Aux États-Unis, de plus en plus de grands journaux rapportent les manquements et manipulations des autorités durant la crise sanitaire

[Source : covidhub.ch]

Newsweek publie les 10 mensonges officiels sur le Covid

Si vous êtes opposé depuis belle lurette aux discours officiels sur la « pandémie », vous n’apprendrez peut-être rien de nouveau…

…la nouveauté, c’est en fait que Newsweek, un magazine leader d’opinion dans le monde, publie le point de vue d’un chercheur réputé en santé publique à la Hoover Institution de Stanford, Scott W. Atlas, sous le titre : La réponse américaine au Covid a été basée sur des mensonges. (en anglais).

Pour de nombreux observateurs comme le mathématicien Igor Chudov, une telle publication, le 8 mars 2023, a la valeur d’un « changement sismique ». Elle suit d’ailleurs la parution, le 22 février, d’une prise de position signée par deux autres opposants prestigieux, les Pr Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, intitulée: Il nous faut une Commission Covid (en anglais).

Voici, énumère Scott Atlas :

« les 10 plus grands mensonges – connus depuis des années pour être faux (…) – répandus par les responsables américains de la santé publique, les officiants élus et non élus et les universitaires désormais discrédités :

  1. Le coronavirus SARS-CoV-2 a un taux de mortalité plusieurs fois supérieur à celui de la grippe.
  2. Tout le monde a un risque important de mourir de ce virus.
  3. Personne n’a de protection immunologique, car ce virus est complètement nouveau.
  4. Les asymptomatiques sont les principaux moteurs de la propagation.
  5. Le confinement – fermer les écoles et les entreprises, bloquer les gens chez eux, stopper les soins médicaux non Covid et supprimer les déplacements – arrêtera ou éliminera le virus.
  6. Les masques protégeront tout le monde et arrêteront la propagation.
  7. Le virus est connu pour être d’origine naturelle, et prétendre qu’il provient d’un laboratoire est une théorie du complot. [Note de Joseph : voir cependant C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis ! et le dossier Vaccins et virus pour une remise en question de la théorie virale.]
  8. Les enseignants courent un risque particulièrement élevé.
  9. Les vaccins Covid arrêtent la propagation de l’infection.
  10. La protection immunitaire ne peut venir que d’un vaccin. »

Enfin, Scott Atlas demande des enquêtes et des excuses. Il reconnaît également que les enquêtes risquent d’être fausses :

« Mais pour s’assurer que cela ne se reproduise plus jamais, les chefs de gouvernement, les fonctionnaires, les universitaires et conseillers influents qui entretiennent souvent des conflits d’intérêts, doivent être tenus pour responsables. Personnellement, je reste très sceptique sur le fait que toute enquête ou commission gouvernementale puisse éviter la politisation. Indépendamment de leur intention, toutes ces enquêtes dirigées par le gouvernement seront au moins perçues comme politiquement motivées et leurs conclusions seront catégoriquement rejetées par beaucoup. Ces enquêtes doivent cependant se poursuivre, ne serait-ce que pour rechercher la vérité, pour enseigner à nos enfants que la vérité compte et pour se souvenir de G.K. La leçon essentielle de Chesterton selon laquelle « le bien est le bien, même si personne ne le fait. Le mal est le mal, même si tout le monde ne le voit pas. »

(Right is right, even if nobody does it. Wrong is wrong, even if everybody is wrong about it.)

Sur Scott W. Atlas : 

Scott W. Atlas, MD, est chercheur principal en politique de la santé à la Hoover Institution de l’Université de Stanford, codirecteur du Global Liberty Institute, membre fondateur de l’Académie des sciences et de la liberté de Hillsdale et auteur de A Plague Upon Our House: My Fight at the Trump White House to Stop Covid from Destroying America (Bombardier Press, 2022) (Un fléau sur notre maison. Mon combat à la Maison Blanche de Trump pour empêcher le Covid de détruire l’Amérique)




Détransition, conséquence d’une épidémie factice et de diagnostic de « dysphorie de genre » surestimé

Par Nicole Delépine

Les enfants sacrifiés de la théorie du genre : arrêtez le Trans train comme en Suède

Les lobbies, la mode, le business conduisent beaucoup d’adolescents qui se sentent mal dans leur peau (ce qui est bien normal à cet âge) à se laisser convaincre que leurs soucis viennent d’une erreur de « genre », idée induite par la publicité mensongère à tous niveaux : cinéma, télévision et malheureusement école, y compris chez les très jeunes, âge de la plus grande facilité de la manipulation.

Certains tentent parfois de revenir en arrière : on les appelle les détransitionneurs !

[Voir aussi :
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie]

Un acteur britannique, influenceur sur les réseaux raconte sur une TV américaine son parcours.1

« L’influenceur Oli London, 32 ans, révèle qu’il est en train de revenir d’une femme coréenne à un homme britannique — et dénonce les écoles pour avoir “normalisé le changement de genre” et enseigné aux enfants “à idolâtrer les hommes faibles comme Harry Styles”.

L’influenceur britannique a suscité la controverse après s’être identifié comme “transracial” et avoir dépensé plus de 271 000 dollars pour ressembler à des pop-stars coréennes.

London a déclaré que les guerres culturelles américaines sur le genre et les écoles ont laissé les gens confus sur le sujet.

Les enfants apprennent dès leur plus jeune âge, dès l’âge de cinq ans dans certains cas, qu’il n’y a pas de mal à changer de sexe, qu’il n’y a pas de mal à porter une jupe, qu’il n’y a pas de mal à ce qu’un garçon utilise des toilettes neutres quand cela met les filles en danger »

La pub et les réseaux sociaux, les influenceurs et même la publicité gouvernementale en France, la peur d’être poursuivi pour transphobie des familles et des médecins psychiatres en cas de refus immédiat du souhait de l’enfant (politique pro affirmative d’emblée),2 conduisent trop de candidats à foncer d’emblée dans le TGV de la transition, sans avoir le droit, de fait, à une période suffisante de maturation de leur décision. Qui sont finalement les victimes si ce ne sont ces enfants pris en otage de la mode ?

Nouvelle normalité

La question n’est pas qu’un certain nombre de personnes se sentent d’un autre sexe que celui de leur corps visible, cela a toujours existé, mais de façon très minoritaire.

Le problème est lorsque des personnes arrivant au pouvoir politique affirment que c’est « la nouvelle normalité » et tentent de marginaliser tous ceux qui ne ressentent pas cette différence.

La nouvelle culture portée par un petit groupe puissant surreprésenté parmi nos dirigeants occidentaux3 4 5 6 et lobbies auprès des parlements, conduisent à des erreurs de diagnostic chez des enfants ou jeunes en mal être qu’il eut été nécessaire d’écouter longuement ainsi que leurs familles et proches, avant de s’engager dans un long parcours du combattant qui le plus souvent ne les satisfait pas d’après leurs témoignages. D’où ce nouveau chapitre de l’histoire de la théorie du genre, les détransitionneurs.7

Le transgenrisme a pris une dimension politique aux USA et par contamination habituelle, en UE

Rachel Levine, ministre de Biden est transgenre : « Les enjeux de représentation sont devenus centraux » (marianne.net) « La question des transgenres était déjà au centre de la campagne de 2015-2016. »8 Nommée ministre adjointe de la Santé par Joe Biden, Rachel Levine « représente un choix historique » a écrit Joe Biden en annonçant sa nomination comme ministre adjointe de la Santé. Jusqu’alors directrice de la Santé de l’État de Pennsylvanie, Rachel Levine devrait devenir la première responsable fédérale transgenre. Un choix hautement politique, entre lutte contre l’épidémie de Covid-19 et sur représentation des minorités. »Elle officie au sein d’« Equality Pennsylvania », organisation pour le droit des personnes LGBT.

LE DROIT DES PERSONNES TRANSGENRES FORTEMENT POLITISÉ

« Elle représente un choix historique et extrêmement qualifié pour aider à mener les politiques de santé de notre administration », s’est enthousiasmé Joe Biden, ajoutant qu’elle « apportera le leadership ferme et l’expertise cruciale dont nous avons besoin pour guider les gens à travers cette pandémie, peu importe d’où ils viennent, leur race, religion, orientation sexuelle, identité de genre ou leur handicap. »

0,6 % DE LA POPULATION ADULTE AMÉRICAINE

« Joe Biden fait comprendre que les personnes transgenres constituent une part importante de notre pays » a réagi Mara Keisling, directrice exécutive du National Center for Transgender Equality. Joe Biden avait nommé Shawn Skelly, une vétéran trans, dans son équipe de transition.

« Les personnes transgenres représenteraient 0,6 % de la population adulte des États-Unis, mais leurs revendications résonnent plus fortement dans le débat public. 9

Les associations mettent régulièrement en avant leur situation précaire. Selon le National Center for Transgender Equality, 29 % des personnes transgenres aux États-Unis vivraient dans la pauvreté ».

LA REPRÉSENTATION DES MINORITÉS, STRATÉGIE POLITIQUE

Les politiques de tous pays sont rarement désintéressés. Chez les démocrates aux USA la représentation des minorités est devenue une réelle stratégie politique dominante.

« La communication sur l’identité sert à donner des gages à certaines clientèles électorales et surtout à la gauche du parti », reconnaît Lauric Henneton, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin, « on peut imaginer que c’est une version américaine du “en même temps”. »

On peut comprendre que des politiques tentent de se trouver de nouvelles clientèles et quoi de mieux de chercher dans les minorités, voire les extrêmes minorités.. Mais combien de victimes converties trop rapidement à un changement de genre alors que leur état relevait d’une autre pathologie (ou pas) ou d’un mal être transitoire ?

J’ÉTAIS SÛR : JE SUIS UN GARÇON

Charlie Evans est né femme, a vécu comme un homme pendant dix ans et est maintenant une femme à nouveau. Elle met en garde contre les décisions précoces et incontestées.

Le « detransitioner » de Manchester est un combattant déterminé contre le changement de sexe trop rapide. Elle parle très ouvertement de ses expériences personnelles. Elle a fondé le Detransition Advocacy Network. Elle a parlé lors de la « Lesbian Strength March » à Leeds.10

« Je savais que j’étais un garçon parce que j’aimais les voitures, les camions, la boue et les boîtes — et les filles. Je savais que j’étais un garçon parce que je n’agissais pas comme une fille. Rien chez moi ne semblait girly, et l’idéologie trans dit que tout le monde ressent son genre. Je ne me sentais pas comme une fille.

Je savais que j’étais un garçon parce que je répondais aux critères de la dysphorie de genre : une forte aversion pour les jouets et les vêtements typiquement féminins ; amis principalement masculins ; sentir que mes sentiments et mon comportement étaient typiques d’un garçon ; le désir d’être traité comme un garçon ».

Tous l’ont conforté dans son changement de genre tout de suite, amis comme les thérapeutes qu’il a consultés ! Comme si une fille n’avait pas le droit d’être finalement « un garçon manqué » pendant son enfance !

EN SUÈDE, PRÉCURSEURS EN UE DES TRANSITIONS MÉDICOCHIRURGICALES, ILS METTENT LE FREIN : ARRÊTEZ LE TRANS-TRAIN 11!

28 avril 202112 de Christine Westerhaus

Dans la Suède libérale, le débat trans a fait rage sur les faux diagnostics et une nouvelle loi scandaleuse. Les médecins et les parents étaient en colère. La femme trans Aleksa Lundberg s’est également rangée du côté des critiques, déclarant :

« Quelque chose ne va pas fondamentalement. »

Alors qu’une nouvelle loi devait faciliter la chirurgie chez les mineurs, y compris sans l’accord des parents la polémique a permis de réagir.

Mais au fil des ans, des doutes se sont accrus en elle quant à savoir si elle faisait toujours la bonne chose. Surtout avec ses patientes.

« Ces dernières années, de plus en plus de filles biologiques sont venues à notre cabinet. Beaucoup d’entre elles avaient d’autres diagnostics tels que l’autisme, les troubles de l’alimentation ou le trouble de stress traumatique.Néanmoins, on s’attendait à ce que nous répondions aux souhaits de ces patients en matière de traitement de changement de sexe. »

En 2019, Sämfjord a quitté son emploi.

« J’avais peur d’infliger des dommages irréversibles aux jeunes. »

Dans l’équipe KID de l’hôpital universitaire Karolinska, les cas avaient explosé depuis la création de l’équipe en 2000, passant de cinq à dix par an à 200 par an, la plupart d’entre eux étant des filles.

Des psychologues et des médecins, des parents, mais aussi des centres de conseil trans et des soi-disant détransitionnaires se sont plaints de la négligence avec laquelle les filles de 14 ans de l’hôpital universitaire ont été amputées des seins, sans qu’aucune autre cause de leur malaise avec leur propre corps n’ait été suffisamment clarifiée ou même traitée.

Dans le documentaire, elle se sent « comme un cobaye », explique une jeune femme qui s’est laissée transformer en homme trans.

« Ils expérimentent avec des jeunes sans preuves scientifiques. C’est irresponsable et cela me met en colère ! »

Dans Svenska Dagbladet, C Gillberg, psychiatre à Göteborg, a averti que les traitements hormonaux et chirurgicaux sur les enfants étaient « une grande expérience » qui pourrait potentiellement devenir « l’un des plus grands scandales médicaux du pays ».

Les parents ont également pris la parole. À 16 ans, la plus jeune fille de Jannika Häggström a dit à sa mère qu’elle était un homme. La mère a refusé de consentir au traitement de changement de sexe. À l’âge de 18 ans, la fille adulte a été amputée des seins et a pris de la testostérone.

« À l’âge de 20 ans, à peine deux ans plus tard, elle a réalisé que tout cela n’était qu’une idée fixe. »

En 2018, Häggström a créé le « Gender Identity Challenge Sweden » (GENID) avec d’autres parents pour protéger parents et enfants

Le Suédois avait observé une tendance inquiétante :

« Presque aucune mère ou père n’ose refuser à son enfant le consentement à des interventions chirurgicales. Ce souhait n’est plus guère remis en question, car de nombreux parents rapportent que leurs enfants ont rompu le contact avec eux parce que d’autres jeunes trans leur ont conseillé de le faire sur Internet. »

D’autres parents avaient indiqué que le « Bureau de protection de la jeunesse » les avait contacté car ils avaient refusé de s’adresser à l’enfant avec le « pronom correct ». PRESSION INSUPPORTABLE DES BUREAUCRATES AU SERVICE DES POLITIQUES.

Le réseau compte une centaine de membres. « Nous voulons empêcher les médecins de continuer à faire des expériences sur nos enfants », explique Jannika Häggström.

« Les opérations et les traitements hormonaux sont une expérience, il n’y a pas d’études scientifiques à long terme sur les conséquences de telles interventions. Les jeunes ne peuvent donc pas donner leur consentement éclairé. »

GENID exige un âge minimum de 25 ans pour les interventions chirurgicales.

Finalement, le gouvernement suédois a arrêté le « Trans Train ». Elle a chargé l’Agence d’évaluation des technologies de la santé d’examiner les données sur l’augmentation du nombre d’adolescents atteints de dysphorie de genre. Résultat : Il existe très peu de données, tant sur les raisons de l’augmentation que sur les risques ou les bénéfices des traitements hormonaux et des chirurgies.

Un rapport de l’autorité nationale de la santé a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans souffrant de dysphorie de genre avait reçu un diagnostic de trouble anxieux et qu’un autre tiers souffrait de dépression. Un sur cinq souffrait de TDAH et un sur sept d’autisme. Enfin, une analyse de l’autorité sociale suédoise « Socialstyrelsen » est arrivée à la conclusion :

« Il y a plus d’inconvénients que d’avantages possibles à abaisser l’âge minimum pour la chirurgie de conversion sexuelle. »

« Lorsque les adolescents voient le changement de sexe comme une solution à leurs problèmes d’identité pendant la puberté, quelque chose ne va pas », explique Aleksa Lundberg femme de 39 ans, de Stockholm qui vit en tant que femme depuis près de 20 ans. »

« Quand je me suis réveillé et que j’ai réalisé que j’avais perdu une partie importante de mon sens sexuel, ce fut un véritable choc pour moi»

Elle dit qu’elle déciderait différemment aujourd’hui.

« J’ai réalisé que j’étais en fait un homme gay féminin qui sentait qu’il devait changer son corps pour être accepté. »

Autre chose est devenu clair pour elle :

« Les jeunes fondent leur décision pour ou contre le traitement sur les histoires ensoleillées que nous, les personnes trans, racontons dans les médias. Et j’ai caché une partie importante de mon histoire aux gens. » 13

DE PLUS EN PLUS DE FEMMES DEVIENNENT DES HOMMES

Il y a 30 ans, il y avait 3 000 transsexuels en Allemagne, aujourd’hui il y en a 24 000. De plus en plus de femmes fuient vers le sexe opposé. Pourquoi ? Battage médiatique pour les jeunes femmes ou néoféminisme en panne d’idées ?

Lea venait d’avoir 16 ans, et a présenté sa solution au problème à ses parents. « Elle nous a expliqué qu’elle détestait son corps féminin et qu’elle était en fait un garçon. » La mère était consternée. Sur Internet, elle a constaté que de nombreux parents ressentent la même chose qu’elle. Le phénomène a même récemment eu un nom : « Rapid Onset Gender Dysphoria » (ROGD).14

TRANS EST UNE TENDANCE15

« DETRANSITIONNEURS » : DES ADOLESCENTS REGRETTENT LEUR CHANGEMENT DE SEXE ET DÉNONCENT DES DIAGNOSTICS DE DYSPHORIE DE GENRE TROP HÂTIFS, QUI FERAIENT FI DE CERTAINES PATHOLOGIES16.

Les personnes qui regrettent leur transition sexuelle seraient en nombre croissant, d’après un avis de l’Académie de médecine :

« Le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant détransitionner. Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique ».

Un député britannique dévoile sa transidentité et dit avoir été victime de chantage et de viol.

« En France, on sait par ailleurs que le nombre de mineurs qui ont souhaité changer de sexe a été multiplié par vingt sur la même période », selon Arnaud Alessandrin, sociologue spécialiste de la transidentité à Bordeaux, et certains regrettent.

Ces « détransitionneurs » peuvent être classés en deux catégories, selon le sociologue : « Il y a ceux qui ont été opérés lorsqu’ils étaient majeurs, ont été surdiagnostiqués et le regrettent. Ils représentent entre 1 et 2 % de la population trans ». Puis, les plus jeunes qui ont suivi un traitement hormonal. « Entre 20 et 40 % de ces jeunes disent ensuite que cela ne leur convient pas ».

Un chiffre considérable qui devrait faire réfléchir les partisans de la transition rapide.

Des diagnostics de dysphorie de genre trop hâtifs ignoreraient certaines pathologies responsables du mal être du mineur.

« Parmi les adolescentes qui détransitionnent, on se rend compte que souvent, une autre pathologie antérieure à la transition était en cause, comme l’anorexie, la boulimie, l’autisme », indique Nicole Athea, gynécologue au Parisien.

« Que peut-on décider quand on a 15 ans, qu’on est dans une situation de souffrance psychologique et bien souvent sous l’emprise d’une idéologie trans ? »17

Transgenrisme : « De jeunes détransitionneurs viennent nous apporter le récit de leur parcours »18

Attaquées dans un article sur Mediapart sur la question de la prise en charge des mineurs qui se déclarent transgenres, Caroline Eliacheff et Céline Masson, codirectrices de l’Observatoire La Petite Sirène19, répondent.

« Cliniciennes auprès d’enfants et d’adolescents depuis plusieurs décennies nous récusons ce procès en légitimité. C’est à ce titre qu’avec d’autres partenaires de différentes disciplines, nous avons créé l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent (Petite Sirène — l’OPS).20 »

De nombreux témoignages de parents et de détransitionneurs attestent d’une prescription hormonale trop rapide, en dépit de troubles psychiques avérés.

Il est important de savoir comment est éclairé le consentement du jeune et de ses parents concernant les traitements, leurs effets secondaires, leur éventuelle irréversibilité et notamment le risque d’infertilité.

Sont-ils informés de la permanence incertaine de l’identité de genre d’un enfant ou d’un adolescent et, qu’à ce jour, aucun critère fiable ne permet de dire qui persistera et qui changera d’avis ? Sont-ils informés des alternatives au traitement médical telles que la psychothérapie et l’attente bienveillante que préconisent actuellement la Suède et la Finlande ? (Après avoir été les pionniers des pratiques chirurgicales de transformations sexuelles.)

Les parents savent-ils que de nombreux experts (Genspect)21 déconseillent la transition sociale totale des enfants soulignant que cela concrétiserait ce qui pourrait n’être que « transition temporaire ? »

INFLUENCE DES RÉSEAUX SOCIAUX

À Paris, 30 à 50 % d’enfants persistent dans leur identité inversée alors dans d’autres équipes, notamment celle du Pr Zucker au Canada, 70 à 90 % d’enfants retrouvent une harmonie avec leur sexe quand ils sont pris en charge autrement.

Toutes les publications qui affirment une amélioration après traitement hormono-chirurgical ont été jugées de « très faible fiabilité » et court-termistes.

En revanche, la sursuicidalité pendant toute la vie des personnes trans est bien démontrée (43 % soit dix fois plus que la population hétérosexuelle) et sert même d’argument (discutable) pour dénoncer la discrimination dont les trans sont l’objet alors pourtant, que d’autres minorités sexuelles (homosexuels et bisexuels) ou autres, tout autant discriminées, ne souffrent heureusement pas d’un taux de suicide aussi élevé.

LE CONFINEMENT LIÉ AU COVID A LARGEMENT AMPLIFIÉ LA SUREXPOSITION AUX RÉSEAUX SOCIAUX

Dans l’accélération récente du phénomène, il faut sans nul doute analyser la part terrible de l’invraisemblable confinement imposé à une grande partie du monde, folie organisée qui a abouti à une augmentation majeure des troubles psychiques et singulièrement chez les plus jeunes. 

Le confinement lié au Covid a largement amplifié la surexposition aux réseaux sociaux.

« C’est là que les jeunes s’endoctrinent, s’autodiagnostiquent et acquièrent le vocabulaire et les codes pour convaincre leurs parents et les médecins ; c’est là qu’un avenir meilleur leur est promis s’ils s’éloignent de leurs parents, forcément transphobes si ceux-ci émettent la moindre réticence ; c’est là qu’ils adhèrent à leur nouvelle communauté qui les encourage dans leur détermination et les héroïse. »

Ils étaient perdus, isolés à la suite des mesures coercitives de la plandémie covid, ils deviennent membres d’un groupe chaleureux, qui les comprend et au passage les manipule et les utilisent : ils trouvent le nom de médecins complices qui prescrivent des hormones à la première consultation ou s’en procurent sur Internet. Ils y trouvent même le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence !) pratiquant des mastectomies

Ces mutilations sexuelles sont souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des deux parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province.

LES DÉTRANSITIONS

Il est bien sûr très difficile d’en établir le nombre, car les services spécialisés ne les voient pas forcément et ne tiennent pas forcément à mettre en exergue les échecs de leurs pratiques discutables, mais fort lucratives.22

« Les détransitionneurs ont rarement envie de revoir les médecins qui les ont traités et estiment-ils souvent, mal traités. »23

Ces jeunes gens découvrent qu’ils sont toujours aussi malheureux, qu’ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels ou bisexuels), et/ou qu’ils étaient en réalité atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds (autisme, psychose, traumatismes, etc.) que la dystrophie de genre présumée qui les a conduit à des mutilations irréversibles et à des traitements hormonaux inutiles et potentiellement dangereux.24

La vraie médecine prend du temps et doit avant tout ne pas nuire.

Quand un mineur mal dans sa peau se croit atteint de dystrophie de genre, il faut l’écouter patiemment, le rassurer sur l’amour et le respect qu’on lui porte et la solidité des liens parents-enfant, lui expliquer les conséquences avérées d’une transition sexuelle complète (traitement à vie, mutilations irréversibles, stérilité) et promouvoir un accompagnement psychologique prudent. L’écoute, le dialogue, l’information, le refus de décisions hâtives irréfléchies et le temps parviennent à rassurer 75 % à 90 % des adolescents qui se croient trans sous la pression.

Cette prudence dans l’usage de traitements qui nous a toujours guidés dans notre pratique pédiatrique, cancérologique et chirurgicale sauvera de nombreux mineurs et permettra peut-être d’éviter un scandale sanitaire à venir.





Tête à Tête, Dr Agret, Carlo Brusa

[Source : reaction19.fr]






Les apprentis sorciers

Magnifique livre d’une résistante depuis trois ans malgré l’adversité et les calomnies.

Nicole Delépine




Lockdown Files : le ministre de la santé britannique Matt Hancock a fait une plaisanterie sur les puces injectées aux vaccinés

[Source : la-verite-vous-rendra-libres.org]

NDLR : les Lockdown Files continuent de faire parler d’eux. Aujourd’hui, les réseaux sociaux se sont enflammés sur la plaisanterie de l’ancien ministre de la santé britannique, Matt Hancock, au sujet des « puces injectées aux vaccinés ». Alors qu’il discutait avec le conseiller spécial pour les médias du ministère de la Santé, Damon Poole, au sujet de l’éventuel soutien de Bill Gates sur la plateforme d’évaluation des nouveaux variants (NVAP), Matt Hancock a suggéré en plaisantant à son interlocuteur : « Dis-lui que vu le nombre de personnes à qui je fais injecter ses puces, il m’en doit une ! ». Le Telegraph, qui a publié l’information, s’est empressé d’interpréter la conversation comme une blague sur la « théorie du complot » selon laquelle le programme de vaccination était utilisé comme un moyen de contrôler la population mondiale en implantant des micropuces. Cependant, la plaisanterie pourrait être comprise de façon bien moins légère, au regard des nombreuses découvertes faites sur les nanotechnologies présentes dans les injections Covid. Chacun se fera son propre avis. Dans tous les cas, on a bien compris qu’ils attendent l’approbation de Bill Gates, ce qui en soi est déjà un élément incriminant et un aveu du rôle majeur joué par Bill Gates dans la plandémie.


Publié par The Telegraph, le 5 mars 2023

Matt Hancock fait une blague sur la conspiration de Bill Gates sur le Covid

L’ancien ministre de la santé s’est moqué d’une théorie farfelue lorsqu’il a parlé d’obtenir le soutien d’un milliardaire de Microsoft.

Matt Hancock a plaisanté en disant que Bill Gates « m’en doit une » vu « le nombre de personnes à qui je fais injecter ses puces ».

Le secrétaire d’État à la santé de l’époque espérait obtenir l’aide du milliardaire de Microsoft, M. Gates, pour promouvoir une offre d’expertise britannique en matière d’identification des variantes de coronavirus lorsqu’il a lancé cette boutade en janvier 2021.

À l’époque, Internet était inondé d’affirmations farfelues selon lesquelles le programme de vaccination était utilisé comme un moyen de contrôler la population mondiale en implantant des micropuces microscopiques dans les bras des gens.

Certains ont suggéré que le génie du mal à l’origine de ce complot était M. Gates, qui a été l’homme le plus riche du monde.

Le 25 janvier 2021, Damon Poole, le conseiller médiatique de M. Hancock, lui a envoyé un message WhatsApp lui demandant s’il avait parlé à Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, de la plateforme d’évaluation des nouveaux variants (NVAP), qui offrait à d’autres pays l’expertise du Royaume-Uni pour détecter et évaluer les nouveaux variants dans le monde.

Traduction :

De nombreuses théories du complot concernant le vaccin Covid auraient été diffusées sur Internet par des médias pro-Kremlin.

Elles suggéraient notamment que M. Gates voulait implanter des dispositifs de localisation dans chaque être humain par le biais d’une vaccination de masse, et que les micropuces contenues dans les vaccins permettraient à Microsoft de « contrôler » l’ensemble de la population mondiale.

L’Union européenne a même publié de longs conseils sur la manière de persuader les gens que le complot des micropuces était une fiction.

Une autre théorie du complot populaire, qui aurait été diffusée par la Russie, était que le vaccin de l’Université d’Oxford/AstraZeneca était un « vaccin pour les singes » qui non seulement contrevenait aux droits des animaux, mais transformait également les gens en singes.

M. Gates n’a, en tout état de cause, pas soutenu le NVAP.




Une étude exhaustive évaluée par des pairs indique que des MILLIONS de personnes dans le monde souffrent désormais de graves problèmes de santé causés par les « vaccins » covid

[Source : cogiito.com]

Par Ethan Huff
https://citizens.news/704644.html

Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Cardiovascular Research, revue à comité de lecture, attire l’attention sur les dizaines de millions de nouveaux problèmes de santé graves qui sont apparus dans le monde entier depuis le lancement de l’opération Warp Speed.

L’arrivée des “vaccins” contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19) a déclenché une recrudescence de toutes sortes de maladies mortelles affectant le cœur, la peau et le cerveau, révèle l’article. Et la plupart de ces affections persistent au moins 90 jours après l’injection.

Pour leurs recherches, les scientifiques ont examiné les mêmes personnes avant et après l’injection afin de déterminer comment les injections modifiaient leur risque de développer de nouveaux problèmes de santé. Ils ont constaté qu’une personne moyenne a 21 % plus de chances de recevoir un nouveau diagnostic dans les trois mois suivant l’injection que dans les trois mois précédant l’injection.

“Avec près de 240 millions d’adultes américains vaccinés, cette augmentation se traduit par des millions de nouveaux problèmes médicaux dans les mois qui suivent la vaccination, et des dizaines de millions dans le monde entier”,

explique Alex Berenson sur son site Substack.

(Voir aussi : Moderna a lancé une nouvelle injection d’ARNm pour “réparer le muscle cardiaque” endommagé par ses injections de covidés).

L’effet secondaire le plus probable des injections de covid semble être la myocardite (et d’autres problèmes cardiaques)

Dans les trois mois suivant l’injection, le risque d’hypertension augmente de 25 %, selon l’étude. En ce qui concerne la dépression, l’eczéma, le diabète et la cellulite, le risque augmente de 10 à 20 % après l’injection par rapport à la période précédant l’injection.

Le risque le plus grave est la myocardite, explique l’étude. L’injection de covid augmente le risque d’inflammation cardiaque de 260 %, en particulier chez les hommes.

“La myocardite est un effet secondaire connu des ARNm, et le fait qu’il y ait eu un taux particulièrement élevé de diagnostics supplémentaires constitue une preuve solide que le signal trouvé par les chercheurs était réel”, écrit Berenson.

Au total, les chercheurs ont constaté que parmi les 284 000 adultes vaccinés qu’ils ont évalués, près de 6 000 affections nouvelles et supplémentaires ont été diagnostiquées dans les 90 jours suivant l’introduction de l’aiguille dans leur bras.

“Avec environ 237 millions d’adultes américains vaccinés, cette estimation se traduirait par environ 5 millions de diagnostics supplémentaires pour des problèmes tels que le diabète dans les trois mois suivant la vaccination”,

explique M. Berenson.

“À l’échelle mondiale, ce chiffre pourrait atteindre 25 millions.

Comme on peut s’y attendre, les médias et le gouvernement n’ont accordé que peu d’attention à ce document. En effet, ses conclusions contredisent le discours officiel selon lequel les injections de COVID sont “sûres et efficaces”.

Une autre étude réalisée à Hong Kong a également mis en évidence une forte augmentation des “poussées” auto-immunes après l’injection de covidine.

Les nouveaux épisodes de lupus, de polyarthrite rhumatoïde et d’autres maladies auto-immunes graves montent en flèche à la suite de ces injections.

Cette étude a spécifiquement identifié les injections d’ARNm comme étant les coupables.

Les injections de virus inactivés de type chinois n’ont pas eu les mêmes effets, ce qui prouve que les types d’injections de Moderna et de Pfizer-BioNTech sont peut-être les injections de COVID les plus dangereuses qui soient.

“Les Américains n’ont pas cette possibilité, car les États-Unis n’autorisent pas l’utilisation des vaccins Covid inactivés chinois”, note M. Berenson, qui explique que les Américains ont reçu les pires des pires “vaccins”, tandis que la Chine communiste a reçu des vaccins “plus sûrs”.

Dans la section des commentaires, quelqu’un a écrit qu’il avait souffert d’un blocage cardiaque quelques semaines après avoir été vacciné par Pfizer. Il a fini par recevoir un stent. Son beau-frère a également été victime d’une crise cardiaque après sa troisième piqûre, tandis que sa sœur a subi deux accidents vasculaires cérébraux après la sienne.

“Les personnes que nous connaissons ont développé plusieurs allergies alors qu’elles n’en avaient jamais eu auparavant”, ajoute cette personne. “On ne peut pas expliquer cela de manière cynique en disant qu’il s’agit de simples coïncidences.

Vous souhaitez vous tenir au courant des dernières nouvelles concernant les médicaments mortels proposés par Big Pharma ? Vous pouvez le faire à l’adresse suivante : BadMedicine.news.

Sources :




Le programme de contrôle de la population

[Source : khouse.org]

Au-delà du contrôle des naissances

Par Dr Stan Monteith, M.D

Le contrôle planifié de la population, y compris le génocide, est un concept difficile à accepter pour les Américains. Même si le gouvernement américain aide à financer le programme chinois d’avortement, de stérilisation et d’infanticide forcés, ainsi que le « programme de planification familiale » des Nations unies, la plupart des gens trouvent impossible de croire que ces programmes font réellement partie d’un plan plus vaste visant à éliminer de larges segments de la population mondiale.

« Comment pouvez-vous croire cela ? » me demande-t-on souvent. La réponse est très simple : j’ai lu les écrits de ceux qui ont l’intention de dépeupler de grandes parties de la Terre et je les crois. Ils ont écrit sur la nécessité de réduire — par la force si nécessaire — la population mondiale.

[Voir aussi :
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Dr Bryan Ardis & Me Reiner Fuellmich — Dépopulation, stérilisation et génocide par injections anti-Covid-19
Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme
Un ex-agent russe parle du coronavirus et de dépopulation
La Dr Rima Laibow avait connaissance du plan mondialiste vaxinal il y a 20 ans
La légalisation de l’euthanasie nous enferme dans une société de la pulsion de mort]

Margaret Sanger et le Planning familial

Nos impôts financent Planned Parenthood, une organisation fondée par Margaret Sanger. Dans le rapport annuel 1985 de Planned Parenthood, ses dirigeants ont proclamé qu’ils étaient « fiers de leur passé et qu’ils planifiaient leur avenir ».(([1] Killer Angel, George Grant, Reformer Press, p. 105, disponible auprès de Radio Liberty, P.O. Box 13, Santa Cruz, CA, 95 063.))

Comment peut-on prétendre être fier d’une organisation dont la fondatrice a écrit dans l’histoire qu’il fallait « exterminer les “mauvaises herbes humaines”… », mettre fin à la charité…, [recourir à] la ségrégation « des crétins, des inadaptés et des désaxés » et… [à] la stérilisation « des races génétiquement inférieures » ?(([1] Killer Angel, George Grant, Reformer Press, p. 65.))

Dans les années 1930, Margaret Sanger a publié The Birth Control Review, dans lequel elle soutenait ouvertement le « programme d’infanticide » de l’Allemagne nazie et défendait publiquement l’objectif de suprématie blanche aryenne d’Adolf Hitler. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle a chargé le nazi Ernst Rudin, directeur des redoutables programmes d’expérimentation médicale allemands, de servir de conseiller auprès de son organisation.

Dans Killer Angel, George Grant a relaté la vie et les écrits de Margaret Sanger, y compris ses projets d’ingénierie génétique de la race humaine. Dans The Pivot of Civilization, Margaret Sanger appelle à « l’élimination des mauvaises herbes humaines », et à « l’arrêt de la charité » parce qu’elle prolonge la vie des personnes inaptes. Elle préconise la ségrégation des inaptes et leur interdit de se reproduire.

En 1939, Margaret Sanger organise le Negro Project, destiné à éliminer les membres de ce qu’elle considère comme une « race inférieure ». Elle justifie sa proposition par le fait que :

« Les masses de Noirs… en particulier dans le Sud, continuent à se reproduire de manière imprudente et désastreuse, avec pour résultat que l’augmentation chez les Noirs, plus encore que chez les Blancs, provient de la partie de la population la moins intelligente et la moins apte… ».(([3] Woman’s Body, Woman’s Right, Linda Gordon, Penguin Press, New York, p. 332; voir également Killer Angel, p. 73.))

Elle a ensuite révélé qu’elle avait l’intention « d’engager trois ou quatre pasteurs de couleur pour se rendre dans diverses enclaves noires afin de faire de la propagande en faveur du contrôle des naissances… L’approche éducative la plus efficace auprès des Noirs passe par un appel religieux. Nous ne voulons pas que l’on dise que nous voulons exterminer la population noire, et le pasteur est l’homme qui peut redresser cette idée si jamais elle vient à l’esprit de l’un de leurs membres les plus rebelles ».(([4] Killer Angel, p. 74: voir également Woman’s Body, Woman’s Right, pp. 229-334.))

Au fur et à mesure que l’organisation de Margaret Sanger se développe, elle écrit sur la nécessité de cibler également les groupes religieux à détruire, estimant que les « races dysgéniques » devraient inclure « les fondamentalistes et les catholiques » en plus des « Noirs, des Hispaniques [et] des Amérindiens ».(([5] Woman’s Body, Woman’s Right, pp. 229-334; voir également Killer Angel, p.73.)) Au fil des ans, Sanger devient de plus en plus obsédée par les croyances occultes et hostile au christianisme et au précepte américain de la liberté individuelle. Son dégoût pour l’Amérique est évident dans ses écrits :

« Le contrôle des naissances séduit les radicaux avancés parce qu’il est calculé pour saper l’autorité des églises chrétiennes. Je me réjouis de voir un jour l’humanité libérée de la tyrannie du christianisme, tout autant que de celle du capitalisme ».(([6] Killer Angel, p. 104.))

Tout comme Adolf Hitler, Margaret Sanger était une disciple de la théosophie et de sa fondatrice, Madame Blavatsky. Sanger et Hitler étaient tous deux impliqués dans une religion qui vénérait Lucifer et qui était alimentée par les mêmes forces spirituelles obscures.

Le Lucis Trust est un important représentant moderne de la théosophie, une extension de la Lucifer Publishing Company, qui est également une ONG des Nations unies. Le Lucis Trust a été fondé par Alice A. Bailey au début du 20e siècle. Bailey était une disciple de Madame Blavatsky et la dirigeante nominale de la Société théosophique au début des années 1900.

Le nom « Lucifer » ayant une très mauvaise connotation, Bailey a changé le nom de son organisation de Lucifer Publishing Company en Lucis Trust. La nature et les convictions de cette organisation sont toutefois restées les mêmes.

[Voir aussi :
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao]

Le Lucis Trust est l’un des principaux groupes de façade par lesquels la théosophie influence la vie en Amérique. Les publications du Lucis Trust font régulièrement référence au « Plan » pour l’humanité qui a été établi par la « Hiérarchie ». Les disciples de Sanger sont encore en vie aujourd’hui et influencent les politiques nationales et internationales de contrôle de la population.

David Graber, chercheur biologiste au National Park Service, a été cité dans le Los Angeles Times Book Review Section du 22 octobre 1989, comme ayant déclaré :

« Le bonheur humain et certainement la fécondité humaine ne sont pas aussi importants qu’une planète sauvage et en bonne santé. Je connais des spécialistes des sciences sociales qui me rappellent que les hommes font partie de la nature, mais ce n’est pas vrai… Nous sommes devenus un fléau pour nous-mêmes et pour la Terre… Jusqu’à ce que les homosapiens décident de rejoindre la nature, certains d’entre nous ne peuvent qu’espérer que le bon virus se présentera ».(([7] Los Angeles Times, Book Review Section, 22 octobre 1989, p. 9.))

Dans The First Global Revolution, publié par le Conseil du Club de Rome, une organisation élitiste internationale, les auteurs notent que :

« En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres choses du même genre feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine… Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même ». (([8] The First Global Revolution: Club of Rome, Alexander King and Bertrand Schneider, Pantheon Books, New York, 1991, p. 115.))

Le 5 avril 1994, le Los Angeles Times citait David Pimentel, professeur à l’Université de Cornell, s’adressant à l’American Association for the Advancement of Science, qui déclarait que :

« La population mondiale totale ne devrait pas dépasser 2 milliards d’habitants au lieu des 5,6 milliards actuels ».

Dans Le Courrier de l’UNESCO de novembre 1991, Jacques Cousteau écrivait :

« Le dommage causé à la planète est fonction de la démographie, mais également du degré de développement. Un Américain fatigue la planète beaucoup plus que vingt Bangladeshis… C’est terrible à dire. Il faut que la population mondiale se stabilise et pour cela, il faudrait éliminer 350 000 personnes par jour. C’est si horrible à dire, qu’il ne faut même pas le dire ».(([9] “The Population Controllers,” New American Magazine, 6/27/94, p. 7.))

Dans The Impact of Science on Society (L’impact de la science sur la société), Bertrand Russell a déclaré :

« Actuellement, la population mondiale augmente… Jusqu’à présent, la guerre n’a pas eu d’effet majeur sur cette augmentation… Je ne prétends pas que le contrôle des naissances soit le seul moyen d’empêcher la population d’augmenter. Il y en a d’autres… Si une peste noire pouvait se répandre dans le monde une fois par génération, les survivants pourraient procréer librement sans que le monde soit trop plein… La situation pourrait être quelque peu désagréable, mais qu’en est-il ? Les personnes qui ont un esprit vraiment élevé sont indifférentes à la souffrance, en particulier à celle des autres. »

La société Negative Population Growth Inc. de Teaneck, dans le New Jersey, a récemment diffusé une lettre exposant son objectif à long terme :

« Nous pensons que notre objectif pour les États-Unis ne devrait pas dépasser 150 millions d’habitants, ce qui correspondait à notre taille en 1950. Pour le monde, nous pensons que notre objectif devrait être une population ne dépassant pas deux milliards d’habitants, soit sa taille peu après le début du siècle ».(([10] Documentation disponible auprès de Radio Liberty, P.O. Box 13, Santa Cruz, CA, 95 063.))

Il est impossible d’atteindre ce chiffre par le biais de l’attrition normale et du contrôle des naissances, et il existe suffisamment de preuves pour indiquer que d’autres plans sont à l’étude.

Davantage d’influence New Age

S’exprimant lors du Forum sur l’état du monde organisé par Gorbatchev à San Francisco en 1996, l’écrivain et philosophe du Nouvel Âge, le Dr Sam Keen, a déclaré qu’il existait un large consensus sur le fait que les institutions religieuses devaient assumer la responsabilité principale de l’explosion démographique.

Il a ajouté :

« Nous devons parler beaucoup plus clairement de la sexualité, de la contraception, de l’avortement, des valeurs qui contrôlent la population, parce que la crise écologique, en bref, est la crise démographique. Si l’on réduit la population de 90 %, il n’y a plus assez de gens pour causer beaucoup de dégâts écologiques ».

Les remarques du Dr Keen ont été accueillies par des applaudissements de la part de l’auditoire composé d’adeptes du New Age, de socialistes, d’internationalistes et d’occultistes.

Le mois prochain, nous explorerons quelques cas spécifiques de contrôle de la population, tant caché que flagrant, y compris le lien entre les avortements et le cancer du sein et ce qui s’est réellement passé pendant les massacres au Rwanda.

Cet article a été initialement publié dans le
Personal Update News Journal de septembre 1997




Les « lockdown files » — Le nouveau scandale britannique révèle la gestion calamiteuse et « non-scientifique » de la pandémie covid

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

La divulgation de plus de 100 000 messages WhatsApp de l’ancien secrétaire à la Santé britannique Matt Hancock dans les colonnes du Telegraph jette une lumière crue sur la gestion de la pandémie covid par le gouvernement de Boris Johnson. Confinements, fermetures des écoles, tests, l’argument scientifique n’a été qu’un argument fallacieux en faveur d’enjeux politiques.

La divulgation des messages était « dans l’intérêt public », explique la lanceuse d’alerte, la journaliste Isabel Oakeshott

Le Telegraph a obtenu plus de 100 000 messages WhatsApp entre Matt Hancock, le ministre de la Santé britannique et d’autres ministres et fonctionnaires au plus fort de la pandémie de Covid-19. Les messages ont été remis au quotidien britannique par la journaliste Isabel Oakeshott, qui les a reçus de M. Hancock lui-même alors qu’ils travaillaient sur son livre Pandemic Diaries. M. Hancock a qualifié la fuite de ses messages par Mme Oakeshott de « trahison massive » utilisée pour produire « un compte rendu partiel et biaisé adapté à un programme anti-verrouillage ».

Mais Isabel Oakeshott a insisté hier sur le fait que la divulgation des messages était « dans l’intérêt public ». « Je ne pense pas qu’il devrait y avoir une répétition des catastrophes induites par les verrouillages », explique-t-elle en qualifiant les textes de « document historique vital à un moment où nous avons besoin de réponses urgentes ».

Les communications couvrent les années de la pandémie et révèlent des discussions entre le secrétaire à la Santé de l’époque et ceux qui sont au cœur du processus décisionnel, y compris le Premier ministre de l’époque, Boris Johnson. Ils font apparaître l’inhumanité et la folie des confinements et des mesures restrictives imposés aux Britanniques. Ils révèlent également l’approche souvent désinvolte que les ministres ont adoptée pour prendre des décisions importantes, notamment l’appel à la fermeture de salles de classe, l’introduction de masques faciaux dans les écoles et la fourniture de tests dans les maisons de soins.

Absence de justification solide, mesures inhumaines et inefficaces, pression sur la police, données erronées n’ont pas empêché les confinements et les mesures liberticides à répétition

Par exemple Matt Hancock a rejeté l’avis d’un des conseillers du ministère de la Santé qui lui faisait remarquer que les restrictions imposées aux visiteurs des maisons de soins étaient « inhumaines ». Ainsi les résidents sont restés isolés plusieurs mois.

Les masques faciaux ont été introduits dans les couloirs et les zones communes des écoles après que le Premier ministre a été informé que cela éviterait une « dispute » avec le Premier ministre écossais, Nicola Sturgeon.

Alors que l’ancien secrétaire à l’éducation, Sir Gavin Williamson, avait persuadé le Premier ministre de garder ouvertes les écoles en janvier 2021, Matt Hancock a décidé de les fermer tout de même.

De même le gouvernement Johnson savait qu’il n’y avait « aucune justification solide » pour imposer la « règle de six » aux enfants, mais l’a quand même fait.

Le secrétaire à la Santé a également déclaré que le gouvernement devrait « s’acharner sur la police » pour l’aider à réprimer les contrevenants aux règles des confinements.

Les plus hauts conseillers scientifiques du gouvernement ont déclaré au Premier ministre que la mise en place des mesures de confinement n’était pas « très efficace ». Boris Johnson lui-même a évoqué la perspective de donner aux plus de 65 ans « le choix » entre se protéger du virus ou prendre ce qu’il espérait être un « risque de plus en plus décroissant » de vivre une vie plus normale. Il a comparé le risque des plus de 65 ans de mourir de Covid à celui de « tomber dans les escaliers », ajoutant :

« Et nous n’empêchons pas les personnes âgées d’utiliser les escaliers ».

Par ailleurs Boris Johnson avait été averti que les modélisations sombres prévoyant 4000 décès par jour étaient fausses. Mais, malgré ces réserves, le gouvernement a quand même réintroduit le confinement à l’échelle nationale. Sachant que les données « étaient erronées » selon ses propres mots, Johnson était donc impatient d’assouplir les restrictions sur la vente au détail, l’hospitalité et les rassemblements en juin 2020, mais on lui a dit qu’il était « trop en avance sur l’opinion publique ».

Le gouvernement britannique a imposé des politiques dont il savait qu’elles causeraient des souffrances généralisées, sans vraiment savoir si elles sauveraient des vies

Les messages WhatsApp donnent l’impression que presque tout ce que le gouvernement Johnson a fait pour essayer d’atténuer l’impact de covid-19 — distanciation sociale, verrouillage, masquage, fermeture d’écoles, restriction de l’accès aux maisons de soins — n’était qu’un non-sens qu’il a inventé au fur et à mesure, dans le but d’être vu en train de faire quelque chose. Ainsi le gouvernement britannique a imposé des politiques dont il savait qu’elles causeraient des souffrances généralisées, sans vraiment savoir si elles sauveraient des vies.

Les Lockdown Files montrent à quel point les préoccupations politiques ont façonné les mesures covid, la « science » étant trop souvent utilisée comme habillage verbal.

La même politique ayant été imposée en France, on peut gager que la « science » — qui ne se rappelle pas les injonctions « Restez chez vous, sauvez des vies, vaccinez-vous » ? —, n’a été qu’un habillage verbal pour les Macron, Veran & Co destiné à imposer les mêmes restrictions folles. À quand une enquête sérieuse sur la gestion covid comme en Grande-Bretagne ?







SAUVEZ L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES EN FRANCE !

Par Nicole Delépine

« Il est pour le moins surprenant que les réformateurs de 2018 aient recherché l’égalité des chances en supprimant les mathématiques alors que les révolutionnaires de 1794 l’avaient recherchée précisément à travers les mathématiques »

(Marwan Lahoud, Président de l’AX).

Alors que les épreuves de mathématiques du baccalauréat version 2023 approchent à grands pas, que les retardataires tentent de boucher leurs lacunes et leurs profs de les aider comme ils peuvent, il nous paraît important de relayer l’appel au secours de professeurs, parents, scientifiques dont les éminents chercheurs de l’école Polytechnique, dont des anciens devenus grands patrons.

Parents, grands-parents, ex-étudiants des excellentes facultés françaises dans les années 60 – 70, il nous paraît légitime dans l’intérêt de nos petits-enfants et des générations qui viennent de faire écho aux appels au secours pour sauver l’enseignement des mathématiques, appels si peu relayés par nos médias.

Citons les Échos1 :

« La communauté polytechnicienne se mobilise afin de sauver une matière fétiche de l’école, les mathématiques. La revue des anciens de l’X revient sur la révision scolaire de 2018 qui a restreint le rôle et la place de la discipline dans l’enseignement en France. Mêlant le point de vue d’une élève férue, des analyses d’anciens devenus professeurs ou chefs d’entreprise (Saint-Gobain, par exemple), le dossier contient aussi la synthèse d’une étude réalisée par le sociologue Pierre-Michel Menger.

Paradoxe : si le niveau moyen est médiocre (combien de nos concitoyens maîtrisent vraiment la règle de trois ?), l’excellence, qui se compte en particulier en médailles Fields, demeure française. Même si la production de mathématiciens est fragile et leurs carrières pas évidentes. Pour Menger, afin de ne pas faillir, une voie essentielle : “Redresser les maths au lycée !” L’idée-force du numéro est de soutenir les vocations scientifiques. Un dossier clé, ici sans aucune équation ».

(à consulter en service payant)

https://www.lajauneetlarouge.com/quelle-place-pour-les-mathematiques-en-france-aujourdhui/ 2
Par Stéphane JAFFARD (X81)

« Les mathématiques et l’École polytechnique, c’est d’abord un long mariage d’amour : les fondateurs de l’École étaient conscients de l’importance de cette discipline dans la formation des futurs officiers des armes techniques, comme l’artillerie, et ils ont voulu la doter de cours d’analyse rigoureux incluant les avancées les plus récentes. (…).

Au XIXsiècle, les cours d’analyse de l’École polytechnique, enseignés par les plus grands mathématiciens de l’époque, font référence dans l’Europe entière. Encore tout récemment, l’École a résisté avec succès aux tentatives de baisser le niveau d’exigence en mathématiques demandé aux élèves, consciente du fait qu’un haut niveau dans cette discipline sera indispensable aux ingénieurs de demain.

Nul ne sera donc étonné si, parmi les nombreux patrons qui sont intervenus au printemps dernier dans les médias pour défendre les mathématiques, une grande proportion d’entre eux étaient polytechniciens.

De quoi s’alarmaient-ils ? Tout d’abord de la disparition des mathématiques dans certaines filières du lycée (…). Mais aussi de l’appauvrissement de l’enseignement de cette discipline à tous les niveaux, avec des conséquences dramatiques pour notre économie. Éblouies par les derniers feux d’une recherche d’excellence, comme la médaille Fields d’Hugo Duminil-Copin l’été dernier, les autorités politiques se sont refusées à voir un effondrement déjà bien engagé. »

Dans La Jaune et la Rouge en ligne de septembre 2022,

« Emmanuel Royer et moi annoncions la tenue des assises des mathématiques, du 14 au 16 novembre dernier ; le but de ce colloque à l’UNESCO était de faire le point sur les nouveaux besoins de mathématiques dans les autres sciences, l’économie et la société (…) !

Exposés accessibles sur le site du colloque :https://www.assises-des-mathematiques.fr.(…)

C’est l’INSMI (Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions) du CNRS qui effectuera le portage des propositions issues des sept groupes de travail (…)

j’émets le vœu que leurs propositions ne soient pas édulcorées, mais que les décideurs politiques prennent pleinement conscience de la situation critique dans laquelle se trouvent les mathématiques en France aujourd’hui. »

APPEL DU SÉNATEUR HOUPERT POUR LA SAUVEGARDE DES MATHS EN FILIÈRE ÉCONOMIE

Notre collègue le sénateur A Houpert plaide pour le respect des heures de maths en prépa commerce ! il est radiologue et lanceur d’alerte dans la plandémie covid et récemment interdit d’exercice par le conseil de l’ordre des médecins pour avoir informé la population sur les mensonges de la doxa officielle du Covid19 et sur les dangers des injections géniques. Dans son rôle d’élu, il interpelle le ministre de l’Éducation nationale.

Question écrite n° 05574 de M. Alain Houpert (Côte-d’Or — Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 02/03/2023 — page 1483

« M. Alain Houpert attire l’attention de M. le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur l’actuel projet de réforme des classes préparatoires de la filière économique et commerciale générale (ECG) aux écoles de commerce, qui, sous couvert de renforcer l’attractivité auprès des lycéens et de leurs familles de cette filière issue de la réforme de 2021, recèle en réalité les prémisses de sa prochaine disparition.

Ce qui explique la forte mobilisation des professeurs de classes préparatoires — quatre cents d’entre eux viennent de signer une lettre ouverte explicite3— et de leurs représentants syndicaux. Alors qu’un timide retour en grâce des mathématiques est annoncé pour tenter de pallier la désaffection des lycéennes et des lycéens après la réforme du lycée, ce projet désoriente, non seulement par son contenu (avec notamment la réduction envisagée de moitié des heures de mathématiques, avec l’ouverture d’une option “mathématiques avancées” que seuls pourront proposer les grands établissements des métropoles au détriment des lycées de province, et la diversification des options de première année dont la poursuite en deuxième année pourra parfois obliger les élèves à changer de lycée), mais aussi par une volonté de mise en œuvre prématurée, la précédente réforme n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation préalable — les premiers concours n’auront lieu qu’en avril — mai 2023 —, et sans réelle concertation en amont de son élaboration.

C’est pourquoi, pour prendre toute la mesure des effets induits — suppressions de postes de professeurs, remises en cause des enseignements pluridisciplinaires et de l’accompagnement complémentaire des élèves, fragilisation des lycées de proximité —, il lui demande de bien vouloir mettre sous moratoire ce projet, qui, s’il devait se conjuguer à la concurrence de la filière “bachelor”, porterait atteinte à la spécificité des classes préparatoires et à leur formation d’excellence, auxquelles participe pleinement la filière ECG. Il le remercie de sa réponse.

Transmise au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

En attente de réponse du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ».

Voici la lettre ouverte des professeurs de prépa4

La lettre ouverte des professeurs de CPGE ECG

« Objet : “vive inquiétude des professeurs de CPGE face à un projet de réforme de la filière ECG qui la dénature et porte atteinte à l’intérêt des étudiants”

Madame, Monsieur,

Nous, enseignants de Classes Préparatoires, souhaitons vous faire part de notre vive inquiétude au sujet du projet de réforme des CPGE ECG qui nous a été présenté le 19 janvier lors d’un Comité de Pilotage au Ministère de l’Éducation Nationale :

— annonce de la fragilisation des classes dont le taux de remplissage n’atteindrait pas 80 % de la quantité souhaitée par le Ministère s’il n’y a pas de réforme ;

— dans les classes préparatoires ECG (aux grandes écoles de commerce et de management),division par deux de l’horaire de mathématiques et informatique, alors que la réforme du lycée entraîne la formation de groupes terriblement hétérogènes mêlant des lycéens ayant suivi 1 h 30 de mathématiques en première à ceux qui ont suivi 6 heures ou 9 heures (spécialité plus maths expertes) ;

— création d’une option “mathématiques avancées”, qui ne serait pas proposée dans tous les lycées, mais pourrait l’être dans les “grandes prépas”.

La filière ECG repose sur quatre piliers : les langues vivantes, les lettres et la philosophie, les mathématiques et les sciences humaines. Les mathématiques permettent à nos étudiants de poursuivre leurs études en comptabilité, finance, contrôle de gestion, systèmes d’information, actuariat, mais aussi dans des masters qui nécessitent de plus en plus d’algèbre, de statistiques et d’informatique, en lien avec la gestion de données massives, les questions liées à l’intelligence artificielle ou encore la logistique.

Ces poursuites d’études sont plébiscitées par beaucoup d’étudiants, et tout particulièrement par ceux dont les origines sont les plus modestes, du fait de la qualité et la sûreté des emplois qu’elles leur offrent.

Dans ce contexte, comment ne pas être sidérés de voir le Ministère proposer un projet qui entre en totale contradiction avec la volonté affichée par le gouvernement d’ériger l’enseignement des mathématiques comme cause nationale ; en contradiction également avec l’inquiétude exprimée avec force, ces derniers mois, par les grandes entreprises sur les besoins importants de compétences mathématiques pour les entreprises ?

Comment ne pas être sidérés face à un projet qui risque de creuser fortement les inégalités ?

Inégalités de genre, d’abord : la filière ECG a la particularité d’être une filière d’excellence où la parité est quasiment toujours présente. La réforme du lycée a montré à quel point les systèmes modulaires peuvent creuser les inégalités, en particulier quand ils concernent le choix par les jeunes femmes de faire ou non des mathématiques. Comment ne pas craindre que le projet de réforme n’aboutisse à plus d’inégalités au détriment des femmes ?

Inégalités territoriales, ensuite : l’option “mathématiques avancées” ne serait pas proposée dans tous les lycées, mais pourrait l’être seulement dans les “grandes prépas”, fermant ainsi peu ou prou aux élèves des “petites prépas” de province ou de banlieues l’accès aux écoles du top 5, ainsi qu’à la poursuite d’études dans les filières évoquées plus haut.

Quant à l’intention affichée de mettre un maximum d’étudiants dans les classes, ceci ne peut aboutir qu’à concentrer un peu plus l’offre de formation dans les grandes métropoles au détriment des territoires périphériques, en augmentant le prix des études et la précarité des étudiants. Comment ne pas nous interroger sur l’égalité des chances et sur la représentation géographique et sociale dans nos élites de toutes les composantes de la société ?

Nous alertons donc fortement sur les risques importants que le projet de réforme comporte, et nous contestons la méthode employée :

— réforme annoncée avant même la nécessaire évaluation de la précédente réforme de la filière, remontant à 2021, et dont la première promotion n’a même pas encore passé les concours ;

— après avoir affirmé qu’il n’y avait pas de projet de réforme, puis nié que les projets qui circulaient étaient de vraies hypothèses de travail, la dernière réunion de COPIL (Comité de Pilotage de la réforme) a montré qu’il était bien prévu, depuis le début, de fermer certaines classes et baisser massivement l’enseignement de mathématiques en Classes Préparatoires ECG.

L’enseignement de culture générale (lettres et philosophie) a lui aussi fait l’objet de menaces de diminution de son volume horaire. À travers la culture générale, c’est notamment l’acquisition de compétences fondamentales qui est en jeu : la rédaction, l’argumentation, la structuration de la pensée, la problématisation, etc.

Cette menace sur le volume horaire se double d’une autre menace : celle de transformer la culture générale en un enseignement de questions contemporaines coupées des humanités, ce qui reviendrait à une mutilation portant atteinte aux ressources les plus vives de l’esprit critique. Ce serait là un pas inadmissible vers la superficialité. Généralement, les étudiants aiment cette matière et se souviennent ensuite avec bonheur d’avoir suivi un enseignement qui permet aux cadres qu’ils sont devenus d’avoir davantage de distance réflexive sur leur action et donc de mieux dominer leurs tâches.

Nous pensons qu’à rebours du projet annoncé, des parcours différenciés et ambitieux seraient préférables à un tronc commun qui nivelle par le bas, et des spécialités faméliques qui ne permettent pas d’atteindre le niveau de compétence nécessaire pour poursuivre des doubles diplômes et des masters exigeants proposés en Écoles de Management.

Nous sommes convaincus que les CPGE ont toujours un rôle à jouer, tant pour la promotion de l’égalité des chances que pour le maintien d’un maillage fin de l’offre d’éducation dans les territoires, ainsi que pour contribuer à la puissance économique et industrielle de la France.

C’est pourquoi nous nous opposons fermement à ce projet et nous nous permettons de vous en présenter les modalités et les risques. »

EN CONCLUSION

Les autorités françaises glissent une fois de plus dans la dérive américaine bien résumée par trois mathématiciens d’origine française qui ont observé le déclin de leur passion aux USA :

« La diversité au mépris de l’excellence

En effet, dans nombre de nos grandes institutions universitaires et de recherche, y compris les Académies américaines des sciences, l’Académie américaine des arts et des sciences, la Fondation américaine des sciences et les Instituts américains de la santé, l’excellence scientifique est en train d’être supplantée par la diversité comme facteur déterminant d’éligibilité aux prix et autres distinctions. Et certaines universités, marchant dans les pas de l’université de Californie, mettent désormais en œuvre des mesures visant à évaluer les candidats aux postes de professeurs et aux promotions sur la base non seulement de la qualité de leur recherche, de leur enseignement et de leurs services, mais aussi de leur engagement vis-à-vis de politiques diversitaires.

Plusieurs institutions ont même introduit des voies d’accès à la titularisation uniquement fondées sur les activités liées à la justice sociale. Les dommages potentiels que de telles mesures peuvent causer aux normes académiques dans les STEM sont immenses.

L’histoire des sciences regorge d’exemples montrant comment l’adhésion ostentatoire à une idéologie politiquement encouragée, facilement contrefaite par des scientifiques aussi opportunistes que médiocres, peut conduire à la dévalorisation de domaines universitaires entiers.5 »

Notre amie Karen Brandin, mathématicienne alerte depuis plusieurs années sur le sort cruel réservé à cette matière dans les programmes des lycées et collèges6 7

Des machines et des profs — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« Depuis plus de dix ans, nous sommes quelques-uns à alerter régulièrement sur cette entreprise de destruction massive et l’hémorragie scientifique qui ne manquera pas d’en résulter. Mais puisque l’on est seuls, puisqu’on est fous et qu’ils sont si nombreux, et puisque surtout, l’on est pris au piège du redoutable courant des baïnes de la “désinstruction nationale”2 selon le terme de René Chiche au point d’être empêchés de lutter efficacement contre cet Enseignement de l’Ignorance parfaitement décrit par Jean-Claude Michéa3 dans un essai prophétique du même nom, le temps semblait peut-être venu finalement de suivre les recommandations des sauveteurs en pareil cas : arrêter de lutter ; se laisser dériver, quitte à échouer sur un autre rivage que celui de l’enseignement.

Se laisser dériver pour ne pas se noyer dans une mer de désillusions et de trahisons successives. »

Dans cet article, elle rappelle que Christophe Besse (Directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions — CNRS) a fait un bilan chiffré tragique concernant notamment la sous-représentation des maths pures (section 25) et rapporté l’effondrement drastique du nombre de postes qui en l’espace de dix ans a été divisé par 4,5.

N’est-ce pas la disparition des enseignants qui poussent à cette réforme de l’enseignement des mathématiques en filière économique, comme la disparition des médecins a conduit à la fermeture des services hospitaliers et à des réformes iniques du système de santé visant à remplacer les docteurs par des machines ?

« Les maths agonisent ; elles dépérissent et comment pourrait-il en être autrement lorsque en terminale, ce sont rien de moins que 9 grands thèmes qui doivent être “traités” (bâclés) en l’espace de quelques mois, l’épreuve de spécialité étant programmée mi-mars (du 20 au 22 mars 2023 plus exactement). Une aberration de plus de cette réforme en tous points absurde qui verra son funeste apogée à compter du 19 juin avec l’imposture du Grand Oral, changé en mauvais concours d’éloquence, car, à compter de cette année, les élèves n’auront plus le droit d’utiliser le tableau comme support pour leur exposé. Il ne manquerait plus qu’il y ait du contenu !8

On veut de l’artificiel. C’est pourtant facile à comprendre.

Le fait est qu’il est bien difficile de s’arranger avec la réalité, car les maths sont et resteront une discipline littéraire avant d’être numérique et surtout une discipline du temps long, même si c’est impopulaire dans une société où il faut aller vite, où tout se règle à grand coup de QCM et où il est mal vu de discuter, d’argumenter, de démontrer.

Les notions en maths ont besoin d’infuser ; elles sont besoin d’être observées dans différents milieux, différents contextes. Les objets mathématiques, bien qu’abstraits, ont besoin d’être manipulés. Quant aux erreurs, il leur faut de la place pour être commises puis réparées, car plus que tout, ce sont elles qui sont riches d’enseignement et conduisent à une compréhension complète et définitive. Ce sont elles qui nous font progresser que l’on soit prof ou élève.

Ce temps, nous l’avons bien compris, on ne veut pas nous le donner et en réalité, on ne souhaite pas nous le rendre. En dédommagement, on préfère investir dans une IA qui promet de nous en faire gagner, en l’optimisant.

Mais tutelle ou pas, le programme est tellement démesuré à défaut d’être ambitieux, que cela contraint, condamne à un enseignement dégradé et maltraitant auquel on a honte de participer ; que l’on a honte de dispenser, faute de le cautionner ».

Il est temps pour les Français de reprendre leur pays en main, en imposant aux élus de revoir leurs copies, au ministre de raisonner sur le long terme, en recentrant l’enseignement à l’école sur les bases de la connaissance : lecture, écriture, calcul mental dans les petites classes et suffisamment d’heures de français, mathématiques, philosophie et histoire géographie dans les collèges et lycées au lieu de consacrer des heures à faire la propagande de la théorie du genre et de prôner l’éducation sexuelle comme la priorité du ministère de l’Éducation nationale.

Une république égalitaire et efficace doit aussi redonner aux examens leur caractère anonyme (écrits) et exigeant. Que les militants de la journée du 8 mars pour les femmes (en les discriminant de fait…) réfléchissent aux conclusions des professeurs dans leur lettre ouverte. Cette réforme de la réforme aboutira encore à une diminution du nombre de femmes dans ces filières. Alors plutôt que de grands discours, regardons les actes !

Sinon notre pays continuera à s’enfoncer dans un tiers monde dont les pays émergents sont sortis… Les choix dépendent de nous tous.





Les plus jeunes athlètes du Canada, âgés de 6 à 13 ans, meurent subitement : les obligations de vaccination contre la COVID-19 pour les enfants qui font du sport est un crime…

[Source : mondialisation.ca]

Par Dr. William Makis

Les politiciens canadiens, les responsables de la santé publique et les dirigeants de la santé ont commis de nombreux crimes graves pendant la pandémie de COVID-19, mais l’un des plus odieux a été la vaccination obligatoire à l’ARNm COVID-19 d’enfants athlètes en bonne santé en 2021-2022 afin qu’ils puissent continuer à faire du sport. Voici quelques-uns des plus jeunes athlètes du Canada qui sont morts subitement au cours des 3 derniers mois.

Presley Clara Rose Wilchuck (13 ans) (morte le 13 janvier 2023)

Presley a joué au football à Regina, en Saskatchewan. Elle est décédée subitement le 13 janvier 2023.

Comme indiqué par le Regina Leader-Post : (cliquez ici)

« Presley a été présenté aux Regina Victorias – la première équipe entièrement féminine de Regina Minor Football. En tant que défenseur de deuxième année avec les Victorias, Presley a aidé son équipe à remporter le championnat 2022 de la Prairie Girls Football League le 27 octobre.

Lors du banquet de remise des prix des Victorias, qui s’est tenu en novembre, Presley a été nommé le joueur le plus amélioré de l’équipe. Presley faisait partie du groupe d’âge le plus jeune lorsqu’elle a rejoint les Victorias en 2021, en tant qu’étudiante de 7e année. Les joueurs les plus âgés sont en 12e année.

« Elle se rendait chez les entraîneurs et disait : « Mettez-moi dedans. Je n’ai pas peur », se souvient Rod Wilchuck.

Jeremy Riendeau (10 ans) (meurt le 3 janvier 2023)

Jeremy était un joueur de hockey à Sainte-Martine, au Québec. Il est mort subitement le 3 janvier 3023. Un journal local rapporte : « le jeune garçon était passionné par le hockey » (cliquez ici)

Slade Smith (7 ans) (mort le 29 novembre 2022)

Slade était un joueur de hockey de Calgary, en Alberta. Il est mort subitement le 29 novembre 2022. Une déclaration de la famille se lit comme suit :

« Slade est décédé subitement après seulement quatre jours de maladie et son doux petit cœur ne pouvait tout simplement pas le supporter. »

Ayla Grace Loseth (9 ans) (mort le 29 novembre 2022)

Ayla vivait à West Kelowna, en Colombie-Britannique.

« Ayla était une équestre accomplie qui aimait son poly Holly et son cheval Titanium » (cliquez ici)

Elle a développé des symptômes pseudo-grippaux le 26 novembre 2022, a été renvoyée chez elle après une urgence et est décédée trois jours plus tard des complications de l’infection Streptocoque A (cliquez ici).

La famille d’Ayla a exprimé ses inquiétudes au sujet des soins médicaux qu’elle a reçus (cliquez ici) :

« La famille a soulevé des questions sur la raison pour laquelle Ayla n’a pas pris d’antibiotiques plus tôt »

« Rien ne semblait assez urgent jusqu’à ce qu’il soit trop tard. »

Danielle Mei Cabana (6 ans) (décédée le 26 novembre 2022)

Danielle vivait à Richmond, en Colombie-Britannique. Elle était joueuse de hockey, membre de l’équipe de hockey féminin des Richmond Ravens U7. Elle est décédée subitement le 26 novembre 2022 (cliquez ici).

Richmond News a raconté ceci (cliquez ici) :

« Selon un post Instagram de papa Denis Cabana, Danielle avait attrapé la grippe en même temps que ses sœurs autour du jour du Souvenir [le 11 novembre].

Danielle a été emmenée à l’hôpital mercredi dernier lorsqu’elle semblait encore combattre la grippe après que ses sœurs se soient rétablies. Elle a rapidement été transférée aux soins intensifs où elle a reçu un diagnostic de myocardite due à la grippe.

Elle a ensuite subi deux interventions cardiaques et a commencé à respirer seule samedi dernier, mais est finalement décédée après avoir subi un « accident vasculaire cérébral sévère ».

Eric Homersham (13 ans) (mort le 9 novembre 2022)

Eric était un joueur de hockey qui vivait à Calgary, en Alberta (cliquez ici).

« athlète naturel, Eric a pratiqué plusieurs sports, mais il se concentrait sur le hockey et le golf ».

Comme l’a rapporté le Calgary Herald (cliquez ici) :

« Eric Homersham, un étudiant de 8e année au West Island College, est décédé le 9 novembre après s’être effondré lors d’un essai de basket-ball à l’école. »

« Eric, le plus jeune de trois frères et sœurs, était avec le club de hockey Wolverines du sud-est de Calgary depuis huit ans, rejoignant le programme en tant que Timbit en 2014. Il a commencé avec l’équipe de la division 1 des moins de 15 ans cette saison. »

Mon point de vue… [l’auteur est médecin]

Je crois que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 endommagent gravement le système immunitaire et le cœur des jeunes enfants. Ces dommages peuvent prendre de 6 à 12 mois pour se manifester complètement.

Il n’est pas surprenant que les autorités sanitaires canadiennes tentent de prétendre que ces morts subites des plus jeunes athlètes du Canada ne se produisent pas.

Cependant, ils ne peuvent ignorer ce grave problème qui existe depuis un certain temps [la vaccination contre la Covid-19].

Les graphiques ci-dessous montrent l’absorption de 2 doses d’ARNm à gauche et l’absorption d’ARNm de rappel à droite, en pourcentage de tous les enfants canadiens âgés de 5 à 11 ans et 12 à 17 ans.

Le gouvernement canadien a cessé de publier ces graphiques en janvier 2023.

Dr William Makis

Article original en anglais :

Canada’s Youngest Athletes, Ages 6-13 Are Dying Suddenly: COVID-19 Vaccine Mandates for Children Playing Sports Were a Crime… publié le 23 février 2023.
COVID Intel

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

Dr William Makis : Médecin canadien spécialisé en radiologie, en oncologie et en immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l’Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.

La source originale de cet article est COVID Intel
Copyright © Dr. William MakisCOVID Intel, 2023




Incitation à la vaccination contre le papillomavirus : « C’est de la propagande politique ! »

[Source : Ligne Droite]

William, parent d’élève du collège Jean Lartaud de Jarnac, Jessica du Collectif « Parents en Colère » et Dr Gérard Delepine, Chirurgien orthopédique, oncologue et statisticien. Livre : « Médicaments anti-cancer peu efficaces souvent toxiques et hors de prix — Inventaire par pathologie des nouveaux traitements qui posent problème », 2017, Éditions Michalon et « La face cachée des Médicaments » aux éditions Michalon.






Un scientifique met en garde : les vaccins à ARNm vont continuer à tuer des gens, et ceux qui survivront seront des marionnettes du Nouvel Ordre Mondial

[Source : citizens.news]

Par Arsenio Toledo

Le Dr Sucharit Bhakdi, microbiologiste thaïlandais et allemand, expert des vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19), a averti que les vaccins à ARNm sont très dangereux. Ils tueront de plus en plus de personnes chaque jour, et ceux qui survivront seront des sujets plus faciles à contrôler par le Nouvel Ordre Mondial. M. Bhakdi a lancé cet avertissement lors d’une récente interview avec le Dr Peter Breggin, animateur de Brighteon.TV, dans le cadre de l’émission « ReFounding America ».



Dès 2020, alors que la pandémie de COVID-19 commençait tout juste à se répandre dans le monde entier, Bhakdi critiquait déjà de nombreux récits grand public concernant le COVID-19. Dans cette récente interview, Bhakdi a expliqué à Breggin précisément pourquoi les vaccins à ARNm sont dangereux.

(Voir aussi : GÉNOCIDE VACCINAL : Le Dr Peter McCullough affirme que les vaccins COVID ont maintenant tué plus d’Américains que la Première Guerre mondiale).

Bhakdi a comparé les vaccins ARNm à des lettres dans des enveloppes, les lettres étant les ARNm et les enveloppes les nanoparticules lipidiques. Les « lettres » atteignent différentes destinations dans l’organisme que le coronavirus n’aurait jamais atteintes, notamment les cellules des ganglions lymphatiques et les endothéliums vasculaires. Ces cellules qui reçoivent les messages sont ensuite invitées à créer des protéines de pointe, qui causent encore plus de dommages à l’organisme en augmentant le risque de caillots sanguins, de dommages au système immunitaire et d’autres problèmes de santé. Les « enveloppes » sont un poison, selon M. Bhakdi. Les nanoparticules lipidiques injectées dans l’organisme sont chargées positivement, contrairement aux lipides naturels qui sont soit sans charge, soit chargés négativement. Ces lipides chargés positivement interfèrent avec la capacité des molécules importantes de l’organisme – dont la plupart sont chargées négativement – à fonctionner correctement.

Le Nouvel Ordre Mondial utilise les vaccins pour rendre les gens plus contrôlables

Les vaccins réels, selon leur définition originale, sont censés induire directement l’immunité en fournissant aux gens les anticorps nécessaires pour repousser les maladies. Les vaccins à ARNm incitent plutôt les cellules de l’organisme à produire des protéines virales qui, selon Bhakdi, rendent les gens plus malléables d’un point de vue scientifique.

Bhakdi a déclaré que les vaccins « aveuglent l’esprit des gens » parce que les vaccins rendent les gens moins intelligents « et c’est la partie la plus dangereuse de toutes. »

« Ces vaccins sont en train de tuer des gens. Vous avez vos myocardites, vous avez vos accidents vasculaires cérébraux, vos crises cardiaques, tout cela est terrible. Vous avez tous ces athlètes qui meurent, vous avez tous ces jeunes qui meurent, très mauvais », a déclaré Bhakdi.

« Mais le pire, c’est que ces milliards qui avaient été injectés perdent la tête – c’est quelque chose que les gens ne réalisent pas – et deviennent de plus en plus contrôlables parce qu’ils ne peuvent pas dire non », a-t-il poursuivi.

« C’est fantastique. C’est brillant – et c’est cauchemardesque, horrible, diabolique, satanique. Il faut l’arrêter. »

La principale entité à l’origine de ce plan visant à faire vacciner les milliards de personnes qui survivent à l’ARNm COVID-19 est le Nouvel Ordre Mondial. Bhakdi et Breggin sont tous deux d’accord pour dire que le concept de Nouvel Ordre Mondial n’est pas un mythe ou une théorie du complot.

« Il s’agit vraiment d’une masse de relations imbriquées entre les banques, les grandes entreprises, le complexe militaro-industriel, les gens qui nous ont entraînés dans cette guerre en Ukraine parce qu’ils vont en tirer profit de la même manière qu’ils tirent profit du COVID-19 », a déclaré Breggin.

Le plan du Nouvel Ordre Mondial est de vider le monde de ses richesses et de son pouvoir grâce au COVID-19, aux lockdowns et aux vaccins, et de contrôler ceux qui survivent. Plus le monde est vidé de ses richesses et de son pouvoir, plus le Nouvel Ordre Mondial s’enrichit et devient puissant.

« Ce soi-disant vaccin est en train de changer l’humanité et l’homme », a déclaré Bhakdi.

« Ces vaccins vous changent en ce moment même, même si vous ne vous en rendez pas compte. Ils modifient votre psyché, votre cerveau. Vous devenez des personnes différentes en ce moment… Vous perdez votre individualité. Vous perdez votre personnalité et vous perdez le droit de dire “Je suis un être humain”. Vous êtes en train de perdre votre [humanité] ».

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Sur la signification occulte du terme COVID
Que se passe-t-il dans les corps énergétiques et en particulier pour l’âme après le « vaccin »?
Le « Covid-19 » n’existe pas, sauf en tant qu’association de malfaiteurs
COVID19 = ARNAQUE UNIVERSELLE
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires
À quel point les virus sont-ils morts ?
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins]

Pour en savoir plus sur la dangerosité des vaccins à ARNm COVID-19, consultez Vaccines.news. Regardez cet épisode de « ReFounding America » avec le Dr Peter R. Breggin qui explique que les vaccins COVID-19 sont encore pires que ce que les gens pensaient.




Vaccins Pfizer, le scandale des SMS continue

[Source : Journal l’Humanité]

Le quotidien américain New York Times vient d’attaquer la Commission européenne en justice pour obtenir le contenu des SMS échangés entre sa présidente, Ursula von der Lyen et le PDG de Pfizer à propos de l’achat des vaccins contre le Covid par l’UE.

Le journal américain, premier média à révéler l’affaire des SMS en avril 2021, cible les SMS que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a échangés avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer. Ces messages pourraient contenir des informations sur l’achat, par les États européens, de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid-19.

Que cachent ces SMS ? Décryptage de l’affaire et de ses derniers développements avec la députée européenne Michèle Rivasi (Les Verts), vice-présidente de la Commission spéciale sur le Covid-19.




Non à la signature par la France du traité « pandémie » de l’OMS

[Source : petition-pandemie.com]

[Voir aussi :

« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier

]

À l’attention de Madame la Première Ministre, Élisabeth Borne

Madame la Première ministre,

La pandémie récente a mis à mal la confiance des Français dans les politiques publiques sanitaires.

Pendant 2 ans, des mesures inédites ont été adoptées, sans véritable débat démocratique, alors même qu’elles ne faisaient pas l’objet d’un vrai consensus scientifique.

Voilà pourquoi, nous sommes aujourd’hui inquiets de ce projet de traité international qui pourrait permettre à une organisation non gouvernementale — l’OMS — d’imposer de nouvelles mesures sanitaires à l’échelle mondiale.

Chaque pays doit pouvoir adapter sa politique sanitaire, même en cas de pandémie mondiale.

Depuis le début de la crise du Covid-19, plusieurs pays ont fait le choix d’éviter les mesures les plus contraignantes et n’ont pas été plus durement touchés par la pandémie.

Chaque pays doit pouvoir continuer à décider des mesures les mieux adaptées à sa population, et de la façon dont ces mesures doivent être adoptées.

Voilà pourquoi nous demandons aujourd’hui au gouvernement de :

  • refuser la signature de ce traité « pandémie » de l’OMS s’il contient un transfert de pouvoir aux autorités de cette organisation
  • garantir aux Français un processus démocratique dans l’adoption de mesures d’urgence sanitaires
  • maintenir un débat scientifique ouvert et pluriel sur les enjeux sanitaires, y compris en cas de pandémie mondiale

Madame la Première ministre, nous vous demandons de ne pas laisser la France transférer la gestion de ses politiques sanitaires à l’OMS.

Avec ma respectueuse considération,

L’Association Santé Naturelle




Le transhumanisme et l’image de Dieu

[Source : https://creation.com]

Par Andrew Sibley

[Illustration : Pixabay
Les partisans du transhumanisme rejettent ce qu’est l’être humain créé à l’image de Dieu. Au lieu de cela, ils cherchent à déifier la science et l’humanité.]

Le transhumanisme est un mouvement qui soutient que les avancées scientifiques et technologiques peuvent être utilisées pour améliorer l’humanité. Par exemple, pour augmenter la durée de vie, pour se débarrasser des maladies par la modification des gènes, pour implanter des micropuces électroniques à des fins de sécurité, ou pour surveiller l’emplacement, les achats et les mouvements d’une personne. Certains de ces éléments peuvent sembler vaguement pertinents pour l’apologétique de la science créationniste. Cependant, au fond, c’est un mouvement athée et, en fin de compte, il se justifie par la croyance en l’évolution. Creation Ministries International a abordé pour la première fois la question du transhumanisme en 2011. Avance rapide jusqu’en 2023 et il est promu plus que jamais par des universitaires de renom et des forums de premier plan, ainsi que par des subventions de recherche bien financées, comme celle du gouvernement du président Biden.1

[Voir aussi :
François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle]

Origines et objectifs du transhumanisme

« Au fond, [le transhumanisme] est un mouvement athée et, en fin de compte, il se justifie par la croyance en l’évolution. »

Les membres du mouvement transhumaniste cherchent à accroître les capacités mentales, sensorielles et physiques de l’homme, mais cela témoigne d’une incapacité à comprendre pleinement ce qu’est l’être humain.2 Ses partisans cherchent à utiliser les technologies actuelles, telles que la technologie de modification des gènes embryonnaires (qu’est-ce que CRISPR ?),3 et les technologies de l’information, ainsi que les technologies émergentes telles que la nanotechnologie moléculaire et l’intelligence artificielle4 (ces technologies ne sont pas nécessairement mauvaises en soi, mais la manière dont elles sont utilisées soulève des questions éthiques pour la société). Xiao Liu écrit que « nous entrons dans l’ère de l’ » Internet des corps » : la collecte de nos données physiques par le biais d’une série de dispositifs qui peuvent être implantés, avalés ou portés »5. Cette utilisation des nouvelles technologies découle de la croyance évolutionniste selon laquelle l’humanité n’est qu’un chantier en cours, conformément aux croyances transhumanistes :

« Les transhumanistes considèrent la nature humaine comme un travail en cours, un début à moitié cuit que nous pouvons apprendre à remodeler de manière souhaitable. L’humanité actuelle ne doit pas nécessairement être le point final de l’évolution. Les transhumanistes espèrent que, grâce à une utilisation responsable de la science, de la technologie et d’autres moyens rationnels, nous parviendrons un jour à devenir des posthumains, des êtres dotés de capacités bien supérieures à celles des êtres humains d’aujourd’hui. »6

« Bien qu’à certains égards, le transhumanisme ne soit pas clairement défini, il s’agit en fait de la croyance que l’évolution a besoin d’un coup de pouce, ce qui, quand on y pense, est plutôt ironique, car il s’agit d’un coup de pouce intelligemment conçu ! »

Cette perspective remet directement en question la façon dont nous nous comprenons en tant qu’êtres humains, créés à l’image de Dieu. Bien qu’à certains égards, le transhumanisme ne soit pas clairement défini, il s’agit en fait de la conviction que l’évolution a besoin d’un coup de pouce, ce qui, quand on y pense, est plutôt ironique, car il s’agit d’un coup de pouce intelligemment conçu ! L’objectif déclaré des transhumanistes est de faire évoluer l’humanité vers « le niveau suivant », afin que les êtres humains puissent prétendument transcender les limites naturelles et créer eux-mêmes l’humanité 2.07 (Max Tegmark l’appelle la vie 3.0). On parle parfois de l’émergence d’une espèce « post-humaine ». En fait, les liens étroits entre le transhumanisme et l’évolution indiquent qu’il s’agit d’un prolongement de l’eugénisme. Le biologiste évolutionniste et eugéniste Julian Huxley a proposé l’expression transhumanisme dans un essai en 1957, et a déclaré ce qui suit :

« … lorsqu’il y aura suffisamment de personnes qui pourront vraiment dire qu’elles [croient au transhumanisme], l’espèce humaine sera au seuil d’un nouveau type d’existence, aussi différente de la nôtre que la nôtre l’est de celle de l’homme de Pékin [sic]. »8

Ce type de pensée utopique se poursuit aujourd’hui, mais au lieu d’être une idée marginale, les successeurs de Huxley ont l’oreille d’hommes politiques de premier plan et peuvent propager librement leurs opinions dans les forums mondialistes. Yuval Noah Harari est professeur d’histoire à l’Université hébraïque de Jérusalem et conseiller auprès du Forum économique mondial. Il présente la situation comme suit dans un livre intitulé Homo Deus (homme-dieu) :

« Au lieu de cela, les bio-ingénieurs prendront le vieux corps de Sapiens, et réécriront intentionnellement son code génétique, reconnecteront ses circuits cérébraux, modifieront son équilibre biochimique, et feront même pousser des membres entièrement nouveaux. Ils créeront ainsi de nouveaux enfants-dieux, qui pourraient être aussi différents de nous, Sapiens, que nous sommes différents de l’Homo erectus. »9

Harari rejette la croyance dans le Dieu de la Bible, mais souhaite plutôt déifier l’humanité. Il estime que les humanistes des Lumières, avec leur croyance en l’évolution, ont supprimé la foi en Dieu et l’ont placée dans les autres.

Autres problèmes du transhumanisme

CCA 2.0 generic — wikipedia
Est-ce là l’avenir de l’humanité que propose le transhumanisme ?Reconstruction d’une unité Borg de science-fiction dans une station d’accueil de régénération (Hollywood Entertainment Museum)
Marcin Wichary, 5 janvier 2006

Un autre problème est le manque de connaissances sur la véritable nature de l’humanité. La science naturaliste en sait-elle assez sur ce qu’est l’être humain en premier lieu ? Joanna Kavenna soulève cette question (notamment dans le New Scientist) : « Elle pose la question en sachant que la majorité des gens dans le monde ont une forme de croyance religieuse ou spirituelle. Dans ce contexte, la plupart croient que les êtres humains possèdent une âme non matérielle qui anime le corps physique. En outre, le concept de conscience dépasse le cadre de la science naturaliste et, à bien des égards, il reste mystérieux dans la philosophie des sciences, malgré les efforts des chercheurs :

« … la conscience — cette chose mystérieuse que tout être humain possède ou se sent posséder — reste “le problème difficile” de la philosophie. Il nous manque une théorie unifiée de la conscience. Nous ne comprenons pas comment la conscience est “générée” par le cerveau, ni même si c’est la bonne métaphore à utiliser »10.

Kavenna souligne que la science naturaliste n’a pas progressé dans l’approfondissement de cette compréhension au fil des ans, et qu’elle ne sait même pas qui étaient les premiers humains. Elle écrit :

« Nous ne savons pas qui étaient les premiers humains : cette quête fascinante nous conduit également tout droit vers un grand vide d’inconnaissance »10.

Bien sûr, les créationnistes chrétiens à l’esprit biblique ont l’avantage de savoir que les premiers humains étaient Adam et Ève. Mais l’adhésion des transhumanistes à la science naturaliste, et leur croyance en l’évolution, signifie qu’ils ont une compréhension inadéquate de l’humanité.

Malgré les formidables progrès de la science, notre compréhension de la complexité du code génétique reste incomplète, les nouvelles avancées ne faisant que découvrir des niveaux de plus en plus élevés de fonctionnalités interdépendantes. Par exemple, pendant de nombreuses années, les spécialistes de l’évolution ont considéré qu’une grande partie du code génétique était « inutile », mais des découvertes récentes ont démontré qu’elle jouait un rôle important dans la cellule (voir Les idées sur l’ADN poubelle ont entravé les progrès de la science médicale), ce qui a entravé les progrès de la science médicale. Malheureusement, malgré tous les merveilleux avantages de la science biomédicale, elle a aussi un catalogue d’erreurs dues à l’introduction de produits qui se sont avérés nocifs par la suite, comme le médicament thalidomide.

Pixabay
Le transhumanisme offre un avenir dystopique

Il y a aussi le problème du pouvoir et du contrôle. Qui décide de ce qui est le mieux pour l’humanité ? Devons-nous laisser une technocratie de politiciens, de riches industriels et d’élites scientifiques décider ? Un précédent article de CMI avait déjà illustré ce problème avec l’exemple du collectif Borg dans Star Trek.11

Dans la série, les Borgs étaient un réseau d’êtres organiques et sensibles (humains et autres extraterrestres) qui avaient été modifiés par la cybernétique et la nanotechnologie — d’où les cyborgs. La technologie transhumaniste a été utilisée pour contrôler complètement les êtres et supprimer leur individualité, en subsumant leur esprit et leur conscience en un seul collectif social. Ce collectif obscur, comparable à une ruche d’abeilles surveillée par la reine, était également extrêmement puissant et avait pour objectif d’assimiler tous les autres dans son système. D’autre part, la Fédération des planètes unies, technologiquement avancée (sous la direction de sa directive première non interférente), utilisait son savoir-faire pour maximiser la liberté et les capacités personnelles de la communauté (humaine et celle des autres espèces extraterrestres fictives).

Cette illustration fictive, qui peut paraître fantaisiste, soulève néanmoins un point pertinent (en tant que métaphore) sur l’avenir de l’humanité. Est-il juste qu’une technocratie d’élite développe et utilise les progrès de la science pour contrôler les gens, que ce soit dans une forme de collectif social d’êtres post-humains ou dans une autre structure sociale ? Ou devrions-nous utiliser la science et la technologie pour maximiser la liberté et l’épanouissement humain ? Comme le dit le proverbe, l’enfer est pavé de bonnes intentions, et les États socialistes et technocratiques idéalistes n’ont historiquement fait qu’appauvrir le peuple, comme on peut le voir avec l’ancienne Union soviétique. Peter Hitchens met en garde contre les souffrances causées par les rêveurs athées et utopistes : « L’utopie ne peut être approchée qu’à travers une mer de sang ».12 Cela nous amène à envisager une vision centrée sur le Christ (en laissant de côté l’eschatologie).

La vision chrétienne

Bien sûr, les êtres humains ont utilisé les progrès technologiques pendant des centaines d’années pour améliorer la vie des gens — alors, qu’y a-t-il de mal avec le transhumanisme ? Le professeur de sociologie Steve Fuller, qui a déjà apporté son soutien au mouvement du Dessein Intelligent, affirme que le transhumanisme n’a rien à craindre et qu’il n’est que la continuation des progrès technologiques réalisés depuis plusieurs centaines d’années.13

« Il y a… quelque chose de sacré dans les êtres humains, créés à l’image de Dieu, c’est pourquoi la modification de ce que signifie être humain pose des problèmes éthiques. »

Cependant, il existe une différence fondamentale entre les croyances judéo-chrétiennes et les croyances évolutionnistes athées en ce qui concerne la manière dont les êtres humains peuvent utiliser la technologie pour façonner l’avenir de l’humanité. Les chrétiens soutiennent que les êtres humains sont créés à l’image de Dieu, mais que nous souffrons des séquelles de la Chute, ce qui explique que nous soyons malades et que nous mourions. Dans cette vie, nous souhaitons vivre le plus sainement possible, et nous faisons ce que nous pouvons pour les autres aussi ; de cette façon, nous espérons améliorer l’espérance de vie, tout en maintenant la qualité de vie. Mais en fin de compte, il faut affronter la mort (Hébreux 9:27), qui est la dure réalité. Aucune technologie que l’homme pourrait inventer ne peut éviter la mort. La bonne nouvelle est que le pardon des péchés et le salut peuvent être obtenus spirituellement grâce à l’œuvre du Christ sur la croix ; les chrétiens qui ont mis leur confiance dans le Christ attendent la résurrection et la vie éternelle.

Il y a aussi quelque chose de sacré dans les êtres humains, créés à l’image de Dieu, c’est pourquoi la modification de ce que signifie être humain pose des problèmes éthiques. D’un autre côté, les philosophes athées considèrent que l’homme n’est qu’un produit de l’évolution par sélection naturelle et qu’il peut donc être modifié selon les caprices des scientifiques et des riches technocrates. Ces deux visions du monde ont un impact sur la façon dont nous percevons l’humanité.

Les chrétiens croient que nous pouvons utiliser la technologie au profit des hommes et ainsi surmonter les effets de la Chute. Certaines technologies qui peuvent sembler relever du transhumanisme peuvent être bénéfiques à certains humains en termes de guérison. Une personne peut prendre des médicaments pour guérir d’une maladie, ou porter des lunettes ou un appareil auditif pour surmonter sa fragilité. La perte d’un membre peut amener une personne à utiliser une prothèse pour faciliter sa mobilité. La technologie peut donc contribuer au bien-être et à l’épanouissement de l’homme, ou chercher à optimiser les capacités des personnes brisées par la maladie ou le handicap ; ces utilisations ne cherchent pas à créer une post-humanité. Le transhumanisme, quant à lui, fondé sur la croyance en une évolution sans Dieu, étend ce principe pour affirmer que l’humanité doit être améliorée par l’utilisation d’outils tels que le génie génétique et les micropuces. L’objectif est de créer une humanité « meilleure », mais sans vraiment savoir ce qu’est un être humain à part entière.

Un dilemme pour les humanistes

Cela crée toutefois un dilemme pour les humanistes. L’humanisme a traditionnellement enseigné qu’il est possible d’être éthique et de valoriser les personnes sans se référer aux textes bibliques. Andrew Copson et A.C. Grayling écrivent que « l’éthique humaniste se distingue également par le fait qu’elle place la finalité de l’action morale dans le bien-être de l’humanité plutôt que dans l’accomplissement de la volonté de Dieu ».14 D’une certaine manière (mais pas toujours)15, cette approche est similaire à la notion judéo-chrétienne de la morale et des valeurs, qui est objectivement fondée (l’humanisme est issu de l’unitarisme déiste et a été connu pendant un certain temps sous le nom de Société éthique). Mais l’adhésion de l’humanisme à l’évolution conduit finalement à une direction morale différente et soulève la perspective du transhumanisme, où l’humanité a « besoin » de s’améliorer. Si l’on croit que les êtres humains ont évolué par des processus accidentels, et par la survie du plus fort, alors pourquoi ne pas permettre à une élite riche et puissante de guider l’évolution avec l’intelligence humaine ?

Ainsi, les croyances humanistes, parce qu’elles sont subjectives ou basées sur l’évolution, peuvent conduire à une dévalorisation des êtres humains, et non à leur élévation. Nous pouvons voir ici que l’humanisme mène finalement au post-humanisme, en fait à l’abandon de l’humanisme — à l’idée de créer des post-humains. L’humanisme se retrouve donc face à un dilemme : doit-il embrasser le transhumanisme et rejeter les idéaux humanistes, ou doit-il vraiment rester attaché à l’humanité telle qu’elle est comprise depuis des millénaires ?

Résumé

Le transhumanisme continue d’être promu par les gouvernements, les entreprises mondiales et les technocrates d’élite, avec peu de compréhension de la véritable nature de l’humanité. Une compréhension complète doit inclure la dimension spirituelle, c’est-à-dire l’humanité créée à l’image de Dieu, mais déchue de la grâce. La justification du transhumanisme découle de la faiblesse fondamentale de l’humanisme athée, avec sa croyance en l’évolution. Le raisonnement de ses partisans est le suivant : si l’humanité a évolué par des processus aléatoires, alors pourquoi ne pas améliorer les hommes ? Comme nous l’avons vu, l’ironie profonde est que les projets transhumanistes impliquent un dessein intelligent, mais la plupart des concepteurs transhumanistes ont nié l’existence de leur propre Concepteur ! Malheureusement, l’histoire est jonchée de preuves d’échec, où la science n’a pas apporté le bien, mais une plus grande souffrance.


1 The White House, Fact Sheet: The United States announces new investments and resources to advance President Biden’s National Biotechnology and Biomanufacturing Initiative, whitehouse.gov, 14 Sept 2022.

2 Ostberg, R., Transhumanism, Encyclopedia Britannica, britannica.com/topic/transhumanism, 3 Nov 2022;accessed 19 Dec 2022.

3 CRISPR = Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats. See: Le Page, M., What is CRISPR? A technology that can be used to edit genes, newscientist.com, (no date).

4 Mek, A., Transhumanism Horror: Elites want to genetically alter children in the womb, High-Bred Globalist Kids (Video), Rairfoundation.com, 15 Dec 2022.

5 Liu, X., Tracking how our bodies work could change our lives, weforum.org, 4 June 2020.

6 Bostrom, N., Transhumanist values, in: Frederick Adams (ed.), Ethical Issues for the 21st Century, Philosophical Documentation Center Press, 2003.

7 Fuller, S., Humanity 2.0: What it Means to be Human, Past, Present and Future, Palgrave Macmillan, 2011.

8 Huxley, J., Transhumanism, In New Bottles for New Wine, Chatto & Windus, London, pp. 13–17, 1957. (Sinanthropus, reclassified to Homo erectus).

9 Harari Y.N., Homo Deus: A brief history of tomorrow, Harper Collins, Ch. 1, 2016.

10 Kavenna, J., Who do we think we are? newscientist.com, 5 July 2017.

11 Smith, C., Transhumanism—mankind’s next step forward? Will mankind evolve into a perfect being?, creation.com, 3 Feb 2011.

12 Hitchens, P., The Rage Against God, Continuum Int. Publ., London, p. 113, 2011.

13 “We need to be always reminding ourselves that we have always been enhancing ourselves, that science has always been enhancing the human condition, that we have been trusting machines over our own bodies for at least 300-400 years now. We’ve already broken through that barrier—we do live in a very artificial world. Even though the stuff on the horizon may amplify our powers tremendously, it is nevertheless part of the same process. It is a step change but it’s the same story, the story of scientific progress.” As reported by Tucker, I., Steve Fuller: it’s time for Humanity 2.0, theguardian.com, 25 Sept 2011.

14 Copson, A. & Grayling, A.C., (eds.), The Wiley Blackwell Handbook of Humanism, John Wiley & Sons Ltd., Chichester, p. 19, 2015.

15 For example, consider humanism’s advocation of such practices as abortion and euthanasia.




Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?

[Source : AIMSIB]

Par La rédaction de l’AIMSIB

Cette semaine Marceau nous entraîne en 1986 aux USA, probablement au moment où la pire conséquence générée par la guerre froide a vu le jour. Puisque la protection des populations et des armées US nécessitait qu’on puisse déployer rapidement des anti-poisons en cas d’attaque Russe, la loi fédérale dut prévoir cette éventualité. Mais quel rapport avec la vaccination des bébés européens, me direz-vous ? Corollaire évident : ne serions-nous pas que des « Américains ratés » ? Bonne lecture.

Des bébés-parapluies

Arrêtons-nous un instant sur les États-Unis qui sont utilisés comme exemple pour imposer à nos enfants toutes les potions magiques qui sont injectées aux enfants américains. Nos politiques, médecins VRP et médias financés par le gouvernement nous disent souvent : regardez, les États-Unis ont rendu ce vaccin obligatoire depuis X années et tout se passe bien. Et ceci pour tous les vaccins qu’ils veulent rendre obligatoires en France.

En revanche ce qu’ils ne disent pas – mais je suis convaincu que beaucoup NE SAVENT PAS – c’est qu’aux USA, il ne peut pas y avoir de procès contre les vaccins recommandés par le CDC, même s’ils ne sont pas obligatoires !

Expliquons-nous : dans les années 80 après de nombreux procès perdus par les fabricants de vaccins à la suite de plaintes de parents d’enfants morts ou gravement blessées par des vaccins, les boites pharmas ont menacé les politiciens américains d’arrêter de fabriquer des vaccins s’ils ne passaient pas une loi les protégeant contre toute poursuite en cas d’effet secondaire grave ou mort.

C‘est donc le 14 Novembre 1986 que le président Ronald Reagan signe le « National Childhood Vaccine Injury Act (NCVIA) » créant un fonds de compensation fédéral pour indemniser les victimes des vaccins, tout en donnant l’immunité TOTALE aux fabricants pour tous les vaccins mis dans le calendrier de vaccination des enfants recommandé par le CDC dès le début de la vie.

Vous comprenez donc pourquoi la FDA et le CDC, qui entretiennent des relations très étroites avec des labos comme Pfizer ou Moderna, ont validé toutes les injections COVID-19 jusqu’aux bébés.

Dès lors, une fois l’état d’urgence levé, plus personne ne pourra plus se retourner contre les fabricants car les injections sont incluses dans le calendrier vaccinal des bébés recommandé par le CDC, même si elles ne sont pas obligatoires.

Si les bébés et jeunes enfants n’avaient pas été inclus, dès la levée de l’état d’urgence sanitaire aux USA, tous les adultes auraient pu se retourner au pénal contre Pfizer and Co.

MAIS, il y a une limite à cette immunité donnée aux fabricants de vaccins : si les victimes peuvent prouver que le fabricant a caché des données importantes, menti sur l’innocuité de ses injections en connaissance de cause, falsifié les données ou les essais cliniques, alors cette protection par le « Vaccine Act » tombe.

Des trous dans le parapluie

Il y a eu beaucoup de plaintes déposées depuis 2006 contre Merck, mais jusque-là les victimes ont toutes été déboutées car les juges ont estimé qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour prouver que Merck aurait menti et triché sur les essais cliniques. Les victimes étaient donc invitées à demander compensation auprès du gouvernement fédéral pour leur blessures et maladies causées par le vaccin.

Après des années et des milliers de plaintes rejetées par la justice considérant qu’elles relevaient du « National Childhood Vaccine Injury Act », il semble enfin que les preuves accumulées ne puissent plus être ignorées par les juges pour traduire Merck en justice.

Ce procès qui va avoir lieu aux USA début 2023 contre Merck concernant le désastre du Gardasil avec les effets secondaires graves est donc véritablement exceptionnel, car en dépit du « Vaccine Act », le juge a estimé qu’il ne pouvait pas fermer les yeux et que Merck ne pouvait plus se prévaloir de cette protection. [1]

En ce qui concerne les injections COVID-19, nous avons déjà accumulé toutes les preuves et il sera aisé pour les victimes de démontrer la fraude bien plus rapidement qu’avec le Gardasil.

Donc, à l’avenir quand on vous donnera les USA comme exemple en vous disant ce vaccin a été rendu obligatoire depuis tant d’années sans problème (sous-entendu le vaccin est toujours administré et qu’il n’y a pas de plainte) rappelez-vous de ce « Vaccine Act » qui protège complètement les fabricants et laisse les victimes démunies.

De la même manière, quand n’importe quel vaccin est validé par le CDC américain pour les enfants et que vous ne comprenez pas pourquoi, rappelez-vous que l’immunité pénale ne fonctionne que si le vaccin est sur le calendrier des bébés, même s’il n’est donné qu’à l’adolescence, car il s’inscrit déjà dans le calendrier des 0-18 ans.

Ce qu’a imposé Pfizer à la France, par le biais du contrat européen négocié via SMS par Sainte Ursula von der Leyen, mais aussi à presque tous les gouvernements du monde dans le but de pouvoir soumettre les populations à ces injections mortelles dites COVID-19, n’est rien d’autre qu’une réplique de ce « Vaccine Act » en vigueur aux USA.

Les labos pharmas ont donc réussi à décliner dans le reste du monde ce qui n’existait qu’aux USA : leur immunité TOTALE en cas d’effets secondaires liés à la vaccination dans le cas des injections COVID19 !

Depuis le « Vaccine Act » et sous la pression du département américain des armées, les vaccins jouissent également d’une nouvelle règlementation particulière exonérant les fabricants de la nécessité d’utiliser un vrai placebo dans les essais cliniques et d’effectuer de nombreux tests pour prouver leur innocuité comme la bio-distribution, la génotoxicité, la carcinogénicité, etc… qui étaient pourtant nécessaires et indispensables pour obtenir l’homologation.

Pourquoi les militaires ?

Il ne pouvait y avoir une règlementation aussi lourde car en cas d’attaques ou de menaces bactériologiques visant les militaires, l’armée américaine devait pouvoir rapidement formuler et injecter les soldats sans avoir à passer tous les tests de sécurité afin de théoriquement pouvoir les protéger.

Le problème est que cette règlementation s’applique désormais aussi à tous les vaccins destinés à la population civile ! Ce court-circuit ayant bien entendu été opportunément maintenu pour le plus grand bien de Big Pharma et Fauci & Co, mais au détriment des citoyens.

NOTRE PROBLÈME est que L’EMA en Europe ne fait que suivre les recommandations de la FDA américaine, donc en réalité l’Europe est sous la même règlementation imposée par l’armée américaine.

Le fait que les vaccins rendus obligatoires par les états mafieux gangrénés par les lobbys pharmas, comme la France, transfère l’indemnisation des victimes du fabriquant vers l’état (ONIAM en France) revient effectivement à appliquer le même « Vaccine Act », sans qu’aucune loi française ne le permette ! [2]

Et enfin, comme l’a indiqué la députée européenne Virginie Joron [3], c’est Emmanuel Macron qui a poussé la Commission Européenne à négocier les contrats directement avec les fabricants de vaccins Covid-19 car il savait que le code pénal français ne lui permettrait pas de signer une telle clause d’immunité !

Pas merci à lui…

Le décor est planté, nous allons ensuite pouvoir plonger dans le vif du sujet…

Marceau 
Février 2023

Pour retourner vers le premier épisode :

https://www.aimsib.org/2023/02/05/gardasil-episode-1-deja-le-debut-de-la-fin/

Pour retourner vers l’épisode précédent:

https://www.aimsib.org/2023/02/12/gardasil-episode-2-de-vioxx-a-gardasil-comment-faire-confiance-a-merck/

Ne ratez pas le prochain épisode :

Gardasil épisode 4 : Mais au fait le Gardasil, c’est quoi?

Notes et références 
[1] https://www.law.cornell.edu/uscode/text/42/300aa-22
[2] https://www.youtube.com/watch?v=hE6A7dfku38
[3] https://twitter.com/v_joron/status/1603691701851357184?s=20




Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?

[Source : qg.media]

L’Union européenne se dote peu à peu d’une législation ambiguë quant à l’instauration d’un crédit social, en dépit des grandes proclamations officielles. Depuis 2022, les municipalités de Rome et de Bologne en Italie mettent par exemple à l’essai des initiatives de crédit social, qui, incitatives et optionnelles, visent à récompenser les comportements jugés « vertueux » en matière de développement durable. Faut-il redouter l’instauration d’un système de crédit social tel que celui apparu en Chine? Quels furent là-bas les ressorts de la mise en place d’un tel système? Pourrons-nous longtemps encore nous prémunir d’une « notation sociale » des personnes ?

[Voir aussi :
Le directeur général d’Alibaba présente son outil de crédit social écologique au Forum de Davos
Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe
Ma femme a du crédit
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

Par Pauline ELIE, conseillère éthique sur les données de santé à l’hôpital Lariboisière (AP-HP), doctorante en droit et philosophie au Centre Georg Simmel (UMR 8131, CNRS / EHESS) et Pierre-Antoine CHARDEL, professeur de sciences sociales et d’éthique à l’école de management de l’Institut Mines-Télécom (IMT-BS), chercheur au Laboratoire d’Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS)

* * * * *

Jugeant et notant les actes des citoyens (bons ou mauvais), le système de crédit social instigué en Chine est en train de s’établir en Europe de manière aussi subtile et insidieuse que dans l’empire du Milieu. Certes, contrairement à l’actuelle version chinoise, essentiellement punitive et désormais érigée en système, le balbutiant crédit social des citoyens européens se veut incitatif. Or à ses débuts, la même approche gratifiante et facultative fut privilégiée par l’État autoritaire chinois. À bien des égards, ce crédit social renvoie aux caractéristiques de l’hégémonie culturelle telles qu’elles furent décrites par l’intellectuel marxiste Antonio Gramsci qui analysait les ressorts d’une domination exercée, non pas de manière coercitive, mais en intervenant sur la production des représentations et des habitudes quotidiennes. Il s’agissait par là de décrire les mécanismes de logiques de pouvoir ne disant par leur nom, en ce sens d’autant plus difficiles à contrer.        

Alors que la Commission européenne se dote d’une proposition de règlement sur l’intelligence artificielle aménageant par un large régime d’exceptions la notation sociale des personnes, depuis l’été 2022 deux initiatives de crédit social ont vu le jour en Italie, à Rome et à Bologne. Comme en résonance avec le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley ou à quelques épisodes de la série Black Mirror, ranger sa trottinette électrique ou trier correctement ses déchets rapporte des bons points au citoyen : en conséquence, par exemple, un fournisseur d’énergie pourrait lui octroyer un tarif préférentiel ! À la différence de la situation chinoise, ces initiatives italiennes optionnelles valorisent les actions dites «éco-responsables» mais ne les sanctionnent pas1. Pourtant, progressivement, la logique du système de crédit social chinois s’immisce dans la gestion de notre quotidien. Comment s’opère un tel glissement ? Surtout, qu’induit-il pour l’évolution de la vie sociale et politique dans des sociétés revendiquant un attachement à certains grands principes démocratiques ? Quels enjeux en termes de soft power se profilent ?

Créditer la confiance ?

En Chine, la mise en place du système de crédit social est intimement liée à l’accès de sa population au crédit bancaire. Dans les années 1990, le pays entreprend d’ouvrir son économie au monde par de nombreuses réformes, en vue de faire émerger une classe moyenne2. Pour ce faire, la population majoritairement rurale doit souscrire à des prêts financiers. En 1999, l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales initie le projet « Vers un système national de gestion du crédit », en réponse à la demande d’entreprises américaines désireuses de s’assurer de la fiabilité de leurs homologues chinois. Avec ses collègues, le futur penseur du crédit social, Lin Jinyue, jeune ingénieur à l’époque, s’inspire des systèmes de credit scoring européens et américains au cours de voyages d’étude. Dans leur rapport au Parti communiste en mars 20003, lui et ses pairs affirment la nécessité de bâtir un système de notation de crédit gageant de la solvabilité des citoyens et des entreprises. Mais ce n’est qu’en 2002 qu’apparaît la première occurrence du terme « crédit social » lors de l’allocution de Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste, à l’occasion de son 16ème Congrès4. « Crédit social » et « crédit bancaire » se confondent ainsi jusqu’en 2014 dans les discours du Parti. Puis le « Schéma directeur pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020) » du Conseil d’État chinois pose les jalons de ce système5. Au nom de la confiance et de l’intégrité, les personnes jugées fiables sont récompensées, celles considérées comme indignes de confiance sont punies. Les principes moraux se mêlent aux normes juridiques tandis que le concept flottant de « confiance » prodigue un terrain fertile à l’expression arbitraire du pouvoir.

Des prémisses indolores

Le crédit social chinois se déploie par des initiatives locales et variées, initialement incitatives. Dans leur enquête « Bons et mauvais chinois » les journalistes René Raphaël et Ling Xi montrent que dès 2015 plusieurs municipalités concluent des partenariats divers avec des entreprises locales6. Notamment, la plateforme numérique Alibaba via sa filiale Ant Financial introduit le crédit Sesame (ou Zhima) en janvier 2015, disponible à partir l’application en ligne de paiement Alipay. Inspiré des modèles de credit scoring des entreprises américaine et allemande FICO et Schufa Holding, le crédit Zhima évalue les risques de l’emprunteur en lui attribuant une note fondée sur l’analyse algorithmique de ses données personnelles et financières7. L’emprunteur qui s’acquitte de ses échéances de paiement en temps voulu, ou qui se procure les marchandises et services valorisés par Alipay, cumule des points lui octroyant des avantages lors de dépenses futures. Partenaire de Alibaba, la municipalité de Hangzhou propose par exemple à ses habitants d’intégrer leur note Sésame à leur système d’identification municipale pour bénéficier de nouvelles faveurs.

Alors qu’en 2018, un quart de la population chinoise seulement est notée, la Banque centrale fonde (à l’aide des données collectées par huit entreprises chinoises) Baihang, son propre système de crédit social testé dans certaines provinces. Les actes jugés vertueux, tels que balayer la voie publique, augmentent la note sociale de l’individu si celui-ci en apporte la preuve au Parti. A contrario, des informations dissidentes communiquées en ligne par exemple ou des échéances bancaires recouvrées hors-délai entraînent l’inscription des personnes sur listes noires, restreignant leurs libertés de circuler, d’entreprendre ou même d’apprendre. Or, comme le notent Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin & Han-Wei Liu, en 2018, le système de crédit social fait l’objet de nombreuses incompréhensions dans le traitement médiatique international8. Si collecte et partage de données entre pouvoirs publics et privés sont opérationnels, le traitement automatisé des données est loin d’être une réalité.

La stratégie des petits pas

Pragmatique, cette stratégie qui conquiert territoire après territoire, en s’adaptant aux usages des populations locales, permet en outre à la technologie soutenant ce système d’évoluer vers son unification. En décembre 2020, 80% des territoires chinois9, sont concernés par des mesures diverses de notation sociale. Cependant, il n’existe pas en novembre 2022 de note sociale pour chaque individu attribuée par un système central10. Le recours uniforme sur le territoire à l’intelligence artificielle, au traitement algorithmique de données massives issues par exemple de la reconnaissance faciale en temps réel par la vidéosurveillance reste un fantasme11. Toutefois, selon Josh Chin et Liza Lin dans Surveillance State (2022), la crise du Covid-19 a vu les technologies sous-tendant la progression d’un système de crédit social unifié prospérer : une caméra de vidéosurveillance pour trois habitants, fichage biométrique et génomique de la population, attribution de codes QR individuels, etc.12. Dénué d’application uniforme, ce système trouve pourtant écho hors de l’Empire du Milieu, en Union européenne.

Les balbutiements d’un crédit social européen

Sur le Vieux continent, pourtant fervent défenseur des idéaux démocratiques, le crédit social se concrétise par un cadre normatif à l’échelle européenne et des initiatives locales en Italie. En premier lieu, la Commission européenne propose un portefeuille européen d’identité numérique ainsi qu’une législation introduisant la notation sociale des citoyens. Dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, la présidente de la Commission Ursula Van der Leyen annonce la création d’« une identité fiable, que tout citoyen pourra utiliser partout en Europe pour n’importe quel usage, comme payer ses impôts ou louer un vélo »13. Ambitionnant de rallier 80% des citoyens en 203014, ce portefeuille européen d’identité numérique résulte de la proposition de révision du règlement eIDAS en 202115. Optionnel, il rendra possible l’authentification sur les plateformes numériques privées et contiendra état civil, diplômes, informations financières, données des entreprises16, voire le certificat Covid numérique17. De surcroît, en matière d’intelligence artificielle, la version finale18 de la proposition de règlement de la Commission européenne introduit le concept de « note sociale »19. Cette dernière est issue de « systèmes dIA destinés à évaluer ou à établir un classement de la fiabilité de personnes physiques au cours dune période donnée en fonction de leur comportement social ou de caractéristiques personnelles ou de personnalité connues ou prédites »20Et si par principe « la mise sur le marché, la mise en service ou lutilisation, par les pouvoirs publics ou pour leur compte » de ces systèmes de notation sociale est interdite, par exceptions elles sont autorisées21. Car le traitement « préjudiciable ou défavorable de certaines personnes physiques ou de groupes entiers de personnes physiques » est proscrit dans quelques cas de figure seulement : « dans des contextes sociaux dissociés du contexte dans lequel les données ont été générées ou collectées à lorigine »22 ou, si ce traitement est « injustifié ou disproportionné par rapport à leur comportement social ou à la gravité de celui-ci »23. Autrement dit, juste, proportionnée et entreprise dans le contexte d’origine de la collecte ou de la génération des données, la notation sociale par les pouvoirs publics ou leur compte est possible. L’interdiction de principe du crédit social est dès lors contrebalancée par un régime d’exceptions si large qu’il l’autorise de facto.

En second lieu, depuis l’été 2022, les villes de Rome et de Bologne en Italie mettent à disposition de leurs citoyens un « Smart citizen wallet », un portefeuille d’identité numérique. À Rome, il « encourage les comportements vertueux mis en place par les usagers de la ville, visant à améliorer la durabilité environnementale, sociale et économique de la ville, en ligne avec les objectifs de l’Agenda 2030 », de l’Organisation des Nations Unies24Pour le citoyen « vertueux », des « points » sont « convertis en récompenses (biens et/ou services durables) offerts par la Capitale de Rome et ses partenaires »25. À Bologne, l’initiative également facultative « vise à récompenser ceux qui, par exemple, trient bien les déchets ou utilisent les transports en commun et ne prennent pas d’amendes »26Optionnels, incitatifs, ces essais de crédit social se distinguent de l’actuel système de crédit social chinois, punitif. Or, d’une part, le régime chinois a préféré dans un premier temps les incitations à la coercition, et d’autre part, le futur règlement sur l’intelligence artificielle cultive l’ambiguïté quant à ce nouveau concept de « note sociale ». Selon l’euro-député roumain Cristian Terheş le crédit social européen s’établirait « par segments » suivant « le même schéma quen Chine »27.

La redoutable ambiguïté du milieu

L’antagonisme entre un modèle vertueux de crédit social porté par l’Europe, et sa version maligne qui serait affirmée par l’Empire du milieu favorise la progression de ce modèle. Evgeny Morozov relatait déjà en 2013 dans Laberration du solutionnisme technologique le discours de certains industriels du numérique en vertu duquel tous les problèmes s’évanouiraient grâce à leurs technologies. Suite à la crise du Covid-19, il note l’émergence de deux camps28, d’un côté les « solutionnistes progressifs » qui useraient d’indolores nudges, ces incitations sans contraintes29, de l’autre, les « solutionnistes punitifs » qui contraindraient pour parvenir à leurs fins. Ainsi polarisée, cette dialectique opposant une thèse et une antithèse caricaturées se solde en une synthèse, qui profite à un solutionnisme médian, en Eurasie. Mais de l’Orient à l’Occident, ce soft power technologique a pour effet de rompre l’« intégrité contextuelle », telle qu’elle a été définie par Helen Nissenbaum30. De fait, les flux d’informations numériques ne respectent plus les contextes d’usages, qui possèdent des normes, explicites ou non, correspondant aux attentes des usagers quant aux informations partagées. Notamment, une personne s’attend à ce que les informations communiquées à son médecin ne soient pas diffusées à son employeur. Cette exigence de séparation des contextes se traduit en pratique par le recours, pour une même personne, à des identités multiples. Or, en témoignent des initiatives de portefeuilles numériques, certaines politiques publiques évoluent vers l’unification des identités. Dans un tel contexte de rupture de l’intégrité contextuelle, la question de la légitimité des critères de l’identification doit nous préoccuper, a fortiori lorsque cette dernière est liée à des systèmes automatisés de traitement de données qui peuvent, à tout moment, être manipulés. Une banque pourrait, par exemple, refuser ou accepter d’accorder un crédit en fonction du type de relations que nous entretenons sur les réseaux sociaux, en permettant ainsi à des réalités anodines – et même parfaitement insignifiantes – de s’immiscer dans un processus d’identification. À titre d’illustration, la société LendUp, spécialisée dans le prêt en ligne, examine les comptes Facebook et Twitter des demandeurs, en observant notamment le nombre d’amis et la nature des interactions, afin d’accorder ou non un prêt. Comment enrayer la logique ? Et surtout, le peut-on encore ?

De l’exposition au risque de servitude

Déjouer la progression du phénomène de notation sociale suppose d’en comprendre les ressorts : le crédit social repose en effet sur nos désirs d’exposition en ligne et de normativité, pérennisant par-là même, les inégalités sociales. Dans La Société d’exposition (2015), Bernard Harcourt montre comment, par le truchement de nos intérêts nourris par Facebook, MySpace, Google, Instagram, etc.nous nous exposons à une surveillance omniprésente : « ce sont nos passions – en tension avec nos ambivalences […] qui alimentent la société d’exposition »31Les innovations technologiques résonnent avec des attentes relatives à la normativité qui proviennent des individus eux-mêmes. À cet égard, une singulière concomitance entre l’économique, le social et le politique s’observe dans des demandes qui sont implicitement formulées en termes de sécurisation et de normalisation32. Selon de récentes enquêtes, ces mesures chinoises de crédit social, perçues comme des « moyens d’améliorer la qualité de vie »33, seraient préférées par les citoyens les plus favorisés socialement ainsi que les personnes âgées. En dépit d’une volonté affichée de promouvoir une société confiante et harmonieuse, le système de crédit social chinois séduit ceux qui possèdent déjà. Quant aux plus précaires qui se voient inscrits sur listes noires, l’opprobre induit ne peut qu’accentuer leurs difficultés. Au nom de la confiance, le traitement de données à des fins de notation sociale trahit une logique paranoïaque, niant l’oubli, pourtant fondamental pour se réinventer, à l’aune des travers de l’existence. Pire, libéré du choix à mesure que des logiques de recommandations algorithmiques investissent nos vies, nous nous laissons mentalement coloniser par des représentations bâties sur des corrélations, et non plus sur des causes. Tout un chacun pourrait avoir à répondre, non de ses actes, mais de probabilités statistiques capables de mesurer l’intention de commettre tel ou tel acte34. Comme l’expliquait Zygmunt Bauman dans son entretien paru en 2013, au regard de « la facilité avec laquelle les gens acceptent de livrer leurs secrets personnels sur la scène publique »35, dans les sociétés liquides modernes, nous pouvons « devenir des esclaves »36. Un état de servitude est indirectement généré par la porosité des contextes permise par le numérique : des propos qui semblaient totalement anodins dans un contexte donné, peuvent, un jour ou l’autre, se retourner contre une personne.

Par définition, lesoft power nerepose pas sur la contrainte mais, sur la séduction, la convivialité et le plaisir. Nous faisons « volontairement beaucoup de choses que les pouvoirs totalitaires cherchaient à imposer par la force et la violence ou la peur »37. Nous nous accoutumons au fait de livrer des parts de nous-mêmes dans tous les moments de notre vie quotidienne, du fait de la valorisation sociale qu’une telle exposition induit. Le système de crédit social en Chine, à l’instar des balbutiements européens en la matière, s’avère tout à fait exemplaire, et particulièrement emblématique des risques encourus à l’ère hypermoderne, dans des sociétés au sein desquelles les demandes de normativité ou de normes de confiance se multiplient. Au regard du dévoilement croissant de la personne en ligne et de l’accoutumance à la visibilité, mieux vaut veiller à ce que l’instrumentalisation politique de cette accoutumance puisse toujours être questionnée.

Notes

1 Nous développons ici, et dans les pages qui suivent, des éléments initialement abordés par Pauline Elie (« En Europe, la tentation de la surveillance. Le crédit social chinois fait des émules », in Philonomist, 16 novembre 2022), après de récents échanges sur le sujet à l’EHESS.

2 Jean-Louis Rocca, The Making of the Chinese Middle Class: Small Comfort and Great Expectations, Palgrave Macmillan, Londres, 2016.

3 Rapport intitulé « Vers le système national de gestion de crédit ».

4 Rapport de Jiang Zemin lors du 16ème Congrès du Parti communiste chinois en 2002. « Nous devons rectifier et uniformiser l’ordre de l’économie de marché et établir un système de crédit social compatible avec une économie de marché moderne »

5 Conseil d’État, Circulaire du Conseil d’État sur l’impression et la distribution du schéma de planification pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020), Guofa [2014] n° 21, 14 juin 2014.

« Ce n’est que lorsque les membres de la société se traitent avec sincérité et sur la base de la confiance qu’ils peuvent établir des relations interpersonnelles harmonieuses et amicales, promouvoir le progrès de la civilisation sociale et parvenir à l’harmonie sociale, à la stabilité, et la stabilité à long terme  ».

6 René Raphaël, Ling Xi, « Bons et mauvais Chinois. Quand l’État organise la notation de ses citoyens », Le Monde diplomatique, janvier 2019, pp.4-5.

7 Ohlberg Mareike, Ahmed Shazeda, Lan Bertram (12 décembre 2017), « Central Planning, Local Experiments: The complex implementation of China’s Social Credit System », Merics China Monitor, Mercator Institute for China Studies, 16 mars 2018.

8 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

9 Jessica Reilly, Muyao Lyu, Megan Robertson, « China’s Social Credit System: Speculation vs. Reality », The Diplomat, 30 mars 2021.)), soit plus d’un milliard de personnes(([10] Amanda Lee, « What is China’s social credit system and why is it controversial? », South China Morning Post, 9 août 2020.

10 Zeyi Yang, « China just announced a new social credit law. Here’s what it means. », MIT Technology Review, 22 novembre 2022.

11 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

12 Josh Chin, Liza Lin, Surveillance State: Inside China’s Quest to Launch a New Era of Social Control, St. Martin’s Publishing Group, New York, 2022.

13 Commission européenne, Discours sur l’état de l’Union de la présidente von der Leyen en session plénière du Parlement européen, Bruxelles, 16 septembre 2020.

14 Commission européenne, Commission proposes a trusted and secure Digital Identity for all Europeans, 3 juin 2021.
Commission européenne, Communication, « Une boussole numérique pour 2030: l’Europe balise la décennie numérique », Bruxelles, 9 mars 2021, p. 14.

15 Commission européenne, Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (UE) n° 910/2014 en ce qui concerne l’établissement d’un cadre européen relatif à une identité numérique, 3 juin 2021.

16 Ibid. Annexe VI Liste minimale d’attributs.

17 Règlement (UE) 2021/953 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE) afin de faciliter la libre circulation pendant la pandémie de COVID-19. Commission européenne, Communiqué de presse, « COVID-19: la Commission propose de prolonger d’un an le certificat COVID numérique de l’UE », 3 février 2022.

18 Commission européenne, Proposition de règlement n° 2021/0106 (COD) du Parlement européen et du Conseil établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle (législation sur l’intelligence artificielle modifiant certains actes législatifs de l’Union), 21 avril 2021, Bruxelles.

19 Considérant 17, art. 5 1. (c) ibid.

20 Art. 5 1. (c) ibid.

21 Idem.

22 art. 5 1. (c) i)

23 art. 5 1. (c) ii)

24 Raffaele Gareri, « Citizen Wallet: la piattaforma che ti premia », Site internet de la Commune de Rome, date inconnue.

25 Ibid.

26 Guide De Jade, « Bologne une ville de plus en plus numérique : le Smart Citizen Wallet arrive », Bologna Indiretta, 28 mars 2022.

27 Torbjörn Sassersson, « Cristian Terhes : Manifestez pour sauver votre pays du contrôle totalitaire », Newsvoice, 22 janvier 2022.

28 Evgeny Morozov, « The tech ‘solutions’ for coronavirus take the surveillance state to the next level », The Guardian, 15 avril 2020.

29 Richard Thaler, Cass R. Sunstein Nudge, Improving Decisions About Health, Wealth, and Happiness, Yale University Press, Londres, 2008.

30 Helen Nissenbaum, Privacy in Context. Technology, Policy, and the Intergrity of Social Life, Stanford, Stanford University Press, 2009.

31 Bernard Harcourt, Exposed. Desire and Disobedience in the Digital Age, Cambridge, Harvard University Press, 2015.

32 Pierre-Antoine Chardel, L’empire du signal. De l’écrit aux écrans, Paris, CNRS Editions, 2020.

33 Genia Kostka, « China’s social credit systems and public opinion: Explaining high levels of approval », New Media & Society, juillet 2019.

34 Jean-Paul Karsenty, « Big data (mégadonnées) : une introduction », in Olaf Avenati et Pierre-Antoine Chardel (dir.), Datalogie. Formes et imaginaires du numérique, Paris, Loco Editions, 2016, p. 112.

35 Ibid.

36 Zygmunt Bauman, « La précarité est le seul élément qui rassemble », in Au fait. Une enquête, un entretien, des enjeux, juin 2013, p. 76.

37 Ibid.




Quatre fois plus de mortalité suite au Covid chez les 65-80 ans à cause de la vaccination ? Le Pr Masanori Fukushima porte plainte contre contre l’État japonais

[Source : FranceSoir]

[Photo : Vaccination contre le Covid-19 au Japon.
 STR / JAPAN POOL / JIJI PRESS / AFP]

Le Japon connaît un contexte général de hausse de la mortalité. Certains scientifiques et médecins, après avoir constaté une inflammation générale de l’organisme chez certaines personnes décédées ainsi que des anomalies au niveau du système immunitaire, s’interrogent sur un lien possible avec les injections vaccinales anti-Covid-19. En parallèle, le professeur émérite de médecine Masanori Fukushima, déclare porter plainte contre l’État japonais qui a fait la promotion de vaccins. Or, loin de réduire la mortalité par Covid, cette dernière aurait été multipliée par quatre pour la tranche d’âge des 65-80 ans.

Depuis un an, l’archipel japonais affiche un excès inquiétant de la mortalité de sa population. La courbe des décès, au plus bas en mars-avril 2021, commence à monter vers le mois de mai 2021. Si elle est restée dans des limites « acceptables » jusqu’au début de l’année 2022, on constate une très vive accélération des décès à partir dès mars-avril de cette même année.

Une hausse inquiétante de la mortalité

Un phénomène qui n’est pas propre au Japon puisque l’ensemble des pays du bloc occidental, mais également Israël, certains pays d’Amérique du Sud enregistrent des décès supplémentaires par rapport à « une année normale ».

Courbe de l'excès de mortalité au Japon

Au Japon, ces niveaux élevés de mortalité surgissent dans un contexte de poursuite de l’épidémie, même si depuis le 20 janvier 2023, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, considérant que l’épidémie de Covid-19 est beaucoup moins virulente qu’elle n’a pu l’être, a annoncé son intention de rétrograder au printemps prochain le Covid-19 de la catégorie 2 – qui le plaçait au même niveau que la tuberculose – à la catégorie 5, un indice de dangerosité qui classe le virus au même niveau que la grippe saisonnière.

Cependant, l’épidémie est-elle la cause principale de cette hausse de la mortalité ? Tout dépend de ce que l’on entend par « cause principale ». Si l’on prend la cause directe, c’est-à-dire la mortalité par Covid, en examinant les chiffres affichés sur le site Johns Hopkins University, on constate que ceux-ci ne sont pas très élevés comparés à ceux de certains pays occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, Belgique, France). Depuis trois ans, il y aurait eu un peu plus de 71 000 décès liés à l’infection par Sars-CoV-2 dans ce pays qui compte 125 millions d’habitants.

Cas de décès de mortalité par Covid au Japon

Pourtant, la fin de l’année 2022 a été marquée par la reprise de l’épidémie de Covid-19 et un taux de mortalité en nette augmentation. Face à ce phénomène, les autorités ont peu réagi, préférant mettre en avant le taux de vaccination important puisqu’à la fin de l’année 2022, de 700 000 à un million de personnes se sont vaccinées chaque jour, faisant de l’archipel, l’un des pays les plus vaccinés du G7.

Cas et décès par Covid de 2020 à 2023

Cependant, à cette cause directe de la mortalité, il en existe d’autres qui, elles aussi, pourraient être liées à l’épidémie de Sars-CoV-2.

En premier lieu, comme pour de nombreux pays de l’OCDE, la hausse de la mortalité au Japon pourrait être attribuée, d’une part à la chute de la prise en charge des personnes, par l’annulation de certains rendez-vous médicaux de patients, ce qui aurait entraîné des retards de diagnostic et une surmortalité, et d’autre part à la réduction des interactions sociales, avec des conséquences graves sur la santé mentale de certaines personnes.

Par ailleurs, selon les autorités, même si ce pays est l’un des rares à ne pas avoir connu une chute de l’espérance de vie, cette surmortalité serait due à la propagation du variant BQ1 et à un taux insuffisant de rappel vaccinal avec les boosters bivalents destinés à protéger les personnes des sous-variants d’Omicron. La tranche d’âge des 80-90 ans aurait représenté 40,55% de la mortalité par Covid et les plus de 90 ans, 34,76%. 

Enfin, même si les causes des décès peuvent être multifactorielles, et si l’évolution de la courbe de mortalité doit être interprétée avec beaucoup de prudence, lorsqu’on croise la courbe de la vaccination avec celle de la mortalité, on ne peut pas exclure que la vaccination fasse également partie des causes de la hausse de l’incidence des décès à court et moyen terme.

Courbe de la vaccination au Japon

Cette hypothèse peut d’autant moins être écartée aujourd’hui alors que certains effets indésirables parfois mortels sont désormais reconnus par les autorités qui ont commencé à indemniser les familles concernées par la perte d’un de leur membre.

Par ailleurs, les analyses de certains professeurs de médecine pourraient faire craindre un endommagement du système immunitaire des personnes vaccinées susceptibles de développer des infections plus graves que celles qui ne sont pas vaccinées (voir ci-dessous).

Vers une reconnaissance des effets secondaires post-vaccinaux

Selon la loi japonaise sur la vaccination, les vaccins contre le Sars-CoV-2 sont considérés comme ad hoc, entendez par là, destinés expressément à un usage spécifique.

Cette disposition particulière permet de commencer à indemniser les familles dont l’un des membres a été victime d’un effet indésirable suite à une injection vaccinale dès lors que l’imputabilité de la preuve a pu être établie. En effet, lorsque le lien est prouvé, les descendants de la personne décédée à cause du vaccin peuvent recevoir une indemnité forfaitaire de 44,2 millions de yens (310 000 euros environ) et une somme de 212 000 yens (1 500 euros environ) pour contribuer aux frais d’obsèques.

Le 26 juillet 2022, un groupe d’experts du ministère de la Santé japonais a accordé pour la première fois une indemnité forfaitaire à la famille d’une personne décédée après que cette dernière a développé une réaction allergique puis une crise cardiaque après une injection de vaccin contre le Covid-19.

En dépit des comorbidités préexistantes, notamment d’accidents ischémiques transitoires que présentait cette femme, le ministère n’a pas communiqué sur la date de la vaccination et le nombre de doses, estimant qu’une relation de cause à effet entre les problèmes de santé ultérieurs et le vaccin ne pouvait pas être niée dans cette affaire. Par ailleurs, les autorités ont déclaré qu’« une relation de causalité scientifiquement rigoureuse n’est pas nécessaire ».

Au-delà, de cet exemple emblématique de reconnaissance d’un effet indésirable ayant entraîné le décès de la personne, à cette date, au Japon, 3 680 personnes avaient déjà vu leur demande d’indemnisation du préjudice lié à la vaccination acceptée. Parmi tous les dossiers, 850 dossiers avaient reçu un avis favorable et 62 dossiers ont été refusés. Par ailleurs, les décisions concernant 16 autres personnes, dont certaines sont décédées, ont été reportées.

La hausse de la mortalité couplée à la reconnaissance de l’existence d’effets indésirables liés à la vaccination ont conduit certains scientifiques et médecins à étudier les liens de causalité entre la vaccination et l’augmentation des décès, notamment en analysant les mécanismes biologiques et physiologiques qui pourraient être à l’origine des réactions graves pouvant entraîner la mort des personnes après avoir reçu une injection de vaccin anti-Covid-19 à ARN messager.

Les constats biologiques, physiologiques et cliniques des scientifiques et des médecins

La température anormalement élevée des personnes décédées

Dans une vidéo mise en ligne en décembre 2022, deux chercheurs japonais analysent les mécanismes physiologiques induits par les vaccins expérimentaux à ARN messager et qui ont pu causer des réactions indésirables graves, voire entraîner la mort de sujets vaccinés dans certains cas. 

Masataka Nagao, médecin légiste attaché à la faculté de médecine de l’université d’Hiroshima, pratique des autopsies sur plus d’une centaine de corps par an.

Il a constaté que les personnes décédées après une injection de vaccin anti-Covid-19 présentaient une température du corps anormalement élevée.

« La première chose qui m’a interpellée, c’est que la température des cadavres était très élevée lorsqu’ils ont été examinés par la police. Les températures corporelles étaient anormalement élevées, autour de 33 ou 34 degrés Celsius, ce qui n’est pas normal. Normalement, au stade de l’autopsie, la température du corps est de 20 degrés. La température du corps était très élevée au moment de la mort. La température était supérieure à la normale, c’est-à-dire supérieure à 40 degrés Celsius », a-t-il déclaré.

En examinant le profil génétique, l’équipe de recherche du Pr Nagao a pu constater qu’il existait des anomalies au niveau du système immunitaire et que ces dérèglements pouvaient être la cause de réactions inflammatoires fortes.

À partir de l’analyse que ces équipes ont effectué des données génétiques recueillies sur les patients décédés, le Pr Nagao pense que le vaccin peut être responsable de troubles immunitaires ayant entraîné une inflammation dans le corps et dont le signe clinique principal était cette hausse de la température corporelle au-dessus de 40° Celsius. 

« Ces seules données montrant que les gènes impliqués dans la réponse immunitaire étaient hyperactifs, ne permettent pas de conclure que les vaccins sont la cause de la mort, mais ne le mettent pas hors de cause. Je peux dire que c’est une zone grise, et nous pensons que l’administration de ces vaccins est suffisamment reliée à des réactions anormales du système immunitaire. »

La suppression du système immunitaire

Dans cette même vidéo, un autre grand professeur, Shigetoshi Sano, expert en dermatologie de la faculté de médecine de l’université de Kochi, a évoqué la découverte de protéines Spike à l’emplacement de lésions cutanées et d’autres problèmes de peau sur des patients vaccinés.

« La protéine Spike issue du vaccin a été trouvée dans la peau », a expliqué le professeur Sano en montrant une diapositive montrant une région vert vif sur une lésion rendue visible par un colorant spécial. Cette technique sert à visualiser les régions où l’on peut détecter une inflammation et constater qu’elles sont « inondées » de protéines Spike.

« Les protéines Spike sont dispersées localement, elles suppriment localement le système immunitaire, ce qui a pour conséquence de faciliter la réactivation du virus de l’herpès. (…) La fonction des protéines Spike pour produire des réactions indésirables est la formation de caillots sanguins », a expliqué le Pr Sano. « Et pire encore, les protéines Spike peuvent aussi induire localement une inflammation ».

Interrogé par rapport à l’affaiblissement du système immunitaire et à la possibilité de contracter plus facilement des infections, le Pr Sano, après un bref moment d’hésitation, a répondu : 

« Vous avez raison. Je ne sais pas si je devrais dire cela, mais il a été constaté que les personnes vaccinées sont plus susceptibles de contracter le coronavirus que les personnes non vaccinées. Parfois, des choses qui ne sont pas bonnes sont introduites dans le corps humain. La vaccination peut empêcher notre système immunitaire global de lutter contre ces mauvaises choses ».

La plainte contre l’État japonais déposée par le professeur Masanori Fukishima

Tandis que les investigations de scientifiques et de médecins se poursuivent, Masanori Fukushima, professeur émérite de médecine à l’université de Kyoto, dans une allocution prononcée dans un hôpital universitaire le 2 février 2023, a annoncé porter plainte contre l’État japonais qui a fait la promotion du vaccin, une décision d’une extrême gravité, selon lui. Il n’hésite pas à accuser le ministère de la Santé de fraude et dénonce un problème « historiquement grave qui menace l’existence même de la nation japonaise ». 

« Aujourd’hui, nous avons déposé une plainte contre le gouvernement japonais pour l’annulation de l’action administrative. Aujourd’hui, il est d’une importance fondamentale pour le gouvernement japonais de collecter et de divulguer en permanence des données exactes. Cependant, j’ai été témoin du récent scandale de fraude commis par le ministère de la Santé. Je dois réaliser qu’il s’agit d’un problème historiquement grave qui menace l’existence même de la nation japonaise. En tant que médecin et scientifique, je n’ai pas eu d’autre choix que d’oser engager une action en justice. Il va sans dire qu’il est absolument important de divulguer les données du monde réel sur l’efficacité et la sécurité de la vaccination contre le virus du Covid-19. En effet, ces données sont directement liées à la santé, aux moyens de subsistance et à l’économie de la population. Par conséquent, je pense que le gouvernement japonais, c’est-à-dire le ministère de la Santé, doit divulguer ces données de manière appropriée au public.

Jetez un coup d’œil aux données pour les groupes de 65-69 ans et de 70-79 ans. Il est surprenant de constater que le nombre de nouvelles infections ou de cas positifs pour 100 000 personnes est quatre fois plus élevé chez les personnes vaccinées deux fois que chez les personnes non vaccinées. Regardez également les données fournies par le conseil consultatif en septembre 2021. Le taux de mortalité des personnes non vaccinées et les taux de mortalité des personnes vaccinées à une dose et à deux doses ont été décrits correctement. D’après la description en rouge, la vaccination a effectivement réduit le taux de mortalité des personnes âgées de plus de 65 ans. Cependant, pour tous les âges, la vaccination a démontré l’effet inverse, entraînant une augmentation du taux de mortalité. Il s’agit d’un phénomène paradoxal. En tant que telles, les données sur les taux de mortalité avaient déjà été publiées dans des documents officiels. 

Cependant, dans les données de l’année dernière, le ministère de la Santé a supprimé toutes ces informations. En fait, la vaccination a été recommandée sur la base de l’explication suivante : la vaccination ne prévient pas l’infection, mais la vaccination prévient les maladies graves et réduit le taux de mortalité.

Cependant, sur la base des données publiées par le Conseil consultatif en septembre 2021, la base pour recommander la vaccination pour tous les âges ne devrait plus exister. Malgré cela, le ministère de la Santé a poursuivi la vaccination. Je considère qu’il s’agit d’une grave crise nationale. C’est pourquoi j’ai décidé d’intenter un procès cette fois-ci. »




Un directeur du NHS confirme que les hôpitaux ont menti sur la cause des décès pour créer l’illusion d’une pandémie de COVID

[Source : expose-news.com]

[NDLR NHS = National Health Service, le système de Santé au Royaume-Uni].

Avant l’arrivée de la Covid, quatre types de pneumonies additionnés constituaient la principale cause de décès au Royaume-Uni. Selon un ancien directeur des soins de fin de vie, le système de certification des décès nouvellement mis en place par le médecin légiste certifiait tous les types de décès par pneumonie comme des décès par covid-19.

Samedi, Sai, un ancien directeur des soins de fin de vie du NHS, a écrit un fil Twitter qui, entre autres, a donné un compte rendu personnel des changements apportés au système de déclaration des décès mis en œuvre dans le NHS :

« Lorsque quatre maladies différentes sont regroupées et désormais appelées covid-19, vous voyez inévitablement la covid-19 avec un taux de mortalité énorme. Les médias grand public ont fait état de l’augmentation considérable du nombre de décès dus à la covid-19 en raison de la mise en place du système des médecins légistes.

Les patients admis et mourant de vieillesse ou de maladies très courantes telles les infarctus du myocarde, l’insuffisance rénale terminale, les hémorragies, les accidents vasculaires cérébraux, les BPCO et les cancers, etc. étaient tous certifiés comme étant des covid-19 par le système des médecins légistes.

Les hôpitaux passaient du système des médecins légistes au système prépandémique quand ils le voulaient. Lorsqu’il fallait augmenter le nombre de décès dus à la covid-19, l’hôpital passait au système du médecin légiste. »

En outre, « les hôpitaux étaient incités à déclarer les décès dus à la covid-19 plutôt que les décès normaux, car le gouvernement versait aux hôpitaux des sommes supplémentaires pour chaque décès dû à la covid-19 qui était déclaré », a déclaré Sai. « Je n’ai aucun doute dans mon esprit que le gouvernement a planifié l’ensemble de la pandémie depuis 2016, lorsqu’il a proposé pour la première fois de modifier la certification médicale des décès. »

Vous pouvez lire le fil de discussion de Sai sur Twitter ICI ou sur l’application Thread Reader App ICI. Au cas où il serait supprimé de Twitter, nous avons […] joint une copie PDF […] :




Les Français manifestent aussi contre l’implication de la France dans la guerre en Ukraine

https://youtu.be/TMTAOjFnQ3s


Voir aussi :

https://twitter.com/BouchiteG/status/1622926115651084288?s=20&t=WdYchBiSeRF6dz8GBWLIcA
https://t.me/s/frontmediatique



Des centaines de millions de personnes découvrent ce qui se passe réellement dans le monde

[Source : stopworldcontrol.com]

Bienvenue dans le plus grand mouvement de tous les temps, où des centaines de millions — et bientôt des milliards — de personnes, de toutes les nations du monde, se réveillent à ce qui se passe réellement dans le monde. Rien de tel ne s’est jamais produit depuis la nuit des temps, où d’innombrables individus sincères, intelligents, conscients et attentifs, issus de toutes les cultures, ouvrent simultanément les yeux pour voir la vérité et commencent à travailler ensemble pour un monde meilleur.

Que se passe-t-il ?

Depuis des siècles, notre monde est dirigé par des familles astronomiquement riches, appelées les « royaux », les « élites », les « 1% », la « classe supérieure », la « noblesse », etc. Il y a quelques siècles à peine, ils régnaient au grand jour, vivant luxueusement dans leurs châteaux élevés et exaltés, tandis que le reste de la population était pauvre et travaillait dur dans ses fermes, pour enrichir davantage ces familles « nobles ».

Avec l’émergence de la démocratie et des élections, les tyrans ont dû changer de stratégie pour maintenir leur emprise sur l’humanité. Ils se sont installés dans l’ombre de la société, d’où ils ont poursuivi leurs opérations de contrôle du monde. Cette fois, cependant, la majorité de la population n’en a plus conscience, car tout ce qu’elle voit, ce sont des gouvernements dits « démocratiques ». Le citoyen moyen est loin de savoir que ses gouvernements « démocratiquement élus » ne sont rien d’autre qu’un théâtre de marionnettes pour le public, tandis que les véritables dirigeants ne montrent jamais leur visage à la télévision.

En fait, rien n’a changé. Il est évident que les lignées qui ont toujours régné sur la terre, n’ont jamais cédé leur pouvoir à des « paysans » comme vous et moi.

Ils ont conçu des méthodes raffinées de manipulation des élections, pour positionner leurs marionnettes dans les gouvernements supposés « démocratiques ». De cette façon, ils pouvaient rester au pouvoir, alors que les gens pensent qu’ils vivent dans des démocraties.

Ces dirigeants ont également cherché à obtenir le contrôle total des grands médias, afin de manipuler le flux d’informations et de maintenir les masses dans une ignorance totale de la situation réelle de notre monde. Tant qu’ils peuvent convaincre l’humanité que tout va bien, ils peuvent continuer à jouer leur jeu.

L’année où tout a commencé à changer…

planned pandemic protest berlin

En 2020, quelque chose s’est produit, qui a annoncé l’aube d’une nouvelle ère. La plupart d’entre vous savent que la pandémie n’était pas un événement naturel mais une opération stratégiquement orchestrée. Le but était de mettre en place de nouveaux systèmes de surveillance et de contrôle, de détruire la classe moyenne par des lockdowns, afin que toutes les richesses soient transférées aux méga-corporations qui restaient ouvertes pendant les lockdowns.

Le but de ces fermetures était de renforcer la domination des dirigeants, qui possèdent les méga-corporations, tout en éliminant la classe moyenne, qui devenait une menace pour leur monopole. C’est pourquoi les grands supermarchés sont restés ouverts, alors que toutes les petites épiceries ont dû fermer. Des millions de petites entreprises ont fait faillite, tandis que des billions de dollars ont été gagnés par les grandes entreprises, pendant les fermetures.

Mais leur opération criminelle n’est pas passée inaperçue. En fait, elle a déclenché le plus grand réveil de tous les temps, qui allait annoncer le début de leur fin.

Des milliers de scientifiques, de médecins, d’avocats, de chefs d’entreprise et de citoyens intelligents parmi les meilleurs au monde ont vu la fraude qui se déroulait. Ils ont observé comment tous les traitements pour le covid étaient supprimés, comment tous les bons médecins qui ne jouaient pas le jeu étaient censurés, comment les médias poussaient constamment à l’hystérie folle, et comment les gouvernements mentaient à longueur de journée. Des mandats sans fondement, comme les confinements destructeurs, les masques nocifs, la distanciation antisociale et les injections forcées de substances toxiques non testées, ont forcé des centaines de millions de personnes à ouvrir les yeux et à commencer à voir ce qui se passe dans notre monde.

censored covid-19

Lorsque la véritable science est supprimée et que la propagande antiscientifique est mise en avant, toute personne intelligente sait que le mal est à l’œuvre.

Des centaines de millions de personnes sont désormais conscientes de l’existence de structures de pouvoir criminelles dans notre monde, qui infligent des souffrances indicibles à l’humanité afin d’accroître leur propre pouvoir et leur richesse.

Beaucoup d’entre nous ont également observé comment les candidats politiques les moins populaires de nos pays ont gagné massivement face aux candidats les plus populaires. Ceux qui n’avaient qu’une poignée de partisans lors de leurs quelques rassemblements ont soi-disant gagné contre les candidats qui rassemblaient des millions de personnes lors de leurs nombreux rassemblements. Cette fraude électorale flagrante a réveillé beaucoup d’entre nous, car nous avons réalisé que la démocratie n’existait pas et que les marionnettes d’entités criminelles étaient positionnées pour diriger nos nations.

En bref, un nombre croissant de personnes dans le monde commence à voir ce qui se passe réellement dans notre monde et prend des mesures pour mettre fin à ces opérations criminelles.

Un réveil mondial qui renverse le cours des choses

StopWorldControl.com a été créé pour servir de plate-forme à la poursuite de cette prise de conscience. Nous donnons la parole à des scientifiques, des avocats, des médecins et toutes sortes d’experts de premier plan, qui n’ont pas vendu leur âme pour de l’argent, mais qui sont restés fidèles à leur vocation de servir l’humanité.

En plus d’exposer les mécanismes maléfiques, nous offrons également un espoir pour l’avenir, en révélant les développements prometteurs qui émergent et qui remplaceront les systèmes corrompus. Des méthodes libératrices pour l’énergie, la santé, la banque, l’agriculture, etc. Nous voulons promouvoir ces développements qui sont créés par de bonnes personnes qui rêvent d’un monde qui ne soit pas dirigé par des tyrans.

Les secrets des Nations Unies

UN-FR

Notre première production disponible dans votre langue est LES SECRETS DES NATIONS UNIES. Ce documentaire révélateur montre comment l’ONU est en fait une organisation criminelle, utilisée par des oligarques avides de pouvoir pour voler l’humanité.

C’est un film à voir absolument pour tout le monde. Il explique pourquoi il y a tant de pauvreté, de guerre, de souffrance et de dettes dans notre monde, et qui est derrière tout cela.

StopWorldControl.com n’est pas une plateforme d’information, qui vous montrera des nouvelles tous les jours. Nous sommes une ressource indépendante du temps pour l’humanité, pour vous montrer les vérités les plus critiques qui vous ouvriront les yeux et vous permettront de faire partie d’un monde meilleur. Nous vous demandons d’utiliser nos ressources comme un outil pour réveiller d’autres personnes. Lorsque vous voyez des informations que vous connaissez déjà, ne pensez pas « C’est de l’histoire ancienne ». Non, ce n’est pas vieux. 80% de l’humanité est encore complètement inconsciente, et nous avons besoin de votre aide pour les atteindre.

Comprenez que ce que vous recevrez de nous est un outil efficace pour ouvrir les yeux des autres. Veuillez donc le partager largement.

L’ignorance du public est la clé du succès des tyrans. Lorsque les gens prennent conscience de la situation réelle de notre monde, ils passent de l’obéissance aveugle à la résistance intelligente. C’est pourquoi les tyrans sont terrifiés par la vérité. Lorsqu’un nombre critique de personnes sera conscient du système mondial de corruption, les tyrans perdront leur pouvoir. Par conséquent, s’il vous plaît, partagez nos productions.

Notre objectif est de vous équiper pour devenir un changeur de monde, qui participera à la plus grande transformation de tous les temps.

L‘ère sombre des siècles de suppression de l’humanité par de riches familles tyranniques touche à sa fin, et nous jouons tous un rôle dans cette transformation mondiale. Le pouvoir reviendra aux personnes qui ont le courage de se lever et de construire un monde où les enfants sont en sécurité, où les familles s’épanouissent, où les gouvernements sont tenus responsables, où les juges sont justes et où les richesses sont équitablement réparties. C’est possible, si nous faisons tous notre part.

Je vous encourage à regarder LES SECRETS DES NATIONS UNIES, si vous ne l’avez pas encore fait, et à l’envoyer à vos amis, votre famille, vos voisins, vos collègues. 

Envoyez-le en particulier aux autorités locales, car ce sont elles qui ont le plus besoin de se réveiller. Utilisez ce lien pour regarder et partager ce film emblématique à grande échelle :

REGARDEZ « LES SECRETS DES NATIONS UNIES »

PS : contrairement aux médias d’information criminels, nous ne sommes pas financés par des multimilliardaires pour tromper l’humanité. Nous comptons sur le soutien de personnes comme vous, qui veulent nous aider à révéler la vérité qui libère le peuple. Veuillez envisager de devenir un partenaire de cette grande mission mondiale. Utilisez ce lien pour devenir un partenaire de Stop World Control.




La France est dans la rue. Il faut l’entendre et l’écouter

Par Nicole Delépine

 « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »1

Ce que le gouvernement et bon nombre de parlementaires et éditorialistes ne veulent pas entendre du tout c’est que la pénibilité du travail, forte depuis toujours dans certains métiers comme le bâtiment, les égoutiers, etc. s’est accrue dans d’autres domaines par le biais du harcèlement, comme la santé, l’école, la sécurité sociale, etc., et même les entreprises privées aux mains des énarques ou sous-énarques passant du privé au public et inversement.

La volonté autocratique des dirigeants depuis le règne de Thatcher suivi par Mitterand en 1983 a donné la main aux technocrates ne connaissant rien aux métiers proprement dits et demandant du rendement, du chiffre, des tableaux Excel comme tous le résument, en toute inhumanité.

Ils ne comprennent pas pourquoi les métiers d’infirmières, de professeurs ou de médecins jadis tant prisés font aujourd’hui fuir, indépendamment même des salaires. Appliquer la méthode Ford, le taylorisme à une clinique ou un service médical en hôpital est une incongruence.

Faites le test si vous devez être hospitalisé, vous allez voir au moins sept personnes avant d’arriver dans votre chambre où votre infirmière pourra peut-être vous dire ce qui vous arrivera avec un peu de chance… Mais à jeun le lendemain matin, on vous apportera un petit déjeuner par erreur de transmission ou on vous donnera un anticoagulant avant votre opération. « C’était écrit dans le logiciel » (qui n’a pas été mis à jour). Oui travailler dans ces conditions-là devient épuisant, et l’idée de rester plus longtemps dans cette atmosphère délirante est insupportable pour énormément de salariés conscients de la perte de sens de leur métier et l’impossibilité de le pratiquer correctement.

Rappelez-vous les morts d’Orange, suicides… :

« Orange, ex-France Télécom, son ancien PDG, Didier Lombard, et six autres cadres et dirigeants ont été condamnés pour “harcèlement moral”, près de dix ans après une crise sociale durant laquelle plusieurs dizaines de salariés se sont suicidés. »2

À l’hôpital, c’est aussi le harcèlement des soignants par les administratifs :3

« Après le suicide d’un cardiologue, l’AP-HP et quatre responsables de l’hôpital Georges-Pompidou mis en examen pour “harcèlement moral”. Le professeur Jean-Louis Mégnien s’était défenestré en 2015. Des collègues avaient rapporté qu’il était victime de harcèlement et qu’un avertissement sur sa souffrance n’aurait pas été pris en compte ».

Les épuisements, les burn-out4, ont participé à ce que les travailleurs n’imaginent plus comment aller jusqu’à 64 ans, alors que quand nous travaillions dans des conditions normales, le problème ne se posait pas, au moins dans les professions autrefois protégées. Avec la chance d’avoir un métier magnifique de médecin pédiatre, je suis partie à 68 ans, mais vraiment ma situation n’était pas comparable à celle de mes confrères dans les dernières années, harcelés par leur « cadre », changeant de planning tous les deux jours, et devant éviter de s’attacher aux enfants malades pour avoir l’air professionnel. La folie s’est emparée de notre société déshumanisée sur diktat des puissants et soumission du peuple.

De nombreux livres ont été écrits sur le sujet emblématique du harcèlement au travail, dans le silence intersidéral des médias et trop souvent l’indifférence des syndicats. (Comme nous l’avons vécu à Avicenne et Garches…) « Je vous soutiendrais bien mais je ne veux pas perdre mon logement à l’hôpital ». S’ils se réveillent aujourd’hui, ne nous en plaignons pas et unissons-nous même si quelques-uns d’entre eux ont voté EM sous manipulation médiatique, cela ne change rien !

 « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Ces mots, tirés de la fable de Jean de La Fontaine « Les animaux malades de la peste », Marie Pezé psychologue clinicienne et psychanalyste les a choisis comme titre à son ouvrage consacré à la souffrance au travail » dès 2005.

Résumé (extraits) : Marie Pezé a ouvert la consultation Souffrance et travail en France à Nanterre en 1997 première d’une vingtaine qui ont vu le jour un peu partout en France. Pendant treize années elle y a reçu des patients aux profils les plus divers du cadre sup à la simple secrétaire de l’aide-soignante au chef comptable tous ceux que l’on appelle les « Ressources humaines ». (…)

Marie Pezé dresse ce constat terrible : les troubles liés au travail se généralisent et s’aggravent ; (..) l’hyperproductivisme devient la règle de fonctionnement dans toutes les entreprises fragilisant l’ensemble des salariés. Ce livre est d’abord une galerie de portraits : Agathe l’aide-soignante qui veut par-dessus tout préserver la sécurité des patients hospitalités, Solange l’assistante de direction propulsée sur un plateau téléphonique qui tente de se plier aux exigences contradictoires du management, Serge le cadre sup qui ne sent vivant que dans la surcharge de travail, François juriste d’entreprise qui a tenté de se suicider sur son lieu de travail parce qu’il « n’y arrivait pas ». (..)

La notion de harcèlement seule n’explique pas pourquoi certaines personnes comme Solange consentent à des situations intenables, ou encore que la solitude voire la folie comme dans le cas d’Agathe, sont le lot de ceux qui veulent défendre un travail bien fait ; ou encore qu’une rationalisation excessive conduit à un tel appauvrissement du travail effectué que les individus concernés peuvent se mettre à adopter des conduites criminelles.5

Elle a poursuivi son travail d’alerte avec d’autres livres comme en 2014 :

« Le travail occupe la moitié de l’espace de nos vies d’adultes, sinon beaucoup plus. Et travailler, c’est travailler sa vie.

Pour le meilleur, quand le travail nous permet d’enrichir notre savoir, de construire notre place dans le monde, d’être reconnu par ceux à qui nous sommes utiles. Quand il nous permet de nous émanciper socialement, d’être autonome, de vivre de nos choix.

Pour le pire, quand le travail est vide de sens, quand il contraint nos corps, quand il appauvrit notre fonctionnement mental. Pour le pire quand nous gagnons de quoi nous loger ou de quoi nous nourrir. Quand nous y apprenons la rivalité, la haine et la peur de l’autre, puisqu’on nous dit qu’il n’y a pas de place pour tout le monde. »6

Les suicides des soignants, comme ceux des agriculteurs7 et des policiers 8 font parfois l’objet de quelques articles vite oubliés.

« Dans son métier d’agriculteur, on peut se sentir oppressé. Oppressé par le mauvais temps, la maladie de ses animaux. Oppressé par la fatigue, la liste longue comme le bras des choses à faire. Oppressé par ses banquiers, ses dettes à combler. Mais rien n’oppresse autant que le regard, inquisiteur, de tous ceux qui attendent le faux pas, l’erreur, pour nous blâmer. »

Le Dr Éric Henry, Président de l’association Soins aux Professionnels de Santé, dressait un bilan alarmant de l’état psychologique des professionnels de la santé9.

« Qu’ils soient aides-soignant(e) s, infirmier(e)s, psychologues, médecins, le quotidien des professionnels de santé est marqué par des conditions de travail favorisant leur isolement, des contraintes administratives réduisant la part consacrée au soin, mais aussi par le sentiment persistant d’un travail empêché au détriment de la santé des Français. Ne nous étonnons pas qu’ils soient parmi les populations les plus touchées par les troubles du sommeil, l’épuisement émotionnel et les conduites addictives…

La santé de nos soignants est un enjeu de société pour lequel il n’existe aujourd’hui que peu de réponses des pouvoirs publics. Ainsi, le projet de loi de santé présenté à l’Assemblée nationale ne comporte aucun volet de prévention des risques liés à la dégradation de l’activité des soignants. Quelle réponse apporter aux professionnels en souffrance ? ».

La médecine a perdu son sens avec la taylorisation du soin (depuis les années 90 et aggravation progressive)

Comme le rappelait L. Degos en 200210, il faut soigner une malade et non une maladie. Appliquer à tous les malades des protocoles nationaux à la chaîne au lieu de leur fournir des soins adaptés à leur singularité a fait perdre tout leur sens à nos beaux métiers, leur efficacité, leur humanité, leur raison d’être. Chaque malade est unique, chaque malade est différent comme le sont aussi leur maladie et leurs réactions aux médicaments. Nous l’avons maintes fois relaté dans nos livres.

Et ce ne sont pas les multiples audits des cabinets de conseil qui amélioreront les choses. Aussi comparer l’âge des départs en retraite dans d’autres pays n’a peut-être pas autant de sens qu’on pourrait le penser a priori.

Regardons notre pays épuisé, méprisé, agacé, insulté, surmené. Oui, une grande majorité d’entre nous, y compris chez les retraités, refusent le passage en force de cette réforme non aboutie. Les manifestations généralisées dans grandes et petites villes reflètent les souffrances accumulées pendant plusieurs décennies et la cocotte-minute qui risque d’exploser si personne n’entend. L’argent magique n’existe plus que pour l’étranger (Pakistan, Ukraine…). Les enseignants doivent financer leurs photocopies et les tribunaux sont toujours encombrés faute de moyens.

FAITES CONNAÎTRE LE RAS-LE-BOL DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE À LA BUREAUCRATISATION DU TRAVAIL

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites

Nous sommes tout près d’un million de signataires ! Atteignons le million en partageant au maximum sur vos réseaux et listing mails la pétition ci-dessous.

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.

Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.

Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

Vos données ne feront l’objet d’aucune collecte, ni d’aucun traitement de notre part.

La demande de don faisant suite à la signature de cette pétition n’émane pas des organisations syndicales mais de la plateforme change.org sur laquelle est hébergée celle-ci.

ET quelques images témoignages de la journée du 11 février en France qui a mis beaucoup de gens dans la rue.

https://t.me/neodia

ÉCOUTONS-LES

https://t.me/s/ioRetraites
[Heure du Québec. Ajouter 6 heures pour la France]

Combien de temps le gouvernement restera-t-il sourd à la volonté du peuple ?

Les députés continueront-ils longtemps à trahir leurs électeurs en croyant que ceux-ci auront oublié à la prochaine élection ?





Que ferait Trump s’il arrivait à la présidence ?

Par Nicole Delépine

Les annonces de Trump sur ses projets pour les modifications du système d’éducation du peuple américain paraissent intéressantes, ainsi que traduire ce qui se passe aux USA et qui va arriver irrémédiablement en Europe et singulièrement en France.

Elles sont exposées via Radio Canada et Alexis Cosette et son interprétation personnelle toujours source de réflexion et de débat.

https://odysee.com/@Radio-Quebec:a/anti-communisme:8

Voici le sujet de cette vidéo que vous pourrez écouter sur odyssée, même en France contrairement à Rumble (censuré).

« Propositions radicales en réaction aux mesures actuelles de Joe Biden proposées par la gauche radicale (marxisme culturel) et contre ce contrôle mondial. »

Pour Radio-Canada, c’est la culture qui fait la politique. Les mondialistes ont compris cela et aux USA infiltrent la famille par leurs enfants via l’école tandis que la CIA et la FDA censurent sévèrement les faits et opinions qui ne confortent pas la vision du monde qu’ils veulent nous imposer. En Europe les institutions européennes, les agences, l’agence européenne du médicament (EMA), etc. font la même chose tandis que la Cour Européenne des Droits de l’Homme empêche toute justice indépendante dans les pays de l’UE, etc.. La corruption fait le reste.

Ce phénomène d’infiltration par les mondialistes remonte à l’époque du Président Kennedy, et les années soixante après la Seconde Guerre mondiale. La prise de conscience par JF Kennedy patriote, sur le danger de l’infiltration de la bureaucratie par le mouvement mondialiste lui a coûté la vie. L’ennemi fonctionne par infiltration. JFK qui a tenté de les arrêter a été assassiné comme le sera son frère Robert.

Trump et les patriotes américains tentent à nouveau de stopper les mondialistes et se focalisent actuellement sur la défense des enfants contre l’enseignement qui les endoctrine.

Extraits du discours de Donald Trump (à écouter)

Propositions qui pourraient servir d’exemple pour notre système d’éducation français contaminé par les choix des bobo gauchistes de NY et de Californie, copiés-collés par nos gouvernements depuis quarante ans avec une recrudescence à l’heure actuelle.

Donald Trump « désire supprimer le financement des écoles qui mettent en avant le racisme systémique, la théorie du genre et la discrimination entre “races”. Le “socialisme” collectiviste enseigné à l’école est hostile au pays et ressemble à une nouvelle religion ». Dès le premier jour de l’arrivée en poste de l’administration Trump, il souhaite sortir les radicaux qui polluent nos écoles, les enseignants à cheveux verts, mal fagotés et sales, sectaires et partisans, et qui ont infiltré le ministère d’éducation. Il veut par exemple supprimer les shows de drag queen vulgaires et proches de la pornographie imposées aux petits enfants actuellement.

Il souhaite « mettre un terme aux quotas raciaux dans les universités très injustes pour les Asiatiques ».

Il désire « interdire aux hommes devenus femmes trans de s’entraîner et de jouer dans les équipes de femmes et de partager leurs vestiaires et toilettes ». Pour Trump, « Il n’y a que deux sexes : xy et xx. Le reste est dans la tête ».1

L’équipe de Trump veut adopter une charte des droits parentaux.

Des parents qui sauront exactement ce qui sera enseigné à l’école, et pourront redresser le tir si nécessaire. L’opacité actuelle ne permet plus aux parents de protéger leurs enfants.2 Les directeurs d’école devront être élus par les parents qui pourront les révoquer s’ils ne donnent pas satisfaction, en particulier sur le contenu des enseignements.

Ainsi Trump souhaite « retourner aux fondamentaux, apprendre à lire, écrire, compter aux enfants et garder la neutralité de l’école. Les parents pourront reprendre le contrôle en cas de nomination de Trump ».

Alliance entre le capitalisme financier3 et les progressistes

Les compagnies capitalistes sont toutes dans le « progressisme » et tout cela a commencé depuis un siècle. Graduellement l’infiltration de l’école, de l’église et de la famille se propage. « La grande marche à travers les institutions » est censée pervertir la famille, l’école, le système d’éducation.

Théorisée par l’école de Frankfort pour lesquels la famille serait le noyau central du fascisme.

Ils voudraient remettre en cause tout cela par l’« hégémonie culturelle » d’où les évolutions post 1968.

On voit l’infiltration dans les universités, les écoles depuis des décennies aux USA et surtout depuis les années 2000 en France4.

Mais les forces de la famille traditionnelle sont solides, car la nature refait surface

Les mondialistes voulaient créer une peur mondiale pour imposer leur pouvoir planétaire : cela apparaît dans le club de Rome dès 1975. Mais Klaus SCHWAB ET GRETA ONT ÉCHOUÉ ils ont utilisé une peur structurante : la peur de la pandémie pour imposer la destruction des droits fondamentaux, la démocratie, l’humanité de l’individu propre et les classes moyennes. Le combat contre les élites de Davos, de l’OMS, via Bill Gates et nos dirigeants est en passe de faire échouer leur scénario. Les peuples commencent à voir clair malgré les tentatives de raviver la peur par changement climatique, et la guerre en Ukraine.

La discrimination est inacceptable pour les mondialistes sauf pour les quelques membres de l’élite : Bill Gates explique qu’il a droit à son jet privé puisqu’il est l’élite. Cependant leur projet était de supprimer la propriété privée pour le vulgus pecum, comme le montrent en France les critiques sur la maison particulière et leurs propriétaires qui voient leurs taxes foncières s’envoler alors que les impôts sur les dividendes n’augmentent pas.

Le mondialisme s’est donné une respectabilité qu’ils n’avaient pas sous Staline. Un rebranding du communisme. Le FEM est le point oméga : mélange de capitalisme financier tout puissant et plèbe rationnée.

L’État providence est une apparente bonne idée, mais qui finit mal et devient totalitaire, dit comment vivre, contrôle nos faits et gestes (cf. la Chine), etc.. Comme l’ONU finit par l’OMS qui force l’ouverture des frontières et impose le faux vax toxique partout. Cession graduelle des prérogatives des États.

TRUMP représente les patriotes américains qui tentent d’écraser les mondialistes. Y arriveront-ils ?


1 S’il était dans un lycée canadien, il serait arrêté comme ce jeune de 16 ans.

2 En France de nombreux parents se plaignent de ne pas savoir ce qui va être exposé. Par exemple une séance d’éducation sexuelle est programmée en 6e : l’enfant revient et explique qu’on lui a conseillé et enseigné la masturbation et mis des doutes sur son identité sexuelle. Ce devrait être interdit, alors que c’est entré dans le programme scolaire. En maternelle, on donne aux petits des poupées transgenres (poupées habillées en fille, mais avec un zizi).

3 À différencier du capitalisme industriel.

4 Illustrée par l’interdiction de conférences d’intellectuels (y compris de gauche ou d’extrême gauche), à science po par exemple.




Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan

Par Nicole Delepine, pédiatre cancérologue, et Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Définitions1

  • Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
  • Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
  • Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.

CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).

Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.

Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.

Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.

RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2

EXEMPLES DE PROCÉDURES DE CHIRURGIE GÉNITALE3

Homme vers femme

Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).

Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.

Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.

Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.

Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.

La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.

Femme vers Homme

L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.

Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.

La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.

La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),

habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.

Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.

Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.

RÉSULTATS ESTIMÉS 10

Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.

Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.

La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.

Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.

Ici des taux estimés :

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF

Procédure Taux de réussite
Vaginoplastie 80 % — 90 %

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM

Procédure Taux de réussite
Phalloplastie 65 % — 85 %
Métoidioplastie 86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie Environ 95 %

Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).

Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.

En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?

Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.

L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11

LES COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES 12

Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.

COMPLICATIONS IMMÉDIATES

Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)

Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.

Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.

Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.

Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.

COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME

Cavité vaginale

La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :

« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.

Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».

Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .

Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.

La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.

Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).

La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13

L’épidémie de transgenrisme arrive en France

Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».

La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.

Les demandes d’accès à la chirurgie

Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».

Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.

Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17 :

Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux

est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?

Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18

MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE

Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.

Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :

on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.

Les regrets sont divers.

« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».

Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».

L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…

Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…

Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause

Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.

« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».

Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)

Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.

Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?

Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »

DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS

Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :

« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)19 20

EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS

Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.

Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.

Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %

Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).

Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province25 26

Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).

EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?

Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.

Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.

Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29

L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :

« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »

« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »

Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :

(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »

« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30

[Voir aussi :
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]





Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité

Par Gérard Delépine chirurgien oncologue

On subit actuellement une propagande intense et permanente niant l’existence des sexes, et faisant la promotion du « genre »1 et de la transition de genre, même chez les très jeunes. Même le Conseil de l’Europe y participe en éditant une brochure2 où les activistes trans parlent de « torture horrible et quotidienne des enfants trans à l’école ». Des activistes trans accusent l’état français de discrimination3, car il nierait la capacité des transgenres « à procréer4 ». Comme si l’imaginaire et le ressenti individuel pouvaient remplacer les réalités biologiques du monde réel ? Ont-ils oublié que la reproduction de l’espèce humaine, comme celle de tous les animaux supérieurs, est sexuée, car ce mode favorise l’adaptation des espèces au monde par la loterie chromosomique lors de la fécondation ? Ceci est un article non partisan, sans idéologie, de médecins ayant prêté le serment d’Hippocrate dont le premier devoir est « primum non nocere » et tristes de la désinformation sur ce sujet qui se développe dans les revues médicales ou les médias de la doxa et par les marchands de médecine-business.

Les trans se suicident énormément

En Grande-Bretagne l’étude de Biley5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario6, au cours de la seule année précédant l’étude, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.

En Thaïlande7 sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude nord-américaine d’Austin8 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor9 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide et tente de déterminer ce qui pourrait les diminuer.

Possibles causes de ces suicides chez les trans

Dans une tentative de victimisation classique des minorités, les activismes trans prétendent que ces suicides ne seraient liés ni à l’orientation sexuelle, ni à leur identité de genre, mais seulement à la maltraitance dont ils seraient l’objet. Cela leur permet de réclamer des droits particuliers comme la possibilité de faire de la propagande trans à l’école et de bénéficier d’une surreprésentation dans les médias afin de banaliser leur état. Mais la maltraitance dont ils souffrent n’est guère différente de celle qui frappe toutes les minorités qu’elles soient raciales, religieuses, politiques, sexuelles ou autres qui ne sont pourtant pas exposées à un risque comparable de suicide.

Le suicide des trans traduit d’abord leur mal-être intrinsèque, ainsi que l’atteste le « diagnostic » plus fréquent de la dystrophie de genre chez ceux qui souffrent également de déficit de l’attention, de troubles de l’alimentation ou d’autisme, troubles qu’ils ont ressentis dès leur jeunesse et attribués, souvent à tort, à leur identité sexuelle via l’environnement médical et social très orienté en cette période. L’adolescence et ses transformations suscitent des interrogations, des inquiétudes, voire des angoisses chez beaucoup d’enfants tout particulièrement à propos du sexe. À cet âge, on se laisse facilement convaincre et, s’ils sont au contact de prosélytes trans ou commerciaux, ceux-ci peuvent les persuader que ce serait leur identité sexuelle qui les perturbe et qu’ils devraient en changer, les exposant alors à subir des traitements hormonaux à vie et des interventions chirurgicales mutilantes quasi irréversibles. Les influenceurs10 des réseaux sociaux et groupes de personnes en souffrance semblent jouer un grand rôle dans « l’épidémie actuelle » de jeunes qui se trouvent trans d’un jour à l’autre et à trois ou quatre brutalement dans une même classe11.

Le suicide des trans est lié aussi à leur situation très minoritaire et à l’impossibilité de se fondre dans le groupe majoritaire. Le nombre d’adultes qui se déclarent transgenres est resté stable dans les dernières décennies. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, ils représentent 0,6 % des personnes âgées de 13 ans et plus, dont 38,5 % se déclarent femmes transgenres, 35,9 % hommes transgenres et 25,6 % genre non conforme12. Leur pourcentage diminue rapidement avec l’âge, passant de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc près des trois quarts des adolescents qui se croyaient trans à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, majoritairement homo ou bisexuels.

Le mal-être des trans est fortement lié à leur isolement autoentretenu. Se sentir, et encore plus se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or nous sommes des êtres d’émotions13 plus que des êtres rationnels ou réfléchis. Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent le trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et le conduit ainsi à ruminer sa condition aggravant la dépression et le risque de suicide.

Un sondage sur la satisfaction de vivre réalisée par BMC Public Health montre que seulement 7,4 % des Transgenres binaires s’estiment satisfaits contre 17,9 % des Transgenres non-binaires, contre 38 % des femmes et 40,6 % des hommes, confirmant le mal vivre considérable des trans.

Le mal vivre des trans est aggravé par les complications des médicaments et de la chirurgie

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer à l’individu un soulagement, car il intègre alors une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère14 constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Bloquer la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, et aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire. Inversement, les hormones virilisantes peuvent, quant à elles, favoriser un état d’excitation pathologique ou un épisode psychotique15.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice16 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich, et ses collègues analysant les résultats de cinquante études17 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Des professionnels de l’enfance dénoncent une « fascination » d’une partie du corps médical pour « ces discours autour de la transidentité » et les difficultés pour aborder objectivement le problème. Par exemple, devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition (le retour au genre d’origine).

Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données. Lorsqu’en 2017, le psychothérapeute britannique James Caspian a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc de nuire à l’image de l’université.

Charlie Evans, jeune journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le « Detransition Advocacy Network ». En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettent leur transition. Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution.

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale entre les sexes, et la Finlande qui l’avait suivi, ont récemment décidé de mettre un frein aux prescriptions hormonales chez les mineurs18.

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) menée par le Dr Hilary Cass, pédiatre à la retraite, a révélé que la clinique du genre n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition19.

Aux USA plusieurs états (Utah, Arizona, Tennessee) ont interdit ces traitements chez les mineurs et plusieurs cliniques qui pratiquaient ces traitements ont été fermées.

La France a appelé à « la plus grande réserve » sur les traitements hormonaux pour les jeunes.

Comment aider les jeunes souffrant (éventuellement) de dystrophie de genre ?

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte, que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes. Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et osant ne pas se soumettre à la doxa). Les services vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organiser en urgence les prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.). Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou pas réversible de la chirurgie. Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie puisque nécessitant un suivi permanent jusqu’à la fin de la vie.

L’information complète sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et des délires de la propagande trans sexuelle.





Manger des insectes : attention danger, prévient l’ANSES

[Source : consoglobe.com]

Par Sonia C

Êtes-vous entomophage ? Autrement dit, avez-vous déjà cédé à la mode des insectes comestibles ? Si ce concept nous paraît encore exotique et original en Europe, l’entomophagie est une pratique courante dans de nombreuses parties du monde, qui permet de contribuer à l’alimentation des populations d’Afrique, Asie, Australie et Amérique du Sud. Et donc une solution pour l’Europe, si les autorités sanitaires ne s’y opposent pas.

Manger des insectes : manque d’études

Il faut en effet se montrer prudent avant de manger des insectes, comme le préconise l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail dans un rapport paru en avril 2015. La consommation d’insectes, souligne-t-elle, est en effet potentiellement source de dangers [Source: Rapport ANSES, 9 avril 2015] :

  • chimiques : du fait des substances fabriquées et/ou stockées dans le corps de l’insecte
  • physiques : du fait de la présence de parties dures (carapaces…)
  • allergènes, tout comme pour certains crustacés
  • microbiens, certains insectes étant porteurs de parasites, virus, bactéries…

L’ANSES souligne le fait que peu d’études ont été menées sur le sujet, et que le manque de connaissances concernant l’élevage et la consommation d’insectes doit inciter à la plus grande prudence.

Qu’en pensent les spécialistes ?
Le leader français de la production d’insectes comestibles répond à nos questions

Comment cela affecte les producteurs ? Micronutris est une société installée dans le Sud de la France qui élève et commercialise des insectes à destination de la consommation humaine. Son responsable clientèle, M. Pigeon, a répondu à nos questions.

consoGlobe : En France, que dit la loi concernant la production et la commercialisation d’insectes comestibles ?

M. Pigeon : Pour l’instant, il n’y a pas de loi qui autorise explicitement l’élevage et la vente d’insectes, mais un principe de tolérance. Il faut savoir qu’en Belgique, une dizaine d’Insectes sont aujourd’hui autorisés à la vente, quant aux Pays-Bas, une université est dédiée à l’étude de tout ce qui a trait à la valorisation des insectes comestibles.

consoglobe : Il y a donc un vide juridique français ?

M. Pigeon  : Actuellement, aucune législation en France n’autorise l’élevage des insectes et leur commercialisation. « A ce jour, aucun dossier recevable de demande d’autorisation de mise sur le marché n’a été déposé en Europe pour des insectes ou produits à base d’insectes destinés à l’alimentation humaine. Par conséquent, aucun insecte, ni dérivé d’insecte, ne peut être mis sur le marché pour l’alimentation humaine », indique l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes», publié le 9 avril 2015.

consoGlobe : l’avis de l’ANSES publié en avril 2015 met en avant des risques potentiels liés au fait de manger des insectes, notamment chimiques, microbiens, et mécaniques. Qu’en pensez-vous ?

M. Pigeon  : Nous sommes régulièrement contrôlés par des commissions d’hygiène et de respect des conditions d’élevage. Nous avons aussi au sein de l’entreprise une responsable qualité qui se tient au courant de la législation en vigueur afin que Micronutris soit continuellement en phase avec les standards de l’Union Européenne.

Les insectes que nous élevons (vers de farine et grillons) sont exclusivement nourris à base de céréales et de légumes biologiques, car l’utilisation de pesticides est totalement incompatible avec notre volonté de leur apporter des conditions de vie les plus saines possibles. Pour ce qui est des dangers microbiologiques, nous répondons à la déclaration de conformité du règlement CE 2073/2005 modifié. De plus, nos deux espèces – que l’on trouve naturellement sauvages en France – font partie de la liste des 2000 insectes jugés comestibles par la FAO et des dix retenus par la Belgique pour être élevés et consommés.

consoGlobe : Micronutris est une jeune entreprise innovante et… qui n’a pas eu peur de se lancer dans un pays qui tire une grande fierté de sa gastronomie séculaire. Comment les Français accueillent-ils ces nouveaux aliments, manger des insectes est-il accepté ?

M. Pigeon  : Nous sommes très positifs quant à l’évolution des mentalités. Déjà, nous constatons que la réticence fait peu à peu place à une curiosité qui pousse désormais souvent nos clients à l’achat, lors des séances de dégustation que nous organisons. Nous espérons que d’ici quelques années, les insectes feront partie du quotidien sur les tables françaises. Ils représentent une nourriture vraiment intéressante, de par leur richesse en protéines, mais aussi en minéraux et en Omégas 3.

consoGlobe : Mais dans un contexte où la nourriture carnée ne manque pas chez nous, le pari n’était-il pas risqué ?

M. Pigeon  : Effectivement, mais nous voulions que le consommateur ait le choix, dans les grandes surfaces, de trouver près des viandes classiques, une nouvelle source d’apports protéiques de haute qualité nutritionnelle. Ce n’est pas encore le cas, pour l’instant.

consoGlobe : Vous défendez de fortes valeurs écologiques…

M. Pigeon  : Oui. D’une part, l’élevage d’insectes nécessite une surface extrêmement réduite comparée à celle nécessaire dans un élevage traditionnel. Nous avons des « tours » à insectes, ce qui permet une très bonne productivité. Si l’on reprend l’exemple des vers de farine, ces animaux ne boivent pas, se développent à l’obscurité et ont besoin d’une très forte densité d’individus… tout ceci concourt à réduire de manière intéressante l’impact écologique de l’élevage.

De manière indirecte, nous espérons aussi inciter le consommateur, s’il intègre les insectes comme source permanente de protéines – et par conséquent, en baissant sa consommation d’autres produits carnés – à acheter de la viande de meilleure qualité, certes un peu plus chère, mais produite plus localement, dans des conditions qui respectent plus l’animal.




Lutte et mépris de classe

[Source : rolandsimion.org]

Par le Dr Marc Girard

Quoiqu’il concerne ma région (l’Ouest) et une thématique qui m’intéresse (la lutte des classes), un petit livre m’avait échappé : « Les révoltes bretonnes de 1675 — Papier timbré et bonnets rouges », que j’ai emprunté à une bibliothèque du coin. En gros, il s’agit de relater les révoltes qui ont embrasé l’Ouest quand, avec sa mégalomanie notoire et son égoïsme monstrueux, Louis XIV a activé tous les mécanismes disponibles pour financer son train de vie (incluant sa recherche de vaine gloire par l’entretien ruineux d’armées).

Ce qui est frappant, c’est le mépris viscéral dont les privilégiés de l’époque (noblesse, clergé, magistrats) accablent ceux qui font marcher l’économie — ceux qui bossent : artisans, cultivateurs, et ceux qui ont du biceps (les portefaix). Mépris verbal : « leur rage et leur brutalité » (93), « la canaille » (38, 43, 51, 86, 91), « séditieux » (165), « populace » (41), les « criminels » (47,73), avec une prime pour la marquise de Sévigné dépourvue de la moindre conscience autocritique : « Ils entendent médiocrement le français et guère mieux la raison » (91). Pour un peu, on dirait avec une feinte compassion qu’ils sont « analphabètes ». Mais ça n’empêche pas les bien-pensants de l’époque de promouvoir un renforcement de la répression : dès le premier contact avec les manifestants (« les mutins »), douze sont tués et une cinquantaine blessés (39) ; « On dit qu’il y a cinq ou six cents bonnets bleus en Basse Bretagne, qui auraient bon besoin d’être pendus pour leur apprendre à parler » (91), dixit encore la marquise. On croirait entendre les promoteurs de grenades de désencerclement dont l’irresponsabilité indigne même les forces de l’ordre.

On me pardonnera de me dispenser de l’exhaustivité dans les citations. Mais il y en a déjà suffisamment pour documenter le mépris de classe et l’arrogance des médiocres.

Mépris de classe et arrogance des médiocres ? On se croirait en Macronie — vous savez chez le gars qui prétendait tout moderniser (sauf son épouse). On remarque en passant que les manifestations actuelles ont (février 2023) rassemblé des foules considérables dont le maintien a frappé les observateurs. Ces manifestations n’ont pour l’instant eu aucun impact sur les décideurs à la différence de ce qui s’était passé avec les gilets jaunes qui avaient ébranlé le pouvoir. Ce n’est pas un bon signe envoyé aux manifestants.




Le pharmacien de Cholet lanceur d’alerte est révoqué. C’est le CNG et autres agences qu’il faut fermer

Par Nicole Delépine

[Illustration : Pharmacien, Amine Umlil était responsable de la pharmacovigilance à l’hôpital de Cholet.
© archives CO – Yves BOITEAU]

« On m’a révoqué simplement parce que j’ai donné mon avis sur le vaccin » — Dr Amine Umlil, pharmacien — YouTube

Révoqué pour ne pas avoir menti devant les sénateurs qui l’avaient convoqué pour connaître l’état de la pharmacovigilance de l’injection génique pour donner suite à une pétition citoyenne. On atteint la limite du totalitarisme de moins en moins mou. Aux USA le plus gros délit serait de mentir devant les autorités (encore vrai ?). En France dire la vérité même sur demande officielle d’une chambre parlementaire constitue apparemment un crime de lèse-majesté.

Qui est Amine Umlil ?1

Par suite d’une pétition soulevant des interrogations sur les vaccins contre la Covid-192 3, une enquête est demandée par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et la Commission des affaires sociales du Sénat. Cette enquête concerne les « effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et système de pharmacovigilance français ».

https://www.senat.fr/rap/r21-659/r21-659.html

Dans ce cadre, à la demande des parlementaires, Amine Umlil est auditionné le 8 avril 2022 par des sénateurs et des députés. Avant cette audition, il transmet un rapport circonstancié aux parlementaires désignés rapporteurs.

« Ce rapport est une synthèse qui propose des éléments utiles, extraits des documents publiés par les autorités ad hoc, vérifiables, indépendantes et réglementaires en tout premier lieu. Ces données ont été relevées, en temps réel, depuis plusieurs mois et notamment depuis le début de cette vaccination contre la Covid-19. Les faits sont de nature à vicier le consentement des personnes, et sont donc susceptibles de porter atteinte à la dignité de la personne humaine » (ibid 1).

La contre–attaque d’un inlassable battant

Amine Umlil s’estime victime d’un « putsch administratif » et va contester sa révocation devant le tribunal administratif et le Conseil constitutionnel et soulever une question prioritaire de constitutionnalité, jugeant la « procédure inconstitutionnelle et inconventionnelle ».4

Amine Umlil a pris la parole 4 février5 quelques heures après avoir appris par courrier recommandé, décision suivant sa convocation, le 12 janvier, devant le conseil de discipline du CNG, son autorité administrative, pour non-respect de son devoir de réserve et de neutralité.

« Procureure et juge en même temps »

Il va contester sa révocation devant le tribunal administratif, procédure classique, et devant le Conseil constitutionnel :

« la procédure est inconstitutionnelle et inconventionnelle. Il n’est pas possible qu’une autorité de jugement soit une autorité de poursuite, or la directrice du CNG est procureure et juge en même temps ».

« S’appuyant sur une jurisprudence de 1935, ils me reprochent d’avoir manqué à mes obligations de réserve et de neutralité […] et d’avoir méconnu mon devoir d’obéissance hiérarchique […] On me reproche de ne pas avoir relayé le message diffusé par les autorités sanitaires et politiques dont la communication a été épinglée par une enquête parlementaire. »

En résumé la directrice du CNG lui reprocherait de ne pas avoir menti devant les parlementaires !

« Je ne suis pas tenu au devoir de réserve »

Le CNG le condamne pour avoir rappelé à l’OPECST au Sénat où il était convoqué « qu’on a obligé des gens à participer à des essais cliniques de force et avoir critiqué la loi du 5 août 2021 relative à l’obligation vaccinale contre le Covid ».

Putsch administratif

« Tous les textes de loi et le Code de santé publique disent que je ne suis pas tenu au devoir de réserve parce que je ne suis pas fonctionnaire. […]6 Un pharmacien n’a pas de supérieur hiérarchique lorsqu’il s’agit de compétences techniques dans son domaine de la pharmacie. »

L’ordre des pharmaciens se rangera-t-il à ses côtés ? « L’ordre nous enjoint de nous opposer aux décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt des personnes et des patients. » Espérons que l’ordre des pharmaciens se différenciera de celui des médecins qui condamne régulièrement ceux qui ont guéri les malades par les traitements précoces contre l’avis du gouvernement… La liste est longue : citons le Dr Gayet rayé de l’ordre, comme le Dr Agret et bien d’autres suspendus7 y compris nos représentants au Parlement qui eux aussi n’auraient pas dû parler devant les autres élus !

Qu’est-ce que le CNG ?

Une agence de plus qui permet de caser les complices du pouvoir (pour récompenser un bon serviteur comme beaucoup d’observatoires et autres agences qui naissent aux changements de cabinet ministériel) et dont au fil des ans les missions se multiplient pour le contrôle centralisé de fonctions autrefois locales (les DRASS régionales) avec un cout qui atteignait les 100 milliards d’euros en 20128.

« Le CNG9

Établissement public administratif sous tutelle du ministre chargé de la Santé, le CNG assure notamment la gestion statutaire et le développement des ressources humaines des PH et des directeurs de la fonction publique hospitalière des secteurs sanitaire, social et médico-social. »

Initialement le recrutement et la gestion des praticiens hospitaliers temps plein (PHTP), des directeurs d’hôpital et des directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux étaient assurés par le ministère chargé de la santé au sein d’une direction fonctionnelle, la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS). Pour les besoins de recasage, on crée des agences…

L’ordonnance no 2005-1112 du 1er septembre 2005 a créé un établissement public administratif chargé du recrutement et de la gestion des carrières des personnels de direction de la fonction publique hospitalière et des PH : le Centre national de gestion des PH et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière.

En 2007, l’article 76 de la loi de financement de la sécurité sociale fixe le régime juridique de et détermine ses ressources.10

Le 1er janvier 2009, la gestion nationale des PH temps partiel, auparavant assurée par les DRASS, relève désormais de la compétence du CNG. ON ÉLARGIT SES POUVOIRS ET ON CENTRALISE LES DÉCISIONS PRÈS DU MINISTRE.

Le 1er juillet 2010, le CNG qui assurait dès son origine le recrutement des directeurs des soins par concours national prend en charge la gestion de ce corps jusqu’alors effectuée localement par les établissements relevant de la fonction publique hospitalière. À la même date, le Centre assure la gestion et le secrétariat des commissions d’autorisation d’exercice des professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien ainsi que la gestion et le secrétariat de la section de la commission compétente pour l’examen des autorisations d’exercice des fonctions de biologiste médical.

Le 28 octobre 2010, le « Centre national de gestion des PH et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière » est dénommé « Centre national de gestion ».11

Le 1er janvier 2012, le CNG est chargé, au nom du ministère de la Santé, de la gestion des élèves attachés d’administration hospitalière.

Le 1er septembre 2012, le recrutement et la gestion des personnels enseignants et hospitaliers des disciplines médicales, odontologiques et pharmaceutiques (hospitalo-universitaires) sont dorénavant assurés par le Centre national de gestion, en lien avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur.

Ainsi cette administration centralisée, qui dépend du ministère de la Santé et depuis 2012, du ministère de l’enseignement supérieur, récupère de plus en plus des fonctions autrefois décentralisées dans les régions. La mainmise du gouvernement sur les professions médicales et les directeurs d’hôpitaux se renforce.

Historique des agences

La première directrice du CNG Danielle Toupillier était au ministère de la Santé en 1990. Parmi ses postes, elle sera chargée de la gestion des statuts et de la réglementation des personnels de la fonction publique hospitalière puis conseillère technique à la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS, ex-DGOS) avant d’être nommée au CNG en 2007.

Ses missions, élargies au fur et à mesure par le ministère, passent donc par la gestion des carrières hospitalières, l’accompagnement professionnel ou encore les autorisations d’exercice. Le CNG a assuré ces dernières années la gestion statutaire annuelle de près de 50 000 praticiens hospitaliers temps plein ou partiel, près de 6 500 personnels hospitalo-universitaires et de plus de 5 600 directeurs de la fonction publique hospitalière dans un rythme soutenu.

Le CNG a pris en main l’organisation technique d’une vingtaine de concours administratifs ou médicaux regroupant 23 000 candidats.

Il est symbolique que le CNG se préoccupe des « souffrances au travail ».12

Quelle est l’ampleur de la souffrance au travail à l’hôpital ? Comment identifier les risques psychosociaux et surtout comment les combattre ? Le CNG) a mis en place différents outils d’accompagnement. AH OUI ?

Les multiples agences qui n’existaient pas avant les années 2000, alors que notre système de santé était au premier rang mondial, ont détruit l’hôpital public et privé.

La normalisation.13

Ceux, qui ont vécu 1968 en Tchécoslovaquie, savent ce que signifie « normalisation ». La tyrannie, imposée soudainement là-bas, par les chars soviétiques, l’est ici insidieusement, sans bruit, mais tout aussi brutalement par les normes qu’édictent les multiples agences. En premier lieu, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’institut national du cancer (INCa) qui régentent maintenant, de façon autoritaire, tous les protocoles de soins, essais ou études pivots pour les patients atteints de cancer. Sans oublier les nombreuses agences prolifiques qui ajoutent chaque jour des règles, normes et injonctions pour la sécurité, l’alimentation, la transfusion, le nettoyage des sols (appelé « bionettoyage » !), etc. Signalons à titre d’exemple, que malgré ce nom pompeux, ce ménage ne comprend pas les murs au-delà de hauteur d’homme, même dans les blocs opératoires et laissent les « surfaces » (tables de nuit) aux aides-soignantes… Et dans les normes, on a oublié de prévoir le nettoyage, le dimanche et les jours de fête. Bientôt, on fermera des toilettes, parce qu’elles ne sont pas aux « normes », sur la dimension des chasses d’eau. Ici, c’est Bruxelles qui légifère, ce sera une transposition des normes européennes qu’imposera la bureaucratie nationale ! La crasse, induite par ces normes idiotes couplées à la diminution en nombre du personnel dédié, aboutit à des descriptions glauques de certains hôpitaux. (…)

Le pouvoir absolu des agences régionales d’hospitalisation

Il est renforcé par la loi Touraine de 2016 et les décrets qui tombent en rafale et la complètent.

La loi Bachelot en 2009 a transformé les agences régionales d’hospitalisation (créées par les ordonnances Juppé en 1996), en agences régionales de santé (ARS). La loi Touraine a renforcé le pouvoir de ces ARS, devenues grandes préfectures de santé. Elles coordonnent et contrôlent la conformité et le respect des règles édictées par les nombreuses autres agences et les divers observatoires, tant sur le secteur public que privé. Il n’y a pas, en France, de secteur de soins véritablement privé, puisque l’état contrôle et décide tout.

Le nombre des agences de santé, sous vocables divers, avoisinait 18 en 2011, mais le parlement avouait être incapable de le chiffrer avec exactitude14. C’est un comble ! Mais, ce sont nos impôts qui paient.

Au lieu d’imposer en force une réforme des retraites il serait économiquement plus efficace de supprimer beaucoup des 1244 agences de l’État recensées en 2014 et en particulier les agences doublons et les comités fantômes, dont les missions restent parfois énigmatiques comme l’a signalé le Figaro15.

Ce nombre total des agences de Santé, sous des noms variés, a nécessairement augmenté avec les créations par le ministère actuel de nouvelles structures (données de santé, etc.) et elles sont source de gabegie financière.

Les directeurs des ARS ont tout pouvoir, et la gestion dictatoriale est dénoncée par tous, à commencer par le personnel des agences régionales lui-même : singulièrement les inspecteurs, médecins et pharmaciens, qui travaillaient au ministère, avant la création des agences et dont le rôle est méprisé par les jeunes loups, introduits par le gouverneur, directeur général nommé par le roi en place (ou sa Montespan du moment). Le directeur accorde ou non l’autorisation de telle activité, de telle unité, de la fermeture d’un hôpital ou d’un service, de façon arbitraire, et ceci sans concertation, et malgré des manifestations bruyantes et itératives de la population. Mais la bureaucratie autocrate est sans contre-pouvoir, du moment qu’elle ne déplaît pas au prince. Pour combien de temps ?

Le secret médical enterré

La bureaucratie a étouffé le pouvoir médical, et au passage un de ses fondements éthiques, le secret médical incompatible avec les multiples audits, enquêtes et traçabilité sur chaque acte médical et paramédical. La loi Touraine et les décrets récents l’ont enterré, malgré quelques protestations médicales et politiques inaudibles. Le citoyen n’a pas mesuré la gravité de la suppression de cette protection capitale pour sa vie privée.

La médecine n’est pas une science exacte, mais un art qui s’appuie sur des connaissances scientifiques, autant que sur la qualité des relations humaines que le médecin entretient avec son patient. Parmi celles-ci, le respect absolu du secret médical et la liberté de choisir en son âme et conscience le traitement le mieux adapté aux besoins du patient sont essentiels. Ces fondements de la médecine hippocratique, toujours rappelés dans le serment que nous jurons de respecter et dans le code de santé publique, sont violés quotidiennement par les règles imposées par la bureaucratie et, jusqu’ici dans l’indifférence apparente du conseil de l’Ordre, des patients et des organisations de défense des droits de l’homme et du citoyen, peut-être peu au fait du caractère systématique et quotidien de ces violations.

La création d’agences financées par nos impôts, bénéficiant des privilèges d’autorité de la puissance publique a réduit la valeur de nos diplômes à celle du papier sur lequel ils sont imprimés, et à néant notre droit d’administrer le meilleur traitement pour nos malades.

La Haute Autorité de Santé et l’Institut National du Cancer décident des traitements à appliquer, qui deviennent la Norme, voire la Loi dans la tête de certains médecins. L’Agence Régionale de Santé vérifie de manière inquisitoriale que leurs décisions sont appliquées.

Un médecin, non coopté par un réseau de cancérologie, parce qu’il ne prescrit pas les traitements normalisés, se voit retirer, de fait, son droit de traiter les cancers, sans tenir compte de ses diplômes professionnels, ni de son expérience, ni de ses résultats. Il ne trouvera aucun établissement pour appliquer ses prescriptions. Le droit du malade de choisir son traitement est ainsi bafoué, parce qu’il ne trouvera progressivement plus personne pour lui administrer un traitement différent du traitement normalisé (…).

Le cas du Dr Umlil est exemplaire, comme le fut celui du Dr Djikeussi révoquée de son poste de PH en 2015 « pour impossibilité de travail collectif », malgré une grande pétition de ses patients.16 Chacun a compris que l’avis des malades est négligeable dans le nouveau système de santé managérial comme chez Orange et bien d’autres.

De fait la cancérologue tentait de défendre la médecine individualisée en oncologie, que le ministère avait interdite de fait avec la fermeture de l’oncologie pédiatrique de Garches en 2014, seule unité résiduelle de l’indépendance médicale dans le choix des traitements. Désormais les médecins devaient appliquer les ukases de l’agence du cancer l’INCa, les prescriptions surveillées par les ARS et la HAS par les visites régulières avec finalité ou non d’accréditation.17

Après avoir été interdits de prescrire selon notre expérience, Médecins, soignants, pharmaciens, nous avons maintenant interdiction de dire ce que nous pensons de la doxa officielle y compris sur convocation des représentants élus, ou même comme élus nous-mêmes.18

Le décret de décembre 2020 passé sous silence médiatique en dehors de quelques articles dans les médias alternatifs l’a écrit en toutes lettres :

Un décret controversé prétend contrôler la parole des médecins sur le Covid-1919

Le 22 décembre 2020 était publié au Journal officiel un décret (n° 2020-1662) « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ».

Extrait :

« Le médecin peut, par tout moyen y compris sur un site internet, communiquer au public ou à des professionnels de santé, à des fins éducatives ou sanitaires, des informations scientifiquement étayées sur des questions relatives à sa discipline ou à des enjeux de santé publique. […] Il se garde de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées ». Et l’article de se demander fort opportunément : « Qui décidera de ce qui est valide ou non, et sur quels critères ? Le risque est réel que le monopole de la communication légitime autour du Covid-19 ne revienne qu’aux autorités sanitaires (gouvernement, Ordre des médecins). »

« Certains médecins ont perçu ce décret comme une volonté des autorités d’entraver leur liberté d’expression, car le texte ne précise pas ce que recouvrent “des informations scientifiquement étayées” et “des hypothèses non encore confirmées”. Qui décidera de ce qui est valide ou non, et sur quels critères ? ».

Des recours en justice en cascade

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Un collectif comprenant notamment le Pr Perronne, récemment sanctionné pour ses prises de position publiques sur le Covid-19 craint que ce décret serve une forme de censure de l’information médicale sous l’égide de l’Ordre des médecins, et aille à l’encontre de l’intérêt général. Le groupe, comprenant également le Pr Paul Trouillas, le Dr Hélène Rezeau-Frantz, le Dr Sophie Fonnet, le Dr Stéphane Arminjon et le Dr Edith Kaji, a donc mandaté l’avocat Thomas Benages qui a déposé un recours devant le Conseil d’État le 31 décembre 2020.

« Le Dr Nicole Delépine, médecin oncologue à la retraite, qui s’est beaucoup engagée sur les sujets de santé (de la dénonciation des lobbys aux critiques des thérapies innovantes contre le cancer notamment et défense de la liberté de soigner20) a également été visée en décembre par une plainte ordinale et des poursuites disciplinaires, pour ses prises de position critiques sur la gestion de l’épidémie. Le décret du 22 décembre, prétendant encadrer la parole des médecins sur le Covid-19, lui fournit l’occasion d’une requête de référé-liberté, déposée lundi 4 janvier par maître Ludot. L’objectif : statuer sur l’atteinte que ce décret fait porter à la liberté d’expression des soignants.

Qu’on apprécie ou non les analyses et critiques de l’un ou l’autre de ces médecins, que l’on soit d’accord ou pas avec eux, un tel décret pose des questions majeures sur la liberté d’expression et d’informer et de proposer une autre lecture de la pandémie ou d’avancer d’autres propositions ; comme le font d’ailleurs de plus en plus de collectifs en désaccord avec les politiques actuelles. »

Le Dr G Delépine avait d’ailleurs commenté la sortie de ce décret sur France soir.21

Le docteur Umlil est une nouvelle victime de cette perte de la liberté de parler, de penser, de soigner. Sa révocation va-t-elle éclairer les parlementaires et permettre une suppression de ce décret indigne d’un pays qui se prétend encore une démocratie ?

Affaire à suivre…





L’éminent professeur du MIT Retsef Levi appelle à la suspension immédiate de tous les vaccins à ARNm !

[Source : LLP]

Un éminent professeur du MIT et expert en analyse de la sécurité des médicaments, le Pr Retsef Levi, appelle à la suspension immédiate de tous les vaccins à ARNm anti Covid-19 car selon lui : « Ils devraient cesser car ils causent un niveau de préjudice sans précédent, notamment la mort de jeunes et d’enfants » ! Il ajoute que ce vaccin d’ARNm est « le produit médical le plus nocif de tous les temps » et « le produit médical le plus inefficace de tous les temps » ! Il a 30 années d’expérience dans l’analyse des données dans le cadre de l’étude des risques dans l’une des universités les plus prestigieuses du monde, le MIT.

En Israël, il a détecté une augmentation de 25% des myocardites chez les 16-39 ans pour la première moitié de 2021, ce qui correspond au début de la vaccination ! Pour lui, l’explosion des arrêts cardiaques est une séquelle des myocardites !





Séismes en Turquie et en Syrie : la plus élémentaire humanité commande de lever les sanctions contre la Syrie

[Source : Institut Schiller]

Alors que la Turquie et la Syrie viennent d’être frappées par des tremblements de terre à répétition et d’une rare ampleur, il est urgent que les deux pays puissent être aidés et leurs populations secourues avec tous les moyens possibles.

Ceci pose immédiatement la question des sanctions dont les Syriens sont victimes. Il est évident que les sanctions doivent être levées dans les plus brefs délais, pour les raisons humanitaires les plus élémentaires, et aussi pour assurer la reconstruction d’un pays depuis trop longtemps otage de la géopolitique occidentale. Le double tremblement de terre qui vient de se produire au sud de la Turquie et au nord-ouest de la Syrie constitue une terrible catastrophe et suscite une vague d’émotion et d’empathie dans le monde.

La situation risque cependant de s’aggraver au regard de la météo qui prévoit des températures très basses dans toute la région impliquant, concrètement, que des immeubles fragilisés peuvent s’écrouler sous l’effet du froid et du gel, sans compter les conséquences immédiates pour les enfants, les femmes et les hommes ayant tout perdu.
Le facteur temps est clef et l’on ne peut que se féliciter des réactions internationales et du fait que plusieurs pays aient déjà offert leur aide envers les populations touchées par le séisme.

Il est toutefois difficilement supportable que la même catastrophe se traduise par un impact humain très différent d’un côté ou de l’autre de la frontière entre la Turquie et la Syrie. En effet, côté syrien, cette tragédie affecte une population durement éprouvée et déjà meurtrie par des années de guerres et l’imposition de sanctions décidées par les Etats-Unis et appliquées également par nos pays.

Cette situation nous met, en tant que pays occidentaux, face à nos responsabilités et face aux valeurs que nous prétendons incarner. Allons-nous continuer à appliquer des mesures dont nous savons très bien qu’elles auront pour conséquences inexorables des souffrances indicibles, le malheur et la mort de personnes innocentes, ou bien allons nous, enfin, prendre la décision de lever ces sanctions criminelles ? Ne savons-nous pas, depuis le temps que l’arme des sanctions est utilisée, qu’elle ne frappe que les peuples ?Il est temps pour les dirigeants occidentaux de retrouver un minimum de fibre morale en prenant l’occasion de cette tragédie pour lever définitivement toutes les sanctions contre la Syrie et, dès lors, organiser la reconstruction du pays avec tous ceux décidés à y contribuer.




La fabrique des zombies

[Source : Paul JM Chenevier]

Ivan Rioufol reçoit Jean-Paul Brighelli.




Témoignage de Maître Carlo Brusa — La moindre lueur est un espoir de liberté

[Source : reaction19.fr]






Résistants de tous bords, unissons-nous

[Publié initialement sur RL]

Par Nicole Delépine

Chers résistants de tous bords, il faut sortir de l’isolement, de l’entre-soi, de la sinistrose, des anathèmes, du sectarisme. Unissons-nous enfin !

Contre l’apartheid des manifestants qui auraient voté Macron

Pourquoi parler de « théâtre » lorsque des millions de gens arpentent les petites et grandes villes de France à l’occasion d’un nouvel ukase prévu par le gouvernement, éventuellement par un 49-3 si nécessaire, par un cavalier législatif (inconstitutionnel ?) et dans un cadre d’injonctions multiples comme l’injection des enfants et le mépris permanent des interlocuteurs comme celui de Véran chez Hanouna envers un restaurateur et envers Bercoff sur Sud Radio.

Certes les dirigeants des syndicats ont appelé à voter E. Macron, mais pourquoi les confondre avec les millions de manifestants qui tentent de s’exprimer en l’absence de politiques (sauf de rares exceptions) capables de les représenter, ces derniers bien silencieux et oscillants dans leurs déclarations molles. Faut-il même les isoler ?

Effectivement, comme beaucoup nous nous sentons peu, voire pas représentés et même ceux qui ont fait lever beaucoup d’espoir chez les souverainistes pendant la présidentielle oublient le mot Frexit dans leurs diatribes et continuent à l’oublier malgré la corruption flagrante et les trahisons de l’UE. L’espoir était bien modéré vu leurs positions ambiguës pendant la crise covid et leur soumission de fait à l’enfermement et l’empoisonnement des populations. En dehors des manifestations hebdomadaires organisées par F. Philippot contre les mesures gouvernementales aberrantes, combien de protestations audibles des soi-disant opposants, qui sont restés cachés dans leur cabane sans appel à le soutenir ?

FREXIT ET SORTIE DE L’OTAN

Pourtant là est bien le nœud du débat. Tant que von der Leyen — malgré le scandale Pfizer qui grossit de plus en plus — est aux manettes et que le président lui est soumis, que peut-on espérer, sans révolte populaire audible et générale, la grogne reconnue par tous étant bien insuffisante ?

Nous aussi avons du mal à pardonner certaines paroles comme la « vaccination obligatoire » prônée par Onfray et si peu dénoncée par ses amis, le pass sanitaire « qui ne gênait pas » Zemmour, le silence de mort sur McKinsey de Marine lors de son entretien avec EM. Pourquoi ? Mais peut-on les exclure de nos réflexions et de nos actions pour autant ? L’erreur est humaine (même déshumanisante dans le cas du covid) et seule la persévérance dans l’erreur est impardonnable. Ne multiplions pas les ghettos !

Seul F. Philippot a d’emblée sauvé l’honneur — mais dans le silence assourdissant des médias ainsi que des médias alternatifs qui auraient dû le soutenir au quotidien — il a dénoncé l’arnaque du covid19 et ramé avec Asselineau, Poisson et un peu plus tard Dupont Aignan. Pourquoi furent-ils si peu entendus, y compris par Zemmour, et pas d’union pour la présidentielle ? La politique n’est-elle finalement qu’une querelle d’ego cherchant à suivre les meilleurs sondages pourtant aux mains des puissants ?

Alors refuser au citoyen lambda de défiler en toute sincérité, n’est-ce pas faire preuve de sectarisme odieux, celui qu’on ne supporte pas chez les députés Nupes et tant d’autres qui ne serrent pas la main des députés RN ?

Soyons différents, tolérants, ouverts, conscients de la manipulation que nous subissons tous, et rejoignons les manifestants qui n’ont pas trouvé les moyens de se faire entendre. Ne les méprisons pas selon la mode actuelle initiée par le pouvoir, ne les ignorons pas ! Seule une belle manif, de plus en plus importante jour après jour, peut éviter à chacun de sombrer dans le désespoir, la dépression, et le contact d’autrui dans le même état peut réconforter. Participons à ces réunions populaires et profitons-en pour discuter de l’ensemble des problèmes actuels en distribuant des tracts que nous devrions préparer à l’avance, et nous les partager au lieu, aussi, de les mépriser !

– Par exemple refuser absolument toute injection potentiellement mortelle à nos enfants, mais aussi nos vieux parents en EHPAD (la soumission généralisée pendant plus de deux ans est suspecte, devons-nous bannir de nos entretiens tous ceux qui se sont fait intoxiquer par l’emprise bien organisée des dirigeants et de leurs complices médiatiques et ont laissé faire en regardant Netflix ?)
Rappelez — vous que les papiers d’alerte et d’information sur le sort des vieux abandonnés, isolés, enfermés sans droit de visite (contrairement aux prisonniers), et les enfants privés d’école et de leurs copains et premiers amours, les sportifs privés de piscine, etc. furent dans les moins lus, sur les médias mainstream, mais aussi alternatifs. Demandez-vous pourquoi, et s’il ne faut pas juger ces complices du désastre par indifférence, dont certains d’entre nous ou de vos amis, comme vous jugez aujourd’hui les manifestants, dont quelques-uns ont peut-être voté Nupes et même Macron.
Personne n’est pur dans cette histoire… et un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure (pensez à Quatennens et son combat sans nuances « pour les femmes » qui s’est retourné contre lui…).

– Refuser effectivement cette réforme dite des retraites, IMPOSÉE PAR BRUXELLES et sans avis réel du peuple.

Que vous vous retrouviez dans certaines mesures ou pas, peu importe ! L’absence de débat à l’Assemblée suffisamment long par exemple est insoutenable, et le peuple méprisé à chaque interview télévisée des puissants est inacceptable. Où est l’urgence ?
E. Macron nous expliquait lui-même en 2019 que reculer l’âge de la retraite au-delà de 62 ans n’avait pas de sens dans un pays où les seniors ne trouvent plus de travail ? Les ordres de Bruxelles et de Black Rock et Van Guard ont dû changer ! Et nous tomberions dans le panneau comme certains LR pressés de rejoindre le pouvoir macroniste ? On ne sait jamais, un petit marocain…

Dans l’immédiat évidemment le plus urgent est l’opposition forte, répétitive, quotidienne à notre implication dans la guerre en Ukraine potentiellement à risque de destruction nucléaire de la planète, guerre qui ne nous concerne pas et ruine un peu plus la France chaque jour avec de nombreux cadeaux financiers, ou sous forme symbolique de vieux chars, pendant que nos hôpitaux longtemps abandonnés sont maintenant sacrifiés, le refus de réintégrer les suspendus contre la position mondiale étant le symbole parfait du choix du gouvernement.
Distribuer des tracts dans les manifestations serait utile, car trop de gens ne savent pas qu’ils sont privés de chômage comme de RSA et que nombre d’entre eux ont fini par se suicider, ou aller travailler à l’étranger où paradoxalement ils sont mieux rémunérés.

Pourquoi rester emmuré dans ces certitudes, telles que les manifestants seraient des « traitres » ou des hypocrites parce qu’ils ont voté EM (peu en réalité, vu les 52 % d’abstentionnistes !). Allons-nous prôner l’apartheid des votants potentiels de EM, comme il a fait des non-vax, soutenus par des gens bien-pensants sur l’injection près de vous, et refuser de les côtoyer comme le jeune député Louis ou même une plus mûre Mathilde Panot ?

Ce délire de diviser pour régner mis en musique par les dirigeants serait-il contagieux ? Ont-ils vraiment réussi à nous diviser avec leurs jeux quotidiens de pseudo racisme, de couleur de peau, de genre, de musique voire de cinéma ? Les interdictions de conférences en fac à des intellectuels réputés de gauche auraient-elles contaminé l’ensemble de la population ?
Alors oui, des désespérés, et en particulier des jeunes, ont cru en la Nupes et se sont fait berner, comme par le refus sectaire de voter la motion référendaire attribuée au RN, de Sandrine Rousseau (à laquelle bien trop de médias, y compris alternatifs, font trop d’honneur et trop de publicité, il faudrait l’ignorer ?). Devons-nous rester au niveau de ces quelques exceptions devenues vedettes par la grâce des médias mainstream et alternatifs ?

Il faut nous unir, nous réunir, voir ce que nous avons en commun et le crier haut et fort. L’importance des combats (contre la guerre, contre les mesures coercitives, contre les réformes dictées par Bruxelles) qui nous unissent exige que nous dépassions ce qui nous divise.

Et le résultat de ces grèves et manifestations apparaît positif : écoutons Philippot toujours clairvoyant et si peu entendu (pourquoi ?). Il est évident que devant la colère populaire, de nombreux députés prêts à soutenir E. Borne vont probablement jouer les absents, voire les opposants pour les plus courageux après la rencontre avec leurs électeurs qu’ils ne voudraient pas perdre.

Florian Philippot
@f_philippot⁩

Aujourd’hui Macron n’a que 265 voix à l’Assemblée pour faire passer la réforme des retraites, il lui en faut 289 !

Son échec serait un coup terrible pour le macronisme, mais aussi pour l’UE qui le surveille de très près !
Alors ne rien lâcher ! Ça dépasse les retraites !

Oui, l’ampleur de ces manifestations dépasse les retraites… Pourquoi l’ignorer ?

La situation actuelle de cobélligérance dans la guerre en Ukraine nous mène à la catastrophe nucléaire après laquelle la destruction de nos écoles, hôpitaux, services publics et la submersion migratoire ne seraient plus que vieux souvenirs pour les quelques survivants en haillons. Souvenons-nous d’Hiroshima et Nagasaki dont les bombes n’étaient que des bombinettes par rapport à l’arsenal actuel.
Alors oui, comprenons et soutenons les manifestants et embauchons-les, en même temps, à l’occasion pour les manifestations contre la guerre en Ukraine dont on aimerait que nos politiques s’emparent et appellent à les rejoindre. Fabriquons des milliers de tracts anti-guerre anti-injections, anti-totalitarisme de l’UE, pour le Frexit, pour les citoyens privés de manifestations par leur âge, leur fatigue, leurs handicaps ou leur aveuglement, et distribuons-les !

Le monde fonce vers la 3e guerre mondiale. Certains y ont intérêt et nous y mènent coûte que coûte ! Il est temps que toutes les forces de Paix s’unissent et appellent à la désescalade avant qu’il ne soit trop tard !

L’ennemi c’est la politique macroniste ! Unissons-nous pour la vaincre, et stopper son pouvoir autocratique, ses réformes et son escalade guerrière.

Nicole Delépine




Discours de Poutine sur la bataille de Stalingrad

[Source : Kearunn Mc EIRE]