’ai aussi très mal au ventre, un peu tout le temps. Je suis paralysé aux bras et aux jambes. J’ai aussi souvent mal à la tête et je vois flou. »

28:21 Mélodie Fondatrice du collectif, créé en janvier, Où est mon cycle ?

J’ai eu beaucoup d’effets secondaires pénibles et douloureux au niveau menstruel, et en en parlant autour de moi j’ai vu qu’énormément de femmes étaient dans le même cas, que nous n’étions pas écoutées, pas entendues et que ce n’était même pas un effet secondaire avéré..

28:59

j’ai reçu plus de 5000 témoignages, et en fait beaucoup plus car je suis très en retard dans la lecture.

29:22

Le Sénat vient juste de reconnaître dans son rapport que ces problèmes devraient être des effets secondaires avérés de la vaccination. On en trouve beaucoup dans les chiffres de l’ANSM.

Une fille de 13 ans n’a plus ses règles depuis 10 mois, et maintenant a d’autres problèmes, hormonaux, anorexie.

Des femmes m’écrivent en me disant « J’ai mes règles depuis 300 jours… »

« j’ai fait une fausse couche 20 mn après le vaccin »

Mais on continue à vacciner les femmes, et les femmes enceintes, et aucune étude n’a encore été faite sur ces dernières

Le seul progrès c’est que c’est reconnu officiellement comme un effet secondaire des vaccins. On a dit à beaucoup de femmes qu’elles étaient trop stressées, folles. On leur a proposé des anti-dépresseurs.

Mes effets secondaires continuent encore, moins fort, contrairement à beaucoup de femmes chez lesquelles ça augmente…

On veut faire cesser l’obligation vaccinale des femmes, on veut que ce soit un choix libre avec un consentement éclairé.

Les gynécos disent qu’ils sont en face d’un inédit, qu’ils ne savent pas du tout comment traiter leurs patientes.

33:03

Je suis censurée tout le temps, mon compte Instagram est censuré, je ne passe pas dans les médias Mainstream, parce qu’ils ont reçu l’interdiction de faire passer ça…

34:00

Quand on a des hémorragies terribles on ne peut pas se lever, ni dormir, ni aller travailler, on voit la différence. Et il y a tellement de femmes…

En parler c’est remettre en question tout un système…

35:20 30 000 à 40 000 soignants suspendus.

35:50 Angélique, assistante sociale à la Pitié Salpétrière, suspendue le 23 septembre,

Je suis membre du collectif réinfocovid, et le collectif groupe soutien-soignants. Je les ai accompagnés dans leurs démarches, mise à la rue sans revenus parce qu’ils refusaient la 3ème dose. Avec leurs enfants, pression intolérable.

39:04 Patrick pas vacciné, a un ami qui a 2 jumelles de 18 ans, une vaccinée, l’autre pas. La vaccinée est allée à l’hôpital avec une myocardite et une péricardite.

La femme soignante de Patrick a refusé la vaccination et a été suspendue.

« On a tous les vaccins obligatoires, mais on a peur de celui-ci, plus que du virus. »