La covidomuraille se lézarde

[Source : aimsib.org]

Hasard du calendrier de ce début d’automne ou mouvement de fond inéluctable pouvant déboucher sur une dénonciation complète de cette farce macabre qu’a représenté la Covid depuis 2020, un faisceau d’indices nous laisse espérer le meilleur pour bientôt. Le Conseil de l’Europe s’ébroue et sort d’une léthargie cathartique de deux ans, les journalistes se risquent à nouveau (mais encore timidement) à user de leur devoir d’information, des sociétés savantes se souviennent de leurs lustres passés et certains tribunaux osent se griser par l’air frais de l’indépendance. Il semblerait que l’on puisse à nouveau avoir un peu le droit de s’opposer à la tyrannie Covid, jusqu’où et jusqu’à quand ?


Par Dr Vincent Reliquet

Introduction

Quelques rappels d’Histoire contemporaine ne peuvent jamais nuire, surtout par ces temps troublés. Rappelons-nous d’abord que l’invention du terme « complotiste » remonte déjà à loin puisqu’il a été inventé par la CIA en 1963 pour désigner les non-convaincus par la sortie du rapport Warren, celui-ci voulait à toute force imposer l’idée que le Président Kennedy n’avait été tué que par une seule balle, tirée par un seul homme. Quand bien même l’infortuné Président aurait été touché à la tête et au cou et que le Gouverneur Connally, assis devant lui, aurait été blessé aussi…

Un complotiste désigne depuis 1963 un observateur indépendant qui ne se convainc pas d’une version officielle, il ne s’agit donc aucunement de la marque d’une perversion psychopathologique de sa part mais plutôt d’un trait de caractère marqué par une certaine indépendance intellectuelle.

Le complot mondial organisé par des financiers de haut vol, la lubie était réalité

à longueur d’articles depuis deux ans,  il a été expliqué à tous les peuples du monde que le hasard avait présidé à la naissance de la Covid, donc que, comme par hasard, une méthode de lutte contre le virus avait été fabriquée à la hâte. Les « complotistes » eux, savent que les préparations étaient déjà terminées depuis quelques mois (1) et que de nombreux enseignements avaient été tirés de la pandémie industriellement ratée de 2009 (2). Voilà ce que l’on peut retrouver également sur le site du Centre Canadien de Ressources et d’Echange sur les données probantes en Vaccination (3), regardez bien la date de fabrication de cette note:

La suite est consternante mais explique déjà par quelles méthodes ignobles un groupe de décideurs peut recourir pour arriver à ses fins vaccinales ineptes :

Les complotistes étaient prévenus, la crise du Covid se jouerait dans l’illégalité internationale la plus complète, au mépris des traités internationaux et des lois les plus claires sur ce point, ce que nous avions déjà rappelé ici (4).

Mise en examen du PDG de l’AFP pour diffamation envers les réalisateurs du documentaire « Hold-Up »

N’espérez évidemment pas, c’est bien trop tôt, que vos médias aux ordres n’en fassent le moindre état dans leurs bulletins d’informations, mais Monsieur Fabrice Fries, très grand ami personnel du Président Macron donc mis à la tête de l’AFP par lui depuis déjà plus de quatre ans, se retrouve mis en examen pour avoir poussé ses journalistes à délivrer des articles emplis d’une haine absurde contre un simple documentaire, construit autour d’une opinion qui, comme toutes les opinions en démocratie, se doit de rester parfaitement respectée.

On rappelle que tous les médecins qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce documentaire sont poursuivis par leurs Conseils Ordinaux pour « complotisme ». Qu’attend le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour annuler toutes les procédures en cours et présenter ses excuses aux Confrères aussi injustement pourchassés, au nombre desquels je dois me compter ?

Ouverture d’une enquête Européenne sur l’illégalité supposée des achats de vaccins anti-Covid par l’Union

L’AIMSIB s’était déjà fait l’écho à de très nombreuses reprises des soupçons d’irrégularités et de corruptions avérées dans ce dossier. (5)(6)(7)(8)(9)(10)(11), quelque chose a dû choquer quelques-uns au sommet de l’UE, il semble qu’une certaine volonté d’opération mains propres se fasse jour, on peut donc craindre qu’une pénurie supplémentaire se fasse jour dans les mois qui viennent, de savon cette fois-ci:

https://www.challenges.fr/monde/europe/covid-le-parquet-europeen-enquete-sur-l-achat-de-vaccins-par-l-ue_831596

La révolte de certains Députés Européens

En attendant une prise de conscience dans les rangs des parlementaires nationaux, il semble bien qu’au niveau Européen le réveil soit bien lancé.

Honneur tout d’abord à Monsieur Mislav Kolakušić, Eurodéputé Croate, pour qui la coupe vaccinale est définitivement pleine, et qui, compte tenu des résultats absolument lamentables générés par ces vaccins anti-Covid, réclame le remboursement intégral des sommes déjà versées ainsi que la suspension définitive de toute commande ultérieure.

Puis c’est au tour de l‘Eurodéputé Robert Roos de se distinguer, sujet néerlandais, qui le 18 Octobre 2022 au sein du Conseil Européen pose une question à la représentante de Pfizer, son PDG ayant jugé plus prudent de ne pas se trouver en présence de parlementaires incontrôlables dans un difficile contexte de « vanderLeyengate » naissant :

  • – « Vos vaccins ont-ils testé leurs capacités à interrompre les contaminations virales » ?
  • –  » …/… Nooo »!

Nous savons aujourd’hui que la protection inter-humaine par la vaccination est nulle et ceux qui osent encore se former autour de l’efficacité des masques en polypropylène découvrent à leur tour leur inefficacité totale, tout ce qui est contra-intuitif n’est donc pas forcément faux. (11*)

Signe des temps nouveaux, non seulement une conférence a été organisée au Parlement Européen pour entendre l’avis plus que discordant du Pr Christian Perronne mais en plus elle n’a pas été annulée et s’est tenue en présence d’une très nombreuse assemblée, assortie d’une standing ovation réalisée par les Eurodéputés présents (12).

Plaintes ordinales, le Pr Christian Perronne sort blanchi de toute accusation

Encore Lui ! Ne nous le cachons pas, la surprise fut de taille tant les Chambres Disciplinaires Françaises s’étaient montrées jusqu’ici impitoyables avec toutes les voix discordantes jusqu’à ce jour. Osons espérer qu’il ne s’agisse pas d’un traitement réservé aux seuls professeurs de Facultés…

Il semble loin le temps où la presse largement subventionnée par Bill Gates enterrait déjà son ennemi acharné. Se souvenir que Bonsens et Perronne ont attaqué ensemble Gates en justice devant les tribunaux Français (13), même si le milliardaire n’a pas jugé opportun de se déplacer pour sa défense. Il y a peu encore l’Express titrait ceci, ce qui manifestement doit lui faire comprendre qu‘il demeure toujours hasardeux de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué :

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/antivax-idole-de-l-extreme-droite-christian-perronne-la-chute-d-un-professeur-jadis-respecte_2180117.html

Evidemment personne ne pouvait imaginer qu’un camouflet pareil puisse intervenir sans que le Conseil National de l’Ordre des Médecins Français ne fasse immédiatement appel de ce jugement. Qu’importe, dans un an le dossier démontrant la clairvoyance de Christian Perronne sera encore plus volumineux et évident, et la défaite ordinale… encore plus cuisante.

Pour ceux qui ont souffert de la consternante nullité des plateaux télévisés offerts par les chaines d’information depuis trois ans, ouvrez grand les oreilles, le climat y change là aussi et, à grande vitesse, on y compare même le sort de Christian Perronne à celui réservé aux dissidents soviétiques, qui l’eût cru il y a encore deux mois  :

https://reinfovf.com/video/10910/

Laissons le dernier mot de ce chapitre à son avocat, Maître Thomas Benages, qui s’adresse à nous avec ces mots :

 « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

Quand la Société Française de cardiologie sort de ses contraintes commerciales 

Quelle mouche a donc piqué la SFC, sait-elle quelles mesures de rétorsion financières des sociétés comme Pfizer et consort pourraient prendre à son encontre ? Le geste demeure donc valeureux et sera salué comme tel, merci à Nexus d’avoir publié sur cette nouvelle (14), mais que font leurs collègues dans les autres rédactions ?

La France dernière de la classe… Donc la première ?

Nous pouvons encore une fois nous réjouir cette semaine. Il suffit de lire les considérations déconfites et éplorées d’Alain Fischer que la vie pousse lentement mais sûrement vers le désert médiatique:

https://www.egora.fr/actus-medicales/imagerie-medicale/77130-covid-pediatrique-la-france-est-le-dernier-de-la-classe-pour#xtor=EPR-3-5[News_Best_Of_M%C3%A9decine]-20221021-[_1]

 Ainsi, la croisade éperdue portée par toutes les associations indépendantes des firmes pharmaceutiques seraient entendues en France par une très large majorité de parents et de prescripteurs, surtout pas de vaccins anti-Covid chez les enfants (15) et surtout pas chez les enfants fragiles qui pourraient ne retirer de ces injections qu’un abominable effet balle dans la nuque, déjà relevé dans un précédent article (16).

Conclusion

Une hirondelle ne fait pas le printemps, certes, et la métaphore devient particulièrement juste à l’approche de l’hiver. Mais tout de même, après bientôt trois ans d’un bombardement irraisonné, permanent et délirant, il se pourrait que toutes les institutions ensemble (juridiques, médiatiques, médicales et politiques) retrouvent enfin le chemin du doute et de la critique face à cette hallucination collective qui a frappé toute la planète, pendant tant de mois.

Cette semaine nous a appris que le vaccin n’interrompait pas les contaminations inter-humaines, il est donc urgent de réclamer que l’on cesse de proclamer imbécilement qu’il faut vacciner les enfants pour protéger leurs papys, il est obligatoire de réintégrer tous les soignants non-vaccinés qui par leurs choix n’ont jamais mis leurs patients en danger, la Province de l’Alberrta (17) et l’Etat de New-York (18) s’en préoccupent déjà.

Certains ont clairement voulu déclarer la guerre à nos démocraties. Il se pourrait qu’une armée, faite de nouvelles bonnes volontés, se lève à travers le monde et participe à défaire à jamais les concepts les plus moisis de ce début de XXIe siècle, à savoir les idées de passes sanitaires, de citoyens de seconde zone, de crédits sociaux, de contrainte des corps comme des esprits par des puissances transnationales un peu trop gavées par les essences du Dow Jones.

Donc, la guerre continue et l’espoir demeure, toujours plus tenace…

Dr Vincent Reliquet
Octobre 2022

Notes et sources




Attention, les enfants restent menacés d’injections du faux vax anticovid inefficace et dangereux !

Attention, les enfants restent menacés d’injections du faux vax anticovid inefficace et dangereux 1

Par Nicole Delépine

Malgré les révélations inattendues de Pfizer au parlement européen avouant publiquement que la transmission du virus n’a jamais été étudiée dans les essais, les mondialistes tentent rapidement de pérenniser la vente de milliards de dollars de vaccin, avant que la population ne soit complètement réveillée. On apprend que la commissaire européenne poursuivie pour manque de transparence dans les contrats avec les firmes tente de réintroduire le pass vaccinal. Course de vitesse !

En France lors du récent congrès de pédiatrie français début octobre 2022, le Pr Fischer a regretté que les petits Français aient échappé en grand nombre à l’injection toxique.

Selon le groupe Telegram, la présidente de la Société française de pédiatrie s’est dramatiquement trompée ou a volontairement menti dans le but d’encourager les injections du sérum de Pfizer sur les enfants français.2 3 Par exemple, concernant les risques d’effets secondaires, selon TF1, elle avait indiqué aux journalistes du Monde :

« Dans le cas de porteurs de maladies chroniques, le débat sur la balance bénéfices-risques chez l’enfant ne tient plus, puisque le bénéfice est largement supérieur aux effets secondaires du vaccin ». Et d’ajouter que « ces enfants ont été vaccinés sans hésitation ».

Comment pouvait-elle évaluer cette balance bénéfices-risques, alors que ces vaccinations n’ont commencé aux États-Unis que l’été dernier et que, selon Pfizer, les essais cliniques ne s’étaient faits que sur 8 souris ? 4

Et comment pouvait-elle évoquer un quelconque bénéfice alors que les enfants ne risquent presque rien du covid, et que ces faux vaccins sont incapables de protéger les injectés de la maladie et leurs contacts de la transmission ?

D’autre part, en décembre 2021, sur France-Inter (* à partir de la minute 31), elle a affirmé qu’on attendait les résultats de la pharmacovigilance américaine concernant les effets secondaires sur la tranche d’âge des 5-11 ans… alors que la France avait déjà fait injecter le sérum adulte de Pfizer sur plus de 22 490 enfants, dont plus de 4500 petits de moins de 5 ans !5

Aux USA comme en UE, les autorisations pour injecter les enfants de six mois à 5 ans viennent d’être accordées. Nous devons absolument nous opposer à la pseudo vaccination inutile et dangereuse. Combien de complications graves ou de morts pour rien ? Ou plutôt pour les bénéfices des entreprises, de leurs actionnaires et de leurs complices (médecins, journalistes et politiques corrompus) et la manipulation des populations en vue de leur réduction.

Covid : l’EMA autorise la vaccination des enfants d’au moins 6 mois avec Moderna et Pfizer (Leparisien.fr)6 7

Onze mois après avoir autorisé la vaccination pour les 5-11 ans, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé d’étendre l’utilisation des vaccins Comirnaty (de Pfizer) et de Spikevax (de Moderna) contre le coronavirus.

Une première en Europe. Ils pourront désormais être utilisés chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour le produit de Pfizer, et pour ceux âgés de 6 mois à 5 ans pour celui de Moderna.

Un comité d’experts convoqué par l’agence américaine des médicaments avait donné son accord, en juin, à la vaccination des très jeunes enfants. En Europe, les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes « seront plus faibles », prévient l’EMA dans un communiqué publié ce mercredi. « Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination consistant en trois doses, les deux premières doses sont administrées à trois semaines d’intervalle, suivies d’une troisième dose administrée au moins 8 semaines après la deuxième dose », explique le comité d’experts.

En ce qui concerne le vaccin de Moderna, « chez les enfants de 6 mois à 5 ans, il peut être administré en primo-vaccination consistant en deux doses à quatre semaines d’intervalle », détaillent-ils. L’EMA s’appuie sur une étude menée chez des enfants de 6 mois à 4 ans qui a montré que la réponse immunitaire à la dose la plus faible de Pfizer « était comparable à celle observée avec la dose la plus élevée chez les 16 à 25 ans ». De même pour une étude du vaccin Moderna « qui a montré que la réponse immunitaire à la dose la plus faible chez les plus jeunes était comparable à celle observée avec la dose la plus élevée chez les 18 à 25 ans ».

Des effets secondaires comparables aux adultes

Selon l’EMA les effets secondaires les plus courants pour les deux vaccins, chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ou 5 ans, sont « comparables à ceux observés dans les groupes d’âge plus âgés ». L’EMA précise que « l’irritabilité, la somnolence, la perte d’appétit, les éruptions cutanées et la sensibilité au site d’injection sont des effets indésirables fréquents chez les enfants âgés de 6 à 23 mois avec Pfizer, tandis que l’irritabilité, les pleurs, la perte d’appétit et la somnolence étaient des effets indésirables fréquents chez les enfants âgés de 6 à 36 mois avec Moderna ». Pour les deux vaccins, les effets secondaires se dissipent plusieurs jours après la vaccination. l’EMA considère donc que « les bénéfices l’emportent sur les risques ». Ces vaccins sont jugés « efficaces pour prévenir les maladies graves, les hospitalisations et les décès associés au Covid-19 ».

Mais comment l’EMA peut-elle énoncer de pareils mensonges alors que les données de l’OMS montrent que loin de diminuer la mortalité les faux vaccins paraissent l’augmenter ?

L’EMA prévient que « conformément au plan de surveillance de la sécurité de l’UE pour les vaccins coronavirus », ces deux produits sont « étroitement surveillés » et soumis à plusieurs activités qui s’appliquent spécifiquement aux vaccins Covid-19.

Les recommandations de l’EMA seront désormais transmises à la Commission européenne, qui rendra des décisions finales applicables dans tous les États membres de l’UE, précise le communiqué. L’EMA a averti le mois dernier que la pandémie de Covid-19 était « toujours en cours » et a exhorté les pays à instaurer des programmes de rappels de vaccins avant l’hiver.

L’EMA ment en prétendant que la pandémie est toujours en cours alors qu’elle n’est responsable que de 3 % de la mortalité européenne quotidienne globale.

UNE HISTOIRE DE GROS SOUS #LesPierresCrieront

Quelques heures seulement après que le vaccin ait été ajouté au calendrier de vaccination des enfants aux USA, le tarif de la dose de vaccin #Pfizer est passé à 130 $. Prix de vente en augmentation de 500 % par rapport au prix initial de 20 $. Pfizer réalise ainsi une marge de 10 000 % sur le coût de fabrication.

« De quoi stimuler les revenus pendant des années malgré une demande plus faible. »8 9

LE PASS VACCINAL BASE SUR UN MENSONGE, ARNAQUE MONDIALE 10

Auditionnée au Parlement européen ce 10 octobre 2022, Janine Small, chargée auprès de Pfizer des marchés internationaux du laboratoire, a été interrogée par le député néerlandais Rob Roos :

« Le vaccin Covid de Pfizer a-t-il été testé sur l’arrêt de la transmission du virus avant d’être mis sur le marché ? Si non, veuillez le dire clairement. Si oui, êtes-vous prêt à partager les données avec ce comité ? Et je veux vraiment une réponse franche, oui ou non, et j’ai hâte de la recevoir. »

« Un seul but : forcer les gens »

« Savions-nous l’effet sur l’arrêt de l’immunisation [lapsus avec le mot “transmission”, ndlr] avant la mise sur le marché ? Non », a répondu Small, expliquant que Pfizer avait « vraiment dû avancer à la vitesse de la science ». Elle a ensuite mis en avant les investissements risqués — à hauteur de 2 milliards — pour la recherche et le développement du vaccin. »

En réalité Pfizer avait avancé à la vitesse du commerce pour être le premier sur le marché à proposer quelque chose sous le nom de vaccin !

Rob Roos a médiatisé cette « révélation », diffusant sur les réseaux sociaux le message suivant :

« Lors de l’audience sur le Covid, le directeur de Pfizer admet : le vaccin n’a jamais été testé sur la prévention de la transmission. “Se faire vacciner pour les autres” a toujours été un mensonge. Le seul but du passeport Covid : forcer les gens à se faire vacciner. Le monde doit savoir. Partagez cette vidéo ! »

Dans la vidéo, M. Roos ajoute : Je trouve que c’est choquant et même criminel.

En un peu plus de 24 heures, la vidéo a été vue près de 10 millions de fois sur Twitter. D’innombrables articles, vidéos et publications sur tous les réseaux sociaux ont relayé cette information dans de nombreuses langues.

Évidemment cette autorisation d’injecter les enfants de six mois à 5 ans, en plus des plus grands, désespèrent tous les citoyens protecteurs des enfants en commençant par tous ceux qui depuis deux ans et demi tentent d’avertir le peuple des dangers majeurs des injections ARNm.

Selon le Pr Henrion-Caude, ce qui s’est passé aux USA : DES MOUTONS DE PANURGE ?

«  Ce soir 15/15 médecins-experts ont transformé leur serment d’Hippocrate en serment d’hypocrites Sans la moindre contestation, ils ont enchaîné les “yes” au CDC pour ajouter le vax COVID au calendrier de vaccination des 5-11 ans A écouter PATHÉTICODRAMATIQUE 11

Par quelle sidération collective, ont-ils pu zapper le fait que ce vax n’empêche pas la transmission ? Que les risques pour les enfants sont dans ces produits et non dans le COVID, car ils ont une immunité naturelle ? Et que les expériences du faux vaccin au Costa Rica saturent d’enfants les hôpitaux ? »

ALEXANDRA HENRION-CAUDE EXPOSE LES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS DU COSTA RICA

Les autorités rapportent une centaine d’enfants hospitalisés avec fermeture nationale de toutes les écoles pour virus respiratoire 12 ainsi qu’une comparaison inquiétante entre août 2021-juillet 2022 et août 2020-juillet 2021 :

  • – une baisse des naissances : -452
  • – une hausse des décès de nourrissons : +90
  • – une hausse des décès d’enfants pour mille naissances : 9,8 contre 7,5613

« Pourtant » voici la réalité du Costa Rica en matière de vaccination :

  • pour les adultes : 87 % une dose, 81 % 2 doses (50 % 3 doses, 9 % 4 doses) 14
  • Pour les jeunes : Une incitation qui a commencé dès janvier 2022 15
  • Une relance faite pour les 190 000 enfants vaccinés entre 5 et 11 ans (20/04)
  • Une arrivée massive de 300 000 doses pédiatriques Pfizer (8/09).

Une nouvelle explication pédagogique (19/09) suivi, il y a 1 semaine, d’une mise en œuvre chez les tout-petits 6mois-5ans (3/10)16.

Et commentaire terrible :

les enfants peuvent être injectés sans la nécessité d’un consentement écrit des parents au Costa Rica. Juste un adulte (n’importe lequel), un carnet de santé et une carte d’identité.17 Des réactions locales ? Alexandra Henrion nous invite à les aider

OUI ! AIDEZ-LES SVP ! un appel à solidarité internationale de médecins, car ils campent 24 h/7 jours/7 devant le Président LIEN : https://t.me/wch_org/1859 18

ET un appel à sauver les enfants aujourd’hui :

https://t.me/alexandrahenrioncaude

UNE COURSE DE VITESSE ENTRE LES MONDIALISTES QUI ACCÉLÈRENT L’AGENDA ET LE MONDE QUI SE RÉVEILLE

En UE, l’injection toxique est autorisée chez les plus de six mois en même temps que la commissaire est de plus en plus acculée en justice pour les contrats abusifs passés en secret avec Pfizer.

AINSI CRISTIAN TERHES APPELLE À LA DESTITUTION D’URSULA VAN DER LEYEN POUR CORRUPTION AGGRAVÉE

Commentaire du YouTube le 19 oct. 2022 :

La vérité va exploser dans quelques jours sur les contrats entre Pfizer et la Présidente de la commission européenne Ursula van der layen qui espèrerait un conflit nucléaire avec la Russie pour éviter de parler de la corruption la plus importante de toute l’histoire de l’humanité.

Ursula von der Leyen doit être destituée immédiatement sans condition de toutes ses fonctions comme présidente de la Commission européenne » en raison de l’enquête ouverte pour se présenter aux interrogatoires, fournir les SMS et les documents de négociations. Elle doit préparer son procès et son passeport doit lui être retirée pour éviter qu’elle s’échappe dans un paradis fiscal qui n’extrade pas. (https://www.eppo.europa.eu/en/news/on…»

le Bureau du procureur européen , l’EPPO, a lancé le 17 octobre l’eurodéputé roumain au Parlement de l’UE :

Les contrats entre Pfizer et la commission européenne aux clauses abusives et secrètes sont inacceptables :

  • Commande ferme avec paiement en avance pour 4 milliards de doses
  • Commande obligatoire non annulable d’un montant de 70 milliards dont 35 milliards « négocié » directement par un échange de SMS entre Ursula van der layen et Albert Bourla
  • Augmentation du prix de la dose de 15 à 20 EUR totalement injustifiée
  • Non responsabilité des effets secondaires de Pfizer
  • En cas de versement d’indemnité, l’Union Européenne versera seule
  • En cas de procès contre Pfizer, l’Union Européenne paiera les avocats de Pfizer
  • une probable commission estimée en milliards pour Ursula, sa famille et les fonctionnaires qui ont validé le contrat.

Cristian Terhes met en garde contre un crédit social à la chinoise en Europe (https://t.me/kompromatmedia/1434) Ursula a bel et bien mené des négociations avec son grand ami Albert Bourla (https://t.me/kompromatmedia/1486), en infraction des règles mêmes de la Commission dont elle est présidente, a relevé l’eurodéputée Virginie Joron (https://twitter.com/v_joron/status/1570339024128315393), qui a fouillé le rapport de la Cour des comptes de l’UE (https://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/).

Mais ce n’est pas tout. L’entre-soi oligarchique de Bruxelles est étonnant : Entre autres, Heiko, époux d’Ursula, est directeur médical de la biotech Orgenesis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Orgenesis), avec le même actionnaire que Pfizer : Vanguard Group.

Demande de destitution immédiate.

Christine Cotton biostatisticienne depuis 1995, ayant pratiqué 23 ans dans l’industrie pharmaceutique insiste sur le fait que la plus grosse arnaque de l’essai Pfizer n’est pas l’absence d’étude de la transmission (car c’est USUEL), mais qu’il n’y ait PAS mesure des ANTICORPS à 3 mois post dose 2… pour ne pas montrer que ça CHUTE 19 20

CHUTE à 56 jours post DOSE 2 !

Et comme Pfizer savait que les anticorps baissaient, dès décembre 2020, ils étudiaient déjà un BOOST !?!?! comme indiqué dans l’avis de la HAS de décembre 2020.21

Donc on ne mesure pas ce qu’on ne veut pas voir, on prépare 1 BOOST et on le vend 6 mois après !

D’AUTRES VOIX S’ÉLÈVENT AU PARLEMENT EUROPÉEN

EXCLUSIF — TOUT EST BASÉ SUR UN GIGANTESQUE MENSONGE !

Christine Anderson

le 21 oct. 2022 :

« Révélation sur la réalité de la situation et sur les produits injectables expérimentaux. Christine Anderson, Député européen et membre de l’équipe d’investigation sur les contrats signés entre Ursula von der Layen et Pfizer pour 70 milliards qui permet une augmentation des prix de 15 à 150 EUR la dose. La plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité et un empoisonnement encouragé. À partager ! »



Partout les citoyens s’inquiètent

22

Des mamans, des collectifs, des papas s’inquiètent et se mettent en lien 23

« Nous venons de créer l’Union pour la santé et la protection des enfants24, regroupant

– collectif de santé pédiatrique
– collectif des psys
– collectif des orthophonistes
– SOS éducation
– mamans louves
– enfance et liberte

Nous sommes en lien +++ avec beaucoup de parlementaires. Pour mettre au point des actions.

Voici une nouvelle explication des raisons qui poussent les pédiatres à promouvoir les injections géniques anti-Covid sur les enfants… »

Martine Leonard [23/10/2022 15 h 54]

[Transféré de Stock infos PEC]

⬆️ Les Collectifs des Parents En Colère de France entrent en action et en appellent aux associations, collectifs, parents, grands-parents, personnels médico sociaux, enseignants ou toutes personnes soucieuses du bien-être des enfants, à se joindre à cette action nationale auprès des établissements scolaires de toute la France afin d’affirmer notre détermination de refus de l’éventuelle réitération de mesures sanitaires et notamment le port du masque.

Nous avons constaté et sommes intervenus auprès de plusieurs établissements déjà qui ont fait appliquer en leur sein différentes mesures, se basant sur un protocole, qui n’a pas de valeur juridique et contrevient à la loi.

Nous en appelons à la solidarité pour faire cesser cette maltraitance !

Cette action vise à montrer notre détermination à protéger nos enfants, la force que nous représentons dans notre union pour cette action et notre étendue sur tout le territoire français.

Nous organisons deux réunions en visioconférences les mardi 25 et mercredi 26 octobre afin de répondre à vos questions.

« Pour nos enfants et parce que de l’union de chacun de nous donnera la puissance à cette action : rejoignez-nous dès maintenant pour entrer dans l’action sur le fil Telegram dédié : https://t.me/PECACTIONMASQUES2022 ou contactez-nous ici 👉pec.collectifs.actions@proton.me »

Les enfants comptent sur nous…

Ils sont notre avenir. Protégeons-les !

ESPOIR

L’État d’Alberta s’excuse auprès des non-vax et tance le WEF alors que New York doit réhabiliter ses salariés non vaccinés. 25 26

C’est au niveau local que les batailles contre la doxa officielle du Covid modifient petit à petit les rapports de force. Après la Floride, l’État d’Alberta au Canada prend une position claire contre la discrimination des non-vaccinés par la voix de sa nouvelle première ministre Danielle Smith.

Et L’Italie va réintégrer les suspendus et rembourser les amendes chez les non-vaccinés de plus de cinquante ans qui avaient résisté.27

LE MONDE SE RÉVEILLE : INFORMONS, PROTÉGEONS LES ENFANTS !





Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

[Source : lemediaen442.fr]

Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


“Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

 

Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

« L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

“Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

[Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
(Quelques vidéos en ordre chronologique) :
Résilience et Résistance pour la France
Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Lancement de la BFL — Banque de France Libre
Quelle souveraineté sans liberté ?
Les Francs Libres sont prêts]

La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

« Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

« Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

« Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

« La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

« Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




Les contrats entre Pfizer-BioNTech et le gouvernement slovène…

… montrent que « les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas actuellement connus »

[NDLR Par contre, les données officielles en provenance notamment des États-Unis, de l’Union européenne, de Grande-Bretagne et d’Israël indiquent déjà un grand nombre et une grande variété d’effets secondaires à court et moyen terme.
Voir par exemple :
Sous-déclarations des effets secondaires liés à l’injection anticovid en Europe
Comment nier en juillet 2022 l’inefficacité des injections géniques et leurs dangers ?
Vaccins anticovid : nouvelle alerte rouge par le Conseil Mondial de la Santé
Relation de cause à effet établie statistiquement entre les vaccins Covid-19 à ARN messager et la survenue de myocardite et péricardite chez les personnes de 12 à 50 ans en France

Pendant ce temps aux États-Unis :

]

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Voici une version non caviardée des contrats signés par un des États membres de l’Union européenne, sous le chapeau de la Commission européenne, avec Pfizer et BioNTech. (Il manque juste le prix versé). On y constatera que, sur les quatre contrats d’approvisionnement signés entre décembre 2020 et septembre 2021, il n’y a aucune modification des formules concernant les possibles effets secondaires des vaccins.

Suite à une réclamation civique de type Freedom Information Act, le gouvernement slovène a publié une version non caviardée du contrat qu’il a signé avec Pfizer et BioNTech pour se procurer des vaccins contre le COVID-19. 

Le document reproduit ci-dessus en format PDF, et qui nous a été signalé par une de nos contributrices régulières, Ulrike Reisner, permet de voir que des commandes successives ont été passées en décembre 2020, en mars, en avril et en septembre 2021. 

Comme le fait remarquer le professeur Norman Fenton de Queen Mary London University : 

« Notez qu’il y a ici 4 contrats différents datés du 10 décembre 2020, du 4 mars 2021, du 7 avril 2021 et du 28 septembre 2021. Les documents indiquent le nombre de doses commandées par mois (mais le prix est caviardé). Mais, notez que même le dernier de ces contrats (daté du 28 septembre 2021) contient la déclaration suivante à l’article 1 (page 17/25 du document scanné)

« L’État… reconnaît en outre que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas actuellement connus ».

Bien que cela ait pu être une déclaration raisonnable à inclure dans le contrat de décembre 2020, il est curieux qu’aucune mise à jour n’ait été ajoutée à la fin de septembre 2021, compte tenu de toutes les données sur les centaines de millions de doses qui avaient été administrées à ce moment-là.”

En termes très mesurés, le mathématicien britannique spécialisé dans l’analyse des risques considère que ni le gouvernement slovène ni la Commission européenne n’ont fait leur travail. En septembre 2021, on avait déjà connaissance d’effets secondaires, en particulier aux États-Unis. 




La troisième guerre mondiale a commencé…

Par Lucien SA Oulahbib

C’est de plus ne plus une évidence désormais. Guerre « globaliste » (des « sans frontièristes ») contre les peuples en général, contre certaines nations jetées les unes contres les autres en particulier, contre les mots aussi afin d’ajouter de la confusion entre citoyens, humains, sexes, le tout en vue précisément de gagner cette guerre non plus seulement « totale », mais absolue, et ainsi régner précisément comme ce Nouvel Absolu SHA (scientiste, hygiéniste, affairiste) non plus seulement sur « soixante siècles », mais bien des millénaires vous contemplant du haut de ces nouvelles pyramides techno-bio-logiques bâties par des « peuples » fragmentés, mais transis, cyborgs en devenir, à l’avantage, toujours, des Puissants (étymologie de riche), les trans-humanistes au sens littéral. 

Aussi faudrait-il traduire autrement les termes communs que les pourvoyeurs de cette guerre absolutiste trahissent, détournent, violent. Ainsi, dès qu’ils parlent il ne faudrait plus entendre :

  • économie (oikos nomos), mais affairisme ;
  • écologie (oikos logos), mais aventurisme millénariste délirant ;
  • finance, mais chrématistique affairiste ou alors blanchiment légal ;
  • instruction publique et laïque, mais ingénierie mentale à vocation totalitaire ;
  • santé, mais industries restauratrices de la maladie en particulier syndémique qui touche bien plus l’Occident désormais ;
  • journalisme, mais instruments propagandistes pourchassant les faits pour les dénaturer, les étouffer ;
  • politique constitutionnelle (politeia), mais technostructure globalisée enrégimentant les peuples ;
  • guerre comme politique continuée par d’autres moyens, mais effacement d’autrui, tout en lui colmatant une façade institutionnelle « démocratique » (façon soviétique).

Le tout avec un bémol cependant, en ce sens où par exemple la plus puissante concentration mondialisée (le techno-globalisme) de tous les temps croisant de plus en plus les plus fortes des FTN (leurs sections chrématistiques exigeant au moins 15 % de rentabilité annuelle) et des États profonds (la Haute Administration bureaucratisée du fait d’un personnel politique inférieur intellectuellement) ne veut pas dire que toutes ces firmes avaient, dès leur naissance, une volonté a priori de détourner les notions ci-dessus en direction de ce que l’on peut appeler une dérive sectaire globale (standardisée) à propension totalitaire accélérée comme on le voit dans la quadruple crise de part en part artificielle, mais officiellement dite sanitaire (virus fabriqué), climatique (CO2 faussement incriminé), géopolitique (accords de Minsk 2 violés par les marionnettes en place) et énergétique (sabordage de l’industrie nucléaire au profit de la mafia de l’éolien couplé au gaz…).

C’est là le défaut des théories aprioristes qui systématisent trop vite en amont des tendances et des confréries (les « illuminati ») qui souvent apparaissent plutôt après, lorsque la puissance atteinte est telle que sans contre-pouvoir effectif, elle bascule en effet dans la corruption absolue tant l’hybris secrétée déploie un narcissisme exacerbé par la technologie globale (vrombissement de la Jet Set) qui ne souffre plus d’aucune altérité contradiction opposition, mais c’est (peut-être) là son talon d’Achille.

C’est en fait un système fonctionnant par cliquets : passé un certain stade, qui peut être même drapé de bons sentiments telle l’allocation optimum de tel fonds de pension agissant pour des millions de retraités ou encore telle action « pour la paix dans le monde » de telle fondation, il s’avère que celles-ci pourront œuvrer en « même temps » dans des investissements en apparence salvateurs, mais en réalité destructeurs comme, par exemple, l’éolien, les injections Covid-19, les industries GPA de bébés sur catalogue, que les faibles efforts en capitalisation « éthique » (refusant d’investir dans les « industries carbonisées ») non seulement ne compensent pas, mais s’avèrent bien hypocrites tant il n’est pas dit du tout que les industries dites « fossiles » (aux matières premières issues de « composts » naturels…) surtout avec les progrès techniques d’aujourd’hui, soient si « sales » que cela, alors que les nouveaux investissements dans ladite « santé » et la « transition écologique » (fabrication des batteries par exemple, obsolescence des pales d’éoliennes et des panneaux solaires) s’avèrent être bien plus destructeurs de l’environnement (ne parlons pas de ces milliers de portes-containers géants quadrillant les océans), ils œuvrent en réalité bien peu en faveur du bonheur humain, ce but ultime des sociétés constitutionnelles pourtant (du moins selon Aristote).

Ce qui fait que, bon gré mal gré, et donc par effet de cliquet (dont les économies d’échelle), les tendances chrématistiques prennent peu à peu le pas sur les bons sentiments, et ce même pour ceux qui ne le veulent pas (tel le patron de Tesla ou des gens sincères dans telle ou telle institution) : ils sont pourtant en effet imbriqués, à leur corps défendant parfois, dans une sorte de réseau global pyramidal (façon Tour Eiffel) dont les mailles les enserrent, surtout s’ils (se) débattent, amplifiés par tel biais d’interdépendance ou par tel autre (sinon c’est la mort sociale, la marginalité) avec, à la tête de chaque maille, un « nœud » (au sens également de Soljenitsyne) qui surveille les aiguillages, c’est-à-dire une intersection de courants d’affairisme, de scientisme et d’hygiénisme (y compris au sein de l’intersectionnalité néo-léniniste servant en Occident de gardes-chiourmes idéologiques) qui supervisent chaque sous-ensemble de la Treille Globale.

Ces « nœuds » ont en effet cette fonction « organique » (ou Althusser lisant Gramsci lisant Comte et Durkheim), celle de préserver la consistance négativiste de l’Appareil (du Comité Central de l’Internationale…) et dont tout en haut la Secte SHA est le B.E (Bureau Exécutif ou The Board) qui normalise par exemple les événements, surtout imprévus, en « faits » adoubés et donc médiatisables afin d’être dispatchés comme points perceptifs nécessaires et suffisants que des pré-cyborgs ou pré-images de synthèse iront calibrer, commenter, mâcher et enfin ventiler dans les mangeoires mentales différenciées afin que les peuples fragmentés en cibles segmentées puissent (é)mouvoir leurs mandibules et autres particules encore autonomes, mais de plus en plus sous poumon (pneuma) artificiel.

Et maintenant que les mailles de la Treille (du Treillis) de la troisième guerre mondiale sont tissées, celle-ci peut s’accélérer, déjà en tentant de détruire les opposants, tel ce serveur slave s’étant reconstitué grâce à la « sauvegarde » orthodoxe, et aussi ce qui restait encore de pensée libre occidentale qu’il s’agit désormais de pasteuriser au sens de transformer ses taureaux (et surtout aurochs) en bœufs sacrificiels.




Black Rock : un problème majeur pour l’humanité

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Pendant trois ans, nous avons observé le théâtre des opérations coronavirus, nous les avons analysées, commentées, disséquées, mais que se passait-il en coulisse ? Qui était derrière tout cela, qui tirait de très loin les ficelles dans la plus opaque invisibilité ? Oui, d’une certaine manière, on l’a déjà dit dans les derniers articles : la haute Finance internationale et le cénacle privé de quelques milliardaires aux ordres du Nouvel Ordre Mondial ! Mais comment tout cela a-t-il pu si efficacement fonctionner ? Nous allons descendre au dernier sous-sol de cette surprenante organisation, car il y a encore des choses que nous devons mieux comprendre.

Le simple fait de se pencher un peu plus attentivement sur cette organisation de la haute finance mondiale, transnationale, nous permet de déceler ce qui est invisible aux yeux du grand nombre, et répond non seulement aux « comment » se font les crises, mais aussi aux « pourquoi » elles ravagent l’humanité en ne servant que la cause exclusive des plus riches !

Examiner les méthodes Black Rock, c’est aussi comprendre la logique d’extermination qui est en route depuis au moins 1976 (Les accords de la Jamaïque exclusivement en faveur des mafias financières mondiales).

Crise « sanitaire »

Début 2020, la crise de la Covid-19 engendrait un désastre sanitaire, par le mensonge scientifique érigé en vérité médicale, mais surtout un désastre économique absolu. Toute personne sensée se demandait « pourquoi volontairement provoquer un tel désastre économique à l’occasion de ce qui était présenté comme une « pandémie » ? Où était la logique réelle d’autant plus que ces mesures de destruction étaient largement imposées contre tout bon sens ! 

La toute première réponse à faire à cette question, c’est qu’à cette occasion, Black Rock engrangeait des sommes astronomiques records !

Cette organisation mafieuse, comme nous allons le voir, gère désormais plus de 7 800 milliards de dollars !

Bien entendu, inspirée par Machiavel, elle assure hypocritement vouloir mettre sa fortune au service de la lutte contre le réchauffement climatique : une parfaite supercherie puisque nous savons ce que deviennent systématiquement les accords internationaux sur le sujet ! 

C’est donc la crise du Coronavirus et le cirque qu’elle a engendré avec elle, qui a provoqué l’effondrement des marchés, au premier semestre 2020, et qui a fait grossir subitement et démesurément cette entreprise. Au troisième trimestre, elle encaissait presque 129 milliards de dollars. Black Rock gère désormais 7 808 milliards de dollars d’encours. Un record absolu. À titre de comparaison, c’est deux fois le PIB de l’Allemagne, presque trois fois celui de la France ! Une réelle anomalie et un réel danger pour tout ce qui appartient au vivant dans ce monde…

« La pandémie a créé cette peur de l’avenir, et la réponse est un taux d’épargne plus élevé en Amérique, et un taux d’investissement plus élevé à long terme », explique Larry Fink, PDG de BlackRock.

(Voir « Sources » en fin d’article)

Cette organisation de haute finance transnationale faisait un bénéfice de 1,36 milliard de dollars au dernier trimestre 2020 et une croissance de 20 % de son cours en Bourse, depuis le début de l’année 2020 marquée pourtant par le massacre généralisé du monde. 

Réchauffement climatique

Début 2020, dans sa traditionnelle lettre à ses grands clients, Larry Fink assurait mettre le réchauffement climatique au sommet de ses priorités. « Nous estimons que l’investissement durable représente désormais le meilleur gage de robustesse pour les portefeuilles des clients », écrivait-il. Selon lui, le changement climatique constitue une « crise beaucoup plus structurelle et de plus long terme », que n’importe quelle crise économique. 

Fin octobre 2020, Black Rock appelait à une standardisation du reporting des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) par toutes les entreprises. « Les investisseurs et les autres parties prenantes ont besoin d’une image plus claire de la façon dont les entreprises gèrent le développement durable aujourd’hui et planifient l’avenir », martelait le financier. 

C’est ce que décrit la dernière enquête de Majority Action sur les votes aux Assemblées générales. Cette ONG regardait de près les votes des grandes sociétés de gestion comme BlackRock, Vanguard ou encore Fidelity. Et selon ces données, ces derniers continuaient de voter contre les résolutions actionnariales pour le climat et à soutenir les dirigeants des grands groupes quelle que fut leur politique environnementale. BlackRock se défend en disant que sa politique consiste à voter contre les administrateurs, plutôt que pour les résolutions climatiques et déclare l’avoir fait pour 49 entreprises dont les progrès sur le climat n’étaient pas suffisants ! On devrait gober ce discours et leur donner le Bon Dieu sans confession !

JP Morgan Chase voulait que la banque aligne ses financements sur les objectifs de l’Accord de Paris, en arrêtant de soutenir les énergies fossiles, par exemple. Cette résolution aurait été adoptée si BlackRock et Vanguard l’avaient soutenue, mais ce ne fut pas le cas. 

Industrie pharmaceutique

Qui sait que les grands groupes pharmaceutiques comme les médias grand public appartiennent majoritairement à BlackRock et à Vanguard ? L’industrie pharmaceutique, dans l’affaire coronavirus, a mis en danger la santé publique au lieu de l’optimiser ! Les médias grand public ont été des complices consentants dans la diffusion d’une honteuse propagande hautement mensongère. Ce récit falsifié a égaré le public et alimenté une peur totalement construite sur des mensonges avérés ! 

Vanguard est le plus grand actionnaire de BlackRock. 

Ce que le New York Times et une majorité d’autres médias traditionnels ont en commun avec Big Pharma, c’est qu’ils sont majoritairement détenus par BlackRock et le groupe Vanguard, les deux plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde. Il est aussi important de souligner que ces deux sociétés forment un monopole secret possédant pratiquement tout ce qui est commercialisé sur Terre.

« Les actions des plus grandes sociétés du monde sont détenues par les mêmes investisseurs institutionnels. Ils sont tous propriétaires les uns des autres. Cela signifie que les marques « concurrentes », comme Coke et Pepsi, ne le sont pas vraiment, puisque leurs actions sont détenues par exactement les mêmes sociétés d’investissement, fonds d’investissement, compagnies d’assurance, banques et, dans certains cas, gouvernements. 

Les petits investisseurs sont détenus par de plus gros investisseurs. Ces derniers sont détenus par des investisseurs encore plus importants. Le sommet visible de cette pyramide ne comporte que deux sociétés : Vanguard et Black Rock. »

Non seulement ces deux sociétés possèdent la majorité des actions de presque toutes les grandes entreprises, mais aussi les actions des investisseurs dans ces entreprises. Cela leur donne un monopole complet. Ce mastodonte mondial, détenu par des mondialistes fait pression pour une « Grande Réinitialisation », incluant le transfert de la richesse et de la propriété des mains du plus grand nombre vers celles d’un très petit nombre. 

Vanguard

Il est intéressant de noter que Vanguard est le principal actionnaire de BlackRock, depuis mars 2021.

Vanguard elle-même, en revanche, a une structure d’entreprise « unique » qui rend sa propriété plus difficile à discerner. Elle est détenue par ses différents fonds, qui sont à leur tour détenus par les actionnaires. En dehors de ces actionnaires, elle n’a pas d’investisseurs extérieurs et n’est pas cotée en bourse. 

« L’élite qui possède Vanguard n’aime apparemment pas être sous les feux de la rampe, mais bien sûr, elle ne peut pas se cacher de qui veut bien creuser. Les rapports d’Oxfam et de Bloomberg indiquent que 1 % de la population mondiale possède plus d’argent que les 99 % restants. Pire encore, Oxfam affirme que 82 % de l’argent gagné en 2017 est allé à ces 1 %. »

Ces deux sociétés d’investissement, Vanguard et BlackRock détiennent un monopole dans toutes les industries du monde et elles sont, à leur tour, détenues par les familles les plus riches du monde, dont certaines sont de la famille royale d’Angleterre et autres monarchies prospères de l’Occident…

Un simple regard rapide sur l’identité de ces familles, démontre que Rothschild Investment Corp. et Edmond de Rothschild Holding sont très largement présentes dans ce consortium financier à long terme. Rothschild est également très présent dans ces familles qui dominent la Terre. On y trouve encore la famille Orsini, la famille américaine Bush, la famille royale britannique, la famille du Pont, les Morgan, les Vanderbilt et les Rockefeller, comme principaux propriétaires de Vanguard. 

Ainsi donc, BlackRock/Vanguard possèdent Big Pharma.

Selon Simply Wall Street, en février 2020, BlackRock et Vanguard étaient les deux plus grands actionnaires de GlaxoSmithKline, avec respectivement 7 % et 3,5 % des actions. Chez Pfizer, la propriété est inversée, Vanguard étant le premier investisseur et BlackRock le deuxième plus grand actionnaire.

BlackRock et Vanguard, individuellement et ensemble, possèdent suffisamment d’actions à tout moment pour être certains qu’ils contrôlent à la fois Big Pharma et les médias de masse centralisés, et bien plus encore. 

Médias

Vanguard et BlackRock sont les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés médiatiques qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain. 

BlackRock et Vanguard forment un monopole secret qui possède à peu près tout ce qui existe sur Terre… À eux deux, 

« ils possèdent des participations dans 1600 Srms américaines qui, en 2015, avaient des revenus combinés de 9,1 trillions de dollars. Si l’on ajoute le troisième plus grand propriétaire mondial, State Street, leur propriété combinée englobe près de 90 % de toutes les Srms du S&P 500. » 

Les médias grand public aux mains de Black Rock/Vanguard, ont très largement contribué à supprimer les informations sur les anciens médicaments facilement disponibles qui se sont avérés très efficaces contre la Covid-19. En ce qui concerne le New York Times, en mai 2021, BlackRock est le deuxième plus grand actionnaire avec 7,43 % du total des actions, juste après The Vanguard Group, qui possède la plus grande partie (8,11 %). 

Outre le New York Times, Vanguard et BlackRock sont également les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés de médias qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain.

Inutile de dire que si vous contrôlez autant de médias, vous pouvez contrôler des nations entières par le biais d’une propagande centralisée soigneusement orchestrée et organisée, déguisée en journalisme.

BlackRock et Vanguard forment un monopole caché sur les avoirs mondiaux et, grâce à leur influence sur nos médias centralisés, elles ont le pouvoir de manipuler et de contrôler une grande partie de l’économie et des événements mondiaux, ainsi que la façon dont le monde perçoit tout cela. 

BlackRock annonçait en 2018 qu’il avait des « attentes sociales » de la part des entreprises dans lesquelles il investit et il faisait connaître son rôle potentiel en tant que plaque tournante centrale dans la « Grande Réinitialisation » et son plan mondialiste.

Black Rock sape consciencieusement la concurrence en détenant des actions dans des entreprises concurrentes et ce groupe financier brouille les frontières entre le capital privé et les pouvoirs publics en travaillant en étroite collaboration avec les régulateurs. BlackRock/Vanguard et leurs propriétaires mondialistes sont en mesure de faciliter la « Grande Réinitialisation » et la révolution dite « verte », qui font toutes les deux, partie du même plan du pillage des richesses. 

Le monde appartient à BlackRock et Vanguard ! 

Il est important de noter que BlackRock travaille également en étroite collaboration avec les banques centrales du monde entier, y compris la Réserve fédérale américaine, qui est une entité privée et non fédérale. Elle prête de l’argent à la banque centrale, agit en tant que conseillère auprès d’elle et développe le logiciel de la banque centrale.

BlackRock/Vanguard possèdent également des actions d’une longue liste d’autres sociétés, dont Microsoft, Apple, Amazon, Facebook et Alphabet Inc. Comme l’illustre le graphique du réseau de propriété de BlackRock et Vanguard, présenté dans l’article de 2017 « These Three Firms Own Corporate America » de The Conversation, il serait presque impossible de les énumérer toutes. 

Comment pouvons-nous lier BlackRock/Vanguard — et les familles mondialistes qui les possèdent — à la Grande Réinitialisation ? En l’absence d’une confession publique, nous devons examiner les relations entre ces énormes sociétés appartenant aux mondialistes et considérer l’influence qu’elles peuvent exercer à travers ces relations. Comme l’a noté Lew Rockwell :

« Lorsque Lynn Forester de Rothschild veut que les États-Unis soient un pays à parti unique (comme la Chine) et ne veut pas que les lois sur l’identification des électeurs soient adoptées aux États-Unis, afin que davantage de fraudes électorales puissent être perpétrées à cette fin, que fait-elle ? »

Elle organise une conférence téléphonique avec les 100 plus grands PDG du monde et leur demande de qualifier publiquement de « Jim Crow » l’adoption par la Géorgie d’une loi anticorruption et elle ordonne à ses PDG consciencieux de boycotter l’État de Géorgie, comme nous l’avons vu avec Coca-Cola et la Major League Baseball et même la star hollywoodienne Will Smith. 

Dans cette conférence téléphonique, nous voyons des nuances de la Grande Réinitialisation, de l’Agenda 2030, du Nouvel Ordre Mondial. L’ONU veut s’assurer, tout comme le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, qu’en 2030, la pauvreté, la faim, la pollution et la maladie ne seront plus un fléau pour la Terre !!!

Pour y parvenir, l’ONU veut que les impôts des pays occidentaux soient répartis entre les méga-corporations de l’élite pour créer une toute nouvelle société. Pour ce projet, l’ONU dit que « nous avons besoin d’un gouvernement mondial, à savoir l’ONU elle-même ». 

La fausse pandémie de COVID-19 a été orchestrée par l’OMS, c’est-à-dire par l’ONU, pour faire naître ce Nouvel Ordre Mondial, et en corollaire la « Grande Réinitialisation ». Et au milieu de tout cela, le centre vers lequel se dirigent tous les flux de la richesse mondiale, c’est tout bonnement BlackRock et Vanguard !

Dans notre monde, nous voyons d’innombrables marques, noms, logos qui semblent tous se concurrencer les uns les autres. Il y a pléthore de sociétés dans les domaines de l’habillement, de l’alimentation, du voyage, de la technologie, de l’agriculture, de la finance. Pepsi Cola et Coca-Cola sont théoriquement concurrentes sur le territoire des sodas !

Samsung et iPhone sont théoriquement concurrents dans le domaine des smartphones !

Les ordinateurs Mac et PC se disputent théoriquement la plus grande part du marché des ordinateurs personnels !

Facebook et Twitter se livrent théoriquement une concurrence féroce pour obtenir la plus grande audience dans les médias sociaux… !

En réalité, aucune de ces sociétés n’est en concurrence l’une avec l’autre. Ce n’est qu’une façade pour les consommateurs maintenus volontairement dans l’ignorance. Certes, ces marques étaient en concurrence dans le passé, mais il y a belle lurette que le scénario s’est modifié. La masse des braves gens n’est considérée purement et simplement que comme un troupeau d’esclaves qui sont là uniquement pour servir les intérêts de ces maîtres et Seigneurs tout-puissants qui ont décidé de supprimer une bonne partie du troupeau refusant la totale soumission…

Aujourd’hui, toutes ces grandes marques qui semblent être en concurrence sont essentiellement détenues par une seule et même société : Black Rock/Vanguard. 

BlackRock/Vanguard est la seule entité financière au monde qui possède virtuellement toutes les grandes industries de la Planète, qu’il s’agisse de l’industrie pharmaceutique, des médias d’information, des hôpitaux, de la technologie, du voyage, de l’alimentation, de l’exploitation minière, du gaz, du pétrole, de la banque … Tout a été confisqué entre les mains de quelques-uns, les autres ne sont que des figurants !

Pratiquement tout ce que vous mangez, ce que vous buvez, ce avec quoi vous vous habillez, dormez, conduisez, voyagez, lisez, regardez, écoutez, communiquez, travaillez, tout cela est la propriété d’un petit groupe d’individus : la ploutocratie, les très riches, les maîtres du monde, ceux qui décident si vous devez vivre ou si vous devez mourir et le pire c’est que l’immense majorité des humains ne le sait toujours pas !

La stratégie de Black Rock/Vanguard était simple :

« Nous allons acquérir la majorité des actions de toutes les entreprises sur le marché boursier, puis acquérir les actions des autres entreprises qui possèdent le reste des actions. Nous aurons ainsi la propriété complète de tout, ce qui nous permettra ensuite de contrôler le monde, en lui imposant notre seule et unique loi de domination incontestable. »

C’est ainsi qu’ils ont pu contrôler tous les hôpitaux, les médias, les compagnies aériennes, en pleine fausse pandémie. Déclencher une fausse pandémie était un jeu d’enfant : ceux qui se trouvaient au sommet de ce monopole financier mondial n’avaient juste qu’à dire un mot et tous les médias inféodés, les grands hôpitaux, les compagnies aériennes, les hôtels, une pléiade d’autres entreprises avec les Gouvernements eux-mêmes, se mettaient au garde-à-vous pour obéir à ces ordres incohérents du masque obligatoire, du confinement forcé, d’une fausse « vaccination », des tests bidons obligatoires, la suppression et l’interdit criminel d’un usage par les médecins eux-mêmes de tous les traitements naturels qui fonctionnaient parfaitement, mais qui échappaient au monopole des mondialistes ploutocrates, du massacre des économies locales afin de réaliser ce pillage pour instituer enfin une seule économie mondiale, sans broncher, sans sourciller, sans hésiter… Les médecins récalcitrants seraient interdits d’exercice de la médecine par les Ordres de Médecins collaborateurs dévoués à cette caste criminelle ! Le Vatican lui-même recevait la visite des Ploutocrates quelques jours avant la déclaration de guerre contre l’humanité et le pape se mettait à genoux en s’exécutant et en condamnant puis en sanctionnant tous ceux qui, dans l’État du Vatican, ne se feraient pas « vacciner », ou ce qui revient au même, ceux qui refuseraient d’être marqués du signe de la Bête ! (Cf., www.mondialisation.ca du 22 août 2021, « Le covidisme, le vaccinalisme et le pape »)

De plus, la plupart des nations sont structurées comme des sociétés à but lucratif ! C’est pourquoi elles sont elles aussi détenues par cette ploutocratie, et n’ont plus d’autre choix que celui de se plier aux ordres de leur « propriétaire » : Black Rock/Vanguard.

BlackRock/Vanguard possède virtuellement le monde entier tel que nous le connaissons. Cela permet à un petit groupe de pervers de manipuler toute l’humanité, de faire ce qu’il veut, où il veut, quand il veut.

Des médecins sauvant la vie de patients ont été renvoyés de leurs hôpitaux, et l’utilisation de traitements efficaces a été interdite dans pratiquement toutes les nations du monde.

Un ordre a été donné, et les innombrables serviteurs de Black Rock/Vanguard ont exécuté les ordres sans discuter !

Conclusion

Peu nombreux sont ceux qui pouvaient se rendre compte qu’il était parfaitement possible, pour ces gens-là, de déclencher une fausse pandémie et tout ce qui allait s’en suivre ! On traitait aussitôt les gens lucides et éveillés de « complotistes » ou de « délirants ». 

Lorsque vous comprenez comment le monde est structuré, en constatant qu’une ploutocratie possède pratiquement tout dans le monde ; lorsque vous discernez sa mainmise sur les gouvernements, alors vous comprenez à quel point il est très facile d’organiser une fausse pandémie, et une brutale tyrannie de masses.

L’un des objectifs principaux de la fausse pandémie était, dans un premier temps, de renforcer le monopole de ce petit groupe de personnes. Ces personnes ont exigé des « confinements » qui ne pouvaient que détruire les petites entreprises dans le monde entier, afin que les milliards de consommateurs quittent ces entreprises indépendantes pour les mégas entreprises du système dominant. Le jeu pervers mis en route était diabolique et d’une efficacité redoutable : personne n’y voyait que du feu !

Les petits magasins, les petites entreprises locales se mettaient à l’arrêt obligatoire ; les petites épiceries devaient fermer pendant un an, de sorte que la population mondiale allait se procurer sa nourriture dans les supermarchés seuls autorisés à rester ouverts, et qui sont la propriété effective de ces criminels. Ils ont gagné des milliards de dollars pendant que les petits commerçants et toute l’organisation des économies locales sombraient dans la ruine assurée entraînant avec elle un désastre humain concomitant. Tous les secteurs préservés étaient exclusivement ceux qui avaient un lien direct avec la puissance financière de la ploutocratie BlackRock/Vanguard !

Souvenez-vous : aucune des grandes corporations, grandes surfaces, ne devait fermer pendant le « confinement ». Elles sont toutes restées ouvertes, dans le monde entier. Seuls, les petits commerces drainant quotidiennement quelques clients étaient contraints de fermer sous prétexte sanitaire, alors que les supermarchés qui sont fréquentés par des milliers de personnes, n’étaient pas concernés par l’impératif sanitaire !

Comment des masses de gens ont-elles accepté, sans se poser de questions, une telle folie « pour leur sécurité », tout en traitant ceux qui étaient lucides de « complotistes » ou de « délirants » ? 

Il va de soi que notre monde est ouvertement attaqué par un très petit groupe de personnes démesurément riches, qui collaborent entre elles pour prendre le contrôle absolu de tout ce qui n’est pas encore entre leurs mains.

Ces tyrans de la finance sont derrière les organisations comme l’O.M.S., qui est détenue et utilisée par ces criminels, pour exécuter leur programme de domination mondiale, sous le couvert d’urgences sanitaires, qu’ils fabriquent en utilisant des tests frauduleux, la manipulation des données, la suppression des traitements, et la psychose de masse par le biais des médias inféodés manipulant la peur à souhait.

Ce sont les mêmes qui sont également à l’origine du Forum économique mondial et des Nations unies, qui prétendent améliorer l’état du monde, alors qu’en fait leur objectif est de terminer la prise de pouvoir totale sur l’ensemble de l’humanité, en exigeant que toutes les ressources, toutes les informations, tous les gouvernements, tous les pouvoirs, toutes les industries soient remis entre leurs mains pour un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.

Nous devons impérativement boycotter tout ce qui vient de ces tyrans. Regardez le film MONOPOLY, et les preuves du GRAND JURY, vous serez convaincus ou déniaisés.

Les petites entreprises doivent se connecter entre elles pour construire des réseaux parallèles hors domination des Black Rock/Vanguard. 

Entraînez-vous à faire vos achats en toute sécurité dans un vaste réseau de commerces non conformes, qui n’exigent pas l’imposture d’un statut « vaccinal » bidon. 

Ne regardez que « local », car le local n’intéresse pas le mondial. Trouvez des agriculteurs, des éleveurs, des bouchers, dans votre environnement local et achetez directement auprès d’eux. Organisez la démonétisation, un type d’échanges qui permet de sortir des monnaies dette…

Créez votre propre existence en vous émancipant du système tout entier. Que la justice soit soucieuse de ce qui est juste et que la vérité soit la seule préoccupation de ceux qui vont défendre les humbles en recherchant ce qui est vrai et non pas en appliquant des lois qui ont toutes été imposées par la caste des ploutocrates. Black Rock/Vanguard vous tient en laisse : coupez la laisse sans tarder et reprenez votre liberté d’être vivant souverain. Vous n’avez qu’un seul maître : Mère Nature et la Surconscience qui l’habite !

Pour faire obstacle à cette crise artificielle, organisée, nous devons comprendre qui sont les réels acteurs de cette mise en scène criminelle ; d’où viennent ces dictats hautement néfastes et pourquoi ces faux récits, cette falsification de la science, ce narratif mensonger, sont sciemment créés en amont de tout ce qui vient ensuite détruire le monde. 

Comme l’indique le rapport de décembre 2020 de Global Justice Now intitulé « L’histoire horrible de Big Pharma », nous ne pouvons tout simplement plus permettre aux laboratoires pharmaceutiques – « qui ont une longue expérience de la priorité donnée au profit des entreprises sur la santé des gens » – de continuer à dicter les réponses à la COVID-19. 

Jean-Yves Jézéquel

[Voir aussi :
Qui possède le monde ?
Les 4 firmes qui possèdent les USA
Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]

Sources :

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Le jugement Perronne pourra-t-il aider à rétablir l’honneur d’autres médecins et soignants sacrifiés et conduire à leur réintégration ?

Par le Dr Gérard Delépine

La victoire du Pr Perronne n’est qu’une étape. N’oublions pas les autres soignants. Une bataille a été gagnée, mais pas la guerre

Chirurgien retraité, je me réjouis et je félicite le Pr Perronne et son avocat pour leurs succès dans les scandaleux procès que lui a intentés l’Ordre national des médecins.

Mais, si du point de vue personnel sa victoire méritée est réelle, les attendus du jugement montrent qu’il faut continuer le combat pour que les libertés d’expression et de prescription pleines et entières des médecins soient enfin reconnues et respectées par l’Ordre et que tous les procès iniques contre les confrères courageux soient abandonnés et leur honneur lavé. Le combat contre la volonté tyrannique de l’Ordre de priver les médecins de leur droit constitutionnel de s’exprimer librement et de leur nécessaire indépendance professionnelle énoncée dans le serment d’Hippocrate doit s’amplifier et aboutir. Que la relaxe du Pr Perronne les encourage à la poursuite de la lutte pour la vérité et la liberté.

Des attendus du jugement qui ne respectent pas exactement la liberté d’expression

La liberté d’expression telle qu’énoncée à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, à pleine valeur constitutionnelle :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Elle ne peut être limitée que par la loi et non par un règlement. Mais le conseil de l’ordre paraît l’ignorer.

En effet si les attendus du jugement reconnaissent que le Pr Perronne, avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du Covid-19, ils précisent que c’est :

« au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu ».

Cet argument rappelle la conclusion d’une fable de la Fontaine, justement consacrée à la peste 1 :

« Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. ».

En effet il paraît sous-entendre qu’un médecin qui ne serait pas infectiologue internationalement reconnu n’aurait pas le droit de s’exprimer dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique. Argumentaire curieusement oublié dans le cas du célèbre professeur Raoult, virologue internationalement reconnu et toujours harcelé de façon tenace.

Un autre attendu confirme ce caractère dogmatique du conseil de l’Ordre et son respect très limité de la liberté d’expression :

« il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment l’infectiologue aurait tenu un discours antivax ».

Autrement dit, ne serait-ce pas la véracité des faits avérés exprimés par le Pr Perronne qui justifierait sa relaxe, mais ses positions antérieures favorables aux vrais vaccins. Sur ce point le PR Raoult n’est pas non plus contre les vaccins classiques, et ne bénéficie pas jusqu’à présent de la même clémence des autorités.

Curieuse conception de la liberté d’expression qui ne serait tolérée que si elle respecte aveuglément le crédo gouvernemental « provax » y compris quand ils confondent véritables vaccins et injection génique expérimentale qui n’est pas un vrai vaccin, comme l’a reconnu à plusieurs reprises le PR Delfraissy, longtemps président du conseil sanitaire du gouvernement. La liberté d’expression reconnue par l’Ordre serait-elle donc à géométrie variable ?

Le conseil de l’Ordre a rétabli le délit d’opinion 2 de prescription et des médecins sont poursuivis par l’Ordre, suspendus pour certains, voire radiés, voire ruinés

Un exemple parmi tant d’autres

« Garde à vue à la suite d’exercice soi-disant illégal de la médecine sous une ONG suisse

Bonjour,

Je suis médecin généraliste, ayant refusé de vacciner mes patients et ne portant pas le masque donc radiation le 23 novembre 2021.

Nous avions une ONG suisse où j’ai travaillé comme médecin et en février 2022, même inscrite à la direction de la santé de Genève. Du coup, j’ai été mise en garde à vue le 5 avril alors que je n’ai eu aucun mort pour mise en danger de la vie d’autrui avec risque de mort immédiate et pour exercice illégal de la médecine.

Je suis donc sous contrôle judiciaire jusqu’à nouvel ordre. Je ne peux plus sortir de France. Tout mon argent libéré grâce à mon PERCO, a été saisi et les 2 comptes professionnel et privé ont été prélevés en laissant à peine que 500 € sur le compte privé.

Je me suis donc retrouvée à découvert alors que je disposais de 27 000 €. Depuis, l’avocat a fait appel et cela n’intéresse personne.

Nous sommes dans une dictature et il est grand temps de se réveiller. »3

Les médecins poursuivis et/ou condamnés par l’Ordre pour avoir seulement exprimé une opinion différente du crédo gouvernemental sont trop nombreux pour être tous nommés et je m’en excuse auprès d’eux. En plus du prix Nobel de médecine le Pr Luc Montagnier4, les Pr Raoult, Perronne et Joyeux, citons la députée et psychiatre M. Wonner5, l’anesthésiste-réanimateur L. Fouché 6, les docteurs Maudrux7 et N. Delépine, et de nombreux généralistes dont P. De Chazournes8, F. Quedeville. 9

Le DR Maudrux commente sur son blog :

« Apparemment liberté de pensée, liberté d’expression, défense des traitements que l’on pense meilleurs que ceux proposés par d’autres, les débats, les actions légales auprès des autorités, tout ceci sont des choses interdites aux médecins », a réagi le Dr Maudrux dans un post de blog très commenté, dénonçant une « accusation sans preuve » : « aucun exemple, aucune phrase, aucun billet n’est cité pour que je puisse répondre et me défendre », pointe-t-il. « Je ne m’oppose pas à des recommandations (par ailleurs une recommandation est une recommandation, pas une obligation !), je demande simplement qu’on mette un autre médicament dans ces recommandations », se défend-il.

Et de conclure : « L’Ordre sort du débat médical, de la chasse aux traitements pour une maladie sévère, pour tomber dans la chasse aux sorcières. »

Comment ne pas citer la radiation du DR Stéphane Gayet10 : Avoir informé dès décembre 2021 des effets secondaires, parfois graves, voire mortels des pseudovaccins, injections géniques à ARN n’a pas été accepté par l’Ordre.

@LouisEymard 23 sept.

En décembre 2021 le Dr Stéphane Gayet alertait des effets secondaires des injections et a dévoilé la clause d’irresponsabilité imposée par les laboratoires pharmaceutiques. #JusticePourLesSuspendus

@ErikLoridan 23 sept.

Le Dr Stephane Gayet, médecin infectiologue strasbourgeois, radié par l’ordre des médecins pour avoir osé soigner des Covid long ! Faites du bruit !!

L’Ordre a effectivement quitté le débat médical de recherche de traitements pour une maladie nouvelle, pour se consacrer à cette chasse aux sorcières ciblant tous les opposants à la politique sanitaire pourtant catastrophique du gouvernement.

Il est donc indispensable de poursuivre le combat pour rappeler à l’Ordre que la liberté d’expression est un droit fondamental de tous les citoyens, qu’elle est sacralisée par la Déclaration universelle des droits de l’homme, reconnue par notre Constitution et qu’elle représente un des piliers de la démocratie. S’y attaquer constitue le premier pas vers la tyrannie. Intensifions le combat contre cette tyrannie.

Des médecins d’autres pays européens sont soumis à des rétorsions comparables pour avoir exprimé des doutes sur les mesures antidémocratiques qui nous ont été imposées dont le luxembourgeois Benoit Ochs11, les belges Céline Andri12, Pascal Sacré, réanimateur (un des premiers à avoir analyser la toxicité des masques imposés) licencié, et Laurence Kayser gynécologue très impliquée dans la défense des femmes atteintes d’effets toxiques de l’injection génique13 et tant d’autres donneurs d’alerte italiens, canadiens ou américains, victimes du totalitarisme occidental. Cette trop longue liste (très incomplète) démontre bien qu’il s’agit d’un problème politique international, et non pas sanitaire, éthique ou scientifique.

Le scandale des soignants condamnés par l’Ordre pour avoir guéri leurs malades et parlé

La liberté de prescrire est un droit fondamental du médecin rappelé par maître Krikorian14 15:

« La liberté de prescription des médecins relève d’un principe général du droit, à valeur supra-décrétale (au-dessus d’un décret du pouvoir exécutif) (CE, 10e et 7e sous-section réunie, 18 février 1998, n°171851 — v. mon communiqué de presse n°1 du 24 avril 2020, page ¾). L’ordonnance de référé que j’ai obtenue le 22 avril 2020 du Conseil d’État a permis de confirmer que les médecins n’avaient jamais perdu leur liberté de prescription que consacre l’article L.5121-12-1, I du Code de la santé publique (CSP), y compris hors indication d’autorisation de mise sur le marché (AMM), dès lors qu’il n’existe pas d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une autorisation de mise sur le marché ou d’une autorisation temporaire d’utilisation et sous réserve que le prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique de son patient. ».

Pourtant de nombreux médecins ont été très durement sanctionnés par l’Ordre (interdiction d’exercice) pour avoir prescrit de la chloroquine ou de l’Ivermectine à leurs malades et les avoir guéris. L’Ordre ne s’intéresse pas à la réalité des faits avérés du monde réel, au devenir des malades concernés, mais récite le dogme officiel prétendant qu’il s’agit de « thérapeutiques non reconnues », illustrant spectaculairement la citation de Blaise Pascal16 « Plaisante justice qu’une rivière borne. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. », devenue au 21e siècle : « Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà. »

L’ordre paraît ignorer que l’Algérie a démontré l’efficacité de la Chloroquine

Lorsqu’ils prétendent que le traitement Raoult est inefficace et non reconnu, les juges de l’Ordre ne paraissent guère informés de ce qui s’est passé en Algérie de l’autre côté de la Méditerranée. Dès le 31 mars 2020, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid annonçait :

« Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ».

Deux mois plus tard, le 31 mai 2020, le même ministre de la Santé déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine a prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités ». Certains refuseront peut-être de le croire, mais les chiffres de l’OMS démontrent qu’avec ce traitement le Covid n’a pas été plus mortifère en Algérie qu’une grippe ordinaire : 6881 morts attribuées au Covid en trente-deux mois sur une population de 42 millions d’habitants, alors que la France en compte plus de 156 000 pour 67 millions d’habitants.

L’Ordre paraît ignorer aussi que Madagascar a démontré l’efficacité de l’Artémisinine

Le conseil de l’ordre s’est comporté comme un grand inquisiteur, refusant de considérer les faits avérés pour imposer par tous les moyens le dogme du gouvernement (ou de Big Pharma via l’OMS) sur la prétendue inefficacité des traitements précoces, pourtant démentie par les données actuelles de l’OMS elle-même.

Il a préféré sanctionner les médecins qui ont utilisé ce traitement et guéri leurs malades plutôt que de reconnaître ses erreurs et le caractère catastrophique de la stratégie sanitaire gouvernementale. Ce refus dogmatique des traitements précoces a entraîné 130 000 morts évitables, une catastrophe sanitaire de gravité inégalée, causant plus de morts que la débâcle de 1940 (100 000 morts).

Les conséquences dramatiques de cette guerre ordinale contre les traitements précoces qui ont permis aux pays pauvres d’échapper à l’hécatombe Covid aboutiront-elles un jour à des mises en examen pour mise en danger d’autrui ?

Durant la crise Covid, l’Ordre n’a pas respecté ses missions

Il n’a pas protesté lors de la publication du décret Rivotril organisant l’euthanasie (sans consentement) de nos aïeux suspects de Covid s’opposant ainsi ouvertement à la loi Leonetti qui a rejeté l’euthanasie.

Il n’a rien dit lorsque le ministère a dicté aux médecins « l’ordonnance » en cas de Covid-19 (Doliprane) alors que le Conseil de l’Ordre aurait dû défendre la liberté du médecin dans l’exercice de son art, principe d’indépendance, base de la déontologie médicale et du serment d’Hippocrate.

Il a contraint les médecins à respecter l’interdiction ministérielle des traitements précoces efficaces, l’hydroxychloroquine puis l’azithromycine, puis l’Ivermectine

L’Ordre n’a pas ou peu poursuivi les médecins qui se sont exprimés dans les médias, sans mentionner leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament, violant ainsi la loi transparence santé de 2011, et le code de la santé publique. C’est pourtant une mission prioritaire que lui a assignée la loi.

L’Ordre n’a pas défendu les soignants discriminés par l’obligation vaccinale

L’obligation vaccinale des soignants n’avait aucun intérêt sanitaire lorsqu’elle a été imposée, car tous les experts savaient déjà que l’injection aux soignants de pseudo vaccins, inefficaces contre les contaminations et les transmissions, ne pouvait pas protéger les malades.

Cette obligation vaccinale visait en réalité à empêcher les soignants vaccino prudents d’informer malades et familles des complications vaccinales qu’ils avaient déjà observées. L’Ordre qui ne pouvait ignorer que les injections n’étaient pas de vrais vaccins et qu’elles étaient toujours expérimentales, aurait dû protester et ne l’a pas fait.

De plus, l’Ordre, qui soutient traditionnellement les médecins en difficulté, a refusé d’aider les soignants exclus de leur sacerdoce les réduisant ainsi à des situations totalement inhumaines tout en sachant que cette obligation inutile réduit fortement le nombre global de soignants, déjà très insuffisant, démoralise ceux qui restent et aggrave ainsi la destruction de l’hôpital, comme de la médecine de ville.

Il a réussi à instaurer cette peur et cette soumission, car il semble bien que même après la relaxe du Pr Perronne, beaucoup de médecins n’osent pas avouer le soutenir publiquement et n’osent toujours pas prescrire les traitements précoces efficaces. Si bien qu’en octobre 2022, de nombreux malades errent pour obtenir une ordonnance de médicaments pourtant démontrés efficaces par une littérature internationale riche publiée et disponible sur les bases de données telles PUBMed.

Une bonne nouvelle pour les médecins suspendus ! L’exemple de l’Alberta au Canada

Danielle Smith, Première ministre de l’Alberta, présente ses excuses aux non-vaccinés :

« Je peux m’excuser maintenant. Je suis profondément désolée pour toute personne qui a été victime de discrimination de manière inappropriée en raison de son statut vaccinal, je suis profondément désolée. Pour tout employé du gouvernement qui a été licencié de son travail, en raison de son statut vaccinal, et je souhaite son retour s’il veut revenir. »

https://lemediaen442.fr/alerte-info-canada-danielle-smith-premier-ministre-de-lalberta-presente-ses-excuses-aux-non-vaccines/

Il devient urgent que le Gouvernement dépose un projet de Loi d’amnistie générale concernant tous les soignants poursuivis sur le plan disciplinaire, à l’occasion de leurs prises de position sur la politique vaccinale contre la COVID19.

Par ailleurs, les soignants doivent exiger, devant les chambres disciplinaires régionales, la présence d’un Magistrat de l’ordre judiciaire.


1 Jean de la Fontaine les animaux malades de la peste — 1678

2 https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-conseil-de-lordre-retablit-le-delit-dopinion

3 Garde à vue à la suite d’exercice soi-disant illégal de la médecine sous une ONG suisse — TPMD.fr : WAILLIEZJUILLET 30, 2022 À 6:23 Cette histoire paraît invraisemblable dans un pays comme la France et est pourtant réelle.

Les témoignages sont importants, car beaucoup de Français n’en croient rien.

4 Le CNOM lui reprochait de s’être « récemment illustré en affirmant que les variants naissaient des vaccins » en juillet 21 : eh oui !!!

5

6 Privé de ses fonctions et rémunérations, mais aussi de son compte bancaire

7 Le Dr Maudrux poursuivi par l’Ordre des médecins pour avoir promu l’ivermectine

Par A Marques le 31-05-2021

L’ancien président de la CARMF caisse autonome de retraite des médecins français, annonce faire l’objet d’une plainte déposée par le Conseil départemental de l’Ordre des médecins du Vaucluse, qui lui reproche d’avoir « appelé les médecins à prescrire des thérapeutiques non éprouvées » sur son blog.

« À cause de ce blog, je suis l’objet d’une plainte du Conseil de l’Ordre, qui souhaite apparemment me radier », annonce le Dr Gérard Maudrux, dans un post daté du 25 mai. L’urologue retraité, ancien président de la Carmf, fait l’objet d’une plainte déposée par le CDOM du Vaucluse devant la chambre disciplinaire de première instance à l’issue d’une commission de conciliation infructueuse qui s’est tenue le 17 février.

D’après le procès-verbal signé par l’Ordre, dont le Dr Maudrux publie une copie, il lui est reproché d’avoir tenu depuis décembre 2020 « de façon répétitive des propos s’opposant à des recommandations faites dans l’intérêt de la santé publique et appelant les médecins à prescrire des thérapeutiques non éprouvées » sur son blog, alors hébergé par Le Quotidien du médecin.

8 Le Dr de Chazournes comparait devant les instances disciplinaires de l’Ordre des médecins (zinfos974.com)

Le praticien est inquiété à la suite de ses prises publiques de position ainsi que celles de son collectif. Différents manquements à la déontologie sont reprochés au médecin, figure emblématique de la lutte contre la vaccination, qui risque la radiation Par N. Payet -18 Février 2022 ».

9 : https://www.mesopinions.com/petition/sante/soutenons-docteur-fabien-quedeville-convoque-motif/125525 Extrait :

Le docteur F. Quedeville, médecin généraliste dans l’Essonne, est convoqué sans motif officiel par le Conseil départemental de l’Ordre des Médecins.Connu pour avoir exprimé publiquement son opposition à un troisième confinement, choix finalement retenu par le Président de la République, il est aujourd’hui le premier médecin de ville à se voir convoquer après avoir exprimé cette position. En plus d’être injuste et infondée, cette convocation témoigne du mépris dont sont victimes les médecins généralistes, pourtant en première ligne dans la lutte contre l’épidémie.

Retrouvez sa tribune de soutien sur Baslesmasques.com

10 https://nouveau-monde.ca/la-disparition-des-medecins-competents-organisee-par-lordre-des-medecins-aux-ordres-une-nouvelle-victime-le-dr-s-gayet/

11 Procès / verdict en appel : Un an de suspension professionnelle pour le Dr Benoît Ochs Verdict de procédure dans le processus d’appel : Un an de suspension professionnelle pour le Dr Benoît Ochs — Tageblatt.lu

12 Laver l’honneur du Dr Cécile Andri – AIMSIB lire l’intégralité de la lettre ouverte du Dr Résimont octobre 2022

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les médecins qui témoignent de ce qu’ils constatent dans leurs cabinets médicaux ? L’Ordre des médecins peut-il piétiner le principe de précaution et la liberté d’expression ? L’Ordre des médecins est-il au-dessus de la Constitution et n’a-t-il aucune responsabilité pénale à la suite de cette censure ?

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les propagandes vaccinales excessives et à la mise en danger de la vie d’autrui engendré par cette communication dogmatique et mensongère qui constitue manifestement de la tromperie, du chantage et de l’abus de pouvoir ?

13 Voir son Interview au parlement européen avec l’eurodéputé Virginie Joron et l’avocate Diane Protat et le collectif « où est mon cycle » qui a éveillé beaucoup de femmes touchées et a ouvert la parole sur ce sujet terrible

14 https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/liberte-de-prescription-des-medecins-vs-deontologie-medicale-interview-de-me

15 http://newsnet.fr/read/liberte-de-prescrire-liberte-d-expression-des-medecins-deontologie-et-droit-avec-me-krikorian-le-dr-delepine-et-le-dr-sroussi

16 Blaise Pascal Pensées sur la religion — 1669 (publiées après sa mort)




Laver l’honneur du Dr Cécile Andri

[Source : aimsib.org]

L’histoire se passe en Belgique. Début 2020, le Dr Cécile Andri, exerçant la médecine générale, esthétique et fonctionnelle dans le Brabant, contractera la Covid comme tous les soignants exposés du monde. Quand elle osera écrire sur Facebook qu’elle s’était guérie seule en trois jours avec des compléments alimentaires et de l’hydroxychloroquine, non seulement elle reçut une plainte ordinale, mais on lui interdira en plus de faire doser ses anticorps, ce qui aurait pu documenter une immunité acquise propre à pouvoir lui permettre d’aller soigner ses patients les plus fragiles à leurs domiciles(([1] https://www.facebook.com/watch/?v=932834187173713&extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)). Notre courageux médecin accusera nommément Mme Maggie de Block, Ministre belge de la Santé, de faire opposition à la connaissance légitime des statuts sérologiques des malades guéris. Quelque temps plus tard, devant une caméra(([2] https://www.facebook.com/cite24media/videos/1180019772501514/?extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)), le Dr Andri fait part de ses réflexions personnelles concernant la constatation toujours plus répétée d’effets indésirables graves survenus après les vaccinations anti-Covid : ses tourments s’accentuent, son Ordre local ne la lâchera plus. C’est alors un déferlement ahurissant de plaintes, toutes plus imbéciles et téléguidées les unes que les autres, qui s’abattront sur notre thérapeute(([3] Certaines émanent de médecins bien connus pour leurs conflits d’interêt D’autres viennent de la rubrique Fake Checker de la RTBF Info qui publie 8 pages de calomnies à mon propos. 
« – Mr Didou est un français qui critique le fait que je parle de vit C, Zn, vit D, Hydroxychloroquine et Azithromycine dans une interview à mon cabinet par Cité 24
— Le Dr Dauby me critique quand je parle de traitement à base d’un Antibiotique très connu : l’azithromycine. Il ose prétendre qu’il est inefficace dans plusieurs essai cliniques !! Alors qu’il a sauvé des milliers de vie et c’était un traitement proposé parle Prof Raoult ainsi que Zelenko qui le donnait avec du zinc
— Le Dr Deudon a très probablement fait rédiger sa plainte contre moi par un avocat
— En 2022, n’ayant sans doute guère de griefs contre moi, j’ai reçu 3 plaintes de patientes (cela fait donc 8 au total depuis 2020 alors que je n’en avais jamais reçue depuis que j’ai été diplômée en 1991). La 1 ère en avril se plaint que je ne me suis pas lavée les mains entre 2 patients que je n’ai pas mis des gants pour faire sa sclérose de varices (aucun médecin ne met des gants dans cette intervention là) etc… La 2 eme en juillet 2022 a qui j’ai osé poser la question : êtes vous vaccinée ? Et elle m’a fait un peu sursauter en me disant qu’elle allait faire sa 4 ème dose : elle a alors déclaré le soir même que “j’avais un discours délirant à propos des vaccins”. La 3 eme en août dernier venait pour un détatouage et s’est mise à hurler comme si je l’étranglais puis m’a reproché de ne ne pas lui avoir mis des lunettes de protection sur le nez alors qu’elle était sur le ventre et que je lui détatouais le haut des fesses ! Ces 3 patientes venues de nulle part ne sont venues qu’une seule fois et pondaient leurs plaintes le soir même à l’Ordre dès le retour chez elle !)). Faut-il la laisser se faire tailler en pièce par des médecins bien obéissants aux ordres des politiciens ou doit-on la soutenir quitte à rompre l’anonymat de ses défenseurs ? Le choix du Docteur Stéphane Résimont, membre AIMSIB bien connu,(([4] Dr S Résimont, “Pensez-vous être traité correctement pour votre hypothyroïdie” congrès AIMSIB en ligne, https://crowdbunker.com/v/gkzF5u6L à 1’04 »)) (([5] Dr S. Résimont, « Ordre des médecins, évoluer ou périr », AIMSIB, mars 2021, https://www.aimsib.org/2021/03/14/ordre-des-medecins-evoluer-ou-perir/)) est vite opéré : il faut laver l’honneur du Dr Cécile Andri qui, par son courage et son abnégation, a contribué à sauver toute une profession du naufrage de la compromission. Voici le texte de la lettre ouverte qu’il a adressé aux médecins du Conseil de l’Ordre du Brabant. Pourquoi ne démissionnent-ils pas tous ensemble afin de protester contre le rôle indigne qu’on veut leur faire jouer ? Bonne lecture.  

« Réveiller les patients et leur faire prendre conscience que la santé, c’est le bien le plus précieux que nous avons sur cette terre, elle ne s’achète pas, ne se vend pas (on voit maintenant des affiches qui incitent les jeunes à devenir cobayes pour Pfizer pour 220 €/jour !) et on ne peut pas se permettre de jouer à la roulette russe avec ces pseudo-vaccins ! »

Dr Cécile Andri

Monsieur le Président, Chers confrères,

Notre collègue le Docteur Cécile Andri a été convoquée en vos murs suite à des prétextes divers, tous apparus consécutivement à ses déclarations concernant les effets secondaires des « vaccins » anti- Covid. Nous supposons néanmoins que vous avez déjà été informés que ce nouveau vaccin expérimental présentait des effets secondaires graves beaucoup plus fréquemment que n’importe quel autre traitement autorisé.

Au cas où certaines preuves des graves et fréquents dommages corporels et milliers de décès causés par ces injections expérimentales n’auraient peut-être pas encore été portées pleinement à votre connaissance, nous vous adressons en annexes des informations scientifiques essentielles à votre pleine compréhension de la situation.

Vous conviendrez certainement qu’il n’est pas défendable de se fier uniquement aux communications marketing émanant des producteurs (marchands) de ces « vaccins », ni aux publications prétendument scientifiques souffrant de graves biais étant sponsorisées par les mêmes entreprises qui s’enrichissent par la vente de ces nouveaux produits expérimentaux.

En tant que médecins (généralistes ou spécialistes), mes nombreux confrères et moi-même constatons, en effet, chez nos patients vaccinés :

— Une très forte croissance des infections : infections par Covid dans les 2 à 3 semaines qui suivent l’injection, des réactivations virales (zonas, EBV, encéphalites virales) par altération de l’immunité.
— De nombreuses complications cardiovasculaires : myocardites, infarctus, AVC, surdités soudaines, thromboses artères centrales de la rétine…, et même des cas d’infarctus chez des enfants (ce qui n’arrivait jamais avant la vaccination)
— Des complications neurologiques : des cas de Guillain Barré(([6] Maladie que je connais « un peu » pour avoir rédigé un article dans la Revue Médicale de Bruxelles déjà en 6e et 7e année d’études de médecine.)), d’Alzheimer chez des personnes d’âge moyen, de réapparition de maladies à prion
— Des récidives foudroyantes de cancers (à un niveau que nous n’avions jamais observé avant la campagne de vaccination). Une forte augmentation des tumeurs des lignées hématopoïétiques, notamment le cas de notre confrère Michel Goldman. Nous vous invitons à découvrir le rapport « Rapid progression of Angioimmunoblastic T cell lymphoma following BNT152b2 mRNA vaccine Booster Shot: a case report » qu’il a rédigé avec nos confrères les Dr Bron, Cogan, S. Goldman… que j’ai fréquentés lors de mes années de pratique médicale à Bordet et à Érasme. Cette publication est publique et décrit la qualité des intervenants et de la victime. À noter que ce « confrère victime » prônait sur les plateaux télé la « vaccination » de tout le monde, quel que soit l’âge, la sérologie Covid (donc il prônait la vaccination post maladie…), quelles que soient les morbidités présentes ou pas.
— Des syndromes de fatigue chronique particulièrement aigus et durables justifiant des incapacités de travail de longues durées, certaines victimes terminant même en chaise roulante à des âges parfois très jeunes. Un de mes jeunes patients, âgé de 12 ans, s’est retrouvé en chaise roulante très peu de temps après sa 2e injection du vaccin Covid (c’est le hasard, lui a-t-on dit comme à tant d’autres victimes).

Le Docteur Cécile Andri s’est également exprimée sur ces effets secondaires lors d’une interview dans le cadre d’une manifestation contre l’obligation vaccinale du personnel soignant le 21 août 2021.

Je suis surpris que quiconque puisse lui reprocher de témoigner ce qu’elle constate comme dégâts chez ses patients.

Dans un tel contexte de nombreux effets secondaires graves, n’est-il pas du devoir de tout médecin d’informer la population des risques qu’elle court et d’inviter à la prudence ? Le principe de précaution et le devoir d’informer les patients ne sont-ils pas inscrits dans la Loi ?

Le discours officiel prétendant que le vaccin serait soi-disant « sûr et efficace » a pourtant largement montré qu’il n’était pas conforme à la réalité.

Mes confrères et moi sommes de plus en plus nombreux à ne pas comprendre votre acharnement à poursuivre tous les médecins qui se sont, pourtant très légitimement, exprimés sur les graves et fréquents effets secondaires qu’ils constataient chez leurs patients dans des délais très rapprochés après la vaccination.

Non seulement notre collègue, le Docteur Cécile Andri (et les autres médecins qui tiennent le même discours) ne fait que relayer ce qu’elle observe dans son cabinet médical. Mais de surcroît, ces observations sont confirmées par des dizaines d’études publiées dans les plus prestigieux journaux médicaux tels que le British Medical Journal, le Lancet… par les plus grands auteurs médicaux et épidémiologistes.

Des références scientifiques confirment que cet essai de thérapie génique à visée vaccinale est non seulement inefficace, entraîne de très nombreux effets secondaires au niveau cardiovasculaire, au niveau neurologique, au niveau cancérologique, etc., mais, en plus, qu’il engendre, dans certaines classes de la population, une efficacité négative : c’est-à-dire que la mortalité est augmentée chez les « vaccinés », en particulier chez les moins de 60 ans.

Deux pays (Taiwan et l’Australie) font déjà état d’un nombre de décès plus élevés à la suite du vaccin que par la maladie elle-même. Et depuis quelques jours, s’y ajoutent la Grande-Bretagne et Israël.
Vous trouverez ces études en annexe à ce courrier.

Loin d’être un médecin opposé au principe général de la vaccination, j’ai toujours assuré la promotion de tout vaccin qui satisfait les critères suivants :

— Les vaccins qui empêchent de contracter la maladie, car ils sont immunogènes
— Les vaccins qui empêchent la transmission
— Les vaccins qui ne présentent ni graves effets secondaires, ni décès, d’autant plus dans les catégories d’âge où il n’y avait pas de décès de la maladie elle-même (exemple : les enfants et ados)
— Les vaccins dont la protection dure pendant des années, voire davantage
En ce qui concerne les « vaccins » anti-Covid, aucun de ces critères n’est rencontré. Devoir injecter une substance tous les 3 mois(([7] Et selon une étude annexe : pas plus d’un mois de relative protection chez les adolescents.)) ne permet certainement pas d’utiliser la qualification de vaccin. Il s’agit tout au plus d’un médicament à l’efficacité et à la sécurité douteuses, dont la phase expérimentale se révèle être un échec manifeste. Cet essai de phase III à visée vaccinale devrait donc être immédiatement et définitivement arrêté.
De plus, avec une réinjection à périodicité rapide, on doit qualifier cette substance de traitement chronique et la législation concernant les vaccins ne s’y applique plus.

Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des sources annexées à ce courrier, afin de pouvoir comprendre toute la légitimité des propos tenus par notre consœur, le Docteur Cécile Andri, et par d’autres médecins ayant déjà dû rendre des comptes auprès de l’Ordre des médecins pour des propos similaires.

Au vu de la lecture de ces études scientifiques, un médecin qui ne mettrait pas en garde son patient contre cette expérience médicale à grande échelle — plus de 12 milliards de doses injectées (rappelons que nous sommes toujours en phase 3 jusqu’en 2023-24) — ne respecterait pas son devoir de conseiller son patient et d’agir dans le respect du principe de précaution. Il ferait défaut à son serment d’Hippocrate et au principe fondamental « Primum non nocere », « Avant tout ne pas nuire ».

Au vu de l’état actuel de la science, il me semble incontestable qu’un médecin, actuellement, qui ne mettrait pas en garde ses patients concernant cet essai thérapeutique manifestement dangereux(([8] J’ai naturellement le plus grand respect pour les principes d’essais cliniques en pharmacologie, ayant été moi-même un étudiant désargenté, impliqué en 3e, 4e, 5e année d’études de médecine en tant que cobaye volontaire à plusieurs reprises et ayant dû compléter un grand nombre de documents pour donner mon accord éclairé. Mais il me semble vital (et ceci relève du domaine pénal) que les essais cliniques de phase 3 soient suivis avec une comparaison placebo versus substance active, avec suivi des cobayes volontaires qui doivent, en toute légalité, avoir été préalablement informés des risques et informés qu’il s’agit d’une expérience médicale en cours. L’Ordre des médecins respecte-t-il ces obligations légales dans la manière dont il communique avec les médecins dans ce contexte ? Dans le cas de ce gigantesque essai massif sur toutes les catégories de la population, quel est le suivi effectué ? Mes patients vaccinés m’ont informé qu’ils n’ont fait l’objet d’aucun suivi par les Autorités pour savoir s’ils avaient subi des effets secondaires. Aucun. L’Ordre des médecins et les autres autorités médicales ne devraient-ils pas s’en alarmer et réclamer l’arrêt immédiat de cette expérience médicale de masse, manifestement dangereuse et non suivie. Au contraire, l’Ordre des médecins a choisi de poursuivre une véritable « chasse aux sorcières » contre les médecins de terrain qui osent communiquer sur les effets secondaires, les dégâts et les décès provoqués par cette expérience pratiquée de manière illégale. Votre responsabilité pénale pour tromperie, harcèlement, censure du débat scientifique et mise en danger de la vie d’autrui ne devrait-elle pas vous préoccuper davantage ?)), devrait être sanctionné.
Ne serait-ce pas là le véritable rôle positif que pourrait exercer l’Ordre en ce domaine ?

Votre rôle ne devrait-il pas assurer que nos confrères respectent des principes de prudence ? Ne devriez-vous pas rappeler le principe de la balance bénéfice/risque qui veut qu’on ne devrait jamais injecter un produit expérimental et manifestement toxique à un jeune adulte ou à un enfant alors que ceux-ci n’ont aucun risque de décéder de la Covid ?

Nous sommes nombreux à penser que l’Ordre devrait déconseiller de poursuivre cette expérience médicale sur les adultes sans comorbidité qui prennent de la vitamine D, du zinc, de la DHEA d’autant plus s’ils ont déjà fait la Covid et qu’en conséquence, leur risque de décéder de la Covid est pratiquement inexistant.

L’Ordre ne devrait-il pas rappeler qu’on ne donne pas de substances toxiques qui plus est inconnues (pour rappel, la composition de ces produits expérimentaux appelés vaccins n’est toujours pas divulguée) à des femmes enceintes ?

Même le paracétamol est maintenant prouvé comme étant toxique s’il est pris pendant la grossesse.
Comment l’Ordre autorise-t-il à utiliser les femmes enceintes comme cobayes ?

Ne devriez-vous par rappeler l’évidence qu’on ne vaccine pas contre une maladie un patient qui vient de faire cette maladie et qui, en conséquence, a déjà un taux très élevé d’anticorps ? Êtes-vous certains que de surstimuler leur système immunitaire ne présente aucun risque auto-immun ? En l’occurrence, on survaccine contre la souche initiale de Wuhan qui n’a plus cours depuis 2 ans (risque : réaction ADE) : on fait pire que bien en détournant le système immunitaire des variants actuels.

Aurait-on imaginé, il y a trois ans encore, que l’on puisse forcer toute la population à être les cobayes d’une expérience médicale qui n’est pas encore terminée, encore en phase III ?

N’est-il pas révélateur que, malgré que 90 % de la population soit « vaccinée », on n’ait jamais observé autant de cas de Covid qu’actuellement et que les pays les plus touchés soient les plus « vaccinés » ? !

C’est dans les pays les plus vaccinés que la mortalité « de cause inconnue » a le plus augmenté et que la « mort de cause inconnue » est devenue la première cause de mortalité depuis cette année…

Comme vous l’avez constaté, la mise sur le marché de ces « vaccins » a été faite sur la base uniquement d’études réalisées ou sponsorisées par les producteurs (marchands) de vaccins eux-mêmes… On passe d’une phase II à une phase III sur l’ensemble de la population induisant, dans les faits, une mise sur le marché forcée et illégale, les effets secondaires à moyen et à long terme ne sont pas étudiés correctement, ni pris en compte :

– Pas d’étude cancérologique à moyen/long terme,
– Pas d’étude sur l’émergence de maladies auto-immunes,
– Pas d’étude de modifications géniques réalisées
– Pas d’étude concernant la tératogénicité de cette nouvelle thérapie

Les médias et les experts qui s’y expriment et conseillent nos ministres souffrent de graves conflits d’intérêts (travaillant également pour l’industrie) et se contentent, sans aucune analyse complémentaire, de répéter béatement les chiffres de l’industrie :
– 95-96% prétendue efficacité du vaccin, avant leur arrivée sur le marché,
– Ces chiffres ont été revus à la baisse à 70%, puis à 50% de prétendue efficacité et ensuite 25-30% de prétendue efficacité contre les formes graves « n’empêche pas la maladie, mais empêche d’en mourir » (alors qu’en réalité ce sont les variants Omicron qui sont beaucoup moins mortels y compris chez les non-vaccinés).
– « ne protège pas dans la tranche d’âge avant 60 ans, mais uniquement les personnes âgées avec comorbidités » et aujourd’hui, même cette dernière affirmation est remise en cause selon les dernières études…
Comment pourrait-on reprocher à des médecins de faire état de ces vérités ?
Le débat scientifique n’est-il pas vital à la sécurité de la population et au progrès de la Science ?
Le débat citoyen n’est-il pas au cœur de la démocratie et de nos droits fondamentaux garantis par la Constitution ?

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les médecins qui témoignent de ce qu’ils constatent dans leurs cabinets médicaux ? L’Ordre des médecins peut-il piétiner le principe de précaution et la liberté d’expression ? L’Ordre des médecins est-il au-dessus de la Constitution et n’a-t-il aucune responsabilité pénale suite à cette censure, à cette propagande vaccinale excessive et à la mise en danger de la vie d’autrui engendrée par cette communication dogmatique et mensongère qui constitue manifestement de la tromperie, du chantage et de l’abus de pouvoir ?

Votre intention est-elle de continuer à persécuter tous les médecins qui soignent leurs patients atteints de la Covid avec d’autres traitements que le protocole incongru qui avait été imposé comme protocole officiel (les 3 « D » : « Dafalgan, Dyspnée, Décès ») ?
La prise en charge de la Covid est pourtant simple, permettant de diminuer très fortement les risques de complications, à condition de laisser les médecins traiter précocement.

En tant que médecin respectant le Serment d’Hippocrate, comme de nombreux de mes confrères, je conseille également à chacun de mes patients la plus grande prudence avant de choisir d’être cobaye d’une thérapie génique expérimentale à visée vaccinale de phase III.
Avez-vous l’intention de tous nous convoquer parce que nous osons respecter l’obligation d’informer les patients et le principe de précaution pourtant inscrits dans la Loi ?

Ne trouvez-vous pas qu’il aurait été opportun pour l’Ordre des Médecins, qu’il soit national ou provincial, d’envoyer un courrier à chacun de ses membres leur présentant ses plus plates excuses pour les avoir poussés à se faire « vacciner », pour leur avoir intimé l’ordre de promouvoir, sans réserve, ce vaccin expérimental auprès de leurs patients (non à risque de formes graves de la Covid) qui garderont, pour certains d’entre eux, des séquelles à vie suite à la vaccination ou qui en sont morts ou simplement qui croyaient le discours officiel que le vaccin serait soi-disant immunisant, les protégerait eux et leur entourage et qui ont le sentiment d’avoir été abusés et trompés ?

Au lieu de cela, plutôt que de faire profil bas, vous continuez à persécuter des médecins qui n’ont accompli que leur travail avec conscience et professionnalisme, des médecins qui écoutent et examinent leurs patients, qui lisent la littérature scientifique et qui tiennent compte des publications faisant état que ce « vaccin » est très peu efficace et crée beaucoup plus de dégâts et de morts que tous les autres vaccins réunis et commercialisés jusqu’à présent.

L’Ordre des médecins a-t-il la connaissance complète de la composition (toujours secrète à ce jour, semble-t-il) de ces injections expérimentales ? Sur le plan médical et scientifique n’est-il pas capital de connaître la composition complète d’un produit prétendument médicamenteux ?

Ces injections n’arrêtent pas la dissémination du virus, ne donnent pas d’immunité et n’ont pas du tout prouvé leur innocuité, au contraire. Le principe de précaution ne consiste pas à devoir prouver qu’un produit est dangereux, mais au contraire à devoir prouver qu’il n’est pas dangereux, avant de le vendre et de l’injecter massivement à une population saine.

Seul le respect du principe de précaution permet d’assurer la mise en œuvre effective du « primum non nocere » qui est le fondement de toute la déontologie médicale. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses.

Docteur Stéphane Résimont
Octobre 2022

Annexes 1 à 12  :

Annexe 1annexe 2annexe 3annexe 4annexe 5annexe 6annexe 7annexe 8annexe 9annexe 10annexe 11annexe 12.

N.D.L.R. : La lettre est datée du 7 septembre 2022.

Notes et sources




Bombe sale en Ukraine ?

Bombe sale, destruction du barrage de Kakhovka : Les jeux dangereux de l’Ukraine

[Source : Donbass Insider]

Par Christelle Néant

Depuis plusieurs jours la menace de l’utilisation d’une bombe sale ou de la destruction du barrage de Kakhovka par l’Ukraine provoque une montée des tensions extrêmement dangereuse. À force de laisser Kiev faire tout ce qu’elle veut, même les pires crimes de guerre et actes terroristes, l’Occident encourage l’Ukraine à continuer à jouer avec le feu, au risque de provoquer un désastre qui dépasserait les frontières du pays.

Le 23 octobre 2022, le ministre russe de la Défense s’est entretenu par téléphone avec les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Sergueï Choïgou a abordé la situation en Ukraine, et a surtout fait part des inquiétudes de la Russie sur d’éventuelles provocations de l’Ukraine avec l’utilisation d’une bombe sale (bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs qui seront dispersés lors de l’explosion).

Le lendemain, le chef des troupes de protection contre les risques NRBC (Nucléaires Radiologiques Biologiques et Chimiques) russes, le lieutenant général Igor Kirillov, a tenu une conférence de presse sur le risque d’une provocation de l’Ukraine à l’aide d’une bombe sale. Le but étant d’essayer d’isoler Moscou sur la scène internationale en faisant passer la Russie pour un état terroriste ayant eu recours à l’arme nucléaire contre un pays qui n’en est pas doté.

Mais à mon sens ce n’est pas le seul but recherché tant par Kiev, que par Londres, Washington, ou même Bruxelles. Une provocation à la bombe sale permettrait à l’Ukraine de sécuriser le soutien occidental en matière d’armes et d’argent, en renforçant la propagande anti-russe présente en Occident, et en servant de diversion aux tensions sociales croissantes qui deviennent problématiques en Europe.

La hausse monstrueuse des factures d’énergie suite aux sanctions contre la Russie et au sabotage de Nord Stream devient un problème important pour les gouvernements européens qui font face désormais à des manifestations contre le renchérissement des tarifs de l’énergie et contre le soutien à l’Ukraine (les gens comprenant que les deux sont liés). Et Kiev comprend parfaitement qu’à un moment les gouvernements occidentaux devront faire face à un choix : essayer d’apaiser les tensions sociales en réduisant ou arrêtant même l’aide militaire et financière à l’Ukraine, ou risquer de faire face à des troubles internes graves qui pourraient provoquer un chaos incontrôlable voire la chute des gouvernements responsables (ce qui aboutirait à la même conséquence que le choix n° 1).

De plus, aux États-Unis, les élections de mi-mandat approchent et le bilan est mauvais pour Joe Biden, dont l’état de santé se dégrade à vue d’œil (après avoir serré des mains à des gens invisibles, il s’endort et bafouille des phrases sans queue ni tête lors de ses interviews). Résultat les républicains ont une chance de gagner ces élections (les derniers sondages leur donnent une légère avance sur les démocrates), changeant ainsi l’équilibre politique du pays. Or certains parmi les républicains veulent réduire l’aide apportée à l’Ukraine.

Si on regarde tout cela, il devient évident que les autorités ukrainiennes doivent faire quelque chose de spectaculaire pour détourner l’attention des populations occidentales des conséquences du soutien de leurs pays à l’Ukraine et justifier le maintien voire l’augmentation de l’aide financière et militaire apportée à Kiev.

Pour cela, l’Ukraine a deux possibilités. Première option : détruire le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, provoquant ainsi l’inondation d’une partie importante de Kherson et des localités environnantes, et coupant ainsi les troupes russes de leurs renforts, pour tenter de récupérer la ville et obtenir ainsi une victoire militaire éclatante qu’elle pourra utiliser médiatiquement pour obtenir plus d’armes et plus d’argent. Conscientes du risque que l’armée ukrainienne applique ce plan, les autorités russes ont appelé les civils de Kherson à évacuer la ville pour éviter des victimes en cas d’inondation, et ont commencé à vider le réservoir pour réduire les dégâts potentiels.

Et pour ceux qui penseraient qu’un tel plan semble délirant, et que les autorités ukrainiennes n’iraient pas jusque là, voici une capture d’écran de deux posts de la chaîne Telegram de la 35e brigade des FAU (forces armées ukrainiennes).

Traduction : « Le déluge de Noé arrive » (Скоро будет Ноев потоп) puis « Apprenez à nager » (Учитесь плавать). Je pense qu’il est difficile de faire plus clair comme message. Surtout que dans le même temps, les bombardements de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne se poursuivent.

Le 24 octobre, l’armée ukrainienne a ainsi tiré 19 missiles américains Himars sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Heureusement 16 ont été interceptées et les trois restants n’ont pas infligé de dommages critiques à la centrale hydroélectrique. Mais il est clair que l’armée ukrainienne va continuer ces bombardements jusqu’à obtenir le résultat voulu, tout comme elle continue de bombarder et de tenter de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia.

Ce qui nous amène à la deuxième option que Kiev pourrait utiliser à son avantage : utiliser une bombe sale pour accuser la Russie d’avoir utilisé l’arme nucléaire contre l’Ukraine. Si ce plan semble encore plus fou que le premier, il ne faut pas l’exclure sous prétexte de son apparente folie. Car si l’utilisation d’une bombe sale par l’Ukraine provoquerait immanquablement des morts ou une pollution d’une partie de son territoire, ce ne sont pas des paramètres bloquants pour les autorités ukrainiennes. Je rappelle qu’en 2020, un député ukrainien avait d’ailleurs proposé d’utiliser des bombes sales contre la Russie et la Hongrie.

Autre rappel, en avril 2022, l’Ukraine a bombardé Kramatorsk qui est sous son contrôle, alors que les civils évacuaient la ville par le train, provoquant un vrai bain de sang. L’armée ukrainienne a bombardé le 11 août 2022 une brasserie de Donetsk provoquant une fuite d’ammoniac, sans se soucier une seconde des conséquences pour les civils ou l’environnement.

Depuis des mois, l’armée ukrainienne bombarde les zones résidentielles des villes du Donbass avec des missiles contenant des mines « Pétale » qui ont déjà fait un mort et 80 blessés parmi les civils, dont trois enfants. Sans parler des attentats terroristes à répétition qui ont fait de nombreuses victimes parmi des civils innocents (le dernier en date à Kherson a tué un passant).

Enfin, en huit mois de conflit, l’armée ukrainienne a bombardé 29 fois, et attaqué 10 fois avec des drones la centrale nucléaire de Zaporijia, qui est sous contrôle russe, sans jamais se soucier des conséquences catastrophiques que de telles attaques pourraient avoir, y compris pour les civils et les territoires qui sont sous contrôle ukrainien !

Ces quelques exemples non exhaustifs montrent de manière indiscutable, que l’Ukraine ne recule devant aucune méthode, même les plus sales, ou les plus inhumaines, si cela sert ses intérêts. Dès lors les informations transmises par le ministère russe de la Défense ont de quoi inquiéter.

« Selon les informations disponibles, deux organisations ukrainiennes ont reçu l’ordre direct de créer une bombe sale. Les travaux en sont à leur phase finale. En outre, nous disposons d’informations sur des contacts entre le bureau du président ukrainien et des représentants du Royaume-Uni concernant la réception éventuelle de technologies permettant de créer des armes nucléaires », a ainsi déclaré le lieutenant général Igor Kirillov.

Il faut se rappeler que l’Ukraine a tout ce qu’il faut à sa disposition pour créer une bombe sale, entre les trois centrales nucléaires toujours actives et qui sont sous son contrôle à Rovno, Khmelnitski et Youjnooukraïnsk (dont les piscines de stockage contiennent jusqu’à 1500 tonnes d’uranium enrichi), et l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl (où se trouvent plus de 22 000 assemblages de combustible nucléaire). L’Ukraine dispose aussi de plus de 50 000 m³ de déchets radioactifs, et d’une société d’extraction et de traitement, qui extrait jusqu’à 1000 tonnes de minerai d’uranium par an de plusieurs mines situées en région de Kirovograd.

Sur le plan scientifique, l’Institut de physique et de technologie de Kharkov a été impliqué dans le programme nucléaire de l’URSS, et plusieurs systèmes d’essai, dont les systèmes thermonucléaires Ouragan, y fonctionnent toujours. De plus, l’Institut de recherche nucléaire de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, à Kiev, possède un réacteur BBP-M, qui est utilisé pour des recherches impliquant l’emploi de matériaux radioactifs de haute activité. C’est ce deuxième institut, qui serait impliqué avec la société d’extraction et de traitement de l’Est, dans le projet de bombe sale de Kiev, d’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

D’après le ministère russe de la Défense, l’Ukraine prévoit de faire passer l’utilisation de sa bombe sale pour l’explosion d’une ogive nucléaire russe de faible puissance contenant de l’uranium hautement enrichi dans sa charge. Le but étant que la présence d’isotopes radioactifs dans l’air soit enregistrée par les capteurs du système de surveillance international installé en Europe, et d’accuser la Russie d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre l’Ukraine.

Pour l’instant, les pays occidentaux contactés hier par le ministre russe de la Défense jouent les aveugles, faisant semblant de ne pas voir les agissements de l’Ukraine, tout comme ils ne « voient » pas les bombardements de l’armée ukrainienne contre les civils du Donbass depuis huit ans. Sauf que là leur pseudo cécité pourrait avoir des conséquences d’un tout autre niveau.

Résultat, le 24 octobre 2022 le chef d’état-major des forces armées russes et premier vice-ministre de la Défense, Valery Gerassimov, a eu des entretiens téléphoniques avec le chef d’état-major de la défense britannique, l’amiral Antony Radakin, concernant l’utilisation éventuelle par l’Ukraine d’une bombe sale. La Russie a aussi déclarer vouloir soulever cette question à l’ONU.

Il reste à espérer que ces démarches pousseront l’Ukraine à renoncer à sa provocation (comme d’autres dénonciations de futures provocations ont pu empêcher bon nombre de ces dernières dans le Donbass en huit ans de guerre), et que l’Occident comprendra qu’il s’agit là d’une ligne rouge infranchissable dont la violation pourrait avoir des conséquences terribles pour lui-même.

Christelle Néant


Bataille d’Ukraine : Pourquoi les États-Unis et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

La facilité avec laquelle les médias français (à l’unisson), reprenant le discours atlantiste, envisagent une frappe nucléaire à Kherson est non seulement malsaine, mais inquiétante. Cette rhétorique, propagée sous couvert des propos de l’ambassadeur d’Ukraine en France, cache mal cette provocation nucléaire atlantiste, dont la Russie s’inquiète et qui pourrait avoir des conséquences significatives, non seulement pour la suite du conflit, mais en ce qui concerne les relations internationales pour une longue période à venir. Car si les relations entre les pays atlantistes et la Russie sont déjà au plus mal, nous atteindrions alors un point de non-retour. Pour les générations à venir.

Difficile de trouver ces derniers jours un média français, qui ne soulève pas avec tout le sérieux de circonstance la question du recours à l’arme nucléaire par la Russie à Kherson. Kherson, où l’armée russe a arrêté toutes les offensives de l’armée atlantico-ukrainienne ces derniers temps, lui causant des pertes significatives et en hommes et en armements. Kherson, que la Russie a intégré dans son territoire national. 

Quel serait alors l’intérêt pour l’armée russe de recourir à l’arme nucléaire sur son propre territoire, sur sa propre population ? Aucun, en revanche provoquer une explosion nucléaire à Kherson, qui serait ensuite imputée à la Russie entrerait parfaitement dans l’intérêt du clan atlantiste : la Russie deviendrait un État criminel pour avoir utilisé l’arme nucléaire (puisque son utilisation n’est manifestement légitime que pour les États-Unis, qui ne portent aucune responsabilité pour ce crime) ; la Russie perdrait des alliés, déjà peu courageux, sur la scène internationale ; un grand show politico-médiatique serait lancé, à côté duquel le crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans le Donbass, ayant conduit à l’arrêt net de l’avancée de l’armée du Donbass, serait un conte pour les enfants ; et ainsi, en fin de compte, les États-Unis tenteraient, de surcroît avant les élections intermédiaires, de réduire à néant les efforts de la Russie pour renverser la situation, qui commencent par ailleurs à porter leurs fruits (les référendums d’intégration, les bombardements de sites stratégiques et énergétiques en Ukraine, le renfort d’hommes, etc.). 

Le but de cette provocation nucléaire pour le clan atlantiste serait de produire un choc, psychologique et politique, d’une telle intensité, qu’il remanierait et brouillerait totalement les cartes concernant la Bataille d’Ukraine.

C’est bien dans cette logique, que la Russie prévient des dangers de la tentation de l’utilisation d’une bombe sale par l’armée atlantico-ukrainienne à Kherson — ou ailleurs. Sans même parler du désastre humain et écologique suite à la contamination pour une longue période, cela sonnerait également l’entrée dans une très longue période glaciaire entre les Atlantistes et la Russie. Ces derniers 5 jours, de nombreux coups de téléphone ont eu lieu entre le ministre russe de la Défense et son homologue américain, puis avec la France, la Grande-Bretagne et la Turquie. Le Chef de l’état-major russe a lui aussi, hier, passé la journée au téléphone avec ses homologues russes. La diplomatie est également entrée dans la danse, pour tenter de faire revenir tout ce petit monde à la raison. Voici un rapide résumé de la situation présentée hier après-midi sur le site d’information Tass

En ce qui concerne les déclarations du ministère russe de la Défense :

« Le ministère russe de la Défense a mis ses forces et ses moyens en état d’alerte pour agir “dans des conditions de contamination radioactive”, car il dispose d’information concernant la volonté de Kiev d’utiliser une “bombe sale”. (…) Le ministère de la Défense dispose d’informations, selon lesquelles Kiev envisage de faire exploser une “bombe sale” en Ukraine pour intimider les résidents locaux et accuser Moscou d’utiliser des armes nucléaires tactiques. Le plan de la partie ukrainienne, selon le ministère, est de faire passer l’explosion d’une “bombe sale” comme le “fonctionnement anormal d’une arme nucléaire russe de faible puissance”. Selon le ministère, deux organisations ukrainiennes ont des “instructions précises” pour créer ces armes et leurs travaux “sont au stade final”.

De plus, comme l’a dit Kirillov, le ministère de la Défense dispose d’informations sur les contacts de l’Office du Président de l’Ukraine avec des représentants de la Grande-Bretagne « sur la question de l’obtention éventuelle d’une technologie pour créer des armes nucléaires ». L’Ukraine, a souligné le général, possède des matières premières pour la « bombe sale » dans ses centrales nucléaires, y compris Tchernobyl, et des entreprises minières, ainsi que la base scientifique nécessaire à Kiev et Kharkov. »

En ce qui concerne le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a fait plusieurs déclarations :

« Les informations sur la préparation d’une « bombe sale » par Kiev ont été revérifiées, et ce n’est pas une vaine accusation de Moscou, a souligné Lavrov. Selon lui, la Russie a l’intention de soulever cette question à l’ONU.

Le ministre des Affaires étrangères a également assuré que la partie russe disposait d’informations sur des organisations ukrainiennes spécifiques impliquées dans la « bombe sale ». Il ne les a pas nommées.

Les déclarations publiques de méfiance de l’Occident à l’égard des avertissements russes ne signifient pas que les informations de Moscou sont prises à la légère dans les discussions internes, a déclaré le ministre. » 

En effet, tous les pays atlantistes, en chœur et bien disciplinés, ont immédiatement déclaré n’être au courant de rien et les États-Unis, avec la France et la Grande-Bretagne se sont fendus d’une déclaration commune ne laissant aucun doute, quant à leur intention d’aller jusqu’au bout :

« Personne ne serait dupe » si Moscou prenait prétexte de l’emploi par Kiev d’une « bombe sale » évoqué par le gouvernement russe, affirment Paris, Londres et Washington dans une déclaration conjointe. Dans ce texte, les trois ministres des Affaires étrangères « rejettent les allégations, à l’évidence fausses, de la Russie selon lesquelles l’Ukraine se prépare à utiliser une bombe sale sur son propre territoire. Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade ».

La Russie s’est adressée à l’ONU, demandant une réunion du Conseil de sécurité sur cette question pour aujourd’hui, mardi 25 octobre. Selon Nebenzia, le représentant de la Russie à l’ONU, l’utilisation d’une bombe sale serait considérée par la Russie comme un acte de terrorisme nucléaire.

L’escalade du conflit continue son cours, puisqu’il ne peut être question de concession, comme le reconnaissent les États-Unis eux-mêmes — c’est l’existence de leur monde, qui est en jeu. 




L’illusion anti-libérale trop bien ancrée à « droite »…

Par Lucien SA Oulahbib

À gauche, certes, et bien sûr, mais bien plus encore à droite en réalité ledit « libéralisme » (jamais formalisé ainsi par un Locke, Smith, et surtout Jean-Baptiste Say…) a toujours été réduit à un libre-échangisme « libertin » qui serait comme un « extérieur » à  une nature humaine posée uniquement comme exemplaire ou produit social d’une communauté donnée. Ainsi, il est désormais coutume de faire porter le chapeau de « l’individualisme » à Descartes avec son « je pense donc je suis » (entendu sur Radio Courtoisie le 24/11/22 au matin par un membre de la revue Élément) alors que, le pauvre, tentait juste d’approfondir ce que l’on sait réellement sur le monde afin de mieux se l’approprier (puisqu’il nous a été confié…) et ce en vue de notre santé, de notre bien-être (La Méthode, sixième partie)

Ensuite, la recherche de l’utilité, de l’intérêt, le “calcul”, font en fait parties intrinsèquement de la vie, de la nature en général, de la nature humaine en particulier, les animaux cherchent ainsi la proie la plus facile à attraper et ont intérêt à s’accoupler uniquement si la beauté du plumage et la force démontrée envers les autres prétendants semblent bien être l’apanage du partenaire choisi…

Plus encore, ceux qui parmi les humains méprisent l’argent, le commerce, le font parce que cela les excite en fait bien moins que les luttes de pouvoir et de prestige dans les sphères de commandement et d’emprises spirituelles sur autrui. Observons que ces guerres intestines, les conflits permanents déclenchés par jalousie, envie, orgueil, vanité sont aussi vieux que Caïn voyant les offrandes d’Abel avoir bien plus les faveurs du Plus Haut que les siennes…

Aussi, est-il regrettable (voire parfois vain, quoique pédagogique) de rappeler ces quelques banalités évidemment amplifiées à « gauche » par un Rousseau et un Marx, à « droite » par un Nietzsche, et, dans sa partie racialiste, par un… Marx également (« La question juive »), un Balzac, Paul Lagarde, un Drumont,  Luther, et plus « métaphysiquement » un Heidegger (Peter Trawny, 2014 Seuil, pp.54-59…).

Pourtant, et comme le rappelait déjà Locke (confirmé par Weber dans son analyse des liens entre protestantisme et capitalisme), liberté et licence, liberté et affairisme, n’ont rien à voir. L’une sait que l’on doit respecter le contrat que l’on a avec autrui (d’où la nécessité de la « maîtrise de soi » des Anciens — les Vertus de l’Éthique — plutôt que chercher à « profiter » d’une faille). Mais l’autre, l’affairisme cynique, s’en fiche royalement, par ce calcul nihiliste que l’on retrouve dans le banditisme, y compris politique, ne serait-ce déjà que le pillage ou la volonté de faire uniquement la guerre dans cette optique. D’où l’objection de Hobbes qui propose en même temps un État fort (les Américains l’ont bien lu… eux… et continuent de le faire…) afin de veiller à ce que la lutte permanente régie par la fierté et l’orgueil ne dégénère pas en « guerre de tous contre tous » ; ce que ne comprennent d’ailleurs pas les libertariens qui croient que les passions se résolvent uniquement « logiquement », tel un Wilson après 1914…

Mais qui contrôlera cet État (question reprise quelque peu par Marx dans sa 3e thèse sur Feuerbach, Lénine et Trotski bottant en touche comme on le sait, sauf exception chez leurs disciples, voir note 42…), sinon par la « séparation », réelle, des pouvoirs, comme le conseillèrent Montesquieu et Locke (seul apport original des Modernes…), tout en sachant que cette dernière ne va pas de soi si de la force ne s’oppose pas à la force comme on le voit d’ailleurs de plus en plus aujourd’hui avec cette victoire en fin de compte de la licence sur la liberté, de l’affairisme étatiste sur l’intérêt commun, du fait de la globalisation d’une technostructure transnationale s’auto-évaluant, ce qui est de plus en plus ridicule. D’où les tentatives désespérées d’engager des conseillers privés afin de contourner une haute administration vérolée et dévorée par le nihilisme du néoléniniste comme on le voit aux ministères de l’Université et de la Justice…

D’où la nécessité, comme le conseillait Platon (dans Le Politique) de changer, vite, de pilote lorsque celui-ci immanquablement mène le bateau sur les récifs… Ou le Salut Public…

Il ne s’agit donc pas ici, et ce de manière générale, de confondre les conditions de statut atteintes par tout un chacun et qui peuvent être inégales par héritage, mais aussi, en démocratie, par compétences, chances, opportunités, et les conditions de statut stratifiées uniquement par la naissance effectuée dans la « bonne » case en quelque sorte, car ceci n’a rien à voir avec l’économique, mais plutôt avec le politique qui commande ce dernier en assignant les tâches « nobles » et « viles » à des catégories ventilées selon les époques. Ainsi, il serait vil aujourd’hui d’être enseignant, mais noble d’être « influenceur », vil d’être « manuel », mais noble d’être « communicant », vil d’être policier, mais noble d’être aboyeur sur une radio du service dit « public », ou le privativisme sectaire…

En tout cas, et c’est là la force même de la « ville » et son extension politique s’exprimant dans l’idée de « Nation ». C’est bien parce que celles-ci sont possibles grâce à une division mobile du travail de plus en plus liée à la compétence et donc à la méritocratie que peut se déployer une aristocratie au sens platonicien des « meilleurs », ainsi « l’aristocratie ouvrière » d’autrefois (personnifiée par les ouvriers du livre) qui loin d’être des sortes de « prolétaires-bourgeois » comme le prétendent les marxistes, s’apparentent plutôt au savoir-faire du travail qualifié non encore déclassé par le machinisme.

Seulement, et en effet, du fait du retard du politique sur les avancées techniques appliquées à l’économique, ce dernier, le machinisme, du fait également de la poussée des urbaines des « bourgs », de la volonté de plus de confort et de bien être là encore (bourg-eois), la liberté des échanges, l’émulation aussi, ont permis le meilleur comme le pire que le Politique est toujours censé maîtriser, sauf s’il se fait acheter, et se vise pour lui-même, oubliant le Bien Commun, et l’on retombe là dans l’éternel combat entre corrompus et incorruptibles, entre une réelle élite et son simulacre, entre un réel Prince qui se sait aussi Princeps c’est-à-dire Gardien de la Loi, à la fois la Constitution, mais aussi ce qui maintient ensemble la Nation, la Politeia (comme le fut Octave devenant précisément cet Auguste à la mort d’Antoine et de Cléopâtre).

En un mot comme en cent, toutes ces diatribes actuelles chez les « patriotes » sur le « néolibéralisme » (d’origine sartrienne en réalité) c’est-à-dire dans les mots de Locke, la licence (le « capitalisme de connivence », celui des « copains et des coquins ») en identifiant le cours actuel et totalitaire des sociétés techno -étatico-affairistes à une sorte d’aboutissement de la « pensée libérale issue du cartésianisme » (et pour certains du spinozisme systématisant, le « calcul juif », dirait Heidegger dans ses « Cahiers noirs ») font absolument fausse route, laissant ainsi la porte ouverte à leurs ennemis du léninisme et du djihadisme mutants.

Et en restant ainsi sur la crête d’une sorte de ligne défensive conservatrice façon Maginot, l’on oublie d’envisager que par exemple les « problèmes » migratoires sont de plus en plus liés au pillage de mafias militaires maquillées en faux États (et non pas des « États faillis » comme il est prétendu par un Badie…) ce qui fait qu’il ne sert à rien d’adopter les arguments de la gauche en matière « sociale » (ce serait uniquement à cause de la délocalisation en oubliant le gaspillage des cotisations sociales versus état actuel des services médicaux et des remboursements infimes en France sur le dentaire, les lunettes…) alors  qu’il n’est pas vu également que c’est d’abord sur le terrain onusien et international (via l’UE, la Banque mondiale, l’UNESCO, le FMI, l’OMC, l’OMS…) que se traitent ces questions ; sans oublier que seule la « politique de la chaise vide » (et non pas celle de « la chaussure sur la table ») s’avère être une tactique bien plus payante que les éternels griefs contre « le » libéralisme ; autant de coups d’épée dans l’eau d’ailleurs qui renforcent plutôt les affairistes adeptes cyniques de la licence au sens nihiliste en se cachant derrière la « raison » la « mesure », du « juste milieu »… Et pérorant avec toute une numérologie mystique « au nom de La Science ».

Il serait temps de lire, réellement, Colbert, Turgot, Necker, Tocqueville… Des Français pourtant…




Les médias mainstream mentent et manipulent sciemment — Nouvel épisode : Victoire du professeur Perronne

Par Alain Tortosa

1

Julien Pain, l’ayatollah de la vérité officielle nous a rappelé hier sur France-Info que France-Soir n’était plus un journal, mais un ramassis d’informations complotistes et mensongères.

D’autant plus amusant que mes amis « complotistes » ont retrouvé une de ses émissions (en 2020) dans laquelle il expliquait avec détail que Big Pharma n’hésitait pas à sortir un médicament quasi identique, mais hors de prix quand un autre presque gratuit répondait à la demande. Il a même souligné que Big Pharma était plus puissant que les États pour imposer sa loi2.

Il est dommage que cette vérité ne lui soit plus accessible depuis la crise du Covid et qu’il ait aussi oublié que Pfizer a été condamnée à des milliards de dollars d’amendes, encore récemment, pour corruption de médecins et mensonges.

Mise en examen (supposée) du directeur de l’AFP

J’en arrive donc à France-Soir.

Le journal a publié un article le 21 octobre, il y a donc deux jours, dans lequel il indique que Fabrice Fries, président de l’AFP aurait été mis en examen pour diffamation pour le documentaire Hold-up.

Si je me rends sur Google.com et que je tape « fabrice fries mise en examen3 », je tombe uniquement sur l’article de France-Soir et sur quelques sites « complotistes » qui reprennent l’information du journal.

Strictement rien sur les médias mainstream ! L’information remontant à plus de 48 heures, il est difficile de penser que les journaux n’aient pas encore eu l’information ou le temps de la publier.

Vous pourriez me rétorquer à juste titre que cette information est peut-être fausse, ce qui serait « logique pour un journal comme France-Soir ».

Il est vrai que c’est une possibilité à ne pas négliger, mais le silence des médias serait encore plus étrange.

Car le fait que les « vérificateurs de l’information » ne se soient pas emparés de l’éventuel mensonge de France-Soir est pour le moins inhabituel.

Je pourrais vous citer la publication de BFM, pardon de l’AFP, du 7 septembre qui titrait ;

« Désinformation : le site complotiste France-soir débouté face à Google. »

Nous voyons en quels termes l’AFP cite France-Soir, lui déniant même le titre de média d’information.

Il est donc étrange que cette même AFP ne profite pas de ce « nouveau mensonge » de France-Soir pour rappeler au public de la presse mainstream à quel point il faut se détourner de ce média complotiste.

Ne disposant pas de la possibilité d’avoir une certitude, je ne peux que rester dans l’interrogation en soulignant que les faits plaideraient plutôt pour France-soir.

Réhabilitation du professeur Perronne

Pour celles et ceux qui l’ignoreraient, le professeur Perronne avait été convoqué par le Conseil de l’Ordre il y a quelques semaines pour ses prises de position médiatiques et ses écrits sur la crise du Covid. Selon l’association Bonsens4, il n’aurait pas été sanctionné par l’ordre et même réhabilité. Bref une victoire totale !

Ici encore je vais rechercher cette information sur Google5 en tapant les mots « réhabilitation du professeur perronne ».

Seul un site (complotiste) reprend l’information.

Un point encore plus intéressant c’est que l’article de bonsens6 n’apparaît pas en premier dans les résultats de recherche alors que de nombreux articles contre le professeur sont listés. Si en revanche je fais la même recherche sur le moteur DuckDuckgo7, la page de Bonsens apparaît immédiatement.

Nous avons déjà la preuve que Google censure (défavorise) Bonsens, mais là n’est pas l’objet principal de mon propos.

Cette absence de visibilité de la victoire du professeur Perronne dans les médias mainstream ne saurait être imputée à Google qui publie les actualités en temps réel. Le fait que l’information remonte à plus de 24 heures prouve la volonté de non-diffusion de cette information dans la presse mainstream.

Il est bien entendu que sur la pression des réseaux sociaux, ils seront contraints tôt ou tard d’en parler ou de « vérifier l’information ».

Pour autant vous pourriez me rétorquer que le sujet « Perronne » n’intéresse peut-être pas les médias.

Qu’à cela ne tienne…

Si je retourne sur Google8 et que je tape « perronne conseil de l’ordre » alors je ne manque pas de résultats dans la presse mainstream qui a largement relayé l’information de sa convocation devant le Conseil.

Citons par exemple l’Express9 qui publiait un article le 13 septembre en titrant :

« Antivax, idole de l’extrême droite : Christian Perronne, la chute d’un professeur jadis respecté. »

Vous touchez du doigt l’absence de neutralité bienveillante du journal à son encontre.

L’Express étant visiblement fortement impliqué dans le désir d’assister à la chute de Perronne, je me dis qu’il est évident qu’ils doivent en parler sur leur site et que c’est peut-être finalement Google qui aurait un retard à l’allumage dans l’indexation de l’information.

Le journal ayant décidé « d’informer » le lecteur sur la convocation de Perronne devant le Conseil de l’Ordre, il est déontologiquement logique qu’il l’informe des conclusions de la plainte.

Me voici rendu sur leur site dans la rubrique « santé » étant donné que l’article sur sa convocation était publié dans cette même rubrique. Rien sur cette décision du Conseil, en revanche la ligne éditoriale est toujours constante. Les « complotistes », les « Antivax », des « bons vaccins », les « fakenews », etc.

Étant en échec, j’utilise donc la loupe sur le site et je tape « perronne ». Quelle ne fut pas ma surprise (je simule) de constater que le dernier article se rapportait à sa « chute » ! Bien entendu tous les articles publiés depuis 2020 citant son nom étant exclusivement à charge. Enfin, si d’aventure Bonsens avait menti, la presse s’en ferait aussi l’écho…

Que conclure ?

Ces deux exemples, et il y en a des dizaines pour ne pas dire des centaines, prouvent que l’objet des médias mainstream n’est pas d’informer, mais de cacher des vérités qui dérangent et modeler l’esprit du public, bref de les manipuler.

Soit ils taisent quand ils le peuvent (pour Perronne ils vont être contraints d’en parler en essayant de continuer à le descendre) et quand ils ne peuvent pas ils font des articles mensongers ou à charge.

Le plus dingue est que j’apporte ici une preuve (de plus) d’un dysfonctionnement majeur des médias mainstream. La preuve qu’ils ne rapportent pas les vérités factuelles (rappelez-vous de la couverture médiatique pour les manifestations anti-passe) devrait être de nature à ouvrir les yeux.

S’ils mentent sciemment sur tel sujet c’est qu’ils mentent aussi ou peut-être (je suis gentil aujourd’hui) pour tous les autres.

Il n’est donc pas nécessaire de développer des centaines d’exemples pour introduire le doute.

Continuer à les suivre sans chercher à trouver des sources d’information alternatives, constitue une preuve d’une volonté de demeurer dans une matrice.

Matrice qui est une illusion éphémère, car les vérités finissent par sortir.

Merci

Alain Tortosa10

23 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221023-flagrant-delit-mensonge-medias.pdf





Petite leçon de « démocratie 2.0 » à l’usage de la Corée du Nord ou de la Chine

Par Alain Tortosa

1

Dictateurs, dictateuses voyez plus loin, évoluez dans votre gouvernance !

Nous apprenons qu’une délégation gouvernementale s’est rendue dans ces beaux pays afin de leur enseigner « l’art de vivre à la française2 ».

La « démocratie french touch ».
(Comme ils disent là bas3.)

Nous sommes trop nombreux à avoir une vision étriquée et idéaliste de la dictature remontant à des centaines d’années.

Interrogez un quidam et il vous répondra que :

« Dans une dictature les opposants politiques sont emprisonnés, torturés
et exécutés au petit matin dans la brume. »

L’on reconnaît une dictature lorsque les peuples vivent dans la terreur de voir débarquer la police politique à 5 heures du matin pour les embarquer et ne plus jamais les revoir.

L’objet de cette visite amicale de la délégation française est de leur montrer ô combien la France est une démocratie innovante, un exemple à suivre.

Nous avons une vision romantique de la dictature :

« La vie en dictature est tellement infernale que même les couleurs disparaissent ! »

Des nuages noirs, de la brume, de la grisaille, de la pluie, des vêtements sombres… tout est noir en dictature.

La conscience du fait

Si vous regardez la Chine, vous verrez que les gens s’aiment, rient, se marient, font des enfants, ont des projets d’avenir, vont au restaurant, en discothèque, prennent des vacances, voyagent, ont accès aux biens de consommation… Bref tout ce que peut faire un Occidental ou un Français. Il est probable que la quasi-intégralité des Chinois ne pensent pas vivre en dictature4 !

Avouez que cela semble totalement délirant pour nous les « démocrates viscéralement chevillés à la liberté ». Sans doute ne savent-ils pas ce qu’est la vraie démocratie et c’est une raison pour laquelle nous ne nous retrouverons jamais en dictature sans le savoir. Une justification de plus à la visite de la délégation française.

La réalité visible

Pour la Corée du Nord, c’est un peu plus complexe, on ne voit pas la même évolution que pour la dictature chinoise. Elle demeure totalement conservatrice et attachée aux traditions.

Revenons donc à la Chine5 qui, selon certaines organisations, exécuterait plus de 8000 prisonniers par an ! Il y aurait aussi des milliers de prisonniers politiques, chiffre difficile à contrôler par essence et certains seraient internés en hôpital psychiatrique, comme au bon vieux temps.

Nostalgie quand tu nous tiens !

Nous voyons bien là une difficulté pour la Chine de tourner le dos à des pratiques millénaires qui demeurent séduisantes.

Mais c’est quoi cette vision passéiste ? Un peu de modernisme que diable !

Une erreur marketing

Nous avons la critique facile en France et pourtant on voit bien que ces dictatures auraient bien besoin de cabinets de conseil. Ce n’est pas de l’argent jeté par la fenêtre si cela permet d’améliorer l’emprise, pardon, « l’épanouissement » du peuple par le gouvernement.

Si voulez un succès commercial, il faut à la fois que votre produit soit bien ficelé, mais aussi une bonne campagne publicitaire.

De nombreuses dictatures gagneraient à s’inspirer du travail de la France en faveur des droits de l’homme. Rome ne s’est pas faite en un jour, mais le fait est que :

« Nous disposons aujourd’hui d’un outil démocratique
qui pourrait faire des jaloux parmi les tyrans. »

Marquer les esprits !

C’est sans doute la grande erreur marketing des Chinois. Ils ont remplacé la dictature impériale par la dictature de Mao !

Je critique, mais en France on s’est aussi un petit peu emporté au moment de la Révolution.

Nous avons décapité le roi, ce qui était formidable pour symboliser la fin de la dictature monarchique.

Après il y a eu quelques flottements, un petit excès de zèle pour couper des têtes, un petit dictateur nommé Napoléon qui a un peu oublié que nous avions supprimé le roi pour permettre la démocratie.

Ensuite il nous a fallu plusieurs « républiques » pour s’approcher de la quasi-perfection grâce à la 5e République.

Le bicamérisme

Oh qu’il est beau le mot !

Ce principe consiste à avoir deux chambres dans les démocraties. En France nous avons la chambre basse (députés élus au suffrage universel direct) qui permet aux représentants du peuple de voter les lois et une chambre haute (sénateurs élus par leurs copains) qui est là pour contrôler que la chambre basse ne s’excite pas trop et respecte la Constitution.

On voit tout de suite que les élus du peuple ne peuvent pas faire n’importe quoi !

Le côté sympa est qu’en gros le Sénat ne décide de rien, il peut raconter ce qu’il veut, mais au final c’est la chambre basse, les députés, qui décident.

Reconnaissez que d’un point de vue « démocratique », ça en jette !

« Nous on est là pour le peuple souverain ! »

La Cinquième République

Il nous a fallu presque deux siècles et demi pour parvenir à cette quasi « perfection démocratique ».

C’est au libérateur de la France, au gardien de la démocratie et des libertés, au patriote, le général de Gaulle, que nous devons cette Constitution.

C’est grâce à lui que les Français peuvent élire leur Président au suffrage universel direct, garant de la démocratie.

5e qui donne en gros les pleins pouvoirs au Président de la République durant toute la durée de son mandat. Mais comme il est « démocratiquement élu » au suffrage universel, il ne pourrait être dictateur que pendant 5 ans !

J’explique ceci pour nos amis étrangers et chinois qui feraient bien de s’inspirer de notre modèle de lumières.
(J’ai peut-être quelques lacunes ou imprécisions, mais dans le fond mon discours est plutôt conforme à la réalité.)

Prenez des notes, c’est important !

Pas plus de deux mandats consécutifs

Depuis 2008 le Président est limité en termes de mandats consécutifs, une manière de renforcer encore plus notre démocratie et éviter qu’un Président le reste ad vitam aeternam.

Sans changer la constitution, il a donc la possibilité de faire une pause de 5 ans après 10 ans de règne puis de revenir au pouvoir.

C’est cette hypothèse qui est soulignée par le journal mainstream La Tribune6 il y a quelques jours.

« Et si Emmanuel Macron préparait en secret une “Poutine-Medvedev”, un scénario de retour au pouvoir après une pause de cinq ans. Évoquer un troisième mandat de l’actuel président de la République, réélu cette année, est sans doute audacieux. Mais dans un monde aussi imprévisible, plusieurs indices y compris sur le site internet de l’Élysée montrent que l’hypothèse n’est pas si farfelue, tout comme le vrai-faux bluff de la menace de dissolution. La faire circuler permet à l’intéressé de tenter de conserver le contrôle face aux ambitions naissantes. Reste à savoir quel loyal serviteur acceptera de faire l’intérim de 2027 à 2032. »

Vous remarquerez que le journaliste n’a pas écrit « accepterait », mais « acceptera ».

Le dernier Président à avoir fait cela était l’odieux dictateur Poutine7 qui avait placé Medvedev le temps qu’il puisse à nouveau briguer le poste. Remercions Dieu une fois de plus de nous faire vivre en démocratie !

Président de la République

N’importe quel Français de plus de 18 ans peut briguer le poste de Président de la République et ce sans examen psychiatrique !

Pour se présenter, il doit obtenir la signature de 500 grands électeurs8 (maires, députés, sénateurs, etc., soit environ 42 000 élus.)

  • Cela permet d’éliminer officiellement les « rigolos », mais aussi empêcher qu’il y ait 200 000 candidats à la présidence.
  • Un candidat qui voudrait changer le système ne pourra donc pas se présenter. (Aux dernières élections, le seul candidat un peu sérieux qui voulait quitter l’Europe et qui pouvait faire tache dans cette belle communion n’a pas pu obtenir ses 500 signatures.)
  • Depuis quelques années le parrainage est public. Il est donc possible de savoir qui a parrainé qui, et donc exercer des pressions pour contrôler son vote.
  • Dans les faits si vous n’avez pas le soutien d’un parti politique implanté vous ne pourrez pas avoir vos signatures.

Une fois candidat, il vous faut :

  • De l’argent. Pour les deux tours, le candidat n’a pas le droit de dépenser plus de 22 millions d’euros.
    • Un soutien des partis politiques et des milieux d’affaires et d’influence.

    Un candidat populaire, sans ressources, sans soutien d’un parti politique ou des milieux d’affaires ne pourra JAMAIS avoir ses 500 signatures et s’il les avait ne pourrait JAMAIS faire campagne et être élu Président.

    Vous commencez à toucher du doigt ce que l’on appelle la « démocratie à la française ».

    Mais ce n’est pas tout !

    Les élections à deux tours :

    C’est une des mesures géniales de notre constitution. Comment donner les pleins pouvoirs à un candidat élu qui aurait moins de la majorité des votants ?

    Par un tour de passe-passe, il a été décidé que les deux candidats qui ont obtenu le plus de voix au premier tour des présidentielles ont le droit de se présenter au 2e. Et celui qui obtient la majorité des voix au 2e devient Président.

    Pour faire passer l’arnaque, il est d’usage de dire que « les Français choisissent au premier tour » puis « éliminent au 2e ».

    On aurait pu faire un 3e tour avec un candidat unique et ainsi le Président aurait été élu avec 100 % des voix, mais peut-être que quelques journalistes fins limiers auraient pu flairer l’arnaque.

    Notons au passage qu’il y a une escroquerie dès le premier tour. Comme il est connu que ce n’est pas forcément le candidat qui a le plus de voix au premier tour qui sera nommé Président, le plus important est de passer l’obstacle du premier tour pour être qualifié pour le second. De fait des partis s’entendent dès le premier tour pour s’unir et présenter une force suffisante pour aller au second. (C’est ce qu’a tenté la Nupes pour la dernière élection, regroupant des forces hétéroclites ne dépassant pas les 10 %.) Cela devrait être interdit et d’autant plus qu’une fois élus (députés), ils se sont re-séparés pour créer chacun leur groupe10.

    Deuxième escroquerie :
    Les perdants du premier tour se désistent et appellent à voter pour un candidat du 2e tour, souvent moyennant la promesse d’un poste de Ministre ou autre. Certains se présentant au premier tour dans l’unique but de mettre ses voix aux enchères.

    Troisième escroquerie :
    Les bulletins blancs ou nuls ne sont pas comptabilisés et seuls les « exprimés » le sont.

    Sans cela et malgré l’élection à deux tours, le Président élu risquerait d’avoir moins de 50 % des votants.

    Dernière escroquerie :
    Les médias subventionnés n’ont strictement aucune neutralité et prennent parti.

    Tout ceci fait que le Président de la République est obligatoirement issu du monde politique de l’entre-soi. Au final moins de 20 % des Français en âge de voter auront réellement voté pour lui11 (moins de 15 % des Français).

    Nous voyons qu’il n’est pas vraiment nécessaire de mettre en place une fraude électorale pour sélectionner le « bon » Président.

    Les députés représentants de la chambre basse

    Vous pourriez me dire que les députés votent les lois et comme ils sont élus au suffrage universel nous sommes donc bien en démocratie et le Président ne serait que le gardien de la constitution.

    Le seul problème est que le cirque est le même. Pour être député, il faut avoir une puissance financière, le soutien d’un parti et quand bien même vous auriez la majorité des voix au premier tour, vous seriez balayé au 2e par le jeu des alliances et des reports de voix. Et comme c’est une élection à deux tours à la majorité, celui qui gagne le 2e tour rafle la mise. C’est ainsi que le Front National, premier parti de France (et autorisé) n’avait quasi aucun député à l’assemblée.

    La chambre des députés est un entre-soi et certainement pas un reflet de l’opinion politique des Français.

    Mais ce n’est pas tout. Bien que le système soit verrouillé, il était possible que le Président élu (exemple « de droite ») se retrouve avec une majorité de députés opposés (ex « de gauche ») et que son pouvoir soit entamé. Qu’à cela ne tienne…
    Il a donc été décidé que l’élection du Président et celle des députés se fassent quasi conjointement.

    Le peuple a beau être manipulable et versatile, il est peu probable qu’il vote à l’opposé 15 jours après avoir « choisi » son Président.

    Nous avons donc mis en œuvre un maximum de sécurités afin de réduire au silence la chambre des députés en permettant au Président élu d’avoir une majorité de députés de son bord.

    Bien entendu les lois ne sont pas votées à la majorité des deux tiers pour asseoir leur légitimité, mais à la majorité des suffrages exprimés. Une loi peut donc passer avec moins de 50 % de députés qui l’ont approuvée.

    Attendez, ne riez pas les niakoués, il y a encore mieux !

    Je vous sens à la fois crédules, admiratifs et jaloux.

    Si d’aventure le Président pressent qu’il n’aura pas la majorité pour une loi, il peut brandir l’article 49.3. Celui-ci est désormais un peu encadré, mais c’est pas loin de l’open-bar. Ce 49.3 est une façon de court-circuiter tout simplement le parlement.

    Le Chef de l’État décide seul de faire passer des lois sans le moindre contre pouvoir ou opposition.
    (L’opposition quant à elle n’a strictement aucune chance de faire passer une loi qui ne serait pas approuvée par le Président.)

    Ça c’est du parlement, du contre-pouvoir, la voix du peuple !

    Je précise que lors d’un 49.3 les députés peuvent déposer une « motion de censure » qui si elle obtient la majorité peut faire sauter le gouvernement et entraîner de nouvelles élections législatives.

    Mais je vous rappelle que « la soupe est bonne. Qui me dit que je serai réélu si on provoque des élections ? je vais m’abstenir, on ne sait jamais ».

    Notre démocratie permet donc de donner légalement les pleins pouvoirs à un Président de la République (élu avec une minorité des voix et forcément issu de l’entre-soi) avec un parlement purement décoratif. Il faudrait vraiment être un imbécile pour regretter la monarchie.

    Les médias et les sondages

    Que serait une démocratie sans une presse « libre » ?

    En France 100 % des médias mainstream sont détenus par quelques milliardaires qui ont financé l’élection du Président. Ces médias ne survivent que par les milliards de subventions, mais aussi de publicité financée par l’État. Il a donné 2 milliards d’euros à la presse12 en 2020 ! L’État est donc à la fois mécène, mais aussi un client important pour le chiffre d’affaires des journaux. Et ce sans parler du pouvoir de corruption, de copinage et de « service rendu ».

    Ajoutons à cela que l’information provient exclusivement de l’Agence France Presse, officiellement « indépendante ».

    « Le chiffre d’affaires de l’AFP est de 270 millions d’euros par an ; l’État apporte par voie d’abonnements 110 millions d’euros. C’est à la fois beaucoup, mais pas non plus autant que ce que l’État apporte aux télévisions et radios publiques, qui ne manquent pourtant pas d’affirmer leur indépendance rédactionnelle. Aucune agence de presse dans le monde n’en reçoit toutefois autant13 ! »

    Quant à l’actuel président de l’AFP :

    « Le 12 avril 2018 Fabrice Fries a été élu PDG de l’AFP par son conseil d’administration au terme du troisième tour de scrutin et bien qu’étant le seul candidat en lice suite au retrait, dès avant le premier tour, de l’autre candidat, à savoir le PDG sortant Emmanuel Hoog. Selon une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, ce dernier a reçu, “le jour même de la réunion du Conseil d’Administration ayant pour objet l’élection du Président de l’Agence, […] un appel de [la] directrice de cabinet [de la ministre de la Culture] pour lui signifier que l’État lui retirait son soutien14.” »

    C’est on ne peut plus clair. Le PDG de l’AFP est choisi par la Présidence.

    Cerise sur le gâteau, j’apprends que celui-ci aurait été mis en examen pour diffamation suite à ses publications à charge contre le documentaire Hold-up15. Cette information datant de 24 heures, je n’ai pu la recouper. Si cela s’avérait exact c’est d’autant plus intéressant qu’elle n’a été reprise par AUCUN média mainstream !

    Notons que la présidente de Radio-France, Sibyle Veil, est camarade de promo de Macron à l’ENA16.

    Les instituts de sondage appartiennent aussi aux milliardaires copains. Instituts dont un des clients est l’État. Ce qui a fait dire au magazine Capital :

    « Le deal juteux entre Matignon et les principaux instituts de sondages17 »

    Entre la crise du Covid, le « réchauffement climatique », la guerre en Ukraine, il ne faut pas être un devin pour déduire que les médias font l’histoire.

    Pour la dernière élection présidentielle, ils n’ont fait que détruire Éric Zemmour et valorisé Marine Le Pen qui était alors présidentiable et sympathique pour mieux la détruire au 2e tour et permettre à Emmanuel Macron d’être élu. Celle-ci devenant un danger pour la France et même pour l’humanité, car détenant le bouton de l’arme nucléaire18.

    Les médias ne sont que doxa et censure19 à la botte du gouvernement et des maîtres du monde comme je l’ai développé dans un de mes derniers textes. C’est dans ce paysage que s’exprime la démocratie à la française.

    Ce que permet la démocratie française

    Messieurs les Chinois et Coréens, vous n’avez rien compris à la dictature (surtout les Coréens).

    Voici une liste non exhaustive de ce que permet la démocratie en France en toute légalité et sans entamer les Droits de l’Homme, bien au contraire…

    • Elle permet de choisir un candidat compatible avec l’ultralibéralisme et le Nouvel Ordre Mondial.
    • Elle permet de créer un Conseil de défense opaque pour court-circuiter le parlement (qui est déjà fantoche).
    • Elle permet de créer des lois d’urgence, des lois d’exception en temps de paix.
    • Elle permet d’assigner à résidence l’ensemble des Français sans procès ni condamnation.
    • Elle permet de masquer son peuple en bonne santé y compris des enfants.
    • Elle permet que le peuple réclame des chaînes au nom de la liberté et de la sécurité.
    • Elle permet de faire taire les oppositions sans avoir besoin de les interner (à part le professeur Fourtillan20).
    • Elle permet de mettre en place un Crédit social avec le passe vaccinal et de créer un apartheid de fait.
    • Elle permet de priver de salaire, de travail et de dignité tous les soignants « libres » qui ont désobéi.
    • Elle permet d’interdire aux médecins de prescrire en conscience et en responsabilité.
    • Elle permet d’interdire la prise de parole de médecins, d’enseignants, de chercheurs ou d’avocats en les condamnant devant leur Conseil de l’ordre.
    • Elle permet que des entreprises privées comme Facebook, Twitter ou YouTube censurent la parole y compris d’élus.
    • Elle permet de faire des campagnes de dénigrement, de mettre au ban de la société, de ridiculiser tous les opposants, les « complotistes » qui vont à l’encontre du discours national.
    • Elle permet de réduire les oppositions au silence médiatique et ose ensuite parler de « consensus ».
    • Elle permet de dénigrer et couper les comptes bancaires de journalistes qui reviennent du Donbass.
    • Elle permet de geler et confisquer les avoirs de personnes liées au régime russe sans procès ni condamnation21.
    • Elle permet de priver de financement les médias de liberté d’expression ou d’opposition comme France-soir.
    • Elle permet de fermer des médias d’opposition (opposition réelle) comme RT (Russia Today).
    • Elle permet de marginaliser et détruire la carrière politique d’élus non corrompus (cf. Martine Wonner).
    • Elle permet d’empêcher des opposants à se présenter aux élections présidentielles. (M. Asselineau a été privé de la dernière élection alors qu’il avait obtenu plus de 300 000 voix en 2017 malgré l’opposition active des médias officiels.)
    • Elle permet la corruption de scientifiques, d’élus, de médecins, d’enseignants, de médias.
    • Elle permet à ces derniers d’avoir une parole publique sans avoir à exposer leurs conflits d’intérêts.
    • Elle permet de condamner lourdement France-soir qui réclamait l’équité de référencement sur Google.
    • Elle permet d’héberger les données privées des Français sur des serveurs étrangers.
    • Elle permet à des ministres soupçonnés de viol ou d’escroquerie de garder leur poste.
    • Elle permet les chaises musicales, des responsables politiques placés à la tête d’entreprises privées comme l’industrie pharmaceutique ou des banques d’affaires et inversement.
    • Elle permet et va permettre une surveillance de masse accrue avec la suppression des paiements en espèce, etc.
    • Elle permet l’usage de la force contre des manifestants pacifiques :
      • Elle permet de faire des guerres (sans les nommer) ou donner des milliards à un belligérant sans consulter ses habitants, ni même le parlement.
      • Elle permet de faire exploser les bénéfices d’entreprises tentaculaires en provoquant une spéculation grâce aux « sanctions » prises contre les Russes.
      • Elle permet de confirmer la légalité constitutionnelle de toutes les mesures citées.
      • Elle va permettre de mettre en place le passe-carbone.
      • Et j’en passe…

      Et tout cela au nom de la « démocratie et des Droits de l’Homme » pour « le camp du bien ».

      Pourriez-vous me dire en toute sincérité ce que permet une dictature qui ne serait permis en France par la démocratie, hormis interner et tuer les opposants politiques ?

      Appel aux vieilles dictatures de notre planète !

      Pourquoi mettre en œuvre une dictature qui internerait des opposants ou les tuerait ?

      Pourquoi montrer une violence policière alors que l’on peut détruire médiatiquement ?

      En les tuant, vous en faites des héros et des martyrs et vous nourrissez leurs idées !

      En les dénigrant, en les ridiculisant, en les mettant au ban de la société, vous en faites des merdes !

      Du pain, du vin et des jeux

      Formatez la jeunesse dès le plus jeune âge. Abrutissez les masses avec des émissions débiles et de la bonne télé-réalité. Prônez des divertissements avec des artistes de talent qui jouent du piano avec leur bite23 ! Tuez leur Dieu. Détruisez la famille. Donnez-leur suffisamment de moyens financiers pour s’endetter à vie. Donnez leur soif de consommation à l’infinie. Rendez leur emploi précaire. Et surtout, faites-leur peur avec des virus imaginaires, des guerres ou la destruction de la planète due à l’homme.

      Non seulement vous n’aurez pas besoin de camps de rééducation, mais…

      Vous obtiendrez une armée d’esclaves zombis prêts à mourir pour défendre leur statut !

      Rejoignez-nous, mes frères oppresseurs !

      Tyrans du monde entier, sortez de l’âge de pierre, sortez de l’obscurantisme, rejoignez le camp du « bien » !

      Devenez des démocraties exactement comme la France !
      Vous pourrez réduire à l’état d’esclave l’ensemble de votre peuple sans tirer un seul coup de feu et surtout sans risquer de retrouver votre tête au bout d’un pic !

      Vous aussi pouvez être une patrie des « Droits de l’Homme ».

      Pour cela, c’est très simple, il suffit de l’affirmer toute la journée et de désigner ses ennemis, toutes ces pourritures comme Poutine qui les bafoue jour après jour.

      Reconnaissez le rôle de la France et son apport à la civilisation !

      Une « démocratie » comme la France peut faire exactement
      comme les dictatures, mais sans heurs et sans violence.

      Voici le message d’espoir que je voulais vous transmettre.

      Rejoignez la dictature démocratie 2,0 !

      Amen.

      Alain Tortosa24

      22 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221022-democratie-france-vs-dictature.pdf




      Injections géniques anti-covid19 ni efficaces ni sûres ! Les faits avérés ont définitivement tranché

      Par Dr Gérard Delépine

      (C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens)

      À l’heure où le nouveau « conseil scientifique »1, présidé par B.Autran, veut forcer à l’injection et que Alain Fischer pousse à injecter les petits relativement protégés jusque-là, il est impératif de revoir le bilan des faits avérés à utiliser pour convaincre amis, familles, voisins de sa nocivité et inefficacité, et de protéger ainsi en particulier les plus petits.

      Durant cette crise covid la propagande omniprésente des médias a répété en boucle le message publicitaire de Big Pharma, des agences officielles telles que l’EMA (agence européenne du médicament) et du gouvernement : « les vaccins sont efficaces à 95 % et sans danger », en utilisant l’archétype le terme « vaccin » trompeur qui immédiatement a convaincu le peuple de son efficacité.

      Il faut rappeler que les pseudovaccins à ARN n’avaient jamais été utilisés en pathologie infectieuse humaine et que les communiqués glorifiant les résultats préliminaires de leurs essais n’ont porté que sur quelques mois.

      Maintenant que l’épidémie est terminée (même si certains utilisent des tests toujours aussi faux pour nous faire croire le contraire), un bilan objectif de l’évolution de la maladie peut être tiré pour vérifier la véracité de ces affirmations, en particulier pour les pseudovaccins imposés depuis presque deux ans.

      Dans le monde réel, les pseudovaccins ont été inefficaces, voire contre-productifs

      Un vrai vaccin a pour but d’empêcher tout risque le vacciné d’attraper la maladie. Quand on a reçu une dose de vaccin contre la variole ou la fièvre jaune, on est protégé à vie. Mais les injections anti-covid ne protègent pas ceux qui les reçoivent.

      Chacun a pu le vérifier lui-même, dans son propre entourage et en parcourant les journaux relatant les malheurs de personnes célèbres vaccinées et malades. Cette incapacité des injections covid19 à protéger les vaccinés a été spectaculairement illustrée par l’épidémie qui a touché en juillet 2020 les marins du porte-avions Queen Elizabeth tous vaccinés et dont plus d’une centaine est tombée malade après une escale. Tous vaccinés, mais pas protégés !

      Le second but d’un vrai vaccin est d’empêcher la transmission de la maladie, ce qui stoppe l’épidémie et protège les non-vaccinés. Malheureusement, les injections covid ne préviennent pas les transmissions et n’ont pas permis de ralentir l’épidémie. Elles paraissent même parfois avoir accéléré sa progression. Au niveau mondial, d’après les chiffres de l’OMS, la période de généralisation des injections (2021-2022) a comptabilisé trois fois plus de contaminations mensuelles que la période prévaccinale (2020).

      Et ce ne sont pas les pays peu vaccinés qui sont responsables de cet échec, mais au contraire les pays les plus vaccinés qui ont subi les plus grandes poussées de contaminations.

      Devant ces échecs devenus incontestables, les fabricants et les avocats des injections ont prétendu qu’elles protégeraient des formes graves et de la mort.

      Mais une fois de plus, les chiffres de l’OMS démentent cette affirmation en montrant une mortalité mondiale accrue depuis la généralisation des injections.

      Et cette mortalité n’est pas due à la faible couverture vaccinale d’Afrique ou d’Asie, car elle touche surtout les pays occidentaux les plus vaccinés.

      Dans le monde réel, malgré un nombre croissant de rappels, les données de l’OMS démontrent que les pseudo vaccins Covid se sont révélés totalement inefficaces : incapables de protéger les vaccinés, incapables d’éviter les transmissions, incapables de diminuer les formes graves et la mortalité.

      Les pseudo vaccins inefficaces sont fréquemment toxiques

      La base de données européennes Eudravigilance comptabilise plus de 1 600 000 effets secondaires indésirables, dont 12 000 morts observés après vaccination Covid19.

      Certes le lien direct de causalité n’a pas été souvent formellement établi, mais c’est parce qu’il n’a été qu’exceptionnellement recherché, les autopsies médicolégales étant presque toujours refusées par les autorités en cas de mise en cause de la vaccination. Dans les rares cas où elles ont été réalisées, elles ont conclu dans plus de la moitié des cas à un lien direct de causalité entre injection et décès par accident vasculaire, embolie ou myocardite.

      De toute manière, une telle explosion des déclarations d’effets secondaires n’avait jamais été observée pour aucun vaccin, même ceux administrés à la quasi-totalité des populations anti comme les vaccins anti-diphtérie, antitétanique ou anti-rougeole.

      L’examen des données officielles de l’OMS prouve donc le caractère totalement mensonger de la propagande qui nous a été imposée par le ministère et les médias prétendant que les vaccins seraient efficaces à 95 % et sans danger. Les pseudo vaccins covid ont été inefficaces sur la maladie et source d’un nombre considérable de complications.

      Christine Anderson, députée et membre de la Commission d’enquête sur Pfizer, nous alerte : « VACCINATION : TOUT ÉTAIT BASÉ SUR UN GIGANTESQUE MENSONGE ! »2 Comme la Commission européenne a commandé 4,3 milliards de doses, il faut s’attendre à un regain de propagande et de mesures visant à imposer de nouveaux rappels inutiles et d’autant plus dangereux que leur toxicité est cumulative.

      Le seul bénéfice des pseudo vaccins a été financier pour les firmes, leurs actionnaires, les politiques et les leaders d’opinion corrompus. Au 19 octobre 2022, les 12 814 704 622 doses de vaccin administrées3 dans le monde ont rapporté un peu plus de 240 milliards de dollars aux firmes pharmaceutiques (dont près de 80 milliards pour l’Europe) qui en ont sans aucun doute reversé quelques-uns à leurs mercenaires.

      Refusons ces injections expérimentales inefficaces, toxiques et hors de prix.

      Battons-nous sans relâche pour notre santé, nos libertés et un usage utile de nos impôts.

      Et partout crions et écrivons LIBERTÉS ! LIBERTÉS ! LIBERTÉS ! Comme l’a si bien fait Paul Eluard contre la tyrannie de l’époque.

      Liberté

      Paul Eluard Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin)

      Sur mes cahiers d’écolier
      Sur mon pupitre et les arbres
      Sur le sable sur la neige
      J’écris ton nom

      Sur toutes les pages lues
      Sur toutes les pages blanches
      Pierre sang papier ou cendre
      J’écris ton nom

      Sur les images dorées
      Sur les armes des guerriers
      Sur la couronne des rois
      J’écris ton nom

      Sur la jungle et le désert
      Sur les nids sur les genêts
      Sur l’écho de mon enfance
      J’écris ton nom

      Sur les merveilles des nuits
      Sur le pain blanc des journées
      Sur les saisons fiancées
      J’écris ton nom

      Sur tous mes chiffons d’azur
      Sur l’étang soleil moisi
      Sur le lac lune vivante
      J’écris ton nom

      Sur les champs sur l’horizon
      Sur les ailes des oiseaux
      Et sur le moulin des ombres
      J’écris ton nom

      Sur chaque bouffée d’aurore
      Sur la mer sur les bateaux
      Sur la montagne démente
      J’écris ton nom

      Sur la mousse des nuages
      Sur les sueurs de l’orage
      Sur la pluie épaisse et fade
      J’écris ton nom

      Sur les formes scintillantes
      Sur les cloches des couleurs
      Sur la vérité physique
      J’écris ton nom

      Sur les sentiers éveillés
      Sur les routes déployées
      Sur les places qui débordent
      J’écris ton nom

      Sur la lampe qui s’allume
      Sur la lampe qui s’éteint
      Sur mes maisons réunies
      J’écris ton nom

      Sur le fruit coupé en deux
      Du miroir et de ma chambre
      Sur mon lit coquille vide
      J’écris ton nom

      Sur mon chien gourmand et tendre
      Sur ses oreilles dressées
      Sur sa patte maladroite
      J’écris ton nom

      Sur le tremplin de ma porte
      Sur les objets familiers
      Sur le flot du feu béni
      J’écris ton nom

      Sur toute chair accordée
      Sur le front de mes amis
      Sur chaque main qui se tend
      J’écris ton nom

      Sur la vitre des surprises
      Sur les lèvres attentives
      Bien au-dessus du silence
      J’écris ton nom

      Sur mes refuges détruits
      Sur mes phares écroulés
      Sur les murs de mon ennui
      J’écris ton nom

      Sur l’absence sans désir
      Sur la solitude nue
      Sur les marches de la mort
      J’écris ton nom

      Sur la santé revenue
      Sur le risque disparu
      Sur l’espoir sans souvenir
      J’écris ton nom

      Et par le pouvoir d’un mot
      Je recommence ma vie
      Je suis né pour te connaître
      Pour te nommer

      Liberté.

      Au rendez-vous allemand (1945, Les Éditions de Minuit)




      Trump contre l’État profond : le raid contre le domicile de Trump sera-t-il le Watergate de Biden ?

      [Source : strategika.fr]

      Alors que les élections de mi-mandat aux États-Unis se rapprochent, ce dossier exclusif fait le point sur l’actualité brulante du conflit qui oppose Trump aux forces déchaînées de l’establishment globaliste aux USA. À lire pour connaître et comprendre les enjeux et les coulisses de cet affrontement crucial, non seulement pour les États-Unis, mais pour l’ensemble de l’ordre mondial contemporain.

      Par Michèle Marie

      Pour spectaculaire qu’ait été le raid du 8 août dernier contre la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, il ne s’agissait pas d’un fait isolé, mais d’un nouveau maillon dans la longue chaîne des scandales fabriqués par les Démocrates depuis plus de six ans pour effacer de la vie politique jusqu’au souvenir du 45e Président des États-Unis.

      Au cours d’une descente sans précédent sur sa propriété, fouillée dans ses moindres recoins, une trentaine d’agents du FBI avaient retourné jusqu’aux tiroirs de lingerie de l’ancienne Première Dame, avant de repartir neuf heures plus tard en emportant deux douzaines de cartons de matériel.

      Une fois la première émotion dissipée, se pose la question de savoir si ce raid conduira véritablement à une inculpation de l’ancien président, ou s’il marquera plutôt le début de la fin pour l’actuel résident de la Maison-Blanche.

      C’est ce que nous allons essayer d’explorer dans les pages qui suivent.

      Un raid d’une brutalité inouïe

      Un jour après la descente de plus de 30 agents du FBI sur la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, alors que la nation était encore en état de choc, l’ancien commissaire de police de la ville de New York, Bernard Kerik, s’était ouvert au média « Newsmax » de sa peur que le régime de Biden aille jusqu’à l’assassinat politique pour empêcher une candidature éventuelle de Trump à la présidentielle de 2024 :

      « J’entends les gens parler, on dit que les Démocrates veulent tellement sa peau qu’ils pourraient en arriver à l’assassinat. Écoutez, ils ont essayé de le destituer, pas une fois, mais deux fois. Ils ont ouvert contre lui une enquête, et puis une autre. Tout ça tourne autour d’une seule chose : l’empêcher de se présenter en 2024. Je ne suis pas un adepte des théories du complot ni de la rhétorique antigouvernementale. Mais pour la première fois de ma vie, je peux dire que je tremble pour quelqu’un, et je tremble pour Donald Trump. Je n’exclurais pas que ces gens-là l’assassinent. »

      Kerik avait également exprimé son inquiétude sur les médias sociaux, rejoignant de nombreux autres Américains qui déploraient que les États-Unis se soient transformés en dictature tiers-mondiste.

      L’ancien directeur national du renseignement par intérim, Richard Grenell, dénonça lui aussi le raid dans un tweet :

      “Les dictateurs du tiers monde poursuivent leurs ennemis politiques, et Joe Biden se sert [lui aussi] du gouvernement américain comme d’une arme pour atteindre ses objectifs politiques. C’est scandaleux. Et cela crée un terrible précédent”.

      Le porte-parole de Trump, Taylor Budowich, déclara que le “raid contre le domicile du Président Trump était un acte sans précédent et que rien ne justifiait”, même si l’on avait “fait circuler des insinuations mensongères pour faire avaler cette mobilisation du gouvernement contre le principal opposant politique.”

      Selon certaines rumeurs, par exemple, « des documents classifiés relatifs à des armes nucléaires » auraient été gardés à Mar-a-Lago. « Ce sont des rumeurs bidon », s’était moqué l’ancien président dans une entrevue accordée au Washington Post, « tout comme Russia, Russia, Russia ! avait été du pipeau, et l’enquête de Mueller et tout le reste. Et ce sont les mêmes personnages de bas étage que l’on retrouve ici », avait-il ajouté.

      Trump annonça aussi sur sa plateforme de “Truth Social” que les documents emportés “avaient tous été déclassifiés”, qu’il n’y avait “aucun besoin de les saisir”, et qu’en tout cas le FBI “aurait pu les obtenir à tout moment sans politiser l’affaire et sans cette descente sur Mar-a-Lago”.

      Obama avait adopté en 2009 un décret exécutif donnant aux présidents américains le droit de déclassifier tout document confidentiel ou secret comme bon leur semblait, sans en référer à qui que ce soit. Le média mainstream « ABC News » avait lui-même reconnu ce droit au président Trump dans un article de 2017 intitulé : « Trump has legal authority to declassify intelligence ».

      Le reproche fait à l’ancien président d’avoir eu en sa possession certains documents classifiés était donc dénué de toute pertinence juridique puisqu’il avait le droit de déclassifier sans formalité particulière tous les documents classés secrets qu’il voulait, puis de les emporter chez lui pour y travailler hors du bureau. Trump s’interrogea dans le même message sur le sort que le FBI comptait réserver au 33 millions de pages de documents majoritairement classés secrets, qu’Obama avait emportés à son domicile de Chicago.

      Politisation de la Justice et des instances gouvernementales

      Certains leaders républicains avaient critiqué la « politisation » du ministère de la Justice et du FBI, et leur « instrumentalisation pour nuire à un opposant ». D’autres déploraient que les États-Unis soient devenus une « république bananière ».

      Comme l’expliqua Jonathan Turley, éminent juriste et professeur à la “George Washington University Law School”:

      « L’ancien président avait déjà reçu une première injonction et s’y était conformé, puis il a de son plein gré donné au FBI l’accès à un espace de stockage en acceptant d’ajouter un verrou spécial pour le protéger. On ne voit pas bien pourquoi une seconde injonction n’aurait pas suffi pour obtenir d’autres documents tombant sous le coup du Presidential Records Act » [NDT: relatif à l’archivage].

      Il y aura très certainement des questionnements sur la pertinence du recours à des méthodes aussi sensationnalistes que ce raid pour obtenir du matériel classifié, surtout à l’approche des élections de mi-mandat. L’administration Biden a organisé maintes fois et sans aucune nécessité apparente des raids musclés du FBI, ainsi que des perquisitions ou arrestations contre Rudy Giuliani, Roger Stone, Peter Navarro et autres associés de Trump.

      «  Toutes ces opérations ont été télévisées, alors que le matériel recherché aurait pu être simplement remis sur demande. On ne sait toujours pas si certains de ces raids ont même permis de découvrir des preuves d’infractions pénales et s’ils donneront lieu à des inculpations pour délits au pénal.

      Il existe des antécédents documentés de parti pris contre Trump de la part de hauts fonctionnaires du FBI, avec notamment l’utilisation de falsifications ou fausses déclarations pour faciliter une enquête sur un pseudo complot avec la Russie. Ainsi, le procureur général Merrick Garland savait sûrement que ce raid raviverait les soupçons selon lesquels il pourrait s’agir d’un nouvel exemple de ce que Peter Strzok, fonctionnaire congédié du FBI, avait autrefois appelé une « police d’assurance » contre l’accession de Trump à la présidence en 2016 — mais cette fois-ci pour 2024. Pour ce motif, la charge de la preuve est encore plus lourde pour le ministère de la Justice, qui doit démontrer que ce raid constituait une étape vers de véritables poursuites pénales et non pas juste une manoeuvre politicienne ».

      Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, fustigea sur Twitter cette perquisition qui représentait « une nouvelle escalade dans le militarisme des agences fédérales contre les opposants politiques du régime, alors que des personnes comme Hunter Biden étaient traitées avec des gants de velours ».

      Par ailleurs, comme le fit remarquer le président Trump dans un message publié peu après l’effraction de son domicile :

      « Hillary Clinton a pu supprimer et nettoyer à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès. Personne, absolument personne ne lui a demandé de rendre compte de ses actes ».

      Un article paru dans le média “The Federalist” au lendemain du raid lui faisait écho, bien qu’écrit de la plume d’un journaliste qui n’était pas un de ses fans. Il relevait qu’en juillet 2016, au plus fort de la campagne présidentielle, le directeur du FBI de l’époque, James Comey, avait annoncé les résultats de l’enquête de son agence sur le serveur détruit de Hillary Clinton et ses emails disparus. Malgré sa conclusion qu’utiliser un serveur privé pour l’envoi d’emails professionnels classés secrets était inacceptable pour une secrétaire d’État, et que Hillary avait sciemment mis en danger la sécurité nationale, cette dernière n’avait jamais été inquiétée. Il y avait un contraste flagrant, concluait l’éditorialiste du “Federalist”, entre l’extrême rigorisme du FBI à l’égard de Trump qui, en tant que président, avait le pouvoir de déclassifier tout document selon son bon vouloir, et son extrême laxisme vis-à-vis des agissements manifestement criminels de Hillary Clinton qui, en tant que simple secrétaire d’État, n’avait pas les mêmes prérogatives.

      Sans surprise, Twitter s’était mis à suspendre les comptes des utilisateurs qui relevaient l’inégalité de traitement entre Trump et Hillary Clinton par le FBI. Le journaliste Paul Sperry du “New York Post” en fit l’expérience lorsque son compte fut clôturé sans autre forme de procès.

      Autre incohérence : le juge Reinhart, qui avait signé le mandat le 5 août, avait autorisé le FBI à effectuer sa perquisition d’ici au 19 août 2022”, délai étonnamment étendu compte tenu des bruits que le DoJ avait fait courir sur des secrets ou codes nucléaires prétendument cachés par Trump à son domicile.

      Trump se moqua sur sa plateforme de Truth Social de cette nouvelle insinuation, suggérant que les feds [=fédéraux] qui avaient écarté du site ses avocats et son personnel pour rester seuls à fourrager dans sa maison y avaient peut-être planté les secrets nucléaires qu’ils voulaient y “découvrir”.

      Monica Crowley, ancienne fonctionnaire du département du Trésor de Trump, ridiculisa les inspecteurs sur Twitter : « Alors maintenant, ils nous disent que Trump pourrait avoir détenu les secrets nucléaires les plus sensibles de notre nation — mais qu’ils ont attendu un an et demi pour aller les chercher ? Et puis quoi encore ? Qu’il cache des missiles nucléaires sous son lit ? »

      À la demande du DoJ [ministère de la Justice], mais également sur insistance de Trump lui-même, le juge d’instance Bruce Reinhart avait décidé de desceller le mandat de perquisition utilisé par le FBI. Trump voulait priver de munitions ceux qui le soupçonnaient de détenir une copie du mandat et d’en dissimuler le contenu. Trump affirma avec emphase qu’il ne faisait pas qu’accepter, mais qu’il réclamait la divulgation du mandat, alors même qu’il devait être rédigé en termes probablement désobligeants pour lui par ses adversaires politiques.

      Ce dernier, descellé le 12 août, révéla que l’ancien président “faisait l’objet d’une enquête pour violations présumées de la loi sur l’espionnage, et pour obstruction à la justice”.

      Pour corser davantage la sauce, une information émergea selon laquelle le juge Bruce Reinhart, qui avait signé le mandat de perquisition du FBI avait, avant de devenir juge fédéral, défendu des associés de Jeffrey Epstein, le pédophile et prédateur sexuel arrêté sous la présidence de Trump.

      Donald Jr. ne laissa pas ce détail croustillant passer inaperçu:

      « Si vous croyez vraiment que c’est par coïncidence que l’avocat de Jeffrey Epstein est devenu juge fédéral et, de surcroît celui à qui, entre des milliers d’autres, il reviendrait de signer le mandat de perquisition de Mar-a-Lago, c’est que vous n’êtes pas très attentif à ce qui se passe ! »

      Autre détail intéressant : un document portant la date du 18 septembre 2008 et émanant du FBI fit son apparition sur certains réseaux. Il attestait que Jeffrey Epstein, poursuivi par l’État de Floride pour proxénétisme auprès d’enfants, avait conclu une entente sur le plaidoyer en vertu de laquelle il ne serait pas inquiété par la Justice fédérale, s’il acceptait de collaborer avec le FBI en qualité d’informateur. Il bénéficierait de cette immunité pour aussi longtemps qu’il continuerait à respecter son accord avec l’État de Floride.

      Certains se souviendront qu’Epstein, lors de sa première condamnation de 2008, s’en était tiré avec seulement 18 mois d’incarcération dans une aile spéciale d’une prison de nuit locale, avec la liberté de rentrer chez lui durant la journée. Peine d’une légèreté sans précédent pour les crimes dont il était accusé. Le juge Reinhart, qui exerçait alors la profession d’avocat, faisait partie de son équipe juridique et avait participé à la négociation de cet arrangement généreux. Celui-ci non seulement épargnait à leur client les peines normalement applicables, mais il protégeait également son entourage ou ses « invités », notamment Bill Clinton et la famille Bush, de poursuites ou même de la moindre enquête.

      Onze ans plus tard, Epstein s’était fait prendre pour de bon sous la présidence de Trump. Une de ses victimes, Virginia Roberts Giuffre, avait intenté un procès au gouvernement fédéral en 2015 pour violation de ses droits civils, faisant valoir que l’acceptation d’un accord trop clément pour Epstein en 2008 lui avait permis de récidiver.

      La Maison Blanche a ordonné le raid de Mar-a-Lago:

      Tandis que le débat faisait rage pour savoir si le FBI n’avait fait que son strict devoir, comme il le prétendait, ou s’il avait largement outrepassé ses prérogatives comme les partisans de Trump et bon nombre d’Américains le soutenaient, un nouveau coup de théâtre éclata, avec l’émergence de documents officiels attestant que la Maison Blanche avait elle-même organisé le raid du 8 août, en collusion avec le DoJ [Ministère de la Justice] et NARA [les Archives nationales].

      Ces documents, examinés pour la première fois le 22 août par John Solomon, journaliste du média en ligne “Just the News”, puis aussitôt après par la chaîne grand public “Fox News”, révélaient que Biden avait travaillé directement avec le DoJ et NARA pour ouvrir la voie à une enquête pénale contre le président Trump. Jusque-là, la Maison Blanche avait nié toute connaissance préalable du raid du FBI.

      Un dossier remis au tribunal démontrait que, contrairement à ses dénégations, Joe Biden était personnellement impliqué dans le raid et l’avait même “réclamé” depuis le mois de mai. Il avait ensuite apparemment passé deux mois à chercher le juge qui accepterait de signer un mandat de perquisition contre un ancien président des Etats-Unis, et l’avait trouvé dans la personne du juge Reinhart, dont l’antipathie pour Trump était notoire mais que la déontologie aurait dû inciter à se récuser.

      Toujours selon ces documents, la Maison Blanche avait en outre discuté de la manière de circonvenir au secret professionnel qui protégeait certains des documents échangés entre Trump et ses avocats, pour pouvoir les saisir.

      Les documents remis au tribunal révélaient enfin que la Maison Blanche avait indiqué à NARA qu’il n’y avait pas lieu de respecter le privilège normalement reconnu à un ancien président, en l’occurrence “l’immunité de l’exécutif” du 45e président, et qu’elle-même ne l’honorerait pas.

      Le juriste et démocrate grand teint Alan Dershowitz, célèbre avocat et professeur émérite de droit de Harvard, commenta à ce sujet qu’un président en exercice n’avait a priori pas le droit de révoquer ex post facto l’immunité de l’exécutif de son prédécesseur sans son consentement. Cela revenait à vider la notion d’immunité de tout contenu.

      Dans la correspondance obtenue par “Just the News”, l’administration Biden soutenait qu’une décision de l’époque du Watergate donnait ce pouvoir au président en place. Mais l’argument était spécieux, car dans l’affaire “Nixon v. Administrator of General Services”, si l’invocation par l’ancien président Nixon de son immunité présidentielle avait été jugée sans objet, c’était surtout parce que Nixon avait été gracié après sa destitution par son successeur, le président Ford. Sa seule motivation en faisant valoir son immunité semblait donc être de préserver ce qui lui restait de réputation auprès du public, avait conclu la Cour, et non le désir d’échapper à des poursuites judiciaires.

      Les adversaires politiques du Président Trump ont frappé fort

      Il en allait autrement pour Donald Trump, puisque les pénalités pour les violations dont il était accusé pouvaient lui coûter jusqu’à 20 ans de prison, ou même la peine de mort, si l’on parvenait à leur trouver des circonstances aggravantes, notamment en y greffant des éléments empruntés à d’autres affaires pendantes, comme celle du 6 janvier, le rôti que l’on resservait à toutes les sauces depuis bientôt deux ans.

      Par ailleurs, dans l’affaire de “Nixon v. Administrator of General Services”, le président de la Cour suprême Warren Burger avait émis un avis contraire à la décision de la Cour. Selon lui, le privilège de l’exécutif de l’ancien président Nixon et la Constitution des États-Unis avaient bel et bien été violés par la loi que le président Ford avait fait voter pour saisir les documents présidentiels de son prédécesseur.

      Enfin, dans le cas du président Nixon il y avait eu flagrant délit, donc délit consommé, ce qui n’était pas du tout le cas pour le président Trump, puisque l’administration Biden ordonnait que soient saisis des documents non seulement en l’absence de délit avéré, mais même de “cause probable”, et ce, dans l’espoir hypothétique d’y découvrir quelque chose pour l’incriminer ou, pire, pour nuire à sa candidature politique.

      La cause du raid invoquée par le FBI était la récupération de quelque 15 caisses de documents qui devaient revenir à NARA [les Archives Nationales] et qui contenaient, prétendument, des informations de sécurité nationale. Dans le même but, le FBI s’était aussi acharné contre le coffre-fort de Trump sans mandat spécifique, et l’avait brisé, pour le trouver vide.

      Aucune injonction de produire n’avait au préalable été envoyée à Trump, que ce dernier aurait refusé d’honorer. Au contraire, lors de la dernière visite du FBI du 3 juin à Mar-a-Lago (qui suivait celle de NARA en février) les feds avaient emporté un certain nombre de dossiers puis demandé que ceux qu’ils n’emportaient pas soient protégés par un verrou spécifique. Ce qui avait été fait.

      Au niveau de l’ampleur de la perquisition, on n’y était pas non plus allé de main morte : le mandat, annoncé par le ministre de la Justice Merrick Garland comme étant « de portée limitée », s’était avéré au contraire incroyablement étendu, en violation du 4e amendement. Il stipulait une fouille du complexe entier, c’est à dire « des 58 chambres à coucher et 33 salles de bains de la résidence de Mar-a-Lago », sise dans un domaine de 17 acres (68 800 mètres carrés), ainsi que du « bureau du 45e président, de toutes les aires de stockage et autres pièces ou espaces de la propriété, utilisés ou susceptibles de l’être par l’ancien président et son personnel, de toutes les structures et de tous les bâtiments dans lesquels des boîtes ou des documents pouvaient être stockés. »

      Bien que le mandat de perquisition n’ait officiellement été descellé que le 12 août par le Juge Reinhart, le DoJ l’avait auparavant laissé filtrer auprès du trio habituel (“New York Times”“Washington Post” et “Wall Street Journal”). Aussi, des informations diverses et variées circulaient, comme dans un tweet du 12 août de Rebecca Balhaus du “Wall Street Journal”, contre lequel s’insurgea Sean Davis, PDG et cofondateur du média patriote “The Federalist”:

      “Moins de 24 heures après que le ministre de la Justice Merrick Garland ait promis de ne divulguer des informations que par le biais de documents officiels déposés devant le tribunal, le ministère dont il a la charge a divulgué de manière anonyme des informations au New York Times, au Washington Post et au Wall Street Journal”.

      Le professeur Jonathan Turley s’était également élevé contre cette manière de “plaider par fuites interposées ”.

      Enfin, comble de l’indignité, les passeports de l’ancien président avaient été eux aussi confisqués. Le FBI avait tenté de balayer les accusations de Trump, criées sur tous les toits. Il alla jusqu’à les nier sur la chaîne de « CBS News ». Mais un courriel rendu public par le porte-parole de Trump infligea un démenti cinglant à ces dénégations. Le courriel en question émanait de la division de la Sécurité nationale au sein du ministère de la Justice et il confirmait que les agents avaient « saisi trois passeports appartenant au président Trump, dont deux étaient périmés, mais le troisième était le passeport diplomatique dont il se servait ».

      Par ailleurs, Trump et certains internautes n’excluaient pas que le FBI ait “planté” du matériel compromettant durant la perquisition. Des antécédents existaient, comme avec l’affaire du Russiagate. D’autant plus que la fouille s’était déroulée en l’absence du propriétaire des lieux et de sa famille et loin des regards de son personnel et de ses avocats, tenus à l’écart.

      Trump s’en était plaint sur sa plateforme de “Truth social”“On a demandé à tout le monde de quitter les lieux. Ils voulaient être laissés seuls, sans aucun témoin de ce qu’ils faisaient, prenaient, plantaient même…”

      « Pourquoi insister si LOURDEMENT* pour que personne ne les surveille… pour mettre tout le monde dehors ? » avait demandé l’ancien président, soulignant qu’Obama et Clinton n’avaient jamais été perquisitionnés en dépit de leurs énormes casseroles. * [En majuscules dans le texte original].

      Un article du 3 septembre paru dans le “Gateway Pundit” lui donna raison en publiant une photo retouchée par le FBI, qui montrait des documents non conformes à l’inventaire, et vraisemblablement rajoutés.

      Divulgation de l’affidavit utilisé pour justifier le raid du FBI

      Le 26 août, le ministre de la Justice Merrick Garland publia un affidavit fortement expurgé, pour étayer le mandat de perquisition qu’il avait autorisé pour le raid du FBI à Mar-a-Lago. L’affidavit était tellement noirci que les motifs des expurgations présentés en annexe étaient eux aussi caviardés.

      C’était le juge Bruce Reinhart qui avait signé le mandat autorisant le raid, tout en déclarant pour la forme que ce mandat était sans précédent. Puis, citant “un intérêt public et historique considérable” qui l’incitait à jouer la transparence, il avait, toujours pour la forme, fait mine de rejeter l’argumentaire de l’administration Biden qui désirait garder l’affidavit scellé.

      Mais en fait de transparence, sur les 32 pages que contenait l’affidavit, 11 étaient presque entièrement caviardées et le reste était émaillé de nombreuses ratures.

      Un internaute, @ChristoherDiaz1, fit remarquer, goguenard :

      « On n’en peut plus de tant de transparence de la part du gouvernement. C’est dur à digérer, toute cette franchise ! »

      Un autre blogueur parodia l’affidavit dans un tweet caricatural où tout était noirci sauf la mention que le FBI se préparait à faire une descente sur Mar-a-Lago, la cachette du “vilain bonhomme orange” (sobriquet parfois utilisé pour désigner Trump, en référence à son teint de peau ou à la couleur de son toupet).

      “Mandat du FBI — Mar-a-Lago (cachette du vilain bonhomme)”. Signé: “Merrick Garland”.

      Trump Jr s’était aussi mis à déblatérer dans une vidéo publiée sur Rumble. Il qualifia la divulgation de l’affidavit de parodie de justice et se moqua bruyamment “des motifs du caviardage”, eux aussi caviardés.

      « Ils jouent la transparence juste pour la galerie », s’exclama-t-il, « pour que leurs petits caniches des médias se mettent à s’extasier, mais ils démontrent par leurs actions qu’ils n’en veulent surtout pas ! Pourquoi sinon auraient-ils interdit à nos avocats d’être présents durant la perquisition ?

      Et ces mêmes agents du FBI qui ont menti devant le Congrès ont ensuite l’aplomb de venir sur CNN nous faire la morale si on ose les dénoncer? ” s’indigna-t-il.

      Dès la publication de l’ersatz d’affidavit, Trump s’était mis à conspuer le Juge Reinhart:

      « Le juge Bruce Reinhart n’aurait JAMAIS dû autoriser l’entrée dans ma maison par effraction. Il s’est récusé il y a deux mois dans une des enquêtes me concernant, en raison de son hostilité et de sa profonde antipathie envers votre président préféré : moi », écrivit Trump sur sa plateforme de « Truth Social ». « Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi ne s’est-il pas récusé ici aussi ? Obama doit être très fier de lui en ce moment ! »

      En fait de justificatif, l’affidavit n’était que l’énoncé de soupçons fait sur un mode incantatoire, comme s’il suffisait de répéter qu’il y avait cause probable pour que ce soit vrai :

      « Nous avons des raisons probables de croire que des documents supplémentaires contenant des informations classifiées NDI [National Defense Information] ou des documents présidentiels soumis à certaines exigences de conservation se trouvent actuellement sur les lieux. Il existe également des présomptions que des preuves d’obstruction y seront trouvées. »

      Si le FBI présumait l’existence d’autres documents, pourquoi ne les avoir pas cherchés lors de sa visite précédente ? Il s’était contenté de recommander de mettre sous verrou tout ce qu’il n’avait pas choisi d’emporter, et cela avait été fait. Où était l’obstruction?

      L’avocat Alan Dershowitz vola au secours de Reinhart: la colère du public, estimait-il, ne devait pas être dirigée contre le juge pour avoir signé l’ordre de perquisition mais plutôt contre le ministre de la Justice Merrick Garland pour avoir ordonné la descente du FBI.

      « Selon le règlement même du DoJ, on n’ordonne pas de perquisition à moins que ce ne soit le seul moyen d’obtenir le matériel recherché », déclara Dershowitz, peut-être en réponse à ceux qui questionnaient les mobiles de Reinhart après qu’il eut été révélé que le juge avait défendu Jeffrey Epstein en tant qu’avocat de la défense en 2008.

      Alan Dershowitz, un invité du pédophile Jeffrey Epstein sur son île, avait lui aussi joué un rôle important dans son procès de 2008 en tant que membre de son équipe juridiqueaux côtés de Reinhart. Il avait aidé à choisir Ken Starr, l’avocat vedette qui avait organisé un traitement clément pour Epstein. Ce dernier avait reçu une immunité fédérale contre l’accusation de traite de mineures, comme expliqué plus haut.

      Certains craignent un piège tendu à Trump

      Trump s’était mis à tonitruer contre le FBI sur sa plateforme de “Truth Social”, l’accusant d’“abus de pouvoir”, de corruption, d’effraction de son domicile où il avait peut-être “planté” des preuves bidonnées pour l’incriminer, ou installé des écoutes, ou encore procédé à la reclassification de documents déjà déclassifiés pour pouvoir ensuite l’accuser de recel de documents non autorisés.

      Il affubla même le FBI du nom de “Fascist Bureau of Investigation”, parla de ses “atrocités commises pendant des années”, de “violations inimaginables des lois et des libertés”, de la descente du pays vers un état de non-droit, de fraude électorale, de frontières passoires, de non-exécution des lois, de destruction scandaleuse des institutions…

      Joshua Philipp, un journaliste à “Epoch Times”, craignait que ce raid ne soit un piège visant à attiser la colère de Trump pour la retourner ensuite contre lui, et que ses opposants l’utilisent pour l’incriminer ou pour justifier une surveillance accrue des Américains ordinaires, voire des persécutions contre eux, dans le cadre d’une redéfinition élargie de la notion de “terrorisme intérieur”.

      Comment, se demandait Joshua Philipp, ne pas s’interroger aussi sur certaines des phrases les plus provocantes de Trump, comme: “Je ne crois pas que le peuple le supportera”, ou: “Combien de temps encore sommes-nous tous censés le supporter ?” Ses partisans les plus radicaux n’y verraient-ils pas une incitation à certaines actions susceptibles d’être qualifiées de “terroristes” par l’adversaire?

      On avait vu ce dont la cabale était capable lors de l’incident sous faux drapeau du 6 janvier 2021, que l’on n’avait pas fini d’agiter comme un épouvantail, en faisant allègrement l’impasse sur les saccages considérables causés par les protégés des Démocrates, BLM ou Antifas, dans le sillage de la mort du présumé George Floyd.

      Le sénateur Lindsay Graham avait déclaré à Fox News: “Si Trump est inculpé, il y aura des émeutes dans les rues”. Ce commentaire, en apparence sympathique à Trump, contenait probablement plus de fiel que de miel. En effet, Lindsay Graham est un Rino [Republican in name only, un vendu] à la langue fourchue, qui n’en est pas à sa première fourberie. Prédire des émeutes, n’était-ce pas faire le lit d’une future répression de prétendus actes de “terrorisme intérieur”?

      La prudence s’imposait donc. D’autant plus, commenta Philipp, que si le FBI avait certainement eu son lot de critiques, jamais de mémoire récente, une personnalité du niveau d’un ancien président américain n’avait accusé des agents fédéraux de commettre des « atrocités », de « s’immiscer avec brutalité et violence » dans la vie politique de la nation et de « détruire » les États-Unis.

      « Quand vous attaquez les agents du FBI parce que vous faites l’objet d’une enquête pénale, c’est que vous êtes en train de perdre… »

      C’était le tweet mémorable de Sarah Huckabee Sanders, conseillère de la campagne Trump et future secrétaire de presse de la Maison Blanche. Il avait été, en 2016, adressé à Hillary Clinton dont l’antipathie pour le FBI était palpable lors de sa campagne malheureuse contre Trump.

      Trump serait-il donc en train de perdre la manche, pour s’en être pris au FBI comme l’avait fait Hillary Clinton, au moment où elle perdait pied?

      Pas forcément.

      Si Trump fait en ce moment l’objet d’une enquête, comme Hillary autrefois pour le scandale de ses e-mails, il n’en est pas à sa première et il s’en est toujours sorti indemne. Deux tentatives de le destituer ou de le rayer de la vie politique n’ont pas eu raison de sa popularité. Elles ont même eu l’effet inverse. Obama et Hillary Clinton, qui avaient monté de toutes pièces le Russiagate en bidonnant le dossier Steele, ont été discrédités ; l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller s’est soldée par un flop et la preuve de ses mensonges pour le compte de ses commanditaires démocrates vient d’émerger le 26 août dernier ; quant au directeur du FBI, James Comey, il avait terminé sa carrière en disgrâce.

      Des enquêtes qui blanchissent systématiquement l’accusé et se retournent contre les accusateurs ne sont pas monnaie courante. Est-il possible de croire à un tel cadeau du ciel, en un Père Noël descendant spécialement sur son traîneau pour décharger sa hotte dans la cheminée de Donald Trump ?

      Ou alors assistons-nous plutôt à une série d’événements pilotés en coulisses par une armada de loyalistes patriotes, à pied d’œuvre pour déjouer les pièges de la cabale mondialiste, voire pour les devancer et pour la prendre dans ses propres filets?

      Et si c’était Trump qui était en train de piéger le FBI?

      C’est l’idée ancrée dans l’esprit de plus d’un. Car il avait suffi d’un raid sur la résidence privée du président Trump pour déclencher une vague de colère contre le FBI, le DoJ [Ministère de la Justice] et le régime de Biden. Les appels à « enquêter sur le FBI et même à le démanteler », qui relevaient jusque-là d’un discours « marginal et périphérique », s’étaient multipliés dans les milieux conservateurs.

      Le parlementaire Mike Johnson déplora dans une interview accordée à “Epoch Times” les abus de pouvoir du FBI, facilités par le militarisme du ministère de la Justice sous le régime de Biden, qui avaient ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques.

      Le sentiment général était que les agences fédérales avaient fait tomber le masque, ne craignaient plus de se montrer à visage découvert et d’apparaître comme les officines tyranniques et sans scrupules qu’elles avaient toujours été.

      Kash Patel, avocat et chef de cabinet du secrétaire américain par intérim à la Défense sous la présidence de Donald Trump, accorda le 23 août une interview de 25 min à l’animateur Nino Rodriguez, sur le thème de la corruption des institutions étatiques et de la crise de confiance des Américains dans leur gouvernement, entrée désormais en phase terminale. Les années où Patel avait occupé les fonctions de procureur à la Sécurité nationale dans l’affaire du Russiagate lui avaient enseigné que lorsqu’on attrapait des agences gouvernementales comme le FBI, le DoJ ou NARA [Archives nationales]) en flagrant délit de mensonge, et qu’elles se mettaient à se rejeter la faute les unes sur les autres, on avait gagné la partie, si on parvenait à éviter d’être pris dans leurs tirs croisés.

      « Ça prend un petit peu de temps », commenta-t-il, « car au début les agences font toutes bloc, y compris avec les médias maffieux qui chantent en chœur avec elles. Mais à moment donné, vous arrivez à mettre la main sur la preuve qu’elles ont menti et agi dans l’illégalité et là, ça commence à changer. Au départ, la Maison-Blanche jurait ses grands dieux qu’elle était en dehors du coup, or non seulement on découvre qu’elle est impliquée jusqu’aux yeux, mais encore qu’il était exclu qu’elle ne le soit pas et qu’elle n’ait pas autorisé ce raid. Ces agences ne sont pas encore tout à fait en mode panique, mais on y vient. Quand leurs mensonges seront exposés à la vue de tous, le vent tournera pour elles. »

      Patel croyait que les mid-terms [=élections de mi-mandat] joueraient un rôle clé et qu’une fois que les Républicains auraient regagné la majorité, il leur fallait faire marcher la planche à injonctions : ordres de production de documents, citations à comparaître, assignations, etc.. Et si les agences renâclaient ou traînaient la patte, alors le Congrès qui contrôle le budget devait leur couper les vivres:

      « Je vous garantis qu’en 24 heures, les documents seront remis. Il n’y a que comme ça que les Américains verront par eux-mêmes la malfaisance de ces agences. Car pour le moment, les mêmes pourris qui ont concocté le Russiagate sont de retour au pouvoir au DoJ, les mêmes qui ont trempé dans les affaires de Hillary Clinton, du laptop de Hunter Biden, etc. sont à pied d’œuvre dans la descente sur Mar-a-Lago. Des gens dont l’objectif final est de barrer la route à Donald Trump ».

      Patel était d’avis qu’il fallait les mettre au pas, souligner en rouge leurs abus de pouvoir, ne pas relâcher la pression. Il prédisait qu’on verrait de plus en plus d’agents du FBI devenir lanceurs d’alerte, et qu’il faudrait les soutenir. De vrais lanceurs d’alerte, précisa-t-il, comme il y en avait déjà une douzaine qui avaient surgi récemment. Pas comme ceux du Russiagate, ajouta-t-il dans une allusion au dossier Steele, fabriqué de toutes pièces par un lanceur d’alerte bidon. Le changement ne se ferait pas du jour au lendemain, mais d’après lui la vérité finirait par sortir, comme pour l’histoire de Hunter Biden, où le “New York Post” s’était au début fait censurer par Twitter pour avoir couvert en première page l’affaire de son ordinateur portable, qui était à présent un secret de polichinelle.

      « Ces gens-là sautent d’un scandale bidonné à un autre », ajouta-t-il. « Quand l’un ne donne plus de jus, ils passent à un autre, mais ils finiront bien par caler. Nous devons les débusquer sans leur laisser de répit. Je suis persuadé que le raid de Mar-a-Lago est une manœuvre de diversion pour faire oublier les casseroles des Biden, je ne pense pas que cela ira jusqu’à une inculpation de Trump. Ce n’est pas qu’ils ne le veuillent pas, ils aimeraient bien l’arrêter, mais je ne crois pas qu’ils le feront. Je crois qu’il y en a un ou deux parmi eux qui sont un peu plus futés que les autres et qui ont réalisé que… ils font ça et Trump n’a même pas besoin de se représenter en 2024, il est le Président », ajouta-t-il avec un grand sourire entendu. [NDT: allusion à la thèse de la dévolution selon laquelle Trump serait toujours secrètement président et prêt à être ramené par l’armée en cas d’atteinte à la sécurité nationale].

      “Ils ont cru que le raid allait le mettre par terre, mais ils se sont bien fait avoir : en fait il n’a jamais été aussi populaire. Les fonds des donateurs affluent et battent tous les records. Sa base électorale est plus dynamique que jamais”, affirma Kash Patel en conclusion.

      Le général Flynn, interviewé le 19 août par David Zhang de “Epoch Times”, croyait aussi que la persécution politique incessante à laquelle Trump était en butte l’avait rendu plus résolu à se battre. Lui-même, un général 3 étoiles et directeur de la plus grande agence de renseignements des Etats-Unis, voire du monde [NDT: la DIA ou Défense Intelligence Agency] avait été victime d’une chasse aux sorcières à l’instigation du FBI.

      Le peuple américain, qui en avait soupé de tous ces abus du FBI, appelait ouvertement à son démantèlement, car sa confiance était sérieusement ébranlée. Ironiquement, les attaques contre Trump avaient renforcé la popularité de ce dernier et le général fit remarquer que les levées de fonds de la dernière semaine avaient été phénoménales.

      Les attaques ne venaient pas, selon Mike Flynn, de Joe Biden ou de Kamala Harris, car “ces deux-là n’avaient pas l’air capables de mettre un pied devant l’autre”, mais d’“éléments qui se tenaient derrière eux”. Ouvrons ici une parenthèse dans le récit pour faire remarquer que Flynn eut deux mois plus tard l’occasion d’expliciter sa pensée, dans un éditorial rédigé le 15 octobre pour le “Western Journal”. Il écrivit que le procès d’Igor Danchenko (Russiagate) avait révélé ce que beaucoup savaient déjà: “le FBI n’était pas seul dans ce complot contre la nation”, ses véritables commanditaires étant le “gang” formé par Obama et Hillary Clinton, qui œuvraient à travers leurs “larbins imbéciles” du département de Justice.

      Pour revenir à l’interview de « Epoch Times », Flynn affirma aussi à son intervieweur qu’un président était souverain en matière de classification et de déclassification, et donc que toutes les absurdités qui avaient été débitées à ce sujet n’étaient là que pour faire du bruit. Le président avait aussi droit à un SCF [NT : prononcer skif. Secure Compartment Facility] à son domicile, c’est-à-dire à un endroit protégé où garder ses documents confidentiels pour les consulter. Tellement de choses fausses avaient été dites à ce sujet, s’exclama le général Flynn, c’était vraiment du grand n’importe quoi :

      « Si les rumeurs sur un péril nucléaire que ces documents faisaient courir à la nation étaient vraies, vous imaginez-vous qu’ils auraient attendu un week-end entier, entre la date de la signature du mandat un vendredi et celle de son exécution le lundi suivant ? »

      La solution à cette succession ininterrompue de drames était entre les mains du peuple américain, pas du gouvernement, estimait le général. La Constitution demandait à “We, the People” d’avoir le courage de ses convictions et de se battre pour elles en s’impliquant dans l’action civique. Elle l’engageait aussi à réclamer des comptes à ses dirigeants.

      Les sondages qui avaient succédé au raid sur Mar-a-Lago montraient que les Américains en étaient conscients : la progression de l’ordre de 20 % de la cote de popularité de Trump se lisait en creux comme une motion de censure contre l’action du FBI. L’arrogance des agences de renseignement les mènerait à leur perte, croyait le général qui en avait une connaissance intime :

      « Elles se croient invulnérables et c’est leur talon d’Achille. Le peuple doit retourner cette faiblesse à son avantage ».

      Mais risquer une inculpation pour piéger l’adversaire, n’est-ce pas jouer avec le feu?

      Un internaute n’était guère inquiet :

      « C’est vrai, ils veulent que Trump soit arrêté, mais je ne pense pas qu’ils y arriveront. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas, car ce sont des idiots. Ils veulent vraiment des troubles civils, mais le peuple est trop malin pour se laisser prendre. »

      Un autre était encore plus enthousiaste :

      « Ha ha ! Je me sens super bien…Trump a toujours deux longueurs d’avance sur la cabale…préparez-vous tous…Trump a toujours dit qu’il allait faire tomber le FBI pourri…ils sont tombés dans le piège…ça va être biblique…Dieu est en train de gagner, nous sommes en train de gagner, le monde est en train de gagner. Trump tient tête à la tyrannie…il est en train de démasquer les tyrans… »

      L’avocat et commentateur politique Ben Shapiro se voulait également rassurant. Il n’était pas d’accord avec certains experts qui estimaient, à l’instar de l’ancien procureur fédéral Neama Rahmani, qu’une inculpation empêcherait Trump de se présenter en 2024 et même d’exercer des fonctions politiques:

      « Pour votre gouverne, vous qui prétendez que contrevenir à la réglementation sur les documents classifiés empêcherait Trump de se présenter, désolé de vous contredire, mais les sanctions prévues pour ce type d’infraction ne sauraient le disqualifier ni se substituer aux critères d’éligibilité tels que définis par la Constitution ».

      L’avocat et professeur de droit Jonathan Turley était plus mitigé. Le raid lui semblait être le prolongement d’une ancienne querelle entre Trump et les Archives nationales au sujet du sort des documents régis par le Presidential Records Act (PRA). Turley avait lui-même témoigné devant le Congrès sur les saisies de Mar-a-Lago et sur le droit qu’avaient les Archives nationales de demander l’intervention du ministre de la Justice pour faire respecter le texte de loi du PRA.

      Cela étant dit, le PRA, qui stipulait que les documents devaient [être] conservés par NARA, ne prévoyait pas de mécanismes d’exécution. Par ailleurs, les présidents des administrations précédentes s’étaient toujours cabrés contre les contraintes de cette loi relative aux documents présidentiels et contre l’obligation de divulguer ceux qui se trouvaient en leur possession. Les infractions au régime du PRA ne faisaient que rarement l’objet de poursuites pénales, et les poursuites passées avaient abouti à des peines remarquablement légères: amendes ou emprisonnement inférieur à trois ans.

      Nonobstant ce manque de sévérité, des allégations de suppression de matériel classifié pouvaient en principe déclencher l’invocation d’autres violations plus graves ou de circonstances aggravantes. On pouvait citer l’exemple de l’ancien directeur du FBI, James Comey, qui avait emporté des documents du FBI classés sous le sceau du secret mais avait ensuite divulgué des informations les concernant à la presse. Et pourtant, malgré ces circonstances aggravantes, il n’avait pas été poursuivi. Autre exemple, l’ancien directeur de la CIA et général quatre étoiles à la retraite David Petraeus, qui avait été accusé d’avoir partagé des informations classifiées avec sa maîtresse, Paula Broadwell. Malgré la gravité des faits qui lui étaient reprochés, Petraeus avait également bénéficié d’un généreux arrangement sans peine de prison.

      Cibler Trump pour une affaire de PRA susciterait à coup sûr des interrogations sur la nécessité d’un tel raid, estimait le Pr Turley, à plus forte raison s’il était possible d’exiger la production des documents saisis par d’autres moyens, et surtout si près des élections de mi-mandat. Ceci dit, des accusations au pénal demeuraient théoriquement possibles, selon lui, malgré l’optimisme excessif affiché dans certains milieux.

      Le professeur Alan Dershowitz déclara quant à lui au « New York Post » qu’il y avait suffisamment de preuves mentionnées dans l’affidavit caviardé du FBI pour inculper l’ancien président Donald Trump : « N’importe quel grand jury de Washington D.C. inculperait Trump s’il est prouvé qu’il était en possession de matériel en violation de la loi ». Mais Dershowitz mettait néanmoins le ministère de la Justice en garde contre la poursuite de cette affaire : « Obtenir un mandat de perquisition n’est pas difficile : un grand jury est même capable d’inculper un sandwich au jambon. C’est justement pour ça que nous devons toujours exercer notre pouvoir discrétionnaire dans la poursuite des affaires ». Il citait à l’appui de son analyse l’impuissance de l’enquête sur Trump à passer ce qu’il appelait les « tests Nixon et Clinton ». C’est-à-dire l’impuissance à établir un large appui bipartite comme dans le cas de Nixon, et l’incapacité à démontrer que la conduite de Trump était pire que celle de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton dans le scandale des e-mails classifiés.

      Le risque existe donc, en principe du moins. L’inculpation de Trump a été réclamée par le New York Times dans un réquisitoire qui constitue un véritable monument d’hypocrisie : pour le “Times”, Trump avait commis une “attaque sans précédent contre l’intégrité de la démocratie américaine”, ce qui appelait une “enquête criminelle sur ses malversations post-électorales” et sur ses tentatives de subvertir la Constitution et la volonté du peuple américain.

      Puisqu’un risque semble exister, la question qui se pose est: vaut-il la peine d’être pris? Le raid aura-t-il été utile pour faire avancer le plan d’“assèchement du marécage”, selon la promesse électorale faite par le candidat Trump en 2016?

      Le jeu en valait-il la chandelle?

      Il semble que l’on puisse répondre par l’affirmative. Et ce, pour trois raisons principales :

      1- Un test utile de loyauté

      Trump, bien avant le début de son engagement politique, alors qu’il n’était qu’un entrepreneur new-yorkais d’une quarantaine d’années, avait confié à Charlie Rose, journaliste de la chaîne PBS :

      « Un jour, j’aimerais peut-être tout perdre pendant un certain temps, pour découvrir qui est loyal et qui ne l’est pas. En fait, j’ai compris que ce n’était pas quelque chose qu’on peut deviner à l’avance, ni prédire. Vous croyez parfois que certaines personnes vous seront loyales quoi qu’il arrive, et puis il s’avère que non. J’ai traversé une période de deux ans qui n’a vraiment pas été facile. Tout à coup, le monde semblait toucher à sa fin. C’était une expérience surréaliste. J’aurais parié ma vie sur certaines personnes, mais elles n’ont pas été là pour moi… Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir, c’est très difficile. Ça m’a beaucoup appris sur moi-même et sur les autres. »

      La leçon de vie que Donald Trump avait apprise est qu’il fallait être sur le point de tout perdre, ou presque, pour pouvoir juger de la loyauté de son entourage. C’est quand on est au plus bas que les gens se dévoilent. Subir une descente des services secrets sur son domicile quand on a été président des États-Unis est à n’en pas douter un coup dur pour la dignité. Et pourtant… à condition de garder le contrôle de la situation, n’est-ce pas le prix à payer pour voir les “créatures du marais” sortir une à une pour s’acharner sur vous? Quand on s’appelle Donald Trump et qu’on est l’auteur de deux best-sellers: “The Art of the Deal”, et “the Art of the Comeback”, la question ne se pose même pas.

      Pour ne citer que lui, son vice-président Mike Pence l’avait trahi, selon toutes les apparences, en ne s’opposant pas à ce que le Congrès certifie les résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier 2021. Il était pourtant au courant de la fraude. Et voici qu’après le raid du 8 août, Pence récidivait en donnant, au Collège “Saint Anselm”, une conférence aux membres du parti républicain [GOP] au cours de laquelle il défendait le FBI en disant qu’il fallait arrêter de lui tomber dessus au sujet de ce raid contre la propriété de Trump.

      Il s’attira les foudres de Steve Bannon, analyste politique proche de Trump, qui le qualifia de “traître dégoûtant”.

      2- Appâter l’adversaire pour l’inciter à agir dans le sens voulu

      Comment attrape-t-on un poisson ? Avec un appât. Trump a appâté les traîtres pour les faire sortir de l’ombre et s’avancer vers lui. Avec l’affaire des documents secrets de Mar-a-Lago, il a attiré les “créatures du marais” hors de leur bourbier. Dans une guerre irrégulière, on ne s’attaque pas directement à ses ennemis, on les appâte. Trump les a attendus, bien calé dans son fauteuil : il avait tous les documents qu’il lui fallait contre eux, puisqu’il avait procédé avant son départ de la Maison Blanche à des déclassifications massives, mais il voulait que tout se déploie étape par étape pour les laisser s’incriminer par eux-mèmes, et que chacun de leurs mouvements les fasse s’enfoncer davantage.

      Or, sentant qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps — car c’était un plan de 16 ans (8 ans d’Obama, et 8 de Hillary) qui tirait à sa fin — les malfrats allaient trop vite en besogne, ils avaient lancé tous leurs agendas simultanément: Russiagate, le Covid, la fraude électorale, le 6 janvier, le climat, l’Ukraine, l’économie, les pénuries, le raid du FBI… Ce qui devait faciliter leur regroupement, pour le coup de filet final.

      Dans leur précipitation, ils ont accumulé les erreurs. Dans le raid du 8 août, ils ont violé des règles de procédure, remué de fond en comble les tiroirs de lingerie de Melania, brisé un coffre sans mandat…

      Trump les attendait au tournant. Voici ce qu’il avait laissé dans le coffre-fort vide : “Merci d’avoir joué. La partie est finie.”

      Ce raid anticonstitutionnel ne peut que se retourner comme un boomerang contre ses instigateurs, en les exposant. Comme le dit ce tweet publié par un supporter, citant un mot que l’on a prêté à Trump :

      « Mon retour ne sera pas ma vengeance, il sera leur punition. »

      Les caméras de vidéo surveillance de Mar-a-Lago avaient en outre filmé le raid, ainsi que le moment où le coffre-fort avait été cassé par la force. Trump et famille avaient pu tout visionner depuis New York en temps réel, avec les irrégularités qui avaient été commises. Eric Trump avait déclaré sur Fox News que sa famille était “absolument” décidée à diffuser la vidéo.

      Trump avait sans tarder engagé des poursuites contre le FBI et le DoJ, en invoquant le 4ème amendement, qui prévoit que :

      « Ne sera pas violé le droit à être protégé dans sa personne, sa maison, ses papiers et ses effets, contre les perquisitions et les saisies abusives, et aucun mandat ne sera délivré, sans cause probable, et sans être étayé par un affidavit décrivant avec précision le lieu à perquisitionner et les personnes à appréhender ou objets à saisir. »

      L’affidavit caviardé ne satisfaisait ni à l’une ni à l’autre condition.

      Par ailleurs, Trump réclama aussi la nomination d’un “Special Master” ou expert indépendant pour examiner de manière objective les documents saisis lors de la perquisition exceptionnellement étendue de sa propriété.

      La nomination de “Special Masters” se fait de manière routinière pour rassurer l’opinion publique sur l’existence d’un examen impartial et répondre aux questions difficiles et non résolues liées aux documents collectés. Leur rôle est complémentaire de celui du tribunal, en cela qu’ils aident à établir un dossier sur lequel le juge pourra se prononcer.

      Or le ministre de la Justice Merrick Garland, qui avait pourtant admis que le FBI avait peut-être saisi des documents protégés par le secret professionnel, commença par s’opposer farouchement à la requête de Trump, comme s’il redoutait que quelqu’un d’autre que ses petits copains du DoJ et du FBI ne puisse mettre le nez dans ce dossier.

      Trump, qui savait probablement que le raid allait avoir lieu, avait malicieusement laissé traîner dans un des cartons un numéro du “Time Magazine”, au titre évocateur : “Toc, toc !” Il avait aussi placé 48 chemises vides étiquetées “Classé secret”. Trump jouait au chat et à la souris avec les fédéraux en leur mettant sous le nez des chemises ayant vraisemblablement contenu des informations accablantes sur des affaires dans lesquelles ils avaient trempé. Il se doutait que, pris de panique, ils accumuleraient les erreurs pour en retrouver le contenu.

      Ces dossiers vides avaient fait leur effet. Le Washington Post, citadelle de l’Etat profond, publia la photo ci-après, tout en posant la question en gros titre: “Ce que nous savons de Trump et des chemises vides”.

      Le 5 septembre, un tribunal fédéral infligeait un camouflet à Garland, en déférant à la requête de Trump de nommer un “Special Master” pour trier et départager les documents saisis par le FBI, et en ordonnant aux procureurs d’arrêter de les utiliser comme pièces a conviction jusqu’à ce que leur statut juridique soit tranché. Autre camouflet, la juge Aileen Cannon dénonçait le refus préalable du département de Justice de reconnaître à l’ex-président Trump l’immunité de l’exécutif. Enfin, en pages 2 et 3 de sa décision, la juge révélait que le régime de Biden n’avait pas fait qu’organiser, mais qu’il avait bel et bien ordonné le raid du FBI aux fins de saisir les documents conservés à Mar-a-Lago.

      La frénésie invariablement suscitée par tout ce qui a trait à Trump explosa avec une virulence particulière à l’annonce de la nomination d’un “Special Master”. La juge Cannon fut même accusée de faire entrave à la bonne marche de la Justice.

      Et le DoJ contesta immédiatement son ordre au motif qu’empêcher l’exécutif d’examiner ces documents par lui-même causerait “un préjudice immédiat et sérieux au gouvernement et au public”. Il demandait à la juge un moratoire sur une partie de sa décision afin que le gouvernement puisse examiner les dossiers en interne, avec la participation du FBI, avant que le “Special Master” ne se prononce sur leur statut.

      Laurence Tribe, un professeur à Harvard (celui-là même qui avait récemment demandé que Trump soit accusé de tentative de meurtre contre son ancien vice-président Mike Pence), alla jusqu’à dire que l’ordre de nommer un maître spécial pour examiner de manière indépendante les documents saisis constituait un abus du pouvoir judiciaire.

      Le Pr Jonathan Turley commenta dans un éditorial que c’était au contraire le ministère de la Justice qui avait sérieusement abusé de sa position en prétendant qu’un examen indépendant ne pouvait en aucune manière être une menace pour la sécurité nationale, tout comme le DoJ s’était moqué du monde en publiant un affidavit caviardé.

      Les avocats de Trump, en réponse aux objections du DoJ, déclarèrent que le moratoire réclamé revenait à « préjuger du résultat » de l’examen par le master spécial et que le PRA [Presidential Record Act relatif à l’archivage] donnait en tout cas à Trump un droit d’accès plein et entier à ses dossiers présidentiels, même s’il était entendu qu’il « n’en était pas propriétaire ». Les avocats en profitèrent pour marteler qu’une transparence totale, et non point seulement de façade comme pour l’affidavit caviardé, devait être observée dans la gestion de cette affaire.

      Le ministre de la Justice Garland menaça la juge Cannon de faire appel de sa décision si elle persistait à ne pas lui accorder le moratoire demandé, et il mit sa menace à exécution le 8 septembre, montrant à quel point le gouvernement était hostile à l’idée qu’une tierce partie puisse mettre le nez dans sa tambouille.

      Mais considérant l’importance d’une enquête lancée contre un ancien président des États-Unis, la Cour tomba d’accord avec le principal intéressé, pour décider qu’elle devait être conduite de manière publique, au vu et au su de tous.

      3- La publicité sert la stratégie de Trump

      Le raid et ses nombreuses péripéties ont d’abord eu le mérite d’attirer l’attention du public sur des documents relatant des faits que la presse mainstream refusait de couvrir, et dont le public ignorait jusqu’à l’existence. Et à présent, le pays entier regardait.

      CNN releva le fait que Trump avait lui-même annoncé la perquisition, torpillant par lui-même son droit au secret de sa vie privée, afin d’orchestrer une tempête politique et discréditer le FBI. S’il est difficile de parler de secret et de vie privée quand un commando de 30 feds débarquent chez vous avec des voitures de police tous feux allumés, sur le reste, CNN n’avait pas tort.

      Trump n’avait en tout cas pas une mine de chien battu, c’était le moins qu’on puisse dire. Plutôt le panache d’un acteur dramatique déclamant sa partition en amplifiant les moments forts pour l’édification du public.

      “Ce n’est pas là un simple pion qui se meut sur l’échiquier. Plutôt quelque chose d’intermédiaire entre une tour et une reine”, commenta avec justesse le journaliste de CNN, Stephen Collinson.

      Trump est connu pour ses talents de joueur d’échecs. On dit même de lui qu’il joue sa partie en 4D. Ce terme n’est pas agréé dans le monde des échecs (comme l’est celui de 3D), mais il est utilisé métaphoriquement en politique pour désigner quelqu’un dont les réactions imprévisibles déroutent mais dont on devine qu’il sait néanmoins où il va.

      En fait, tout se passe comme si Trump (et les militaires patriotes qui l’ont poussé dès 2014 à se présenter) voulaient entraîner l’Etat profond là où le monde pouvait le voir pour ce qu’il était vraiment.

      Acculé, celui-ci recourt de plus en plus aux méthodes autoritaires pour essayer de reprendre le contrôle de la situation, et fait tomber les masques dans sa précipitation. Alors que son modus operandi était l’infiltration et la “soft power”, il s’appuie de plus en plus sur la répression et la force policière. Lorsqu’on perd le contrôle du peuple, il ne reste plus qu’à aboyer pour le faire obéir et c’est ce qui se passe actuellement.

      Des personnages clés de l’entourage de Trump ont fait l’objet de ce qui a été qualifié de “purge”: 50 perquisitions ou arrestations ont été ordonnées, dans le sillage du raid du FBI, contre les avocats Rudy Giuliani, Sidney Powell et Jenna Ellis, et contre les loyalistes Peter Navarro, Mike Lindell et bien d’autres …

      Cet acharnement montre que l’Etat profond est en perte de vitesse. Il ne peut plus, comme avant, s’appuyer sur les “Fake News”, sur les médias mainstream qui étaient son moulin à propagande, car la mayonnaise ne prend plus; CNN est en train d’être “droitisé”par l’installation d’un nouveau PDG ; Big Tech ne fonctionne plus comme avant: Facebook rase les murs suite à des révélations publiques qu’il s’est fait avoir par le CDC au sujet des vaccins, et il envisage même de reprendre Trump pour faire patte blanche… Quand faire le gentil avec Trump devient synonyme de bonne conduite, c’est que les choses sont en train de changer.

      Bref, toute l’infrastructure que l’Etat profond avait mise en place depuis des décennies est en train de s’écrouler. Certes pas à la vitesse de la foudre, mais à un bon rythme, qui va en s’accélérant.

      L’État profond et les traîtres de Washington D.C. sont en panique et vont trop vite en besogne, car ils savent ce qui les attend. Si le peuple se réveille avant qu’ils n’aient pu se débarrasser de Trump, c’en est fait d’eux et de leur échafaudage de mensonges, qui s’effondrera comme un château de cartes, y compris pour ce qui a trait à la fraude électorale et à la fausse pandémie. Car tout était lié. Ils avaient besoin du vote à distance pour pouvoir frauder avec les machines à voter et installer leur pantin Biden. Or pour imposer le vote à distance, ils avaient besoin du Covid, qui n’était pas prévu pour si tôt. Il est arrivé en avance de deux ans sur le calendrier. Ils avaient également besoin du Covid pour confiner et tirer l’économie vers le bas, ce qui réduirait les chances de réélection de Trump. Puis, comme il s’avérait un adversaire plus coriace qu’ils n’avaient anticipé, les affaires bidonnées se sont multipliées pour le destituer. Comme le dit cette légende humoristique sous la photo de Trump vu de dos:

      « Trump a été déclaré coupable lorsqu’il a été élu, et tout au long des six années qui ont suivi, ils étaient à la recherche de son crime. »

      Mais il les a pris de vitesse : il a contourné le DoJ et le FBI, bien trop corrompus pour en attendre quoique ce soit de valable, en déclassifiant tout avant de quitter le Bureau ovale. Tous les documents protégés par le sceau du secret, tous les secrets inavouables que l’État profond essayait de camoufler, seraient ainsi portés à la connaissance du public, sans avoir à passer par le crible des bureaucrates du gouvernement. Tout ce qui avait trait à la création de la Fed, à l’assassinat de John F Kennedy, à l’attentat du 11 septembre, aux extra-terrestres, au Sida, à Ebola, au MERS, au SARS-Cov1, à Benghazi, aux emails de Hillary Clinton, à Pizzagate, à l’État islamique, à Burisma et à l’Ukraine, au Covid-19, à Russiagate, à la fraude électorale, au 6 janvier, à l’ordinateur de Hunter Biden et aux malversations de la famille Biden, aux réseaux pédocriminels, etc., etc..

      Timothy Charles Holmseth, journaliste d’investigation et membre de l’équipe du Pentagone pour la lutte contre la pédophilie, publia le 30 août sur “Truth Social” et sur son site web, un billet intitulé “le président Trump tient le FBI et le DoJ par les bonbons.

      Trump aurait en effet en sa possession des documents soumis à la justice américaine, établissant que le FBI et le DoJ sont co-conspirateurs dans une affaire autrement plus sinistre que celle du Russiagate, puisqu’ils exploiteraient ensemble une entreprise de racket et de trafic international d’enfants.

      Pour citer Honoré de Balzac :

      « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »

      Avec ces documents déclassifiés, témoins de cette histoire secrète et honteuse, Trump détient de puissants leviers de pression sur les “créatures du marais” et elles le savent. D’où leurs tentatives désespérées de mettre la main dessus et de les examiner en interne, entre amis, pour les faire passer à la trappe.

      Le « Special Master » réclamé par Trump s’inscrit dans la même optique de publicité. Il y a un mois, le juge Raymond Dearie a été nommé pour servir de « Special Master » pour l’examen du matériel saisi par le FBI. C’était a priori une bonne nouvelle, car ce juge avait eu à connaître de près les irrégularités du FBI dans une affaire antérieure. Dearie ne figurait pas sur la liste des maîtres spéciaux recommandés par le ministère de la Justice, mais ce dernier avait néanmoins accepté la recommandation de l’équipe de Trump en raison de son « expérience des juridictions fédérales » et de sa réputation de « juriste exemplaire et intègre ». La juge Cannon n’avait pas subi de pressions pour rejeter Dearie comme si un loyaliste de Trump avait été recommandé. À l’annonce de sa nomination, Dearie avait même été félicité par les ennemis de Trump.

      Il y avait également un bénéfice lié au calendrier. En mettant fin à l’enquête du FBI sur Trump et en remettant le dossier à un maître spécial qui examinerait l’affaire (il n’y a pas de limite de temps légale pour la publication des conclusions de ce dernier), la Cour avait effectivement porté un coup d’arrêt au plan de l’État profond, qui était de mettre Trump en accusation avant les élections de mi-mandat. La juge Cannon a demandé à Dearie de terminer son examen des documents d’ici le 12 décembre et de présenter, entretemps, des rapports et des recommandations intérimaires.

      L’équipe de Trump a cependant essuyé un revers car le DoJ, qui avait fait appel au niveau fédéral du moratoire de la juge de district Cannon, a eu gain de cause : le FBI pouvait désormais reprendre son examen des documents marqués secrets, parmi les 11.000 emportées de Mar-a-Lago. Il n’y a pas eu moyen de les laisser entre les mains de Dearie, car si Trump ne s’était pas privé de clamer qu’il avait tout déclassifié, l’information n’avait pas été versée par ses avocats à son dossier. Dearie n’avait pas réussi à les persuader de déclarer officiellement que ces documents avaient bel et bien été déclassifiés par l’ancien président avant de quitter la Maison Blanche. Leur objection était que cela reviendrait à divulguer prématurément l’un des moyens juridiques que leur client pourrait être amené à utiliser au cas où “une” inculpation avait lieu. Les avocats n’avaient pas spécifié de quelle(s) inculpation(s) il pouvait s’agir.

      « La position du gouvernement part du principe que si un document est marqué confidentiel, il le reste indépendamment de toute action du président Trump pendant son mandat », avaient déclaré les avocats à la Cour, arguant que le président jouissait d’une « autorité absolue en matière de déclassification, » et que « ce n’était pas à un rond de cuir assis à son bureau à brasser de la paperasse, et qui tenait son autorité du président, de lui délivrer des autorisations chaque fois qu’il voulait déclassifier un document pour l’emporter chez lui et y travailler. »

      Ce à quoi Dearie avait rétorqué qu’ils“ne pouvaient pas avoir le beurre et l’argent du beurre”. Il leur fallait décider dans quel lit juridique ils voulaient se coucher. S’ils refusaient d’indiquer clairement le statut de ces 103 pages, Dearie les traiterait comme étant des documents classés secrets.

      En dépit de la jubilation du camp adverse, qui vit dans cette apparente déconvenue une défaite propre à rabattre le caquet à “ce Trump qui se croyait tout permis”, Trump avait le droit pour lui. Même Bloomberg avait reconnu, à contrecœur, dans un article de 2017 que ce privilège du président des États-Unis était choquant, mais conforme à la loi:

      « Le président a l’autorité que lui confère la Constitution de déclassifier toute information à sa guise. En d’autres termes, les lois fédérales qui criminalisent la divulgation de secrets classés ne s’appliquent pas à lui. L’autorité de qualifier des faits ou des documents de “secrets” revient au président en sa qualité de commandant en chef. »

      Pour Mark Levin, juriste constitutionnaliste, le FBI n’avait aucun moyen de justifier sa descente chez Trump. C’était un un abus de pouvoir manifeste puisque tout président des Etats-Unis avait indiscutablement le droit, prévu dans la Constitution, de déclassifier n’importe quel document et de l’emporter chez lui comme bon lui semblait. Selon lui, ce raid était un prétexte cousu de fil blanc pour faire une razzia chez Trump, farfouiller en son absence afin d’emporter de quoi l’incriminer dans l’affaire du 6 janvier, qui était passible de sanctions bien plus lourdes qu’une simple histoire de documents à archiver. Une affaire de documents emportés, qu’ils soient déclassifiés ou pas, ne pouvait jamais, au grand jamais, donner lieu à l’ouverture d’une enquête pénale contre un président, et du reste elle n’aurait jamais pu être diligentée aussi promptement. Les litiges relatifs à la conservation de documents officiels par d’anciens présidents donnaient généralement lieu à de longues négociations avec NARA, s’étalant sur plusieurs années, mais jamais à des raids du FBI pour les récupérer dans un laps de temps de seulement 18 mois.

      Du reste, s’il y avait eu de véritables soupçons de détention de matériel posant un quelconque risque sécuritaire, le mandat aurait été bien plus spécifique, commenta Levin. On ne rédige pas un mandat de perquisition en termes aussi généraux quand on cherche quelque chose de précis. Enfin, estimait-il, un même procureur était en charge des deux dossiers, celui du 6 janvier et celui du raid de Mar-a-Lago, et ce fait seul devait interpeller.

      Non, Trump n’a pas été piégé. Il n’est pas stupide. Il a peut-être lui-même provoqué le raid en faisant courir la rumeur qu’il conservait à Mar-a-Lago des documents très importants.

      Pour mieux saisir son modus operandi, il convient de se poser une simple question : pourquoi son ministre de la Justice William Barr n’avait-il pas fait leur affaire aux feds quand il était en poste et que Trump avait déjà toutes les preuves contre eux ? Pour laisser à Merrick Garland, au ministre de la Justice de Biden, le soin de le faire. Non seulement parce que cela serait mieux perçu, mais aussi pour tromper l’état profond, pour les laisser s’enfoncer toujours plus, et faire voir au public ce qu’ils étaient vraiment. Une ruse de guerre classique consiste à se mettre en avant, s’arranger pour se faire accuser afin de pouvoir contre-attaquer pour se défendre, en retournant l’accusation contre l’adversaire.

      Cela permettait aussi de faire coup double et de mettre en cause simultanément le FBI et le DoJ pour abus de pouvoir, au cas où Garland ne faisait pas son devoir en disciplinant le FBI.

      Vu sous cet angle, le revers infligé par la victoire en appel de Garland est probablement une opportunité de plus pour Trump de démontrer la mauvaise foi du DoJ. Trump prend donc son temps et donne l’impression de quelqu’un qui connaît déjà l’issue de la partie, ce qui lui permet d’avancer ses pions sans affolement. S’il peut se permettre de rester serein, s’il semble avoir le temps pour lui, c’est qu’en définitive, il doit avoir sa base couverte:

      D’abord, les documents que le DoJ lui a repris comme étant toujours marqués secrets, ne lui feront pas défaut puisque le 7 septembre, un second jeu lui a été remis par le journaliste Timothy Holmseth, de l’équipe de lutte anti-pédophilie du Pentagone. Ce dossier intitulé “Crimes contre l’humanité” contient les déclarations faites sous serment devant un tribunal du Minnesota par la lanceuse d’alerte et ancienne victime Jessie Marie Czebotar.

      Holmseth publia la nouvelle simultanément sur son site et sur la plate-forme “Truth Social” :

      « Le président Trump reçoit des preuves de crimes contre l’humanité :

      #OPERATIONALERTDONALDJTRUMP a REMIS les déclarations sous serment de Jessie Marie Czebotar, intitulées “Crimes contre l’humanité” au président Donald J. Trump par l’intermédiaire de son avocat Lindsey Halligan.

      De ce fait, même si le FBI a saisi ces documents lors de son cambriolage de la maison de Trump, un JEU complet de copies est désormais entre les mains de ce dernier.

      Mme Czebotar me les a remises et m’a autorisé à les publier.

      #OPERATIONALERTDONALDJTRUMP entre maintenant dans sa 2ème étape.”

      Ces documents ayant été personnellement remis à Trump, ils échappent aux contraintes susceptibles de peser sur les documents présidentiels, et rien ne s’oppose donc à leur divulgation.

      Dans une interview accordée à Nino Rodriguez, Jessie Czebotar s’est exprimée sur le litige qui continue d’opposer l’équipe juridique de Trump et le gouvernement, autour de la question de savoir qui a juridiction sur cette centaine de documents, classés secrets selon le gouvernement, déclassifiés selon Trump. Mais au-delà de cette querelle de classification, certains documents ne pouvaient jamais, selon elle, être classés secrets, de par leur nature même. C’était le cas des crimes contre les enfants, qui devaient toujours faire l’objet de divulgations. Les documents qui avaient été remis au président Donald J. Trump tombaient dans cette catégorie.

      En second lieu, que Trump parvienne ou pas à faire examiner par Dearie ces documents emportés par le FBI (au nombre de 103 pages), il faut avoir à l’esprit que le “Special Master” n’était pas pour Trump une fin en soi, mais une mesure qui lui avait permis de gagner du temps et de passer le cap des mid-terms, tout en donnant aux documents contestés un début de publicité. Mais Trump vise en fait leur divulgation devant la plus haute juridiction. Jessie Czebotar estime elle aussi qu’il faudra une juridiction plus importante qu’une Cour fédérale pour connaître des crimes décrits dans ces documents scellés, et que le FBI cherchait à récupérer (selon une version non expurgée de l’affidavit déposée auprès du tribunal). Car ce sont des crimes transnationaux, a-t-elle dit, de nombreux leaders politiques et membres de maisons royales y sont impliqués. Elle spéculait que la levée judiciaire des scellés sur ces documents risquait fort de donner le coup d’envoi à des déclassifications massives et à grand retentissement.

      Le 5 octobre dernier, Trump a justement réclamé l’intervention de la Cour suprême dans le conflit qui l’oppose au ministère de la Justice.

      « Dans ce qui était à la base un conflit de stockage de documents, mais qui a par la suite dégénéré, le gouvernement a cherché à tort à criminaliser la possession par le 45e président de ses propres documents présidentiels et personnels », ont écrit ses avocats.

      Trump continue d’affirmer que certains de ces fichiers sont protégés par le secret professionnel avocat-client, ou par l’immunité présidentielle. D’autres sont des documents personnels qui n’auraient jamais dû être saisis, comme son testament et son accord prénuptial.

      Comme pour apporter de l’eau à son moulin, des registres décrivant le contenu des centaines de documents confisqués par le FBI ont brièvement été mis en ligne sur le site de la Cour il y a deux jours, apparemment par erreur, avant d’être effacés. Trump s’est plaint que des dossiers protégés par le secret professionnel ou le privilège de l’exécutif n’auraient jamais dû être exposés sur la place publique.

      Samedi dernier, 15 octobre, la Cour suprême que Trump avait saisie a déclaré refuser d’intervenir dans cette affaire. Ce revers s’ajoute à une décision antérieure de la Cour d’appel du 11e circuit de retirer les cent pages litigieuses d’entre les mains de Dearie et de rétablir l’accès du DoJ au reste des documentsLe DoJ s’est empressé de faire un second appel dans la foulée, cette fois contre la désignation même d’un “Special Master”, montrant qu’il ne voulait à aucun prix d’un examen public des documents saisis à Mar-a-LagoIl sera intéressant de voir comment Trump compte s’y prendre pour forcer la Cour suprême à y mettre le nez. Son équipe juridique a jusqu’au 10 novembre pour présenter sa réponse. Il y a fort à parier que le remue-ménage actuel dans l’enquête sur l’ordinateur de Hunter Biden fera effet de levier…ou de détonateur. Les médias grand public ont commencé à évoquer ouvertement la destitution probable de Joe Biden, en lien avec les affaires véreuses de son fils en Chine et en Ukraine.

      Un autre avantage de la publicité donnée au raid est qu’elle a accéléré les ralliements de lanceurs d’alerte, et non des moindres. Deux semaines après le raid, quatorze agents du FBI qui déclaraient ne pas être d’accord avec leur hiérarchie avaient fait défection. Le mouvement se poursuit et s’amplifie.

      Thibault, l’agent spécial du FBI qui avait lancé l’enquête contre Trump, a été renvoyé et escorté hors du quartier général du Bureau, après avoir été soupçonné par le Congrès de parti pris dans son enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et sur le président Trump. Des dénonciateurs l’accusaient d’avoir caché au directeur du FBI Christopher Wray et au ministre de la Justice Merrick Garland le caractère partisan des preuves contre Trump, pour les persuader d’ouvrir une enquête contre l’ancien président. Cette enquête avait culminé avec le raid du FBI contre la propriété de Trump à Mar-a-Lago.

      D’autres démissions ont suivi, d’agents accusant la direction locale du FBI de leur avoir donné comme consignes de ne pas mettre le nez dans l’ordinateur de Hunter Biden ni dans les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

      Un membre de la famille Biden y était aussi allé de ses dénonciations: Hallie, la veuve du fils aîné de Joe Biden, Beau, qui avait eu une liaison avec le fils cadet, Hunter. Le 29 août dernier, elle publiait le message suivant sur un compte Twitter ouvert le même jour:

      « Au milieu de tous les derniers drames et scandales entourant mon ex Hunter, je voulais juste dire que je fais officiellement mon coming out en tant que républicaine et supporter de Donald Trump + je suis prête à dire ma vérité, quoi qu’il en coûte. Je sais des choses sur cet ordinateur portable et sur cette famille, qui choqueront le public. »

      Suivait une série d’autres tweets tout aussi stupéfiants, tous datés du 29 août.

      « J’ai personnellement entendu mon ex beau-père à la Maison-Blanche parler de lancer un raid contre le président Trump. Joe savait tout. Tout. »

      « Et Obama en personne a dit que le FBI a planté ces documents à Mar-A-Lago. Ils veulent arrêter Trump pour espionnage, car ça peut chercher jusqu’à la peine de mort. La Maison-Blanche a explosé de joie quand le raid a eu lieu. Ils veulent le faire disparaître. »

      « Il y a déjà un acte d’accusation prêt, ils prévoient de déployer la Garde nationale pour réprimer toute agitation. Mais mon beau-père a demandé une retransmission télévisée, à l’échelle nationale, de Trump traîné hors de Mar-A-Lago menotté, et il est en train de préparer sa conférence de presse. »

      « Le mot de code qu’ils ont utilisé était “Snowden”. Ils veulent faire subir à Trump le traitement de Snowden et c’est ce qui est dans les actes d’accusation descellés. Il ferait mieux de quitter le pays et vite. La Russie n’extrade pas…Trump est mon héros. »

      « Le président Trump a gagné cette élection et toute ma famille le sait. »

      « La presse dissimule également les graves problèmes de santé de mon beau-père. Le plan est de permettre à Kamala d’être nominée en 2024. Trump me manque et je ne parle plus à aucun des membres de ma famille à cause de ce que Jill fait subir à Joe. »

      D’autres tweets avaient trait au rôle joué par Jill Biden et Obama dans la fraude électorale, le plan de désarmement des Américains, ou donnaient des détails salaces sur la vie privée de Hunter Biden, des Obama, des Clinton, et sur la pédophilie de Joe Biden. Elle affirmait ne plus être en relation avec sa belle-famille dont elle était dégoûtée. Le compte fut suspendu deux jours plus tard par Twitter, mais le fil complet archivé peut être consulté sur cette page de “Citizen News”.

      Les fact-checkers sont accourus pour affirmer qu’il s’agissait d’un faux, car le compte exprimait un “sentiment pro-Trump” explicite, et que Hallie Biden n’avait pas de compte Twitter, selon une porte-parole de la Fondation Beau Biden, interrogée pour la circonstance.

      Si elle n’en avait pas un avant le 29 août 2022, il n’était pas exclu qu’elle ait pu en ouvrir un ce jour-là pour faire son déballage, jusqu’à sa suspension par Twitter deux jours plus tard. Par ailleurs, la Fondation Beau Biden a une réputation plus que douteuse qui la décrédibilise d’emblée. Établie après la mort de Beau, le seul élément sain de la famille Biden, pour lutter contre la pédophilie, ce qui déjà fait sourire venant d’une famille qui a la la pédophilie inscrite dans son ADN, elle n’avait affecté en 2020 que 550.000 $ des 4 millions recueillis à sa mission proclamée.

      En revanche, les détails donnés dans les tweets et repris sur un compte Telegram ouvert le 30 août cadrent bien avec des faits qui sont de notoriété publique. On peut aussi assez facilement imaginer que Hallie, veuve de Beau Biden — qui avait entamé une liaison avec son beau-frère Hunter avec la bénédiction de Papa Joe, avant de découvrir en 2018 que son « fiancé » la trompait avec sa propre sœur Elizabeth, et qu’il avait de plus débauché sa fille de 14 ans — ait eu envie d’en découdre publiquement avec la « saga sordide » de cette famille. Et il est plausible, même si ce n’est pas prouvé, que le raid du FBI ait pu jouer le rôle de catalyseur dans sa défection. Après tout, Ashley, la propre fille de Joe Biden, avait ouvert la voie avec la publication de ses Mémoires dans lesquels elle levait le voile sur certains aspects de son enfance troublée, notamment l’insistance de son papa à vouloir prendre des douches avec elle…

      Plus de nouvelles de Hallie sur la toile depuis la clôture de son compte Twitter, si c’est bien d’elle qu’il s’agissait. En revanche, depuis deux jours, cela chauffe sérieusement pour Hunter Biden. Une enquête ouverte contre lui en 2018 a été réactivée. Les médias à grande circulation comme le “NY Post”“Fox News”, et même ceux de gauche comme “Yahoo News” et le “Washington Post” affichent en gros titres que “des e-mails, textes et photos choquants pourraient envoyer Hunter Biden dans une prison fédérale,” et que : “l’issue de cette affaire vieille de plusieurs années pourrait être imminente”. Joe Biden ne manquera pas d’en être éclaboussé, lui dont le nom a été mêlé aux malversations de son fils.

      Un dernier détail permet de penser que le raid ne se terminera pas bien pour Biden : sa date. Le 8 août est une date hautement symbolique, fatidique même : c’est un 8 août que le président Nixon démissionnait, suite au scandale du Watergate.

      Coïncidence ou petit clin d’oeil de l’histoire? Petit clin d’oeil de Trump, plutôt, qui a lâché le mot de Watergate dès le 8 août, ce qui est en soi remarquable, dans un message en trois parties, envoyé sur les réseaux sociaux, qui annonçait la couleur comme suit :

      « À Watergate, des agents s’étaient introduits par effraction dans les locaux du Comité national démocrate. Ici, ce sont des démocrates qui se sont introduits dans la maison du 45e président des États-Unis ».

      Il a ensuite parlé des enjeux…

      « Je me suis battu contre la corruption bureaucratique de l’Amérique, j’ai redonné le pouvoir au peuple, et je me suis engagé à fond pour notre pays, comme personne avant moi. Le système a détesté. À présent qu’on voit les candidats que j’ai soutenus remporter de belles victoires, et qu’on me voit en tête des sondages, on essaie une fois de plus de me barrer la route, ainsi qu’au Parti républicain ».

      L’épilogue était un appel à la fin de la persécution dirigée contre sa personne et une allusion à son retour à une position de leadership sur la scène politique américaine :

      « L’anarchie, la persécution politique et la chasse aux sorcières doivent être dénoncées et stoppées.

      Je continuerai à me battre pour le grand peuple américain !”

      Le raid du FBI n’a pas fini de faire des petits. Il est vraisemblable qu’il précipitera la chute du régime de Biden et enclenchera le processus de démantèlement de la cabale mondialiste au pouvoir aux États-Unis et ailleurs dans le monde.




      L’Algérie confirme que le traitement Raoult est très efficace.Si nous avions imité sa stratégie, nous aurions évité 130 000 morts

      Par Dr Delépine Gérard

      Dans l’épouvantable affaire Lola, c’est la politique du gouvernement français et non pas l’Algérie qui est responsable. Comme dans l’hécatombe française du covid19 : pour le vérifier, consultons les chiffres officiels de l’OMS.

      En Algérie, l’épidémie est terminée depuis 6 mois

      Depuis le début de cette année, le nombre de nouvelles contaminations journalières est infime (en moyenne moins de 50 durant les 7 derniers mois) ainsi que le montre la courbe retraçant l’historique de l’épidémie et seulement 29 morts ont été attribuées au covid sur les 230 derniers jours :

      (du 4 mars 6852 morts au 18 octobre 6881 morts)

      À la fin de l’épidémie, le bilan définitif des mesures sanitaires peut être tiré.

      En Algérie, le covid n’a pas été plus mortifère qu’une grippe ordinaire : 6881 morts en trente-deux mois sur une population de 42 millions d’habitants.

      Durant la même période, la France a compté plus de 156 000 morts attribuées au covid pour 67 millions d’habitants.

      On peut donc parler d’un désastre sanitaire français, d’une hécatombe covid.

      Comment expliquer la catastrophe sanitaire Covid de la France ?

      Les avocats du gouvernement et de Big Pharma prétendront comme d’habitude que ce n’est pas la faute de la stratégie de notre gouvernement, mais des différences dans les populations, le climat… mais ce n’est pas vrai !

      Les populations française et algérienne sont très comparables par leurs facteurs de mauvais pronostic covid : mêmes pourcentages de plus de 60 ans12, même sex ratio, un peu plus d’obèses en Algérie (23 % vs 17 %) d’obèses3 4 qui ne peuvent donc pas expliquer la différence de mortalité.

      Le climat algérien est différent de celui de la France pourrait être invoqué, mais la comparaison avec la Tunisie permet de l’exclure. En effet, Algérie et Tunisie partagent le même climat, des populations et des habitudes de vie communes. Mais la Tunisie a, comme la France, appliqué la stratégie de l’OMS « pas de traitement précoce et tout vaccin » et comme la France compte 16 fois plus de morts par million que l’Algérie.

      La seule différence susceptible d’expliquer la discordance considérable entre l’Algérie et la France est celle de leurs stratégies anti-covid respectives.

      La stratégie anti-covid gagnante de l’Algérie

      Le 23 mars 2020, le Pr D. Raoult publiait les premiers résultats très prometteurs de son traitement associant hydroxychloroquine et Azithromycine.

      Une semaine plus tard, le 31 mars 2020, le ministre de la santé algérien, Abderrahmane Benbouzid annonçait à la radio :

      « Le Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé a décidé de démarrer le traitement à la chloroquine sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui auront des signes de contamination ». 

      Très rapidement des médecins d’Alger et d’Oran signalent les excellents résultats de ce protocole5.

      Deux mois plus tard, le 31 mai 2020 lors de la réunion du Conseil algérien des Ministres présidée par le chef de l’État, le ministre de la Santé ; déclarait que le protocole de traitement à la chloroquine a prouvé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités. La situation sanitaire du pays se stabilise. Ce qui a permis « une reprise des activités sanitaires au niveau des hôpitaux, y compris les interventions chirurgicales non urgentes ».

      La catastrophe covid19 française est donc bien directement la conséquence de la dictature sanitaire que l’on a subie, marquée par la marginalisation des médecins traitants et l’interdiction des traitements précoces. Si nous avions appliqué la stratégie algérienne préconisée par le célèbre virologue, le Pr Raoult, nous aurions pu espérer limiter nos pertes à moins de 10 000 victimes alors que nous en pleurons 156 000.

      Cette dictature sanitaire imposée depuis 2020 et encore en cours est déjà responsable d’une surmortalité de plus de 130 000 morts, soit en comparaison plus que nos soldats français morts en l’année 19406, et cinq fois plus que le nombre de soldats français morts durant toute la guerre d’Algérie7 !

      Les responsables de ce scandale sanitaire qui perdure avec les tentatives d’injecter encore les personnes âgées et les enfants, seront-ils un jour traînés en justice pour répondre de leurs méfaits dont l’ampleur dépasse tout ce que nous avons vécu depuis 70 ans ?





      Conférence du Pr Perronne ovationné au Parlement européen de Strasbourg

      Je viens d’écouter la conférence de C. PERRONNE au parlement européen qui résume bien l’histoire de ces deux années folles, et dans cette assemblée qui enfin se réveille, c’est important !

      De plus, il a dit quelque chose de fondamental pour les enfants français : écoutez LE quart d’heure à partir de la min 1 h 59 min À PROPOS DE LA VAX OBLIGATOIRE : ONZE VAX EN France !

      Il précise qu’il avait signé un peu à contrecœur la tribune en faveur des vax obligatoires, mais qu’avec ce qu’il a découvert sur industrie pharma avec covid, il a de plus en plus de doutes.

      Martine Wonner a dit à la suite qu’elle aussi avait voté cette terrible loi, mais que depuis évidemment elle se pose des questions.

      A priori la ministre Buzyn avait promis en 2017 que la loi ne serait que pour trois ans. Mais le Premier ministre en commission covid au Parlement français lui a répondu que cette loi était définitive !

      Vu le nombre d’appels que je reçois de parents désespérés qui tentent des solutions le plus souvent individuelles… Il me paraît important qu’on profite du doute dans la population, dont les élus, sur Big Pharma pour relancer ce dramatique sujet et tenter de faire supprimer cette honteuse obligation.

      Par ailleurs signalons pour aller dans le sens de la dénonciation du déroulé de la dictature sanitaire en France déjà bien ancienne, outre les livres de C. Perronne, ceux de Claude Janvier, J. L. Izambert, Laurent Muchielli et Laurent Toubiana et les plus anciens qui révélaient l’ampleur de la prise en main et en otage la médecine Big Pharma, tels ceux de Marcia Angell, de Philippe Even, de Peter Goetsche, entre autres.

      Nicole Delépine

      [Source : lemediaen442.fr]

      Poursuivi par l’ordre des Médecins en France, applaudi au Parlement européen, Christian Perronne revient sur la politique dite sanitaire de l’Europe et de la France en particulier.

      Si le Pr Delfraissy a attendu d’être remercié du Conseil scientifique pour dire la vérité, le Pr Perronne, lui, n’a jamais hésité à dire et à écrire ce qu’il pensait de l’arnaque covid.

      [Source : Virginie Joron]

      Entretien de avril 2021 avec le Pr Christian Perronne pour son livre « Décidément, Ils n’ont toujours rien compris ! »






      LIBÉREZ LES « PRISONNIERS » DES EHPADs

      [Première publication sur : profession-gendarme.com]

      Par Nicole Delépine

      L’enfermement inhumain des personnes âgées dans les EHPADs est la démonstration la plus aboutie du déshonneur de certains humains, dès qu’on leur donne un petit pouvoir et qu’on les manipule par la peur. Alors ceux qui ont un grand pouvoir, n’en parlons pas.

      Il n’y a jamais eu AUCUNE raison d’enfermer un vieillard dans sa chambre sans visites ni contact avec ses « codétenus », sans sortie dans le jardin…

      Rappelons les réflexions de bon sens des comités d’éthique1 :

      « Les droits de l’Homme et de la Femme s’arrêtent-ils à l’entrée de l’EHPAD ? La restriction pour les résidents des sorties de l’EHPAD est-elle légale ? …

      La Constitution de notre pays garantissant la liberté d’aller et de venir, cette question ne devrait pas se poser. Une personne âgée, capable au sens de la Loi, apte à comprendre la nécessité et la pratique des gestes barrières, est et devrait rester libre de sortir de l’EHPAD

      « Il est exclu de priver pendant les temps de confinement, comme observé lors de la première vague de la Covid-19, toute visite, car l’enjeu éthique recoupe celui plus médicopsychologique, à savoir l’indispensable mission de lien que l’accompagnement des familles permet de réaliser auprès des résidents âgés.. » 

      Et malheureusement le silence et la poursuite de la coercition règnent encore et l’on apprend par des blessés de la vie (prisonniers ou visiteurs discriminés) qu’en octobre 2022 des « enfermés », Alzheimer de surcroît, n’ont pas le droit de voir leur proche sans masque, qu’ils ne peuvent évidemment pas reconnaître et se sentent donc abandonnés.

      Ils le sont de fait, si ce n’est pas par leurs proches dont certains multiplient plaintes et lettres aux autorités diverses (ARS, directeurs, etc.), mais par la société tout entière ou presque. Après les près de 10 000 résidents d’EHPAD « euthanasiés » en mars avril 2020 sans leur consentement ni celui de leurs familles, au prétexte de quelques symptômes compatibles avec le virus2 3 4, et les multiples syndromes de glissement et décès liés à l’isolement, sans explication de l’absence de visites de leurs enfants, les autorités les ont piquousés de force.

      Le consentement libre et éclairé ne fut qu’une vaste imposture dans ces circonstances, avec toutes les conséquences physiques, psychiques que l’on commence à connaitre5. Mais il est clair que les effets dits indésirables (de fait jamais désirés) ont été probablement largement sous-estimés, tant il est vrai que Robert Marchand qui à 109 ans faisait du vélo deux semaines plus tôt, décédé quelques jours plus tard d’une crise cardiaque après le pseudovax, ne pouvait être qu’une « coïncidence »6… Et que le grand nombre de ces « coïncidences » devraient interroger nos criminalistes.

      Aujourd’hui alors que l’épidémie est terminée depuis belle lurette7 et que la plupart des pays même les plus covidistes8 abandonnent les mesures coercitives et les injections, en France, on veut nous faire croire à une nouvelle vague… Nouvelle vague de délire alimentée par des tests (dont même le CDC a reconnu la non-spécificité)9, « masque » des drames sociaux, grèves, pénuries qui se jouent dans notre pays. Alors si on pouvait dévier l’attention…

      Un correspondant fait le point du jour mettant en évidence les chiffres réels. https://covid.irsan.eu : situation le 15 octobre 202210 : pas d’épidémie, que du vent médiatique.

      Nos aînés, comme nos enfants et tous les citoyens doivent être libres de leur mouvement, de leurs sorties dehors dans le jardin ou au restaurant, et dans l’établissement lui-même entre résidents. À ce que je sache, on ne retire pas les droits civiques lorsqu’on entre en EHPAD ! Qui se permet, encore aujourd’hui de maltraiter nos aînés ?

      Voici ce témoignage reçu d’un proche d’un résident EHPAD, accrochez-vous

      Je suis Marie

      Par Ity le dimanche 10 octobre 2021, 22:22

      De nombreux mois maintenant
      Que je vis dans cette résidence
      Où le temps passe lentement
      Entre le vide et le silence

      Trois ans passés déjà qu’on m’y a remisée
      Dans cet endroit nouveau qu’on appelle foyer
      Trois longues, pénibles et monotones années
      Passées loin de chez moi, perdue, déracinée

      Les jours pareils, je les regarde passer
      Par ma fenêtre, je vois le vent souffler
      Le soleil tant aimé ne me réchauffe même plus
      Derrière ces murs livides, tout n’est que superflu

      Mes journées sont longues, ennuyeuses à pleurer
      Pas de lecture, de jeux, juste un écran télé
      Que je regarde d’un œil sans même m’intéresser
      Quand je patiente assise entre déjeuner et dîner

      Et puis il y a ces jours un petit peu animés
      Quand j’aperçois la bouille de l’un d’mes bien-aimés
      Mon regard est tout de suite rallumé, éclairé
      Et sur mes lèvres soudain un sourire est posé

      Il y a mes enfants fidèles et réguliers
      Et les petits-enfants un peu plus espacés
      Tous ces moments précieux me réchauffent le cœur
      Dans cet endroit bien glauque envahi de froideur

      Les accolades et les petits baisers
      Font de ces visites moments privilégiés
      Et même si là-haut, du mal à me rappeler
      Mes familiers se lassent jamais de répéter

      Puis un jour, les voilà se présentant masqués
      Leur beau sourire d’un tissu habillé
      Plus que nos yeux pour quelques émotions
      Quand leurs visages avaient avant tant d’expressions

      Je n’ai jamais compris pourquoi cette mascarade
      Enfermée seule ici hors de cette parade
      Pourquoi mes proches ne veulent plus m’embrasser
      Quand mes années commencent pourtant à s’décompter

      Mais qu’ont-ils donc tous bien pu faire
      De mon monde où il faisait bon vivre
      Est-ce vraiment à ce point devenu un enfer
      Où plus personne n’a de chance de survivre

      Alors on m’a parlé d’un très méchant virus
      Tueur impitoyable, contagieux et bien plus
      Qu’il s’attaquait à tous et spécialement au vieux
      Que c’était en prison que je serai le mieux

      Puis les visites fréquentes sont devenues bien rares
      Mes enfants mes chéris m’avaient-ils oubliée
      Plus le bruit de leurs pas arrivant dans l’couloir
      Et cette porte verte désespérément fermée

      Et c’est bien une prison que l’on m’a imposée
      Avec interdiction de voir mes bien-aimés
      Avec même privation de toute liberté
      Quand nos repas de groupe nous sont même retirés

      Enfermée dans cette chambre à longueur de journée
      Quelle était donc ma faute pour y être condamnée
      Exemplaire toute ma vie désormais en prison
      Même la moindre visite se heurtait à un non !

      Et sans le moindre mot de mes geôliers en blouse
      Je ne savais même pas qu’ils refoulaient mes proches
      Les jours si longs sans eux me refilaient le blues
      Et dans ma tête en boucle, les idées les plus moches

      Puis vint l’heure du parloir à des heures encadrées
      Derrière ces murs de verre comme en maison d’arrêt
      Pourquoi ne plus pouvoir toucher mes fils mes filles
      Quand c’est tout ce qu’il reste d’une vie qui s’effile

      Mais qu’y avait-il donc à redouter comme ça
      Était-ce l’hécatombe narrée dans les médias
      Même mon écran monotone ne parlait que de ça
      Des chiffres en tous sens et des morts à tout va

      Je ne comprenais plus ce qu’il s’passait dehors
      Pourquoi vivre recluse abandonnée de tous
      Qu’avais-je donc commis pour mériter tel sort
      Pour finir ma vie, bannie que l’on repousse

      Et puis on m’a piquée à multiples reprises
      Pour mon bien parait-il, pour ma santé fragile
      J’ai subi tout ce cirque sans aucune maîtrise
      Avec l’accord éclairé de mes enfants serviles

      Les vieux comme cobayes, c’est tellement plus pratique
      Même si dans nos entrailles, ça semble si sadique
      Pourquoi n’pas nous laisser finir nos vies en paix
      N’avons rien demandé sauf dignité, respect

      Et puis les jours passant, mon souffle devenu court
      Mes jambes lourdes maintenant, serrées dans mes collants
      Mes forces disparaissant, plus faible de jour en jour
      C’était bien leur poison qui me tuait lentement

      J’ai continué ainsi sans la moindre complainte
      À l’image de ma vie, femme discrète et simple
      Mais jusqu’à l’épuisement, l’inéluctable malaise
      Quand la mort vous attire au bord de la falaise

      Je ne me relèverai pas de ce terrible coup
      Embolie pulmonaire, ma vie ne vaut plus rien
      Je vais finir mes jours, épuisée, presque à bout
      Aujourd’hui plus qu’hier, dépérir vers la fin

      On me dit qu’aujourd’hui pour me rendre visite
      Il faut être classé comme aux heures les plus sombres
      Mais moi j’en connais un qui quand l’Histoire hésite
      Ne cédera jamais à une nation qui sombre

      Mais qui sont donc ces gens pour me priver de lui
      Que sont devenues nos lois dans une telle folie
      Faudra-t-il sortir d’ici les 2 pieds en avant
      Pour qu’il puisse à nouveau me serrer tendrement

      On m’a privée des sourires en cette fin de vie
      De la chaleur des miens en cette fin d’chemin
      Des bisous, des câlins, d’la famille, des amis
      Quand chaque heure qui passe menace le lendemain

      Moi qui croyais en dieu, je ne crois plus personne
      De ces sombres années, je veux que mon glas sonne
      Je n’ai donc plus la force de continuer ici
      N’importe où mais ailleurs, sera le paradis

      C’est donc ainsi ici que l’on chérit nos aïeux
      Avec tant de mépris, parfois même sans adieux
      J’avais rêvé finir, entourée par les miens
      Non pas au cri d’Je suis Marie[*], détruite de chagrin…

      [*] Note du rédacteur de ce témoignage terrible traduisant le vécu de tant de nos aînés : 
      Au nom de tous les prisonniers de nos EHPADs, de ces victimes, de ces sans-voix, de ces sacrifiés de la folie humaine et contre tous les suiveurs bien plus coupables que les meneurs. 11.
      Si ce texte vous a plu et/ou surtout touché, partagez-le au plus grand nombre pour lancer un mouvement de libération de nos aïeux qui méritent bien mieux qu’un emprisonnement indigne privés de la chaleur de leurs proches pour finir leurs jours !

      Alors comme en janvier 2015 lorsque la folie s’est déchaînée sur notre pays et que le peuple a réagi, aujourd’hui ce peuple doit se réveiller. Il est temps de crier « Je suis Marie » !12

      Ce témoignage doit nous faire honte à tous, car nous avons échoué à réveiller la population et laisser mourir tant d’aînés dans l’indifférence générale, quasi absolue. Les quelques articles que nous avons écrits 13 14 et bien d’autres auteurs, 15 pour transmettre les cris des patients hospitalisés, isolés, abandonnés, interdits d’accompagnement à l’approche de la mort, et de nos aînés devenus prisonniers, en pire, car privés du droit à la promenade journalière des vrais prisonniers, sont tombés dans le silence et le fonds du puits de l’égoïsme intégral.

      Cette indifférence n’a d’égale que celle concernant les soignants et pompiers suspendus, sans salaire depuis plus d’un an, sans droit au RSA, ni allocation chômage, et dont certains se sont suicidés16 ou sont devenus SDF. 17

      Nous n’avons pas su trouver les mots et espérons que cet appel de Marie résonnera au fond du cœur de chacun, car la libération de ceux qui ont survécu et sont encore enfermés est une Urgence !

      Transférez le poème de Marie à tous les députés, sénateurs qu’ils votent une loi de libération s’il faut en arriver là. La loi d’aout 2218 supprimant les mesures coercitives aurait dû les libérer, mais un funeste décret a autorisé les établissements de soins à imposer le masque s’ils le souhaitent.

      Au nom de quelle justification médicale, de quelle compétence alors que le masque est démontré être inefficace et dangereux 19 20 21 22

      LA BANALITÉ DU MAL

      De façon plus générale, il est temps de réfléchir à nouveau à ces concepts oubliés et pourtant si présents, la banalité du mal, si bien explicitée (mais si longtemps incomprise) par Hannah Arendt qu’il est urgent de relire.

      Le comportement de trop de soignants dans les Ehpad ou instituts d’handicapés, de médecins obéissants à la doctrine du non-soin imposé par le gouvernement pour la première fois depuis Hippocrate, soit 2500 ans, de citoyens ordinaires vis-à-vis de leurs familles ou dans les supermarchés envers une personne non soumise, qui porte la muselière sous le menton, nous a plongés en moins d’un an dans l’univers kafkaïen des descriptions de Primo Levi.23





      Les personnes âgées livrées à la haute finance globale

      [Source : LHK]

      Première publication, le 19 MARS 2020.

      Par Liliane Held-Khawam

      Les EHPAD, Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, sont au front de l’épidémie en cours. Une eurodéputée signalait hier que « Dans les EHPAD, je crains une crise de la même intensité que lors de la canicule de 2003 ». À juste titre !

      http://www.regards.fr/politique/article/dans-les-ehpad-je-crains-une-crise-de-la-meme-intensite-que-lors-de-la-canicule

      Jusque-là, pas grand-chose à redire. Cela peut arriver qu’une grosse tourmente inattendue s’abatte sur un groupe de la population. Notre problème est ailleurs.

      On nous signale 11 décès rien que dans l’EHPAD de Thise dans le Doubs. Et le journal d’ajouter : « Sachant que ces défunts ne comptent pas dans les statistiques du coronavirus, faute de tests. » Vous lisez bien ! Les personnes très avancées en âge ne semblent pas testées… et donc pas soignées… ? La fameuse molécule du professeur Raoult serait donc elle aussi confinée ! Cela se passe en France.

      https://www.estrepublicain.fr/edition-besancon/2020/03/18/les-morts-fantomes-de-l-ehpad-de-thise

      Dans le même article, on relèvera :

      « La direction a tout de même demandé aux personnels de ne pas ébruiter l’information », confie le parent d’un salarié.

      « D’autant qu’il n’y a plus aucun test réalisé auprès des patients. Or, depuis qu’ils sont passés en confinement, avec arrêt des visites des proches, plus de dix d’entre eux sont décédés. Pas forcément tous du coronavirus, car en EHPAD beaucoup de personnes meurent de vieillesse, mais cela fait beaucoup sur une courte période. Sans compter qu’ils présentaient les symptômes. »

      Qu’en pense le maire, l’élu qui doit veiller à la sécurité de ses administrés? Je vous laisserai lire :

      « Côté mairie de Thise, le 1er adjoint Loïc Alain, qui devrait accéder au siège de maire samedi, indique : « Nous n’avons aucun élément. Même si nos rapports avec l’EHPAD sont bons, ils ne nous informent pas du nombre de décès ni de contaminés. » D’autant que les pensionnaires de l’EHPAD ne sont pas tous, loin de là, des habitants de Thise. « Ces derniers jours on a eu des décès, mais on ne sait pas s’ils sont liés au coronavirus ou pas. » »

      Et ce mercredi ? « Nous avons eu une vieille personne décédée, mais elle n’était pas à l’EHPAD. Et même si elle l’avait été, on ne pose pas la question de la cause du décès », répond l’élu. Avant de préciser : « Nous, ce qui nous importe le plus, c’est que les soignants qui vont au sein de l’établissement ne traînent pas dans les commerces, que les gestes barrière soient respectés et que notre population ne soit pas exposée. » Bref, que ce soit étanche de part et d’autre ? « Oui, c’est cela. »

      Alors, face à autant de désinvolture, je me suis intéressée aux propriétaires de cet EHPAD. L’article nous apprend que « la maison de retraite Vill’alizé en question, propriété du groupe Korian  ».

      Et à quid de ce groupe Korian ?

      « Korian est une entreprise française de gestion de maisons de retraite médicalisées (EHPAD), de cliniques spécialisées (SSR), de résidences services, de soins et d’hospitalisation à domicile et est présent dans six pays (France, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne et Pays-Bas). »

      (Wikipédia)

      CRÉATION 20031
      FORME JURIDIQUE Société anonyme
      ACTION Euronext : KORI
      SIÈGE SOCIAL 21-25 rue Balzac,
      75008 Paris
       France
      ACTIONNAIRES 23,71 % Predica ;
      13,84 % Investissements PSP (Office d’Investissement des Régimes de pensions du secteur public)
      6,49 % Malakoff Médéric Assurances
      55,96 % flottant2.
      ACTIVITÉ EHPAD, Cliniques, Résidences seniors, soins infirmiers, hospitalisation à domicile
      EFFECTIF 50 000
      TVA EUROPÉENNE FR34447800475
      SITE WEB korian.com
      CAPITALISATION 3 000 M€ (août 2019)
      CHIFFRE D’AFFAIRES 3 336 M€ (31 décembre 2018)
      RÉSULTAT NET 123 M€ (31 décembre 2018)

      Le principal actionnaire de l’EHPAD est une société d’assurance, propriété d’une banque !

      Premier actionnaire est le groupe Predica. Et à qui appartient ledit groupe ? Predica est une compagnie d’assurance de personnes, filiale du groupe Crédit agricole assurances.(Wikipédia)

      Et Predica s’est diversifiée dans bien d’autre choses encore.

      Predica est en 2012 le 1er assureur sur le marché de la dépendance.

      En novembre 2011, Predica s’associe à Frey et AG Real Estate pour créer Frey Retail 1 et Frey Retail 2, deux véhicules d’investissement d’une capacité totale de 200 millions d’euros.

      En juin 2013, le ministère des Finances autorise Predica à racheter 4,81 % des parts d’ADP qui appartenaient précédemment à l’état et au FSI

      En avril 2014, Predica monte à hauteur de 7,4 % au capital de la Société foncière lyonnaise4. Le même mois, via Predica, le Crédit Agricole fait l’acquisition avec Aviva France du campus SFR pour 680 millions d’euros.

      Fin 2014, Predica investit 93,7 millions d’euros dans les énergies renouvelables en détenant 50 % d’un portefeuille de 440 MW de capacités installées.

      Voici les autres actionnaires du groupe Korian

      Investisseurs, et managers d’actifs du genre 

      Le 2e actionnaire The Public Sector Pension Investment Board (PSP). Nous lisons sur leur site : 

      « is one of Canada’s largest pension investment managers. We invest funds for the pension plans of the Public Service, the Canadian Armed Forces, the Royal Canadian Mounted Police and the Reserve Force. We manage a diversified global portfolio in more than 75 industries and 75 countries. »
      [« est l’un des plus importants gestionnaires de placements de pensions au Canada. Nous investissons des fonds pour les régimes de retraite de la fonction publique, des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et de la Force de réserve. Nous gérons un portefeuille mondial diversifié dans plus de 75 industries et 75 pays. »]

      Petite remarque au sujet de ce fonds. Tout comme le groupe Predicta, ce groupe s’intéresse aux aéroports :

      https://www.reuters.com/article/us-hochtief-airports/hochtief-sells-airport-unit-to-canadas-psp-investments-for-1-4-billion-idUSBRE94604J20130507

      Notre étude de cas sur cet EHPAD du Doubs ne cherche pas à le stigmatiser. Elle vise uniquement à démontrer que nos aînés sont aux mains de la finance et que cela n’est pas rassurant. En Suisse, la fondation Pro Senectute, l’organisation au service de la vieillesse. Leur site explique que Pro Senectute s’engage depuis un siècle pour le bien-être des personnes âgées. Aujourd’hui, nous sommes la plus grande organisation de services suisse spécialisée dans ce domaine.

      Ce qui n’est nullement rassurant dans le cas de Pro Senectute a été de voir que l’ancienne vice-présidente de la Banque nationale suisse, et ancienne conseillère fédérale aux finances Widmer-Schlumpf qui a mis à mort la place financière a été nommée à la tête de la fondation en octobre 2016.

      Je vous mets ci-dessous un extrait de Coup d’État planétaire (que je vous invite à lire pour comprendre ce qui nous arrive en matière de révolution sociétale, voire de coup d’État).

      Liliane Held-Khawam

      Mise à jour :

      https://www.courrierinternational.com/article/sante-lallemagne-alarmee-par-le-triage-des-patients-dans-les-hopitaux-alsaciens

      Extrait de Coup d’État planétaire

      Le point 5 de l’Agenda 21 intitulé « Dynamique démographique et durabilité » reprend la problématique démographique chère aux adeptes du développement durable et de la géonomie. Cet élément est un fil rouge de la gouvernance contemporaine, qui pose sur la table la question d’un eugénisme dit libéral, incluant le principe de l’avortement, du tri génétique et de l’euthanasie.

      Plus tôt, dans un essai paru en 1798, Malthus s’inquiétait déjà de l’évolution démographique de l’humanité(([1] « Essai sur le principe de population », Thomas Malthus, Encyclopaedia Universalis, 2016)) :

      « Je pense pouvoir poser franchement deux postulats : premièrement, que la nourriture est nécessaire à l’existence de l’homme ; deuxièmement, que la passion réciproque entre les sexes est une nécessité et restera à peu près ce qu’elle est à présent. Je dis que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus grand que le pouvoir de la terre de produire la subsistance de l’homme. »

      « Si elle n’est pas freinée, la population s’accroît en progression géométrique. Les subsistances ne s’accroissent qu’en progression arithmétique. Les effets de ces deux pouvoirs inégaux doivent être maintenus en équilibre par le moyen de cette loi de la nature qui fait de la nourriture une nécessité vitale pour l’homme ». Les siècles passent, mais l’obsession de la croissance démographique reste une thématique centrale des travaux des mondes politique et scientifique. La géonomie intègre elle aussi ces inquiétudes et vise à analyser les expansions ou effondrements de populations par les facteurs environnementaux. Ce serait l’accès facilité aux énergies fossiles et au nucléaire (à l’uranium) qui a permis une croissance démographique jusqu’à atteindre les 7 à 8 milliards d’individus (théorie des pulsations). Par conséquent, le jour où ces ressources viendraient à être épuisées, ou leur mise à disposition réduite, la population mondiale, qui devrait alors renoncer aux activités qui en dépendent, reviendrait à des sources d’énergie naturelles (c’est-à-dire précaires), et son effectif se contracterait alors pour redescendre à un niveau estimé à moins d’un milliard d’habitants.

      La réduction des populations est un thème qui tient une place centrale dans les réflexions menées par l’oligarchie. L’ONU a par exemple pleinement intégré l’évolution démographique dans différents rapports et accords stratégiques planétaires. Une journaliste du Monde, Audrey Garric a relevé que « le fonds des Nations Unies pour la population, UNFPA, a affirmé dans son rapport de 2009 sur l’état de la population mondiale, présenté lors de la conférence de Copenhague le 18 novembre 2009, que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale ».(([2] « Faut-il réduire la population mondiale pour sauver la planète ? », Audrey Garric, ecologie.blog.lemonde.fr, 2010))

      Suite à la publication de ce rapport, la ministre danoise du Développement a par exemple souhaité que la limitation démographique soit reprise dans l’accord issu du sommet sur le climat de Copenhague de décembre 2009.

      En Suisse où l’Agenda 21 est pris très au sérieux, le parlement du canton de Neuchâtel a mis en place une loi qui oblige les Établissements médico-sociaux et les homes — hors des centres de soins palliatifs — à accepter l’aide au suicide. L’Armée du Salut a été sèchement priée de suivre le mouvement. Exit donc les croyances religieuses et autres convictions personnelles. Pour le parlement en question, la liberté de choix des résidents, pas forcément malades, l’emporte sur le règlement des EMS et des homes. Ceci n’est toutefois valable que pour les établissements publics. En revanche, pas de contraintes si vous gérez un établissement privé. Les pauvres ont du coup davantage droit à la liberté de se suicider que les riches !

      L’euthanasie, outil démographique de choix, connaît une progression importante dans un nombre croissant de pays, y compris dans la très civilisée Hollande. Grâce à une loi votée en 2002, l’euthanasie connaît un boom fulgurant dans ce pays, avec plus de 7’000 personnes à éliminer pour l’année 2017(([3] « Any taboo has gone: Netherlands seese rise in demand for euthanasia », 2017, The Guardian)). Les médecins sont tellement débordés par leur nouvelle activité qu’il a fallu en recruter de nouveaux. La chose a suffisamment été banalisée pour que de plus en plus de gens choisissent l’euthanasie sans pour autant être en phase terminale de maladies graves. Le taux de personnes euthanasiées, car elles étaient en fin de vie a chuté en quelques années pour passer de 98 % à 70 %. À méditer…

      Dernière information révélatrice de la mentalité ambiante. Selon des études, les Belges seraient favorables à l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans. Évidemment que ceux qui ont les moyens de se payer les traitements ne sont pas concernés par une opinion publique chauffée à blanc par les coûts démesurés imposés par les Big Pharma, et la privatisation des services publics de la santé…

      Une société qui est capable d’euthanasier des personnes dans un cadre médical qui est supposé soigner, interpelle. Philip Nitschke, le médecin fondateur de l’ONG EXIT – international qui milite en faveur de l’euthanasie est une coqueluche des médias. Dans ses interventions médiatiques, il banalise la mort des personnes en bonne santé, mais qui ont dépassé les 70 ans(([4] Philip Nitschke, « the man who think we shoud all choose when to die », 2016, Guardian)). Et comme le business n’est jamais très loin du système, il vient de mettre au point une boîte-capsule, imprimable en 3D, qui facilite le suicide, et mute ensuite en cercueil. Ces messages portés par les médias populaires, eux-mêmes financés par l’oligarchie, sont autant de messages qui influenceront fatalement les personnes isolées vivant dans la précarité. Économies sur les coûts de la santé, des pensions des retraités, et autres subsides aux handicapés.

      Annexes, Extraits du rapport de l’UNFPA de 2009 http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/frenchswop09.pdf

      • « Le PIB/habitant et la croissance démographique ont été les principaux moteurs de la hausse des émissions de carbone pendant les 3 dernières décennies du XXe siècle », clame l’UNFPA.
      • « Les changements climatiques récents ont en premier lieu le résultat du volume sans cesse grandissant des gaz à effet de serre libérés dans l’atmosphère, et la plupart de ces émissions sont dues à la consommation de combustibles fossiles. La déforestation y a contribué aussi pour une part importante. Du fait de la constante diminution de la couverture forestière, la capacité de la terre d’absorber l’excès de carbone venu de l’atmosphère a diminué ».
      • « Comme la rapidité de la croissance démographique, de celle des économies et de la consommation distance la capacité de la terre à opérer les ajustements nécessaires, les changements climatiques pourraient devenir beaucoup plus extrêmes — voire, peut-on penser, catastrophiques. La dynamique de la population ne dit qu’une partie d’une histoire plus vaste et plus complexe concernant la manière dont certains pays et individus ont recherché le développement et défini le progrès et la manière dont d’autres ne pouvaient à peu près faire entendre leur voix dans les décisions qui retentissent sur leur vie. »

      À ne pas rater: https://lilianeheldkhawam.com/2017/05/29/faut-il-reduire-la-population-mondiale-pour-sauver-la-planete-audrey-garric/





      REVUE DE PRESSE DU 18 OCTOBRE 2022

      Par MF

      ÉDITORIAL
      La fabrique du consentement par temps de fraude et de corruption

      Lesquelles ne se cachent plus : Pfizer avoue son absence d’enquête préalable concernant l’efficacité du vaccin sur la transmission ; un contrat sort des tiroirs impliquant une société en Ukraine trois mois avant qu’on parle officiellement du Covid ; tandis que l’objectif d’inscrire la vaccination dans le calendrier pédiatrique n’a qu’un seul but, dédouaner définitivement le fabricant de toute responsabilité dans les effets indésirables, chez les adultes comme chez les enfants, alors que chaque injection constitue une menace immédiate de mort, comme nous le rappelle le décès subit de 80 médecins canadiens après vaccination, et que les preuves s’accumulent de l’extrême dangerosité de ces produits pour les femmes enceintes et les nourrissons.

      POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

      40 000 € pour se débarrasser des infirmiers suspendus en Guadeloupe

      https://www.20minutes.fr/sante/4005370-20221014-vaccin-personnels-sante-suspendus-guadeloupe-refusent-sortie-crise

      « Pour le collectif des organisations en lutte, la réintégration oui, le licenciement, non. »

      Lettre de BonSens aux membres du Covars sur l’absence d’efficacité des masques

      « Les décisions de Santé Publique ne doivent être prises qu’en accord avec les données de la science, et ce qu’importent les conseils du cabinet McKinsey. »

      Corruption et fraude dans la société

      Entretien avec Ariane Bilheran, diplômée de l’École Normale Supérieure,
      philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie.

      ÉTRANGER

      Allemagne — Le pays renoue avec le masque obligatoire

      https://www.lefigaro.fr/international/covid-19-face-a-l-augmentation-des-cas-l-allemagne-renoue-avec-le-masque-obligatoire-20221016

      « Depuis le 1er octobre, le masque FFP2 est à nouveau obligatoire en Allemagne dans les trains longue distance, dans les hôpitaux et les établissements de soins. »

      USA — Un contrat passé avec une société en Ukraine 3 mois avant l’existence officielle du Covid19

      https://jeminformetv.com/2022/10/17/le-d-o-d-americain-a-emis-un-contrat-de-recherche-sur-le-covid-19-a-une-societe-en-ukraine-3-mois-avant-que-lexistence-du-covid-19-ne-soit-connue/

      « Les informations trouvées ici montrent qu’Eco Health Alliance a participé à la création du virus Covid-19 et que Moderna a participé à la création du virus Covid-19.
      Moderna, en collaboration avec le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), a accepté de transférer les « candidats vaccins coronavirus à ARNm » développés et détenus conjointement par le NIAID et Moderna, aux bénéficiaires « The University of North Carolina at Chapel Hill » le 12 décembre 2019. »

      JUSTICE

      Parquet européen — Ouverture d’une enquête sur les achats de vaccins

      https://www.francesoir.fr/politique/achats-de-vaccins-anti-covid-le-parquet-europeen-annonce-l-ouverture-d-une-enquete

      « Le parquet européen, officiellement institué en 2021, est un organe indépendant de l’UE chargé de lutter contre la fraude aux fonds de l’Union, et toute autre infraction portant atteinte à ses intérêts financiers (corruption, blanchiment de capitaux, fraude transfrontière à la TVA). »

      et

      Pfizer et la CE sur le grill

      https://www.laselectiondujour.com/pfizer-et-la-commission-europeenne-sur-le-gril-des-parlementaires-de-lue-n1719/

      COVID

      Le virus combinant Wuhan et Omicron particulièrement dangereux et contagieux

      https://pgibertie.com/2022/10/17/le-virus-combinant-omicron-et-wuhan-se-revele-particulierement-dangereux-et-contagieux-et-sils-attendaient-un-peu-avec-leur-bivalent/

      « Le virus hybride échappe à l’immunité humorale induite par le vaccin mais contrairement à l’Omicron naturel, se réplique efficacement dans les cellules pulmonaires. Chez les souris K18-hACE2, alors qu’Omicron provoque une légère, infection non mortelle, le virus hybride inflige une maladie grave avec une mortalité taux de 80 %. »

      Aggravation de l’infection par les anticorps monoclonaux et les vaccins

      https://reinfocovid.fr/science/ade-aggravation-de-linfection-par-les-anticorps-monoclonaux-et-les-vaccins/

      « Selon un article paru dans Scientific reports, les vaccinés contre la Covid-19 n’ont aucun anticorps neutralisant contre la souche Omicron/l’effet ADE a pu être mis en évidence pour 2 anticorps monoclonaux pourtant autorisés en prophylaxie de la Covid-19 mais aussi avec le sang de patients vaccinés contre la Covid-19. Conséquemment, les vaccinés infectés par Omicron pourraient avoir une maladie plus grave que s’ils n’avaient pas été vaccinés. »

      INJECTIONS

      La vaccination Covid bientôt au calendrier pédiatrique aux USA

      https://igorchudov-substack-com.translate.goog/p/covid-vaxx-to-be-added-to-childhood

      « Une fois qu’un vaccin est ajouté au calendrier de vaccination des enfants, ses fabricants (Pfizer et Moderna) ne sont plus responsables des blessures causées par le vaccin et de TOUT acte répréhensible, quel qu’il soit. Cela s’applique même aux ADULTES blessés par les mêmes vaccins Covid. »

      Les aveux de Pfizer sur l’absence d’étude préalable quant à l’impact du vax sur la transmission

      https://pgibertie.com/2022/10/13/ils-avouent-avoir-vaccine-sans-essais-concluants-vous-avez-servi-de-cobayes-mais-ils-vous-mentent-encore-maintenant-nous-avons-des-etudes-qui-prouvent-la-dangerosite/#Pfizer

      « Il n’existe pas d’études randomisées en double aveugle prouvant l’efficacité des injections contre la contagion et les formes graves ! »

      EFFETS INDÉSIRABLES

      Il y a une menace immédiate de mort avec chaque vaccin

      https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/peter-Mccullough-il-y-une-menace-immediate-de-mort-avec-chaque-vaccin

      « Peter McCullough livre de nouvelles informations sur les événements cliniques graves provoqués par les injections anti-Covid-19, sous-estimés par les agences de santé publique, niés par la majorité des grands médias et censurés par les grandes revues médicales. »

      Canada : 80 médecins morts subitement après des injections anti-covid

      https://brightlightnews.com/wp-content/uploads/2022/10/deaths-doctors-80-canadian-william-makis-2022-10-15-CMA-Letter-FINAL.pdf

      La plupart des décès sont de nature soudaine, inattendue ou suspecte.

      ARNm vaccinal dans le lait maternel

      https://reinfocovid.fr/science/arnm-vaccinal-dans-le-lait-maternel/

      « Cette découverte devrait pousser nos autorités de santé à réclamer urgemment aux laboratoires Pfizer et Moderna une étude sérieuse et solide de biodistribution non seulement de l’ARNm vaccinal mais aussi de la protéine spike, ainsi qu’une étude d’impact sur la santé des nouveau-nés. »

      Il ne faut pas vacciner les femmes enceintes !

      https://docteur.nicoledelepine.fr/ne-vaccinons-pas-les-femmes-enceintes/

      « Les données VAERS américaines du 14 décembre 2020 au 1er juillet 2022, pour les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, montrent : 1 941 indésirables, dont 64 cas qualifiés de graves et 3 décès signalés. »

      RÉSISTANCES

      Ariane Bilheran, la fabrique du consentement

      « Il faut exciter les foules et entretenir la peur pour obtenir la soumission. »

      https://youtu.be/aBteW4dSycM [Lien de la vidéo plus haut.]

      CSI n°75 du 13 octobre 2022

      Dr Martin ZIZI, vaccins ARNm et aspects légaux :






      Le Parquet européen confirme une enquête sur l’acquisition de vaccins covid-19 dans l’Union européenne

      [Source : lemediaen442.fr]

      Le compte Twitter du ministère public indépendant de l’Union européenne (EPPO), confirme le 14 octobre 2022 qu’une enquête est en cours sur l’acquisition de vaccins covid-19 dans l’Union européenne. Cette confirmation exceptionnelle vient après l’intérêt extrêmement élevé du public soulevé par l’audience de Pfizer au Parlement européen. Aucun autre détail ne sera rendu public à ce stade.


      Une confirmation qui vient le lendemain de l’audition sur les vaccins où Janine Small, présidente des marchés internationaux — qui représentait le PDG Albert Bourla (Pfizer) — laquelle avait admis le 10 octobre 2022 que aucun test sur l’arrêt de la transmission du covid n’a été réalisé sur les vaccins avant leur mise sur le marché. Elle s’était en revanche montrée très évasive concernant les contrats d’achat de vaccins et les textos échangés entre le laboratoire et Ursula von der Leyen.

      Les efforts de plusieurs députés européens dont Virginie Joron, Michèle Rivasi, Christine Anderson, Cristian Terhes… ont porté leurs fruits.


      Rappelons à nos lecteurs que Pfizer est une entreprise criminelle qui a été condamnée aux États-Unis à 91 reprises à plus de 10 milliards d’amendes pour infractions liées à la sécurité, délits liés à la santé, infractions liées aux marchés publics, charlatanisme, fausses déclarations, corruption, pots-de-vin… Comment une entreprise criminelle de ce type peut-elle avoir en charge la santé de milliards d’êtres humains ?




      Un responsable de la santé admet devant le tribunal que des millions de Canadiens ont fait l’objet d’expériences avec les vaccins Covid

      [Source : expose-news.com]

      Un témoignage en cour révèle que le principal expert en santé du Canada n’a pas recommandé qu’un vaccin soit obligatoire pour monter dans un autobus, un train ou un avion. Pire encore, l’essai sur l’homme du vaccin Covid est en cours et des millions de Canadiens font partie de l’expérience.

      C’est une révélation stupéfiante, selon l’avocat Keith Wilson, qui représente l’ancien premier ministre de Terre-Neuve, Brian Peckford, dans sa poursuite contre le gouvernement fédéral pour ce qu’ils décrivent comme la violation la plus profonde des droits garantis par la Charte [des droits et libertés] dans l’histoire du Canada. Elle a empêché six millions de personnes de jouir de leur droit à la liberté de mouvement en raison de l’interdiction faite aux personnes non vaccinées de voyager dans les bus, les trains et les avions.

      [Vidéo 2 h en anglais :]


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      Dans l’interview ci-dessus, Wilson a expliqué que non seulement la Dr Lisa Waddell, épidémiologiste en chef de l’Agence de la santé publique du Canada, n’a pas recommandé la vaccination forcée pour voyager, mais qu’elle « a dit que ce ne serait pas un conseil épidémiologiquement solide… Et voilà que c’est devenu la politique caractéristique des libéraux de Trudeau de restreindre six millions de Canadiens de voyager dans leur pays et de quitter leur pays. »

      Le Premier ministre Justin Trudeau et ses ministres affirment depuis des mois qu’ils ont suivi la science et les conseils de leurs experts sur Covid-19.

      Les règles absurdes ont tourmenté des millions de Canadiens à un moment où nous savions que les vaccins ne fonctionnaient pas. Cela indique que la politique de division d’un Premier ministre très impopulaire était une stratégie de survie politique, a déclaré M. Wilson.

      « Amener les Canadiens à se battre entre eux pour qu’ils ne remarquent pas les échecs et l’incompétence à grande échelle des libéraux de Trudeau et de leurs ministres. »

      Wilson a également rappelé son contre-interrogatoire de la Dr Celia Lourenco, directrice générale de Santé Canada qui approuve les vaccins. Elle a fait valoir que le processus d’approbation des vaccins a changé pour les vaccins Covid. Jusqu’au Covid, tous les vaccins étaient approuvés après des essais sur les animaux et deux phases d’essais sur les humains. Mais pour le vaccin Covid, les essais sur l’homme ont été supprimés.

      La Dr Lourenco a confirmé sous serment que l’essai sur l’homme est en cours en ce moment même, que les données sont compilées avec la population générale et que les Canadiens n’ont pas été informés des risques, a déclaré M. Wilson.

      « C’était important pour nous de lui faire confirmer qu’il s’agit d’une énorme expérience en cours ».

      Wilson s’est étonné du black-out médiatique sur le déroulement des événements. J’ai souvent eu affaire à des cas bien moins graves où je suis sorti du tribunal en présence d’une foule de journalistes », a-t-il déclaré, mais dans ce cas-ci, il n’y a eu :

      « aucune couverture médiatique. C’est comme si le Premier ministre Peckford n’existait pas. C’est comme si cette affaire n’existait pas ».

      Il a ajouté que les 600 millions de dollars versés par le gouvernement fédéral aux médias corporatifs ont un effet.

      « Les médias sont si extrêmement contrôlés en ce moment par leur désespoir pour l’argent. Ils sont dans une spirale de mort. De plus en plus de gens se déconnectent. Ils y voient de la propagande. »

      Ce qui précède est extrait d’un article intitulé « LE PLUS GRAND PROCÈS DU CANADA : Les médias grand public ignorent la contestation judiciaire du programme de vaccination » publié par Farmers Forum. Lisez l’article complet ICI [en anglais].




      Quels sont les « médias » les plus propagandistes ?

      Par Lucien SA Oulahbib

      À vrai dire tous, ou pratiquement (hormis une poignée pas plus et surtout sur les réseaux dits alternatifs). Les « médias » des sociétés autrefois « démocratiques » rivalisent désormais avec ceux des sociétés dites « illibérales » ou totalitaires. Ainsi, dans le domaine de la Santé par exemple, un des leurs s’en est pris à Riposte Laïque parce qu’un article (non cité, sans lien) aurait conseillé de « boire un mélange de chlorure de magnésium et d’eau » contre la Covid-19, d’après cette prose lanceuse aussi de sortilèges lorsqu’elle présente R. L. comme étant « anti-islam, extrême droite, complotiste ». Alors qu’il est possible de lire sur le site « journal des femmes » que ce traitement est déjà au moins conseillé pour combattre « une mauvaise réaction de défense immunitaire ». Or, n’est-ce pas précisément l’enjeu même dans cette maladie, y compris pour les injections qui se vantent de la combattre en mettant en avant la remontée des anticorps ?…

      Mais en oubliant d’analyser qu’exciter sans cesse cette remontée ne suffit pas (d’où l’échec actuel des « rappels” incessants), y compris pour les formes graves et certainement pas pour les personnes ayant une immunité suffisante comme une solide littérature le souligne désormais, qu’il s’agisse des travaux du Conseil Scientifique Indépendant, du site Covid-factuel, des spécialistes en immunologie interviewés par FranceSoir.

      Bien sûr ces médias propagandistes vont, d’emblée, « tuer » la source (en l’ensorcelant de bave faite des mots maudits) en s’employant parfois à agrémenter leurs jets de quelques « études » souvent mal ficelées ou médiocres ou encore faites dans un coin de laboratoire (telle celle prétendant prouver l’efficacité de la muselière ou des gestes dits barrières) soulignant au fond seulement que lorsque l’on est effectivement grippé ou enrhumé on prévient autrui et l’on fait plus attention…

      Mais loin de ces précautions d’usage, et plutôt proche de cette fausse opposition entre médecine préventive naturelle homéopathique et médecine allopathique, nos propagandistes de “grand chemin” (au sens où ce sont des braqueurs de vérité qui éliminent même les porteurs sains par les sorts jetés contre eux) martèlent à qui mieux mieux leurs mensonges pour bien enfoncer leurs clous cruellement crus sur le cercueil de ce qui fut autrefois le journalisme, la science, la morale et la politique….

      Car leurs méfaits s’étendent, se répandent partout, une vraie, une gigantesque, marée noire de contrevérités construites avec de faux chiffres et courbes (la nouvelle numérologie mystique et ses gris-gris) en matière de climat, de guerre, d’islam ; comme si, respectivement, le premier avait toujours été « réglé », une fois pour toutes, la seconde était toujours la faute d’un seul des belligérants, le dernier un bloc monolithique qui ne connaît déjà pas en interne de multiples divisions, frictions, voire guerres, sans que l’on ne puisse dire que chacune de ses factions soit d’emblée « islamophobe »…

      Ces « médias », au fond, en tuant ainsi le débat, la tolérance, la science sont devenus des machines mortes manipulées par des zombies obscurantistes qui cherchent précisément à « obscurcir » les faits, à faire peur, au nom d’une fausse morale (dont ils n’ont cure : fais ce que je te dis…), ce qui sert cependant à décerveler les masses apeurées, à coloniser en effet « leur part de cerveau disponible » afin de la rendre plus malléable à une propagande jamais vue en réalité depuis des décennies (d’où la difficulté désormais de différencier ces « médias » de ceux fabriqués dans les pays ouvertement totalitaires).

      Nous voilà donc revenus au temps de la presse clandestine qui peut parfois se faire attraper, clouer au pilori, puis tuer, non seulement verbalement, mais réellement, allant ensuite pleurer des larmes de crocodile sur le corps mutilé de Samuel Paty, alors qu’il a toujours été seul, isolé, lâché par sa hiérarchie et par tous ces gens qui aujourd’hui se précipitent sans honte sur sa tombe alors qu’ils ont armé ceux qui l’ont tué et menacent de tuer encore en empêchant tout débat, en diabolisant, en se comportant en bras armés de l’Ignorance volontaire.




      Le discours non censuré de Sergueï Lavrov du 22/09/2022 au Conseil de sécurité de l’ONU

      [Source : kla.tv]

      Transcription du discours

      Très chère Madame la Présidente !

      Excellences, chers collègues !

      Si j’ai bien compris, la réunion d’aujourd’hui a été motivée par le souhait de certaines délégations d’aborder la question de l’impunité en Ukraine. Je pense que cela tombe à point nommé. Ce terme reflète exactement ce qui se passe dans ce pays depuis 2014. Les forces nationales radicales, ouvertement russophobes et néonazies, sont arrivées au pouvoir à l’époque par un coup d’État armé, avec le soutien direct des pays occidentaux. Immédiatement après, ils se sont engagés sur la voie de l’anarchie et du mépris total des droits de l’homme et des libertés fondamentales : le droit à la vie, le droit à la liberté d’expression, le droit d’accès à l’information, le droit à la liberté de conscience et le droit d’utiliser sa propre langue maternelle.

      Les crimes du Maïdan en février 2014 restent impunis. Les auteurs de la tragédie monstrueuse du 2 mai 2014 à Odessa, au cours de laquelle une cinquantaine de personnes ont été brûlées vives et tuées dans la maison des syndicats de la ville, n’ont pas été retrouvés ni punis. Sur cette liste de crimes impunis figurent également les assassinats politiques d’Alexandre Busina, de Pavel Cheremet et d’autres personnalités publiques et journalistes. Malgré cela, on tente aujourd’hui de nous imposer un tout autre récit sur l’agression russe comme cause profonde de tous les problèmes.

      Ce faisant, on ignore le fait que l’armée ukrainienne et les milices des formations nationalistes tuent et assassinent impunément les habitants du Donbass depuis plus de huit ans, uniquement parce qu’ils ont refusé de reconnaître les résultats du coup d’État criminel, sanglant et anticonstitutionnel de Kiev et ont décidé de défendre leurs droits garantis par la Constitution ukrainienne, y compris le droit d’utiliser librement leur langue maternelle russe.

      Rappelez-vous comment le Premier ministre de l’époque, Iatseniouk, a déclaré en 2015 que des « sous-hommes » vivaient dans le Donbass. L’actuel président Zelensky n’est pas en reste. Lors d’une interview en septembre 2021, alors qu’on lui demandait ce qu’il pensait des habitants du Donbass, il a répondu qu’il y avait des hommes et qu’il y avait des « créatures », des « sujets ». C’est une caractéristique constante du régime ukrainien, tant sous Porochenko que sous Zelensky.

      Ils ont déclaré terroristes tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les résultats du coup d’État. Depuis huit ans, le régime de Kiev mène une « opération militaire » contre la population civile. En Ukraine, on assiste depuis de nombreuses années à une mobilisation totale de toute la population adulte, y compris des femmes, pour les enrôler dans les rangs des bataillons nationalistes et des forces armées ukrainiennes.

      Alors que le gouvernement de Kiev affirme hypocritement être attaché aux accords de Minsk, il a ouvertement et impunément saboté leur mise en œuvre. Un blocus financier, des transports et de l’énergie a été imposé au Donbass. Les habitants de la région ont été privés de prestations sociales, de pensions, de salaires, de services bancaires, de communication, d’éducation et de soins de santé. Ils ont été privés de leurs droits civils fondamentaux, y compris ceux qui sont garantis par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.

      À un moment donné, Zelensky s’est lassé de faire semblant et a déclaré que le « paquet de mesures de Minsk » n’était nécessaire que pour maintenir les sanctions imposées à la Russie. Son prédécesseur et co-auteur des accords de Minsk, Petro Porochenko, était encore plus ouvert. Il y a quelques mois, il a déclaré publiquement et fièrement que ni lui ni personne en Ukraine n’appliquerait cet accord qu’il avait signé. Il n’était nécessaire que pour gagner du temps afin d’obtenir des armes de la part des pays occidentaux pour la guerre avec la Fédération de Russie. Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Danilov, a tenu les mêmes propos.

      Le régime de Kiev doit sa propre impunité à ses curateurs occidentaux, en premier lieu l’Allemagne et la France, et bien sûr les Etats-Unis. Au lieu d’exiger des dirigeants de Kiev qu’ils mettent en œuvre les accords de Minsk, Berlin et Paris ont cyniquement fermé les yeux sur les menaces ouvertes de Kiev de résoudre le « problème du Donbass » par la force, le fameux plan B.

      Ces dernières années, le régime de Kiev a mené une vaste attaque frontale contre la langue russe. Il a violé en toute impunité les droits des populations russes et russophones d’Ukraine. Des « lois linguistiques » scandaleuses ont été adoptées :

      « Sur l’éducation » (2017), « Sur la garantie du fonctionnement de la langue ukrainienne comme langue d’État » (2019), « Sur l’enseignement secondaire général » (2020) et « Sur les peuples autochtones d’Ukraine » (2021). Ils visent tous à évincer la langue russe, voire à l’interdire totalement.

      Dans le même temps, des lois encourageant la théorie et la pratique du nazisme ont été adoptées. Kiev a ignoré les timides recommandations de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe, du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et du Haut-Commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales visant à corriger la loi sur les langues. De leur côté, ces structures multilatérales n’ont pas trouvé le courage – peut-être ne leur a-t-on tout simplement pas permis – d’inciter le gouvernement ukrainien à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme.

      Le ministère ukrainien de l’éducation a supprimé la langue et la littérature russes du programme scolaire. Comme dans l’Allemagne nazie, les livres en russe sont interdits et détruits, et les monuments dédiés aux écrivains russes sont détruits.

      Avec le soutien de l’État, une idéologie d’intolérance nationale est imposée aux Russes de souche. Aujourd’hui, les fonctionnaires du pays ne cachent plus leur identité nationale-socialiste et appellent ouvertement et impunément au meurtre de personnes russes.

      En voici quelques exemples. L’ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Vrublevsky, qui se trouve actuellement à Kiev, s’est exprimé comme suit lors d’une interview le 22 août dernier : « Nous essayons de tuer le plus possible d’entre eux (les Russes). Plus nous tuerons de Russes maintenant, moins nos enfants devront en tuer. C’est tout. »

      Quelqu’un y a-t-il prêté attention ? Le maire de Dniepr, Filatov, s’est exprimé dans le même sens au printemps dernier : « Le temps de la colère froide est arrivé. Nous avons maintenant le plein droit moral de tuer ces bêtes dans le monde entier, en toute sérénité et avec une intelligence absolument intacte, et ce sans limite de temps et en plus grande quantité que possible. » Le 13 septembre dernier, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Danilov, a déclaré : « Dans les colonies où les forces ukrainiennes pénètrent, les habitants seront ukrainisés sans tenir compte de leur opinion. Cela ne concernera pas seulement les Russes, mais aussi les représentants d’autres nationalités. Si vous voulez en plus apprendre d’autres langues, le roumain, le polonais ou l’hébreu, allez-y, mais pas aux frais de notre Etat, à vos frais. »

      Dois-je encore mentionner que toutes ces frasques russophobes sont restées absolument impunies ? Il ne s’agit pas seulement de russophobie. Il a parlé de représentants d’autres ethnies vivant en Ukraine.

      Le point culminant a été l’interview de Zelensky du 5 août 2021, dans laquelle il a conseillé à tous ceux qui se sentent russes de partir en Russie pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.

      J’ai l’impression que la décision des habitants de certaines régions d’Ukraine qui organisent à présent des référendums est la réponse à ses souhaits.

      Sous couvert de lutte contre « l’agression russe » et le « séparatisme », la persécution des dissidents en Ukraine s’intensifie. En mars dernier, 11 partis politiques ont été interdits sous prétexte de leurs « liens avec la Russie ». Les principales chaînes de télévision d’opposition en langue russe ne peuvent plus diffuser depuis longtemps. Les sites web dont le gouvernement ne veut plus sont bloqués. Les journalistes sont persécutés s’ils tentent d’exprimer une opinion différente du narratif officiel. La célèbre militante ukrainienne Elena Berezhnaya, qui s’est exprimée à plusieurs reprises devant les Nations-Unies et l’OSCE sur la montée du néonazisme en Ukraine, est détenue dans les prisons du SBU.

      Nous n’avons aucun doute sur le fait que l’Ukraine s’est définitivement transformée en un État nazi totalitaire, où les normes du droit international humanitaire sont impunément bafouées. Il n’est pas étonnant que les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes aient recours à des tactiques terroristes et utilisent les civils comme boucliers humains.

      Dans ce contexte, l’attitude des états qui introduisent des armes et des équipements militaires en Ukraine et qui forment les forces armées ukrainiennes est particulièrement cynique. L’objectif est évident, ils ne le cachent pas, ils le déclarent : prolonger les hostilités aussi longtemps que possible, malgré les pertes et les destructions, afin de saigner la Russie et de l’affaiblir. Ce comportement est une implication directe des pays occidentaux dans le conflit ukrainien, ce qui fait d’eux un parti. En attisant délibérément ce conflit, « l’Occident collectif » reste également impuni. Bien sûr, ils ne se puniraient pas eux-mêmes.

      Nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait qu’aujourd’hui, les forces armées russes et les milices de la DNR et de la LNR ne font pas seulement face aux formations néonazies du régime de Kiev, mais aussi à la machine de guerre de l’Occident « communautaire ». Grâce à des systèmes modernes, stratégiques, des avions, des bateaux, des satellites et des drones, l’OTAN fournit des renseignements en temps réel aux forces armées et déclare que la Russie doit être vaincue sur le champ de bataille – comme le déclarent directement les autorités de l’UE – et qu’en guise de punition elle doit être privée de toute souveraineté. Ce n’est plus du racisme latent mais du racisme ouvert.

      Dans le cadre des tirs massifs sur les colonies dans le Donbass, Zelensky se réjouit de l’efficacité des armes occidentales. Voici ce qu’il dit : « On a enfin le sentiment que l’artillerie occidentale, les armes que nous avons reçues de nos partenaires, sont très efficaces. La précision est à la hauteur de ce qu’elle doit être », a déclaré cyniquement le dirigeant de cette entité étatique. Pourtant, aucun objectif militaire ou stratégique n’a été touché dans les colonies bombardées. C’est la population civile du Donbass qui souffre.

      Depuis la fin du mois de juillet dernier, les forces armées ukrainiennes larguent à distance des mines antipersonnel interdites au-dessus du centre de Donetsk et de sa banlieue. Leur utilisation viole grossièrement la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel de 1997 que l’Ukraine a ratifiée en 2005, ainsi que le Deuxième Protocole de la Convention de Genève sur les armes conventionnelles qui interdit les mines qui n’ont pas un mécanisme d’autodestruction.

      Ces atrocités ont été rendues possibles et restent impunies parce que les États-Unis et leurs alliés, avec la complicité des institutions internationales des droits de l’homme, couvrent systématiquement les crimes du régime de Kiev depuis huit ans et fondent leur politique à l’égard de M. Zelensky sur le principe américain bien connu : « Of course, he is a son of a bitch, but he is our son of a bitch ».

      La vérité inconfortable qui assombrit la belle image de l’Ukraine en tant que victime de l’agression russe est soigneusement passée sous silence et ouvertement évacuée. Même l’organisation occidentale de défense des droits de l’homme Amnesty International, qui ne peut guère être soupçonnée de sympathie envers la Russie, a été vivement critiquée et stigmatisée comme agent du Kremlin, simplement parce qu’elle a confirmé dans son rapport les faits connus selon lesquels Kiev installe des positions de combat et des artilleries lourdes dans des zones résidentielles.

      Le bombardement criminel de la centrale nucléaire de Zaporijjia par des combattants du régime de Kiev, qui fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire, reste impuni, et ce, bien que des collaborateurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soient en permanence présents sur le site depuis le 1er septembre dernier et que la partie responsable du tir soit facilement identifiable.

      Je rappelle que la visite de l’AIEA à la centrale nucléaire a été arbitrairement retardée, car tous les détails avaient déjà été coordonnés le 3 juin dernier. Par conséquent, la mission aurait pu s’y rendre sans être dérangée. Une situation inappropriée s’est par la suite produite lorsque le département de la sécurité du secrétariat de l’ONU a refusé d’autoriser l’itinéraire convenu par la Russie et l’Agence. Il a ensuite prétendu que l’AIEA déterminerait elle-même la planification de la mission. Ce plan peu scrupuleux a retardé de trois mois la visite de la mission de l’Organisation à la centrale nucléaire.

      Le sort des soldats russes tombés aux mains des nationalistes ukrainiens suscite de vives inquiétudes. Il existe de nombreuses preuves qu’ils ont été maltraités au mépris du droit humanitaire international, et qu’il y a eu des exécutions sommaires. Je suis sûr que ceux qui s’intéressent aux véritables événements en Ukraine ont vu des vidéos sur le massacre des prisonniers de guerre russes jetés à terre, les mains attachées dans le dos, et tués d’une balle dans la tête par les nazis ukrainiens. Est-ce qu’un des pays représentés ici s’est exprimé sur ce crime ?

      Nous disposons de nombreuses preuves de ces actes et d’autres actes criminels commis régulièrement par le régime de Kiev depuis 2014. Les forces de l’ordre russes, en collaboration avec leurs homologues de la DNR et de la LNR, relèvent les faits de ces crimes et enquêtent soigneusement sur ceux-ci. Plus de 220 personnes impliquées ont été identifiées, dont des représentants du haut commandement des forces armées ukrainiennes et des commandants d’unités militaires qui ont tiré sur des civils. Des citoyens du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis et des Pays-Bas font l’objet d’une enquête pour avoir mené des activités de mercenaires et des actes criminels en Ukraine. Je peux vous assurer que tous les responsables, quelle que soit leur nationalité, seront tenus pour responsables.

      Je tiens à souligner une nouvelle fois les points suivants. Fin mars dernier, à Istanbul, les négociateurs russes et ukrainiens avaient pratiquement accepté les propositions de Kiev pour parvenir à un accord, mais la tragédie de Boutcha s’est produite quelques jours plus tard. Personne n’a douté qu’il s’agissait là d’une mise en scène. Immédiatement après, nos collègues occidentaux ont attisé l’hystérie et mis en place de nouvelles sanctions contre la Fédération russe, en nous accusant de tuer des civils. Une fois l’effet de propagande atteint, plus personne ne s’est souvenu de Boutcha. Sauf nous. En présence du secrétaire général, des honorables ministres, je lance un nouvel appel : De grâce, faites en sorte que le gouvernement ukrainien publie simplement les noms des personnes dont les corps ont été montrés à Boutcha. Cela fait des mois que je le demande. Personne n’écoute et personne ne veut réagir.

      Monsieur le Secrétaire général !

      Veuillez au moins faire usage de votre autorité, je vous en prie. Je pense qu’il sera utile à tous de clarifier cet épisode.

      Nous avons remarqué l’activité accrue de la justice internationale concernant l’Ukraine. Certains « efforts » sont annoncés pour enquêter sur les crimes commis en Ukraine et attribués à l’armée russe. Tout cela est voulu. Nous le voyons très bien.

      Ni le coup d’État sanglant à Kiev en 2014, ni la tragédie d’Odessa le 2 mai 2014, ni les bombardements de villes pacifiques du Donbass, ni le bombardement de Lougansk le 2 juin 2014, ni bien d’autres faits n’ont entraîné la moindre réaction visible de la part de la Cour pénale internationale. Plus de 3 000 demandes pour des crimes commis contre des habitants du Donbass ont été transmises à la Cour. Aucune réaction n’a été enregistrée. Manifestement, la direction de cet « organe judiciaire » a désormais reçu l’ordre « d’en haut » de déclencher une tempête d’indignation. Nous n’avons pas confiance en cette commission. Nous avons attendu en vain pendant huit longues années que la lutte contre l’impunité commence en Ukraine. Nous n’attendons plus de justice de cette institution et d’une série d’autres institutions internationales. Le temps de l’attente est terminé.

      Tout ce que j’ai dit confirme une fois de plus que la décision de lancer une opération militaire était inévitable. Nous en avons parlé plus d’une fois. Nous avons présenté de nombreuses preuves montrant comment l’Ukraine s’est préparée à jouer le rôle de « l’anti-Russie » en tant que tremplin pour créer et mettre en œuvre des menaces pour la sécurité russe. Je peux vous assurer que nous ne permettrons pas que cela se produise.

      Sources / Liens :

      https://www.mid.ru/ru/foreign_policy/news/1830851/
      Im UNO-Sicherheitsrat prallen zwei Welten aufeinander
      https://www.srf.ch/news/international/ukraine-und-russland-im-uno-sicherheitsrat-prallen-zwei-welten-aufeinander
      https://www.anti-spiegel.ru/2022/was-westliche-medien-ueber-lawrows-rede-im-uno-sicherheitsrat-verschweigen/




      La NUPES comme gardes du corps de la Secte Globale

      Par Lucien SA Oulahbib

      Les nouveaux domestiques petits (et grands) bourgeois (même plus bohèmes) de la NUPES veulent manifester « contre la vie chère et l’inaction climatique » qu’ils contribuent pourtant à détruire l’un l’autre en ayant contribué à casser le nucléaire en soutenant la désindustrialisation et la dé-citoyenneté de la France par la dissolution des frontières à tous les niveaux, ce qui engendre les délocalisations forcées, la déculturation, la profusion de la corruption, en un mot l’explosion des trafics et délits (d’initiés) en tous genres.

      Par leur outrecuidance crasse — en accusant par exemple Macron de cette « politique du désastre » qu’ils ont soutenue bien avant son arrivée au pouvoir —, ces faux rebelles (made in fashion week) n’ont plus jamais eu aucune légitimité pour prétendre rester, se hisser à nouveau à la tête de la contestation populaire en gestation. Ils doivent dégager.

      Et pourtant, du fait immanquablement de l’hypnose culpabilisante médiatico-culturelle opérée sur le peuple et les élites depuis des lustres, ces gardes du corps, de fait, de la Secte Globale SHA (scientiste, hygiéniste, affairiste) arrivent à faire croire qu’ils luttent pour “leurs” intérêts, confondant en réalité dans ce terme ceux de la population et les leurs en propre.

      C’est ce qui se voit en tout cas jour après jour dans leur prégnance maligne sur l’appareil d’État, les institutions diverses, les médias, la culture. Ils ne servent à rien, bien au contraire, puisqu’ils transforment la France en terrain vague pour « guérilla », assassinent désormais sans vergogne sa citoyenneté (et sa retraite) en exigeant la dissolution de fait de ses frontières par un soutien inconsidéré à la corruption internationale puisqu’en soutenant sans condition l’immigration de masse et surtout son endoctrinement islamique afin de lui interdire toute assimilation (interdictions diverses lors des fêtes de Noël, tripatouillage de l’Histoire de France), ces aboyeurs aux gros bras et grandes gueules de la Secte Globale participent à l’action des gouvernements fantoches qui au lieu de développer leurs propres pays les rendent exsangues, forçant leur population à s’exiler.

      Nous en sommes là. Mais ces insoumis d’opérette s’en sortent toujours en jetant des sorts ici et là, les essaimant par la poudre des mots maudits. Cependant, cette hypnose n’aura qu’un temps puisque déjà ils apparaissent bien plus “dangereux” que leurs homologues dits “patriotes” qui continuent cependant à somnoler, alors qu’ils ne sont pas sénateurs, sans doute tenus par quelques ficelles fiscales ou judiciaires, ce qui fait que le Peuple se trouve sans défense immunitaire parlementaire.

      Mais Emmanuel Macron aura-t-il l’heureuse idée, comme Villepin en son temps le proposait à Chirac, de dissoudre ? Ce serait déjà un point positif, une fenêtre d’opportunité pour une vraie « union de l’opposition dite patriote et nationale », sauf que celle-ci n’est pas en position de gagner tant qu’elle courbe l’échine sur beaucoup de points ; un peu moins il est vrai ces temps-ci sur le nucléaire, tant le fiasco est flagrant, mais beaucoup en matière de santé, de politique européenne, de protection sociale, retraites comprises, alors que la mise sur pied de puissants fonds salariés de pension pourraient y pallier, sans oublier des participations actives, ce qui éviterait de mendier sans cesse quelques miettes. Sans oublier d’appeler à une refonte en matière d’instruction scolaire et civique, tout en refusant fermement de poursuivre une politique de blancs seins à la Commission Européenne (l’achat inconsidéré de faux médicaments). Sans oublier enfin de demander un audit sur des sanctions démesurées envers une Russie qui voulait juste au départ (2014) que l’on s’en tienne aux accords de Minsk 2…

      D’ailleurs, pourquoi le RN (par exemple) ne demanderait-il pas une commission d’investigation du Parlement français pour participer à l’enquête européenne sur le sabotage des gazoducs (alors que la Suède, voulant adhérer à l’OTAN, vient d’en exclure, de fait, l’Allemagne et le Danemark !) pourquoi également ne pas donner mandat à cette commission d’observer l’acheminement réel des milliards octroyés au régime (fantoche) de Kiev (fantoche, car en plus de la corruption tous les partis politiques, ayant du poids, y sont interdits) ? Pourquoi aussi, et ce via une autre commission, ne pas étudier, en France cette fois, comment s’opère la collusion entre la NUPES, Renaissance, l’UDI, le Modem, et l’islam djihadiste associé objectivement au transhumanisme transgenre, et ce dans les universités comme on l’a vu à Grenoble, Villetaneuse, Bordeaux, SciencesPo Paris, l’ENS, et aussi de plus en plus dans divers lycées, mairies, entreprises publiques et privées ?…

      Il y a bel et bien là un marché de dupes, un théâtre d’ombres, où l’on voit, comme dans la Caverne de Platon, des figurines s’agiter pour faire croire qu’elles s’opposent, alors qu’elles disposent ; telles aussi ces grenouilles (de la Nupes) qui enflent, enflent (le régime parlementaire a du bon) croyant ainsi devenir reines alors qu’elles se transforment surtout en éléphantes du cirque pseudo législatif, empêchant ainsi l’arrivée d’une réelle élite au lieu de tous ces fantoches qui se gavent de l’argent du contribuable (via la dette également adoubée par l’Allemagne, d’où notre soumission à celle-ci) ; autant d’inconséquences que ces images de synthèse idéologiques amplifient, mais qui gardent toujours de la marge, tant elles sont soutenues, becs et ongles (tout en affichant le contraire) par la Secte, comme la corde soutient le pendu, certes, et jusqu’à ce que celle-ci cède, avant le sauve-qui-peut (du Bank Run) général…

      Et, dans ce cas, tout peut devenir possible.




      Avec Roland Gori, relancer la pensée vers de nouvelles utopies

      Par Nicole Delépine

      En écho à l’appel des appels de Roland Gori, ici une suggestion pour le lire, l’écouter, puis penser, et aller mieux.

      Roland Gori1, comme d’autres veilleurs, est-il l’équivalent du canari dans les mines qui guettait le danger comme il le raconte ? L’écouter fait toujours du bien, car il nous rappelle déjà la nécessité pour soi-même et son équilibre de penser, de lire, de réfléchir et ensuite de confronter ses idées avec d’autres. Et si l’on est en désaccord avec certaines positions, qu’importe, l’essentiel est de discuter avec les autres, avec soi-même, de redevenir humain et non machine obéissante et soumise.

      Écoutez cette vidéo de 2020 sur son livre : «  et si l’effondrement avait déjà eu lieu »2

      Prenez le temps, il sera gagné !

      Et si l’effondrement avait déjà eu lieu : l’étrange défaite de nos croyances3

      S’adapter à l’époque, à ses rythmes et mutations, s’impose comme un impératif dans nos sociétés contemporaines.

      Dans ces adaptations sociétales, néolibéralisme et scientisme œuvrent au service d’une idéologie du progrès qui semble sans limites. Pris dans une logique du court terme faisant abstraction du temps et de l’espace, le sujet contemporain se trouve contraint à l’adaptabilité, entravé dans sa capacité à penser, à projeter, à créer…

      Les crises écologiques et sanitaires actuelles interrogent tout particulièrement ce rapport au monde et à l’humain. S’y associent des discours sur l’effondrement qui ne sont pas sans effet.

      Dans son ouvrage intitulé : « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances », Roland Gori nous invite à appréhender et penser l’effondrement, dans une nécessaire articulation entre passé, présent et futur. Relancer la pensée… vers de nouvelles utopies…

      Et je dirai pour chacun d’entre nous… Prenons le temps de lire, d’écouter, de réfléchir, il ne sera pas perdu… Sans oublier de lire « la fabrique des imposteurs ».

      Appréhendons l’univers de Roland Gori à travers quelques interviews.

      Roland Gori : « Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer »4

      De « l’Appel des appels » en 20095, à son dernier ouvrage, Un monde sans esprit. La fabrique des terrorismes, en passant par La dignité de penser, La folie évaluation (Les nouvelles fabriques de la servitude) ou L’individu ingouvernable, Roland Gori, apporte sa contribution à l’agora politique.

      Question : Vous avez récemment affirmé que plus personne ne croit que le libéralisme puisse réduire les inégalités. Est-ce à dire que le libéralisme est moribond et que la question du « progrès social » par exemple va pouvoir être posée dans de nouvelles conditions ?

      R. G. :

      « Depuis le début, le libéralisme fait fausse route sur sa conception de l’Homme, il fait l’impasse sur le besoin de reconnaissance sociale, symbolique. Après l’effondrement du Mur de Berlin et l’effondrement du discours révolutionnaire, il y a eu une autoroute pour l’ultralibéralisme ou le néo-libéralisme qui, aujourd’hui, est en train de se discréditer.

      Le discours sous la forme du néo-libéralisme des années 1980-1990 n’est plus crédible et on aboutit à une crise qui rappelle la phrase de Gramsci, « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

      Toutes les affaires qui sortent aujourd’hui mettent en évidence l’état d’un système qui se révèle hypocrite. On fait l’impasse sur le besoin de partager une expérience sensible, une certaine conception de la liberté.

      La crise des valeurs libérales de la fin du XIXe siècle a débouché sur la Première Guerre mondiale, dans l’entre-deux-guerres, elle a débouché sur l’émergence de partis totalitaires, qui n’ont pas tenu leurs promesses par rapport à des populations humiliées. On voit comment ces partis ont récolté toutes les colères, les frustrations.

      Aujourd’hui, on assiste à l’émergence de nouveaux fruits de cette crise avec Daech, Al-Qaïda, mais aussi le regain des nationalismes avec Trump, le Brexit d’une certaine façon, la montée de l’extrême droite en Autriche, certains gouvernements d’Europe centrale. Nous ne sommes pas dans une situation identique à celle des années 30, mais cela lui ressemble étrangement. D’où l’urgence de proposer une autre conception philosophique, une autre conception de la vie en société. On peut parier sur le progrès social, sur d’autres manières de travailler, de vivre ensemble.

      La révolution numérique peut être une chance pour se parler, pour innover, même s’il y a aussi un risque de confiscation du monde, du savoir-faire et du savoir de l’artisan et de l’ouvrier, par le mode d’emploi de la machine.

      C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lancer le « Manifeste des oeuvriers » avec le journaliste Charles Silvestre et le musicien Bernard Lubat. Il s’agit de restituer cette dimension d’œuvre alors que le travail est taylorisé, même chez les médecins, les infirmières, les enseignants, les magistrats où les activités sont de plus en plus semblables à des actes standardisés.

      : Vous avez été l’initiateur de « l’Appel des appels » il y a huit ans. Quel chemin a été parcouru depuis selon vous ?

      “Aujourd’hui, on voit bien avec « Nuit debout » et les tentatives de culture alternative qu’il y a un peu partout une remise en cause de cette civilisation néo-libérale qui, de mon point de vue, est à l’agonie, Macron relevant de la bulle politique spéculative. Il y a un discrédit du modèle, on y croit de moins en moins. L’échec du gouvernement a été de continuer avec un logiciel à peu près identique. En somme, on veut nous obliger à être pratiquants alors que nous ne sommes plus croyants (…)

      L’idéologie libérale a réussi à dévaloriser le mot même d’utopie. Est-ce que ce n’est pas la source du problème ?

      « C’est un mot traité de manière péjorative, non pas comme une fiction romanesque. Il y a une interdiction de rêver. Or, si un homme ne peut pas rêver, il crève. Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer. Je crois qu’un des mérites de la ligne de Pierre Laurent est d’inviter à des débats pour construire des projets. Il faut remettre l’utopie au cœur du discours politique. »

      [NDLR : à propos d’utopies,
      voir Manifeste pour un nouveau monde]

      Réflexions de Jalil Bennani — extraits

      L’effondrement dont il s’agit dans cet ouvrage6 est celui de nos catégories de pensée et de notre rapport au temps, du lien entre passé, présent et futur. (..) Il nous montre avec une grande érudition, en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques, que les crises résultent d’une rencontre entre un événement et des conditions sociales. Il dénonce avec force l’impréparation de nos sociétés face à un facteur environnemental.

      … « l’idée de catastrophe, la catégorie de l’effondrement, constituent le retour du refoulé qui se glisse dans le discours d’une civilisation de l’instant, l’irruption d’une temporalité que l’on veut méconnaître à la hauteur de l’oubli de la mort ». Les causes des catastrophes sont bien les inégalités sociales, l’atteinte à la dignité humaine, la dérégulation de la planète, la course à la rentabilité, les exigences toujours plus grandes de productivité et d’utilitarisme.

      Parmi les questions qui m’ont fortement interpellé dans ce livre, je retiens celle relative à « l’homme machine ». Tout au long de ses recherches, Roland Gori a été fasciné par le texte de Tausk7, « La genèse de la machine à influencer au cours de la schizophrénie ».

      La construction délirante est la véritable machine qui persécute le schizophrène et elle est isomorphe au corps, plus précisément au fantôme d’une totalité du corps à même de contenir et de donner un sens à ses cénesthopathies. J’avais dans les années quatre-vingt montré dans mon ouvrage Le corps suspect, à quel point l’ouvrier, dont le destin était brisé à la suite d’un accident du travail, s’exprimait comme si son corps était une machine.

      La subjectivité est cachée et profondément réprimée. Le patient en appelle à une solution technique.

      Ce corps sans plaisir interroge l’imaginaire du corps médical qui a montré bien des résistances aux notions freudiennes. Un corps auquel il n’a été demandé que d’être corps-machine a accepté ce contrat. En cela, il a rejoint la machine industrielle et la machine médicale.

      Une machine objectivante et normalisante.8

      Robert Linhart a vécu cette expérience en devenant ouvrier spécialisé dans l’usine Citroën de la Porte de Choisy à Paris, en 1968. Il a fait partie des centaines de militants intellectuels qui s’embauchaient dans les usines. Il raconte les rythmes, les méthodes de surveillance et de répression. L’auteur rapporte qu’il n’a jamais autant perçu le sens du mot « économie ». Économie de gestes, de paroles, de désirs. Il faut s’être frotté à cette réalité matérielle pour prendre conscience de sa dureté, des souffrances, des risques et de la mise à disposition du corps au profit de la machine.

      Roland Gori rappelle bien dans son ouvrage le « spectre » qui hante nos sociétés, la situation des plus pauvres, des plus vulnérables parmi lesquels figurent les migrants. Ils « viennent de notre futur pour hanter notre présent », écrit-il. Sa réflexion sur le temps s’avère ici essentielle : ‘Penser la catastrophe supposerait que nous puissions changer notre rapport au temps.  Nous sommes aujourd’hui dans un paradoxe : en même temps que l’on nous enjoint de penser à l’avenir, nous nous trouvons contraints par « l’actualisme technique » de la civilisation des machines. Il dénonce « la religion positiviste » qui vient au service de l’industrie et dont nous sommes les héritiers : « C’est sur les ruines de cette révolution symbolique avec ses exigences de productivité, d’utilitarisme, de positivisme et d’efficacité louant la force et la raison instrumentale que se profilent les risques d’effondrement ».

      Roland Gori relève très justement que le sujet de la psychanalyse a « besoin des normes de son époque pour pouvoir se les réapproprier et les trahir ». Comme l’artiste, le psychanalyste est témoin et acteur de son époque.9

      … L’art, comme la vie, est une réparation par les émotions qu’il produit et des juxtapositions des images, des représentations, des installations… Alors que dans les cultures occidentales modernes, la réparation vise à revenir à l’état original, dans les cultures extra-occidentales traditionnelles la réparation procède de l’inverse. Roland Gori écrit très justement : « La vie moderne est une invitation à effacer les traces ». Cacher, masquer la suture d’un objet réparé est une prétention à revenir à l’identique, ce qui est impossible ou pure illusion…

      Roland Gori articule avec brio les notions d’individuel et de collectif, en évitant toute confusion entre l’agent social et le sujet de la psychanalyse.

      Et la référence à Winnicott apporte un étayage essentiel à l’ouvrage : « Le traumatisme a bien eu lieu, mais à un moment où, pour une raison ou pour une autre, le patient n’était pas en mesure de l’éprouver… à ce moment de son histoire, il n’avait pas la possibilité d’intégrer le traumatisme qui surgissait », la crainte de l’effondrement devenant alors une tentative de donner au traumatisme une existence psychique et sociale.

      (…) Le traumatique est déjà là, avant qu’un événement ne lui permette de se révéler. Roland Gori s’appuie sur Winnicott pour poser cette hypothèse : les effondrements que nous craignons voir advenir dans le futur ou le présent ont déjà eu lieu. Ce qui s’est effondré c’est notre cadre mental, symbolique, psychique pour penser le monde, pour nous penser, ce qui justifie le sous-titre de l’ouvrage L’étrange défaite de nos croyances.

      Et si l’effondrement avait déjà eu lieu est un ouvrage fort, psychanalytique, philosophique, sociologique, politique. L’auteur, initiateur de l’Appel des appels, un collectif national « pour résister à la destruction volontaire de tout ce qui tisse le lien social », nous invite à une réflexion riche et incontournable pour inventer de nouvelles catégories de pensée, repenser notre rapport au temps, le lien entre passé, présent et futur, nos oublis, nos croyances.

      Sandre Evrard nous livre une autre approche de la pensée de Roland Gori et son analyse de la gestion de la crise du Covid :

      « Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir » – Le Comptoir 10

      Le Comptoir : Vous avez longtemps traité de la question de l’importance du rapport au patient, du dialogue et des affects mis à mal par un type de modernité asséchante et scientiste. Est-ce que ces mesures autoritaires prises pour lutter contre la covid-19 ne viennent pas justement mettre en place une biopolitique qui renforce la négation du citoyen en tant que sujet — et partant porte atteinte à la démocratie, qui est certes un ordre politique, mais aussi quelque chose qui s’ancre dans les mœurs de l’individu ?

      Roland Gori :

      Notre modernité accroît une hégémonie culturelle, celle de la rationalité instrumentale qui tend à exploiter les individus et le vivant comme un stock d’énergie à exploiter à l’infini.

      D’où les problèmes actuels dont on ne dit pas suffisamment quelle part est la nôtre dans l’émergence des épidémies par nos modes de vie et nos industries qui modifient notre biotope. Nous sommes prisonniers de valeurs et d’un système de pensée qui datent du début des sociétés thermo-industrielles. Ces astres morts continuent à nous éclairer et les normes qu’ils prescrivent contribuent à la catastrophe dans laquelle nous nous trouvons.

      Alors, plutôt que de remettre en cause ces normes dont le système de pensée s’effondre, les pouvoirs préfèrent gérer la crise sanitaire avec les moyens traditionnels de la biopolitique des populations.(..).

      Mais le problème demeure, d’abord parce que cette prise en charge concerne le court terme et méconnaît que nous sommes actuellement dans ce que l’on appelle une « transition épidémique », c’est-à-dire une transition culturelle qui s’accompagne toujours de l’émergence des épidémies. Ensuite, au lieu de mobiliser les communautés, les peuples, pour lutter contre la pandémie, les pouvoirs politiques gèrent bureaucratiquement et algorithmiquement les populations avec l’arsenal des moyens de la santé publique, de l’épidémiologie et des nouvelles technologies.

      C’est la même langue technocratique qui tend à se mondialiser avec des dialectes différents selon les pays et les régimes politiques. Il n’y a pas de représentants des sciences sociales et humaines dans les Conseils de crise, ce qui est significatif d’un déni du caractère social, culturel et psychologique de la crise.

      Ce qui passe à la trappe dans cette approche de la pandémie, c’est le sujet singulier du colloque médical comme le concept de peuple, un peuple souverain de ses responsabilités politiques et sociales, un sujet responsable et solidaire.

      À la place vous avez la notion de population qui fait de chaque individu un « segment de population statistique » et du peuple une « collection de catégories statistiques » dépourvue de toute dimension politique. Là est la vraie atteinte à la démocratie et pas dans les « gestes barrières », il faut prendre un peu de recul.

      « L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent. »

      À cette défaite de la solidarité sociale et de la responsabilité subjective s’ajoute la notion d’opinion publique, notion qui témoigne de la dégénérescence des concepts et des moyens de penser le collectif.

      Cette façon de faire appel aux experts pour justifier tout et son contraire, ces discours contradictoires, mais surtout ces appels au civisme et ces consignes comme « se laver les mains » ou « bien aérer la fenêtre »… Sans parler de ces lois qui semblent impossibles à respecter – et poussent ainsi à leur irrespect. Ne peut-on pas parler ici d’infantilisation ? Le cas échéant, quelles pourraient être les conséquences d’une telle infantilisation ?

      … Depuis le XIXe siècle, l’hygiène publique joue deux rôles au moins qu’il ne faut surtout pas confondre. D’une part elle tend à éviter aux humains de tomber malades grâce à un dépistage et à une prévention des facteurs de risques des maladies.

      Et, d’autre part elle tend à se transformer en « bible » des conduites, en « orthographe » des comportements en « pathologisant » les moindres des anomalies de comportement.

      La notion « molle » de « troubles du comportement » arrive à point nommé pour séquestrer le plus de monde possible dans des dispositifs de contrôle et de normalisation des citoyens.

      La néo-psychiatrie est devenue une hygiène du corps social en vue de contrôler et de normaliser, ce n’est pas la même chose que de dépister les facteurs de risques des épidémies et les moyens de s’en protéger. Ce serait une grave erreur. L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent, au contraire.

      Le politique s’est réduit toujours davantage à une « conduite de conduites » rationalisées en vue d’une production économique et industrielle, un « déblocage épistémologique » comme dit Michel Foucault, qui a permis à la médecine d’étendre à l’infini son pouvoir et son champ de compétence en se mettant au service des pouvoirs. C’est cette « médicalisation de l’existence » que Michel Foucault appelle biopolitique, bio-histoire, somatocratie, dans son essai Naissance de la biopolitique. Cet usage social des savoirs médicaux ne doit pas être confondu avec les découvertes et les soins des praticiens.

      « Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’“expertise” à laquelle les “experts” se sont livrés au moment de la pandémie. »

      L’impression d’infantilisation dont vous parlez est davantage une réaction morale qu’une action politique à la perversion sociale et politique des savoirs médicaux. Ce serait se tromper de cible que de s’en prendre aux mesures sanitaires plutôt qu’au pouvoir en place. Bien au contraire les savoirs médico-biologiques peuvent contribuer à la résistance politique en interrogeant les pouvoirs sur leurs choix décisionnels : pourquoi laisser les grandes surfaces ouvertes et fermer les lieux culturels ? Pourquoi entasser les gens dans des transports en commun et fermer les amphithéâtres ? Pourquoi avoir externalisé la fabrication du matériel sanitaire (masques, tests, respirateurs, médicaments…) en faisant prévaloir les intérêts privés sur le Bien Public ?

      L’hygiène publique a aussi, dès la fin du XIXe siècle, servi les intérêts du peuple en obligeant les puissants à reconnaître le rôle des facteurs environnementaux dans la fabrique de maladies (professionnelles en particulier ou le mal-logement).

      Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’« expertise » à laquelle les « experts » se sont livrés au moment de la pandémie. Ils n’étaient plus savants, mais « experts » et se sont trouvés associés à la crise d’autorité des politiques. Politiques et experts ont ainsi pris les vices de la « société du spectacle » pour reprendre le concept de Guy Debord. Les informations que les politiques et les scientifiques nous ont offertes se sont transformées en « marchandises » vendues à l’opinion publique à la cantonade des réseaux sociaux et des médias afin d’en capter des parts de marché.

      Vous avez beaucoup travaillé sur la question de la normalisation des comportements notamment par l’usage abusif de la raison scientifique, mais aussi par celui des statistiques. Que vous inspire cette façon de faire la politique gouvernée par les statistiques et les modèles ? Peut-on voir là aussi une façon de « nous faire taire » pour reprendre vos mots, de fabriquer du consentement et de l’adhésion, car ce qui a été fait serait fait « pour notre bien » ?

      Depuis le début du libéralisme, les pouvoirs politiques ont joué sur deux leviers pour conduire la conduite des citoyens : l’économie et l’opinion au nom desquelles ils rationalisent les comportements et fabriquent des habitus, au sens de Pierre Bourdieu, des schémas de pensée et d’action. La rationalité technoscientifique et les statistiques (qui signifient étymologiquement « en rapport à l’État ») sont au premier plan dans cette manière de gouverner au sein d’un univers désacralisé, désenchanté. De fait, les prescriptions d’hygiène publique apparaissent comme un ensemble de règles établies et codifiées par le savoir médical et scientifique qui sert à réguler socialement la société et à conformer les comportements par une soumission sociale librement consentie, car scientifiquement incontournable. C’est le nouage diabolique qui s’est alors historiquement établi entre le capitalisme (néo)— libéral et les savoirs et les pratiques biopolitiques.

      … Il s’agit pour les citoyens de se réapproprier une démocratie confisquée par la technocratie et la propagande de la com’ qui fait de l’information une marchandise. Il faut donc décider, mais pas décider dans un individualisme de masse assassin et suicidaire, non, décider démocratiquement par plus de science, plus de parole et plus de responsabilité.

      Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir. La population c’est le peuple moins la politique, un capital humain sans humanité, il faut rétablir l’humanité.

      L’opinion publique, c’est le peuple transformé en marchandise, transformé en consommateurs, il faut remettre du politique et dénoncer un pouvoir qui prend ses décisions aux sondages d’opinion !

      … La résistance à cette normalisation sociale insidieuse, à cette infantilisation, elle passe par la restitution de la vérité en sciences et en politique, vérité adultérée par le capitalisme néolibéral. Face aux virus et aux épidémies, c’est la fraternité et la solidarité qui prévalent. On ne s’en sortira pas autrement, car nous entrons dans une ère de turbulences, une période de « transition épidémique » dont la pandémie de covid-19 est la sentinelle.11


      1 Roland Gori est psychanalyste et professeur émérite de psychopathologie à l’université d’Aix Marseille.

      « Un monde sans esprit. La fabrique du terrorisme », « L’individu ingouvernable », « La dignité de penser », « La santé totalitaire, essai sur la médicalisation de l’existence ».

      Engagé dans les débats d’actualité de notre société, il plaide notamment pour « des sciences encore humaines » et s’oppose aux « dérives du scientisme » notamment en psychiatrie et plus largement à « l’instrumentalisation de l’humain ».

      2 Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu. L’étrange défaite de nos croyances, Les liens qui libèrent, été 2020, 304 pages, 20 €, ISBN : 979-10-209-0864-3.

      3 Vendredi 29 janvier : Visioconférence de Roland Gori autour de son dernier livre (appeldesappels.org)

      4 LA MARSEILLAISE / MARSEILLE / 13/02/2017 | et Jean-François Arnichand

      « Politis », n° 1438, du 26 janvier au 1er février 2017.

      5 L’Appel des Appels

      Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

      Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris.

      6 [Chronique] Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu, par Jalil Bennani (appeldesappels.org)

      7

      8 Lire l’ouvrage L’établi de Robert Linhart bouleversant qui raconte ce que représente, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Il montre de manière étincelante le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets, ce que Marx appelait les rapports de production.

      9 Lire Kader Attia, un artiste de son temps qui a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2016. Ses recherches socioculturelles l’ont conduit à la notion de réparation, un concept qu’il a développé philosophiquement dans ses écrits et symboliquement dans son œuvre.

      10 PAR GALAAD WILGOS LE 18 MARS 2022

      11 Voir aussi Podcast de France Inter où Roland Gori affirme que « le Progrès est un mirage » et une « doctrine de paresseux »

      Tribune de Roland Gori dans L’Humanité : « Je suis en colère »

      “Attention au relâchement” : l’infantilisation de masse comme stratégie politique, sur la revue Frustration

      Roland Gori et Marie José Del Volgo, 2005, La santé totalitaire. Essai sur la médicalisation de l’existence, Paris, Flammarion, 2008.

      R. Gori, De la société d’imposture au courage de la vérité, Conférence à Bordeaux, Colloque 24 février 2021.

      Max Weber, 1904-1905, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Pocket, 1991.




      Je n’osais l’avouer mais « je ne suis ni un homme ni une femme ! »

      Merci aux théoriciens du genre venus pour nous « libérer »

      [NDLR À lire au second degré.]

      « Que se passe-t-il, je peux voir à travers toi ?
      Mon fils m’a dit qu’il était transgenre.
      Ce qui fait que je suis…
      trans-parent. »1

      Depuis mon plus jeune âge je sentais bien qu’il y avait un truc qui n’allait pas avec mon corps d’athlète mais je n’avais jamais osé le conscientiser totalement et encore moins le verbaliser.

      Tout ceci appartient désormais au passé, ce soir je fais mon coming-out, je n’ai pas à avoir honte de ma vraie nature et vous devriez en faire autant !

      Au fil des années, je voyais bien comment les autres semblaient bien dans leur peau, en harmonie avec leur corps mais ce n’était absolument pas le cas pour moi.

      Alors que mes contemporains avaient des projets d’avenir, de métier, l’un voulant être pompier ou cosmonaute (et qui sait être un jour le premier humain à marcher sur la lune), mes désirs semblaient plus basiques, plus primaires, plus instinctifs, plus simples, bref plus « biologiques ». Les fonctions de base comme me nourrir, dormir, aller aux toilettes, me comblaient et semblaient me suffire.

      Manque de motivation, de « coups de pieds au cul », éducation laxiste ou intégrisme religieux ?

      Le malaise était plus profondément ancré !

      Je me suis donc « fondu » dans la masse au fil du temps et j’imagine que vous êtes peu nombreux à avoir percé au jour ma souffrance et ma nature profonde. À force de cacher aux autres on finit naturellement par se cacher aussi à soi-même au point de ne plus en être conscient.

      Je ne remercierai donc jamais assez les théoriciens du genre d’avoir mis sur la table un problème si profond et si réel qui concerne probablement des milliards d’individus sur Terre, victimes de leur corps si l’on compte tous ceux qui l’ignorent.

      En écrivant « théorie » je demeure dans le carcan d’un vocabulaire répressif et régressif créée par « les blancs hétérosexuels », si éloigné de la réalité du monde.

      Oui mes bien chers frèr-e-es-ie-ies, sœur-e-es-ie-ies et amphibien-ens-ene-enes, la théorie du genre n’en est pas une !

      « Quoi ? Que dit-il, comment peut-il proférer de telles horreurs ? »

      Non, pas plus que les théories freudiennes sur l’œdipe et « l’obsession sexuelle d’un fils à vouloir culbuter sa mère ou d’une fille de rêver de se faire pénétrer par son père ». Nous savons vous et moi, libérés de cette morale judéo-chrétienne castratrice, que c’est la nature profonde des enfants et des bébés d’avoir des pulsions sexuelles2 pour des adultes et leur famille.

      Comment en vouloir à celles et ceux qui ne peuvent résister aux sirènes de ces enfants en leur procurant un « plaisir sain, biologique et légitime ». Qui serions-nous pour condamner l’amour et ce quel que soit l’âge des protagonistes3 ?

      Le docteur Roger Teboul4 pédopsychiatre nous éclaire :

      « Le problème de l’excitation sexuelle et de sa contention soulevé par la très grande proximité relationnelle induite lorsqu’une mère (plus rarement un père) se retrouve seule à élever son enfant pose de façon très aiguë la question du désir sexuel qui pourrait bien être une des composantes du désir d’enfants. »

      « Protégée par son instinct maternel, la mère ne serait que sensuelle avec son enfant, là où le père, à qui la société ne reconnaît aucun instinct paternel, ne serait que sexuel, et donc pédophile dans ses actes. »

      « En 1980, É. Badinter écrit un essai sur l’amour maternel où elle soutient, recherches historiques à l’appui, que l’instinct maternel n’existe pas. 

      « L’exemple classique donné par S. Freud pour décrire le mécanisme de sublimation concerne les liens d’amitié entre hommes. Ces liens auraient à leur origine une attirance homosexuelle qui n’est pas socialement admise. 

      « Une femme aussi peut être pédophile, ce qui n’est absolument pas à confondre avec une mère incestueuse, car c’est bien du corps de l’enfant comme objet de jouissance sexuelle dont il est ici question et pas du lien qui unit l’enfant à son parent. 

      « L’impasse du désir sexuel de l’adulte pour l’enfant est ici flagrante pour une société individualiste comme la nôtre. »

      « Mais s’il ne fait aucun doute pour nous que l’acte pédophile ne procède pas toujours du viol, il n’empêche que le pouvoir qu’exerce l’adulte sur l’enfant oblige le premier à une réflexion sur l’exercice de ce pouvoir dans sa relation au second. »

      Et comme disait si bien Daniel Cohn Bendit5 en son temps :

      « En ayant des expériences avec les gosses, en jouant avec eux, en ayant des rapports émotionnels et même sexuels, dans le sens émotif, caresses, etc. que j’ai appris beaucoup sur ma propre personne. »

      « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d’autres gosses ? » Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même6. »

      Ce grand homme politique « vert progressif » n’hésitant pas à ajouter7 :

      « Vous savez, quand une petite fille de 5 ans se met à vous déshabiller, c’est fantastique ! »

      Bien heureusement la censure était là pour nous protéger de la morale passéiste voulant salir « l’amour ». Saluons le fait que Jean Pierre Mocky n’ait jamais pu sortir en salle son « torchon », « les ballets écarlates8 », une caricature grotesque des amours interdits.

      Mais je m’égare, poète que je suis, jouissant du merveilleux de notre monde.

      Non les théories du genre ne relèvent pas de la « théorie » mais sont le reflet d’une réalité biologique scientifique fondée9.

      Si nous avions laissé la Création à un « Lucifer qui aime les hommes10 » et non à un « enculé de Dieu qui les déteste » nous n’en serions pas là11. Il n’y a qu’à voir comment Dieu est misogyne12 et homophobe13 et il est légitime de se poser la question du racisme du créateur !

      Coluche, devenu un saint homme post-mortem, aurait déclaré14 sans finir en prison en 2006 :

      « Savez-vous pourquoi Dieu a fait les Noirs ? Parce qu’il n’avait plus assez de poils pour finir les singes. »

      Il faut dire que le « gars » (Dieu) devait être méchamment bourré certains jours lors de la fabrication de la vie.

      Tenez, prenez l’ornithorynque qui a lui seul prouve la folie ou l’abus de drogues de Dieu ! Sans rire, un mammifère à bec de canard, une queue de castor, un pelage de taupe, qui respire de l’air et vit dans l’eau, qui pond des œufs et ensuite allaite ses petits… il fallait oser !

      Ne nous étonnons donc pas que des « femmes naissent dans le corps d’un homme », des « hommes dans le corps d’une femme » ou des « je sais pas comment on dit » avec des cerveaux de « je sais pas qui ils sont mais iels non plus ».

      Tout ceci serait parfaitement « normal » si des parents délirants n’imposaient pas à ces bébés innocents un statut de garçon ou de fille dès la naissance ou même avant, les privant de leur libre arbitre. Ces pauvres victimes sont habillées et éduquées avec des stéréotypes de genre contre nature.

      Cette maltraitance va si loin que l’enfant, contraint par ces hétérosexuels délirants aux privilèges blancs, s’approprie son corps sans réaliser la tromperie et la maltraitance qu’il subit. Et oui, ces pauvres enfants qui durant la grossesse puis leur petite enfance ne sont pas confrontés au doute et au fait de cette attribution arbitraire et dictatoriale d’un sexe biologique contre nature.

      Toute cette apparence harmonieuse n’est qu’illusion et ne nous étonnons pas que tous les mâles de la planète ne soient que de dangereux prédateurs sexuels violents. Cette violence réprimée (ou exprimée) des mâles avec un phallus n’étant que le reflet de ce viol de pensée qu’est l’assujettissement du sexe biologique comme « réalité ».

      Comment ne pas soutenir Alice Coffin15, élue EELV de Paris qui déclarait :

      « Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer »

      (à propos des hommes)

      Et de rajouter sur un plateau de RT16

      « Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, à ne pas être tuée, à ne pas être tabassée, avait-elle déclaré en direct. Et cela évite que mes enfants le soient aussi. »

      Je jalouse le bien-être de c(s)es enfants nés et éduqués dans un environnement sain, tolérant et aimant.

      Dire qu’il a fallu attendre le début du 21ème siècle pour que la « normalité » puisse commencer à poindre le bout de son nez.

      Des messages nous réchauffent le cœur comme en témoigne le magazine allemand Bild17.

      « La ministre de la famille et de la jeunesse, Lisa Paus, élue vert, avec un logo officiel et financé sur l’argent des contribuables, s’adresse aux enfants sur Internet « je ne suis pas du tout une fille. Ou : je ne suis pas du tout un garçon. »

      Littéralement il est écrit sur le « portail arc-en-ciel » – selon le ministère destiné à être une « plate-forme d’information pour la communauté LGBTQ* » : « Es-tu encore très jeune ? Et tu n’es pas encore pubère ?

      Ensuite, tu peux prendre des bloqueurs de puberté (…) De cette façon, tu auras plus de temps pour réfléchir. Et tu pourrais penser paisiblement : quel corps me va ? »

      Je vous invite aussi à vous procurer cet excellent ouvrage disponible dans des écoles aux USA, un must pour lutter contre les discriminations de genre et éduquer vos enfants, « gender queer18 ». (La note de bas de page renvoie vers un site illustrant quelques pages du livre19.)
      Le livre est aussi disponible en France (Fnac20, Amazon, etc.)

      « Dans Genre Queer, Maia Kobabe offre le récit intense et cathartique de son chemin vers l’identification en tant que personne genderqueer (ou non binaire, c’est-à-dire qui déroge aux normes de genre et de sexualité) et asexuelle, et celui de son coming out auprès de sa famille et de la société. Parce qu’elle traite d’identité de genre – ce que cela signifie, comment l’appréhender -, cette histoire se révèle un guide aussi nécessaire et utile qu’il est touchant. »

      J’aurais précisé « touchant » et « pénétrant ».

      Une fois de plus je m’égare… Je vous expose tout le positif de notre époque mais j’en oublie ma souffrance refoulée.

      Rendez-vous compte que j’ai à ce point nié ma nature profonde que je me suis marié avec une femme (ne me jetez pas la pierre, je suis une victime) et que j’ai eu des enfants.

      Ne vous étonnez pas qu’ils soient traumatisés de toute évidence par un « père » ayant subit un parcours contre nature.

      Comment pourrais-je ne pas désespérer en pensant que j’aurais fabriqué des monstres !

      « Des garçons qui se pensent garçons et des filles qui se pensent filles ! »

      Imaginez-vous avoir un « garçon » qui cacherait ses émotions « de fille », aimerait les voitures de course, ne porterait que du blanc ou du noir et certainement pas du rose, etc. Et une fille qui adorerait The Voice, le rose, chanter ou des habits colorés ?

      Je sais que c’est terrible et ne croyez pas que mes nuits soient exemptes de cauchemars.

      Comment retrouver le sommeil tout en détruisant ses enfants par une éducation judéo-chrétienne castratrice et en ignorant si il est trop tard, si il est encore possible de les sauver ?!

      Le sujet a été abordé, demandant à ces pauvres victimes privées du droit de choisir leur corps après la naissance, si ils étaient « garçons » ou « filles ». Croyez moi ou pas, mais si on leur avait parlé mandarin, ils n’auraient pas réagi différemment. Cette question, que vous reconnaissez primordiale si vous êtes de bon parents aimants, semblait totalement débile à leurs yeux.

      « Ben oui je suis un garçon » ou « ben oui je suis un fille »

      C’est là que l’on voit à quel point il est facile de manipuler le cerveau malléable d’un enfant
      et lui mettre n’importe qu’elle connerie dans la tête !

      Pourtant les solutions existent comme le prouve la ministresse allemande de la famille dont je reprends et développe ses conseils :

      • Suggérer dès la naissance à un enfant qu’il n’est peut-être pas du genre de son corps biologique.
      • Ne pas l’enfermer dans les stéréotypes de genre, proposer une robe à un « garçon » et une tenue militaire aux « filles ».
      • Lui dire qu’il n’est pas obligé de subir la tyrannie de la puberté.
      • Lui proposer de prendre des retardateurs de puberté, probablement « sans danger et sans effets secondaires » afin qu’il puisse prendre sereinement sa décision et choisir le corps qui devrait être le sien.

      Ainsi l’harmonie et le bonheur seront au rendez-vous. Peace and love !

      Comment leur cerveau pourrait être synchrone avec leur carcan biologique alors qu’il n’y a strictement rien de naturel dans cette relation perfide imposée par dame nature.

      J’espère que la société, l’éducation nationale et nous, familles aimantes, arriveront à leur ouvrir les yeux avec une « thérapie de découverte du genre21 ». comme cela se pratique aux USA qui ont toujours une sacrée avance sur nous, les arriérés.

      Songez qu’il y aurait au moins 150 000 jeunes transgenres22 aux states entre 13 et 17 ans !

      Je me sens coupable de cette situation désespérante mais pour autant j’ai mes circonstances atténuantes car je suis moi-même victime de cette état de fait, car amputé de ma nature profonde.

      C’est en ce sens que je veux à la fois remercier les génies qui nous ont prouvé qu’il existe autre chose que des hommes, des femmes et des « je ne sais pas quoi » dans des corps biologiques aléatoires et pas forcément figés.

      En revanche, je trouve qu’ils font preuve d’un sectarisme, voire même d’un racisme à l’égard des autres catégories de notre « monde pluriel ».

      Je m’explique :

      Si Dieu dans son infini machiavélisme a permis la création de femmes avec corps d’homme et d’hommes avec un corps de femme il est évident qu’il a pu se planter encore plus !

      Sans compter qu’il a aussi crée des êtres humains, ni homme ni femme, comme nous en voyons tous les jours dans les « maternités » (terme sexiste transphobe), alors même qu’il n’a pas crée de sexe « neutre », sauf pour les anges.

      Et c’est là que j’en arrive à ma vraie nature celle que je vous cache depuis toujours ! Ne vous impatientez pas, je ne vais pas poursuivre le suspense à l’infini.

      Ma réalité est apparue comme évidente, une forme de révélation :

      « De tout temps, je rêvais de pouvoir me « fignoler les gonades », ne comprenant pas pourquoi tant d’animaux pouvaient le faire si naturellement. »

      « Pourquoi eux pouvaient se les léchouiller pendant des heures alors même que ce simple geste m’était rendu impossible par mon corps rigide ? »

      J’avais entendu parler de certains acteurs pornos dont on disait qu’ils pouvaient mettre leur propre sexe dans leur bouche mais je voyais cela comme un mythe biblique, un éden utopique, plus qu’une réalité tangible. Comment mon corps aurait pu me permettre d’y parvenir ? Peut-être dans une autre vie ou ou paradis mais dans ce monde c’était définitivement impossible.

      Et c’est là que j’ai eu le déclic, tel un ange gardien (asexué comme il se doit) m’apportant la lumière divine dans mon monde d’obscurité :

      Je n’étais pas « Un homme dans un corps d’homme »
      mais
      « Un caniche dans un corps d’humain ! ».

      Vous n’imaginez pas comment ma souffrance est tombée tel les murs de Jéricho23.

      Tout s’expliquait enfin, mon goût pour la nourriture en croquettes, le sommeil, pisser sur un arbre, etc.

      Enfin je pouvais être moi dans ma tête !

      Comme les IELs, je réclame donc mon droit à pouvoir être déclaré officiellement « chien » et plus précisément « caniche » auprès de l’état civil.

      Je réclame simplement le droit de pouvoir faire mes besoins dans la rue et renifler des fesses comme l’impose ma nature profonde ! Cela relève de mes droits fondamentaux et nul ne peut les contrarier !

      Le sujet est tabou et a été parfois abordé dans le monde du cinéma sur le ton de l’humour :

      Citons par exemple le merveilleux film « Tendrement vache24 » où le protagoniste, Jean Lefebvre retrouve sa femme réincarnée en vache.

      Il faut dire qu’à l’époque le sujet était tabou et il était plus simple de l’aborder sur l’angle de la réincarnation. Il existe aussi des histoires merveilleuses comme celle de cette femme de 74 ans, veuve, qui aurait épousé son mari décédé réincarné dans une vache25. À l’amour… toujours l’amour !

      Surtout ne dites rien aux enfants. J’ai prévu de leur faire la surprise. Ils vont être fous de joie, eux qui rêvent d’avoir un chien depuis des années. Ce soir c’est la fête, « croquette partie ! ».

      Mais revenons à mon sujet du droit à être soi dans son corps qui est toujours bafoué.

      La transphobie est un fléau et je suis le premier à partir au front pour lutter contre ce mal qui ronge notre société de lumières.

      Mais que dire de la zoophobie ?

      Le sujet est tellement tabou, tellement réprimé par cette société à la morale bourgeoise étriquée que je suis persuadé que certains d’entre-vous ricanent ou se marrent en lisant ces lignes.

      Pourtant le sujet n’a rien de risible, on parle ici de chauve-souris, de renards ou de cochons prisonniers d’un corps d’humain condamnés à ne pouvoir vivre leur nature réelle !

      Il n’y a rien de risible quand on aborde la souffrance psychologique que ces créatures de Dieu (d’un dieu pervers) doivent endurer depuis des millénaires.

      Notre société est à ce point barbare qu’elle a fait de ces êtres en souffrance une pathologie mentale appelée lycanthropie clinique26.

      « Certains cas de lycanthropie clinique peuvent être associés à divers degrés de suicidalité27. »

      Je suis extrêmement choqué que d’excellents médecins humanistes et généreux réparent les erreurs de la nature en permettant à des hommes de devenir des femmes biologiques et en permettant à des femmes de devenir des hommes « pleinement épanouis » mais s’en tiennent là !

      Où sont les recherches pour permettre aux caniches prisonniers d’un corps humain
      de pouvoir réintégrer leur enveloppe corporelle naturelle ?

      Et je ne parle pas des araignées prisonnières d’un corps de femme ou des éléphants de mer prisonniers d’un corps d’homme.

      Ne croyez pas que je sois le seul dans ce cas ! De très nombreuses personnes sont dans ma situation mais tentent de rejeter leur nature profonde.

      Tenez, citons ce pauvre président d’une association28 dont je tairais le nom par pudeur.

      (Il me semble que c’est le « REfuge des Amphibiens Capturés en Terres Inondées Obsédés par le Naturisme 19 » 1919 serait l’année de naissance de son président).

      Cette personne serait à ce point dans le déni, à ce point dans l’incapacité de s’approprier sa nature qu’elle aurait conclu le plus gros contrat avec « Comme J’aime29 » de perte de 184 kg, si, si, 184 kg !

      Il aurait sombré dans la folie et serait désormais dans une lutte contre des ennemis invisibles tout droit sortis de son cerveau torturé. Nous devons faire cesser ces mutilations et permettre à chacun de réintégrer le corps naturel qui est le sien. Ceci est tout à fait possible comme en atteste cette photo !

      Il faut donc la volonté politique pour mener ce combat juste.

      Nous devons soutenir activement le parti anti-speciste30 et ses propositions de bon sens :

      « Nous réclamons, aujourd’hui, l’abolition de l’application du droit de propriété sur les animaux, afin qu’ils puissent sortir de leur condition d’objets de droit et enfin devenir des sujets de droit et même des personnes juridiques. En tant que sujets de droit, les animaux pourraient posséder des droits fondamentaux visant à protéger leurs intérêts fondamentaux »

      Fini la souffrance animale, il ne sera plus possible d’exploiter ou de tuer un animal. Si vous étiez pris en train de manger un lapin que vous auriez chassé, sa famille aurait le droit de vous poursuivre et de vous faire condamner pour meurtre et acte de barbarie.

      Saluons cette initiative qui me permettra, en tant que caniche, de pouvoir exister au niveau de l’état civil.

      C’est un défit lancé à la communauté scientifique, permettre à tout un chacun d’avoir le droit légitime d’être dans son vrai corps biologique.

      Il y a de nombreux obstacles techniques mais je pense que la plus prometteuse pour les humains serait le transfert de cerveau vers un corps d’homme ou de femme.

      Ce geste pourrait être 100% écolo, nous pourrions par exemple recycler les corps de personnes en pleine santé physique euthanasiées à « leur demande ». (cf cette jeune femme de 23 ans euthanasiée31 en mai dernier en Belgique).

      Nous pourrions aussi utiliser les corps des condamnés à mort qui pourraient bénéficier d’une « 2ème vie ». Cela se fait déjà pour prélever des organes comme en Chine32, organes qui sont revendus pour des riches occidentaux, alors pourquoi pas des corps entiers ?

      Nous pourrions aussi obtenir des corps moyennant finance comme nous pouvons obtenir des enfants moyennant finance en Ukraine33. Quel merveilleux geste d’humanité de donner son corps afin qu’un homme ou une femme puisse enfin avoir le corps qui devrait être le sien ! La famille du défunt recevant une indemnité permettant d’être à l’abri jusqu’à la fin de ses jours. Que d’amour !

      Bien entendu le problème est un peu plus aigu lorsqu’il s’agit de transférer le cerveau d’un corps d’humain vers un corps d’animal. Des solutions semblent exister comme le montre Tim Burton dans Mars Attacks34.

      Mais attention le droit à l’erreur doit être introduit dans la loi et permettre un changement de corps tous les ans sur simple déclaration à l’état civil.

      STOP à LA DISCRIMINATION, CHACUN A LE DROIT d’affirmer SA NATURE !

      Merci.

      Alain Tortosa35.

      15 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221013-je-ne-suis-ni-un-homme-ni-une-femme.pdf





      Nous sommes empoisonnés !

      Nous sommes empoisonnés par un Président plus préoccupé de plonger notre pays dans la guerre plutôt que de jouer la carte de l’apaisement dans le conflit russo-ukrainien.(([1] : Imposture et Trahison. Jean-Michel Vernochet. Édition Dualpha))

      Nous sommes empoisonnés par un déficit et une dette publique record, par une précarité et par une misère grandissante, pendant que la caste dirigeante continue à s’en mettre plein les poches. Les grands patrons du CAC 40 continuent de recevoir chaque année 200 milliards de cadeaux fiscaux — Subventions publiques, crédits d’impôt, et exonérations fiscales.(([2] “Le virus et le président”. Jean-Loup Izambert et Claude Janvier. IS Édition))

      Nous sommes empoisonnés par des politiciens corrompus qui ne démissionnent pas et qui ne seront probablement jamais jugés correctement. Qu’il s’agisse d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, mis en examen pour « prises illégales d’intérêts », d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, accusé lui aussi de « prises illégales d’intérêts », et d’Édouard Philippe bientôt convoqué le 24 octobre 2022 devant la Cour de justice de la République, reste-t-il un politicien intègre dans notre pays ?

      Nous sommes empoisonnés par des écolos de pacotille, les « Khmers Verts », favorisant les éoliennes qui, non seulement produisent peu d’énergie, mais dont les pales, les montants et les batteries sont non recyclables. Quand tous les parcs éoliens défigurant la France seront achevés, les éoliennes ne produiront que 13 % de nos besoins en électricité. Des milliards d’euros investis pour rien, mais pas perdus pour tout le monde. Bienvenue dans le monde glauque de la cupidité.(([3] Éoliennes. Un scandale d’état. Alban d’Arguin. Collection Pourquoi ? Synthèse))

      Nous sommes empoisonnés par des usines de méthanisation censées produire du gaz et de l’électricité. Sauf que la production de ce gaz à partir d’excréments d’animaux et de déchets végétaux rejette 90 % de déchets. Ces déchets, appelés « Digestat » sont étalés dans les champs, détruisant les vers de terre indispensables à la survie des terres arables. Pollution olfactive, sonore, des nappes phréatiques et j’en passe. Déjà 1075 méthaniseurs en France qui produisent, tenez vous bien, 0,6 % d’électricité et 0,5 % de gaz naturel. On croit rêver.(([4] Méthanisation. La nouvelle escroquerie écologiste. Bernard Germain. Collection Pourquoi ? Synthèse))

      Nous sommes empoisonnés par des médias mainstream aux ordres. Depuis plusieurs jours, la météo de l’électricité fait son apparition :

      • – Eco Watt Rouge, éteignez tout et mettez des cols roulés.
      • – Eco Watt Orange, alternez entre les pulls et les sous-pulls,
      • – Eco Watt Vert, consommez, mais avec modération.

      Le compteur Linky va vous couper l’électricité à distance. Souriez, vous allez geler. La centrale Fessenheim est fermée sous des prétextes fallacieux, car tout fonctionne à l’intérieur. Un pas de plus vers l’esclavage voulu par nos gouvernants.

      Nous sommes empoisonnés tous les jours par de la nourriture chimique, où règnent en maître les colorants, les sucres blancs, les huiles bas de gamme, les antibiotiques, les hormones, les pesticides et les fongicides. Les grandes firmes agroalimentaires ne cherchent qu’à engranger des bénéfices au détriment de votre santé et aussi de celle de vos animaux de compagnie. Jetez un œil sur la composition des croquettes et des pâtées pour chiens et chats. Édifiant. Un exemple : les chats sont des carnivores, mais leurs croquettes contiennent des légumes, des fibres et des sous-produits animaux tel que des cornes et des sabots qui ont été pulvérisés.

      Nous sommes empoisonnés par une médecine allopathique corrompue dont une grande majorité de praticiens ont oublié le serment d’Hippocrate. Rappelez-vous : « Vous êtes malades ? Vous avez de la fièvre ? Restez chez vous. Prenez du Doliprane et si vous vous étouffez faites le 15 ». En revanche, faites-vous inoculer des liquides appelés frauduleusement vaccins toujours en essais cliniques phase 3.(([5] https://www.is-edition.com/actualites/parution-de-covid-19-le-bilan-en-40-questions-de-jean-loup-izambert-et-claude-janvier/))

      Nous sommes empoisonnés par des poulets ukrainiens — et oui, il ne manquait plus que ça — déferlant en France. Yuriy Kiousuk, un oligarque ukrainien, spécialiste de la malbouffe, exporte depuis 2022 ses poulets aux hormones vers l’UE et la France. Au motif qu’il est Ukrainien — et qu’il faut soutenir l’Ukraine — la Commission européenne a décidé de laisser entrer sa production sans droits de douane ni vérification de la conformité de ses poulets avec les règlements phytosanitaires européens. C’est bien connu, la grippe aviaire n’existe pas en Ukraine… Allô, allô, les éleveurs français ? Il est temps de vous réveiller !(([6] https://www.youtube.com/watch?v=UVdvV9ugKxI))

      Nous sommes empoisonnés par une justice de plus en plus laxiste et aux ordres. Article du média 442 :

      « Olivier Bailly, ancien Premier vice-président du tribunal judiciaire de Dijon, juge des enfants de 2003 à 2008, avait proposé de violer sa fille de 12 ans sur des sites libertins entre octobre 2019 et juin 2020. Condamné le 11 mars 2022 à deux ans de prison, dont un ferme, il a été radié de la magistrature le 28 juillet 2021, mais cette décision fait l’objet d’un recours devant le Conseil d’État. Sa peine a été allégée en appel, le 29 septembre 2022. Le tribunal l’a reconnu coupable d’ “instigation à la corruption de mineur non suivie d’effet”, mais l’a relaxé pour les faits d’ “instigation à commettre un viol et une agression sexuelle sur mineur non suivie d’effet” ce qui ramène sa peine à deux ans avec sursis. Les juges ont été cléments envers un des leurs, car l’article 227-2 du Code pénal prévoit que “Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »(([7] https://lemediaen442.fr/le-magistrat-qui-proposait-sur-internet-de-violer-sa-fille-de-12-ans-a-eu-sa-peine-allegee-en-appel/))

      Nous sommes empoisonnés par d’innombrables chefaillons de la république. Vire, capitale de l’Andouille, mais au propre comme au figuré. Car, si vous vous étouffez, direction les urgences de son hôpital. Et là, vous risquez en plus de mourir à cause du froid. En effet, il a été relevé 15°C dans une de ses chambres. La direction refuse d’allumer le chauffage depuis les déclarations fracassantes de la clique gouvernementale à propos du port des pulls cols roulés. Dociles, cupides et stupides, tel est le credo d’un bon nombre de petits chefs, plus soucieux de la taille de leur compte en banque que du bien-être de leur prochain. Que font les soignants et les syndicats de cet hôpital à part dénoncer les « mauvaises conditions de travail » ? Rien.(([8] https://www.ouest-france.fr/normandie/vire-normandie-14500/hopital-de-vire-la-direction-refuse-d-allumer-le-chauffage-on-a-releve-150c-dans-une-chambre-017830ec-4490-11ed-921f-8a68cbe64445))

      Nous sommes empoisonnés par une dictature covidiste toujours omniprésente. Un article récent paru dans 20 minutes en date du 21 septembre 2022 fait état qu’entre le 12 et le 18 septembre 2022, 1 132 300 tests PCR et antigéniques ont été validés, ce qui représente la bagatelle de 56 615 000 euros engrangés dans les poches des fabricants de tests. Trop fort !

      Jean Lassalle, ancien député, dans une vidéo devenue virale, annonce la couleur :

      « Maintenant, tout est fait pour saboter et détruire tous les fondements de nos civilisations. Et puis ces vaccins, moi, je n’ai pas eu le Covid, j’ai eu le vaccin Johnson qui a failli me tuer, qui m’a déformé le cœur, j’ai eu 4 opérations depuis le 3 janvier de cette année. »

      Cerise sur le gâteau, il déclare que le chef de l’État, les ministres et la majorité des parlementaires n’auraient pas été vaccinés. Voir sa courte vidéo(([9] https://ntdtv.fr/jean-lassalle-tout-est-fait-pour-detruire-notre-civilisation/))

      Nous sommes empoisonnés par des zones de non-droit dues au laxisme de la police, de la justice et du gouvernement. D’après Alain Chouet(([10] Sept pas vers l’enfer, Flammarion, 2022.)), ancien chef du service de renseignement de crise à la DGSE, nous avons la bagatelle de 1514 quartiers de non-droit, répartis sur 859 communes et regroupant 4 millions d’habitants. Ces quartiers s’autogèrent. La police, les forces de sécurité, les secours, les services médicaux et sociaux n’y entrent jamais. La France, État de droit ? Vraiment ?

      Nous sommes une minorité à dire non. Rejoignez la résistance et la désobéissance civile. À moins que votre credo ne soit de mourir à petit feu, atomisés et empoisonnés, vous avez le pouvoir de dire non. Sortons de l’UE, sortons du joug de Bruxelles inféodée aux USA, reprenons notre souveraineté et remettons de l’ordre dans notre pays.

      Claude Janvier
      Écrivain, essayiste. https://www.is-edition.com/

      Notes :




      Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort pour la France

      [Source : breizh-info.com]

      Alain Falento (Sortir de l’Europe) : « Les États-Unis ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins » [Interview]

      Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort. Tel est le titre d’un livre, édité aux éditions Riposte Laïque (à commander ici) et écrit par Alain Falento.

      Pour l’auteur, cela ne fait aucun doute, l’Union Européenne et ses institutions se sont construites sans les peuples qui composent notre continent.

      « Pendant 40 ans, la construction européenne s’est déroulée sans nous ; depuis la ratification du traité de Maastricht, elle se fait malgré nous. L’euro ne constitue absolument pas une sécurité pour la France et les Français, au contraire. L’Allemagne vampirise l’Europe. La guerre menée contre la Russie, sous l’égide de l’OTAN, va d’abord frapper les peuples européens, et accélérer l’inévitable krach financier. Les instances européennes mettent délibérément nos vies en danger. La monnaie numérique que l’Union européenne rêve de mettre en place dissimule une ultime spoliation des citoyens. Après le passe sanitaire, ils rêvent de mettre en place le passe climatique, pour aller vers un contrôle social à la Chinoise de la population. Si nous ne prenons pas collectivement conscience de l’état critique de la situation, en sortant de l’Union européenne et de l’euro, nous allons entériner la disparition d’un pays vieux de 1500 ans. Il est encore possible d’éviter cette catastrophe, mais le temps nous est compté. Question de vie ou de mort. »

      Un livre qui appelle nécessairement à un débat. Un débat saisi au vol par notre rédacteur en chef, qui a posé quelques questions à Alain Falento.

      Breizh-info.com : Pouvez-vous, tout d’abord, vous présenter à nos lecteurs ?

      Alain Falento : J’ai 48 ans, j’ai exercé les fonctions de gestionnaire de fonds dans une grande banque française, de consultant en investissement pour des groupes étrangers, et de chef d’entreprise dans des domaines variés. Je m’intéresse depuis longtemps au concept de souveraineté dans tous ses aspects, et particulièrement sous l’angle économique et financier.

      Breizh-info.com : Vous expliquez dans votre nouvel ouvrage que « la construction européenne s’est faite sans nous », mais qui est le « nous » ? En quoi le peuple français est-il plus impliqué dans la construction de la société française que de la société européenne ?

      Alain Falento : Entre le plan Schuman de 1950, et le traité de Maastricht de 1992, pas une seule fois le peuple français n’a été consulté sur la question de la construction européenne. Pire encore, Monnet et Schuman ont même avoué fièrement que, dès le début, les détails du plan avaient été volontairement cachés aux membres du gouvernement français afin d’éviter toute forme de contestation. Cela en dit long sur la vision qu’avaient ces gens de la démocratie.

      La dernière fois que nos dirigeants ont daigné nous consulter, c’était en 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen, et le référendum s’était soldé par un « Non ». Malgré cela, les autocrates européens sont passés outre, et ont malgré tout poursuivi la construction européenne comme ils l’entendaient. Il ne me semble donc pas illégitime de considérer que cette Union européenne s’est faite sans nous, le peuple, jusqu’au Traité de Maastricht de 1992, et même malgré nous depuis 2005.

      La comparaison que vous faites entre l’implication du peuple français dans la construction européenne et dans l’évolution de la société française est très intéressante. En ce qui concerne la société française, vous avez toujours le loisir de voter pour qui vous voulez tous les 5 ans, alors que les autocrates européens sont purement et simplement nommés, et échappent à la sanction du suffrage universel.

      Cependant, ces deux problématiques ne sont pas indépendantes ; comme nous l’évoquerons sans doute un peu plus loin dans l’entretien, l’évolution de la société française dépend en réalité complètement de la Commission européenne depuis la ratification du traité de Maastricht.

      Par exemple, ce que nos dirigeants appellent pudiquement « la mutation démographique » de la France, à savoir l’invasion migratoire, n’est plus du ressort de l’État français depuis qu’il s’est volontairement dessaisi de cette prérogative en ratifiant le traité de Maastricht en 1992. Le peuple français n’a tout simplement plus son mot à dire en la matière.

      Breizh-info.com : Il y a chez les souverainistes français l’argumentation continue évoquant la perte de souveraineté au profit de l’Union Européenne. Mais la République française n’est-elle pas la maman, le moteur, avec l’Allemagne, de la philosophie de l’UE ? Finalement, ne sont-ce pas tous les autres pays qui constituent l’UE qui sont les victimes, non pas de l’UE, mais de la France et de l’Allemagne ?

      Alain Falento : Il ne faut pas s’imaginer que la construction européenne est d’origine européenne. Cela fait partie des mythes fondateurs, un continent qui aurait collectivement pris conscience de la nécessité de la construction d’une entité supranationale afin de garantir une paix éternelle et une prospérité insolente. La vérité est, hélas, différente. L’Allemagne et la France n’avaient tout simplement pas leur mot à dire à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis opéraient sur l’Europe occidentale un contrôle économique, militaire et idéologique total, et ils ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins. Ils nous ont même imposé leur mythologie avec les Pères Fondateurs et la notion d’États-Unis d’Europe !

      Le Général de Gaulle n’a jamais cru dans les structures supranationales, et il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour en limiter le développement. Hélas, ceux qui lui ont succédé se sont tout simplement vautrés dans l’idéologie européiste.

      La construction européenne, telle qu’elle s’est faite jusqu’à maintenant, a eu pour unique objectif de servir les intérêts de l’Allemagne, qui est parvenue à imposer ses vues à des dirigeants français indigents. Il faut l’admettre, depuis Pompidou, nous n’avons élu que des traîtres à la tête de notre pays, boursouflés d’ambition européenne, et peu intéressés par la défense des intérêts de ceux qui les ont pourtant amenés au pouvoir. Les trois derniers (Sarkozy, Hollande et Macron) se sont même complu dans une servilité totale vis-à-vis de l’Allemagne.

      Quant aux autres membres de l’Union européenne, hors membres fondateurs, ils ont tous pleuré et supplié pour en faire partie. Les pays du Sud et les derniers entrants (pays de l’ex bloc communiste) ont grassement profité des fonds européens pour sortir du sous-développement. Ils doivent à l’Union européenne, et donc en grande partie à la France, de bénéficier aujourd’hui d’infrastructures modernes. Les pays, dits du Club de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie), pour nous remercier, se liguent en un groupe de pression afin de maximiser le montant de leurs subsides européens. La seule vraie victime de l’Union européenne, c’est bien la France ! Nous payons plus de 20 % du budget européen, et nous ne récoltons que désindustrialisation, trahison, immigration et concurrence déloyale de la part de nos pseudo partenaires européens.

      Breizh-info.com : Vous évoquez la mise en place à venir d’un pass climatique. Mais les autorités françaises n’ont pas attendu l’UE pour tout verrouiller dans le pays. Là encore, l’UE semble avoir le dos large non ?

      Alain Falento : Il convient de bien comprendre qu’aucun passe vaccinal, climatique ou énergétique ne peut voir le jour en France si la Commission européenne n’en est pas à l’origine. C’est écrit noir sur blanc dans les traités, toute régulation de la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen est du ressort exclusif de l’Union Européenne, excepté pour une très courte durée, et dans le cadre de mesures d’urgence. Par contre, je vous concède bien volontiers que, lorsqu’il s’agit de prendre des mesures liberticides, les dirigeants et fonctionnaires français font preuve d’un zèle malsain.

      Depuis la ratification du traité de Maastricht, nous avons de notre plein gré accepté de ne plus être un État à part entière. Nous ne possédons plus aucun des attributs d’un État souverain (battre monnaie, voter les lois, rendre la justice, décider de la paix et de la guerre, décider qui se trouve sur le territoire et qui obtient la nationalité).

      Plus aucune décision d’importance ne se prend au niveau national. Le seul pouvoir de décision qui reste à l’exécutif réside dans la mise en place de petites brimades envers la population (vitesse réduite sur les routes, zones à faible émission, éborgnement et mutilation de gilets jaunes).

      L’Assemblée nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement des directives européennes, rien de plus. Soit les lois qui y sont votées correspondent au cadre fixé par l’Union européenne, soit elles sont retoquées directement par le Conseil d’État, la Cour de Justice de l’Union européenne ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Quant au gouvernement, il n’a absolument aucune marge de manœuvre. Même le budget de l’État est validé au niveau européen.

      Vous avez d’ailleurs certainement remarqué que les présidents français se déplacent systématiquement dans les sommets internationaux, flanqués par un ou plusieurs représentants de la Commission européenne. C’est un symbole très fort de notre perte totale de souveraineté économique et de notre mise sous tutelle en matière de politique de défense.

      À mon sens, c’est cette désertion du pouvoir des instances nationales qui explique la baisse de qualité du personnel politique ; le pouvoir ne se trouve plus là. Des gens d’une médiocrité effrayante qui, il y a 30 ans, n’auraient jamais pu caresser le moindre espoir de devenir député, se retrouvent aujourd’hui à mener les débats à l’Assemblée nationale. Là où l’on débattait il y a quelques décennies de l’abolition de la peine de mort, ou du droit à l’avortement, on discute maintenant du symbole machiste du barbecue…

      Breizh-info.com : Vous dites que l’euro ne constitue pas une sécurité pour les Français. Techniquement, à quoi amènerait un retour au franc ?

      Alain Falento : Il faut être sacrément de mauvaise foi pour continuer de soutenir que l’euro constitue une sécurité pour les Français. D’ailleurs, même les thuriféraires de l’euro ne s’aventurent même plus à l’affirmer. Il y a 20 ans, on nous garantissait que l’euro allait être une source de prospérité et de stabilité qui ferait jeu égal avec le dollar américain, le yen et le yuan. À peine huit ans après sa création, la zone euro était déjà au bord de l’explosion, et ne doit sa survie qu’à l’intervention des Américains. Les pays du Sud et la France se sont endettés au-delà de toute limite à cause d’une devise qui ne correspond pas à leurs besoins. Plus personne n’ose affirmer que l’euro est une devise appropriée pour la France ; on se contente de nous menacer en nous expliquant que la sortie est impossible, car trop compliquée et que notre sortie de l’euro entraînerait sa disparition et celle de l’Union européenne.

      Nous acceptons donc sans broncher un renversement de la charge de la preuve. Ce qui était un outil de prospérité est devenu un but en soi, et on tente de nous faire accepter des raisonnements qui défient les lois de la logique élémentaire, consistant à dire qu’il faut sauver l’euro pour sauver l’UE, car sans l’UE il n’y aura plus d’euro.

      Si vous observez la santé économique des membres de l’Union européenne, vous remarquerez que ceux qui ont conservé leur devise nationale (Suède, Danemark, Royaume-Uni) n’ont absolument pas changé d’avis, bien au contraire. Même les derniers entrants, comme les pays de l’Est (Pologne, Rep. Tchèque, Hongrie) ne manifestent plus la volonté de faire partie de la zone euro, bien que théoriquement, cela fasse partie des traités.

      Quant à l’impossibilité d’un retour au franc, je rappellerai simplement que nous sommes bien passés du franc à l’euro. Pour quelle raison l’inverse ne serait-il pas possible. L’argument d’irréversibilité ne vise qu’à nous faire peur. En 1991, l’URSS s’est effondrée, donnant naissance à plus de 15 nouveaux pays qui ont tous une monnaie nationale et une banque centrale. L’Islande a environ 300 mille habitants, mais possède sa banque centrale et sa monnaie. La Tchécoslovaquie s’est scindée en deux parties, la République tchèque, qui a sa propre devise, et la Slovaquie qui est dans la zone euro. Le Royaume-Uni, pays d’une taille comparable au nôtre tant en termes de population que de PIB, n’a jamais abandonné sa devise nationale. Alors pourquoi diable ce qui est vrai pour les autres ne le serait pas pour nous ?

      Ceux qui tentent désespérément de nous convaincre qu’une sortie de l’euro est impossible utilisent un argument économique et un argument juridique. Le premier nous menace d’une inflation épouvantable en cas de retour au franc. Mais l’inflation, nous l’avons déjà, car l’euro ne nous protège en rien. Cette période d’inflation que nous vivons actuellement n’est que très partiellement due à la situation en Ukraine ; elle est surtout la conséquence d’une baisse de l’euro. Si l’euro s’effondre face au dollar, générant la majeure partie de l’inflation, c’est avant tout parce que l’euro n’est plus une devise qui inspire confiance au niveau mondial, et c’est un euphémisme de le formuler ainsi.

      Le deuxième argument justifiant d’une impossibilité de sortir de l’euro, utilise le fait que notre dette gigantesque est libellée en euros, et que par conséquent elle doit être réglée en euros. Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer d’un argument comme celui-là, quand on sait qu’avant l’avènement de l’euro, notre dette était libellée en franc, et que visiblement il n’y a pas eu de problèmes pour la convertir en euros.

      Il existe une loi internationale, dite « Lex Monetae », qui stipule qu’un état a le droit de rembourser sa dette dans sa monnaie nationale, si cette dette dépend de son droit national. Environ 95% de la dette française étant de droit français, elle pourra donc être remboursable en francs. De plus, nous serions en droit d’en fixer nous-mêmes la parité vis-à-vis de l’euro. L’économiste Jacques Sapir a depuis longtemps traité de ce sujet.

      De plus, comme je l’explique dans mon livre, l’euro n’est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune. Techniquement c’est très différent, car la vérité c’est qu’il n’y a pas un euro, mais 19 euros différents, dont on force les cours de change à parité. Sortir de l’euro est techniquement bien plus facile qu’on ne le pense, et ce d’autant plus que nous avons conservé notre Banque Nationale (la Banque de France), à l’instar des 18 autres pays de la zone euro. En réalité, c’est comme si l’euro avait dés le départ était construit pour disparaître, contrairement à tout ce qui est dit par nos dirigeants.

      La question qu’il convient de se poser n’est pas ce qu’il se passerait en cas de retour au franc, mais plutôt ce qui va nous arriver si nous restons dans l’euro. Personnellement, entre la certitude de se crasher dans un mur à pleine vitesse, et sauter en marche malgré les blessures éventuelles, je préfère de loin la deuxième solution.

      Certains pays seront de toute façon contraints de sortir de la zone euro. L’Italie et même la France ne pourront pas tenir face à la hausse des taux qui a été amorcée par la BCE. Il est préférable de décider nous-mêmes de la date de sortie que d’en être éjectés de force.

      De plus, il est un scénario que peu de gens veulent considérer, mais qui nous plongerait dans une crise extrêmement grave : la sortie volontaire de l’Allemagne de l’euro. Cette éventualité est à considérer plus que jamais. Ce pays n’hésitera pas un instant à franchir le pas si cela est nécessaire au maintien de sa suprématie économique.

      Breizh-info.com : Si demain, la France quitte l’Union Européenne, cette dernière meurt de facto. Mais eu égard à la tiers-mondialisation du pays à l’heure actuelle, comment entendez-vous pouvoir rivaliser avec d’énormes blocs comme les USA, la Chine, la Russie, l’Inde, sans alliance continentale ?

      Alain Falento : Vous avez entièrement raison, l’Union européenne ne survivrait pas à un départ de la France. Et alors ? Nous devons crever la gueule ouverte, accepter une immigration insupportable et un chômage de masse pour sauver une structure qui était supposée nous offrir sécurité et prospérité pour l’éternité, mais n’a tenu aucune de ses promesses ? Il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Comme toute structure nuisible, l’Union européenne doit disparaître.

      L’argument de la taille est le plus utilisé par les européistes ; comme par hasard, la France aurait exactement la taille non optimale pour être souveraine. Ce n’est vraiment pas de chance.

      L’argument de la taille, pour justifier l’existence de l’Union européenne, ne tient pas. Il existe une multitude d’états souverains (Suisse, Corée du Sud, Royaume-Uni) qui sont plus petits que nous ou de taille comparable, et qui parviennent à défendre leurs intérêts face aux grandes puissances démographiques et économiques. Pour quelle raison n’en serions-nous pas également capables ? sommes-nous plus médiocres qu’eux ? De plus, il ne faut pas confondre sortie de l’Union européenne et fin de la coopération avec les autres États européens. De par notre position géographique, notre démographie et notre PIB, nous sommes incontournables. Nos principaux voisins signeront bien évidemment avec nous des accords de coopérations bilatéraux, comme il en a toujours été, bien avant le Traité de Maastricht. Il n’est tout simplement plus acceptable que des fonctionnaires européens signent des accords internationaux en notre nom, contre nos intérêts fondamentaux, sans que nous ne puissions rien faire.

      Si vous vous plongez dans la lecture des traités européens, vous y constaterez qu’il n’y est aucunement question de nous protéger contre qui que ce soit. L’Union européenne, du point de vue économique, n’est que l’institutionnalisation d’une guerre économique totale entre les états membres, à travers la sacro-sainte concurrence libre et non faussée, et la libre circulation des personnes et des capitaux. Ainsi, nos portes sont grandes ouvertes aux prédateurs du monde entier, qui s’emparent de toutes nos entreprises et infrastructures stratégiques, conquièrent nos marchés, sans que l’Union européenne ne demande aucune réciprocité.

      Dans le domaine agricole, par exemple, l’UE n’a jamais défendu les intérêts de nos agriculteurs. Bien au contraire, l’UE n’a de cesse que de signer des accords de libre-échange avec des puissances agricoles qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que nous. Si nous restons au sein de cette structure supranationale, d’ici quelques décennies, il n’y aura tout simplement plus d’agriculteurs en France.

      Breizh-info.com : dernière question, provocante sans doute. Le souverainisme n’est-il pas finalement un vieux conservatisme dépassé qui par ailleurs, n’a pas montré dans le passé récent qu’il était garant de la sécurité des peuples, cf. les deux guerres civiles en Europe au 20e siècle ? À l’heure où l’homme blanc est menacé de devenir une minorité y compris sur sa propre terre, le souverainisme ne doit-il pas être dépassé par d’autres politiques, d’autres priorités ?

      Alain Falento : Il ne faut pas confondre le souverainisme et le conservatisme. Le souverainisme, au sens littéral du terme, n’est que la doctrine qui soutient la structure nationale par opposition aux instances supranationales. Le souverainisme peut donc faire montre de conservatisme, ou non, selon les besoins.

      La question cruciale que vous posez est la suivante : l’échelon national est-il le plus pertinent pour préserver la paix et répondre au défi démographique que nous pose l’Afrique ? Il est légitime de se poser la question, mais le principe de réalité s’impose. L’Union européenne est une fiction. J’ai vécu dans de nombreux pays européens, et je dois avouer que je ne sais pas ce qu’est un citoyen européen. Il n’y a pas plus de peuple européen que de licornes.

      Quant à la paix dont notre pays a bénéficié depuis près de 80 ans, il le doit plus à son armée et à sa bombe atomique qu’à l’Union européenne. Quand le gaz et l’énergie viendront à manquer, que le chômage et l’inflation feront des ravages, nous verrons bien ce qu’il restera de cette utopie supranationale européenne.

      Une autre option consisterait à considérer que, si l’échelon supranational n’est pas le plus pertinent pour répondre aux problèmes de sécurité qui se posent à nous, alors l’échelon régional l’est peut-être. Certains pensent même que c’est à l’échelle locale qu’il faut se désarrimer de l’État central. Je pense personnellement que la dernière stratégie est la plus pertinente, comme mesure d’urgence. Toutes les stratégies de type « sécessioniste » doivent cependant se faire dans la discrétion, car vous avez beau décider de vous déconnecter de l’État central, ce dernier ne va malheureusement pas accepter de se déconnecter de vous.

      En effet, nous vivons dans un monde dans lequel règne l’ordre westphalien. Que nous le voulions ou non, la seule structure qui soit reconnue internationalement, c’est celle de la nation. Vous pouvez vous sentir Breton, Corse ou Catalan, vous ne disposez cependant que de la nationalité française, qui est la seule qui sera reconnue en France comme à l’étranger. On peut le déplorer, mais il en est ainsi et cela ne va probablement pas changer de sitôt.

      Il faut être raisonnable ; souverainistes ou régionalistes, nous avons tous un problème commun : l’immigration de masse et notre disparition programmée. Il ne sert à rien de discuter des impôts, des taxes et des retraites si nous sommes balayés par des nuées d’immigrants venus d’Afrique, la plupart musulmans de surcroît. Si nous ne réagissons pas, il ne restera rien de notre pays et de nos régions. Il faut s’opposer à leur installation par tous les moyens possibles. C’est ça la priorité. Le reste pourra se discuter plus tard.

      Une chose est cependant certaine : l’Union européenne est profondément immigrationniste, et nous lui avons transféré toutes les compétences en matière de politique migratoire. Il est donc plus qu’urgent de nous extraire de cette structure au plus vite, si nous ne voulons pas être minoritaires dans notre pays dans 30 ans.

      Propos recueillis par YV

      Crédit photo : DR

      [cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




      Premier procès pour décès injustifié lié au Gardasil, alléguant que le vaccin contre le VPH a causé la mort d’un adolescent de 13 ans

      [Source : childrenshealthdefense.org]

      Baum Hedlund Aristei & Goldman et Robert F. Kennedy Jr, président de Children’s Health Defense, ont déposé cette semaine leur première plainte pour « wrongful death » (mort injustifiée) contre Merck, alléguant que le vaccin VPH Gardasil du fabricant a causé la mort de Noah Tate Foley, 13 ans.

      [Voir aussi :
      Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil]

      Baum Hedlund Aristei & Goldman et Robert F. Kennedy Jr, président de Children’s Health Defense, ont intenté cette semaine un procès pour « wrongful death » (mort injustifiée) contre Merck, alléguant que le vaccin VPH Gardasil du fabricant a causé la mort de Noah Tate Foley, 13 ans.

      L’action civile, déposée devant le tribunal de district américain du Middle District de la Caroline du Nord au nom des parents de Noah, Clifton et Kelli Foley, allègue que Noah est décédé le 8 octobre 2020 d’une encéphalite causée par un processus de dysrégulation auto-immune/autoinflammatoire directement lié à l’injection de Gardasil qu’il a reçue en 2018.

      L’action en justice allègue également que le vaccin a provoqué une maladie dysautonomique, neurologique et auto-immune hétérogène ainsi qu’une constellation de symptômes, de complications, de blessures et d’autres événements indésirables, qui ont conduit au décès de Noah.

      Baum Hedlund et Kennedy ont intenté plusieurs procès contre Merck pour avoir dissimulé les effets secondaires connus de son vaccin Gardasil, mais il s’agit de leur premier procès pour décès.

      Noah a reçu sa première et unique injection de Gardasil le 7 mai 2018, deux jours après son 11e anniversaire.

      Avant le Gardasil, Noah était un enfant heureux et en bonne santé, sans maladie auto-immune et sans problème d’autonomie. Il aimait chasser et pêcher avec son père, jouer avec sa petite sœur, construire des Legos et jouer de la batterie.

      Il aimait aussi l’école et était actif dans son église. Par-dessus tout, Noah aimait sa famille et chérissait les moments qu’ils passaient ensemble.

      Environ deux semaines après l’injection de Gardasil, Noah a développé des fièvres qui ont atteint jusqu’à 102,9 degrés. Une semaine plus tard, les médecins ont vérifié le sang de Noah afin d’exclure la mononucléose ou d’autres causes de ses symptômes.

      Les tests n’ont pas identifié de cause, alors que les fièvres de Noah sont allées et venues tout au long de l’été 2018.

      Le 10 octobre 2018, Noah s’est rendu à l’urgence du centre médical de l’université de Duke. Après un examen et des tests sanguins, les médecins ont dit à la mère de Noah, Kelli, que les marqueurs inflammatoires de son fils étaient élevés, peut-être en raison d’une infection virale.

      Ils ont envoyé Noah au service des maladies infectieuses de l’université, où des analyses sanguines ont révélé que le nombre de globules blancs de Noah avait triplé en deux semaines.

      Pendant des mois, Noah a subi d’innombrables visites chez le médecin et des tests, notamment une biopsie et un scanner d’un ganglion lymphatique gonflé.

      La famille a attendu 35 jours avant que les médecins n’écartent la possibilité d’un cancer. La période d’attente a été « longue et torturante », selon Kelli.

      Si les Foley se sont réjouis d’apprendre que Noah n’avait pas de cancer, ils n’avaient toujours pas de réponse à la cause sous-jacente de ses problèmes de santé.

      Le 7 mai 2019, Noah a consulté un médecin pour discuter de sa perte de poids. Son poids avait chuté à 69 livres, son IMC (indice de masse corporelle) se situait dans le quatrième percentile à 14,79 et ses marqueurs inflammatoires restaient élevés.

      Le 21 mai 2019, une consultation de gastroentérologie pédiatrique a porté sur un ” processus auto-immun ou inflammatoire. ”

      Le 29 septembre 2020, la jambe gauche de Noah s’est engourdie. Son visage et sa langue se sont engourdis alors que sa mère le conduisait à l’hôpital.

      Le temps que Noah arrive à l’urgence, il a vomi. À 18 h, il ne répondait plus du tout.

      Noah a été transporté au Duke University Medical Hospital, où son état a rapidement décliné.

      Le 30 septembre 2020, Noah était presque complètement mort cérébralement. Le 8 octobre 2020, il est décédé quatre heures après le retrait de son tube respiratoire.

      « Notre foi est très forte », a déclaré Kelli, « c’est pourquoi je sais que, malgré la douleur que notre famille continue de ressentir en l’absence de Noah, nous ne laisserons pas sa mort être vaine. Nous nous battrons pour lui en obtenant justice contre Merck pour ce qu’ils lui ont fait. »

      Le père de Noah, Clifton, a déclaré :

      « J’ai perdu mon compagnon de pêche et de chasse, et ma fille a perdu son meilleur ami. On dit que le temps guérit toutes les blessures, mais perdre son fils est quelque chose dont on ne guérit jamais vraiment. Chaque jour, nous ressentons cette perte, et ça ne devient pas plus facile. »

      Les Foley ont invoqué “plusieurs raisons” pour engager une action en justice contre Merck. Dans une déclaration, ils ont dit :

      « Avant tout, nous voulons que justice soit rendue à notre fils, qui a énormément souffert parce que Merck ne nous a rien dit des effets indésirables graves qui étaient possibles. Nous voulons des comptes et la reconnaissance que ce qu’ils ont fait est mal.

      “Nous espérons que notre affaire sensibilisera les gens et donnera à d’autres familles la possibilité de faire des choix plus éclairés sur les risques associés au Gardasil.

      “Enfin, nous voulons une forme de clôture, ce qui est quelque chose que nous n’avons jamais eu”.

      31 actions en justice pour préjudice causé par le vaccin Gardasil consolidées le mois dernier

      En août, une commission judiciaire a rendu une ordonnance consolidant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des blessures prétendument causées par son vaccin anti-VPH Gardasil.

      Les poursuites allèguent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et exagérer l’efficacité du vaccin.

      Le panel n’a pas été « convaincu » par l’argument de Merck selon lequel la consolidation des affaires augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour blessures dues aux vaccins.

      Les poursuites consistent en des actions en responsabilité des produits, des actions en rupture de garantie, en fraude, en négligence et, dans certains cas, en violation des lois étatiques de protection des consommateurs.

      La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte blessés par le vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral, a déclaré Kennedy.

      Baum Hedlund et Kennedy ont intenté de nombreuses actions en justice contre Merck, alléguant que la société dissimule sciemment les effets indésirables associés à son vaccin Gardasil. Il s’agit notamment de :

      Bien que chaque cas soit unique, tous les plaignants s’accordent à dire que si Merck avait dit la vérité sur les dangers connus associés à Gardasil, ils n’auraient jamais consenti au vaccin contre le VPH.




      L’Europe enregistre officiellement une augmentation choquante de 239 % de la surmortalité chez les adolescents et les jeunes adultes depuis que l’EMA a approuvé le vaccin Covid-19

      [Source : anna-bellas.com]

      Les chiffres officiels de la mortalité en Europe révèlent une augmentation choquante de 239 % des décès en excès chez les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 44 ans depuis que l’Agence européenne des médicaments a approuvé l’injection de Covid-19.

      La surmortalité de cette tranche d’âge a augmenté de 280 % dans toute l’Europe en 2021, avec 5 479 décès en excès.

      Malheureusement, le nombre de décès enregistrés chez les 15-44 ans en 2022 est plus élevé que celui de la même période au cours des six dernières années, ce qui a été suivi d’une augmentation de 187 % des décès en excès depuis le début de l’année.

      EuroMOMO est une activité européenne de surveillance de la mortalité. L’organisation déclare que son objectif est de « détecter et mesurer les décès excédentaires liés à la grippe saisonnière, aux pandémies et aux autres menaces pour la santé publique ».

      Les statistiques nationales officielles de mortalité sont fournies chaque semaine par les 29 pays européens ou régions infranationales faisant partie du réseau de collaboration EuroMOMO, soutenu par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et hébergé par le Statens Serum Institut, au Danemark.

      Le graphique suivant montre les totaux cumulés de décès hebdomadaires en excès entre 2017 et 2022 chez les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 44 ans à travers l’Europe. Le graphique a été extrait du site web d’EuroMOMO et peut être consulté ici.

      Comme vous pouvez le constater, à partir de la semaine 37 de 2022, il y a eu plus de décès en excès chez les 15-44 ans qu’il n’y en a eu pendant la même période de n’importe quelle autre année, y compris en 2020 qui aurait été l’apogée de la pandémie de Covid-19.

      Le nombre de décès en excès en 2021 dans cette tranche d’âge dépasse également largement le nombre de décès en excès de chaque année précédente.

      Le graphique suivant a été établi à partir des données fournies par EuroMOMO et montre le nombre de décès en excès par an de 2017 à 2021 -.

      L’Agence européenne des médicaments a accordé pour la première fois l’autorisation d’utilisation en urgence d’un vaccin Covid-19 le 21 décembre 2020 pour tous les plus de 18 ans. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, l’année qui a suivi a vu les adolescents et les jeunes adultes souffrir d’un nombre record de décès en excès, totalisant 5 749.

      Cela représente 2 462 décès de plus qu’en 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, et 4 235 décès de plus que la moyenne de 2017 à 2020.

      Cela équivaut à une augmentation de 280 % de la surmortalité chez les 15 à 44 ans en 2021 par rapport à la moyenne de 2017 à 2020.

      Le graphique suivant a été établi à partir des données fournies par EuroMOMO et montre le nombre de décès en excès entre la semaine 0 et la semaine 37 par an de 2017 à 2022 -.

      En 2022, il y a eu jusqu’à présent 3 437 décès en excès chez les 15 à 44 ans. Cela représente 1 179 décès de plus que ce qui s’est produit en 2020, à l’apogée présumée de la pandémie de Covid-19, et 2 241 décès de plus que la moyenne de 2017 à 2020.

      Cela équivaut à une augmentation de 187 % de la surmortalité chez les 15-44 ans en 2021 par rapport à la moyenne de 2017 à 2020.

      Le graphique suivant montre le nombre total de décès chez les 15 à 44 ans en 2021 et 2022 jusqu’à présent, ainsi que la moyenne combinée de la semaine 0 à la semaine 52 de 2017 à 2020 et de la semaine 0 à la semaine 37 de 2017 à 2020.

      Cela montre qu’il y a eu 6 069 décès de plus tout au long de 2021 et 2022 jusqu’à présent par rapport à la moyenne de 2017 à 2020. Cela équivaut à une augmentation globale de 239 %.

      Récemment, nous avons révélé comment une enquête exclusive menée par l’équipe de The Exposé a forcé le département officiel des statistiques de l’Union européenne à entamer une enquête à l’échelle européenne pour déterminer pourquoi il y a eu une augmentation significative de la surmortalité chez les enfants âgés de 0 à 14 ans depuis que l’Agence européenne des médicaments a approuvé l’injection de Covid-19 pour les enfants.

      Nous demandons maintenant au même département de lancer une autre enquête à l’échelle européenne pour savoir pourquoi il y a également eu une augmentation significative de la surmortalité chez les adolescents et les jeunes adultes depuis que l’Agence européenne des médicaments a accordé pour la première fois une autorisation d’utilisation d’urgence à une injection de Covid-19 à la fin de 2020.

      Une augmentation qui ne montre malheureusement aucun signe de ralentissement.

      https://expose-news.com/2022/09/25/europe-young-adult-deaths-239-percent-increase/




      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 7

      [Voir :
      Le Tétralogue — Roman — Prologue & Chapitre 1
      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 2
      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 3
      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 4
      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 5
      Le Tétralogue — Roman — Chapitre 6]

      Par Joseph Stroberg

      ​7 — Ultimes préparatifs

      Jiliern et Tulvarn se réveillèrent assez tard, alors que Veguil était visible nettement au-dessus de l’Horizon est. Matronix apparaissait presque entièrement vers le sud, éclairée sur la moitié de sa surface. De larges et diffuses nuées grisâtres empêchaient une vision parfaitement claire de l’un comme de l’autre. Cependant, elles étaient insuffisantes pour amener de la pluie. La journée serait donc propice aux entraînements en attendant le retour espéré de Gnomil. Pourtant, elle n’allait pas se dérouler comme prévu. Ils sursautèrent tous les deux lorsqu’ils entendirent une voix féminine interpeller la Vélienne depuis le seuil de la porte :

      — Jiliern ! Vite, peux-tu m’aider ?

      — … Plaît-il ? ne put que réagir la cristallière dans un premier temps… Que se passe-t-il, Marnia ? interrogea-t-elle après s’être retournée et avoir reconnu la visiteuse.

      — Dernio et Galdien sont impuissants. Toi seule peux peut-être faire quelque chose.

      — L’herboriste et le thérapeute ? Impuissants à quoi ?

      — Velnir est au plus mal et personne au village ne sait pourquoi. Avec un de tes cristaux, peut-être pourrais-tu trouver ou faire quelque chose ?

      — D’accord, je vais te suivre. Tulvarn, il serait sans doute préférable que vous restiez ici pour attendre l’éventuel retour de Gnomil.

      — En effet, répondit le moine. Néanmoins, j’aimerais que vous me fournissiez quelques indications sur votre destination, au cas où.

      — Je ne devrais pas être absente très longtemps, mais si cela devait se prolonger, vous pourriez en effet m’y rejoindre. Tilnern est à moins de mille pas vers le nord et la maison de Velnir est la plus petite, près du centre. C’est le doyen du village, un érudit qui offre ses services contre de la nourriture. Il faut dire que sa maison ne contient rien d’autre que des livres, des parchemins et une couchette sommaire posée à même le sol. Bon, je vais prendre mon sac déjà rempli de cristaux et je laisse les autres sous votre garde. Marnia, Tulvarn ici présent est un des moines du temple, comme tu auras pu le deviner à son accoutrement.

      — Oui, je le pensais bien. Salutations, noble moine !

      — Noble ? Non, je ne mérite pas un tel qualificatif. Encore trop novice pour cela.

      — Oh, mais vous êtes pourtant certainement plus noble que nous tous au village, à l’exception peut-être de ce pauvre Velnir. Puisse le Grand Satchan le maintenir en vie !

      — Je prierai en ce sens, dame Marnia.

      — Merci, noble moine. Cela pourrait faire une différence. Vite, il n’y a pas de temps à perdre, Jiliern !

      — Voilà, j’arrive !

      À ces mots prononcés à la hâte, les deux Véliennes sortirent en courant de la maison. Si elles pouvaient maintenir cette allure, Tulvarn ne leur donnait pas longtemps avant de rejoindre le malade. La grande inconnue serait ensuite le temps nécessaire au diagnostic, puis éventuellement au traitement, en espérant pour l’érudit que celui-ci soit possible. Il ne doutait pas des compétences de la cristallière, mais si le mal lui était inconnu, elle risquait d’avoir quelques difficultés à le traiter, surtout sans en connaître la cause.

      Resté seul dans la maison d’une Vélienne qu’il connaissait encore très peu, Tulvarn n’avait rien d’autre à faire que d’attendre son retour et celui du voleur. Lequel des deux reviendrait en premier ? Ce qu’il ferait ensuite dépendrait prioritairement de la réponse à cette question. Si Gnomil revenait en premier, ils attendraient tous les deux quelque temps le retour de Jiliern avant de se mettre en marche à sa recherche. Si celle-ci revenait d’abord, ils reprendraient leurs exercices pendant deux ou trois cycles avant de décider de partir sans le voleur ou de poursuivre l’attente un peu plus longtemps. Dans un cas comme dans l’autre, cela retardait le véritable départ vers l’aventure et l’inconnu. Tulvarn ne savait pas trop laquelle des deux possibilités il préférait. Revoir Gnomil d’abord pourrait signifier ne plus pouvoir dormir profondément, de crainte qu’autrement il ne dérobe cette fois effectivement des cristaux. Et cela n’augurerait pas un bon déroulement des opérations pour Jiliern. À l’inverse, l’arrivée de cette dernière pourrait laisser supposer que le voleur s’était moqué d’eux et qu’ils auraient à faire une croix sur son aide en certaines situations particulières toujours possibles. Il était en effet très probablement capable de déceler et d’éviter divers pièges, surtout s’ils devaient traverser des zones de ruines antiques, la cité de cristal ou quelques labyrinthes particulièrement vicieux comme il en existait, semble-t-il, en certaines contrées. De vieilles légendes le laissaient croire. Il pourrait aussi ouvrir quelques portes verrouillées par des mécanismes plus ou moins sophistiqués, donnant alors accès à quelques rares trésors. Et qui savait si le Tétralogue n’était pas parmi eux ? Son adresse probable leur permettrait aussi probablement de grimper en des endroits qui autrement leur resteraient inaccessibles. Son faible gabarit lui permettrait de se glisser par certains passages interdits même à la Vélienne d’une taille pourtant dans la moyenne. Et combien d’autres habiletés pouvait-il avoir ? Cependant, les capacités de la cristallière se révélaient également appréciables. Finalement, ces deux personnes lui paraissaient soudainement plus importantes que lui-même pour l’atteinte de la relique, si jamais elle existait. Que pouvait en effet apporter un moine à une telle entreprise ? Repousser quelques carnassiers ? Mieux valait recruter un chasseur à une telle fin. Peut-être était-ce d’ailleurs une partie du sens du message apporté par l’érudit Déviorn ? Faire appel à un chasseur et à un assassin pour assurer plus facilement le succès de leur entreprise ? Ou bien au contraire, se méfier particulièrement de ceux qu’ils rencontreraient sur leur chemin ? Dans la première hypothèse, il n’en connaissait pour l’instant aucun. Dans la seconde, pourquoi le message n’évoquait-il qu’un chasseur et qu’un assassin ? Ce pouvait-il que ces deux individus plus spécifiques soient particulièrement dangereux, eux bien plus que leurs comparses ? Comment dans ce cas les reconnaître ? Cette possibilité lui paraissait finalement peu probable. L’ennui était que l’autre ne lui semblait pas tellement plus plausible. Il avait beau tourner et retourner cela dans sa tête, il ne percevait pas grand-chose de bien concluant pour l’instant. Ce message amenait bien davantage de questions que de solutions. Qu’en penserait son maître ? Il n’en savait rien, mais ne pouvait et ne devait de toute manière plus compter sur lui. Puis, à quoi bon se préoccuper de cela maintenant ? Il ne servait à rien pour l’instant de savoir ce qui pouvait être préférable ou non. Ce qui comptait était ce qui interviendrait effectivement. Il n’aurait alors d’autre choix que d’y faire face ou éventuellement de renoncer à sa quête de la relique, option qu’il préférait ne pas retenir. Finalement, penser aux diverses possibilités était de la perte de temps, même s’il n’avait pas grand-chose d’autre à faire qu’attendre, ou au moins de la perte d’énergie. Il pourrait probablement trouver mieux en attendant le retour de l’un ou de l’une. Et si aucun des deux ne revenait d’ici quelques cycles, il se mettrait alors en route pour chercher Jiliern ou pour découvrir ce qui pouvait lui être arrivé.

      En attendant le retour de ses comparses, Tulvarn décida de faire une exploration des environs. Il prendrait garde de rester toutefois à portée de voix, si jamais ces derniers revenaient dans l’entrefaite. Il y avait peut-être quelques ressources végétales utiles dans les environs, en plus des baies sitjiennes dont il allait reprendre quelques poignées. Il les placerait dans la pièce de tissu déchiré à laquelle il avait eu recours la première fois. Lorsqu’elle serait pleine, il l’attacherait à son sac à l’aide d’une cordelette improvisée à partir d’un rhizome de hiélix dont il devait bien exister plusieurs spécimens par ici. C’était suffisamment résistant au point de ne pas pouvoir être coupé à mains nues. Il devrait pour cela recourir à son sabre. Maintenir ainsi les baies à l’extérieur du sac leur éviterait de se trouver malencontreusement écrasées. Et il resterait dans ce dernier suffisamment de place pour d’autres ressources médicinales ou alimentaires moins fragiles.

      Tulvarn ne tarda pas à trouver un buisson à baies et à en prélever le maximum de ce qu’il pouvait emporter dans sa pochette de fortune. À seulement quelques pas ensuite, il découvrit du hiélix et en tira quelques cordelettes dont celle qu’il réservait pour attacher les baies. Poursuivant sa marche exploratoire, attentif aux types de plantes, négligeant par conséquent davantage les animaux, il s’éloignait progressivement et de manière spiralée de la maison de Jiliern.

      La végétation était plus ou moins dense selon les endroits. Des buissons de taille et de largeur variable alternaient avec des herbacées et quelques arbres éparts. Divers petits animaux s’y faufilaient en espérant peut-être passer inaperçus du Vélien. D’autres étaient trop occupés à ronger une écorce, déterrer une racine ou marquer leur territoire pour fuir devant lui. Peut-être ne le ressentaient-ils pas comme dangereux. Il ne faisait qu’un faible bruit pour éviter autant de les surprendre que de les effrayer. Intérieurement, il émettait envers eux une disposition de paix, de calme et de symbiose, désirant se fondre au mieux avec l’environnement, afin de repérer plus facilement des plantes potentiellement utiles pour son aventure.

      Durant ses longs cycles passés au monastère, Tulvarn avait appris la valeur de la moindre parcelle de vie animale autant que végétale. Et lorsqu’il devait manger l’une ou l’autre pour sa propre subsistance, il leur adressait d’abord une prière non formulée, un mélange d’imploration, d’excuses et de remerciements. Elle n’avait pas de mots, mais se traduisait en sentiments soutenus qui émanaient de son cœur. Ces êtres se sacrifiaient pour qu’il puisse lui-même survivre. Tel était le jeu de la vie sur cette planète. Le Livre laissait entendre que c’était pratiquement le cas sur tous les corps célestes dotés de formes de vie tangibles. Ces dernières servaient tôt ou tard de nourriture à d’autres. Mieux valait alors éviter que cela se fasse dans la souffrance. Un des rôles du moine était justement le soulagement des souffrances, autant morales ou psychiques que physiques. Même son aspect guerrier s’y vouait, car il était essentiellement défensif et nullement pratiqué dans un esprit de conquête, d’agression, de domination ou encore de destruction.

      Tulvarn ne pensait pas avoir beaucoup d’occasions d’exercer son art martial défensif, mais son maître lui avait conseillé de ne jamais rien considérer comme acquis ni certain. La vie avait comme le don de nous surprendre. Et aussi bien il pourrait au contraire devoir souvent sortir la lame de son fourreau au cours de sa quête de la relique. Alors qu’il poursuivait l’exploration du voisinage pour sa récolte, il aperçut une variété qu’il ne connaissait pas encore. Intrigué, il l’examina de plus près.

      La plante était basse, mais sa vingtaine de tiges couvrait le sol sur un rayon équivalent à celle de son bras. Sur ces dernières, les feuilles étaient disposées à plat en un dense réseau, de telle sorte qu’aucune parcelle du sol n’était visible. Ce dernier conservait ainsi son humidité. De plus, ces feuilles, épaisses, semblaient gorgées d’eau ou d’un liquide à déterminer. Elles devaient ainsi pouvoir facilement résister aux étés les plus chauds et les plus secs. Si un jour il revenait au temple, il faudrait qu’il demande à son maître s’il la connaissait et dans ce cas, qu’elles étaient ses vertus. Il ne voulait pas prendre le risque d’en manger la moindre partie. Elle pouvait être empoisonnée et peut-être même que son simple contact le ferait tomber raide mort. Il savait qu’au moins une plante sur le second continent était couverte d’un poison capable de ce genre de prouesse. Ce dernier parvenait à percer le cuir de la plupart des espèces animales ainsi que celui des Véliens. Les animaux à écailles y échappaient. Heureusement, elle était fort rare, de même que la présente plante semblait l’être pour ne jamais avoir été mentionnée au temple. Était-elle originaire de Veguil ? Ou venait-elle d’ailleurs ? Il l’ignorait, mais sa curiosité naturelle le poussait à rechercher la réponse. Peut-être devrait-il consulter quelques érudits. Cependant, ce n’était pas la priorité du moment et il poursuivit son exploration méthodique du voisinage.

      La suite ne lui permit pas de découvrir de nouvelles espèces, mais de remplir largement son sac de denrées fortement nutritives et de remèdes utiles. Ses compagnons de voyage et lui seraient ainsi mieux à même, au moins au début, de résoudre plusieurs types d’ennuis de santé et d’incidents malencontreux. Alors qu’il arrivait en vue de la maison de Jiliern, il tomba en arrêt devant un imposant Vélien qui lui barrait manifestement le chemin. Celui-ci était armé de deux sabres pour l’instant dans leur fourreau et arborait un air menaçant. Tulvarn s’apprêtait à le contourner lorsque celui-ci ouvrit la bouche pour proférer l’injonction suivante :

      — Si vous tenez à la vie, n’allez pas plus loin, mais écoutez plutôt ma proposition.

      — Pour l’instant, je n’ai rien à perdre à vous écouter, du moins si ce n’est pas trop long, alors je vous écoute. Que voulez-vous ?

      — Je suis en train de constituer une armée et j’ai besoin de soldats comme vous semblez en être un. Si vous refusez de vous mettre à mon service, je serai contraint de vous tuer. Je ne peux me permettre de laisser des ennemis en vie derrière moi.

      — Comme vous y allez ! Première erreur : je ne suis pas un soldat, mais un moine…

      — Et ce sabre, il sert seulement de décoration ? interrompit l’inconnu.

      — C’est cela, oui — pourquoi pas ? — de décoration, ironisa Tulvarn amusé par la question. Et si vous le permettez, je dois poursuivre mon chemin.

      — N’y songez même pas, avertit brutalement le guerrier, sortant ses deux sabres alors qu’il se précipitait soudainement en avant.

      Le moine ne put que constater que le colosse ne plaisantait pas. Il fit un écart du côté droit en tirant prestement son propre sabre. Pivotant en direction de l’assaillant, il effectua un mouvement semi-circulaire rapide partant du haut pour frapper finalement au niveau du ventre avec une inflexion du poignet. Malheureusement, son adversaire évita de justesse l’attaque d’un saut en arrière avant de contre-attaquer d’un puissant coup de pied dirigé vers la tête. Du moins c’est ce qui apparaissait, mais Tulvarn ressentit une vive douleur au thorax qui le fit presque s’effondrer sur le sol. Il se ressaisit au dernier moment, effectuant une roulade sur la gauche pour éviter le prochain coup alors qu’une voie masculine se mit à crier depuis la même direction, mais légèrement en retrait derrière lui :

      — Eh ! Qu’est-ce que vous faites là, interrogea le nouvel arrivant ?

      Tournant la tête, Tulvarn reconnut le voleur et fut quelque peu soulagé de le voir arriver maintenant. Dans la foulée, il profita de l’effet de surprise sur son assaillant pour placer une estocade que ce dernier ne put cette fois éviter. L’inconnu recula vivement alors qu’une traînée de sang s’écoulait d’un autre endroit que celui visé. Jugeant peut-être qu’il ne pouvait alors faire face à deux adversaires, il battit en retraite et s’enfuit rapidement hors de leur vue.

      — Qui était-ce, demanda Gnomil ?

      — Je ne sais pas. Il veut apparemment constituer une armée.

      — Et c’est comme cela qu’il s’y prend ?

      — Il dit tuer ceux qui ne le servent pas. Mais heureusement que tu es revenu juste à temps. Cet énergumène a réussi à me blesser d’une étrange manière. Il tentait de me lancer un coup de pied lorsque j’ai reçu cette vilaine blessure, poursuivit-il en montrant une large entaille tout près du cœur.

      — Oh ! Je vois.

      — Je ne comprends pas comment il a pu faire ça. Un pied ne permet pas une telle déchirure dans le corps d’un Vélien, surtout pas au niveau du thorax. Et puis, à l’inverse, je l’ai visiblement blessé, mais pas du tout de la manière que j’avais supposément effectuée.

      — Serait-ce un mage expert en illusions ?

      — Peut-être. Je ne sais pas. Si c’est le cas, il est extrêmement dangereux, car il semble aussi disposer d’une grande force physique.

      — Un mage guerrier ? suggéra le voleur.

      — J’ignore si une telle classe d’individus existe, répondit Tulvarn.

      — Et s’il était le seul de son espèce ?

      — Il le vaudrait mieux, car s’ils sont plusieurs, la menace est encore plus grave, surtout si celui-ci ou plusieurs d’entre eux veulent créer une armée.

      — Pour en faire quoi ?

      — Je l’ignore aussi. Cela fait de nombreux cycles que les guerriers ont pratiquement disparu. Alors une telle armée serait unique, et très dangereuse, car sans véritables adversaires. Tout lui serait permis : conquêtes, pillages, viols… et que sais-je encore ? Je vais prier que cela n’arrive pas.

      — Eh bien, j’espère que vos prières sont efficaces, car nous en aurons besoin, dirait-on.

      — Je le souhaite aussi, mais habituellement je n’effectue pas de telles prières. C’est une situation exceptionnelle. Permets-moi de ne pas prolonger cet échange de questions, je dois me soigner, acheva-t-il.

      — Faites donc, noble moine, vous en avez bien besoin !

      — S’il te plaît, pas de lèche…

      — D’accord, d’accord. Je me tais.

      Tulvarn passa l’heure suivante à nettoyer puis refermer sa plaie, utilisant pour cela une partie de sa récolte. Déjà ! Ça commençait plutôt mal ! Il allait devoir la reconstituer avant le retour de Jiliern. Cependant, cette fois il aurait de l’aide.

      (Suite : Le Tétralogue — Roman — Chapitre 8)




      REVUE DE PRESSE DU 11 OCTOBRE 2022

      Par MF

      ÉDITORIAL
      Le principe de précaution, c’est fini !

      Ainsi l’a voulu la Commission européenne en autorisant la mise sur le marché standard de Cominarty, alors même que de nombreux pays limitent les indications des vaccins selon l’âge et l’état de santé, que l’Australie va même jusqu’à rembourser les frais d’obsèques des victimes, qu’un consensus en Europe se dessine pour ne plus vacciner les jeunes, qu’aux USA les documents cachés révèlent qu’un injecté sur trois a souffert d’effets indésirables, que le mécanisme biologique de ceux-ci est révélé, que la dangerosité des tests et des masques se confirme, tandis que l’OMS sonne la fin de la pandémie.

      POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

      Sénat : quand sera levée l’obligation vaccinale pour les soignants et pompiers ?

      https://www.francesoir.fr/politique-france/sylviane-noel-cingle-gouvernement-refus-reintegration-soignants-suspendus

      « Sylviane Noël a demandé le 4 octobre au gouvernement quand celui-ci comptait réintégrer les soignants et pompiers suspendus pour non-vaccination contre le Covid-19. »

      Le retour du masque ?

      https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-brigitte-autran-annonce-que-le-retour-du-masque-obligatoire-est-l-etude

      « Le Covars (nouveau conseil scientifique) étudie ce point, avec différents modèles, comme l’ensemble des pays européens, les États-Unis, l’Amérique du Nord. Aujourd’hui, personne n’a réintroduit l’obligation du masque, mais tout le monde l’étudie. »

      Notion de « personnes-années dans les études épidémiologiques »

      https://ctiapchcholet.blogspot.com/2022/10/vaccin-contre-la-covid-19-des-milliers.html

      « Une discipline notamment scientifique qui ne répond pas aux attentes réelles des personnes humaines/qui s’écarte du bon sens… est une discipline décadente, atteinte, moribonde. »

      ÉTRANGER

      EUROPE — La Commission européenne vient de transformer l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle de Cominarty en mise sur le marché standard

      https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/covid-19-latest-updates

      Plus aucun principe de précaution, du jamais vu !

      MONDE — Les décisions majeures ne venaient ni des États ni de l’OMS

      https://www.limpertinentmedia.com/post/comment-la-machine-turbo-de-bill-gates-a-pilot%C3%A9-la-gestion-du-corona

      « Pilotage par Le réseau du lobby Gates comprend la “Bill & Melinda Gates Foundation” à Seattle (“Un monde meilleur d’ici 2030 est à notre portée” ; ses actifs se montent à environ 70 milliards de dollars), le “Wellcome Trust”* de Londres (portefeuille d’investissement 38 milliards de livres), l’alliance pour la vaccination GAVI à Genève et le CEPI “Coalition for Epidemic Preparedness Innovations”) à Londres et Oslo. »

      AUSTRALIE — Le gouvernement rembourse les frais d’obsèques des victimes des injections, et d’autres pays limitent les injections selon l’âge

      https://pgibertie.com/2022/10/11/les-petits-pas-de-la-verite-laustralie-rembourse-meme-des-frais-dobseques-des-victimes-des-injections-plusieurs-pays-protegent-du-poison-les-moins-de-50-ans-et-les-etudes-multiplient-les-exemp/

      La vérité avance à petits pas.

      BELGIQUE, DANEMARK, ROYAUME-UNI, SUÈDE — Il ne faut pas vacciner les jeunes

      « Vacciner les jeunes contre le covid est inutile, inefficace et dangereux »

      CANADA — Tout ce qui n’est pas conforme au discours officiel est sanctionné

      https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/epictetus-tout-ce-qui-ne-conforme-pas-l-opinion-officielle-est-sanctionne

      « Interview d’un biologiste qui attribue la censure au gouvernement canadien et à un Premier ministre qui n’a eu de cesse de diviser en ostracisant les personnes en désaccord avec le récit officiel, particulièrement sur la vaccination obligatoire ou encore sur les traitements précoces (ivermectine, hydroxychloroquine, vitamine D). »

      CHINE — Refus d’acheter le vaccin Moderna sans connaître sa composition

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/04/moderna-refuse-de-ceder-a-la-chine-la-propriete-intellectuelle-du-spikevax/

      « Moderna aurait pris cette décision par suite de problèmes commerciaux et de sécurité impliquant certaines personnes qui participent aux négociations. »

      ROYAUME-UNI, ÉCOSSE — Lancement d’une enquête sur l’augmentation de mortalité des bébés

      https://www.bbc.com/news/uk-scotland-63097142

      Pas lien avec le Covid, mais les pics de mortalité pourraient-ils avoir un lien avec les injections ?

      USA — Bourla le PDG de Pfizer refuse d’être auditionné par le Parlement européen

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/alerte-malgre-la-pression-des-deputes-europeens-bourla-refuse-toujours-detre-auditionne/

      Il envoie une personnalité de second ordre pour l’audition du 10 octobre.

      USA — Dissimulation de résultats d’autopsie chez des vaccinés

      https://www.aubedigitale.com/la-fda-dissimule-les-resultats-dautopsie-des-personnes-decedees-apres-avoir-ete-vaccinees-contre-le-covid-19/

      « Les autopsies peuvent constituer une partie importante de l’analyse post-mortem et devraient être pratiquées, notamment en cas d’augmentation du nombre de décès après la vaccination contre le COVID-19 »

      SUÈDE — Abandon de la vaccination chez les adolescents

      https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-la-suede-ne-recommande-plus-la-vaccination-pour-les-adolescents

      « La décision signifie qu’à partir du 1er novembre la recommandation — vaudra seulement pour les mineurs des groupes à risque pour le Covid-19. Début septembre, le Royaume-Uni avait, lui, levé sa recommandation pour les moins de 11 ans en bonne santé. Le 13 septembre, le Danemark décidait de ne plus recommander la vaccination anti-Covid pour les personnes âgées de moins de 50 ans. »

      JUSTICE

      Edouard Philippe convoqué à la Cour de justice de la République pour sa gestion du covid

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/10/10/crise-du-covid-19-edouard-philippe-convoque-le-24-octobre-a-la-cour-de-justice-de-la-republique_6145233_823448.html

      Les magistrats envisagent la mise en examen de l’ancien premier ministre pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « abstention volontaire de combattre un sinistre ».

      Un parent porte plainte contre un principal pour discrimination envers des non-vaccinés

      https://www.francesoir.fr/opinions-entretien/passe-sanitaire-enfance-libertes-soutient-la-poursuite-penale-d-un-parent

      « Les nombreuses tentatives amiables étant restées vaines, la voie pénale est apparue comme le seul recours susceptible de faire reconnaître l’infraction à la loi commise par ce fonctionnaire et déclencher les sanctions adéquates en conséquence. »

      La requête d’un pompier suspendu rejetée par la Cour européenne des droits de l’homme

      https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-la-requete-dun-pompier-francais-suspendu-car-non-vaccine-rejete-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-06-10-2022-DQ22I4TJNNARPOJ6GRXF32EW7M.php

      « À l’unanimité, les magistrats européens ont jugé la requête “irrecevable”, “faute pour le requérant d’avoir épuisé les voies de recours internes avant de la saisir”, en l’occurrence devant les juridictions administratives. Cette décision est définitive. »

      USA — La justice américaine oblige l’administration à rendre publics des documents cachés sur les effets secondaires des injections

      https://pgibertie.com/2022/10/06/la-justice-americaine-oblige-ladministration-a-rendre-publics-des-documents-caches-sur-les-effets-secondaires-un-injecte-sur-trois-en-a-souffert-un-sur-douze-a-ete-pris-en-charge-par-le-systeme/

      Les 10 millions d’utilisateurs de V-safe ont signalé environ 71 millions de symptômes. !

      USA — Le gouvernement sur le banc des accusés

      https://www.laselectiondujour.com/politique-de-confinement-anti-covid-le-gouvernement-americain-sur-le-banc-des-accuses-n1708/

      « Le but du procès n’est pas de réclamer de l’argent, mais d’établir une jurisprudence : le gouvernement ne peut pas utiliser des entreprises privées pour contourner la Constitution… »

      USA — Plainte contre la FDA pour ses déclarations trompeuses sur l’Ivermectine

      https://finance.yahoo.com/news/fda-misled-public-ivermectin-accountable-144900899.html

      La FDA « s’est engagée dans une campagne d’interférence avec l’utilisation correcte par les médecins de l’ivermectine, qui a depuis longtemps été approuvée comme étant totalement sûre pour l’usage humain »

      COVID

      Le lavage nasal contre les formes graves de Covid

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/une-etude-preconise-un-simple-lavage-nasal-pour-prevenir-les-formes-graves-du-covid-19/

      Pratique courante en Asie, peu coûteuse et sans danger.

      Recul de contamination chez les petits enfants, heureusement peu vaccinés !

      https://pgibertie.com/2022/10/01/heureusement-que-les-petits-enfants-nont-pas-ete-massivement-vaccxx-en-france-cest-la-seule-categorie-dage-qui-connaisse-un-fort-recul-de-la-contamination/

      Comment le surpoids augmente le risque de covid sévère

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/une-etude-explique-comment-le-surpoids-augmente-le-risque-de-covid-severe/

      « Les résultats de cette étude récente démontrent que lorsque le SARS-CoV-2 atteint les tissus adipeux, il y a une forte réplication virale au niveau des adipocytes. Cela provoque des inflammations locales et systématiques importantes, ce qui explique le développement de la forme grave du Covid-19. »

      Fin de la pandémie en vue, d’après l’OMS

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/vers-la-fin-de-la-pandemie-de-covid-19-selon-loms/

      Mais narratif inchangé avec un scénario du pire..

      TESTS ET MASQUES

      Pourquoi de nombreux bâtonnets de tests brillent-ils sous la lumière UV ?

      https://report24.news/naechste-episode-in-antigentest-skandal-warum-leuchten-viele-teststaebchen-unter-uv-licht/?feed_id=22275

      Impuretés, absence de contrôles, suspicion de la présence de résidus d’oxyde d’éthylène, toxique et cancérigène, microfibres aux arêtes parfois très vives qui se détachent de la tête de l’écouvillon dès l’emballage, mais aussi lors du prélèvement de l’échantillon, et restent dans la muqueuse nasale, pouvant expliquer la sensation de corps étranger dont de nombreuses personnes font état pendant plusieurs jours après le test.

      « Il est du devoir des autorités de l’UE et des États respectifs de préserver la population de tout dommage et de contrôler la qualité et la nature des dispositifs médicaux et non de reporter en toute bonne foi cette activité de contrôle sur des fabricants chinois inconnus et douteux ».

      Les effets secondaires du port du masque chez les enfants sont catastrophiques

      https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/les-effets-secondaires-port-du-masque-enfants-catastrophiques-sabine-bauvaux

      Éthique dans la fabrique de masques dans une entreprise française, ce qui n’est pas le cas pour les masques chinois !

      INJECTIONS

      Stocks à détruire !

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-la-france-va-t-elle-devoir-detruire-ses-30-millions-de-doses-de-vaccins_2181153.html

      Ah, c’est ballot ! « près de 30 millions de doses de vaccins à 19,50 € la dose ! 585 millions d’€ partis en fumée, soit le coût de construction de 2 hôpitaux ou 195 000 journées de réanimation… »

      Essais thérapeutiques et biais d’expertises

      https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/essais-therapeutiques-et-biais-dexpertise-le-cas-du-vaccin-de-pfizer/

      « Depuis la fin des années quatre-vingt, nous savons que le principal facteur prédictif des conclusions des études cliniques ne se situe pas dans la méthodologie, mais dans les liens d’intérêt entre le commanditaire ou le financeur de l’étude et ses cosignataires. L’essai clinique organisé par Pfizer, qui a scientifiquement fondé la “vaccination” obligatoire de tous les personnels et justifié l’exclusion des soignants réfractaires aux injections, en est une nouvelle illustration. »

      EFFETS INDÉSIRABLES

      Explication biologique des effets indésirables

      https://www.aimsib.org/2022/10/02/explications-biologiques-du-mecanisme-des-effets-indesirables-des-vaccins-anti-covid-19/

      « Les vaccins anti-COVID-19 utilisés sont tous fondés sur la spike ou la contiennent.Les vaccins reproduisent les effets pathogènes de la spike virale toxique.La plupart des mécanismes biologiques qui expliquent les effets indésirables des vaccins ont été anticipés par des experts officiels ou non.

      La spike du SARS-CoV-2 interagit avec le système rénine-angiotensine (via sa liaison à l’ACE2) et va le déréguler : ce mécanisme permet d’anticiper la pathogénicité du virus et des vaccins.De plus, l’ADE est connu pour les vaccins anti-coronavirus et a été noté dans les essais de vaccins contre le SARS-CoV-1. L’ADE a été démontré dans la COIVD-19 et les anticorps facilitants trouvés après vaccination.Les autres mécanismes biologiques concernent l’effet allergisant du PEG des nanoparticules (LNPs), les homologies de la spike avec les protéines humaines, la biodistribution des LNPs dans le foie, la rate, les ovaires et testicules, la moelle osseuse, en particulier, la capacité de la spike de se transformer en prion. L’immunosuppression aspécifique et spécifique sont aussi explorées dans ce texte ainsi que l’effet cancérogène des vaccins. »

      Les myocardites et thromboses seront abordées ultérieurement.

      Vieillissement cellulaire accéléré et cancers

      https://pgibertie.com/2022/10/02/les-injections-font-vieillir-les-cellules-a-une-vitesse-acceleree-facilitent-les-cancers-une-etude-japonaise-preconise-un-adjuvant-anticancereux-si-lon-veut-poursuivre-les-vaccxxx/

      « Une étude japonaise démontre que les injections épuisent l’organisme et qu’une thérapie compensatoire anticancéreuse est nécessaire. »

      Troubles oculaires après les injections

      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8875181/pdf/vaccines-10-00342.pdf

      « Troubles palpébraux, orbitaires, cornéens, uvéites, rétiniens, vasculaires, neuro-ophtalmologiques, troubles de la motilité oculaire… Une revue de la littérature : 58 articles scientifiques. »

      Troubles du cycle féminin

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/03/vaccin-covid-et-troubles-du-cycle-feminin-le-probleme-se-fait-peniblement-son-chemin-dans-la-litterature-medicale/

      « Banalisation des troubles, encore un triste exemple du déni de réalité d’une agence nationale prise dans un réseau sanitaire mondial qui a perdu son autonomie face à l’industrie pharmaceutique. »

      Impact sur la fertilité

      https://pgibertie.com/2022/10/04/les-injections-vaxx-covid-le-sperme-et-les-reserves-ovariennes/

      « Est-ce à dire qu’au bout de 3 ou 4 rappels annuels la fertilité d’une bonne partie des hommes et des femmes sera anéantie ? Ces études peuvent le laisser supposer… Il est urgent d’interdire ces injections à tous ceux qui veulent des enfants ».

      Multiplication des études sur les effets indésirables

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/04/les-revelations-des-etudes-sur-les-effets-indesirables-des-injections-covid-se-multiplient/

      « Le chercheur recommande aux ophtalmologues de surveiller de près les patients atteints de maladies thyroïdiennes qui viennent de recevoir un vaccin. »

      RÉSISTANCES

      Témoignage d’un médecin suspendu

      « Un Président, c’est un Président pour TOUS les Français. Il n’a pas le droit d’ostraciser des gens, il n’a pas le droit de les désigner à la vindicte populaire. »

      Témoignage d’une infirmière suspendue

      « Le plus souvent, la population pense que tout est redevenu “normal” ; mais non, l’obligation vaccinale est encore en vigueur : nous ne pouvons pas retourner exercer notre métier ! »

      Réinfo Covid Québec, revue de presse du 3 octobre

      Réinfocovid du 6 octobre 2022

      https://reinfocovid.fr/

      et en particulier :

      https://reinfocovid.fr/science/myocardites-post-vaccinales-plus-graves-quannoncees/

      « en raison de leurs effets potentiels à long terme »

      CSI du 6 octobre 2022

      Invité : Dr Jérome SAINTON Médecin généraliste
      Sujet : De l’efficacité de la vaccination anti-Covid et de quelques (autres) biais.



      ARTE 18 octobre, des vaccins et des hommes

      https://www.arte.tv/fr/videos/091092-000-A/des-vaccins-et-des-hommes/

      « Nous sommes un certain nombre dans le pays à déplorer qu’il n’y ait pas de débat autour de la vaccination dans les médias grand public.

      ARTE décide de corriger cette anomalie en programmant mardi 18 octobre à 20 h 50 un documentaire sur la question : “Des vaccins et des hommes” d’Anne Georget »

      Intégrité de la décision publique et corruption

      « La question de la fraude et de la corruption au sein des politiques de santé, est centrale à la compréhension de la gestion désastreuse de la pandémie de Covid-19. »




      Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

      « Le Maître du haut château1 »
      Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

      À Shanti…

      Typiquement le genre de titre qui pourrait réjouir certains complotistes et conforter les hypnotisés sur ma « folie » déviante.

      Pour celles et ceux qui l’ignorent, « Le maître du haut château », « The man in the high castle » est un roman écrit en 1962 par Philip K. Dick. Je vais ici vous parler de la série télévisée inspirée du livre actuellement disponible sur le bouquet Amazon Prime, merci Jeff2, toujours là pour aider !

      Les lignes qui suivent vont donc vous révéler certaines intrigues de la série et j’invite tous ceux qui seraient désireux de la voir (en gardant tout le suspens) de ne pas lire les paragraphes consacrés.

      « Le maître du château. »

      L’intrique se déroule dans les années 1960 principalement sur le territoire des États-Unis. La différence de taille, par rapport à notre époque, est que les nazis et les Japonais sont sortis vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

      Le territoire Nord-Américain est ainsi divisé en 3 parties :

      • L’est pour le Reich.
      • L’ouest pour l’empire du Soleil levant.
      • Et une zone neutre sans droit, en son centre.

      Un des points intéressants de la série est qu’elle ne fait pas dans le manichéisme de base cher à Disney ou à Hollywood. Les pourritures ne le sont pas tant que ça, et ils sont parfois plus humains que les résistants américains.

      Je ne doute pas que vous appréciez me voir vous narrer une série, mais vous aurez bien compris que l’objectif de mon texte n’est pas là.

      Les « valeurs » du Reich après guerre

      Il est de bien entendu que les nazis ont exporté leurs « idéaux ». Être juif sur ce territoire relève de la folie, les noirs étant quant à eux considérés comme des sous-hommes à la limite de l’animal.

      Dans ce monde « idyllique et harmonieux » (pour les Aryens), point de souffrances, point d’inutiles, points de handicapés, point de violence (autre que celle du régime).

      Comme « au bon vieux temps », les inutiles sont éliminés pour leur « bien » et le bien du Reich. L’objet de ce nettoyage ne se veut pas uniquement eugéniste, mais a pour but d’éviter la déchéance et la souffrance à tous ces malheureux de la vie.

      Le « Service de Santé du Reich » est donc là pour « abréger les souffrances » des malades mentaux, des handicapés moteurs et de tout individu qui serait condamné par une maladie incurable.

      Cette composante « humaniste » et « généreuse » est affirmée par la propagande nazie et développée dans de nombreux ouvrages « scientifiques et philosophiques ».

      « Thomas Smith. », citoyen du Reich.

      Dans la série, il est le fils aîné de l’Obergruppenführer John Smith, un nazi haut placé fidèle à sa patrie qui n’hésite pas à faire tuer et torturer quand cela est nécessaire pour le bien de la patrie.

      Thomas est un bon petit, d’une quinzaine d’années, dévoué et intègre, membre actif comme il se doit des jeunesses hitlériennes, fier de sa famille, de son pays et de son papa.

      Tout irait pour le mieux quand, lors d’une visite de routine, le médecin de famille (aussi haut gradé) découvre que Thomas souffre d’une maladie génétique neurodégénérative pour laquelle il n’existe aucun traitement. Il est condamné à relativement court terme.

      John et sa femme évoluent alors dans leur mentalité. Les lois « généreuses et humanistes » du Reich voudraient que Thomas soit immédiatement euthanasié avant que les symptômes handicapants et la souffrance ne fassent leur apparition.

      Pour eux, leur fils doit vivre, ils sont et demeurent avant tout des parents, nazis ou pas. Ils prévoient ainsi de le faire partir pour un voyage d’études en Amérique du Sud où il « disparaîtrait » suite à un « enlèvement ».

      Mais le médecin de famille, conscient de son devoir, explique au père que s’il ne dénonce pas lui-même son fils aux autorités, il s’en chargera. N’ayant plus d’échappatoires, l’Obergruppenführer tue le médecin et camoufle sa mort en crise cardiaque.

      Thomas serait ainsi sauvé !

      Jusqu’au moment où le drame se produit… En voyant son père en direct à la télé à Berlin, récompensé d’avoir sauvé le Reich et ses valeurs, Thomas comprend son devoir et commet l’irréparable.

      Il se dénonce volontairement auprès du Service de Santé du Reich qui vient le chercher à son domicile pour le tuer « humainement ».

      Cet enfant est à ce point fier de sa patrie, fier de sa famille, à ce point imbibé des « valeurs » du Reich, qu’il va « volontairement » se faire éliminer pour ne pas devenir un parasite inutile à la patrie.

      Ainsi ni lui ni sa famille ne seront les témoins de sa déchéance. Il vit donc son suicide assisté comme un acte de bravoure dont toute la famille pourra être fière.

      ** fin de l’évocation de la série **

      « Remercions le ciel de ne pas vivre dans un tel monde de nazis. »

      Les alliés ont gagné la Deuxième Guerre mondiale, les nazis ont perdu et la dictature immonde d’Hitler s’en est allée.

      Nous avons la chance de vivre dans une « démocratie » si loin des « valeurs immondes véhiculées par l’idéologie nazie » (quand bien même elle est partagée par de nombreux Ukrainiens nostalgiques du Reich).

      Point d’eugénisme dans notre pays et notre belle Europe !

      Euh, vous en êtes bien sûr ?

      95 % des grossesses conduiraient à un avortement en cas de détection de trisomie3.

      Je vous rappelle que le diagnostic de trisomie n’est pas une science totalement exacte, mais un faisceau d’indices plus ou moins forts. Ce qui veut dire que chaque année des enfants désirés et en pleine santé sont privés du droit à la vie.

      C’est d’autant plus paradoxal que le nombre de lois pour respecter la dignité et les conditions de vie des handicapés ne faire que croître. Que de campagnes de lutte contre la discrimination alors que dans le même temps il y a une politique eugéniste organisée et valorisée.

      Il y aurait 450 naissances d’enfants trisomiques par an en France. La prévalence de la maladie serait 1 sur 700 à 800 grossesses.

      Notons qu’il y a eu en France en 2020, 222 000 interruptions de grossesse4 pour 697 000 naissances5, soit un total de 919 000 grossesses.

      Selon l’OMS :

      « Environ 73 millions d’avortements provoqués ont lieu chaque année dans le monde6. »

      Il devrait y avoir environ 1100 naissances trisomiques par an (sans tenir compte des fausses couches).

      « Une étude publiée par la revue European Journal of Human Genetics estime qu’entre 2011 et 2015, il y a eu chaque année 8 000 naissances d’enfants porteurs de trisomie 21 en Europe. Sans interruption médicale de grossesse, ce chiffre aurait atteint 17 331 naissances7. »

      Sur 4 ans notre société a donc empêché la naissance d’environ 8 000 enfants « pas comme les autres ».

      L’Islande un exemple à suivre ? Le magazine « génétique8 », qui se targue d’être le premier site de « Bioéthique » (je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer).Celui-ci note les « progrès » citant par exemple le Danemark où « 95 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés ». Quant à l’Islande, pays de grands espaces et d’harmonie, « aucune naissance de bébé trisomique n’a été recensée depuis 2017 ».

      Rappelons que l’avortement, en l’occurrence le meurtre, si il est pratiqué sur un fœtus viable, est autorisé jusqu’à la naissance pour les bébés qui seraient trisomiques.

      Comment appelez-vous le fait de sélectionner volontairement les enfants à naître
      selon leurs caractéristiques génétiques sinon de l’eugénisme ?

      Ah bien sûr, c’est pour éviter des souffrances… mais n’est-ce pas le même principe évoqué dans la série « le maître du haut château » ?

      « Nous ne sommes pas comme des nazis, nous ne tuons pas des personnes dans la fleur de l’âge, en bonne santé physique. Et encore moins des malades mentaux ! »

      Comment puis-je oser une telle question alors que nous vivons en France et en Europe dans les patries des droits de l’homme !

      Pour autant, le 7 mai 2022 les services de santé belges ont « assassiné » à sa « demande », une jeune femme de 23 ans9

      • Cette femme était-elle en fin de vie ? NON !
      • Cette femme avait-elle une perte d’espérance de vie ? Non !
      • Cette femme avait-elle une maladie physique incurable ? NON !
      • Cette femme avait-elle des souffrances physiques ? NON !

      Cette femme témoin de l’attentat en 2016 dans l’aéroport de Zaventem n’y avait pas été blessée.

      Le média précise :

      « Au printemps dernier, sa demande d’euthanasie a été acceptée par la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, au motif d’une “souffrance psychique irrévocable et permanente. Elle est morte entourée de sa famille »

      Cela veut dire que cette jeune femme souffrait d’un trouble de stress post-traumatique !

      Elle avait ce que l’on nomme une maladie psychiatrique ou mentale selon le vocabulaire, maladie exacerbée par le traumatisme de l’attentat.

      Notre société a accepté la mise à mort d’un humain
      « à sa demande » pour maladie psychiatrique.

      Libre arbitre ?

      Je vous rappelle que pour tout traitement, et je précise bien « traitement » et non « mise à mort », le consentement libre et éclairé du patient doit être obtenu.

      (Vous n’imaginez pas ma souffrance en écrivant ces lignes.)

      Le Conseil national de l’Ordre des Médecins10 précise :

      « … Le majeur sous tutelle.
      S’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être recherché. S’il est hors d’état de consentir aux soins en raison d’une altération de ses facultés mentales, le tuteur prend alors le relais, mais de façon encadrée. »

      Nous avions à faire, sans l’ombre d’un doute, à une personne suicidaire, souffrant de trouble mental et sa demande a été acceptée par notre société.

      Ce que certains nomment « suicide assisté » me laisse aussi perplexe d’un point de vue psychiatrique.

      Pourquoi cette personne qui aurait fait la demande à plusieurs reprises selon les médias ne s’est-elle pas suicidée ? Il ne s’agit ici nullement d’une personne âgée grabataire, en soin palliatif ou inconsciente, mais d’un être humain physiquement « fonctionnel ».

      Celle-ci avait d’ailleurs remplacé sa photo de profil Facebook11 le 11 mars par une photo gaie et pleine de vie.

      Pourquoi a-t-elle fait appel aux autorités pour mettre fin à ses jours ?

      Les méthodes ne manquent pas, des plus brutales en sautant du 8e étage ou sur les rails d’un train, aux plus douces comme l’ingestion de médicaments causant la mort. Je suis certain qu’il existe une multitude de sites expliquant avec moult détail comment se donner la mort efficacement et sans souffrance.

      L’interrogation est d’autant plus forte qu’elle aurait fait une tentative de suicide12 en 2020. De plus elle aurait refusé13 de rejoindre un groupe de soutien pour les victimes de l’attentat afin de se faire aider.

      D’un point de vue psy, il est intéressant de se demander si sa demande était profondément ancrée en elle ou si elle constituait en un appel à l’aide ? Une fois sa demande d’euthanasie active lancée, difficile de revenir en arrière !

      Elle est certainement passée du stade de « femme sans espoir et sans but hormis une souffrance éternelle » à « femme avec un nouveau sens à sa vie, celui de la reconnaissance de sa souffrance et se faire tuer par la société ».

      J’ai l’intime conviction que la bataille d’expert qu’elle a dû mener a rendu cette jeune femme « vivante ». Elle a donc été tuée par la société alors qu’elle n’avait pas été aussi vivante depuis des années ! Il est délirant de voir que les psychiatres chargés d’analyser sa demande n’aient pas perçu (ou qu’ils aient ignoré) ces faits.

      Il est merveilleux de constater comment ces prétendus médecins ont trouvé la solution finale pour transformer leur incompétence en succès.

      Alors que ces « soignants » devraient présenter des excuses en disant
      « nous sommes impuissants, notre savoir est de paille,
      nous ne savons pas soulager la souffrance
      et nous allons nous battre pour progresser ! ».
      Ceux-ci présentent comme une « victoire » le fait de dire
      « Nous allons tuer un être humain pour abréger ses souffrances
      comme on abat un cheval ! ».

      Un cas isolé ?

      Depuis les années 2000, date de la légalisation de l’euthanasie en Belgique, le nombre ne fait qu’augmenter avec un total de 2 699 euthanasies déclarées ! Soit un doublement depuis 2012.

      La commission précise qu’un tiers des tués avait moins de 60 ans, soit 869 personnes !

      Les données indiquent aussi que 50 souffraient uniquement d’affections psychiatriques. Si l’on rajoute les personnes souffrantes de troubles physiques ET psychiques, 20 % soit 540 personnes de plus, alors on peut affirmer le nombre d’euthanasies pour des personnes impactées par des troubles psy à 600, soit 22 % du total !

      600 personnes ne bénéficiant pas d’un jugement objectif, car altéré par des troubles psy,
      ont été autorisées à se faire tuer depuis la légalisation de l’euthanasie.

      Et si on tuait aussi les enfants ?

      « Il y a un an était promulguée la loi du 28 février 2014 « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie, en vue de l’étendre aux mineurs ». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.

      Réalisez-vous, pesez-vous les mots que vous venez de lire ?

      « Aucune condition relative à l’âge »

      Et de rajouter :

      « Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l’euthanasie, présentée comme ultime “acte d’humanité” dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier14. »

      « Rôle pionnier ! »
      « Ultime acte d’humanité ! »

      Ceci voudrait donc dire (comme dans cette série avec les nazis) qu’il serait non pas uniquement légal, mais « humain » de tuer un enfant de 10 ans en dépression prolongée suite à une rupture amoureuse !

      Vous pourriez me dire que j’exagère et je vous dirais de revenir lire ce texte dans 5 ans. Si nous n’avons pas vaincu le satanisme, il est probable que cela sera devenu monnaie courante.

      Je suis bon prince, je vais faire évoluer mon scénario :

      Imaginons que non loin de cette femme de 23 ans légalement tuée, il y eut le jour de l’attentat (elle avait alors 16 ans), un enfant de 10 ans avec ses parents. Ses parents, qui plus est sa seule famille, sont déchiquetés par l’explosion sous ses yeux. Lui a le bras arraché et en plus du stress post-traumatique il a d’énormes douleurs « physiques » fantômes dans le bras que les antidouleurs ne soulagent pas. Deux ans après l’accident, il demande alors à être euthanasié, il aurait alors 12 ans.

      Au nom de quoi les « gentils enculés » lui refuseraient-ils ce geste « d’ultime humanité » à l’âge de 16 ans ?

      Ils « sauraient », comme pour la jeune fille de 23 ans, que sa souffrance serait « irrévocable » alors même qu’il aurait encore 70 ans d’espérance de vie !

      Mais pourquoi n’accéderaient-ils pas à sa demande « légitime » et « légale » de mise à mort ?

      Pente savonneuse, une euthanasie « humaine » ?

      Le doigt a été mis dans l’engrenage et il est à prévoir que des enfants de cinq ans à l’espérance de vie longue comme le bras seront euthanasiés tôt ou tard. J’écris « seront » en priant que ce ne fut pas déjà le cas…

      Celles et ceux qui font les malins aujourd’hui en pérorant :

      « Je ne veux pas de déchéance, je veux être euthanasié sur le champ si je deviens grabataire. »

      … n’ont pas été confrontés à la réalité de la mort.

      Croyez bien qu’au moment où celle-ci s’approchera à grands pas, ils seront nombreux à regretter leur joli papier de décision purement intellectuelle.

      Combien de petits cancéreux demandent leur mise à mort ou renoncent à vivre parce que le personnel soignant leur a bien fait comprendre qu’ils sont foutus, qu’ils dérangent, qu’ils coûtent une fortune à la société ou qu’ils font souffrir inutilement leurs parents désespérés ?

      Hormis des cas exceptionnels, il est possible de soulager la douleur physique. Donnez de l’espoir ou ne serait-ce que de l’amour dans le présent et aucun de ces enfants ne demandera à en finir !

      Une euthanasie « humaine » ? (bis)

      Je vais sortir un instant du cas de cette pauvre victime d’une barbarie digne des plus grands nazis pour me focaliser sur les cas où elle pourrait avoir un sens.

      Il est bien entendu qu’elle ne saurait être une assistance au suicide comme dans le cas de cette jeune femme qui avait toute la vie devant elle.

      Alors existe-t-il des cas où le principe de l’euthanasie serait valide tout en ne tombant pas dans l’idéologie nazie ?

      La douleur physique ?

      Je vous rappelle que la douleur est aussi ce qui nous rend vivants, c’est aussi elle qui nous rappelle que l’on n’a pas basculé dans l’au-delà. Il existe de nombreux malades qui ne veulent par hurler à la mort, mais veulent continuer à ressentir, à être dans le présent et non dans un coma dont ils ne sortiront jamais vivants.

      Donc une douleur physique ne saurait conduire à une euthanasie « humaine » que s’il n’est pas possible de la rendre supportable ET que « l’espérance de vie est résiduelle », comme le dirait ce « cher » Dr Alexandre15 probablement pro-euthanasie.

      Si la personne en question peut être efficacement soulagée ou que son espérance de vie est importante alors il serait criminel de la tuer. Qui sait si le lendemain du meurtre ne verrait pas poindre un remède contre sa maladie ou contre sa souffrance physique ? Je parle bien sûr d’euthanasie et non pas d’une assistance à la mort pour les dernières minutes de vie. On ne laisse pas une personne mourir asphyxiée, on va abréger ses souffrances (exemple).

      La douleur psychologique ?

      Ce n’est pas moi, thérapeute, qui nierait la souffrance psychologique qui peut être terrible.

      Je constate qu’il est relativement rare d’entendre parler de personnes qui se suicident, car elles ont physiquement trop mal. Nous ne sommes pas inondés de ce type de faits divers dans les médias.

      C’est donc bien une preuve empirique que l’euthanasie telle qu’elle est proposée en Belgique ne saurait être légitime. Et ce, quand bien même, comme je viens de l’écrire, la souffrance psychique peut être infernale comme en témoigne le nombre de suicides.

      Ici encore il ne saurait être moral d’aider une personne à se suicider dès lors qu’il existerait des molécules ou des thérapies à même de la soulager. Pour les autres cas, nous ne pouvons échapper au critère de l’âge et de l’espérance de vie.

      La réalité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et c’est bien pour cela que l’euthanasie sur cette jeune femme était simplement criminelle.

      Peut-être que maintenir en vie une personne souffrant de démence sénile peut questionner sur l’humanité de l’acte dès lors que le processus est irréversible et que la personne est en fin de vie (biologique). Mais c’est une autre paire de manches pour une personne jeune souffrant de troubles psys.

      Vous pourriez me rétorquer la souffrance de ceux que l’on appelle « fous », ceux qui ont quitté probablement définitivement la réalité. Notez que ce « probablement » n’a rien d’anecdotique et si aujourd’hui la médecine est à l’âge de pierre notamment sur les traitements contre la schizophrénie, rien ne garantit qu’un miracle ne se produise dans 5 ans. Il est donc moralement inacceptable de tuer un être humain dont l’avenir n’est pas écrit.

      Si d’aventure vous me parlez de souffrances insupportables et impossibles à soulager pour des « fous » réellement incurables, qui ont perdu le contact avec la réalité… … Pouvez-vous me dire en quoi votre euthanasie différerait des lois hitlériennes ?

      Nous voyons que si l’usage de l’euthanasie est plus que délicat
      pour des personnes souffrant de maladies physiques incurables,
      l’application devient tout simplement impossible
      dès lors que l’on aborde la souffrance psychique.

      Ces lois belges n’ont, de fait, pas à rougir de la comparaison avec les lois du 3e Reich, elles sont simplement inhumaines et criminelles.

      Quelle différence entre cette jeune fille (et tous les autres) et Thomas Smith de la série ?

      Tous deux ont « décidé » « volontairement » de mettre fin à leurs jours. Une parce qu’elle ne voyait pas de sortie et l’autre parce qu’il avait été manipulé par la Société.

      Comment un collège de médecins belges a-t-il pu affirmer qu’elle avait une « souffrance psychique irrévocable et permanente » ?

      Quel médecin peut prétendre savoir qu’un trouble post-traumatique serait irréversible ?

      Autant pour la schizophrénie, cela peut se discuter, mais là c’est une folie !

      Combien de millions de personnes qui font une tentative de suicide et qui se « ratent » ne recommencent jamais ?

      Faudrait-il les aider à mourir au nom de cette morale déviante avant qu’elles ne retrouvent un sens à leur vie et une sérénité ? Arrêtez, vous allez finir par rendre jaloux ce brave Adolf !

      Cette jeune femme en souffrance pouvait signifier une forme de « consentement », mais que faire des fous qui hurlent 24 heures sur 24 dans leur tête ? Je dis « hurle dans leur tête », car la psychiatrie propose la camisole chimique.

      Ne devrions-nous pas aussi les euthanasier par « humanité » ?

      Nous vivons désormais dans une société qui admet
      que l’on puisse tuer une personne qui souffre de pathologie mentale !

      Au même titre que les nazis, allons-nous appeler cela de « l’humanisme », de la « compassion », voire même de « l’amour » ?

      Vous appelez cela comment, vous ?

      Je n’ai d’autre vocabulaire que celui de meurtre « prémédité » !

      Soulager les souffrances, oui, tuer, non !

      Que reste-t-il de notre humanité ?

      Psychologie du « tueur »

      « Je te tue pour ton bien, par bonté d’âme ! »

      • Comment un soignant ou un médecin a-t-il pu factuellement injecter la substance mortelle dans le corps de cette femme en bonne santé dont le corps ne demandait qu’à vivre ?
      • Qu’a-t-il ressenti au moment de pousser sur le piston ?
      • Qu’a-t-il ressenti en voyant la substance mortelle se répandre dans son sang ?
      • Quel a été son sentiment quant le cœur s’est arrêté, une plénitude suite au « devoir accompli » ?

      Autant la mise à mort d’un psychopathe violeur et tueur d’enfants peut s’entendre et ne pas trop révulser, autant je suis plus perplexe sur l’effet psychologique lors de la mise à mort d’une jeune adulte en bonne santé et qui plus est innocente de tout crime et victime d’un attentat.

      Comment ne pas vomir ses tripes après un tel acte ?

      J’imagine aisément ce « médecin » (un médecin ne donne pas la mort) « humaniste » qualifier de barbares les États américains qui pratiquent la peine de mort par injection létale !

      Après de tels faits, il ne faut pas s’étonner des expériences menées par les médecins nazis en Allemagne ou après guerre aux USA.

      L’inversion des valeurs

      Comme les nazis, le vocabulaire est toujours bien choisi alors que dans les faits c’est uniquement pour cacher le monstrueux de la chose.

      La manipulation des foules et l’inversion des valeurs sont le leitmotiv.

      Covid :

      Les médecins qui ont continué à voir leurs patients, qui les ont soignés (et surtout guéris), qui ont bravé les interdictions de leur donner des molécules utilisées sans danger depuis des dizaines d’années, qui ont préféré les soigner que les finir au Rivotril, qui ont été réticents à l’idée de leur injecter des substances expérimentales… sont aujourd’hui poursuivis par leur hiérarchie pour « mise en danger » de leurs patients alors qu’eux, ont respecté leur serment d’Hippocrate.

      Avortement :

      C’est évidemment la même rhétorique qui est utilisée pour discréditer les mouvements antiavortement. Le discours est bien huilé, « Vous voulez que des femmes violées gardent leur bébé » ou « Vous voulez que des milliers de femmes soient mutilées dans des caves ou meurent dans des avortements clandestins ».

      Ah oui ?

      Pourriez-vous me dire combien d’entre elles parmi les 200 000 avortements pratiqués en France chaque année ont été violées ? Quant aux femmes mutilées ou mortes dans des avortements clandestins, c’est aussi con et malhonnête que l’argumentaire pour l’adoption par des couples homosexuels « Ah ou vous préférez que l’enfant soit battu dans un couple avec un homme et une femme plutôt qu’il reçoive l’amour de 2 papas ? »

      D’abord j’aimerais disposer de chiffres fiables (et non de propagande) sur le nombre de morts ou de mutilations réelles avant l’avortement légal, mais surtout le nombre de morts et de mutilations réelles (exemple : retirer l’utérus) pour des avortements légaux et là on pourra commencer à causer !

      Évidemment, il existe des cas où l’avortement est inévitable, mais les avortements économiques sont légions (la famille n’a pas les moyens ou les conditions) et criminels, car ils le sont contre la volonté de la femme ou du couple !

      À noter aussi que l’avortement pour choix du sexe16 semble faire son chemin. Ce phénomène touchait essentiellement la Chine et l’Inde et semble se répandre en Europe. Le prolongement légal du délai légal d’avortement est de nature à encourager cette pratique, l’échographie à partir de la 14e semaine étant très fiable. Mais c’est oublier le test d’ADN fœtal17 qui peut être fiable dès la 8e semaine.

      On ne peut pas balayer d’un revers de main 200 000 vies (n’appelons pas ça un humain pour ne pas compliquer le débat) qui sont démembrées vivantes et sans anesthésie, car ne « ressentant pas la douleur » (officiellement) et dont les pièces détachées sont revendues18 une fortune pour faire des vaccins, des médicaments ou même des cosmétiques19.

      « Des États américains, avec le soutien des Églises chrétiennes, ont passé des lois permettant l’inhumation des fœtus avortés. Des partisans de l’avortement ont cependant engagé une lutte juridique pour contrer cette démarche20

      Les milieux favorables à l’IVG affirment que les restes des enfants avortés ne devraient pas être traités comme des restes humains, mais comme le résidu d’une amputation. »

      C’est qui les tueurs, les monstres et c’est qui les défenseurs de la vie et de la dignité humaine ?

      Éducation :

      À écouter ces psychopathes, le « bon » parent serait celui qui explique la « foufoune sexuelle21 » à ses enfants de 5 ans en leur montrant à quel endroit se trouve le clitoris et à quoi il sert. À quand les travaux pratiques ?

      Les autres étant de bien entendu, des maltraitants, des intégristes religieux qui ne savent pas ce qui est bon pour eux.

      Genre :

      Et que dire de ces bouchers apprentis sorciers barbares qui se prétendent médecins et font croire à des personnes fragiles qu’elles peuvent factuellement changer de sexe ?! Elles mentent et manipulent en leur laissant croire qu’un homme biologique peut devenir femme biologique et inversement. Ils infligent des souffrances physiques terribles et torturent ces personnes en apportant des modifications physiques de leurs corps sans la moindre possibilité de retour en arrière. Non seulement ils infligent dans le temps des douleurs physiques, mais ils les privent définitivement de tout plaisir sexuel naturel. Les ersatz de vagin ne sont que des plaies béantes sans muqueuses et les pénis artificiels ne pourront avoir une érection naturelle et donner du plaisir.

      La folie est telle qu’il sera désormais interdit de proposer à ces personnes en souffrance des psychothérapies pour les aider à se trouver. Il y a combien de personnes parmi elles, mal dans la peau, et de personnes qui seraient réellement d’un autre sexe dans leur tête ? Dans ce monde délirant, celles et ceux qui luttent contre cette folie, contre la propagande dans les écoles, contre des mutilations d’enfants dès l’âge de 3 ans, sont considérés comme des transphobes, des intolérants, et autres fascistes.

      Euthanasie :

      Et là on nous refait le même coup pour l’euthanasie. Les « monstres », les « inhumains », les « arriérés », c’est ceux qui refusent que l’on tue des humains ! Nous le voyons dans ce fait divers monstrueux dont nous avons connaissance, tuer à sa « demande » une jeune femme de 23 ans qui souffre de maladie mentale devient un geste d’une merveilleuse humanité.

      On arrête quand de se foutre de notre gueule ? C’est quoi ce monde de merde où toutes les valeurs sont inversées ?

      L’être humain a-t-il un avenir ?

      Tout est mis en œuvre pour détruire ce qui faisait de l’humain un animal à part.

      Que reste-t-il d’une société qui ne protège pas les plus faibles, que penser de l’eugénisme des trisomiques, d’IVG après 6 mois alors que le bébé est viable, que dire de personnes âgées terminées au Rivotril pour leur « bien », qui mutile des humains pour changer leur nature biologique ou désormais tuer des humains en grande souffrance psychologique au lieu de leur apporter amour et soutien ?

      Pour le Covid les valeurs prônées étaient le sacrifice des enfants au bénéfice annoncé des vieux qui étaient éliminés dans les maisons de retraites, privés de soins.

      Il faut dire que désormais rien n’interdira la vente de compost à base d’humains. On pourrait alors affirmer que cette jeune femme ne serait pas morte pour rien.

      Je croyais naïvement que notre devoir d’humains
      en pleine possession de nos capacités intellectuelles
      était de protéger les plus faibles et les plus vulnérables,
      pas de les éliminer !

      Pour en sortir, il faudrait que les peuples ne se contentent pas d’écouter la propagande, mais se forgent leur propre opinion. L’information foisonne, il suffit d’aller la chercher et de dénouer le vrai du faux.

      Regardez les interdits lors du Covid à l’égard des non-vaccinés, c’était l’exact copier-coller, mot pour mot, des mesures contre les juifs durant vichy22. Cette simple affirmation factuelle étant de nature à me faire qualifier, comme il se doit, d’extrême droite ou d’antisémite par le tribunal de la décadence.

      Que reste-t-il des libertés ? Il ne reste de notre démocratie que le nom !

      Alors :

      Les nazis ont-ils gagné la guerre23 ?

      • Censure à outrance, fermeture des médias russes.
      • Médias nationaux financés par l’État ou la fondation Gates.
      • Création de fait d’un Ministère de la Vérité, toute opinion contraire à la doxa relevant du complotisme et de la désinformation.
      • Suppression du parlement et de l’indépendance des juges.
      • Gouvernement supra national européen non élu.
      • Réécriture permanente de l’histoire.
      • Destruction du sacré, démantèlement de la cellule familiale et de toutes les valeurs passées.
      • Gestation pour autrui avec marchandisation du vivant.
      • Promotion de la théorie du genre.
      • Scandales pédophiles à n’en plus finir.
      • Création d’une nouvelle « science » qui ne peut avoir tort.
      • Éradication de la fraternité, l’autre, le différent étant un ennemi à combattre qui mérite sa déchéance.
      • Suppression de libertés individuelles au profit de la nation.
      • Cobayes humains avec les vaccins expérimentaux. (Nous ne sommes pas des barbares l’Australie rembourse les frais d’obsèques24 en cas de décès dû au vaccin).
      • Apartheid pour les non-vaccinés, boucs émissaires « emmerdés » par leur « Président ».
      • Valorisation du transhumanisme25 avec ses demi-dieux et ses « inutiles ».
      • Interdiction d’exercer pour les soignants et pompiers non injectés.
      • Soutien indéfectible aux Ukrainiens y compris leurs milices nazies et leur volonté affichée publiquement de génocide des habitants du Donbass26, considérés comme une « sous-race ».
      • Euthanasie légalisée ou sous le manteau.
      • Eugénisme.
      • IVG jusqu’à la naissance.
      • Etc.

      Je vous laisse répondre à la question sur la victoire supposée des nazis.

      Alors ce soir je hurle de colère, je pleure de tristesse et de rage.

      L’eugénisme et l’élimination des faibles sont présentés comme « l’ultime acte d’humanité ».

      J’ai honte, oui j’ai honte de faire partie de la même espèce génétique que tous ces apprentis Mengele qui massacrent les valeurs humaines jour après jour.

      Un être humain s’en est allé, il a été arraché à notre Terre nourricière
      comme on arrache un fœtus trisomique
      du ventre de sa mère pour le priver de force vitale.
      Ce renoncement à le soulager de son vivant,

      ce terrible aveu d’impuissance, est présenté comme « l’ultime acte d’humanité »,
      tel un frère cherchant à camoufler son sororicide.

      Merci

      Alain Tortosa.
      9 octobre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221009-maitre-haut-chateau-nazis-guerre.pdf





      Big Pharma, big baudruche

      [Source (transmis par Christine Côte) : aimsib.org]

      [Note de Joseph : l’aiguille qui peut faire éclater le ballon de baudruche Big Pharma est très possiblement une suffisamment large reconnaissance du caractère totalement fallacieux, voire frauduleux, de la théorie virale (et accessoirement également celle de la fausseté de la théorie mère qui est celle des germes). Voir le dossier Vaccins et virus.]

      Par Dr François Choffat

      Introduction

      L’excellent texte de Michel Cucchi(([1] La pseudo-pandémie grippale de 2009 en France était une répétition générale)) que vous [L’AIMSIB] avez publié récemment donne de précieuses informations sur les coulisses politico-techniques de la grippe porcine de 2009. Il démontre que l’épisode Covid se préparait déjà à l’échelle planétaire. Mais l’énormité de la crise survenue avec l’avènement d’une société dictatoriale quasi mondialisée ne peut s’expliquer que par un certain nombre de causes plus ou moins coordonnées dont l’ensemble nous échappe encore. Mais il paraît de plus en plus évident que les entreprises pharmaceutiques sont parmi les plus compromises dans ces grandes manœuvres médico-financières… et qu’elles en sont les premières bénéficiaires.

      [Note de Joseph : ces causes sont probablement très coordonnées par le chef d’orchestre Bill Gates.
      Voir notamment :
      Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
      Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma
      Qui est Bill Gates ?
      Une lanceuse d’alerte de l’OMS : « Nous vivons une pandémie de mensonges – Bill Gates est aux commandes »
      Le projet maléfique de Gates s’appuie sur la corruption. 319 millions déversés dans les médias
      Le monstre de la vaccination GAVI : immunité juridique totale !
      Fondation Bill & Melinda Gates — la grande arnaque révélée
      Partenariats Public-Privé : de la Fondation Bill et Melinda Gates à Big Pharma
      3 mois avant le COVID, l’Union mangeait la soupe du vaccin servie par Bill Gates et Big Pharma
      L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé
      Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore
      Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
      Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates]

      « La grippe, pas de panique! »

      J’avais écrit un petit livre que j’ai publié aux Éditions Jouvence, intitulé « La grippe ? Pas de panique !  » Il a été imprimé en septembre 2009, avant la survenue de cette pseudo pandémie sous nos latitudes. Le texte que je vous propose ici est une réflexion centrée sur la dynamique économique des puissances pharmaceutiques.

      Les découvertes majeures de la biochimie ont été nombreuses au siècle dernier entre les années 50 à 80, donnant lieu à de nouvelles voies thérapeutiques et à de formidables bénéfices. Depuis lors, elles se sont raréfiées au point que, en 2008, et malgré des centaines de médicaments nouveaux annoncés cette année-là, pas un seul brevet n’a été considéré comme innovant par la revue médicale indépendante Prescrire. C’était la première fois depuis la création de cette publication en 1981. (2)

      Notre système économique ultralibéral exige la croissance permanente des profits attestée par leur cotation en Bourse. Le moindre fléchissement de ses cours peut entraîner l’effondrement d’une entreprise et plus celle-ci est énorme, plus elle est menacée. Le grand public semble nourrir l’illusion que les pharmas fabriquent sans cesse des médicaments nouveaux assurant ainsi les progrès permanents de la médecine pour le bénéficie de toute l’humanité. En réalité, le filon biochimique semble tari comme si les chercheurs en avaient épuisé toutes les ressources. Et que parallèlement les spécialistes de la finance mettaient tout en œuvre pour cacher la situation aux investisseurs (3).

      Pour ma part, je crois que la voie biochimique est réellement épuisée et qu’il serait temps d’explorer le domaine de la biophysique, mais les entreprises exploitant la biochimie s’acharnent à dévaloriser les recherches dans cette direction. Les calomnies pseudo-scientifiques mondialement organisées contre l’homéopathie en sont une illustration.

      La croissance de la production, pourtant indispensable à la survie des grandes entreprises de la biochimie, s’est trouvée gravement menacée par la raréfaction des brevets rémunérateurs. J’ai cru alors naïvement à une conversion des investisseurs en faveur d’autres thérapeutiques, mais les traitements plus proches de la nature sont hors circuit, car impossibles à breveter donc sans avenir financier. J’ai aussi imaginé, plus ou moins consciemment, que les pharmas allaient simplement entrer en décroissance, ce n’était qu’un blasphème ! La cupidité rend ingénieux mais pas plus honnête.

      Le coup des traitements contraints, concept de vaccination obligatoire

      Comment continuer à faire croître ses revenus, encore et toujours, sans fabriquer de produits nouveaux ? Les pharmas ont alors changé leur politique. Elles ont investi massivement dans le marketing au détriment des unités de recherche qui ont été fermées. Elles ont alors adopté la devise du Dr Knock :

      « Une personne en bonne santé est un malade qui s’ignore ! »

      Dans notre société, on n’a pas le droit de se dire en bonne santé sans l’aval du médecin. On consulte souvent pour s’assurer qu’on va bien. On se soumet à des dépistages, à des checkups. Et on va bien parce que sa tension, son cholestérol ou son glucose sont dans les clous, avec ou sans traitement.

      En réalité, les normes de ces mesures sont édictées et modifiées en permanence à la baisse par l’Organisation Mondiale de la Santé influencée par les pharmas. On augmente ainsi le nombre des patients en bonne santé à se faire traiter à vie. La mort dite « naturelle » est le plus souvent due à des complications vasculaires et il s’avère qu’une majorité de mourants sont en traitement par un médicament du cholestérol et un autre de la tension artérielle. Est-ce à dire qu’ils meurent guéris ? Un autre filon pour « traiter » les personnes en bonne santé, ce sont les vaccins. Les anciens vaccins comme celui de la variole et le BCG contre la tuberculose, celui du tétanos, de la diphtérie, étaient simples à fabriquer et à copier, donc bon marché, ils ne bénéficiaient pas de brevet, donc sans intérêt pour les pharmas. Mais la situation a changé avec le vaccin de l’hépatite B, plus complexe à fabriquer donc nettement plus cher et moins facile à copier. Il a relancé l’intérêt des fabricants et mis la pression sur le public et les soignants. Avec le succès que l’on sait, il est devenu incontournable juste après la naissance, bien que la maladie dans les pays riches soit rare, le plus souvent bénigne et qu’elle n’atteigne pas les jeunes avant l’adolescence. Vint ensuite le vaccin du papillomavirus, responsable d’un cancer de plus en plus rare chez nous, celui du col de l’utérus survenant après la ménopause et auxquels sont soumis les adolescents des deux sexes. Mais ces nouveautés généralisées et coûteuses n’ont pas permis de remplacer le manque de nouveaux brevets. Une exception inattendue cependant, le Tamiflu un antiviral anciennement proposé contre la grippe, mais pratiquement abandonné pour cause d’inefficacité et, bien que sans brevet, a propulsé le laboratoire Roche au sommet du classement des fabricants de médicaments en 2010, car seul médicament proposé contre la grippe H1N1.

      La situation me faisait écrire en 2009 que « la vente des vaccins serait particulièrement prometteuse pour l’industrie pharmaceutique si le projet se réalisait de vacciner toute la population du globe. Ce serait le marché du siècle, les actionnaires ont aussi le droit de rêver ! ».

      À force d’acquisitions et de fusions, les géants de la pharmacie ont atteint une taille incompatible avec une société démocratique. La moindre baisse de profit signifie l’effondrement de ces monstres obèses. Dans le monde de la finance regroupé dans cette institution maffieuse de la Bourse, personne ne souhaite l’affaiblissement de Big Pharma.

      Tout le système économique risquerait de s’effondrer comme un château de cartes. Donc malgré la concurrence, la complicité est tacite dans les rangs du grand capital. D’ailleurs, les grands prédateurs du commerce en ligne ont très largement bénéficié du confinement et des mesures liberticides. De là en imaginer qu’ils ont participé activement au hold-up me paraît logique.

      Sortir de la démocratie

      Dans une démocratie, la consommation et sa croissance dépendent du désir du consommateur, attisé par la publicité. Le consommateur conserve une relative liberté.

      Dans une société autoritaire, la consommation est assurée par la peur, la menace et la délation. Le citoyen n’a plus aucune liberté.

      Même en démocratie, la consommation médicale fonctionne déjà partiellement sur le mode autoritaire, donc sur la peur : « votre santé est aux mains de la médecine, si vous ne vous soumettez pas à tel test, si vous ne prenez pas tel médicament, si vous ne vous vaccinez pas, vous mettez votre santé, voire votre vie, en danger. »… La peur prédomine sur le désir. La loi de l’offre et de la demande n’a pas cours ici, vous avez payé d’avance avec vos cotisations aux caisses maladie et vos impôts, c’est l’autorité médicale qui décide de votre consommation, sans que votre avis soit requis. Le prix est sans importance, puisqu’assuré d’avance. Vous n’avez pratiquement aucune liberté, sinon de désobéir en cachette. En orientant commercialement les recherches cliniques, les pharmas s’ouvrent de nouveaux marchés. Par exemple, en faisant croire que la ménopause est une maladie, c’est toute la clientèle des femmes de plus de cinquante ans qui s’est offerte. Et comme nous l’avons vu, en manipulant les normes de tension artérielle ou de cholestérol, on élargit également le marché sous prétexte de prévention. On peut ainsi faire prescrire des produits (à prendre à vie) à toujours plus de personnes en bonne santé à condition de leur faire peur. L’effort publicitaire des pharmas ne s’est jamais fait auprès du consommateur, mais auprès du médecin qui choisit sa prescription.

      Sans tenir compte de l’avis du patient consommateur et sans même connaître le coût de sa prescription qui n’a aucun rapport avec le succès du traitement, moins bon est le traitement plus il dure et plus le bénéfice du vendeur est important.

      Un patient qui meurt coûte moins cher qu’un malade qui survit. Donc à l’encontre des lois les plus élémentaires du marché, il n’y a, en médecine, aucune relation qualité/prix. Tout s’est passé comme si le système économique médical dans sa soif de croissance se trouvait à l’étroit dans une société démocratique alors que l’industrie pharmaceutique était jusqu’ici aux petits soins avec les médecins.

      Conclusion

      Depuis la phase Covid, le médecin est devenu complètement inutile, les labos ont dicté leurs consignes directement aux autorités politiques en les évinçant du circuit.

      Interdiction de soigner les malades, de les rassurer, de prendre des mesures avant que la situation ne dégénère. Tout a été fait pour mettre la panique à son comble. Il reste un certain nombre de questions en suspens : Pourquoi les autorités politiques du monde se sont-elles soumises avec tant de docilité à ce plan diabolique ? Comment les médecins ont-ils pu accepter dans leur majorité ces consignes tellement contre nature ? Et question inquiétante, que feront les pharmas pour maintenir leur croissance après avoir utilisé toutes leurs cartouches ?

      François CHOFFAT
      Septembre 2022

      [À propos de l’auteur]

      Le Dr François Choffat est médecin généraliste et homéopathe, de nationalité suisse, en retraite, auteur de :

      • « Aït-Baha-ou-Baha », Thèse en anthropologie médicale, sur les rapports entre une population marocaine de culture traditionnelle et la médecine moderne. Revue de psychopathologie africaine, Dakar, 1968.
      • « Sur les traces d’Ounamir », avec CatherineChoffat. Relation de notre séjour au Maroc. Ed La Baconnière 1978
      • « L’homéopathie au chevet de la médecine », Essai, 2e édition, Paris 1993. Éditions du Cerf.
      • « Hold-Up sur la santé » Ed. Jouvence 2005 (épuisé) (2) Collectif, 
      • « L’année 2008 du médicament : gare à la non-qualité », Revue Prescrire, no 204, février 2009, Paris (3) Pignarre Philippe,
      • « Le grand secret de l’industrie pharmaceutique  », Ed. La Découverte, Paris 2003