Une vie au service des patients

[Source : JSF – TV]

La santé ça s’apprend.
Une émission du Dr Tal Schaller.
Invitée : Dr Nicole Delépine, pédiatre, oncologue, ancien chef de service de cancérologie pédiatrique à l’assistance publique-hôpitaux de Paris.

Médecin hospitalier à temps plein, elle s’est battue, depuis plus de 30 ans avec son équipe, pour améliorer les prises en charge des malades atteints de cancer en privilégiant la médecine individualisée, c’est-à-dire en tenant compte à chaque moment du traitement de la réponse de la tumeur mais aussi de la réaction de l’organisme aux drogues avec adaptation de posologie en temps réel des chimiothérapies.

La fermeture brutale de son unité en août 2014 par des procédés policiers et coercitifs racontés dans son dernier livre, et au mépris de l’accord contractuel entre l’assistance publique et le ministère signé en 2004 et jamais remis en cause est le prélude symbolique à la destruction du système de santé. Elle continue par des conférences et contributions écrites à mobiliser pour la liberté de soigner et d’être soigné.

Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux et a présenté de nombreuses communications dans les congrès internationaux. Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux.






Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux

[Source : Tribune Libre]

Pour Tribune Libre, le 16 mai 2024, Stéphanie Reynaud s’entretient avec le Docteur Nicole Delépine, pédiatre, oncologue et ancienne cheffe du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches : elle décrit tous les aspects médicaux et sociétaux de la dysphorie (ou angoisse) de genre et du passage à l’acte qu’est le changement de genre. Elle met en garde face aux conséquences irréversibles de cette transition de genre qui passe par des opérations très lourdes, des traitements médicaux à vie, le phénomène d’isolement social, de malaise post-transition, les risques vitaux liés tels qu’une mortalité accrue ou un taux de suicide élevé.

⮕ Pour consulter le site officiel du Docteur Nicole Delépine :
https://www.nicoledelepine.fr/bibliographie-nicoledelepine.php

⮕ Pour commander le livre « Dysphorie de genre » du Docteur Nicole Delépine chez Fauves Éditions :
https://www.fauves-editions.fr/livre-dysphorie_de_genre_nicole_delepine_gerard_delepine-9791030205008-78359.html




Le combat est efficace : la censure des médecins donneurs d’alerte est retoquée (discrètement !) en passant du fameux article 4 à l’article 12

Par les Drs Nicole et Gérard Delépine

Les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne livre pas !

La loi Darmanin sur les dérives sectaires voulait criminaliser tout discours critiquant le discours officiel sur les maladies et les mesures et traitements prônés par le gouvernement afin de pouvoir nous imposer plus facilement des mesures supprimant nos libertés ou des traitements peu efficaces sous prétexte sanitaire.

L’article 4 prévoyait ainsi :

« Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »

Devant les risques d’atteinte à la liberté d’expression évoqués par le Conseil d’État, les sénateurs ont fortement amendé la première version du texte1 que les députés de la majorité ont rétabli immédiatement par un vote obtenu dans des conditions discutables. Heureusement les pétitions et innombrables lettres adressées aux élus ont finalement convaincu ceux-ci de la nécessité de préserver la liberté scientifique et les médecins et chercheurs donneurs d’alerte, et de réécrire le texte en un article devenu « 12 ».

Cette victoire montre une fois de plus que le combat paie ainsi que l’expose l’analyse de juristes 2 transcrite ci-dessous dans son intégralité.

« Bref commentaire de l’ex-article 4 devenu article 12 relatif au délit de provocation à l’abandon/abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique présenté comme bénéfique pour la santé en l’état des connaissances médicales ».

L’article 12, désormais en vigueur dans la loi n° 2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes, qui aurait pu être réprimé avec les dispositions existantes du Code pénal, vient donc créer un nouveau délit, plus précis, et spécifique aux dérives sectaires.

Initialement, le projet de la majorité et de la secrétaire d’État à la citoyenneté et à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était d’amalgamer le complotisme (très largement entendu jusqu’à l’esprit critique) aux dérives sectaires et de le réprimer de la même façon, profitant de la difficulté de délimiter la frontière entre la mise en danger d’une personne par un gourou et la liberté d’expression d’un thérapeute. Les dérives sectaires constituaient un prétexte habile pour créer, dans une optique de contrôle de la parole, un délit nouveau à même de faire condamner toute forme d’expression qui serait sortie ou qui serait allée à l’encontre du narratif scientifique officiel dans l’optique d’une future pandémie. Ainsi, sous prétexte de protection des citoyens, on risquait d’attenter aux libertés.

Il faut dire que la rédaction initiale de ce nouveau délit était très maladroite, notamment avec sa formule « en l’état des connaissances médicales » qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, ce n’est pas au juge de déterminer « l’état de la science » en matière de médecine, ni au législateur de permettre au gouvernement et au juge de déterminer un standard scientifique, encore moins de fixer la science, qui est évolutive par définition et peut soulever de vives controverses selon les sujets. Si cet « état de la science » était choquant dans la version initiale au regard de la liberté d’opinion et d’expression, il devient — à défaut de le supprimer — plus logique et cohérent dans la version finale promulguée, puisque cet « état de la science » tel qu’il est fixé à un moment donné d’appréciation d’une emprise sectaire effective, permet justement au droit de qualifier et de venir saisir cette emprise.

En toute hypothèse, il est toujours dangereux de déléguer au scientifique la responsabilité de déterminer une partie de l’état du droit et d’imposer au juge de faire de la science ou de s’improviser médecin. Ce texte revêtait un aspect fortement téléologique et poursuivait un objectif dissimulé. Le Conseil d’État avait rendu un avis frileux sur le projet et avait proposé de supprimer ce délit. Les parlementaires ont donc bien senti la manœuvre maligne du gouvernement — tant sur le fond que sur la forme — et la séparation des pouvoirs a joué son rôle — ce dont il faut se féliciter en l’espèce — pour « retirer le venin initial de la loi ».

Rappelons qu’après que la commission des lois du Sénat l’eut supprimé, cet article 4 a été rétabli en commission à l’Assemblée qui l’a rejeté en séance à 8 voix près. Il a été ensuite réintroduit et voté in extremis dans le cadre de la demande d’une nouvelle délibération nocturne. La Commission mixte paritaire n’ayant pu mettre d’accord les chambres, le gouvernement a finalement donné le dernier mot à l’Assemblée qui avait voté l’article, en vertu de l’article 45, alinéa 4 de la Constitution.

Nous sommes donc partis d’une loi utilisant le prétexte d’un nouveau délit sectaire pour réprimer tout lanceur d’alerte en matière scientifique et médicale, à une loi ramenée par le législateur, à son objectif initial : empêcher les dérives sectaires — et elles seules. Le travail législatif a donc permis de venir « verrouiller » une disposition particulièrement équivoque en la limitant à l’objet spécifique du texte qui lui servait de support. Le législateur a donc cantonné les dispositions proposées aux seules et strictes emprises de nature sectaire réelles, en venant tout simplement préciser l’article 4 initial — devenu article 12 — de quelques amendements. Et c’est cette précision qui a permis de rendre ce texte moins dangereux pour les libertés fondamentales (garanties par la Constitution), notamment la liberté d’expression, liberté d’opinion et de communication, au droit au respect de la vie privée et à l’indépendance des enseignants-chercheurs.

En effet, pour retirer le venin initial du texte, paradoxalement rien n’en a vraiment été retiré. Au contraire, le législateur est surtout venu ajouter des dispositions. Trois ajouts légistiques ont permis d’annihiler la finalité première de ce texte : D’abord, le texte initial ne précisait pas comment pouvaient se caractériser la « provocation » à l’abstention/abandon de suivre un traitement médical. Qu’à cela ne tienne, le législateur est venu apporter ces précisions nécessaires à un délit grave afin que les autorités administratives puis le juge soient mieux guidés dans sa mise en œuvre répressive — et surtout, que ce délit ne soit pas suffisamment flou pour donner à un gouvernement un jour le prétexte abusif de poursuites vexatoires à l’encontre d’un potentiel lanceur d’alerte ou même d’une personne qui aurait pu constater ou critiquer un peu trop vite au goût de cet exécutif, les effets néfastes d’un médicament… Mais surtout, ces ajouts ont levé l’épée de Damoclès que la formule « en l’état des connaissances médicales » avait suspendue sur le travail des médecins-cliniciens/chercheurs en médecine (puisque l’emploi du terme « médical » montre que ce délit ne visait pas l’intégralité des scientifiques, mais uniquement ceux ayant un lien au monde médical, révélant ainsi, au prétexte de lutter contre les dérives sectaires, le besoin du gouvernement de contrôler totalement ce secteur, déjà fortement administré). Rassurons donc les chercheurs du domaine médical et clinicien : en l’état actuel du droit, un médecin-clinicien/chercheur qui publie ses résultats ou analyses scientifiquement démontrés et/ou qui commente scientifiquement une étude publiée, dans un sens ou dans un autre, ne pourra en aucun cas constituer une « provocation » à l’abandon/abstention d’un soin ou d’un traitement.

Nous allons ici expliquer précisément pourquoi. L’honneur est sauf, le bon sens aussi : nos scientifiques gardent donc, fort heureusement, leur liberté d’expression et les médecins cliniciens et chercheurs dans le domaine médical ne constituent pas une sous-catégorie de citoyens, que ce délit serait venu amputer de leur liberté d’expression par rapport à l’ensemble des autres chercheurs — et constituant par la même une discrimination inacceptable dans le domaine de la recherche scientifique. Il faut donc se féliciter de la précision apportée par les parlementaires pour verrouiller l’article, car on se demande comment la version initiale aurait pu passer le contrôle du Conseil constitutionnel avec une telle rupture d’égalité au regard du principe de l’indépendance des enseignants-chercheurs.

Désormais, il faudra donc réunir trois éléments constitutifs cumulatifs pour commettre l’infraction :

1. Elle s’appliquera uniquement sur une personne atteinte d’une pathologie. Il faudra établir une pathologie initiale et déterminer précisément cette pathologie.

2. Il faudra des « pressions » ou des « manœuvres » ;

3. Mais surtout, il faudra que ces pressions ou ces manœuvres soient « réitérées », autrement dit, répétées. Une simple demande ou une intervention unique ne suffira donc pas à qualifier le délit. Ce qui signifie que le fait d’exprimer ses doutes dans un livre ou dans un article de presse sur un traitement ou une mesure d’ordre prophylactique décidée par un gouvernement ne rentrera pas dans la caractérisation de ce délit : en effet, il n’y a pas de manœuvres, ni de pressions sur une personne, encore moins réitérées. Pour des raisons de sécurité juridique au regard du risque pénal qui peut devenir fort en certaines périodes « troubles », nous recommandons néanmoins de mentionner lors de l’expression de ses doutes, que de tels doutent n’engagent personne et que le point de vue est personnel, ce qui permettra d’exclure tout élément intentionnel de la pression ou manœuvre.

Ensuite, le législateur est venu ajouter une nouvelle précision relative à cette « provocation » à l’abandon/abstention d’un traitement : si les circonstances de la commission « permettent d’établir la volonté libre et éclairée de la personne, eu égard notamment à la délivrance d’une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé », alors, le délit n’est plus constitué. On voit là la recherche de précision du législateur : l’expression claire du consentement libre et éclairé exclut par définition toute emprise. Il démontre une volonté, une intention excluant toute entreprise de domination ou de soumission psychologique. Et la meilleure façon de démontrer que l’on n’est pas dans un schéma d’emprise de type sectaire — et donc d’écarter l’application de ce délit — consiste donc en une démarche de transparence totale, à savoir une « information claire et complète quant aux conséquences pour la santé ». En effet, les manœuvres d’emprises, notamment sectaires, s’appuient souvent sur une information parcellaire, lacunaire ou précaire, voire carrément fausse. Une telle précision est ainsi à saluer en ce qu’elle se focalise sur une lutte efficace et réelle contre toute forme de dérive sectaire, plutôt que de permettre de restreindre les libertés fondamentales des personnes qui exerceraient leur libre esprit critique en toute bonne foi.

Ainsi, le simple conseil bienveillant et de bonne foi à un proche ne peut plus relever de ce texte, car l’élément intentionnel visant à tromper ou dissimuler doit être rapporté pour caractériser le délit. Plus encore, le législateur ne manque pas de venir rappeler que toutes formes de sujétions psychologiques ou physiques qui seraient établies ne manqueraient pas d’opérer résurgence des dispositions du texte. Ces sujétions sont définies plus loin dans le Code pénal comme des « pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». Le législateur a donc eu à cœur de mettre le texte à promulguer en cohérence avec le reste du Code pénal. Ici encore, il faut saluer cette recherche de mise en cohérence, d’ordre, de logique et d’intelligibilité générale de notre système juridique. La première rédaction, dans son but initial, aurait finalement pu conduire à de nombreuses incompréhensions et incertitudes, aux limites de la mise en cause du principe de sûreté — à savoir le droit de ne pas être arrêté arbitrairement (art. 7 DDHC) pour toutes sortes d’expressions légitimes au regard d’une doxa gouvernementale soudainement établie ou d’un état de la science parfois arbitrairement déterminé.

Enfin, afin d’être sûr de retirer tout le venin de la disposition et qu’elle ne puisse jamais servir aux fins initiales pour lesquelles elle était prévue, le législateur est venu empêcher son application aux lanceurs d’alertes. Bien entendu, il s’agit de l’hypothèse du lanceur d’alerte tel que défini et reconnu par la loi dite « Sapin 2 » relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dans les articles 6 à 16 de son Chapitre II qui a, pour la première fois en France, introduit un statut du lanceur d’alerte et des dispositions relatives à sa protection. La définition du lanceur d’alerte (art. 6) devient dès lors fondamentale pour comprendre la limite du délit de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. Au sens de la loi Sapin 2, un lanceur d’alerte est « une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance ».

Le lanceur d’alerte, ainsi exclu de ce nouveau délit, se définit donc par trois critères cumulatifs : 1. Il signale, au regard de ses connaissances, une atteinte grave à la loi ou au droit international ou un préjudice grave à l’intérêt général ; 2. Il opère ce signalement de façon désintéressée ET de bonne foi ; 3. Cette révélation ou ce signalement n’est pas couvert par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret professionnel entre l’avocat et son client. Ainsi, dès lors que ces trois critères sont réunis, il ne peut plus y avoir de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. * * * L’on voit bien que la version finale permet de préserver l’État de droit avec le respect de nos libertés les plus fondamentales, mais aussi la cohérence de notre ordre public. Les précisions légistiques ou de rédaction apportées par la phase parlementaire de l’itinéraire législatif, ont permis d’éviter de tomber dans un arbitraire particulièrement préjudiciable au rôle du juge, mais aussi — et surtout — au rôle du scientifique dans la société.

La remise en cohérence de ce texte permet de montrer le rôle protecteur de l’État de droit face à tout risque d’arbitraire, mais aussi l’importance de la séparation des pouvoirs (article 16 DDHC) et du rôle parlementaire lorsqu’il apparaît que l’exécutif se trompe ou pire, que sa vision de l’intérêt général puisse ne pas toujours être motivé par les objectifs les plus louables au regard de la préservation des libertés. La Constitution a donc joué son rôle définitoire de garde-fou des décisions liberticides des gouvernants dans l’intérêt des gouvernés et a permis aux universités et à la recherche de conserver leur indépendance et la liberté inhérente à toute forme de progrès.

G. H., Professeur de droit public à l’université, J.-L. D., Juriste, Me J. — P. JOSEPH, Avocat.

Continuons la lutte pour le respect de nos libertés fondamentales si durement conquises par nos ancêtres. Vivons dans le respect de leur mémoire et pour l’avenir de nos enfants. Vivons comme le rappelait si élégamment Victor HUGO en 1853 dans Les Châtiments3 :

Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !





Les 6 moments les plus dérangés de la réunion de Davos 2024 du FEM

[Source : vigilantcitizen.com]

Par Vigilant Citizen

Si vous vous demandez pourquoi la tête du diable figure sur l’image de tête de cet article, c’est parce qu’elle faisait littéralement partie du décor de Davos 2024. J’aurais aimé plaisanter. En fait, j’aimerais plaisanter à propos de tout ce qui est dit dans cet article. Voici les 6 moments les plus dérangés de Davos 2024.

Contrairement à la plupart des médias traditionnels, je ne vais pas vous faire perdre votre temps en tournant autour du pot : le Forum économique mondial (FEM) est une organisation parasitaire et illégitime dirigée par des individus non élus qui tentent de remodeler le monde… de la pire façon qui soit. Il est difficile d’exagérer les objectifs néfastes de cette organisation qui se targue de « pénétrer les gouvernements » comme une sorte de cancer tout en promouvant des slogans insensés tels que « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » (mon article The Top 10 Creepiest and Most Dystopian Things Pushed by the FEM [Les 10 choses les plus effrayantes et les plus dystopiques prônées par le FEM] donne un bon aperçu des objectifs à long terme de cette organisation).

Ignorer ces monstres serait bénéfique pour la santé mentale, mais c’est tout simplement impossible. En effet, les réunions annuelles de Davos parviennent toujours à convoquer des personnes capables de réaliser les rêves du FEM, comme des chefs d’État, des PDG de méga-entreprises et des représentants d’ONG mondiales telles que l’Organisation mondiale de la santé.

Et aussi : Un sorcier qui souffle sur le visage des gens.

Lorsque ces invités participent à des panels et prêchent leur évangile mondialiste, deux questions viennent à l’esprit : pourquoi ont-ils tous l’air si suffisants et si admiratifs de leur propre intelligence ? Leur air de supériorité en dit long sur leur état d’esprit par rapport aux masses. Mais surtout, pourquoi leurs sujets conduisent-ils inévitablement à moins de liberté, moins de qualité de vie et plus de contrôle orwellien ?

La réponse est très simple : leur but ultime est un gouvernement mondial dystopique où les masses sont réduites à une sous-espèce qui n’a droit qu’à une quantité limitée de liberté et de ressources, tout en étant soumise à une surveillance constante et à des interventions pharmaceutiques. En d’autres termes, ils essaient de nous transformer en bétail.

Pour concrétiser cette vision cauchemardesque, le FEM procède par étapes. Année après année, l’organisation tente constamment de normaliser de nouvelles idées farfelues. Ensuite, il utilise des crises telles que le COVID-19 pour les concrétiser. Leur devise secrète : ne jamais gaspiller une bonne crise.

Davos 2024 a présenté, une fois de plus, une foule d’idées effrayantes et radicales qui ont toutes un point commun : elles mènent directement à un nouvel ordre mondial dystopique. Et non, je ne suis pas un « conspirationniste », les mots « Nouvel Ordre Mondial » ont été littéralement prononcés à Davos. Plusieurs fois.

Voici les 6 faits les plus marquants de Davos 2024. Pourquoi le top 6 ? Parce que le logo du FEM contient trois 6.

Tout est dans votre visage.

No6 Tapisserie dérangée

Avant même de parler de ce qui s’est dit à Davos, nous devons nous pencher sur le symbolisme. Le slogan de ce site est « Les symboles gouvernent le monde » et, une fois de plus, l’état d’esprit véritable et non filtré du FEM a été mieux exprimé par un seul élément de « décoration » que par des milliers de mots.

Voici une capture d’écran d’une discussion à Davos à laquelle participait l’ancien Premier ministre britannique Theresa May :

Pourquoi y a-t-il une représentation du diable sur le mur de gauche ?

Theresa May et ses amis discutaient dans une pièce décorée de la Tapisserie de Walthamstow, une grande peinture murale créée en 2009 par l’artiste contemporain travesti Grayson Perry.

La tapisserie de Walthamstow.
L’artiste : Grayson Perry. Il semble être un individu bien équilibré.

Il se passe beaucoup de choses insensées dans cette tapisserie mais, pour résumer, elle représente une femme donnant naissance à un bébé dont la traînée de sang mène directement… dans la bouche du diable.

Face au diable, des personnages ressemblant aux Rois mages.
De même : Est-ce la Vierge Marie qui s’agenouille et offre l’Enfant Jésus au diable ?
Nos dirigeants discutent de l’avenir du monde dans des salles décorées de cette merde.

La tapisserie est remplie de noms de sociétés réelles telles que Nestlé, Vodaphone, Nike, Microsoft et Glaxo Smith Kline. On peut dire que l’œuvre d’art évoque les entreprises et le matérialisme qui affectent tous les aspects de notre vie et nous conduisent à une existence impie.

Cependant, comme la plupart de ces entreprises sont représentées au FEM, cette tapisserie prend un sens très littéral. Il ne s’agit plus d’un commentaire social, mais d’un plan d’action. Et elles en sont fières.

Ceci étant dit, voyons ce qui a été discuté à Davos.

No5 La maladie X et le traité sur les pandémies

Le panel sur la maladie X à Davos.
Le titre alternatif de la session :
« Faire peur aux gens pour qu’ils acceptent le traité de l’OMS sur les pandémies ».

Lorsque ces gens du FEM se remémorent les années COVID, leurs yeux se transforment en cœur. Les fermetures drastiques, les masques obligatoires, l’orgie de vaccins… de si bons souvenirs. À Davos 2024, le FEM a organisé une discussion sur la maladie X, une maladie hypothétique qui pourrait entraîner une nouvelle pandémie mondiale.

Parmi les panélistes figuraient Tedros Ghebreyesus (directeur général de l’Organisation mondiale de la santé), Roy Jakobs (PDG de Phillips Healthcare) et Michel Demaré (président du conseil d’administration d’AstraZeneca). En d’autres termes, les invités étaient des personnes qui profiteraient grandement d’une nouvelle pandémie.

Le FEM savait ce qu’il faisait lorsqu’il a imaginé la maladie X. Les panélistes eux-mêmes ont admis qu’elle était « accrocheuse » et qu’ils espéraient qu’elle attirerait l’attention des médias sociaux. Et c’est ce qui s’est passé. Elle a agacé et terrifié les gens qui sont maintenant convaincus que le FEM est déjà en train de planifier une autre pandémie.

L’ancienne secrétaire adjointe au Trésor des États-Unis pour les affaires publiques, Monica Crowley, a posté sur X :

« Juste à temps pour les élections, une nouvelle contagion pour leur permettre de mettre en œuvre un nouveau traité de l’OMS, de verrouiller à nouveau, de restreindre la liberté d’expression et de détruire davantage de libertés ».

Dans sa déclaration d’ouverture, Tedros Ghebreyesus a souligné que le terme « maladie X » a été inventé en 2018 et qu’il était censé être un nom provisoire pour une maladie inconnue. Il a également ajouté que le COVID était la première maladie X.

Bien que la maladie X soit considérée comme inconnue, l’OMS a bizarrement déclaré qu’elle pourrait être 20 fois plus mortelle que le COVID. D’où vient ce chiffre étrangement spécifique ?

L’objectif de ce panel est très simple : Normaliser l’idée que les gouvernements démocratiquement élus ne devraient pas avoir leur mot à dire en cas de pandémie. Au lieu de cela, ce sont des entités mondiales composées de mondialistes non élus, comme l’OMS, ainsi que des sociétés pharmaceutiques privées, qui devraient prendre les décisions et court-circuiter les gouvernements.

Pour ce faire, M. Ghebreyesus a exhorté les pays à signer le traité de l’OMS sur les pandémies avant la date limite de mai 2024. M. Ghebreyesus a déclaré :

« Il s’agit d’un intérêt mondial commun, et des intérêts nationaux très étroits ne devraient pas entrer en ligne de compte. »

Relisez attentivement la citation ci-dessus. Ces mots exacts seront utilisés encore et encore pour justifier un gouvernement mondial. N’importe quelle excuse sera suffisante pour utiliser ces mots (par exemple, le changement climatique).

Au cours des derniers mois, des critiques ont mis en garde contre le fait que le traité juridiquement contraignant de l’OMS céderait la souveraineté nationale à cette organisation mondiale et qu’il ne s’agissait de rien de moins qu’une prise de pouvoir. Une lettre publiée par le groupe de pression Advancing American Freedom (AAF) a déclaré :

« La proposition de l’OMS de consolider le pouvoir et d’éroder la souveraineté des États-Unis d’Amérique par le biais du traité de préparation à la pandémie de l’OMS est insoutenable et soulève des questions sérieuses et importantes concernant l’indépendance d’action des États-Unis et leur capacité à répondre aux pandémies mondiales ».

En réponse aux critiques, M. Tedros a déclaré :

« Certains prétendent que l’accord sur la pandémie et le RSI céderont leur souveraineté à l’OMS et donneront au secrétariat de l’OMS le pouvoir d’imposer des restrictions ou des mandats de vaccination aux pays. Vous savez que ce sont des fake news, des mensonges et des théories du complot ».

Je ne sais pas, Tedros. D’habitude, quand vous dites « fake news » et « théories du complot », c’est parce que vous essayez d’écarter les vérités qui dérangent… comme le fait que vous essayez d’instaurer un Nouvel Ordre Mondial.

À ce propos :

No4 Nouvel Ordre Mondial

Ceux qui affirment qu’une élite mondiale cherche à créer un nouvel ordre mondial sont généralement taxés de « théoriciens du complot ». Mais que se passe-t-il lorsque l’élite mondiale discute en toute décontraction d’un Nouvel Ordre Mondial littéral au vu et au su de tous ? Que se passe-t-il alors ? Quand la théorie du complot devient-elle un fait confirmé ?

Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, a participé à l’une des discussions de Davos 2024. Il ne s’agit pas d’un inconnu. Il a été directeur de la politique du président Barack Obama, conseiller à la sécurité nationale du vice-président Biden et chef de cabinet adjoint de la secrétaire d’État Hillary Clinton au département d’État des États-Unis. M. Sullivan a également été conseiller principal du gouvernement fédéral américain lors des négociations sur le nucléaire iranien et conseiller politique principal de la campagne présidentielle de Mme Clinton en 2016.

En d’autres termes, il a travaillé avec les mondialistes les plus puissants du monde. Voici un extrait de leur discussion sur le Nouvel Ordre Mondial.

En réponse à la question du modérateur demandant si nous entrons dans un nouvel ordre mondial, M. Sullivan a déclaré : « L’ère de l’après-guerre froide est terminée :

« L’ère de l’après-guerre froide s’est achevée et nous sommes au début de quelque chose de nouveau. Nous avons la capacité de façonner ce nouvel ordre et, au cœur de celui-ci, se trouveront de nombreux principes et institutions fondamentaux de l’ordre existant, adaptés aux défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ».

Le FEM adore nous dire que nous sommes le « début de quelque chose de nouveau ». Bien sûr, tout cela n’est que de la propagande. S’il n’y avait pas de « défis » générés par les médias, tels que le COVID et le réchauffement climatique, le FEM ne saurait pas comment promouvoir sa nouvelle ère. La devise de l’élite est « L’ordre à partir du chaos ». Elle génère le chaos pour instaurer un nouvel ordre.

Pour l’élite, un nouvel ordre mondial serait sans nations ni élections démocratiques. Si vous pensez que j’exagère, voici une vidéo de Klaus Schwab fantasmant sur des implants cérébraux rendant les élections inutiles à Davos 2017. Cela ne s’invente pas.

À quoi ressemblerait donc un nouvel ordre mondial dirigé par le FEM ? La Chine communiste est un laboratoire pour les politiques totalitaires mondialistes et son système de crédit social y est actuellement testé. Sans surprise, plusieurs invités à Davos ont appelé à la mise en place d’une technologie qui rendrait une telle chose possible au niveau mondial.

No3 Le contrôle numérique

Vous souvenez-vous des passeports vaccinaux lors du COVID ? Vous savez, cette époque où des millions de personnes sont soudain devenues des citoyens de seconde zone et ont été interdites de voyage et d’accès aux espaces publics parce qu’elles refusaient de se faire injecter un produit pharmaceutique ? C’était une erreur malsaine et odieuse, n’est-ce pas ?

Pas selon Davos. Pour eux, COVID était un test et ils veulent le rendre permanent. Lors de la session de Davos intitulée « Fixing Healthcare, Digitally » (« La réforme des soins de santé passe par le numérique »), la commissaire européenne chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a fait l’éloge des passeports vaccinaux en les présentant comme un exemple de ce qu’il faudrait faire à l’avenir.

Kyriakides a souligné avec désinvolture que tout ce projet a été repris par l’OMS, qui est, une fois de plus, une organisation mondialiste qui opère en dehors des gouvernements nationaux. Est-ce normal ?

Comme pour s’assurer que nous comprenions bien que Davos, c’est l’élite qui parle aux masses, le FEM a fait venir la Reine des Pays-Bas pour chanter les louanges de l’identité numérique. Pourquoi elle en particulier ? Je n’en sais rien. Autant faire venir la Reine des cœurs d’Alice au pays des merveilles tant qu’on y est.

Mais écoutons ce que Son Altesse a à dire sur les cartes d’identité numériques.

La reine Maxima a déclaré qu’une carte d’identité numérique biométrique devrait être nécessaire pour obtenir des services financiers, pour s’inscrire à l’école, « pour savoir qui s’est fait vacciner ou non » et pour obtenir des subventions gouvernementales.

Il n’est pas nécessaire d’être Nostradamus pour comprendre qu’une telle technologie pourrait facilement transformer la société en dystopie. Avec un tel système en place, une personne non vaccinée pourrait facilement être « débancarisée » et se voir refuser des subventions gouvernementales. En Chine, les personnes qui critiquent le système voient leur score de crédit social pénalisé. Cela pourrait-il se produire avec une carte d’identité numérique ?

Ces situations hypothétiques pourraient sembler paranoïaques… si le FEM ne passait pas autant de temps à se plaindre de la liberté d’expression.

No2 Censurer les critiques

Un thème récurrent des discussions du FEM est, ironiquement, la restriction de la liberté d’expression. Tout ce qui va à l’encontre de leur agenda est considéré comme de la « désinformation » et doit être éradiqué. À Davos 2024, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré que la lutte contre la « désinformation » était la principale préoccupation du FEM.

Bien sûr, la désinformation est un mot de code pour tout fait ou opinion qui va à l’encontre de leur discours. Plus loin dans la vidéo, elle fait l’éloge de la loi sur les services numériques (Digital Services Act) qui contrôle et surveille les « discours de haine » — un terme qui ne cesse de s’élargir pour englober, une fois de plus, tout ce qui va à l’encontre de leur discours.

Dans une autre vidéo étonnante, une rédactrice en chef du Wall Street Journal déclare littéralement qu’ils avaient l’habitude de « posséder les informations »… jusqu’à ce que ces sources alternatives ennuyeuses arrivent.

De la manière la plus ironique qui soit, ce qu’elle a dit n’est rien d’autre que de la « fake news » (fausse nouvelle). Les sources d’information grand public sont plus que jamais opaques, malhonnêtes et axées sur des objectifs précis. Plusieurs d’entre elles se sont transformées en véritables machines de propagande où l’« information » n’est jugée bonne que si elle sert un programme. Avez-vous regardé NBC News récemment ? Je veux dire, sérieusement.

No1 Inventer des mots

Dans ce dernier épisode de la folie du FEM, une panéliste souhaite que l’« écocide » soit considéré comme un crime grave. OK. Cela semble fou. Mais qu’est-ce qui pourrait être considéré comme un « écocide » ? La femme mentionne… la pêche et l’agriculture. OK. C’est VRAIMENT fou.

Oui, vous avez bien entendu. Jojo a comparé l’agriculture et la pêche à un génocide et elle veut que ces personnes soient punies sur le plan pénal. Comme nous l’avons vu plus haut, le FEM est spécialisé dans la création de pentes extrêmement glissantes. Et c’est encore le cas ici.

Jojo n’a pas été invitée au hasard. Ses opinions extrêmes représentent les objectifs à long terme du FEM. Si vous avez suivi l’actualité ces dernières années, vous avez probablement remarqué que l’élite mène une guerre totale contre les agriculteurs, en particulier en Europe. Tout cela n’est pas le fruit du hasard. Le FEM se sert de « l’environnement » pour vilipender la pêche, l’agriculture et l’élevage, tout en élaborant des politiques visant à détruire leurs moyens de subsistance.

Ces politiques sont suivies d’un accaparement massif des terres par les mégacorporations et les larbins mondialistes tels que Bill Gates. Le but ultime : faire en sorte que les humains se nourrissent d’insectes et de « produits alimentaires » hautement transformés et à peine digestibles.

Ce sont eux qui mangeront de délicieux steaks. Pas nous.

En conclusion

Cette année encore, le FEM a mis en évidence les objectifs à long terme de l’élite mondiale. Alors qu’ils aiment truffer leurs discours de mots tels que « liberté », « démocratie » et « prospérité », leurs politiques conduisent à l’exact opposé. Dans les exemples ci-dessus, nous avons vu des discussions sur la prise en charge par l’OMS de la réponse aux pandémies au niveau mondial, la mise en œuvre d’une carte d’identité numérique mondiale qui contrôlerait tous les aspects de la vie, la censure des opinions divergentes sur Internet, les implants cérébraux qui rendent les élections inutiles et, enfin, la transformation de l’agriculture en un crime grave comparable à un génocide. Cela ressemble-t-il à « la liberté, la démocratie et la prospérité » ? Ou à la folie totale ?

Regardez la tapisserie satanique décrite plus haut. C’est la vie qu’ils veulent pour vous.




Impact de la contamination aux terres rares et des champs électromagnétiques dans les exploitations de vaches laitières

[Source : toxseek.com]

Antenne relais de téléphonie mobile, éoliennes, lignes à haute tension : un cocktail explosif pour les éleveurs.

Des vaches meurent, des éleveurs de vaches laitières en détresse.

Baisse de production de lait, problème de reproduction, décès inexpliqués, comportements aberrants…

Les champs électromagnétiques associés à une intoxication chronique par les métaux pourraient en être la cause.

Résultats de l’étude de l’intoxication chronique par les métaux des vaches laitières soumises aux champs électromagnétiques

(Champs électromagnétiques émis par les lignes moyenne, haute et très haute tension, éoliennes, antenne relais de téléphonie mobile)

Nous avons observé que l’imprégnation toxique aux terres rares (métaux stratégiques utilisés dans les technologies, batteries…) des vaches laitières dans les exploitations témoins est très faible ou nulle pour une majeure partie des sujets, que l’imprégnation toxique moyenne aux terres rares est 7 fois plus élevée (augmentation de 600 %) dans les exploitations soumises à un risque électromagnétique élevé et connaissant des problèmes sanitaires importants.

Cette étude montre une corrélation entre l’état sanitaire des exploitations agricoles, dont les vaches font l’objet d’imprégnation toxique aux terres rares et l’environnement électromagnétique.

L’hypothèse est simple : la contamination aux métaux (terres rares) est potentialisée par les champs électromagnétiques (effet antenne).

Évolution clinique

→ Augmentation des effets de l’intoxication chronique par les métaux et de la sensibilité aux champs électromagnétiques.

→ Apparition de symptômes dermatologiques, neurasthéniques (fatigue chronique) → Syndrome d’électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques) → Maladies chroniques et cancers.

ALERTE SANITAIRE

L’augmentation parallèle des champs électromagnétiques (éoliennes, 5G…) et de l’utilisation de métaux à fort pouvoir magnétique (terres rares, métaux paramagnétiques) pose la question d’un impact sanitaire majeur à venir.

[Suite dans le PDF ci-après :]




Nécessité d’un contrôle parlementaire sur l’accord pandémies de l’OMS




Russie + Chine = une fausse alternative à l’hégémon américain

[Source : telegra.ph]

Par Iurie Rosca — 19 mai 2024

L’éminent penseur politique et auteur Mees Baaijen m’a envoyé un courriel me suggérant d’écrire un article qui apaiserait d’une manière ou d’une autre l’enthousiasme des admirateurs des dirigeants russes et chinois, ainsi que des BRICS, qu’ils perçoivent comme un projet alternatif à l’hégémonisme américain et, par conséquent, bénéfique pour les peuples du monde. C’est pourquoi cet article est dédié aux adorateurs du culte Russie-Chine-BRICS à l’occasion de la récente visite de Poutine en Chine.

C’est donc à Pékin que le président russe Vladimir Poutine a effectué sa première visite officielle depuis les dernières élections présidentielles et son investiture triomphale à Moscou. Mais avant de faire quelques remarques sur les relations entre les deux pays, je voudrais rappeler aux idolâtres du régime de Moscou qu’il ne peut être considéré comme légitime que dans la mesure où le pouvoir génère la légitimité.

Conformément à la constitution russe adoptée en 1993, ce pays est une démocratie libérale calquée sur le modèle occidental. Mais comme dans tout régime ploutocratique, en Russie, l’exercice électoral n’est qu’un spectacle politique destiné à créditer le régime en place. Rappelons que Poutine n’a jamais été élu sur la base d’une véritable alternative. Il a d’abord été installé comme président intérimaire le 31 décembre 1999 par décret de Boris Eltsine, dont l’état de santé s’était dégradé en raison d’une consommation excessive d’alcool. Et toutes les élections présidentielles qui ont suivi au cours des 25 dernières années n’ont été qu’une série de simulacres dans des conditions de suppression de toute opposition réelle. La dernière campagne électorale n’a pas fait exception à la règle.

La première remarque concernant les relations bilatérales entre les deux pays serait la suivante. Il ne s’agit pas de relations mutuellement bénéfiques, mais de relations en faveur de la Chine et au détriment de la Russie en tant qu’État, et en même temps au profit des groupes oligarchiques qui contrôlent l’économie de ce pays.

Un grand frère et une république bananière

Une fois de plus, après les sanctions imposées à la Russie par la guerre économique des Anglo-Américains assistés de leurs satellites européens, ce pays a été poussé dans les bras étouffants de la Chine. Un rapide coup d’œil sur les marchandises exportées par la Russie jusqu’à il y a quelques années, principalement vers l’Occident, puis vers la Chine et d’autres pays de l’Est, montre clairement l’état ingrat dans lequel ce pays s’est retrouvé. Les groupes d’intérêts privés qui contrôlent le pouvoir politique en Russie exportent massivement des ressources naturelles et des matières premières, notamment du gaz, du pétrole, du bois, des céréales, des métaux, etc. Au contraire, la Russie a importé de l’Occident, et maintenant de la Chine, des produits industriels finis, des technologies, des composants informatiques, etc. Dans ces conditions, on ne peut pas parler de relations économiques mutuellement bénéfiques, mais d’une nature néocoloniale de ce type de partenariat.

En d’autres termes, la Russie est devenue une république bananière de la Chine, qui prive son « partenaire commercial » de ressources naturelles. Rappelons également que la Russie a concédé à la Chine d’immenses territoires en Sibérie depuis des décennies. Et compte tenu de l’écart démographique entre les deux pays, Moscou pourrait, dans un avenir assez proche, perdre les territoires situés au-delà de l’Oural au profit de ce « principal partenaire ». Ainsi, alors que la Russie et l’URSS jouissaient du rôle de « grand frère » à l’égard des pays colonisés de l’ancienne zone communiste, elle se trouve aujourd’hui dans la position embarrassante de « petit frère du grand frère chinois ».

Et le fait que la Russie reste une puissance nucléaire redoutable ne l’exonère pas des risques de rester un appendice économique de la Chine hyperindustrialisée. L’erreur que commettent les analystes géopolitiques lorsqu’ils évoquent la Chine est de considérer ce pays selon la formule d’une rivalité européenne classique qui divise les acteurs en deux camps. C’est-à-dire, dans le cas présent, la compétition entre « l’Ouest » et « le Reste ». Mais il faut savoir que les Chinois ont une mentalité et une stratégie totalement différentes pour promouvoir leurs propres intérêts dans le monde.

Lorsque deux personnes se battent, c’est la troisième qui gagne

Leur formule magique n’est pas le jeu à deux, mais à trois acteurs. Dans la confrontation entre l’Occident et la Russie, les deux parties doivent perdre en faveur du troisième acteur, la Chine. Mais contrairement aux Occidentaux, elle ne pratique pas un langage belliqueux, mais favorise l’expansion économique par le biais d’une diplomatie douce basée sur une ruse orientale infinie. Il suffit d’observer les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis, mais aussi entre ce pays et l’UE, pour constater que la guerre en Ukraine n’a pas affecté ces relations. L’expansion de la Chine dans les États d’Asie centrale de l’ex-URSS, ainsi que dans les pays ex-communistes d’Europe, se fait évidemment au détriment de la Russie et des États-Unis. Le même processus est en cours sur l’ensemble du continent asiatique, en Amérique latine et en Afrique.

Par conséquent, la dynamique géoéconomique à l’échelle mondiale invalide le récit dominant présent dans les discours et les documents signés à Pékin ces jours-ci par Xi Jinping et Poutine, qui insiste sur le « mythe de la multipolarité ». L’histoire de la multipolarité n’est rien d’autre qu’une manœuvre de la ploutocratie mondialiste tirant les ficelles d’en haut, conçue pour tromper les États de l’Est et du Sud qu’en échange de l’hégémonie américaine, un ordre mondial plus juste et plus équitable est à venir pour les anciennes nations colonisées. C’est là que réside toute l’escroquerie. Le déclin de « l’Occident » n’implique pas la montée du « Reste ».

En effet, les élites mondialistes exercent un contrôle tout aussi fort sur l’« Occident collectif » que sur des conglomérats tels que les BRICS. Et quiconque est capable de saisir l’ensemble et de voir la situation dans sa totalité ne peut nier cette réalité. Et celui qui n’a pas encore compris qu’il s’agit d’un immense piège, tissé par les mêmes cercles mondialistes, risque de se mettre dans une position ridicule, car la vérité deviendra évidente même pour les aveugles.

Quand les entreprises gouvernent, les États obéissent

L’illusion que des entreprises telles que BlackRock, Vanguard, State Street laissent un Poutine et un Xi Jinping préserver la souveraineté nationale de leurs pays révèle une grave erreur de perspective. Et ce, quand il ne s’agit pas d’un écran de fumée pour couvrir la stratégie universellement valable des élites mondialistes. Faut-il rappeler qu’aucun pays n’échappe aux griffes de la pieuvre financière de la Banque des règlements internationaux mondialiste ?

Ceux qui ont un minimum d’instruction savent que la mondialisation des dernières décennies a érodé jusqu’à l’annihilation la souveraineté de tous les États. Et à cet égard, ni les États-Unis, ni la Chine, ni la Russie ne sont des exceptions. Je me réfère au titre d’un livre fondamental publié en 1995, When Corporations Rule the World (Quand les entreprises dirigent le monde)de David C. Korten. Et toutes les erreurs de calcul des adorateurs des BRICS se résument à leur entêtement à ne pas appliquer cette formule à des pays comme la Russie et la Chine.

Pour rire un peu plus, nous citons la déclaration commune des deux dirigeants du 16 mai : « promouvoir la démocratisation des relations internationales et l’équité et la justice internationales ». Il est tout à fait comique de voir comment les représentants de deux régimes abusifs, antidémocratiques par excellence, plaident avec véhémence pour la « démocratisation des relations internationales ». Si cela signifie l’expansion du modèle « russe » ou « chinois » sur le monde entier, alors nous avons toutes les raisons de nous inquiéter pour notre avenir.

Gouvernement mondial avec le nom de conspiration UN

Un deuxième aspect fondamental qui frappe toute approche critique est la rhétorique triomphaliste affichée par Poutine et Xi louant le rôle moteur et bénéfique de l’ONU. Ils déclarent leur allégeance à l’ONU, plaidant pour le renforcement du rôle de cette organisation dirigée par des entités non étatiques éminemment mondialistes telles que le CFR, le WEF, la franc-maçonnerie et d’autres cercles occultes. D’ailleurs, le plaidoyer pour le rôle prépondérant de l’ONU dans les relations internationales est présent dans tous les documents des BRICS (voir mes articles à ce sujet : https://arcaluinoe.info/en/blog/2023-08-24-9o94djqp/ ou Les BRICS menacent-ils l’agenda mondialiste ? ; https://arcaluinoe.info/fr/blog/2023-08-26-646srixg/ ; https://arcaluinoe.info/en/blog/2023-08-29-4fdmeklk/ ou Les BRICS — un instrument clé pour l’établissement du nouvel ordre mondial).

Une lecture attentive du texte programmatique du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, intitulé « Notre programme commun » (https://www.un.org/en/common-agenda) et des documents préparatoires au Sommet pour l’avenir (https://www.un.org/en/summit-of-the-future) prévu pour les 22 et 23 septembre 2024 suffit pour comprendre que le gouvernement mondial est en train d’émerger en portant le masque de l’ONU. N’oublions pas non plus la prochaine Assemblée mondiale de la santé https://www.who.int/about/accountability/governance/world-health-assembly, qui se tiendra du 27 mai au 1er juin 2024 et qui devrait adopter l’Accord sur les pandémies ainsi que compléter le Règlement sanitaire international. Et étant donné que la Chine et la Russie ont montré leur totale obéissance à l’OMS pendant la période de la fausse pandémie de Covid-19 et n’ont jusqu’à présent manifesté aucun désaccord avec la politique génocidaire et tyrannique de cette organisation, l’idée même que ces deux pays soient en désaccord avec l’agenda mondialiste est une pure aberration.

En ce sens, il convient de rappeler qu’à l’origine de l’émergence de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale et de l’ONU après la Seconde Guerre mondiale se trouvaient les cercles occultes de la ploutocratie mondialiste. Le siège des promoteurs du Nouvel Ordre Mondial se trouve précisément à l’ONU. Et nos braves rebelles des BRICS contre l’ordre unipolaire déifient notamment cette organisation, préconisant qu’elle exerce une « gouvernance mondiale ». Cette notion même annule toute idée d’indépendance nationale.

Et si tout être humain qui a gardé sa capacité cognitive et son intégrité morale intactes est profondément préoccupé par l’imposition de la Grande Réinitialisation menée à un rythme accéléré, alors il n’y a pas moyen d’éviter l’évidence frappante que la Russie et la Chine sont parmi les champions de la mise en œuvre de cette stratégie satanique. Il suffit de se référer à l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable, à l’acceptation de la CBDC, à la société sans argent liquide, à la surveillance généralisée, à l’adhésion au mythe du changement climatique, à la numérisation totale, etc. Dans ce contexte, peut-on prétendre que la Russie et la Chine ne font pas partie du projet cauchemardesque de mise en place d’une technocratie satanique mondiale ? Et pourtant, ils sont encore assez nombreux ceux qui continuent à nier l’évidence.

La subordination à l’OMC comme adhésion aux politiques économiques néolibérales

Outre la subordination à l’ONU et à l’OMS, la déclaration commune des deux dirigeants du 16 mai indique également qu’ils souhaitent « renforcer la coopération dans le cadre de l’OMC ». Ici, une petite explication s’impose. Pour ceux qui ont un minimum de connaissances en relations internationales, le rôle néfaste de l’OMC est bien connu. On sait donc que cette organisation représente l’instrument de recréation des relations économiques internationales dans l’intérêt des grandes entreprises et au détriment des États et des peuples, ainsi que des petites et moyennes entreprises. Le fondement de l’OMC est l’idéologie économique néolibérale axée sur le libre-échange, sur l’affaiblissement de l’indépendance économique des États, sur l’interdiction des mesures de protection des marchés intérieurs, les mêmes principes étant présents dans ce que l’on appelle le Consensus de Washington (https://en.wikipedia.org/wiki/Washington_Consensus ; https://www.ipea.gov.br/forumbrics/en/learn-about-brics.html).

Il convient de noter qu’au cours des dernières décennies, le seul paradigme permettant d’interpréter les relations économiques internationales est le paradigme néolibéral, toutes les autres écoles de pensée économique étant marginalisées et blâmées. L’idée même d’un énorme marché qui engloberait une construction amorphe en expansion continue comme les BRICS est façonnée par l’idée du libre-échange, qui est la règle d’or des prédateurs économiques.

Nous le répétons. Le déclin de l’empire américain ne signifie pas le déclin de la ploutocratie mondialiste, qui contrôle une grande quantité de ressources économiques, technologiques, militaires et médiatiques. Et entre la mondialisation unipolaire et la mondialisation « multipolaire », il n’y a pas de différence de fond.

(à suivre)




Le lait cru de nouveau à la croisée des chemins

[Source : Dr Mercola]

Analyse de Sally Fallon Morell

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

  • La campagne contre le lait cru a commencé par un article fabriqué de toutes pièces paru en 1945 dans le magazine Coronet, faisant état d’une épidémie mortelle de brucellose dans une ville inexistante, ce qui a conduit à l’adoption de lois restrictives contre le lait cru dans le Michigan à partir de 1948.
  • Une présentation PowerPoint réalisée en 2007 par un fonctionnaire de la FDA a faussement dénigré le lait cru en utilisant des rapports erronés ; aucun de ces rapports n’a prouvé que la pasteurisation aurait permis d’éviter les prétendues épidémies.
  • L’annonce faite en 2024 par l’USDA attribue les symptômes observés chez les vaches laitières à la grippe aviaire sans que la présence du virus dans le lait ait été confirmée, en s’appuyant sur des méthodes de test PCR douteuses.
  • Malgré les affirmations, il n’existe aucune preuve, évaluée par des pairs, de la transmission à l’homme de la grippe aviaire hautement pathogène à partir du lait cru.
  • Alors que la pasteurisation est présentée comme rendant le lait sûr, le détournement ou la destruction de lait provenant d’animaux infectés suggère que la pasteurisation ne garantit peut-être pas la sécurité.

Peu d’entre nous étaient nés lorsque les partisans de la pasteurisation du lait ont lancé la première grande attaque contre l’aliment parfait de la nature. En 1945, un magazine appelé « Coronet » a publié un article intitulé « Raw Milk Can Kill You » (Le lait cru peut vous tuer), accusant le lait cru d’être à l’origine d’une épidémie de brucellose dans une ville appelée Crossroads, aux États-Unis, qui a tué un tiers des habitants. Le « Reader’s Digest » a repris l’article et l’a publié un an plus tard.

Un seul problème avec ce « reportage ». Il n’y a pas eu de ville appelée Crossroads ni d’épidémie de brucellose. Toute l’histoire était une fabrication, autrement dit un mensonge. Et les mensonges sur le lait cru n’ont jamais cessé depuis.

Malheureusement, l’histoire fictive de Crossroads a ouvert la voie à l’adoption de lois interdisant la vente de lait cru, en commençant par le Michigan en 1948.

Voici un autre exemple de mensonges contre le lait cru (que j’ai mentionné dans un article précédent1, mais qui mérite d’être répété). En 2007, John F. Sheehan, BSc (Dy), JD, US Food and Drug Administration (FDA), Center for Food Safety and Applied Nutrition (USFDA/CFSAN — Centre pour la sécurité alimentaire et la nutrition appliquée), Division of Dairy and Egg Safety (Division de la sécurité des produits laitiers et des œufs), a préparé un Powerpoint dénigrant le lait cru ; il a été présenté à la National Conference on Interstate Milk Shipments (NCIMS — Conférence nationale sur les transports interétatiques de lait) de 2005 par Cindy Leonard, MS.2

Comme le montre le tableau ci-dessous, l’ensemble des quinze rapports associant des épidémies de maladies d’origine alimentaire au lait cru cités par Sheehan présentent de sérieuses lacunes. Par exemple, dans deux de ces quinze rapports, les auteurs de l’étude n’ont présenté aucune preuve que quelqu’un ait consommé des produits à base de lait cru et, dans l’un d’entre eux, l’épidémie n’a même pas existé. Aucune des études ne montre que la pasteurisation aurait permis d’éviter l’épidémie.

Pas d’échantillon de lait positif valable 12/15 (80 %)
Pas d’association statistique valable avec le lait cru 10/15 (67 %)
Résultats déformés par la FDA 7/15 (47 %)
Des explications alternatives ont été découvertes mais n’ont pas été poursuivies 5/15 (33 %)
Aucune preuve que quelqu’un ait consommé des produits à base de lait cru 2/15 (13 %)
L’épidémie n’a même pas existé 1/15 (7 %)
Il n’a pas été démontré que la pasteurisation aurait permis d’éviter l’apparition de l’épidémie. 15/15 (100 %)

Avançons rapidement au présent et à l’agitation autour de la grippe aviaire chez les vaches laitières : encore des mensonges, des mensonges très intelligents, mais des mensonges quand même.

Dans un communiqué de presse daté du 25 mars 20243, le ministère américain de l’Agriculture (USDA), la Food and Drug Administration (FDA) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ainsi que les autorités vétérinaires et de santé publique des États, ont annoncé une enquête sur « une maladie touchant principalement des vaches laitières âgées au Texas, au Kansas et au Nouveau-Mexique et provoquant une baisse de la lactation, un manque d’appétit et d’autres symptômes ».

Les agences affirment que des échantillons de lait non pasteurisé provenant de bovins malades au Kansas et au Texas ont été testés positifs à la « grippe aviaire hautement pathogène (GAHP) ». Les autorités attribuent l’apparition de ce foyer à un contact avec des « oiseaux migrateurs sauvages » et, éventuellement, à une transmission entre bovins. Le communiqué de presse met spécifiquement en garde contre la consommation de lait cru, un avertissement répété dans de nombreuses publications et sur Internet.

[Voir aussi :
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
et
Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie]

Selon le communiqué de presse, les laboratoires nationaux ont confirmé la présence de l’IAHP (Influenza aviaire hautement pathogène) par des tests, mais il ne révèle pas le type de test utilisé pour détecter cette soi-disant maladie virale.

Mensonge n° 1 : les chercheurs ont trouvé le virus IAHP dans le lait des vaches malades

Les autorités n’ont PAS trouvé de virus dans le lait ou les autres sécrétions des vaches malades. Le CDC n’a toujours pas répondu aux demandes répétées de preuve de la présence du virus isolé de la grippe aviaire hautement pathogène dans les fluides d’un poulet ou d’un autre animal malade.4 Les agences sanitaires et agricoles du Canada,5 du Japon,6 du Royaume-Uni7 et de l’Europe8 n’ont pas non plus fourni de preuve de la présence d’un virus isolé de la grippe aviaire.

Quant à toutes les études que vous pouvez trouver dans une recherche PubMed prétendant à l’« isolement » d’un virus, aucune d’entre elles ne montre l’isolement réel d’un virus, n’importe quel virus, à partir des fluides (flegme, sang, urine, fluides pulmonaires, etc.) de n’importe quel animal, oiseau ou humain.9

La vérité est que les « virus » servent de souffre-douleur pour les toxines environnementales, et dans le système d’élevage en claustration, il y en a beaucoup — sulfure d’hydrogène, dioxyde de carbone, méthane et ammoniac provenant des excréments, par exemple.10 Il y a ensuite les toxines dans l’alimentation, comme l’arsenic ajouté à l’alimentation des poulets, et les mycotoxines, le tropane et les alcaloïdes de la β-carboline dans le tourteau de soja.11

[NDLR On peut aussi fortement suspecter les ondes électromagnétiques artificielles (telles que la récente 5G) et leurs effets nocifs sur la santé des êtres vivants.
Voir le dossier 5G et ondes pulsées.]

En accusant des virus inexistants, les responsables de l’agriculture évitent de marcher sur les plates-bandes des grandes industries et n’ajoutent rien au dégoût croissant du public à l’égard du système d’élevage en claustration.

En 2006, les chercheurs Crowe et Englebrecht ont publié un article intitulé « Virus de la grippe aviaire H5N1 : aucune preuve de son existence, de sa pathogénicité ou de son potentiel pandémique ; omission de la causalité non “H5N1” ».12 Rien n’a changé depuis.

Voici votre devoir : Contactez l’USDA à l’adresse Aphispress@usda.gov et demandez-lui de fournir la preuve de l’isolement du virus de l’IAHP ou de tout autre virus présent dans le lait des bovins malades.

Mensonge n° 2 : les laboratoires nationaux ont confirmé la présence de l’IAHP par des tests

Ils ne précisent pas le type de test qu’ils ont utilisé, mais il s’agit très certainement d’un test PCR (réaction en chaîne par polymérase). Le test PCR détecte le matériel génétique d’un agent pathogène ou d’un échantillon de cellules anormales et permet aux chercheurs de faire de nombreuses copies d’une petite section d’ADN ou d’ARN. Le test n’a pas été conçu pour déterminer ou diagnostiquer une maladie, mais pour amplifier ou augmenter une certaine partie du matériel génétique.

Chaque « amplification » est un doublement du matériel. Si vous amplifiez trente fois, vous obtiendrez un résultat négatif ; si vous amplifiez 36 fois ou plus, vous obtiendrez un résultat positif. À 60 amplifications, tout le monde sera « testé positif » pour n’importe quel morceau de matériel génétique que vous pensez pouvoir causer une maladie.13 Si vous voulez montrer qu’une pandémie se prépare, il suffit d’amplifier, d’amplifier, d’amplifier. Il ne s’agit pas d’un test valable ni d’une bonne science, loin s’en faut, d’autant plus qu’il n’y avait pas de virus au départ.

Combien de fois nos autorités sanitaires ont-elles amplifié les échantillons prélevés sur le lait des vaches malades ? Ne manquez pas de leur poser la question lorsque vous enverrez un courriel à Aphispress@usda.gov pour obtenir la preuve de l’existence du virus.

Mensonge n° 3 : le « virus » est hautement pathogène

Selon le « Wall Street Journal », une personne — une seule — travaillant dans les laiteries est tombée malade et a été testée positive à la grippe aviaire après avoir été exposée à des vaches laitières présumées infectées par le virus H5N1 de la grippe aviaire.14

Cette personne a déclaré comme seul symptôme une rougeur des yeux, ou conjonctivite, symptôme qui peut s’expliquer par une exposition à l’une des nombreuses toxines présentes dans l’air des laiteries de confinement. (Comment traite-t-on la maladie ? Avec de la vitamine A et des gouttes oculaires à base de plantes ? Non, le pauvre bougre est traité avec un médicament antiviral toxique).

Selon le CDC, la maladie chez l’homme va d’infections légères, qui comprennent des symptômes liés aux voies respiratoires supérieures et aux yeux, à des pneumonies graves. Si le « virus » est si hautement pathogène, on pourrait s’attendre à ce que de nombreux travailleurs travaillant autour de ces vaches malades se retrouvent à l’hôpital… mais nous n’avons entendu parler d’aucun cas jusqu’à présent.

Mensonge n° 4 : on peut attraper la grippe aviaire en buvant du lait cru, mais le lait pasteurisé est sans danger

Selon Peg Coleman, biologiste médical15 :

« Les récentes communications sur les risques du CDC, de la FDA et de l’USDA concernant la transmission du virus de la grippe aviaire hautement pathogène ou IAHP (sous-type H5N1) à l’homme par le lait cru ne contiennent aucune preuve de la transmission virale du lait cru à l’homme dans la littérature évaluée par les pairs.

Un grand nombre de preuves scientifiques tirées de la littérature évaluée par des pairs […] n’étayent pas l’hypothèse de ces agences gouvernementales américaines selon laquelle l’IAHP [inexistante] se transmet à l’homme par les voies du lait ou de l’alimentation et provoque des maladies. Les preuves scientifiques ne soutiennent pas non plus la recommandation selon laquelle les consommateurs devraient éviter le lait cru et les produits à base de lait cru ».16

[souligné dans l’original]

Coleman souligne la série de composants bioactifs présents dans le lait cru, y compris le lait bovin, qui détruisent les agents pathogènes et renforcent la paroi intestinale.

« Bon nombre de ces composants bioactifs du lait cru sont sensibles à la chaleur et peuvent être absents, inactifs ou présents en plus faibles concentrations dans les laits pasteurisés.

Des preuves interdisciplinaires démontrent que le lait cru provenant de vaches saines n’est pas intrinsèquement dangereux, conformément aux preuves des tendances du CDC pour 2005-2020 et aux preuves des avantages et des risques. Il n’existe aucune preuve scientifique que l’influenza aviaire hautement pathogène présente dans le lait cru soit à l’origine de maladies humaines ».

Alors que l’USDA, la FDA et les CDC assurent au public que la pasteurisation rendra le lait sûr, ils notent que « le lait provenant d’animaux infectés est retiré ou détruit », ce qui implique que la pasteurisation à elle seule ne garantit pas la sécurité. Quoi qu’il en soit, les ventes de lait industriel pasteurisé continuent de décliner inexorablement.

Heureusement, les buveurs de lait cru sont déjà sceptiques à l’égard des déclarations des gouvernements et savent démasquer les mensonges. Les exploitations laitières au lait cru, grandes et petites, font état de ventes florissantes. La crise actuelle de la grippe aviaire n’est qu’un nouveau carrefour aux États-Unis, un ramassis de mensonges entretenus par une industrie laitière malhonnête qui s’en prend à la concurrence.

À propos de l’auteur

Sally Fallon Morell est l’auteur du livre de cuisine à succès « Nourishing Traditions » et de nombreux autres ouvrages sur l’alimentation et la santé. Elle est la présidente fondatrice de la Weston A. Price Foundation (westonaprice.org) et l’une des fondatrices de A Campaign for Real Milk (realmilk.com). Visitez son blog à l’adresse nourishingtraditions.com.

Sources et références




Le premier ministre slovaque Robert Fico a survécu à une tentative d’assassinat

[Source : https://twitter.com/MakisMD/status/1790870632441249861]

Par William Makis MD

Le premier ministre slovaque Robert Fico a survécu à une tentative d’assassinat aujourd’hui ! (Il a récemment rejeté l’accord mondial de l’OMS sur les pandémies).

[Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d%27assassinat_de_Robert_Fico
et
https://fr.euronews.com/2024/05/15/que-sait-on-du-suspect-presume-implique-dans-lassassinat-de-robert-fico]

Voici une mise à jour de son état de santé (ma traduction depuis le slovaque) :

« Bonsoir, mes amis, je vous parle depuis l’hôpital de Banska Bystrica, où le Premier ministre slovaque Robert Fico subit actuellement une intervention chirurgicale…

Selon les dernières informations fournies par les médecins, l’opération devrait être un succès et le Premier ministre sera transféré pour être soigné et, au cours des prochaines 24 heures, il sera observé dans une unité de soins intensifs et recevra des soins intensifs pour s’assurer qu’il n’y a pas de complications.

Tous les Slovaques qui aiment la Slovaquie et qui apprécient le travail du Premier ministre Robert Fico croisent les doigts et prient pour sa santé. »

« Pour la Slovaquie… »





Transgenre — De l’ignorance comme facteur d’atteinte à la santé des enfants

Par Jacques Robert professeur émérite de cancérologie

Commentaires sur l’Avis du Défenseur des droits en date du 6 mai 2024

Nous avons pris connaissance de l’avis n° 24-05 du Défenseur des droits portant sur la proposition de loi n° 435 (2023-2024) visant à « encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre, déposée au Sénat le 19 mars 2024 ».

Nous voudrions y signaler un certain nombre d’erreurs. Nous voulons croire que ces erreurs sont imputables à l’insuffisance de la documentation dont a pu disposer Mme Hédon pour rédiger cet Avis et par conséquent à son ignorance plus qu’à sa mauvaise foi. Il paraît surprenant que la Cass Review[1] n’y soit même pas mentionnée. Elle a pourtant été rendue publique un mois avant la publication de l’Avis du Défenseur des droits, le 10 avril 2024, après quatre ans de travail de recueil et d’analyse d’articles originaux, de méta-analyses et d’opinions d’experts. Elle totalise 388 pages et rassemble une centaine de références bibliographiques. Il apparaît en outre que l’Avis du Défenseur des droits utilise une terminologie qui n’est pas en accord avec la terminologie habituelle de la médecine, ce qui fait craindre qu’il n’ait pas été approuvé par une équipe médicale indépendante. Voici ce que l’on peut relever :

Dans l’introduction, Mme Hédon mentionne à juste titre que :

« L’intérêt supérieur de l’enfant est à la fois un objectif, une ligne de conduite, une notion guide, un principe procédural qui doit éclairer, habiter et irriguer toutes les normes, procédures et décisions concernant des enfants ».

Nous partageons pleinement ce point de vue, et la Cass Review le partage également ; on peut ajouter que le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health, a mis en application son empathie pour les enfants et les adolescents en les soignant pendant toute sa longue carrière.

Dans son Avis, Mme Hédon affirme que le projet de loi déposé au Sénat par Mme Jacqueline Eustache-Brinio « entretient un flou qui nuit à la compréhension de l’objet de la proposition de loi ». Cela est inexact, car ces termes sont clairs, consensuels et d’usage courant dans le milieu de la médecine, en particulier celui de la pédopsychiatrie. Mme Hédon regrette « de ne pas avoir été auditionnée dans le cadre de cette mission concernant les mineurs, alors qu’elle représente l’institution en charge de la défense et de la promotion des droits de l’enfant » ; Mme Hédon aurait parfaitement pu être auditionnée si le rapport du Sénat avait été centré sur les droits de l’enfant, ce qui n’est pas le cas. Il n’empêche que des juristes d’avis opposés ont bien été auditionnés et ont donné leur avis sur des sujets qui sont aussi de la compétence de Mme Hédon.

Mme Hédon considère ensuite qu’il faut développer « une approche s’appuyant sur une conception non pathologique de la transidentité ». Certes, la dysphorie de genre a été retirée de la liste des pathologies mentales dans le DSM5, mais la dysphorie de genre ne correspond-elle pas à un trouble du fait de la demande d’interventions médicamenteuses et/ou chirurgicales devant être prises en charge par l’Assurance maladie ? Elle entre bien dans le champ de la médecine qui vise à traiter une maladie ou un trouble selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il y a un paradoxe à considérer que la dysphorie de genre n’est pas une pathologie, mais que ceux qui se déclarent dysphoriques ou souhaitent effectuer une transition de genre nécessiteraient des soins médicaux à vie, habituellement destinés aux maladies de longue durée.

Un très faible taux de mineurs transgenres sont concernés par les transitions médicales

Il est exact, comme le précise Mme Hédon, qu’un très faible taux de mineurs sont concernés par les transitions médicales. Il n’y a pas à ce jour de statistiques nationales, mais le nombre de services dédiés augmente dans toute la France. Est-ce une raison pour ne pas s’en préoccuper alors que tous les pays qui nous entourent signalent une augmentation croissante des demandes de changement de sexe ?

Très vite, Mme Hédon fait une confusion entre l’intersexuation (les enfants que l’on disait « intersexes » ou « intersexués » sont nommés aujourd’hui « sujets avec une variation du développement génital » ou VDG[2]) et la transidentité. Les premiers sont rarissimes et n’ont strictement rien à voir avec la situation des nouveau-nés déclarés filles ou garçons et qui, à un moment de leur développement, se déclarent « trans » et souhaitent changer de sexe. Le terme « assigné à la naissance » est imposé par les militants et n’a aucune réalité. La biologie nous dit qu’il n’existe aucune possibilité de changer de sexe ultérieurement, bien que l’on puisse changer d’apparence. Bien distinct des enfants nés avec une variation du développement génital sont les personnes qui, dès l’enfance ou plus tard, ont le sentiment d’appartenir à un sexe qui n’est pas le leur. Cette situation porte le nom de dysphorie de genre ou, mieux, d’angoisse de sexuation pubertaire, et elle doit être prise en charge avec la plus grande empathie, par des médecins et des psychologues qualifiés ayant l’expérience du développement physique et psychique des enfants lors du passage à l’adolescence.

Mme Hédon donne ensuite des indications sur le nombre des interventions médicales et chirurgicales réalisées au cours des années passées dans le cadre des consultations d’un service spécialisé ouvert à l’APHP, dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il n’y a pas lieu de contester ces chiffres, mais on peut remarquer que l’auteur de l’Avis glisse le terme de « torsoplastie », qui est un euphémisme pour « mammectomie bilatérale », seul terme médical consensuel pour désigner l’ablation des seins. Signalons par ailleurs que cet hôpital n’est pas le seul en France, et de loin, à prendre en charge les adolescents connaissant une telle angoisse de sexuation pubertaire.

Les transitions médicales constituent un enjeu pour la santé des mineurs transgenres

L’Avis du Défenseur des droits indique ensuite avec pertinence que :

« Les enfants et adolescents transgenres ont un risque plus élevé de troubles psychiatriques tels que les troubles anxieux et les troubles de l’humeur ».

C’est effectivement la constatation unanime des pédopsychiatres qui prennent en charge ces enfants et adolescents, mais il y a une euphémisation desdits « troubles psychiatriques » : ne sont pas mentionnés dans l’Avis les troubles plus graves, comme ceux relevant du spectre de l’autisme et ceux conduisant à des problèmes d’alimentation (boulimie, anorexie) correspondant également à un risque suicidaire élevé et préexistant à la dysphorie de genre. Par ailleurs, on note qu’une proportion relativement importante de ces adolescents ont subi des abus sexuels, et que d’autres découvrent leur homosexualité, ce qui est associé également à l’augmentation du risque suicidaire.

Pour appuyer ses dires, Mme Hédon cite des études ayant montré que le taux de suicide des adolescents transgenres était élevé « dans de nombreux pays ». Or les trois références qu’elle fournit concernent deux pays, les États-Unis et l’Inde, et l’article concernant la situation en Inde a été publié dans un journal, l’Indian Journal of Psychology and Medicine, qui ne figure pas dans la « liste des revues scientifiques recommandables » établie par le collège des doyens des facultés de médecine et celui des présidents des sections médicales du Conseil national des universités : cette revue doit a priori être considérée comme non fiable et on ne peut en tenir compte. En revanche, Mme Hédon ne cite pas d’autres articles plus récents répertoriés dans une série de méta-analyses spécialisées parues dans les Archives of Diseases in Childhood, une revue qui figure dans la liste des revues recomman­dables mentionnée ci-dessus. Nous voulons croire que cette restriction à une toute petite partie de la littérature relève de l’ignorance quant à la méthodologie de la documentation scientifique. Pour n’en citer qu’une, la conclusion d’une étude récente[3] saluée pour sa haute qualité par de nombreux professionnels dans plusieurs pays, mais que ne cite pas Mme Hédon, est que « la transition médicale n’a pas d’impact sur le risque suicidaire » et que le seul facteur prédictif de mortalité est la morbidité psychiatrique associée.

En ce qui concerne le nombre de personnes qui regrettent ultérieurement les interventions hormonales et/ou chirurgicales et souhaitent « détransitionner », le Défenseur des droits avance le chiffre de 1 %, habituellement brandi par des médecins du genre et les militants, mais qui ne se fonde que sur des études peu fiables. Nombre d’études montrent que ces retours à l’identité sexuée d’origine sont en augmentation : 7 à 10 % de détransitions sont observées dans l’étude du GIC[4], et ce chiffre est même sous-estimé d’après les auteurs : leur nombre devrait encore augmenter dans les prochaines années car, selon cette étude, il faut au moins 8 ans après le traitement pour évaluer le nombre de détransitions, alors qu’ils n’avaient que 16 mois de recul. Des chiffres de 20 %[5] à 30 %[6] d’arrêt de traitement sont observés par ailleurs ; si ces comportements ne sont pas à proprement parler des détransitions, ils en sont souvent les prémices. Un article de moins d’un an souligne que le taux de détransition est inconnu[7], mais tout converge pour penser qu’une augmentation importante des détransitions sera observée dans les prochaines années : le début de l’augmentation des demandes de transition date des années 2013 tandis que l’âge moyen des détransitionneuses est un peu inférieur à 25 ans.

Mme Hédon écrit ensuite que « les équipes de santé françaises qui accompagnent des jeunes trans constatent que la suppression de la puberté permet “aux adolescents, et à leurs parents, de prendre le temps psychique d’élaborer leur propre projet d’affirmation” et “rend possible l’expérimentation d’une transition sociale à l’école, auprès du groupe de pairs et dans la famille en limitant l’apparition de caractéristiques sexuelles secondaires, en réduisant l’isolement et le rejet social et scolaire, et en minorant les conséquences sur la santé” ». Ces considérations relèvent de l’opinion (des « constatations ») et non de données chiffrées s’appuyant sur une recherche validée. Les « opinions d’expert » sont tout en bas de l’échelle des preuves de l’evidence-based medicine. Ils ne peuvent être pris en compte dans la décision médicale que lorsque n’existent pas d’études de bonne qualité méthodologique, ce qui n’est pas le cas. Les autres affirmations présentes dans cette partie du rapport reposent sur très peu de publications scientifiques (l’une d’elles s’appuie même sur une communication à un congrès, et n’a donc pas été validée par peer review). Si l’on compare le nombre d’études citées par Mme Hédon au nombre de celles citées dans la partie « annexes » du rapport sénatorial et dans la Cass Review, on ne peut qu’être stupéfait de l’ignorance que reflète l’Avis du Défenseur des droits quant aux méthodes de l’analyse scientifique.

Les bloqueurs de puberté, nous dit ensuite le Défenseur des droits, « sont depuis longtemps utilisés chez les enfants présentant une puberté précoce et la littérature scientifique atteste depuis près de 40 ans du caractère réversible de leur action avec une reprise physiologique de la puberté à leur arrêt ». Il s’agit en fait deux situations différentes : les « bloqueurs de puberté » sont utilisés dans les cas de puberté précoce d’enfants de moins de 8 à 9 ans, alors que la demande majoritaire à l’heure actuelle concerne des enfants plus âgés chez lesquels la puberté est déjà bien entamée. Dans la puberté précoce, les jeunes sécrètent trop tôt les hormones qui vont déclencher leur puberté et altérer le rythme de leur croissance. Cette situation est pathologique et doit être traitée. Les jeunes « dysphoriques » sont en pleine santé physique. Les deux situations ne peuvent être comparées. Affirmer sans preuve leur caractère réversible et leur innocuité dans une situation bien distincte de celle ayant été utilisée (sans avoir été validée par une étude comparative) relève du parti pris ; il faut avouer que nous n’en savons rien. Par ailleurs, le retard apporté à la puberté supprime la fenêtre temporelle durant laquelle la maturation cérébrale s’effectue grâce à l’action des hormones sexuelles, entraînant un retard au développement psychosexuel des adolescents : il faut savoir que les hormones sexuelles ont également des récepteurs dans le cerveau, et pas seulement dans les tissus périphériques.

Quant aux hormones stéroïdes et à leurs dérivés, féminisantes ou masculinisantes, Mme Hédon les appelle aussi « thérapie hormonale substitutive — THS ». Substitutives de quoi ? Ce terme est évidemment erroné. Elle affirme ensuite que certaines personnes (Agnès Condat et David Cohen) « soulignent que le traitement d’affirmation de genre par les hormones sexuelles n’a que peu d’effets secondaires. En dehors du risque thromboembolique, qui n’est pas spécifique aux personnes transgenres, tous les autres risques sont très rares ». Cette phrase n’a pas de sens : le risque thromboembolique « n’est pas spécifique aux personnes transgenres », mais en dehors du traitement actuel de la dysphorie de genre, à qui prescrit-on des hormones sexuelles à l’adolescence ? Et les « autres risques sont très rares ». Certes, mais ces auteurs ont-ils conscience du risque de tumeurs hépatiques, y compris d’hépatocarcinomes, que font courir les androgènes ? Il existe sur ce sujet une abondante littérature (qui, nous en convenons, ne concerne pas encore les adolescents transgenres) que ces auteurs ont superbement ignorée, faisant bénéficier Mme Hédon de leur ignorance du risque de cancer, que l’on ne pourra connaître dans cette tranche d’âge que dans dix à quinze ans, le temps nécessaire pour que l’initiation d’un processus oncogénique parvienne à la constitution d’un cancer.

Il existe un risque d’atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant et à son droit à la santé et à sa vie privée

Mme Hédon prend délibérément le parti de faire d’un problème de santé publique concernant les mineurs, une question de droit. On ne peut pas ne pas noter que c’est l’argumentation des associations militantes.

Mme Hédon évoque dans son Avis la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), qui souligne « l’absolue nécessité de protéger l’enfant contre toute forme de discrimination, lui garantit l’accès à tous soins nécessaires à son bien-être, le droit d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant et le droit à la vie privée, ainsi que le droit d’être protégé contre les atteintes à sa vie privée ». Nous en sommes tous d’accord : l’enfant a le droit fondamental d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant. Encore faut-il que l’enfant et l’adolescent soient informés correctement et puissent donner une opinion éclairée, comme toute personne doit donner un consentement éclairé à une situation la concernant.

Le problème est dans le savoir dont doivent bénéficier les enfants avant de pouvoir justifier leur « opinion ». L’expérience montre que l’information donnée par les médecins est souvent insuffisante en ce qui concerne les risques : combien d’entre eux parlent de l’absence, non seulement d’orgasme, mais encore de désir sexuel lorsqu’ils ont subi une castration chimique (terme médical euphémisé en « blocage de puberté »), du risque de stérilité induit par les hormones stéroïdes en général, du risque de survenue d’hépatocarcinome induit par les androgènes, etc. ? L’adolescent et même l’enfant est certes capable de prendre en compte les risques immédiats d’un changement de sexe, pas des risques à long terme, car il ne se projette pas dans l’avenir comme un adulte et surtout n’a encore aucune expérience sexuelle. Là encore, l’ignorance de Mme Hédon quant à la structuration du psychisme de l’adolescent est manifeste. Par ailleurs, sur le plan du droit, le problème du consentement doit entrer en résonance avec la loi du 21 avril 2021 « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste ». Le consentement d’un mineur de moins de 15 ans à un acte sexuel avec un majeur ne peut plus être allégué, mais son consentement à ces traitements exonérerait les professionnels prescripteurs de leur responsabilité à son égard ?

Par ailleurs, l’ignorance des simples faits biologiques des adolescents est consternante ; la jeune fille de 17 ans filmée par Claire Simon dans son documentaire intitulé Notre Corps (2023) le démontre amplement : alors que le médecin lui propose de conserver ses ovocytes au cas où elle souhaiterait porter ou faire porter un enfant à sa compagne, elle s’imagine qu’en réalisant une « transition de genre », elle pourra féconder sa compagne avec « son » spermatozoïde ! Cette ignorance résulte sans doute d’une part d’une flagrante inattention lors des cours de biologie qu’elle a reçus au lycée, et d’autre part de l’addiction à une source majeure « d’information » des adolescents : les réseaux sociaux comme Tik-Tok.

Il est bien évident que l’insistance de Mme Hédon sur la nécessaire prise en charge par l’Assurance maladie des troubles psychiatriques des adolescents (qu’elle ne nie pas) est justifiée : tout le monde est d’accord là-dessus. N’est-ce pas déjà le cas puisque les établissements publics de santé pour adolescents sont gratuits pour leurs usagers, notamment les CMP ? Mais que le parcours de soins soit « choisi » par la personne transgenre est contestable : il doit être proposé par l’équipe médicale en accord avec les responsables légaux des mineurs d’une part, et dans l’intérêt supérieur de ces derniers d’autre part, mineurs qui ne peuvent le déterminer que s’ils bénéficient d’une information complète et objective des risques encourus, et surtout de leur compréhension parfaite pour ce qui est des risques à long terme.

La Haute autorité de santé (HAS), mentionnée à plusieurs reprises dans l’Avis du Défenseur des droits, a jugé bon de ne pas divulguer la composition des membres du groupe de travail sur le sujet des personnes trans à partir de 16 ans en faisant état de pressions qui pourraient être exercées sur ses membres. La sénatrice Eustache-Brinio a demandé à la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) si la HAS devait communiquer ces noms et la CADA a approuvé cette demande.

Il existe un risque discriminatoire

L’Avis officiel du Défenseur des droits évoque ensuite la « discrimination » dont seraient victimes les adolescents souhaitant changer de sexe par rapport à ceux qui ne le souhaitent pas, en ce qui concerne l’accès aux bloqueurs de puberté ; là encore, on peut légitimement s’interroger sur les sources de Mme Hédon. Passons sur le fait qu’elle dénomme les jeunes respectivement de « transgenres » et « cisgenres » alors qu’à l’âge de 12 ou 13 ans rien ne permet de les catégoriser ainsi de façon essentialiste. Mais surtout, lesdits bloqueurs de puberté ont obtenu une autorisation de mise sur le marché pour traiter une puberté précoce, survenant avant l’âge de 8 ans pour les filles et de 9 ans pour les garçons, et non pour remédier au désir de changer de sexe vers 12 ou 13 ans : il n’y a pas d’AMM dans cette indication. De même, la prescription d’une chirurgie plastique pour hypertrophie mammaire chez les jeunes filles ou gynécomastie chez les garçons doit être distinguée d’une mastectomie bilatérale ne reposant pas sur les mêmes indications.

En suivant ce raisonnement juridique, on aboutirait à une absurdité : ces « bloqueurs de puberté », comme la triptoréline appartenant à la famille des agonistes de la gonadolibérine, sont aussi utilisés dans le traitement des cancers de la prostate : si on ne les prescrit qu’aux hommes atteints d’un cancer de la prostate et pas aux adolescents en souffrance psychologique, on ferait une discrimination, cette fois en fonction de l’âge ? Bien des médicaments sont utilisés dans une indication précise, pour une pathologie donnée, et pas dans une autre parce que leur activité n’y a pas été prouvée ou que les risques d’intolérance ne le justifient pas, eu égard au risque encouru du fait de la pathologie. Il n’y a là aucune discrimination. C’est seulement une personnalisation de la médecine qui est mise en œuvre dans ce cas comme dans bien d’autres — en cancérologie par exemple, où certains médicaments des cancers du sein sont prescrits après la ménopause et ne sont pas indiqués avant celle-ci. Nous voulons croire que les craintes du Défenseur des droits quant aux risques de discrimination en fonction de l’âge des jeunes patients ne résultent que de l’ignorance de ce qu’est la médecine personnalisée au xxie siècle.

On voit à quelles absurdités peut aboutir cette confusion : la médecine n’est pas le droit ! Il n’y a pas de discrimination ni d’inégalité de traitement à propos des bloqueurs de puberté ou des hormones croisées. La question est de savoir si ces jeunes en souffrance ont accès à des soins dont l’utilisation repose sur des preuves. Dans l’état actuel des études de haut niveau, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas un autre domaine médical où l’on accepterait que des mineurs reçoivent des traitements n’ayant pas fait la preuve de leur innocuité et de leurs bénéfices.

Mme Hédon a tenu à rappeler dans son rapport que « toute thérapie ayant pour finalité la répression de l’identité de genre du patient pourrait être caractérisée de “thérapie de conversion” et donc pénalement répréhensible au regard de la loi n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne ». Mais de quoi parle-t-elle ? Il n’a jamais été question, en limitant les interventions médicales aux approches psycho­logiques et psychiatriques chez les adolescents transgenres, de chercher à modifier leur « identité de genre » ! Cette identité, à l’âge de l’adolescence, est fluctuante et il n’est question que de les aider à ne pas aller trop précocement vers des thérapies agressives dont l’innocuité n’est pas garantie, donc à laisser ouvertes toutes les options possibles. Ce sont précisément les traitements, hormonaux et/ou chirurgicaux, qui représentent les véritables « thérapies de conversion » dont certains effets sont irréversibles.

Enfin, nous voudrions rappeler au moins deux scandales sanitaires dont Mme Hédon ne semble pas avoir gardé le souvenir. Il s’agit : (1) du scandale du sang contaminé ; les hémophiles étaient demandeurs de transfusions à tout prix, et certains transfuseurs qui refusaient d’utiliser du sang non chauffé ont été conspués par des associations de patients qui ne parvenaient pas à comprendre le risque d’infection virale qu’ils croyaient minime ; (2) du scandale des extraits hypophysaires ; dans ce cas, les parents demandeurs d’hormone de croissance ont fait pression sur les médecins qui se sont laissé fléchir et ont prescrit, bien à tort, des extraits hypophysaires à des enfants qui ont contracté la maladie de Creutzfeld-Jacob. Dans les deux cas, l’innocuité des traitements n’avait pas été démontrée et les conséquences en ont été dramatiques. Nous souhaitons ardemment que l’on ne s’engage dans l’administration de traitements dont l’innocuité à long terme n’est pas évaluée que dans le cadre de programmes de recherche à long terme, conduits par des médecins et des méthodologistes aux compétences reconnues.

Appendice

Nous voudrions ajouter à notre réponse au Défenseur des droits qu’un certain nombre d’associations médicales et de sociétés savantes européennes ont émis des recommandations :

Europe[8] : l’ESCAP (European Society for Child and Adolescent Psychiatry) a publié le 27 avril un article sur le « besoin urgent de sauvegarder les normes cliniques, scientifiques et éthiques pour la prise en charge des enfants et adolescents atteints de dysphorie de genre » ;

Royaume-Uni[9] : Le NHS (National Health Service, Royaume-Uni) a publié des Conseils de mise en œuvre de la Cass Review ;

Finlande[10] : Le Conseil pour les choix en soins de santé de l’Autorité finlandaise de santé (PALKO/COHERE) a publié des recommandations pour la prise en charge des adolescents atteints de dysphorie de genre, qui vont dans le sens de la plus grande prudence ;

Suède[11] : Le Conseil national de la santé et de la protection sociale a également souhaité la plus grande prudence, en soulignant que « Une bonne prise en charge psychosociale est fondamentale, et que les données scientifiques sont insuffisantes pour évaluer les effets des traitements hormonaux inhibiteurs de la puberté et antisexe chez les enfants et les jeunes » ;

Danemark[12] : le Journal de l’Association médicale danoise rapporte que ce pays « a mis en place une approche plus prudente en matière d’hormonothérapie jusqu’à ce que davantage de preuves soient disponibles sur ses effets bénéfiques. En particulier, on manque de connaissances sur la proportion croissante de jeunes souffrant de dysphorie de genre après la puberté et sur la proportion vraisemblablement croissante de troubles mentaux, car de nouvelles études indiquent que les effets positifs ne se retrouvent pas dans ce groupe ».

Allemagne[13] : Le 128e Congrès médical allemand a émis le 10 mai 2024 deux résolutions visant à limiter à des essais cliniques contrôlés les bloqueurs de puberté, les hormones de sexe opposé et les interventions chirurgicales pour les jeunes dysphoriques de moins de 18 ans ; et d’autre part, a demandé de limiter la Loi sur l’autodétermination aux personnes de plus de 18 ans. Tout porte à croire que la médicalisation de ces enfants relève d’une expérimentation sur les enfants. En ce sens, elle représente un scandale médical, éthique et scientifique.

Ce document a été rédigé par Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, université de Bordeaux

Il a été signé par :

  • 1. Fabienne Ankaoua, psychanalyste
  • 2. Nicole Athéa, gynécologue endocrinologue
  • 3. Sophie Audugé, spécialiste des politiques et des systèmes d’éducatifs
  • 4. Patrick Belamich, psychiatre, psychanalyste
  • 5. Martine Benoit, professeur à l’université de Lille
  • 6. Albert Bensman, professeur honoraire de pédiatrie à la faculté de médecine Paris-Sorbonne, Ancien chef du service de néphrologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau, Paris
  • 7. Maurice Berger, pédopsychiatre, ex-Professeur associé de psychopathologie de l’enfant
  • 8. Anne-Laure Boch, neurochirurgien, praticien hospitalier
  • 9. Jean-Philippe Boulenger, professeur émérite de psychiatrie d’adultes à la faculté de médecine de Montpellier. Ancien directeur de recherche à l’INSERM
  • 10. Michel Bruno, psychologue-psychanalyste
  • 11. Dominique Crestinu, gynécologue
  • 12. Sophie Dechêne, pédopsychiatre
  • 13. Thierry Delcourt, pédopsychiatre
  • 14. Paul Denis, neuropsychiatre, pédopsychiatre, Membre de la Société psychanalytique de Paris
  • 15. Albert Doja, professeur d’anthropologie, Université de Lille
  • 16. Nicole Einaudi, pédopsychiatre
  • 17. Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste.
  • 18. Gilles Falavigna, sémiologue et essayiste
  • 19. Bernard Ferry, psychanalyste
  • 20. Christian Flavigny, pédopsychiatre
  • 21. Jean Giot, professeur émérite des Universités
  • 22. Eva-Marie Golder, docteur en psychologie, psychologue psychanalyste
  • 23. Christian Godin, philosophe
  • 24. Pamela Grignon, psychologue TCC
  • 25. Claude Habib, professeur émérite de littérature à l’Université Sorbonne Nouvelle
  • 26. Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche honoraire CNRS
  • 27. Catherine Jongen, sexothérapeute
  • 28. Beryl Koener, pédopsychiatre
  • 29. Gilles Lacan, juriste
  • 30. Jean-Daniel Lalau, professeur des universités, praticien hospitalier, nutrition-endocrinologie, CHU d’Amiens
  • 31. Louise L. Lambrichs, essayiste, romancière, poète, critique, Officier des Arts et Lettres
  • 32. Laurent Lantieri, professeur de chirurgie, chef de service de chirurgie plastique et reconstructive, hôpital européen Georges-Pompidou
  • 33. Marie-Laure Leandri, psychologue
  • 34. Jean-Pierre Lebrun, psychanalyste
  • 35. Jean-Paul Leclercq, psychologue clinicien
  • 36. Manuel Maidenberg, pédiatre
  • 37. Nathanaël Majster, ancien magistrat, avocat à la cour
  • 38. Céline Masson, professeur des universités en psycho-pathologie de l’enfant
  • 39. Patrick Miller, psychiatre, psychanalyste, membre fondateur de l’Association Psychanalytique Internationale.
  • 40. Israël Nisand,
  • 41. Laetitia Petit, MCF-HDR en psychologie clinique
  • 42. Magali Pignard, co-fondatrice deux associations de personnes autistes
  • 43. Brigitte Poitrenaud Lamesi, MCF-HDR émérite en études italiennes, Université de Caen Normandie
  • 44. François Rastier, directeur de recherches CNRS honoraire, linguiste
  • 45. Claudio Rubiliani, biologiste
  • 46. Anne Santagostini, psychiatre
  • 47. Olivia Sarton, juriste
  • 48. Didier Sicard, professeur émérite de médecine interne à l’Université Paris Cité
  • 49. Claire Squires, psychiatre, Maître de conférences honoraire de l’Université Paris Cité
  • 50. Luc Vandecasteele, médecin généraliste à Gand (BE)
  • 51. Pierre Vermeren, historien, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 52. Nicole Yvert, psychanalyste
  • 53. Jean-Pierre Winter, psychanalyste




Le harcèlement électromagnétique : l’impact des ondes sur notre santé !

[Site : Nicolas BOUVIER]

Pour témoigner de ce sujet à la fois méconnu et sensible, cinq invités :

[NDRL Les liaisons sonores présentent occasionnellement quelques problèmes.]

[En rapport avec les sujets abordés dans la vidéo :
Les centres de fusion, les citoyens-espions et l’affaiblissement du caractère américain
La mort de la liberté, de A à Z (qui évoque aussi les centres de fusion)
Le Docteur Yves Couvreur dénonce le harcèlement électromagnétique et en réseau
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE
Victimes d’attaques électromagnétiques
Révélations sur le harcèlement criminel d’État
Le cerveaux et le corps des gens ne sont pas protégés contre les attaques des ondes électromagnétiques et les neurotechnologies
Du danger de la militarisation des ondes électromagnétiques
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Existe-t-il un programme secret de répression, de torture et d’élimination contre les dissidents ?
La guerre cognitive contre les peuples
Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité
Oxyde de graphène et nanotechnologies dans les injections : marquage de l’humanité ?
Des lasers en orbite ont-ils pu déclencher les incendies à Hawaï ?
Voir aussi les dossiers 5G et ondes pulsées (notamment pour les nombreux effets et symptômes des ondes électromagnétiques),
Vaccins et virus (pour des articles sur le graphène en liaison avec les vaccins)
et Implants numériques et contrôle mental]




Les microzymas

[Source : Alain Scohy]

Invitation à tenter de comprendre le fonctionnement du vivant !

[Voir aussi :
Les microzymas, ces particules à la source de la vie
Le mystère des microzymas et le polymorphisme microbien
La science cachée — La cause des maladies n’est pas les germes, mais le terrain
Une approche globale du vivant]


Cancer — Si les patients savaient !

En cas de censure : https://odysee.com/@Lav%C3%A9rit%C3%A9partag%C3%A9e:4/Cancer-Si-les-patients-savaient:9

[Voir aussi :
Le Cancer revisité
Contre le cancer, la vitamine C concurrence les labos, mais elle menace aussi le prestige du médecin]




ALERTE ROUGE : le « traité » de l’OMS sur les pandémies est désormais un « accord »

Cela fait toute la différence ! Nous avons été dupés

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport
13 mai 2024

Je vais vous donner les grandes lignes. Un TRAITÉ doit être signé par le président des États-Unis et approuvé par les deux tiers du Sénat.

Un ACCORD n’a besoin que de la signature du président, et l’Amérique s’engage à respecter le document.

J’ai communiqué avec un représentant des médias de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plusieurs échanges ont été nécessaires pour clarifier ce qui se passe ici.

Ce que l’on nous a dit, c’est que le traité de l’OMS sur les pandémies est en fait qualifié d’accord.

C’est grave.

Lorsque M. Biden le signe, la souveraineté américaine est soudainement placée sous l’autorité de l’OMS.

L’OMS peut déclarer une urgence sanitaire mondiale quand elle le souhaite, pour n’importe quelle raison, et toutes les règles et restrictions qu’elle établit peuvent être invoquées. Ici, en Amérique.

Par exemple, les fermetures d’usines, les vaccins obligatoires.

L’Amérique est soudain devenue une colonie de l’Organisation mondiale de la santé.

Aucune date n’a été fixée pour la soumission par l’OMS de l’accord aux États-Unis et à d’autres pays, mais cela ne saurait tarder.

Une épée est suspendue au-dessus de nos têtes.

Nous avons besoin d’un refus massif, malgré la signature imminente de notre souveraineté par Biden.

Il faut que les sénateurs se rebellent en grand nombre.

Il faut que les gouverneurs des États s’engagent à ignorer tous les diktats de l’OMS.

Il faut que le peuple américain refuse de suivre l’OMS.

Voici le document que l’attaché de presse de l’OMS m’a envoyé, montrant que ce soi-disant traité est en fait un accord :

Voici l’article que j’ai publié récemment et qui approfondit la question du traité et de l’accord. Il explique que ces accords internationaux sont illégitimes et ne devraient jamais être respectés. Ils sont inconstitutionnels et ont toujours été une escroquerie destinée à gonfler le pouvoir du président et du pouvoir exécutif.

Faites passer le message, loin à la ronde.

On nous mène en bateau.

Un mauvais tour cauchemardesque.

Jon Rappoport

P.S. Après avoir lu le document de l’OMS dont le lien figure ci-dessus, mon impression est la suivante : l’accord de l’OMS est conçu pour « l’unité collective » entre les nations membres.

Cela ressemble aux débuts de l’Union européenne, dont le message était « Nous sommes tous dans le même bateau ». Mais peu à peu, l’approche consensuelle a disparu et l’UE est devenue un super-gouvernement.

Dans le cas présent, l’OMS souhaite que tous les États membres lui fassent part de leurs observations sur les mesures à prendre en cas de pandémie. L’OMS insiste même sur le fait que la souveraineté de chaque nation ne sera jamais perturbée ni entravée par l’accord sur la pandémie.

MAIS l’objectif est de faire de l’OMS le chef de file de la meute.

L’OMS dira qu’elle agit et dirige au nom de ses membres, mais cette façade disparaîtra en temps voulu.

L’OMS se transformera en un gouvernement mondial de la santé, donnant des ordres et instaurant la tyrannie…

De la même manière que les agences sanitaires américaines — la FDA, le CDC, l’EPA — conçoivent des ensembles de réglementations qui imposent des lois de facto sur lesquelles aucun législateur n’a jamais voté.

ATTENTION.

Nous sommes des grenouilles dans la marmite, et la chaleur est à son comble.




Pour éradiquer le choléra, Mayotte n’a pas besoin de vaccin, mais d’eau potable !

[Illustration : AFP

« La crise de l’eau à Mayotte ne cesse de s’amplifier. L’eau courante va bientôt être accessible uniquement un jour sur trois, ce qui accélère les risques de choléra et de typhoïde, alors que l’archipel est déjà gangrené par la pauvreté. »

1er septembre 2023 (source)

]

Par Dr Gérard Delépine

Le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux s’est rendu à Mayotte pour rassurer les habitants :

« On a une poussée du choléra qui est contenue. Il n’y a pas d’explosion… ».

Il s’est félicité de l’action de ses services qualifiée de « rapide, coordonnée et proportionnée1 » qui d’après lui a permis de garder la « situation sous contrôle » en prétendant « qu’à Mayotte, la réponse est adéquate » et a ajouté :

« La stratégie vaccinale pour le choléra n’est pas de vacciner tous azimuts et à l’aveugle », mais de « pallier », avec une vaccination de l’entourage des personnes touchées et des gens ayant été en contact avec celles-ci dans les dernières 48 heures, « Des stocks, on en a. Il y a aujourd’hui à peu près 7 000 vaccins sur l’île. 6 000 vaccins arrivent la semaine prochaine. On a encore des doses possibles et dans des volumes plus importants pour le début de l’été ».

D’après Nexus mai-juin 2024

Mais curieusement le ministre de la Santé n’a pas rappelé dans son discours que l’arme absolue contre le choléra est l’eau potable ! Fournissons enfin à tous les habitants l’eau potable, apprenons-leur à ne consommer qu’elle, assurons le traitement des eaux usées et l’épidémie s’arrêtera immédiatement.

On peut comprendre qu’un ministre non-médecin l’ignore, mais c’est plus étonnant d’un historien qui aurait pu tirer les leçons des épidémies européennes du 19e siècle comme celle de 1854 à Londres qui a permis d’identifier le rôle propagateur de l’eau et celle de Paris ou elle a causé la mort du général Lamarque dont les funérailles ont abouti au soulèvement populaire décrit par V. Hugo dans les Misérables.

Il est réellement stupéfiant que ses conseillers ne l’aient pas suffisamment instruit du choléra avant son premier discours et en particulier lui demander de promettre d’assurer enfin l’eau potable le plus rapidement possible pour tous les habitants.

Mais il a depuis heureusement corrigé son message dans un tweet récent dont on doit le féliciter :

Frédéric Valletoux
@fredvalletoux

« La meilleure prévention individuelle contre le choléra reste le respect des règles d’hygiène strictes pour éviter la transmission. Cela passe par des gestes simples, en consommant de l’eau potable et en se valant les mains fréquemment avec du savon. »

Rappels sur le choléra2

Le choléra est une toxiinfection digestive due au bacille vibrion cholérique dont la séquence complète du génome a été publiée en 2000 par Heidelberg3. C’est une maladie de la pauvreté qui touche les personnes n’ayant pas un accès suffisant à l’eau potable et aux services d’assainissement de base4. Il se transmet uniquement par voie féco-orale (par l’ingestion d’eau et les légumes souillés). Un malade excrète la bactérie dans ses selles pendant habituellement une dizaine de jours, mais certains d’entre eux peuvent se transformer en porteur sain pendant des mois et constituer ainsi une menace pour la population si le traitement des eaux usées n’est pas efficace. Les principaux réservoirs de la bactérie sont l’homme et les milieux aquatiques propices à la prolifération d’algues comme l’eau saumâtre et les estuaires.

Après une courte incubation silencieuse (deux heures à quelques jours), l’entrée dans la maladie se caractérise par des diarrhées aqueuses brutales, incolores prenant un aspect « eau de riz » d’odeur fade, sans fièvre.

Dans les formes les plus graves qui touchent particulièrement les enfants, les diarrhées, très abondantes et fréquentes (50 à 100 par jour) peuvent entraîner la mort en quelques heures par déshydratation sévère, insuffisance rénale, hypokaliémie, œdème pulmonaire et collapsus cardio-vasculaire.

La confirmation biologique du diagnostic (outre l’évidence clinique dans le cadre d’une épidémie) repose sur la culture de germes à partir des selles. L’examen au laboratoire met en évidence un vibrion du groupe antigénique O1 ou O139 dont la toxine (identifiée comme la choléragène, qui inverse le flux hydrosodé au niveau de l’épithélium de l’intestin grêle par activation d’un enzyme, l’adénylcyclase) entraîne la majorité des symptômes. Il existe aussi des tests rapides basés sur des techniques immunologiques5 permettant de confirmer le diagnostic en 15 minutes.

La réhydratation est la base du traitement du choléra, mais le traitement précoce par un antibiotique oral efficace éradique les vibrions, réduit le volume des selles de 50 %, limite le risque de complications pour le patient et fait cesser la diarrhée dans les 48 heures, ainsi que l’excrétion du vibrion cholérique diminuant ainsi le risque de contamination des eaux et de transmission du choléra à d’autres individus.

Le choix de l’antibiotique repose sur la sensibilité des V. cholerae isolés dans la population. La doxycycline est recommandée en traitement de première intention chez l’adulte6. En cas de résistance à la doxycycline,7 l’azithromycine et la ciprofloxacine constituent des solutions de sauvetage. Chez les malades qui guérissent, le vibrion disparaît des selles spontanément en 7 à 14 jours. La guérison de la maladie confère une immunité partielle de plusieurs années, contre le sérotype impliqué.8

C’est la contagiosité considérable de la maladie et son extrême rapidité d’évolution qui est à l’origine de la peur qu’elle a toujours inspirée.

Dans les pays où l’eau potable est partout disponible, il n’y a pas d’épidémie

L’exemple de la France métropolitaine le démontre puisque les 2 à 3 cas annuels observés, venus de pays lointains, ne sont jamais à l’origine d’épidémie (aucune contamination secondaire connue).

Malheureusement Mayotte manque d’eau potable ce qui permet aux germes apportés par les Comoriens de se propager.

À l’opposé, dans les pays où l’eau potable n’est pas assurée, le vaccin anti-choléra n’empêche pas la prolongation des épidémies comme l’illustrent l’Éthiopie, le Zimbabwe et le Yémen… Dans ces pays l’absence d’entretien et la destruction des réseaux de distribution lors des combats obligent les populations à boire l’eau des rivières ou des puits, dont le taux de contamination est très élevé.

L’eau potable permet aussi d’empêcher la transmission de nombreuses maladies bactériennes telles que la typhoïde, les gastroentérites à entérobactéries (Campylobacter. E. coli), les shigelloses), mais aussi des Infections virales (l’hépatite A et E, la poliomyélite, les rotavirus responsables de diarrhées, les entérovirus) et de certaines infections parasitaires intestinales (amibiases, giardase, dracunculose…). L’eau potable constitue donc un enjeu totalement prioritaire de santé publique.

Les vaccin anti-choléra sont peu efficaces

L’exemple d’un vaccin efficace est celui du vaccin contre la fièvre jaune : une injection unique protège tous les vaccinés à vie. Mais de très nombreux vaccins sont peu efficaces et ne protègent qu’une fraction des vaccinés durant une courte période obligeant à des rappels répétés.

Les premiers vaccins contre le choléra ont été distribués aux troupes alliées en 1915-1918 lors de la guerre des tranchées où ils ont contribué à la victoire contre les Allemands qui n’en possédaient pas et dont 200 000 à 300 000 soldats ont été mis hors de combat par le vibrion.

Depuis plusieurs vaccins ont été développés notamment le Dukoral, le Shanchol/mORCVAX et plus récemment l’Euvichol-S produits en Corée du Sud par EuBiologicals Co. Ltd.

Tous les vaccins actuels sont réalisés à partir de bactéries inactivées et administrés par voie orale, mais ils sont peu efficaces et seulement durant une courte période. De plus, des variations génétiques de la bactérie peuvent lui permettre permettent de résister aux vaccins. Elle ne dépasse pas 66 % à 80 % et diminue rapidement. En pays endémiques cette faible efficacité est attestée par la nécessité de rappels tous les six mois en dessous de 6 ans et tous les 2 ans au-delà. L’OMS considère l’utilisation des vaccins anticholériques oraux comme outils de santé publique « potentiellement utiles en complément des mesures de prévention classiques ».

Au Yémen les centaines de milliers de doses de vaccins distribuées par l’OMS et la fondation Gates n’ont pas empêché pas l’épidémie de proliférer avec plus de 2,5 millions de cas et au moins 4 000 décès.

Dans son témoignage récent sur Nexus9 le pasteur camerounais Franklin Yebga dénonce le coût astronomique (155 millions de dollars) du programme de vaccination en Afrique organisé par l’OMS, les fondations Gate et la banque mondiale. Compte tenu du coût moyen d’un forage pour 10 000 à 15 000 personnes (5000 euros), cette somme aurait permis de créer 30 000 points d’approvisionnement d’eau potable et « aurait sans doute pu résoudre tous les problèmes d’eau en Afrique ».

Mais distribuer l’eau potable aux populations ne rapporte rien aux laboratoires pharmaceutiques et risquerait de tarir la source de profits considérables que procurent de nombreux vaccins qui deviendraient inutiles…

Choléra, hygiène et quarantaine

Avant l’arrivée des antibiotiques et des vaccins, de grandes maladies mortifères comme la peste, le typhus ou le choléra ont été contenues par l’hygiène et la quarantaine. La quarantaine a prouvé son efficacité contre la transmission de la peste. La quarantaine des suspects de typhus et leur regroupement dans des lieux où étaient assurés leur hygiène corporelle et le nettoyage de leurs vêtements ont permis de stopper la propagation de la maladie après la Première Guerre mondiale.

Les grandes pandémies de choléra du 19siècle ont été combattues par et la quarantaine des voyageurs venant des pays infestés. Mais là encore les leçons de l’histoire paraissent oubliées.

La mise en quarantaine des Comoriens récemment arrivés à Mayotte contribuerait sans doute à les abriter dans de meilleures conditions que dans leurs bidonvilles, à les soigner et à protéger la population de Mayotte. Pourquoi n’a — telle pas été envisagée ?

Pour éradiquer le choléra, ce n’est pas seulement de vaccin que la population de Mayotte a besoin, mais d’eau potable et de la quarantaine des immigrants récents suspects de porter la bactérie !


1 L’ARS a déployé un centre de dépistage des unités mobiles de vaccination dans la zone de Koungou.

2 Delépine Choléra, Dieu ou l’Esprit invisible, hygiène, eau potable et eaux usées et… la guerre ! Agoravox, 4 septembre 2018.

3 JF Heidelberg et al. Séquence d’ADN des deux chromosomes de l’agent pathogène du choléra
Vibrio choléra. Nature (2000).

4 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cholera

5 JA Hasan et coll. Développement et test de kits de tests d’immunodiagnostic rapide basés sur des anticorps monoclonaux pour la détection directe de Vibrio cholerae O139 synonyme Bengal J Clin Microbiol 1995.

6 https://www.cdc.gov/cholera/treatment/antibiotic-treatment.html

7 RI Glass et coll. Émergence de Vibrio cholerae multirésistant aux antibiotiques au Bangladesh
J Infecter Dis 1980.

8 Renaud Piarroux, « Le choléra », La Revue du Praticien, vol. 67,‎ décembre 2017, p. 1117-1121.

9 Nexus, 152 mai juin 2024 page 24.




Les conséquences de l’interdiction des téléphones portables dans plusieurs écoles

[Source : aubedigitale.com]

[Illustration nimito/Shutterstock]

Par Marina Zhang

Selon une étude norvégienne de 73 pages, l’interdiction des téléphones portables dans les écoles a permis d’améliorer les résultats scolaires, de réduire les brimades et de diminuer le besoin de conseil des élèves.

Ce sont les filles qui ont le plus bénéficié de ces politiques.

« L’interdiction des smartphones réduit considérablement le recours aux soins de santé pour les symptômes psychologiques et les maladies chez les filles », écrit Sara Sofie Abrahamsson, chercheuse postdoctorale et seule auteure de l’article, dans le résumé. « Après l’interdiction, les brimades entre les deux sexes diminuent ».

L’étude s’est appuyée sur les données des dernières décennies, en se concentrant principalement sur la période 2010-2020.

La chercheuse n’a observé aucun impact négatif de l’introduction d’une telle politique.

« Les téléphones sont une distraction absolue. Même si un enfant a son téléphone dans sa poche pendant les cours, s’il vibre à chaque fois, ce qui est le cas en permanence, son esprit se détourne automatiquement de l’enseignement du professeur pour se concentrer sur le téléphone », a déclaré Tom Kersting, psychothérapeute qui a été conseiller scolaire pendant 25 ans, à Epoch Times, en accord avec les conclusions du rapport.

En tant que partisan de l’interdiction des téléphones à l’école, M. Kersting pense que la Norvège constatera une amélioration des résultats scolaires, de la santé mentale et des compétences sociales et émotionnelles des élèves.

Principales conclusions

Il n’existe pas de directives nationales sur l’utilisation des smartphones en Norvège. Les écoles décident elles-mêmes d’autoriser ou non l’utilisation des smartphones.

Par conséquent, Mme Abrahamsson a utilisé une enquête pour collecter des données auprès des collèges norvégiens sur l’utilisation des smartphones et pour savoir si et quand ils avaient mis en place des réglementations sur les smartphones.

Ces données ont ensuite été comparées aux données de l’école, notamment les notes attribuées par les enseignants et les examens externes, les moyennes pondérées des élèves, les visites des élèves chez les psychologues et les médecins généralistes, ainsi que les mesures de harcèlement.

Les quatre principales conclusions de Mme Abrahamsson sont les suivantes :

  1. Le nombre de consultations psychologiques a été réduit de 60 % chez les étudiantes.
  2. L’incidence des brimades a diminué tant chez les filles que chez les garçons.
  3. Les filles ont progressé en termes de moyenne générale et de tests de mathématiques notés à l’extérieur.
  4. Les filles étaient plus susceptibles de suivre une filière académique au lycée.

L’auteur a constaté que plus la politique en matière de smartphones était stricte, plus l’amélioration était importante chez les étudiantes. Les écoles les plus strictes interdisent aux élèves d’apporter leur téléphone à l’école ou les obligent à le rendre avant le début des cours.

Les filles issues de milieux socio-économiques défavorisés sont celles qui ont le plus progressé.

Toutefois, l’interdiction des smartphones n’a pas eu d’incidence sur la santé mentale et la moyenne générale des garçons.

Interdiction des smartphones aux États-Unis

Une enquête réalisée en 2024 par l’Union nationale des parents américains a révélé que seuls 32 % des parents sont favorables à ce que les écoles interdisent aux élèves d’utiliser leur téléphone, bien que 43 % d’entre eux aient déclaré que l’école de leur enfant avait mis en place une telle politique.

Selon le National Center for Education Statistics, au cours de l’année scolaire 2019-2020, plus de 76 % des écoles ont interdit l’utilisation non académique des téléphones portables ou des smartphones pendant les heures de cours.

Plusieurs districts scolaires ont introduit des politiques téléphoniques plus strictes qui ont reçu un soutien croissant de la part des enseignants, des élèves et des parents.

Bill Wilson, directeur du district scolaire de Brush (Colorado), titulaire d’un doctorat en éducation, a modifié la politique du district en matière de téléphones portables en 2021.

Bien que le district ait toujours eu une politique interdisant l’utilisation des téléphones portables pendant les heures de cours, il n’y avait pas de conséquences en cas de violation de cette politique. En 2021, une politique a donc été mise en œuvre : Les élèves non exemptés surpris en train d’utiliser un téléphone devront demander à leurs parents de venir à l’école pour retirer le téléphone.

M. Wilson a expliqué à Epoch Times que lorsque la politique d’interdiction des téléphones a été suggérée pour la première fois, de nombreux parents sont venus aux audiences, craignant que les écoles ne veuillent « contrôler leur enfant et lui retirer la possibilité de les contacter si quelque chose se produisait pendant la journée scolaire », ce qui impliquait que « les écoles font quelque chose d’inapproprié en ne donnant pas à leurs enfants leurs droits ».

La politique de l’école a été modifiée par la suite pour que les élèves puissent avoir leur téléphone, mais qu’il soit dans leur sac à dos. En outre, les élèves ayant des problèmes de santé ou certaines obligations nécessitant une surveillance de leur smartphone pouvaient consulter leur téléphone dans le bureau de l’école.

Peu à peu, les parents se sont montrés réceptifs à cette politique.

« Plus nous avons de conversations, même avec ceux qui sont farouchement opposés au départ, plus ils commencent à réaliser que nous sommes dans la même équipe », a-t-il déclaré. « Nous essayons d’aider à surmonter ce qui est devenu une situation très difficile, dans le meilleur intérêt des enfants et de l’environnement d’apprentissage. »

Selon M. Wilson, les enseignants et les élèves ont été parmi les premiers à apprécier cette politique.

« Les élèves étaient reconnaissants de ne pas avoir cette distraction, cette pression et cette inquiétude de savoir si quelqu’un allait faire un commentaire sur leurs vêtements ou prendre une photo d’eux ou plusieurs photos d’eux pendant qu’ils parlaient, et attendre d’avoir une photo stupide pour en faire un mème », a déclaré M. Wilson.

Dans les écoles qui ont mis en place des restrictions sur les téléphones portables, les enseignants ont également commencé à signaler que leurs élèves sont plus engagés en classe et en dehors. Les élèves sont devenus plus sociaux et interagissent davantage entre eux, et les mesures disciplinaires ont été réduites.

Selon M. Wilson, l’interdiction des smartphones dans les écoles des États-Unis devient progressivement la norme.

En 2023, la Floride est devenue le premier État à interdire les téléphones et les médias sociaux pendant les cours.

Le comté d’Orange a également promulgué une interdiction des téléphones pendant les heures de cours, certains enseignants faisant état d’un changement remarquable dans le comportement des élèves et l’engagement en classe.

L’Ohio, l’Oklahoma, le Vermont et le Kansas ont depuis adopté des projets de loi visant à contrôler l’utilisation des téléphones dans les écoles. Plusieurs districts scolaires, dont ceux du Maryland, de la Californie, de la Virginie et du Connecticut, ont également mis en place des interdictions de téléphone.

« C’est de plus en plus fréquent, et je pense que cela devient de plus en plus restrictif. Depuis l’interdiction d’utiliser le téléphone pendant la journée scolaire jusqu’à ce que chacun décide si les élèves peuvent l’utiliser ou non », a déclaré M. Wilson.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale




La vérité choquante sur le cancer de la peau : ce qu’on ne vous dit pas sur le soleil

[Source : vigilantnews.com]

Cet article a été publié à l’origine sur The Forgotten Side of Medicine (La face oubliée de la médecine) et a été republié avec l’autorisation de l’auteur.

Article de A Midwestern Doctor (un médecin du Midwest)

L’histoire en un coup d’œil :

  • Les cancers de la peau sont de loin les cancers les plus fréquemment diagnostiqués aux États-Unis, et pour les prévenir, le public est constamment invité à éviter le soleil. Cependant, si les cancers de la peau relativement bénins sont causés par l’exposition au soleil, ceux qui sont responsables de la plupart des décès par cancer de la peau sont dus à un manque d’ensoleillement.
  • C’est regrettable, car la lumière du soleil est sans doute l’élément nutritif le plus important pour le corps humain.
  • On peut affirmer que cette dynamique résulte du fait que la profession de dermatologue (avec l’aide d’une société de relations publiques de premier plan) s’est repositionnée sur la lutte contre le cancer de la peau, ce qui lui a permis de devenir l’une des spécialités médicales les plus rémunératrices qui soient. Malheureusement, malgré les milliards investis chaque année dans la lutte contre le cancer de la peau, le nombre de décès dus à cette maladie n’a pas évolué de manière significative.
  • Dans cet article, nous aborderons également les dangers des traitements conventionnels du cancer de la peau, les moyens les plus efficaces de traiter et de prévenir le cancer de la peau, ainsi que certaines des meilleures stratégies pour avoir une relation saine et nourrissante avec le soleil.

Depuis que je suis toute petite, quelque chose me semble anormal dans le fait que tout le monde s’extasie sur la nécessité d’éviter le soleil et de toujours mettre de la crème solaire dès qu’il y a une activité en plein air, alors j’ai fait de mon mieux pour ne pas m’y conformer. En vieillissant, j’ai commencé à remarquer qu’en plus de l’effet bénéfique du soleil, chaque fois que j’étais au soleil, les veines sous ma peau qui étaient exposées au soleil se dilataient, ce que j’ai interprété comme un signe que le corps avait besoin de la lumière du soleil et qu’il voulait l’attirer dans la circulation sanguine. Plus tard encore, j’ai appris qu’un chercheur pionnier avait découvert que des altérations significatives se produisaient dans la santé des personnes qui portaient des lunettes empêchant certains spectres de lumière (par exemple, la plupart des verres bloquent la lumière UV) de pénétrer dans la partie la plus transparente du corps et qu’il était possible de les traiter en leur donnant des lunettes spécialisées qui n’empêchaient pas ce spectre de pénétrer.

Plus tard, lorsque je suis devenu étudiant en médecine (j’étais alors familiarisé avec la myriade de bienfaits de la lumière du soleil), j’ai été frappé par la névrose des dermatologues à propos de l’évitement de la lumière du soleil. Par exemple, en plus d’entendre chaque patient que je voyais se faire sermonner sur l’importance d’éviter la lumière du soleil, j’ai appris par mes camarades de classe que les dermatologues des latitudes septentrionales (où la lumière du soleil est suffisamment faible pour que les gens souffrent de troubles affectifs saisonniers) exigeaient effectivement de leurs étudiants qu’ils portent de la crème solaire et des vêtements qui couvrent la majeure partie de leur corps lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur. À ce moment-là, mon point de vue sur la question s’est transformé en « cette croisade contre le soleil vient sans aucun doute des dermatologues » et « qu’est-ce qui ne va pas chez ces gens-là ? Il y a quelques années, j’ai découvert la dernière pièce du puzzle grâce à Robert Yoho MD et à son livre Butchered by Healthcare (Massacrés par les soins de santé).

La monopolisation de la médecine

Tout au long de ma vie, j’ai remarqué trois tendances curieuses dans l’industrie médicale :

– Elle promeut des activités saines que les gens sont peu susceptibles de pratiquer (par exemple, l’exercice physique ou le sevrage tabagique).

– Elle promeut des activités clairement malsaines qui rapportent de l’argent aux industries (par exemple, la consommation d’aliments transformés ou la prise d’une myriade de produits pharmaceutiques dangereux et inefficaces).

– Ils s’attaqueront à des activités clairement bénéfiques et faciles à réaliser (par exemple, l’exposition au soleil, la consommation d’œufs, de produits laitiers crus ou de beurre).

D’après ce que j’ai pu constater, tout cela trouve son origine dans l’histoire scandaleuse de l’American Medical Association, lorsqu’en 1899, George H. Simmons, docteur en médecine, a pris possession de cette organisation en difficulté (les médecins faisaient faillite parce que leurs traitements étaient barbares et inefficaces). À son tour, il lance un programme visant à accorder le sceau d’approbation de l’AMA en échange de la divulgation par les fabricants de leurs ingrédients et de leur acceptation de faire de la publicité dans de nombreuses publications de l’AMA (ils n’étaient toutefois pas tenus de prouver que leur produit était sûr ou efficace). Cette manœuvre a été couronnée de succès et, en l’espace de dix ans seulement, l’AMA a multiplié par cinq ses recettes publicitaires et par neuf le nombre de ses médecins membres.

Parallèlement, l’AMA s’est efforcée de monopoliser l’industrie médicale en mettant en place un conseil général de l’enseignement médical (qui déclarait en substance que sa méthode était la seule crédible pour pratiquer la médecine), ce qui lui a permis de devenir l’organisme national d’accréditation des écoles de médecine. Cela leur a permis de mettre fin à l’enseignement de nombreux modèles médicaux concurrents, tels que l’homéopathie, la chiropraxie, la naturopathie et, dans une moindre mesure, l’ostéopathie, car les États refusaient souvent de délivrer des licences aux diplômés des écoles mal notées par l’AMA.

De même, Simmons (ainsi que son successeur, Fishbein, qui a régné de 1924 à 1950) a créé en 1913 un « département de propagande » chargé d’attaquer tous les traitements médicaux non conventionnels et toute personne (médecin ou non) qui les pratiquait. Fishbein était très doué pour ce qu’il faisait et pouvait souvent organiser des campagnes médiatiques massives contre tout ce qu’il décidait de considérer comme du « charlatanisme », campagnes qui étaient entendues par des millions d’Américains (à une époque où le pays était beaucoup plus petit).

Après avoir créé ce monopole, Simmons et Fishbein n’ont pas tardé à l’exploiter. Ils ont notamment fait chanter les sociétés pharmaceutiques pour qu’elles leur fassent de la publicité, exigé que les droits de divers traitements médicaux soient vendus à l’AMA et envoyé la FDA ou la FTC à la poursuite de tous ceux qui refusaient de se vendre (ce qui, dans un cas au moins, a été prouvé au tribunal, car l’un des « compatriotes » de Fishbein pensait que ce qu’il faisait était mal et a témoigné contre lui). À cause de cela, de nombreuses innovations médicales remarquables ont été effacées de l’histoire (une partie du travail de ma vie et une grande partie de ce que j’utilise en pratique sont essentiellement les thérapies que Simmons et Fishbein ont réussi à faire disparaître de la Terre).

[NDLR Cependant, l’emprise actuelle de l’industrie pharmaceutique semble bien se jouer sur plusieurs niveaux imbriqués, à la manière de poupées russes, car même l’accent mis sur l’ivermectine pour prétendument soigner la Covid renforce son fondement existentiel (sans lequel elle s’effondrerait) : l’hypothèse virale et sa mère, la théorie des germes. Le débat (ou la controverse) dans ce cas porte sur l’efficacité ou non de cette substance chimique dans le traitement de symptômes covidiens attribués néanmoins à un virus par ailleurs pourtant jamais scientifiquement isolé. L’ivermectine est déclarée soigner la Covid par les uns (en servant d’antiviral), ou ne rien pouvoir y faire pour les autres (puisqu’étant essentiellement un antiparasitaire), alors que de toute manière elle ne ferait tout au plus que soulager des symptômes sans s’attaquer à leur cause véritable. Ce débat ne peut finalement que faire le jeu de l’industrie pharmaceutique tant qu’il met en avant l’existence de virus. Voir notamment Le jeu de l’ivermectine.]

En peu de temps, Big Tobacco est devenu le plus gros client de l’AMA, ce qui a conduit à d’innombrables publicités comme celle-ci, publiées par l’AMA, qui ont persisté jusqu’à ce que Fishbein soit évincé (il est alors devenu un lobbyiste très bien rémunéré pour l’industrie du tabac) :

Les bienfaits de la lumière du soleil

L’une des plus anciennes thérapies « prouvées » en médecine consistait à faire prendre des bains de soleil aux gens (par exemple, c’est l’une des rares choses qui ont réussi à traiter la grippe de 1918, avant les antibiotiques, c’était l’un des traitements les plus efficaces pour traiter la tuberculose et il était également largement utilisé pour une variété d’autres maladies). Par ailleurs, comme il est sûr, efficace et disponible gratuitement, il est logique que des individus sans scrupules, désireux de monopoliser la pratique de la médecine, veuillent empêcher le public d’y avoir accès.

En raison du succès de la guerre contre la lumière du soleil, de nombreuses personnes ne sont pas conscientes de ses bienfaits. En voici quelques exemples :

1. La lumière du soleil est essentielle pour la santé mentale. On l’apprécie surtout dans le cas de la dépression (par exemple, le trouble affectif saisonnier), mais en réalité, ses effets sont bien plus vastes (par exemple, l’exposition à la lumière non naturelle détruit le rythme circadien).

2. Une vaste étude épidémiologique a révélé que l’incidence du cancer du sein était deux fois moins élevée chez les femmes ayant une exposition solaire aux UVB plus importante que chez celles ayant une exposition solaire plus faible, et que l’incidence du cancer mortel de la prostate était deux fois moins élevée chez les hommes ayant une exposition solaire résidentielle plus importante.

3. Une étude prospective sur 20 ans a évalué 29 518 femmes dans le sud de la Suède. Des femmes moyennes de chaque tranche d’âge, sans problèmes de santé importants, ont été sélectionnées au hasard, ce qui en fait l’une des meilleures études épidémiologiques possibles. L’étude a révélé que les femmes qui évitaient le soleil par rapport à celles qui s’exposaient régulièrement à la lumière du soleil présentaient les caractéristiques suivantes :

– 60 % plus susceptibles de mourir, soit environ 50 % plus susceptibles de mourir que le groupe ayant une exposition modérée et environ 130 % plus susceptibles de mourir que le groupe ayant une forte exposition au soleil.

– Le gain le plus important a été observé dans le risque de mourir d’une maladie cardiaque, tandis que le deuxième gain a été observé dans le risque de toutes les causes de décès autres que les maladies cardiaques et le cancer (« autres »), et le troisième gain le plus important a été observé dans les décès dus au cancer.

– Le bénéfice le plus important a été observé chez les fumeurs, au point que les non-fumeurs qui évitaient le soleil avaient le même risque de mourir que les fumeurs qui s’exposaient à la lumière du soleil.

Compte tenu de tous ces éléments, je dirais qu’il faut une très bonne justification pour éviter l’exposition au soleil.

Cancer de la peau

Selon l’Académie américaine de dermatologie :

Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent aux États-Unis. Selon les estimations actuelles, un Américain sur cinq développera un cancer de la peau au cours de sa vie. On estime qu’environ 9 500 personnes aux États-Unis reçoivent chaque jour un diagnostic de cancer de la peau.

Les carcinomes basocellulaires et spinocellulaires, les deux formes les plus courantes de cancer de la peau, sont très faciles à traiter s’ils sont détectés tôt et traités correctement.

L’exposition aux rayons UV étant le facteur de risque le plus évitable pour tous les cancers de la peau, l’American Academy of Dermatology encourage chacun à éviter les lits de bronzage intérieurs et à protéger sa peau à l’extérieur en recherchant l’ombre, en portant des vêtements de protection — notamment une chemise à manches longues, un pantalon, un chapeau à large bord et des lunettes de soleil avec protection UV — et en appliquant un écran solaire à large spectre, résistant à l’eau, avec un FPS de 30 ou plus, sur toute la peau non couverte par les vêtements.

De même, selon la Fondation pour le cancer de la peau :

Aux États-Unis, plus de deux personnes meurent d’un cancer de la peau toutes les heures.

Voilà qui est plutôt effrayant. Voyons maintenant ce que cela signifie exactement.

Carcinome basocellulaire (CBC)

Le carcinome basocellulaire est de loin le type de cancer de la peau le plus courant (80 % de tous les cancers de la peau) :

L’incidence exacte du CBC varie considérablement, allant de 14 à 10 000 cas par million de personnes, et aux États-Unis, on estime généralement qu’environ 2,64 millions de personnes en contractent un par an (avec un total d’environ 4,32 millions de cancers, puisque certaines personnes en contractent plus d’un). Les trois principaux facteurs de risque du CBC sont une exposition excessive au soleil, une peau claire (qui vous rend plus sensible à la pénétration excessive de la lumière du soleil) et des antécédents familiaux de cancer de la peau. C’est pourquoi l’incidence très variable du CBC est en grande partie due au degré d’exposition au soleil des personnes, et on le trouve généralement dans les zones fréquemment exposées au soleil (par exemple, le visage).

Ce qu’il faut comprendre à propos du CBC, c’est qu’il n’est pas très dangereux, car il ne forme presque jamais de métastases. La plupart des sources indiquent un taux de mortalité de 0 %. En revanche, il est généralement évalué en fonction du risque de récidive après son ablation (qui varie de 65 % à 95 % selon les sources).

Carcinome épidermoïde

Deuxième type de cancer de la peau le plus fréquent, le carcinome épidermoïde cutané (CEC) se présente comme suit :

Comme il est également causé par la lumière du soleil, son incidence varie considérablement, allant de 260 à 4 970 par million d’années-personnes, avec une estimation de 1,8 million de cas survenant chaque année aux États-Unis. Auparavant, on pensait que le CBC était quatre fois plus fréquent que le CEC, mais aujourd’hui cet écart s’est réduit à deux fois. Contrairement au CBC, le CEC peut être dangereux, car il peut former des métastases. S’il est enlevé avant la formation de métastases, le taux de survie est de 99 %, mais s’il est enlevé après la formation de métastases, ce taux tombe à 56 %. Le CEC étant généralement détecté avant que cela ne se produise (en 1 à 2 ans, 3 à 9 % d’entre eux formeront des métastases), le taux de survie moyen pour ce cancer est d’environ 95 %, et l’on pense qu’environ 2 000 personnes (bien que certaines estimations aillent jusqu’à 8 000) meurent du CSC chaque année aux États-Unis.

Le mélanome

On estime que le mélanome survient à un taux de 218 cas par million de personnes aux États-Unis chaque année (le risque variant selon l’appartenance ethnique). Bien qu’il ne représente que 1 % de tous les diagnostics de cancer de la peau, le mélanome est responsable de la plupart des décès dus au cancer de la peau. La survie étant grandement améliorée par une détection précoce, de nombreux guides en ligne existent pour aider à reconnaître les signes communs d’un mélanome potentiel :

Le taux de survie à cinq ans du mélanome dépend de l’étendue de sa propagation au moment du diagnostic (de 99 % à 35 %, avec une moyenne de 94 %), d’où l’importance d’une identification correcte. De même, certains cas sont agressifs et métastasent rapidement (ils ne sont donc souvent pas détectés à temps) et ces variantes ont un taux de survie compris entre 15 et 22,5 %. Au total, cela représente un peu plus de 8 000 décès par an aux États-Unis.

Il est essentiel de comprendre que le mélanome est généralement considéré comme lié à l’exposition au soleil, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas :

Une étude portant sur 528 patients atteints de mélanome a révélé que ceux qui souffraient d’élastose solaire (une modification courante de la peau consécutive à une exposition excessive au soleil) avaient 60 % moins de risques de mourir d’un mélanome.

87 % des cas de CEC surviennent dans des régions du corps fortement exposées au soleil, comme le visage (qui représente au total 6,2 % de sa surface), tandis que 82,5 % des cas de CBC surviennent dans ces régions. À l’inverse, seuls 22 % des mélanomes apparaissent dans ces régions. Cela indique que le CEC et le CBC sont liés à l’exposition au soleil, mais pas le mélanome, ce qui est cohérent avec le fait que nous les trouvons constamment dans des zones qui ne sont pratiquement pas exposées au soleil.

Les travailleurs en extérieur reçoivent 3 à 10 fois la dose annuelle d’UV que reçoivent les travailleurs en intérieur, et pourtant ils ont une incidence plus faible de mélanome malin cutané et un risque inférieur de moitié à celui de leurs collègues en extérieur.

Une méta-analyse de la littérature disponible réalisée en 1997 a révélé que les travailleurs ayant une exposition professionnelle significative à la lumière du soleil étaient 14 % moins susceptibles de contracter un mélanome.

Les recherches existantes ont montré que l’utilisation d’un écran solaire n’a aucun effet sur les taux de mélanome malin ou les augmente, ce qui rend assez frustrant le fait que les gouvernements du monde entier répètent toujours le conseil d’en porter davantage, en particulier lorsque les taux de mélanome augmentent (en d’autres termes, exactement ce que nous constatons également avec les campagnes de promotion du vaccin Covid-19).

Une étude de 1982 (aujourd’hui oubliée) portant sur 274 femmes a révélé que l’exposition à la lumière fluorescente au travail multipliait par 2,1 le risque de développer un mélanome malin, ce risque augmentant avec l’exposition à la lumière fluorescente, soit en raison de l’exposition au travail (1,8 fois pour les emplois à exposition modérée, 2,6 fois pour les emplois à exposition élevée), soit en raison du temps passé à travailler (c’est-à-dire 2,4 fois plus de risques pour 1 à 9 ans de travail, 2,8 fois pour 10 à 19 ans et 4,1 fois pour plus de 20 ans).

– Le nombre de mélanomes a augmenté de manière significative dans de nombreuses régions, ce qui ne permet pas d’affirmer que la lumière du soleil est le principal problème, car elle n’a pas changé de manière significative au cours des dernières décennies. Prenons par exemple les données du registre norvégien du cancer sur le mélanome malin :

Cancers rares de la peau

Cette section n’est pas importante à lire, je l’inclus principalement comme référence pour étayer le point principal et pour être complet.

La grande escroquerie dermatologique

Si l’on tient compte de la section précédente, ce qui suit devrait être assez clair :

  • – Le « cancer de la peau » de loin le plus courant n’est pas dangereux.
  • – Les « cancers de la peau » dont vous devez vous préoccuper ne représentent qu’une petite partie des cancers de la peau existants.
  • – L’exposition au soleil ne provoque pas de cancers dangereux (à l’exception du CEC, qui est loin d’être aussi dangereux que les autres).

En substance, il n’y a aucun moyen de justifier l’interdiction de la lumière du soleil pour prévenir le cancer de la peau, car le « bénéfice » de cette prescription est largement dépassé par ses effets néfastes. Cependant, une astuce linguistique très intelligente permet de contourner cette contradiction — une seule étiquette, « cancer de la peau », est utilisée pour tout, ce qui permet d’adopter sélectivement la létalité du mélanome, la fréquence du CBC et la sensibilité à la lumière du soleil que présentent le CBC et le CEC.

Cela m’a toujours exaspéré, et j’ai donc beaucoup réfléchi aux raisons de ce choix.

Toutefois, je dois souligner que certains cancers de la peau (par exemple, de nombreux mélanomes) nécessitent une ablation immédiate. Mon propos ici est de vous encourager à ne pas éviter complètement les dermatologues, mais à envisager de demander un second avis à un autre dermatologue si vous n’êtes pas sûr de ce qui vous a été suggéré, car il existe de nombreux dermatologues excellents et respectueux de l’éthique qui exercent également dans ce domaine.

La spécialité la plus recherchée

Une grande partie du processus d’éducation médicale consiste à fournir aux étudiants en médecine des carottes (récompenses incitatives) qu’ils peuvent obtenir s’ils travaillent incroyablement dur, s’ils sont très respectueux des règles et s’ils font preuve d’un degré d’aptitude supérieur à la moyenne. Cela motive les étudiants en médecine à continuer à travailler très dur (même s’ils ont « réussi » et qu’ils ont déjà été admis à l’école de médecine) et, souvent, les résidents en médecine à continuer à le faire (afin qu’ils puissent accéder à une bourse prestigieuse). L’une des principales motivations est de pouvoir accéder à une spécialité prestigieuse, car celle-ci est généralement plus respectée et mieux rémunérée.

La dermatologie est généralement considérée comme la spécialité la plus recherchée, car :

  • – La période de formation post-médicale est relativement courte (quatre ans seulement).
  • – Elle offre un équilibre relativement souple entre vie professionnelle et vie privée (par exemple, vous ne travaillez que des heures normales pendant la semaine et vous pouvez prendre un jour de congé).
  • – Il est assez rare que vous ayez à traiter des patients en état d’urgence ou difficiles, de sorte que le stress dans ce domaine est très faible.
  • – La dermatologie est l’une des spécialités les mieux rémunérées. Le salaire moyen d’un dermatologue débutant est de 400 000 dollars par an, bien que certains, comme les chirurgiens Mohs, gagnent au moins 600 000 dollars (et souvent beaucoup plus). À titre de comparaison, les médecins généralistes gagnent généralement environ 220 000 dollars par an.

Il est remarquable que la profession de dermatologue ait réussi à faire cela et, par conséquent, son domaine a tendance à attirer les étudiants les plus compétitifs qui veulent vraiment le style de vie incroyable et le salaire qu’un cabinet privé de dermatologie peut offrir (même si, au cours du processus de candidature, tout le monde prétend généralement vouloir faire de la recherche universitaire puisque c’est ce qui vous permet d’être admis). De même, l’un des médecins les plus intelligents que je connaisse (qui avait un grand cœur et la capacité d’améliorer la médecine) s’est finalement orienté vers la dermatologie pour ces raisons, ce qui a eu pour conséquence de gâcher un potentiel incroyable (de même, je pense que l’une des principales raisons pour lesquelles la recherche innovante a été si lente en dermatologie est que son modèle de rémunération attire les médecins doués qui ne sont pas intéressés par la recherche).

La transformation de la dermatologie

Il n’y a pas si longtemps, la dermatologie était l’une des professions les moins appréciées, car la plupart de leurs activités consistaient à traiter l’acné et les boutons avant l’arrivée de l’accutane (qui, contrairement à la plupart des produits pharmaceutiques, fonctionne réellement, mais qui est malheureusement incroyablement toxique et a handicapé à vie quelques personnes que j’ai bien connues).

Un blog relativement peu connu du dermatologue David J. Elpern, M.D., explique enfin ce qui s’est passé :

Au cours des 40 dernières années, j’ai été témoin de ces changements dans ma spécialité et je suis consterné par la réticence de mes collègues à les aborder. Cette tendance a commencé au début des années 1980, lorsque l’Académie de dermatologie (AAD) a demandé à ses membres plus de 2 millions de dollars pour engager une agence de publicité new-yorkaise de premier plan afin de mieux faire connaître notre spécialité au public. Ces hommes fous ont recommandé d’« éduquer » le public au fait que les dermatologues sont des spécialistes du cancer de la peau, et pas seulement des chasseurs de boutons ; c’est ainsi qu’a été créée la Journée nationale gratuite de dépistage du cancer de la peau.

Ces dépistages ont servi à gonfler l’anxiété du public concernant le cancer de la peau et ont conduit à la réalisation d’un grand nombre de procédures coûteuses et de faible valeur pour le cancer de la peau et la kératose actinique (KA). Dans le même temps, les pathologistes ont élargi leur définition du mélanome, ce qui a entraîné une « dérive diagnostique » qui a faussement augmenté l’incidence du mélanome, alors que la mortalité est restée à son niveau de 1980. Parallèlement, les cancers de la peau sans mélanome sont surtraités par des armées de chirurgiens micrographes qui traitent souvent des cancers de la peau inoffensifs par des interventions chirurgicales inutilement agressives et lucratives.

Un article de 2021 fournit un contexte supplémentaire aux remarques du Dr Elpern :

Le dépistage du cancer de la peau a commencé au niveau communautaire dans les années 1970. Le premier programme public national de dépistage du cancer de la peau a été lancé par l’Académie américaine de dermatologie en 1985, après que l’augmentation de l’incidence et du taux de mortalité du mélanome malin eut attiré l’attention au début des années 1980. Au cours des premières années du programme, le président Ronald Reagan a signé des proclamations créant la « Semaine nationale de prévention et de détection du cancer de la peau » et la « Semaine de détection et de prévention du mélanome et du cancer de la peau chez les personnes âgées », et l’examen complet de la peau est devenu la référence en matière de dépistage du cancer de la peau.

En bref, comme cela s’est produit à maintes reprises en Amérique, une campagne de relations publiques remarquablement sophistiquée a été lancée pour transformer la société au profit d’une industrie.

Je suis relativement certain que quelques-uns des principaux éléments de cette campagne étaient les suivants :

  • – Reconnaître que les cancers de la peau sont de loin les plus faciles à diagnostiquer (puisqu’il suffit de les voir).
  • – La diabolisation du soleil, qui a permis aux dermatologues de se poser en héros et de susciter autant d’anxiété que possible à l’égard du soleil, d’autant plus que l’investissement psychologique qu’ils devaient consentir en mettant constamment de la crème solaire inciterait davantage les patients à se rendre chez leur dermatologue.
  • – Leur permettre de créer un énorme entonnoir de vente en les autorisant à effectuer un grand nombre d’examens de routine de la peau du corps entier (sur des personnes par ailleurs en bonne santé) et donc de disposer d’un énorme réservoir de cancers potentiels à biopsier ou à exciser (retirer).

  • – Il leur est permis de s’appuyer sur la peur que l’industrie médicale a fait naître autour du cancer pour justifier le fait de demander beaucoup d’argent pour faire quelque chose de douteux afin de prévenir le cancer, et de faire en sorte que tous les patients soient d’accord dès qu’ils entendent le mot « c » tant redouté.

Plus précisément, leur jeu ultime était de pouvoir justifier le fait de faire payer très cher l’ablation chirurgicale de cancers de la peau, en étant souvent payé plus qu’un chirurgien pour une procédure standard (ce qui est justifié dans une certaine mesure parce que la chirurgie nécessite également un examen pathologique à mi-parcours). La procédure de référence est la suivante

L’objectif essentiel de la chirurgie de Mohs est de permettre une incision beaucoup plus petite (c’est-à-dire de ne pas couper plus qu’il n’est nécessaire), ce qui peut souvent représenter un grand avantage pour le patient, car les grands trous dans le visage peuvent être dévastateurs. Pour ce faire, on interrompt l’opération à mi-parcours et on examine ce qui a été découpé au microscope afin de déterminer si tout le cancer a été extrait et s’il n’y a plus rien à découper (alors que dans la chirurgie conventionnelle, une marge plus importante est utilisée pour plus de sécurité).

L’astuce de la chirurgie de Mohs réside dans le fait que, puisqu’il s’agit d’une chirurgie et d’une pathologie au cours de la même visite, le médecin peut facturer une variété d’éléments différents qui s’additionnent assez rapidement. Pour illustrer cela, consultez ce guide de facturation et ce résumé de l’Assurance maladie sur ce qu’il est actuellement possible de facturer (ce qui, d’après ce que j’ai compris, est un peu différent de la facturation plus lucrative qui existait il y a une dizaine d’années et qui va de pair avec les récents changements de politique dans le secteur de l’assurance qui ont fait que les dermatologues dans la plupart des régions ne pouvaient être remboursés pour les chirurgies de Mohs que s’ils avaient suivi une formation supplémentaire d’un ou deux ans dans ce domaine — ce qui en a fait, on le comprend, une formation très compétitive pour être admis).

Vous pouvez donc deviner ce qui s’est passé :

Le taux de recours à la chirurgie de Mohs parmi les bénéficiaires de Medicare aux États-Unis a augmenté de 700 % entre 1992 et 2009 [ce qui lui a valu d’occuper la première place sur la liste des codes CPT « potentiellement mal évalués » de Medicare], bien qu’il y ait peu de preuves suggérant dans de nombreux cas que Mohs était supérieur aux options de traitement moins coûteuses, qui comprennent le grattage, l’arrachage ou même l’application d’une crème pour créer une brûlure chimique. La grande différence entre ces traitements plus conventionnels et le traitement de Mohs est leur prix : quelques centaines de dollars contre plus de 10 000, voire 20 000 dollars pour le traitement de Mohs.

Pour la plupart des tumeurs cutanées bénignes, « la décision de recourir à la chirurgie micrographique de Mohs reflète probablement l’avantage économique pour le prestataire plutôt qu’un avantage clinique substantiel pour le patient », a écrit le Dr Robert Stern, dermatologue à Harvard, notant qu’en 2012, l’Amérique a dépensé plus de 2 milliards de dollars estimés pour la chirurgie de Mohs, avec de grandes variations dans son utilisation : même pour des endroits sensibles comme le visage et les mains, elle a été utilisée 53 % du temps dans le Minnesota contre seulement 12 % au Nouveau-Mexique. Le Dr Stern estime que près de 2 % de l’ensemble des bénéficiaires de Medicare ont subi une opération de Mohs cette année-là.

Pour montrer ce que ce changement dans les lignes directrices a entraîné :

Au total, 10 726 dermatologues ont été identifiés dans la base de données, représentant 1,2 % de l’ensemble des professionnels de santé et 3 % du total des paiements Medicare (3,04 milliards de dollars sur environ 100 milliards) [alors que les dermatologues représentent un peu moins de 1 % des médecins du pays]. Le paiement médian par dermatologue était de 171 397 dollars. Le remboursement moyen pour l’E/M était de 77,59 dollars par unité, tandis que le Mohs recevait un remboursement moyen par procédure de 457,33 dollars par unité. Parmi les dermatologues, 98,9 % ont reçu un paiement E/M [visite générale] et 19,9 % ont reçu des paiements liés à Mohs. Le montant total des paiements aux dermatologues était le plus élevé pour l’E/M (756 millions de dollars), suivi par le Mohs (550 millions de dollars) et la destruction des lésions précancéreuses [cryochirurgie] (516 millions de dollars) [puis 289 millions de dollars pour les biopsies]. Comparativement aux dermatologues qui facturent le moins, les dermatologues qui facturent le plus reçoivent une plus grande proportion de paiements pour la chirurgie de Mohs et les lambeaux/greffes et une plus faible proportion pour l’E/M. Les 15,9 % de dermatologues qui facturent le plus reçoivent le plus de paiements pour la chirurgie de Mohs. Les 15,9 % de dermatologues les mieux payés ont reçu plus de la moitié des paiements totaux.

Comme vous pouvez le deviner, cette opportunité a rapidement attiré l’attention de parties peu scrupuleuses qui cherchaient à profiter de cette manne. C’est ce qui a conduit le New York Times à enquêter sur ce secteur et à faire une découverte :

  • Des sociétés de capital-investissement de Wallstreet sont entrées sur le marché, ont racheté des cabinets de dermatologie et les ont dotés d’infirmières et d’assistants (beaucoup moins chers à embaucher que les médecins), tout en annonçant au public qu’il verrait un médecin. Cette situation était regrettable, car ces pseudo-dermatologues effectuaient plus de deux fois plus de biopsies de cancers cutanés présumés que les dermatologues (qui, en l’espace de dix ans, étaient passés de presque aucune biopsie facturée à l’assurance maladie à plus de 15 %). De même, ils ont souvent manqué des cancers réels ou mal diagnostiqués des lésions dont tout dermatologue pouvait dire qu’elles n’étaient pas cancéreuses (ce qui est également arrivé à des personnes que je connais et qui ont fréquenté ce type de cliniques), au point que l’article du NYT de 2017 a pu donner un exemple de ce qui s’est passé.

  • Il y a eu une forte pression (par exemple, de la part de médecins avides) pour étendre cette franchise aux maisons de retraite. Par exemple, ils ont couvert une pratique mobile dans le Michigan qui envoie des cliniciens dans 72 maisons de retraite où ils effectuent des milliers de cryochirurgies, ainsi que de nombreuses injections de stéroïdes et des chirurgies mineures. L’enquête a révélé que 75 % de ces patients étaient atteints de la maladie d’Alzheimer et que la plupart de leurs lésions cutanées étaient sans conséquence. En outre, ils ont cité une société d’analyse des soins de santé qui a examiné 17 820 examens pratiqués sur des patients de plus de 65 ans au cours de la dernière année de vie et a constaté que des biopsies cutanées et la congélation de lésions précancéreuses étaient pratiquées fréquemment, souvent des semaines avant le décès.

  • C’est tout à fait regrettable :

Le Dr Linos a ajouté que les médecins sous-estiment les effets secondaires des procédures de traitement du cancer de la peau. Les complications telles que la mauvaise cicatrisation des plaies, les saignements et les infections sont fréquentes dans les mois qui suivent le traitement, en particulier chez les patients plus âgés souffrant de multiples autres problèmes. Environ 27 % d’entre eux signalent des problèmes, d’après ses recherches.

Pour conclure cette section, je dirai que l’une des choses qui m’a toujours dérangée dans certains des cabinets de dermatologie que j’ai observés était leur aspect « commercial », car les mêmes scénarios étaient répétés encore et encore pour faire passer les patients dans l’entonnoir de vente du cancer de la peau et, simultanément, les dermatologues s’attachaient à ce que tout et tout le monde soit aussi beau que possible (tout en ayant de nombreuses publicités destinées à répondre à l’insécurité physique de leurs patientes).

Évolution du cancer de la peau

Compte tenu des sommes investies dans la lutte contre le cancer de la peau, on pourrait s’attendre à des résultats. Malheureusement, comme pour de nombreux autres aspects de l’industrie du cancer, ce n’est pas ce qui s’est produit. Au lieu de cela, nous constatons, encore et encore, une tendance à diagnostiquer davantage de cancers (auparavant bénins), mais la plupart du temps, aucun changement significatif n’intervient dans le taux de mortalité.

La meilleure preuve en a été apportée par cette étude qui s’est intéressée au type de mélanome malin réellement biopsié et a constaté que la quasi-totalité de l’augmentation des « cancers de la peau » correspondait à des mélanomes de stade 1 qui ne posent que rarement des problèmes :

Cette étude, à son tour, illustre exactement les résultats de notre guerre contre le cancer de la peau :

Enfin, comme beaucoup soupçonnaient les vaccins Covid d’entraîner une augmentation des mélanomes (ou d’autres cancers de la peau) et que je n’ai pas pu trouver de statistiques à ce sujet en ligne, j’ai décidé de les créer en compilant tous les rapports annuels disponibles de l’American Cancer Society en quelques graphiques :

Gestion du cancer de la peau et de la lumière du soleil

L’objectif premier de cet article était de responsabiliser chacun d’entre vous, car je pense qu’il est vraiment déplorable que les dermatologues abusent de la peur du cancer qu’éprouvent les patients pour promouvoir ce modèle commercial lucratif.

Néanmoins, je reconnais que cet article soulève également quelques questions évidentes, telles que :

  • – Existe-t-il des alternatives moins invasives aux chirurgies du cancer de la peau ?
  • – Quelle est la meilleure façon d’interagir en toute sécurité avec le soleil (par exemple, quelles sont les approches les plus sûres en matière de protection solaire) ?
  • – Quelles sont les causes réelles du cancer de la peau et comment peut-on le prévenir ?

Dans la dernière partie de l’article, je ferai part de nos réflexions actuelles sur chacune de ces questions.

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Les expériences étrangères de la transidentité chez les mineurs éclairent le problème

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Depuis une dizaine d’années, en se victimisant, les transgenres ont obtenu dans les pays occidentaux des droits dérogatoires à la loi commune comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple déclaration d’un ressenti, de changer de prénom et d’exiger d’être appelé par celui-ci, et pour les hommes de naissance déclarant être des femmes trans celui de pouvoir pénétrer dans les espaces auparavant destinés aux femmes de naissance, de concourir dans les compétitions féminines et de demander, en cas d’incarcération, de l’être dans des prisons pour femmes.

Les nombreuses études qui ont été réalisées permettent maintenant de se faire une idée objective du problème chez les mineurs afin d’éviter de prendre des positions purement idéologiques sur le sujet.

L’expérience suédoise

La Suède a accordé des droits spécifiques aux personnes trans dès 1972 et a, en particulier, autorisé les personnes souffrant de dysphorie de genre, même mineures, à changer de prénom et à recevoir des traitements pris en charge par l’état, suivant les recommandations de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health ou WPATH) société plus militante transgenre que médicale et scientifique.

Dès 16 ans, les mineurs qui attribuaient leur mal-être à leur sexe pouvaient recevoir des bloqueurs de puberté, des injections de testostérone ou d’œstrogènes, se faire opérer de la poitrine, suivre des orthophonistes pour changer leur voix, se faire épiler ou au contraire subir une greffe de barbe… L’hôpital Karolinska de Stockholm a ainsi pratiqué l’ablation des seins sur des filles de 14 ans. Dès 18 ans, l’administration autorisait l’opération des parties génitales, pour réaliser un pénis à partir du clitoris ou avec de la peau de l’avant-bras ou de la cuisse, ou modéliser un vagin par inversion de la verge ou avec un morceau d’intestin.

Les demandes de transidentité ont considérablement augmenté en Suède passant de 12 en 2001 à 1859 en 2018. Une telle augmentation s’explique principalement par les surdiagnostics liés au mécanisme de reconnaissance d’un ressenti sur simple déclaration.

Sven Roman1, psychiatre pour enfants, l’explique ainsi :

« Tous les adolescents ont des soucis d’identité, de recherche de soi, sans être pour autant atteints de dysphorie de genre… Leur problème disparaît le plus souvent au début de l’âge adulte avec la possibilité de devenir homosexuel, ou pas »
Le lobe frontal du cerveau, où se forme la capacité d’évaluer les risques, où se jouent les intentions, finit d’évoluer vers 25 ans :
« C’est à cet âge que l’on est assez mûr pour prendre une décision aussi lourde qu’un changement de genre. C’est d’ailleurs à cet âge que la loi suédoise autorise la stérilisation, pas avant ».

Peter Salmi, enquêteur de la sécurité sociale suédoise constate :

« Malheureusement le système de santé est bien loin de raisonner les indécis : 70 à 80 % des personnes entrant en clinique obtiennent le diagnostic de dysphorie de genre ».

Ces jeunes patients qui croient souffrir de dysphorie de genre souffrent souvent d’autres troubles psychiatriques comme l’autisme, la dépression, l’anxiété qui pourraient bénéficier de traitements sans prise d’hormone ni chirurgie. Mais ces patients refusent souvent de se soumettre à une évaluation de leur santé mentale.

Angela Sämfjord pédopsychiatre qui a créé l’une des cliniques pour enfants transgenres de Suède a démissionné en 2018 après avoir pris conscience des excès qui se sont produits dans les hôpitaux du pays

« Quand j’y travaillais, on a bloqué la puberté d’adolescentes dès l’âge de 12 ans avec des médicaments, alors que c’est un diagnostic complexe. J’ai rencontré beaucoup de patients venus consulter pour une transition de genre qui avaient d’autres problèmes psychiques. »
« Un grand nombre étaient autistes, soit 25 %. Je pense que la Suède s’est perdue. On a été plus vite que la science. Même si l’intention était de faire du bien à nos patients, on a donné des traitements médicaux sans suffisamment de preuves. »2

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg mondialement reconnu s’est alarmé :

« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. »3.

Le documentaire The Trans Train4, de la journaliste Carolina Jemsby a révélé les risques encourus par les adolescents avec les traitements hormonaux et la colère de certains d’entre eux :

« On a été des cobayes. Ils ont mené des expériences sans base scientifique. Qui fait ça en médecine ? ».

Des témoignages ont aussi rapporté les pressions que le corps médical avait exercées sur des parents de ces adolescents.

« De nombreux parents qui s’opposaient à un traitement pour leur enfant et demandaient d’attendre se sont vu traiter de transphobes. »

Les cliniques pour adolescents transgenres sont allées jusqu’à signaler des parents aux services sociaux en leur disant :

« Attention, nous avons un enfant transgenre dans cette famille et des parents transphobes. »

Et cela, juste parce que les parents voulaient qu’on prenne le temps avant de donner des hormones ou qu’on fasse une chirurgie à leur enfant.

Johanna, qui a transitionné deux ans en se faisant appelée Kasper avant de détransitionner (revenir à son sexe de naissance) décrit ainsi sa première consultation :

« Au premier rendez-vous on m’a dit : “Félicitations ! Vous avez fait votre coming out, c’est courageux, quel traitement vous voulez faire ?”. Heureusement, je consultais aussi un psychologue indépendant une fois par semaine. Avec lui, on parlait de tout et j’ai compris peu à peu que cette détestation de mon corps, ma dysphorie, était une conséquence de mon anorexie, et pas l’inverse. Quand je l’ai réalisé, je me suis effondrée en larmes, et j’ai tué Kasper. »5

En octobre 2019, le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisée au Karolinska a constitué un véritable électrochoc d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter pour transition, en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique6. Cette décision a été prise après une macroanalyse des études sur le sujet montrant qu’il n’y avait pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pour le bien-être des patients et que la prise à vie de ces hormones pouvait favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses.

Un projet de loi qui aurait abaissé l’âge minimum pour le changement de sexe et supprimé la nécessité de consentement parental a été abandonné avant le débat au parlement et le Conseil de la santé et de la protection sociale a reçu l’ordre de réévaluer le problème.

7

Le rapport du ministère de la Santé de décembre 2022 (version anglaise) a établi la très grande fréquence des troubles psychiatriques chez les jeunes femmes âgées de 13 à 17 ans se ressentant en dysphorie de genre (32,4 % d’anxiété, 28,9 % de dépression, 19,4 % d’ADHD, et 15,2 % d’autisme), observé qu’il n’y avait pas de preuve que les traitements pouvaient diminuer le risque de suicide, montré que les traitements hormonaux pouvaient donner des complications et que les mineurs ne pouvant pas mesurer l’impact des mutilations chirurgicales sur leur futur ne pouvaient pas donner un consentement éclairé.

Cette position a été adoptée par le ministère de la santé suédois et les autres services du pays : depuis 2023 on ne donne plus d’hormones pour changer de genre aux mineurs suédois.

En Finlande, en juin 2020 l’interdiction de traiter médicalement ou chirurgicalement les mineurs a été précisée dans les recommandations officielles qui donnent la priorité à la thérapie psychologique. La Norvège et le Danemark ont, pour les mêmes raisons, récemment restreint de même les traitements hormonaux pour les enfants et adolescents.

L’expérience britannique

En 8 janvier 2001, l’âge de la majorité sexuelle a été abaissé à 16 ans, quelle que soit l’orientation sexuelle des partenaires, grâce à un amendement sur le Sexual Offences Act.

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenre chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable. Cette demande a surtout concerné les filles dont beaucoup ne se reconnaissaient pas dans les représentations féminines dépeintes par les médias et pour se protéger, voulu adopter le genre masculin.

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé8.

Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique9 qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé :

« Il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

La Cour d’appel avait ensuite annulé cette décision en septembre 2021.

Keira Bell avait alors tenté de porter l’affaire devant la Cour suprême qui a refusé de l’examiner.10

« Je suis surprise et déçue que le tribunal ne se soit pas inquiété du fait que des enfants âgés d’à peine 10 ans aient été mis sur la voie de la stérilisation », a déclaré Keira Bell affirmant être « ravie » d’avoir contribué à faire « la lumière sur les pratiques obscures de l’un des plus grands scandales médicaux de l’ère moderne ».

Depuis cette période, la justice britannique a émis des conditions limitatives aux transitions des mineurs en dysphorie de genre et le gouvernement britannique, saisi par des demandes de famille, a demandé un rapport indépendant sur les pratiques de la clinique Tavistock à la pédiatre Hilary Cass qui a rendu un rapport préliminaire en février 2022 et sa version finale en avril 2024.

Dans ce rapport11 12, Hilary Cass, déplore l’absence de transparence sur « la manière dont les recommandations ont été développées » et du manque d’« approche indépendante et basée sur des faits ». La pédiatre précise que la majorité des études analysées qui ont servi de base pour diverses normes internationales se citent les unes les autres et font preuve d’« un manque de données probantes ».

« Cette approche circulaire pourrait expliquer pourquoi un consensus apparent a émergé sur des pratiques clés, puis ont servi à recommander des traitements médicaux malgré une validité scientifique faible. Les preuves que ces bloqueurs pourraient améliorer la santé mentale des jeunes trans seraient « très limitées », ce qui n’a pas empêché la mise en place de leur utilisation dans la pratique clinique. »

Le rapport démontre que de nombreux praticiens ont été soumis à des pressions pour continuer à administrer des hormones, sous prétexte que « le cas échéant, ces jeunes gens risqueraient de se suicider » et par « peur d’être appelés transphobes s’ils optaient pour une approche plus prudente ».

L’étude réalisée par Hilary Cass a confirmé le risque des bloqueurs de puberté qui « perturbent de façon permanente le développement du cerveau » et « enferment les enfants dans un parcours irréversible et traumatisant » de traitements hormonaux.

Après lecture de ce rapport, la secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield a décidé que ces traitements pour mineurs seront désormais uniquement disponibles dans le cadre d’essais cliniques ou « de manière exceptionnelle, au cas par cas »13.

« Mettre fin à la prescription habituelle de bloqueurs de puberté contribuera à faire en sorte que les soins soient basés sur des preuves, des avis d’experts et soient dans l’intérêt du mineur ».

Le service spécialisé de Tavistock a fermé, remplacé par deux autres entités à Londres et Liverpool, qui adoptent une approche plus respectueuse de la médecine basée sur les preuves. Des personnalités du Parti conservateur ont de plus demandé que les cliniques privées, vers lesquelles vont se reporter certaines personnes, se voient interdire de prescrire ces bloqueurs de puberté et hormones aux mineurs14.

Évolution récente aux USA

Une loi interdisant les procédures médicales pour les mineurs transgenres est désormais applicable dans l’Idaho aux États-Unis, décidée le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale. Il s’agit d’une décision temporaire, en attendant la décision sur le fond du dossier. Le procureur général de l’Idaho n’a pas caché sa satisfaction, saluant une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Une loi adoptée au Texas interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au total, une vingtaine d’États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Situation française en avril 2024

Dans une consultation parisienne ouverte en 2014, il a été constaté une augmentation croissante de demandes jusqu’en 2017, puis une stabilisation jusqu’à la fin de l’année 2020, où est apparue une nouvelle augmentation liée à l’existence de réseaux financés par les agences Régionales de Santé15 et les cours d’éducation scolaire durant lesquelles des associations activistes trans diffusent leur propagande.

La hausse des demandes de changement de sexe chez les enfants et les adolescents a interpellé le Groupe Les Républicains au Sénat le poussant à conduire une étude approfondie sur le sujet. Durant 35 heures le groupe de travail a auditionné 67 experts français et internationaux, tous concernés par cette thématique, et rendant compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions. Mais certains extrémistes vont même jusqu’à accuser le sénat d’avoir invité les pires « experts transphobes »16 qui prôneraient des thérapies de conversion pour les personnes trans mineures, alors qu’à aucun moment de tels traitements n’ont été discutés.

Ils ont constaté qu’en France, comme à l’étranger, le débat scientifique et médical sur le sujet est tendu. Sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités, certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales, sans preuves scientifiques de qualité, le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale.

Le diagnostic de « dysphorie de genre », tel que décrit par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), semble accélérer le parcours de nombreux adolescents en détresse pubertaire vers une transition médicale, au motif que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Des médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques des traitements prodigués.

En France, les équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre peuvent être qualifiées de « transaffirmatives », dans la mesure où elles accompagnent les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté. Ces équipes se réfèrent, pour la plupart, aux recommandations de l’Endocrine Society, qui repose sur la « Dutch approach », et sur les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres).

Les professionnels de santé français qui s’opposent à cette démarche « Trans affirmative » prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent et certains estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

À l’heure actuelle, le manque de consensus et de débat sur le diagnostic de « dysphorie de genre » des mineurs est criant, ce qui obère la qualité des réponses cliniques appropriées à un jeune public. Les services spécialisés ont augmenté en France (au nombre de 18), traduisant la focalisation des services de santé sur le traitement médicalisé de la dysphorie de genre, plutôt que sur les comorbidités…

Aujourd’hui, un mineur en questionnement de genre peut consulter dans un centre dédié, à l’hôpital privé ou public, ou encore un médecin non spécialisé en ville, et se faire prescrire des médicaments, hors autorisation de mise sur le marché (AMM), sans que ne s’imposent des règles précises sur le plan national. Plusieurs études internationales critiques soulignent les effets indésirables des bloqueurs de puberté, qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes sur leurs incidences à long terme. La réversibilité des traitements ne semble pas aussi totale que ce qu’affirment les prescripteurs. En revanche, les effets secondaires sont bien connus.

Plusieurs experts auditionnés ont estimé que les lignes directrices actuelles en matière de traitement ne respectaient pas la norme de soins exigée dans le domaine médico-légal, notamment en termes de conformité avec les normes méthodologiques. Une partie de la communauté médicale s’accorde pour dire que les directives thérapeutiques doivent être révisées sur la base des résultats d’examens systématiques des preuves…

À l’école la « circulaire Blanquer », est contestée, car elle n’inciterait pas au strict respect du principe de neutralité de l’école. L’influence du Trans activisme au sein de l’école, notamment dans les manuels scolaires, les cours d’éducation à la sexualité, ou encore les formations proposées par certaines associations, interrogent sur l’orientation prise par l’institution scolaire qui, en tant que service public, a un devoir de neutralité et d’égalité.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, des soins appropriés.

Ce rapport sénatorial conclut par quelques préconisations :

Préconisations dans les domaines scientifique et médical

1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité.

2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.

3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.

4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. (Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu.) Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)

5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.

6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.

7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.

8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données, fondée sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine [médecine fondée sur des preuves]) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

9. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.

10. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.

11. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.

12. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.

13. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.

14. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.

15. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

La sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio présentera le 28 mai au nom du groupe LR une proposition de loi sur la « Trans identification des mineurs » reprenant ces conclusions. 

« Aujourd’hui on va trop vite, on oriente trop rapidement les jeunes vers une transition, il faut plutôt les accompagner sur leur mal-être et favoriser les prises en charge psychiatriques », en pointant un « phénomène prenant de l’ampleur dans les médias et dans la vie publique », alors que « tous les pays étrangers reculent dans la prescription de ces traitements. »

Le 5 mai 2024, 800 associations et personnalités ont organisé des manifestations dénonçant « un climat atroce qui pèse sur les personnes transgenres » et demandant l’interdiction du livre Transmania et du rapport sénatorial et l’abandon du projet de loi sur la « Trans identification des mineurs ». Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 10 880 manifestants sur l’ensemble du territoire, dont 2 500 à Paris. Les trans genres ont ainsi confirmé qu’ils ne constituent qu’une infime minorité dont la population juge les revendications infondées, voire abusives.

Les jeunes en questionnement de genre sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants, volonté de les séparer de leur famille, agressivité envers ceux qui les quittent…).

Pour minorer le risque de suicide d’un jeune qui croit souffrir d’une dysphorie de genre, la psychiatre Miriam Grossman rappelle que l’attitude bienveillante de la famille est essentielle :

« Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens ».« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que croit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords ».

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.

Contactez vos maires et vos députés pour qu’ils consultent les rapports du ministère suédois de la Santé, celui du National Health Service rédigé par Hilay Cass celui du Sénat et notre livre17, qu’ils basent leur opinion et leur vote sur les éléments factuels que ces documents exposent.

Il faut sauver les enfants de l’idéologie trans genre qui les conduit inutilement à prendre à vie des traitements médicaux dangereux, à accepter des mutilations irréversibles et à intégrer un groupe où le stress minoritaire domine et le taux de suicide atteint 40 %.

Il faut tout faire pour que la loi sur la « Trans identification des mineurs » les protège d’une idéologie mortifère.





Vivre sans les GAFAM ? Des alternatives possibles

[Source : mrmondialisation.org]

Les GAFAM — ces mastodontes du web — sont régulièrement sous le feu des critiques. Contrôle du marché de l’information et de la publicité en ligne, revente des données personnelles, hégémonie économique, influence de la démocratie via des lobbies surpuissants, les motifs de se méfier de ces géants ne manquent pas. Difficile pourtant de s’en défaire tant ils sont partout dans notre univers numérique. Néanmoins, voici quelques pistes pour les remplacer au quotidien.

Derrière l’acronyme de GAFAM se cachent 5 groupes tentaculaires travaillant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces géants connus de tous et aux croissances folles sont aujourd’hui les leaders en matière de capitalisations boursières au prix de pratiques moralement douteuses. Au cœur des scandales, entre l’intrusion massive dans la vie privée des utilisateurs et la gestion peu scrupuleuse de leurs données personnelles, nous retrouvons également des collusions avec certains gouvernements comme ont pu le démontrer les lanceurs d’alerte de Wikileaks ou Edward Snowden. Une hégémonie quasi totale qui n’est pas signe de bonne santé pour nos démocraties déjà fragilisées.

Une autre vision du Web et de l’informatique

Depuis les débuts de l’informatique, un autre modèle s’organise en marge des logiques marchandes et liberticides grâce aux acteurs — ou hackteurs — des « freewares » ou logiciels libres. De manière générale, ces logiciels peuvent être redistribués librement (gratuitement dans la majeure partie des cas, même si ce n’est pas obligatoire) et l’utilisateur peut avoir accès à leurs codes sources pour customiser et améliorer son expérience et celles des autres utilisateurs.

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Crédit : Anybox. Lire « Pourquoi l’open source »

Pour Richard Stallman, pionnier de la philosophie du Libre, ce mouvement veut poser les fondations d’une nouvelle société où les idées et la culture s’échangent librement. C’est à dire, sans soumission à une logique strictement commerciale qui oriente les actes des producteurs de contenus. L’objectif est de permettre à tout le monde de s’épanouir sans entrave, en favorisant la compréhension de la technologie et l’utilisation du matériel informatique tout en limitant le gaspillage et l’obsolescence. Bâtie sur ce modèle, la fondation Wikipédia, quotidiennement enrichie par les contributions de ses utilisateurs, en reste le meilleur exemple.

Des alternatives concrètes aux GAFAM pour se réapproprier son ordinateur et la navigation web

Dans la mesure du possible, nous tâchons de proposer ici quelques solutions libres, open source et respectueuses de la vie privée des utilisateurs, sans prétendre que celles-ci soient qualitativement supérieures. Si nous ne pouvons pas traiter en un seul article tous les services proposés par les GAFAM, nous tenterons de mettre en avant des alternatives aux services les plus couramment utilisés.

Google

Premier consommateur de données personnelles au monde, le cœur de métier de Google — détenu par la holding Alphabet — consiste à connaître au mieux les utilisateurs afin de cibler précisément les publicités qui les intéressent. Les espaces publicitaires ainsi ciblés sont ensuite mis aux enchères et revendus au plus offrant. Tous les services qui encadrent Google servent ainsi uniquement à récolter ces données personnelles dans un objectif commercial qui, notamment, alimente la mondialisation de la consommation telle que nous la connaissons.

Dans un premier temps, si on souhaite naviguer plus librement sur le web, il est nécessaire de bien choisir son navigateur web.

Le navigateur

En mai 2018, le navigateur internet de Google détient à lui seul près de 66 % des parts de marché contre 11 % pour son concurrent open source Mozilla Firefox. Disponible pour presque tous les opérateurs systèmes (Windows, Mac OS, Android, Linux…) le navigateur web de la Mozilla Foundation se montre plus performant que son concurrent et moins consommateur en ressources et en copie de données personnelles. Le changement de navigateur est vraiment rapide et simple avec la possibilité d’importer ses préférences de navigation depuis Google Chrome après installation. Firefox permet également de synchroniser ses navigateurs grâce à un compte utilisateur sur plusieurs appareils. Ce qui fait la richesse de Firefox, c’est également ses nombreux thèmes et extensions gratuits créés par la communauté.

Autres alternatives possibles : Brave, un navigateur internet open source conçu avec un bloqueur de publicités intégré. Tor Browser, un navigateur également libre surtout centré sur l’anonymat. Attention aux navigateurs open source venant de Google tel que Chromium et ses dérivés, formes de « social-washing » numérique, ils ne respecteront pas aussi bien votre vie privée que d’autres alternatives.

Le moteur de recherche

Et pour changer de moteur de recherche ? Rien de plus simple. Il suffit de modifier les paramètres de son navigateur web et de sélectionner ou d’ajouter son nouveau moteur de recherche, mais lequel choisir ?

— DuckDuckGo : pour naviguer de manière sûre. Avec une interface proche de Google, ce moteur de recherche fonctionne sans publicité et respecte la vie privée de ses utilisateurs.

— Qwant : une alternative française respectueuse de la vie privée. Lancé début 2013, le navigateur n’utilise aucun dispositif de traçage des utilisateurs ni aucun cookie. Il ne conserve également aucun historique de recherche.

— Lilo : pour ceux qui veulent soutenir des projets sociaux et environnementaux. Lilo reverse 50 % de son chiffre d’affaires aux projets soutenus par les utilisateurs. Il n’est donc pas strictement sans publicité, mais « détourne » ses revenus à des causes jugées utiles.

— Ecosia : pour les amoureux des arbres. L’objectif d’Ecosia est simple, planter 1 milliard d’arbres grâce aux revenus générés par son moteur de recherche. À l’heure actuelle c’est plus de 60 millions d’arbres plantés grâce aux recherches sur Ecosia. Chaque mois, le navigateur publie son rapport financier et les reçus des plantations d’arbres dans une logique de transparence.

[NRLR Brave utilise https://presearch.com/ comme moteur de recherche]

La boîte mail

— ProtonMail : une messagerie moderne et sécurisée. En plus d’être open source et encryptée, ce fournisseur de service mail situé en Suisse, et qui bénéficie donc de son cadre légal, dispose également d’une application Android et iOS pour faciliter la gestion de sa boîte mail sur téléphone. Accessible dans de nombreuses langues, il propose également des solutions pour les entreprises et les professionnels.

— Tutanota : une boîte mail accessible et sécurisée. Comme ProtonMail, Tutanota est open source, sécurisé et dispose également d’applications sur téléphone, une nécessité aujourd’hui.

— Mailo : une messagerie qui s’engage à respecter votre vie privée, à ne pas exploiter vos données qui sont stockées sur des serveurs sécurisés. Offrant de nombreuses fonctionnalités, on peut y accéder par web, logiciel, smartphone ou application mobile.

Il apparaît important de citer ici également l’association lyonnaise Framasoft qui, au travers de son projet « Dégooglisez votre internet » et de ses 32 services open source proposés, permet de remplacer presque intégralement l’écosystème Google. L’association a pour but premier de faire le lien entre l’univers du libre et du grand public grâce à leurs actions d’éducation populaire.

Facebook

Le souci avec les réseaux sociaux, c’est que nous sommes généralement très contents — sur l’instant — de leur donner nos informations personnelles pour pouvoir être retrouvés plus facilement par nos amis, ou tout simplement pour raconter notre vie quotidienne. Facebook l’a bien compris et est le champion de l’utilisation peu scrupuleuse des données utilisateurs. Pour le groupe, l’année 2018 a été marquée par le scandale Cambridge Analytica lors duquel nous avons appris que plus de 50 millions d’utilisateurs avaient été ciblés par des publications politiques pouvant orienter leurs votes, violant ainsi les conditions d’utilisations du réseau social.

Avec ses quelque 2,38 milliards d’utilisateurs mensuels, le groupe privé peut se vanter d’avoir une réelle influence sur nos façons de penser et sur notre morale en imposant ses choix à l’échelle mondiale aux utilisateurs captifs (difficile de changer de réseau social quand tous nos amis sont sur Facebook). Le phénomène est tel que le Sénat et le Congrès étasunien ont décidé de mettre leurs nez dans la question et d’auditionner régulièrement Mark Zuckerberg sur ces pratiques.

— Le but de la Diaspora Foundation est de créer un réseau social open source et respectueux de la vie privée des utilisateurs. Les données des utilisateurs sont stockées sur un des « pods » choisis par l’utilisateur lors de sa première connexion, au lieu d’un grand serveur central appartenant à une entreprise et regroupant les données de tous. Diaspora permet de créer son profil, d’actualiser son statut et d’échanger des messages avec ses amis, tout en échangeant photos, vidéos et autres documents. (Mr Mondialisation héberge et alimente son propre Pod diaspora #Mondiaspora).

— Mastodon quant à lui est plus proche d’un client Twitter. On y poste des statuts courts tout en suivant de nombreux profils. Le projet n’est pas financé par la publicité, mais par des dons sur Patreon.

— Citons enfin MeWe, un réseau social très proche visuellement de Facebook et particulièrement facile d’utilisation. Tout comme le géant américain, MeWe propose un système de groupes et de pages pour les entreprises et associations. Présenté comme la prochaine génération du réseau social, son modèle économique ne repose ni sur la récolte de données privées ni sur la publicité. C’est pour l’instant un candidat idéal, tant graphiquement qu’en termes d’utilisation, pour contrer le géant Facebook. (Mr Mondialisation compte s’y installer prochainement pour une phase de test).

Apple et Microsoft

Ne nous en cachons pas. Poser la question des alternatives à Apple et Microsoft revient à s’attaquer à un gros morceau de l’histoire de l’informatique et des technologies. Au cours des dernières décennies, les deux entreprises ont fait couler beaucoup d’encre lors de grandes affaires publiques : abus de position dominante, vente forcée, mépris des usagers. Malgré cela, elles n’en restent pas moins leaders dans leurs domaines respectifs.

Se passer de la suite Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint…) :

Disponibles sur tous les opérateurs systèmes LibreOffice de la Document Foundation et Apache OpenOffice sont deux suites de bureautiques gratuites et open source capables de répondre aux besoins des professionnels comme des particuliers. L’utilisateur y retrouvera toutes les fonctionnalités du pack Microsoft Office : feuilles de calcul, présentations avec slides, traitement de texte, modificateurs d’images, etc. Documentations et tutoriels sont accessibles sur les sites web respectifs des logiciels. Contrairement aux croyances, ces solutions offrent une vaste gamme de comptabilités pour la lecture et l’enregistrement des documents.

Remplacer Windows ou macOS en choisissant son opérateur système (OS) :

Le mouvement du libre a fait ses armes au commencement de l’informatique individuelle avec la création d’un opérateur système libre combinant les travaux des équipes de Richard Stallman et Linus Torval : « GNU/Linux », renommé par simplicité Linux. Le fait que Linux soit open source permet à tous les utilisateurs de proposer leur version de l’OS, on appelle cela une distribution ou « distro ». Au fil des ans, des groupes de développeurs se sont formés afin de mettre à disposition des utilisateurs les distros les plus simples, optimisées possibles. Grâce au travail des développeurs, Linux est aujourd’hui accessible aux personnes ayant peu de connaissances en informatique. De plus, les distributions Linux ne connaissent que très peu de menaces informatiques (virus ou autres malwares), car elles sont plus rarement ciblées par les pirates.

Tout le monde n’étant pas à l’aise avec l’informatique ou ne voulant pas s’embêter avec l’installation d’un nouvel OS, nous proposons ici des distributions qu’il est possible d’acheter préinstallées sur un nouvel ordinateur. Nous nous concentrerons également sur les distributions simples d’accès pour un nouvel utilisateur. Les professionnels sont invités à approfondir leurs recherches.

— Linux Mint : Avec son interface proche de Windows, Linux Mint espère séduire les utilisateurs en transition vers Linux. La distribution est légère, peu consommatrice en ressource et très facile à prendre en main. Un must pour débuter dans le monde du libre.

— Ubuntu : Ubuntu est probablement une des distributions les plus connues. Très simple d’installation, elle propose une bonne expérience utilisateur pour les néophytes.

— Pop!_OS : Pop!_OS de system76 (basée sur Ubuntu) est la preuve incarnée qu’il est possible de proposer une distribution Linux très accessible aux nouveaux utilisateurs, performante, et design. System76 propose également toute une gamme d’ordinateurs incluant Pop!_Os ou Ubuntu à l’installation.

— Et bien d’autres encore…

Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à découvrir par vous-même les nombreuses distributions Linux afin de choisir celle qui vous convient le mieux. Vous découvrirez au cours de vos recherches de nombreuses communautés d’utilisateurs, riches en documentations, tutoriels et solutions concrètes pour vos besoins. On trouve par exemple des distributions très légères pour faire fonctionner d’anciens ordinateurs ralentis par des OS trop lourds (ex : les netbooks ou notebooks que les étudiants utilisent pour du traitement de texte), d’autres sont plus adaptées pour les mordus de jeux vidéo, etc. Bref, le web grouille de solutions libres pour les curieux et amoureux d’informatique.

Amazon

Quelles solutions s’offrent à nous lorsqu’on souhaite se passer du géant de la marketplace aux pratiques concurrentielles néfastes et peu soucieuses des questions environnementales ?

Contrairement aux sujets précédents, nous ne pourrons bien évidemment pas proposer une alternative strictement libre ou « open source » à Amazon. Choisir d’acheter sur Amazon, c’est avant tout préféré la simplicité du service que l’entreprise offre grâce à sa position dominante sur le marché tout en fermant les yeux sur les nombreuses dérives sociales et écologiques que leur modèle génère. Symptomatique de notre société, le mode de fonctionnement « Amazon » écrase les vendeurs, producteurs et livreurs en rendant cette souffrance invisible aux yeux du consommateur qui peut donc simplement se satisfaire de cet immense catalogue de produits du bout d’un clic, sans se soucier du reste.

Crédit : Victor Svensson

Des alternatives plus éthiques à Amazon existent déjà, mais bien d’autres restent à inventer. Lalibrairie.com est, par exemple, une librairie en ligne qui fédère 2500 libraires locaux et référence 350 000 ouvrages. L’alternative se définit comme la librairie en ligne qui défend les libraires indépendants et donc une économie locale du livre… Et pourquoi pas, tout simplement, se rendre dans une librairie indépendante ? En matière de mode éthique, durable, locale et/ou biologique, une simple recherche dans un moteur de recherche open source offre un bel aperçu des nombreuses solutions disponibles pour s’habiller plus respectueusement.

[NDLR Il existe quelque chose d’aussi envahissant et probablement plus dommageable (notamment sur la santé) que le recours aux ordinateurs, aux applications logicielles ou aux sites Internet des GAFAM. Il s’agit des téléphones sans fil surnommés « smartphones » ou « téléphones intelligents ». Ils sont en particulier utilisés pour le repérage, voire le ciblage des individus qui les portent et seront probablement un élément du proche Internet des corps, des villes 15 minutes, et du crédit social à la chinoise.
L’alternative est simple :
ordinateur + téléphone filaire fixe
(le téléphone de maison sans fil émettant aussi des ondes électromagnétiques artificielles nocives, de même que les matériels électroniques qui utilisent le Wi-Fi ou le Bluetooth).
À l’objection que le smartphone peut vous sauver de situations imprévues ailleurs qu’à la maison, on peut répondre qu’il existe aussi des alternatives dans ce domaine : l’entraide, les services de police, les pompiers, les secouristes, la responsabilité (qui évite de se mettre en situation dangereuse ou stupide par immaturité, orgueil ou imprévoyance), la chance ou la bonne étoile, l’ange gardien…
Voir le dossier 5G et ondes pulsées pour prendre connaissance des effets des ondes électromagnétiques artificielles sur la santé.]

Conclusion

Pour la philosophie du Libre, remettre l’utilisateur ou le consommateur au cœur de la démarche de création en mettant à sa disposition les connaissances nécessaires permet ainsi l’émergence de solutions insoupçonnées et plus démocratiques. Si les consommateurs ne sont pas satisfaits des services proposés, et face au manque de courage politique pour des changements structurels, les changements peuvent alors se faire par le bas grâce au boycott ou en proposant/soutenant des alternatives.

Malgré le temps d’adaptation au changement de nos habitudes, l’expérience du Libre nous montre que si d’autres solutions existent, elles nécessitent cependant un investissement de la part des utilisateurs en temps et en courage pour sortir de cette zone de confort. Dans le contexte actuel de prise de conscience de l’impact de nos modes de consommation, nous avons peut-être intérêt à nous inspirer de la philosophie des logiciels libres pour nous réapproprier nos appareils technologiques et poser les bases d’une société plus émancipatrice, sur le web comme dans le monde réel…

Sources : lesechos.fr/wikileaksactu.wordpress.com/journaldunet.com/theguardian.com




La 5G, arme des télécoms, prise en flagrant délit pendant que nous dormons

[Source : reinettesenumsfoghornexpress.substack.com]

NEXRAD révèle le sale secret des télécoms : l’arme fumante de la 5G. Vous vous sentez mal ces derniers temps ?

Par Reinette Senum

Au cours des huit dernières années, j’ai milité contre l’expansion inutile et dangereuse des réseaux 5G dans ma communauté et dans tout le pays. En tant que citoyenne concernée et activiste, j’ai été confrontée à une opposition et à des critiques significatives pour ma position sur cette question cruciale.

Ici, je témoigne en 2017 devant l’Assemblée californienne contre la prolifération de la 5G en Californie :

Lorsque j’étais maire de Nevada City, en Californie, mes efforts pour protéger la santé et la sécurité publiques ont notamment consisté à renvoyer les opérateurs de télécommunications lorsqu’ils ont tenté d’étendre inconsidérément les réseaux 3G et 4G, et à présider un comité de travail chargé d’élaborer une ordonnance sur les télécommunications pour ma ville natale. Bien que l’ordonnance ait été affaiblie par des interférences internes et externes, je suis restée fidèle à mon engagement de sensibiliser la population aux risques sérieux de la technologie 5 G.

Aujourd’hui, avec l’émergence de preuves alarmantes provenant d’une récente imagerie satellite NEXRAD — qui m’a été envoyée par un ami et supporter, Jan — il apparaît que les préoccupations que je soulève depuis des années sont plus pressantes que jamais. La militarisation et l’instrumentalisation de la technologie 5G constituent une menace sérieuse pour notre bien-être, et il est temps que les opposants comprennent la gravité de la situation. Alors que nous examinons les implications de ces nouvelles informations, j’encourage chacun à considérer sérieusement ces faits et à prendre des mesures pour se protéger et protéger nos communautés des dangers de la 5G. Il est essentiel que nous nous rassemblions pour exiger la transparence, la responsabilité et la priorité de la santé publique sur les intérêts des entreprises. Le temps de la complaisance est révolu ; nous devons agir maintenant pour préserver notre avenir.

Le crime filmé par NEXRAD

[Voir le film en haut du site source — NDLR]

La semaine dernière, du 16 au 18 avril, NEXRAD a enregistré un rayonnement micro-ondes pulsé intense (voir la vidéo en haut de l’article) couvrant l’ensemble des États-Unis et s’intensifiant chaque nuit. Ces impulsions de 750 kW émises par 159 tours NEXRAD et 160 stations Doppler émettent des fréquences de 2,7 à 2,9 GHz, très proches de celles d’un four à micro-ondes. Et elles nous frappent pendant 12 à 14 heures d’affilée chaque nuit, pendant que nous dormons.

Pourquoi est-ce alarmant ? De plus en plus d’études établissent un lien entre l’exposition chronique à de faibles niveaux de micro-ondes et divers problèmes de santé. Elle peut supprimer la production de mélatonine, ce qui perturbe le sommeil et les rythmes circadiens. Des études EEG (électroencéphalographie) montrent qu’elles modifient l’activité cérébrale et la signalisation électrique. Des études sur les animaux suggèrent que les micro-ondes affaiblissent l’immunité, altèrent la fonction cardiaque et provoquent même un mauvais pliage des peptides — un facteur connu dans les maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Creutzfeldt-Jakob (la forme humaine de la maladie de la vache folle1).

Source : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Creutzfeldt%E2%80%93Jakob_disease

Qu’est-ce qui permet cela ? Une faille béante dans la réglementation de la FCC2. La FCC fixe des limites d’exposition, mais celles-ci sont calculées sur une moyenne de 30 jours. Ainsi, alors que ces pics de rayonnement nocturnes peuvent dépasser de loin les seuils de sécurité, ils sont masqués par les moyennes journalières. L’exposition chronique et répétitive passe inaperçue.

Il s’agit d’une petite faille commode dans la réglementation de la FCC qui permet aux opérateurs de télécommunications de zapper la nation sans jamais « violer » les limites d’exposition maximale admissible (MPE) de la FCC.

Savez-vous maintenant pourquoi j’ai tant plaidé en faveur d’un contrôle des entreprises de télécommunications et de leur déploiement de la 5G ?

Les ondes millimétriques sont une arme. Tout simplement. Elle n’aurait JAMAIS dû être autorisée à entrer dans le domaine public.

Et voici le clou du spectacle : les géants des télécommunications qui déploient la 5G ont des liens inconfortables avec les agences militaires et de renseignement. La NSA et le FBI sont profondément impliqués dans les « conseils de sécurité » de la 5G. Sans surprise, Blackstone et BlackRock ont réalisé des investissements substantiels dans des entreprises de tours de téléphonie cellulaire et des fournisseurs de fibres optiques qui sont essentiels à l’industrie du sans-fil… Une plongée plus approfondie peut s’avérer nécessaire, mais je peux vous dire ceci avec certitude : ces partenariats ne sont pas au bénéfice de notre santé ou de celle de la biosphère.

Pourquoi le monde devient-il « détraqué » ?

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais les gens sont de plus en plus déséquilibrés. J’en veux pour preuve l’augmentation massive des bagarres entre citoyens dans les salles de classe, les rues, les WallMart, les IHOP, et partout où une personne a l’espace nécessaire pour donner un coup de poing.

En outre, les gens n’arrivent plus à dormir, ce qui les rend agités, nerveux, groggy et tout simplement mal dans leur peau. Et je me pose des questions : le rayonnement pulsé de la 5G est-il un facteur ? Nous sommes en train de voler à l’aveuglette alors que la 5G recouvre notre monde, l’industrie menant la danse tandis que les régulateurs détournent le regard.

Des chevaux de Troie gigantesques

La 5G n’est pas seulement la prochaine génération d’appareils sans fil, c’est aussi un saut quantique en termes d’exposition de notre planète entière aux micro-ondes. La FCC a ouvert l’ensemble du spectre des micro-ondes à la 5G, ce qui représente environ 3 000 nouvelles fréquences potentielles. C’est l’équivalent de 300 « G » par rapport à la poignée de fréquences utilisées dans les générations précédentes. Chacune de ces fréquences n’a pas sa place sur Terre.

Et nous ne sommes pas les seuls à en subir les conséquences. Arthur Firstenberg, auteur de l’ouvrage The Invisible Rainbow (L’arc-en-ciel invisible)3, a récemment fait état de comportements très étranges de la part d’insectes et d’animaux.

Le mystérieux phénomène du poisson qui tourne : un signe d’interférence électromagnétique ?

Arthur Firstenberg, auteur de The Invisible Rainbow, a fait état d’un phénomène inquiétant : Plus de 50 espèces de poissons des Keys de Floride ont été observées en train de tourner en rond jusqu’à leur mort, sans cause apparente. Ce comportement bizarre, qui a commencé en février 2023 et se poursuit encore aujourd’hui, a affecté un large éventail de la vie marine, des poissons communs au poisson-scie à petite dent, gravement menacé d’extinction. Malgré les investigations, aucune preuve de marée rouge, de faibles niveaux d’oxygène, de températures élevées ou de parasites n’a été trouvée dans les poissons morts.

Toutefois, si l’on examine de plus près la zone d’où proviennent la majorité des rapports — un tronçon de 10 miles entre Big Pine Key et Sugarloaf Key — on découvre un coupable potentiel : les interférences électromagnétiques. Sur Cudjoe Key, située entre les deux zones concernées, une ancienne base de l’armée de l’air est aujourd’hui exploitée par le ministère de la Sécurité intérieure. Au-dessus de cette installation flotte un ballon radar, ou « aérostat », qui balaie un rayon de 200 miles dans le cadre de la surveillance des frontières américaines. Les radars puissants peuvent blesser les poissons lorsqu’ils remontent à la surface dans les eaux peu profondes des Keys de Floride. En outre, l’installation utilise des sonars sous-marins, ce qui pourrait avoir un impact supplémentaire sur les poissons. L’augmentation récente des offres d’emploi au Tethered Aerostat Radar System (TARS) suggère une amélioration et une expansion des opérations, y compris l’utilisation d’un sonar océanique.

Ce phénomène de rotation n’est pas limité aux poissons des Keys de Floride. Ces dernières années, des comportements circulaires similaires ont été observés chez diverses espèces animales à travers le monde, apparemment liés aux rayonnements électromagnétiques. Ici, des moutons et des vers de terre tournent en rond pendant des heures, incapables de se libérer du « sortilège ».

Photo prise en Angleterre le 26 mars 2021.
Photo prise à Hoboken, New Jersey le 25 mars 2021.

En 2021, après le lancement de près de 100 satellites par SpaceX et OneWeb, des vers dans le New Jersey et des moutons en Angleterre ont été vus en train de spiraler ou de tourner en rond. Des scientifiques japonais ont également fait état d’étranges cercles de tortues de mer vertes, d’otaries à fourrure de l’Antarctique, de manchots royaux, de requins et de baleines, les animaux portant des ordinateurs et des émetteurs susceptibles d’être à l’origine de ce comportement inhabituel. Même les abeilles ont été touchées : en Caroline du Nord, des abeilles charpentières ont tourné en rond pendant des jours après avoir traversé le champ d’un capteur de lumière Wi-Fi. Si les interférences électromagnétiques peuvent affecter profondément le règne animal, elles soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la santé et le bien-être de l’Homme.

Si ce comportement étrange peut arriver aux fourmis, il peut nous arriver à nous aussi. Je dirais que ce n’est qu’une question de temps, mais peut-être que nous tournons déjà en rond sans nous en rendre compte.

La Terre bloque ces ondes pour une raison bien précise

L’ionosphère terrestre bloque ces ondes millimétriques pour une bonne raison. Il n’existe aucune fréquence de rayonnement électromagnétique [millimétriques ou de plus haute fréquence] qui soit source de vie. Les gens sont déjà malades parce qu’ils sont exposés à la combinaison de la 5G en plus de la 4G, de la 3G et de la 2G. Vous ajoutez un nombre illimité de fréquences 5G dont les effets biologiques néfastes sont bien documentés.

La 5G a été conçue au début des années 1900 comme une arme militaro-industrielle. Il s’agissait d’un équipement radar militaire, utilisé et étudié de manière approfondie par l’armée pour ses effets biologiques. La maladie des micro-ondes était un phénomène courant chez les opérateurs radar. Aujourd’hui, l’industrie nie l’existence même de l’électrosensibilité.

Le déploiement de la 5G ne se limite pas à des téléchargements plus rapides et à des villes « intelligentes ». Il s’agit d’armer la technologie cellulaire à des fins de surveillance et de contrôle. La 5G permet la biométrie, la reconnaissance faciale, la numérisation, les systèmes de crédit social et les interactions centralisées entre les humains et les villes. Il s’agit de créer une réalité virtuelle à une époque où nous ne savons plus vraiment ce que signifie la réalité.

Cependant, permettez-moi d’être très claire sur un point : nous ne consentons pas et ne consentirons jamais à cela.

Les preuves des dommages sont accablantes, mais la FCC et les agences de régulation continuent d’approuver la 5G sans procéder à des tests de sécurité adéquats. Elles sont capturées par les industries mêmes qu’elles sont censées réglementer. La porte tournante entre l’industrie des télécommunications et les agences gouvernementales est bien documentée.

Mais je m’écarte du sujet. Je sais que vous le savez tous déjà.

Nous sommes soumis à une expérience massive et incontrôlée, sans notre consentement éclairé. Les effets à long terme sur la santé d’une exposition chronique à la 5G sont inconnus, mais les données scientifiques sont déjà très préoccupantes, et nous n’avons pas encore commencé à comprendre toutes les ramifications. De nombreux rapports font état de mal des micro-ondes, d’insomnie, de maux de tête, de fatigue, de troubles cognitifs, de palpitations cardiaques et d’autres symptômes liés au déploiement de la 5 G — et il s’agit là de choses que nous pouvons observer. Qu’en est-il de l’inobservable ? Comme notre esprit, nos pensées et nos actions.

— Craignez-vous que les algorithmes utilisés par les plateformes de médias sociaux soient une forme de contrôle mental ?
— Je… ne… m’inquiète pas… de… cela.
— Peut-être aurions-nous dû avoir cette conversation plus tôt.
— Je dois… poster… un selfie.

Les récentes images NEXRAD sont la preuve irréfutable que nous attendions. Elles prouvent que nous sommes irradiés par des micro-ondes pulsées la nuit, à notre insu et sans notre consentement. Il s’agit d’une violation de nos droits fondamentaux et d’un crime contre l’Humanité.

Nous devons interrompre le déploiement de la 5G jusqu’à ce que des scientifiques indépendants puissent étudier l’ensemble de ses effets sur la santé et l’environnement. Nous devons établir des limites d’exposition fondées sur la biologie qui protègent la santé publique, et pas seulement les profits de l’industrie. Nous devons donner la priorité aux connexions filaires en fibre optique plutôt qu’aux connexions sans fil chaque fois que cela est possible afin de minimiser l’exposition inutile. En tant que contribuables, nous avons déjà payé pour cela par le biais de nos factures de téléphone.

Plus important encore, nous devons affirmer notre souveraineté sur nos corps et nos esprits. Nous devons revendiquer notre droit à vivre dans un monde qui n’est pas saturé de radiations électromagnétiques artificielles. Nous devons résister à l’agenda de surveillance et de contrôle total que la 5G permet. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, tout cela se resserre sur nous par des mesures désespérées.

Certaines personnes font preuve de créativité en demandant à des drones de déposer des sacs sur les caméras de surveillance.

L’heure est tardive, mais il n’est pas trop tard. Ensemble, nous pouvons éclairer les ténèbres et exiger le changement. Nous pouvons créer un avenir où la technologie est au service de la vie, et non l’inverse. Mais nous devons agir maintenant avant que la prison de la 5G ne soit achevée.

Je vous invite à diffuser largement ces informations. Parlez-en à vos amis et à votre famille. Contactez vos représentants élus. Soutenez les scientifiques et les défenseurs qui se battent pour notre santé et notre liberté. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Supprimez le Wi-Fi de votre domicile et de votre lieu de travail. Expliquez à votre entourage pourquoi vous faites cela. Une fois le Wi-Fi supprimé, observez la différence dans la santé et le comportement des gens.

Les enjeux ne pourraient être plus importants. Notre avenir dépend des choix que nous faisons maintenant. Choisissons avec sagesse pour notre bien, celui de nos enfants et de toute vie sur Terre.

Je vous pose donc la question, chers lecteurs : avez-vous ressenti des troubles du sommeil ou des symptômes de santé inhabituels au cours de la semaine écoulée ? Insomnie, maux de tête, fatigue, brouillard cérébral, palpitations cardiaques ? Avez-vous observé une activité inhabituelle d’animaux ou d’insectes ? Si c’est le cas, je veux en savoir plus. Laissez un commentaire et partagez votre histoire. [Sur le site source en anglais — NdT. Vous pouvez toujours commenter ici, mais l’auteure n’en saura rien — NDLR].





Pyramides vs Croix/Roue

Par Joseph Stroberg

Plutôt qu’un État centralisateur, laisser chaque région, département, commune, village… vivre sa propre destinée selon sa volonté collective ou commune. L’Homme mature peut fort bien se passer de gouvernements. Il n’a plus besoin d’un père qui lui dise quoi faire ou ne pas faire ni d’une mère qui le biberonne. Alors que le Nouvel Ordre Mondial déresponsabilise et ment à l’Humanité pour mieux la contrôler, un réel Nouveau Monde gagne au contraire à rechercher un modèle civilisationnel radicalement différent si les êtres humains souhaitent y vivre libres.

En fonctionnant par projets et non plus par structures rigides étatiques, régionales, départementales, communales (le plus souvent accompagnées de textes figés dans le marbre)…, si à un moment donné une partie de la population d’un pays ou d’une région juge utile de mener à bien un projet particulier, même d’envergure, comme la création d’une autoroute, alors elle se réunit momentanément à cette fin en faisant appel aux compétences de tous ceux qui voudront bien participer à la réalisation du projet et qui y trouveront chacun une place :

  • des pilotes ou navigateurs1 du projet qui le guideront jusqu’au terme ;
  • des organisateurs2 qui sauront planifier et organiser pour suivre la voie proposée par les navigateurs ;
  • des motivateurs3 et penseurs divers qui fourniront des idées de moyens d’adaptation, ou des raisons et des solutions conceptuelles, et/ou motiveront les participants ;
  • des conciliateurs4 qui harmoniseront les éléments du projet et/ou les participants ou encore sauront l’intégrer à l’existant ;
  • des découvreurs5 qui trouveront des solutions concrètes aux différents défis qui se présenteront lors de la réalisation ;
  • des veilleurs6 qui veilleront au grain, au respect des échéances, du plan, des éventuelles règles de vie commune…, ou encore qui surveilleront la santé (notamment physique, mentale…) des participants ;
  • et les divers constructeurs7 qui concrétiseront le projet. Dans le cas d’une autoroute, ils seront probablement nettement plus nombreux que les autres participants.

Pour chaque projet les groupes se constituent en fonction des besoins, puis s’organisent non pas hiérarchiquement, le navigateur n’étant plus un chef au-dessus du reste du groupe, mais horizontalement en cercle, avec Dieu ou un sage conseiller ou arbitre au centre comme axe vertical autour duquel les groupes tournent pour faire avancer la roue sur la voie du projet. L’axe vertical et le plan horizontal sont aussi symbolisés par la Croix.

La véritable intelligence est adaptable, fluide, aérienne, traitant les événements de la vie au cas par cas. Elle ne supporte d’ailleurs pas trop ou pas du tout les structures ou les règles mentales et sociales rigides, figées dans le temps et l’espace. Une Pyramide structurée ne bouge pas. Une Roue peut tourner librement autour de son axe (à condition de ne pas la bloquer dans un étau, comme celui des freins).8

Jusqu’à maintenant, les sociétés humaines ont été le plus souvent organisées en structures hiérarchiques pyramidales. Il serait temps d’adopter le modèle de la Croix ou de la Roue exposé ici (croix lorsqu’on regarde depuis le côté, et roue lorsqu’on regarde depuis le haut ou le bas). Avec les pyramides, chaque fois qu’un nouvel ensemble de structures sociales ou organisationnelles devait apparaître, il y avait destruction plus ou moins violente des anciennes structures, éventuellement sous forme de révolutions sanglantes. Avec la roue/croix, il n’y a plus de structures rigides et donc plus de révolutions violentes, mais seulement la révolution douce, fluide et continue (au besoin volontairement ralentie ou au contraire accélérée) de la roue autour de son axe pour la faire avancer sur le chemin de la vie.

Alors :

D’un côté, les pyramides des anciens mondes et du Nouvel Ordre Mondial ;
De l’autre, la Croix/Roue d’un possible Nouveau Monde ?

D’un côté le contrôle et la perte d’Humanité basés sur l’inversion de la Création et le mensonge.
De l’autre la liberté basée sur la vérité, la responsabilité et le respect de la Création.

Que vaut-il mieux pour l’Humanité ?
Que préférez-vous ?





Poutine entre discours et actes

[Source : chroniquesdepereslavl.blogspot.com]

Par Laurence

Z.W. m’a envoyé une vidéo1 d’une jeune Russe qui dit expressément que Poutine marche pour l’ordre mondial, et me demande ce que j’en pense. En ce qui concerne une partie de ce qu’elle raconte, il y a matière à se poser des questions, je m’en suis posé, je m’en pose. Je ne peux avoir qu’un avis personnel, basé sur mon intuition et mon observation de ce qui nous est accessible, de ce que j’ai vu, entendu ou lu. Cependant, elle me semble, par moments, exagérer et même biaiser, ce qui n’est pas bon signe, ce qui jette, à mes yeux, une ombre sur tout le reste de son discours. Ce qui est sûr, c’est que comprendre ce qui se passe vraiment ici n’est pas simple et qu’on ne peut se bercer de l’illusion que Poutine est le sauveur du monde, d’ailleurs, à part Jésus Christ sur un plan spirituel, personne n’est en mesure de jouer ce rôle.

« Ne mettez pas votre confiance dans les princes et les fils des hommes, en eux il n’est point de salut ».

Elle remarque qu’il y a un grand contraste entre ce que dit Poutine et ce qu’il fait, et c’est exact, en tous cas à l’intérieur du pays. Retour aux traditions, mais les ministères de la culture successifs ne semblent exister que pour permettre encore plus de destruction du patrimoine et financer des spectacles dégradants à l’occidentale, au détriment de la qualité et de la production nationale. Récemment, j’ai appris par Dany qu’un adolescent qui voulait changer de sexe a été retiré à sa mère qui s’y opposait par les autorités, alors qu’il existe, si j’ai bien compris, une loi interdisant les interventions médicales en ce sens. Comment se fait-il ? De même, on va lutter contre l’immigration, mais on construit à Moscou encore une mosquée géante. Poutine, dit la jeune femme, laisse péricliter les villages russes faute d’infrastructures minimales, mais installe trente villages modernes pour des Africains ; « c’est comme en France », commente la journaliste. Cependant là, je soupçonne qu’il s’agit de villages établis à l’intention des Afrikanders, qui sont massacrés en Afrique du Sud, facilement assimilables en Russie, travailleurs et entreprenants. Ce n’est pas la première fois que j’entends parler de cela, et, renseignements pris, il s’agit des Afrikanders, pour qui c’est pratiquement une question de vie ou de mort, et qui ne représentent pas un afflux de population colossal. Il n’en reste pas moins qu’on ne soutient pas vraiment la paysannerie, bien que le retour à la terre ne soit pas empêché non plus, si l’on ne demande rien à personne et qu’on va s’installer au fin fond du nord dans un village perdu, alors qu’en France, ce n’est pas garanti. Un retour aux traditions et à la souveraineté impliquerait la propagande du retour à la terre et des encouragements à ceux qui l’opèrent, ainsi qu’une mise en valeur de la culture paysanne. Il y a une complaisance judiciaire envers les criminels asiates ou caucasiens quand ils agressent des Russes, cela me semble le fait de la corruption des juges par des bandits de ces nationalités, et non forcément celui du gouvernement lui-même, mais il est bien connu que les ramifications de la pègre et de la mafia s’insinuent partout, ici comme ailleurs. La différence avec la France est que les Russes, souvent, ne se laissent pas faire, là encore, la résistance locale joue sûrement son rôle.

[NDLR Une explication d’une différence entre les actes et les paroles de Poutine pourrait s’expliquer par l’existence d’un État profond russe. Si les pays occidentaux sont en réalité dirigés par un État profond, pourquoi la Russie échapperait-elle à la tendance ? Même un dictateur doit composer avec son entourage et son administration (à supposer que Poutine en soit un).]

Autre point inquiétant, la soumission au covidocircus, aux mesures, au vaccin, beaucoup moins tyranniques et prolongées qu’en occident, cependant. La jeune femme attribue ce fait à la résistance du peuple russe, et elle n’a sans doute pas tort, je l’ai aussi pensé. Le peuple russe n’a pas bien passé le test d’obéissance que les Français ont remporté haut la main, dénonçant leurs voisins et traquant les contrevenants dans l’espace public. Des gens ont été acculés à se faire vacciner, sous peine de perdre leur travail, dans le meilleur des cas, ils ont quand même développé des covids, parfois à répétition, pour les autres conséquences, mystère. On en parle peu. La thèse d’un ami poutiniste français, c’est que le gouvernement russe ne voulait pas prendre le risque d’une opposition prématurée et déclarée au système mondialiste. Peut-être. N’empêche que c’est la principale raison que j’aurais de douter.

La numérisation. Oui, c’est vrai, cependant, il faut tenir compte du fait que les gouvernements, quels qu’ils soient, sont obligés de s’aligner sur les avancées technologiques qu’adoptent leurs concurrents, ennemis ou ennemis potentiels. Pour l’instant, cela ne prend pas le caractère coercitif et inhumain que cela prend ailleurs, mais cela peut venir, peut-être est-ce encore la résistance passive du peuple russe qui joue son rôle.

Le démolissage du service public, commencé sous Eltsine et poursuivi sous Poutine. Elle considère que les années quatre-vingt-dix n’étaient pas si horribles que cela, et que si l’on doit prendre un point de comparaison, il faudrait choisir les années soixante-dix quand tout allait super bien. Mon impression personnelle est que d’une part, les années quatre-vingt-dix étaient vraiment un désastre qui laisse un très mauvais souvenir à beaucoup. Le comptable du café, qui a la cinquantaine, me disait qu’on commençait à vivre mieux et qu’on ne voulait pas tout foutre en l’air pour les petits libéraux de Moscou. Mon voisin à la radio considère qu’on n’a « jamais mieux vécu ». Et d’autre part, les deux voyages que j’ai faits en URSS dans les années soixante-dix, qui plus est à Moscou, et pas en province ou dans les campagnes, ne m’ont vraiment pas laissé une impression de prospérité merveilleuse et de joie de vivre en dépit de tout ce que me racontent les Russes maintenant. Je n’envisageais absolument pas de quitter nos années soixante-dix pour les leurs. La fille du père Valentin, partie à Paris à la fin des années quatre-vingt-dix, disait à sa mère communiste : « Le communisme, c’est les Français qui l’ont réalisé, la médecine et l’éducation sont gratuites, tout le monde reçoit des allocations, et la vie y est plus douce que chez nous ». Quant au quotidien des campagnes, il ne semblait pas non plus très riant, je me souviens de ces files grises de paysans mal fagotés qui venaient acheter à Moscou ce qu’ils ne trouvaient pas chez eux. Ce que j’ai vu ne correspond pas au mythe…

Enfin elle évoque l’alcoolisme comme un véritable fléau, et j’observe que les choses ont beaucoup changé sur ce plan. Dans les années quatre-vingt-dix, tous mes copains étaient des alcoolos finis, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, on ne voit plus d’ivrognes écroulés partout, son affirmation est de l’exagération épique. Déjà, en 18, un ami, à Férapontovo, me disait qu’on ne voyait plus d’ivrognes et que les routes étaient meilleures. Pour les routes, à Pereslavl-Zalesski, on ne peut pas dire cela, mais disons que les routes fédérales sont en bon état.

La pauvreté, dont elle trace un tableau épouvantable, et c’est pareil, je ne dis pas que tout le monde est riche, mais je pense qu’il faut nuancer. Elle le fait en indiquant que les Russes sont souvent propriétaires de leur appartement, et ne paient pas de loyer. Et les impôts qu’ils paient dessus sont dérisoires, les charges, même si elles ont sensiblement augmenté, n’atteignent pas les sommets fantasmagoriques des charges en France, en relation avec les salaires respectifs. Il y a de très petits salaires, cependant, mon électricien m’a dit que chez mosenergo, il touchait 150 000 roubles, soit 1500 euros, il a acheté une maison à crédit. Et j’ai vu une affiche de recrutement pour des chauffeurs routiers avec une proposition de salaire de 100 000 roubles. À côté de cela, les postiers d’ici touchent 12 000 roubles, les employés du supermarché sont recrutés à 25 ou 30 000 roubles, ce qui est loin d’être royal. Mais je ne suis pas une spécialiste des chiffres et de l’économie. Personne ici, à ma connaissance, ne meurt de faim. Les magasins sont pleins, et l’histoire des appartements gelés, à moins que cela ne se produise et que je ne sois pas au courant, c’était dans les années 90.

La dépopulation. Eh bien là, je ne la crois pas beaucoup. Elle parle de quatre-vingts millions de Russes au lieu de 140 millions, et ne semble pas trop sûre elle-même de cette différence fantastique entre les chiffres réels et les chiffres officiels. Ce que j’observe, c’est que la natalité est réellement encouragée par l’attribution d’un « capital maternel » de 10 000 euros qui permet parfois d’acquérir une maison ou un appartement, avec un complément personnel, l’attribution d’appartements communaux à des familles nombreuses, comme ce fut le cas pour un de mes amis, d’aide alimentaire, aussi, la fille du père Valentin a droit à de nombreux produits gratuits. Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement planifie l’extermination, ou disons la disparition de sa population. Il est, me semble-t-il, plutôt économe de la vie des soldats et des civils en Ukraine, Marioupol est reconstruite en un temps record. C’est vrai que la justice juvénale retire parfois les enfants aux familles nombreuses pauvres, ce qui est un scandale, la justice juvénale a été instaurée sous pression occidentale, chez nous, on les retire aux familles dissidentes, c’est probablement le but occulte de cette institution.

La démolition de l’armée. Là non plus, a priori, et sans être spécialiste, au feeling, je ne pense pas que le gouvernement actuel soit à incriminer, car l’essentiel du travail avait été fait sous Eltsine, et j’ai même entendu dire que si Poutine n’était pas intervenu plus tôt, c’est qu’il était occupé à réarmer discrètement, en tous cas, on voit aujourd’hui qu’il ne fait pas la guerre avec des moteurs de machine à laver. Depuis le début de l’affaire du Donbass, et même bien avant, je savais que l’occident ferait tout pour déclencher une guerre avec la Russie, et Poutine a reculé huit ans devant l’obstacle. Pour réarmer ? Quand l’intervention a commencé, j’ai pensé qu’il avait fait profil bas le temps de le faire et qu’il avait été drôlement astucieux… 

A ce propos, elle ne parle pas de ce qui s’est passé au Donbass dès 2014, elle prétend que les Russes et les Ukrainiens étaient bien copains, qu’ils étaient des frères, et que les gouvernements occidentaux et russe ont organisé cette guerre, sans aucune motivation de part et d’autre, faisant peur aux uns avec le désir de conquête imaginaire de la Russie, aux autres avec les dangers imaginaires de l’OTAN, et c’est là que je tique vraiment. Parce que moi, depuis des années et des années, j’ai observé l’attitude agressive et fourbe de l’OTAN envers la Russie, ses provocations permanentes, la réticence des autorités russes à entrer dans la danse et même à considérer les Occidentaux comme des ennemis, et la tolérance envers les intellectuels libéraux qui soutenaient la propagande occidentale. Elle définit l’armée russe comme complètement détruite, avec des armes rouillées, des types peu mobilisés, on dirait les discours de Van der Layen au parlement européen. Je sais qu’il y a des dysfonctionnements dans l’armée russe, que les soldats sont obligés de payer des pièces de leur équipement, mais quand même, question armements, les Russes ne semblent pas à court, ni fonctionner avec des bouts de fil de fer. Je crois que le danger otanesque est bien réel et que la plupart des Russes le comprennent bien, et tout le monde a vu comment cela se passait en Serbie. La population du Donbass, quand elle s’est mise à résister, prenait des bombes sur la gueule, et subissait des exactions affreuses. La propagande antirusse menée en Ukraine depuis la chute de l’URSS n’était pas le fait de Poutine. Et je me souviens avec horreur des commentaires ukrainiens sur les « doryphores » grillés dans la maison des syndicats à Odessa, des gâteaux en forme de bébés russes mangés dans les discothèques, des manifestants criméens accueillis à Kiev à coups de barre de fer, et autres amabilités des « frères » contre lesquels la jeunesse russe avertie qui fuyait en Géorgie ou ailleurs ne voulait pas se battre. C’était un concentré de méchanceté stupide, dans le genre de la télé française ou de certains intellectuels ou même orthodoxes de chez nous.

Elle parle du démembrement de la Russie, objectif du projet Harvard de Kissinger, et oui, c’est clair, ce projet existe, et il est ouvertement soutenu depuis longtemps par des libéraux russes, Echo Moskvy etc… En effet, si Poutine est souverainiste, comment tolère-t-il par exemple le centre Eltsine, centre de propagande pro-occidentale et antirusse situé à l’épicentre du projet, la ville d’Ekaterinbourg ? Comment l’a-t-il laissé construire, comment le laisse-t-il ouvert, en temps de guerre ? Mikhalkov, qui est un chaud partisan de Poutine, a consacré toute une émission à cet abcès purulent. D’après la jeune femme, tout ceci est le fait d’une « secte juive » (à ne pas confondre avec les juifs normaux et gentils, bien entendu) qui, depuis New York, organise tout cela, et Poutine en est membre. À moins que le métropolite Tikhon, qu’on dit son père spirituel, et le patriarche Cyrille n’en soient complices, on se demande comment il concilie tout cela avec une foi orthodoxe affichée, si on en est là, alors cela craint vraiment, tout le monde aux catacombes… Que des juifs, disons qu’une mafia juive, qu’une secte, chez nous, on dit les straussiens, soit impliquée dans la destruction de la Russie par l’Ukraine, et réciproquement, je n’en doute pas tellement, cela remonte à 1917, et même avant, et la preuve en est à mes yeux la haine écumante de la compagnie BHL, Glucksmann, Ackerman, Nuland, et autres néocons situés dans divers pays, qui elle non plus ne date pas d’hier et à propos de laquelle aucune accusation de racisme, pourtant largement justifiée, n’a jamais été proférée. Et puis la mafia juive n’est pas la seule en cause, il y a d’autres mafias, les intérêts de la famille Biden, par exemple, Blackrock, Monsanto… Maintenant, que toute l’affaire soit une symphonie à laquelle Poutine participe avec enthousiasme… ? Mais peut-être ont-ils des moyens de pression. Je ne saurais le dire. Disons que je sais pour qui se battent les Ukrainiens, qu’ils le sachent ou non : pour eux. Les Russes se battent pour la Russie et le savent, même si l’on admet que ce n’est pas forcément tout à fait le cas de leur gouvernement.

Est-ce ou n’est-ce pas le cas ? Moi, à l’intuition, je dirais que la guerre est réelle entre le gouvernement russe et les gouvernements occidentaux. Le gouvernement russe défend-il sa terre et son peuple ou bien son fief mafieux ? Peut-être les deux. Peut-être son cul d’abord et le peuple ensuite. Et puis parfois, les affaires n’empêchent pas les sentiments… En tous cas, si la moitié de ce que déclare cette jeune femme est vrai, Poutine est bien meilleur comédien que Macron. La jeune femme dit que 30 % des Russes soutiennent Poutine, en réalité. Peut-être que s’il laissait émerger des opposants sérieux, ses scores ne seraient pas les mêmes, mais je pense qu’il bénéficie d’un soutien populaire suffisamment large, surtout en ce moment, évidemment.

Pour ce qui est de la médecine, je ne la contredirai pas, c’est plutôt la cata. « En Union soviétique, tout était gratuit ». Oui, mais j’ai entendu raconter aussi des horreurs sur la médecine soviétique, et du reste, j’ai été soignée gratuitement, à Pereslavl-Zalesski, je ne faisais pas une confiance aveugle au personnel, mais c’était gratuit. Que ce soit ici ou chez nous, en effet, la privatisation de la santé publique démolit complètement la qualité des soins, mais il y a du blé à faire, et des requins à l’œuvre, pas besoin d’inviter une secte juive à la curée.

Auparavant, j’ai écouté l’interview du père Tkatchev où il recommande aux orthodoxes ukrainiens de fuir Sodome sans se retourner. Il dit que l’ethnos n’a plus le même sens qu’avant, parce que tous les ethnos ont été cassés. On avait fait l’expérience de créer l’inimitié entre deux peuples frères, les Ukrainiens et les Russes, qui appartiennent absolument au même ethnos, beaucoup plus qu’un breton et un basque ou un provençal, par exemple, avec la même culture, la même histoire et la même foi, et qu’on y était arrivé. Le peuple russe avait une grande homogénéité, il s’apparentait à une espèce de famille mystique, d’où le désarroi de Napoléon qu’on sent si bien dans Guerre et Paix, devant ce phénomène incompréhensible, le peuple qu’il pensait délivrer de la tyrannie et qui se levait contre lui comme un seul homme, et cela, un siècle seulement avant la révolution d’octobre et la guerre civile. On arrive à tout avec une rééducation qui joue sur les mauvais sentiments, comme on l’a déjà vu au XX° siècle. C’est très triste, dit-il, mais c’est comme ça. Et la Laure de Kiev ? Ses reliques profanées, ses objets saints dispersés à l’encan dans une Europe apostate et sacrilège ? Eh bien tant pis pour la Laure de Kiev, son sort démontre d’autant plus la nécessité de partir sans se retourner. Je me suis fait la même réflexion, quand je suis partie moi-même, au fond. Sans se retourner, c’est le plus difficile… Autant pour la Laure de Kiev que pour Notre-Dame, la France de mon enfance ou le monastère de Solan. Mais quand j’ai vu que Macron avait reçu Bartholomée à l’Élysée, ce fut comme la revendication du crime qui s’affichait avec insolence, sa signature affichée : en effet, il fallait partir, je n’en doute pas. Et il ne faut plus se retourner. Que la thèse de la jeune Russe soit ou non exacte. Je fais confiance au père Tkatchev. Il a vu ce qui se passait là-bas, il en vient. Il est parfois un peu raide, mais au moment du covidocircus, il n’avait pas peur d’exprimer la vérité. Il dit qu’un noir orthodoxe lui est plus proche qu’un Russe renégat, et que les gens vont désormais se regrouper par affinités spirituelles, morales, intellectuelles, éthiques. C’est ce que je ressens quand j’écoute Youssef Hindi, par exemple, et je le ressentais à Solan, où les gens sont d’origine très diverse. Et c’est probablement ce qui s’esquisse dans le mouvement des étrangers occidentaux vers la Russie et son orthodoxie. Le père Tkatchev évoque la responsabilité collective de Dostoïevski, qui nous fait assumer à tous le péché d’un seul, et qui fait du salut d’un seul le salut de tous, cette révélation qui m’a fait découvrir le christianisme, à l’âge de quinze ans. C’est de cela qu’il faut se souvenir, devant ce qui nous arrive.

Si j’étais plus jeune, je songerais à l’issue de mon roman Epitaphe. Pas pour des raisons de survivalisme, mais pour vivre debout encore quelque temps.

1 Pour voir la vidéo :
https://nouveau-monde.ca/sortir-du-schisme-mental-la-russie-vue-par-une-citoyenne-russe/




Le jeu de l’ivermectine

[Source : @ObjetsPerdus]

Au cours de l’ère COVID-19, nous avons été interrogés à de nombreuses reprises sur l’Ivermectine, en particulier en 2020 et 2021. Nous avons abordé la question lors d’une présentation de la FAQ COVID en mars 2021, parce que les gens de la communauté de la liberté de la santé ne cessaient de me demander pourquoi je ne faisais pas la promotion de ce médicament. Pour nous, la question fondamentale était que le COVID-19 n’était pas une nouvelle maladie et que les cas étaient définis par des tests non diagnostiques, comme je l’ai expliqué dans ma vidéo de 2020 intitulée « Qu’est-ce qu’un cas de COVID-19 » ?

Au cours de nos deux décennies dans le système médical, ni Mark ni moi n’avons jamais prescrit d’Ivermectine et il nous a toujours semblé étrange qu’elle soit devenue un prétendu traitement pour le COVID-19 et le virus fantôme « SARS-CoV-2 ». Cependant, à l’instar de l’histoire de la « fuite du laboratoire », l’Ivermectine est une alternative autorisée que tout le monde semble connaître.

Dans cette vidéo, nous examinons l’histoire de l’un des médicaments les plus vendus au monde, y compris l’article de virologie grand public de 2020 qui affirmait qu’il s’agissait d’un agent « antiviral ». Alors que cet article a pu être partagé des dizaines de millions de fois, ceux d’entre nous qui ont discuté des expériences des virologues ont été frappés de sanctions et interdits d’accès sur les plateformes des grandes entreprises technologiques. Il y a quelque chose de très suspect dans l’histoire de l’Ivermectine, d’autant plus que sa mythologie continue de croître avec de nouvelles affirmations selon lesquelles il pourrait s’agir d’un traitement contre le cancer.

Sam Bailey



Références

  1. Bioweapon nonsense”, www.drsambailey.com
  2. Ivermectin”, Wikipedia
  3. Safe and Effective, Then and Now”, Dr Sam Bailey, 4 Aug 2021
  4. Ivermectin during the COVID-19 pandemic”, Wikipedia
  5. The FDA-approved drug ivermectin inhibits the replication of SARS-CoV-2 in vitro, Antiviral Research, Caly et al., Jun 2020
  6. Isolation and rapid sharing of the 2019 novel coronavirus (SARS-CoV-2) from the first patient diagnosed with COVID-19 in Australia”, Medical Journal of Australia, Jun 2020
  7. A Farewell to Virology (Expert Edition), Dr Mark Bailey, 2022
    Version française annotée : UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)
  8. Virology’s Event Horizon, Dr Mark Bailey, 2024
  9. Ivermectin under scrutiny”, Virology Journal, 13 Jun 2022
  10. Responses to Dr Peter McCulloughwww.drsambailey.com
  11. The Final Pandemic, Drs Mark & Samantha Bailey, 2024
  12. Ivermectin, a potential anticancer drug derived from an antiparasitic drug”, Pharmacological Research, Sep 2020
  13. What We Weren’t Taught About Hepatitis”, Dr Sam Bailey, 3 Jun 2023
  14. HPV, Pointless Tests and Toxic Shots”, Dr Sam Bailey, 6 Jan 2023
  15. The Antiviral Newsletter”, Mike Stone of ViroLIEgy
  16. Terrain Therapy, Dr Ulric Williams & Dr Samantha Bailey, 2022



Jacques Attali, ce faux bienveillant aux idées prophétiques immorales, glauques, macabres, perverses et même génocidaires…

[Source : aulnaycap.com]

Par Catherine Medioni

Le 1er février 1981 paraissait le livre d’entretiens de Michel Salomon, journaliste et médecin, aux éditions Seghers, avec 20 personnalités considérées comme appartenant au cercle des plus grands savants au monde. Jacques Attali y donne sa vision du futur et les impérieuses nécessités qu’elle impliquera selon lui… 41 ans plus tard et en pleine pandémie conduisant à une obligation vaccinale abusive en pleine phase expérimentale, ses propos s’éclairent d’un jour nouveau et nous montre une réalité que l’on ne pensait jamais connaître… Tant les prospectives sont effrayantes, exclusivement comptables, sombres, inhumaines, criminelles et révoltantes ! Pour autant, les propos immoraux tenus par Jacques Attali sont-ils acceptables et ne décrivent-ils pas précisément ce que les dirigeants de la planète tentent coûte que coûte de mettre en place et d’imposer aux peuples, aux « gueux », et aux « sans dents » que nous sommes pour nos « élites » perverses et malveillantes ? Ci-dessous des morceaux choisis de la doxa décomplexée de Jacques Attali qui n’envisage la vie humaine que sous l’angle du consumérisme et de son coût en termes de dépenses de santé !

Michel Salomon : Page 265 : « pourquoi un économiste s’intéresse-t -il avec tant de passion à la médecine à la santé… »

Jacques Attali, page 265 :

« J’ai constaté en étudiant les problèmes économiques généraux de la société occidentale que les coûts de la santé sont un des facteurs essentiels de la crise économique. La production de consommateurs et leur entretien coûtent cher, plus cher encore que la production de marchandises elles-mêmes. Les hommes sont produits par des services qu’ils se rendent les uns aux autres, en particulier dans le domaine de la santé, dont la productivité économique n’augmente pas très vite. La productivité de la production de machines augmente plus rapidement que la productivité relative de la production de consommateurs. Cette contradiction sera levée par une transformation du système de santé et d’éducation vers leur marchandisation et leur industrialisation. (…) Est-ce que la médecine peut, elle aussi, être produite par des machines qui viendraient remplacer l’activité du médecin ? »

Jacques Attali, page 269 et 270 :

« Le système tente de durer en surveillant ses coûts financiers. Mais cette volonté débouche sur la nécessité de surveiller les comportements et donc de définir des normes de santé, d’activités auxquelles l’individu doit se soumettre. Ainsi apparaît la notion de profil de vie économe en dépenses de santé. Dès lors, on passe à la seconde phase qui est celle de l’auto-dénonciation du mal grâce aux outils d’autocontrôle du comportement. L’individu peut ainsi se conformer à la norme de profil de vie et devenir autonome par rapport à sa maladie. Le principal critère du comportement (…) est la recherche d’un profil de vie économe en dépenses de santé. »

Jacques Attali, page 272 :

« Toutes les médecines du futur qui sont liées au contrôle du comportement peuvent avoir une incidence politique majeure. Il serait possible en effet de rendre conciliable la démocratie parlementaire avec le totalitarisme puisqu’il suffirait de maintenir toutes les règles formelles de la démocratie parlementaire, mais en même temps de généraliser l’utilisation de ces produits pour que le totalitarisme soit quotidien. »

Jacques Attali, page 272 :

« je crois plutôt à un totalitarisme implicite avec un “Big Brother” invisible et décentralisé. Ces machines pour surveiller notre santé, que nous pourrions avoir pour notre bien, nous asserviront pour notre bien. En quelque sorte nous subirons un conditionnement doux et permanent. »

Michel Salomon, page 273 : « Est-il possible et souhaitable de vivre 120 ans ? »

Jacques Attali, page 273 :

« Est-ce souhaitable ? (…) Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir. Pourquoi ? Parce qu’aussi longtemps qu’il s’agissait d’allonger l’espérance de vie afin d’atteindre le seuil maximum de rentabilité de la machine humaine, en termes de travail, c’était parfait ! Mais dès qu’on dépasse les 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société. D’où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible, mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possibles en termes de coût pour la collectivité. Alors apparaît un nouveau critère d’espérance de vie : celui de la valeur d’un système de santé, fonction non pas de l’allongement de l’espérance de vie, mais du nombre d’années sans maladie et particulièrement sans hospitalisation. En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle se détériore progressivement. C’est parfaitement clair si l’on se rappelle que les deux tiers des dépenses de santé sont concentrées sur les derniers mois de vie. (…) »

Jacques Attali, page 274 :

« Ainsi force est de reconnaître que la logique ne réside plus dans l’augmentation de l’espérance de vie, mais dans celle de la durée de vie sans maladies. (…) Je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l’allongement de la vie parce que c’est un leurre, un faux problème. »

Michel Salomon, page 274 : « le monde à venir, libéral ou socialiste, aura besoin d’une morale biologique, de se créer une éthique du clonage ou de l’euthanasie par exemple »

Jacques Attali, page 274 et 275 :

« l’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste, c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide. En conséquence le droit au suicide, direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future. »

Jacques Attali, page 276 :

« (…) les moyens électroniques permettront de définir avec précision le normal et de quantifier le comportement social. Ce dernier deviendra économiquement consommable puisqu’existeront les moyens et les critères de conformité aux normes. (…) La médecine est révélatrice de l’évolution d’une société qui s’oriente demain vers un totalitarisme décentralisé. »

Jacques Attali, page 277 :

« je crois que ce monde en préparation sera tellement affreux qu’il signifie la mort de l’homme. il faut donc se préparer à y résister. »

Michel Salomon, page 277 : « la pénétration croissante de l’informatique dans la société invite à une réflexion éthique. N’y a-t-il pas là une menace sous-jacente pour la liberté de l’homme ? »

Jacques Attali, page 277 :

« il est clair que les discours sur la prévention, l’économie de la santé, la bonne pratique médicale amèneront à la nécessité pour chaque individu de posséder un dossier médical qui sera mis sur bande magnétique. Pour des raisons épidémiologiques, l’ensemble de ces dossiers seront centralisés dans un ordinateur auquel les médecins auront accès. La question se pose : la police aura-t-elle accès à ces fichiers ? (…) À des menaces nouvelles, sachons créer le rempart de procédures nouvelles. La démocratie a le devoir de s’adapter à l’évolution technique. Les vieilles constitutions confrontées aux technologies nouvelles peuvent conduire à des systèmes totalitaires. »

Il est à noter que certains affirment qu’une seconde édition du livre de Michel Salomon serait parue expurgée des propos les plus dérangeants et les plus polémiques de Jacques Attali, qui est très loin d’apparaître pour le bienfaiteur de l’humanité pour lequel il essaie de se faire passer. Bizarrement le livre serait depuis devenu introuvable…

Il est évident que si l’on s’en tient aux propos choquants et très inquiétants publiés ci-dessus et qui font véritablement froid dans le dos, tant il n’est même plus question d’humanisme ni de reconnaissance du caractère sacré de la vie, mais de gestion exclusivement comptable et économique de la vie humaine et de ses dépenses de santé, l’euthanasie prônée comme mode de gestion du futur, toujours selon Jacques Attali, est une sentence de mort programmée et programmable dès l’instant où les humains deviennent sexagénaires….

On peut se demander alors pourquoi les travailleurs et les salariés qui s’échinent au travail toute leur vie pour cotiser à l’assurance chômage, à l’assurance maladie, à l’assurance invalidité et à l’assurance retraite, si les choix politiques visent à les priver de tous leurs salaires différés en ne les soignant plus ou en les euthanasiant dès qu’ils passent le cap des soixante ans, parce que selon cette abominable vision, ils ne seraient plus productifs, et seraient donc trop coûteux ?

Pourquoi également Jacques Attali savait-il dès 1981 ce qui se pratiquerait plus tard et notamment durant cette période de pandémie crée par un virus fabriqué en laboratoire et intentionnellement lâché dans la nature pour décimer l’humanité, à la fois par le virus lui-même, mais également par son (faux) remède ? En effet, voilà qu’il osait affirmer péremptoirement et sans complexe que :

« À l’avenir il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. Ensuite les faibles puis les inutiles qui n’apportent rien à la société, car il y en aura de plus en plus, et surtout enfin les plus stupides. Une euthanasie ciblant ces groupes ; l’euthanasie devra être un instrument essentiel de nos sociétés futures, dans tous les cas de figure. On ne pourra bien sûr par exécuter les gens ou faire des camps. Nous nous en débarrasserons en leur faisant croire que c’est pour leur bien. La population trop nombreuse, et pour la plupart inutile, c’est quelque chose d’économiquement trop coûteux. Sociétalement, il est également bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. On ne pourra pas non plus faire passer des tests d’intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien !
Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités.
Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement, un traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir. »

Né le 1er novembre 1943, Jacques Attali qui prône l’euthanasie pour les retraités et les « inutiles » de la société ne devrait-il pas s’euthanasier lui-même, puisqu’il a depuis bien longtemps déjà dépassé le cap des soixante ans et qu’il coûte désormais très cher à la collectivité ?

Dossier et article réalisés les 2 et 3 février 2022 par Catherine Medioni




La mort de la liberté, de A à Z

[Source : off-guardian.org]

Par John & Nisha Whitehead

« En regardant l’Amérique aujourd’hui, je n’ai pas peur de dire que j’ai peur. »

Bertram Gross, ancien conseiller présidentiel

Le système gouvernemental américain se rapproche de plus en plus d’un autoritarisme omniprésent.

Le peuple américain, la classe inférieure permanente de l’Amérique, s’est laissé distraire et diviser au point de ne pas remarquer les éléments constitutifs de la tyrannie que les architectes de l’État profond sont en train de mettre en place sous son nez.

Ce glissement progressif vers la tyrannie, exercée par des polices locales et fédérales militarisées et des bureaucrates légalistes, a été poursuivi par tous les présidents qui se sont succédé au cours des cinquante dernières années, quelle que soit leur affiliation politique.

Biden, Trump, Obama, Bush, Clinton : ils ont tous été complices de l’exécution du programme de l’État profond.

Franchement, peu importe qui occupe la Maison-Blanche, car c’est une bureaucratie non élue et motivée par le profit (appelez-la comme vous voulez : l’État profond, les contrôleurs, les maîtres d’œuvre, le gouvernement de l’ombre, l’élite des entreprises, l’État policier, l’État de surveillance, le complexe militaro-industriel) qui mène en fait la danse.

Dans l’intérêt de la liberté et de la vérité, voici un abécédaire qui expose les sombres réalités de la vie dans l’État policier américain dont personne ne semble plus parler.

A comme AMERICAN POLICE STATE (État policier américain). Un État policier « se caractérise par la bureaucratie, le secret, les guerres perpétuelles, une nation de suspects, la militarisation, la surveillance, une présence policière généralisée et des citoyens qui ont peu de recours contre les actions de la police ».

B comme BILL OF RIGHTS (Déclaration des droits). Dans la culture policière militarisée qui est celle de l’Amérique d’aujourd’hui, où vous pouvez recevoir des coups de pied, des coups de poing, du Taser, des coups de feu, être intimidé, harcelé, dépouillé, fouillé, brutalisé, terrorisé, arrêté à tort et même tué par un policier, et où ce policier est rarement tenu pour responsable de la violation de vos droits, la Déclaration des droits ne vaut pas grand-chose.

C comme CIVIL ASSET FORFEITURE (confiscation d’actifs civils). Ce plan gouvernemental visant à priver les Américains de leurs libertés — à savoir le droit à la propriété — est mis en œuvre sous le couvert de la confiscation des biens civils, une pratique gouvernementale dans laquelle les agents du gouvernement (généralement la police et maintenant les agents de la TSA1) saisissent des biens privés qu’ils « soupçonnent » d’être liés à une activité criminelle. Ensuite, qu’il soit prouvé ou non qu’un crime a été commis, le gouvernement conserve les biens du citoyen et il est pratiquement impossible de les récupérer.

D comme DRONES. Près de 1 500 services de police aux États-Unis intègrent des drones dans leur arsenal technologique, et ce nombre ne cesse de croître. Bien que les drones puissent être utilisés à des fins bienveillantes, ils sont de plus en plus devenus des extensions de l’État de surveillance, effectuant une surveillance aérienne de masse constante et sans mandat, en violation du quatrième amendement. Les nouveaux drones de police autonomes peuvent « lire une plaque d’immatriculation à une distance de 800 pieds 2 et suivre un véhicule à une distance de 3 miles3 ».

E comme EMERGENCY STATE (État d’urgence). Du 11 septembre au COVID-19 et au-delà, nous avons été soumis à un « état d’urgence » qui justifie toutes sortes de tyrannies gouvernementales et de prises de pouvoir au soi-disant nom de la sécurité nationale. Les tentatives actuelles du gouvernement de déclarer des soi-disant urgences nationales afin de contourner le système de contrôle et d’équilibre de la Constitution constituent une nouvelle expansion du pouvoir présidentiel qui expose la nation à de nouveaux périls constitutionnels.

F comme FASCISME. Une étude menée par les universités de Princeton et de Northwestern a conclu que le gouvernement américain ne représente pas la majorité des citoyens américains. Au contraire, l’étude a montré que le gouvernement est dirigé par les riches et les puissants, ou ce que l’on appelle « l’élite économique ». En outre, les chercheurs ont conclu que les politiques adoptées par cette élite gouvernementale favorisent presque toujours des intérêts particuliers et des groupes de pression. En d’autres termes, nous sommes gouvernés par une oligarchie déguisée en démocratie, et sans doute en route vers le fascisme, une forme de gouvernement où les intérêts des entreprises privées dominent, où l’argent mène la danse et où les citoyens sont considérés comme de simples unités économiques ou des unités de données.

G comme GLOBAL POLICE (Police mondiale). Le gouvernement fédéral a distribué pour plus de 18 milliards de dollars d’armes, de véhicules et d’équipements militaires adaptés aux champs de bataille, tels que des drones, des chars et des lance-grenades, aux services de police nationaux de tout le pays. En conséquence, les forces de police de la plupart des petites villes disposent aujourd’hui d’une puissance de feu suffisante pour rendre futile toute résistance de la part des citoyens. Lorsque vous prenez ces forces de police de petites villes, que vous les entraînez à ressembler et à agir comme des militaires, et que vous les enrôlez ensuite dans le programme Strong Cities Network (Réseau des villes fortes) des Nations unies, vous avez non seulement une armée permanente qui opère hors de portée de la Constitution, mais aussi une armée qui fait partie d’une force de police mondiale.

H comme HOLLOW-POINT BULLETS (balles à pointe creuse). Les efforts du gouvernement pour militariser et armer ses agences et ses employés atteignent des proportions épiques, avec des agences fédérales aussi variées que le département de la sécurité intérieure et l’administration de la sécurité sociale qui stockent des millions de balles creuses mortelles, en violation du droit international. Ironiquement, alors que le gouvernement continue de réclamer des lois plus strictes sur les armes à feu pour le grand public, l’arsenal de l’armée américaine fait passer l’arme de poing de l’Américain moyen pour un jouet de bricoleur.

I pour l’INTERNET DES OBJETS, dans lequel des « objets » connectées à l’Internet surveillent votre maison, votre santé et vos habitudes afin de garder votre garde-manger bien garni, vos services publics régulés et votre vie sous contrôle et relativement sans souci. Le mot clé ici, cependant, est le contrôle. Cette industrie « connectée » nous rapproche d’un avenir où les agences de police appréhenderont pratiquement n’importe qui si le gouvernement « pense » qu’il peut commettre un crime, où les voitures sans conducteur peupleront les autoroutes et où les données biométriques d’une personne seront constamment scannées et utilisées pour suivre ses mouvements, la cibler pour de la publicité et la maintenir sous une surveillance perpétuelle.

J comme JAILING FOR PROFIT (emprisonnement à but lucratif). Cette forme de punition de masse axée sur le profit a donné naissance à une industrie pénitentiaire privée de 70 milliards de dollars, qui s’appuie sur la complicité des gouvernements des États pour remplir leurs prisons privées en emprisonnant un grand nombre d’Américains pour des délits mineurs.

K comme KENTUCKY V. KING (KENTUCKY contre KING). Dans un arrêt de 8 contre 1, la Cour suprême a statué que les policiers peuvent pénétrer dans les maisons, sans mandat, même s’il s’agit de la mauvaise maison, tant qu’ils pensent qu’ils peuvent avoir une raison de le faire. Bien que la police en question ait poursuivi le mauvais suspect, envahi le mauvais appartement et violé à peu près tous les principes qui séparent les citoyens d’un État policier, la Cour a sanctionné la descente sans mandat, laissant les Américains sans véritable protection face à toutes sortes d’abus de la part des forces de l’ordre.

L comme LICENSE PLATE READER (lecteur de plaques d’immatriculation), qui permet aux forces de l’ordre et aux agences privées de suivre les déplacements des véhicules et de leurs occupants dans tout le pays. Ces données collectées sur des dizaines de milliers d’innocents sont également partagées entre les services de police, ainsi qu’avec les centres de fusion 4 gouvernementaux et les entreprises privées. Big Brother se retrouve ainsi aux commandes.

M comme MAIN CORE (noyau principal5). Depuis les années 1980, le gouvernement américain a acquis et conservé, sans mandat ni décision de justice, une base de données contenant des noms et des informations sur des Américains considérés comme des menaces pour la nation. Comme le rapporte Salon, cette base de données, baptisée « Main Core », doit être utilisée par l’armée et la FEMA en cas d’urgence nationale ou de loi martiale pour localiser et rassembler les Américains considérés comme des menaces pour la sécurité nationale. La base de données « Main Core » contient au moins 8 millions d’Américains.

N comme NO-KNOCK RAIDS (descente policière sans frapper à la porte). En raison de la militarisation des forces de police du pays, les équipes SWAT sont aujourd’hui de plus en plus souvent déployées pour des affaires policières de routine. En fait, plus de 80 000 de ces descentes paramilitaires sont effectuées chaque année. Cela représente plus de 200 descentes de police par jour, au cours desquelles la police défonce des portes, endommage des biens privés, terrorise des adultes et des enfants, tue des animaux domestiques, agresse ou tire sur toute personne perçue comme menaçante, le tout à la poursuite d’une personne simplement soupçonnée d’un délit, généralement la possession d’une petite quantité de stupéfiants.

O comme OVERCRIMINALISATION and OVERREGULATION (SURCRIMINALISATION et SURRÉGULATION). Grâce à la surabondance de plus de 4 500 délits fédéraux et de plus de 400 000 règles et règlements, on estime que l’Américain moyen commet trois délits par jour sans le savoir. En conséquence de cette surpénalisation, nous constatons une augmentation du nombre d’Américains arrêtés et emprisonnés pour des « infractions » aussi absurdes que le fait de laisser leurs enfants jouer dans un parc sans surveillance, de recueillir l’eau de pluie et le ruissellement de la neige sur leur propre propriété, de cultiver des légumes dans leur jardin et d’organiser des études bibliques dans leur salon.

P comme PATHOCRACIE et PRÉCRIME. Lorsque notre propre gouvernement nous traite comme des objets que l’on manipule, que l’on exploite pour obtenir des données, que la police et d’autres agents du gouvernement malmènent, que l’on maltraite et que l’on emprisonne dans des prisons privées à but lucratif si l’on ose sortir du rang, nous ne sommes plus dans le cadre d’une république constitutionnelle. Au lieu de cela, nous vivons une pathocratie : la tyrannie aux mains d’un gouvernement psychopathe, qui « agit contre les intérêts de son propre peuple, sauf pour favoriser certains groupes ». Ajoutez à cela les programmes de prévention de la criminalité en plein essor du gouvernement, qui utiliseront des centres de fusion, des agences de collecte de données, des spécialistes du comportement, des entreprises, des médias sociaux et des organisateurs communautaires, et qui s’appuieront sur des technologies de pointe pour la surveillance, la reconnaissance faciale, la police prédictive, la biométrie et l’épigénétique comportementale afin d’identifier et de dissuader les soi-disant « extrémistes » potentiels, les dissidents ou les agitateurs. N’oubliez pas que toute personne s’opposant au gouvernement — qu’elle soit de gauche, de droite ou entre les deux — est désormais considérée comme un extrémiste.

Q comme QUALIFIED IMMUNITY (immunité qualifiée). L’immunité qualifiée permet aux policiers de s’en tirer sans avoir à payer le moindre centime pour leurs actes répréhensibles. Comme par hasard, les personnes qui décident si un policier doit bénéficier de l’immunité pour ne pas avoir à payer personnellement pour un mauvais comportement au travail appartiennent toutes au même système, tous les copains ayant un intérêt direct à protéger la police et son infâme code du silence : les procureurs de la ville et du comté, les commissaires de police, les conseils de la ville et les juges.

R comme Recherches d’identité sur la route et prises de sang. Les tribunaux se sont de plus en plus trompés en accordant aux fonctionnaires de l’État — en particulier à la police — un large pouvoir discrétionnaire pour effectuer des fouilles à nu, des prises de sang et même des sondages anaux et vaginaux pour un large éventail d’infractions, aussi mineures soient-elles. Dans le passé, on ne recourait à la fouille à nu que dans des circonstances exceptionnelles, lorsque la police était convaincue qu’un crime grave était en cours. Ces dernières années, cependant, les fouilles à nu sont devenues des procédures opérationnelles de routine au cours desquelles tout le monde est considéré comme suspect et, en tant que tel, est soumis à un traitement autrefois réservé aux criminels les plus graves.

S comme SURVEILLANCE STATE (état de surveillance). Chaque jour, l’Américain moyen qui vaque à ses occupations quotidiennes est surveillé, espionné et suivi de plus de 20 manières différentes par les yeux et les oreilles du gouvernement et des entreprises. Sous-produit du camp de concentration électronique dans lequel nous vivons, que vous marchiez dans un magasin, conduisiez votre voiture, consultiez votre courrier électronique ou parliez au téléphone avec vos amis et votre famille, vous pouvez être sûr qu’une agence gouvernementale, qu’il s’agisse de la NSA ou d’une autre entité, est en train d’écouter et de suivre votre comportement. Et c’est sans compter les traqueurs des entreprises qui surveillent vos achats, votre navigation sur le web, vos posts sur Facebook et d’autres activités dans la cybersphère.

T comme TASERS. Les armes non létales telles que les tasers, les pistolets paralysants, les balles en caoutchouc et autres ont été utilisées par la police comme armes de contrainte plus souvent et avec moins de retenue — même contre des femmes et des enfants — et dans certains cas, elles ont même causé la mort. Ces armes « non létales » permettent également à la police d’agresser en appuyant sur un bouton, ce qui rend d’autant plus probable le risque d’affrontements excessifs pour des incidents mineurs. Un Taser Shockwave, par exemple, peut électrocuter une foule de personnes sur simple pression d’un bouton.

U comme UNARMED CITIZENS SHOT BY POLICE (citoyens non armés abattus par la police). Il n’est plus rare d’entendre parler d’incidents au cours desquels la police tire d’abord sur des personnes non armées et pose des questions ensuite, souvent parce qu’elle craint pour sa sécurité. Pourtant, le taux de mortalité des patrouilleurs en service serait bien inférieur à celui de nombreuses autres professions, notamment le bâtiment, l’exploitation forestière, la pêche, la conduite de camions et même le ramassage des ordures.

V comme OPÉRATION VIGILANT EAGLE (Aigle Vigilant). Ce programme particulier prévoit la surveillance des vétérans de l’armée, les qualifiant d’extrémistes et de menaces potentielles de terrorisme national parce qu’ils peuvent être « mécontents, désillusionnés ou souffrir des effets psychologiques de la guerre ». Associées à un rapport qui définit les extrémistes comme des individus et des groupes « principalement antigouvernementaux, rejetant l’autorité fédérale en faveur de l’autorité locale ou étatique, ou rejetant entièrement l’autorité gouvernementale », ces tactiques sont de mauvais augure pour toute personne considérée comme s’opposant au gouvernement.

W comme WHOLE-BODY SCANNERS (scanners corporels). Utilisant des rayons X ou des ondes radio, les scanners et les unités mobiles du gouvernement sont utilisés non seulement pour « voir » à travers vos vêtements, mais aussi pour vous espionner dans l’intimité de votre domicile. Alors que ces scanners mobiles sont présentés au public américain comme des mesures de sécurité nécessaires, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier que ces systèmes sont susceptibles de donner lieu à des abus, non seulement de la part des bureaucrates du gouvernement, mais aussi de la part des techniciens employés pour les faire fonctionner.

X comme X-KEYSCORE, l’un des nombreux programmes d’espionnage mis en œuvre par la National Security Agency (NSA), qui vise chaque personne aux États-Unis utilisant un ordinateur ou un téléphone. Ce programme top secret « permet aux analystes d’effectuer des recherches sans autorisation préalable dans de vastes bases de données contenant des courriels, des conversations en ligne et l’historique de navigation de millions d’individus ».

Y comme YOU-NESS (ce que vous êtes). En utilisant votre visage, vos manières, les médias sociaux et votre « personnalité » contre vous, vous êtes désormais suivi en fonction de ce que vous achetez, des endroits où vous allez, de ce que vous faites en public et de la manière dont vous faites ce que vous faites. Les logiciels de reconnaissance faciale promettent de créer une société dans laquelle chaque individu qui sort en public est suivi et enregistré dans ses activités quotidiennes. L’objectif est de permettre aux agents de l’État de scanner une foule et d’identifier instantanément tous les individus présents. Les programmes de reconnaissance faciale sont mis en œuvre dans tous les États du pays.

Z comme TOLÉRANCE ZÉRO. Nous sommes entrés dans un nouveau paradigme dans lequel les jeunes sont de plus en plus considérés comme des suspects et traités comme des criminels par les autorités scolaires et les forces de l’ordre, souvent pour avoir eu un comportement un peu plus enfantin ou pour avoir dit le « mauvais » mot. Dans certaines juridictions, des élèves ont également été pénalisés dans le cadre de politiques de tolérance zéro pour des « crimes » aussi ineptes que le port de pastilles contre la toux, de rouge à lèvres noir, de coupe-ongles à l’école, de Listerine ou de Scope, ou de peignes pliants ressemblant à des couteaux à cran d’arrêt. La leçon que l’on enseigne à nos citoyens les plus jeunes et les plus impressionnables est la suivante : dans l’État policier américain, vous êtes soit un prisonnier (enchaîné, contrôlé, surveillé, commandé, limité dans ce que vous pouvez faire et dire, votre vie ne vous appartient pas), soit un bureaucrate de la prison (politicien, officier de police, juge, geôlier, espion, profiteur, etc.).

Aucun de ces dangers ne s’est dissipé, et pourtant, soudainement, personne ne semble parler des abus gouvernementaux flagrants qui continuent à faire des ravages dans nos libertés : les fusillades policières sur des personnes non armées, la surveillance invasive, les prises de sang sur la route, les fouilles à nu sur la route, les descentes des équipes SWAT qui tournent mal, les guerres coûteuses du complexe militaro-industriel, les dépenses de l’État, les lois précriminelles, la confiscation des biens civils, les centres de fusion, la militarisation, les drones armés, la police intelligente menée par des robots IA, les tribunaux qui marchent au pas avec l’État policier, les écoles qui fonctionnent comme des centres d’endoctrinement, les bureaucrates qui maintiennent l’État profond au pouvoir.

Comme je l’explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, c’est ainsi que meurt la liberté.

S’il nous reste un moyen de contrecarrer le gouvernement dans sa marche inexorable vers la dictature pure et simple, c’est peut-être le dixième amendement, qui affirme que « nous, le peuple » (sous la forme de jurys et de gouvernements locaux) avons le pouvoir d’invalider les lois, les tactiques et les politiques gouvernementales qui sont illégitimes, flagrantes ou manifestement inconstitutionnelles.

Annulez tout.

Annulez les affaires judiciaires. Annuler les lois. Annulez tout ce que le gouvernement fait qui va à l’encontre de la Constitution.

Il est temps de mettre au pas notre gouvernement incontrôlé, de récupérer nos libertés et de rétablir la justice en Amérique.





Les activismes pro transgenres réclament des « moyens massifs » pour leur communauté

Par Dr Gérard Delépine

L’agence France Presse diffuse dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception », « l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans », et pour protester contre un rapport du sénat1 et la parution du livre Transmania qu’ils qualifient de haineux.

Pourquoi les trans appellent-ils à manifester pour « l’accès réel » à la contraception en France ?

En France, la contraception est autorisée depuis 1967 et est depuis largement pratiquée. 68 % des femmes entre 25 et 34 ans utilisent un des nombreux moyens de contraception2 : pilule contraceptive, préservatif, stérilet, anneau vaginal ou spermicides qui sont totalement pris en charge par l’Assurance Maladie chez les moins de 26 ans et à 65 % après 26 ans.

Celle des mineures de plus de 15 ans est facilitée par l’accès gratuit à certains examens médicaux préalables à la prescription d’une contraception, par la prise en charge totale de la plupart de moyens de contraception et qu’elles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de l’anonymat (leurs consultations et obtention de contraceptifs n’étant pas mentionnées sur les relevés de remboursement de leurs parents).

Alors que pourraient demander des militants trans pour éviter des grossesses impossibles pour eux ?

Il est stupéfiant que les trans appellent à manifester pour l’accès à l’IVG

La France est le seul pays du monde à avoir inscrit le doit à l’IVG dans sa constitution. En France, l’IVG autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée est très largement pratiquée. En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées, atteignant le niveau le plus élevé enregistré depuis 19903, tandis que le nombre de naissances chutait. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse atteint actuellement le tiers des naissances menées à terme4.

La France est d’ailleurs l’un des champions européens de l’IVG avec une incidence de 15/mille femmes, soit environ trois fois plus qu’en Allemagne (4,4/1000), Suisse (4,1/1000) ou Italie (5/1000) d’après l’institut européen de bioéthique5. Ce taux de recours à l’IVG atteint même plus de 25 IVG pour 1000 femmes âgées de 20 à 29 ans.

L’IVG représente un traumatisme psychologique et un risque de complications médicales comme le rappelait Simone Veil, ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974 lorsqu’elle a défendu la loi qui porte son nom :

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

L’espoir de Simone Veil, que sa loi puisse dissuader la femme de l’IVG, a donc été cruellement déçu.

Cette augmentation importante des IVG en France alors que les pays voisins parviennent à en dissuader les femmes démontre l’inefficacité totale du planning familial à promouvoir la contraception malgré les millions d’euros6 de nos impôts qui lui sont attribués chaque année. Mais cela est peut-être la conséquence de la politique du planning familial qui néglige depuis quelques années sa mission originelle pour se consacrer prioritairement à la promotion des minorités sexuelles, de l’idéologie du genre et des transsexuels et dissipe une partie de ses ressources dans des publicités stupidement mensongères comme celle qui suit :

Cette publicité trompeuse ment par omission en ne précisant pas qu’il s’agit de femmes de naissance, qui n’ont d’homme que leur ressenti et leur affirmation. Ils se sont déclarés hommes transgenres lors d’une transition purement sociale, en conservant leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ils pourraient se décrire ainsi :

« Je suis né femme et j’ai conservé mon vagin, mon utérus, mes trompes, et mes ovaires qui me permettent d’être enceint, mais j’affirme que je suis un homme et vous devez me croire sinon je vous accuse de transphobie ».

J.Dray, fondateur de SOS Racisme l’a ainsi commenté :

« Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti, je le respecte et peux le comprendre et le défendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance ».

Opinion qui rejoint celle du député LERM François Jolivet sur l’évolution du planning familial.

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %… je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. »

Il est d’ailleurs révélateur et paradoxal que les extrémistes trans qui prétendent que les hommes trans peuvent être enceints réclament aussi la procréation médicalement assistée pour toutes les personnes trans.

Mais que viennent faire les trans dans cette galère IVG ? Le besoin d’IVG ne peut en aucun cas se poser pour les vrais trans qui sont infertiles. Que peuvent donc espérer les extrémistes trans en réclamant des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG » ? Peut-être des millions d’euros supplémentaires au planning familial qui leur assure une visibilité sans commune mesure avec leur réelle incidence dans la société (3000 nouveaux trans et moins de 500 demandes de chirurgie trans sexuelle chaque année pour 67 millions d’habitants) ? Il n’y a pas d’explosion du transgenrisme, seulement une meilleure visibilité et une augmentation qui reste modérée.

Il est scandaleux de demander des « moyens massifs pour l’accès aux transitions »

Les activistes trans se sont battus pour affirmer que la dystrophie de genre n’est pas une maladie et se félicitent qu’elle ait été rayée de l’inventaire des troubles psychiques. En se victimisant, ils ont obtenu des lois qui confèrent aux trans des droits dérogatoires dont celui d’être reconnu transgenre sur simple déclaration ; ce « trans affirmatif » permet aux hommes de naissance par la simple déclaration « je suis une femme » de pénétrer dans les espaces qui étaient auparavant réservés aux femmes de naissance (prison, toilettes, vestiaires, douches…) mettant possiblement ces dernières en danger.

Or, à ce jour aucune étude scientifique n’a démontré un quelconque bénéfice objectif de ces transgressions au droit commun.

En 2009 Roseline Bachelot a décidé la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de cette non-maladie pour les consultations et traitements (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux croisés, et interventions de chirurgie trans sexuelle et, pour les femmes trans, les séances d’épilation au laser) alors que les finances de l’Assurance Maladie sont déficitaires et qu’elle assure très mal la prise en charge des soins de maladies invalidantes comme les troubles de la vision, l’édentation ou la surdité.

L’appartenance à la communauté trans expose à un risque de suicide de 40 % et, contrairement à ce que prétendent leurs avocats, les traitements hormonaux n’ont toujours pas démontré qu’ils pouvaient diminuer ce risque7 8. De plus, ils n’ont jamais été l’objet d’études randomisées dans cette indication particulière par sa très longue durée (à vie) alors que pour des plus courtes durées d’administration ils exposent à des risques certains de complications (ostéoporose, cancers, complications cardiovasculaires et cérébrales…).

Il est scandaleux de demander des moyens massifs pour faciliter l’entrée dans une communauté dont les risques de suicide9 10 11, d’abus d’alcool et de drogues12 sont considérablement plus élevés et la mortalité double de celle des hétérosexuels et qui promeut des traitements dangereux à vie pour des non-malades.

Ils veulent censurer le livre Transmania et lui font ainsi une publicité efficace

Le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonce la propagande exacerbée pour l’idéologie de genre et montre les incongruités de cette démarche, mais n’encourage jamais la haine envers les personnes trans qu’elles considèrent, comme nous, comme de malheureuses victimes d’une idéologie mortifère.

Mais Emmanuel Grégoire, adjoint vert à la mairie de Paris, qualifie leur livre de « transphobe et complotiste » sans citer un seul passage du texte à l’appui de ses accusations suscitant comme réponse du service de presse des Éditions Magnus « M. Grégoire ferait bien de lire le livre avant d’annoncer vouloir le censurer ».

Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a demandé au préfet l’interdiction d’une conférence à Assas sur ce sujet, « Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo », a commenté Marguerite Stern sur X.

Marie Cau, maire transgenre de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord, n’a pas hésité à dresser sur X, un parallèle entre les méthodes nazies et le livre de Moutot en déclarant :

« Le nazisme parlait du lobby juif comme vous parlez du lobby trans. » comme si Transmania présentait les trans comme d’une race inférieure à éliminer ! Parfait exemple de sophisme par assimilation qu’utilisent ceux qui, ne pouvant argumenter sur les faits, s’efforcent de disqualifier la réputation de leur adversaire en les assimilant au mal absolu sans apporter pour cela aucun élément objectif. »

SOS Homophobie, qui reçoit chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de la ville de Paris13, a annoncé sur son compte X qu’elle allait porter plainte pour les propos « transphobes » sans toutefois préciser de quels propos il s’agit. On attend donc avec intérêt ce dépôt de plainte et ce que la justice en conclura.

Tous ces extrémistes trans témoignent ainsi de leur mépris pour le droit d’expression pourtant affirmé par la révolution de 1789, reconnu comme « droits fondamentaux » dans la Déclaration des droits de l’Homme de l’ONU et inclus dans notre constitution comme dans celle de l’Union Européenne. Ont-ils oublié que le droit d’expression et de débattre constitue la base de toute société démocratique ou militent-ils pour le totalitarisme des minorités ?

Les extrémistes transgenres multiplient les critiques violentes sur les réseaux et menacent de mort les 2 auteurs, comme le rappellent Dora Moutot et Marguerite Stern sur leur réseau Twitter.

« L’association @actupparistente de susciter la haine et de nous mettre en danger en diffusant de fausses accusations selon lesquelles nous serions responsables de la mort de personnes trans. C’est faux. Cette asso va même jusqu’à juxtaposer nos visages… lorsqu’elle n’est pas sans connaître les menaces de mort que nous recevons continuellement…

Ce qui est réellement dangereux, c’est de continuer à ignorer les conséquences graves des traitements de “transition” sur les enfants. Ce qui tue des carrières de femmes, c’est de permettre à des hommes transféminins de participer à des compétitions sportives. Ce qui tue la France à petit feu, c’est de continuer à subventionner des associations qui se comportent comme ça. Dire tout cela n’est pas “transphobe”, et ça ne tue personne. Par contre, ce qu’on peut dire assurément, c’est que Act up cherche à TUER la liberté d’expression et l’esprit critique, et met en danger réel volontairement des femmes en insinuant qu’elles tueraient des gens. »

Ces pratiques d’intimidation et de censure totalitaires sont inefficaces et constituent peut-être même une publicité efficace : le livre détient le record des ventes sur Amazon et l’éditeur en réimprime en urgence pour reconstituer les stocks épuisés.

Les extrémistes trans veulent aussi censurer le Sénat

Inquiet de l’augmentation du nombre de mineurs quiconsultent pour dystrophie de genre, un groupe de sénateurs a conduit une étude approfondie sur le sujet. Ils ont auditionné 67 experts français et internationaux concernés par cette thématique, et rendu compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions.14

Ils ont constaté que « sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités , certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale et de preuves scientifiques de qualité sous prétexte que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Dans cinq pays européens pionniers des transitions de genre, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni, les médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques décevants des traitements prodigués et ont décidé de ne plus les prescrire chez les mineurs.

À l’automne 2023, trois pays voisins, l’Allemagne, la Suisse et l’Espagne se sont également mobilisés : l’Allemagne en produisant un rapport (Bundestag), la Suisse en votant une motion (Canton de Berne), et l’Espagne en adoptant une loi (Assemblée régionale de Madrid), tous destinés à réguler les pratiques de soins. »

« En France, les 18 équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre agissent en “Trans affirmatives”, et poussent les jeunes vers la transition médicale dès la puberté en suivant les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) association résolument militante de l’idéologie transgenre.

Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type “transaffirmatif” prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent. Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, de soins appropriés. »

Ce rapport basé essentiellement sur des faits avérés conclut par des recommandations de bon sens dans les domaines scientifique, médical, scolaire et administratif.

Préconisations du Sénat dans les domaines scientifique et médical

  1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité
  2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
  3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
  4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu. Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)
  5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.
  6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.
  7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.
  8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données fondées sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

  1. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.
  2. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.
  3. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.
  4. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.
  5. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.
  6. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.
  7. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

Eustache-Briniot, sénatrice depuis 2017, a déposé une proposition de loi qui doit être discutée le 28 mai à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre ces préconisations en instaurant15 l’interdiction de tout traitement médical et de toute chirurgie avant 18 ans16 sous peine17 de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Elle prévoit aussi de mettre en œuvre une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie dans un délai de six mois ayant comme objectif que tout enfant ou adolescent bénéficie, dans les meilleurs délais, des moyens lui permettant de retrouver un état de bien-être psychique contribuant à l’épanouissement de son développement, et des soins psychiques nécessaires.

Il est ahurissant d’entendre Maryse Rizza, présidente de l’association Grandir trans mentir en affirmant « interdire les bloqueurs de puberté, alors que certains enfants expriment une transidentité dès l’âge de 3 ans, c’est condamner à mort des adolescents ». L’enfant de 3 ans ne se préoccupe pas de ce problème et de toute façon, n’a pas la maturité nécessaire pour un choix éclairé ; dans le monde réel, les bloqueurs de puberté n’ont sauvé aucune vie et devenir trans aboutit à une tentative de suicide dans 40 % des cas. C’est devenir transgenre qui condamne à mort des adolescents !

Ce projet de loi n’est pas transphobe, mais vise seulement à protéger les mineurs, les adultes restant libres de choisir les traitements qu’ils estiment nécessaires.

La France suivrait ainsi l’évolution des pays européens (Royaume-Uni et pays scandinaves) qui ont été les premiers à utiliser ces traitements expérimentaux et qui, devant leurs résultats insatisfaisants, ont décidé de les interdire aux mineurs et de fermer les services pédiatriques qui les prescrivaient. Aux USA, plus de 15 états ont également interdit l’usage de ces traitements chez les mineurs et même, pour certains, chez les adultes.

Pour comprendre les raisons d’une telle propagande trans genre : cherchez l’argent

Maintenant que les dangers de l’attitude trans affirmative et des traitements proposés aux mineurs sont reconnus dans la plupart des pays qui les ont expérimentés, on doit se demander pourquoi de puissants lobbys continuent de les soutenir.

Par intérêt !

Les traitements médicaux assurent une rente pour les laboratoires pharmaceutiques puisqu’ils sont prescrits à vie. Les bloqueurs de la puberté reviennent en France à environ 100 euros le mois. Aux USA, les traitements hormonaux croisés peuvent coûter entre 40 et 500 dollars par mois pour les hommes transgenres et au minimum 1 500 dollars par an pour les femmes transgenres…

Les traitements chirurgicaux représentent une valorisation professionnelle et une manne financièrepour les chirurgiens et leurs établissements, ce qui explique de nombreuses propositions publicitaires sur internet18 19 20 et les « séances d’informations » qu’ils organisent comme celle qui suit proposée par le groupe Ramsay Santé

Aux USA une augmentation mammaire peut coûter entre 3 000 et jusqu’à plus de 9 000 dollars. Une vaginoplastie de féminisation 10 000 $ à 30 000 $. Chirurgie d’élargissement de la hanche : 8000 $ à 11 000 $. Une génitoplastie typique coûte à elle seule environ 1000 dollars21. La rhinoplastie s’élève en moyenne à 5 409 dollars, et une chirurgie de féminisation faciale complète peut coûter de 8500 à 49 500 dollars.

En France, il est actuellement extrêmement difficile de connaître les tarifs remboursés par l’Assurance Maladie, car elle ne les publie pas contrairement aux autres interventions comme la pose d’une prothèse de hanche (489 € à 732 €), de genou (463 € à 641 €), d’épaule (292 € à 556 €). Ces tarifs conventionnels d’interventions lourdes permettraient d’évaluer par comparaison le niveau probablement élevé des prix de la chirurgie trans sexuelle s’ils étaient transparents.

Féminisation faciale

En Europe les tarifs de la féminisation faciale sont très élevés et diffèrent d’une personne à l’autre en fonction des demandes. Elles peuvent inclure une génioplastie (correction du menton par ostéotomie de la mâchoire inférieure (6 700 €) et liposuccion sous le menton si nécessaire ( 4 500 €), un Implant de menton PEEK + réduction latérale de la mâchoire (rasage) ; une rhinoplastie (correction du nez 7 300 €), une chirurgie de la mâchoire supérieure (Lefort I : 7 200 €), un élargissement de la mâchoire supérieure (distracteur de sourire : 6 200 €) ; un lifting des sourcils (4 900 €) et/ou du front et/ou des lèvres, une correction de l’oreille (4 000 €), un lifting (7 600 €), avec remodelage de la racine des cheveux et lifting des sourcils (rasage de la jante orbitale inclus : 5 800 €), un recontournage des cheveux ( 5 500 €), une correction des paupières de la paupière inférieure et lipofilling des plis nasogéniens (6 100 €) : 7 250 €, une platysmaplastie (resserrement des muscles du cou : 2 850 €), une réduction trachéale (rasage) : 3 650 €, une correction des paupières (Paupières supérieures : 1 800 € 2 400 € : 3 000 € – 3 700 €)…)

Globalement, pour une chirurgie de féminisation faciale, le prix moyen en Belgique est de 23 500 euros et environ 48 000 euros en Espagne. Aussi beaucoup de transsexuels vivant dans des pays qui ne prennent pas en charge ces soins et désireux se faire opérer le font dans des pays moins coûteux tels que la Turquie ou l’Inde22 malgré des risques accrus

Les féminisations des femmes trans nécessitent de plus des prothèses capillaires, des séances répétées d’orthophonie et d’épilation prises en charge par l’Assurance Maladie qui font maintenant vivre de nombreux centres de dermatologie qui recourent à la publicité ciblée comme le montrent quelques copies d’écran qui suivent :

Au total les traitements médicaux, chirurgicaux et esthétiques des transitions sexuelles sont très coûteux. L’Assurance Maladie rembourserait environ 115 000 euros pour la transformation à vie d’un homme en femme trans et un peu moins de 50 000 euros pour la transformation d’une femme en homme trans.

Pour la chirurgie de suppression mammaire, les prix, plus modérés, varieraient entre 600 et 1000 €. Certaines cliniques françaises affichent les suppléments du chirurgien (Entre 2000 € et 4500 €) et de l’anesthésiste (600 à 1000 €).

Au niveau mondial la chirurgie dite de réassignation de genre représentait un marché de 3 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 6 milliards en 203023 expliquant le financement des associations prônant le transsexualisme par des laboratoires pharmaceutiques, des groupes d’hôpitaux privés et certains milliardaires.

Protégeons les enfants !

Félicitons mesdames Dora Moutot, Marguerite Stern et Eustache-Briniot pour leur courage.

Espérons pour l’avenir de nos enfants que la loi que cette dernière propose sera rapidement adoptée.

Elle nous permettra de suivre l’exemple des pays (Grande-Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Russie, 15 états américains…) qui ont, avant nous, constaté les dangers des dérives transgenres et y ont mis fin.

Contactez vos députés pour qu’ils consultent le rapport du Sénat, pour qu’ils ne se laissent pas tromper par l’idéologie et la propagande trans, mais qu’ils basent leur vote sur les éléments factuels qu’exposent le rapport d’Hilay Cass24 25, celui du Sénat, transmania et notre livre :

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Le sénateur Johnson est à l’origine d’une lettre demandant à Biden de rejeter les accords « inacceptables » de l’OMS

[Source : ronjohnson.senate.gov]

WASHINGTON [2 mai 2024] — Mercredi, le sénateur Ron Johnson (R-Wis.) a pris la tête de l’ensemble de la conférence républicaine du Sénat pour envoyer une lettre au président Biden demandant à son administration de retirer son soutien à deux accords internationaux envisagés lors de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS) de ce mois-ci, qui accorderaient une plus grande autorité à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dysfonctionnelle et risqueraient d’affaiblir la souveraineté des États-Unis.

La lettre met en lumière la réaction catastrophique de l’OMS face au COVID-19 et fait valoir que le président devrait se concentrer sur les réformes indispensables plutôt que de se lancer dans des traités et des règlements internationaux qui renforceraient considérablement l’autorité de l’OMS, réduiraient les droits de propriété intellectuelle et porteraient atteinte à la liberté d’expression.

Les sénateurs ont écrit au président :

« Certaines des plus de 300 propositions d’amendements formulées par les États membres augmenteraient considérablement les pouvoirs d’urgence sanitaire de l’OMS et constitueraient des atteintes intolérables à la souveraineté des États-Unis. »

Les sénateurs ont noté que l’échec de la réponse de l’OMS à la pandémie était « aussi total que prévisible et a causé un préjudice durable à notre pays » et qu’ils « sont profondément préoccupés par le fait que l’administration [du président Biden] continue de soutenir ces initiatives et exhortent vivement [le président Biden] à changer de cap ».

Ils concluent :

« Si vous ignorez ce conseil, nous déclarons dans les termes les plus forts que nous considérons tout accord de ce type comme un traité nécessitant l’accord des deux tiers du Sénat en vertu de l’article II, section 2, de la Constitution ».

Le sénateur Johnson est rejoint dans cette lettre par les sénateurs John Barrasso, M.D. (R-Wyo.), Marsha Blackburn (R-Tenn.), John Boozman (R-Ark.), Mike Braun (R-Ind.), Katie Boyd Britt (R-Ala.), Ted Budd (R-N.C.), Shelley Moore Capito (R-W. Va.), Bill Cassidy, M.D. (R-La.), John Cornyn (R-Texas), Tom Cotton (R-Ark.), Kevin Cramer (R-N. D.), Mike Crapo (R-Idaho), Ted Cruz (R-Texas), Steve Daines (R-Mont.), Joni Ernst (R-Iowa), Deb Fischer (R-Neb.), Lindsey Graham (R-S. C.), Chuck Grassley (R-Iowa), Bill Hagerty (R-Tenn.), Josh Hawley (R-Mo.), John Hoeven (R-N. D.), Cindy Hyde-Smith (R-Miss.), John Kennedy (R-La.), James Lankford (R-Okla.), Mike Lee (R-Utah), Cynthia Lummis (R-Wyo.), Roger Marshall, M. D. (R-Kan.), Mitch McConnell (R-Ky.), Jerry Moran (R-Kan.), Markwayne Mullin (R-Okla.), Rand Paul, M. D. (R-Ky.), Pete Ricketts (R-Neb.), James Risch (R-Idaho), Mitt Romney (R-Utah), Mike Rounds (R-S. D.), Marco Rubio (R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F), R-F).), Marco Rubio (R-Fla.), Eric Schmitt (R-Mo.), Rick Scott (R-Fla.), Tim Scott (R-S. C.), Dan Sullivan (R-Alaska), John Thune (R-S. D.), Thom Tillis (R-N. C.), Tommy Tuberville (R-Ala.), J.D. Vance (R-Ohio), Roger Wicker (R-Miss.), Lisa Murkowski (R-Alaska.), Susan Collins (R-Maine), et Todd Young (R-Ind.).

Pour en savoir plus sur la lettre du 1er mai 2024 adressée par les sénateurs au président, lisez Fox News.

Le texte intégral de la lettre est disponible ici.




Le Traité de l’OMS sur les pandémies : nos libertés en danger ?

[Source : Virginie Joron]

Conférence sur le Traité de l’OMS sur les pandémies organisée par les députés européens Francesca DONATO, Stasys JAKELIŪNAS, Virginie JORON, Mislav KOLAKUŠIĆ, Sylvia LIMMER, Ivan Vilibor SINČIĆ et Cristian TERHEŞ avec la participation des experts de CHD Europe, Silvia BEHRENDT, David BELL, Philipp KRUSE et Wolfgang WODARG.




«Le sexe est un fait biologique» : au Royaume-Uni, le NHS opère un tournant majeur sur le sujet de la transidentité

[Source : lefigaro.fr]

Par Jessamine Gas

Le National Health Service a publié une mise à jour de sa «Constitution». En particulier, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes.

Dans un document publié le 30 avril sur son site internet et présentant les modifications à venir de sa «Constitution», le National Health Service (système de santé britannique) définit le sexe comme une réalité biologique déterminante dans les soins apportés aux patients. Un tournant majeur et significatif dans le positionnement du Royaume-Uni sur les questions liées au genre dans la sphère médicale.

La «Constitution» du NHS, mise à jour au moins une fois tous les dix ans, est un manifeste exposant ses principes, valeurs, droits et engagements. Parmi les modifications proposées il y a quelques jours et devant encore faire l’objet d’une consultation de huit semaines jusqu’au 25 juin, un paragraphe est consacré aux soins liés à la transition de genre. Dès les premières lignes du chapitre, le NHS propose une définition du sexe qui est tout sauf anodine dans le contexte actuel des revendications de genre«Nous définissons le sexe comme le sexe biologique». Une formulation accueillie par les opposants à l’idéologie du genre comme un «retour à la raison».

Soins et espaces de santé non-mixtes

Le NHS affirme par ailleurs que l’accès aux services de santé implique un droit pour les patients à «recevoir des soins et traitements qui leur soient appropriés, correspondent à leurs besoins et à leurs préférences». L’institution de santé souhaite que les patients puissent affirmer librement ces besoins et préférences, «y compris pour demander que les soins intimes soient effectués par une personne du même sexe» (le caractère intime étant associé aux soins d’hygiène du corps, ainsi qu’aux examens médicaux des seins et des organes génitaux ou rectaux).

Le NHS va même plus loin dans sa déclaration, annonçant que les patients ne pourront plus partager leurs chambres, douches et toilettes avec des patients du sexe opposé. De fait, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres, c’est-à-dire de sexe biologique masculin, de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes. Face aux précédentes directives du NHS datant de 2021, et permettant aux patients transgenres d’être placés dans des espaces en fonction de leur identité de genre et non de leur sexe, certaines patientes s’étaient plaintes d’avoir dû partager un espace de couchage avec des patients de sexe masculin.

(…)

[Voir la suite : https://www.lefigaro.fr/international/le-sexe-est-un-fait-biologique-au-royaume-uni-le-nhs-opere-un-tournant-majeur-sur-le-sujet-de-la-transidentite-20240502]




Un régime pauvre en sodium peut vous stresser

[Source : aubedigitale.com]

[Illustration : Soho A Studio/Shutterstock]

Par Jennifer Sweenie

Il existe un lien entre la consommation de sel et le stress, et ce n’est probablement pas ce que vous pensez. Si nous connaissons bien les dangers supposés d’une alimentation riche en sodium, beaucoup d’entre nous ne savent pas qu’une consommation insuffisante de sodium entraîne son propre lot de problèmes. En ce qui concerne le stress, le sel joue un rôle important en aidant à éliminer le cortisol de l’organisme.

Une étude publiée dans Clinical Endocrinology en 2020 a montré qu’une augmentation de la consommation de sel entraîne une hausse du taux de cortisol dans l’urine et une baisse du taux de cortisol dans le sang. Qu’est-ce que cela peut signifier ? Une réduction de la consommation de sodium peut entraîner une augmentation du taux de cortisol circulant.

Le sel est souvent vilipendé et de nombreux médecins conseillent à leurs patients d’adopter un régime pauvre en sodium pour des raisons de santé. Cependant, une consommation insuffisante de sel peut interférer avec l’élimination du cortisol de notre circulation sanguine. Le sodium aide à éliminer l’hormone du stress de l’organisme, et le fait de l’éviter peut finalement conduire à des niveaux chroniquement élevés de cortisol dans le sang. En l’absence de traitement, un taux élevé de cortisol peut entraîner divers symptômes gênants et des complications potentiellement graves. La plupart des gens présentent des symptômes de cortisol élevé ou mal régulé en raison des facteurs de stress de la vie, et le fait de s’abstenir de consommer du sel peut exacerber la situation.

Qu’est-ce que le cortisol ?

Le cortisol est une hormone stéroïde essentielle produite par la glande surrénale en réponse au stress. On l’appelle souvent l’hormone du stress, car l’organisme la libère en plus grande quantité lors de la réaction de lutte ou de fuite face à un facteur de stress. Le cortisol aide à libérer le glucose stocké dans nos cellules afin que nous ayons l’énergie nécessaire pour fuir une menace perçue.

L’hormone du stress a de nombreuses fonctions vitales, notamment la régulation de la glycémie, la gestion du métabolisme, le contrôle de l’inflammation et l’aide au cycle de sommeil et d’éveil. Il s’agit d’une hormone importante, mais des niveaux élevés de cortisol sur une période prolongée peuvent avoir des effets négatifs sur la santé, notamment la prise de poids, l’hypertension artérielle et l’affaiblissement de la fonction immunitaire.

La différence entre le sel et le sodium

Les mots « sel » et « sodium » sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais il existe une différence marquée entre les deux. Le sodium est un minéral que l’on trouve dans de nombreux aliments et qui est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme. Le sel est une combinaison de sodium et de chlorure. Il s’agit d’un composé chimique composé de 40 % de sodium et de 60 % de chlorure, d’où son nom. En définitive, le sodium est l’un des deux éléments qui composent le sel.

Le sodium est un minéral essentiel qui contribue à réguler l’équilibre hydrique de l’organisme et à maintenir une fonction nerveuse et musculaire normale. Il participe également à l’absorption et au transport des nutriments dans l’organisme. Essentiel signifie que votre corps ne peut pas le fabriquer et que vous devez en obtenir des quantités adéquates par le biais des aliments que vous consommez. Quelle est notre principale source de sodium ? Le sel.

Le lien entre le sel et le cortisol

Les conclusions de l’étude de 2020 ne sont pas nouvelles. Une autre étude publiée plus tôt dans la même année a révélé que « l’excrétion urinaire d’aldostérone a diminué dans le cadre d’un régime riche en sel par rapport à un régime pauvre en sel, tandis que l’excrétion urinaire de cortisol et de cortisone a augmenté ». En 2013, une étude publiée dans Cell Metabolism a établi qu’« un régime riche en sel augmente l’excrétion de cortisol chez l’homme ».

Une étude publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism en 2003 a déclaré : « Chez les sujets sains, la charge en sel alimentaire augmente et la restriction en sodium diminue l’excrétion urinaire de cortisol libre » et « les changements dans l’excrétion des métabolites du cortisol après une charge en sel s’accompagnent d’une diminution de la concentration plasmatique de cortisol ».

Avant cela, une étude de 1998 avait conclu : « Cette étude soutient l’idée que la restriction sodée diminue l’excrétion urinaire de cortisol ».

Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement la relation entre l’apport en sel et l’excrétion de cortisol, l’étude de 2020 soulève quelques points. Un apport alimentaire accru en sodium peut entraîner des résultats faussement positifs dans les tests d’excrétion de cortisol sans urine, et les régimes pauvres en sodium peuvent rendre les tests sanguins de cortisol inexacts. En outre, un régime pauvre en sodium peut augmenter le taux de cortisol, et l’incorporation de sources de sodium de haute qualité dans votre alimentation présente des avantages en termes de régulation du cortisol.

Le type de sel est important

En ce qui concerne la consommation de sel, le type de sel est important. Le sel de table est le sel le plus couramment utilisé. Il est fortement transformé et dépourvu d’une grande partie de ses minéraux naturels. Des produits chimiques sont souvent ajoutés pour éviter qu’il ne s’agglomère sous l’effet de l’humidité.

Le sel de table est généralement enrichi en iode. L’iode peut être bénéfique pour la santé de la thyroïde. Toutefois, certains experts affirment que la transformation du sel de table peut le rendre plus difficile à traiter et à utiliser par l’organisme, ce qui peut entraîner des problèmes de santé potentiels. Du dextrose, une forme de sucre, est parfois ajouté au sel de table.

Le sel marin est une forme plus naturelle de sel récolté à partir d’eau de mer évaporée. Il conserve de nombreux oligo-éléments naturels, notamment le magnésium, le potassium et le calcium. Il n’est ni raffiné ni transformé. Le sel de mer rose de l’Himalaya est un type de sel populaire extrait d’anciennes couches de sel dans les montagnes de l’Himalaya. Il est connu pour sa couleur rose et est riche en minéraux.

Le sel casher est du chlorure de sodium pur et ne contient pas d’oligo-éléments, d’iode ou d’additifs nocifs pour la santé.

Les aliments qui peuvent aider à réduire le taux de cortisol

Outre le sel de haute qualité, les meilleurs aliments pour réduire le taux de cortisol sont ceux qui sont anti-inflammatoires. Tous les aliments qui réduisent l’inflammation font baisser le taux de cortisol. Plusieurs aliments peuvent contribuer à réduire le taux de cortisol dans l’organisme :

  • Le chocolat noir : Le chocolat noir contient des flavonoïdes et des études ont montré qu’il pouvait réduire le taux de cortisol.
  • Les baies : Les baies sont riches en antioxydants, qui peuvent aider à réduire l’inflammation et à diminuer le taux de cortisol.
  • Poissons gras : Les poissons gras tels que le saumon et le thon contiennent des niveaux élevés d’acides gras oméga-3. Des recherches ont montré que les oméga-3 peuvent réduire le taux de cortisol.
  • Noix : Les fruits à coque sont une excellente source de magnésium, qui peut contribuer à réduire le taux de cortisol.
  • Légumes à feuilles : Les légumes à feuilles tels que les épinards et le chou frisé sont également riches en magnésium et en antioxydants et peuvent contribuer à réduire l’inflammation et le taux de cortisol.
  • Aliments fermentés : Les aliments fermentés, notamment le kimchi et la choucroute, contiennent des probiotiques. Il a été démontré que les probiotiques contribuent à réduire le taux de cortisol.
  • Les tisanes : Les recherches montrent que les tisanes, comme la camomille et la lavande, ont des propriétés calmantes qui peuvent aider à réduire le taux de cortisol.
  • Ashwagandha : Plante utilisée depuis des siècles dans la médecine traditionnelle ayurvédique, l’ashwagandha est censée réduire le taux de cortisol dans l’organisme. Il a permis de traiter diverses affections, notamment le stress, l’anxiété, la fatigue et la dépression.

Certaines études suggèrent que l’ashwagandha possède également des propriétés anti-inflammatoires et de renforcement du système immunitaire. Cependant, l’ashwagandha peut être dangereux pour certaines personnes et doit être discuté avec un médecin.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale




« Cher Dr Malone… »

[Source : sashalatypova.substack.com]

Par Sasha Latypova — 1er mai 2024

Robert Malone a récemment publié un billet dans lequel il revient sur les raisons qui l’ont poussé à se faire vacciner avec Moderna et sur la lésion vaccinale qu’il a subie par la suite :

Au début de l’année 2021, j’ai parlé à des collègues de la FDA qui m’ont assuré que le vaccin était sûr et qu’il aidait les personnes atteintes de Covid de longue durée. Ils m’ont également assuré que la toxicité que j’avais observée avec les LNP dans les années 1990 avait été résolue grâce à de nouvelles formulations. J’ai fait confiance à mon gouvernement et à la santé publique. J’ai fait confiance à mes amis. À ce moment-là, presque personne n’écrivait sur la myocardite ou même sur le fait que le vaccin produisait des effets indésirables. Franchement, j’étais fier d’avoir participé à l’invention de cet ensemble de technologies et heureux de voir les idées évoluer vers quelque chose qui sauverait des vies. J’étais loin de me douter que toutes les activités de « recherche et développement » menées au cours des années qui ont suivi mon départ n’avaient jamais abordé les problèmes de sécurité initiaux et qu’en fait, l’ajout de la pseudouridine1 avait rendu ces produits encore plus dangereux. N’oubliez pas que la plupart des recherches menées par les entreprises ne sont jamais publiées — littéralement, nous, le public, n’avons aucun moyen de savoir ce qui a été fait ou n’a pas été fait. Nous devions faire confiance au gouvernement.

Permettez-moi de préparer le terrain pour cette lettre ouverte en disant que Robert Malone pense que je suis l’un de ces détracteurs, qui le traque de manière absolument déraisonnable sur tout l’Internet avec des commentaires haineux, etc. Il pense qu’il s’agit d’une affaire personnelle. Récemment, il a publié un article de psychologie inventé par des amateurs, insinuant lourdement que tous ceux qui n’ont jamais été d’accord avec ses déclarations, qui ont souligné ses conflits d’intérêts vraiment graves ou qui n’ont pas été d’accord avec ses opinions le sont uniquement parce qu’ils sont des personnalités narcissiques de la « triade sombre ».

Cher Dr Malone,

Je ne vous déteste pas. Ce n’est pas personnel. Certains disent que vous mentez sur le fait que vous auriez reçu des injections de Moderna et que vous auriez été blessé par ces injections. Mais je vous crois sur ce point, car je crois toutes les victimes. Il y a d’autres raisons, et j’espère que cette lettre les expliquera clairement.

Tout d’abord, un bref mot de remerciement. Dans votre message, vous avez fait référence au site web Howbad is Your Batch (howbad.info) où vous avez trouvé vos numéros de lots Moderna. Merci pour cette référence. Il s’agit du site web que Craig Paaradekooper a créé avec mon aide, y compris 160 dollars pour l’hébergement. Il a été inspiré par mon analyse originale de la variabilité des événements indésirables et des décès pour les lots de vaccins Covid, qui a été publiée pour la première fois le 31 octobre 2021 dans The Exposé (un journal britannique). Craig a vu cette publication et a fait sa propre analyse indépendante qu’il a publiée sur Bitchute le 16 novembre 2021. Pendant plus d’un an, nous avons collaboré à la recherche de données dans ce domaine. Le site web est devenu extrêmement populaire, permettant aux gens de voir par eux-mêmes combien de morts et de blessés ont été causés par la technologie que vous prétendez avoir inventée.

Ensuite, examinons vos affirmations selon lesquelles je vous aurais « attaqué » et surtout « continuellement, tout le temps », comme vous l’avez affirmé avec colère lors de la désormais célèbre interview de Doc Malik, le 16 janvier 2024. Trois jours après cette interview, vous avez décidé de me bloquer sur X/Twitter et avez ensuite publié ce mensonge malveillant et diffamatoire sous la forme d’une « question » :

Mon mari n’a aucun lien avec le FEM, mais vous avez prouvé publiquement que vous êtes un menteur. Je ne vous avais pas attaqué avant cette diffamation idiote de votre part pour une raison simple : il n’y avait pas lieu de le faire. Je n’étais pas d’accord avec le fait que vous poursuiviez les Breggins et le Dr Ruby (que vous avez publiquement traité de « tarte » — quel gentleman !). Je n’étais pas d’accord avec votre préparation à la pandémie, car les pandémies sont une fiction utilisée par les psychopathes de l’État profond pour instaurer une tyrannie mondiale. Mes désaccords n’étaient pas des « attaques », mais des désaccords factuels, étayés par des preuves substantielles. Depuis le 16 janvier, j’ai de nombreuses bonnes raisons de dénoncer vos mensonges, vos conflits d’intérêts et la propagande sur la préparation à la pandémie que vous mettez en avant.

Extrait 1 (commençant à environ 30 minutes de l’interview) :

(VIDÉO sur site source)

Transcription (accentuation ajoutée) :

À 30:22 — Ahmad Malik demande : « Parlons de la FDA… Sasha Latypova a participé à mon podcast et elle a dit clairement que le DoD et la DARPA… »

RM : « Sasha Latypova dit beaucoup de conneries et elle m’attaque tout le temps, beaucoup de gens pensent qu’elle est en fait une opposition contrôlée. Elle fait beaucoup de déclarations qui ne sont pas étayées, et si vous regardez les documents, ils sont loin d’être ce qu’elle affirme qu’ils sont »… « Contrairement à Sasha, je suis un expert en affaires gouvernementales et en rédaction de contrats gouvernementaux et d’affaires réglementaires. Je sais de quoi je parle ! J’ai rédigé des contrats OTA2 ! Je connais intimement ces clauses ! … »

C’est ce qu’on appelle le « bad-jacketing »3, n’est-ce pas ? Vous prétendez être un expert en la matière : « Beaucoup de gens pensent qu’elle est une opposition contrôlée ». Qui sont ces « nombreuses personnes », Bob ? Voulez-vous développer, et peut-être montrer quelques preuves que je suis « contrôlée » et par qui/quoi ? Peut-être un ou plusieurs contrats de non-divulgation en cours avec une entité vraiment puissante, avec de l’argent et des armes ? Oh, attendez, je suis bête, c’est vous ! Vous avez ces CDA4 qui vous permettent d’être contrôlé par la partie qui a déclenché l’empoisonnement de masse et la privation de droits sous prétexte d’une « pandémie », à savoir le gouvernement américain et le ministère de la Défense. Plus tôt dans l’interview, vous avez engueulé Doc Malik pour avoir remis en question le caractère sacré de la pandémie. Accuser les autres de faire ce que vous faites — pouvez-vous me rafraîchir la mémoire, s’agissait-il d’Alinsky ou de Goebbels ?

Je ne savais pas que vous étiez également un expert de l’OTA ! C’est bon à savoir. Il aurait été encore mieux de le savoir aux alentours de 2020, lorsque vous étiez occupé à rédiger des guides sur la Covid et à falsifier la science avec de la famotidine5 pour 21 millions de dollars pour le compte de la DARPA. Les contrats OTA pour les contre-mesures contre la Covid ont été passés par le ministère de la défense pour un montant d’environ 50 milliards de dollars à l’époque. Il aurait été formidable que vous en fassiez mention sur le podcast de Joe Rogan ou de Dark Horse ou sur tout autre média social de haut niveau pour les Américains trompés qui pensaient tous qu’ils recevaient des produits pharmaceutiques sûrs et réglementés et non des contre-mesures militaires non réglementées, dangereuses et sans responsabilité de l’EUA6. Pourquoi n’avez-vous rien dit à l’époque ? Pourquoi n’avez-vous rien dit dans l’interview de Doc Malik du 16 janvier pour réfuter ce que j’ai dit au sujet des contrats OTA/Covid ? Quelle preuve de l’expertise d’OTA pouvez-vous apporter, si ce n’est l’affirmation rageuse que vous l’avez ? Pourquoi avez-vous attendu pour affirmer que vous aviez une expertise dans ce domaine jusqu’à ce que des non-experts en OTA, @Katherine Watt et moi-même ayons trouvé et examiné la loi pertinente et les contrats, et jusqu’à ce que @Debbie Lerman, une journaliste qui n’était pas auparavant une experte en OTA, ait compris pourquoi et comment le HHS7 s’est « associé » avec le DOD pour contourner leurs restrictions respectives en matière d’OTA ? Il s’avère que cela était nécessaire pour commander un volume massif de « prototypes et de démonstrations » (poison chimique non réglementé) et prétendre qu’il s’agissait de médicaments réglementés pour les militaires et les civils. Le saviez-vous en 2020 ?

En tant qu’expert, vous semblez toujours avoir plusieurs longueurs de retard sur les non-experts !

Clip 2 :

(VIDÉO sur site source)

Transcription :

RM : J’ai également étudié en profondeur les documents relatifs aux réglementations sanitaires d’urgence et ce qu’ils stipulent. Ils stipulent qu’en cas de déclaration d’urgence, la Défense sera impliquée. Sasha prétend que c’est une opération contrôlée par le ministère de la Défense. Je n’ai pas vu cette documentation.

Quelqu’un pourrait-il m’indiquer cette plongée en profondeur dans les règlements sanitaires d’urgence par le Dr Malone, et me dire quand elle a été publiée, si tant est qu’elle existe ? J’ai tellement de questions sans réponse. Pourquoi le ministère de la Défense serait-il impliqué dans un prétendu événement de « santé publique » sur le sol américain ? Quelles sont les lois qui autorisent le déploiement des forces armées fédérales sur le territoire américain et sur les terres non fédérales appartenant aux États qui ne sont vraisemblablement pas en guerre ? Pourquoi le colonel Matt Hepburn, de la DARPA, a-t-il appelé le consortium pharmaceutique sur la pandémie le 4 février 2020 pour lui dire que la Covid était une menace pour la sécurité nationale ? Qu’est-ce qui a justifié cette déclaration extraordinaire alors qu’il n’y avait pas de Covid aux États-Unis, qu’il n’y en avait presque pas dans le monde et que personne n’en était mort à l’époque (ou depuis lors, en fait8) ? Qu’est-ce qui a justifié ces activités militarisées extraordinaires, Bob ? S’il vous plaît, dites-le-nous, à nous, petites gens, qui ne sommes pas des experts comme vous ?

Vous dites que vous n’avez pas vu les documents prouvant que l’OWS9 était contrôlé par le ministère de la Défense. Cela ne signifie pas que la documentation est inexistante, mais seulement que vous n’êtes pas un expert dans les domaines où vous prétendez l’être, ou que vous avez un problème de perte de mémoire étrange et très prononcé (causé par le ministère de la Défense ?). Vous avez vu cette documentation, au moins une fois, lorsque je l’ai présentée en janvier 2023 à Stockholm. Vous souvenez-vous que vous êtes monté sur scène après la présentation et que vous m’avez serré dans vos bras ? Vous l’avez donc vu ! Ce tableau qui indique clairement que le DoD est le chef des opérations d’OWS. Ce tableau est disponible depuis octobre 2020 :

Le général Gustave Perna était le chef des opérations d’OWS. Ce type :

Il ne s’agit pas de Peter Marks ni de Robert Kadlec comme vous le prétendez plus loin dans l’interview, bien que Peter Marks soit effectivement crédité du nom OWS. C’est un fan de Star Trek. Et c’est aussi votre ami, Bob, du moins vous le pensiez. Je reviendrai sur ce point dans une minute.

Vous dites que c’est la faute de Kadlec et qu’il « pourrait être de la CIA ». Il pourrait être les deux, puisqu’il a personnellement alloué les milliards de dollars pillés aux contribuables sous la forme de « contrats de contre-mesures Covid » à ses copains de l’industrie pharmaceutique, y compris votre propre bébé — Inovio Pharmaceuticals ! Toutefois, outre les milliards de dollars de contrats sans appel d’offres qui ont été passés par le ministère de la Défense pour fabriquer toute une série de poisons et de systèmes meurtriers, je me permets d’attirer votre attention sur le fait que les dirigeants du ministère de la Défense d’OWS ont tenu de nombreuses conférences de presse en 2020 et 2021, expliquant clairement au monde entier qu’ils étaient en fait les responsables. Regardez ces uniformes prestigieux, ces insignes et ces grades militaires ! Non seulement ils sont en charge de l’OWS, mais ils affirment également à plusieurs reprises qu’ils sont en charge de l’ensemble du gouvernement. Écoutez le général Talley souffrir de la forme particulière du syndrome de Tourrete du ministère de la Défense : il s’agit d’un extrait d’une seule (!) conférence de presse du Pentagone, le 2 juin 2020.

(VIDÉO sur site source)

Bien entendu, il ne s’agit pas du seul document attestant que le ministère de la Défense est responsable de l’opération « Warp Speed » ! Loin de là. Voici un résumé de 14 pages discutant du rôle du DoD et des contrats OTA, préparé à la demande du sénateur Ron Johnson par moi-même, Katherine Watt et plusieurs avocats et autres professionnels (moins les pièces jointes). Je vous invite à réfuter calmement tout ce qui précède, mais, s’il vous plaît, évitons les explosions de colère en proclamant notre expertise sans rien dire de substantiel. Cette façon de faire est de plus en plus éculée.

Et bien sûr, ce n’est pas la première fois qu’un véritable expert vous le fait remarquer. Vous vous souvenez que le Dr Mike Yeadon en a parlé en décembre 2023 et que vous lui avez dit de « se taire » ? Oui, je m’en souviens ! Oui, c’était la première fois que je vous critiquais publiquement, Bob, pour votre impolitesse et pour avoir soigneusement « ignoré » la vérité. « Ne pas remarquer », par exemple ne pas remarquer que la Défense est en charge de l’OWS alors qu’elle l’est clairement, est une façon sophistiquée et pratique de mentir. Je cite ma propre déclaration :

Il est possible que les « experts » ne comprennent pas comment ce crime est commis et par qui, et il est possible qu’ils n’aient pas vu les réponses précédentes de la FDA (même dans les dépositions au tribunal), qu’ils ne soient pas au courant des décisions des juges fédéraux dans des affaires clés, qu’ils ne comprennent pas la loi américaine actuelle et qu’ils n’aient jamais entendu parler des contre-mesures de l’EUA (alors qu’ils travaillent pour la DoD et la DTRA10 et sont payés pour élaborer des contre-mesures). C’est possible, mais peu probable. Et si c’est le cas, pourquoi les appelle-t-on encore des experts ?

Pourquoi les grands experts posent-ils toujours la même question et s’attendent-ils à une réponse différente ? Cette citation est d’ailleurs attribuée à tort à Einstein.

Je ne pense pas que ce soit un signe de folie. Personne n’est stupide ou ne commet d’erreur. Il est clair que tous ces faux pas ont pour but de passer à côté de la vérité le plus longtemps possible pendant la construction de la prison mondiale.

Revenons à Peter Marks, Dr Malone. Le fait est que vous avez fait une grosse erreur. Ce n’était pas votre ami. Les cafards n’ont pas la capacité d’être des amis. Ses qualités humaines sont superficielles. Il/elle/quoi que ce soit, c’était un test de vos compétences en matière d’industrie pharmaceutique et de nature du gouvernement. Je suis désolé d’annoncer la mauvaise nouvelle, mais vous avez échoué. L’un d’entre nous est un expert, et l’autre a fait confiance à Peter Marks. Portez-vous bien. J’espère que votre corps se remettra à temps de la blessure causée par le vaccin. Votre réputation ne le fera peut-être pas…

Sincèrement,

Sasha Latypova


1 « La pseudouridine (notée ψ) est un ribonucléoside dérivé de l’uridine. On la trouve dans certains ARN non codants, comme les ARN de transfert ou les ARN ribosomiques. La pseudouridine n’est pas incorporée lors du processus de transcription, mais résulte d’une modification post-transcriptionnelle de certains résidus d’uridine. C’est la modification de base la plus fréquente dans l’ARN, elle est retrouvée chez l’ensemble des organismes vivants. » (Wikipédia) — NdT.

2 Other Transaction Authority (Autorité pour d’autres transactions) est le terme couramment utilisé pour désigner l’autorité (10 U.S.C. 4021) du Département de la Défense (DoD) pour réaliser certains prototypes, projets de recherche et de production. — NdT.

3 Le bad-jacketing est un terme qui désigne le fait de mettre en doute l’authenticité de la bonne foi ou de l’identité d’une personne — NdT.

4 Confidential Disclosure Agreement : accord de divulgation confidentielle — NdT.

5 La famotidine est utilisée pour traiter les ulcères de l’estomac (gastriques et duodénaux), l’œsophagite érosive (brûlures d’estomac ou remontées acides) et le reflux gastro-œsophagien (RGO) — NdT.

6 Emergency Use Authorization (Autorisation d’utilisation en cas d’urgence) — NdT.

7 Health & Human Services (Santé et services sociaux) — NdT.

8 L’auteur fait partie des personnes qui n’ont pas trouvé de preuves d’une nouvelle maladie et ne se sont pas contentées des déclarations officielles — NdT.

9 Opération « Warp Speed » — NdT.

10 Defense Threat Reduction Agency (Agence de la Défense pour la réduction des menaces) — NdT.




Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien et cancérologue

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme. Mais les élites menacent la liberté d’expression par la désinformation et les censures. Battons-nous pour les faire respecter.

La liberté d’expression conditionne la liberté d’opinion

Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :

Elle est rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU :

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».

Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux que nous avons signés dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui s’efforcent d’instaurer une censure généralisée pour imposer la pensée unique, premier pas du totalitarisme.

Depuis la crise du covid, les gouvernants des pays qui se prétendent pourtant démocratiques ont rivalisé d’ingéniosité pour diaboliser et censurer tous ceux qui dénonçaient l’énormité de leurs mensonges, les publications qui mettaient en danger leurs présentations de la vérité, leurs idéologies, leurs pouvoirs et leurs intérêts matériels.

La liberté d’opinion est indispensable à la science

La religion repose sur la foi et ignore le doute. Les vérités énoncées dans le livre Sacré sont immuables. Toute contestation est hérétique et doit être condamnée.

La science repose sur le doute. Une vérité scientifique n’est admise que tant qu’elle est compatible avec les faits constatés. Toute contradiction entre la théorie dominante du moment et un fait observé crée une controverse qui mène à une nouvelle vérité d’où naissent la plupart des progrès scientifiques.

Méconnaître les paradoxes et refuser le débat c’est stériliser la science, la transformer en religion. Niels Bohr, pionnier de la mécanique quantique, l’avait brillamment exprimé à propos du paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen « qu’il est merveilleux de constater un paradoxe. Maintenant nous avons l’espoir de faire quelques progrès ».

La désinformation, les censures et l’oppression Covid pour modèles

Désinformation et propagande

Comme la censure des médias ne suffisait plus pour ignorer les hérétiques, les autorités ont utilisé les agences sanitaires comme caution pseudo scientifique de leurs mensonges.

Lors du Covid le très mal nommé « comité scientifique » a longtemps incarné la voix officielle en prétendant entre autres fadaises que les vaccins étaient efficaces. Le ministère, les agences officielles et l’académie de médecine ont répété à l’envie :

« Les vaccins sont efficaces à 90 %… ils empêchent la diffusion de l’épidémie… ils protègent des formes graves… ils sont efficaces et sans danger ».

L’académie de médecine a même réclamé l’obligation vaccinale pour tous, y compris pour les enfants en prétendant « qu’un taux de vaccination de 80 % assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie ». Cette dernière affirmation été depuis dramatiquement démentie par les données officielles montrant l’explosion d’Omicron alors que le taux de vaccinés en France atteignait ce taux magique de 80 %.

Au niveau mondial aussi les données de l’OMS ont démontré que les injections covid ont été inefficaces contre les transmissions et qu’elles les ont peut-être même favorisées.

Répression de la liberté d’expression

Pour éviter que les faits contredisant leurs mensonges soient connus, certains milliardaires et les gouvernements occidentaux ont instrumentalisé des journalistes et l’ordre des médecins comme tribunal de l’Inquisition et ont fait condamner tous ceux qui voulaient ouvrir un débat scientifique ou qui diffusaient des faits scientifiquement établis, mais contraires au dogme officiel.

Comme l’inefficacité de l’obligation généralisée du masque contre les virus1, que les « vaccins covid » n’en étaient pas, que ces injections étaient expérimentales2Mais aussi que les injections anti-covid n’ont pas évité les formes graves entraînant la mort et qu’elles exposaient à des complications, que les traitements précoces (hydroxychloroquine, Ivermectine, antibiotiques, vitamine D…) étaient efficaces, que l’hydroxychloroquine était peu toxique.

De nombreux médecins qui énonçaient ces faits ont été interdits d’exercer leur activité sans qu’aucun tribunal n’ait à ce jour rappelé que la liberté d’expression est un droit constitutionnel.

Les pays occidentaux qui ont le plus imposé les pass et les vaccins sont ceux qui ont comptabilisé des plus fortes mortalités covid par million :

Et ce sont ces mêmes pays, chantres des injections, qui souffrent actuellement de surmortalités toutes causes confondues « inexpliquées », car possiblement liées aux effets secondaires des pseudo vaccins.

La censure emprunte de multiples méthodes

L’invisibilisation

Le premier temps consiste à ignorer les donneurs d’alerte : les médias ne mentionnent pas leurs informations, livres ou discours pour que le public n’y ait pas accès… Désindexation de leurs articles par Google Actualité, suppression de leurs vidéos par la chaîne YouTube, Facebook, Instagram, etc., puis rapidement censure financière par boycott de ses services de publicité. Google et les réseaux sociaux évitent d’en faire mention alors qu’ils accordent une place considérable à la propagande officielle.

Rappelons le blocage en France de la chaîne Rumble et de RT France chaîne de télévision très écoutée disparue brutalement sans explications techniques sur ordre du gouvernement. Les tentatives de diffusion par Odyssée ou autres des innombrables vidéos censurées par YouTube sont utiles, mais n’atteignent pas le même nombre de vues.

L’exercice qui consiste à éviter certains mots qui engendreront automatiquement la censure d’une vidéo par YouTube en minimisant son audience, comme vaxx, enfants, genre, etc. conduisent à une autocensure automatique des auteurs, de même que le fait de ne pas montrer d’images dures comme les photos des interventions pour changement de genre, ce qui amoindrit le message.

La diabolisation par sophisme, par association

Lorsque cela n’est pas suffisamment efficace, les censeurs tentent de décrédibiliser les donneurs d’alerte en s’attaquant à leur personne plutôt qu’à leurs propos pour le discréditer ou le déshonorer.

Ils ont pour cela créé des « fast checkers », le plus souvent journalistes3 qui, au lieu d’informer équitablement, à charge et à décharge, déforment les propos des donneurs d’alerte, ne les interrogent jamais et n’hésitent pas à mentir en les diffamant. Ces fast checkers sont entre autres financés par George Soros (Open Society Foundation), Google, la fondation Bill et Melinda Gates, the National Endowment for Democracy, Ebay’s Omidyar Foundation, les gouvernements occidentaux et la Commission Européenne.

Par exemple, pour tenter de démentir mon article illustrant la surmortalité post vaccinale précoce4, Françoise Kadri de AFP « factuelle », « antiviral » site Internet, La Montagne journal web, et Ludwig Gallet du Parisien ont imaginé et prétendu que j’étais l’objet d’« une plainte du Conseil national de l’Ordre des médecins depuis décembre 2020 »5 avant de confirmer les données chiffrées de l’OMS que je citai, tout en tentant de leur trouver des explications non liées aux injections pour quelques pays. Le comique de l’histoire est que je n’étais plus inscrit au conseil de l’ordre depuis 2014 !

Ils utilisent volontiers des sophismes par association pour induire une « culpabilité par association ». L’exemple de sophisme par association le plus classique en politique consiste à associer leurs adversaires au fascisme, à l’extrême droite ou à Hitler, référence suprême du mal, pour le discréditer. Ils les traitent d’antivax (même les vaccinés !) de « populistes », « contestés », « complotistes », « d’extrême droite », sans jamais étayer leurs accusations par des faits ou des propos précis, objectifs, et en citant comme contradicteurs les avis sans nuances de médecins de plateau aux liens d’intérêts avec les gouvernants ou l’industrie souvent considérables, jamais mentionnés.

L’accusation de « discours de haine »

Nos députés ont, à juste titre, déclaré illégales l’apologie du terrorisme, du racisme et la négation des crimes contre l’humanité. Les activistes utilisent ces modèles en qualifiant ce qu’ils désirent censurer de « discours de haine », et de « phobique » « islamophobes », « homophobes », « transphobes », « grossophobes » et même, tout récemment « capillaro phobes » !

Rappelons que la critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine envers les croyants, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789, et la plupart des chrétiens le tolèrent. Je ne suis pas chrétien et je réprouve les excès passés de l’Église catholique lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je ne ressens aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont, au contraire, j’apprécie profondément les principes moraux, fondateurs de notre civilisation. Ce qui n’est manifestement pas le cas de certains militants extrémistes de croyances minoritaires religieuses, sociales ou sexuelles qui s’expriment parfois avec la brutalité propre aux convertis récents à une idéologie.

L’interdiction légale

Cette accusation de discours de haine ou de phobie vise à préparer une interdiction légale. Les individus qui se prétendent discriminés font du lobbying intense pour transformer l’expression des opinions qui leur déplaisent en délit punissable par la loi.

Ils y parviennent trop souvent ; ainsi en France les députés n’ont pas hésité à couper les cheveux en quatre en votant le 28 mars 2024 une loi pour « Reconnaître et sanctionner la discrimination capillaire ». Maintenant critiquer la coiffure de son épouse peut exposer aux rigueurs de la loi !

Certains censeurs se glorifient de défendre une cause qu’ils jugent essentielle !

L’étape ultime du refus de la liberté d’expression est franchie lorsque le censeur se glorifie de combattre la liberté d’opinion sous prétexte qu’elle s’oppose à une cause qu’il juge essentielle.

Des extrémistes de l’urgence climatique n’hésitent pas à agresser des œuvres artistiques mondialement reconnues.

Aux États-Unis, l’autocensure des médias américains s’est exprimé en floutant la Une de Charlie Hebdo renaissant de ses cendres après l’attentat terroriste islamiste qui l’avait frappé.

Des extrémistes s’attaquent à la littérature et au cinéma et consacrent leur temps à traquer les expressions ou les thèmes qui leur déplaisent pour les censurer.

De nombreuses œuvres sont ainsi réécrites au gré de la sensibilité exacerbée de minorités agissantes ; « Dix petits nègres » a été renommé « ils étaient dix ».

Les accusations moralistes contre « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » (Prix Pullitzer 1961) ont conduit certaines bibliothèques scolaires de l’État de Virginie de le retirer de leurs rayons. « Huckleberry Finn » de Mark Twain, « La case de l’Oncle Tom », « Tintin au Congo », « Tristes tropiques », mais aussi « le marchand de Venise de Shakespeare » et Voltaire sont la cible de censeurs qui nous rappellent tristement l’époque du procès de Flaubert pour Mme Bovary ou plus récemment la chasse aux sorcières du Maccarthisme triomphant. Même les Misérables de Victor Hugo sont attaqués.

Le film multi-oscarisé « Autant en emporte le vent » accusé de raciste et de révisionniste, a été retiré de HBO Max en juin 20206 et est maintenant précédé d’une « mise en contexte », censée aider le public à comprendre qu’il faut bien le replacer dans son époque et qu’il « Il serait irresponsable de le maintenir sans explication et dénonciation. » Cela témoigne d’un mépris des spectateurs qui seraient incapables de comprendre seuls et d’une volonté totalitaire de rééducation culturelle.

L’exemple de censeur sans complexe est incarné par la directrice de Radio France A. V. Reeth qui se glorifie publiquement d’exclure de l’antenne les scientifiques covidosceptiques ou climatosceptiques s’érigeant ainsi en grand maître des vérités scientifiques.

Mais comment peut-elle se glorifier ainsi de mépriser la démocratie et de trahir son devoir de journaliste énoncé dans la charte de Munich de 19717 et du celle du journaliste8

« Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre… Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ».

Cette volonté de « censure pour une bonne cause » s’oppose au jugement prononcé par la Cour Européenne des Droits de l’Homme dans la jurisprudence Hertel9 :

« Peu importe que l’opinion dont il s’agit soit minoritaire, et qu’elle puisse sembler dénuée de fondement : dans un domaine où la certitude est improbable, il serait particulièrement excessif de limiter la liberté d’expression à l’exposé des seules idées généralement admises ».

Les élites veulent accroître les censures par la loi et les traités internationaux

Alors qu’ils prétendent se comporter en démocrates les dirigeants occidentaux veulent toujours plus censurer pour imposer plus étroitement leur contrôle et nous faire croire à de futures crises sanitaires dans l’espoir d’attenter davantage encore à nos libertés.

En France, la loi Darmanin menace d’amende astronomique et de prison les donneurs d’alerte en médecine :

« Art. 223-1-2. — Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ».

Il envisage même d’interdire les « outrages » dans la sphère privée !

En Europe, le règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) vise à obliger les plateformes à censurer les continus qui pourraient paraître problématique sous menace d’amende et d’interdiction de leur exploitation sur le territoire. Il sacralise une censure privée (les plateformes apprécient seules la légalité ou non du contenu). Le respect de codes de conduite européen comporte en particulier la « visibilité accrue des sources d’information faisant autorité » (celles des gouvernements…). Twitter et consorts seront « en liberté ultra-provisoire et totalement surveillés ».

Les autorités espèrent-elles vraiment « restaurer la confiance » en censurant des faits réels qui contredisent leur discours ? Ne devraient-elles pas plutôt répondre à leurs opposants par des arguments lors de débats ? C’est en tous cas ce qui correspondrait le mieux aux idéaux démocratiques qu’elles se targuent de respecter. La démocratie meurt de la censure.

L’OMS dans son projet de nouveau règlement sanitaire international veut instituer une censure renforcée contre les critiques émises de ses préconisations qu’elle veut de plus rendre contraignantes. S’il n’était pas refusé, il pourrait demander des obligations vaccinales que personne n’aurait le droit de critiquer.

C’est la démocratie qu’ils veulent assassiner

Sans liberté de parole, il n’y a pas de démocratie !

Refusons la dictature des minorités et des grands groupes financiers qui pilotent ces projets liberticides tant en France, qu’à l’OMS ou à la Commission européenne.

Ceux qui croient que la démocratie est le moins mauvais de tous les systèmes politiques doivent s’allier pour dénoncer ces scandales partout et toujours et nous gagnerons, car la vérité triomphe toujours quand on la défend.

De nombreux pays ont déjà annoncé qu’ils refuseraient d’appliquer le nouveau règlement sanitaire de l’OMS s’il était voté en mai 2024 tel que son directeur général l’espère.

Malheureusement de trop nombreux dirigeants européens, trop liés à la finance, veulent supprimer progressivement nos droits fondamentaux de citoyens. Renvoyons chez eux les politiques qui veulent restreindre les droits de l’homme.

Quittons les organismes supranationaux (UE, OMS, OTAN) qui veulent faire taire la voix des peuples et détruire la démocratie. Obtenons le Frexit !

À bas la censure ! Liberté de parole ! Liberté de communication ! Liberté de déplacement ! Libertés !

Gérard Delépine





« L’OMS appartient désormais à un particulier »




Après investigation, le Dr Mike Yeadon ne croit plus aux méchants virus

[Source : lionessofjudah.substack.com]

Par le Dr Michael Yeadon — 25 avril 2024

Je suis formellement convaincu que les maladies respiratoires aiguës que nous appelons rhumes et grippes (« maladies de type grippal ») ne sont pas causées par des particules infectieuses submicroscopiques appelées virus et qu’elles ne sont pas contagieuses.

Pour un certain nombre d’autres maladies attribuées à des virus, telles que le « VIH/SIDA » et la « polio », j’ai suivi la piste des preuves suffisamment loin pour affirmer également qu’il n’y a aucune preuve qu’elles soient causées par de tels virus. Au contraire, et comme pour le « Covid-19 », elles sont plus justement appelées syndromes (puisque les symptômes allégués varient dans des proportions extraordinaires) et sont des attributions erronées d’un ensemble d’autres maladies. Dans chaque cas, les personnes sont réellement malades. C’est simplement que le diagnostic est erroné et qu’il n’est pas viral.

J’ai lu qu’il n’a jamais été possible de répondre à des attentes raisonnables en matière d’isolement pour un virus quelconque.

En tant que passager de l’omnibus de Clapham1, j’en ai appris suffisamment pour dire que je pense que la virologie2 est totalement frauduleuse.

En tant que Dr Mike Yeadon, PhD, je n’ai pas fait suffisamment de recherches personnelles et détaillées pour être sûr que les virus n’existent pas, même si je soupçonne que c’est vrai.

Je fais cette distinction parce que je pense que les gens ont le droit de savoir si je parle en tant que scientifique expérimenté ou en tant que personne réfléchie mais inexpérimentée. Si je fais une déclaration sans réserve, il serait raisonnable qu’un tiers s’attende à ce que je sois en mesure de produire des chapitres et des versets sur de nombreuses déclarations importantes concernant des maladies prétendument virales et, dans de nombreux cas, je ne pourrais pas le faire. Je m’appuierais sur le témoignage d’autres personnes.

J’ai les preuves et j’ai lu la littérature primaire sur les maladies respiratoires et sur d’autres maladies sélectionnées. C’est pourquoi je suis sûr de moi.

Je suis également convaincu que les pandémies mondiales de maladies graves sont impossibles. Il n’y a jamais eu de pandémies. L’exemple le plus célèbre, la pandémie de grippe espagnole, est un mélange d’exagération et de probable empoisonnement délibéré. Ces dernières années, il s’agit de « pseudo-épidémies de PCR faussement positives », un phénomène bien établi et bien réel, dans lequel 100 % des résultats de tests prétendument positifs sont faux. Il existe des exemples célèbres où ce phénomène est entièrement accidentel, comme la pseudo-épidémie de coqueluche.

[Voir :
La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole]

L’idée que nous risquons à tout moment l’émergence d’une pandémie ou d’une maladie grave et hautement infectieuse est un mensonge central que je considère aujourd’hui comme une contre-vérité évidente.

Le voyage a été étrange et semé d’embûches. Le plus étrange, c’est de montrer à des gens intelligents les preuves qui étayent ma position actuelle sur les maladies respiratoires aiguës et de constater qu’elles ne les émeuvent pas.

Certains ont emprunté des chemins similaires et sont parvenus aux mêmes conclusions. Je crois que le Dr Jonathan Engler3 en fait partie. Il y a de nombreuses autres personnes que je crois sincères, je ne vais donc pas m’en prendre à elles demain, mais qui continuent à parler comme si la propagande de toute une vie restait intacte. C’est exaspérant et je suis incapable de l’expliquer.

Il est intéressant de noter qu’une personne, il y a des années, m’a avoué qu’elle ne voulait pas croire ce que je lui disais, parce que c’était tout simplement trop effrayant. Il est possible que des mécanismes de protection psychologique4 empêchent certains d’entre nous d’accepter de nouvelles informations. Je pense que nous sommes des êtres beaucoup plus actifs inconsciemment que nous ne le pensons. Nous rationalisons ensuite consciemment les choses que notre subconscient a traitées (ou non).

C’est peut-être la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous se sont trouvés dans l’impossibilité de persuader les autres, même ceux que nous aimons et connaissons depuis de nombreuses années, que l’on nous ment et que nous subissons une attaque extraordinaire. Je ne suis pas psychologue non plus, et je ne sais donc pas ce qui se passe réellement lorsque je ne parviens pas à convaincre ma sœur aînée, titulaire d’un doctorat dans un domaine biologique, que la pandémie est une supercherie planifiée de longue date.

Certaines personnes agissent comme si elles croyaient qu’il suffisait d’affirmer que les virus n’existent pas pour que les écailles tombent des yeux de l’humanité et que la bataille soit terminée. Ma propre expérience me montre que c’est l’une des façons les moins efficaces d’aborder les couches indubitablement épaisses des maladies infectieuses.

Le fait d’être de cet avis incite certains d’entre eux à prétendre que je travaille pour les auteurs de ces maladies. Je n’y peux rien.

Je pense que c’est à peu près le point où j’en suis actuellement.

Pour dissiper tout doute, les diagnostics basés sur la PCR, les tests de détection de ce que l’on prétend être des anticorps contre certains agents responsables de maladies infectieuses et les vaccins (sans réserve) sont tous frauduleux.

Les maladies sous-jacentes sont réelles, c’est pourquoi les mensonges sont si efficaces.

Meilleurs vœux,

Mike

[Voir plus bas sa déclaration du 19 avril]



Déclaration de Mike Yeadon

[Source : drmikeyeadon.substack.com]

Par Dr Mike Yeadon — 19 avril 2024

1. Moi, Mike Yeadon, je dirai ce qui suit. J’ai suivi une formation en biochimie et en toxicologie (avec une mention très bien), puis un doctorat basé sur la recherche en pharmacologie respiratoire. J’ai ensuite travaillé à des niveaux de plus en plus élevés dans la R&D1 biopharmaceutique (nouveaux médicaments) et j’ai été vice-président et responsable mondial des allergies et des maladies respiratoires chez Pfizer, poste que j’ai quitté en 2011. Après avoir quitté mon poste chez Pfizer, j’ai travaillé en tant que consultant pour plus de 30 sociétés de biotechnologie et j’ai été très apprécié des investisseurs et des dirigeants. Plus récemment, j’ai fondé et dirigé en tant que PDG une société de biotechnologie qui a été rachetée par Novartis (2017).

2. J’ai une grande connaissance de l’industrie pharmaceutique, y compris tous les aspects de la conception, de la recherche et du développement de nouveaux médicaments. En particulier, j’ai une connaissance approfondie des usages et des pratiques en matière de conception de molécules susceptibles d’être sûres, ainsi que de l’immunologie et de la médecine respiratoire.

3. Je fournis l’aperçu ci-dessus de mes références comme preuve qu’en tant qu’ancien cadre supérieur de la recherche dans une entreprise pharmaceutique, je possède l’expertise et les connaissances qui font de moi un témoin crédible pour parler des graves préoccupations que j’ai (préoccupations qui sont partagées par d’autres) au sujet de la prétendue pandémie2 et des contre-mesures, en particulier les injections à base de gènes.

4. Je fais part de ces préoccupations depuis environ 3 ans et demi à ce jour.

5. Globalement, mon avis d’expert est que les injections censées être des vaccins contre un prétendu virus (je dis « prétendu », car aucune preuve n’a jamais été apportée d’un virus isolé du SRAS-CoV-2) sont intentionnellement nocives et, en tant que telles, doivent être immédiatement retirées du marché.

6. Je présenterai ci-dessous un bref résumé, que je me suis efforcé de rendre essentiellement non technique, expliquant pourquoi j’ai formé l’opinion que les injections sont intentionnellement nocives et qu’en tant que telles, elles doivent être immédiatement retirées du marché.

7. Toutefois, avant de présenter mon résumé, je ferai d’abord la remarque suivante, que je peux étayer.

8. À mon avis, la toile de fond de cette prétendue « pandémie » n’est pas une question médicale et scientifique, mais une scène de crime mondiale d’une ampleur et d’une nature sans précédent.

9. Affirmation 1 : Le choix d’inventer, de développer et de fabriquer un nouveau vaccin est incontestablement la mauvaise réponse à une pandémie, même si le récit qui nous est présenté n’était pas faux.

10. Étant donné que j’ai fait carrière pendant plus de 30 ans dans les grandes entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, je savais qu’il était impossible de créer un vaccin en moins de 5 à 6 ans si l’on voulait démontrer la sécurité clinique et affiner la fabrication pour obtenir la qualité habituelle nécessaire à la production d’un produit pharmaceutique final étroitement défini.

11. Si cela n’était pas fait, le produit serait très variable, ce qui est intrinsèquement dangereux. C’est ce qui s’est passé et la variabilité du produit qui en a résulté a complètement invalidé toutes les données obtenues au cours de la toxicologie et du développement clinique. En bref, l’effet d’un développement trop rapide est que le produit injecté à des milliards d’hommes, de femmes et d’enfants innocents n’est pas le même que celui utilisé dans les essais cliniques.

12. Aucun expert honnête n’envisagerait même de lancer un programme de recherche pour mettre au point un vaccin, car aucune pandémie dans l’histoire n’a duré une fraction du temps minimum nécessaire pour créer un nouveau vaccin sûr et efficace. Ce délai ne peut être raccourci car un certain nombre d’activités sont réalisées par étapes, chaque étape dépendant du résultat de l’étape précédente.

13. En outre, il faut tenir compte du contexte clinique. On nous a parlé d’une urgence de santé publique de portée internationale, où tout le monde pouvait attraper le virus et où les personnes âgées et déjà malades étaient particulièrement exposées au risque de décès. Je pense qu’il s’agit d’une tromperie délibérée, mais même si nous l’acceptons, il est essentiel de comprendre deux choses.

14. Premièrement, les vaccins injectés ne peuvent pas protéger et ne protègent pas les humains contre les maladies respiratoires aiguës que l’on pense être dues à l’arrivée de virus respiratoires dans les voies respiratoires. En effet, la réponse immunitaire consiste principalement à stimuler la production d’anticorps qui circulent dans le sang.

Les anticorps sont de très grosses molécules qui ne peuvent pas quitter la circulation et apparaître sur la face aérienne des voies respiratoires. En bref, le produit de la réponse immunitaire au vaccin et le virus lui-même ne se rencontrent pas, car ils se trouvent dans des « compartiments » corporels différents.

15. Deuxièmement, les personnes dont on nous a dit qu’elles étaient particulièrement à risque, à savoir les personnes âgées et les malades, se trouvent en partie dans cet état de vulnérabilité parce que leur système immunitaire sénescent réagit mal aux nouvelles menaces de maladies infectieuses. Pourquoi s’attendre à une bonne réaction à un vaccin injecté ? On dit qu’il imite une nouvelle menace de maladie infectieuse. Il est important de noter une chose très peu connue du public : les « vaccins antigrippaux » injectés ne fonctionnent pas. Ils ne réduisent pas le nombre d’hospitalisations ou de décès chez les personnes âgées. Pourtant, les vaccins antigrippaux sont présentés comme une mesure de santé publique vitale depuis des décennies et sont payés par les contribuables. En outre, même les vaccins antigrippaux peuvent entraîner des effets indésirables, parfois graves, mais cela n’est pas compensé par l’attente d’une protection contre une menace pour la santé, à savoir la grippe. Maintenant que vous savez cela, vous aurez peut-être moins de mal à croire que cette industrie est prête à mentir et à tromper pour atteindre ses objectifs.

16. J’ai expliqué pourquoi il est impossible de produire un vaccin sûr et efficace en moins de 5 à 6 ans, mais on nous demande d’accepter que cela ait été fait en moins d’un an. J’ai également expliqué pourquoi un vaccin injecté ne pouvait pas fonctionner, même s’il était sûr, dans le contexte dont on nous dit qu’il existe. Pourtant, ils sont allés de l’avant. C’est malveillant, comme je vais le montrer.

17. Affirmation 2 : les vaccins à base de gènes ont été présentés comme la solution exclusive, mais il s’agissait d’un moyen d’abuser des obstacles réglementaires réduits pour les vaccins conventionnels afin de pousser les thérapies géniques sur le marché.

18. Des vaccins ont été mis au point et utilisés contre un nombre croissant de maladies infectieuses depuis le milieu du 20e siècle, et certains sont beaucoup plus anciens. Jusqu’à l’ère de la pandémie de grippe aviaire, tous les vaccins ont consisté à prélever un échantillon de l’agent pathogène3 et à le formuler pour l’injecter ou l’instiller dans les voies respiratoires. L’avantage est que la quantité d’agent pathogène est connue et fixe. À bien des égards, ce processus imite ce que l’on nous dit être un processus similaire à celui de l’infection par l’agent pathogène sauvage. De nombreux vaccins ont été développés et commercialisés et, au fil des décennies, les fabricants, les autorités de réglementation, les médecins et le public ont acquis une compréhension commune de la nature de ces produits et de la manière de les évaluer. C’est ce contexte qui a conduit à la voie réglementaire pour leur développement. À certains égards, il a été opportun de tronquer ou même de ne pas étudier certaines propriétés des « vaccins conventionnels » parce qu’elles ne sont pas informatives et ne contribuent en rien à l’évaluation de l’agent.

19. Les préparations appelées vaccins dans cette prétendue pandémie ne ressemblent en rien à ces anciens produits. Il s’agit plutôt d’agents à base de gènes, qui réquisitionnent les cellules des receveurs pour fabriquer ce qui est codé dans la séquence génétique. Il s’agit là d’une différence cruciale, comme je le montrerai plus loin. Mais il est important de comprendre que la réponse biologique aux agents génétiques comporte des étapes supplémentaires par rapport aux vaccins traditionnels. Les anciens vaccins ne s’éloignent pas beaucoup du site d’injection. Les matériaux injectés sont des suspensions, de petits morceaux de cellules et des agents infectieux tués ou affaiblis. Notre corps est bien adapté pour reconnaître l’arrivée de matériaux étrangers et a évolué pour réagir de manière appropriée à cet événement. Les injections de gènes4, en revanche, peuvent se déplacer dans tout le corps et le font, incitant à fabriquer des protéines étrangères dans des endroits anatomiques que l’agent pathogène ne pourrait pas atteindre, comme le cerveau.

20. Les traitements à base de gènes sont souvent appelés en argot « thérapies géniques ». Il s’agit d’un terme imprécis qui suscite de nombreuses controverses, car il est souvent affirmé qu’ils ne modifient pas les gènes d’une personne. Cela n’a rien à voir. Ce qui compte, c’est que ce soit un gène qui soit au cœur du traitement. Un gène est simplement un code pour la fabrication d’une protéine. Ces agents à base d’ARNm SONT cependant classés par leurs fabricants dans la catégorie des « thérapies géniques » afin de décrire aux investisseurs la nature des risques commerciaux et de développement encourus. À juste titre, car aucun de ces produits n’avait atteint le marché en 2020, bien qu’il y ait eu un certain nombre de tentatives infructueuses.

21. J’ai été confronté pour la première fois à l’idée des thérapies basées sur l’ARNm à la fin des années 1990, lorsque je dirigeais la recherche sur les maladies respiratoires pour Pfizer. Je ne voyais d’utilité clinique potentielle que pour les cancers inopérables et potentiellement mortels qui ne répondaient pas aux chimiothérapies et aux radiothérapies. Il s’agit en quelque sorte d’une niche.

22. Il est essentiel de comprendre la raison pour laquelle ils ont été perçus comme ayant une certaine utilité dans cette application étroite mais importante, si l’on veut que j’explique clairement pourquoi je suis si convaincu qu’ils sont totalement inappropriés pour protéger contre un prétendu virus respiratoire. L’idée originale était qu’un morceau de code génétique couplé à quelque chose d’autre permettrait à la préparation de voyager jusqu’à la tumeur éloignée et d’être absorbée par elle. Les cellules constituant cette tumeur copieraient le code génétique et produiraient la protéine codée. Cette protéine étant étrangère et n’étant pas normalement fabriquée par l’homme, notre système immunitaire reconnaîtrait que nous avons quelque chose d’étranger à l’intérieur de nous et cela stimulerait une attaque mortelle contre toutes les cellules qui ont pris et suivi les instructions génétiques. Il s’agit d’une branche de ce que l’on appelle l’« immunooncologie » et un certain nombre d’entreprises ont essayé de développer de telles « thérapies géniques » en tant qu’agents anticancéreux, sans succès jusqu’à présent. Le point crucial à retenir est que ces préparations étaient censées agir en précipitant une attaque immunitaire mortelle sur toutes les cellules qui les avaient absorbées.

23. Revenons à la voie de développement de ces agents. Parce qu’ils sont nouveaux et sans précédent, les autorités de réglementation des médicaments du monde entier ont fixé des conditions onéreuses pour leur développement. De toute évidence, il s’agit de médicaments potentiellement très puissants et, comme ils sont nouveaux, il faut faire très attention à éviter les effets nocifs prévus et imprévus. Dans le cas de nouveaux types de traitements médicaux, si certains effets nocifs potentiels peuvent être anticipés et caractérisés correctement, d’autres effets nocifs imprévus peuvent survenir. C’est pourquoi la voie de développement de nouveaux types d’interventions médicales puissantes fait l’objet d’un examen particulièrement rigoureux.

24. Je voudrais maintenant aborder un point important. En 2020, on nous a dit qu’au moins quatre entreprises biopharmaceutiques avaient décidé de développer des vaccins basés sur les gènes. Comme je l’ai expliqué précédemment, les vaccins conventionnels bénéficient d’une certaine facilité en ce qui concerne les obligations en matière de développement. Bien qu’elles aient classé leurs propres produits comme des « thérapies géniques » et qu’elles les aient soumis à des obligations de développement longues et coûteuses, elles ont persuadé les autorités de réglementation médicale (et trompé le public) de les classer comme des « vaccins ». Il s’agit là d’une pratique abusive qui a été accompagnée par des organismes tels que l’OMS et même des fabricants de dictionnaires pour modifier la définition du mot « vaccin » afin de faciliter cette tromperie.

25. La tromperie n’est pas due à de simples conventions d’appellation, mais au fait que les fabricants savaient que les vaccins sont beaucoup plus légers en termes d’obligations de développement. Malgré cet avantage indu, les fabricants de vaccins à base de gènes n’ont pas respecté toutes les obligations de développement, même celles qui étaient relativement légères. Au final, des milliards de personnes se sont vu injecter des thérapies géniques mal classées et insuffisamment testées. Les profils d’effets indésirables et les décès qui en résultent sont extraordinaires, mais ils sont ignorés par de nombreux organismes chargés de veiller à la sécurité des patients. Rien de tout cela ne peut être considéré comme accidentel ou involontaire.

26. Affirmation 3 : Les choix de conception effectués lors de l’élaboration des agents génétiques censés être des vaccins sont la preuve d’un préjudice intentionnel.

27. Les préparations médicinales contiennent des molécules qui ont été choisies par leurs concepteurs. Rien ne s’y trouve qui n’ait été inclus de manière réfléchie. Ma carrière s’est déroulée entièrement dans la sphère d’activité appelée « découverte rationnelle de médicaments » ou « conception rationnelle de médicaments ». Ma principale responsabilité consistait à sélectionner des cibles biologiques en vue d’une intervention au moyen d’un produit chimique ou d’une molécule biologique, cette dernière étant généralement conçue par plusieurs personnes. J’ai fait partie des équipes de conception pendant des décennies. Notre objectif était d’atteindre la cible moléculaire et d’interagir avec elle, dans l’espoir de provoquer des effets souhaitables chez les patients, et de le faire sans induire d’effets indésirables inacceptables, en tenant compte de la gravité de la maladie en question.

28. Je soutiens qu’en examinant de près les produits de ces équipes de conception, je peux, au moins en partie, déduire les intentions des concepteurs. Je n’ai aucun plaisir à exposer ci-dessous plusieurs caractéristiques de la conception des « vaccins » à ARNm de Pfizer/BioNTech et de Moderna, dont TOUTES donnent lieu à une toxicité prévisible. Les caractéristiques qui nous intéressent sont communes aux deux produits. Il n’y a pas d’autre conclusion raisonnable à cette analyse que le fait que les concepteurs ont intentionnellement créé des produits dont on peut s’attendre à ce qu’ils causent des dommages, y compris la mort et la stérilité.

29. Toxicité conçue 1 : induction axiomatique de réponses « auto-immunes », quel que soit le code de la séquence génétique. Comme nous l’avons décrit précédemment à propos de l’immuno-oncologie, considérée comme l’application principale, lorsque notre corps fabrique une protéine étrangère ou non autochtone, notre système immunitaire reconnaît qu’il s’agit d’une menace et lance une attaque mortelle contre toutes les cellules qui exécutent l’instruction génétique. En bref, quel que soit l’endroit du corps où ces matériaux se déplacent après l’injection dans la partie supérieure du bras, le système immunitaire détruira ces cellules et ces tissus. Je pense qu’il est très probable que la vaste gamme d’effets indésirables signalés soit due à ce processus commun, la destruction auto-immune, qui se produit dans toutes sortes de tissus du corps. C’est normal. Toute personne ayant des connaissances de base en immunologie le sait.

30. Toxicité intégrée 2 : L’étape suivante a été le choix du gène sélectionné. Je pense que le choix de la protéine de pointe du prétendu coronavirus est irrationnel, car il était très probable qu’elle soit directement toxique. Ces protéines de surface sont connues, par comparaison avec des agents pathogènes apparentés, pour être toxiques pour le sang, provoquant la formation de caillots sanguins et endommageant la fonction des cellules nerveuses. Il est non seulement très dangereux de forcer le corps humain à fabriquer une protéine pro-coagulante, mais cela n’est pas nécessaire. Il existe plusieurs gènes alternatifs qu’un concepteur soucieux de la sécurité pourrait choisir.

31. Outre la toxicité de la protéine spike, celle-ci est, selon nos informations, sujette à la mutation la plus rapide (de sorte qu’un vaccin pourrait perdre rapidement son efficacité) et elle est également la moins différente des protéines humaines (de sorte qu’elle pourrait déclencher des attaques indirectes sur des autoprotéines même quelque peu similaires).

32. Pourtant, les quatre principaux acteurs ont choisi la protéine de pointe comme antigène codé génétiquement. Quelle coïncidence ! Si j’avais été l’un des responsables de ces efforts, j’aurais appelé mes pairs dans les autres entreprises pour m’assurer que nous n’agissions pas de la sorte. En effet, d’un point de vue stratégique, il ne serait pas souhaitable que tous les programmes soient exposés à des risques communs.

33. Toxicité intégrée 3 : En ce qui concerne la formulation, les équipes développant des produits à base d’ARNm ont toutes deux choisi des nanoparticules lipidiques (LNP) pour encapsuler leur message génétique. Pourtant, l’industrie sait que ces nanoparticules se déplacent dans tout le corps, y compris dans le cerveau, et qu’elles s’accumulent dans les ovaires. Pourtant, sachant cela, les entreprises et les régulateurs sont allés de l’avant, puis d’autres ont aggravé le risque de toxicité en recommandant ces injections chez les femmes enceintes et les enfants.

34. Cette liste n’est pas exhaustive et j’ai connaissance d’autres responsabilités en matière de toxicité. J’ai estimé que trois était un nombre suffisant pour illustrer mes préoccupations. N’oubliez pas, s’il vous plaît, que ces agents ne sont pas censés apporter des bénéfices, comme expliqué précédemment, et qu’ils ont été développés à un rythme totalement incompatible avec la pratique normale, absolument nécessaire pour aboutir à un produit cohérent.

35. Je suis très confiant dans cette conclusion. Je l’ai dit dans plus de 100 interviews vidéo qui ont été visionnées des millions de fois, malgré les efforts évidents des censeurs. Si ces affirmations étaient complètement fausses, je m’attendais à ce qu’on me corrige depuis des années et qu’on m’ordonne au moins de ne pas répéter ces affirmations.

36. Je sais que toutes les entreprises sont au courant de mon point de vue, car je connais malheureusement trois des quatre personnes responsables de la R&D sur les vaccins et je leur ai écrit pour leur faire part de mes préoccupations. Aucun n’a répondu, bien qu’un ait démissionné quelques mois plus tard sans donner de raison, ce qui est extraordinairement rare, car cela entraîne la perte d’une rémunération différée très importante.

37. Affirmation 4 : L’évolution de la population cible, qui n’était au départ que les personnes âgées et qui s’est finalement étendue à tout le monde, est une preuve confirmant l’existence d’un préjudice intentionnel.

38. Cette affirmation est simple à expliquer, mais elle vaut la peine d’être exposée. Rappelons qu’au départ, on nous a dit que les personnes les plus exposées à ce prétendu virus étaient les personnes âgées déjà malades. En conséquence, les premières cohortes du public invitées à recevoir ces injections étaient les plus de 60 ans.

39. Au fil des mois, l’âge limite pour recevoir les injections a baissé et a continué à baisser jusqu’à ce que des jeunes en bonne santé soient poussés à se faire injecter alors qu’ils ne risquaient pratiquement pas de mourir du prétendu virus.

40. En cours de route, et en dehors de la pratique médicale en vigueur depuis 60 ans, les femmes enceintes ont également été encouragées à se faire injecter. Rien ne prouve qu’elles couraient un risque. Même si elles avaient été à risque, la politique a toujours été de ne JAMAIS exposer les femmes enceintes à de nouveaux traitements médicaux, en raison des risques pour le bébé en développement. L’événement marquant a été la thalidomide et cet événement terrible a fixé une ligne rouge ferme, jamais franchie, pour ne pas autoriser les interventions risquées pendant la grossesse. Jusqu’en 2021, date à laquelle cette ligne rouge a été franchie sans aucun commentaire. À l’époque, les fabricants n’avaient même pas encore achevé la toxicologie réglementaire de la reproduction. Ils ne disposaient d’aucune information, mais on a dit aux femmes que le produit était sûr, alors qu’il ne l’était pas.

41. Enfin, des enfants ont été appelés à recevoir des injections, alors que les autorités nous avaient déjà dit que le prétendu virus ne présentait aucun risque pour les enfants.

42. En conclusion, plusieurs problèmes de sécurité tout à fait évidents sont intégrés dans ces produits. C’est intentionnel.

43. J’ai mis du temps à rassembler toutes ces preuves de préjudices soigneusement étudiés. Mais j’ai fini par y arriver et, depuis, je parle en des termes que beaucoup considèrent comme extrêmes.


1 Recherche et Développement — NDT

2 de Covid — NDT

3 supposé — NDT

4 ou plus exactement de nanoparticules supposées contenir du matériel génétique, mais pour lesquelles des analyses indépendantes ont plutôt démontré qu’il s’agissait de nanotechnologie à base de graphène et de divers métaux. Les nanoparticules sont trop petites pour être notamment stoppées par la barrière hématoencéphalique — NDT.




Les ondes électromagnétiques et la santé

[Source : Unis-Vers TV via cielvoile.fr]

Les ondes électromagnétiques artificielles, un danger ignoré et des impacts sanitaires silencieux mais redoutables !

Nous avons fait appel à un spécialiste : Frédéric Furlano, membre du Conseil Scientifique de l’association « Robins des Toits », qui promeut des systèmes de télécommunication sans risque sanitaire, environnemental et sociétal. Dans cette vidéo, nous avons essayé d’aborder une partie représentative de cette problématique méconnue de la population et dont les enjeux sont pourtant cruciaux pour la Santé Publique et notre avenir à tous. Nous remercions Frédéric pour son brillant travail de recherche bibliographique, pour son analyse scientifique et pour son effort de vulgarisation qui nous a permis de rendre accessible à tous, la compréhension d’un des problèmes complexes engendrés par « le monde du tout connecté ». Dans une société pro-technologique qui pratique de moins en moins une vraie démarche scientifique, mais de plus en plus des manœuvres scientistes sous l’emprise d’intérêts obscurs, nous avons le devoir de nous informer, si nous voulons prendre les bonnes décisions pour notre futur. La connaissance protège et l’ignorance asservit.

Contenu des trois premières vidéos :

[Voir aussi :
Le Guide complet de la 5 G
L’impact des ondes sur la santé
Pourquoi les ondes artificielles sont les plus dommageables
Paquet d’ondes radio
et les autres articles du dossier 5G et ondes pulsées]