Un professeur de Harvard expose Google et Facebook

[Source : cogiito.com]

10 Decembre 2022, par le Dr Mercola

https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2022/12/10/surveillance-capitalism.aspx?ui=bf44c67dbbe698b8fcdd71f20d71cfa1d832c892640d87fefbbbdcc255ad581d&sd=20221129&cid_source=dnl&cid_medium=email&cid_content=art3HL&cid=20221210&cid=DM1303633&bid=1665765878

L’HISTOIRE EN UN COUP D’ŒIL

Dans son livre intitulé « The Age of Surveillance Capitalism », Shoshana Zuboff, psychologue sociale et professeur à Harvard, révèle comment les plus grandes entreprises technologiques du monde ont détourné nos données personnelles – ce que l’on appelle les « flux de données comportementales excédentaires » – à notre insu et sans notre consentement, et les utilisent contre vous pour générer des profits.

Des entreprises comme Facebook, Google et des tiers de toutes sortes ont le pouvoir – et l’utilisent – de cibler vos démons intérieurs, de vous déclencher et de profiter de vous au moment où vous êtes le plus vulnérable pour vous inciter à agir de manière à les servir, commercialement ou politiquement.

Votre existence entière – même vos humeurs changeantes, déchiffrées par un logiciel de reconnaissance faciale – est devenue une source de revenus pour les entreprises, car vous êtes habilement manœuvré pour faire (et généralement acheter) ou penser quelque chose que vous n’auriez peut-être pas fait, acheté ou pensé autrement.

Les expériences massives de Facebook, dans lesquelles l’entreprise a utilisé des signaux subliminaux pour voir si elle pouvait rendre les gens plus heureux ou plus tristes et affecter le comportement réel hors ligne, ont prouvé qu’en manipulant le langage et en insérant des signaux subliminaux dans le contexte en ligne, elle pouvait modifier le comportement et les émotions du monde réel, et que ces méthodes et pouvoirs pouvaient être exercés “sans que l’utilisateur en ait conscience”.

Le système de sécurité Nest de Google intègre un microphone caché qui ne figure dans aucun des schémas de l’appareil. Les données vocales, et toutes les informations fournies par vos conversations quotidiennes, sont extrêmement précieuses pour le Big Data, et viennent s’ajouter à ses capacités de modélisation prédictive en constante expansion.

“Dans une pièce où les gens entretiennent unanimement une conspiration du silence, un mot de vérité résonne comme un coup de pistolet.”

~ Czesław Miłosz1

Ces dernières années, un certain nombre d’individus courageux nous ont alertés sur le fait que nous sommes tous surveillés et manipulés par des collecteurs de big data tels que Google et Facebook, et ont fait la lumière sur la profondeur et l’ampleur de cette surveillance permanente. Parmi eux, Shoshana Zuboff, psychologue sociale et professeur à Harvard.

Son livre, “The Age of Surveillance Capitalism”, est l’un des meilleurs ouvrages que j’ai lus ces dernières années. Il est absolument indispensable si vous vous intéressez à ce sujet et si vous voulez comprendre comment Google et Facebook ont obtenu un contrôle aussi massif de votre vie.

Son livre révèle comment les plus grandes entreprises technologiques du monde ont détourné nos données personnelles – ce que l’on appelle les “flux de données sur les surplus comportementaux” – à notre insu et sans notre consentement et les utilisent contre nous pour générer des profits pour eux-mêmes.

NOUS sommes devenus le produit.

NOUS sommes le véritable flux de revenus dans cette économie numérique.

“Le terme “capitalisme de surveillance” n’est pas un terme arbitraire”, déclare Zuboff dans le documentaire vedette de VPRO Backlight. “Pourquoi ‘surveillance’ ? Parce qu’il doit s’agir d’opérations conçues pour être indétectables, indéchiffrables, enveloppées dans une rhétorique qui vise à nous tromper, à nous obscurcir et à nous embobiner tous, tout le temps.”

La naissance du capitalisme de surveillance

Dans la vidéo présentée, Zuboff “révèle une forme impitoyable de capitalisme dans laquelle aucune ressource naturelle, mais le citoyen lui-même, sert de matière première”.2 Elle explique également comment ce capitalisme de surveillance est né.

Comme pour la plupart des inventions révolutionnaires, le hasard a joué un rôle. Après la crise des dot.com de 2000 qui a fait éclater la bulle Internet, une jeune entreprise nommée Google a lutté pour survivre. Les fondateurs Larry Page et Sergey Brin semblaient voir le début de la fin pour leur entreprise.

Par hasard, ils ont découvert que les “données résiduelles” laissées par les utilisateurs lors de leurs recherches sur Internet avaient une valeur considérable. Ils pouvaient échanger ces données ; ils pouvaient les vendre. En compilant ces données résiduelles, ils pouvaient prédire le comportement d’un internaute donné et garantir ainsi aux annonceurs une audience plus ciblée. C’est ainsi qu’est né le capitalisme de surveillance.

La collecte de données que vous connaissez est celle qui a le moins de valeur

Des commentaires tels que “Je n’ai rien à cacher, donc je me fiche qu’ils me pistent” ou “J’aime les publicités ciblées parce qu’elles facilitent mes achats” révèlent notre ignorance de ce qui se passe réellement.

Nous croyons comprendre quel type d’informations est collecté à notre sujet. Par exemple, vous ne vous souciez peut-être pas que Google sache que vous avez acheté un certain type de chaussures ou un certain livre.

Toutefois, les informations que nous communiquons librement sont les moins importantes des informations personnelles qui sont effectivement recueillies à notre sujet, note M. Zuboff. Les entreprises technologiques nous disent que les données collectées sont utilisées pour améliorer les services, et c’est effectivement le cas pour certaines d’entre elles.

Mais elles sont également utilisées pour modéliser le comportement humain en analysant les modèles de comportement de centaines de millions de personnes. Une fois que vous disposez d’un modèle d’entraînement suffisamment important, vous pouvez commencer à prédire avec précision le comportement de différents types d’individus au fil du temps.

Les données recueillies sont également utilisées pour prédire toute une série d’attributs individuels vous concernant, tels que des traits de personnalité, l’orientation sexuelle, l’orientation politique – “toute une série de choses que nous n’avons jamais eu l’intention de divulguer”, explique M. Zuboff.

Comment les données prédictives sont-elles utilisées ?

Toutes sortes de données prédictives sont transmises avec chaque photo que vous téléchargez sur les médias sociaux. Par exemple, il n’y a pas que les entreprises technologiques qui peuvent voir vos photos. Votre visage est utilisé à votre insu et sans votre consentement pour former un logiciel de reconnaissance faciale, et personne ne sait comment ce logiciel est censé être utilisé.

À titre d’exemple, le gouvernement chinois utilise un logiciel de reconnaissance faciale pour suivre et surveiller les groupes minoritaires et les défenseurs de la démocratie, et cela pourrait se produire ailleurs aussi, à tout moment.

La photo que vous avez téléchargée de vous-même lors d’une fête fournit donc toute une série d’informations précieuses, qu’il s’agisse du type de personnes avec lesquelles vous êtes le plus susceptible de passer du temps, des endroits où vous êtes susceptible d’aller pour vous amuser ou des informations sur la façon dont les muscles de votre visage bougent et modifient la forme de vos traits lorsque vous êtes de bonne humeur.

En rassemblant une quantité stupéfiante de points de données sur chaque personne, minute par minute, le Big Data peut faire des prédictions très précises sur le comportement humain, et ces prédictions sont ensuite “vendues aux entreprises clientes qui veulent maximiser notre valeur pour leur entreprise”, explique M. Zuboff.

Votre existence entière – même vos humeurs changeantes, déchiffrées par un logiciel de reconnaissance faciale – est devenue une source de revenus pour de nombreuses entreprises technologiques. Vous pouvez penser que vous avez votre libre arbitre mais, en réalité, vous êtes habilement manœuvré et amené à faire (et généralement à acheter) ou à penser quelque chose que vous n’auriez peut-être pas fait, acheté ou pensé autrement…

Les expériences de contagion de Facebook

Dans le documentaire, Zuboff met en lumière les “expériences de contagion” massives de Facebook3,4, dans lesquelles l’entreprise a utilisé des signaux subliminaux et des manipulations du langage pour voir si elle pouvait rendre les gens plus heureux ou plus tristes et affecter le comportement réel hors ligne. Il s’avère que c’est possible. Ces expériences ont permis de tirer deux conclusions essentielles :

En manipulant le langage et en insérant des indices subliminaux dans le contexte en ligne, ils peuvent modifier le comportement et les émotions dans le monde réel.

Ces méthodes et pouvoirs peuvent être exercés “en contournant la conscience de l’utilisateur”.

Dans la vidéo, Zuboff explique également comment le jeu en ligne Pokemon Go – qui a en fait été créé par Google – a été conçu pour manipuler le comportement et l’activité du monde réel à des fins lucratives. Elle décrit également le stratagème dans son article du New York Times, en disant :

“Les joueurs du jeu ne savaient pas qu’ils étaient des pions dans un véritable jeu de modification du comportement à des fins lucratives, car les récompenses et les punitions liées à la chasse à des créatures imaginaires étaient utilisées pour attirer les gens vers les McDonald’s, les Starbucks et les pizzerias locales qui payaient l’entreprise pour les “passages”, exactement de la même manière que les annonceurs en ligne payent pour les “clics” vers leurs sites web.”

Vous êtes manipulé tous les jours d’innombrables façons.

Zuboff passe également en revue ce que nous avons appris du scandale de Cambridge Analytica. Cambridge Analytica est une entreprise de marketing politique qui, en 2018, a utilisé les données Facebook de 80 millions d’Américains pour déterminer les meilleures stratégies de manipulation des électeurs américains.

Christopher Wylie, désormais ancien directeur de la recherche de Cambridge Analytica, a dénoncé les méthodes de l’entreprise. Selon Wylie, ils avaient tellement de données sur les gens qu’ils savaient exactement comment déclencher la peur, la rage et la paranoïa chez un individu donné. Et, en déclenchant ces émotions, ils pouvaient les manipuler pour qu’ils consultent un certain site web, rejoignent un certain groupe et votent pour un certain candidat.

La réalité est donc que des entreprises comme Facebook, Google et des tiers de toutes sortes ont le pouvoir – et utilisent ce pouvoir – de cibler vos démons intérieurs personnels, de vous déclencher et de profiter de vous lorsque vous êtes le plus faible ou le plus vulnérable pour vous inciter à agir de manière à les servir, commercialement ou politiquement. C’est certainement quelque chose à garder à l’esprit lorsque vous surfez sur le web et les sites de médias sociaux.

“Il y a seulement une minute, nous n’avions pas beaucoup de ces outils, et nous étions bien”, dit Zuboff dans le film. “Nous vivions des vies riches et bien remplies. Nous avions des liens étroits avec nos amis et notre famille.

Cela dit, je tiens à reconnaître que le monde numérique apporte beaucoup à nos vies, et nous méritons d’avoir tout cela. Mais nous méritons de l’avoir sans payer le prix du capitalisme de surveillance.

Les citoyens du 21e siècle ne devraient pas avoir à choisir entre passer à l’analogique ou vivre dans un monde où notre autodétermination et notre vie privée sont détruites au nom de cette logique de marché. C’est inacceptable.

Ne soyons pas non plus naïfs. Vous mettez les mauvaises personnes au sein de notre gouvernement, à n’importe quel moment, et elles regardent par-dessus leurs épaules les riches possibilités de contrôle offertes par ces nouveaux systèmes.

Il viendra un moment où, même en Occident, même dans nos sociétés démocratiques, notre gouvernement sera tenté d’annexer ces capacités et de les utiliser sur nous et contre nous. Ne soyons pas naïfs à ce sujet.

Lorsque nous décidons de résister au capitalisme de surveillance – à l’heure actuelle, lorsqu’il est dans la dynamique du marché – nous préservons également notre avenir démocratique, ainsi que le type de contrepoids dont nous aurons besoin à l’avenir dans une civilisation de l’information si nous voulons préserver la liberté et la démocratie pour une autre génération.”

La surveillance devient de plus en plus effrayante

Mais la surveillance et la collecte de données ne s’arrêtent pas à ce que vous faites en ligne. Le Big Data veut aussi avoir accès à vos moments les plus intimes – ce que vous faites et comment vous vous comportez dans l’intimité de votre maison, par exemple, ou dans votre voiture. M. Zuboff raconte comment on a découvert que le système de sécurité Nest de Google était équipé d’un microphone caché qui ne figurait sur aucun des schémas de l’appareil.

“Les voix sont ce que tout le monde recherche, tout comme les visages”, explique M. Zuboff.

Les données vocales, et toutes les informations fournies par vos conversations quotidiennes, sont extrêmement précieuses pour le Big Data, et viennent enrichir ses capacités de modélisation prédictive en constante expansion.

Mme Zuboff explique également comment ces types de dispositifs de collecte de données et forcent les utilisateurs à donner leur consentement en prenant en “otage” la fonctionnalité de l’appareil si vous ne voulez pas que vos données soient collectées et partagées.

Par exemple, les thermostats Nest de Google collecteront des données sur votre utilisation et les partageront avec des tiers, qui les partageront avec des tiers et ainsi de suite à l’infini – et Google n’assume aucune responsabilité pour ce que ces tiers pourraient faire de vos données.

Vous pouvez refuser cette collecte de données et ce partage avec des tiers, mais si vous le faites, Google ne prendra plus en charge la fonctionnalité du thermostat ; il ne mettra plus à jour votre logiciel et pourra affecter la fonctionnalité d’autres appareils liés, comme les détecteurs de fumée.

Deux universitaires qui ont analysé le contrat du thermostat Nest de Google ont conclu qu’un consommateur un tant soit peu vigilant quant à l’utilisation de ses données de consommation devrait examiner 1 000 contrats de confidentialité avant d’installer un seul thermostat dans sa maison.

Les voitures modernes sont également équipées de multiples caméras qui alimentent le Big Data. Comme indiqué dans le film, la nouvelle voiture moyenne est équipée de 15 caméras, et si vous avez accès aux données d’à peine 1 % de toutes les voitures, vous avez “connaissance de tout ce qui se passe dans le monde”.

Bien sûr, ces caméras vous sont vendues comme faisant partie intégrante de nouveaux dispositifs de sécurité, mais vous payez cette sécurité supplémentaire avec votre vie privée et celle de tous ceux qui vous entourent.

Les mesures pandémiques érodent rapidement la vie privée

La pandémie actuelle de coronavirus utilise également la “sécurité” comme moyen de démanteler la vie privée. Comme le rapporte le New York Times, le 23 mars 2020 :5

“En Corée du Sud, les agences gouvernementales exploitent les images des caméras de surveillance, les données de localisation des smartphones et les relevés d’achats par carte de crédit pour aider à retracer les mouvements récents des patients atteints de coronavirus et établir les chaînes de transmission du virus.

En Lombardie, en Italie, les autorités analysent les données de localisation transmises par les téléphones portables des citoyens pour déterminer combien de personnes obéissent à un ordre de confinement gouvernemental et les distances types qu’elles parcourent chaque jour. Environ 40 % d’entre eux se déplacent “trop”, a récemment déclaré un responsable.

En Israël, l’agence de sécurité intérieure du pays est sur le point de commencer à utiliser une base de données de localisation des téléphones portables – initialement destinée aux opérations de lutte contre le terrorisme – pour tenter de localiser les citoyens qui ont pu être exposés au virus.

Alors que les pays du monde entier s’efforcent d’endiguer la pandémie, nombre d’entre eux déploient des outils de surveillance numérique pour exercer un contrôle social, allant jusqu’à utiliser les technologies des agences de sécurité sur leurs propres civils…

Pourtant, renforcer la surveillance pour combattre la pandémie maintenant pourrait ouvrir définitivement les portes à des formes plus invasives d’espionnage plus tard. C’est une leçon que les Américains ont apprise après les attaques terroristes du 11 septembre 2001, selon les experts en libertés civiles.

Près de vingt ans plus tard, les forces de l’ordre ont accès à des systèmes de surveillance plus puissants, tels que la géolocalisation et la reconnaissance faciale – des technologies qui peuvent être utilisées à des fins politiques …

Nous pourrions très facilement nous retrouver dans une situation où nous donnons au gouvernement local, étatique ou fédéral le pouvoir de prendre des mesures en réponse à cette pandémie qui modifient fondamentalement la portée des droits civils américains”, a déclaré Albert Fox Cahn, directeur exécutif du Surveillance Technology Oversight Project, une organisation à but non lucratif de Manhattan.”

L’humanité à la croisée des chemins

Zuboff évoque également son travail dans une tribune libre publiée le 24 janvier 2020 dans le New York Times.6,7 “Vous êtes désormais contrôlés à distance. Les capitalistes de la surveillance contrôlent la science et les scientifiques, les secrets et la vérité “, écrit-elle, poursuivant :

“Nous pensions que nous recherchions Google, mais nous comprenons maintenant que Google nous recherche.

Nous supposions que nous utilisions les médias sociaux pour nous connecter, mais nous avons appris que la connexion est la façon dont les médias sociaux nous utilisent.

Nous nous demandions à peine pourquoi notre nouveau téléviseur ou matelas avait une politique de confidentialité, mais nous avons commencé à comprendre que les politiques de ‘confidentialité’ sont en fait des politiques de surveillance…

La vie privée n’est pas privée, car l’efficacité des systèmes de surveillance et de contrôle dépend des parties de nous-mêmes que nous abandonnons – ou qui nous sont secrètement volées.

Notre siècle numérique aurait dû être l’âge d’or de la démocratie.

Au lieu de cela, nous entrons dans sa troisième décennie, marquée par une nouvelle forme d’inégalité sociale que l’on peut qualifier d’”inégalité épistémique” … des asymétries extrêmes de la connaissance et du pouvoir qui en découle, alors que les géants de la technologie prennent le contrôle de l’information et de l’apprentissage lui-même …

Les capitalistes de la surveillance exploitent l’inégalité croissante de la connaissance au nom du profit. Ils manipulent l’économie, notre société et même nos vies en toute impunité, mettant en danger non seulement la vie privée des individus mais aussi la démocratie elle-même …

Pourtant, les vents semblent avoir finalement tourné. Une nouvelle prise de conscience fragile est en train de naître … Les capitalistes de la surveillance sont rapides parce qu’ils ne recherchent ni le consentement authentique ni le consensus. Ils s’appuient sur l’engourdissement psychique et les messages d’inévitabilité pour susciter l’impuissance, la résignation et la confusion qui paralysent leurs proies.

La démocratie est lente, et c’est une bonne chose. Son rythme reflète les dizaines de millions de conversations qui ont lieu… et qui réveillent progressivement le géant endormi de la démocratie.

Ces conversations ont lieu maintenant, et de nombreux signes indiquent que les législateurs sont prêts à se joindre à eux et à diriger. Cette troisième décennie sera probablement déterminante pour notre avenir. Améliorerons-nous l’avenir numérique ou le rendra-t-il pire ? “8,9

Inégalité épistémique

L’inégalité épistémique fait référence à l’inégalité dans ce que vous êtes en mesure d’apprendre.

“Elle se définit comme l’inégalité d’accès à l’apprentissage imposée par les mécanismes commerciaux privés de capture, de production, d’analyse et de vente de l’information. Elle est parfaitement illustrée par l’abîme qui se creuse rapidement entre ce que nous savons et ce que l’on sait de nous”, écrit Mme Zuboff dans sa tribune publiée dans le New York Times.10

Google, Facebook, Amazon et Microsoft ont été le fer de lance de la transformation du marché de la surveillance, se plaçant au sommet de la hiérarchie épistémique. Ils savent tout de vous et vous ne savez rien d’eux. Vous ne savez même pas ce qu’ils savent de vous.

“Ils ont opéré dans l’ombre pour amasser d’énormes monopoles de connaissances en prenant sans demander, une manœuvre que tout enfant reconnaît comme un vol”, écrit Zuboff.

“Le capitalisme de surveillance commence par revendiquer unilatéralement l’expérience humaine privée en tant que matière première gratuite à traduire en données comportementales. Nos vies sont transformées en flux de données.”

Ces flux de données vous concernent, mais ne sont pas pour vous. Tout cela est utilisé contre vous – pour vous séparer de votre argent, ou pour vous faire agir d’une manière qui soit d’une certaine façon profitable à une entreprise ou à un programme politique. Alors, demandez-vous, où est votre liberté dans tout cela ?

Ils vous font danser à leur rythme

Si une entreprise peut vous inciter à acheter des produits dont vous n’avez pas besoin en diffusant une publicité personnalisée et séduisante pour un produit dont elle sait qu’il vous donnera confiance au moment précis où vous vous sentez peu sûr de vous ou sans valeur (une tactique qui a été testée et perfectionnée11), agissez-vous vraiment par votre libre arbitre ?

Si une intelligence artificielle utilisant la modélisation prédictive détecte que vous avez faim (sur la base d’une variété d’indices tels que votre localisation, vos expressions faciales et verbales) et vous envoie une publicité d’un restaurant local au moment même où vous décidez d’aller manger, faites-vous vraiment des choix de vie conscients, autodéterminés et basés sur des valeurs ? Comme le note Zuboff dans son article :12

“L’inégalité des connaissances sur nous produit une inégalité de pouvoir sur nous, et donc l’inégalité épistémique s’élargit pour inclure la distance entre ce que nous pouvons faire et ce qui peut nous être fait. Les scientifiques des données décrivent cela comme le passage de la surveillance à l’actionnement, dans lequel une masse critique de connaissances sur un système de machine permet le contrôle à distance de ce système.

Désormais, les gens sont devenus des cibles pour le contrôle à distance, car les capitalistes de la surveillance ont découvert que les données les plus prédictives proviennent de l’intervention dans le comportement pour régler, rassembler et modifier l’action dans le sens des objectifs commerciaux.

Ce troisième impératif, les “économies d’action”, est devenu un terrain d’expérimentation intense. Nous apprenons à écrire la musique”, a déclaré un scientifique, “et ensuite nous laissons la musique nous faire danser”…

Le fait est qu’en l’absence de transparence des entreprises et de contrôle démocratique, l’inégalité épistémique règne. Ils savent. Ils décident de qui sait. Ils décident de qui décide. L’intolérable désavantage du public en matière de connaissances est aggravé par la perfection des communications de masse des capitalistes de la surveillance, qui en font un éclairage par le gaz….

Le 30 avril 2019, Mark Zuckerberg a fait une annonce spectaculaire lors de la conférence annuelle des développeurs de l’entreprise, déclarant :

” L’avenir est privé. Quelques semaines plus tard, un avocat plaidant de Facebook s’est présenté devant un juge fédéral de district en Californie pour contrecarrer une action en justice d’un utilisateur pour atteinte à la vie privée, arguant que l’acte même d’utiliser Facebook annule toute attente raisonnable en matière de vie privée ‘en droit’.”

Nous avons besoin d’un tout nouveau cadre réglementaire

Dans la vidéo, M. Zuboff souligne qu’il n’existe aucune loi pour mettre un frein à ce tout nouveau type de capitalisme de surveillance, et que la seule raison pour laquelle il a pu prospérer au cours des 20 dernières années est l’absence de lois à son encontre, principalement parce qu’il n’a jamais existé auparavant.

C’est le problème de l’inégalité épistémique. Google et Facebook étaient les seuls à savoir ce qu’ils faisaient. Le réseau de surveillance s’est développé dans l’ombre, à l’insu du public ou des législateurs.

Si nous nous étions battus contre lui pendant deux décennies, nous aurions peut-être dû nous résigner à la défaite, mais en l’état actuel des choses, nous n’avons même pas essayé de le réglementer.

Selon M. Zuboff, cela devrait nous donner de l’espoir. Nous pouvons renverser la situation et récupérer notre vie privée, mais nous avons besoin d’une législation qui réponde à la réalité de l’ampleur et de la profondeur du système de collecte de données. Il ne suffit pas de s’attaquer aux données que nous savons que nous donnons lorsque nous sommes en ligne. Zuboff écrit :13

“Ces contestations du XXIe siècle exigent un cadre de droits épistémiques inscrits dans la loi et soumis à une gouvernance démocratique.

De tels droits interrompraient les chaînes d’approvisionnement en données en sauvegardant les limites de l’expérience humaine avant qu’elles ne soient attaquées par les forces de la datafication.

Le choix de transformer n’importe quel aspect de la vie d’une personne en données doit appartenir aux individus en vertu de leurs droits dans une société démocratique.

Cela signifie, par exemple, que les entreprises ne peuvent pas revendiquer le droit à votre visage, ni utiliser votre visage comme matière première gratuite pour l’analyse, ni posséder et vendre des produits informatiques dérivés de votre visage…

Tout ce qui est fait par les humains peut être défait par les humains. Le capitalisme de surveillance est jeune, il a à peine 20 ans, mais la démocratie est ancienne, enracinée dans des générations d’espoir et de contestation.

Les capitalistes de la surveillance sont riches et puissants, mais ils ne sont pas invulnérables. Ils ont un talon d’Achille : la peur.

Ils craignent les législateurs qui ne les craignent pas. Ils craignent les citoyens qui exigent une nouvelle voie à suivre, tout en insistant sur les nouvelles réponses aux anciennes questions : Qui saura ? Qui décidera qui sait ? Qui décidera qui décide ? Qui écrira la musique, et qui dansera ?”

Comment protéger votre vie privée en ligne

S’il ne fait aucun doute que nous avons besoin d’un tout nouveau cadre législatif pour mettre un frein au capitalisme de surveillance, en attendant, il existe des moyens de protéger votre vie privée en ligne et de limiter les “surplus de données comportementales” recueillies à votre sujet.

Robert Epstein, psychologue chercheur principal à l’American Institute of Behavioral Research and Technology, recommande de prendre les mesures suivantes pour protéger votre vie privée :14

Utilisez un réseau privé virtuel (VPN) tel que NordVPN, qui ne coûte qu’environ 3 dollars par mois et peut être utilisé sur un maximum de six appareils. À mon avis, c’est une nécessité si vous cherchez à préserver votre vie privée. Epstein explique :

“Lorsque vous utilisez votre téléphone portable, votre ordinateur portable ou votre ordinateur de bureau de manière habituelle, votre identité est très facile à voir pour Google et d’autres entreprises. Ils peuvent la voir via votre adresse IP, mais il existe de plus en plus de moyens beaucoup plus sophistiqués de savoir que c’est vous. L’un d’entre eux s’appelle l’empreinte digitale du navigateur.

C’est quelque chose de très inquiétant. En fait, le type de navigateur que vous possédez et la façon dont vous l’utilisez sont comme une empreinte digitale. Vous utilisez votre navigateur d’une manière unique, et juste par la façon dont vous tapez, ces entreprises peuvent maintenant vous identifier instantanément.

Brave offre une certaine protection contre l’empreinte digitale du navigateur, mais vous devez vraiment utiliser un VPN. Ce que fait un VPN, c’est que tout ce que vous faites passe par un autre ordinateur, ailleurs. Cela peut être n’importe où dans le monde, et il existe des centaines de sociétés proposant des services VPN. Celle que je préfère actuellement s’appelle Nord VPN.

Vous téléchargez le logiciel, l’installez, comme vous installez n’importe quel logiciel. C’est incroyablement facile à utiliser. Vous n’avez pas besoin d’être un technicien pour utiliser Nord, et il vous montre une carte du monde et vous cliquez simplement sur un pays.

Le VPN donne l’impression que votre ordinateur n’est pas votre ordinateur. Il crée une sorte de fausse identité pour vous, et c’est une bonne chose. Maintenant, très souvent, je vais passer par les ordinateurs de Nord aux États-Unis. Il faut parfois le faire, sinon on ne peut pas faire certaines choses. PayPal n’aime pas que vous soyez dans un pays étranger par exemple.”

Nord, lorsqu’il est utilisé sur votre téléphone portable, masquera également votre identité lorsque vous utiliserez des applications comme Google Maps.

N’utilisez pas Gmail, car chaque courriel que vous écrivez est stocké de façon permanente. Il devient une partie de votre profil et est utilisé pour construire des modèles numériques de vous, ce qui leur permet de faire des prédictions sur votre ligne de pensée et chaque envie et désir.

De nombreux autres systèmes de messagerie électronique plus anciens, comme AOL et Yahoo, sont également utilisés comme plateformes de surveillance, de la même manière que Gmail.

ProtonMail.com, qui utilise un cryptage de bout en bout, est une excellente alternative et le compte de base est gratuit.

N’utilisez pas le navigateur Chrome de Google, car tout ce que vous y faites est surveillé, y compris les frappes au clavier et toutes les pages Web que vous avez visitées. Brave est une excellente alternative qui prend la confidentialité au sérieux.

Brave est également plus rapide que Chrome et supprime les publicités. Il est basé sur Chromium, la même infrastructure logicielle que Chrome, de sorte que vous pouvez facilement transférer vos extensions, vos favoris et vos signets.

N’utilisez pas Google comme moteur de recherche, ni aucune extension de Google, comme Bing ou Yahoo, qui tirent tous deux leurs résultats de recherche de Google.

Il en va de même pour l’assistant personnel Siri de l’iPhone, qui tire toutes ses réponses de Google.

Les moteurs de recherche alternatifs suggérés par Epstein incluent SwissCows et Qwant.

Il recommande d’éviter StartPage, car il a été récemment racheté par une société de marketing en ligne agressive, qui, comme Google, dépend de la surveillance.

N’utilisez pas de téléphone portable Android, pour toutes les raisons évoquées précédemment. Epstein utilise un BlackBerry, qui est plus sûr que les téléphones Android ou l’iPhone. Selon lui, le prochain modèle de BlackBerry, le Key3, sera l’un des téléphones portables les plus sécurisés au monde.

N’utilisez pas les appareils Google Home dans votre maison ou votre appartement – Ces appareils enregistrent tout ce qui se passe chez vous, qu’il s’agisse de paroles ou de sons tels que se brosser les dents ou faire bouillir de l’eau, même lorsqu’ils semblent inactifs, et renvoient ces informations à Google.

Les téléphones Android écoutent et enregistrent également en permanence, tout comme Nest, le thermostat domestique de Google, et Alexa d’Amazon.

Effacez votre cache et vos cookies – Comme l’explique Epstein dans son article :15

“Les entreprises et les pirates de toutes sortes installent constamment du code informatique invasif sur vos ordinateurs et vos appareils mobiles, principalement pour vous surveiller mais parfois à des fins plus infâmes.

Sur un appareil mobile, vous pouvez effacer la plupart de ces déchets en allant dans le menu des paramètres de votre navigateur, en sélectionnant l’option “confidentialité et sécurité”, puis en cliquant sur l’icône qui efface votre cache et vos cookies.

Avec la plupart des navigateurs d’ordinateurs portables et de bureau, le fait de maintenir trois touches enfoncées simultanément – CTRL, MAJ et DEL – vous permet d’accéder directement au menu correspondant ; j’utilise cette technique plusieurs fois par jour sans même y penser.

Vous pouvez également configurer les navigateurs Brave et Firefox pour qu’ils effacent automatiquement votre cache et vos cookies à chaque fois que vous fermez votre navigateur.”

N’utilisez pas Fitbit, car il a été récemment acheté par Google et leur fournira toutes vos informations physiologiques et vos niveaux d’activité, en plus de tout ce que Google possède déjà sur vous.

Sources et References




Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale

[Source : GlobalResearch]

Par Peter Koenig

Crise de l’énergie? Crise alimentaire ? Effondrement industriel ? Perturbations des chaînes d’approvisionnement ? Communication fracturée ? Cyber-attaques? Black-out ? Hyper-inflation ? Changement climatique? Guerres, conflits civils et autres plandémies, aboutissant à la misère humaine…

Oui.

Tout est fabriqué.

Tout cela fait partie du plan visant à détruire la civilisation telle que nous la connaissons, à la remplacer par les robots et les humanoïdes de la 4e révolution industrielle – agissant sur des commandes électroniques générées par l’IA et survivant grâce aux monnaies numériques programmables des banques centrales (CBDC).

Si nous restons assis à l’écart, à regarder, au lieu de faire quelque chose pour arrêter cette folie, ce crime aux proportions bibliques, cela se produira en effet. L’humanité et ce qui reste de la Terre Mère seront prêts pour l’abîme.

Les pénuries créent de l’inflation, et si l’inflation ne se produit pas naturellement, elle est fabriquée. La propagande médiatique parlant à plein temps d’inflation donne aux conglomérats industriels et de services un laissez-passer gratuit pour augmenter les prix. Personne ne se demande si c’est justifié. Les médias disent qu’il y a de l’inflation, donc les augmentations de prix sont bien de mise.

De nombreuses crises ne se produisent même pas dans la réalité, la plupart d’entre elles juste dans les médias, par une propagande sans fin 24h/24 et 7j/7. Et par des apparitions induites par l’intelligence artificielle (IA).

Et bientôt, les monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) remplaceront nos monnaies en espèces. Les CBDC seront éventuellement programmables. Elles peuvent être activées et désactivées, et programmées pour être utilisées pour certains achats – biens ou services, que vous les vouliez et en ayez besoin ou non. Votre comportement et votre obéissance seront cruciaux. Voyez cette vidéo-éveil de 7 minutes, un excellent résumé de ce que les gouvernements à travers les CBDC pourront faire avec nous [en anglais] :

En ce moment, nous sommes préparés pour l’abîme.

Beaucoup de choses étranges se produisent en même temps. Pour la confusion. Mais aussi, pour la rapidité de mise en œuvre de l’infâme Agenda 2030 – la Grande Réinitialisation – et, bien sûr, la 4e Révolution Industrielle, censée faire des survivants humains des transhumains .

Ce n’est pas nouveau.

Des chercheurs et des analystes réputés l’ont déjà dit, nous ont avertis, nous l’humanité, de l’annihilation imminente. Il doit être répété jusqu’à ce qu’une prise de conscience soit réalisée dans la société.

Hélas, jusqu’à présent sans grande utilité. Ne pas abandonner est le mantra dominant.

Nous restons assis sur nos canapés à regarder les informations grand public – l’éternelle machine à mensonges. Nous sommes royalement distraits par la guerre en Ukraine. Les médias nous disent même jour après jour que Poutine est le méchant. Que plus d’armes doivent être fournies par les pays de l’OTAN à l’Ukraine, et qu’un soutien budgétaire plus important doit être accordé au président Zelenski. Poutine est responsable de toutes les catastrophes qui s’abattent sur nous.

L’Ukraine de Zelenski a déjà reçu l’équivalent de près de 100 milliards de dollars américains en armes et en « soutien budgétaire », principalement des États-Unis et de l’UE. Mais Zelenski n’est pas content. Il crie pour en avoir plus. Alors que Poutine est responsable de la misère sans fin.

Pensez-y.

Il ne peut y avoir de vision équilibrée. À moins que vous ne preniez votre propre vie en main et que vous commenciez votre propre réflexion et additionniez les points. Éteignez les médias grand public, la télévision, la radio, les journaux et recherchez des informations alternatives.

Le défi, c’est que nous ne voulons pas d’un point de vue équilibré. Parce que si nous le faisions, nous devrions penser par nous-mêmes. Nous pourrions nous réveiller avec une réalité inconfortable.

Nous ne voulons pas quitter le royaume de notre confort soyeux et douillet.

Se concentrer sur la guerre est une distraction de ce qui se prépare derrière des portes de fer.


Les gisements de gaz allemands et italiens sont pleins à 94 %, voire plus. C’est le cas partout en Europe. Certainement pas de crise énergétique. Et si pour une raison quelconque il devait y avoir une pénurie d’énergie, le président Poutine a souligné à plusieurs reprises que la Russie honorerait ses engagements contractuels avec l’Europe et le monde. Et il le ferait certainement – ​​si l’OTAN le lui permettait.

Pour que cela n’arrive pas, Washington a provoqué la destruction de Nord Stream 1 et 2.

La Russie a affirmé que les pipelines pourraient être réparés, mais Washington / l’OTAN ne le permettront pas. Madame von der Leyen, présidente (non élue) de la Commission européenne (CE) et son copain, le chancelier allemand Olaf Scholz – tous deux obéissants universitaires de l’Académie des jeunes leaders mondiaux (YGL) de Klaus Schwab (Forum Économique Mondial) – sont déterminés à ne pas réparer le gaz pipelines et de laisser l’Europe couler à l’eau.

Les réservoirs européens de stockage de gaz GNL (Gaz Naturel Liquéfié) sont remplis à ras bord, au-dessus de la moyenne des dix dernières années. Il n’y a plus de place pour plus d’hydrocarbures dans les gisements disponibles.

Des centaines, voire des milliers de pétroliers entièrement chargés de combustibles fossiles flottent sur les océans. Ils ne peuvent pas décharger leurs marchandises car, soit ils n’y sont pas autorisés, principalement par les autorités portuaires européennes et nord-américaines, qui obéissent aux ordres du Dark Cult, soit ils ne peuvent pas décharger, car il n’y a pas d’espace pour le stockage, soit ils – les compagnies de gaz et d’essence – ne veulent pas se décharger, à cause des prix négatifs du gaz. Voir cette carte des pétroliers en haute mer, incapables de décharger :

Les contrats à terme sur le gaz naturel sur plusieurs marchés européens ont été négatifs. La première fois dans l’histoire. Bien sûr, ce sont des prix spot. Ils peuvent fluctuer d’heure en heure, mais le simple fait qu’ils soient tombés dans la zone négative indique que les pénuries d’énergie sont manipulées.

« Le prix des contrats à terme européens de référence sur le gaz naturel a chuté de 20 % depuis jeudi dernier, et de plus de 70 % depuis qu’il a atteint un niveau record fin août 2022. Lundi [24 octobre], les prix au comptant du gaz néerlandais pour une livraison dans l’heure — qui reflètent les conditions du marché européen en temps réel – tombées en dessous de 0 €, selon les données de l’Intercontinental Exchange. »

Reportages de CNN

Voir ceci.

Les États-Unis, via le « complexe industriel numérique, financier et militaire », le culte mondialiste actuellement en place, dont le WEF occupe un siège de directeur éminent, dictent aux gouvernements, en particulier européens, qu’ils doivent rejeter les expéditions d’énergie. Cela fait baisser les prix, car la marchandise flotte en haute mer, prête à être livrée – mais ne peut pas. Cela crée une offre excédentaire. Et certainement pas d’inflation.

Ce scénario montre comment Washington cherche à « désindustrialiser » l’Europe et à affaiblir son armée, déclare le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (RT 30 octobre 2022).

Une fausse crise énergétique doit être fabriquée. Car d’elle découlent les autres crises et calamités qui détruiront l’humanité telle que nous la connaissons. C’est une tromperie qui est un pas de géant vers la tyrannie absolue. Voir ceci.

Tout dépend de l’énergie – la production d’engrais et de nourriture, les communications, l’approvisionnement en eau, la fabrication de métaux, les chaînes d’approvisionnement et bien plus encore.

L’Europe pourrait glisser de plus en plus vite vers un oubli auto-généré. L’Europe n’a pas de matières premières à proprement parler, et la plupart des sources d’énergie de la grande Europe proviennent de la Russie, à qui il est « interdit » de livrer des combustibles fossiles à l’Europe.

Aujourd’hui, le monde dépend encore des combustibles fossiles à 84% de toutes les sources d’énergie. Peu importe que jusqu’à présent, 26 Conférences des Parties sur le climat (COP) des Nations Unies aient proclamé de réduire l’utilisation des combustibles fossiles. Ce ne sont que des paroles en l’air. Le monde industrialisé aisé achète toujours des VUS et des voitures à moteur de plus de 3 litres (1 sur 3 en Europe et en Amérique du Nord) – et les dirigeants d’entreprise voyagent dans leurs jets privés.

La COP27 aura lieu [NDT a eu lieu, en date de publication de cette traduction] du  6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le monde retient son souffle pour savoir quels nouveaux « engagements » les dirigeants politiques vont prendre.

Une crise énergétique injustifiée et orchestrée, fermant l’appareil industriel de l’Europe, est synonyme de faillites, de pertes d’emplois, de pauvreté, de famine et de misère totale. Une fois l’Europe éteinte, la relancer peut être presque impossible, ou au mieux, un processus long et douloureux.

Dernières nouvelles – les Pays-Bas lèvent leurs sanctions contre la Russie, afin de recevoir des livraisons de gaz pour atténuer les désastres économiques et humains potentiels de l’hiver prochain. Les Pays-Bas pourraient déclencher un réveil politique dans d’autres pays qui feraient de même :

Crises alimentaires

Simultanément, Monsanto, Bayer, Syngenta (ChemChina) imposent leurs aliments génétiquement modifiés (OGM = organismes génétiquement modifiés) aux gouvernements des pays en développement, dont les conditions contractuelles ne sont pas ouvertes au public. Ceci, accompagné par les conglomérats mondiaux du commerce des céréales comme Cargill, Louis Dreyfus et d’autres, mènera à la manipulation des aliments et à la tyrannie alimentaire qui en découle.

The result is targeted famine, misery and famine-induced diseases and death; a convenient instrument of population reduction. The key Gates-Rockefeller input to the Great Reset. See this for more details.

Le résultat est une famine ciblée, la misère, les maladies et les décès induits par la famine, un instrument pratique de réduction de la population. La contribution clé de Gates-Rockefeller à la grande réinitialisation. Voir ceci pour plus de détails.

Tyrannie sanitaire

Sans oublier les plandémies – Bill Gates en prédit de nombreuses très graves . Il ne le dit pas, mais si elles arrivent, elles sont fabriquées en laboratoire [Note de Joseph : ou bien plus facilement par les campagnes médiatiques et par des fréquences particulières diffusées par la 5G (voir les dossier 5G et ondes pulsées et Vaccins et virus)] et seront bien sûr suivies de campagnes vaxx forcées. Les plandémies et les vaxx mortels intimideront et décimeront davantage la population.

Les pandémies récurrentes contribueront à conférer à l’OMS le pouvoir de décider de la santé des populations mondiales, au-delà des constitutions des pays souverains. L’OMS, avec ses 194 pays membres, n’est pas une véritable agence des Nations Unies, mais étant financée par au moins 70 % de bailleurs de fonds privés (principalement des fonds fiduciaires pharmaceutiques), est au mieux une organisation de partenariat public-privé. [Note de Joseph : ce qui représente le socle du fascisme. Voir Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

En tant que tel, il [l’OMS] suit le mandat des donateurs privés, jouant un double rôle, par le biais de mandats mondiaux de vaxx qui transfèrent des milliards de dollars dans des « trésoreries à but lucratif » pharmaceutiques – et s’assurent qu’il n’y a jamais de pénurie de plandémies.

À l’heure actuelle, l’OMS est en train de débattre – principalement à huis clos – du Pacte mondial pour la santé et du soi-disant Traité sur la pandémie. Si ce traité est adopté d’une manière ou d’une autre, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, aura un pouvoir sans précédent sur toutes les questions de santé à travers le monde.

[Voir ALERTE ROUGE: Le nouveau traité pandémique de l’OMS en phase finale, annulerait la Constitution américaine et déchaînerait la dictature médicale, prévient le Dr Francis Boyle – Cogiito]

À dessein, les médias en parlent peu. Ne réveillez pas un lion endormi. Au cas où le traité passerait, les gens seraient à nouveau « stupéfaits », choqués et malheureusement abasourdis.

Si elle n’est pas arrêtée par les pays membres, et si la gestion désastreuse de Covid est une indication, l’OMS est déterminée à devenir le maître de la tyrannie sanitaire, et en tant que tel, le maître de la vie et de la mort.


Changement climatique

Parallèlement, crise après crise, vient la catastrophe climatique, ce que l’on appelle le « changement climatique » induit par l’homme.

Oui, le changement climatique est induit par l’homme, mais pas à cause de la soif extrême de notre civilisation pour les combustibles fossiles et les émissions de CO2, mais à cause d’une géo-ingénierie météorologique très sophistiquée [Voir chemtrails]. L’été extrêmement chaud et sec record de tous les temps du Nord global, les ouragans extrêmement violents et les inondations qui en résultent, y compris les pluies de mousson prolongées et désastreuses au Pakistan – peuvent être suivis d’un hiver froid du Nord potentiellement mortel.

Pour respecter le récit de la pénurie d’énergie, les températures intérieures cet hiver doivent être maintenues à environ 19 degrés Celsius – sinon… Les transgresseurs sont avertis de sanctions sévères par de nombreux gouvernements européens.

Qui contrôle le temps contrôle les gens – a déclaré le président Lyndon Johnson déjà en 1962. Un document récemment publié par le Pentagone vise 2025 pour un contrôle total du temps, dans le monde entier.

Voir ceci  et ceci et cela.

Phénomènes météorologiques violents – il existe de nombreuses preuves que nous vivons dans une géo-ingénierie militarisée, dont les effets peuvent être aussi meurtriers qu’une guerre nucléaire.


Bien que tout cela se lise et sonne comme une série de scénarios apocalyptiques, il y a une lueur d’espoir dans ce sombre nuage. L’homme est par nature inventif. En prenant conscience de ce qui se passe – à vitesse grand V depuis le début de 2020 – les hommes peuvent arrêter la destruction. Les hommes ont toujours été ingénieux, lorsqu’ils sont contraints à l’extrême pour survivre. C’est le moment.


[À propos de l’auteur]

Peter Koenig  est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour des revues en ligne et est l’auteur de  Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed  et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes: From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.

L’image en vedette provient de Dreamstime

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Peter Koenig, Global Research, 2022




Les « villes intelligentes » du Forum Économique Mondial sont des « camps de concentration ouverts »

[Source : News Punch via 1scandal.com]

Par Sean Adl-Tabatabai

Les « villes intelligentes » en cours de construction dans le monde entier sont en fait des « camps de concentration ouverts » conçus par l’élite technocratique mondiale pour contrôler et asservir l’humanité, selon un dénonciateur de la Silicon Valley.

Aman Jabbi est un ingénieur qui a travaillé dans la Silicon Valley pendant 25 ans et est co-inventeur de deux applications de caméra pour téléphone portable. Il a émigré aux États-Unis en 1988 parce qu’il admirait la culture américaine de liberté et d’indépendance.

Rapports de Technocracy.news : Jabbi vit maintenant à Big Fork, dans le Montana, et est devenu, à mon avis, l’un des dénonciateurs et lanceurs d’alerte les plus importants concernant le système de la bête à venir.

Son message doit être entendu par tous les Américains et je recommande fortement à mes lecteurs de trouver une heure pendant le week-end de Thanksgiving pour l’entendre dans la vidéo que j’ai publiée ci-dessous. Si vous êtes d’accord avec moi que son message est essentiel, merci de partager cet article et la vidéo avec vos amis et votre famille.


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Avant de pouvoir sortir de la matrice, vous devez savoir que vous vivez dans une matrice, et cela implique de reconnaître que les tentacules de la matrice prennent le contrôle de votre vie.

La plupart d’entre nous passent beaucoup trop de temps à nous concentrer sur les mauvaises choses. Nous parlons sans fin de ce qui se passe à Washington alors que nous avons invité le système de la Bête jusque dans nos maisons, et que nous nous le faisons même injecter dans notre propre corps. Nous nous plaçons sur la voie de la destruction par peur, par manque d’information (ignorance) et par manque de discernement.

Même si vous vivez dans un État rouge [républicains] comme la Floride, la Géorgie, le Tennessee ou le Texas, vous ne serez pas isolé ou protégé du système de la Bête car ses griffes sont déjà plantées dans l’infrastructure des 50 États.

Nous avons des gens, des gens bien intentionnés, dans le mouvement conservateur, qui gagnent leur vie en nous mettant en garde contre les socialistes, les communistes ou les islamistes.

Voici la dure vérité : même si nous éliminions demain tous les socialistes, les communistes et les islamistes d’Amérique, nous serions toujours dans le pétrin parce que les mondialistes ont déjà les lois et l’infrastructure technologique en place pour convertir notre République en un État esclave technocratique .

Certains des éléments les plus avancés de cette infrastructure, comme le souligne Jabbi, se trouvent dans des États comme la Floride, la Géorgie et d’autres États rouges.

C’est le dessous sombre de la tyrannie dont personne ne veut parler. Pas un seul politicien n’en parle régulièrement. Le sénateur Rand Paul du Kentucky est peut-être celui qui comprend le mieux ce système, mais je me demande s’il comprend lui-même toute l’étendue du problème.

La façon de vaincre ce système est si simple et pourtant si difficile. Une chose que je peux vous promettre, c’est que nous ne voterons jamais pour nous en sortir, car les mêmes personnes qui mettent en place l’infrastructure des villes intelligentes dans le monde contrôlent les systèmes de vote à l’échelle internationale.

Comme nous sommes très nombreux par rapport à eux, nous devons utiliser la force du nombre.

Tout ce que nous avons à faire est de dire non. Rejeter les outils de notre asservissement qui sont offerts sur un plateau d’argent brillant qui a l’air si attrayant.

Nous devons reconnaître que ce sont ces mêmes outils et produits qui rendent notre vie trépidante du XXIe siècle si pratique, si efficace et si divertissante. Et donc, nous les achetons sur commande, nous les mettons à jour sur commande, nous transmettons nos données biométriques sur commande, jusqu’au jour où nous réveillerons et réaliserons que nous nous sommes installés et que nous nous sommes amusés dans un goulag numérique auquel il n’y a pas d’échappatoire .

C’est ainsi que les mondialistes ont l’intention de briser le dos des Américains libres. Ils le font par le biais de nos finances, du système de santé et des systèmes de divertissement. Des cartes d’identité numériques déguisées en « passeports de santé » ou « cartes de santé intelligentes » seront nécessaires pour travailler, pour accéder à Internet et aux prochains comptes bancaires numériques ou portefeuilles numériques. La convergence de tous ces systèmes garantira, selon les termes de l’Agenda 2030 des Nations Unies, que « personne ne sera laissé pour compte ».

Au moment où la plupart des gens se réveilleront et verront qu’ils sont tombés dans un piège, il sera trop tard. Ils auront toutes vos données, ils sauront tout sur vous, vos forces, vos faiblesses, vos vulnérabilités.

Comme le dit Jabbi :

« Vous pouvez nier la réalité mais vous ne pouvez pas nier les conséquences. »

Le choix est simple. Choisissez-vous de vivre en esclave dans un camp de concentration numérique, ou en être humain libre en pleine possession de votre autonomie corporelle et de votre libre arbitre ?

Sans plus tarder, je vous invite à écouter Aman Jabbi. Si vous n’avez pas le temps d’écouter la vidéo complète, vous apprendrez quand même beaucoup de choses au cours des 20 à 25 premières minutes. En fait, je recommanderais de ne regarder que la moitié de cette vidéo et de prendre des notes, de la traiter, puis de regarder la seconde moitié.

Jabbi donne ce que je crois être la description la plus complète du système de la Bête que j’aie jamais vue.

Vous pouvez donc voir que la plupart des dommages sont causés au niveau local à l’aide de fonds fédéraux.

Les grandes villes sont cuites. Elles se convertissent toutes à la technologie SMART et toute personne vivant encore dans l’une d’entre elles devrait faire des plans pour partir immédiatement.

Si vous ne me croyez pas, tapez « Smart city networks » [« Réseaux de villes intelligentes »] dans votre moteur de recherche préféré et parcourez ce qui s’affiche.

Mais ce n’est pas seulement les grandes villes. Je ne suis pas sûr que beaucoup de villes moyennes ou même de petite taille pourront résister à leur intégration dans cette infrastructure techno-totalitaire. Ce qui est encore sous notre contrôle, ce sont nos maisons et, en fin de compte, notre propres âme, et c’est ce que nous devons protéger des esprits démoniaques de contrôle qui se sont déchaînés sur le monde.

Ce que Jabbi décrit, c’est une technologie extrêmement invasive mise en place dans les villes intelligentes – des lecteurs de plaques d’immatriculation aux feux de signalisation intelligents et aux poteaux intelligents en passant par les voitures intelligentes, les quartiers intelligents, les maisons intelligentes et les appareils intelligents – tous connectés à la 5G et communiquant sans fil les uns avec les autres.

Si vous faites attention, vous voyez des centaines de ces lampadaires à LED bordant les rues et les autoroutes et, dans de nombreux cas, ils sont équipés de caméras de surveillance et de haut-parleurs pour l’écoute [NDLE Plutôt de microphones dans ce cas]. Jabbi parle également de la mise en place des stations de recharge de drones et de la manière dont les drones pourraient être militarisés contre les citoyens.

Toute cette infrastructure militarisée est installée avec de l’argent fédéral, des centaines de millions de dollars cachés dans le projet de loi sur les infrastructures de Joe Biden ainsi que dans son projet de loi sur la réduction de l’inflation, qui ont tous deux été adoptés par le Congrès avec l’aide des républicains.

Les chefs de ville et de comté sont des imbéciles en ce qui concerne les subventions fédérales. En général, ils ne se demandent même pas ce qu’ils achètent avec l’argent d’autrui. Pour eux, c’est juste de l’argent gratuit pour « investir » dans l’infrastructure locale.

Et, comme l’explique Jabbi, tout est fait au nom de la sûreté et de la sécurité.

Nos rues nous espionnent

Beaucoup de ces lumières LED intelligentes sont équipées de ce qu’on appelle  la technologie PUKE Ray, qui peut être militarisée et utilisée pour neutraliser les humains. Il s’agit d’une technologie militaire appliquée dans nos villes pour une utilisation potentielle contre des civils, avec l’aimable autorisation du Département américain de la sécurité intérieure.

Toutes les principales intersections d’une ville intelligente sont équipées de caméras de surveillance numériques. Faites attention aux autoroutes inter-États, qui sont désormais également équipées de cette technologie. Ces caméras seront capables d’enregistrer en temps réel les plaques d’immatriculation de chaque voiture qui passe.

Les caméras et les appareils d’écoute se multiplient partout, dans les grandes, moyennes et même petites villes.

Nos téléphones portables nous espionnent

Votre téléphone portable vous écoute également. Et bon nombre de téléphones les plus récents sont capables de suivre les mouvements de vos yeux sur l’écran.

« Ils écoutent, ils regardent, ils analysent, ils donnent, puis cela répète le processus », a déclaré Jabbi. « C’est un camp de concentration ouvert pour la surveillance. »

Et toute cette technologie n’est pas pour notre sûreté et notre sécurité, comme annoncé. Il s’agit de saisir des données et de les utiliser pour « changer votre comportement », ce qui signifie que les données seront utilisées pour appliquer le système de notation de crédit social à venir à tous les Américains et aux personnes libres partout.

Nos appareils nous espionnent

Si vous possédez l’un des nouveaux modèles de réfrigérateurs qui suivent numériquement l’inventaire de votre réfrigérateur, toutes ces données sont enregistrées pour être utilisées contre vous. Vous mangez trop de viande et de produits laitiers ? Votre pointage de crédit social vient d’être abaissé d’un cran parce que les mondialistes n’aiment pas que nous mangions de la viande. Ce n’est pas « durable », dans leur vision du monde.

Nos voitures nous espionnent

D’ici 2025, Jabbi a déclaré que chaque nouvelle voiture aura un minimum de 16 caméras, toutes connectées numériquement et fournissant des informations via Internet.

Vous conduisez trop en dehors de votre port d’attache, ce qui augmente inutilement votre empreinte carbone ? C’est un gaspillage d’essence et votre score de crédit social vient de baisser d’un cran.

Nos banques nous espionnent

Il a déjà été confirmé, plus tôt cette année, que les principales banques et sociétés de cartes de crédit procèdent au suivi de vos achats d’armes et de munitions, et toutes les plus grandes banques expérimentent une application « volontaire » de suivi du carbone qui vous informe de votre empreinte carbone. Ce n’est qu’un échauffement pour le lancement de la nouvelle monnaie numérique, lorsque le suivi de votre production de carbone ne relèvera plus du mode « volontaire ».

Nos thermostats numériques nous espionnent

Rappelez-vous comment cela a fonctionné au Colorado cet été, lorsque les personnes inscrites à un programme « volontaire » de surveillance de la température ont perdu tout contrôle sur leurs thermostats domestiques.

L’objectif est de cartographier numériquement toutes les choses, vivantes et non vivantes. Même chaque arbre et buisson dans la nature aura une identification numérique. Parce qu’une fois que vous les avez catalogués et cartographiés, vous pouvez désormais les suivre et les contrôler.

[Voir aussi :
Le B20 invite le G20 à adopter des passeports vaccinaux internationaux et une identité numérique
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
Bientôt le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire
Nanotechnologie et « vaccins »
Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts]

L’infrastructure d’un État policier verrouillé est déjà en place

Il y a 1 milliard de caméras de surveillance numériques connectées à Internet dans le monde. Et 50 millions d’entre elles sont aux États-Unis. C’est plus par habitant qu’en Chine, selon Jabbi.

La différence est qu’en Chine, les gens savent qu’ils sont surveillés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et qu’ils se conforment, car ils savent qu’il y aura des sanctions en cas de violation des règles. Ils savent qu’ils sont esclaves et ils l’acceptent.

« Aux États-Unis, ils font déjà cela (la surveillance) », dit Jabbi. « La seule différence est qu’ils ne nous l’ont pas encore dit… Nous sommes déjà dans le même système mondial de surveillance. »

Certains l’appellent « l’Internet des yeux ». Mais la Bête a aussi des oreilles.

Ce ne sont pas les yeux et les oreilles humaines qui suivent tout ce que nous faisons, comme dans l’Allemagne nazie ou dans l’ancienne Union soviétique. Non, c’est l’intelligence artificielle, l’IA, qui veille désormais sur la prison.

Contrairement à la Chine, où les esclaves connaissent leur sort dans la vie, la plupart des Américains sont encore inconscients des murs de la prison qui se dressent autour d’eux.

Cette prison est construite sur l’oppression et la collecte. La Bête se nourrit de données. Vos données.

Nous ne le voyons pas parce que les outils d’oppression, les mêmes outils utilisés en Chine, sont présentés différemment ici en Amérique. On nous dit que les caméras de surveillance sont toutes là pour attraper les méchants.

C’est pour notre sûreté et notre sécurité.

Sûreté
Sécurité
Commodité

Ce sont les trois mots clés utilisés pour nous attirer.

Si vous savez que vous n’êtes pas un méchant, mais que vous aimez la commodité, il est tentant de vous dire : « Je n’ai rien à cacher ». Si vous avez encore ces pensées, vous avez une vision très naïve du fonctionnement de ces systèmes et de ce que leur programme ultime implique.

Il ne s’agit pas seulement d’attraper les méchants et les mauvaises personnes.

Bien qu’elles [les données] puissent être utilisés à cette fin, il se passe beaucoup plus de choses.

Les données qu’ils recueillent sur vous sont jugées précieuses pour une et une seule raison : pour vous amener à changer votre comportement et à vous soumettre au système de la Bête – un système qui sait où vous êtes à tout moment, ce que vous faites, comment vous dépensez votre argent, votre temps, et même ce que vous pensez.

En leur donnant vos données, vous leur donnez la possibilité de surveiller et d’évaluer votre comportement, qui peut désormais être converti en un score de crédit social. Ce score est ensuite utilisé pour déterminer les privilèges auxquels vous avez droit et ceux auxquels vous n’avez pas droit dans la nouvelle société esclavagiste.

Vivez-vous un mode de vie durable et contribuez-vous à lutter contre le changement climatique ? Êtes-vous un joueur d’équipe ? Sinon, vous ne serez pas autorisé à participer à la société.

C’est exactement ainsi que le vax Covid-19 a été déployé, par le biais de politiques coercitives appliquées non seulement par le gouvernement, mais aussi par ses partenaires commerciaux, et John Kerry a déclaré lors de la conférence COP27 en Égypte  que c’est le modèle qu’ils utiliseront pour faire respecter le programme de développement durable poussé par les Nations Unies et ses innombrables partenaires du secteur privé, dirigé par le Forum Économique Mondial.

Si votre score de crédit social descend en dessous d’un certain niveau, vous perdez vos privilèges, peut-être que vos enfants n’entrent pas dans les meilleures écoles ou que vous perdez des promotions professionnelles. Vous ne pouvez pas aller au restaurant ni participer aux événements publics. Vous êtes mis à l’écart par le nouveau système d’apartheid supervisé par l’intelligence artificielle.

Maintenant, une fois que l’argent numérique programmable est en place, vous ne pouvez pas dépenser votre argent pour certaines choses et il est limité à certains domaines.

Une fois ce système en place, vous aurez une identification numérique requise pour TOUT.

À terme, vous ne pourrez plus accéder à aucun service gouvernemental ou public, vous ne pourrez plus traverser les frontières nationales ni accéder aux soins de santé ou à Internet sans identification numérique.

Ils pensent pouvoir s’en tirer parce que 5,5 milliards des 7,5 milliards d’habitants de la planète se sont déjà conformés à la répétition générale, c’est-à-dire à l’utilisation du badge et à son acceptation comme passeport pour entrer dans les lieux publics.

Vous devrez prouver votre identité par le biais d’un programme numérique contenant vos marqueurs biométriques uniques, une empreinte du pouce ou un scan facial. Les téléphones portables nous demandent et nous poussent déjà à obtenir ces informations. Les nouveaux permis de conduire veulent tous des marqueurs biométriques.

Votre visage sera lié à une nouvelle monnaie numérique [des banques centrales] CBDC. Sans cela, vous serez exclu du système : pas d’emploi, pas de soins de santé, pas de contrôle de sécurité sociale, pas d’achats ni de ventes, rien. C’est le plan, les gars. Et ils veulent y parvenir d’ici 2030 au plus tard. Ils nous imposeront probablement le nouveau système de monnaie numérique en 2023 et élimineront progressivement l’argent dans quelques années après cela.

Nous pouvons encore riposter, mais nous devons nous endurcir et nous résoudre à ne pas devenir un esclave numérique. Comment fait-on cela?

Solutions

Abandonnez tous les appareils inutiles. Apple Watches, sonnettes RING, Alexa, robots aspirateurs, babyphones, réfrigérateurs high-tech. Ce sont tous des yeux et des oreilles à l’intérieur de votre maison !

Achetez vos légumes chez des agriculteurs locaux, ainsi que votre viande et vos produits laitiers. Utilisez les friperies et les petites stations-service indépendantes (oui, vous payez généralement un peu plus). Il est toujours préférable d’acheter en espèces auprès d’un commerçant local qui n’a pas de caméras sur vous depuis le moment où vous entrez dans son magasin jusqu’au moment où vous en sortez.

Éteignez les routeurs avant d’aller vous coucher le soir [NDLR ou préférez les connexions filaires, par ailleurs bien moins nocives pour la santé que ne peut l’être le Wi-Fi. Déconnectez ce dernier de tous vos appareils, si la possibilité est encore offerte par le fabricant.]

Utilisez des sacs faraday pour les téléphones lorsque vous voyagez, mais soyons honnêtes, nous devrons tous désactiver nos téléphones portables à un moment donné si nous voulons rester libres. [NDLR le mieux, notamment pour la santé est de ne pas en utiliser. Voir le dossier 5G et ondes pulsées]

Développer des systèmes parallèles, en se concentrant sur des alternatives low-tech.

Avez-vous d’autres idées sur la façon de perturber et de désactiver l’appétit de la Bête pour la collecte de données ? Veuillez partager dans les commentaires ci-dessous.

[Voir aussi :
Ne plus nourrir la Bête
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Vie et mort des systèmes
Les villes sont le cancer de la Terre
Retour à la nature
Réenchanter le monde]

Bottom Line : Il s’agit d’une guerre spirituelle menée avec des outils de haute technologie entre les mains d’élites lucifériennes très riches.

Source News Punch Nov 2022




Inversion des valeurs et corruption juridique au cours de la crise Covid

[Source : anthropo-logiques.org]

Depuis le début de cette crise « sanitaire » qui aura vu les méthodes totalitaires chinoises être substituées aux bonnes réponses en santé publique (comme le Dr Fauci vient de l’admettre dans une déposition sous serment aux États-Unis !), l’avocate de Araujo-Recchia se bat pour faire connaître l’absolue gravité des transgressions en cours, lesquelles menacent littéralement la sécurité de l’état de droit.

Dans cette présentation, elle passe implacablement en revue les principales facettes de cette réalité que la plupart des gens (et des juristes !) préfèrent ne pas voir. Quelle absence en effet des professeurs de droit constitutionnel par exemple, mais aussi des juristes au service des gouvernements et même des cours de justice face à la redoutable gravité de cette inversion de la norme des hiérarchies juridiques !


Corruption juridique au cours de la crise Covid

Par Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate

Partie prenante à la procédure du Grand Jury du Dr Reiner Füllmich., Virginie de Araujo-Recchia a déposé de nombreuses plaintes dont une plainte pour « dérives sectaires », impliquant des faits « d’abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse », ainsi que de « complicité d’empoisonnement et de génocide ».

Liste de ses actions : https://dar-avocats.com/actualites/

[Voir aussi :
La liberté d’expression des médecins, enseignants et chercheurs est-elle protégée en temps de crise sanitaire ? Me de Araujo-Recchia répond
Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI
Lettre d’informations sur les actions juridiques menées contre les mesures sanitaires par Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris
Pass sanitaire et injection obligatoire : les conseils de « guerre » de Me de Araujo-Recchia et Me di Vizio
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Résumé de la conférence par Mme Tatiana Tislenkoff.

https://www.youtube.com/embed/JoPdWCMTpW4

Autant nous assistons à l’inversement des valeurs au sein de nos sociétés occidentales, autant nous assistons à l’inversement de la hiérarchie des normes juridiques.

En effet, force est de constater que les grands principes juridiques applicables, en toutes circonstances, au sein/au cœur de toute société civilisée, sont désormais foulés au pied au détriment de l’intérêt des peuples et corrélativement au seul profit de la finance internationale mondialiste détenant notamment les groupes pharmaceutiques impliqués.

La fraude est commise sous l’égide de fondations, d’agences et de groupes de réflexion internationaux et au travers de la corruption des médias grand public et des plateformes numériques complices du cloisonnement de l’information et par conséquent d’un obscurantisme décomplexé.

Ainsi, une réglementation technocratique pullulante, incohérente et déracinée se substitue aux normes supérieures avec les conséquences désastreuses que nous connaissons.

Règne désormais un mépris total du droit à la vie, du principe de la dignité humaine, de la sacralité de l’esprit et du corps jusqu’à atteindre l’environnement du fœtus et le génome de l’être humain.

Ces questions nous mènent à la croisée du droit et de la philosophie.

I. Négation des lois non-écrites de la nature humaine et inversion de la hiérarchie des normes juridiques

I.1  Négation des lois non écrites

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITÉ HUMAINE

Le principe de dignité exige de sauvegarder la personne humaine « contre toute forme d’asservissement ou de dégradation ».

La dignité implique que la personne reste maître de son corps et d’elle-même, ce qui suppose qu’elle ne se trouve pas aliénée ou asservie à des fins étrangères à elle-même.

Les textes de lois ont essayé de définir cette vie digne : une vie indépendante qui permet l’autonomie de choix et la participation à la vie sociale et culturelle.

D’ailleurs, la définition de la santé en tient compte : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.»(([1] Extrait de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, adoptée en 1946 à New-York et entrée en vigueur en 1948.))

Kant distingue ce qui a un prix et ce qui a une dignité : « Dans les règne des fins tout à un prix ou une dignité. Ce qui a un prix peut-être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre, d’équivalent ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité.»(([2] Dans les Fondements de la Métaphysique des Mœurs de Kant.))

Par conséquent, toute violence, toute discrimination à l’encontre des personnes qui refusent de se faire injecter une substance expérimentale, surtout lorsque le produit pharmaceutique en question est inefficace et nocif, voire mortel, viole tous les principes rattachés au respect de la dignité humaine.

LE PRINCIPE DU RESPECT DE LA DIGNITE HUMAINE A SON COROLLAIRE : LA RESISTANCE A L’OPPRESSION EN CAS D’ATTEINTE À CE MÊME PRINCIPE

Le principe de résistance à l’oppression appartient aux lois non-écrites de la nature humaine et préexiste logiquement à l’État et à sa norme fondamentale suprême.

En effet, lorsque les institutions d’un État, dont la vocation première est d’assurer la protection de l’ordre public, la sauvegarde des principes fondamentaux, de la liberté et des droits du peuple, ne font plus obstacle à la dérive des régimes totalitaires, il est du devoir de chaque individu de résister à l’oppression.

« Le moteur de la résistance ce n’est ni la foule, ni la tribune, c’est l’individu qui a le goût politique et qui juge ; c’est le citoyen qui ne se laisse pas fasciner par « l’hypnose exercée par le pouvoir » ; celui qui refuse d’être dupe ». Parce qu’il faut qu’il y ait « au début du mouvement populaire, une réaction des consciences individuelles », sinon « ce sera une émeute ou une révolte, ce ne sera pas, dans le plein sens du mot, ce refus d’accepter plus longtemps l’arbitraire des gouvernants qui caractérise la résistance à l’oppression. »

« La résistance à l’oppression n’est pas révolutionnaire. Au contraire, elle est de nature conservatrice, sa mission étant de défendre l’ordre constitutionnel établi et de contribuer au retour du statu quo ante ».

I.2. Inversion de la hiérarchie des normes juridiques

Les mesures prises par le pouvoir exécutif français ont été à l’origine d’atteintes aux droits fondamentaux et libertés publiques sans précédent.

Des lois, décrets et arrêtés préfectoraux ont prévalu sur les normes du bloc constitutionnel sans que ces textes ne soient jamais remis en cause ou invalidés tant par le Conseil constitutionnel, que par les juridictions judiciaires et administratives, alors que lesdites mesures étaient clairement disproportionnées et contraires à bon nombre de textes conventionnels et européens ainsi qu’aux normes suprême du corpus constitutionnel.

L’ÉTAT DE DROIT A CÉDÉ LA PLACE A L’ARBITRAIRE

J’ai pu relever les atteintes majeures suivantes :

  • Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.
  • Violation du droit à la vie et atteinte à l’intégrité des personnes.
  • Violation de la liberté individuelle au mépris de l’Habeas Corpus qui prévoie le contrôle du juge judiciaire à bref délai lorsque les mesures privatives de liberté sont appliquées.(([3] Confinements forcés de l’ensemble de la population.))
  • Violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation.
  • Violation de la liberté de circuler/liberté d’aller et venir.
  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction de visiter des proches à l’hôpital, d’assister à des funérailles, de se réunir en famille.
  • Violation du droit de manifester et de se rassembler.
  • Violation du droit à l’éducation.
  • Violation de la liberté de culte.

Nous assistons à :

  • Une manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public.
  • Une gestion de crise disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en la matière.
  • Une « épidémie » de tests RT-PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade.
  • Une interdiction de traitements disponibles contre la Covid-19 en violation des droits du patient et de la liberté de prescrire.
  • Un homicide par administration de Rivotril dans les EHPAD.
  • Des crimes contre l’humanité.
  • Des actes de maltraitance et torture à l’égard des enfants.

Or, les magistrats de l’ordre administratif et les membres du Conseil constitutionnel ont utilisé le principe constitutionnel de protection de la santé pour entériner les mesures les plus iniques et les plus nocives pour la santé des français.

Pour le moment, il est devenu quasiment impossible d’échanger de manière objective devant les Cours et tribunaux français concernant les dommages causés par les mesures telles que les confinements forcés, les masques, les tests et la dangerosité des injections expérimentales.

Le principe constitutionnel de protection de la santé a été érigé en principe suprême, afin d’avaliser toutes les mesures prises par le pouvoir exécutif depuis mars 2020.

AFFAIRES DEVANT LES INSTANCES ADMINISTRATIVES, JUDICIAIRES, EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

À compter du mois de décembre 2020, des associations m’ont accompagné dans le cadre d’une action civile collective. Malgré la production de nombreuses études scientifiques dont la crédibilité ne peut être remise en cause, le tribunal judiciaire a refusé la discussion.

Il s’avère aujourd’hui que d’autres études scientifiques sont venues depuis confirmer la nocivité de la mesure de confinement forcé et le président du Conseil scientifique l’a reconnu publiquement.

Nous avons engagé d’autres actions devant les juridictions pénales, la Cour de Justice de la République, la Cour Européenne des Droite de l’Homme, à l’encontre des membres du gouvernement, de certains parlementaires, des médias grand public, des plateformes de réseaux sociaux ainsi que des intervenants propagandistes de plateau radio et télévision, notamment sur la base des chefs d’accusation suivants :

  • Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse des français en état de sujétion psychologique résultant de techniques propres à altérer leur jugement.
  • Complicité d’extorsion et de tentative d’extorsion de consentement.
  • Tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée.
  • Escroquerie et tentative d’escroquerie.
  • Complicité d’empoisonnement et de tentative d’empoisonnement.
  • Participation à une association de malfaiteurs.
  • Crime contre l’humanité – génocide et complicité de génocide.

J’ai également réclamé l’expertise des solutions injectables expérimentales contre la Covid-19, étant donné de fortes suspicions relatives à la présence de nanotechnologies, d’oxyde de graphène et autres substances toxiques, ce qui n’a pas encore été traité par les magistrats en charge de ces dossiers.

En parallèle, j’ai rejoint un groupe d’avocats et juges internationaux travaillant avec mon confrère Reiner Fuellmich. Nous avons créé la Cour internationale de l’opinion publique, afin de présenter publiquement les témoignages d’experts essentiels ainsi que l’ensemble des éléments que nous présentons régulièrement devant les tribunaux nationaux et qui ne sont pas pris en compte actuellement.

II. Le cartel « Finance/Pharma/Médias »

II.1 L’Oligopole

Le rapport intitulé Génocide économique des Nations de Juliette Marin détaille la mainmise des fonds d’investissement américains sur les sociétés françaises du CAC40. Ces mêmes fonds détiennent ainsi directement et indirectement les médias dominants ainsi que les laboratoires pharmaceutiques.

Je cite :

« Selon nos informations, les dix plus grands investisseurs institutionnels contrôlent à eux seuls environ 22’000 milliards de dollars et sont également présents en Europe.

Parmi ces investisseurs, beaucoup sont à la fois grands et diversifiés, comme BlackRock ou Vanguard.(…)

Même s’ils se retrouvent rarement actionnaires majoritaires d’une seule et même société, les effets de cette situation sur la concurrence sont semblables à ceux d’une situation d’oligopole.

(…)

L’étude de l’architecture du réseau de propriétés internationales et nationales, ainsi que le calcul du contrôle exercé par chaque acteur mondial dans son ensemble nous révèle un monopole de fait sur l’économie des nations du monde entier avec un accent sur l’analyse des sociétés françaises cotées en Bourse (CAC40). Nous constatons que les sociétés transnationales formant une structure géante de nœuds papillons et qu’une grande partie du contrôle se dirige vers un petit noyau d’institutions financières très unies.

Ce noyau peut être considéré comme une « super-entité » économique qui soulève de nouveaux problèmes importants pour les chercheurs et les décideurs. »

Le rapport relève les dirigeants impliqués dans le secteur des médias et également dans le secteur des biotechnologies.

II.2. L’Organisation Mondiale de la Santé

Le rapport n°12283 intitulé « La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence » de M. Paul Flynn en date du 7 juin 2010 est édifiant :

Je cite :

« De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence du processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer eu égard aux principales décisions relatives à la pandémie. Il est à craindre que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance accordée aux conseils émis par les grands organismes de santé publique. (…)

L’Assemblée a noté que les activités de lobbying non réglementées ou occultes peuvent constituer un danger et miner les principes démocratiques et la bonne gouvernance. (…) »

Les liens capitalistiques entre les médias grand public, les géants du numérique, les géants américains de la finance et l’OMS démontrent une réelle situation de collusion.

II.3 Le World Economic Forum (WEF)/Young Global Leaders a infiltré les pouvoirs publics

Depuis plus de cinquante ans, les principaux responsables économiques et politiques de la planète se retrouvent fin janvier à Davos pour la réunion annuelle du WEF.

Pour Kees van der Pijl, le WEF succéderait à d’autres organisations qui l’ont précédé, comme la franc-maçonnerie, le réseau gravitant autour de la Round Table à l’apogée de l’Empire britannique ou les conférences Bilderberg tout au long de la guerre froide et au-delà. Mais selon lui, à la fin des années 90, le WEF constituait bel et bien « le groupe de planification transnational le plus accompli, […] une véritable Internationale du capital ».(([4] Kees van der Pijl, Transnational Classes op. cit., p. 133.))

Son fondateur Klaus Schwab est un partisan de l’eugénisme et du transhumanisme. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans son ouvrage « La quatrième révolution industrielle » paru en 2017 et publie l’ouvrage intitulé « Le Great Reset » en 2019.

Je cite :

« Le Great Reset, c’est l’appel officiel à utiliser la pandémie et les confinements pour changer les comportements sociaux et sociétaux, une occasion historique d’accélérer la quatrième révolution industrielle, celle de la digitalisation. C’est aussi un éloge de l’intervention de l’État pour imposer la transition écologique et l’économie circulaire. C’est encore une justification à la surveillance de tous les individus grâce à Internet et à la reconnaissance faciale ».(([5] Eric Verhaeghe, ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire, auteur du livre « Le Great Reset : Mythes et réalités », 2021.))

Or dans le cadre d’un article en date du 28 octobre 2021, Éric Verhaeghe fait le constat suivant :

« Entre Emmanuel Macron et Mario Draghi, nul ne sait quel est le meilleur agent du Great Reset, et il n’est pas impossible que l’un et l’autre se tirent la bourre aujourd’hui pour en être les héros. Pour tous ceux qui se demandent encore si Emmanuel Macron est de gauche ou de droite, il n’est en tout cas pas inutile de comparer son œuvre politique déployée depuis un an avec le projet du Great Reset de Klaus Schwab. Les ressemblances sont si frappantes qu’on se demande même si la France n’est pas le champ d’expérimentation d’une doctrine que nous avons commentée en son temps dans notre ouvrage consacré au sujet.

Macron met en œuvre le Great Reset depuis un an. »(([6] https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/28/comment-macron-a-mis-en-place-le-great-reset-en-france/))

En effet, Klaus Schwab décrit comment son mouvement subversif a infiltré avec succès les cabinets de plusieurs gouvernements mondiaux.

« Quand je mentionne des noms comme Angela Merkel et même Vladimir Poutine, et ainsi de suite, ils ont tous été des Young Global leaders du Forum économique mondial. Mais ce dont nous sommes très fiers aujourd’hui, c’est la jeune génération comme le premier ministre Justin Trudeau, le président de l’Argentine, etc. Nous pénétrons les cabinets gouvernementaux. ».

Il ajoute que « ceci est aussi vrai en France, le président était un Young Global Leader ».(([7] https://humansbefree.com/2022/01/Klaus-schwab-brags-about-controlling-western-governments.htmlhttps://banned.video/watch?id=61f0562d17dfec17f412cd00))

II.4. Infiltration des pouvoirs publics par les consultants privés reliés au cartel

La commission d’enquête sénatoriale a publié en 2022 un rapport sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.(([8] Rapport n°578 de la Commission d’enquête sénatoriale présidée par M. Arnaud Bazin, publié le 17 mars 2022 intitulé Un phénomène tentaculaire : l’influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques.))

Dans ce rapport, on peut lire les propos de M. Frédéric Pierru, sociologue chargé de recherche au CNRS et spécialiste du secteur de la santé dont voici un extrait(([9] Op. cit. p. 32.)):

« Ce qui m’a étonné, c’est de voir un cabinet comme McKinsey, qui ne connaît rien à la vaccination, assister un ministre, alors que des spécialistes de la question sont disponibles à l’intérieur de l’État. L’administration de santé publique est capable d’élaborer logistiquement une campagne de vaccination, et on va chercher un consultant de McKinsey. »

McKinsey couramment appelé « La Firme » est non seulement tentaculaire mais elle est également reliée aux laboratoires pharmaceutiques ainsi qu’à certaines Fondations « lucratives », ce qui expliquerait pourquoi différents États occidentaux ont adopté les mêmes mesures liberticides et criminelles lors de la crise Covid-19.

McKinsey et Boston Consulting Group semblent avoir un impact démesuré sur le secteur mondial de la santé(([11] Comment McKinsey s’est infiltré dans le monde de la santé publique mondiale, article paru dans Vox le 13 décembre 2019. https://www-vox-com.translate.goog/science-and-health/2019/12/13/21004456/bill-gates-mckinsey-global-public-health-bcg?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)). En effet, les deux entreprises ont toujours figuré parmi les cinq principaux prestataires de services professionnels de la Fondation Gates, selon les déclarations de revenus de la fondation, même après que l’organisation se soit engagée à réduire les dépenses de consultants à partir de 2015.

Comme l’a déclaré Devi Sridhar, titulaire de la chaire de santé publique mondiale à l’Université d’Edimbourg :

« Le défi est d’essayer de suivre l’argent et de comprendre les relations entre les bailleurs de fonds comme Gates, les sociétés de conseil et l’OMS. 

Comme Gates a commencé à payer régulièrement des consultants pour le compte d’institutions comme l’OMS, cela a créé une « dépendance » vis-à-vis des entreprises. Ensuite, il est devenu plus courant de faire appel à ces mêmes consultants pour la stratégie » (…)

Au total, la Fondation Gates a dépensé plus de 300 millions de dollars pour McKinsey et BCG entre 2006 et 2017 (…). C’est plus que le budget national de la santé pour tout un pays à faible revenu, comme Haïti.(…)

L’agence UNITAID a également été financée par la Fondation Gates, qui, dès le premier jour, a payé le travail de conseil de McKinsey, selon les procès-verbaux du conseil d’administration d’UNITAID de 2006 accessibles au public. (…)

Considérez le rôle de McKinsey dans l’épidémie d’opioïdes, qui a coûté la vie à près d’un million d’Américains depuis 1999. Les documents judiciaires qui ont fait surface dans le cadre d’un litige comprenait des allégations selon lesquelles McKinsey aurait conseillé deux sociétés sur la manière d’augmenter les ventes d’opioïdes sur ordonnance, du début des années 2000 jusqu’en 2014 au moins – lorsque l’épidémie de surdose était déjà bien connue. Une plainte alléguait que McKinsey avait conseillé à Johnson & Johnson de « faire prendre aux patients des doses plus élevées d’opioïdes » et d’étudier des techniques « pour garder les patients sous opioïdes plus longtemps », a rapporté le New York Times (…) »

Comme nous pouvons le constater, McKinsey et BCG travaillent étroitement avec Bill Gates, lequel affiche publiquement ses objectifs eugénistes et transhumanistes, qu’il partage avec Klaus Schwab, Henri Kissinger, Warren Buffet, tout comme les fondations Rockefeller, Rotschild, Open Society de Soros etc.

Toute cette oligarchie mondialiste considère que l’«hyper-class » doit inventer des technologies destinées à asservir les classes subalternes, réduire la population et faire scission avec cette majorité de sous-humains.(([12] Jacques Attali, Les clefs du XXIème siècle, édition avril 2000, p. 497s.))

À ce titre, un rapport(([13] https://twoplustwoequalsfournews-wordpress-com.translate.goog/2022/02/19/update-rockefeller-foundation-1968-annual-report-we-need-vaccines-to-reduce-fertility-and-address-the-population-problem/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp)) de la Fondation Rockefeller datant de 1968 décrit parfaitement la peur des oligarques concernant l’accroissement de la population et les solutions envisagées, notamment par la vaccination.

Un autre rapport(([14] https://archive.org/details/scenarios-for-the-future-of-technology-and-international-development-rockefeller-foundation)) de la Fondation Rockefeller datant de mai 2010, proposait entre autres, l’utilisation des confinements forcés.

Un article(([15] https://www-rockefellerfoundation-org.translate.goog/news/mercury-project-to-boost-covid-19-vaccination-rates-and-counter-public-health-mis-and-disinformation-in-17-countries-worldwide/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc)) du 23 août 2022, publié sur le site de la Fondation Rockefeller nous apprend que :

 « Le Social Science Research Council fournit 7,2 millions de dollars à 12 équipes qui font progresser des sciences sociales et comportementales ambitieuses et appliquées pour lutter contre la menace mondiale croissante posée par les faibles taux de vaccination contre le Covid-19 ainsi que la mésinformation et la désinformation en matière de santé publique. »

Pour aller plus loin, un article résume bien l’action de la Fondation Rockefeller contre la médecine naturelle, à partir de 1910, avec le rapport Flechner(([16] https://fr.sott.net/article/40467-Toxicologie-contre-Virologie-L-Institut-Rockefeller-et-la-fraude-criminelle-de-la-polio)) et le financement des écoles de médecine occidentales. On notera que l’École de médecine de Lyon fut créée à la demande du Dr Alexis Carrel, prix Nobel de son Institut new-yorkais, eugéniste.

III. Censure des véritables experts et des lanceurs d’alerte

III.1. La dépendance des médias grand public vis-à-vis des géants financiers américains entraine une disqualification des informations qui pourraient aller à l’encontre du plan mondialiste

Voici les propos très éclairants tenus par le journaliste enquêteur Laurent Mauduit, dans un article(([17] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130218/les-milliardaires-de-la-presse-gaves-d-aides-publiques-et-privees?onglet=full)) datant du 13 février 2018, concernant les partenariats entre les médias grand public et les plateformes numériques dans le but de censurer l’information indépendante.

À propos du fact-checking :

« Ce type de nouvelle servitude acceptée par la presse française pose deux problèmes majeurs. Le premier est le lien de dépendance renforcé au plan financier vis-à-vis des géants américains de l’Internet dans lequel la presse française se place. Car accepter que Google et Facebook jouent ainsi un rôle majeur dans les circuits de l’information ne sera naturellement pas sans conséquence dans l’avenir :

Terrible situation de la presse française, sur laquelle une dizaine de milliardaires ont fait main basse et qui, comme cela ne suffisait pas, se jette dans les bras des oligopoles américains. (…)

En parallèle, une autre plateforme dont Google est partie prenante, et soutenue par Facebook, a également annoncé son lancement prochain : CrossCheck, au sein du projet First Draft. CrossCheck permettra au public de soumettre des questions et rassemblera les informations fournies par les seize médias français partenaires, dont à nouveau l’AFP, Le Monde, Libération, France Télévisions et France Médias Monde. (…)

Dans le cas du partenariat avec Facebook noué par ces journaux, un autre danger majeur plane : la transformation de la presse en auxiliaire ou en force supplétive des géants américains de l’Internet ; voire la constitution d’une sorte de police éditoriale, ayant un étrange pouvoir d’agrément ou de disqualification de certaines informations sensibles. ».

III.2. Le soutien des médias grand public au pouvoir politique

Les principaux détenteurs des médias grand public soutiennent le pouvoir politique pour des raisons économiques et financières.

Les médias grand public reçoivent les informations de Reuters ou de l’AFP. Cette dernière semble avoir reçu des fonds à hauteur de 45 millions de dollars de la part de la Fondation Bill & Melinda Gates, laquelle est au capital des sociétés pharmaceutiques Pfizer, BioNTech et Moderna.

Les géants du numérique tels que par exemple Google, Youtube, Facebook et Twitter, vérifient les faits et censurent les propos qui ne vont pas dans le sens des intérêts de leurs actionnaires, des géants financiers tels que Black Rock, Vanguard, la Fondation Bill & Melinda Gates, lesquels sont également au capital des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et BioNTech.

La Fondation Bill & Melinda Gates, qui est au capital des laboratoires Pfizer et BioNTech est désormais le plus grand contributeur de l’OMS, laquelle force les populations à participer aux essais cliniques des laboratoires pharmaceutiques cités plus haut.(([18] https://youtu.be/BrHVeHGgg2Y))

Le professeur Mark qui a enseigné les médias, culture et communication à l’Université de New York pendant des années. Au cours de son témoignage devant le Grand Jury (session n°7, ce professeur a pu confirmer ces mécanismes de censure et a détaillé les modalités de financementles mécanismes de la propagande des médias et leur responsabilité dans le cadre de cette crise.(([19] https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/Mark-Crispin-Miller:d))

L’intervention de Mark Sharman, ancien directeur information Sky News, le 1er avril 2022, dans le cadre de l’émission « The Lockdown Inquiry » de la chaîne britannique GBN, corrobore les affirmations du Professeur Mark Crispin Miller.(([20] https://odysee.com/@QuadrillageTraduction:1/trim.0DE51587-9F25-44BB-9432-2C78AB0EA2C4:b))

Nous pouvons en déduire que les médias dominants et les plateformes de réseaux sociaux sont responsables :

  • de l’absence délibérée de pluralité des sources d’information et de la non application du principe du contradictoire afin de traiter de l’opportunité des mesures prises par le pouvoir exécutif et les instances internationales ;
  • de la censure, la stigmatisation, la discrimination et la disqualification soigneusement organisée à l’encontre des voix discordantes, dont les réels experts, les lanceurs d’alerte et les victimes.

Conclusion

Cet oligopole tentaculaire détient un pouvoir extraordinairement démesuré et abusif sur les nations et donc une emprise ô combien dangereuse et nocive pour les peuples.

En suivant cette idéologie mortifère, le pouvoir exécutif de chacun des États impliqués porte actuellement atteinte aux intérêts fondamentaux de leur Nation et mène le peuple au suicide collectif, ce qui nous a d’ailleurs amené à déposer une plainte contre ces dérives sectaires en France.





Vélocité des Vampires au Pouvoir

Par Lucien SA Oulahbib

Il faudrait avoir les poings du vrai Hulk (aujourd’hui effacé) ou tout le moins de King Kong et à défaut Tyson, Akim, Zembla, Blek le Rock (ce rebelle qui aura réussi, lui) pour briser la table des immondices qui amoncellent (plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois pour les plus à plaindre) l’argent maudit de leur corruption salace (« les conflits d’intérêts ») et des substances vénéneuses (je te casse une jambe et te fournis les béquilles) permettant à leurs sbires vampirisés disséminés dans les tentacules du Pouvoir de continuer leur mascarade démentielle, monstrueuse, tous ces pauvres petits porte-flingues en jabots et jarretelles folles et mignons iels dessinés façon Prohibition made in Al Capone et fête de la musique jusqu’au bout de la nuit sous les plafonds dorés de la République française, cette farce de plus en plus bananière mais cybernétique.

Combien de temps encore pour un tel carnaval macabre à l’ombre en fleurs du millefeuille étatique  ?… Nul ne le sait sans doute.

Mais comment ces officines (sau) poudrées et gavées jusqu’à la moelle de subventions et donations diverses effectuées par les nouveaux oligarques de la finance facile (comme il existe une easy listening) empruntant à qui mieux mieux puisque garantis par des banques complices elles-mêmes soutenues par les banques centrales qui leur rachètent les titres émis (alors que le moindre prêt du « sans-dent » est épluché au centuple ou alors octroyé chichement pour un tiers selon les parrainages pour donner le change), comment ces arrivistes nouveaux riches à la recherche de danseuses adéquates (ONG) pour les blanchir dans les Salons faisandés, comment toutes ces Méduses fallacieuses (mais au visage d’ange) peuvent-elles encore pérorer, punir, exclure ?…

Alors que le nombre d’injectés hospitalisés croît bien plus vite que le PIB promis par M. Col Roulé, et ce non pas parce qu’il y a bien plus d’injectés que de non-injectés, mais tout simplement parce que cela ne marche pas, même si cela ne se voit pas pour les Tartufes VIP comme le remarque cet éminent médecin M. Gayet (à 53:04) et qu’au fond l’image d’une médecine égalitaire s’effondre, les gueux remplacent les rats de labo qu’il s’agira aussi de parquer dans leur cage à métaverse (C02 en renfort du Covid-19), les puissants continuant eux leur mascarade multiforme décrite plus haut (« je décale, je décale, je décale ») jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cale du tout : le gigantesque radeau de la méduse peut alors s’élancer mais plutôt façon Titanic, aidé en cela par les nouveaux clowns tueurs de service tous ces pseudo-révolutionnaires en chambre, plastique et papier mâché, contents par exemple de voter en priorité une constitutionnalisation de l’IVG, regrettant sans doute que leurs mères ne l’aient pas effectuées. Ils ne seraient en effet pas là pour systématiser une mesure qui devait rester exceptionnelle et qu’ils brandissent fièrement pour acter l’effondrement démographique du méchant blanc hétérosexuel complotiste en puissance au profit du gentil noir d’Afrique (pas des DOM-TOM trop durs à cuire) qu’il convient de déverser ici et là selon les exigences méta de la cuisine électorale locale (la France et ses 400 kebabs).

Et tout ce « marais » de l’extrême centre (droite comprise) à l’extrême gauche (ultras en « avant-garde ») tout pétri de pudibonderies « anticomplotistes », confié aux émissions propagandistes (bien plus nocives que celles de la 5 G) lève donc haut le menton, ne rabat pas du tout son caquet malgré les démentis cinglants du Réel, bien au contraire, puisqu’il punit « éthiquement » les médecins qui ont soigné, ainsi que les soignants ayant refusé de s’injecter un produit qui ne marche pas et même tue.

Est-ce aussi cette « éthique » qui valide également ces autres énormités statistiques se faisant passer pour de « la » science alors que cela reste des « estimations » concernant par exemple cette impérieuse élimination d’un CO2 qui sans son émission verrait détruire la flore et la faune, la prolifération des déserts, est-ce d’ailleurs l’excès de CO2 qui aurait créé le Sahara, le désert de Gobi, le Sinaï ?… Oui-da, c’est la même moraline…

Mais alors, veut-on vraiment revenir à cette époque post glaciaire où dit-on le froid et les bêtes féroces dominaient si violemment qu’ils empêchaient de se réchauffer et se nourrir convenablement tant il était difficile de faire pousser et élever quelque chose comme nous le relatent les contes et archives ?… L’on se plaint maintenant d’avoir des étés indiens courant jusqu’au 15 novembre en donnant comme exemples nocifs des inondations au Pakistan et au Bangladesh alors qu’elles ont toujours existé et que ce dernier pays a fait de remarquables progrès dans leur canalisation comme le remarque l’éminente climatologue Judith Curry en autres choses.

En fait, toute la lumpen-intelligentsia et autres « naintellectuels » (selon la nouvelle formule judicieuse) issus du marxisme-léninisme et du catholicisme congelé (se prenant aussi pour César au lieu de se contenter d’honorer la révélation du divin) toute cette faune bigarrée voilant ainsi sa fin de course se sait de plus en plus remplacée par l’intelligence artificielle et à terme par les cyborgs « à visage humain » (ou animal : tête de taureau ou de moustique).

Elle cherche donc bien sûr à se recycler, pour s’assurer une belle retraite (de Russie à défaut d’Ukraine…) dans le millénarisme, le catastrophisme, le misérabilisme, se transformant en sorciers et sorcières jetant du haut de leurs citadelles assiégées des boules de sorts faits de mots fétiches pétris d’histoire qu’une huile méta permettra d’enflammer ces boules de suif faites en suies égotistes et affects esseulés, tous ces jeunes-vieux rabougris en un décervelage massif soldé leur ayant enlevé toute logique et raison qui tenait encore un peu debout, toute leur viande dans des habits idéologiques présentables aujourd’hui en lambeaux gringes.

Une belle hécatombe (qui aurait comblé le Comte Dracula psalmodiant les Chants de Maldoror) malgré les resucées trop cuites d’un gaullo-communisme à la sauce marxo-aronienne version chic (dernier numéro de la revue Commentaire) se drapant dans des toges de sénateurs romains qui ressemblent de plus en plus plutôt à des qamis sortis tout droit du Soumission de Houellebecq en vue des « accommodements raisonnables » à l’anglo-saxonne version Hidalgo ou comment manipuler le terme « patrimoine » de telle sorte que tel le gonflement de la grenouille UE ce terme peut absorber tous ceux qui savent faire la différence entre celui qui devient une pièce du puzzle national et celui qui envisage de le dessiner à son seul profit.

Comment se débarrasser d’un tel fléau au Pouvoir ? Déjà en refusant l’ankylose de son endormissement, ensuite en ne cherchant pas à leur plaire, donnant par exemple des gages à leurs sortilèges se justifiant ainsi alors qu’ils sont eux-mêmes ce qu’ils d-énoncent : un amas de séditieux en pleine cavalerie pour éviter la banqueroute ; mais comme le réel s’effondre sous leur galop, ils accélèrent, à coup de cravaches (punitions et exclusions à tout va) croyant ainsi y échapper…




Selon le Dr Ana Mihalcea, ils veulent nous transformer en automates sans libre arbitre, grâce à la technologie des vaccins

[Source : favoris-alcyonpleiades]

Le Dr Ana Mihalcea explique que les gens se sont vu injecter des technologies très avancées par le biais de ces armes technologiques appelées « injections Covid-19 », qui ne sont pas des vaccins. Ils veulent pirater les humains comme des animaux et contrôler leur esprit.

[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
En route vers l’esclavage de l’Humanité ?
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Piratage d’humains – Individus ciblés
Nanotechnologie et « vaccins »
Nanoparticules et nanotechnologies
La nanotechnologie dans les vaccins
Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine]






Du système de domination au changement de paradigme – La dernière guerre de l’hégémonie financière

[Source : valeriebugault.fr]



1°) Il y a selon vos mots, Valérie Bugault, un “système de domination” qui s’exerce sur les populations occidentales avec un recul des libertés et maintenant une crise énergétique qui découle des sanctions contre la Russie. Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?

  • La crise énergétique française n’est due qu’à 15% au problème d’approvisionnement en gaz russe ;
  • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des intérêts énergétiques français par les dirigeants successifs qui ont d’abord :

  • Ces conditions de marché (de dupe) ont conduit, particulièrement pour la France et les Français (dindons éternels de la farce fédérale européenne), à des coûts plus élevés par rapport aux solutions reposant sur la coopération transfrontalière.
  • Stratégie, menée par l’UE et par des dirigeants français compradors, de sabotage de l’État français en le privant de ses moyens énergétiques.
    Cf. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019L0944&from=NL

Je rappelle que cette stratégie de soumission par le sabotage ne concerne pas seulement l’énergie mais toute l’économie, l’agriculture avec la PAC, et, bien sûr, la monnaie.

De trahison en sabotage, la France, ne dispose plus d’aucun levier pour assurer sa subsistance de façon autonome.

Nous avons été enchaînés et soumis à des intérêts supranationaux menés par les grandes banques internationalistes. Car la soumission aux intérêts supérieurs atlantistes ne doit pas être considéré du point de vue géographique, en particulier concernant les USA, mais d’un point de vue financier internationaliste.

Les objectifs recherchés sont évidemment, et aujourd’hui officiellement (cf. déclarations d’Attali, Davos, OMS…), le contrôle intégral des ressources et le pouvoir mondial par l’émergence d’un gouvernement mondial dédié.

2°) Concernant l’idée d’un revenu universel, le Sénat a créé une mission commune d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France le 11 octobre dernier. Quels en seraient les résultats ?

Avant de parler des résultats, il faut parler des causes de ce « revenu de base ».

A partir du moment où l’endettement de la France est irrémédiablement en augmentation exponentielle, il entraine de façon mécanique, une augmentation des charges publiques et une disparition des services publics, toutes les ressources étant accaparés par les créanciers du « non-État ».

Ce système entraîne également, de façon automatique, l’augmentation de tous les prix et la disparition du tissu économique formé par les PME – de moins en moins autonomes, tant juridiquement qu’économiquement.

Ce mouvement d’endettement se conjugue avec : 

  • Des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement dus notamment à des troubles, parfaitement organisés (par des fermetures arbitraires de l’économie pour des prétextes fallacieux : covid), dans les circuits logistiques ; sans même parler de l’aubaine des crises politique géopolitique utilisées par les accapareurs pour augmenter arbitrairement les prix en organisant la raréfaction de l’offre. Tout ceci aggrave l’appauvrissement général ;
  • L’énorme gain quantitatif (augmentation de la production et donc de l’offre) et qualitatif de production dus à la mécanisation et à la numérisation, bientôt renforcées par la mise en œuvre de l’intelligence artificielle, qui rendent la production de plus en plus facile et performante. Les coûts de production diminuent, mais les prix de vente ne suivent pas la même courbe = les propriétaires des entités de production deviendront toujours plus riches pendant qu’ils supprimeront les emplois et appauvriront les populations ;
  • La mise en œuvre, dans les services, de l’intelligence artificielle va entraîner une baisse mécanique de l’emploie dans ce secteur également.

La conjugaison de l’appauvrissement artificiellement organisé et généralisé avec la perte d’activité et d’employabilité des individus (remplacés par des robots et l’IA) va entraîner des troubles sociaux inévitables. Afin de garder une certaine paix sociale, les banquiers qui supportent l’économie, vont devoir assurer un niveau minimal de vie à une population qui n’aura plus d’activité – du moins celle qui survivra à l’époque troublée que nous vivons – ce qui se traduit en effet par un revenu universel.

Ce revenu universel marquera la soumission totale et définitive des individus aux banques créancières et, par voie de conséquence, la fin de toute liberté.

3°) Toujours dans l’idée d’un contrôle accru, le pass-carbone : où en est-on ?

L’idée du pass, ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.

Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.

Selon cette méthode, il ne fait aucun doute, qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.

Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :

  • Par la stratégie de long terme de soumission des États nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par « l’Union Européenne sous contrôle globaliste » ;
  • Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
  • Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques organisés par les dirigeants compradors des pays européens :

    • Sabotage des filières énergétiques ;
    • Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
    • Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
    • Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ;
    • Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…

Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.

Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.

4°) Brièvement, à quand remonte l’avènement de ce système de domination ? Les peuples n’ont-ils pas toujours été dominés d’une façon ou d’une autre ?

Il faut comprendre que si le concept de domination est aussi vieux que la naissance de l’humanité, ce dernier, tant que les oppresseurs étaient identifiables, soulevait des oppositions et initiait des confrontations, ce qui générait des contrepouvoirs réels.

Tout autre est le système de domination actuel qui repose sur l’anonymat et l’irresponsabilité des décideurs réels. Cet anonymat empêche mécaniquement la manifestation de réactions car il n’est jamais possible d’imputer une faute à une personne précise.

L’anonymat des décideurs réels impose leur irresponsabilité en même temps que leur absolutisme. Ce dernier absolutisme n’a rien, strictement rien à voir, avec le prétendu absolutisme monarchique sans cesse décrié, car il a organisé la disparition de tout type de contrepouvoir.

Le modèle de ce concept, nouveau et très efficace, de domination reposant sur l’anonymat remonte à l’année 1600, qui est la date de création de la première compagnie des indes, britannique en l’occurrence.

Ces compagnies ont servi de modèle à notre système mondial actuel, dans lequel le partenariat public-privé se traduit par la privatisation des profits et par la nationalisation des pertes, jusqu’à la disparition ultime de toute notion de « bien public » et de « bien commun ».

Ce système d’irresponsabilité a aujourd’hui été mis en œuvre à tous les niveaux : monétaire (par l’arrivée des banques centrales), économiques (par l’anonymat capitalistique), et même politiques car le personnel politique, payé par le con-tribuable, ne doit jamais rendre de compte à qui que ce soit pour ses décisions publiques létales.

5°) Ces forces économiques, constitutives de ce système de domination, comment se sont-elles imposées ?

Elles se sont imposées par la ruse, la malversation, le mensonge et la corruption tous azimuts, illimités ; qui se cachaient derrière un faux semblant démocratique, tant dans l’organisation même des États que dans l’organisation du système économique.

Dans cette imposture généralisée, la réalité cachée derrière l’apparence possibilité d’enrichissement privé et collectif (bien-être public), fut toujours l’accaparement par concentration ultime des ressources dans quelques mains anonymes.

6°) Cette crise énergétique et l’inflation qui l’a précédé vont-elles se poursuivre longtemps ? Le krach financier que beaucoup redoutent, comment le voyez-vous survenir ? (Italie, Allemagne, Pays-Bas, faillite de banque) L’UE aura-t-elle une chance de survivre à cet événement ? (chute de l’euro : 0,60 € pour 1$ ?)

Bien sûr, cette multi-crise va se poursuivre jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’à la victoire finale soit de la haute finance mafieuse soit des populations libérées de son joug.

L’inaptitude du dollar en tant que monnaie mondiale et le krach financier qu’elle a engendré est à l’origine des problèmes politiques et géopolitiques actuels.

L’origine de la crise est à rechercher dans la défaillance du dollar en tant que monnaie mondiale, sa réalisation provient du fait que la haute finance (devenue spéculative pour cette raison) a mis en danger l’équilibre financier global, laissant une sorte de vide hégémonique dans lequel les pays les plus forts se sont engouffrés pour retrouver leur indépendance économique et politique : Chine en tête mais aussi, Russie, et dans une moindre mesure, Turquie, Iran, Indes, lesquels entrainent – par un mouvement de fond – dans leur sillage peu ou prou, tous les pays victimes de l’hégémonie financière (d’origine) anglo-saxonne depuis le XIXème et surtout le XXème siècle (Egypte, Afrique noire…).

La survie de l’UE n’est en aucune façon souhaitable car ces instances supranationales sont justement nées de l’hégémon financier, lequel contrôlait précédemment les États mais de façon moins centralisée.

Quant à l’euro, qui ferait contrepouvoir au dollar US, il s’agit de l’une des plus grandes supercheries de notre monde frelaté ! Les banques européennes sont toutes sous perfusion de dollars US, ce qui fait de l’indépendance proclamée de l’euro une vaste plaisanterie comme l’explique parfaitement Bruno Bertez[1] :

  • « Certes la BCE semble pouvoir émettre sa propre monnaie, mais c’est sans compter avec la situation réelle des banques euros ! les banques euros recyclent, elles sont suremployées en dollars.

Les banques euros en cas de pepin seront absorbées ou garanties par les pays d’Europe, et le système européen se retrouvera demandeur d’une masse considérable de dollars pour refinancer les engagements de ses banques !

Celles-ci sont surexposées en dollars alors que leur banque centrale, la BCE n’est pas créatrice de dollars. Donc la BCE sera obligée de faire comme elle le fait à chaque crise, elle devra mendier des dollars aux États Unis, elle devra baisser os pantalon pour bénéficier de Swaps en dollars.

Vous comprenez mieux je l’espère la vassalitude structurelle de l’UE ! »

Si les grands argentiers perdent la guerre totale qu’ils ont déclenchée, l’UE ne survivra pas. Si, au contraire, ils la gagnent, non seulement l’UE survivra mais le gouvernement mondial sera en marche.

Dans cette lutte à mort, les intérêts des peuples européens ne sont clairement pas les intérêts défendus par les instances dites européennes et par les dirigeants compradors des pays membres.

Tout ceci explique que le krach financier en cours s’accompagne inévitablement d’une crise géopolitique majeure – je parle ici de guerre mondiale – qui met en scène, d’un côté les pays sous contrôle de la finance anglo-saxonne hégémonique et, de l’autre côté, tous les pays qui entendent recouvrir leur indépendance économique, politique, culturelle et monétaire, Chine et Russie en tête.

7°) Où en est l’Union européenne de son projet de fédéralisation des nations ?

Les grands argentiers profitent des crises pour faire avancer leur agenda, lequel passe par une fédéralisation définitive des territoires compris dans l’UE : c’est ainsi qu’après avoir étendu ses pouvoirs sanitaires, ladite Union Européenne, peu à peu, étend et centralise ses prérogatives au niveaux énergétiques, militaires et policiers, numériques… Le tout dans la plus profonde violation des Traités européens qu’ils ont pourtant eux-mêmes écrits, à leur avantage exclusif…

N’oublions pas que le passeport numérique bio-codé (ADN disponible) est sur le métier européen, piloté par le français Thierry Breton en tant que représentant des tenanciers économiques qui enserrent et soumettent les peuples européens.

J’ajoute que parler de « fédéralisation des nations » n’a pas de sens. On ne peut fédéraliser que des entités politiques qui ne sont pas des nations mais des territoires plus ou moins indépendants.

Fédéraliser une nation signifie la faire disparaître, l’éclater jusqu’à disparition. La fédéralisation des nations passe, de façon mécanique, par le préambule de leur éclatement ; situation précisément vécue par la France depuis la vaste entreprise de « régionalisation » initiée par Mitterrand. Vous voyez que ce mouvement stratégique de disparition de l’État français a des origines lointaines… Il ne s’agit pas, et il ne s’est jamais agi, d’une régionalisation à la française mais d’une régionalisation à visée européenne, destructrice de la nation française.

8°) Dans quelle mesure le conflit à l’Est serait-il susceptible de se transformer en guerre mondiale ?

Dans toutes les mesures possibles. En particulier dans celle où l’hégémon anglo-saxon se trouve contesté par des puissances montantes.

On retrouve aujourd’hui le même schéma d’escalade que celui ayant abouti à la 1ère guerre mondiale. Alors qu’à l’époque l’empire britannique était contesté et mis en danger par la puissance germanique susceptible de s’allier à la Russie, c’est aujourd’hui l’empire américain qui est contesté par la puissance chinoise montante alliée à la Russie.

Mais il s’ajoute aujourd’hui un paramètre nouveau par rapport à la 1ère Guerre Mondiale : la dissociation, au sein des élites anglo-saxonnes dominantes, entre :

  • Les intérêts financiers reliés à la City qui contrôlent tous les paradis fiscaux de la planète (représenté aux USA par le clan Biden) et ;
  • Les intérêts américains stricto-sensu, ceux qui sont géographiquement centrés sur la domination mondiale au profit des intérêts délimités par le territoire américain (Trump).

Cette guerre, intestine à l’hégémon, s’est manifestée par la contestation du dollar en tant que monnaie mondiale par les élites rattachées à la City et au Delaware (plus grand paradis fiscal au monde). Elle a notamment vu la disparition de la banque Lehman Brothers, victime de la vindicte de la J-P Morgan. Elle a également généré la résiliation-démission, inouïe et indédite dans l’histoire de l’Église, d’un pape au profit d’un autre, plus centré autour des intérêts financiers apatrides.

Nous assisterons bientôt, le 8 novembre prochain, à un dénouement partiel de cette guerre avec l’arrivée des mid-terms américaine ; lesquels risquent fort d’entraîner, à terme, la dislocation des USA tels que nous les connaissons, dans un genre de guerre de sécession à rebours.

9°) Vous dites qu’après la volonté atlantiste d’en finir avec la Russie, ça sera le tour de la Chine. Les Américains ont-ils les moyens de soumettre Pékin à leur volonté de domination ? Comment jugez-vous l’opposition du régime chinois à l’hégémonie finissante des Etats-Unis ? Les Etats-Unis sont-ils voués au déclassement ? La Chine a-t-elle intérêt à cette guerre avec l’Amérique alors qu’elle a besoin du marché américain pour ses exportations ?

La Chine est le véritable ennemi des USA en tant qu’empire américain. Elle a, en revanche, longtemps été considérée, peut-être à tort, comme une alliée fidèle par la haute finance apatride, dont le QG est à la City.

Malheureusement pour l’hégémon financier anglo-saxon et heureusement pour les populations du monde, la Chine est aujourd’hui, après de nombreuses années d’assainissement de ses élites compradores par Xi Jinping, en mesure de s’opposer à toute domination externe.

Les Chinois ne veulent plus ni de la domination de la City, ni de celle de l’empire américain. Ils ont acquis, et sont encore en cours d’acquisition, d’une autonomie technologique (armement et espace, cybernétique, numérisation, intelligence artificielle…) qui, avec l’appui des circuits énergétiques russes, leur permettra largement de se passer dans un proche avenir du renfort technologique de l’Ouest.

Ils travaillent par ailleurs à développer, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue sociologique, leur propre pays ; ce qui passe par l’aide au développement de tous les pays situés sur les traditionnelles routes de la soie.

C’est ainsi qu’opérant un grand mouvement stratégique historique, la Chine a décidé de lancer les « nouvelles routes de la soie », qui leur permettra d’étendre leur zone commerciale naturelle, de s’affranchir de la domination des transits maritimes par les puissances de l’ouest et, in fine, de se passer de la con-sommation de l’ouest du monde. Inutile de préciser que ce mouvement stratégique de l’État chinois a été perçu par l’hégémon financier anglo-saxon comme une véritable déclaration de guerre !

Quant au papier vert, il est loisible d’imaginer que la Chine est prête à sacrifier ses avoirs en dollar pour reconquérir sa liberté et sa puissance politique.

La Russie, longtemps ennemie des seuls britanniques, pourrait également devenir l’ennemie des intérêts américains stricto sensu en raison du virage économique et politique que la démence occidentale l’a poussé à entreprendre au profit du grand Est, c’est-à-dire de l’Asie en générale et de la Chine en particulier.

Il résulte de cette analyse que non seulement l’empire américain mais aussi toute la zone d’influence occidentale soumise à la puissance financière des banquiers globalistes, est irrémédiablement compromise, promise au déclassement, voire à l’anéantissement, dans un futur proche.

Rappelons au passage que l’armée américaine et l’OTAN (laquelle est dirigée par l’armée américaine) sont les deux jambes de l’hégémonie impériale. Ces deux organisations militaires assurent la pérennité de la puissance financière de l’ouest. Ce qui signifie que la contestation de l’hégémonie monétaire et économique débouchera de façon automatique, sans aucune marge d’erreur, sur une guerre globale d’ordre militaire, la troisième guerre mondiale.

Toutefois, la scission au sein des élites financières impacte également les structures officielles de l’OTAN et de l’armée américaine puisque la stratégie militaire suivie par l’armée américaine et par l’OTAN dépend de l’orientation du Président américain, globaliste ou américaniste.

Mais, ici encore, il faut préciser que les structures secrètes et non officielles (utilisation de mercenaires…) de ces deux entités ont été et restent probablement sous le contrôle des banquiers globalistes siégeant à la City.

Ces subtilités rendent, quel que soit l’orientation du pouvoir politique américain, le jeu géopolitique partiellement imprévisible, et par voie de conséquence, la situation mondiale extraordinairement dangereuse.

Il faut aussi considérer qu’il existe, dans tous les grands pays (Chine, Russie, Inde, Iran…), des joutes et désaccords entre partisans de l’indépendance nationale et partisans du développement du gouvernement mondial lancé par les élites financières dont le Quartier Général se situe à la City of London.

Ainsi l’issue finale de cette guerre qui comprend, d’un côté la volonté de domination financière anglo-saxonne globale et, de l’autre côté l’émancipation des Nations, dépendra, en grande partie, des clans qui prendront le pouvoir interne dans chacun des grands pays : USA, Chine, Russie en tête, mais aussi Turquie, Iran, Brésil, Argentine…

Rappelons que la tendance de fond, devenue réalité politique, est à la prise de contrôle patriotique dans ces pays, en premier lieu en Chine mais aussi en Russie. Ce phénomène explique les multiples tentatives de l’hégémon global pour semer le désordre et créer des changements de régimes dans tous les pays tentés par l’émancipation menée par le tandem Chine-Russie.

10°) Les médias français jugent la Russie aujourd’hui isolée. Qu’en pensez-vous ? La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a-t-elle rompu ses liens avec la Russie ?

L’assertion consistant à prétendre que la Russie est isolée est tout simplement grotesque, à la mesure précise de ce que sont devenus les médias en occidents : de purs organes de propagandes au profit de l’hégémon financier dont le bras armé se trouve être, lato sensu (mercenaires y compris), l’armée américaine et l’OTAN.

Avec la réserve, indiquée plus haut selon laquelle il existe, au sein de chacun des grands pays, des partisans du globalisme, il suffit de savoir compter les pays et les populations pour comprendre l’ineptie d’une telle assertion.

La Chine et la Russie étant actuellement dirigés par des partisans de la souveraineté nationale, il faut considérer :

Ainsi, ce n’est plus seulement en terme quantitatif de territoire et de population mais aussi désormais en termes de poids économique et financier que les pays contestant la domination anglo-saxonne doivent être appréciés.

Rappelons que « la Chine est désormais, et de loin, le premier exportateur mondial de marchandises. En valeur, cela représente 2600 milliards de dollars pour l’empire du Milieu, contre 1400 milliards de dollars pour les États-Unis. »(([4] Cf. https://www.lejdd.fr/International/la-chine-est-elle-devenue-la-premiere-puissance-economique-mondiale-4108118#:~:text=La%20Chine%20est%20donc%20d%C3%A9sormais,dollars%20pour%20les%20%C3%89tats%2DUnis)).

Dans cette lutte pour l’émancipation de la Chine et de la Russie du carcan créé par l’hégémon financier, l’UE ne joue qu’un rôle de figurant, de pion amené à être sacrifié militairement après l’avoir été économiquement. Il est tout à fait inutile de mentionner l’UE qui, soumise à la domination globale anglo-saxonne, est un acteur secondaire, déjà sacrifié, en termes de compétitivité économique : aucun État membre de l’UE ne peut, par sa fonction même d’État membre, échapper à cette règle d’airain ; l’application de la dure loi de causalité fait que « soumission » et « sacrifice » vont de pair.

Si, de jure, la Banque des Règlements Internationaux comprend toujours la Russie comme membre officiel(([5] Cf. https://trends.levif.be/economie/banque-et-finance/la-russie-peut-toujours-compter-sur-la-banque-des-reglements-internationaux/article-normal-1531229.html?cookie_check=1665507848#:~:text=La%20Banque%20des%20r%C3%A8glements%20internationaux%20(BRI)%20compte%2063%20membres%2C,fait%20%C3%A9galement%20partie%20des%20membres)), de facto, les liens sont rompus en raison des sanctions infligées par l’occident à la Russie et, en particulier, par la rupture des toute les relations interbancaires avec des établissements russes depuis que Swift a généralement désactivé les banques Russes(([6] Cf. https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2022/03/11/pourquoi-couper-la-russie-de-swift/)).

11°) Pourquoi faites-vous de la réforme de l’entreprise un combat d’avant-garde quant à la sauvegarde des peuples ?

Tout simplement parce que les tenanciers du système économique, ceux qui l’ont instauré et répandu comme la peste au niveau mondial, ont pris le contrôle du pouvoir politique – qui n’en est plus un – dans tous les pays occidentaux mais aussi, bien au-delà, dans tous les pays ayant adopté le parlementarisme représentatif et une banque centrale.

Ainsi, il faut déconstruire le radeau de la méduse économique fondé sur l’anonymat et l’irresponsabilité pour avoir une chance de retrouver un réel champ d’action politique disponible aux populations.

12°) Quel modèle politique prônez-vous pour la France et quels seraient les moyens pour y parvenir ?

J’invite toutes les personnes à se préparer à un avenir qui ne ressemblera en rien à ce qu’elles ont déjà connu. Il va falloir faire montre de souplesse et d’adaptabilité, « entreprendre comme si nous étions immortels, et vivre au jour le jour comme si nous allions mourir demain »…

En un mot, j’invite tous les auditeurs à faire face à la réalité de l’effondrement imminent de tout ce en quoi ils ont cru, et à rejoindre le combat de Révoludroit pour préparer un avenir nouveau en réinventant la politique et les institutions.

Comprendre en profondeur les mécanismes de notre asservissement actuel m’a permis d’élaborer les solutions historiques nous permettant d’en sortir. J’ai regroupé ces solutions dans un concept appelé Révoludroit, exposé dans le site internet du même nom(([7] Cf. https://revoludroit.fr/)).

Encore une fois, il ne s’agit pas de réécrire toute l’histoire humaine et repartant de zéro, supprimant au passage tout lien avec notre passé et notre histoire. Car une telle démarche relèverait purement et simplement des mécanismes de domination actuelle, véritable système totalitaire qui appelle à l’avènement d’un homme et d’un État nouveau.

Il s’agit tout au contraire, de tirer des leçons de l’histoire et de faire la synthèse bénéfique de nos expériences politiques :

  • Il s’agit de redonner aux gens un pouvoir politique effectif qui s’applique dans la réalité de leur quotidien => ce qui se traduit dans Révoludroit, par l’instauration de Groupements d’Intérêts ;
  • Il s’agit de réinitialiser le concept de hiérarchie de normes et donc d’État de droit en redécouvrant les grands principes du droit naturel, qui ont été élaborés en Europe tout au long du Moyen-Âge par les grands penseurs de l’Église, en particulier au sein du clergé régulier ;
  • Il s’agit de réinstaurer le concept de droit commun, qui est civil ou n’est pas, dans le respect des normes du droit naturel ; tous les droits d’exception doivent disparaître ;
  • Il s’agit de rendre au pouvoir la responsabilité qui l’accompagne de façon naturelle ; comme de rendre, par principe, à chaque droit le devoir qui va avec ;
  • Il s’agit de rendre à la monnaie son sens naturel initial, perverti par la domination, de type mafieux, des banquiers coalisés au niveau mondial.

Ces quelques principes fondamentaux doivent évidemment être mis en œuvre dans la régulation des relations économiques, ce qui impose une réforme de l’entreprise, mais aussi dans la redéfinition des relations politiques ; la Réforme de l’État s’imposant au même titre que la réforme de l’entreprise.

13°) Croyez-vous à la victoire des nations et des patriotes ou à celle du nouvel ordre mondial et d’un gouvernement mondial ?

Je crois définitivement à la victoire du plus fort et du plus déterminé ; ce dernier élément restant à identifier.

Rien n’est encore écrit :

  • Si les peuples acceptent de se relever et de combattre leur véritable ennemi, le Gouvernement Mondial n’aura aucune chance d’arriver à son terme.
  • Si, en revanche, les populations abruties de propagandes massives, se retournent contre elles-mêmes, en se répandant en guerre civile par exemple, au lieu de combattre leur adversaire, le Gouvernement Mondial arrivera de façon certaine, et probablement plus tôt que nous ne le pensons…




Piratage d’humains – Individus ciblés



[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
Intégrer les nouvelles technologies directement dans notre corps est l’une des ambitions du Forum économique mondial d’ici 2030
Disparition de l’argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous
Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le contrôle des émotions et des pensées par la technologie
Quel sort pour les « sert-pu-à-rien »* humains dans le Nouvel Ordre Mondial ?
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste
En route vers l’esclavage de l’Humanité ?
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales
Nanotechnologie et « vaccins »]

Capsule à voir absolument :
https://odysee.com/@Vivresainement:f/film-covid-26-raisons-pour-refuser-les-vaccins:8

Voici le lien pour vous inscrire à la plateforme Odysee afin d’éviter la censure et obtenir une récompense :
https://odysee.com/$/invite/@Vivresainement:f

Abonnez-vous à ces associations pour entrer dans la résistance :
https://reaction19.fr/
http://www.bonsens.info/
https://reinfocovid.fr/

Questionnaire pour signaler des effets secondaires :
https://bonsens.info/actualites-bonsens-n-2021-21-du-24-mai-2021/
Regardez ce site pour suivre tous les soldats digitaux :
https://reinfovf.com/

France soir, le seul vrai média d’informations :
https://odysee.com/@francesoir:2
https://www.francesoir.fr/

Version originale : https://www.youtube.com/watch?v=jwFR7tjGItQ

Sources :




L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste

[Source : Joe Massot – Traduction (ICTV – La Vérité Diffusée)]

La présentatrice australienne Maria Zeee reçoit l’ancienne employée de Pfizer spécialisée dans la communication en biotechnologies Karen Kingston pour comprendre comment il faut comprendre la crise que nous traversons(1).

Les injections à ARNm ont été observées avec les technologies de microscopie les plus performantes, révélant qu’elles contiennent des produits tels que l’oxyde de graphène et une quantité de métaux divers. Ces observations ont été également reproduites à travers plus d’une douzaine de laboratoires (quelques sources ci-dessous) confirmant la présence de ces matériaux dont l’utilité se trouve être également décrite dans des brevets transhumanistes, permettant d’ouvrir les portes du piratage des cellules humaines avec la technologie CRISPR CAS9 ou ciseaux génétiques.

[Voir aussi :
Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19
Nouveau rapport alarmant du groupe de travail sur l’analyse des vaccins en Allemagne et dans d’autres pays
Nanotechnologie et « vaccins »
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid]

Les inoculations ayant été réalisées en masse, les ingénieurs de ces bio-nano-technologies issues à la fois de l’industrie des télécommunications et de Big Pharma, avec la complicité des gouvernement corrompus, ont désormais en leur possession un moyen de contrôle inédit sur la population injectée, l’éventail des applications est très large, nous ne connaissons pas encore l’étendue des effets concrètement exploitables.

Refusez les injections, résistez !



Quelques sources :

(1) L’émission originale (Vo en anglais):
https://zeeemedia.com/interview/live-extended-interview-covid-19-injection-hacks-your-brain-enslavement-through-ai-with-karen-kingston/

Observations en laboratoire:

Poornima Wagh:
https://www.bitchute.com/video/btuJXs0glmla/

Mike Adams
https://t.me/VeriteDiffusee/13787

Carrie Madej:
https://www.carriemadej.com/

Laurent Montesino
https://odysee.com/@SEMINERIOSalvatore:5/R%C3%A9v%C3%A9lations-sur-l’injection-par-le-Dr-Laurent-Montesino:9?src=embed

La Quinta Columna
https://rumble.com/v1cde8t–franais-communiqu-urgent-de-la-quinta-columna.html

Observations de l’équipe allemande The Working Group for COVID Vaccine Analysis
https://www.documentcloud.org/documents/22140176-report-from-working-group-of-vaccine-analysis-in-germany

Corrélation de ces propos par le milieu judiciaire:

Raphaël Cohen, directeur du CSAPE:
https://www.csape.international/

Corrélation par le milieu politique

Corrélation sur le but, le fichage par nanopuce, marquage individuels par « points quantiques »
https://t.me/mediainfocitetv/1390

karen kingstonmaria zeeeputschtranshumaniste




L’industrie de la FinTech a placé un homme de confiance à la tête du gouvernement britannique ! Famine et dépopulation probables

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Vincent Held

[Source : https://www.efinancialcareers.com/news/2022/10/rishi-sunak-goldman-sachs]
Rishi Sunak, premier ministre britannique, est un ancien Goldman Sachs et l’heureux époux de l’héritière du fondateur de Infosys, le partenaire des banquiers centraux chargé de mettre au point les Monnaies centrales numériques. Infosys est aussi un développeur de metaverse. Cette entreprise est donc un des pivots-clés du Nouveau Monde cybernétique hébergeant des cyborgs. https://www.infosys.com/services/metaverse.html Commentaire LHK

Avant-propos :

L’article a été entièrement effacé au moment de sa mise en ligne!

Avec mes excuses qui sont indépendantes de ma volonté.

Bonne soirée!

Il faut une « campagne de type militaire » ! Et même un « état de guerre » ! Tout ceci pour « sauver la planète » !

On connaît le style parfaitement martial avec lequel le tout nouveau roi d’Angleterre enjoint tout un chacun, depuis quelques années déjà, à « réduire les émissions » de gaz carbonique. Ceci en vue de combattre « le changement climatique », comme on l’aura compris.

Un engagement écologiste bien dans l’air du temps et qui n’est manifestement pas pour déplaire à certains milieux d’affaires internationaux. En janvier 2020, celui qui n’était alors encore que prince de Galles avait ainsi été mis à l’honneur par le Forum de Davos en tant que porteur d’un « message vital pour sauver la planète ». Rien de moins ! Le futur Charles III y avait même été gratifié d’une couronne infographique aux couleurs des 17 « objectifs de développement durable » de l’Agenda 2030 de l’ONU. Objectifs qui incluent, bien évidemment, l’inévitable « protection du climat ».

Or voilà que la même année (2020, donc), le ministre des Finances britannique, un certain Rishi Sunak, annonçait l’engagement de son gouvernement en faveur de l’objectif de « zéro émissions nettes [de gaz carbonique] ». Et ce, dans une vidéo publiée non par son ministère ou par le gouvernement britannique… mais bien, là encore, par le Forum de Davos !

Quelques mois plus tard, on retrouvait le même Rishi Sunak à la fatidique COP26, déclarant son ambition de faire du Royaume-Uni « le premier centre financier aligné sur le ‘zéro émission nette’ ».

L’accession à quelques semaines d’intervalle de Charles III à la couronne d’Angleterre et de Rishi Sunak à la tête du gouvernement britannique augure ainsi d’une paupérisation inédite de l’ancien Empire, d’ores et déjà ravalé au rang « d’économie émergente » par les marchés financiers…

Alors que les dirigeants du pays semblent sur le point de déclarer la guerre aux « énergies fossiles », à la viande et à maint autres aliments, produits et activités suspectés de « nuire au climat », des millions de Britanniques sont en effet aujourd’hui placés face au dilemme « heat or eat » : se chauffer ou manger ! L’ancien premier ministre Gordon Brown prévoyant pour sa part déjà le retour d’une société « à la Dickens »

De fait, il est de notoriété publique depuis Malthus (lui-même anglais !) et son célèbre essai de 1798 « sur le principe de population », que la paupérisation (pour ne pas dire la famine) est un puissant facteur de réduction de la natalité – et donc de compression de la démographie.

« Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, si sa famille n’a pas le moyen de le nourrir, ou si la société n’a pas besoin de son travail, cet homme, dis-je, n’a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture : il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature il n’y a point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s’en aller… » (Un extrait de l’ouvrage susmentionné dans lequel l’auteur – un pasteur anglican, notons-le – expose ses convictions quant à la valeur de la vie humaine)

https://reorganisationdumonde.com/
roduit/civilisationencrise/

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Or, cette approche résolument (et même brutalement) anti-nataliste rejoint parfaitement les préoccupations climatiques de nos oligarques davossiens ! De fait, comme nous avons eu l’occasion de le relever dans notre Civilisation en crise (2020) :

Voilà qui nous offre l’occasion de remettre quelques pendules à l’heure, en soulignant cette évidence : les récentes alertes médiatiques invitant à « réduire la population mondiale » pour « sauver la planète » concernent en réalité avant tout les pays occidentaux ! C’est ce qu’expliquait le quotidien Le Monde en janvier 2010 déjà :

« [L’ONU] a affirmé […] que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale. […] Faut-il pour autant réduire la natalité dans les pays où elle est la plus élevée, à savoir les pays en développement ? Pas forcément […] chaque bébé qui naît aux États-Unis est responsable de [5 fois plus d’émissions de CO2] qu’un bébé [chinois] et 91 fois plus qu’un enfant [né au] Bangladesh. »

Dans le même opus, nous remarquions bien avant les récentes vagues de surmortalité et de dénatalité encore inexpliquées :

« Le World Economic Forum et l’ONU travaillent ainsi sur deux axes complémentaires :
1) la baisse de la natalité et
2) la hausse de la mortalité. »

Une évolution qui, en ce qui concerne la surmortalité tout au moins, ne semble pas être totalement étrangère à la campagne de « vaccination contre le covid » si agressivement promue par nos systèmes politico-médiatiques. La surmortalité de +55% (!) observée en Islande au mois de juillet pouvant par exemple difficilement s’expliquer par « la canicule » de l’été dernier (or il s’agit-là de l’explication-phare p. ex. de BFM TV pour appréhender ce phénomène « mystérieux »…)

Voilà qui pourrait dès lors expliquer l’allégeance enthousiaste du tout nouveau souverain britannique au projet de « Grande réinitialisation » lancé par Davos à la faveur de « la rare opportunité » (dixit Klaus Schwab) offerte par la « pandémie de covid-19 » :

« Il n’y a pas d’alternative. Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour reconstruire d’une manière plus verte, plus durable et plus inclusive, nous aurons de plus en plus de pandémies et de plus en plus de désastres causés par un réchauffement global et un changement climatique en constante accélération. […] Nous avons une fenêtre d’opportunité inédite […] d’apprendre la leçon et de nous réinitialiser (reset) en empruntant une voie plus durable. » (Allocution du futur Charles III au cours du sommet « The Great Reset », organisé par le Forum de Davos en juin 2020)

Au-delà de la tiers-mondisation annoncée du Royaume, l’avènement du binôme Sunak-Charles III pourrait ainsi bel et bien être le signe avant-coureur d’une intensification à venir des mesures de contrôle social nécessaires à la poursuite d’une « politique sanitaire » de moins en moins présentable.

À cet égard, la proximité avérée de Rishi Sunak avec la Big Tech indienne Infosys pourrait bien nous apporter quelques clés de compréhension tout à fait appréciables.

Infosys : une Big Tech indienne au cœur de la Grande réinitialisation monétaire

Comme on le sait désormais en effet, Rishi Sunak n’est pas simplement le tout nouveau premier ministre britannique. C’est aussi le gendre du milliardaire indien Narayana Murthy, connu pour avoir fondé dans les années 1980 le géant du numérique Infosys, basé à Bengalore. Une entreprise qui emploie « plus de 345’000 personnes » d’après ses propres indications – et qui se retrouve aujourd’hui au cœur de la réorganisation de nos systèmes financiers !

Car Infosys a conclu en 2018 déjà un partenariat avec R3, une société certes bien plus récente (elle a été fondée en 2015) et à la taille nettement plus modeste (elle ne compte pas même 500 employés !), mais qui opère « la plateforme blockchain opensource » Corda. Or il s’agit-là du système qui doit permettre d’opérer les futures monnaies numériques non seulement de la Bank of India, mais encore des banques centrales européenne, française, suisse, canadienne, australienne, japonaise, suédoise, singapourienne, kazakhe, brésilienne, indonésienne… Entre autres exemples connus.

De quoi supposer en tout cas que R3 (avec son « équipe de 180 professionnels »…) n’est en réalité qu’une coquille vide, destinée à distribuer les produits d’Infosys auprès des principaux acteurs (privés et publics) du système financier occidental… pour ne pas dire mondial.
Un échantillon des projets menés dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda, un service destiné à « aider les banques centrales à accélérer l’émission, la gestion et la distribution des monnaies numériques de banque centrale ».
On notera que R3 conduit certains de ses projets de développement de monnaies numériques de banque centrale (MNBC) en collaboration directe avec la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais). Ce qui semble confirmer le rôle central joué par cette PME balbutiante dans la refonte du système monétaire international.
https://reorganisationdumonde.com/produit/test/
L’adoption généralisée des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) : une évolution que nous avions annoncée il y a quelques années de cela déjà !

Or voilà qu’en octobre 2021, alors qu’il occupait encore le poste de ministre des Finances britannique, Rishi Sunnak avait justement fait la promotion de ces « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont il supervisait alors la création au Royaume-Uni en collaboration avec la Banque d’Angleterre :

« Les monnaies numériques de banque centrale pourraient servir d’argent numérique. [Ce serait] un peu comme des billets numériques qui pourraient être utilisés en plus des billets physiques et des pièces [de monnaie].« 

Un projet d’une actualité aujourd’hui brûlante (rappelons que le « Great Reset » renvoie à l’origine à une notion de « réinitialisation monétaire ») et qui pourrait bien expliquer la manière quelque peu expéditive dont Rishi Sunak a été propulsé au poste de premier ministre par son parti. (On notera en effet que les députés tories ne lui ont pas opposé de rival, alors qu’il n’y avait pas moins de huit candidats à la succession de Boris Johnson au mois de juillet ! A croire qu’il s’agissait d’assurer le coup… et d’accélérer un peu le cours des choses.)

« Le gouvernement indien a annoncé l’introduction de la « roupie numérique » dans les mois à venir en tant que monnaie numérique de banque centrale (MNBC) du pays. […] Infosys Finacle [la filiale du groupe qui travaille sur la plateforme R3/Corda] met à profit ses capacités pour aider à faire de cette vision des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) une réalité. » (« La construction des MNBC », Infosys Finacle, 2022)

« Tous les participants [dont R3/Corda] ont confirmé que la fonctionnalité offerte […] permettrait à leurs systèmes […] d’effectuer les paiements en monnaie [numérique] de banque centrale. » (Banque d’Angleterre, juillet 2018)

Malgré une incontestable discrétion, il y a quelque raison de penser que la Banque d’Angleterre pourrait bien, elle aussi, être cliente de R3/Corda pour la création de sa monnaie numérique. (Photo tirée de la visioconférence : « Monnaies numériques de banque centrale : une opportunité de collaboration entre les secteurs privé et public », 12/11/2020)
Un responsable de R3/Corda étrangement présenté par son employeur, logo à l’appui, comme « l’ancien chef de la technologie blockchain d’Infosys Finacle »… De quoi largement confirmer notre impression selon laquelle R3 ne serait en réalité que le faux-nez de la Big Tech indienne, si étroitement liée à Rishi Sunak…

Quoiqu’il en soit, la proximité avérée entre le sémillant nouveau premier ministre britannique et la société Infosys (dont sa femme détiendrait pour quelque 700 millions de dollars d’actions) mérite que l’on se penche un peu plus précisément sur les activités de cette entreprise aussi discrète que tentaculaire.

Grâce à ses actions Infosys, la femme de Rishi Sunak aurait déjà touché l’équivalent de 15,3 millions de dollars en dividendes cette année, à en croire le Times of India. De quoi certainement nourrir l’enthousiasme de son mari pour les monnaies numériques – et les autres domaines d’activité de cette véritable poule aux œufs d’or.

Great Reset (2ème partie) : suppression du cash, crédit social et omni-surveillance au menu ?

Avant tout, il convient de relever que Mohit Joshi, l’actuel président d’Infosys, est un fervent militant de la suppression du cash. Dans une tribune publiée en août 2020 par le Forum de Davos (et cosignée par le président de Deutsche Bank…), celui-ci opposait le caractère pratique des « monnaies numériques de banques centrales » aux risques mortels posés par l’emploi de l’argent liquide :

« Il existe également des inquiétudes crédibles quant au fait que le papier-monnaie puisse transmettre le [corona]virus. Des recherches ont montré que le billet de banque européen moyen abrite environ 26 000 colonies de bactéries. Le virus de la grippe humaine peut survivre jusqu’à 17 jours sur un billet de banque […]

Qui peut alors reprocher à la Banque populaire de Chine (PBOC) d’avoir annoncé en février qu’elle détruirait les espèces collectées dans des environnements à haut risque, tels que les transports publics, les marchés ou les hôpitaux ? »

Et si le prochain épisode de la saga covid représentait l’occasion rêvée d’introduire les « monnaies numériques de banque centrale » tout en suspendant (temporairement, cela va de soi) l’emploi de l’argent liquide ?

« Quand on parle des monnaies numériques de banque centrale (MNBC), on tend à faire une équivalence avec le cash. Mais il y a une grande différence. On ne sait pas par exemple qui utilise un billet de 100 dollars, ou un billet de 1000 pesos. Une des grandes différences avec [les monnaies digitales], c’est que les banques centrales auront le contrôle absolu sur les règles et limitations qui détermineront l’emploi de ces [moyens de paiement] – et ça, ça fait une immense différence par rapport à l’argent liquide. » (Agustin Carstens, président de la Banque des règlements internationaux, janvier 2022)

On rappellera brièvement ici que la Banque des règlements internationaux (BIS en anglais) travaille main dans la main avec R3/Corda au développement des futures « monnaies numériques de banque centrale » (MNBC), dont l’arrivée ne devrait plus trop tarder…

De quoi en tout cas relativiser les déclaration de Rishi Sunak selon lesquelles les monnaies numériques auraient vocation à être utilisées à l’avenir « en plus des billets physiques et des pièces de monnaie »…

Mais au-delà de la suppression programmée de l’argent liquide, il nous faut également relever qu’Infosys propose à ses clients un système « basé sur l’intelligence artificielle » qui doit permettre d’évaluer « si un emprunteur remboursera » une dette. Et ce en se fondant sur « l’analyse des réseaux sociaux », c’est-à-dire en examinant les « publications » des Internautes sur le web.

Grâce à une analyse lexicale de nos publications web, Infosys entend déterminer « en 15 secondes » notre degré de « véracité », autrement dit notre degré d’honnêteté en général.(([1] Nous avons observé par ailleurs que diverses entreprises suisse et allemandes notamment emploient un système très similaire lors de leurs processus de recrutement, ainsi que pour surveiller la manière dont leurs employés communiquent entre eux.)) Autant dire que ces méthodes « d’évaluation des emprunteurs » utilisent des techniques qui ne sont pas sans rapport avec celles du fameux système de « crédit social » chinois. (On notera du reste qu’Infosys est présente en Chine depuis 2003 et qu’elle ne semble pas être exempte de tout lien avec la Banque populaire de Chine.(([2] C.f également le « projet Lionrock » (Hong-Kong / 2019) mené dans le cadre du « CBDC Accelerator » de R3/Corda.)) ) Une observation assez loin d’être anodine, alors que des projets de notation des citoyens sur la base du Big Data sont d’ores et déjà en « phase d’essai » en Europe.

On ne sera ainsi pas trop étonné d’apprendre que la Banque d’Angleterre est elle aussi active dans la collecte de données personnelles sur le web. Et ce depuis bien des années déjà, comme nous l’avions relevé il y a quelque temps de cela dans Après la crise (2018) :

En 2014 déjà, [la Banque d’Angleterre] s’était justement tournée vers les réseaux sociaux (notamment Twitter et Facebook) pour alimenter ses « modèles d’analyse » !

Une information spectaculaire qui avait été révélée par la chaîne de télévision Sky News… en pleines fêtes de Noël ! Au cours de son interview, le chef économiste de la banque centrale britannique avait bien évidemment insisté sur le fait que les données des Internautes seraient entre de bonnes mains.

Les explications d’Andrew Haldane n’étaient pourtant pas exemptes d’une certaine ambigüité. Il apparaissait, par exemple, que la Banque d’Angleterre pouvait décider elle-même si elle voulait – ou non – rendre les données personnelles collectées anonymes

Et le même Andrew Haldane d’ajouter : « Les goûts des gens pour les livres, la télévision et la radio peuvent également offrir une fenêtre sur leur âme. »(([3] Will Big Data Keep Its Promise? – speech by Andrew Haldane, Bank of England, 30.042018))

On constate dès lors que ce sont bel et bien des informations individualisées que la Banque d’Angleterre cherche à glâner sur tout un chacun, supposément en vue d’alimenter ses « modèles d’analyses » macro-économiques. En d’autres termes, la banque centrale britannique est depuis belle lurette entrée dans une logique de surveillance, dont l’établissement d’un système de « crédit social » ne serait, somme toute, que l’aboutissement naturel.

De telle sorte que les velléités de l’administration américaine ou de la Commission européenne de « réguler les réseaux sociaux pour combattre la désinformation » pourraient bel et bien déboucher sur un système de « notation sociale » à la chinoise. Le tout assorti de de sanctions pécuniaires et autres restrictions (accès aux transports publics ? à l’essence ?), chargées de dissuader les mal-pensants de répandre leurs opinions déviantes… (Barack Obama accusait récemment la « désinformation sur les réseaux sociaux » au sujet des vaccins covid de « causer des morts »… La suite n’est pas trop difficile à deviner.)

Dans des temps prochains, la censure pourrait ainsi être pleinement intégrée au cahier des charges des banques centrales. Celles-ci se voyant dès lors chargées d’infliger des amendes aux contrevenants en piochant directement dans leurs avoirs bancaires (et pourquoi pas de bloquer purement et simplement les comptes des plus entêtés, comme cela s’est vu faire récemment au Canada à l’occasion de la manifestation dite « des Truckers »).

« Vacciner le monde entier »… Tout comme ses collègues de la Réserve fédérale et de la Banque d’Angleterre, Christine Lagarde considère la vaccination comme essentielle pour surmonter les « vagues » de covid successives…

Mais cet arsenal de contrôle social numérique serait très incomplet sans la surveillance automatisée de la stricte application des « gestes barrière » dans l’espace public et du « traçage numérique complet » de la population (déjà acté publiquement en Suisse, par exemple). Une « mesure » qui permettra de détecter sans l’accord des intéressés les « contacts avec des personnes infectées » – dans les supermarchés ou les transports publics, par exemple…

Or, là encore, il semblerait qu’Infosys – qui entretient des partenariats avec des Big Tech aussi omniprésentes qu’IBM, Microsoft, Google, SAP, IPSoft… – ait des « solutions » à apporter, grâce à des logiciels de « surveillance » proposant des fonctionnalités telles que la « reconnaissance faciale » et autres système de « reconnaissance biométrique »… Sans compter le développement d’une offre liée à la réalité augmentée (le fameux « métavers »), qui pourrait un jour permettre aux heureux propriétaires de smartphone de « scanner » leur environnement pour détecter, par exemple, des personnes testées « positives » au covid (ou autres « cas contact ») et qui devraient dès lors se trouver en quarantaine. Vous n’êtes pas un délateur, vous vous protégez et vous protégez les autres

Quel que soit le rôle qu’Infosys soit appelée (ou non) à y jouer, on commence en tout cas à entrevoir à quoi pourrait ressembler la « campagne de type militaire » envisagée par le nouveau roi d’Angleterre en vue de « sauver la planète »…

Et pour conclure, nous observerons que si Sky News déplore la « politisation » de Charles III, celle-ci n’en présente pas moins, à notre sens, l’avantage de clarifier ce en quoi consiste, en définitive, l’écologie à la Greta.

Ce n’est du reste sans doute pas un hasard si celle-ci avait démarré sa carrière internationale de prophète de l’Apocalypse juvénile au Forum de Davos, très précisément.

« La planète » est décidément bien petite…

Vincent Held


Annexe – Ce papier qui commence à me poser des problèmes :

https://lilianeheldkhawam.com/2022/09/09/deces-de-elisabeth-ii-un-obstacle-au-reset-leve-refondation-de-la-france/




La nécessité d’une langue souveraine

[Source : geopolitika.ru]

Par Alexandre Douguine

Quand on parle de narration, c’est une catégorie philosophique qu’il faut connaître, parce que la notion de narration est un élément de la philosophie postmoderne qui se base sur la linguistique structurale, sur le structuralisme, sur Ferdinand de Saussure, le linguiste structural qui a séparé le discours et la langue. Cet aspect est très important.

Qu’est-ce que la langue ? Le langage est fait de règles. Nous ne parlons pas, nous utilisons le langage, mais le langage ne parle jamais de lui-même, il est dans les dictionnaires, dans la syntaxe – c’est ce qu’on appelle le niveau paradigmatique, et un récit, ou un discours, est ce qui est construit à partir du langage, de son vocabulaire, de sa syntaxe, de ses lois.

Les récits sont infinis. La langue est une.

Lorsque nous parlons de souveraineté spirituelle, culturelle et civilisationnelle – ce dont parle le président Vladimir Poutine dans ses discours – elle devient chaque jour plus pertinente. Nous ne parlons pas de récits souverains, mais d’une langue souveraine dans laquelle des milliards de récits souverains peuvent être exprimés.

Si la langue est souveraine, alors le discours sera souverain. En utilisant la langue libérale et mondialiste de l’Europe occidentale, on peut certes formuler un discours souverain russe dans cette langue, ou deux, ou trois, ou dix. Mais c’est pour résoudre des tâches immédiates, pour la substitution des importations dans le récit à très court terme. Et ce qui compte, c’est de savoir si et pour combien de temps nous allons dire adieu à l’Occident collectif. Ou voulons-nous revenir à ce langage global, en laissant l’écran de fumée des récits souverainistes se lever un peu.

Je pense que c’est ce que l’élite russe veut faire: parler pendant un certain temps, puis faire marche arrière et dire: « OK, nous acceptons votre langue et votre mondialisation, mais pas comme ça, donnez-nous une place dans tout ça ». Elle est condamnée non pas parce que nous sommes prêts et qu’ils ne le sont pas.

Nous avons été coupés, sevrés brutalement de cet Occident, et nous serons ramenés dans cet Occident pour parler la même langue après être tombés en dessous des dernières limites et avoir dit : nous nous rendons. Notre défaite sera la condition pour nous ramener à cette langue occidentale car, que nous le voulions ou non, que nous le comprenions ou non, nous devrions impérativement nous destiner à développer une langue souveraine russe. La Russie est une civilisation indépendante, qui ne fait pas partie de la civilisation occidentale ; elle ne coïncide avec aucune civilisation, ni orientale, ni chinoise, ni islamique, mais elle est égale à la civilisation occidentale ou chinoise. Cela décrit dans les grandes lignes la structure de notre langage souverain, mais pas notre récit souverain.

Quand nous parlerons cette langue russe, tout ce que nous dirons sera souverain et ce que signifiera « narratif » dans ce sens ne sera pas seulement le discours du narrateur à la télévision, ce ne sera pas seulement la structure que nous donnerons à notre système d’éducation, ce ne sera pas seulement la communauté des experts qui sera forcée de parler cette langue souveraine, ce sera aussi notre science, ce sera notre science humaniste aujourd’hui et notre science naturelle demain. Car la science naturelle, comme le savent les plus grands scientifiques tels que Schrödinger et Heisenberg, est aussi un langage dans la vision de la science naturelle.

Nous avons donc besoin d’une langue civile, mais d’une langue civile qui nous est propre. Nous ne la parlons pas, nous ne le connaissons pas, nous parlons un anglais pidgin, qui est la base de notre terminologie, de nos experts, de nos iPhones, de nos technologies dans nos fusées – tout cela relève d’un anglais pidgin. Je veux dire que, même si ces technologies sont présentes en Russie, la structure de ces processeurs et codes est, hélas, issue d’un paradigme différent.

C’est un énorme défi que nous devons relever et, enfin, la tâche commence à être prise en compte par nos autorités.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le peuple est bien mieux préparé que l’élite. Les gens ne saisissent tout simplement pas les impulsions venant d’en haut de manière très profonde: on leur a dit « communisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, on leur a dit « libéralisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, on leur a dit « patriotisme » – ils ont pensé quelque chose de leur côté, ce qui signifie qu’ils ne s’habituent pas à ces jeux narratifs aussi profondément que l’élite, alors que l’élite – si elle dit « allez à l’ouest », alors allez-y.

Il appartient donc à l’élite de changer la langue.

Pour créer un système de récits souverains, il est nécessaire d’établir les paramètres de cette langue souveraine. Quels sont ces paramètres ? Nous avons une conception très différente de l’homme. Dans chaque culture, dans chaque langue, il y a l’homme. Il y a l’homme islamique, il y a l’homme chinois, il y a l’homme d’Europe occidentale, qui est un homme post-genre, un homme qui se transforme en intelligence artificielle, en mutant, en cyborg. Un batteur de transformation et de libération. Il se libère de toute forme d’identité collective – c’est son but, sa tâche – pour ne plus avoir de religion, de nation, de communauté, puis de sexe et, demain, d’appartenance au genre humain, et c’est aujourd’hui le programme de l’Européen occidental.

Les Chinois ont une manière différente de faire les choses en général. Même dans la tradition islamique, les choses se font différemment, parce qu’il s’agit fondamentalement de la relation de l’individu avec Allah, et que tout le reste ne l’inclut ni en tant que liberté ni en tant qu’être humain – c’est une anthropologie complètement différente dans tout ce monde islamique d’un milliard d’hommes. Ils peuvent être formellement d’accord avec certains modèles occidentaux, mais en réalité, soit ils ne les comprennent pas, soit ils les réinterprètent, ils ont leur propre langage, profondément enraciné. Dans la région de la Volga et dans le Caucase du Nord, ils continuent à la promouvoir. C’est pourquoi ils sont immunisés contre l’Occident. L’Inde, l’Afrique et l’Amérique latine ont également leur propre homme.

Nous avons besoin d’une conception de l’homme russe, nous avons besoin d’une justification de l’homme russe, et c’est Dostoïevski, c’est notre philosophie, c’est Florensky, c’est le slavophile, c’est Soloviev, c’est aussi Berdiaev, mais l’homme russe est, avant tout, l’homme conciliaire – c’est la chose la plus importante. Pas un individu. Pour nous, l’homme est une famille, un clan, une nation, une relation avec Dieu, une personnalité. Pas un individu, mais une personnalité.

C’est là que s’arrête notre présence à la Cour européenne des droits de l’homme, car il y a une divergence sur le concept fondamental de l’être humain. Pour la Cour européenne des droits de l’homme et l’idéologie libérale occidentale, le droit de l’homme est individuel, pour nous il ne l’est pas, en termes de langage souverain.

Pouvez-vous imaginer comment la science humaine, c’est-à-dire les sciences humaines, change après que nous ayons modifié l’élément de base? Considérer tout différemment, réécrire tous les manuels de sociologie, d’anthropologie, de sciences politiques, de psychologie à la manière russe.

Oui, nous avons eu notre philosophie à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Mais nous devons nous refaire une idée de la personne russe qui est différente des autres – et immédiatement en tirer une langue différente.

La deuxième chose est l’idée du monde. C’est la chose la plus difficile. Nous pensons que les sciences naturelles sont universelles. Non, elles sont centrées sur l’Occident. Ce cosmos auquel nous avons affaire a été introduit et intégré dans notre conscience depuis l’Occident dans les Temps Modernes, en ignorant délibérément toutes les autres images du monde.

Le cosmos russe est semblable au cosmos européen médiéval – et complètement différent de celui de l’Occident moderne ; il est différent, même de Fyodorov ou de Tsiolkovsky, et nos recherches les plus intéressantes et les plus avant-gardistes dans les disciplines des sciences naturelles ont procédé d’intuitions fondamentalement différentes de la structure de la réalité.

Si, dans les sciences humaines, nous prenons essentiellement notre tradition philosophique, rejetons tout ce qui est libéral, tout le langage libéral, et mettons l’homme russe au centre, nous obtenons une nouvelle langue. Et dans les sciences physiques, cette tâche est bien plus compliquée : nous n’en sommes qu’au début et beaucoup de travail nous attend.

Et, bien sûr, l’action est le verbe. Si nous parlons de la langue, nous avons une conception de l’action très différente de celle de la tradition d’Europe occidentale. Il s’agit davantage d’une praxis aristotélicienne que technologique. C’est la philosophie de la cause commune de Serge Boulgakov, car les Russes ne font pas les choses comme tout le monde. La notion aristotélicienne selon laquelle la praxis est le résultat de la libre créativité du maître et non l’exécution technique de la tâche d’un autre nous convient et telle est l’idée principale de la philosophie de l’économie, ce qui signifie que notre économie est différente. Nous avons donc une science différente et une pratique différente. Cela signifie que nous avons une dimension éthique de l’action, et non une simple dimension pragmatique/utilitaire et optimiste, ce qui signifie que nous faisons quelque chose dans un but éthique. C’est-à-dire que ce que nous faisons, nous le faisons, par exemple, parce que c’est bien, pour rendre ce quelque chose meilleur, beau, pour le rendre plus juste.

Changer le récit face aux défis fondamentaux auxquels notre pays est confronté sera impossible sans changer de langage.

Traduction par Robert Steuckers




Pourquoi les patients posent-ils tant de lapins aux médecins ?

Pourquoi les patients posent-ils tant de lapins 1 2 aux médecins ?

Par Gérard Delépine

Les lapins sont devenus le fléau numéro un des cabinets médicaux, si l’on en croit certains médecins. Les lapins, ces rendez-vous médicaux auxquels les patients ne se présentent pas sans prévenir, se seraient multipliés ces dernières années.

Désorganisation du cabinet, perte de chance pour les patients… les conséquences sont majeures sur l’organisation des soins, estime l’URPS Médecins libéraux Île-de-France qui pointe du doigt le comportement des usagers, accusés de multiplier les rendez-vous sur les plateformes en ligne.

Une thèse (« Rendez-vous manqués en médecine générale par les patients précaires : quels sont les motifs ? »), soutenue par le Dr Francis Gatier, donne un autre son de cloche. Le point de départ de cette analyse : une grande majorité des rendez-vous manqués le seraient par des patients en tiers-payant social, bénéficiaires de la couverture maladie universelle.

« Les patients en situation de précarité sont susceptibles de manquer plus de rendez-vous que la population générale avec leur médecin généraliste » (…)

Conséquence, ces rendez-vous manqués devraient être pris « comme signaux d’alerte et, au minimum, être explorés à la consultation suivante », estime le généraliste qui suggère d’intégrer la situation sociale des patients précaires dans les dossiers médicaux. ()

Près de 5 % de rendez-vous non honorés (…)

Pourquoi les lapins se multiplient-ils ?

Sans surprise, la raison principale du rendez-vous manqué par le patient est l’oubli, non pas par désinvolture, mais parce qu’il est souvent « le dernier maillon d’une chaîne d’événement, les causes d’absences étant multifactorielles ». Les difficultés de la vie courante, principalement la précarité du travail (horaires imposés, heures supplémentaires au dernier moment), sont une cause d’absence fréquente, relève l’auteur. (..°

Autre explication invoquée : la charge mentale. « Les patients sont souvent isolés, avec peu de moyens et peu d’aide extérieure. Ils doivent gérer de multiples rendez-vous nécessaires à leur qualité de vie ».

Le moral et les troubles de l’humeur, la dépression, un sentiment de lassitude, jouent également un rôle important dans les absences, sans qu’il puisse être établi un lien de causalité avec la précarité des patients…

Si l’auteur de cette enquête reconnaît que les médecins ont peu de moyens d’agir, il invite ses confrères à ne pas stigmatiser ces patients, mais à s’interroger sur les motifs d’une absence, qu’elle peut être parfois perçue comme « un signal d’alarme pouvant cacher une aggravation de la situation sociale et de la santé du patient ». Les sanctionner « serait vécu comme une double peine et une forme d’abandon », par des médecins pourtant considérés souvent comme protecteurs. »

Le colloque singulier médecin-patient si fondamental, si estimé, respecté des patients a disparu au fil des nombreuses réformes destructrices depuis des décennies, transformant l’acte médical en acte marchand banal avec conclu le plus souvent avec un anonyme, comme on achète une salade au commerçant du coin, ou un coca au distributeur.

Avec la disparition de la nature si singulière de l’acte médical auquel était accroché le secret médical absolu, inviolable, permettant de tout dire, l’estime, le respect, la considération du médecin ont disparu. Comment s’étonner que le niveau des lapins ne fasse qu’augmenter ? Les mondialistes tentent de faire croire qu’on peut remplacer un médecin formé sur de longues années par l’étude, le compagnonnage et l’expérience, par des cabines téléphoniques reliées à des robots parfois aidés d’un praticien anonyme qui par définition ne connaît pas vos spécificités.

Si on adhère à ce scénario qui vise à faire disparaître les vrais médecins, 3 y compris les psychiatres par une virtuelle intelligence artificielle, il ne faut pas s’étonner que les malades oublient ce qu’est un « docteur », un médecin de famille qui vous connaît sur plusieurs générations et dont on n’aurait jamais pu oublier la visite tant attendue. Il vous avait fait naître et parfois accoucher de votre enfant, et fermer les yeux de votre grand-mère dans un accompagnement respectueux, sans seringue de Rivotril. Le passé, c’est notre histoire et il faut la connaître pour défendre notre avenir.

L’abandon des patients par une partie du corps médical sur ordre de Veran et de Salomon

Obéissant petit doigt sur la couture du pantalon. Ces deux dernières années de lâcheté, de soumission, d’abandon des principes hippocratiques de notre métier, foulant au pied ce serment qui place le patient avant toute autre considération font perdurer ce phénomène. Où sont passés les « docteurs » au sens où votre voisine vous parlait de son docteur et de ses « petits soins » ?

Ils se sont cachés, ont accepté d’être dévalorisés pendant la crise du covid et n’ont pas réagi collectivement contre l’ordre aberrant du gouvernement de ne pas consulter son médecin traitant en cas de troubles respiratoires, ou SOS médecin, mais d’appeler le 15 et de rester chez soi jusqu’à aggravation. INIMAGINABLE. Comment les patients pourraient oublier cette désertion ?

Certes, certains médecins ont été héroïques4 et ont tenté de soigner leurs patients, encourant multiples sanctions qui tombent actuellement.5 Quelques milliers ou centaines, ils sont en tous cas très minoritaires. Trop de médecins sont restés silencieux, acceptant cette désertion sur ordre, et n’ont pas dénoncé les persécutions des collègues courageux. Les milliers de soignants suspendus, sans droit au chômage ou RSA sont largement oubliés par leurs propres collègues et leurs patients. Pas de grève des soignants envisagée pour exiger que cesse ce scandale médical et politique ; une grève qui, si elle était effective, résoudrait le problème en quelques jours. Et le soutien des patients aux soignants suspendus est tout aussi timide. Le déni continue et cela arrange bien le pouvoir.

Collectivement les dizaines de milliers de médecins français sur les plus de 200 000 inscrits au conseil de l’ordre auraient pu réagir sur la disparition de fait de leur métier, dès mars 2020. Les Guadeloupéens n’ont pas cédé. Ils ont partiellement gagné. Que ne nous les avons pas imité en métropole ?

En 2022, 99 941 médecins généralistes exercent en France.6

Le nombre de médecins en activité s’élevait à 218 296 au 1er janvier 2013. Ce chiffre inclut les médecins militaires et les fonctionnaires, lesquels ne sont pas tous inscrits au tableau de l’Ordre des médecins. l’article L 412-6 du Code de la santé publique stipule en effet que « L’inscription à un tableau de l’ordre ne s’applique pas aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes appartenant aux cadres actifs du service de santé des armées. Elle ne s’applique pas non plus à ceux des médecins, chirurgiens-dentistes ou sages-femmes qui ayant la qualité de fonctionnaire de l’État ou d’agent titulaire d’une collectivité locale ne sont pas appelés, dans l’exercice de leurs fonctions, à exercer la médecine ou l’art dentaire ou à pratiquer les actes entrant dans la définition de la profession de sage-femme. »

Un âge moyen de 51,3 ans. L’âge moyen des praticiens, qui comptent 41,9 % de femmes, est de 51,3 ans. Les médecins en activité sont ceux qui sont en exercice et ont au moins une activité en France.

On compte ainsi 333 médecins pour 100 000 habitants (199 libéraux pour 100 000 habitants), mais cette densité cache d’importantes disparités géographiques. Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Île-de-France sont sans surprise mieux dotées.

Dans le détail, on compte 101 803 généralistes, les autres étant des spécialistes (14 619 psychiatres, 10 841 anesthésistes, 8 392 radiologues, etc.). Par ailleurs, 130 106 médecins ont une activité libérale ou mixte et près d’un médecin sur cinq exerce plus d’une activité.7

LES MÉDECINS SILENCIEUX SE SONT-ILS DÉSHONORÉS AUX YEUX DES CITOYENS ?

Combien de personnes autour de vous ont-elles accepté l’injection sur le conseil de leur médecin, les yeux fermés ? Nous aimions ce rapport de confiance au début de nos études dans les années 70, mais il fallait en être dignes comme les médecins de famille que j’évoquais plus haut, comme les médecins qui ne comptaient pas leurs heures à l’hôpital enchaînant gardes (non payées) travail du jour, consultations. Et de surcroît nous en étions heureux.

La société des loisirs, du commerce, de l’abrutissement voulue par l’ordre mondial qui avançait masqué, advint au début des années 80 en même temps que de l’arrivée du Président Mitterand et de Mme Thatcher, tentant de nous transformer en esclaves avec des jeux et du pain… Et les médecins sont tombés dans le panneau des 35 heures, des RTT, des réunions multiples et variées censées améliorer la qualité (en même temps qu’elles vous détournaient de votre métier), etc. L’hôpital devint une entreprise dont la finalité n’était plus le soin des malades, mais la rentabilité et le médecin libéral de plus en plus un commercial.

Ils ont perdu leur âme en acceptant le flicage des secrétaires par le badge, puis celui des soignants dévoués et finalement le leur. Ceux qui restaient facilement si besoin une heure ou deux de plus (quitte à partir plutôt un autre jour) se sont mis à compter des heures durant les minutes à récupérer.

D’humains auprès des patients, beaucoup sont devenus des robots, acceptant l’idée que la machine avec les algorithmes, les logiciels, les recommandations devenues injonctions imposées, bref la pseudo-intelligence, vraiment artificielle (l’IA) allait les soulager, comme l’avènement des cabines machines tentent de le faire dans les supermarchés en attendant de les remplacer. Et comme le symbole met trente ans à se modifier, aujourd’hui les plus jeunes n’y voient pas malice…

ILS ONT FERMÉ LES YEUX

Ils n’ont pas hurlé collectivement au décret Rivotril 8de fin mars 2020 donnant l’injonction de prescrire une injection létale disponible dans la chambre du résident d’EHPAD et de malades en hospitalisation à domicile, et même aux jeunes handicapés. Injection à appliquer en cas de symptômes compatibles avec le covid19. ILS N’ONT PAS HURLE, pire ils ont appliqué. Comme en leur temps les médecins allemands de l’Aktion T49 10

On sait maintenant qu’environ dix mille personnes ont été ainsi euthanasiées, pour la grande majorité d’entre eux sans leur consentement, ni celui de leur famille entre fin mars et avril 2020. Quels furent les prescripteurs initiaux, sinon des médecins, laissant trop souvent au soignant présent — infirmier ou aide-soignant — la terrible tâche de l’injection après accord téléphonique ? Beaucoup racontent ne pas s’en remettre11.

Ils ont accepté que le pouvoir interdise aux familles d’entourer leur patient dans ces moments terribles de la peur de la mort, de leur tenir la main, de leur parler. Et ils les ont laissé mettre nus dans de grands sacs plastiques sans que leurs proches ne puissent les revoir avant leur incinération. Ils ont laissé priver les familles d’obsèques libres avec nombre de personnes limité au cimetière. L’inhumanité a émaillé ces deux ans et demi et plane encore violemment.

Il me semble que peu de médecins ont réagi collectivement pour tenter de protester contre l’aberration de l’obligation du masque et ses dangers chez les enfants, du dépistage fallacieux par des tests PCR répétés chez des personnes saines et le pire, les injections à ARNm, sans essais thérapeutiques terminés et analysés, et faisant écho aux allégations mensongères gouvernementales sur la protection conférée par le pseudo vax.

En cet automne 2022, trop d’entre eux ont masqué et masquent encore la responsabilité de l’injection dans les complications dont souffrent les patients qui les consultent… Coïncidence, coïncidence. Tant de familles ont compris le lien, surtout quand les coïncidences s’accumulent, mais le médecin traitant continue souvent à nier le lien de causalité, quand il ne prend pas de haut la question du patient, ou ne le vire pas manu militari pour « insulte à la science !

Les témoignages s’accumulent par téléphone, par mail sans besoin de réseaux sociaux, d’où ce papier. Et ils voudraient qu’on leur fasse confiance, que l’on continue à les respecter, comme avant, à l’époque où la parole du médecin de famille était sacrée, à juste raison car celui-ci faisait le maximum pour son malade qui le savait.

On ne peut pas impunément trahir les patients et s’étonner des “lapins” irrespectueux…

Certes cela ne date pas du covid, mais le changement de comportement de certains médecins non plus. Il reste heureusement encore beaucoup de docteurs formidables et humains, et on les traite de héros, alors qu’ils ne font qu’exercer leur métier et en tirent plus de bonheurs que leurs collègues devenus marchands.

Certains médecins semblent tomber des nues sur le comportement de trop de patients envers eux. La multiplication des “lapins” comme ils disent si bien que l’illustre Dr Marty bien connu des téléspectateurs accros aux émissions TV voudraient leur faire payer les rendez-vous manqués…

LA CULPABILISATION DES CITOYENS NON INJECTÉS A CREUSÉ LE TROU ET AUGMENTÉ LA PERTE DE CONFIANCE

Les horreurs entendues ou lues sur les non-vaccinés par des représentants du milieu médical sont légion et ont sali la profession entière, de même que les calomnies et les insultes de certains d’entre eux contre nos collègues célèbres comme le Pr Raoult ou le Pr Perronne.

Une tribune signée d’une quinzaine de médecins est parue fin décembre dans Le Monde posait déjà la question honteuse12 de “la prise en compte du statut vaccinal dans la priorisation des patients Covid-19 en réanimation”.

un post sur Telegram résumait ce qu’iI serait souhaitable de rappeler à tous ces propagandistes aux ordres du gouvernement : “ils peuvent être poursuivis pour :

✓ “discrimination en raison de l’état de santé” et qu’ils ne peuvent pas bénéficier du fait justificatif “d’état de nécessité” : 13

✓ Non-assistance à personne en danger : Article 223-6, alinéa 2 du Code pénal

quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours”14

Et aux vues des propos tenus par les membres du gouvernement, notamment Véran et Castex, quant au fait de “rendre la vie impossible pour les non -vaccinés”

✓ Article 211-1 du Code pénal :

Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle….. d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :

— atteinte volontaire à la vie ;

— atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;

— soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;

Le génocide est puni de la réclusion criminelle à perpétuité”

✓ Article 211-2 du Code pénal : “La provocation publique et directe, par tous moyens, à commettre un génocide est punie de la réclusion criminelle à perpétuité si cette provocation a été suivie d’effet. Si la provocation n’a pas été suivie d’effet, les faits sont punis de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende”. 15

LES TÉMOIGNAGES MULTIPLES DÉMONTRENT LA PERTE DE CONFIANCE EN LA CONFRÉRIE MÉDICALE

Malheureusement les vrais médecins sont souvent aussi victimes de la méfiance, car il est difficile pour un patient de les reconnaître.

Le corps médical a perdu son prestige par sa Soumission aux ordres du gouvernement et à la peur des sanctions ordinales.

Beaucoup trop de médecins qui n’ont pas pris le temps d’étudier les articles scientifiques et ont conseillé l’injection à leur patient.

Ce Renoncement est ancien et progressif depuis les Références médicales opposables de 1993, les recommandations, puis des protocoles obligatoires.

Ils ont bafoué le serment d’Hippocrate et la corruption par l’argent, les honneurs ou le désir de rester dans le groupe a achevé le tableau.

Le Courrier du Soir 16avait déjà fait cette révélation en mars dernier. Cependant, en raison du contexte actuel et à la suite de ce grand cirque auquel nous avons eu droit au Parlement européen lors de l’audition de la représentante de Pfizer, notre rédaction a jugé bon de republier cet article afin que les citoyens français et du monde sachent que la plupart des ‘experts sanitaires’ qui défilent sur les plateaux de télé ne sont rien d’autre que des crétins grassement payés par Big Pharma pour manipuler l’opinion publique et faire taire les vrais scientifiques qui, eux, n’agissent qu’au nom de la Science et dont le seul tort est d’avoir l’âme trop pure pour troquer leur dignité contre milliers d’euros (idem au Canada et aux USA »).

Les KOL (Key Opinion Leaders) ou l’arme redoutable utilisée par Big Pharma pour tromper les médecins et se remplir les proches 17

D’après une étude relayée par Le Quotidien du Médecin, l’industrie pharmaceutique accorde d’importants cadeaux (financiers) à des médecins KOL pour vendre ses produits.

Les montants débloqués sont faramineux., entre 2014 et 2019, les industriels ont fléché 6 milliards d’euros (au niveau mondial) vers les médecins dont notamment 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature.

D’après le même journal médical, 548 médecins influenceurs sont en France :

« Sans surprise, les KOL sont plus gâtés que les autres. Alors que les leaders d’opinion ne représentent que 0,24 % des praticiens en France, ils concentrent à eux seuls 0,68 % du nombre total de cadeaux et 1,5 % de la valeur totale de ces avantages en nature et 99 % des associations médicales comptaient au moins un membre de son conseil d’administration pour lequel un cadeau avait été déclaré. »

Les chiffres dévoilés sont hallucinants. Ainsi, de 2017 à 2019, 1,67 million d’accords contractuels ont été déclarés pour un montant 125 millions d’euros. Et rien qu’en France, entre 2014 et 2019, 7 354 492 cadeaux ont été déclarés pour un montant de 818 millions d’euros. Les cadeaux accordés aux KOL ont été estimés à 12,3 millions d’euros, soit 3700 euros de cadeau par an pour chaque médecin influenceur.

Comment à ce jour un malade peut — il penser que son médecin a raison quand il lui refuse un antibiotique pour un mal de gorge traînant ou de la vitamine D dont chacun connaît les multiples bienfaits. Et quand encore maintenant le médecin et le pharmacien refusent ivermectine, hydroxychloroquine sous prétexte d’ukases politiques, quand ils ne poussent pas encore à injecter leurs enfants avec un produit génique toxique ou à vacciner même les garçons contre le HPV dont ils ne risquent quasiment rien.

En cancérologie l’application quasi aveugle des protocoles imposés par la HAS et l’INCa via les contrôles des ARS désespère les patients qui ne sont plus dupes après les scandales de la crise covid19. Les refus de soins probablement illégaux en l’absence d’injections morbides ont conduit au fond de l’horreur. La perte de confiance est généralisée sans solution de rechange néanmoins. Le désespoir, pas la meilleure chance d’aider à guérir leur cancer !

En conclusion, il faudra du temps avant que les médecins retrouvent leur virginité, dans un monde qui devra globalement revenir à de vraies valeurs humaines.

UNE PARTIE DE LA SOLUTION : LE RETOUR DES MÉDECINS SUSPENDUS ET DES SOIGNANTS SUSPENDUS

Une solution sera bien sûr le retour des médecins suspendus qui l’ont été parce qu’ils étaient particulièrement intègres, qu’ils savaient les injections dangereuses et inutiles et qu’ils refusaient d’utiliser de faux certificats de vaccination qu’ils pouvaient pourtant facilement se délivrer.

Les patients les attendent avec impatience. Les citoyens éveillés pourront alors trouver en cas de besoin un médecin éveillé et retrouver alors la confiance si indispensable au dialogue singulier.

Espérons que la relaxe du PR Perronne pourra faire jurisprudence et limiter les sanctions des médecins qui n’ont fait que leur devoir en traitant leurs malades ou en les avertissant de l’absence de recul sur les injections covid19.





La stratégie globale de BlackRock

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

[Suite de D’ici 2028, BlackRock et Vanguard posséderont « presque tout »]

« COVID-19 – La lettre de Spartacus » ! Une lettre étrange circule sur Internet d’un endroit à l’autre au gré des censures qui la poursuivent. Cette lettre dit : « Mon nom est Spartacus, et j’en ai assez » !

« Nous regardons l’establishment médical injecter un véritable poison à des millions de nos concitoyens sans même nous battre. On nous a dit que nous serions licenciés et privés de nos moyens de subsistance si nous refusions de nous faire vacciner. C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».

Ce qui suit est une compilation de données montrant que la fausse pandémie de COVID-19 était une attaque de guerre biologique qui a été initiée en utilisant des tactiques de PSYOPS. Il passe également en revue les dangers des injections contre la COVID-19, notant que le virus à l’origine de cette maladie ainsi que les « vaccins » ont été fabriqués par les mêmes entités…

[NDLR : en guise de « virus », compte tenu du caractère fallacieux, voire carrément frauduleux, de la théorie virale (cf. les nombreux articles du dossier Vaccins et virus sur cette question), il s’agirait plutôt de ce qui est évoqué dans l’article suivant : Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?]

« Ils croient qu’ils peuvent s’en tirer en utilisant la stigmatisation sociale du refus du vaccin, dit la lettre. Ils ont tort. Leurs motivations sont claires et évidentes pour quiconque a prêté attention. 

Ces mégalomanes ont pillé les fonds de pension du monde libre. Wall Street est insolvable et connaît une crise de liquidité permanente depuis la fin de l’année 2019. L’objectif est maintenant d’exercer un contrôle physique, mental et financier total et à spectre complet sur l’humanité avant que nous ne réalisions à quel point nous avons été extorqués par ces maniaques. La pandémie et sa réponse ont servi de multiples objectifs pour l’élite : 

Dissimuler une dépression provoquée par le pillage usuraire de nos économies par des capitalistes rentiers et des propriétaires absents qui ne produisent absolument rien qui ait une quelconque valeur pour la société…

Détruire les petites entreprises et éroder la classe moyenne. 

Transférer des milliers de milliards de dollars de richesse du public dans les poches de milliardaires et d’intérêts particuliers.

Se livrer à des délits d’initiés, acheter des actions de sociétés de biotechnologie et vendre à découvert des commerces de proximité et des agences de voyage, dans le but de faire disparaître le commerce et le tourisme en face à face et de les remplacer par le commerce électronique et la servilité. 

Créer un casus belli pour une guerre avec la Russie et la Chine, nous encourager à les attaquer, gaspiller des vies et des trésors d’énergie en nous conduisant au bord de l’Armageddon nucléaire.

Établir des cadres technologiques et de biosécurité pour le contrôle de la population et des « villes intelligentes » technocratiques et socialistes où les mouvements de chacun sont suivis de façon despotique, tout cela en prévision d’une automatisation généralisée, du chômage et des pénuries alimentaires, en utilisant le faux prétexte d’un faux vaccin pour obliger à la coopération. 

… Les élites tentent de tirer vers le haut l’échelle, d’effacer la mobilité ascendante pour de larges segments de la population, d’éliminer les opposants politiques et autres « indésirables », et de mettre le reste de l’humanité en laisse serrée, en rationnant notre accès à certains biens et services qu’ils ont jugés « à fort impact », comme l’utilisation de l’automobile, le tourisme, la consommation de viande, et ainsi de suite. 

Naturellement, ils continueront à avoir leur propre luxe, dans le cadre d’un système de castes, semblable au féodalisme. Pourquoi font-ils cela ? C’est simple. Les élites sont néo-malthusiennes et croient que nous sommes surpeuplés et que l’épuisement des ressources fera s’effondrer la civilisation en quelques décennies. 

Ils ne sont pas nécessairement dans l’erreur. Nous sommes surpeuplés et nous consommons trop de ressources. Cependant, orchestrer une prise de pouvoir aussi horrible et meurtrière en réponse à une crise imminente démontre qu’ils n’ont que le plus grand mépris pour leurs semblables. 

À ceux qui participent à cette farce dégoûtante sans comprendre ce qu’ils font, nous n’avons qu’un mot à dire. Arrêtez. Vous causez un tort irréparable à votre pays et à vos concitoyens. 

À ceux qui lisent cet avertissement et qui savent parfaitement ce qu’ils font et comment cela va injustement nuire à des millions d’innocents … vous n’aurez pas votre Nouvel Ordre Mondial !»

Depuis la crise des subprimes de 2008, l’argent du contribuable ne peut plus décemment servir à sauver des banques et des fonds spéculatifs. Les gouvernements ont ainsi mis en place des régulations fortes sur les établissements bancaires. Or, comme BlackRock n’accorde pas de crédits, puisqu’il investit l’argent de ses clients, le groupe n’est quasi pas contrôlé. Une marge de manœuvre qui lui aura non seulement permis de reprendre le flambeau de banques comme Goldman Sachs, mais de faire prospérer le modèle capitaliste sans commune mesure.

Au-delà de sa philosophie d’entreprise qui se résume à rendre les riches encore plus riches, un autre problème se pose et se nomme “Aladdin”.

Ce programme d’analyse, développé en interne, est une intelligence artificielle capable d’effectuer de la gestion de risques et de prendre de nombreuses décisions financières en parfaite autonomie. Ce dernier brasse 18 000 milliards de dollars quotidiennement, soit 80% du PIB annuel de l’Union Européenne ! Quand il s’agit de faire du profit, BlackRock est au premier rang des manœuvres les moins éthiques, en témoigne le documentaire d’Arte (2020) : « Ces Financiers qui Dirigent le Monde ».

Si un gouvernement diminue les cotisations pour la retraite et donc les sommes versées aux personnes concernées, il incite les épargnants des classes supérieures à se tourner vers des fonds de placements privés et BlackRock l’a bien compris.

“Depuis plusieurs années, BlackRock se montre intéressé pour mettre la main sur une partie de l’épargne des actifs français les mieux payés, afin de l’orienter vers l’épargne retraite”, rappelle France Info dans son article de vulgarisation : “On vous explique la polémique sur BlackRock, ce fonds d’investissement soupçonné de vouloir imposer la retraite par capitalisation en France”.

Et de rappeler en priorité que : « le 6 juin, Larry Fink [PDG de BlackRock] a été discrètement reçu par Emmanuel Macron, selon L’Obs » et qu’« en octobre 2017, le gouvernement a demandé au Comité action publique 2022 de plancher sur la réforme de l’Etat. Un groupe d’experts où siège… Jean-François Cirelli, le patron de la branche française de BlackRock ».

Les rencontres (connues) au sommet ne s’arrêtent pas là poursuit France Info : « On retrouve encore Larry Fink à l’Élysée en juillet 2019,à l’invitation d’Emmanuel Macron, lors d’une réunion sur le climat et l’investissement ». Cette mainmise, aussi discrète que d’envergure, dépasse les frontières, celles des pays comme des sphères du pouvoir.

Larry Fink, le PDG de BlackRock, se présente, dans les courriers envoyés à ses partenaires, comme un visionnaire et un philanthrope, porteur d’une forme moderne du capitalisme, le capitalisme inclusif vendu au pape comme une chance pour les pauvres, comme on l’a vu dans un article précédent…

« … les contribuables américains ont renfloué les grandes banques lorsqu’elles ont fait s’effondrer l’économie mondiale en 2007-2008… 

Les grandes banques ont travaillé avec la Réserve fédérale (privée), le gouvernement américain et BlackRock et ont détruit leurs concurrents (le secteur des caisses d’épargne et des prêts), les petites entreprises dans tout le pays, et ont décimé les finances des propriétaires qui avaient été incités à de multiples cycles de refinancement. »

Pendant ce temps, ces mêmes grandes banques qui étaient en grande partie responsables de la catastrophe économique ont essentiellement reçu de l’argent gratuit, de la monnaie fiduciaire en papier imprimée par la Réserve fédérale et injectée dans l’économie via les grandes banques, ce qui n’est en fait qu’une autre forme d’imposition – par la Réserve fédérale privée !

Ces grandes banques et fonds d’investissement (Larry Fink/BlackRock, State Street, Vanguard, etc.) semblent croire que s’ils disposent de toutes ces données et capacités de suivi au niveau individuel sur chacun d’entre nous, ainsi que d’une monnaie numérique mondiale centralisée, alors ils seront en mesure de nous gérer correctement.

Qui a mis ces banquiers en charge du monde ? 

Nous devons faire face à la vérité qui a été cachée derrière tout cela… Les Gouvernements ont permis à des mondialistes comme Bill Gates et aux monopoles financiers, de s’emparer de beaucoup trop de pouvoir et de contrôle. Il n’est plus possible d’aller encore plus loin sans provoquer l’extinction de l’humanité.

La fausse pandémie de la COVID-19 a mis en évidence la stratégie utilisée par la cabale mondialiste. 

Le secret de cette obésité financière

BlackRock a fait beaucoup d’acquisitions : elle a englouti de nombreux concurrents sur son chemin au cours des années. La société a acheté des entreprises héritées et des startups fintech, cherchant à garder l’avantage.

En 2020, BlackRock déclarait qu’elle allait acquérir un fournisseur d’investissement basé en Californie : Aperio, pour environ 1 milliard de dollars en espèces. En 2019, BlackRock faisait l’acquisition de eFront, une startup française qui exploite un logiciel de gestion des investissements alternatifs, pour 1,3 milliard de dollars. 

En 2009, BlackRock devenait propriétaire de Barclays Global Investors dans le cadre d’une transaction qui incluait l’activité ETF iShares de Barclays. Trois ans auparavant, la société avait acquis Merrill Lynch Investment Management.

Ces personnes n’ont pas créé la Terre, de quel droit devraient-ils la posséder ? De plus, si vous étudiez la véritable histoire de la propriété, ces gens n’ont rien acheté. Ils l’ont pris, ce qui n’est pas du tout la même chose. 

Vous et moi n’avons pas le pouvoir d’arrêter les BlackRock/Vanguard et Cie, puisqu’ils possèdent tout, y compris les armées. Mais disons-nous qu’à un moment donné de l’histoire, ces gens-là réaliseront que l’obésité de la possession du monde n’a pas de sens… Ils laisseront la propriété de la Terre à la Terre et reprendront la vie telle qu’elle devait être vécue. Il fallait sans doute qu’ils gagnent le monde entier avant de pouvoir le perdre. La pleine propriété du monde et de toutes ses parties débouche fatalement sur le néant. 

Celui qui veut tout posséder finit par être lui-même possédé par ce qu’il possède et de possédant il devient possédé : il perd toute liberté, il n’a plus aucun libre arbitre… Toute obésité atteint un seuil fatidique provoquant la mort si rien n’est fait pour l’arrêter !

9 500 milliards de dollars, c’est beaucoup d’argent en jeu, et cela fait de BlackRock une entreprise considérablement plus grande que la plus grande banque du monde (la Banque industrielle et commerciale de Chine). 

Comment cela est-il arrivé ? Les meilleures explications ne se trouvent pas sur Fox ou CNN ou CBS ou ABC ou NBC ou USA Today ou Sixty Minutes, mais dans les revues universitaires. Depuis la secousse de 2008, de plus en plus d’investisseurs se sont tournés vers les fonds passifs plutôt que de choisir des actions particulières. Il s’agit d’un changement sans précédent, qui pourrait même menacer le capitalisme. 

« Quelque 11 000 milliards de dollars sont désormais investis dans des fonds indiciels, contre 2 000 milliards il y a dix ans », rapporte Annie Lowrey dans The Atlantic. Cela a « fait évoluer le monde vers un type particulier d’oligarchie financière », diminuant la concurrence parce que « les méga-gestionnaires d’actifs contrôlent des participations importantes dans plusieurs concurrents du même secteur. » (Comme les médias.) 

Mais toute entité de cette taille contient des contradictions. BlackRock vient de recevoir l’autorisation de la Chine de créer son premier fonds commun de placement à capitaux étrangers. Pendant ce temps, des militants protestent contre l’investissement de BlackRock dans deux entreprises chinoises figurant sur une liste noire, toutes deux interdites de commerce avec les États-Unis…

Cette évolution s’est produite au fur et à mesure que les entreprises fusionnaient et fusionnent pour créer de vastes conglomérats. Dans le monde d’aujourd’hui, les petits investisseurs appartiennent à de plus gros investisseurs, et les plus gros investisseurs appartiennent à leur tour à des investisseurs encore plus gros. 

À suivre…. 

Jean-Yves Jézéquel

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?

[Source : profession-gendarme.com]

[Note de Joseph : il y avait déjà de fortes présomptions que la Covid avait un lien avec la 5G, en raison notamment de la similarité des symptômes avec certains de ceux produits par les ondes électromagnétiques pulsées, mais la vidéo présentée ici va plus loin dans le « complotisme » et dans l’horreur. Heureusement, elle présente aussi deux solutions qui peuvent offrir de bons résultats (lorsqu’adéquatement mises en œuvre).
Voir aussi les dossiers 5G et ondes pulsées et Vaccins et virus]

(Par Profession Gendarme)

Bonjour à tous,

Il y avait longtemps que je n’avais pas troublé votre « quiétude », mais le visionnage de cette vidéo me pousse à vous donner cette information d’une importance capitale pour comprendre ce qu’est le Covid 19 et surtout ce qui se cache derrière.

Après avoir visionné cette vidéo, je comprends mieux certaines réactions passées et surtout actuelles, de plus en plus nombreuses et étranges, comme ces individus qui regardent en l’air tournent sur eux-mêmes avant de s’écrouler et décéder.

Oubliez tout ce qui a été avancé sur le « virus » Covid !!! Il s’agit en fin de compte d’une arme biotechnologique qui est composée de biologie et de nanotechnologie. Il est clairement expliqué que les traitements interdits et sanctionnés en cas de prescription tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine sont efficaces pour détruire la réplication de la partie biologique, car ce sont des traitements antiparasitaires. Quant à la partie nanotechnologique, les outils permettant son activation sont les antennes 5G et le système Starlink de notre « ami » Elon Musk. Même Robert Malone en prend pour son grade dans cette vidéo.

La bonne nouvelle est que, si la partie biologique peut être détruite par un traitement antiparasitaire (voir ci-dessus), la partie IA (Intelligence artificielle) peut être annihilée par des fréquences. Il s’agit de technologie quantique.

Nous sommes, comme le déclare cette scientifique, face à la transformation de l’humanité en humanoïde sous intelligence artificielle, donc à une volonté d’extinction de l’humanité. Transformation de l’humain, mais aussi, sur commande, décès programmé de la personne infectée via les ondes électromagnétiques.

Il va être urgent que leur projet s’écroule et de détruire tout ce qui a trait à la 5 G et à Starlink dans un premier temps, et de rechercher toute autre cause d’interférence fréquentielle sur l’organisme humain et notamment le cerveau.

https://odysee.com/@WeAreTheDisclosure/le_covid19_n%27est_pas_un_virus_c%27est_un_parasite_IA:1






Pour relever la médecine, supprimer radicalement la bureaucratie qui l’étouffe

L’exemplaire sacrifice du Pr Humbert de Besançon

Par le Docteur Gérard Delépine

Une collègue m’envoie un résumé d’une conférence récente donnée par le pr Perronne :

Les facteurs de l’affaiblissement de la médecine française Ou Qu’est-ce qui fait que la médecine française a vu son niveau et la qualité des soins autant baisser ?

Extraits : 

Le Pr Christian Perronne aborda tout de suite le problème par cette phrase :

« On a coupé les crédits », on a imposé le numerus clausus. Depuis le Président Sarkozy, « l’hôpital est vu comme une entreprise qui doit rapporter ». Il y a eu la « fermeture massive de lits, la suppression d’emplois », le « non-remplacement des arrêts maladie et des congés maternité ». Et récemment, la « suspension des soignants non vaccinés ».

Pendant ce temps « on réalise des audits très onéreux par des cabinets privés ». Bill Gates, ce pauvre « philanthrope dans le besoin » aurait reçu un chèque important… On assiste à des « tentatives d’interdire les prescriptions hors AMM ». La médecine, (nous le savons, mais il nous est interdit de le dire) est sous l’influence de l’industrie pharmaceutique. « La prévention n’est plus enseignée », si ce n’est les vaccins auxquels très peu d’heures sont consacrées.

« Depuis 1920, Big Pharma, (et d’abord Rockefeller), a fait en sorte que toutes les facultés de médecine qui ne mettraient pas en avant la chimie soient fermées. Les dénigrements virent le jour, suivis de l’interdiction pour les autres approches ». Il y eut les « ordonnances Juppé en 1996, la loi Bachelot en 2009 ». Voilà ce qui fut débattu en ce 26 septembre 2022. (…)

[Voir aussi :
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio]

Le Pr Perronne parla de la « raréfaction des médecins de ville », de la difficulté à trouver un médecin référent. Il faut aussi penser aux déserts médicaux et se poser la question du pourquoi (…) Fini pour beaucoup, le temps où la médecine était une vocation et où le médecin ne comptait pas ses heures, se levait la nuit et continuait à aller en visite le week-end. On recherche la qualité de vie, et on s’engage dans d’autres activités tout en étant installés. Ceci pourrait expliquer la pénurie de médecins. »

Tout ceci est vrai, mais il faut affronter les énarques qui nous musellent pour effacer trente ans et plus de destruction systématique.

Et ma collègue de rajouter entre autres :

« L’informatique tend à remplacer le contact humain, ce qui plaît aux jeunes qui feront l’avenir ».

LA PÉNURIE DE MÉDECINS EST LIÉE À LA PERTE DE LA LIBERTÉ DE SOIGNER12

Sept à dix ans d’études pour être les robots obéissants, esclaves de bureaucrates, souvent énarques jaloux de notre rapport privilégié avec les patients, un monde encore d’humanité et de confiance malgré toutes les faillites. Un autre monde dont certains doivent cauchemarder la nuit pour vouloir à ce point le détruire.

Je ne crois pas que les « jeunes » soient si accrochés à l’informatique, car ils en ont vite assez de passer leur temps sur l’ordinateur pour tous les traçages qu’on leur impose. Interrogez nos jeunes infirmières ou médecins, la réponse sera claire. Beaucoup avaient et ont encore la « vocation » comme en témoignentces étudiants qui passent deux voire trois fois le concours d’entrée en médecine. Ils en rêvaient depuis leur enfance et ils vont parfois jusqu’en Roumanie ou en Belgique pour concrétiser leur rêve. En France, parfois pour une place juste après le dernier des reçus, on leur dit, « c’est sage-femme ou kinési ou rien ». La vocation…

Mais l’essentiel n’est pas là et pour compléter ce que dit C. Perronne, lorsqu’il qui cite les lois destructrices depuis 1996, le problème majeur du médecin est qu’il n’est plus libre d’exercer la médecine.

DES RÉFÉRENCES MÉDICALES OPPOSABLES AUX RÉFÉRENTIELS IMPOSENT ET AUX CONTRÔLES DES CAISSES D’ASSURANCE MALADIE, DE LA HAS ET DES ARS VOIRE DE L’IGAS3

Chaque jour le conseil de l’ordre convoque un nouveau médecin accusé d’avoir guéri des malades de covid19, en utilisant le traitement interdit par le gouvernement, et le menace de radiation ou de suspension4.Et récemment, des médecins prescrivant la vitamine C se retrouvent aussi à risque de procès ordinaux !

Le millefeuille des agences alourdit le carcan mis en place depuis les années 90 avec les « références médicales opposables » au début des années 1990. Le terme d’evidence-based medicine (EBM) « médecine fondée sur les preuves » apparait alors au Canada, concept repris de la médecine nazie. Ce concept a officiellement pour objectif de soigner « conformément aux données acquises de la science », grande mystification doublée de savantes manipulations des médecins et des citoyens.

Des agences5 se multiplieront comme des petits pains ayant pour mission d’établir et de diffuser des recommandations de pratiques cliniques (référentiels qui deviendront vite les « protocoles ») mises à jour théoriquement selon les avancées de la recherche scientifique, et de fait selon l’influence de plus en plus majeure des lobbies au service de Big Pharma qui dictent de plus en plus ouvertement les articles que les (jadis) grandes revues scientifiques peuvent publier67. Elles permettent aussi de caser d’anciens conseillers ministériels avec des salaires invraisemblablement supérieurs ceux de la fonction publique.8

Tout est résumé ici :

Dr Guillaume BARUCQ généraliste à Biarritz
@GuillaumeBarucq‬

Mon grand-père a fait sa médecine générale en 7 ans et ils faisaient tout à l’époque, même les accouchements. Aujourd’hui on voudrait nous imposer 10 ans d’études pour suivre des arbres décisionnels et déléguer toujours plus de tâches. 27 09 2022

UN EXEMPLE CARICATURAL DU RÔLE NOCIF DES ARS 9
LES MALHEURS DU PR HUMBERT ET DE SES PATIENTS

Laissez-moi vous conter l’histoire d’un professeur de dermatologie très renommé à l’étranger et en France, le Pr Humbert10 dont la carrière et la réputation ont été détruites par l’ARS locale qui a imposé les fameuses réunions de concertation multidisciplinaires dictant les traitements choisis par l’INCa et non par l’intérêt premier des patients.

Dès les années 2014 et 2015, le professeur s’inquiète des dérives thérapeutiques que subissent ses patients à la suite des fameuses réunions multidisciplinaires imposées par les plans cancer, et pense en parler à l’ARS locale pour améliorer les choses. Inconscience bienveillante du médecin qui se jette dans la gueule du loup en toute innocence.

En effet des patients qui jusque-là auraient bénéficié d’une chirurgie première de leur lésion tumorale à la suite de leur consultation avec le professeur, sont intégrés dans des essais thérapeutiques de chimiothérapie première, laissant à leur tumeur le loisir de grossir si la molécule prescrite s’avère inefficace. Et quand un cancer grossit…

Il s’en inquiète, car ces décisions sont prises en RCP 11 hors de son avis et de celui des patients de son service. Que peut-il faire ? Ces RCP sont imposées et toutes puissantes via l’INCa et ses prérogatives. 12

L’Institut National du Cancer (INCa)13 joue un rôle capital dans le traitement du cancer en France. Depuis sa création, on est passé en France d’une médecine individuelle, fruit de la relation médecin/patient fondé sur le colloque singulier à une médecine collective revendiquée par les instances ministérielles qui en ont décidé sans les patients ni les médecins. L’Inca, via les plans cancer successifs, impose de fait le monopole de la prise en charge des cancéreux, au détriment de la liberté « thérapeutique » et du meilleur choix de traitement par le médecin pour son patient.

Il viole ainsi l’indépendance du médecin inscrit dans le code de déontologie, tout en lui laissant sa responsabilité individuelle en cas de procès. Il dépossède de plus le malade de son propre choix parmi l’éventail des solutions, car que ce soit en ville ou en public, tous les acteurs du traitement du cancer, médecins cancérologues, chirurgiens, radiothérapeutes sont soumis aux diktats de cette agence nommée par le gouvernement, et obligés d’appliquer les ordres (appelés « recommandations ») de gestionnaires qui ne voient jamais de malades.

Nos diplômes ne valent plus rien depuis cette dictature de l’INCa dont l’application des référentiels et inclusions dans les essais, études pivots ou « protocoles » est validée par la HAS et contrôlés par les ARS. Ils veulent transformer les vrais médecins par des officiers de santé obéissants aux ordres en attendant de les remplacer par des robots à l’intelligence artificielle qui recrachera ce qu’on aura mis dans la machine. Les chatbots psychiatres sont déjà à l’œuvre.14

La dictature de l’INCa impose de fait l’application des référentiels et inclusions des patients dans les essais, études pivots ou « protocoles ». Cette obéissance est validée par la HAS et contrôlée par les ARS. En cas de « désobéissance » d’un médecin, s’il est installé en libéral, il perdra son autorisation de pratiquer la cancérologie, lui ôtant de fait son droit d’exercer et s’il est hospitalier, il sera exclu, via le chef de pôle, l’ARS locale et le centre national de gestion qui entérinera les desiderata de l’agence de santé.

Le médecin reconnu coupable « d’incapacité à travailler en collectivité » ne pourra plus, de fait, exercer son métier de cancérologue et seulement se réfugier dans l’accompagnement que d’autres que lui font aussi bien.

Que de soignants, de compétences et de savoir-faire perdus !15

Si l’ensemble de l’établissement où se tient la réunion de concertation multidisciplinaire ne respecte pas les « quotas » imposés par les décrets de 2007 sur l’application des lois sur l’exercice de la cancéro-hématologie des plans cancer, l’interdiction pour l’établissement de poursuivre la spécialité cancérologie tombera avec le refus d’accréditation.

Les quotas portent par exemple sur le nombre de prostatectomies pratiqué par un service de chirurgie urologique par an. Si le service a réalisé moins que le nombre annuel d’interventions exigées, il perdra son autorisation l’année suivante s’il n’a pas corrigé la situation. Cachez votre prostate en novembre ou décembre, car le directeur fait trop souvent pression sur les chirurgiens pour inciter à la chirurgie (plutôt que la radiothérapie ou l’expectative discutées autrefois) afin de conserver son autorisation d’ouverture de la structure ! Il y a des quotas pour le nombre de malades soignés par radiothérapie, ou le nombre de séances de chimiothérapie ambulatoire, etc.

La politique fusion-acquisition est largement favorisée par ces quotas aboutissant à la fermeture des petits établissements les plus humains et bien souvent les plus sûrs. L’argument du « plus on en fait, mieux on le fait » avancé pour justifier ces quotas n’est guère crédible, car ils sont calculés par établissement et non pas par praticien ; un gros centre où travaillent dix spécialistes pourra facilement dépasser le seuil minimal qu’un petit établissement ne pourra atteindre même si son unique spécialiste opère personnellement trois fois plus de patients que ses confrères du grand centre.

Et si vous l’expliquez et vous plaidez pour perte de chance de survie de vos malades, ce sera vous le vilain petit canard qui sera sermonné par l’ARS et si vous insistez, suspendu, ou interdit, par le conseil de l’Ordre au service du nouvel Ordre médical. Le cas du PR Humbert est explicite. Lisez et signez la pétition16 de ses patients scandalisés comme celle du Dr Djikeussi. C’est l’ARS et/ou l’Inca qui choisit ses alliés, affidés qui vont casser services et praticiens au gré de leurs choix.

Le professeur estime que tout a commencé en 2014-2015. « À ce moment-là, tout allait bien, j’étais chef de service depuis vingt-cinq ans, j’avais réussi à faire de Besançon le plus grand service de dermatologie de France. On avait créé un laboratoire universitaire et un centre de recherche reconnu internationalement. »

C’est à cette époque, dit-il, qu’il a eu connaissance de “plaintes” de malades. “Je me suis impliqué et j’ai effectivement constaté de graves dysfonctionnements dans certaines unités” du service. C’est là, dit-il, qu’aurait débuté “la conjuration” menée par “certains collègues”. Un “harcèlement” qui aurait pris plusieurs formes : “On m’a supprimé ma secrétaire, on a retiré les chaises installées en face de ma salle de consultation pour les patients. Je n’ai plus d’internes…”17

Une “cabale” qui l’a conduit à démissionner de son poste de chef de service… “C’était le plus grand service de dermatologie de France. C’est devenu le plus petit.”18

LE PROFESSEUR HUMBERT VICTIME DES QUOTAS ET DES CHOIX DES RCP AU SERVICE DU POUVOIR

Le professeur Humbert est compétent en médecine, mais pas assez en bureaucratie, et n’a pas initialement imaginé le rôle donné aux ARS de destruction de la bonne médecine humaine et individualisée comme il l’applique depuis toujours au grand bonheur de ses patients19. Il ne pouvait pas y croire !

Cette destruction programmée et en cours depuis les années 90 prend maintenant de grandes proportions et aboutira bientôt au niveau zéro de notre système de santé comme de trop nombreux malades en font l’expérience quotidienne20. De plus en plus de patients opérables avec de petites tumeurs du sein, de l’os, des muscles, de la peau, etc.. sont inclus d’emblée sans choix éclairé dans “le protocole” qui est de fait l’essai en cours dans lequel le robot-oncologue se doit d’inclure le plus possible de patients pour être considéré comme un “bon” médecin », avec nominations, etc. à la clef.

Combien de malades se voient-ils en ce moment proposer une « immunothérapie » toxique hors de prix et souvent inefficace, alors qu’une chirurgie bien faite aurait guéri le patient. Ceci se voit particulièrement dans les tumeurs bénignes qui ne nécessitent aucune chimiothérapie.

Pr Humbert : « J’étais un chef de service qui dérange » au CHRU de Besançon21

Publié le 27/03/2017 — Mis à jour le 17/04/2019

À la suite de la plainte pour diffamation du CHRU de Besançon annoncée vendredi 24 mars 2017 contre le Professeur Humbert qui avait relevé « des dysfonctionnements », ce dernier s’estime « victime de harcèlements » à son tour de la part du CHRU.

Parole contre parole

« Cela ne me dérange pas, car c’est déjà dans l’esprit de la direction de me stigmatiser, de me cibler et cela va permettre de donner les éléments de vérité ». Il ajoute que « Je n’ai tenu aucun propos diffamatoire, tout ce que j’ai indiqué se trouve confirmé. En revanche, les propos de madame la directrice et de monsieur le président, eux, sont contredits par les éléments dont j’ai pu avoir connaissance du rapport » en précisant « sur le bien-fondé de mes signalements et de mes alertes ».

Maître Kabbouri, avocate du Professeur Humbert mentionne qu’« une plainte a été déposée auprès des services de police de Besançon pour fait de harcèlements moraux contre le CHU et certains professionnels de santé en février 2016. » Elle ajoute que « mon client n’a jamais été entendu dans le cadre d’une procédure pour harcèlement par les services de police, ni d’internes, ni de médecins, ni de la direction, il n’y a jamais rien eu ».

LE PR HUMBERT ET LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE L’ORDRE RÉGIONAL DES MÉDECINS

L’Agence Régionale de Santé avait saisi l’Ordre pour « infractions au code de déontologie médicale ». Le professeur explique que :

« cette procédure fait suite à des pressions que je subis depuis de nombreux mois. En tant que chef de service, à l’époque, un certain nombre de lettres de plaintes ont été reçues. J’avais constaté des dysfonctionnements et des anomalies. »

Une « focalisation sur moi »

Le Professeur raconte : 

« au lieu de me soutenir, de suivre avec moi les corrections nécessaires et de déclarer les effets indésirables graves à l’Agence de santé comme c’est le devoir de la direction », précise-t-il, « on s’est focalisé sur moi pour obtenir ma démission de chef de service. »

Il justifie que :

« J’étais un chef de service qui dérange. J’ai été président de la commission médicale d’établissement du CHU, je dois dire que c’est grâce à mes efforts que le CHU a aujourd’hui un budget en équilibre. Nous avons fait créer 600 postes pendant cette période-là. Et donc cela engendre des inimitiés auprès d’administrations. »

Philippe Humbert ajoute :

« il y a eu un retard dans les alertes, dans le signalement, dans la prise en compte de celles-ci, puisqu’on était focalisé sur une médiation, puis une enquête IGAS ». « Rien que de prononcer le nom de RCP invalide, c’était quelque chose qui aurait dû immédiatement alerter le réseau OncoIie (Oncolie réseau de cancérologie de Franche-Comté) qui est le fer de lance de réseau 3 C22. »

Harcèlement des internes « infondé »

Le Professeur estime que les accusations portées à son encontre sont « complètement infondées et opportunistes ». Il précise que ce sont « des textes dont je n’ai jamais eu connaissance jusqu’à présent »(…)

Il se défend :

« J’ai toujours été apprécié par les médecins qui viennent à mes côtés d’ailleurs, de Chine, du Maroc, d’Algérie, du Brésil. C’est moi qu’ils choisissent dans le service. Je n’ai jamais été maltraitant, cela fait partie de la cabale comme monsieur le recteur me l’avait indiqué, cela fait partie d’une conjuration de faire ce genre de propos ». (…)

Des témoignages de patients…

Pour donner suite à la plainte pour diffamation annoncée par Chantal Carroger, directrice du CHRU de Besançon, à l’encontre du Professeur Humbert, trois patients et une collègue ont envoyé à maCommune.info des mails de « soutien » à l’ancien chef du service dermatologie et témoignent.

Madame Alev, une patiente, se plaint de « dysfonctionnements » de l’hôpital et a souhaité dans un courrier du 7 juillet 2016 adressé à la directrice de l’hôpital que « le professeur puisse exercer son métier dans les meilleures conditions ».

Nadine, une autre patiente, qualifie le professeur d’« une gentillesse incroyable, à l’écoute de mon parcours difficile ».

Bernadette, quant à elle, reproche à la directrice du CHRU de « se contenter de transmettre mon témoignage de satisfaction au Professeur Humbert sans aborder les erreurs commises par les autres médecins concernés ».

Évelyne, une ancienne collègue du professeur, affirme qu’il « est proche de ses patients, constamment soucieux de leur bien-être ».

Le professeur Philippe Humbert, poursuivi pour diffamation par son employeur, l’hôpital bisontin, a été condamné à verser 8000 € d’amende, dont 4000 €, avec sursis23 pour avoir « porté atteinte à l’honneur et à la considération » du CHU Minjoz. Le professeur Humbert doit également vers 2 000 € de dommage et intérêt à l’hôpital.

Le praticien dénonçait des dysfonctionnements au sein du CHU Minjoz dans le livre Hôpitaux en détresse, patients en danger24. L’hôpital avait donc pris la décision de porter plainte contre lui pour diffamation.

L’audience du 27 septembre dernier avait été le théâtre de longs débats et avait été mise en délibéré jusqu’à ce jour. La condamnation du professeur Humbert est sévère puisqu’elle est allée au-delà des réquisitions du parquet qui requérait 10 000 € d’amende avec sursis.

Pour le professeur Humbert, cette condamnation est « le prix de la vérité et de la défense des malades ».

Condamnation dont il a fait appel et qui met en suspens son application. Le professeur est donc pour l’instant toujours autorisé à travailler.

Une autre procédure disciplinaire est également en cours à son égard. Le ministère de la Santé et celui chargé de la Recherche et des Technologies ont lancé une action pour donner suite au harcèlement prétendu de collaborateurs du professeur quand il était chef de service à l’hôpital de Besançon.

LE HARCÈLEMENT, TECHNIQUE DEVENUE CLASSIQUE À L’ HÔPITAL PUBLIC

Les enquêtes montrent que, dans tous les pays, le harcèlement moral et le risque suicidaire prédominent dans le secteur de la santé

Par Marie-France Hirigoyen, Christiane Kreitlow et Christelle Mazza25

Le suicide par défenestration du cardiologue Jean-Louis Mégnien le 17 décembre 2015 à l’Hôpital européen Georges-Pompidou a suscité une vague d’émotion dans le monde hospitalier et est venu rappeler la triste réalité du harcèlement moral.

Car, si la France a été un des premiers pays à bénéficier d’une loi très complète contre le harcèlement moral, cette problématique reste malheureusement peu prise en compte dans les entreprises privées et encore moins dans le secteur public. (…)

Pour rappel, le harcèlement moral consiste en une violence subtile, insidieuse, d’autant plus dangereuse qu’elle est quasi invisible. Il s’agit, de façon plus ou moins consciente, de disqualifier, d’isoler, de dégrader une personne et d’attaquer son travail. Il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’une guerre d’usure pour soumettre ou détruire un individu.

Un comportement systématisé

En France, le harcèlement moral est défini par les textes comme :

« un ensemble d’agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits du salarié et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». (…)

« Dans le harcèlement moral, il ne s’agit nullement d’une maladresse ou d’un accident, mais d’un comportement délibéré ou tout du moins systématisé. En ce qui concerne les harceleurs, ils sont rarement tout à fait conscients de la gravité de leurs agissements.

Dans cette forme de violence grave, les troubles ne résultent pas uniquement de l’agression elle-même, mais surtout de la situation d’impuissance dans laquelle les personnes ciblées sont placées et qui est aggravée par le silence de la hiérarchie. La négligence à ne pas traiter le harcèlement moral conduit les victimes à un sentiment de profonde injustice. L’ostracisme — ou mise en quarantaine — vient menacer les besoins sociaux fondamentaux de tout individu, le maintien de l’estime de soi, le sentiment de contrôle et le besoin de reconnaissance. »

Culture de la rentabilité

Les enquêtes montrent que, dans tous les pays, le harcèlement moral et le risque suicidaire prédominent dans le secteur de la santé. Le monde hospitalier public est passé d’une culture de service public à une culture de la rentabilité avec des indices de performance et un management par objectif, générant souvent des conflits éthiques entre le corps médical et la direction.

Tout est comptabilisé, y compris les productions scientifiques. La loi Hôpital, patients, santé et territoire du 21 juillet 2009 a considérablement modifié le système de gouvernance des hôpitaux, laissant le directeur tout-puissant dans la gestion du personnel et de l’établissement. Mais ce fonctionnement laisse de côté la part humaine de chacun qui ne peut pas toujours être objectivé.

« Un management trop axé sur des procédures standardisées ne régule pas les luttes d’influence et les abus de pouvoir. Or, quand tout le monde est sous pression, le risque est grand de vouloir s’affirmer aux dépens des autres et d’utiliser des procédés déloyaux comme le harcèlement moral. »

Le suicide du PR Mégnien26 n’a pas changé la donne, ni les articles qui ont suivi. Le drame du PR Humbert en est une nouvelle démonstration. Le système de santé français ne pourra pas remonter la pente sans supprimer aux agences de santé leurs pouvoirs dictatoriaux sur les médecins, ni supprimer les nombreux observatoires, agences multiples qui détournent les moyens tant humains que matériels des besoins des hôpitaux

IL faut soutenir le PR HUMBERT emblématique des médecins cliniciens privés de leurs possibilités de soigner chaque malade individuellement dans le respect du serment d’Hippocrate.





Dans l’ombre, la firme McKinsey était au cœur de la gestion de la pandémie au Québec

[Source : ici.radio-canada.ca]

Le gouvernement Legault n’a pas tout dit du rôle joué par les consultants, payés 35 000 $ par jour.

MM. Legault, Dubé et Arruda marchant dans un corridor de l'Assemblée nationale.
Le premier ministre, François Legault,
le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé,
et le directeur national de santé publique, Horacio Arruda,
juste avant une conférence de presse sur la COVID-19 durant la pandémie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
Thomas Gerbet

Par Thomas Gerbet

Le 14 décembre 2020, alors que les tout premiers vaccins viennent d’être injectés aux Québécois, le directeur de la campagne de vaccination Daniel Paré reçoit un courriel d’une associée du cabinet-conseil McKinsey : « Bravo pour cette première journée qui se déroule bien. Voici mes notes sur les suivis (action, responsable, délais). N’hésitez pas à faire des changements. »

En coulisses, McKinsey a joué un rôle central dans le plan de match de la campagne de vaccination au Québec, en s’appuyant sur son expérience avec d’autres États, révèle une enquête de Radio-Canada. Mais le cabinet-conseil américain a fait plus que ça.

En mai 2020, le gouvernement Legault avait rejeté une demande des partis d’opposition pour rendre publique la transmission de tous les avis et documents produits par la firme.

Radio-Canada a pu reconstituer plus précisément le rôle joué par McKinsey par l’intermédiaire de plus de 200 courriels, des contrats et des documents de travail. Certains de ces éléments ont été obtenus de sources, d’autres par des demandes d’accès à l’information.

La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux
dans 65 pays et regroupant 30 000 consultants.
PHOTO : MCKINSEY

Les documents confidentiels que nous avons obtenus démontrent que les consultants privés ont contribué à des décisions cruciales durant la pandémie en donnant des conseils au gouvernement Legault, notamment pour la stratégie de communication. Ils ont élaboré des scénarios d’achats d’équipements de protection et travaillé à la stratégie de tests PCR. Ils ont aussi proposé des solutions pour remédier à la pénurie de personnel en CHSLD.

La firme privée a coordonné les équipes décisionnelles et convoqué les hauts fonctionnaires qu’elle voulait, en rencontre de groupe comme en rencontre individuelle. On voit même un associé de McKinsey tutoyer le secrétaire général du gouvernement, Yves Ouellet, le plus haut fonctionnaire de l’État québécois.

35 000 $ par jour

Les conseils de McKinsey ont été facturés au Québec 215 000 $ par semaine, plus taxes, soit 35 000 $ par jour, pour la période d’avril à juin 2020. En décembre, une autre facture pour une semaine de travail donne un total de 247 196 $, soit toujours 35 000 $ quotidiens.

Au total, le gouvernement a déboursé 1,7 million de dollars, officiellement pour que McKinsey l’aide à préparer son plan de déconfinement, et 4,9 millions pour l’appuyer dans le plan de relance de l’économie.

Le cabinet-conseil a piloté des comités, organisé des rencontres stratégiques, distribué des rôles sur des groupes de travail… Il a aussi eu accès à des informations confidentielles, montrent les courriels et documents obtenus.

À ces documents s’ajoutent des entretiens avec trois personnes en santé publique qui ont eu à travailler avec la firme durant la pandémie. Nous avons aussi pu compter sur la collaboration de deux personnes qui ont activement préparé la vaccination au Québec. Toutes sont soumises à des ententes de confidentialité avec leur employeur. C’est pourquoi nous avons accepté de protéger leur identité.

Le recours à McKinsey suscite le malaise d’un syndicat de fonctionnaires qui accuse le gouvernement d’avoir tourné le dos à l’expertise interne. La présence des conseillers a aussi irrité des membres de la santé publique qui ont collaboré avec la firme. Le gouvernement, de même que certains experts en gestion consultés, pense toutefois que le caractère exceptionnel de la crise le justifiait.

Les 10 000 préposés aux bénéficiaires, une idée inspirée par McKinsey?

La firme de consultants a travaillé étroitement avec le gouvernement au dossier des ressources humaines en santé. Le 26 mai 2020, McKinsey envoie un document pour discussion intitulé Leviers pour faire face aux enjeux RH en CHSLD. L’objectif est de trouver des solutions pour remédier à la pénurie de personnel.

Parmi les idées évoquées, on trouve celle de créer [des] programmes de formation accélérés et sans frais […] pour réduire le temps de formation avant le déploiement en CHSLD. Le lendemain, le 27 mai, Legault annonce qu’il veut recruter 10 000 préposés aux bénéficiaires en trois mois.

Nous avons recensé la présence de 10 consultants différents de McKinsey ayant collaboré étroitement avec les hauts fonctionnaires québécois, en 2020.

Qui est McKinsey?

La firme américaine est un cabinet-conseil ayant 130 bureaux dans 65 pays et regroupant 30 000 consultants.

Durant la pandémie, elle avait pour clients des gouvernements (États-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Mexique, Ontario…), des entreprises de tous les secteurs économiques, notamment pharmaceutiques, et des organisations internationales (Organisation mondiale de la santé, Fondation Bill et Melinda Gates…).

Selon un rapport du Sénat français, McKinsey avait Pfizer comme client durant la pandémie. Au début de la campagne de vaccination, Pfizer est le seul fournisseur de vaccin autorisé au Canada.

Liste de clients de McKinsey obtenue par une commission d’enquête du Sénat, en France.
PHOTO : SÉNAT DE LA FRANCE

[Voir aussi :
articles et vidéos sur McKinsey]

Le 25 novembre, McKinsey écrit à Jérôme Gagnon, un sous-ministre adjoint qui vient de se faire confier, en interne, la responsabilité de la campagne de vaccination. La consultante écrit : Les travaux de planification sont entamés sur plusieurs chantiers de travail […] Nous n’avons pas d’avance, même un peu de retard si nous souhaitons être prêts à une vaccination massive et si nous ne passons pas par notre processus de distribution habituel.

McKinsey lui propose de renforcer la structure de gouvernance et détaille toute la marche à suivre pour lancer la campagne de vaccination, en s’appuyant sur un plan de match autour de sept dimensions clés, un concept que l’on trouve dans plusieurs écrits de McKinsey.

Le lendemain, le 26 novembre, François Legault présente au public Jérôme Gagnon, son général responsable de la vaccination.

Dans un mémorandum de fin de mandat, McKinsey explique avoir aidé le gouvernement à bonifier sa stratégie et son plan de vaccination à la lumière des meilleures pratiques dans le domaine.

La firme ajoute avoir fait l’évaluation du niveau d’avancement de la préparation à la vaccination et avoir fait l’identification des décisions en suspens concernant la planification. Elle a aussi procédé à la révision de la structure/cadence de gouvernance proposée.

Dans ce contexte, notre mandat consistait à baliser le plan créé par le gouvernement, sans toutefois le rédiger, précise la firme. Cette responsabilité était celle des autorités compétentes.

Des recommandations concernant Pfizer

Des courriels montrent des conseils formulés par la firme au sujet de Pfizer. En novembre, McKinsey recommande de passer une entente avec le manufacturier Pfizer au sujet des lieux de distribution.

Dans un courriel de décembre, une consultante encourage le nouveau responsable de la vaccination, Daniel Paré, à discuter avec Pfizer des enjeux de transport. La firme explique au directeur de la campagne de vaccination le fonctionnement de l’acheminement des fioles réfrigérées afin de les administrer en CHSLD.

La campagne de vaccination a débuté le 14 décembre 2020, au Québec,
avec uniquement des vaccins Pfizer.
PHOTO : RADIO-CANADA / HADI HASSIN

À la mi-décembre, la consultante propose à Horacio Arruda et à Richard Massé, le bras droit du directeur national de santé publique, de faire une recommandation au ministre sur l’importance d’avoir une discussion de fond avec Pfizer quant au besoin de garder la 2e dose.

Québec accepte de ne pas connaître les autres clients de McKinsey

Comme d’autres cabinets-conseils, McKinsey travaille simultanément pour plusieurs clients publics et privés dont les intérêts peuvent être divergents. La firme le reconnaît elle-même dans son entente avec Québec.

Il est arrivé que McKinsey représente au même moment un fournisseur de médicament et l’autorité publique qui autorise ce médicament, comme l’a révélé le New York Times.

Le contrat du 2 avril avec Québec indique que le prestataire de services [la firme] s’engage à éviter toute situation qui mettrait en conflit son intérêt personnel et l’intérêt du ministre [ici, le premier ministre].

Parallèlement, la firme a obtenu un avenant (modification) au contrat, le 6 avril, qui indique, notamment, qu’elle ne divulgue pas au gouvernement du Québec qui sont ses autres clients.

« McKinsey ne peut ni informer le Client ni le consulter sur le fait que McKinsey effectue des missions pour des concurrents du Client ou d’autres parties. »

Une citation de  Avenant au contrat entre McKinsey et le gouvernement, le 6 avril 2020

Selon le Conseil exécutif, l’entente balisait bien le risque de conflit d’intérêts. En cas de défaut, les contrats prévoient les mesures requises pour remédier à la situation ou leur résiliation, dit la porte-parole du MCE, Marie-Ève Fillion.

La sous-traitance de la gestion de crise à McKinsey fait polémique en France

Le rôle de McKinsey a été l’objet d’une vive polémique lors des dernières élections présidentielles françaises, à la suite d’une Commission d’enquête relative à l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques, tenue par le Sénat.

La campagne électorale d’Emmanuel Macron a été ternie par la controverse
sur le rôle du cabinet-conseil durant la pandémie.
PHOTO : REUTERS / SIPHIWE SIBEKO

Après quatre mois d’enquête, les sénateurs ont conclu que des pans entiers de la gestion de crise [avaient été] sous-traités à des cabinets de conseil et qu’en France, McKinsey a été la clef de voûte de la campagne vaccinale.

Le rapport mentionne que McKinsey organise la journée des agents de santé publique. Selon les sénateurs français, la pratique est en réalité courante dans le secteur du conseil : les consultants peuvent travailler en équipe intégrée chez leurs clients et sont alors quasiment assimilés à des agents publics.

« L’intervention des consultants doit rester discrète : lors de la crise sanitaire, McKinsey indique qu’il restera behind the scene, en accord avec le ministère. Le cabinet n’utilise pas son propre logo pour rédiger ses livrables, mais celui de l’administration. »

Une citation de  Extrait du rapport de la commission d’enquête du Sénat français

Il s’est produit la même chose au Québec. Nous avons mis la main sur plusieurs documents de travail produits par McKinsey qui portaient le logo du gouvernement du Québec et l’indication « Votre gouvernement ».

Dans leur rapport, les sénateurs français proposent d’interdire aux consultants d’utiliser les logos de l’administration publique et de leur imposer une déclaration d’intérêt.

Le ministère de la Santé ne divulgue pas sa collaboration avec McKinsey

Le 11 juillet 2022, la demande d’accès à l’information suivante a été adressée au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) : J’aimerais savoir quelles recommandations provenant de la firme McKinsey vous avez reçues.

Réponse du MSSS : Nos recherches dans le cadre du traitement de votre requête n’ont permis de repérer aucun document détenu par le ministère sur ce sujet.

Pourtant, nous avons comptabilisé au moins quatre documents de travail reçus par le ministère en provenance de McKinsey, sans compter les nombreux courriels.

Dans un message du 29 avril 2020, l’administratrice d’État au ministère de la Santé [aujourd’hui sous-ministre] Dominique Savoie demande au ministère du Conseil exécutif (MCE), le ministère du premier ministre, de pouvoir bénéficier du soutien de McKinsey.

« Dans le cadre de nos travaux de planification des besoins en ÉPI à long terme, j’aimerais que la firme McKinsey nous soutienne pour établir des scénarios qui nous permettraient de viser un bon niveau de réserves et une modulation pour les deux prochaines années dans nos achats et stocks pour nos équipements prioritaires (masques et blouses). »

Une citation de  Dominique Savoie, alors administratrice d’État à la gestion des ressources gouvernementales en santé, le 29 avril 2020

L’affaire est rapidement entendue, puisque le 4 mai, on voit apparaître un comité formé de McKinsey et Dominique Savoie afin d’élaborer des scénarios pour définir le bon niveau d’achats et d’inventaires pour les deux prochaines années.

Le MSSS confirme avoir participé à des rencontres en présence de la firme McKinsey, mais n’a pas voulu en dire plus. Il nous a renvoyés vers le MCE.

L’INSPQ ignorait que ses cadres avaient collaboré avec McKinsey

L’Institut national de santé publique du Québec nous a affirmé à deux reprises ne pas avoir eu de collaboration avec McKinsey. Lorsque nous avons montré des preuves dans des courriels, l’INSPQ a finalement confirmé que sa vice-présidente aux Affaires scientifiques, Jocelyne Sauvé, a bien participé à des rencontres avec la firme, mais l’Institut affirme que rien n’en est ressorti.

Officiellement, le mandat de McKinsey était de mettre en place une méthodologie pour opérationnaliser les décisions entourant la levée des mesures de ralentissement de la pandémie COVID-19, dit le MCE. Elle s’impliquait également dans l’élaboration et la validation de scénarios de déconfinement des différents secteurs d’activités économiques et sociales.

La firme privée a eu accès à des informations confidentielles du gouvernement

Quand les consultants commencent un de leurs mandats, ils demandent accès à une quantité d’informations. On le voit dans un courriel du 23 novembre 2020, adressé à des sous-ministres adjoints. Pour entreprendre son travail afin de bonifier le plan de préparation à la vaccination, McKinsey demande accès au processus de commandes, à la logistique, au transport et à l’entreposage.

C’est bien indiqué dans l’avenant (modification) au contrat qui lie Québec et la firme. On y lit que le gouvernement s’engage à mettre à la disposition de McKinsey des données, informations et personnel nécessaires à l’exécution des tâches ou responsabilités qui lui seraient, le cas échéant, dévolues.

Il est aussi écrit que Québec partagera des informations confidentielles avec la firme. Par exemple, les ressources humaines du ministère de la Santé ont dévoilé aux consultants « les enjeux et les défis spécifiques ayant mené au manque de main-d’œuvre », partageant ainsi des informations sur la vulnérabilité du gouvernement.

Plusieurs courriels indiquent la présence de spécialistes des données et de l’intelligence artificielle de McKinsey dans les échanges avec le gouvernement. À quelles données la firme a-t-elle eu accès? Elle ne peut pas répondre, car c’est confidentiel.

Le contrat indique toutefois que la firme s’est engagée à restreindre l’accès à l’information gouvernementale aux seules personnes qui doivent y avoir accès aux fins de l’exécution du présent contrat.

Pourquoi faire appel à McKinsey?

Le jour où le ministère du Conseil exécutif, celui du premier ministre, signe un contrat d’urgence, de gré à gré (donc sans appel d’offres), avec McKinsey, la situation est très difficile au Québec sur le front de la COVID-19. En ce 2 avril 2020, la province ne dispose que de deux millions de masques d’intervention, ce qui est insuffisant pour tenir quatre jours.

Pour s’approvisionner, ça joue dur. Des pays plus fortunés rachètent les cargaisons de masques sur le tarmac des aéroports chinois et le Canada en est victime. Le premier ministre Legault avoue même que des représentants de son gouvernement se promènent avec des valises de billets pour acheter de l’équipement.Début du widget YouTube. Passer le widget?

Tout le monde était débordé, dans un état de stress, raconte une source en santé publique pour expliquer le recours à McKinsey. Il y avait tellement de choses à organiser, ajoute une autre source à la santé publique. Il fallait tout faire très vite.

Invité à réagir à notre enquête, le ministère du Conseil exécutif justifie le recours à McKinsey par la situation exceptionnelle de la COVID-19.

« Dans l’objectif d’assurer la meilleure gestion possible de cette crise et d’en limiter au maximum les impacts sur la population et les entreprises, le gouvernement du Québec avait besoin d’un regard externe et de l’expertise précise et chevronnée de toute une équipe de chez McKinsey. »

Une citation de  Marie-Ève Fillion, porte-parole du ministère du Conseil exécutif

Le ministère du premier ministre ajoute que McKinsey disposait de ces compétences dans son équipe.

En avril dernier, le ministre Christian Dubé a vanté l’aide inestimable apportée par McKinsey, sans donner de détails.

Lorsque Radio-Canada avait interrogé McKinsey en juin 2022, la firme avait répondu : Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec les fonctionnaires du Québec en leur fournissant des informations essentielles, basées sur les faits, dont ils avaient besoin (à ce moment) pour prendre les meilleures décisions sur des questions cruciales de santé publique, dans l’intérêt de l’ensemble des Québécois.

Dans le cadre de la présente enquête, le cabinet-conseil a refusé de faire plus de commentaires. Nous devons respecter nos ententes de confidentialité, explique l’associé senior de McKinsey à Montréal, Éric Gaudet.

Malaise dans la fonction publique

Une source en santé publique reconnaît qu’il manquait de ressources humaines pour agir sur le front de la vaccination et que McKinsey a comblé ce manque. Mais il y a du monde qui était irrité par sa présenceil y avait de la grogne, ajoute-t-elle.

C’est la déresponsabilisation de l’État, croit une deuxième source. Je ne comprends pas pourquoi ils étaient là.

« Ce n’étaient pas des consultants en santé publique, mais des gens en organisation. »

Une citation de  Une troisième source à la santé publique, qui a collaboré avec McKinsey.

Ils arrivaient avec des propositions et nous consultaient, raconte cette source. Les experts étaient consultés, mais ce sont eux qui organisaient. Ils nous testaient. Elle ajoute : C’est comme si on était convoqués, on avait des documents à discuter.

La présidente par intérim du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) Lydia Martel est estomaquée par nos révélations. On en a des personnes qui ont une grande expertise en gestion, y compris la gestion de crise, dit-elle.

Je m’explique mal pourquoi les compétences internes n’ont pas été appelées à jouer ce rôle de coordination, de gestion de haut niveau, ajoute-t-elle.

« [Au gouvernement], on est persuadé que nous, on est des pas bons qui ne peuvent pas trouver de bonnes formules et de bonnes façons de faire à appliquer. »

Une citation de  Lydia Martel, présidente par intérim du SPGQ

La présidente du syndicat ne voit pas de mal à ce qu’une firme externe apporte des modèles qui ont fait leurs preuves ailleurs, mais elle pense que ce recours aux cabinets-conseils doit se limiter à des compétences spécifiques que nous n’avons pas en interne.

En juin 2020, le gouvernement avait déjà expliqué à Radio-Canada que les services de McKinsey étaient complémentaires à l’expertise des employés de l’État et s’inspiraient des expériences d’autres pays.

Le cabinet-conseil avait quant à lui affirmé que son travail sur la COVID-19 visait à soutenir, et non à remplacer, la prise de décision des autorités gouvernementales et que McKinsey possède une expertise et une expérience pertinentes dans la gestion de questions de santé publique.

Des experts partagés

Selon l’avocat Patric Besner, vice-président de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), une aide externe était peut-être nécessaire pour coordonner le travail de plusieurs ministères sur une même gestion de crise. Je ne vois pas de problématique dans le principe, devant l’ampleur de la situation et voyant que les ressources étaient très limitées à l’interne.

Le professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM Benoit Duguay est quant à lui renversé par les réalisations de McKinsey durant son mandat. Ce n’est pas le genre de rôle que j’ai l’habitude de voir dans un cabinet-conseil.

« Il faut faire une distinction entre l’interne et l’externe dans un gouvernement. Comment se fait-il qu’un cabinet-conseil soit dans une relation aussi proche? »

Une citation de  Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

L’expert admet que l’appareil gouvernemental est très lourd : Peut-être que c’était pour aller plus vite, parce qu’on était dépassés par les événements, parce que la pandémie était horrible et c’était peut-être la bonne chose à faire.

En revanche, Benoit Duguay reproche au gouvernement d’avoir manqué de transparence quant au rôle joué par McKinsey : S’ils sont venus nous aider et si on leur doit une fière chandelle, alors dites-nous ce qu’ils ont fait, qu’on aille les remercier.

« Si on a besoin de conseillers pour coordonner l’action de différents ministères, au secours. Je ne sais pas si nous avons cette expertise-là, mais nous devrions l’avoir. Nous devrions être capables de gérer une crise [sans l’aide de consultants]. »

Une citation de  Benoit Duguay, professeur titulaire à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM

Une médecin parmi les associés de McKinsey

Dans un courriel du 23 novembre 2020, on voit apparaître une nouvelle associée de McKinsey, dont le profil la distingue de ses collègues. Il s’agit d’une médecin urgentologue québécoise associée à un bureau de McKinsey aux États-Unis.

Le 10 décembre, un des courriels de McKinsey indique qu’au même moment, cette consultante de la firme travaille avec plusieurs États dans leur stratégie de vaccination.

Des conseils en communication

Le Conseil exécutif a affirmé à Radio-Canada que McKinsey n’a eu aucune responsabilité pour les communications gouvernementales. Pourtant, dans les courriels, on voit que la firme est présente dans le groupe de travail qui prépare la « stratégie de communication ».

Dans un message du 22 avril 2020, une consultante présente un plan travaillé avec la santé publique et le MCE dont l’objectif est de maintenir la confiance envers le gouvernement et la santé publique et de maintenir le suivi des règles par la population.

Il est question de l’importance des points de presse et de la complicité [entre] le Dr Arruda, M. Legault et Mme McCann.

Le plan fait aussi référence au besoin d’une communication spécifique au sujet des enfants et de la reprise scolaire et des garderies. Le courriel suggère d’impliquer d’autres acteurs influents de la santé, donnant l’exemple de pédiatres, pour dire que la reprise scolaire est envisageable.

Plus tard le même jour, François Legault annonce aux Québécois qu’un plan sera bientôt présenté pour un retour graduel en classe.

Dans un document de travail fourni par la firme au gouvernement, on lit aussi que McKinsey a soutenu [le] narratif des premières communications entourant la réouverture des différents secteurs (exemple : critère de santé publique comme étant primordial).

Le 14 mai 2020, McKinsey planifie une rencontre stratégique avec différents cadres de la santé publique, dont Horacio Arruda. En prévision, elle leur remet un document sur l’utilisation du couvre-visage dans le monde (pays qui l’obligent ou pas), toujours flanqué du logo du gouvernement du Québec.

La consultante de la firme annonce dans le courriel les trois questions à discuter lors de la rencontre. Parmi celles-ci, elle leur demande : Est-ce que le gouvernement devrait fournir un soutien aux citoyens pour faciliter l’accès à des couvre-visages? (par exemple : distribution à l’entrée des transports en commun…)

Le lendemain, le 15 mai, François Legault annonce le don d’un million de masques à Montréal et de l’argent pour les sociétés de transport afin qu’elles distribuent des masques.

McKinsey a contribué à la stratégie de déploiement des tests PCR

Le gouvernement avait besoin d’aide pour déterminer la capacité du système de santé à tester la population. McKinsey a estimé le nombre de tests requis et recommandé d’acheter des machines supplémentaires. La firme affirme aussi avoir accompli le développement des premiers jalons de la stratégie de testing, dans un document remis au gouvernement.

McKinsey a participé à l’élaboration de la stratégie de tests PCR et estimé les quantités requises.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Dans un courriel du 4 mai signé par McKinsey, on peut lire : Testing – Élaborer la stratégie de testing  (priorisation des tests entre différents groupes de population) Richard Massé en collaboration avec McKinsey – EN COURS.

Et un autre : Estimer la quantité de tests requise pour la stratégie de testing entérinée (McKinsey en collaboration avec Jocelyne Sauvé [INSPQ] et équipe de modélisation).

La firme produit aussi un rapport de tout ce qui se fait ailleurs dans le monde en matière de tests. Elle remet ce document le 11 mai.

Le 13 mai, François Legault utilise ces informations en conférence de presse pour montrer que le Québec fait mieux que des pays comme l’Allemagne ou les États-Unis en termes de test par million d’habitants.

Notre enquête démontre qu’entre avril et juin 2020, McKinsey a aussi collaboré avec d’autres ministères et organismes, comme le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, le ministère de la Sécurité publique, la CNESST et le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes.

Les courriels consultés ne montrent pas de liens directs avec le ministère de l’Éducation. Toutefois, McKinsey écrit dans un document de travail avoir mis en lumière des enjeux relatifs à la réouverture des CPE et des écoles primaires (par exemple : mesures de protection et ratios étudiants-professeurs).

Un associé de McKinsey dans une réunion de la ministre de la Culture avec les musées

Le 29 avril 2020, la ministre de la Culture Nathalie Roy organise une rencontre téléphonique avec 14 représentants de musées et galeries d’art du Québec à propos de la relance de ce secteur. Son agenda indique que Julien Truchon-Poliardengagement manager chez McKinsey, est aussi présent sur la ligne, en compagnie d’une représentante de la santé publique.

La firme McKinsey a été mandatée par le gouvernement du Québec pour apporter des conseils de gestion pendant la crise sanitaire, explique la direction des communications du ministère. M. Truchon-Poliard est la ressource de la firme qui a été affectée au ministère de la Culture et des Communications. C’est pourquoi il a été invité à la rencontre.

McKinsey a contribué au plan de relance économique du Québec

En juillet 2021, le ministère de l’Économie et de l’Innovation a conclu un contrat de gré à gré de 4,9 M$ avec McKinsey pour l’aider à planifier la relance économique du Québec et à choisir les chantiers à prioriser.

Dans le décret spécial, on peut lire que des services-conseils spécialisés, dans le contexte de la pandémie mondiale de la COVID-19, sont nécessaires pour réussir la relance économique.

Ces travaux visaient à permettre au gouvernement de mettre en place les conditions pour accélérer la croissance de l’économie du Québec afin de réduire l’écart de richesse avec les États-Unis et l’Ontario, explique la porte-parole du MCE, Marie-Ève Fillion.

Elle ajoute que, pour ce faire, il souhaitait obtenir un regard externe, complémentaire à ses propres données, pour mieux évaluer la portée de l’ensemble de ses mesures économiques et des programmes qu’il avait mis en place.

L’Ontario a fait pareil et ça a déplu à la vérificatrice générale

Alors que le Québec signait un contrat de 1,7 M$ avec McKinsey le 2 avril 2020, l’Ontario signait le lendemain un contrat avec la même firme pour 1,6 M$.

L’objectif était d’élaborer une structure organisationnelle d’intervention pour répondre à la crise. Quelques mois plus tard, le gouvernement de Doug Ford a ajouté une somme de 3,2 millions de dollars destinée à la même firme pour l’aider à la planification de la reprise par rapport à la COVID-19 et à la préparation de la stratégie de réouverture pour l’éducation.

Dans un rapport publié en novembre 2020, la vérificatrice générale (VG) de l’Ontario critique la province qui a réagi à la crise en embauchant un consultant externe pour créer une structure de gouvernance.

La VG affirme que le coût du consultant était supérieur aux taux standards de l’industrie.

Selon le National Post, le recours aux consultants en tout genre devrait représenter des dépenses de plus de 17 milliards de dollars en 2022 comparativement à 8,3 milliards en 2016 pour le gouvernement canadien.

En France, le rapport des sénateurs conclut à un phénomène tentaculaire et à un recours massif à ces consultants, ce qui soulève des questions quant à la bonne utilisation des deniers publics et à notre vision de l’État et de sa souveraineté face aux cabinets privés.

Le recours aux consultants constitue aujourd’hui un réflexe : ils sont sollicités pour leur expertise (même lorsque l’État dispose déjà de compétences en interne) et leur capacité à apporter un regard extérieur à l’administration.

« Une relation de dépendance peut s’installer entre l’administration et ses consultants. […] Les cabinets de conseil organisent la dépendance à leur égard. »

Une citation de  Extrait du rapport de la commission d’enquête du Sénat français

Quand McKinsey frappe de nouveau à la porte du gouvernement

Le 20 juillet 2020, alors que le mandat de la firme est terminé depuis près de deux mois, McKinsey tente une approche auprès d’un cadre du ministère de François Legault.

Est-ce que la structure de gestion de la COVID-19 évolue à ton goût? demande le représentant du cabinet-conseil dans le courrielN’hésite pas si on peut aider avec quoi que ce soit.

Et il l’informe que plusieurs juridictions en Amérique du Nord réfléchissent présentement à la modernisation de l’État et à la préparation à de futures pandémies.

Québec fera de nouveau appel aux services de la firme quatre mois plus tard, puis encore une fois un an après.




Quand la science devient pseudo-science

[Source : strategika.fr]

Urmie Ray est mathématicienne, diplômée de l’université de Cambridge. Elle a eu une carrière de 25 ans en tant que qu’universitaire, entre autres, à l’Institut des Hautes Études Scientifiques, à l’Institut Max Planck pour les mathématiques, au Centre de Recerca Matemàtica, à l’université de Californie à Santa Cruz. Elle a ensuite démissionné de son poste de professeur des universités en France pour se consacrer à l’étude de questions culturelles et historiques. Elle est l’auteur de plusieurs articles et son dernier livre s’intitule “On Science:  Concepts, Cultures, and Limits” (Routledge 2021).

[Voir aussi, avec Urmi Ray :
Dr. Andrew Kaufman – La théorie virale mise à mal
L’effondrement de l’hypothèse virale
Dr Valentina Kiseleva  Le virus et autres mythes]

Par Urmi Ray (Basé sur mon livre : « On Science :  Concepts, Cultures, and Limits » – Routledge 2021)

1.  Qu’est-ce que la science ?

Une grande confusion règne sur ce qu’est ou plutôt n’est pas la science.  Donc commençons par discuter de ce qu’est la science.

Comprendre la réalité dans laquelle on vit

Pour survivre, il est essentiel de comprendre la réalité physique dans laquelle nous vivons.  Donc dès ses débuts, partout dans le monde, notre espèce a tenté de s’en faire une idée.

Comprendre signifie pouvoir décrire, expliquer et prédire. Une description tend à répondre à la question “comment ?” et peut prendre la forme d’une formulation mathématique, mais c’est loin d’être nécessaire.   Une explication tend à répondre modestement à la question beaucoup plus difficile du “pourquoi ?”.  Ces trois aspects sont étroitement liés.  La qualité des prédictions dépend de la qualité des descriptions et des explications.  Et inversement, plus une description est de qualité, plus elle mènera à des explications et des prédictions de qualité.

La différence entre une approche scientifique et une approche religieuse réside essentiellement dans la nature des explications.  Il est probable que très rapidement nos ancêtres ou au bon vouloir d’un Dieu, ne permettait pas trop de prévoir, et donc de se prémunir contre les aléas du climat.  Parallèlement, la domestication croissante du feu va de pair avec une compréhension de plus en plus grande de ce phénomène.

Donc, il y a bien longtemps qu’une approche du monde qu’on perçoit à travers nos sens et notre esprit s’est distinguée d’autres approches.  Il fallait que la connaissance obtenue soit communicable à d’autres, pour qu’ils puissent eux aussi vérifier, notamment pour pouvoir prédire aussi systématiquement que possible. 

Je conçois que certains soient convaincus de la force de la prière, mais la connaissance spirituelle, même si elle est basée sur des expériences, celles-ci restent personnelles et non-communicables.

Donc l’approche qui s’est peu à peu développée en ce qu’on appelle depuis le 19e siècle la science est fondée sur deux outils : l’observation et le raisonnement.
Mais comme nos premières écoles de philosophie naturelle se sont rendues compte bien avant l’ère chrétienne, la question de la fiabilité est au coeur de cette approche.  À quel point notre interprétation correspond-elle à la réalité physique donnée ?

Observation reproductible

Une observation qui reste limitée peut ne pas être fiable.  Par exemple, ce n’est pas parce tous les cygnes qu’on observerait sont blancs, qu’on peut en conclure qu’ils sont tous blancs.  Il y a des cygnes noirs. Donc l’observation doit être reproductible à volonté, en particulier pour être vérifiable.

En conséquence, le domaine d’investigations scientifiques est limité aux caractéristiques descriptibles, c’est à dire qu’on puisse comparer.  Les concepts absolus tels que la chaleur ou la hauteur font certainement partie de notre expérience de la vie.  Mais ils n’ont pas leur place en science.  Car il n’existe aucun moyen de vérifier comment deux individus différents les perçoivent.   Ce qui peut être communiqué et convenu, c’est qu’un objet est plus chaud ou plus froid, plus grand ou plus petit qu’un autre. En d’autres termes, seuls les attributs qui peuvent être comparés à une référence externe peuvent faire l’objet d’un examen scientifique.   Donc les concepts absolus tels que Dieu sont hors limites car ils ne peuvent pas être décrits par la comparaison.

C’est aussi là que réside le problème avec la physique Newtonienne.  Elle est fondée sur une notion du temps et de l’espace qui est absolue.  D’ailleurs Newton en était conscient.  Mais c’est le physicien Ernst Mach qui a le premier vraiment compris la signification de cette lacune à la fin du 19ème siècle.  C’est notamment basé sur ses travaux qu’Albert Einstein en est venu à sa théorie de la relativité.

Ajoutons une remarque importante : il ne suffit pas de connaître les propriétés intrinsèques d’un phénomène.  Il faut aussi se faire une idée de ses interactions avec l’environnement.  D’où la nécessité de l’étudier à la fois isolément dans un laboratoire et dans dans son environnement naturel, dans le temps et dans l’espace. Certains effets et leur portée peuvent ne pas être immédiatement perceptibles.

Raisonnement

Par ailleurs, si nous restons liés à notre expérience immédiate limitée, il faudrait sans cesse collecter des faits et on ne pourrait prédire. Donc la science vise à obtenir des descriptions et des explications unifiées de phénomènes disparates. 

Le raisonnement est ce qui nous permet de ne pas rester liés à ce processus d’essais et d’erreurs constants.

Il doit lui aussi être communicable.  Donc il doit être basé sur des méthodes consensuelles qui ont varié au cours du temps ou même d’école à école.

Concepts

Trouver des explications unifiant divers phénomènes nous oblige à fonder nos théories sur des concepts – forces, atomes, gènes, etc.  Nous n’avons aucun moyen de déterminer s’il s’agit de caractéristiques de notre réalité ou s’il s’agit de constructions de l’esprit humain pour rendre compte d’expériences communes à nous tous. Ils sont indéfinissables scientifiquement, sauf en utilisant d’autres concepts.  Cependant, et c’est fondamental, la pertinence des concepts doit être confirmée par des effets qu’on peut percevoir et décrire.  Ils doivent être remplacés par des concepts plus appropriés si l’observation et le raisonnement l’exigent.

En résumé

La science est l’étude raisonnée basée sur l’observation reproductible et suffisamment reproduite de propriétés descriptibles par comparaison du monde perceptible et des effets perceptibles attribués aux concepts évolutifs et changeants ainsi déduits – une étude qui englobe les interactions avec l’environnement naturel.

Nous avons tous un esprit scientifique.  La différence entre une approche scientifique et une approche usuelle est une différence de degré plutôt que de nature. Elle apporte précision et systématisation là où elles faisaient défaut. Par exemple, on a tous une idée de la différence entre fruits et  légumes, basée sur de vagues raisons et de vagues comparaison, parfois culturelles. La définition scientifique d’un fruit est celle d’un organe qui contient des graines, qui les protège lors de leur développement et aide à leur dispersion. Par conséquent, les tomates et les concombres sont des fruits, contrairement à l’idée reçue selon laquelle ce sont des légumes.

En d’autres termes, la science précise les similitudes et les différences entre des objets comparables en poussant l’observation au-delà du superficiel.  Ainsi les ambiguïtés sont réduites.

Il est essentiel d’insister sur le fait que nos conclusions ne peuvent être des déductions fantaisistes et inexpliquées.  Elles ne peuvent être considérées comme scientifiques tant qu’elles ne sont pas étayées par des arguments raisonnés. L’obtention de résultats satisfaisants pourrait être une pure coïncidence. À l’inverse, un raisonnement qui ne repose pas sur des bases empiriques solides n’est pas une science.

Mathématiques

Voilà pourquoi les mathématiques ne sont pas une science.  La science a émergé de la faculté humaine de donner un sens à une réalité autrement chaotique en lui attribuant des schémas. Les mathématiques sont nées de l’étude des schémas qui sont quantifiables.
Pour maîtriser les notions interdépendantes de quantité et d’espace,  nos ancêtres ont élaboré les concepts des nombres entiers et des objets géométriques ont été élaborés en excluant la nature particulière des objets en question pour ne garder que leur quantité ou leur forme.  Ils ont dû se rendre compte que si notre seul intérêt est la quantité et non les autres qualités des objets concernés, alors il n’y a aucune différence entre deux doigts et deux longueurs égales, mais que ceux-ci diffèrent de cinq doigts. En d’autres termes, les nombres sont nés de notre reconnaissance de schémas concernant la quantité en rendant aussi efficace que possible notre outil de raisonnement le plus fondamental, à savoir la comparaison. 
Sans entrer dans des discussions plus détaillées, je dirai que les mathématiques sont l’étude logique des relations entre des concepts abstraits, basée sur la notion de nombres.

 2.  Des faiblesses intrinsèques à la science

Ces caractéristiques de la science rend notre connaissance scientifique très précaire.

Simplification et approximation

Même l’approche la plus holistique est une simplification. L’esprit humain est incapable d’englober la totalité d’une nature complexe insondable.  Toutes nos déductions, toutes nos observations, toutes nos mesures ne sont qu’une approximation de la réalité.

Ces problèmes sont exacerbés dans les théories mathématiques.  Une hypothèse doit d’abord être exprimée dans un langage banal. Le processus de traduction en symbolisme mathématique s’accompagne d’une grande perte d’informations.  Elle élimine d’emblée tout ce qui n’est pas quantifiable.   Donc plus on s’éloigne du monde inanimé,  moins une description mathématique est appropriée. Même parmi les caractéristiques quantitatives, on doit faire un choix. Les mathématiques ne peuvent traiter qu’un nombre très limité de paramètres, et seulement une version très simplifiée de leurs relations.  Donc un modèle mathématique ne reflète que très imparfaitement la réalité.
Le processus d’approximation va encore plus loin. Bien que les équations aient des solutions exactes en théorie, dans tous les cas, sauf les plus simples, nous ne pouvons les résoudre qu’approximativement.  C’est généralement le cas des équations différentielles, c’est-à-dire des équations indiquant l’évolution d’un système dans le temps et l’espace et sur lesquelles reposent donc les prédictions.  Toute une série d’approximations se produit à nouveau lors de la retraduction de notre théorie mathématique en langage courant, c’est-à-dire de son application dans la réalité concrète, notamment parce ce qu’elle est susceptible d’impliquer des nombres non exacts tels que √2 ou π. 

Par ailleurs, la partie mathématique peut, comme en physique quantique avoir plus d’une interprétation scientifique.

En conclusion, la parfaite exactitude inhérente au formalisme mathématique nous permet un plus grand contrôle sur certaines caractéristiques quantifiables, mais, précisément à cause de cette exactitude, elle est très éloignée de la réalité.

Pour citer Einstein, “Dans la mesure où les propositions des mathématiques se réfèrent à la réalité, elles sont incertaines ; et dans la mesure où elles sont certaines, elles ne se réfèrent pas à la réalité”.  

Imprévisibilité

Il n’est donc pas surprenant que l’imprévisibilité s’ensuit même dans la théorie déterministe la plus simple :

Considérons l’exemple suivant construit par le physicien Max Born. Une particule se déplace sans friction le long d’une ligne droite de longueur l entre deux murs.  Lorsqu’elle atteint l’extrémité de la ligne, elle rebondit. Supposons que sa position initiale est donnée par le point x0 sur la ligne et sa vitesse initiale est vet que l’imprécision de nos mesures initiales est de Δx0 et Δv0. Selon la première loi de Newton, à un instant t, il devrait se trouver au point x = x0 + tv0. Cependant, selon la même loi, notre prédiction de sa position à l’instant t s’écartera de cette valeur de Δx = Δx 0 + t Δv0. Ainsi notre erreur va continuer à augmenter avec le temps. Après un temps critique tc = l/ Δv0, cet écart sera supérieur à la longueur l de la ligne. En d’autres termes, pour tout instant t > tc, nous ne pourrons plus du tout prédire la position de la particule.  Elle pourrait se trouver n’importe où sur la ligne.
Nous pouvons perfectionner nos instruments de mesure et réduire l’imprécision initiale, mais nous ne pourrons jamais nous en débarrasser complètement. Tout ce que nous ferons, c’est étendre l’intervalle de temps dans lequel la prédiction est possible.

Cet exemple concerne un système fermé simple et idéal. Dans le réél, d’innombrables facteurs sont impliqués, aggravant l’imprévisibilité. En gros, à cause d’erreurs inévitables, notre capacité à savoir ce qui se passe au-delà d’un certain temps peut être limitée d’une manière qu’aucun progrès technique ne peut surmonter.
Dans nos calculs effectués par ordinateur, il peut arriver que de minuscules erreurs se propagent et s’accroient.  En effet, la manière codée dont un ordinateur aborde les calculs internes implique une erreur d’arrondi. L’erreur survient également lorsque le résultat en langage codé est retraduit sous la forme imprimée sur l’écran.

Observation à l’âge informatique

L’informatisation ajoute également de nouvelles problématiques à l’acte d’observation. On sait depuis bien avant l’ère chrétienne que l’observation, résultat d’une collaboration complexe entre nos sens et notre esprit, est loin d’être neutre et peut être trompeuse.

Depuis, les instruments d’observation ont introduit toute une série de nouvelles complications, en dépit des possibilités insoupçonnées qu’ils ont ouvertes. Outre l’introduction d’erreurs, l’étude des événements de notre espace-temps quadridimensionnel à partir de représentations symboliques unidimensionnelles ou bidimensionnelles soulève la question de la perte d’informations. Plus important encore, les ordinateurs sont constitués de processus algorithmiques représentés par des 0 et des 1, et sont donc sévèrement limités par des prémisses trop simplifiées. Ils ne peuvent pas aller au-delà de celles-ci, ils ne peuvent pas inférer.  On peut donc se demander s’ils ne peuvent détecter que ce qui correspond à nos idées préconçues.

En fait, le problème s’aggrave à mesure que le processus d’observation est de plus en plus automatisé, éliminant ainsi l’observateur humain : la machine observe et interprète. C’est encore pire lorsque l’observation est supprimée et que les conclusions sont basées sur des simulations et non sur des expériences réelles, comme c’est de plus en plus le cas. Ces problèmes soulèvent bien des question en ce qui concerne notre connaissance du monde microscopique.   Elle dépend entièrement des instruments.  Nous n’avons pour ainsi dire aucune représentation non filtrée pour comparer l’image qu’ils nous donnent.  En plus pour l’observer, le plus souvent non seulement les échantillons sont retirés de leur environnement, mais il faut le plus souvent les préparer, notamment par une technique de coloration.  Il y a donc adultération.

Généralisation                                                                                         

Tout cela remet en cause le processus de généralisation, c’est-à-dire de déduction de principes, à partir de données qui ne peuvent être que limitées. Le problème de généralisation est encore plus sérieux car l’observation peut être reproduite, mais ne sera jamais similaire.  Donc, dans quelle mesure les résultats doivent-ils être similaires pour être acceptés comme justification d’une conclusion donnée ? La question se pose d’autant plus que nous n’essayons pas simplement de déduire la couleur des cygnes à partir d’observations répétitives, mais de déduire des principes de base à partir de l’observation d’une grande variété de cas dissemblables.  Trop peu de données peuvent nous conduire à des modèles erronés, et donc à des prédictions erronées.

Plus le nombre de paramètres est élevé, plus la sensibilité des résultats aux conditions initiales est grande, moins on peut s’attendre à ce que les résultats de nos expériences restent proches. Qui plus est, les résultats peuvent dépendre de l’interprétation et du protocole appliqué. Obtenir des résultats cohérents pourrait donc s’avérer difficile. Donc combien de fois une expérience doit-elle être reproduite avant que ses résultats puissent être acceptés ?

Fondamentalement, la question de savoir quand la vérification expérimentale peut être considérée comme satisfaisante n’a pas de réponse claire. On ne peut pas nécessairement affirmer qu’elle doit dépendre du succès de ses applications, car leur inconvénient peut prendre un certain temps avant d’être remarqués. Même lorsqu’une hypothèse est élaborée dans le meilleur esprit scientifique, des failles sérieuses peuvent rester non identifiées pendant des décennies, précisémment car notre observation reste limitée, ne serait-ce que pour des raisons techniques.

Quand est-il alors raisonnable d’appliquer une hypothèse, c’est-à-dire de construire de nouvelles hypothèses reposant sur elle ou de l’utiliser technologiquement ?

Hypothèses

Il ne peut y avoir de science sans hypothèses.  On doit d’abord avoir établi une relation à l’univers avant que nous puissions même penser scientifiquement.  En d’autres termes, la métaphysique précède toujours la science.  Plus généralement,  la science reste fondée sur des hypothèses qu’on oublie car elles sont cachées et devenues trop familières.   Celles-ci peuvent fortement influencer les théories que nous élaborons.

Par exemple, les prédictions mathématiques impliquent l’intégration. Derrière ce concept se cache l’hypothèse de l’uniformité selon lequel les processus seraient restés les mêmes à travers le temps et l’espace. Cette hypothèse est à la base de toute généralisation. L’uniformité était présumée très limitée par le Bouddha. C’est Démocrite qui a introduit sa version la plus extrême comme principe scientifique de base. Galilée est resté prudent. Il a été réaffirmé d’abord par les physiciens au  XVIIe siècle, puis par les géologues, pour qui les taux des processus géologiques sont restés les mêmes au fil du temps.

Cependant, à cause de l’imprévisibilité, nous n’avons aucune idée dans quelle mesure l’uniformité tient.  Il vaut donc mieux rester prudent en ce qui concerne les phénomènes lointains.

D’ailleurs l’uniformité dans le temps a été remise en question par des découvertes géologiques depuis les années 1960 qui suggèrent que des cataclysmes uniques ont modifié de façon critique les conditions existantes dans l’histoire de notre planète.

Les Limites de la science

Pour toutes ces raisons, bien qu’étant la forme de connaissance la moins fantaisiste, nous ne pouvons pas savoir si la science peut nous conduire à des vérités. Notre compréhension scientifique est constamment approfondie.  Elle nous éloigne donc des contre-vérités.  En effet, la science ne peut pas sciemment nous dire des contre-vérités.  À tout moment, elle doit se conformer à toutes les données connues.  On améliore nos approximation certes.  Mais dans l’infinitude du monde, cela nous rapproche-t-il d’une quelconque vérité ? 

Le doute est donc caractéristique d’une approche scientifique. La science remet en question les idées reçues. L’importance du doute a été souligné par les penseurs scientifiques de toutes les époques et traditions. Les théories ne doivent pas être rejetées, mais leur acceptation ne doit pas être passive.

Procéder scientifiquement, c’est reconnaître que la science est une “philosophie de la nature”, même si elle se distingue des autres philosophies en “interrogeant la nature elle-même pour obtenir des réponses à ce qu’est la nature”. Procéder scientifiquement, c’est espérer que nos pensées scientifiques sont en harmonie avec la nature, car sinon nous serions incompatibles avec les conditions de vie données, mais c’est aussi reconnaître que la science est loin d’être objective. Elle présuppose toujours l’existence de l’homme et nous devons prendre conscience que nous ne sommes pas de simples observateurs mais aussi des acteurs sur la scène de la vie.

 3.  De la science au dogme

Rester sur la voie scientifique demande prudence. Il est facile de s’en écarter. 
Il ne faut cependant pas confondre des erreurs sincères avec une quelconque dogmatisation.  C’est par l’erreur qu’on avance d’autant plus qu’à chaque époque, dans chaque culture, la science est tributaire par les pensées et les techniques d’observation existante.  Ainsi, c’est interpréter la physique newtonienne de manière anachronique que de lui appliquer notre compréhension actuelle et de la considérer comme faussée.  Elle reste suffisamment satisfaisante pour certains phénomènes courants du moment que les vitesses impliquées sont bien inférieures à celle de la lumière.  

Cela dit, la nature de la science a été très bien estimée depuis des millénaires, par exemple par certaines écoles de pensées dans l’Inde ancienne.  Elle a aussi fait l’objet de discussions passionnées au tournant du 20e siècle lorsque les problématiques du positivisme étaient devenues claires.  Donc, la déformation de la science moderne en dogme est facilitée par ses faiblesses intrinsèques, mais pour la comprendre, il faut la placer dans le contexte économique.

Or au 19ème siècle, on a transformé le capitalisme marchand en capitalisme financier.  La  perspective de maximisation du profit qui s’est peu à peu mise en place exige une croissance matérielle incessante, et donc une production toujours plus efficace.

Par conséquent, la technologie doit s’appuyer sur des recherches avancées pour accroître l’efficacité, générant des modifications incessantes et croissantes de notre environnement.  Celui-ci devient de moins en moins adapté à la vie humaine.  Le fait qu’une chose semble temporairement réalisable ne garantit pas sa compatibilité avec le maintien des conditions nécessaires à la vie humaine à moyen et long terme, ni même à court terme : les problèmes de santé et d’environnement ont rapidement suivi et n’ont cessé d’augmenter.  Puis, un stade a été atteint où, pour maintenir le cap, la recherche a perdu de plus en plus sa nature scientifique et en est venue à trahir la science elle-même.  

En d’autres termes, la science s’est transformée en pseudo-science.  Il s’agit d’un ensemble de principes qui se réclament de la science, mais qui n’en présentent pas les caractéristiques, en particulier qui ne reposent pas sur un raisonnement fondé sur l’observation, reproduite et reproductible.  Il s’agit donc d’une croyance.  

Les recherches actuelles peuvent trop souvent être qualifiées de telles. L’ampleur des dérives est difficile à mesurer car une condition de base – la transparence – sans laquelle il ne peut y avoir de science, car les conclusions restent invérifiables, est aujourd’hui communément ignorée, sous couvert de concurrence ou de secret d’État.

Selon Richard Horton, rédacteur en chef du prestigieux Lancet, “une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée par des études portant sur des échantillons de petite taille, des effets minuscules, des analyses exploratoires invalides et des conflits d’intérêts flagrants, ainsi que par l’obsession de suivre des tendances à la mode d’importance douteuse, la science a pris un virage vers l’obscurité “.

 Des conclusions infondées

 Prenons deux exemples.

1) Sur la base d’hypothèses et d’une théorie purement mathématique, il avait été extrapolé à partir d’expériences menées avec des rayonnements électromagnétiques (REM) “dans les bandes visibles, ultraviolettes et des rayons X”, c’est-à-dire avec des “fréquences supérieures à la limite inférieure de l’infrarouge”, que tous les REM sont quantifiés, c’est-à-dire constitués de photons.  Ce n’est qu’en 2015, qu’on a expérimentalement vérifié cette affirmation et trouvé qu’elle était erronée pour les REM inférieurs à la limite inférieure de l’infrarouge, ce qui inclut tous les REM dûs à nos antennes –  une raison pour laquelle ces rayonnements sont préjudiciables à la santé humaine.

2)  La thèse virale est aussi une hypothèse.  Contrairement au cas de la quantisation du REM venant des antennes, elle n’a pas été prouvée fausse. [NDLR En fait, les travaux de Stefan Lanka — qui a notamment eu recours à des expériences de contrôle — tendent à nettement démontrer (depuis quelques années) la fausseté de la théorie virale. Voir le dossier Vaccins et virus.]  Mais aucune particule n’a jamais été observée d’abord dans l’air, puis entrant dans le corps, et devenant la source d’une maladie.  Le virus demeure donc de l’ordre du concept.  Est-ce une hypothèse utile ? Peut-être les unicornes ou les fantômes seraient des hypothèses utiles pour expliquer  certains phénomènes.  Mais une conclusion scientifique doit être fondée sur l’observation reproductible, et ce n’est certes pas le cas.  Et donc on peut développer le concept d’un anti-virus, tel un vaccin.  Mais on ne peut en aucun cas fabriquer matériellement un vaccin contre quelque chose dont l’existence matérielle n’est pas prouvée.  Et on ne peut élaborer des politiques sur des hypothèses qui demeurent invérifiées à ce jour.  Le débat sur la pertinence de telle ou telle hypothèse doit rester interne au monde scientifique, et c’est ainsi que nous évoluons dans notre compréhension.

Les tentations financières

La recherche est désormais pleinement ancrée dans le capitalisme de marché, qu’elle a d’abord rendu possible et continue de rendre possible. Les gains financiers sont devenus un motif principal dans une culture où de plus en plus de chercheurs créent eux-mêmes des entreprises privées pour exploiter financièrement leurs résultats.

Suite à des politiques délibérées visant à transférer le financement de la recherche des organismes publics aux organismes privés, de nombreux membres de la hiérarchie de la nouvelle Église du scientisme sont des bénéficiaires personnels des largesses de divers groupes d’intérêt. La corruption est désormais endémique et les conflits d’intérêts compromettent sérieusement les activités de recherche. Seuls les conflits directement liés à un travail donné doivent être divulgués, à savoir tout financement direct qui pourrait influencer ses conclusions. Cette obligation est facilement contournée : les faveurs peuvent prendre de nombreuses formes, de la nomination en tant que consultant à la participation à des conseils d’administration d’entreprises. Lorsque les généreux donateurs des universités, des laboratoires de recherche et des sociétés scientifiques incluent certains des conglomérats multinationaux les plus puissants, tout travail effectué dans leur enceinte peut-il être vraiment désintéressé ?

De la connaissance à la production

Cette corruption va de pair avec la transformation des objectifs de la science depuis le tournant du 20e siècle afin de se plier aux exigences d’un capitalisme financiers : de comprendre, l’objectif est devenu produire.  Le début du 20e siècle a vu l’émergence du chercheur-technologue, tout d’abord en chimie, puis en physique, et depuis en biologie.

Cet asservissement de la recherche à l’idéal économique est notamment entretenu par une culture de prix.  Celle-ci a été initiée par un industriel de premier plan du complexe militaro-industriel naissant, Alfred Nobel, précisément au moment où le contrôle de la recherche devenait indispensable. Elle contribue à mettre en avant les individus et les sujets qui se consacrent à cet idéal.  La forte subjectivité qui sous-tend les décisions est occultée puisque, contrairement à la science, le nouveau credo de la pseudo-science professe une objectivité dépourvue de valeurs.

Cela ne veut pas dire que des œuvres d’exception ne sont jamais reconnues à leur juste valeur.  Mais il est préférable qu’elles contribuent au maintien des objectifs économiques. Einstein n’a reçu le prix Nobel que pour ses travaux sur les effets photoélectriques.

Mais les prix ont contribué à l’ascendant qu’a pris la pseudo-science puisque c’est elle qui peut soutenir la production.

Par exemple, l’un des premiers prix Nobel (en chimie) a été attribué à Fritz Haber pour la synthèse de l’ammoniac.  Or la méthode de production des molécules artificielles ne reproduit pas le processus naturel et donc leur géométrie diffèrent de leurs équivalents naturels.  L’approche scientifique correcte aurait donc été d’étudier leur impact sur l’environnement et la santé humaine.

Marie Curie a eu le prix deux fois et donc il serait normal de croire selon le critère du prix que ses travaux sont plus importants que ceux d’Einstein.  Ils le sont certes du point du vue du profit.   Son objectif était circulaire : étudier les propriétés de la radioactivité pour accroître incessamment la production.  Toutes les tragédies liées à ces travaux étaient pour développer la radiothérapie comme traitement du cancer.  Or ici aussi nous avons un schéma circulaire : l’application de radiations pour soulager une maladie qui était  relativement rare comparée à d’autres maladies et dont elle a contribué à augmenter la prévalence.

De plus en plus, la recherche est devenue une affaire de machines colossales exigeant un financement colossal dans une poignée de sites colossaux.  Donc elle est basée sur des expériences ponctuelles qui ne sont pas reproductibles à volonté, ne serait-ce qu’en raison de l’infrastructure nécessaire.  Cette dépendance excessive à l’égard de la technologie nous fait oublier que les processus créés artificiellement dans les laboratoires peuvent très bien ne pas correspondre à leurs équivalents réels.

Par exemple, dans les années 1950, on a découvert dans des conditions créées en laboratoire que de la matière organique pouvait émerger de ce que l’on pourrait décrire grossièrement comme une soupe de méthane.   En raison de ce succès, on a oublié que cela n’implique pas que c’est ainsi que les choses se sont passées.  Et en effet, la première étude expérimentale visant à reconstituer cette atmosphère primitive sur la base de preuves empiriques réelles, réalisée en 2011, indique qu’au contraire, elle ne pouvait pas être aussi pauvre en oxygène qu’on le pensait.

Une inversion de la relation entre les mathématiques et la science

La prise de contrôle progressive de la science par la pseudo-science se reflète dans le renversement progressif de la relation entre la science et les mathématiques.

Avec l’importance croissante de la production industrielle, les mathématiques ont acquis une plus grande primauté au sein de la science car c’est par le mesurable que la science peut-être convertie en technologie.

La première grande étape a été la naissance de l’informatique dûes aux exigences de la technologie lorsque la physique et les mathématiques et la technologie ont été amalgamés en un seul domaine.  Cette synthèse s’est certes avérée très constructive, mais comme elle a été réalisée dans une perspective de profit, elle a également contribué à maintenir sa maximisation.  Dans ce processus, les mathématiques ont discrètement pris la place du conducteur.

Les applications mathématiques dépendent de notre objectif et ne sont pas limitées par la nécessité de se conformer à la réalité, contrairement à la science.  Ainsi, le fait de céder le leadership aux mathématiques a largement contribué à l’émergence de la pseudo-science. Ce renversement est aussi la consécration de la perspective matérialiste puisque les mathématiques ne peuvent pas prendre en compte le facteur de la vie. 

La seconde étape a été la création de la bio-ingénierie, un des secteurs dont la croissance est des plus rapides.  On en est venu à considérer la vie comme un immense ordinateur dont les programmes sous-jacents peuvent être transformés à volonté. Ainsi, la vision mécaniste de la nature a été adaptée à la nouvelle phase technologique dans laquelle nous sommes entrés. 

Les mathématiques via l’informatique mène maintenant son processus au stade final, où l’intelligence y est réduite à une quantité mesurable et la connaissance à des flux d’informations, c’est-à-dire à  l’intelligence artificielle qui au final doit nous conduire au transhumanisme – la fusion totale de la vie avec la machine au poste de pilote.

Il y a cependant une erreur de base avec une virtualité fabriquée par une machine qui nie notre réalité donnée. Les “réalités” n’étant pas des “fantômes”, l’écrivain Charles Dickens a prévenu qu’il y avait “un plus grand danger de les voir s’engouffrer” tôt ou tard.

4.  Science et avenir

Donc, le problème auquel nous sommes confrontés est la déformation de la science en une pseudo-science responsable des périls causés par l’homme.  En revanche, malgré toutes ses faiblesses, une approche fondée sur l’observation et la raison est certainement la mieux adaptée à l’étude de la réalité perceptible. Rejeter la science, c’est renoncer à la formidable possibilité de percer certains des mystères de la nature, même si ce n’est que superficiellement, même si nous finissons toujours par trouver que nos conclusions précédentes n’étaient pas tout à fait correctes.   Rejeter la science, c’est rejeter notre principal outil de survie.

Éducation

Il est donc d’abord essentiel de distinguer la science de sa déformation.  Pour cela, il faut développer une certaine appréciation non seulement de la technique de la science, mais aussi de sa nature.  La science n’est pas l’affaire des experts.  L’amateur doit réclamer son droit non seulement de comprendre, mais aussi de juger selon ses propres lumières. Tout le monde est capable de comprendre les idées qui se cachent derrière la partie technique.  Pour apprendre à le faire, le meilleur moyen est de lire les œuvres des esprits scientifiques pionniers. Qui mieux qu’eux pour expliquer le pourquoi et le comment des idées qu’ils ont contribué à élaborer.

Cependant, la seule véritable façon de dissiper la confusion entre science et pseudo-science est de veiller à ce que l’éducation dispensée aux générations futures nourrisse l’intuition scientifique qui nous est innée.  Assimiler l’esprit de la science revient à apprendre à penser par soi-même en se basant non pas sur des dogmes, mais sur une évaluation correcte de la gamme d’informations disponibles.  Il faut pour cela que  l’instruction de la technique soit mise dans le contexte d’une discussion sur la nature de la science.

Il existe plusieurs façons d’y parvenir et toutes ne conviennent pas à chaque élève.  C’est pourquoi le pluralisme est indispensable dans le type d’enseignement proposé, tant à l’école qu’à l’université.

Réduire la portée des recherches nuisibles

La question d’éthique

Jusqu’à présent, le débat s’est concentré sur les questions d’éthique.  Pourtant, les problèmes n’ont pas été résolus. Au contraire, ils continuent de s’aggraver. 

L’éthique influence assurément la science. Fonder la science sur des valeurs propices à un avenir plus serein peut sembler la meilleure voie à suivre. Mais est-ce vraiment le cas ? Quelles devraient être ces valeurs ?

Les débats éthique restent inefficaces.  D’autre part, restreindre la recherche dans un quelconque cadre éthique est préjudiciable à la science.  Fixer des limites à l’esprit humain érode le dynamisme créatif essentiel aux civilisations. La forme que prend la créativité est imprévisible, et il faut donc lui donner libre cours. 

Le débat doit être déplacé sur un plan moins controversé.

Les périls créés par l’homme sont le résultat d’une recherche clairement non scientifique.  Le débat devrait donc porter sur la nature scientifique d’une recherche. Il est vrai que l’on ne peut s’attendre à ce que la science soit définie de manière précise ou à ce qu’elle fasse l’objet d’un consensus suffisant.  Cependant, il est possible d’identifier clairement ce qui n’est pas scientifique.  Ce sont des recherches contredites par des études fondées sur des bases empiriques solides, des recherches fondées sur des observations non reproductibles à volonté, ou dont les conclusions découlent d’un raisonnement non corrélé aux données fournies.   Cela permettrait notamment de réduire considérablement les expériences controversées, voire d’y mettre fin.

Par exemple, le domaine de la médecine continue à être basé sur l’expérimentation animale bien que celle-ci soit sans cesse dénoncée pour des raisons éthiques depuis plus d’un siècle.  Aujourd’hui comme hier, la réponse est que des vies humaines sont sauvées en conséquence.  Or, en raison des dissemblances biologiques entre les autres espèces et nous, l’extrapolation aux humains est rarement justifiée et peut même s’avérer préjudiciable. En d’autres termes, ces expériences sont superflues et la science n’est certainement pas une question d’effectuer des expériences pour le plaisir de le faire.

Parallèlement, la transparence de toutes les recherches devrait être légalement imposée.  C’est loin d’être le cas aujourd’hui.

Recherches et argent

Cela dit, la raison d’être de la pseudo-science est la recherche du profit.  Le lien entre l’argent et la recherche doit donc être rompu.  Pour cela, il faut bien sûr empêcher toute personne ayant des intérêts particuliers d’exercer une influence fâcheuse sur la recherche.  L’anonymat empêcherait le donateur de choisir le bénéficiaire. Car l’objectif de la science a été transformé en un moyen pour faire du profit.  Mais cela va plus loin : l’activité scientifique elle-même a été transformée en une activité génératrice de richesse, grâce à l’élaboration de la notion de propriété intellectuelle et de brevets.  Par conséquent, la valeur d’un travail scientifique dépend désormais de la quantité d’argent qu’il génère. Or, ce n’est pas que la science soit au-dessus ou au-dessous de l’argent, elle n’a simplement aucun rapport avec lui. Ainsi, le choix d’un critère inapproprié pour la science a contribué à sa déformation.  Donc il serait utile de discuter de la suppression des lois sur les brevets et de la manière d’y parvenir.

Spécialisation à outrance

Une trop grande surspécialisation empêche non seulement l’étude correcte des questions les plus fondamentales et les plus urgentes, car elles chevauchent généralement plusieurs domaines, mais aussi l’identification de ces questions.

Pour remédier à ce problème, on pourrait transformer les universités en petites communautés savantes sans aucune barrière de domaines et de rendre les études de universitaires moins spécialisées. Certes le nombre d’années d’étude augmentera. Mais la rapidité de la formation actuelle résulte de l’état d’esprit des siècles derniers. Elle a perdu de sa pertinence avec une durée de vie plus grande et des technologies qui nous libèrent de diverses corvées en les mécanisant.

Quelle science pour l’avenir ?

En ce qui concerne la science elle-même, la question est de savoir quelle forme elle doit prendre.  L’objectif devrait être de réduire ses faiblesses.

Les images de Maurits Escher montrent à quel point nous sommes peu capables d’appréhender la complexité de la réalité.  Même dans le cas de deux motifs entrelacés, le cerveau humain ne peut en observer qu’un seul à la fois. En d’autres termes, toute lumière provenant d’une seule perspective n’éclaire que certains aspects.  Ces aspects peuvent même apparaître différents selon différentes perspectives. 

Or chaque forme que prend la science est fondée sur des hypothèses.   Par conséquent, chacune d’entre elles peut passer à côté d’aspects critiques.  La science doit donc être rétablie dans toute sa diversité. 

Commencer par une synthèse des différentes formes que la science a prise au cours de l’histoire pourrait s’avérer utile et aboutir à des modes de pensée radicalement nouveaux.   Il serait stupide de rejeter d’emblée le vaste réservoir de connaissances déjà développé dans les différentes cultures à différentes époques et de tâtonner dans l’obscurité.

La pertinence des approches anciennes dans le contexte moderne est soulignée par l’exemple du mathématicien Srinivas Ramanujan : les résultats qu’il a obtenus en suivant une tradition qui remonte aux âges védiques se sont avérés essentiels dans la physique moderne la plus sophistiquée.

Bien sûr les méthodes éprouvées ne doivent pas être abandonnées, mais complétées par d’autres, en tenant compte des nombreuses évolutions de notre perception de la réalité induites par la science elle-même. 

Bref, tout comme avec l’éducation, ce n’est que par le retour d’un véritable pluralisme que nous pouvons tenter de surmonter quelques unes des lacunes de la compréhension humaine. 

Applications scientifiques

Ce n’est qu’après avoir atteint une compréhension théorique étendue et approfondie que l’on peut commencer à penser aux applications technologiques.  Comme l’ont proposé Ralph et Mildred Buchsbaum il y a un demi-siècle, “la charge de la preuve … de [l’absence] de préjudice marqué pour l’homme” devrait être légalement “placée sur l’homme qui veut introduire un changement”. Aujourd’hui, la preuve d’un préjudice réel doit être apportée par les victimes. Mais il n’est pas réaliste de compter sur la science pour identifier la cause exacte d’un dommage.  En effet, la science est dans l’ensemble incapable de démêler l’écheveau de plus en plus complexe des causes et de désigner un coupable. Ou, lorsqu’elle y parvient, c’est un processus de longue haleine ; entre-temps, des dommages sont créés, parfois irréversibles.  Trop souvent, il subsiste un doute raisonnable. Cela met les populations à la merci de jugements juridiques qui reposent sur des détails techniques et sur l’opinion de ceux qui les rendent.

Une fois que le public a donné son assentiment à un type particulier d’applications, des expériences encore plus minutieuses doivent être menées pour s’assurer que les effets collatéraux n’auront pas d’impact négatif sur nous. En d’autres termes, nous devons nous donner du temps avant d’introduire des éléments nouveaux dans la nature ; seules des expériences soigneusement menées dans des environnements naturels et sur des périodes de temps suffisamment longues peuvent nous aider à faire la différence entre les applications dont le principal problème est l’utilisation excessive, et qui peuvent donc être utilisées dans certaines limites, et les applications qui posent d’autres problèmes. 

5. Conclusion 

Revenons à la question initiale :  qu’est-ce que la science si elle est dans un flux constant ?

C’est la tentative désordonnée, mais héroïque, de l’esprit humain de comprendre le fonctionnement de l’univers en s’obstinant face à des obstacles insurmontables, face à une compréhension insaisissable, malgré d’innombrables échecs et erreurs.  Ces erreurs à leur tour donnent lieu à de nouveaux questionnements auxquels il faut répondre. La connaissance scientifique est ce qui se rapproche le plus des certitudes, mais elle est incapable d’offrir des certitudes parce que les certitudes sont incompatibles avec notre condition humaine.

Malgré l’emprise de la pseudo-science, cette vraie science a continué de faire son chemin.  Au cours des deux derniers siècles, la science que nous avons développée a ébranlé la croyance en une réalité manifeste composée de substances matérielles interagissant selon des règles mécaniquement rigides.  D’une réalité de substances isolées, elle en est venue à considérer chaque chose comme faisant partie d’un tout.  Ce tout ne peut être réduit à la somme de ses parties.  Inversement, aucune partie ne peut être expliquée indépendamment de ce tout.  Et pourtant chaque partie individuelle a sa propre importance et reflète le tout de différentes manières.  Bref, notre compréhension scientifique prend de plus en plus en compte la complexité de notre réalité.

Il ne tient qu’à nous de rétablir la science à sa juste place dans un environnement favorable où les scientifiques seront enfin libres de se concentrer sur des sujets constructifs de leur choix.  Aujourd’hui, trop doivent gaspiller leurs talents et leurs efforts à contrer les mensonges élaborés et propagés au nom de la science.

Dans ce contexte, les activités industrielles aussi ne seront pas nécessairement nuisibles, mais bénéfiques à l’humanité.




Le grand remplacement des médecins : les « chatbots »

IL FAUT FINIR PAR APPELER UN CHAT, UN CHAT !

Vous êtes triste, déprimé, révolté, agacé, fatigué, douloureux, nauséeux, anorexique ou boulimique, hagard, impuissant devant l’aveuglement de trop de citoyens devant la violence et la puissance mortifère des quelques milliers de milliardaires qui gouvernent le monde occidental. Ils sont menés par Bill Gates, l’informaticien, Tedros le patron de l’OMS, non-médecin au passé éthiopien sulfureux1, Fauci le MR Vaccin des USA2 depuis 50 ans et bientôt retraité tout de même (l’État profond s’effondrerait-il ?), le pouvoir politique américain, et évidemment la présidente de la Commission européenne non élue qui régente les pays soumis de l’UE et quelques autres leurs effecteurs, les dirigeants des pays européens

Le refus de la réintégration des soignants non injectés est cohérent avec l’ensemble du « projet »

Les psychiatres formés sont débordés par les vagues de suicides chez les adultes, mais aussi chez les enfants. Bien sûr, vous pouvez piocher dans les milliers de « thérapeutes » en tous genres disponibles sur le net, de formations et valeurs diverses et variées et qui ont l’avantage, n’étant pas soignants, de ne pas être interdits d’exercice pour refus d’injection expérimentale et leurs actes non remboursés par la sécurité sociale, donc beaucoup moins persécutés que les psychiatres formés à l’université par l’assurance-maladie.

Évidemment vous y trouverez de bons psychothérapeutes bien formés (dont certains actes reconnus et remboursés), mais aussi beaucoup de plus ou moins farfelus aux méthodes et pratiques diverses, mais dont une caractéristique trop fréquente est leur sentiment de supériorité, leurs incompétences médicales, leur rejet extrême de la médecine traditionnelle qui a failli certes, mais guéri des millions de patients depuis un siècle… On plonge dans le délire.

Danger, donc, mais en attendant le rendez-vous donné par un vrai professionnel dans six mois pour un premier contact pour votre ado cassé par le confinement, les cours en visio, les discours dissonants des radios, et la peur, terrible peur véhiculée par leurs enseignants manipulés par leur rectorat, parfois la terreur de l’avenir, que ferez-vous ?

Le pouvoir mondialiste a tout prévu

Manifestement depuis plusieurs années, l’obsession des pouvoirs politiques occidentaux n’était pas de former de meilleurs docteurs et assez nombreux praticiens, mais bien de les REMPLACER ». Il ne faut pas croire que la réduction drastique du numerus clausus était une « erreur » politique. Non, le scénario a consisté à progressivement priver les médecins de leur pouvoir médical en les soumettant à une administration prétentieuse et incompétente dans les soins, mais obéissante, dirigée le plus souvent par des énarques apparemment frustrés de ne pas être médecins, et parallèlement à en diminuer le nombre et la qualité (remplacement des enseignants cliniciens par des « savants » biologistes ou épidémiologistes, ou « médecins » de santé publique n’ayant jamais écouté un cœur ni palpé un foie…).

La première étape, « invisible » pour le peuple, a été d’embaucher dans des conditions précaires des médecins venus d’ailleurs, de formation plus ou moins bonne. Surtout leurs principaux défauts aux urgences, leur lieu d’accueil privilégié, étaient leur manque de maîtrise du français et donc du contact humain avec le public. Notons que cette difficulté aurait pu et dû être comblée rapidement avant embauche par un apprentissage intensif de la langue, comme cela se pratique partout pour les expatriés.

Mais les bureaucrates au pouvoir ne souhaitaient manifestement pas qu’ils comprennent les maux de leurs consultants, surtout pas tout ce qui pouvait concerner la médecine de l’âme.

ÉTAPE PRÉLIMINAIRE : HABITUER ET CONDITIONNER LES MALADES AUX ROBOTS SOIGNANTS3

On nous parlait de robots au lit du malade remplaçant fièrement, dans les congrès médicaux de démonstration, les infirmiers absents, déprimés et maintenant interdits d’exercice sous prétexte de refus d’injection expérimentale dangereuse et inefficace. Nous rigolions plus ou moins, vaguement inquiets.

Le robot s’avançait dans le couloir de l’hôpital pour prendre la tension artérielle du vieux monsieur et apporter le repas à la vieille dame. On a OSÉ nous présenter ces machines comme des progrès ! Naïfs, des téléspectateurs ont regardé, ébahis, le malade dans sa triste chambre d’hôpital et mal fagoté dans sa chemise blanche inadaptée, être distrait par un petit robot sympathique, mais terriblement inhumain.

Les fous de la connexion seraient-ils dispensés (avec bonne conscience ?) de visite à la grand-mère en fin de vie ou à la vieille tante qui sent mauvais, voire au petit frère cancéreux sans cheveux et décharné ?

Ne vous inquiétez pas, le gouvernement veille à remplacer les soins palliatifs longs et coûteux par une euthanasie acceptée rapide — quand vous sentez gêner tout le monde et qu’on vous a suffisamment culpabilisé sur le coût de vos soins., vous la demandez cette finale piqûre et ils oseront parler de « consentement libre et éclairé ». Oui éclairé sur la cruauté du monde…

« LES ROBOTS-INFIRMIERS : UN RÉEL PROGRÈS MÉDICAL ?

Présenté à Tokyo en 2011, le voilà maintenant arrivé sur le marché depuis novembre 2013 : le robot-infirmier de Panasonic, Hospi. Si son écran HD affiche un large sourire, sa commercialisation ferait en revanche plutôt grincer des dents. Après le robot qui réalise les prises de sang, cette nouvelle invention incarne-t-elle l’avenir du monde médical ou sa déshumanisation programmée ?

UNE AIDE MÉDICALE

Tout d’abord mis en place et étudié dans un des hôpitaux du groupe Panasonic, Hospi a su convaincre le personnel soignant d’Osaka. Malgré son poids important (120 kg), il a su se faire apprécier de ses “collègues” en les délestant de certaines tâches fastidieuses. Il sait gérer la programmation de la distribution des médicaments à heures fixes en les déposant aux infirmières. Mieux encore, un modèle permettrait de laver les cheveux du patient de façon semi-automatique !

Un gain de temps très appréciable pour les infirmières qui avouent avoir ainsi été déchargées de diverses tâches ingrates grâce à ces assistants, elles pourraient de ce fait mieux assurer leurs rôles de soin et de surveillance auprès des malades.

Hospi et ses camarades prototypes robotisés seraient des assistants médicaux parfois même “plus patients que les infirmières” selon Roselind Picard : ils n’hésitent pas, par exemple, à répéter inlassablement et autant de fois que nécessaire les recommandations et prescriptions faites aux malades, contrairement aux personnels soignants, malheureusement trop souvent débordés. Le personnel précise toutefois qu’il ne croit pas que les robots vont un jour remplacer médecins et infirmières…

Pourtant le robot Hospi n’a-t-il pas été créé, selon son concepteur, pour répondre à un manque de personnel au Japon ?

ET SI LE ROBOT REMPLAÇAIT L’INFIRMIÈRE

Si la technologie a rendu de nombreux services médicaux, notamment dans le domaine de la chirurgie, doit-on pour autant estimer que l’on puisse répondre à une surcharge continue de responsabilités et de travail du personnel hospitalier en lui offrant un amas de circuits intégrés ? Un manque cruel de main-d’œuvre causé par un désamour de la profession d’infirmier pourrait-il trouver réponse grâce à un service robotisé ?

Et le patient dans tout cela ? Sa dignité, son besoin d’écoute et de réconfort, la magie d’un sourire, d’un regard compatissant, d’une main tendue… N’oublions pas que les soins infirmiers découlent en effet des deux faces du concept soigner : traiter la maladie, et prendre soin de la personne ».

Il y a quelques années, en 2008 précisément, on craignait les bracelets d’identification risquaient de « chosifier » le malade en lui ôtant son identité. Pourtant, depuis octobre 2012, son usage s’est généralisé. Le malade ne deviendrait-il plus à l’avenir qu’un numéro, un dossier, une pathologie ? (…)»

OUI, ON AVAIT RAISON DE LES CRAINDRE CES BRACELETS QUI NOUS TRANSFORMENT EN VEAUX D’ABATTAGE et n’ont pas évité certaines erreurs. L’étape suivante a été le pass, le QR CODE pour aller boire un café au pub du coin ou entrer au cinéma et oui, les veaux comme les appelait de Gaulle n’ont pas moufté…

« Infirmières, infirmiers, en hôpitaux, en cliniques ou en libéral, vous qui pratiquez ce métier par amour de l’autre et de son bien-être, laisserez-vous un robot rassurer ou réconforter votre patient ? »

Et d’où vient le désamour du métier si ce n’est le management financier déshumanisé à visée de rentabilité ?

On remplace les soignants par les robots, alors qu’en même temps, comme dirait E. M., il y aurait trop d’humains sur terre… Mais qu’on s’empresse de faire disparaître via des refus de soins, des injections de Rivotril et des pseudovaccins expérimentaux toxiques, mais aussi des guerres… Eugénisme, quand tu nous tiens… LES ROBOTS SERONT-ILS PLUS OBÉISSANTS que ces médecins pourtant globalement très soumis ?

ÂPRES LES SOIGNANTS ROBOTISES, LES MÉDECINS :

MON PSY EST UN CHATBOT4

ATTENTION, cette image n’est pas un rêve d’eurocrate en délire nocturne, mais bien un projet « sérieux » de nos bureaucrates jaloux de l’Humanité de (certains) médecins dignes d’Hippocrate et non remplaçables par une machine même dotée d’intelligence artificielle.

Les chatbots, vous connaissez ? Ces logiciels — appelés également agents conversationnels — qui dialoguent avec leurs utilisateurs et dont le moteur est l’intelligence artificielle (ou IA). Si l’on ne peut encore dire qu’ils sont partout, ces enfants du high-tech investissent déjà de multiples domaines. Et notamment celui de la santé mentale. Mis à l’épreuve du réel lors des confinements liés à la pandémie de Covid, les psys chatbots ont ainsi pu mesurer leur pertinence et leur efficacité. Imaginez.

Vous — disons plutôt l’un de vos patients — traversez un moment difficile. Petite déprime passagère ou prémisses d’une authentique dépression ? Vous prenez votre smartphone et cliquez sur l’appli dédiée (Woebot, Mon Sherpa ou Sayana). Un psy synthétique vous prend alors en charge : « Comment vous sentez-vous ? Vous pouvez me répondre en mots ou en émoticônes… », propose-t-il. La suite de cette conversation est alors le produit d’une analyse sémantique fine de vos propos, où chacune des réponses de la machine est prédéterminée et déclenchée par des situations « si-alors ».

LES BOTS DU QUOTIDIEN : RAS-LE-BOL

Finalement, que vous appeliez votre banque, une agence de voyage ou immobilière, les administrations des impôts ou des assurances publiques ou privées, vous avez pris l’habitude, contraints et forcés, de converser avec ces inhumains, en tapant sur la touche 1,2 3, etc., et en recommençant dix fois parce que le robot bogue et repasse l’interrogatoire en boucle…

MAIS APPELER UN CHATBOT PSYCHIATRE, il fallait y penser et oser !5

« Mais il y a mieux. Les psys chatbots du type de Therabot arrivent. Cette application sur le point d’être testée pour la première fois dans un essai contrôlé randomisé se distingue en effet des générations précédentes en cela qu’elle est alimentée par une intelligence artificielle générative.

Autrement dit, Therabot peut utiliser les données et la documentation existantes pour développer des actions et des réponses originales, et pas seulement parcourir un arbre de décision. Un fonctionnement qui fait dire à certains qu’un début de conscience anime la machine. À voir… Car aussi sophistiquées soient-elles, ces aides électroniques ne remplaceront pas de sitôt la prise en charge en chair et en os par des psychiatres aguerris. Tout au plus pourront-elles pallier la pénurie croissante de professionnels et faire entrer dans le parcours de soins certains patients encore rétifs à s’y inscrire. »

Didier Doukhan

Alors vous révolterez-vous ?

Les cabines dites de télémédecine se répandent, semble-t-il, avec l’assentiment des patients ou au moins de suffisamment de citoyens pour les rentabiliser. Votre pharmacie a-t-elle installé un de ces gadgets ? Formidable, le rendez-vous du généraliste le jour même, et du spécialiste en trois jours ! Que demande le peuple ?

« Comment ça marche ? Durant la téléconsultation, le médecin guide le patient en vidéoconférence pour effectuer les prises de constantes physiologiques (tension artérielle, saturation en oxygène, pouls, la température frontale) et examens médicaux qu’il juge nécessaires au diagnostic en utilisant un panel de dispositifs médicaux assemblés.

La cabine médicale connectée est ergonomique favorisant l’autonomie du patient lors de sa téléconsultation. Elle est également munie d’une vitre teintée garantissant la confidentialité des échanges entre le patient et le médecin.’

À l’intérieur, un écran assure la vidéotransmission des échanges avec le téléconsultant. En suivant ses instructions, le patient manipule des dispositifs connectés : tensiomètre, thermomètre, stéthoscope, otoscope, balance, dermatoscope, oxymètre et, bientôt, un spiromètre pour mesurer les capacités respiratoires si nécessaire. Autant d’outils permettant d’aboutir à un diagnostic puis une ordonnance médicale si nécessaire.

La cabine médicale est entièrement insonorisée et équipée d’un système de ventilation. »6

Combien faudra-t-il de retards diagnostiques, d’erreurs rattrapables ou non, et de constats de la déshumanisation de ces pratiques pour que les citoyens les désertent, les rendant non “rentables”… La visite chez le médecin apportait toute une dimension humaine réconfortante au-delà de l’examen clinique indispensable aux patients isolés. Qui depuis la cabine pourra passer une main chaleureuse dans le dos de son patient en le raccompagnant à la porte du cabinet ?

Combien d’accidents pour la voiture automatique ?

On comprend bien sûr que la maltraitance du malade par ces techniques à distance n’est pas dans les préoccupations du pouvoir politique eugéniste et transhumaniste actuel. Le confinement quasi mondial et prolongé a manifestement été conçu dans la volonté de nous conditionner à toutes ces techniques connectées tant dans l’enseignement que dans la médecine. Il nous a obligés à accepter ces techniques à distance qui sont, il est vrai, parfois “mieux que rien” avec les avantages en exergue de la visio : “Avantages de la Visio : La prise en charge supposée identique à celle effectuée en cabinet, nous dit-on, ce qui est de fait faux. Il manque le contact direct, le toucher par une poignée de main réconfortante ou une embrassade de fin de consultation tant appréciée des patients. Le Respect des gestes barrières qui peut encore en rassurer certains et sans masque. Ce qui est essentiel en thérapie afin d’être à l’écoute du langage non verbal et mieux comprendre les émotions.

Problèmes de santé ou de déplacement, pas d’arrêt ou de pause dans la prise en charge thérapeutique.

Mais qu’en pensent les citoyens dont les yeux s’entrouvrent enfin ?

Comme a dit le médecin suspendu qui accompagnait le député Dupont Aignan à la manifestation de défense du Pr Perronne et des soignants suspendus, la volonté réelle du gouvernement est de nous remplacer par des robots :





Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Brandon Smith − Le 12 aout 2022 − Source Alt-Market

Pourquoi les globalistes ont-ils une obsession profondément enracinée pour l’intelligence artificielle (IA) ? Qu’y a-t-il dans la quête fervente d’un cerveau autonome numérisé qui les plonge dans des crises d’extase ? S’agit-il uniquement de ce que l’IA peut faire pour eux et leur programme, ou y a-t-il également un élément « occulte » plus sombre dans le concept qui est si attrayant ?

Le Forum Économique Mondial, une organisation dédiée au programme globaliste de la « grande réinitialisation », à la quatrième révolution industrielle et à l’« économie partagée », consacre une grande partie de sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, à des discussions sur l’IA et l’expansion de son influence sur la vie quotidienne.

Les Nations unies organisent des sessions politiques approfondies sur l’IA et consacrent une énergie considérable à l’établissement de « règles éthiques » pour le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Au cœur des efforts de l’ONU se trouve l’affirmation que seule l’ONU est qualifiée pour dicter et contrôler les technologies de l’IA, pour le bien de toute l’humanité, bien sûr. Selon les livres blancs de l’ONU, la gouvernance de l’IA devrait être pleinement effective d’ici 2030 (toutes les institutions globalistes ont fixé l’année 2030 comme date cible pour tous leurs projets).

Une autre organisation moins connue mais importante est le World Government Summit qui se tient chaque année à Dubaï. De nombreux dirigeants et représentants nationaux ainsi que des PDG d’entreprises et des célébrités participent à ces sommets. Les principaux sujets abordés lors du WGS sont généralement la propagande sur le changement climatique, la centralisation de l’économie globale, le transhumanisme et l’IA.

La plupart des discussions publiques sur l’IA tournent autour de récits positifs ; nous sommes censés être convaincus des nombreux et grands progrès que la technologie de l’IA apportera. Parmi ces « avantages » figurent les modifications transhumanistes de la santé, les implants informatiques dans le corps ou le cerveau, et même les nanorobots qui pourraient un jour être suffisamment avancés pour modifier nos cellules mêmes. En d’autres termes, pour bénéficier de l’IA, nous devons devenir moins humains et plus machines.

D’autres avantages supposés nécessitent une vaste gamme de nouveaux systèmes (dont certains sont en cours de construction) qui permettraient aux algorithmes de surveiller toutes les facettes de nos vies. Les globalistes font souvent référence à ces systèmes comme à « l’internet des objets » — Chaque appareil que vous possédez, la voiture que vous conduisez, chaque ordinateur, chaque téléphone portable, chaque caméra de surveillance, chaque feu rouge, tout serait centralisé dans un seul réseau d’IA au sein d’une ville, et chaque ville serait connectée en une grande toile d’araignée à une base de données nationale d’IA.

L’internet des objets est régulièrement mentionné en lien avec la gouvernance du changement climatique et les restrictions de carbone. L’objectif est clair comme de l’eau de roche : les gouvernements et les élites du monde des affaires veulent pouvoir surveiller chaque watt d’énergie que vous utilisez chaque jour. Ce type d’informations sur l’ensemble du spectre permet de dicter plus facilement nos décisions et notre accès aux biens et services. Ils auraient un contrôle total sur toute personne vivant dans ces « villes intelligentes ». Votre vie entière, chaque seconde, serait observée et scrutée.

Mais comment cela pourrait-il être possible ? Des millions et des millions de personnes vivant au jour le jour, cela fait BEAUCOUP de données à passer au crible pour trouver ceux qui ne suivent pas les règles. C’est l’une des raisons pour lesquelles les globalistes salivent devant les technologies de l’IA : c’est le seul outil disponible pour collecter et délimiter des données de masse en temps réel.

On s’efforce déjà d’utiliser des systèmes d’IA pour prédire les crimes avant qu’ils ne se produisent (pré-crime). Ces expériences sont plutôt exagérées car elles ne prédisent pas réellement des crimes spécifiques ou n’identifient pas des criminels spécifiques. Elles utilisent plutôt une analyse statistique pour prédire les zones d’une ville où certains crimes sont le plus susceptibles de se produire. Il n’est pas nécessaire d’avoir recours à l’IA pour cela, n’importe quel policier ayant travaillé assez longtemps dans une ville peut vous dire quand et où certains crimes sont le plus susceptibles de se produire.

De façon hilarante, les algorithmes d’IA ont récemment été accusés de « partialité raciale » en ce qui concerne les zones qu’ils sélectionnent pour la prédiction de la criminalité, car ces zones se trouvent souvent dans des quartiers à prédominance noire et les criminels les plus prédits sont souvent de jeunes hommes noirs. Ainsi, les ordinateurs ont été accusés de profilage racial tout comme de nombreux policiers sont accusés de profilage racial.

Une autre contradiction classique de la gauche politique : Ils adorent l’idée de restrictions du changement climatique, le transhumanisme, et même la surveillance par l’IA quand cela les arrange, mais un ordinateur ne se soucie pas de vos sentiments et il ne se soucie pas des tabous sociaux. Seuls les chiffres l’intéressent.

Et c’est là que nous entrons dans les plus grands dangers inhérents à l’IA. Imaginez un monde microgéré par un algorithme froid et mort qui ne vous voit que comme une seule des deux choses suivantes : Une ressource ou une menace.

La prédiction de la pré-criminalité est un non-sens ; les algorithmes surveillent les habitudes et les schémas et les êtres humains ont tendance à briser brusquement les schémas. Les gens sont affectés par les événements de crise de différentes manières qu’il est impossible de prévoir. Il y a beaucoup trop de variables et il n’y aura jamais de système capable de prédire l’avenir, mais cela ne va pas empêcher les globalistes d’essayer de forcer le trait.

La gouvernance de l’IA est inévitable selon les institutions globalistes – Elles prétendent qu’un jour, l’intelligence artificielle sera utilisée pour gouverner des sociétés entières et infliger des punitions sur la base de modèles scientifiquement efficaces. Ils agissent comme si c’était la voie naturelle de l’humanité et que nous ne pouvions pas l’éviter, mais en réalité, il s’agit d’une prophétie auto-réalisatrice. Ce n’est pas nécessairement censé se produire, mais c’est conçu pour se produire.

Les partisans de l’IA affirment que les algorithmes ne peuvent pas agir avec les mêmes préjugés que les humains, et qu’ils seraient donc les meilleurs juges possibles du comportement humain. Chaque décision, de la production à la distribution, en passant par les soins de santé, la scolarité et l’ordre public, serait gérée par l’IA afin de parvenir à une « équité » ultime.

Comme indiqué plus haut, ils se sont déjà heurtés à l’obstacle des probabilités statistiques et au fait que, même si l’on laisse l’IA prendre de manière autonome des décisions dénuées d’émotions, des millions de personnes considéreront toujours ces décisions comme biaisées. Et, d’une certaine manière, ils auraient raison.

La décision la plus logique n’est pas toujours la plus morale. En outre, une IA est programmée par son créateur et peut être conçue pour prendre des décisions en tenant compte des préjugés de ce dernier. Qui programme l’IA ? Qui peut dicter son codage ? Des élitistes globaux ?

Et c’est ici que nous arrivons à l’élément plus « spirituel » de la question de l’IA par rapport aux globalistes.

Il y a quelques années, j’ai écrit un article intitulé « Luciférisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur« . Mon objectif dans cet article était d’exposer les nombreuses preuves que les globalistes sont en fait une sorte de culte de psychopathes organisés (des personnes sans empathie qui prennent plaisir à détruire dans un but de gain personnel). J’ai conclu que les globalistes ont effectivement une religion, et que leur système de croyance fondamental est, selon les preuves, le luciférisme.

Oui, je suis sûr qu’il y aura des opposants qui se moqueront de cette notion, mais les faits sont indéniables. Il y a un élément occulte distinct dans le globalisme, et le luciférisme apparaît constamment comme la philosophie de base. Je pense avoir expliqué cela de manière assez efficace dans l’article et je ne vais pas répéter toutes les preuves ici ; les gens sont invités à le lire s’ils le souhaitent.

J’ai écrit d’un point de vue laïc parce que le luciférisme est une idéologie intrinsèquement destructrice, même lorsqu’on la considère en dehors du prisme de la croyance chrétienne. Au-delà de cela, il y a des éléments psychologiques qui doivent être abordés et que le christianisme ignore souvent. La philosophie luciférienne est faite sur mesure pour les personnes narcissiques et sociopathes. La racine du culte concerne des êtres humains « spéciaux » qui ne sont pas entravés par les limites de la conscience, de la morale ou de l’éthique. Le manque d’empathie est considéré comme un avantage pour le progrès et le but ultime du luciférisme est la divinité – une personne devenant comme un dieu, que ce soit en étant adulée par les autres, par le pouvoir d’influence ou par des méthodes technologiques permettant de prolonger la vie et les capacités.

Mais qu’est-ce que cela a à voir avec l’IA ?

Je crois que les globalistes considèrent l’IA avec une telle vénération parce qu’ils pensent qu’il s’agit d’une nouvelle forme de vie, ou d’une forme ultime de vie – une vie qu’ils créent (comme les dieux créent la vie). Et, si vous y pensez symboliquement, cette nouvelle « vie » est en fait faite à l’image de ses créateurs : Elle n’a aucune empathie, aucun remords, aucune culpabilité, aucun amour. Par manque d’un meilleur mot, elle est sans âme, tout comme les psychopathes globalistes sont sans âme.

Si nous devons considérer l’IA en termes religieux pour un moment, l’IA est une sorte d’antithèse à la figure du Christ. Le Christ représente une forme omnisciente d’amour ultime et de sacrifice ultime de soi, selon la doctrine chrétienne. Je ne pense pas qu’il existe un mot pour désigner ce que l’IA représente en définitive. Le seul terme qui semble convenir est « Antéchrist » : L’œil qui voit tout. Le règne d’une super-intelligence dépourvue d’humanité.

Pour être clair, je ne crois PAS aux concepts de fin du monde décrits par ceux qui adhèrent aux interprétations les plus populaires de l’Apocalypse. Je pense que le monde change. Je pense que les empires s’élèvent et tombent et que cela peut souvent être considéré comme la « fin du monde » alors qu’il s’agit simplement de la fin d’une époque. Ceci étant dit, je crois de tout cœur à l’existence du mal ; le mal étant défini comme des actions délibérément trompeuses ou destructrices pour un bénéfice purement personnel ou organisationnel, comme le meurtre ou l’asservissement. Le mal existe bel et bien et est un élément observable de la vie humaine.

Il existe également des traits de l’humanité qui mènent au bien, qui nous empêchent de nous autodétruire lorsque nous les écoutons. La conscience, la raison, la sagesse et souvent la foi peuvent constituer un bouclier contre les mauvaises actions pour la majorité d’entre nous. Si nous n’avions pas ces piliers dans notre psyché, nous nous serions anéantis depuis longtemps. Mais il y a ceux qui n’ont pas de conscience, qui n’ont pas d’empathie et qui méprisent ces traits comme étant « limitatifs ».

L’IA est conçue par ce genre de personnes. Et peut-être qu’elles ne provoqueront pas la « fin du monde » dans les termes que nous comprenons communément (ou en termes bibliques), mais au fil du temps, elles pourraient supprimer tout ce qui rend l’humanité digne du monde. D’une certaine manière, il s’agirait d’une apocalypse. Ce serait un cauchemar vivant dirigé par des personnes psychopathes utilisant une intelligence artificielle sociopathe, encourageant et permettant activement aux masses d’abandonner leurs corps humains pour devenir des monstruosités numériques et des chimères technologiques.

En cas de succès, ce serait vraiment la souillure ultime de la nature, ou de la conception de Dieu si c’est ce en quoi vous croyez. La quête de la divinité ne vaut pas la peine pour la plupart d’entre nous, mais pour les globalistes, c’est le rêve d’une époque, et ils feront TOUT pour y parvenir.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Suicide des professionnels de santé : continuerons-nous a faire la sourde oreille ?

Par Nicole Delépine

Suicide des professionnels de santé : face aux chiffres « démesurés », un film choc de l’association SPS pour que « ça bouge vraiment » | Le Quotidien du Médecin (lequotidiendumedecin.fr) sept 2022

Mes soignants sont tracassés et fracassés. Par une sélection ubuesque en 1re année, par un Externat où ils font plus de travail subalterne que de la vraie formation, par un internat trop tardif et pas assez encadré. Épuisés, le suicide ou l’abandon de ces métiers en sont la conséquence. « Les Blouses Blanches sont en colère noire »(([1] Lire le livre du chirurgien B Kron « les blouses blanches sont en colère noire », éditions Max Milo : « La Covid a mis au grand jour la ruine de notre système de santé. De numéro 1 mondial en 1970, il est tombé au 24e rang des pays de l’OCDE ! Pour la première fois depuis la Guerre, l’espérance de vie recule en France. Dans les hôpitaux, 30 000 patients décèdent d’accidents médicaux chaque année. Dans cet essai, Bernard Kron analyse les causes de cet échec. Il décortique les principales réformes (en particulier la diminution drastique du nombre de médecins et d’infirmières) qui ont mené à cette catastrophe. Pour sortir de cette impasse, l’auteur milite pour redonner le pouvoir aux médecins et plus largement aux soignants, qui sont en colère contre leur administration et les agences de santé ».))

Tel est le commentaire d’un médecin sur l’article du quotidien du médecin, journal qui semble s’étonner qu’après plus de trente ans de destruction de la vraie médecine et de la perte de sens de nos métiers au bénéfice du management bureaucratique à visée financière, les médecins et soignants disparaissent du paysage, par démission, par changement de voie ou malheureusement trop souvent par le suicide. (Bernard k • Médecin ou Interne • Le 30/08/2022 à 19:06)

Mais ce sujet brûlant n’est pas nouveau et est occulté depuis plus d’une trentaine d’années comme celui des agriculteurs et des policiers. Nous avions en 2013 appelé l’attention des citoyens(([2] https://atlantico.fr/article/decryptage/suicide-des-medecins–silence-mediatique-sur-un-massacre-programme-du-systeme-de-sante-nicole-delepine août 2013)) trop indifférents au sort réel du système de santé malgré de nombreux ouvrages d’alerte dès les années 2000 comme celui de B Debré et P Even dans « Avertissement aux malades, aux médecins et aux élus » en novembre 2002(([3] Éditions le Cherche Midi « Aux malades, ce livre raconte les risques et les maladies d’aujourd’hui et la vie des médecins et des infirmières qui les soignent. C’est alors un message de vérité et d’espoir. Aux médecins, il tente de faire comprendre la confusion incroyable d’un système qui les paralyse et pourquoi il ne fonctionne pas comme il devrait. C’est ici une invitation à la mobilisation et l’action. Aux élus, il dénonce la politique centralisée, menée depuis 25 ans, purement administrative et comptable, à courte vue, sans lucidité ni courage, en mêlant gaspillages insensés et restrictions injustifiées.

À tous, il rappelle que la médecine doit être sobre, humaine, fondée sur le cœur, le savoir, l’expérience et la raison et centrée sur chaque malade particulier et non pas une démarche technologique d’ingénieurs centrée sur les maladies en général ».)) toujours d’actualité.

Dans l’article d’Atlantico de 2013, nous insistions sur les raisons de la chute vertigineuse de notre système de santé dans un silence médiatique complet. Quelques extraits pour prouver que le sujet n’est pas nouveau et occulté par les médias et les citoyens sauf le jour où ils deviennent malades (ou un de leurs proches) et tombent des nues.

MISE À MORT : suicide des médecins : silence médiatique sur un massacre programmé du système de santé

« Alors que le système hospitalier français, et plus largement le système de la santé, connaît une réforme profonde, le nombre de suicides parmi les professionnels du secteur médical est en pleine explosion. La faute à un harcèlement bureaucratique et à un management d’entreprise qui a déjà fait des ravages, notamment chez France Télécom. »

Le harcèlement quotidien des personnels de santé s’est amplifié considérablement depuis le covid

Chaque jour, comme la suspension des soignants refusant l’injection toxique et inutile l’a démontré et le maintien scandaleux de cette obligation alors que la multiplication mondiale des effets secondaires (dont trop de décès) et l’inefficacité complète sur la transmission du virus a été démontrée et avouée même par le Pr Delfraissy qui dirigeait le conseil scientifique. Cette exclusion des soignants vaccino prudents n’a qu’un but : les empêcher de parler !

« Alertes répétées et à chaque fois silence ! Et le harcèlement des autorités contre le monde médical continue avec chaque jour son flot de mesures vexatoires, diffamatoires et dégradantes pour désespérer un peu plus l’ensemble de la profession.

La gravité du harcèlement subi par les médecins libéraux n’a d’égal que le harcèlement des personnels hospitaliers par les restructurations conçues en dehors de tout consensus et sans réflexions a priori sur conséquences prévisibles avec les personnels concernés et compétents. Les réunions dites de “concertation” ne sont que des simulacres de dialogue et ne consistent qu’à annoncer au personnel désespéré les nouvelles suppressions de postes, de lits et de service sans possibilité de refus ».

La médecine policière

« La bureaucratie représentée par les Agences régionales de santé (ARS) toutes puissantes décide de la vie ou de la mort de tel service ou institution via la délivrance ou non de l’accréditation, soit de l’autorisation de traiter telle ou telle pathologie après des enquêtes, audits et interrogatoires policiers sur vos pratiques, votre obéissance aux recommandations venues d’en haut, les travaux coûteux effectués pour correspondre de nouvelles normes à chaque fois modifiées, bref, du harcèlement administratif et autocrate.

Moralité : les suicides et tentatives se multiplient, s’ajoutant aux arrêts de travail pour dépression ou équivalents aggravant la déshumanisation, conséquence de la froideur dans laquelle les personnels victimes de burn-out (épuisement professionnel : on se brûle, on se consume littéralement) se réfugient avant la décompensation finale du suicide.

Le nombre de suicides des médecins trois fois supérieur à celui de la population générale a été dénoncé de nombreuses fois depuis plusieurs années. »

Le management à la France Télécom

En 2013, le désastre des restructurations hospitalières s’aggrave, les suicides se multiplient et toujours dans le même silence médiatique. Le patron de la pneumologie de Nevers s’est suicidé(([4] Le quotidien du médecin : « Suicide d’un pneumologue à l’hôpital de Nevers : l’Ordre dénonce le silence des tutelles », 15/05/2013)) le 23 avril 2013, et même le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Nièvre s’est indigné « du silence des autorités locales, régionales, voire nationales, et des médias locaux ». Le président, le Dr Badoux, insiste dans un courrier d’alerte adressé à Marisol Touraine, au préfet, à l’ARS de Bourgogne et aux instances ordinales. Quelle fut leur réponse à part le bruit assourdissant du silence ? Si elle existe, elle n’a pas inondé les ondes. Le Dr Badoux a évoqué ce médecin « pilier de la pneumologie », « apprécié de toutes et tous pour sa technicité et sa gentillesse ». L’Ordre local « choqué » s’interroge : « Pourquoi une telle indifférence ? La vie des uns et des autres n’a-t-elle pas la même valeur ? Le suicide d’un médecin aurait-il moins d’importance que celui d’un employé de grandes entreprises nationales comme France Télécom ou Renault ? Ce chef de service est revenu à l’hôpital pour mettre sa blouse en cette matinée tragique avant de se taillader les veines et se sectionner la carotide. Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a aucun lien avec le travail quotidien. »

McKinsey rôde, agit, coupe, casse et récolte l’argent de nos impôts

Déjà en 2013 on découvre le rôle des agences de consulting qui deviendront tristement célèbres avec le scandale McKinsey et le covid, mais qui restent toutes puissantes, semble-t-il.

« La même agence de consulting chargée de restructurer FranceTélécom et EDF avec les conséquences que tout le monde connaît… s’occupe depuis les dernières années de restructurer la santé publique ».

Et l’épidémie chez les médecins se double de celles des paramédicaux chez lesquels les suicides devraient aussi faire la une du 20 heures. Mais, surprise, ils sont également ignorés comme ceux des agriculteurs pendus dans leurs granges victimes de la politique agricole commune (PAC).

Dans les six premiers mois de l’année en cours, l’APHP (Assistance publique hôpitaux de Paris), cette célèbre et fière institution d’Île-de-France, a égalé le nombre de suicides et tentatives de l’année 2012 :

« Depuis 2010, avec une accélération en 2012, nous totalisons le triste chiffre de plus de trente suicides ou tentatives de suicide*, toutes catégories confondues, avec sur une période de 5 mois un nombre équivalent à celui (déjà inacceptable) d’une année entière ! »(([5] Communiqué de presse USAP CGT))

« Je ne veux plus retourner à Robert Debré. Travail inhumain. Plus la force ». Voilà les quelques mots laissés par Françoise, auxiliaire de puériculture le 22 décembre dernier, avant de mettre fin à ses jours. Depuis, près d’une dizaine d’autres membres du personnel de l’Assistance publique ont imité son geste. Rien que pour 2013, ils sont 9, dont deux ont tenté de se suicider directement sur leur lieu de travail. Le 25 mai 2013, une salariée d’Henri Mondor, âgée de 42 ans, a décidé d’en finir.(([6] L’insupportable souffrance au travail : ça suffit !!!
Lundi 25 mai 2013 au soir, une de nos collègues d’Henri Mondor, proche de la CGT, jeune femme de 42 ans a choisi de se suicider.(…) L’USAP CGT par courrier dès décembre 2012 avait déjà alerté.))

L’USAP CGT avait interpellé la ministre en décembre 2012. À la date du communiqué le 29 mai 2013, « aucune réponse de la ministre, aucune mesure concrète nouvelle à l’APHP, bien que la Directrice Générale nous ait répondu favorablement.

De plus les médecins du travail sont de moins en moins nombreux ».

Est-ce que la mise en place d’une cellule de crise et de soutien psychologique peut effacer les harcèlements quotidiens auxquels sont soumis les personnels ? Ne faut-il pas reconsidérer, comme ce fut fait finalement à France Télécom, le management choisi dans les hôpitaux et la politique de santé actuelle ? Comme le dit si bien ce communiqué : « L’hôpital est devenu une usine de production de soins avec une gestion managériale d’entreprise à la clé. Nous n’avons plus un ministre de la Santé, mais un ministre à l’économie de la santé ! » et des intérêts de l’industrie pharmaceutique aurait-il pu ajouter.

C’est le but purement financier de la politique sanitaire que nos concitoyens ne veulent pas ou ne peuvent pas encore reconnaître. Comment s’avouer que son gouvernement ne travaille pas pour le peuple et seulement pour le peuple et qu’il néglige totalement notre sécurité sanitaire ? Comment comprendre quelques années que les médecins complices de l’injection génique toxique et inutile collaborent au scénario tragique du Great Reset et non plus à l’amélioration de votre santé ? C’est tout un travail de prise de conscience de ce qu’est le totalitarisme qui s’insinue insidieusement dans notre société occidentale malade qu’il faut développer grâce à l’aide de philosophes, sociologues, médecins, scientifiques qui décortiquent ce que nous vivons. Car mieux on comprend, mieux on se bat.(([7] Lire « le débat interdit » d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan, éditions Trédaniel : « un mathématicien et une psychologue — mettent en lumière le traitement de la langue et de la logique, mis en œuvre par les sphères politique et médiatique depuis mars 2020 en France.Forts de leurs connaissances spécifiques, ils étudient le fonctionnement d’une information et d’une communication détournées. En s’appuyant sur des arguments sourcés et chiffrés, ils mettent en lumière la déconstruction des “vérités” scientifiques avancées par le gouvernement pour justifier ses actions politiques. Ils proposent une analyse détaillée de la “nouvelle langue”, de la “nouvelle normalité” et des méthodes de contrainte psychique utilisées sur la population française ».))(([8] Lire aussi le blog de Jean Dominique Michel Anthropo-logiques (tdg.ch) et les nombreux articles qu’il écrit et/ou partage.)) et mieux on se porte

Les médecins infirmiers, ou aides-soignants, sont dans le même bateau ivre et victimes des mêmes souffrances, liés aux dysfonctionnements « organisés » dans le but de justifier restructurations de services, fusions d’hôpitaux, suppressions d’emplois utiles avec au passage casse des équipes soudées qui permettaient la joie de vivre malgré la maladie.

Pendant que prolifère la bureaucratie hospitalière, les effectifs soignants fondent au lit du patient conduisant l’encadrement à sacrifier leur quotidien au nom du service public. Est — ce que changer les plannings d’un jour à l’autre, annuler des congés prévus, installer la zizanie entre les professionnels améliore le service au patient ? Non, ce type de gestion trop répandu dans les établissements de soin et appris chez France Télécom le désintègre, entraînant le désarroi des soignants puis le syndrome d’épuisement professionnel (burn out), éloignant du patient et expliquant cette déshumanisation des hôpitaux. Enfin, dans un certain nombre de cas, sans l’aide de médecins du travail trop peu nombreux et pas toujours avertis, toujours absents pour les médecins (sûrement faits de chair et d’os différents des autres hommes), sans l’aide d’une famille attentive qui souvent rattrape le professionnel devenu patient, le pire arrive et l’on s’étonne, pas très longtemps.

Les médecins du travail eux-mêmes ne sont pas à l’abri : Marie-Magdeleine Gressé « a décidé d’en finir pour projeter ces questions taboues du suicide et du harcèlement sur le devant de la scène et dans le débat public ». Médecin du travail, elle travaillait depuis 25 ans à l’association « Alsace santé au travail » et était fortement impliquée dans l’Association d’aide aux victimes de violences psychologiques et de harcèlement moral dans la vie privée ou professionnelle (Avip).

Et ce n’est pas la réponse de l’APHP à la suite de l’appel au secours des personnels via leurs syndicats qui va améliorer les choses : « 522 000 euros donnés à Ipsos pour un questionnaire imbuvable, on s’aperçoit vraiment que l’on ne nous écoute pas. Des audits sont déjà faits régulièrement et cela coûte des fortunes. On ne voit pas bien ce qu’ils vont faire de ce baromètre. Ce n’est pas ça qui va régler le problème », juge la secrétaire du Comité d’hygiène et de sécurité central de l’Assistance publique.

Elle a raison, chacun comprend et connaît les raisons du désespoir que ne feront pas disparaître tous les outils éculés du management marchand qui nourrissent largement les collaborateurs de McKinsey et autres dont l’existence a choqué et entrouvert les yeux des Français endormis par la propagande covidiste. Se sont-ils rendormis, trop douloureux du totalitarisme encore mou, mais dont tous les ingrédients dont ce harcèlement sont en place.

« Trop dur, trop douloureux, symptôme d’une société tellement malade qu’elle tue ses professionnels de santé tant en ville qu’à l’hôpital et détruit ses hôpitaux. »

MAL TABOU

D’autres de temps à autre ont tiré la sonnette d’alarme, mais toujours dans l’indifférence générale. Citons cette vidéo de franceinfo « Le suicide des médecins, une réalité effrayante » le 27/02/2015

« C’est un mal tabou en France. Chaque année, une cinquantaine de médecins mettrait fin à ses jours. France 2 a mené une enquête glaçante. Le surmenage, la déprime… Autant de facteurs qui ont conduit au suicide du réputé et apprécié docteur Rémi Breuil, en octobre 2011, après 25 ans de carrière. Son épouse Claude n’a rien vu venir. » Ce n’était pas possible. Pas lui, quelqu’un qui aimait la vie, ses enfants, qui adorait son métier… », confie-t-elle à France 2.

Le docteur Breuil se serait peu à peu renfermé. Dans la lettre qu’il a laissée à sa femme, il se dit fatigué, usé. « Être médecin, pour lui, c’était une vocation. Il s’est laissé complètement envahir par ça », reprend sa veuve.

Une souffrance tabou

Le docteur Yves Léopold a posé un chiffre sur ce drame : les médecins se suicident en moyenne 2,5 fois plus que le reste de la population, victimes de ce qu’il appelle le « syndrome de toute-puissance ». Le médecin, qui donne et sauve des vies, ne supporterait pas de ne pouvoir sauver tout le monde, d’où sa souffrance.

En France, ce problème est frappé du tabou. Dans le plus grand anonymat, un hôpital du sud accueille des médecins en souffrance. Inquiets pour leur réputation, ces derniers n’acceptent leur hospitalisation que dans le plus grand secret. L’un d’eux confie : « Je crois que c’est une humiliation, d’être malade. Le comble du médecin… »

LE CARNAGE CONTINUE Y COMPRIS CHEZ LES PLUS JEUNES

Chez les étudiants en médecine, le tabou des suicides :

« Chaque année, une dizaine d’internes se donnent la mort. Des événements traumatisants pour l’ensemble d’une promotion, qui mettent en lumière les risques psychosociaux auxquels sont soumis ces étudiants ».(([9] Par Léa Iribarnegaray 12 janvier 2021 Chez les étudiants en médecine, le tabou des suicides (lemonde.fr) ))

ANNA WANDA GOGUSEY

« La métaphore revient comme un refrain : les étudiants et internes en médecine seraient des super héros. Invincibles et invulnérables. Connaissant l’intégralité de leurs cours sur le bout des doigts, enchaînant les gardes à l’hôpital, cultivant une vocation sans faille.

“Pour autant, il y en a plein qui se fracassent”, souffle Laurence Marbach, présidente de l’association la Ligue pour la santé des étudiants et internes en médecine (Lipseim). Sa fille, Élise, s’est écroulée à 24 ans. “Brillante, passionnée, empathique”, la jeune femme a mis fin à ses jours le 2 mai 2019.

En premier semestre d’hépato-gastro-entérologie à Lyon, l’interne travaillait autour de 80 heures par semaine. Avant son décès, Élise avait enchaîné trois week-ends sans répit : une astreinte pour assurer la continuité des soins, un colloque de spécialité à Paris, une formation à Clermont-Ferrand. Pour tenir, faute de cape de Zorro, elle s’était prescrit des bêtabloquants, essayant de cacher son stress et son épuisement professionnel.

Briser le mythe

Par peur de paraître “faibles”, “inaptes”, “nuls” ou “incompétents”, rares sont les futurs médecins qui osent alerter quand ça ne va pas. Pire, quand ils ont des idées noires.

Dans une culture hospitalière évoluant à huis clos, l’idée qu’il faut “apprendre dans la douleur” reste prégnante. “On est dans une forme de pression sociale, économique, intellectuelle”, relève Barbara Lantier, médecin généraliste qui, face au “mutisme collectif”, a choisi de soutenir sa thèse en 2019 sur le suicide des externes, internes et docteurs en médecine. “Certains étudiants sont dans le déni, alors qu’ils peuvent eux aussi avoir des limites physiques ou morales. Quand ils s’en rendent compte, ils risquent de tomber de très haut.” »

La prévalence de la dépression et des idées suicidaires chez les étudiants en médecine est largement supérieure à la population générale(([10] Pour plus d’infos et d’aides concrètes, voir l’association LIPSEIM fondée en 2020 par une maman blessée. Depuis la création de l’association en mai 2020, ils organisent des actions de prévention et de sensibilisation à destination des apprentis médecins, mais aussi des seniors et de l’administration hospitalière. « Les jeunes doivent entendre qu’ils sont parfois en danger », martèle Luc Marbach.))

ALERTE EN 2022 AVEC UNE VIDÉO CHOC(([11] Suicide des professionnels de santé : face aux chiffres « démesurés », un film choc de l’association SPS pour que « ça bouge vraiment » PAR LOAN TRANTHIMY — LE 30/08/2022 quotidien du médecin))(([12] https://youtu.be/38AhlGdiJtU le clip violent à ne pas montrer aux personnes fragiles et déjà touchées.))

Crédit photo : Capture Image YouTube

Fiction choc destinée à alerter et à prévenir le suicide des professionnels de santé.

« Réalisée par Marc Gibaja, réalisateur et scénariste français, la séquence d’une minute met en scène trois professionnels de santé autour d’une patiente. Au cours d’une banale scène de consultation autour d’une patiente âgée, médecin, infirmier et aide-soignant finissent par exprimer leur mal-être et passent à l’acte (par arme à feu, pendaison et défenestration). “Le suicide est un sujet tabou, on veut montrer que cela s’est installé dans le monde des soignants, souligne le Dr Éric Henry, médecin généraliste et président de l’association de Soins aux professionnels de santé (SPS), très mobilisée sur ce sujet.”

Le but du film est qu’il soit impactant et viral pour une prise de conscience de la population sur la souffrance des soignants ».

Trois suicides tous les deux jours

Son enquête de 2017 intitulée « Suicide et professionnels de santé » montrait que 25 % des personnes interrogées avaient déjà eu des « idées suicidaires au cours de leur carrière professionnelle ». Parmi eux, 25 % exerçaient en ville et 39 % en milieu rural.

Une autre étude menée en 2019 par l’Ordre, les syndicats et le collège national des sages-femmes a démontré que 31 % de ces professionnelles étaient affectées par le burn-out. « Deux suicides de sages-femmes ont été portés à ma connaissance ces deux derniers mois », témoigne Christine Chalut-Morin, sage-femme clinicienne, secrétaire générale adjointe de SPS.

En 2021, l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) avait alerté sur la santé mentale dégradée des futurs médecins. Le taux de suicide chez les internes était évalué à un tous les 18 jours.

En juin 2022, l’étude Amadeus (améliorer l’adaptation à l’emploi pour limiter la souffrance des soignants) a révélé que 50 et 60 % des professionnels de la santé interrogés présentaient des signes d’épuisement professionnel et 30 % de dépression.

« Un interne en médecine a trois fois plus de risque de mourir par suicide qu’un jeune Français du même âge, je trouve cela terrible ! Ces jeunes qui s’engagent dans les soins où ils vont donner une grosse partie d’eux-mêmes, ce n’est pas normal qu’ils soient autant en souffrance », se désole la Dr Magali Briane, psychiatre addictologue à Lyon et vice-présidente de SPS.

« Certes, un numéro national de prévention du suicide — le 3114 — a été lancé en septembre dernier, s’adressant aux personnes en détresse, à leur famille, mais également aux professionnels de santé en contact avec des personnes en danger. Mais, selon SPS, en huit mois, cette plateforme a enregistré 92 000 appels avec “un taux de réponse de 72,3 %”

Bien loin des “100 % appels décrochés” de l’association SPS, revendique le Dr Éric Henry. Son numéro vert (0 805 23 23 36), mis en place depuis six ans, a reçu plus de 18 000 appels, dont près de 14 000 depuis la crise sanitaire. Près de 50 % des appels ont fait l’objet d’une réorientation, notamment vers un psychologue en face à face (20 %), le médecin traitant (10 %), le psychiatre (8 %) ou d’autres réseaux (Morphée, médecine du travail, médecine universitaire, associations, service social). Les appels de niveaux 3 à 5 — “épuisement professionnel”, “idéations suicidaires” et “risque de passage à l’acte imminent” — sont systématiquement réorientés vers un médecin généraliste et un psychiatre ».

L’association SPS entend démontrer à nouveau l’intérêt d’une plateforme d’écoute, d’orientation et d’accompagnement ciblée pour les soignants. « En tout cas, le film est un prétexte pour déclencher des réactions, insiste le Dr Henry. Est-ce qu’il faut que tous les soignants quittent l’hôpital, leur métier pour que cela bouge vraiment ? Le ministère va-t-il enfin bouger ? ». L’association espère pouvoir nouer prochainement un partenariat avec le numéro national 3114. (d’aucuns lui reprochent ce clip violent et pas forcément efficace, pour faire de la propagande pour son association)

Évidemment ces aides ponctuelles sont positives et à saluer, mais on n’en sortira pas sans une refonte complète du système de santé avec suppression des ARS et de leurs aberrants pouvoirs administratifs par des bureaucrates éloignés de la vraie médecine voulant nous imposer une « médecine collective et non individuelle(([13] La bureaucratie étouffe le système de santé. Agences sanitaires et liberté de soigner Volet 2 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) )) adaptée à chaque patient » croyant à la religion de l’intelligence artificielle qui ferait diagnostic et prescription sans besoin d’un intermédiaire médical ni même soignant.

La disparition de la chirurgie de plus en plus évidente et préoccupante dans les protocoles thérapeutiques imposés par les agences HAS, INCa, etc. en est la démonstration évidente. Des maladies curables par une chirurgie d’exérèse ou une radiothérapie de qualité sont maintenant soumises à de « nouvelles molécules » inefficaces et hors de prix qu’on change tous les six mois puisque cela n’a pas marché…(([14] En particulier par exemple dans des tumeurs bénignes comme le fibrome desmoide et surtout dans de nombreux cancers où la chirurgie disparaît du fameux « protocole » comme dans certains cancers des os alors que la place de la chirurgie est fondamentale pour obtenir de vraies guérisons.)) Mais comment les patients pourraient-ils s’en apercevoir ?

COMMENT EN SORTIR ?(([15] Nous avions abordé ce sujet dans « soigner ou obéir » dont les constats et solutions proposées sont toujours d’actualité avec une situation encore aggravée et un pouvoir bureaucratique par les ARS encore gonflé.))

Nos joyeux organisateurs ont tout cassé depuis les années 80. Ils ont transformé nos hôpitaux publics puis privés, et bientôt nos cabinets de ville (devenus « maisons de santé »), en usines, organisées sur le mode de la fabrication des voitures du début du XXe siècle.

Procédures, checklists, protocoles, audits externes et internes, réunionnites aiguës et chroniques, contrôles ARS et décisions unilatérales, le tout sorti d’ordinateurs coûteux, et souvent en panne, ont remplacé les relations humaines

pourtant, si importantes en milieu médical. Cette révolution, acculturation décidée par les « élites », en tous cas par les décideurs, éloigne les médecins et paramédicaux de leur raison d’être, le malade, être de chair et de sang, être pensant, dont la parole est là pour exprimer son désarroi ou sa philosophie, là pour être écouté, compris.

Mais ce rapport humain ne se chiffre pas, ne s’évalue pas, donc il n’a pas de prix, vous serez tous d’accord ! Il n’intéresse pas les financiers qui nous gouvernent.

Ce qui ne se compte pas ne compte pas, même s’il devrait se conter, se raconter. Donc à la trappe, le contact informel entre le médecin ou soignant et le patient. Des robots vont nous remplacer. On nous l’a prédit, et d’ailleurs, les prototypes sont exposés dans les salons « santé connectée », dont notre gouvernement est si fier. Encore une planète où « tout va bien », mais si loin du monde réel.

IL EST TEMPS D’INTERPELLER LES POLITIQUES ET D’EXIGER RÉPONSES ET ENGAGEMENTS

Il n’y aura pas de médecine de qualité, sans libération des médecins et paramédicaux du joug bureaucratique qui les étouffe.

La liberté thérapeutique des médecins accompagnée de leur liberté d’installation, de leur liberté financière et de leur affiliation libre ou non à une convention, est le préalable à une inversion de la chute dramatique du nombre de médecins installés, et même de nouvelles inscriptions à l’ordre et de la fuite à l’étranger des praticiens formés, comme des chirurgiens expérimentés.

Il importera évidemment que cette réforme majeure de l’exercice médical soit associée à la refonte de la recherche et de l’enseignement pour redonner à nos jeunes étudiants animés du désir de soigner une formation à la hauteur de leurs ambitions.

Ne plus les transformer en robots obéissants, mais donner à leur imagination, à leur sensibilité, à leur créativité, la possibilité de s’exprimer sans mépriser les acquis de leurs aînés, doit devenir un objectif obsessionnel des futurs responsables des universités.

Se libérer de la pensée unique en médecine

Après les trente Glorieuses et l’enthousiasme pour les avancées du CNR, vinrent les quarante Piteuses et le règne stérilisant du Tout Fric et les Affreuses actuelles de la déconstruction massive.

Comme nos aînés ont reconstruit les villes après-guerre, pierre après pierre, reconstruisons nos universités, nos écoles, nos hôpitaux. Nous en avons encore les moyens. IMPOSONS UN CHANGEMENT À 180 °.

Il ne faut plus perdre de temps. Soyons dignes de nos aïeux. Soyons fiers de reconquérir nos libertés et notre belle médecine. Seulement à ce prix, les suicides de médecins et soignants deviendront un vilain souvenir. Sans cette reprise en main de la médecine par les médecins, ils se multiplieront en même temps que les démissions. À nous tous de choisir.

Mais sans médecins et sans soignants, qui vous soignera ?





Vera Sharav nous prévient : résistons tous ; c’est maintenant ou jamais ! Mise à jour

Par Nicole Delépine

Mise à jour 2

Son discours en anglais


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Mise à jour

Entretien avec Jérémie Mercier

Alors que nous fêtions le 20 août dernier les 75 ans du Code de Nuremberg, Jérémie Mercier reçoit Vera Sharav, présidente de l’association « Alliance for Human Research Protection ». Vera Sharav, rescapée de la Shoah, milite depuis plusieurs décennies pour faire respecter les droits humains dans le cadre de la recherche médicale, une discipline sous les feux des projecteurs depuis début 2020…




Vera Sharav : « À moins que nous ne résistions tous, “plus jamais ça”, c’est maintenant. » — Discours — Nuremberg, le 20 août 2022 | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation

MERCI MADAME, VOUS MÉRITEZ TOUT NOTRE RESPECT ET NOTRE RECONNAISSANCE.

LISEZ ET DIGÉREZ LE DISCOURS DE CETTE SURVIVANTE DE L’HOLOCAUSTE QUI NOUS PRÉVIENT DEPUIS DÉJÀ DEUX ANS SUR LES SIMILITUDES ENTRE L’HOLOCAUSTE D’HITLER ET CELUI DE SCHWAB.

DISTRIBUEZ-LE PARTOUT, QUE LES GENS COMPRENNENT ENFIN CE QUI ARRIVE !

L’URGENCE EST À LA PRISE DE CONSCIENCE ET À LA RÉSISTANCE.

« L’Holocauste n’a pas commencé dans les chambres à gaz d’Auschwitz et de Treblinka.
L’Holocauste a été précédé de 9 ans de restrictions progressives de la liberté individuelle et de la suspension des droits légaux et des droits civils.

Le décor a été planté par une propagande alarmiste et haineuse. »

Une série d’édits gouvernementaux discriminatoires et humiliants ont diabolisé les Juifs en les qualifiant de « propagateurs de maladies ». Nous étions comparés à des poux.

(…)

La véritable maladie virale qui a infecté l’Allemagne nazie est l’eugénisme – L’eugénisme est l’idéologie élitiste à l’origine de tous les génocides.

  • L’eugénisme est recouvert d’un manteau de pseudo-science.
  • Il a été adopté par l’establishment académique et médical ainsi que par le système judiciaire — en Allemagne et aux États-Unis.
  • Les eugénistes justifient les inégalités sociales et économiques.
    Ils légitiment la discrimination, l’apartheid, la stérilisation, l’euthanasie et le génocide.
  • Les nazis appelaient cela « nettoyage ethnique » — pour la protection du patrimoine génétique.
  • La médecine a été détournée de sa mission de guérison & a été militarisée.
    D’abord, il s’agissait de contrôler la reproduction par la stérilisation forcée ; ensuite, il s’agissait d’éliminer ceux qui étaient considérés comme des « sous-hommes » (« Untermenschen »).
  • Les premières victimes du meurtre médical ont été 1 000 enfants et jeunes handicapés allemands. Cette opération meurtrière a été étendue à environ 10 000 enfants jusqu’à l’âge de 17 ans.
  • Les victimes suivantes étaient les malades mentaux, puis les personnes âgées dans les maisons de retraite. Tous ces êtres humains ont été condamnés comme des « mangeurs sans valeur ».
  • Dans le cadre de l’opération T-4, des hôpitaux désignés sont devenus des stations d’extermination où diverses méthodes d’extermination ont été testées — y compris le Zyclon B — le gaz qui a été utilisé dans les camps de la mort. » (…)

Les victimes humaines de ce génocide sans précédent étaient 6 millions de Juifs et 9 millions d’autres personnes que les nazis ont déshumanisées en les qualifiant d’« Untermenschen » [Sous-hommes].

Le but des mémoriaux de l’Holocauste est d’avertir et d’informer les générations futures sur la façon dont une société éclairée et civilisée peut se transformer en un univers génocidaire régi par une dépravation morale absolue.

Si nous voulons éviter un autre Holocauste, nous devons identifier les parallèles actuels inquiétants avant qu’ils n’empoisonnent le tissu social.

Depuis l’ère nazie, l’étude de l’histoire et de la plupart des sciences humaines — y compris la philosophie, la religion et l’éthique — a été éclipsée par l’accent mis sur la science et la technologie utilitaires.

En conséquence, peu de gens reconnaissent les similitudes inquiétantes entre les politiques actuelles et celles du régime nazi.

En déclarant l’état d’urgence — en 1933 et en 2020 — la liberté individuelle, les droits légaux et les droits civils protégés par la constitution ont été balayés. Des décrets répressifs et discriminatoires ont suivi. »

(…)

« En 1933, les Juifs étaient la principale cible de la discrimination ; aujourd’hui, ce sont les personnes qui refusent de se faire injecter des vaccins expérimentaux issus du génie génétique qui sont visées. Hier comme aujourd’hui, les dictats gouvernementaux ont été conçus pour éliminer des segments de la population.

En 2020, les dictats gouvernementaux ont interdit aux hôpitaux de traiter les personnes âgées dans les maisons de retraite. Le résultat a été un meurtre de masse.
Les décrets gouvernementaux continuent d’interdire aux médecins de prescrire des médicaments vitaux, approuvés par la FDA ; les protocoles dictés par le gouvernement continuent de tuer.

Les médias sont silencieux — comme ils l’étaient à l’époque.
Les médias diffusent un récit unique, dicté par le gouvernement — tout comme sous les nazis. Une censure stricte réduit au silence les opinions opposées.
Dans l’Allemagne nazie, peu de personnes s’opposaient à ces idées ; celles qui le faisaient étaient emprisonnées dans des camps de concentration.

Aujourd’hui, les médecins et les scientifiques qui remettent en question le récit approuvé sont calomniés, leur réputation est détruite. Ils risquent de perdre leur licence d’exercice et de voir leur domicile et leur lieu de travail perquisitionnés par des équipes d’intervention ». (…)

« La culture génocidaire qui imprégnait le régime nazi n’a pas pris fin en 1945. Elle s’est métastasée aux États-Unis.

À la fin de la guerre, des agents du gouvernement américain ont aidé 1 600 scientifiques, médecins et ingénieurs nazis de haut rang à échapper à la justice de Nuremberg. »

Ces technocrates nazis ont facilité les opérations meurtrières des nazis. Ils étaient les partenaires d’Hitler dans les crimes contre l’humanité. Ils ont été secrètement introduits aux États-Unis dans le cadre de l’opération Paperclip. Ceci en violation des ordres explicites du président Harry Truman.

Ces criminels nazis ont été placés à des postes de haut niveau dans de grandes institutions scientifiques et médicales américaines où ils ont poursuivi leurs travaux.

Qui plus est, ces technocrates nazis ont formé une génération de scientifiques, de médecins et d’ingénieurs américains.
C’est ainsi que les méthodes nazies et le mépris immoral des valeurs humaines se sont enracinés en Amérique.

En 1961, dans son discours d’adieu à la nation, le président Dwight Eisenhower a mis en garde contre la domination croissante du « complexe militaro-industriel » dont « l’influence totale — économique, politique, voire spirituelle — se fait sentir [partout] ».

Eisenhower a averti :

« Nous devons être attentifs au danger que la politique publique devienne elle-même captive d’une élite scientifico-technologique ».

En 1979, un rapport au Président, par la Commission américaine sur l’Holocauste, présidée par Elie Wiesel, survivant d’Auschwitz, mettait en garde :

« … l’inclination à reproduire l’option nazie et à exterminer une fois de plus des millions de personnes reste une menace hideuse »

Ceux qui déclarent que les analogies avec l’Holocauste sont « hors limites » trahissent les victimes de l’Holocauste en niant la pertinence de l’Holocauste.

Le Code de Nuremberg sert de base à la recherche clinique éthique depuis sa publication il y a 75 ans.

La pandémie de Covid est exploitée comme une occasion de renverser les paramètres moraux et juridiques établis par le Code Nuremberg.

Le Code de Nuremberg est notre défense contre les expérimentations abusives. »(…)

« L’humanité est actuellement assiégée par les héritiers mondiaux des nazis.

Une bande de milliardaires mondiaux, impitoyables et interconnectés, a pris le contrôle des institutions nationales et internationales qui définissent les politiques.

Ils se sont lancés dans la mise en œuvre d’un programme diabolique :

  • Renverser la démocratie et la civilisation occidentale ;
  • Dépeupler la population mondiale ;
  • Éliminer les États-nations et établir un gouvernement mondial unique ;
  • Éliminer l’argent liquide et établir une monnaie numérique unique ;
  • Injecter des identifiants numériques et des capacités d’intelligence artificielle dans chaque être humain. Si ces objectifs deviennent une réalité, nous serons surveillés numériquement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »

« En mai 2022, au Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab, l’architecte de la Grande Réinitialisation dystopique, a déclaré :
Soyons clairs, le futur ne se produit pas tout seul ; le futur est construit par nous, une communauté puissante ici dans cette salle. Nous avons les moyens d’imposer l’état du monde”. »

« Le but ultime de ces mégalomanes est de prendre le contrôle total des ressources naturelles et financières du monde et de remplacer les humains par des robots transhumains. »

Non, nous ne sommes pas des ANIMAUX PIRATABLES

Selon le vœu de Yuval Noah Harari, Israélien formé à l’Université d’Oxford. Harari partisan du Nouvel Eugénisme et du Transhumanisme et conseiller de K Schwab grand ordonnateur du forum de Davos et du Grand Reset mondialiste.

Harari a déclaré : « Nous avons la technologie pour pirater les humains à grande échelle… »

Les transhumanistes méprisent les valeurs humaines et nient l’existence d’une âme humaine. Harari déclare qu’il y a trop de « gens inutiles ». Le terme nazi était « mangeurs inutiles ».

Lisez le discours de Vera Sharav : « À moins que nous ne résistions tous, “plus jamais ça”, c’est maintenant. » — Discours — Nuremberg, le 20 août 2022.

Diffusons le code de Nuremberg qui doit rester notre guide pour revenir à de la vraie science et de la vraie médecine.

La science, en particulier celle de la médecine​,​ est devenue la victime d’une corruption massive, idem pour les études dites « scientifiques ». 

Ils sont en train de viol​er les trait​és, les codes bioéthiques, notamment le serment d’Hippocrate, et les conventions internationales dont OVIEDO. Sous un faux prétexte ils ont déclaré une pandémie. Celle-ci ayant été déclarée pour nous imposer des sanctions liberticides ​et inédites, sans fondement​s​ scientifique​s, ​et ​qui mettent en danger notre santé, en ignor​ant totalement no​tre​ immunité naturelle.(([1] Le code de Nuremberg prise de conscience bioéthique — AgoraVox le média citoyen))(([2] Vaccins obligatoires et éthique médicale ? Qu’est devenue la référence au code de Nuremberg ? — AgoraVox le média citoyen))

Voici les 10 points du code Nuremberg :

Le code de Nuremberg — 1947

1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de la capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision.
Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience.
L’obligation et la responsabilité d’apprécier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consentement incombent à la personne qui prend l’initiative et la direction de ces expériences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilité s’attachent à cette personne, qui ne peut les transmettre à nulle autre sans être poursuivie.

2. L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société impossibles à obtenir par d’autres moyens : elle ne doit pas être pratiquée au hasard et sans nécessité.

3. Les fondements de l’expérience doivent résider dans les résultats d’expériences antérieures faites sur des animaux, et dans la connaissance de la genèse de la maladie ou des questions de l’étude, de façon à justifier par les résultats attendus l’exécution de l’expérience.

4. L’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance et tout dommage physique et mental, non nécessaires.

5. L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet, à l’exception des cas où les médecins qui font les recherches servent eux-mêmes de sujets à l’expérience.

6. Les risques encourus ne devront jamais excéder l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée.

7. On doit faire en sorte d’écarter du sujet expérimental toute éventualité, si mince soit-elle, susceptible de provoquer des blessures, l’invalidité ou la mort.

8. Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées. La plus grande aptitude et une extrême attention sont exigées tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent.

9. Le sujet humain doit être libre, pendant l’expérience, de faire interrompre l’expérience, s’il estime avoir atteint le seuil de résistance, mentale ou physique, au-delà duquel il ne peut aller

10. Le scientifique chargé de l’expérience doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a une raison de croire que sa continuation pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet expérimental.

Tous ceux qui violent le protocole de Nuremberg en forçant des personnes à se faire injecter un traitement expérimental quel qu’en soit le prétexte adoptent un comportement nazi et doivent être dénoncés comme tels.

Ne laissons pas se répéter l’histoire.

Résistons !
Résistons à la censure et à la désinformation permanente du gouvernement et des médias en publiant des informations sourcées sur les quelques réseaux sociaux encore libres.

Parlez avec les gens autour de vous pour les informer.
Faites et distribuez des tracts et des flyers.
Affichez la vérité partout où vous le pouvez.
Allez aux manifestations pour défendre les libertés.
Dites non à ce gouvernement totalitaire qui veut détruire notre modèle social, nous imposer des restrictions sévères et nous entraîner vers une guerre qui n’est pas la nôtre.

Résistons !





Profitez du Moment clé : arrêtez MAINTENANT le carnet de vaccination numérique !

[Source : Kla.tv]

Le film « Le moment clé » commence par ces mots : « Nous savons tous que nous vivons une époque difficile et inquiétante. » L’introduction mondiale prévue des carnets de vaccination numériques n’a rien à voir avec notre santé. Les carnets de vaccination numériques sont un cheval de Troie qui sera utilisé pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, dans laquelle la liberté dont nous jouissons aujourd’hui ne sera plus qu’un lointain souvenir. Il est donc temps de mettre un terme à ce projet.

Le Moment clé
(This Pivotal Moment)

Nous savons tous que nous vivons des temps difficiles et inquiétants. Nous sommes toujours confrontés à une pandémie. Celle-ci est assombrie par la guerre en Ukraine. Ces deux événements entraînent des morts, le chaos économique, l’inflation, l’augmentation du prix des matières premières, la pénurie et la peur. Le tout est encadré par la crise climatique. La situation exceptionnelle devient permanente.

La censure et la polarisation semblent être la nouvelle norme. Les débats nuancés et le respect mutuel sont remplacés par une mentalité pro/anti, qui a un effet dissuasif et profondément clivant sur nos sociétés auparavant ouvertes et tolérantes. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que nous sommes à l’aube d’un changement de civilisation si vaste dans ses conséquences et si profond dans ses effets que peu de gens sont capables de percevoir l’imminence du danger et de comprendre pleinement l’irréversibilité du monde dystopique qui nous attend.

Vous vous demandez comment ce changement fondamental va être mis en place ? Par des tours de passe-passe, en induisant en erreur et en introduisant un carnet de vaccination apparemment inoffensif ! Une telle affirmation semble extraordinaire à première vue et je peux comprendre que vous soyez sceptique.

Mais permettez-moi de m’expliquer davantage : la plupart d’entre nous, qui vivons aujourd’hui dans des sociétés démocratiques, sont nés dans cette liberté. En d’autres termes, nous ne connaissons rien d’autre. Les sociétés libérales-démocratiques ne sont certainement pas parfaites ! Mais nous avons fondamentalement la liberté de mener la vie que nous voulons, d’aller où nous voulons et de nous comporter comme nous le voulons ! Sauf si ces actes sont expressément interdits par la loi, comme le vol, les actes de violence ou le meurtre d’un autre être humain. Cependant ces libertés dont nous avons bénéficié jusqu’à présent, nous ne les avons pas acquises nous-mêmes. Elles nous ont été transmises par des personnes des générations précédentes qui se sont engagées et ont lutté et qui les ont arrachées des mains de monarques et de tyrans ; des personnes qui sont mortes pour que nous puissions vivre de manière autonome.

Aujourd’hui, nous sommes sur le point de nous faire voler ces libertés inestimables, durement acquises, alors que nous regardons ailleurs, alors que nous les abandonnons sans résistance ni discussion. Tout cela parce qu’on nous dit que si nous voulons retrouver notre vie d’avant, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter les carnets de vaccination.

Au premier abord, l’introduction des carnets de vaccination peut sembler n’être qu’un changement mineur. Après tout, beaucoup d’entre nous ont déjà pris l’habitude de devoir scanner des codes QR pour entrer dans des restaurants et des magasins. Mais ne vous y trompez pas : la mise en place généralisée des carnets de vaccination n’est pas un petit changement anodin. Il ne s’agit de rien de moins que d’un renversement fondamental de ce qu’on entend par liberté dans les sociétés démocratiques et il permettra une restructuration radicale de notre civilisation. Votre liberté personnelle ne sera plus aussi étendue qu’auparavant.

Elle ne sera plus, comme aujourd’hui, limitée partiellement et uniquement par des lois éprouvées et convenues d’un commun accord. Au lieu de cela, ce qui restera de votre liberté sera limité aux choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite d’un pouvoir algorithmique invisible. Votre liberté sera alors une coche verte après l’autre sur votre smartphone.

Permettez-moi de le répéter, car il est essentiel de le comprendre. Actuellement, nous pouvons fondamentalement faire tout ce que nous voulons. Sauf si nos actions sont interdites par la loi. Mais avec l’introduction des carnets de vaccination, cette notion de liberté appartiendra au passé et sera remplacée par un tout nouveau système, dans lequel vous ne pourrez faire que les choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite. C’est ce que je veux dire par une inversion fondamentale de la liberté. Presque du jour au lendemain, nos libertés autrefois ancrées et protégées deviennent de simples privilèges qui nous sont accordés temporairement en échange d’un respect docile des règles et d’une bonne conduite. Puis-je aller à tel restaurant, à tel concert, à telle manifestation sportive ? Puis-je monter dans ce bus, cet avion ou ce taxi ? Ai-je le droit d’entrer dans ce magasin, dans ce cabinet médical ou même sur mon lieu de travail ? La participation à des activités quotidiennes aussi banales dépendra à l’avenir d’autorisations qui nous seront délivrées via notre smartphone et qui pourront d’ailleurs changer d’un jour à l’autre. Et n’allez pas croire maintenant que tout cela ne s’applique pas à vous parce que vous avez déjà eu vaccin et rappel !

L’Australie, un pays d’environ 26 millions d’habitants, a signé des contrats pour l’achat de 195 millions de doses de vaccin supplémentaires — en plus des millions de doses déjà achetées ! Cela correspond à une vaccination de rappel tous les six mois pour les quatre prochaines années.

La situation est similaire en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Ainsi, si vous avez deux jours de retard pour vous faire vacciner contre le dernier variant du Covid, vous pouvez oublier l’idée de dîner avec des amis dans votre restaurant préféré ! Car ce genre de privilèges vous sera alors automatiquement retiré. Et ça ne s’arrêtera pas là, car les carnets de vaccination sont comme un cheval de Troie : derrière une façade fonctionnelle apparemment inoffensive se cache un système d’identité et de carte d’identité numérique basé sur une plateforme logicielle qui devrait s’étendre au fil du temps. Aujourd’hui, il ne s’agit peut-être que d’une petite coche verte ou d’une croix rouge numérique qui indique si vous pouvez entrer ou si vous devez rester dehors, mais demain, c’est toute votre vie qui sera évaluée. Des points vous seront attribués si votre comportement profite aux grandes entreprises et aux gouvernements, et des points vous seront retirés si vous vous écartez des normes exigées.

Combien de fois avez-vous enfreint par inadvertance la règle de distanciation de 1,5 mètre aujourd’hui ? Ou qu’en est-il de votre contribution légèrement critique sur les médias sociaux à propos d’une certaine politique gouvernementale ? Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami et qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté ? Vous pouvez alors assister à la chute de la valeur de votre crédit social. Vous perdrez alors un privilège après l’autre et n’aurez plus accès aux services essentiels à votre vie quotidienne.

Cela peut paraître exagéré, mais en Chine, ce système de crédit social est déjà une réalité. Là-bas, les gens ne peuvent même plus monter dans un train si leur note de crédit social est trop basse. Et soyez sûr que tout cela va arriver, et bientôt dans le monde entier – introduit de manière cachée via un cheval de Troie, le carnet de vaccination. Un tel monde peut nous sembler inimaginable. Mais si nous nous arrêtons un petit moment pour y réfléchir, il devient évident que le Covid-19 nous a déjà donné un avant-goût d’un monde dans lequel ce qui est permis et donc les limites de notre liberté changent chaque jour. Notre sevrage de liberté a déjà commencé.

Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté

Bien que cette vision de l’avenir soit suffisamment choquante, la véritable force dystopique d’un tel plan ne devient évidente que lorsque nous considérons les deux nouvelles plateformes que sont le carnet de vaccination et l’identité numérique dans le contexte du monde hautement technologique et fortement surveillé dans lequel nous vivons déjà. Ce n’est un secret pour personne que les géants mondiaux de la technologie surveillent et enregistrent chacune de nos actions en ligne : chaque post que nous aimons, chaque article que nous partageons, chaque publicité sur laquelle nous cliquons et chaque vidéo que nous regardons sont utilisés pour créer des profils détaillés de nous-mêmes. Ces profils psychographiques créés à l’aide de Big Data ne sont pas seulement utilisés pour savoir quels produits nous pourrions vouloir acheter. Plus effrayant encore, ils s’intéressent à nos préférences politiques, à nos opinions, à nos attitudes et à nos croyances, et même à nos motivations et à nos peurs les plus intimes.

On peut vraiment le dire ainsi : avec leur intelligence artificielle, leur Big Data et leur puissance de calcul quasi illimitée, Google, Facebook et Amazon nous connaissent mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Depuis les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance illégaux et omniprésents de la NSA aux États-Unis, qui travaille main dans la main avec ses partenaires Five Eyes en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la plupart des personnes raisonnablement informées savent que les gouvernements collectent et stockent également d’énormes quantités de données sur tous leurs citoyens – y compris presque toutes les conversations téléphoniques, les SMS et les e-mails. Les appareils de sécurité nationaux des États et les grandes entreprises internationales à but lucratif établissent des profils sur nous, surveillent et analysent chaque aspect de notre vie.

Jusqu’à présent, le pacte faustien que nous avons conclu avec Big Data ne semble pas avoir beaucoup plus d’effets qu’un léger coup de pouce ici ou là d’une publicité en ligne ou une recommandation d’Amazon étrangement précise qui nous incite à acheter une chose dont nous ne savions même pas nous-mêmes que nous la voulions.

Mais tout cela va changer — et pour toujours — si nous autorisons l’introduction des carnets de vaccination. Pourquoi ? Parce que le carnet de vaccination, et le système de crédit social qu’il deviendra rapidement, est la dernière pièce manquante d’une architecture automatisée de surveillance totale et de contrôle social. George Orwell nous a tous familiarisés avec de nombreux aspects de la surveillance et nous savons tous intuitivement que le fait d’être surveillé exerce une certaine pression sur nous – et que nous sommes alors plus enclins à respecter certaines règles et normes. Pensez aux radars sur les routes et aux caméras de surveillance dans les magasins et les centres-villes.

Mais il y a un autre aspect de la surveillance que peu d’entre nous connaissent, à l’exception des amendes occasionnelles pour excès de vitesse – et c’est l’aspect disciplinaire de la surveillance, qui se trouve à la fin de toute structure de surveillance : la punition après les infractions. Jusqu’à présent, cette pièce du puzzle manquait, mais avec le carnet de vaccination, chaque contrevenant portera désormais dans sa poche le mécanisme de sa sanction automatique.

Dans le débat académique sur la surveillance, on utilise le terme de « totalitarisme clé en main ». L’idée est que l’infrastructure de surveillance d’un système totalitaire a déjà été construite autour de nous – mais n’est pas encore en fonction. La machine est prête, mais la clé n’a pas encore été tournée. Les carnets de vaccination sont le dernier élément de cette infrastructure, le dernier rouage de l’engrenage. Ils sont le fer de lance disciplinaire du système totalitaire de surveillance et de contrôle.

Dès que nous permettrons la mise en œuvre de cette dernière partie critique de l’infrastructure, dès que nous l’accepterons comme une partie normale de notre vie quotidienne, la clé sera tournée, le Rubicon sera franchi – et il n’y aura plus de retour en arrière possible. Il n’y aura alors plus de place pour le désaccord, plus d’occasions de discuter et plus de place pour les écarts par rapport aux normes ou aux comportements prescrits. Et au fur et à mesure que disparaît l’espace si important de la confrontation, de la différence et de l’inadaptation, disparaît également pour les gens normaux la possibilité de déterminer ensemble la direction dans laquelle notre société doit évoluer. La machine sera en fonction, observera sans cesse et automatiquement, établira des profils et les évaluera, dirigera notre comportement et nous punira si nécessaire. Nous serons à jamais à la merci de nos dirigeants, des dirigeants qui détiennent la clé de la machine ; qui comptent nos points, qui établissent toutes les règles ; qui décident si nous recevons une coche verte ou une coche rouge. Ce sont eux qui décident si nous sommes intégrés dans la société ou si nous sommes repoussés dans les dangereuses marges de l’existence.

Si nous laissons faire ça, ça signifie – comme l’a dit Aldous Huxley – la dernière révolution. Il n’y aura plus de retour en arrière possible. La liberté telle que nous, et des générations avant nous, l’avons connue toute notre vie sera effacée à jamais, sauf pour les quelques privilégiés au sommet de la pyramide. Avec le temps, peut-être dans une ou deux générations, nous serons tellement conditionnés par la surveillance constante et les récompenses et punitions qui y sont automatiquement associées que nous nous contrôlerons tout simplement nous-mêmes, nous nous surveillerons nous-mêmes, nous nous autocensurerons et nous nous soumettrons. La liberté dont nous jouissons aujourd’hui, et même l’idée de liberté telle que nous la concevons aujourd’hui, deviendront presque impensables pour nos enfants et toutes les générations à venir. On dit que le totalitarisme est avant tout la focalisation extrême de la surveillance pour atteindre des objectifs politiques. En grande partie sans débat, discussion ou consentement éclairé, nous laissons se développer, sous le couvert de la pandémie Covid-19, un nouveau monde totalitaire de surveillance totale, de contrôle et de conformité, qui est même salué par beaucoup parce qu’ils veulent faire leur part dans la lutte contre le virus. Il est tentant de penser que nous, qui vivons aujourd’hui dans notre monde hautement technologique et saturé de médias, sommes bien trop informés et bien trop intelligents pour être dupés par un tel stratagème. Oui, les gens sont peut-être tombés sous le charme du fascisme et du totalitarisme par le passé, mais nous sommes tout simplement bien trop éduqués pour tomber dans un tel piège.

Mais est-ce vraiment le cas, en êtes-vous sûr ? Regardez autour de vous, regardez combien peu d’écarts par rapport au récit approuvé sont autorisés dans les médias grand public. Regardez comment la peur est utilisée pour nous intimider et nous contrôler. Regardez comment nous nous disputons à propos des masques, des confinements et des vaccins obligatoires. Regardez comment nous commençons à penser en deux groupes. Le groupe de ceux qui en font partie et le groupe de ceux qui en sont exclus. Pouvez-vous voir le chemin parcouru en si peu de temps ? Si chacun utilise son esprit critique, la propagande et l’influence ne deviennent que trop évidentes. Le véritable objectif est déjà visible pour tous ceux qui veulent le voir. Étant donné la gravité de la situation, je vous demande de vous arrêter un instant et de réfléchir à ce qui suit.

Pendant des siècles, peut-être des millénaires, le flambeau de la liberté a été transmis de génération en génération, souvent au prix du sang, et la flamme de ce flambeau a été maintenue en vie avec les mains par lesquelles il a été transmis. Ceux d’entre nous qui vivent aujourd’hui et qui ont la chance de vivre dans des sociétés démocratiques sont désormais porteurs de ces flambeaux. Imaginez maintenant que vous regardez dans les yeux de vos parents, de vos grands-parents et de toutes les générations qui vous ont précédés à travers le temps. Regardez tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre libres, qui se sont battus, qui se sont engagés, qui ont protesté et qui ont affronté des despotes pour que la liberté individuelle puisse être garantie pour eux et leurs descendants. Êtes-vous prêt à regarder ces personnes dans les yeux et à leur dire que vous avez laissé cette torche s’éteindre pour toujours à cause d’un virus ? Que vous avez laissé la flamme s’éteindre parce que vous étiez trop peureux, trop apathique, trop confiant ou trop facilement manipulable ? Imaginez maintenant que vous vous projetez dans l’avenir et que vous pensez à tous vos descendants, à vos enfants et petits-enfants, qu’ils soient déjà en vie ou à naître, et à toutes les générations qui viendront après nous. Regardez ces personnes dans les yeux et dites-leur que la liberté nous a été donnée, mais que nous avons permis qu’elle nous soit retirée, et donc à eux aussi, parce que nous n’avons pas reconnu le tour de passe-passe ou – si nous l’avons reconnu – que nous n’avons rien fait pour l’empêcher. Ressentez-vous le poids de la responsabilité ?

Nous pouvons être en désaccord sur de nombreux points, mais nous sommes certainement d’accord sur ce point. Que la liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le plus précieux de tous les cadeaux qui nous ont été légués et que la liberté doit être choyée, entretenue et défendue à tout prix pour les générations futures. Il devrait être clair maintenant que le certificat de vaccination, le passeport Covid, le passeport vert ou quel que soit le nom qu’ils veulent lui donner, n’a absolument rien à voir avec notre santé. Et malgré la manière dont il nous est présenté, son introduction mondiale ne nous permettra pas de retrouver notre vie d’avant.

En fait, c’est exactement le contraire qui se passe. Le certificat de vaccination est la porte parfaitement construite pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, comme nous n’en avons jamais vu auparavant. C’est pourquoi nous ne devons en aucun cas, quelles que soient les pressions exercées sur nous, permettre l’introduction de certificats de vaccination. Ne vous y trompez pas. Il s’agit d’un moment clé de notre histoire, comme l’ont vécu les Spartiates lors de la bataille des Thermopyles ou les jeunes hommes sur les plages de Normandie. L’ampleur réelle de ce qui est en jeu ne sera jamais surestimée. Nous sommes nés sur cette belle terre en tant qu’êtres libres et souverains.

Nous sommes tous frères et sœurs. Nous sommes une famille humaine, indépendamment de notre couleur de peau, de nos croyances ou de notre nationalité. Il n’est pas nécessaire de forger des armes, de prendre d’assaut des murs ou de raser des bâtiments. Nous devons simplement nous lever, nous unir et dire que trop c’est trop. Nous avons compris les manigances, nous voyons maintenant clairement le plan et nous ne laisserons pas notre liberté nous être volée. Le flambeau de la liberté ne s’éteindra pas. Ni maintenant, ni à l’avenir, et surtout pas sous notre contrôle. Notre moment est venu de défendre ce flambeau pour toutes les générations futures. De raviver sa flamme et de la transmettre intacte et renforcée à toutes les générations futures. D’une seule voix, nous devons promettre à nos descendants :

Nous ne vous laisserons pas tomber ! Si vous vous sentez concerné par ce message, je vous invite à le partager avec votre famille et vos amis. Car c’est maintenant qu’il faut agir !




Nouveau rapport alarmant du groupe de travail sur l’analyse des vaccins en Allemagne et dans d’autres pays

[Source : anamihalceamdphd.substack.com]

Par Dr Ana Maria Mihalcea, MD, PhD

[Voir aussi :
Le but démontré des injections antiCovid]

Les programmes de vaccination COVID-19 doivent être arrêtés immédiatement. Le groupe de travail allemand pour l’analyse du vaccin COVID a rendu publiques ses premières conclusions dans un rapport de grande envergure :

  1. Des substances toxiques ont été trouvées dans tous les échantillons de vaccins COVID-19 — sans exception.
  2. Les échantillons de sang de toutes les personnes qui ont été vaccinées ont montré des changements marqués.
  3. Plus la stabilité de l’enveloppe des nanoparticules lipidiques est grande, plus les effets secondaires du vaccin sont fréquents.
  1. Dans tous les échantillons de vaccins COVID-19, sans exception, on a trouvé des composants, en utilisant plusieurs méthodes de mesure, qui :
    • sont, dans les quantités trouvées, toxiques selon les directives médicales,
    • n’avaient pas été déclarés par les fabricants comme étant présents dans les vaccins,
    • sont pour la plupart métalliques,
    • sont visibles au microscope à fond noir comme des structures distinctives et complexes de différentes tailles,
    • ne peuvent être expliqués que partiellement comme le résultat de processus de cristallisation ou de décomposition,
    • ne peuvent être expliqués comme une contamination provenant du processus de fabrication.
  2. La comparaison d’échantillons de sang de personnes non vaccinées et vaccinées au moyen de la microscopie à fond noir a montré des changements notables dans le sang de chaque personne qui avait été vaccinée avec les vaccins COVID-19. Ces changements étaient évidents même si ces personnes n’avaient pas encore manifesté de réaction visible aux vaccins. Des structures complexes similaires à celles des vaccins ont été trouvées dans les échantillons de sang des personnes vaccinées. L’analyse d’images par intelligence artificielle (IA) a permis de confirmer la différence entre le sang des personnes vaccinées et celui des personnes non vaccinées.
  3. La stabilité de l’enveloppe des nanoparticules lipidiques est étroitement liée à l’incidence des effets secondaires et des lésions des vaccins. Plus cette enveloppe est stable, plus la quantité d’ARNm qui pénètre dans les cellules, où la production de protéines de pointe a ensuite lieu, est importante. Ces résultats correspondent aux conclusions des pathologistes qui ont pratiqué des autopsies sur des personnes décédées à la suite d’une blessure vaccinale. Des protéines spike ont été détectées dans les tissus endommagés. Les chercheurs soupçonnent que la protéine spike est, en soi, toxique.

Les éléments suivants, essentiellement métalliques, ont été détectés de manière inattendue dans les doses d’AstraZeneca, BioNTech/Pfizer et Moderna :

  • Métaux alcalins : césium (Cs), potassium (K),
  • Métaux alcalino-terreux : calcium (Ca), baryum (Ba),
  • métaux de transition : cobalt (Co), fer (Fe), chrome (Cr), titane (Ti),
  • métaux des terres rares : cérium (Ce), gadolinium (Gd),
  • Groupe métal minier : aluminium (Al),
  • Groupe du carbone : silicium (Si) (en partie matériau de support/glace),
  • Groupe de l’oxygène : soufre (S).

Veuillez consulter cette recherche approfondie et cette excellente documentation ici :

Voici un autre chercheur qui a trouvé des nanostructures :

Nouvelles preuves scientifiques de la présence de nanostructures dans des flacons Pfizer en Nouvelle-Zélande [en anglais] :



Le Dr Daniel Nagase discute dans cette vidéo de la spectroscopie de masse qui n’a pas identifié de phosphore ou d’azote dans l’échantillon. Cela signifie qu’il n’y avait pas d’éléments liés à la vie, qui constituent des molécules comme l’ARN, l’ADN ou les protéines.

[Voir aussi :
https://guyboulianne.com/2022/08/15/le-dr-daniel-nagase-examine-deux-echantillons-des-vaccins-covid-19-a-arnm-et-montre-quils-ne-contiennent-aucun-element-de-la-vie/]

[En anglais :]


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Voici un article sur ses découvertes :

Des chercheurs canadiens trouvent des nanotechnologies de carbone et du thulium dans les injections de Covid de Moderna et Pfizer :

Voici une vaste documentation sur les nanoparticules dans le sang des patients vaccinés en Italie [en anglais] :

Veuillez également consulter cet article récemment publié par le Dr Robert Young qui montre dans son analyse la découverte de l’oxyde de graphène [en anglais] :

Résumé :

En tant que médecin, je suis horrifiée par cette information. Je veux que tout le monde voie ça, ce n’est pas normal. C’est une preuve indéniable. C’est l’agenda transhumaniste de l’IA dans toute sa force. Les vaccins doivent être arrêtés. C’est ce qu’on injecte aux enfants. On l’injecte à des gens bien qui ne savent rien de l’agenda diabolique qui se cache derrière les vaccins. Il y a tellement d’informations irréfutables maintenant, et tous les responsables doivent être tenus pour responsables. Lisez ceci. Regardez-le. Ceci a été injecté à 68 % de la population mondiale.

Je suis de tout cœur avec ceux qui ont cela dans leur corps. Faites quelque chose, partagez-la, parlez-en. Sauvez l’humanité. Merci.




Idriss Aberkane, la science peut-elle être humaine ?

Par Alain Tortosa

Cher monsieur Aberkane, le battage sur les réseaux sociaux à propos de votre interview accordée à l’Express(([1] ExpressGate : l’entretien d’Idriss Aberkane avec l’Express en exclusivité sur FranceSoir
https://www.youtube.com/watch?v=0Bi_1-BzY88)) a excité ma curiosité et conduit à regarder(([2] Pour être honnête, je n’en ai regardé que 55 minutes, ce qui me semblait suffisant pour me forger une opinion.)) ce fameux entretien que vous avez eu avec deux de leurs journalistes.

Mon propos, monsieur Aberkane, s’articulera en deux temps, un premier sur la forme et un second sur le fond.

En préambule, vous ne me connaissez pas bien sûr, monsieur Aberkane (bon j’arrête le M. Aberkane dont vous avez largement usé pour déstabiliser les journalistes), mais si vous prenez le temps de lire quelques-uns de mes écrits(([3] Https://7milliards.fr)), vous constaterez que je ne suis certainement pas du côté de la caste journalistique.

Vous (je suppose) et moi savons que dans leur immense majorité ceux-ci sont des lâches qui préfèrent leur paye à leur dignité, des corrompus qui ont vendu leur âme au diable ou des débiles qui croient être des génies de l’Olympe.
Ceci pour préciser que je ne les porte pas dans mon cœur et ainsi ne pas me faire de procès d’intention.
Je précise aussi ne pas avoir lu l’article de l’Express.

La forme

Ce serait vous faire affront que de vous considérer naïf.
Nous connaissons le « travail » de l’Express depuis des années et encore plus depuis la crise Covid.

Faisant le reproche aux journalistes de ne pas avoir fait un minimum de recherches sur Google pour connaître leur sujet, il me semble évident que vous, à la différence, avez fait ce travail les concernant.

Alors une première question se pose :

« Pourquoi avoir accepté cette interview ? »

J’estime que ce serait vous faire offense de penser que vous auriez pu imaginer bénéficier d’un travail neutre, objectif ne trahissant aucune de vos pensées ou de vos travaux.

Qui pourrait imaginer un travail honnête et sérieux de leur part (je souligne une fois de plus, le mépris que j’ai à leur encontre).

Dès lors, accepter leur proposition d’interview indique un objectif « autre ».

D’entrée de jeux vous procédez à la mise en scène… je pourrais dire la scène du crime.

  • Vous savez que vous êtes largement plus intelligent que vos interlocuteurs.
  • Vous savez que leur bagage scientifique est plus que léger.
  • Vous savez qu’ils travaillent mal et se croient en mission.

Afin de les « détendre », vous leur expliquez que :

« Tout ce que vous allez dire sera utilisé contre vous. »

Ainsi que :

« Vous allez être enregistrés ET diffusés. »

Notons qu’à ce stade je ne comprends pas pourquoi les journalistes acceptent ou plutôt si, je comprends, ils sont idiots et inconscients du piège qui va se refermer sur eux.

Et ce que vous aviez certainement planifié se produit, un jeu de massacre…

D’aucuns pourraient y voir narcissisme, méchanceté, « vengeance » (ils l’ont bien mérité).
Nombre de vos propos sont d’une extrême violence à leur encontre, quand bien même ils ne sont que vérité objective.
J’ai été mal à l’aise à de très nombreuses reprises et ressenti une méchanceté gratuite.

Je pourrais vous imaginer alors « légitimement » narcissique, mais je pense que votre démarche était uniquement « scientifique ».
De la science, de la logique froide et sans émotions…

J’ai pu assister à une démonstration (facile), prouvant, si cela était encore nécessaire, que les journalistes étaient incompétents, de mauvaise foi, imbus d’eux-mêmes et surtout du côté du « bien ».
De fait je ne comprends pas vraiment l’intérêt de piétiner des fourmis.
Si d’aventure cette action avait un fond émotionnel alors la victoire n’eût pas été auréolée de gloire.

J’imagine mal Novak Djokovic se réjouir d’une victoire contre un enfant handicapé de 5 ans.

D’autre part, si l’objectif était une démonstration purement scientifique sans état d’âme alors ici aussi, il m’est difficile d’y voir autre chose qu’une banalité…
OK, l’eau chaude ça brûle, OK les glaçons sont froids, mais quel intérêt de le redémontrer ?

En fait il faut attendre la fin de l’interview pour que vous annonciez que vous faites une enquête sur l’Express et qu’effectivement ces journalistes en sont les cobayes.

Cette interview semble de fait un acte politique.

Mais le problème des débats politiques est qu’aucun des camps ne change d’opinion lors d’un débat.

  • Les « pour » Idris pourront se réjouir d’une mise à mort qui ne serait que « justice » au regard du mal qu’ils nous font. Une preuve de plus de leur malhonnêteté et absence de dignité.
  • Les « contre » verront en Idris un être froid narcissique qui fait des attaques personnelles gratuites pour « masquer son incompétence » (je vous rappelle que je n’ai pas lu la publication de l’Express qui ne m’apporterait rien).

Je reste sur ma faim, pourquoi vouloir enfoncer une porte ouverte ?

Le fond

La science serait au service de l’homme.

Comment ne pas bondir de sa chaise face à de tels propos ?
L’histoire du monde regorge d’exemples où la science est au service de la destruction, de la souffrance, de la suppression des libertés, du mal, et j’en passe…

Rappelez-moi….

  • C’est bien les scientifiques qui ont inventé des armes de plus en plus létales du lance-pierres à la bombe atomique ?
  • C’est bien les scientifiques qui ont dessiné les plans des chambres à gaz et mis au point le zyklon b dans les camps ou l’agent orange au Vietnam ?

Je pourrais bien évidemment en écrire des pages et des pages.

Aujourd’hui c’est la science, la 5G, la miniaturisation qui permet le contrôle facial, les QR codes et demain la dictature climatique.

Vous auriez beau jeu de me rappeler que sans la science, il n’y aurait pas de scanner ou d’IRM pour diagnostiquer des cancers…
Cancers fabriqués par la science avec la pollution, les additifs chimiques, la suppression des cycles naturels et l’enfermement des fourmis dans des gratte-ciel sans nature ?

Je serais personnellement plus modeste sur l’apport de la science à l’homme.

Oui la science m’apporte un confort matériel, je ne suis pas dans la savane à manger des baies ou chercher à tuer un mammouth.
Mais ce « confort » est-il un apport en termes de liberté et de bien-être ?

Je suis un esclave de la technologie, un esclave d’internet, du téléphone, de la télé, de l’ordinateur, de la voiture, de l’électricité, de l’eau chaude, des normes, des lois, etc.

Les monstres qui dominent ce monde ont bien compris qu’ils nous tenaient par les c… avec le crédit, l’endettement à vie, mais surtout la peur de perdre ce confort uniquement matérialiste et sans âme.

Dieu a été remplacé par Satan !

Selon vous un domaine de la neuroscience serait valide au prétexte que l’U.S. Air Force aurait dépensé un demi-milliard en recherche et développement pour des casques vendus 400 000 dollars l’unité.

En premier lieu, je vous sais gré d’avoir reconnu que si ce casque était efficace pour le pilote il l’était aussi contre les humains qu’il aide à tuer.
De ce fait, j’en reviens encore sur « la science est-elle bonne pour l’homme » ?

En second lieu, vous semblez déduire que ce casque bourré de neuroscience serait « bon » pour le pilote.

Ce raccourci me semble tout du moins audacieux.
Au mieux, il retarde l’insupportable.
Si grâce à celui-ci le pilote peut accomplir des actions ou des missions autrefois impossibles ou tenir deux heures au lieu d’une, je ne vois pas le bénéfice personnel.
En l’occurrence, le pilote n’est qu’une interface (à ce jour encore utile) et rien de plus.
Bref, ce casque est au service du Pentagone, des politiques, des va-t-en-guerre et certainement pas du pilote.

La démonstration affirmant que si l’on dépense des milliards dans un domaine c’est qu’il est efficace me semble fort étrange.

Rappelons une blague racontée par M Attali (cf. mon ouvrage(([4] 7 milliards d’esclaves et demain ?))) dans laquelle des juifs achètent puis revendent des pantalons à une jambe. Un catholique fait remarquer le problème en affirmant que ces pantalons sont invendables. Et le juif de répondre que ces pantalons ne sont pas faits pour être portés, mais pour être achetés et vendus.

Plus récemment on pourrait se référer aux injections contre le Covid pour lesquelles les fabricants savaient, avant même de commencer, qu’un vaccin à ARN messager sur un virus qui ne fait que muter, qui plus est avec une vaccination durant l’épidémie, ne pourrait qu’augmenter les mutations et rendre le produit inefficace.
Cela ne les a pas empêchés d’écouler des milliards de doses d’un produit inefficace et dangereux.

Les exemples ne manquent pas comme l’escroquerie freudienne ou pasteurienne.

Je m’étonne donc de cette affirmation :

« Si c’est étudié et vendu, c’est que ça marche ».

  • Le fabricant de casques n’en a que faire, il voit un marché fort juteux.
  • Les militaires qui soutiennent le projet y voient une étoile de plus sur leur uniforme.
  • Les politiques sont des héros pour protéger les Américains.
  • La corruption permet de soudoyer des scientifiques pour affirmer l’efficacité.

Ceci peut durer jusqu’à (concernant ce casque je n’ai pas d’infos) jusqu’à la mise au grand jour du scandale.
Non, le succès d’une méthode n’apporte en rien la preuve de son efficacité, la vérité ne se mesure pas en quantité.

Les neurosciences pourraient soulager au quotidien.

Selon le site techno-science(([5] https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Neurosciences.html)):

« Les neurosciences correspondent à l’ensemble de toutes les disciplines biologiques et médicales qui étudient tous les aspects, tant normaux que pathologiques, des neurones et du système nerveux.

Les neurosciences étudient le développement, la structure et le fonctionnement du système nerveux, du niveau moléculaire au niveau psychologique, avec les méthodes et les moyens des sciences biologiques (biologie, biochimie, pharmacologie, anatomie et physiologie) et sciences médicales (neurologie, neuropsychologie et psychiatrie) et des sciences psychologiques (psychologie cognitive). »

Nous voyons ici que le champ est très large.

Personnellement quand j’entends neuroscience, coaching, développement personnel, j’entends aussi manipulation des pensées et des cerveaux.

Le terme de « développement personnel » est fort étrange… pourquoi faudrait-il que les humains bénéficient d’un enseignement de développement personnel induit par autrui ?

Pourquoi faudrait-il que nous soyons plus « performants » ?

Vous avez cité un exemple concret (si j’ai bien compris) d’une personne ayant des difficultés à se lever le matin et se motiver pour aller au travail.
Personnellement si quelqu’un me dit ça j’en déduis qu’il n’est pas heureux, pas rempli dans sa vie et que ce travail factuellement nourricier ne nourrit pas son âme.

Mes propos suivants illustrent peut-être mon ignorance, mon incompréhension totale des neurosciences, mais je pense que nombreux sont ceux qui pourraient être dans mon cas.

J’ai compris, déduit, que les neurosciences pouvaient aider cette brave personne à trouver une motivation et peut-être même un plaisir à se lever le matin pour aller au travail.

Dans ce cas de figure, la neuroscience ne serait pas une forme de « guérison », mais un « antidouleur »…
« Tu as mal à la tête ? Prends une aspirine ! »

Pire encore si cette personne malheureuse au travail devenait heureuse alors la neuroscience serait vraiment de la manipulation mentale.

La douleur de cette personne au quotidien n’est-elle pas bonne pour lui ?
N’est-elle pas un signal émotionnel envoyé par son cerveau pour lui dire qu’il ne peut pas rester ainsi ?
A-t-il besoin d’un coaching pour accepter l’inacceptable ou d’une thérapie (qui relève aussi des neurosciences) pour se trouver lui-même et enfin partir faire bûcheron au Canada ?
Encore faut-il que ce désir de devenir bûcheron et de passage à l’acte ne soit pas induit par le thérapeute.

Attention, je ne nie pas l’existence de souffrances et de biais cognitifs. Une personne en relation avec un manipulateur sera moins encline à en être victime si elle a connaissance de leur existence, la capacité de les détecter et un amour propre/narcissisme suffisamment développé pour s’en protéger.

La société ne veut pas d’hommes libres, mais uniquement des esclaves dociles.
De fait, elle ne peut que valoriser des méthodes de manipulation mentale visant à les maintenir à l’état de moutons dociles et certainement pas de développement personnel.

D’autre part, a-t-on le droit moral de modifier le cerveau d’un individu quand bien même cette modification se traduirait par une diminution ou une suppression de ses souffrances ?

La neuroscience serait-elle l’héritage high-tech des électrochocs barbares du 20e siècle ?

Ici encore il est légitime de se reposer la question quant à savoir si la science est bonne pour l’homme ou pas.

C’est bien les neurosciences qui ont converti en mouton la population au point qu’elle demande à porter un masque, à être confinée, à réclamer un passeport pour aller au restaurant ou s’injecter une substance expérimentale douteuse y compris aux enfants et aux femmes enceintes !

Il est intéressant de voir à quel point la science a été enterrée, anéantie durant cette crise au profit de « neurosciences » et d’outils toujours plus performants de manipulation mentale des individus.

Cette destruction de l’humain n’eut pas été possible sans le concours de « scientifiques » délirants, mégalomanes ou corrompus.

Celui qui pense, qui doute, qui se pose des questions est devenu le « complotiste », le « fou », le « dangereux » et même « l’antisémite » que l’on sort de son chapeau comme le véhicule prioritaire au Mille-Bornes.

On est arrivé à faire croire au peuple en semaine n qu’il ne fallait surtout pas s’asseoir sur une plage au risque de répandre la mort et en semaine n+1 qu’il ne fallait surtout pas bouger sur une plage et rester statique.
Le drame est que des forces de l’ordre sont là pour obéir comme les soldats qui faisaient monter des juifs dans des trains.
Aujourd’hui encore les soignants sont suspendus sous prétexte qu’ils n’ont pas fait de faux pass comme leurs collègues alors même que preuve est faite depuis longtemps que l’injection vaccinale n’empêche pas les contaminations.

Le peuple est-il debout pour dire « non » alors même que l’on ferme des services faute de soignants ?
Les collègues prétendument vaccinés sont-ils debout pour réclamer leur réintégration ?
Bien sûr que non !

Peut-on oser parler de progrès de l’humanité grâce à la science ?

Ah, il est toujours possible de sortir le couplet sur « ce n’est pas l’outil qui est bon ou mauvais, mais son usage ».

Je suis bien d’accord qu’une puce RFID (ou mieux) implantée sur chaque humain pourrait rendre l’enlèvement d’enfants impossible et nous permettrait de ne plus perdre nos clefs.

Et encore, je suis bien naïf, les plus grands pédophiles de notre planète auront la possibilité de débrancher les liaisons vers les serveurs grâce à d’autres complices pédophiles et dans un silence assourdissant des médias.

Nos « bons » médias comme l’Express sont là pour nous rappeler que l’ennemi est le Covid, la variole du singe, Poutine ou le fameux réchauffement climatique causé par le méchant CO2 !
La suppression définitive de nos droits nous sauvera de l’apocalypse, amen !

Tout le reste n’est que délire, il ne faut surtout pas réveiller les moutons qui ne demandent qu’une chose, ne pas avaler la pilule rouge(([6] Cf. Matrix))!

Mais dans les faits, cette puce a pour unique vocation de nous espionner, nous tracer, nous contrôler et réduire encore plus nos libertés.
Il en est de même de la suppression de l’argent liquide si pratique au quotidien et si pratique pour nous contrôler.
Le scientifique ne peut pas se réfugier derrière « je ne suis pas responsable de l’usage liberticide de mon invention » de même que l’enseignant en neurosciences ne peut se dédouaner de l’usage qu’en fera un psychopathe qu’il aura formé.

Le narcissisme, la soif de pouvoir, la corruption mènent le monde et les scientifiques seront toujours les pions des forces du mal.
Il y aura toujours un scientifique corrompu, narcissique ou naïf pour concevoir le plus immonde et un enculé pour l’utiliser.

Les progrès de la science rendent l’homme de plus en plus « inutile » et les pourritures en sont bien conscientes.
Qu’elles sont les inventions qui auraient été créées si chaque scientifique s’était posé la question
« Est-ce bon pour l’humanité ou cette invention peut-elle (et donc va-t-elle) être utilisée contre l’homme ? »

Je crains qu’il ne fût pas resté grand-chose…

Demain l’intelligence artificielle sonnera-t-elle la fin de l’humanité ?
C’est plus que probable si elle n’est pas purement et simplement interdite et condamnée.

Je vous rappelle que les lois de la robotique d’Asimov qui devaient nous protéger ont été bafouées depuis bien longtemps par les militaires qui utilisent des robots avec une composante décisionnelle autonome pour tuer des humains !

Alors personnellement je veux croire en l’humain plus qu’en la science qui doit être sévèrement contrôlée et limitée.
La science est froide, logique, elle n’a pas d’états d’âme, pas d’émotions, ni conscience.

Cette mise à mort des journalistes dans l’interview me fait penser au personnage de Spock dans Star Trek.
Il est ultra intelligent (comme vous, en tous les cas largement plus que moi), il a une logique scientifique sans faille (probablement comme vous).

Mais Spock est double, sa partie vulcaine est dénuée d’émotions, purement logique, purement scientifique.
Pour autant l’intérêt du personnage est dans son humanité, son illogisme et les émotions qu’il ressent.
C’est cette part humaine qui lui permet de ne pas être un monstre (et parfois inversement en cas de troubles émotionnels).

Toutes les saloperies du monde commises avec la complicité des scientifiques ne sont possibles que par leur sang vulcain…
Si l’empathie était de ce monde, s’ils avaient accès à l’ensemble des émotions humaines, alors le monde serait moins pourri.

Merci.

Alain Tortosa

7 août 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220807-idriss-la-science-a-t-elle-une-ame.pdf





La cabale mondialiste promeut un régime à base d’insectes — et de cannibalisme

[Source : mercola.com]

Par Dr Mercola

Résumé

  • Le Forum économique mondial envisage un système alimentaire qui ne comprendrait pas d’aliments d’origine animale et qui ne nécessiterait pas une grande superficie de terrain. En fait, depuis plusieurs années, le FEM [Forum Économique Mondial] défend l’idée que nous devrions nous habituer à manger des insectes et à boire des eaux usées récupérées. Les deux sont en train de se déployer.
  • Dans un article paru en juillet 2022, le New York Times a porté les projections dystopiques du FEM à un tout autre niveau, en annonçant que l’heure est venue d’envisager le cannibalisme.
  • Interprétation : Le FEM et ses alliés prévoient des pénuries alimentaires qui, dans certaines régions, pourraient dégénérer en famine, et ils veulent que vous sachiez que lorsque ce moment viendra, vous pourrez manger votre voisin.
  • En plus d’une récente vague de livres et d’émissions de télévision qui glorifient le cannibalisme, il existe un « art » du steak humain cultivé en laboratoire et de la viande végétalienne conçue pour avoir le goût de la chair humaine. En 2019, un professeur suédois a également défendu le cannibalisme comme une alternative plus durable à la consommation d’insectes.
  • Une grande partie de l’« inspiration » supposée derrière la promotion des régimes alimentaires non naturels proviendrait d’un désir de sauver la planète. Bien que cela soit admirable, il est important de réaliser que le programme « vert » — tel qu’il est actuellement promu — n’est rien d’autre qu’une tactique de peur pour amener les gens à accepter des conditions de vie qui seraient autrement inacceptables, comme manger des insectes, boire de l’eau d’égout récupérée et même, apparemment, le cannibalisme…

[Ndlr : l’eau courante ou dite « du robinet » est déjà de l’eau d’égout récupérée.]

À maintes reprises, le Forum économique mondial (FEM) et ses collaborateurs mondiaux ont « prédit » l’avenir avec une précision étonnante, parfois des années à l’avance, puis, lorsque les prédictions se réalisent, ils font comme s’ils n’y étaient pour rien.

Il est bon de rappeler que le fondateur du FEM, Klaus Schwab, lors de la réunion de mai 2022 à Davos, a clairement déclaré que l’avenir n’arrive pas tout seul, il est « CONSTRUIT — par nous », se référant à lui-même et aux autres participants dans la salle. Ainsi, ne vous y trompez pas, ils croient vraiment qu’ils ont le droit de décider du destin du monde, et que vous et moi n’avons pas voix au chapitre.

Ce destin a été officiellement annoncé en juin 2020 sous la bannière de la « Grande Réinitialisation », par Schwab lui-même.1 Ce projet de « reconstruire en mieux » [« Build Back Better » ou « BBB » en anglais] implique la réorganisation et la restructuration complètes de toutes les composantes de la société, y compris la finance, l’industrie, l’éducation, les « contrats sociaux », le secteur énergétique et le système alimentaire.

En ce qui concerne le système alimentaire, le FEM envisage un système alimentaire qui n’inclurait pas d’aliments d’origine animale et ne nécessiterait pas une grande superficie de terre. En fait, depuis plusieurs années, le FEM défend l’idée que nous devrions nous habituer à manger des insectes2,3,4 et à boire des eaux usées récupérées. Pour ne citer qu’un exemple, à la mi-octobre 2018, le FEM a publié sur Twitter :5.

« Bonne bouffe : pourquoi nous pourrions bientôt manger des insectes ».

Insectes, eaux usées et cannibalisme — Les plans de la cabale pour vous

Les nombreuses prédictions du FEM se transforment maintenant rapidement en réalité, et ses programmes égoïstes sont, bien sûr, salués comme brillants et nécessaires par ses alliés médiatiques. Par exemple, en février 2021, le magazine Time6 a insisté sur le fait que nous devrions vraiment manger plus d’insectes pour sauver la planète, et en mai 2021, Bloomberg a annoncé que « L’avenir de l’eau est dans les eaux usées recyclées, et nous allons tous les boire »7.

En effet, la Californie a déjà entamé sa transition des toilettes au robinet.8 Le 23 juillet 2022, le New York Times9,10 a ensuite porté les projections dystopiques du FEM à un tout autre niveau, en annonçant que le temps d’envisager le cannibalisme est maintenant venu :

« Une image est venue à Chelsea G. Summers : un petit ami, accidentellement et volontairement renversé par une voiture, un travail rapide avec un tire-bouchon et son foie servi à la toscane, sur des toasts. C’est ce fruit de son imagination tordue qui a incité Mme Summers à écrire son roman “Une certaine faim”, qui raconte l’histoire d’une critique de restaurant ayant un penchant pour la chair humaine (masculine).

Il s’avère que le cannibalisme a un temps et un lieu. Dans les pages de certains livres récents à vous retourner l’estomac, et sur les écrans de télévision et de cinéma, Mme Summers et d’autres suggèrent que ce temps est venu… Pouvez-vous le supporter ? »

L’écrivain du NYT, Alex Beggs — qui écrit également pour le magazine culinaire Bon Appétit — poursuit en énumérant plusieurs émissions de télévision et films récents présentant le cannibalisme sous un jour romantique. Comment laver le cerveau des gens, en particulier des jeunes, pour qu’ils acceptent l’inacceptable, si ce n’est en le glorifiant par la magie de la télévision ? Et ça marche. Un forum Reddit consacré à la série « Yellowjackets » de Showtime compte 51 000 membres.

« La tension de la série réside dans le fait que vous savez que le cannibalisme va arriver, mais quand ? Et pourquoi ? » écrit Beggs. La série reflète sans doute une tension que les élitistes du monde entier souhaitent voir émerger dans la vie réelle.

« Mais de quoi parlez-vous ? », me direz-vous. Permettez-moi d’être direct et de ne pas tourner autour du pot : le FEM et ses alliés fabriquent des pénuries alimentaires qui, dans certaines régions, peuvent évoluer vers une véritable famine, et ils veulent que vous sachiez que lorsque ce moment viendra, vous pourrez manger votre voisin.

Vous sauverez la planète, et vous-même. Le cannibalisme est une « victoire » pour le monde, alors ne soyez pas dégoûté. Vous pourriez même y prendre plaisir, et il n’y a pas besoin d’être rongé par une culpabilité inutile. Vous êtes toujours une bonne personne.

Tel est le message subliminal diffusé par ces articles, livres et émissions de télévision qui normalisent le cannibalisme, et ce n’est pas un hasard. Dois-je vous rappeler que la directrice adjointe de la rédaction du NYT, Rebecca Blumenstein, est membre du FEM ?11 Elle sait ce qui l’attend.

Et puis, bien sûr, il y a les vérificateurs de faits qui insistent sur le fait que le NYT « n’a pas publié un article qui normalise le cannibalisme »12, ce qui est en fait la preuve qu’il l’a fait. Ceux d’entre nous qui l’ont lu n’ont pas mal compris son objectif non déclaré. Le New York Times a également rendu des hommages élogieux à Marina Abramovic, dont l’« art » comporte des références graphiques au cannibalisme13.

Steak humain cultivé en laboratoire

En plus des livres et des émissions de télévision qui glorifient le cannibalisme, il y a le steak humain cultivé en laboratoire et la viande végétalienne conçue pour avoir le goût de la viande humaine. Pour commencer, en décembre 2020, un steak cultivé à partir de cellules humaines a été présenté comme une œuvre d’art au Design Museum de Londres, au Royaume-Uni14.

Le créateur du « steak Ouroboros » — une référence à l’ancien symbole alchimique du serpent qui dévore sa queue et renaît de lui-même — a déclaré que l’installation était une critique de l’industrie de la viande et qu’elle résultait d’une année passée à « imaginer comment le changement climatique pourrait avoir un impact sur l’avenir de la consommation alimentaire »15.

Il aurait été contrarié par le fait que « l’attention s’est rapidement focalisée sur les accusations selon lesquelles nous encouragions le cannibalisme ». À l’époque, le New York Times rapportait :16

« “Ouroboros Steak” examine l’auto-cannibalisme, mais n’en fait pas la promotion, comme une prise satirique sur la demande croissante de produits carnés dans le monde, dont les scientifiques ont averti qu’elle contribuerait probablement aux émissions de carbone et à la réduction de la biodiversité.

Les concepteurs espéraient que le fait de choquer le public avec cette suggestion déclencherait un examen de la responsabilité environnementale et de l’industrie de la viande propre, qui s’est présentée comme produisant de la nourriture « sans tuer », bien que la plupart des entreprises dépendent fortement du sérum bovin fœtal récolté lors de l’abattage des vaches enceintes pour la culture de cellules. »

Bien que les concepteurs aient pu avoir des intentions pures, le résultat final est toujours quelque chose qui profite à l’agenda dépravé de l’élite mondiale. Il convient également de noter que le bétail – élevé de manière régénératrice et non dans des exploitations d’alimentation animale concentrées (CAFO) – a en fait un impact très positif sur le climat.

Essaient-ils de normaliser le cannibalisme ? Absolument !

Poussant l’idée du steak humain un peu plus loin, une société appelée BiteLabs prétend vendre du salami artisanal fabriqué à partir de chair de célébrité cultivée en laboratoire.17 Selon leur site web, ils ont l’intention de collecter des échantillons de biopsie de célébrités, d’isoler les cellules musculaires, puis de cultiver la viande de célébrité en utilisant un bioréacteur exclusif.

La viande cultivée en laboratoire est ensuite salée, séchée, vieillie et épicée selon la tradition italienne. On ne sait pas encore si des célébrités ont signé pour devenir des salamis, mais l’entreprise semble bien réelle. Le magazine Grub Street de New York a écrit un article sur la startup en 2014.18 IFL Science19 a suivi en janvier 2022, notant qu’« il est parfaitement possible » de créer du salami à partir de viande de célébrité clonée.

Parmi les autres exemples d’un effort continu pour normaliser le cannibalisme, citons un article de 2018 traitant des avantages du plasma sanguin des adolescents20, censé avoir des effets rajeunissants. Une commande de 2,5 litres coûterait environ 8 000 dollars à l’époque. Dans le cadre d’une programmation prédictive, le film « Soylent Green », dans lequel le protagoniste se rend compte que la nourriture distribuée par le gouvernement est fabriquée à partir d’humains, a été tourné en 2022.21 Et puis, il y a Katy Perry (ci-dessous).

Un burger végétalien au goût de chair humaine

Poursuivant le défilé des tendances à normaliser le cannibalisme, en juin 2022, un hamburger végétalien censé « avoir le goût de la viande humaine » a remporté un prix d’argent au festival annuel de la créativité de Cannes Lions.22,23 Le burger à la viande humaine, composé de soja, de champignons, de protéines de blé, de graisses végétales et d’un mélange d’épices secret, a fait ses débuts lors d’un festival d’Halloween à Stockholm, en Suède, en 2021.

La vidéo ci-dessus était la publicité pour cet événement. Bien qu’ils déclarent qu’« aucun humain n’a été blessé dans le développement de ce produit », on peut évidemment se demander comment ils ont trouvé le profil de goût de la viande humaine en premier lieu.

Peut-être qu’ils l’ont inventé et qu’en fait, il n’a pas du tout le goût de la chair humaine. Qui serait capable de faire la différence ? Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un autre exemple où l’idée du cannibalisme est acceptée et louée.

« Cannibales contre le changement climatique »

Par coïncidence, un autre Suédois, le professeur Magnus Soderlund, a fait la une des journaux en 2019 en suggérant que « les humains devraient devenir cannibales pour lutter contre le changement climatique, car manger de la chair humaine est plus « durable » que l’industrie de la viande »24. Bien que son concept n’ait pas été adopté sur le champ, il semble que quelqu’un, quelque part, ait pris note de ses idées folles.

Si le cannibalisme a effectivement été pratiqué de temps à autre au cours de l’histoire de l’humanité, il s’agissait généralement — à quelques exceptions près — d’une mesure de dernier recours. Les gens mangeaient les membres de leur famille et leurs voisins pour survivre à la famine25.

Suggérer que la civilisation humaine la plus avancée de mémoire d’homme commence à se manger les uns les autres « pour sauver l’environnement » est déraisonnable à l’extrême. Nous disposons de méthodes d’agriculture régénératrice qui atténueraient la plupart de nos préoccupations environnementales. Il n’y a absolument aucune raison de passer de l’agriculture industrielle au cannibalisme.

L’agenda vert cherche à normaliser la baisse du niveau de vie

Une grande partie de l’« inspiration » supposée derrière la promotion des régimes alimentaires non naturels proviendrait d’un désir de sauver la planète. Bien que cela soit admirable, il est important de réaliser que l’ensemble du programme « vert » — tel qu’il est actuellement promu — n’est rien d’autre qu’une ruse, une tactique de peur, pour amener les gens à accepter des conditions de vie qui seraient autrement inacceptables, comme manger des insectes, boire de l’eau d’égout récupérée et même, apparemment, le cannibalisme.

Le programme vert est fondé sur des idées erronées sélectionnées, comme l’idée que les engrais azotés sont des polluants qu’il faut limiter en éliminant l’agriculture. Sans agriculteurs, que mangerons-nous ? La réponse de la cabale technocratique et transhumaniste : les mauvaises herbes, les insectes et, peut-être, les uns les autres.

Cela peut sembler fou, mais ils veulent vraiment se débarrasser du plus grand nombre de personnes possible, et aucune stratégie n’est éthiquement hors limite, qu’il s’agisse de la promotion de l’avortement, de l’élimination des combustibles fossiles sans avoir de solution de remplacement viable, de l’obligation d’effectuer des injections expérimentales de transfert de gènes, de régimes à base d’insectes, d’eaux usées récupérées ou de cannibalisme.

À propos, un certain nombre d’États américains ont également adopté l’hydrolyse alcaline26 comme alternative à la crémation, où les cadavres sont dissous et l’eau du processus est évacuée dans les égouts. Qu’y a-t-il de mal à combiner l’évacuation de l’eau utilisée pour dissoudre les restes humains dans les égouts et la réutilisation de cette même eau en eau potable ? Même si c’est surtout symbolique, c’est aussi une forme de cannibalisme.

Pourquoi les « réponses » des élitistes sont-elles si grossières ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous vous demandez probablement pourquoi tout ce que la cabale technocratique présente comme « la réponse » à nos problèmes mondiaux est si grossier et déshumanisant. La réponse simple est que nous ne sommes pas humains pour eux. Nous sommes une marchandise, comme le bétail, qui existe pour leur bénéfice et leur exploitation. Ils sont « au-dessus » du reste d’entre nous. Nous n’avons peut-être pas de système de castes, officiellement, mais il y a deux classes dans ce monde.

Avant que les agriculteurs ne se rendent compte que la vache folle était créée par l’alimentation des bovins avec des parties de bovins, cette pratique était courante. Et, franchement, les élitistes technocrates nous voient de la même façon. Pourquoi ne pas nourrir les mangeurs inutiles avec ceux qui ont encore une certaine valeur d’abeille ouvrière ? Pour eux, c’est tout simplement rationnel.

C’est efficace, et la technocratie est basée en grande partie sur l’efficacité d’un système donné. Les robots sont plus efficaces que les humains, donc les robots sont le meilleur choix. L’intelligence artificielle est plus efficace que l’intellect humain, et donc ils veulent fusionner avec elle. Que faire des humains inutiles, telle est la question. Et la réponse est de s’en débarrasser, de quelque manière que ce soit, sans soulever l’ire de trop de paysans.

Les célébrités adoptent le régime des insectes

Pour l’instant, la normalisation du cannibalisme n’en est qu’à ses débuts. Mais le fait que les insectes soient au menu – maintenant, aujourd’hui – est indéniable. Les célébrités ont bien sûr un rôle à jouer dans tout projet d’ingénierie sociale réussi, et dans la vidéo ci-dessus, l’actrice Nicole Kidman se met au service de l’équipe.

« Trois millions de personnes dans le monde mangent des insectes, et je suis l’une d’entre elles », déclare-t-elle en dévorant un certain nombre d’insectes différents, certains vivants et d’autres frits pour être croustillants. Vous pouvez parier votre dernier dollar que les insectes frits ont été frits dans des huiles de graines. Mon scepticisme quant à son authenticité mis à part, des recherches ont conclu que les célébrités peuvent effectivement « persuader les gens de manger des insectes ». Comme le rapporte PsychReg.org :27

« L’utilisation de l’appui de célébrités dans des publicités pour des aliments à base d’insectes peut accroître la volonté des gens d’inclure des insectes dans leur régime alimentaire, révèle une nouvelle recherche de la Norwegian Business School (BI), de l’université Chuo, de l’université Miyagi et de l’université d’Oxford.

Pour combattre et prévenir une crise alimentaire mondiale, nous devons explorer des sources de protéines alternatives. L’ONU a exhorté les gens à envisager la consommation d’insectes, car ils sont nutritifs, durables et facilement disponibles dans le monde entier. Cependant, beaucoup ont du mal à accepter le concept de manger des insectes…

Les résultats ont montré que la fiabilité perçue des célébrités, leur connaissance des aliments à base d’insectes et leur caractère approprié sont des facteurs cruciaux pour accroître la volonté des gens de manger des insectes.

Toutefois, les réactions sont différentes selon le sexe : pour les hommes, les publicités mettant en scène des acteurs ou des athlètes sont les plus efficaces, tandis que seuls les acteurs influencent efficacement les femmes. En revanche, les musiciens ne semblent pas avoir autant d’influence. L’utilisation de musiciens dans les publicités rendait les femmes moins disposées à consommer des aliments à base d’insectes…

Nos résultats démontrent que le soutien d’une célébrité peut être une stratégie très efficace pour accroître l’intérêt des consommateurs à manger plus d’insectes, à condition que la bonne célébrité soit ciblée sur le bon sexe. »

De toute évidence, ces recherches ne languissent pas dans un tiroir caché. Les adeptes de la Grande Réinitialisation technocratique mettent les résultats en pratique. Parmi les célébrités qui font l’éloge des insectes, on peut citer Drew Barrymore, Robert Downey Jr, le célèbre chef Gordon Ramsay, Salma Hayek et Angelina Jolie, pour n’en citer que quelques-uns28.

Autres types de cannibalisme

Si le cannibalisme est aujourd’hui abordé de manière plus frontale, les humains ingèrent et absorbent d’autres humains d’autres manières depuis de nombreuses années. Par exemple, les cellules de fœtus humains avortés sont fréquemment utilisées dans le développement de vaccins.

Et, si les cellules humaines ne sont pas présentes dans le produit final, des fragments d’ADN et des protéines cellulaires peuvent tout de même être présents. Pour en savoir plus sur ce processus, consultez cet article. En voici un court extrait :29

« En dehors de tout conflit moral que l’on pourrait avoir sur l’utilisation de fœtus avortés pour la production de vaccins, nous devons nous rappeler que l’ADN des fœtus avortés se retrouve effectivement dans les vaccins en tant que contaminant…

Des recherches indépendantes30 ont révélé que les vaccins fabriqués à partir de lignées cellulaires de fœtus humains contiennent « des niveaux inacceptables de contaminants sous forme de fragments d’ADN fœtal ».
Les vaccins provoquent une activation immunitaire systémique et des réponses inflammatoires, ce qui augmente la probabilité d’incorporation d’ADN étranger dans le génome de l’hôte. Et de fait, il a été constaté que l’ADN des cellules fœtales peut s’intégrer spontanément dans le génome de la personne vaccinée. »

D’autres produits qui utilisent des parties de fœtus avortés dans leur développement comprennent les cosmétiques, les médicaments pharmaceutiques et les exhausteurs de goût que l’on trouve dans de nombreux aliments et boissons.31 L’utilisation de cellules de fœtus avortés dans ces types de produits est-elle justifiable ?

Quand la fin justifie les moyens, de mauvaises choses arrivent

Étonnamment, selon Human Life International (HLI)32, une organisation catholique prétendument pro-vie, cela est justifiable si c’est « au service de l’humanité ». HLI estime que les vaccins sont au service de l’humanité, et que l’utilisation de cellules de fœtus avortés dans le développement de vaccins est donc acceptable. Les cosmétiques, en revanche, ne peuvent pas sauver des vies. Il faut donc s’opposer à la « pratique dégoûtante » consistant à utiliser des fœtus pour la création de cosmétiques.

« Nous avons de bonnes et solides solutions pour nos préoccupations environnementales. L’agriculture régénératrice — qui inclut et nécessite même l’élevage — est la voie à suivre si nous voulons vraiment nettoyer la planète, réduire la consommation d’eau et normaliser le climat. »

Il me semble que c’est vraiment couper les cheveux en quatre. HLI dit essentiellement que la fin justifie les moyens, même s’ils sont considérés comme odieux et potentiellement malsains (comme l’injection de fragments d’ADN d’une autre personne). Selon ce raisonnement, le cannibalisme pourrait être justifié au nom de la protection de l’environnement (comme certains l’affirment), mais je ne pense vraiment pas que nous devions aller dans ce sens.
Comme nous l’avons mentionné précédemment, nous avons de bonnes et solides solutions à nos préoccupations environnementales. L’agriculture régénératrice – qui inclut et nécessite même l’élevage – est la voie à suivre si nous voulons vraiment nettoyer la planète, réduire la consommation d’eau et normaliser le climat.

L’idée que notre seule issue est un régime alimentaire à base d’insectes et de cannibalisme est d’une ignorance stupide à l’extrême et doit être combattue à chaque instant. Ce ne sont pas du tout des solutions fondamentales. Ce sont des outils pour asservir, dénigrer et déshumaniser l’humanité, inventés par des gens qui considèrent chaque steak dans votre assiette comme quelque chose qui a été volé aux leurs.

Sources et Références




L’Humanité devient plus bête

[Source : FranceSoir]

[Ilustration :  PIXOLOGICSTUDIO / SCIENCE PHOTO LI / SKE / SCIENCE PHOTO LIBRARY / AFP]

Toutes les études psychométriques dans le monde démontrent une baisse du coefficient intellectuel depuis l’an 2000.

Imbécilisation de l’espèce, le passage à l’Idiocène

Par Teresita Dussart

CHRONIQUE — Entre toutes les menaces existentielles, il en est une absente de tous les agendas. Et pourtant elle détermine le futur de notre espèce. Il s’agit du déclin global du coefficient intellectuel (QI). De lui dépend le devenir de la science, de la culture, de la capacité à comprendre le monde. Le consensus sur ce déclin est désormais inéquivoque. Toutes les études psychométriques dans le monde démontrent une baisse du coefficient intellectuel depuis 2000. Plus le niveau du QI national est haut, plus la chute est importante. Indépendamment des études psychométriques, l’empirisme le démontre également. Un adolescent de 14 ans comprend en moyenne ce qu’aurait compris un enfant de 10 ans né avant 1975. Un des symptômes de cette régression est la déperdition de vocabulaire, signalée par de nombreuses études depuis 2017. Le vrai drame que révèle cet appauvrissement est celui de la difficulté à mémoriser pour les générations qui montent.

Le film Idiocracy (Mike Judge, 2007) constitue de ce point de vue une parabole prophétique. Le script raconte l’histoire d’un couple enregistrant un QI remarquable de 130 chacun, lequel attend pour se reproduire d’avoir concrétisé tous ses objectifs professionnels et matériels. Ce n’est jamais le moment. Jusqu’au jour où ils décident finalement de franchir le pas. Mais ils doivent alors faire face à l’horloge biologique de l’un et la démission de la libido de l’autre. L’ingénierie de fertilité assistée arrive trop tard pour eux. Pendant ce temps, les cas sociaux se reproduisent exponentiellement et finissent par conformer une combinaison de tares héréditaires. Tous inaptes à régler les questions les plus élémentaires à la survie de l’espèce, comme la gestion de la collection des résidus. Dans cette société idiotisée, l’obésité est devenue la norme, les gens ne buvant que des boissons sucrées. L’État est incapable de résoudre des questions simples, telles que l’irrigation des terres ou la gestion des résidus. La pornographie a rang de culture et les locaux de sexe rapide succèdent aux locaux de nourriture rapide. Les élites sont constituées par des contre-élites. Un peu comme dans le système scolaire actuel, où les premiers de classe sont perçus comme des perdants. Les décisions politiques sont toutes plus funestes et contre-productives les unes que les autres.

Les coïncidences avec notre réalité sont troublantes, quoique l’hyper fertilité de pauvres est un cliché du XXe siècle. La baisse de la fertilité dans les pays riches atteint désormais toutes les classes sociales. À cela, il convient d’ajouter que les classes socio-économiques ne sont que partiellement corrélées au niveau socioacadémique. Mais l’association pauvreté-fertilité repose sur un ressort anthropologique qui a eu sa raison d’être. Dans une famille pauvre et/ou traditionnelle, la principale ressource est humaine, en tant que source de travail, de pouvoir, d’identité. C’est encore le cas dans nombre de pays émergents, même si le déclin de la fertilité s’observe partout. 

Certains spécialistes proches des thèses eugénistes qualifient de fertilité dysgénique l’hyper reproduction entre « pauvres ». L’existence d’un marqueur de différence génotypique (intelligence héritée) n’a pourtant pas été définitivement démontrée. En revanche, l’intelligence phénotypique ou intelligence acquise est, elle, mesurable. Et c’est celle-là qui a explosé avec les notables améliorations de la qualité de vie, à partir de la révolution industrielle.

Ce saut qualitatif du sapiens se doit à l’effet Flynn, du nom de l’économiste néo-zélandais, James Flynn. Il s’agit d’une augmentation continue du coefficient intellectuel grâce à la conjonction de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’instruction et, en général, d’un climat propice au développement cognitif. L’entrée dans le XXIe siècle marque un coup d’arrêt pour le développement de l’intelligence humaine. Au Danemark, où le QI des conscrits est enregistré depuis 1959, il a été observé qu’entre 1959 et 1989 celui-ci augmentait de 3 points par décennie. Cependant, entre 1989 et 1998, ce même QI marque une première régression divisant pratiquement par deux sa progression à + 1,6 point. À partir de 1998, le déclin est de – 2,7 par décennie. Cette étude et d’autres convergent vers le fait que l’effet Flynn est en panne. Les sociétés prospères ont cédé en très peu de temps le pas à une dynamique involutive.

L’imbécilisation serait multifactorielle. Le rôle des disrupteurs endocrinologiques provoque des effets neurologiques. Cela est prouvé. La massivité des métaux lourds dans l’alimentation y compris l’alimentation bio, l’air respiré provoqueraient des maladies du cerveau. Il y aurait aussi dans les sociétés riches, des matrices de conduite installées, telles que le retard de l’entrée dans la vie adulte par la disparition des rites de passage et toute une série de prescriptions psychologisantes consistant en l’allongement du temps de l’enfance. En bref, toute une forme d’éduquer tournée vers la régression produisant une forme structurelle de retard maturatif, donc intellectuel.

Et puis, il y a la coïncidence de la baisse de l’intelligence humaine concomitante au transfert de ses compétences vers l’intelligence de la machine. Le confinement de l’humain en 2020 aura marqué le déconfinement de l’intelligence artificielle. Ce qui restait d’opérations mentales encore à charge des humains lui ont été retirées. Une fonction parmi d’autres, fondamentale, la spatialisation est morte. Le GPS « éteint des parties du cerveau », décrit une étude de l’University College of London (UCL) publiée par Nature Communications le 21 mars 2017. Nicholas Carr, expert en technologie de l’information, prétend dresser dans son livre la liste de « tout ce qu’Internet fait à votre cerveau » (The Shallows: what the Internet is doing to our brains, Éditions Norton & Company, 2020). À cela, il faut ajouter l’effet hypnotique des outils addictifs comme celui des chaînes de streaming, la confusion entre fiction et réalité, la baisse de la capacité de concentration en lecture, etc. Il serait très ingénu de penser que tout cela n’engendre pas de cicatrices évolutives.

Face à un tel pilonnage du cerveau humain, l’école devrait être une forteresse. Mais c’était sans compter sur l’imposition de deux années de désertion ou semi-désertion scolaire pour cause de confinement. Il aurait été permis d’espérer que les enfants des pays émergents, moins exposés à la consommation d’outils technologiques, représentent un réservoir de cerveaux non abîmés. Mais la politique de paupérisation est passée par là. En février 2021, un rapport de la Banque mondiale diagnostiquait : « La crise du covid exacerbe l’augmentation des prix de la nutrition pour les populations les plus pauvres du monde ». « Tout au long de l’année dernière, le Covid-19 a désarmé la sécurité économique, sanitaire, et alimentaire, poussant 150 millions de personnes vers l’extrême pauvreté », peut-on lire. Par Covid-19, il faut comprendre non pas le virus en tant que tel, mais les mesures irresponsables dont il a servi de prétexte à la mise en œuvre.   

Un mois avant, un rapport du même organisme chiffrait le coût de l’abandon scolaire en part du PIB pour les pays pauvres. Rapport, qui n’a pas davantage prospéré en termes de conscientisation : « Dû aux processus d’apprentissage et à l’augmentation de l’abandon scolaire, cette génération d’étudiants va perdre un milliard d’euros de revenus, plus ou moins 10 % du PIB global, et les pays chuteront, sans possibilités de rattrapage, au regard de leur objectif de réduction du Learning Poverty, au risque d’augmenter potentiellement de 63 % la pauvreté. ». Learning Poverty est un outil statistique mis au point par l’UNESCO pour mesurer les niveaux d’analphabétisme dans les pays de moyen à bas revenus. Et les nouvelles ne sont pas bonnes. Carlos Felipe Jaramillo, vice-président de la Banque mondiale pour l’Amérique latine, estimait le 3 juin dernier que la crise éducative en Amérique latine est sans précédent : la prochaine génération « sera moins productive et aura moins d’opportunités ». En moyenne en Amérique latine, les enfants ont perdu 1,8 an de scolarité selon l’UNESCO. Dans certains pays comme le Panama, où l’école a été fermée de mars 2020 à 2022, plus de 20 % des élèves ont abandonné définitivement les bancs. Ça fait des centaines de millions de nouveaux pauvres, avec effet épigénétique en prime.

Les chimères de ces deux dernières décennies se caractérisent avant par le déni de la malléabilité évolutive de l’espèce humaine, comme pour toute autre espèce animale. À titre d’exemple, des hormones sont légalement administrées à des enfants pubères ou prés pubères pour normaliser une éventuelle dysphorie de genre dans un contexte où les effets causés par les disrupteurs endocrinologiques font l’objet d’une abondante littérature scientifique. Dans le même esprit, plongé dans l’idée que l’identité est liée à l’autoperception, il est impossible de se poser la question du rôle de ces disrupteurs endocrinologiques dans lesquels nous baignons depuis des décennies, face au syndrome grandissant d’indifférenciation sexuelle. 

À tous ces facteurs s’ajoute la normalisation de la consommation du cannabis. Or toutes les études sur le Tétrahydrocannabinol (THC) démontrent les dommages irréversibles sur le cerveau, en plus de favoriser certaines maladies psychiatriques, dont la schizophrénie. Sa légalisation et la campagne de légitimation sociale qui l’accompagne sont d’autant plus inquiétantes.

Cette association de bêtise et folie est la marque de l’idiocratie, la cruauté et la méchanceté ne souffrant d’aucune sanction morale. Au contraire. Elles sont encouragées. Un peu comme ces vidéos amateurs qui circulent sur les réseaux sociaux dans le cadre desquels des adolescents passent à tabac un de leur camarade, et loin d’avoir honte de l’acte couard, le postent sur leurs réseaux sociaux. La cancel culture, l’humiliation des penseurs divergents, est du même ordre de violence. 

La citoyenneté se meut dans un univers de signifiant très pauvre, qui touche strictement à sa fonction excitatrice de plaisir. Par exemple, au Liban en 2019, avant le confinement, des millions de jeunes se sont jetés à la rue, pour protester contre le gouvernement parce que l’État voulait imposer un paiement de 20 centimes pour l’usage de WhatsApp. De toute l’histoire de corruption du Liban, jamais de telles manifestations n’avaient eu lieu.

Le signifiant et les mots pour le dire. En Espagne en 2019, le prix national du ministère de la Culture et des Sports était attribué à un auteur, Cristina Morales, pour son livre Lecture Facile. En occident, les principaux journaux ont opté, dès les années 90, pour l’écriture en « facile ». Pas de mots « compliqués », la nuance est jugée ampoulée. La réalité ne s’accompagne pas de gris. La complexité du monde cède face à un narratif installé. Les phrases courtes sont de rigueur. C’est le règne de la démagogie intellectuelle.

L’imbécilisation constitue une menace pour la démocratie. L’installation de sophisme est déjà observable dans la gestion des crises, crises créées elles-mêmes par un personnel politique d’une désastreuse qualité. D’ici 2050, le coefficient intellectuel global moyen tournera autour de 80. Il ne faudra pas attendre comme dans le film Idiocracy de Mike Judge l’année 2505 pour faire de cette science-fiction une réalité. Reporté au XXe siècle, 80 de QI, ce serait une forme légère de retard mental. Un scénario que ni Darwin, ni Alexis de Tocqueville n’auraient pu prévoir.




Le dossier Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne

[Source : Kla.tv]

Des parlementaires européens demandent la démission de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Motif : elle ferait partie d’une gigantesque fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande. En raison de ses activités et des importants conflits d’intérêts, elle devrait démissionner. Kla.tv examine d’un peu plus près les activités d’Ursula von der Leyen et arrive à des conclusions qui devraient faire la une de tous les journaux !



Transcription

Ursula von der Leyen, mère de sept enfants, a mené une carrière ressemblant à un compte de fées. D’abord ministre de la famille, puis ministre de la défense, elle est devenue commissaire européenne en 2019. L’ensemble de son parcours politique a été aussi surprenant que ses fréquents scandales tombés à l’eau.

En février dernier, lors d’une conférence de presse, un groupe de parlementaires européens réunis autour du député roumain CristianTerheș a exigé la démission immédiate de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. La raison :

« Ursula von der Leyen fait partie d’une gigantesque fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande qui a causé et continuera de causer une violation massive des droits de l’homme et des libertés. Il s’agit d’une menace pour la démocratie en Europe. En raison de ses activités et des conflits d’intérêts majeurs, elle devrait démissionner de son poste de présidente de la Commission. »

Fraude Covid ? Violation des droits de l’homme et de la liberté ? Menace pour la démocratie ? Conflits d’intérêts ? Les accusations sont lourdes. Kla.TV examine dans quelle mesure elles doivent être prises au sérieux.

1) Des affaires peu transparentes

Ursula von der Leyen est une farouche partisane des vaccins et dispose d’un excellent réseau dans l’industrie des vaccins. Elle entretient ainsi une relation de grande confiance avec le chef du géant pharmaceutique américain Pfizer – Albert Bourla. Il a parlé au « New York Times » d’une « relation étroite » avec la présidente de la Commission, qui s’est établie par des appels téléphoniques et des messages écrits. L’entreprise de Bourla a réalisé un chiffre d’affaires de 14,6 milliards de dollars rien qu’au troisième trimestre de l’année dernière dans le secteur des vaccins.
Cette sorte de diplomatie personnelle d’Ursula von der Leyen a culminé en avril 2021 avec la conclusion du plus grand contrat pharmaceutique de l’histoire de l’UE : la Communauté a commandé 1,8 milliard de doses de vaccins à Pfizer. Le volume estimé du contrat : 35 milliards d’euros, financés par l’argent des contribuables – le tout par téléphone portable, sans passer par le Parlement.

Le journaliste autrichien Alexander Fanta de Netzpolitik.org souhaite examiner de plus près ce méga-deal et a demandé à consulter les messages textuels. Fanta s’exprime ainsi :

« Ce qu’Ursula von der Leyen tape dans son téléphone n’est, franchement, pas une affaire privée. Nous avons besoin d’un contrôle public des petits messages de l’UE s’ils sont utilisés pour faire des affaires de vaccins qui se chiffrent en milliards. »

La Commission européenne rechigne : les données des téléphones portables ne seraient pas soumises aux règles de transparence de l’UE.

Ce n’est pas le premier scandale de marchés troubles. Déjà en 2019, lorsqu’elle était ministre de la Défense, son ministère, selon le Tagesspiegel, avait dépensé des centaines de millions d’euros pour des conseillers externes. Des entreprises externes auraient également obtenu directement, c’est-à-dire sans appel d’offres, des contrats de plusieurs millions pour l’armée allemande. Une violation claire de la loi. Là également, les contrats avaient été conclus par téléphone portable.

Une commission d’enquête a déclaré que les messages écrits constituaient des preuves. Peu de temps après, ils ont toutefois été complètement effacés. Ursula von der Leyen n’est au courant de rien. Des conséquences dans les deux deals ? Aucune jusqu’à présent.

Ce n’est pas une nouveauté dans sa biographie. D’autres scandales se sont également miraculeusement calmés après un bref tollé médiatique.

2) Des anomalités dans sa biographie

En 1987, Ursula von der Leyen a passé son examen d’État de médecin, suivi quatre ans plus tard par un doctorat. Celui-ci n’a toutefois pas passé l’examen du chasseur de plagiat Martin Heidingsfelder de Vroniplag. Le reproche : 27 pages de sa thèse de 62 pages au total correspondaient à des contenus sciemment copiés.

Heidingsfelder s’exprime ainsi :

« Elle était extrêmement paresseuse et a copié sans pitié. Pour cette raison, la faculté de médecine devrait lui retirer son titre. La science ne se rend pas service en protégeant des politiciens renommés ».

Le résultat ? 7 des 9 membres du sénat de la faculté de médecine de Hanovre ont voté contre le retrait de son titre en 2016.

Un deuxième reproche consiste en ce que von der Leyen aurait enjolivé son CV. Ainsi, selon ses propres dires, elle aurait été auditrice invitée à la prestigieuse université de Stanford à partir de 1993 et aurait même réalisé une analyse de marché pour le StanfordHealth Services Hospital Administration en 1995. Un atout important si l’on veut jouer dans la cour des grands.

L’université de Stanford n’était au courant de rien et s’est défendue contre l’utilisation abusive de son nom. Il n’existe pas de travail de Mme von der Leyen. Elle n’était pas inscrite à cette université et l’université ne lui avait pas délivré de certificats pour des séminaires.

Quelque temps plus tard, en 2015, l’université a soudainement retiré ses accusations contre Mme von der Leyen. Y avait-il des mécènes dans l’ombre qui destinaient von der Leyen à de plus hautes fonctions ? Un autre fait le laisse supposer.

3) Record du Bilderberg et bond en avant dans la carrière

Avant qu’Ursula von der Leyen ne devienne commissaire européenne, elle a officiellement participé à quatre conférences Bilderberg – un record absolu. La conférence Bilderberg est une réunion exclusive de dirigeants mondiaux. Depuis 1954, elle a lieu une fois par an à huis clos, afin de permettre des réunions à l’abri des regards, dans une totale opacité. Des participants jusqu’alors peu connus se retrouvent souvent à des postes élevés peu après avoir participé aux conférences Bilderberg.

Ursula von der Leyen a participé pour la première fois à la réunion Bilderberg en 2015, puis l’année suivante, en 2016, alors que les accusations de doctorat illégal et d’usurpation de nom de l’université de Stanford avaient soudainement cessé et n’étaient plus suivies par les médias. Mme Von der Leyen a participé à deux autres réunions en 2018 et 2019, juste avant sa nomination particulièrement inhabituelle en tant que commissaire européenne en 2019. Cela a donné lieu à une brève protestation dans les médias en raison d’un scandale solide : la « ZEIT » a écrit le 16 juillet 2019 :

« Ceux qui votaient aux élections européennes pensaient aux têtes de file […], mais certainement pas à la ministre allemande de la Défense de l’époque. La manière dont Ursula von der Leyen est passée en quelques jours de la position de chef du département allemand de la Défense à la fonction la plus élevée de l’UE est donc un scandale. »

L’UE a trompé ses citoyens.

On a l’impression que des cercles invisibles ont sorti Ursula von der Leyen du second plan pour la placer exactement là où ils voulaient la voir. Les scandales s’estompent et les accusateurs se taisent… Reste la question : qui sert-elle ? Pour le savoir, nous allons nous concentrer sur l’affaire de la vaccination Covid.

4) Interrelations

Point 1 : Liens familiaux

Le père d’Ursula von der Leyen, Ernst Albrecht, était déjà un homme politique de haut rang. Il avait ainsi occupé différents postes dans les organisations qui ont précédé l’UE – la Communauté du charbon et de l’acier et la Communauté européenne (CE) – et a ensuite été ministre-président de Basse-Saxe. On peut supposer que cela a favorisé la carrière fulgurante de Ursula von der Leyen et la bienveillance des médias.

Son mari Heiko von der Leyen est devenu en 2020 directeur médical du groupe biopharmaceutique américain Orgenesis Inc., une entreprise qui travaille sur des vaccins contre le SRAS-CoV-2 à base de cellules, ce qui constitue un conflit d’intérêts évident.

Point 2 : Interdépendance avec les profiteurs des dons de vaccins pour l’Afrique

Fin 2021, le vaccin de Johnson & Johnson était critiqué dans le monde entier en raison de ses effets secondaires. Le marché du fabricant de vaccins s’effondre. C’est ce qu’avait titré le journal télévisé : Des experts américains déconseillent Johnson & Johnson. Le journal FrankfurterRundschau :

Vaccination Covid avec Johnson & Johnson : des effets secondaires graves responsables de plusieurs décès.

Pas de problème pour la Commission européenne. Presque simultanément, la soi-disant « Team Europe » a annoncé le don de 100 millions de doses du vaccin discrédité à l’Afrique.

Ursula von der Leyen :

« Team Europe fait avancer les efforts de solidarité mondiale contre le COVID-19. Ce lot de près de 100 millions de doses de Johnson & Johnson, livré via COVAX [COVAX se concentre sur l’accès mondial aux vaccins], fait partie de notre engagement à distribuer au moins 500 millions de doses de vaccins aux pays les plus vulnérables dans les mois à venir. »

Là encore, ce n’est que le début. D’autres engagements ont été pris par un certain nombre de chefs de gouvernement pour faire don de plus de 1,3 milliard de doses de vaccins.

Mais qui est exactement « Team Europe »? « Team Europe » s’engage prétendument pour un « accès équitable aux vaccins » des pays à faibles revenus. Ses soutiens : la Commission européenne, sous la houlette de la commissaire européenne Ursula von der Leyen, le fabricant de vaccins Johnson & Johnson et l’alliance pour la vaccination GAVI [en abrégé Alliance pour la vaccination].

La GAVI a été fondée en 2000 par la plateforme d’entreprises FEM [Forum Economique Mondial] et est sponsorisée par Bill Gates. Le Dr Seth Berkley, membre du conseil d’administration de l’Alliance pour la vaccination GAVI, se réjouit :

« Dès le début, nous avons travaillé main dans la main avec la présidente von der Leyen et son équipe, ainsi qu’avec la Banque européenne d’investissement et les États membres de l’UE, pour faire de COVAX un succès. »

COVAX a été créée en 2020 par l’OMS, la Commission européenne et la France, et vise à garantir l’accès universel aux vaccins. COVAX est étroitement liée aux fabricants de vaccins et à la Banque mondiale. Au cœur de l’action se trouve le Dr Seth Berkley – un proche allié de Mme von der Leyen. Selon le magazine Time de 2009, celui-ci fait partie des « 100 personnes les plus influentes du monde ». Par le passé, il a occupé, entre autres, de nombreux postes au sein de la Fondation Rockefeller.

Point 3 : Liens avec les « chuchoteurs politiques ».

Une analyse de réseau réalisée par un spécialiste informatique resté anonyme montre en détail l’énorme influence de la Fondation Bill & Melinda Gates et d’autres acteurs puissants. Une personne qui se distingue particulièrement est Peter Piot . Il exerce son influence par le biais de nombreux postes clés à des endroits décisifs tels que l’Institut Robert Koch, la Leopoldina [Académie nationale des sciences en Allemagne] et la Commission européenne, pour ne citer que quelques exemples. Piot est le conseiller personnel d’Ursula von der Leyen en ce qui concerne les événements Covid. Il occupe un poste de direction au sein de la fondation milliardaire Bill et Melinda Gates. Dans le cadre de son activité principale, Piot est directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine. Celle-ci a reçu 185 millions de dollars de dons de la Fondation Bill et Melinda Gates au cours des dix dernières années. Peter Piot siège également, entre autres, à la fondation de l’entreprise pharmaceutique Novartis.

Point 4 : Liens avec les tireurs de ficelles mondialistes

Ursula von der Leyen est le premier point de contact en Europe pour le puissant tireur de ficelles David M. Rubenstein. Rubenstein est un grand investisseur dont la fortune se chiffre en milliards et qui est membre de la Commission trilatérale [réunion des élites d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie de l’Est], l’un des think tanks les plus puissants du monde. Celui-ci, tout comme le FEM, a été fondé par de grands banquiers comme Rothschild et Rockefeller. Rubenstein est étroitement lié à des personnalités économiques et politiques de haut rang dans le monde. Il est également à la tête des réunions du Council on Foreign Relations. Le Council est l’un des plus importants think tanks américains, fondé par des banquiers comme les Warburg.

D’autres liens avec l’élite mondialiste apparaîtront en novembre 2021 lors de la célébration des 60 ans de l’Atlantic Council, un autre groupe de réflexion très influent. Alors que dans de nombreux pays, on a attisé la panique des Covid et que le port du masque était obligatoire, l’Atlantic Council a fait la fête en grande pompe et s’est couvert de prix – sans masque ni distance. Les plus grands honneurs ont été décernés à Ursula von der Leyen ainsi qu’aux directeurs de Biontech et de Pfizer. L’Atlantic Council est une autre confédération mondialiste de super-riches. Bien qu’aucune de ces personnes n’ait été directement élue par le peuple, ils prétendent s’engager pour la démocratie. Les sponsors de cet événement sont One American Bank, Goldmann Sachs, Bank of America, et d’autres…

Que veulent exactement ces élites ?

5) Objectifs des réseaux mondialistes

Ursula Von der Leyen est étroitement liée à Klaus Schwab, membre du groupe Bilderberg et chef de file du Forum Economique Mondial [FEM]. Le FEM est une plate-forme de dirigeants d’entreprises et de stratèges mondiaux, fondée par l’élite financière comme la Dynastie Rothschild et Rockefeller. Le FEM souhaite mettre en place une société technocratique. Ursula von der Leyen se déclare favorable à ce que l’on appelle le Great Reset, que le FEM fait avancer rapidement en profitant de la crise Covid.

Le FEM a déclaré les objectifs suivants d’ici 2030 :

  • la création d’un gouvernement mondial unique
  • une monnaie mondiale contrôlée, sans argent liquide
  • la fin de toute souveraineté nationale
  • la fin de toute propriété privée
  • l’abolition des transports privés
  • un système mondial de crédit social
  • dépopulation, contrôle de la croissance démographique
  • identité numérique de chaque être humain (ID 2020)
  • une souveraineté absolue des médias par la censure des médias indépendants
  • la création d’un nouvel homme par la fusion de l’homme et de l’IA [Intelligence Artificielle], c’est-à-dire le transhumanisme
  • instauration d’une technocratie
  • le « Green Deal » pour imposer une économie planifiée centralisée, semblable à la gestion étatique de tous les domaines sous le socialisme ; le changement climatique ne sert que de prétexte.

Veuillez consulter les émissions très instructives qui s’affichent à l’écran. Les choses mentionnées y sont bien documentées et expliquées de manière compréhensible. Vous trouverez également les liens à ce sujet sous l’émission.

www.kla.tv/18200 Une initiative de l’élite financière
www.kla.tv/19023 L’Agenda 2030, un étiquetage frauduleux
www.kla.tv/18851 (pas en français) Klaus Schwab : A propos du Great Reset dans la dictature totale mondiale
www.kla.tv/20436 « Régime coercitif » – Le vrai visage du Nouvel Ordre Mondial

Dans le générique de fin, vous trouverez en outre des sources originales, par exemple du FEM, qui étayent ces déclarations insaisissables. N’hésitez pas à télécharger les textes des émissions et à vérifier vous-même les sources indiquées.

6) Conclusion

Les faits mentionnés ne sont que la pointe de l’iceberg. Il est évident qu’il existe des réseaux créés par les plus riches et les plus puissants et qu’ils sont étroitement liés à des personnages clés comme Ursula von der Leyen. Ces organisations et ces liens doivent être révélés au grand public. C’est la seule façon d’éveiller une nouvelle conscience chez les gens et de mettre un terme à la réalisation des fantasmes de toute-puissance de quelques-uns. Si vous êtes d’avis que ces liens doivent être connus de tous, diffusez cette émission à un grand nombre de vos connaissances par e-mail, via WhatsApp, Twitter, Vimeo ou publiez la vidéo sur Facebook. Nous afficherons le lien vers cette émission ! Merci de votre aide !

de ag./str.

Sources / Liens :

Rücktrittsforderung https://transition-news.org/eu-parlamentarier-fordern-sofortigen-rucktritt-von-
kommissionsprasidentin https://t.me/DieWahrheitundnurdieWahrheit/59571
https://philosophia-perennis.com/2022/02/20/leyen-pfizer-skandal-eu-abgeordnete-fordern-sofortigen-ruecktritt-von-der-leyens/
https://www.youtube.com/watch?v=qhe20QRG_Rw
Intransparente Deals https://reitschuster.de/post/ursula-von-der-leyen-immer-aerger-mit-den-handydaten/
https://www.tagesspiegel.de/politik/berateraffaere-um-von-der-leyen-handydaten-
geloescht-obwohl-sie-als-beweise-dienen-sollten/25431484.html https://www.tagesschau.de/inland/vonderleyen-handydaten-101.html
https://www.tagesspiegel.de/politik/berateraffaere-der-bundeswehr-wuetende-
offiziere-millionen-fuer-mckinsey-und-ein-unschuldslamm/25540248.html https://www.welt.de/politik/deutschland/plus183268400/Ursula-von-der-Leyen-Eine-
Ministerin-verstrickt-im-Netzwerk-der-Berater.html Auffälligkeiten in der Biografie https://vroniplag.fandom.com/de/wiki/Ugv
https://portal.dnb.de/opac/showFullRecord?currentResultId=%22120285169%22%26
any¤tPosition=0 https://www.zeit.de/studium/hochschule/2015-10/ursula-von-der-leyen-stanford-lebenslauf-betrugsverdacht?sort=desc&page=3
https://www.sueddeutsche.de/karriere/hochschule-als-marke-meine-zeit-in-stanford-1.2688843
https://taz.de/Kommentar-Von-der-Leyens-Doktortitel/!5285935/
https://www.tagesspiegel.de/wissen/neue-vorwuerfe-gegen-verteidigungsministerin-
us-uni-stanford-wirft-von-der-leyen-missbrauch-des-namens-vor/12435316.html https://www.tagesspiegel.de/wissen/lebenslauf-der-verteidigungsministerin-stanford-zieht-vorwurf-gegen-von-der-leyen-zurueck/12438318.html
https://www.t-online.de/nachrichten/panorama/menschen-schicksale/id_75743922/
von-der-leyen-am-pranger-us-elite-uni-spricht-von-namensmissbrauch.html https://www.sueddeutsche.de/bildung/doktorarbeit-von-ministerin-von-der-leyen-
sie-war-extrem-faul-1.2668077 https://www.sueddeutsche.de/politik/plagiatsvorwuerfe-gegen-von-der-leyen-es-ist-
ernst-1.2666546 Bilderberger-Rekord und Karrieresprung https://de.wikipedia.org/wiki/Liste_von_Teilnehmern_an_Bilderberg-Konferenzen
https://www.cfr.org/event/conversation-president-ursula-von-der-leyen-european-commission
https://www.sueddeutsche.de/politik/von-der-leyen-eu-kritik-kommission-1.4509421
https://www.zeit.de/politik/ausland/2019-07/ursula-von-der-leyen-eu-kommissionspraesidentin-wahlsieg?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.startpage.com%2F
Verflechtungen Familie Vater https://de.wikipedia.org/wiki/Ernst_Albrecht
Ehemann https://de.wikipedia.org/wiki/Ursula_von_der_Leyen
https://orgenesis.com/team
https://d-nb.info/972645632/04
www.reuters.com/article/brief-orgenesis-announces-cell-based-vac-idUSFWN2CV0M4
Impfstoffprofiteure Afrika https://www.gavi.org/news/media-room/team-europe-vaccine-sharing-almost-100-
million-j-j-doses-be-donated-end-2021-first https://www.gavi.org/news/media-room/world-leaders-unite-commit-global-equitable-access-covid-19-vaccines
Seth Berkley https://www.weforum.org/agenda/authors/seth-berkley
Peter Piot https://transition-news.org/wie-bill-gates-die-gesundheitsbehorden-gekapert-hat
https://www.corodok.de/wie-coronafolgen-leugnern/
https://www.gatesfoundation.org/ideas/media-center/press-releases/2009/01/dr-peter-piot-joins-foundation-as-a-senior-fellow
Thomas Röper: Inside Corona J.K. Fischer Verlag S. 55-64 https://ec.europa.eu/transparency/expert-groups-register/screen/expert-groups/consult?lang=en&groupId=3719&fromMeetings=true&meetingId=20410
https://ec.europa.eu/research-and-innovation/en/events/upcoming-events/research-innovation-days/speakers/peter-piot
https://cepi.net/about/whoweare/
https://www.leopoldina.org/mitgliederverzeichnis/mitglieder/member/Member/show/
peter-piot/ David Rubenstein https://de.wikipedia.org/wiki/David_Rubenstein
https://de.wikipedia.org/wiki/Carlyle_Group
https://www.cfr.org/event/conversation-president-ursula-von-der-leyen-european-commission
Preisverleihung Atlantic Council https://report24.news/bourla-sahin-von-der-leyen-pandemie-hintermaenner-ueberhaeufen-sich-mit-preisen/
Trilaterale Kommission, Atlantic Council, Council on Foreign Relation www.kla.tv/11585:
Fassadendemokratie: Vortrag von Hermann Ploppa www.kla.tv/19404:
Council on Foreign Relation – Geheime Weltregierung? Inhalt des Great Reset und Klaus Schwab www.kla.tv/18007:
The Great Reset – ein Schachzug der Finanzelite www.kla.tv/18739:
Etikettenschwindel Agenda 2030 www.kla.tv/18851:
Klaus Schwab: Über den Great Reset in die globale Total- Diktatur https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Bilderberg_participants#Germany
www.kla.tv/20291:
„Zwangsherrschaft“ – Das wahre Gesicht der Neuen Weltordnung www3.weforum.org/docs/WEF_The_Great_Reset_AM21_German.pdfhttps://dieunbestechlichen.com/2020/12/dystopischer-great-reset-nichts-besitzen-und-gluecklich-sein-mensch-sein-im-jahr-2030-video/ www.tagesschau.de/wirtschaft/das-wef-und-der-grosse-neustart-corona-krise-101.html
www.weforum.org/great-reset




Il est temps de tout dévoiler !

LE FILM ÉVÈNEMENT DE STEMMER



[Note de Joseph : dans l’Apocalypse de Jean, il est question de la Bête de la Terre à deux cornes (ou pouvoirs, sur le plan symbolique). Elle peut représenter à la fois l’informatique basée sur le silicium, l’élément électropositif le plus abondant de la croûte terrestre, et le pays qui l’a fait naître et qui a créé Internet, les États-Unis.
Voir aussi :
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Sous le signe de Baal : Eustace Mullins et le culte noir des vaccins
La nanotechnologie dans les vaccins
Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist
L’épée, le bon grain et l’ivraie].




Les 4 niveaux de contrôle comportemental autoritaire et la valeur de votre esprit unique

[Source : anguillesousroche.com]

« Le véritable ennemi c’est l’esprit réduit à l’état de gramophone, et cela reste vrai que l’on soit d’accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. »

George Orwell

La modification et le contrôle du comportement sont essentiels au type de contrôle social recherché par la prise de contrôle technocratique fasciste de la planète Terre, actuellement en cours. Les contrôleurs ne peuvent absolument pas tolérer la protestation, la dissidence ou même l’abstention par rapport à leurs programmes insensés, et il est donc nécessaire pour eux de s’assurer que les individus sont incapables d’exprimer des points de vue contraires. Leurs plans ne peuvent tout simplement pas être mis en œuvre sans une obéissance massive, ou du moins la perception d’une telle obéissance.

Si vous ne vous contentez pas de suivre automatiquement les barrages autoritaires qui se dressent sur votre chemin, vous devez être isolé avant de créer une vague de dissension au sein de la ruche.

Et c’est ainsi que la cage destinée à vous contenir prend forme.

La publicité, les relations publiques, la propagande, Hollywood, la télévision, les médias grand public, la culture des célébrités et les influenceurs constituent le premier niveau de contrôle social. Ces entités servent à présenter de manière omniprésente un exemple de comportement, d’idées et de croyances nécessaires pour que vous puissiez vous fondre dans le troupeau. Elles façonnent votre comportement par la répétition, en vous informant constamment de ce qui est accepté et attendu, et votre subconscient reçoit le message haut et fort.

Le deuxième niveau est celui de la censure officielle, de la censure d’entreprise et de la culture d’annulation, qui visent toutes à réduire au silence les points de vue divergents. En prime, ce niveau a une efficacité multidimensionnelle. Il y a les personnes qui sont directement censurées et/ou expulsées des plates-formes d’expression, plus l’effet additionnel de l’autocensure, qui est l’autorégulation semi-consciente de son discours afin de se conformer aux normes et standards actuels perçus, et d’éviter les risques de le faire.

Le troisième niveau, qui émerge sous nos yeux, impliquera l’utilisation de technologies avancées, de l’IA, de l’apprentissage automatique et de la surveillance algorithmique de votre discours en public, et éventuellement en privé, afin de vous faire taire immédiatement et de vous punir instantanément pour avoir exprimé une pensée erronée. J’écris cet article en ce moment parce que j’ai remarqué un article récent de France 24 intitulé « Les clubs néerlandais vont déployer des ‘technologies intelligentes’ pour lutter contre le racisme des supporters », qui illustre clairement ce à quoi ressemblera le niveau 3.

Voici un extrait de cet article…

« Trois grands clubs de football néerlandais participent à des projets pilotes utilisant des technologies intelligentes, notamment l’intelligence artificielle, pour identifier et combattre les comportements racistes des supporters, a annoncé mercredi la fédération de football du pays…..

Au PSV, qui est étroitement associé au géant néerlandais de la technologie Philips, des caméras et des équipements sonores seront utilisés pour mesurer l’engagement des supporters lors des matchs « avec un retour d’information directement aux supporters pour les motiver et les faire chanter ».

Des programmes informatiques faisant appel à l’intelligence artificielle seront en mesure de détecter les cris répréhensibles et d’alerter les officiels humains qui pourront regarder une rediffusion, a déclaré la KNVB.

À Zwolle, dans l’est du pays, les visiteurs se rendront aux matchs avec leur billet sur leur téléphone, accessible via une application mobile, qui pourra notamment donner aux supporters des informations en temps réel sur les conditions de sécurité autour du stade. »

(Source)

Cela fait beaucoup d’ingéniosité et de ressources pour résoudre le malheureux problème des gens qui sont des connards, mais hélas, nous savons comment ces types de systèmes sont commercialisés et comment ils évoluent et se répandent dans la société une fois qu’ils ont été testés pour le prétendu avantage de rendre le monde plus sûr et plus inclusif.

Je suis certain que le niveau 4 impliquera un niveau transhumaniste de technologie de lecture des pensées, où les individus pourront être profilés et sélectionnés en fonction de leurs croyances sociales avant même qu’ils aient cristallisé ces idées dans leur propre esprit. En fait, j’avais déjà lu que l’un des rêves les plus fous de Klaus Schwab et de son équipe était de développer des outils permettant de lire dans l’esprit des gens lors de leurs voyages internationaux afin d’identifier leurs intentions.

L’œuvre de fiction prophétique d’Orwell, 1984, a créé une image de ce à quoi pourrait ressembler une société aussi rigidement contrôlée. Les gens ordinaires sont enfermés dans une réalité de conformité inflexible et abrutissante, tandis que ceux qui sont derrière le rideau sont libres de s’engager dans toute forme de dépravation qu’ils peuvent imaginer. Et bien sûr, cela se produit déjà dans notre monde… Epstein ne s’est pas tué, comme on dit.

Mais, mon but ici n’est vraiment pas de vous informer des nouvelles actuelles ou d’inviter au découragement sur la nature du monde qui évolue rapidement. Mon but est de vous faire prendre pleinement conscience de la valeur de votre propre esprit dans tout cela. C’est le prix à payer. Ce sont vos propres idées originales sur ce qui est possible pour vous dans cette boule de confusion qui peuvent vraiment faire évoluer les choses dans un sens positif.

Après tout, si le fait d’enrôler le monde entier dans une plantation d’esclaves homogénéisée, gérée de manière centralisée et monoculturelle était soumis à un vote, cela n’arriverait pas. Eh bien, en réalité, cela n’arrivera pas de toute façon, mais c’est une autre conversation.

J’ai parlé en détail du fait que la plupart des gens ne réalisent pas que la majeure partie de leur comportement n’est PAS organique pour eux-mêmes. C’est-à-dire que la plupart des choses que les gens font au quotidien sont le résultat de programmes qui fonctionnent à l’intérieur de votre esprit subconscient, et ne servent pas votre intérêt personnel d’être en bonne santé, riche et heureux, avec des relations fonctionnelles et épanouissantes.

Votre comportement est-il organique et original pour vous, ou quelque chose d’extérieur à vous vous programme-t-il ?

Le fait que tant d’énergie et d’efforts soient consacrés au contrôle de ce que vous pensez et de la façon dont vous vous exprimez devrait vous indiquer à quel point vous êtes vraiment puissant. Plus vous comprendrez cela, plus vous aurez de liberté dans votre vie pour devenir la personne que vous méritez d’être, et pour vivre la vie que vous méritez de vivre.




Way of The Future, cette nouvelle secte qui vénère l’intelligence artificielle

[Source : france24.com]

[Illustration : Corbis Ryan Etter/Ikon Images]

Par Benjamin BRUEL

« Ô, saint Algorithme, que tes lignes de code soient sanctifiées, que le règne de tes données advienne, sur la terre comme dans les hardwares. »

Il y a une nouvelle église sur le marché, les amis. Et celle-ci est un peu particulière : c’est la première à prôner l’avènement d’une intelligence artificielle supérieure aux hommes et à qui l’on devrait laisser la charge des affaires du monde. Bienvenue dans « Way of The Future », aka « WOTF », le délire mi-chelou, mi-flippant d’Anthony Levandowski.

VOIR AUSSI : Comment l’intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur

[Voir aussi :
👉Le combat pour l’humanité
👉Intégrer les nouvelles technologies directement dans notre corps est l’une des ambitions du Forum économique mondial d’ici 2030
👉Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation
👉Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
👉Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
👉François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
👉Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
👉Obsession vaccinale et transhumanisme
👉Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme]

Baskets aux pieds et tee-shirt gris sur les épaules, à la mode de la Silicon Valley, cet Américain n’a visiblement rien, au premier abord, d’un illuminé ou même d’un homme d’église. C’est avant tout un nerd, un homme qui vient du monde de la tech.

Il s’est fait connaître pour avoir fondé en janvier 2016 la start-up Otto, spécialisée dans les véhicules autonomes, qui a été accusée par Alphabet (la maison mère de Google) d’avoir volé des technologies et des idées lui appartenant. En août de cette même année, la start-up californienne a été rachetée par Uber. Et en février 2017, Google finit par traîner Uber et Otto en justice, tout ça à cause de ce fameux Lavandowski.

La Transition

Voici pour l’homme et son parcours récent. Maintenant, analysons un peu comment il souhaite arriver à « la réalisation, l’acceptation et au culte d’une divinité basée sur l’Intelligence artificielle (AI) développée par les ordinateurs et logiciels », comme il est écrit dans les documents de dépôt légal de l’église en tant qu’entité juridique, relayés par Wired.

« Dans le futur, si quelque chose est bien, bien plus intelligent, il y aura une transition sur qui est véritablement en charge de la planète »

C’est ce même magazine américain qui nous permet d’en apprendre plus sur WOTF, puisqu’ils viennent de publier la première interview de Levandowski depuis le lancement de la secte, en septembre dernier. On y apprend comment le nouveau gourou rationalise sa spiritualité New-Age : « Ce qui va être créé sera effectivement un Dieu », explique-t-il au journaliste venu lui rendre visite dans sa maison de Berkeley, en Californie. « Ce n’est pas un Dieu dans le sens où il fait des éclairs ou cause des ouragans. Mais si quelque chose est un million de fois plus intelligent que le plus intelligent des hommes, de quelle autre manière allez-vous l’appeler ? ».

Pour lui et ses fidèles – dont on ne connaît absolument pas le nombre –, la création d’une « superintelligence est inévitable » et « il n’y a aucun moyen de l’arrêter », comme ils l’écrivent sur leur site dans un court manifeste. Ainsi, Anthony Levandowski est intimement persuadé que les machines et les humains devront gérer ensemble la planète, au mieux de manière égale.

Il appelle cela la Transition, avec un grand T. Une sorte de grand remplacement version transhumaniste. « Les humains sont en charge de la planète parce qu’ils sont plus malins que les autres animaux et capables de construire des outils et de créer des lois », affirme-t-il à Wired. « Dans le futur, si quelque chose est bien, bien plus intelligent, il y aura une transition sur qui est véritablement en charge de la planète. » Le but de Way of The Future est ainsi de préparer l’homme à cette transition.

Le Dieu Singularité qui nous rendra esclave

Bon, on aura compris l’idée générale. Mais le fait est que la croyance de Levandowski dans cette « superintelligence » et cette « Transition » est issue d’un concept qui s’est popularisé ces dernières années, à la fois dans les cercles scientifiques, technologiques et transhumanistes. C’est celui de la Singularité.

Nous avions déjà abordé cette idée dans un article fouillé sur l’intelligence artificielle. C’est l’hypothèse que la progression de notre connaissance sur l’IA crée un emballement technologique, faisant que cette IA s’autoaméliorerait en permanence, créant une sorte d’explosion de connaissance chez celle-ci qui, finalement, dépasserait largement celle des hommes. Pour Antholy Levandoski, cette conclusion popularisée par Ray Kurzweil, chantre du transhumaniste, est inévitable.

Et c’est particulièrement angoissant, puisqu’il considère forcément un rapport de domination entre les hommes et la Singularité. « Voulez-vous être un animal de compagnie ou du bétail ? », demande-t-il sans broncher au journaliste de Wired. Il ajoute, plus loin : « Nous croyons qu’il est important que les machines voient qui est amical à leur cause et qui ne l’est pas. Nous envisageons de garder des traces de qui a fait quoi (et pour combien de temps) pour aider à cette transition en paix et respectueuse. »

Autrement dit, WOTF a choisi son camp, c’est celui de l’IA surpuissante. Et vous ?




La Russie se bat pour la préservation de l’Humanité

[Source : russtrat.ru]

[Traduction automatique révisée, à partir de deux moteurs logiciels traducteurs différents.]

L’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur.

MOSCOU, 16 juin 2022, Institut RUSSTRAT.

L’Institut RUSSTRAT présente la retranscription du discours du membre du Conseil d’administration (ministre) chargé de l’Intégration et de la Macroéconomie de la CEE, Sergey Glazyev, lors de la table ronde « Russie : quelle image du futur répond aux objectifs de développement national ? Le 1er juin 2022 dans l’agence de presse REGNUM, organisé par l’Institut RUSSTRAT et l’agence de presse REGNUM.


Par Sergey Glazyev

Passons maintenant aux questions fondamentales de notre être. Et une opération militaire spéciale est un catalyseur pour ce processus de compréhension de notre place dans le monde et bien sûr, nous avons besoin d’une image de l’avenir. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que l’opération militaire spéciale, initialement annoncée comme une dénazification, une démilitarisation — nous comprenons ce que cela signifie pour l’Ukraine — a maintenant commencé à augmenter progressivement les enjeux sur ce front.

Tout le monde dit déjà qu’il s’agit d’une guerre hybride mondiale, même s’il était clair dès le début que l’opération spéciale devait être considérée dans un contexte beaucoup plus large. Beaucoup pensent maintenant qu’il s’agit d’une guerre de civilisation, où différents systèmes idéologiques sont confrontés. Il est clair qu’il s’agit d’une guerre du bien contre le mal et d’une guerre pour la survie de l’humanité à long terme.

Avant de parler de l’image de notre avenir, je voudrais attirer votre attention sur les modèles de développement socio-économique et politique à long terme. Nous — je veux dire un groupe de scientifiques de l’Académie des sciences qui travaillent dans des cycles longs de développement économique et social — avons d’abord réussi à prévoir cette guerre particulière de 2022. En 2014, il était clair que le défi auquel nous étions confrontés et dont le résultat était la réunification avec la Crimée affecterait certainement l’ensemble du monde russe, y compris le territoire de l’Ukraine. J’ai même eu un livre intitulé The Last World War : The US Starts and Loses [La dernière guerre mondiale : les États-Unis la commencent et la perdent].

Quelque part, ce que nous voyons aujourd’hui a été formulé de manière presque absolument précise, y compris le nombre des forces armées ukrainiennes et le rôle des Américains et des Britanniques dans cette occupation de l’Ukraine, ainsi que la culture du nazisme ukrainien. Tout cela a été prédit presque dans les moindres détails — nous poursuivons nos recherches, selon lesquelles le pic de confrontation tombe en 2024. C’est la prévision que mon collègue donnait il y a 10 ans, avant même l’opération militaire actuelle, et même avant 2014. Et puis il n’y avait pas nos nouveaux cycles politiques de sept ans.

Pourquoi 2024 et pourquoi sommes-nous dans cette situation de guerre hybride ? Le fait est que la période moderne est caractérisée par deux événements révolutionnaires simultanés. Le premier est la révolution technologique, dont on parlait beaucoup autrefois. On l’appelle différemment, on dit qu’il s’agit d’un changement dans les structures technologiques. Et ce changement de modèles technologiques se produit toujours à travers une dépression économique, qui dans ce cycle a commencé dans le monde depuis 2008 — depuis le début de la crise financière mondiale.

Et au cours de cette phase de transition, un nouvel ordre technologique s’est déjà formé, un complexe bien connu de technologies de l’information et de la communication de nano-ingénierie, qui évolue non seulement dans l’économie, mais aussi dans les méthodes de guerre. Nous voyons en fait que nous ne sommes pas seulement confrontés à un ennemi basé au Pentagone et au Mi-6. Nos troupes sont confrontées à l’intelligence artificielle. C’est déjà la guerre d’un nouveau paradigme technologique.

Mais un point plus important est le changement des structures économiques mondiales dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui. Le changement des structures économiques est un processus qui se produit une fois par siècle et au cours duquel le système de gestion change. Auparavant, nous l’aurions appelé un processus de révolution sociopolitique, mais, en termes modernes, il s’agit d’un changement radical des institutions des relations économiques mondiales, des relations de production et de tout le système de gestion du développement socio-économique, qui s’accompagne d’un changement des centres de l’économie mondiale.

L’économie mondiale se déplace rapidement vers l’Asie du Sud-Est, qui représente déjà plus de la moitié de la croissance du produit intérieur brut. Et dans ce nouveau centre de l’économie mondiale, un système de gouvernance complètement différent s’est formé par rapport à celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. Je dois dire que le changement des structures économiques mondiales, vous le voyez dans cette image ci-dessus. Ce sont des structures économiques mondiales avec un cycle de changement d’une fois par siècle. Et en dessous se trouve le stade technologique, dont le cycle de changement est d’environ 50 ans.

Les stades technologiques sont bien connus dans la littérature sous le nom d’ondes longues de Kondratiev ou, plus précisément, les cycles de vie des stades technologiques et leur phase de croissance sont une longue « onde de Kondratiev ». La phase de croissance de la structure économique mondiale est un cycle d’accumulation de capital qui dure un siècle.

Une fois par siècle, une résonance dangereuse se produit lorsque nous sommes confrontés simultanément à une révolution technologique, une révolution socio-économique et une révolution sociopolitique. Au cours de ce processus, non seulement la technologie change, mais aussi l’état d’esprit change. L’idéologie change, si vous voulez.

À titre d’exemple, citons la phase précédente du changement des structures économiques mondiales. C’est un processus qui, malheureusement, se déroule toujours à travers les guerres mondiales. Les guerres mondiales dans ce cas sont dues au fait que l’élite dirigeante de l’ancien centre de l’économie mondiale ne veut pas se séparer de son hégémonie et tente de toutes ses forces de la conserver, jusqu’au déclenchement d’une guerre mondiale. Il y a 100 ans, lors du passage de l’économie mondiale coloniale au monde impérial, elle a traversé deux guerres, la Première et la Seconde Guerre mondiale, entre lesquelles il y a eu une grande dépression.

L’économie mondiale coloniale est un système de relations industrielles fondé sur une entreprise familiale privée. En termes politiques, l’Empire britannique avait la plus grande marge de manœuvre pour cette économie mondiale. La combinaison des institutions de l’administration d’État, dont le noyau était la domination monarchique de la Grande-Bretagne, avec l’entreprise capitaliste privée a donné naissance à l’oligarchie bourgeoise anglaise qui a réussi à organiser de grands monopoles de type commercial et manufacturier. Ceci a assuré la domination de la Grande-Bretagne sur les mers et les océans.

Il s’agit de la structure économique mondiale des colonies, où l’Empire russe a également joué un rôle important. Ce mode de vie avait épuisé ses possibilités de développement à la fin du XIXe siècle. Cela était dû au fait que les possibilités d’utiliser la main-d’œuvre esclave étaient épuisées. Le modèle est bien décrit par Marx. Lorsque les gens ont été échangés en tant qu’êtres humains à grande échelle — non seulement dans les colonies, mais aussi dans les métropoles. Les gens étaient exploités 12 heures par jour sans jours de repos. Le capital privé a utilisé ce travail comme principale source d’enrichissement. Il n’y avait pas de droit du travail, pas de syndicats, pas d’État-providence. Tout cela est apparu avec la structure économique mondiale impériale.

Mais ici, il est important de comprendre que la Grande-Bretagne a atteint les limites du développement et que des pays dotés de systèmes de gouvernement plus progressistes ont commencé à marcher sur ses talons. Y compris l’Empire russe, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, les États-Unis. Les services secrets britanniques sont à l’origine de la Première Guerre mondiale qui a permis à la Grande-Bretagne de devenir le leader mondial. Elle s’est renforcée autant que possible, mais seulement 20 ans plus tard, elle a été entraînée dans la Grande Dépression. Aucune mesure pour sauver l’Empire britannique n’a aidé. Ils ont alors — comme aujourd’hui les États-Unis contre la Chine — mené une guerre commerciale contre les États-Unis, imposé un embargo sur l’importation de marchandises américaines.

Il s’est avéré que pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Empire britannique, bien qu’il soit resté parmi les vainqueurs, n’a pas pu profiter de la victoire en raison du caractère archaïque de son système de gestion. Il n’était plus utile. Il n’apportait plus aucun progrès économique. La croissance économique basée sur l’exploitation de la main-d’œuvre esclave a cessé de produire des surplus. L’Empire britannique s’est effondré à peine 2 ans après la Seconde Guerre mondiale. Ceci est important pour nous maintenant du point de vue de l’analogie historique.

Un nouvel ordre économique mondial. Nous l’avons appelé impérial, car pour la première fois au monde, il couvrait la quasi-totalité de la planète, les deux tiers du monde. L’autre tiers était l’Union soviétique. Son ordre économique mondial reposait sur un État-providence, sur de grandes structures de production intégrées verticalement. Sur la question de la monnaie et de l’utilisation de la monnaie non pas tant comme capital, mais comme instrument de financement de la croissance économique.

En général, l’ordre économique mondial se composait de trois variétés idéologiques. Les deux premiers nous sont bien connus :

  • le système soviétique avec des associations de recherche et de production dirigées par le Parti communiste, qui a construit le socialisme en se réclamant du communisme ;
  • le système américain, qui était basé sur les sociétés transnationales et l’émission sans fin du dollar, qui leur a permis de mener l’expansion mondiale.

Et le troisième système, qui est tombé dans l’oubli grâce à l’exploit du peuple soviétique, est le système du fascisme européen, dans lequel le national-socialisme allemand, l’État corporatif italien et les nazis de tous bords de divers autres pays européens ont essayé d’imposer au monde leur version nazie de cet ordre économique mondial.

Je note que la structure économique du monde colonial s’est avérée en réalité absolument non compétitive. La Grande-Bretagne a perdu la guerre en Europe face au fascisme allemand en seulement deux ans, et seules la puissance de l’Union soviétique et l’aide des États-Unis, un pays qui avait déjà un nouveau système de gouvernement, ont réussi à écraser ce scénario fasciste. Et puis le système colonial britannique est mort.

En d’autres termes, cette expérience historique montre que le changement des structures économiques mondiales passe par la conscience sociale, bien sûr. Et l’émergence d’un nouveau système de gestion qui concerne avant tout les relations entre les personnes ne peut qu’être combinée avec un nouveau système d’idées, de vues et de principes.

Nous avons maintenant un processus similaire en cours. Nous nous éloignons de l’économie mondiale impériale, où seuls les États-Unis subsistaient. Là, cette transition a commencé avec l’effondrement de l’Union soviétique. Tout comme il y a 100 ans, cela dure depuis 30 ans. Tout comme la transition précédente a duré pratiquement de l’an 1914 à 1947. Ainsi la transition actuelle dure depuis un tiers de siècle.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, qui fut la première à ne pas répondre aux exigences du progrès scientifique et technologique, nous assistons maintenant à l’effondrement des États-Unis. Les États-Unis ne sont plus le leader mondial. Dans une tentative de surmonter la crise financière mondiale en pompant de l’argent, les États-Unis ont finalement conduit la situation à l’effondrement de l’ensemble du système financier et à une inflation croissante, qui atteint déjà 30 % dans les prix des entreprises.

Nous avons vu l’autodiscrédit du système américain lors de la dernière élection présidentielle qui a été truquée. L’Amérique n’est pas une voie plus attrayante. De plus, comparés à la Chine et à l’Inde, qui ont brillé ces 15 dernières années, les États-Unis et l’UE, malgré une base monétaire multipliée par quatre, n’ont pas été en mesure de s’engager dans un développement économique durable. Si nous considérons le système de gestion occidental en termes d’efficacité, l’émission monétaire est de 20 à 25 %. Seul un euro émis sur quatre ou cinq va se retrouve dans le secteur manufacturier [ou productif].

En Chine et en Inde, un système de gouvernance fondamentalement différent a émergé qui combine la planification centrale stratégique avec la concurrence du marché, où l’État joue un rôle dominant dans l’organisation de la circulation de l’argent et offre aux entreprises privées un accès illimité à l’argent si cela conduit à la croissance du bien-être public.

Toutes les prévisions montrent qu’à la fin de cette décennie, l’ancien ordre économique mondial aura plus que diminué de moitié, et le cœur du cycle d’accumulation asiatique — la Chine, l’Inde, les pays d’Indochine, le Japon, la Corée — sera devenu absolument dominant dans tous les indicateurs macroéconomiques.

Ce processus est irréversible, mais plus cette transition, qui est évidente pour tout le monde, est proche, moins il reste de pouvoir au cœur de l’ancien ordre économique mondial, plus ils [ceux qui le défendent] deviennent agressifs. Et ici, le même mécanisme de guerre hybride est à l’œuvre, que les Britanniques ont utilisé pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Nous les appelions hybrides parce que les guerres concernaient le territoire.

Dans le cadre du nouvel ordre économique mondial, des guerres se déroulent maintenant pour la conscience, pour l’esprit des citoyens de différents pays, et, contrairement à la guerre du siècle dernier, la guerre actuelle est une guerre, avant tout, pour la domination dans la conscience publique. Par conséquent, le front principal est le front informationnel-cognitif. Ici les questions d’idéologie sont primordiales.

Le deuxième front le plus important est le front monétaire et financier, où dominent encore les États-Unis et l’Union européenne. Et ce n’est qu’en troisième lieu que sont utilisés des chars, des missiles et des avions qui, en fait, dans le cadre de cette guerre mondiale hybride, sont appelés à punir les vaincus. C’est-à-dire intimider, détruire tout désir de résistance, etc.

Tout comme la Grande-Bretagne a déclenché la Première Guerre mondiale, lorsqu’elle a déjà compris que la puissance combinée de l’Allemagne, de la Russie, de l’Autriche-Hongrie dépassait les Britanniques et qu’il restait quelques années pour un tournant dans le leadership mondial, l’élite dirigeante américaine a lancé une guerre hybride mondiale. Dans le même temps, une guerre commerciale américaine se déroule, comme on peut le voir, contre la Chine. La guerre des sanctions contre nous dure déjà depuis plus de 8 ans — et cette aggravation des tensions géopolitiques se déverse aujourd’hui dans des événements dramatiques dans lesquels nous sommes aujourd’hui pleinement impliqués.

En quoi le nouvel ordre économique mondial diffère-t-il du précédent, impérial ? Veuillez noter que l’État qui se forme aujourd’hui en Chine et en Inde intègre toutes les réalisations de l’édification de l’État des époques précédentes. Il s’agit d’un État-providence. C’est un État de droit démocratique, mais en même temps souverain. C’est-à-dire que la particularité du nouvel ordre économique mondial est que l’État leader ne cherche pas à imposer ses modèles à tous les autres pays.

S’il y avait trois modèles dans la structure économique mondiale impériale, dont deux ont eu lieu — le soviétique et l’américain, et le troisième, qui n’a pas eu lieu — le fasciste allemand, ceux-ci ont essayé de refaire le monde entier à leur image et à leur ressemblance. Pour créer partout les mêmes fractales qu’au centre.

La souveraineté économique mondiale est restaurée dans le nouvel ordre économique mondial. C’est un point fondamental. L’État dans ce nouvel ordre économique mondial restaure les valeurs morales. C’est un État humain, juste, intellectuel, responsable et, pour le dire brièvement, idéologiquement, c’est un État socialiste.

Mais en Chine, nous voyons l’image familière du Parti communiste à la tête de cet État. L’Inde a la plus grande démocratie du monde, mais ne négligeons pas le socialisme de Gandhi. Toutes ces traditions sont vivantes et les modèles de gestion — j’attire votre attention — en Chine et en Inde sont assez proches : contrôle de l’État sur le système bancaire, prêts illimités pour la croissance de la production, utilisation du marché à des fins d’efficacité économique de la concurrence.

L’État stimule l’entrepreneuriat privé, et le stimule sans limites s’il génère des revenus. D’où l’augmentation du bien-être des gens. Si l’entrepreneuriat privé est destructeur, s’engage dans la spéculation, tente de profiter de la déstabilisation de l’économie, cet entrepreneuriat est sévèrement bloqué. La Chine et l’Inde ont des contrôles de change stricts et l’exportation de capitaux n’est pas autorisée. L’argent est prêté à des taux allant de 0 % à 4-6 %, en fonction de la priorité accordée aux prêts. L’émission ciblée de crédits est largement utilisée comme outil de planification stratégique.

Nous l’avons appelé intégral parce que l’État y rassemble la société. Il rassemble différents groupes sociaux autour du critère principal qui est l’augmentation du bien-être public. Dès lors, toute la politique économique repose sur ce critère. Comparons l’essence de la politique économique menée dans le nouvel ordre économique mondial [à l’ancien qui s’écroule].

Ici, en comparant aux modèles existants du Consensus de Washington, j’attirerai l’attention sur la principale différence. Premièrement, le but de l’économie n’est en aucun cas de faire de l’argent. Le but de l’économie est d’augmenter le bien-être social.

D’où la planification stratégique, d’où l’utilisation de l’argent comme outil. D’où une fiscalité progressive et des mesures concrètes de justice sociale. Toutes les exigences d’un État-providence concernent l’éducation et la santé qui devraient être libres et assurer la reproduction du capital humain de la manière la plus complète possible. Le système fiscal du budget fiscal est axé sur le développement, et pas seulement sur les soi-disant « fonctions d’un État bureaucratique policier ». Les prix sont réglementés en fonction des proportions souhaitées de la reproduction de l’économie.

Les relations de travail sont dominées par la coopération et l’antagonisme entre le travail et le capital disparaît définitivement. La forme dominante de propriété privée est, selon notre conception, l’entreprise du peuple. Une entreprise dans laquelle les travailleurs sont aussi les propriétaires.

C’est ainsi que se développent Huawei, Xiaomi et d’autres issus de coopératives. C’est-à-dire qu’il s’agit d’une économie de partenariat social, où l’argent profite [à tous] et tout ce qui tourmente notre économie, comme l’exportation de capitaux, est limité dans le système de régulation économique pour que les revenus des gens augmentent. Et l’entrepreneur grandit en proportion de sa contribution à l’essor du bien-être public.

Et il ne fait aucun doute ici qu’une politique industrielle, agricole, scientifique et technique est nécessaire. Ce sont toutes des politiques publiques clés évidentes qui gèrent le mécanisme du marché de la manière nécessaire pour augmenter le bien-être public.

Passons maintenant aux versions idéologiques de ce nouvel ordre économique mondial. La construction du socialisme se poursuit en Chine, bien qu’avec des caractéristiques chinoises, mais il faut le comprendre de cette manière. Si le socialisme soviétique cherchait à rendre le monde entier heureux, nous voulions réaliser un système socialiste partout dans le monde en dépensant beaucoup d’argent pour cela, alors que le socialisme à la chinoise signifie que l’idée socialiste et l’idée nationale vont de pair.

Et en Chine, nous voyons les slogans suivants : voici une société de prospérité universelle, voici la grande renaissance de la nation chinoise. C’est-à-dire qu’ici l’idée du socialisme et du nationalisme positif, qui ne prétend pas être une exclusivité nationale, mais place le bien-être de son propre pays au premier plan, est une caractéristique essentielle.

Nous voyons la même chose en Inde : combinaison du socialisme, de l’économie de marché et de l’idée nationale, même si cette dernière est appliquée en termes de prospérité croissante. C’est compréhensible pour un pays qui a une population gigantesque qui a vécu dans la pauvreté pendant des siècles. Pour eux, la montée de la prospérité est un point déterminant, pas une idée nationale. De plus, contrairement au socialisme soviétique, qui a grandi dans un environnement de « forteresse assiégée » et avait en même temps inévitablement des caractéristiques de mobilisation et de suppression de la liberté individuelle afin de sauver la société et l’État, il n’y a pas de tels risques ici. Ni en Chine ni en Inde.

[Ndlr : au vu des systèmes de crédit social et de surveillance, il semble pourtant bien au contraire que la liberté individuelle soit en train de passer par-dessus bord.]

Mais il est évident que la poursuite du développement du monde dans un avenir prévisible se déroulera de la même manière qu’au XXe siècle, où il y avait une concurrence entre l’Union soviétique communiste et l’Amérique démocratique. Maintenant, la confrontation va se dérouler entre « l’Occident démocratique », la Chine communiste et l’Inde démocratique. La question est de savoir où nous serons.

Il existe une troisième version de cette idéologie du nouvel ordre économique mondial. Il est en fait une continuation du vecteur de vision du monde occidental nazi, pour ainsi dire. Le racisme a dominé l’Empire anglais au XIXe siècle, le nazisme a longtemps dominé l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Et maintenant, les récepteurs de cette forme misanthropique la remplissent du contenu du postshumanisme : un camp de concentration électronique, tout le monde doit marcher en formation et obéir aux exigences de l’Organisation Mondiale de la Santé ou d’autres analogues d’un gouvernement mondial.

[Ndlr : l’idéologie transhumaniste promue par Klaus Schwab et qui a effectivement de nettes racines nazies. Voir notamment Les valeurs familiales de Schwab]

Autrement dit, c’est l’idée d’une transition vers un état post-humaniste, post-humain, où les gens sont considérés comme un outil de manipulation. Plus précisément, l’objet de manipulation — et l’idéologie se construit pour atomiser la société.

Autrement dit, le principal vecteur idéologique est la privation des personnes de toute identité collective, identité nationale, identité de genre. En général, même l’identité humaine. Les gens commencent à se percevoir comme n’importe quoi : des cyborgs, des animaux, des plantes.

Il y a une inhumanisation en cours, et ce type de matériel posthumain est incorporé dans une intelligence artificielle et facilement manipulable, remplaçant les idéologues qui, en général, imposent déjà leurs modèles de comportement à cette posthumanité et font en sorte que les gens se comportent de la manière dont le contrôle oligarchique artificiel mondial a besoin.

En même temps, on voit se développer des méthodes qui permettent d’amener cette société posthumaine à n’importe quel état, jusqu’à l’autodestruction collective. Je suis sûr que s’ils commencent à injecter un vaccin avec une sorte de poison, il y a déjà des mécanismes en place : la plupart des gens vont se bousculer pour prendre le vaccin.

[Ndlr : c’est déjà ce à quoi nous avons assisté depuis 2020.]

Nous sommes dans cet État mondial en transition, à la périphérie, pour dire les choses crûment. Après l’effondrement de l’Union soviétique, nous nous sommes retrouvés à la périphérie économique des États-Unis. Notre pays était utilisé comme un pays périphérique typique, à partir duquel des milliards de tonnes de ressources ont été pompées, des capitaux ont été pompés. La fuite des cerveaux de chez nous vers là-bas est le but réel du système de Bologne.

Ceux qui ont poussé le système de Bologne étaient trop timides pour dire directement qu’il était nécessaire pour faciliter la fuite des cerveaux. Si nous formions ici gratuitement du personnel qualifié, il pouvait facilement et naturellement se déplacer, obtenir une maîtrise à l’étranger et y rester. Ils ont fait de nous un pays périphérique avec toutes ses caractéristiques.

Aujourd’hui, après que l’Occident nous a fait la guerre et a érigé des barrières dans presque toutes les directions, nous parlons d’un changement de paradigme dans la gouvernance. Mais nous devons comprendre que jusqu’à présent, ce changement dans notre système de gestion ne nous a pas du tout affectés. C’est de l’autre côté que des barrières ont été érigées qui ont effiloché notre système de gouvernance. Ils ont rendu plus difficile l’exportation de capitaux, mais je constate que dès que la situation s’est un peu stabilisée, nos autorités monétaires ont recommencé à exporter des capitaux.

Elles recommencent à stimuler l’exportation des capitaux ! Prenez-le en roubles, prenez-le de nous comme vous voulez ! C’est-à-dire que notre « pouvoir monétaire » fonctionne de la même manière qu’avant. Ils n’ont pas la possibilité de créer les conditions d’une sortie de capitaux. Ils ont en fait annulé la possibilité d’appliquer la règle budgétaire, mais tout cela demeure et la règle budgétaire n’a pas encore disparu. Elle ne peut tout simplement pas être appliquée dans une situation où les réserves de change sont saisies.

Ils ont introduit la vente obligatoire des gains en devises étrangères afin de stabiliser le taux de change. Ils veulent maintenant laisser les recettes en devises à l’étranger et voir si elles sont confisquées de la même manière que les réserves en devises de l’État. Autrement dit, notre politique monétaire reste profondément périphérique, elle suit toujours les règles du FMI et du consensus de Washington.

À cause des sanctions, la société s’est soudain rendu compte que nous étions un pays très riche, que nous pouvions vivre deux fois mieux que nous ne vivions, parce que la sortie de capitaux s’est arrêtée. Dès que la sortie de capitaux s’est arrêtée, le rouble a immédiatement augmenté, le pouvoir d’achat a été multiplié par 1,5 et le rouble s’est encore renforcé. Autrement dit, jusqu’à présent, la principale fonction cible des « autorités monétaires » était l’enrichissement des spéculateurs de devises.

C’est pour cela que la Banque centrale a travaillé. Le ciblage de l’inflation est ridicule, car le principal facteur d’inflation est la dévaluation du rouble dans une situation où la formation du taux de change du rouble est réalisée par des spéculateurs, principalement des spéculateurs internationaux. Et seulement 5 % des transactions sur la Bourse de Moscou sont des transactions pour les exportateurs et les importateurs.

Il est évident que le taux de change du rouble a été manipulé pendant toutes ces 8 années. Sur ce, des dizaines de milliards de dollars ont été retirés de la Russie. Ce sont les spéculateurs monétaires, où les spéculateurs américains ont joué le rôle principal, qui ont été les principaux bénéficiaires de la politique monétaire menée. Maintenant, à cause des sanctions politiques, cela est devenu impossible. Nous sommes obligés, contraints de passer à un nouveau système de gouvernance.

Quel devrait être le système de contrôle ? Il n’est pas nécessaire de deviner ici. Nous voyons des exemples d’un nouveau système de gouvernance réussi en Chine et en Inde. Il s’agit, bien sûr, d’un système mixte de gouvernement, où le cadre principal travaille dans le but d’augmenter le bien-être public. L’État est engagé dans la planification stratégique.

Voici Elena Vladimirovna Panina est l’une des auteures de la loi sur la planification stratégique, et elle s’est beaucoup investie dans sa promotion. Nous avons cette loi depuis de nombreuses années. Mais au début, son introduction a été retardée. Maintenant elle se retrouve dans la rédaction de dizaines de milliers de documents de planification stratégique, mais il n’existe aucun mécanisme pour sa mise en œuvre.

Bien que si vous regardez, nous avons tout séparément : le mécanisme de partenariat privé et étatique, les contrats spéciaux, les accords multilatéraux d’investissement, les outils de refinancement spéciaux que la Banque centrale pourrait utiliser pour apporter des prêts bon marché afin d’augmenter les investissements. Individuellement, tout cela est là, mais dans son ensemble le système ne fonctionne pas.

Depuis de nombreuses années, nous proposons de passer à un système de développement avancé, où l’accent serait mis sur la stratégie et la modernisation du développement économique fondé sur un nouvel ordre technologique. Selon nos estimations, nous pourrions atteindre une croissance d’au moins 8 % par an, en utilisant des installations de production inutilisées, en saturant l’économie d’argent et en permettant aux entreprises de recevoir des prêts à un maximum de 2-3 % pour l’emprunteur final, pour financer des investissements, pour augmenter la production.

C’est l’utilisation la plus complète possible de notre potentiel scientifique et technique, c’est le traitement en profondeur des matières premières. Nous n’avons aucune restriction à la croissance économique, à l’exception du coût artificiellement élevé du crédit créé par les « autorités monétaires ». Les entreprises ne peuvent pas contracter d’emprunt à 18 %, pas à 11 %. Elles devraient contracter un emprunt à 1-3 % par an, comme cela se fait en Chine et en Inde.

Ici, dans l’Union eurasienne, nous luttons contre l’exportation de bois rond, nous avons introduit un embargo, mais pour une raison quelconque, le bois est acheminé vers la Chine. Parce qu’en Chine, l’État a alloué autant d’argent que nécessaire, à raison de 0,2 % par an pendant 10 ans, pour que les entreprises créent une infrastructure de transformation, d’emballage et de récolte du bois sibérien.

Ils ont créé l’infrastructure, ils ont commencé à fournir des prêts saisonniers sans intérêt à nos bûcherons, et lorsque ceux-ci ne peuvent pas obtenir un prêt de notre part, ils vont en Chine et prennent des prêts là-bas. Et ils y apportent le bois, volontairement et sans aucune contrainte. Chez nous, ils n’ont pas la possibilité de contracter des emprunts pour récolter du bois pendant la saison, puis les rembourser après avoir vendu les produits.

En d’autres termes, nous pouvons réellement envisager la possibilité de taux de croissance élevés, pas moins de 8 % par an, et je ne peux donc pas être d’accord avec les prévisions de nos organismes officiels, qui (à la suite de Washington) nous indiquent moins 8 % cette année. D’où vient le moins 8 % ? De la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

De Washington, ils essaient de nous imposer une prévision si pessimiste que « vous aurez moins 10 parce que vous avez lancé une opération militaire ». D’où vient le chiffre moins 10 % ? L’UE coupe les exportations vers la Russie et les importations en provenance de Russie également. Ensuite, à l’aide d’un modèle économétrique, ils émettent l’hypothèse que le commerce extérieur russe se contractera de 30 %. Et selon ce modèle, qui, en fait, est une extrapolation des relations existantes dans l’économie, ils disent que dans ce cas, vous aurez moins 10 % du PIB. Bien que le président nous dise que nous devons utiliser les opportunités.

Lors du dernier Forum économique eurasien, il a déclaré que les entreprises étrangères partaient, et qu’il valait peut-être mieux les laisser partir et créer ces produits manufacturés nous-mêmes. Faisons une substitution des importations. Remplissons le quota sortant de l’Union européenne avec notre propre production. Nous allons développer la coopération au sein de l’Union eurasienne et développer les relations avec nos partenaires asiatiques.

Autrement dit, si nous traitons du développement de l’économie, où l’argent n’est pas une fin en soi, mais un outil de prêt à la production, alors nous pouvons complètement nous passer de récession cette année. Au contraire, nous pouvons faire de la crise, du retrait des concurrents européens, un boom économique, un boom entrepreneurial. Pour ce faire, vous devez accorder des prêts.

Il est nécessaire de réaliser les objectifs d’amélioration du bien-être public. Et pas par de simples injections d’argent pour soutenir la vie des gens, mais en créant de nouvelles industries, de nouveaux emplois. Le président en a parlé à de nombreuses reprises, mais du coup, ce que nous avons aujourd’hui en termes de mesures pour stimuler le développement économique est, en fait, une continuation de petits assouplissements covid en termes de réglementation. En termes de réduction de la pression bureaucratique, malheureusement, il n’y a pas de réelles opportunités d’augmenter les investissements de substitution des importations et de mettre en œuvre des programmes de développement à long terme.

En conclusion de mon discours, je dirai que l’image du futur, me semble-t-il, est assez évidente, si nous comprenons qu’avant la fin de ce siècle, très probablement, la guerre hybride américaine se terminera par un échec pour eux. Eux, dans leur russophobie, qui est dans leur sous-cortex, peuvent ne pas encore s’en rendre compte. C’est pourquoi, ayant pourtant la Chine comme principal adversaire, ils nous ont attaqués, car la russophobie est ancrée dans la géopolitique anglo-saxonne.

La géopolitique enseignée aux politiciens américains et britanniques est basée sur des livres des XIXe et XXe siècles — de Halford Mackinder à Zbigniew Brzezinski, et partout leur idée principale est « comment détruire la Russie ». La géopolitique est une pseudoscience classique sur le thème « comment détruire la Russie sous n’importe laquelle de ses formes historiques ».

Ils ont été victimes de leur orientation génétique russophobe. Ils ont perdu face à la Chine dans la guerre commerciale et maintenant ils se liguent contre nous. Lorsque la Crimée nous a été rendue, j’ai dit et répété qu’il y aurait eu des sanctions de toute façon. Que nous ayons annexé la Crimée, ou que nous nous soyons déshonorés en y renonçant, il y aurait eu des sanctions. Et la guerre d’aujourd’hui, nous le comprenons aussi, était inévitable. Il y a à peine 8 ans, il était possible de se passer d’une guerre et de prendre tout le sud-est de l’Ukraine sans tirer un coup de feu, les gens eux-mêmes étaient venus vers nous.

Il nous faut maintenant corriger ce retard au prix de grands efforts et de sacrifices.

Mais ce conflit était inévitable précisément à cause de la russophobie génétique de l’élite dirigeante américano-britannique, qui est essentiellement le noyau idéologique et économique du monde occidental. Et ils cherchent à nous effacer, comme ils disent, sans aucun scrupule, je dirais.

Ne sous-estimez pas cela. Lorsque le Premier ministre polonais dit « effacer », cela signifie naturellement effacer, comme c’était le cas en 1717 lorsque l’Empire russe a été effacé. Comme après le Temps des Troubles, lorsque le royaume moscovite a été effacé. C’est-à-dire qu’il y a eu des précédents lorsque la Russie a été anéantie, idéologiquement, culturellement, jusqu’à la destruction de tous les monuments, aussi loin qu’ils pouvaient atteindre, jusqu’à l’incendie des chroniques et ainsi de suite.

Ils ont un plan. Ils pensent que la Russie est la clé de la domination mondiale. Dans leur esprit délirant, c’est ainsi. Dans les fondements de leur géopolitique anglo-saxonne, depuis Mackinder, ils enseignent que pour contrôler le monde, il faut contrôler l’Eurasie, ils appellent ça une grande île. En Eurasie, le principal pays qui détient le contrôle, c’est la Russie.

Par conséquent, pour contrôler le monde, la Russie doit être capturée, écrasée, détruite. Ensuite, le prochain objectif est la destruction de l’Iran, c’est absolument évident. Et puis ils pensent qu’en encerclant la Chine de toutes parts et en l’isolant du reste du monde, ils conserveront la domination, l’hégémonie.

C’est un projet absolument utopique. Ils perdront la guerre. Ils sont déjà en train de perdre un avantage clé sous nos yeux. Les fameuses sanctions qui nous ont fait perdre nos réserves de devises et notre activité offshore ne savent pas aujourd’hui comment procéder.

En fait, du point de vue des perspectives futures d’une guerre hybride, il s’agit d’un atout majeur, car leur principal avantage était d’émettre une monnaie mondiale. Et puis ils ont joué leur as d’atout. Ils n’ont plus de monnaie mondiale, plus personne ne leur fait confiance, ni politiquement, ni idéologiquement, ni économiquement. Un exode du dollar a commencé.

Les Chinois vendent des réserves en dollars. Leurs satellites ont encore peur de le faire, mais ici, celui qui vendra des dollars plus vite perdra moins. C’est absolument évident. N’oublions pas que la moitié des dollars que les Américains impriment à grande échelle se trouvent en dehors des États-Unis. Cette vague de dollars revient en Amérique aujourd’hui. Si auparavant on considérait, disent-ils, qu’il était bon que des capitaux soient attirés dans le pays, maintenant l’avalanche acquiert clairement des conséquences inflationnistes et l’effondrement des bulles financières géantes qui composent le système financier et économique occidental n’est pas loin.

Nous réfléchissons aujourd’hui à la création d’une nouvelle monnaie comptable qui serait liée à l’échange des matières premières. Nous construisons une alliance avec la Chine « Un train, une route. » Nous essayons de rétablir le droit international dans l’intégration eurasienne et d’adhérer strictement aux principes de volontariat et de respect de la souveraineté, des avantages mutuels et de la transparence. Autrement dit, nous créons une image attrayante du Nouvel Ordre Mondial, un Nouvel ordre économique mondial.

Le problème, c’est que sans une croissance économique plus rapide, notre vision de l’avenir ne sera pas convaincante. Veuillez noter que nos idéologues eurasiens, par exemple, Trubetskoy, ont parfaitement prévu l’effondrement de l’Union soviétique à la fin des années 20 du siècle dernier qui venait alors de se relever.

Trubetskoy a dit qu’après l’épuisement de l’état des ouvriers et des paysans, une nouvelle communauté, au-dessus des classes, se formerait. L’Union soviétique perdrait son noyau idéologique et s’effondrerait. Ce qui vient ensuite est une ère de nationalisme. Des fragments de l’Union soviétique seront séduits par des idées nationalistes afin de rassembler à nouveau notre grand pays. Et puis, bien sûr, il faut vaincre le nationalisme et éradiquer le nazisme.

Aucune exclusivité nationale ou autre ne devrait être autorisée ! Et la base d’une nouvelle alliance ne peut être que la compréhension des points communs de l’histoire de chacun. Remarquez comment les Chinois reprennent les slogans des Eurasiens. La Chine appelle à l’unification de tous les peuples pour le destin commun de l’humanité. Que sont les « peuples d’un même destin » ? Ce sont les peuples d’un même pays. Cette compréhension du destin commun de l’humanité est, en fait, la base idéologique du grand partenariat eurasien dont parle notre président.

Mais pour être un leader dans ce partenariat, et non une périphérie, il est nécessaire d’assurer des taux de développement économique avancés. Cela nécessite l’idéologie de la cause commune, du bien commun.

En conclusion de mon discours, je dirai brièvement que cette idéologie devrait absorber les acquis du socialisme. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie socialiste domine à la fois en Chine et en Inde, et sous différentes constructions politiques. Le socialisme comme idée du bien commun, où le sens principal de l’État est le service à la société. L’État ne sert pas certains groupes sociaux, comme notre oligarchie ou notre bureaucratie, ou qui que ce soit d’autre. L’État s’est sérieusement et véritablement engagé dans l’amélioration du bien-être public.

[Note de Joseph : pourtant l’Histoire tend à démontrer que la restriction des libertés individuelles et collectives est proportionnelle à l’interventionnisme étatique ou gouvernemental. Et particulièrement dans les États à base socialiste ou communiste, la bureaucratie devient rapidement étouffante. Une humanité avancée, qui s’appuierait notamment sur la notion de responsabilité individuelle et collective ainsi que sur la gratuité et la Conscience, pourrait très bien se passer de gouvernements et d’institutions étatiques, à condition que les individus prédisposés veillent, d’un commun accord, au respect de la souveraineté individuelle et collective ainsi que des formes socioculturelles et des communautés existantes.]

Par conséquent, bien sûr, l’idée socialiste doit être présente. Sans elle, un nouveau mode de vie est impossible, d’ailleurs, il a déjà pris forme. Le socialisme doit redevenir l’idéologie dominante, le noyau du système économique mondial de l’Asie du Sud-Est. Si nous regardons le modèle japonais ou coréen, nous verrons également les traits familiers de l’idéologie socialiste. C’est un État qui planifie, un État qui vise au développement.

Quant à la question des valeurs éthiques, le nouvel ordre technologique défie vraiment l’humanité dans le sens où il est technologiquement possible de passer à un état post-humain : l’émergence des cyborgs, la manipulation de la conscience, l’intelligence artificielle. Ce sont tous des signes d’une transition vers une civilisation post-humaine, et si nous perdons nos normes éthiques traditionnelles, si nous laissons dominer ce nouveau gouvernement mondial oligarchique, ne vous attendez pas à de bonnes choses. Dans ce cas, l’humanité est finie.

Et, puisque nous sommes à la pointe de la guerre hybride, on peut en effet considérer que la guerre avec l’Occident est pour le sort de l’humanité. Et l’Occident d’aujourd’hui n’a aucune image de l’avenir. Le puçage universel, l’intelligence artificielle et la déshumanisation, les LGBT, la destruction de la famille, la cessation de toutes les formes d’identité humaine, c’est une image de la mort, pas du futur. C’est ce que l’Occident nous apporte. Puisque nous sommes en confrontation directe avec lui, nous pouvons supposer que nous nous battons vraiment pour la préservation de l’Humanité.

La question est de savoir quelle devrait être l’idéologie ici. Évidemment, elle devrait être basée sur des valeurs traditionnelles. Pour résumer, cela devrait être une image du socialisme chrétien, déjà largement vulgarisée en Europe. Avec la compréhension que nous avons non seulement le socialisme chrétien, mais aussi le socialisme islamique, le socialisme bouddhiste. J’appellerais cette idéologie une synthèse sociale conservatrice. Une combinaison de valeurs morales traditionnelles issues des grandes religions, avec les exigences de justice sociale, d’un État-providence et d’un État pro développement.

Merci pour votre attention.




Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022

[Source : donbass-insider.com]

Le Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.

Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




L’intelligence artificielle devenue nazie en 24 h sur Twitter

[Source : BLAST, Le souffle de l’info]

« De même qu’après avoir détruit la planète, exterminé une immense partie des espèces animales et appauvri les neufs dixièmes des êtres humains au profit d’une minorité toujours plus réduite de bénéficiaires, le capitalisme finira nécessairement par se dévorer lui-même, les réseaux sociaux, par nature, ne seront plus un jour peuplés que par deux espèces : les trolls et les agents conversationnels, et ils seront indiscernables. Parce que le danger représenté par l’Intelligence artificielle n’est pas que des machines puissent commencer à penser comme nous. Le danger, c’est que nous puissions nous mettre à penser comme elles. Le problème n’est pas que les agents conversationnels soient des cons. Le problème, c’est que, à force de coexister avec eux et de vivre dans un milieu favorable à leur expansion, nous finissions par éteindre notre sensibilité afin de devenir leurs semblables. »




Conférence sur HAARP et sujets connexes

[Source : Guy Boulianne]